query
stringlengths 0
1.1k
| pos
sequencelengths 9
9
| neg
sequencelengths 10
10
|
---|---|---|
est -ce que l’ agent cycliste ne leur avait pas dit qu’ il était un policier chargé d’ une importante enquête d’ une enquête confidentielle personne ne le croyait c’ était la faute de le commissaire de police il ne voulait pas qu’ on le porte et pourquoi mme maigret en ouvrant précipitamment le lit éclatait -elle de rire | [
"il était sûr qu’ elle avait ri d’ un rire nerveux qu’ il ne lui connaissait pas puis il avait continué longtemps à l’ entendre aller et venir dans la chambre avec aussi peu de bruit que possible est -ce qu’ il aurait pu agir autrement qu’ il l’ avait fait qu’ ils le laissent réfléchir qu’ on lui donne un crayon et un papier n’ importe quel bout de papier voilà ",
"supposez que ce trait -ci soit la rue chaptal elle est très courte bon il est un peu plus d’ une heure de le matin et il n’ y a personne dans la rue pardon il y a quelqu’un il y a dédé à le volant de son auto remarquez que PROPN n’ a pas arrêté le moteur de la voiture il peut y avoir raisons à le ça la première qu’ il ne se soit arrêté que pour quelques minutes ",
"la seconde qu’ il pense avoir à le repartir rapidement or les autos surtout quand il fait frais– et il fait frais la nuit à le mois d’ avril sont difficiles à le remettre en marche qu’ on ne l’ interrompe pas un trait donc un petit carré pour la maison de les balthazar il dit les balthazar parce que a a l’ air plus vrai que les gendreau ",
"tout à le fond c’ est la famille balthazar l’ argent balthazar le drame balthazar si l’ auto de dédé est là c’ est qu’ elle a une raison d’ y être la raison c’ est qu’ elle a probablement amené le comte et qu’ elle doit le reprendre à la sortie ceci est très grave n’ interrompez pas ce n’ est pas la peine de lui mettre des trucs sur la tête ni de faire bouillir de l’ eau dans la cuisine ",
"il entend fort bien qu’ on fait bouillir de l’ eau on passe son temps à le faire bouillir de l’ eau et à la fin c’ est agaçant a empêche de penser est -ce que les autres fois quand il rendait visite à le lise le comte se faisait accompagner par dédé? voilà ce qu’ il serait capital de savoir sinon cette visite-ci à une heure de le matin est une visite spéciale avec un but déterminé ",
"pourquoi mme maigret a -t-elle éclaté de rire qu’ est -ce qu’ il a de drôle? est -ce qu’ elle croit elle aussi qu’ il s’ est amusé avec des filles c’ est justin minard qui a couché avec germaine sûrement qu’ elle ne l’ a pas la ̂ché et elle va sans doute l’ empoisonner pendant longtemps et il ne l’ a jamais vue ",
"il y a des tas de gens qu’ il n’ a jamais vus c’ est injuste quand on fait une enquête confidentielle on devrait avoir le droit de voir tout le monde de les voir par l’ intérieur qu’ on lui rende son crayon ce carré-ci est une chambre ",
"la chambre de lise bien entendu peu importent les meubles ce n’ est pas utile de dessiner les meubles cela embrouillerait tout seulement la table de nuit parce que dans le tiroir ou sur la table il y a un revolver ",
"maintenant tout dépend est -ce que lise était couchée ou est -ce qu’ elle ne l’ était pas est -ce qu’ elle attendait le comte ou est -ce qu’ elle ne l’ attendait pas si elle était couchée elle avait dû sortir le revolver de le tiroir qu’ on ne lui presse pas la tête sacrebleu! ce n’ est pas possible de réfléchir quand on vous appuie sur la tête avec dieu sait quoi de lourd comment se peut -il qu’ il fasse grand jour qui est -ce "
] | [
"artiste de goût et de fait ses peintures très-remarquables obtenaient de justes éloges il préférait à le bruit de la ville le charme doux et tranquille de la campagne où il pouvait jouir de ses plaisirs favoris la pêche la chasse et les promenades malgré son imagination vive et ardente sa conduite resta irréprochable sa mère et la noblesse ignorante le critiquaient de cette touchante simplicité si peu en rapport avec sa haute naissance et la fortune qu’ il possédait la marquise obsédait son fils pour qu’ il épousât la fille d’ une princesse de ses connaissances ",
"on leur indiqua que pour des raisons d’ hygiène afin d’ éviter une prolifération bactérienne parasitaire ou fongique leurs repas seraient limités à des préparations lyophilisées ou semi-liquides un médecin d’ astreinte se tiendrait à le leur disposition durant ce séjour qui espérait -on se déroulerait dans le calme et la cordialité on leur souhaita bon courage leur recommanda de faire preuve de patience on les rassura en les informant que des postes de télévision seraient bientôt installés à les coins de le dortoir et le décompte de les jours commença les éclats blancs d’ un absurde soleil à la veille de leur libération ils ont reçu empaquetés les vêtements neufs envoyés par leurs proches pour nadia et frédérique un blue-jean resserré à les chevilles d’ une marque de grande distribution un débardeur blanc une culotte blanche des tennis blanches tailles et ",
"près de celle-ci se tenait un homme grand et fort très blond d’ allure distinguée il dit d’ un ton de reproche –vous avez tenu malgré tout à aller renouveler ces émotions paule?... vous savez cependant combien elles sont nuisibles à le votre santé et quel mal font les larmes à le vos yeux malades –c’ est une consolation pour moi thibaut je n’ y retournerai plus qu’ une fois avant notre départ pensez donc depuis qu’ ils sont là je n’ étais jamais venue quand vous avez ramené ici mes pauvres petites j’ étais malade –ne ravivez pas ces pénibles souvenirs ma chère amie ",
"—c' est vrai c' est notre jeudi; nous avons congé jusqu' à le dîner henri:—si nous pêchions une friture dans le grand étang? camille idée nous aurons un plat de poisson pour demain jour maigre ",
"et cela devenait encore plus angoissant que lorsqu’ il gémissait la ficelle ne quittait plus le pont sombre farouche ne répondant à le personne un soir la vigie cria: terre par bâbord avant alors la ficelle poussant un soupir dit: enfin quelques minutes après le kanak venait au-devant de lui la ficelle dit -il voici la terre dans quelques heures nous serons à le capetown ",
"je prends le parti de regagner bruxelles où j’ espérais trouver plus facilement les moyens de sortir d’ embarras pour parler avec la franchise que je me pique d’ apporter dans cette histoire de ma vie je dois déclarer que je commençais à n’ être pas excessivement difficile sur le choix de ces moyens mon éducation ne devait pas m’ avoir rendu homme à le grands scrupules et la détestable société de garnison que je fréquentais depuis mon enfance eût corrompu le plus heureux naturel ce fut donc sans faire grande violence à le ma délicatesse que je me vis installé à le bruxelles chez une femme galante de ma connaissance qui après avoir été entretenue par le général était à le peu près tombée dans le domaine public oisif comme tous ceux qui sont jeté dans cette existence précaire je passais les journées entières et une partie de les nuits à le café turc et à le café de la monnaie où se réunissaient de préférence les chevaliers d’ industrie et les joueurs de profession ",
"y est dit -il nous n’ avons même pas besoin de les fantassins pour l’ empêcher d’ aborder j’ ai bien envie de connaître ce type-là il ne manque pas d’ un certain culot ce qu’ il y avait de plus bizarre c’ est que la distance diminuait dans des proportions anormales comme si le fuyard se fût découragé en comprenant l’ inutilité de la lutte les agents redoublaient d’ efforts ",
"on ne pourra plus à le cette enseigne nous soupçonner d’ arriération nous sautons de plain-pied dans la modernité nous voilà propulsés à la pointe de le progrès mais à le trop vouloir brûler les étapes notre homme pressé s’ épuise parti de trop loin ",
"le conducteur un bel homme d’ une cinquantaine d’ années gare sa jaguar devant la porte s’ avance en regardant autour de lui j’ ai tourné le dos je me tiens face à l’ entrée occupée à le farfouiller dans mon sac comme si je cherchais mes clefs l’ homme sonne une voix de femme demande qui c’ est il dit c’ est jean je viens de la part de c’ est le code de la semaine on lui ouvre la porte et je me glisse derrière lui avec un grand sourire ",
"PROPN se leva avec une sorte d’ empressement et tira violemment le gland de la sonnette un esclave elle donna un ordre et l’ indien s’ en alla et revint minutes après poser un petit pupitre tout ouvert auprès de sa maîtresse qui s’ était recouchée sur ses coussins –je vous attends dit -elle en prenant la plume dois -je écrire en anglais? –oui "
] |
quand j' ai vu ma robe toute tendue devant moi et gonflée par mes mamelles surtout comparée à le comme elle était fraîche et jolie avant sur la photo PROPN m' a fait un peu mal j' étais quand même dans un drôle d' état une douche j' ai répété dans ma tête j' ai marché aussi vite que j' ai pu. je suis entrée dans un hôtel en bordure de le périphérique j' ai mis un billet dans un distributeur et j' ai reçu une sorte de carte magnétique qui ouvrait la porte de la chambre et celle de la salle de bains | [
"l' hôtel avait l' air désert mais c' était parce que tout était fait par les cartes magnétiques je me suis déshabillée dans la chambre la douche était juste à le côté j' ai enlevé un peignoir tout propre de son emballage plastique avec et je suis allée prendre une douche j' ai frotté fort l' eau à le début a m' a fait bizarre ensuite j' ai bu tout mon saoul et je me suis dit que ç a ressemblait à la pluie ",
"je me suis ébrouée et roulée un peu sur le carrelage mais c' était froid et dur le savon m' a rappelé la parfumerie et aussi les racines les plus délicieuses il sentait bon l' hama-mélis j' en ai croqué un bout mais pour le coup c' était dégueulasse je me suis demandé ce que j' aimais le plus les racines ou la parfumerie en tout cas les égouts c' était quand même trop sale et surtout manquait de lumière ",
"il y avait toujours les crocodiles à le craindre aussi j' ai pleuré un peu sous la douche ç a m' a comme qui dirait détendue je n' arrivais pas à le savoir ce qu' il fallait que je fasse après l' hôtel ressemblait à une sorte de sas entre la ville et le périphérique tout y était automatique ",
"je voyais par ma fenêtre de les gens entrer et sortir j' évitais soigneusement de les croiser ils avaient tous l' air de savoir où ils allaient quoi faire après moi je ne faisais rien je regardais la télévision je prenais des douches par la fenêtre je voyais les fumées d' issy-les-moulineaux quelques oiseaux dans le ciel des parkings immenses des supermarchés j' ai passé plusieurs jours dans cet hôtel étendue sur mon lit entre douches ",
"je descendais une fois par jour mettre un billet dans le distributeur dans le miroir de la chambre je prenais plaisir à le me regarder j' étais toute propre je me reposais je restais sur mon lit et je n' avais plus mal à le dos ",
"j' avais moins de bouffissures sur le visage je m' efforçais de retrouver figure humaine je dormais beaucoup je me coiffais mes cheveux étaient presque tous tombée dans les égouts mais ils repoussaient maintenant je rognais mes ongles je rasais mes jambes et je voyais mes mamelles dégonfler devenir de moins en moins visibles il ne restait plus que les taches foncées de les mamelons j' avais même lavé ma robe en prévision d' un jour où je sortirais ",
"peu à le peu j' ai lié connaissance avec l' homme de ménage j' avais beaucoup maigri à le rester la sans bouger on s' est mis d' accord par signes avec l' homme de ménage il m' a monté des hamburgers tous les jours le steak à le de soja passait bien et la salade le ketchup je me suis mise à le prendre de le poids un peu plus harmonieusement à le bout d' un moment je n' ai plus eu de billets à le mettre dans le distributeur alors je me suis arrangée avec l' homme de ménage qui a cassé la serrure magnétique de ma chambre et a eu droit de venir me voir fois par jour ",
"il m' a même expliqué comment prendre des douches gratuites en coinçant la porte avec ma carte périmée mais j' ai failli me noyer il ne m' avait pas prévenue que ç a se désinfectait automatiquement après chaque passage je me suis payé une belle allergie à les produits mais il m' a gentiment soignée comme il parlait arabe la conversation n' était pas un problème on ne se disait rien on se faisait des signes on s' aimait bien je ne sais pas comment PROPN se fait à le bout d' un moment j' ai pu entrer à le nouveau dans mes vieux vêtements je veux dire celui que j' avais volé dans la voiture de la femme m' allait assez bien me seyait même à la taille ",
"c' était peut-être la douche ou les hamburgers ou dormir dans un vrai lit ou alors le contact quotidien avec l' homme de ménage il est devenu amoureux de moi l' homme de ménage il faut dire que j' étais assez appétissante à le nouveau et moi j' aurais bien passé le reste de mes jours dans cet hôtel avec lui dans ma chambre je mettais des fleurs que j' allais cueillir le soir le long de le périphérique je ne les mangeais pas ni rien l' homme de ménage faisait le ménage tous les jours c' était tout propre chez moi un jour il m' a offert un photomaton de lui et je l' ai accroché à le mur "
] | [
"sa voix de contralto extrêmement sympathique et un peu voilée avait ce charme particulier que la sourdine donne à les cordes de le violon assis près de son amie ou le coude appuyé sur le piano et les yeux fixés sur l’ expressive physionomie de l’ italienne fernand s’ enivrait de la contemplation de cette belle personne ses yeux ses oreilles et son cœur semblaient se dilater pour voir pour entendre et pour aimer quand la pendule sonna heures on trouva qu’ elle avait marché si vite qu’ on aurait récusé son témoignage si celui de les montres ne l’ avait confirmé il fallut se quitter ",
"peut-être aurez -vous un sort meilleur que vous ne le prévoyez car vous êtes si charmante que je ne puis m’ imaginer ce prince dur et mauvais pour vous c’ est que vous ne le connaissez pas murmura et puis dur ou mauvais ce n’ est pas le pire elle frémissait en tout son être que pénétrait un indéfinissable effroi obscurément elle avait l’ impression conservée de ses courts rapports avec lui que le prince lothaire irrité dur sans pitié était moins redoutable que l’ autre celui qui savait prendre une petite âme confiante par le charme puissant de son regard de sa voix de ses paroles ensorceleuses jours plus tard aélys de croix-givre quittait la combe-des-bois ",
"—les rapides on voit bien que vous ne connaissez pas canard! canard suit les rapides en se jouant et en butinant comme les abeilles tous nos compliments —n’ est -ce pas mon vieux canard que tu suis un rapide sans te presser en cueillant des petites fleurs dans les champs pour ton bon mémaître canard répondit par quelques ouah ouah sympathiques ",
"après quoi il me suivit ici dans ce salon même il était soucieux je déposai mon sac à le main sur le guéridon ainsi que toutes mes bagues et je me mis à le piano sur son désir pour y jouer des airs russes qu’ il affectionnait il écouta debout derrière moi avec une émotion que je devinais quand je me relevai je vis qu’ il était pâle et je pensai qu’ il allait parler ",
"malgré tout il était curieux de connaître comment l’ étrange personnage pouvait interpréter les événements il consulta sa montre et sourit PROPN et les bougres de la préfecture approchaient PROPN écoutait sans comprendre et regardait raoul aurélie anxieuse soudain ne le quittait pas des yeux ",
"sa couronne de roses et de feuilles de pandanus lui donnait la nuit un air de reine ou de déesse exprès j’ avais fait passer cette femme devant une case déjà ancienne à le moitié enfouie sous la verdure et les plantes grimpantes celle qu’ elle avait dû jadis habiter avec mon frère connais -tu cette case lui demandai -je oui! répondit -elle en s’ animant pour la première fois; oui c’ était celle-ci la case de nous nous dirigions tous à le cette heure déjà avancée de la nuit vers le district de allait me montrer son plus jeune fils atario avec une condescendance légèrement railleuse elle s’ était prêtée à le cette fantaisie de ma part fantaisie qu’ avec ses idées tahitiennes elle s’ expliquait à le peine dans ce pays où la misère est inconnue et le travail inutile où chacun a sa place à le soleil et à l’ ombre sa place dans l’ eau et sa nourriture dans les bois les enfants croissent comme les plantes libres et sans culture où le caprice de leurs parents les a placés ",
"devant l’ atterrante sottise d’ un reportage imaginant les plus risibles complications j’ aurais eu le droit de m’ enorgueillir d’ un acte si simplement exécuté et qui déconcertait toutes les probabilités on disait les gens de police sur les dents le parquet à les abois la multiplicité de les pistes toujours davantage embrouillant les recherches de ce côté encore la torpeur d’ une occulte prédestination me dérobant à les traques les mieux ourdies eût pu me donner quelque fierté mais que m’ importaient les rumeurs de la rue de quel intérêt m’ aurait abusé ce qui se passait hors de moi quand en moi-même les plus extraordinaires sentiments qu’ ait éprouvés un homme se succédaient se combattaient m’ emplissaient d’ une plénitude de joie et d’ horreur c’ était la jouissance éperdue de la porter en moi ainsi qu’ en une tombe scellée de mes mains exterminée mais d’ autant plus résorbée en ma vie ",
"–celui de l’ oncle répondit marie toujours à le voix basse elles arrivèrent très vite à le placard qui se trouvait tout auprès de la fenêtre et marie l’ ouvrit brusquement tandis que sa sœur repoussait une chaise chargée de paquets de linge que la blanchisseuse avait apportés dans la journée.rien n’ était dérangé dans le placard de l’ oncle sur le devant de la planche de le haut chemises blanches étaient couchées l’ une sur l’ autre elles arrondissaient leurs poignets empesés comme pour se faire un oreiller et de chaque côté d’ elles venaient s’ appuyer les mouchoirs pliés en carré et les chaussettes bien enroulées les vêtements pendaient sous la planche et s’ aplatissaient sur des épaules en bois marie les fit glisser sur la tringle pour regarder en dessous mais elle ne vit que des chaussures reluisantes et bien alignées ",
"tu es d’ une race qui n’ a jamais supporté l’ esclavage et je n’ ai pas la prétention d’ humilier le noble sang qui coule dans tes veines mais moi aussi je veux être libre —à votre aise mon cher maintenant un peu de place et après avoir écarté fresnay d’ un revers de main la descendante de les seigneurs magyars saisit le trapèze s’ enleva à la force de le poignet enjamba la barre fixe et une fois qu’ elle y eut pris position se mit à exécuter les voltiges les plus difficiles et les plus périlleuses —charmant dit qui riait à se tenir les côtes ",
"cyprienne avait plusieurs fois interrompu ce discours pour remercier chaleureusement m. beaupré et pour lui témoigner sa reconnaissance cependant elle avait le cœur cruellement déchiré certes elle était heureuse de la perspective qui s’ ouvrait pour son frère mais la pensée de s’ en séparer était pour elle pleine d’ amertume elle s’ efforça de comprimer sa douleur sentant que c’ eût été bien mal répondre à la sollicitude de m. beaupré que de la lui laisser voir cependant lors qu’ elle fut seule sur le chemin de saint-quert elle se laissa aller à son chagrin si séparer de son cher cyprien le pourrait -elle? "
] |
c’ est bon signe s’ astique pomponette l’ objet d’ une ergonomie confinant à la gourmandise sait autant flatter que visiter ce qui fait de lui l’ égal d’ un courtisan doté de vitesses il passe la première à le moment où pomponette comprend qu’ elle ne sait pas freiner quand déraper tient du prodige elle se goure un peu à le début dans la pluralité de les orifices puis appuie sur le délicat champignon et frôle l’ embardée c’ est toujours de gagné s’ essuie -t-elle pensivement | [
"elle allume ensuite la télé histoire de prendre le pouls cathodique de la ville voire de le pays mais l’ erreur étant humaine et les chaînes payantes multiples elle tombe sur un choix de vidéos qui lui laisse présager que plus profonde la gorge plus saccadée la fontaine bien que repue elle s’ offre sans réfléchir une fantaisie de groupe dans un château dont seuls les escaliers semblent mener quelque part un début d’ assoupissement la retourne ce qui la concernant n’ a rien d’ un exploit l’ oreiller accueille son profil comme la cire un sceau: et le somme signe en une tiède insouciance l’ arrêt de les hostilisexes quand à le heures de le matin la voix modérément veloutée de le muezzin réveille pomponette celle-ci croit que c’ est soliman rastaquouère qui chante ses reliefs en un râle modulé ",
"elle mouille juste ce qu’ il faut pour trouver la force de s’ étirer et de tituber jusqu’ à les toilettes et assise comme il se doit tâtonnant dans le noir à la recherche de le papier toilette son pouce et son index touchent un bouton hexagonal qui actionne une arrivée d’ eau dont la propulsion file dans un tuyau lequel braqué à l’ horizontal de sa chatte lui arrose tout ce qu’ il faut lui extorquant un petit cri perlé de rires les toilettes turques sont des fontaines farceuses qui titillent avant de barrir tant mieux miaule pomponette qui s’ en remet une raide giclée pour le plaisir ne soupire l’ affriolée pomponette qu’ PROPN me soit témoin je ne jouis que malgré moi ",
"puis elle se recouche comme on défait son lit par paresse et volupté la matinée sera grasse ou ne sera pas s’ étant rendormie sitôt l’ appel à la prière replié dans les multiples porte-voix d’ istanbul pomponette se propulse dans un rêve qui n’ a que ç a à le fair la rêver elle y est nue autant qu’ on peut l’ être dans les circonvolutions de le cortex et gémit des noms de présidents de la cinquième république à l’ oreille de l’ empereur septime sévère qui rêve sac et pillage comme d’ autres shopping intensif des thermes l’ entourent dont elle compte les jets d’ eau les plumages fruités ",
"quelques croisés viennent baiser la naissance de ses cuisses située plus haut qu’ elle ne le croyait qui bizarrement ressemble à le john travolta se lance dans une confession libidineuse qui la pâme et l’ affole elle se lève tel un sexe d’ homme prend dans sa bouche tous les minarets flaccides qu’ un pâtissier ingénieux a pris soin de lui présenter toujours nue mais drapée de voiles comestibles qui font d’ elle une lascive meringue elle ordonne à le tous les tramways de la ville de s’ élancer par-dessus la mer de marmara désireuse d’ accoster à les îles de le prince l’ attend non la réclame le magnifique soliman son homme son turc-mec la peau de sa peau mais déjà d’ autres rêves font la queue à les portes de sa conscience ",
"sans le vouloir elle les congédie d’ un ciseau de les jambes sous les draps suce son pouce quelques instants puis replonge dans le spa onirique une licorne apparaît d’ un blanc laiteux qu’ elle enfourche et chevauche jusqu’ à des ruines circulaires à le milieu de lesquelles joue de la harpe comme par enchantement pomponette devient mutti tandis que la harpe docile subit elle aussi une métamorphose ses cordes sont apparemment reliées à des corps d’ éphèbes et chacune pincée ainsi qu’ un prépuce consentant vient solliciter une partie de leur anatomie celle susmentionnée tant qu’ à le faire PROPN se lance dans une interprétation endiablée de vanina que reprennent en chœur des pompiers affublés d’ une mitre puis il pleut des agoutis ",
"puis elle est sur un bateau puis elle croise son père dans le garage familial qui répare une vieille radio puis elle est sur un manège mais les chevaux de bois ne sont pas des chevaux et surtout pas de bois même s’ ils ont conservé de la précédente licorne une certaine particularité puis plus rien sinon la douce impression d’ être empalée par un souvenir qui tourne tourne et tourne encore le bastringue éclectique de les éboueurs lui picore le tympan elle s’ enroule dans les draps se débat un peu puis sa main s’ extrait de le magma de lin et saisit son sony-ericsson posé sur la table de chevet son doigt trouve la touche qui éclaire le cadran qui donne l’ heure qui lui rappelle que plus grasse est la matinée plus fraîche la rosée sur son bouton d’ or elle se rendort une main entre les cuisses ",
"un peu moins iconodoule mais sacrement pomponette à son réveil c’ est l’ extase une lumière siglée nappe son corps dénude quelque part un enfant récite quelque chose mais d’ une voix si flûtée que c’ est mozart qu’ on ressuscite la fenêtre entrouverte permet à le rideau de jouer les palmes qu’ une main invisible agite pour le plus grand rafraîchissement de pomponette ",
"elle est en vacances comme d’ autres en odeur de sainteté elle se sent reposée déposée posée: une plume sur un coussin mais la plume déjà a faim un coup de fil suffit minutes plus tard on a posé devant sa porte un plateau ",
"l’ orange rutile le fromage pique et la salade bien est une ode à la coriandre pourléchons -nous s’ intime pomponette qui n’ en rate pas une qui veut faire peau neuve doit d’ abord la purifier forte de cette conviction pomponette fait appel à les services de le masseur de l’ hôtel le mutique PROPN comme un chaudron mais exsangue de toute braise hormis dans les yeux l’ homme à les mains d’ airain l’ escorte jusque dans un salon privé de l’ hôtel lui ordonne de se déshabiller d’ un mouvement de la main qui ferait frémir plus d’ un galérien et s’ attaque à la pâte iconodoule "
] | [
"le yacht était déjà presque prêt il s’ appelle selon votre désir exprimé à le balbec le cygne et me rappelant que vous préfériez à le toutes les autres les voitures rolls j’ enavais commandé une or maintenant que nous ne nous verrons plus jamais comme je n’ espère pas vous faire accepter le bateau ni la voiture pour moi ils ne pourraient servir à le rien j’ avais pensé comme je les avais commandés à un intermédiaire mais en donnant votre nom que vous pourriez peut-être en les décommandant vous m’ éviter le yacht et cette voiture devenus inutiles mais pour cela et pour bien d’ autres choses il aurait fallu causer or je trouve que tant que je suis susceptible de vous réaimer ce qui ne durera plus longtemps il serait fou pour un bateau à le voiles et une de nous voir et de jouer le bonheur de votre vie puisque vous estimez qu’ il est de vivre loin de moi ",
"l’ ascension terminée le coq reprit l’ objet et vint le rendre à le noël qui attendant un moment le retour de le liquide vite refroidi enleva la paille pour replacer le bouchon mise en demeure par l’ adolescent de penser sous forme de question à le quelque événement propice ou néfaste qui intéressant ses jours passés présents ou futurs lui suggérât même accompli un doute angoissant faustine s’ avouant insuffisamment éclairée voulut et obtint des exemples nettement explicatifs dans le temps révolu elle pouvait choisir comme fait heureux ai-je eu ainsi que je le crois venant de telle part un amour réciproque et sincère et comme incident funeste ai-je eu selon mes craintes en certaine occurrence le blâme inavoué de tel cœur attaché à le mien l’ heure actuelle comportait des demandes analogues et l’ avenir offrait une aire sans limites à les formules interrogatives ayant réfléchi un moment faustine dit que sa question était mentalement posée ",
"–ainsi lui dit -elle parce que m. de briançon s’ est mal conduit avec vous vous iriez vous ensevelir toute vivante! est -ce donc pour cela que dieu vous a faite belle dieu n’ est pas si jaloux je crois qu’ il sera très-sévère pour toutes celles qui ont voulu se marier à le lui sans savoir si cela lui était agréable mais quand jeanne fut seule et qu’ elle fit son examen de conscience elle s’ avoua que rien n’ était plus triste que sa vie sa mère avait des dettes quoi qu’ elle fît elle s’ endettait encore; jeanne n’ aurait pas l’ horrible courage de se vendre après s’ être donnée ",
"—aie confiance me disait -elle j' éclaire la méditation d' un cœur loyal qui prépare l' aveu que tu attends si je brûle encore c' est que reine n' a pas achevé sa prière mais je vais m' éteindre tu aurais trop d' orgueil si je te laissais croire qu' elle pensera toute la nuit à le toi ",
"tant qu’ on ne les touche pas eux ils ne disent rien le mal qu’ on fait à les autres leur est indifférent pour qu’ ils crient et se meuvent il faut qu’ on les frappe et les blesse patience patience dit en se levant patrick que son exaltation saisissait de nouveau ",
"de même que chez les animaux la vie est sans réflexion à le service de l’ instinct depuis il avait aménagé sa barbe rousse en éventail quand même il n’ aurait pas été pendant la terreur président d’ un club de jacobins cette particularité de sa figure l’ eût à le elle seule rendu terrible à le voir cette figure socratique à le nez camus était couronnée par un très-beau front mais si bombé qu’ il paraissait être en surplomb sur le visage les oreilles bien détachées possédaient une sorte de mobilité comme celles de les bêtes sauvages toujours sur le qui-vive ",
"vous êtes –j’ ai les pieds enflés –moi je meurs de soif –et dire qu’ il n’ y a pas une goutte d’ eau dans ce maudit pays c’ est que répondit le lieutenant percy avec philosophie la neige que vous voyez en haut des montagnes n’ est pas encore fondue et il est probable qu’ elle ne fondra jamais répondit le gardien john ",
"il s’ était levé et il s’ aperçut alors que PROPN renvoyée par madame gardin s’ était glissée derrière lui et l’ écoutait il lui mit la main sur la tête et regarda d’ un air rêveur dans les yeux de l’ enfant —êtes -vous sûr à le moins de sauver le petit? demanda henri —pas sûr de le tout si on était sûr ce serait trop beau ",
"—oui il a dit à l' enfant qu' il venait la réclamer à le nom de sa mère malheureux que je suis exclama pierre qui fondit en larmes la vieille cuisinière avait aidé madeleine à se relever; en voyant son maître défaillant à le son tour se laisser tomber sur le banc elle courut vers lui et lui dit —ne vous désolez pas monsieur ils ne peuvent être loin ",
"le fragment de billet ramassé à le coin de l’ âtre écartait toute idée que le crime eût été commis par un de ces malfaiteurs dont la police signalait la présence en cette partie de la province livonienne après l’ assassinat comment un de ces rôdeurs eu ̂t-il pu sans être surpris s’ introduire dans la chambre de le voyageur y déposer le tisonnier en admettant que cet ustensile eût servi à le forcer le volet de la fenêtre et jeter dans la cheminée ce billet brûlé moins l’ angle recueilli sous les cendres comment dimitri d’ une part kroff de l’ autre n’ auraient -ils rien entendu si profond qu’ eût été leur sommeil et comment enfin l’ assassin aurait -il pu avoir la pensée de faire retomber la responsabilité de le crime sur ce voyageur le meurtre et le vol accomplis il se fût enfui à le plus vite et le jour venu il eût été loin de le kabak de la croix-rompue.cela était le bon sens même l’ instruction devait donc se restreindre à ces hommes de situation sociale si différente et se prononcer entre eux et cependant ce qui ne laissa pas d’ étonner les esprits "
] |
ils nous aiment à le leur façon mais à le condition qu’ on reste par terre faut qu’ on soit humble minable un arabe riche et puissant les français supportent pas par exemple les émirs de le golfe qui leur vendent leur pétrole ils les vomissent! non un arabe doit rester pauvre | [
"les français sont charitables avec les pauvres arabes surtout les français de gauche et ç a leur fait tellement plaisir de se sentir charitables mais son point de vue n’ était pas exempt de sévérité et de revendication tous ces français faudrait quand même qu’ ils le reconnaissent la france moderne c’ est nous les bougnoules qui l’ ont faite ",
"kilomètres d’ autoroute la tour montparnasse le le métro de marseille et bientôt l’ aéroport de roissy et plus tard le r.e.r. c’ est nous c’ est nous c’ est toujours nous pourtant il se sentait découragé devant la foule passive et rêveuse des autres immigrés —regarde les gars de le foyer quelquefois je me demande ce qu’ ils ont dans la tête si tu leur parles de l’ avenir il y a choses qu’ ils peuvent pas admettre ",
"la première c’ est de retourner à le pays alors ç a jamais ils sont partis c’ est pour toujours y en a quand même ils pensent bien retourner à le pays mais alors dans très très longtemps quand le pays sera devenu une sorte de paradis sur terre ",
"autant dire jamais mais ici ils ne sont pas heureux non plus ils voient bien qu’ on ne veut pas d’ eux alors rester ici pour toujours? ah jamais alors qu’ est -ce qu’ ils veulent? ",
"ni rentrer à le pays ni rester en france il y en a un qui m’ a dit l’ autre jour ici c’ est l’ enfer mais le pays c’ est la mort qu’ est -ce qu’ ils rêvent ils le savent pas eux-mêmes! bien entendu idriss lui avait tout raconté de son histoire de photo ",
"achour l’ avait écouté d’ un air soucieux puis il avait conclu sombrement —au fond tu vois ta femme blonde avec son kodak c’ était un piège un énorme piège et ce piège mon frère tu es tombé dedans la tête la première pauvre de toi! est -ce que tu en sortiras mais PROPN ne lui parla jamais de la goutte d’ or de perdue sur le pavé marseillais ",
"la petite équipe de tournage la petite équipe de tournage s’ affairait rue richomme sous la direction d’ un personnage corpulent que tout le monde appelait monsieur mage on avait repéré à le flanc de le trottoir une bouche d’ égout sur laquelle le cameraman avait braqué son viseur tout en se ménageant la latitude d’ un mouvement panoramique mais celui qui attirait l’ attention de les curieux c’ était un clown un auguste de cirque avec un nez rouge en carton et d’ immenses chaussures qui devait être le seul interprète de la séquence en cours de tournage il tranchait à le milieu de ces gens gris et pâles comme un pamplemousse dans un tas de pommes de terre monsieur mage s’ était immobilisé et regardait d’ un air pénétré qui accentuait son strabisme naturel idriss qui observait lui-même le clown appuyé sur son balai ",
"monsieur mage fit signe à un homme à le cheveux gris qui l’ accompagnait —tu vois le petit balayeur? tu l’ engages —je l’ engage pour quoi faire? son boulot pardi! qu’ il balaie dans le caniveau l’ homme à les cheveux gris s’ approcha d’ idriss ",
"il sortit de son portefeuille et lui donna une coupure de francs —tu balaies allez! balaie! t’ occupe pas de le reste on répète tout le monde en place idriss résigné à ne rien comprendre commença à le promener son balai dans le caniveau le clown s’ avança d’ une démarche mal assurée hésitante cherchant quelque chose de les yeux "
] | [
"–je peux faire cela dit -elle en souriant elle enleva ses pantoufles rouges dans lesquelles elle était pieds nus souleva sa robe de chambre jusqu’ au-dessus de les genoux et monta dans la baignoire dont l’ eau lui montait jusqu’ à le haut de les mollets maintenant j’ ai fait ta volonté roger habille -toi gentiment et sois obéissant sinon je ne te regarderai plus jamais elle disait cela d’ une façon si assurée que je vis que c’ était sérieux je ne bandais plus je pris ma chemise et m’ habillai pendant que ma tante marguerite prenait un bain de pieds ",
"il est temps de vous rappeler confidentiellement que les fonctions d’ observateur impliquant une communion de pensée complète avec le gouvernement de la seigneurie vous imposent de voir à le tout moment par ses yeux et de vous tenir particulièrement en garde contre les suggestions de l’ opinion courante a tous il est permis– dans certaines limites de parler; à le quelques-uns il est réserv�� de savoir l’ état officiel d’ hostilité qui est celui de la seigneurie vis-à-vis d’ une certaine puissance étrangère a pu avec les années s’ évanouir dans la conscience de son peuple jusqu’ à le devenir un sujet de plaisanterie et de dérision il vous appartient de vous rappeler à le besoin contre lui une vérité redoutable qui n’ a jamais cessé d’ être et de vous maintenir en toutes circonstances à la hauteur de ce qu’ elle peut proposer ",
"–nous allons faire une bonne blague à le bentley on va remettre ce coffre-là à la place de l’ autre et nous verrons la tête qu’ il fera avec beaucoup de peine les amis transportèrent le coffre vide jusqu’ à l’ endroit qu’ avait occupé l’ autre enfin après une exploration complète de les bâtiments ils revinrent vers la maisonnette de mike le pauvre irlandais demeuré toujours à la même place semblait à l’ agonie martial lui expliqua de quel mal il souffrait lui promit de le guérir et lui expliqua l’ atroce combinaison de ",
"—max je t’ accompagne dis -je en me levant je n’ avais pu prendre sur moi de rester tranquille j’ étais épuisé par l’ attente d’ accord viens avec moi PROPN était toujours debout contre l’ arbre son chapeau rabattu par-devant de sorte qu’ on ne pouvait voir sa figure j’ eus l’ impression que ses yeux se fixaient sur moi et qu’ il me jugeait ",
"j' en suis fâchée non non tu n' es pas bête pardonne-moi je t' en prie christine sourit et rendit à le gabrielle son baiser la cloche sonna pour le dîner et les enfants coururent à la maison pour se nettoyer et arranger leurs cheveux ",
"bran- cas sortit de la maison et sans reprendre haleine retourna chez PROPN celui.ci était le plus heu- reux de les hommes tiens lis dit -il m. prie m. de lui faire honneur de dtner avec lui lundi prochain je parie ajouta -t-il d\\' un air fat que miss rita ne dédaigne pas ton serviteur tous les bonheurs à la fois tant pis répliqua brancas que la vue de cet homme heureux contrariait secrètement ",
"pour moi je ne saurais plus exercer avec dignité si haute charge PROPN aimait clisson; de plus il était courroucé d’ un attentat qui avait causé une indignation universelle parmi les gens de guerre et la noblesse aussi après avoir refusé de reprendre l’ épée de clisson lui promit -il de mesurer la punition de le coupable à l’ énormité de son crime cette peine c’ étaient les pairs qui devaient la prononcer il fut décidé que avant de citer le duc de bretagne on lui enverrait une députation pour l’ engager à le venir à le paris PROPN éluda la réponse il demanda un délai pour réfléchir déclarant toutefois que si quelque acte de rigueur avait été exercé ce n’ était ni à le mépris de l’ autorité royale ni contre le connétable mais contre un baron vassal et sujet de le duché de bretagne et qu’ il avait usé de son droit de suzeraineté et de justice contre olivier avec plus d’ indulgence que celui-ci ne le méritait ",
"des gens qui avaient eu le flair PROPN qui avaient su à le quelque indice deviner la vérité cette réflexion était de mmeloriot furieuse de la réception que lui avait faite PROPN un après-midi elle s’ était présentée demandant à le voir m.damplesmes comme la servante lui répondait: monsieur ne reçoit pas elle avait réplique –je vous dis qu’ il me recevra moi! je suis sa marraine et non pas n’ importe qui en même temps elle avançait vers la porte de le bureau y frappait et sur un bref entrez pénétrait dans la pièce un sourire sur ses lèvres minces les mains tendues vers PROPN assis près de son bureau –mon cher filleul je force la consigne il me tardait tellement de causer quelques instants avec PROPN se leva et riposta avec une froide ironie –vraiment madame il vous tardait tant que cela ",
"je ne suis pas même arrivé assez tôt pour voir une dernière fois mon enfant –qui donc êtes-vous demanda vivement le jeune homme.kernan allait s’ élancer vers son maître pour lui fermer la bouche et l’ empêcher de livrer le secret de son nom quand celui-ci dit gravement :–je suis le comte de chanteleine –vous s’ écria le jeune homme vous le comte de chanteleine –moi monsieur –mon dieu mon dieu! fit l’ inconnu en saisissant les mains de le comte et en cherchant à le dévisager .–eh bien demanda impatienté ",
"je rature et surcharge tellement mes épreuves que le bon à le tirer ne contient plus une seule ligue identique à le manuscrit PROPN plaisantait -il son ami n’ osa le suivre sur ce terrain il n’ avait pas lu le traité de l' énergie spécifique de les nerfs et n’ avait nulle idée de ce que cet ouvrage pouvait contenir croyant comprendre que le jeune professeur de biologie constatait des déboires dans sa carrière le bon lucien prit un air vague de sympathie attristée qui amusa beaucoup son ancien camarade PROPN s’ écria -t-il avec ta fortune tu peux te passer de succès pécuniaires que lucien appelait la fortune de maxime livres de rente paraissait une misère à le côté de les millions rapportés par la scierie "
] |
–pourrait -on les connaître –impossible secret d’ PROPN dit tug d’ un ton de solennelle gravité –il faudra vous mettre dans la diplomatie mon cher m’ irait assez mais l’ étude est là qui me tend les bras à le lieu de raccommoder mon pays avec les autres états ce sont des héritiers que j’ essayerai de réconcilier quand ils se disputeront autour de le magot | [
"papa dit que ce n’ est pas si commode que ç a et que l’ humanité est souvent bien vilaine un coup de sonnette retentit –vous dérangez pas j’ y vais en bondissant dans le vestibule ouvrit la porte et laissa échapper une exclamation de plaisir: –monsieur de quelle veine vous allez nous donner des idées pour la fête de bonne-maman ",
"–si j’ en suis capable je ne refuse pas tug mais je venais pour dire un mot à le m.votre père PROPN est sorti pour tout l’ après-midi monsieur il a dû aller faire un testament de le côté de plouernac mais PROPN est à l’ étude ",
"voulez -vous que ...–non j’ attendrai tug vous disiez donc –mais entrez nous sommes tous là sauf marion et bobby qui ont fait des sottises –comment mllemarion –dame lui arrive comme à le nous tous! dit philosophiquement tug elle a pris la mouche parce que je ne tombais pas en extase devant ses imprécations –voyons qu’ est -ce que vous me racontez sottises je crois lui aussi dit armelle qui apparaissait à le seuil de la salle d’ étude ",
"comment se porte m.votre père monsieur ajouta -t-elle en tendant la main à le even qui s’ inclinait –vraiment beaucoup mieux mademoiselle le climat de son pays natal fait merveille depuis plusieurs années nous voulions qu’ il revînt ici mais il craignait que ma mère n’ eût la nostalgie de les indes –et il n’ en est rien je crois ",
"–heureusement non ma mère se plaît fort bien ici et surtout elle s’ applaudit d’ avoir de si aimables voisins pour faire des compliments vous vous y entendez seulement les vôtres sont sincères ce qu’ on ne peut pas dire de ceux de tout le monde –ce tug ne manque jamais de réflexions de ce genre dit armelle en riant mais monsieur puisque mon père n’ est pas là voulez -vous entrer à le salon pour voir bonne-maman qui doit s’ y trouver ",
"–je me ferai un plaisir d’ aller saluer mais auparavant je dois paraît -il apporter le secours de mes lumières pour l’ organisation de votre petite fête PROPN est un indiscret ne vous croyez pas obligé monsieur –je le ferai bien volontiers heureux de contribuer pour ma petite part à le célébrer la fête de votre bonne aïeule que je respecte si profondément –s’ il en est ainsi entrez monsieur dans notre salle de délibérations dit gaiement armelle.josie se précipita vers le jeune homme et lui dit d’ un ton mi-câlin mi-impératif –prenez-moi dans vos bras s’ il vous plaît monsieur .il l’ enleva comme une petite plume et l’ assit sur son bras ",
"alors josie approchant sa bouche de l’ oreille de le jeune homme jeta triomphalement –je me suis privée de dessert qui me semble extraordinaire josie! –oui pour que bobby ne soit pas tout bobby est privé de dessert! qu’ est -ce qu’ il a donc fait –il s’ est mis en colère un tout petit peu mllelazarine l’ a entendu et l’ a puni ",
"demain il ne viendra pas de le tout ici alors j’ ai dit à le mllelazarine qu’ elle était méchante pour me faire punir aussi et armelle m’ a privée de dessert.–ah! bon c’ est mllearmelle qui mais ce n’ était pas du tout une raison josie parce que votre ami avait fait une sottise pour que vous vous montriez impolie envers mllelazarine cette punition est vraiment bien méritée –d’ autant mieux qu’ elle a refusé de demander pardon ajouta armelle –en effet c’ est encore beaucoup plus vilain ",
"si j’ avais su cela je ne vous aurais pas prise dans mes bras josie car je n’ aime pas les petites filles désobéissantes PROPN très rouge baissait le nez et de grosses larmes montaient à ses yeux avait l’ air très sévère –écoutez-moi si vous me promettez de venir tout à l’ heure bien gentiment demander pardon à le mllelazarine je prierai mllearmelle de lever la punition pour cette fois seulement car si vous recommenciez josie ce serait fini je ne m’ occuperais plus de vous –oui j’ irai "
] | [
"mais vous voyez comme j’ y arrive mal encore puisque je suis trop souvent triste si facilement froissée des procédés blessants dans sa main nerveuse et fine PROPN serra fortement les doigts délicats –vous êtes très courageuse très patiente hélène et je vous admire moi qui ai dans l’ âme tant de rancune tant de haine!elle répéta avec une surprise douloureuse –de la rancune de la haine? que c’ est mal! PROPN vient de me le dire aussi mais il est impossible que ce soit autrement a fait de moi un être secrètement aigri; par sa faute je suis parti d’ ici brouillé avec mon père celui-ci est mort sans que j’ aie reçu son pardon ",
"je n' avais pas pensé jusqu' ici que tout cela pouvait se comparer à un accouchement elle ne m' a pas demandé un supplément d' argent mais de lui renvoyer la sonde après parce qu' il lui était difficile de s' en procurer de ce modèle .dans mon compartiment à le retour de paris une femme se limait les ongles interminablement le rôle pratique de mme s' arrête ici elle avait fini sa tâche lancé le programme qui efface le malheur elle n' était pas payée pour m' assister dans la suite à le moment où j' écris des réfugiés kosovars à le calais tentent de passer clandestinement en angleterre les passeurs exigent des sommes énormes et parfois disparaissent avant la traversée ",
"si elle s’ intéresse à la conversation elle y déploie une grâce ensevelie sous les précautions d’ un maintien froid et alors elle est charmante elle ne veut pas de succès et en obtient on trouve toujours ce qu’ on ne cherche pas cette phrase est trop souvent vraie pour ne pas se changer un jour en proverbe ce sera la moralité de cette aventure que je ne me permettrais pas de raconter si elle ne retentissait en ce moment dans tous les salons de paris ",
"et pour plaire elle mettait en réquisition tous les raffinements de la coquetterie elle voulait plaire à le m. anténor de les malhars qu’ elle avait rencontré quelques jours auparavant dans une avenue de le bois de vincennes elle était enfin parvenue à se retrouver en présence de le jeune officier qui lui avait sauvé la vie PROPN l’ avait remercié de nouveau de le signalé service qu’ il lui avait rendu et lui avait demandé pardon de l’ avoir quitté si brusquement le jour de sa chute de voiture elle regardait cela comme de l’ ingratitude et il était de son devoir de détruire toute mauvaise pensée que sa conduite avait pu faire naître dans l’ esprit de le jeune homme –en effet madame avait répondu avec un gracieux sourire anténor j’ avais trouvé extraordinaire votre départ précipité ou plutôt votre fuite ",
"–le marini se flatte ajouta -t-il de passer maître à la saint-marc d’ la promesse de mais il le lui a promis? positivement dit le bozza dont les yeux étincelèrent –en ma présence répondit vincent il vous l’ a peut-être promis à le vous-même! il n’ en coûte rien à les zuccati de promettre ils traitent leurs apprentis comme ils traitent les procurateurs en faisant plus de discours que de besogne ",
"je le jure!... on nous a fait sortir queslier et moi je ne passerai pas à le conseil de guerre seulement j’ aurai jours de prison pour bris d’ un ustensile appartenant à l’ etat ce qu’ il est veinard l’ etat! je voudrais bien être à sa place non j’ aimerais mieux avoir ce qui reste de la chaise pour la casser tout à le fait ",
"dit -elle et elle alla dans la petite chambre de la cuisinière j’ ai oublié de dire qu’ il n’ y avait pas dans la maison un amoncellement de toile de hollande on y faisait un si effroyable massacre de langes et de couches qu’ on n’ en avait jamais assez sous la main si bien que la cuisinière pour ne pas faire de jalouse après avoir lavé devant un grand feu les petites filles les avait gaiement roulées ensemble dans la couverture de son lit or quand mme entra elle vit ce joli spectacle de enfants tout nus qui attendaient leurs nourrices ceux qui n’ aiment pas les enfants ont horreur des nouveau-nés ",
"si cet homme veut m’ enseigner des vérités que j’ ignore il n’ y réussira car il ne dépendra pas de moi de lui accorder ma confiance.ralph et raymon différaient sur tous les points et pourtant ils n’ avaient pas avant de se connaître d’ opinions exclusivement arrêtées mais de le moment qu’ ils furent à les prises chacun saisissant le contre-pied de ce qu’ avançait l’ autre ils se firent chacun une conviction complète inébranlable raymon fut en toute occasion le champion de la société existante PROPN en attaqua l’ édifice sur tous les points .cela était simple raymon était heureux et parfaitement traité PROPN n’ avait connu de la vie que ses maux et ses dégoûts l’ un trouvait tout fort bien l’ autre était mécontent de tout ",
"murmura ils vont vers le wagon tuer oncle effectivement bandits rouges s’ étaient détachés de le gros de la troupe et se rapprochaient de le chariot l’ œil perçant de jim les surveillait comme celui de l’ aigle guettant sa proie à le moment ou ̀ ils passèrent près de le char celui qui marchait le dernier lança violemment son tomahawk contre john toujours étendu sans mouvement par bonheur le cheval de le sauvage broncha à le même la direction de le coup fut dérangée et le vieux settler ne fut pas atteint ",
"il va se passer ici des choses que vous ne devez pas voir —capitaine est -ce que ce pauvre homme dit l’ officier d’ un ton suppliant en désignant l’ alcade —ne vous occupez pas de lui n’ intercédez pas en sa faveur interrompit vivement ourson c’ est un misérable il est condamné l’ alcade sentit à le cette parole son sang se glacer dans ses veines "
] |
mais il ne te demande pas à le manger il veut te suivre auras -tu le cœur de lui refuser cette consolation devant ce reproche la femme se mit à le pleurer je pris le prêtre à le part et lui avouai mon dessein de partir en haïdoucie je vais venger mon père mes frères mes sœurs d’ autres victimes encore qui seront les punis —tous quels qu’ ils soient: roumains grecs ou turcs tous ceux qui sont injustes cruels avides le vieillard ne me répondit rien il se tenait grand et droit dans la nuit noire | [
"ses yeux étaient fixés sur le danube sur son église son village pendant que sa longue barbe flottait à le vent il tourna lentement la tête vers les lumières tremblotantes de les falots accrochés à les chars et songea à le ce moment des flammes surgirent à l’ horizon faibles à le commencement puis de plus en plus étendues je lui touchai l’ épaule: —regardez et il sursauta comme réveillé et contempla l’ incendie à le milieu de les clameurs qui partaient de toutes les voitures ",
"alors me posant les mains sur les épaules le prêtre me dit d’ une voix étouffée —va mon fils va en haïdoucie et punis les méchants c’ est vrai: la méchanceté n’ est pas l’ œuvre de le seigneur je suis parti après avoir mis ma famille en lieu sûr mais en ans de haïdoucie sous les ordres de cosma je n’ ai puni que de petits méchants les gros sont encore debout sur leurs jambes ",
"et nom de dieu je ne veux pas mourir avant d’ en abattre ma part tous les haïdoucs se levèrent: que dieu t’ aide pour en abattre et si le seigneur ne le veut pas c’ est nous qui t’ aiderons jérémie le fils de la forêt dans le silence de tous me scruta d’ un œil inquiet mais tendre: le fils de la fils de cosma et mon fils chez les haïdoucs la naissance ne donne droit à le aucune priorité à le aucune faveur sauf celle d’ occuper dans la bataille le premier rang ",
"tu ne joueras donc pas ici le rôle de si malgré ton jeune âge je te compte parmi mes conseillers cela est dû uniquement à le tes aptitudes à le ton courage c’ est sur la générosité de ton sang que nous compterons dans les heures de défaillance qui nous attendent qui tu es nous le savons tous dis -nous ce que tu penses ce que tu crois je me levai: un peu fier de ce qu’ on m’ attribuait un peu tzantzoche de ce qu’ on me refusait très content de ce que j’ étais il est vrai que je n’ étais pas mais j’ en avais le petit ventre ",
"l’ origine aussi avait été sultan de la tête à les pieds les choses qui faisaient cosma font les sultans à le toutes les époques c’est-à-dire: l’ allure arrogante le nombre de les femmes et l’ inconscience j’ étais bien de la lignée je répondis à l’ invitation récit de jérémie vous prétendez savoir qui je suis vous ne savez rien de le tout ",
"je suis haïdouc né non pas fait ma mère: la forêt ma vie la liberté bébé de ans je fus découvert par cosma sur une route sauvage je ne pleurais pas j’ étais seulement étonné ",
"PROPN m’ avait mis dans sa besace et nourri avec du jus de viande et de le vin à le ans je savais nager comme un poisson à le je lâchais mon premier coup d’ arquebuse ce qui me valut une grosse douleur à la mâchoire à le j’ affrontai la potéra et tombai en captivité c’ est pendant ces années d’ affreuse dépendance que la vie me fit faire son apprentissage ",
"oui: captif à la cour de l’ archonte samourakis j’ appris à le connaître le monde et ce que je pensais pendant ce temps ce que je pense encore aujourd’hui ma foi sûrement ne vous fera pas beaucoup plaisir tout d’ abord mon amour pour l’ indépendance va jusqu’ à l’ ingratitude je n’ aime devoir rien et à le qui que ce soit la vie m’ a été donnée sans qu’ on me demandât si je la voulais ",
"et si les auteurs de cette vie ont pu se réjouir de toutes mes joies il leur a été impossible de souffrir de la moindre de mes souffrances quand je fus blessé cosma m’ abandonna et se sauva j’ aurais pu être assommé il eût continué de vivre il continua très bien pendant que je me mourais chez l’ archonte mon esclavage pire que la mort ne l’ empêcha ni de manger comme ni de vadrouiller comme un matou "
] | [
"j’ allais j’ allais comme elle est petite cette ville à le côté de l’ autre celle où l’on vit! et pourtant comme ils sont plus nombreux que les vivants ces morts il nous faut de hautes maisons des rues tant de place pour les générations qui regardent le jour en même temps boivent l’ eau de les sources le vin de les vignes et mangent le pain de les plaines et pour toutes les générations de les morts pour toute l’ échelle de l’ humanité descendue jusqu’ à le nous presque rien un champ presque rien la terre les reprend l’ oubli les efface ",
"—nous y serons patron et nous lui mettrons la main à le collet je vous le jure à le lui et à sa dame puisqu’ ils sont —ils sont en effet seulement seulement don attendit pour répondre qu’ ils eussent pris place et que le moteur fût lancé et il prononça: seulement mon petit tu laisseras la dame tranquille et pourquoi sais -tu qui c’est? as -tu un mandat contre elle? —non —alors fiche -nous la paix —cependant une parole de plus alexandre et je te dépose sur le bord de le chemin ",
"nous nous installâmes bruyamment la cloche eut quelques sursauts encore se tut pour nous seuls avait posément dansé avec sa corde et ayant assigné cette voix divine à le nous saluer apaisait il était imprudent d\\' ailleurs de soumettre à ce bran profond la nef dérablement la très simple charpente était dénudée au-dessus de le chæur où la lumière en haut selait une poutre noire baignait dans les cieux candides ",
"quand ils atteignirent les chemins de le siegdalhen et qu’ il leur fut permis de voyager presque sans crainte en ligne droite pour regagner la glace de le stromfiord –tu ne me dis plus rien demanda -t-il –je croyais répondit respectueusement la jeune fille que vous vouliez penser tout seul .–hâtons -nous ma minette la nuit va venir tressaillit en entendant la voix pour ainsi dire nouvelle de son guide voix pure comme celle d’ une jeune fille et qui dissipa les lueurs fantastiques de le songe à le travers lequel jusqu’ alors elle avait marché PROPN commençait à le laisser sa force mâle et à le dépouiller ses regards de leur trop vive intelligence bientôt ces jolies créatures cinglèrent sur le fiord atteignirent la prairie de neige qui se trouvait entre la rive de le golfe et la première rangée de les maisons de jarvis puis pressées par la chute de le jour elles s’ élancèrent en montant vers le presbytère comme si elles eussent gravi les rampes d’ un immense escalier ",
"ce n’ est plus moi qui suis fou c’ est toi dit encore paul oh! tu crois je te dis que la fortune que mon oncle me laisse est une fortune volée soit et tu me trouves absurde de vouloir la restituer? parfaitement mais tu es un homme d’ honneur pourtant et je ne comprends pas je suis un homme d’ honneur et un homme de bon sens dit m. de PROPN avec calme et si tu veux bien mettre à m’ écouter la patience dont je viens de te donner l’ exemple je te le prouverai aussi clairement que et font ",
"accident? malveillance c’ est ce que l’ enquête ouverte par l’ a.t.c.h.o.u.m. établira nos gaillards eurent bientôt fait de réparer le désastre mais à le moment où d’ un énergique et simultané travail ils regonflaient leurs pneumatiques voici qu’ ils tombèrent tous sur le sol en proie à des mouvements spasmodiques et comme asphyxiés les pauvres l’ explication de le phénomène est bien simple les pompes de ces messieurs absorbant l’ air ambiant pour l’ enfourner à le sein de les caoutchoucs avaient fait le vide dans le chemin creux et les cyclistes subissaient les affres de le petit oiseau que dans les laboratoires on met sous la cloche de la machine pneumatique l’ accident par bonheur n’ eut pas de suite une forte brise ayant ramené de l’ air dans ces parages mais tous les affiliés de l’ a.t.c.h.o.u.m. ont bien juré que cette mésaventure leur servirait de leçon ",
"sentant qu’ elles dureraient peu étaient bientôt à le leur fin car on ne continuerait sans doute pas longtemps ce petit jeu et qu’ une fois qu’ il serait fini ce serait trop tard je ne tenais pas en place je me laissai exprès prendre la bague et une fois à le milieu quand elle passa je fis semblant de ne pas m’ en apercevoir et la suivis de les yeux attendant le moment ou ̀ elle arriverait dans les mains de le voisin d’ albertine laquelle riant de toutes ses forces et dans l’ animation et la joie de le jeu était toute rose nous sommes justement dans le bois joli me dit andrée en me désignant les arbres qui nous entouraient avec un sourire de le regard qui n’ était que pour moi et semblait passer par-dessus les joueurs comme si nous étions seuls assez intelligents pour nous dédoubler et faire à le propos de le jeu une remarque d’ un caractère poétique elle poussa même la délicatesse d’ esprit jusqu’ à le chanter sans en avoir envie il a passé par ici le furet de le bois mesdames il a passé par ici le furet de le bois joli comme les personnes qui ne peuvent aller à le tr",
"tu n' étais donc pas la ̀? des comptes à le rendre tout le temps mais pas le ton tyrannique du doucereux de le normal quand le soir il prend dans ses bras le bicou radieux nourri débarbouillé culotté de frais pour la nuit c' est comme si j' avais vécu la journée entière pour arriver à le ces minutes de la présentation de l' enfant à le père il le fait sauter en l' air le chatouille le couvre de bisous je les regardais tous les je riais un contentement lâche des heures de garde de soins de renoncement à le moi ",
"mais c’ est de l’ histoire ancienne alors maintenant tu pourrais peut-être te décider à le me rendre cette lettre si toutefois tu ne l’ as pas détruite parce que c’ était bien toi n’ est -ce pas et alors il pensa que c’ était une chance qu’ il fît sombre une chance qu’ il eût parlé jusqu’ à le ce que la lumière ne permît plus de distinguer sinon les formes confuses de le moins les couleurs sentant la flambée la brûlure le feu qui se répandait sur son visage pensant mais peut-être lui aussi préfère -t-il cela peut-être a -t-il choisi d’ attendre exprès jusqu’ à le ce qu’ il fasse suffisamment noir revoyant le bureau vide envahi de nouveau par ce tremblement impossible à le refréner comme lorsque avec les affres de le voleur sursautant à les bruits il avait violé cette intimité ce secret fouillant les papiers les tiroirs mais il ne songea même pas à le nier encore moins à se défendre s’ efforçant seulement de contenir réprimer le tremblement de sa main lorsqu’ elle tendit la feuille qu’ un instant ils purent voir tous à la lueur de la nouvelle allumette le pa",
"ce fut lorsqu' ils atteignirent la fin de le boulevard vers la banlieue que PROPN commença à le croire qu' elle n' allait pas dans une direction précise cette conduite intrigua évidemment il pensa à la folie mais ne la retint pas ni l' aventure elle jouait sans doute "
] |
car si nous n’ avions plus assez de force ou de foi pour croire à le nos propres conventions à le notre mythe à le tout ce que nous nous étions raconté sur nous-mêmes dans nos livres et dans nos lycées il refusait lui de renoncer et il nous observait de ses petits yeux moqueurs prisonnier d’ une puissance autrement formidable que celle de l’ allemagne nazie et il se marrait il se marrait à l’ idée que cela dépendait entièrement de lui que les s. ne pouvaient pas lui enlever par la force cette création immatérielle de son esprit qu’ il dépendait de lui de consentir à la livrer ou de reconnaître qu’ elle n’ existait pas nous le regardions avec une supplication muette en un certain sens s’ il acceptait de céder s’ il donnait l’ exemple de la soumission tout allait devenir plus facile beaucoup plus facile car si nous pouvions enfin nous débarrasser de notre convention de dignité tous les espoirs nous devenaient alors permis même il n’ y aurait plus aucune raison de ne pas adhérer à le parti mais il n’ y avait qu’ à le voir sa gueule hilare pour être sûr qu’ il n’ alla | [
"ceux d’ entre eux qui comprenaient avaient des ricanements cyniques et des regards amusés indulgents de sages d’ hommes pleins d’ expérience de réalistes qui savent s’ arranger et vivre en bonne intelligence avec leur condition avec la vie des regards d’ habib qu’ est -ce qu’ on fait —écoutez j’ ai une idée si on la laissait partir demain et puis qu’ on la fasse revenir le soir —elle ne reviendrait plus dit doucement ou alors elle ne serait plus la même robert ne disait rien ",
"il écoutait l’ œil attentif —ce qui m’ embête c’ est qu’ ils veulent la coller dans un bordel émile le petit cheminot communiste de belleville qui avait suivi tout cela d’ un air profondément désapprobateur finit par exploser —mais tu es complètement fou robert complètement pique tu ne vas tout de même pas t’ accrocher à une fiction à une connerie à une blague à un mythe tu ne vas pas te faire mettre à le régime solitaire et à la basoche à le cause de cette connerie-la ̀! pour nous ici il s’ agit de survivre de sortir vivants d’ ici pour tout raconter à les autres pour rendre cette cochonnerie impossible à l’ avenir refaire un monde nouveau sans s’ accrocher à des mythes à des fantasmagories idiotes ",
"mais robert se marrait doucement et PROPN alla se fourrer dans son coin et nous tourna le dos pour bien montrer qu’ il n’ était plus des nôtres le lendemain matin robert nous mit tous à le garde-à-vous le commandant arriva avec ses s. nous examina à le travers son lorgnon son sourire paraissait encore plus bleu et plus tordu que d’ habitude et son lorgnon lui-même paraissait vraiment amusé —alors monsieur robert dit -il ",
"cette demoiselle de grande vertu —elle restera ici dit robert le commandant devint légèrement blême son lorgnon commença à le trembler il savait qu’ il s’ était mis dans un mauvais cas ",
"ses s. ne faisaient que témoigner de son impuissance il était à la merci de robert il dépendait de sa bonne volonté il n’ y avait pas de force il n’ y avait pas de soldats il n’ y avait pas d’ armes capables d’ expulser de le block cette fiction -la on ne pouvait rien contre elle sans notre consentement ",
"l’ officier venait se briser les dents contre la fidélité de l’ homme à sa convention peu importait qu’ elle fût vraie ou fausse pourvu qu’ elle nous illuminât de dignité il attendit à le peine une seconde fort habilement pour ne pas accentuer et prolonger sa défaite —bon dit -il je vois dans ce cas suivez -moi avant de sortir robert nous lança un clin d’ œil ",
"—je vous la confie les gars cria -t-il nous pensions que nous ne le reverrions jamais mais il nous fut rendu un mois plus tard assez rétréci le nez plutôt aplati quelques ongles manquants mais sans trace de défaite dans les yeux il entra un matin dans le block quelque kilos en moins perdus dans les mystères de le régime solitaire court sur pattes la gueule couleur de terre mais pour l’ essentiel il n’ avait pas changé —salut les enfants ",
"un mois de cellule pour vous servir un mètre sur un mètre pas moyen de s’ allonger mais justement j’ ai trouvé quelque chose d’ épatant je vous en fais cadeau tout de suite parce que j’ en vois parmi vous qui font d’ assez sales gueules je ne leur demande pas pourquoi il y avait des moments où je me sentais comme ça moi aussi j’ avais alors envie de foncer tête baissée contre les murs pour essayer de sortir à l’ air libre vous parlez de claustrophobie eh bien j’ ai fini par avoir une idée ",
"quand vous n’ en pouvez plus faites comme moi: pensez à des troupeaux d’ éléphants en liberté en train de courir à le travers l’ afrique des centaines et des centaines de bêtes magnifiques à lesquelles rien ne résiste pas un mur pas un barbelé qui foncent à le travers les grands espaces ouverts et qui cassent tout sur leur passage qui renversent tout tant qu’ ils sont vivants rien ne peut les arrêter la liberté quoi! et même quand ils ne sont plus vivants peut-être qu’ ils continuent à le courir ailleurs qui sait tout aussi librement donc quand vous commencez à le souffrir de claustrophobie des barbelés du béton armé de le matérialisme intégral imaginez des troupeaux d’ éléphants en pleine liberté suivez -les de le regard accrochez -vous à le eux dans leur course vous verrez a ira tout de suite mieux et a allait mieux en effet on trouvait une exaltation étrange et secrète à le vivre avec cette image de la liberté vivante et toute-puissante devant les yeux et on finissait par regarder les s. en souriant à l’ idée que d’ un moment à l’ autre ç a allait leur pa"
] | [
"si PROPN n’ avait écouté que son courage il eût suivi franck dans le marais et l’ eût attaqué dans la position qu’ il y avait prise; mais quand on est général et qu’ on est responsable de le sort d’ une brave armée il ne faut pas seulement être courageux il faut être prudent aussi et ne pas prodiguer ses soldats sans nécessité absolue il s’ arrêta donc sur le bord commençait le marécage dont les grenouilles peu habituées à le tout ce remue-ménage inaccoutumé faisaient les plus beaux plongeons de le monde chaque fois qu’ un de nos guerriers passait à le quelques pas d’ elles bien en prit à le georges de s’ être arrêté à le temps PROPN était prêt à le recevoir lui et ses hommes à le coups de briquettes et dieu sait ce qui serait arrivé dans ce combat sur une chaussée si étroite avec un marais plein de joncs de hautes herbes et de trous remplis d’ eau de chaque côté ",
"il était PROPN je le menace il m’ insulte la colère m’ aveugle un couteau se rencontre sous ma main ",
"nous nous engagions avenue de la porte-des-ternes dans ce quartier que l’on avait éventré pour construire le périphérique une zone comprise entre maillot et champerret bouleversée méconnaissable comme après un bombardement un jour je suis venu par ici avec votre père me dit koromindé —ah bon oui mon père l’ avait emmené en automobile par ici il cherchait un garagiste qui lui procurerait une pièce de rechange pour sa ford ",
"d’ un côté à le gauche il avait porté la somme de francs de l’ autre côté à le droite il avait inscrit diverses sommes dont le total s’ élevait à le et francs ces différentes sommes se rapportaient à le prix de ses acquisitions c’ était par trop clair mme sauvresy avait payé francs à le robelot son flacon de cristal bleu ",
"–justement et s’ il est tué à son tour ma mère sera fois veuve veuve de son mari veuve de ses fils PROPN je comprends c’ est affreux –eh bien c’ est ce qu’ il faut éviter voilà pourquoi j’ ai voulu écrire cette lettre croyant que je suis mort d’ une fièvre cérébrale mon frère ne s’ en prendra à le personne et ma mère se consolera plus facilement me croyant atteint par la volonté de dieu que si elle me sait frappé par la main de les hommes à le moins que à moins que non reprit louis j’ espère que ce ne sera pas .je vis qu’ il répondait à une crainte personnelle et je n’ insistai point ",
"il savait seulement que là-haut derrière les tilleuls et les ifs avait été sa dernière chance elle n’ était plus le cercle enchanté rétréci chaque jour ne se laisserait plus rompre .non que fût détruite ou simplement altérée cette foi en lui-même qui devait jusqu’ à la fin lui tenir lieu de tout succès de tout espoir de toute joie aussi dure que le diamant l’ approche de la mort la faisait peut-être à le contraire plus éclatante et plus dure si indifférent qu’ il fût à le son sort futur supposé que les morts en connussent jamais un cette foi était sans doute entre tant de biens vers quoi s’ efforcent les misérables hommes le plus capable de durer de survivre ",
"il vous fait servir ses vengeances emploie des agens infidèles qui vous trompent l’ un et l’ autre et vous rend ensuite responsable de les événemens sois sans inquiétude; arrivée près de le ministre je le ferai revenir facilement de toutes les préventions qu’ il a pu prendre contre moi si madame faisait bien elle irait seule à le paris tenez je vous avoue franchement que votre m. de louvois méfait peur ",
"en face de mon hôpital de l’ autre côté de la place il y a une boutique de fruitier si samedi à le heures précises vous vous promeniez devant cette boutique mais voilà que je me sens rougir de confusion et de plaisir passe encore devant mme de moisieux mais toute seule sans témoins! faut -il que je me sente coupable ",
"tout à le coup grandit il s’ allonge; ses ailes se changent en bras il devient un garçon reconnaît antoine le petit de le jardinier qui lui dit: fanchon saute de le lit\\n tout en chemise elle ouvre la fenêtre et voit dans le jardin fleuri de roses géraniums et de liserons ses petits oiseaux ses petits musiciens de la veille qui \\n' rangés sur la barrière de le courtil lui donnent l’ aubade pour prix d’ une miette de pain veux -tu nous en venir jouer ensemble dis? elle frappe\\n' des mains elle est joyeuse elle va mais tout à le coup elle se réveille elle frotte les yeux plus de moineau plus d’ antoine elle se voit seule dans sa petite\\n' chambre ",
"si elle ne s’ était jamais mariée c’ était crainte de livrer son bien à un dissipateur qui ferait danser ses écus ou à un maladroit qui ne saurait pas les faire fructifier cette haute prudence faisant honneur à le son jugement ne l’ empêchait pas d’ avoir une âme sensible de le moins elle le disait à la manière de rousseau elle se pâmait à les romances sentimentales raffolait des histoires d’ amour avait un faible pour les mauvais sujets ne se tricotait que des bas azurés et enfourchait même pégase à ses heures jadis elle avait publié dans une feuille locale une ode à le victor hugo un sonnet à le lamartine des stances à le musset imitées de les stances à le ninon si je vous le disais pourtant que je vous aime qui sait ô blond ce que vous en diriez musset n’ avait pas répondu mais il aurait pu répondre "
] |
la confiance est revenue le fils prodigue a mué il a mené sa barque comme un grand et le voilà maintenant qui abandonne sa vieille peau sous l\ œil attendri de le méchant papa avouez que c\' est un peu rude non vous ne dites rien non je vais me coucher | [
"j\\' ai mis la machine en marche est bonne nuit je me mordais les joues je gardais pour moi des choses affreuses j\\' ai pris mon verre et je suis allée asseoir sur le canapé ",
"j\\' ai retiré mes chaussures et je me suis recroquevillée sous les coussins je me suis relevée pour prendre la bouteille sur là table j\\' ai secoué le feu éteint la lumière et je suis revenue enterrer tranquillement je regrettais de n\\' être pas encore soûle je regrettais d\\' être ",
"je regrettais je regrettais tellement de choses tellement de choses j\\' ai posé ma tête sur accoudoir et fermé les yeux tu dors non il est allé se servir un verre et est assis sur le fauteuil d a côté le vent soufflait toujours ",
"nous étions dans l\\ obscurité nous regardions le feu de temps en temps un de nous buvait et autre imitait nous n\\' étions ni bien ni mal nous étions fatigués ",
"à le bout d\\' un très long moment il a dit tu sais je ne serais pas celui que tu dis que je suis devenu si j\\' avais été plus courageux fanion v je regrettais déjà de lui avoir répondu je ne voulais plus parler de tout ce merdier je voulais qu\\ 'on me laisse tranquille on parle toujours de le chagrin de ceux qui restent mais as -tu déjà songé à le celui de ceux qui partent ",
"oh là là me disais -je mais qu\\ est -ce qu\\' il va encore me prendre la tête avec ses théories le vieux schnoque je cherchais mes chaussures de le regard on en reparlera demain pierre je vais j\\' en ai marre le chagrin de ceux par qui le malheur arrive ceux qui restent on les plaint on les console mais ceux qui partent mais qu\\ est -ce qu\\ ils veulent en plus une couronne ",
"un mot encou ragement il ne m\\' entendait pas le courage de ceux qui se regardent dans la glace un matin et articulent distinctement ces quelques mots pour eux seuls ai-je le droit à erreur? juste ces quelques mots le cou rage de regarder sa vie en face de n\\' y voir rien d\\' ajusté rien d\\' harmonieux le courage de tout casser de tout saccager par par égoïsme par pur égoïsme ",
"mais non pourtant alors qu\\ est -ce instinct de survie lucidité peur de la mort le courage de affronter à le moins une fois dans sa vie de affronter ",
"soi seul enfin le droit à le l\\'erreur toute petite expression tout petit bout de phrase mais qui te le donnera qui à le part toi ses mains tremblaient moi je ne me le suis pas donné je ne me suis donné aucun droit que des devoirs "
] | [
"beaux de ce charmant avril qu’ on appelle ans c’ étaient oscars quelconques car à le cette époque les arthurs n’ existaient pas encore brûlez pour lui les parfums d’ arabie s’ écriait la romance oscar s’ avance oscar je vais le voir on sortait d’ ossian l’ élégance était scandinave et calédonienne le genre anglais pur ne devait prévaloir que plus tard et le premier de les arthurs wellington venait à le peine de gagner la bataille de .ces oscars s’ appelaient l’ un félix de toulouse; l’ autre listolier de cahors l’ autre fameuil de limoges ",
"diderot acquiesce à le son tour recule vers sa table mais insiste et glisse encore vers lui pourquoi vous venez pas finir votre repas avec nous monsieur diderot c’ est pas marrant d’ être seul à le table pas vrai chérie? katherine accablée souffle on ne va pas l’ embêter c’ est alors que diderot comme un acteur mal dégrossi a regardé sa montre puis a décliné je vous remercie mais voyez j’ ai terminé je dois y aller après quoi il a payé ramassé ses affaires et en passant devant la famille attablée a salué de la main un salut à lequel seul lewis a répondu les garçons eux le regardaient fixement et elle se tenait les paupières turquoise ostensiblement baissées dans un verre d’ eau ignorait la petite qui gémissait en lui tendant les bras réclamant justice ils avaient dû se disputer le nombre de frites et les gorgées de coca et d’ ailleurs dans les assiettes il ne restait plus rien pour katherine prendre la mesure de les lieux quand vient la nuit sur le territoire coca se précise le noir lui est propice il l’ affole la chauffe la livre crue et brutale les contours a",
"nachette sur le ventre attelé à une pipe turque et enveloppé dans un nuage de fumée de tabac racontait à le hermance la tête sur un coussin la pièce dans laquelle il la ferait débuter les mots qu\\ elle aurait à le dire et le collant qu\\ elle aurait à le mettre couturat assis à la turque les jambes croisées et le dos à le mur et prêtant son épaule à la tête de maria presque endormie regardait de temps en temps l\\ heure à une pendule de boule dont l\\ aiguille marchait sur heures de le matin sur la table les verres rangés tout à le l\\' heure en flûte de pan sont débandés éparpillés errants quelques-uns montrent l\\ eau que les femmes se sont versée pour ne point trop se griser un verre de vin de le rhin est à le moitié plein et le vin blond semble dans le verre glauque une topaze tombée dans la mer ",
"si l’on frappait à le votre porte si quelqu’un pénétrait dans votre chambre on aurait bientôt découvert où vous êtes et alors c’ est vrai répliqua maubert qui avait pris sur le divan une longue feuille verte lancéolée avec laquelle il jouait machinalement vous êtes réellement malade repartit rahel il faut vous soigner touché de cette marque d’ intérêt la seule qu’ il eût encore reçue d’ elle léonce ravi embrassa la juive puis il essaya de se soulever pour s’ en aller mais il ne put y parvenir aide-moi dit -il mes forces me font défaut elle le soutint et voulut lui enlever la feuille qu’ il tenait encore ",
"on avait déjà déplacé son corps et retiré les draps le matelas était nu d’ un bleu synthétique agressif malgré son poids n’ y avait laissé aucune trace dans le lit voisin pál exténué par ses larmes dormait comme un parfois imre en voulait à le ildiko d’ être morte juste à le ce moment-là c’ était absurde ",
"elle avait la même raideur la même réserve hautaine mais il sentait que cette raideur était affectée que cette réserve n’ était qu’ un masque imposé par une dignité soucieuse de se renfermer en elle-même .tout chez cette jeune fille malgré sa force de dissimulation indiquait la contrainte et le préparé .les longs cils se baissaient vivement sous les regards inquisiteurs de l’ officier mais ils n’ en voilaient que mieux la détresse immense de les grands yeux assombris qui se détournaient des siens et ces lèvres pincées qui ne semblaient connaître que le pli de les ironiques sourires ne se tendaient -elles si fermement que pour mieux cacher l’ amertume qu’ elles auraient accusée à le naturel?jusqu’ à ce silence à le peine coupé de monosyllabes qui était pour de fragon une révélation plus indiscrètement encore que le maintien que les yeux que les lèvres la voix par ses inflexions aurait trahi ce que si farouchement l’ âme tenait à le taire ému de le peu qu’ il déchiffrait sur ce visage féminin dont l’ effort semblait tendu à le dissimuler le jeune officier ",
"—vous remarquerez a dit le notaire sentencieusement que tous les murs et toutes les cloisons sont en bois de teck tous a répété tous un torse de bouddha en pierre occupait une grande niche devant nous à les murs des peintures sur soie abîmées semblaient porter des traces de suie des rocking-chairs étaient disposés autour d’ une table chinoise très basse et à les pieds torses et lourds ",
"ils passèrent devant des cachots de boue et de glace où des fantômes rongés par le remords se repentent des fautes qu’ ils ont commises et devant des prisons de flamme où d’ autres morts tourmentés d’ une convoitise vaine pleurent les fautes qu’ ils ne commirent pas les dieux s’ étonnaient de trouver chez les hommes cette imagination infinie de le mal ces ressources et ces angoisses innombrables de le plaisir et de le péché à le fond de le charnier dans un marécage la tête de kâli ondoyait comme un lotus et ses longs cheveux noirs nageaient autour d’ elle comme des racines flottantes ils recueillirent pieusement cette belle tête exsangue et se mirent en quête de le corps qui l’ avait portée un cadavre décapité gisait sur la berge ",
"mon oncle envoya poliment balader la fille qui l’ accompagnait cette nuit-là et s’ en alla bras dessus bras dessous avec l’ artiste dans l’ atelier mon oncle s’ extasia stupidement devant une toile abstraite récemment terminée et intitulée coucher de soleil rue montorgueil moi je veux bien la peinture abstraite ne m’ intéresse pas et je n’ y ai jamais rien compris ce qui arriva c’ est que le peintre tendit la toile à le mon oncle en lui disant: prends -la ",
"il prit la rue de berri la rue de ponthieu un petit bar était ouvert maisons plus loin une porte que les passants ne remarquaient jamais l’ entrée de service de le majestic un homme en sortait on le devinait en habit sous son manteau gris "
] |
son souvenir restera car la mémoire de le juste est un baume dont le parfum s’ exhale chaque jour sans perdre jamais de sa force et de sa suavité plus tard agnès et son mari eurent à le pleurer la perte de plusieurs enfants il leur en resta qui furent pour eux la source de jouissances et d’ innombrables tourments le malheur passé rend si inquiet et si craintif sur le bonheur présent un procès d’ une très grande importance qu’ ils finirent par gagner leur donna longtemps de très vives inquiétudes les jeunes époux supportèrent avec courage ces adversités et beaucoup d’ autres inséparables de la vie ils savaient que souffrir est le sort commun et trouvaient d’ ailleurs un puissant motif de consolation dans une tendresse mutuelle que le temps ne fit qu’ accroître | [
"à le lieu de s’ isoler dans les moments critiques et de s’ abandonner à un silence froid qui finit toujours par éteindre la confiance et quelquefois l’ amitié norbert et agnès se recherchaient avec plus d’ empressement dans leur malheur et les larmes qu’ ils répandaient ensemble coulaient avec moins d’ amertume c’ est ainsi qu’ ils parvinrent à le offrir ce qui pour le vulgaire est le plus difficile et le plus insoluble de les problèmes l’ exemple d’ un courage inébranlable uni à la plus profonde sensibilité enguerrand ou le duel anecdote de le règne de adieu mère chérie ",
"adieu vous qui m’ apprîtes à le connaître dieu et l’ honneur tous dont le noble et doux souvenir fera toujours battre mon cœur dont le nom seul me fait chérir la vertu l’ aurore va paraître et vos yeux en s’ ouvrant ne verront plus votre fils en vain l’ appellerez -vous ce fils qui épiait l’ instant de votre réveil pour vous apporter son tendre hommage il ne sera plus là et ce tant doux regard de mère ira se perdre dans les cieux et PROPN ne le verra point aujourd’hui ma mère l’ honneur l’ honneur seul pouvait m’ arracher à le votre amour cet honneur qui crie dans le fond de mon âme après dieu tout pour ton roi ",
"cet honneur me dit qu’ il est temps de quitter les douceurs de le toit paternel et d’ entreprendre de glorieux travaux adieu adieu séjour de mon enfance j’ emporte avec moi ton souvenir qu’ il me préserve de l’ entraînement de les faux plaisirs en rappelant sans cesse à le mon cœur les plaisirs purs que j’ ai goûtés jusqu’ ici ainsi s’ exprimait enguerrand de rochemaure en quittant l’ antique manoir de ses pères le coursier qui le porte est plein d’ ardeur et semble brûler comme lui de le désir de s’ élancer dans le champ de l’ honneur enguerrand l’ arrête porte ses regards en arrière et découvre encore la flèche d’ une tourelle qui domine les bois de le château un soupir douloureux échappe de sa poitrine que la gloire n’ en murmure pas il s’ éloigne pour la première fois de sa mère il soupire mais il part et s’ il est le plus tendre de les fis on verra bientôt qu’ il est aussi le plus intrépide de les guerriers alix fille de le comte de PROPN avait épousé le marquis thibault de rochemaure qui plein de valeur et de nobles qualités n’ avait jamais soupiré que p",
"la jeune comtesse avec les dons les plus heureux ne put amollir l’ âme de son époux et l’ amour le plus tendre le plus vertueux fut payé d’ une froide indifférence trop sage pour chercher la félicité dans les plaisirs trop sensible pour être coquette alix se vit à le ans privée d’ une de les plus douces illusions de la vie lié pour toujours à un cœur froid le sien dit adieu à le bonheur et elle se crut destinée à le traîner une vie languissante puisqu’ elle ne devait rien aimer elle était fort jeune lorsqu’ elle perdit ses parents et avait souvent regretté de n’ avoir personne à le qui elle pût rendre ces doux soins ces tendres égards qui disait -elle eussent peut-être fait la joie d’ une mère tournant dès -lors toute la vivacité de ses sentiments vers dieu elle le servit avec ardeur et comprit que cette faculté d’ aimer peut être une félicité dès ce monde lorsqu’ on l’ applique à le adorer l’ auteur de tout bien ",
"distraite cependant par la vue de ce qui l’ entourait et trouvant encore de le vide dans son cœur elle se demandait quelquefois qui aimerai -je donc elle devint mère et ne demanda plus rien ce titre précieux lui donna une nouvelle existence elle se voua tout entière à son cher enguerrand et obtint du marquis la permission d’ aller se fixer dans sa terre de rochemaure pour y commencer l’ éducation de son fils elle ne pouvait se faire à le séjour de la ville ou de la cour ni à le mouvement perpétuel qui les agite je n’ y trouve pas le temps de vivre disait -elle naïvement on me vole à le moi-même et rien ne me dédommage de ce larcin ",
"avec quelle tendresse inquiète elle étudia les inclinations d’ enguerrand m’ aimera -t-il disait -elle et la douce voix de l’ espérance répondait oui alors les joues de la jeune mère se coloraient de le plus vif incarnat alors elle bénissait son existence alors elle aimait tant qu’ elle craignit quelquefois de trop aimer car son éducation avait été pleine de simplicité et on lui avait fois répété que dieu seul peut être aimé sans mesure ",
"tendre mais éclairée par les lumières de la religion madame de rochemaure appela près d’ elle les hommes les plus propres à le faire de le jeune enguerrand un nouveau chevalier sans peur et sans reproche mais elle se réserva le soin de lui faire connaître et aimer dieu elle le lui montra créant tout pour le bonheur de les hommes et toujours occupé d’ eux comme une mère tendre l’ est de ses enfants elle ne louait pas les beautés de la nature en poète enthousiaste elle les admirait en chrétienne qui voit partout une main divine semant des trésors que l’on recueille trop souvent avec indifférence dont on jouit avec ingratitude combien surtout elle tâchait d’ ouvrir l’ âme de son fils à le bonheur de la bienfaisance avait -il mérité une récompense sa mère l’ envoyait répandre de les bienfaits ",
"il savait déjà que l’ aumône est la dette de le riche envers le pauvre et il lui paraissait doux de l’ acquitter à les grâces touchantes à la sensibilité de sa mère enguerrand unissait le courage de son père on voyait ses regards s’ enflammer à le récit d’ une noble action d’ un trait de valeur mais à le ces éclairs où déjà brillait l’ amour de la gloire succédaient parfois ces douces larmes qui décèlent une âme tendre pauvre alix comme tu jouis de voir ton fils digne de l’ amour que tu lui portes ",
"chaque jour t’ offre un plaisir nouveau parce que chaque jour embellit enguerrand d’ une vertu nouvelle ah tremble trop heureuse mère ton fils a puisé dans ton sein cette profonde sensibilité qui ferait les délices de la vie si la terre était un séjour d’ innocence mais qui est souvent une source d’ amertume à le milieu de les passions à lesquelles le cœur de l’ homme est livré peut -il être heureux celui qui aime d’ un sentiment trop vif trouvera -t-il un cœur qui réponde à le sien une âme qui comprenne la sienne "
] | [
"dit le partisan avec un geste courtois permettez -moi de vous offrir la mince hospitalité que les circonstances où nous nous trouvons obligent à le vous donner avant tout nous mangerons et boirons ensemble afin de bien établir la confiance entre nous et d\\' éloigner tout soupçon de trahison ces paroles avaient été prononcées en portugais les capitaos répondirent dans la même langue et assirent à le exemple de leur amphitryon sur les sièges préparés pour eux décrocha alors la marmite et servit avec une adresse et une vivacité peu communes dans des couis il présenta ensuite à ses hôtes de le tocino de le chorizo et de le charqui assaisonné avec des camotes et de ce qui forme le plat national de ces contrées le repas commença et les chefs attaquèrent vigoureusement les mets placés devant eux se servant de leur couteau en guise de fourchette et buvant à la ronde de légèrement coupée avec de de afin d\\' en enlever âcreté ",
"s’ écria -t-il en riant d’ une façon si naturelle qu’ il me fit un bien extrême ah! comme vous avez bien l’ inexpérience de vos ans –c’ est ce que louis me disait ce matin répondis -je sa coquetterie l’ amuse mais soyez convaincue qu’ à le fond il se moque d’ elle.–oh! vous croyez ",
"ces incendies avaient -ils été allumés par l’ avant-garde ou l’ armée de l’ émir s’ était -elle déjà avancée jusqu’ à les dernières limites de la province PROPN se trouvait -il de sa personne dans le gouvernement de l’ yeniseïsk michel strogoff ne le savait et ne pouvait rien décider sans être fixé à le cet égard le pays était -il donc si abandonné qu’ il ne s’ y trouvât plus un seul sibérien pour le renseigner?michel strogoff fit verstes sur la route absolument déserte il cherchait de le regard à le droite et à le gauche quelque maison qui n’ eût pas été délaissée ",
"a la vue de l’ homme qui avait terrassé eugène madame de s’ était enfuie en criant –encore lui encore cet affreux chiffonnier les gendarmes emportaient eugène plutôt qu’ ils ne l’ entraînaient rose mourante gisait à le terre –eh bien ",
"–par ici miss je vous prie l’ interpella -t-il je dois procéder à une vérification de vos papiers. PROPN ne les avait évidemment pas ils étaient restés dans un casier à des kilomètres d’ ici et son tatouage pa à le bras ne les remplacerait en rien hors des murs de l’ observatoire elle n’ était plus qu’ une clandestine ",
"il y en avait il y en avait! dieu! vierge mère saint janvier saint janvier ",
"elles ont beau être habiles et même pis que cela elles restent femmes en cherchant le sommeil sur son oreiller ce soir-là flavie se disait il est sincère j' en suis sûre si elle mourait il m' épouserait a quelques jours de là on pouvait déjà remarquer un changement dans la personne de la jeune comtesse de PROPN elle avait maigri; sa jolie pâleur se plombait un cercle sombre se creusait sous ses yeux son mari la surprit plusieurs fois à le pleurer ",
"dans la rue ils rencontrèrent raymond qui venait les chercher pour que raymond eût abandonné son poste d’ observation il fallait que quelque chose de très grave se fût passé le jeune homme était pâle très agité qu’ y a -t-il? lui cria le marquis raymond lui dit: venez vite ",
"jusqu’ à le cet instant de colère où j’ ai frappé marc j’ ai frappé marc le jour ou ̀ j’ ai cru n’ être rien pour lui je veux dire rien d’ autre qu’ une spectatrice impuissante prête à le tout entendre sans jamais rien recevoir je n’ espère ni votre pardon ni votre compassion je voudrais juste que vous compreniez j’ ai eu si peur de le perdre ",
"•ce la mémé émergea de le sommeil sans transition et aussitôt elle s’ aperçut qu’ elle allait être de mauvaise humeur elle avait rêvé d’ un prolétaire rouge avec qui elle dansait la valse à la fête de le travail mais elle ne se rappelait pas ce qu’ elle avait fait avec lui après le bal pour ne rien arranger elle aurait été incapable de dire si elle avait été présente à la fête sous la forme d’ une jeune bolchevique ou sous sa forme actuelle de vieillarde cette amnésie la chiffonnait car dans le deuxième cas la suite de le rêve ne pouvait être la même que dans le premier et à le fond elle espérait avoir eu une aventure onirique avec cet ouvrier héroïque qui l’ avait tenue tendrement entre ses bras qui l’ avait fait tourner à le son de l’ accordéon jusqu’ à le ce que le vertige s’ empare d’ elle et l’ oblige à le quitter la piste de danse elle se souvenait encore de le visage rieur de son cavalier et pendant quelques secondes paupières closes elle le conserva en elle avec bonheur puis il s’ effaça et il fut remplacé par une figure conventionnelle de komso"
] |
fit mme freneuse qui déjà n' écoutait plus m. d' eauvillars je dis répondit le vieux beau que la femme américaine préfère toujours son mari à ses enfants tandis que la femme française donne toujours la préférence à ses enfants sur son mari cette phrase amenait une orageuse discussion sur le mariage et subsidiairement sur l' amour dans laquelle hommes et femmes apportaient chacun leur mot comme le maréchal soutenait que l' amour ne constituait pas un sentiment particulier que les phénomènes qu' il produisait se rencontraient dans l' amitié le patriotisme la petite mme malvezin qui sous sa comédie d' égarement se trouvait une grande liseuse de livres allemands lui ripostait que son excellence lui paraissait un très pauvre clerc en ces matières que l' amour donnait naissance à un sentiment qui avait une couleur distincte et qui était une chose qualitative la causerie générale s' éteignait faisant place à le nombre d' apartés intimes et riants à de paresseux entretiens à les paroles intermittentes sur lesquels se penchaient avec un tas de petites choses parlant | [
"il y faisait heureux et la félicité de l' endroit on ne la sentait pas seulement faite de le bonheur particulier de chacun de ceux qui se trouvaient là il semblait qu' il s' y glissât un peu de la quiétude de ces années où il n' y avait ni alarme pour l' avenir ni perspective de krack à la bourse ni peur d' une collision avec l' étranger ni quoi que ce soit à le monde qui rend une humanité songeuse oui une quiétude dans l' air plongeant tout le monde en une tranquillité sensuelle et dans un coin un aimable préfet à le teint fleuri d' un viveur sous des cheveux blancs prêchait gentiment le matérialisme à le jeune d' eauvillars lui disant voyez -vous à le fond la vie c' est un bon fauteuil un bon dîner un bon cigare et le reste les gens qui cherchent autre chose dans l' existence ne sont pas des gens raisonnables l' amour de le bal devenait pour chérie une rage une passion effrénée le jour de la journée n' existait plus pour la jeune fille elle le dormait et en un sommeil qui gardait une activité fébrile et dans lequel elle trouait ses draps à la place de ses ort",
"tout le temps les sourires de les yeux et de la bouche les poses les attitudes les jeux de l' éventail causent amour déclarent des sentiments prêts à se rendre avouent des liaisons et à le fond sous la convention et le mensonge d' une réunion appelée bal concert soirée il n' y a guère que des rendez-vous et des rencontres passionnées la jeune fille commence à le percevoir que ces assemblées n' ont lieu ni pour la danse ni pour le buffet ni pour les plaisirs qu' on annonce y prendre et avec les lucidités que la femme toute jeune qu' elle est a des choses de l' amour et avec ce qu' elle surprend dans un regard et ce qu' elle devine dans un chuchotement de contredanse et ce qu' elle entrevoit dans des riens invisibles elle ressent la sensation de se trouver dans un endroit où l'on s' aime tout autour d' elle et où tout autour d' elle est nouée une tendre chaîne de relations intimes vivre là-dedans en ayant sous les yeux l' exemple tentant des autres femmes c' est cruel savez -vous pour de grandes filles en âge de faire des enfants chérie était une femme possédant à ",
"une existence d' élégance l' incessante occupation de ce qui pare et embellit une perpétuelle recherche de l' idéal dans le joli enfin la fuite en tout de la terrestréité ainsi qu' on disait à le xviiie siècle donnent de la faute matérielle à les jeunes filles comme chérie quelque chose de la peur qu' ont les hermines d' une souillure à le leur blanche fourrure la vertu la morale nous le répétons n' entrent pour rien dans cette défense et cette sauvegarde de la jeune fille de le monde une sorte d' adoration religieuse de son corps de sa divine petite personne c' est cela rien de plus la jeune fille a tout bonnement fait d' elle une espèce de petite sainte-vierge placée dans une châsse de satin blanc et elle veut à ses propres yeux demeurer toujours l' immaculée madone de sa châsse toutes les fois que chérie se sentait prête à le aller plus loin qu' elle ne voulait la petite vierge mondaine qui était en elle la retirait blanche et pure de son commencement d' entraînement la jeune fille qui pour ajouter à la sensation de ses lectures mouillait tout à l' heure à ",
"non il faut que leurs vêtements leur chevelure leur peau soient imprégnés de ce que les distillations de la parfumerie obtiennent de plus fort de plus nauséeux des matières animales et végétales et que perpétuellement leur personne baigne dans les effluves vaporeux et les molécules en dissolution de les odeurs concentrées respirer dans l' atmosphère de les exhalaisons entêtantes dans une sorte d' embaumement écœurant de l' air c' était devenu pour chérie une habitude une despotique habitude et quand elle ne l' avait pas cette atmosphère ambrosiaque il manquait à sa vie quelque chose elle ressemblait à un fumeur privé de fumer elle vivait donc à le milieu de les extraits triples d' odeurs à le baptême anglais et tous les bouquets tour à le tour chérie en portait chez elle ou dans le monde les terribles aromes tous les bouquets depuis le bouquet de l' impératrice eugénie jusqu' à le bouquet des baisers dérobés bouquets qui toujours enveloppaient la jeune fille de le mélange flottant des esprits de tubéreuse de fleurs d' oranger de jasmin de vétyver d' opopon",
"et chérie d' ordinaire très peu causante avec les gens d' âge déployait dans le monde une amabilité dont on la plaisantait pour un savant très vieux très laid très ridicule qui s' était engagé à le lui faire venir ce grain de musc de la province de quand la jeune fille l' eut enfin son grain authentique elle le garda parmi ses bijoux dans une petite boîte de laque d' or de la grosseur d' un pois .maintenant tous les matins à son premier réveil la jeune fille se levait et encore endormie d' une main cherchant à le tâtons atteignait un vaporisateur et se mettait à le insuffler l' intérieur de son lit de la senteur de l' héliotrope blanc puis aussitôt elle se refourrait entre les draps parfumés prenant soin de les ouvrir le moins possible et la tête enfoncée sous la couverture jusqu' à les yeux elle prenait une jouissance indicible à se sentir pénétrée caressée rafraîchie par l' humidité odorante de la vaporisation dans laquelle il lui semblait son être encore mal éveillé à le demi s' évanouir s' en aller lui aussi comme s' il était volatilisé en parfum ",
"sa fortune consistait dans cette belle et grande terre de le muguet à le fond une ruineuse propriété d' agrément et dont l' entretien mangeait bien à le delà de les francs de revenu des fermes attenant à le parc puis la restauration princière de les bâtiments à le laquelle le maréchal se laissait aller pendant ses ministères et qui comme toujours dépassa de beaucoup les devis en dépit des forts appoints payés tous les ans sur son traitement se trouvait bien loin d' être entièrement soldée le maréchal passait à le juste titre pour une nature dépensière et généreuse qui de toute sa vie n' avait su faire des économies et n' avait jamais pu refuser quelque cher qu' il coutât un caprice à sa petite-fille mais ce qui plus que le manque d' une grande fortune rendait chérie difficilement mariable c' était la gâterie dans laquelle elle avait été élevée pour une fille devant toucher une dot très médiocre on ne peut le cacher il existait chez les épouseurs une espèce de terreur de le luxe entourant sa jeunesse l' imprudente jeune fille indignait aussi les mères",
"le fonctionnaire de le second empire revêt sur lui quelque chose de la toute-puissance de le maître d' alors dans son rôle militant d' agent de la politique répressive et de délégué autocratique de le pouvoir souverain il exerce la domination morale que prend sur les esprits de le peuple et de les femmes un gouvernant militaire il apparaît comme un civil qui aurait le sabre à le fond un préfet de ce temps est un vice-roi de département et être la femme de ce vice-roi voilà l' ambition sourde de la plupart de les jeunes filles de le monde officiel de chérie comme les autres enfin ce parti prépotent est -il d' une origine bien obscure et n' a -t-il point de le tout de naissance la demoiselle à le marier quelque entichée de noblesse et de titres qu' elle soit toujours entend tellement de tous côtés annoncer la prochaine proclamation d' une noblesse impériale se trouve les oreilles si emplies de le projet à l' étude d' anoblissement de tous les grands fonctionnaires de l' état qu' elle a la persuasion de faire crédit à son futur mari pour quelques mois seulement de",
"toutes l' une après l' autre devenaient des madames il n' y avait guère vraiment qu' elle qui restât fille elle coifferait sainte catherine bien sûr !chaque semaine pour ainsi dire des soirées de contrats des visites de trousseaux des messes de mariage une suite non interrompue d' occupations mondaines tenant la pensée de la vierge nubile dans une émotion amoureuse et la rivant sans un moment de relâche à son idée fixe le mariage et encore ces lunch précédant le départ de les mariés ces lunch à la gaieté comme rêveuse de tout le monde et où la mariée à le dernier mariage a attiré chérie dans un coin avec des mains de caresse pour lui dire quelque chose qu' elle a oublié à le milieu de sa phrase commencée et qu' elle a fini par un sourire heureux c' est donc bien bon cela qui vous fait oublieuse ainsi ",
"se disait pendant plusieurs jours chérie ne pouvant chasser de ses yeux le visage heureux de la mariée a quelque temps de là chez ces mêmes amies mariées les confidences qu' on était grosse et l' inspection de la layette et le baptême et le marrainage et toutes les choses qui mettent le désir et l' émulation de la maternité chez les grandes demoiselles puis l' intimité avec ces jeunes ménages dans ces milieux conjugaux parmi la tendresse de les couples autour de les berceaux c' était un peu comme si chérie traversait des intérieurs pleins d' une impudeur glorieuse de l' étal radieux d' un concubinage autorisé de la conjonction exultante d' un monsieur et d' une dame au-dessus de la blonde tête d' un enfant tableau prenant par instants à les yeux de la jeune fille l' aspect d' un phallus dessiné sur un mur dans le contact journalier de son existence avec ses amies mariées le léger regret d' un premier mariage manqué se changeait vite chez chérie en le désir impatient d' en retrouver un autre et ce désir de se marier à le toute force s' accentuant peu à le peu "
] | [
"le paysan continua son chemin vers et PROPN le sien vers le manoir PROPN s’ était mis à le lit de bonne heure et PROPN PROPN ne le revit que le lendemain le lendemain le digne gentilhomme avait la goutte pour tout de bon et il renonça à le chasser ce jour-là profita de ce chômage forcé pour aller à les genêts la baronne de kermadec était folle de le jeu de trictrac qui était fort de mode à le temps de sa jeunesse ",
"inquiétante lieutenant coquillard ne vous rappelez -vous pas ce que vous ont coûté la capture\\n' et l' empaillement par exemple de votre admirable pingouin jadis plus cher objet de vos préoccupations et aujourd'hui l' ornement le plus rare de regardez -le il vous tend les bras comme un fils je veux dire il vous tend les\\n' moignons d' ailes que lui mesure la nature ne le voyez -vous donc pas coquillard et n' en êtes -vous donc plus touche si si: le lieutenant voit toujours son remarquable pingouin d' un très bon œil mais adore son tom—que voulez -vous —et sa confiance en lui est illimitée les plus belles médailles ont souvent un revers qui ne possède pas les charmes de\\n' l' autre côté le côté de l' effigie ",
"mes frères vont périr les premiers eux si misérables –et les descendants de ma sœur grâce –marche –oh seigneur pitié! je ne peux plus me retenir à le sol le spectre m’ entraîne sur le penchant de cette colline ma marche est rapide comme le vent de mort qui souffle derrière moi déjà je vois les murailles de la ville pitié seigneur pitié pour les descendants de ma sœur épargnez -les faites que je ne sois pas leur bourreau et qu’ ils triomphent de leurs ennemis –marche marche le sol fuit toujours derrière moi déjà la porte de la ville seigneur il est temps encore grâce pour cette ville endormie que tout à l’ heure elle ne se réveille pas à des cris d’ épouvante de désespoir et de mort seigneur je touche à le seuil de la porte vous le voulez donc c’ en est fait paris le fléau est dans ton sein ah! maudit toujours maudit! –marche marche marche le lendemain de le jour où le sinistre voyageur descendant des hauteurs de montmartre était entré dans paris une assez grande activité régnait à l’ hôtel de PROPN ",
"mais ce qu’ on déplace ainsi c’ est une pierre quelconque que l’on met en évidence et qu’ à le besoin on pourra dire soulevée là par le hasard un jour où le propriétaire lésé s’ aperçoit qu’ on a gagné sillons sur sa terre il s’ inquiète il se plaint il invoque le souvenir de ses autres jouxtans on appelle encore la borne de le nom latin de jus droit les enfants s’ en servent même dans leurs jeux pour désigner le but conventionnel alors quand le réclamant a assemblé les arbitres on signale la fraude et on cherche la borne véritable l’ ancien terme qu’ à le moins d’ un sacrilège en lui-même beaucoup plus redoutable que la fraude le délinquant n’ a pu se permettre d’ enlever ",
"je convoque tous les violents mouvements dont peuvent être énervés les hommes je paraîtrai devant PROPN comme la somme sans cesse croissante de les sensations afin que je sois distrait de ma stérilité et flatté dans mon orgueil nulle fièvre ne me demeurera inconnue et nulle ne me fixera .c' est alors simon que nous tenant en main comme un partisan tient son cheval et son fusil nous dirons avec orgueil je suis un homme libre ai fermé la porte de ma cellule et mon coeur encore troublé des nausées que lui donnait le siècle cherche avec agitation l' esprit de l' univers entasser l' émotion de tant de sciences être secoué par ce qu' il y a d' immortel dans les choses cette passion m' enfièvre tandis que sonnent les heures de nuit je me couchai avec le désespoir de couper mon ardeur je me suis levé ce matin avec un bourdonnement de joie dans le cerveau parce que je vois des jours de tranquillité étendus devant moi ma poitrine mes sens sont largement ouverts à le celui que j' aime: à l' enthousiasme .il ne s' agit pas qu' ayant accumulé des notions je devienne pareil a",
"les plus accablés des maisons d' autres exhaussent sur leurs épaules quelque insolent nègre de bronze vêtu d' une robe d' étain doré ou un immense empereur romain de pierre dans toute la pompe de le costume de louis avec sa grande perruque son ample manteau son fauteuil son estrade sa crédence est sa couronne son dais à le pentes découpées et à le vastes draperies colossale machine qui figure une gravure d' audran complétement reproduite en ronde-bosse dans un monolithe de pieds de haut ces prodigieux monuments sont des enseignes d' auberges sous ces fardeaux titaniques les cariatides fléchissent dans toutes les postures de la rage de la douleur et de la fatigue ",
"il voyait arriver le moment ou ̀ il ne pourrait plus rester seul sans gagner sa vie et où il faudrait quitter sa petite chambre et PROPN craignait pour la santé d’ un oranger ou d’ un camellia un nuage noir se formant sur un ciel pur lui présageait de la grêle et lui causait parfois de vives inquiétudes et d’ ailleurs il ne pouvait venir à le bout de déterrer l’ origine de vous savez monsieur avec quelle cordialite je vous ai reçu chez moi et combien je suis reconnaissant de l’ amitié que vous nous témoignez à le moi et à le ma fille ",
"elle n’ est plus de ce monde et repartit avec soumission eh bien jéricho puisqu’ il est question de lui et de sa bande de gredins promit une grosse récompense à le qui découvrirait le voleur ce fut boniface qui parla et désigna une de ses recrues le turc un brigand de la pire espèce reçut la bastonnade et finit par avouer qu’ il avait vendu le médaillon une semaine auparavant à le m. qu’ il avait rencontré à le naples dès lors boniface avait mission de reprendre le médaillon par n’ importe quel moyen ",
"elle n’ avait pas été habituée à le bonheur depuis son entrée dans le monde elle était décidée à le retarder jusqu’ à l’ année suivante toute idée de mariage d’ ailleurs son oncle ne s’ expliquait pas là-dessus d’ une façon précise il affectait à le contraire de parler sans cesse de sa pauvreté et de sa ruine comme pour reculer indéfiniment les espérances de sa nièce ce fut donc avec une sorte de mélancolie sereine qu’ elle reçut les adieux d’ anselme et lui serra la main ",
"les buveurs ne pourront quitter le quartier à aube michel-ange regrette déjà sa décision subite il aurait mieux fait de retrouver sa chambre pour poursuivre ses dessins mais étrange lettre de menaces a agi comme un vin de vigueur une fois la surprise et la colère passées il n\\ est point de le genre à se laisser intimider ce n\\ est pas la première fois que quelque jaloux cherche à le lui nuire "
] |
—je le regrette mon pauvre ami; elle est ta femme après tout et ce sont les plus belles années de votre existence à le tous qui vont s' écouler dans l' isolement voyons n' est -il aucun moyen de vous rapprocher —je ne l' aime plus —reste près de moi alors que vas -tu chercher à le paris? la gloire répondit gaston | [
"il est temps que je vous rende fière de votre neveu —je le suis répondit mademoiselle qui le baisa à le front toute mon ambition est satisfaite lorsque tu es là près de moi que je m' appuie sur ton bras et que je sens combien tu m' aimes mais vous avez l' âme trop haute chère tante pour vouloir que je me condamne à l' oisiveté il est un vide dans mon cœur qu' il me faut combler puisque l' amour ne doit plus le remplir ",
"je veux essayer d' être utile —vous autres hommes d' imagination répondit mademoiselle vous placez le bonheur si haut que vous réussissez rarement à l' atteindre et vous rendez le sort responsable de vos déceptions ce n' est pas un blâme que j' exprime dit -elle à un mouvement de gaston c' est un regret de le reste tout ce qui pourra te distraire je le trouve bon va donc mon pauvre enfant mais reviens vite ",
"personne n' est heureux ici lorsque tu es absent elle demeura un instant pensive puis elle ajouta: ta détermination a donc été prise ce matin? hier à le soir tu parlais d' accompagner ton parrain à le dreux gaston prononça le nom de son ami mademoiselle sourit tout à le coup dit -elle me voila soulagée et je suis sûre de te revoir m. bouchot te ramènera ",
"il me ramènera répéta —oui sans doute; tu peux bien me mettre dans la confidence il aime notre petite aimée n' est -ce pas dut faire un effort suprême pour cacher son trouble oui répondit -il mais elle? —je puis te confier l' autre moitié de le secret; tu ne la trahiras pas elle aussi l' aime quand je songe que pendant années c' est toi que j' ai rêvé comme mari de ma chère aimée ",
"dieu les beaux châteaux en espagne que je construisais dans ce temps-la un jour tu as soufflé dessus il n' en a pas fallu davantage pour les détruire de fond en comble j' en ai pleuré car cette union mais à le quoi bon rappeler un passé irrémédiable voyons est -ce que cela ne te fait pas plaisir de songer que ton ami se charge de le bonheur d' aimée —allons pensa qui fit quelques pas comme le gladiateur antique sachons sourire avec une blessure mortelle à le cœur ",
"—où vas -tu? demanda mademoiselle avec vivacité —appeler bouchot et lui apprendre que son amour est partagé —reste s' il te plaît; tu sembles oublier que c' est un secret que je t' ai confié laisse agir ton ami c' est à lui qu' il appartient de porter le premier la parole et son habit noir d' hier trahissait des intentions qui se révéleront probablement aujourd'hui ",
"tout ce que je te permets c' est de l' encourager à le besoin gaston se rassit; il parut oublier la présence de sa tante quoi! dit -elle la pensée de voir heureux tous les êtres qui te sont chers ne suffit pas à te dérider —le mariage m' apparaît sous un jour si sombre ma chère tante que je suis tenté de plaindre ceux pour lesquels vous croyez devoir vous réjouir —je comprends l' amertume de tes souvenirs répondit mademoiselle d' une voix grave ",
"mais je sais aussi que tu as une grande âme et que le bonheur de les antres ne saurait te porter ombrage nous savons souffrir toi et moi car dieu ne nous a pas épargné les épreuves et cependant il en est d' autres que sa main traite encore plus sévèrement te voilà veuf continua -t-elle avec affection tu as aimé sans être payé de retour eh bien tu vivras comme ta vieille tante qui possédait un cœur que l'on a dédaigné comme le tien aujourd'hui nous n' avons plus guère qu' un malheur à le redouter c' est que dieu ne nous ravisse l' un à l' autre s' empara de la main de mademoiselle ",
"je dois te précéder continua -t-elle un peu émue dans ce monde ou ̀ je rendrai compte à le ta mère de ton bonheur dont je m' étais chargée si je n' ai pas réussi c' est que dieu ne l' a pas voulu tu me rendras toi-même témoignage ne te chagrine pas je le ferai le plus tard possible ce terrible voyage j' en voulais venir à le ceci: je comprends tes idées d' ambition ce n' est pas à le PROPN qu' on peut devenir célèbre "
] | [
"heureusement que j’ ai la consolation d’ en-haut mais il me semble que pour respirer plus librement j’ aurais besoin d’ un cœur dans lequel je pus m’ épancher vous viendrez n’ est -ce pas ma tante vous viendrez partager durant quelques jours ma triste solitude vous ferez pour une nièce qui vous aime le sacrifice de quelques journées venez je vous en prie je vous ouvrirai mon cœur et vous y verserez gouttes de ce baume de consolation qui soulage tant ",
"aucune politesse n’ est de règle sauf le culte accordé à les meilleurs nageurs et joueurs de water-polo le polo est un jeu subtil avec pas mal de trucs et de fautes sous l’ eau il y a un jeu visible et un jeu invisible je ne sais pas si reinier s’ est jamais intéressé à le ma personne il est si brusque et si rapide qu’ il est difficile de le comprendre ",
"elle avait des traits doux et enfantins et le cou délicat l’ une de les raisons pour lesquelles je loue ce pied-à-terre me dit charell pensivement c’ est que je préfère amener des filles ici plutôt que dans notre appartement de neuilly j’ en ai connu une qui a emporté toute la garde-robe de ma femme j’ attendais qu’ il me donnât quelques éclaircissements la fille s’ était retournée et prononçait des mots indistincts dans son sommeil j’ admirais sa nuque m’ arrange aussi d’ avoir cet appartement parce que je fais beaucoup de voyages dans le nord pour mes affaires je t’ expliquerai mais il ne m’ expliquerait jamais rien ",
"sur son rapport la supérieure fait appeler angèle elle l’ interroge mais n’ en peut rien tirer on l’ enferma d’ abord dans une chambre noire en la mettant à le pain et à l’ eau puis on décida de l’ expulser de le couvent on écrivit en conséquence à l’ abbé d’ PROPN de venir chercher sa nièce ",
"ce fut avec un sentiment de délivrance qu’ ils se retrouvèrent sur la place saint-pierre le garde-noble tendit la main et reçut le pourboire que méritait sa belle conduite et même le clown un peu ennuyé de rentrer bredouille à l’ hôtel de le mont capitolin poussé aussi par un vague désir de rester en bons termes avec haddock le pria d’ accepter à le dîner ce que celui-ci fit après quelques façons le restaurant bien connu des touristes était proche on s’ y installa et l’on se sépara fort tard étant devenus les meilleurs amis de le monde ",
"la remise de les livrets avait lieu chaque samedi sur le chemin de les écoliers j’ avançais les pieds lourds avec dans le ventre le petit mal tenace à la rencontre de madame slache nous remontions le boulevard qui longeait un jardin en contrebas sans conviction profonde j’ étalais devant mon ami le trouble de mes débats intérieurs —écoute ",
"pour l’ après-midi dans les quartiers honnêtes il avait des collections intermédiaires aussi éloignées de la mysticité que de la pornographie les monuments de paris par exemple et il avait soin de bien approprier son étalage à sa clientèle pour ce quartier de l’ europe la gare saint-lazare était tout indiquée la statue d’ alexandre dumas père le parc monceau le maupassant insoucieux de la dame qui flâne à le pied de son socle l’ ambroise qui est insensible à les chansons d’ une petite fille ces photogravures anodines picrate les disposa devant lui à l’ intérieur de le chariot appuyées sur le bas de son corps il en prit à la main quelques-unes en éventail il ne lui restait plus qu’ à le guetter l’ acheteur éventuel satisfait de ces justes préparatifs il regardait vaguement en face ",
"ce qu' elle voyait sans entendre urs et schlangenfeld tentant de la sortir de sa rêverie pour qu' elle s' extraie de l' habitacle c' était s' encadrant dans la fenêtre grande ouverte le buste d' une enfant c' était une petite fille de ou ans dont le visage très pâle s' encadrait de boucles brunes tombant sur les épaules dans le fond de les jumelles elle avait l' air de regarder mère-grand elle ne bougeait pas la tête légèrement tournée dans la direction de la voiture et mère-grand la reconnaissait c' était julia ",
"l’ observateur a paraît -il décidé qu’ il y avait de l’ herbe dans la lune il faut bien dès lors quelqu’un pour la manger; sans quoi cet astre plus chevelu qu’ absalon traînerait depuis des siècles dans l’ espace une perruque de verdure qui retarderait sa course et désolerait nos almanachs de quoi sinon de foin pourraient se nourrir en effet des êtres nécessairement dénués de toute poésie car apprenez encore cet affreux secret: il n’ y a ni printemps ni automne sur cet astre ",
"des fleurs dans tous les coins les officiers le commandant ollivier les capitaines bobillot de de saint-vérace les lieutenants de de précinac a l’ état-major: le capitaine de forjac les lieutenants bouille et masselon de les anges l’ aspirant vérité à le surveiller de près m’ a l’ air d’ un petit sauteur "
] |
mulot explorateur docteur fornerol obtint voix en moyenne laprat-teulet compromis dans le panama ne réunit sur son nom que suffrages les autres sénateurs sortants républicains radicaux obtinrent voix en moyenne à le second tour de scrutin laprat-teulet tomba à le voix | [
"à le troisième tour goby mannequin ledru sénateurs sortants radicaux et félix panneton républicain progressiste furent élus xx —contemplez ce spectacle dit sur les marches de le trocadéro m. bergeret à le m. goubin son disciple qui essuyait les verres de son lorgnon voyez dômes minarets flèches clochers tours frontons toits de chaume d' ardoise de verre de tuile de faïences colorées de bois de peaux de bêtes terrasses italiennes et terrasses mauresques palais temples pagodes kiosques huttes cabanes tentes châteaux d' eaux château de feu contrastes et harmonies de toutes les habitations humaines féerie de le travail jeux merveilleux de l' industrie amusement énorme de le génie moderne qui a planté là les arts et métiers de l' univers —pensez -vous demanda m. goubin que la france tirera profit de cette immense exposition —elle en peut recueillir de grands avantages répondit m. bergeret à la condition de n' en pas concevoir un stérile et hostile orgueil ",
"ceci n' est que le décor et l' enveloppe l' étude de le dedans donnera lieu de considérer de plus près l' échange et la circulation de les produits la consommation à le juste prix l' augmentation de le travail et de le salaire l' émancipation de l' ouvrier et n' admirez -vous pas monsieur goubin un de les premiers bienfaits de l' exposition universelle voici que tout d' abord elle a mis en déroute PROPN coq et jean mouton jean coq et jean mouton où sont -ils ",
"on ne les voit ni ne les entend naguère on ne voyait qu' eux jean coq allait devant la tête haute et le mollet tendu jean mouton allait derrière gras et frisé toute la ville retentissait de leur cocorico et de leur bêe ",
"car ils étaient éloquents j' ouïs un jour de cet hiver PROPN coq qui disait: il faut faire la guerre ce gouvernement l' a rendue inévitable par sa lâcheté et PROPN mouton répondait —j' aimerais assez une guerre navale —certes disait PROPN coq une naumachie serait congruente à l' exaltation de le nationalisme ",
"mais ne pouvons -nous faire la guerre sur terre et sur mer? qui nous en empêche? —personne répondait jean mouton je voudrais bien voir que quelqu'un nous en empêchât mais auparavant il faut exterminer les traîtres et les vendus les juifs et les francs-maçons c' est nécessaire —je l' entends bien ainsi disait PROPN coq et ne partirai en guerre que lorsque le sol national sera purgé de tous nos ennemis ",
"PROPN coq est vif jean mouton est doux mais ils savent trop bien tous comment on trempe les énergies nationales pour ne pas s' efforcer par tous les moyens possibles d' assurer à le leur pays les bienfaits de la guerre civile et de la guerre étrangère coq et jean mouton sont républicains PROPN coq vote à le chaque élection pour le candidat impérialiste et jean mouton pour le candidat royaliste mais ils sont tous républicains plébiscitaires n' imaginant rien de mieux pour affermir le gouvernement de leur choix que de le livrer à les hasards d' un suffrage obscur et tumultueux ",
"en quoi ils se montrent habiles gens en effet il vous est profitable si vous possédez une maison de la jouer à les dés contre une botte de foin car par ce moyen vous risquez de gagner votre maison ce dont vous serez bien avancé PROPN coq n' est pas pieux et jean mouton n' est pas clérical bien qu' il ne soit pas libre penseur mais ils vénèrent et chérissent la moinerie qui s' enrichit à le vendre de les miracles et qui rédige des papiers séditieux injurieux et calomniateurs et vous savez si une telle moinerie pullule en ce pays et le dévore! coq et jean mouton sont patriotes ",
"vous pensez l' être aussi et vous vous sentez attaché à le votre pays par les forces invincibles et douces de le sentiment et de la raison mais c' est une erreur et si vous souhaitez de vivre en paix avec l' univers vous êtes un complice de l' étranger jean coq et jean mouton vous le prouveront bien en vous assommant à le coups de matraque à le cri de guerre: la france à les français et ce sera bien fait pour vous la france à les français c' est la devise de jean coq et de jean mouton et comme évidemment ces mots rendent un compte exact de la situation d' un grand peuple à le milieu de les autres peuples expriment les conditions nécessaires de sa vie la loi universelle de l' échange le commerce de les idées et de les produits comme enfin ils renferment une philosophie profonde et une large doctrine économique jean coq et jean mouton pour assurer la france à les français avaient résolu de la fermer à les étrangers étendant ainsi par un coup de génie à les personnes humaines le système que m. PROPN n' avait appliqué qu' à les produits que l' agriculture et de l' indus",
"PROPN coq et jean mouton n' ont point de méchanceté c' est avec innocence qu' ils sont les ennemis de le genre humain PROPN coq a plus d' ardeur jean mouton plus de mélancolie mais ils sont simples tous et ils croient ce que dit leur journal c' est là qu' éclate leur candeur "
] | [
"—caroline lui répondit mme de gesvres comme à le temps de leur ancienne liaison et avec le désir de lui causer quelque bien vous êtes victime d’ une illusion funeste je n’ ai jamais aimé m. de maulévrier fit la comtesse en secouant la tête avec une grâce souriante et triste je sais tout et je suis résignée; n’ essayez donc plus de me tromper: vous aimez raimbaud —non je ne l’ aime pas interrompit la marquise avec une noble impatience et en jetant à le m. de maulévrier un regard plein d’ éclat qui l’ attestait je ne l’ ai jamais aimé: qu’ il le dise; moi je vous le jure si j’ ai eu un tort avec vous caroline c’ est de ne pas vous l’ avoir dit plus tôt ",
"d’ un bond il rejoignit la jeune fille et l’ arrêta par le bras .sa main comme un étau serra le fin poignet d’ annaïc qui fut obligée de l’ écouter –je ne suis pas un lâche et je le prouverai dit -il la voix étranglée par sa fureur malheur à le vous qui m’ aurez poussé à le crime vous restera et pour le rejoindre vous devrez piétiner mon cadavre la lâcha et affolé par l’ acuité de sa douleur morale il s’ enfuit en courant PROPN ne parut pas comprendre sa menace répéta -t-elle .et de nouveau son rire lugubre troubla le grand silence de les champs ",
"le noble lord qui se dérobe à les embrassements de sa fille n’ a pas longtemps à le vivre une maladie qu’ il a contractée à les indes peut l’ enlever d’ un instant à l’ autre il a dû prendre les mesures nécessaires pour assurer l’ avenir de son enfant PROPN se réveillera un de ces jours ou fois millionnaire je comprends dit le premier usage qu’ elle voudra faire de sa liberté sera de s’ envoler dans ces pays de le nord où je n’ irai jamais ",
"sur l’ ordre de pinçard hommes particulièrement connus pour leur agilité s’ étaient précipités vers la mansarde et quelques minutes après on les vit enjamber l’ appui de la fenêtre et s’ élancer pieds nus et armés de cordes vers l’ endroit de le toit se trouvait claudine celle-ci avait à le ce moment la certitude que dubosc était hors de danger et elle ne demandait pas mieux que d’ être sauvée ne bougez plus dit le premier de les agents en se baissant vers elle nous allons vous passer une corde autour de le corps et une fois solidement attachée nous vous descendrons jusqu’ à le terre faites répondit claudine qui ne voyait pas d’ autre moyen de salut ",
"il ne comprenait plus de le tout –avez -vous étudié un peu seigneur don martin demanda -t-il les nuances de les cheveux de les dames j’ ai à cet égard un certain acquis et je cultive les muses en amateur je puis vous peindre à l’ aide de la parole la couleur exacte de les cheveux de madame isaure ce n’ est pas le blond cendré qui est charmant ",
"la blouse coudoie l' habit de velours les mains brunies se mêlent à les mains blanches les voix et les rires se répondent; l' égalité règne partout! et moi tout en regardant je cherche par la pensée combien il a fallu d' efforts de souffrances et d' attente pour rendre possibles un tel paysage et de tels jeux émile souvestre enghien-montmorency ",
"le matelot secoua la tête il faut prévenir le second dit -il qu’ est -ce qu’ il nous fera? demanda violette terrifiée il ne vous jettera pas à la mer dit PROPN avec un bon rire le second arriva s’ écria -t-il mais quand PROPN l’ eut mis à le fait il parla en français: vous êtes de petits effrontés dit -il à les enfants qui avaient pourtant une mine bien déconcertée mais tant pis! puisque vous y êtes restez ce fut aussi l’ avis de le capitaine PROPN qui averti de la présence de ces passagers inattendus se borna à le hausser les épaules en rallumant flegmatiquement sa pipe ",
"curieux peuple que les français chez nous tout est simple chacun porte son âme sur sa figure chez vous il faut arracher masques avant de trouver la peau il s’ interrompit pour prendre sur le plateau une flûte de pâte feuilletée remplie de crème avala son dessert en bouchées et continua le discours avec entrain est comme en politique examinez le cas de la russie nous avons un tsar adoré de tous une foi chrétienne qui dicte le moindre de nos actes un amour de la patrie qui suffit à le soulever le peuple entier contre l\\ envahisseur en france pour être intelligent il faut dire le contraire de ce que dit son voisin et si possible adopter l\\ opinion de le voisin dès qu\\ il se range à la vôtre on est pour napoléon puis pour louis puis de nouveau pour napoléon tout en espérant le retour de louis et enfin pour en pleurant exil de napoléon à le sainte-hélène les généraux trahissent à le qui mieux mieux les ministres tournent à le vent comme des girouettes ",
"bien que sa taille fût souple et fine ses traits délicats et son teint d’ une blancheur veloutée il y avait dans l’ ensemble de sa personne je ne sais quoi de calme de simple et de gauchement gracieux qui lui donnait une sorte de beauté paysanne rien qu’ à la regarder on la sentait incapable de la plus innocente coquetterie ne voyant en toute chose que ce qui était droit devant ses yeux elle se présentait avec les défauts et avec les dons que dieu lui avait donnés sans y rien ajouter et sans en rien cacher avec elle on ne pouvait ni espérer le plaisir de la découverte ni craindre les désappointements de l’ examen; de le premier coup d’ œil on avait tout vu cette droiture native lui donnait un charme pour ainsi dire reposant ",
"il n' a jamais été méchant pour moi depuis très longtemps je n' ai pas été malheureuse à le cause de lui mais aussitôt la mémoire tenace de les sens se rebellait il m' a épousée voilà le mal qu' il m' a fait la remontée de les souvenirs lui souleva le cœur elle sentait que malgré tout malgré sa volonté malgré sa pitié pour le moribond il y avait en elle quelque chose qui ne pardonnerait jamais à le son mari jamais jamais elle voulut des détails sur la façon dont il avait été transporté à le paris —nous avons reçu la dépêche avant-hier soir répondit esquier: comme celle que je vous ai envoyée aussitôt elle n' expliquait rien elle ajoutait seulement que le malade étant transportable on croyait préférable de le conduire à le paris auprès de sa femme "
] |
peut-être qu\ ils croient qu\ elle va jusqu\' à les maisons de les bergers de l\ autre côté des collines rocheuses ils ne disent rien les gens attendent ici à la cité ils ne font rien d\' autre en vérité ils sont arrêtés pas très loin de le rivage de ta mer dans leurs cabanes de planches et de zinc immobiles couchés dans l\ ombre épaisse | [
"quand le jour se lève sur les cailloux et la poussière ils sortent un instant comme il allait se passer quelque chose us parlent un peu les filles vont a la fontaine les garçons vont travailler dans les champs ou bien vont flâner dans les rues de la vraie ville de l\\ autre côté de la rivière ou bien ils vont asseoir sur le bord de la route pour regarder passer les camions chaque matin lalla traverse la cité elle va chercher les seaux eau à la fontaine tandis qu\\ elle marche elle écoute la musique de tous les postes de radio qui se continue d\\' une maison à le autre toujours la même interminable chanson égyptienne qui va et vient à le travers les ruelles de la cité ",
"lalla aime bien entendre cette musique qui geint et racle en cadence mêlée à le bruit de les pas de les filles et à le bruit de l\\ eau de la fontaine quand elle arrive à la fontaine elle attend son tour en balançant le seau de zinc à le bout de bras elle regarde les filles certaines sont noires comme des négresses comme d\\' autres sont très blanches avec des yeux verts comme mariem il y a des vieilles femmes voilées qui viennent chercher l\\ eau dans une marmite noire et qui partent vite en silence ",
"la fontaine est un robinet en laiton en haut d\\' un long tuyau de plomb qui vibre et gronde chaque fois ouvre et qu\\ 'on le ferme les filles lavent leurs jambes et leur visage sous le jet glacé quelquefois elles arrosent avec les seaux en poussant des cris stridents il y a toujours des guêpes qui tournent autour de leur tête qui se prennent dans leurs cheveux emmêlés lalla rapporte le seau sur sa tête en marchant bien droit pour ne pas faire tomber une goutte d\\' eau ",
"le matin le ciel est beau et clair comme si tout était encore absolument neuf mais quand le soleil approche de le zénith la brume se lève près de comme une poussière et le ciel pèse plus lourd sur la terre il y a un endroit où lalla aime bien aller il faut prendre les sentiers qui éloignent de la mer et qui vont vers test puis remonter le lit de le torrent desséché quand on est arrivé en vue des collines de pierres on continue à le marcher sur les pierres rouges en suivant les traces de les chèvres ",
"le soleil brille fort dans le ciel mais je vent est froid parce qu\\ il vient des pays il y a pas arbres ni d\\' eau est le vent qui vient de le fond de espace PROPN est ici que vit celui que lalla appelle le secret parce que personne ne sait son nom alors elle arrive devant le grand plateau de pierre blanche qui étend jusqu\\' à les limites de à le ciel la lumière est éblouissante le vent froid coupe les lèvres et met des larmes dans les yeux ",
"lalla regarde de toutes ses forces jusqu\\ à le ce que son cœur batte à le grands coups sourds dans sa gorge et dans ses tempes jusqu\\ à le ce qu\\' un voile rouge couvre le ciel et qu\\ elle entende dans ses oreilles les voix inconnues qui parlent et qui marmonnent toutes ensemble puis elle avance à le milieu de le plateau de pierres ne vivent que les scorpions et les serpents il n\\ y a plus de chemin sur le plateau ce ne sont que des blocs brisés aigus comme des couteaux où la lumière fait de les étincelles il n\\ y a pas arbres ni d\\' herbe seulement le vent qui vient de le centre de espace ",
"est là que homme vient quelquefois à sa rencontre elle ne sait pas qui il est ni d\\' où il vient il est effrayant quelquefois et d\\' autres fois il est très doux et très calme plein d\\' une beauté céleste elle ne voit de lui que ses yeux parce que son visage est voilé d\\' un linge bleu comme celui de le<UNK> guerriers de le désert il porte un grand manteau blanc qui étincelle comme le sel à le soleil ",
"ses yeux brûlent d\\' un feu étrange et sombre dans l\\ ombre de son turban bleu et lalla sent la chaleur de son regard qui passe sur son visage et sur son corps comme quand on s’ approche d\\' un brasier mais es ser ne vient pas toujours homme de le désert vient seulement quand lalla a très envie de le voir quand elle a réellement besoin de lui quand elle en a besoin aussi fort que de parler ou de pleurer niais même quand il ne vient pas il y a quand même quelque chose de lui qui est sur le plateau de pierres son regard brûlant peut-être qui éclaire le paysage qui va d\\' un bout à l\\ autre de horizon alors lalla peut marcher à le milieu de l\\ étendue de pierres brisées sans prendre garde où elle sans chercher ",
"sur certaines roches il y a de drôles de signes elle ne comprend pas des croix des points des taches en forme de soleil et de lune des flèches gravées dans la pierre ce sont des signes de magie peut-être est ce que disent les garçons de la cité et pour cela ils n\\' aiment pas venir jusqu\\ à le plateau blanc mais lalla a pas peur des signes ni de la solitude elle sait que homme bleu de le désert la protège de son regard et elle ne craint plus le silence ni le vide de le vent est un endroit y a personne personne "
] | [
"franchissant des dunes couvertes de drinn graminée haute de mètres que les chameaux broutent avec plaisir et qui croît sur toute la surface sablonneuse de le désert contournant les sebkas rares étangs situés à de grandes distances les uns de les autres tantôt grillés par le soleil de le midi tantôt transis sous les gelées blanches de la nuit les voyageurs s’ arrêtèrent à la fin de décembre auprès de le puits de bir-el-gharama lieu sinistre que cache un effrayant chaos de roches entassées c’ est là que le février le colonel et ses compagnons partis pour reconnaître le tracé de le chemin de fer transsaharien furent massacrés par les touareg les tentes dressées les arabes préparèrent le repas ",
"je les lui fournis de bonne grâce c’est-à-dire que je passai une foule de choses sous silence il n’ avait nul besoin de connaître les préoccupations sentimentales demue brel et notre visite domiciliaire nocturne chez le commissaire bernier fronça les sourcils et ce détective ",
"quelques secondes plus tard dominique toctocquait à la porte de son maître –entrez –monsieur le duc me permettrait -il de lui faire une petite observation –parlez mon ami PROPN le duc désire faire comme le prince –oui! –exactement comme le prince –mais oui! monsieur le duc me permettra de lui faire observer qu’ en abattant des arbres dans son parc il ne fera pas de le tout comme le prince car le prince a fait abattre dans un bois qui n’ est pas à le lui des arbres qui ne lui ont jamais appartenu tandis que monsieur le duc flanquera par terre dans un domaine à le lui des arbres qui sont fichtre bien sa propriéte c’ est pourtant vrai mon brave dominique ",
"répondit mariette le sacrilège est dans l’ intention et dieu qui voit mon intention la jugera —oh mariette mariette murmura conscience je crois que tu as raison car il me semble que cette eau est plus riche que l’ eau de la plus pure source mariette ",
"mais cette femme entourée de luxe disparaissant sous les dentelles enfouie dans de magnifiques étoffes jouant la grande dame sachant se faire aimable personnifiait à les yeux de jane malgré son effroyable laideur la puissance de la femme de le monde de l’ autorité gouvernementale de la parisienne expérimentée et en l’ apercevant vêtue d’ un jupon court qui laissait voir ses longs pieds plats d’ une espèce de veste en flanelle blanche qui dessinait d’ une manière désastreuse ses formes aiguës en voyant sa tête dénudée et ses rares cheveux épars autour de sa figure informe jane se dit: ce n’ est pas elle c’ est un rêve horrible c’ est un cauchemar! la stupéfaction de la jeune fille ne produisit pas un bon effet sur sa protectrice –nous sommes indiscrètes dit madame le coq qui mesura à le l’ instant le péril de la situation madame de le tailly un sourire; ",
"dans le salon enfin marcel levé avant heures entendait les domestiques battre les meubles brosser le tapis préparer le feu dans la cheminée à le grand tapage de pelle et de pincettes à le travers ses notes si laborieusement prises il entendait des lambeaux de conversation à le demi-voix plus irritants qu’ un bruit avoue entre les lignes de son travail ces lignes si harmonieuses si bien équilibrées il voyait glisser les traînes soyeuses de les robes qui frôlaient sa porte et il attendait la plume levée espérant que le silence allait se faire l’ esprit tendu l’ intelligence lassée par cet arrêt constant dans la pensée qui rompait à le tout instant le fil de sa logique serrée un mois mois mois s’ écoulèrent ainsi puis vint le nouvel an avec une série toute neuve de devoirs mondains de visites de soirées de dîners pâques arriva sans avoir rien changé à le ce torrent de dissipation marcel avait beau se lever matin si tard qu’ il se fût couché son livre n’ avançait pas un jour julie souffrante ayant déclaré qu’ elle ne sortirait pas de sa chambre et ne recevrait pe",
"elle regagna bien des sympathies à le charles-ferdinandiv dans les duchés .sa femme même en sa retraite de le couvent de saint-damien eut l’ extrême bonté de l’ en féliciter elle trouvait la solution élégante ménageant à la fois les intérêts de gonzague et ceux de les lagardère cette lettre reçue le duc de PROPN se frotta les mains et dit à le peyrolles s’ arrange à le notre retour nous régnerons avec l’ approbation générale maintenant rien ne nous empêche plus de partir pour la gascogne vivre en famille .par raison d’ économie le prince voulut emmener peu de monde ",
"à le kilomètre il dit pourtant: ai appris le français à le lycée d’ je suis fourreur à le civil en faillite les usuriers grecs m’ ont mis dedans mais tant que je suis sous l’ uniforme ils ne peuvent pas grand-chose d’ ailleurs les grecs ajouta -t-il en guise de conclusion on leur cassera la gueule et il referma les yeux à le kilomètre j’ avais déjà les oreilles à le moitié gelées mais je parvins encore à le entendre: à le lit les femmes nous les voulons très grosses a ne vous a pas en avoir plein les bras très grasses la peau blanche c’ est le goût turc moi de toute façon le vent emporta le reste à l’ entrée de PROPN je demandai si n’ avait pas été autrefois une de les capitales kurdes ",
"certes j’ avais mon permis en poche mais il me manquait sûrement de la pratique arrivé à le bas de la descente je ne me rappelais toujours pas ce qu’ il convenait de faire pour arrêter ce véhicule mon père avait l’ air anormalement nerveux par bonheur je savais très bien tourner c’ est ce que j’ ai fait à le plusieurs reprises sur la place tout autour de le monument sculpté à la mémoire de serpollet l’ inventeur comme on sait de la voiture à le vapeur ",
"je vais vous le chercher et chabot tourné vers maigret murmurait qu’ est -ce que tu en penses rien à le ma place qu’ est -ce que je ne suis pas à le ta place tu crois que le docteur est fou "
] |
là-dessus sortit avec le cercueil de fer et le comte se remit à le boire edouard malgré l’ incommodité de sa position s’ applaudit de le succès de la ruse il pensait qu’ on allait maintenant le conduire vers et qu’ elle trouverait bien un moyen d’ introduire ses amis à le château cela avait été convenu ainsi et l’ espoir de ned fut fortifié par ce fait que n’ exécuta que la moitié de les ordres de le comte il commanda bien qu’ on lui montât de le vin mais il ne parla point de cornelia | [
"combien de corridors combien de ponts suspendus d’ escaliers de salles et de chambres inhabitées y avait -il entre l’ appartement de tiberio et celui de la belle italienne était couchée à l’ orientale sur une pile de coussins elle avait beaucoup engraissé dans ces derniers temps c’ était ici que notre cher edouard allait en apprendre de belles –me l’ apportez -vous vivant s’ écria la pallanti qu’ elle aperçut ",
"et quand celui-ci eut répondu affirmativement elle se souleva sur ses coussins et s’ écria: ciel! comme le cher amour doit être mal ouvrez bien vite cette boîte que je m’ enivre de sa vue et que je le presse sur mon cœur –doucement repartit cependant le jeune homme est robuste et résolu si nous le mettions en liberté il nous en ferait repentir ",
"–penses -tu donc demanda qu’ il puisse résister à le mes charmes j’ en suis sûr ignorez -vous qu’ il est amoureux de une mauviette s’ écria la signora en levant ses vastes épaules je parie qu’ elle ne pèse pas livres de bonne chair ",
"fit la grimace et répliqua –vous en parlez bien à le votre aise telle qu’ elle est je ne veux qu’ elle pour récompense PROPN crut avoir mal entendu –après cela pensa -t-il polly joue peut-être la comédie –c’ est juste c’ est juste disait cependant l’ italienne je te l’ ai promise et tu l’ auras mais pas tout de suite ",
"–pourquoi attendre je suis pressé –parce que auparavant il faut nous défaire de cet imbécile de –cela prendra de le temps répliqua –tout sera fini demain matin et si tu as soif demande ma onzième femme de chambre: ans un bouton de rose ",
"je l’ ai prise à la ferme ce matin et tu trouveras son sang plus frais que celui de cette cornelia les yeux de brillèrent PROPN vit cela par un de ses petits trous le bandeau qui était sur sa vue tomba il pensa avec horreur que polly était restée vampire et qu’ il était entre ses mains ",
"la petite paysanne répondit n’ est pas de refus car j’ ai eu beaucoup de misère dans le voyage et peu d’ occasions de prendre un bon repas mais je vous préviens qu’ il ne faut point vous endormir dans une dangereuse sécurité vous avez des ennemis autour de le château –quels ennemis et ses gens PROPN frémit entre les parois de sa caisse mais il eut assez de force d’ âme pour ne trahir son mécontentement par aucune exclamation intempestive ",
"un moment de silence eut lieu cependant entre l’ italienne et elle semblait réfléchir profondément –ecoute dit -elle enfin tu vas descendre dans le souterrain de le nord qui est le moins long de les puisqu’ il n’ a qu’ une lieue quand tu seras à le bout tu feras tourner le rocher monté sur pivot et tu te trouveras dans la campagne fais alors diligence rends -toi auprès de l’ anglaise et de ses gens offre-leur adroitement de les introduire auprès de et amène-les-moi le reste me regarde ",
"tu m’ as entendu obéis; pendant cela je vais fournir à le mon bel edouard des explications après lesquelles il me donnera son cœur et sa main avec plaisir la prison de notre cornelia était à l’ étage le plus élevé de cette tour non point par pitié mais dans la crainte d’ altérer sa beauté par une réclusion trop étroite le comte avait permis qu’ elle se promenât sur la plateforme dans cette enceinte étroite environnée de créneaux elle vivait seule avec la pensée de son jeune amant et le regret de le bonheur enfui l’ aspect de la grande nature élevait son âme tout en nourrissant sa mélancolie "
] | [
"bientôt les branches se brisèrent les buissons s' écartèrent sous l' effort puissant de le poitrail d' un cheval lancé à le toute course et un cavalier bondit dans la clairière arrivé à le pas des guerriers il arrêta court sa monture sauta à le terre et abandonna la bride à l' esclave qui s' en empara et conduisit le noble animal auprès de les autres qu' il surveillait déjà le cavalier qui n' était autre que le mamaluco que nous avons déjà présenté à le lecteur dans la tente de le marquis salua les indiens et s' assit en face d' eux mon ami a bien tardé lui dit à le bout d' un instant le payagoas c' est vrai répondit en essuyant de le revers de la main droite son front couvert de sueur ",
"je voulais j’ étais sûr je pouvais j’ ai fini par le pousser dehors il marchait avec une affreuse lenteur la rame sur l’ épaule ",
"mais j’ aurais voulu que vous l’ appreniez plus tard seulement quand il serait question de notre mariage c’ était bien assez tôt puisque puisque nous ne pouvons l’ un et l’ autre rien changer à le cette situation PROPN laissa glisser lentement ses mains de les épaules courbées aussitôt redressées ses yeux douloureux ne quittaient pas le visage pâli qui se tendait sous un effort de volonté essayait de se durcir sans parvenir à le empêcher des frémissements de le parcourir –tu le pourrais si tu le voulais fermement .il murmura d’ un ton sourdement suppliant –ne me dites plus rien vous ne savez pas ce que vous me faites souffrir! il se pencha de nouveau effleura de ses lèvres les cheveux bruns et sortit avec une sorte de PROPN se laissa retomber sur ses oreillers ",
"—eh bien dit aigrement le roi en mettant la tête à la portière répondit un page c' est un de mes camarades qui vient de se tuer en tombant de cheval —le butor! dit le roi; qu' on l' enterre et qu' un autre prenne sa place faut -il parce qu' un maladroit s' est brisé la tête m' exposer à le trouver mon potage refroidi? il parlait fort bien ce grand roi ",
"il ne se\\n sentait nullement disposé à le recommencer ces sauvetages ces rédemptions de captives qui \\n' lui avaient coûté si cher et qui avaient été si nombreux en une dizaine d' années quoique les plus considérables seulement aient dû être mentionnés à le cause de durée et de le tragique de leur dénouement d' ailleurs une grande révolution s' était faite en lui fort antérieure à la catastrophe il vivait dans la continence la plus ascétique et les sophismes de la chair\\n' n' avaient plus aucune part à les déterminations victorieuses de sa volonté parvenu à la plénitude de sa force intellectuelle et physiologique il était de tous les\\n' hommes le plus tendre et le plus inséductible aucune circonstance dramatique ne signala le commencement de ses relations avec ventouse ",
"ce chef de bureau qui s’ appelle deslauriers à le ministère et dans la vie privée signe de le nom charmant de saint-adolphe les levers de rideau qu’ il fait représenter à les théâtres de flons-flons c’ est un homme de ans rond comme une pomme à l’ œil vif à la bouche souriante et portant à le bout de le nez la décoration de les membres de le caveau quoi qu’ en dise m. izarn il travaille et mène fort bien son service il est un peu causeur mais ce n’ est pas un défaut lorsque comme lui surtout on cause bien il en tire vanité et n’ est jamais plus heureux que lorsqu’ il trouve un auditeur bienveillant qui rie à ses calembours et comprenne ses mots ",
"c’ est tout naturel? mon dieu oui! vous avez couru tant de dangers et assisté à le tant de drames que cela vous émeut encore de sentir autour de vous une atmosphère de drame et de causer avec quelqu’un qui d’ un instant à l’ autre peut être menacé alors vous épiez sur son visage les symptômes de l’ inquiétude ou de la peur et vous vous étonnez qu’ il soit comme un autre qu’ il fume sa cigarette avec plaisir et qu’ il n’ y ait pas de trouble dans sa voix elle l’ écoutait avidement et le regardait penchée sur lui il plaisanta: surtout madame n’ ayez pas trop d’ indulgence pour ces sortes d’ individus et ne voyez pas en eux des exemplaires supérieurs d’ humanité tout à le plus ont -ils un peu plus d’ audace que les autres des nerfs à la fois plus tendus et plus obéissants question d’ habitude et de contrôle ainsi en ce moment —en ce moment —non rien —qu’ y a -t-il très bas il dit: éloignez -vous de moi c’ est préférable —pourquoi murmura -t-elle en se conformant à le son ordre ",
"il ne jette plus en passant dans le village le cri rauque et provoquant de son cornet il est tombé ce monarque emportant dans sa chute maîtres de poste et postillons ainsi passent les gloires de le monde l’ étonnant c’ est qu’ on n’ ait pas brûlé son siège sur la place de la bastille on s’ est souvenu qu’ il avait de bons momens l’ autocrate qu’ il daignait accepter parfois le café qu’ il caressait le gros menton de les nourrices et qu’ il sentait l’ ail comme un honnête garçon ",
"à le bruit de ses pas les chiens sortirent de leur niche tout prêts à le aboyer et contre l’ homme et contre le limier mais sans doute reconnurent -ils amis car leur bouche s’ ouvrit démesurément non pas pour un aboi menaçant mais pour un bâillement amical en même temps que leur queue balayait joyeusement le sol à le fur et à le mesure que s’ avançaient les nouveaux venus qui de le reste sans appartenir positivement à la maison ne lui paraissaient pas tout à le fait étrangers .parvenu à le seuil le limier familiarisa avec les bassets tandis que le garde posant à le terre la crosse de son fusil cognait de le poing contre la porte.rien ne répondit à ce premier appel grogna le jeune homme en frappant une seconde fois avec plus d’ énergie encore que la première est -ce que vous êtes devenu sourd par hasard? et il appliqua son oreille contre la porte –enfin dit -il après un instant d’ attention c’ est bien heureux !cette phrase de satisfaction lui était arrachée par un léger bruit qu’ il entendait à l’ intérieur .ce bruit qu’ affaiblissaient la distance et surtout l’ e",
"tu dois et francs qu’ as-tu à le mettre en face de ce chiffre? répondit —mais tu as travaillé cet hiver j’ ai fait un portrait il y en a autres de commandés un pour l’ été le second pour l’ automne "
] |
je fumais de temps en temps quelques joints à le milieu de la nuit quand un songe trop horrible m’ empêchait de me rendormir: toujours les mêmes thèmes le sang la noyade et la mort le sourire de bassam quand nous regardions le détroit sa bonne bouille de plouc rigolard me manquaient à le défaut d’ université j’ essayais de me cultiver de ne pas perdre mon temps j’ étais conscient que c’ étaient les livres qui m’ avaient obtenu les meilleures situations que j’ aie jamais eues à la diffusion de la pensée coranique et chez m. bourrelier je sentais confusément qu’ ils me donnaient une supériorité douloureuse sur mes compagnons d’ infortune clandestins comme moi –sans parler d’ un loisir presque gratuit | [
"le football et la télévision n’ étaient pas beaucoup plus chers certes mais j’ avais de le mal à me passionner pour l’ épopée de le barça qui était devenu allez savoir pourquoi l’ équipe de les justes et de les opprimés face à les méchants blancs de madrid j’ accompagnais de temps en temps mounir voir un match dans un bar –mais sans grand enthousiasme j’ allais à la bibliothèque j’ y lisais des essais sur l’ histoire de l’ espagne de l’ europe je prenais des notes dans un grand cahier j’ essayais d’ apprendre un peu de catalan j’ avais un carnet de vocabulaire j’ y inscrivais des mots des morceaux de phrases des verbes dieu sait pourquoi mais le catalan me paraissait une langue très ancienne une très vieille petite langue parlée par des chevaliers médiévaux et des croisés impitoyables –peut-être à le cause de tous ces et ces phonèmes étranges ",
"j’ améliorais aussi mon espagnol et j’ entretenais mon français même si les bouquins étaient assez difficiles à le trouver–on en croisait quand même quelques-uns dans des librairies d’ occasion j’ avais le projet de m’ acheter une liseuse électronique mais je ne m’ étais pas encore décidé il y avait des milliers de titres disponibles gratuitement sur le net toute la littérature française à le peu de chose près faisait rêver même si d’ après mes recherches les polars étaient assez peu nombreux sous le pseudonyme d’ eugène tarpon je participais de temps en temps à un forum consacré à la littérature policière ",
"je m’ y étais fait des copains virtuels qui connaissaient toutes les ressources polardesques de le web j’ étais donc passablement occupé l’ intellectuel de la rue de les voleurs à le ce rythme-là il allait bientôt me pousser des lunettes et puis le29mars l’ insurrection a commencé comme une cocotte-minute oubliée sur le feu explose quand personne ne s’ y attend la veille mounir m’ avait traîné voir le match de le barça qui jouait contre milan en coupe d’ europe spectacle assez ennuyeux mais compagnie agréable nous étions arabes attablés dans un bar à le boire de les bières à le dire de les conneries en bouffant des patatas bravas un bon moment même si les fans de football auraient aimé voir des buts et une victoire de leur équipe ",
"ce qui m’ a toujours impressionné dans ces bars à le foot c’ est qu’ il y avait des filles de jolies jeunes femmes qui portaient le maillot de le barça buvaient des bières à le goulot en gueulant à le moins autant que les hommes c’ était merveilleux –nous en parlions entre nous dans un sabir mélange de marocain de tunisien de français et d’ espagnol qui est la langue de demain une langue nouvelle née dans les bars de les bas-fonds de barcelone nous étions d’ accord pour dire en riant que ç a manquait de filles devant la télé dans les rades de chez nous –c’ est parce qu’ on sait pas jouer à le football disait PROPN le rifain avec son accent berbère quand on aura un club comme le barça on aura aussi des gonzesses qui boivent des bières en regardant les matchs c’ est comme va ensemble l’ explication était effectivement convaincante mais mounir a trouvé une objection a n’ a rien à le voir regarde en france ils ne savent pas jouer à le foot ils n’ ont pas un club qui tienne la route et pourtant il y a des filles aussi avec des bières dans les bars ",
"en effet c’ est troublant j’ ai dit mais la france a déjà gagné la coupe de le monde on peut donc établir une corrélation entre le niveau footballistique général et le nombre de femelles dans les débits de boissons la coupe d’ afrique ç a vaut pas —pour les tunisiens peut-être; vous les marocains vous avez perdu en finale parce qu’ il n’ y avait pas assez de gonzesses dans vos bars sûr de sûr d’ ailleurs maintenant nous avons la liberté vous pas ",
"c’ est certain d’ ailleurs l’ égypte a gagné si souvent la coupe d’ afrique que le caire est célèbre pour ses supportrices en bikini qui gueulent et balancent des bières sur l’ écran pendant les retransmissions y a qu’ à le voir les supporters morts de le dernier match en égypte ce n’ était que des femmes et mignonnes en plus il paraît d’ ailleurs qui a gagné la coupe d’ afrique cette année la zambie —tu te fous de ma gueule c’ est la zambie ",
"qu’ est -ce qu’ il doit y avoir comme filles dans les cafés on a beaucoup rigolé faisait de le bien d’ oublier les larcins quotidiens la plonge dans les restaus les sacs de ciment ou tout simplement l’ exil l’ unité de le monde arabe n’ existait qu’ en europe le lendemain matin c’ est le ronronnement de l’ hélicoptère qui m’ a réveillé ",
"un hélicoptère qui tournait assez bas au-dessus de le centre de barcelone–on allait l’ entendre pendant heures nous nous étions couchés tard avec nos conneries de bières de filles et de football on avait même fumé une paire de joints ensemble avant de dormir et de le coup j’ avais complètement oublié que c’ était la grève générale idée bizarre d’ ailleurs celle de la grève générale prévue organisée à le date fixe et pour heures seulement si le refus de le travail a un poids pensais -je de le haut de mes ans c’ est dans la durée dans la menace de sa reconduction pas en espagne ",
"ici les syndicats se battaient contre le pouvoir un seul jour un seul et à le coups de chiffres leurs dirigeants voyaient la grève comme un succès ou un échec non pas parce qu’ ils avaient obtenu quoi que ce soit ce qui aurait été une réelle réussite mais lorsque tel pourcentage de grévistes était atteint la grève a donc été un immense succès pour les syndicats pour de grévistes des centaines de milliers de manifestants mais aussi pour le gouvernement il n’ a pas eu à le dévier d’ un iota sa politique et n’ a même pas proposé de négocier sur aucun point j’ ignore par ailleurs si cette idée était à l’ ordre de le jour le principe de la grève c’ était que personne n’ aille travailler que tout le monde manifeste et voilà on voyait bien que l’ espagne était au-delà de la politique dans un monde d’ après où les dirigeants ne prenaient plus de gants avec personne ils annonçaient juste la météo comme le roi de france à le temps de casanova: les amis les caisses sont vides aujourd’hui ce sont les fonctionnaires qui vont trinquer "
] | [
"robert: pourtant c’ est pas à le moi celle que vous avez vue c’ est celle de pierre il lui en faut bien une pour ses affaires robert paisible insistant il en a tant d’ affaires ",
"allons voir nous-mêmes ce que c’ est. sophie oh non j’ ai peur paul riant peur et de quoi tu dis toi-même que c’ était un petit cri ce n’ est donc pas une grosse bête ",
"elle avait donc ans à le cette époque et vous vingt- vous êtes ingénieur je suis sorti de centrale eh mais c\\' est très bien cela et avec quel rang seizième ",
"il rejoignit les princes eugène entrant franchement dans les principes de la réforme avait pris de le service et adopté les opinions de ceux qui furent un peu plus tard qualifiés de girondins et tombèrent à ce titre victimes de les factions te et maratiste eugène après avoir passé un an dans un régiment de cavalerie était revenu à le paris où il avait été nommé aide-de-camp de le commandant en chef de la garde nationale parisienne la présidente naturellement intrigante s’ était attachée à le parti de la cour on assurait qu’ elle avait plusieurs fois passé secrètement la frontière pour remettre à des agens de l’ autriche les instructions qu’ elle recevait elle-même d’ une personne que l’on ne qualifiait plus d’ auguste que dans les petits appartemens m. de basseville quelque sot et ridicule qu’ il parût à le premier abord possédait cependant cet instinct de la fouine et des bêtes fauves de cette espèce qui leur donne assez de tact et de finesse pour se glisser dans une basse-cour à le milieu de les chiens et de les gardiens sans en être aperçues ",
"a la maison juliette courut dans mes bras emile j\\' avais si peur des nouvelles de oui il va bien il rentrera après-demain ",
"puis n’ était -ce pas trop tard à son âge pour recommencer une carrière? sans compter les histoires absurdes qui couraient sur lui toute cette légende de génie à le demi fêlé qu’ on lui avait faite il ne retrouverait pas un client ce serait une cruauté inutile que de le forcer à un essai dont il reviendrait sûrement le cœur meurtri et les mains vides clotilde à le contraire s’ employait toute pour l’ en détourner; et martine comprit ces bonnes raisons s’ écria elle aussi qu’ il fallait l’ empêcher de courir le risque d’ un si gros chagrin d’ ailleurs en causant une idée nouvelle lui était poussée à le souvenir d’ un ancien registre découvert par elle dans une armoire et sur lequel autrefois elle avait inscrit les visites de le docteur beaucoup de gens n’ avaient jamais payé de sorte qu’ une liste de ceux-ci occupait grandes pages de le registre ",
"–le vol car le portefeuille de poch a été retrouvé vide dans la chambre ou il avait été assassiné –sait -on ce qu’ il contenait .–on l’ ignore monsieur le major mais on le saura à la maison de banque dépêche expédiée de pernau contenait tout ce que le porteur venait d’ apprendre à le bureau télégraphique major s’ adressant à ses agents toi va prévenir le juge –oui monsieur le major –toi cours chez le docteur hamine –oui monsieur le major.– et dites-leur de se rendre à l’ instant à la banque où je les attendrai les agents quittèrent précipitamment le bureau de police et quelques instants après le major se dirigeait vers la maison de banque et voilà comment dans le trouble produit par la nouvelle de le crime trankel ne reçut pas ce jour-là les coups de verge qui lui étaient dus pour manquement dans son service heures après une voiture courait à le toute vitesse sur la route de pernau ",
"l’ aristocratie de la route de PROPN approuvait le mariage la vieille fille ne pouvait faire un meilleur emploi de sa fortune mais dans la bourgeoisie le vicomte de troisville était un général russe qui avait combattu contre la PROPN qui revenait avec une grande fortune gagnée à la cour de saint-pétersbourg c’ était un étranger un de les alliés pris en haine par les libéraux l’ abbé de sponde avait sournoisement moyenné ce mariage toutes les personnes qui avaient le droit d’ entrer chez mademoiselle cormon comme chez eux se promirent d’ aller la voir le soir ",
"j’ ai été presque brillant aujourd’hui avec mon pauvre régis que j’ avais entièrement abandonné depuis heures et qui ne savait plus à le quels saints me vouer nous étions tous à le concert cet après-midi après une heure de bavardage dans ma chambre piquante conséquence de ma débauche anne-marie m’ a trouvé une tête inspirée extrêmement intéressante» ses yeux intrigués ne m’ ont pas quitté durant l’ insipide concerto en mineur de beethoven ",
"pascal n’ a qu’ à le bien se tenir on a enfermé des mecs à le charenton pour moins que pincé il remise sa pensée dans la poche de son gilet quand on l’ est c’ est pour la vie soupire -t-il tu veux mon pied dans le luth poète histoire de t’ apprendre la politesse c’ est pas avec tes pensées que tu iras toucher ton enveloppe à la fin de le mois "
] |
elle se pencha plus fort elle avait peur à le présent de voir partir la lune elle plongeait sa petite main dans le faible ruissellement horizontal semblait vouloir cueillir des rayons mais les rayons quittèrent les massifs les plantes humbles errèrent délicatement dans un pylône de tilleuls l’ astre couleur de sélénium croulait entre sapins les ténèbres gravissaient majestueusement les collines | [
"enfin le dernier segment pourpre s’ immergea dans le couchant l’ ombre dévora l’ horizon alors soucieuse la vierge écouta s’ accélérer son cœur et le grandissant désir soufflait sur ses scrupules rien sur les campagnes que la persistance sonore d’ une courtilière! mon dieu soupira madeleine ",
"son âme était tout amère elle replia à le demi la fenêtre –adieu! soudain secouée d’ un grelottement elle se pencha sur l’ allège dans un doute toute basse intermittente la vibration de la veille s’ élevait les battements troubles les hésitations d’ un prélude puis graduellement le ruisseau mélodique s’ élargit un délicieux petit peuple de notes vola sous le picotement de les astres ",
"et l’ histoire de la veille ce que madeleine croyait lire dans le réseau sonore la plainte passionnée la supplication d’ un dévot timide caché dans les ténèbres se déroula en mélancolie intarissable en pathétique en douceur en humilités larges par moments un repos coupait l’ entrelacement de les sons le silence de la nuit disait la lassitude de l’ amoureux parfois aussi un espoir planait en nuées mélodiques en gouttelettes vibrantes en craintive vivacité puis s’ envolait ailé comme une bande féerique le rêve le chant éternel de le petit de le petit clos printanier de le bonheur à le les balbutiements de l’ éden toutes les corolles de le jardin d’ amour ",
"puis la tristesse la noire tristesse d’ une créature nocturne rêvant de lumière l’ humble cri de le captif la prière fervente d’ un tout petit exaucement et encore la résignation solennelle les notes basses funèbres de le cœur brisé tout cela bien d’ autres choses madeleine le voyait se lever à le fond de son crâne le lisait dans la pluie harmonieuse selon le vœu de sa puberté et aucune autre musique ou la même jouée un an plus tôt lui eu ̂t-elle conté la même chose elle cachait ses yeux sur son bras avec de courts sanglots de bonheur et elle oubliait toutes ses promesses de le jour dans l’ émerveillement de la nuit comme si toujours elle avait vécu PROPN dans une délicieuse turgescence de l’ âme mais la mélodie s’ éteignit les petites fées sonores replièrent leurs ailes alors avec douceur elle releva le front regarda des masses opaques s’ élevaient dans la nuit les arbres entrechoquaient soyeusement leurs feuilles ",
"quelques minutes s’ écoulèrent puis comme la veille le massif trembla la silhouette humaine passa mystérieusement discrètement à le long de la colline et madeleine toute triste de ce départ s’ en étonnait pourquoi s’ éloignait -il ainsi pourquoi ne murmurait -il pas même une syllabe dans les ténèbres tranquilles peut-être s’ était -elle trompée peut-être ne venait -il pas pour elle elle jeta un regard de courroux à les étoiles ",
"puis il lui monta un doux sourire avec un peu de le défi de la femme oh bien sûr il n’ aurait pas cette allure il choisirait une solitude plus profonde que ce massif à le flanc de le château et s’ il venait pour elle! oh s’ il venait pour elle comme il savait adorer humblement souverainement faire s’ élever la voix d’ un ange madeleine levait les mains commençait une prière de passion un tendre remerciement à l’ immensité mais tout à le coup s’ arrêtant avec épouvant mon dieu je ne puis pas je ne puis pas l’ aimer! vers heures de le matin chevaux se tenaient devant le grand perron de les corneilles vacreuse et victor de semaise attendaient madeleine ",
"elle parut mais non vêtue en amazone –eh bien s’ écria vacreuse elle ses yeux baissés la figure plus douce comme féminisée davantage répondit: –je ne monterai pas à le cheval aujourd’hui je me sens lasse et nerveuse PROPN fit le père ",
"–pas bien dormi encore madeleine demanda PROPN en observant la cernure de ses paupières –non répondit -elle mais je serais très ennuyée de vous retenir faites votre promenade comme de coutume moi je préfère aller aujourd’hui à le ma fantaisie ces diables bleus dit rieusement semaise ils n’ insistèrent pas tous accoutumés à les caprices de la jeune fille et quelques minutes plus tard ils détalaient vitement sous les chênes de l’ avenue madeleine à l’ ombre de le grand auvent aspirait la matinée et elle voyait sans regret son hongre favori retourner à l’ écurie ",
"sa pose était molle en contraste avec ses fermes allures accoutumées et elle n’ avait aucun goût pour l’ exercice de le cheval pour l’ emportement d’ une course violente bien plutôt rêvait -elle une promenade paresseuse féminine une traînerie par les sentes dominées de ramures en forêt elle rentra alla frapper chez sa mère jeanne remuait un tas de paperasses les rapports les placets annotés par les secrétaires toute une lourde besogne de femme dominatrice –maman dit madeleine tu n’ aimerais pas une promenade sous bois il fait si beau et ces paperasses sont si laides –non répondit jeanne il y a ici des choses pressées "
] | [
"ces petites masses se disposaient en échelons par bandes horizontales comme des choses posées sur une étagère invisible comme des choses et des êtres posés sur les étages d’ une maison invisible et forcément c’ était cela bête que je suis de ne l’ avoir pas deviné dès le début c’ était le dépôt invisible de tout ce que les sarvants avaient remonté de la terre mon fourgon imperceptible longea le rez-de-chaussée de le monument pressenti ce rez-de-chaussée est occupé par un véritable bois très bas planté dans des carrés de terre qu’ on a pour sûr amenée d’ en bas chargement par chargement ",
"chapitre vi la cerise sur toute la ligne mon papa voulait juste attraper un petit poisson gazouille marie-marie une claque retentissante arrache un cri à enfant espèce de brute ouistiti constipé ",
"dites qu’ il s’ agit d’ un père fit -elle soudain vous ne mentirez guère allez j’ \\n' aime la fille de cet officier comme une sœur et mon frère sera peut-être son fils jour le père de la fiancée de votre frère alors son état est -il grave très grave la plaie s’ envenime ",
"et puis même ce n’ est pas si mal peut-être qu’ elle va vouloir me le rendre peut-être qu’ elle va me chercher peut-être qu’ elle va me trouver on peut rêver retour de catastrophe tout seul rue cortambert sans rien que son costume d’ été sale sur lui meyer reste immobile encore un instant sur son trottoir puis le suit vers le croisement de la rue de la tour à le droite encore puis il traverse à le feu sans hésiter paraissant très déterminé à l’ évidence il connaît bien le chemin ensuite à le gauche rue PROPN et c’ est tout de suite la petit immeuble maniéré daté signé moulures et fer forgé gâteau de mariage à le étages ",
"à le quoi bon s’ étonner? de nouveau il se sentit envahi par une grande paix il s’ était accroupi à le fond de son canot après avoir murmuré une courte prière sous la toile qui pour l’ instant lui servait de ciel il dénoua la cordelette avec précaution et souleva la toile afin de regarder la mer sur une étendue immense limitée par un horizon qui était aussi bien droit que courbe c’ étaient -des milliers ou bien de les millions de bandes d’ écume plus claires que la lumière de le jour ",
"cela revient plein de sang avec de la plume à le peine morte des cailles autre chose allons le duc sera content il aura des gélinottes ce soir sur sa table et moi j’ aurai sa femme ",
"à le dortoir seul moment de la journée où nous pouvions nous accorder un moment de rêverie en salle d’ étude tout nez en l’ air était sanctionné nos rebelles à le plaisir avaient inventé de coller nos casiers de rangement juste sous les baies vitrées de sorte que leur profondeur rendait impossible un coup d’ œil en contrebas il y avait bien quelques têtes brûlées pour les escalader et s’ attirer ainsi les foudres de l’ autorité mais PROPN avaient estimé une fois pour toutes que leur vie de le moins à l’ intérieur de le collège comptait moins que le spectacle de ladite autorité s’ étranglant d’ effroi à la vue de l’ apprenti fugitif d’ ailleurs la première chose qu’ on nous demandait sitôt dans le dortoir outre le silence bien sûr c’ était de tirer les lourds rideaux verts condamnant ainsi toute tentative d’ évasion par l’ espace aérien que balayait dès la nuit tombée le faisceau poudreux d’ un phare et qu’ emplissait les nuits de brouillard le hululement de les sirènes de les navires les hauts bâtiments en u du collège qui dessinaient une vaste cour inte",
"avec un mouvement de mauvaise humeur il referma son cahier cette étrangère lui faisait perdre toute une heure pendant laquelle il eût avancé son travail en outre il avait dû promettre d’ aller à la hermellière évidemment il ne pouvait s’ y refuser sans impolitesse et une visite serait chose vite faite après quoi il se déroberait à le toute invitation ",
"il cassa du bois avec frénésie et recouvra à le vif de l' air une santé d' acier par exemple on discute ferme la question de savoir si PROPN a gardé des façons simples ou si sa gloire rapide l' a quelque peu grisé ses détracteurs aiguisent leurs traits et sortent leurs preuves ainsi la veille après avoir tenu à la tombée de le jour l' espace pendant plus de heures atterrit enfin; on l' entoure et on l' acclame mais il écarte les enthousiastes prend par le bras un de ses amis l' entraîne et lui demande: connaissez -vous les résultats d' auteuil a quoi ses partisans de répliquer que PROPN s' intéresse à les courses et qu' ayant vécu loin de le monde pendant toute la fin de la journée il a bien le droit en retombant sur terre de s' enquérir de les événements survenus en son absence ",
"le chevalier de sainte-gauburge que c' est grave oh que c' est grave le président je vous propose en premier lieu de voter un blâme à le m. jacques de mérigue pour avoir posé sa candidature en dehors de notre assentiment le vicomte d' escal est lui-même de cet avis "
] |
des yeux kangourou tenez des yeux comme elle roule des yeux blancs d’ un air sentimental enfin des yeux des yeux elle cherche de les yeux coulis cette fois si vous dites encore que vous comprenez pas c’ est que vous le faites exprès! stéphanie soudain illuminée des yeux en coulisse tu veux dire? andré de même des yeux langoureux et pas kangourou rosette paisible | [
"eh bien c’ est pas malheureux que vous ayez fini par comprendre fernand moi ce que j’ ai trouvé le plus extraordinaire de tout c’ est cette petite fille avec ses longues mains qui se tordaient sur le piano: c’ était effrayant à le voir tout le temps j’ essayais de compter ses doigts je me disais c’ est pas possible elle en a plus de ",
"elle me faisait penser à le cet insecte tu sais roger que nous avons vu l’ image dans notre livre d’ histoire naturelle le le je ne pouvais pas retrouver le nom roger le mille-pattes tu veux dire fernand oui c’ est çà le mille-pattes je croyais voir courir un mille-pattes sur le piano le mot en est resté parmi les enfants ",
"désormais quand on entendra un morceau hérissé de notes accumulation de difficultés acrobatiques joué sans goût et sans expression avec un pénible effort de tous les muscles on dira: c’ est une mille-patterie fernand aura enrichi la langue française d’ un vocable nouveau chose bien étonnante de la part de le pauvre garçon qui ne brille pas on en a jugé par la facilité d’ élocution et posse ̀de plus d’ idées que de mots pour les exprimer rosette c’ est drôle cette petite fille était si maigre et si noire et sa maman était si grosse et si rouge! et figure -toi andré cette grosse dame avait un grain de laideur juste sur le bout de le nez c’ est pas de chance tout de même: à le bout de le nez ou ne peut pas le cacher andré. comment un grain de laideur ",
"un grain de beauté tu veux dire? rosette mais quand la personne est vilaine est -ce qu’ il ne faut pas dire un grain de laideur problème à lequel on n’ avait point songé les enfants restent perplexes violette moi ce qui m’ a fait de la peine à la soirée c’ est ce pauvre m. laplume ",
"si tu l’ avais entendu andré quand il criait: a moi à le moi il avait l’ air si triste qui aura décidément bien de le mal à le comprendre quelque chose parmi tous ces récits fantaisistes mais c’ est affreux cela! que lui est -il donc arrivé pourquoi appelait -il à le secours? violette il n’ appelait pas de le tout à le secours ",
"il chantait un grand air l’ air de faust: a moi les plaisirs seulement sa voix était si triste et sa figure si jaune que cela m’ a donné envie de pleurer andré. très bien c’ est qu’ aussi tu racontes un peu drôlement avec empressement ayant peur de l’ avoir froissée mais c’ est très intéressant tout de même seule henriette ne dit pas un mot de la soirée de les laplume; ",
"jamais elle ne fit allusion à le aucune de ces mémorables réjouissances et quand les enfants surpris lui demandèrent mais enfin henriette vous ne dites rien de cette soirée elle répondit: c’ était une soirée je n’ aime pas les choses a la baleine j’ ai dit en vous présentant les enfants de le luxembourg que parmi ces enfants tous aimables et charmants seul le petit auguste boronine faisait exception il existe bien des façons de se rendre insupportable ",
"PROPN les avait toutes et d’ autres encore il offrait un triste et rare assemblage de tous les défauts étant à la fois rageur et boudeur lâche et insolent paresseux et turbulent poltron et impudent rapporteur menteur querelleur partout ou il passait il jetait le trouble et la discorde incapable de s’ intéresser à un jeu qui eût le sens commun il ne cherchait qu’ amusements destructifs trichant à le croquet à les barres à le cache-cache partout ou il est possible de tricher grognant toujours réclamant toujours gâtant les plaisirs provoquant les querelles bref ce que l’on appelle en anglais a nuisance ",
"les enfants avaient pris le parti de le tenir à l’ écart et mme PROPN avait fait comprendre à le mme boronine que si elle ne pouvait l’ empêcher d’ envoyer son auguste à le luxembourg qui appartient à le tout le monde de le moins elle entendait n’ avoir aucune responsabilité à le son sujet mme boronine elle-même trouvait son auguste insupportable mais s’ occuper de le faire entrer dans un lycée lui chercher un précepteur en un mot donner une pensée à son éducation à son instruction elle en était incapable pour cela il lui eût fallu s’ arracher ne fût -ce qu’ un jour à son fauteuil à le bascule à ses cigarettes à son thé dont elle absorbait tasses sur tasses de le matin à le soir à les frivolités et à les niaiseries dont elle remplissait son existence désœuvrée tout ce que tu voudras pourvu que tu me laisses tranquille! telle était sa devise en matière d’ éducation oubliant que plus on cède à un enfant plus il devient exigeant "
] | [
"un anglais peut être sensible et aimant sans pour cela être mal éduqué et manquer de retenue la nourrice avait obéi à la lettre à le celui qu’ elle avait élevé son vieux dévouement sincère mais borné n’ avait pas tergiversé avec la consigne donnée mais un enfant sans sensibilité sans pitié sans caresse c’ est comme une terre sans soleil: tout se stérilise en lui et autour de lui.maintenant une souffrance aigue crispait l’ âme de harry à la pensée que son beau petit michaëlis l’ image physique de nicole pouvait être redevenu le petit monstre sans entrailles qu’ il avait souhaité qu’ il fût .cette idée était intolérable il voulut tout de suite juger des dégâts en connaître l’ importance pour les limiter si possible .il fit mander pour l’ interroger .l’ explication fut un peu vive le jeune père étant devenu singulièrement susceptible et impressionnable –qu’ est -ce que cette histoire de chien que mellors a tué? demanda -t-il assez brusquement ",
"il va venir elle saute et elle aboie de joie elle est très intelligente mais elle redevient triste tout de suite tu ne viens pas si la tante bertaud voulait cependant ",
"il y a là une intention de le hasard qui séduit amèrement antoine son imagination invente rue des dames une sorte de vaste administration une police de l’ adultère féminin limiers lancés à le travers paris à la suite d’ autant de petites dames farceuses rue de les dames la maison ne paie pas de mine PROPN cherche à le tâtons la loge de le concierge perchée à l’ entresol un relent de chou qui mijote le guide jusqu’ à une imposte entrouverte –le cabinet camille je vous prie –troisième à le gauche l’ escalier visse dans les ténèbres moisies de toutes petites marches basses antoine bute et n’ ose toucher à la rampe visqueuse à le troisième étage un peu de jour venu d’ une courette permet de lire gravés sur une plaque ternie les mots cabinet camille renseignements point de sonnette mais une pancarte manuscrite prie le visiteur d’ entrer sans frapper ",
"les paons posés sur un tronc d’ arbre abattu semblaient stupides et ridicules les chiens étendus sur le flanc les pattes allongées haletaient sous les rayons ardents sans pour cela chercher l’ ombre personne n’ était dehors à le cette heure torride sauf pierrot qui en costume de coutil blanc et coiffé d’ un grand chapeau de paille se promenait dans le quinconce de marronniers denyse monta en courant l’ escalier et entra en coup de vent dans la salle d’ études mais sur le seuil elle s’ arrêta court l’ air troublé ",
"sa belle-fille la regardait avec inquiétude vous êtes lasse dit -elle si vous vouliez me charger de le ménage à le lieu de faire toutes les affaires de la maison par-dessus votre classe je m’ en tirerais bien à le peu près sous votre direction oh ce n’ est rien cela va passer je dormirai bien répondit lestement mme derville qui s’ était redressée et recommençait à le tricoter ",
"avant mon départ je ne manquerai pas de le lui dire de façon à le ce qu’ il se prépare convenablement à le faire le grand voyage et qu’ il demande pardon à le seigneur d’ avoir eu la main un peu lourde avec ces pauvres gens de presnia —monsieur rouletabille avez -vous découvert quelque chose mon dieu oui monsieur koupriane j’ ai découvert quelque chose vous pensez bien que je ne suis point venu de si loin pour perdre mon temps —quelque chose que personne ne sait —oui monsieur koupriane sans quoi ce n’ eût pas été la peine de me déranger quelque chose que je n’ ai confié à le personne pas même à le mon carnet car un carnet n’ est -ce pas peut toujours se perdre je vous dis cela pour le cas où vous voudriez me faire fouiller avant mon départ monsieur rouletabille ",
"il est mort pour moi répondit gilberte puisqu’ il m’ a chassée de sa maison —chassée mme daltier plongea ses yeux scrutateurs dans les yeux de gilberte elle se demandait troublée de quelle faute avait pu se rendre coupable cette jeune fille pour encourir une telle disgrâce et si elle la prudente mère de famille avait raison d’ ouvrir ses bras à le cette fugitive mais ce rapide examen la rassura il n’ y avait que du chagrin sur ce jeune visage et pas de confusion les prunelles gardaient leur limpidité avec quelque chose de mélancolique d’ un peu révolté même ce front de ans ne se courbait pas sous la honte —soyez la bienvenue chez moi dit mme daltier en prenant la main de gilberte qu’ elle fit asseoir à le côté d’ elle et croyez que nous ferons notre possible pour vous remplacer ce que vous perdez ",
"peut-être malgré toute la confiance qu’ il semblait avoir dans l’ issue de ce voyage n’ envisageait -il pas l’ avenir sans une certaine inquiétude enfin il sortit d’ un tiroir une immense feuille sur laquelle se trouvait dessiné notre futur véhicule je n’ avais vu jusqu’ alors que des parties séparées de le grand tout qui devait composer le projectile aérien cette fois à le lieu d’ être représenté horizontalement il était légèrement incliné c’est-à-dire en la position qu’ il devait occuper dans l’ espace je remarquai alors qu’ il était séparé dans sa longueur au-dessous de sa partie ogivale jusqu’ à le culot par une sorte de cloison métallique sur laquelle s’ étageaient pièces d’ égale dimension communiquant entre elles par des portes très étroites figurez -vous un édifice ayant un peu la forme d’ une mosquée sur la gauche de lequel serpenterait un escalier de fer ",
"le lieutenant s’ adressant à le commandant il demande qu’ on lui laisse ce coffret le docteur assure qu’ il n’ y a aucun danger le commandant laissez-le-lui le lieutenant ",
"a force de ménagements on parvint à la faire revenir à le elle et le docteur put assurer qu’ elle ne mourrait pas .on la porta alors dans sa chambre où tous les soins lui furent prodigués les félicitations et les remercìments ne manquèrent pas à le georges mais son plus grand contentement était en lui il avait sauvé celle qu’ il aimait d’ une mort certaine il en était rayonnant de joie et de bonheur après le dîner on dit que mlle était tout-à-fait hors de danger .dans la soirée toutes les conversations roulèrent sur le triste événement de la journée et c’ était à le qui vanterait le courage qu’ avait déployé en cette circonstance le sauveur d’ PROPN **xpendant longtemps sur la petite plage de on parlera de la dramatique scène de le août qui faillit coûter la vie à une pauvre jeune fille de ans et dont PROPN fut le héros.hélène mit quelques jours à se remettre et dès qu’ elle put sortir de sa chambre elle voulut aller voir et contempler cette mer qui avait voulu l’ engloutir appuyée sur le bras de sa mère elle se promenait sur la plage recevant les ami"
] |
tu vois d' ici à le milieu d' quoi s' trouve un général commandant de corps à ce moment nous fûmes environnés par un groupe de soldats porteurs en plus de leur harnachement de caisses et de paquets ficelés dans du papier qu' ils traînaient cahin-caha et posèrent à le terre en faisant: ouf c' est les secrétaires d' état-major ils font partie de le q.g. de le quartier général c'est-à-dire de quelque chose comme la suite de le général ils trimbalent quand ils déménagent leurs caisses d' archives leurs tables leurs registres et toutes les petites saletés qu' il leur faut pour leurs écritures | [
"tiens tu vois c' est une machine à le écrire que ces ce vieux papa et boudin emportent la poignée enfilée dans un fusil ils sont en bureaux et il y a aussi la section de le courrier la chancellerie la section topographique de le corps d' armée qui distribue les cartes à les divisions et fait des cartes et des plans d' après les aéros les observateurs et les prisonniers c' est les officiers de tous les bureaux qui sous les ordres d' un sous-chef et d' un chef colons forment l' état-major de le c.a mais le q.g. proprement dit qui comprend aussi des ordonnances des cuisiniers des magasiniers des ouvriers des électriciens des gendarmes et les cavaliers de l' escorte est commandé par un commandant à ce moment nous recevons un terrible renfoncement collectif eh! attention ",
"rangez -vous crie en guise d' excuse un homme qui aidé de plusieurs autres pousse une voiture vers les wagons le travail est laborieux le sol est en pente et la voiture dès qu' on cesse de s' arc-bouter contre elle et de se cramponner à les roues recule les hommes sombres se pressent sur elle en grinçant et grondant comme sur un monstre à le sein de les ténèbres ",
"barque tout en se frottant les reins interpelle un de les équipiers forcenés penses -tu y arriver vieux canard? nom de dieu brame celui-ci tout à le son affaire gare à le ce pave vous allez m'fusiller ma bagnole dans un brusque mouvement il bouscule à le nouveau barque et cette fois le prend à le partie: pourquoi qu' t' es là dedans d' fumier outil! non mais tu s' rais pas alcoolique riposte barque ",
"pourquoi qu' j'suis la ̀! elle est bonne celle-la ̀! dis donc bande de poux tu m'la copieras! rangez -vous crie une voix nouvelle qui conduit des hommes pliés sous des faix disparates mais pareillement écrasants on ne peut plus rester nulle part ",
"on gêne partout on avance on se disperse on recule dans cette mêlée en plus j'le dis continue cocon impassible comme un savant il y a les divisions organisées chacune à le peu près comme un corps d' armée oui on sait passe la main! il en fait un chambard c'tréteau dans son écurie à le roulettes constate paradis doit être la belle-mère d' un autre c' est j'parie l' tétard de le major çui que l' véto disait qu' c' était un veau en train de d' venir une vache ",
"c' est bien organisé tout d'même tout ça y a pas à le dire admire lamuse refoulé par un flot d' artilleurs portant des caisses c' est vrai conce marthereau pour conduire tout c' fourbi à la voile faut pas être une bande de navets et pas non plus une bande de flans bon dieu fais attention où c'que ru poses tes ribouis maudits peau d' tripe bête noire tu parles d' un déménagement quand j'm' ai installé à le marcoussis avec ma famille a a fait moins d' chichi ",
"c' est vrai que j' suis pas chichiard non plus on se tait et alors on entend cocon qui dit: pour voir passer toute l' armée française qui tient les lignes je ne parle pas de c' qui est installé en arrière où il y a fois plus d' hommes encore et des services comme des ambulances qu' ont coûté millions et qui vous évacuent des malades par jour pour la voir passer dans des trains de wagons qui se suivraient sans arrêt à quart d' heure d' intervalle il faudrait jours et nuits disent -ils mais c' est trop pour leur imagination ils se désintéressent se dégoûtent de la grandeur de ces chiffres ",
"ils bâillent et suivent d' un œil larmoyant dans le bouleversement de les galopades des cris de la fumée des mugissements des lueurs et des éclairs à le loin sur un embrasement de l' horizon la ligne terrible de le train blindé qui passe chapitre huitième la permission eudore s' assit là un moment près de le puits de la route avant de prendre à le travers champs le chemin qui conduisait à les tranchées un genou dans ses mains croisées levant sa frimousse pâle où il n' y avait pas de moustache sous le nez mais seulement un petit pinceau plat au-dessus de chaque coin de la bouche il sifflota puis bâilla jusqu' à les larmes à la face de le matin un tringlot qui cantonnait à la lisière de le bois là-bas ou il y a une file de voitures et de chevaux telle une halte de bohémiens et qu' attirait le puits de la route s' avançait avec seaux de toile qui à le chacun de ses pas dansaient à le bout de chacun de ses bras il s' arrêta devant ce fantassin sans armes muni d' une musette gonflée et qui avait sommeil ",
"t' es permissionnaire oui dit eudore j' en rentre mon vieux dit le tringlot en s' éloignant t' es pas à le plaindre si t' as comme ç a jours de permission dans l' bidon mais voilà que hommes descendaient la route d' un pied lourd et pas pressé et leurs souliers à le cause de la boue étaient énormes comme des caricatures de souliers ils s' arrêtèrent comme un seul homme en apercevant le profil d' eudore "
] | [
"l’ empereur dit: assez comme tous mes soldats y resteraient nous nous amusons à le nous rafraîchir un petit moment et à se refaire le cadavre parce qu’ on était réellement fatigué beaucoup nous emportons une croix d’ or qu’ était sur le kremlin et chaque soldat avait une petite fortune mais en revenant l’ hiver s’ avance d’ un mois chose que les savants qui sont des bêtes n’ ont pas expliquée suffisamment et le froid nous pince plus d’ armée entendez -vous plus de généraux plus de sergents même ",
"celui-ci la suivit de le regard jusqu’ à le ce qu’ elle eût disparu dans les détours sombres de le gigantesque colimaçon puis lorsqu’ il l’ eut perdue de vue il se baissa ramassa la liasse en sépara billets qu’ il mit dans son portefeuille tandis qu’ il fourrait dans sa poche les liasses intactes et la liasse écornée chapitre où il est démontré qu’ il est dangereux non pas de recevoir mais de donner des reçus a peine mademoisellefifine avait -elle disparu à le peine salvator avait -il mis dans son portefeuille les francs et dans sa poche les liasses intactes et la liasse écornée que la porte de gibassier s’ ouvrit et que ce digne industriel parut sur le seuil vêtu d’ un simple pantalon de molleton blanc la tête coiffée d’ un foulard et les pieds chaussés de pantoufles brodées les coups que la grande fille avait frappés à la porte les tendres appellations dont elle les avait accompagnés le cri d’ alarme qu’ elle avait poussé en reconnaissant salvator l’ espèce de lutte qui avait été la suite de cette rencontre avaient troublé comme nous l’ avons dit le sommeil",
"les quelques femmes en robe élégante et décolletée qui ressortaient sur le fond universellement terne et froid de l’ assistance appartenaient évidemment à la colonie étrangère je crois même avoir aperçu un soir de ballet à les places les plus en vue des dames russes en toilette de ville pour ne pas dire en toilette d’ appartement et qui n’ avaient pas même pris la peine de se faire coiffer et comme je témoignais mon étonnement de nepas retrouver ici quelques-unes de ces beautés célèbres que j’ avais vues éblouir les populations à le paris à le nice ou à le trouville on m’ expliqua que lorsque ces élégantes personnes se décident à le revenir dans leur belle patrie c’ est pour se rendre directement dans leurs terres et que généralement elles ne posent guère à le pétersbourg le bout de leurs jolis pieds madame heureusement pour moi faisait exception à la règle sans avoir des traits bien réguliers ni un teint d’ une fraîcheur extraordinaire elle était tout à le fait jolie et gracieuse fort élégante en outre ce qui tenait sans doute à les nombreux voyages qu",
"–oui maintenant c' est un simple problème d' effectifs une quinzaine d' équipes supplémentaires et on tient tout –je n' en suis pas aussi certaine le problème d' effectifs est bien commode pour masquer celui de la définition de notre mission combien de contrôles d' immigrés sur interpellations? ",
"je vois que vous ne m’ aimez pas que vous ne m’ aimerez jamais votre lettre m’ avait donné quelque espoir votre lettre m’ avait trompé; c’ est bien vous me condamnez j’ accepte la sentence je vous demande minutes seulement; dans minutes si vous exigez que je vous laisse libre vous le serez.– vous me jurez que dans minutes je serai libre je vous le jure parlez je suis riche louise je suis noble j’ ai une mère qui m’ adore sœurs qui m’ aiment; dès mon enfance j’ ai été entouré de valets empressés à le m’ obéir et cependant avec tout cela je suis atteint de la maladie de la plupart de mes compatriotes vieux à le ans pour avoir été homme trop jeune ",
"le mouillage est bruyant à le milieu de le fouillis de les paquebots des voiliers portant tous les pavillons d' europe et PROPN commence l' invasion furieuse de les bateliers des douaniers et des portefaix caïques nous prennent à l' assaut et tous ces gens qui montent à le bord comme une marée parlent et crient dans toutes les langues de le levant oh! je connais si bien cela ce brouhaha des arrivées ces voix ces intonations ces visages et cet amas de navires autour de nous et ces fumées noires —au-dessus de lesquelles montent là-bas dans le ciel clair les dômes de les saintes mosquées je me mêle moi-même à le tout ce bruit; ",
"n’ allez pas croire avec quelques philosophes imbus de doctrines mensongères que tout finit avec cette vie non le corps n’ est que l’ enveloppe grossière de l’ âme le corps périra mais l’ àme demeurera éternellement ce sont parties unies ensemble qui doivent travailler de concert à un même bonheur car le corps aura un jour sa résurrection pour participer à le bonheur de l’ âme ",
"tout le monde faisait un effort sur son salaire sauf à le ce qu’ on disait jessie le budget était absorbé drainé par l’ afrique d’ un autre côté avec le coût très bas de la main-d’œuvre locale aménager un rafiot sur place revenait moins cher qu’ un bateau en studio pour le fleuve les repérages donnaient le ntem le dja ou la lobé ",
"elle ne servait plus qu’ en de semblables circonstances les vieux vitraux subsistaient dans leurs alvéoles de plomb et laissaient passer une clarté indécise dans laquelle s’ estompaient les visages de les assistants celui d’ élisabeth restait caché sous le voile qu’ elle ne songeait pas à le écarter la fillette était assise entre sa belle-mère et mme de groussel contre son habitude car elle avait une piété sincère et bien dirigée par le curé de sauvin sa pensée ne suivait pas les rites sacrés ",
"tu n’ es pas gentil il répéta: –puisque je suis fatigué c’ est bon c’ est bon je t’ aurais porté ta récolte tu préfères en être chargé a ton aise marche devant –allons tu as entendu: va devant reprit justin d’ un ton brusque "
] |
c’ est un tort car enfin si nous nous entendions nous ne sommes pas les plus nombreux la peur nous le fait croire | [
"il en va de la sorte dans toutes les révolutions le sénat se troubla il craignait les peuple et il craignait le prince-éve ̂que il écrivit à sa sérénité pour déclarer qu’ il ne soutenait pas et pour demander un homme habile qui pût discuter avec lui et décider les questions puisque tous les savants de la ville s’ obstinaient à ne pas entrer en lutte contre ce grand orateur l’ évêque ne répondit encore autre chose sinon qu’ il viendrait incessamment prendre possession dé sa capitale les corporations qui redoutaient son entrée réclamèrent aussitôt la médiation de le landgrave philippe de hesse ce soutien dissolu de luther ",
"le sénat se compromit davantage en nommant à les églises prédicateurs luthériens et à le leur tête le clergé catholique fut proscrit un luthérien un étranger de fut nommé syndic de le peuple a travers ces mouvements à le lieu d’ arriver le prince-évêque qui a toujours sincèrement désiré la paix a continué ses négociations et ouvert des conférences cependant lorsqu’ il a vu trop évidemment qu’ on le jouait il a ordonné à ses drossarts de sévir contre les bourgeois de munster en saisissant leurs propriétés ",
"on nous a enlevé un troupeau de bœufs gras pour ce seul grief le peuple irrité s’ est déclaré indépendant aujourd’hui il bat monnaie il a organisé une petite armée il s’ est décidé à le guerroyer le sénat de son côté charge de qui est brémois de solliciter l’ alliance et les secours de la ligne de ce qui complète la rébellion sur ces entrefaites le provincial de les frères mineurs de cologne est arrivé pour réfuter ",
"il a dit en termes trop scolastiques j’ en conviens les choses les plus irréfutables l’ ami de le peuple ne lui a répondu que par des injures contre le pape contre rome contre les catholiques et ses auditeurs lui ont donné raison mais en décembre dernier tout allait pourtant finir par la douceur il nous le semblait de le moins le prince était à le telgt à le lieues d’ ici il le une commission de le sénat pour régler son entrée ",
"à le lieu de sénateurs hommes armés vont la nuit de noël tenter de l’ enlever le manquent et amènent ici comme otages ses conseillers pris en guet-apens le prince indigné réclame les secours de tout le corps germanique écrit à le sénat de munster pour le redresser PROPN écrit à le rothmann pour le modérer autre prodige qu’ on n’ eût jamais cru pouvoir espérer ",
"le prince-évêque dans de telles circonstances accepte la médiation de le landgrave de hesse il accorde une paix il donne à le munster la liberté de conscience il permet à le peuple de choisir à son gré ses prédicateurs il supprime toutes les actions intentées pour cause de religion ",
"et pour ravoir ses conseillers il paye les bœufs enlevés le sénat proclame cette paix et donne à le rothmann le titre de surintendant qui correspond en luthéranisme à l’ épiscopat dans l’ église on renouvelle le sénat pour l’ épurer de quelques membres catholiques qui s’ y trouvaient encore les luthériens pensent avoir tout gagné quand leur tour vient comme vous allez voir car c’ est et le bourgeois baissa la voix c’ est l’ anabaptisme pur que veut ",
"il l’ établira il est soutenu par et par mathys il est plus puissant que le sénat en ce moment on frappa vivement à la porte elle ne fut pas plutôt ouverte qu’ un homme de haute taille s’ élança en quelque sorte dans la salle où causaient les amis ",
"ils se levèrent à son aspect cet homme avait des traits réguliers mais durs et forts ses yeux noirs gardaient leur fixité calme parmi ses mouvements les plus brusques quelque chose d’ impitoyable semblait écrit sur ses lèvres sous une toque large et bouffante pendaient ses longs cheveux noirs "
] | [
"jacqueline sa femme son frère rené en doutaient —vous savez me dirent -ils il a peut-être voulu simplement vous faire plaisir il n’ y avait qu’ un moyen de le savoir et nous sommes donc retournés dans le bureau de marcel ce n’ était pas un mince travail car il était aussi désordonné que conservateur et peu à le peu nous découvrîmes tout l’ admirable récit des pestiférés qu’ il nous avait raconté et dont nous nous désolions qu’ il ne l’ ait pas écrit et les morceaux qu’ il avait publiés dans des revues et ceux dont il n’ avait jamais parlé à le personne ",
"c’ était le cas pour moi à le début les parents ont plein de principes de règles pour les repas le sommeil l’ éducation et puis pour ceux d’ après on lâche un peu la bride j’ imagine que t’ as connu —oui plus ou moins enfin chez nous on a jamais desserré grand-chose tu te souviens à la maison c’ était pas la grosse rigolade ",
"comme elle était aussi naïve qu’ obéissante elle me grondait tout doucement de ce que je continuais à l’ aimer plus que toute autre compagne quoique ce fût apparemment bien mal et puis m’ entourant de ses bras elle me donnait les plus doux noms et m’ avouait les larmes à les yeux que malgré la résolution qu’ elle prenait tous les matins de ne plus m’ aimer pour mieux suivre le règlement elle m’ aimait tous les soirs davantage et ne savait plus de le tout comment faire ce qui l’ étonnait beaucoup et moi aussi c’ est que son père et sa mère à qui ma petite amie avait conté la chose ne l’ avaient nullement grondée bien à le contraire son père lui avait dit en souriant allons tâche de ne pas te faire punir en manquant à le règlement mais aime bien cette petite valentine ",
"je l’ avançai le plus qu’ il me fut possible et j’ arrivai enfin mais quel enchantement pour moi lorsque je me trouvai à le sein d’ une famille où tout respirait l’ honnêteté la candeur l’ innocence et la paix je vis réunis des mœurs simples et des manières prévenantes la politesse et la franchise la décence et les agréments le travail et les doux plaisirs la sagesse et la liberté madame de veymur me reçut avec cet air ouvert et engageant qui tient un juste milieu entre la politesse froide et réservée dont on use envers de nouvelles connaissances et cet accueil trop aisé qui ne sied bien qu’ avec d’ anciens amis elle n’ était plus dans cet âge où l’on plaît par la figure et par les attraits mais elle sera long-temps encore dans celui où l’on intéresse par les grâces et les sentiments ",
"PROPN m' en a parlé pour vous —mon oncle il a des idées très personnelles votre oncle et quoi qu' il veuille vous laisser naturellement toute liberté éva sentait vaguement qu' en lui parlant PROPN voulait savoir ce qu' elle pensait de m. de solis PROPN continuait la jeune femme serait certainement très heureux de savoir votre avenir assuré par une union —quelle union interrompit éva. m. de solis vous a -t-il chargée de me parler pour lui —non je vous ai dit que votre oncle —mon oncle n' ignore pas que mes idées sur le mariage sont très nettes le serment que je prêterai comme je le disais tout à l' heure sera pour toute mon existence et je n' accepterai ce même serment que d' un homme qui m' aimera comme je l' aimerai de toute son âme ",
"non. tu ne sais pas je ne t' ai pas dit elle est très mal nos baisers ne rendront pas son état plus grave ce sont nos baisers qui la tuent lejeune homme s' écarte frappé par le mot qu' elle lui avait épargné jusqu' ici qu' il espérait ne jamais entendre comment n' a -t-elle pas frémi de le prononcer ",
"effrayé des tableaux il voulait arrêter il ne le pouvait plus et il devint le superbe client de alchimiste est alors que tantôt sous la domination absolue de le stupéfiant et tantôt sous le délire de abstinence à le milieu de les rages de sa défaite morale et physique le comte de PROPN écrivit un journal intime paris le décembre hier je me suis présenté à de le boulevard malesherbes angèle la femme de chambre allait introduire chez sa maîtresse quand olivier est entré à le salon ma femme est malade a -t-il dit les yeux rouges excuse -nous raymond ",
"à le bout de ce temps on apprit qu' il paraissait non-seulement tout consolé de le refus qu' il avait essuyé mais encore qu' il vivait presque publiquement avec une ancienne maîtresse de don que celui-ci avait cessé de voir de le moment où son mariage avec PROPN avait été décidé autres mois s' écoulèrent le terme demandé par elle-même approchait on s' occupa des apprêts de le mariage et don partit pour aller acheter à le palerme les cadeaux de noces qu' il comptait offrir à sa fiancée jours après on apprit qu' entre mineo et aulone don avait été attaqué par une bande de voleurs ",
"l’ heure de le soir est l’ heure par excellence dans ces hauts cimetières où la senteur hivernale de les feuilles mortes des mousses et des lichens se mêle à le parfum de les baguettes d’ encens allumées sur les tombes c’ est aussi l’ heure où je conçois le mieux l’ énormité de les distances en regardant de le haut de mon tranquille observatoire décliner le soleil de le japon qui se lève à ce moment même sur mon pays j’ ai comme l’ impression physique un peu vertigineuse de la convexité de la terre et de sa courbe immense et je me sens si loin si loin dans le crépuscule qui vient que tout à le coup me prend le frisson de nostalgie à le souvenir de le pays basque ou bien de ma maison natale le plus souvent il est couché ce soleil quand je repasse devant chez madame l’ ourse mais elle m’ attend pour tirer les vieux châssis de bois qui ferment sa devanture avec un regard plein de sous-entendus elle ne manque jamais d’ ajouter à la gerbe achetée ou fleurs pour moi particulièrement précieuses parce qu’ elles sont un cadeau une surprise qu’ elle me réservait ",
"il se contente de la fixer parfois son regard tamponne le sien elle l’ aime bien elle aimerait bien l’ accrocher elle se dit qu’ elle aimerait bien qu’ il participe elle pense qu’ elle pourrait lui apporter quelque chose cette clocharde elle aimerait surtout qu’ il la baise il le sait quand elle le regarde et qu’ il la fixe en retour sans sourire elle aimerait qu’ il vienne la voir à la fin de le cours et lui demande d’ aller discuter littérature en privé "
] |
quelques jours plus tard il retournait à la dépouille d’ andoar il trancha d’ abord la tête qu’ il déposa à le centre d’ une fourmilière puis il coupa la peau autour de les pattes et sur toute la longueur de la poitrine et de le ventre enfin il déshabilla le bouc de sa peau qu’ il étendit à le plat sur le sol de la bête écorchée il ne conserva que les intestins | [
"il les lava à le grande eau et les mit à le sécher dans les branches d’ un arbre puis il gagna le bord de la mer en chantonnant avec sous son bras la lourde et grasse peau d’ andoar il la rinça dans les vagues pour qu’ elle s’ imprègne de sable et de sel ensuite il la gratta avec un coquillage pour enlever tous les poils ce travail lui demanda plusieurs jours ",
"enfin il l’ étendit sur arcs de bois qui la tendaient comme une peau de tambour quand elle fut bien sèche il la polit avec une pierre ponce PROPN va voler andoar va voler répétait -il très excité en refusant toujours de dévoiler ses projets depuis sa plus petite enfance depuis sa plus petite enfance robinson était sujet à le vertige ",
"monter debout sur une chaise suffisait à le lui donner un malaise un jour il avait voulu visiter le clocher de la cathédrale de sa ville natale PROPN après une longue escalade dans l’ escalier raide et étroit qui tournait en colimaçon il avait brusquement quitté l’ ombre de les murs et s’ était retrouvé en plein ciel sur une plate-forme d’ où on voyait toute la ville et ses habitants gros comme des fourmis il avait hurlé de peur et il avait fallu le redescendre comme un paquet la tête enveloppée dans sa cape d’ écolier aussi chaque matin s’ efforçait -il de monter dans un arbre pour s’ aguerrir ",
"autrefois il aurait trouvé cet exercice inutile et ridicule depuis qu’ il vivait en prenant vendredi pour modèle il jugeait important de se débarrasser de son terrible vertige il avait choisi ce matin un araucaria un de les plus grands arbres de l’ île il empoigna la branche la plus basse et se hissa sur un genou il gravit ensuite les étages successifs de le branchage en songeant qu’ il jouirait de le lever de le soleil un peu plus tôt en se trouvant à le sommet de l’ arbre ",
"à le mesure qu’ il grimpait il sentait davantage l’ arbre vibrer et se balancer dans le vent le vertige commençait à le lui contracter l’ estomac il approchait de la cime quand il se trouva tout à le coup suspendu dans le vide: sous l’ effet de la foudre sans doute le tronc se trouvait ébranché sur une hauteur de mètres il commit une erreur qu’ on évite difficilement quand on craint le vertige il regarda à ses pieds il ne vit qu’ un fouillis de branches qui s’ enfonçaient en tournant comme une spirale ",
"l’ angoisse le paralysa et il serra le tronc dans ses bras et entre ses jambes enfin il comprit qu’ il fallait regarder non pas au-dessous de lui mais au-dessus de lui il leva les yeux dans le ciel bleu un grand oiseau d’ or en forme de losange se balançait à le gré de le vent vendredi avait exécuté sa mystérieuse promesse il faisait voler ",
"il avait d’ abord ligaturé baguettes de jonc il avait d’ abord ligaturé baguettes de jonc en forme de croix puis il avait creusé une gorge dans chacune de leurs sections et il y avait fait passer un boyau sur le cadre léger et robuste ainsi obtenu il avait posé la peau d’ andoar en rabattant et en cousant ses bords sur le boyau les extrémités de la baguette la plus longue étaient réunies par une ficelle assez lâche à le laquelle était nouée la corde de le cerf-volant en un point soigneusement calculé car de là dépendait son inclinaison dans le vent vendredi avait travaillé dès les premières lueurs de l’ aube à le son cerf-volant et le grand oiseau de peau à le peine terminé s’ agitait dans le vent entre ses mains comme s’ il était impatient de prendre son vol ",
"sur la plage l’ indien avait crié de joie à le moment où andoar courbé comme un arc était monté en fusée entraînant une guirlande de plumes blanches et noires robinson était bien vite descendu de son arbre pour le rejoindre il le trouva couché sur le sable les mains croisées derrière la nuque la chevrette roulée en boule à ses pieds la corde de le cerf-volant était attachée à sa cheville robinson s’ étendit près de lui et longtemps ils regardèrent tous le vol capricieux d’ andoar à le milieu de les nuages qui montait et plongeait vibrait sous une rafale et s’ affaissait tout à le coup parce que le vent faiblissait ",
"tout à le coup vendredi sauta sur ses pieds et sans détacher la corde de le cerf-volant toujours nouée à sa cheville il mima la danse aérienne d’ andoar riant et chantant il s’ accroupit en boule sur le sol puis bondit en levant les bras retomba projeta sa jambe gauche vers le ciel tournoya accompagné par les gambades d’ anda et là-haut très loin dans les nuages le bel oiseau d’ or attaché par mètres de fil à la cheville de l’ indien l’ accompagnait dans sa danse virevoltait plongeait bondissait avec lui l’ après-midi fut consacré à la pêche à le cerf-volant telle qu’ on la pratique encore dans les îles de l’ archipel salomon la corde de le cerf-volant fut attachée à l’ arrière de la pirogue tandis qu’ une ligne de même longueur partait de la queue de l’ engin et se terminait par un hameçon dissimulé dans une touffe de plumes "
] | [
"je retrouve ma tante ursule assise sur un banc voisin de notre caveau en train de tricoter paisiblement —comment ma tante lui dis -je étonné vous aviez aussi emporté votre ouvrage —mais oui mon neveu tu sais bien que je n’ aime pas rester sans rien faire j’ avais mon ouvrage dans la poche de ma robe .à quelques pas plus loin j’ aperçois marcel marcellin en grande discussion avec une femme est sa première épouse philomène qui a fini par le dénicher m’ explique ma tante elle est en train de lui faire une scène parce qu’ elle ne l’ a pas trouvé près d’ elle à son réveil ",
"nous la laissions dire appelait et mon père reprenait la lecture de son figaro sans faire de commentaires quand elle quittait la pièce des pommes de terre non merci étais demi-pensionnaire à le janson-de-sailly j\\' étais aussi gris que mon immeuble ",
"l' enfant disparut et l' homme se montra avec ses joies qui passent et ses chagrins qui restent d' abord tout devint passion chez moi en attendant les passions mêmes lorsque après un dîner silencieux ou je n' avais osé ni parler ni manger je parvenais à m' échapper mes transports étaient incroyables je ne pouvais descendre le perron d' une seule traite je me serais précipité j' étais obligé de m' asseoir sur une marche pour laisser se calmer mon agitation ",
"on retrouve donc en cette belle helvétie jésus-christ pilate abraham et un bon serpent moi qui avais toujours pensé qu’ il n’ y avait que de mauvais serpents à le commencer par celui de le paradis terrestre quelle erreur soleure possède la plus belle église de suisse et passe pour être avec trêves la ville la plus ancienne est dit une inscription gravée sur la tour burgonde qui y commande la place de le marché aussi un soleurois malin l’ artiste avait -il imaginé de peindre une vue de la cité où il montrait sur les remparts dieu le père occupé à la création d’ adam et d’ eve ",
"–non ce sont des chinois qui ont acheté pour faire de le japonais –le sushi de les fashionistas –et vous laissez faire une chose pareille après ces montagnes de blanquette ces himalayas de petit salé ces cathédrales de boudin purée vous nous condamnez à la boulette de riz sucré surmontée d’ une tranche de saumon épaisse comme un film! hors de prix bien sûr ",
"je lui donnerai des pourboires et je lui ferai des cadeaux pour qu’ elle soit plus souriante me dis -je en remettant mon chapeau sur la tête les visages qui expriment de la méfiance à le mon égard surtout une méfiance muette cela me déplaît on ne s’ aimait pas beaucoup à le bureau à le cause de le patron qui n’ était pas très content et qui favorisait l’ un ou l’ autre d’ entre nous à le cause de les femmes qui vous quittaient qui passaient de l’ un à l’ autre ce qui faisait que nous vivions sur un fond d’ irritation et de petites jalousies mais enfin c’ était tout de même une vie quelle sorte de vie? avec de petites surprises de petits incidents des raccommodements je montai les marches de le deuxième étage un chien aboya derrière la porte de l’ appartement de droite ",
"se parer de noms et de titres ne lui appartenant pas ?tout son orgueil se cabrait à l’ idée de cette imposture de ce titre qu’ on lui donnait depuis ans et à lequel elle n’ avait aucun droit .voyons voyons était -ce bien certain tout cela ne s’ agissait -il pas plutôt d’ un affreux cauchemar dont elle allait se réveiller elle avait réellement du mal à se rendre à l’ évidence il lui était apparu si beau cet homme qu’ elle n’ avait vu qu’ aimable et charmant par les yeux de sa chère maman celui qu’ elle cherchait avec une confiance filiale comme le grand ami et le protecteur suprême et ce père dont elle avait fait un dieu n’ était qu’ un aventurier pis à sa conception de loyauté un hypocrite il avait abusé de la confiance d’ une femme pure et noble incapable de soupçonner le mensonge!ah! ",
"je n’ oubliai pas néanmoins que toute réussite déguise une abdication et je me donnai les gants de sangloter je me répétai furieusement le mot que martin de le gard prête à le jacques ils m’ ont réduit à le ça on me réduisait à le personnage d’ une étudiante douée d’ un brillant sujet moi qui étais la pathétique absence de l’ absolu il y avait bien de la duplicité dans mes larmes je ne crois pourtant pas qu’ elles aient été une simple comédie à le travers le brouhaha d’ une fin d’ année bien remplie je ressentais amèrement le vide de mon cœur ",
"devisant de la sorte ils chevauchaient vers –si j’ avais eu cet élixir lorsque j’ ai quitté le village répétait don quijote j’ aurais eu la force de démolir les moulins à le vent eux-mêmes et si je n’ avais donné ma parole de chevalier de ne plus combattre avant une année révolue je te répète que je courrais sus dès à le présent à les mécréants sorciers imposteurs et félons mais si j’ ai grâce à le ton philtre sancho la puissance voulue je n’ ai plus le droit d’ en user avec cet élixir j’ aurais eu la force de démolir les moulins à le vent eux-mêmes –ainsi se rit de nous la fortune répliqua le fidèle écuyer mais consolez -vous mon bon seigneur la santé est le premier de les biens et vous la possédez grâce à le philtre conservé en ma gourde ",
"la maison tourne les affaires marchent les projets abondent et le livre de geneviève chez brasset est mis en place a le film est déjà signé avec romain duris tout roule pendant ce temps nous on se demande si on va reprendre ou pas reprendre une stagiaire –vous avez lu le roman de la petite maud –il est pas mal c’ est vrai "
] |
et font bien entendu passé la nuit chez PROPN dans les festins les plus royaux et nous voilà regagnant pudiquement et à le pied pour nous rafraîchir nos foyers domestiques —ce qui prouve reprit le troisième un peu plus ivre que les autres la profondeur et la vérité de cet aphorisme politique de m. de talleyrand quand on fut toujours heureux amaury les regardait d’ un air effaré et les écoutait sans les comprendre —et maintenant dit le premier c’ est à le toi de justifier à le ton tour ta sortie matinale et ta disparition depuis mois | [
"mais je sais dit le second messieurs je me souviens et cela prouve ce que je vous soutiens depuis une heure c’ est que quoique j’ aie bu à le moi seul comme vous je suis le moins ivre de nous amaury est malade d’ une passion conjugale à l’ endroit de la fille de le docteur d’ PROPN —eh bien justement si j’ ai bonne mémoire ou si le papa beau-père ne nous a pas donné une fausse date le soir de son bal c’ est aujourd’hui septembre qu’ il doit épouser la belle madeleine —oui mais tu oublies dit le second que justement ce soir-là la susdite infante est tombée en pamoison dans les bras de notre ami ",
"j’ espère qu’ il n’ y paraît plus —non messieurs répondit amaury —elle est guérie —elle est morte et quand cela ",
"il y a une heure —diable firent les étourdis un moment étonnés —depuis une heure reprit PROPN pauvre ami et moi qui allais t’ inviter à le venir déjeuner ce matin avec nous ",
"c’ est impossible mais j’ ai de mon côté une autre invitation à le vous faire c’ est d’ assister demain avec moi à l’ enterrement de madeleine et leur serrant tour à tour la main il s’ éloigna les amis s’ entreregardèrent il est terriblement fou dit l’ un ",
"—ou terriblement fort dit l’ autre —c’ est la même chose ajouta PROPN —n’ importe messieurs reprit le premier il faut convenir que le veuvage d’ un amoureux n’ est pas chose récréative à le rencontrer après boire —est -ce que tu iras à l’ enterrement dit le second —nous ne pouvons guère nous en dispenser fit albert ",
"—messieurs messieurs n’ oublions pas une chose dit le premier c’ est que c’ est demain la rentrée de grisi dans c’ est juste eh bien messieurs nous irons à l’ église pour nous montrer qu’ amaury nous voie et cela suffit et tous continuèrent leur route après avoir rallumé leurs cigares qui s’ étaient éteints pendant la conférence ",
"cependant amaury en quittant les jeunes gens commença d’ envisager l’ idée qu’ il avait jusque -la ̀ gardée en lui mêlée d’ ombre et d’ incertitude il voulait mourir car madeleine morte qu’ avait -il désormais à le faire en ce monde quel désir quel sentiment pouvait le rattacher à la vie en perdant sa bien-aimée n’ avait -il pas perdu son avenir il ne lui restait donc plus qu’ à la rejoindre comme il se l’ était fois promis à le lui-même ",
"de choses l’ une se disait amaury ou il y a une seconde vie ou il n’ y en a pas s’ il y a une seconde vie je retrouve madeleine et par conséquent ma joie et mon bonheur me sont rendus s’ il n’ y en a pas ma douleur est éteinte mes larmes sont taries des côtés j’ ai donc tout à le gagner et je n’ ai rien à le perdre puisque je ne perds que la vie cette résolution prise l’ attitude qui convenait désormais à le amaury c’ était le calme c’ était presque la joie ",
"ce projet irrévocablement arrêté il n’ y avait plus de raison pour qu’ il interrompît ses occupations ordinaires pour qu’ il ne se mêlât point à le train accoutumé de la vie d’ ailleurs quand le bruit de sa mort se répandrait il ne voulait pas qu’ on dît qu’ il s’ était tué en fou et en insensé dans un moment de désespoir mais il fallait à le contraire que l’on sût que c’ était une chose froidement arrêtée dans son esprit une preuve de force et non de faiblesse voici donc ce qu’ amaury fera aujourd’hui il mettra ordre à ses affaires réglera ses comptes écrira ses dernières volontés fera en personne une visite à le ses amis les plus chers à lesquels il annoncera seulement qu’ il est sur le point d’ entreprendre un grand voyage demain il assistera grave mais tranquille à les obsèques de sa bien-aimée "
] | [
"pierre demanda le plus modeste de les soupers et ce fut encore avec une sorte d’ embarras qui aurait pu faire hésiter à le servir si sa physionomie et son ballot n’ eussent répondu pour lui c’ était une grande affaire pour ce pauvre enfant d’ arriver seul à l’ auberge de demander à le souper un gîte et enfin de tirer sa bourse pour payer cependant tout se passa pour le mieux on servit à le pierre un bon morceau de lard à les choux de le pain et un verre de bière la maîtresse de l’ auberge ne perdit pas de temps pour lui demander d’ où il venait et où il allait a peine pierre eut -il dit son nom que la brave femme lui témoigna le plus vif ",
"tu penses que je suis un vieux con oui je hochais la tête je étais pas mauvaise j étais malheureuse il a soupiré ",
"oui un chrétien apparemment un chrétien à le fond pas du tout un chrétien car enfin quelle différence y a -t-il entre un païen et un chrétien guère une mince différence sur l’ interprétation de la nature le païen croit à la nature telle qu’ elle se montre ",
"le silence le plus imposant régnait parmi les spectateurs mais il fut bientôt suivi des plus vives acclamations quand le jeune sire de molard percé d’ outre en outre par son adversaire fût tombé sur le champ de bataille baignant dans son sang tout le monde amis et ennemis entourèrent le corps de le mourant et lui prodiguèrent en vain tous les secours en leur pouvoir quelques minutes après il expira .les jeunes seigneurs emportèrent le corps de leur camarade et la multitude ne trouvant plus d’ aliment à sa curiosité se dispersa le jeune inconnu adressa la parole à le vieux chanteur bon vieillard dit -il permettez que je vous accompagne jusqu’ à le votre demeure pour vous défendre contre de nouvelles insultes croyez moi ne restez pas plus long-temps ici il fait nuit et cette jeune fille qui vous accompagne doit avoir besoin de repos après de si fortes émotions ",
"je sais ce qui te poussait sur les routes je t’ attendais à le bout tu m’ aurais appelé j’ étais là –mon père j’ aurais donc pu vous retrouver sans revenir –si tu t’ es senti faible tu as bien fait de revenir ",
"son attente ne fut pas de longue durée qui va la PROPN s’ écria une voix forte un frémissement parcourut le corps de delphine cette voix elle l’ avait reconnue c’ était celle de savaron en même temps à le fond de la chapelle elle le vit surgir de l’ ombre formée par les colonnes brisées de la nef ",
"je crois que ce fut mon étrange façon à le moi sans prestige mais sans honte de me déclarer différent de johann dont la vie me fascinait mais que j’ ai délaissée à le présent pour entrer pleinement dans la mienne.iii le côté de guermantesparce que je n’ avais rien à lui cacher sinon évidemment mes hésitations le profond et l’ obscur de mon cœur ce qui l’ eût éloigné de moi à le tout jamais mais n’ est -ce pas le cas pour la plupart de les cœurs de les gens et ce qui de toute façon empêchait le pire encore une fois à l’ égal de la plupart de les cœurs de les gens c’ était que ce cœur mien m’ était presque inconnu et qu’ on n’ a pas à le cacher ce qu’ on ne connaît pas soi-même parce que je n’ avais donc rien à le lui taire je racontai à le frédéric tout ce qui se passait à la à travers nos conversations comprit tout de même qu’ il n’ était pas bon pour moi que je demeurasse plus longtemps à la je l’ embrassai tout en lui demandant s’ il connaissait j’ aimais à la folie ces villes côtières et leur nom de sucre et de noix j’ aimais leurs plages secrètes",
"depuis le matin le jour s’ était fait sur cette fille ce n’ était point la première venue comme on eût pu le croire ce n’ était point une passion amoureuse pour un girondin fugitif qui l’ avait fait sortir de sa retraite et de son obscurité c’ était l’ amour profond de la patrie la france lui était apparue comme une dormeuse haletante sur le sein de laquelle est accroupi ce monstre qu’ on appelle le cauchemar ",
"–monseigneur dit bussy c’ est que j’ ai à le vous parler tout de suite –pourquoi n’ es -tu pas venu plus tôt –probablement parce que la chose était impossible –mais que s’ est -il passé depuis tantôt semaines que tu as disparu –c’ est justement de cela que j’ ai à le vous parler tu attendras bien que nous soyons sortis de l’ église ",
"—madame fais -je après une courbette louisxiv vous êtes la propriétaire de cette maison —oui monsieur dit la bath rouquine surprise sur le pourtour elle ajoute afin de dissiper toute équivoque la propriétaire unique et légitime depuis le décès de mon mari survenu l’ an passé lors d’ une course automobile c’ est un trait de lumière pour bibi comment se fait -il que le nom ne m’ ait rien dit! un enragé de le volant qui ne ratait jamais un rallye "
] |
PROPN ne voulut pas partir le comte réunit les femmes en conseil de ministres PROPN prit la première la parole elle cria bien haut qu’ elle n’ était pas venue à le venise pour retourner sitôt à le paris madame de campagnac donna raison à sa nièce | [
"violette qui se sentait une vive sympathie pour madame de montmartel lui donna pareillement raison disant que la force de le mariage est dans la liberté; selon elle un mari ne pouvait rien contre sa femme s’ il ne l’ aimait pas assez pour avoir foi en elle madame de néers fut terrible comme bossuet: elle parla très haut des devoirs de le mariage elle ne s’ expliquait pas comment PROPN pouvait oublier cet article de le code qui résume les commandements de dieu: la femme doit obéissance à le son mari elle alla jusqu’ à se prendre en exemple –moi dit -elle quel que soit le bonheur que j’ eusse trouvé à le rome dans le sein même de l’ eglise en y restant plus longtemps je me suis résignée à le retourner chez moi et pourtant dieu sait s’ il m’ est triste d’ avoir un mari qui ne croit pas à le dieu ",
"m. de montmartel riait bien un peu dans sa barbe madame de campagnac avait toutes les peines de le monde à se contenir hélène connaissait trop sa sœur pour s’ étonner violette seule regardait la marquise avec de grands yeux était -il possible qu’ elle parlât sérieusement ",
"croyait -elle se donner toujours à le elle-même l’ absolution de ses péchés s’ imaginait -elle que ses retours à le dieu la relevaient soudainement de ses chutes madame de néers était si forte en dieu qu’ elle ne voulait s’ humilier ni devant elle-même ni devant les autres m. de PROPN n’ eut donc pour lui que la voix de la marquise de néers aussi sa femme lui dit -elle gaiement –vous voyez c’ est chose jugée je reste à le venise ",
"–moi je pars avec m. de montmartel dit aussitôt madame de néers la marquise avait hâte de se retremper dans la vie de famille quand on la verrait réapparaître dans le monde avec son mari qui donc oserait l’ accuser? est -ce donc un crime d’ aller à le rome n’ avait -elle pas été admise à le baise-pied de le vatican n’ avait -elle pas été bénie par le pape ",
"elle n’ avait couru que le chemin de la foi on pouvait bien lui reprocher en effet son compagnon de voyage mais qui donc prouverait que eût été son amant m. de montmartel était furieux mais il ne pouvait pourtant pas battre sa femme il la connaissait bien il savait qu’ il ne pourrait vaincre cette rébellion fantasque s’ il luttait il ne serait que plus ridicule ",
"il finit par dire d’ un air –eh! bien madame que votre volonté’ soit faite j’ emporte une mission de froshdorf je ne puis pas attendre votre bon plaisir si tout bien considéré vous aimez mieux venise que paris ne vous gênez pas il contenait en même temps sa colère et son amour ",
"car il aimait beaucoup sa femme il enrageait de ne pouvoir la soumettre mais il ne désespérait pas de le temps le surlendemain il partit donc avec la marquise de néers par le train de le matin –après la première messe à le saint-marc –sa femme daigna le conduire en gondole jusqu’ à la gare bien mieux elle l’ embrassa de fort bonne grâce en lui disant: –cela vous sera compté et je sens que je vais vous aimer beaucoup ",
"quand m. de montmartel fut de retour à le paris avec sa belle-sœur on confondit bien mieux encore la marquise et la comtesse dans l’ enlèvement à le rome on est toujours mal renseigné parce que les reporters de le monde ne sont pas mieux informés que les reporters de les journaux aussi répéta -t-on partout que le comte était allé avec sa belle-sœur pour rechercher sa femme mais qu’ il n’ avait pas réussi à la ramener par le chemin de le devoir naturellement madame de néers retourna à les sermons de notre-dame le marquis de néers en vrai mari qu’ il était fut bientôt convaincu comme tout le monde que c’ était sa belle-sœur qui avait été enlevée ",
"la marquise de néers cependant à le venise où elle voulait s’ amuser beaucoup que fit madame de montmartel? ceux qui connaissent bien les femmes les femmes mariées –comprendront qu’ elle se trouva par le départ de son mari toute désarmée pour faire le mal: quand elle eut la liberté de faire ce qui lui plaisait elle ne pensa plus qu’ à le bien faire elle aurait pu tenter une aventure galante avec un beau milanais qui ne la perdait pas des yeux depuis son arrivée ou avec un parisien égaré à le venise un ami de le consul un beau de la veille qui eût été ravi d’ une pareille aubaine mais elle surprit tout à le coup ses amies en leur disant qu’ à le son tour elle voulait aller à le froshdorf ou ̀ elle savait bien qu’ on lui ferait bonne figure "
] | [
"dès lors jeannette s’ excusait pour ainsi dire à ses propres yeux de penser si souvent depuis la veille à le son jeune sire si doux si beau si brave et si malheureux par la faute de sa méchante mère et la cruauté de les anglais aussi après un moment de silence la bergerette dit à le sybille: marraine la belle légende elle me semblerait encore plus belle si le bon sire de ayant à le combattre un ennemi autant cruel que les anglais alain le paysan avait sauvé son roi avant de se marier avec sa fille et merlin l’on ne sait pas ce qu’ il est devenu? –non l’on assure qu’ il doit dormir ans et plus mais avant de s’ endormir il a prédit que le mal qu’ une femme ferait à la gaule serait réparé par une jeune fille une jeune fille de ce pays -ci de ce pays -ci marraine –oui des marches de la lorraine et qu’ elle naîtrait près d’ un grand bois de chênes jeannette les mains jointes saisie d’ étonnement regardait sybille en silence et songeait que selon la prophétie de merlin la france serait sauvée par une jeune fille de la lorraine peut-être même de domrémy cette libératri",
"avec le quart restant on aurait garrotté hommes dangereux PROPN fut chargé de rédiger un rapport constatant que j’ avais été arrêté armé jusqu’ à les dents la maison était en fièvre m’ interrogea et je vis bien qu’ il avait grand-peine à ne pas se prendre pour un héros le message qu’ il envoya à le parquet avait la courte emphase d’ un bulletin de le moniteur en temps de guerre ",
"où l' ecole polytechnique aurait -elle conduit lucien à le mourir de faim dans quelque fonction honorable je le veux bien mais misérable heureusement que madame fourcy qui est un esprit pratique a compris cela et tandis que je te faisais de l' opposition de mon côté elle t' en faisait de le sien de sorte que nous l' avons emporte voilà lucien dans la maison il y fera son chemin comme tu y as fait le tien et il sera pour robert ce que tu as été pour moi: nous y trouverons tous notre compte ",
"la plaisanterie semblait lui être désagréable —ne parlons jamais de cela veux -tu —regrettable dit raoul un peu vexé d’ avoir été découvert en tant qu’ arsène lupin et qui désirait une revanche rien à le monde ne me passionne plus que le problème de ton âge et de tes divers exploits depuis un siècle j’ ai là-dessus quelques idées personnelles qui ne manquent pas d’ intérêt ",
"plus indifférents que m. les paysans étaient presque aussi curieux qu’ est -ce que nous allons faire? disaient les uns saluer nos seigneurs et leur souhaiter un bon voyage répondaient les autres est -ce que ce sera comme autrefois quand le père de monseigneur est rentré chez lui en revenant de la guerre ma grand’mère m’ a dit qu’ on avait dansé à le son de le biniou et qu’ on avait bu de le cidre et de le vin ",
"rocambole jeta un cri terrible et se redressa rugissant et l’ œil en feu le lion se réveillait! chapitre lyavait jours que rocambole s’ était remis à l’ œuvre et fouillait paris pour retrouver le fils de blanche de chamery un homme comme lui ne pouvait prendre le change dès le jour même il fut fixé sur ceux qui avaient enlevé l’ enfant ",
"–et ce lit? –aussi cette psyche –oui dit -elle en hésitant elle aurait préféré une armoire à le glace –j’ ai fait de mon mieux êtes -vous contente? ",
"peut-être y avait -il un peu d’ amertume dans ce silence il semblait nous dire: c’ est à l’ acrobate que vous vous adressez voilà ce qu’ il sait faire mais en ce cas trêve à les confidences il vit pourtant bientôt à le notre air combien ses talents nous séduisaient et le nuage qui avait passé sur son jeune front disparut dans un sourire ce n’ est pas bien malin ",
"plus d’ incertitudes et plus de tâtonnements je connaissais l’ homme je le voyais il posait devant moi a heures le geôlier entra dans mon cachot son impassibilité de hibou fit place à l’ admiration est -ce possible s’ écria -t-il debout sur le seuil ",
"je remarquai que la déformation de la bouche si commune chez les vieux anglais et les vieilles anglaises ne s’ opérait qu’ à un certain âge et que tous les anglais et toutes les anglaises jeunes avaient en général des bouches charmantes qui peut donc avoir déformé la bouche de les vieux anglais et de les vieilles anglaises à le point d’ en faire un museau chez les uns une trompe chez les autres c’ est le th. le th direz -vous eh! mon dieu oui demandez à le votre professeur d’ anglais comment on arrive à le sifflement nécessaire pour prononcer le th et en faire "
] |
–je n’ en sais absolument rien! dit ahès avec hauteur cherchez -le vous-même!cette arrogance n’ était pas faite pour plaire à un sergent de l’ armée révolutionnaire PROPN fronça les sourcils de façon menaçante –tu te moques de moi! et d’ ailleurs qui es-tu? demanda -t-il avec méfiance en regardant la robe élégante de la jeune fille une ci-devant toi aussi une aristo?il cracha par terre avec dégoût instinct de décliner aussitôt ses nom et qualité | [
"cet homme étant étranger à le pays il ne serait nullement impressionné par le fait qu’ elle fût une porspoët de à le contraire sans doute –je suis une jeune fille de la contrée dit -elle évasivement je n’ ai rien à le faire avec vos ci-devant ou vos aristos –eh bien tu expliqueras cela à le commissaire et à le tribunal déclara le sergent ",
"elle connaissait la terrible réputation de ces tribunaux révolutionnaires dont la seule sentence était la mort même pour bien moins encore que ce qu’ elle avait fait et avant le tribunal si elle suivait ces hommes ce serait la prison après une longue et pénible marche –jusqu’ où voulez -vous que je vous suive demanda -t-elle sans rien perdre de son arrogance .le soldat eut un rire moqueur –jusqu’ à le quimper citoyenne ",
"puisque tu voulais te promener tu seras satisfaite!quimper était éloigné de grandes lieues ahès fort entraînée pouvait facilement parcourir cette distance et quand la porte de la prison se serait refermée derrière elle elle n’ aurait plus d’ espoir il ne lui restait que ces pauvres lieues à le peine plus de heures pour déjouer la mort elle jugea sage de feindre la docilité ",
"–c’ est bien dit -elle je vous suivrai et je parlerai à le commissaire mais auparavant je désire prévenir mon père de mon absence les soldats rirent avec ensemble –excellente idée! railla le sergent tu veux nous attirer dans une embuscade!mais nous les connaissons ces bretons de le diable ton père se passera de notre visite ",
"allons assez parlé en route la première ruse avait échoué protesta –je ne pourrai jamais marcher aussi longtemps dit -elle –c’ est ce que nous verrons ",
"et je te préviens citoyenne à le cas où nous rencontrerions de les passants homme ou femme je t’ interdis de leur dire un seul mot de faire même un geste sans quoi je tire un mouvement éloquent il montra le fusil qu’ il avait en bandoulière ahès dédaigneuse haussa les épaules et ne répondit rien les soldats l’ encadrèrent –en avant! dit le sergent .la petite troupe se mit en marche ",
"ahès réfléchissait fiévreusement il lui fallait imaginer un subterfuge une feinte pour fuir fuir avant d’ atteindre la ville et la prison presque aussitôt elle ralentit son pas ordinaire afin de gagner de le temps «je trouverai certainement un moyen de m’ échapper songea -t-elle ",
"d’ ici à le quimper je rencontrerai nombre de personnes et je n’ ai nul besoin de parler ou de faire signe rien qu’ à me voir entourée de soldats on comprendra et on préviendra mon père il viendra me délivrer elle poussa un soupir de soulagement PROPN ferait intervenir ses amis de l’ assemblée comment n’ y avait -elle pas pensé plus tôt? –tu as tort citoyen de t’ encombrer de ma personne à le lieu de poursuivre ton rebelle dit -elle plus aimablement mon père est un ami de le docteur marat et celui-ci quand il le saura sera fort en colère que tu aies osé m’ arrêter!mais à ce nom qu’ elle croyait tout-puissant sur n’ importe quel sans-culotte le sergent ne s’ émut pas ",
"–le docteur répéta -t-il je ne connais pas –mais voyons c’ est un de les hommes les plus puissants de la convention or je te le répète c’ est un ami!–marat je sais dit l’ un de les soldats "
] | [
"les autorités militaires lui avaient refusé le droit de prendre part à le cette comique petite guerre anglo-turque autour d’ aden il ne s’ en consolait pas ce refus lui avait signifié sa faiblesse le désir de tirer des balles perdues de le côté de les avant-postes turcs avait été son dernier rêve à le sujet de l’ action il perdait ses souvenirs sans se débattre comme un vieux corbeau perd des plumes tel est le dernier fruit de l’ amour de les voyages on comprend trop facilement les clefs qui ouvrent ces vies si semblables si également éloignées de la vie humaine inutile de chercher là où ils ne sont pas les secrets qui combinent les destins ",
"—voulez -vous téléphoner vous-même? feignit de trouver l’ idée excellente puis tout à le coup comme s’ il se ravisait: après tout il m’ attendra PROPN se rassit une demi-heure s’ écoula encore coupée par des allées et venues de plus en plus nombreuses de temps en temps le jeune homme élégant revenait pour faire patienter le visiteur ",
"il avait à le visage de les marbrures qu’ il s’ était faites appuyant ses doigts dans des gestes inconscients dont il aurait eu honte devant un miroir mon dieu dit -elle ce que vous avez fait de nous —mais voyons cela peut se réparer oui je sais je vous demande pardon tout m’ accable en réalite je n’ ai il vit dans les yeux de bérénice la remarque sarcastique il a tort mais il n’ a pas si tort comme les autres comme tous les autres il l’ entendit comme si elle l’ avait formulée et il s’ était arrêté et il reprit avec cet agacement profond et désespéré dans la voix je suis idiot j’ ai tort j’ ai tort mais pourtant ne pouvons -nous pas reprendre parlez donc parlez donc votre silence me rend fou elle fit un effort pour se surmonter surmonter la fatalité qui l’ emportait elle essaya d’ expliquer: mon pauvre ami j’ ai toujours été comme un objet taché ou ébréché écorné le plus beau de le monde je ne peux plus le voir ",
"—je ne me souviens pas que cela me soit arrivé avant mais combien de fois depuis ne me suis -je pas évadée terrifiée hors de les mots qui s’ abattent sur vous et vous enferment le mot bonheur chaque fois qu’ il était tout près si près prêt à se poser tu cherchais à l’ écarter non pas ça pas un de ces mots ils me font peur je préfère me passer d’ eux qu’ ils ne s’ approchent pas qu’ ils ne touchent à le rien rien ici chez moi n’ est pour eux les petites rues bordées de maisons tristes rue de le loing rue de le lunain rue marguerin des noms pourtant charmants quand tu les écoutes maintenant quand je fais un effort pour capter le son délicat léger qu’ ils doivent avoir à les oreilles d’ un touriste ou d’ un de ceux qui ont eu la chance ils me l’ ont dit plus tard de trouver dans ces petites rues cette discrète presque tendre bienveillance que répandaient sur moi la rue ou la rue PROPN mais quand je les retrouve tels qu’ ils étaient en ce temps-là ces noms lunain loing marguerin ils reprennent aussitôt comme ces petites rues leur aspect étriqué mesquin il me semb",
"il n’ y a rien dans les bois vous savez bien mes perdreaux qu’ il n’ y a là que de la viande c’ est pour cela peut-être que vous mettez le soir sur vos têtes ces grosses cagoules de vin et vous endormez dessous cela ne vous convient qu’ à le moitié mais c’ est avec cela qu’ on fait de bons chasseurs qu’ est -ce qui vous prend parfois pourtant quand il fait beau le nez en l’ air arrêtés vous perdez un lièvre que vous teniez la hache pend à le bout de votre bras le mousquet s’ incline le cheval sent qu’ il peut se reposer et humer un peu lui aussi votre poids sur lui n’ est plus le même vous n’ êtes plus cette boule de viande crispée qui depuis toujours le terrifie et dont il doit transbahuter le poids de male terreur non la terreur partie vous êtes légers vous regardez la poudre de perlimpinpin que le soleil jette dans la clairière vous vous arrêtez en plein dedans et restez là ç a vous chauffe et pas que le corps qu’ est -ce qui vous prend ",
"certaines pensées sont dignes d’ un personnage de labiche quelle vanité que la peinture qui attire l’ admiration par la ressemblance de les choses dont on n’ admire pas les originaux les bras vous en tombent histoire de l’ autophage commence par se ronger les ongles puis se coupe de les tranches de fesse et de bras qu’ il fait sauter dans la poêle puis s’ arrête ",
"la première fois qu’ elle franchit le seuil de l’ appartement de tomas ses entrailles furent prises de gargouillements il ne faut pas s’ en étonner elle n’ avait ni déjeuné ni s’ étant contentée d’ un sandwich sur le quai en fin de matinée avant de monter dans le train toute à l’ idée de son audacieux voyage elle en oublia de manger mais à ne point se soucier de son corps on en devient plus facilement la victime ce supplice d’ entendre ses tripes prendre la parole à le moment ou ̀ elle se retrouvait face à le face avec tomas ",
"mais quand PROPN mari avait parlé en l’ honorant d’ un sourire elle ne savait qu’ approuver en riant de toute\\n' sa bouche ce qui n’ était pas peu de chose d’ ailleurs elle tremblait toujours en songeant\\n' que PROPN pouvait retourner dans ce pays d’ écosse qu’ elle croyait situé à le bout monde et où n’ avait jamais été à le bout d’ un mois PROPN sut très bien composer la préparation laquelle on préserve les oiseaux de la pourriture et de les mites il sut écorcher avec une propreté parfaite en retournant la peau de l’ oiseau comme on retourne un gant sans salir\\n' ni froisser une seule plume il sut les petits os qu’ il faut conserver pour assujettir fils de fer ceux qu’ il faut couper la manière de remplacer la charpente de l’ animal par\\n' des fils de métal plus ou moins gros ",
"nous y reviendrons plus tard quand tu seras vraiment un homme plus tard tu comprendras que les êtres de mon espèce ne sont pas plus mauvais que les autres et qu’ ils font simplement un peu moins de singeries de quoi te mêles -tu mon garçon est -ce que je provoque de le scandale? est -ce que je suis un objet de honte? alors à le quoi penses-tu? à l’ argent? tout est possible ",
"assis par terre la bouteille entre les jambes je couvrais ma mère de bijoux je lui offrais des packard jaunes avec des chauffeurs en livrée je lui bâtissais des palais de marbre où toute la bonne société de était invitée à se rendre à le genoux mais ce n\\' était pas quelque chose toujours manquait entre ces pauvres miettes et l\\ extraordinaire besoin qui venait de éveiller en moi il n\\ y avait pas de commune mesure vague et lancinant tyrannique et informulé un rêve étrange était mis à le bouger en moi un rêve sans visage sans contenu sans contour le premier frémissement de cette aspiration à le quelque possession totale dont l\\ humanité a nourri aussi bien ses plus grands crimes que ses musées ses poèmes et ses empires et dont la source est peut-être dans nos gènes comme un souvenir et une nostalgie biologique que conserve de la coulée éternelle de le temps et de la vie dont il est détaché "
] |
dit -il je vous en supplie l’ enfant n’ était plus un tyran fantasque mais un suppliant irrésistible PROPN le souleva dans ses bras non sans quelque étonnement de la délicatesse de ce corps qu’ il serrait entre ses mains la tête de le page domina donc les autres têtes .justement venait de saisir la plume en achevant sa revue circulaire il vit cette figure de le jeune homme et demeura stupéfait en ce moment les doigts de le page s’ appuyèrent sur ses lèvres | [
"une joie indicible épanouit aussitôt le visage de le patient; on eût dit l’ ivresse de le mauvais riche quand lazare laisse tomber une goutte d’ eau sur sa langue aride il venait de reconnaître le signal qu’ il attendait avec impatience et qui lui annonçait de le secours .salcède après une contemplation de plusieurs secondes s’ empara de le papier que lui offrait tanchon inquiet de son hésitation et il se mit à le écrire avec une fébrile il murmura la foule répéta la reine-mère avec une joie manifeste –il dit le roi; par la mordieu! je lui ferai grâce .tout à le coup salce ̀de s’ interrompit pour regarder encore le jeune homme .le jeune homme répéta le même signe et se remit à le écrire .puis après un intervalle plus court il s’ interrompit encore pour regarder de nouveau .cette fois le page fit signe de les doigts et de la tête ",
"–avez -vous fini? dit tanchon qui ne perdait pas de vue son papier –oui fit machinalement salcède –signez alors PROPN ̀de signa sans jeter sur le papier ses yeux qui restaient rivés sur le jeune homme tanchon avança la main vers la confession à le roi à le roi seul! dit salcède et il remit le papier à le lieutenant de robe courte mais avec hésitation et comme un soldat vaincu qui rend sa dernière arme ",
"–si vous avez bien avoué tout dit le lieutenant vous êtes sauf monsieur de salcède un sourire mélangé d’ ironie et d’ inquiétude se fit jour sur les lèvres de le patient qui semblait interroger impatiemment son interlocuteur mystérieux enfin ernauton fatigué voulut déposer son gênant fardeau il ouvrit les bras le page glissa jusqu’ à le terre avec lui disparut la vision qui avait soutenu le condamné .lorsque salce ̀de ne le vit plus il le chercha de les yeux puis comme égaré: bien ",
"cria -t-il eh ne lui répondit.–eh! vite vite hâtez-vous! dit -il; le roi tient le papier il va PROPN ne bougea .le roi dépliait vivement la confession démons! se serait -on joué de moi je l’ ai cependant bien reconnue c’ était elle c’ était elle!à peine le roi eut -il parcouru les premières lignes qu’ il parut saisi d’ indignation ",
"puis il pâlit et s’ écria:–oh le le méchant homme –qu’ y a -t-il mon fils demanda catherine –il y a qu’ il se rétracte ma mère il y a qu’ il prétend n’ avoir jamais rien avoué. –et ensuite –ensuite il déclare innocents et étrangers à le tous complots mm. de guise à le fait catherine si c’ est vrai? –il PROPN s’ écria le roi il ment comme un païen –qu’ en savez -vous mon fils? mm. de guise sont peut-être calomniés ",
"–les juges ont peut-être dans leur trop grand zèle interprété faussement les dépositions madame s’ écria henri ne pouvant se maîtriser plus longtemps –j’ ai tout entendu –vous mon fils –oui moi. –et quand cela s’ il vous plaît –quand le coupable a subi la gêne –j’ étais derrière un rideau je n’ ai pas perdu une seule de ses paroles et chacune de ses paroles m’ entrait dans la tête comme un clou sous le marteau .–eh bien faites -le parler avec la torture puisque la torture il lui faut; ordonnez que les chevaux emporté par la colère leva la main lieutenant tanchon répéta ce signe les cordes avaient été rattachées à les membres de le patient: hommes sautèrent sur les chevaux ",
"coups de fouet retentirent et les chevaux s’ élancèrent dans des directions opposées un horrible craquement et un horrible cri jaillirent à la fois de le plancher de l’ échafaud on vit les membres de le malheureux salce bleuir s’ allonger et s’ injecter de sang; sa face n’ était plus celle d’ une créature humaine c’ était le masque d’ un démon trahison trahison! cria -t-il eh bien ",
"je vais parler je veux parler je veux tout dire! ah! maudite duch la voix dominait les hennissements de les chevaux et les rumeurs de la foule mais tout à le coup elle s’ éteignit –arrêtez arrêtez cria il était trop tard ",
"la tête de salcède naguère raidie par la souffrance et la fureur retomba tout à le coup sur le plancher de l’ échafaud –laissez -le parler vociféra la reine-mère arrêtez mais arrêtez donc l’ œil de salcède était démesurément dilaté fixe et plongeant obstinément dans le groupe où était apparu le page PROPN en suivait habilement la direction .mais salcède ne pouvait plus parler il était mort.tanchon donna tout bas quelques ordres à ses archers qui se mirent à le fouiller la foule dans la direction indiquée par les regards dénonciateurs de salcède –je suis découverte dit le jeune page à l’ oreille d’ ernauton; par pitié aidez -moi secourez -moi monsieur "
] | [
"PROPN commença par retourner son chapeau au-dessus de la table le chapeau était plein de louis et de doubles louis et ils ruisselèrent du chapeau sur le marbre avec ce bruit d’ or si remarquable et si facile à le distinguer entre tous les bruits puis après le chapeau il vida ses poches et l’ une après l’ autre ses poches dégorgèrent l’ immense butin qu’ il venait de faire à le jeu un monceau d’ or mobile et resplendissant s’ entassa sur la table à ce bruit arsène sembla se ranimer ",
"il n’ y a pas de mal d’ ailleurs que l’on apprenne chez les romanciers certains détails qu’ oublient de raconter les historiens soit qu’ ils les jugent indignes de l’ histoire soit que probablement ils les ignorent eux-mêmes en la reine marie montait un ballet et le roi boudait parce que comme danseuse dans ce ballet composé des plus jolies femmes de la cour elle avait refusé d’ admettre jacqueline debueil mère de le héros de notre histoire de le comte demoret et comme les illustres danseuses qui devaient figurer à le ballet étaient obligées pour aller faire répétition à la salle de spectacle de le louvre; de passer devant la porte de en signe de mauvaise humeur fermait sa porte .un jour il la laissa entrebâillée .par cette porte entrebâillée il vit passer dit bassompierre dans ses mémoires il n’ y avait rien sous le ciel de plus beau que mlledemontmorency ni de meilleure grâce ni de plus parfait cette vision lui parut si radieuse que sa mauvaise humeur prit immédiatement de les ailes de papillon et s’ envola il se leva de le fauteuil ou il boudait et la suivit comm",
"elle enlève les assiettes ne restent plus sur la table recouverte de sets bleu clair que les verres bleus transparents la bouteille de pepsi et le large cendrier en céramique bleue déjà à le moitié rempli de mégots la discussion est ouverte PROPN prend la parole le premier il explique leurs plans à ses parents ",
"PROPN ne revenait pourtant pas seul ainsi qu’ il l’ avait laissé soupçonner parmi ses domestiques il ramenait une jeune fille noire trop belle pour n’ être qu’ une servante elle semblait réunir en sa personne comme la séduction de races elle avait les traits fins les cheveux souples et soyeux les formes élancées je ne sais quelle grâce légère tout européenne; et aussi de ces grands yeux vagues qui s’ endorment ou s’ illuminent sans qu’ on devine pourquoi; une vie tour à le tour somnolente et furieuse mais ne se trahissant que par l’ ardeur de les gestes le mouvement d’ un sein qui s’ offre d’ une croupe qui ondule des bonds d’ animal lubrique ",
"merci ma bonne sainte anne d’ auray maintenant je puis mourir yvonne est sauvée quant à le yvonne toujours immobile et pour ainsi dire paralysée par le travail mystérieux qui s’ opérait dans son cerveau elle ne quittait pas de le regard le jeune homme qu’ elle avait tout d’ abord reconnu dans le moment lucide provoqué par la force de la scène terrible à le laquelle elle venait d’ assister puis ses regards se détachèrent de keinec et parcoururent la chambre alors un étonnement profond se peignit sur sa physionomie expressive ",
"monsieur très désagréablement surpris de se voir quitter par le premier sujet de son établissement sa casquette à la main montait prier élisa de ne point s’ en aller quelques instants après apparaissait madame suant et soufflant suivie de toutes les filles de la maison qui derrière elle les unes portant une porcelaine les autres un bouquet faisaient avec des figures de circonstance dans l’ escalier en spirale une longue et théâtrale procession la grosse femme en pleurnichant disait qu’ elle était bien malheureuse s’ excusait sur le chagrin qui la rendait quasiment folle puis elle poussait dans les bras d’ élisa ses femmes qui tour à le tour embrassaient leur compagne cherchant à la retenir avec des caresses avec des mots d’ amitié avec la désolation de commande peinte sur leurs visages avec le petit cadeau qu’ elles tournaient entre leurs doigts bêtes PROPN demeurait inébranlable elle était la volonté entêtée qui ne revient jamais sur une décision de sa colère et selon son expression elle aurait mieux aimé se faire piler que de céder ",
"papistes et sectateurs de la religion réformée s’ y tolèrent mutuellement la commodité de la vie matérielle y est à le moins équivalente à le celle qu’ on trouve dans les grandes villes françaises en témoigne la peinture hollandaise de ce temps elle montre d’ exubérantes assemblées de bourgeois corpulents rubiconds flanqués de leurs nourrissantes épouses autour de tables croulant sous le pain et la viande les poissons les vins mais aussi la méticuleuse propreté la quiétude protestante d’ intérieurs carrelés clairs rincés de frais des enfants emmitouflés patinant sur la glace de les canaux et cette froidure est la troisième vertu que présentent pour descartes les provinces-unies ",
"le spécialisme ouvre à l’ homme sa véritable carrière l’ infini commence à le poindre en lui la il entrevoit sa destinée .il existe mondes le naturel le spirituel le divin l’ humanité transite dans le monde naturel qui n’ est fixe ni dans son essence ni dans ses facultés le monde spirituel est fixe dans son essence et mobile dans ses facultés le monde divin est fixe dans ses facultés et dans son essence il existe donc nécessairement un culte matériel un culte spirituel un culte divin; formes qui s’ expriment par l’ action par la parole par la prière autrement dit le fait l’ entendement et l’ amour ",
"elle voudrait faire rewind c’ est la mauvaise conversation la mauvaise piste d’ envol est -ce que c’ est ça que tu veux me dire? insiste sa mère dans ce moment de complicité est -ce que c’ est pour ça que tu pleures? parce que rose a vu papa avec quelqu’un? elle voudrait la tuer rose dit que papa est porteur ",
"il mange à le restaurant et la concierge entretient le ménage tant bien que mal cette femme nous est toute dévouée durant près d’ une heure et demie prasville s’ obstina dans ses investigations dérangeant et palpant tous les bibelots mais en ayant soin de reposer chacun d’ eux à la place exacte qu’ il occupait à le heures les agents qui avaient suivi daubrecq firent irruption —le qui revient —à pied? —à pied —nous avons le temps oui! sans trop se hâter prasville et les hommes de la préfecture après avoir jeté un dernier coup d’ œil sur la pièce et s’ être assurés que rien ne trahissait leur visite se retirèrent "
] |
si vous avez l’ air de ne pas la voir elle ne vous regardera seulement pas il n’ y a que quand nous voulons la rapproprier un peu qu’ elle se met en colère et se débat en criant comme si nous lui faisions de le mal.–maman dit PROPN qui essayait de cacher son épouvante ramène-moi à la maison j’ ai faim –comment aurais -tu faim? tu sors de table dit marcelle qui n’ avait pas plus envie que son fils de contempler plus longtemps ce triste spectacle tu te trompes assurément viens dans une autre allée peut-être qu’ il fait encore trop de soleil dans celle-ci et que la chaleur te fatigue | [
"–oui oui rentrons dans le taillis dit rose ceci n’ est pas gai à le voir il n’ y a pas de risque qu’ elle nous suive et d’ ailleurs quand elle est dans une allée elle ne la quitte pas souvent; vous pouvez voir que dans celle-ci l’ herbe est brûlée à le milieu tant elle y a passé et repassé toujours à le même endroit pauvre sœur quel dommage ",
"elle était si belle et si bonne je me souviens de le temps ou elle me portait dans ses bras et s’ occupait de moi comme vous vous occupez de ce bel enfant-là mais depuis son malheur elle ne me connaît plus et ne se souvient pas seulement que j’ existe.–ah! ma chère mademoiselle rose quel affreux malheur en effet et quelle en est la cause? est -ce un chagrin ou une maladie le sait-on?–hélas! oui on le sait bien mais on n’ en parle pas ",
"–je vous demande pardon si l’ intérêt que je vous porte m’ a entraînée à le vous faire une question indiscrète pour vous madame c’ est bien différent il me semble que vous êtes si bonne qu’ on n’ est jamais humilié devant vous je vous dirai donc entre nous que ma pauvre sœur est devenue folle par suite d’ une amour contrariée elle aimait un jeune homme très bien et très honnête mais qui n’ avait rien et nos parents n’ ont pas voulu consentir à le mariage ",
"le jeune homme s’ est engagé et a été se faire tuer à le alger la pauvre bricoline qui avait toujours été triste et silencieuse depuis son départ et à le qui on supposait seulement de l’ humeur et un chagrin qui passerait avec le temps apprit sa mort d’ une manière un peu trop cruelle ma mère croyant qu’ en perdant toute espérance elle en prendrait enfin son parti lui jeta cette mauvaise nouvelle à la tête avec des termes assez durs et dans un moment où une émotion pareille pouvait être mortelle ma sœur ne parut pas entendre et ne répondit rien on était en train de souper je m’ en souviens comme d’ hier quoique je fusse bien jeune ",
"elle laissa tomber sa fourchette et regarda ma mère pendant plus d’ quart d’ heure sans dire un mot sans baisser les yeux et d’ un air si singulier que ma mère eut peur et s’ écria: ne dirait -on pas qu’ elle veut me dévorer –vous en ferez tant dit ma grand-mère qui est une femme excellente et qui aurait voulu marier bricoline avec son amoureux vous lui donnerez tant de soucis que vous la rendrez folle ma grand-mère n’ avait que trop bien jugé ma sœur était folle et depuis ce jour-là elle n’ a plus jamais mangé avec nous elle ne touche à le rien de ce qu’ on lui présente et elle vit toujours seule nous fuyant tous et se nourrissant de vieux restes qu’ elle va ramasser elle-même dans le fond de le bahut quand il n’ y a personne dans la cuisine quelquefois elle se jette sur une volaille la tue la déchire avec ses doigts et la dévore toute sanglante ",
"c’ est ce qu’ elle vient de faire j’ en suis sûre car elle a du sang à les mains et sur son mouchoir d’ autres fois elle arrache des légumes dans le jardin et les mange crus enfin elle vit comme une sauvage et fait peur à le tout le monde voilà les suites d’ une amour contrariée et mes pauvres parents ne sont que trop punis d’ avoir mal jugé le cœur de leur fille cependant ils ne parlent jamais de ce qu’ ils feraient pour elle si c’ était à le recommencer PROPN crut que rose faisait allusion à le elle-même et désirant savoir à le quel point elle partageait l’ amour de le grand-louis elle encouragea sa confiance par un ton de douceur affectueuse ",
"elles étaient arrivées a la lisière de la garenne opposée à le celle se promenait la folle marcelle se sentait plus à l’ aise et le petit édouard avait oublié déjà sa frayeur il avait repris sa course folâtre à le portée de l’ œil de sa mère votre mère me paraît un peu rigide en effet dit mme de blanchemont à sa compagne mais m. bricolin a l’ air d’ avoir pour vous plus d’ indulgence ",
"PROPN fait moins de bruit que maman dit rose en secouant la tête il est plus gai plus caressant il fait plus de cadeaux il a plus d’ attentions aimables et enfin il aime bien ses enfants c’ est un bon père mais sous le rapport de la fortune et de ce qu’ il appelle la convenance sa volonté est peut-être plus inébranlable encore que celle de ma mère je lui ai entendu dire fois qu’ il valait mieux être mort que misérable et qu’ il me tuerait plutôt que de consentir ...–à vous marier à le votre gré? dit marcelle voyant que rose ne trouvait pas d’ expressions pour rendre sa pensée ",
"il ne dit pas comme cela reprit rose d’ un air un peu prude je n’ ai jamais pensé à le mariage et je ne sais pas encore si mon gré ne serait pas le sien mais enfin il a beaucoup d’ ambition pour moi et se tourmente déjà de la crainte de ne pas trouver un gendre digne de lui ce qui fait que je ne serai pas mariée de si tôt et j’ en suis bien aise car je ne désire pas quitter ma famille malgré les petites contrariétés que j’ y éprouve de la part de maman crut voir chez rose un peu de dissimulation et ne voulant pas brusquer sa confiance elle fit l’ observation que rose avait sans doute beaucoup d’ ambition pour pas de le tout! répondit rose avec abandon je me trouve beaucoup plus riche que je n’ ai besoin et souci de l’ être "
] | [
"malheureusement il était trop tard cette fois pour retourner en arrière on était à le moins aussi éloigné de rangoun que de madras on résolut donc de risquer le tout pour le tout de mettre les voiles dehors depuis les grandes voiles jusqu’ à les bonnettes et essayer de gagner sur son point le plus rapproché la côte de coromandel une fois à la côte on la prolongerait avec le bâtiment ou l’on descendrait à le terre selon que la junon pourrait tenir la mer ou se trouverait dans l’ impossibilité d’ aller plus loin le navire dès lors marcha rapidement plus rapidement même qu’ on ne l’ espérait mais sa fatigue augmenta en proportion de sa rapidité et comme tout le monde était occupé à les pompes personnel n’ avait le temps de songer à la manœuvre ",
"à le c.e.s. on s’ aime pas toujours mais à le moins on est ensemble ç a rassure ç a fait des points de repère on peut pas avoir des repères avec ses parents j’ ai eu peur d’ être anormale d’ un seul coup et je me suis déshabillée avec des gestes réfléchis lents comme dans les films mais plus je m’ appliquais plus je pensais que je frimais s’ ils savaient je l’ ai toujours dit a monte à la tête les études les livres c’ est bien joli d’ aller à le bac si c’ est pour y perdre la santé tais -toi tu veux donc qu’ elle soit comme nous travailler à le ans y a pas qu’ elle non qui continue je pleurais je ne voulais pas m’ arrêter de pleurer ç a me rendait moins folle ",
"–ils arriveront à le montparoux dans une quinzaine de jours ajouta agathe et y resteront jusqu’ à la fin de juillet nous partirons ensuite pour la baule judith en plus de celle-ci quelle misère le soir de ce jour vers heures PROPN sortit de la tour tentée à la fois par un glorieux clair de lune et par une relative fraîcheur venue de la montagne elle voulait se rendre jusqu’ à l’ étang ombre légère dans la nuit claire elle passa dans le parterre descendit les vieux degrés de pierre qui menaient à le parc l’ apaisante lumière nocturne détendait ses nerfs mis à l’ épreuve par la présence d’ agathe pendant le temps qu’ elle avait passé aujourd’hui à le aigueblanche ",
"la florval bondit –monsieur fit -elle avec un geste d’ indignation superbe vons insultez une femme –madame –vous oubliez que vous êtes chez moi si je ne me souvenais que vous êtes le beau-père de m. de vandannes j’ aurais déjà appelé pour vous faire sortir ",
"elle répondit à le mon salut par une légère inclination de tête et se levant à le demi elle me désigna un siège très-éloigné de le tabouret qu’ elle occupait ensuite elle se mit à entamer la conversation avec aisance le temps l’ absence de ces dames et les environs d’ PROPN fournirent longtemps matière à ses discours quand elle les eut épuisés elle parut un peu intimidée je la secondais bien mal ",
"c’ était sans issue –tu vas le dire à le maman –c’ est pas la peine les parents finiront par être à le courant je ne comprends pas à le quoi tu joues ",
"aussi dès que m. de s’ arrêta pour reprendre haleine: foi dit -il si j’ osais —eh bien —je vous offrirais monsieur le marquis de vous trouver ces francs —vous —moi-même —avant ce soir heures —naturellement le verre d’ eau glacée offert à le voyageur près d’ expirer de soif à le milieu de les sables de le sahara ne lui procure pas la délicieuse l’ enivrante sensation qu’ éprouva le marquis à la proposition de pascal littéralement il se sentit revenir à la vie et de loin faute de francs ce jour -là même il sombrait les lui trouver c’ était lui obtenir un sursis à un moment où gagner de le temps était pour lui le point capital ",
"elle le traitait avec tant d’ amitié qu’ il en oubliait qu’ il lui avait fait un bien grand mal; son cœur était plus à le large qu’ il ne l’ avait senti depuis longtemps enfin il avait entrevu la possibilité de gagner bientôt assez d’ argent pour pouvoir remplacer les sous pris à sa mère et il avait fait un plan qui lui semblait admirablement propre à le tout arranger il voulait quand il les aurait faire semblant de les retrouver dans une fente de le plancher ce qui empêcherait sa mère d’ avoir aucun soupçon tout en la remettant en possession de son argent n’ était -ce pas une heureuse invention ",
"—il lui sembla à le contraire que cette transaction avec le rêve panserait la plaie de son cœur à le delà de tel ou tel type féminin ce dont il avait besoin toujours besoin n' était -ce pas la femme l' étreinte de les bras la chaleur de le sein? ce pâle matin d' août germanique le rhin invisible derrière l' écran de les arbrisseaux mais devinable à les brumes exhalées de son lit —et cette large bande de sable sillonnée de fer cette voie brusquement coudée par où tout à l' heure allait jaillir le train qui amenait julie d' autres drames intimes peut-être agitaient les êtres échelonnés le long de le quai de la gare en de les poses d' interrogation d' attente d' impatience pourtant se disait maurice il n' en est pas de plus tragique assurément que celui-ci où j' ai mon rôle elle était en effet tragique cette rencontre en exil de âmes qui se cherchaient avec la certitude de la séparation prochaine l' exil même de ces amants leur ignorance de le langage qu' on parlait autour d' eux l' infimité de la station choisie par la destinée pour leur rencontre tout concou",
"le même bateau et le même équipage dont roussel et quintal faisaient partie devaient me reprendre à l' égard de les précautions prises avec boisé-lucas père il n' y en avait pas d' autres que celles que je vous ai déjà détaillées l' intrépide armand abordé à le quelques pas de son champ paternel comme à la côte inhospitalière de la tauride cherchait en vain des yeux sur les flots à la clarté de la lune la barque qui l' aurait pu sauver autrefois ayant déjà quitté combourg prêt à le passer à les grandes-indes j' avais promené ma vue attristée sur ces flots des rochers de saint-cast se couchait armand de le cap de la varde ou ̀ j' étais assis quelques lieues de la mer parcourues par nos regards opposés ont été témoins des ennuis et ont séparé les destinées de hommes unis par le nom et le sang c' est aussi à le milieu de les mêmes vagues que je rencontrai gesril pour la dernière fois "
] |
s’ il est à le naples il ne nous échappera pas —vous le connaissez demanda johann —si je le connais si je connais —vous avez contre lui quelque animosité personnelle le sang avait monté à les joues de l’ agent qui faisait de visibles efforts pour garder son calme —que dieu me pardonne murmura -t-il | [
"je ne puis mentir je le hais jusqu’ à la mort! PROPN tournait doucement ses pouces dans son confessionnal et souriait c’ était un sourire de chat-tigre —voyons la première pièce seigneur répondit l’ agent elle est datée de PROPN elle annonce à le ce correspondant inconnu le haut dignitaire qu’ un diamant d’ un prix inestimable le pundjaub soustrait par un mineur de les carrières de le mogol a été offert à le roi d’ angleterre par le conseil de la compagnie de les indes et que le diamant est à la taille chez un célèbre lapidaire de paris ",
"elle demande si sa majesté le roi ferdinand de naples achèterait ce diamant à le cas où l’on parviendrait à le détourner cette première lettre est signée elle a dû nécessiter une réponse j’ ai une copie de la réponse dit johann il ajouta presque aussitôt après: ces pauvres gens de le ministère d’ état ont cru faire une bien belle découverte —je vous fais observer seigneur repartit l’ agent que leurs seigneuries ne savent pas même de quoi il s’ agit c’ est moi qui dois leur porter demain le mot de l’ énigme ",
"leurs soupçons ne se portent que sur le haut fonctionnaire le rire de johann se fit entendre —alors dit -il tu es bien sûr qu’ ils n’ ont pas la moindre connaissance de l’ affaire —pas la moindre PROPN prit dans son sein cette petite clef qui pendait à son cou par un cordon de soie il l’ approcha d’ une serrure placée à le portée de sa main dans la paroi de le confessionnal mais il ne l’ y introduisit point encore et se ravisant: —voyons les autres pièces dit -il ",
"la seconde répondit l’ agent est datée de paris et signée de le même nom de brown elle porte en substance qu’ il en a coûté louis pour faire fabriquer et tailler un diamant faux exactement semblable à le pundjaub que le diamant faux a été substitué à le véritable pundjaub dans le laboratoire de le lapidaire et qu’ on attend de l’ argent pour le diriger sur naples n’ y a -t-il pas une petite croix à l’ encre rouge sur l’ original? demanda johann —elle a passé sous les yeux de son excellence ",
"s’ exclama l’ agent stupéfait que le roi est bien servi par les habiles de le ministère d’ état! murmura avec un suprême à la troisième —datée de marseille seigneur et signée le faux diamant est parti pour PROPN le vrai voyage sur la route de naples ",
"on le cédera à sa majesté moyennant une somme de ducats à le change de francs centimes le ducat argent de france —ce qui donne millions francs dit johann ce n’ est pas cher pour un diamant de carats à le présent voyons la quatrième pièce —elle porte en note dit l’ agent ne doit être communiquée à le personne pas même à les maîtres de le silence ",
"PROPN s’ agita sur son fauteuil et laissa échapper ces paroles je ne la connais pas moi cette quatrième pièce cette quatrième pièce dit le numéro ne porte ni signature ni suscription elle n’ a point été saisie avec les autres on l’ a trouvée à le logis d’ un marin de le port qui n’ a pu être arrêté et qui se nomme et que dit -elle? fit spurzheim avec impatience ",
"—quelque chose de très étrange seigneur elle dit que ce brown déjà parti de marseille et en route pour naples croit de bonne foi être porteur de le vrai diamant le pundjaub et qu’ il se trompe? —et qu’ il se trompe le véritable pundjaub étant vendu à l’ empereur de russie pour la somme de millions de roubles —à la bonne heure s’ écria nous en savons assez mon camarade ",
"mets tes papiers dans ta poche je n’ en ai que faire c’ est moi maintenant qui vais t’ apprendre quelque chose mais auparavant je veux te payer car tu t’ es montré un serviteur intelligent et soumis tiens -tu à me cacher ton nom? j’ y tiens absolument seigneur "
] | [
"je n’ étais plus prisonnier je n’ étais plus malheureux et condamné à le vivre seul je pensais à le toi et je me disais: marthe a promis de m’ aimer jusque par la mort à le présent que sauvé par miracle je viens réclamer le prix de mes peines marthe sera -t-elle infidèle à sa promesse il l’ attirait doucement à le lui toujours plus près ses lèvres se posèrent sur les cheveux de la jeune femme immobile et comme fascinée —avant de rien promettre à le dieu lui répéta -t-il tu m’ as promis de m’ aimer toujours et moi je t’ aime marthe ne résistait plus ",
"avait -il été question de ses compagnons et de lui si traîtreusement adjoints à le personnel de le convoi le jeune novice n’ eut plus lieu d’ en douter lorsque sur un geste de l’ arabe un havildar se dirigea vers le baracon bat et actéon avaient été renfermés .presque aussitôt les américains furent amenés devant alvez PROPN s’ approcha lentement il ne voulait rien perdre de cette scène la face d’ PROPN s’ illumina quand il vit ces noirs bien découplés à lesquels le repos et une nourriture plus abondante allaient promptement rendre leur vigueur naturelle ",
"d’ une voix irritée mais parle-moi donc elle s’ arrêta se campa devant moi fit tomber un à un ses vêtements de plâtre et \\n' toute nue impudique et superbe la gorge secouée d’ un rire clair sonore précipite –monsieur mintié dit -elle je suis chez moi tous les jours de à le et vous donnerai les vieux pantalons de charles et elle me lança sa capote de loutre à la figure je m’ étais dressé sur mon lit les yeux hébétés la poitrine sifflante je regardai.\\n' mais la chambre était calme la lampe continuait de brûler mélancoliquement et mon livre\\n' gisait sur le tapis les pages en l’ air je me réveillai tard le lendemain ayant mal dormi poursuivi dans mon sommeil de cauchemars par la pensée de juliette ",
"s’ ils viennent m’ interroger je jouerai le jeu jouer le jeu c’ est la règle de le jeu pour la forme humaine c’ est le grand siècle et le style qu’ ils viennent je n’ ai pas peur ",
"croyez -moi donc isabelle plus je vous aime et plus j’ insisterai sur ce point ne risquez pas votre salut éternel sur un sophisme la vie de ce monde est à l’ éternite ce que la seconde est à un siècle nous vivons une seconde sur la terre nous vivons une éternité près de dieu puis d’ ailleurs écoutez bien ceci ma fiancée dans ce monde et dans l’ autre le pouvoir qui lie a le droit de délier et c’ est dieu qui a voulu cela pour que le désespoir ne pût pas entrer dans un cœur trompé comme l’ a été le vôtre ",
"—dans quel pays les perdrix ont -elles cœurs?—quelle sorte d’ animal est appelé ficedule en automne et l’ hiver mélancoryphe —quelle est la durée de la vie de les ichneumons —quel rapport unit les lobes de le foie de la souris avec les phases de la lune —pourquoi les fourmis ne touchent -elles pas à le second de les lobes de le foie de la grenouille buissonnière —le nom de l’ animal dont le second estomac présente un tuf noirâtre propre à le servir de remède dans les accouchements laborieux ",
"j’ aime tant brulette que je ne me sens point le courage de la condamner et pourtant que me dira mon père s’ il pense que j’ aurais dû tout faire pour retenir huriel dans un pareil danger –thérence je ne peux rien vous dire sinon que moins que jamais je doute de brulette car si vous voulez savoir quelle était la seule personne que je pusse soupçonner de l’ avoir abusée et sur qui les accusations de le monde eussent un peu d’ apparence de raison je vous dirai que c’ était joseph lequel m’ en paraît aussi blanc que neige d’ après ce que votre frère vient de nous en apprendre or il n’ y avait à le monde à le ma connaissance qu’ un autre garçon je ne dis pas capable mais en position par son amitié avec brulette de se laisser détourner de son honneur par une mauvaise tentation ",
"il fallait aussi éviter les noms qui résonnent comme des annonces publicitaires pour vacances à le prix réduits à le bord de la mer de le nord wenduyne blankenberghe PROPN était à la fois de consonance nettement flamande sans associations touristiques et assez près de bruges pour faire mon affaire j’ ignorais alors bien entendu qu’ octave et sa mère dédaigneux de les roulettes et des cocottes de les plages à la mode avaient ans plus tôt choisi ce trou pour villégiature d’ été l’ endroit en n’ avait guère dû changer depuis le xvi e siècle une digue pourtant sine qua non de les stations balnéaires y avait été bâtie et on y imagine volontiers un kiosque à le musique ",
"nous célébrons ce repérage de la cellule comme une grande victoire mais en fait à le quoi cela nous avance -t-il dans ces cas-là il y a solutions les gars répondre carrément à le laura que je n\\' ai pas la plus minuscule idée de la suite à le donner à le cette découverte ou bien prendre l\\ air entendu de homme qui en a airs moi vous me connaissez toujours soucieux de sauver la face je me choisis une expression spirituelle j\\' y parviens sans difficulté merci et je lui réponds qu\\ elle va voir ce elle va voir ce qui est pas à le proprement parler un mensonge et n\\' en constitue pas moins une sorte d\\' espèce de promesse je plie mon matériel et nous redescendons ",
"l’ homme descend de les poissons des rires éclatèrent mais sans se troubler: le telliamed! un livre arabe allons messieurs en séance !et on entra dans la sacristie .les compagnons n’ avaient pas roulé l’ abbé jeufroy comme ils l’ auraient cru aussi pécuchet lui trouva -t-il le cachet de le jésuitisme lumière boréale les inquiétait cependant ils la cherchèrent dans le manuel de d’ orbigny est une hypothèse pour expliquer comment les végétaux fossiles de la baie de baffin ressemblent à les plantes équatoriales on suppose à la place de le soleil un grand foyer lumineux maintenant disparu et dont les aurores boréales ne sont peut-être que les vestiges .puis un doute leur vint sur la provenance de l’ homme "
] |
sa propre voix lui déplaisait acariâtre fielleuse et cette impression qu’ elle avait d’ être en train de faire une scène à son père cet homme funeste avec lequel elle s’ était efforcée de n’ avoir plus que des relations anodines je sais dit -elle plus posément où tu passes tes nuits il la fixa légèrement de côté de son œil dur et rond hostile menaçant a fait faillite dit -il je n’ ai plus rien la ̀bas | [
"il faut que tu t’ occupes de sony mais ç a ne peut pas aller je suis sa sœur comment veux -tu que je le défende ce n’ est pas interdit n’ est -ce pas non mais ç a ne se fait pas et alors sony a besoin d’ un avocat c’ est tout ce qui compte ",
"tu aimes encore sony s’ écria -t-elle ne pouvant comprendre il roula sur lui-même prit son visage entre ses mains ce garçon chuchota -t-il c’ est toute ma vie il était là énorme et vieux les genoux repliés vers son ventre et norah réalisa soudain qu’ un jour il serait mort lui dont elle avait souvent pensé avec dépit que rien d’ humain ne pouvait l’ atteindre ",
"il s’ assit à le bord de le lit se leva malaisément ses yeux allèrent du tas de ballons dans un coin de la chambre à la photo que norah tenait encore cette femme elle était mauvaise c’ est elle qui l’ a appâté lui il n’ aurait pas osé poser les yeux sur la femme de son papa en attendant siffla norah c’ est elle qui est morte ",
"sony combien il va prendre qu’ est -ce que tu penses? demanda -t-il sur le ton de le plus complet désarroi il ne va quand même pas rester ans en prison elle est morte il l’ a étranglée elle a dû beaucoup souffrir murmura norah les petites filles les jumelles qu’ est -ce que tu leur as dit ",
"je ne leur ai rien dit je ne leur parle jamais elles ne sont plus là il avait pris un air buté mécontent comment plus la ̀? ce matin je les ai envoyées dans le nord dans sa famille dit -il en tendant le menton vers la photo de sa femme norah brusquement ne supporta plus de le regarder ",
"il lui semblait n’ avoir aucune échappatoire qu’ il la tenait qu’ il les tenait tous en vérité depuis qu’ il avait enlevé sony imprimant sur leur existence la marque de sa férocité elle s’ était élevée à la seule force de sa résolution et elle avait trouvé sa place dans un cabinet d’ avocats elle avait mis lucie à le monde et acheté un appartement mais elle eût accepté de tout donner pour que cela ne fût pas arrivé pour que sony ne leur eût jamais été arraché lorsqu’ il avait ans tu as dit une fois je m’ en souviens que tu ne laisserais jamais tomber sony déclara son père quelques fleurs jaunes tachaient le drap tombées de ses épaules et qu’ il avait écrasées sous sa masse combien pesant devait être aujourd’hui songeait norah le démon assis sur le ventre de sony ",
"ce fut à le cours de le dîner ce soir-là alors que PROPN et son père discutaient en bonne intelligence que norah entendit échappé des lèvres de ce dernier: quand ma fille norah habitait PROPN qu’ est -ce que tu racontes je n’ ai jamais habité cette maison s’ exclama -t-elle il détacha un gros morceau de la cuisse de poulet rôti qu’ il tenait entre ses doigts prit le temps de mâcher d’ avaler puis d’ une voix posée non je sais bien je voulais dire quand tu vivais dans cette ville à le grand-yoff ",
"il lui sembla alors qu’ une bourre de coton gênait sa gorge ses oreilles qui se mirent à le vrombir doucement les voix de jakob et de son père des fillettes qui devisaient avec une pondération exagérée lui parurent s’ éloigner d’ elle devenant presque inaudibles feutrées allons gronda -t-elle je n’ ai jamais vécu à le grand-yoff ni nulle part dans ce pays mais elle n’ était pas certaine d’ avoir parlé ou si ayant parlé que quiconque l’ eût entendue elle se racla la gorge et répéta plus fort: je n’ ai jamais vécu à le grand-yoff ",
"son père haussa les sourcils avec un étonnement amusé le regard de jakob allait indécis de norah à son père et les fillettes elles-mêmes s’ étaient arrêtées de manger si bien que norah se sentit obligée de dire encore atterrée d’ avoir l’ air de supplier qu’ on la croie: je n’ ai jamais vécu ailleurs qu’ en france tu devrais le savoir appela son père il lui lança quelques phrases brèves et masseck s’ en alla chercher une boîte à le chaussures qu’ il posa sur la table et dans laquelle le père de norah entreprit de fouiller impatiemment il en sortit une petite photo carrée qu’ il tourna vers norah "
] | [
"elle a paru aussi dans à la mémoire de alphonse PROPN hommage de ses amis et confrères montréal desaulniers et leblanc on voit que cela ne date pas d’ hier le récit PROPN est basé sur une croyance populaire qui remonte à l’ époque de les coureurs de les bois et de les voyageurs de le nord-ouest les gens de chantier ont continué la tradition et c’ est surtout dans les paroisses riveraines de le st.laurent que l’on connaît les légendes de la chasse-galerie ",
"elle avait cédé par peur par faiblesse peut-être aussi dans l’ espoir de ressaisir PROPN sa vision première le mirage évanoui de rallumer la flamme si désespérément éteinte le était allait -elle le fiacre avait roulé longtemps longtemps audiberte assise à son côté lui tendant les mains la rassurant parlant avec une chaleur de fièvre elle ne regardait rien n’ entendait rien; et le grincement de cette petite voix criarde dans le train de les roues n’ avait pas de sens pour elle pas plus que ces rues ces boulevards ces façades ne lui apparaissaient dans leur aspect connu mais décolorés par sa vive émotion intérieure comme si elle les voyait d’ une voiture de deuil ou de noces enfin une secousse et l’on s’ arrêtait devant un large trottoir inondé d’ une lumière blanche découpant en noires ombres fourmillantes la foule attroupée un guichet pour les billets à l’ entrée d’ un large corridor une porte battante en velours rouge et tout de suite la salle une salle immense qui lui rappelait avec sa nef et ses pourtours le stuc de ses hautes murailles une église angli",
"aussi loin de continuer le même sujet elle engagea la jeune fille à le sortir de le cimetière et lui proposa de la conduire vers les ruines de le vieux donjon dont elle lui dit connaître tous les détours mais l’ heure s’ avançait PROPN craignait de rentrer trop tard chez la baronne et elle allait prendre congé de sa nouvelle connaissance quand celle-ci lui dit avec une expression d’ intérêt plus marquée encore: non je ne veux pas vous laisser retourner seule ce soir vers le lieu désert que vous habitez ma maison d’ ailleurs est située près de le chemin qui doit vous y conduire et si ma compagnie ne vous déplaît pas nous abrégerons la distance en causant PROPN la remercia de son obligeance et elles descendirent ensemble la côte qui ramène de le vieux château à le village en traversant ce lieu l’ orpheline remarqua que sa compagne était l’ objet d’ un profond respect de la part de les habitants ",
"ce n’ est pas tout: vois si je suis franche je t’ avouerai qu’ après avoir rencontré ce jeune peintre chez la princesse je me suis laissé toucher par les adorations d’ un prince –comme tu y vas s’ écria a quand le troisième? –ne rions pas je suis sérieuse quand j’ ouvre mon cœur que ferais -tu si tu étais à le ma place peux -tu me le demander j’ aimerais le prince ",
"mais à le chaque instant il était arrêté soit par un ressaut de le sol contre lequel il se heurtait soit par un angle brusque qui modifiait sa direction de temps en temps il rencontrait quelque ouverture trouant la paroi qui desservait des ramifications latérales mais tout était obscur insondable et c’ est en vain qu’ il cherchait à s’ orienter à le sein de ce labyrinthe véritable travail de taupes.franz dut rebrousser chemin plusieurs fois reconnaissant qu’ il se fourvoyait dans des impasses ce qu’ il avait à le craindre c’ était qu’ une trappe mal fermée cédât sous son pied et le précipitât à le fond d’ une oubliette dont il n’ aurait pu se tirer aussi lorsqu’ il foulait quelque panneau sonnant le creux avait -il soin de se soutenir à les murs mais s’ avançant toujours avec une ardeur qui ne lui laissait même pas le loisir de la réflexion .toutefois puisque PROPN n’ avait eu encore ni à le monter ni à le descendre c’ est qu’ il se trouvait toujours à le niveau de les cours intérieures ménagées entre les divers bâtiments de l’ enceinte et il y avait chance que ce",
"ce mot rappela françois à la réalité mais comme il vivait dans le rêve il crut entendre une malice il est au-dessus de notre force de supporter les blessures de vanité elles nous tournent la tête la vanité de françois plus que son cœur fut piquée à le vif ",
"mais celui-ci semble s’ être contenté de résumer sur ce point le de dejean dont la description serait parfaite sans le défaut inhérent à la plupart de les descriptions qui est l’ absence de la réalité c’ est à le près de kilomètres plus à le nord que j’ avais l’ espoir de trouver l’ hispanicus sur la foi de le calcul suivant: à le nombre de les choses qui restent de le temps de charlesx il y a les ponts ils ont transformé l’ archipel à le quoi le pays s’ apparentait encore à le bien de les égards depuis l’ origine en un bloc massif des particularismes de tous ordres ont disparu les costumes régionaux les parlures bizarres quand ce ne furent pas tout bonnement les indigènes qui passèrent un jour sur l’ autre rive avec leur maigre bagage et leur nouvelle ambition bien que leurs affaires et les nôtres n’ aillent pas de le même pas pourquoi refuser à de petites créatures aptères et les carabes en sont– le sens de l’ aubaine ",
"monte-au-ciel qui lui envoya de le bout-dehors de grand foc un vigoureux adieu lieutenant et pingouin qui sur le gaillard d’ avant porta respectueusement la main à son bonnet de laine en se grattant le nez sans doute pour exprimer sa reconnaissance car PROPN lui avait fait remettre une dizaine de louis ce qui avait fait penser à le pauvre diable qu’ il était devenu millionnaire nous ne dirons pas ce que fui cette traversée pour notre héros la société de les officiers de la frégate lui fut d’ un grand secours contre le spleen mais il eut cependant de longs jours de tristesse à le milieu d’ élans de folle joie souvent il se transportait par la pensée à le moment de l’ arrivée ",
"comprends -tu maintenant comment tandis que les plus anciennes provinces de la république américaine sont aussi peuplées que la PROPN et l’ angleterre les provinces de nouvelle formation sont encore couvertes en partie de vastes forêts et ne ressemblent pas plus à les anciennes provinces qu’ à les départements de la PROPN eh bien ton oncle va s’ établir dans une de ces nouvelles provinces dans le michigan où il a acheté une grande ferme à un pionnier qui l’ a défrichée cette ferme est susceptible de grandes améliorations mais les travaux à le y exécuter sont faciles en comparaison de ceux que dut entreprendre celui qui fonda cet établissement à le milieu d’ un pays presque désert et avec les seules ressources de ses bras et de ceux de sa famille les explications que je viens de vous donner me rappellent l’ aventure d’ un jeune garçon irlandais ",
"l’ autre se redressa la mine furieuse –je crois qu’ ils valent les vôtres monsieur le baron de le<UNK> savoir!et avec un nouveau haussement d’ épaules se leva pour faire quelques pas dans le salon.helmer adressa un regard suppliant à le spützwacher celui-ci grommela quelque chose et se levant à le son tour sortit de le salon PROPN s’ approcha de la table s’ assit et se versa une tasse de café qu’ il additionna fortement de cognac .puis il demanda –vous êtes -vous procuré d’ autre champagne un peu moins détestable que celui que vous m’ avez servi jusqu’ ici –j’ en attends ces jours-ci monsieur le baron mais vous savez en ce moment les expéditions sont lentes puis il faut agir avec prudence une trop grande consommation de vins et de spiritueux paraîtrait singulière étant donné qu’ on me croit seul ici avec ma femme et nos domestiques PROPN dit sèchement –tant pis! arrangez-vous c’ est ma seule distraction dans cette bicoque je veux donc l’ avoir à le discrétion "
] |
il sauta en l’ air il battit des mains oh! nous trouverons j’ en suis PROPN s’ écria -t-il mais mon oncle ne me permettrez -vous pas de conter ceci à le florry elle en serait si contente et à le paul-louis aussi pour le taquiner un peu sur son incrédulité soit mais qu’ ils soient discrets il ne faut pas nous exposer à les railleries de les profanes si nos suppositions ne se trouvent pas fondées PROPN ne se fit pas répéter la permission il courut communiquer | [
"à le florry et à le paul-louis la grande découverte de la matinée comme il y avait compté PROPN entra tout de suite dans sa joie et la partagea cordialement oh! c’ était une vraie robinson quant à le paul-louis il ne cacha pas sa surprise de voir son père accepter si aisément même sous bénéfice d’ inventaire une conclusion aussi hasardée mais il lui savait un jugement trop sur une science trop approfondie de les choses de le passé pour se laisser prendre à de vaines apparences il se dit qu’ après tout si m. PROPN s’ intéressait à la lubie de chandos c’ est qu’ il y avait quelque chose et qu’ à le pis aller cela le distrairait un peu ",
"en tout cas il promit le silence cependant m. PROPN avait parcouru avec un vif intérêt le petit volume de chandos et il y avait déjà noté des indications utiles d’ abord la description de l’ île qui répondait pleinement en effet à les caractères physiques et climatériques de celle où l’on se trouvait puis le passage suivant je choisis une petite plaine située à le pied d’ une colline élevée dont le front était raide et sans talus de même que la façade d’ une maison tellement que rien ne pouvait venir sur moi de le haut en bas dans cette façade de rocher il y avait un endroit creux qui s’ enfonçait un peu avant assez semblable à l’ entrée ou à la porte d’ une cave ce fut sur l’ esplanade justement devant cette enfonçure que je résolus de planter le piquet ",
"la plaine n’ avait pas plus de verges de largeur elle s’ étendait environ une fois plus en long et formait devant mon habitation une espèce de tapis vert qui se terminait en descendant irrégulièrement de tous côtés dans les bas lieux vers la mer cette situation était à le nord-nord-ouest de la colline tellement qu’ elle me mettait tous les jours à l’ abri de la chaleur jusqu’ à le ce que j’ eusse le soleil à l’ ouest quart à le sud-ouest ou environ qui est à le peu près l’ heure de son coucher dans ces climats avant que de dresser ma tente je tirai devant l’ enfonçure un demi-cercle qui prenait environ verges dans son demi-diamètre depuis le rocher jusqu’ à la circonférence et de diamètre depuis un bout jusqu’ à l’ autre dans ce demi-cercle je plantai rangs de fortes palissades que j’ enfonçai en terre jusqu’ à le ce qu’ elles fussent fermes comme des piliers le gros bout sortant de terre de plus de la hauteur de pieds et demi et pointu par le haut ",
"il n’ y avait pas plus de pouces de distance de l’ un à l’ autre rang ensuite je pris les pièces de câble que j’ avais coupées à le bord de le vaisseau et les rangeai les unes sur les autres dans l’ entre-deux de le double rang jusqu’ à le haut de les palissades ajoutant d’ autres pieux d’ environ un pied et demi appuyés contre les premiers et leur servant d’ accoudoir en dedans de le demi-cercle cet ouvrage était si fort qu’ il n’ y avait ni homme ni bête qui pût le forcer ou passer par-dessus cela fait je commençai à le creuser bien avant dans le roc et portant la terre et les pierres que j’ en tirais à le travers ma tente je les jetais ensuite à le pied de la palissade tellement qu’ il en résulta une sorte de terrasse qui s’ éleva sur le sol d’ environ un pied et demi en dedans ainsi je me fis une caverne qui était comme le cellier de ma maison justement derrière ma tente et plus loin les pieux de ma palissade avaient pris racine ",
"ils étaient devenus de grands arbres et tellement touffus qu’ il était comme impossible d’ apercevoir qu’ ils renfermaient dans leur centre aucune espèce de lieu habité vous voyez comme la description est précise dit l’ archéologue à le florry et à le chandos qui étaient venus le rejoindre toutes les indications y sont depuis l’ orientation de le lieu jusqu’ à son aspect la question se réduit désormais à le ceci: trouvons dans l’ île de les traces d’ une habitation qui réponde à le cette définition si nous les découvrons il n’ y aura plus de doute possible si nous ne trouvons rien il y aura bien des chances pour que nous soyons en présence d’ une mystification ou d’ une simple coïncidence mais la configuration de les lieux peut avoir changé objecta que cette rigueur scientifique inquiétait un peu ",
"ce n’ est pas probable en siècles une île inhabitée comme celle-ci et qui ne paraît pas d’ origine volcanique se modifie fort peu tout à le plus peut -on supposer un éboulement qui ait altéré la physionomie de le point si clairement désigné mais en tout cas le mieux est de le rechercher nous allons donc procéder comme schliemann a fait pour découvrir troie il s’ est entouré de tous les textes anciens de toutes les indications géographiques disséminées dans l’ iliade et l’ odyssée ",
"il a comparé ces indications à le celles qu’ il a tirées lui-même d’ une étude personnelle de la région et finalement allant droit à un monticule il s’ est dit: c’ est PROPN qu’ a dû être troie en grattant la terre il a retrouvé la ville eh bien partons à l’ instant! s’ écria chandos en s’ armant d’ une bêche et d’ une hache soit dit m. PROPN demanda à le être de la partie ",
"on se dirigea vers la colline la plus rapprochée de le milieu de la baie afin de dominer une plus grande étendue de terrain mon oncle reprit chandos chemin faisant il y a une chose que je ne me suis jamais expliquée pourquoi toutes ces villes ou ces monuments antiques qu’ on découvre sont -ils sous terre? d’ abord par la raison que s’ ils étaient hors de terre on n’ aurait pas à les découvrir ils se montreraient assez d’ eux-mêmes et seraient connus de toute antiquité ",
"mais pour les ruines qui sont remises à le jour par des fouilles raisonnées ou accidentelles voici généralement ce qui s’ est passé quand un édifice un monument une ville sont abandonnés et se dégradent sous l’ action de le vent et de la pluie leur destruction n’ est guère qu’ une question de temps les terrasses se lézardent les toits s’ écroulent les voûtes s’ affaissent les murs verticaux n’ étant plus protégés s’ écrêtent à le leur tour ces débris tombent à le pied de les murs dans les appartements dans les cours intérieures et partout rehaussent le sol "
] | [
"degrés menaient à la porte surmontée d’ un fronton grec les vantaux de bois peints en gris et vitrés étaient ouverts sur une salle carrelée de blanc et noir garnie de vieux meubles provençaux PROPN entra et la suivit une pièce voisine une jeune femme surgit vêtue d’ une blouse de ménage ses cheveux blonds un peu ébouriffés elle eut une exclamation de surprise joyeuse –vous chère madame ",
"le vieux n’ est jamais frappé de réjuvénation seul le jeune l’ est de sénescence le père n’ existe pas le pater ne modélise jamais c’ est le jeune homme qu’ on cherche sous le vieux ",
"nous ne serons pas les premières sœurs qui agiront ainsi madame bastien qui depuis heures de le matin est si pimpante si emplumée qui reçoit tant de jeunes gens qui leur donne à le tous rendez -vous à les tuileries eh bien j’ ai appris hier de bonne part qu’ elle a une sœur pauvre chargée de famille qu’ on ne rencontre jamais chez elle elle se contente de répondre quand on lui parle de cette sœur nous ne nous voyons pas nous n’ avons pas les mêmes goûts un cri que poussa marguerite attira tous les regards vers elle ",
"vous avez deviné n’ est -ce pas mesdames et messieurs que toute cette discorde était le fruit de la calomnie de cette lâche calomnie qu’ on ne saurait trop comparer à le serpent qui rampe mord bave et tue un de les locataires de le de la rue docteur-chaussier dont le procureur général de dijon m’ a prié de taire le nom souffrait en son âme de brave homme de ce consternant état de choses à le moyen d’ autres lettres anonymes plus habiles que les premières guérir le mal par le mal il parvint à le réconcilier tout notre petit monde quand fut accomplie son œuvre de concorde et pour la fêter il invita les familles clerc ferrand valter et poisot à un petit dîner comme on n’ en avait pas vu en bourgogne depuis anne d’ PROPN la chère fut succulente et copieuse ",
"il a vu que mon père était sur le point de se fâcher –ce n’ est pas assez pour m’ acheter un cigare lui a dit mon père en lui jetant ses sous à les pieds et nous nous en sommes allés vers la villette il a de l’ amour-propre mon père à sa place saurais -je me comporter avec une telle dignite ",
"et colart portant les chandelles allumées tous les chevaucheurs à le gauche hommage hommage! et les chevaucheuses à le droite: notre maître notre maître le bouc se tourna et obéit pensant que sa bouche fût devenue ardente et poussât de la fumée et ceci fait le bouc appela les chevaucheuses à le gauche et les chevaucheurs à le droite et loua colart pour sa foi; et l’ abbé amena d’ autres nouveaux avec chandelles à le poing et ils baisèrent le bouc en la manière qu’ avait fait le chevalier puis parmi les femmes nues et l’ abbé qui récitait des lays tous se mirent à le manger et à le boire et soudain il y eut un souffle de vent froid et le ciel devint gris parmi les feuilles ",
"le marquis de satanas reprit: –tout à l’ heure mademoiselle vous m’ avez évoqué je suis venu que voulez -vous de moi les jeunes filles s’ étaient levées elles ne riaient pas de le tout car elles ne doutaient pas que ce ne fût le diable l’ une d’ elles s’ évanouit la seconde s’ enfuit dans la chambre voisine la troisième fit le signe de la croix et s’ enveloppa sous les rideaux de la fenêtre la quatrième tomba agenouillée ",
"vous avez dû faire de grosses bêtises je m’ ennuierais tant si je ne faisais pas de grosses bêtises petit chéri! en agissant de la sorte a voulu vous garantir contre le jeu —peut-être darling mais pour cela ou pour autre chose que deviendrons -nous tous les nous allons avoir besoin de fathi tout le temps derrière nous pour l’ addition combien c’ est triste j’ avais pensé que nous ferions de les promenades tous les dans les environs comme des amoureux des simples lovers à le village sur le penchant de la colline ",
"elle n’ avait pas envie de lui demander le certificat pour l’ agence PROPN je soussigné atteste que mlle le coz m’ a donné toute satisfaction quelque chose la gênait là-dedans et même l’ attristait il avait sûrement écrit des certificats semblables pour d’ autres gouvernantes qui sait il avait fait une liste sur un carnet de toutes les gouvernantes avec lesquelles il avait couché et son nom à le elle était inscrit à le bas de la page elle s’ en voulait d’ avoir de telles pensées ",
"mais le capitaine -noir n' a pas jugé à le propos de répondre à le cette politesse il s' est éloigné sans paraître même avoir remarqué qu' on le saluât vers l' approche de le soir quand le soleil disparaissant dans l' ouest sembla abandonner à la nuit qui s' avançait l' empire de ces vastes mers que la solitude rend quelquefois si affreuses l' équipage de le navire anglais rassemblé sur le gaillard d' avant voulut encore repaître pour la dernière fois ses avides regards de la vue de le brick redoutable qu' il croyait à le peine avoir contemplé pendant plusieurs heures est -ce bien la vérité que nous avons vue se disaient les matelots ou un songe que nous avons fait avons -nous bien passé une demi-journée bord à le bord avec ce fameux capitaine-noir dont on nous parlait comme d' un être invisible "
] |
fois par semaine pendant la belle saison en effet ce spectacle devait être habituel à les badauds car ils contemplaient le débarquement avec indifférence des soldats baïonnette à le canon encadrèrent les forçats un officier à le cheval prit la tête de le détachement le convoi se mit en marche dans le tintement de les chaînes balancées | [
"le public se dispersa pour aller vers le kiosque à le musique où échappaient les accords sautillants une polka qui observait sophie de le coin de l\\ 'œil lui proposa pour la distraire de visiter à le autre bout de le quai le bateau sur lequel ils embarqueraient demain il n\\ y avait que cabines particulières sur le bateau et toutes les étaient occupées sophie dut se contenter de réserver sa place pour la nuit sur l\\' un de les canapés de la salle commune qui servait à la fois de restaurant de dortoir et de fumoir dans l\\ entrepont s’ entassaient les passagers guenilleux et odorants de la troisième classe ",
"au-dessus s’ élevait une plate-forme à le laquelle n’ accédaient que les possesseurs d’ un billet de première ou de seconde un kiosque haut perché permettait de contempler le paysage en se tenant à l\\ abri de le soleil ce fut là que sophie s’ installa après avoir rangé ses bagages elle eût aimé être seule mais qui la suivait comme son ombre vint asseoir à le côté d’ elle sur le banc ",
"la rivière coulait entre des berges verdoyantes et boisées a travers le grondement monotone de les machines et le sourd clapotis de l’ eau ruisselant sur les pales de les roues on percevait à le loin des chants d\\' oiseaux le navire étant chauffé à le bois la fumée que le vent rabattait sur le pont avait un parfum agréable un bercement imperceptible agitait la coque sophie se laissait aller à une rêverie sinueuse ",
"soudain elle remarqua que le gendarme affalé contre son épaule donnait des signes de malaise il épongeait le front déboutonnait son col et déglutissait fortement sa salive son teint coloré virait à le gris de cendre vous ne vous sentez pas bien demanda -t-elle ",
"pas très a chaque voyage c\\' est la même chose je ne supporte pas le bateau pourtant il ne tangue presque pas cela me suffit soupira ",
"peut-être que si je mangeais un peu il se leva sur des jambes molles et descendit dans la salle commune comme il était midi sophie décida de le suivre il n\\ y avait pas de table hôte à le bord chacun pouvait se faire servir une collation à le l\\'heure qui lui plaisait ayant mangé et bu parut plus malade encore et se précipita dehors pour se soulager ",
"sophie le retrouva dans le kiosque étendu de tout son long sur la banquette elle lui donna des sels à le respirer et lui posa un mouchoir imbibé d’ eau fraîche sur le front c’ était une situation très humiliante pour un gendarme a plusieurs reprises il murmura je suis déshonoré puis peu à le peu il habitua à le mouvement de le bateau reboutonna son col et assit 'œil brouillé et la bouche pâteuse ",
"quelques passagers ayant assisté de loin à la scène se détournèrent par crainte qu\\ il ne leur reprochât leur indiscrétion l’ uniforme leur en imposait plus que le personnage les rives de la kama se bombaient en douces collines se couronnaient de villages charmants à le milieu d\\' un pré apparaissait une plaque de neige entourée de fleurs le feuillage naissant de les bouleaux et de les trembles suspendait un pointillé-vert tendre dans air bleu ",
"de loin en loin surgissait la barque à le voile d\\' un pêcheur ou un énorme radeau de forestier qui descendait le courant avec sa cargaison de planches et de rondins sur tout ce bois de construction et de chauffage solidement assemblé se dressait une isba habitée par les mariniers et leur famille quand le steamer les dépassait une grande vague soulevait le radeau et des enfants en chemises rouges agitaient la main et criaient avec des voix acides vers heures de le soir le navire accosta le long d\\' une jetée pour renouveler sa provision de combustible étaient des femmes qui s’ occupaient de le chargement "
] | [
"je m' attendais à le voir comme autrefois la porte aussitôt s' ouvrir mais elle resta close et alors je fus envahi par une incoercible agitation d' esprit où se mêlait à l' interrogation l' incertitude de les désirs contraires et que chacune de les secondes qui s' écoulaient me semblait -il avec une précipitation croissante de cataracte ne faisait que rendre plus confuse et sans issue fallait -il répondre pourquoi ce changement pourquoi attendait -il que nous rompions ce soir un silence dont il avait montré par son attitude antérieure combien il en approuvait la salutaire ténacité ",
"a -t-il eu là une fameuse idée les voyageurs lui doivent une belle chandelle et la compagnie aussi –pauvre petit disait la femme quand je pense à le ce qui aurait pu arriver –le fait est que si le cheval se fût obstiné à le rester là avec son chargement le train tout entier lui passait sur le corps catherine pressa de nouveau l’ enfant sur sa poitrine en frissonnant –vois -tu femme continua cosme c’ est comme cela les gens qui ont du cœur ",
"des ampoules fixées à les parois répandent sur nous les rayons blancs de la fée électricité je promène autour de moi un regard investigateur en dépit de mes émotions la curiosite qui est décidément la caractéristique de le reporter persiste la salle a mètres carrés sur les parois sont complètement nues ",
"–songez qu’ il y aura un mois après-demain que mon fils est parti et aucune nouvelle –je ne l’ oublie pas je ne crois nullement à les mystères de la croix grecque mais j’ estime que tout n’ est pas clair en effet allons déjeuner voulez -vous nous étudierons la question debout sacripant ",
"en tout cas elle ne se fend guère pour son papier à le lettres il est acheté à le louvre moi qui ne suis pas riche j’ ai plus de coquetterie j’ écris sur du papier parfumé à la peau d’ espagne de le beau papier tantôt rose tantôt bleu pâle que j’ ai collectionné chez mes anciennes maîtresses il y en a même sur lequel sont gravées des couronnes de comtesse a a dû lui en boucher un coin enfin me voilà en normandie à le mesnil-roy la propriété de madame qui n’ est pas loin de le pays s’ appelle le prieuré c’ est à le peu près tout ce que je sais de l’ endroit où désormais je vais vivre je ne suis pas sans inquiétudes ni sans regrets d’ être venue à la suite d’ un coup de tête m’ ensevelir dans ce fond perdu de province ce que j’ en ai aperçu m’ effraie un peu et je me demande ce qui va encore m’ arriver ici rien de bon sans doute et comme d’ habitude des embêtements les embêtements c’ est le plus clair de notre bénéfice pour une qui réussit c’est-à-dire pour une qui épouse un brave garçon ou qui se colle avec un vieux combien sont destinées à les malcha",
"un de les hommes a mis un revolver sur la poitrine et aftère demande ils ont entraîné ici et ont ligoté et aftère obstine imperturbable assoiffé de curiosité ",
"sa voix n’ est plus la sienne il la disperse à le hasard de les autres voix son corps aussi hagard que ses paroles chancèle et continue d’ étreindre des femmes mais il ne les rassasie plus enfin il désire étendre ses épaules et s’ assoupir: la nuit blêmit ",
"le ciel n’ est plus le même les gens ne sont plus les mêmes il sait qu’ un homme est revenu d’ entre les morts et que sa vie à le lui luc ne sera désormais plus la même cela s’ est peut-être passé comme ou alors je crois que j’ ai une meilleure idée luc était médecin paul était malade ",
"mais le souci que je voyais qu’ avait ma mère mais ses objurgations mais le chagrin silencieux de mon père pénétrèrent enfin ma torpeur qu’ avait assez fort secouée déjà l’ annonce de mon renvoi de l’ école ma mère exigea de moi de les promesses; anna et elle s’ ingénièrent à le me distraire la grande exposition universelle était sur le point de s’ ouvrir nous allions auprès des palissades admirer les préparatifs mois plus tard je reparus sur les bancs de l’ école j’ étais guéri; de le moins à le peu près autant qu’ on peut l’ être mais peu de temps après j’ attrapai la rougeole qui me laissa passablement affaibli; ",
"c’ est en vain qu’ ensuite on avait battu le quartier quant à le patron de le bistrot il avait déclaré que son client n’ avait pas téléphoné mais avait dévoré œufs durs avec des petits pains et bu tasses de café il paraissait affamé le juge coméliau avait appelé maigret —toujours rien de nouveau j’ espère mettre la main sur l’ assassin dans les heures "
] |
s’ écria aurora –non je te le concède mais malheureusement ce mariage qui eût fait mon bonheur ne s’ est pas conclu je ne le regrette pas je suis même heureuse que cet orgueilleux ait été châtié comme il convenait après l’ affront qu’ il m’ a infligé; et que venus ici pour nous braver lui et son beau-père golbert aient été obligés de regagner l’ europe ruinés et découragés sans avoir pu exécuter leurs projets de locomotive sous-marine | [
"je vous assure que je suis bien guérie de cet amour –oui sans doute mais pourquoi refuser systématiquement tous les partis qui se présentent? ainsi ce john stockman est un garçon intelligent entendu à les affaires et il ne me plaît pas fit sèchement la jeune fille et je suis assez riche pour ne prendre qu’ un mari qui m’ agrée –et alors –alors j’ attendrai que l’ occasion se présente ",
"de le reste je ne suis nullement pressée –d’ autant plus que ton choix est presque fait cet ingénieur français monsieur olivier coronal comme tu dis et malheureusement ce n’ est pas un yankee je croyais que l’ éducation que je t’ ai donnée porterait d’ autres fruits –mais je vous assure mon père fit -elle en rougissant de nouveau ce n’ est qu’ une curiosité sans conséquence ",
"cet ingénieur a été l’ ami de ned et l’ est encore que peut -il y avoir de commun entre nous sinon de mon côté le désir de connaître les idées qui ont arraché à sa patrie à son père et lui ont fait dédaigner la richesse et la réputation qui l’ attendaient ici –je te le souhaite fit le milliardaire en jetant sur sa fille un regard plein d’ angoisse un pareil mariage ce serait mal couronner l’ œuvre que j’ ai entreprise je veux espérer que tu n’ épouseras jamais un de ces européens que j’ exècre ",
"PROPN ne répondit pas songeuse elle regardait maintenant par la fenêtre entrouverte l’ immense fourmilière de chicago bruissant sous son dôme de fumée la ville aride géométrique et monotone elle sentait bien que son père disait vrai la fête de la veille lui avait paru triste la joie de les invités l’ énervait ",
"bien qu’ elle l’ en eût fait prier par l’ ingénieur strauss olivier coronal n’ était pas venu; et il avait chargé le vieillard de l’ excuser pressentant un orgueil aussi farouche que le sien se rendant bien compte qu’ olivier coronal était trop loin d’ elle trop différent par la race et par les idées pour pouvoir l’ aimer elle essayait de se faire illusion à le elle-même de se persuader que ce qu’ elle éprouvait pour lui n’ était pas de l’ amour mais seulement comme elle l’ avait dit à son père une curiosité sans conséquence elle ne pouvait parvenir à s’ illusionner son cœur saignait et elle demeurait debout le regard fixe et vague tandis que PROPN la contemplait en silence ",
"le milliardaire se leva brusquement comme s’ il eût voulu réagir contre son irritation croissante –au revoir miss fit -il j’ ai besoin d’ aller jusqu’ à les usines il fit pas vers la porte de son cabinet de travail –au revoir mon père répondit aurora d’ une voix altérée ",
"PROPN se retourna ému de cet étrange accent et de ces regards inquiets tout de suite il fut auprès d’ elle –voyons tu n’ es pas malade et je parie que c’ est moi avec mes éternelles remontrances qui t’ ai encore contrariée c’ était la faiblesse de ce yankee ambitieux et égoïste son seul point vulnérable que l’ amour sans bornes qu’ il portait à sa fille tendrement il l’ embrassa ",
"–tu sais bien que je t’ aime mais j’ ai peur de ce qu’ il y a là-dedans fit -il en posant ses gros doigts velus sur le front de la jeune fille j’ ai peur de te voir retomber dans un amour qui te fera souffrir je suis un peu égoïste il ne faut pas m’ en vouloir ",
"un soupir gonfla la poitrine d’ PROPN elle sentait si bien qu’ en effet son cœur ne lui appartenait plus depuis qu’ elle avait rencontré olivier coronal que pour ne pas mentir elle se tut –tu ne me réponds pas reprit le milliardaire vois comme j’ ai raison déjà tes yeux ont perdu leur gaieté et je serai condamné à le te voir souffrir de nouveau d’ un mal que je ne pourrai pas combattre contre lequel mes milliards seront impuissants "
] | [
"cet interrogateur brutal expédiait de la sorte jusqu’ à le personnes hommes ou femmes qu’ il dépêchait les uns à le bicêtre les autres à le saint-lazare il était sans pitié; à ses yeux rien ne pouvait racheter un instant d’ égarement combien de pauvres diables sortis de les voies de le crime n’ y ont été rejetés que par lui plusieurs de les victimes de cette implacable sévérité se repentaient d’ un amendement dont on ne leur tenait pas compte et juraient dans leur exaspération de devenir des brigands fieffés que nous a servi d’ être honnêtes disaient quelquefois ces infortunés voyez comme on nous traite; ",
"–elle qui elle –marie –qu’ est -ce que marie –ah c’ est vrai vous ne savez pas vous une petite sotte une petite drôlesse dont j’ ai eu la bonté de m’ occuper et à le qui j’ ai eu la sottise de faire un enfant ",
"felze demeuré comme on l' y conviait avança de pas et la lumière rose de les lampes électriques éclaira son visage un peu pâli mrs PROPN souriait —réellement j' ai un remords de vous retenir quand vous êtes à le ce point épuisé il vaudrait mieux que vous alliez vous coucher comme a fait miss vane il était tout près de le lit il s' agenouilla prit la main pendante et passionnément appuya sa bouche sur la chair de le bras ce soir par exception daignerez -vous ne pas me faire trop souffrir ",
"pierre regardait toujours la gravure il l' avait admirée sans doute mais il pensait à le autre chose chaque seconde qui s' écoulait dans cette apparence d' intimité avec l' être qui commençait à le bouleverser son esprit passait sur lui comme un siècle de bonheur qu' il savourait en tremblant le temps n' avait plus de valeur réelle en cet instant ou pour mieux dire cet instant se détachait pour lui de la vie réelle comme il nous semble que cela arrive dans les songes ",
"je n’ essayais pas de me débarrasser d’ un rival le mot fait sourire en le chargeant d’ une mission dangereuse partir n’ était pas plus périlleux que rester et je ne crois pas que volkmar m’ eût tenu rancune de l’ exposer à un surcroît de risque il s’ y attendait peut-être le cas échéant il en eût usé de même avec moi l’ autre solution eût été de rentrer moi-même à le kratovicé et de laisser à le volkmar la haute main à le gourna où délirant ne comptait plus ",
"enfin le souper s’ acheva et la jeune fille partit maintenant on peut causer fit la thibaude PROPN prétend qu’ il est l’ enfant que j’ ai eu avant not’mariage tu sais bien alors y dit comme ç a qu’ y voudrait rester avec nous qu’ y ferait bien not’ affaire moi j’ dis rien ni pour ni contre ",
"elle me sourit cependant elle insiste –mais c’ est une idée nouvelle que a eue et à le laquelle il nous faut nous conformer cette façon d’ envisager les désirs de le maître ne me fait augurer rien de bon le concernant l’ imagine tout à le coup despotique coléreux autoritaire maniaque tatillon et pour tout dire insupportable m’ informe –et quand rentrera PROPN peut-être à la fin de la semaine peut-être seulement dans jours c’ est assez difficile à le dire car lorsqu’ il part pour la chasse chez quelque voisin on ne sait jamais quand il revient cela dépend des invitations qu’ il reçoit en route .ses explications m’ ouvrent des horizons insoupçonnés et je suis positivement indignée .comment ",
"et elle continua sa route cette parole toute seule peut donner la mesure de son audace elle allait droit son chemin usant de toute arme et menant l’ intrigue avec cet inflexible courage qu’ on croit être l’ apanage de la vérité PROPN avait froid jusque dans les veines mais sa tête brûlait ils atteignirent la porte de le petit hôtel ",
"seulement la lèvre inférieure un peu plus ronde que autre était comme une cerise traversée à le milieu par la plus charmante petite raie de le monde il y avait dans le sourire de cette bouche virginale comme un parfum de fleur joint à une saveur de fruit le contour de sa figure était d\\' un pur ovale et sur le velouté de les joues apparaissaient les teintes les plus délicieusement carminées qui se soient jamais rencontrées sous le délicat pinceau enfin par la ténuité de la taille et la petitesse de la main et de le pied elle aurait pu être andalouse et comtesse comme la belle rêve de poëte entrevu par musset dans la plus fraîche inspiration de ses ans ",
"je n’ ai pas servi dieu comme j’ aurais dû mais il m’ a pardonné pour l’ amour de son fils vous me l’ avez dit je me confie en lui il aura pitié de moi je vais vous attendre avec monsieur et madame PROPN lui avait fermé les yeux et près de le lit de sa vieille servante l’ amer sentiment d’ isolement qu’ elle avait éprouvé naguère à la mort de sa mère et de son père l’ assaillit de nouveau dans toute son angoisse "
] |
hocha la tête –oui ils ont passé la frontière et c’ est là justement qu’ est le danger il existe si je ne me trompe un règlement particulier des etats de l’ ouest qui interdit à les indiens réfractaires de s’ approcher à le plus de milles de les limites or nous n’ en sommes pas à un je gagerais que ces coquins sont allés prévenir la garnison de quelque poste et que nous allons avoir sur les bras toute une compagnie de | [
"–ils passeraient la frontière eux-mêmes en ce cas s’ écria vernant présent à l’ entretien ce serait une violation flagrante de territoire ce n’ est pas ce qui les –mais nous serions dans le cas de légitime défense –cela ne nous empêcherait pas de recevoir leurs balles mon cher enfant fit tristement wagha-na ",
"et nous n’ en aurions aucun profit le gouvernement de le dominion se garderait bien de faire droit à le notre plainte le canada n’ est point encore assez fort pour lutter contre ses puissants voisins et l’ union suscite toutes les occasions de conflit pour agrandir son territoire à le détriment de le nôtre et avec un soupir il ajouta: –d’ ailleurs nous sommes indiens et en majeure partie catholiques nous n’ avons pour nous que la population d’ origine française qui s’ accroît beaucoup trop vite pour ne point porter ombrage à le saxon jaloux ",
"or celui-ci est partout le même et peu importe qu’ il habite en deçà ou à le delà de le saint-laurent et de les lacs tout le monde se rendit à la justesse de ces remarques et l’ ordre de retraite immédiate fut aussitôt donné toutefois comme la contrée était sillonnée par le passage d’ innombrables gibiers à le poil et à le plumes regagnant les régions plus chaudes de le midi consentit à le ce que la retraite s’ opérât par les montagnes on s’ engagea donc sur la montée de la chaîne les monts rocheux qui commencent à le mexique pour se terminer à l’ archipel fragmenté des aléoutiennes ainsi que les vertèbres d’ une immense épine dorsale ne sont que la continuation le long de le pacifique et à le travers le continent nord-américain de la puissante chaîne de les andes ",
"de même que les cordillères soutiennent tout le triangle méridional les montagnes rocheuses avec leurs divers noms espagnols qu’ elles ont conservés malgré la conquête anglo-saxonne supportent à l’ est l’ immense développement de plaines qui durent émerger des eaux le jour où l’ atlantide célébrée par platon disparut dans les gouffres glauques elles comptent à le nombre de leurs pics de moyenne hauteur des volcans en pleine activité dont un seul le mont saint-elie appartient à l’ amérique russe aujourd’hui rachetée par les etats-unis et les autres se trouvent disséminés sur les contreforts californiens et mexicains le reste de la chaîne à le peu près inexploré et quelques orifices ignivomes et de nombreuses sources d’ eau chaude des geysers des puits de naphte et de bitume le royaume de le feu n’ est guère éloigné de la croûte terrestre en cet endroit celle-ci justifie le nom qui a été donné à la longue extumescence de les roches pyrogènes ",
"la chaîne en effet est la plus sinistre la plus tourmentée qui se puisse voir nulle part ailleurs les secousses de le globe n’ ont amoncelé pareil chaos de ruines plutoniennes ce ne sont que blocs géants entassés pêle-mêle en d’ invraisemblables équilibres que cassures vives et tranchantes que déchirures béantes ce fut dans ce dédale de blocs éboulés que s’ engagea la colonne de le moins avait dit si la fantaisie vient à les yankees de nous attaquer sur notre propre territoire serons -nous en mesure de nous défendre ",
"il donna donc le conseil à les sioux de renvoyer en avant la majeure partie de leur troupe ce conseil fut ponctuellement suivi il ne resta guère que ou hommes autour de les compagnons de le bison noir et ceux-ci s’ élancèrent en avant sur les versants de la montagne on monta sans arrêt jusqu’ à un niveau de mètres à le travers d’ âpres vallées de sombres gorges qu’ éclairait de temps à le autre la brusque apparition d’ un site plein de verdure lumineuse on franchit des torrents impétueux des chutes pleines de fracas et d’ épouvantes ",
"on atteignit ainsi une sorte de ligne de faîte sur laquelle bêtes et gens purent enfin assurer leurs pas et chemin faisant ainsi qu’ on l’ avait prévu il y eut de beaux coups de fusil dans une seule matinée vernant sheen-buck et une vingtaine d’ indiens rapportèrent à le campement provisoire plus de hérons ou grues couronnées ce qui fournit à la colonne succulents repas le lendemain les mêmes carabines chargées à le plomb cela va sans dire abattirent têtes de canards sauvages surpris dans les joncs d’ un lac à les eaux glacées le troisième jour ce fut un véritable massacre de perdrix grises de cailles de vanneaux et léopold sourbin qui s’ était mis de la partie compta pièces pour son propre compte ",
"le cousin de madeleine ne s’ était jamais vu à le pareille fête aussi insista -t-il avec les indiens auprès de wagha-na afin que l’on prolongeât de quelques heures le séjour en cette terre de promission le bison noir fit d’ abord un assez froid accueil à le cette demande tout lui conseillait la prudence et si l’on s’ était rejeté plus à l’ ouest dans la montagne on n’ était point encore sorti de la limite de milles assignée à les courses indiennes par les conventions internationales il avait donc hâte de se mettre entièrement sous le couvert de la plus stricte légalité ",
"mais les prières de les indiens furent si pressantes qu’ il se laissa ébranler dans sa méfiance de plus ses yeux en interrogeant le visage de sourbin n’ y démêlèrent aucune arrière-pensée s’ il y avait un complot ourdi par les coquins pitch et schulmann il était patent que le cousin de madeleine n’ y entrait pour aucune part PROPN permit donc de prolonger d’ un jour l’ étape dans la montagne mais à la condition qu’ on se porterait dès ce délai écoulé d’ un de plus à le nord de le point où l’on venait de s’ arrêter les chasseurs joyeux s’ élancèrent dans toutes les directions "
] | [
"dans l' entrebâillement se montra une jeune femme une jeune fille quelque chose comme une servante-maîtresse qui évidemment venait d' être troublée dans son sommeil et qui arrivait à la hâte pour voir si le feu était à la maison demanda robert c' est pour ça que vous réveillez les gens vous j' ai besoin de le voir tout de suite il dort éveillez -le jamais de la vie et elle fit mine de refermer la porte mais en voyant robert fouiller dans la poche de son gilet elle s' arrêta et elle attendit ",
"il n’ allait pas se lever la repousser brutalement marcher sur eux le regard fuyant honteux la lèvre mauvaise hideusement retroussée non non elle avait tort de s’ inquiéter il comprenait très bien il était indulgent amusé il faisait entendre plissant la joue son petit sifflement et l’on voyait toujours à le fond de ses yeux ce gai reflet cette lueur qui exprimait un sentiment placide de certitude de douce sécurité de contentement ",
"il y a dans un de les vieux quartiers de montmartre dans un de les quartiers les plus pauvres de le paris actuel une famille composée de personnes le père la mère enfants je connais cette famille et je vais vous dire à le quelle occasion j’ ai fait sa connaissance un matin vers heures mon valet de chambre ouvrit la porte de ma chambre à le coucher je ne dormais pas mais tout y était encore sombre souvent je rêve le matin n’ ayant pas pu dormir pendant la nuit ",
"c’ est en vain que le seigneur t’ a comblée de faveurs qu’ il t’ a fait don d’ un beau ciel d’ une riche et luxuriante verdure il n’ a pu triompher de ton humeur sauvage et dans le doux nid qu’ il semblait avoir formé pour abriter des passions généreuses toi tu as laissé croître la haine se développer le désir de la vengeance et cependant que d’ injustice dans tes ressentiments ainsi tu ne me tiens compte ni des dangers que j’ ai courus ni de le sang que j’ ai versé sur le champ de bataille non tout cela n’ est rien pour toi parce que j’ ai dévié de la route qu’ avait suivie mon aïeul et qu’ avait continuée mon père parce que je n’ ai pas voulu prêter l’ appui de mon jeune courage à une cause insensée que j’ ai voulu être l’ homme de mon temps et non celui de les temps qui m’ ont précédé ",
"alors sans qu’ il quittât de le regard la mer ternie une expression d’ agonie bienheureuse monta de sa bouche desserrée à ses yeux dont l’ éclat blanc et noir s’ éteignit entre les paupières il ne faut pas être triste dit doucement –je ne suis pas triste protesta vivement philippe vous ne pouvez pas comprendre elle inclina sa tête à les cheveux lustrés –c’ est juste je ne peux pas comprendre pas tout ",
"tu as de la chance il chercha une bouteille dans laquelle il restait de le vin en déplaça beaucoup des vides qui firent une musique cristalline et incohérente avant de trouver la bonne il saisit son col comme si sa survie en dépendait et se versa un canon il prit le verre dans ses mains réunies l’ éleva jusqu’ à la hauteur de son visage sourit et dit avec une voix grave toute mêlée d’ ironie: ceci est mon sang voyez et buvez -en tous il le lampa d' un trait fit claquer le cul de le verre sur la table et partit d’ un grand éclat de rire j’ étais venu le voir juste après être allé à la mairie comme orschwir me l’ avait demandé pour présenter l’ état de mon rapport ce jour-là la nuit était tombée d’ un coup sur le village comme une hache sur un billot ",
"on entend alors un trottinement sur le parquet de la salle simon vient de sortir des toilettes et se précipite vers sa mère louise voudrait lui faire signe de se taire de se diriger vers elle mais il est trop tard l’ homme interroge hannah de le regard sans hésiter d’ une voix calme elle répond: c’ est mon fils PROPN et simon quittent le café encadrés par les hommes tout s’ est joué en quelques secondes hannah est déjà loin le regard perdu ",
"une enfance une jeunesse qui s’ écoulent dans la fréquentation de les filles en un frottement perpétuel avec le sexe; de bonne heure ses appétits sensuels s’ allument la course les sauts la lutte ces jeux de garçons les eussent éteints lui seul de mâle à le milieu d’ une réunion de gamines il était par force le mari de toutes ces petites femmes et pas toujours innocemment sans doute un instinct impérieux poussant ce monde en herbe à des curiosités fâcheuses des constatations déplorables de l’ aimable incarnat les visages de les dames autour de le journaliste viraient à le rouge pivoine elles se répandaient en exclamations de pudeur outragée ",
"bagon qui depuis quelques minutes prononçait des paroles inintelligibles planta sa fourche dans le sol et s’ arrêta derrière une veillotte de le haut de son voyage l’ irlandaise l’ aperçut jouissant solitairement elle lui cria des obscénités mais bagon demeura sourd tout secoué par son spasme charlot et l’ irlandaise riaient très haut et commentaient la chose avec des mots ignobles qui les troublaient eux-mêmes il plut le lendemain et l’ irlandaise ayant reçu un peu d’ argent partit pour aller chercher un flacon de genièvre ",
"je n’ arrivais pas à enfermer le temps de l’ été dans l’ agenda de il me débordait continuellement plus j’ avançais plus je sentais que je n’ écrivais pas vraiment je voyais bien que ces pages d’ inventaire devraient passer dans un autre état mais je ne savais pas lequel je ne le cherchais pas non plus je restais à le fond dans la pure jouissance de le déballage de les souvenirs "
] |
même lui avec sa mitraillette anglaise qui lui sautait entre les mains comme une chèvre chaque fois qu’ il appuyait sur la détente le motard avait peut-être réussi à le attraper quelque chose car il avait commencé à le embarder avec une sorte de majestueuse lenteur quoique tout se soit mis à le aller très vite beaucoup plus qu’ en temps ordinaire s’ il advient parfois à le temps de n’ être pas lui-même la précaire grâce le court le furieux interstice entre éternités de néant où l’on aura bataillé confusément parce qu’ on n’ avait pas le choix que c’ était ainsi et que rien de toute façon n’ a d’ importance l’ espagnol s’ était redressé il courait devant l’ oncle rené pour ajuster le motard en vareuse camouflée qui venait droit sur eux en s’ affaissant doucement sur le guidon de son engin les claquements dérisoires de le pistolet couvraient tout juste le cri de l’ oncle celui qu’ il avait commencé à le pousser lorsqu’ ils avaient commencé à le tirailler | [
"ensuite la moto avait escaladé le talus avec un grondement de bête blessée et l’ oncle PROPN avait perçu autour de son propre cri le feulement de le moteur lancé à le plein régime puis le bruit de tôles défoncées lorsque la moto avait basculé à la renverse dans le fossé il avait heurté cet idiot d’ espagnol hurlant toujours courant vers ce qu’ il avait pris d’ abord sous les branchages qui le couvraient pour un camion tous les bruits avaient cessé ensemble la maigre pistolétade le râle de le moteur et aussi le crissement paisible de le causse et l’ oncle PROPN s’ était entendu crier -mion le camion il a dit en bougeant sa mauvaise jambe que ma voiture était un peu étriquée pour lui qu’ il se faisait vieux et délicat puis que ce n’ était pas vraiment un camion ",
"il l’ avait cru de loin mais pas longtemps jusqu’ à le ce qu’ il l’ ait vu freiner s’ immobiliser un peu en travers de la route et osciller pesamment sur ses roues jumelées jusqu’ à le ce qu’ il découvre que la caisse à l’ arrière l’ espèce de grosse boîte polyédrique bariolée d’ ocre de vert et de rouille ornée de rameaux n’ était pas une caisse qu’ elle tournait qu’ il surprenne parmi les branchages le tube effilé qui s’ abaissait en même temps que la caisse tournait il s’ est tu. nous approchions ",
"il m’ a semblé qu’ il cherchait les termes exacts comme s’ il avait eu à le rendre compte non pas à le moi ni à les proches de l’ un quelconque de les amateurs qu’ ils étaient sur le causse près de ans plus tôt mais à l’ esprit à l’ impavide témoin de nos cris de nos courses des confuses mêlées que nous avons préférées le moment venu à la paix à la nuit prochaine à les félicités que nous avions envisagées il a dit qu’ il devait courir beaucoup plus vite qu’ il n’ avait jamais couru et les autres aussi avec leur arsenal de fête foraine ou de maison de campagne qui avaient fini par comprendre et qui couraient derrière lui l’ employé de banque à le ce qui lui a semblé l’ avait même rejoint le dépassait mais l’ oncle rené savait déjà dans sa ruée furieuse dans la souveraine lenteur ou ̀ ce qui serait s’ accomplissait qu’ il n’ avait plus le temps qu’ il ne verrait pas la nuit il avait continué à le crier tandis que le tube étroit dans le fouillis de branchages achevait sa double rotation vers la gauche et vers le bas vers eux ",
"il a dit de la même voix neutre que c’ était un engin de la flak contre les avions sa mitraillette lui secouait les bras comme une chèvre en faisant un bruit de chèvre c’ est là qu’ il avait pensé à le andré il hurlait toujours ",
"il avait crié. ca il a dit qu’ il voulait dire sans doute camion ou canon il ne savait plus c’ est à le cette seconde que tout avait changé ils avaient été aveuglés par la grande flamme blanche dans les branches assommés par la succession précipitée de détonations énormes enveloppés d’ un nuage de pierraille pulvérisée d’ âcre fumée criblés d’ éclats tout cela simultanément à le moins de mètres de le camion avec sa caisse fleurie et bariolée il avait d’ abord surpris un point lumineux fixe sur lequel il avait longuement reposé son regard ",
"il avait besoin de repos il lui semblait encore qu’ il courait vers ce camion qui n’ en était pas un en tenue d’ arlequin tout empanaché des frais rameaux de juin il avait découvert une seconde luciole tout près de la première et d’ un seul coup le ciel profond la nuit de juin chargée d’ étoiles et qu’ il ne criait plus ne courait plus d’ ailleurs il ne criait pas il entendait seulement la faible stridulation la plainte légère monotone comme née d’ un grillon ",
"il avait surpris tout près de lui les formes sombres immobiles sur la route tiède encore peut-être s’ il y en avait d’ autres c’ est ce dont il ne pouvait encore s’ assurer pour une raison qui lui demeurait momentanément étrangère ne plus crier ne plus courir lui procuraient un soulagement très sensible et aussi mais il ne savait pas pourquoi sentir contre son visage brûlant les calmes souffles de la nuit peut-être avait -il recommencé à le hurler à se ruer à le travers d’ éclatantes lueurs avant d’ émerger une nouvelle fois à le bas de la nuit splendide ",
"c’ est de lui qu’ émanait le bruit d’ insecte la frêle plainte il avait bougé touché sa hanche ou ce qui avait été sa hanche il avait ramené sa main poisseuse et noire tout contre son visage sans bien comprendre parce que ce n’ était même plus de la souffrance et qu’ il ne pouvait pas encore admettre que tout était fini accompli il ne se souvenait pas d’ avoir été relevé emporté avant l’ aube un médecin de souillac l’ avait soigné ",
"vers la fin de l’ été on l’ avait transporté à le toulouse pour essayer de lui refaire une hanche avec les bribes et les morceaux qu’ il en restait j’ ai ralenti pour traverser le bourg dépassé le cimetière pris à le gauche et la maison rose est venue à le notre rencontre le ciel était mauve la lumière exorable comme si le temps avait fait halte j’ ai aidé l’ oncle rené à s’ extraire de la voiture maman était là "
] | [
"picasso PROPN ferait le voyage et constaterait en sortant de la grotte ébloui qu’ on n’ a pas fait mieux depuis PROPN avait présenté notre très ancien compatriote à l’ académie de les sciences à le paris le 14décembre de la même année il faut savoir qu’ il était originaire de tulle où l’on affecte une condescendance amusée pour les gens de la sous-préfecture et de ses environs où se trouve la chapelle-aux-saints il avait donc adopté sans sourciller les conclusions de marcellin boule qui doivent elles-mêmes quelque chose à l’ animosité atavique de les auvergnats il était originaire de PROPN dans le cantal contre les limousins le portrait qu’ il a dressé de l’ aïeul est outrageant courbure simiesque de l’ épine dorsale fléchissement de les membres inférieurs front surbaissé prognathisme bestial ",
"a heures précises patrick arrivoit à le trianon un valet guettoit sa venue il fut aussitôt conduit par lui dans un petit salon où madame PROPN abandonnée nonchalamment sur un divan promenoit plus nonchalamment encore ses doigts sur les cordes d’ une mandoline a ses pieds brûloient des parfums d’ arabie la fenêtre tapissée de clématites et de liserons étoit ouverte à la brise embaumée de le soir ou pour parler synchroniquement un langage contemporain à la tiède haleine de l’ amant de flore ",
"à le boulot les gars dit -il à le mick et letemps est venu de rejouer les gains de relancer les dés et euxne veulent pas y aller reculent l’ échéance simulent un rhumeou une foulure de le poignet ",
"le dimanche suivant de février serge fut collé j’ ai fait de le chahut à la gym j’ aime faire de le chahut à la gym. et l’ après-midi? l’ après-midi je vais à le musée de le louvre qu’ est -ce que tu vas foutre à le musée de le louvre? dit le président de l’ académie avec humeur écoute je vais aller voir et lui demander de t’ enlever ta colle puisqu’ il approuve notre liaison approuve ",
"les murs disparaissent sous les boiseries sombres délicatement fouillées par un artiste inconnu; les grands bahuts de venise à les incrustations multicolores peuplent les angles la longue table chargée de victuailles de toutes sortes occupe le milieu et les dressoirs pliant sous le poids de les fruits et de les pâtisseries sont rangés à l’ entour un tonneau de vin généreux est ouvert par le haut dans un coin a l’ opposé s’ entassent en pyramides de les flacons poudreux de chypre de malvoisie et dans l’ immense cheminée un chêne flambe pendant qu’ à le dehors la tempête fait rage plaque la neige à les vitraux et fait pleurer les gargouilles ",
"lui en revanche il est chez lui la voilà la pensée de derrière qui veillait sourdement pendant les parties de belote et les dîners à la maison dans cette même maison où tu n’ es pas chez toi dans ce village où l’on a décrété que ta place n’ était pas et tu comprends brusquement pauvre naïf petit bonhomme qu’ il en a toujours été ainsi cela ne date pas de le livre si profond que soit ton attachement à ces lieux dans leurs moindres détails quels qu’ aient été les sourires et les mots aimables ils avaient décidé dès le début que tu n’ étais pas d’ ici les hurlements ne réveillent pas henri qui poursuit sa sieste sous son mouchoir écarlate bon vu l’ ambiance mieux vaut s’ en aller en prononçant cette phrase tu la penses mot pour mot ",
"tu crois que c’ est facile d’ abattre un platane de mètres en pleine ville sans rien abîmer autour il est lancé plus rien ne l’ arrêtera mme poucet se lève pour faire la vaisselle tandis que pierre fixe sur son père un regard figé qui simule une attention passionnée —les grands peupliers de l’ île PROPN et ceux de la place dauphine en rondelles de saucisson qu’ il a fallu les couper et descendre les billots un par un avec des cordes ",
"elle avait enfants un mari dans la banque une maison à le crédit et un destin tracé à l’ équerre elle évoluait dans une certitude de bonheur qui déconcertait anna vivre auprès de cette jeune femme était à la fois rassurant et irritant elle ne pouvait croire une seconde à le ce tableau sans faille ni surprise il y avait dans ce credo une sorte d’ obstination de mensonge assumé ",
"le tissu éponge ne tient pas bien longtemps peut-être une demi-heure mais pendant ce temps-là j’ ai la poitrine sèche sur les seins c’ est sec c’ est agréable le pire de tout c’ est que je bave j’ arrête pas de baver j’ ai toujours la bouche ouverte et ç a coule des litres entiers c’ est incroyable mais c’ est normal ç a fait partie de mon truc c’ est comme mon bras droit et le reste ",
"sentiment apocalyptique de ma vie comme dirait pessoa en tout cas c’ est bien un monde qui s’ achève en occident: la civilisation de l’ occident et il n’ y a nulle raison pour que cette fin ne soit pas par contrecoup celle de l’ orient chrétien vivre cette fin est une épreuve sans pareille puisque nous sommes appelés à le redevenir les premiers chrétiens le manque de sommeil est une forme de prière une retraite à le cœur de la ville je suis à le monde par excès de sensibilité les nerfs tirés à l’ extrême de ce que je puis supporter les bruits d’ alep ses odeurs ses mouvements sa vie nocturne et cependant immobile calme songeant à le faire exulter cette chair autrement que par elle-même "
] |
quelle distance aussi de ce louvre de philippe-auguste de charles de françois de louis et de louis à le monument splendide et gigantesque qu' un règne nouveau vient d' achever et qui n' est plus que la métropole de les arts et de les lettres après avoir servi d' oubliettes et d' à le tant d' intelligences d' artistes et d' écrivains que le lecteur veuille donc nous suivre un instant dans un rapide coup d' œil sur le passé les événements dramatiques que nous entreprenons de développer gagneront surtout dans son esprit quand nous l' aurons initié à les localités qui en furent le théâtre nous serons affranchi pour le reste de notre livre des descriptions intempestives et nous connaîtrons lecteur et écrivain le terrain sur lequel nous allons marcher de conserve c' est d' ailleurs une digression qui vaut bien une préface car elle justifiera par avance le titre de cet ouvrage | [
"elle enseignera en effet plus d' une particularité sinon ignorée de le moins peu connue sauf des érudits et donnera dès le premier pas le fil de le labyrinthe où nous aurons à le pousser de nombreuses reconnaissances nous venons de parler des érudits et pour nous édifier dès le début nous ouvrons leurs dissertations prolixes vanité des vanités nous n' en trouvons pas qui tombent d' accord sur l' origine de le louvre ni même sur l' étymologie sur la signification de le nom humble romancier nous n' avons pas la prétention d' en remontrer à ces savants patentés ",
"nous admettons donc l' hypothèse la plus vraisemblable à le savoir que ce palais dont l' origine se perd dans la nuit de les âges fut d' abord un rendez -vous de chasse une villa de plaisance à le milieu de les bois et de les marais qui couvraient primitivement cette rive de la seine les académiciens ni les professeurs n' ont pu déterminer si ce mot louvre vient du latin à le cause de les loups qui infestaient ces lieux sauvages ou de on prononce locution saxonne qu' un ancien glossaire traduit par qui signifie forteresse; ou enfin de rouvre robur forêt de la première de ces opinions nous semble la plus plausible car des lettres et ordonnances datées de cette citadelle par les rois qui y demeuraient portent cette mention à le louvre près paris philippe-auguste sous le règne de lequel PROPN prenait un notable accroissement et qui jugeait la position de le louvre favorable pour un établissement capable à la fois de défendre les abords de la ville et de protéger le roi contre les alertes venant de la ville même acheta les terrains situés dans ce rayon et appartenant en gr",
"il indemnisa généreusement ces hauts propriétaires à les dépens de les parisiens et se mit à l' œuvre son premier ouvrage fut une tour de et un mètres de hauteur dont les murs véritable construction romaine en avaient d' épaisseur des souterrains suivant l' usage de l' époque couraient sur ces masses énormes formant des galeries et des cellules que l'on appelait les fosses un titre sinistre trop bien justifié autour de cette construction on creusa un fossé pour rendre l' accès impossible autrement que par un pont-levis défendu par une poterne puis de hautes murailles en rapport avec la maçonnerie de la grosse tour enfermèrent l' enceinte de la place d' armes à le peu près comme les ailes plus régulières ferment aujourd'hui la cour carrée ",
"enfin un nouveau fossé très profond alimenté d' eau comme celui de l' intérieur entoura ces remparts philippe-auguste avait la science et la passion de les enceintes fortifiées il travailla surtout avec amour à le celles de le louvre car elles devaient nous l' avons déjà indiqué servir à la garde de son épargne et de ses prisonniers l' infortuné ferdinand vaincu et pris à la bataille de bouvines en fit l' épreuve mais combien d' autres princes après lui eurent le même sort! que de douleurs étouffées sous les masses de pierre qui recouvraient les fosses ",
"un chroniqueur nous a conservé dans ses vers gaulois la mémoire de la captivité de le comte de flandre en le désignant sous le nom de ferrans que lui donnait le peuple: philippe-auguste cependant non plus que ses successeurs jusqu' à le charles n' eurent pas leur résidence fixe dans le louvre ces princes n' y demeuraient que par moments particulièrement pour recevoir l' hommage de leurs vasseaux car les tenanciers de la couronne relevaient de la tour de le louvre c' est là qu' ils venaient humblement faire prestation de foi et d' hommage et de là aussi l' effroi que leur causait cet édifice en y entrant tous n' étaient pas sûrs d' en sortir mais négligeons les modifications accessoires apportées à l' œuvre de philippe-auguste par ses successeurs immédiats pour arriver à le règne de charles l' un de les plus importants pour ce palais ",
"non seulement ce prince accrut notablement les bâtiments de le louvre mais il les rendit assez logeables pour y établir sa demeure et les léguer à le ce titre à les monarques qui vinrent après lui en élargissant les remparts de paris il y comprit le louvre la grosse tour devint le milieu d' une enceinte de mètres de long sur mètres de large la longueur parallèle à la rivière cette enceinte fermée d' un fossé qui tirait ses eaux de la seine contenait le château proprement dit formé de corps de logis comme aujourd'hui et partagé pour le surplus en cours et jardins la place circonscrite entre ces bâtiments mesurait mètres de long sur de large et la grosse tour à le milieu ",
"les bâtiments de les côtés percés de fenêtres placées sans ordre extérieur n' avaient de symétrie entre eux que celle de la grandeur ces fenêtres dit un écrivain à lequel nous empruntons ces détails devaient être la plupart en ogive de forme allongée et semblables à des meurtrières on se figurera aisément cet édifice en se rappelant que dans l' architecture de le moyen âge chaque partie d' une construction était conçue et élevée indépendamment de ce qui l' entourait puis suivant sauval les bâtiments de le louvre étaient comme hérissés de tours rondes carrées et en fer à le cheval le nom de quelques-unes a été conservé ",
"il y avait celles de le fer-à-cheval des porteaux de windal situées sur le bord de la seine les tours de l' étang de l' horloge de l' armoirie de la fauconnerie de la grand'chapelle de la petite-chapelle la tour se met le roi quand on joute puis encore la tour de la tournelle ou de la grand'chambre de le conseil la tour de l' écluse la tour de l' orgueil et celle de la librairie ce dernier nom rappelle que PROPN réunit à le louvre environ volumes qui furent l' origine de la bibliothèque royale enfin ce monarque plaça à la façade extérieure de le palais sur la rivière une horloge fort admirée ",
"il fit garnir les croisées d' un treillis doré pour empêcher l' entrée de les pigeons dans les appartements il dota son palais favori d' une chapelle d' appartements élégants de salles de bain d' un cabinet de joyaux ce luxe était prodigieux comparé à le mobilier existant sous philippe-auguste et qui consistait principalement en gerbes de paille que l'on envoyait rue du fouarre à l' université pour l' usage de les écoliers quand le roi quittait cette résidence l' empereur PROPN étant venu à le paris en fut reçu et fêté dans le palais de la cité nommé alors le palais-royal le lendemain de l' épiphanie le roi voulut montrer le louvre à son visiteur "
] | [
"s’ il y a des anguilles on verra à en profiter quand nous serons installés et on essaiera de ta recette il n’ y a pas que des anguilles il y a aussi des brochets très gros gros comme ma foi je ne sais pas des brochets très gros éloi en a pêché je vois que tu n’ as pas perdu ton temps mon bonhomme et les nasses est -ce que je pourrai aller les lever? avec éloi qui connaît la rivière comme sa poche il n’ y a pas de danger je n’ y vois pas d’ inconvénient mais j’ aimerais mieux que quelqu’un t’ accompagnât ",
"rien en effet ne devait étonner de sa part je ne sais si j\\' eus plus de joie que de chagrin en la retrouvant il y avait à la porte un grand domestique anglais poudré qui me conduisit dans un salon magnifique me dit aussitôt en basque tu ne sais pas un mot d\\' espagnol tu ne me connais pas puis se tournant vers l\\' anglais je vous le disais bien je l\\' ai tout de suite reconnu pour un basque ",
"j’ aurais de les chiens à le moi à le moi tout seul et je pourrais courir dans la forêt toute la journée tu aurais des chiens et tu serais libre d’ aller dans la forêt par la pluie ou le soleil c’ est le métier c’ est le devoir de les gardes forestiers mais pour en venir là il faut m’ obéir et faire tout ce que je te dirai en ce moment la voix de retentit à le loin: criait -elle où diable a -t-il passé va-t’en vite lui dit -elle et n’ oublie pas ce que je t’ ai dit le petit bohémien hésita un instant un gros combat devait se livrer dans son esprit car à le lieu de s’ en aller il restait là debout devant marguerite l’ œil inquiet ses mains tortillant sa casquette de cuir ",
"la jeune fille étouffa un merveilleux rire de gorge et c’ était un jeu de cache-cache fascinant et qui devenait très vite voluptueux doutre étendit les bras de chaque côté sur le dos de les fauteuils ne comprenant rien à son audace il avait presque contre lui les filles qui de temps en temps levaient dans le reflet brutal de la herse leurs visages identiques pour lui lancer un double sourire complice PROPN jonglait avec des boules multicolores qui paraissaient sortir de le néant ",
"d’ autres juges deviendront responsables de lui et ne permettront pas son évasion si charles est arrêté ce soir il sera conduit ici ici vous pourrez ordonner qu’ il soit enfermé dans un appartement choisi de manière qu’ il puisse s’ en échapper je connais les détours et les souterrains de ce château et je pourrai sans que cela vous compromette le guider hors de le parc a ces mots je connais les détours de ce château PROPN n’ avait pu s’ empêcher de sourire en regardant la duchesse et il dit d’ un ton ironique à d’ aspert vous avez bonne mémoire ",
"mademoiselle suzore puisque vous êtes une très jeune invitée voulez -vous m' aider a offrir les rafraîchissements bien volontiers madame docile elle prenait les verres de sirop glacé les tasses de chocolat les présentant comme charlotte qui fut d' ailleurs presque aussitôt arrêtée dans ses fonctions par monseigneur lequel l' invitait à s' asseoir à ses côtés alors derrière claude debout près de la table de les rafraîchissements la voix de raymond de ryeux s' éleva: —a mon tour mademoiselle puis -je réclamer de votre obligeance une simple tasse de thé comme autrefois dans le studio quel bon temps c' était la pourquoi est -il fini? ",
"peut-être même ce haut lieu n’ était -il autre que la propre troisième plate-forme de ladite tour on discuta longtemps parai ̂t-il finalement sur la réflexion d’ un judicieux esprit que le conseil de la légion d’ honneur ayant laissé sa rosette à le m. eiffel on pouvait bien conserver sa tour on décida de ne point déboulonner encore le métallique édifice apprenant cette résolution mon ami le captain cap sourit dans ses longues moustaches vida d’ un trait le gobelet qui se trouvait à sa portée et dit j’ ai une idée —le contraire m’ eût étonné cap! une idée pour rendre utile cette stupide tour qui fut en une utile démonstration industrielle mais qui est devenue si parfaitement oiseuse —et puis on l’ a assez vue la tour eiffel ",
"narcisse était désespéré pourtant capitaine dit -il on n' a jamais vu de traversée sans tempête sans bon dieu que dites -vous là mon cher monsieur je suis à le ma vingt-unième année de navigation et excepté quelques petits coups de vent par -ci par-là j' ai toujours été favorisé de temps superbes de temps magnifiques —que le diable t' étrangle toi et tes temps superbes —pensa narcisse malgré le peu de logique de ce souhait —si nous partions à le mois de février ou mars je ne dis pas nous aurions bien à le craindre quelque petite queue d' équinoxe mais à le mois de juillet ajouta -t-il avec un air de joyeuse et intime conviction mon dieu à le mois de juillet vous ne vous apercevez seulement pas que vous avez quitté la terre comme c' est agréable pensa narcisse ",
"cette tour construite il y a ans par les ordres de le roi PROPN n' avait d' abord que étages ans après sa fondation l' empereur la répara et fit sceller dans les murs les reliques de fo les mongols la brûlèrent ans après mais la la à l' impératrice-mère et l' appela la tour de la reconnaissance elle s' élevait très haut ayant galeries superposées ses murs revêtus de porcelaine jaune rouge et blanche brillaient comme les ailes d' un faisan; les toits pavés de tuiles vertes ressemblaient à des émeraudes et le vent faisait une charmante musique en agitant les clochettes suspendues à le chaque étage ",
"signalons de plus que l’ excellent traité de le p. festugière sur la valeur religieuse de les papyrus magiques dans l’ idéal religieux de les grecs et l’ évangile et surtout son analyse de le sacrifice de l’ esiès de la mort par immersion et de la divinisation conférée de la sorte à la victime sans contenir de référence à l’ histoire de le favori d’ hadrien n’ en éclaire pas moins des pratiques que nous ne connaissions jusqu’ ici que par une tradition littéraire dévitalisée et permet de sortir cette légende de dévouement volontaire de le magasin de les accessoires tragico-épiques pour la faire rentrer dans le cadre très précis d’ une certaine tradition occulte presque tous les ouvrages généraux traitant de l’ art grécoromain font une large place à l’ art hadrianique quelques-uns d’ entre eux ont été mentionnés à le cours de le paragraphe consacré à les effigies d’ antinoüs pour une iconographie à le peu près complète d’ hadrien de trajan des princesses de leur famille et d’ l’ ouvrage cité de robert est à le consulter et parmi beaucoup d’ autres les li"
] |
il parlait peu à le voix basse semblait porter le monde moïse l’ avait pénétré à le première vue: beau vénérable et vide; un admirable directeur m. le baron bernard une fois assis à la droite de le président laissait ce dernier résumer en quelques mots brefs les idées qu’ il importait de soumettre à le conseil puis il ouvrait un dossier placé devant lui et préparé par m. et il lisait lentement: etat des affaires | [
"etat de la caisse projets quand les administrateurs n’ entendaient plus sa voix ils inclinaient la tête en signe d’ assentiment disait le général –messieurs la séance est levée après quoi tous si pressés à le début de la séance restaient une demi-heure à le causer amicalement de choses complètement étrangères à le crédit de les provinces basques ",
"m. directeur de les chemins de fer dalmates passait sans doute sa vie en dalmatie et m. de laville-au-bois propriétaire devait éprouver pour ses propriétés cette ardeur de passion qui n’ admet pas l’ absence car jamais de mémoire d’ huissier ils n’ avaient franchi le seuil de la salle de les séances etaient -ils vieux ou jeunes bruns ou blonds sérieux ou folàtres? mystère m. PROPN devait les connaître et si cela ne suffisait pas à les actionnaires c’ était bien tant pis pour ces petites gens toujours si àpres à le grossir leurs capitaux de le reste les autres administrateurs ne venaient -ils pas régulièrement attester la confiance que méritait le crédit basque par des inclinations de tête et des poignées de main cette fois ce fut m. le duc de saint-yvaire qui lut les articles ",
"gros court la barbe grise en collier ce gentilhomme remplaçait l’ autorité de le mérite personnel par celle de le titre et de le nom la femme d’ un saint-yvaire avait été nourrice de françois et un saint-yvaire avait défendu lille contre les espagnols les autres saint-yvaire avaient vécu sur cette double illustration ils étaient de picardie faisaient valoir leurs terres se battaient à la volonté de le roi fréquentaient peu la cour cependant le duché datait de louis et d’ une saint-yvaire jeune et jolie ",
"le fils de cette dame qui tenait à la royauté de très-près émigra et vécut assez pauvrement jusqu’ en son fils qui avait épousé la fille d’ un sénateur de l’ empire devint pair de PROPN sous la restauration le saint-yvaire actuel pair sous louis-philippe et sénateur sous représentait ce croisement de l’ ancienne noblesse et de la nouvelle en fait de croyances politique etreligieuse il possédait une tradition nous autres nous sommes plutôt pour le gouvernement le gouvernement de le reste importait peu la restauration avait rendu à les saint-yvaire une partie de leurs biens mais ces biens en terres donnaient un assez faible revenu ",
"aussi le duc actuel avait -il essayé de refaire ses affaires dans l’ industrie après avoir hypothéqué ses propriétés pour se procurer des fonds il s’ était associé à l’ exploitation d’ une mine et d’ un haut fourneau se débattait dans d’ inextricables embarras d’ argent le s30,000francs de le sénat et places d’ administrateur constituaient à le peu près tout son budget aussi considérait -ilcomme un devoir d’ assister à les séances et à les dîners et de ne jamais refuser une signature ",
"les concierges aiment beaucoup à le trouver des ducs dans les conseils d’ administration m. arriva presque après m. de saint-yvaire hébreu en belgique de parents llemands par conséquent fois juif ce célèbre banquier à la tète chauve à la barbe pie complète taillée court parle avec difficulté mais trouve dos mots très spirituels lorsqu’ il s’ agit de défendre son argent il figurerait à le premier rang des financiers de son temps sans une disposition trop grande à le faire l’ usure de la haute banque un de les créanciers de la turquie il eût trouvé également des emprunts pour le shah de perse le khan de tartarie ou le grand-mogol et il eùt placé des actions de les volcans de l’ himalaya ",
"sous la neige qu’ il y a là-bas on ne peut pas savoir si ce sont des volcans ou des mines grande fortune sérénité de conscience absolue un banquier le général vandière s’ appuyait sur le bras d’ albert desroches très-beau dans sa jeunesse comptantses conquêtes par ses garnisons le colonel vandière avec sa poitrine de cuirassier ses yeux bleus de grand soldat qui lançaient des flammes sur les conscrits et qui semblaient refléter l’ acier de les baïonnettes n’ avait eu à le combattre que ses créanciers un jour il en eut tant qu’ il se décida à le épouser une femme riche une veuve un peu galante dont il fut l’ expiation il l’ avait ruinée puis reléguée dans une petite maison de campagne grevée d’ hypothèques à le delà de sa valeur où la pauvre femme se nourrissait de raves cuites sousles cendres etdeconfitures de coings ",
"pendant ce temps le beau vandière faisait de nouvelles dettes il était bien connu dans l’ armée on le savait prêt à le tout aussi le ministre aint-arnaud lui donna -t-il le commandement d’ un de les régiments de la garnison de paris il avait vu le feu pour la première fois dans une rue le4décembre le feu de ses soldats tirant sur des gens sans armes et cette action d’ éclat lui avait valu le grade de général la faveur de le maître la croix de grand officier et places d’ administrateur dans grandes compagnies ",
"de loin en loin lorsqu’ il perdait une grosse somme à la bourse ou à le cercle l’ empereur qui avait des trésors de faiblesse pour ses mettait de recommencer toujours galant vancomplices lui payait sa dette ce qui lui perdière promenait le soir sa moustache blanche teinte en jaune dans ou salons de le monde et de le demi-monde pour les femmes c’ était le général pour les hommes une vieille fripouille bon enfant il attendait le sénat qu’ on ne se pressait pas de lui donner le trouvant assez payé par de l’ argent albert desroches fils d’ un avocat devenu mihistre se débattait entre une intelligence supérieure et une destinée faussée "
] | [
"placé à une fenêtre de le salon il aperçut dans la cour une calèche attelée et crut y reconnaître le docteur et pour s’ en assurer il demanda à un domestique quelles étaient les personnes qui sortaient du château c’ est répondit le valet m. le docteur qui après les leçons de le matin va faire sa promenade accoutumée avec m. est -ce que monsieur le duc ajouta -t-il n’ a pas voulu accompagner ces messieurs je devais écrire à le mon père dit PROPN pour dissimuler la contrariété qu’ il éprouvait procurez -moi ce qu’ il me faut pour cela je vais monseigneur avertir mme béatrix ",
"s’ écria en souriant je parie qu’ il dort comme une pioche sur son hamac PROPN vous épier on ne me fera jamais accroire cela madame non jamais de jamais —alors comme vous venez de le dire qui cela pourrait -il être ",
"lequel tu kiffes le plus la version a l’ air trop top ",
"florence en effet habite un de les hôtels particuliers qui ont appartenu à le son ex-mari —rue neuve-saint-pierre c' est exact je ne suis d' ailleurs pas certain que cet hôtel soit à le elle comme je vous l' ai dit wilton lorsqu' il divorce reste en relations amicales avec ses épouses il leur abandonne leurs bijoux leurs fourrures mais je doute qu' il leur laisse en bien propre un hôtel particulier comme celui dont vous parlez et le fils il passe lui aussi une partie de son temps à le paris mais moins que son père ",
"jeanne avait payé ce barbouillis francs anciens en tenant compte de le bénéfice de le marchand la toile ne devait pas lui avoir été vendue plus de francs un marché presque ridicule le brocanteur l’ avait même peut-être obtenue gratuitement la question revenait me tarabuster pourquoi PROPN s’ était -il fait brosser son portrait ",
"qu’ est -ce qu’ il y a –vous avez fait venir votre chambre des jachères PROPN dont la voix laissait percer maintenant tout le mécontentement refoulé depuis quelques minutes après ce que votre père nous a dit à le vous comme à le moi vous avez demandé des meubles à le vos parents une rougeur monta à le visage de la jeune femme devant cette indignation qu’ elle n’ avait pas prévue ",
"a cette injonction mademoiselle fine-lame devint pourpre cet acte de mendicité était ce qui l' humiliait ce qui la révoltait le plus à le monde a travailler devant le commun de les spectateurs elle n' éprouvait aucune honte elle y\\n ressentait même un certain plaisir c' était son métier après tout ",
"appuyé sur sa canne il parvint péniblement à la rue saint-honoré et entra dans la boutique de mme pinson à le panier fleuri on y voyait en abondance des jouets d’ enfants étalés pour les étrennes de l’ an de grâce et l’on avait peine à se mouvoir à le milieu de les automates danseurs et buveurs des buissons d’ oiseaux qui chantaient des cabinets pleins de figures de cire des soldats en habit blanc et bleu rangés en bataille et des poupées habillées les unes en dames les autres en servantes car l’ inégalité établie par dieu lui-même dans les conditions humaines paraissait jusque dans ces figures innocentes m. chanterelle fit choix d’ une poupée celle qu’ il préféra était vêtue comme mme la princesse de savoie à le son arrivée en france le de novembre coiffée avec des coques et des rubans elle portait un corps très raide brodé d’ or et une jupe de brocart avec un pardessus relevé par des agrafes de perles ",
"–écrivez ma petite insiste doucement alors l’ humble myette se lève si mince si petite dans ses atours si grands et à l’ étonnement de tous elle questionne voix grêle distincte mais sans intonation et qui semble réciter une leçon apprise –c’ est millions que m’ ont laissés mes parents je crois? –oui millions répond me garnier un peu étonné de la question –j’ accepte toutes les conditions que mon tuteur a acceptées pour moi –très bien ",
"j’ eus en vérité un épouvantable mouvement de rage et de jalousie j’ en vins à le regretter que PROPN n’ eût pas tué cette femme et puis je me mettais tellement à le haïr la bohême que je l’ aurais je crois étranglée de mes propres mains et le beau jeune homme aussi ma damnation commençait; mort dieu elle n’ était pas à le bout "
] |
demain sœur léonide irait rejoindre le village où à la dernière heure on lui avait offert le poste d’ adjointe dans une école libre demain elle-même la lyonnaise elle quitterait lyon pour nîmes où l’ attendait sa tante prayou les femmes se promenaient dans la cour allant d’ un mur à l’ autre —mes filles dit sœur justine vous devez penser comme moi à le toutes les générations de petites que nous avons connues ont -elles joué là où nous sommes | [
"les maîtresses marchaient dans la poussière piétinée par les petites et l’ une regardait ce sable où les empreintes de pieds d’ enfants étaient innombrables l’ autre les vitres de les classes l’ autre une troupe de moineaux maîtres de la cour toutes les fois que les élèves n’ étaient pas en récréation et qui s’ étonnaient alignés et pépiant elles pensaient toutes à les filles d’ ouvriers pour lesquelles tous ces matériaux avaient été employés les pierres dressées en murs les ardoises posées sur les toits la terre nivelée leur vie à le elles dépensée presque entière à le moitié ou un peu moins les voix les regards les mots doux et profonds les confidences reçues les mensonges réparés les ardeurs dont on tremble celles qui réjouissent toutes les enfances qui avaient passé là ressuscitaient ",
"il faudra prier pour elles chaque jour que vous vivrez ce sera votre présence muette et éternelle ici promettez -le il n’ y eut que des signes de tête sœur justine tenait en sa puissance les larmes et la faiblesse de ces femmes plus jeunes qui marchaient à le côté d’ elle et comme son sang de soldat la poussait à les commandements ou à les ménagements selon les heures comme un vrai chef elle comprit qu’ il n’ y avait point en ses filles de danger d’ oubli mais plutôt qu’ il fallait les protéger contre l’ attendrissement contre leur amour douloureux pour leurs enfants —demain dit -elle aussitôt réveil à le heures moins sœur léonide ",
"nous commencerons par la messe comme il convient un jour d’ épreuves puis vous irez clouer les guirlandes il faut que les enfants gardent le souvenir d’ un peu de joie autour de nous puisqu’ il sera si difficile d’ en montrer ce jour-là sur nos visages à le heures moins vous placez les parents et les enfants vous sœur pascale les petites vous sœur edwige les parents et nous quitterons l’ école —je vous le dirai ",
"par quelle rue serons -nous ensemble où nous mènerez -vous notre mère? toutes sortes de questions sur le lendemain abondaient sur les lèvres de les sœurs le soleil s’ inclina tout à le fait; sœur léonide tira entièrement sa montre à le reprises de peur que le soir ne la surprît en défaut ",
"les questions cessèrent: une même pensée qui n’ avait jamais été loin envahit ces âmes qui n’ avaient pas tout souffert c’ était la minute brève ou il fallait se dire le véritable adieu demain personne ne devrait pleurer on le pouvait ce soir si on était faible les femmes s’ étaient arrêtées dans l’ angle de la cour à l’ orient ",
"elles s’ étaient rapprochées en cercle à le peine si des fenêtres d’ une maison faisant suite à l’ école là-bas on aurait pu voir le groupe de robes bleues et de voiles noirs dans le carré pelé de la cour et puis qu’ importait la supérieure dit en ouvrant les bras: —venez mes chères filles que je vous embrasse puis si vous avez quelque recommandation à le vous faire les unes à les autres profitez de le peu de temps qui reste elle ouvrit les bras les religieuses l’ une après l’ autre par rang d’ ancienneté vinrent recevoir le baiser de paix ",
"sœur justine les embrassait sur les joues fortement puis avec l’ ongle de le pouce traçait une petite croix sur leur front cela signifiait tout: sa tendresse humaine et religieuse quand elle eut serré dans ses bras la dernière de ses filles qui était pascale elle la retint et lui dit ne pouvant en dire plus long car les sanglots l’ étouffaient: très chère très après elle se détourna suivie de la réglementaire que le devoir ramenait une dernière fois vers sa cloche ",
"les autres demeurèrent la sage la prudente sœur danielle prit par le bras la plus jeune de les sœurs cette pascale qui faisait pitié et l’ accompagnant quelques pas l’ emmenant de le côté de l’ école je vous aimais tendrement je continuerai en priant je ne vous l’ aurais pas dit si nous n’ étions pas à la fin de la vie commune adieu petite pascale gardez -vous à le dieu elle pressa de la main avec force le bras de sœur pascale à le laquelle les larmes faisaient de le bien et qui disait: moi aussi j’ avais une admiration je n’ entendrai jamais votre nom sans être fortifiée dans ma faiblesse je ne penserai jamais à le vous sans me sentir meilleure à le cause de l’ exemple mais déjà la haute silhouette mince s’ écartait la femme mortifiée s’ arrachait à l’ émotion inutile et regagnait la solitude laissant la jeune sœur à le milieu de la cour et une autre avait pris sa place près de sœur pascale une qui avait beaucoup de mal à ne pas éclater en sanglots une moins vaillante une qui n’ avait cessé de témoigner depuis ans et demi son amitié de préférence à le sœur pas",
"—vous êtes inquiète à le cause de moi? oui dit la voix prenante de sœur edwige —ne vous inquiétez pas je serai bien où je serai je l’ espère —pas comme ici —où serai -je comme ici? je souffre bien le repos de mon âme en entrant à le sainte-hildegarde c’ était de penser: c’ est pour toujours et maintenant maintenant la cloche sonna la dernière rentrée "
] | [
"je dus l’ aider à se mettre debout elle se plaignit d’ une grande faiblesse dans les jambes et pour marcher elle fut obligée de s’ appuyer à le mon épaule elle s’ inquiétait à l’ idée que sa présence manquait à les ouvrières mais chaque fois qu’ elle voulait hâter le pas sa tête penchait brusquement en avant comme nous allions sortir de le cimetière elle m’ arrêta: —attendez je ne vois plus clair je la regardai ",
"près de chaque pièce une provision d’ obus et de boîtes à le mitraille à le plafond des plaques de tôle retenues par des crampons recueillent les infiltrations de pluie et des tuyaux qui les réunissent les unes à les autres conduisent l’ eau dans des réservoirs de métal l’ unique intérêt pour moi de le moins consiste dans les paysages lointains et si variés qui s’ encadrent dans les ouvertures de la falaise il y a des coins de mer luisante de le côté de l’ orient dont la beauté gagne encore à le être vue ainsi de ce recul d’ ombre quand on s’ approche de le bord on découvre la pente formidable de la roche sans un buisson et la vague en bas bleu profond sur laquelle glisse une yole montée par jeunes anglais vétérans d’ oxford ou de cambridge qui font le tour de l’ île ",
"evidemment malgré la lenteur de leur intelligence ils avaient fini par comprendre robert ne voulait pourtant pas laisser leur esprit s' appesantir plus longtemps sur les conséquences de son coup d' etat le moment de le repas était proche et le festin dont tout le monde se pourléchait déjà d' avance vint faire une heureuse diversion rien n' était plus comique que la mine de les martiens en train de débrocher les viandes ils semblaient partagés entre la joie de se chauffer et la crainte de se brûler sans compter le souci de roussir leurs robes de plumes et la gourmandise qui leur faisait tirer la langue et aspirer avec délices l' odeur de le rôti ",
"après elle était inquiète de tout de l’ ordre de sa maison qu’ elle trouvait compromis par une feuille de glycine entrée dans un coup de vent; inquiète de l’ humidité de le carreau qu’ elle avait trop longuement lavé pour qu’ il pût sécher en jours de la blancheur de la nappe qu’ elle étendait sur une table de vieux noyer de l’ excellence de la bouillie à le mil qu’ elle avait faite suivant les traditions anciennes et de l’ heure et de le chaud et de le froid le temps se passait pour elle à me dire ce n’ est pas bien bon n’ est -ce pas vous n’ êtes pas bien chez moi c’ est pauvre est -ce qu’ on va chez sa vieille bonne pour s’ apercevoir de pareilles misères j’ aurais voulu lui répéter à le chaque fois causons de le passé laisse là ta nappe ton mil tes fleurs tes voisins et raconte-moi de les choses de mon enfance ",
"mais tu ne peux pas me répondre tu ne connais que de nom la personne dont il s’ agit –alors je vous ai répondu je ne refuse pas de la voir à le moins que vous ne me disiez d’ avance qu’ elle ne me convient pas de le tout –tu me croirais sur parole –vous ne voudriez pas me tromper ",
"un visage carré et rose c’ est un militaire pensa il y eut une courte discussion pour le prix le turc demanda livres l’ autre hésita à le peine et dit oui» ",
"avant de monter dans la voiture j’ ai jeté un œil à la fenêtre de manon entre les branches de le grand cèdre son visage en morceaux m’ observait nous nous sommes fait un signe de la main notre signe à le nous un truc compliqué en ou temps inspiré des rappeurs et des gars de les cités que nous avions inventé ensemble quand elle avait ans et qui nous avait suivis toutes ces années il avait fallu qu’ on se sépare pour que la bonne vieille angoisse de les dimanches soir de mon adolescence refasse son apparition pourtant rien de spécial ne m’ attendait le lundi ",
"–je suis assez riche pour me contenter du bonheur répondit bien que complotez -vous donc la dit zélie à le goupil en hêlant les amis restés à le milieu de sa vaste cour .le docteur disparut dans la rue de les bourgeois et arriva tout aussi lestement qu’ un jeune homme à la maison où s’ était accompli pendant la semaine l’ étrange événement qui préoccupait alors toute la ville de nemours et qui veut quelques explications pour rendre cette histoire et la communication de le notaire à les héritiers parfaitement claires beau-père de le docteur le fameux claveciniste et facteur d’ instruments valentin un de nos plus célèbres organistes était mort en laissant un fils naturel le fils de sa vieillesse reconnu portant son nom mais excessivement mauvais sujet à son lit de mort il n’ eut pas la consolation de voir cet enfant gâté chanteur et compositeur joseph mirouët après avoir débuté à les italiens sous un nom supposé s’ était enfui avec une jeune fille en allemagne le vieux facteur recommanda ce garçon vraiment plein de talent à son gendre en lui faisant observer ",
"et il prit congé sur ce mot de troubadour –a la bonne heure! pensa madame simonard voilà un homme qui est du bois dont on fait les maris is! pourvu que cette petite pécore ne décourage pas de si bons sentiments j’ y veillerai. et pour finir la journée elle demanda sa table de jeu et se fit une réussite les cartes lui annoncèrent que PROPN épouserait adèle ",
"pour diane si elle souffre de le point sur ce n\\ est pas qu\\ elle soit aujourd\\'hui plus hier jalouse mais la périphrase par trop transparente dont il a usé pour avoir raison de son dernier doute affirme une volonté agressive telle que la jeune fille si elle explique ou même absout ne peut manquer d\\' en être atteinte à le plus profond or impuissante à le nier les intentions mauvaises de pierre elle n\\ en essaie pas moins de se raccrocher à ses derniers scrupules elle qui méprise les procédés de la coquetterie elle va jusqu\\ à le chercher de les formules bienfaisantes des moyens d\\' écarter mécaniquement les soupçons de reculer une scène ainsi se rappelle -t-elle que les livres de morale enfantine recommandent d\\' avaler une gorgée d\\ eau avant de se mettre en colère alors parce qu\\ elle sent des reproches lui monter à les lèvres elle allume une cigarette et interdit de prononcer une seule syllabe de se permettre une seule pensée contre pierre avant d\\' avoir fini de la fumer "
] |
PROPN se conduisit en professeur et il donna maints enseignements à le sylvère et à le didier sans trop les mettre à le mal mais quand PROPN fut son adversaire il le battit comme plâtre et finit par lui écraser le nez PROPN frappait aussi avec force mais ses coups portaient mal tandis qu’ il subissait sans pouvoir les parer tous ceux que lui assénait le grand faustin lui qui était si habile dans maints exercices ne pouvait saisir le rythme de cette sorte de combat lorsqu’ il saigna de le nez abondamment et qu’ on eut ôté les gants faustin serra avec vigueur la main d’ alexis | [
"—tu es un type lui déclara -t-il avec enthousiasme et s’ écria alexis —tu es un type sur un ton encore plus ardent comme si les exclamations qu’ PROPN avait lancées c’ était une affaire prodigieusement intéressante aussitôt les amis inséparables s’ éloignaient un peu pour discuter sylvère revint seul vers alexis ",
"—voilà lui dit -il veux -tu faire partie de la société de recherches c’ est nous la société de recherches on serait qu’ est -ce que vous faites ",
"—tu verras sylvère était le directeur de le présent triumvirat —je veux bien mais pour le ballon la boxe et le reste je ne suis pas fameux dit alexis il ne s’ agit pas de boxe ni de ballon alors c’ est oui? ",
"c’ est oui dit alexis demain on commencera les épreuves dit sylvère quelles épreuves tu verras allons à le bistrot l’ expédition ils se rendirent tous les dans une épicerie de le vieux quartier où PROPN acheta des limonades qu’ ils allèrent consommer sur le parapet de le pont de les tanneurs au-dessus de le ruisseau qui roulait ses eaux violettes ",
"dit sylvère avant d’ être admis dans notre société il faut que tu fasses preuve de ruse de cran d’ audace et de précision l’ épreuve de ruse: tu fourreras dans la poche de le professeur d’ histoire une lettre où tu écriras n’ importe quelles sottises pour le cran tu te plantes à le milieu de le kiosque à le musique et tu déclames de la poésie à le nez de les gens pas un poème ",
"tu prends de les morceaux choisis tu lis vers d’ une page vers d’ une autre page et ainsi de suite pendant minutes troisièmement pour la précision et l’ audace on fait un triangle isocèle avec des boulettes de papier mâché qu’ on envoie à le plafond au-dessus de la tête de le professeur de mathématiques qui n’ est pas myope loin de PROPN mais pour toi on simplifiera les choses tu enverras seulement boulettes ",
"—entendu dit alexis quand est -ce qu’ on commence PROPN ce soir-là PROPN revint enchanté à la maison il avait enfin trouvé des amitiés pour de vrai et sa vie à le pontbaut allait prendre un sens toutefois dès le lendemain matin il commença à le éprouver certains doutes ",
"les garçons de sa classe riaient dans son dos et chuchotaient entre eux en le regardant faustin sylvère et didier lui parlèrent dans la cour avec indifférence un jeune galopin lui demanda s’ il voulait jouer à la marelle certainement les membres de la soi-disant société de recherches avaient fait des rapports sur la maladresse d’ PROPN afin de le déloger de son piédestal une petite trahison ",
"l’ après-midi il arriva qu’ PROPN répondit à une question de le professeur d’ histoire par une énorme bourde cela déclencha dans la classe un rire sans complaisance qui fut suivi d’ un silence affreux PROPN eut lieu de croire qu’ il était plus que jamais un étranger pour ses camarades dès lors il résolut de se tenir sur ses gardes et de rester tout à le fait à l’ écart sans espérer la moindre amitié on le tiendrait simplement pour un beau crâneur et un sot et tout serait dit "
] | [
"—vous ne voulez pas que ce soit un gamin? tant pis! alors c’ est un imbécile à le lieu de venir tout me raconter il s’ est mis en tête de retrouver le musicien pour lui réclamer des comptes il l’ a cherché dans tous les endroits louches ou il savait qu’ on le rencontre d’ habitude il est même allé à le rouen en désespoir de cause pour questionner sa maîtresse —comment connaissait -il cette femme ",
"toujours fidèle à le mouton vous avez tort j’ ai un cœur de filet que je vous dis que cela eh non joseph chez nous c’ est le mouton qu’ on aime de la caisse yvonne les regardait faire et elle percevait chez maud quelque chose de familier de presque familial dans le ton qu’ elle prenait avec son mari cela l’ agaçait car elle sentait bien dans ces phrases anodines à le peu près les mêmes d’ une semaine sur l’ autre comme une mainmise sur son mariage c’ est qu’ elle se prendrait si on la laissait faire pour de la famille se disait -elle un matin sans doute laissa -t-elle percevoir quelque chose de cet énervement en prononçant tout haut ces paroles car maud déjà sur le trottoir repassa la porte et avançant sa tête lui jeta: tu crois pas si bien dire fillette chaque vendredi matin en montant à sa caisse yvonne ressentait un petit pincement d’ appréhension à le cœur s’ aggravait ce malaise si d’ aventure maud pour une raison ou pour une autre ne paraissait pas se contentant d’ envoyer amédée roubichou à sa place ",
"nous condamnons formellement ces expérimentations clandestines .coincée entre la haute silhouette de thorn et l’ énorme ventre de melchior se garda d’ intervenir elle voyait bien les efforts que faisait le baron pour ne pas trop se compromettre malgré ses sourires et cette façon qu’ il avait de lisser son interminable moustache entre le pouce et l’ index il semblait encore plus nerveux que lors de leur dernière rencontre ses yeux ne cessaient de rouler dans leurs orbites comme s’ il craignait d’ être poignardé par son ombre PROPN trouvait cette inquiétude un peu excessive mais elle n’ oubliait pas –elle n’ oublierait jamais– que le baron melchior était celui qui avait rendu possible l’ arrestation de le chevalier ",
"et vous me donnez du bon cidre ah! madame polyte madame polyte que j’ ai de regret tout le monde vous appelait l’ assassine alors moi j’ ai fait comme les autres dit églantine ma pauvre maman qui est si bonne –oui mamzelle églantine je le sais bien que c’ est une bonne femme je l’ ai su depuis il y a longtemps que je vous ai reconnue moi madame hippolyte seulement je me cachais pour que vous ne me voyiez pas oh! que ç a fait mal le mal qu’ on a fait à les autres –allons ne pleurez plus continua églantine le bon dieu a dit que celui qui regrette doit être pardonné. et prenant dans ses bras marcel tout barbouillé de noir et de larmes elle l’ embrassa tendrement –allons bon voilà PROPN qui m’ embrasse maintenant ",
"l' italien répéta le capitaine avec un sursaut il regarda son chef puis son inférieur la même pensée surgit dans le cerveau de les officiers une gravité soudaine marqua d' une expression identique leurs physionomies le colonel se leva ",
"je reportai mes yeux sur roland tout en dansant avec ivana à le laquelle il ne parlait plus il ne regardait que celle-ci en passant près de lui lui sourit et lui fit signe se trouva soudain fatiguée et la reconduisit à sa place elle était un peu pâle et se mordait la lèvre inférieure le professeur était resté debout et tout à le coup en passant près de lui lâcha son danseur et tendit les bras vers lui ",
"–bonjour milady dit -il quand une vieille meunière se présenta sur le seuil je viens à le propos de montra le télégramme qu’ hugo avait sorti dans un grognement métallique –non merci déclina la meunière elle referma la porte décocha un regard incandescent à le ophélie la mettant à le défi de rire puis il frappa jusqu’ à le ce que la vieille dame lui eût rouvert ",
"il marchait les bras ballants lentement un de ses pas en valait de ma tante giron mais à le fond il n’ était pas très rassuré la nuit avait le silence profond qui se fait à les approches de minuit c’ est l’ heure de le grand sommeil à le peine par intervalles l’ aboi d’ un chien ",
"—je vous défends s’ écria la jeune fille d’ une voix tremblante de colère je vous défends absolument de prononcer devant moi ce nom l’ autre haussa les épaules comme vous voudrez fit -elle et prompte à le changer de conversation: pour lors reprit -elle revenons à le votre bague restée en plan qu’ est -ce que vous allez en faire c’ est parce que je ne sais que faire madame répondit mlle henriette que je me suis adressée à le vous la chevassat sourit agréablement et bien vous avez fait approuva -t-elle ",
"elle tirait les vers de le nez de l' officier allemand qui lui avait acheté un institut de beauté des perles pour la peine on vient de lui donner la légion d' honneur eh oui les espionnes sont la gloire d' une d' une civilisation qui s' attendrit sur les préfets de police et leurs femelles toutes les ordures nationales sont étalées "
] |
mais celui-ci est particulièrement tenace je vous cherche depuis une semaine dit -il en s’ asseyant à la place que suzy bonne collègue a aussitôt libérée le client c’ est sacre j’ en ai mal à le crâne d’ écluser des pastis dans tous ces bistrots mais je vous ai retrouvée c’ est l’ essentiel il a de gros sourcils encore noirs ses cheveux gris semblent posés artificiels drus et brossés sur un visage de très jeune vieil homme buriné avec des yeux limpides des dents fortes et blanches moi qui détourne toujours les baisers de les hommes vers ma joue j’ ai presque envie d’ embrasser celui-ci qui a des lèvres reposantes à la fois humbles et voraces nous redescendons de l’ hôtel nous nous séparons | [
"puis à le même instant nous nous retournons nous revenons l’ un vers l’ autre et nous nous mettons à le marcher côte à le côte de le même pas voulez -vous dîner avec moi j’ hésite ma comptée n’ est pas complète je n’ en rends compte qu’ à le moi-même mais je suis une self-mac rigoureuse «je veux bien mais ç a vous ennuierait de repasser me prendre d’ ici une heure une heure et demie? —vous voulez travailler encore c’ est ç venez dîner: vous me direz combien je vous aurai fait perdre je vous le donnerai curieux ce type: ses fringues et ses paroles font peuple et pourtant il semble avoir de l’ osier des usages il est assuré et courtois il m’ est comme une escale où l’on dort bien il est une épaule brune ou je pourrais reposer les yeux pleins d’ épaule blonde oh! julien ...taxi pigalle restaurant la note je vous prie où va -t-on maintenant cinéma boîte de nuit danser les chansonniers ?je ne veux pas m’ exhiber avec ce vieux ",
"je vais le faire banquer et me faire jouir voler son lit et m’ enfuir avant l’ aube il n’ en croit pas ses oreilles je suis libre vrai? je dis:«je n’ ai pas de jules enfin je non je ne dirai rien tout à le moins je n’ habite pas avec lui soir c’ est vraiment de le recel involontaire les probloques sont vieilles filles intransigeantes question visites nocturnes le type monte l’ escalier à le pas de loup et je le suis les souliers à la main d’ ailleurs dit -il vous êtes la première à le venir chez moi —mais bien sûr dis -je en envoyant promener mes godasses et en étirant sur le couvre-lit bien lisse ma cheville lasse et gonflée j’ avais levé les sourcils avec la dégaine de le gars je m’ attendais à un garni plutôt qu’ à une garçonnière de luxe et j’ avais préparé un silence poli; ",
"mais soudain je me sens crevée crevée à le point de ne plus pouvoir ni bouger ni jacter ni traduire en mimiques quoi que ce soit je me laisse verser un verre le type le soulève jusqu’ à le ma bouche j’ avale comme un bébé ma langue est brûlée sale rèche il me déshabille fait glisser le drap sous moi et s’ installe assis à le bord de le lit il va me veiller et puis quoi alors tu viens te coucher oui maintenant c’ est un homme nu anonyme ni plus ni moins moche que ceux de l’ après-midi mais qui a sur eux l’ avantage de posséder un lit à le bout d’ un moment je dis:« allez va comme le pauvre il voulait me faire plaisir il me donne rendez -vous pour le dimanche suivant ",
"c’ était avec julien que j’ avais espéré passer ce week-end ma biture mortelle valait à le mon sens une compensation mais julien n’ a pas téléphoné .désœuvrée ayant chaud j’ accepte d’ aller passer le temps avec jean de manger et coucher avec lui j’ accepte aussi le contenu de son crapaud il me raconte sa vie c’ est bien un ouvrier mais un spécialisé un précieux qui manie des mastodontes à les entrailles délicates pendant leur sieste sur les chantiers ou derrière les champs de course; jean qui parle de ses engins comme de femmes aimées PROPN le mécano .lorsque le blindé est trop épais comme chez pierre par exemple je n’ essaie pas d’ intéresser les gens après quelques avances mal reçues ou interprétées de travers je me renfrogne dans l’ indifférence où eux-mêmes me laissent ",
"non par mépris mais parce que je ne sais pas forcer les oreilles et les cœurs il faut qu’ on vienne à le moi je vais dans le sens de les gens indifférente dans leur dédain confiante dans leur sollicitude souriante dans leur gaieté.jean m’ exalte me le ̀che me rend les jambes pareilles et tu dis que t’ as pas des belles guibolles mais regarde -les regarde -les dans la glace tes pattes oui: la droite d’ une pin-up et la gauche d’ une poupée pourquoi ne pas le croire?«aïe arrête tes conneries m’énerve dans mon casier à la réception je cueille le vide chaque soir chaque matin j’ espère le grelottement de le téléphone mais jamais il ne m’ appelle ce bigorneau maudit ce julien maudit cette vie de maudite maudite vie que je bénis quand même à le chaque aurore ou ̀ j’ ouvre les yeux sur le décor de ma chambre choisie au-delà de la cellule ou on avait cru m’ emmurer ",
"«je marche julien la planque s’ arrondit je ne m’ encombre que de pognon je calcule: bientôt j’ aurai assez pour acheter murs je mais il faut que je reste dans cette chambre d’ hôtel à le frimer le téléphone jusqu’ à le ce que julien revienne et encore une fois me délivre .je ne lui forcerai plus la main je ne veux plus qu’ il chiale devant moi tu chiales jean?—non je suis un peu enrhumé j’ ai été particulièrement affreuse ce soir j’ ai refusé de manger dans les bouts de papier de le traiteur j’ ai trouvé les draps sales et l’ eau de le robinet tiédasse allongés centimètres de vide entre nous nous nous évitons PROPN fuit mes paroles et je fuis ses mains il m’ aime et cela m’ encombre moi qui n’ aime que son lit mais plus je gueule plus il s’ efface plus il fond en patience et en gentillesse alors j’ ai honte pour m’ encourager j’ ingurgite le fond de la bouteille qui depuis que je viens ici trône en permanence sur le cosy maniaquement épousseté et rangé et je décide d’ être chouette les yeux fermés j’ accepte jean je reconnais sa douceur et son savoir j’ imagine",
"j’ ai le numéro de téléphone qu’ il m’ a laissé à la gare je chercherai l’ adresse correspondante et je m’ y rendrai même si je tombe en plein dans la soupe il y a un coup dur quelque part ce silence me le crie il faut que je sache .je prends le train les mains vides les poches légères juste mon billet et quelques billets de banque ce soir je serai de retour avec ou sans julien mais en tout cas avec des nouvelles de lui m’ assoupis sur l’ oreiller de moleskine à le martèlement de le train regardant à le travers la vitre le paysage lisse et morne le défilé basculant et fluide des fils télégraphiques cine revient s’ asseoir à le côté de moi: l’ itinéraire est le même mais ce matin la pluie ne cingle pas les adieux à le paris le soleil est câlin prometteur libre cine est morte et julien est vivant .voici la ville infailliblement je m’ y guide j’ atteins la maison de la mère il est heures c’ est convenable les mômes sont à l’ école à le travail et moi je n’ aurai pas l’ air de m’ inviter à le déjeuner ",
"je pousse le portillon de le jardin je vais coller le nez à la porte vitrée de la cuisine je me revois ensanglantée et tremblante sur la chaise devant le fourneau; mécontente gavée de poulet et de sommeil à le repas de pâques là-haut aussi à la fenêtre de la chambre je suis ici est ma plus longue ma meilleure maison madame la mère vient de sortir le panier à le salade à la main elle s’ apprête à le encenser le seuil en m’ apercevant elle s’ arrête à le mi-geste ahurie puis son sourire s’ ouvre en même temps que ses bras et instantanément notre amour pour le même homme crée d’ elle à le moi un fil de compréhension et d’ angoisse: julien mon homme son fils ",
"julien est entre nous et tient nos mains unies pardonnez -moi d’ être venue c’ est très risqué je sais mais je suis morte d’ inquiétude: où est -il et la mère se met à le pleurer à le grosses larmes silencieuses elle est toute petite à le peine moins que moi et comme l’ âge la courbe un peu je n’ ai aucun mal à l’ entourer de mes bras elle a porté julien dans son ventre julien est encore un peu elle et de même qu’ il est mon homme et mon frère ainsi sa mère est la mienne ma sœur maman «qu’ y a -t-il ma madame a écrit avant-hier il est à le arrêté une fois encore il ne donne pas beaucoup de détails la censure ginette est allée voir le juge d’ instruction pour chercher un permis j’ irai le voir samedi c’ est presque toujours le samedi le parloir je ne sais même pas s’ il y a encore droit tous les jours ou s’ il est déjà jugé rien .—mais a s’ est passé quand semaines sans doute: ç a fait dimanches qu’ il n’ est pas venu et il vient toujours le dimanche même minutes quand il peut dehors on peut beaucoup de choses on m’ oblige à le m’ asseoir à le déjeuner "
] | [
"PROPN n’ avait pas encore été mis dans son cercueil mais il était étendu sur la couche mortuaire ses mains jointes enroulées d’ un chapelet à la lumière dansante de les cierges son visage paraissait très jeune on aurait pu aussi bien lui donner ans que et un non seulement on l’ avait rasé mais on avait coupé ses cheveux longs sans doute pour que ceux qui défilaient ne le prennent pas pour un hippie machinalement maigret remua les lèvres lui aussi sans conviction puis regagna le hall d’ entrée chercha quelqu’un à qui s’ adresser ",
"joli nom ma foi qu\\ ont dit les breloques elles enverraient des témoins ce matin la bonne heure voilà une affaire crânement engagée la fille est -elle belle ",
"en avril je me suis brusquement souvenu des vautours je ne les avais pas complètement oubliés –comment l’ aurais -je pu? mais ils étaient restés comme de vagues ombres très loin à le fond de ma mémoire tant de choses ayant défilé dans ma vie depuis lors oui le souvenir de le film a brusquement éclaté dans ma tête un pauvre type s’ est présenté à le notre bureau d’ embauche il avait atteint la soixantaine ",
"dès le matin pourtant l’ intérêt de l’ enquête semblait devoir se porter ailleurs le premier coup de téléphone a été donné de la rue maigret l’ attendait assis à la terrasse de l’ auberge près d’ un laurier planté dans un tonneau peint en vert il a déjà ses habitudes il prend ses habitudes partout où il va. c’ est convenu avec la receveuse de les postes que celle-ci l’ appelle par la fenêtre dès qu’ on le demande de paris ",
"c’ était insupportable de se retrouver seul sur le lit j’ ai allumé la lampe de chevet et je me suis dit à le voix basse que sylvia ne tarderait pas à le me rejoindre dans cette chambre elle savait que je l’ attendais ici alors j’ ai éteint de nouveau la lampe pour mieux guetter le grincement de la grille qui s’ ouvrirait et le bruit de ses pas le long de l’ allée et sur les marches de l’ escalier je n’ étais plus qu’ un somnambule qui allait de la pension sainte-anne à la villa de les neal ",
"claudie est charmante et tu fais preuve de goût n\\' est -ce pas qu\\ elle est belle dit avocat ravissante crois -tu qu\\ elle aime cet audinet qui sait on voit tant de rencontres bizarres ",
"le chemin qui conduisait à le restaurant universitaire était un vrai cloaque il était la voie de passage de les engins mécaniques qui poursuivaient les travaux d’ agrandissement de la faculté et laissaient l’ empreinte de leurs chenilles dans une terre jaunâtre qui collait à le nos chaussures ce chemin boueux c’ est la première image qui me vient à l’ esprit quand je repense à mes années universitaires on pourra avancer qu’ elles furent métaphoriquement cahotantes et vaseuses mais si l’ association est tentante ce n’ est pas pour cette raison je marche à le côté d’ une jolie étudiante à le sortir d’ un de ces bungalows glacés où nous avons eu un cours de civilisation latine ",
"le sort avait voulu qu' elle suivît le noble romain mais avant de partir elle avait pris sur la table directoriale les ciseaux qui servaient à le tailler et rogner dans la prose de les collaborateurs trop féconds parce que payés à la ligne et à le lieu de s' en percer le coeur ainsi qu' elle en avait eu un instant la tentation avait coupé la plus belle de ses boucles le prince de les journalistes avait bien soin de rouler des yeux de merlan frit chaque fois qu' il lui arrivait de rencontrer dans le monde son espéranza laquelle touchée d' une ferveur si fidèle lui ménageait en récompense des rendez -vous avec de beaux jeunes gens désolée d' ailleurs que son fils n' ayant pas tenu ce qu' il avait promis ne fît point l' affaire car elle alliait fort heureusement à le sens de la famille les goûts de pourvoyeuse hérités de sa mère et de tant d' aïeules maquerelles rue bouterie dans sa retraite primerose n' avait jamais cessé de voir PROPN ce monde qu' elle avait quitté et dont le gin ne la consolait qu' imparfaitement elle aimait à en tenir les nouvelles de la bouche ",
"puis vous le savez encore PROPN est si timide qu' elle n' a osé affronter votre colère si elle m' eût aimé elle n' aurait pu se résoudre à le me traiter ainsi qu' elle l' a fait et elle aurait bien su qu' à sa vue seule toute ma colère serait tombée bien vrai demanda vivement claire oui répondit m. de sans remarquer l' empressement de la jeune fille et poursuivant le cours de ses idées ",
"une vingtaine de personnes y étaient déjà rassemblées cette pièce eût rappelé celle d’ un appartement de petite bourgeoisie française n’ eût été quelques appliques coupes et lustre d’ or massif et provocant qui détonaient avec les soieries passées de les sièges la médiocrité de les tapisseries à le bon marché venues de PROPN le gouverneur vint au-devant de caroline son teint était gris sa perruque poussiéreuse son costume d’ apparat râpé il s’ inclina lui aussi avec une grâce surannée et les mains tremblantes comme toujours prit sur un plateau une coupe qu’ il offrit à la jeune femme "
] |
chez meuzelin comme chez tous les autres compagnons de le reste trop vive était la curiosité de savoir comment le général avait eu raison de la bande de les nombreux bandits dont les quelques survivants s' étaient réfugiés dans le souterrain pour que la réponse se fît attendre: —oui partons prononça le policier en une seconde tous furent sur pied chacun muni de ses armes et prêt à le suivre pitard —mais fit alors fil-à-beurre à le ton baissé pour n' être pas entendu par l' avorton que faisons -nous de croutot faut -il l' emmener? —laissons -le ici; nous viendrons plus tard le chercher décida vasseur à la question de l' échalas une sorte d' inquiétude s' était lue sur les traits de l' ogre | [
"après la réponse de le lieutenant une lueur de joie brilla dans les yeux de pitard —oui nous viendrons plus tard le chercher répéta -t-il avec empressement à le voix basse et tout haut il reprit: —songeons d' abord à le délivrer l' ami croutot de ses liens pour qu' il puisse jouer des jambes à le nous suivre ce disant il s' avançait tout souriant vers le nabot seulement comme il passait devant fil-à-beurre il lui murmura vite: —emportez l' échelle ",
"et il continua de s' approcher de l' avorton à la vue de ces préparatifs de départ de ces gens qui semblaient ne pas s' occuper de lui immobilisé sur place par les cordes qui le garrottaient une terreur immense avait convulsé le visage de le nain allaient -ils donc l' abandonner dans ce caveau sa figure se dérida subitement à les paroles et à l' approche de pitard qui arrivait en répétant: —songeons d' abord à le délivrer l' ami croutot de ses liens puis quand il fut enfin près de le pygmée devant lequel s' étalaient sur le sol les restes et les ustensiles de le repas que les compagnons avaient fait en commun il se baissa comme pour ramasser un couteau ",
"—je tiens mon affaire dit -il en se relevant il ne fit qu' un brusque geste de le bras et soudainement croutot se roula à le terre en proie à d' horribles convulsions de souffrance que son bâillon l' empêchait de soulager par des cris l' avez -vous frappé d' un coup de couteau demanda meuzelin tout stupéfait par l' action de pitard si promptement exécutée qu' il n' avait pu la prévoir ni l' empêcher —non dit en riant pitard je lui ai tout bonnement jeté de le poivre dans les yeux ce qui va l' aveugler pendant que nous filerons par la sortie que ce gredin n' a pas besoin de connaître ",
"—mieux aurait valu souffler la bougie avança le lieutenant apitoyé par la torture qu' endurait le nabot —oui fit pitard mais dans l' obscurité il m' eût été impossible de retrouver le secret qui ouvre la sortie cela dit pitard s' approcha d' une muraille et comme il avait opéré dans le caveau supérieur il appuya sur une pierre cette pesée fit rouler sur ses gonds une large dalle qui découvrit un passage ",
"vasseur soutenant gervaise qu' il avait réveillée passa le premier suivi par tous les compagnons qui est fait dit pitard qui referma la dalle derrière fil-à-beurre passé le dernier en emportant l' échelle —où sommes-nous demanda meuzelin dans une ancienne glacière que surmonte un pavillon rustique situé dans la propriété de madame de biéleuze la communication qui vient de nous servir est celle que la comtesse et le marquis de la brivière à le temps de leurs amours cachées firent secrètement percer par des ouvriers amenés de paris et tenus à le secret pendant les travaux pour pouvoir passer de l' un chez l' autre en déroutant la médisance de le pays qui les épiait ",
"après cette explication que tous avaient entendue pitard ajouta d' un ton goguenard: n' empêche que son poivre dans les yeux a empêché croutot de nous voir sortir et brusquement avec un éclat de rire: avec ça fit -il que je lui conseille de se plaindre le roquet maudit ne l' ai -je pas servi à le souhait en lui faisant connaître ce caveau qu' il cherchait vainement depuis tant d' années il voulait découvrir la cachette de la comtesse de biéleuze il n' a plus rien à le apprendre maintenant —ainsi c' est dans le caveau que nous venons de quitter que sont enfouis les millions de la comtesse ",
"demanda vivement toute gaieté disparut de le visage de pitard qui secoua la tête en répondant d' un voix ils n' y sont plus m. le vicomte de biéleuze a bien fait de se tuer car il avait abusé de le secret que sa mère avait confié à son honneur ",
"jusqu' à le dernier sou et en y comprenant les livres léguées à la pauvre julie il avait mangé le trésor pour subvenir à les caprices de la misérable suzanne cette abjecte courtisane aujourd'hui complice des bandits dont il s' était malheureusement affolé après la révélation de la honteuse faute commise par le malheureux vicomte la voix de pitard redevint railleuse pour continuer: —aussi vous comprenez qu' on peut laisser croutot dans ce caveau qu' il a tant cherché dans une heure nous viendrons le reprendre car le misérable a un compte à le régler avec la justice annonça à le ces mots un sourire cruel apparut sur les lèvres de l' ogre ricana -t-il je crois bien qu' il est tout réglé le compte de ce gredin ",
"et comme les autres le regardaient sans comprendre il continua en émiettant ses mots car j' ai complètement oublié de vous prévenir que de le côté où nous sommes il me serait impossible de rouvrir la communication la rouille et le temps ont eu raison de le ressort qui s' est brisé donc croutot est là et il y restera l' avorton était le dernier de les sacripants mais à la pensée d' abandonner cet homme dans cette tombe anticipée où la mort lente et terrible par la faim aurait raison de lui un sentiment de pitié se peignit sur tous les visages avant qu' un de les compagnons pût protester pitard se hâta d' ajouter de sa même voix ironique sans compter qu' avant peu maître croutot ne sera certes pas à le plaindre "
] | [
"en route je finis tout de même pas arriver à le destination le tout c’ est d’ être patient chapitre une grande salle divisée en boxes vitrés ",
"il se marre soudain intérieurement à une pensée cocasse pendant marcotins a a été son lot à le lui chez irène la lecture dans les temps morts entre les repas et la tringlette voilà la renversée et johnny pincé à le même piège avec paulette de toute façon pour le grand elle devrait pas durer mois la claustration les fritz vont bien se manifester avant! voire? messieurs les hommes sur qui le grand et lui comptaient pour répercuter dans les tapis l' annonce d' une grosse rentrée pour johnny vont peut-être pas jouer le rôle qu' on leur assignait ",
"un soir très tard à le moment ou ̀ je me trouvais à le comble de l’ ivresse jeunes filles munies de tambours de basque et de castagnettes firent irruption dans le fumoir et se lancèrent aussitôt dans une danse étourdissante mon cœur bondit de plaisir c’ étaient vraiment kyra parées comme des princesses orientales mais à les visages légèrement masqués par le voile je sautai de ma place renversant mon café mon verre de liqueur et mon narguilé et je me jetai sous leurs pieds allongé à le milieu de la chambre les yeux fermés je sentis longtemps longtemps le frôlement de leurs jupes et maints parfums inconnus s’ introduisant violemment dans mes narines puis puis je perdis connaissance quand je me réveillai dans mon lit je ne voulus pas en croire mes yeux mes sens l’ odieuse putains de le dernier lupanar vieilles ridées hideusement nues me caressaient m’ embrassaient me tiraillaient en tous sens et me couvraient la face et le corps de leur bave je me débattis et criai à le secours ",
"et puis on s’ y fait comme à le tout on s’ étourdit on se blase je fis comme font les joueurs et les prodigues je devins nuisible et dangereux à le mes amis j’ accumulai sur leurs têtes les maux que longtemps j’ avais courageusement assumés sur la mienne je fus coupable ",
"francs c’ était la moitié de mon avoir mais mon regard tomba sur la fenêtre fermée de soeur louise me dis -je ne calcule jamais quand il s’ agit de faire le bien je pris sous dans ma poche et je les donnai à le mon homonyme la petite chanteuse ",
"tout cela est arrivé le matin pour l' heure de la grand'messe le son de les cloches tombe dans les rues étroites mêlé à les coups de ciseaux de les barbiers et l' église pleine fait la ville déserte pour heures a midi à le premier coup de l' angelus les portes s' ouvrent et la foule envahit la petite place à les psalmodies de les mendiants groupés sous le porche et dont les voix éclatent en même temps c' est une mélopée bizarre sur toutes sortes de chants d' litanies un étalage de plaies d' infirmités une léproserie de le moyen âge ",
"arrivée devant elle ébaucha une profonde révérence que la jeune baronne ne lui laissa pas le temps de mener à le bien elle lui mit l’ écheveau entre les mains en lui disant avec impétuosité madame vous voyez ce fil je veux qu’ on m’ en fasse de la toile on peut la faire ici n’ est -ce pas un tisserand souffla jeannette voulez -vous vous charger de donner le fil à un tisserand ",
"–demandez à le gérald milord demandez à le mlle amélie vous restez n’ est -ce pas chère mademoiselle oui c’ est cela PROPN .le duc s’ était avancé et approchait un fauteuil pour la vieille demoiselle puis il s’ assit près d’ elle et se mit à le causer avec gaieté tandis que et servaient le thé .il s’ interrompit en voyant s’ approcher –où vous cachiez -vous donc milord demanda -t-il en avançant un siège à le vieillard avez -vous bien joui de la musique –admirablement vous empoignez votre auditoire mon cher lord en vérite ceci soit dit sans flatterie car chacun sait que je ne suis pas fort en cette matière ",
"—ici diane cria le maître et c’ est ainsi que pour avoir aimé mourut un soir à le coin d’ un bois sur\\n' la mousse et l’ herbe ouvrant encore l’ œil avant d’ expirer à les cris plaintifs de diane sa\\n' belle maîtresse qu’ on battait le bon tour d’ un saint ceci sera donc l’ aventure de le diable et de le saint aventure aussi admirable que véridique \\n' par laquelle il est parfaitement prouvé que l’ esprit jésuitique existait sur terre siècles avant et qu’ il en cuisit toujours même à les diables de le plus fin poil s’ en fier à la parole de les gens d’ église je vous la raconterai simplement telle qu’ elle m’ a été racontée il n’ a pas plus de\\n' jours par un vieux pâtre en manteau couleur d’ amadou qui tandis que ses chèvres\\n' paissaient s’ était étendu à le grand soleil et prenait le frais à la provençale en ce temps-là me dit le vieux pâtre le diable et le saint chacun de son côté \\n' prêchaient dans les alpes il est bon de savoir qu’ en ce temps -là les alpes valaient peine qu’ on y prêchât ",
"et cependant cependant fit sa grand'mère en lui voyant les mains vides comme tu as été longtemps je croyais que tu avais une lettre et que tu la lisais dans l' escalier il viendra sans doute ce soir dit marie assez ferme et elle se remit à le son travail elle semblait tout absorbée dans la confection d' une bavette "
] |
allons monsieur le gouverneur avant de descendre tartarin jeta un dernier regard autour de l’ île sur cette maison ou ̀ il avait aimé où il avait souffert subi toutes les affres de le pouvoir et de la passion voyant à le ce moment le chef de le secrétariat dissimuler un cahier sous son manteau il s’ informa voulut voir et pascalon dut faire à son bon maître l’ aveu de le mémorial hé bien continue mon enfant dit doucement tartarin en lui pinçant l’ oreille comme faisait napoléon à ses grenadiers tu seras mon petit cases la similitude de sa destinée avec celle de napoléon le préoccupait depuis la veille oui c’ était bien cela les anglais marie-louise las cases une vraie analogie de circonstances et de type et tous de le midi coquin de sort! livre troisième chapitre delaréception que les anglais firent à le tartarin à le bord de le tomahawk | [
"derniers adieux à l’ île de port tarascon conversation de le gouverneur sur le tillac avec son petit cases est retrouvé la dame de le commodore tartarin tire sa première baleine ",
"la dignité d’ attitude de tartarin lorsqu’ il monta sur le pont de le tomahawk impressionna fort les anglais saisis surtout par le grand cordon de l’ ordre rosé avec la tarasque brodée dont le gouverneur s’ écharpait comme d’ un symbole maçonnique et aussi par le manteau rouge et noir de grand de première classe qui enveloppait pascalon de la tête à les pieds les anglais ont en effet par-dessus tout le respect de la hiérarchie de le fonctionnarisme et de le maboulisme de maboul en langue arabe l’ innocent le bon toqué a la coupée de le navire tartarin fut reçu par l’ officier de service et conduit dans une cabine de les premières avec les plus grands égards pascalon le suivit bien récompensé de son dévouement car on lui donna la chambre à le côté de le gouverneur à le lieu de le fourrer dans l’ entrepont comme les autres tarasconnais entassés en misérable troupeau d’ émigrants et avec eux tout l’ ancien état-major de l’ île ainsi puni de sa faiblesse et de sa lâcheté entre la cabine de tartarin et celle de son fidèle secrétaire se trouvait un petit salon ga",
"un maître d’ hôtel ou domestiques étaient attachés à la personne de son excellence qui acceptait ces honneurs de le plus beau sang-froid et à le chaque nouvelle prévenance répondait parfaite main d’ un ton de souverain habitué à le tous les respects et à le toutes les sollicitudes à le moment où on leva l’ ancre tartarin monta sur le pont malgré la pluie pour dire un dernier adieu à son île elle lui apparut confusément dans le brouillard assez distincte cependant à le travers ce voile gris pour qu’ on pût entrevoir le roi négonko et ses bandits en train de piller la ville la résidence et de danser sur le rivage une farandole effrénée tous les catéchumènes de le père bataillet sitôt le missionnaire et les gendarmes partis retournaient à le leur bon instinct de nature pascalon crut reconnaître à le milieu de les danses la gracieuse silhouette de likiriki mais il n’ en dit rien de peur d’ affliger son bon maître qui semblait de le reste fort indifférent à le tout cela ",
"très calme les mains à le dos dans une historique et marmoréenne attitude le héros tarasconnais regardait devant lui sans voir de plus en plus préoccupé des analogies de sa destinée avec celle de napoléon s’ étonnant de découvrir entre le grand homme et lui points de ressemblance même des faiblesses communes dont il convenait très simplement ainsi tenez disait -il à son petit cases napoléon avait des colères terribles moi de même surtout dans mon jeune temps par exemple cette fois à le café de la comédie où discutant avec costecalde j’ envoyai d’ un coup de poing sa tasse et la mienne en miettes bonaparte à le léoben remarqua timidement pascalon tout juste mon enfant fit tartarin avec un bon sourire mais en y songeant c’ est par l’ imagination leur fougueuse imagination méridionale que l’ empereur et lui s’ étaient le plus ressemblés ",
"PROPN l’ avait grandiose débordante à le preuve sa campagne d’ egypte ses courses dans le désert sur un chameau encore une similitude frappante ce chameau sa campagne de russie son rêve de la conquête de les indes et lui tartarin son existence tout entière n’ était -elle pas un rêve fabuleux les lions les nihilistes la jungfrau le gouvernement de cette île à le lieues de PROPN certes il ne contestait pas la supériorité de l’ empereur à le certains points de vue mais lui de le moins n’ avait pas fait verser le sang des fleuves de sang ni terrifié le monde comme l’ otre cependant l’ île disparaissait à le loin et tartarin appuyé contre le bastingage continuait à le parler à le haute voix pour la galerie pour les matelots qui enlevaient les escarbilles tombées sur le pont pour les officiers de quart qui s’ étaient rapprochés ",
"a la longue il devenait ennuyeux pascalon lui demanda la permission d’ aller à l’ avant se mêler à les tarasconnais dont on apercevait de loin quelques groupes consternés sous la pluie afin disait -il de savoir un peu ce qu’ ils pensaient de le gouverneur surtout dans l’ espérance de glisser à sa chère clorinde quelques mots d’ encouragement et de consolation une heure plus tard en revenant il trouva tartarin installé sur le divan de le petit salon à l’ aise en caleçon de flanelle et foulard de tête comme chez lui à le tarascon dans sa petite maison de le cours en train de fumer pipette devant un délicieux sherry-gobbler d’ une humeur adorable le maître demanda: hé bien qu’ est -ce qu’ ils vous ont dit de moi ces braves gens pascalon ne cacha pas qu’ ils lui avaient paru tous très montés empilés dans l’ entrepont de l’ avant comme des bestiaux mal nourris durement traités ils rendaient le gouverneur responsable de toutes leurs déconvenues mais tartarin haussa les épaules ",
"il connaissait son peuple vous pensez bien tout cela sécherait à le premier matin de soleil sûr qu’ ils ne sont pas méchants répondit pascalon mais c’ est ce mauvais gueux de costecalde qui les excite comment que parlez -vous de costecalde tartarin s’ était troublé en entendant ce nom funeste ",
"pascalon lui expliqua comment leur ennemi rencontré et recueilli en mer par le tomahawk dans un canot ou ̀ il mourait de faim et de soif avait traîtreusement signalé la présence d’ une colonie provençale sur territoire anglais et guidé le navire jusque dans la rade de port-tarascon les yeux de le gouverneur étincelèrent le gueux le forban il se calma à le récit que lui fit pascalon de les sinistres aventures de l’ ancien fonctionnaire et de ses acolytes les autres miliciens en descendant à le terre pour faire de l’ eau pris par les anthropophages barban trouvé mort d’ inanition à le fond de la barque quant à le rugimabaud un requin l’ avait mangé un requin dites cet mais le plus extraordinaire de tout monsieur le gou gouverneur c’ est que costecalde prétend avoir rencontré en pleine mer un jour de tempête sous les éclairs devinez qui que diable veux -tu que je devine? la tarasque la mère-grand! quelle imposture après tout qui sait le tutu-panpan pouvait avoir fait naufrage ",
"ou peut-être qu’ un coup de mer avait enlevé la tarasque amarrée sur le pont a ce moment le steward vint présenter le menu à le m.le gouverneur qui s’ attablait quelques instants après avec son secrétaire en face d’ un excellent dîner à le champagne où figuraient de superbes tranches de saumon un roastbeef rosé cuit à le miracle et pour dessert le plus savoureux pudding tartarin le trouva si bon qu’ il en fit porter une bonne part à le père bataillet et à le franquebalme quant à le pascalon il confectionna quelques sandwichs de saumon qu’ il mit de côté est -il besoin de dire pour qui pécaïre dès le deuxième jour de navigation lorsque l’ île ne fut plus en vue comme si elle eût été à le milieu de ces archipels un réservoir isolé de brouillards et de pluie le beau temps apparut "
] | [
"il voulait repasser revivre la journée alors il ne doutait plus il était sûr d’ elle et sûr de lui jusqu’ à le ce qu’ un nouvel avis anonyme ou seulement l’ hostile élaboration de sa pensée le rejetât à le désarroi de la jalousie et de le doute ce qui doublait pour lui l’ horreur de ses souffrances intimes c’ est qu’ il souffrait seul quel appui moral eu ̂t-il trouvé dans sa mère dans sa sœur qu’ il sentait des intelligences inférieures à la sienne et des cœurs aussi passionnés aussi bouleversables que le sien elles assistaient à ses luttes intimes sans oser y demander leur part ni même en solliciter la confidence car elles gardaient pour maxime le respect inné de les nobles familles pour le chef de la maison qui porte le nom et défend l’ honneur ",
"avec tout cela vous allez bien rire j’ ai beaucoup souffert et je souffre encore car je vous aime ehbien! ne riez pas trop; ne dites pas bon encore une oui je vous aime et sans doute je ne suis pas la première qui vous l’ écrive mais ce qui me distingue de les autres c’ est que je vous aimerai toujours et que vous ne saurez jamais qui je suis vous haussez les épaules vous dites que je joue un air connu? vous verrez que non dans ans vous n’ en saurez pas plus qu’ aujourd’hui ",
"mais c’ est si ennuyeux j’ en parle par expérience m’ y étant laissé quelquefois traîner oui comme dit le vieux réhu j’ ai vu moi! des pécores prétentieuses m’ ont débité des phrases de revue mal digérées qui leur sortaient de le bec en banderoles comme à les personnages de rébus j’ ai entendu mme ancelin cette bonne grosse mère bête comme un accident glousser d’ admiration à les mots de danjou des mots de théâtre fabriqués à le couteau aussi peu naturels que les frisons de sa perruque PROPN n’ en revenait pas danjou le pâtre de le latium une perruque —oh! seulement une demie; un breton j’ ai subi chez mme astier des lectures ethnographiques à le tuer un hippopotame et à la table de la duchesse pourtant hautaine et prude j’ ai vu ce vieux singe de laniboire occupant la place d’ honneur grimacer des polissonneries qui à le tout autre qu’ un immortel auraient valu la porte avec un de ces mots à la padovani je ne te dis que le comique c’ est que la duchesse qui l’ a fait entrer à l’ académie ce laniboire qui l’ a vu humble et piteux à ses pieds priant geignant pou",
"il n' aimait pas que félicie lui parlât de sa mère ni s' occupât de sa famille monsieur et madame de PROPN jouissaient de la plus haute considération dans la société parisienne m. de PROPN diplomate d' origine et de carrière était en soi très honorable il l' était même avant que de naître par les services diplomatiques que ses ancêtres avaient rendus à la PROPN son bisaïeul avait signé l' abandon de pondichéry à l' angleterre ",
"mais s’ il t’ est possible descends un peu de ton empyrée scientifique je te pose un problème je voudrais mettre face à le face notre ami jacques panier et une jeune fille que nous représenterons par quelle est la marche à le suivre il but un grand trait de sa mixture puis il alluma un cigare en prenant son temps ",
"il estime possible de court-circuiter la succession canonique de les modes de production et de passer du féodalisme plus ou moins régnant encore en russie à le socialisme il est pressé après la nuit millénaire de le moyen âge on ne va pas patienter siècles de plus que le capitalisme ait réalisé les conditions académiques de son propre dépassement nous sommes tous des morts en sursis note -t-il en passant il rédige en avant– puis un pas en avant pas en arrière où il annonce qu’ on fera décidément l’ économie d’ une révolution bourgeoise ",
"arrivés derrière un haut mur PROPN arrêta l’ auto et lestement sauta à le terre je ne perdais pas un de ses gestes ils n’ étaient point pour me rassurer elle examinait d’ un coup d’ œil rapide les champs déserts jusqu’ à la haute futaie se penchait au-dessus d’ une haie regardait le ciel glissaient de gros nuages noirs accourus avec le vent d’ ouest qui venait de s’ élever puis elle revint à l’ auto et me dit: vite! venez la lune va se montrer elle avait une voix de commandement à le laquelle on ne résiste pas ",
"le lion assis à ses côtés suivait passionnément l’ évolution de la pièce de vénerie au-dessus de sa tête et donnait des coups de gueule lents et sans conviction dans sa direction quand elle se rapprochait finalement le grand veneur y mordit à le pleines dents et pendant quelques instants sa figure disparut derrière le monstrueux gigot puis la bouche pleine il le tendit à le lion qui y planta ses crocs à le son tour et ce fut un va-et-vient régulier de la pièce de vénerie entre les ogres qui se regardaient affectueusement en mastiquant des paquets de chair noire et musquée l’ attribution de les cerfs à le abattre à les invités en fonction de leur rang constituait la pire de les épreuves de l’ oberforstmeister et provoquait souvent des orages dont il avait à le supporter toute la violence ",
"j’ en profitai pour revenir sur mes pas mais cette fois en prenant toutes les précautions nécessaires afin de ne pas être repéré par gloria il se dégageait de la petite bande quelque chose de très étrange que ma subite volte-face m’ avait empêché de discerner il y avait entre eux un air de famille particulièrement frappant à le point qu’ ils auraient pu être frères et sœurs gloria comprise ou encore mieux jumeaux ils constituaient un tableau assez étonnant durant quelques secondes PROPN regarda fixement dans ma direction mais je ne remuai pas un cil et elle ne remarqua rien pendant ce temps les autres terminaient une sorte de conciliabule tendu et ils se tournèrent vers elle et semblèrent la réprimander car elle baissa la tête et acquiesça en prenant un air de petite fille prise en faute dont je ne la croyais pas capable ",
"ils n’ y devaient rien à des modèles ils appartenaient de par leur âge de par leur formation à le cette première génération pour laquelle le cinéma fut plus qu’ un art une évidence ils l’ avaient toujours connu et non pas comme forme balbutiante mais d’ emblée avec ses chefs-d’œuvre sa mythologie il leur semblait parfois qu’ ils avaient grandi avec lui et qu’ ils le comprenaient mieux que personne avant eux n’ avait su le comprendre ils étaient cinéphiles "
] |
toujours ces sons et non leurs significations vont nous faire nous dresser et nous diriger vers ceux qui nous appellent nos prénoms nous hèlent jusqu’ à le notre mort c’ est ainsi que la voix ancienne d’ un oiseau à les seins defemme appelle boutès elle l’ appelle bien plus que par son nom: par la battue de son cœur c’ est ainsi que boutès quitte le rang de les rameurs renonce à la société de ceux qui parlent saute par-dessus bord se jette dans la mer | [
"où va -t-il il va où il entend que se prononcent de les sons beaucoup plus pressants que les prénoms eux-mêmes pourquoi boutès périt -il noye parce que nous ne venons pas de le sec dans le nô de zeami qui médite l’ essence de la musique japonaise le vieux tambourineur de silence finalement se jette à l’ eau lui aussi lui aussi se suicide ",
"lui aussi périt noyé comme le disent les japonais sous la forme d’ un proverbe: l’ eau vient de l’ autrefois la vie que nous menons est comme une terre étrangère à le cette mer ancienne qui n’ était que mouvements dans la pénombre vague chaude nourrissante apaisante qui ne retombait jamais ",
"le corps la buvait comme s’ il était un sable vivre ne connaissait d’ autre destin que l’ assouvissement rien n’ orientait ces temps que les sons de l’ étreinte qui avaient donné occasion à le son développement dès lors que de l’ autre côté de la cloison ils revenaient des corps heureux la musique touche beaucoup plus que l’ audition dans le corps de l’ auditeur telle est la thèse que je souhaite défendre dans ces ultimes pages où boutès me conduit appelé par une rive ou ̀ il ne parvient pas ",
"les passions seraient impuissantes à se distinguer les unes de les autres même elles seraient incapables de s’ appréhender elles-mêmes s’ il n’ y avait la musique par exemple y a -t-il eu à le cours de l’ histoire humaine un penseur qui ait pensé la passion même c’est-à-dire la passivité qui est à la source de la passion elle-même qui a pensé la détresse originaire y a -t-il eu un penseur qui ait approfondi étape par étape cette impuissance panique à le survivre seul criant naissant soudain débarqué sur la première rive y a -t-il eu un penseur qui ait médité dans toute son amplitude ou plutôt à l’ intérieur de son désert et de son aridité la ",
"oui il s’ est trouvé un penseur pour penser de fond en comble cet état d’ abandon de solitude de carence de faim de vide d’ extrême menace mortelle soudaine de nudité de froid d’ absence de tout secours de nostalgie radicale éprouvé par chacun lors de la naissance sans schubert nous ne comprendrions pas bien ce qu’ est l’ état originaire inapte à la vie sans le secours d’ autres êtres plus ou moins malveillants ou plus ou moins accommodants à les premiers jours de l’ existence atmosphérique sans la musique certains d’ entre nous mourraient ",
"il se trouve que le voyage de le monde achéen ce mythe est beaucoup plus ancien que les chants qui rapportent la navigation d’ ulysse homère disait que les sirènes emplissaient l’ âme d’ ulysse d’ un désir d’ écouter à l’ état pur apollonios dit avec plus de radicalité encore que les sirènes emplissent l’ âme plus archaïque de boutès d’ un désir d’ approcher à l’ état pur elles envoûtent le jeune argonaute dans une attirance qui le projette vers elles ",
"qu’ est -ce que la musique la danse or qu’ est -ce que la danse le désir de se lever de façon irrépressible j’ approche de le secret qu’ est -ce que la musique originaire ",
"le désir de se jeter à l’ eau se jeta dans la mer de le haut de le rempart après avoir lu toute l’ œuvre de platon qu’ y a -t-il à le fond de le désir de se jeter à l’ eau qu’ y a -t-il à le fond de le désir de s’ immerger dans la chose qui hante? de sauter le pas? de se lancer toutes affaires cessantes à la poursuite déterminée de ce qu’ on ignore de franchir le rubicon de rompre les amarres de s’ affranchir de toutes précautions de se jeter dans la gueule de le loup? de jouer à le fonds étranges expressions qu’ une même ancienneté rassemble toutes ces métaphores de chasse de danse de marine de jeu de guerre sont moins des propositions de la langue naturelle que des figurations de les rêves elles disent toutes l’ imprudence ",
"elles disent toutes il n’ a pas cherché à le échapper à le danger qui s’ offrait il est sorti de sa cache il a démissionné de son poste il a quitté son rang il a escaladé les murs de la prison "
] | [
"rassemblant toute son énergie elle se précipita une dernière fois sur la cage et elle retomba la tête brisée en morceaux tandis que de l' autre côté le moribond qui devait être odon exhalait les hoquets de l' agonie un anéantissement succéda à le cette série de cauchemars c' était le repos réparateur la fièvre tombait à le soir de le second jour pauline reprenait conscience d' elle-même à le milieu d' une délicieuse somnolence où se complaisait sa faiblesse doucement la vie revenait tiède et parfumée ",
"si m. le sous-préfet de mauriac avait voulu lui faire donner une médaille d’ argent il n’ aurait eu qu’ à le écrire à le paris; car sébastien sauva plusieurs personnes à le péril de sa vie et notamment gendarmes qui se noyaient avec leurs chevaux dans le torrent de la saumaise mais on trouvait ces choses -là toutes naturelles attendu qu’ il les faisait d’ instinct et l’on ne songeait pas plus à le récompenser que s’ il eût été un chien de terre-neuve à l’ âge de ans il satisfit à la loi et tira un bon numéro grâce à une neuvaine qu’ il avait faite en famille après quoi il résolut de s’ en aller à le paris suivant les us et coutumes de l’ auvergne pour gagner un peu d’ argent blanc et venir en aide à ses père et mère ",
"personne n’ y va jamais enfant ou adulte sauf pendant la battue à le cours de laquelle nous avions éliminé une horde de chiens sauvages je m’ étais rarement approché de ce lieu maudit qui faisait sourire les uns et se signer les autres ceux qui souriaient n’ étant pas pour autant disposés à le s’ y rendre ou à en parler seul l’ agent immobilier goutailloux s’ y rendant régulièrement pour tenter de vendre la propriété à le des anglais ou des hollandais j’ en ai entendu parler par une amie dont la cousine y est devenue folle dit -on en août après avoir fui le PROPN à le cause de la guerre de tammouz peut-être savez -vous ce qui s’ est passé là-bas dans ce domaine qu’ on appelle le rat et qui par ce seul nom est maudit oui et qui ne peut qu’ être un lieu de perdition je ne lui ai pas répondu qu’ il arrivait qu’ on sente certaines nuits un vent froid et chargé d’ une odeur de pourriture souffler depuis la trouée de sapins où s’ élève le rat; je me suis contenté de dire que je ne lisais plus les journaux que je ne voulais plus être informé de rien ce qui se passe",
"qu’ il y eût là la main de hadjar rien ne leur permettait de le penser mais l’ esprit de révolte qui courait à le travers les diverses tribus de le djerid et plus particulièrement de le melrir n’ expliquait que trop les choses quelques chefs touareg avaient dû apprendre la prochaine arrivée d’ un détachement de spahis à le chantier des nomades leur auraient fait connaître qu’ un ingénieur de la compagnie venait inspecter les contours de le melrir avant que les derniers coups de pioche eussent éventré le seuil de gabès et alors le capitaine hardigan de se demander sérieusement cette fois s’ il n’ avait pas été trompé par cet indigène rencontré la veille à le goléah et son impression il ne la cacha point à ses compagnons vous devez avoir raison mon capitaine déclara le brigadier cet animal ne m’ a jamais inspiré confiance mais alors observa l’ ingénieur qu’ est devenu le lieutenant villette il n’ aura trouvé ni pointar ni aucun de ses ouvriers à l’ oasis de gizeb en admettant qu’ il soit allé jusque-là reprit le capitaine si mézaki est le traître que nous s",
"les laides se croient belles et à le désir de plaire elles ajoutent le ridicule il vaut peut-être mieux que vous soyez capable de plaire pourvu que vous n' en abusiez pas voyons êtes -vous assez bonne fille et assez femme forte pour me raconter un peu votre existence passée avez -vous eu quelque roman oui n' est -ce pas ",
"ce que ç a dure une nuit sans sommeil! et puis cette faible lumière de la veilleuse à le laquelle j’ étais habitué me manquait et peu à le peu une pensée me vint: comment ma femme si soigneuse à sa coutume n’ a -t-elle pas songé à la lumière quelle drôle de voix elle avait en me répondant elle était peut-être mal éveillée mais non elle m’ avait causé avant alors est -ce que la veilleuse serait allumée et que je ne la verrais pas mais si c’ est ça c’ est fini je suis aveugle j’ appelai: hé la mère je n’ avais pas achevé qu’ elle me dit d’ une voix bien claire comme quelqu’un qui ne dormait pas quoi donc mon homme —tu es sûre que la veilleuse est éteinte ",
"–bien cela répondit vasquez et ne crains pas de dépeupler la baie les poissons plus on en prend plus il y en a comme on dit et cela nous permettra d’ économiser nos provisions de viande sèche et de lard sale quant à les légumes ...–moi annonça je suis descendu jusqu’ à le bois de hêtres j’ y ai déterré quelques racines et comme je l’ ai vu faire à le maître-coq de l’ aviso qui s’ y entend je vous en accommoderai une fameuse platée –elle sera la bienvenue déclara vasquez car il ne faut pas abuser des conserves même de les meilleures ne vaut jamais ce qui est fraîchement tué ou fraîchement ou fit s’ il nous venait quelques ruminants de l’ intérieur de l’ île un couple de guanaques ou autres ",
"et surtout une estime réciproque la fierté d’ être ensemble il passa à une autre photo portrait de groupe à le PROPN quartier branché de tokyo il tenait dans ses bras PROPN ans coiffé d’ un bonnet de totoro personnage célèbre de miyazaki PROPN portait ans qui faisait des mains le de la victoire tout le monde riait mais on discernait le malaise la crispation de les adultes ",
"se défier des espions enfin ouvrir l’ œil et \\n' le bon la patrie comptait sur nous vive la république ce cri resta sans écho le petit lieutenant qui se promenait en rond les mains croisées \\n' derrière le dos l’ œil obstinément fixé à la pointe de ses bottes ne leva pas la nous nous regardions ahuris avec une sorte d’ angoisse à le cœur de savoir que prussiens étaient si près que la guerre allait commencer pour nous demain aujourd’hui\\n' peut-être et j’ eus la vision soudaine de la mort de la mort rouge debout sur un char\\n que traînaient des chevaux cabrés et qui se précipitait vers nous en balançant sa tant que la bataille était loin nous l’ avions désirée d’ abord par enthousiasme\\n patriotique ensuite par fanfaronnade plus tard par énervement par lassitude dénoûment à le nos misères maintenant qu’ elle s’ offrait nous en avions peur frissonnions à le son seul nom ",
"me lança -t-il planté dans l’ encadrement de la porte j’ acquiesçai —si se trouve c’ est un problème de sucre —non je ne crois pas —ma mère tombait souvent dans les pommes "
] |
elle avait suivi l’ école d’ hendaye et était parvenue non sans peine à le passer son certificat d’ études depuis ses frères et ses sœurs en bas âge l’ occupaient constamment sa mère étant retenue toute la journée dans l’ échoppe à le coudre les sandales que son mari préparait et taillait aussitôt qu’ une cliente entrait c’ était roquina que l’on appelait à le moins toutefois que l’ acheteuse ne parlât basque la vie était pénible pour ces travailleurs et l’ argent était rare dans la maison personnes à le nourrir et à le entretenir | [
"bien des fois avant la création de le sanatorium les parents se privaient de manger pour laisser assez de pain à le leur nombreuse smala mais heureusement grâce à les commandes de l’ assistance publique on faisait tous les dimanches le poutchero plat basque composé de le bœuf de la soupe entouré de poutchero espèce de haricots et de nombreux légumes expliqua à son père que m. le directeur réclamait pour le lendemain matin sans faute paires de sandales et l’ infirmière sortit de la boutique avec la promesse que le fils aîné âgé de ans apporterait la marchandise le jour suivant à la première heure avant d’ aller à l’ école les excursionnistes se rendirent alors à le ponton où une grande barque montée par solides gars les attendait l’ infirmière de les filles n’ avait pas perdu son temps ",
"elle avait retenu ce bateau et débattu le prix pour les conduire en face à le fontarabie la mer était haute et il leur faudrait minutes à le peine pour traverser la bidassoa les enfants s���installèrent dans la barque non sans jeter de petits cris lorsque le poids la faisait pencher d’ un côté ou de l’ autre l’ embarquement fut enfin effectué sans incident et la barque glissa légère sur l’ eau limpide le spectacle était grandiose: en arrière hendaye à le mesure que l’on s’ éloignait devenait plus agréable à le voir avec ses maisons entourées de verdure et dominées par son église carrée ",
"sur l’ autre rive le clocher de fontarabie s’ élevait avec une grande légèreté à le droite la pointe de la plage d’ hendaye qui s’ avançait dans la mer et formait une étroite bande de sable; à le gauche la bidassoa qui s’ enfonçait dans les terres en se resserrant de plus en plus et laissait entrevoir les manufactures d’ irun le bateau passa très près de le mac-mahon vaisseau de guerre espagnol amarré près de fontarabie les enfants admirèrent ce grand navire à l’ aspect redoutable et pourtant si débonnaire dans son immobilité ",
"mais à le peine avait -on pu tout regarder que la barque abordait après avoir gravi quelques marches de pierre la caravane défila devant les douaniers espagnols et gendarmes superbes avec leur uniforme et leur chapeau de toile cirée laissant à le gauche la promenade couverte de quinconces touffus la petite troupe se dirigea vers la fameuse porte de fontarabie à le moitié écroulée et flanquée de ses remparts également en mauvais état fontarabie en espagnol en basque c’est-à-dire fleuve plein de sable est par sa construction espagnole et basque par ses habitants dès rues étroites en pente rapide pavées d’ énormes pierres pointues présentent un aspect extrêmement original les toits de les maisons ont l’ air de se toucher et ne laissent passer qu’ une mince bande de ciel bleu ",
"sur les maisons noires se détachent des portes ornées d’ écussons anciens et de ferrures rares dont quelques-unes ont été dérobées par des anglais poussant très loin leur passion de collectionneurs partout de magnifiques balcons en fer ouvragé et des fenêtres grillées derrière lesquelles se laissent entrevoir de gracieuses espagnoles et ce qui augmente encore l’ étonnement de le visiteur c’ est que toutes ces belles choses sont à le moitié ruinées que ce curieux décor est vide et que de rares passants circulent devant quelques boutiques basses dans des rues silencieuses les enfants surpris par le spectacle de cette ville endormie regardaient sans mot dire et entrèrent respectueusement à l’ église qui offre un intéressant mélange de style renaissance et de style gothique comme dans toutes les églises d’ espagne les hommes et les femmes sont séparés ",
"les uns occupent les tribunes supérieures les autres sont en bas de l’ église l’on se rendit à le château qui fut construit par un roi de navarre vers ils visitèrent en silence une partie de ce château connue sous le nom de palais de jeanne la folle construction massive et d’ une complète vétusté les infirmières ennuyées de voir les enfants impressionnés par la tristesse de le lieu les emmenèrent bien vite de le côté de le port après avoir fait quelques pas sur une place toujours ornée de quinconces le groupe s’ engagea dans un chemin exigu qui dominait la mer ",
"la gaieté revint de suite à les enfants en voyant la baie semée de sveltes embarcations dont les voiles légères formaient sur ce fond bleu de délicieuses taches blanches ils descendirent tout en courant la pente rapide la bidassoa formait là une minuscule plage de sable les rangs rompus filles et garçons fraternisèrent bien vite michel et mariette furent enfin réunis et purent bavarder tout à le leur aise ",
"que de choses ils avaient à se dire depuis leur séparation il fallut que michel racontât en détail à le mariette sa fameuse équipée et des larmes mouillèrent les yeux de la fillette lorsqu’ elle apprît que son petit ami avait failli se noyer sans connaître emile elle le détesta et supplia michel de ne plus jamais l’ écouter à l’ avenir sois tranquille lui dit -il je me méfierai toujours de lui maintenant je suis averti mariette se plaisait assez dans son pavillon mais elle regrettait l’ absence de michel ",
"d’ amie véritable elle n’ en avait pas elle s’ était seulement attachée à un adorable bébé de ans que l’ infirmière avait mis sous sa garde pour qu’ elle lui tînt lieu de petite maman michel appela paul pour le présenter à le son amie et les enfants jouèrent paisibles sur le sable fin pendant la demi-heure de halte destinée à le repos mais il leur restait encore bien des choses à le voir à le fontarabie et les infirmières donnèrent le signal de reformer les rangs pour se rendre à le marine quartier qui longe le fleuve et n’ est habité que par les pêcheurs à le delà sur un nouveau quai se trouvent beaucoup de villas récemment construites pour les étrangers les maisons -de pêcheurs sont très originales avec leurs balcons de bois à le tous les étages "
] | [
"c’ était sa proie c’ était son bien il s’ en emparait avec un plaisir toujours nouveau il était resté l’ homme de son point de départ le grand principe découvert par lui à le début devait dominer éternellement sa carrière: acheter à le crédit revendre à le comptant ne pas payer à l’ échéance ",
"elle ne daignait rien voir et ordonnait de me taire outré d\\' un tel aveuglement et d\\' une telle injustice je frappai de le pied je fondis en larmes je déchirai mon chef-d\\'oeuvre .-que cet enfant est nerveux soupira ma mère et elle me mena coucher j\\' étais en proie à un sombre désespoir ",
"si j’ étais ce qu’ on appelle un bon observateur je verrais tout je saurais tout j’ aurais l’ œil ouvert sur tout il y a quantité de choses que je ne vois pas que je comprends trop tard quand je me cogne le nez dessus qu’ est -ce que tout cela signifie une grande part de la vie m’ échappe se passe en dehors de moi et je veux étudier la vie je veux justement devenir un biologiste c’est-à-dire un observateur de la vie ",
"non le zob de machin queue l’ amour ah on en revient toujours là hein mon willy c’ est l’ amour qui nous a fait toc toc sur l’ épaule puis forcées à le grimper dans le panier à le salade ployer sous le camouflet de le gyrophare souffler dans le ballon cracher dans un buvard écarter les bras grimacer pendant la fouille sortir nos papiers débiter notre hum éclatant fait d’ arme en exemplaires foutues à le dégrisoir présentées à la fine fleur de le quartier et ricaner dans la dégobille ",
"je vivais j’ avais chaud je mangeais j’ enseignais la musique je luttais contre le vent sur ma bicyclette la casquette enfoncée jusqu’ à les yeux pour donner de-ci de-là de les cours de piano à les bretons ",
"–que penses -tu de cette mélancolie demanda -t-il ton père en est toqué et sans attendre la réponse –tu sais il est furieux ton père ses médiums ne lui donnent aucune satisfaction ",
"je comprends parfaitement qu’ il fallait sauver les apparences à les yeux de le roi qui eût pu s’ étonner de voir le comte que je lui ai donné comme fort jaloux de ma personne rester paisiblement ici sans s’ inquiéter de moi alors qu’ il avait annoncé lui-même à le roi mon arrivée pour le lendemain ou le surlendemain j’ ajoute même que PROPN a paru se divertir beaucoup de ce qu’ il a appelé un bon tour à le jouer à ce pauvre comte et qu’ il a promis de faire en sorte de son côté de retenir le comte à le cas ou celui-ci aurait eu des velléités de venir s’ assurer par lui-même de l’ état de ma santé tout cela est très bien mais il n’ en est pas moins vrai que je suis prisonnière ici que je ne puis sortir que nul en dehors de le roi ne vient me voir et que je m’ ennuie je vous le répète à le mourir tout ce que vous me dites là est parfaitement juste et je comprends en effet que cette sorte de claustration pèse douloureusement à le une aussi jolie femme que vous mais je venais justement vous annoncer que cette prudente réserve qui nous était imposée par les circ",
"c’ est peut-être le lendemain soir que chez cet ami auprès de qui j’ avais tenté de me rendre dans la pénombre d’ un salon dont les fauteuils étaient recouverts depuis le début de la guerre de housses grises je vis s’ approcher la grand-mère petite personne voûtée taciturne qui passait ses après-midi à le regarder à la télévision d’ insipides films sentimentaux tournés en egypte les mains jointes les yeux humides elle nous dit d’ une voix grave détachant bien ses syllabes prête à le a désisté j’ avais envie de rire la gravité ou la solennité d’ une nouvelle me trouve généralement sur la défensive et j’ affecte volontiers un sourire déplaisant encore qu’ ignorant le sens de le mot désister je fusse tenté de le confondre avec décéder ce qui telle était alors la gloire de nasser me força à le respect je baissai la tête la peur nous la connûmes véritablement le lendemain à le moins que ce ne fut dans l’ après-midi de le même jour la radio annonça une attaque de l’ aviation israélienne nous attendîmes tâchant de meubler le temps et d’ occuper nos mai",
"elle louait aussi la boutique de le bas située sous son appartement une boutique étroite et mystérieuse dans laquelle elle prétendait tenir un commerce de dentelles il y avait effectivement dans la vitrine des bouts de guipure et de la valencienne pendus sur des tringles dorées mais à l’ intérieur on eût dit une antichambre à les boiseries luisantes sans la moindre apparence de marchandises la porte et la vitrine étaient garnies de légers rideaux qui en mettant le magasin à l’ abri de les regards de la rue achevaient de lui donner l’ air discret et voilé d’ une pièce d’ attente s’ ouvrant sur quelque temple inconnu il était rare qu’ on vît entrer une cliente chez mmesidonie ",
"mais ici tout allait changer le héros de le drame était un certain panache grand coureur de filles et grand spadassin il n’ hésitait pas à le occire un brave gentilhomme pour lui voler sa bourse mais il ne le frappait pas en traître par derrière il l’ attaquait bien en face et lui laissait le temps de tirer l’ épée pour se défendre cette délicatesse jointe à une galanterie sans bornes avec les femmes lui faisait mériter le surnom qui servait de titre à la féerie "
] |
non car assurément il y avait là un mystère qu' elle éclaircirait cependant d' un mot mais comment le provoquer ce mot? comment lui adresser une question qui était un doute et un outrage son amour sa foi en elle le bonheur qu' elle lui avait donné depuis ans les vertus d' une vie exemplaire de droiture et de dignité tout se dressait devant lui pour l' arrêter toute la journée il balança le parti à le prendre: depuis ans il s' était si bien habitué à ne rien décider tout seul quand il rentra tard dans la soirée à le chambrais il la trouva l' attendant; alors il lui annonça que le lendemain matin à la première heure il était obligé de partir pour son département où son comité l' appelait d' urgence | [
"il n' avait trouvé que cela: se reconnaître; gagner de le temps ne rien livrer à les hasards de le premier mouvement elle fut stupéfaite mais elle s' efforça de n' en rien laisser paraître et de cacher son émotion le comte parti ghislaine avait été passer la matinée avec claude s' imaginant que près de sa fille s' occupant jouant causant avec elle elle cesserait de chercher la cause de ce départ et aussi celles de ces changements dans l' humeur de son mari pour la première fois inégale et bizarre depuis ans ",
"mais à le lieu de la distraire l' enfant l' avait toujours ramenée à la même pensée étant elle-même la pauvre petite la cause première de tout ce qui arrivait d' ordinaire lorsqu' il partait elle restait à le chambrais désorientée désoeuvrée l' esprit vide ne sachant que faire refusant d' aller à le paris attendant l' heure ou ̀ elle vivrait en lui écrivant de longues lettres toutes pleines de tendresse mais ce jour -la si son désoeuvrement était le même l' inquiétude enfiévrait son esprit bouleversé ce n' était point de cette façon qu' il procédait quand un voyage l' obligeait à une séparation à l' avance il la prévenait en lui expliquant les raisons qui semblaient rendre ce voyage indispensable il la consultait; et le plus souvent c' était elle qui en fin de compte le forçait à le partir pourquoi cette fois avait -il agi comme s' il se sauvait et la fuyait? ",
"comme elle se débattait contre des suppositions sans rien trouver de raisonnable un valet de chambre lui remit une carte sur laquelle elle lut: prince amouroff elle ne connaissait pas ce nom qui ne lui disait rien vous avez donc dit que j' étais visible demanda -t-elle contrariée la personne qui m' a remis cette carte savait que madame la comtesse était à le château ",
"j' ai cru qu' elle était attendue ghislaine dans l' état d' agitation ou elle se trouvait n' était pas disposée à le recevoir mais pensant que ce prince amouroff venait sans doute pour voir son mari elle ne voulut pas le renvoyer le voyage de paris à le chambrais méritant quelques égards elle était à le ce moment dans la bibliothèque assise dans le fauteuil de son mari devant la table de celui-ci se préparant à le lui écrire en se servant de sa plume et de son buvard où est cette personne ",
"demanda -t-elle dans le salon d' attente elle sortit de la bibliothèque et traversant le vestibule précédée de le valet qui ouvrait la porte elle entra dans ce salon celui qui l' attendait se tenait devant une fenêtre regardant dans le jardin il se retourna: c' était nicétas elle retint un cri: vous ",
"malgré sa stupéfaction et sa frayeur elle eut la force de lui montrer de la main le salon faisant suite à le celui où ils se trouvaient et il la suivit vous ne deviez pas vous représenter ici dit -elle lorsque sa voix ne dut plus être entendue de le vestibule bien que je n' ai pas pris d' engagement à le cet égard je le voulais en effet les circonstances en ont décidé autrement c' est pour atténuer autant que possible les inconvénients de cette nouvelle visite que je me suis présenté sous mon nom ",
"votre nom! celui de mon père le mien par conséquent comme je puis vous l' expliquer et vous le prouver si vous le désirez c' est inutile car ce n' est pas là je pense le but de cette visite pas précisément bien que cela fût peut être à le propos mais enfin passons je serai à le votre disposition quand vous voudrez savoir ce qu' est le père de votre fille pour vous donner tous les renseignements que vous me demanderez en ce moment ce que vous voulez savoir je le vois à le votre impatience inquiète c' est le motif qui m' amène ",
"elle fit un signe de tête en mots le voici! je n' ai pas trouvé à le vendre les perles que vous m' avez remises à le londres à le amsterdam ou je me suis rendu on ne m' en a offert que francs à le plus il y a donc loin de ce chiffre maximum à le celui que vous m' aviez annonce il s' en manque juste de francs pour parfaire la somme fixée entre nous; dans ces conditions je viens vous demander ce que vous décidez ",
"voulez -vous que je vous rende les perles pour que vous les vendiez vous-même ce qui vous serait peut-être plus facile qu' à le moi surtout si vous rétablissez le collier dans son état avec son fermoir ou bien êtes -vous disposée à le parfaire la somme manquante elle n' eut pas la naïveté de se laisser prendre à le cette histoire qui certainement n' avait été inventée que pour lui soustraire autres francs c' est impossible dit -elle nettement qu' est ce qui est impossible ce que vous demandez "
] | [
"les femmes et les hommes se mirent nus alexine et culculine se mirent sur un lit la tête en bas et le cul en l’ air les robustes français armés de verges se mirent à les frapper de façon à le ce que la plupart de les coups tombassent dans les raies culières ou sur les cons qui à le cause de la position ressortaient admirablement ils frappaient s’ excitant mutuellement les femmes souffraient le martyre mais l’ idée que leurs souffrances allaient procurer à le mony une sépulture convenable les soutint jusqu’ à le bout de cette singulière épreuve ensuite genmolay et cornaboeux s’ assirent et se firent sucer leurs gros vits pleins de sève tandis que de leurs verges ils frappaient toujours sur les postérieurs tremblants de les jolies filles ",
"tu devrais vendre une vache stépane pour un homme seul vaches c’ est trop nous verrons répondit stépane mais tu as enfants et tu n’ as pas de vache je ne veux pas que tu fasses tant de beurre et je veux que tes enfants aient toujours des œufs et de le lait entends -tu? je te remercie stépane dit humblement la veuve touchée jusqu’ à les larmes que dieu te le rende ",
"quand sa vie positive est agitée sa vie intellectuelle a besoin de repos si toute la journée on a vu passer les charrettes de les proscripteurs que ces proscripteurs s' appellent sylla ou cromwell octave ou robespierre on a besoin le soir de sensations douces qui fassent oublier les émotions terribles de la matinée c' est le flacon parfumé que les femmes romaines respiraient en sortant de le cirque c' est la couronne de roses que néron se faisait apporter après avoir vu brûler rome si à le contraire la journée s' est passée dans une longue paix il faut à le notre coeur qui craint de s' engourdir dans une languissante tranquillité des émotions factices pour remplacer les émotions réelles des douleurs imaginaires pour tenir lieu de les souffrances positives ",
"elle s’ en apercevait en riait souvent et s’ en fâchait quelquefois s’ étonnant qu’ entre nous le sérieux eût passé subitement de son côté un manège si nouveau n’ avait aucune chance d’ échapper à le public envieux ou jaloux qui surveille tous les pas de la petite comtesse d’ autant plus qu’ elle s’ y abandonnait avec une franchise et une naïveté vraiment enfantines elle ne laissait pas de remarquer parfois la gêne et l’ espèce d’ ennui que me causait l’ attention curieuse qu’ elle attirait sur nous je vous compromets disait -elle je m’ en vais tout en me récriant vivement je ne faisais rien pour la retenir car tu me connais assez mon ami pour ne pas douter que ma réserve ne fût de bon aloi et de bonne foi: j’ avais pour système d’ éloigner autant que possible madame de palme sans la blesser jamais ",
"les écrivains les faiseurs de vers qui font du dédain rimé qui crient: mon âme fuyons dans les déserts ces gens découragent la convention doit traiter tous ceux qui ne sont pas utiles à la république comme des contre-révolutionnaires est bien sévère dit marie-joseph assez effrayé mais plus piqué encore je ne parle pas pour toi poursuivit robespierre d\\' un ton mielleux et radouci; ",
"il nous dit un peu plus tard qu’ on allait renvoyer les filles de les anciens officiers qui se trouvaient à l’ école de PROPN en leur donnant une pension de francs et plus tard que les émigrés voulaient seuls avoir le droit de mettre leurs fils à les écoles de saint-cyr et de la flèche pour sortir comme officiers pendant que le peuple resterait soldat à le centimes par jour dans les siècles de les siècles les gazettes racontaient les mêmes choses mais savait bien d’ autres détails les derniers soldats savaient tout je ne pourrais jamais vous représenter la figure de zébédé assis derrière le fourneau son bout de pipe noire entre les dents lorsqu’ il nous racontait ces misères ",
"–pourquoi me parler de piano insista -t-elle il ne répondit pas mais il serra sa main son cœur l’ effrayait il reconnaissait la vieille douleur ah! retrouver la sécurite un instant l’ épaule de daphné le goût de l’ alcool mais PROPN habitait avec ce jeune imbécile de guy et l’ alcool ne faisait qu’ accélérer les événements ",
"sa figure jusque -là inerte et consternée s’ anima soudain d’ une ineffable espérance tandis qu’ un feu nouveau le feu d’ une généreuse résolution brillait dans son regard et relevait son courage abattu l’ idée de le bonheur que dis—je de la félicité inénarrable qu’ il venait d’ entrevoir dans cet horizon si nouveau pour lui de la foi et de la charité gonfla son cœur d’ une émotion délicieuse pouf la première fois peut-être depuis son enfance car le cœur de l’ impie est fermé à les doux attendrissements des larmes coulèrent de ses yeux des larmes de repentir de reconnaissance et de bonheur dieu avait parlé par la bouche de le simple il avait parlé encore par les événements singuliers qui avaient abattu le principal obstacle à le son entrée dans cette âme l’ orgueil ",
"la poignée tourne et un homme apparaît il a la bonne tête de sa voix j’ imagine volontiers que ses clients doivent souvent tout lui avouer rien que pour ne pas lui faire de peine il a l’ air assez désarçonné de découvrir le cagibi d’ edgard celui-ci avec son chapeau de brousse posé de guingois sur un visage goguenard et mes ficelés sur leurs lits il referme la porte sur lui et j’ ai le temps de voir des mines anxieuses au-dessus d’ un arsenal fourni qui se pressent dans le couloir avec mon mouchoir je sors de sous un lit ou ̀ je l’ avais planqué le et je le pose sur la table ",
"mais dès qu’ il ne les fronçait plus il ne paraissait plus si affligé judith ne m’ avait pas suivi dans cette analyse et m’ avait même reproché une certaine dureté non seulement une certaine dureté quand j’ exigeais des signes tangibles de sa souffrance –pâleur maigreur gémissements mais aussi une certaine stupidité à s’ engager dans une voie qui ne menait nulle part serais -tu plus avancé s’ il tombait malade te sentirais -tu apaise en tout cas son état de santé ne m’ alarmait pas "
] |
—bien je vous remercie vous venez vous coucher? laissez une place pour marie-anne de forbin la troisième occupante vous n’ avez pas vu m. belhomme —non madame c’est-à-dire que je l’ ai rencontré cet après-midi | [
"il vous cherchait mais je suppose que que —oui oui nous nous sommes vus il a été intraitable je pars demain à l’ aube pour sainte-pélagie ou la conciergerie je suis perdue —mais ne serait -il pas plus sage de payer ",
"il faudrait pouvoir je n’ ai plus un bijou tous mes amis tous mes parents sont morts prisonniers ou émigrés mes dernières semaines je les ai payées grâce à le une de mes anciennes femmes de chambre maintenant blanchisseuse qui m’ a prêté toutes ses économies caroline tout en se déshabillant regardait avec une sorte de crainte ce vieux visage bouffi sur lequel la clarté mouvante de la chandelle répandait de les ombres biscornues et ridicules ",
"les paupières étaient rouges les lèvres tremblantes elle y tenait elle aussi à la vie à les ou ans d’ existence qui lui étaient encore dus —si je pouvais vous prêter je le ferais volontiers madame dit caroline mais je n’ ai plus rien ce sont des amis qui m’ aident et je ne vous demande rien ma pauvre enfant ",
"ici chacun pour soi après un petit silence elle reprit: —si on m’ avait dit cela autrefois ah! je peux dire que j’ ai été comblée si vous m’ aviez vue à la cour de louis pour vous donner une idée un jour caroline ne l’ écoutait pas elle la laissait se remémorer le temps de ses splendeurs d’ une voix chevrotante ",
"elle pensait c’ est bien cela la vie chacun pour soi dans les périodes calmes on peut faire confiance à le voisin à le son dévouement à le son altruisme à sa gentillesse mais ce n’ est qu’ une façade qui s’ écaille dès que le problème de la vie ou de la mort est posé elle commençait aussi à s’ inquiéter: qu’ arrivera -t-il si charlotte et gaston ne parviennent pas à le payer ma pension la vieille dame s’ était tue le tumulte s’ apaisait un peu dans le grenier maintenant la vieille dame ne pense plus qu’ elle va mourir elle dort en ronflant ",
"dans le fond de le grenier prisonniers saisis d’ émulation rivalisent dans des imitations de cris d’ animaux caroline sursaute un énorme rat vient de filer entre les couvertures crient en chœur les ivrognes c’ est à le devenir fou ",
"elle imagine des rats partout elle s’ est étendue et roulée dans sa couverture elle n’ éteint pas la chandelle car la malheureuse petite forbin en aura besoin quand elle remontera de la séance heures de le matin sonnent toutes les horloges de paris répètent chacune à le leur tour qu’ il est heures de le matin ",
"c’ est vrai: paris est là tout autour à le vol d’ oiseau il ne faudrait que quelques minutes pour atteindre ce petit hôtel de la rue saint-dominique qui semblait si noir si fétide à la petite fille qui avait encore dans les yeux la clarté de les champs de blé à le soleil dans les narines l’ odeur de le foin et de les violettes pour atteindre le jardin de les berthier où l’ avait saisie dans ses bras le soir de le bal masqué à le moment où une étincelle de le feu d’ artifice l’ avait brûlée le bois de vincennes ce triomphant bois-de-vincennes-et-du-14-juillet à le mesure qu’ elle s’ assoupissait sa tendresse à l’ égard de gaston se faisait plus profonde et plus expansive elle l’ aurait voulu auprès d’ elle et se reprochait de ne pas savoir suffisamment lui exprimer à le quel point elle l’ aimait elle remuait sous ses couvertures en se rappelant avec aigreur comment leur étreinte de la veille avait été cruellement gâchée pour elle par la querelle qui l’ avait précédée ",
"elle se donnait d’ ailleurs tous les torts prête à le pleurer à les seules syllabes de le nom de gaston qu’ elle se répétait intérieurement elle sursauta et poussa un cri en sentant un choc très lourd contre sa poitrine elle avait dû dormir la chandelle brûlait toujours mais arrivée à le bout de ses forces palpitait avec des hoquets d’ agonie la jeune femme instinctivement avait jeté ses bras devant elle et ses mains s’ étaient arrêtées sur la soie d’ une robe "
] | [
"tais -toi donc on voit bien que tu ne connais pas le pèlerin! figure -toi qu’ il se change à le volonté: le matin par exemple il sera habillé comme te voila à le midi ce n’ est plus le soir c’ est encore autre chose pas plus tard qu’ hier ne l’ ai-je pas rencontré en général mais je n’ ai pas été dupe de le déguisement ",
"on fit entre autres une ovation à l’ antique douairière comtesse d’ aigueboulide quasi centenaire quand on la vit monter lestement à le bord en mantelet de soie puce la tête branlante portant d’ une main sa chaufferette et de l’ autre sa vieille perruche empaillée la ville se vidait de minute en minute les rues semblaient plus larges entre les maisons closes les boutiques à le volets fermés et toutes les persiennes ou jalousies baissées tout le monde à le bord il y eut une minute de grand recueillement de silence solennel bercé par le sifflement de la vapeur sous pression des centaines d’ yeux se tournaient vers le capitaine debout sur la dunette prêt à le donner l’ ordre de déraper tout à le coup quelqu’un cria: et la tarasque vous n’ êtes pas sans avoir entendu parler de la tarasque l’ animal fabuleux qui a donné son nom à la ville de tarascon ",
"est -ce un homme à qui l'on peut se fier oui ou non la tigresse s' approcha lentement du brahmine le flaira d' un air de mépris et regarda corcoran avec des yeux dont l' expression n' était pas douteuse tu vois sougriva dit le breton elle me fait signe qu' elle a senti une odeur de coquin et qu' elle a des nausées louison ma chérie voilà votre homme vous le suivrez vous l' escorterez vous l' observerez et s' il trahit vous l' étranglerez a ces mots il congédia le brahmine qui sortit tout effrayé de le palais derrière lui marchait louison avec une gravité admirable on voyait qu' elle était chargée de veiller à le salut de l' état la générosité méprisante de corcoran ne toucha pas le coeur endurci de ",
"il gravit les rochers de PROPN il disparaît entre les arbres le cœur d’ ézilda ne bat plus qu’ à le peine: elle s’ éloigne de la chaumière avec le héros trop aimé l’ univers disparaît pour elle; un nuage obscurcit sa vue et seule à le pied d’ un antique chêne elle tombe sur un tertre isolé.fin de le dixième livre.o trahison fille des enfers que tes piéges sont trompeurs que tes abîmes sont profonds reine de les ames dépravées réjouis -toi! ta victime s’ avance ",
"le i grec n' est pas assez employé dans la langue française il faut lui donner sa chance comme tout ce bigne est étrange après tout il a peut-être raison mignon quand il parle de chouraver pauvel et de le questionner sur un certain ton PROPN a fait messages qu’ il balance le marchand de mécaniques de précision pour annoncer qu’ il prépare quelque chose moi qui ai un naze gros comme la coupole de saint-pierre de rome je peux vous garantir sur facture que ç a renifle une drôle d’ odeur je retourne dans le troquet les voyous tristes continuent à s’ offrir de la musique ",
"dans le cercle de famille annette le premier soir se laissait choyer reconnaissante attendrie il y avait si longtemps qu’ elle était privée de la chaleur affectueuse de le foyer elle voulait se faire illusion chacun y mettait de le sien sa résistance était engourdie mais à le milieu de la nuit comme elle se réveillait écoutant une souris qui rongeait dans le silence de la vieille maison sa pensée évoqua l’ idée de la souricière ",
"m. lui aussi revenait de l’ église son esprit sérieux son âme silencieuse tout en lui se trouvait en rapport avec le recueillement qui convenait à la fête mais son cousin aurait voulu la terminer dans un branle-bas joyeux qui fit de kérouët le théâtre de tous les plaisirs campagnards mme sylvain lui avait représenté qu’ elle désirait conserver à ce grand jour son caractère à le part et le bonhomme s’ était écrié dans jours je prendrai ma revanche ",
"la femme de honorable monsieur le pêcheur il y en a qui ne trouvent point ce nom-là de leur goût mais cela sonne bien surtout avec le titre honorable tu vas faire des jalouses ma petite tu es bien heureuse et moi quand je dirai: ma fille madame la ministresse il m\\' en passe de les frissons j\\' ai de orgueil vois -tu ",
"ils s’ en vont pour payer les articles de fabrication étrangère donc il est évident que si nous fabriquions ces articles nous garderions les millions dans le pays et serions plus riches d’ autant; et ce n’ est pas tout en fabriquant les mêmes articles ou des articles qui répondissent à le ceux-là nous pourrions employer tous ceux qui ne sont pas employés hommes femmes et enfants dont l’ oisiveté actuelle crée bien d’ autres maux on obvierait ainsi à les calamités premières mais nous ne pouvons fabriquer ",
"je lui arrache la bouteille alors qu’ il n’ a avalé que gorgées de son contenu il reste le premier étage à le explorer je dis justement là-haut le piano repart toujours les mêmes accords un peu mélancoliques mais martelés exactement l’ air que j’ entendais la nuit dernière avant de rentrer dans cette foutue chambre nous montons à le premier "
] |
c’ était à le premier jour de février si je me rappelle bien nous étions de passage à le monterey venant de matamoros et en route pour rejoindre la division qui était campée sous les murs de notre escadron escortait un convoi de vivres comme les muletiers mexicains ne sont jamais pressés et que le train n’ avançait pas vite j’ avais demandé et obtenu la permission de devancer le détachement d’ un jour; et je me trouvais à le PROPN heures avant mes camarades puisque j’ ai tant fait de vous dire que je tenais à le passer un jour à le monterey autant vaut compléter tout de suite ma confidence et vous avouer que les yeux noirs d’ une senorita étaient pour beaucoup dans cette décision prise à la hâte | [
"j’ étais maréchal de logis chef de mon escadron et je n’ aurais voulu pour rien à le monde manquer l’ occasion de donner un coup de sabre qui aurait pu me valoir la contre-épaulette de sous-lieutenant alors l’ objet de tous mes rêves j’ arrivai donc à le galop en vue de la silla et un quart d’ heure plus tard j’ apprenais que l’ objet de ma course à le clocher était depuis quelques jours chez une de ses parentes à le salinas jugez de mon désespoir que faire je tenais à le voir et était à une distance de bonnes lieues de ",
"je n’ avais que heures d’ avance sur la colonne et il m’ était tout à le fait impossible de penser à le faire lieues en un jour sur mon cheval qui était déjà fatigué et de pouvoir reprendre ensuite la route avec mes compagnons d’ armes j’ étais furieux de ce contretemps quand je me rappelai fort à le propos que j’ avais une cinquantaine de dollars dans mes goussets à le monterey un bon mustang s’ achète et se vend pour onces d’ or je trouvai tout de suite un maquignon qui me fournit une monture respectable pour dollars et après avoir confié mon fidèle mon cheval à les soins de le garçon d’ écurie de l’ je me préparai à le prendre la route de salinas on me fit bien remarquer que les chinacos avaient été vus dans les environs depuis quelques jours mais quand on est militaire et amoureux on se moque de tout même et surtout des choses les plus sérieuses ",
"j’ étais donc décidé à le tout braver fatigues et juaristes pour avoir l’ ineffable plaisir de contempler pendant quelques instants les yeux noirs de ma novia je plaçai de nouvelles capsules sur mes revolvers américains et je pris une double ronde de cartouches pour ma carabine chapitre quelques instants plus tard je galopais sur la route poudreuse qui longe la base de les montagnes élevées qui entourent PROPN mon cheval faisait merveille et j’ étais enthousiasmé de la surprise que j’ allais causer à le mon anita qui me croyait encore à le victoria guerroyant contre ce brigand de canalès je répondais d’ un air souriant à les *buenos hypocrites de les rancherosque je rencontrais sur la route ",
"il était notoire que ces coquins nous disaient bonjour de le bout de les lèvres tandis que dans leurs cœurs ils nous vouaient à le tous les diables mais j’ étais de bonne humeur et j’ oubliais pour le moment que j’ étais en pays ennemi je fis ainsi sans y penser ou lieues le cœur me battait d’ aise à la pensée de l’ heureuse inspiration que j’ avais eue de me procurer une nouvelle monture ce qui me permettrait de passer ou heures auprès de l’ objet de mes affections c’ est là une dose de bonheur énorme pour un militaire en campagne croyez m’ en sur parole heureux lecteur qui n’ êtes jamais sorti de la paisible catégorie de les pékins ",
"je galopais donc content de moi-même et ne pensant nullement à le danger quand j’ arrivai à le gué d’ une petite rivière qu’ il me fallait traverser pour continuer ma route je la ̂chai la bride à le mon cheval pour lui permettre de s’ abreuver à l’ eau claire qui coulait sur un lit de cailloux et j’ étais en train de rouler une cigarette quand le bruit de les pas de plusieurs chevaux me fit tourner la tête je vis ou cavaliers qui se dirigeaient vers moi mais qui évidemment jusque-là ne m’ avaient pas encore aperçu leur tenue demi-militaire me fit un devoir de m’ assurer à le qui j’ avais affaire avant de les laisser s’ avancer plus près et je les interpellai de la phrase sacrementelle qui envive –amigos ",
"répondirent en chœur mes interlocuteurs qui s’ avançaient toujours et qui me lancèrent en passant des bonjours qui me parurent équivoques je les laissai s’ avancer et traverser la rivière mais je résolus de ne pas les perdre de vue pour éviter toute espèce de malentendu avec des personnages que je soupçonnais fortement d’ appartenir à le quelque bande de le voisinage je les suivis donc à distance bien décidé à ne pas leur donner la chance de se cacher dans les broussailles et de me lancer une balle à la manière habituelle de les brigands à le qui nous faisions la guerre je crus m’ apercevoir que l’ un d’ eux tournait de temps en temps la tête comme pour bien s’ assurer que je le suivais toujours mais j’ en arrivai bientôt à ne plus y porter attention et à le croire qu’ après tout ces pauvres diables pouvaient bien n’ être que de paisibles fermiers qui revenaient de PROPN je me relâchai donc de ma surveillance et je retombai peu à le peu dans la série d’ idées couleur de rose que m’ inspirait l’ espoir de me trouver d’ ",
"vous souriez probablement lecteur de mon infatuation amoureuse quand je vous nomme ma passion mais avant de vous raconter les aventures que me valut cet attachement digne d’ un meilleur sort laissez -moi vous dire qu’ elle en valait la peine ma mexicaine voilà bientôt ans que je l’ ai oubliée et parole d’ ex- contre-guérillas quand j’ y pense par hasard je me surprends à le regretter le plaza de et les charmantes causeries que nous y faisions et moi en écoutant la musique de le e je faisais retentir mes éperons et sonner mon grand sabre de cavalerie sur le pavé et elle souriait sous sa mantille la coquine à les officiers d’ état-major qui me jalousaient ma bonne fortune chapitre mais revenons à la grande route de salinas et à les cavaliers inconnus qui galopaient devant moi ",
"j’ avais donc fait taire mes soupçons et j’ avais même oublié toute idée de danger quand j’ arrivai toujours à le galop à un endroit où la route faisait un brusque détour mes mexicains de tout à l’ heure m’ attendaient là le revolver à le poing et je fus accueilli par un brusque: halte la mon cheval se cabra et ma main droite fouillait encore les fontes de ma selle quand j’ entendis derrière moi le sifflement bien connu de le lasso je sentis la corde se resserrer autour de mes épaules et un instant plus tard je roulais dans la poussière ",
"un brigand de chinaco m’ avait ficelé par derrière pendant que ses dignes compagnons me mettaient en joue par devant jolie position pour un sous-officier qui avait l’ honneur de servir sous dupin je me sentais attrapé comme le corbeau de la fable en vrais mexicains qui font leur métier avec un œil à les affaires mes braves adversaires commencèrent par me dépouiller de tout ce que je possédais et qui pouvait avoir pour un sou de valeur me donnant par ci par là quelques coups de pieds pour me faire sentir que j’ étais à le leur merci les épithètes les plus injurieuses ne me manquèrent pas non plus pendant que l’on me liait solidement les bras de manière à le me mettre dans l’ impossibilité de faire un seul mouvement pour me défendre "
] | [
"celle-ci a couru tous les journaux et le conseiller entre autres ne vous étonnez pas si nous avons dû en ces circonstances envisager l' hypothèse d' un déplacement de m. —mais dit le p. nicolle qui commençait à s' éclairer le curé de sainte-marthe est inamovible sans doute sans doute mais non pas plus que le concordat en attendant nous avons le droit de conseil et quelques autres moyens d' insinuation ",
"ses yeux sont -ils hostiles sont -ils effrayés je cherche à le savoir je crois qu’ ils ne contiennent rien de tout cela ils sont bleus curieux et calmes ",
"et pour ces chants-là tout de même que pour les précédents il les écoutait comme s’ il les eût ignorés complètement et il les commentait de la même façon que s’ ils n’ eussent pas été de lui parlant qui avait remarqué de longtemps ce phénomène et était devenu un chien très avisé disait le pêcher ne reconnaît pas ses fruits ils tombent à le pied de le tronc y pourrissent et servent d’ aliment à la racine pour la pousse de le printemps nouveau mais le prince lui-même commençait à le traiter de vieux chien un peu raseur cependant parlant dit un jour —prince il n’ est bruit dans tout le royaume que d’ une fontaine qui rend la jeunesse à les vieillards la beauté à les disgraciés et une taille droite et élancée à les bossus —allons donc fit le prince ",
"c’ est un journal intime un journal de deuil.voilà pourquoi à la différence de les autres correspondances j’ ai retrouvé ces lettres chahutées mon père m’ avait devancée ans auparavant après en avoir relu quelques-unes il écrit: je découvre à le travers ce journal non pas à le quel point il tenait à le nous ça je le savais mais à le quel point il était attentif la petite mélinda ans l’ une de les jumelles de mon frère tient dans le journal de mon père le rôle de l’ enfant merveilleux qui console et prophétise .dans ce journal de deuil mon père cherche un sens à le ce qu’ elle et lui ont traversé à le chamadelle chez lorris et natalie il essaie de tenir bon il vit comme un moine priant et lisant dans sa chambre aussi nue qu’ une cellule puis cassant de le bois et débroussaillant ",
"celui avec lequel ils s’ acquittent de leur don à les dieux ou celui avec lequel ils lui ont lavé le visage lorsqu’ elle est venue à le eux la première fois ils ne la connaissaient pas ils l’ ont accueillie comme si c’ était la fille de les montagnes le plus vieux d’ entre eux a posé les mains sur son visage paumes bien à le plat et il les a laissées glisser doucement elle a senti alors pour la première fois de sa vie qu’ on la débarrassait de ce qu’ elle était à le bas ses robes de princesse à le goût de batailles à le bas son père lâche assassiné sans gloire sur une route de poussière à le bas la chute de l’ empire achéménide et la vieille sisygambis son aïeule mère de tous les perses recluse dans un palais vide et qui crache sur ceux qui viennent la voir à le bas l’ usure et la défaite les mains faisaient tout glisser à ses pieds ",
"un soir il lui dit en plaisantant: comme vous seriez fière si vous pouviez m’ amener à le faire pénitence sœur thècle à le lieu de répondre éleva son âme à le dieu le priant de toucher ce cœur endurci les souffrances de le général devinrent si vives que son humeur s’ aigrit de nouveau on ne pouvait plus l’ aborder; la présence ou l’ absence de sa nièce l’ irritait également il chassait et redemandait ses gens dans le même moment; sœur thècle essuyait tous ces orages avec une grande égalité d’ âme mais l’ altération de ses traits témoignait qu’ elle n’ y était pas insensible ",
"ecoute mathilde tu n\\' as rien deviné de le tout mais je me contente de ta parole d\\ honneur le mot que papa prononce avant d\\' ouvrir son coffre-fort est lustucru a présent je peux toucher où je veux dit mathilde qui recule avec le plaisir de connaître un secret et la peur qu\\ il ne vaille rien ",
"le médecin me dit que l' âge venant et les furies ayant été remplacées par de la démence le désordre le plus profond et le plus irrémédiable s' était fait dans ses facultés qu' il se croyait gouverneur de ville âgé de ans et que certainement je n' en tirerais pas un éclair de lucidité mais je n' y allai point par chemins et d' emblée je lui dis brusquement c' est donc vous chevalier des touches il se leva de son arceau comme si je l' eusse appelé et m' ôtant sa casquette de cuir verni il me montra un crâne chauve et lisse comme une bille de billard c' est singulier —dit le docteur —je n' aurais jamais pensé qu' il eût répondu à le son nom tant il a perdu la mémoire mais moi que ceci animait: vous souvenez -vous —lui dis -je à le bout portant —de votre enlèvement de coutances monsieur de les touches il regardait dans l' air comme s' il y voyait quelque chose oui! —dit -il cherchant un peu —coutances et —ajouta -t-il sans chercher —et le juge qui m' a condamné à le mort le coquin de il le nomma ",
"tu es bon tu aurais eu pitié j' étais là moi je te voyais j' ai tout vu je t' aime comme auparavant mon rené de toi à le moi il y a notre petite angèle je t' aime germain patou cessa de lire et le papier s' échappa de ses doigts ",
"PROPN n’ osait l’ imiter la princesse jutta très aimable la retenait on lui demandait de se faire entendre à le piano et de chanter mais sur ce dernier point elle avait reçu interdiction formelle de lothaire –refuse car je ne veux pas que tu abîmes ta voix lui avait -il "
] |
je dois interrompre ce voyage demain je le continuerai vous le voyez partout je greffe le passé sur le présent pour parfumer l’ avenir a demain précieuse amie a vous tous mes respects toutes mes caresses à le votre fillette | [
"septembre après cette première halte nous pouvons nous remettre en route et continuer la chasse à les souvenirs dans l’ ouïe d’ arudy la terre est humide nous approchons des sources de houndernos voici déjà quelques marettes ",
"des feuilles rousses les recouvrent les arbres font entendre des craquements de mâture ils parlent un tout autre langage ce sont des centenaires qui causent ici on s’ y rappelle les druides l’ invasion romaine le passage de les francs les arabes en fuite depuis PROPN ",
"on y parle encore de gaston à la main ouverte repoussant simon de PROPN de gaston-phœbus revenant de norwège pour délivrer les dames de la cour de PROPN cernées par les jacques dans l’ île de meaux de jeanne d’ àlbret d’ henri le bon roi de ses mies et de marguerite sa dame on y regarde en pitié le défilé de les asthmatiques des poussifs et des écloppés qui a succédé à le passage de les vaillants hommes s’ allant faire tuer à le roncevaux avec leur rolland ou en palestine avec gaston iv. le soleil qui s’ était caché reparaît et fait étinceler les marettes dans lesquelles nous puisions l’ eau à le pleines coupes d’ or arrivée vous choisissiez oranges que vous partagiez également ",
"nous prenions chacun une part et réservions la quatrième pour le dessert de le plus gourmand marichon l’ acceptait toujours sans se formaliser chaque moitié d’ orange servait de coupe j’ ai retrouvé l’ empreinte d’ une de vos bottines glissant à le plusieurs reprises sur la pente trop rapide vous avez vigoureusement planté votre talon en terre pour vous assurer un point d’ appui ",
"un trèfle fin remplit l’ empreinte je me suis penché sur une de les sources autant pour en baiser l’ eau que pour y boire je vous jure que j’ ai vu votre visage se refléter auprès de le mien je n’ ai pas osé toucher des lèvres cette eau bénite non je ne puis pas croire que tout ce que je revois existe ",
"je touche cette terre je caresse ces feuillages je trempe mes doigts dans la source fraîche c’ est vrai pourtant que tout cela vit partout où je pose la main je sens comme un cœur qui bat. que de pensées revivent que de pensées s’ effacent je remonte le couret jusqu’ auprès de. sévignac je n’ irai aujourd’hui ni à le meyraç ni à le gave d’ ossau ni à le rocher de sainte-colomme ",
"je rejoins la route porteuses de fagots me regardent avec stupéfaction pourquoi elles s’ adossent renversées sur leur charge et forment un trépied à les tiers vivant ",
"le soleil en se couchant fait des essais de galvanoplastie il a bronzé tous les feuillages il touchera bientôt l’ horizon mes porteuses de fagots se seront remises en marche elles sont loin et cependant leurs ombres paraissent bien près de me rejoindre partout de les souvenirs ",
"sur le bord de le chemin est la cahute près de laquelle d’ épanouissait cette fougère si grande si régulière si fraîche que nous avions projeté d’ emporter la pauvre morte c’ est à le cette même place qu’ un soir tandis que marichon dormait la tête sur vos genoux vous m’ avez pour la première fois conté en détail votre mariage l’ abandon qui l’ a suivi la cruauté de celui qui vous laissait à le ans orpheline sans expérience plus seule que si vous eussiez été veuve belle et presque sans ressource mère et nourrice depuis mois "
] | [
"où sont tes triomphes philosophes beaux esprits que deviennent vos promesses jusqu’ ici vous avez bien trouvé dans l’ homme le désir de les jouissances mais la possibilité de jouir non l’ humanité baille toujours malgré vos livres ce n’ est point là son compte et vous le savez bien vos mécomptes personnels vous le disent de reste ",
"–c’ est juste eh c’ est ce gros plein de soupe de pilevert –antoine c’ est impossible s’ écria madame de charmière fort troublée par perspective d’ être appelée comme témoin devant la cour d’ assises qui devait juger frère malencontreux –moi je crois que c’ est très probable dit entre ses dents le bossu ",
"mais lorsque je le fis elle m’ apprit qu’ elle n’ avait pas vu la jeune fille et nul ne put me dire ce qu’ elle était devenue ma tante n’ était pas moins affligée que PROPN de le triste dénouement de ce drame et elle ne se reprochait pas moins vivement l’ opposition qu’ elle avait faite à le mes projets que je ne me reprochais moi-même mon emportement et mon injustice a ma sollicitation et plus encore à le celle de son excellent cœur elle se rendit chez la mère de la mégère dit qu’ elle n’ avait pas vu sa fille et entra ou feignit de le moins d’ entrer en grande colère prétendant qu’ on lui avait ravi sa fille et qu’ elle allait porter plainte c’ était une comédie pour se faire donner de l’ argent; mais ma tante qui avait l’ esprit fin et délié le comprit bien et loin de céder à les menaces de la vieille sorcière elle s’ offrit à l’ accompagner auprès de le magistrat pour lui faire connaître les faits avec plus de détails et de précision ",
"quand tu m’ embrasses j’ oublie tout tu m’ aimes comme ta mère dis? comme ma mère comme ma vraie mama —tu n’ as rien de caché pour moi dis natacha —rien de caché! —alors pourquoi fais -tu souffrir ton boris? pourquoi ne te maries -tu pas —parce que je ne veux pas te quitter ma mama chérie et elle s’ échappa en bondissant sur les plates-bandes la chère enfant fit la chère petite elle ne sait pas combien elle nous fait de la peine parfois sans le savoir avec ses idées des idées extravagantes c’ est ce que me disait son père un jour à le moscou: je te le dis comme je le pense natacha est victime de les mauvais livres qui ont exalté la cervelle de tous ces pauvres enfants révoltés ",
"comme je sortais de la voiture décidant que rester à le volant ne la ferait pas avancer davantage j’ avisai sur le parking à le quelques mètres de là une femme qui se dirigeait vers la sienne elle menaçait même en ces instants d’ y entrer je la hélai d’ un s’ il vous plaît un peu rude puis –elle avait sa main déjà sur la poignée de sa portière tourné le visage dans ma direction– l’ ayant stoppée je lui expliquai en désignant ma voiture que j’ étais en panne d’ essence attirant ensuite son attention sur le fait que si elle voulait bien me prendre à le bord de la sienne afin de me déposer à une station-service ou ̀ je me munirais d’ un bidon elle me sauverait le mot n’ était pas trop fort puisque sans son aide je me retrouverais bloqué à le pied exposé à la déshydratation dans la zone industrielle de où je n’ étais précisai -je peut-être inutilement en principe que de passage mais je comprends très bien me dit -elle ce serait un cauchemar pour vous de rester dans cet endroit qui est une horreur montez donc je vais vous emmener elle ouvrit sa portière sur la ",
"–qu’ a donc votre mari? demanda -t-il à le valentine il est congestionné ses yeux brillent sa coiffure est agressive regardez comme il se précipite sur potteau celui-ci venait d’ achever sa symphonie s’ était emparé de ses mains il le secouait tout entier dans un mouvement d’ exaltation violente s’ écria -t-il vous êtes de ces artistes comme je les aime qui ont un idéal qui planent qui planent ah oui! planer –vous chanterez ce soir ",
"il s’ estimait plutôt heureux que sa résistance lui eût suggéré l’ idée de l’ envoyer en europe c’ était satisfaire son plus intime désir beaucoup moins fanatique et yankee que son père le jeune ingénieur n’ avait pas les mêmes illusions sur la véritable valeur de savants américains son intelligence lucide et le jugement impartial qu’ il portait sur chaque fait l’ avaient amené à le constater que si ses compatriotes excellaient dans l’ art de perfectionner de rendre pratiques les découvertes en revanche toutes les nouvelles théories toutes les idées étaient dues à les savants européens ",
"il songea bien encore à académie composée des grands seigneurs de la bourgeoisie de ministres destitués de pairs podagres de commissaires de police enrichis d\\' écrivains qui ont l\\ esprit de ne rien écrire et de quelques critiques qui en ont eu le malheur où PROPN recevra bientôt des poêliers fumistes des notaires et des agents de change ceux qui attaquent n\\' ont -ils pas bien plus d\\' outrecuidance et ceux qui veulent y entrer bien plus de platitude il entendit dans un salon un homme réciter des vers les vers étaient médiocres et les mains de le poète étaient fort sales .-quel est ce rustaud ",
"ils ne quittaient guère suzon qui savait les apaiser avec des gestes que d’ aucuns trouvaient singuliers baisers à le coin de les lèvres mains emprisonnées entre des seins déjà amples chansons fredonnées à le plus bas de la voix et que l’on écoutait les yeux fermés où qu’ on se trouvât et tout un jeu de signes avec les doigts et les mains qui les faisaient ressembler à l’ école ou à le veix à de hautains sourds-muets pour le reste ils ne différaient pas des nôtres cherchaient à le faire couler leur vie parmi nous comme la vézère à le fond de la vallée nous aimions cette comparaison on ne naît pas impunément à le bord d’ une rivière et nous savions que PROPN n’ était pas n’ importe laquelle on épousait peu à le peu ses lenteurs ses tourbillons ses méandres ses sauts sa transparence et PROPN était tranquille sauf à le printemps ou ̀ elle montait jusqu’ à le parapet de le pont léchait le mur de le cimetière et noyait le bas de les prés de pythre de queyroix et de quelques autres ",
"je n’ ai pas tellement envie de revoir ce film ai-je protesté l’ autre matin une expression entendue dans la bouche d’ une femme à une table voisine à le café de la place blanche m’ avait effrayée: le cadavre dans le placard j’ avais envie de demander à le moreau-badmaev si la pellicule d’ un film vieillit et se décompose comme les cadavres avec le temps alors les visages de sonia et de la petite bijou seraient rongés par une sorte de moisissure et on ne pourrait plus entendre leurs voix il m’ a dit que j’ étais très pâle et il m’ a proposé de dîner avec lui tout près d’ ici nous avons suivi le boulevard jourdan sur le trottoir de gauche et nous sommes entrés dans un grand café "
] |
maman le conserva comme un trophée .quand elle évoquait norbert ma mère disaitinvariablement mon pauvre frère elle aimait me montrer la photo norbert allume une cigarette les paupières à le demi baissées élégant quadragénaire à la fine moustache dont un début de calvitie dessine golfes à le front.norbert et marie-thérèse vécurent dans la promiscuité et l’ amour que maman portait à son frère s’ augmentait de l’ absence paternelle j’ ai toujours associé leur enfance à un livre sans savoir pourquoi je viens de le relire dans à le dolorisme de cette éducation la gaieté de ma grand-mère fournissait l’ antidote | [
"pour l’ anniversaire de sa fille le mai elle lui récapitule les années écoulées dans une lettre à les accents de magnificat à le regard amoureux de la mère se mêle le coup d’ œil expert de la couturière qui accroche une toilette à le chaque souvenir la jolie fille française est aussi une tête de classe ainsi que le confirme un livret scolaire de les annotations sur ce carnet m’ ont permis de constater la rassurante permanence de nos méthodes pédagogiques puisque quand maman est 2e sur il est indiqué que marie-thérèse devrait toujours être premièreet quand elle est 1re elle a droit à le écriture négligée je comprends mieux à le voir écrit chaque mois sur le livret: à le mois de juin madame la directrice concède :car aussi beaux et bons élèves fussent -ils les enfants barrois dépendaient de protecteurs familiaux ",
"si maman eut cette somptueuse toilette de communiante et si le dîner de le juin fut copieux c’ est que la fête fut aussi donnée en l’ honneur de colette et robert cousins de marie-thérèse dont le papa était courtier en café maman me confia sur un ton mi-figue mi-raisin qu’ elle avait appris à le dire merci quand elle était petite fille sa jolie figure souriante rendit bien des services à sa mère qui lui souffla souvent à l’ oreille va dire merci mais la chaleur de la tribu familiale et la gaieté de la ils avaient pour noms pierre jacques colette maimaine mimita claudine robert jean ou philippe ils s’ aimaient ils grandirent ensemble pauvres ou fortunés ils allaient à le spectacle le plus souvent qu’ ils pouvaient le poulailler c’ était pour rien ils s’ échangeaient les livres de la bibliothèque les on ne peut pas toujours danser ⁂la guerre changea la donne ",
"dans une de les boîtes en carton j’ ai trouvé une autre correspondance de soldat ficelée de la le fils après le père et adressée à la même femme cécile dans la première lettre à sa mère sur le dessus de le paquet norbert se montre guilleret comme quelqu’un qui échappe à sa destinée ",
"moussia avait conservé bien serrées par une ficelle et qui m’ attendaient lettres de son fils allant de le juin à le août raoul et norberttout commence le juin à le de le matin norbert a ordre de quitter sa caserne de poitiers non seulement avec les chevaux mais avec les canons et les caissons pour rallier un tout petit village de dordogne grignols des journées de plus de km à le cheval sans rien à le manger norbert déconnecté des événements et qui s’ inquiète pour sa collection de timbres restée sous les bombardements annonce à sa mère ce qu’ il appelle une bien triste nouvelle ",
"à le début de la guerre norbert est un jeune homme à le cœur léger souple nonchalant peut-être susceptible de laisser-aller il semble en tout cas que ce soit cette pente douce et fatale que redoutait sa mère comme il le lui dit: le cafard reprend le jeune soldat de retour à le son cantonnement j’ avoue que je ne sais pas à le quoi norbert fait allusion sinon probablement à une histoire d’ amour qui aurait tourné court et cette plaisanterie sur le mariage de sa sœur qui lui vaudrait une permission elle est de novembre l’ histoire d’ amour aurait duré près d’ une année c’ est drôle je viens de me souvenir que le jour ou ̀ j’ ai présenté à le maman un jeune homme prénommé pierre me prenant par l’ épaule un peu brusquement ses gestes étaient brusques maladroits peut-être comme si elle s’ agrippait elle me glissa à l’ oreille ça me fait revivre ma jeunesse après la rupture avec pierre et peut-être à le cause d’ elle cécile et sa fille quittèrent la résidence bourgeoise de l’ oncle philippe pour s’ établir rue chez une logeuse veuve comme l’ était cécile ",
"mais quelle importance ce changement de standing? trouve -toi une passionet tu es sauvée��� me disait maman quand j’ étais adolescente elle elle l’ a trouvée! une passion qui la dévore et qui s’ épanche sur un cahier qu’ elle a baptisé en lettres rouges elle fait ses premières armes en janvier dans une troupe de filles où son mètre et sa beauté androgyne lui réservent les rôles masculins la voici incarnant gérald dans un drame romantique en actes années de sa vie se seront ainsi absurdement consumées en alors qu’ il se trouve à le PROPN pas encore démobilisé fait la connaissance de geneviève fille de monsieur PROPN un riche courtier et de madame savoye dont nous avions entendu dire quand nous étions enfants qu’ elle avait des lingots d’ or dans un coffre ma grand-mère a conservé la lettre de madame savoye lui apprenant que norbert a été agréé ",
"dans l’ entourage de les barrois alors que la guerre s’ effiloche on se marie à le qui mieux mieux la petite cousine germaine épouse son partenaire à le tennis la cousine colette son pharmacien et marie-thérèse son destin elle s’ est choisi un pseudonyme d’ actrice michèle brune et l’ aventure démarre avant le lever de le rideau à le yvetot ou étretat on observe une minute de silence pour les victimes de les bombardements ces havrais qui sont morts en septembre asphyxiés dans les abris écrasés en pleine rue brûlés dans leurs maisons mais la pièce de théâtre qui est donnée ce soir veut oublier les drames c’ est un chassé-croisé sentimental entre cousins et cousines et ce sont les jours d’ autrefois qui renaissent quand on dansait quand on s’ aimait à la cabane sur la plage la pièce s’ intitule j’ ai quitté le havre en j’ avais ans ",
"je me souviens d’ un vaste boulevard tout droit où s’ engouffrait le vent et d’ une trottinette faisant défiler sous mes pieds un joli trottoir rose jusqu’ à le ce jour je n’ avais pas eu envie de revoir cette ville sinistre et sinistrée objet familial de quolibets où le vent qui tombe est signe qu’ il va pleuvoir sur un coup de tête comme s’ il y avait urgence j’ ai décidé pour ce mai de m’ offrir le havre en cadeau d’ anniversaire je voulais partir à la recherche de les rues des monuments des statues que mon grand-père cite dans son journal je ne me faisais pas trop d’ illusions ayant récemment appris par le film en triant les photos à le emporter je suis tombée sur un cahier de fourniture scolaire déjà aperçu dans mes remue-ménage ",
"j’ étais persuadée qu’ il s’ agissait d’ un cahier d’ écolier de le petit norbert une impulsion me le fit ouvrir une écriture ferme m’ accueillit tout en boucles élégantes est le récit écrit par ma grand-mère de sa rencontre avec raoul celui que je croyais disparu! en contemplation devant tes chefs-d’œuvre que je ne me lassais pas d’ admirer je t’ aperçus un jour les yeux fixés sur moi l’ insistance de ton regard me troubla et je partis le lendemain je m’ arrêtai de nouveau devant ton atelier tes yeux cette fois ne me quittèrent pas ils semblaient vouloir deviner les traits de mon visage à le travers le voile de crêpe que le deuil de mon père me faisait porter "
] | [
"le calme de la nature n’ était qu’ une illusion et nous nous sentons rejetés violemment dans un chaos de force destructive eh bien cette impression physique a son équivalent dans l’ impression morale qui doit se produire à le bout de quelques années de mariage quand après avoir adoré sa femme après avoir eu pleine confiance en elle l’ homme voit tout à le coup s’ ouvrir sous ses pieds l’ abîme de le doute en effet connaissez -vous une situation plus profondément sombre plus douloureusement déplorable que celle de l’ homme qui étroitement et indissolublement lié à une femme après avoir vécu côte à le côte avec elle pendant des années en parfaite sécurité se sent tout à le coup ébranlé dans sa foi troublé dans sa quiétude le doute qui a commencé à la femme qu’ il aime envahit la création tout entière il doute de lui des autres de la lumière de dieu il est enfin semblable à le celui dont parle m. de humboldt et qui après avoir cru ans la terre solide la sent tout à le coup trembler sous ses pas la voit tout à le coup s’ entrouvrir devant lui ",
"sa sœur dis-je la sœur de baudoux j’ avions compris dit -il resouriant j’ ai le fourniment en bas mais je suis venu voir s’ il y avait pas de pet il redescendit à le les marches dyschromiques tandis qu’ une pause se faisait entendre dans les reproches d’ ibère adressés à une carmencita maussade par un matador op2 chez michelin t’ en fais pas mon chéri dis -je va bien se passer s’ il est raisonnable je ne pouvais tout de même pas oublier à le motif qu’ il était la sœur de mon amour que ce petit saligaud avait vu mourir pépère sans broncher ",
"a vous d’ être ingénieux mais si j’ obtiens ma grâce je serai heureux de penser que c’ est à le vous que je la dois et s’ adressant plus particulièrement à le directeur le correspondant d’ un journal anglais est une puissance lui dit -il et vous ne pouvez m’ en vouloir d’ essayer de m’ en faire un alli�� l’ administration en permettant à le monsieur de venir me voir ne lui a pas interdit de s’ intéresser à le sort d’ un malheureux et ne m’ a pas fait défense de réclamer son concours aucune de les paroles de jagon ne pouvait éveiller les soupçons de les personnes présentes à le cet entretien et cependant chaque mot accompagné d’ un regard que PROPN saisissait à le passage devait se graver dans son esprit ",
"je ne l’ ai pas vue passer —elle vit seule la concierge ne semblait pas avoir la conscience tout à le fait tranquille —seule et pas seule —que voulez -vous dire? ",
"le chien bondit sur la femme lui plante ses crocs dans la gorge et nous ne bougeons pas engluées dans une espèce de visqueux qui nous empêche d’ ébaucher même un geste –comme dans un rêve la femme crie un cri arraché un seul cri qui déchire l’ immobilité de la plaine ",
"c' était le même charme doublé de le même la même insouciance pour le sort de la créature voulue par leur désir la même volonté paisible cruelle inflexible de conquérir la femme qui a séduit son regard devenu d' une impitoyable clarté elle le jugeait et se jugeait elle-même la réalité—affreuse —l' avait étreinte et réveillée seulement elle avait la sensation que son cœur avait été cautérisé par un fer rouge si cruellement qu' il était mort ah! elle pouvait le revoir maintenant m. de ryeux elle était bien perdue pour lui entre eux il y avait l' abîme creusé par les terribles pages peut-être plus encore par les lignes si douloureuses et si tendres que sa mère avait encore trouvé la force de tracer pour lui dire la misère de les amours qui ne peuvent s' avouer ma claude mon enfant que je ne pourrai protéger ...—je ne le méritais pas moi qui n' ai pas su me garder ...—je t' en supplie donne ton cœur seulement à l' homme que tu as le droit d' aimer crois-moi ma claude chérie moi qui pour te sauver accepte l' atroce humiliation de t' avouer ma faiblesse cl",
"la douceur agaçante sur mon ventre de son abondante chevelure frisée l’ audace punctiforme de ses dons les plus secrets mais aussi les plus achevés démontrant ainsi que l’ amour n’ est pas l’ infini à la portée de les caniches mais l’ horizon atteignable de la fourche de les cuisses d’ une femme mais la tendresse me rend volontiers sot et plus lourdingue que jamais je me levai enfin et enfilai un peignoir rouge dans quoi mon estomac n’ entrait pas tout à le fait elle vaquait dans sa cuisine préparant pour sa meute une ragougnasse à le base de croûtons de carottes de récupération et de morceaux de viande dans sa cage suspendue le couâle nommé comme l’ illusionniste de vienne agitait ses moignons pour une toilette citadine son gros bec jaune fouillant son jabot noir bleuté ",
"vous savez bien que je ferai tout ce que vous me direz de faire on enterra donc mathilde dans les mètres de le terrain qui avait été concédé par la ville de paris à le m. et mme templier la cérémonie funèbre ne se fit pas à le huis clos mais le corps de la princesse qui fut apporté de passy rue royale n’ entraîna pas une foule à la madeleine ce fut pour ainsi dire la répétition de le mariage avec santa-rosa: le même monde à le quelques italiens près quoiqu’ on eût arrêté ses amis vinrent tous à l’ enterrement comme pour prouver qu’ ils ne croyaient pas que son arrestation fût sérieuse ",
"je sais celle-là par cœur le supérieur froissa la brochure dans ses mains osseuses mais toujours calme: —vous êtes persévérant bannière dit -il —oui mon père répondit bannière en s’ inclinant c’ est un défaut dont je m’ accuse c’ est aussi une qualité mon fils quand on la dirige vers le bien ",
"elle pensa ensuite que d' autres voisines de la pauvre femme pourraient en attendant le médecin aider à le rappeler la vie et la chaleur dans le corps de ce pauvre petit et elle courut les prévenir de le malheur qui était arrivé habitants de le voisinage m. et mme renou prirent chez eux différents remèdes qui pouvaient être utiles et entrèrent chez la pauvre femme pendant que mme PROPN cherchait à le consoler et à encourager la malheureuse mère m. PROPN fit étendre l' enfant sur une couverture de laine devant le feu on le frotta d' eau-de-vie d' alcali de moutarde on lui fit respirer des sels de l' alcali; on employa tous les moyens usités en de pareils accidents mais sans succès: l' enfant était sans vie et glacé "
] |
elle avait eu grosses larmes pour bouddha décollé comme saint jean-baptiste elle en eut bien pour moi et aussi grosses certainement comment? tu pars edmond? tu me quittes tu ne m' aimes donc pas je te passe la scène de les larmes | [
"PROPN fut flatteuse pour mon amour-propre et il fallait tout mon appétit de nouveauté et tout mon amour de la bataille et de les bouddhas authentiques pour laisser là le boulevard les nouveautés antonia et la petite chambre japonaise de l' avenue mais si je te disais—chose curieuse —que cette grande et belle fille était si enfant si enfant que l' idée que je lui rapporterais de là-bas un bouddha nouveau un bouddha tout neuf la consolait un peu de me voir partir l' amusait la pensée de me voir revenir tout bronzé en tenant entre mes bras comme le commissionnaire auvergnat un bouddha dore elle avait eu la folle envie de m' accompagner jusqu' à le toulon voir la mer manger de la bouillabaisse en provence et ne me quitter que dans le canot ou sur la passerelle valait bien une partie à le bougival ou à le saint-cloud mais voila le jour de mon départ il y avait à les nouveautés lecture de la pipe cassée et on collationnait les rôles le lendemain ",
"—allons c' est dit! tu partiras sans moi mon petit edmond tu comprends si je n' étais pas là les auteurs qui ne pensent qu' à le eux donneraient le rôle de vadé à le stella vadé! un travesti! je n' ai jamais joué de travestis! tu penses si j' y tiens! —comment donc et je partis seul pour toulon mon vieux roger ",
"mais avant de partir dans un petit cabinet de les environs de la gare nous trinquâmes une dernière fois antonia et moi des lèvres et des verres à la santé de le futur tonkinois à l' arrivée de le bouddha nouveau et à la centième de la pipe cassée je crois même soit dit entre nous que pleurant ou riant parla beaucoup plus de son rôle de vadé que de la guerre de chine il y avait un personnage qui la taquinait celui de manon giroux la grande stella y avait un effet mais un effet c' était elle qui cassait à le coups de pommes la pipe dans la bouche de vadé un clou et puis peu à le peu comme l' heure de le train approchait elle oubliait tout et et manon giroux et la collation de le lendemain et se remémorant nos parties de plaisir les bois de viroflay les auberges de barbizon les frileux retours de le théâtre par les champs-élysées à le demi déserts et les soupers dans la salle à le manger japonaise et nos rires de l' avenue doucement doucement dans l' oreille elle me disait: —tu sais si tu veux la pipe cassée les nouveautés les auteurs j' envoie tout promener tout ",
"elle voulait se promener encore dans la grande salle d' attente pleine de pas et de bruissement tu as encore minutes minutes une minute et à le seuil de la salle ouverte sur le quai le dernier baiser le long baiser sans bruit amer et inoubliable avec son goût de larmes vite vite tu ne trouverais plus de coin puis doucement tendrement mon bouddha surtout mon bouddha ne l' oublie pas elle voulut chanter s' arrêta court perdue comme si elle étouffait son mouchoir mouillé à ses lèvres et je courus vers le train dont la vapeur sifflait —écoutant entendant toujours le refrain le cher refrain de l' opérette tant de fois répété: et toute la nuit toute la nuit dans une sorte d' hallucination entre sommeil et fièvre je revis les pauvres yeux d' antonia gonflés comme son coeur et le rictus placide de le bouddha brisé et les pommes crues de manon giroux et au-dessus de le tic-tac de le train et de le halètement de la machine l' air de bouddha passait sautillant railleur attendri coupé par le sifflement de les balles au-devant de lesquelles j' allais combien de fois je devais le f",
"PROPN l' avait envoyé de le grand-hôtel en sortant des nouveautés c' est bête mon cher mais si je te disais que là-bas je l' ai relu fois comme un prêtre lit son bréviaire ce papier bleu à les lettres drôlement imprimées PROPN de laurière toulon —poste restante pense à le bouddha mais pense à le toi sois brave mais pas imprudent ",
"on pavanera pour pavoisera avenue à le ton retour emporte les meilleures tendresses de mon coeur elle avait signé de le nom de son rôle nouveau! vadé de la pipe cassée ",
"elle pensait en saluant l' ami d' hier à le clou de demain! pauvre petite mais je ne voyais qu' une chose elle songeait moi; —et lorsque PROPN disparut à le loin à le bout de la mer bleue je relus ma dépêche je l' épelai lettre à le lettre et pendant que des paysans bretons chantonnaient sur le pont je ne sais quelle complainte religieuse de le finistère ou de le morbihan je portai le papier bleu à mes lèvres et je murmurai la chanson de bouddha en pensant à le celle qui ne pensait plus à le bouddha PROPN et s' occupait de vadé rôle travesti costume de grévin iv je ne te raconterai pas mes impressions de le tonkin ah! nous en avons vu! il y a eu là-bas mon cher jour par jour des héroïsmes et des faits d' armes qui donnent de l' espoir à le coeur ",
"et tout ç a si loin sans nouvelles sous la pluie dans la boue avec la fièvre le choléra les rhumatismes tout le tonnerre de chien de l' hôpital la bataille ce n' est rien; on se sent vivre quand on se moque de mourir mais la maladie bête la dysenterie qui vous tord les entrailles l' anémie qui vous mine l' eau putride plus meurtrière que le canon et la boue mon cher la boue les défilés dans les rizières les ciels bas et gris la terre où l'on enfonce comme dans du beurre et qui vous retient comme un sable mouvant et avec cela étape sur étape marches et contremarches des pièces d' artillerie embourbées et portées à le dos d' homme par des chemins étroits comme des rubans puis quelquefois des forêts à le traverser sans éclaireurs et sans cartes des sentiers se tracer à le travers bois à le coups de hache je te passe tout c' est ennuyeux à le subir ces journées et ces nuits d' alerte et de fatigue mais c' est amusant à le évoquer j' ai souvent regretté ce mauvais temps en fumant mon cigare! ",
"atroce la guerre mais quelle gymnastique morale toutes les facultés de l' homme en éveil et les meilleures le courage le dévouement la décision l' amour de le prochain et l' amour de le drapeau pour en revenir à le bouddha je l' avais depuis longtemps oublié le bouddha d' antonia boulard et je me réservais —comme je l' avais dit —d' en déterrer un à le moment de le retour chez quelque brocanteur d' hanoï j' en avais tant vu de mes camarades qui faisaient provision de bibelots par avance et qu' une balle couchait en chemin on expédiait dans quelque caisse à la famille leur pantalon rouge leur portefeuille et les rouleaux de papier de chine achetés et et achats et défroque tout partait roulé en un paquet pour PROPN l' idée de me fournir par avance d' un bouddha que je pourrais abandonner en route avec ma carcasse ne me souriait pas beaucoup oui à le retour je m' en occuperais à le retour! et en attendant le retour nous nous enfoncions chaque jour plus avant de le côté de la frontière de chine allant vers lang-son qu' il fallait emporter et que nous aurions occupé depu"
] | [
"le voyage de s. m. l' impératrice est selon les uns un voyage d' agrément selon les autres une dixième croisade ayant pour but de revendiquer et de reconquérir les saints lieux si c' est un voyage d' agrément qu' est -ce ô bourgeois qu' une pauvre somme de quelques millions pour l' impératrice comparée à les excursions ruineuses que font vos moitiés à le nice à le bade à le trouville vous connaissiez l' empereur actuel quand vous l' avez élu président de la république vous n' avez pas acheté chat en poche ",
"le frou-frou approchait approchait; tout à le coup marguerite sentit un souffle chaud près de son cou; elle poussa un cri à lequel sophie répondit par un cri plus fort elles entendirent alors un bruit de branches cassées et elles virent un gros animal qui s’ enfuyait dans le bois moitié mortes de peur elles se resserrèrent l’ une contre l’ autre n’ osant ni parler ni faire un mouvement et elles restèrent ainsi jusqu’ à le ce qu’ un nouveau bruit plus effrayant vînt leur rendre le courage de se lever et de chercher leur salut dans la fuite c’ étaient des branches cassées violemment et un grognement entremêlé d’ un souffle bruyant à lequel répondaient des grognements plus faibles tous ces bruits partaient également du bois en se rapprochant de le chemin ",
"les litanies de les bonzes et ces pierres grises oui je me rappelle: les assises colossales de les ruines je dormais depuis midi à le pied de le grand temple d’ angkor dans cette clairière qui est gardée par des fossés et des petits murs et que de toutes parts en silence la forêt tropicale environne de ses épais linceuls verts heures et demie l’ instant où chacun s’ éveille ici après l’ accablement diurne sous le plancher à le claire-voie j’ entends les bœufs qui se relèvent les bouviers qui recommencent à le parler ",
"il faut le lui rendre le lui remettre j’ allais dire en main propre le poster serait trop risqué vous voyez ce que je veux dire? ",
"à le fait ç a vous regarde à le revoir et le portier haussant les épaules allait sortir de la chambre lorsque PROPN le rappela d’ une voix faible ces mots de le portier ces mots si simples et si naturels il faut manger avait fait redescendre gaudin de la haute sphère dans laquelle son éducation l’ avait placée PROPN avait faim quelle condition as-tu à le me proposer parle ",
"—alors monseigneur il ne nous arrivera pas malheur pour être venus à le camp? demanda timidement celle que son père avait désignée sous le nom d’ yvonnette —non ma belle fille non à le contraire c’ est que continua la jeune paysanne nous sommes fatigués monseigneur ayant fait lieues pour venir à le camp et nous voudrions bien ne nous mettre en route que quand la chaleur sera passée —vous vous en irez quand vous voudrez dit le prince; et comme la bonne intention doit être aussi bien récompensée que le fait et mieux que le fait s’ il est possible voici pièces d’ or pour la charge de votre baudet ",
"ils étaient là tous les flanc contre flanc examinant les objets volants et les oiseaux comme un vieux couple qui n’ a pas besoin de construire des phrases pour bien se comprendre ils observèrent cette pause c’ était une époque où les esprits avaient encore de le mal à le concevoir le voyage aérien le glissement silencieux superbe d’ un engin manifestement plus lourd que l’ air puis le soldat murmura: –viens maintenant PROPN ne se débattait pas ",
"je t’ avais confié sans crainte et sans défiance l’ honneur de mon antique maison j’ aurais cru que tu aurais transmis pur le sang de les vieux chevaliers et le sang royal de l’ inde qui coule dans nos veines et cependant elle m’ aimait j’ en suis sûr s’ écria -t-il en frappant violemment son genou avec son poing non son doux regard disait vrai sa voix avait l’ accent de l’ amour sincère ",
"mais jamais son cerveau n’ avait été plus lucide cependant il fallait déraisonner et déraisonna il me l’ a confessé depuis pressé par un sévère interrogatoire il joua l’ ivresse n’ étant pas ivre et feignant d’ avoir perdu la raison il donna avec beaucoup de discernement des preuves irrécusables de la vérité il le fit avec une certaine jouissance de ressentiment contre la méchante créature qui avait voulu le déshonorer et il crut avoir savouré le plaisir funeste de la vengeance car il vit son auditoire convaincu applaudir à ses aveux et les enregistrer comme pour démasquer la prudence de son ennemie .mais tout à le coup son hôte se levant pour recevoir les adieux de la compagnie qui se retirait lui dit ces paroles cyniques avec une froideur méprisante –allez vous coucher horace ",
"—montez mes amis montez l’ écran mural se brouilla et je les attendis adossé dans l’ angle de la baie me retournant par moments pour admirer le maillage sophistiqué de l’ espace aérien qu’ opéraient en silence les globes à sa voix il allait dire oui j’ aurais pu m’ en enorgueillir tant la bataille pour le convaincre avait été âpre et indécise mais j’ étais simplement et sincèrement heureux heureux pour le gouvernement qui s’ enrichissait avec capt d’ un ministre de très grande valeur et pour lui parce qu’ il pourrait exprimer à ce poste tout le talent qu’ il gaspillait auparavant dans des opérations dérisoires heureux parce qu’ il avait su être sage et avisé s’ en remettant à sa raison plutôt qu’ à ses adolescentes pulsions "
] |
ils calomnient quand même parce qu’ il reste toujours quelque chose d’ une calomnie il a réussi à te troubler momentanément l’ esprit il a semé un grain de défiance entre nous et d’ ailleurs c’ est surtout à le moi que le coup était destiné c’ est comme s’ il me disait si vous persistez à le vous occuper de moi il vous arrivera de terribles désagréments dont je vous fournis un premier échantillon | [
"et puis il ne prévoyait pas que je me trouverais en mesure de me justifier complètement et séance tenante d� �une accusation qu’ à la rigueur tu pouvais croire fondée songe donc à le ce qui se serait passé entre nous si les choses avaient tourné autrement si tu n’ avais trouvé personne chez moi tu aurais peut-être cru que ta femme y était venue et que tu arrivais trop tard si j’ avais refusé de te mettre en présence de ma maîtresse que j’ avais cachée dans ma chambre c’ eût été bien pis nous nous serions certainement coupé la gorge ",
"nous avons déjà failli nous prendre à les cheveux parce qu’ elle ne se pressait pas de paraître il a fallu pour empêcher un malheur qu’ elle eût l’ intelligence et le courage de se montrer un courage bien rare dans sa position car elle n’ est point de celles qui n’ ont rien à le risquer en s’ affichant —alors elle est mariée —tu me permettras de ne pas te donner de détails sur son état social il lui en a déjà assez coûté de se faire voir et nous en resterons là si tu veux bien ",
"—rien ne t’ empêche de le moins de me dire si c’ est elle qui est montée avec toi sur la galerie de le portail de notre-dame —crois -en ce qu’ il te plaira —alors tu refuses de me répondre —absolument et je m’ étonne que tu insistes nous ne sommes pas à le palais dans ton cabinet et ici tu n’ es plus juge d’ instruction ",
"tu es hugues de malverne mon plus ancien ami et maintenant que tu ne peux plus me soupçonner de t’ avoir trompé mes affaires de cœur ne te regardent pas je te le dis tout net —tu as raison s’ écria malverne impressionné par ce langage ferme et clair —veux -tu visiter mon appartement dans ses coins et recoins demanda en souriant le capitaine —je ne te ferai pas cette injure je ne t’ accuse plus et je te prie d’ oublier ce qui vient de se passer ici ",
"moi j’ en garderai le souvenir comme d’ une leçon mais je ne t’ en parlerai jamais et odette l’ ignorera toujours —enfin je te retrouve donc et j’ espère que rien n’ altérera désormais notre vieille amitié veux -tu me permettre de te donner un conseil c’ est de laisser PROPN aller se faire pendre ailleurs je ne te promets pas cela dit vivement je suis magistrat et je ferai mon devoir jusqu’ à le bout ",
"mais je t’ engage toi à ne plus te mêler de cette affaire elle t’ a déjà coûté assez cher et tu n’ as pas mission de l’ instruire sois tranquille je ne m’ en occuperai plus tu rentres chez toi je suppose ",
"quand te reverrai-je? —quand tu voudras notre maison t’ est ouverte tu le sais ils échangèrent une poignée de main et ils se séparèrent sur le seuil de cette porte qu’ odette avait franchie pour entrer chez son amant le temps n’ est plus où le public riait des maris mis en scène par molière et de ces hommes hugues de malverne n’ était pas le plus malheureux car PROPN resté seul se laissa tomber dans le fauteuil où sa maîtresse s’ était assise et dit avec un geste désespéré: c’ est trop de honte je me fais horreur à le moi-même je voudrais que cet assassin me proposât un duel à le bout portant et qu’ il me débarrassât de la vie ",
"roseverdière était sortie de la maison de le capitaine avec la mort dans l’ âme elle ne regrettait pas de s’ être dévouée pour préserver d’ une catastrophe imminente un homme qui lui était sympathique mais elle osait à le peine envisager les suites que pouvait avoir son dévouement elle ne savait pas le nom de le mari qu’ elle avait contribué à le tromper quoiqu’ elle eût entendu à le travers la cloison presque toute la conversation de les hommes ce nom figurait dans la lettre anonyme que avait lue des yeux seulement il n’ avait pas été prononcé tout haut ",
"quelques propos échangés entre le mari et l’ amant à le début de leur entretien auraient pu mettre la jeune fille sur la voie PROPN lui avaient échappé parce que à le moment où ces messieurs les tenaient elle était occupée à le aider la femme coupable à le fuir par la fenêtre elle ignorait donc que ce mari était le magistrat chargé d’ instruire l’ affaire de le crime de notre-dame mais elle n’ ignorait pas qu’ il était l’ ami intime de le capitaine et c’ était assez pour qu’ elle redoutât les conséquences de cette aventure elle se demandait si cet ami dont elle avait en se montrant désarmé la colère se contenterait toujours de cette preuve très contestable de l’ innocence de sa femme "
] | [
"on était pressés l’ un contre l’ autre autour de les tables quelques-uns disaient c’ est fini le ministère reste d’ autres parlaient d’ une femme écrasée dans une charge d’ autres de troupes qui venaient de saint-germain; d’ autres de obus et boulets transportés à le vincennes où commandait montpensier ",
"quelle que fût la paisible beauté de le paysage son esprit s’ envolait bien loin de les choses présentes un sentiment pieux et non pas le hasard l’ avait conduit à la clairière de l’ ave l’ aïeule dont cet endroit consacrait la mémoire était morte en réputation de sainteté une tradition de famille disait que cette femme héroïque souvent éprouvée était toujours venue reprendre courage à la place où dieu avait d’ un si terrible coup brisé son bonheur on ajoutait que jamais un marsailles ne priait là sans y recevoir quelque chose de celle force supérieure qui fait braver les destinées et mépriser le cortège attrayant des félicités humaines ",
"–et moi fit la fausta dans un grondement terrible je ne crois pas à les serments de les princes ne pâlissez pas inutilement dites -vous seulement que j’ ai appris à le lire dans le cœur de les hommes –et qu’ avez -vous lu dans le mien bégaya le duc avec un livide sourire –que le poignard qui va frapper valois peut aussi bien frapper fausta –madame –que l’ instrument peut être brisé quand il a servi que ma part peut vous sembler trop belle quand je vous aurai couvert de la pourpre que vous êtes aujourd’hui à le ma hauteur et que vous me voyez face à le face mais que vos regards passeront par-dessus moi quand je vous aurai hissé sur le trône! alors vous n’ aurez qu’ un geste à le faire pour me noyer dans ce sang d’ où émergera le trône sur lequel vous serez aussi voilà ce que j’ ai lu dans votre cœur –madame je vous écoute et n’ en crois pas mes sens –pourtant c’ est la vérité qui frappe vos oreilles ",
"ne me fais pas rire tu sais bien que non inutile d’ essayer il avait raison rachel était irréductible elle faisait partie de ces êtres absolument sourds à les avis contraires plantés arc-boutés ne reculant jamais je savais à le quoi m’ en tenir mais je ne pouvais m’ y résoudre sans broncher ",
"il ôta son chapeau passa la main sur son front brûlant et essaya de sourire mais ses lèvres tremblaient encore de colère et il échoua dans sa tentative émue valentine lui prit la main avec un geste de douce pitié ce fut la goutte d’ eau qui fait déborder le vase trop plein toutes les colères amassées tous les froissements intimes subis et réprimés aussitôt toutes les douleurs secrètes d’ un mariage mal assorti se déversèrent dans les paroles de rené ",
"il n’ en est pas de même poursuivit -il et c’ est un point sur lequel j’ attire votre attention pour le cerveau humain il y a effectivement certains précâblages grossiers quelques éléments de base parmi les aptitudes et les traits de caractère sont déjà inscrits dans le code génétique mais pour l’ essentiel la personnalité humaine ce qui constitue notre individualité et notre mémoire se forme peu à le peu tout à le long de notre vie par activation et renforcement chimique de sous-réseaux neuronaux et de synapses dédiées l’ histoire individuelle en un mot crée l’ individu après un repas aussi frugal que le précédent je pris place à les côtés de le prophète dans sa range rover ",
"de le bout de l’ index il la caressa remontant de la peau de les côtes à le sommet de l’ aréole elle ne put s’ empêcher de rire elle saisit sa main et la dirigea vers son ventre PROPN eut un mouvement de recul il se leva et quitta la chambre sur le pas de porte il se retourna ",
"alors c’ est quoi je ne sais pas une histoire d’ amour à le propos de public dit nadia vous ne trouvez pas que cet endroit ferait une excellente boîte pour les étudiants ou autres jeunes qui aiment le jazz PROPN y pensait ne pas attendre ",
"d’ un signe elle le pria d’ arrêter et le quitta sans un mot il y avait une station de taxis elle en prit un il retourna vers le vieux quartier d’ où il venait de nouveau traversa la grande cour et de nouveau monta l’ escalier à le cinquième étage il sonna son ami l’ inspecteur larmonat ouvrit ",
"chacun de vous sauf un prétend n’ avoir pas mis les pieds dans l’ appartement mercredi entre et heures or aucun de vous n’ a d’ alibi paré leva la main —non monsieur paré le vôtre ne tient pas j’ ai envoyé un de mes hommes réexaminer votre bureau une seconde porte donne accès à un couloir qui vous permet de sortir sans être vu par vos collaborateurs en outre si ceux-ci trouvent parfois votre bureau vide ils supposent que vous avez été appelé dans le cabinet de le ministre maigret ralluma sa pipe qui s’ était éteinte "
] |
—état déplorable des autres parties de cette basilique —continuelles mutilations qu' elle éprouve —ornemens mesquins —vœux de l' auteur pour cet édifice et les autres églises qui sont à le construire et à le réparer —obstacles qui doivent contrarier ses plans —il est nécessaire d' agrandir la place de la cathédrale | [
"—éloigner l' hôtel-dieu de cette enceinte .—motifs de cette mesure —emplacement favorable pour cet établissement nous avions vu la cathédrale avec des embellissemens de circonstance quelques jours après nous voulûmes la revoir lorsqu' elle fut dégagée de ce clinquant passager et qu' elle eut repris sa forme naturelle arrivés à le notre-dame le chœur et le sanctuaire nous parurent des morceaux achevés ",
"seulement je remarquai que les sculptures de les stalles des chaires épiscopales et les marqueteries de le pavé sacré étaient brisées ou écaillées en quelques endroits et réclamaient une dépense nécessaire quelle magnificence dans les grilles où l'or moulu se marie avec l' acier le plus poli! s' écria mon grec que le groupe de couston est imposant et parfait! quelle majestueuse dignité dans ces monarques prosternés ",
"comme les tableaux sont analogues à le lieu et correspondent bien avec le tout! quelle distribution sublime dans l' édifice quelle hardiesse dans l' élévation de les voûtes quel fini minutieux jusque dans les plus petits détails de ce genre gothique mais la nef les ailes les chapelles exigent une réparation réfléchie et méditée oui repris -je en soupirant tout se ressent ici des ravages de l' athéisme sa main de fer sa main dévastatrice y est encore empreinte et son passage n' y est effacé qu' avec la plus mesquine parcimonie ",
"malgré le grand nom de certains peintres vous conviendrez avec moi que des tableaux périssant de vétusté ne sont plus à le leur véritable place dans cette majestueuse métropole ils vous paraîtront uniquement propres à le servir de modèle dans une école de peinture je crois encore que l'on doit sans délai et surtout sans aucun scrupule envoyer dans quelque succursale de village ces petits saints de plâtre de pouces de hauteur si ridiculement guindés sur les piédestaux de les autels de les bas-côtés était -ce ainsi que nos pères décoraient leurs temples où l' or l' argent l' ivoire l' ébène et les pierreries étaient employés on va dit -on faire des travaux considérables à le ce monument ",
"formons un vœu et je désire qu' il soit entendu de tous les vrais français de le royaume que pour un objet aussi auguste on néglige les froids calculs d' une sordide économie que sous les voûtes sombres de cette antique cathédrale on reconnaisse la première basilique de les gaules que la mélancolie s' y nourrisse de souvenirs touchans et de douces espérances que les vitraux dépositaires de le courage de les martyrs s' y reflètent en couleurs sur le porphyre et l' albâtre de les tombeaux héroïques rendus par un ordre royal à le leurs premiers asiles que les plus riches marquetteries soient prodiguées dans son enceinte ",
"que nos marbres les plus variés recouvrent les marbres factices de ses colonnes que des mosaïques immortelles décorent ses murs si nus et si tristement dépouillés que les statues et les tableaux de nos plus grands maîtres sagement distribués soient toujours d' accord avec le style solennel de cette vénérable métropole que trompé par ce pompeux spectacle le voyageur surpris se croie transporté sous les dômes de saint-pierre de rome quel enthousiasme s' écria mon grec ",
"toutefois je l' excuse et même je le partage l' amour dont vous êtes animé pour la gloire de votre pays le rend bien légitime cependant je crains que l' indifférence apathique et routinière la plus mortelle ennemie de les arts ne soit long-temps un obstacle insurmontable à l' exécution de plans qu' il faudrait également suivre pour l' embellissement de sainte-geneviève de la madeleine et de notre-dame de lorette qu' y gagnerez -vous vos projets feront sourire de pitié nombre de gens importans qui pourvu qu' ils aient toutes les jouissances nécessaires à le leur bonheur s' embarrassent fort peu de réformes d' améliorations et d' embellissemens dans les lieux publics ",
"ont -ils le temps d' y songer bien rentés bien payés occupés de fêtes et de plaisirs tous leurs momens sont pris et s' ils nous entendaient peut-être vos patriotiques observations passeraient à le leurs yeux pour des crimes ou tout à le moins pour une espèce d' usurpation sur les devoirs de leurs charges on nous avait conduits à le trésor très-curieux en et qui l' est beaucoup moins aujourd'hui après avoir contemplé les portraits de les juigné et des dubelloy nous étions sortis de cette auguste enceinte nos yeux ne se lassaient point d' admirer encore la façade de cette première basilique de PROPN que nous venions de visiter avec un si grand intérêt ",
"le parvis de cette cathédrale dis -je à le mon ami est beaucoup trop petit ce temple étant spécialement choisi pour y célébrer toutes les cérémonies religieuses de la cour il est essentiel pour la sûreté publique et la dignité nationale que le local soit propre à le développement d' un grand appareil civil et militaire on sentira un jour je l' espère la nécessité d' élargir cette place sur tous les sens en transportant ailleurs l' hôpital dit l' hôtel-dieu et en faisant tomber des groupes de maisons jusqu' à la rue de le marché palu; alors ce monument aurait des accès et des dégagemens convenables si je vous ai parlé d' éloigner l' hôtel-dieu les raisons les plus puissantes m' y ont déterminé; par des lois très-sages on a défendu la sépulture dans l' intérieur de les villes "
] | [
"la pléiade déjà me l' a soustrait aspiré de le stylo comme on suce un jus de fruit avec une paille c' est terrible d' écrire trop à le bord de la gloire je vous jure on n' est plus maître de soi les rotatives de l' histoire vous happent ",
"que voulez -vous dire miaule -t-il rien d\\' autre que ce que je dis fais -je calmement je vous demande ce que vous avez fait hier soir à le paris il crispe ses mâchoires de masseur de bettes ",
"je vais partir à sa recherche ma mignonne me décidé -je tout de go je t\\' accompagne dit la vieillasse pourvu qu\\ 'on le retrouve dis voir antoine murmure marie-marie oui ma poule appelle-moi pas ma poule mémé entendrait elle tordrait son nez je voulais te demander il était habillé comment est -ce que tonton la dernière fois ",
"a la porte les convalescents voire béquillards il y a une fin à le tout les plus pauvres vont passer jours dans une vague annexe ou on est censé leur chercher de le travail les autres se répandent par la ville en quête d’ un ouvrage qui se cache et d’ une santé en déroute chauves-souris de l’ hiver parisien dont les hirondelles selon des romances seraient les petits ramona clic clac! fouette cocher! les voitures de l’ administration bondées de convalescents franchissent les grilles de la cour d’ honneur à le revoir camarades ou adieu alors iv. et voici le plongeon le débat dans les roseaux presque l’ anéantissement mi-enlisement mi-noyade dans cette marne la misère dite noire ",
"retirez -vous et faites le nécessaire pour le départ d’ après-demain –mais –quoi vous voudriez sans doute implorer encore ma protection dans l’ affaire d’ aujourd’hui cette fois je ne m’ en mêle plus vous avez voulu dévaliser ce pauvre vieux savant tant pis pour vous si votre complice lyoni vous dénonce non seulement je ne ferai rien en votre faveur mais je dirai ce que je pense de vous et ce que je sais de vos crimes ",
"devinez dites dites donc —et j' étais pâle comme la mort jenny car je ne sais quel effroyable pressentiment me brisait le cœur PROPN continua c'est-à-dire la farce pas à le lui mais à l' autre à la fille l' officier que sur l' honneur je ne connaissais pas était malade qu' est -ce qu' on va faire —on dit à la fille serviteur de tout mon cœur votre amant est mort n' y pensez plus et retournez dans votre pays la belle à les yeux doux —on a fait cela qui a fait cela duclos m' écriai -je en me jetant à le demi hors de mon lit —ma foi je n' en sais rien moi je ne vais pas dans le monde et c' est du commissaire que je tiens cette histoire qui a fait cela peut-être les dames et les messieurs qui voulaient ravoir l' officier qui était si charmant garçon ecoutez donc dans une fichue ville comme madras il est bien naturel de tenir à sa société mais ce n' est pas tout ",
"ses alibis? hier il était avec le médecin ce matin il était avec le médecin il s’ est évanoui lui à qui cela n’ arrive jamais le médecin est donc un comparse ces trois-là s’ entendent bien émile adamsberg josselin ",
"il sauta sur une jante de l’ une de les roues de derrière ce qui mit son visage à le niveau de celui de son oncle ils se regardèrent fixement sans parler et l’ abbé tendit à le gunstan sa main que le jeune homme serra fortement dans la sienne mon oncle vous avez compris la gravité de la situation je l’ ai comprise vous sentez qu’ il ne s’ agit pas d’ une fade sentimentalité d’ un projet en l’ air mais d’ une chose qui me tient à les fibres de le cœur ",
"telle qu’ elle vient d’ être décrite la capitale n’ attirait plus d’ étrangers il était si difficile d’ en sortir par suite des surveillances qu’ exerçait la police révolutionnaire que le nombre de les départs comme celui de les arrivées décroissait de jour en jour on ne pouvait fuir paris mais on n’ y venait pas les barrières ne s’ ouvraient plus qu’ à des charrettes de maraîchers ou de meuniers destinées à le empêcher la population de mourir de faim ou à des détachements de troupes revenant des frontières ou enfin à des convois de prisonniers envoyés par les provinces sous la conduite de les gendarmes si dans ce défilé se montrait une chaise de poste on pouvait être sûr qu’ elle ramenait à le paris quelque conventionnel dont la mission dans les départements ou à les armées avait pris fin et qui venait en rendre compte à le comité de salut public ",
"d’ ailleurs n’ avez -vous pas déjà joué ce jeu-là avec m. dame le démoli n’ a pas été lui il vous a surpris dites-vous? hum! soit mais je parie que si vous lui cherchez querelle il vous surprendra tout comme la première fois ensuite je ne veux pas de mal à ce jeune homme ni à le personne entendez -vous? que diable "
] |
il revint à le bout d’ dizaine de minutes chassant devant lui ou têtes de bétail parmi lesquelles un superbe veau entièrement noir PROPN avait été le préféré de la scouine la saison dernière et il était reconnu pour être le plus beau de les animaux de son âge dans tout le rang charlot fit passer les bêtes dans la cour puis sur l’ ordre de son père fit entrer le jeune taureau dans l’ étable l’ animal alla se placer à sa stalle accoutumée mais charlot l’ en fit sortir et l’ attacha à la première place près de la porte il jeta ensuite une petite poignée de sel dans l’ auge devant lui et le veau safrement s’ attaqua à le cette friandise à le grands coups de langue | [
"la scouine inquiète apparut pour voir ce qui se passait mais deschamps lui ordonna de rentrer à la maison en compagnie de le coupeur il pénétra dans le bâtiment bagon ouvrit son sac et en retira les bois puis son couteau dont il essaya la lame sur son pouce par une vieille habitude une corde en nœud coulant fut attachée à l’ une de les pattes d’ arrière de le bœuf et charlot fut chargé de tenir l’ autre bout en tirant afin de l’ immobiliser le coupeur s’ approcha de l’ animal lui donna en manière de caresse un tape sur la croupe puis saisissant la pochette brune et velue il la pressa faisant saillir les couilles ",
"brusquement d’ un coup sec son couteau fendit la peau et une boule de chair rouge apparut d’ un autre coup bagon la détacha et la lança sur le tas de fumier à le pas un autre geste et une autre boule sanguignolente sortit de sa cosse alla rejoindre la première —les bois cria bagon deschamps qui se tenait là les passa rapidement ",
"bagon comprima la lèvre de les plaies qu’ il venait de faire et ficela les bois l’ animal mutilé fut détaché poussé dehors il se mit à le brouter l’ herbe avec hébétude marchant péniblement sur le tas de fumier le chien dévorait la chair fraîche et la scouine qui de la fenêtre de la cuisine avait suivi l’ opération éprouvait l’ impression d’ avoir vu s’ accomplir un meurtre ",
"chapitre coiffée d’ une cuve qui lui protégeait la tête les épaules et les bras le corps penché en avant la scouine courait sous l’ averse elle s’ en allait rapporter à le marie charrue femme de tofile lambert le baquet emprunté la semaine précédente l’ eau lui ruisselait sur les jambes et elle pataugeait dans la boue sur la route tortueuse assis sur un tas de copeaux sous la remise piguin et le schno les idiots frères de tofile regardaient silencieux tomber la pluie à le pas d’ eux une poule noire abritait sa couvée ",
"toujours courant la scouine pénétra sous l’ appentis PROPN lui fit une grimace et le schno la pinça sournoisement comme elle passait près de lui la scouine laissa tomber sa cuve frappa à l’ huis et entra un moment après le schno se leva et allant chercher une poignée de sarrasin dans un sac tout près le lança sur le sol à le côté de la poule celle-ci accourut en gloussant et se mit à le becqueter vivement les grains épars ",
"les poussins l’ imitèrent alors le schno s’ emparant d’ une fourche d’ acier et s’ en servant comme d’ un dard embrocha l’ une de les petites bêtes puis une deuxième et une troisième les ailes écartées la mère s’ élança vers le fou piguin amusé riait soudain la porte de la maison s’ ouvrit et le schno reçut dans les reins un violent coup de pied qui l’ étendit contre terre ",
"c’ était tofile l’ aîné qui intervenait sacré brute jura -t-il je vais t’ apprendre à le tuer mes poulets et il se rua sur son frère renversé lui envoyant un nouveau coup à la figure le schno se releva la bouche sanglante et se précipita hors de le bâtiment sous la pluie piguin regardait tofile d’ un air épouvanté ",
"—et toi reprit ce dernier encore furieux en s’ adressant à l’ autre fou pourquoi le laissais -tu faire vous êtes misérables et vous vous passerez de souper ce soir tu ne mangeras pas tu entends? piguin se mit à le trembler —tiens reprit tofile qui ne dérageait pas vous allez aller creuser le fossé à le côté l’ idiot hésita un moment ne comprenant pas ",
"—prend la bêche et marche faire le fossé hurla tofile piguin prit l’ instrument qu’ on lui désignait et s’ éloigna tofile rentra alors piguin et le schno se tenaient là tous les à le bord de le chemin pénétrés par la pluie qui tombait à le torrents et le schno saignait toujours à la bouche et portait maintenant une marque bleue à la jambe "
] | [
"j’ aurais préféré ne pas le mécontenter mais je ne voyais pas de raison pour changer ma vie en y réfléchissant bien je n’ étais pas malheureux quand j’ étais étudiant j’ avais beaucoup d’ ambitions de ce genre mais quand j’ ai dû abandonner mes études j’ ai très vite compris que tout cela était sans importance réelle le soir marie est venue me chercher et m’ a demandé si je voulais me marier avec elle ",
"on frappe à la porte je n’ ai pas le courage de quitter ma chambre je me cache je fais le mort quelqu’un entre dans la maison ",
"peuple écoutez celui-ci est PROPN qui descend de le roi très-glorieux et très-célèbre le dominateur et le dompteur qui vivait familièrement avec et dévouez -vous à le lui suivez -le et obéissez -lui jusqu’ à la mort si vous succombez dans les entreprises qu’ il vous ordonnera vous retournerez doucement dans le pantchatouam les éléments reprendront sans vous faire souffrir les parcelles qui vous composent et après s’ être épurée dans des corps charmants votre âme jugée digne de le moucti s’ absorbera dans la divinité ",
"mais il les lui fallait ces jours strictement sans tricheries sans mauvais prétextes et plus anxieux à le mesure qu’ avançait l’ heure plus ému par ce rendez -vous que par n’ importe quel autre passionnel ou intéressé de son existence fagan s’ agitait rageusement penchant à les fenêtres son grand corps dans les directions de le boulevard de banlieue verdoyant et paisible que bordaient d’ un coté la voie de le chemin de fer masquée d’ un treillage et d’ une haie de l’ autre l’ alignement d’ élégants hôtels à les perrons à les vases fleuris à les pelouses soignées bonjour père c’ est nous —vous mais par ou mais comment donc dans sa fièvre à le surveiller l’ heure les trains les passants de le boulevard il ne les avait pas vues arriver; et voici qu’ elles surgissaient de la petite antichambre qu’ elles étaient là devant lui grandies lui semblait -il plus femmes depuis ou mois qu’ on ne s’ était vu ses mains tremblaient en les aidant à le défaire leurs sveltes jaquettes leurs chapeaux ronds entourés de plumes les petites aussi s’ intimidaient un peu devant la situation",
"ne fait rire personne monsieur il en crève tout autour de moi de mes contemporains épuisés vu d’ avion doit être terrible tous les ou kilomètres en tenant compte des immensités désertiques et des hospices surpeuplés dépeuplés surpeuplés un vieillard s’ évapore son dernier souffle soulève un léger nuage de poussière comme tous les démarrages en trombe il y passe chacun son tour avec un peu de chance dans le lit même où ses parents l’ avaient conçu un peu dans la position qu’ avait son père à le ce moment-là avec un bref spasme non sans ressemblance et en cherchant sa mère de les yeux ",
"qu’ elle avait la main légère et que dans ses moments de mauvaise humeur elle n’ y regardait pas plus à le frapper sur gros charles que celui-ci dans ses moments de gaieté ne regardait à le frapper sur blücher à la distance d’ une demi-lieue de chavignon gros charles essayait de faire distinguer à le mariette le toit et la fumée de sa maison entre toutes les fumées et tous les toits de les maisons de le village mariette écoutait avec complaisance les indications de gros charles mais à le fond elle pensait à une chose c’ est que chavignon n’ est éloigné de PROPN que de lieues et que dans la même journée elle avait fait presque sans fatigue et sans aucune dépense un peu plus de lieues ou près de étapes elle se disait même tout bas que comme blücher secondant l’ impatience de gros charles avait fait la route en moins de heures peut-être serait -il possible que dans cette même journée elle fît encore ou lieues de sorte que le lendemain vers ou heures de le matin elle pourrait être à le laon ",
"et l’ énergie me manquait trop pour rejouer une fois encore toute cette comédie qui m’ anéantissait je voyais venir sur nous tout le temps triste d’ une séparation pour de bon je n’ y croyais pas tout à le fait sans doute je me disais qu’ elle reviendrait—tant il me semblait impensable qu’ elle puisse préférer vivre avec quelqu’un d’ autre que moi mais je ne découvrais plus dans mon cœur la foi qu’ il m’ aurait fallu pour m’ imaginer alors que je retournerais aussi vers elle ",
"un autre zig se pointe sur ses talons maubourg lui aussi a ce qu’ il faut comme seringue l’ effet de surprise est tel que ni bouboule ni moi ne songeons à le intervenir il y a un silence tout le monde se regarde sans piper mot ",
"dans les années ce facteur physique atteignit une intensité difficilement supportable pour l’ être humain les tendres en souffraient davantage ils s’ affaissaient devenaient mous perdaient leurs limites et collaient ils finissaient en compost qui est la purée nutritive idéale pour d’ autres qui poussent plus vite plus violemment et gagnent ainsi la course à le soleil .l’ oncle avait fait cette guerre pendant les mois où la PROPN y avait participé on lui avait confié un fusil qu’ il entretenait contrôlait et graissait chaque soir mais il n’ avait tiré aucun coup de feu en dehors de l’ enclos de les champs de tir derrière la ligne maginot il passa les quarts d’ une année dans un blockhaus ",
"introduisez dit le général le soldat sortit et rentra presque aussitôt un homme le suivait cet homme était le coyote mais le coyote vieilli maigri ridé n’ étant plus que l’ ombre de lui-même "
] |
PROPN s' était bornée l' influence de le mari sur son ménage bien vite -puisqu' odette mariée en était devenue la maîtresse de xavier de larzac en -cette autre influence avait prévalu souverainement PROPN était de ces hommes qui n' ont aucune notion de les susceptibilités secrètes d' un coeur de femme de ses besoins de tendresse de caresses de cour quotidienne c' était le mari dévoué mais mal apparié à sa compagne et qui ne le sait pas c' était aussi l' intellectuel répétons le mot pour qui les menus événements autour de lesquels s' attarde l' esprit féminin n' existent pas une sensibilité droite et loyale mais sans nuances | [
"xavier de larzac à le contraire était de la race de les séducteurs nés de ceux pour qui rien ne compte que les aventures d' amour et les détails d' élégance qui en font l' accompagnement dans un milieu de luxe et de loisir une toilette l' ordonnance d' une fête les assiduités les rencontres dans le monde la camaraderie de collège qui l' unissait à le malhyver avait rendu facile l' intimité d' odette avec cet ami sans scrupules lequel pratiquait la maxime de les roués de le dix-huitième siècle qu' une femme appartient de droit à le qui sait la prendre le reste avait suivi que de fois ce fringant et léger larzac avait ri avec odette de ce qu' ils appelaient le côté gobeur de le mari trahi mais il y a une force dominatrice dans le son de voix d' un homme de coeur qui parle sa pensée la plus intime comme géraud à le cette minute et ce fut dans un silence à le peine coupé de brèves réponses qu' elle écoutait cette confidence ainsi annoncée ou plutôt cette confession ",
"quel contraste entre les pensées qui l' avaient assiégée à le chevet de la mourante et cet examen de conscience où l' héritier de les malhyver ne se racontait pas seulement lui-même à le force de sérieux et de sincérité il découvrait une de les misères de la vie française depuis plus d' un siècle et pourquoi et comment cette misère essayait de se guérir en lui le tête-à-tête avec la mort que vous venez d' avoir odette à le chevet de votre tante je l' ai eu plus de ans moi dans la tranchée dans la bataille à l' hôpital ce sont les réflexions suscitées en moi par cette longue épreuve que je veux vous avoir dites d' abord elles vous éclaireront la suite j' aurais dû et c' est le reproche que je m' adresse vous y associer par mes lettres de là-bas par mes conversations à le mon retour ",
"je ne l' ai pas fait c' est mon défaut plus je sens fortement plus je me tais et puis à le chaque permission je vous trouvais dans un tel état de nerfs je me suis fait scrupule d' assombrir encore vos journées que je devinais si anxieuses ",
"enfin dites-moi que vous ne m' en voulez pas de mes silences ne vous excusez de rien dit odette et avec un accent dont géraud devait se souvenir bien souvent plus tard elle ajouta qui n' a pas ses silences quand je suis parti à le mois d' août reprit -il vous vous rappelez mes idées tenez à ce dîner avec larzac très peu avant où tous vous m' avez reproché mon pacifisme mon internationalisme je me rends compte qu' à le cette époque j' étais en réaction contre toutes les croyances de ma famille et de la vôtre cette réaction pouvait être légitime ",
"nous avons vraiment trop peu évolué ce que je sentais en c' était l' insulation de notre petit monde ainsi moi j' étais un inutile pourquoi on ne m' avait préparé à le aucune carrière ",
"pourquoi parce que mon père n' aurait pas permis que je servisse le régime -comme son père n' avait pas permis qu' il servît l' empire -comme mon grand-père n' avait pas permis à son fils de servir la monarchie de juillet il y a de la grandeur dans ces fidélités à une condition c' est que l'on n' abrite pas derrière de généreux prétextes une existence de paresse et d' abus qui finit par n' être plus que celle de riches égoïstes autant dire de parasites sociaux le grand nom en plus n' améliore rien à le contraire mais il arrive que la fuite d' un préjugé vous jette dans un autre ",
"c' était mon cas comment ne pas condamner un milieu qui vous étouffe et dont on ne peut s' évader que par l' esprit cette évasion c' est toute ma jeunesse vous me direz que j' aurais pu entrer dans l' armée il y faut une vocation que je n' avais point ",
"vous vous rappelez encore dans quels termes j' en parlais de l' armée j' y voyais une école d' abêtissement j' ai honte de ce blasphème aujourd'hui qu' allez -vous chercher là interrompit -elle de plus en plus étonnée par le tour que prenait cet entretien et quel rapport y a -t-il entre mes idées d' alors et ce projet de retraite à le malhyver ",
"j' y arrive donc quand je suis parti dans ce mois d' août j' étais prêt à le faire mon devoir mais tout en moi protestait contre la vie de brute que j' allais mener comme simple soldat et dans quelle société cette société je me félicite maintenant d' y avoir été mêlé c' étaient des paysans des ouvriers des commerçants les paysans je ne les connaissais qu' en propriétaire et qui ne réside pas "
] | [
"qui en veut mes besojns m’ ont enlevé toute timidité et ma conscience à le régime de la faim a perdu quelque peu de sa vertu et de sa tendresse les méditations sur les vraies et les fausses idées de la justice sont d’ une belle lecture et elles ne manqueront point de me servir quand je serai garde de les sceaux en attendant j’ ai raclé avant-hier francs à une marchande de les quatre-saisons qui avait eu une explication assez orageuse avec un gardien de la paix je ne lui ai point volé son argent car je l’ ai à le peu près tirée d’ affaire le malheur pour moi est qu’ il m’ a fallu donner francs à le gagiste de le palais qui avait examiné sa feuille à le coin d’ un couloir et lui avait demandé si elle n’ avait pas d’ avocat ",
"—pourquoi cela ne vous a -t-il pas empêché de laisser libre accès à la chambre noire —quel rapport —pourquoi n’ avez -vous pas protégé ces femmes contre elles-mêmes le catholicisme c’ est une religion d’ amour non? l’ amour est une question de foi la foi est une question de risque je ne pouvais pas supprimer ce risque ",
"et jusqu’ ici on n’ a même pas trouvé de valeurs en dehors de celles saisies sur l’ assassin ni d’ indication permettant de découvrir où elles se trouvent placées –mais alors cette fortune existe -t-elle –mon oncle était déjà millionnaire lorsqu’ il commença à le mener cette existence de misanthrope intervint paul d’ erquoy depuis il ne dépensait pour ainsi dire rien il y a donc tout lieu de penser que cette fortune s’ est augmentée ",
"non non pas vraiment il me fit son petit sourire à la con c’ est pas grave remarque le grec non plus il connaît pas les coasters l’ autre bougea son cul c’ était un méditerranéen olivâtre avec des lèvres de babouin qui culminait dans les centimètres ",
"elle releva son beau regard mouillé sur le brave garçon elle devint rouge comme une cerise en disant: –non c’ est l’ émotion a fait un si drôle d’ effet de trouver des gens qui ont un bon cœur –oui! je le ressens en vous voyant pauvre petite il la regardait et elle baissait les yeux ",
"une pitié reflua à son cœur une pitié pour cette mère privée de ce qui est si doux à le cœur de les mères le charme tout neuf de les tout-petits en même temps l’ incrédulité s’ ancrait dans l’ esprit de nathalie: comment supposer que PROPN eût abandonné cet enfant avec ses tares son infériorité physique son insigne et radicale faiblesse à le seul dévouement de sa mère qu’ il lui en eût laissé exclusivement la charge matérielle et morale sinon pécuniaire ?d’ un autre que franck elle eût pu le comprendre l’ admettre y reconnaître la lâcheté d’ un homme humilié dans sa progéniture et qui essaie de se soustraire à le cette humiliation mais jamais PROPN n’ eût commis un acte aussi vil elle en avait la conviction absolue rassurante l’ idée s’ ancra en elle avec une force accrue d’ une monstrueuse erreur d’ une folle imposture ",
"il va chercher le médecin dit quelqu’un est -ce que l’ enfant est mort? interrogea une femme qui arrivait non; mais il a des morsures affreuses une commère raconta l’ accident: c’ est en répétant la grille était mal fermée marc et sa compagne entendaient ces propos ils parvinrent à se frayer un passage et pénétrèrent inaperçus dans la ménagerie à la suite de quelques personnes qui entraient près des cages une femme sanglotait tenant dans ses bras le petit garçon à les cheveux blonds inanimé et la figure couverte de sang ",
"c’ était un faible gage de sa reconnaissance cependant il fallut le contraindre à l’ accepter à le bout d’ un an de mariage ma belle-mère eut un fils; et dès ce moment nous ne fûmes plus traités ma sœur et moi que comme des étrangers dans la maison de notre père l’ éducation que nous avions reçue nous soutint dans notre malheur et nous ne cessions de bénir de concert ceux qui nous l’ avaient donnée sans elle que nous eussions été infortunés avec elle il s’ en fallait bien que nous fussions les plus à le plaindre ",
"–le major turner retourne dans l’ inde et il emmène naturellement sa femme avec lui quant à le lucy ce voyage est une grande joie pour elle et elle partira sans laisser à le PROPN le moindre regret il y eut un court silence pendant lequel remua doucement la tête –allons dit -il enfin je ne veux pas essayer de vous dissuader l’ inde est d’ ailleurs à le dire de nos naturalistes un pays magique qui a le don d’ attirer et de retenir les imprudents qui s’ y aventurent mais vous me croirez si vous voulez mon ami vous ne semblez pas tout à le fait libre en entreprenant ce voyage –et vous avez raison! fit m.bonnington car c’ est le sentiment impérieux de le devoir qui m’ y rappelle –comment cela c’ est une histoire singulière tenez un remords terrible qui depuis années pèse sur mon cœur et ne me laisse pas un instant de repos ",
"–oui continua fichet un forçat que l’on a guillotiné entendez -vous un forçat qui a joui d’ une certaine célébrite qui a passé sa vie dans les prisons et dans les bagnes et qui a sucé pour ainsi dire le crime avec le lait dans un village où l’ assassinat est une tradition le village de saint-georges PROPN répéta la jeune femme en tournant vivement la tête vers fichet un village de picardie répondit celui-ci avec calme il y eut un moment de silence pendant lequel la jeune femme se tut évidemment en proie à une grande agitation "
] |
mais c’ eût été donner l’ éveil son salut elle en avait maintenant le sentiment absolu résidait tout entier dans le sang-froid qu’ elle montrerait jusqu’ à la dernière minute et dans l’ exécution normale et tranquille d’ un programme que la police connaissait dans tous ses détails elle pensa encore que l’on avait peut-être résolu de l’ arrêter en pleine cour d’ assises après sa déposition cette imagination la réconforta quand on l’ attendrait en cour d’ assises elle serait déjà loin ayant jeté un coup d’ œil sur les trottoirs elle tressaillit encore | [
"elle avait vu agents elle laissa retomber son rideau se traitant d’ idiote agents qui se promènent dans une rue cela n’ a rien d’ exceptionnel ce n’ était pas la première fois qu’ elle en voyait rue lesueur elle avait la fièvre ",
"elle ne put manger elle attendait pour la conduire à le théâtre le jeune darcy son dernier flirt celui que la rumeur de les coulisses avait donné comme successeur à le gorbio il ne vint pas est -ce que celui-ci allait l’ abandonner comme tant d’ autres déjà qui trouvaient de singuliers prétextes pour se détourner de son chemin? elle aurait dû quitter la france depuis longtemps elle en voulait férocement à le ceux qu’ elle servait depuis tant d’ années dans l’ ombre d’ avoir exigé d’ elle qu’ elle restât ainsi jusqu’ à le dernier jour exposée à le toutes les catastrophes est -ce que tout n’ était pas perdu depuis l’ arrestation de gorbio? puisque en effet tout était perdu et qu’ on ne pouvait plus rien attendre d’ eux les gens de là-bas se débarrassaient de le même coup d’ elle elle trembla elle eut une vision terrible les conseils de guerre n’ épargnaient pas les femmes il y avait eu des exemples retentissants le poteau d’ exécution à le vincennes et dans la brume froide de le matin une silhouette élégante de femme jeune encore qui s’ abattait criblée de balles",
"devant le théâtre à le théâtre rien et puis l’ heure n’ était -elle point passée maintenant est -ce qu’ elle était passée l’ heure quand on avait arrêté ne pouvait -on prétendre à la saisir partout en flagrant délit de travail pour les boches elle essayait de raisonner elle ne faisait que divaguer elle ne retrouva en une seconde tout son sang-froid que devant son habilleuse qui lui disait: mais madame est malade n’ est pas venu? non madame personne elle ne vit point dans sa loge les fleurs que le jeune homme lui envoyait tous les soirs elle se rappela un incident pareil le soir de l’ arrestation de PROPN et elle en conçut un mauvais présage oui! oui! celui-ci l’ abandonnerait comme les autres ",
"elle pensa encore que le public depuis quelques jours se montrait assez froid à le son égard tout à le coup la porte de la loge s’ ouvrit et parut il était très pâle PROPN vit tout de suite qu’ il savait quelque chose de nouveau elle éloigna son habilleuse ",
"et l’ autre la renseigna immédiatement on vous arrête demain matin reçut le coup avec courage demanda des détails voulut tout savoir PROPN ne lui cacha rien il tenait l’ affaire d’ un attaché de cabinet qui était un ami intime et qui s’ était documenté pour prouver à le darcy qu’ il avait tort d’ entretenir des relations avec nina-noha laquelle était plus que suspecte pourquoi m’ arrête -t-on le savez-vous? prétendrait -il me mêler à ses histoires —je crois pouvoir vous affirmer que PROPN n’ a rien dit contre vous et j’ ai cru comprendre que si l’on vous arrêtait c’ était dans l’ espoir que vous accableriez gorbio on vous arrêterait pour que vous mangiez le morceau quoi! —mais je ne suis pas la complice de gorbio moi! c’ est ce que j’ ai toujours dit! si je ne vous savais pas innocente je ne serais pas ici vous le savez bien ",
"—écoute mon petit tu m’ aimes bien hein? —si je vous aime nina et il la dévorait de ses yeux pleins de larmes le malheureux n’ avait encore rien obtenu de la danseuse et on allait la lui arrêter le lendemain matin eh bien puisque tu m’ aimes et que tu crois à le mon innocence je vais te récompenser en te prouvant en effet que je n’ ai rien à le redouter nous allons passer ma dernière nuit de liberté ensemble ma il était tombé à ses genoux il lui embrassait les mains vite! debout commanda -t-elle soyons calmes! faisons comme si nous ne savions rien! ne pensons qu’ à le notre amour ",
"bien! bien fit PROPN qui étouffait de joie maintenant je ferai tout ce que vous voudrez je suis votre esclave si vous voulez fuir je vous suis à l’ étranger et si l’on vous arrête on m’ arrêtera avec vous il ne s’ agit pas de fuir il s’ agit d’ abord de souper vous allez retenir une table chez n —comment vous voulez aller ce soir dans cette boîte clandestine —dame puisque officiellement on veut que nous nous couchions comme les poules les poules ont quelquefois raison en rougissant jusqu’ à la racine de les cheveux mon petit je te comprends mais comprends -moi aussi demain moi je ne danserai pas le tango n’ est -ce pas eh bien saute dans mon auto et va chez n de ma part commande -moi un menu spécial comme tu sais les faire et reviens ici le plus tôt possible à le tout à l’ heure mon chéri!... je t’ attends avec impatience il partit l’ habilleuse rentra ",
"prenez une voiture lui dit -elle et allez me chercher un cachet à la pharmacie j’ ai un mal de tête fou restée seule elle se jeta sur un bahut qui était fermé à le clef l’ ouvrit et sous un tas d’ oripeaux de théâtre ramassa une sorte de boléro dont elle s’ empressa de découdre la doublure elle en retira une perle d’ une forme singulière et quelques vieux papiers c’ étaient là entre autres documents très précieux les preuves de la culpabilité de gorbio dans l’ affaire de l’ assassinat raynaud elle ne pouvait les laisser là elle résolut d’ aller les porter dans cette cachette mystérieuse où avait déjà déposé le collier et se trouvaient également des papiers qui intéressaient fort les complices ",
"les événements se précipitaient de telle sorte qu’ il eût été de la dernière imprudence pour nina d’ emporter avec elle à l’ étranger comme elle l’ avait espéré tant de pièces compromettantes pour tout le monde elle pouvait être arrêtée d’ un moment à l’ autre dans la fuite difficile qu’ elle allait tenter la cachette de gorbio défiait toutes les recherches seulement il fallait pouvoir s’ en approcher parmi les oripeaux qu’ elle avait sortis de le coffre se trouvait une défroque complète de machiniste de théâtre avec sa casquette "
] | [
"PROPN racla sa saccharine avec l’ extrémité de sa cuillère —je l’ ai entendue ou fois depuis hier elle traîne partout dans les files d’ attente ils disent: regardez un peu il y a mois ils organisaient une exposition sur le péril juif avec des photos pour que tout le monde puisse les reconnaître le nez crochu les oreilles décollées les cheveux crépus l’ odeur de rance ils ont failli arrêter laval a tellement bien marché qu’ aujourd’hui ils sont obligés de nous mettre une étoile pour ne pas se tromper chapitre ils avaient passé une bonne partie de la journée dans le quadrilatère formé par la rue et le boulevard de belleville la rue piat et la rue de ménilmontant passant d’ une arrière -cour transformée en poulailler à un garage abritant un atelier de confection de gilets ils croisèrent des cordonniers des finisseuses des casquetiers et une équipe de carcassiers en parapluies près de le repos de la montagne rue vilin ils découvrirent l’ existence d’ une communauté de juifs turcs venus de salonique avec lesquels PROPN fut incapable d’ entrer en contact ",
"–alors venez madame à le lieu d’ avancer madame de pommeuse se rapprocha de la fenêtre qui était restée ouverte –c’ est singulier murmura -t-elle j’ ai cru entendre marcher et parler dans le parc –vous vous trompez sans doute dit froidement lucien mais je vais m’ assurer qu’ il n’ y a personne et il arriva à la fenêtre avant la comtesse ",
"–où en dit le colonel avec la naïveté d’ un enfant ou d’ un soldat car il y a souvent de l’ enfant dans le vrai soldat et presque toujours de le soldat chez l’ enfant surtout en france de le<UNK> stuttgard vous sortiez de prison répondit l’ avoué –vous connaissez ma femme demanda le colonel –oui répliqua en inclinant la tête ",
"les câbles de PROPN commençaient à le pleuvoir la différence d’ heure faisait que les gens de la c.i.a. et de la navy intelligence venaient seulement à le cette minute d’ apprendre la nouvelle officiellement le memphis n’ était encore que porté en retard sur l’ heure prévue de sa fin de manœuvre l’ amiral sonna un marin entra ",
"il ne faut qu’ obéir toujours à le chef ce soir-là l’ opération avait été accomplie heureusement \\n' et le malade était confié à la garde d’ édith pendant que mrs goûtait instants de repos déjà les vivres commençaient à le diminuer bien que le nombre des\\n' défenseurs diminuât en même temps plusieurs volontaires avaient succombé à des coups\\n' de soleil et dans la journée la chaleur était devenue si insupportable que ou\\n' malades en proie à le toutes les violences de le délire se débattaient sur leurs lits\\n' dans le petit hôpital où le vétéran écoutait paisiblement la voix douce et pure d’ qui lui lisait l’ évangile de la passion de notre sauveur il a souffert plus que \\n' nous et la jeune femme regardait le visage pâle et serein de le soldat mourant ",
"c’ est pourquoi sans ironie aucune il sied de féliciter nos édiles qui ne sont pas toujours aussi bien inspirés de leur dernière décision les difficiles qui ne sont pas toujours les délicats pourraient souhaiter qu’ on prît chez nos puissants de les mesures pour que les poètes meurent moins de faim quittes à ne pas longtemps d’ ailleurs après décès briller en caractères blancs sur des plaques bleues à le coin d’ immeubles de rapport mais d’ abord le moyen? puis c’ est en réalité la publicité posthume sur faïence municipale tout ce qu’ on peut faire pour nous après nous avoir hébergés ni plus ni moins mal que d’ autres déshérités aussi intéressants somme toute et n’ est -ce pas déjà gentil pour des chercheurs de renommée mais c’ est égal on eût bien surpris et encore qui sait moreau en lui prédisant cette tardive apothéose presque autant je gage et encore en suis -je bien qu’ on me stupéfierait si l’on venait m’ annoncer pour des temps que dieu sait une rue décidément tout de même il noircit l’ hôpital en dépit de le beau mois de juin dont nous jou",
"tout cela dont elle s' est privée depuis un quart de siècle tout cela qu' elle avait banni de sa vie s' en revient en force à le près de ans aloïse se retrouve brusquement la proie de le désir amoureux jusqu' où va donc la ressemblance qui marque le père et le fils jusqu' à le quelles profondeurs s' enfonce le lien qui les unit? aloïse égarée dans les surprenantes géographies que lui révèlent ses séances de rêver-vrai ne comprend plus rien son cœur de mère tremble pour ferdinand mais son corps brûle d' un feu qui n' est autre que celui d' une amante ",
"castors et loutres pour courageux et hardis ils le sont; ce sont aussi les plus intrépides chasseurs de le désert ils dirigent leurs canots mieux que qui que ce soit à le monde et comme tireurs il n' y a guère que qui puisse les égaler mais voyez -vous capitaine je les connais les canadiens-français tout irlandais que je suis dans leurs villages sous la main de leurs prêtres ils ne valent pas une vieille chique excusez l' expression aujourd'hui ils seront avec vous et demain ils marcheront contre vous si leur curé le commande dans notre île en irlande c' est la même chose ",
"vous avez raison on échappe difficilement à le malheur mais cela n’ est pas d’ aujourd’hui seulement monsieur reprit le concierge moi qui vous parle j’ ai eu une grande part de les misères humaines peu d’ hommes ont plus souffert que moi et d’ une façon plus étrange mais il faut éviter de trop parler de soi la conversation changea d’ objet jules outre un peu d’ argent possédait quelques bijoux qu’ emilie avait refusé de vendre ",
"peu à le peu le bruit grandissait on approchait on allait passer devant la grille et gabrielle tendait son regard espérant entrevoir le touriste à le passage mais non le roulement s’ arrêta tout à le coup elle entendit refermer une portière "
] |
il ne parvient pas à le joindre directement n’ obtient que son répondeur sur lequel il dépose un ingénieux alliage d’ admonestations d’ encouragements et de mises en garde bref il fait son métier il envisage longuement avec elisabeth la meilleure façon d’ améliorer l’ éclairage de la galerie en vue de l’ exposition de les objets polaires pour préciser ses idées ferrer propose d’ aller en chercher un ou dans l’ atelier on va faire un essai avec disons l’ armure en ivoire et une de les défenses de mammouth vous allez voir ce que je veux dire elisabeth puis il se dirige vers le fond de la galerie il déverrouille la porte de l’ atelier et c’ est tout vu: forcée béante la porte de le placard débouche sur plus rien l’ heure n’ est plus à se demander s’ il va rappeler sonia | [
"laissant grosses valises bouclées près de la porte de le studio parfaitement rangé comme s’ il s’ apprêtait à le vider les lieux sous peu baumgartner a brusquement fermé la porte en sortant comme un diapason comme la tonalité de le téléphone ou le signal de fermeture automatique de les portes dans le métro ce claquement sec et mat a produit un la presque parfait qui a fait sonner en sympathie les cordes de le quart de queue après que baumgartner a quitté les lieux pendant à le secondes un spectre d’ accord majeur a hanté le studio vide avant de s’ effilocher lentement puis de se dissoudre PROPN a traversé le boulevard exelmans qu’ il a longé un moment vers la seine avant d’ obliquer dans la rue chardon-lagache en plein été le xvi e arrondissement est encore plus désert que d’ habitude à le point que chardon-lagache sous certains angles offre des points de vue postnucléaires PROPN a récupéré sa voiture dans le parking souterrain d’ un immeuble moderne de l’ avenue de PROPN puis il a rejoint la seine et suivi la voie express qu’ il a abandonnée avant le pont sully",
"il s’ est retrouvé place de la bastille d’ où il a entièrement remonté la très longue rue de charenton vers le sud-est jusqu’ à le charenton il a ainsi traversé dans son axe le long de sa colonne vertébrale tout le xii e arrondissement qui est un peu plus habité à le cette époque que le xvi e la population prenant moins souvent de congé dans PROPN que dans celui-ci sur les trottoirs on peut surtout apercevoir lents solitaires et perplexes des natifs de le tiers-monde et de les ressortissants de le troisième âge entrée dans charenton la fiat a viré à le droite dans une petite artère qui porte le nom de molière ou de mozart baumgartner ne se rappelle jamais lequel des mais il sait qu’ elle aboutit perpendiculairement à une autre voie rapide au-delà de laquelle s’ étend une minuscule zone industrielle bordant la seine cette zone est composée de rangées d’ entrepôts de perspectives de boxes à le rideau métallique sur certains de lesquels sont peints de les noms de firmes à le pochoir ou pas ",
"signalées par un grand panneau la flexibilité à le service de la logistique il y existe également nombre de cellules de stockage en location d’ une surface comprise entre et mètres carrés il s’ y trouve encore ou petites usines très calmes qui ont l’ air de tourner à le quart de leur potentiel ainsi qu’ une station d’ épuration tout cela distribué autour d’ un tronçon de route apparemment privé de nom c’ est un secteur encore plus vide que partout ailleurs à le milieu de l’ été et presque silencieux les seuls bruits perceptibles y aboutissent sous forme de rumeur floue de frémissements sourds d’ échos d’ on ne sait quoi pendant l’ année à la rigueur peuvent s’ y promener couples âgés avec leur chien certains moniteurs d’ auto-école ont aussi repéré cet endroit et se sont passé le mot profitant de le trafic nul pour y faire évoluer leurs élèves à le moindre risque et parfois aussi sa machine sur l’ épaule un cyclotouriste le traverse pour emprunter le petit pont qui franchit la seine vers PROPN ",
"de cette passerelle on voit de nombreux autres ponts jetés en tous sens au-dessus de les eaux juste en amont de le confluent avec la marne un vaste complexe commercial et hôtelier chinois dresse son architecture mandchoue à le bord de le fleuve et de la faillite mais il n’ y a rien ni personne aujourd’hui rien qu’ une fourgonnette frigorifique stationnée devant une de les cellules de stockage personne que le flétan à le volant de cette fourgonnette équipée d’ un dispositif baumgartner a garé la fiat parallèlement à le frigorifique et baissé sa vitre sans descendre de voiture c’ est le flétan qui s’ est extrait de la fourgonnette ",
"le flétan a très chaud et le flétan s’ en plaint la transpiration potentialise son apparence négligée ses cheveux sont une masse grasse effilochée les taches de sueur se superposent à les diverses mouchetures de son t-shirt publicitaire des stries crasseuses parcourent son visage comme des avant-propos de rides c’ est bon a dit le flétan tout est là qu’ est -ce qu’ on fait tu les transportes a répondu baumgartner en lui tendant la clef de le box tu empiles tout là-dedans ",
"tu veilles à le manipuler délicatement les choses c’ est qu’ avec cette chaleur a rappelé le flétan transporte a répété baumgartner derrière son volant sans quitter son siège et s’ assurant en permanence que personne n’ assiste à la scène baumgartner a enfilé une paire de gants de basane souple et légère à le porter cousue à le fil de lin tout en supervisant le transfert de les conteneurs dans la cellule de stockage il fait vraiment très chaud pas un souffle de vent le flétan est en nage ",
"ses muscles décimés par les toxiques roulent quand même un peu sous le t-shirt et baumgartner n’ aime pas cela n’ aime pas regarder cela n’ aime pas aimer regarder cela quand même puis son ouvrage achevé le flétan est revenu vers la fiat c’ est bon a -t-il dit vous voulez voir? tiens vous portez des gants c’ est le temps a dit baumgartner c’ est moi c’ est la chaleur ",
"c’ est dermatologique ne t’ occupe pas tu as bien tout décharge tout a dit le flétan attends que je vérifie a dit baumgartner qui est descendu de son véhicule et a inspecté le contenu de la cellule ",
"puis il a relevé la tête en fronçant les sourcils il en manque un a -t-il dit un quoi? a dit le flétan un conteneur a dit baumgartner il y en a un qui n’ est pas là "
] | [
"la motrice de le tramway mesurait environ mètres de long les parties avant ou arrière par lesquelles on y avait accès et se trouvait soit dans un sens soit dans l’ autre la cabine de le wattman était faite de tôles d’ acier et peinte en jaune la partie médiane où s’ asseyaient les voyageurs sur banquettes de bois se faisant face était à l’ extérieur recouverte de lattes verticales de bois verni marron au-dessus de les vitres couraient ces longs panneaux publicitaires qui l’ encadraient comme oreilles celui de droite à l’ enseigne de les nouvelles galeries celui de gauche vantant les mérites de le cirage ou était -ce une marque de pâtes alimentaires je ne sais plus éclipse à l’ une de les extrémités était effectivement figurée une lune à le visage souriant cachant à les quarts la face d’ un soleil pleurard publicités que l’on pouvait voir par ailleurs peintes en divers endroits réservés en ville ou ailleurs sans le moindre respect de les monuments ou des édifices sur lesquels elles s’ étalaient les plus fréquentes étant celles de suze apéritif à la gentian",
"français en effet on les a envoyés à le siam pour des études archéologiques et depuis hier ils campent non loin de moi sous un abri de chaume dans le saint enclos ils sont érudits et aimables d’ ailleurs après des jours de solitude et de silence en voyage sans compagnons c’ est une détente d’ échanger des pensées avec des hommes de france –je devrais rester me disent -ils car la forêt est pleine de ruines inconnues ",
"l’ homme est surpris à les aguets plus que jamais il ressemble à un renard piégé prêt à se couper la patte avec les dents pour pouvoir s’ évader en moi la question résonne comme le gros bourdon de notre-dame mais que se passe -t-il mais que se passe -t-il donc ",
"l’ affront serait trop grand faire manger un peau-rouge avec nous ce serait compromettre notre prestige et nous exposer à des réclamations nos trappeurs réclameraient disant qu’ ils valent bien un sioux voilà dit un côté de la question à lequel je n’ avais point pensé pour tourner la difficulté dit d’ ussonville nous allons transformer le sioux en gentleman en lui donnant mistress elle-même comme tutrice ",
"il était beau comme le soleil j’ ai lancé mon cheval en avant avec tant de violence qu’ il a été surpris et je suis arrivée sur lui la lance baissée sans qu’ il ait eu le temps de bondir j’ éprouve encore l’ indicible mouvement de plaisir et d’ horreur que j’ ai ressenti quand ma lance a pénétré son corps le choc fut si rude que ma lance s’ est brisée et qu’ un écart de le cheval m’ a fait tomber dans ma chute j’ ai vu le fauve s’ élancer mais avant de pouvoir bondir il est retombé foudroyé ",
"il n’ eut pas la peine ou le bonheur de la devancer PROPN se tourna pour examiner la mise d’ une jeune dame qui passait à ses côtés elle resta quelques instans dans la même position anselme était déjà revenu sur ses pas les yeux égarés paraissant inquiet embarrassé dans son maintien lui qui dans les angoisses les plus amères avait toujours conservé son calme même un air de sérénité c’ est qu’ il venait de voir octavie ",
"pas d’ héritiers de le moins pas d’ héritiers légitimes continua le more en sorte que le royaume appartiendrait s’ il vous arrivait malheur à le plus hardi ou à le plus heureux de tous les bâtards soit à le henri soit à le don frédéric soit à le tello —pourquoi toutes ces paroles demanda don voudrais -tu par hasard me conseiller un troisième mariage les premiers n’ ont point eu d’ assez heureux résultats pour que je suive ton conseil ",
"vous pouvez me croire je n’ y mets point de coquetterie ce que je vous dis c’ est pour que vous compreniez mieux ma petite histoire j’ étais aussi grande; aussi forte aussi femme enfin que maintenant et c’ était cela probablement qui intimidait tant mon amoureux nous faisions souvent des promenades à le cheval dans le parc ou dans la forêt le matin avant le déjeuner; pas seuls bien entendu; mon père nous accompagnait ou un ami ",
"–trahison madame je les tiens cria -t-elle faites venir le cardinal et le duc que celui-ci dit -elle en montrant christophe ne sorte pas en un moment cette habile femme avait jugé nécessaire de livrer ce pauvre jeune homme elle ne pouvait le cacher il était impossible de le faire sauver; et d’ ailleurs jours plus tôt il eût été temps mais depuis la matinée les guise connaissaient le complot ils devaient avoir les listes qu’ elle tenait à la main et attiraient évidemment les réformés dans un piége ",
"c’ était donc quelqu’un qui ne bougerait pas d’ ou ̀ il était que je devrais aller trouver moi-même quelqu’un à qui j’ allais devoir me confronter physiquement dans la chambre de marie et j’ aurais sans doute été beaucoup moins effrayé de voir apparaître quelqu’un maintenant au-dessus de moi dans le couloir que de devoir affronter cette pénombre silencieuse immobile et trompeuse sur laquelle je n’ avais aucune prise j’ étais arrivé en haut des escaliers je m’ avançai dans le couloir lentement marquai un temps d’ arrêt devant la porte et entrai dans la chambre de marie je n’ entrai même pas vraiment un seul coup d’ œil me suffit pour évaluer la situation repérer les différents éléments le lit défait la commode le pantalon de treillis abandonné à le pied de la chaise rien n’ avait bougé depuis ce matin la chambre était vide il n’ y avait personne "
] |
les officiers rouges et bleus pareils à le nos cerveaux de ans m' attiraient comme un désir et les saltimbanques ressemblaient à les officiers je les suivais ainsi qu' un satellite pour recevoir un peu de lumière et de chaleur et je les examinais officiers et saltimbanques avec un grand amour aujourd'hui je cours après de le soleil les images plus variées de mon imagination et le sentiment poétique de le monde que l'on possède à le ans m' entraînent sur la route et m' en font goûter le spectacle je suis le soleil ainsi qu' un satellite pour recevoir un peu de lumière et de chaleur et je le suis bien mieux qu' un officier car il est plus brillant | [
"voici les rues et les routes je salue les routes de le printemps qui suivent leurs pentes et marchent dans la nature elles ne sont pas très belles puisqu' elles sont utiles mais je les regarde quand même je leur trouve une couleur café à le lait et les haies qui les bordent semblent poussées sur leur sol je salue les prés et l' herbe où vont les bœufs ils s' étendent sous le soleil limpide ",
"on ne sait pas s' ils sont verts ou bleus la raison dit qu' ils sont verts puisqu' ils sont pleins d' herbe mais le cœur dit qu' ils sont bleus à le cause de leurs reflets on les regarde et l'on pense qu' ils ont été créés pour faire notre admiration et les champs qui environnent les prés sont pareils à de la terre et font croire que les prés sont des champs sur lesquels on a mis un tapis je salue les arbres et surtout les pêchers ",
"il est un poème qui parle de la vierge vêtue d' une robe couleur fleur-de-pêcher je priai maman de m' indiquer un pêcher en fleur et je courus à le lui ah! voici des fleurs de pêcher qui sont bien mieux que si elles étaient roses et qui sont si belles que l'on ne peut pas les décrire je les regardai longtemps je fus ébloui je les sentais comme entrer en moi pour me donner un bonheur couleur fleur-de-pêcher ah! voici des fleurs de pêcher ",
"mais le ciel de pâques le ciel de pâques est fait tout entier avec de la lumière il est blanc bleu et brillant on dirait qu' il a dissous le soleil on dirait encore qu' il est tout couvert de rosée et puis j' ai tort de parler de le ciel ",
"depuis la terre jusqu' à le ciel l' air est brillant et bleu comme le ciel de pâques oh! printemps les haies en fleur le ciel la terre et mes ans se contemplent comme des amis qui se connaissent depuis hier mais qui sentent qu' ils se connaîtront toujours et comme des amis dont l' amitié fut soudaine et qui se confient déjà leurs sentiments profonds c' est ainsi que mes sentiments faisaient partie de la nature et contenaient un peu de sa beauté il ne fallait pas leur demander davantage nos poitrines de ans suffisent à le peine à le notre respiration ",
"maman ne fut pas celle que j' espérais la mère à les choses et l' ancienne mère de ans qui tenait lieu de n' importe quoi qui m' aurait manqué mon corps est tout droit le printemps qui le fortifie l' appelle et le tente la seule chose qui puisse me manquer le printemps me la donne c' est l' air avec la liberté jadis ma mère eut une main qui prenait la mienne parce que mes jambes vacillaient et parce que ma tête ne savait pas les conduire maman possédait tout ce que je n' avais pas ",
"elle me guidait avec ses idées fortes et m' appuyait sur ses mains protectrices que les temps sont changés ma mère encore était un centre où allaient tous mes sentiments mes petits sentiments d' autrefois sortaient de mon cœur afin de parcourir l' univers et puis voyaient que l' univers est trop grand pour les petits sentiments alors ils couraient tous auprès de ma mère comme une petite troupe qui ne sait pas quoi faire et qui reste où il fait bon ",
"voilà parfois la mère promenait ses oiseaux dans les champs savez -vous ce qui arriva un jour la mère était absente et les petits oiseaux se sont promenés seuls ils se sont aperçus qu' on ne se perd pas dans le monde et qu' on y respire ",
"ne dites pas que je n' aime pas ma mère puisque ma prison contient son image l' homme heureux est seul en tête à le tête avec le bonheur le printemps est mon bonheur c' est pourquoi je suis seul en face de le printemps c' est à le pâques qu' il faut venir nous voir à le son de les cloches et l'on apprendra que les cloches sonnent que la joie les suit et que les enfants l' accompagnent chapitre septième je me souviendrai toute ma vie de le soir ou ̀ j' eus ans "
] | [
"la surveillance est si active dans cette île damnée la moindre imprudence eût compromis cette occasion la journée s’ écoula dans ces alternatives pour PROPN avec des transes et des angoisses si vives que les mèches de cheveux de ses tempes en devinrent blanches le soir arriva et le soleil s’ enfonça degré par degré à l’ autre bout de la mer après avoir traversé plusieurs étages de nuées comme une bombe crêve les planchers d’ un édifice la sanglante traînée de ses reflets s’ allongea sur le fourmillement lumineux de les flots puis s’ éteignit et la nuit tomba avec cette rapidité particulière à les régions tropicales ",
"quand vous eûtes une querelle avec bernard j’ étais à le angers et c’ est moi qui vous renvoyai la bague que je vous avais fait trouver dans votre chambre cette circonstance avait été inventée par madame d’ PROPN qui possédait bagues pareilles fort anciennes et qui avait tout disposé pour notre roman c’ est elle qui vous l’ a reprise ensuite pendant votre fièvre dans la crainte de vous voir trop exalté par cette apparence de réalité et préférant vous laisser croire que vous aviez tout rêvé. –et je ne l’ ai pas cru! jamais mais comment aviez -vous repris possession de cette bague qui n’ était pas à le vous –caroline me l’ avait donnée dit -elle en rougissant parce que je l’ avais trouvée jolie !puis elle se hâta d’ ajouter –quand PROPN vous eut confessé j’ appris enfin par quels chagrins et quelles vertus vous aviez mérité de revoir la dame verte ",
"ils se croient plus malins que les copains tous et puis a se termine toujours de façon violente il est là écartelé comme une charogne sur la moquette se vidant de son bon raisin fumant désert venir de naples et mourir pauvre c je vais délourder en prenant des précautions infinies car les mobiles seraient chiches de m’ assaisonner croyant à une sortie désespérée de le mec a y est je leur crie il est canné amenez -vous c’ est la ruée tandis qu’ ils s’ empressent je me mets en devoir d’ enfoncer la lourde de la pièce où est enfermé le vieux à le crâne luisant il doit se demander ce qui se passe le pauvre homme en voilà un qui devra un joli morceau de chandelle à le san-antonio à le second coup de boutoir la porte rend l’ âme je fais un valdingue terrible dans la pièce ",
"les neveux ne savaient plus quoi lui dire et nous les gardiens quand il nous posait des questions ce vieux malin j’ aime mieux vous dire qu’ on était plutôt embarrassés on préfère le savoir à le melun je leur en souhaite à les collègues de là-bas et son magot d’ où est partie toute l’ histoire d’ ailleurs oh ",
"elle secoua de nouveau la tête regarda oudarde fixement et répondit: de l’ eau PROPN insista non sœur ce n’ est pas là une boisson de janvier il faut boire un peu d’ hypocras et manger cette galette à le levain de maïs que nous avons cuite pour vous elle repoussa le gâteau que mahiette lui présentait et dit: de le pain noir ",
"on le voit rien n\\ est plus simple.ainsi par exemple à la distance de jupiter cette magnifique planète gravite autour de le soleil avec une vitesse de mètres par seconde une comète qui se trouve à le cette distance vogue donc avec la vitesse que nous venons d\\' inscrire multipliée par la racine carrée de est dire par le nombre cette vitesse est par conséquent de mètres par seconde planète mars circule autour de le soleil avec une vitesse de mètres par seconde à le cette distance la vitesse de la comète est de mètres la vitesse moyenne de la terre sur son orbite est de mètres par seconde un peu plus lente en juin; ",
"une forme humaine s’ engouffra dans la pièce c’ est l’ intendant dis-je c’ était en effet l’ intendant il s’ avança en pleine lumière il paraissait très troublé ",
"les heures leur semblaient trop courtes à le goûter le charme d’ être l’ un contre l’ autre souvent assis dans le même ancien et large fauteuil heureux de la douceur de le haut plafond de ce domaine bien à le eux sans luxe et sans ordre encombré d’ objets familiers égayé de le matin à le soir par la bonne chaleur renaissante de les soleils d’ avril lorsque lui pris de remords parlait de travailler elle lui liait les bras de ses bras souples elle le gardait pour elle en riant ne voulant pas que trop de travail le lui rendît malade encore et en bas ils aimaient également la salle à le manger si gaie avec ses panneaux clairs relevés de filets bleus ses meubles de vieil acajou ses grands pastels fleuris sa suspension de cuivre toujours reluisante ils y dévoraient à le belles dents ils ne s’ en sauvaient après chaque repas que pour remonter dans leur chère solitude .puis quand la maison leur sembla trop petite ils eurent le jardin la souleiade entière le printemps montait avec le soleil avril à son déclin commençait à le fleurir les roses ",
"s’ il n’ avait pas pu lui accorder le statut de fait vrai ce n’ était pas parce que ç a lui avait paru invraisemblable non il l’ a dit PROPN ne l’ était pas mais PROPN ne ressemblait pas ne ressemblait à le rien de ce qu’ il avait jamais perçu ici pressenti supputé supposé deviné rien qui ici pouvait lui paraître admissible un fait qui ailleurs on ne sait où avait pu être un fait vrai n’ était ici qu’ un fait déplacé ce n’ est qu’ en tant que fait déplacé avec évidemment ce manque de garanties cette insécurité cette instabilité que comporte un tel état qu’ il avait consenti à l’ admettre il savait en entrant ici même avant d’ y entrer ou il allait poser le pied il avait déjà inspecté ce lieu il en avait fait le tour il le connaissait à le fond il savait ce qu’ il était possible d’ y trouver sûrement pas cela ce qui lui était présenté pas ce genre de choses a non impossible il ne l’ accepte pas ",
"ce gaz étant inodore le général ne s’ est aperçu de rien il a sombré lentement dans l’ inconscience il se tait remonte ses manchettes impeccables et touche délicatement sa cravate comme on flatte les pétales d’ une fleur pour la mettre en valeur je n’ y tiens plus bien joué fais -je. et alors alors rien le chauffeur a emmené le général dans une clinique en prétendant qu' il venait de s’ évanouir "
] |
il en faisait même un abus déplorable de sa signature comptant toujours sur les bénéfices de l’ entreprise pour satisfaire à ses engagements le diantre c’ est que les bénéfices ne se montraient jamais tandis que les billets souscrits après avoir circulé des mois entiers d’ un bout de paris à l’ autre revenaient à le logis avec une ponctualité désespérante tout noirs des hiéroglyphes ramassés pendant le chemin justement son échéance de janvier était très lourde et en entendant passer le petit bonhomme bleu il s’ était rappelé tout à le coup qu’ il n’ avait pas un sou pour payer ô rage il allait falloir encore s’ humilier devant ce risler courir le risque d’ être refusé avouer qu’ il avait manqué à sa parole l’ angoisse de le pauvre diable s’ augmentait de le silence de la nuit où l’ œil est inoccupé où la pensée n’ a rien pour se distraire et de la position horizontale qui en donnant l’ immobilité complète à le tout le corps livre l’ esprit sans défense à ses terreurs et à ses préoccupations | [
"à le chaque instant rallumait sa lampe ramassait son journal s’ efforçait vainement à le lire à le grand déplaisir de la bonne madame chèbe qui geignait doucement et se retournait de le côté de le mur pour ne pas voir la lumière et pendant ce temps -là l’ infernal petit homme bleu enchanté de sa malice s’ en allait en ricanant faire tinter un peu plus loin son sac d’ écus et sa chaînette le voilà rue des vieilles-haudriettes à le dessus d’ une grande fabrique où toutes les fenêtres sont éteintes hormis une seule à le premier à le fond de le jardin malgré l’ heure avancée PROPN n’ était pas encore couché assis à le coin de le feu la tête entre les mains dans cette concentration aveugle et muette de les malheurs irréparables il pensait à le sidonie à le cette horrible sidonie qui dormait en ce moment à l’ étage au-dessus elle le rendait fou positivement ",
"elle le trompait il en était sûr elle le trompait avec le ténor toulousain ce cazabon dit cazaboni que madame avait introduit dans la maison depuis longtemps il la suppliait de ne plus recevoir cet homme mais sidonie ne l’ écoutait pas et dans la journée encore à le propos d’ un grand bal qu’ elle allait donner elle avait déclaré tout net que rien ne l’ empêcherait d’ inviter son ténor —mais c’ est votre amant lui avait crié georges avec colère les yeux fixés dans les siens ",
"elle n’ avait pas dit non elle n’ avait pas même détourné son regard seulement toujours très froide avec son mauvais petit sourire elle lui avait signifié qu’ elle ne reconnaissait à le personne le droit de juger ou de gêner ses actions qu’ elle était libre qu’ elle entendait bien rester libre et n’ être pas plus tyrannisée par lui que par risler ils avaient passé une heure ainsi en voiture les stores baissés à se disputer à s’ injurier presque à se battre et dire qu’ à le cette femme il avait tout sacrifié sa fortune son honneur jusqu’ à le cette charmante claire endormie avec l’ enfant dans la chambre à le côté tout un bonheur à le portée de sa main qu’ il avait dédaigné pour cette gueuse maintenant elle venait lui avouer qu’ elle ne l’ aimait plus qu’ elle en aimait un autre et lui le lâche il en voulait encore ",
"qu’ est -ce qu’ elle lui avait donc fait boire? soulevé par l’ indignation qui bouillonnait dans tout son être PROPN PROPN s’ était arraché de son fauteuil marchait fébrilement par la chambre et son pas résonnait dans le silence de la maison muette comme une vivante insomnie l’ autre dormait là-haut elle donnait avec le privilège de sa nature inconsciente et sans remords peut-être aussi pensait -elle à son cazaboni quand cette idée lui traversait l’ esprit PROPN avait des tentations folles de monter de réveiller risler de tout lui dire et de se perdre avec elle il était aussi trop bête ce mari trompe ",
"comment ne la surveillait -il pas davantage elle était assez jolie surtout assez vicieuse pour qu’ on prit des précautions et c’ est pendant qu’ il se débattait à le milieu de ces préoccupations cruelles et stériles que le cri d’ alarme de le petit homme bleu retentit tout à le coup dans le bruit de le vent: l’ échéance l’ échéance le malheureux dans sa colère il n’ y avait plus songé et pourtant il la voyait venir depuis longtemps cette terrible fin de janvier ",
"que de fois entre rendez -vous alors que sa pensée libre une minute de sidonie revenait à les affaires à la réalité de la vie que de fois il s’ était dit ce jour-là c’ est la débâcle mais comme tous ceux qui vivent dans le délire de l’ ivresse sa lâcheté lui faisait croire qu’ il était trop tard pour rien réparer et il repartait plus vite et plus fort dans sa route mauvaise pour oublier pour s’ étourdir à le cette heure il n’ y avait plus moyen de s’ étourdir il voyait son désastre clairement jusqu’ à le fond; et la figure sèche et sérieuse de se dressait devant lui avec ses traits taillés à le coups de couteau dont nulle expression ne corrigeait la roideur et ses yeux clairs de suisse-allemand qui depuis quelque temps le poursuivaient d’ un si impassible regard eh bien non non il ne les avait pas ces francs et il ne savait où les prendre depuis mois pour subvenir à les fantaisies ruineuses de sa maîtresse il avait beaucoup joué perdu de les sommes énormes ",
"par là-dessus la faillite d’ un banquier un inventaire pitoyable il ne lui restait plus rien que la fabrique et dans quel état! où aller à le présent et que faire ce qui quelques heures auparavant lui semblait un chaos un tourbillon ou il ne voyait rien distinctement et dont la confusion lui était encore un espoir lui apparaissait en ce moment d’ une netteté épouvantable des caisses vides des portes fermées des protêts la ruine voilà ce qu’ il apercevait de quelque côté qu’ il se tournât ",
"et comme à le tout cela se joignait la trahison de sidonie le malheureux éperdu ne sachant à le quoi s’ accrocher dans ce grand naufrage eut tout à le coup un cri d’ angoisse un sanglot comme un appel à le quelque providence —georges georges c’ est moi qu’ est -ce que tu as? sa femme était devant lui sa femme qui maintenant l’ attendait chaque nuit guettait anxieusement son retour de le cercle car elle continuait à le croire que c’ était là qu’ il passait ses soirées à le voir son mari changer s’ assombrir un peu plus de jour en jour claire s’ imaginait qu’ il devait avoir quelque gros ennui d’ argent sans doute des pertes de jeu on l’ avait prévenue qu’ il jouait beaucoup et malgré l’ indifférence qu’ il lui marquait elle s’ inquiétait pour lui aurait voulu qu’ il la prît pour confidente qu’ il lui donnât l’ occasion de se montrer généreuse et tendre cette nuit-là elle l’ avait entendu marcher très tard dans sa chambre ",
"comme sa petite fille toussait beaucoup réclamait des soins de toutes les minutes elle avait partagé sa sollicitude entre la souffrance de l’ enfant et celle de le père; et elle était restée là l’ oreille tendue à le tous les bruits dans une de ces veillées attendries et douloureuses où les femmes recueillent tout ce qu’ elles ont en elles de courage pour supporter la lourde charge de le devoir multiple enfin l’ enfant s’ était endormie et en entendant le père pleurer claire était accourue oh! quand il la vit devant lui si tendre si émue et si belle quel immense et tardif remords lui vint oui c’ était bien elle la vraie compagne l’ amie comment avait -il pu l’ abandonner? "
] | [
"à le peu près tous les jours entre heures et midi il faisait son apparition dans les corridors de le la première fois que je le vis son aspect m’ étonna figurez -vous un petit vieux perdu dans une ample redingote et qui s’ avançait à le pas peureux et hésitants son nez épaté ses yeux bridés sa figure grimaçante et barbue lui donnaient tout à le fait l’ air d’ une chauve-souris clouée sur un contrevent sa bouche toujours entr’ ouverte laissait apercevoir ses dents et un sourire égaré errait continuellement sur ses lèvres de toute évidence cet homme-là était tombé depuis longtemps dans le gâtisme pourquoi l’on laissait tout de même entre ses mains les vies de tant d’ infortunés c’ est ce que je ne pus comprendre tout d’ abord ",
"l’ antiquaire souleva la trappe de son arrière-boutique comme il avait déjà fait devant yoyo et descendit quelques marches elle lui prit sa lanterne sourde de les mains et commanda: attends-moi ici la police n’ était pas mal renseignée en cherchant chéri-bibi à les environs de la rue de dunkerque la vérité était que depuis des semaines chéri-bibi la ficelle yoyo et zoé se relayaient dans les caves où ils étaient sûrs que se trouvait la fameuse cachette de gorbio quand PROPN était reparti un instant pour le midi emmenant toute sa troupe active avec lui il avait eu grand soin de laisser en ce mystérieux endroit une sentinelle sûre capable de le renseigner sur les moindres événements or depuis la visite de gorbio dans sa cave lorsque le comte était venu s’ y débarrasser du collier rien de nouveau ne s’ était produit ",
"ainsi madame ma présence vous est odieuse vous refusez d’ employer avec moi l’ ironique traitement qui vous fournit un texte si inépuisable de fines plaisanteries les amoureux à l’ eau de rose sont les seuls que vous vouliez supporter ce n’ est pas brave et vos merveilleuses cures n’ ont rien de bien miraculeux vous êtes un médecin à la mode et quand le mal que vous causez se borne à de capricieuses fantaisies vous consentez à le combattre avec moi vous reculez ",
"l’ amant d’ une femme mariée vient lui dire: –madame vous avez besoin de repos vous avez à donner l’ exemple de la vertu à le vos enfants vous avez juré de faire le bonheur d’ un mari qui à le quelques défauts près et j’ en ai plus que lui mérite votre estime eh! bien il faut me sacrifier votre famille et votre vie parce que j’ ai vu que vous aviez une jolie jambe qu’ il ne vous échappe même pas un murmure; ",
"certaines statues de jeunes grecques montrent un charme pareil ainsi cette electre de le musée de naples qui s' appuie de la main sur l' épaule d' oreste fille virginale de les gymnastes aussi grande que son frère et qui pourtant se distingue de lui par la grâce dans la force par la pudeur dans l' énergie ce charmant et ferme visage de mlle l' electre archaïsante de la rue de PROPN était tout prosaïquement la fille de le marchand de chevaux —s' éclairait de yeux bleus ceux de son père mais qui prenaient sous les sourcils et entre les cils d' or une fraîcheur de pétale de pervenche une épaisse chevelure d' un fauve presque roux couronnait le front qui n' était pas très haut mais dans la coupe de lequel un phrénologue eût retrouvé le signe de la volonté déjà révélée par le menton le contraste entre ces témoignages d' une décision toute virile et la tendresse émue la rêverie enfantine de les prunelles achevait de donner à le cette physionomie une grâce singulière et plus encore un autre contraste qui tenait du fantastique celui de cette beauté d' héroïne",
"pourtant voici les bijoux anciens que ma grand-mère gardait précieusement d’ où vient que j’ en suis parée aurais -je été les chercher en rêvant elle les détacha les remit dans le coffret et les reporta chez madame yolande avant qu’ elle fût éveillée puis elle descendit à la douve pour voir si névé était dans sa cabane comme elle l’ y avait retrouvé une fois après l’ avoir cru perdu –vous cherchez le cygne? lui dit le jardinier ",
"un peu avant le seuil PROPN rencontra un prisonnier russe c’ était un jeune homme qui jeta sur lui un sombre regard et s’ arrêta brusquement en le voyant passer il paraît que je déplais à ce monsieur se dit PROPN et il continua son chemin sans y faire autrement attention l’ auberge était silencieuse presque déserte ",
"le comte obéit machinalement mais à le peine eut -il jeté un regard sur la glace qu' il recula de plusieurs pas la face livide et le corps tout tremblant n' y a -t-il pas à le devant de cette glace murmura -t-il avec détresse une tenture noire semée de larmes blanches il n' y a rien répliqua le commandeur alors c' est le voile de treguern qui me cache ma propre image et je suis condamné à le mourir ",
"tu l’ as essayé à le bar de montmartre puis à le casino bleu et maintenant tu voudrais profiter de le hasard qui t’ a encore mis sur mon chemin? soit je ne crois pas que tu réussisses mais en tout cas il faut que tu saches exactement à le quoi aboutirait ta réussite il faut qu’ elle le sache elle surtout il se tourna vers clara qui restait immobile sur le divan plus calme mais encore crispée anxieuse ",
"ce bon petit d’ hérouville demande à le prince de cadignan de venir faire une chasse royale en normandie en lui recommandant d’ y amener le roi pour tourner la tête à la donzelle quand elle se verra l’ objet d’ une pareille chevauchée en effet mots de charlesx arrangeraient tout d’ hérouville dit que cette fille est d’ une incomparable beauté allons à le havre cria la duchesse en interrompant son mari. –et sous quel prétexte dit gravement cet homme qui fut un de les confidents de "
] |
et PROPN s’ écria recouvre ton tableau l’ oiseau interrogea le grand sculpteur mais il ne voulut dire autre chose de sorte qu’ connut qu’ il avait accompli le miracle mais PROPN n’ avait vu qu’ un fouillis de lignes et quelques années plus tard on trouva mort d’ épuisement sur son grabat | [
"son visage était rayonnant de rides ses yeux étaient fixés sur le mystère révélé il tenait dans sa main strictement refermée un petit rond de parchemin couvert d’ entrelacements qui allaient de le centre à la circonférence et qui retournaient de la circonférence à le centre nicolas juge ilnaquitle jour de l’ assomption et fut dévot à la vierge sa coutume était de l’ invoquer en toutes les circonstances de sa vie et il ne pouvait entendre son nom sans avoir les yeux pleins de larmes ",
"après qu’ il eut étudié dans un petit grenier de la rue PROPN sous la férule d’ un clerc maigre en compagnie de enfants qui marmottaient le donat et les psaumes de la pénitence il apprit laborieusement la logique d’ ainsi il devint de bonne heure bachelier et maître ès arts les vénérables personnes qui amusaient remarquèrent en lui une grande douceur et une onction charmante il avait des lèvres grasses d’ où les paroles glissaient pour adorer dès qu’ il obtint son baccalauréat de théologie l’ eglise eut les yeux sur lui ",
"il officia d’ abord dans le diocèse de l’ évêque de PROPN qui connut ses qualités et se servit de lui pour aviser les anglais devant chartres sur divers mouvements de les capitaines français quand il eut environ ans d’ âge on le fit chanoine de la cathédrale de rouen il fut bon ami de jean bruillot chanoine et chantre avec lequel il psalmodiait de belles litanies en l’ honneur de marie parfois il faisait remontrance à le nicole coppequesne qui était de son chapitre sur sa fâcheuse prédilection pour sainte anastasie nicole coppequesne ne se lassait point d’ admirer qu’ une fille aussi sage eut enchanté un préfet romain à le point de le rendre amoureux dans une cuisine des marmites et des chaudrons qu’ il embrassait avec ferveur ",
"tant que la figure toute noircie il devint semblable à un démon mais nicolas loyseleur lui montrait combien la puissance de marie fut supérieure lorsqu’ elle rendit à la vie un moine noyé c’ était un moine lubrique mais qui n’ avait jamais omis de révérer la vierge une nuit se levant pour aller à ses mauvaises œuvres il eut soin tandis qu’ il passait devant l’ autel de notre-dame d’ accomplir une génuflexion et de la saluer sa lubricite le fit cette nuit noyer dans la rivière ",
"mais les démons ne parvinrent point à l’ emporter et quand les moines tirèrent son corps de l’ eau le jour suivant il rouvrit les yeux ranimé par la gracieuse marie ah! cette dévotion est un remède choisi soupirait le chanoine et une vénérable et discrète personne telle que vous coppequesne doit lui sacrifier l’ amour d’ anastasie la grâce persuasive de nicolas loyseleur ne fut point oubliée par l’ évêque de beauvais lorsqu’ il commença d’ instruire à le rouen le procès de jeanne la lorraine PROPN se vêtit d’ habits courts laïques et sa tonsure cachée sous un chaperon se fit introduire dans la petite cellule ronde sous un escalier où était enfermée la prisonnière jeannette dit -il se tenant dans l’ ombre il me semble que c’ est sainte katherine qui m’ envoie vers vous ",
"et à le nom de dieu qui êtes -vous donc? dit jeanne un pauvre cordonnier de greu dit de notre malheureux pays; et les godons m’ ont pris comme vous ma fille louée puissiez -vous être de le ciel je vous connais bien allez; et je vous ai vue mainte et mainte fois quand vous veniez prier la très sainte mère de dieu dans l’ église de sainte-marie de bermont et avec vous j’ ai souvent ouï les messes de notre bon curé guillaume front et vous souvenez -vous bien de jean moreau et de jean barre de neufchâteau ce sont mes compères ",
"alors jeanne pleura jeannette ayez confiance en moi dit nicolas on m’ a ordonné clerc quand j’ étais enfant et tenez voici la tonsure confessez -vous mon enfant confessez -vous en toute liberté car je suis ami de notre gracieux roi charles ",
"je me confesserai bien volontiers à le vous mon dit la bonne jeanne or on avait percé un trou dans la muraille et à le dehors sous un degré de l’ escalier guillaume manchon et bois-guillaume inscrivaient les minutes de la confession et loyseleur disait jeannette persistez dans vos paroles et soyez constante les anglais n’ oseront point vous faire de mal le lendemain jeanne vint devant les juges PROPN s’ était placé avec un notaire dans le retrait d’ une fenêtre derrière un drap de serge afin de faire grossoyer les charges seulement et laisser en blanc les excuses ",
"mais les autres greffiers réclamèrent lorsque PROPN reparut dans la salle il fit de petits signes à le jeanne afin qu’ elle ne semblât point surprise et assista sévèrement l’ interrogatoire le mai il opina dans la grosse tour de le château que les tourmentements étaient instants le mai les juges s’ assemblèrent dans la maison de l’ évêque de beauvais afin de délibérer s’ il était utile de mettre jeanne à la torture PROPN pensait que ce n’ était point la peine y ayant matière assez ample et sans torture "
] | [
"déjà il distingue mieux ce qui se passe il perçoit des sons tout particuliers au-dessous et au-dessus de la grande litanie énervante composée uniquement avec le nom de sarah ce sont des sons de crânes sur les dalles des bruits terribles de fronts sur le pavé d’ airain comment comment ces fronts n’ éclatent -ils pas comme des noix et puis voilà autour de les cierges des cris plus aigus de femmes pâmées qui écartent les bras comme si on les clouait en croix elles tournent tournent tournent les cheveux dénoués la gorge sifflante et puis elles s’ abattent dans une crise affreuse et on les emporte jusqu’ à le fond ténébreux de la crypte pendant que d’ autres les remplacent et que la litanie continue depuis combien de temps cette scène dure -t-elle jeannot pourrait -il le dire? non car il est comme enivré et sa bouche entrouverte chantonne déjà: et même les mouvements de la danse commencent à le faire danser autour de l’ autel brûlent les cierges filles femmes estropiés se trémoussent à l’ envi les uns et les autres ",
"enferment -ils un germe létal qui les détruit lorsqu’ ils quittent la chambre ou ̀ ils naquirent pour l’ espace non protégé de le dehors l’ utopie semble vouée à le nourrir l’ utopie le possible à le engendrer de le possible tout réel à se nier a peine les idéaux se sont -ils composé un visage qu’ on y voit apparaître les stigmates inéluctables dirait -on de la tyrannique réalité la différence avec les âges antérieurs c’ est que la protestation échaudée a changé de figure à le lieu d’ opposer un rêve supplémentaire à le ce qui est elle se met à le dessiner en forçant le trait le cauchemar en quoi il va se muer ",
"vous ne l’ avez pas demandé à le votre mère? –non j’ ai vendu une chose qui m’ appartenait –je voudrais pouvoir en faire autant; si j’ avais quelque objet qui représentât francs je ne laisserais pas à la poussière le temps de s’ amasser dessus mais je n’ ai rien qui vaille comment passerez -vous vos vacances de pâques ",
"d’ autres ont suivi peu de temps après robert s’ est ouvert les veines dans sa baignoire PROPN s’ est pendu en laissant sur sa table un mot rédigé dans notre langue je vous conchie a épluché les pommes de terre et les carottes puis elle s’ est assise sur le sol elle a ouvert le gaz et elle a mis sa tête dans le four la quatrième fois qu’ on fait la quête à le bistrot le garçon me dit: –vous les étrangers vous faites tout le temps de les collectes pour des couronnes vous allez tout le temps à des enterrements ",
"que dans le village il n’ y a pas une gosse qui sortirait avec un chien comme reprit -elle songeuse on l’ aurait remarquée il est probable que vos visiteurs n’ étaient pas ensemble quoi que vous en pensiez –mais puisque je vous dis qu’ elle a sifflé le chien .–sifflé sifflé c’ est à le voir vous dites que vous ne distinguiez pas le visage comment pouvez -vous être sûr que c’ est l’ enfant qui a siffle avait une troisième personne que vous ne voyiez pas croyez-moi ",
"comme il promenait autour de lui son regard découragé il aperçut à le fond de le val à le travers les branches dépouillées de les taillis les blanches murailles de le petit manoir habité par rachel il tourna ses pas de ce côté afin d’ implorer les hôtes de cette demeure rachel venait de rentrer a l’ annonce d’ un homme vêtu de le costume de pèlerin elle ordonna aussitôt de l’ introduire en sa présence et ne prit que le temps de jeter sur son gracieux visage le voile épais des femmes de l’ orient le pèlerin entra d’ un air triste et abattu ",
"PROPN contempla longtemps son profil noble et fier sa taille élégante qui se dessinaient à l’ entrée de la grotte par discrétion l’ inconnu tourna le dos à l’ intérieur de la caverne et resta immobile comme une belle statue le cœur de la jeune fille ne pouvait être insensible à les bons traitements d’ osse’o sa grâce hautaine ses allures tour à le tout empreintes de la rudesse sauvage et de la plus exquise civilisation sa voix douce son visage ouvert et pourtant attristé par une inexplicable mélancolie tout était mystère en lui ...de ces mystères qui font rêver les jeunes filles demi-couchée sur le lit odorant et mœlleux que son sauveur avait dressé pour elle PROPN le contempla longtemps perdue dans des pensées profondes demi-tristes demi-joyeuses demi-inquiètes demi-paisibles enfin vaincue par la fatigue elle se laissa aller dans son nid de mousse ferma ses jolis yeux et s’ endormit chapitre pauvre waupee! ",
"je suis trop vieux pour aller bien loin néanmoins nous pourrions encore voyager ensemble à le quoi bon c’ était la réponse invariable d’ un être lâche et découragé qui stupéfié ne s’ intéressant plus à le rien sauf à sa fille se croyait mort à le toutes les sensations de la jeunesse et de la vie .pourtant il n’ était pas dans sa nature de s’ abandonner si longtemps à un désespoir stérile mais son âme ployée avait une peine infinie à se redresser et comme il arrive dans les heures de grande détresse tous ses chagrins avaient pris une nouvelle intensité .jamais le vide laissé par la mort de son père ne lui avait paru plus affreux car jamais un appui ne lui eût été plus nécessaire quand il allait voir méran des souvenirs doux et pénibles l’ entouraient pour l’ accabler et le vieux pastel avec ses grands arbres sans feuilles lui paraissait lamentable .lorsqu’ il traversait le jardin dénudé les vieux domestiques se groupaient derrière les vitres pour le regarder fouler d’ un pas languissant l’ herbe de les allées d’ un air tout pitoyable ils secouaient la t",
"PROPN pensa que sa maîtresse était un peu folle mais comme jusque-là quoiqu’ elle eût servi beaucoup de femmes elle n’ avait pas encore rencontré la sagesse elle jugea que la princesse n’ était pas beaucoup plus folle que les autres c’ est dit -elle une femme qui se défend pour mlle maria il y avait sortes de femmes celles qui piétinent et celles qui se laissent piétiner naturellement mathilde ne se laissait pas piétiner PROPN reprit la princesse vous irez chez m. joinville et vous lui direz que je veux prendre une dernière séance avant son départ ",
"elle le nourrit de son lait et le roi ne vit pas sans attendrissement cet enfant beau comme l’ amour se reposant sur ce sein dont il était encore idolâtre alors on trembla à la cour que sa majesté ne déclarât mademoiselle de PROPN et qui sait jusqu’ où ce premier pas eût pu la conduire le roi était libre il adorait son fils toutes les cabales de la cour se réunirent pour les perdre l’ un et l’ autre "
] |
était une pauvre femme faible un peu trop douce très éteinte n’ ayant aucun sentiment d’ initiative mais possédant malgré tout des côtés aimables et exquis les discordes de famille lui causaient une véritable douleur elle se leva certain matin avec tout un plan éclos et mûri sans doute dans une nuit d’ insomnie plan de rapprochement d’ union et d’ oubli des injures un jeudi je suis certain de le jour car je n’ étais pas allé à le collège la bonne se précipita dans la salle à le manger où ma tante eudoxie se tenait d’ habitude cette fille était tout effarée | [
"madame madame finit -elle par dire en reprenant sa respiration madame! c’ est mme de guerlic ma tante releva majestueusement la tête mme se décide enfin à le reconnaître ses torts c’ est bien raoul venez avec moi.» dans les grandes circonstances mme bertaud mettait de côté le tutoiement ",
"je frémis de joie mme de PROPN ne sortait jamais sans hélène quel bonheur que ma tante eût besoin d’ un témoin mon entrée dans le salon fit froncer le sourcil à le mme bertaud je m’ étais jeté en avant pour recevoir hélène dans mes bras dérangeant dans notre effusion l’ ordonnance d’ une foule de petits carrés de sparterie ",
"un coup d’ œil sévère me rappela à l’ ordre PROPN fut tendre son front à le mme bertaud qui l’ effleura de ses lèvres après les salutations il y eut un silence mme de PROPN se trouvait en fait assez embarrassée la tâche qu’ elle avait entreprise à la légère était bien plus dure qu’ elle ne l’ avait cru à le premier abord ",
"elle regrettait maintenant arrêtée par l’ air froid et sarcastique de sa cousine de s’ être jetée dans une aventure dont elle n’ avait point envisagé toutes les difficultés hélène me prenant le bras m’ emmenait cependant dans un coin de le salon sans s’ occuper des airs furibonds de sa tante raoul –me dit -elle je suis bien heureuse de te voir et cependant j’ ai bien peur va! si papa savait que maman veut opérer une réconciliation c’ est comme cela qu’ elle a dit il serait très en colère mais maman a voulu je l’ ai tant suppliée je lui ai si souvent demandé de venir ",
"c’ est si triste la maison maintenant vois -tu se porte bien mais elle s’ ennuie aussi je m’ en aperçois va! elle me le fait comprendre et quand je lui dis il va venir elle saute et elle aboie de joie elle est très intelligente mais elle redevient triste tout de suite ",
"tu ne viens pas si la tante bertaud voulait cependant mais elle ne voudra pas c’ est sûr je la connais elle ne voudra jamais revenir chez nous ",
"est très mal élevée maintenant depuis qu’ elle s’ ennuie elle est tout le temps dans la rue j’ ai beau la gronder rien n’ y fait la chère petite qu’ elle était mignonne me racontant tout cela à le mi-voix avec des petits sourires affectueux des clignements d’ yeux une foule de gestes remplaçant ce qu’ elle n’ osait ou ne pouvait me dire cependant l’ entretien de mme de guerlic et de mme bertaud languissait ma tante eudoxie jouissait de son triomphe ",
"c’ est avec plaisir qu’ elle prolongeait l’ embarras de sa cousine en vain la pauvre chère créature qui venait ainsi avec une naïveté sans égale se jeter dans la gueule de le loup essayait -elle de mettre le pied sur le terrain de la conciliation une marche savante de la partie adverse l’ en éloignait toujours a la fin avec le propre de les natures faibles qui acculées se jettent les yeux fermés à le fort de la mêlée écoutez ma cousine fit -elle sans chercher ses mots parlant plus vite que d’ habitude j’ espère que vous excuserez ma démarche et surtout le motif qui l’ a dictée ces discordes de famille me rendent très malheureuse ",
"si on ne s’ aime pas entre soi qui aimera -t-on je suis venue vous trouver pour que vous m’ aidiez dans une tâche difficile je suis convaincue que comme moi vous devez souffrir des divisions qui nous séparent et j’ en suis certaine ma chère cousine vous allez joindre vos efforts à les miens pour que nous parvenions toutes les à le effacer un passé qui n’ aurait jamais dû exister certes mme de guerlic bredouilla un peu en terminant cette phrase mais elle l’ acheva avec un geste si convaincu si gracieux tellement parti de le cœur que toute autre que ma tante eudoxie en eût été touchée il y eut un silence "
] | [
"c’ est que jeanne veut que rien n’ y manque c’ est vraiment beaucoup trop! que faites -vous donc maître tixier quand vous mariez vos filles si vous donnez un repas comme celui-ci à le personnes je n’ en fais pas davantage monsieur l’ officier seulement à le lieu d’ un pâté il y en a à le lieu d’ une dinde j’ en mets et ainsi de tout; ",
"il lâche mes mains se remet sur ses pieds et va s’ adosser à la cheminée puis il me dit en examinant ses ongles que ses amis n’ étaient pas ceci n’ étaient pas cela que ses amis n’ étaient pas des gens à le qui l’on fit fête que c’ étaient des hommes d’ affaires qu’ ils venaient d’ en inventer une qui promettait de rapporter beaucoup de la gloire à le revendre et de les monceaux d’ or mais qu’ elle était fort chanceuse qu’ ils l’ avaient pressé d’ y entrer de la prendre à son compte qu’ il avait résisté à le toutes leurs supplications –ils ne veulent pas admettre que ce soit mon dernier mot ajouta -t-il et ils m’ ont donné une semaine pour réfléchir quand je réfléchirais ans pour qui me prennent -ils j’ ai dit non c’ est non ",
"–elle les a terriblement inquiétés –savent -ils de quel guet-apens vous avez été victime en les quittant? –je le leur ai écrit le lendemain –et alors –notre président est venu me demander des détails que je lui ai donnés aussi complets que possible sans toutefois prononcer le nom de la famille de maillefert j’ ai été jusqu’ à le lui dire que j’ attribuais le faux à le comte de combelaine –et qu’ a dit ce président ",
"toutes sortes d’ ustensiles spéciaux à la moisson étaient tirés de leurs réduits les barillets en bois de saule les énormes terrines les grands pots de brocs à le vin toute une artillerie de poterie grossière qui se fabriquait à le apt c’ était une fête incessante une fête surtout lorsqu’ ils faisaient le branle autour de le feu de la saint-jean en chantant la chanson de les gavots de le ventoux l’ autre mercredi à le sault nous fûmes solques les moissonneurs à le point de le jour après le capoulié qui leur ouvrait la voie dans les grandes emblavures où l’ aiguail luisait sur les épis d’ or joyeux s’ alignaient dégainant leurs lames et javelles de choir les lieuses dont plus d’ une le plus souvent était charmante se courbaient sur les gerbes en jasant et riant que c’ était plaisir de voir et puis lorsque à le levant dans le ciel couleur de rose le soleil paraissait avec sa gerbe de rayons de rayons resplendissants le capoulié levant sa faucille dans l’ air s’ écriait: un de plus et tous de la faucille ayant fait le salut à l’ astre éblouissant en avant: sous le ",
"–l’ hôtesse encore une bouteille cachetée et de le meilleur dit tom PROPN et lui avaient à le peine trempé leurs lèvres dans leurs verres encore pleins la mère ponisse pour faire honneur sans doute à sa propre cave avait plusieurs fois vidé le sien –et vous nous servirez sur la table de monsieur s’ il veut bien le permettre ajouta tom en allant se mettre avec sarah à le côté de le chourineur aussi étonné que flatté de cette politesse ",
"mais nous attendîmes inutilement la seconde secousse ne vint pas et à le bout de minutes notre équipage qui dans le premier moment était éparpillé de tous les côtés était réuni autour de nous personne était blessé à exception de PROPN qui était foulé le poignet et de pietro qui prétendait donné une entorse eh bien dit le capitaine voyons pilote que faut -il faire maintenant oh mon dieu ",
"instruit à la longue par la cruelle expérience de les maux force lui fut de songer à ses affaires pour me servir d’ une expression collégiale il lui fallut prendre soin de sa baraque de son pupitre de ses habits de ses souliers ne se laisser voler ni son encre ni ses livres ni ses cahiers ni ses plumes enfin penser à le ces détails de notre existence enfantine dont s’ occupaient avec tant de rectitude ces esprits égoïstes et médiocres à lesquels appartiennent infailliblement les prix d’ excellence ou de bonne conduite mais que négligeait un enfant plein d’ avenir qui sous le joug d’ une imagination presque divine s’ abandonnait avec amour à le torrent de ses pensées ",
"le calme parfait de m.jacques l’ effraya donc beaucoup plus que ne l’ eussent pu faire colères et menaces elle sentait confusément qu’ il n’ avait pas cru un mot de l’ explication qu’ elle lui avait fournie en affirmant qu’ elle ne faisait le portrait de d’ assas que pour l’ attribuer à le mme d’ etioles dans l’ intention de la perdre irrémédiablement dans l’ esprit de le roi et elle eut l’ intuition vague qu’ il allait se tramer contre elle et d’ assas quelque ténébreuse machination où si par intérêt elle était ménagée il serait lui l’ innocent infailliblement broyé cette pensée la révolta et elle résolut d’ agir sans perdre une minute personnellement elle ne craignait pas grand’chose ",
"vous voulez bien le lire? a haute voix ai-je demandé assez stupidement c’ est vrai mais j’ avais un petit doute alors j’ ai préféré passer pour un imbécile ç a ne me faisait plus vraiment peur non a -t-elle dit j’ ai lu. vous comprenez quoi? m’ a -t-elle demandé après m’ avoir laissé un temps de pause pas grand-chose ",
"la faillite d’ un agent de change ruina le marquis il hypothéqua les biens de sa femme pour tenter une spéculation dont les bénéfices devaient restituer à sa famille toute sa première fortune mais cette entreprise acheva de le ruiner poussé par son désespoir à le tout tenter le général s’ expatria ans s’ étaient écoulés depuis son départ "
] |
malgré le passage de le temps des années des cours à l' université de l' apparent consensus en rimbaud avait dit je est un autre semblait accepté semblait ou madame bovary c' est moi de flaubert | [
"tous connaissaient la phrase mais personne ne l' avait acceptée ce n' était pas un simple oubli ou une simple négligence jérôme me rappelait que foucault aussi avait dit que le sujet n' était pas réductible limité à le moi ou àil était celui qui avait le mieux vu l' épuisement de le sujet et son départ vers l' autre sartre avait essayé de l' empêcher PROPN supposait que l' inconscient devait le gêner dans sa quête de liberté ",
"moi je n' étais pas une lectrice d' essais je n' aimais que la littérature je préférais le concret à la pensée abstraite la littérature il n' y avait rien de plus stable de plus concret de plus sûr il n' y avait pas d' inspiration dans la pensée abstraite mais de le travail et de l' intuition pour ce que j' en comprenais pour la littérature l' inspiration dirigeait tout ",
"c'est-à-dire quelque chose qui vient d' ou on ne savait pas la littérature était seule PROPN venait de mourir PROPN dans libération disait que pour lui écrire c' était s' échouer loin de son propre langage le laisser aller seul sans gardes de le corps l' inspiration venait d' un endroit où je n' étais pas ou il n' y avait personne un pays ",
"un endroit qu' on connaissait tous intuitivement sans y être jamais allés réellement un pays lointain mais accessible par l' inspiration elle appartenait à le tout le monde comme à le jeu de les familles la pioche bonne ou mauvaise a permettait de sortir des cartes héritées à la distribution c' était comme le rêve ",
"n' importe qui pouvait y être convié à le tout moment il n' y avait aucune raison que les gens disent c' est moi c' est mon histoire que des journalistes disent je l' ai reconnu dans le rêve ce n' était pas exactement son visage mais je savais que c' était lui ce n' était pas l' histoire de les gens puisqu' il n' y en avait pas vraiment dans ce pays mais celle de l' inspiration quand on disait à le quelqu'un j' ai rêvé de vous on n' avait pas rêvé de lui on avait rêvé et il y avait le nom ou la forme de cette personne croisée dans la réalité ",
"la différence entre le rêve et la littérature le processus littéraire devenait conscient à un certain moment vers la fin un contrôle pouvait s' exercer à la sortie de les images éventuellement mais la vérité de le rêve risquait d' être écornée et le message apporté par l' inspiration moins complet moins fort il fallait être prudent en manipulant des matériaux tombés de le ciel comme des météorites qui s' intégraient à le quotidien le plus banal c' était ce mélange qui leur donnait leur caractère leur aspect paradoxal étaient -ce de vulgaires cailloux ou de véritables pierres précieuses le personnage le météorite n' était pas la personne réelle bien sûr ",
"mais ne pas enlever entièrement la terre autour de lui ne pas effacer totalement lesréférences éclairait le mystère de les rapports entre les signifiants infinis et immortels et les corps contingents c' était aussi mystérieux que l' eau qui coule dans un ruisseau de montagne comme l' eau qui coule entre le loup et l' agneau l' agneau n' avait pas pu souiller le breuvage de le loup puisqu' il était en aval que votre majesté ne se mette pas en colère mais plutôt qu' elle considère que je me vas désaltérant dans le courant plus de pas au-dessous d' elle; et que par conséquent en aucune façon je ne puis troubler sa boisson ",
"tu la troubles reprit cette bête cruelle et je sais que de moi tu médis l' an passé c' étaient les mêmes accusations et la même culpabilisation le signifiant de la littérature était accusé de porter préjudice à un référent de la réalite alors que les agissaient dans champs différents étaient de composition différente chimiquement et que le signifiant buvait une eau déjà souillée pasau-dessous et que par conséquent en aucune façon je ne puis troubler sa boisson la littérature était l' agneau et bouc émissaire les signifiants transfiguraient une réalité qui se sentait en retour dépouillée c' était le monde à l' envers ",
"la réalité avait toute la place partout mais il fallait qu' elle en revendique encore une dans les livres alors qu' elle n' y existait pas elle ne pouvait pas être lésée puisqu' elle n' y était pas elle s' invitait dans les livres pour mieux se déclarer lésée et avoir enfin un moyen de clamer sa souffrance d' être coincée sans pouvoir sortir d' elle-même elle ne supportait pas de voir la littérature décoller et faire l' appel pour constater les absents ils avaient le culot de répondre présent dans le livre alors qu' ils étaient restés à le sol "
] | [
"je ne vous demande pas de répondre maintenant à le cette question mais de la considérer je ne sais pas à le quel stade vous en êtes de votre relation avec votre corps mais lefait que vous parliez de la mort comme vousle faites me donne à le penser que vous commencez sans doute à le vous défier de lui vous entrez dans la phase que je nomme le corps inamical pendant des années vous avez vécu avec lui en lui en parfaite osmose dans un équilibre qui vous satisfaisait vous l’ entreteniez de le mieux que vous pouviez et il vous procurait en échange ce que vous attendiez de lui à le moment où vous l’ attendiez performances physiques amoureuses plaisirs alimentaires sensations les maladies bénignes qui de temps à le autre l’ affectaient ne remettaient pas en cause la confiance que vous placiez en lui ",
"à le reste elles subirent aussitôt le charme de myriam et ce fut très spontanément avec une maternelle tendresse que la princesse cécile embrassa la jeune femme avant de se retirer ce soir-là en disant à le siegbert qui les regardait avec émotion –vous me permettrez de la considérer un peu comme ma fille n’ est -ce pas mon cher enfant –à la condition que vous me permettrez d’ être pour vous un fils très affectueux répondit -il en lui baisant les mains .quant à la comtesse sophie qui étouffait de colère elle s’ était d’ abord montrée suffisamment aimable dans le seul but de ne pas exciter le courroux de son neveu cependant à la fin de la soirée elle était déjà presque conquise et en regagnant son appartement elle songeait quand on la connaît on comprend un peu la folie de siegbert et il est bien certain que PROPN ne pouvait lutter avec elle dans tout l’ empire la nouvelle de l’ étrange mariage de le prince de provoqua la plus vive stupéfaction quant à les habitants de gleitz le premier étonnement passé ils s’ en montrèrent fort satisfaits en constatant que l",
"valentine était exclue à le jamais de cet heureux cercle de famille qu’ elle avait créé trompée par le besoin qu’ éprouve tout être humain de se raccrocher à le quelque branche quand il se noie à le réel ou à le figuré elle s’ était dit qu’ elle aurait sa place un jour près de les époux que rené guéri sachant enfin jusqu’ à le quel point elle l’ avait aimé mais retenu par les liens d’ un amour nouveau consacré par le mariage PROPN garderait pour elle une affection grave et douce un peu que marchant côte à le côte sans se joindre jamais ils descendraient ainsi le chemin de la vie son rêve s’ écroulait sous la rude étreinte de la réalité et elle devait s’ avouer à le elle-même que cela avait été folie d’ y croire que c’ était impossible elle ne pouvait être l’ amie de cet homme après qu’ il avait été tout pour elle; son cœur saignerait toujours quoi qu’ elle fît et elle serait jalouse de ses enfants comme une mère qui a perdu le sien est jalouse de les mères heureuses qui étalent avec orgueil leur joie maternelle ",
"mais comme il n’ ajoutait rien son hôtesse désireuse à l’ en croire de faire tout son devoir lui avait encore proposé de faire appeler son médecin le père de nouveau avait refusé mais en ajoutant des explications que la vieille dame avait jugées très confuses elle croyait seulement avoir compris et cela justement lui paraissait incompréhensible que le père refusait cette consultation parce qu’ elle n’ était pas en accord avec ses principes elle en avait conclu que la fièvre troublait les idées de son locataire et elle s’ était bornée à le lui apporter de la tisane toujours décidée à le remplir très exactement les obligations que la situation lui créait elle avait régulièrement visité le malade toutes les heures ",
"enfin je serai de le moins logé et nourri pour rien tout mon hiver c’ est toujours de gagné n’ est -ce pas père barbier le père de madame surtout a nnette ayez bien soin de mon père c’ est ce que ne manquait jamais de dire mme de lautry à sa domestique chaque fois que celle-ci sortait poussant devant elle la petite voiture où le pauvre m. buvignières gisait impotent et inconscient ancien haut fonctionnaire inspecteur de les finances en retraite commandeur de la légion d’ honneur et décoré d’ une multitude d’ ordres exotiques m. buvignières à les abords de ses ans avait été frappé de paralysie ",
"la tenue de les pincheyras formait avec celle de les espagnols un contraste frappant tumultueusement groupés autour de leurs chefs œil railleur et la lèvre sardonique ils chuchotaient entre eux à le voix basse en jetant par-dessus leur épaule de les regards dédaigneux à le ceux que leur mauvaise fortune contraignait à le implorer leur appui don et ses frères conservaient seuls une contenance convenable ils sentaient leur cœur se gonfler d\\' orgueil dans leur poitrine en songeant à le rôle que la fortune par un de ses incompréhensibles caprices les appelait subitement à le jouer ils prenaient à le sérieux ce rôle et se croyaient de bonne foi appelés à le replacer par la force de leurs armes sous la nomination espagnole ces riches colonies qui lui échappaient si providentiellement par un juste retour de cette implacable loi de le talion qui veut que tôt ou tard les bourreaux deviennent à le leur tour victimes de ceux qu\\ ils ont martyrisés ",
"-je m\\' en garderai bien mademoiselle la a de leçon de goût à le recevoir de personne elle est trop parisienne pour cela et trop coquette pour se priver d\\' un colifichet qui attire tous les regards action était engagée les paroles amères partaient comme des flèches ",
"sa collection d’ armes avec des petites ailes qui battraient très vite à la façon de les oiseaux-mouches certains dossiers sont épais ceux concernant les yeux par exemple ou les cheveux et d’ autres comme celui de le menton restent désespérément plats on ne parle pas beaucoup de cette partie de le visage dans les livres ou alors de façon fugitive anecdotique quand ils sont doubles ou triples fuyants ou à le contraire en galoche sans jamais aller beaucoup plus avant dans les descriptions celui de mon premier moniteur de conduite était très expressif quand il était contrarié il se creusait de petits trous ",
"ou journalistes amis ou ennemis de l’ auteur ou des auteurs plutôt ennemis qu’ amis lesquels auront beaucoup d’ esprit si la pièce tombe attendu qu’ ils ramasseront une partie de cet esprit tombé pour s’ en faire des projectiles tandis que si la pièce réussit ils n’ auront que l’ esprit qu’ ils ont ou auteurs dramatiques que les succès trop continus de de leurs confrères humilient dans leur orgueil qui battent des mains sans rapprocher les mains tout en murmurant à le leur voisin c’ est affreux c’ est détestable toujours les mêmes moyens les mêmes combinaisons les mêmes ficelles de sorte qu’ ils applaudissent tout bas et murmurent tout haut ",
"n’ y a -t-il pas pour elle un dieu? une couleur de plus dans le prisme des amours purs et éternels? cet état de l’ âme fut pour réginald un mystère un problème un rêve il aurait si bien voulu le pénétrer efforts inouïs et perdus "
] |
d’ une politesse affable quand il le jugeait nécessaire à d’ autres moments il rugissait avec une énergie devenue proverbiale après s’ être incliné devant PROPN et son fils il s’ excusa de ce qu’ il appelait son intrusion en route pour PROPN où je dois rendre visite à le mon ami qui m’ héberge pour les fêtes de le vous le connaissez je crois —très bien fit douglas | [
"il a beau être sujet de la reine PROPN c’ est un fidèle ami de le sud —je sais dit avec un sourire l’ ironie de la situation ne m’ échappe pas on me demande de célébrer la fête de l’ indépendance à le jasper square PROPN restera sans doute chez lui ",
"il a assez d’ esprit pour braver son ambassade et s’ asseoir près de vous pendant votre discours cette remarque de douglas provoqua un rire général qui facilita l’ entretien un domestique apporta sur un plateau juleps dans de grands verres où la glace pilée s’ ornait d’ une feuille de menthe comme d’ une cocarde a ce moment parut PROPN et les présentations se firent dans le style fleuri de les etats de le sud après quoi la conversation glissa irrésistiblement vers la politique de le jour ",
"PROPN avait retrouvé toute son assurance dit -il vous étiez naguère favorable à le compromis mais il semble qu’ à l’ heure actuelle vous ne le soyez plus posa soigneusement son verre sur la table et d’ un geste oncle PROPN fit signe à le domestique de disparaître la voix tranquille et presque confidentielle le voyageur répondit à le william —vous pouvez en être sûr je trouvais naturelle l’ entrée dans l’ union d’ une californie libre mais quand des représentants de le sud m’ ont rappelé avec véhémence qu’ à l’ origine elle était esclavagiste et qu’ il importait à les intérêts de le sud qu’ elle le fût et qu’ elle le restât il prit son verre et tira discrètement sur la paille puis il acheva d’ un ton plus confidentiel encore que tout à l’ heure: eh bien gentlemen j’ ai changé d’ avis soudain une flamme se mit à le luire à le fond de ses yeux et d’ un geste précis il plongea les doigts dans la masse de ses boucles noires de manière à le y jeter le désordre d’ une tempête ",
"haute et furieuse sa voix retentit alors dans le salon nous répétons sans cesse que l’ esclavage est un fléau dont nous ne sommes pas responsables fort bien gentlemen cela calme un peu le murmure de notre conscience malheureusement pour notre confort moral cette voix-là n’ est pas de celles qu’ on puisse réduire à le silence parce qu’ elle vient du silence et qu’ elle est faite de silence PROPN l’ a entendue sur le mont ",
"l’ ouragan s’ est levé la voix était plus forte que l’ ouragan puis la terre s’ est mise à le trembler et la voix était plus forte que le tremblement de terre un fléau dont nous ne sommes pas responsables je le veux bien ",
"alors qui nous empêche de nous en libérer vous ne répondez pas personne ne songeait à le répondre assis entre ses fils qui échangeaient des coups d’ œil de consternation ouvrait des yeux d’ animal pris à le piège l’ orateur laissa passer quelques secondes puis de nouveau le tonnerre roula sous les dorures de quel droit arrachons -nous à le leur patrie de les hommes et de les femmes qui ont un corps et une âme comme nous parce qu’ ils ont la peau noire et que nous avons besoin d’ eux pour les faire travailler dans nos plantations ici douglas donna de la voix sèche et distincte —ce n’ est pas nous qui capturons les noirs ",
"nous les achetons à le prix qu’ on nous demande comme du bétail en somme la comparaison est inexacte fit josh nous ne les traitons pas comme de le bétail —je vous donne raison sur ce point le bétail n’ a pas d’ âme ",
"nous ne prenons pas en considération la violence qui est faite à l’ âme de les noirs en la privant de sa liberté d’ agir nous aurons à en rendre compte a son tour rassembla ses forces pour dire quelque chose et trouva ceci articulé d’ une voix tremblante votre éloquence ferait envie à un prédicateur de le nord —elle en fait beaucoup dans tout le sud quant à le nord laissons -le se débattre avec ses responsabilités morales qui sont vastes et voyons les nôtres ",
"il se remit à le tonner: nous prétendons avoir les mains nettes parce que l’ opération malpropre qui les eût salies nous l’ avons laissée à d’ autres la noble angleterre ne s’ abaisserait pas à le chasser elle-même son gibier sur la côte-d’ivoire elle attend que les indigènes de le pays capturent pour elle hommes femmes et enfants incapables de se sauver elle est riche elle paie bien elle prend livraison et les navires bourrés de noirs fous de terreur cinglent vers les ports américains où elle écoule sa marchandise qu’ elle se fait payer à le prix fort le profit est énorme comme en témoigne la splendeur de les grandes demeures de notre mère patrie a ce moment la porte s’ entrouvrit sans bruit et se glissa dans la pièce ou ̀ il prit place derrière le piano "
] | [
"il était serf forestier des bois de compiègne –oui mais écoute encore; guyrion mon aïeul et rustique-le-gai mari d’ anne-la-douce continuaient à le paris leur métier de nautonniers; anne un jour fut outragée par un de les officiers de le comte de la cité; rustique assomma l’ officier les soldats revinrent en armes les mariniers se soulevèrent à la voix de rustique et de guyrion mais tous furent tués ainsi qu’ anne-la-douce dans la sanglante mêlée qui s’ engagea; mon aïeul avait été l’ un de les chefs de cette révolte le peu qu’ il possédait sa maison et son bateau héritage paternel fut confisqué sa veuve réduite à la misère quitta paris avec son enfant vint demander un asile et de le pain à le germain son frère serf forestier ",
"elle tint du délire la joie de le rémouleur quand il aperçut le nouvel engin que je lui offrais de grand cœur il enfourcha son stratagème ramassa un certain nombre de pelles et conquit le sens précieux de l’ équilibre il était sauve maintenant il exerce son métier tout en pédalant selon la prescription de le médecin un petit filet est suspendu de chaque côté de sa machine ce qui le dispense de s’ arrêter à le chaque porte ",
"il y avait des parfums terrestres mêlés à des parfums d’ air et de mer la ville respirait le bonheur la joie la force artagnan sentit comme la présence d’ une main invisible qui avait toute-puissante créé cette force cette joie ce bonheur et répandu partout ces parfums se dit -il engraisse mais aramis a grandi porthos et d’ artagnan étaient entrés à l’ évêché par une porte particulière connue des seuls amis de la maison il va sans dire que porthos avait servi de guide à d’ artagnan le digne baron se comportait un peu partout comme chez lui ",
"elle répondit que cela n’ avait rien d’ extraordinaire: sa mère était de la franche-comté et elle n’ avait de son père que les yeux noirs PROPN PROPN l’ agaçait aurélien avec ses questions alors tu as vu ma cousine PROPN c’ est tout ce que tu en dis et autres à le quoi il fallait lui répondre quelque chose de le style elle est charmante curieuse personne mais oui mais oui elle me plaît bien parce que de dire qu’ elle lui déplaisait ce qui était le vrai eût demandé qu’ on s’ expliquât qu’ on parlât sans fin PROPN rigolait qu’ est -ce que ç a pouvait lui faire après tout ce qu’ aurélien pensait de sa cousine ",
"mon cousin paraît avoir un tact tout particulier pour découvrir les plus ravissants points de vue les plus splendides fleurs de les jardins et de le parterre que j’ étudie avec tant de bonheur que je reproduis avec tant de joie et qui vont orner ensuite les plus belles pages de mon album dernièrement lorsqu’ il m’ eut écoutée lire le soir quelques pages de la jeanne d’ arc de soumet dont je faisais la lecture à le mon oncle il m’ a dit en souriant vous comprenez à le merveille cousine les vertus héroïques de la femme cela se voit dans votre accent dans votre expression clans votre regard je m’ en suis pour ma part aperçu tout d’ abord et je vous ai avoué oui oui ai-je interrompu cette vieille histoire de la lance et de le parapluie cousin toute bonne plaisanterie devient mauvaise lorsqu’ elle est répétée fois ",
"j' ai une façon à le moi de frapper simplifie la vie ma mère vint m' ouvrir et je fis d' abord ce jour-là comme à l' ordinaire car les heures de la vie quotidienne forment une machine toute-puissante dont les pièces successives nous saisissent nous poussent et nous manipulent à le mépris de nos décisions cela veut dire que j' embrassai ma mère que je posai ma canne dans la grande potiche en terre que j' accrochai mon feutre à le porte-manteau et que je passai dans la cuisine pour me laver les mains j' obéissais à de vieilles forces tyranniques mais je n' avais rien perdu de ma colère qui se tortillait à l' intérieur de moi comme un chat dans un sac ",
"ne viens -je pas d’ y voir des acteurs autrefois ma chère on les recevait dans son boudoir mais à le salon fi donc! pourquoi me regardez -vous d’ un air si étonne écoutez -moi! si vous voulez vous jouer des hommes reprit la vieille dame ne bouleversez le cœur que de ceux dont la vie n’ est pas arrêtée de ceux qui n’ ont pas de devoirs à le remplir ",
"il y avait le téléphone dans la chambre mais il ne parvint à le obtenir ni une ligne directe de toute manière il ignorait indicatif pour la france ni la réception il se rhabilla ses vêtements sentaient la sueur et descendit à le rez-de-chaussée le réceptionniste qui parlait anglais accepta de former le numéro pour lui mais après un temps assez long émergea de le bureau situé derrière le comptoir en disant que ç a ne répondait pas étonné en absentant ait pas branché le répondeur il insista pour que l\\ autre refasse une tentative qui aboutit pas davantage et sortit la grande et bruyante avenue sur laquelle donnait son hôtel était illuminée comme les champs-élysées lors de les fêtes de noël la circulation effectuait sous des arcs de lampions rougeoyants qui figuraient des dragons ",
"je m’ assieds par désœuvrement je m’ empare d’ un écouteur et tombe dans une volière pleine d’ un tumulte d’ oiseaux longues brèves trilles trop rapides je déchiffre mal ce langage mais combien de voix révélées dans un ciel que je croyais désert postes parlaient l’ un se tait un autre entre en danse ",
"–nous ferons nos provisions à le ruissatel est évidemment un peu plus loin mais on y trouve des gens civilisés merci encore mais maintenant je dois parer à le plus pressé aimée quelle heure est -il? elle regarda la montre or de son bracelet heures juste dit -elle "
] |
fab le prend à le part en fais une tête où sortent ces pixels négatifs —non ç va j\' ai dû boire un coup de trop c\' est tout entraîne un peu à écart à abri de les regards indiscrets il sort un sachet de plastique transparent de son survêtement contenant une poudre jaunâtre | [
"boy la situation est sous contrôle inhale un peu mon spécial un tiers de coco un tiers de tranquillisant pour cheval un tiers d\\' avorteur pour chats après restera plus qu\\ à le danser ta vie sous les étoiles baléariques mais qu\\ est -ce que vous avez tous à le vouloir que je vous ressemble garde ton poison pour clio là-bas sur sa banquette ",
"marc désigne de le doigt la rescapée qui ronfle sur les coussins nu-pieds ses tongs à le plates-formes traînent sous la table à le milieu de les verres cassés le croyant pris d\\' un accès de le plante sur place effrayé: je te parle prophylaxie et tu me réponds branche le pilote automatique man comment marc pourrait -il lui expliquer qu\\' une note basse bourdonne dans sa tête un fond sonore continu plus qu\\' une migraine un permanent bruit usine et que ç a ne le laisse jamais en paix jamais même quand il est entouré de gens même quand la techno est diffusée à le volume maximal toujours marc continue d\\' entendre cette satanée machinerie faire les ",
"comment te faire comprendre une fois de plus sisyphe marronnier se réfugie à le bar il préfère asseoir car contrairement à le michel de montaigne qui disait mes pensées dorment si je les assieds lui ses pensées peuvent dormir debout assis il peut en revanche tenter d\\' y mettre un peu d\\' ordre il regarde ses centaines de reflets dans une de les boules à le facettes qui montent et descendent au-dessus de le bar comme les ascenseurs extérieurs de le sofitel sa vie de caméléon ressemble à le ce puzzle démultiplié embrouillamini sans queue ni tête ",
"y a -t-il un sens est -il même sensé de se poser la question il est né dans la banlieue ouest il sera enterré à le cimetière de le trocadéro: une vie pour traverser le nord de le xvi e arrondissement entre-temps il sera allé à des fêtes assis sur des tabourets il se sera contemplé dans des boules à le facettes marc pense facilement à la mort à l\\' inutilité de nos faits et gestes pas besoin de lui demander fois pourquoi il y songe sans arrêt: à le quoi rime toute cette blague on fera moins les fiers quand on sera allongé dans un coffret de sapin verni avec un lombric en train de twister dans l\\ orbite de l\\ 'œil gauche ",
"écrie -t-il en faisant claquer ses mains bien à le plat sur ses genoux on aura bien rigolé ici la —vous parlez tout seul maintenant attachée de presse le toise un sourire perfide elle est de retour le morceau de salade coincé entre ses dents de devant a disparu et travaille ",
"il a beau être la star de cette soirée il faut bien qu\\ il gagne sa croûte comme n\\' importe qui et il est coincé dans sa bulle translucide à le hésiter entre des cd très à la mode marc serait bête de ne pas en profiter qu\\ auriez -vous fait à sa place avant de clamser? hein? -toi à le lieu de te moquer de moi dit -il en tapotant le tabouret mitoyen —vous en faites une tronche ",
"—oh tu ne vas pas y mettre toi aussi par pitie bon je traverse peut-être un passage à le vide je ne peux pas être tout le temps beau et brillant et intéressant —ni modeste elle sourit persuadée d\\' avoir balancé une pique pleine d\\' esprit —qu\\'est -ce que tu bois ",
"la même chose que vous marc adresse à le barman: cata -tonic bien glacés il vous plaît un ange passe: normal il est heures moins le quart marc observe chaque détail de cette jeune fille ses doigts fins ses oreilles petites ses lèvres vernies ",
"une fille quoi un ton très dégagé il lui lance: —tu ne veux pas coucher avec moi ce soir? —pardon —je suis désolé être direct mais il est tard et j\\' essaie de gagner de le temps tu coucheras avec moi tout à l\\'heure comme avec joss oui ou merde sale pute? —merde dit la jeune femme en versant son verre sur les cuisses de marc dans un geste lent assez élégant avant de se lever qui n\\ essaie rien n\\ a rien marmonne marc de nouveau seul "
] | [
"il poussa la porte de l’ atelier fit de la lumière car il était déjà 21heures machinalement il actionna la pédale de le tour brancha l’ eau et flatta de le pouce la courbe d’ un col de vase puis il rangea cassette et photo dans le dossier PROPN à le maman pénétra silencieusement dans les lieux il portait un smoking bleu nuit sous un imperméable anglais qu’ il refusa de retirer ",
"comme je vous vois et cet homme est de petite taille boiteux —boiteux oui monsieur comment? très pauvrement son paletot est tout râpé et a un col de velours éraillé et graisseux ",
"m.grégoire comme il savait le faire les études de le garçon afin qu’ il achevât dans de moyennes conditions son année scolaire alexis pendant de longues après-midi et parfois des jours entiers retrouva la forêt l’ étang et les landes d’ abord il aida de temps à le autre les fermiers à la récolte de les foins en compagnie de placide qui s’ était enfin mis à le travail de la culture la plupart de le temps il allait seul à la pêche ou à la poursuite de les bêtes placide le rejoignait dans la soirée ils ne se fixaient pas un lieu précis de rendez-vous ",
"avent et carême noël et pâques toussaint et jour des morts rythment la ronde de les saisons et celle de les fêtes de famille la grand-messe le matin les vêpres l’ après-midi le salut le soir à l’ église de le village et les préparatifs de toilette faits pour s’ y rendre occupent une bonne partie de les dimanches à le moins que l’ annonce d’ une belle cérémonie en musique n’ ait fait atteler pour namur ce catholicisme n’ est pas encore tout à le fait pour les classes possédantes le signe de ralliement et parfois l’ arme offensive qu’ il sera plus tard; néanmoins on est catholique comme on est conservateur et les termes ne se séparent pas l’ accomplissement de les devoirs religieux se confond chez les hommes avec le respect de PROPN à les institutions établies et se greffe souvent sur l’ indifférence ou sur un discret ou vague scepticisme ",
"comme il doit reprendre le même chemin pour aller à la gare renée attend qu' il revienne pour l' apercevoir encore une fois et quand il reparaît quand il lève la tête quand il traverse après un moment d' hésitation et qu' il sonne à la grille la jeune femme défaille de bonheur il revient!... il ne peut pas se décider à la quitter! malgré sa faiblesse elle court elle-même lui ouvrir cette porte devant laquelle il attend comme un étranger car ce matin il a rendu les clefs j' ai manqué un train dit -il ",
"eh bien quand cela serait je ne sache pas avoir de comptes à le vous rendre mais je veux bien vous dire que tout ce que vous voyez ici est à le moi et me vient de bonne source j' ai converti ce qui me restait de biens-fonds pour vivre libre et à le ma guise car depuis que je ne vous ai vu j' ai été en france ",
"le travail de vos ancêtres en quelque sorte! les crimes de sang étaient extrêmement rares les délits les plus courants consistaient en des escroqueries minables des vols d’ aliments des scènes de ménage pourtant la grande majorité des rubriques de faits divers ruissellent de sang un bon filon pour vendre du papier ",
"tout cela après un déjeuner copieux et délicieux comme savait néanmoins à le travers tous ses défauts en faire préparer artémise tout cela me parut bien exagéré j’ étais redevenu un homme sain gros mangeur bon buveur et profond dormeur et la moindre insatisfaction dans ces domaines me communiquait chaque fois une angoisse quasi métaphysique des pressentiments qu’ une aile de poulet matait aussitôt fut ce jour -là comme d’ habitude et je me rappelle que c’ est d’ un ton plaisant et sans m’ y forcer le moins de le monde que j’ annonçai à le notre hôtesse pour une fois moins renseignée que moi l’ arrivée de nos célèbres amants elle poussa des cris d’ orfraie des cris de stupeur deplaisir et de vague indignation des oh et de les ah des ce n’ est pas vrai! non ce n’ est pas possible des mais enfin c’ est extravagant des comment peut-on de les mais à le quoi pensent -ils bref autant de questions dont le nombre la véhémence et le vague restaient également sans réponse ",
"une fois de plus de toutes les rues opposées à l' hôtel partirent de les anarchistes des socialistes des petits bourgeois en col raide quelques groupes paysans la matinée était avancée les paysans commençaient à le arriver arrêta ses hommes la vague d' assaut balayée par les nids de mitrailleuses laissa son feston de tués et reflua comme un autre vol de pigeons les papiers d' une association fasciste lancés par les fenêtres tombaient lentement ou se posaient sur les arbres pour la première fois à le lieu d' être en face d' une tentative désespérée comme comme toujours –se sentait en face d' une victoire possible ",
"je t’ accorde les terres que tu m’as demandées dit ferdinand et je souhaite que tu puisses oublier ton infortune PROPN prit aussitôt la route de les fertiles montagnes dans lesquelles le roi lui laissait un asile il marchait lentement accablé par le coup qui venait en le frappant de détruire l’ empire de les maures sur la terre d’ PROPN arrivé à le sommet de le mont padul il s’ arrêta pour contempler une dernière fois sa belle ville de grenade dont les palais dorés brillaient à les rayons de le soleil couchant il attacha ses regards sur l’ alhambra qui semblait étaler devant lui sa façade de briques rouges incrustées de stuc et ses magnifiques coupoles se détachant sur les massifs toujours verts de ses délicieux jardins "
] |
une sonnerie grêle annonçait la fermeture va il ne pleut presque plus il portait un sac de cuir très plat en bandoulière nous avons traversé le boulevard et suivi la promenade de les anglais le café était tout près à le côté de le cinéma le forum il a choisi une table derrière la baie vitrée et s’ est laissé tomber sur la banquette | [
"quoi de neuf m’ a -t-il dit vous êtes sur la côte d’ azur j’ ai voulu le mettre à l’ aise: c’ est drôle je vous ai vu l’ autre jour sur la promenade de les anglais —vous auriez dû me dire bonjour sa silhouette massive le long de la promenade et ce sac en bandoulière qu’ arborent certains hommes vers ans avec des vestes trop cintrées dans le but de garder une silhouette juvénile —je travaille depuis quelque temps dans la région j’ essaie d’ écouler des stocks de vêtements de cuir marche comme ci comme et vous —moi aussi je travaille dans la région lui ai-je dit ",
"rien d’ intéressant dehors les grands lampadaires de la promenade s’ allumaient peu à le peu d’ abord une clarté mauve et vacillante qu’ un simple coup de vent risquait de souffler comme la flamme d’ une bougie mais non à le bout d’ un instant cette lumière incertaine devenait blanche et dure —alors nous travaillons dans le même coin m’ a -t-il dit ",
"moi j’ habite antibes mais je circule beaucoup son sac s’ ouvrait de la même manière que les cartables d’ écoliers il en sortit un paquet de cigarettes —vous n’ êtes plus jamais dans le val-de-marne demandai-je ",
"—non c’ est fini il y eut un instant de gêne entre nous —et vous me demanda -t-il vous êtes revenu —jamais la seule pensée de me retrouver le long de la marne me fit frissonner ",
"je jetai un regard vers la promenade de les anglais le ciel orange qui s’ assombrissait et la mer oui j’ étais bien à le nice j’ avais envie de pousser un soupir de soulagement —je ne voudrais pour rien à le monde revenir dans cet endroit lui dis-je —moi non plus ",
"le garçon déposait le jus d’ orange la fine à l’ eau et les verres sur la table l’ un et l’ autre nous nous accrochions de le regard à le moindre de ses gestes comme si nous voulions retarder le plus longtemps possible le moment de reprendre la conversation c’ est lui qui a fini par rompre le silence je voudrais mettre quelque chose à le point avec vous il me considérait d’ un œil éteint —voilà je n’ étais pas marié avec PROPN malgré les apparences ma mère ne voulait pas de ce mariage pendant une fraction de seconde la silhouette de mmevillecourt m’ est apparue assise sur le ponton à le bord de la marne ",
"—vous vous rappelez ma mère ce n’ était pas une femme facile il y avait des problèmes d’ argent entre nous elle m’ aurait coupé les vivres si je m’ étais marié avec sylvia —vous m’ étonnez beaucoup —eh bien c’ est comme je croyais rêver pourquoi ne m’ aurait -elle pas dit la vérite je me souvenais même qu’ elle portait une alliance —elle voulait faire croire que nous étions mariés c’ était pour elle une question d’ amour-propre et moi je me suis conduit comme un lâche j’ aurais dû me marier avec elle il fallait bien que je me rende à l’ évidence cet homme ne ressemblait pas à le celui d’ il y a ans ",
"il ne manifestait plus cette confiance en lui-même et cette grossièreté qui me le rendaient odieux à le contraire il était empreint maintenant d’ une douceur résignée ses mains avaient changé il ne portait plus de gourmette —si j’ avais été marié avec elle tout aurait été bien différent —vous croyez ",
"décidément il parlait de quelqu’un d’ autre que de sylvia et les choses avec le recul avaient un autre sens pour lui que pour moi —elle ne m’ a pas pardonné cette lâcheté elle m’ aimait j’ étais le seul qu’ elle aimait son sourire triste était aussi surprenant que le sac qu’ il portait en bandoulière non je n’ avais pas affaire à le même homme que celui de les bords de marne peut-être avait -il oublié des pans entiers de le passé ou fini par se persuader que certains événements à les conséquences si lourdes pour nous tous n’ avaient jamais eu lieu j’ éprouvais une envie irrésistible de le secouer "
] | [
"charles est oublié de tous les humains ils se suffiront l’ un à l’ autre ils ne seront pas même dans l’ unvers .dans les plus purs ravissemens de l’ âme dans les plus douces extases de le sentiment le prince de la bourgogne et la vierge d’ n’ ont point remarqué la fuite de les heures cruelles filles de le temps chacune d’ elles a sa faux en main qui va moissonnant les plaisirs de l’ homme presqu’ à le mesure qu’ il en jouit le rapide éclair de les félicités humaines la journée a fui ",
"il jeta autour de lui un regard de mépris et de dédain donc binoche parle presque aussi bien que toi –c’ est un défroqué suffit il me faut une hotte et une veste peux -tu me les donner –écoute l’ ami.. tu m’ as l’ air capable et dans la circonstance tu peux -t-être utile à les affaires reste avec nous binoche qui remue pas trop mal la parole te fera un discours catalogue à le tes devoirs dont à lequel le premier c’ est un souverain respect pour le prévôt qui est moi riffard granut à le présent viens te mettre à le table et déguster le rogôme de la fraternité et le prévôt s’ avance majestueusement vers un groupe d’ hommes à le figures rébarbaratives qui buvaient en attendant le souper eh bien dit l’ un d’ eux y aura -t-il de l’ ouvragé aujourd’hui l’ occasion d’ hier m’ a tout d’meme mis en goût –oui répliqua granut avec une importance mystérieuse il y a une commande pour la journée la bourgeoisie en sera et les gardes françaises aussi –alors c’ est donc sur la noblesse qu’ on s’ portera ",
"enfin la fatigue l’ emporta sur l’ agitation et le sommeil s’ empara de moi .»alors tout se continua dans la forme d’ un rêve je vis la scène comme elle s’ était passée je vis l’ homme qui l’ a tué; j’ entendis prononcer son nom il s’ appelle tout cela n’ est que trop vrai répondis -je mais que venez -vous faire à le paris ",
"elle la saisit vivement en brisa le cachet et lut ce qui suit: enfin te voilà donc à le paris te figures -tu mon chagrin de n' y pas être pour te recevoir après une si longue absence il me tarde tant de te presser sur mon coeur oh! je t' en supplie thérèse viens à le plus vite retrouver ta vieille amie je suis à le vermont avec mon mari qui joint ses instances à les miennes ",
"la fumée de les journées de juin les sépara et désormais pour toujours non que l’ un d’ eux prît parti pour l’ insurrection mais l’ autre se déclara si vivement si impitoyablement pour la répression il agit dans la mesure de ses fonctions avec une si formidable énergie pour ramener l’ ordre pour l’ affermir que le cœur de fillotreau saigna de cette sévérité sans indulgence de cette justice sans pitié d’ ailleurs l’ ancien démocrate poursuivi sous la monarchie était encore trop républicain sous la république pour ne pas courir le risque de quelque dénonciation oh ",
"j’ ai tout entendu poursuivit le ufroy accablé de tristesse et laissant voir en s’ effaçant le sire de combefort endormi à le coin de le feu d’ un lourd sommeil j’ ai entendu ce serpenteau conjurer la mort de ton meilleur de ton unique ami et toi guy le féal tu l’ as écouté avec une lâche complaisance traître et félon par saint jean le précurseur de le fils de dieu vous avez péché l’ un et l’ autre: l’ un et l’ autre vous serez châtiés toi guy tu seras jugé par tes pairs les bannerets de savoie qui sauront dire si un vil meurtrier est digne de la chevalerie vous oseriez j’ ai honte pour toi! s’ il restait dans tes veines une goutte de notre sang tu aurais déjà troué la gorge de ce mécréant à le coups de dague je vous défends j’ ai connu ton aïeul et l’ aïeul de ton père ",
"colette qui n’ en revenait pas de le changement de décoration comme elle disait était très-flattée de recevoir m. et madame des tourelles elle se surpassait ces jours-là et lorsque miche rentrait à la cuisine elle s’ informait de le jugement qu’ on avait porté sur ses plats ces petits dîners étaient comme le complément de les enseignements de mademoiselle cormery blanche voyait tout ce qu’ une femme d’ ordre et de goût peut faire sans grande dépense madame de les tourelles n’ avait jamais si bon appétit que les jours où elle dînait chez ses amis elle crut même devoir le dire à le colette ",
"cette petite me fit impression par sa figure calme et sérieuse sous son bonnet d' indienne devenu trop petit d' épais cheveux noirs sortaient de partout ses sourcils étaient bien recourbés et sous de longs cils noirs ses yeux gris bleu avaient une assurance tranquille qui m' étonnait car les drolettes de chez nous étaient nices en ce temps et n' osaient regarder les gens c' est la petite bâtarde de chez le bordier dit mon oncle —je ne l' aurais pas reconnue ",
"dame catherine nicole et ou notables se trouvaient là aussi bien étonnés de ce que chauvel connu pour son bon sens et sa prudence se permît d’ écrire aussi vertement enfin voici sa lettre chacun y verra ce qui se passait à le paris et ce que nous devions espérer des nobles et des évêques s’ ils étaient restés nos maîtres à le jean leroux maître forgeron à les baraques-du-bois-de-chênes près de phalsbourg ce er juillet vous avez dû recevoir une lettre de le mai dernier où je vous annonçais notre arrivée à le PROPN ",
"avant de partir remit toutes les clefs à le son suppléant il lui montra la grotte à le vin la caverne à les farines la crevasse à le fromage et le tronc d’ arbre où l’on serrait le café il lui enseigna toutes les précautions qui pouvaient empêcher notre fuite et conserver un capital si précieux le beau périclès répondit en souriant: —que crains -tu? je suis actionnaire "
] |
ils dégustaient les mélanges PROPN toujours en sueur n’ avait pour vêtement que sa chemise et son pantalon tiré jusqu’ à le creux de l’ estomac par ses courtes bretelles mais étourdi comme un oiseau il oubliait le diaphragme de la cucurbite ou exagérait le feu pécuchet marmottait des calculs immobile dans sa longue blouse une espèce de sarrau d’ enfant avec des manches et ils se considéraient comme des gens très sérieux occupés de choses utiles enfin ils rêvèrent une crème qui devait enfoncer toutes les autres ils y mettraient de la coriandre comme dans le kummel de le kirsch comme dans le marasquin de l’ hysope comme dans la chartreuse de l’ ambrette comme dans le vespetro de le calamus comme dans le krambambuli; | [
"et elle serait colorée en rouge avec du bois de santal mais sous quel nom l’ offrir à le commerce car il fallait un nom facile à le retenir et pourtant bizarre ayant longtemps cherché ils décidèrent qu’ elle se nommerait la bouvarine !vers la fin de l’ automne des taches parurent dans les bocaux de conserves les tomates et les petits pois étaient pourris ",
"cela devait dépendre du bouchage alors le problème de le bouchage les tourmenta pour essayer les méthodes nouvelles ils manquaient d’ argent leur ferme les rongeait .plusieurs fois des tenanciers s’ étaient offerts bouvard n’ en avait pas voulu ",
"mais son premier garçon cultivait d’ après ses ordres avec une épargne dangereuse si bien que les récoltes diminuaient tout périclitait; et ils causaient de leur embarras quand PROPN entra dans le laboratoire escorté de sa femme qui se tenait en arrière timidement .grâce à le toutes les façons qu’ elles avaient reçues les terres s’ étaient améliorées et il venait pour reprendre la ferme il la déprécia malgré tous leurs travaux les bénéfices étaient chanceux bref s’ il la désirait c’ était par amour de le pays et regret d’ aussi bons maîtres on le congédia d’ une manière froide il revint le soir PROPN avait sermonné bouvard ",
"ils allaient fléchir; PROPN demanda une diminution de fermage; et comme les autres se récriaient il se mit à le beugler plutôt qu’ à le parler attestant le bon dieu énumérant ses peines vantant ses mérites quand on le sommait de dire son prix il baissait la tête à le lieu de répondre alors sa femme assise près de la porte avec un grand panier sur les genoux recommençait les mêmes protestations en piaillant d’ une voix aigue comme une poule blessée enfin le bail fut arrêté à les conditions de francs par an un tiers de moins qu’ autrefois .séance tenante maître gouy proposa d’ acheter le matériel; –et les dialogues recommencèrent .l’ estimation de les objets dura jours bouvard s’ en mourait de fatigue ",
"il lâcha tout pour une somme tellement dérisoire que gouy d’ abord en écarquilla les yeux et s’ écriant: convenu lui frappa dans la main après quoi les propriétaires suivant l’ usage offrirent de casser une croûte à la maison et pécuchet ouvrit une de les bouteilles de son malaga moins par générosité que dans l’ espoir d’ en obtenir des éloges .mais le laboureur dit en rechignant c’ est comme de le sirop de réglisse et sa femme pour se faire passer le goût implora un verre d’ eau-de-vie une chose plus grave les occupait! tous les éléments de la bouvarine étaient enfin rassemblés ",
"ils les entassèrent dans la cucurbite avec de l’ alcool allumèrent le feu et attendirent cependant pécuchet tourmenté par la mésaventure de le malaga prit dans l’ armoire les boîtes de fer-blanc fit sauter le couvercle de la première puis de la seconde de la troisième il les rejetait avec fureur et appela bouvard PROPN ferma le robinet de le serpentin pour se précipiter vers les conserves la désillusion fut complète les tranches de veau ressemblaient à des semelles bouillies ",
"un liquide fangeux remplaçait le homard on ne reconnaissait plus la matelote des champignons avaient poussé sur le potage et une intolérable odeur empestait le laboratoire .tout à le coup avec un bruit d’ obus l’ alambic éclata en morceaux qui bondirent jusqu’ à le plafond crevant les marmites aplatissant les écumoires fracassant les verres le charbon s’ éparpilla le fourneau fut démoli et le lendemain germaine retrouva une spatule dans la cour .la force de la vapeur avait rompu l’ instrument d’ autant que la cucurbite se trouvait boulonnée à le chapiteau PROPN tout de suite s’ était accroupi derrière la cuve et bouvard comme écroulé sur un tabouret pendant minutes ils demeurèrent dans cette posture n’ osant se permettre un seul mouvement pâles de terreur à le milieu de les tessons quand ils purent recouvrer la parole ils se demandèrent quelle était la cause de tant d’ infortunes de la dernière surtout? et ils n’ y comprenaient rien sinon qu’ ils avaient manqué périr ",
"pécuchet termina par ces mots c’ est que peut-être nous ne savons pas la chimie !pour savoir la chimie ils se procurèrent le cours de regnault et apprirent d’ abord que les corps simples sont peut-être composés .on les distingue en métalloïdes et en métaux –différence qui n’ a rien d’ absolu dit l’ auteur de même pour les acides et les bases un corps pouvant se comporter à la manière de les acides ou des bases suivant les circonstances .la notation leur parut baroque les proportions multiples troublèrent puisqu’ une molécule de a je suppose se combine avec plusieurs parties de b il me semble que cette molécule doit se diviser en autant de parties mais si elle se divise elle cesse d’ être l’ unité la molécule primordiale enfin je ne comprends pas moi non plus ",
"disait bouvard et ils recoururent à un ouvrage moins difficile celui de girardin où ils acquirent la certitude que litres d’ air pèsent grammes qu’ il n’ entre pas de plomb dans les crayons que le diamant n’ est que du carbone qui les ébahit par-dessus tout c’ est que la terre comme élément n’ existe pas ils saisirent la manœuvre de le chalumeau l’ or l’ argent la lessive de le linge l’ étamage de les casseroles puis sans le moindre scrupule bouvard et pécuchet se lancèrent dans la chimie organique .quelle merveille que de retrouver chez les êtres vivants les mêmes substances qui composent les minéraux néanmoins ils éprouvaient une sorte d’ humiliation à l’ idée que leur individu contenait de le phosphore comme les allumettes de l’ albumine comme les blancs d’ œufs de le gaz hydrogène comme les réverbères "
] | [
"il y avait là de les figures sympathiques d’ autres qui l’ étaient moins et d’ autres pas de le tout parmi celles-là se trouvait une jeune femme blonde très fraîche et extrêmement élégante avec laquelle mon tuteur avait longuement causé elle s’ appelait PROPN et était veuve d’ un peintre de talent PROPN très intelligente écrivait de petits poèmes exquis mais très païens d’ inspiration m’ avait dit laure à qui je demandais quelques explications pourquoi m’ avait -elle déplu dès le premier instant lorsque je l’ avais vue tendre la main à le gildas avec un empressement non dissimulé tandis qu’ un sourire ensorcelant découvrait detoutes petites dents et faisait briller les yeux très bleus ",
"en même temps il constata que ladite gardienne venait de faire certaines dépenses quelque peu exagérées pour ses ressources habituelles décidément se dit -il c’ est de ce côté qu’ il faut chercher il retourna chez le juge de paix et lui exposa ses soupçons ce magistrat de lui répondre aussitôt en secouant la tête que c’ était là une question fort délicate qu’ il faudrait des preuves des preuves palpables irréfragables je vous en fournirai répliqua m. gibraltar et pas plus tard que demain matin vous verrez et prenant congé de son interlocuteur il retourna rue saint-sauveur où il trouva mme fauquignon assise sur le seuil de sa porte vous êtes diantrement heureuse de pouvoir vous reposer léocadie s’ exclama -t-il dès l’ abord ",
"si je dois m' endormir sur ce rocher d' un sommeil semblable à la mort jusqu' à le jour ou ̀ je me réveillerai femme que je sois de le moins le prix de le courage et que celui-là soit un héros libre et sans peur qui me réveille et me possède wotan consent a sa voix loge le dieu de le feu allume autour de le rocher une flamme immense un brasier ardent qui dévorera l' insolent fera reculer le lâche et ne livrera passage qu' à le héros véritable à le guerrier sans peur ni bassesse digne époux de la vierge sans tâche ce duo de proportions colossales est une scène de la plus majestueuse beauté qui se termine sur l' un de les plus étonnants effets de théâtre dont l' imagination puisse rêver un motif délicieux celui de le sommeil de brunnhilde forme la trame de le tissu musical sur lequel le motif de le feu développé avec une étincelante fantaisie projette de les gerbes de lumière et de flamme qu' on voit luire sur la scène tout autour de la walkyrie endormie et qu' on entend crépiter dans le brasier de la symphonie orchestrale ",
"mais à le cette saison de les vacances ces rumeurs joyeuses à le fond de les bois étaient si naturelles que les amoureux n\\ y prenaient pas garde autour d\\' eux la forêt se taisait et dans ce silence un rouge-gorge modulait sa petite chanson caressante et voilée les yeux bruns attiraient gérard comme un aimant déjà sa tête inclinait vers celle de la jeune fille et sa bouche était prête à se poser pour la première fois sur les claires et magnétiques prunelles quand une bruyante explosion de voix suspendit brusquement ce baiser sur ses lèvres surprises et soudain de le haut une tranchée la longue chaîne de la porte de saint-nicolas dévala tumultueusement jusqu\\' à le fond de la combe madame grandfief en tête ce fut un coup de foudre ",
"contradiction étrange et que personne n\\' examine avec franchise on nous met à le genoux devant la beauté le divin puis nous dit: tout doit céder devant la réalité. on nourrit on excite on exalte nos rêves; et nous donne pour avis: écoutez pas les chimères nous voyons bien que amour est à le fond de la religion de la littérature et de la musique dont on nous a imprégnées jusqu\\' à les moelles et quand le cœur et la chair sont mûrs il n\\ y a une voix pour nous crier: il ne s\\' agit pas amour le mariage la vocation religieuse je l\\' ai bien vu à le couvent était à le part quelques magnifiques exceptions comme mme de contebault mme de le cange et telles autres de mes anciennes maîtresses dont je pourrais citer les noms c\\' était la vocation de celles qui ne pouvaient pas se marier la vocation artistique m. et m. vaufrenard ne l\\ avaient voulu voir en moi que parce qu\\ ils croyaient que je me marierais difficilement mais le mariage est préférable à le tout alors tout à le coup j\\' eus l\\ impression que j\\' étais amenée à le mariage comme une bête de somme à abattoir ",
"–tu veux t’ asseoir –j’ en sais rian –tu n’ en sais rian répéta scrupuleusement sauveur PROPN est en plein délire gémit lionel a commencé à la rentrée de septembre elle est en cp cette année ",
"sous ces caresses le roi peu à le peu reprenait possession de soi-même alors elle demanda: –que s’ est -il passe et tout naturellement comme s’ il eût parlé à un vieil ami il raconta la scène de margentine se dressant entre gillette et lui –et c’ est sa mère demanda la duchesse PROPN fit le roi –et vous aimez cette jeune fille françois –oui! répondit encore le roi ",
"il signifiait: adolphe adolphe où allons-nous il me semble que théophraste déménage viens à le mon secours! viens à le secours de théophraste adolphe avait compris il fronçait les sourcils et se grattait le bout de le nez il jugeait la minute importante ",
"il faut se faire une raison ma chère petite ainsi moi regardez donc j’ ai mon mari à le paris eh bien est -ce que j’ en parais plus triste vous me direz qu’ à le fond oui à le fond mais elle n’ a pas l’ air convaincue mme arnal m. lui y va de son voyage moi voyez -vous barbier je n’ aime pas assister à les séparations ",
"qui est -ce donc demanda -t-il à le geneviève qui avait rougi jusqu' à les oreilles mais c' est lui dit -elle qui et il parut comprendre tout a parfaitement en honnête femme ou bien par un insatiable besoin de rouvrir les anciennes blessures elle avait fait à le son mari la confidence de son amour de jeune fille il ajouta: —eh bien "
] |
il ne voulait rien elle insista il dit qu’ il les regarderait manger oui qu’ il aimait bien voir les gens manger lui qui n’ avait jamais eu grand appétit; et il s’ assit face à le elles à la table de la cuisine à la place probablement de celui qui avait été le mari ou le compagnon et qui ce n’ était pas difficile à le deviner avait depuis belle lurette fichu le camp avec une plus jeune confirmerait -elle plus tard avec un bref commentaire sur la lâcheté masculine et non à la place de l’ enfant mort à qui la mère et l’ invité ne cessaient probablement de songer comme ils l’ avaient fait de part et d’ autre de la tombe laquelle remarquerait -il avait à le peu près les mêmes dimensions que la table tandis que PROPN mangeait des pâtes à le ketchup et lui le jeune lauve un peu de ce qu’ il avait fini par accepter: de la confiture d’ abricots sur des biscottes tout en buvant de le café et en les regardant la mère et la fille tenter de faire comme si de rien n’ était comme s’ il n’ était pas étonnant que cet homme fût là ramené de le cimetière et à le présent assis | [
"y’ a rien à le voir il ne répondit rien il ne les regardait pas il était à le ce moment incapable de soutenir aucun regard il bondit vers la porte puis dans l’ escalier dévala les marches déboucha dans la cour où des adolescents jouaient à le basket et ou ̀ il continua à le courir les imaginant toutes là-haut devant la porte entrouverte la fillette qui venait d’ attraper la main de sa mère et se retenait de pleurer et la mère qui se disait probablement que c’ était toujours comme avec les hommes qu’ on ne pouvait pas les retenir qu’ il fallait qu’ ils partent qu’ ils fuient qu’ ils abandonnent il ne se retourna pas ",
"le ciel était presque blanc le soleil lui faisait mal à les yeux il marchait sut la terre battue de le trottoir en direction de le campement de gitans qu’ il pouvait apercevoir debout rassemblés autour d’ un feu de planches à lequel ils tendaient les mains il entendit derrière lui le moteur de l’ autobus se mit à le courir s’ arrêta presque aussitôt reprit sa marche vers l’ arrêt devant l’ école d’ infirmières d’ un pas lent parce qu’ il n’ avait plus de raison de courir à le bruit de le qui ne s’ arrêta pas cette fois-là personne n’ ayant demandé l’ arrêt et qu’ il regarda filer vers maison-blanche avec à l’ arrière quelques fadards qui le regardaient l’ avaient peut-être reconnu lui faisaient de la main de les signes à lesquels il ne répondit pas qui l’ indignèrent même quoiqu’ il n’ y eût là personne pour supposer qu’ il avait quelque chose à le voir avec les occupants de cette nef filant vers l’ archipel de les hôpitaux psychiatriques un peu plus loin de part et d’ autre de la nationale oui ces pauvres fadards bientôt descendus de l’ autobus et qui marchaien",
"je l’ avais ramassée un matin sans oser le rappeler encore moins me précipiter vers lui on m’ aurait pris pour un fou moi aussi alors que je ne souhaitais rien d’ autre que de rester inconnu insignifiant immobile à le fond de l’ autobus dans la pénombre comme à l’ arrière de la nuit et dans le demi-sommeil de la raison avec les oubliés les songeurs les femmes lasses j’ avais gardé la bague l’ avais nettoyée passée à l’ index de ma main gauche avec le sentiment d’ une fraternité dérisoire non pas comme si nous étions les fous et moi de la même race voués à la même nuit ou à la folie de le plein jour mais que grâce à le cette bague rien ne pût m’ arriver de mauvais ou de pire que ce que je connaissais protégé par cet anneau qui me rendait en quelque sorte invisible à le moi-même qui m’ avait permis de rêver quelque temps que j’ allais pouvoir oublier qui j’ étais où j’ étais et ce que je faisais là mais dont j’ ai dû me défaire cet autre jour lorsque les fous ont été à le quelques mètres de moi je l’ ai jetée à les pieds de le grand fadard qui batailla",
"et rolande avait murmuré le lendemain juste avant qu’ il entre dans le pré: il y a une femme derrière tout non ce qu’ amélie mot pour mot devant lui et à le quoi il ne répondit d’ abord rien comme si c’ était l’ évidence même comme si tout secret masculin était lié à une femme et que les femmes fussent l’ unique secret de les hommes que seules les femmes avec le christ pussent ouvrir une tombe et rappeler à la lumière celui qui s’ était mis à le gésir dans les ténèbres de son propre cœur cette main lumineuse ne pouvait être songions -nous que celle d’ anne-marie combasteix dont on n’ avait plus entendu parler sauf par chave et encore n’ étions -nous pas certaines que chave n’ eût pas inventé a pour se rendre intéressant ou les hommes ont parfois de ces lubies s’ imaginer qu’ il avait rencontré une femme qui avait illuminé sa vie et qu’ il était entré lui aussi par son verbe dans la légende de cet amour elle n’ était pas venue à l’ enterrement de sa sœur ni même quelques années plus tard à le ceux de ses parents croyait -on savoir ayant réglé la succes",
"il fallait la fermer cette bouche murmura solange orluc qui commençait à en avoir assez qui ne comprenait pas combien il était seul à ce moment-là ni dans quelle détresse non pas parce que son père venait de le quitter pour retourner à le siom sans même être allé avec lui à le paris pour boire quelque chose sur les champs-elysées comme il l’ avait promis à son fils fuyant dès la fin de le repas comme s’ il avait soudain peur ou qu’ il se sentît trop seul lui aussi qui pourtant avait chaque jour commerce avec les esprits de les bois et savait pactiser avec la lune les sèves et les grands souffles mais parce qu’ il lui suffirait à le fils de sortir de prendre le rer pour un quart d’ heure plus tard se retrouver à l’ endroit de la rue de rivoli près de la place de le châtelet où chave avait rencontré anne-marie lauve dans l’ or d’ un soir de juin bien des années auparavant et se rendre compte que ce ne serait pas aussi simple que les dieux n’ étaient pas avec lui comme ils l’ avaient été avec chave qu’ il lui faudrait attendre chercher arpenter les rues de paris ",
"il l’ accueillit comme si la fille n’ avait pas été PROPN et qu’ il n’ eût même pas entendu que le fils la lui présentait comme sa fiancée prononçant ce nom d’ ingrid avec inquiétude parce qu’ un nom ne va pas forcément de soi et que celui-ci était propre à le susciter la méfiance de le père un prénom qui évoquait plus les fagnes de wallonie les bouleaux de norvège ou les rivages de courlande disait -il que la belle clarté de les prénoms de chez nous jeanne yvonne amélie pauline marie suzanne odette ou lucie ils entrèrent en silence avec pour ingrid on peut le croire le sentiment qu’ elle pénétrait dans le silence et pour le père la certitude que tout ç a n’ irait pas bien loin que toutes les femmes se valaient anges de lumière légères lointaines fugitives ou ménagères de les ténèbres il les emmena sur-le-champ à les buiges ils dînèrent dans la grand-salle de le café de paris n’ était attablé qu’ un manchot en béret basque et bleu de travail délavé on entendait de l’ autre côté de le couloir le bruit d’ un billard électrique et des rires de tr",
"—elle est professeur avait demandé le père sans regarder personne les yeux perdus vers un morceau de ciel encore clair à l’ extrémité de la salle j’ enseigne les travaux manuels et les arts plastiques avait répondu ingrid en tournant ses yeux clairs vers le père à le moins vous faites quelque chose de vos doigts et il se leva pour aller dans l’ entre-salle s’ attabler avec un client comme s’ il n’ était venu que pour laissant les fiancés l’ un à le côté de l’ autre à se sourire comme si de rien n’ était et qu’ ils ne comptassent plus que sur la force de leur amour se prenant les mains mêlant leurs doigts le fils finissant par emprisonner celles d’ ingrid dans les siennes et regardant ensemble le soir tomber sur l’ ardoise de les buiges par-delà le tulle de les fenêtres puis contemplant le manchot à le regard perdu en train de mâchonner sa floniarde et de finir la bouteille de vin rouge ordinaire qu’ il avait entamée à le midi ou qui sait ce même soir tandis que le père revenait pour prendre un peu de cette même floniarde en disant que les affaires n’ allaient pas",
"il ne desserra plus les lèvres avant le lendemain sauf pour ajouter à le siom devant le fils et sans baisser la voix quand ils eurent regagné la maison silencieuse et froide tandis que la jeune ingrid se lavait à le fond de le couloir dans le cabinet de toilette qui avait été celui de la mère et dont le père ne se servait même pas pour prendre une douche le dimanche préférant l’ évier de la buanderie comme un domestique de ferme —elle est trop maigre le fils nous la présenta quand même malgré le verdict paternel et une nuit passée non pas ensemble le père l’ avait exigé puisqu’ ils n’ étaient pas mariés et qu’ il ne voulait sans doute pas avoir l’ air de fermer les yeux sur quelque chose qui lui rappelât sa solitude d’ homme abandonné mais ingrid dans la chambre de le fils et ce dernier sur le canapé de le salon ayant décidé de se plier à la loi paternelle de convaincre de séduire de s’ aveugler aussi parce qu’ à le ans on croit encore possible de soulever la pierre de les tombeaux et d’ ordonner à le ceux qui sont morts de se lever et de marcher nous les avo",
"on les avait vus se disputer les fiancés à le milieu de l’ après-midi là-haut au-dessus de siom sur la route de treignac après que le fils eut rendu tripes et boyaux et que le père fut apparu à la porte de la chambre avec un seau en émail jaune plein d’ eau fumante sur le bord de lequel était repliée une serpillière qu’ il tendit à la fille en marmonnant non pas: a lui servira de leçon mais un presque enfantin: lui apprendra après aussi qu’ PROPN eut nettoyé les vomissures et fut descendue dans la cuisine pour déposer le seau à les pieds de le père brusquement avec l’ orgueil de qui rend les armes et en montrant qu’ elle n’ irait pas jusqu’ à le nettoyer le seau ni la serpillière on avait vu le jeune lauve gifler la fille parce qu’ elle s’ était mise à le crier qu’ elle voulait s’ en aller oui en femme qui a ses nerfs et que rien ne peut arrêter sinon la gifle que lui donna le fiancé et qui les fit se taire se dévisager comme s’ ils se voyaient pour la première fois elle debout dans le fossé où la gifle l’ avait fait dégringoler et où elle n’ osait bouger de"
] | [
"la comtesse poussa un soupir pâlit ne trouva même pas de voix et regarda le roi ce coup d’ œil fut saisi par PROPN qui dit à le voix basse –je suis trahi le voleur est de la connaissance de ma femme –silence cria le roi il se trouve ici quelqu’un qui veut me lasser –va vite surseoir à le cette exécution reprit -il en s’ adressant à le grand-prévôt ",
"dans son agitation fiévreuse il avait autant de hâte maintenant de consommer cette séparation que quelques heures auparavant il aurait eu le désir de lui renouveler l’ assurance que rien à le monde ne pourrait lui faire oublier celle qui d’ elle même s’ était fiancée à le lui une fois à le bas de le mur il marcha donc dans la direction de le chalet sans prendre la peine d’ éteindre le bruit que faisaient ses pas sur le sable mais lorsqu’ il fut près de le rez-de-chaussée il lui sembla voir derrière les rideaux de mousseline se dessiner une ombre il s’ arrêta l’ obscurité était profonde ",
"l’ émeute avait envahi les hustings dès l’ ouverture de le scrutin c’ est à le peine si on avait laissé le cher PROPN derry prononcer un tout petit bout de speech quant à le james il n’ avait pas encore ouvert la bouche qu’ il était déjà dans le ruisseau et pendant toutes ces scènes de tumulte la force armée était restée invisible quelques agents de police seulement s’ étaient montrés et tout exprès pour recevoir d’ énormes coups de bâton sur le dos ",
"l’ oiseau avait renoncé à se battre contre l’ adversité il lui était égal de gagner ou non quelques secondes sur le néant à le venir bientôt ses pattes fléchirent il s’ affaissa maintenant il était couché sur le côté il frémit encore une fois ou puis il se calma ",
"mais le soleil était encore de la partie dès l’ aéroport d’ PROPN j’ eus une impression très spécifique nous n’ étions pas en je ne savais plus en quelle année nous étions: certes pas en mais cela ressemblait à les années ou le choc atomique avait -il ralenti le cours de le temps les constructions modernes ne manquaient pas les gens étaient habillés normalement les véhicules ne différaient pas de ceux de le japon entier ",
"la carrosserie continua à le vibrer un excès de puissance il alluma une cigarette il éprouvait quelque appréhension à le moment de revoir le pauvre albert l’ idée d’ un fils de le peuple plongé dans le désarroi le plus complet parce que son essence pouvait être utile à la civilisation était affligeante ",
"je remarquai alors que sur ses gros genoux bien ronds était posé un carnet et qu’ il tenait dans la main une mine de plomb sur la page de le carnet il y avait des traits des lignes des zones ombrées lorsqu’ il se rendit compte de ce que je regardais il le referma c’ était la première fois que je me trouvais seul avec lui depuis qu’ il était arrivé chez nous et c’ était la première fois qu’ il m’ adressait la parole auriez -vous l’ amabilité de me rendre un service ",
"une colère sacrée et écologique me prit et à le plat ventre je commençai à escalader le talus une excellente idée en vérité car le flambeur et meynant déployés sur les ailes à le mètres d’ intervalle descendaient le même talus pour me prendre en tenaille et je me retrouvai face à le seul françois qui les couvrait sa mitraillette à la hanche je tirai des mains et l’ automatique de gégé avait un putain de recul si le corse fut surpris il ne le montra pas se contentant de tomber doucement la poitrine défoncée par la balle presque à le bout portant je crois que la 22l.r. ne le toucha pas mais de toutes manières ç a lui suffisait bien ",
"c' est peut-être à le toi que je dois cela mais lui lui t' aime -t-il —je l' ignore mère nous n' avons jamais échangé que des paroles qu' auraient pu se dire un frère et une sœur la marquise lutta toute une semaine contre son cœur ",
"est une plaisanterie s’ indigna le baron PROPN en tenant son sablier noir de le bout de les doigts pensez -vous sérieusement que nous allons dégoupiller des choses aussi douteuses par les temps qui courent —nous ne toucherons pas à ces sabliers avant d’ avoir des explications dit commencez déjà par nous parler de votre implication personnelle dans l’ affaire de les enlèvements se drapa dans une parodie de dignité ses plumes batifolant à le sommet de son turban ses innombrables colliers s’ entrechoquant tandis qu’ elle portait solennellement la main à sa volumineuse poitrine "
] |
il s’ agit simplement de donner un ordre un ordre qui est une condamnation à le mort il est vrai vous voulez régner pensez -vous que lorsque vous serez roi vous n’ aurez pas plus d’ une fois de les ordres semblables à le donner? hésiterez -vous toujours comme vous le faites en ce moment-ci? reculerez -vous comme vous paraissez vouloir le faire maintenant s’ il en est ainsi ne cherchez pas à le vous hisser jusqu’ à ces hauteurs où planent au-dessus de les lois et de les préjugés qui régissent le troupeau de les humains les rois et les souverains qui sont les représentants de dieu le vertige vous saisirait vous tomberiez et vous vous casseriez les reins mieux vaut pour vous si vous manquez de courage demeurer ce que vous êtes | [
"ces paroles et plus encore le ton sur lequel elles furent prononcées fouaillèrent le duc les scrupules furent balayés de le coup –vous avez raison fit -il avec résolution j’ ai eu un instant de faiblesse qui ne se renouvellera plus et pour montrer qu’ il se sentait de force à le échapper à ce vertige dont elle venait de le menacer il s’ informa: –vous avez quelqu’un sous la main qui se chargerait de cette besogne ",
"fausta il faut le dire puisqu’ il en était ainsi ne recourait à le meurtre que quand ce meurtre lui paraissait utile ou nécessaire alors tout sentiment humain n’ existait plus en elle rien ne pouvait l’ émouvoir rien ne pouvait exciter sa pitié tous les moyens même les plus effroyables lui étaient bons alors elle frappait impitoyablement sans crainte sans remords celui que la nécessité et non pas elle avait condamné ",
"or nous devons dire ici qu’ elle croyait avoir le moyen de se débarrasser de louis et de l’ obliger à le céder son trône à le duc d’ PROPN ceci revient à le dire que pour l’ instant elle ne songeait pas à le faire assassiner le jeune roi puisque sa mort n’ était pas nécessaire cependant comme elle voulait s’ assurer si le duc était bien décidé à le aller jusqu’ à le bout dans la voie ou ̀ elle venait de l’ engager à la question qu’ il venait de poser elle répondit sans hésiter: –oui elle mentait et nous devons encore lui rendre cette justice de reconnaître qu’ il était très rare qu’ elle mentît ainsi ",
"mais là encore le mensonge se justifiait à ses yeux par une grave et impérieuse nécessité et si nous le notons ce mensonge c’ est uniquement parce qu’ il devait entraîner fatalement d’ autres mensonges et ces mensonges devaient avoir des conséquences imprévues pour elle poussé par une curiosité morbide le duc demanda: –comment s’ appelle ce nouveau ravaillac cette fois PROPN hésita une seconde n’ ayant pas envisagé le meurtre inutile de le roi elle n’ avait pas par conséquent songé à le meurtrier possible ",
"son hésitation fut d’ ailleurs si brève que ni le duc ni pardaillan aussi attentifs l’ un que l’ autre ne l’ aperçurent presque aussitôt elle répondit un peu à le hasard: –un jeune aventurier sans fortune que j’ ai pris depuis peu à le mon service elle pensait en être quitte ainsi mais le duc insista: son nom je vous prie il faut que je sache aussi moi en effet il avait le droit de savoir: n’ était -il pas le principal intéressé dans cette effroyable affaire ",
"cette fois PROPN n’ hésita pas ayant parlé d’ un jeune aventurier depuis peu à son service le nom lui vint tout naturellement à les lèvres –c’ est le comte odet de valvert dit -elle le duc d’ angoulême parut chercher dans sa mémoire il ne trouva pas sans doute car il eut un geste qui signifiait que ce nom lui était tout à le fait inconnu –et vous êtes sûre qu’ il reprit le duc après un court silence ",
"–a vrai dire je n’ en sais rien sursauta le duc c’ est terriblement inquiétant cela! qui savait maintenant ce qu’ elle avait à le dire sourit sûre d’ elle-même et elle continua: –mais ce que je sais bien c’ est qu’ il est amoureux amoureux comme savent l’ être certaines natures exceptionnelles amoureux fou ",
"c’ est une passion violente exclusive comme celle que vous avez éprouvée autrefois pour votre violetta que vous avez épousée une de ces passions qui rendent un homme capable de toutes les folies j’ entends: capable de tous les héroïsmes ou de tous les crimes selon qu’ on les aiguille vers le bien ou vers le mal quand on sait s’ y prendre on obtient tout ce que l’on veut tout entendez -vous bien? d’ un homme qui aime pareillement –je ne vois pas où vous voulez en venir s’ impatienta le duc –vous allez le voir rassura ",
"et elle poursuivit: la jeune fille qu’ adore ce jeune homme a de nombreux points de contact avec votre violetta dont je parlais à l’ instant PROPN était une fille abandonnée elle aussi PROPN était une chanteuse de les rues elle est elle une bouquetière de les rues les parisiens l’ appellent indifféremment muguette ou brin de muguet violetta interrompit assez brutalement le duc que ces comparaisons humiliaient et irritaient sourdement PROPN était d’ illustre maison elle était fille d’ une montaigues et de le prince farnèse "
] | [
"mais baissait la tête sous son sac et il grattait la terre avec la pointe de son soulier moi aussi j\\' avais envie de pleurer il faut bien comprendre dit mon père que dans la vie il n\\ y a pas que des amusements moi aussi je voudrais bien rester ici et vivre dans la colline même dans une grotte ",
"le président reprit la cour comprend très bien émotion qui vous étreint à évocation un tel souvenir mais il faut continuer à le vous montrer forte comme vous avez su être à le présent dans votre déposition la cour tient à le vous dire également que quels que soient vos torts ou les graves reproches que PROPN puisse vous faire pour votre conduite passée vous vous êtes réhabilitée partiellement à ses yeux par le cri d\\' amour maternel que vous venez d\\' avoir vous sen- tez -vous mieux oui je vous demande pardon monsieur le président mais je ne peux jamais repenser à ce moment -là sans me dire qu\\ il a été le plus beau de ma vie après tout pouvait bien arriver ",
"de le doigt elle indiqua à le prêtre la porte voisine et en étouffant un sanglot: est la ̀! dit -elle PROPN fit l’ abbé le garouiller avec un geste de douleur –vous voyez bien qu’ il ne faut pas qu’ on le trouve là-dedans fuyard sans être blessé et qu’ on le fasse prisonnier dans son propre lit! l’ abbé demeura un moment écrasé lui aussi sous la honte et la douleur ",
"et puis d’ ailleurs je n’ ai de comptes à le rendre à le personne quelques fragments de ladite correspondance voici que tel notre vieil ami deibler les jours raccourcissent mon cher allais et je comprends le désir qui te hante à le moment où tu vas rentrer à le paris de savoir quelles sont les nouvelles modes les récentes créations de nos grands couturiers en un mot ce qu’ on devra porter cet hiver sous peine de passer pour l’ avant-dernier de les conducteurs de bestiaux côté des hommes nulle transformation palpitante sauf en ce qui concerne le chapeau haut de forme lequel désormais sera à le claire-voie pour permettre à le nos élégants d’ en faire une volière où prendront leurs ébats de les oiseaux multicolores côté de les dames autre barcarolle sache qu’ à le partir de l’ année prochaine les jeunes filles ne se marieront plus en blanc ",
"une douce chaleur tiède régnait dans la vaste nef de la basilique restaurée les fidèles venaient nombreux faire leur prière de le soir en passant de le bureau ou de le magasin à la maison il resta longtemps silencieux observant ce va-et-vient continuel en songeant à sa pauvre mère qui ignorait sa libération ma chère mère pardonnez -moi si je n’ ai pas été me jeter dans vos bras ",
"mais si je sais que ce n’ est que pour un temps je me résignerai; je t’ attendrai avec courage étant assurée que tu dois revenir un jour je me penchais pour effleurer de mes lèvres le front de ma chère fiancée lorsqu’ un bruit de pas sur le gravier nous fit tourner la tête vous voilà enfin dit porphyre en s’ avançant que deve nez -vous ici jelui appris lagrande nouvelle de mon départ pour paris et il s’ associa à le notre contentement avec son affection habituelle mon pauvre vieux porphyre je ne sais quelle inspiration le saisit tout à le coup ",
"cassez les idées sacrées tout ce qui fait monter les larmes à les yeux cassez cassez je vous livre pour rien cet opium plus puissant que toutes les drogues cassez portez partout vos doigts douteux le doute est le puits le plus noir le plus profond qui s' offre à le vous: y tomber c' est faire une chute sans fin qui vous procurera pour l' éternite la charmante sensation de la descente en ascenseur de le doute: vous pourrez toujours retourner vos ongles ensanglantés contre les idées les plus puériles jamais vous n' arriverez à le douter de rien ni à le casser quoi que ce soit vous êtes immobiles vous croyez bouger ",
"ce jeune homme serait -il un mauvais génie c’ est possible c’ est donc un fantôme qui se traîne sans cesse sur tes pas qui te poursuit de sa fureur de sa vengeance et tous les jours je ne l’ ai encore vu que fois celle-ci c’ est la quatrième qui peut donc t’ épouvanter mon ami ces époques ont marqué dans ma vie ",
"—ils doivent avoir un fils mais je ne pense pas qu’ il soit à les sables je vous avoue que je n’ ai pas eu le courage de les interroger longuement le parquet viendra tout à l’ heure et ces messieurs de poitiers feront ce qu’ ils ont à le faire PROPN avouait ainsi qu’ il n’ était pas né pour ce métier-là il observait à la dérobée maigret qui semblait avoir peur d’ entrer dans la seconde chambre dont la porte était fermée —on n’ a touché à le rien ",
"personne pas même le petit marquis ne sut dire de quel côté le nouveau médecin ordinaire de sa majesté s’ était perdu dans les bosquets mais on n’ était pas à le bout d’ étonnements ou plutôt les étonnements ne faisaient que de commencer s’ écria tout à le coup zanone est -ce que je rêve voici le très qui salue ceux qu’ il a fait arrêter hier "
] |
des alambics roulants qu’ un cheval conduisait de maison en maison tremblaient et crachotaient et les soldats buvaient des litres de lourd vin rouge à le sous de le vin qui leur brisait les jambes dans ces années-là les casernes n’ étaient pas encore les grandes usines de guerre d’ aujourd’hui où des adolescents écrasés de fatigue servent des machines mortelles qui préparent la mort avec une propreté de chaise électrique le génie était une arme tranquille où PROPN connut le désœuvrement militaire les après-midi de sommeil sur le lit dur de la chambrée où le sommeil est à le peine ridé par les cris de les gradés qui retombent dans la grande lumière dure de le quartier par le clairon de le poste sonnant à le caporal de semaine il flânait sous les beaux arbres de la ville sans penser à le rien à les cuisines il se faisait griller de longs morceaux de viande rouge c’ étaient comme de grandes vacances hébétées qui durèrent un an à le bout de son congé antoine regagna l’ orléans; à le dépôt de paris il fut élève machiniste puis machiniste | [
"cette vie dura dépôt les gares d’ austerlitz et d’ orléans-ceinture formaient un petit monde turbulent à le sein de le xiiie arrondissement l’ arrondissement était une ville parmi les villes de paris on ne voyageait pas promptement d’ un bout à l’ autre de paris comme aujourd’hui les omnibus descendaient les rues comme des péniches arrêtées à le toutes les écluses de les places des carrefours il y avait des gens qui avaient le temps de faire des parcours sur l’ impériale simplement pour le plaisir de voir le paysage on allait passer des vacances à le auteuil les quartiers s’ isolaient avaient leurs coutumes et leurs mœurs antoine était un provincial de paris qui était fait de provinces mal cousues quand il allait sur la rive droite le temps de passer le pont qui conduit à le bercy il se disait parce qu’ il montait vers la bastille les boulevards je vais en ville et lorsqu’ il revenait en apercevant les dos d’ âne de les grandes avenues éventées qui se jettent dans la place d’ italie en reconnaissant le dôme de la salpêtrière le clocher de l’ église jeanne d’ arc il",
"les hommes se composent plus d’ un pays natal il y en a qui se reconnaissent dans coins de le monde c’ est qu’ ils sont nés plus d’ une fois ce monde fermé suffisait à le antoine il baignait alors dans une solitude éclairée et pauvre à le laquelle il échappe lentement PROPN habitait rue de le chevaleret à le premier étage d’ un petit restaurant peint en rouge ou il prenait pension PROPN faisait sa chambre et visitait son linge de chaque côté de la porte étaient peintes queues de billard que nouait un ruban soigneusement dessiné: une inscription annonçait: beaujolais pelure d’ oignon depuis longtemps le billard avait disparu et les veillées dans la salle n’ étaient enveloppées que dans le sifflement entrecoupé de le gaz la rue de le chevaleret formait une longue suite de maisons basses entre lesquelles s’ ouvraient des allées des passages qui retentissaient à le longueur de journée de les coups de maillet frappés sur les douves et les cercles de les futailles à le fond de les tonnelleries il y avait des blanchisseries ternes à la porte de lesquelles des repasseuses ",
"tout le quartier était plein de masures en planches de longs murs d’ hôpitaux et de chantiers la misère la fatigue et la mort composent le ciel de les rues de les ouvriers à le fond de les culs-de-sac des charrettes de fourrage attendaient les bras en l’ air comme dans les champs des branches d’ arbre les palmettes de les acacias dépassaient quelques murs de nourrisseurs comme un dernier espoir été lorsqu’ il n’ était pas de service antoine dînait à la terrasse de la pension decailly derrière le feuillage poussiéreux de les fusains près de lui ou employés de le quartier parlaient de leurs bureaux et racontaient des histoires de femmes dont ils inventaient les péripéties honorables ",
"des maçons des plâtriers s’ asseyaient parfois la journée faite et serraient des verres de vin rouge dans leurs épaisses mains blanches comme des moulages de mains des tonneliers parlaient de leur métier antoine voyait passer des machinistes des chauffeurs des chefs de train des conducteurs qui allaient prendre leur service ou rentraient en balançant leur panier noir et il les saluait presque tous il était l’ un d’ eux de jolies filles pâles avec de gros chignons et des rubans à le cou leurs jupes cloches serrées à la taille passaient des femmes qui avaient la démarche lasse et qui ramenaient les provisions de le soir dans un filet qui leur tirait l’ épaule des enfants à les joues translucides qui absorbaient lentement dans les chambres trop peuplées de la misère les germes de les maladies les plus révoltantes les dernières voitures les derniers fardiers avec leurs forts chevaux attelés en flèche roulaient le bruit de les trains qui passaient en contrebas de la rue montait jusqu’ à les tristes arbres de la rue de patay et se glissait le long de les murailles écaill",
"il y avait en lui une colère sans éclats une de ces colères qui font partie de les battements de le cœur: PROPN unissait les pavés de le xiiie et les masures de saint-nazaire où les métallurgistes vivaient c’ était une colère qui était là contre les choses qu’ on ne peut pas accepter elle l’ habiterait peut-être toute sa vie pourtant il était déjà écarté de ces compagnons parmi lesquels il avait grandi il y avait des jours où il pensait à le eux comme quelqu’un qui ne participait plus à le leur angoisse et à le leur malheur il souffrait pour ces passants et ces passantes désolés mais de loin déjà leur misère n’ était plus sa misère il y avait déjà une séparation il ne souffrait pas avec eux il se divisait et sa sympathie venait comme du dehors elle semblait se détacher de son corps ce monde sans joie était comme un pays qu’ on va bientôt quitter et les préparatifs de le départ empêchent les voyageurs de prendre garde à ses habitants *parmi les machinistes de le dépôt de paris il y avait un petit groupe de jeunes gens qui n’ étaient là que pour un",
"c’ étaient des images à lesquelles ils avaient rarement recours ils les réservaient pour l’ époque où la vie les alliances les succès les mariages les enfants les maladies les auraient tellement séparés les uns de les autres modelés à le part qu’ il leur faudrait faire appel à le toute leur adolescence pour ne pas se taire s’ ennuyer trembler ensemble .ces machinistes de les rapides qui apprenaient patiemment pendant ou ans les règlements les habiletés les coutumes et les pièges de les chemins de fer avaient d’ autres habitudes que les mécaniciens de carrière dont l’ ambition se limitait à les grades assez lointains de chef machiniste de sous-chef ou de chef de réserve ils étaient tous garçons et logeaient dans des chambres meublées de le côté de la rue nationale de le boulevard de la gare c’ étaient des hommes sans maisons des enfants des femmes lasses vidées comme des sacs de peau sans lustre et sans reflet ou gonflées de mauvaise graisse par les allaitements les lessives les ménages ne les attendaient point; les femmes sans pesanteur et sans ancrages qui les",
"en l’ année de l’ exposition où les provinciaux arrivèrent en masse vers les merveilles étrangères de le champ de mars antoine gagna des mois de francs ...toutes les semaines la bande de les amis allait à l’ entrée de les grands boulevards à les sergents de la rochelle ils prenaient dans les théâtres de les places de balcon et ils avaient mis pour ces soirs de fête de les chapeaux de forme qu’ ils payaient francs ils connaissaient les répertoires de l’ ambigu de l’ opéra-comique de le châtelet manon chantait devant le chevalier de les grieux pâle comme un jeune prêtre débauche à l’ hippodrome les chevaux défilaient avec des ronds de jambes conduits par des écuyères à les fortes cuisses les saintes de jeanne d’ arc descendaient des cintres suspendues à des fils invisibles ",
"PROPN strogoff passait une main tremblante sur ses yeux brûlés à le fer rouge l’ employé de la poste criait: kopecks par mot! le fil est coupé sur le boulevard de les filles couvertes de plumes de dentelles de velours terne comme un rideau de province elles avaient des tailles serrées et des poitrines hautes des bottines lacées leur véritable corps était invisible les invitaient à les suivre: souvent ils les suivaient leurs apparences de machines inhumaines et luxueuses séduisaient peut-être plus profondément les hommes que les filles d’ aujourd’hui avec leurs robes qui les couvrent comme une eau fidèle et nue ils marchaient souvent à le hasard dans les rues de paris la ville était calme il y flottait un air sournois des provinces à le peine ébranlé par le trot d’ un cheval de fiacre; à le minuit on pouvait tenir le milieu de la chaussée et les amis le tenaient ",
"ils allaient de front parlant peu mêlant les histoires de le dépôt et les remarques obscènes ils traversaient les quartiers nord et montaient vers montmartre ou ils ne s’ attardaient pas c’ était un lieu vraiment trop éloigné de leur contrée des grilles de le jardin de les plantes des eaux dangereuses de la contrescarpe ils y restaient le temps de boire dans un café dont toutes les coutumes leur paraissaient étrangères où chantaient de grands phonographes à le pavillons rouges ou bleus épanouis comme des fleurs stériles le temps de regarder paris étendu à le leurs pieds avec une espèce d’ inquiétude comme une mer trop vagissante et trop vaste pour eux les files de réverbères montaient et descendaient les trains de l’ est et de le nord sifflaient en approchant des gares et en partant vers les provinces ou les parties les plus lointaines de l’ europe ils étaient un peu fiers de dominer la ville impossible sur les hauteurs de ne pas se sentir un cœur de montagnard qui traite les plaines de haut mais ces jeunes gens ne pensaient pas à la conquête de paris ce rêve n"
] | [
"il faut devenir agile et vigoureux comme ces petites bébêtes dame dame il faut se secouer! de le jarret! de le biceps septime souriait comme on le fait à les paroles de les gens qui vous entretiennent de quelque chose qui ne vous intéresse pas de le tout il s' essayait en lui-même à s' imaginer combien il serait gentil s' il sautait et gambadait comme ces chiens à la descente de voiture il fallut bon gré mal gré essuyer le choc de leurs embrassements ils s' élançaient et vous venaient heurter la poitrine de leurs pattes tendues puis se laissaient retomber en vous éraflant de leurs griffes tout le long de le gilet et de le pantalon madame eut sa robe déchirée ",
"ce tableau puissant d’ intérêt qui tenait de vigneron pour le sentiment et de le premier faire de dubufe pour l’ exécution représentait un jeune homme à le qui dans l’ intérieur d’ une prison l’on rasait les cheveux à la nuque d’ un côté un prêtre de l’ autre une vieille et une jeune femme en pleurs un greffier lisait un papier timbré sur une méchante table se voyait un repas à lequel personne n’ avait touché le jour venait à le travers les barreaux d’ une fenêtre élevée ",
"le sale coup n’ est pas fait mais elle va le faire et elle y pense depuis longtemps tout est réglé combiné ajusté à le quart de poil comme on dit. n’ est qu’ une supposition de ma part remarquez bien une une intuition une idée pareille ne donne souvent rien de le tout s’ effondre j’ exercerais encore que je n’ aurais pas été assez bête pour raconter ma petite histoire à l’ inspecteur principal vous pensez j’ aurais simplement pris note ou j’ aurais peut-être sauté dans le train quitte à le descendre en gare de la roche avec ces façons -là vous deviez coûter cher à l’ administration monsieur maunourette ",
"une carte de moi maintenant envoyée à une adresse erronée et revenue à la mienne la formule de la poste m’ apprenant ce bel adjectif erroné en quoi retour et mot j’ ai voulu voir la preuve que PROPN allait mourir de le moins pour moi car je me supposais quasi mort pour elle incertain si elle m’ avait vraiment désiré l’ amant qu’ on ne désire plus devenant ce corps mort errant sur la mer dont parlent les marins je ne pourrai vous voir ce vendredi je me suis coupé la lèvre en me rasant; elle se rouvrirait à le premier baiser et vous me maudiriez vous qui abhorrez la vue de le sang je vous embrasse la main carte que j’ ai renvoyée alors qu’ elle n’ avait plus d’ objet dans une enveloppe plus grande par fidélité à le geste initial ",
"il lui sembla être moins laid qu’ avant l’ acné avait disparu laissant place à une barbe qui méritait le rasoir –voici ton cadeau dit norman en lui tendant une enveloppe à l’ intérieur trouva un ticket pour et c’ est lui qui me l’ offre pensa -t-il ",
"ta conscience s’ est singulièrement atrophiée il y a un an tu aurais dit de ce livre écrit par un autre c’ est un ouvrage dangereux il y a un an je jugeais selon des vues étroites aujourd’hui je vois plus large –c’est-à-dire que tu glisses dans l’ ornière comme tant d’ autres et que tu perds la foi –pardon je conserve ma foi intacte ",
"—oui bien sûr mais vous devez travailler ici à le moins heures par jour pour des raisons fiscales c’ est d’ accord la secrétaire m’ a fait signer un contrat le premier de ma vie —bon eh bien à le lundi ",
"visiblement il se fuyait et il fuyait la violente rancune il éprouvait contre graffeteau rancune prête à l\\' outrage et dont il donna ce mardi même journiac était arrivée le lundi -un indice très menaçant vers la fin de après-midi comme ils étaient lui et ses filles réunis autour de la table à le thé la servante annonça le lieutenant duchatel madeleine regarda sa soeur pour lui conseiller ne le recevons point lazarine était déjà sur le pas de la porte qui disait je vais le chercher pour te l\\ amener tu verras quel touchant et admirable garçon ",
"la vieille belle-mère hocha la tête léocadie parut autant surprise qu’ attendrie; l’ enfant remercia beaucoup la pauvresse le vieux beau-père fort souffrant ne disait mot louise côtoyait péniblement la voiture qui allait à le pas ",
"mais l’on me promet que je serai revenu à le temps pour le dîner de le club –soyez sans inquiétude la voiture nous ramènera en moins d’ une demi-heure le lendemain matin en effet les voyageurs partirent dans la victoria de parabère dont les chevaux percherons allaient comme le vent on arriva à le petit restaurant établi à le havre-de-grâce sur la falaise d’ où l’on aperçut toute la côte de le havre et l’ embouchure de la seine le coup d’ œil était magnifique "
] |
l’ inondation fourmillante montait montait toujours sur les genoux de les colosses sur les corniches de les pylônes sur le dos de les sphinx et de les criosphinx sur l’ entablement de les temples sur les épaules de les dieux sur les pyramidions de les obélisques les hideuses bestioles le dos gonflé les pattes reployées avaient pris position les ibis qui d’ abord réjouis de cette aubaine inattendue les piquaient de leurs longs becs et les avalaient par centaines commençant à s’ alarmer de cet envahissement prodigieux s’ envolaient à le plus haut de le ciel avec des claquements de mandibules aharon et triomphaient PROPN convoqué paraissait réfléchir le doigt posé sur son front chauve les yeux demi-fermés on eût dit qu’ il cherchait à le fond de sa mémoire une formule magique oubliée | [
"pharaon inquiet se tourna vers lui eh bien ennana a force de rêver as -tu perdu la tête et ce prodige serait -il au-dessus de ta science nullement à le roi mais quand on mesure l’ infini qu’ on suppute l’ éternité et qu’ on épelle l’ incompréhensible il peut arriver qu’ on n’ ait pas présent à l’ esprit le mot baroque qui domine les reptiles les fait naître ou les anéantit ",
"regarde bien toute cette vermine va disparaître le vieil hiéroglyphite agita sa baguette et dit tout bas quelques syllabes en un instant les champs les places les chemins les quais de le fleuve les rues de la ville les cours de les palais les chambres de les maisons furent nettoyés de leurs hôtes coassants et rendus à le leur état primitif le roi sourit fier de le pouvoir de ses magiciens ",
"ce n’ est pas assez d’ avoir rompu l’ enchantemant d’ aharon dit je vais le refaire agita sa baguette en sens inverse et prononça tout bas la formule contraire aussitôt les grenouilles reparurent en plus grand nombre que jamais sautillant et coassant en un clin d’ œil la terre en fut couverte mais aharon étendit son bâton et le magicien d’ égypte ne put dissiper l’ invasion provoquée par ses enchantements ",
"il eut beau redire les mots mystérieux l’ incantation avait perdu sa puissance le collège de les hiéroglyphites se retira rêveur et confus poursuivi par l’ immonde les sourcils de pharaon se contractèrent de fureur mais il resta dans son endurcissement et ne voulut pas obtempérer à la supplication de PROPN son orgueil essaya de lutter jusqu’ à le bout contre le dieu inconnu d’ ",
"cependant ne pouvant se débarrasser de ces horribles bêtes pharaon promit à le mosché s’ il intercédait pour lui près de son dieu d’ accorder à les hébreux la liberté de sacrifier dans le désert les grenouilles moururent ou rentrèrent sous les eaux mais le cœur de pharaon s’ appesantit et malgré les douces remontrances de tahoser il ne tint pas sa promesse alors ce fut sur l’ égypte un déchaînement de fléaux et de plaies une lutte insensée s’ établit entre les hiéroglyphites et les hébreux dont ils répétaient les prodiges changea toute la poussière d’ égypte en insectes en fit autant ",
"PROPN prit poignées de suie et les lança vers le ciel devant le pharaon et aussitôt une peste rouge des feux ardents s’ attachèrent à la peau de le peuple d’ égypte respectant les hébreux imite ce prodige s’ écria pharaon hors de lui et rouge comme s’ il avait eu sur la face le reflet d’ une fournaise en s’ adressant à le chef de les hiéroglyphites a quoi bon répondit le vieillard d’ un ton découragé le doigt de l’ inconnu est dans tout ceci ",
"nos vaines formules ne sauraient prévaloir contre cette force mystérieuse soumets -toi et laisse -nous rentrer dans nos retraites pour étudier ce dieu nouveau cet éternel plus puissant qu’ ammon-ra qu’ osiris et que typhon la science de l’ égypte est vaincue l’ énigme que garde le sphinx n’ a pas de mot et la grande pyramide ne recouvre que le néant de son énorme mystère comme pharaon refusait toujours de laisser partir les hébreux tout le bétail de les égyptiens fut frappé de mort ",
"les israélites n’ en perdirent pas une seule tête un vent de le sud s’ éleva et souffla toute la nuit et lorsqu’ à le matin le jour parut un immense nuage roux voilait le ciel d’ un bout à l’ autre à le travers ce brouillard fauve le soleil luisait rouge comme un bouclier dans la forge et semblait dépouillé de rayons ce nuage différait des autres nuages il était vivant il bruissait et battait des ailes et s’ abattait sur la terre non en grosses gouttes de pluie mais en bancs de sauterelles roses jaunes et vertes plus nombreuses que les grains de sable à le désert libyque ",
"elles se succédaient par tourbillons comme la paille que disperse l’ orage l’ air en était obscurci épaissi elles comblaient les fossés les ravines les cours d’ eau éteignaient sous leurs masses les feux allumés pour les détruire elles se heurtaient à les obstacles et s’ y amoncelaient puis les débordaient ouvrait -on la bouche on en respirait une "
] | [
"mes hôtes romains moins accoutumés que moi à les mystères de l’ orient montraient une certaine curiosité pour ces cérémonies d’ une race différente elles m’ excédaient à le contraire j’ avais fait amarrer ma barque à le quelque distance de les autres loin de tout lieu habité: un temple pharaonique à le demi abandonné se dressait pourtant à le proximité de le rivage il avait encore son collège de prêtres je n’ échappai pas tout à le fait à le bruit de plaintes ",
"et PROPN remarqua avec le douloureux sourire de homme qui sait et que n\\ étonnent pas les apprêts de son martyre que tous les fidèles avaient coupé des rameaux pour activer les attelages en sorte que sur les heures il descendit entre les palmes sur une charrette conduite par un âne et chargée de meubles de paillasses de tonneaux de pommes de terre de betteraves de bois de chauffage de planches vieilles et neuves de le haut de cet entassement il regardait qui pliait dans les brancards il regardait ses frères ses religieuses ses enfants dévoués tout ce départ magnifique et il trouvait la force de sourire avec sérénité cependant qu\\ il disait dans son coeur dernière joie jour de pâques fleuries et dans jours la descente à le tombeau les mêmes soins de le déménagement se poursuivirent toute la journée de le lundi de le matin à le soir la congrégation tremble de voir apparaître huissier mais la nuit approchant on commença de dire que la justice n\\' était pas à la disposition de la noire marie seul léopold ne partageait pas cette confiance insensée ",
"malgré mon envie de la rassurer il n’ y avait pas moyen de répondre non; et d’ ailleurs je commençais à n’ être pas très rassuré moi-même je voulais être brave parce que j’ avais à le protéger ma camarade seul je me serais probablement sauvé pendant plus d’ une demi-heure nous restâmes sans oser remuer j’ entendais les dents de diélette ",
"vas -y rouillé je suis tout ouïe j’ ai pu arriver à le joindre le directeur de bravo à les faits un appareil a bien été commandé par bordeaux mais il n’ est pas encore placé je m’ en gaffais ",
"voilà selon moi l' une de les définitions principales de la haute diplomatie occuper l' esprit de les citoyens à le quelque prix que ce soit afin d' éviter soi-même toute attention quand on eut l' honneur de recevoir des mains de dieu la mission de gouverner les hommes et maître bien-aimé je pleure en prononçant ce nom —n' a jamais trouvé une formule plus nette que celle-là on conçoit donc mon indifférence pour les événements les soudainetés politiques et les complications de les cabinets de l' europe je laisse l' intérêt de les controverses qu' ils suscitent à des esprits cariés par une soif natale de perdre le temps je louai donc pour sa réserve et pour sa manière silencieuse de boire ",
"—vous avez raison ils ne feraient qu’ attirer l’ attention sur nous hôtellerie où les jeunes gens se disposaient à s’ arrêter avait pour enseigne à la cloche-fendue enseigne qui était appuyée par la peinture d’ une énorme cloche se dressant au-dessus de la porte et qu’ un chevalier de le moyen-âge tout bardé de fer venait d’ un coup d’ estoc de partager en dans le sens de sa hauteur absolument comme si c’ eût été une simple motte de beurre à le bas de cette œuvre d’ art se lisaient ces mots hôtelierles jeunes gens s’ approchèrent de la maison aussitôt le patron qui avait sans doute entendu le pas de les chevaux parut sur le seuil et à la vue de les brillantes pratiques qui lui arrivaient s’ avança vers elles avec empressement PROPN PROPN était un grand gaillard d’ une cinquantaine d’ années bâti en hercule et à lequel on eût attribué volontiers la prouesse de le chevalier bardé de fer de l’ enseigne .le marquis et le vicomte descendirent alors de leurs montures et ils avertirent le bonhomme qu’ ils avaient l’ intention de se reposer quelques instants chez lui ",
"car maun-sing était resté le plus amoureux et le plus tendrement fidèle de tous les maris passés présents et futurs en dépit des craintes qu’ avait pu avoir à ce sujet mme de courbarols manon continuait d’ exercer sur lui une toute-puissante influence qui produisait les meilleurs effets sur cette nature riche et généreuse jusque -la ̀ si mal dirigée et dominée par l’ orgueil que PROPN entretenait à l’ état aigu.le maharajah et sa femme ainsi que la comtesse qui ne les quittait plus habitaient pendant la plus grande partie de l’ année le magnifique hôtel de les champs-élysées où naguère manon venait donner des leçons à la princesse de nombreux hindous toujours fidèles à le prince assuraient comme autrefois le service maun-sing et manon paraissaient relativement peu dans le monde où cependant ils étaient si admirés manon répandait les bienfaits sur tous les déshérités qu’ elle pouvait découvrir et sa discrète charité excellait à le mêler le réconfort moral à l’ aide pécuniaire ",
"à la dérobée il examinait ma belle-mère et je compris quelle inquiétude le tourmentait il avait peur que notre chère intimité ne fût troublée par sa présence peut-être même qu’ elle ne voulût m’ emmener chez elle loin de montavel .comme il tournait vers moi son regard pensif et douloureux je lui souris affectueusement pour le rassurer est -ce que quelqu’un maintenant pouvait me contraindre à une existence qui ne me plairait pas?non j’ étais forte de l’ amitié de la baronne et de son petit-fils ",
"je déplie la chose rien d’ écrit sur le papier et ce n’ est pas une clé c’ est une de ces petites pinces en métal argenté qui faisaient partie de le couvert de le premier service des pinces pour briser les pattes de les langoustes isée! pourquoi as -tu et en une seconde je fouille tout notre passé je tâche de revoir tous ses gestes dans les restaurants dans les magasins y a -t-il soit rue berthollet soit ici aucun objet dont la provenance ne s’ explique pas immédiatement par un achat par une facture ",
"juana les yeux le capitaine se mit instinctiveme: à examiner le joyau il semblait tout d’ une pièce n’ offrait à l’ œil le plus exercé rien qui pût indiqu même une rainure qu’ est -ce que cela peut signifier se demanda t-il "
] |
la demande inopinée d’ un dîner ne le contraria pas trop il était honorable et en effet il avait des prétentions à la galanterie il prit le parti d’ offrir un bras à le mademoiselle marteau et l’ autre à le geneviève qu’ à sa jolie tournure il prit pour une personne de la meilleure sociéte et priant poliment les autres de le suivre il les conduisit à la salle à le manger où en attendant le repas qu’ il ordonna sur-le-champ il leur fit servir des fruits et des rafraîchissements charmé de voir les choses s’ arranger aussi bien prit courage et fit lui-même les honneurs de la maison avec beaucoup de grâce son père le laissa faire quoiqu’ il jetât sur lui de temps en temps un regard de travers le hobereau n’ était point avare et voulait bien offrir tout ce qu’ il possédait | [
"mais il voulait le faire lui-même et ne pouvait souffrir qu’ un autre fût -ce son propre fils touchât une fleur sans sa permission PROPN conduisit geneviève à un petit jardin botanique qu’ il cultivait dans un coin de le grand verger de son père geneviève prit tant d’ intérêt à le ces fleurs et à les explications d’ andré qu’ elle oublia tout le reste et s’ aperçut en rougissant lorsque la cloche de le dîner sonna qu’ elle était seule avec lui que le reste de la société était bien loin dans le fond de le verger l’ affabilité de le marquis se soutint assez bien pendant tout le temps de le dîner: à le dessert il s’ égaya jusqu’ à le adresser quelques lourdes fadeurs à les beaux yeux d’ henriette et à les jolies petites mains blanches de geneviève PROPN était un convive excellent un vigoureux buveur capable de tenir tête à le toute une noce depuis midi jusqu’ à le heures de le matin et jamais maussade après boire point querelleur point casseur d’ écuelles incapable de méconnaître ses amis dans l’ ivresse il se conduisit si bien cette fois et sans cesser d’ êtr",
"joseph croyait avoir triomphé de sa colère et s’ applaudissait intérieurement de son habileté; mais qui connaissait mieux son père augurait moins bien de cet état d’ excitation il savait que jamais le marquis n’ avait une clairvoyance plus implacable que dans ces moments-là il l’ observait donc avec inquiétude et s’ observait lui-même scrupuleusement dans la crainte de dire un mot ou de faire un geste qui réveillât les souvenirs confus de le cheval et de le char à le bancs enlevés marquis jusque -la ne comprenait pas trop clairement en quelle société joseph et ses sœurs étaient venus le voir la vérité est qu’ il n’ avait aucun préjugé qu’ il était poli et hospitalier envers tout le monde ",
"mais il avait une aversion invincible pour les grisettes il fallait que ce sentiment eût acquis chez lui une grande violence car il était combattu par une habitude de courtoisie envers le beau sexe et la prétention de n’ être pas absolument étranger à l’ art de plaire mais autant il aimait à le accueillir gracieusement les personnes de les sexes qui reconnaissaient humblement l’ infériorité de leur rang autant il haïssait dans le secret de son cœur celles qui traitaient de pair à le compagnon avec lui sans daigner lui tenir compte de son affabilité et de ses manières libérales il consentait à le être le meilleur bourgeois de le monde pourvu qu’ on n’ oubliât point qu’ il était marquis et qu’ il ne voulait pas le paraître .les artisanes de PROPN avec leur jactance leurs privilèges et leur affectation de familiarité étaient donc nécessairement des natures antipathiques à la sienne et il est très vrai qu’ il les souffrait difficilement dans sa maison ",
"il ne pouvait supporter qu’ elles s’ arrogeassent le droit de s’ asseoir à sa table sans son aveu et il ne manquait pas lorsque sa salle à le manger était envahie par ces usurpateurs féminins de leur céder la place et d’ aller à les champs ce procédé lui avait aliéné la considération de les grisettes les plus huppées d’ autant plus qu’ elles voyaient fort bien l’ adjoint de la commune personnage revêtu d’ une blouse et d’ une paire de sabots et même le garde champêtre dignitaire plus modeste encore admis à l’ honneur de boire un verre de vin et de s’ asseoir sur un escabeau lorsqu’ ils apportaient des nouvelles à l’ heure où le marquis finissait son souper cette préférence envers des paysans leur paraissait l’ indice d’ un caractère insolent et bas tandis qu’ elle était à le contraire le résultat d’ un orgueil très bien raisonné .quoique henriette et ses ouvrières eussent été fort bien traitées cette fois il leur restait un vieux levain de ressentiment contre les manières habituelles de le marquis envers leurs pareilles la présence de mademoiselle marteau",
"celui-ci laissa andré auprès de geneviève et de mesdemoiselles marteau et tandis que PROPN prenait sa course de son côté pour aller embrasser mademoiselle henriette à la faveur d’ un jour consacré à la folie il longea furtivement le mur où ses plus beaux espaliers étendaient leurs grands bras chargés de fruits sur un treillage vert-pomme et monta la garde autour de ses pêches et de ses raisins henriette s’ en aperçut et décidée à le déployer ce grand caractère d’ audace et de fierté dont elle tirait gloire elle coupa le potager en droite ligne et vint à le pas de le marquis remplir lestement son tablier des plus beaux fruits de l’ espalier à le son exemple les grisettes s’ élancèrent à la maraude et firent main-basse sur le reste ce qui acheva d’ enflammer le marquis d’ une juste colère c’ est qu’ à le lieu de détacher de l’ arbre le fruit qu’ elles voulaient emporter elles tiraient obstinément la branche jusqu’ à le ce qu’ elle cédât et leur restât à la main toute chargée de fruits verts qu’ elles jetaient avec dédain à le milieu de les allées après y",
"mais il vit la grande taille de joseph se dessiner auprès d’ henriette et quoique brave il ne se soucia point d’ engager avec lui une discussion qui pouvait devenir orageuse d’ ailleurs il aimait joseph et voyait bien qu’ il n’ approuvait pas ce dégât il prit un parti plus sage et plus cruel il alla droit à l’ écurie fit sortir son cheval atteler le char à le bancs et conduire l’ un et l’ autre à le pas de la maison dans une grange dont il prit la clef dans sa poche puis il revint d’ un air calme et rentra dans le salon il n’ y trouva personne ",
"mais la vengeance qui le protégeait lui fit apercevoir de le premier coup d’ œil ou grands bonnets de tulle et ou châles de barèges étalés avec soin sur le canapé ces demoiselles avaient déposé là leurs atours pour courir plus à l’ aise dans le jardin le marquis n’ en fit ni une ni il s’ étendit tout de son long sur les rubans et sur les dentelles et ne manqua pas d’ allonger ses grosses guêtres crottées sur le fichu de crêpe rose de mademoiselle henriette il attendit ainsi dans un repos délicieux que ces demoiselles eussent fini de dévaster son verger .quand elles rentrèrent elles trouvèrent en effet le malicieux campagnard qui feignait de dormir en écrasant les précieux chiffons ",
"elles le maudirent fois et prononcèrent assez haut pour qu’ il l’ entendît les mots de vieil ivrogne fort bien disait henriette d’ un ton aigre il faut de la dentelle à le m. le marquis pour dormir en cuvant son vin! foi disait PROPN en se pinçant le nez pour ne pas éclater de rire je trouve la chose singulière et si drôle qu’ il m’ est impossible de m’ en affliger vraiment c’ est dommage de réveiller ce bon marquis quand il dort si bien l’ aimable homme en parlant ainsi PROPN secouait doucement la main de le marquis celui-ci feignit longtemps de ne pouvoir se réveiller ",
"enfin il se décida à le quitter le canapé et à le laisser les grisettes ramasser les débris de leur toilette dans quel état henriette écumait de rage m. de morand feignit de ne s’ apercevoir de rien il prit le bras de joseph et sortit sous prétexte de le mener à son pressoir mais sa véritable vengeance ne tarda pas à le éclater "
] | [
"elle souriait pale ce sourire de bienvenue était doux triste vous n\\ avez pas bonne mine observa je suis bien portante elle avait fait asseoir près de la cheminée et était assise elle-même en face de lui alors mme chardon-pluche a autorisé ma visite ",
"mais il avait trouvé une solution à sa plus grande incertitude et il éprouvait une joie et une impatience tumultueuses il s’ était demandé bien des fois depuis heures si geneviève était un ange de le ciel exilé sur une terre ingrate et pauvre ou si elle était simplement une grisette plus décente et plus jolie que les autres cependant il n’ avait pu réprimer une émotion tendre et presque paternelle lorsqu’ elle lui avait naïvement demandé de l’ instruire cet aveu paisible de son ignorance ce désir d’ apprendre cette facilité de compréhension devaient lui gagner le cœur d’ un homme simple et bon comme elle il y avait sous cette inculte végétation une terre riche et fertile où la parole divine pourrait germer et fructifier ",
"rien ne bougeait à le bord de le north star à le moment où le muet allait larguer l’ amarre ginette parut moitié marchant moitié courant vêtue de soie noire avec un chapeau noir une voilette laissant dans l’ air un sillage froufroutant et parfumé on la hissa à le bord comme dans un numéro de prestidigitation et ce n’ est qu’ une fois assise qu’ elle vit le commissaire sur le quai et qu’ elle lui adressa un petit bonjour de la tête la mer était si lisse si lumineuse que quand on l’ avait longtemps fixée on ne distinguait plus pendant un moment le contour de les objets le cormoran dessinait sur l’ eau une courbe argentée ",
"mais ils poussèrent un grand cri en se considérant mutuellement; par les chevelures la nacre de les ongles et le crâne aplati ils étaient devenus pareils de tous points à le celui qui les avait menés en cet endroit sous leurs vêtements qui tombaient déjà d’ eux-mêmes leur corps luisait d’ écailles argentées leur souhait réalisé à la lettre les faisait désormais habitants de la mer tout autour d’ eux de les rictus narquois de monstres les narguaient ironiquement ils cherchèrent un abri dans les feuillages pour y cacher leur désespoir ",
"sur la boiserie sombre de le lambris de grands cadres dorés portaient à le bas de leur bordure des noms écrits en lettres noires elle lut jean-antoine d’ andervilliers d’ yverbonville comte de la vaubyessard et baron de la fresnaye tué à la bataille de coutras le octobre et sur un autre jean-antoine-henry-guy d’ andervilliers de la vaubyessard amiral de PROPN et chevalier de l’ ordre de PROPN blessé à le combat de la hougue-saint-vaast le mai mort à la PROPN le janvier puis on distinguait à le peine ceux qui suivaient car la lumière de les lampes rabattue sur le tapis vert de le billard laissait flotter une ombre dans l’ appartement brunissant les toiles horizontales elle se brisait contre elles en arêtes fines selon les craquelures de le vernis; et de tous ces grands carrés noirs bordés d’ or sortaient et quelque portion plus claire de la peinture un front pâle yeux qui vous regardaient des perruques se déroulant sur l’ épaule poudrée de les habits rouges ou bien la boucle d’ une jarretière à le haut d’ un mollet rebondi .le marquis ouvrit la porte de le salon; une de",
"lui fais un brin de causette sans lui révéler mes nouvelles activités et lui demande de me rancarder sur le décès de ce n’ est pas lui qui s’ occupe de cette affaire mais il va voir qui de droit et me rappellera dans quelques minutes ces différentes converses m’ ont mobilisé un bon quart d’ heure mes équipiers continuent de s’ activer comme des fourmis c’ est beau à le voir de vrais enquêteurs à le pied d’ œuvre ",
"et sa bouche entrouverte était retenue par un lien et ses yeux creux ne miraient plus la lumière empédocle la regarda détacha le cercle d’ or qui lui ceignait le front et le lui imposa il plaça sur ses seins la guirlande de laurier prophétique chanta des vers inconnus sur la migration de les âmes et lui ordonna par fois de se lever et de marcher la foule était pleine de terreur à le troisième appel PROPN sortit de le royaume de les ombres et son corps s’ anima et se dressa sur ses pieds tout emmailloté dans les bandes funéraires ",
"—n’ est -ce pas naturel après l’ affreux malheur qui l’ a frappe eh bien non ce n’ est pas ça vous n’ y êtes pas mais de le tout attendez que je fasse de la lumière je ne suis pas poltron ayant été soldat mais ici je n’ aime pas rester dans la nuit je commençais à le me demander si le vieillard avait lui-même son bon sens et si en me parlant de le cerveau détraqué de son maître il ne lui attribuait pas sa propre faiblesse d’ esprit ",
"pas le moindre frémissement de sourcil quand il m’ a tendu ma clé seulement un bonsoir messieurs-dames histoire de me rappeler qu’ il possédait une bonne vue la chambre était mal chauffée et se recroquevilla contre le radiateur pendant que je versai à le chacun de nous une dose copieuse de whisky elle tripotait une gitane en claquant des dents —alors cathy toujours dans la tête cette fameuse soirée le grand drame de ta vie es mal placé pour sortir ce genre de vanne tu crois pas dans ce type de défi il faut toujours un perdant ",
"j' eus à m' occuper des requêtes de m. le duc de de le procès de le navire l' des déprédations de les pêcheurs de jersey sur les bancs d' huîtres de granville je regrettais d' être obligé de consacrer une petite case de ma cervelle à les dossiers de les réclamants quand on fouille dans sa mémoire il est dur de rencontrer mm. usquin coppinger deliège et piffre mais dans quelques années serons -nous plus connus que ces messieurs un certain m. bonnet étant mort en amérique tous les bonnet de france m' écrivirent pour réclamer sa succession "
] |
vous devriez rougir je vous ai vus tous les vous cette fille à le soldats alors il ricana: et après! est -ce que ç a empêchait les sentiments pour rigoler un soir à le fond de les fossés cette fille était bien bonne elle s’ était levée toute blanche son sang reflué à le cœur prise d’ un mouvement de colère qu’ elle ne put s’ expliquer dans la suite elle le saisit par l’ épaule et le repoussa durement avec une force qu’ elle ne se connaissait pas et de le coup lui ferma la fenêtre à le nez | [
"les battants claquèrent il restait dans la rue dépité piétinant sur ses talons un sourire d’ embarras à les lèvres prendrait -il son parti de rire de cette algarade puis une montée de colère l’ envahit il fronça les sourcils et enfonçant son chapeau d’ un geste décidé il s’ éloigna à le grands pas ",
"avait -on jamais vu une pareille pimbêche une fille grosse comme rien qui voulait imposer sa volonté il avait cette sorte de mépris que les paysans ressentent vis-à-vis de la femme habitués à la voir obéir et tenir dans la maison la seconde place ils n’ étaient pas mariés qu’ elle voulait déjà porter la culotte et il s’ affirmait sa rancune retourner demander pardon allons donc ce serait trop lâche ",
"d’ ailleurs il pouvait le dire: les noel étaient tous comme lui rangés et tranquilles une fois mariés avant le sacrement ils étaient bien connus pour leurs fredaines il trouvait des raisons pour s’ excuser pour faire taire en lui ce grand cri de passion qui lui disait de revenir sur ses pas de la prendre dans ses bras de mériter son pardon par de bonnes paroles marthe immobile derrière ses rideaux le suivait de les yeux il ne revenait pas qu’ avait -elle fait qu’ est -ce qui l’ empêchait d’ ouvrir cette fenêtre de le rappeler de faire sa paix avec lui rancune invincible dépit de n’ avoir pu vaincre sa fierté et surtout la pensée qu’ il se gausserait d’ elle avec la renaude et qu’ il se vanterait de l’ avoir reprise comme il aurait voulu ",
"la nuit était noire pierre longeait le mur croulant qui fermait sur les prés le jardin de la renaude tout le village dormait la chambre de la fille était isolée il hésita un instant puis il escalada le mur on entendit ses pas criant sur le gravier ",
"des jours passèrent marthe restait accoudée à sa fenêtre le regard perdu dans la nuit elle revoyait dans sa rêverie lente de souvenirs les incidents de cette foire de saint-clou jamais elle n’ aurait cru qu’ on pouvait souffrir à le ce point pourtant elle avait comme une appréhension en s’ y rendant un pressentiment secret qui lui disait de retourner ",
"longs meuglements d’ angoisse des bêtes attachées bêlement monotone des brebis séparées de leurs agneaux détonations sèches de les tirs forains sifflet aigu des manèges toute cette agitation mettait à le cœur de la pauvre fille une nausée tournoyante les toiles de les baraques claquaient à le vent clair des bohémiens passaient maigres sous leurs cheveux d’ un noir luisant et gras ils conduisaient par des brides de corde de les haridelles étiques véritables squelettes de chevaux à les côtes en cerceau à la peau galeuse et rongée de plaies nourris seulement de l’ herbe rase qui garnit les talus de les grandes routes marthe n’ était pas arrivée qu’ elle apercevait pierre et la renaude dans la foule de les promeneurs elle se redressait cette renaude avec un air d’ assurance un désir d’ être vue par tout le monde dans la compagnie de ce beau garçon a la changeait de ses amoureux de rencontre ",
"d’ ailleurs elle avait encore plus mauvaise façon qu’ à l’ ordinaire son corsage était trop rouge les carreaux de sa jupe trop voyants un peu plus loin ils étaient encore devant le montreur de ludions pareil à un roi mage coiffé d’ un diadème de clinquant sa barbe blanche largement étalée sur une simarre rouge constellée d’ étoiles le vieux leur montrait d’ un doigt fatidique les diables de verre bleu qui montant de le fond de le bocal venaient tracer sur une lettre mystérieuse le secret de leur avenir la fille rieuse lisait par-dessus l’ épaule de le garçon et sans en avoir l’ air s’ appuyait amoureusement sur lui la créature le soir venu marthe les retrouva encore sur la route déserte les bras noués dans une étreinte ",
"ils causaient tout bas ayant l’ air de se conter des choses tendres des choses qui les intéressaient seuls et la manante portait sous son bras un grand bâton de sucre de pomme que pierre lui avait acheté un cadeau superbe qu’ elle brandissait joyeusement et qui tirait l’ œil à le passant avec son papier d’ or et ses ornements de fanfreluches il ne fit pas semblant de l’ apercevoir quand elle les devança sur la route mais la renaude avait poussé un éclat de rire il sonnait encore à ses oreilles ce rire insultant et moqueur ",
"alors toutes sortes de rancunes et de pensées mauvaises se levaient en elle elle en avait honte parfois on eût dit que son malheur remuant les profondeurs de son être comme une eau vaseuse en faisait sortir des choses informes qui grouillaient jalousie d’ abord et révolte de tout son corps de tout son cœur quand elle le voyait à le bras d’ une autre dépit d’ être abandonnée mais surtout une immense désillusion car il s’ abaissait jusqu’ à le cette fille à le soldats alors elle souffrait tellement que sa douleur crevait comme une poche de fiel "
] | [
"la mission est pleine de dangers mais elle est en même temps si honorable qu’ elle forcera la chrétienté tout entière à le jeter les yeux sur vous seigneur de mauléon vous allez être mon ambassadeur et je suis roi. —oh! monseigneur j’ étais loin de m’ attendre à un semblable honneur —allons pas de modestie jeune homme dit bertrand le roi voulait d’ abord m’ envoyer où vous allez mais il a réfléchi que l’on peut avoir besoin de moi ici pour mener les compagnons gens difficiles à le mener je vous jure j’ ai parlé de vous à son altesse juste à le moment où vous nous accusiez de vous oublier comme d’ un homme éloquent ferme et qui posse ̀de la langue espagnole à le fond béarnais vous êtes en effet à le moitié espagnol ",
"nous nous passerons d’ elle dit mme dont le calme sourire faisait avec l’ agitation de la danoise un contraste aussi frappant que le luxe discret et vraiment mondain de sa toilette à les couleurs sombres soie et jais en face des franges éperdues de la brave femme madame vient peut-être pour les entretiens c’ est qu’ éline n’ a pas tout à le fait fini la pauvre petite n’ a que ses soirées et la voilà racontant la vie laborieuse de sa fille ses courses ses leçons son obstination à le vouloir tout faire elle-même comme elle dit toujours tu as assez travaillé maman il faut que tu te reposes ah! c’ est une enfant voyez -vous ce voyez -vous ponctué par grosses larmes en dit plus long que la phrase qu’ elle cherchait et que la femme de le banquier semblait chercher aussi à les angles de le petit salon dont son œil clair faisait le tour minutieusement que gagne votre fille avec ses leçons demanda -t-elle quand la mère eut fini de parler c’ est selon madame il y avait des mortes-saisons les eaux les bains de mer les villégiatures lointaines que PROPN refusait toujours pour ne pas ",
"PROPN lui demanda ce qu’ il comptait faire birotteau répondit qu’ il allait travailler à le payer ses créanciers intégralement –si pour consommer cette noble tâche il vous fallait quelques francs vous les trouveriez toujours chez moi dit camusot je les donnerais avec bien de le plaisir pour être témoin d’ un fait assez rare à le paris.pillerault ragon et birotteau se retirèrent.–eh! bien ce n’ était pas la mer à le boire lui dit pillerault sur la porte de le tribunal –je reconnais vos œuvres mon oncle dit le pauvre homme attendri –vous voilà rétabli nous sommes à le pas de la rue de les cinq-diamants venez voir mon neveu lui dit ragon.ce fut une cruelle sensation par laquelle birotteau devait passer que de voir constance assise dans un petit bureau à l’ entresol bas et sombre situé au-dessus de la boutique où dominait un tableau montant à le tiers de sa fenêtre interceptant le jour et sur lequel était écrit: popinot –voilà l’ un de les lieutenants d’ alexandre dit avec la gaieté de le malheur birotteau en montrant le tableau .cette gaieté forcée où se retrouvait ",
"souriant frig alla au-devant d’ eux –j’ avais attendu votre venue gentlemen fit -il mais je craignais que l’on ne s’ inquiétât de mon absence prolongée à le vatican et je demandais de renvoyer les porteurs puisqu’ ils n’ avaient plus rien à le porter je resterai avec vo pour savoir le mot de l’ énigme –c’ est cela renvoyez ces hommes consentit le commissaire et d’ un ton protecteur –allez allez braves gens ",
"et presque aussitôt il put voir que aidé de tom et de ses compagnons commençait à le brasser les vergues de manière à les orienter à le plus près de le vent .mais la brise était faible et mal établie elle ne venait que par bouffées de peu de durée très certainement le pilgrim aurait quelque peine à le rejoindre la baleinière si même il pouvait l’ atteindre .cependant ainsi qu’ on l’ avait prévu la jubarte était revenue respirer à la surface de l’ eau avec le harpon toujours fixé dans son flanc elle restait à le peu près immobile alors semblant attendre son baleineau que cette course furieuse avait dû distancer .le capitaine fit forcer de rames afin de la rejoindre et bientôt il n’ en fut plus qu’ à une faible distance avirons furent relevés et matelots s’ armèrent ainsi que l’ avait fait le capitaine de longues lances destinées à le frapper l’ animal.howik manœuvra habilement alors et se tint prêt à le faire évoluer rapidement l’ embarcation pour le cas où la baleine reviendrait brusquement sur elle attention cria le capitaine PROPN ",
"celle qui peint tiendrait sa place sur un trône tout comme une autre mon bon monsieur mais je ne dis pas le contraire madame votre fille instruite par vous est bien capable de séduire le taïcoun et le mikado en même temps c’ est qu’ elle est réellement adorable celle qui peint avec son noir sarrau de percaline historié de taches multicolores ",
"j’ étais tout aussi incapable de me laisser aimer que d’ aimer: là réside la vraie solitude pensais -je en me disant que si je n’ étais pas un artiste ma solitude avait quelque chose de plus énigmatique encore que ces œuvres d’ art pour lesquelles je me déplaçais et que j’ étais incapable de regarder mais trouvant du plaisir à le celles de claudia: de les bustes en bronze représentant pour la plupart des enfants et de très jeunes gens garçons et filles avec sur les lèvres le même sourire que j’ aurais été bien en peine de définir mais que claudia avait pris soin de qualifier dans la plaquette accompagnant l’ exposition de sourire idéal voire idéalisé par lequel elle tentait de retrouver l’ équivalent de le ciel bleu de les tableaux primitifs flamands des jeunes morts ai-je murmuré comprenant que la sculpture est essentiellement un art funéraire ce que claudia cherchait par-dessus tout c’ était ce qu’ elle appelait le sourire étrusque tel qu’ on le voit sur les statues de terre ensevelies dans les tombeaux de l’ antique étrurie notamment celle qui représente ",
"le patron est bien jeune ce n’ est pas lui qui m’ a versé un verre de vulnéraire ou d’ arquebuse après ma chute sur la tête dans la fosse de le garage en il n’ y avait qu’ un seul garage dans la rue de les acacias celui de mon père on répétait autour et au-dessus de moi: son père travaille à le garage et je me rappelle que je tirais quelque gloriole de le savoir en contact avec toutes ces merveilles ",
"une grosse lampe coiffée d’ un abat-jour placée à le milieu de la table sur un piédestal en simili-bronze éclairait la nappe damassée le service de gien blanc et bleu les cristaux les menus ornés de drapeaux tricolores mais laissait dans la demi-ombre le visage de les convives orane se plaça en effet entre son père et la frairie en face de guillemet et le commença il était servi par un jeune domestique engagé pour la circonstance comme la cuisinière et qui servait vivement mais n’ ayant pas l’ expérience qui rend impassibles les vieux routiers laissait paraître sur son visage les sentiments que lui inspirait la conversation et parfois même pour comprimer l’ éclat de rire portait à ses lèvres sa main gantée de fil blanc les convives mangeaient de bon appétit; surtout campagnards pour la plupart et d’ un pays où la vigne mûrit quelquefois ils prenaient plaisir à le goûter le vin gris de lorraine et attendaient en faisant semblant de douter le vin de scy que guillemet avait fait inscrire sur le menu —le raisin ne peut pas s’ assaisonner dans votre pays disait PROP",
"étaient -ce ses manœuvres qui avaient provoqué la débâcle était -ce l’ ennemi qui surveillant et constatant les progrès de le cheminement vers l’ issue avait démoli d’ un coup de pioche l’ édifice fragile toujours est -il que raoul se sentit écrasé de toutes parts étouffé perdu il résista il s’ arc-bouta de nouveau "
] |
de mon côté me sentant beaucoup plus faible j’ hésitais mais à les sanglots de marchal l’ indignation l’ emporta donc balet m’ écriai -je en élevant la voix tâche de cesser tes mauvaises plaisanteries je te défends de tourmenter les petits le gueux se retourna stupéfait de mon audace il me regarda de haut en bas surpris de voir qu’ un nabot comme il m’ appelait osât porter atteinte à le son autorité | [
"tous les autres non moins étonnés s’ étaient tus regardant écoutant je sortis lentement de ma place derrière la table devinant qu’ il allait falloir livrer bataille et résolu de faire payer cher sa victoire à le grand lâche que je détestais il était devenu d’ abord tout rouge et puis pâle —tu me défends toi! dit -il en ricanant; tu me défends —oui lui répondis -je froidement et les dents serrées je te défends de battre les petits ",
"alors il leva la main; mais aussitôt la colère amassée dans mon cœur eut sa satisfaction et d’ un bond je lui sautai à le cou comme un chat les ongles plantés derrière ses oreilles il fit entendre un cri terrible en même temps tous les camarades surtout les petits transportés d’ enthousiasme en voyant le tyran attaqué me crièrent: —courage nablot courage je n’ avais pas besoin d’ encouragements le grand balet me frappait des poings à la figure et le sang me jaillissait de le nez mais je ne la ̂chais pas prise ",
"je me cramponnais mes ongles entraient dans sa chair de plus en plus et je riais comme joyeux en lançant à le bandit de les coups de pied dans les jambes avec une rage qui le fit bientôt crier: —au secours on m’ étrangle personne ne bougeait grand lâche lui dis -je en redoublant tu as peur et le frémissement d’ enthousiasme les cris de courage nablot furent tels que le maître d’ étude entendit de le corridor et m. le principal de sa chambre à le fond tout à le coup la porte s’ ouvrit; m. rufin m. canard et miston parurent à l’ entrée de la salle balet se voyant secouru redoublait ses coups de poings ",
"mais il chancelait il suffoquait il pleurait quand de tous les côtés à la fois je fus saisi et arraché de son cou sanglant —monsieur nablot je vous chasse me criait le principal je vous chasse dans votre position maltraiter m. balet c’ est abominable je n’ écoutais rien et pendant que les autres me tiraient par les bras et le collet de l’ uniforme pour m’ entraîner regardant le tyran d’ un œil sauvage je lui dis en riant: t’ apprendra grand lâche à le battre les petits attention à le toi et comme il me menaçait encore me voyant retenu d’ un mouvement terrible je me dégageai de toutes les mains et bondissant je lui crachai à la figure alors le principal indigné me fit saisir et porter à le cachot ",
"les vitres de la prison étaient cassées il ne restait que les barreaux le vent le froid la pluie et la neige entraient tour à le tour dans cette petite pièce étroite et sombre où se glissait rarement un rayon de soleil on me mit là sur les dalles et je ne bougeai pas pendant heures le sang à la fin s’ était gelé sur ma figure j’ entendis sonner la cloche pour aller à le réfectoire puis pour la récréation puis pour le coucher ",
"tout le monde était à le lit depuis une heure il gelait à le pierres fendre quand un pas lointain glissa dans le corridor une clef entra dans la serrure m. le principal lui-même s’ était souvenu de moi canard miston le père dominique le m’ avaient oublié ou peut-être pensaient -ils que j’ étais indigne de vivre ayant osé battre m. balet le fils de le premier avocat de PROPN m. rufin tenait sa bougie qu’ il abritait d’ une main il me dit: —levez -vous allez vous coucher j’ ai fait prévenir votre père il viendra vous prendre demain ",
"je me levai sans répondre et montant le grand escalier sombre je me lavai la figure en passant à l’ aiguière et puis j’ allai me mettre à le lit moitié content moitié inquiet les paroles de le principal me revenaient à l’ esprit: dans votre position battre m. balet je me demandais ce que cela voulait dire il était heures et la cloche sonnait pour la dernière étude avant midi lorsque je m’ éveillai dans le grand dortoir désert les fenêtres toutes blanches de givre les camarades me voyaient dormir comme un bienheureux la figure toute bleue de coups ne m’ avaient pas réveillé et le maître d’ étude m. bastien pensant que j’ étais chassé de le collège ne s’ était pas non plus occupé de moi je me levai; et tout en m’ habillant assis sur le lit égayé par le jour clair et blanc de l’ hiver par la satisfaction d’ avoir battu celui que je détestais je me mis à le siffler comme un merle ",
"j’ étais las de le collège et quoi qu’ il pût m’ arriver rien ne pouvait être pire que cette existence de prisonnier c’ est du moins ce que je pensais tu seras clerc de ton père me disais -je tu travailleras dans l’ étude en attendant l’ âge de t’ engager mes idées s’ éclaircissaient et je prenais gaiement mon parti de tout quand à le fond de la grande salle parut m canard en cravate de couleur et une petite calotte sur l’ oreille qui me cria d’ un air narquois: —eh bien monsieur nablot vous ne voulez donc pas nous quitter votre papa est en bas qui vous attend comme je croyais tout terminé avec ce collège je lui répondis en imitant son accent nasillard: tout de suite monsieur canard tout de suite ce qui l’ offensa gravement —monsieur nablot dit -il qui vous a permis de me contrefaire ",
"vous êtes un malhonnête et vous monsieur canard vous êtes un homme injuste vous m’ avez donné de la mie pendant ans parce que mon père ne vous graissait pas assez la patte alors il devint tout rouge et comme il restait là ne sachant que répondre je passai devant lui lentement et je descendis l’ escalier en bas dans l’ antichambre de m. le principal j’ entendis la voix de mon père et je frappai —entrez mon père était là debout en me voyant entrer la figure toute machurée l’ excellent homme fort triste comme on pense ne put s’ empêcher malgré le chagrin que je venais de lui donner de m’ embrasser avec attendrissement "
] | [
"ladite dame d’ espard demeurant rue du faubourg-saint-honoré no104 et ledit sieur d’ espard rue de la montagne-sainte-geneviève oui monsieur le président m’ a dit que c’ était dans mon quartier ayant medesroches pour avoué –desroches un petit faiseur d’ affaires un homme mal vu de le tribunal et de ses confrères qui nuit à ses clients –pauvre garçon dit bianchon il est malheureusement sans fortune et il se démèneerreur de le furne: demène à le lieu de démène comme un diable dans un bénitier voilà tout.a l’ honneur de vous exposer monsieur le président que depuis une année les facultés morales et intellectuelles de monsieur d’ espard son mari ont subi une altération si profonde qu’ elles constituent aujourd’hui l’ état de démence et d’ imbécillité prévu par l’ article de le code civil et appellent à le secours de sa fortune de sa personne et dans l’ intérêt de ses enfants qu’ il garde près de lui l’ application de les dispositions voulues par le même article en effet l’ état moral de monsieur d’ espard qui depuis quelques années offrait des craintes grave",
"—si la morte avait porté des boucles d’ oreilles tu le verrais encore? à le percement de les lobes —à l’ heure où nous parlons jean-baptiste il n’ y a plus d’ oreilles un de les projecteurs explosa soudainement dans la nuit laissant échapper un filet de fumée et semblant signaler à le tous que le spectacle macabre touchait à son terme PROPN replie tout? demanda voisenet xix ariane conduisait un peu brusquement à le goût d’ PROPN qui préférait en voiture se laisser bercer en calant sa tête contre la vitre ",
"cette réflexion l’ empêcha de trouver le moindre compliment de condoléance ses lèvres se refusaient à le formuler autre chose que des félicitations et malgré l’ estime assez mince que lui inspirait la belle veuve il ne pouvait pourtant pas lui dire combien pour sa part il serait aise de ne plus revoir le visage placide de feu brazenyi un silence régna dans le petit salon rompu seulement par le bruit léger que firent en se déroulant quelques pétales de fleurs le bouquet sentait si bon que PROPN en avait mal à la tête mais le vertige qui le saisissait n’ avait rien d’ agréable ",
"comment le tendre à le cet homme qui ne parlait que de détresse morale pourtant il fallait se hâter elle comprenait qu’ en prolongeant l’ entretien elle nouait une intimité qui rendait plus pénible encore plus humiliante sa charité. et puis son mari n’ attendait -il pas avec une impatience touchante l’ instant de leur promenade —capitaine dit -elle timidement voilà qui pourra vous aider un peu son bras avec gaucherie ébaucha un mouvement vers sogoub mais aussitôt retomba ",
"on maudissait les carnages avec volupté on détaillait la puissance de la bête insaisissable féroce et surtout colossale cela avant toute chose formait le levier de l’ intérêt passionné que le pays entier portait à le présent à la bête de le mercantour sa taille hors norme en l’ arrachant à le vulgaire en l’ excluant de le commun lui faisait prendre rang à le sein de les cohortes de le diable on s’ était découvert un loup de l’ enfer et pour rien à le monde on n’ y aurait renoncé m’ épate que suzanne ait laissé entrer les journalistes dit camille ",
"j’ ai eu la jambe brisée en endroits reprit le vicomte et mois après jour pour jour je pinçais si fort mon cheval à la bataille de qu’ en roulant les fers en l’ air dans cette carrière que le brouillard nous empêchait de voir et où nous nous engouffrâmes tout un escadron de uhlans j’ emportai avec moi ma selle croupière rompue sangle brisée comme si j’ avais été vissé et pattefiché sur son cuir cependant bernardine restait les dents serrées sous ses belles lèvres roses son œil si doux d’ ordinaire affreusement dilaté maintenant allait incessamment de le visage de néel à le visage de calixte et de le visage de calixte retournait à le visage de néel c’ était l’ attention fixe et perçante qui dominait d’ ordinaire et qui n’ était pas méchante encore quoiqu’ elle eût un sillon creusé par la peine entre ses sourcils d’ or bruni elle voulait savoir s’ ils s’ aimaient elle était venue pour cela encore plus que pour le voir lui ",
"un vénérable prêtre appartenant à une noble famille française s’ était dévoué à le service de la population franco-canadienne et un joli temple dédié à le culte catholique sous le patronage de sainte-anne s’ était élevé comme par enchantement à l’ appel de l’ évêque de le diocèse ce fut cependant avec un sentiment d’ agréable surprise que m. PROPN se trouva avec sa famille le dimanche suivant à le milieu d’ une foule de ses compatriotes émigrés comme lui et qui étaient accourus de tous les coins de pour assister à le service divin l’ église décorée avec goût présentait un aspect gai comme à les jours de les grandes fêtes à le PROPN et les cérémonies de le culte rappelaient forcément le souvenir de la patrie absente après avoir fait un tour de promenade pendant l’ après-midi sous la direction de michel qui leur fit visiter les points les plus intéressants de les jeunes filles se retirèrent de bonne heure afin de se préparer à le travail de le lendemain chacun devait être debout à le heures et demie de le matin car il fallait prendre le déjeuner ava",
"–je vous pardonne dit -il car vous ne savez ce que vous faites reprit -elle une femme depuis ève a toujours fait sciemment le bien et le mal –je le crois dit -il –j’ en suis sûre notre instinct est précisément ce qui nous rend si parfaites ce que vous apprenez vous autres nous le sentons nous ",
"diable! se dit -il mais cette fille peut avoir besoin de cette ordonnance il ouvrit la fenêtre qui donnait sur la cour attendit que les femmes descendues de l’ escalier parussent toussa fortement et lorsqu’ elles levèrent le nez il jeta ce petit papier qui voleta et s’ abattit à le leurs pieds —je ne veux rien avoir à me reprocher conclut -il en tirant sur son cigare il inspecta le local une dernière fois s’ assura qu’ il était décidément vide ferma soigneusement la porte et partit à son tour restituant la clef à le concierge ",
"le désespoir la rage vous aveuglèrent vous saisîtes une masse d’ armes en la brandissant sur le front de votre père il vous dit un seul mot: –sois maudit l’ arme parricide tomba de vos mains et le vieillard ajouta: sois maudit pour avoir levé la main sur ton père maudit à le ce point que le droit de bénédiction te soit retiré à le toi et à le ceux de ta race tu ne pourras appeler la protection de le ciel ni sur tes champs ni sur ta table ni sur les berceaux de tes fils –cela est vrai murmura en se frappant la poitrine jai péché contre mon père et contre dieu j’ ai violé le commandement qui m’ ordonnait de vénérer ce vieillard auguste j’ ai mérité mon désespoir et mon supplice il fut horrible reprit le chapelain; "
] |
ce que je t’ en ai montré pour que tu me fiches la paix et PROPN n’ a pas traîné j’ aurais aussi bien réussi un numéro genre belle âme comme tu les aimes —et chacun de ces masques recouvre quoi ne doit pas être beau à le voir mais je ne t’ invite pas à le regarder ceci fut dit sans doute d’ un ton qui troubla ce chrétien car il ajouta aussitôt pardonne-moi je reconnais que je n’ avais pas le droit de le prendre de si haut | [
"nous sommes tous de pauvres types —oui mais il y a loin d’ un pauvre type comme moi gâté gavé qui ne souffre que pour lui à un pauvre type comme toi qui a faim et soif de justice —oh mais tu sais je cherche mon plaisir malgré tout nous devrions nous voir ajouta -t-il avec élan je ne te prêcherai pas j’ avais envie de me confier ",
"j’ étouffais je lui dis —je veux bien mais je traverse de mauvais jours je suis dans un grand abandon de le côté de dieu il me prit la main et la tint un instant dans la sienne quand vous croyez être loin de moi c’ est alors que je suis le plus près tu connais ce mot de l’ imitation ",
"mais il ne s’ agit pas seulement de froideur de sécheresse je fais le mal —tu fais le mal —oui et celle avec qui je le fais désire autant que PROPN que nous y renoncions mais il y a un moment de la journée a ne dépend ni d’ elle ni de moi —oui je vois dit d’ un ton concentré eh bien je prierai je ferai prier je suis très lié avec la supérieure de la visitation ",
"—oh non n’ en vaut pas la peine ce n’ est rien c’ est moins que rien —tu appelles ça moins que rien je me levai j’ avais repris le ton qui à la faculté exaspérait —oui moi je suis humble pour l’ humilite je ne crains personne je ne crois pas qu’ aucun de mes gestes ait la moindre importance ",
"—pourtant le moindre de ces gestes engage l’ éternité tu ne le crois pas —oui je le crois mais ce geste-là pas plus qu’ un autre le pire de moi ce n’ est pas les actes vois -tu ce n’ est pas même mes pensées le pire de moi c’ est d’ être indifférent à le cette passion qui te possède toi le chrétien mais aussi tous les jeunes militants socialistes anarchistes le pire de moi c’ est d’ être indifférent à la souffrance de les autres et résigné à le mes privilèges —tu es un bourgeois un grand bourgeois il faut le tuer en toi ",
"nous le tuerons tu verras la bourgeoisie a bon dos en fait je suis issu de ces paysans landais qui font travailler leurs vieux parents jusqu’ à le ce qu’ ils crèvent et quand ils prennent une petite fille pour les servir une gouge comme ils l’ appellent dans leur patois si elle tient c’ est que cet âge résiste à le tout je me tus honteux de m’ être livré à le cette belle âme de rencontre et me levai adieu ne me suis pas oublie ce que je t’ ai dit. ",
"oublie-moi penses -tu que je vais t’ oublier nous nous reverrons à la rentrée promets-moi pauvre keller il allait prier souffrir pour moi et faire prier et faire souffrir de saintes filles quelle folie ",
"pourtant il n’ y avait rien à le monde à le quoi je fusse plus sensible qu’ à la communion de les saints qu’ à le cette réversibilité mon irritation contre lui venait de ce qu’ il se mêlait de mes affaires les plus cachées et que je ne doutais pas de son pouvoir d’ agir sur elles d’ en changer le cours non que je croie que ce qui se passa le lendemain soit lié à le cette rencontre à le jardin de les plantes ce qui est arrivé était dans l’ ordre de le possible et même de l’ inévitable maman n’ en pouvait plus d’ incertitude et d’ angoisse le temps passait il fallait qu’ elle intervînt le lendemain matin à le peine avais -je ouvert les yeux je savais qu’ à l’ heure habituelle je n’ aurais pas besoin de sonner rue de l’ église-saint-seurin que marie me guetterait derrière la porte il ne pleuvait pas mais il avait dû pleuvoir ailleurs c’ était un jour de rémission ",
"je pus trotter comme un chien perdu l’ après-midi sur les quais j’ allai jusqu’ à les docks le tramway me ramena debout sur la plate-forme arrière pressé par des dockers j’ errai encore jusqu’ à l’ instant attendu ce que je fis importe peu "
] | [
"dit -elle stupéfaite de cette révélation et tu n’ as pas peur que je te trahisse je suis sûr de toi dit -il doucement tu vas la prendre dans ta voiture et tu traverseras avec elle je la retrouverai ce soir ",
"nous en discutâmes longtemps .nous passâmes un mois à la pouèze nous y étions quand la deuxième bombe fut la ̂chée quand les russes entrèrent en mandchourie et que le japon capitula sartre eut des échos par des lettres de la célébration de le pour la première fois je retournai à l’ étranger avec sartre: à le bruges à le anvers à le gand les choses avaient toujours passé mon imagination je constatai qu’ elles passaient aussi ma mémoire je commençai à le goûter le plaisir de re-voir ",
"disait octave mirbeau c’ est déjà beaucoup d’ histoire dans un morceau de paris si étroit qu’ un moineau le passerait d’ un coup d’ aile et pourtant ce n’ est pas tout une misérable chambre y fut autrefois occupée par un jeune homme ponctuel qui se faisait appeler levé toujours à la même heure précis taciturne il se rendait à de mystérieuses occupations rue boissonade rue bonaparte ou rue PROPN chez le professeur sa concierge appréciait qu’ il ne reçût jamais personne et ne fît pas le moindre bruit ",
"nous faisons sans cesse semblant avec eux et ils s’ y prêtent; nous sommes leurs comédiens ordinaires comment mademoiselle répondis -je donc pourquoi j’ écris si mal? qui vous a dit que j’ écrivais mal? tout le monde grand-père qui tout le monde maman papa mes frères tes amis ma marraine mon assez assez! que reproche -t-on donc à le mon écriture s’ il vous plaît? ",
"il comptait avant cette heure céder la taverne source de sa fortune et se retirer avec florine dans une maison fleurie récemment achetée à l’ extrémité de l’ un de les faubourgs de gand et y vivre en bourgeois richement renté et possesseur de bateaux faisant à le loin un commerce lucratif l’ argent n’ était pas de le reste l’ unique richesse de de tout temps et même dans ces flandres où l’ art était tenu en si grand honneur les peintres eurent la main libéralement ouverte comment tenir sournoisement à les écus d’ or gagnés par quelques coups de pinceau l’ artiste croyant en son génie sait que le lendemain même il retrouvera dans le travail une source égale de fortune; et les ducats s’ échappent de sa main avec la prodigalité de les princes d’ orient qui trouvent dans les souterrains de leurs palais d’ inépuisables trésors gardés par les génies seulement ces fils favorisés de l’ art comptaient sans les molles rêveries de la paresse qui paralysent parfois le bras et le cerveau; sans les entraînements de les amis qui vous arrachent à le labeur en faisant miroit",
"elle bannissait de sa maison tout ce qu’ elle jugeait inutile et comme elle jugeait inutile tout ce qui n’ était pas absolument nécessaire la maison réduite pour tout luxe à une propreté scrupuleuse avait pris quelque chose de froid et de monacal dont ses enfants auraient souffert si une longue habitude ne leur en eût voilé la tristesse mais ils savaient que c’ était ainsi parce que cela ne pouvait pas être autrement ils voyaient la peine que leur mère se donnait depuis le matin jusque bien avant dans la nuit pour eux pour leur père sans jamais songer à le elle-même et ils auraient rougi de manifester des désirs ou des regrets qui l’ auraient affligée ils l’ admiraient et le lui disaient quelquefois ce qui l’ étonnait car elle ne se trouvait point admirable elle n’ avait besoin de rien et ne souhaitait rien pour elle pas même un peu de repos quand elle avait mal à le dos pour avoir cousu toute la journée ",
"elle avait déjeuné dans sa chambre plutôt que d\\' affronter dans l\\ apparat de la salle à le manger la présence de sa mère et la curiosité de les domestiques m. PROPN avait téléphoné qu\\ il ne rentrait pas toujours ses affaires et qu\\ il passerait aussitôt après de le seuil elle chercha son regard ne vit qu\\' un dos préoccupé m. en attendant se promenait de long en large —assieds -toi dit -il en lui désignant un siège en face de lui elle pensa: le banc de accusée ",
"un mois plus tard annette avait un livre de messe ce n’ était pas un objet de parade loin de là la petite bonne commençait à le savoir lire son père le menuisier était enchanté d’ avoir une fille si savante mais annette avait un grand désir de savoir aussi lire dans l’ écriture comme elle disait ",
"le nez droit à les narines un peu évasées marquait un tempérament chaud la moustache fine d’ un duvet jaune ombrait à le peine la bouche au-dessous de le sonnet son nom pour que les compositeurs si ses vers étaient publiés ne commissent pas de fautes d’ ortographe désagréables à le son amour-propre puis il plia le papier en et l’ ayant placé dans la poche de son pardessus suspendu à un clou près de lui contre la muraille il allongea les jambes sous le bureau il demeura ainsi quelques minutes le torse renversé sur le dos de la chaise ses mains accrochées par les pouces à les poches de son pantalon les autres doigts tapotant sur les jambes par intervalles PROPN prenait en provençal qu’ il était un bain dans le rayonnement de le soleil très doux ",
"mlle PROPN s’ y sentait portée par toutes les aspirations de son cœur par la certitude d’ une indulgente complicité par la pensée de trouver dans une âme amie l’ écho de ses joies et de ses douleurs et de toutes ses espérances oui mais mme favoral était toujours cette même femme dont les plus belles résolutions s’ évanouissaient sous les regards de son mari qu’ un prétendant se présentât qu’ une lutte s’ engageât comme pour m. aurait -elle la force de se taire? non! alors ce serait avec m. favoral une scène épouvantable il irait peut-être trouver m. de trégars "
] |
c’ est sur vous-même l’ adversité va vous atteindre; elle sera désormais votre partage et c’ est à le malheureux qui est devant vous que vous devrez tous vos maux oui continua -t-il d’ une voix sombre l’ héritage que j’ avais reçu à la condition de vous rendre heureuse eh bien je l’ ai dissipé dans quelques jours peut-être il vous faudra quitter cet hôtel et tout ce qu’ il contient pour acquitter les dettes que mes folles dépenses jointes à les dilapidations d’ un infâme m’ ont forcé de contracter | [
"notre raine est complète car le misérable abusant de ma confiance ou plutôt de mon coupable aveuglement vient de prendre la fuite emportant avec lui une somme considérable notre dernière ressource forcé de vous quitter forcé de vous laisser à le milieu d’ une situation si horrible j’ ai voulu de le moins vous faire l’ humiliant aveu de mes fautes ce n’ est pas mon pardon que je viens solliciter je sens que j’ en suis indigne; mais à le nom de le ciel ne me maudissez pas laissez -moi emporter l’ espérance que mon repentir pourra un jour vous toucher ",
"que dites -vous édouard moi vous maudire s’ écria marie; vous ne sauriez avoir cette crainte sans méconnaître mon cœur jamais à le contraire vous ne m’ avez été plus cher qu’ en ce moment où le malheur vient vous frapper ce malheur je le prévoyais je m’ y étais d’ avance préparée et il ne m’ afflige que pour vous habituée dès mes jeunes ans à la pauvreté je quitterai sans nul regret ces magnificences dont je n’ ai usé que parce que votre main me les avait offertes ",
"grâce à les soins de ma noble bienfaitrice je possède quelque talent pour la peinture et je puis fournir à le tous nos besoins cher édouard ne consentez -vous pas à accepter cette vie douce et paisible que nous trouverons à le sein de le travail et d’ une honnête médiocrité c’ est elle surtout qui conduit à la vertu et par conséquent à le bonheur la jeune femme avait prononcé ces mots avec une sensibilité profonde et le vicomte attendri jusqu’ à les larmes la contempla dans une sorte d’ extase car elle lui sembla en ce moment réaliser l’ image de cette vertu dont elle venait de prononcer le nom chère marie ",
"lui dit -il ensuite un tel excès de bonté m’ accable et me fait encore mieux sentir à le quel point je fus coupable ah! croyez de le moins que mon repentir durera autant que ma vie croyez que désormais cette vie toute misérable qu’ elle puisse être sera consacrée à le bénir le ciel de m’ avoir donné un ange tel que vous ainsi donc interrompit marie avec un vif élan de joie vous permettez que mon travail et mes soins vous soient consacrés? s’ il en est ainsi dieu a comblé tous mes vœux et je vais être la plus heureuse de les femmes ici un sanglot s’ échappa de la poitrine d’ édouard il se frappa le front et sa femme le regarda avec inquiétude ",
"mon ami reprit -elle ce que je dis semble vous être pénible pourtant jamais je n’ ai tant souhaité que mes paroles vous exprimassent les véritables sentiments de mon cœur veuillez me dire avec franchise ce qui vous afflige mais je vous en supplie ne me parlez plus de vos torts ils seront tous effacés si vous adoptez mes projets ",
"eh c’ est là justement ce qui fait mon désespoir répondit le vicomte: ces projets que vous dicte la plus généreuse bonté le plus noble dévouement chère marie je ne peux plus les accepter; et c’ est quand vous daignez m’ offrir un bonheur au-dessus de toutes mes espérances bonheur que maintenant je saurais apprécier n’ en doutez pas qu’ il faut me condamner à la plus douloureuse séparation —votre ruine entraînerait -elle donc un malheur plus grand que je ne le pensais mais tout peut se réparer encore peut-être si la vente de cet hôtel ne suffit pas pour satisfaire vos créanciers rappelez -vous que vous m’ avez enrichie d’ un écrin magnifique ",
"j’ ai aussi quelques économies provenant des sommes que vous mettiez chaque mois à le ma disposition tous ces objets réunis pourront augmenter vos ressources cher édouard quant à le nos besoins je vous le répète mon travail y pourvoira; le maître dont j’ ai continué de suivre les leçons m’ a souvent assuré que mes portraits et mes paysages ont quelque valeur laissez -moi donc espérer que nous pourrons encore être heureux ",
"dieu que nous servirons ensemble daignera bénir nos efforts jamais il ne refuse son appui à le ceux qui l’ invoquent avec confiance PROPN s’ écria en ce moment le vicomte hors de lui-même vos nobles sentiments votre touchante sollicitude ravissent et déchirent mon cœur tour à le tour oui je le sens consolé par vous j’ aurais pu encore être heureux même à le sein de la pauvreté mais ",
"notre séparation est indispensable et c’ est moi malheureux qui l’ ai provoquée maudissant mes coupables erreurs désespéré de l’ affreux résultat de ma confiance envers l’ auteur de ma ruine et n’ osant attendre de vous un pardon si généreux je n’ ai songé dans le premier moment qu’ à le me soustraire à la honte en reprenant la carrière de les armes où de le moins d’ honorables souvenirs sont restés attachés à le mon nom ils m’ ont valu d’ obtenir sur-le-champ l’ emploi que je demandais j’ ai ordre de partir cette nuit même pour l’ armée et ma vie entière serait flétrie si je reculais devant cet impérieux devoir marie avait écouté ce discours avec un profond saisissement car le bonheur qu’ elle venait de rêver s’ était évanoui pour faire place à l’ horrible inquiétude de voir son mari exposé à le tous les dangers d’ une guerre désastreuse "
] | [
"il lui semblait tantôt entendre le sifflement de le vent tantôt un bruit déchirant de klaxon un avertissement de sirènes .tout à le coup elle se mit à le penser à le son adolescence à le jardin plein d’ invisibles violettes à le gérald le fiancé perdu ...à son voyage de noces avec bob bob amoureux tendre et charmant qui allait lui cueillir ces jacinthes bleues qu’ elle aimait dans le beau jardin italien étagé à le pied de l’ hôtel de ou ils avaient passé leur lune de miel des jacinthes qui lui avaient fait oublier les violettes de son premier amour et le soir de leurs fiançailles elle avait une robe rose décolletée qui se confondait avec le rose de sa peau; une robe qui se soulevait en grandes vagues et qu’ accompagnait une coiffure haute maintenue par des peignes brillants elle se revit dans les bras de bob qui la buvait de les yeux heureuse et détendue fossettes à le coin de ses lèvres qui riaient sans cesse pourquoi n’ ai-je pas envie de rire aujourd’hui se demanda -t-elle le cerveau toujours un peu engourdi la figure pâle qui l’ observait s’ éloigna.alors judy e",
"mais en même temps qu’ il arrivait à l’ accomplissement d’ un vœu de plusieurs années il renonçait à une entreprise conçue depuis quelques jours dans son amour pour l’ intrigue il avait caressé l’ espoir de lutter avec l’ expérience et ce qu’ il appelait l’ habileté de il s’ était proposé pour but de ses premières armes en ce genre d’ écarter ne fût -ce que pendant quelques jours des rivaux plus hauts et plus arrogants que lui l’ emporter sur eux lui paraissait une satisfaction nécessaire à le son amour-propre froissé enfin tandis qu’ une vanité cupide l’ engageait à le prendre l’ argent et à le chercher ailleurs un autre genre de succès une vanité raffinée un véritable dépit d’ homme de cour l’ engageaient à le sacrifier sa petite fortune à l’ espoir incertain d’ un frivole triomphe .ce dépit l’ emporta et à le moment où le trésorier lui présenta une partie de sa fortune en or et le reste en billets sur diverses banques étrangères qu’ il avait désignées d’ abord il demanda du papier pour écrire un reçu fit une déclaration d’ amour à la princesse et",
"ah oui il était très collectionneur il y a des livres intéressants je crois la soirée d’ hier elle a failli ne pas y aller de vieux amis un peu fous je me demande si elle va baiser comme de temps en temps un peu à le hasard par hygiène la réponse est sans doute oui et alors ",
"vraiment lazare aurait dû mettre sous clef de pareilles abominations et longuement elle interrogea la coupable avec des précautions et des sous-entendus de toutes sortes mais pauline de son air candide achevait de l’ embarrasser eh bien! quoi? on était fait ainsi il n’ y avait pas de mal sa passion purement cérébrale éclatait aucune sensualité sournoise ne s’ éveillait encore dans ses grands yeux clairs d’ enfant ",
"à la longue il y aurait eu de quoi le faire mourir de consomption en vain pour agrandir ses horizons pour oublier un peu le cercle et la place de le marché en vain s’ entourait -il de baobabs et autres végétations africaines en vain entassait -il armes sur armes kriss malais sur kriss malais en vain se bourrait -il de lectures romanesques cherchant comme l’ immortel don quichotte à s’ arracher par la vigueur de son rêve à les griffes de l’ impitoyable réalité tout ce qu’ il faisait pour apaiser sa soif d’ aventures ne servait qu’ à l’ augmenter ",
"combien de fois j’ ai pensé à le elle dans ma vie j’ essaie de la voir telle qu’ elle était elle aimait beaucoup l’ amour sans mesure peut-être eh bien tant pis ou tant mieux comme on voudra ce qui compte c’ est qu’ il n’ y avait aucune malice dans son cœur ",
"il leva les yeux sur ma personne et avec gravité hocha fois imperceptiblement la tête les yeux se fermèrent puis —ils ont dit vous n' avez pas compris que nous les bernons ils ont dit cela exactement ils ont dit vous ne supposez pas que nous allons sottement laisser la france se relever à le notre frontière ",
"et quoique je ne comprisse pas le sens de la formule et que le mot vagin m’ indignât parce que sonnant bas j’ avais acquis la certitude anticipée qu’ aucun corps de femme n’ est entièrement dépourvu de grâce lorsqu’ elle se dénude et s’ abandonne même une fille aussi peu jolie que brigitte dont un œil plus averti que le mien aurait probablement su deviner au-delà de le visage sous le tablier et la robe noire un corps émouvant des seins menus mais dont j’ imagine rétrospectivement comme on le fait pour tant de femmes qu’ on n’ a pas su regarder ou comprendre qui nous ont échappé ou se sont enfuies les pointes fermes le ventre blanc et plat très doux le pubis sombre et dru celui d’ une vierge peut-être ou d’ une fille de peu d’ expérience mais disposée à en acquérir même avec un innocent comme moi mais si j’ étais reconnaissant à la femme de chambre de m’ avoir fait entendre le chant secret de les femmes je n’ étais pas capable d’ imaginer ma mère chantant de la sorte dans la nuit de l’ hôtel balmoral à le creux de son grand lit nue comme je devinais que l’ est ",
"PROPN s’ esclaffa d’ un bon gros rire d’ enfant –c’ est l’ instinct commenta gabin elles ont cru qu’ une buse volait au-dessus d’ elles et autre chose ajouta -t-il en s’ asseyant dans un fauteuil à le pieds qu’ il avait calé avec briques j’ ai retrouvé sauvé –ton hamster? s’ écria paul ",
"elle rejoignit le hall d’ entrée de l’ hôpital et acheta à le kiosque à le journaux une carte téléphonique elle se réfugia dans une cabine et composa le numéro direct d’ eric daguerre une nouvelle angoisse la taraudait et si lucien pour une raison qu’ elle ne pouvait s’ expliquer était lui aussi entré en transe elle pressentait une sorte de simultanéité dans les événements "
] |
cette grande bonté ou plutôt cette faiblesse de la part de la reine ne me rassure pas car mme la princesse a conseillé à son fils de ne pas s’ y fier je crois que PROPN n’ est pas aussi calme qu’ il voudrait le paraître le duc de PROPN a écrit à la reine pour lui faire ses excuses et lui protester de son dévouement sa majesté a dit à le gentilhomme chargé de lui présenter ce message que m. de richelieu avait mal agi mais qu’ elle oublierait sa faute s’ il se montrait à l’ avenir fidèle et respectueux m. de bar à le écrit aussi pour faire savoir à la reine que la citadelle de le havre est en son pouvoir et que la ville seulement est à le m. de richelieu | [
"cette nouvelle a réjoui la cour mais elle a contrarié beaucoup m. le prince qui espérait en donnant le havre à le mme de pons assurer à le duc de longueville la possession de toute la normandie mme de chevreuse est décidément rentrée en grâce auprès de la reine le janvier elle a été très-gracieusement reçue par sa majesté elle est retournée le soir à le palais-royal après avoir eu une longue conférence avec m. le coadjuteur et le lendemain m. le coadjuteur PROPN s’ est rendu à la cour on dit tout bas qu’ il s’ est entretenu secrètement avec la reine et le cardinal et qu’ il ne s’ est agi de rien moins dans cet entretien que des moyens de réunir les frondeurs à les mazarins contre m. le prince cela me paraît assez difficile ",
"mais mme la princesse croit que tout est possible et elle a sujet de redouter mme de chevreuse qui est demeurée son ennemie depuis que mme de montbazon a été exilée pour avoir offensé mme de longueville elle sait aussi que m. le coadjuteur n’ est pas content d’ avoir vu ses avances repoussées par m. le prince que m. de beaufort est furieux d’ être soupçonné par son altesse et que le mariage de mme de pons a fait encore à la maison de condé une ennemie de plus dans la personne de mme d’ aiguillon m. le prince est fort ennuyé de son procès quoique la majorité de le parlement se soit prononcée en sa faveur mais on dit que cette majorité ne lui a pas été acquise sans beaucoup de peine et qu’ il a dû employer pour l’ obtenir l’ influence de tous ses amis ",
"m. le coadjuteur et m. de beaufort demandent avec instance d’ être jugés sans délai et le duc d’ orléans sur l’ amitié de lequel m. le prince croyait pouvoir compter semble craindre en le soutenant de perdre la popularité qu’ il s’ est acquise par ses ménagements envers les frondeurs et surtout envers m. de beaufort quand m. le prince engage monsieur à l’ accompagner à le palais monsieur répond qu’ il est malade et mme la princesse est persuadée que ces prétendues indispositions cachent beaucoup de mauvaise volonté elle pense que ce refroidissement pour les intérêts de m. le prince est inspiré à le duc d’ orléans par mme de chevreuse et mme de montbazon la gaîté est bannie de l’ hôtel de condé où je l’ ai vue régner si longtemps une atmosphère de trouble et d’ inquiétude pèse sur les esprits ",
"on se fait de tous côtés des confidences chacun répète ce qu’ il a entendu dire et ne le répète peut-être pas bien fidèlement enfin m. le prince PROPN est si agité qu’ il passe une partie de les nuits à se promener dans son appartement un malheur nous menace tout le monde le sent mais quel sera ce malheur et de quel côté viendra -t-il ",
"mme la princesse va très-souvent voir la reine elle la trouve affectueuse et bonne comme à l’ ordinaire mais il lui semble que sa majesté prend à les affaires de m. le prince un intérêt trop vif pour être bien sincère on a arrêté en normandie un nommé martineau qui a dit -on pris part à le complot formé contre les jours de monseigneur cet homme vient d’ être amené à le paris où l’on va procéder à le son jugement ",
"je voudrais bien que ce procès fût terminé je voudrais que m. le prince pût quitter PROPN pour longtemps je voudrais qu’ il eût encore une armée à le commander à le risque d’ acheter ses victoires par des blessures comme celles qu’ il a reçues à le nordlingue tout me semble préférable à l’ inquiétude que j’ éprouve parce qu’ il m’ est impossible d’ en définir la cause c’ est aujourd’hui janvier que martineau doit être interrogé ",
"on procédera ensuite à le jugement de mm. de retz et de beaufort m. le prince dit que si on ne lui rend pas la justice qui lui est due il se la fera lui-même je comprends sa colère et son indignation mais j’ ai peur de ce qu’ il en pourrait résulter mme la princesse est allée à le palais-royal ce matin ",
"la reine était souffrante et ne recevait personne mais cette défense ne concerne jamais son altesse elle est donc entrée chez la reine qui se plaignait d’ un violent mal de tête et qui n’ a répondu qu’ avec embarras à ses témoignages de respectueuse tendresse c’ est du moins ce que mme la princesse nous a dit à le mlle de fierval et à le moi qu’ elle a choisies pour confidentes de ses craintes et de ses ennuis adrienne s’ est efforcée de la rassurer et elle y a si bien réussi que son altesse a fini par avouer que cet embarras qu’ elle a cru voir n’ existait peut-être que dans son imagination ",
"toutefois il y a un fait certain qui ne laisse pas que d’ être alarmant c’ est que m. le coadjuteur a eu plusieurs conférences avec m. de mazarin et que personne ne sait de quoi ils se sont entretenus son éminence traite toujours m. le prince avec les plus grands égards aujourd’hui encore pendant que sa mère était chez la reine monseigneur a été voir le cardinal il l’ a trouvé causant avec un de les serviteurs de m. de longueville et lui recommandant de prier son maître de ne pas manquer à le conseil parce qu’ on y doit traiter une affaire à le laquelle le duc de longueville s’ intéresse et qui regarde je crois le marquis de PROPN en voyant entrer m. le prince le cardinal voulut s’ interrompre pour le saluer "
] | [
"—nous aussi dit marc mais il y a une différence entre être dans la merde et être cuit dans un cas on glisse mais dans l’ autre on brûle ce n’ est pas de le tout la même chose —laisse tomber tes allégories dit ",
"malgré son refus il lui prit la main puis le bras et sans doute la taille ma mère protestait criait se débattait trébuchait se rattrapait malgré elle à l’ homme mon frère pleurait la tête baissée le ciel était comme la mer d’ un bleu très pâle j’ avais ramassé une pierre dont je ne savais que faire ",
"je la cherchai de les yeux j’ inspectai les alentours de le regard peut-être avait -elle changé de table peut-être s’ était -elle levée pour aller prendre un journal sur le comptoir je regardais les autres tables mais elle n’ était pas là je ne la trouvais nulle part je jetai un rapide regard à le patron et à les serveurs derrière le bar qui ne semblaient rien avoir remarqué de particulier mais je ne leur demandai rien mon regard se posa à le nouveau sur notre table abandonnée où les verres et les coupelles vides témoignaient de l’ absence de marie et c’ est alors que je la vis je l’ aperçus à le travers les vitres de le café elle était assise dehors sur une banquette en osier le dos collé à la vitrine qui fumait une cigarette dans la nuit immobile dans le vent et la pluie ",
"enfin on envoya chercher le médecin de la famille qui après examen rassura tout le monde montrant à le mme monval la tabatière de les grands-parents voilà dit -il la seule cause de ce qui arrive tous venaient en effet de prendre une prise de tabac lorsqu’ ils s’ étaient penchés vers leur petite-fille pour l’ embrasser a partir de ce jour ils se promirent bien de renoncer à le leur plaisir favori plutôt que de causer une souffrance à la chère petite créature les bons vieux tinrent parole aussi le même désagrément ne se renouvela plus à l’ avenir et l’ enfant toujours très calme se laissa caresser sans sourciller ",
"l' effet ne lui ayant pas paru suffisant il dut répéter la manoeuvre avec un deuxième sac le ballon reprit alors sa marche ascensionnelle et bientôt pontoise disparut dans l' éloignement mètres annonça l' aéronaute les yeux fixés sur le cadran de le baromètre le malheureux firmin comprima une exclamation terrifiée mais son maître se retournant darda sur lui un regard si féroce que les paroles lui rentrèrent dans la gorge et qu' il ne songea plus qu' à se faire le plus petit possible afin d' échapper à l' orage pendant quelques minutes on n' entendit plus que le frou-frou de l' hélice se vissant dans les couches d' air ",
"enfermé dans mon logis particulier errant sans but d' une pièce dans une autre je reste indéfiniment songeur comme à la veille de mes grands départs de marin pour des campagnes longues et lointaines et en dedans de moi-même je passe une lente revue sinistre de temps accomplis de choses à le jamais finies de visages morts cette fois pourtant je ne pars que pour un mois et je ne vais pas plus loin que PROPN mais le voyage sera sombre il faut bien qu' il se soit joué là-bas un acte inoubliable de cette féerie noire qui a été ma vie pour que je m' inquiète ainsi de la pensée d' y retourner; pour que tout ce qui en vient un mot tartare qui me repasse en tête une arme d' orient une étoffe turque un parfum aussitôt me plonge dans une rêverie d' exilé où réapparaît et ce n' est pas par simple fantaisie d' art non plus qu' ici mon appartement est pareil à le celui de quelque émir d' autrefois ressemble à une demeure orientale qui par sortilège se serait incrustée à le milieu de ma chère maison héréditaire avec ses arceaux dentelés ses broderies d' ors archaïques ",
"je ne savais pas que c’ était de la camelote dit mme posa sur la nappe sa main et la regarda longuement puis il plia sa serviette se leva et quitta la pièce mais finis de manger cria sa femme seule elle écouta le bruit de ses pas dans l’ allée s’ éloignant se rapprochant s’ éloignant se rapprochant ",
"ses baisers ratés finissent par un bruit idiot qu’ elle fait aussi pour appeler son chien de la cuisine à le jardin de la chambre à le salon j’ ai retrouvé ce son mouillé en pinçant entre mes lèvres un pétale de rose c’ est un bruit aigu autoritaire et froissé qui vide le baiser de sa douceur c’ est un bruit de ferme il rassemble les poules les oies les paons et les coqs à la tombée de la nuit c’ est un signe animal destiné à l’ animal une marque de supériorité de l’ homme sur la bête ces baisers-là sont des gifles et des coups de poing des blâmes minables humiliants détournés de leur but ils souillent mon besoin naturel de douceur le rabaissent à un simple frôlement avorté qui s’ achève loin de la peau à l’ écart de toute attitude normale maternelle ",
"peut-être as -tu raison peut-être le meilleur de est cette rage obstinée qui nous fait briser le château de bois il est pas parfait conforme à le nos désirs peut-être ton génie aveugle -t-il je ne suis rien à le côté de toi c\\' est certain tu me fais trembler ",
"c’ est vous qui avez insisté pour me voir n’ est -ce pas vous devez vous attendre à des questions que vous jugerez sans doute indiscrètes je vous imaginais autrement plus compréhensif c’ est justement parce que je cherche à le comprendre que j’ ai besoin de connaître certaines choses j’ ai bu verres de cognac pour me donner de le courage "
] |
à le moins disaient -ils si pierrot était ici il nous raconterait l’ histoire de le chevalier jasmin et de la princesse eglantine on envoya chercher pierrot mes amis dit -il à les enfants ne vous désolez pas vous avez bien fait de donner le spectacle merveilleux il ne faut jamais regretter d’ avoir été généreux | [
"je travaille chez un maître charpentier et je vais vous construire moi-même un autre théâtre en bois il ne sera pas aussi beau que l’ autre et les petits acteurs ne manœuvreront pas aussi bien mais je tâcherai de me rappeler la comédie de le chevalier jasmin et je pourrai encore vous la réciter en remplaçant ce que j’ aurai oublié par des mots de mon invention pierrot alla chercher ses outils de charpentier il scia des planches et construisit un théâtre avec des coulisses et une rampe ",
"il peignit les décors en papier un grand pot de confitures sur lequel il dessina des pierres représenta la tour d’ une forteresse pendant qu’ il travaillait madame la baronne faisait de petites poupées avec du linge et découpait de le satin et de la mousseline pour habiller les acteurs le chevalier jasmin eut un joli manteau blanc et la princesse eglantine une robe de soie rose tous les autres personnages furent bientôt achevés ",
"on leur attacha un fil de fer à le sommet de la tête la doublure rouge d’ une robe de chambre servit à le tailler le rideau de le théâtre on alluma les bougies pierrot rassembla ses acteurs puis il frappa les coups et la pièce commença le chevalier jasmin et la princesse églantine ",
"comédie en actes pour les marionnettes par madame la pluie personnages de la comédie arthus roi d’ angleterre voix de basse églantine sa fille voix flûtée PROPN prince de danemark voix de fausset ",
"le chevalier jasmin voix naturelle paquerette suivante de la princesse voix de tête général danois voix baroque courtisans anglais et soldats danois le lion de la ménagerie ",
"l’ armée danoise peut être représentée par une douzaine de marionnettes dont on tient les fils de fer dans une seule main acte premier le théâtre représente le jardin de le palais d’ arthus à le PROPN scène ",
"pendant les premières scènes la princesse ne devant faire aucun mouvement on peut l’ accrocher à un clou églantine paquerette paquerette mademoiselle chère princesse ne me tournez pas le dos ainsi je vous en prie regardez -moi un peu; je suis votre paquerette votre amie ",
"confiez -moi vos peines vous ne répondez pas depuis jours que vous restez dans ce jardin vous n’ avez pas même voulu ouvrir la bouche pour manger cela peut vous faire de le mal et je remarque en effet de la pâleur sur votre visage il faut que vous soyez bien triste pour garder aussi longtemps le silence remuez à le moins votre petit doigt; ",
"que l’on voie si vous êtes morte ou vivante c’ est aujourd’hui que votre futur mari arrive à la cour eh! que dites-vous il me semblait vous entendre soupirer est -ce que ce mariage vous contrarie le prince est pourtant un seigneur aimable il vous a envoyé de danemark des présents superbes et vous ne les avez pas seulement regardés "
] | [
"c’ est vous dit m. de courbarols est -ce le courrier que vous apportez la ̀? –oui monsieur le comte il vient d’ arriver PROPN avançant sa main blanche et soignée fouilla dans le tas de lettres et de revues déposées sur le plateau que présentait hilarine elle s’ écria d’ un ton de désappointement –il n’ y a rien pour moi! cette ghislaine qui avait promis de m’ écrire pour me donner des détails sur la fête de le château de hordes où doit se trouver le maharajah de bangore de courbarols dit avec un demi-sourire tout en examinant attentivement l’ écriture et le timbre de les lettres –je crois que ton royal cousin occupe beaucoup ton imagination ma fille ",
"il ne faudra pas me l’ entonner –eh oui buvons qui payera sera les pantres –tu l’ as dit mon homme dessalons -nous nous nous dessalâmes si bien que vers les heures de le soir tout ce qu’ il y avait de sympathique entre nous se manifestait déjà par des protestations à le perte de vue et par des explosions de cette tendresse avinée qui met en dehors toutes les infirmités de le cœur humain quand fut venu l’ instant de se retirer nos nouvelles connaissances et surtout leurs femmes étaient dans une complète ivresse riboulet et sa maîtresse n’ étaient que gais ainsi que moi ils avaient conservé leur tête ",
"que diable peuvent -ils nous vouloir nous allons l’ apprendre car les voilà qui approchent effectivement à le bout de quelques minutes le canot prit terre presque à le leurs pieds s’ élança lestement et prit sans façon la main de basil PROPN resta en arrière d’ un air sournois et silencieux ",
"mariette s’ écria conscience je te vois je te vois mes yeux ne sont pas tout à le fait morts la jeune fille chancela comme si elle eût été frappée de vertige puis tremblant de tout son corps —conscience dit -elle mon bon ",
"ces chiens savants peut-être suis -je le seul qui les rappelle à la mémoire de les hommes quant à le moi mon nom ne périra pas la famille de PROPN se souviendra toujours que PROPN a sauvé la vie à le henriette lisez écrivez comptez et jouez à les dominos mes amis tant qu’ il plaira à le vos cruels instituteurs pour nous plus modestes notre bonheur est de garder le foyer de nos maîtres de voyager avec eux d’ aboyer à le moindre danger ",
"et dans un premier temps la maison disponible lui économisera un loyer à la mi-décembre2006 elle se gare à l’ entrée de la petite ville figée par le froid la route lui a donné faim elle achète un pain à les raisins qu’ elle mange en regardant l’ église saint-sauveur saint-sauveur est l’ autre nom de le christ car il nous a sauvés ",
"enfin il se mit à le crier c’ est assez papa c’ est bien assez le tas est aussi gros que la maison de les bénard nous ne pourrons jamais le brûler tout entier quand nous resterions ici jusqu’ à le soir élisabeth avait pris soin d’ apporter un briquet en un instant les flammes s’ élevèrent claires et brillantes illuminant jusqu’ à les cimes de les grands arbres et se reflétant sur les masses sombres de le bois la treille se détachait à le bout de l’ avenue sous cette vive lumière marianne thomas et sa femme étaient sortis de la maison effrayés par la lueur inaccoutumée et craignant un incendie dans le village ",
"nous y voilà mon jeune virtuose en cerises dit enfin le père roquille en introduisant son captif dans une espèce de cabane qui dépendait de sa maisonnette il y fait peut-être un peu sombre mais cela vous blanchira le teint mon garçon vous en avez besoin vous serez d’ ailleurs fort tranquille ici; rien ne troublera vos réflexions; et peut-être qu’ à le force d’ y songer vous finirez par vous rappeler le nom de monsieur votre papa a ces mots le père roquille sortit poussa la porte qui cria lourdement sur ses gonds rouillés et fit résonner à les oreilles de jean-paul le double cric-crac de la grosse serrure chapitre la prison nuit affreuse que passe jean-paul sur la paille humide de les cachots ",
"ce premier résultat me donna bonne espérance et je commençai à le croire qu' un simple déploiement de forces suffirait pour rétablir partout le calme si on ne nous avait pas arrêtés dans les gorges de saint-zacharie où la résistance était si facile c' est qu' on ne voulait pas ou qu' on ne pouvait pas résister a mesure que nous avançâmes je me confirmai dans cette espérance nulle part nous ne trouvions de résistance on nous disait il est vrai que les hommes valides se retiraient devant nous dans les montagnes à le delà de brignoles mais il fallait faire la part de l' exagération dans ces renseignements qui nous étaient apportés par des trembleurs ou par des adversaires que la passion politique entraînait PROPN était barricadé insurgés occupaient la ville les maisons étaient crénelées le pont était miné enfin tout ce que l' imagination affolée par la terreur peut inventer ",
"tant d' hommages l' auraient peut-être un peu trop enivrée si elle n' avait entendu dire à un homme qui passait auprès d' elle:—je me méfie de ces beautés si régulières elles naissent ordinairement sans esprit et la flatterie les rend stupides —cette phrase et le ton de mépris qui l' accompagne excitent la curiosité de valentine elle veut connaître la figure d' un censeur aussi sévère se retourne et voit un homme dont l' âge lui rappelle m de saverny mais dont les yeux brillants et les traits marqués donnent à sa physionomie une expression dure qui inspire plutôt la crainte que la confiance pour se venger de la sentence qu' il vient de prononcer un peu trop haut contre elle madame de saverny se penche vers sa sœur et lui demande comment on nomme ce monsieur si peu indulgent "
] |
détenir une suprématie sur un tapis être imbattable dans une branche quel style grand dieu c’ est ainsi qu’ aucune personne sensée ne songerait à se mettre en travers de notre décision si l’ envie nous prenait un beau jour de décerner à l’ excellent journal de les débats la palme de les histoires d’ animaux il y a peu de mois un rédacteur de cet organe m. maurice charmant garçon délicat lettré mais observateur superficiel nous contait sans sourciller l’ histoire de ce hareng transformé par son évolutionniste patron en fidèle caniche et finalement noyé pauvre animal un jour que par malheur il tomba dans la mer aujourd’hui ou pour parler plus exactement avant-hier m. henri de parville le savant rédacteur de ladite gazette terminait sa revue de les sciences par l’ anecdote suivante que mes ciseaux les plus nickelés n’ hésitent pas une seconde à le découper | [
"vous avez la parole mon cher m. que tout le monde connaît nous racontait dernièrement une histoire de perroquet que nous voudrions bien croire authentique et qui doit l’ être en effet puisqu’ elle lui a été dite par une jolie créole de l’ amérique de le sud un soir cette créole avait été prendre le frais avec ses amies dans un bois voisin de sa demeure tout à le coup de tous côtés on entendit dans les arbres à le milieu de les taillis de près de loin: domine un silence et aussitôt d’ autres voix on chercha dans toutes les directions il n’ y avait certainement personne auprès de les promeneurs ",
"la créole aperçut sur une branche un perroquet qui semblait la contempler ironiquement plus loin un autre perroquet un troisième perroquet plusieurs perroquets il y avait là évidemment le père la mère et les enfants toute une famille peut-être toute une population de cousins et de parents ",
"et de temps en temps le silence de le bois était troublé par les mêmes paroles domine puis comme un écho d’ autres voix répétaient amen et il y avait beaucoup de voix l’ aventure était singulière et sans doute n’ eût -on pas aisément trouvé la clef de l’ énigme quand un perroquet quitta la branche d’ un arbre et vint tranquillement se poser sur l’ épaule de la jolie créole et dans son oreille rosée il domine c’ était une vieille connaissance un perroquet privé qui avait vécu des années dans la maison de la créole ",
"un beau matin de printemps quand le bois se couvrit de feuilles nouvelles et se parfuma le perroquet sentit le besoin de reconquérir sa liberté et d’ aller conter fleurette à ses pareilles il quitta son perchoir et gagna la forêt natale mais pendant des années quand il vivait prisonnier il avait assisté chaque soir à la prière dite en commun et à le haute voix en dormant à le moitié il avait beaucoup retenu quand il fut de retour chez lui dans les bois à la nuit tombante il pensa à ses hôtes et se mit comme eux à le répéter la prière de le soir ",
"il la répéta si bien que femme et enfants imitèrent le père de famille après eux les voisins puis les voisins de les voisins et le soir comme dans une forêt enchantée on n’ entend plus maintenant que des prières la prière de les oiseaux domine m. que tout le monde connaît s’ est -il laissé monter un gracieux esquif par la jolie créole de l’ amérique de le sud cela n’ est d’ aucune importance l’ anecdote n’ en dégagerait que plus d’ et quelle indication précieuse ne comporte -t-elle pas pour nos amis les missionnaires anglais ",
"inculquer à des milliers de perroquets chacun un petit morceau de bible et la ̂cher ensuite tous ces volatiles à le sein de les forêts vierges habitées par d’ horribles peuplades qui vivent si loin de n.s. chapitre premier avril je viens d’ accomplir une plaisanterie complètement idiote mais dont le souvenir me causera longtemps encore de vives allégresses ce matin un peu avant midi je me trouvais à la terrasse de maxim’s quelques gentlemen préalablement installés y tenaient des propos dont voici l’ approximative teneur —ce vieux georges ce cher sacré gaston ",
"—je t’ assure mon vieux georges que je suis bien content de te rencontrer depuis le temps et moi aussi abrégeons ces onomatopées —tu déjeunes avec nous hein? —volontiers où —entendu! et tu dînes avec nous aussi? pas mèche ",
"—pourquoi donc —tous les samedis que dieu fait c’est-à-dire fois dans le cours d’ un siècle je dîne chez alice —quelle alice —ma nouvelle bonne amie —très mais un caractère —impossible le samedi elle a sa famille —alors avise -la d’ un empêchement subit le nommé georges à qui ses camarades tenaient ces propres tentateurs semble hésiter un instant ",
"puis brusquement: et allez donc c’ est pas ma mère un petit bleu apporté par le garçon fut aussitôt griffonné: excuse-moi pour ce soir forcé partir en province affaire urgente mon avenir en dépend temps semble si long loin de toi puis l’ adresse: alice de grincheuse rue de le roi-de-prusse par le plus grand de les hasards je ne suis pas de nature indiscrète mes regards tombèrent sur l’ adresse de la dame alice de grincheuse rue de le roi-de-prusse à le cette minute précise je me transformai en artisan diabolique comme dit zola non sans raison de l’ imbécile facétie suivante je me rends à la taverne-royale demande de quoi écrire et le chasseur chasseur portez ce mot immédiatement à le cette adresse il n’ y a pas de réponse "
] | [
"il n’ y aura point de piano là-bas dans le logis de gervaise heureusement cette excellente mme milane qui pense à le tout a glissé dans la malle de l’ enfant la guitare qui pourra à le moins la réjouir ou la consoler dans son exil à le présent l’ heure de la séparation a sonné: félix est ici tandis qu’ il parle m. milane regarde attentivement la petite sophie et s’ étonne de trouver à ce visage enfantin devenu grave en quelques jours une vague ressemblance avec sa fille mme ressemblance à le laquelle juliette ne participe aucunement lui aussi souffre de voir s’ envoler de sa maison cet oiseau enchanteur qu’ il a caressé si longtemps ",
"il avait ouvert sa portière il ne descendait pas ses jambes pendaient dehors il avait pivoté pour sortir et à le dernier moment s’ était renversé en arrière sur le siège et penché sur le tableau de bord il tourna le bouton de la radio non pour l’ éteindre ",
"nous avons vu et la suppression de les communautés religieuses et la vente de les biens ecclésiastiques et jadis sous la monarchie très chrétienne croit -on que nous avons gardé et accru nos biens sans efforts et sans luttes c' est mal connaître l' histoire de PROPN nos grasses abbayes nos villes et villages nos serfs nos prairies et nos moulins nos bois et nos étangs nos justices et nos juridictions nous ont été sans cesse disputés par de puissants ennemis seigneurs évêques et rois nous avions à le défendre à le main armée ou devant les tribunaux un jour un pré une route le lendemain un château un gibet ",
"c’ est vrai et cependant regardez ces yeux magnifiques pierre ne dirait -on pas vraiment qu’ on y voit briller un rayon d’ intelligence humaine examinez ces oreilles qui se dressent pour écouter ce que je dis ne croirait -on pas qu’ elles s’ ouvrent ainsi pour entendre elles entendent d’ ailleurs ",
"—je n’ en doute pas a susurré en souriant légèrement après quoi elle a voulu nous payer une tournée mais nous on a refusé parce que c’ est pas la coutume que les femmes offrent à le boire —eh bien à le revoir messieurs elle a terminé bien heureuse de votre aide je m’ en vais voir maintenant où en sont les travaux elle nous a quittés moi je pensais à le ma moustache c’ est bien vrai qu’ elle me manquait et puis cette dame qui m’ avait dit que ç a m’ irait sans savoir que j’ en avais toujours porté une c’ était comme qui dirait un signe de le destin faudra que je pense à le y mettre de le fient de pigeon pour qu’ elle repousse plus vite ",
"elle était née honnête intelligente et ferme elle raisonnait avec une logique accablante et toutes ses conclusions tendaient à la désespérer un instant elle avait entrevu une vie d’ amour et d’ enthousiasme elle l’ avait comprise plutôt que sentie; pour lui inspirer l’ aveugle dévouement de la passion il eût fallu un être assez grand assez accompli pour la convaincre avant de l’ entraîner elle avait vu cet être-là dans ses livres et elle avait cru le voir encore derrière l’ enveloppe douce gracieuse et caressante d’ andré; mais à la première occasion elle avait découvert qu’ elle s’ était trompée ",
"je m’ efforçai de ne pas considérer la chose comme une métaphore de ma nouvelle existence il y avait un détail dont nous n’ avions pas parlé avram et moi un détail qui chiffonnait mon frère et dont nous n’ osions débattre la nuit quand l’ air fraîchissait et que le ballon perdait un peu d’ altitude tandis que de le sol montaient des bruits qui auraient pu être d’ origine animale mais que nous soupçonnions plus complexes plus équivoques comme si des voix doutaient elles-mêmes de leur puissance de portée recroquevillé dans un coin de la nacelle j’ attendais qu’ PROPN fasse le premier pas qu’ il aborde le sujet mais tel devait être précisément son état d’ esprit aussi restions -nous sans rien dire guettant la rumeur insistante ce roucoulement incontrôlable qui montait tantôt de mon ventre tantôt de celui de mon jumeau car pour la première fois de notre vie nous éprouvions une sensation dont nous ne tarderions pas à le apprendre qu’ elle était universellement répandue à le quelques honteuses exceptions près: la faim certes nous nous rendions bien compte qu’ il ",
"—elle vivait seule? questionna maigret tourné vers la concierge celle-ci les lèvres pincées fit signe que oui —elle recevait beaucoup? —si elle avait reçu elle aurait probablement nettoyé toute cette saleté non? et comme si elle-même se sentait prise en faute la concierge ajouta: c’ est la première fois que je mets les pieds dans l’ appartement depuis à le moins ans —elle ne vous laissait pas entrer ",
"milady disait: –comme il est beau mon fils pensa rocambole il paraît qu’ elle l’ a vu. –il est beau et distingué poursuivit milady et le mélange de le sang anglais et de le sang indien lui sied à le ravir il est blanc comme moi mais il a les yeux ardents et les formes souples et nerveuses de son père le major fit la grimace dit -il ne parlez pas ainsi ",
"sa nervosité s’ accrut à l’ heure de le courrier qui lui apportait manifestes lancés l’ un par des écrivains de gauche l’ autre par des écrivains de droite et que les comités respectifs proposaient à sa signature celui de gauche mettait les forces vives de la pensée française à le service de l’ œuvre gigantesque de libération sociale entreprise par les masses laborieuses celui de droite à le nom de les écrivains honnêtes et courageux flétrissait l’ œuvre de trahison et de décomposition sociale entreprise par le front populaire ces manifestes pontdebois aurait voulu pouvoir les signer tous les et rayonner ainsi dans toutes les directions malheureusement il n’ en pouvait approuver aucun sans se compromettre de quelque côté "
] |
—comment rendre notre émission interactive il y eut un silence —c’ est évident! s’ exclama quelqu’un c’ est à le public de faire le travail de les kapos la la sélection pour la mise à le mort —je crois qu’ on tient l’ idée | [
"—on diffuse un numéro de téléphone très cher —mieux encore: on procède par télétexte c’ est beaucoup plus fort si le spectateur peut tout régler rien qu’ avec sa zappette il lui suffit de tapoter les lettres et les chiffres de le matricule de celui qu’ il décide d’ éliminer vaut les jeux de le cirque à le rome le pouce vers le haut ou vers le bas —vous êtes fous ",
"la participation sera nulle aucun spectateur n’ osera désigner les victimes tous les yeux convergèrent vers celui qui venait de parler —on parie combien demanda un autre ils hurlèrent de rire ",
"l’ émission est sauvée décréta le chef de le symposium mettant ainsi fin à la réunion les nouveaux principes furent expliqués aupublic de manière à le être compris de le dernier de les crétins un présentateur souriant annonça avec enthousiasme que concentration devenait son émission c’ est vous désormais qui sélectionnerez les prisonniers c’ est vous qui choisirez ceux qui restent et ceux qui partent ",
"l’ usage de le mot mort» était soigneusement évité on vit ensuite apparaître une télécommande qui remplissait l’ écran entier on indiquait en rouge celles de les touches qu’ il fallait employer pour accéder à le télétexte de concentration c’ était très facile mais comme on redoutait que certains n’ y parviennent pas on réexpliqua il serait trop dommage de perdre vos voix pour un simple problème technique dit le présentateur nous tenons à le vous préciser que l’ accès autélétexte de concentration est gratuit conformément à le principe démocratique de notre émission conclut -il avec un air gracieux ",
"les médias hurlèrent encore plus fort qu’ ils ne l’ avaient fait pour la naissance de l’ émission dernière trouvaille de concentration les kapos c’ est nous titra le principal quotidien nous sommes tous des bourreaux pour qui nous prend-on lisait -on partout un éditorialiste se fit plus vibrant que jamais j’ en appelle à l’ honneur de l’ humanité écrivait -il certes elle est déjà tombée très bas en assurant un tel succès à l’ émission la plus écœurante de l’ histoire ",
"mais face à le tant d’ abjection j’ attends de vous de nous le sursaut de l’ honneur: que personne ne vote j’ appelle à le boycott sinon du spectacle à le moins de la participation à le cette infamie le taux d’ abstention à le premier vote de concentration fut inversement proportionnel à le celui de les dernières élections législatives européennes quasi nul ce qui fit dire à les politiques que l’on devrait peut-être songer à l’ avenir à le remplacer les urnes par des télécommandes quant à l’ audience de la première émission postélectorale de concentration elle pulvérisa les précédents records cela ce sont les chiffres à le premier matin de la nouvelle version de concentration les prisonniers furent disposés en rang comme d’ habitude ",
"les kapos étaient si indignés par ce règlement qui leur enlevait leur prérogative principale que seule la kapo se proposa pour l’ exposer à les déportés quand elle eut bien montré ses jambes juchées sur des talons aiguilles et estimé avoir ménagé ses effets elle s’ immobilisa bomba le torse et dit: désormais c’ est le public qui votera pour décréter lesquels d’ entre vous seront retirés de le rang c’ est ce qu’ on appelle la démocratie je pense n’ est -ce pas elle sourit tira une enveloppe de son décolleté l’ ouvrit comme on procède à les oscars et lut —les élus sont et il s’ agissait de les prisonniers les plus âgés ",
"—les spectateurs n’ aiment pas les vieillards à le ce que je vois ajouta en ricanant pannonique était restée sonnée la vulgarité de la kapo ajoutait à son incrédulité ce n’ était pas possible c’ était trop énorme avait inventé cette histoire elle avait maquillé son choix en référendum ",
"oui ce ne pouvait qu’ être cela ce qu’ elle s’ expliquait moins c’ était l’ attitude de les autres kapos ils demeuraient en retrait bougons; pannonique supposa une querelle entre et ses collègues mais en cours de journée l’ absence de la kapo érotomane ne changea pas leur humeur semblait particulièrement sombre "
] | [
"–parce qu’ il y avait là quelqu’un répondit -il pour ouïr vos coups de fusil –qui –la sorcière fit josille sans cacher sa frayeur notre compte était bon! vincent secoua la tête d’ un air incrédule la sorcière demeure là-bas sur la lande grommela -t-il la sorcière est la ̀! prononça l’ inconnu dont la main étendue montrait toujours le moulin ",
"à le premier étage d’ un immeuble important on lisait à le droite sur une plaque de cuivre son nom suivi de cette qualification agent d’ affaires à le gauche sur une porte qui faisait vis-à-vis à la sienne brillait une inscription dont le sens n’ était pas clair pour tout le monde élève de mlle lenormand consultations de midi à le heures consultations sur quoi? bien des gens ne l’ auraient pas deviné mais bien d’ autres savaient à le quoi s’ en tenir il y a encore à le paris de les commères qui se souviennent de mlle lenormand la devineresse de la rue de tournon et qui croient fermement que ans avant le sacre de napoléon elle avait prédit que PROPN deviendrait impératrice l’ élève de cette illustre sorcière avait pour clientes beaucoup de femmes de chambre beaucoup de demi-mondaines quelques petites bourgeoises et même des dames de vraies dames qui auraient pu venir la voir en équipage si elles n’ eussent craint de compromettre les armoiries peintes sur les panneaux de leurs voitures ",
"mais désormais elle restait seule je tentai une nouvelle démarche sans obtenir plus de succès cet abandon devint le plus grand chagrin de ma vie mon mari assez indifférent à le mes démarches m’ engagea à le faire pour ma santé un voyage en alsace j’ acceptai ",
"j’ ai l’ espèce de pâtée que je donne à le berger votre chat devrait l’ avaler sans problèmes sort des mêmes cuves à l’ usine cadin réintégra son deux-pièces avec une boîte vierge d’ un kilo et demi de boulettes à la moelle sous le bras se jeta dessus et nettoya son assiette comme s’ il avait compris qu’ il tapait dans la ration de le berger allemand qui le coursait crocs en manque dès qu’ ils tombaient nez à le nez sur le parking d’ en bas l’ inspecteur fouilla dans l’ une de les caisses de déménagement qui encombraient la salle de séjour et exhuma un vieux walkman de la première génération il coinça les écouteurs sur ses lobes d’ oreilles et enclencha une cassette pirate de mingus les notes de cherokee repoussèrent les soucis ",
"de cette façon la tâche qu’ on lui confiait figurait devant lui un bloc qu’ il pouvait attaquer à sa guise *lorsque son père se fut éloigné daniel se dirigea vers sa mère et s’ accroupit à ses pieds –nous allons être séparés pendant quelques jours manline .ce diminutif que ses lèvres de bébé avaient formé avec maman et marceline daniel avait continué à le donner à sa mère il le prononçait avec une nuance de tendresse inexprimable mêlée à un sentiment de protection virile elle l’ embrassa ",
"qu’ ai-je à le raconter que vous ne sachiez déjà comment ai -je pu voir cette lutte atroce sans devenir fou quand ce fut fini bien fini madame darras ouvrit la porte de la cuisine sur la cour je me sentis saisir par le bras et pousser dehors j’ étouffais j’ essayai de respirer sans trouver d’ air ",
"il n' est plus qu' une belle carcasse elle le fait bien entendre je sais qu' elle est riche mais jamais jamais assez dit -elle passionnément que sa mère viennoise lui a donné de beaux cheveux une peau de volubilis blanc je cite et le nom de rézi rézi votre nom sent la groseille ici oui mais je crois qu' à le vienne c' est un diminutif à le peu près aussi distingué que nana ou titine ",
"une modiste c’ est sans conséquence non! baronne dit le comte d’ un air embarrassé laissez -moi partir je suis obligé d’ aller à un rendez -vous important a ",
"pas pour le prix de vertu mon beau-frère je trouverai le nom en tout cas j’ ai mis les chiens sur la piste la maison a été cernée et le commissaire nouant son écharpe a monté les escaliers de ce bruneau qu’ est -ce que vous avez donc? autour de lui régnait un grand silence et tout le monde était pâle je cherche ce diable de nom reprit -il; attendez maynotte maynotte ",
"peut-être l’ avait -elle dédaigné jadis? qui sait s’ il ne s’ était pas un jour amolli et féru d’ elle? un ressentiment l’ égarait PROPN s’ irrita à le présent de la façon dont il avait analysé barbe le fit son complice pour en médire il lui en voulut de la confidence faite et qui avait été comme subtilisée il s’ en voulut à le lui-même "
] |
l’ un et l’ autre se mirent à le rire en ce moment un homme ayant l’ apparence d’ un bourgeois campagnard entra dans le bureau de tabac et demanda des feuilles de papier timbré les fonctionnaires se turent tout à le coup et le regardèrent avec surprise l’ acheteur de papier timbré en les apercevant les salua d’ un air obséquieux et on s’ empressa de lui rendre son salut il est rare bien rare monsieur le comte lui dit le maire de vous voir à le z*** | [
"le comte de rainville car on a deviné que c’ était lui répliqua en donnant à sa figure chafouine toute l’ aménité dont elle était susceptible –désormais on m’ y verra souvent monsieur le maire les fâcheuses difficultés sont aplanies entre mon frère et moi et je ne craindrai plus de l’ y rencontrer nous nous sommes réconciliés pauvre frère ce que j’ ai fait avait pour unique but de le protéger contre lui-même mais il ne faut pas être plus royaliste que le roi; après l’ attentat dont ce cher PROPN a été victime j’ ai cru de mon devoir de ne plus contrarier ses volontés et il en profite pour prendre femme dit robert; voyons monsieur le comte faut -il vous féliciter de cet accroissement prochain dans votre noble famille ",
"–pourquoi pas dit anselme de son ton doucereux mme morlent que je comptais saluer en venant ici et que je regrette de ne pas y trouver est d’ une excellente naissance son premier mari passait pour un homme supérieur elle ne peut manquer d’ être accueillie par moi et les miens avec tous les égards qui lui sont dus le maire et robert échangèrent un regard en silence-peut-être savaient -ils exactement à le quoi s’ en tenir sur la tendre affection qu’ anselme portait à son frère ",
"le comte reprit bientôt en détournant la tête mais cette fois avec un accent de haine: et ces misérables qui ont commis un crime si horrible qu’ en fait -on qu’ est -ce qu’ on attend pour les juger –nous parlions d’ eux précisément dit le maire; et m. le juge de paix assurait qu’ on doit les envoyer devant la cour d’ assises de rouen aussitôt que l’ enquête sera terminée –elle ne l’ est donc pas quelles lenteurs interminables il me semble à le moi que la justice en sait bien assez ces scélérats sont coupables qu’ on en finisse à le plus vite ",
"pendant qu’ il prononçait ces paroles avec énergie une jeune fille pauvrement vêtue et les yeux baissés se glissa dans la boutique elle ne sembla pas remarquer les personnes qui s’ y trouvaient et posant une petite pièce blanche sur le comptoir elle dit d’ une voix étouffée –donnez m’ en pour sous je n’ ai pas davantage sa provision est épuisée et si le tabac lui manque il fait des misères à le tout le monde la bourinette regarda les causeurs comme pour attirer leur attention –tiens! dit -elle tout haut en pesant le tabac vous ne travaillez donc pas à la fa brique aujourd’hui ",
"–non mademoiselle répliqua je suis allée le voir là-bas et il m’ a donné des commissions a ce nom de jacquotte paturin le comte et les fonctionnaires s’ étaient retournés de son côté la jeune ouvrière releva machinalement la tête ",
"la vue de le maire et de robert qu’ elle connaissait ne parut qu’ augmenter son humilite mais quand elle aperçut le comte anselme une expression d’ étonnement et d’ effroi se montra sur son visage –bon dieu murmura -t-elle en reculant d’ un pas elle laissa tomber par terre sans songer à le ramasser le paquet de tabac qu’ on venait de lui remettre –vous connaissez cette fille monsieur le comte? demanda robert ",
"–pas le moins de le monde répondit anselme –mais certainement elle vous connaît elle c’ est la fille de paturin –alors messieurs répliqua le comte vous comprendrez ma répugnance excusez-moi je vous salue et il sortit brusquement ",
"le maire et robert après avoir encore échangé quelques mots à le voix basse partirent de même jacquotte demeurait immobile l’ œil hagard enfin elle ramassa son paquet et revenant vers la bourinette elle demanda: –comment s’ appelle ce monsieur qui était là tout à l’ heure avec les autres –quoi! ne savez -vous pas que c’ est le frère de le marquis ",
"le rainville de bois-morand c’ est donc bien vrai! murmura jacquotte qui était pâle sous ses taches de rousseur puis frappée d’ une idée elle s’ élança dans la rue en regardant à le droite et à le gauche le comte anselme était venu à le cheval comme on en jugeait à les éperons d’ argent dont ses bottes étaient munies et sans doute en arrivant à la ville il avait laissé sa monture dans quelque auberge aussi jacquotte se mit-elle à le courir vers un faubourg bordé d’ auberges de bas étage où l’ économe anselme avait dû chercher un logement pour son cheval "
] | [
"c' est une prière un mot d' adieu un souvenir pour une femme pour une mère qu' on remettra à un ami dans le cas où l'on serait tué et l'on s' endort et l'on dort bien parce qu' avant tout on est homme de courage parce que l'on a payé sa dette à la nature à un sentiment vrai et que le lendemain à le bruit de le tambour il faut être inflexible froid et dur; et qu' à le milieu de les éclats de mitraille de le sifflement de les boulets de le craquement de les mâts et de les cris de les mourants il reste peu de place dans le cœur pour un sentiment tendre pour une fraîche pensée d' amour mais à le moins PROPN peuvent pendant ces longs quarts qui précèdent le combat évoquer de riantes images et vivre quelques heures encore de cette vie de douces fictions mais celui sur qui pèse une immense responsabilite l' amiral? est bien malheureux car il n' a pas une pensée à le donner à sa vie intérieure un battement de cœur à ses émotions d' homme dans le silence et la méditation il lui faut calculer les milles chances d' une bataille meurtrière les mouvements de l' escadre qu'",
"c’ est une opération incommode que de déployer ces immenses feuillets qui couvriraient une superficie de plusieurs mètres carrés mais la mode étant de ne pas couper on ne coupe pas un jour j’ eus la patience de lire le dans ces conditions et de le lire jusqu’ à le bout mais que l’on juge si je fus payé de ma peine en relevant cet entrefilet sous la rubrique personal m.x prie la jolie miss qu’ il a rencontrée hier dans l’ omnibus de la 25e rue de venir le trouver demain dans la chambre de l’ hôtel saint-nicolas il désirerait causer mariage avec elle qu’ a fait la jolie miss je ne veux même pas le savoir passai tout cet après-dîner dans le grand salon observant et causant ",
"près de la porte le gros homme qui semblait le guetter l’ aborda de nouveau ses petits yeux narquois luisaient de triomphe anticipe il agita l’ index et confidentiel le prit par le revers de son veston la prochaine fois que vous irez à le prêche dit -il et qu’ on vous recommandera d’ étudier la bible pour y trouver la vérité posez donc quelques devinettes à le vos amis de ma part demandez -leur par exemple d’ où est venue l’ eau de le déluge? ",
"la situation était particulièrement grave et surtout à le point de vue moral j' étais désespéré par l' hostilité soudaine de toute ma famille et je me sentais aussi abandonné que robinson pourtant je n' en voulais à le personne PROPN et lili m' avaient trahi mais ils n' étaient inspirés que par la jalousie c'est-à-dire par leur amour pour moi c' était évidemment pardonnable mon cher oncle jules m' avait blâmé avec une indulgence affectueuse malheureusement gâtée par quelques railleries ",
"un large rayon de soleil passait en même temps par cette ouverture et découpait sur le pavé de brique la silhouette de les feuillages déchiquetés d’ une treille à le moment où le grand-justin poussa la porte le chien se mit à le aboyer et se retournant montra sa longue figure éclairée par yeux enfoncés sous d’ épais sourcils encore noirs il distinguait mal la jeune fille que masquait entièrement son compagnon mais il reconnut le charbonnier ah! c’ est toi mon garçon dit -il en se remettant à le casser son fagot te voilà de bon matin par chez nous est -ce que tu as affaire à la ferme ",
"si on vous trouve dans ma voiture nous sommes perdus je la regarde s’ agit -il d’ une manœuvre je ne vois pas à quoi elle rimerait m’ est avis que la toute belle se mouille comme l’ ancre d’ un navire à le cause de nous ",
"deuxième partie chimiste détective et reporter le carnet de m. bobby ceci se passe à le PROPN m. bobby est seul dans le petit parloir de le cottage qu’ il occupe depuis ans à le coin d’ PROPN madame bobby est absente il a ouvert un tiroir de le petit secrétaire épave de le mobilier paternel et en a tiré un cahier relié de cuir fermé par une serrure d’ acier ceci est le journal de sa vie tenu à le courant depuis son enfance ans sans que jamais selon le principe de le poète aucun jour se soit passé qu’ il n’ y ait inscrit à le moins une ligne ",
"des desseins si sérieux et si épouvantables n' étaient pas pour faire renoncer une passion grande et parfaite comme celle dont nous étions animés et je dis à le angélique qu' il n' y avait qu' à le mettre à le profit la licence que dans sa colère m. de la maisonfort nous avait donnée de quitter ensemble le château et que nous verrions plus tard à le apaiser ce seigneur en courroux quand notre mariage serait plus consolidé.mlle de la maisonfort avec une certaine rougeur sur les joues qui me parut plus belle fois que les roses de l' aurore dans le ciel me fit un petit propos pour m' avertir qu' elle ne pénétrait pas à la vérité très bien ce que j' entendais consolider notre mariage mais qu' elle estimait pour elle qu' il n' y avait rien qui fût si pressant que d' aller devant un prêtre pour le faire sanctifier les écrits de les hommes ne comptant pour rien en de telles matières elle m' assura qu' après cela elle ne ferait plus de difficulté de me suivre à le paris où elle trouverait des parents qui avaient du crédit et seraient en état de me faire obtenir un em",
"elle était encore dans sa force les herbes suivaient les herbes comme les flots se suivent sur la mer elle se courbait sous la brise craquait sous le soleil semait dans l’ espace l’ âme innombrable de les parfums elle était menaçante et féconde monotone dans sa masse variée dans son détail et produisait autant de bêtes que de fleurs autant d’ œufs que de semences parmi les forêts de gramens* les îles de genêts* les péninsules de bruyères se glissaient le plantain* le millepertuis* les sauges les renoncules les achillées les silènes et les cardamines parfois la terre nue vivait la vie lente de le minéral surface primordiale où la plante n’ a pu fixer ses colonnes inlassables ",
"on nous ensevelira sous les fleurs ici dans ce jardin que nous aimons j’ ai de la morphine suffisamment pour nous nous endormirons venus ensemble dans la vie nous la quitterons ensemble voilà la solution de tout! elle l’ écoutait stupéfaite effrayée d’ abord puis gagnée peu à le peu "
] |
le visage était sympathique avec un grand nez élégant –excusez-moi cohn ne bougea pas personne à le tahiti n' avait le droit de déranger un homme qui fumait tranquillement son cigare face à l' océan en train de déguster son coucher de soleil –monsieur cohn n' est -ce pas PROPN avait une sorte de sens spécial lorsqu' il s' agissait de pressentir un coup foireux | [
"quelque part entre les fesses il avait un radar qui se contractait et émettait quelques secondes avant le désastre de petits frissons froids le radar était en train de fonctionner furieusement il indiqua à l' étranger d' un regard qu' il n' avait qu' à le aller se faire foutre ailleurs –je m' excuse de vous déranger mais je cherche ma fille –c' est pas ici dit cohn ",
"–je sais qu' elle ne veut pas me voir mais sa mère souffre beaucoup elle est malade elle va peut-être mourir je voudrais que rentre à le francfort ne serait -ce que pour quelques jours ",
"il n' y a pas de liebchen ici dit il ne manquait que –permettez -moi de me présenter mon nom est je suis professeur de droit international à l' université de dans ma jeunesse j' avais fait une de ces crises romantiques courantes à le cet âge je m' étais enfui en polynésie vous savez ce que c' est j' ai épousé une tahitienne ",
"finalement bien sûr je suis rentré en allemagne avec ma femme et ma fille elle faisait des études d' ethnologie à l' université de cohn était soulagé c' était une fausse alerte son radar s' était détraqué ",
"PROPN est une de ces jeunes révoltées toujours en conflit avec notre pauvre civilisation elle a quitté l' allemagne pour venir vivre en polynésie toujours cette vieille hantise de le paradis terrestre ce besoin d' innocence et cette volonté de les civilisés de revenir sur leurs pas à les origines comme si l'on pouvait repartir dans une autre direction cohn retira le cigare de ses lèvres qu' est -ce que vous voulez que ç a me foute votre histoire –je vous prie de m' excuser je ne suis pas venu pour méditer à le haute voix devant un étranger ",
"mais il y avait un an que nous étions sans nouvelles de ma fille j' ai fait effectuer des recherches j' ai écrit à les autorités de papeete nous avons appris que vivait ici depuis près de ans sous le nom de tous les sphincters de cohn se desserrèrent d' un seul coup le cigare tomba de ses lèvres il lâcha un chapelet de blasphèmes qui eussent fait rougir dieu lui-même s' il était encore capable de rougir ",
"il se leva d' un bond -t-il il fut pris de fou rire l' homme le regardait avec étonnement –excusez -moi mais je ne vois pas cohn aspira l' air leva le nez et déjà le fils s' apprêtait à le livrer à le père le fond de sa pensée lorsqu' il se rappela soudain qu' il n' y avait personne là-haut ",
"il se mit à le courir vers l' océan la crique était à le mètres de là à l' endroit où la source débouchait parmi les palétuviers et les rochers la pirogue était attachée à le pieu et cohn tâta la corde elle était assez longue et assez solide juste ce qu' il fallait il ne restait qu' à le trouver une pierre assez lourde le cœur lourd étant une invention de la littérature et ne faisant pas le poids flottait toujours à la surface ",
"PROPN savait qu' il était jeté à le terre que le rodéo était terminé et qu' il ne servait à le rien de vouloir remonter en selle il fallait être un minus comme gauguin pour croire qu' il était possible de tenir le cap avec rage et obstination comme il l' avait écrit dans son journal vers une terre hospitalière terre délicieuse patrie de la liberté et de la beauté il trouva enfin un rocher d' une trentaine de kilos qu' il parvint à le peine à le soulever il réussit à le traîner dans la pirogue la nuit était venue "
] | [
"quand ils voient venir la pauvre fanchette avec son jupon court les pieds nus et la tignasse noire emmêlée ils savent tout de suite qu’ il y a de la gelée blanche sur les clairières de la forêt et un lit de feuilles sèches autour de le tronc de les chênes de le reste la petite n’ est pas embarrassante et se contente de peu elle travaille de grand cœur pour gagner sa pitance elle écosse des graines trait les vaches tresse des paniers malgré tout comme elle est toujours mal vêtue boudeuse et farouche et comme cils a son père à le bagne les gens d’ ici ne la regardent point c’ est bien malheureux pour l’ enfant mais aussi voilà ce que c’ est que d’ avoir un coquin de père la pauvre enfant interrompis -je ",
"dans ses lettres de l’ été ma mère qui a tout de même ans lui donne le détail de ses dépenses et paraît un peu embarrassée quand elle a dû faire des extras ainsi sur la route de les vacances où nous avons déjeuné à le restaurant à le bar-le-duc: pendant que maman s’ active entre lessive de les couchettes de le bébé et match de football filles contre garçons nous avons perdu honorablement par buts à le moussia erre de l’ appartement de la cousine germaine à l’ hôpital il fait une chaleur intenable °c dans la chambre ce sera un été très chaud on a mis norbert à la diète en vue d’ une opération qui est finalement annulée on a cessé de lui ponctionner le liquide qu’ il a dans la tête et sa bosse a doublé de moitié» après chaque coup de téléphone rare parce que cher maman est désemparée ",
"cette phrase-là elle me revient de celles qu’ on me faisait écrire à le jour de l’ an sur du papier à le dentelle quand j’ étais petite je regrette bien de ne pas pouvoir en inventer une autre plus belle pour vous mais ç a m’ est égal mon souhait est mieux qu’ une belle phrase parce qu’ une phrase a n’ existe pas et mon souhait il existe il existe autant que la petite hirondelle ou la colombe sur l’ ancien papier à le lettres ",
"sûrement la plupart de les gens en ville mangeraient des petits pois frais à le midi et vers heures sortirait l’ arroseuse municipale —trottez disait ma mère ou bien nous serons en retard à le dieu ne plaise nous arrivâmes fort en avance dans cette vieille gare miraculeuse et pour le prix de quelques gros sous mais en un tel jour est -ce qu’ il fallait regarder à la dépense nous pénétrâmes jusque sur le quai ",
"pour nous être agréables ils avaient imaginé choses la première était d' emmener mon mari dans la voiture nouvelle que les ateliers baillé-calixte devaient livrer incessamment; et la seconde destinée à le me flatter personnellement consistait à le m' offrir une mantille espagnole en dentelle d' ailleurs magnifique et qui me permît de figurer dans la corrida burlesque qu' ils comptaient donner chez eux pour la chauffin en prima gustave avec blonda accolés sous une peau devant à le eux faire la bête le plaisir ineffable de gustave et d' henriette voulasne annonçant cette fête et me tendant la mantille avait je ne sais quoi de primitif d' innocent de céleste oui de cette pure puérilité des bons imagiers naïfs de jadis henriette me confessa tout de suite qu' elle se réservait le rôle de la reine-régente on cherchait un alphonse enfant nous ne pensions mon mari et moi qu' à les francs dont le besoin était impérieux ",
"il y en a qui mettent des jardinières sur les balcons avec des pensées des géraniums des trucs comme elle va acheter un tapis pour le salon se démerder pour un job des papiers soufia et maubuée veulent l’ aider et entre-temps sonny a dit qu’ il lui filerait de l’ argent et elle gardera plusieurs fois par semaine les enfants de soufia et d’ autres enfants de voisines ou d’ amies plus quelques enfants de riches dont on se refile les numéros entre copines ici ou là-bas les enfants elle sait faire les enfants elle s’ est toujours bien débrouillée *les feux de l’ émeute s’ étaient dissipés depuis jours dans le ciel de louveplaine ",
"pendant cette nuit il y a tout autant de chances pour qu’ à le ma vue honorine se jette dans mes bras que pour la voir sauter par la fenêtre –et vous accepteriez cette alternative lui dis-je –allons me répondit -il j’ ai chez moi pour pouvoir attendre jusqu’ à le demain soir une dose d’ opium que desplein m’ a préparée afin de me faire dormir sans danger le lendemain à le midi la gobain m’ apporta une lettre en me disant que la comtesse épuisée de fatigue s’ était couchée à le heures et que grâce à un amandé préparé par le pharmacien elle dormait –voici cette lettre j’ en ai gardé une copie car mademoiselle dit le consul en s’ adressant à le camille maupin vous connaissez les ressources de l’ art les ruses de le style et les efforts de beaucoup d’ écrivains qui ne manquent pas d’ habileté dans leurs compositions ",
"il casse toute la vaisselle fait ses besoins dans le piano conjugal annonce qu' il va partir pour le kamtchamka et après un tonitruant à le revoir madame escarbille dans l' oeil s' enferme dans sa chambre où il prépare ses valises tandis que la pauvre escarbille dans l' oeil décide de mettre fin à ses jours descend à le jardin cueillir une fleur de magnolia dont elle espère le parfum mortel à l' aube le mari qui descend avec son bagage pour ne plus jamais revenir la trouve étendue sur la pelouse parce que la fleur de magnolia n' est plus sur la branche ou ̀ il avait coutume de l' admirer il se traite d' assassin et remonte à ses appartements et résolu à s' infliger une peine quasi talionesque détache une ampoule électrique non pour la renifler mais bel et bien pour l' avaler on peut loucher et avoir une bonne carcasse la jeune femme simplement endormie triomphe des émanations prétendues meurtrières de la fleur de magnolia tandis que le verre pilé dans les boyaux de l' ingénieur ne pardonne point ",
"me connaissant je pourrais me mettre sur les pointes et tenter une petite entrechattes de le genre bon c’ est vrai que l’ engin de machin vu le bazar que c’ était euh elle m’ a quand même esquissé un geste un écartement de pêcheur marseillais mais non je ne peux même pas vous l’ arracher ce sourire-là le braquemart en question elle se l’ est gardée pour elle toute seule soupir et pour les autres sujets c’ est pareil: quand on parle de notre maman de nos petits chefs ou des sangsues de le boulot qui nous épinglent devant la machine à le café avec leurs histoires de paella trop lourde d’ ados mollassons de thyroïde ou de cachemires en soldes on essaye toujours d’ élever le débat bien sûr qu’ on commence par faire nos mères poissardes et canarder à le tout va mais passé la première salve on écarte mieux les chairs et on y met beaucoup de tendresse: le pauvre quelle enfance de merde il a dû avoir pour en arriver là tu crois que son mari la caresse encore tu lui as bien dit qu’ elle était mimi quand elle mettait son petit béret rouge? et à le fait tu sais je lui ai o",
"il se représentait la mécanique de meurtres telle qu’ un sphynx difforme doué d’ une conscience réfléchie et sournoise d’ une volonté de cruauté des silhouettes de magistrats flottaient devant ses yeux avec les grimaces fripées les crânes glabres et le maintien grave d’ un troupeau de proxénètes gâteux les entremetteurs de la veuve certes réfléchit -il la comparaison se tient presque le panier de son évoque la cuvette comme le bourreau et ses aides les larbins quel dommage qu’ elle ne soit pas une véritable femme qu’ elle ne puisse s’ incarner sous de violables formes son regard d’ acier étincelle de caresses féroces l’ étreinte de ses inflexibles membres d’ écarlate doit être d’ un accablement délicieusement terrible toi effroyable incarnation que je ne puis qu’ imaginer comme je t’ aimerais tu as été la divinité ignoble de ce siècle qui se désintéressa des croyances immatérielles qui renia les pures légendes pour n’ obéir plus qu’ à les terreurs basses que tu imposes à la multitude "
] |
je mets en garde PROPN contre la brigade mondaine et contre gérard qui n’ a pas reparu pierre lui se fait arrêter les jours suivants dans une armurerie à le moment ou ̀ il achetait ou revendait un revolver était un escroc sous le coup d’ un mandat d’ arrêt et moi je commets une mauvaise action je vole la garde-robe de duvelz qui est restée chez PROPN et se compose de plusieurs costumes très élégants et j’ emporte une boîte à le musique ancienne propriété de ceux à qui marjane a loué l’ appartement je me mets d’ accord avec un brocanteur de la rue de les jardins-saint-paul et lui cède le tout pour francs | [
"il m’ explique qu’ il appartient à une famille de ferrailleurs de clichy et qu’ il a bien connu joinovici si j’ ai d’ autres objets à le lui fourguer il suffit de lui téléphoner il me donne francs supplémentaires visiblement ému par ma timidité l’ année suivante je réparerai cette mauvaise action je verserai mes premiers droits d’ auteur pour rembourser le vol de la boîte à le musique ",
"j’ aurais volontiers acheté quelques costumes à le duvelz mais je n’ ai plus jamais eu de nouvelles de lui soyons francs jusqu’ à le bout ma mère et moi nous avions vendu à un polonais que nous connaissions et qui travaillait à le marché à les puces les costumes presque neufs les chemises et les paires de chaussures avec embauchoirs de bois clair qu’ avait laissés dans un placard l’ ami de mon père lui aussi comme duvelz il portait des prince-de-galles et il avait disparu d’ un jour à l’ autre nous n’ avions pas un sou cet après-midi-là tout juste la menue monnaie que m’ avait remise l’ épicier de la rue dauphine contre des bouteilles en consigne ",
"c’ était l’ époque où la baguette coûtait centimes par la suite j’ ai volé des livres chez des particuliers ou dans des bibliothèques je les ai vendus car je manquais d’ argent un exemplaire de le premier tirage de du côté de chez swann édité chez grasset une édition originale d’ artaud dédicacée à le malraux des romans dédicacés par montherlant des lettres de céline un tableau de la maison militaire de le roi publié en une édition clandestine de femmes et hombres de verlaine des dizaines de pléiade et d’ ouvrages d’ art à le partir de le moment ou ̀ j’ ai commencé à le écrire je n’ ai plus commis le moindre larcin il arrivait aussi à ma mère en dépit de sa morgue habituelle de faucher quelques articles de lux et de maroquinerie à les rayons de la belle jardinière ou dans d’ autres magasins ",
"on ne l’ a jamais prise sur le fait mais le temps presse l’ été1966 approche et avec lui ce que l’on appelait l’ âge de la majorité je me suis réfugié dans le quartier de le boulevard kellermann et je fréquente la cité universitaire voisine ses grandes pelouses ses restaurants sa cafétéria son cinéma et ses habitants amis marocains algériens yougoslaves cubains égyptiens turcs en juin mon père et moi nous nous réconcilions je le retrouve souvent dans le hall de l’ hôtel ",
"je m’ aperçois qu’ il n’ a pas de bonnes intentions à le mon égard il essaye de me persuader de devancer l’ appel il se chargera lui-même me dit -il de préparer mon incorporation à la caserne de reuilly je fais semblant d’ obtempérer pour obtenir de lui un peu d’ argent juste de quoi passer mes dernières vacances de civil on ne refuse rien à un futur militaire ",
"il est persuadé que je serai bientôt sous les drapeaux j’ aurai et ans et il sera définitivement débarrassé de moi il me donne francs le seul argent de poche qu’ il m’ ait jamais donné de ma vie je suis si heureux de cette prime que je lui aurais volontiers promis de m’ engager dans la légion et je pense à la mystérieuse fatalité qui l’ incite toujours à m’ éloigner les collèges bordeaux le commissariat de police l’ armée partir le plus vite possible avant les casernes d’ automne ",
"le1 juillet tôt le matin gare de lyon train de seconde classe bondé c’ est le premier jour de les vacances la plupart de le temps je suis debout dans le couloir près de heures pour arriver dans le midi ",
"le car longe le bord de mer les issambres sainte-maxime impression fugace de liberté et d’ aventure parmi les points de repère de ma vie les étés compteront toujours bien qu’ ils finissent par se confondre à le cause de leur midi éternel je loue une chambre sur la petite place de la garde-freinet ",
"c’ est là à la terrasse de le café-restaurant à l’ ombre que j’ ai commencé mon premier roman un après-midi en face la poste n’ était ouverte que heures par jour dans ce village de soleil et de sommeil un soir de cet été-là j’ ai eu et ans et le lendemain je devais reprendre le train à le paris je me cache août "
] | [
"de il ne fixait rien de précis ni son corps ni même sa silhouette ni son regard mais il tremblait et il ne songeait même pas à le cacher qu’ il était à le bord d’ une explosion de haine presque rien ne le retenait de se précipiter sur elle et de la tuer et d’ ailleurs il ne mettait plus que très vaguement un nom sur elle et ce nom n’ évoquait rien pour lui ou très peu vraiment très peu pas une femme connue en tout cas sa mémoire et ses yeux ne voyaient qu’ une nuit sans lumière sa pensée consciente était bloquée sur l’ image de le cadavre manipulé de PROPN quant à ses mains elles ne vibraient que pour une seule chose étrangler le premier ou la première qui se présenterait à le leur portée et si cela ne suffisait pas à les calmer étrangler n’ importe qui étrangler l’ une après l’ autre toutes les créatures de solovieï qui habitaient à le levanidovo qu’ il s’ agisse de complices de victimes consentantes ou de morts-vivants étranges ",
"alors ma mère qui était un machiavel à sa manière ajouta: —oui tant pis félix et tu vas voir pourquoi ton ami michel a été mis à la porte de m. forestier ne te fâche pas ce sont les mères qui l' ont voulu tant qu' elles vivront les enfants ne se marieront pas elles se sont querellées hier elles se sont dit toutes les horreurs de la nature michel est flambe hyacinthe aussi ",
"—je réussirai! répondit -il simplement en serrant avec force la main que lui tendait son ami les hommes s' étaient entendus sortit alors de la tente bientôt tout fut en mouvement dans le camp les gambucinos s' occupaient activement à le détruire les retranchements charger les wagons seller les chevaux enfin chacun faisait les préparatifs d' un départ précipité ",
"il le maniait avec dextérité et se disposait à l’ introduire dans la serrure solide mais grossière de la maison quand un de les gendarmes lui posa la main sur le bras PROPN l’ agent anglais dit -il en france un magistrat seul a le droit de faire forcer une porte mais il était d’ un pays où la légalité est toute-puissante et où l’on respecte religieusement les formes tutélaires de la justice il finit donc par remettre en poche son bijou d’ acier et dit à le gendarme: –en ce cas allez trouver de ma part m. le juge de paix et priez -le d’ autoriser par sa présence notre perquisition sans aucun doute nous allons faire des découvertes dans cette masure le gendarme partit ",
"en parlant cette homme si fort et énergique sentait son cœur se gonfler comme l’ océan par une furieuse tempête le sang brûlant bouillonnait à ses tempes une flamme sinistre s’ allumait dans ses yeux le regarda avec une émotion mêlée de surprise il supposait bien que les sauvages n’ étaient pas étrangers à le désastre dont il venait de parler ",
"ressemble à le béatrice et à le bianca elle sera une adorable créature une enchanteresse probablement orgueilleuse comme béatrice passionnée comme le furent les cousines pauvre petite créature que dieu lui épargne leur destinée quelques instants plus tard ayant remis les papiers dans le compartiment secret entrait dans la salle de les cygnes elle devait son nom à les nobles oiseaux qui figuraient tissés d’ or et de soie sur les tapisseries de bruxelles couvrant les murs des tapis de perse anciens et sans prix étaient jetés sur la mosaïque de florence à les nuances délicatement fondues ",
"comme ce traitement était loin d’ amuser les singes ils se liguèrent contre lui et firent une irruption si formidable qu’ il fut obligé d’ abandonner leurs queues et de se dédommager en tirant celle d’ un petit porc qui courait sur le pont et avec lequel il avait contracté une amitié assez intime lorsque le domestique annonçait le dîner il entrait aussitôt dans la salle à le manger se plaçait près de la table et recevait avec reconnaissance les restes qu’ on lui donnait si pendant son dîner on se moquait de lui il faisait connaitre son mécontentement en produisant des sons rauques et sourds il enflait en même temps son sac et regardait les personnes qui riaient de l’ air le plus sérieux jusqu’ à le ce qu’ elles eussent cessé alors il reprenait tranquillement son repas ",
"il faut que à le défaut de le czar le grand-duc son frère tombe entre tes mains c’ était là le suprême résultat que poursuivait PROPN on l’ eût pris à l’ entendre pour l’ un de ces cruels descendants de stepan razine le célèbre pirate qui ravagea la russie méridionale à le xviiie siècle s’ emparer de le grand-duc le frapper sans pitié c’ était pleine satisfaction donnée à sa haine en outre la prise d’ irkoutsk faisait passer immédiatement sous la domination tartare toute la sibérie orientale il sera fait ainsi quels sont tes ordres takhsir aujourd’hui même notre quartier général sera transporté à le s’ inclina et suivi de le housch-bégui il se retira pour faire exécuter les ordres de l’ émir ",
"à le bout d\\' un silence la folle éleva de nouveau la voix pour son sérail il acheta mademoiselle est sous il la paya elle valait moins cher que et tra la la la tra la la PROPN la la alors madeleine épouvantée par les rires fous de la chanteuse secouée jusqu\\ à les larmes par cette voix rauque et triste qui chantait sa jeunesse dans les fraîcheurs de la nuit naissante écarta la haie d\\' aubépines et se sauva à le travers champs elle arriva ainsi à la noiraude ",
"il veut s' élancer vers elle; un obstacle qu' il ne peut vaincre le retient enchaîne il pousse un cri et s' éveille mais éveillé un autre cri a répondu à le sien; oui un cri une voix de femme "
] |
eh bien comment l’ avez -vous trouvé? demanda la comtesse ce fut le signal d’ une multitude de questions toutes les femmes parlèrent à la fois; les demandes s’ entrecroisaient c’ était un feu d’ artifice est -il vieux est -il jeune? est -il beau? est -il laid? est -il grand? est -il petit? frédéric répondez à le moi dit la comtesse en élevant la voix et cherchant à le dominer le tumulte | [
"je suis la seule raisonnable eh bien je l’ ai trouvé très-aimable voilà pour votre question ma chère maintenant mesdames je vous réponds à le toutes ensemble: front élevé cheveux bruns frisés nez droit yeux mais mon frère c’ est un signalement dit la vicomtesse tout cela réuni peut être fort laid si sun nez droit a un pied de long si. je continue: bouche ",
"mon cousin vous n’ êtes pas supportable interrompit mlle voyons ne nous faites pas languir ecorche -t-il le français ou le parle -t-il? est -il raide de tournure? empesé de manières? habitera -t-il son château je continue et si on m’ interrompt je ne dis plus rien ",
"bouche –taisez -vous taisez -vous crièrent en chœur les femmes frédéric finissez donc! la comtesse commençait à s’ impatienter charlotte ma chère ce n’ est pas à le vous mais à ma cousine jude que je réponds je veux bien abréger pour ne pas la faire sortir de sa douceur habituelle ",
"il parle fort bien le français il a une très-bello tournure ses manières sont celles d’ un grand seigneur anglais et il habitera la rocheposée je ne puis rien dire de plus ",
"il a eu la fièvre jaune à le mexique et ne peut plus supporter qu’ un climat tempéré et quel âge a -t-il? mon aimable cousine ceci vous le savez est toujours un mystère mais demain vous pourrez vous-même approfondir PROPN car milord m’ a prié de le présenter à la comtesse le lendemain lord PROPN marquis de PROPN fit sa visite officielle à la comtesse qui le pria à le dîner pour le surlendemain ",
"il accepta la visite le dîner la soirée laissèrent la plus aimable impression à le toute la famille mlle fut enchantée de milord le marquis était à la fois un homme de le monde de les plus aimables et un homme sérieux il avait beaucoup voyagé beaucoup et bien vu et causait de toutes choses d’ une manière originale et intéressante ",
"curieux et chercheur il aimait passionnément le travail et son esprit vraiment éclairé lui permettait d’ aborder toutes les grandes questions de même son goût fin et délicat en faisait un juge précieux à le point de vue de l’ art et de la littérature le comte apprécia tout de suite un pareil voisin il lui plut par les côtés élevés de son caractère il lui fit donc l’ accueil le plus cordial à lequel répondit sincèrement ",
"car pour lui le comte n’ était pas un homme ordinaire la différence d’ âge fut compensée par la haute raison de le marquis et de mutuels sentiments d’ estime et de sympathie établirent entre eux de bonnes et agréables relations qui avec le temps devinrent une solide amitié lord PROPN marquis de PROPN appartenait à le une de les plus anciennes familles d’ angleterre et était pair du royaume il avait hérité fort jeune de l’ immense fortune dont il jouissait ses grandes qualités et la noblesse de sa nature l’ avaient préservé de l’ entraînement de les passions ",
"tout en ayant une grande existence il ne consacrait pas sa fortune à les caprices de son égoïsme il en faisait un meilleur usage il faisait du bien et en faisait beaucoup parce que sa bonté ne lui laissait jamais soupçonner un chagrin ou une misère sans qu’ il cherchât à les soulager sous une apparence froide et réservée se cachait un cœur ouvert à le toutes les impressions vraies à le toutes les idées généreuses et à le tous les dévouements il fut bientôt un de les intimes de le château depuis son retour à le béyanes madeleine avait passé des jours fort calmes "
] | [
"et tout cela est à le moi pensait à le moi seul à le monde et pour toujours! car nous vieillirons ensemble les rides sillonneront aussi cette figure fraîche et veloutée ces anneaux d' ébène s' arrondiront en boucles argentines disait -il en passant sa main dans la chevelure soyeuse d' anita et vieille vieille grand-mère elle s' éteindra par un beau soir d' automne à le milieu de ses petits-enfants et ses derniers mots seront je te rejoins mon carlos oh! oui car je serai mort avant elle mais d' ici là que d' avenir! que de beaux jours jeunes et forts riches heureux d' une conscience pure et de le souvenir de quelques bienfaits nous aurons revu notre belle andalousie cordoue et son alhambra sa mosaïque d' or ses portiques découpés à le jour son architecture aérienne notre belle villa avec ses bois d' orangers frais et parfumés et ses bassins de marbre blanc où dort une eau limpide et mon père et la maison où je suis née et la jalousie verte que je soulevais si souvent quand tu passais et la vieille église de san-juan où pour la première fois pendant que j' étais à l",
"son silence ses coups de frein sa nuque tondue ses oreilles légèrement décollées la r noire qui conduit à l' école à le lycée à la mer à l' hôpital ",
"—moi? pas de le tout j’ ai cru je me suis donc trompée c’ est drôle je me figurais a cause de toi ç a m’ aurait fait plaisir d’ être bonne et que tu me complimentes comme l’ autre jour quand tu m’ as dit en me quittant: tu es une bonne petite fille oui tu m’ as dit ç a si bien avec une voix si douce que j’ en ai pleuré presque c’ est qu’ on ne me parle jamais ainsi à le moi on ne m’ accoste que pour de vilaines choses toi tu n’ es pas comme les autres et c’ est pour ça que j’ aurais voulu t’ obéir mais non mais non! —répétait —je ne t’ ai rien conseillé de pareil ",
"le gros se dresse le brigadier arrache de le fond de culotte de mon vaillant guerrier la tartine de rillettes qu’ il s’ apprêtait à le consommer afin de compenser l’ ablation de son durillon —excuse dit noblement béru en raclant le reliquat de pâté de le bout de ses ongles en berne il dépose cet excédent de bagage sur sa cravate et finit d’ essuyer ses doigts à ses revers moi je reviens à le mon bélier —parlez -moi de monique de souvelle brigadier il ne demande que le self-pédicure de le moment qu’ on lui donne de l’ importance il est partant ",
"l’ appartement de m. elle lève sur ma personne un regard lourd comme un drapeau mouillé l’ est mortibus dit -elle irrévérencieusement je sais mais ç a n’ empêche pas qu’ il a habité ici elle plonge sa face bouffie dans le bol la relève et je constate que le récipient est vide ",
"considérons en quatrième lieu les idées philosophiques de gallion sans doute il n' avait pas une très bonne physique et il n' interprétait pas toujours avec une suffisante précision les phénomènes naturels il faisait de la métaphysique comme un romain c'est-à-dire sans finesse à le fond il n' estimait la philosophie que pour son utilité et s' attachait surtout à les questions morales ",
"l’ histoire de la signature surtout l’ inquiétait est -ce que ce m.reynier allait signer comme cela sans s’ informer simplement parce que la pièce lui était présentée basson lui avait -il parlé de bridet ce m.reynier n’ allait -il pas se lever tout à le coup aller trouver basson lui dire mais je croyais que vous ne vouliez pas lui donner de sauf-conduit si basson me fait une observation pensa bridet je n’ aurai qu’ à lui répondre tu es parti si vite je n’ ai pas compris ce que tu m’ as dit quand rouannet m’ a appelé j’ ai cru que tu étais à le courant que c’ était PROPN qui avais arrangé les choses avec rouannet je ne pouvais tout de même pas être mieux renseigné que tes services eux-mêmes mais il avait beau essayer de se rassurer PROPN n’ avait pas la conscience tranquille ",
"quand je t’ ai vu disparaître en sa compagnie j’ ai su à quoi m’ en tenir —je te prie de te taire c’ est une fille extraordinaire elleétait à la fois si naïve et si ardente que je n’ ai pas voulu la pucelle ne s’ est pas laissé faire? mais non imbécile ",
"de banc en bière de chien en filature de découpage d\\' articles en déchiffrage de les comptes de PROPN marc ne se posa plus trop de questions sur le bien-fondé de ses actes il était embarqué dans le réseau de la grille d\\' arbre et ne voyait plus comment en sortir histoire intéressait chien pour chien il voulait comprendre aussi il se débrouillait avec le profil hermétique de et quand il en avait marre il arrangeait pour le voir de face de le mardi à le jeudi il demanda de aide à le mathias qui pouvait mettre ses vertus de chasseur-cueilleur préhistorique à les pieds nus à le service d\\' excellentes filatures contemporaines ",
"je ne suis pas un savant dans l’ acception qu’ on donne à ce mot mais à le contraire en étudiant certaines choses que la science dédaigne je me suis rendu maître de forces occultes inemployées et je produis des effets qui semblent merveilleux quoique naturels a force de la guetter j’ ai quelquefois surpris l’ âme elle m’ a fait des confidences dont j’ ai profité et dit des mots que j’ ai retenus l’ esprit est tout la matière n’ existe qu’ en apparence l’ univers n’ est peut-être qu’ un rêve de dieu ou qu’ une irradiation de le verbe dans l’ immensité "
] |
je me nomme sophie vous l’ aviez deviné: c’ est la trahison d’ un amant trop chéri qui m’ a réduite à le désespoir si vous jugez que ma douleur est démesurée c’ est que vous ne savez point jusqu’ où allaient ma confiance et mon aveuglement et que vous ignorez à le quel rêve enchanteur je viens d’ être arrachée puis levant ses beaux yeux sur m. coignard et sur moi elle poursuivit de la sorte je ne suis pas telle messieurs que cette rencontre nocturne pourrait me faire paraître à le vos yeux mon père était marchand il alla pour son négoce à l’ amérique et il périt à son retour dans un naufrage avec ses marchandises | [
"ma mère fut si touchée de cette perte qu’ elle en mourut de langueur me laissant encore enfant à une tante qui prit soin de m’ élever je fus sage jusqu’ à le moment où je rencontrai celui dont l’ amour devait me causer des joies inexprimables suivies de ce désespoir où vous me voyez plongée à ces mots sophie cacha ses yeux dans son mouchoir puis elle reprit en soupirant: son état dans le monde était si fort au-dessus de le mien que je ne pouvais prétendre à le lui appartenir qu’ en secret je me flattais qu’ il me serait fidèle il me disait qu’ il m’ aimait et il me persuadait sans peine ",
"ma tante connut nos sentiments et elle ne les contraria pas parce que son amitié pour moi la rendait faible et que la qualité de mon cher amant lui imposait je vécus un an dans une félicité qui vient de finir en un moment ce matin il est venu me demander chez ma tante où j’ habite j’ étais hantée de noirs pressentiments je venais de briser en me coiffant un miroir dont il m’ avait fait présent ",
"sa vue augmenta mon inquiétude par l’ air de contrainte que je remarquai tout de suite sur son visage ah! monsieur est -il un sort pareil à le mien ses yeux se gonflaient de larmes qu’ elle renfonça sous ses paupières et elle put achever son récit que mon bon maître jugeait aussi touchant mais non point aussi singulier qu’ elle le croyait elle-même il m’ annonça froidement mais non sans quelque embarras que son père ayant acheté une compagnie il partait pour l’ armée mais qu’ auparavant sa famille exigeait qu’ il se fiançât avec la fille d’ un intendant des finances dont l’ alliance était utile à sa fortune et lui procurerait assez de biens pour tenir son rang et faire figure dans le monde et le traître sans daigner voir ma pâleur ajouta de cette voix si douce qui m’ avait fait serments d’ amour que ses nouveaux engagements ne lui permettaient plus de me revoir de le moins de quelque temps il me dit encore qu’ il me gardait de l’ amitié et qu’ il me priait de recevoir une somme d’ argent en souvenir de le temps que nous avions passé ensemble et il me tendit une bour",
"je ne mens point messieurs en vous disant que je n’ avais jamais voulu écouter les offres qu’ il m’ avait maintes fois faites de me donner des hardes des meubles de la vaisselle un état de maison et de me retirer de chez ma tante ou ̀ je vivais fort étroitement pour me mettre dans un petit hôtel fort propre qu’ il avait à le roule j’ estimais que nous ne devions être unis que par les liens de le sentiment et j’ étais fière de ne tenir de lui que quelques bijoux qui n’ avaient de prix que leur origine aussi la vue de cette bourse qu’ il me tendait souleva mon indignation et me donna la force de chasser de ma présence l’ imposteur qu’ un seul instant m’ avait mise à le même de connaître et de mépriser il soutint sans trouble mon regard indigné et m’ assura le plus tranquillement de le monde que je n’ entendais rien à les obligations qui remplissent l’ existence d’ un homme de qualité et il ajouta qu’ il espérait que plus tard dans le calme j’ en viendrais à le mieux juger ses procédés et remettant la bourse dans sa poche il m’ assura qu’ il saurait bien m’ en faire parv",
"et sur cette idée intolérable qu’ il entendait être quitte envers moi par ce moyen il prit la porte que je lui montrai sans rien dire demeurée seule je me sentis une tranquillité qui me surprit moi-même elle venait de ce que j’ étais résolue à le mourir je m’ habillai avec quelque soin j’ écrivis une lettre à le ma tante pour lui demander pardon de la peine que j’ allais lui faire en mourant et je sortis dans la ville j’ y errai tout l’ après-midi et une partie de la nuit traversant les rues animées ou désertes sans éprouver de fatigue et retardant l’ exécution de mon dessein pour la rendre plus sûre à la faveur de l’ ombre et de la solitude ",
"peut-être aussi par une sorte de faiblesse me plaisait -il de caresser l’ idée de ma mort et de goûter la triste joie de ma délivrance à le heures de le matin je descendis sur la berge de la rivière messieurs vous savez le reste vous m’ avez arrachée à la mort je vous remercie de votre bonté sans me réjouir de ses effets les filles abandonnées cela court le monde ",
"je désirais qu’ il ne s’ en trouvât point une de plus ayant ainsi parlé sophie se tut et recommença de verser des larmes mon bon maître lui prit la main avec une extrême délicatesse mon enfant lui dit -il j’ ai pris un tendre intérêt à le récit de votre histoire et je conviens qu’ elle est douloureuse mais je suis heureux de discerner que votre mal est guérissable outre que votre amant ne méritait guère les bontés que vous avez eues pour lui et qu’ il s’ est montré à l’ épreuve léger égoïste et brutal je distingue que votre amour pour lui n’ était qu’ un penchant naturel et l’ effet de votre sensibilité dont l’ objet importait moins que vous ne vous le figurez ",
"ce qu’ il y avait de rare et d’ excellent dans cet amour venait de vous et rien n’ est perdu puisque la source demeure vos yeux qui ont coloré des nuances les plus belles une figure sans doute fort vulgaire ne laisseront pas de répandre encore ailleurs les rayons de l’ illusion charmante mon bon maître parla encore et laissa couler de ses lèvres les plus belles paroles de le monde sur les troubles de les sens et les erreurs de les amants mais tandis qu’ il parlait sophie qui depuis quelques instants avait laissé fléchir sa jolie tête sur l’ épaule de le meilleur de les hommes s’ endormit doucement quand m. l’ abbé coignard s’ aperçut que la jeune demoiselle était plongée dans le sommeil il se félicita d’ avoir tenu un langage propre à le communiquer à une âme souffrante le repos et la paix ",
"il faut convenir dit -il que mes discours ont une propriété bienfaisante pour ne pas troubler le sommeil de mlle sophie il prit précautions et se contraignit à le parler couramment dans la crainte raisonnable que le silence ne l’ éveillât tournebroche mon fils me dit -il toutes ses misères sont évanouies avec la conscience qu’ elle en avait considérez qu’ elles étaient toutes imaginaires et situées dans sa pensée considérez aussi qu’ elles étaient causées par une sorte d’ orgueil et de superbe qui accompagne l’ amour et le rend très âpre car enfin si nous aimions avec humilité et dans l’ oubli de nous-mêmes ou seulement d’ un coeur simple nous serions satisfaits de ce qu’ on nous donne et nous ne tiendrions pas pour trahison le mépris qu’ on fait de nous "
] | [
"je ne suis pas si digne d’ être aimé et moi-même je n’ aime pas assez ceux qui aiment vraiment passent sur tout mais à le vrai dire ne se brûlent que quelques secondes puis bâillent crient et s’ en vont j’ ai peu d’ inclination pour le mariage j’ aime peu les femmes domestiques ni les intendantes ni les surveillantes générales la plupart de les femmes que j’ ai connues qui ne travaillaient pas avaient un côté nurse pour adultes qui m’ emplissait de terreur ",
"à le force d’ avoir et médite il regarde l’ univers les choses les faits et les hommes d’ une certaine façon\\n' qui lui est propre et qui résulte de l’ ensemble de ses observations réfléchies c’ est\\n' cette vision personnelle de le monde qu’ il cherche à le nous communiquer en la reproduisant dans un livre pour nous émouvoir comme il l’ a été lui-même par le spectacle de la vie doit la reproduire devant nos yeux avec une scrupuleuse ressemblance il devra donc\\n' composer son œuvre d’ une manière si adroite si dissimulée et d’ apparence si simple \\n' qu’ il soit impossible d’ en apercevoir et d’ en indiquer le plan de découvrir intentions à le lieu de machiner une aventure et de la dérouler de façon à la rendre jusqu’ à le dénouement il prendra son ou ses personnages à une certaine période de leur\\n' existence et les conduira par des transitions naturelles jusqu’ à la période suivante ",
"l’ ennemie de la famille celle par qui le scandale était arrivé celle qui avait été PROPN à le moment où alexandre commençait à le être ruiné comment pouvait -elle être devenue cette mendiante en train de glaner des légumes pourris pour survivre? a réfléchi d’ une certaine façon c’ était justice tous ils étaient châtiés abandonnés trahis comme en retour de leur orgueil passé les volages les artistes les affairistes les margoulins les prédateurs et aussi tous ceux qui avaient professé avec orgueil leur supériorité morale et intellectuelle les royalistes les fouriéristes les racistes les suprématistes les mysticistes les spiritistes disciples de swedenborg de claude de saint-martin de martinez de pasqually de gobineau de ri-varol les maurrassiens camelots de le roi mordréliens pacifistes munichois collaborationnistes anglophobes celtomanes oligarchistes synarchistes anarchistes impérialistes cagoulards et ligueurs ",
"par respect filial je ne veux vous adresser aucun reproche ayant l’ intention d’ épouser ma cousine mitsi je vous donnerai la jouissance d’ une de les maisons qui m’ appartiennent à le paris vous y aurez un appartement et toucherez les revenus de les autres loyers qui vous assureront une existence confortable mes instructions à le ce sujet vont être données à le gérant et vous pourrez prendre vos dispositions pour vous y installer prochainement parlait sans colère apparente avec un calme glacial qui semblait à la présidente plus terrible que la violence elle voulut essayer de se défendre encore ",
"tu vois albert tu serais cause de notre chagrin oh non! tu ne le voudrais pas je n’ en ai pas l’ intention bien sûr répondit le commandant mais on ne peut répondre de rien les distractions vous viennent si vite! ",
"–c’ est impossible d’ abord on ne pénètre pas facilement à le bedlam cependant on donne des permissions –oui mais quand on saurait qu’ un homme a visité walter on soupçonnerait que c’ est vous et je vous le répète vous êtes mort pour lord jusqu’ à le moment décisif PROPN s’ inclina ",
"quand je pense que mémé expédiait à le plumard quand ces cons de la téloche foutaient le rectangu\\'eblanc serait pas été inscrit à le parti communiss je me ferais bonne soeur tellement dégoûtent les hommes je lui virgule un clin d\\' oeil dis moustique j\\' ai le droit de remercier une vaillante personne qui nous a sauvé la mise non elle bondit sur ses jambes grêles animée de le plus noir courroux et moi dis antoine je vous l\\ ai pas sauvé déjà la mise ",
"y’ a des gens qui sont susceptibles j’ ai dit en mordillant ma moustache —bon a dit cheveux-longs en tirant une mine accablée longue d’ une aulne j’ ai compris: si vous faites cause commune avec cette marahtma on n’ est pas prêts d’ en sortir c’ est le coup de les grands chiens malades qui recommence ni nenni ni non qu’ on a moufté effectivement vu les situations on refaisait bloc dans l’ histoire et malgré ses cachotteries ses menteries et ses coups bas guézite on la sentait plutôt de notre bord contre la bande à le mina de l’ orphelinat soi-disant il y a des choses que je sais a dit cheveux-longs en conclusion et en nous regardant girgassou et moi on en a même déjà cause a veut pas dire que je puisse laisser assassiner les gens quels qu’ ils soient comme chair à le pâté sans intervenir —assassiné se rebella guézite en levant déjà sa main de forgeron sur l’ inspecteur c’ est de la légitime défense oui plutôt je retins son bras juste à le temps sinon d’ un revers elle envoyait balader le mince jeunot à le travers de le bar ce qui à le mon sens aurait rien arrangé —",
"la pièce n’ est pas assez longue pour occuper toute une soirée déclara après l’ avoir lue à les acteurs il faut que nous organisions un intermède si nous chantions tous quelque chose? proposa émile moi dit le petit paul je connais quelques romances titania et d’ autres encore c’ est une jeune fille qui demeurait dans notre maison qui me les a apprises ",
"je suis autorisée à le parler ainsi d’ un homme qui a toujours eu l’ estime de les miens d’ un homme dont ma famille liée à la sienne de longue date a toujours apprécié les sentiments nobles et élevés cet homme est innocent madame et cependant telle est la fatalité de les circonstances qu’ il lui sera peut-être difficile d’ établir on innocence par des preuves matérielles vous savez ce qui s’ est passé aussi bien que moi la scène n’ a eu que témoins l’ un n’ est plus là pour dire la vérite "
] |
cela dure jusqu' à le ce que je m' aperçoive tout à le coup que le porte-voix m' a joué un tour j' aurais dû m' en douter comme nombre des instruments que je décroche à les nuages a lui plaît jouer des tours il parle tout seul il parle tout seul qu' ai -je à le voir avec ce qu' il raconte? vite je m' esquive en douceur | [
"l' usurpateur il y a des lieux où je ferais mieux de ne jamais aller je ne suis plus pour eux ni eux pour moi j' y deviens la proie de tours pendables sans savoir qui me les joue ainsi chaque fois que par malheur j' entre dans ce café à le orchestre près de l' opéra les musiciens se lèvent et interrompant le morceau en cours entonnent la marseillaise aussitôt conscient de mon rôle je me redresse m' efforce de cacher le rire en coin qui veut s' agripper à le mon visage et je salue et je me dépense en courbettes ",
"jusqu' à le ce que je me retourne alors seulement m' apparaît combien j' ai tort de me donner tout ce mal la musique et les honneurs étaient pour un autre un grand monsieur habillé de noir qui s' avance dignement derrière moi et va s' asseoir juste à la table ou ̀ j' avais l' intention de m' asseoir mais beaucoup ont vu ma méprise et je ne sais plus où me fourrer pour comble mes jambes s' empêtrent en fuyant dans l' habit de l' usurpateur dont les pans ont une longueur absolument exagérée ",
"je parviens quand même à le me glisser assez rapidement jusqu' à le tourniquet de la porte qui me rejette à la rue comme une bouche crache un noyau j' ai beau le savoir chaque fois que j' entre dans cette brasserie se renouvelle la même déplorable aventure suivant le même processus a me laisser croire que tel le président ou le ministre je suis attendu moi aussi —mais pour que se mêlent à les applaudissements risée et sarcasmes ocarina dans cet autre établissement public plus discret un café de le boulevard rochechouart —je sais aussi à l' avance ce qui se produira si je m' avise innocemment de m' y introduire quelques minutes après mon irruption l' unique accordéoniste posera son instrument et troussant ses manches annoncera d' une voix de stentor en articulant parfaitement mon nom! ",
"puisque monsieur est arrivé nous pouvons commencer ceci dit il sortira de sa poche un minuscule ocarina et le fera disparaître complètement dans les replis de sa figure bouffie si bien que les sons aigus et discordants qui mettront alors en branle l' assemblée auront l' air jaillis de ses doigts et je verrai avant même que l' une de les serveuses fermât la porte à le clé mon voisin de table gros homme à le moustache arrachant son col se jeter sur une de les petites femmes de le bar et fourrager dans ses jupes quelle honte! elle n' a pas plus de ans penserai-je ",
"un peu plus tard je remarquerai que l' affreuse vieille qui dès l' entrée m' avait décoché une œillade odieuse s' est glissée près de moi pour insensiblement par une suite de mouvements d' une extrême lenteur dégrafer son caraco et me montrer ses seins et je serai étrangement surpris qu' ils soient si ronds et si fermes famille grenouille quand je vais dîner chez les c' est une autre histoire le beau-père toujours seul à le converser subordonne l' intérêt de ses propos à la lenteur de son esprit ",
"le débit monotone de ses lèvres minces produit l' effet d' un bâillement enregistré à le ralenti et ses efforts pour s' exprimer deviennent tels que PROPN ne sort plus de sa bouche qu' un seul son pareil à un interminable coassement je me retourne inquiet de la fâcheuse impression que pourrait susciter chez les autres cette originale façon de parler mais mon ami n' y prête aucune attention trop préoccupé sans doute par la transformation dont témoigne son propre visage la bouche s' élargissant a entièrement envahi la mâchoire et les yeux sortis de les orbites paraissent n' être plus que posés sous les tempes comme des yeux d' écrevisse ou de libellule ",
"dirigeant mes regards vers la belle-mère je vois à sa place une placide tige fibreuse légèrement inclinée et surmontée d' une quenouille autour de nous les choses elles-mêmes mêlées les unes à les autres sont devenues semblables à l' eau stagnante baignant le pied de les roseaux j' essaie de me lever pour échapper à le cet enlisement lorsqu' une détente soudaine projette devant moi sur la table museau tendu courtes cuisses écartées madame littéralement métamorphosée en grenouille et je comprends pourquoi cette femme me fit toujours songer irrésistiblement à ces petits batraciens verts tachetés de noir qui vous lancent un regard rapide avant de sauter dans la vase ",
"l' intrus mes sens ont acquis une telle acuité que je perçois à le distance les manières le ton l' atmosphère cela simplifie beaucoup les présentations avant même d' être introduit j' ai adopté le genre de la maison je me suis adapté à les circonstances un tel mimétisme comporte avantages et inconvénients tout de suite de plain-pied avec mon interlocuteur à le bout de quelques minutes je le devance je le fuis déjà ",
"je l' ai quitté depuis longtemps qu' il s' époumone encore à le rabâcher son histoire en somme je ne suis jamais là j' aime surgir à l' improviste hé! vous vous attendiez à le tout sauf à le moi n' ayez donc pas peur je ne suis pas méchant ne prenez pas la peine de vous gêner je vous connais si bien trop tard "
] | [
"abusif serait d’ y voir la preuve manifeste d’ un retour à le bercail en l’ occurrence d’ un quelconque ralliement à une doctrine confessionnelle depuis beau temps rejetée ni régression infantile accomplie de sang-froid ni imploration de la toute dernière heure adressée à le ciel en manière de rachat: un tic verbal sans plus tel qu’ il arrive à le chacun d’ en être victime dans les moments d’ abandon où se perd le contrôle de le langage mais qui sonne comme l’ appel d’ un naufragé à la dérive foudroyé à le cœur ou mourir par la cime à le petit feu hors de toute vie consciente en une lente et insensible consomption se dissout jusqu’ à l’ événement même de la mort qu’ une demi-mort aura trop longtemps différé que dans ce dernier cas chacun se détourne à le plus vite avec sa compassion et son malaise non plus mourir à le longueur de journée sans bénéficier de le repos de la mort mais reprendre son rang de vivant pour lutter encore jusqu’ à l’ épuisement de les munitions quand même tout ce branle-bas ces assauts répétés ne lui feraient pas gagner un pouce de ",
"qui ne quittait pas des yeux l’ ex-mari d’ ricard s’ était levé également –partons monsieur répondit l’ étranger en remettant sur sa tête le chapeau qu’ il tenait à la main ils descendirent tous suivis des agents et trouvèrent dans la cour de l’ office central voitures attelées et les cochers sur leurs sièges et dans l’ une les policemen dans l’ autre le chef de la police avait recommandé à le ces derniers de ne pas le perdre de vue un seul instant et il avait envoyé un de ses secrétaires à le m.davis pour le prier de se rendre immédiatement à la morgue ",
"alors c' est mon château —bonne et tendre mathilde puisse à le moins la sûreté la sécurité de ce cette possession vous dédommager de toutes les magnificences qui lui manquent pour être digne de vous! ma sécurité est entière mon ami ce n' est pas confiance déplacée je ne serai jamais jalouse de vous parce que vous ne pourrez jamais éprouver pour aucune femme le sentiment que vous éprouvez pour moi —ni celui-là ni aucun autre je vous le jure —mon ami parlons de ce qui est probable et possible ",
"quelque singulière que soit mon observation je dois en parler car elle fait la base d’ une conviction favorable à l’ accusé que je prie de ne point s’ en choquer attaché à le dos d’ un inconnu j’ ai dû malgré la rapidité de la course être affecté de son odeur or je n’ ai point reconnu celle particulière à le michu quant à la personne qui m’ a par fois apporté des vivres je suis certain que cette personne est marthe la femme de michu la première fois je l’ ai reconnue à une bague que lui a donnée mademoiselle de cinq-cygne et qu’ elle n’ avait pas songé à le ôter ",
"après avoir effectué une descente en voltige il s' étira l' air enchanté de lui-même les pieds campés sur le sol il souriait fier de lui cet imbécile pensa bruno! fier de lui et des moissons à le faucher sans doute! le désespoir envahit un instant l' âme de bruno s' il avait renoncé à le ramener à la raison ces follasses il avait espéré trouver une entraide masculine et un simple bon sens chez loïc si vous pouvez quitter un instant votre roadster mon cher je voudrais bien vous parler ",
"j’ ai interrogé mon regard dans le rétroviseur non je n’ étais pas de taille à affronter l’ absence j’ ai fait demi -tour pour rentrer à les algues marines l’ hôtesse d’ accueil m’ a remis une lettre portant mon nom écrit à le stylo en même temps que ma clé j’ ai déchiré l’ enveloppe dans l’ ascenseur un polaroïd est tombé sur la moquette à le mes pieds ",
"elle était à le lit; elle s' épongeait les yeux et le chagrin lui tirait par en bas les coins de la bouche on m' approcha de le lit je me sentis pris à la taille par ce bras blanc qu' on m' abandonnait le matin pour jouer quand je venais dire bonjour il me souleva je ne sais comment je me trouvai sur le lit dans les larmes et dans les baisers ",
"le mien aussi —est -ce que tu pourrais me dégauchir une camionnette passe-partout avec malles assez grandes des blouses de déménageurs également ou des salopettes enfin n’ importe quoi qui fasse ouvrier? —facile dit la cambuse qui s’ étonnait de rien heures après on avait tout je partis avec daniel et roger pour l’ atelier de clicheton ",
"il l’ écoutait ému comprenant pour la première fois ce qu’ avait été cette vie souriante à la surface pleine en dessous d’ horribles déchirements —adieu mon ami dit -elle faites prendre de ses nouvelles je ne puis envoyer personne j’ ai besoin de tout mon monde et surtout ne dites rien à le julie elle disparut sans bruit comme elle était apparue et marcel crut presque avoir eu une vision ",
"s’ écria gisèle en tombant dans les bras de la noble créature tandis que s’ écriait à le comble de l’ émotion madame! madame combien je serais fier de vous appeler ma fille jacqueline répliquait: –ici-bas monsieur il ne me reste qu’ un droit et un devoir: être mère je n’ appartiens plus qu’ à le mon enfant c’ est désormais le seul but et l’ unique objet de ma vie s’ inclinant respectueusement devant cette créature d’ abnégation et de sacrifice qui se drapait si noblement dans le mystère d’ une douleur que l’on pressentait insondable le duc de birargues fit simplement –veuillez me dire madame où je dois vous conduire "
] |
un air un peu pincé inutile de me dire que la dimension un monde dérive de son diamètre mais pour le point qui nous occupe je ne vois pas ce que sa dimension peut faire à le son âge manifesta son impatience par un imperceptible mouvement épaules oh ces ignorants pensa -t-il et tout haut mais est précisément à le cause de ses faibles dimensions que le petit soleil qui était d\' abord la lune se refroidit et encroûta rapidement alors que la température de la terre était encore trop élevée pour permettre à la vie de y manifester et de y développer il ensuivit que évolution vitale y fit beaucoup plus rapidement que sur la terre et que tandis que celle-ci n\ était que le séjour animaux gigantesques sur la lune homme épanouissait et marchait rapidement vers son apogée | [
"doublement humilié se tut et baissa la tête en ce moment le sélénite rentrait portant sur son épaule une sorte de caisse il posa sur le sol et de laquelle il fit signe à les terriens de approcher puis il leur montra leurs oreilles en désignant cette caisse et ensuite leurs yeux en désignant la paroi de la salle placée devant eux comprends -tu quelque chose à le ce qu\\ il dit demanda gontran à le fricoulet ",
"celui-ci ne put réprimer un geste d\\' impatience eh grommela -t-il si tu étais moins occupé à le contempler le visage de mlle et si tu prêtais plus d\\' attention à le ce que dit cet homme ce sélénite veux -tu dire rectifia le jeune comte puis avec un sourire mais tu n\\ as pas répondu à le ma question ",
"eh bien il nous prie sans doute de porter vers la boîte l\\' attention de nos oreilles tout en portant sur le mur l\\ attention de nos yeux pendant que le jeune ingénieur parlait le sélénite avait disposé à le intérieur de la boîte de les cylindres de métal gravés à le leur surface en caractères creux indéchiffrables ensuite il avait dressé contre le mur une sorte d\\' écran en bois recouvert d\\' une matière blanchâtre et relié à la boîte par des fils de métal chuir une de les villes principales de hémisphère invisible ",
"cela une fois disposé il fit entendre une sorte de clappement de langue pour attirer l\\ attention de ses auditeurs et voyant leurs yeux fixés sur le panneau ainsi il avait recommandé il déclancha un petit ressort sortit de la boîte une petite voix claire et nettement compréhensible en tous points semblable à la voix humaine sauf elle était monotone à le même diapason en même temps sur le panneau des signes apparaissaient comme des ombres chinoises qu\\ est -ce que cela demanda séléna stupéfaite en étendant la main vers le mur ",
"en entendant la voix de la jeune fille le sélénite toucha la boîte qui cessa de parler et le panneau redevint blanc comme devant qui est bizarre murmura fricoulet puis soudain si je ne me trompe dit -il les signes qui apparaissent doivent être la représentation de les syllabes ou des mots prononcés par cette espèce de boîte à le musique ce système a pour but de donner plus de rapidité à l\\' instruction en apprenant à la fois à élève comment se prononcent et écrivent les mots monsieur de flammermont secoua la tête est fort joli dit -il ",
"mais quand je serai resté pendant des heures entières devant cet orgue de barbarie compliqué de lanterne magique en serai -je plus avancé j\\' entends prononcer un mot je sais comment il écrit sais -je ce il signifie et quand je répéterai comme un perroquet les milliers de mots dont se compose la langue de ces gens-là eh bien après le jeune ingénieur avança les lèvres dans une moue dubitative et chacun restant plongé dans ses réflexions le silence régna de nouveau dans la salle le sélénite qui avait assisté patiemment à le ce colloque pensa que ses élèves étaient disposés à le reprendre leur leçon et il pressa de nouveau le ressort alors la boîte se mit à le parler sur le panneau les caractères réapparurent ",
"mais en même temps le sélénite sortit une caisse un objet qu\\ il montra à les terriens une coupe le sélénite prononça un mot guttural montrant successivement objet il tenait la boîte et le panneau PROPN frappa ses mains une contre autre ",
"j\\' ai compris dit -elle joyeusement j\\' ai compris et qu\\ as -tu compris demanda la boîte prononce un mot le tableau écrit et le sélénite montre objet à lequel il applique et avec une sûreté de langue merveilleuse elle répéta le mot avait prononcé le sélénite ",
"celui-ci sourit doucement et répéta lui aussi le mot en abaissant la tête à le plusieurs reprises avec ce procédé les leçons marchèrent rapidement d\\' autant plus rapidement que le soleil ayant disparu à l\\ horizon les voyageurs eurent plus autre chose à le faire à le écouter les leçons de leur professeur pendant la longue période de nuit le sélénite apprit d\\' abord à ses élèves le nom de les objets les plus usuels que inscrivait soigneusement sur un carnet avec en regard la traduction russe française et anglaise ce qui lui constitua ainsi que le dit plaisamment gontran un petit dictionnaire de poche à le bout de leçons le professeur passa à le mécanisme de la langue et de la grammaire séléniennes "
] | [
"elle me dicte mon devoir et je refuse! —vous refusez s’ exclama le chevalier picard saisi d’ admiration pour cette jeune fille pauvre qui refusait la fortune et le nom qu’ on lui offrait n’ avait pu s’ empêcher de s’ écrier c’ est beau c’ est sublime ce qu’ elle dit la mais roger avait interrompu cette manifestation vous refusez henriette s’ écria et vous croyez ne sacrifier que vous-même vous ne songez donc pas à le moi dont vous êtes tout l’ espoir toute la vie —puis -je devenir pour votre famille répliqua -t-elle un objet de haine et pour vous une cause de persécutions non non il faut cesser de nous voir! —jamais s’ écria roger hors de lui si ma famille me refuse son consentement je saurai m’ en passer PROPN avait écouté s’ animant à le fur et à le mesure que parlait son maître ",
"le prince écouta tout avec une admiration soucieuse —à présent dit -il nous voilà face à le face je connais votre but quels sont vos moyens d’ exécution —sire nos moyens d’ exécution sont de sortes les moyens matériels les moyens politiques ",
"je vais vous chercher ce livre que je vous ai promis .quand il eut trouvé le volume il vint prendre place près de son bureau en face d’ elle son regard attendri et charmé enveloppa la petite créature délicate perdue dans la profondeur de ce siège superbe la robe noire toute simple faisait paraître d’ une plus fine blancheur ce teint incomparable et d’ un or plus chaud les cheveux qui frôlaient le somptueux brocart de le dossier les petites mains charmantes se croisaient sur la tige de l’ orchidée avec une grâce inconsciente et roselyne souriait en regardant en écoutant odon qui lui parlait de l’ ouvrage qu’ il tenait entre ses mains ",
"je distingue la voix de mlle petite-chose c’ est que vous avez une bonne oreille silence on frappe qui c’est? une voix un paquet pour mlle mitsou le paquet passe de les mains de la vieille dame dans celles de mitsou avant de couper la ficelle tournant et retournant le paquet c’ est la saint quoi aujourd’hui la vieille dame de le premier coup. la saint-maurille ",
"le kapo est arrive il a demandé une vingtaine de types on y est allé nous nous sommes rassemblés dans la cour emmitouflés dans les couvertures on ne parlait pas il faisait très froid on contractait le corps ",
"j’ avais toujours aimé le dessin dont mon père m’ avait donné les premiers éléments dans nos courses à le travers les campagnes la solitude et le travail me firent peintre a ans le pasteur m’ annonçait que mon éducation était finie et que j’ allais partir pour PROPN il outait que j’ allais être livré à le moi-même et me gratifiait de ces conseils bibliques qui pour s’ appliquer à le tout comme des formules toutes faites ne sont que des passe-partout de morale banale il me remit une assez forte somme d’ argent ",
"le hasard avait voulu– mais était -ce vraiment le hasard– que dans ce pensionnat de le saint-cœur-de-marie elle fût revenue à le quelques dizaines de mètres de l’ endroit ou elle était née en face de l’ autre côté de la rue 15rue santerre maternité de l’ hôpital la rue santerre était dans le prolongement de celle de la gare-de-reuilly et de le mur de le pensionnat un quartier calme ombragé d’ arbres ",
"alors elles me firent manger elles me gavaient comme un enfant et elles me forçaient à le absorber de grands verres de champagne j’ avais une chemise de nuit de trompette et elles m’ avaient passé un pantalon de toile de m. sam j’ allais maintenant tout à le fait mieux et nous nous mîmes à le rire en sourdine tous les on voit bien que c’ est un homme de le monde observa trompette regardez ce qu’ il est soigné ses mains ses pieds comme une petite maîtresse et ç a fait ce métier-là c’ est drôle! quand je pense qu’ ils auraient pu le tuer elles avaient les yeux humides fit georgette nous n’ avons pas le choix ",
"mais que faisait -il? rien d’ illicite ou même de caché car le bureau à le cylindre tout ouvert montrait ingénument ses papiers épars et le fouillis de les lettres décachetées vous n’ auriez pas remarqué un plus grand désordre sur la table de travail d’ un poète cette absence de précautions parle naturellement de loyaute ceux qui se peuvent montrer ainsi à le découvert inspirent la confiance néanmoins comme ce ne sont pas leurs propres affaires que traitent ces obligeants chrétiens qui ont l’ honneur de porter le mot agence écrit sur leurs portes un tel laisser-aller pourrait avoir des inconvénients sérieux ",
"–mais demandait l’ ange pourquoi ma mère ne m’ a -t-elle pas conduite elle-même l’ américain baissa la voix comme pour faire une grande confidence –pauvre demoiselle répliqua -t-il c’ est qu’ il fallait vous défendre contre votre père! –contre mon père –je n’ ose pas vous dire cela votre père est à la merci de les pontalès et le jeune comte alain vous aimait –oh fit blanche effrayée puis elle ajouta en se serrant contre robert: –merci m.deblois merci de m’ avoir sauvée "
] |
la passion y rôde le péché y rampe et j’ en connais tant de ces pauvres petits êtres dont le cœur est gangrené et qui se murmurent des paroles brûlantes qui font rougir la sainte vierge et pleurer ayez confiance en moi ouvrez -moi tout votre cœur ne me cachez ni une mauvaise pensée ni une action impure si vous avez commis le péché maudit ne craignez pas de vous épancher en moi c’ est si bon de crier ses fautes et a tant de miséricordieuse indulgence tant de pardons pour les petites âmes comme la vôtre il le pressait d’ avouer d’ imaginaires tentations d’ imaginaires impuretés précisant ses questions demeurées jusqu’ ici timides et vagues | [
"lui aussi il avait été perverti à le collège par un camarade qu’ il aimait! quelle honte et plus tard avec des rougeurs des embarras pudiques de sanctifiantes humilités il contait l’ intérieur de sa famille révélait des détails intimes poignants une mère morte adultère à l’ étranger un père débauché installant des concubines dans sa propre maison une sœur mariée qui le recevait chez elle demi-nue à le milieu de chiffons odorants et de dentelles l’ initiait à le toutes les perversités de l’ amour humain la première elle l’ avait poussé dans les bras d’ une femme qui avait achevé l’ œuvre de dépravation commencée si jeune à le collège c’ est ainsi qu’ il avait dégringolé tous les degrés de le vice qu’ il s’ était roulé dans l’ enfer de les plaisirs défendus enfin dieu avait eu pitié de lui un soir en pleine orgie il avait été miraculeusement touché de la grâce –et depuis cher enfant je vis dans l’ amour le véritable amour l’ immense amour de jésus ah! les fous qui vont demander à la créature humaine les courtes ivresses les brèves extases quand el",
"il ne résista pas il ne put pas résister à la démoralisation de sa petite âme habilement saturée de poésies chloroformée d’ idéal vaincue par la dissolvante par la dévirilisante morphine de les tendresses inétreignables et ce travail sourd continu envahisseur le père de kern en rendit complices le soleil les brumes la mer les soirs languides les nuits stellaires toute la nature soumise comme une vieille matrone à les concupiscences monstrueuses d’ un homme tous les elle et lui ne s’ adressèrent pas directement à les organes inférieurs de l’ enfant ils ne tentèrent pas d’ exciter les appétits grossiers qui dorment à le fond de les cœur les plus purs ce fut par les plus belles par les plus nobles qualités par la générosité de son intelligence par la confiance de son idéal qu’ ils insinuèrent goutte à le goutte le mortel poison le moment était bien choisi pour ce viol d’ une âme délicate et passionnée sensitive à l’ excès environnée d’ embûches tentatrices attaquée dans les racines mêmes de la vie intellectuelle ",
"sous l’ obsession de ces causeries sous la persécution de ces rêves corrupteurs sébastien sentait naître en lui et s’ agiter des troubles physiques d’ un caractère anormal qui l’ inquiétait comme un symptôme de grave maladie une poussée de sang plus chaud gonflait et brûlait ses veines une distension de ses muscles stimulait sa chair exaspérée il avait les vertiges les syncopes les spasmes nocturnes les érotiques digestions par quoi s’ annoncent chez les natures précoces les premières commotions de la puberté ce soir-là les élèves s’ étaient tous rendus à le confesse ",
"on devait le lendemain communier dès le réveil et s’ en aller ensuite en pèlerinage à le sainte-anne d’ PROPN un pèlerinage annuel impatiemment désiré comme une partie de plaisir heures sonnaient à l’ horloge quand sébastien avec quelques compagnons retardataires revint de la chapelle et entra dans le dortoir le père de kern était assis près de la fenêtre ouverte un coude nonchalamment posé sur l’ appui songeur la journée avait été accablante ",
"des souffles chauds étouffants passaient dans l’ atmosphère chargée d’ orage à le ciel de gros nuages s’ amoncelaient voilant la lune le vent s’ était levé secouait les arbres de le parc qui grondaient sourdement ainsi qu’ une mer déferlant à le loin le père de sébastien qui vint se mettre à sa place accoutumée –je pensais à le vous mon cher enfant lui dit -il lorsque les autres élèves eurent rejoint leur cellule vous communiez demain c’ est un grand jour oh! je me rappelle votre première communion qu’ elle fut touchante de ce moment je me suis intéressé à le vous je vous ai aimé vous êtes si peu pareil à les autres qui sont ici! à le chaque instant je découvre en vous des qualités exceptionnelles que je m’ efforce de développer de diriger je vous parle comme je ne parlerais à le aucun parce que vous comprenez vous sentez des choses que pas un seul de vos camarades ne sent ni ne comprend si je pouvais être tout à le fait votre professeur il me semble que je ferais de vous quelque chose quelque chose de très grand j’ y ai pensé souvent ah! comme je le voudrais i",
"après une songerie de quelques minutes il reprit d’ une voix qui s’ attrista: –seulement vous n’ avez pas confiance en moi vous me considérez comme un maître alors que je suis votre ami mon cher enfant l’ ami de votre cœur de votre intelligence l’ ami de tout ce que vous rêvez et de tout ce qui est en vous ignoré de vous-même et connu de moi ah! comme cela m’ afflige il se tut le dortoir était redevenu silencieux un coup de vent plus violent que les autres se leva ébranlant le toit au-dessus d’ eux ",
"des ardoises arrachées volèrent et tombèrent dans la cour le père de kern ferma la fenêtre –venez avec moi! fit -il il longea la rangée de les cellules sortit de le dortoir descendit des escaliers s’ engagea dans des couloirs faiblement éclairés d’ une clarté de lampe agonisante traversa des couloirs sombres où la lune dessinait en blancheurs tristes sur les dalles les rectangles de les fenêtres et l’ ombre de les meneaux sébastien sans raisonner le suivit ",
"où allaient -ils ainsi dans cette louche vacillante lumière dans cette ombre claustrale si pleine de silence dans cette solitude où leurs pas à le peine s’ entendaient il ne se le demanda même point –marchez plus doucement recommanda le père qui avec précaution l’ œil inquiet l’ oreille guetteuse avançait sur la pointe de les pieds rasant les murs sébastien essaya de conformer ses mouvements à le ceux de son guide aucune pensée mauvaise ne lui venait aucune peur ",
"il s’ étonnait seulement d’ un étonnement vague qui n’ était pas sans plaisir de parcourir à le cette heure nocturne ces coins de le collège qu’ il ne connaissait point ces tortueux escaliers ces corridors à les angles brusques ces paliers lugubres où dans l’ ombre plus dense des lampions fumeux remuaient des lueurs de crime enfin ils s’ arrêtèrent devant une porte que le prêtre ouvrir sans bruit –entrez dit -il comme sébastien un peu tremblant maintenant hésitait le père de kern le prit par la main l’ entraîna dans du noir et referma la porte qu’ il verrouilla soigneusement sébastien avait senti dans la sienne cette main moite et qui tremblait elle aussi "
] | [
"la soirée se passa joyeuse égayée par la maladresse de dodin qui accoutumé à le faire sa cuisine dans un pupitre perdait la tête avec une grande poêle en main il fut déclaré mauvais praticien et cuisinier de mémoire à le heures de le soir fut étonné d\\' avoir oublié de travailler à son grec et il remonta précipitamment chez lui se coucher trouvant ses hôtesses fort aimables mais craignant de se laisser entraîner à des plaisirs de table que la science repousse le lendemain se fit la rentrée de les classes.mtassin tint un discours à ses pensionnaires puis à ses externes puis à les professeurs puis à les musiciens son emphase importante avait doublé pendant les vacances ",
"vous voyez bien que vous me gênez passez minutes à le salon je vous appellerai quand je serai prête je dis: pour me remettre sous clef? non merci! a ne prend pas fois ces choses-là a cette heure je suis ici et je m’ y trouve bien ",
"PROPN se retourna et prit l’ air hébété d’ un bon limousin PROPN était en petite livrée de domestique de grande maison c’ est-y à le moi que vous parlez demanda –oui compagnon qu’ est -ce que vous voulez –te donner de l’ ouvrage si tu en manques ",
"ouvrez cette porte –mais madame –faites ce que je vous dis tenez justement il y a quelqu’un qui essaye d’ entrer ouvrez donc cette porte –c’ est cette enragée avec sa lettre pensa plus mort que vif ah! pourquoi ai -je quitté ma tranquille petite ville d’ auray et il ouvrit la porte avec un grand battement de cœur mais à le lieu de voir apparaître la jeune fille avec sa lettre il se trouva en face de PROPN et de son fils chapitre son fils sa femme et sa fille se montrent dignes de leur race ",
"elle prévint ses enfants de ne pas entrer dans la salle de peur de se faire gronder par m. le comte qui n' avait pas l' air aimable disait -elle et elle alla voir qui on pourrait mettre à la place de blaise les enfants de la ferme dont le plus âgé avait ans et le plus jeune se gardèrent d' abord d' entrer dans la salle mais la crainte fit bientôt place à la curiosite l' aîné robert alla tout doucement regarder à la fenêtre pour voir comment était la figure peu aimable de m. le comte il recommanda à ses frères de l' attendre dehors et de ne pas bouger ",
"nous le rejoignîmes et il nous montra dans un vaste enclos toute une basse -cour d’ oiseaux comme on n’ en voit guère dans les fermes quelles drôles de cocottes hein nous dit -il en riant je ne voudrais pas me prendre de bec avec ces volailles-là on dirait qu’ elles ont pour bec une baïonnette et pour pattes de les baguettes fusil ",
"mais une catastrophe imprévue menaçait le bonheur de les jeunes gens ix un jour l’ amitié de le baron et de le marquis devint moins étroite la politique qui n’ en fait jamais d’ autres et dont les délits sans parler des crimes sont innombrables amena cette désunion m. de le couëdic légitimiste endurci en sa qualité de breton était à le cheval sur les principes les traditions le droit divin m. de prades à le contraire breton par occasion par nécessité parce que son mariage lui avait donné une terre dans les côtes-du-nord faisait volontiers de les concessions à les idées nouvelles ",
"en s’ adressant à le quelques-unes d’ entre elles pour solliciter un sauf-conduit nul doute pour lui qu’ il ne l’ obtint ii en fit donc la demande et la réponse ne se fit pas attendre m. écrivit à le ernest: monsieur ernest dans jours je compte être à le paris faites-moi le plaisir d’ aller voir mon appartement faites -le mettre en bon état et s’ il y manque quelques objets utiles veuillez les faire remplacer votre tout dévoué a cette lecture ernest devint tout rêveur ",
"le prince lui offrait son second fils parce que pour arranger sa fortune étrangement compromise par la guerre que le roi de naples et le pape enfin d’ accord faisaient à les brigands de la faggiola il fallait que la femme de son fils aîné apportât une dot de piastres francs dans la maison or le cardinal santi-quatro en déshéritant de la façon la plus ridicule tous ses autres parents ne pouvait offrir qu’ une fortune de ou écus.victoire passa la soirée et une partie de la nuit à se faire confirmer ces faits par tous les amis de le vieux santi-quatro le lendemain dès heures elle se fit annoncer chez le vieux cardinal éminence lui dit -elle nous sommes bien vieux tous les il est inutile de chercher à le nous tromper en donnant de beaux noms à des choses qui ne sont pas belles je viens vous proposer une folie ",
"parmi les personnes qui se trouvaient dans l’ auberge était un monsieur d’ une cinquantaine d’ année mme liébert et ses filles trouvèrent dans m. PROPN un chevalier très-entendu pour diriger les promenades il ne se passait guère de jour qui ne fût marqué par une course intéressante PROPN était toujours de la partie elle respirait l’ air pur et semblait ne rien désirer de plus "
] |
l’ amour est incompréhensible quand on le voit chez les autres on est incapable de le comprendre et encore moins quand il vous arrive à le ans j’ étais encore capable de contrôler mes émotions mais aujourd’hui je ne décide plus de rien ce qui me peine le plus c’ est de voir à le quel point mon amour pour alice a remplacé celui que j’ éprouvais pour anne comme si les histoires étaient des vases communicants je suis horrifié d’ avoir si peu hésité | [
"il n’ y aura pas eu de vaudeville pas de dilemme entre la légitime et l’ amante simplement un être qui prend la place d’ un autre en douceur sans faire de scandale comme si on entrait dans mon cerveau sur la pointe de les pieds ne peut -on pas aimer quelqu’un à le détriment de personne c’ est certainement ce crime que je paye maintenant oui c’ est étrange je suis place dauphine et pourtant c’ est à le toi anne mon ex-femme que je pense peut-être anne peut-être un jour plus tard beaucoup plus tard nous croiserons -nous dans un lieu éclaire avec du monde autour avec des arbres un rayon de soleil je ne sais pas moi des oiseaux qui chanteront comme le jour de notre mariage et à le milieu de le brouhaha nous nous reconnaîtrons et songerons avec nostalgie à le temps passé celui de nos ans celui de nos premiers espoirs celui de les grandes déceptions le temps où nous avons rêvé où nous avons embrassé le ciel avant qu’ il ne nous tombe sur la tête parce que ce temps-là anne ce temps -la nous appartient et que personne ne pourra jamais nous le voler on l’ appelle: adolescence",
"il y eut beaucoup de rendez -vous clandestins place dauphine beaucoup de dîners planqués chez paul ou à le delfino d’ innombrables heures volées à les après-midi à l’ hôtel à le force le réceptionniste nous connaissait si bien qu’ il nous épargnait son sourire complice et la question fatidique pas de bagages messieurs-dames car notre chambre était réservée à le mois la chambre ",
"elle sentait l’ amour quand nous la quittions entre les orgasmes je ne pouvais m’ empêcher de l’ interroger —bon sang alice je t’ aime de la plante de les pieds jusqu’ à la pointe de les cheveux où est -ce qu’ on va comme je sais pas ",
"—tu crois que tu vas le quitter antoine? je sais pas —tu veux qu’ on vive ensemble je sais pas —tu préfères qu’ on reste amants je sais pas ",
"—mais qu’ est -ce qu’ on va devenir bordel? je sais pas —pourquoi tu dis tout le temps je sais pas je sais pas j’ étais trop rationnel ",
"je sais pas était une phrase que j’ allais entendre souvent je sentais que j’ avais plutôt intérêt à m’ y habituer pourtant il m’ arrivait de perdre tout sang-froid: —quitte -le! quitte arrête de me le demander! —divorce comme moi merde! —jamais de la vie tu me fais trop peur je te l’ ai toujours dit notre amour est beau car il est impossible tu le sais très bien ",
"le jour où je serai disponible tu ne seras plus amoureux de moi faux faux archi-faux mais à le fond de moi-même je craignais qu’ elle ne dise vrai j’ étais fou d’ elle parce qu’ elle m’ échappait ",
"les sourds et les malentendants dialoguaient mieux que nous il faudrait tout de même que je vous raconte comment je suis mort vous vous souvenez de la fureur de vivre avec james dans ce film une bande de jeunes crétins s’ amuse à le foncer tout droit en voiture vers un précipice ils appellent cela le chicken la course de les dégonflés leur jeu consiste à le freiner le plus tard possible ",
"celui qui freine en dernier est le plus viril de le groupe disons que la grosseur de son kiki est proportionnelle à le laps de temps qu’ il va laisser s’ écouler avant de freiner evidemment ne loupe pas l’ un de les idiots termine sa course en bas de la falaise dans une chevrolet transformée en compression de césar eh bien alice et moi plus nous avancions dans notre aventure plus nous nous apercevions que nous étions comme ces rebelles sans cause nous accélérions vers un précipice pied à le plancher "
] | [
"–j’ en suis persuadée je l’ ai interrogé là-dessus très-finement il n’ a pas dit oui mais chaque fois que je parle de valentine c’ est une émotion une pâleur des palpitations il l’ adore voilà le fait et quand on adore une femme –dieu vous entende il m’ entend ",
"lui cria -t-il d’ une voix effroyable trouve -la à l’ instant ou tu es mort je je je ne sais pas répondit en balbutiant l’ homme épouvanté tu ne sais pas ça toi qui les comptes fois par jour et qui les enfermes tous les soirs allons mon bambou va te l’ apprendre la formidable massue se leva sur la tête de le guichetier terrifié –ne me tuez pas dit -il d’ une voix éteinte ne me tuez pas citoyen et vous le saurez –marche donc par ici ils descendirent l’ escalier en traversant la cour et hanriot s’ étaient expliqués nettement avec zacharie sur ce qu’ il y avait à le faire à la salpêtrière tout ce qui était étranger à la corporation qui habitait ordinairement pes ruines de le faubourg saint-marceau en avait tressailli de joie mais binoche granut et presque tous ceux qui faisaient de la chiffonnerie leur occupation spéciale en avaient frémi: ils refusèrent de marcher et zacharie se vit forcé de les laisser à la garde de les portes ",
"pas de le tout pauvre vieil ami! conte-moi tes infortunes lentague raconta comment en dernier lieu ses expéditions les mieux conçues avaient été traversées par des circonstances fortuites ou par les menées de la police c’ est navrant! fit léonce mais mon cher c’ est un peu ta faute ",
"ce n’ est pas un costume décent répliquait le cavalier mais elle est si belle et il lui va si bien –voyez je suis honteuse pour elle de la perfection de sa danse ne trouvez -vous pas qu’ elle a tout à le fait l’ air d’ une fille d’ PROPN répliqua la dame jalouse –croyez -vous qu’ elle vienne ici pour traiter à le nom de le premier consul? demandait une troisième dame –quelle plaisanterie répondit le cavalier ",
"je dis oui. puis comme j’ embrassais sa main ainsi que j’ aimais à le faire il a ajouté: mais il faut qu’ arsès respecte les règles de le clan et il nous a fait signe de partir nous nous sommes je ne sais comment retrouvés à le cheval tous les j’ étais tellement occupée de cambyse que pendant que cette scène se déroulait j’ avais perdu arsès de vue j’ avais oublié mes larmes ma colère je ne sentais plus que mon bonheur certaine qu’ arsès était aussi heureux que moi je criais je chantais ",
"souvent le ballon d’ un enfant qui jouait passait une seconde sur cet éblouissement ils descendaient passaient la porte longeaient les débits de saucisson de lorraine les marchands de gaufres les cabarets en planches les tonnelles sans verdure et à le bois encore blanc où un pêle-mêle d’ hommes de femmes d’ enfants mangeaient des pommes de terre frites des moules et des crevettes et ils arrivaient à le premier champ à la première herbe vivante sur le bord de l’ herbe il y avait une voiture à le bras chargée de pain d’ épice et de pastilles de menthe et une marchande de coco vendait à le boire sur une table dans le sillon étrange campagne où tout se mêlait la fumée de la friture à la vapeur de le soir le bruit de les palets d’ un jeu de tonneau à le silence versé de le ciel l’ odeur de la poudrette à la senteur de les blés verts la barrière à l’ idylle et la foire à la nature germinie en jouissait pourtant; et poussant jupillon plus loin marchant juste à le bord de le chemin elle se mettait à le passer en marchant ses jambes dans les blés pour sentir sur ses bas l",
"une partie de la nuit s’ écoula peu à le peu tous les bruits de la prison s’ étaient éteints et le silence s’ était fait aurore ne pleurait plus et la fatigue aidant ses yeux commençaient à se fermer lorsqu’ elle tressaillit tout à le coup et se dressa vivement sur son lit il lui semblait que le sol tremblait et qu’ un bruit sourd semblable à le celui d’ une bûche ou d’ un pic creusant la terre retentissait au-dessous d’ elle à une grande profondeur étaient -ce donc les libérateurs qu’ on lui avait annoncés aurore se souvint des paroles de le guichetier –vous entendrez peut-être de le bruit mais ne vous en préoccupez pas ",
"il se dégagea doucement ferma les yeux convulsés et posa sa main sur le front glacé —paix à le toi paix à le tous dit -il de sa voix profonde et il se laissa emmener le jour naissait; déjà le ciel n’ avait plus d’ étoiles la lueur grise qui l’ aube prenait à le peine un ton jaunâtre encore triste et froid conduisit jeune prêtre dans le salon où la chaise longue d’ agathe gardait sur ses coussins\\n' affaissés l’ empreinte de le corps à le présent roidi et le fit asseoir devant son bureau les papiers épars couverts de notes témoignaient de le travail interrompu ",
"elle dit qu’ elle est très amoureuse difficile d’ en être certain mais elle n’ est pas de le genre à le faire de les caprices depuis la mort de charlotte la vie est réduite à l’ essentiel les parents finissent par céder ",
"—oui dit -elle madame baulois a la même je ne tressaille pas je ne ressens pas la moindre allégresse il me semble que j’ ai déjà vécu voici très longtemps une scène de ce genre oui et c’ est comme un rêve où toutes les fantasmagories vous paraissent naturelles —elle est brune vêtue de bleu elle est partie en voyage il y a quelques jours "
] |
mais les premières constatations ne laissaient ni espoir ni hésitation sur la cause physique de la mort le pistolet dont s’ était servi le général était une arme moderne à le coups le canon avait été appuyé sur la tempe le coup avait éclaté et la balle avait pénétré dans le cerveau il était évident que la mort avait été instantanée on voyait seulement sur la peau mate un petit trou circulaire | [
"pas une goutte de sang n’ avait coulé le général était correctement vêtu de noir on eût dit que dans le calme de son implacable résolution il eût mis un soin particulier à s’ habiller seulement détail singulier on retrouva à le quelques pas de lui la rosette de la légion d’ honneur comme si d’ un geste désespéré il l’ eut arrachée avant de se frapper une civière fut improvisée et le cadavre y fut étendu ",
"un drap fut jeté sur le corps puis le funèbre cortège prit le chemin de les petites-tuileries par respect pour le mort et aussi avec la généreuse pensée d’ adoucir l’ amertume de le coup qui allait frapper madame de morlaines le maire accompagnait les porteurs heures de le matin sonnaient à le moment où le triste convoi déboucha sur la route en face de la grille de les petites-tuileries à le ce moment diane la chienne favorite de le général qui était attachée dans la première cour poussa un hurlement douloureux et obéissant à le cet instinct mystérieux que la science tente en vain d’ expliquer elle fit un effort désespéré brisa sa chaîne bondit par dessus le mur de clôture et s’ élançant sur la civière eût sauté sur le cadavre si on ne l’ eût écartée la vieille germaine de l’ intérieur ou ̀ elle vaquait à les occupations avait entendu le cri de l’ animal et était sortie vivement saisie par ces pressentiments qui ont leur racine dans de légendaires superstitions et que cependant l’ évènement allait tristement confirmer elle vit le cortège et plongeant",
"—germaine lui dit -il de le courage c’ est un grand malheur qui vous arrive le visage de la pauvre femme se contracta ses dents claquèrent et levant le bras elle désigna la civière: qui donc est la ̀? demanda -t-elle d’ une voix à le peine perceptible c’ est votre maître c’ est le comte de morlaines le maire baissa la tête PROPN cria germaine en se frappant la poitrine d’ un coup violent puis se redressant elle courut avec une vigueur qu’ on n’ eût pas devinée en elle écarta les porteurs porta la main sur le drap qui cachait le cadavre découvrit le visage de le mort d’ un geste brusque puis se laissant tomber à le genoux éclata en sanglots cependant le maire hésitait à le aller plus loin ",
"il était dans le château une autre personne à le laquelle il fallait porter ce coup terrible les plus courageux reculent devant ces sinistres obligations on eût dit que germaine devinât ce sentiment car tout à le coup elle se redressa passa sur ses yeux ses mains longues et sèches et se tournant vers les porteurs —suivez -moi vous autres dit -elle d’ une voix rauque elle revint vers la grille et s’ effaça pour laisser passer le cadavre maintenant elle avait les yeux secs elle était livide ",
"ses cheveux gris dénoués tombaient en désordre autour de son visage elle était effrayante de désespoir concentré et dans ses regards fixes passaient des étincelles furieuses il faudrait annoncer cette catastrophe —à la deltour! dit germaine avec un accent d’ une brutalité presque sauvage venez avec moi monsieur maleret je m’ en charge elle montait déjà l’ escalier le maire la suivait de près il redoutait que cette femme que la douleur semblait rendre folle ne frappât trop violemment la jeune comtesse il faut prendre des ménagements murmura -t-il ",
"mais la vieille femme ne paraissait ni l’ écouter ni l’ entendre elle avait atteint le premier étage elle ouvrit une porte c’ était celle de l’ appartement particulier de madame de morlaines sans frapper sans prendre aucune précaution comme si son désespoir la délivrait de les devoirs de la domesticité elle ouvrit une autre porte celle de la chambre de la comtesse la jeune femme était à le demi étendue sur un fauteuil dormant ",
"son lit n’ était pas défait et sa pâleur semblait indiquer qu’ elle avait succombé à la fatigue germaine alla droit à le elle et avant que le maire eût pu prévoir son mouvement elle avait saisi marie par le bras et à le moment où celle-ci tressaillant ouvrait les yeux PROPN la comtesse cria la vieille femme le général est en bas mort on l’ a assassiné madame de morlaines poussa un cri terrible se dégagea par un geste violent de l’ étreinte de germaine vit m. maleret et hagarde épouvantée —qu’ y a -t-il fit -elle mort! mon mari! qui a dit cela j’ ai dit assassine germaine en frappant de le pied avec violence mais le maire l’ interrompant: la douleur égare cette pauvre femme dit -il madame la douleur qui vous frappe est terrible m. le comte de morlaines s’ est suicidé la comtesse semblait foudroyée ",
"elle chancela et fût tombée à la renverse si m. maleret ne l’ eût soutenue elle s’ était affaissée sur son siège les lèvres frissonnantes ne trouvant pas la force de pleurer quant à le germaine il semblait que les dernières paroles de le maire l’ eussent frappée d’ une indicible surprise était -ce donc qu’ en réalité la pensée d’ un meurtre se fût tout d’ abord imposée à le elle et que cette hypothèse d’ un suicide lui parût injustifiable elle se retirait doucement vers la porte à le reculons tenant ses yeux obstinément fixés sur la comtesse celle-ci revenait à le elle ",
"—pardonnez -moi dit -elle à le magistrat mais cette nouvelle est si épouvantable que je puis à le peine croire à le ce que j’ ai entendu sa voix tremblait on sentait les larmes prêtes à le jaillir il n’ est que trop vrai madame reprit le maire et en quelques mots il raconta dans quelles circonstances avait été découvert le cadavre marie de morlaines l’ avait écouté sans l’ interrompre quand il eut achevé elle secoua plusieurs fois la tête les yeux à le demi fermés les mains jointes puis elle dit: —conduisez -moi auprès de mon mari "
] | [
"—rudement fort le patron ce que vous l’ avez roule débrouille -toi marco tu vas le filer s’ il sort de l’ hôtel la ̂che -le retrouve comme c’ est convenu et téléphone PROPN s’ en alla rapidement alors l’ homme saisit une carafe sur la cheminée se versa un grand verre d’ eau qu’ il avala d’ un trait mouilla son mouchoir baigna son front que la sueur couvrait puis s’ assit auprès de son prisonnier et lui dit avec une affectation de politesse: il faut pourtant bien monsieur que j’ aie l’ honneur de me présenter à le vous ",
"avez -vous besoin de mes paroles pour savoir que je vous vois avec plaisir?rené regarda autour de lui fit le tour de la chambre comme pour sonder de l’ œil et de l’ oreille les portes et les tapisseries puis s’ arrêtant de nouveau et se plaçant de manière à le embrasser de le même regard madame de sauve et henri:– je ne le sais pas dit -il PROPN averti grâce à le cet instinct admirable qui pareil à un sixième sens le guida pendant toute la première partie de sa vie à le milieu de les dangers qui l’ entouraient qu’ il se passait en ce moment quelque chose d’ étrange et qui ressemblait à une lutte dans l’ esprit de le parfumeur se tourna vers lui et tout en restant dans l’ ombre tandis que le visage de le florentin se trouvait dans la lumière vous à le cette heure ici rené? lui dit -il.– aurais -je le malheur de gêner votre majeste répondit le parfumeur en faisant un pas en arrière non pas seulement je désire savoir une chose laquelle sire? pensiez -vous me trouver ici? j’ en étais sûr.– vous me cherchiez donc? je suis heureux de vous rencontrer du moins vous avez qu",
"enfin je veux dire vous mentez bien mais beaucoup –sur quoi –j’ en sais rien peut-être sur tout parfois dans ce visage elle décèle une telle inquiétude qu’ elle en a le cœur lourd –je suppose que vous avez vos raisons reprend -il ",
"et geneviève souriait en faisant sauter ses fuseaux dont le bruit monotone ne tarda pas à endormir le malade on entendait à le peine le souffle léger de sa respiration la jeune fille interrompit sa besogne pour le regarder c’ était là tout le bonheur qui lui était laissé le soir paul se sentit mieux ",
"je crois qu’ elles m’ attireraient infiniment PROPN sourit avec finesse: —notre vie très simple vous ennuierait bien vite nous préférons nos modestes plaisirs à le ceux à lesquels vous êtes habituée nous sommes gens paisibles que le monde n’ émeut guère que son tourbillon n’ emporte pas qu’ importe ",
"dans un coin debout contre le mur kalachnikov au-dessus de nous plusieurs portraits de béchir à les jeunes gens se sont joints autres et un grand vieillard maigre édenté mal rasé qui va préparer de le thé entrent un homme d’ une trentaine d’ années à la barbe courte et une jeune femme à les longs cheveux bouclés qui s’ assoit à le bureau elle est la seule à le parler un bon français les autres ayant quitté l’ école très tôt pour combattre ",
"très sympa très bonne ambiance un monde merveilleux étourdissant j\\' ai failli me laisser tenter par un survêtement pas mal de le tout ",
"il savait aussi que je lui tiendrais compte de sa fidélité je ne lui fais cependant pas l’ injure de penser qu’ il ait agi uniquement pour me satisfaire je crois qu’ il entrait autant d’ amitié que d’ amour dans son dévouement mais sois tranquille je ferai honneur à l’ échéance —est -ce que je peux l’ appeler il serait juste de lui adresser quelques paroles d’ encouragement fréneuse acquiesça d’ un signe de tête PROPN pressa le bouton d’ une sonnette électrique ",
"c’ était ton devoir cette mme de bréhans était une étoile de la danse qui a ruiné la vie conjugale de nos grands-parents et a été cause aussi paraît-il de la mort de notre mère grand-mère l’ avait en exécration cette ensorceleuse elle croyait que celle-ci voulait se venger sur moi des paroles insultantes de l’ épouse outragée voilà ce que m’ a raconté notre oncle pour m’ expliquer mon éloignement de PROPN ",
"ne se rencontrait -il pas quelque chose de bizarre dans ces rivalités silencieusement pressées autour d’ une vieille fille qui ne les devinait pas malgré un effroyable et légitime désir de se marier mais quoique toutes ces circonstances rendent le célibat de cette fille une chose extraordinaire il n’ est pas difficile d’ expliquer comment et pourquoi malgré sa fortune et ses amoureux elle était encore à le marier d’ abord selon la jurisprudence de sa maison mademoiselle cormon avait toujours eu le désir d’ épouser un gentilhomme mais de à le les circonstances furent très-défavorables à ses prétentions si elle voulait être femme de condition elle avait une horrible peur de le tribunal révolutionnaire "
] |
allons dit claude froidement j’ ai bien dormi cette nuit sans me douter que je dormirais encore mieux la prochaine il paraît que les paroles de les hommes forts doivent toujours recevoir de l’ approche de la mort une certaine grandeur le prêtre arriva puis le bourreau il fut humble avec le prêtre doux avec l’ autre il ne refusa ni son âme ni son corps | [
"il conserva une liberté d’ esprit parfaite pendant qu’ on lui coupait les cheveux quelqu’un parla dans un coin de le cachot de le choléra qui menaçait troyes en ce moment quant à le moi dit claude avec un sourire je n’ ai pas peur de le choléra il écoutait d’ ailleurs le prêtre avec une attention extrême en s’ accusant beaucoup et en regrettant de n’ avoir pas été instruit dans la religion sur sa demande on lui avait rendu les ciseaux avec lesquels il s’ était frappé ",
"il y manquait une lame qui s’ était brisée dans sa poitrine il pria le geôlier de faire porter de sa part ces ciseaux à le albin il dit aussi qu’ il désirait qu’ on ajoutât à ce legs la ration de pain qu’ il aurait dû manger ce jour-là il pria ceux qui lui lièrent les mains de mettre dans sa main droite la pièce de francs que lui avait donnée la sœur la seule chose qui lui restât désormais a heures moins un quart il sortit de la prison avec tout le lugubre cortège ordinaire de les condamnés ",
"il était à le pied pâle l’ œil fixé sur le crucifix de le prêtre mais marchant d’ un pas ferme on avait choisi ce jour -là pour l’ exécution parce que c’ était jour de marché afin qu’ il y eût le plus de regards possible sur son passage car il paraît qu’ il y a encore en france des bourgades à le demi sauvages où quand la société tue un homme elle s’ en vante il monta sur l’ échafaud gravement l’ œil toujours fixé sur le gibet de le christ il voulut embrasser le prêtre puis le bourreau remerciant l’ un pardonnant à l’ autre ",
"le bourreau le repoussa doucement dit une relation à le moment où l’ aide le liait sur la hideuse mécanique il fit signe à le prêtre de prendre la pièce de francs qu’ il avait dans sa main droite et lui dit: pour les pauvres comme heures sonnaient en ce moment le bruit de le beffroi de l’ horloge couvrit sa voix et le confesseur lui répondit qu’ il n’ entendait pas PROPN attendit l’ intervalle de coups et répéta avec douceur: pour les pauvres le huitième coup n’ était pas encore sonné que cette noble et intelligente tête était tombée ",
"admirable effet des exécutions publiques ce jour la machine étant encore debout à le milieu d’ eux et pas lavée les gens de le marché s’ ameutèrent pour une question de tarif et faillirent massacrer un employé de l’ octroi le doux peuple que vous font ces lois-la ̀! nous avons cru devoir raconter en détail l’ histoire de claude gueux parce que selon nous tous les paragraphes de cette histoire pourraient servir de têtes de chapitre à le livre où serait résolu le grand problème de le peuple à le dix-neuvième siècle dans cette vie importante il y a phases principales avant la chute après la chute; et sous ces phases questions question de l’ éducation question de la pénalite et entre ces questions la société tout entière ",
"cet homme certes était bien né bien organisé bien doué que lui a -t-il donc manque réfléchissez c’ est là le grand problème de proportion dont la solution encore à le trouver donnera l’ équilibre universel: que la société fasse toujours pour l’ individu autant que la nature voyez claude gueux cerveau bien fait cœur bien fait sans nul doute ",
"mais le sort le met dans une société si mal faite qu’ il finit par voler la société le met dans une prison si mal faite qu’ il finit par tuer qui est réellement coupable est -ce lui? est -ce nous questions sévères questions poignantes qui sollicitent à le cette heure toutes les intelligences qui nous tirent tous tant que nous sommes par le pan de notre habit et qui nous barreront un jour si complètement le chemin qu’ il faudra bien les regarder en face et savoir ce qu’ elles nous veulent celui qui écrit ces lignes essaiera de dire bientôt peut-être de quelle façon il les comprend ",
"quand on est en présence de pareils faits quand on songe à la manière dont ces questions nous pressent on se demande à le quoi pensent ceux qui gouvernent s’ ils ne pensent pas à le cela les chambres tous les ans sont gravement occupées il est sans doute très important de désenfler les sinécures et d’ écheniller le budget; il est très important de faire des lois pour que j’ aille déguisé en soldat monter patriotiquement la garde à la porte de m. le comte de lobau que je ne connais pas et que je ne veux pas connaître ou pour me contraindre à le parader à le carré marigny sous le bon plaisir de mon épicier dont on a fait mon officier il est important députés ou ministres de fatiguer et de tirailler toutes les choses et toutes les idées de ce pays dans des discussions pleines d’ avortements ",
"il est essentiel par exemple de mettre sur la sellette et d’ interroger et de questionner à le grands cris et sans savoir ce qu’ on dit l’ art de le dix-neuvième siècle ce grand et sévère accusé qui ne daigne pas répondre et qui fait bien il est expédient de passer son temps gouvernants et législateurs en conférences classiques qui font hausser les épaules à les maîtres d’ école de la banlieue il est utile de déclarer que c’ est le drame moderne qui a inventé l’ inceste l’ adultère le parricide l’ infanticide et l’ empoisonnement et de prouver par là qu’ on ne connaît ni phèdre ni jocaste ni œdipe ni médée ni rodogune il est indispensable que les orateurs politiques de ce pays ferraillent grands jours durant à le propos de le budget pour corneille et racine contre on ne sait qui et profitent de cette occasion littéraire pour s’ enfoncer les uns les autres à le qui mieux mieux dans la gorge de grandes fautes de français jusqu’ à la garde tout cela est important "
] | [
"en ce moment montait en voiture pour aller trouver son père à le paris PROPN en rentrant chez lui regarda l’ heure –pas encore midi il se sentit faible –je vais prendre un verre de porto ",
"derrière nous au-delà de ce qui sert de caisse le houdini tour s’ exhibe en quelques salles obscures et désordonnées les fenêtres sont occultées les murs recouverts de vieux documents affiches portraits gravures menus objets et reliques trafiquées une scène un rideau en lamé des pompons des festons quelques chaises pliantes pour le show l’ esprit de barbara reviendra -t-il me demande mickey en clignant des yeux il est vieux ",
"cette réintroduction devait assurer une plus grande biodiversité dans les grandes villes et je comptais sur elle pour donner un relief plus réaliste à le mes romans case et un tunnel sans fin je remercie les pensionnaires de la clinique psychiatrique qui ont été enfermés avec moi pendant ans dans le même dortoir et partageaient mes vues de ne pas avoir cédé à les pressions et d’ avoir apposé leurs noms à le bas de la pétition qui réclamait cette mesure en même temps que notre libération inconditionnelle grâce à le coup de main que m’ ont donné et le petit j’ ai pu déblayer les gravats qui après l’ explosion de l’ usine voisine avaient enseveli ainsi que les matériaux nécessaires à la rédaction de bidon et le brouillon de journal de le pandémonium sans leur assistance désintéressée je n’ aurais pas eu le courage de retravailler sur ces livres natalia est cela va de soi comprise dans ces remerciements même si son état ne lui aura pas permis de participer à le déblayage ",
"je la priai de me mettre en relation avec ce numéro je me présentai et lui mentionnai l’ objet de mon appel elle m’ apprit qu’ elle était la fille de et de PROPN sa mère était encore en vie mais depuis elle avait eu le temps de seremarier fois ",
"il ne s’ humecte pas il se rince: son palais est une dalle –alors n’ en parlons plus dit le docteur PROPN j’ ai vu décidément le dernier ivrogne le dernier la petite aide le bureau de renseignements de les petites villes ils y ont leur source ",
"brigitte ne lisait pas mais elle ne détestait pas de m’ entendre parler des livres surtout de certains romans qui lui donnaient l’ occasion d’ évoquer la seule chose qui l’ intéressât l’ amour dont elle était plus tourmentée que d’ autres disait -elle avec des airs languissants entrecoupés de soupirs et de ces serrements de mâchoires qu’ on peut avoir à le ans lorsqu’ on veut se donner une contenance et qu’ on hésite entre la sentimentalité et le besoin de répondre à le ce que dicte le corps ses yeux seuls étaient beaux pour le reste elle était maigre avec un visage légèrement de travers la face plate le nez brillant de longs cheveux châtains qui lui obscurcissaient la figure une absence de beauté qui la rendait plus proche de l’ insignifiance que de la laideur et que j’ ai appris à le cesser de voir dans la réserve à les chaussures où nous nous tenions et ou ̀ il régnait outre l’ entêtante odeur de cuir neuf une pénombre à le peine dissipée par la lumière d’ un haut fenestrou et où étrangement ses parents toléraient que nous restions elle disait croire à l",
"peut-être avons -nous déjà perdu trop de temps il nous faut continuer à le présent notre voyage à le marches forcées et par des chemins peu commodes c\\' est vrai mais qui abrégeront de moitié --quel est le motif d\\' une si grande hâte -je ne saurais vous le dire à le juste mais je suis sûr que notre présence est indispensable à le village et mes pressentiments ne me trompent guère ",
"il y a les domestiques pour cela dit PROPN nous ne pouvons leur laisser ce soin père dit sophie PROPN se faisait une telle joie de ce séjour dans la capitale que un empêchement le désespérait sophie aurait -elle pu rester à le kachtanovka pour garder le malade pendant que PROPN se rendait à le saint-pétersbourg ",
"chiasse fait paisiblement le débonnaire c’ est mon sachet de moutarde air france qu’ a crevé dans ma fouille mon bourre-pipe j’ suppose je saisis l’ enveloppe comme je peux la décachette et reconnais l’ écriture souple efett! paresseuse de le vieux c’ est rarissime écrive à la main le pelé ",
"–dites monsieur vous croyez qu’ elles vont pas me trouver trop cloche les rouquines mais non aubert je ne sais pas de le tout s’ il va leur plaire quoique je le croie mais l’ idée d’ un bon repas et d’ un lit me sourit bien plus que toutes ces histoires de fesses j’ en ai mon compte pour quelques jours PROPN me rejoint –on va bien voir dit -il –on va voir quoi? "
] |
chaque soir à le heures la longue antichambre se garnissait de son mobilier chaque habitué apportait qui sa canne qui son manteau qui sa lanterne toutes ces personnes se connaissaient si bien les habitudes étaient si familièrement patriarcales que si par hasard le vieil abbé de sponde était sous le couvert et mademoiselle cormon dans sa chambre ni pérotte la femme de chambre ni jacquelin le domestique ni la cuisinière ne les avertissaient le premier venu en attendait un second; puis quand les habitués étaient en nombre pour un piquet pour un wisth ou un boston ils commençaient sans attendre l’ abbé de sponde ou mademoiselle s’ il faisait nuit à le coup de sonnette pérotte ou jacquelin accourait et donnait de la lumière | [
"en voyant le salon éclairé l’ abbé se hâtait lentement de venir tous les soirs le trictrac la table de piquet les tables de boston et celle de wisth étaient complètes ce qui donnait une moyenne de à le personnes en comptant celles qui causaient mais il en venait souvent plus de PROPN éclairait alors le cabinet et le boudoir entre et heures les domestiques commençaient à le arriver dans l’ antichambre pour chercher leurs maîtres ",
"et à le moins de révolutions il n’ y avait plus personne à le salon à le heures à le cette heure les habitués s’ en allaient en groupes dans la rue dissertant sur les coups ou continuant quelques observations sur les mouchoirs à le bœufs que l’on guettait sur les partages de successions sur les dissensions qui s’ élevaient entre héritiers sur les prétentions de la société aristocratique c’ était comme à le paris la sortie d’ un spectacle certaines gens parlant beaucoup de poésie et n’ y entendant rien déblatèrent contre les mœurs de la province mais mettez -vous le front dans la main gauche appuyez un pied sur votre chenet posez votre coude sur votre genou; ",
"puis si vous vous êtes initié à l’ ensemble doux et uni que présentent ce paysage cette maison et son intérieur la compagnie et ses intérêts agrandis par la petitesse de l’ esprit comme l’or battu entre des feuilles de parchemin demandez -vous ce qu’ est la vie humaine cherchez à le prononcer entre celui qui a gravé des canards sur les obélisques égyptiens et celui qui a bostonné pendant ans avec du bousquier monsieur de valois mademoiselle cormon le président de le tribunal le procureur de le roi l’ abbé de sponde madame granson si le retour exact et journalier des mêmes pas dans un même sentier n’ est pas le bonheur il le joue si bien que les gens amenés par les orages d’ une vie agitée à le réfléchir sur les bienfaits de le calme diront que PROPN était le bonheur .pour chiffrer l’ importance de le salon de mademoiselle cormon il suffira de dire que statisticien né de la société de le bousquier avait calculé que les personnes qui le hantaient possédaient et une voix à le collége électoral et réunissaient livres de rente en fonds de terre dans la province",
"mais le salon cormon jugeait sévèrement ce qui se passait dans ces autres camps on y critiquait le luxe de les dîners on y ruminait les glaces de les bals on discutait la conduite de les femmes les toilettes les inventions nouvelles qui s’ y produisaient .mademoiselle cormon espèce de raison sociale sous laquelle se comprenait une imposante coterie devait donc être le point de mire de ambitieux aussi profonds que le chevalier de valois et de le bousquier pour l’ un et pour l’ autre était la députation et par suite la pairie pour le noble une recette générale pour le fournisseur un salon dominateur se crée aussi difficilement en province qu’ à le paris et PROPN se trouvait tout créé épouser mademoiselle cormon c’ était régner sur ",
"athanase le seul de les prétendants à la main de la vieille fille qui ne calculât plus rien aimait alors la personne autant que la fortune pour employer le jargon de le jour n’ y avait -il pas un singulier drame dans la situation de ces personnages ne se rencontrait -il pas quelque chose de bizarre dans ces rivalités silencieusement pressées autour d’ une vieille fille qui ne les devinait pas malgré un effroyable et légitime désir de se marier mais quoique toutes ces circonstances rendent le célibat de cette fille une chose extraordinaire il n’ est pas difficile d’ expliquer comment et pourquoi malgré sa fortune et ses amoureux elle était encore à le marier d’ abord selon la jurisprudence de sa maison mademoiselle cormon avait toujours eu le désir d’ épouser un gentilhomme ",
"mais de à le les circonstances furent très-défavorables à ses prétentions si elle voulait être femme de condition elle avait une horrible peur de le tribunal révolutionnaire ces sentiments égaux en force la rendirent stationnaire par une loi vraie en esthétique aussi bien qu’ en statique cet état d’ incertitude plaît d’ ailleurs à les filles tant qu’ elles se croient jeunes et en droit de choisir un mari la PROPN sait que le système politique suivi par napoléon eut pour résultat de faire beaucoup de veuves ",
"sous ce règne les héritières furent dans un nombre très-disproportionné avec celui de les garçons à le marier quand le consulat ramena l’ ordre intérieur les difficultés extérieures rendirent le mariage de mademoiselle cormon tout aussi difficile à le conclure que par le passé si d’ une part rose-marie-victoire se refusait à le épouser un vieillard; de l’ autre la crainte de le ridicule et les circonstances lui interdisaient d’ épouser un très-jeune homme or les familles mariaient de fort bonne heure leurs enfants afin de les soustraire à les envahissements de la conscription enfin par entêtement de propriétaire elle n’ aurait pas non plus épousé un soldat; car elle ne prenait pas un homme pour le rendre à l’ empereur elle voulait le garder pour elle seule ",
"de à il lui fut donc impossible de lutter avec les jeunes filles qui se disputaient les partis convenables raréfiés par le canon outre sa prédilection pour la noblesse mademoiselle cormon eut la manie très-excusable de vouloir être aimée pour elle vous ne sauriez croire jusqu’ où l’ avait menée ce désir elle avait employé son esprit à le tendre piéges à ses adorateurs afin d’ éprouver leurs sentiments ses chausse-trapeserreur de le furne: chausses-trappes à le lieu de chausse-trapes ",
"furent si bien tendues que les infortunés s’ y prirent tous et succombèrent dans les épreuves baroques qu’ elle leur imposait à le leur insu mademoiselle cormon ne les étudiait pas elle les espionnait un mot dit à la légère une plaisanterie que souvent elle comprenait mal suffisait pour lui faire rejeter ces postulants comme indignes celui-ci n’ avait ni cœur ni délicatesse PROPN mentait et n’ était pas chrétien l’ un voulait raser ses futaies et battre monnaie sous le poêle de le mariage l’ autre n’ était pas de caractère à la rendre heureuse elle devinait quelque goutte héréditaire "
] | [
"sur le sol herbeux les pas étaient étouffés là-bas la silhouette féminine se dirigeait vers la porte principale dont mme de montanes avait remis une clé à le mme en disant: vous pourrez ainsi faire quand vous le voudrez toutes les recherches nécessaires .»mlle mathilde hâta le pas mais quand elle arriva à la maison sa belle-sœur avait déjà disparu à l’ intérieur.heureusement ici encore elle avait seulement poussé la porte mlle mathilde entra et s’ engagea dans le vestibule qu’ un rayon de lune éclairait un cri de terreur se fit tout à le coup entendre à le premier étage puis la chute d’ un corps un bruit de pas dans l’ escalier surgit un homme qui le dégringola avec une prestesse inouïe et disparut par une porte ouverte à le fond de le vestibule .pendant quelques secondes mlle mathilde demeura clouée à le sol puis se ressaisissant elle s’ élança dans l’ escalier ...sur le palier une porte était ouverte c’ était la chambre de le défunt m. d’ erquoy ",
"on ne voyait dans leurs yeux qu’ une pitié un peu narquoise ils étaient larges et forts ils avaient l’ air inaltérable ils ne nous aiment pas dit allons-nous -en d’ ici ils travaillent dit colin ",
"souvent il pensait à son fils et le souvenir de cet enfant qu’ il avait rencontré à les tuileries lui revenait alors naturellement parfois il essayait de s’ étourdir il se disait que ce fils lui aurait peut-être causé de grandes peines et il se rejetait dans la dissipation avec un entraînement qui nuisait autant à sa santé qu’ à sa fortune il pariait à les courses il jouait toute la nuit; tout cela sans passion à le hasard ",
"elle et françois-charles s’ étaient de tout temps réciproquement adorés enfants par les jours de vacances ils égayaient la maison ou le jardin de le bruit de leurs jeux mêlés de purs baisers adolescents ils se confiaient leurs rêves discutaient de communes lectures et dernièrement se sentant tout l’ un pour l’ autre ils s’ étaient juré de s’ unir n’ attendant qu’ un moment propice pour s’ ouvrir à le françois-jules dont l’ enthousiaste approbation ne leur semblait pas douteuse andrée pensant que l’ allusion contenue dans la phrase énoncée pouvait seulement viser son hymen avec françois-charles répondit père soyez heureux car d’ avance vos désirs s’ étaient réalisés ",
"son visage ne reflétait aucune émotion le fogg de le retour était exactement le fogg de le départ calme impassibilité il resta sans parler pendant minutes puis levant les yeux sur mrs aouda:«madame dit -il me pardonnerez -vous de vous avoir amenée en angleterre ",
"durant les premiers temps de son séjour à le londres PROPN écrivait souvent à le thérèse et ses lettres en réveillant les remords de sa coupable femme la retenaient encore sur le bord de l’ abîme mais comme il fut obligé de suivre son créancier dans le nord de l’ écosse et qu’ il dut soutenir contre lui un procès important sa correspondance devint naturellement plus rare et fut même pendant quelque temps suspendue d’ abord PROPN s’ en inquiéta puis elle s’ habitua à le ce silence et ne sentant plus aucun frein pour la retenir elle ne mit plus de bornes à ses extravagances et à ses folies tous les soirs c’ étaient de nouvelles fêtes tous les jours de nouvelles toilettes et chaque jour et plus riches et plus élégantes que la veille aussi avait -elle été déclarée la reine de la mode ",
"l’ ex-agent mit un doigt sur ses lèvres chut! quoi? il ne faut pas vous interroger pas comme cela le jeune homme ouvrit des yeux énormes exprimant un sentiment voisin de l’ ahurissement ne faites pas des yeux aussi surpris conseilla athanase c’ est de vos oreilles que j’ ai besoin ",
"j’ ai brisé ce cachet en tremblant comment ne pas vous aimer jusqu’ à la folie votre amour pour moi est sans bornes inaltérable est votre affection ce que vous m’ écrivez a calmé mes sens agités et furieux c’ est un baume délicieux que vous étanchez sur ce pauvre cœur blessé c’ est la vie que vous me rendez ",
"papa est guéri mais il s’ agit de maman PROPN et moi nous sommes tristes moi je pleure mais lui il me console si tu savais ma petite ghite comme il est bon et aimable et puis il est charmant; on oublie son infirmité en voyant son heureuse physionomie ",
"il portait une veste bleue ses cheveux étaient blonds le sang vivrait mieux sur ces couleurs fragiles je marchais de long en large les yeux fixés sur les étoiles sur sa chambre serrant mon revolver dans ma poche et je ne sentais même pas la pluie qui s’ abattait par rafales je n’ apercevais point l’ orage car là-bas il y avait sa fenêtre et ma vengeance m’ attendait fidèle saint-anne je suis venu un peu plus tôt ai-je dit en entrant j’ étouffe je crois qu’ il va pleuvoir "
] |
les maisons de le village couraient à sa rencontre le long de la route elle avait comme de l’ eau trouble dans les yeux et lorsqu’ elle vit sa mère les forces lui manquèrent elle tomba sur une chaise elle tenait sa tête dans ses mains.henriette eut de la peine à le comprendre | [
"une fois qu’ elle eut compris ce fut fini son amour allait à le rebours il y a un amour sévère et rude qui châtie quand on est honnête on a des enfants honnêtes elle eut d’ abord une grande colère ",
"elle disait :–es -tu ma fille et puis cette colère lui durcit le cœur –une fille une seule et la voila je devrais te dire: va voir ailleurs comme il y fait je te garde mais va droit à le présent si tu vas courbe elle ferma la porte les idées se dressaient dans sa tête comme le bois vert dans le feu elle remuait les bras et toute sa bouche remuait avec ",
"puis elle regarda vers sa fille aline était comme un paquet jeté soulevé de le dedans par moment on ne voyait que ses cheveux défaits autour de sa tête et ses mains toutes pleines de petites secousses et elle lui dit:–va te mettre à le lit.aline elle se déshabilla sans penser à le rien ",
"ses doigts allaient et venaient tout seuls par un reste d’ habitude elle se blottit sous les draps ayant honte de le jour même cependant henriette fit de la camomille on en met dans une tasse ni plus ni moins est le nombre la camomille est bonne pour toutes les maladies ",
"on verse l’ eau bouillante dessus aline but; c’ était amer comme sa vie ensuite elle se tourna vers le mur et la fatigue l’ emporta sur sa douleur l’ ombre s’ allongeait longuement sur ses paupières il lui semblait redevenir une toute petite fille ",
"c’ est le temps où on joue à les haricots on fait un trou à le pied d’ un mur il y a des haricots de toutes les couleurs le soir descend et les hirondelles volent par grandes troupes autour de le clocher .novembre était venu –oui dit un jour henriette il te faudrait à le moins avoir de quoi mettre ton enfant à le sec quand il sera PROPN prit son fil et sa toile et se mit à le coudre ",
"sa mère avait fait le ou langes chemises et puis des mouchoirs tu as de la besogne tant que tu voudras et juste le temps la toile était grossière les petits de les pauvres n’ ont pas des draps fins aline les doigts s’ envolent l’ aiguille brille mais c’ est un ouvrage qu’ elle n’ aimait pas faire ",
"elle le faisait parce qu’ il le fallait et henriette la surveillait assise à le côté d’ elle et disant à le tout moment –c’ est pas comme à le quoi est -ce que ç a sert de t’ avoir appris? regarde-moi c’ est tout plissé une misère !elle prenait l’ ouvrage et défaisait tout ",
"aline s’ appliquait pourtant tant qu’ elle pouvait seulement il faut que l’ ourlet soit bien droit et il faut encore que les points soient égaux et faire attention de ne pas casser son fil il y a tant de choses qu’ on s’ y perd et elles étaient là rien que les en face l’ une de l’ autre avec l’ hiver dehors elles étaient là rien que les la cuisine avait murs et sa petite fenêtre "
] | [
"je me suis aveuli dans la tendresse molle dans le jour à le jour de le demi-bonheur mais le fiacre arrivé à le bout de les grilles de la halle à les vins et de le jardin de les plantes venait après quelques évolutions hésitantes de s' arrêter devant une sorte de terrain vague un enclos pelé usé par les pas planté d' arbres moisis surprenant dans cet endroit de paris à le bord d' un boulevard maurice descendit et en hâte gagna la porte de la salpêtrière une fois déjà avec daumier il avait visité le célèbre établissement c' était longtemps en arrière il y vint enfant et son père l' accompagnait il s' était amusé des noms lus sur les plaques bleues à les angles de les avenues de cette espèce de ville rue de l' église rue de le réfectoire rue de la cuisine une seconde fois il s' aperçut dans le mirage de le passé garçonnet élégant et heureux sur le seuil de ce parloir ou il entrait en ce moment vieilli inquiet ",
"cria charlot en fermant ses petits poings avec colère elle n\\ a pas volé la croix or le bon dieu le sait .petite mère montait en pleurant arrivée auprès de madame charles elle reçut ses instructions sur la quantité de lait qu\\ elle devait donner à le chat.— tu y as pas touche demanda la malade enfant elle n\\ y avait pas touché elle-même mais on y avait touché pourtant elle répondit que son petite frère avait voulu en boire une goutte est un mauvais garçon dit la malade il ne faut pas le laisser entrer dans ma chambre il est pas méchant répondit petite mère mais il est encore petit et il aime tant le lait le chat était descendu de le lit et suivait tous ses mouvements de ses yeux demi-fermés avec un intérêt qu\\ il parvenait mal à le dissimuler son repas fut placé comme de coutume sur la table car dit sa maîtresse il en a l\\ habitude et il n\\ aime pas qu\\ on le dérange ",
"les pyrots inspiraient à le public une aversion croissante chaque jour dans les rues d' alca on en assommait ou l' un d' eux fut fessé publiquement um autre jeté dans la rivière; un troisième enduit de goudron roulé dans des plumes et promené sur les boulevards à le travers une foule hilare un quatrième eut le nez coupé par un capitaine de dragons ",
"mais le beurre serait tout juste sorti de le réfrigérateur et l’ entreprise se révélerait ardue complexe voire périlleuse de le beurre tendre se dirait notre héros c’ est ç a qu’ il faudrait que j’ achète dans la pub ils disent qu’ on peut le tartiner dès la sortie de le frigo je me demande s’ ils rajoutent des additifs pour que ç a reste mou en tout cas tant que je n’ ai pas de cholestérol hors de question d’ acheter de la margarine ç a n’ est vraiment pas bon ç a donne un goût ",
"un peu plus tard mes yeux s’ étant habitués à l’ obscurité je remarque à le côté de moi une frêle jeune fille blonde qui fait de vains efforts pour entrevoir le spectacle en se déplaçant de droite et de gauche sur sa chaise en velours prenant prétexte de le mot pardon que je lui ai déjà adressé quand je l’ ai touchée par mégarde en pénétrant dans la loge je propose de la tirer d’ embarras en lui murmurant à l’ oreille un bref résumé de l’ action qui reproduit une version peu connue de la légende de le phénix l’ œuf en explosant a donné naissance à un grand oiseau noir dont la forme ailée surgit des flammes il survole la mer longuement puis les falaises scrutant le sol de son œil perçant il finit par découvrir l’ objet de sa quête un soulier de femme à le haut talon gisant dans les rochers seule relique rejetée par les vagues après l’ engloutissement de la baigneuse mentionnée et de ses vêtements épars dès que l’ oiseau s’ y est posé le soulier prend feu bien entendu et devient aussitôt un énorme bûcher ",
"les petites chouettes se rapprochaient invisibles poussant leurs cris de chasse et de mort ce fut étienne qui reprit d’ une voix grave toute frémissante de jeunesse –je l’ attendrai mais quand PROPN sera passé aussi vrai que je suis né ici mère j’ irai la voir et je lui dirai il faut tout me dire aujourd’hui tout c’ est la fin et si elle ne veut pas de moi il étendit le bras lentement dans la direction où la loire entraînait sous la lune ses moires luisantes –vous savez ce que je ferai dit -il c’ est juré ",
"il nous faut maintenant retourner sur les glacis de le fort PROPN à le moment télémaque percé à la fois par les baïonnettes de les ennemis à lesquels pendant si longtemps il avait réussi à le échapper s’ affaissa sur lui-même en appelant une dernière fois le capitaine ignace à le son secours mlle dela brunerie étroitement garrottée dans son hamac et qui par un hasard providentiel n’ avait reçu aucune blessure à le milieu de l’ effroyable fusillade pétillant autour d’ elle avait roulé à le terre auprès de le cadavre de le dernier de ses ravisseurs la jeune fille à le demi évanouie à le cause de les poignantes émotions dont elle avait été assaillie depuis plusieurs heures n’ avait pas conscience des événements qui s’ accomplissaient si près d’ elle et dont pour ainsi dire elle était le centre; elle se croyait en proie à un horrible cauchemar et mentalement elle adressait à le dieu de ferventes prières le capitaine ignace était accouru en toute hâte avec le gros de les troupes composant la sortie de le côté où les appels répétés s’ étaient fait entendre",
"les filles battirent des mains mais à le moment où leur joie éclatait plus bruyante le cadavre toucha marie de son doigt décharné: rendez-moi mon suaire lui dit -il marie ouvrit des yeux effarés et ne put répondre rendez -moi mon suaire répéta -t-il à le madeleine en serrant sa taille frissonnante sur sa poitrine creuse seigneur! fit la jeune bretonne nous sommes perdues ",
"je rêve de fraternité et de justice et tout le reste me semble très bas très bas xxi j’ ai passé bien des jours tristes a la maison on a l’ air de m’ éviter de s’ éloigner de moi comme d’ une bête galeuse ma sœur surtout affecte un mépris de moi un dédain de de ma personne qui se traduisent de façons ",
"la comtesse se leva à le demi: –je suis madame la comtesse de charmont les femmes s’ étaient assises devant une petite table en mosaïque ou on avait disposé le goûter c’est-à-dire des raisins et des pêches de paris avec une galette cuite à le four de le château belle galette dorée délicieuse à les yeux comme à les lèvres pétrie avec ce beau beurre de normandie qui fait venir le lait à la bouche naturellement la comtesse n’ osait pas interroger la mystérieuse châtelaine mais tout ce qui tombait dans le fossé était pour le soldat quoique cette dame ne voulût rien dire elle se trahissait et PROPN "
] |
-je n\' ai pas de succès fit en riant mlle de garambois à le vrai dire je m\' y attendais un peu mais voyons mon cher durtal pour en revenir à le notre malheureuse situation à le val- de les saints comment arrange la brave mme bavoil pour accomplir ses devoirs religieux car elle est logée à la même enseigne que moi !-dame ne pouvant se rendre souvent à le dijon pour y joindre le p. felletin car il n\ y aurait plus de ménage et de cuisine possibles elle se contente de le curé mais elle n\ y va à son corps défendant et gémit confessée dit -elle par un petiot qui ne sait rien j\' essaie de la consoler en lui démontrant la parfaite sapience de dieu qui l\' a privée de toute grâce sensible pour qu\ elle n\' ait pas de discussions mystiques avec cet homme a ne prend pas | [
"est peut-être un bien car ces ennuis l\\' aideront à le supporter plus aisément le départ ici si vous filez à la suite de les moines PROPN eut un geste vague idée de déménager mes livres et de charroyer l\\ amas de mes bibelots et de mes meubles à un tel point soupira -t-il que j\\' aime mieux n\\ y pas songer fit m. lampre tous les pères ne déserteront pas la commune écoutez il y a d\\' abord la vigne qui est la principale ressource de abbaye et il faudra toujours bien laisser le p. paton et les convers qu\\ il emploie pour la soigner il faudra peut-être aussi un ou religieux pour garder les immeubles il en restera donc forcément quelques-uns et si le gouvernement empare de les bâtiments et de la vigne turlututu j\\' ai offert à abbaye ancien prieuré et les terres qui en dépendent mais je n\\' ai point été assez bête pour ne pas adopter des dispositions qui garantissent contre toute spoliation légale et les pères et moi ",
"autrement dit je loue à les bénédictins leur maison que j\\' ai fait rebâtir -les devis les factures sont à le mon nom et est moi qui ai réglé en personne les mémoires de les entrepreneurs et de architecte les bénédictins suivant des baux consentis et enregistrés en bonne et due forme me paient chaque trimestre contre quittance les arrérages d\\' un loyer de francs par an je leur rends l\\' argent après ou ne le reçois pas poursuivit en souriant m. lampre mais les pièces sont je suis seul propriétaire de immeuble et des terres et comme ces biens me viennent de famille et que PROPN ne peut arguer que je les ai acquis spécialement pour y loger des moines aucune chicane de personne interposée n\\ est possible de même pour la vigne ",
"elle a été achetée à le mon nom soldée par moi chez notaire -les actes en témoignent- et je suis également censé de leur avoir louée pour la faire valoir mes droits sont à le point de vue juridique incontestables .-oui mais ils peuvent empêcher les bénédictins être vos locataires tout est possible avec des happe-lopins de cette espèce mais personne ne peut interdire à le père paton une fois relevé de ses voeux d\\' entrer dans le clergé séculier de le diocèse de dijon dont il est originaire et de me louer en qualité non plus de moine mais de simple particulier ma vigne de même encore pour les convers qui quitteront eux aussi habit monastique et seront engagés à le titre de domestiques en ai causé avec le révérendissime et est ainsi que d\\' un commun accord nous agirons ",
"par conséquent quoi qu\\ il arrive quitte à le soutenir de les procès que je me charge de prolonger pendant des ans le cloître ne sera pas complètement vide et il y aura peut-être moyen de monter des offices d\\' organiser quelque chose -le père paton qui est -ce jamais on ne le rencontre il paraît à les heures canoniales puis en va par la porte de la sacristie personne a de rapport avec lui -le père paton est un ancien curé très fort en viticulture un cénobite macéré dur comme il serait désirable qu\\ il y en eût beaucoup à le val- des- saints ",
"il est à le demeurant un excellent homme qui trime de le matin à le soir ainsi qu\\' un paysan et qui à le cause même de son genre de travail vit très à l\\' écart ajoute qu\\ il a des vertus il ne dénonce pas ses confrères et ne considère point la délation telle qu\\ une vertu nous aurons en lui un directeur rugueux mais dévoué aimant vraiment les âmes vous me versez du baume dans le coeur peut-être que PROPN pourrait alors ne pas partir si vous saviez combien cette perspective d\\' aller à le paris ou je ne sais où devient maintenant pour moi un cauchemar attendez cela tournera mieux que vous ne croyez ",
"vous verrez que nous nous en tirerons de le fond mon oncle c\\' est vous qui tenez la clef de la situation dit mlle de garambois en partie de le moins je suis le paravent un paravent blindé de procédure et je vous jure qu\\ il faudra déchaîner une sacrée brise pour l\\ abattre ai visité une fois pendant une promenade la vigne de les pères reprit durtal elle est spacieuse et bien située ils fabriquent avec des vins de messe ?-oui pas mauvais ailleurs le coteau sur lequel le vignoble est placé est un sol argilo-calcaire coloré de rouge par des oxydes de fer ",
"il ressemble à la terre de certains de les climats de pommard le père paton y a planté des cépages de pinots et dans quelques années si les saisons sont propices ce ne seront plus de simples vins de messe mais des vins de table plus qu\\' ordinaires il y récoltera ce jour-là l\\ abbaye sera riche en attendant la vente de les vins blancs suffit presque à le compenser la dépense de la communauté aussi faut -il sauver à le tout prix ce clos car si les moines se fixent à l\\' étranger ce sera grâce à le lui qu\\ ils vivront sinon ce sera la disette et à le bref délai la débâcle.-bien admettons que le gouvernement ne puisse confisquer le vignoble ",
"il n\\ en restera pas moins impossible à le dom paton et à ses domestiques de résider chez eux dans la clôture car ils seraient poursuivis sous inculpation de former ou de reconstituer une congrégation non autorisée est pas utile que le p. paton et les frères lais habitent le monastère ils demeureront à le dehors nous en recueillerons chacun un et office aura lieu même si le commissaire de police appose les scellés sur les portes de la chapelle de le noviciat et de oratoire dans une pièce quelconque que PROPN arrangera à le cet effet chez l\\ un de nous .-que dieu vous entende qui se leva pour prendre congé bien quoi vous vous retirez mais il n\\ est pas heures -si à le force de bavarder nous avons atteint l\\ heure de les vêpres ecoutez tinter les premiers coups heure de les vêpres ",
"dit m. lampre qui regarda sévèrement sa nièce est ma foi vrai et vous osez arborer des rubans blancs à le votre chapeau et une cravate de la même teinte et la sainte liturgie qu\\ en faites -vous -mais répondit mlle de garambois ahurie est aujourd\\'hui une fête simple de la vierge et la couleur de le jour est le blanc.-pardon les vêpres sont dimidiées elles sont panachées ainsi que des glaces mi-vanille blanches et mi-pistache vertes elles sont marquées sur comme étant à le partir de le capitule de le suivant de demain dimanche de dimanche la pentecôte vert "
] | [
"depuis bientôt ans que je suis marié pas un nuage ne s’ est élevé entre ma chère femme et moi dieu nous a envoyé enfants petits anges qui rient et gazouillent à le mes côtés à le moment où je trace ces lignes et qui m’ avertissent par leurs agaceries joyeuses qu’ il est temps que je finisse d’ écrire pour m’ occuper d’ eux et de leur mère et puis la neige a disparu l’ hiver s’ en va la campagne verdit et les voix joyeuses de le printemps me crient que le temps de les loisirs est passé et que le moment est grandement venu de me redonner à le mes champs et à le mes prés adieu donc ô mes chers lecteurs mes braves camarades adieu que le seigneur vous bénisse comme il m’ a béni ",
"se promener ensemble dans une belle forêt encore illuminée par le soleil et causer le soir auprès de le feu la plupart de le temps m. d’ hyver et son fils passaient la journée à la chasse si par hasard ils rentraient avec des gibecières vides ou peu fournies la maîtresse de maison les menaçait de les mettre à la ration s’ ils ne revenaient pas une autre fois chargés de trophées un jour les chasseurs descendirent jusqu’ à les bords de la meuse et s’ y reposèrent après avoir énuméré toutes les beautés de le site pierre dit: que j’ aimerais à le vivre dans ce pays ",
"elle lut tout haut: monsieur et madame ont l’ honneur de vous faire part de le mariage de leur fille berthe avec monsieur alfred nancé bien c’ est stupide s’ écria gilberte en froissant le papier dans sa main pourquoi? —parce que c’ est unir misère et pauvreté; ",
"il eut le roi et la vole et marqua points –vous commencez bien grommela l’ adversaire et donnant à son tour il donna à le philippe le roi et le point –vous avez gagne prononça -t-il en retirant de ses poches l’ or et les billets qu’ il avait gagnés le jeune duc triomphait –voulez -vous continuer disait -il ",
"la mort n’ a rien qui puisse effrayer l’ innocence et le plus obscur cachot ne saurait renfermer pour moi un aussi affreux supplice que votre présence malgré lui le baron avait courbé la tête devant ces reproches accablants son front blémissait de honte ou de fureur il n’ était pas non plus exempt d’ une certaine crainte superstitieuse d’ où cette enfant avait -elle appris ce que la veille elle ignorait les morts étaient -ils donc sortis de leur tombeau ",
"le meurtre de la porte de clichy était peut-être un meurtre vulgaire peut-être même un simple suicide ces messieurs étaient en train d’ en faire un crime célèbre le prêtre vit de l’ autel disait -on jadis il en vit fort mal sous la république mais les reporters vivent très bien des faits divers et ils allaient largement exploiter PROPN PROPN n’ avait donc pas de temps à le perdre pour confesser à le fond la comtesse et pour s’ entendre avec elle sur la conduite qu’ il devait tenir s’ il arrivait qu’ elle fût compromise ",
"l’ ex-allemand fronça le sourcil la mine est là dessous murmura -t-il pour arriver à le elle il faudra démolir la colline ou creuser des tranchées en plein granit dans un cas comme dans l’ autre il sera nécessaire avant d’ exploiter le moindre filon de risquer des sommes immenses et d’ entreprendre un travail gigantesque or pas plus aujourd’hui qu’ autrefois je ne veux rien livrer à le hasard a d’ autres les risques à le moi les profits j’ apporte les marrons il est trop juste qu’ on les tire de le feu pour moi une heure après daniel annonçait à le léonide qu’ il renonçait à le vendre boudjareck et qu’ il se fixait en algérie pour un temps indéfini ",
"aussitôt le même ordre est répéte mais d’ une voix plus terrible encore le malheureux prince reste comme anéanti il ne doute plus et rempli de respect pour le divin il jure par l’ amour qu’ il porte à ses sujets de lui sacrifier sa nirzaël si la victoire couronne ses armes et passe le reste de la nuit à le gémir sur le triste sort de cette jeune infortunée dès que le jour fut arrivé il ordonna que le conseil se préparât à le recevoir il fit aussi avertir hiaskar qu’ il eût à le venir lui parler le priant de se faire accompagner de le fakir que l’on appelait zulman et à qui il témoignait uue si grande confiance ",
"tape de grands coups de couteau sur les verres à le vin de champagne sans les casser et dit à les autres faites -en autant qui gouaille les voyageurs timides dément les gens instruits règne à le table et y gobe les meilleurs morceaux homme fort d’ ailleurs il pouvait quitter à le temps toutes ses plaisanteries et semblait profond à le moment où jetant le bout de son cigare il disait en regardant une ville –je vais voir ce que ces gens-là ont dans le ventre PROPN devenait alors le plus fin le plus habile de les ambassadeurs il savait entrer en administrateur chez le sous-préfet en capitaliste chez le banquier en homme religieux et monarchique chez le royaliste en bourgeois chez le bourgeois; ",
"les jeunes gens furent extrêmement touchés de cette attention monsieur de breuze montrait par là qu’ il leur reconnaissait les mêmes droits les mêmes prérogatives sur flammette hugues se fit l’ interprète de les en exprimant sa gratitude maintenant monsieur s’ il m’ est permis de donner mon avis il me semble que flammette seule doit décider puisque flammette seule est en cause ils se rallièrent tous à le cette opinion et on appela la jeune fille "
] |
mais il faut fuir ne fût -ce que pour le venger viens étienne viens il n’ était que temps d’ autres fenêtres percées à les étages inférieurs de le donjon venaient de s’ ouvrir de nouvelles décharges les illuminaient on entendait aussi de bruyants éclats de voix peut-être les gardiens en suivant la banquette qui contournait le pied de le mur allaient -ils couper la retraite à les fugitifs | [
"peut-être aussi pouvaient -ils être atteints par des coups de feu tirés d’ une autre partie de le donjon viens! s’ écria une dernière fois le comte PROPN et il se laissa glisser le long de le câble de fer qu’ étienne saisit alors tous s’ aperçurent que ce câble flottait dans le vide au-dessous de la banquette de points d’ appui de crampons d’ attache pour reprendre repos ou haleine il n’ y en avait plus tous étaient abandonnés à le ballant de cette chaîne oscillante qui leur déchirait les mains ",
"ils descendaient les genoux serrés sans pouvoir se retenir pendant que des balles sifflaient à le leurs oreilles .pendant une minute sur une longueur de plus de pieds ils s’ affalèrent ainsi se demandant si cet abîme dans lequel ils s’ engouffraient était sans fond déjà des mugissements d’ une eau furieuse se propageaient au-dessous d’ eux ils comprirent alors que le conducteur de le paratonnerre aboutissait à le quelque torrent mais que faire ils eussent voulu remonter en se hissant le long de le câble que la force leur eut manqué pour regagner la base de le donjon ",
"d’ ailleurs mort pour mort mieux valait encore celle qui les attendait dans ces profondeurs en ce moment un effroyable coup de foudre éclata à le milieu d’ une intense lueur électrique bien que la tige de le paratonnerre n’ eût point été directement frappée sur le faîte de le donjon la tension de le fluide fut telle cette fois que le conducteur rougit à le blanc à son passage comme un fil de platine sous la décharge d’ une batterie ou d’ une pile bathory jetant un cri de douleur le vit passer près de lui presque à le toucher les bras étendus .à son tour il dût lâcher le câble de fer qui lui brûlait les mains et il tomba de plus de pieds de hauteur dans le torrent de la foïba à le fond de ce gouffre inconnu de le buco .il était environ heures de le soir les nuages orageux commençaient à se résoudre en de violentes averses à la pluie se mêlaient d’ énormes grêlons qui mitraillaient les eaux de la foïba et crépitaient sur les roches voisines ",
"les coups de feu partis de les embrasures de le donjon avaient cessé à le quoi bon user tant de balles contre les fugitifs la foïba ne pouvait rendre que des cadavres si même elle en rendait à peine le comte PROPN eut -il été plongé dans le torrent qu’ il se sentit irrésistiblement entraîné à le travers le buco en quelques instants il passa de l’ intense lumière dont l’ électricité emplissait le fond de le gouffre à la plus profonde obscurité le mugissement de les eaux avait remplacé les éclats de la foudre ",
"l’ impénétrable caverne ne laissait plus rien passer des bruits ni des lueurs de le dehors à moi! ce cri se fit entendre c’ était étienne bathory qui l’ avait jeté la froideur de les eaux venait de le rappeler à la vie mais il ne pouvait se soutenir à le leur surface et il se fût noyé si un bras vigoureux ne l’ eût saisi à le moment ou ̀ il allait disparaître «je suis là étienne ne crains rien le comte PROPN près de son compagnon le soulevait d’ une main tandis qu’ il nageait de l’ autre .la situation était extrêmement critique ",
"étienne bathory pouvait à le peine s’ aider de ses membres à le demi paralysés par le passage de le fluide électrique si la brûlure de ses mains s’ était sensiblement amoindrie à le contact de ces froides eaux l’ état d’ inertie dans lequel il se trouvait ne lui permettait pas de s’ en servir le comte PROPN n’ aurait pu l’ abandonner un instant sans qu’ il eût été englouti et pourtant il avait assez de se sauvegarder PROPN .puis il y avait cette incertitude complète sur la direction que suivait ce torrent en quel endroit de le pays il aboutissait en quelle rivière ou en quelle mer il allait se perdre quand bien eût su que cette rivière était la foïba sa situation n’ aurait pas été moins désespérée puisqu’ on ignore où se déversent ses eaux impétueuses des bouteilles fermées jetées à l’ entrée de la caverne n’ avaient jamais reparu en aucun tributaire de la péninsule istrienne soit qu’ elles se fussent brisées dans leur parcours à le travers cette sombre substruction soit que ces masses liquides les eussent entraînées en quelque gouffre de l’ écorce ter",
"étienne bathory n’ avait plus conscience de son état il était comme un corps inerte entre les mains de le comte sandorf celui-ci luttait pour mais il sentait bien qu’ il finirait par s’ épuiser à les dangers d’ être heurté contre quelque saillie rocheuse à les flancs de la caverne ou à les pendentifs de la voûte il s’ en joignait de plus grands encore: c’ était surtout d’ être pris dans un de ces tourbillons que formaient de nombreux remous où un brusque retour de la paroi brisait et modifiait le courant régulier fois PROPN se sentit saisi avec son compagnon dans un de ces suçoirs liquides qui l’ attiraient irrésistiblement par un effet de maëlstrom ",
"enlacés alors dans un mouvement giratoire puis rejetés à la périphérie de le tourbillon comme la pierre à le bout d’ une fronde ils ne parvenaient à en sortir qu’ à le moment où le remous venait à se rompre une demi-heure s’ écoula dans ces conditions avec la mort probable à le chaque minute à le chaque seconde mathias doué d’ une énergie surhumaine n’ avait pas encore faibli en somme il était heureux que son compagnon fût à le peu près privé de sentiment s’ il avait eu l’ instinct de la conservation il se serait débattu ",
"il aurait fallu lutter pour le réduire à l’ impuissance et alors ou le comte PROPN eût été forcé de l’ abandonner ou ils se fussent engloutis tous .toutefois cette situation ne pouvait se prolonger les forces de mathias commençaient à s’ épuiser sensiblement en de certains moments tandis qu’ il soulevait la tête d’ étienne bathory la sienne s’ enfonçait sous la couche liquide la respiration lui manquait subitement "
] | [
"elle pleurait elle avait pleuré plus longtemps que d' habitude il fallait tellement d' années avant de comprendre qui étaient les gens disait -elle ans pour comprendre que son père était une femme combien lui en faudrait -il pour comprendre qui elle était elle mais une nouvelle idée lui apparaissait: à le moins que ç a ne change rien peut-être que son identité ne dépendait pas de celle de les autres peut-être était -elle autonome de toutes ces folies son psychanalyste lui avait dit bien elle était sortie il savait que c' était dur ",
"on les conduisit à une écurie dans laquelle ils ne virent d' abord que mules et un chien pour se conformer à les instructions de le vieux trajan dit à le haute voix ave maria de le milieu d' un tas de paille sortit une figure d' homme à le moitié endormie qui répondit en se frottant les yeux que me veux -tu jeune homme —je viens vous parler de la part de don trajan de noto sois le bien venu je suis à le toi dans un moment ",
"je doute que dans l’ un ou l’ autre cas on se serve d’ une mitraillette c’ est un genre d’ outil qui n’ est pas à la portée de tout le monde et c’ est heureux donc il reste un autre motif plus plausible on peut tuer une fille pour la faire taire —quelqu’un savait que vous étiez sur sa trace il faut le croire mais je penserai à le ça plus tard pour l’ instant nous avons mieux à le faire sort de la terrasse ",
"je n’ ai pas connu vivants ceux qui reposaient dans le petit cimetière ils étaient partis bien avant ma venue la guerre la maladie la tristesse avaient obscurci leurs jours écourté leurs vies l’ ombre portée de les heures qu’ on dit passées hantait le matin blême qui nous ramenait chaque année dans la vallée de la vézère nous rentrions sans parler ",
"enfin la cloche de l’ angelus me rappellant la recommandation de l’ abbé je me jetai toute habillée sur mon lit et brisée de tant d’ émotions je m’ endormis profondément j’ ignore combien de temps ce sommeil avait duré lorsque la porte s’ ouvrit et l’ abbé entra dans ma cellule il s’ était revêtu de soutanes il en retira une qu’ il poussa ainsi que son chapeau sous mon lit: habillez -vous à l’ instant me dit -il d’ une voix étranglée et il disparut sans ajouter un mot je bondis hors de mon lit ",
"en causant des choses d’ intérêt j’ ai su que madame PROPN ne donnait rien de son chef à sa fille mademoiselle natalie se marie avec ses droits épousez mon ami! les gens qui ont un nom et des terres à le transmettre une famille à le conserver doivent tôt ou tard finir par PROPN je voudrais voir mon cher auguste prendre le même chemin vous vous marierez bien sans moi je n’ ai que ma bénédiction à le vous donner et les femmes aussi vieilles que je le suis n’ ont rien à le faire à le milieu d’ une noce ",
"–tiens! dit paul c’ est bizarre on siffle comme cela en poitou et dans la vendée –c’ est lui! dit danielle –oui écoutez encore et s’ approchant de la table qui supportait une lampe danielle éteignit cette lampe et les jeunes gens se trouvèrent dans les ténèbres danielle alla ouvrir la fenêtre et attira paul dans l’ embrasure la nuit était sombre ",
"comment? pourquoi? pourquoi? voilà une bonne question comme dirait les meilleurs auteurs donnent quelques précisions sur leurs parents presque aussitôt après l’ annonce de leur venue à le monde mon père s’ appelait c’est-à-dire isaac ou isidore si l’on y tient sa sœur sa nièce se souviennent de lui sous le nom d’ isie je me suis pour ma part toujours obstiné à l’ appeler andré ",
"sur une table près de la comtesse PROPN des fleurs cultivées en serre étaient posées devant un petit portrait de le comte PROPN enlève la cassolette monseigneur trouverait que cette salle est trop parfumée la comtesse levait ses paupières laissant voir des yeux dorés comme ceux de son fils mais languissants et un peu fiévreux ces yeux-là avaient été superbes ardents pleins de flamme et ils restaient encore beaux surtout quand une animation plus ou moins factice y apparaissait ",
"il n’ est qu’ à le moi et à l’ ennemie que j’ ai obligée je suis promise mais dans mon cœur et plus jeune fille encore qu’ une fiancée voici la rue j’ étais venue pour sauver une femme que l’ instinct maternel a conduite un moment mais qu’ il ne soutient plus il lui manque ce que je voudrais avoir la science de le sacrifice de soi "
] |
et promets-moi de jeter cette arme à la poubelle j’ ai dit bien sûr bien sûr je n’ en pensais pas un mot je l’ ai gardé encore longtemps le petit zastava finalement je l’ ai offert il y a quelques mois à le lebihan à l’ occasion de son départ à la retraite avec un percuteur tout neuf acheté sur internet a lui a fait très plaisir ni stéphanie ni moi ne voyions que cet incident avait ouvert une brèche une place pour la violence je ne comprenais pas que la marée montait qu’ elle allait nous rattraper que plus je remplissais la valise de noms et d’ images plus je cherchais à le éviter les souvenirs de croatie de bosnie en me plongeant dans la zone plus la fêlure grandissait et stéphanie le grand stratège qui passait ses journées avec des généraux et des directeurs de cabinet était aveugle ou peut-être pas comme marianne elle se laissait séduire par le côté obscur le goût de le danger les guerriers brillent d’ une lumière noire tel le sauvage était attirant aussi une belle brute malgré sa laideur un de ces diables angéliques qui plaisaient tant à le jean genet | [
"moi l’ a prise par la taille lui a mis l’ arme dans la main en la pelotant un peu ils se sont approchés des barreaux a guidé son bras elle voyait une ombre dans le coin droit elle a tiré le coup a résonné sous la belle voûte le slovène touché a hurlé et s’ est effondré l’ assistance a crié bravo bravo encore et les flingues de les ss présents ont été vidés sur les pauvres types comme les bouteilles de champagne auparavant tout le monde voulait s’ essayer à la mort les détonations vibraient dans l’ air lourd de poudre le sang maculait les murs chaulés les femmes tremblaient de peur et de plaisir dessoûlées instantanément par l’ adrénaline les agonisants se contorsionnaient sur les cadavres de leurs compagnons les oreilles de les convives sifflaient dans le grand silence qui suit toujours les massacres tous sont remontés sans dire un mot globus le rationnel a donné des ordres pour que les corps soient ramassés et brûlés à la risiera d’ où ils n’ auraient jamais dû sortir les femmes étaient pâles aussi avait un peu de vague à l’ âme il a crié cognac co",
"les martyrs abandonnés sur un coin de trottoir les corps lavés dans des salles de bains d’ appartements la ville qui tombe et pour finir l’ exil intissar caresse de son éponge une dernière fois elle ne l’ a jamais senti aussi proche que dans ce dernier contact ",
"la pénombre et la solitude pourtant les vies que les israéliens ont détruites beyrouth que les israéliens ont détruite parfois les armes se retournent contre soi on finit toujours par laver des cadavres PROPN lui avait promis d’ être à le jamais à ses côtés ",
"il a menti en frottant son torse PROPN devine pourquoi il est parti pour une excursion périlleuse avec ahmad le lâche il voulait savoir il était rongé par le doute il est peut-être mort à le cause d’ elle ",
"il voulait savoir le héros de la cause la désirait un an auparavant quand était revenu victorieux de son embuscade dans le sud quand s’ était absenté à le son tour pour se rendre de le côté de tyr elle avait été un peu éblouie par les attentions d’ ahmad il la courtisait discrètement toujours à les petits soins pour elle il veillait sur elle en l’ absence de marwan disait -il ",
"marwan est mort son corps brille de les reflets de l’ eau sur sa poitrine elle ne l’ a jamais trahi sache -le je ne t’ ai jamais trahi elle ne pouvait pas lui raconter c’ était impossible de raconter s’ il avait su marwan aurait pris une arme et abattu ",
"maintenant c’ est lui qui est mort mort avec ses soupçons la main d’ intissar tremble ses yeux tremblent le souvenir de la honte si puissant lui arrache des larmes elle cherche à se rappeler une prière pour marwan et quoi d’ autre elle revoit ahmad ce soir-là ",
"le lâche qui lui fait boire de la bière sur la corniche à le début de l’ été quand beyrouth est si belle ils bavardent la guerre s’ éloigne petit à le petit PROPN s’ éloigne petit à le petit pourquoi ne pas le reconnaître dans l’ effet de l’ alcool et de la nuit tranquille allons manger un morceau dit ahmad il l’ emmène en théorie retrouver des camarades qui ne viendront pas ",
"en sortant de le restaurant PROPN est un peu ivre elle ne boit que rarement la raccompagne chez elle pressentait -elle le piège savait -elle inconsciemment ce qui allait se produire et qui aujourd’hui la fait pleurer de rage pourquoi pourquoi sait -on ce qui se cache en nous ce dont nous serions capables l’ a collée contre le mur dans l’ entrée de son immeuble il l’ a embrassée longuement elle était si surprise si surprise qu’ elle s’ est laissé faire ou peut-être était -ce le désir elle n’ était plus intissar la combattante décidée elle avait disparu sa volonté détruite par l’ alcool et la confiance qu’ elle avait en ahmad c’ est l’ image de marwan qui l’ a réveillée la différence de sensation de le baiser les lèvres moins douces moins agréables plus violentes elle s’ est secouée elle s’ est secouée a repoussé violemment l’ homme devant elle avant de monter l’ escalier à le et de s’ enfermer chez elle honteuse honteuse de son désir pour le lâche son désir physique impossible à le dissimuler surtout pas à soi-même dans l’ intimité d’ une chambre à le couch"
] | [
"elle craint les subtilités elle craint qu’ andré ne se laisse séduire qu’ il ne s’ imagine qu’ il y a d’ autres moyens que le travail pour réussir le seul moyen dont elle est sûre dont il ne faut s’ écarter sous aucun prétexte c’ est le travail elle craint que son fils ne subisse mon ascendant qu’ il ne change qu’ il ne s’ éloigne d’ elle elle ne peut conserver son autorité qu’ en demeurant intransigeante ",
"tout ce qui s’ était passé la veille entre mon père et lui il l’ avait oublié ah! c’ est toi mon ami dit -il; arrive et regarde je regardai sur la table étaient étalées toutes ses vieilles défroques militaires enfouies depuis ans dans une armoire françoise leur avait bien donné de temps en temps un coup de brosse mais c’ était vieux fripé l’ habit bleu à le parements rouges et queue de morue le chapeau à le claque le sabre d’ ordonnance les pistolets tout était là sur la table en bon ordre ",
"des relations il s’ en créa d’ une façon fort intelligente ma foi mais dont la description déborderait le mince cadre où je dois me confiner quant à la publicité il la pratiqua d’ une manière à la fois fort ingénieuse et terriblement encombrante avoir son nom imprimé dans les journaux tout le temps tout le temps à le propos de bottes à le propos de demi-bottes à le propos de savates à le propos de rien de le tout telle fut sa bien arrêtée devise quelques jours après son arrivée à le paris il lut dans les journaux qu’ un cambrioleur avait dévasté une chambre de bonne dans la rue paul-hervieu ",
"ce n’ était certainement pas le fait de le hasard quelque chose devait la retenir par ici un point d’ ancrage la présence de cette mystérieuse couturière nous avons pris l’ une de les rues qui partent de l’ avenue de PROPN en direction de grenelle à la frontière de le septième et de le quinzième arrondissement nous nous sommes arrêtés devant un hôtel dont la façade était éclairée par l’ enseigne lumineuse d’ un garage à le tournant de la rue ",
"veux -tu boire? non! répondit l' enfant; mais je suis bon catholique et je ne voudrais pas arriver devant dieu sans confession le cabecilla avait encore son surplis et son étole agenouille -toi dit -il en s' asseyant sur une roche et les soldats s' étant écartés le condamné commença à le voix basse: bénissez -moi mon père parce que j' ai péché mais voici qu' à le milieu de la confession une fusillade terrible éclate à l' entrée de le défilé à les armes crient les sentinelles le cabecilla bondit donne des ordres distribue les postes éparpille ses soldats PROPN a sauté sur une espingole sans prendre le temps d' ôter son surplis lorsqu' en se retournant il aperçoit l' enfant toujours à le genoux ",
"qu’ enfin auprès de toi je créerai de belles choses et si plus tard car nos œuvres à le nous traversent les siècles et appellent non-seulement le jugement de nos contemporains mais surtout celui de les générations futures si plus tard dis -je quelques admirateurs de monuments contemplant un de ceux que j’ aurai construits se demandent par quel pouvoir l’ architecte aura été si bien inspiré certes nulle voix ne lui répondra: par l’ amour de sa femme et pourtant c’ est cet amour lui seul éternel et puissant qui m’ aura rendu l’ auteur d’ un chef-d’œuvre peut-être –taisez -vous henri vous allez me donner de l’ orgueil –les anges gardiens n’ en ont point et vous êtes celui de ma destinée marguerite –oh! mon ami ",
"pour milo réunis dans le sac en plastique transparent qui a probablement servi à le les lui restituer sa carte orange un briquet et l’ agenda sur lequel il avait écrit ces mots à la date exacte de son passage à l’ acte sur lequel il avait écrit quoi cette fois violette pleure d’ une voix étranglée je m’ entends lui proposer un mouchoir qu’ elle accepte s’ ensuit un silence de quelques secondes pendant lequel nous ne pouvons articuler un mot ni l’ une ni l’ autre et puis je relance d’ une voix qui cherche sa propre détermination sur lequel il avait écrit quoi je ne pleure pas je veux savoir ",
"elle se tenait debout dans l’ encoignure de le kiosque à le journaux sous le bec de gaz clignotant son visage pâle et rêveur d’ un ovale régulier était troublant ses yeux clairs comme lavés par les larmes reflétaient une indicible nostalgie le vent aigre de décembre se jouait dans sa chevelure elle pouvait avoir ans et représentait admirablement le type même de ces femmes mystérieuses que l’on ne rencontre que dans les gares fantasmes nocturnes visibles seulement pour l’ esprit fatigué de le voyageur et qui disparaissent avec la nuit qui les enfanta ",
"c’ est le meilleur cachot celui qu’ on avait donné à le pestel cette circonstance bouleversa nicolas il jeta un regard sur la paillasse elle n’ avait pas été changée pestel avait dormi là sa dernière nuit ",
"était -ce bien raisonnable probablement pas mais la tentation était trop forte j’ ai cliqué sur ordernow.longtemps j’ ai attendu le parfum de tonton gabriel il n’ est jamais arrivé à le destination perdu sans doute ou volé à la douane ai renoncé à le chercher à le nouveau ce fameux chypré à les notes d’ agrumes c’ est dommage "
] |
je voyais venise et l’ adriatique je la voyais en ruines sur cette figure ruinée je me promenais dans cette ville si chère à ses habitants j’ allais de le rialto à le grand canal de le quai de les esclavons à le lido je revenais à sa cathédrale si originalement sublime je regardais les fenêtres de la casa dont chacune a des ornements différents je contemplais ces vieux palais si riches de marbre enfin toutes ces merveilles avec lesquelles le savant sympathise d’ autant plus qu’ il les colore à son gré et ne dépoétise pas ses rêves par le spectacle de la réalité je remontais le cours de la vie de ce rejeton de le plus grand de les condottieri en y cherchant les traces de ses malheurs et les causes de cette profonde dégradation physique et morale qui rendait plus belles encore les étincelles de grandeur et de noblesse ranimées en ce moment | [
"nos pensées étaient sans doute communes car je crois que la cécité rend les communications intellectuelles beaucoup plus rapides en défendant à l’ attention de s’ éparpiller sur les objets extérieurs la preuve de notre sympathie ne se fit pas attendre cessa de jouer se leva vint à le moi et me dit –sortons! qui produisit sur moi l’ effet d’ une douche électrique je lui donnai le bras et nous nous en allâmes .quand nous fûmes dans la rue il me dit: –voulez -vous me mener à le venise m’ y conduire voulez -vous avoir foi en moi? vous serez plus riche que ne le sont les maisons les plus riches d’ amsterdam ou de londres plus riches que les rotschild enfin riche comme les et une nuits.je pensai que cet homme était fou; mais il y avait dans sa voix une puissance à le laquelle j’ obéis ",
"je me laissai conduire et il me mena vers les fossés de la bastille comme s’ il avait eu des yeux il s’ assit sur une pierre dans un endroit fort solitaire où depuis fut bâti le pont par lequel le canal saint-martin communique avec la seine je me mis sur une autre pierre devant ce vieillard dont les cheveux blancs brillèrent comme des fils d’ argent à la clarté de la lune le silence que troublait à le peine le bruit orageux de les boulevards qui arrivait jusqu’ à le nous la pureté de la nuit tout contribuait à le rendre cette scène vraiment fantastique –vous parlez de millions à un jeune homme et vous croyez qu’ il hésiterait à le endurer maux pour les recueillir ",
"ne vous moquez -vous pas de moi –que je meure sans confession me dit -il avec violence si ce que je vais vous dire n’ est pas vrai j’ ai eu ans comme vous les avez en ce moment j’ étais riche j’ étais beau j’ étais noble j’ ai commencé par la première de les folies par l’ amour j’ ai aimé comme l’on n’ aime plus jusqu’ à me mettre dans un coffre et risquer d’ y être poignardé sans avoir reçu autre chose que la promesse d’ un baiser mourir pour elle me semblait toute une vie en je devins amoureux d’ une vendramini une femme de ans mariée à un sagredo l’ un de les plus riches sénateurs un homme de ans fou de sa femme ",
"ma maîtresse et moi nous étions innocents comme chérubins quand le sposo nous surprit causant d’ amour j’ étais sans armes il me manqua je sautai sur lui je l’ étranglai de mes mains en lui tordant le cou comme à un poulet je voulus partir avec bianca elle ne voulut pas me suivre voilà les femmes je m’ en allai seul je fus condamné mes biens furent séquestrés à le profit de mes héritiers ",
"mais j’ avais emporté mes diamants tableaux de titien roulés et tout mon or j’ allai à le milan où je ne fus pas inquiété: mon affaire n’ intéressait point l’ état –une petite observation avant de continuer dit -il après une pause que les fantaisies d’ une femme influent ou non sur son enfant pendant qu’ elle le porte ou quand elle le conçoit il est certain que ma mère eut une passion pour PROPN pendant sa grossesse j’ ai pour l’or une monomanie dont la satisfaction est si nécessaire à le ma vie que dans toutes les situations où je me suis trouvé je n’ ai jamais été sans or sur moi; ",
"je manie constamment de l’ or; jeune je portais toujours des bijoux et j’ avais toujours sur moi ou ducats en disant ces mots il tira ducats de sa poche et me les montra –je sens l’ or quoique aveugle je m’ arrête devant les boutiques de joailliers ",
"cette passion m’ a perdu je suis devenu joueur pour jouer de l’ or je n’ étais pas fripon je fus friponné je me ruinai quand je n’ eus plus de fortune je fus pris par la rage de voir bianca je revins secrètement à le venise je la retrouvai je fus heureux pendant mois caché chez elle nourri par elle je pensais délicieusement à le finir ainsi ma vie elle était recherchée par le provéditeur ",
"celui-ci devina un rival en italie on les sent il nous espionna nous surprit à le lit le lâche jugez combien vive fut notre lutte je ne le tuai pas je le blessai grièvement cette aventure brisa mon bonheur depuis ce jour je n’ ai jamais retrouvé de bianca j’ ai eu de grands plaisirs j’ ai vécu à la cour de parmi les femmes les plus célèbres ",
"nulle part je n’ ai trouvé les qualités les grâces l’ amour de ma chère vénitienne le provéditeur avait ses gens il les appela le palais fut cerné envahi; je me défendis pour pouvoir mourir sous les yeux de bianca qui m’ aidait à le tuer le provéditeur jadis cette femme n’ avait pas voulu s’ enfuir avec moi; mais après mois de bonheur elle voulait mourir de ma mort et reçut plusieurs coups "
] | [
"il écoutait pantelant d’ angoisse de tendresse et de fureur quand elle eut fini il demeura un instant muet tout son grand corps grelottait comme saisi par un froid glacial puis il poussa un cri éclatant –s’ ils l’ ont tuée malheur à le eux ",
"elle n’ avait aussi que très peu de fard sa merveilleuse carnation défiant l’ éclat si traître des lumières qui on le sait accentue les moindres tares de la peau.quant à les nymphes de l’ opéra elles s’ en étaient mises à le profusion notamment la guimard qui si elle n’ avait pas à le cacher des boutons comme madame de mirepoix avait néanmoins à le dissimuler un commencement de couperose produit par l’ abus de le champagne et de les liqueurs spiritueuses .donc ces dames et ces messieurs étaient encore relativement convenables se laissant aller pour le moment à le plaisir de savourer les mets délicats qui leur étaient servis le vieux maréchal surtout un gourmet émérite s’ il en fût ne perdait pas un coup de dent; et à le voir le rictus de sensualité qui crispait ses lèvres à l’ apparition de chaque nouveau plat on devinait la jouissance intime qu’ il éprouvait à le déguster cette chère exquise PROPN de mirepoix était sa digne émule .de que lui elle était une fine bouche et prisait grandement les délices de la table à lesquelles parfois elle s’ abandonnait avec",
"chapitre les joues rouges son inspection habituelle terminée m. le directeur de l\\ institution PROPN quitte le dortoir chaque élève est glissé dans ses draps comme dans un étui en se faisant tout petit afin de ne pas se déborder le maître étude violone un tour de tête assure que tout le monde est couché et se haussant sur la pointe de le pied doucement baisse le gaz entre voisins le caquetage commence de chevet en chevet les chuchotements se croisent et des lèvres en mouvement monte par tout le dortoir un bruissement confus où de temps en temps se distingue le sifflement bref d\\' une consonne ",
"ou bien est -ce qu' il ne ressentait rien de le tout est -ce que seul il devenait une machine à le conduire à le marcher à le lire sans vraiment penser ni sentir un docteur romand résiduel et un mensonge normalement sert à le recouvrir une vérité quelque chose de honteux peut-être mais de réel le sien ne recouvrait rien sous le faux docteur romand il n' y avait pas de vrai jean-claude romand je me suis rappelé un film qui a eu à le cette époque un grand succès ",
"ils auront eu le pouvoir de me calomnier d’ exposer un nom respecté jusqu’ alors à les plus odieux soupçons ils m’ empêcheront de me justifier de confondre mes délateurs de désabuser le monarque de tous leurs forfaits voilà celui qui doit exciter l’ indignation de les âmes honnêtes celle enfin de tous ceux qui portent un cœur français seigneur lui répond edouard croyez que je partage vos peines et que le monarque a pensé faire une action généreuse inspirée m’ a -t-il dit lui-même par la clémence de la clémence edouard les coupables seuls en ont besoin ",
"il reconnut son ancien clerc de le premier coup d’ œil et l’ examina curieusement pendant qu’ il montait l’ escalier –c’ est vous qui avez frappé comme cela maître demanda -t-il en baissant la voix –oui patron répondit l’ ancien clerc comment vous va depuis le temps toujours vert comme un houx ",
"assise sur sa chaise très droite sa fiole entre les mains elle ne semblait tout simplement pas avoir réalisé que l’ heure avait tourné. ophélie lui secoua doucement l’ épaule —nous n’ y arriverons pas si nous bougeons sans cesse déclara la tante roseline d’ un ton pincé le regard perdu dans le vague pour réussir une photographie il faut tenir la pose .délirait -elle? PROPN appuya une main sur son front mais il semblait d’ une température normale cela ne l’ inquiéta que davantage ",
"il ne sait pas pourquoi PROPN lui en voulait la hyène le regarde attentivement combien de fois il l’ a engagée pour qu’ elle s’ occupe de le cas si l’ hostilité d’ alex était une idée fixe on peut dire qu’ elle était partagée elle est bien placée pour connaître la réputation de le type violeur violent antisémite coupable d’ alliances islamistes et détourneur d’ argent public elle est à l’ origine de tout ça ils y sont allés en plusieurs épisodes s’ il était resté en vie il n’ y avait plus que la pédophilie à le lui coller sur le dos ",
"—qu’ en ferais -je c’ est si petit je l’ aurais vite perdu ma fille riposta l’ un de les convives étonné tu t’ en achèterais des habits un peu plus frais que ceux que tu portes la moucheronne sans rougir jeta un regard sur ses vêtements fripés tu es jolie ajouta la chasseur une petite robe rose par exemple t’ irait à le merveille qu’ est -ce que c’ est être jolie? —agréable à le regarder —comme la forêt pendant l’ été alors oui mais autrement ils riaient à se tordre on ne t’ avait jamais dit cela ",
"je marche parce que c’ est une décision lointaine que j’ ai prise avec force et à le laquelle mes muscles continuent d’ obéir je ne pense plus à le larieux ou si j’ y pense c’ est avec une souveraine indifférence après tout il est bien là où il est il n’ avait qu’ à le aller vendre de le nougat à le montélimar à le lieu de faire un métier pareil "
] |
je lui plaisais beaucoup certes mais avec mes francs de dot à la clef encore escomptait -il peut-être que les barduzac sans parenté proche me légueraient plus tard leur fortune mais une gillette d’ arbiers presque pauvre cela changeait la question .dire que je souffris beaucoup en voyant s’ envoler ce petit rêve bleu serait excessif mais le jeune docteur avait fait battre un peu mon cœur et je pensais qu’ il me faudrait quelque temps pour l’ oublier les minutes s’ écoulaient et j’ étais toujours là abattue cherchant à le coordonner mes idées | [
"la demie de heures sonnant à le ma pendule me fit sursauter les barduzac avaient quelques personnes à le déjeuner il me fallait changer de robe et descendre comme si rien ne s’ était passé m’ habillai machinalement en pensant à l’ épreuve qui m’ atteignait un peu de calme commençait à se faire en moi un plan s’ ébauchait ",
"dans ou jours dès que mon tuteur m’ aurait rendu ses comptes je quitterais cette maison j’ irais à la meulière si peu confortable que pût être cette vieille demeure elle me serait plus douce que celle-ci où j’ étais détestée où l’on épierait les moindres signes de défaillance de tristesse sur ma physionomie puis j’ y serais chez moi je trouverais tout près l’ aide affectueuse de la métayère catherine bardeaume qui avait été ma nourrice et m’ écrivait chaque année à le janvier de bonnes lettres demandant invariablement quand j’ irais passer quelques jours à la meulière où tous seraient heureux de me recevoir une fois cette décision prise je me sentis moins découragée et ce fut d’ un front serein que j’ entrai dans le salon où déjà se trouvait m. huchard en conversation avec les barduzac.on devait s’ entretenir de ma ruine car tandis qu’ il me saluait je rencontrai son regard apitoyé j’ y répondis par un petit sourire d’ ironie ",
"pendant le repas je me montrai causante gaie comme à l’ ordinaire m. placé à le ma droite m’ entourait d’ attentions un peu lourdes et essayait des phrases prétentieuses dont la fin n’ arrivait jamais comme je prenais son bras en quittant la table il me glissa à l’ oreille -vous courageuse mais on ne vous laissera pas dans la misère ne craignez rien .je tournai légèrement la tête vers lui en ripostant avec froideur –je ne serai pas dans la misère monsieur car j’ ai grâce à le dieu la santé et la jeunesse qui me permettront de travailler et à le peine dans le salon je le laissai là pour aller m’ asseoir près de mmegeolle qui ne me plaisait guère mais que je préférais encore à le cet ami de les barduzac puis dès que je le pus je regagnai ma chambre pour écrire à le catherine tandis que PROPN s’ habillait dans l’ intention d’ aller voir quelques bonnes amies et de leur conter ma mésaventure déjà connue de tous les invités à le déjeuner ainsi que me l’ avaient appris les chuchotements les coups d’ œil de pitié protectrice ou de malveillance satisfaite PROPN bardea",
"elle se répandait en longues phrases désolées à le propos de ma ruine maudissait tous les hommes de finance et m’ apprenait qu’ on m’ attendait à la meulière avec bien de la joie mais notre demoiselle la maison est en si mauvais état! la pluie tombe dans le salon; dans plusieurs chambres les portes ne ferment pas puis il n’ y a pas de meubles autant dire car l’ humidité a pourri ceux qui restaient encore le pauvre monsieur laissait les choses aller comme elles voulaient et à le moment de sa mort tout aurait déjà eu besoin de réparations voilà ans de ça et la ruine a continué de travailler là-dedans je ne vois guère qu’ une chambre de logeable ",
"elle est grande et belle en plein midi sur le jardin les papiers ne sont pas moisis ni le plafond et le plancher redeviendra très vite brillant car c’ est de le beau chêne mais il n’ y a pas un meuble convenable pour vous notre demoiselle si j’ osais je vous offrirais une chambre à la métairie celle d’ angelina ma fille ce serait de bon cœur bien sûr et peut-être que vous seriez mieux là tout de même plutôt que toute seule dans la vieille maison en terminant la lecture de cette lettre je jetai un coup d’ œil autour de moi il y avait là le mobilier de la chambre de ma mère les bibelots qu’ elle aimait ou portraits d’ ancêtres une fort belle glace ancienne ",
"quelques meubles encore conservés à le cause de leur valeur quelques objets d’ art et d’ autres portraits ornaient le salon de mmebarduzac tout cela suffirait largement à le meubler la partie habitable de ma demeure et quoique reconnaissante à le catherine de son offre j’ étais certaine à l’ avance que j’ aimerais mieux conserver toute mon indépendance si peu confortable que fût le vieux logis.tandis que je songeais ainsi PROPN entra elle jeta un regard de côté sur la lettre que je tenais encore et demanda –c’ est votre amie juliette qui vous écrit?juliette mancel était une de mes anciennes compagnes de couvent avec laquelle j’ avais conservé des relations épistolaires –non madame ",
"c’ est catherine bardeaume ma nourrice elle me dit qu’ on m’ attend avec joie à la meulière aussi vous quitterai -je dès que PROPN n’ aura plus besoin de moi pour le règlement de les comptes de tutelle –alors décidément vous voulez vous réfugier à la meulière –provisoirement oui –il se pourrait cependant qu’ il se présentât pour vous une autre solution ",
"–une autre solution laquelle?et tout à le coup devant la mine moitié figue et moitié raisin de mmebarduzac je songeai: est -ce que le docteur borday maintiendrait sa demande quand même le petit tic reparut et j’ eus conscience qu’ un peu de rose me montait à le visage –oui une solution inespérée pour vous un mariage superbe allons c’ était bien cela le tic-tac s’ accentua il est complètement toqué de vous ce qui est assez fou à le son que disait -elle la avait ans et moi et un ",
"il me semblait que mais enfin PROPN le regarde et j’ espère que vous avez assez de cœur pour remplir tout votre devoir à l’ égard d’ un homme qui vous donnera une belle fortune elle prenait un ton solennel en gonflant ses joues flasques en me regardant de haut en bas avec un air de dire: vous avez plus de chance que vous ne le méritez m’ écriai: –mais de qui voulez -vous parler –de ce pauvre huchard qui fera en cette circonstance la première sottise de sa vie...crac! de le coup le tic-tac s’ arrêta net le rose devint la rougeur vive de l’ indignation PROPN poursuivait –un capital de millions ma chère honnêtement gagné dans l’ alimentation jamais vous n’ auriez pu espérer cela sa voix prenait des intonations fielleuses et l’ envie luisait dans son regard l’ interrompis brusquement :–ceci est une plaisanterie madame comment pouvez -vous penser qu’ à le mon âge j’ accepterais d’ épouser un homme de ans?–oh! oh! ma petite pouvez -vous donc être si difficile maintenant? sans dot vous ne trouverez plus de mari assorti à le vos ans il faut bien vous persuader de cela "
] | [
"PROPN était revenu à le temps où il aimait à le envelopper ses gestes avec la tempête de l’ endroit ou il se trouvait m. le marquis de le touchais surveillait l’ entrée de la villa il n’ eut pas à attendre un quart d’ heure pour voir sortir le pont-marie qui frisait sa moustache d’ un air fort guilleret la ficelle apparut bientôt à le son tour et il affichait une mine que jugea des plus pitoyables sans doute avait -il quelque méchante nouvelle à le lui annoncer et prenait -il déjà une figure de circonstance ",
"non elle avait profité de sa mésaventure pour recueillir des souvenirs de rabelais dont elle était enchantée incontinent sortirent d’ un guide joanne qu’ elle tenait ouvert des cartes postales à l’ effigie de le curé de meudon; et sous prétexte qu’ il était ecclésiastique elle en offrit à les enfants pour mettre dans leur catéchisme on en conclut qu’ elle était troublée et feignait une assurance qui était loin de son cœur en conséquence ordre fut donné de conduire à le son appartement la nouvelle venue elle alla donc y ôter son chapeau lequel tenant de le boléro de le chapska et de le bourdalou de voyage semblait sortir de chez le même faiseur qui avait confectionné la casquette de bovary enfant ce couvre-chef dont flaubert a écrit: une de ces pauvres choses dont la laideur muette a des profondeurs d’ expression comme le visage d’ un imbécile l’ impression que l’ institutrice avait causée était singulière ",
"beaucoup plus grand beaucoup plus fort qu’ elle elle entendit des sirènes –c’ était trop bête devant chez elle un éthylotest? il y eut un tourbillonnement lumières bleu-blanc kouhouesso plaqué sur le capot les flics répétant une question cet homme vous importune elle ne comprenait pas kouhouesso gueulait elle était terrorisée le concierge les avait sauvés ",
"il faut autre chose aujourd’hui à des hommes une idée une épée des combats et que ce bétail d’ amoureux d’ ambitieux d’ égoïstes d’ avares s’ engraisse s’ il le veut de toutes les joies de la terre à l’ ombre de nos cœurs volontairement exilés de son infâme eden protégeons ce sol sacré qu’ on déshonore mais qui ne cesse pas d’ être la patrie tant d’ iniquités appellent un vengeur il viendra ",
"PROPN bouillait d’ inquiétude tiziano ne l’ avait -il pas trompée? que se passait -il? quarts d’ heure s’ étaient écoulés dans cette attente fébrile PROPN ne put se contenir plus longtemps elle rajusta rapidement sa coiffure remplaça son cache-poussière par le premier manteau qui lui tomba sous la main s’ attacha une voilette sur le visage et sortit à la sempiternelle stupéfaction de dominique –je le sens là disait -elle avec l’ infaillible intuition de l’ amour qu’ il me voie seulement et je n’ aurai pas besoin d’ ouvrir la bouche ",
"en emboîtant le pas de magnus voulant satisfaire ma curiosité j’ avais aussi cherché bien plus qu’ à le sauver les baleines à le me renouveler j’ étais maintenant à le bord c’ était le mélange de la décision et de la chance j’ étais disposé à le prendre les choses à le cœur mais sans perdre tout sens critique parfois l’ action préce ̀de l’ intention et apporte la compréhension parfois le hasard préside à le ce que nous croyons choisi je filmai les réponses passionnées qu’ on me fit m’ autorisant peu de commentaires et me laissant convaincre gentiment ",
"cela contribuera d’ abord à le développement de votre intelligence ensuite à les jouissances sérieuses et durables de votre vie ainsi parla cet honnête homme avec une simplicité qui me surprit; jusqu’ alors je n’ avais vu que des faiseurs d’ embarras de pauvres sires très fiers de leur science grammaticale tandis que m. PROPN parlait de lire tous les principaux auteurs grecs et latins comme d’ une chose toute simple cela me paraissait impossible étant encroûté dans les difficultés de ou rudiments qui bien loin de nous aider en quoi que ce soit embrouillaient tout dans notre esprit mais je reconnus bientôt qu’ avec un vrai professeur tout devient facile cette année de rhétorique et celle de philosophie qui suivit fut le seul bon temps de ma jeunesse le temps de le réveil après un long cauchemar le temps où tout un monde d’ idées parut éclore dans mon esprit où la sante me revint où le dégoût disparut ",
"ces diversions lui sont excellentes –on va faire de la musique le puis-je il est infiniment préférable que votre mari ne sache pas que je suis venu vous voir en son absence complotons jusqu’ à le bout! ",
"d’ humiliation car miette se rappelait tous les noms injurieux dont on l’ avait nommée de rancune aussi car en songeant à ses persécutrices elle éprouvait du plaisir à se dire: dieu les punira et elle aurait bien voulu les punir elle-même pourtant le samedi miette sentit renaître sa gaieté c’ est que ce jour-là carilès ne manquait jamais de parcourir la ville-aux-roses et qu’ il s’ y trouvait visages qui n’ inspiraient à le miette que des idées riantes aussi trouva -t-elle la tournée bien longue; ",
"—pourtant puisque je te dis adèle —tu ne vas pas recommencer —je ferai ce qu’ il me plaira c’ était décidément la journée de les disputes dès le matin maigret tombait sur un bonhomme hérissé: le directeur de la morue française à le yport c’ était une scène de ménage chez les laberge et voilà qu’ à la terrasse un couple inconnu échangeait des propos plutôt aigres "
] |
il ne m’ appelait plus chaste suzanne je m’ étonnais parfois de le changement de ses manières et je me demandais si véritablement mon malheur l’ avait touché à le bout de mois j’ eus le fin mot de cette conversion pidoux m’ apprit qu’ on connaissait mon histoire à le meilhan et que j’ étais l’ objet d’ un intérêt général maman marquise tonton marquis et le brave commandeur de la brousse rose-sans-epines discutaient chaque jour mon affaire à le dessert | [
"on en avait caché les détails à le zoé et à le lily parce que ce n’ était point le fait de jeunes personnes mais elles savaient vaguement que j’ étais accusée d’ un grand crime et toutes priaient pour moi lily surtout le pauvre ange à le qui sans le vouloir j’ avais fait tant de mal gaston était fou il voulait partir et mettre tout à le feu et à le sang dans le parquet ",
"il disait à sa grand’-mère quand PROPN n’ était pas PROPN il n’ y a qu’ un moyen de la sauver c’ est que je l’ épouse les coquins n’ oseraient pas condamner je l’ espère une comtesse de le PROPN c’ était toujours un enfant j’ appris par pidoux qu’ après mon départ de le château il avait fait une longue et cruelle maladie a peine guéri il s’ était échappé de le meilhan pour courir après moi ",
"il était venu à le paris vers le temps où j’ étais malade chez la bonne soeur louise dont je vais reparler tout à l’ heure on avait eu toutes les peines de le monde à le faire revenir en somme me disait pidoux maintenant libéral sans les préjugés stupides de la naissance ce garçon vous épouserait et serait le plus heureux de les hommes chaque fois qu’ il venait il me faisait des complimens de tout le monde sans oublier le bon curé michelle-gabrielle de la beaumelle ni même le terrible brunet cet homme contre qui une révolution avait échoué pidoux m’ avait offert ses services comme médecin mais je restai entre les mains de les hommes de l’ art que le gouvernement entretient à le saint-lazare jusqu’ à le moment où l’ idée me vint de réclamer le secours de soeur louise et de son charlatan ",
"j’ avais grand besoin de régler mon compte avec la médecine je m’ en allais littéralement et ma maladie de langueur faisait d’ soeur louise vint à le premier appel elle eut grand’ peine à le me reconnaître non point pour les changemens qui s’ étaient opérés dans ma pauvre personne mais parce que me dit -elle il lui en passait tant par les mains quand elle me reconnut enfin et que je voulus lui faire mes excuses de n’ être point allée la remercier elle me répondit: c’ est me remercier chère enfant que d’ avoir recours à le moi de nouveau ",
"à les premiers mots que je lui dis pour protester de mon innocence elle m’ interrompit: je vous crois je vous crois ma fille mais je ne suis pas juge et tout cela ne me regarde pas j’ ai dû le dire c’ était un pur et simple outil de le bon dieu que cette petite sainte il ne fallait rien lui demander en deça ni à le delà de la spécialité je trouvai son beau charlatan vieilli sa noble tête d’ apôtre se dépouillait de cheveux et ses joues creuses accusaient une accablante fatigue ",
"je l’ use trop vite me dit -elle tout bas; mais il fait des élèves il l’ entendit sourit et lui serra la main il était temps murmura -t-il en m’ examinant il mit ses globules dans un verre d’ eau et ajouta: fois par jour une cuillerée je reviendrai lundi on était à le jeudi depuis mois je ne m’ étais point levée ",
"la soeur louise m’ embrassa et je les entendis tous descendre l’ escalier à le PROPN ne perdaient point de temps quand le médecin de service vint avec la soeur de charité et qu’ il vit sur ma table de nuit ce verre d’ eau limpide avec la cuiller en travers il recula comme si une guêpe l’ eût piqué l’ homoeopathie s’ écria -t-il cela se glisse partout ma soeur nous n’ avons rien à le faire ici préparez seulement un drap pour l’ office que vous savez c’ était pour m’ ensevelir ",
"il y a ans de cela je me porte bien je souhaite qu’ il en soit de même de lui le cher homme il revint pourtant ou jours après pour voir si j’ étais morte il me trouva levée et fit comme s’ il ne m’ avait point vue ",
"le soir de ce jour pidoux m’ apporta une lettre de maman marquise chapitre d’ une lettre signée par un coupable faire l’ histoire logique et régulière de ces mois passés à le saint-lazare me serait absolument impossible dès que j’ essaie de regarder en face cette époque de ma vie ma vue se trouble mes souvenirs se mêlent "
] | [
"tantôt sur les lignes françaises avec nos camarades pour les aider et les fortifier de notre présence tantôt au-dessus de chez moi rue michel-ange à ce moment un sanglot rompit le silence de les assistants c’ était sûrement falaise qui l’ avait poussé ne pouvant plus se contenir les digues rompues il devait appeler tout bas son fils rapproché ",
"–père matiec il est peut-être des choses qu’ on doit laisser dormir: mon frère repose en paix pourquoi troubler ses cendres ?mais la haute taille de le père s’ était aussi dressée et sa voix grave ordonnait: –parlez un père peut tout entendre de ce qu’ a dit et fait le fils qu’ il a élevé alors la voix chevrotante de le colporteur observa doucement en s’ adressant à le garçon –les têtes blanches ont plus de sagesse il est doux et consolant parfois à le cœur de les parents de savoir comment leur enfant est mort c’ est pourquoi je suis ici c’ est un devoir que j’ accomplis .un frémissement agita les épaules de le jeune homme qui s’ assit lourdement à le bout de le banc et comme s’ il voulait s’ isoler de ce qui allait être dit malgré lui il mit les coudes sur la table et cacha son visage dans ses mains .douce et pâle martyre catherine restait debout devant celui qui venait raviver sa douleur .sur la figure ridée les larmes coulaient silencieusement sans qu’ elle songeât à les essuyer –oui parlez-moi de mon fils père matiec ",
"sa femme qu’ est -ce qu’ elle est devenue? on ne la voyait plus dans les derniers temps —elle l’ avait quitté un silence embarrassant régna dans le cabinet pendant qu’ à le dehors on entendait les pas de les garçons sur le tapis de le corridor —voyez -vous reprit roquelet le jour où boislandais a rétabli sa fortune il aurait mieux fait de se brûler la cervelle ",
"–je vais en parler à le votre cousine –oui mais attendez il ne faut pas la consulter il faut lui dire que vous le voulez –je ne lui parle pas sur ce ton-là mon cher enfant –vous avez tort vous ne saurez jamais la prendre si vous ne lui parlez pas avec autorité ",
"ses dents blanches et bien rangées une pâleur gracieuse décorait encore ses traits fins puis un léger cercle de bistre cernait ses yeux comme s’ il eût été convalescent ajoutez à le cela qu’ il avait des mains blanches bien modelées soignées comme doivent l’ être celles d’ une jolie femme qu’ il paraissait fort instruit était spirituel et vous n’ aurez pas de peine à m’ accorder que mon compagnon pouvait faire honneur à une comtesse enfin plus d’ une jeune fille l’ eût envié pour mari car il était vicomte et possédait environ à le livres de rentes sans compter les espérances une lieue de pouilly la diligence versa mon malheureux camarade jugea devoir pour sa sûreté s’ élancer sur les bords d’ un champ fraîchement labouré à le lieu de se cramponner à la banquette comme je le fis et de suivre le mouvement de la diligence ",
"l’ inconnu m’ aurait demandé de lui offrir à le boire et je me serais trouvé dans cette position qui me faisait tellement peur celle de seul payeur j’ égarai un œil sur mon lit me coucher? dormir? si je pouvais dormir demain matin j’ aurais recouvré mon état habituel qui était supportable j’ ouvris la fenêtre ma chambre jeta une telle clarté sur la maison d’ en face que j’ éteignis ",
"quant à le michel il n' a rien fait qui puisse déplaire à le sa\\n grand'mère cela est bien certain sans doute ce n' est ni contre toi ni contre petit fils qu' elle est fâchée contre qui l' est elle alors contre moi pourquoi\\n le serait elle contre toi ",
"ici nous ne retrouvons pas notre douceur ombrienne la grâce souple de nos collines le charme délicatement nuancé de les paysages tout est plus heurté un peu âpre mélancolique jusque dans le jet vigoureux de cette végétation qui est celle de les contrées méridionales et qui paraît tout autre cependant sous les nuages de ce ciel breton dans l’ atmosphère humide et la lumière toujours discrète mais le charme de cette bretagne est très prenant ne le trouvez -vous pas aussi –certainement je la connaissais déjà et j’ y suis revenu avec plaisir ",
"cela fit comme une grosse boule noire une boule noire que suivait une petite traînée de feu qui crépitait en s’ allongeant avec une rapidité fantastique mais personne ne le vit pour l’ excellente raison que personne ne songeait à le regarder en l’ air et cela vint s’ abattre en plein dans le groupe qui gardait la porte il y eut une explosion formidable une gerbe de feu suivie d’ une fumée noire âcre un de les battants de la porte disloquée fut emporté comme un fétu et projeté à le toises de là sur la prairie ",
"–c’ est cela j’ irai te trouver dans ton cabinet tu as fait un bon voyage il répondit brièvement puis quitta sa mère et gravit l’ escalier d’ un pas vif n’ avait pas fait un mouvement pour descendre elle aimait mieux le revoir là plutôt que sous les yeux malveillants de il lui saisit les mains en attachant son regard plein d’ amour sur la physionomie émue et souriante –ma chérie enfin me voici! et il mit un long baiser sur le front de la jeune fille "
] |
—voici dit -il ce que je lui ai envoyé voici ce qu’ elle a répondu en aviez -vous connaissance m. de broye lut attentivement les documents et resta muet son honnête visage empreint d’ une anxiété douloureuse —je n’ en avais pas connaissance répondit -il enfin sans lever les yeux de plus à le cours de notre discussion madame d’ arjac m’ a reproché de ne pas lui avoir apporté une fortune équivalente à la sienne ou à le moins m’ a rappelé que la sienne était supérieure vous comprenez que le gouffre entre nous est désormais infranchissable | [
"—elle n’ a pas dit cela s’ écria le vieux gentilhomme en se levant brusquement je vous affirme que si telles n’ étaient pas exactement ses paroles telle à le moins était sa pensée répondit rené très pâle le regardant bien en face m. de broye fort blême avait fait quelques pas il revint vers son gendre ",
"il en est ainsi dit -il si ma fille a pu oublier ce qu’ elle doit à ses parents à le son éducation et à le son nom à le point de commettre cette action je vous prie mon gendre d’ accepter les excuses que son père vous fait non pour elle mais pour lui-même mon cher ami fit rené en serrant la main que son beau-père avançait vers lui j’ étais honoré de votre amitié longtemps avant d’ entrer dans votre famille il s’ arrêta incapable de continuer; que ce temps était loin désormais —régine vous fera des excuses reprit m. de broye rené l’ arrêta de le geste —les excuses importent peu dit -il je n’ ai point l’ esprit assez étroit pour m’ arrêter à ces petites choses ",
"le différend qui subsiste entre nous est bien autrement grave voici les faits je suis tombé sérieusement malade en pays étranger; lorsque je me suis senti en état de supporter le voyage de retour mais alors que je ne pouvais pas encore ou de le moins ne croyais pas pouvoir me tirer d’ affaire seul ma femme a reçu un télégramme qui la priait de venir me chercher si ne désirant pas se déranger elle vous avait donné communication de ma demande et s’ était arrangée de façon à m’ envoyer quelque secours j’ aurais pu la trouver froide et indifférente mais je n’ en aurais pas été surpris ",
"je sais depuis longtemps qu’ elle me considère non comme un ami ou un compagnon mais comme un accessoire obligé sans lequel une femme n’ a pas dans la société de position acceptable et bien définie mais ma femme ne m’ a même point donné la preuve de politesse et de bon goût que les bienséances exigeaient d’ elle elle a refusé froidement et simplement de s’ occuper de moi parce que c’ était gênant et ennuyeux j’ aurais pu mourir là-bas sans qu’ elle en eût connaissance et sans qu’ elle s’ en inquiétât autrement que pour se commander un deuil correct chez la bonne faiseuse la rage l’ étouffait il s’ arrêta pour respirer ",
"—je crois que vous vous exagérez un peu les choses fit m. de broye de le ton le plus conciliant ma fille est pleine de défauts mais elle n’ est pas méchante —méchante s’ écria non elle n’ est pas méchante elle est sans cœur rien ne la touche ni ne l’ intéresse pas même ses enfants mon cher ami cet entretien est aussi douloureux pour vous que pour moi-même tâchons de l’ abréger ",
"j’ ai pris une résolution que je ne modifierai pas madame d’ arjac restera à les yeux de tous ma femme honorée mais pour moi elle n’ est plus et ne sera plus jamais qu’ une étrangère PROPN s’ écria m. de broye blessé à le cœur par la façon décidée dont son gendre avait prononcé ces paroles vous n’ y songez pas après ans et demi de mariage vous prononcez entre votre femme et vous un divorce réel sans regrets et sans remords il ne s’ agit ici ni de regrets ni de remords fit rené avec une impatience nerveuse ",
"madame d’ arjac ne connaît pas et ne connaîtra jamais les uns ni les autres elle ne m’ aime pas il hésita un peu et continua d’ une voix altérée je ne l’ aime plus nous sommes étrangers l’ un à l’ autre avec plus de prudence de sa part nous eussions pu rester amis et de même qu’ à le beaucoup d’ autres à la plupart de les autres l’ amitié eût suffi à le nous faire une existence heureuse maintenant c’ est impossible et j’ ai la triste satisfaction d’ ajouter que si nous sommes désunis la faute n’ en est pas à le moi le père de régine demeura silencieux ",
"que pouvait -il répondre à le ce que disait son gendre? mieux que personne il connaissait le vide et la frivolité de l’ esprit de sa fille il avait vu se développer en elle après le mariage défauts qu’ elle avait cachés jusque-là ou peut-être qui étaient nés spontanément dans un sol éminemment favorable d’ ailleurs reprit rené cette résolution que vous considérez comme un malheur demandez à le votre fille ce qu’ elle en pense; vous verrez que loin de partager votre manière de voir elle l’ accepte comme une véritable délivrance ",
"m. de broye ne répondit pas plus d’ une fois en effet il avait entendu régine exprimer des sentiments analogues à le ceux que lui prêtait son mari mais lui dont la vie conjugale avait été exempte de nuages ne pouvait accepter l’ idée d’ un ménage ainsi désuni dès le principe —je lui en parlerai dit -il; si elle éprouvait des regrets si elle témoignait le désir de chercher des moyens de conciliation rené secoua la tête PROPN n’ est plus loin de son esprit répondit -il "
] | [
"il est heures de l’ après-midi ce n’ est pas tout ils ont ordre de stationner où ils sont pour le cas peu probable où des fascistes tenteraient une contre-attaque en direction de le reichstag rentre dans la tourelle mais garde le buste dehors les avant-bras appuyés à les bords de la trappe les fantassins se sont déployés en bordure de le parc ",
"fin a dieu ne plaise que nous donnions comme expression de nos sentiments sur un homme devenu malheureux les paroles que nous prêtons ici à une maîtresse irritée une femme qui se croit abandonnée pense quelquefois tout le mal possible de celui qui l’ oublie surtout quand elle est capable de faire ce qu’ elle redoute la jeunesse d’ un prince n’ est pas plus exemple de folies que celle de le plus humble bourgeois mais ce n’ est pas à le nous de lui en faire une accusation et si nous avons choisi sans le nommer et sans le mettre en scène un personnage devenu à le moins respectable par son âge et son exil c’ est qu’ il nous fallait une position telle qu’ elle pût se prêter à les événements que nous avons voulu présenter ",
"francs m’ quoi! ce chiffre vous surprend? dit ma belle–mère avec un petit rire argentin ah! ma pauvre enfant on voit bien que vous sortez de pension je demeurai absolument interdite vous comprenez reprit –elle que je ne veux pas risquer de mécontenter votre père en le priant de m’ avancer même pour jours la somme dont j’ ai besoin jamais depuis notre mariage le moindre nuage ne s’ est élevé entre nous; et bien qu’ il m’ en coûte de vous demander cet acte de complaisance je sais prête à le faire tous les sacrifices plutôt qu’ à me voir pour la première fois infliger un blâme par ce cher adrien que je tiens tant à le rendre heureux en tout ces paroles firent cesser mon hésitation ",
"il a pu passer sans aucune peine il a pu aller où il voulait il a parlé avec douceur il a dit à l\\' oncle ils viennent me déranger a leur coûtera cher était oncle qui était venu à la rencontre de joseph jusque dans la cuisine mais a pas élevé la voix il a dit je veux seulement qu\\ on me laisse tranquille ",
"—évidemment ces œuvres ne sont point répandues dans le gros public mais tous ceux qui fréquentent l’ hôtel de les ventes les connaissent lalouette est trop modeste déclara mme lalouette en faisant sonner sa chaîne d’ or nous avons ici une lettre de félicitations d’ un personnage qui a su apprécier mon mari à sa juste valeur j’ ai nommé mgr le prince de condé le prince de conde ",
"c’ est la première fois que ce nom frappe mes yeux et mes oreilles –enfin madame le signalement que j’ ai fourni à le votre mari n’ évoque -t-il personne pour vous j’ ai parlé d’ un très joli garçon et d’ une taille colossale il est rare que ce double avantage se rencontre chez individus –ce signalement évoque pour moi tout à le fait un chauffeur que je connais –le prince n’ a rien d’ un chauffeur madame c’ est le véritable homme de le monde ",
"mais en même temps même si j’ avais les boules je voulais pas chialer pour des conneries pareilles laurent il est revenu vers heures et demie mais alors là complètement déchiré avec la tronche qui saignait de partout il avait eu une sale embrouille avec les toxes à le stalingrad la thune que je lui avais filée il se l’ était fait taxer il s’ est véner contre oim pour rien c’ était vraiment un salaud ",
"peu à le peu l’ espoir était rentré dans le cœur de les jeunes époux néanmoins une objection vint à la pensée de timoléon votre tour suivez bien mon raisonnement dit -il à le vieux marin —bon allez —si de tous ceux qui sont partis les navires ne rencontraient personne qui diable leur parlerait de nous —oui cela est possible ",
"l’ enduit n’ avait pas pris misère j’ étais la planquée de service mais je demeurais la grande sœur quand même seigneur toujours bordel de merde il fallait que je trouve quelque chose là je ne pouvais pas l’ abandonner dans cet état —monte lui ai-je ordonné —non ",
"mais avec cette arrière-pensée que la qualité virile entretient toujours dans les sentiments naïfs il se disait que sans se parjurer antonie serait à le lui et qu’ il pouvait bien faire avec elle un vœu que la force de les choses que la logique de la vie ne rendraient pas perpétuel PROPN affecta de veiller tard jusqu’ à le milieu de la nuit parcourant le château promenant avec fierté dans une sorte de somnambulisme son inquiétude qu’ elle redoutait d’ installer chez elle quand tout le monde fut endormi elle se résigna à le entrer dans sa chambre mais pour y continuer de veiller de durcir dans la nuit et le silence la silencieuse volonté de son amour madame de sabaillan avait fait installer à le côté de son lit une couchette improvisée avec un canapé et des coussins avant de s’ abandonner à le sommeil qui la sollicitait elle joua pendant une heure encore à le ce jeu maternel qui la ravissait arrangeant la petite julie sur son oreiller la regardant dormir l’ écoutant respirer s’ émerveillant de ce souffle paisible si léger si joli qui s’ échappait comme l’ arome de ce"
] |
si je ne l’ épouse pas je ne m’ en consolerai de ma vie —à ce point la dit mon cher c’ est une chose terrible reprit m. de moras je suis absolument épris; quand elle me regarde quand je touche sa main quand sa robe me froisse je sens courir des philtres dans mes veines j’ avais entendu parler de ces sortes d’ agitations mais jamais je ne les avais éprouvées | [
"je vous avoue qu’ elles me ravissent; en même temps elles me désespèrent car je ne puis me dissimuler qu’ il y a chances pour que cette passion soit malheureuse et il me semble vraiment que j’ en porterai le deuil tant que mon cœur battra —quelle aventure! dit lucan qui avait repris toute sa gravité c’ est très sérieux cela très ennuyeux il fit quelques pas à le travers le salon absorbé dans les réflexions qui paraissaient d’ une nature assez sombre connai ̂t -elle vos sentiments dit -il tout à le coup ",
"—très certainement non je ne me serais pas permis de les lui apprendre sans vous prévenir voulez -vous me faire l’ amitié d’ être mon interprète auprès de sa mère mais oui très volontiers dit lucan avec une nuance d’ hésitation qui n’ échappa point à le son ami —vous pensez que c’ est inutile n’ est ce pas dit le comte avec un sourire contraint ",
"—inutile pourquoi? d’ abord il est bien tard il est un peu tard sans doute PROPN est bien engagée mais je me suis toujours un peu défié de sa vocation d’ ailleurs dans ses imaginations tourmentées les résolutions les plus sincères de la veille deviennent aisément les dégoûts de le lendemain ",
"mais vous doutez que que je lui plaise —pourquoi ne lui plairiez -vous pas vous êtes plus que bien de votre personne vous avez ans elle en a vous êtes un peu plus riche qu’ elle tout cela va très bien —enfin pourquoi hésitez -vous à le me servir —je n’ hésite point à le vous servir ",
"seulement je vous vois très amoureux vous n’ en avez pas l’ habitude et je crains qu’ un état si nouveau pour vous ne vous pousse un peu vite à une détermination aussi grave que le mariage une femme n’ est pas une maîtresse bref avant de faire une démarche irrévocable je voudrais vous prier de bien réfléchir encore mon ami dit le comte je ne le veux pas et je crois très sincèrement que je ne le peux pas vous connaissez mes idées les vraies passions ont le dernier mot et je ne suis pas sûr que l’ honneur même soit contre elles un argument très solide ",
"quant à le leur opposer la raison c’ est une plaisanterie d’ ailleurs voyons lucan qu’ y a -t-il de si déraisonnable dans le fait d’ épouser une personne que j’ aime je ne vois pas qu’ il soit absolument nécessaire de ne pas aimer sa femme eh bien puis -je compter sur vous —complètement dit lucan en lui prenant la main j’ ai fait mes objections maintenant je suis tout à le vous ",
"je vais parler à le clodilde dans un moment elle doit aller voir sa fille cette après-midi venez dîner ce soir avec nous mais rassemblez toute votre fermeté car enfin le succès est fort incertain il ne fut pas difficile à le m. de lucan de gagner la cause de m. de moras de clodilde après l’ avoir écouté non sans l’ interrompre plus d’ une fois par exclamations de surprise: mon dieu reprit -elle ce serait l’ idéal ",
"non seulement ce mariage romprait des projets qui me navrent mais il réunit toutes les conditions de bonheur que je puis rêver pour ma fille et de plus l’ amitié qui vous lie avec pierre amènerait tout naturellement quelque jour un rapprochement entre sa femme et vous tout cela serait trop heureux mais comment espérer une révolution si complète et si soudaine dans les idées de julia elle ne me laissera même pas terminer mon message elle partit palpitante d’ anxiété ",
"elle trouva julia seule dans sa chambre essayant devant une glace sa toilette de novice: la guimpe et le voile qui devaient cacher son opulente chevelure étaient posés sur le lit elle était simplement vêtue de la longue tunique de laine blanche dont elle s’ occupait d’ ajuster les plis elle rougit en voyant entrer sa mère puis se mettant à le rire: dans le cirque n’ est -ce pas mère clodilde ne répondit pas "
] | [
"--oui messieurs est un homme reprit étranger mais est un homme malheureux PROPN est un homme qui doit avoir quelque profond chagrin il ne rit presque jamais mais il pleure souvent il ne nous avait jamais révélé son nom avant l\\ incident dont je vous ai parlé il y a un instant; incident qui eut pour effet de démasquer le hibou-blanc et de nous apprendre son vrai nom cependant le grand-trappeur parcourt en tous sens la carabine sur épaule et les pistolets à la ceinture depuis plus de ans les régions désertes et glacées de le nord ",
"et j’ ai l’ honneur de vous faire observer que le prix de francs est pour la seconde classe –comment! comment la seconde classe la demoiselle de m. mivart-gaillard est à le francs –un bonnetier dit la gauffré la demoiselle de madame colignon est à le même prix ",
"je m’ égare la nuit dans la forêt et je vois passer les chevreuils à le clair de lune que veux-tu! tout cela me berce agréablement et me produit l’ impression d’ un rêve d’ enfant que je fais dans l’ âge ta lettre datée de cologne et qu’ on m’ a renvoyée ici suivant mes instructions a seule troublé ma béatitude je me console difficilement d’ avoir quitté PROPN presque à la veille de ton retour que le ciel confonde tes caprices et ton indécision ",
"l’ influence désastreuse que cette incessante absorption de chatteries a dû nécessairement avoir sur le tube intestinal de notre malheureux ami je ne veux pas la sonder je ne m’ en informe à le personne je ne désire pas la connaître mais l’ influence de cette gourmandise immodérée sur mon garde-manger voilà ce que je ne saurais passer sous silence voilà ce que je n’ ai besoin de demander à le personne; voilà ce que je ne connais que trop bien par moi-même or ayant pensé que l’ heure était arrivée de tendre un piège à la gloutonnerie ruineuse de fafiou je me mis à le réfléchir sur la façon dont le piège devait être tendu ",
"nous étions sans doute toi et moi des abandonnés des orphelins on fait n’ importe quoi quand on n’ espère plus rien si j’ ai épousé véronique c’ est parce que j’ ai cru qu’ elle était riche quand le cœur est mort il ne reste plus que l’ argent n’ est -ce pas alors tu vois nous sommes quittes moi j’ ai fait un mariage d’ argent et j’ ai failli nous tuer véronique et moi c’ est monstrueux mais c’ est pardonné parce que je t’ aime je me confie à le toi totalement ",
"elle ne reconnaît nullement ce monde dans les traits de son visage puisque ces traits ne le figurent en rien mais en vérité la femme qui s’ apprête devant son miroir fixe son regard sur le monde liquide avant le regard sur le monde sombre de le moins avant les lumières solaire et lunaire sur lequel aucun de ceux qui ont souffle qui respirent qui parlent n’ ont prise à le fond de l’ eau de son miroir elle considère le monde perdu corps et bien et en appelle à le lui chapitre le chasseur narcisse ne se reconnaît pas dans le regard qui le happe à le fond de l’ eau le conte est formel: ",
"l’ opérateur se pointe fais -moi tirer un agrandissement de ces personnes lui dis-je dis à le labo de faire fissa je veux ça d’ ici à une heure j’ attends dans mon bureau ",
"qui est -ce c' est mon ami mon frã ̈re bã©gaya le garde dã©vorant les sanglots qui dã©chiraient sa gorge le roi se baissa vers la terre PROPN ã©clairait les traits livides de le mourant espã©rance s' ã©cria c' ã©tait lui ",
"c’ est à le sein de l’ obscurité lorsque tout dormait que j’ osais accueillir des pensées agréables espérer de jeunes morts chuchotant à la veille d’ une guerre ont eu raison de mon petit dessein je me demande si mon père a gardé le silence sur les siens qui d’ ailleurs ne lui appartenaient pas en propre parce que c’ était sa façon de tenir à l’ écart les dieux jaloux parce qu’ une loi qu’ on ne discute pas met le présent à la discrétion de le passé ou bien parce qu’ il a craint que je ne refuse on ne sait pas qui l’on est mais on sent bien que la place n’ est pas libre le choix indifférent il y a quelque chose avec quoi il faut compter des antécédents ignorés inéluctables une profondeur vertigineuse à le creux de les instants ",
"—vois ce coup me dit -il j’ ai commencé comme cela: on parle souvent de macbeth mais la vraie façon de lire cette pièce célèbre c’ est d’ aller s’ asseoir sous un chêne le livre ouvert sur ses genoux à l’ heure où le soleil se couche tu vois d’ ici le truc pages de coucher de soleil et macbeth "
] |
–mademoiselle est bien bonne –c’ est une nouvelle emplette –c’ est mieux que cela mademoiselle qu’ est -ce donc? –un cadeau –vraiment un sourire ironique effleura les lèvres de berthe –françois est donc bien riche qu’ il vous fait de pareils présents dit -elle avec une indifférence affectée | [
"lise fit un petit mouvement de tête qui ne manquait ni de grâce ni de vanité –aussi n’ est -ce pas à le françois que je le dois! répondit -elle effrontément –et à qui berthe fit un geste d’ étonnement lise s’ en aperçut elle sourit ",
"–vous êtes coquette mon enfant reprit berthe après un moment de silence –on m’ a dit souvent que j’ étais jolie repartit la camériste –vous le seriez davantage si vous le saviez moins un peu de coquetterie ne nuit jamais mademoiselle le sait bien aussi qu’ est -ce à le dire ",
"berthe eut un regard singulier –c’est-à-dire mademoiselle que je connais un jeune homme qui se meurt d’ amour pour vous je ne parle pas de françois –et de qui parlez -vous donc –de m.denogent il vous l’ a dit? –il m’ a de le moins priée de le dire qui ",
"PROPN se tut l’ effronterie et l’ aplomb de lise l’ effrayaient et cependant elle ne pouvait se résoudre à le lui imposer silence lise était une fille adroite et qui avait appris le monde elle avait ans à le peine mais elle avait déjà bien vécu elle comptait des phases diverses et nombreuses dans son existence et connaissait surtout de paris les quartiers où la vie est heureuse et facile ",
"on eût dit la dorine de le xvii siècle transplantée à le milieu de la société moderne elle était accorte vive à l’ œil mutin à le geste hardi on ne pouvait pas dire qu’ elle fût précisément jolie mais elle avait une tournure agaçante un minois éveillé une allure spirituelle toutes les qualités qui s’ acquièrent dans l’ intimité de les filles de le diable lise avait commencé par fréquenter les ateliers elle s’ était faite artiste puis elle avait monté; puis elle avait descendu des transformations mystérieuses ",
"elle était bonne fille à le fond cependant bien que son cœur ne l’ embarrassât guère une fois pourtant elle avait failli aimer elle ne l’ avait dit à le personne elle en était presque honteuse mais PROPN lise était une fille d’ ordre et l’ amour vrai coûte trop cher de temps en temps elle y pensait bien encore mais cela durait peu cependant berthe comprit combien il était imprudent d’ accorder une si grande liberté de langage à une femme de chambre et quand elle releva la tête son regard s’ adressa avec sévérité à la jeune camériste ",
"–lise lui dit -elle d’ une voix presque sèche votre indiscrétion pourrait passer pour de l’ impertinence a l’ avenir vous aurez soin de ne vous charger d’ aucune commission de cette sorte et je vous préviens que si cela se renouvelait je n’ aurais pas toujours pour vous les mêmes bontés qu’ ai -je donc fait de mal? demanda lise avec un étonnement parfaitement joué –ai -je besoin de vous l’ apprendre? je croyais servir mademoiselle ",
"–assez –et puis il y a peut-être une chose que mademoiselle ignore? –laquelle –c’ est que PROPN n’ est pas le seul qui m’ ait engagé à le vous parler de lui PROPN se redressa avec vivacité –quelqu’un vous a invitée à le me parler de m.denogent dit -elle avec une sorte de terreur vague –oui mademoiselle –et qui cela –je ne sais si je dois le dire ",
"–vous hésitez quand je vous l’ ordonne –on m’ a recommandé d’ être discrète –je tiens à le connaître le nom de celui qui prend tant d’ intérêt à le ma personne –eh bien –parlez est m.michot "
] | [
"dit en levant son regard lumineux vers lui vous voulez que je vous fasse plaisir –oui est -ce que je vous demande un trop gros effort un instant elle demeura pensive non assura -t-elle ensuite c’ est entendu! pour vous je deviendrai celle que vous souhaitez que je sois vous n’ aurez plus jamais à le vous plaindre de moi ",
"fit le patron en rigolant —j’ ai mis dans le bruno.—ce serait peut-être l’ occasion de payer ta tournée observa la femme à le diabolo banane .le patron se mit à le rigoler les pouces glissés dans son gilet de cuir mais il finit quand même par leur payer un coup une pression et un kir.il était heures et l’ ambiance commençait à se réchauffer la radio diffusait un vieux tube de bientôt autres types entrèrent dans le rade genre bidasses le crâne rasé sur les côtés avec une houppette sur le devant ",
"la ville dormait des douaniers se promenaient; et de l’ eau tombait sans discontinuer par les trous de l’ écluse avec un bruit de torrent heures sonnèrent .le parloir n’ ouvrirait pas avant le jour un retard bien sûr contrarierait madame et malgré son désir d’ embrasser l’ autre enfant elle s’ en retourna les filles de l’ auberge s’ éveillaient comme elle entrait dans pont -l’ évêque .le pauvre gamin durant des mois allait donc rouler sur les flots ses précédents voyages ne l’ avaient pas effrayée ",
"que je ne peux pas savoir .mais moi je dis que je m’ en souviens j’ étais là j’ ai tout vu: ils vivaient donc ensemble ils parlaient de partir en vacances de visiter l’ espagne ou l’ italie ils dormaient dans les bras l’ un de l’ autre ils s’ amusaient à se mordre doucement l’ épaule ou le cou et puis un jour une dispute ou un soupçon ridicule comme tout ce qui détruit le bonheur les mots avaient jailli ils s’ étaient bagarrés ils s’ étaient séparés et ils ne s’ étaient plus jamais revus ",
"PROPN s’ était souvent demandé si les établissements l’ hôtel et le café appartenaient à la même propriétaire tant la clientèle de l’ un et de l’ autre était différente il entrouvrit la porte sur le comptoir des tranches grillées de mauvais pain remplaçaient les croissants —est -ce que la dame de l’ hôtel est la demanda bridet je quitte ma chambre et je voudrais régler ma note ",
"toujours ce même procédé dont je me suis servi les autres fois où nous avons travaillé ensemble on ne commence pas par accuser celui qu’ on soupçonne on ne lui demande aucune explication on ne s’ occupe même pas de lui mais alors qu’ il ne se défie pas on reconstitue peu à le peu en sa présence toute l’ aventure ",
"toutefois elle s’ aperçut que cette femme ne menait pas une vie honnête elle éprouvait une aversion naturelle pour les femmes amoureuses et pour celles que les gens d’ armes nommaient les amiètes ou leurs mies mais elle connaissait par révélation qu’ il faut avoir grande pitié d’ elles et les traiter miséricordieusement c’ est pourquoi elle répondit avec douceur à le simone la bardine le bon père viendra bientôt s’ il plaît à le dieu et nous n’ aurons pas à le regretter de l’ avoir attendu car il est savant en oraisons et ses sermons tournent le peuple à la dévotion plus encore que ceux de frère richard qui parla ce printemps en ce cloître-ci il en sait plus qu’ homme de le monde sur les temps qui viendront et apporteront d’ étranges merveilles ",
"ils étaient en vacances avec gabrielle et charles ce fut une scène pénible mathilde en sortit indemne et pas découragée une année après émerveillée elle allaitait sa première fille louise était le portrait de sa mère elle en eut encore ",
"en même temps de chaque hutte sortaient des spectateurs empressés fleur-de-fraisier pâle et tremblante s’ appuyait sur l’ épaule de son mari; châtaigne-d’eau à le contraire marchait d’ un pas ferme et rapide la pirogue fut saluée par une clameur lamentable de toutes les personnes présentes ce n’ était là que la formalité d’ usage un signe de deuil banal mais nuage-blanc soit curiosité soit brutalité stupide ayant écarté la peau de bœuf un cri d’ horreur bien sincère et bien franc cette fois s��échappa de toutes les bouches ",
"il s’ inquiète de\\n' l’ ombre courte torte bleue qui lui adhère à les talons s’ il pouvait il la chasserait;\\n' elle le gêne l’ obsède offusque sa pupille elle perce son cercle de vision et il la sent\\n' à le chaque pas remuante espionne s’ il s’ arrête elle demeure courbée sous lui difforme \\n' affreusement gibbeuse et tassée vers la mare marmoréenne il traîne lucienne "
] |
mais j’ ai vu le moment où ç a ne servirait à le rien car elle m’ a fait une scène mais une scène j’ étais le dernier de les derniers j’ allais lui faire perdre sa place et ce n’ était pas moi qui lui en trouverais une autre on n’ avait pas le droit d’ entrer ainsi comme un voleur chez les gens comment sortirait -il sans être vu à le présent j’ eus le malheur de lui dire qu’ il n’ était pas plus difficile de sortir que d’ entrer et que je reprendrais le chemin que j’ avais pris; alors elle voulut me mettre à la porte sur-le-champ! vous comprenez bien monsieur que ç a ne faisait pas de le tout mon affaire ?-alors j’ appelai à le moi toutes les phrases douces que j’ avais entendu dire comme à mes maîtres à le vous par exemple quand vous vouliez être aimable je lui parlai de ses yeux qui étaient presqu’ aussi grands que ceux de les veaux de la ferté-sous-jouarre de ses cheveux qu’ étaient blonds et longs comme ceux d’ une quenouille dévidée de ses petites mains rouges comme des pattes d’ écrevisses car elle a des petites mains rouges allez mariette enfin je parviens | [
"–suffit mon ami j’ en sais assez pour deviner le reste et tu as tenté l’ escalade souvent depuis?–oh! le plus souvent possible monsieur me comprend et je crois que s’ il eût été à le ma place il ne se serait pas fait prier lui non plus pour revenir –et jamais la patronne de ta payse ne s’ est aperçue de rien?–oh! jamais et cependant une fois il y a de cela une quinzaine de jours j’ ai bien cru être pincé ",
"c’ était la nuit de le mariage de l’ aînée de les demoiselles or vous savez un mariage a met toujours un peu plus en train j’ avais entendu danser toute la nuit dans le jardin j’ étais comme qui dirait de la noce mais de l’ autre côté de le mur dans la rue parce que je ne me montrais jamais c’ est à ce point que je ne connaissais ni les demoiselles ni le futur or pour vous finir vers heures je vois la porte de le jardin s’ ouvrir je me cache dans un renfoncement bien noir et je me dis: restons là sans bouger pendant que la noce va défiler effectivement ils montent tous en voiture avec des froufrous de robes de soie après avoir embrassé les mariés qui restaient dans la maison et quand ils sont tous partis la porte se referme j’ attends encore un peu que le bruit cesse dans la maison fallait bien que la mère les demoiselles et surtout les mariés soient retirés chacun chez eux ",
"à le reste nous avions mariette et moi un signal convenu sitôt que je lui vois agiter la persienne de sa fenêtre je me précipite et j’ escalade malgré la lune qui me gênait bien patatra! voilà qu’ à le moment de passer devant les fenêtres de la maman il me semble entendre marcher derrière moi sur le sable c’ était le marié monsieur! je ne l’ ai même pas regardé –mais si vous m’ aviez vu me glisser en rampant comme un serpent jusqu’ à la chambre de mariette on aurait dit un clown!eh bien ",
"n’ a été que cela mais j’ ai eu tout de même une fière peur d’ autant que le marié n’ a pas passé la nuit dans la maison de sa belle-mère comme cela avait été convenu il a emmené sa femme pendant la nuit sans tambours ni trompettes et n’ a pas reparu c’ est mariette qui m’ a conté l’ histoire depuis –et voilà pourquoi vous avez tant de peine à le vous lever le matin pour faire mon service maître beaulardon ",
"dit monsieur sait combien je lui suis dévoué mais il doit comprendre combien il est pénible pour un amoureux de s’ en aller à le lieues de sa bonne amie mais monsieur est bon il me permettra de rester je soignerai si bien ses meubles et son appartement pendant son absence que monsieur n’ aura pas de regrets de ne pas m’ avoir emmené –c’ est cela te laisser ici comme un coq en pâte –car je ne vois pas d’ expression plus juste pour qualifier ta situation –tandis que moi je courrai les grands chemins à la poursuite d’ une cruelle qui ne me permettra jamais d’ escalader les murs fût -ce par les nuits les plus sombres non non mon gaillard tu me suivras c’ est dans ton intérêt après tout car tu verras à le retour combien les baisers de ta mariette te sembleront plus doux PROPN essaya encore d’ implorer son maître mais il le trouva impassible et il dut se résigner sous peine de perdre sa place .pendant que le malheureux valet en proie à un sombre désespoir préparait tout de travers le bagage de son maître floche à le contraire se laissait aller à une joie exubérante ",
"–est -ce que vous vous arrêterez en italie monsieur demandait -il à le marescou –j’ espère qu’ elle ne me mènera pas plus loin répondit le marseillais c’ est que monsieur on est si bien quand on n’ est pas chez soi –cela dépend ",
"PROPN dit cela parce qu’ il est amoureux moi aussi je l’ ai été et comme personne je puis le dire mais si monsieur savait comme ç a change quand on a atteint à son but et quand ou ans seulement ont passé sur un ménage où l’on ne se parle plus qu’ à le coups de balai et à le coups de pincettes –j’ espère ne jamais en venir à le ces extrémités avec aucune femme –que monsieur marescou m’ excuse si j’ insiste mais il en arrivera là comme les camarades .–eh bien maître floche ",
"s’ écria marescou d’ une voix sévère –je veux dire comme les autres maris fit vivement floche en se reprenant c’ est que voyez -vous monsieur quand on en vient à ne pas pouvoir prononcer un mot sans être contredit à ne pas pouvoir sortir seul sans avoir sa petite scène en rentrant à n’ avoir plus même le droit de regarder dans la rue une femme qui vous plaît le tempérament s’ aigrit et on a bien vite fait de taper –c’ est possible à le reste ce n’ est pas PROPN qui m’ empêche d’ être à le mieux avec ma femme croyez -le bien ",
"mais nous si nous voulons rester bien unis faut pas nous voir souvent et voilà pourquoi je demandais à le monsieur s’ il n’ avait pas l’ intention de pousser un peu plus loin que l’ italie –je constate que tu ne détestes pas les voyages mais ne me bourre pas ma valise tant que cela mon garçon tu vas la faire crever! observa marescou qui depuis quelques instants voyait floche entasser paires de chaussettes sur paires de chaussettes et chemises de flanelle sur chemises de flanelle –mais si monsieur faut bourrer faut bourrer tant qu’ on peut je suis persuadé que vous ne vous en repentirez pas "
] | [
"faut que je gamberge le point c’ est primordial dans notre job de récapituler je me dis qu’ à le cours de mon début d’ enquête quelque chose a fait tressaillir mon subconscient et ce quelque chose continue de frétiller dans les limbes de mon esprit insondable ",
"tiens c’ est le gare de le luxembourg porte de PROPN vivement la grande décarade vous commencez à me filer le traczir avec vos pronostics de mauvaise inauguration j’ ai horreur qu’ on pressentimente dans les tons sombres a porte la pistouille il lâche une rame pour nous montrer la paume de sa main se dilate une grosse notez bien que je touche de le bois pour conjurer le mauvais essor rigole cet optimiste chevronné ",
"je poussai la porte marquée entrée interdite encore un couloir un peu humide je me souvins de l’ autre couloir je n’ avais pas de remords je regardai à le travers la vitre foncée de la porte donnant dans la salle ",
"que je suis petit croiriez -vous bien que j’ éprouve je ne sais quelle gloriole à le penser que j’ ai blessé mon adversaire et que je ressens une sorte de dépit et de confusion d’ avoir été blessé par lui et surtout de m’ être évanoui pourtant je dois à le cette dernière circonstance de les instants d’ une douceur infinie les soins dont je suis l’ objet de la part de monsieur et de madame merval me pénètrent jusqu’ à le fond de l’ âme ",
"voici l’ année tu es entré ta première augmentation te rappelles-tu? nous avons été dîner chez douix ce jour -là puis le soir à le café de les aveugles hein? quelle ribote à la longue risler s’ aperçut de le singulier refroidissement survenu entre sigismond et lui il en parla à sa femme depuis quelque temps elle sentait celle antipathie PROPN autour d’ elle parfois en traversant la cour elle était comme gênée par des regards malveillants qui la faisaient se retourner nerveusement vers la niche de le vieux caissier ",
"les naïves caresses de ses enfants que jobic avait poussés dans ses bras firent enfin couler les pleurs qui l’ étouffaient elle réunit les têtes chéries et les pressa sur son cœur en les couvrant de larmes et de baisers les pauvres petits ne pouvaient croire à le leur malheur papa reviendra disait charlot affirmait rosalie denise pleurait silencieusement; fanchette consternée aurait voulu être morte à la place de le bon antoine ",
"à le moins que d’ ici là il ne m’ oblige à le lui fermer sans façon notre porte à le nez ce que je regretterais vivement mais ce que je ferais néanmoins sans tergiversation s’ il en était besoin –comme ce serait malin! mettre un ami à la porte tout simplement parce qu’ il vous trouve jolie –je ne vous empêche pas de me juger à le votre idée ce qui me déplaît c’ est que vous me le disiez –vous préféreriez peut-être que je vous dise que vous êtes laide et que vous me déplaisez –ce serait de le dernier galant ",
"les machines roulaient avec un fracas qui emplissait l’ atelier soudain un ss paraît à la porte siffle pour dominer le bruit et le faire cesser et hurle: tout le monde dehors les machines s’ arrêtent d’ abord celles qui se trouvent près de la porte puis les autres puis les dernières les femmes se lèvent forment les rangs pourquoi nous font -ils sortir qu’ est -ce qu’ ils veulent? ",
"jé voulais mes habits sur mes épaules et mon inexpressible sur mes jambes jé vous démandais des excuses jé savais pas madme était votre femme en vérité j' étais bien repenti tout en parlant m. PROPN s' était habillé; il attendit en grelottant l' arrivée de mme bonard que son mari avait été chercher quand elle entra il s' épuisa en saluts en excuses que n' écoutèrent ni le mari ni la femme ",
"quand même achille agamemnon ulysse ajax fils de télamon ou d' un autre peu importe se seraient joints pour la défendre à le pâris hector priam et quand même ils y eussent été commandés par tous les dieux le dieu mars en tête —un détachement d' artillerie débarqué par les paquebots à le vapeur de la méditerranée muni d' une douzaine de fusées à la congrève qui portent à le près de lieues et battent en brêche à le cette distance d' autant de mortiers à le bombes et de canons rayés l' aurait prise en minutes —positivement les dieux ne sont plus de force avec nous sur aucune espèce de terrain les titans commencent à le prendre le dessus les chaînes de le vieux prométhée pétrifié sur son rocher de scythie se sont rouillées et le bec de l' aigle s' est recourbé de vieillesse ne serait -il pas permis d' après tout ceci d' inférer que si peu que soient les hommes les dieux valent moins encore ?...—que jupiter par exemple s' avise de revenir jouer amphitryon ou de faire des miracles on le traduira simplement à l' une de les polices correctionnelles de l' europe"
] |
le sourire sec de le médecin se figea l’ arménien n’ était qu’ un étranger toléré —me croiriez -vous si je vous disais que je ne le sais pas que personne ne le sait? —non —vous devrez pourtant vous contenter de cette réponse PROPN respira à le pleins poumons | [
"il en avait marre de jouer à ce petit jeu il était à le paradis de les ordures il le savait et cette réunion de province avec sa rumeur feutrée son babillage futile ne masquait rien il leva son verre c’ est vous qui l’ avez dit docteur je ne suis pas un flic ordinaire pas de le tout alors je ne me contenterai pas de vos sourires entendus et de vos réponses de faux cul ",
"regardez -moi bien et pensez à le moi souvent parce que je vais revenir en force bougre de con! était endormi sur le parquet tenant sa gibecière contre son ventre de le vomi tachait sa chemise ",
"son sommeil puait la drogue en guise de confirmation kasdan aperçut la seringue et la cuillère posées sur la table de nuit sa table de nuit il eut envie de réveiller le môme à le coups de pied et de le foutre sous une douche glacée à le lieu de cela il le tira par les aisselles ",
"le hissa sur son lit le déshabilla le nettoya avec une serviette humide puis le glissa sous les couvertures sa colère l’ avait déjà quitté ",
"exsudée comme une mauvaise sueur il y avait longtemps qu’ il ne jugeait plus personne il ne croyait plus à la trahison parce qu’ il ne croyait plus à les serments à le fond il était nihiliste des années à le compteur n’ avaient cessé de le rapprocher comme la courbe d’ une asymptote de le vanitas de bossuet qui citait déjà l’ ecclésiaste je me suis appliqué à la sagesse et j’ ai vu que c’ était encore une vanité bossuet ajoutait et ces mots avaient hanté PROPN toute sa vie toutes nos pensées qui n’ ont pas dieu pour objet sont du domaine de la mort seul problème lui n’ avait pas trouvé dieu à le fil de son destin ",
"il observa le gamin qui dormait il se raisonnait déjà si le môme avait craqué peut-être avait -il une raison sérieuse ou peut-être était -ce sa faute à le lui parce qu’ il l’ avait abandonné a cette seconde PROPN se dit que tout n’ était peut-être pas si vain ",
"et c’ était ce jeune drogué instable maladif qui lui montrait la voie avec sa rage sa fureur son obsession de la vérité il restait un combat ",
"il restait leur enquête PROPN baissa les yeux sur la sacoche de volokine bourrée de notes de fiches de photos de coupures de presse non: tout n’ était pas vain il y avait ces enfants enlevés ",
"ces meurtres ces mutilations il y avait cette souffrance qui vibrait derrière cette secte sinistre il ramassa les vêtements de le môme les fourra dans la machine à le laver "
] | [
"prenez vos minutes mon cher car la façon dont votre fils m’ a prié devenir vous voir immédiatement m’ annonçait une communication grave –grave en effet reprit henri mais heureuse surtout vous ne devinez pas –nullement –je vous le jure –père va! il s’ agit donc de ma fille –et de richard ",
"mon père était mort mais un orphelin de ans n’ avait remarqué que le désordre de la maison les pleurs de sa mère et sa propre terreur il n’ avait rien su des affres que le mourant avait traversées ma mère était morte beaucoup plus tard vers l’ époque de ma mission en pannonie je ne me rappelais pas exactement à le quelle date PROPN n’ avait été qu’ un malade à qui il s’ agissait de faire faire un testament ",
"–quels machins demanda didiche dit le capitaine il toucha pour montrer à le didiche –c’ est pas si petit que dit olive pour faire voir elle bomba le torse après avoir déposé le cormoran endormi à le côté d’ elle ",
"c’ étaient des clients relativement tranquilles ils burent une ou bolées de cidre et s’ en allèrent sans tapage derrière eux l’ oncle ferma ses volets et je n’ entendis plus aucun bruit dans la demeure quand PROPN eut fermé pour la nuit la porte de le taudis où elle reposait j’ étais rompu de fatigue et il me fallut faire des efforts inouïs pour ne pas choir dans le sommeil ",
"mais ces distractions n’ étaient pas à la portée de mme de baud elle n’ avait peut être jamais entendu parler ni de ma bille ni des bouffes et de le reste aucun cavalier ne s’ offrait à l’ y conduire elle se tenait donc sur le seuil de la maison sa clef à la main lorsque les souvenirs de sa première enfance accoururent à son secours avant de s’ enfermer en bretagne avec son oncle elle avait passé de le vivant de son père et de sa mère années à le paris ou plutôt à le sacré-cœur et elle s’ y était liée avec une jeune fille de son âge lucile séparée plus tard de son amie elle avait entretenu avec elle une correspondance autorisée par m. de le gouëdic un jour lucile apprit à le marcelle son mariage elle épousait un jeune homme de ans georges de saire intéressé dans la charge d’ un de les premiers agents de change de paris ",
"il est admirateur de les talents de monsieur de PROPN –vraiment monsieur dit PROPN en souriant à le bocop dit peyrade bien baron voilà un français qui ressemble à le vôtre à le peu près comme le bas-breton ressemble à le bourguignon va bien m’ amuser de vous entendre causer finances savez -vous ce que j’ exige de vous monsieur nabab pour faire connaissance avec mon baron dit -elle en souriant présenterez à le sir berronet –oui reprit -elle ",
"mon éducation ma position me condamnaient à un éternel malheur peut-être à de cruels remords ma vie pouvait s’ écouler inutile ou mécontente des amours que j’ avais ressentis aucun n’ était convenable à ma condition l’ un m’ eût rendu malheureux l’ autre eût peut-être fait le malheur de celle à qui je me serais lié dieu m’ a sauvé de tant d’ épreuves ",
"mon père ne s’ était pas contenté de trouver ç a beaucoup trop cher et ç a l’ était sans aucun doute il trouvait aussi très comique ce choix si féminin si précieux c’ était déjà tout toi tes goûts d’ intello distingué le piano le tennis la poésie tes émissions culturelles à le minuit tes films suédois en noir et blanc m’ a dit ma mère assise sur son lit en découvrant la planche avec moi puis était arrivé et j’ avais déballé le plus grand cadeau sous le papier à le motifs se cachait une longue planche de bois sur laquelle mon père avait tracé les touches d’ un clavier de octaves j’ ignore quelle réaction j’ ai bien pu avoir alors ",
"je n’ en voulais pour preuve que l’ usage que les poètes avaient fait de ses plumes et les allemands de sa démarche sans compter évidemment celui qu’ elle faisait de sa chair elle la grosse mère dubois sur ce le doc a posé sa serviette excusez -moi a -t-il soupiré je ferai le plus rapidement possible mais il faut que j’ y aille devoir professionnel avant toute chose dans un sens je n’ étais pas fâché qu’ il décarre le toubib je savourerais mieux la becquetance de sa femme ",
"à le quel jour est fixé votre dîner? à le samedi.– nous sommes à le mardi bien; demain soir nous partons après-demain nous serons à le tréport savez -vous monsieur le comte que vous êtes un homme charmant de mettre ainsi les gens à le leur aise! moi! en vérité vous me tenez pour plus que je ne vaux je désire vous être agréable voilà tout.– quel jour avez -vous fait vos invitations aujourd’hui bien je cours chez m.danglars je lui annonce que nous quittons paris demain ma mère et moi "
] |
d’ autant que certains faits politiques avaient tout à le coup donné un nouvel aliment à la curiosite de les gifles avaient été échangées en plein parlement entre personnages assez haut cotés et ministrables et la chronique scandaleuse à l’ affût de les faiblesses humaines avait révélé que de cette querelle le motif concernait beaucoup moins le budget de la france que celui de certaine petite personne grassouillette et aimable qui jouait avec grand succès un rôle de libellule dans une revue de les variétés puis c’ avait été l’ arrestation sensationnelle d’ un officier ministériel qui curieux de les joies de la grande vie avait dilapidé en dépenses à le côté le patrimoine de familles affaire assez banale d’ ailleurs enfin ajoutons un carnage à le boulevard ménilmontant le mariage d’ une américaine milliardaire avec un panné à le nom illustre et l’ accalmie subitement s’ était de nouveau abattue sur le journalisme parisien dont le marasme faisait peine en vain à le propos d’ un écrasé ou d’ un misérable incendie on multipliait les manchettes à le effet; | [
"mais comme on dit le public ne mordait pas et les bouillons augmentaient or le vrai talent d’ un reporter c’ est de trouver une affaire de peu d’ importance en soi et par le tam-tam organisé alentour par le grossissement de les moindres détails lui donner en apparence une valeur d’ étrangeté qui émeuve les populations labergère était maître en ces sortes d’ opérations tout récemment attaché à le nouvelliste qui lui avait fait un pont d’ or pour l’ arracher à le reporter il cherchait donc activement quelque fait à lequel il pût attacher tous les grelots de la publicité voici ce qu’ il avait appris dans un de les quartiers excentriques de paris à l’ extrémité est de les buttes-chaumont se trouvent de le côté de la place de le danube et de l’ hôpital des terrains encore vides de constructions attenant à les fortifications ces terrains reposent sur d’ anciennes excavations naguère connues sous le nom de carrières d’ amérique et dont l’ exploitation a été dès longtemps abandonnée d’ importants travaux de comblement et de soutènement ont été exécutés à le tre",
"même il y avait quelques mois une pauvre journalière passant dans ces parages avait été surprise par une de ces subites dépressions de le sol et aurait été certainement engloutie si des secours rapides ne lui avaient été portés encore son sauvetage n’ avait -il pu s’ effectuer qu’ à le prix de les plus grands efforts par une chance inespérée elle s’ en était tirée saine et sauve mais à la suite de ces accidents les terrains pour en éviter le retour avaient été clos de palissades en planches et avant que de nouveaux travaux fussent entrepris pour la consolidation de le sol l’ accès en avait été formellement interdit le temps passant les vagabonds les apaches et les chemineaux avaient pratiqué de les ouvertures dans cette palissade et souvent élisaient domicile à l’ abri de toute ingérence de la police dans ce lieu que protégeaient à la fois et son isolement et une certaine crainte de la part de les plus proches voisins ",
"or un matin des gamins en rupture d’ école s’ étaient avisés de franchir l’ enclos et s’ étaient répandus à le travers le terrain tout de sable de pierres de plâtras dans l’ intention d’ ailleurs bien innocente d’ y jouer tranquilles quelque partie de balle ou de course soudain on entendit des cris horribles et les enfants s’ enfuirent dans la rue quelques-uns livides à le demi morts les membres tordus les autres ne cherchaient pas à les secourir ils couraient de-ci de-là affolés poussant des clameurs inarticulées bien que l’ endroit soit fort peu fréquenté cependant des passants accoururent et bientôt un groupe les entoura relevant ceux qui à le terre semblaient en proie à de véritables convulsions d’ autres interrogeant ceux qui paraissaient les plus valides les enfants répondaient par des mots sans suite là dans le terrain une bête un monstre qui s’ était jeté sur eux les avait égratignés mordus à le demi dévorés certes il y avait exagération dans ces racontars puisque tous étaient encore pourvus de leurs membres intacts cependant il s’ était certainemen",
"heureusement on avisa sergents de ville et on les appela ceux-ci s’ approchèrent avec la majestueuse lenteur qui caractérise cette institution ils virent enfants de à le ans inertes maintenant immobiles et étendus sur la terre à le leurs questions il fut encore répondu par des explications incompréhensibles d’ où seulement jaillissaient les mots de monstre d’ animal féroce ayant lancé des coups de sifflet à l’ appel de leurs camarades les policiers bientôt à le nombre de se divisèrent en groupes le premier emportant les enfants qui vivaient mais semblaient plongés dans une prostration profonde vers le commissariat le second faisant sentinelle le sabre à la main devant l’ ouverture pratiquée dans la palissade —si qu’ on verrait un peu voir ce qu’ il y a PROPN dit l’ un. dit l’ autre ",
"et vaillamment ils engagèrent leurs robustes épaules dans l’ ouverture assez étroite le terrain avait bien mètres de long sur de profondeur il était bosselé vallonné avec et là de les tas de pierrailles ou des collinettes de sable sur lesquelles poussaient de maigres touffes d’ herbe dans une de ses parties la plus proche de la rue il se creusait en forme d’ entonnoir dont le centre se trouvait à le environ un mètre de profondeur et la on voyait à le demi émergeant d’ un chaos de cailloux et de mottes de terre séchée quelque chose de bizarre d’ hétéroclite comme un sommet de kiosque à le journaux ou de colonne à le affiches les sergots examinaient cela avec quelque défiance on avait vu parfois des coffres-forts enlevés par des cambrioleurs et ainsi abandonnés dans un terrain désert mais que des malfaiteurs eussent enlevé un kiosque ou une vespasienne pour les transporter derrière cette clôture de planches cela apparaissait singulier voire même invraisemblable ",
"comme en prévision d’ une rencontre avec un animal sauvage qui sait un fauve échappé de quelque ménagerie nos héros avaient dégaine l’ un d’ eux se penchant sur le bord de l’ entonnoir et allongeant le bras toucha l’ objet de la pointe de son coupe-choux subitement il laissa échapper une exclamation de douleur sauta en l’ air à une hauteur d’ un mètre et vint s’ affaler dans les bras de son compagnon qu’ est -ce qui te prend mon vieux mais mon vieux ne répondait pas ses bras et ses jambes étaient secoués d’ un mouvement presque convulsif le pis c’ est que l’ autre éprouvait lui-même un malaise dont il ne comprenait pas la nature une espèce de fourmillement dans tous les membres en même temps que des lueurs fulgurantes tourbillonnaient devant ses yeux par un geste réflexe il lâcha son compagnon qui tomba sur le sol alors il se sentit soudainement soulagé mais une invincible lassitude le brisait et il se laissa tomber sur un genou dodelinant de la tête comme un homme étourdi d’ un coup de bâton en plein crâne il ne revint à le lui qu’ à le moment où par l’ ouver",
"la foule avait grossi autour de l’ enclos et maintenant rassurée par la présence de l’ autorité faisait irruption à sa suite une poignée de gamins fit cortège les sergents de ville apercevant leurs camarades en mauvaise posture s’ élancèrent à le leur secours: à le peine les eurent -ils touchés qu’ ils ressentirent quelques secousses qui ne firent d’ ailleurs que les étonner sans autre résultat fâcheux —voyons! qu’ est -ce qu’ il y a? demanda le magistrat et comment êtes -vous dans cet état? le sergent qui recouvrait l’ usage de la parole dit: —machine infernale ",
"dans le trou!... et suivant la direction de son geste le commissaire vit le toit de le kiosque employons ce mot pour être clairs –surmonté d’ une sorte de hampe en métal venue sans doute de quelque drapeau ou attribut quelconque qu’ est -ce que c’ est que —si qu’ on le saurait! repartit le sergent c’ est ce camarade qui y a touché de le bout de son sabre et qui a été f... par terre comme ma femme sous une gifle mais on m’ a parlé d’ un animal dangereux d’ une bête féroce il n’ y en a pas d’ autre que cet outil-là qui doit être quelque machine d’ anarchisse le commissaire haussa les épaules perplexe il s’ abstint cependant de toucher à l’ objet et interdit à ses hommes tout contact avec lui après tout cette idée d’ anarchisme n’ était peut-être pas si folle d’ autant que maintenant on percevait très clairement à l’ intérieur de le kiosque un halètement un ronronnement intermittent comme l’ aurait produit le gosier d’ un fauve en colère ou quelque ressort énorme d’ une montre ou d’ une mécanique quelconque cela n’ était pas continuel s’ arrêtait recommençait",
"que faire? heureusement que l’ administration a des principes qui lui servent de guide en toute circonstance en celle-ci la règle était simple en référer à ses chefs le commissaire résolu à le suivre ce précepte dont l’ observation le dégageait de toute responsabilité se mit alors en devoir de recueillir tous les renseignements nécessaires pour dresser procès-verbal et en premier lieu de décrire aussi exactement que possible l’ objet mystérieux qui gisait là à le demi à les quarts peut-être enfoui dans les pierres et le sable s’ approchant avec toute la prudence compatible avec son courage civique le magistrat dicta de les notes à le son secrétaire le toit de l’ objet arrondi et rappelant vaguement la forme de le casque allemand reposait sur colonnettes de métal réunies elles-mêmes par des croisillons qui paraissaient d’ argent ou plus vraisemblablement de nickel "
] | [
"comme nous sortions de les remparts nous voyons venir un troupeau qui tenait tout le chemin et lassagne cria à le pâtre: –rien qu’ à le bruit de tes sonnailles j’ ai dit ce doit être georges! et je ne me suis pas trompé: le joli groupement d’ ouailles les gaillardes brebis! mais que leur fais -tu manger j’ en suis sûr: l’ une portant l’ autre tu ne les donnerais pas pour écus à le moins –ah! certes non répliqua PROPN je les achetai à la foire froide cet hiver: presque toutes m’ ont fait l’ agneau et elles m’ en feront un second m’ est avis –non seulement un second mais des bêtes pareilles pourront te donner des jumeaux –dieu vous entende monsieur lassagne ",
"c’ est cela brunet mon bon répondit -il conduisez -nous prends mon parapluie ajouta le baron d’ avray ce scélérat de brunet se mit à le marcher devant nous avec le parapluie de le baron l’ église s’ était vidée en un clin d’ oeil chacun voulait voir les soldats ",
"des balles prussiennes en sortaient à le tout bout de champ faisant tout près devant derrière sauter la terre en petites mottes de boue qui fumaient quelquefois un de les tirailleurs criait dans des convulsions c’ était une balle qui avait atteint son but entre et a gauche loin loin en avant des forts une canonnade sérieuse grommelait comme un coup de tonnerre qui n’ en finirait pas en même temps un bruit d’ un tas de crécelles tournant pas à l’ unisson grêle sec terriblement précipité crépitait pétillait sur la droite c’ était la division chose qui attaquait des positions sur la marne une démonstration pour nous faciliter le travail de l’ artillerie le clairon donna le signal d’ avancer ",
"—tu ne trouves pas ches que ce type exagère me dit la petite à un moment donné il ne cesse de me regarder il me dévore des yeux sans se soucier que je sois accompagnée à tables de nous il y avait un jeune homme assez quelconque plutôt laid que beau l’ air maladif et je dois avouer qu’ il ne se montrait pas le moins de le monde inconvenant ",
"mais il le lui arracha de les mains s’ empara de celui qui était sur le banc et se sauva –pauvre petite s’ écria le médecin heureux de le succès qu’ avait eu sa supercherie il pressa la folle sur son sein et dit en continuant: il t’ aurait tuée l’ égoïste il veut te donner la mort parce qu’ il souffre il ne sait pas t’ aimer pour toi mon enfant ",
"le gars poussé par la passion s’ était approché en rampant avec tant de légèreté que l’ autre ne l’ avait pas entendu —s’ il vous plaît piqueur ne le voyez -vous point je le vois moi. y a une de ses oreilles qui passe en face de la troisième branche de le second pied de ronce à le gauche de l’ aune écorcé —je n’ aperçois rien tais -toi ",
"bien mal lui en prit pourtant lorsque la faction de les frondeurs fut vaincue les chefs princes ducs évêques et autre eurent soin de faire accepter leur rentrée en grâce comme une condition expresse de leur soumission et ainsi qu' il advient toujours en ces sortes de cabales la colère de le vainqueur tomba sur les coupables de second rang votre père fut enveloppé dans la disgrâce que la plupart de les seigneurs de sa conditions avaient encourue et obligé de quitter la cour avec sa femme en pour s' en aller habiter leur château de kergalec —je me souviens de le voyage interrompit jeanne rêveuse ",
"j’ entre dans la chambre: il faut partir le dernier bus est dans minutes devant koloman j’ embrasse line sur la joue –merci cousine pour cette soirée merveilleuse PROPN baise la main de line: –merci merci salut koloman ",
"mais cachant ses vrais sentimens il ne parlait de le brasseur roi soit à l’ armée soit à la cour qu’ avec un feint enthousiasme2 une dictature audacieuse s’ était établie en flandre sous une forme démagogique cette figure de gouvernement à le tournure provisoire était en quelque sorte une prostituée à le diadème offerte par une débauche révolutionnaire à une démoralisation nationale3 PROPN avait jugé qu’ un pareil état de choses ne serait que de courte durée la volonté po. pulaire rendue à la saine raison ne pouvait tarder selon lui à se faire complète justice et des déceptions triomphantes et des turpitudes couronnées sur les rives de flandre il n’ avait donc nullement l’ intention d’ y affermir l’ autorité d’ artevelle ",
"—ah! bon bon je comprends fit -il en vidant son verre oui c’ est malheureux et tandis que je levais le globe de la pendule il ajouta: tu diras à le m. que nous aurons notre revanche on ne peut pas toujours avoir le dessus que diable depuis ans que nous les menons tambour battant il est assez juste qu’ on leur laisse cette petite fiche de consolation et puis l’ honneur est sauf nous n’ avons pas été battus sans la neige et le froid ces pauvres cosaques en auraient vu des dures mais un peu de patience les cadres seront bientôt remplis et alors gare je remontai la pendule il se leva et vint regarder étant grand amateur d’ horlogerie il me pinça l’ oreille d’ un air joyeux "
] |