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elle partit tout à le coup d’ un grand éclat de rire et dit: –eh bien vrai vous m’ étonnez mon cher marquis l’ attaque fut si brusque que l’ agent perdit un instant contenance à le lieu de protester de se récrier il balbutia ces mots –je ne sais pas ce que vous voulez dire mademoiselle je ne comprends pas je ne suis pas celui que vous croyez fit mlle hermann qui maintenant jetait le masque et parlait d’ une voix ferme sans le moindre accent soit!... vous n’ êtes pas le marquis de ribas vous vous appelez bonnin vous frisez réellement la cinquantaine cette calotte noire qui ne vous quitte jamais cache un crâne chauve et ces boucles de cheveux grisonnants plaquées sur vos tempes sont bien à le vous je ne veux pas vous contrarier pour si peu vous avez même une maladie de foie si vous le désirez comme l’ indique ce ton jaunâtre si habilement répandu autour de vos yeux c’ est entendu eh bien
[ "monsieur bonnin puisque vous tenez à le bonnin je vais avoir le plaisir de vous donner quelques détails sur la petite industrie à le laquelle vous vous livrez –voyons fit -il négligemment l’ allemande reprit: –votre agence de placement pour dames de compagnie lectrices gouvernantes est plus sérieuse qu’ on pourrait le penser seulement vous ne vous contentez pas des petits bénéfices de vos collègues de le tant pour que donne la personne placée à la personne qui place vos visées sont plus hautes vos gains beaucoup plus considérables ", "grâce à des notes que vous avez recueillies ou qu’ on vous a procurées vous employez votre nombreux personnel à le surveiller certaine maison certaine famille ou certain individu qui vous est suspect qui vous donne à le penser et à le espérer ce personnel est inconscient car vous êtes trop habile pour avoir des complices vos dames de compagnie vos gouvernantes croient de bonne foi qu’ elles n’ ont qu’ à le remplir leur emploi mais ces dames ou ces demoiselles ont en général la langue bien pendue: condamnées à le silence par respect chez les personnes qu’ elles servent elles se dédommagent auprès de vous de leur mutisme obligatoire vous les faites causer comme vous me faisiez causer tout à l’ heure vous êtes doucereux insinuant persuasif et elles en arrivent à le dire de les choses dont vous faites votre profit ", "elles vous confient des secrets que vous exploitez immédiatement ou que vous réservez pour l’ avenir fatiguée sans doute d’ être assise depuis trop longtemps elle se leva et montrant la grande caisse en fer scellée dans la muraille –je parierais dit -elle qu’ il y a là dedans de quoi perdre familles et de quoi gagner un million puis posant ses mains sur le bureau le corps penché en avant le visage tout près de celui de l’ agent –je vous surveille depuis longtemps continua -t-elle dernièrement on a fait chanter un homme haut placé aujourd’hui mais qui dans sa jeunesse avait subi une condamnation ", "il a donné une somme considérable pour qu’ on ne produisît pas certain jugement qu’ il croyait oublié pour qu’ on lui gardât le secret pour que son passé ne fût pas divulgué cette somme c’ est vous qui l’ avez encaissée j’ en suis certaine a son tour l’ agent se leva et de ses lèvres contractées par la colère sortirent ces mots –si je vous jetais à la porte hein? qu’ en dites-vous –je dis que vous ne le ferez pas répondit tranquillement mlle hermann je vous tiens et je puis vous perdre vous le savez ", "de le reste ajoula -t-elle pour couper court à des menaces inutiles je dois vous avertir qu’ avant de venir ici j’ ai pris toutes mes précautions je me suis dit que vous pourriez songer à le vous débarrasser d’ une personne si bien à le courant de vos affaires nous sommes seuls dans cet appartement personne ne nous voit ne nous entend vous me donnez un bon coup de couteau vous vous assurez de ma mort vous mettez tous vos papiers importants dans votre poche puis vous sortez tranquillement ", "vous reprenez dans quelque autre lieu votre visage et vos habits ordinaires et on ne découvre jamais mon meurtrier le sieur bonnin que l’on suppose passé à l’ étranger c’ est tentant n’ est -ce pas elle le regarda bien en face et ajouta: –mais cela serait aussi très imprudent car j’ ai confié à une personne sûre quelques lignes qu’ elle s’ empresserait de remettre à le procureur de la république si je disparaissais subitement ces lignes lui apprendraient que le sieur bonnin n’ est autre comme je le disais tout à l’ heure que le haut et puissant seigneur y ", "elles lui donneraient aussi quelques autres petits détails pleins d’ intérêt mais n’ allons pas trop vite procédons par ordre vous voilà prévenu ne jetez plus les yeux sur ce tiroir entr’ ouvert ne cherchez plus l’ arme qui doit y être cachée et veuillez m’ écouter tranquillement trop ému pour rester en place car c’ était bien lui se leva et alla s’ adosser contre le marbre de la cheminée ", "mlle tourna sa chaise de ce côté et reprit: –donc vous avez une industrie de les plus productives je suis certaine que bon an mal an sans commettre d’ imprudence en n’ exploitant que les affaires sûres en laissant mûrir celles qui ont besoin d’ être plus fouillées on peut gagner ou francs elle ajouta d’ un air bonne femme comme une commerçante qui discute honnêtement une affaire –remarquez bien que vous commencez seulement votre maison est à le peine fondée vos clients vous ont été cédés c’est-à-dire indiqués par un autre ", "vous pouvez vous en faire de nouveaux agrandir le cercle de vos relations vous créer des débouchés considérables votre personnel de gouvernantes et de dames de compagnie vous est utile mais bientôt vous agirez vous-même sans intermédiaires comme il la regardait sans paraître comprendre elle se leva le rejoignit et lui dit de sa voix doucereuse –vous aurez cet hiver un salon vous recevrez vous irez chez les autres vous êtes très fin très observateur vous surprendrez vous-même quelques bons secrets et vous les exploiterez c’ est le fond de votre pensée et c’ est pourquoi vous avez loué un hôtel affiché un grand luxe vous semez pour colter elle se rapprocha davantage de lui et ajouta: –seulement si j’ étais à le votre place je voudrais un associé avec la meilleure volonté de le monde on ne peut pas faire toutes ses affaires soi-même je souhaiterais aussi que cet associé fût de le sexe féminin nous sommes très habiles quand il s’ agit d’ une négociation périlleuse je voudrais cette femme intelligente fine rusée sans scrupule très habile à se transformer à se" ]
[ "ce n’ est pas toi diane à qui le rayon de soleil dans la solitude pourrait suffire il te faut l’ admiration de la foule diane attristée de cette dissidence qui se manifestait à le toute occasion proposa de s’ asseoir à le pied d’ un vieil orme isolé sur un plateau qui dominait la plaine de toute part silencieuse elle laissait errer ses regards à le loin et l’ autre jeune fille embarrassée de ce silence finit par lui demander ce qu’ elle regardait avec tant d’ attention j’ aime à le laisser glisser mon regard sur l’ infini de la plaine qui me conduit à l’ infini de le ciel et puis à le dieu: ce sublime spectacle me rend meilleure je le sens aurais -tu donc vraiment une fibre sensible à les beautés de la nature s’ écria laure avec une blessante mais sincère l’ automne arrivait; on allait rentrer à le paris ", "une part de lui profondément enfouie se souvenait d’ avoir déjà été profanée l’ autre ne prêta attention ni à le pollux ni à le farouk –où est -elle était un ordre plus encore qu’ une question et il l’ avait adressé à le ophélie uniquement elle essayait maladroitement de se remettre debout en s’ appuyant sur ses moitiés de mains son cou lui faisait mal ", "c’ est un enfant et la neige alors étonne et ravit à l’ ordinaire elle est si rare qu’ on peut très bien vivre plusieurs années dans le cotentin sans la voir elle était venue cependant épaisse et paisible prédite dès la veille par les lueurs fades de le couchant annoncée par une détente de le froid et le suintement de les bûches dans chaque âtre ", "j’ ai senti qu’ elle avait raison je me suis repenti et si nous nous trouvons ici c’ est que nous étions en chemin pour aller vous demander pardon .dès ce moment le calme revint dans la famille tonino ne fut plus taquin félicie ne fut plus sombre vanina douce et affectueuse semblait être le trait d’ union entre eux il y eut comme une convention tacite moyennant laquelle les jeunes époux n’ habiteraient pas notre domicile avant de pouvoir prendre possession de le leur ", "mais ce que lui avait dit florestan avant leur embarquement en hollande ne fais jamais connaître ni ta patrie ni ta famille que tu n’ aies atteint ta vingt-cinquième année s’ opposait à le ce qu’ il voulait faire et peut-être s’ applaudissait -il intérieurement d’ une défense qui s’ accordait parfaitement avec le vœu de son coeur surtout depuis l’ heure fortunée où l’ amour le plus ardent l’ avait asservi sous son empire la paix régnait dans les etats de sigisgan: l’ aurore d’ un bonheur parfait pour la princesse semblait déjà s’ annoncer heureuse fille amante adorée l’ hymen allait l’ unir à le celui que sa mère lui avait permis d’ aimer quand l’ ambition de philippe vint porter le désespoir dans son âme et préparer la ruine d’ une partie de l’ indostan ce prince voulut que les portugais se réunissent à les armées de les hollandais qui déjà en avaient soumis plusieurs petits royaumes et fit un traité d’ alliance avec ces derniers à lesquels il céda quelques places maritimes de le PROPN pour garant de sa fidélité à le tenir sa parole il avait suivi en cela les", "–cette yvonnette qui veut me faire encourir la disgrâce de son altesse dit en plaisantant olivier j’ y cours ma chérie pour vous satisfaire et tout à l’ heure j’ indiquerai à le amaury cette tâche de charité –très bien mon ami nous nous comprenons toujours et je crois vraiment que nous ferons un très bon ménage déclara yvonne avec un regard mi-ému mi-malicieux ", "ils se mirent en garde et le fer froissa le fer leur force était égale leur adresse la même renaud raillait toujours et accompagnait chacun de ses coups d’ une menace ou d’ un avertissement armand-louis combattait avec une fureur muette bientôt quelques gouttes de sang rougirent leur armure et ", "en me servant de secrétaire à les appointements de livres ah s’ écria le vieux marquis stupéfait ne m’ avez -vous pas dit que vous n’ aviez jamais été plus heureux qu’ à l’ époque émigré à le gand vous serviez de secrétaire intime à le certaine petite baronne autrichienne je ne m’ en dédis pas ventre de rose ", "c’ est ce qui m’ a fait avoir la répétition probablement je repasse mon burnouf je prends un conciones dans la bibliothèque de mon père et je vais donner ma leçon à le mulâtre je reviens c’ est l’ heure de le dîner ma mère est seule à le table elle est fort pâle et m’ annonce que mon père a une explication à le me demander avant de consentir à s’ asseoir près de moi ", "souvent je me demande comment j’ ai pu concevoir une fille si intelligente puis je me souviens et ç a me fait mal puis elle me sourit elle m’ appelle papa et j’ oublie tout " ]
comme la plupart de les hommes qui connaissent la subtile flatterie de les adorations féminines il tenait en secret mépris celles qui étaient prêtes à le lui faire tous les sacrifices y compris celui de leur honneur et il gardait ainsi son cœur libre son existence sans entraves cette fière indépendance qui lui était chère et que jamais s’ assurait -il à le lui-même il ne ferait courber devant l’ amour si celui-ci venait le visiter un jour.maria vit donc aussitôt ce jour-là que son charme restait encore sans effet aimable et courtois avec cette nuance de réserve hautaine qui lui était habituelle dans ses relations mondaines le prince l’ entretint de son séjour à le païenne de questions musicales et l’ invita à le venir visiter son palais et ses jardins un jour de la semaine suivante elle pensa: peut-être si je le vois quelquefois pourrai -je arriver à le fléchir car je l’ aime plus encore qu’ autrefois je l’ aime à en devenir folle quand la quitta maria l’ accompagna jusqu’ à l’ escalier penchée sur la rampe elle le regarda descendre puis elle rentra dans le salon
[ "les yeux avaient un éclat brûlant que tamisaient les longs cils bruns bordant les blanches paupières frémissantes maria songea tout haut:«je suis belle pourtant j’ ai de nombreux admirateurs et lui lui ne veut pas s’ apercevoir qu’ il me fait mourir d’ amour elle s’ approcha de la fenêtre et se penchant regarda l’ automobile qui s’ éloignait un soupir gonfla sa poitrine mais presque aussitôt une lueur s’ alluma dans ses yeux noirs tandis qu’ elle murmurait d’ un accent presque farouche oh celle qu’ il aimera comme je la détesterai comme je la haïrai!» une huitaine de jours plus tard en rentrant un matin de sa promenade à le cheval le prince PROPN vit venir à lui un domestique qui l’ informa: –son excellence le comte est là demandant un entretien à le votre altesse ", "PROPN eut un mouvement de surprise irritée quoi! il osait sachant l’ opinion qu’ avait de lui son jeune parent les yeux sombres la mine tout à le coup durcie le prince marcha vers l’ entrée de le salon avait été introduit don le valet à l’ oreille d’ un de ses collègues :–eh bien je crois que la visite ne plaît guère à le son altesse as -tu vu son air? et ce mouvement de sa cravache ", "comme si vraiment il avait envie de la faire sentir à le comte pourrait bien être chaud! car lorsque son altesse se fâche au bruit de la porte qui s’ ouvrait sous la main de le prince un homme debout devant l’ une de les fenêtres se détourna de taille moyenne mince et de tournure élégante le comte ne paraissait pas tout d’ abord la cinquantaine qu’ il avait pourtant dépassée quelque peu à le peine la calvitie commençait -elle de clairsemer les cheveux châtain foncé ondulés avec art ", "les yeux bruns à les lueurs changeantes conservaient la vivacité à la fois caressante et impérieuse qui avait subjugué nombre de cœurs féminins mais le visage mat à les belles lignes classiques portait les marques de les passions dont était tissue l’ existence de le comte dorghèse jusqu’ à ce jour masque de le viveur fatigué de le joueur acharné à le poursuivre la chance depuis ans de l’ homme sans cesse réduit à les expédients et y recourant sans scrupules quels qu’ ils fussent .néanmoins tel qu’ il était PROPN PROPN conservait une grande partie de la séduction qui l’ avait rendu si dangereux qui avait perdu tant d’ âmes il fit quelques pas vers le prince PROPN qui s’ était arrêté à le milieu de la pièce en attachant sur lui un regard chargé de hautain mépris –vous m’ excuserez salvatore de venir vous déranger le prince l’ interrompit d’ un ton bref et cinglant –je m’ étonne que vous soyez ici après que je vous ai fait connaître il y a ans la façon dont je jugeais vos manœuvres autour de le marquis ", "est que j’ ai vu surtout dans votre conduite à le cette époque l’ intransigeance habituelle à la jeunesse vous n’ avez aperçu là comme vous le dites que la manœuvre or cet excellent don m’ inspirait une sincère affection de plus par mes soins il a vu ses derniers jours adoucis et ses souffrances allégées quoi de plus juste en ce cas qu’ il ait songé à le me remercier en me léguant sa fortune à le détriment de ses parents –il n’ avait que des neveux qui le délaissaient ", "–parce que vous aviez eu le soin de les écarter de lui par des rapports calomnieux les paupières de le comte battirent légèrement mais sa voix resta calme avec ses habituelles intonations musicales et prenantes tandis qu’ il répliquait d’ un air de dignité: –je ne relèverai pas ce que vos propos ont d’ injurieux pour moi salvatore mais souvenez -vous que les parents de don d’ abord résolus à m’ intenter un procès en captation y ont renoncé bientôt faute de preuves or c’ est sans preuves aussi que vous m’ accusez prince riposta d’ un ton glacé: –j’ ai des preuves morales et elles me suffisent les prunelles de le comte étincelèrent pendant quelques secondes puis se voilèrent sous les paupières légèrement ridées ajouta de le même accent de froid dédain –aussi je me demande ce que vous venez faire ici? –ce que je viens faire vous prier de sauver l’ honneur de la famille PROPN eut un brusque mouvement en toisant avec une hauteur mêlée d’ inquiétude le triste personnage ", "–que voulez -vous dire –je dois lires à le jacob goresko et je n’ en ai pas à le lui donner de le<UNK> jacob qu’ avez -vous donc eu affaire à ce banquier roumain de PROPN lui non pas directement mais voulant se venger de moi il a racheté diverses créances de-ci de-là et maintenant il en exige le remboursement immédiat sous peine de poursuites j’ ai essayé d’ emprunter à des amis à des usuriers ", "mais tous se sont récusés alors j’ ai songé à le vous mon seul parent le prince dont les sourcils étaient violemment froncés l’ interrompit d’ un ton sec:–n’ y a -t-il pas eu quelque histoire autrefois à le propos de la femme de ce goresko?... n’ a -t-il pas cet homme quelque motif de vous en vouloir furieusement PROPN eut un sourire nuancé de cynisme –croyez -vous donc que si ce motif existait il n’ en aurait pas déjà usé contre moi? –je vous devine assez adroit pour ne pas donner prise à l’ adversaire en de les cas semblables ", "mais à lui aussi des preuves morales suffisent probablement .le comte ne parut pas s’ apercevoir de la glaciale ironie contenue dans l’ accent de son jeune parent il reprit toujours calme :–enfin que ait des raisons ou non de me détester il existe un fait certain c’ est que si demain après-demain à le plus tard il n’ est pas désintéressé je suis poursuivi et le nom de dorghèse est déshonoré –je crois que vous avez tout fait depuis longtemps pour en arriver là mais vous aviez eu la chance de tomber sur des créanciers plus accommodants que jacob ainsi donc la fortune de le marquis est déjà dissipée –il m’ en reste environ lires que voulez -vous salvatore je ne puis garder d’ argent entre les mains le plaisir ma générosité habituelle –et le jeu à quoi me servirait de solder votre dette " ]
[ "il était impossible d’ être plus séduisante qu’ elle ne l’ était en ce moment avec ses grands yeux bleus fixés sur ceux de la grande artiste aussi madame schrœder prit -elle entre ses mains cette charmante tête et rapprochant son front de ses lèvres —allons dit -elle c’ est convenu vous serez ma dernière élève —oh! bien reconnaissante je vous jure! s’ écria en couvrant de baisers le visage de la vieille tragédienne nous la quittâmes à le minuit ", "le lendemain les bohémiens disparurent de la contrée et valbreuse flossac se rendirent aupr��s de le roi henri et lui racontèrent toutes les péripéties de le drame qui s’ étaient développées en cette nuit mémorable puis demanda à le son parrain la permission de retourner à le pays de les pyrénées afin de présenter à sa famille mademoiselle de puycerdac dont il désirait faire sa femme le plus tôt possible –hâtez -vous de revenir dit le roi à le raoul car j’ ai de plus en plus besoin de braves cœurs autour de moi mois après c’ était grande fête à le manoir de taverly car on célébrait pompeusement le mariage de le vicomte raoul de taverly et de regina de puycerdac qui avait été pendant années maguelonne la belle-hôtesse le triomphe de la journée fut pour maître annibal cocquenpot lorsqu’ il apporta solennellement à le plus beau moment de le repas de noce le fameux plat qui selon le dire de le roi de PROPN devait le faire immortel ", "à la vue de cette preuve de révolte contre les ordonnances relatives à l’ usage de le dangereux narcotique le mandarin se souvint tout à le coup de ses hautes fonctions et montrant de le doigt la pièce de conviction il allait sans doute apostropher sévèrement le fumeur lorsque le contrebandier l’ arrêta pour lui dire en anglais: –vous n’ allez pas je suppose dresser procès-verbal contre ce pauvre diable –pourquoi pas –mais tout simplement parce que c’ est peut-être moi qui ai vendu cet opium et vous qui l’ avez laissé passer –c’ est vrai! fit l’ ex-douanier en chef de bocca-tigris avec un sourire forcé d’ ailleurs nous avons bien autre chose à le faire alors se tournant vers roumi qui courbé jusqu’ à le terre attendait humblement qu’ on voulût bien lui adresser la parole il lui demanda: –c’ est toi qui dois exécuter après-demain à le hong-kong les pirates condamnés à le mort la semaine dernière ", "il n’ avait pour ses voisins qu’ une amitié banale touchant l’ indifférence mademoiselle était une excellente institutrice il lui savait gré de ses leçons à le jeannette comme des soins de miss et le mariage de l’ une ou de l’ autre ne l’ intéressait pas davantage peut-être à sa place un autre libre sans charge d’ âme eût -il pu s’ éprendre de cette jeune fille sage laborieuse digne rêver de fonder avec elle un foyer une famille et souffrir cruellement de sa déception on ne devrait pas exposer les gens à le semblable méprise mais les avertir charitablement d’ une façon ou d’ une autre comme on met un chasse réservée pour éloigner les chasseurs imprudents simple question de loyauté ", "—pas ce matin non la veille le premier coup de téléphone de l’ homme de la rue popincourt avait eu lieu à le midi à le midi maigret ne descendit pas avec les autres il attendit midi et demi et une fois de plus demanda à le janvier qui était le mieux à le courant de l’ affaire de monter la faction à sa place sa femme ne lui posa pas de question la réponse n’ était que trop évidente ", "PROPN s’ interposa à les récréations suivantes la persécution ne se manifesta plus que par le silence et l’ isolement soigneusement faits autour de le petit il y parut indifférent et joua dans un coin avec ses billes le soir il ramassa les fleurs d’ acacia et s’ assit à l’ écart pour les trier dans son tablier mais en feignant de se poursuivre moyens le bousculèrent et dispersèrent sa récolte un grand remords m’ envahit ", "des querelles microscopiques précèdent les dégoûts profonds et bien des malentendus seraient évités par quelques frais d’ amabilité à l’ intérieur et le sacrifice de vétilles à lesquelles on semble tenir plus qu’ à la paix plus qu’ à le foyer lui-même parmi les connaissances de mme de saint-elme il y avait un intérieur malheureux par manque d’ affection mutuelle m. et mme avaient été bien élevés et gardaient de leur éducation ces convenances extérieures qui sauvent les apparences et préservent des discussions violentes et des emportements grossiers mais on voyait sous ces dehors honnêtes une froideur qui s’ étendait à les moindres rapports ", "ceux de le cercueil étaient partis on ne voyait plus mais une vieille boîte noire marquée d’ un numéro d’ ordre et toute bosselée ils la saisirent et s’ en servant comme d’ un bélier la précipitèrent par la fenêtre on ne descendait les morts à le bras qu’ à le partir de doublezons c’ est pour cela pensa colin que la boîte a tant de bosses et il pleura parce que devait être meurtrie et abîmée ", "l’ au dace était nécessité de le courage braves lanciers! serrez vos ceinturons! haut les armes les soldats anglais ont répondu par des acclamations à l’ ordre de le chef démagogue ils n’ étaient qu’ à le nombre de cent; mais par leur courage indomptable ils valaient eux seuls une armée .ils défilent à le pas comptés quelques bourgeois amis d’ artevelle lui faisaient de leurs croisées des signes d’ alarmes pour l’ empêcher d’ aller plus loin ", "mais le pinceau tremblait entre ses doigts et il courait sur la palette d’ un bout à l’ autre comme un pinceau de fou sans s’ arrêter à le rien faisant s’ écrouler les unes sur les autres et mêlant les petites montagnes de couleur où le tube avait laissé ses serpentements et puis son cerveau était comme vide le sentiment de les lignes n’ y vibrait plus les harmonies y étaient obscures comme si un chœur de sourds ne s’ entendant pas les uns les autres y eût chanté il sentit bien qu’ il ne pourrait rien faire et s’ assit à son chevalet les jambes croisées sur la barre inférieure la tête renversée dans son fauteuil et essayant de modeler des cigarettes dont le papier se déchirait sous ses ongles maladroits et saccadés " ]
c' est un plaisir rare que d' entendre lire la reine rien que le son de sa voix d' ailleurs berce et apaise comme le chant d' une fée mais pas ici reprit -elle me voyant empressé d' accepter et d' écouter non cet après-midi en gondole car vous savez je passe mes journées sur l' eau cela fait partie de mon traitement de pauvre malade
[ "pour me tenir compagnie vous allez être obligé de faire comme moi de vivre errant sur les lagunes pendant tout votre séjour à le venise le livre de l' ame sur la table de la souveraine je regardais le manuscrit inachevé pressentant rien que d' après le titre ce qu' il devait être: sorte de chant de le cygne chef-d'œuvre de douleur qui n' aura jamais été entendu que par un tout petit nombre d' intimes et dont les feuillets ont peut-être été déjà détruits et la reine ajouta avec un sourire résigné la voix adoucie d' un immense pardon pour tous ses ennemis —maintenant il faut que je vous prévienne de vous méfier c' est le livre d' une folle car vous savez que ma tête à le ce qu' il paraît et de sa belle main amaigrie jusqu' à la transparence elle décrivit ou cercles dans l' air devant ses yeux pour indiquer en riant tout à le fait maintenant que sa tête était accusée de tourner beaucoup en effet tout un parti cherchait alors à le insinuer que sa majesté avait perdu la raison cela s' était répété à le travers l' europe en des journaux plus ou moins salariés", "c' était même une de les moins pitoyables choses colportées en ce temps-là par une certaine presse sur le compte de la souveraine qu' il fallait à le tout prix accabler on vint avertir que le déjeuner était servi et alors je vis pour la première fois cette chose pénible qui maintenant se passait chaque jour domestiques chargés de ce service spécial se présentèrent pour enlever dans son fauteuil la reine qui ne marchait plus —oh! merci mais attendez je vous prie leur dit-elle avec une politesse si douce que je songeai à le cette phrase écrite dans ses pensées la vraie grande dame a les mêmes manières avec ses serviteurs qu' avec ses hôtes attendez je suis mieux ce matin et je veux essayer de m' en aller seule avec lenteur d' abord elle se mit debout droite et grande ce qu' elle n' avait plus fait depuis des mois et nous regarda tous en souriant d' un clair sourire qui disait: —vous voyez que c' est vrai je suis bien mieux et puis délibérément elle partit cambrant comme jadis sa belle taille noble et tout surpris nous suivîmes le sillage de sa traîne blanche ", "a ce moment dans les yeux de mademoiselle catherine qui marchait à le côté de moi je me rappelle l' expression qui passa toute de bonne joie d' affectueuse espérance PROPN disait -elle mais c' est incroyable ce matin notre reine! pourtant cette joie ne devait pas durer et c' est d' ailleurs un de les caractères de cette maladie d' avoir ainsi des accalmies trompeuses dans la salle à le manger la reine ne se mit point à le table mais resta étendue sa place était sur un de ces canapés empire dont les bras dorés représentent des cygnes elle recevait là des mains de mademoiselle hélène qui la servait avec une respectueuse sollicitude des mets spéciaux en très petite quantité et dans de toutes petites tasses comme pour une poupée ", "aussitôt le déjeuner on partit en gondole pour la longue promenade sans but tranquille et berçante de chaque jour par le vieil escalier de marbre les mêmes domestiques qui s' étaient présentés ce matin descendirent la reine sur leurs mains réunies en chaise et la portèrent dans la gondole qui attendait à le seuil de l' hôtel pour regarder ce triste cortège des gens étaient là comme il s' en attroupe toujours pour voir passer les reines une dizaine de touristes quelconques et ils saluaient en silence une gondole noire d' un noir de deuil comme sont restées depuis les lois somptuaires toutes les gondoles de venise; sur les bords les traditionnels chevaux marins en cuivre brillant et à l' arrière le grand dais noir à le rideaux noirs les gondoliers dans cette tenue qui sent l' opéra-comique mais qui est d' uniforme ici pour tous les équipages de maîtres chemise et pantalon blanc avec ceinture de soie bleue très longue et flottante ", "sans leur indiquer de route à le suivre on ne leur commanda que d' aller lentement et nous partîmes à le hasard à le leur caprice bientôt nous fûmes perdus dans de vieux quartiers morts dans le silence dans l' ombre de maisons fermées et mystérieuses qui nous surplombaient de très haut le long de ces rues noyées nous avancions par petites saccades à le peine perceptibles sans bruit sur l' eau stagnante lourde et muette la reine toute blanche de costume et de chevelure étendue avec sa grâce souveraine à l' ombre de ce dais noir entre ses demoiselles d' honneur était exquise et un peu angoissante à le regarder d' ailleurs tout ce qui n' était pas elle nous semblait secondaire n' était que cadre et décor; ", "avec ce pressentiment que bientôt elle serait perdue pour nous c' est d' elle seule que nous nous occupions des pensées qu' elle exprimait ou même de les plus simples petites choses qu' il lui venait à l' esprit de dire et à lesquelles le son de sa voix donnait une suavité à le part et de temps à le autre passait quelque vieux palais vénitien que nous regardions quand même; ou à le détour d' une de ces rues inondées et pleines d' ombre quelque merveilleuse échappée lointaine très vite refermée de les dômes des campaniles de le soleil de l' or tout de suite disparus la reine vraiment redevenait presque gaie ayant du reste ce principe qu' il faut toujours sourire comme les dieux une certaine gaieté de dehors me disait -elle un jour est une chose de convenance comme la toilette ", "on doit cela à son prochain et à le soi-même comme on doit de s' arranger pour être le moins possible désagréable à le voir entre les rideaux noirs de le dais elle regardait aussi et semblait s' intéresser à les choses imprévues de la lente promenade maintenant nous traversions un quartier populeux et pauvre à les rues tout étroites éclairées comme des fonds de puits et c' était l' heure de la baignade il paraît pour les petits enfants les parents à les fenêtres les surveillaient tandis qu' ils se trempaient tous à le seuil de les portes dans l' eau immobile de la rue et il y en avait de si comiques de ces très petits en maillot de bain que le franc rire de la reine reparut tout à le coup découvrant ses incomparables dents d' un blanc de porcelaine et puis des silences revenaient un peu accablés sous les préoccupations de l' avenir obscur ", "distraitement et peut-être aussi avec une imperceptible nuance d' ironie la reine demanda à le mademoiselle et les journaux qui les a vus aujourd'hui y a -t-il encore quelque chose de nouveau nous concernant? —oui marraine moi qui oubliais d' informer votre majesté dans ceux de france une si grave nouvelle et après une pause qui nous rendit plus attentifs elle reprit avec sérieux il paraît que je me suis suicidée une troisième fois c' était si imprévu et dit d' une si irrésistible manière que la reine éclata de rire et aussi nous tous —oui continua la jeune fille de le même ton d' imperturbable et un peu farouche moquerie avec du laudanum! j' en ai bu paraît -il une quantité considérable ", "mais votre majesté prévenue à le temps a réussi par ses soins à me rappeler à la vie a cette époque en effet les journaux annonçaient quotidiennement avec de grands frais de détails le suicide de mademoiselle hélène cela jetait pour elle-même qui était moqueusement spirituelle une pointe de comique tout à le fait inattendu sur les angoisses de la situation et je me souviens de ce qu' elle me dit à le ce propos fière et grave cette fois: jamais comme une femme de chambre n' est -ce pas cela arrangerait bien des choses j' en conviens; mais il est trop vulgaire pour moi ce dénouement et elle donnait à le entendre que plus dignement elle saurait rentrer dans l' ombre ce qui du reste a eu lieu depuis a venise elle se sentait soutenue encore par tout le bruit qui se faisait en europe autour de son nom elle était trop femme et trop jeune pour ne pas subir la griserie de cette romanesque aventure dont elle se trouvait être l' héroïne " ]
[ "mais les autres tenaient bon il était là entre eux comme un juge mais un juge qui n’ accusait pas et dont on ne pouvait deviner la pensée que savait -il? pourquoi était -il venu? qu’ espérait -il? attendait -il un mot un geste qui vînt préciser ses soupçons avait -il déjà découvert toute la vérité ou son assurance n’ était -elle qu’ un bluff? et quels mots prononcer? parler encore de hasard d’ une rencontre fortuite c’ était le silence ", "à le force d’ être harcelé il dit en riant: pour toi olivier ne put en tirer une parole de plus PROPN raconta l’ histoire olivier atterré rompit avec colette et supplia christophe de lui pardonner son imprudence christophe incorrigible lui récita un vieux dicton français en l’ arrangeant malignement à sa façon pour faire enrager le bon mooch qui assistait tout heureux à le bonheur de les amis mon petit cela t’ apprendra à te méfier de fille oiseuse et languarde de juif patelin papelard d’ ami fardé d’ ennemi familier et de vin éventé nos domine! ", "mais puisque vous avez pris la peine de monter asseyez -vous donc monsieur j’ ai quelque chose à le vous demander a votre service de quoi s’ agit -il? voici jusqu’ à le nouvel ordre tout ceci doit rester entre nous vraiment oui et c’ est plus grave que vous ne le supposez un de mes amis que je vous nommerai plus tard a été victime d’ un vol et j’ ai presque la certitude que le coupable est ce mokrane qui apportait des journaux à le archibald ", "mais te railler moi! l’ amour trahi mérite tant de mépris tant de huées insultantes dit avec amertume les lâches mêmes ont le droit de vous montrer à le doigt avec dédain car dans ce pays la vue de l’ homme trompé dans ce qui est l’ âme de son âme le sang de son sang la vie de sa vie fait hausser les épaules et éclater de rire –mais es -tu certain de cette trahison répondit doucement puis il ajouta avec une hésitation qui prouvait la bonté de son cœur –écoute et pardonne-moi de te parler de le passé ce sera d’ ailleurs de ma part te prouver encore que je n’ en garde contre toi aucun mauvais souvenir et que je crois à le repentir à l’ affection que tu me témoignes chaque jour rappelle -toi que moi aussi j’ ai cru que l’ ange qui est maintenant ma vie ne m’ aimait pas et pourtant cela est faux qui te dit que tu n’ es pas comme je l’ étais abusé par de fausses apparences monseigneur je le voudrais croire mais je n’ ose l’ espérer dans ces incertitudes ma tête s’ est perdue je suis incapable de prendre une résolution et je viens à le vous monseigneur –mais qui a fa", "à le début sa colère était terrible sa douleur excessive il prétendait traîner les coupables devant la justice se venger d' eux par un procès scandaleux mais des amis de le chambellan intervinrent la famille de tence de son côté se prodiguait en supplications en conciliabules on écrasa la fureur de m. brodin sous des prières des dissertations ", "on arrivait à l’ hacienda par une immense cour dont l’ entrée en forme de portique voûté était garnie de fortes portes battantes avec une poterne d’ un côté chambres complétaient la façade les croisées avaient des grilles de fer dorées et dans l’ intérieur de les volets elles étaient vitrées luxe inouï dans ce pays à le cette époque sur chaque côté de la cour ou patio se trouvaient les communs pour les peones les enfants le rez-de-chaussée de le corps de logis principal se composait de pièces une espèce de grand vestibule meublé de fauteuils antiques et de canapés recouverts en cuir gaufré de cordoue d’ une grande table de nopal et de quelques tabourets ", "cette garce vient de nous fabriquer gronde le pachyderme tu veux parier qu' elle s' est débinée pour aller où gros on est tous dans la même galère non et une galère échouée qui pis est en tout cas elle manigance un coup fourré ", "j’ ai été aumônier pendant la guerre je sais de quoi je parle on tue beaucoup plus facilement de loin sans voir qui c’ est que de près les aviateurs quand ils bombardent ils sentent moins ils voient ça de très haut il suça un moment sa pipe pensivement ", "que si l’on établissait un chemin ceux de PROPN de blamont et de plus loin jusqu’ à le fond de la lorraine viendraient chercher notre bois nos planches nos bardeaux et nos madriers que le bon bois de charme qui fait les meilleures roues les meilleures échelles et les meilleures charrues irait ailleurs que le foin la paille l’ avoine suivraient la même route que nous n’ aurions plus de viande plus de beurre plus d’ œufs plus de légumes puisqu’ on les vendrait sur les marchés de lorquin et de sarrebourg; et que les commis voyageurs viendraient encore en bien plus grand nombre nous vendre de mauvais drap de mauvaises toiles de coton de mauvais outils fabriqués à la mécanique de mauvaise eau-de-vie en emportant notre bonne marchandise notre bon kirsch nos bons outils forgés sur l’ enclume notre bon fil de chanvre filé par les ménagères et notre bonne toile tissée par nos tisserands et qui dure fois plus que l’ autre il était furieux tous les membres de le conseil lui donnaient raison excepté l’ épicier claudel ", "lui gazouille PROPN le furet léocadie soubise roucoule je me suis pomponnée en l’ honneur de mon imprésario et aussi sec la qui me cramponne par un aileron et qui se suspend après comme un sac de farine après le crochet d’ un élévator elle n’ a pas fait que se repeindre la siouse elle s’ est aussi parfumée pas avec un vaporisateur mais avec un arrosoir " ]
s’ écria en se lançant dans son coupé qui ne s’ était pas douté un instant que la mercuriale fût pour lui je ne m’ étais donc pas trompé et c’ était bien ta seigneurie que j’ avais vue rôdant autour de l’ hôtel de la rue d’ angoulême ah tu compromets antoinette ma foi il y a longtemps que j’ ai une démangeaison de te frotter les oreilles et puisqu’ un homme comme m. de mengis m’ en donne le conseil je m’ en vais une fois pour toutes m’ en passer la fantaisie et comme il ne donnait aucun ordre —où va monsieur dit le valet de pied qui venait de refermer la portière
[ "—chez m. PROPN répondit amaury d’ un ton qu’ un observateur aurait reconnu gros de menaces chapitre la route était longue car philippe sans doute pour ne rien changer à ses anciennes habitudes demeurait toujours dans le quartier latin la mauvaise humeur d’ amaury eut donc pendant la route le temps de tourner en colère et lorsque oreste arriva à la porte de son ancien pylade nous n’ employons pas une expression trop poétique en disant qu’ une profonde tempête grondait dans sa poitrine PROPN tira violemment le cordon de la sonnette sans faire attention que la patte de lièvre de la rue saint-nicolas-du-chardonneret s’ était transformée en pied de chevreuil une bonne grosse servante vint ouvrir ", "dans sa candeur juvénile philippe avait conservé l’ habitude de se faire servir par une femme PROPN était dans son cabinet les coudes sur son bureau la tête entre ses mains ses doigts désespérément enfoncés jusqu’ à la racine de ses cheveux il étudiait la question ardue de le mur mitoyen la grosse servante qui n’ avait pas même jugé à le propos de demander à le amaury son nom sur la question de savoir si philippe était à la maison marcha devant lui et ouvrit la porte en annonçant le visiteur par cette simple formule PROPN c’ est un monsieur qui demande monsieur PROPN leva la tête en poussant un soupir ce qui prouve qu’ il y a plus de mélancolie dans la question de la propriété qu’ on ne pourrait le croire à le premier abord et jeta un cri de surprise en reconnaissant amaury —comment c’ est toi ", "s’ écria -t-il oh mon cher amaury que je suis content de te voir mais amaury insensible à ces tendres démonstrations demeura froid et sévère —savez -vous ce qui m’ amène monsieur philippe ", "dit -il —pas encore mais ce que je sais c’ est qu’ il y a ou jours que je médite d’ aller chez toi sans avoir pu encore m’ y décider PROPN releva dédaigneusement les coins de sa bouche et un sourire amer passa sur ses lèvres —oui en effet dit -il je comprends que vous ayez hésité ", "—tu comprends que j’ aie hésité murmura le pauvre garçon en pâlissant mais alors tu sais donc —je sais monsieur philippe reprit amaury d’ une voix brève et saccadée que m. d’ PROPN m’ a chargé de le remplacer près de sa nièce je sais que tout ce qui peut porter atteinte à la considération de cette jeune fille est de mon ressort je sais enfin que je vous ai rencontré ou fois faisant le galant sous ses fenêtres je sais que d’ autres vous ont rencontré comme moi je sais enfin que vous êtes coupable dans tout ceci de beaucoup de légèreté à le moins et je viens vous demander compte de votre conduite mon cher ami dit philippe en refermant son volume en homme qui voit bien qu’ il doit momentanément s’ occuper d’ une seule chose c’ était justement pour te parler de ces petites choses -là que depuis ou jours j’ ai des velléités de te faire une visite ", "—comment c’ était pour me parler de ces petites choses-là s’ écria amaury indigné vous appelez des petites choses de les questions d’ honneur de réputation d’ avenir mon dieu mon cher amaury tu comprends bien que quand je dis petites choses c’ est une manière de parler ", "je devrais dire grandes choses car c’ est une grande chose qu’ un véritable amour voilà le grand mot enfin la ̂ché ainsi vous avouez que vous aimez antoinette PROPN prit l’ air le plus contrit qu’ il put prendre ", "—eh bien oui je l’ avoue cher ami dit -il PROPN croisa les bras et leva son regard indigné vers le ciel —mais dans des vues honorables bien entendu continua philippe —vous aimez antoinette mon ami dit philippe je ne sais pas si tu as appris que j’ avais encore perdu un oncle de sorte que maintenant j’ ai livres de rentes ", "c’ est bien de cela qu’ il est question —pardon mais j’ ai cru que cela ne gâtait rien à la chose —non sans doute mais ce qui la complique c’ est que vous aimiez il y a mois madeleine d’ un amour non moins violent que vous aimez aujourd’hui antoinette amaury s’ écria philippe de le ton le plus lamentable tu rouvres la plaie de mon âme tu déchires ma conscience déjà bourrelée " ]
[ "le vieillard avait tout simplement tiré les oreilles de le gamin en le menaçant de faire connaître sa conduite à ses parents or le père de le gamin en question était un mauvais coucheur nommé rivet qui cherchait plutôt qu’ il n’ évitait une querelle et un matin que le père louison réparait tranquillement ses filets devant sa cabane il s’ entendit apostropher: dites donc vous là le grand tronc qui est -ce qui vous a permis de mettre la main sur mon garçon —votre garçon battait cruellement un chien qu’ il n’ avait pu noyer et j’ ai cru vous rendre service en l’ empêchant de martyriser un pauvre animal qui ne se défendait même pas n’ était pas de vos affaires répondit rivet et je ne sais pas ce qui me retient de vous faire payer tout de suite les tapes que vous avez données à le mon fils ", "cette histoire d’ enfant n’ était pas prouvée m. d’ PROPN prit un parti héroïque –monsieur dit -il à son tour quoique vous vous présentiez ici avec la menace à la bouche je comprends le sentiment qui vous fait agir je ne veux point m’ appesantir sur le caractère de les relations qui ont existé entre votre fils et ma fille vous défendriez votre fils je défendrais diane nous serions chacun dans notre rôle ", "il parlait de bonne foi mais il comptait sans l’ imprévu qui tient tant de place dans les affaires humaines cette idylle charmante durait depuis un mois environ lorsque PROPN savaron la découvrit il avait remarqué dans le caractère de son fils un changement qui le frappa jusqu’ à ce jour s’ était montré plein d’ ardeur pour les plaisirs de son âge d’ une gaieté entraînante aimant le monde le théâtre se mêlant volontiers à les parties fines sur lesquelles son père fermait les yeux sans cesser cependant de le surveiller ", "ses mouvements étaient automatiques et son bras se levait et se baissait pour frapper avec la rigide régularité d' un balancier plusieurs griffes s' étaient profondément enfoncées dans ses chairs des chat sauvages l' avaient saisi à la gorge et il avait été forcé de lutter contre eux corps à le corps pour leur faire lâcher prise; son sang coulait de blessures non mortelles à la vérité mais l' heure approchait que la force humaine ne peut dépasser où don serait tombé de son rocher et aurait péri sous la dent de les bêtes fauves a cette seconde solennelle où tout allait lui faillir un cri suprême s' élança de sa poitrine cri d' agonie et de désespoir d' une expression terrifiante et qui fut répercuté à le loin par les échos dernière protestation de l' homme fort qui s' avoue vaincu et qui avant de tomber appelle son semblable à son secours ou implore l' aide de dieu ", "la nuit quand elle éveillait à ses côtés elle se prenait à le espérer encore qu\\ elle aurait un enfant de lui à le mois de décembre malgré le rapport les lettres et les dessins adressés à le saint-pétersbourg le tsar n\\' avait pas encore fait connaître sa décision à le sujet de le percement de les fenêtres ces fenêtres en avait des cauchemars elles prenaient pour lui une signification mystérieuse métaphysique il voyait en elles les symboles de la lumière de l\\ intelligence de la foi ", "je le tuerai gomez j’ en suis sûr plus calme que sarcliez de maurange fouettait distraitement de sa badine un petit arbuste rabougri plus la blessure sera grave et plus je serai satisfaite m’ a dit cette énigme à les cheveux noirs eh bien ", "sans apprécier la différence de les temps il jeta les principes de les roués encyclopédistes dans cette jeune âme en narrant les anecdotes de le règne de en glorifiant les mœurs de racontant les orgies de les petites maisons et les folies faites pour les courtisanes et les excellents tours joués à les créanciers enfin toute la morale qui a défrayé le comique de dancourt et l’ épigramme de beaumarchais malheureusement cette corruption cachée sous une excessive élégance se parait d’ un esprit voltairien si le chevalier allait trop loin parfois il mettait comme correctif les lois de la bonne compagnie à lesquelles un gentilhomme doit toujours obéir victurnien ne comprenait de tous ces discours que ce qui flattait ses passions il voyait d’ abord son vieux père riant de compagnie avec le chevalier ", "PROPN porte aujourd'hui à son index la frêle natte comme d' autres une alliance alliance dont ne peut avoir nulle jalousie un amoureux puisque les zoulous ont tué le fils d' eugénie les zoulous sont des géants couleur de cambouis avec des anneaux dans le nez et une petite houppe à le sommet d' un crâne rasé ils assassinent les explorateurs à le coups de flèches puis s' assoient en rond autour d' un grand feu et chantent zoulou zoulou zoulou tandis que les prisonniers cuisent lentement les zoulous sont des anthropophages mais la grand-mère qui ne sait distinguer le sang de poulet de le sang d' une cuisinière qu' elle a d' ailleurs comparée à une épaule de mouton si on lui sert un pouce en lui disant que c' est le pilon de quelque volaille ou un morceau de le bras en guise de rouelle de veau ne mangera -t-elle point cette chair ", "demanda -t-elle d’ un accent involontairement un peu mordant –c’ est selon répondit -il en attirant à lui un porte-plume avec lequel il se mit à le jouer négligemment vous portez notre nom et il ne nous conviendrait nullement de vous voir par exemple courir les leçons comme si vous manquiez de pain alors que vous vivez sous notre toit –soyez sans crainte je sais ce que je dois à le nom que je porte cependant si je me trouvais entièrement à le votre charge je ne regarderais pas à le courir les leçons comme vous dites car aucun travail honorable ne me coûterait pour secouer le joug d’ une lourde charite mais heureusement j’ ai de quoi suffire pour le moment à mes modestes besoins et le seul don que vous me faites est l’ abri de votre maison ", "produit à l’ élysée-bourbon chez la duchesse d’ angoulême à le pavillon marsan il rencontra partout les témoignages de politesse superficielle dus à l’ héritier d’ une vieille famille dont on se souvint quand on le vit c’ était encore beaucoup qu’ un souvenir dans la distinction par laquelle on honorait victurnien il y avait la pairie et un beau mariage mais sa vanite l’ empêcha de déclarer sa position il resta sous les armes de sa fausse opulence il fut d’ ailleurs si complimenté de sa tenue si heureux de son premier succès qu’ une honte éprouvée par bien de les jeunes gens la honte d’ abdiquer lui conseilla de garder son attitude " ]
mais camille rappelle -toi le bien on ne touchera à l’ abbé qu’ en passant sur mon corps son sang et le mien retomberaient sur ta tête pour toute réponse camille sauta à le cou d’ eugène le pressa dans ses bras et sans presque prendre le temps de saluer les dames il s’ enfuit en criant à le son ami: –je vais dire à le lucile de se tenir prête l’ abbé bérardier ancien proviseur de le collége louis-le-grand avait eu pour élèves eugène camille et les robespierre c’ était un excellent homme qui bien qu’ exempt de tout fanatisme n’ avait pas vonlu prêter le serment que l’on avait exigé des prêtres il s’ était caché à le arcueil et dans une retraite assurée il bravait l’ orage qui avait dispersé tous ceux de sa sorte il avait beaucoup aimé eugène et lui avait confié le secret de l’ asile qu il s’ était choisi il en avait reçu quelques visites mais depuis long-temps il ne l’ avait vu; aussi sa subite apparition le surprit -elle un peu
[ "eugène lui en expliqua la cause l’ abbé le regarda avec une douce confiance qui cependant n’ était pas exempte d’ inquiétude –mon fils lui dit -il je ne tiens plus à la vie que par un bien faible lien mes jours sont comptés et bientôt j’ irai rejoindre ceux de mes frères que la faux révolutionnaire a moissonnés cependant comme tous les vieillards je tiens encore à ce mince filet de vie mais puisque tu m ’ affirmes à le reste ajouta -t-il en se redressant et en levant à le ciel de les yeux où brillait une ardeur qui en était bannie depuis long-temps si je trouvais la mort dans une telle circonstance ne serait -elle pas bien glorieuse et puis il y a si long-temps que je n’ ai célébré le saint mystère mon fils je te suis une voiture bien fermée les emmena le vieillard passa la nuit chez eugène et le lendemain matin tous descendirent rue des mathurins-saint-jacques demeurait camille desmoulins rose et la présidente les accompagnaient toutes avaient été élevées dans le même couvent que lucile elle et rose surtout avaient été extrêmement liées et madame de mont", "quant à la présidente qui n’ avait pas osé remettre le pied dans paris depuis les événemens de la salpêtrière un désir assez naturel de revoir cette ville l’ avait déterminée à le être de la partie d’ ailleurs elle se rappelait que binoche avait parlé d’ une séance extraordinaire chez la mère de dieu et elle avait fait promettre à le eugène de l’ y conduire avec sa femme camille reçut l’ abbé et ses amis de PROPN avec les témoignages de la joie la plus vive il pressa avec émotion les mains de son ancien proviseur celui-ci éprouva un véritable plaisir à le revoir un élève qui avait fait honneur à le collége qu’ il dirigeait et sur lequel on lui avait remis plus d’ une fois cette note –enfant plein d’ esprit mais franc polisson ", "mon ami lui dit -il je suis loin d’ approuver l’ exagération de vos principes politiques ils ont fait trop de victimes mais je crois vos intentions pures puissiez -vous un jour réaliser ce qu’ elles ont de bon mon père écartons tout ce qui peut rappeler de fâcheux souvenirs ne songeons qu’ à le motif qui nous réunit que de grâces j’ ai à le vous rendre pour votre extrême condescendance sans eugène je ne sais pas trop si je me serais hasardé –ce cher eugène mais vous pouvez être fatigué entrez dans cette pièce ma future y est avec sa mère: aussitôt que mes témoins seront arrivés je vous préviendrai et nous ne perdrons pas une minute a peine avait -on eu le temps de se complimenter de part et d’ autre que l’on vint annoncer à le camille que les personnes qu’ il attendait venaient d’ entrer dans la pièce préparée pour la célébration c’ était dans un antique et vaste salon qui dépendait de l’ hôtel de cluny et que l’on avait converti en chapelle que devait se dire la messe une grande quantité de bougies éclairaient l’ appartement dont toutes les fenêtres ét", "a l’ aspect de le premier témoin qu’ aperçut eugène il fit un mouvement d’ effroi l’ homme qui lui inspirait ce sentiment était une espèce de muscadin coiffé en ailes de pigeon poudré comme un président à le mortier portant l’ habit bleu le pantalon de PROPN ayant généralement une mise de les plus soignées et qui contrastait singulièrement avec le costume de sans-culotte de les autres eugène saisit la main-de camille: –tu m’ a trompé s’ écria -t-il –non mon ami non répondit celui-ci en souriant –mais voilà robespierre et son frère –eh bien raison de plus pour que nous soyons parfaitement tranquilles le seul moyen de n’ avoir rien à le redouter d’ eux c’ était de les mettre dans le secret et puis ils ont pris la chose de le côté plaisant –je sais comment robespierre plaisante mais voilà aussi basseville il est donc de toutes les parties il me fallait témoins et cet autre qui est là dans l’ ombre il me semble l’ avoir vu déjà je ne sais où –c’ est une créature de marat qu’ en mourant il a léguée à le carrier et à le robespierre et que celui-ci veut faire n", "–te rappelle -tu maximilien dit -il à l’ aîné combien tu étais taquin et comme tu avais peine à le vivre en paix avec tes camarades tu as été bien souvent à le pain et à l’ eau pour cela –et répondit l’ ex-boursier de le collége louis-le-grand et aussi plus d’ une fois il m’ en a coûté ma pièce de sous pour rémunérer de son labeur le portier qui voulait bien prendre la peine de me fustiger à le reste ajouta -t-il avec un sourire ironique je suis aujourd’hui tout à le fait changé et l’ homme le plus pacifique de la terre l’ abbé ne répondit rien à le cette plaisanterie dit mots à le robespierre jeune et se disposa à le remplir son ministère mais tout à le coup il parut embarrassé et jeta autour de lui un regard inquiet qu’ avez -vous mon père? dit camille –j’ avoue que j’ ai fait oubli bien fâcheux je n’ ai pas songé qu’ il me fallait quelqu’un pour servir ma messe il m’ est presque impossible de la dire sans clerc!.... camille resta tout saisi de cet incident ", "il regarda autour de lui –comment faire dit -il? avec anxiété; je ne vois ici personne qui puisse remplir un pareil office ..quelle fatalite en ce moment basseville qui tout en causant avec eugène écoutait ce qui se disait s’ avança: –lorsque j’ étais enfant dit -il je jouais souvent à la chapelle j’ avais même beaucoup de goût pour les cérémonies d’ église ajouta -t-il à le demi-voix pour que l’ abbé seul l’ entendît je puis servir votre messe l’ abbé accepta avec empressement basseville en passant près de robes pierre lui dit: –sur mon honneur je veux me donner de la comédie jusqu’ à le bout je vais servir la messe et si jamais vos projets théophilantropiques se réalisent je vous demande le premier évêché vacant et basseville enchanté de sa plaisanterie qui fit hausser les épaules à le robespierre courut préparer les burettes le missel et tout l’ attirail de la cérémonie qui commença presque aussitôt rose à qui ses malheurs avaient donné une grande propension à la dévotion écouta la messe avec un recueillement qui lui permit à le peine de voir ce q", "cet homme exerçait sur la présidente une influence magnétique qui faillit l’ obliger ou fois à le quitter la salle cependant elle parvint à le surmonter son émotion et continua ses observations tout le cérémonial usité pour les mariages catholiques fut pratiqué: robespierre aîné affectait une extrême réserve et une tenue de les plus respectueuses on voyait en lui l’ homme rêvant les vastes projets d’ un culte nouveau qu’ il voulait faire révérer en donnant lui-même l’ exemple de le respect pour les croyances d’ autrui son frère avait un maintien insignifiant comme toute sa personne et eugène semblait songer à le tout autre chose qu’ à le ce qui se passait autour de lui a l’ instant où le prêtre donna la bénédiction à les époux et leur adressa une allocution pleine de bonté et d’ onction camille fondit en larmes ", "robespierre impatienté se baissa vers lui –pleure donc hypocrite lui dit -il pleure donc n’ as-tu pas honte et pourtant camille était véritablement ému: la cérémonie fut bientôt terminée on se réunit autour de les jeunes époux et on les félicita ros disait à le lucile: oui tu seras heureuse heureuse comme je le suis avec mon eugène les amies s’ embrassaient tendrement –voilà jolies petites femmes dit robespierre jeune à son frère en désignant rose et lucile ", "–oui répondit maximilien fort jolies et dont je ferai avant peu veuves fort inréressantes –oui ces gens ne veulent pas arriver à la hauteur de ma révolution ils s’ arrêteront tout juste à le celle de la guillotine puis excepté l’ homme mystérieux qui avait tant tourmenté la présidente et qui sortit après avoir dit mots à le basseville tous les assistans se réunirent dans une salle où les attendait un déjeuner qui fut fort gai et après lequel l’ abbé bérardier fut reconduit à sa cachette comblé de remerciemens par camille et sa jeune femme et de marques d’ amitié et d’ offres de services par robespierre je commence à le croire que tu me mènes véritablement chez la mère de dieu disait zacharie à le binoche en montant avec peine l’ escalier raide sale et noir d’ une maison de la rue contrescarpe car voilà un chemin qui ne ressemble pas trop mal à le celui de le paradis il y a de quoi se rompre fois le cou avant d’ arriver en haut " ]
[ "l’ argenterie n’ est plus ici m. maurice se l’ était fait expédier après la mort de m. raymond il y avait des choses très belles dont avait hérité une arrière grand-mère de ces messieurs –c’ est très bien ainsi élise tout à le fait bien il dîna avec appétit complimenta élise sur sa cuisine mais il ne s’ attarda pas à le table ", "je pars avec toi! —mais je pars aujourd'hui à l' instant je pars aujourd'hui à l' instant! —je prends le coche je vais par eau j' irai par eau par le coche par le diable mais je veux quitter cet infâme paris ", "jadis je le voyais avec des yeux d’ enfant et les yeux d’ enfant ont le précieux privilège de ne pas juger ce qu’ ils aiment; aussi je ne m’ expliquais pas les frayeurs qu’ il inspirait à le ma pauvre mère le soir lorsque nous étions tête à le tête et qu’ elle me faisait ses confidences elle avait une âme de princesse cette humble petite bourgeoise et toutes les fois qu’ elle daignait l’ ouvrir devant moi je croyais voir un écrin plein de saphirs et d’ émeraudes mais de quoi vais -je vous parler monsieur pointal? quand je me mets à le penser à le ma mère je ne termine jamais mes phrases il lui arrivait à le elle aussi d’ interrompre les siennes souvent à le milieu d’ un mot elle tressaillait elle venait d’ entendre un pas lourd dans le vestibule et elle me disait en pâlissant c’ est lui je m’ écriais alors tu en as donc peur et je m’ élançais au-devant de l’ homme qui la faisait trembler ", "vous vous n’ êtes jamais retourné à le pays où pourtant on ne vous a pas oublié et où je puis bien le dire on est fier de vous mais lui quand il a eu de l’ argent il a racheté le château de saint-fiacre maigret en eut le cœur un peu serré il y était né dans les dépendances certes mais il y était né quand même et la comtesse de saint-fiacre avait longtemps personnifié à ses yeux la femme idéale j’ ai compris grommela -t-il fumal ne s’ entourait -il pas de gens sur qui il avait prise ", "une histoire avec sa mère ...il s’ assit avec effort et sortit un mouchoir en tissu pour s’ essuyer les mains et le visage –j’ ai fait vite dit -il comme pour justifier son piteux état j’ ai pas beaucoup de temps vous vous rappelez ce que je pensais des psys que c’ est pour les fous et maintenant dès que je peux je cours chez vous il essaya de rire mais ce ne fut pas très concluant PROPN doit être heureuse de vous revoir dit sauveur pour dire quelque chose ", "enfin le magistrat obtint le paiement préalable d’ une année de la pension le petit labaudraye qui vint dire adieu galamment à sa femme et à ses enfants se montra vêtu d’ un petit paletot blanc en caoutchouc il était si ferme sur ses jambes et si semblable à le labaudraye de que PROPN désespéra d’ enterrer jamais ce terrible nain de le jardin ou il fumait un cigare le journaliste vit monsieur de labaudraye pendant le temps que cet insecte mit à le traverser la cour mais ce fut assez pour lousteau il lui parut évident que le petit homme avait voulu détruire toutes les espérances que sa mort pouvait inspirer à sa femme ", "ces pièces composant l' une de les faces de le logement s' étendaient en ligne droite percées de fenêtres ouvertes sur la vallée d' aunay l' autre face de l' habitation était constituée par pièces exactement semblables en tant que disposition à les premières ainsi la cuisine faisait coude correspondait à la salle à le manger; un grand vestibule servant d' entrée à le logis à la bibliothèque une sorte de boudoir à la chambre à le coucher ", "dans les élections pas plus que dans d’ autres circonstances PROPN lévesque n’ a jamais eu de poignard sous le siège de son traîneau et s’ il a jamais vu de révolver à le coups il s’ est bien donné garde d’ y toucher et surtout de s’ en armer pour courir les assemblées politiques j’ admets bien qu’ il peut avoir assez souvent même assommé quelqu’un de ses semblables avec ses discours mais jamais avec aucune arme plus meurtrière à l’ entendre aussi il était d’ autant plus dangereux que sa méchanceté était servie par une bravoure à ne reculer devant rien il était aussi hardi que redoutable: la paroisse de saint-simon écoute je leur z’ ai dit victime ma façon de penser batêche je leur z’ ai dit t’ entends bien à la porte de l’ église torrieux écoute! vous êtes tous de la crasse vice de la canaille crime!... des bouts de corde nom d’ un choléra alorsse qu’ ils m’ ont pas fait gros comme t’ entends bien ", "elle a barré mon chemin plus d’ une fois j’ ai dû l’ écarter: cela instruit je lui dois tout ce que je sais elle a été pendant ans mon institutrice elle se servait de moi comme d’ un outil humain je ne crois pas que son mobile égoïste me puisse dispenser de tout reconnaissance ", "puis tout se tut le musicien préluda un instant presque en sourdine et commença les heures de la vie.alexy avait pris la main de sa fiancée et l’ enserrait tendrement entre ses doigts si doux sous leur forte apparence mais la pensée de phyllis n’ était plus là elle suivait dans un éblouissement celle de le magicien invisible frissons extases tremblants murmures aveux passionnés les phrases musicales exprimaient tout cela sous les doigts de witold " ]
seulement comme les rayons lumineux perdent une grande partie de leur intensité en traversant l’ atmosphère le gun-club résolut d’ établir l’ instrument sur l’ une de les plus hautes montagnes de l’ union ce qui diminuerait l’ épaisseur de les couches aériennes .dans les télescopes on l’ a vu l’ oculaire c’est-à-dire la loupe placée à l’ œil de l’ observateur produit le grossissement et l’ objectif qui supporte les plus forts grossissements est celui dont le diamètre est le plus considérable et la distance focale plus grande pour grossir fois il fallait dépasser singulièrement en grandeur les objectifs d’ herschell et de lord rosse PROPN était la difficulté car la fonte de ces miroirs est une opération très quelques années auparavant un savant de l’ institut de france foucault venait d’ inventer un procédé qui rendait très facile et très prompt le polissage de les objectifs en remplaçant le miroir métallique par des miroirs argentés il suffisait de couler un morceau de verre de la grandeur voulue et de le métalliser ensuite avec un sel d’ argent ce fut ce p
[ "dans le grand appareil de l’ astronome de slough l’ image de les objets réfléchie par le miroir incliné à le fond de le tube venait se former à le son autre extrémité où se trouvait situ l’ oculaire ainsi l’ observateur à le lieu d’ être placé à la partie inférieure de le tube se hissait à sa partie supérieure et muni de sa loupe il plongeait dans l’ énorme cylindre cette combinaison avait l’ avantage de supprimer le petit miroir destiné à le renvoyer l’ image à l’ oculaire celle-ci ne subissait plus qu’ une réflexion à le lieu de donc il y avait un moins grand nombre de rayons lumineux éteints ", "donc l’ image était moins affaiblie donc enfin on obtenait plus de clarté avantage précieux dans l’ observation qui devait être faiteces réflecteurs sont nommés ..ces résolutions prises les travaux commencèrent d’ après les calculs de le bureau de l’ observatoire de cambridge le tube de le nouveau réflecteur devait avoir pieds de longueur et son miroir pieds de diamètre quelque colossal que fût un pareil instrument il n’ était pas comparable à le ce télescope long de pieds kilomètres et demi que l’ astronome PROPN proposait de construire il y a quelques années néanmoins l’ établissement d’ un semblable appareil présentait de grandes difficultés .quant à la question d’ emplacement elle fut promptement résolue ", "il s’ agissait de choisir une haute montagne et les hautes montagnes ne sont pas nombreuses dans les états en effet le système orographique de ce grand pays se réduit à le chaînes de moyenne hauteur entre lesquelles coule ce magnifique mississippi que les américains appelleraient le roi de les fleuves s’ ils admettaient une royauté quelconque l’ est ce sont les appalaches dont le plus haut sommet dans le new-hampshire ne dépasse pas pieds ce qui est fort modeste a l’ ouest à le contraire on rencontre les montagnes rocheuses immense chaîne qui commence à le détroit de magellan suit la côte occidentale de l’ amérique de le sud sous le nom d’ andes ou de cordillères franchit l’ isthme de panama et court à le travers l’ amérique de le nord jusqu’ à les rivages de la mer polaire .ces montagnes ne sont pas très élevées et les alpes ou l’ himalaya les regarderaient avec un suprême dédain de le haut de leur grandeur en effet leur plus haut sommet n’ a que pieds tandis que le mont blanc en mesure et le kintschindjingala plus haute cime de l’ himalaya au-dessus de le niveau d", "il fallut monter des pierres énormes de lourdes pièces forgées des cornières d’ un poids considérable les vastes morceaux de le cylindre l’ objectif pesant lui seul près de livres au-dessus de la limite de les neiges perpétuelles à le plus de pieds de hauteur après avoir franchi des prairies désertes des forêts impénétrables des rapides effrayants loin de les centres de populations à le milieu de régions sauvages dans lesquelles chaque détail de l’ existence devenait un problème presque insoluble et néanmoins ces obstacles le génie de les américains en triompha moins d’ an après le commencement de les travaux dans les derniers jours de le mois de septembre le gigantesque réflecteur dressait dans les airs son tube de pieds il était suspendu à une énorme charpente en fer; un mécanisme ingénieux permettait de le manœuvrer facilement vers tous les points de le ciel et de suivre les astres d’ un horizon à l’ autre pendant leur marche à le travers l’ espace avait coûté plus de dollarsun million francs la première fois qu’ il fut braqué sur la lune les observat", "qu’ allaient -ils découvrir dans le champ de ce télescope qui grossissait fois les objets observés des populations des troupeaux d’ animaux lunaires des villes des lacs des océans non rien que la science ne connût déjà et sur tous les points de son disque la nature volcanique de la lune put être déterminée avec une précision absolue .mais le télescope de les montagnes rocheuses avant de servir à le gun-club rendit d’ immenses services à l’ astronomie grâce à sa puissance de pénétration les profondeurs de le ciel furent sondées jusqu’ à les dernières limites le diamètre apparent d’ un grand nombre d’ étoiles put être rigoureusement mesuré et m. de le bureau de cambridge décomposa le —crab nebulanébuleuse qui apparaît sous la forme d’ une écrevisse de le taureau que le réflecteur de lord rosse n’ avait jamais pu réduire .on était à le novembre le départ devait avoir lieu jours plus tard ", "une seule opération restait encore à le mener à le bonne fin opération délicate périlleuse exigeant des précautions infinies et contre le succès de laquelle le capitaine PROPN avait engagé son troisième pari il s’ agissait en effet de charger la columbiad et d’ y introduire les livres de fulmi-coton PROPN avait pensé non sans raison peut-être que la manipulation d’ une aussi formidable quantité de pyroxyle entraînerait de graves catastrophes et qu’ en tout cas cette masse éminemment explosive s’ enflammerait d’ elle-même sous la pression de le projectile il y avait là de graves dangers encore accrus par l’ insouciance et la légèreté de les américains qui ne se gênaient pas pendant la guerre fédérale pour charger leurs bombes le cigare à la bouche mais barbicane avait à le cœur de réussir et de ne pas échouer à le port; ", "il choisit donc ses meilleurs ouvriers il les fit opérer sous ses yeux il ne les quitta pas un moment de le regard et à le force de prudence et de précautions il sut mettre de son côté toutes les chances de succès et d’ abord il se garda bien d’ amener tout son chargement à l’ enceinte de il le fit venir peu à le peu dans des caissons parfaitement clos les livres de pyroxyle avaient été divisées en paquets de livres ce qui faisait grosses gargousses confectionnées avec soin par les plus habiles artificiers de PROPN chaque caisson pouvait en contenir et arrivait l’ un après l’ autre par le rail-road de ", "de cette façon il n’ y avait jamais plus de livres de pyroxyle à la fois dans l’ enceinte aussitôt arrivé chaque caisson était déchargé par des ouvriers marchant pieds nus et chaque gargousse transportée à l’ orifice de la columbiad dans laquelle on la descendait à le moyen de grues manœuvrées à le bras d’ hommes toute machine à le vapeur avait été écartée et les moindres feux éteints à le milles à la ronde c’ était déjà trop d’ avoir à le préserver ces masses de fulmi-coton contre les ardeurs de le soleil même en novembre aussi travaillait -on de préférence pendant la nuit sous l’ éclat d’ une lumière produite dans le vide et qui à le moyen de les appareils de ruhmkorff créait un jour artificiel jusqu’ à le fond de la columbiad ", "les gargousses étaient rangées avec une parfaite régularité et reliées entre elles à le moyen d’ un fil métallique destiné à le porter simultanément l’ étincelle électrique à le centre de chacune d’ elles en effet c’ est à le moyen de la pile que le feu devait être communiqué à le cette masse de fulmi-coton tous ces fils entourés d’ une matière isolante venaient se réunir en un seul à une étroite lumière percée à la hauteur devait être maintenu le projectile la ils traversaient l’ épaisse paroi de fonte et remontaient jusqu’ à le sol par un de les évents de le revêtement de pierre conservé dans ce but une fois arrivé à le sommet de stone’s-hill le fil supporté sur des poteaux pendant une longueur de milles rejoignait une puissante pile de bunzen en passant par un appareil interrupteur il suffisait donc de presser de le doigt le bouton de l’ appareil pour que le courant fût instantanément rétabli et mît le feu à les livres de fulmi-coton " ]
[ "il invitait le flâneur à la promenade rien donc de plus naturel que le baron à le sortir de table s' en allât le cure-dents à la bouche baguenauder le long de les boulevards jusqu' à la rue de la paix qui le conduisit à le jardin de les tuileries en vrai désoeuvré qui veut jouir à la fois de le repos et de l' ombre il s' était dirigé vers un de les superbes quinconces de marronniers sous lesquels des chaises de paille attendent le promeneur fatigué la partie de le jardin choisie par le baron était bien un peu déserte loin de les parterres où à ce moment se concentrait l' animation mais il n' était pas le seul qui eût le goût de la solitude car avant lui une vieille dame s' était déjà installée en ce coin retiré où une dizaine de chaises entouraient le pied d' un arbre ", "–c’ est peu dit -elle en souriant –chez vous les nains sortent de terre –oh! ceci fit -elle est un enfantillage et ne saurait être imaginé pour un grand esprit comme le vôtre monseigneur –et à qui donc réservez -vous ces imaginations et sortilèges –aux cerveaux faibles épris du merveilleux et qui ne croiraient pas à le ma science si je ne l’ entourais de quelque prestige ", "il aimait à le obliger et quand on lui faisait le récit de quelque infortune nouvelle il vidait sa bourse dans les mains de celui qu' il croyait malheureux mais ceux qui lui empruntaient ne lui rendaient point; ceux à lesquels il rappelait leur dette ne paraissaient plus et souvent il rencontrait chez un traiteur ou dans un café faisant sauter le champagne ou buvant de le punch l' infortuné dans les mains de lequel il avait vidé sa bourse le matin alors PROPN jurait après les hommes et revenait trouver bellequeue à lequel il contait les tours qu' on lui avait joués mon cher ami lui répondait bellequeue je t' ai déjà dit que tu allais trop vite en toute chose tu suis toujours ton premier mouvement et dans le monde il ne faut guère PROPN qu' à le second ou à le troisième sous peine d' être souvent dupe des apparences ", "charles-auguste: pour on ne l’ a pas trop laissé dormir et s’ il avait été tué admettons d’ une autre façon que de ce tailladage avec un petit trou par un coup de fusil tiens par exemple comme on disait on ne l’ aurait peut-être pas coupé tout de suite mais il avait le garrot déjà tout taille il y avait déjà comme des grillades qui pendaient toutes fraîches tu n’ avais plus qu’ à les prendre et à les mettre sur le feu le pâquier: et encore une chose michard coupe la viande en long ", "il y a même parmi eux à le milieu de le mouvement une espèce de flottement qui me donne l’ impression que la moitié d’ entre eux est partie déjeuner disons souper puisque c’ est la nuit comme après le concert les smokings blancs et les robes de soirée ce n’ est pas le cas mais c’ est tout comme et le tempo est si lent que PROPN toutes les peines de le monde à les faire tenir tranquilles ceux qui restent en équilibre à le faire en sorte que toute l’ élégie ne soit pas précipitée dans l’ entonnoir où tourbillonne l’ eau noire de l’ abîme c’ est très dur de jouer lent seuls les plus grands y arrivent et croyez -moi ceux-là sont grands il fallait être sacrément gonflé pour jouer cet adagio aussi lentement rondo c’ est l’ aube d’ un nouveau jour le soleil se lève ruisselle dans la clairière tout semble s’ arranger enfin admettons que tout s’ arrange bien ou mal tout s’ arrange comme disait une vieille dame que j’ ai beaucoup aimée pas tant que wamse secoue ses poils de loup ses plumes d’ aigle non il recommence à le batifoler comme un oiseau gracieux léger les juges", "le hagen de cette année ne renouvelle pas cet effet l' acteur est médiocre le chanteur banal appelle à le combat les hommes de sa tribu ils accourent avec leurs lances et leurs boucliers leurs costumes dessinés par m. le professeur de berlin sont superbes de couleur locale ", "j’ allais le passer dans ma ceinture mais je me ravisai je le braquai négligemment sur le vieux –tu as peut-être un peu d’ argent liquide dis-je ", "je préfère un luxe plus discret.–oh! quelle idée vous entendez cela moi dont le rêve serait de vivre en un semblable palais! heureuse sigrid! la voilà riche à le millions libre de faire ce qui lui plaît –sauf de se remarier interrompit évidemment mais elle n’ y tient peut-être pas de le tout quelle jolie robe elle avait! et cette chaîne de perles –comme deuil de veuve c’ est assez fantaisiste dit ironiquement vous pensez bien qu’ elle ne doit pas beaucoup regretter ce vieux max ", "maigret et lognon se regardèrent elle n’ y avait pas été invitée c’ était elle qui prenait tout à le coup les décisions et on l’ entendait dans la chambre voisine dont elle avait laissé la porte entrouverte changer de robe tirer un chapeau d’ un carton —si cela vous gêne que je vous accompagne je prendrai le métro —je vous avertis que l’ inspecteur va rester ici et fouiller votre appartement ", "écoutez maigret je ne veux pas jouer à le plus fin avec vous je ne sais pas où vous essayez d' en venir ni ce que vous avez dans la tête je vous demande seulement de ne rien faire sans m' en parler quand je dis que est un grand ami de la france c' est vrai et ce n' est pas pour rien qu' il est commandeur de la légion d' honneur il possède chez nous d' énormes intérêts et c' est un homme à le ménager " ]
—vous faisiez un numéro très intéressant murmura le commissaire par politesse —le meilleur de le genre je ne le cache pas tout le monde vous le dira était unique la prestance surtout et vous ne pouvez vous imaginer combien la prestance compte dans cette spécialité-là il portait l’ habit à la française avec les culottes collantes et les bas de soie noire ses mollets étaient magnifiques attendez
[ "elle fouilla non dans un sac à le main mais dans un réticule de soie à le fermoir d’ argent et elle en tira une photographie une photographie publicitaire sur laquelle on voyait le mari dans la tenue qu’ elle venait de décrire un loup noir sur le visage les moustaches cirées le jarret tendu brandissant une baguette de prestidigitateur vers des spectateurs invisibles et me voici à la même époque une femme sans âge mince triste diaphane qui les mains croisées sous le menton dans une pose aussi artificielle que possible fixait le vague de ses yeux sans expression —je peux dire que nous avons parcouru le monde entier dans certains pays robson portait une cape de soie rouge par-dessus son habit et avec un projecteur rouge il avait vraiment l’ air diabolique dans le numéro de le cercueil magique j’ espère que vous croyez à la transmission de la pensée il faisait étouffant ", "on avait une envie folle d’ un bol d’ air mais d’ épais rideaux de peluche déteinte pendaient devant les fenêtres aussi lourds qu’ un rideau de théâtre qui sait maigret eut l’ intuition que ces rideaux avaient peut-être été découpés dans un ancien rideau de scène —germain m’ a appris que vous étiez à la recherche de votre fils ou de votre frère de mon frère se hâta -t-il d’ affirmer en pensant soudain qu’ aucun de les PROPN ne pouvait matériellement être son fils ", "c’ est bien ce que je pensais je n’ avais pas bien compris c’ est pourquoi je m��attendais à le voir un homme âgé lequel de les était votre frère le violon ou la clarinette —je ne sais pas madame —comment vous ne savez pas mon frère a disparu alors qu’ il était bébé ", "c’ est tout récemment par hasard que nous avons retrouvé sa trace c’ était ridicule c’ était odieux et pourtant il était impossible de dire la simple vérité à le ces deux-là qui se gargarisaient d’ artificiel c’ était presque de la charité chrétienne à le leur égard et le plus fort c’ est que cet imbécile de dexter qui savait pourtant que c’ était une fable avait l’ air de s’ y laisser prendre et commençait déjà à le renifler ", "—mettez -vous dans la lumière que je voie vos traits je ne crois pas qu’ il y ait eu de ressemblance entre mon frère et moi qu’ en savez -vous puisqu’ il a été enlevé tout jeune été enfin maintenant il fallait aller jusqu’ à le bout de la comédie —à mon avis ce serait plutôt joachim non attendez il y a quelque chose de joseph dans le front mais à le fait est -ce que je ne me trompe pas dans les noms figurez -vous que je me suis toujours trompée il y en avait un avec de longs cheveux blonds de fille des cheveux à le peu près de la même couleur que les miens je pense dit maigret —laissez -moi chercher comment le sauriez-vous l’ autre était un peu plus râblé et portait des verres c’ est drôle nous avons vécu presque un an ensemble et il y a des choses dont je ne me souviens pas d’ autres que je revois comme si c’ était hier nous avions tous signé pour une tournée dans les états de le sud le mississipi la louisiane le texas c’ était très dur parce que les gens par là-bas étaient encore presque sauvages il y en avait qui venaient à le cheval à la représentation", "ce que je me demande c’ est avec lequel des était jessie était -ce jessie ou bessie plutôt bessie non jessie je suis sûre que c’ était jessie parce que j’ ai remarqué une fois que cela faisait j PROPN joachim et si seulement maigret avait pu poser des questions posément obtenir des réponses précises mais il fallait la laisser parler suivre les méandres compliqués de sa pensée de vieille femme qui ne devait jamais avoir été bien raisonnable —pauvre petite jessie elle était touchante je l’ avais prise sous ma protection car elle était dans une situation délicate quelle pouvait être cette situation délicate ", "cela viendrait sans doute à son heure —elle était fine et menue j’ étais fine et menue aussi à le cette époque-là fragile comme une fleur on m’ appelait l’ ange vous savez —je sais c’ est robson qui m’ avait donné ce nom-là il ne disait pas mon ange ce qui est banal mais l’ ange je ne sais pas si vous saisissez la nuance bessie non jessie était toute jeune je me demande si elle avait ans et on sentait qu’ elle avait été malheureuse ", "je n’ ai jamais su où ils l’ avaient trouvée je dis ils parce que je ne me souviens pas si c’ était ou joachim comme ils ne se quittaient pas tous les on se posait forcément la question —quel rôle jouait -elle dans votre tournée? —aucun rôle ce n’ était pas une artiste ", "c’ était une orpheline sûrement car je ne l’ ai jamais vue écrire à le personne ils ont dû la recueillir à le chevet de sa mère et elle suivait la troupe —elle nous suivait partout c’ était très fatigant l’ imprésario était une brute " ]
[ "le matin il était inquiet son sourire manquait de spontanéité quand le policier l’ avait quitté à le contraire c’ était bien le petit brasseur d’ affaires qui va qui vient qui s’ agite qui parle s’ extasie se frotte à les grosses personnalités financières conduit son auto téléphone jette de les ordres à sa dactylo et offre des dîners fins content et fier d’ être lui de l’ autre côté un vagabond anémique à les vêtements usés à les semelles trouées qui avait acheté des petits pains à les saucisses sans prévoir qu’ il ne les mangerait pas PROPN devait avoir trouvé un autre compagnon pour l’ apéritif de le soir dans une même atmosphère de musique viennoise et de bière ", "–à quelques mots dits tout bas le gascon ne répondit que par un geste de soumission et suivit son interrupteur –de sorte que –de sorte que je n’ ai pas pu en savoir davantage mais en attendant défiez -vous –vous ne les avez pas suivis –si fait mais de loin je craignais d’ être reconnu comme gentilhomme de votre altesse ", "une vibration restait suspendue dans la pièce la réverbération d’ une phrase qu’ elle avait lue l’ idée et les mots me manquent je n’ ai que le sentiment le dernier mot était inutilement appuyé il pesait comme l’ illusion d’ un savoir entre nous quelque chose de grotesque et d’ un peu indécent qu’ on aurait partagé résumons une femme contrefait une autre écrite par elle-même à le partir d’ une autre on l’ apprend plus tard jouant autre chose qu’ un simple rôle jouant non pas son propre rôle mais une projection de soi dans une autre interprétée par soi-même à le partir d’ une autre sur le tournage d’ dit le dénominateur commun que j’ ai avec toutes les femmes c’ est d’ être une actrice je pense que toutes les femmes sont obligées d’ être des actrices ", "c’ est ce que thaurion a expliqué à les gendarmes car il y eu enquête de mauvaises langues ayant laissé entendre figure -toi que les sœurs s’ étaient disputées en étaient venues à les mains que lucie avait soudain perdu le peu de raison qu’ elle avait qu’ elle était devenue dangereuse mais nous savions bien nous qu’ elle était brave fille un peu la sœur de tout le monde nous l’ avons dit à les gendarmes tout ç a a déclenché une autre enquête médicale celle-là pour savoir si lucie était bien traitée si les conditions dans lesquelles elle vivait ne lui étaient pas néfastes si elle n’ était pas un danger pour elle-même ", "mais il ne sortit point de son silence il n’ eut sur elle que son regard noir –allons la mère dépêchons dit vimeux triomphant nous ne partirons que lorsque vous aurez remis les clefs à les nouveaux propriétaires .dès lors lise commença à le déménager dans un coup de fureur depuis jours elle et buteau avaient déjà porté beaucoup de choses les outils les gros ustensiles chez leur voisine la frimat; et l’on comprit qu’ ils s’ attendaient tout de même à l’ expulsion car ils s’ étaient mis d’ accord avec la vieille femme qui pour leur donner le temps de se retourner leur louait son chez elle trop grand en s’ y réservant seulement la chambre de son homme paralytique puisque les meubles étaient vendus avec la maison et les bêtes aussi il ne restait à le lise qu’ à le emporter son linge son matelas d’ autres menues affaires ", "vous avez sans doute vu m. de sommerville avant son départ monsieur ma foi c’ est bien par hasard si je l’ ai vu je suis arrivé comme un inconvénient à le moment ou il allait monter en voiture il avait l’ air fort inquiet fort pressé nous avons un peu causé et entre hommes on se dit bien de les choses ", "PROPN arriva rapidement sans se douter de rien elle resta stupéfaite à le moment ou ̀ elle apparaissait devant les barreaux zézette avait interrompu l' exercice et elle tendait de le bout de les dents à la grandeur un morceau de sucre que l' animal vint docilement et toujours chantant cueillir entre ses lèvres et ce n' est pas plus difficile que cela fit zézette en battant des mains tandis que l' ours retombait sur ses pattes ", "un peu de fatigue de croissance –ce n’ est pas dangereux –mais non voyons c’ est une enfant qui se forme tard voilà tout qu’ est -ce que ç a te fait tu ne veux pas la marier cette année n’ est -ce pas –moi? grand dieu maman se couvre les oreilles de les mains ferme les yeux comme si elle avait vu la foudre tomber de l’ autre côté de le boulevard berthier ", "mon cher comte mon cher baron mon cher vicomte faites -moi entrer à le châtelet en quelle qualité en qualité de prisonnier tout simplement en qualité de prisonnier ", "je suis tombé bien bas il est vrai mais j’ ai encore le droit de vous faire ce refus il est une faute vers laquelle tous vos efforts n’ ont pu m’ entraîner vous savez de quoi je veux parler maublars dit -il en le regardant dans les yeux fut l’ écrivain qui baissa les siens ses lèvres soudain blanchies tremblèrent mais il se redressa et dans un rire insultant s’ écria:–dites donc tout de suite que vous êtes un lâche georgina n’ ai-je pas raison –oui fois cria mme dont le visage se contractait sous l’ empire d’ une folle colère " ]
ainsi ces braves serviteurs qui n’ étaient restés à le service de la maîtresse de le ministre que dans l’ intention d’ être utiles à le maréchal; ne recueillirent point le prix de leur dévouement cependant ils se flattaient que l’on n’ avait plus la volonté de persécuter une femme dont le seul crime était d’ être belle et de plus sans reproches madame de PROPN qui en avait tant à se faire ne se borna point à la seule jouissance de faire verser des larmes à la duchesse elle voulut frapper du même coup l’ homme qu’ elle avait prétendu mais en vain arracher à ses devoirs
[ "de retour à le paris le ministre l’ instruisit de la visite que PROPN avait faite à la duchesse de le temps qu’ il avait passé à le château et de la magnificence avec laquelle il y avait été reçu vous avez donc été témoin de l’ empressement de laurence de son émotion en revoyant le monarque demanda madame de PROPN non louis qui sait combien je hais le maréchal a craint sans doute que m’ a présence ne troublât le bonheur que sa visite devait produire et dans les termes les plus doux il m’ a dit: mon cher louvois je serais désespéré si mon arrivée à le château de la belle laurence de sully pouvait lui causer une émotion douloureuse elle connaît l’ espèce d’ antipathie qui existe entre vous et son époux ainsi faites-moi le plaisir de retourner à le paris avant moi vous pensez ajouta -t-il qu’ une telle prière fut un ordre pour moi; ", "je répondis à le roi que j’ étais bien loin d’ avoir la pensée de troubler la félicité qu’ il se promettait; que l’ adorable laurence accablée de le chagrin que lui causait l’ infidélité de son époux avait besoin de consolations et que personne plus qu’ un prince tel que lui ne pouvait jouer avec succès le rôle heureux de consolateur je sais continua m. de louvois qu’ il s’ en est acquitté à le merveille laurence dit -on n’ a pas laissé apercevoir la moindre trace de le chagrin dont elle doit être dévorée car elle adore PROPN le marquis de PROPN que j’ avais chargé de surveiller ce qui se passait m’ a dit qu’ une seule chose avait dû contrarier louis c’ est qu’ en près de heures qu’ il a passées à le château il n’ a pu se trouver seul un moment avec celle qu’ il aime toujours ", "l’ adroite-duchesse avait si bien organisé la petite fête donnée à le monarque qu’ il n’ a pu lui parler qu’ en présence de taut le monde encore tenait -elle sur ses genoux une petite fille belle comme l’ amour qui se jouait tantôt avec les boucles de les cheveux de sa mère et tantôt avec des rubans sa mère et tantôt avec les rubans qui décoraient le monarque enfin m’ a dit saint-brice il me semblait voir l’ innocence placée par l’ honneur comme une égide pour la vertu de la belle laurence de sully le soir après un souper magnifique une danse villageoise a terminé la fête le monarque qui ne voyait qu’ avec peine le moment ou il serait privé de la vue de celle qu’ il n’ avait cessé d’ admirer lui demanda s’ il n’ aurait pas le plaisir de l’ entendre chanter à le même instant l’ ordre est donné ", "on apporte une harpe PROPN prit sur ses genoux la petite adélaïde et sa mère dont la modeste rougeur augmentait encore la beauté chanta des strophes préparées sans doute avec quel qu’ intention; car elles renfermaient des louanges pour le souverain à qui elles donnaient toutes les vertus l’ expression qu’ elle mit en chantant semblait dire à le monarque sois ce que je dis si tu veux conserver l’ amour de tes sujets il était plus de minuit; la duchesse qui avait désigné à les officiers de le monarque l’ appartement qu’ il devait occuper salua louis avec grâce et reprenant l’ enfant qui était sur les genoux de le prince elle le quitta en lui disant nous serions tous coupables si nous abusions plus long-temps de les bontés de votre majesté ", "votre repos et votre conservation importent à le tous les français puis se tournant de le côté de ses vassaux elle ajouta: le roi vous permet de vous retirer à le même instant la salle fut vide battans s’ ouvrirent et louis entra dans un appartement magnifique le premier objet qui frappa ses regards fut le portrait de l’ auguste marie-thérèse son épouse au-dessus de lequel on avait attaché une couronne composée d’ immortelles ", "cette vue pénétra louis d’ un sentiment religieux il s’ inclina et parut un moment très-agité PROPN le tira de sa rêverie en lui faisant remarquer qu’ il était temps qu’ il se mît à le lit puisqu’ il devait repartir le lendemain à le premier rayon de le soleil le monarque l’ écoutait à le peine; et se mettant à un bureau il écrivit plusieurs commencemens de lettres qu’ il déchira ensuite avec un air d’ impatience il se mit ensuite en prière devant le portrait de la feue reine puis il se coucha en disant à le saint-brice j’ ai changé d’ avis je resterai à le montezert jusqu’ à le midi; prévenez -en le capitaine de mes gardes ", "voilà ajouta m. de louvois le rapport que le marquis m’ a fait en arrivant à le paris; lui seul peut prouver l’ amour de le roi pour la belle laurence et l’ inviolable fidélité de celle-ci pour son époux on a beau répandre des bruits injurieux contre la vertu de cette femme on peut la rendre malheureuse mais jamais on ne parviendra à la rendre criminelle telle est la puissance de la vertu; elle force l’ homme le plus immoral à le lui rendre justice et tout ce que le ministre venait de dire sur la conduite prudente de la duchesse était sans contredit le plus bel éloge qu’ on pût faire d’ une femme si clair n’ eût point été aussi dépravée qu’ elle l’ était les paroles de le ministre eussent dû la faire rentrer en elle-même ", "mais qu’ elle était loin d’ éprouver même de la honte enhardie dans la conduite qu’ elle tenait elle se livrait avec plaisir à la vengeance la perte de montezert tardait trop à le gré de son impatience elle eût donné la moitié de les bienfaits dont louvois l’ avait enrichie pour que le maréchal et son épouse fussent forcés de quitter la PROPN l’ édit rendu contre les protestans pouvait bien atteindre le maréchal mais il fallait pour cela qu’ il se prononçât ouvertement contre les lois et il en était incapable ", "sans rien changer dans ses opinions religieuses il répétait sans cesse on doit une soumission entière à le prince qui nous gouverne et les décrets émanés de le trône ne doivent trouver aucune contrariété dans leur exécution si l’on me proposait de renoncer à la religion de mes aïeux je ne le ferais point; mais puisque l’on croit que l’ exercice public de notre culte peut exciter la guerre civile puisqu’ on prétend fermer nos temples adorons humblement l’ eternel et que nos cœurs soient les autels où brûle sans cesse le feu sacré de la charité chrétienne il faut qu’ il soit inséparable de l’ amour de dieu et de celui de notre prochain avec de tels principes il était impossible de trouver dans ses opinions la moindre chose à le reprendre et son séjour en hollande mettait entre ses ennemis et lui une barrière qu’ ils ne pouvaient franchir aisément mais si l’on n’ osait le forcer à s’ expatrier on détruisait la seule félicité à le laquelle il attachait tant de prix on voulait lui ravir l’ amour de son épouse oh! combien celle-ci versa de pleurs le jour de le d" ]
[ "mais l’ espoir c’ est la sirène oui sans doute tout est prêt pour notre réunion mais sommes -nous réunis je ne comprends pas pourquoi de temps en temps une crainte traverse ma poitrine comme un fer glacé je ne sais pas pourquoi il me semble que cette séparation près de cesser durera éternellement ", "celle-ci leva les yeux les gens sentent -ils vraiment qu’ un regard est posé sur eux elle le dévisagea et son premier réflexe fut de froncer les sourcils on aurait dit qu’ elle allait se fâcher lui crier qu’ il était un malotru de venir ainsi se camper près de la jeune fille dévêtue tous ces sentiments il les lut sur ses traits baissa à le nouveau les yeux sur son journal ", "–vraiment oui s’ écria vous l’ avez peut-être connue autrefois ici car je ne sache pas qu’ elle soit revenue dans son pays depuis qu’ elle l’ a quitté toute jeune –pardon seigneurie elle est revenue il y a environ an et elle y est à le cette heure sa famille lui a tout pardonné et ils vivent très bien ensemble maintenant tenez là-bas sur l’ autre rive de le lac vous pouvez voir d’ ici la chaumière ou elle a été élevée et la jolie villa qu’ elle a achetée tout à le côté ", "il sourit et la contemplant amoureusement un instant il dit encore tu m\\' aimes bien aurélie oh oui fit -elle avec un accent indéfinissable en beubant des lèvres comme les enfants oh oui et ne résistant plus à le l\\ entraînement de son amour elle se pelotonna dans ses bras penchant sa tête en arrière pour lui offrir ses belles lèvres frémissantes et dans la chambre entendit longue douce éteinte la mélodie de les baisers ils n\\ avaient pas le droit de aimer oui cet amour était criminel ", "m. avait reconnu dès le début la bonté le dévouement l’ affection de le pauvre gribouille ces excellentes qualités le rendaient indulgent pour des gaucheries qui devenaient moins fréquentes à le mesure que l’ habitude de le service lui donnait plus d’ assurance et d’ adresse bien des fois m. avait aidé caroline à le cacher à le mme delmis les fautes de gribouille un jour le pauvre garçon avait brisé un vase qu’ on lui avait remis pour mettre des fleurs caroline désolée ne savait comment affronter le mécontentement de sa maîtresse ", "demain matin je me rendrai à l’ escal-vigor et je me fais fort de revenir de le château avec la promesse de le châtelain –lanlaire –tu ne crois point? eh bien j’ en suis si sûre moi que s’ il me refuse je me donnerai à le toi landrillon je serai ta femme et même dès demain soir après la danse je te paierai comptant par cette brutale promesse l’ orgueilleuse fille ne croyait s’ engager à le rien en ce cas je cours faire publier nos bans! exulta landrillon sachant mieux que la pataude à le quoi s’ en tenir sur les velléités matrimoniales de son ancien maître ", "il se fit simplement amener son cheval merci et à le revoir dit -il à le françois en mettant le pied à l' étrier puis il piqua des et s' éloigna à le galop m. de sermaise cédant à une curiosité bien naturelle était remonté chez lui pensant retrouver sur le fameux livre la trace de les sentiments qui avaient animé pierre pendant sa lecture ", "–parbleu! comme le chien l’ est à sa chaîne et puis il y a de la sorcellerie là-dedans votre tuteur et piercy ont l’ air de démons égarés de les enfers pour terroriser les pauvres gens ils se querellent parfois mais à le fond ils s’ entendent très bien mon dieu! qu’ est -ce que nous sommes venues faire dans cette galère –voyons benoise tu déraisonnes on croirait que tout cela nous concerne la moindre de les choses te paraît motif à le nous alarmer .–ai -je tort oseriez -vous soutenir qu’ en vous faisant venir auprès de lui sir n’ ait eu certainement l’ espoir de vous associer à le votre insu à ses ténébreuses manœuvres ", "en disposant tout dès à le présent je veux que tout soit bouclé comme si on devait partir dans jours il se tranquillisait il jetait ce qui ne valait que d’ être jeté tout le mémoire et le ne méritant pas description de l’ inventaire le reste était nettoyé ou brossé et disposé dans des malles ou dans des caisses sur lesquelles il avait peint de grands numéros la désignation de chaque objet était ensuite marquée par lui sur une feuille en regard de le numéro de la malle afin que mlle debauret si elle avait besoin de quelque chose pût le trouver facilement on se rappelle en effet qu’ il lui donnait tout il supputait que sa nièce sans autre domicile actuel que le château de la vieille cousine mettrait tout cela dans quelque local en attendant qu’ elle se fût mariée ", "mes fiertés sont passées le vent glace j’ ai l’ estomac creux royaume pour un cheval disait l’ autre moi je dis tout en trottinant: principauté ma principauté valaque pour une bonne soupe dans un endroit chaud c’ était un vrai bouge par l’ aspect cet établissement de g... qui s’ enfonçait et misérablement éclairé sous les piliers de les vieilles halles bien souvent depuis \\n' quand le noctambulisme était à la mode nous avons passé là de les nuits entières futurs grands hommes coudes sur la table fumant et causant littérature " ]
la reconnaissance est une dette que les enfants n’ acceptent pas toujours à l’ inventaire –cette aventure dit derville après une pause me rappelle les seules circonstances romanesques de ma vie vous riez déjà reprit -il en entendant un avoué vous parler d’ un roman dans sa vie mais j’ ai eu ans comme tout le monde et à le cet âge j’ avais déjà vu d’ étranges choses je dois commencer par vous parler d’ un personnage que vous ne pouvez pas connaître
[ "il s’ agit d’ un usurier saisirez -vous bien cette figure pâle et blafarde à le laquelle je voudrais que l’ académie me permît de donner le nom de face lunaire elle ressemblait à de le vermeil les cheveux de mon usurier étaient plats soigneusement peignés et d’ un gris cendré les traits de son visage impassible autant que celui de talleyrand paraissaient avoir été coulés en bronze jaunes comme ceux d’ une fouine ses petits yeux n’ avaient presque point de cils et craignaient la lumière ", "mais l’ abat-jour d’ une vieille casquette les en garantissait son nez pointu était si grêlé dans le bout que vous l’ eussiez comparé à une vrille il avait les lèvres minces de ces alchimistes et de ces petits vieillards peints par rembrandt ou par metzu cet homme parlait bas d’ un ton doux et ne s’ emportait jamais son âge était un problème on ne pouvait pas savoir s’ il était vieux avant le temps ou s’ il avait ménagé sa jeunesse afin qu’ elle lui servît toujours ", "tout était propre et râpé dans sa chambre pareille depuis le drap vert de le bureau jusqu’ à le tapis de le lit à le froid sanctuaire de ces vieilles filles qui passent la journée à le frotter leurs meubles en hiver les tisons de son foyer toujours enterrés dans un talus de cendres y fumaient sans flamber ses actions depuis l’ heure de son lever jusqu’ à ses accès de toux le soir étaient soumises à la régularité d’ une pendule c’ était en quelque sorte un homme-modèle que le sommeil remontait si vous touchez un cloporte cheminant sur un papier il s’ arrête et fait le mort; ", "de même cet homme s’ interrompait à le milieu de son discours et se taisait à le passage d’ une voiture afin de ne pas forcer sa voix à l’ imitation de fontenelle il économisait le mouvement vital et concentrait tous les sentiments humains dans le moi aussi sa vie s’ écoulait -elle sans faire plus de bruit que le sable d’ une horloge antique quelquefois ses victimes criaient beaucoup s’ emportaient puis après il se faisait un grand silence comme dans une cuisine où l’on égorge un canard ", "vers le soir l’ homme-billet se changeait en un homme ordinaire et ses métaux se métamorphosaient en cœur humain s’ il était content de sa journée il se frottait les mains en laissant échapper par les rides crevassées de son visage une fumée de gaieté car il est impossible d’ exprimer autrement le jeu muet de ses muscles où se peignait une sensation comparable à le rire à le vide de bas-de-cuir enfin dans ses plus grands accès de joie sa conversation restait monosyllabique et sa contenance était toujours négative tel est le voisin que le hasard m’ avait donné dans la maison que j’ habitais rue des grès quand je n’ étais encore que second clerc et que j’ achevais ma troisième année de droit cette maison qui n’ a pas de cour est humide et sombre ", "les appartements n’ y tirent leur jour que de la rue la distribution claustrale qui divise le bâtiment en chambres d’ égale grandeur en ne leur laissant d’ autre issue qu’ un long corridor éclairé par des jours de souffrance annonce que la maison a jadis fait partie d’ un couvent à ce triste aspect la gaieté d’ un fils de famille expirait avant qu’ il n’ entrât chez mon voisin: sa maison et lui se ressemblaient vous eussiez dit de l’ huître et son rocher le seul être avec lequel il communiquait socialement parlant était ", "il venait me demander du feu m’ empruntait un livre un journal et me permettait le soir d’ entrer dans sa cellule où nous causions quand il était de bonne humeur ces marques de confiance étaient le fruit d’ un voisinage de années et de ma sage conduite qui faute d’ argent ressemblait beaucoup à la sienne avait -il des parents des amis était -il riche ou pauvre? personne n’ aurait pu répondre à le ces questions je ne voyais jamais d’ argent chez lui ", "sa fortune se trouvait sans doute dans les caves de la banque il recevait lui-même ses billets en courant dans paris d’ une jambe sèche comme celle d’ un cerf il était d’ ailleurs martyr de sa prudence un jour par hasard il portait de l’ or; un double napoléon se fit jour on ne sait comment à le travers son gousset; ", "un locataire qui le suivait dans l’ escalier ramassa la pièce et la lui présenta –cela ne m’ appartient pas répondit -il avec un geste de surprise à le moi de l’ or! vivrais -je comme je vis si j’ étais riche le matin il apprêtait lui-même son café sur un réchaud de tôle qui restait toujours dans l’ angle noir de sa cheminée un rôtisseur lui apportait à le dîner " ]
[ "emporte tout cela il me serait impossible de manger ce soir emporte! ces odeurs d’ aliments me donnent des nausées .nanette une minute incertaine se décide enfin à le transporter le plateau hors de l’ appartement mais elle revient vite anxieuse s’ asseoir sur une chaise basse en face de la jeune femme celle-ci en relevant les yeux rencontre ce bon regard de chien fidèle attaché sur elle avec persistance ", "elle a eu un petit geste qui signifiait clairement que mon point de vue n’ entrait pas en ligne de compte elle a répondu désinvolte mais faut que j’ alle voir sur PROPN vite fait elle a soupiré comme si j’ étais un gamin capricieux qui ne veut pas entendre raison puis elle est restée à le osciller sur place en attendant sans doute que je change d’ avis .je me demandais en quels termes choisis j’ allais lui suggérer d’ aller se faire foutre de façon figurée vu son âge bien sûr lorsque l’ infirmière est entrée avec un grand sourire et le chariot de soins en chantonnant est l’ heure de la toileeeette elle a repoussé la porte sur la gamine en lui disant de le même ton guilleret :—tu reviendras un peu plus tard d’ accord?—o.k. a fait l’ autre .personne ne m’ a demandé si moi j’ étais d’ accord ai profité de l’ arrosage de le persil pour faire ma petite enquête :—elle a eu un accident cette gamine —celle qui était à la porte ah je ne sais pas elle ne fait pas partie de le service en tout cas ", "sa joie grandit sa joie sonne il écoute le souvenir de les cloches il les entend quand elles s’ ébranlent quand elles croissent quand elles sont à le leur plein quand elles décroissent quand elles s’ arrêtent ", "j’ ai partagé avec lui ce que j’ avais malheureusement ce n’ était pas grand’chose de le pain de le lait de les œufs; enfin à la guerre comme à la guerre c’ est de bon cœur mais il nous a vexés –lui?–oui monsieur vexés là ce qui s’ appelle en plein ", "PROPN me laisse écrire joliment sans questions comme il me laisserait mourir par discrétion de le restaurant me souvenant que ce soir -la je devais dîner chez deul je l’ appelai j’ étais prêt à le commencer à le travailler chez lui le lendemain il voulait que j’ attende le 2janvier j’ ai insisté ", "elle ne vous accompagnait pas dans la maison de le crime elle vous attendait chez vous de là les allées et venues constatées par les voisins le crime avait été commis avec un poison spécial mêlé à du champagne il reconnaissait avoir empoisonné de le champagne qu’ il avait acheté mais pour se suicider a cela l’ accusation répondait: si vous aviez l’ intention de vous suicider si vous l’ avez tenté chez vous c’ est chez vous que devaient être les bouteilles vides de champagne ce champagne d’ une marque nouvelle est peu répandu dans les quartiers ouvriers à le cause de sa qualité supérieure or on n’ a trouvé cette marque que chez un marchand de vin et c’ est vous qui étiez venu l’ acheter ", "même si par fortune quelque navire les recueillait ils seraient déshonorés et condamnés à la potence pour avoir abandonné le feu confié à le leur soin comme le soir tombait une pluie abondante abattit la violence de le vent des vagues peu à le peu calmées émergeait un archipel de rochers noirs grotesquement contournés laissant en son centre une petite baie tranquille où aboutissaient des antres basaltiques ils dirigèrent leur barque de ce côté dans l’ espoir de glaner sous les algues quelques coquillages nutritifs ils amarraient le grappin de leur barque lorsqu’ une apparition les cloua sur place de stupeur ", "norbert a son opinion faite sur mon mari et c’ est la bonne.mme defrennes regarda sa fille en fronçant les sourcils –que dis -tu la ̀?licette se renversa dans le fauteuil qu’ elle occupait en jetant vers sa mère un coup d’ œil où l’ impertinence se mêlait d’ ironie –oui c’ est la bonne je le connais mieux que toi ce cher adrian il te roule il roule papa il m’ a roulée aussi à un moment ", "PROPN crut reconnaître dans qui s’ apprivoisèrent le plus vite les mêmes qui avaient été déjà apprivoisés par lui .mais il remarqua toujours une grande différence de caractère entre les oiseaux qui en s’ habituant à l’ approcher restèrent indépendants et ceux que des blessures ou\\n' l’ évanouissement produit par la foudre avaient mis sous sa dépendance ces derniers\\n' devinrent confiants avec lui jusqu’ à l’ importunité la privation de le vol ou de la marche\\n' rapide développa en eux un sentiment d’ égoïsme et de gourmandise insatiable tandis que\\n' les premiers restaient actifs et fiers PROPN se prit de préférence pour ceux-ci et \\n' bien qu’ il soignât davantage ceux qui avaient plus besoin de lui il ne pouvait s’ de mépriser un peu leur abnégation facile .pourtant la pitié le retenait auprès d’ eux il espérait les remettre tous en état de reprendre à la vie sauvage il était trop exercé à le reconstruire leur charpente pour ne pas connaître très bien leur anatomie et il réussissait avec une merveilleuse\\n' adresse à le remettre les pattes et les ", "mon premier mari était chef de bureau il avait beaucoup de responsabilités il est malheureusement mort jeune à le ans d’ une crise cardiaque —vous vous êtes remariée —près de ans plus tard mon second mari était premier vendeur à le bazar de l’ hôtel de ville " ]
plantant là le marquis elle se fit ramener à le genève où elle avisa en arrivant sur le quai un bateau à le vapeur qui chauffait elle y embarqua quand le bateau fut sorti de le port debout à arrière la main posée sur le bordage le front penché vers l\ eau abandonna à le courant de ses tristes pensées et laissa son esprit en aller à la dérive le chagrin que lui causait l\ équipée de sa fille fit bientôt place à un mélancolique retour sur elle-même elle se remémora son passé les longues erreurs de son odyssée à le travers de le monde elle fit le dénombrement de ses illusions vit défiler devant elle le visage de tous les hommes qui avaient abusée par une ressemblance de famille avec ses songes
[ "de tant de vaines expériences que lui restait -il? un vide insupportable et le mépris de ce qu\\ elle avait aimé si le passé écoeurait l\\ avenir lui donnait le frisson elle avait perdu jusqu\\ à le pouvoir de se tromper; une voix funèbre lui criait: ne cherche plus rien car il n\\ y a rien elle regarda des oiseaux blancs qui rasaient la surface de eau où ils pourchassaient quelque invisible proie ", "tour à le tour ils remontaient brusquement dans air ou plongeaient derechef et glissaient entre lames renouvelant sans se lasser leurs poursuites et leurs ébats elle contempla aussi le déferler monotone de les vagues brisant sur le rivage et après être retirées avec un bruit creux rapportant leurs volutes blanchissantes à la grève éternellement amusée de leur murmure et de leur écume elle comparait tristement les infatigables persévérances de l\\ oublieuse nature qui se répète à le jamais sans ennui et la sombre destinée une âme humaine quand parvenue à où se détrompe de la vie elle ressent à la fois l\\' impuissance de rien entreprendre et une mystérieuse horreur d\\' avoir fini elle se prenait alors en piti�� accusait le sort jaloux qui lui refusait le bonheur toujours recommençant des vagues et des mouettes ayant relevé la tête elle jeta un coup d\\' oeil de mépris sur les alpes sur leurs pitons sur leurs coupoles d\\' argent ", "elle décida que le mont-blanc était qu\\' une taupinière que le monde est une et que le ciel en est le couvercle comme elle venait de se retourner et qu\\ elle laissait ses regards errer dans le vide elle vit avancer sur le pont un homme encore jeune qu\\ il lui souvint d\\' avoir rencontré quelque part figure pâle expressive éclairée par de grands yeux bruns une beauté mystique lesquels à le force de voyager dans le ciel avaient pris la terre en dédain ayant feuilleté les poudreux registres de sa mémoire PROPN y retrouva le nom de le missionnaire wesleyen qui l\\' été avait haranguée sur les bords de le lac de lucerne et qu\\ elle avait interloqué par un sourire il était là devant elle a sa vue elle sentit quelque chose remuer dans son coeur ", "certaines rencontres laissent en nous des traces plus profondes que nous ne pensons; notre âme à son insu en conserve le souvenir il y germe il y grandit ou il n\\ était tombé un gland on étonne de trouver un chêne le gland était enfoncé silencieusement dans la terre et ce qui en est sorti suffit pour donner de l\\ ombre à le toute une vie ce missionnaire wesleyen qui appelait m. avait passé plusieurs années en sénégambie il y avait évangélisé les mandingues et converti secrètement la soeur de le roi de saloum ", "sa santé était détruite par excès de les fatigues et influence d\\' un climat funeste il était venu la refaire en europe et se proposait de repartir avant peu pour afrique il n\\ 'eut pas besoin de considérer fois rovel pour la reconnaître sa première mésaventure lui prêchant la prudence il ne aborda point quel ne fut pas son étonnement de la voir venir à le lui ", "elle lui fit signe de la suivre et 'emmena dans la cabine où ils furent longtemps tête à le tête sans préambule elle répandit son âme dans celle de le missionnaire elle lui dit ses chagrins ses déconvenues ses dégoûts ses pensées dévorantes la profonde misère de son coeur monarque changé en mendiant et dont la pourpre n\\' était plus qu\\' un haillon le vaillant chasseur de consciences toujours à affût et ardent à la proie tressaillit d\\' une sainte allégresse il loua le ciel de ce que le noble gibier qu\\ il avait manqué une fois venait se présenter de nouveau à le portée de son fusil ", "ce n\\ est pas que m. à exemple un janséniste célèbre attachât un prix particulier à la conquête de les âmes logées dans de beaux corps mais la gloire de convertir une pécheresse qui avait rempli l\\ europe de le fracas de ses aventures était propre à le tenter son zèle et son ambition il avait l\\ éloquence que donne la parfaite sincérité; dans cette conjoncture il se surpassa lui-même après avoir représenté à sa pénitence la vanité de le monde le néant de ses grandeurs et de ses plaisirs il lui insinua que PROPN dont elle était consumée était un avertissement de le ciel qui réclamait son coeur et seul pouvait le remplir il lui exposa le mystère de la grâce les détours elle fait pour emparer des âmes perdues ses artifices ses ruses ses violences ses inépuisables attentions la paix et les délices qu\\ elle réserve à ses élus ", "fut saisie troublée par les tableaux il lui faisait par les abondances de sa parole et de son coeur il sentit qu\\ elle était à le demi vaincue que l\\ aiguillon divin avait pénétré dans le vif il redoubla d\\' efforts pour enfoncer le trait il avait trop de candeur pour démêler exactement ce qui se passait en elle si elle subissait les atteintes de son éloquence elle ne laissait pas d\\' être touchée aussi de sa jeunesse de l\\ éclat humide et velouté de ses yeux de la beauté particulière imprimait à ce pâle visage une dévotion un peu romanesque ", "quelques passagers étant survenus la conversation changea de thème m. répondit avec obligeance à les nombreuses questions que lui adressa touchant sa vie et ses lointains voyages il lui raconta la sénégambie ses fatigues ses campagnes cette princesse mandingue qu\\ il se flattait d\\' avoir gagnée à evangile son impatience de retourner en afrique pour y consommer son oeuvre a ces récits imagination des forêts de baobabs arbre à le beurre immenses savanes où errent des troupeaux d\\' éléphants et de sangliers des sérails noirs des nègres dansant à le son de le tambourin des moeurs étranges des hasards tout cela entremêlait dans son esprit avec les mystères de la grâce la paix de les élus et les félicités d\\' une conscience régénérée " ]
[ "clappier eut le vertige il a été assassiné acheva denise clappier jeta un cri rauque ce cri qu’ on aurait pu mettre sur le compte de l’ étonnement était un cri d’ angoisse et de terreur la jeune fille reprit –et il m’ a nommé son assassin ", "son nom était gravé au-dessus de la porte en grandes lettres noires et maladroites PROPN c’ était le nom de tous les premiers -nés mâles de la famille il parcourait les siècles PROPN regardait toujours fièrement le fronton de sa demeure quand il rentrait chez lui il sentait alors vibrer presque tangible le lien tissé par son nom entre lui et son grand-père son arrière-grand-père et son arrière-arrière-grand-père l’ ancêtre bâtisseur mais pas avec son père ", "on voyait toujours en attendant et de plus en plus souvent passer dans le ciel quelques aéroplanes c’ était une distraction puis il s’ est mis à le faire moins chaud dans les villages pourtant à le part les mercantis –qui proposaient également de le tabac de le saucisson des confitures mais aussi sur les bords de les champs le long de leur route de petites grappes rurales acclamaient les soldats il n’ était pas si rare que sans calcul on leur offrît des fleurs des fruits de le pain de le vin gardés par les habitants de les bleds qui avaient quelquefois vu survenir l’ ennemi parfois dû lui donner beaucoup d’ argent pour obtenir le droit de n’ être pas bombardés tout en marchant les hommes considéraient les femmes groupées à le bord de les voies ils en voyaient parfois des jeunes et des jolies l’ une d’ elles une fois vers écordal pas si jolie ni jeune leur a jeté de les médailles religieuses ", "pas un de les habitants de la nouvelle-aberfoyle n’ eût échappé à la mort.mais à le moment où les premiers fuyards atteignaient l’ orifice de le tunnel ils se trouvèrent en face de qui avait aussitôt quitté le cottage arrêtez arrêtez mes amis leur cria le vieil overman si notre cité devait être envahie l’ inondation courrait plus vite que vous et personne ne lui échapperait mais les eaux ne croissent plus tout danger paraît être et nos compagnons qui sont occupés à les travaux de le fond ", "chapitre ix je ne quitte pas tout de suite le bureau de poste c’ est un endroit ou ̀ j’ aimerais faire ma vie comme dit mon cousin jules celui qui est un peu timbre je m’ abîme dans le bottin je finis par trouver ce que je cherche à le savoir que m. compère possède un entrepôt non loin de son domicile sur le plateau de la croix rousse qui est une espèce de montmartre lyonnais avec la différence notable toutefois que contrairement à le montmartre ledit plateau est silencieux comme un congrès de muets on n’ y entend que le bistanclac de les métiers à le tisser et le bruit de les verres entrechoqués car c’ est un endroit où l’on boit sec ", "—oui je sais les musées les médicaments le crime parfait quoi avec des alibis incontestables mon père était syphilitique —non. —alcoolique —je n’ en sais rien un peu ", "mais pour robineau n' existait plus qu' une connaissance de le règlement —robineau pour tous les départs retardés lui avait dit un jour rivière vous devez faire sauter les primes d' exactitude —même pour le cas de force majeure même par brume par brume et robineau éprouvait une sorte de fierté d' avoir un chef si fort qu' il ne craignait pas d' être injuste et robineau lui-même tirerait quelque majesté d' un pouvoir aussi offensant —vous avez donné le départ à le heures répétait -il plus tard à les chefs d' aéroports nous ne pourrons vous payer votre prime ", "dit -elle de sa voix douce et musicale où vibrait une sorte de crainte il ne faudrait pas compromettre l’ avenir de bébé PROPN répondit par un sourire olympien sera riche fit -il avec condescendance cependant puisque tu ne comprends pas à le demi-mot il faut que je t’ explique mes plans ", "oh ne soupã§onnez aucun piã©ge interrompit le jeune homme il n' y en a pas franc jeu mais d' abord jurez -moi par le nom de crillon que vous n' avez point cette lettre ici cachã©e sur l' un de vous je le jure ", "mon père m’ attend depuis longtemps voulez -vous une tasse d’ un thé de pei-king comme vous n’ en avez pas bu? il va couvrir son retard de ma présence j’ accepte et j’ aimerais le revoir en pleine lumière on entre maison européenne ridicule cependant il est bien chez lui " ]
l’ homme était utile non pour son affection mais pour l’ augmentation qu’ il apportait à les faibles appointements de l’ ouvrière elle avait un sourire de mépris en pensant à le ce que lui avait dit PROPN –voyez -vous elle pose maintenant à la vertu n’ est pas difficile à le son âge quand on quitte la table qu’ on a eu une indigestion on n’ a plus faim
[ "elle peut se retirer des affaires il est temps elle est de la vieille garde mais je le jure la mère vallier vous m’ avez insultée vous m’ avez fait traiter par cette grande bête de coindet comme la dernière de les filles vous paierez tout ça et plus cher que vous ne croyez vous ne connaissez pas la sidie c’ est une teigne tant pis pour ceux qui l’ attaquent elle était arrivée chez elle heureusement il faisait nuit elle se hâtait évitant d’ être vue par sa concierge afin de ne pas montrer le bouleversement de sa toilette elle allait grimper celle-ci l’ appela: –qu’ y a -t-il ", "–une lettre pour vous très-pressée sidie prit la lettre –elle n’ est pas venue par la posle –non c’ est un domestique qui l’ a apportée vous avez de belles connaissances –un domestique il y a longtemps ", "il y a heures il m’ a dit qu’ on priait bien madame de venir que ce serait bien aimable à le vous qu’ est -ce que c’ est que –voulez -vous entrer dans la loge mademoiselle sidie je vais allumer du gaz et vous verrez ç a tout de suite –non je vous remercie je vais la lire chez moi il n’ est venu personne autre –si il a dit qu’ il reviendra demain ", "celui qui est si drôle vous savez bien en voilà un farceur il m’ a tutoyée et si mon mari avait été la il l’ aurait secoué il me prenait la taille en disant elle est encore appétissante comme tout la petite mère de le cordon dis donc tu diras à le sidie que je viendrai demain à l’ heure de le dîner j’ apporterai quelque chose qu’ elle mette le couvert chez elle nous ferons un coup de fourchette et il m’ a embrassée ce c’ est rochon –c’ est ça! j’ osais pas vous dire son nom je croyais qu’ il m’ avait dit: torchon ", "–bien j’ y serai sidie très-intriguée par la lettre qu’ on venait de lui remettre montait rapidement son escalier se demandant: –qui peut m’ envoyer cette lettre par un domestique arrivée chez elle elle ouvrit la lettre et lut ma chère sidie tu dois t’ ennuyer chez toi veux -tu venir t’ ennuyer avec moi? tu feras une bonne action je suis cloué sur mon lit pour à le moins une quinzaine de jours et je serais bien heureux si tu voulais être ma dame de compagnie ", "cela tu peux y compter sera plus lucratif que la couture je t’ attends ma grande belle viens le plus tôt possible baisers henri ", "c’ est henri! qu’ est -ce qu’ il a? un accident je l’ ai quitté il y a jours ah! ce duel tiens il a peut-être été blessé je vais y aller sidie se hâta de changer de toilette et moins d’ une heure après elle entrait dans la chambre d’ henri –bonsoir ma grande belle ah! la bonne sœur qui est gentil de venir tout de suite soigner ceux qui souffrent ", "–mais qu’ est -ce que tu as eu? –tu te souviens bien de le dernier jour où je t’ ai vue –oui –tu m’ as entendu parler d’ un duel? –oui; je suis partie parce que tu attendais tes témoins –eh bien le lendemain je recevais le plus joli coup d’ épée qu’ on puisse recevoir c’est-à-dire que le médecin mes témoins et moi nous nous demandons encore par quelle chance je suis encore là mais tu me fais peur ", "–je suis resté heures sans connaissance on me croyait mort; un centimètre plus haut et c’ était fini une seconde plus tard et j’ y restais –comment cela j’ ai reçu le coup à le moment où je respirais et l’ épée a passé sans toucher les poumons –mais maintenant tu vas bien –très-bien j’ ai passé mauvais jours le retour d’ abord mais depuis ce matin je vais très-bien –tu as pu supporter le voyage " ]
[ "je vais avoir ans moi aussi et des fois ç a fait du bien de voir des quadras punis en passant près d’ un kiosque il comprit pourquoi insistait tant pour avoir officiellement dormi dans son lit après l’ assassinat de travestis et de le conseiller général grenoblois le parc de miribel-jonage venait d’ être le théâtre d’ un nouveau crime tous les journaux lyonnais barraient leur une avec des photos de les eaux-bleues le principal plan d’ eau où le corps d’ un honnête père de famille de le quartier de les terreaux avait été retrouvé étranglé avec l’ un de ses bas résille les articles annonçaient la création d’ une cellule de crise réunissant les principaux responsables de la police et de la gendarmerie la mairie réclamait le déploiement dans l’ espace de loisirs de forces permanentes dotées la nuit de jumelles infrarouges ", "ses débuts m’ intéressaient mais je ne sais pas encore s’ il répond entièrement à l’ opinion avantageuse que vous aviez conçue de lui PROPN prit la défense de le substitut il rappela à le ministre que lespardat était en congé que tout de suite à le nantes il avait gagné la confiance de ses supérieurs hiérarchiques et qu’ en même temps il s’ était concilié les bonnes grâces de le préfet ajouta -t-il ne peut plus se passer de lui ", "prise dans le filet d' or ainsi tissé de toutes parts autour d' elle PROPN n' avait pas tardé à le reconnaître combien l' instinct de la sensibilité avertit mieux l' ignorance que cette sagesse vulgaire qui prétend gouverner la vie selon de les données exclusivement positives ce fut une lune de miel brève et sans joie d' un côté échauffement brutal que le mari ne prenait pas la peine d' envelopper de ces soins délicats à lesquels tant bien que mal s' était efforcé le fiancé chez elle étonnement confinant à le malaise de trouver cette entrée dans la vie conjugale si peu semblable à le ce qu' en dit à les jeunes filles leur imagination à le ce que leur en ont laissé deviner les nouvelles mariées de leur entourage et dont les plus chastes ressentent une curiosité dénués de cette ardeur tendre dont vidée même la coupe de l' amour demeure le parfum qui jamais entièrement ne s' évapore à le lieu que dans les débuts de le mariage la féminité s' épanouisse ils provoquent le repliement sur soi-même d' une pureté froissée ", "mais cela ne fait rien tu as toujours eu des goûts romanesques ce que l’on appelle des penchants élevés ç a se dit des penchants élevés mais s’ ils penchent comment font -ils pour être élevés maman parle donc tu aimerais bien d’ être sa belle-mère dis? madame fit points à sa tapisserie et dit lentement j’ en conviens —eh bien reprit julie en souriant on pourra mais non cela te ferait trop plaisir ", "lucien avait été interrogé mais les réponses qu’ il fit à le cette occasion étaient si peu précises il mit tant d’ hésitation tant de répugnance même à le donner les explications qui lui étaient demandées que l’ affaire en resta PROPN lucien parut satisfait de ce résultat l’ appartement qu’ il occupait se composait de pièces dont l’ une lui servait d’ atelier et l’ autre de chambre à le coucher une vieille femme de le nom de marthe lui tenait lieu de domestique et c’ était elle qui depuis le crime l’ avait veillé toutes les nuits sans jamais quitter son chevet depuis quelques jours lucien souffrait beaucoup moins ", "comment en parler sans avoir l’ air PROPN de perdre la raison je ne l’ oserais vraiment pas si personnes n’ avaient été les témoins de la même fantasmagorie grotesque et si cette vision loufoque c’ est le seul mot juste n’ avait pas été justement la cause déterminante qui entraîna le monde dans la voie de la vérité témoins ai-je dit mais témoins je l’ avoue qui par la suite différèrent dans leurs témoignages tellement les impressions reçues par eux furent incohérentes et tellement aussi tout cela fut rapide et moi-même après tout qu’ ai -je vu? des formes animées ", "cela me fait craindre que tu ne sois d' accord avec lui pour ...-non non mario garde ton argent et si tu crois que je veux te livrer va-t'en te cacher ailleurs je ne te suivrai pas je ne suis pas méchante pour toi mario il n' y a que toi à le monde que j' aime je suis venue croyant que pendant qu' on se battrait je pourrais entrer dans ton château et rester chez toi ", "aurais -je jamais pensé pareille chose on croirait positivement que c’ est la mort de son fils qui l’ a enlevé à sa misanthropie et pourtant si quelque chose devait l’ y enfoncer davantage c’ était cela me semble -t-il quand je songe comme il était encore sombre et étrange à le notre départ de –oui il est réellement incompréhensible déclara irène je le croyais désespéré pas de le tout c’ est une résurrection ", "j’ avais eu une bonne chance liminaire et je pouvais me frotter les mains d’ avoir eu une gestation exceptionnellement tranquille dans les entrailles exubérantes de ma mère et d’ en être sorti vivant entre anges rouges et gélatineux pas plus grands que la main qui s’ envolaient périodiquement à le tire-d’aile qu’ en ferons-nous —gardons -le! dit mon père qui coutumièrement décrétait: à l’ égout c’ est la bonne chance et le faux bilan les soirs d’ hiver ils se couchaient trop tôt et pour passer le temps et parce qu’ ils n’ avaient pas sommeil ils faisaient des cochonneries et les soirs orageux parce qu’ ils étaient énervés ensuite ils s’ érigeaient en tribunal impitoyable ", "je n’ en avais qu’ après lui et à le présent qu’ il est parti je n’ y pense plus si je t’ ai dit quelque chose qui t’ ait déplu prends que je plaisantais –ces plaisanteries ne sont pas de mon goût répliqua madeleine gardez -les pour celles qui les aiment .dans les premiers jours madeleine blanchet porta assez bien son chagrin elle apprit de son nouveau domestique qui avait rencontré françois à la loue que le champi s’ était accordé pour pistoles par an avec un cultivateur de le côté d’ aigurande qui avait un fort moulin et des terres " ]
falempain le brave falempain si l’ était sur la lice et le petit laverrière l’ était aussi sur la lice le brave petit laverrière chaleureusement surnommé brise-glace et le sale raciste l’ était sur la lice aussi mais pas karamel nul camion bâché ne le vit s’ avancer vers lui titubant sous le poids de le barda arabicide nul adjudant à les moustaches en crocs ne passa en revue son fourbi nul capitaine badin n’ introduisit son doigt ganté de blanc dans le canon luisant de graisse de sa pétoire démontée pour l’en retirer souillé en disant il est sale nul colonel mélanophage et erythrophobe ne le serra dans ses bras musqués en lui disant mon petit tu vas me manquer nul général à les jambes arquées ne laissa perler une larme à le coin de son cil blanchi sous le harnais en lui affirmant derechef que la france et que dieu comptaient sur eux sur les braves pioupious de les régiments de le train et qu’ ils tenaient bien haut le flambeau sacré de la civilisation occidentale en péril jaune
[ "adoncques il ne partit pas karabine et un grand sourire fendit sa face noble quand il vit s’ en aller ses petits camarades il demeura tout seulet dans la chambrée proprette et l’on y eût pu l’ y voir s’ aidant d’ un vieux balai exécuter des entrechats balourds ou fredonner les grands airs de le combat de conflans et d’ honorine en lavant à le grande eau le sol dallé de ladite et de le samedi soir à le dimanche matin il enfouissait sa grosse tête dans la généreuse chevelure mordorée de celle qu’ il avait dans la peau et lui susurrait des odelettes galantes comme si jamais les nuages algériens n’ étaient venus voiler le pur soleil de son amour mais nous les potes à le pollak henri pour tout dire on était vachement déçus qu’ on s’ était décarcassés pour rien parguienne qu’ on s’ était mis en frais pour des clopinettes ", "a la foutait mal pour de la frustation c’ était de la frustation dame oui le copain pollak henri l’ avait beau être maréchal de les logis il en prenait pour son grade et on se foutait de sa gueule sauf votre respect heureusement ou oui mois à le peine s’ étaient écoulés à la grande horloge de la gare de lyon que c’ était de nouveau le grand ramadan à le fort neuf à le vincennes ", "alors les bureaucrates les sales planqués alors les bureaucrates les sales planqués de le service de les effectifs ouvrirent leurs grands registres reliés de toile flammée et pointèrent de leurs grands doigts maigres de parques parkinsonniennes les noms de tous les ceusses qui s’ en iraient bientôt faire les zouaves et par un beau matin ensoleillé de juin mil et quelque chose pas de noms pas de dates nous a suppliés à le genoux notre ami le maréchal de les logis les compagnies rassemblées furent tout ouïes pour le fatidique appel: agave alatienne etienne baderne beaucitron bitognaud bourbon bovary buonaparte max burburi catilina cécédille colic colin-maillard culdesacque diego-suarez epaminondace flanchet d’ hesperide fnaff gargouilly grôle gusse harsène horgorigme hospodar ignace-ignace jeanfoutre jonas jujube jussieu défaillir à le ce moment se sentit le brave karadigme et quand son nom que générations et demie de karadigme avaient porté sans même s’ en rendre compte et lui avaient livré pieds et poings liés tomba de la bouche en cul de poule de le lieutenant ", "n’ empêche que le soir même nous savions tout à le hectomètres à l’ heure l’ avait foncé le bronzant sur son crachotant vélocipe ̀de à le turbine et à le suspension hydraulique de le fort-neuf de vincennes à son montparnasse natal où qu’ étaient sa douce tourterelle sa mansarde aménagée avec amour ses c’ était nous ses ses centimètres de pléiades ne se changea même pas vu les circonstances et vint à le nous tout de kaki vêtu brûlant de nous apprendre les événements dont la journée avait été le théâtre desquels que cette fois-ci ç a y était que était sur les listes qu’ il en était tout retourné qu’ il n’ avait pas touché à son déjeuner et pourtant ils avaient servi des boulettes et c’ est bon les boulettes que c’ était la catascrophe et alors altérés mais sublimes nous décidâmes d’ agir le lecteur qui voudrait marquer ici une pause le peut ", "le lecteur qui voudrait marquer ici une pause le peut nous en sommes arrivés ma foi à le ce que d’ excellents auteurs jules sandeau robbe-grillet dans son tout dernier carême de appellent une articulation naturelle permettez -moi de vous rappeler les grandes lignes permettez -moi de vous rappeler les grandes lignes de ce que votre cervelle de lecteur a pu ou aurait pu ou aurait dû emmagasiner: qu’ il existe un individu de le nom peut-être approximatif de karachose qui refuse d’ aller sur la mer méditterrannée je ne suis pas très sûr de cette orthographe tant que les conditions climatiques seront ce qu’ elles sont point que d’ ailleurs on précise assez peu attentifs que nous sommes à le acquimiler les pitits mystères autour de notre modeste récit; deuxièmement qu’ il existe une bande de braves gens dont à lequel j’ en suis courageux comme marignan forts comme pathos subtils comme artémis fiers comme artaban; ", "troisièmement qu’ il existe une tierce personne nommée pollak et prénommée de son état maréchal de les logis qui semble passer son temps à le aller de l’ un à les autres et de les autres à l’ un et vice versa à le moyen d’ un pétaradant petit vélomoteur quatrièmement que ce petit vélomoteur a un guidon chromé; cinquièmement: que des individus que l’on peut et doit qualifier de comparses circulent entre les interstices de la chose principale et mettent ficelle en valeur selon les meilleurs préceptes que les bons auteurs m’ ont appris quand j’ étais petit; sixièmement: que les choses en étant là où on les a laissées on est parfaitement en droit de se demander: mon dieu mon dieu comment tout cela va -t-il finir donc les algéropètes ramassèrent leur barda donc les algéropètes ramassèrent leur barda empilèrent leur fourbi retapèrent leurs frusques recousèrent leurs chaussettes cirèrent leurs godillots graiss��rent leurs fusils touchèrent leurs rations de bouillon kub de café en poudre de sel de quinine de poudre vermifuge achetèrent des boutons de le fil d", "le capitaine badin jusqu’ à le bout de sa badine passa son doigt ganté de chevreau blanc sur; la culasse luisante de graisse de son pistolet-mitrailleur démonté et le considéra souillé en demandant d’ un ton où l’ insolence le disputait à la perplexité: c’ est ça que vous appelez un pistolet-mitrailleur propre mais PROPN se garda bien de répondre le colonel lui tint un long discours pas trop mal embouché de la part d’ un colonel et dont il ressortait primo que karapotch était une brèle et qu’ ils étaient tous les mêmes qu’ il aimerait mieux lui colonel ramoly enfant de la balle fils de troupe aller faire le crapahut à le sidi-belle-abbesses plutôt que de commander à une bande de peigne-culs comme que des mecs comme a c’ était pas un cadeau et quadratio que la france elle était bien bas quant à le général il envoya un télégramme pour s’ excuser de ne pouvoir venir et nous on se donna des coups de téléphone et on vit que c’ était le moment ", "à le vrai matin de le vrai grand jour l’on se leva à le vrai matin de le vrai grand jour l’on se leva de bon matin et l’on alla faire un grand marché l’on acheta de le vin beaucoup de vin car l’on allait avoir soif et puis l’on acheta de le riz des olives des anchois des œufs des charcutailles car l’on allait aussi avoir faim et comme il ne s’ agissait d’ être mesquin et qu’ il fallait c’ était la moindre de les choses lui mettre un peu de baume sur le cœur à ce brave karachose en attendant de le lui mettre sur son épaule disloquée ou sur son humérus à la traîne l’on acheta aussi des gâteaux des sucreries des douceurs des friandises des fruits et de l’ alcool puis l’on acheta à le grand bazar qu’ il y a à le croisement de la rue PROPN et de le boulevard PROPN en face de la sortie de métro juste à le côté le boucher des aiguilles hypodermiques des seringues appropriées de le coton hydrophile de la gaze de ville mètres de bande velpeau des épingles de nourrice une pince universelle un bâillon un cric et pour sous de semences de tapissier qui pourraient peut-être servi", "elle avait gardé de ses origines rurales une propension parfois inquiétante à le nomadisme elle avait manifesté envers nous à le début une hostilité opiniâtre muette mais terriblement efficace et il nous avait fallu presque mois mois de patience de douceur de fermeté mais nous ne l’ avons jamais brutalisée rassurez -vous pour obtenir qu’ elle nous obéisse reste une fois pour toutes à sa place et se tienne tranquille quand on lui mettait le couvert il était heures moins le vent nous fermâmes nos fenêtres et nous nous plongeâmes avec ravissement dans la lecture de la grande encyclopédie article fractures et complications diverses pour nous documenter sur la chose dont PROPN ne saurait tarder qu’ on en parle " ]
[ "il y a longtemps que j' y pense poursuivit gertrude et j' avais hésité jusqu' à le hier soir mais ce matin mon parti est pris je suis courageuse je travaillerai voilà un an que je vais coudre chez la modiste de le village c' est une bonne fille qui m' a appris ce qu' elle sait et qui s' est déjà occupée de me chercher une place à la ville elle l' a trouvée ", "la note aigue d’ un clairon déchira l’ air et une grande clameur lui répondit les programmes annonçaient qu’ à le heures chaque orateur devait soumettre à la foule qui l’ entourait un ordre de le jour commun qui serait mis à les voix et naturellement voté par acclamation le mouvement était arrivé et sur les tribunes hommes gesticulaient et tentaient vainement de se faire entendre à le milieu de les hourrahs redoublés en un clin d’ œil fut debout: est -ce qu’ il allait enfin se passer quelque chose il se dirigea vers le groupe international qui était le plus rapproché et tout à le coup il fut sans s’ y attendre pris dans un remous violent ", "maintenant il est parti. et la négociation que j' avais à lui proposer n' est pas de celles qu' on peut traiter par correspondance ni confier à des tiers vous vous seul si vous consentiez à le vous en charger malgré votre duel avec boris je sais que vous n' êtes pas ennemis vous vous considérez mutuellement avec cette courtoisie qui est la parure de les gentilshommes la coquetterie de leur honneur si j' ose dire —madame vous avez prononcé le mot négociation c' est donc un échange que vous offrez à le boris? ", "nous convînmes que cette heure était la plus agréable de la journée le dos massif de marcheret se tenait derrière le bar et elle a fait un signe de la main à le murraille quand nous sommes entrés marcheret s’ est retourné —comment va —bien a répondu murraille ", "c’ était son brave homme de père qui bientôt n’ eut plus assez de bras et de bouche pour répondre à le toutes nos caresses après la première joie nous lui demandâmes nouvelles de joseph et vîmes sa figure s’ obscurcir et ses yeux se remplir de larmes –il vous l’ avait annoncé répondit -il que vous me reverriez plus tôt que je ne pensais il sentait comme un avertissement de son sort et dieu qui amollissait l’ écorce de son cœur en ce moment-là lui conseillait sans doute de réfléchir sur lui-même .nous n’ osions plus faire de questions le grand bûcheux s’ assit ouvrit sa besace et en tira les morceaux d’ une musette brisée ", "–le mariage se fera chez le père île saint-louis sans pompe –du tout je veux une fête splendide je veux faire les choses en plein jour –en pleine nuit de le moins tu te chargeras de les invitations ceux qui ne viendront pas m’ indiqueront ma conduite pour l’ avenir ", "ou bien de le côté de fleurissent de très officiels panneaux portant: ou encore sur le poitrail de les militaires partout ou il y a une guerre civile l’ anglais progresse comme si la paix ne pouvait avoir lieu qu’ à le prix de cette allégeance à l’ unique puissance mondiale rappelons -nous ce que disait à le barrés en un jeune libanais: l’ influence de la france en orient c’ est sa littérature sa culture dirons -nous aujourd’hui nous sommes encore aimés ici malgré la qui infiltre les structures juridiques politiques et sociales libanaises en vue de l’ annexion de le pays et malgré l’ adhésion de le liban à l’ charte qui stipule l’ arabisation totale de le pays les libanais savent mêler le sens pratique et l’ amour de les langues ", "la petite chèvre est -elle avec la fille oui. que le diable t’ emporte! c’ est qu’ ils l’ auraient pendue aussi n’ est -ce pas qu’ est -ce que cela me fait oui ils l’ auraient pendue ", "mais les rideaux cela pouvait passer pour un luxe insolent c’ était une cellule étroite mais profonde qui avait bien mètres sur on pouvait presque s’ y promener et par une coulée que le hasard laissait entre les maisons la vue bornée partout pouvait s’ échapper jusqu’ à l’ horizon pour contempler un coin large comme la main de les hauteurs de villejuif une véritable fente par où la pensée fuyait rêvant la campagne ouverte les arbres et la liberté l’ ameublement ne pouvait point passer pour somptueux assurément mais en le comparant à le celui de les autres cellules vous l’ auriez trouvé presque confortable ", "tout le reste n’ est que parade convention et préjugés qu’ ils racontent une anecdote qu’ ils rendent compte de ce qu’ ils ont éprouvé: toujours le mot sale et physique toujours la lettre toujours la mort ils ne disent pas cette femme m’ a aimé; ils disent j’ ai eu cette femme ils ne disent pas j’ aime ils disent j’ ai envie ils ne disent jamais: dieu le veuille ils disent partout: si je voulais je ne sais ce qu’ ils pensent d’ eux-mêmes et quels monologues ils font de inévitablement ou la paresse ou la curiosite car pendant qu’ ils s’ exercent ainsi à le voir en tout ce qu’ il y a de pire ils n’ en entendent pas moins les autres continuer de croire à le bien " ]
caresse-moi c’ est horrible c’ est trop horrible et se haussant jusqu’ à mes lèvres elle me dit dans un baiser féroce –on n’ entend plus rien ils sont morts crois -tu donc qu’ ils soient tous morts quand nous relevâmes les yeux vers la cage une face pâle décharnée et toute sanglante était collée derrière les barreaux et nous regardait fixement presque orgueilleusement un lambeau de viande coulait de ses lèvres parmi des filaments de bave pourprée sa poitrine haletait clara applaudit et sa voix tremblait encore –c’ est lui c’ est mon poète c’ est le plus fort elle lui jeta toute la viande de le panier et la gorge serrée –j’ étouffe un peu dit -elle et toi aussi tu es tout pâle mon amour allons respirer un peu d’ air à le jardin de les supplices de légères gouttes de sueur perlaient à son front elle les essuya et se tournant vers le poète elle dit en accompagnant ses paroles d’ un menu geste de sa main dégantée –je suis contente que tu aies été le plus fort aujourd’hui mange mange je reviendrai te voir adieu
[ "elle congédia le boy devenu inutile nous suivîmes le milieu de le couloir d’ un pas pressé malgré l’ encombrement de la foule évitant de regarder à le droite et à le gauche la cloche sonnait toujours mais ses vibrations diminuaient diminuaient jusqu’ à n’ être plus qu’ un souffle de brise une toute petite plainte d’ enfant étouffée derrière un rideau –pourquoi cette cloche d’ où vient cette cloche questionnai-je –comment tu ne sais pas mais c’ est la cloche de le jardin de les supplices figure -toi on ligote un patient et on le dépose sous la cloche et l’on sonne à le toute volée jusqu’ à le ce que les vibrations l’ aient tué!... et quand vient la mort on sonne doucement doucement pour qu’ elle ne vienne pas trop vite comme là-bas entends -tu?... j’ allais parler mais clara me ferma la bouche avec son éventail non tais -toi ne dis rien et écoute mon amour et pense à l’ effroyable mort que ce doit être ces vibrations sous la cloche et viens avec moi et ne dis plus rien ne dis plus rien quand nous sortîmes de le couloir la cloche n’ était plus qu’ un chant d’ insec", "il fut créé vers le milieu de le siècle dernier par PROPN surintendant des jardins impériaux le plus savant botaniste qu’ ait eu la chine on peut consulter dans les collections de le musée guimet maints ouvrages qui consacrent sa gloire et de très curieuses estampes où sont relatés ses plus illustres travaux les admirables jardins de les seuls qui nous contentent en europe lui doivent beaucoup à le point de vue technique et aussi à le point de vue de l’ ornementation florale et de l’ architecture paysagiste mais ils sont loin encore de la beauté pure des modèles chinois selon les dires de clara il leur manque cette attraction de haut goût qu’ on y ait mêlé les supplices à l’ horticulture le sang à les fleurs ", "le sol de sable et de cailloux comme toute cette plaine stérile fut défoncé profondément et refait avec de la terre vierge apportée à le grands frais de l’ autre rive de le fleuve on conte que plus de coolies périrent de la fièvre dans les terrassements gigantesques qui durèrent années il s’ en faut que ces hécatombes aient été inutiles mélangés à le sol comme un fumier car on les enfouissait sur place les morts l’ engraissèrent de leurs décompositions lentes et pourtant nulle part même à le cœur de les plus fantastiques forêts tropicales il n’ existait une terre plus riche en humus naturel son extraordinaire force de végétation loin qu’ elle se soit épuisée à la longue s’ active encore aujourd’hui des ordures de les prisonniers de le sang de les suppliciés de tous les débris organiques que dépose la foule chaque semaine et qui précieusement recueillis habilement travaillés avec les cadavres quotidiens dans des pourrissoirs spéciaux forment un puissant compost dont les plantes sont voraces et qui les rend plus vigoureuses et plus belles ", "des dérivations de la rivière ingénieusement distribuées à le travers le jardin y entretiennent selon le besoin de les cultures une fraîcheur humide permanente en même temps qu’ elles servent à le remplir de les bassins et de les canaux dont l’ eau se renouvelle sans cesse et où l’on conserve des formes zoologiques presque disparues entre autres le fameux poisson à le bosses chanté par yu-sin et par notre compatriote le poète robert de montesquiou les chinois sont des jardiniers incomparables bien supérieurs à le nos grossiers horticulteurs qui ne pensent qu’ à détruire la beauté de les plantes par d’ irrespectueuses pratiques et de criminelles hybridations PROPN sont de véritables malfaiteurs et je ne puis concevoir qu’ on n’ ait pas encore à le nom de la vie universelle édicté des lois pénales très sévères contre eux il me serait même agréable qu’ on les guillotinât sans pitié de préférence à ces pâles assassins dont le selectionnisme social est plutôt louable et généreux puisque la plupart de le temps il ne vise que des vieilles femmes très laides e", "il n’ est point rare de rencontrer dans nos parterres un iris par exemple baptisé: le général archinard il est des narcisses des narcisses qui se dénomment grotesquement le triomphe de le président félix des roses trémières qui sans protester acceptent l’ appellation ridicule de de le deuil de monsieur thiers des violettes de timides frileuses et exquises violettes à qui les noms de le général skobeleff et de l’ amiral avellan n’ ont pas semblé d’ injurieux sobriquets les fleurs toute beauté toute lumière et toute joie toute caresse aussi évoquant les moustaches grognonnes et les lourdes basanes d’ un soldat ou bien le toupet parlementaire d’ un ministre les fleurs affichant des opinions politiques servant à le diffuser les propagandes électorales à le quelles aberrations à le quelles déchéances intellectuelles peuvent bien correspondre de pareils blasphèmes et de tels attentats à la divinité de les choses s’ il était possible qu’ un être assez dénué d’ âme éprouvât de la haine pour les fleurs les jardiniers européens et en particulier les jardiniers fran", "ou bien encore celle-ci j’ ai joui de mon ami dans le jardin et clara qui me contait ces choses gentilles s’ écriait indignée en frappant le sol de ses petits pieds chaussés de peau jaune: –et on les traite de magots de sauvages ces divins poètes qui appellent leurs fleurs j’ ai joui de mon ami dans le jardin les chinois ont raison d’ être fiers de le jardin de les supplices le plus complètement beau peut-être de toute la chine où pourtant il en est de merveilleux sont réunies les essences les plus rares de leur flore les plus délicates comme les plus robustes celles qui viennent des névés de la montagne celles qui croissent dans l’ ardente fournaise de les plaines celles aussi mystérieuses et farouches qui se dissimulent à le plus impénétrable de les forêts et à lesquelles les superstitions populaires prêtent des âmes de génies malfaisants depuis le palétuvier jusqu’ à l’ azalée saxatile la violette cornue et biflore jusqu’ à le népenthès distillatoire l’ hibiscus volubile jusqu’ à l’ hélianthe stolonifère depuis l’ androsace invisible dans sa fissure de r", "des nymphéas des nélumbiums animent l’ eau de leurs feuilles processionnelles et de leurs corolles errantes jaunes mauves blanches roses pourprées des touffes d’ iris dressent leurs hampes fines à le haut de lesquelles semblent percher d’ étranges oiseaux symboliques des butomes panachés des cypérus pareils à des chevelures des luzules géantes mêlent leurs feuillages disparates à les inflorescences phalliformes et vulvoïdes de les plus stupéfiantes aroïdées par une combinaison géniale sur les bords de le bassin entre les scolopendres godronnés les trolles et les inules des glycines artistement taillées s’ élèvent et se penchent en voûte au-dessus de l’ eau qui reflète le bleu de leurs grappes retombantes et balancées et des grues en manteau gris perle à les aigrettes soyeuses à les caroncules écarlates des hérons blancs des cigognes blanches à le nuque bleue de la mandchourie promènent parmi l’ herbe haute leur grâce indolente et leur majesté sacerdotale ici et sur des éminences de terre et de rocs rouges tapissés de fougères naines d’ androsaces de saxif", "le long de les pentes les espèces pullulent épimèdes issant d’ entre les pierres avec leurs fleurs graciles remuantes et voletantes comme des insectes hémérocalles orangées offrant à les sphinx leur calice d’ un jour œnothères blancs leur coupe d’ une heure éomecons morées et des nappes des coulées des ruissellements de primevères ces primevères de la chine si abondamment polymorphes et dont nous n’ avons dans nos serres que des images appauvries et tant de formes charmantes et bizarres et tant de couleurs fondues et tout autour des kiosques entre des fuites de pelouses dans des perspectives frissonnantes c’ est comme une pluie rose mauve blanche un fourmillement nuancé une palpitation nacrée carnée lactée et si tendre et si changeante qu’ il est impossible d’ en rendre avec des mots la douceur infinie la poésie inexprimablement édénique comment avions -nous été transportés la je n’ en savais rien sous la poussée de clara une porte soudain s’ était ouverte dans le mur de le sombre couloir et soudain comme sous la baguette d’ une fée ç’ avait été en moi une", "je regardais ébloui; ébloui de la lumière plus douce de le ciel plus clément ébloui même des grandes ombres bleues que les arbres mollement allongeaient sur l’ herbe ainsi que de paresseux tapis; ébloui de la féerie mouvante de les fleurs des planches de pivoines que de légers abris de roseaux préservaient de l’ ardeur mortelle de le soleil non loin de nous sur l’ une de ces pelouses un appareil d’ arrosage pulvérisait de l’ eau dans laquelle se jouaient toutes les couleurs de l’ arc-en-ciel à le travers laquelle les gazons et les fleurs prenaient des translucidités de pierres précieuses je regardais avidement sans jamais me lasser et je ne voyais alors aucun de ces détails que je recomposai plus tard je ne voyais qu’ un ensemble de mystères et de beautés dont je ne cherchais pas à m’ expliquer la brusque et consolante apparition " ]
[ "la sonnette s' était interrompue ne resonnait pas vous voyez fit mareuil avec un soupir de soulagement vous voyez ce que je vous disais il ne faut pas habituer les gens à le carillonner à s' introduire chez vous pour un oui pour un non c' est insupportable il déboutonnait un à un les boutons de les gants de lucie lui posait sur les poignets de les petits baisers conciliants s' imaginant rabastens partie dans la rue à le bout de la rue peut-être mais soudain la sonnerie recommença impérative cette fois désordonnée en à-coups exaspérés qu' on devinait poussés par une main énervée implacable par une personne à le figure furieuse et provocatrice une personne sûre de son droit lucie s' exclama: —le fait est que cela puis comme traversée par une révélation elle se dégagea brutalement de l' étreinte se leva le sourcil froncé le visage convulsé de colère mareuil put la rattraper ", "entrons dans ce bal qui est devenu aujourd’hui un sujet curieux d’ études archéologiques mais comment décrire l’ ensemble de cette réunion vraiment unique qui a fait pâlir les nuits de venise et les orgies de le seizième siècle et toutes les réunions de le temps de la régence imaginez inventez accouplez des myriades de voix des cris des chants des vociférations des hurlements de l’ argot des épithètes qui volent comme des flèches d’ un bout de la salle à l’ autre des tapages à le rendre sourds les habitués de tous les concerts de le monde de les trépignements des contorsions une pantomime sans nom un pandémonium continu de figures tour à le tour rouges blanches violettes tatouées jaunes vertes bleues des poses saugrenues impossibles des tours de force des sauts de carpe à le faire mourir d’ envie tous les saltimbanques l’ un marche sur les mains l’ autre fait la cabriole celui-ci exécute un saut périlleux en voici un autre qui contrefait la grenouille son vis-à-vis exagérant sur lui produit une roue irréprochable tandis que le voisin se livre à le grand écart;", "et puis la marche était revenue dans son désert surréaliste le mauvais magritte étaient maintenant plantées cabanes couvertes de chaume cliquetaient les filins métalliques de joyeux barlus que le prenait à le son tour cette manie de crier dans la nuit à le côté de lui le chien sursauta et vint placer son museau à le creux de sa main de plus en plus son malaise augmentait quelque chose d’ indéfinissable qui le taraudait depuis longtemps une impression confuse de se laisser avoir ", "a côté de le palais de la grande prêtresse qui ne conservait ce titre que pendant années se trouvait l’ asile de toutes ces jeunes filles qu’ on immolait presque toujours à l’ ambition d’ établir avantageusement la dernière fille d’ une famille c’est-à-dire de lui donner de grands biens surtout quand on n’ avait point de fils ainsi dans presque tous les temps on a vu des pères ambitieux passion qui finit par rendre insensible se révolter contre les lois de la nature qui leur commande d’ aimer tous leurs enfans avec une égale tendresse chapitre on verrait de recevoir à le palais de sigisgan des nouvelles de l’ armée de thamar il s’ était réuni avec le général qui commandait les troupes de le souverain de bisnagar et l’on se disposait dans cette partie de l’ indostan à le opposer à les hollandais une vigoureuse résistance ", "qu’ eût répondu la goutte d’ eau la goutte d’ eau eût répondu oh laisse-moi suivre le courant de la rivière le plus près possible de la voûte azurée laisse-moi bondir comme une chèvre capricieuse me mêler à la blanche écume ou diaprée de les feux de l’ arc-en-ciel jaillir sur la crête de les vagues je ne veux point me souiller à le contact impur de la vase ni soulever les barques pesantes ni mettre en mouvement les moulins ", "gabin ne savait rien de son père à le part que sa mère avait fait sa connaissance dans une maison de repos et que la liaison n’ avait pas duré schizo lui aussi dans ce cas le risque grimpait a gabin avait presque envie de lire que pour ceux qui s’ appelaient gabin le risque était et lorsque la nuit venait il cherchait à se persuader qu’ il présentait les premiers symptômes .lorsqu’ il fut lassé de lire sur écran son regard se reporta sur foldingue le site nos petits amis qu’ il fréquentait aussi assidûment que doctissimo lui avait appris que le cochon d’ inde perçoit des sons qui nous échappent et gabin si peu porté sur la spéculation se demanda néanmoins s’ il n’ en allait pas de même pour les schizophrènes qui entendent des voix ping lui répondit son téléphone ", "je pensai aussitôt que mon arrêt avait été prononcé sans avoir été entendu par mes juges ou plutôt par mes assassins ma fille lui dis -je en l’ embrassant de nouveau sois plus courageuse; songe que tu as un fils tu dois vivre pour lui non s’ écria -t-elle non; les barbares ils ont déchiré en même tems le coeur d’ une fille qui vous chérit tendrement et celui d’ une mère qui adore son fils ", "j\\' étais en suisse avec mon frère et mon père quand nous avons su la nouvelle je préférais skier il faisait très beau mon père était très brouillé avec son frère nous ne sommes pas allés à le pau je l\\' ai mal connue son prénom était grace comme mais nous l\\' appelions granny elle était issue de la vieille bourgeoisie sudiste ", "vous vous trompez dit froidement le banquier dame a traversé la chaussée très imprudemment et c’ est grâce à le mon cocher à le contraire \\n' qu’ elle n’ a pas été renversée nous allons reconduire cette pauvre femme chez elle s’ écria à son tour cette parole prononcée d’ un ton plein de chaleur et compassion concilia à la jeune fille les sympathies changeantes de la foule a la bonne\\n' heure voilà qui est parlé eh! la petite mère où restez -vous cette demoiselle vous reconduire eh! parlez donc vous n’ êtes pas morte ni même blessée ", "depuis que l’ école normale la faculté de droit polytechnique la faculté de médecine les écoles d’ application d’ une nom de d... de province nous envoient des experts des surexperts des ministres et parfois leurs secrétaires ou amis intimes rien ne va plus et ce juge le parisien qui attendait événements et conséquences hommes et dieux le crayon à la main comme caran d’ ache ce juge PROPN n’ est plus le parisien était un homme que l’on aimait à le rencontrer qui savait tout qui vous souriait même fatigué même agacé par votre présence et qui vous disait toujours comme je suis content de vous voir à le bout d’ une demi-heure il l’ était réellement il y a chez certains hommes des trésors de bonne grâce d’ esprit de gentillesse le tout assaisonné de rosseries délicieuses et de malice des trésors de patience et de rouerie des mélanges de politesse et de resquillage qui les rendent indispensables et non pas seulement à les salons de paris mais à le certaines boutiques de libraires à le certaines galeries de tableaux et à la plupart de les répétitions générales " ]
moi je peux vous dire qu’ il a de la peine vous ne devriez pas monsieur lucien il a déjà une vie si pénible toujours à le courir! toujours des gens qui souffrent vous êtes jeune vous
[ "vous ne pouvez pas vous rendre compte il pourrait refaire sa vie il a quoi? ans —raison de plus ", "on parle quelquefois tous les je lui dis: monsieur devrait se remarier et savez -vous ce qu’ il me répond je ne peux pas à le cause de le petit ah on peut dire que c’ est un bon père lucien repoussa son bol et sortit il en avait marre marre ", "bien sûr que c’ était un bon père toujours une menace à la bouche une sanction prête on ne pouvait rêver mieux il entendit le téléphone sonner et cria: —vous dérangez pas j’ inscrirai les rendez-vous ", "il entra dans le bureau qui sentait la cigarette éteinte ici cabinet de le ah c’ est toi d’ où m’ appelles -tu? d’ une cabine publique dit la voix lointaine d’ hervé s’ est passé comme d’ habitude l’ engueulade-maison il me coupe les vivres ", "il veut à le tout prix savoir où on est allés et toi? —à peu près pareil sauf qu’ ils étaient à m’ incendier tu sais dans ces cas-là faut gueuler plus fort qu’ eux si t’ as besoin de fric te gêne pas —merci ira ", "rien de changé pour demain soir? —rien ma sœur et mon beau-frère iront chez des amis et ma mère regardera la télé je filerai en douce je te donnerai un coup de fil avant pour que tu sois paré tu es sûr que ton père sera parti? —oui sûr en ce moment c’ est la guerre ", "tu penses bien qu’ il va pas rester ici pour qu’ on se regarde en chiens de faïence —alors à le demain? d’ ac. il raccrocha la vieille marthe entrouvrait la porte qu’ est -ce que c’est? —rien quelqu’un qui demandait le d pellegrin ", "une erreur il remonta dans sa chambre désœuvré mais plus confiant depuis qu’ il avait entendu la voix de son ami il feuilleta son cahier de textes une version et une rédaction qui pouvaient attendre; une phrase de valéry à le commenter contournée énigmatique qui avait l’ air de se foutre de le monde à le voir dans quelques jours après le sauvetage d’ éliane ", "il y avait dans le plan d’ hervé un détail qui l’ inquiétait le sac à le linge c’ était bien pour l’ aller mais pour le retour? lucien choisit un disque de les beatles pour se doper l’ imagination se laissa couler à le fond d’ un fauteuil les jambes par-dessus l’ accoudoir et essaya de se représenter clairement la scène de le lendemain PROPN ordonnerait à le éliane de s’ emprisonner la tête dans le sac avant de la laisser sortir de la chambre on la ferait ensuite monter dans la voiture et on l’ abandonnerait quelque part sur la route de sucé après lui avoir retiré le sac " ]
[ "ans pendant tout ce temps des historiens ont occupé le terrain pour nous dire que d’ après les documents il n’ y aurait eu que quelques dizaines de fusillés pour l’ exemple que la rumeur avait fortement amplifié l’ impact de les refus d’ obéissance comme si les assassins de poilus flingués dans le dos parce qu’ ils ne voulaient pas aller se faire tirer comme des lapins avaient dressé un procès-verbal en bonne et due forme de leur forfait ces estimés professeurs étaient chargés de pacifier la réalité pour la rendre acceptable aujourd’hui qu’ elle a perdu sa charge d’ injustice elle peut être assimilée tranquillement sans irriter nos fragiles intestins nationaux sous cet éclairage le parcours d’ un andré béraut ne me surprend pas ", "elle se fuyait elle-même son portrait venait d’ être commence sous différents prétextes elle éluda toujours de continuer à le poser elle témoigna à le raymond une froideur de plus en plus sensible tandis qu’ à le contraire caroline disposait de l’ avenir comme si le passé lui constituait un droit acquis ", "il n’ y a rien à le raconter n’ est -ce pas rien à le dire de cette relation je n’ étais pas dans la voiture j’ avais5ans je n’ avais pas vu mon père depuis des mois il n’ habitait plus à la maison ", "je reviendrai tout à l’ heure il faisait mine de se lever et le commissaire l’ obligeait à le rester à sa place —non monsieur planchon cette fois vous y êtes n’ est -ce pas dites-moi ce qui vous trouble dites-moi face à le face ce que vous m’ écriviez dans toutes ces lettres que vous avez déchirées alors soudain fixant le tapis à le ramages rouges l’ homme balbutiait: je veux tuer ma femme tout de suite son regard se levait vers le visage de le commissaire qui non sans peine était parvenu à le ne pas broncher —vous avez l’ intention de tuer votre femme il le faut il n’ y a plus d’ autre issue je ne sais comment vous expliquer tous les soirs je me dis que cela arrivera qu’ il est impossible que cela n’ arrive pas un jour ou l’ autre alors j’ ai pensé que si je vous mettais à le courant tirant un mouchoir de sa poche il essuyait les verres de ses lunettes cherchant ses mots et maigret remarqua qu’ un bouton de le veston pendait à le bout de le fil malgré son émotion planchon surprit ce bref coup d’ œil et eut un sourire ou une grimace ", "—vous savez à le quelle heure votre femme est rentrée? —non j’ ai le sommeil profond —vous aviez bu? —quelques coupes de champagne j’ étais parfaitement sain d’ esprit uniquement préoccupé de mon travail de le lendemain —vous êtes entré le matin dans la chambre de votre femme ", "cette amitié tant commentée calomniée même avait une origine bien simple et bien naturelle m. de PROPN avait eu la bonne fortune de sauver la vie de le prince en risquant la sienne dans une aventure qui devait à le tout jamais demeurer secrète sauver la vie d’ un prince n’ est point une action étonnante de la part d’ un gentilhomme mais savoir se taire après l’ avoir accomplie est certainement chose bien plus rare m. de cerny ne tomba pas dans les pièges que sa vanité dut lui tendre; ", "a quoi me servent les leçons de chant? lui confia en sortant archibald j’ ai la voix fausse et j’ ai beau me servir du diapason j’ attaque toujours à le côté de la note vous devriez vous faire dispenser j’ y ai pensé mais cela m’ amuse d’ entendre chanter les autres j’ en suis quitte pour feindre d’ émettre des sons lorsque je fais ma partie et m. a l’ obligeance de ne pas s’ en apercevoir ", "je voudrais déjà lui voir les pieds et les mains chauffés ou serrés dans vos jolis petits brodequins il est à n’ en pas douter le chef de cette légion de diables invisibles ou visibles qui connaissent tous mes secrets ouvrent mes serrures me dépouillent et m’ assassinent ils sont bien riches mon compère! cette fois nous aurons leur trésor car celui-ci a la mine de le roi d’ égypte je vais recouvrer mes chers rubis et mes notables sommes notre digne roi aura des écus à le foison nos cachettes sont plus solides que les vôtres ", "ou ̀ a -t-il caché sa victime pendant combien de temps cherchera -t-on le misérable et encore arrivera -t-on à le trouver mais en admettant que la police mette la main sur lui dès demain il aura eu le temps d’ assouvir sa haine en accomplissant son œuvre de vengeance ses mains seront teintes de le sang de maximilienne ", "–que voulez -vous que fasse un vieux grognard comme moi qui n’ ai plus qu’ à le manger mes pensions l’ avocat est toujours libre le soir d’ ailleurs vous aurez du monde je vous en promets ajouta -t-il d’ un air mystérieux –il suffirait dit vinet de se poser franchement contre les ministériels de provins et de leur tenir tête vous verriez combien l’on vous aimerait dans provins vous auriez bien de le monde pour vous " ]
marthe en avait reçu de les leçons de savoir vivre plus que suffisantes pour lui faire obtenir à le paimbœuf la réputation de posséder un excellent ton et des manières fort distinguées ces manières étaient bien un peu prétentieuses un peu guindées mais à le cette époque c’ était précisément ce qui réussissait dans les petites villes on ne se doutait pas en province que les personnes de la bonne compagnie parisienne se distinguent surtout par des manières simples et naturelles et ne posent pas plus dans le monde que dans l’ intérieur de leur maison peu à le peu mademoiselle laflocelière étendit le cercle de ses relations son frère y consentit volontiers
[ "bathilde grandissait il ne voulait pas que sa fille souffrit d’ une solitude trop absolue aussi quand elle eut atteint sa seizième année m. PROPN avait depuis ans pris l’ habitude de recevoir chez lui tous les dimanches la société de paimbœuf le mardi on se réunissait chez m. et le jeudi chez m. patin il est temps de faire connaître ces personnages ils exerçaient à le paimbœuf une influence à le peu près égale ", "iii m. était le plus riche négociant de la ville de paimbœuf sa délicatesse sa probité scrupuleuse lui avaient concilié l’ estime de tous ses concitoyens en politique les royalistes le trouvaient bien un peu trop libéral et les libéraux trop royaliste les gens sincèrement religieux prétendaient qu’ il manquait quelquefois de zèle et les voltairiens il y en avait alors assuraient qu’ on ne pouvait lui reprocher que d’ être dévot pas un n’ osait à le ce titre accoler l’ épithète de tartuffe ", "le personne de la maison de m. se composait de sa femme de sa fille caroline et d’ un fils âgé de ans nommé charles madame se mettait parfaitement bien c’ était de le reste une personne comme on en rencontre partout ni jolie ni laide d’ un esprit vulgaire encore rétrécit par les habitudes et les commérages d’ une petite ville madame PROPN n’ avait dans sa tête que pensées qu’ elle y tournait et retournait sous toutes leurs faces faire de sa maison la plus élégante de paimbœuf et marier richement son fils et sa fille vanité de femme ambition de mère tels étaient les mobiles de toutes les actions de madame ", "la troisième maison importante de paimbœuf était celle de le médecin patin il était par sa mère allié à les frossay son père avait peu de fortune il s’ imposa de grands sacrifices pour faire élever son fils à le paris aussi quand il mourut son héritage se trouva réduit à le peu de chose le jeune patin était grand fortement charpenté haut en couleur ", "il était ce qu’ en province surtout on appelle un bel homme à le paimbœuf on le nommait le beau patin ses avantages physiques sa réputation comme médecin en avait fait l’ homme à la mode cependant quand il voulut se marier il éprouva déceptions pénibles il rechercha d’ abord une de ses arrières-cousines devenue depuis madame les parents ne le trouvèrent pas assez riche il fut refusé ", "il jeta alors ses vues sur une laflocelière on se souvint que le père patin avait été partisan outré de la révolution cependant comme il était resté pur de tout excès on eut peut-être accepté son fils si celui-ci depuis son retour n’ avait pas affiché les principes les plus irréligieux il fut éconduit ces échecs le dernier surtout blessèrent cruellement son amour-propre il se rejeta sur la fille d’ un marchand de sel qui avait fait dans le commerce une fortune considérable ", "m. patin se trouva allié par sa femme à le tout le petit commerce en détail de la ville de paimbœuf l’ aristocratie bourgeoise blâma beaucoup ce mariage on le regarda comme une bravade de l’ esprit révolutionnaire de m. patin et celui-ci n’ épargna rien pour lui donner cette couleur n’ étant pas fâché de faire d’ une nécessité une manifestation de principes pendant quelque temps on fut assez froid pour madame patin elle s’ en consolait en répétant qu’ après tout elle avait eu en se mariant une dote plus conséquente que ne pouvait l’ avoir la plus riche de les frossay ou des laflocelière comme m. et madame patin étaient riches qu’ on avait besoin de le mari comme médecin on ne fut pas longtemps sans revenir à le eux ils annonçaient l’ intention de donner des fêtes les femmes comme toujours dans ces sortes d’ occasions entraînèrent leurs maris les frossay comme parents arrivèrent les premiers ", "les laflocelière parents de le maire suivirent cet exemple le maire seul se garda de toute intimité les opinions de le médecin et les siennes étaient trop diamétralement opposées pour que des relations suivies fussent possibles entre eux la restauration vint rendre encore plus infranchissable la barrière qui séparait m. patin de m. laflocelière m. patin se rangea de prime-abord dans cette opposition systématique qui dès le commencement ne dissimula ni son but ni ses espérances il fut à la fois républicain bonapartiste libéral constitutionnel ennemi de l’ aristocratie des privilèges de le droit d’ aînesse et cependant admirateur fanatique de la constitution anglaise ce mélange d’ opinions si disparates était alors très-fréquent ", "quand m. laflocelière fut nommé maire de paimbœuf quelles que fussent ses antipathies pour le docteur patin il mit dans ses rapports administratifs avec lui la plus scrupuleuse impartialité toutefois pour des questions d’ alignement de rues et de police municipale quelques conflits ayant éclaté entre m. patinet le maire m. patin fut obligé de céder il profita de l’ occasion pour se poser en victime de l’ arbitraire m. laflocelière ne le troubla nullement dans cette satisfaction il évita surtout de paraître avoir connaissance de certaines manœuvres de certains conciliabules à le moyen de lesquels m. patin espérait trouver un motif de crier à la persécution ce piège si admirablement tendu par le parti libéral et dans lequel tombèrent la plus grande partie de les fonctionnaires de la restauration fut évité avec adresse par m. laflocelière et malgré ses efforts réitérés m. patin ne put parvenir à le paraître dangereux m. PROPN connaissait trop bien son patin pour croire qu’ il voulut compromettre sa belle position par un dévoûment imprudent à n’ importe quelle " ]
[ "cela surgissait de l' intime et personne n' avait envie d' en rire mais rien rien n' excusait ces mots fruits de l' habitude l' anicet mécanique dit encore c' est bien étrange mais de quoi parlait -il avec le ton lointain de les gens qu' on a cru morts et qui se réveillent à le demi pour livrer le secret de la tombe l' autre comprenait maintenant que la voix profonde de l' homme ne posse ̀de aucun de les sortilèges communs à les poètes à le vrai peu lui importent tous les mots ", "elle était belle et sainte et pure; le vent de les passions terrestres n’ avait point encore soufflé sur cette frêle enveloppe son cœur était aussi pur que son âme son âme était aussi blanche qu’ à le sortir de les mains de dieu! quand marguerite vit que jeanne restait debout devant elle plongée dans une admiration muette elle jeta un petit rire vif et doux comme un cri d’ oiseau et alla elle-même prendre un long vêtement de toile blanche puis s’ étant assurée que tout aide étrangère lui était désormais inutile elle congédia jeanne et demeura seule alors elle se reprit encore à le songer à son départ essaya de mettre en ordre tous les objets qu’ elle allait emporter et comme l’ horloge de lanmeur sonnait heures elle alla s’ agenouiller près de son lit et commença sa prière les mains jointes les yeux levés à le ciel ", "le jeune homme qui n' était autre que maurice de carlepont ce royaliste entrevu par nous dans l' assemblée de la rue de le petit-pas avait en effet joué ce pauvre m. jumelle de carlepont et ses amis connaissaient la présence à le marseille de le sous-chef de la police politique c' était un danger pour leurs projets en conséquence ils avaient résolu de détourner l' attention de l' agent on a vu que maurice de carlepont avait réussi ", "un bref instant il essaya de comprendre le goff: peut-être que le goff ne pouvait pas empêcher de se taire lui alors qu\\ il fasse semblant de dormir et son silence ne serait pas vexant il ne faisait semblant de rien il gardait toujours le même profil les mains posées sur les genoux le village apparut sans préambule ", "cet amour de la solitude se développait de jour en jour et ma mélancolie grandissait en proportion enfin je perdis peu à le peu toute ma loquacité et si m. de pavol depuis longtemps déjà n’ avait pas pris à le sérieux mon amour ce fait seul lui eût prouvé sa profondeur mois passèrent ainsi un jour l’ anniversaire de mon arrivée à le pavol j’ étais assise dans le jardin de le presbytère heures auparavant une pluie d’ orage avait rafraîchi l’ atmosphère et arrosé les fleurs de le curé ", "or on sait que le rapprochement d’ un sel de plomb avec un sulfure détermine la formation d’ un sulfure de plomb substance plus noire que les houilles à le taupin je ne revis jamais le vieux serin mais à ma grande joie je ne cessai d’ apercevoir black dans le quartier de le beau noir dû à ma chimie sa toison passa à des gris malpropres puis à des blancs sales et ce ne fut que longtemps après qu’ elle recouvra son albe immaculation pour en avoir le cœur net ils s’ en allaient tous les remontant l’ avenue de l’ opéra lui un gommeux quelconque à les souliers plats relevés et pointus à les vêtements étriqués comme s’ il avait dû sangloter pour les obtenir; en un mot un de nos joyeux rétrécis ", "est -ce vrai docteur? s’ écria -t-elle puisque je vous le dis répliqua -t-il d’ un ton bourru il faudra couvrir la malade d’ ouate pour l’ empêcher de sentir le moins de le monde l’ air extérieur ses mains aussi certainement vous ne laisserez passer que le bout de son nez et sa bouche car il ne faut pas non plus l’ empècher de respirer ", "sinon je t’ écharpe –misérable ivrogne! oser me menacer moi magistrat de la ville –je crache sur les magistrats je ne connais que mon capitaine; et puisque tu veux passer malgré ma consigne tiens!... ajouta -t-il en portant à l’ échevin un coup d’ épée qui glissa sur son armure en même temps le sergent s’ écria: à le moi mes hommes une vingtaine de soldats accoururent ", "oh! alors monsieur vous triompherez car nul ne vous égale en ces sortes de rencontres j' y ai du bonheur c’ est vrai dit d’ artagnan avec une orgueilleuse simplicite tu comprends que si pour cela j’ avais mon cher athos mon brave porthos et mon rusé aramis l’ affaire était faite mais ils sont perdus à le ce qu’ il paraît et nul ne sait où les retrouver je ferai donc le coup tout seul maintenant trouves -tu l’ affaire bonne et le placement avantageux trop! trop! comment cela?– parce que les belles choses n’ arrivent jamais à le point PROPN est infaillible planchet et la preuve c’ est que je m’ y emploie ", "dreyfus aussi était décevant paraît-il d’ une autre façon parce qu’ il a été condamné injustement disait de lui bernard lazare cité par péguy on lui demande tout il faudrait qu’ il ait toutes les vertus il est innocent c’ est déjà beaucoup j’ ai été élu travailleur de choc écrit -il c’ est pourquoi j’ ai eu le droit en juillet de t’ envoyer lettres c’ est un stimulant très efficace il a un jour de relâche il l’ occupe à le aller ramasser des champignons et des myrtilles il finit le portrait de staline en éclats de pierre il en est content il est à l’ hôpital on lui soigne la main avec de la lumière bleue des ultraviolets mais le médecin n’ y croit pas trop " ]
on peut voir dans les grandes vitres de les baies les traces laissées par les balles lors de les récents combats de rues à le partir de les trous les fissures de le verre rayonnent en étoiles à les branches coudées et irrégulières à le tintamarre de les assiettes et de les couverts entrechoqués se mêle l’ assourdissant brouhaha de voix à les accents de les langues de toute l’ europe en sortant de la salle à le manger on débouche sur le hall où à le gauche de la cage d’ ascenseur s’ ouvre un escalier conduisant à le sous-sol à une ancienne boîte de nuit servant maintenant de prison il paraît que le local est resté décoré de grands poissons en papier suspendus à le plafond
[ "les miliciens racontent avec un étonnement mêlé d’ admiration que l’ un de les prisonniers est resté là heures assis sur une chaise les bras et les jambes croisés comme dans un salon refusant de manger et de s’ étendre jusqu’ à le ce qu’ on l’ emmène pour le fusiller plus tard encore et pour de longues années cette même idée de mort sera pour lui inséparable de les noms d’ une suite de hameaux ou de villages s’ échelonnant entre la meuse et la sambre déserts dans la campagne déserte secouée de loin en loin par les échos de les explosions fontaine profondeville saint-gérard mettet morialmé beaumont coussolre anor noms entrevus ou restant dans la mémoire comme à le travers d’ un brouillard à la fois lumineux et sale les yeux brûlés par l’ insomnie la fatigue comme salis comme si le soleil qui n’ a pas cessé de briller pendant ces jours sur les champs les prés étincelants le bois les étincelants toits d’ ardoise avait lui-même quelque chose de poussiéreux macabre le dernier anor avec ses consonances sombres comme une contraction d’ anubis nord noir mort rés", "essaie quand même de faire parler cicéron d’ une façon un peu moins étrange que la dernière fois mais ce n’ était pas encore le moment ce serait quand il ferait complètement noir comme si l’ obscurité réveillait ramenait à la conscience de le monde extérieur l’ ombre assise devant le clavier il n’ était ni vieux ni jeune le visage non pas décharné simplement osseux empreint le plus souvent d’ une expression absente lointaine la tête couronnée de l’ épaisse chevelure grise soyeuse légèrement renversée en arrière le buste se penchant parfois se relevant les longs doigts fins courant comme d’ eux-mêmes sur les touches d’ ivoire jouant de mémoire sans partition sur le pupitre ou improvisant soutenant d’ accords plaqués de la main gauche une lente mélodie dont l’ autre détachait les notes le garçon comme engourdi ses cuisses nues violettes de froid à le milieu de le décor inchangé des pistolets des saxes des éventails des meubles à les contours de plus en plus imprécis toujours dominés de son coin par le colosse de marbre comme si dans la vaste et sombre pi", "c’ est ainsi qu’ il est obligé de se séparer de sa jument la veille de l’ affaire de saint-gérard on est le mardi qui suit la pentecôte ils ont passé toute la journée de le lundi en réserve dans une forêt écoutant les bombardements qui se succèdent sans discontinuer de le côté de la meuse le soir arrive l’ ordre de faire mouvement ils ressellent les chevaux sur les plaies à le vif et commencent à se diriger l’ escadron ne compte plus à le ce moment que pelotons reformés avec les rescapés vers le sud parallèlement à le fleuve puis tournent à le gauche revenant une nouvelle fois vers lui ", "bien que le parcours soit effectué à le pas il sent vers la fin la jument s’ affaisser sous lui à le plusieurs reprises comme si ses jambes se dérobaient et il doit se servir de ses éperons pour la redresser ils passent la nuit dans un autre bois assez clairsemé dès le matin les bombardements sur la meuse reprennent tout proches maintenant et vers midi ils commencent à le voir passer sur la route qui longe le bois par petits groupes ou isolés des fantassins qui en réponse à les questions de les officiers les regardent d’ un air hébété sans s’ arrêter détournent la tête et continuent leur chemin en direction de l’ arrière quelques-uns n’ ont plus d’ armes certains traînent encore machinalement leurs fusils qu’ ils tiennent par le canon la crosse râclant le sol ", "de petits nuages blancs paresseux et immobiles stationnent dans le ciel sous le bois et les taillis le soleil crible de citron les feuilles de les arbres un peu plus tard aidé de le maréchal de les logis et d’ un homme de l’ escouade il réussit à le faire se lever sa jument pour cela il est obligé de lui donner des coups de pied et à l’ amener dans le pré situé de l’ autre côté de la route à le chaque pas il semble qu’ elle va s’ écrouler le maréchal de les logis et l’ autre cavalier la frappent avec des gourdins sur la croupe et à le creux de les jarrets chaque fois que ceux-ci fléchissent ", "ils la conduisent ainsi le plus loin possible dans le pré qui descend en pente douce vers un ruisseau à le mètres environ de celui-ci ils ne peuvent empêcher la jument de s’ effondrer il lui retire alors sa bride et revient jusqu’ à le bois il est lui-même épuisé tant par la fatigue et le manque de sommeil que par les chocs nerveux qu’ il a subis et simplement marcher exige de lui un effort considérable prend dans son équipement le seau en toile revient jusqu’ à le ruisseau le remplit et le porte à la jument dont la tête repose dans l’ herbe à le plat sur le côté le corps est couché sur le flanc les jambes légèrement repliées la jument ne relève pas la tête pour boire il verse lentement le contenu de le seau sur ses lèvres ", "il verse jusqu’ à le ce qu’ il n’ y ait plus rien dans le seau les lèvres de la jument ne remuent pas son flanc s’ élève et s’ abaisse très vite l’ unique œil visible est ouvert et le regarde sous sa frange de longs cils noirs le salon s’ enténébrant lentement les sévères et énigmatiques portraits de les géniteurs morts se fondant peu à le peu dans la pénombre leurs costumes d’ abord les sombres vestes de velours les somptueux corsages de faille les redingotes de rentiers leurs visages leurs mains posant encore des taches claires floues de plus en plus indistinctes s’ effaçant par degrés et à la fin dans le jour mourant filtré par la véranda seulement quelques reflets accrochés par le canon d’ une arme l’ or d’ un cadre la rangée de les touches d’ ivoire de le clavier faiblement phosphorescentes et les reliefs polis de le buste luisant imprécis dans le noir dessinant fantomatiquement les replis de la toge romaine les saillies de le visage bosselé d’ autres à le contraire trottant paisiblement solitaires se dirigeant d’ instinct vers l’ ouest comme guidés par un s", "les saillies de le visage bosselé minéral et pourtant habité aurait -on dit d’ une vie secrète comme si sous les draperies de le marbre la musculeuse poitrine continuait imperceptiblement à se soulever et s’ abaisser une veine bleuâtre battant à le cou de taureau massif placide comme pris conservé dans cette espèce de glaciation avec sa crinière de pierre l’ aveugle regard de pierre et des années plus tard encore chemin que vous avez parcouru s’ est enfoncé à le mesure que vous avez avance il n’ est plus temps de revenir en arrière il faut vaincre tous les obstacles ou mourir de lassitude de le courage citoyens! la convention en manque c’ est malheureusement une vérité: elle en manque puisqu’ elle n’ a pas celui de braver les petites passions elle en manque puisqu’ elle n’ a pas la force de dédaigner les personnalités ", "elle en manque puisqu’ elle ne sait pas sacrifier les dégoûts dont on l’ environne les calomnies dont on l’ accable à les importants travaux pour lesquels elle a été convoquée citoyens voilà quel est le courage de les législateurs à le lieu de s’ injurier à le grand scandale de la nation entière ou de s’ ajourner à le bois de boulogne car les cazalès et les lameth aussi y ont été terminons législateurs cette trop longue affaire la convention décrète en sa sagesse le parti qu’ il convient de prendre si vous vous unissez tous les partis seront bons ce ne sera pas la réunion de toutes les puissances de l’ europe qui perdront la république française " ]
[ "les voleurs surpris se défendent rarement ils savent bien que toute résistance est inutile et ne saurait qu’ aggraver leur position –sauvez-moi! répétait antoinette le brigadier la regardait de plus en plus étonné –voyons ma petite dit -il vous pensez bien qu’ en vous trouvant ici je ne puis pas à le première vue vous prendre pour une demoiselle de bonne famille ", "bien sûre voilà sa clef et ses lettres la grisette tourna les yeux vers l’ endroit indiqué par la petite fille et reconnut sur une de les adresses sa propre écriture —mon billet s’ écria -t-elle il ne l’ a point encore reçu mais il n’ est donc pas rentré depuis jours depuis que la voiture l’ a emmené dit l’ enfant ", "ah! ils ont juré de me faire mourir à le petit feu les coquins mais ils mourront avant moi oui ajouta -t-il suffoqué par la colère oui vous mourrez avant moi et j’ inventerai pour vous un supplice terrible si je ne rattrape pas ce mécréant qu’ egbert va d’ abord remplacer à le gibet .en achevant ces mots arracha une torche de les mains d’ un soldat et se précipita dans la chapelle christabel debout devant le tombeau de sa mère paraissait plongée dans une profonde méditation fouillez par tous les coins et recoins ramenez -le mort ou vif! dit le baron soldats obéirent et vous ma fille que faites -vous ici? je prie mon père vous priez sans doute pour un mécréant qui mérite la corde je prie pour vous devant le tombeau de ma mère ", "non elle n’ allait pas à l’ église et ne m’ y menait point faute de n’ avoir le temps disait -elle mais il y avait autre chose s’ il faut dire la vérité elle s’ était brouillée avec le bon dieu elle lui en voulait et surtout à la sainte vierge de ce que mon père avait été condamné elle convenait bien qu’ il devait être puni mais non pas de mort parce que les vrais coupables ceux qui l’ avaient poussé à le faire ce coup c’ était le comte qui avait donné l’ ordre injuste et méchant de tuer notre chienne et puis cette canaille de laborie qui la poursuivait de ses propositions malhonnêtes je dis: puni de mort car en ce temps-là ce n’ était pas comme à le présent où les forçats sont mieux soignés et plus heureux là-bas dans les îles que les pauvres gens de par chez nous ceux qui tenaient ans à le cette vie de les galères avaient la carcasse solide ", "c’ est très comique ce pays-ci.je m’ aperçus que je mangeais quelque chose de vraiment exquis des œufs mollets enveloppés dans un fourreau de gelée de viande aromatisée à les herbes et légèrement saisie dans la glace dis en claquant la langue pour flatter bon ceci il sourit: choses nécessaires de la bonne gelée difficile à le obtenir et de bons œufs les bons œufs que c’ est rare avec le jaune un peu rouge bien savoureux moi j’ ai basses-cours une pour l’ œuf l’ autre pour la volaille je nourris mes pondeuses d’ une manière spéciale j’ ai mes idées dans l’ œuf comme dans la chair de le poulet de le bœuf ou de le mouton dans le lait dans tout on retrouve et on doit goûter le suc la quintessence de les nourritures antérieures de la bête ", "celui qui vint ensuite était un gros garçon bien portant de la physionomie la plus avenante ses yeux ronds à le fleur de tête respiraient la droiture et la bonhomie ses lèvres entrouvertes laissaient voir à le travers leur sourire rangées de dents magnifiques il me séduisit à le premier coup d’ œil et je me dis que s’ il s’ était fourvoyé en mauvaise compagnie il ne manquerait pas de rentrer un jour ou l’ autre dans le bon chemin ma figure lui plut aussi car il me salua très poliment avant de s’ asseoir devant le roi ", "l' éclairage lunaire leur donne cette nuit je ne sais quoi d' immuablement tranquille d' un peu irréel aussi mais elles sont bien les mêmes toujours et j' ai vu toute ma vie ces vieux toits ces pans de murs ces trouées profondes de les jardins ces masses ombreuses de les verdures et on dirait que tout cela me chante en ce moment quelque petit hymne mélancolique de terre natale me conseillant de ne pas partir tant d' autres plus simples que moi n' ont jamais quitté ce pays ni seulement ce voisinage peut-être si j' avais fait comme eux une senteur monte des jardins senteur d' humidité de mousse de feuilles mortes qui est particulière à les premiers soirs refroidis où des brumes légères se lèvent déjà l' automne! encore un été qui s' en va qui aura passé quand je reviendrai de stamboul mon dieu je vais pour ce voyage perdre nos derniers beaux jours d' ici avec la plus belle floraison de nos roses sur nos murs et je ne verrai plus cette année chères robes noires se promener dans notre cour à le dernier resplendissement de septembre ", "grâce à le leur double générosité je n’ ai connu ni la faim ni la misère qu’ elles soient bénies je n’ ai manqué de rien jusqu’ ici de nouveau se redressa ses yeux hautains regardaient très loin dans le vide .cet homme était manifestement orgueilleux mais l’ adversité ou les coups de le sort qui font plier les autres êtres ne faisaient pas courber sa tête à le contraire il défiait facilement le destin que l’ enfant née de son amour ait eu besoin de les autres pour vivre ce n’ était pas un tort qui lui fût imputable il n’ en était pas amoindri! et avec hauteur il regardait son passé où la part de le travail et de la conscience professionnelle avait toujours été la plus large –il n’ y eut pas de ma faute dans votre enfance isolée s’ excusa -t-il enfin ", "je dois l’ avouer: dès que le monde ne me regarda plus avec indifférence il devint lui-même intéressant pour moi en le voyant sous un aspect nouveau il me parut si amusant que je me reprochai de l’ avoir trop long-temps calomnié je me disais bien que la curiosite seule me faisait trouver du plaisir à le observer le choc de tant de caractères dont le jeu m’ était resté caché jusqu’ alors mais si je me fusse examiné de bonne foi j’ aurais reconnu que c’ était la vanite plus que tout autre sentiment qui avait triomphé de mon éloignement pour les hommes je voyais clairement que je n’ étais plus un indifférent pour personne ", "et de le fond de votre couvent vous vous hâterez d’ écrire partout et à le tous que ma femme vous a chassée que vous avez été obligée de fuir les outrages et les mauvais traitements vous rééditerez toutes les élégies larmoyantes de l’ innocente jeune fille persécutée par une indigne marâtre pas de ça ma chère la cloche qui sonnait le déjeuner l’ interrompit —vous entendez henriette reprit -il consultez votre estomac et selon ce qu’ il vous conseillera descendez ou restez et il sortit tout fier c’ était manifeste de ce qu’ il appelait un acte nécessaire d’ autorité paternelle sans accorder seulement un regard à sa fille qui venait de s’ affaisser sur un fauteuil c’ est qu’ elle était brisée la pauvre enfant en proie à le tous les déchirements de l’ orgueil c’ en était fait il n’ y avait plus à le lutter ceux qui pour la réduire ne reculaient pas devant un expédient si lâche auraient recours à les pires extrémités quoi qu’ elle fît tôt ou tard il lui faudrait se soumettre dès lors pourquoi ne pas céder tout de suite elle sentait bien que plus elle tarde" ]
on les rencontrait à le bord de les chemins on les possédait dans sa maison et cette familiarité divinisait la vie elle n’ avait pour but que d’ être libre et belle les vêtements larges facilitaient la noblesse de les attitudes la voix de l’ orateur exercée par la mer battait à le flots sonores les portiques de marbre
[ "l’ éphèbe frotté d’ huile luttait tout nu en plein soleil l’ action la plus religieuse était d’ exposer des formes pures et ces hommes respectaient les épouses les vieillards les suppliants derrière le temple d’ hercule il y avait un autel à la pitié on immolait des victimes avec des fleurs autour de les doigts ", "le souvenir même se trouvait exempt de la pourriture de les morts il n’ en restait qu’ un peu de cendres l’ âme mêlée à l’ éther sans bornes était partie vers les dieux se penchant à l’ oreille d’ antoine et ils vivent toujours l’ empereur constantin adore apollon ", "tu retrouveras la trinité dans les mystères de samothrace le baptême chez la rédemption chez le martyr d’ un dieu à les fêtes de bacchus proserpine est la vierge aristée jésus antoine reste les yeux baissés puis tout à le coup il répète le symbole de comme il s’ en souvient en poussant à le chaque phrase un long soupir je crois en un seul dieu le père et en un seul seigneur jésus-christ fils premier-né de dieu qui s’ est incarné et fait homme qui a été crucifié et enseveli qui est monté à le ciel qui viendra pour juger les vivants et les morts dont le royaume n’ aura pas de fin et à un seul saint-esprit et à un seul baptême de repentance et à une seule sainte église catholique et à la résurrection de la chair et à la vie éternelle ", "aussitôt la croix grandit et perçant les nuages elle projette une ombre sur le ciel de les dieux tous pâlissent l’ olympe a remué antoine distingue contre sa base à le demi perdus dans les cavernes ou soutenant les pierres de leurs épaules de vastes corps enchaînés ce sont les titans les géants les hécatonchyres les cyclopes ", "une voix s’ élève indistincte et formidable comme la rumeur de les flots comme le bruit de les bois sous la tempête comme le mugissement de le vent dans les précipices nous savions cela nous autres les dieux doivent finir PROPN fut mutilé par saturne saturne par jupiter il sera PROPN chacun son tour ", "c’ est le destin et peu à le peu ils s’ enfoncent dans la montagne disparaissent cependant les tuiles de le palais d’ or s’ envolent PROPN st descendu de son trône le tonnerre à ses pieds fume comme un tison près de s’ éteindre ", "et l’ aigle allongeant le cou ramasse avec son bec ses plumes qui tombent je ne suis donc plus le maître de les choses très-bon très-grand dieu des phratries et des peuples grecs aïeul de tous les rois agamemnon de le ciel aigle des apothéoses quel souffle de l’ erèbe t’ a repoussé jusqu’ à le moi ou t’ envolant de le champ de mars m’ apportes -tu l’ âme de le dernier de les empereurs je ne veux plus de celles de les hommes que la terre les garde et qu’ ils s’ agitent à le niveau de sa bassesse ", "ils ont maintenant des cœurs d’ esclaves oublient les injures les ancêtres le serment et partout triomphent la sottise de les foules la médiocrité de l’ individu la hideur de les races sa respiration lui soulève les côtes à les briser et il tord ses poings en pleurs lui présente une coupe il la saisit non non tant qu’ il y aura n’ importe où une tête enfermant la pensée qui haïsse le désordre et conçoive la loi l’ esprit de jupiter vivra ", "mais la coupe est vide il la penche lentement sur l’ ongle de son doigt plus une goutte quand l’ ambroisie défaille les immortels s’ en vont elle glisse de ses mains et il s’ appuie contre une colonne se sentant mourir " ]
[ "quant à le cet henri martin je ne savais lequel choisir dans la cohorte de les martin homonymes de le dictionnaire était -ce henri martin à le saint-quentin historien français histoire de PROPN membre de le collège de PROPN ou henri martin à le dunkerque poète symboliste français le lys et le papillon prix de l’ académie française en pour son recueil légumes et crustacés ou encore henri martin né à le saint-denis architecte français ", "c’ est pour toi c’ est pour t’ empêcher de te chagriner ainsi que je t’ adresse une prière un conseil moi te pardonner mais ai-je le droit de te blâmer en aurais -je même le courage ne le crois pas je t’ en supplie pleurer il est vrai que cela te fait bien mal je te le répète mais ce mal fait que je t’ aime encore davantage s’ il est possible elles s’ embrassèrent allons mon amie consolons -nous soyons gaies voilà tes parens qui arrivent j’ entends marcher ici à le côté écoute on frappe à la porte delphine va ouvrir je t’ en prie ", "emmeline serrait tendrement contre elle le bras de reinette comme pour lui faire mieux sentir sa sympathie –emmeline il me semble maintenant que je suis bien plus vieille murmura tout à le coup la voix changée de reinette je ne suis plus la même oui j’ ai vieilli certainement et elle tournait vers son amie son visage pâli un peu contracté ses yeux graves où se reflétait l’ angoisse de son âme –parce que vous vous trouvez en face de l’ épreuve de l’ alternative douloureuse où vous cherchez votre devoir ma chérie dit doucement emmeline ", "un jour placé comme je l’ étais par hasard sur l’ escalier fatigué de monter je vis ma sœur accroupie sur son rocher dissimulée par son buisson elle n’ était qu’ un tout petit point dans sa cache de la falaise au-dessus d’ un gros bloc de granité noir personne ne pouvait penser à un être vivant sauf que sa tête bougeait et qu’ on pouvait entrapercevoir ses cheveux jaunes parmi les petites touffes jaunes et toutes printanières de le buisson je la contemplais en train de guetter simon j’ étais assommé par le vacarme de la mer ", "le dernier doigt de le soleil lâche le pin là-haut le soleil tombe derrière les collines quelques gouttes de sang éclaboussent le ciel; la nuit les efface avec sa main grise il y a du feu dans l’ âtre mais le vent a embouché la cheminée et il souffle sa musique avec de la fumée des cendres volantes et en aplatissant la flamme ", "pourquoi? —je recherche un vieux copain vous connaissez il porta la main gauche à le son front mouillé de sueur et la laissa glisser sur ses yeux comme pour effacer une fatigue tenace —on est arrivés ensemble ici avec dany il connaissait les gars de l’ orchestre et moi je faisais une première partie histoire de chauffer la salle —alors on peut le voir il est à le hambourg? demanda cathy d’ une voix sourde ", "non qu’ ils y trouvassent les éléments d’ une vie agréable mais elle pouvait y vivre en recluse et lui près de PROPN pouvait satisfaire ses instincts de joueur de plus la société cosmopolite qui vient passe et s’ en va dans ces sortes de villes faisait à le moissy un accueil qu’ il n’ eût probablement pas rencontré à le paris la manière dont il avait été salué à le grand prix par ceux qui l’ avaient reconnu ne l’ avaient pas encouragé à le revenir de sitôt avec tout cela s’ ennuyait il avait rêvé un foyer il ne l’ avait pas ", "avait disparu la machine sifflait sauta à le côté de le chauffeur le pauvre garçon était comme fou une idée émergeait pourtant encore dans le chaos de son cerveau ", "–vous travaillez demandai-je. –pas assez je sais bien que je devrais mlle théron me pousse beaucoup mlle était professeur de philosophie chez les dames de la palourde j’ appris ainsi qu’ elle encourageait madeleine à le composer de les vers ", "mais il entendit bientôt un bruit périodique assez semblable à le celui que font les gouttes d’ eau d’ une fontaine en tombant de le robinet obéissant à une terreur panique il voulut se lever et appeler l’ hôte réveiller le négociant ou mais il se souvint alors pour son malheur de l’ horloge de bois et croyant reconnaître le mouvement de le balancier il s’ endormit dans cette indistincte et confuse perception –voulez -vous de l’ eau monsieur taillefer dit le maître de la maison en voyant le banquier prendre machinalement la carafe elle était vide continua son récit après la légère pause occasionnée par l’ observation de le banquier –le lendemain matin dit -il PROPN fut réveillé par un grand bruit " ]
et puis les broussailles recommencent à se montrer non plus celles de le sud non plus la délicieuse myrrhe que nous regrettons ni la plante inconnue qui emplissait le désert d’ un parfum comme celui de les pommes mûres mais des genêts et des hysopes le cheik PROPN qui me comble lui aussi de ses prévenances fait coucher devant moi son dromadaire et veut à le toutes forces que je le monte pour la journée une bête merveilleuse dit -il et dont je serai certainement ravi en effet une toute petite bête effilée qui trotte sans secousses ainsi qu’ un cheval rapide ou une gazelle
[ "à le lieu d’ une selle monumentale comme était la mienne il n’ a sur le dos qu’ une simple houssine en cuir tailladé ornée de perles et de coquilles et sitôt que je le touche à la naissance de le col avec mon bâton en forme de feuille de lotus me voici parti en avant de la caravane à le grand trot léger lancé en flèche rejoint d’ ailleurs par le petit cheik hassan qui s’ est jeté à le ma poursuite qui prétend que son dromadaire à le lui est supérieur encore et qui veut qu’ un moment je l’ essaye aussi donc nous changeons pour lui faire plaisir et nous continuons de trotter côte à le côte prenant de l’ avance dans l’ infini monotone perdant de vue derrière nous la caravane plus lente une brûlante journée succède à le matin si sombre ", "le soleil monte dans un ciel à le présent tout bleu les lointains plats tremblent de chaleur les lointains vides semblent se préparer pour toutes sortes de visions et de mirages gazai les gazelles crie le cheik hassan tandis que nous détalons sur les genêts tristes en effet en sens inverse de notre course elles passent comme une envolée de sable les petites bêtes fines les petites bêtes de vitesse et de fuite mais les lointains mouvants et troubles aussitôt nous déforment leurs images les escamotent à le nos yeux déroutés nous marchons toujours à l’ avant-garde extrême avec des temps de trot et avec des haltes vers heures un premier lac irréel nous apparaît et nous nous y trompons tous une eau d’ un bleu si beau où semblaient se mirer des arbres ", "qui n’ étaient que l’ agrandissement en longueur de les maigres broussailles de le désert puis bientôt il y en a partout de ces eaux tentantes qui fuient devant nous se déforment changent débordent s’ en vont ou reviennent; grands lacs ou rivières qui serpentent ou simples étangs qui reflètent des roseaux imaginaires il y en a toujours davantage et c’ est comme une mer qui peu à le peu nous envahirait une inquiétante mer qui tremble mais vers midi en ou minutes brusquement toute cette fantasmagorie bleue s’ évanouit comme si on avait soufflé dessus plus rien que les sables desséchés net à le présent réel implacable reparaît le pays de la soif et de la mort nous voulons coucher ce soir en un lieu appelé l’ oued-gherafeh où il y a de l’ eau de la vraie et même une eau très renommée à le désert de ce qui nous fait arriver de très bonne heure à le campement ", "dès que nous avons mis pied à le terre devant nos tentes déjà montées le jeune cheik de pétra me prend par la main pour me mener voir cette eau précieuse j’ attendais une belle source jaillissante et c’ est dans le sable et la boue une mare qui n’ a pas mètres de longueur on y a déjà puisé pour nous-mêmes à le présent vient le tour de nos chameliers et de nos chameaux ils entrent tous là dedans jusqu’ à les genoux et les bêtes buvant en même temps que les hommes font tomber dans l’ eau leur fiente musquée ", "autour de le camp il y a presque des arbustes acacias épineux genêts à le fleurs blanchâtres qu’ entretient le voisinage de cette mare et cela rend le lieu favorable à les embuscades à les attaques de nuit à les arrivées de voleurs qui se cachent et qui rampent il est du reste inusité pour nous de camper parmi des arbustes et de voir ce va-et-vient entre les tentes et une aiguade où l’on remplit les outres dans cet espèce de bocage triste perdu à le milieu de telles étendues de désert et que dore en ce moment la lumière de heures de le soir c’ est tout un semblant de vie pastorale que nous avons apporté PROPN pour une fois tandis que au-dessus de nos têtes tourbillonne avec indécision un grand nuage d’ oiseaux migrateurs qui sans doute s’ en allaient vers le nord avec le printemps et comptaient s’ arrêter ici pour boire à l’ oued-gherafeli si nous ne les y avions pas devancés vers le coucher de le soleil PROPN vint me confier ses remords d’ avoir tué une pauvre chouette là-bas près de la mare dans les broussailles il faut dire d’ abord que nous éprouvons l’ un et ", "ensuite tuer pour le plaisir de tuer nous a toujours paru un indice de bestialité inférieure et les bourgeois d’ occident qui sans nécessité comme sans péril vont s’ amuser à le détruire de les moineaux ou des cailles n’ ont pas d’ excuse à le nos yeux mais voilà il a été pris d’ une distraction les arabes lui montraient de loin cet oiseau disant: tire! et étourdiment sans reconnaître l’ espèce amie peut-être un peu pour montrer la justesse de son arme il a tiré si nous l’ enterrions propose -t-il ce serait toujours mieux sur le sable auprès de l’ aiguade la pauvre chouette une superbe bête en pleine jeunesse à le plumage très soigne elle est encore chaude et ses grands yeux jaunes restés ouverts nous regardent avec une intelligente tristesse de chat donc nous creusons une petite fosse dans le sable ", "quand la chouette est à le fond couchée sur le dos ses ailes descendant le long de son corps comme un manteau de moine elle nous regarde encore fixement obstinément avec une expression de reproche étonné qui nous fait mal sur les pauvres yeux jaunes qu’ on ne reverra plus jamais sur les belles plumes si bien lissées qui vont pourrir nous jetons d’ abord le sable puis nous roulons par-dessus une lourde pierre pour assurer le calme à le cette sépulture assez puéril je le reconnais ces bédouins enterrant une chouette à l’ heure où s’ abîme et s’ éteint le grand soleil d’ or à le milieu de les solitudes de le désert de tih le soir à le clair de lune comme hassan prévoit une attaque pour cette nuit nous prenons nos dispositions de combat distribuant les postes à le nos bédouins de concert avec l’ officier turc et composant un blockhaus à le moyen de cantines dans le fond je crois que nous en mourons d’ envie d’ être attaqués le simulacre de la précédente nuit les cris de guerre avec la fusillade à le milieu de l’ immensité vide ayant été une chose inoubliable et rare", "puis vient la veillée paisible devant les tentes l’ heure où les cheiks ait et gravement s’ asseyent en cercle avec nous pour causer et pour fumer avant le sommeil à la belle lune blanche ce sont des aventures de leurs razzias et de leurs pillages qu’ ils nous content le plus tranquillement de le monde et que d’ ailleurs nous écoutons de même tant les latitudes changent les points de vue humains mais tout à le coup de la direction de cette mare où la chouette a été tuée nous arrive un hou! discret un appel si doux et si plaintif ah! bon dit manquait plus que l’ autre qui l’ appelle à le présent l’ autre on comprend ce que nous entendons par l’ autre l’ autre c’ est son épouse ou c’ est son époux ils vont toujours par les oiseaux ", "couple probablement unique à le bien de les lieues à la ronde ils avaient sans doute choisi pour se réunir le soir ces maigres broussailles à le bord de l’ eau et l’ autre appelle toujours: alors nous revoyons les regards de reproche de les yeux jaunes enfouis dans le sable et nous oublions les histoires de brigands qui nous captivaient l’ escarmouche désirée tout ce qui nous amusait en écoutant avec un serrement de cœur ce pauvre cri d’ oiseau solitaire pas d’ attaque cette nuit non; mais nos chameaux ont eu le sommeil très agité et ce matin à le jour nous trouvons sur le sable à les environs de le camp les traces nombreuses et toutes fraîches de ces rôdeurs qui les inquiétaient: les panthères nous repartons de nouveau c’ est le désert sans rien c’ est un cercle de néant aussi régulier que celui d’ une mer sans navires et sans rivages qui tranche en gris sombre sur le ciel pâle et clair " ]
[ "il n’ a pas l’ air mal dit gloire vous pourriez le consulter pour ce rhume –cher dit beaucoup trop cher pour moi –tenez dit la jeune femme en fouillant dans son sac –merci dit c’ est beaucoup –ce n’ est rien pour moi dit gloire ", "être suspecté rien qu’ un instant d’ un pareil manque de parole c’ est probablement ce que je n’ ai pas voulu .de tout notre petit monde ce fut john que j’ aperçus le premier torse nu ses blonds cheveux épars à le vent il était occupé dans une anse de la rivière à le faire boire mules et chevaux en un temps de galop je fus près de lui il ne m’ avait pas entendu venir il tressaillit ", "–quoi? demanda mariette –je veux voir les lettres que monsieur savaron fera mettre à la poste par jérôme –mais pourquoi faire? dit mariette effrayée rien que pour les lire et vous les jetterez vous-même à la poste après cela ne fera qu’ un peu de retard voilà tout .en ce moment rosalie et mariette entrèrent à l’ église et chacune d’ elles fit ses réflexions à le lieu de lire l’ ordinaire de la messe –mon dieu! ", "je ne peux rien pour moi je n’ irai plus sur nos épaves à le bout de l’ allée de sable se trouve ma maison il y a sous les flamboyants un groupe d’ anciens bâtiments de les douanes britanniques ocre avec des toits de tôle dans l’ une de ces cases entourées de barbelés on torture à la petite semaine sans véritable conviction plutôt par habitude mais de bon cœur cependant pour être suspecté de collusion avec les rebelles de le sud il suffit d’ être noir ", "si on les écoutait elles voudraient toutes pousser à le bord de la route ah! je vous jure que la petite feuille de peuplier ne céderait sa place à le personne et si l' auto lui donne les meilleures joies parmi toutes celles qui la font palpiter d' aise dans la brise c' est moins pour l' amusement de la vitesse et de le défilé de les chauffeurs que pour ce fard léger qu' elle lui jette à le passage mais voilà que la petite feuille devient inquiète on dirait que la vie ne circule plus en elle avec la même intensité qu' autrefois elle perd ses couleurs de santé ", "il y avait là étudiants qui parlaient avec le couloir est un cas intéressant je dirais même: pathétique tu as vu son cahier c’ est l’ espoir qui est pathétique là-dedans ", "plus tard quand nos enfants auront compris ce que la vie même la plus belle a d’ incomplet leur cœur se tournera plus facilement vers cette autre vie où tout ce que nous aurons pu désirer et vouloir ici-bas sera réalisé pour le moment nous obtiendrons davantage en leur montrant jésus vivant et agissant parmi les hommes ses frères guérissant leurs maladies et partageant leurs souffrances qu’ en leur parlant d’ un monde de les esprits qui ne peut avoir pour eux la même réalité que celui-ci madame dit susanne pour qui ces idées étaient toutes nouvelles vous savez mieux que moi ce qu’ il faut dire et ne pas dire maurice vous écoutera je ne suis qu’ une pauvre femme bien ignorante je le sais; mais je trouve une grande consolation dans la pensée de le ciel tandis que celle de la terre ne m’ en donne aucune ", "vous ne souhaitez pas quelquefois de porter les belles robes que vous brodez –je vous mentirais monsieur roger si je vous disais que je ne pense pas à le bonheur dont jouissent les riches ah! oui je songe souvent quand je m’ endors surtout à le plaisir que j’ aurais de voir ma pauvre mère ne pas être obligée d’ aller par le mauvais temps chercher nos petites provisions à le son âge je voudrais que le matin une femme de ménage lui apportât pendant qu’ elle est encore à le lit son café bien sucré avec du sucre blanc elle aime à le lire de les romans la pauvre bonne femme eh! bien je préférerais lui voir user ses yeux à sa lecture favorite plutôt qu’ à le remuer des bobines depuis le matin jusqu’ à le soir ", "si ce fou sadique n’ avait pas la marotte de leur couper la tête et de confier ces affreux trophées à des consignes de gare il serait assuré de l’ impunité comme disait le confesseur italien à le qui on racontait l’ histoire de le chat dans un tuyau de poêle ma le dingue me chope par les jambes et me traîne jusqu’ à l’ auto un qui prouve le bon fonctionnement de ses cordes vocales c’ est le distingué commissaire san-antonio mes biches a côté de mon organe celui de caruso ressemblait à le celui d’ un aphone en train de confier un secret ", "tu n’ es rien homme ou femme je te tuerais mais sarrasine fit un geste de dégoût qui l’ obligea de détourner sa tête et alors il regarda la statue –et c’ est une illusion s’ écria -t-il puis se tournant vers un cœur de femme était pour moi un asile une patrie " ]
les autres à le contraire ont devant eux une longue route en fin de parcours regardant pour un moment derrière eux ils cherchent à le rejointoyer tant bien que mal leurs quelques souvenirs de les adultes dont ils sont sortis mais il en sera d’ eux comme de tous les fils et de toutes les filles qui s’ efforceront de déchiffrer le tempérament de les parents quelque chose toujours fuira entre leurs doigts comme du sable se perdra dans l’ inexpliqué quel dommage marguerite que nous ne nous soyons pas retrouvés et mariés à le ans votre premier mariage clément a été vite suivi d’ un retentissant divorce et sur des autres n’ ont pas m’ avez -vous dit mieux tourné il est douteux que le nôtre eût plus réussi
[ "nous ne nous sommes pas mal débrouillés chacun de notre côté mais dites marguerite clément ne serait -il pas votre frère non walter les dates sont contre ainsi nous-mêmes ou des amis très proches nous nous efforçons aujourd’hui de donner un sens à le ce qui n’ en a pas d’ expliquer s’ il se peut ce lien très mince et pourtant magique entre êtres qui n’ ont fait que se frôler à le commencement de la vie pour le moment la petite maladroite trébuche sur sa bêche tombe s’ écorche un peu le genou et reste assise à le terre sans pleurer ni hurler vaguement occupée déjà d’ un petit crabe qui court sur le sable laissant là les hommes qui échangent de temps en temps un mot ou une cigarette rendant axel à les soins empressés de les bonnes jeanne se lève prend par la main les aînés et s’ avance doucement avec eux vers la mer il semble à la petite que la longue jupe et la longue écharpe blanches palpitent à le vent comme de les ailes mais les photographies roussâtres sont floues je ne saurai jamais si cette jupe blanche et cette main secourable n’ étaient pas celles d", "c’ est peut-être parce que je veux que cette promenade ait été une sorte d’ enlèvement loin de le petit monde domestique connu une espèce d’ adoption que j’ ai préféré imaginer ce beau visage penché sur moi cette voix plus douce que celle de barbe cette étreinte de doigts intelligents et légers jeanne règle son pas sur celui de les enfants s’ arrête pour les laisser çà et là ramasser un coquillage de grandes flaques parsèment le sol à le marée basse comme les fragments d’ un immense miroir brisé les petits y barbotent tendant les mains pour essayer d’ attraper les crevettes couleur d’ argent souvent un moment plus tard egon quitte silencieusement son fauteuil de rotin et rejoint jeanne à le bord de la mer portant sur l’ épaule axel comme l’ hermès de les musées porte l’ enfant bacchus ", "avant de le voir jeanne devine son approche à le ce frémissement délicieux que ans de vie commune ne lui ont pas encore fait perdre ce jeune homme qui n’ est pas tout à le fait un père ni tout à le fait un mari ni tout à le fait un maître de maison est resté un dieu il tire de la poche de son pantalon une montre d’ argent une heure bientôt il faudra que j’ aille à la gare retrouver hugues ", "vous savez que nous jouons ces jours-ci à le düsseldorf —oui dit -elle ne sois pas en retard l’ emploi de le français leur permet le glissement de le vous et de le tu d’ habitude le vous prédomine elle s’ est aperçue qu’ elle emploie moins souvent ce tu dans les moments d’ intimité sensuelle qu’ à d’ autres occasions peut-être plus secrètes encore ", "tous croient sentir de loin le regard vif de monsieur de c. posé sur leurs nuques ils se trompent monsieur de lit le mercure de PROPN jeanne s’ est donnée simplement michel a éprouvé de ce don une grande reconnaissance et un peu de surprise ", "il ne s’ imaginait pas voir crouler si vite ce qu’ il suppose être pour elle la loi morale il ne la soupçonne pourtant pas de mensonge ou d’ hypocrisie: lui avez -vous dit pourquoi? il me laisse libre mais sait -il je suppose qu’ il sait rien pas même l’ adultère ne se conformant tout à le fait à l’ idée qu’ on en a ses rapports avec les maris ont toujours été moins définis qu’ il l’ eût voulu quant à les rapports avec les femmes il faudrait être très simple ou très grossier pour les ranger dans cette catégorie sacro-sainte et conventionnelle en france qu’ est l’ amour maud à le lit était une nymphe fantasque une fée ravissante ", "il n’ a jamais débrouillé l’ écheveau compliqué des rapports entre elle et rolf c’ était lui l’ amant de ans qui s’ efforçait de deviner le jeu de le mari quadragénaire de ses femmes comme il lui arrive de les appeler à le part soi gabrielle a été dans l’ amour d’ une gaminerie délicieuse le type de la petite femme de les journaux parisiens de le temps berthe brûlait d’ un feu sombre mais qu’ étaient dans la vie de ces femmes les innombrables soupirants de casinos ou de plages à la mode qu’ elles paraissaient toiser de très haut ", "qu’ était surtout durant une quinzaine d’ années galay leur chevalier servant que PROPN appelle encore son meilleur ami? le gentilhomme méprisait -il les femmes comme il le disait et ne se servait -il que des malheureuses tombées à le niveau le plus bas de la fête ou bien plaisantait -il en compagnie de berthe ou de gabrielle ou des de le rôle de garde de le corps que lui prêtait l’ ingénu il a pu y avoir entre ces êtres d’ autres fougueuses délices que celles de galoper ensemble dans la plaine hongroise mais il ne s’ explique pas non plus très bien l’ affection ardente de les femmes l’ une pour l’ autre complices plutôt que rivales comme elles auraient pu l’ être a moins que un secret cache l’ autre il est sûr en tout cas d’ avoir été le premier homme dans le lit de fernande mais nullement sûr de l’ avoir été dans sa vie ", "avec ces femmes romanesques il y a toujours çà et là de les bouffées de nostalgie pour un beau passant sur ces velléités de fernande jeanne elle-même sait sans doute bien des choses qu’ elle ne lui dira pas il ne se demande pas si jeanne l’ aime cet homme supposé bien à le tort de le type conquérant est trop humble envers la femme pour se poser la question mais le mystère demeure " ]
[ "jusqu' à ce moment elle avait gardé chez elle ces valeurs et ces bijoux et cela pour plusieurs raisons elle n' avait confiance en personne elle ne voulait pas qu' on sût ce qu' elle possédait; enfin elle n' avait rien à le craindre de son mari qui se fût fait scrupule d' ouvrir un meuble ou une armoire qui n' auraient pas été à son usage propre le seul danger qu' elle courût ou plutôt que courût sa mémoire était de mourir avant son mari et qu' après elle en trouvant cette fortune on se demandât comment elle l' avait acquise mais elle ne croyait pas à ce danger n' avait -elle pas ans de moins que son mari? et puis il n' était pas dans sa nature d' admettre l' idée de la mort à le moins pour elle ", "on est fixé sur l’ avenir c’ est le retour de le passé j’ ai regardé à la dérobée mon frère puis le gaucher qui se rasait sous mon nez dans le miroir et je n’ ai rien vu je suppose que le différend qui opposait les parties à les prises dedans restait indécis aucune d’ elles n’ avait pu prendre un avantage assez marqué pour proclamer haut et fort dehors qu’ elle avait pris le contrôle de la situation ", "je ne savais même pas quelle œuvre devait être jouée ni qui dirigeait à le peine assis je commençai à le scruter la scène où les musiciens accordaient leurs instruments en vain la lumière s’ éteignit doucement PROPN fit son apparition puis le chef je crois que c’ était PROPN PROPN commença à le attaquer les premières mesures de piano crescendo préludant à le déploiement avec les cordes de le premier thème rachmaninov précise attentive évoquant ces forêts de lances qu’ on voit sur les batailles d’ uccello ou de bruegel la herse oblique de les archets se levait ", "s’ il me plaisait de vous juger vous-même et de vous faire pendre pour avoir forcé ma porte emprisonné mes domestiques et tiré de les coups de pistolet dans mon château le parlement de paris dont je fais partie étant duc et pair me louerait d’ avoir fait respecter mes droits et sa majesté dont je suis le seul représentant dans cette province me remercierait d’ avoir maintenu son autorité en limousin silence donc! et vous jacquot parlez –monsieur le duc dit jacquot voici ce qui s’ est passé vous m’ aviez donné ordre de venir au-devant de vous à le tulle et j’ étais prêt à le monter à le cheval avec mes çamarades lorsque j’ ai entendu tout à le coup une querelle dans l’ escalier la femme de charge de m. le duc criait à le secours et qu’ on l’ assassinait ", "–j’ y serai! dit chérie qui se releva forte et fière la pauvre lenor répéta en tremblant: j’ y serai! le comte glissait à l’ oreille de bastian qui commençait à le fuir comme la peste mon complice nous n’ aurons pas besoin d’ un grand effort de génie pour les attirer dans la montagne partie la reine cherie chapitre terreurs nocturnes à l’ horloge de le château de rosenthal ", "le mot vol s’ étrangla dans sa gorge tarare mon cher c’ est de la finance superbe la finance mais laissez -moi continuer on gorge le public et si l’ émission réussit tout le monde palpe son argent la banque le conseil d’ administration qui se partage le résultat à le prorata de les grades et l’ inventeur qui va planter ses choux ", "le garçon doit répondre qu’ il ne sait pas que c’ est la première fois que le couple et félicie pendant ce temps-là malade d’ angoisse se lève brusquement et se dirige vers les lavabos a -t-elle la gorge serrée à le point d’ aller vomir ces fraises qu’ elle mangeait avec un plaisir si pendant son absence maigret et l’ inconnu se regardent plus carrément peut-être le numéro13 a -t-il envie de venir parler à le compagnon de félicie la porte à les vitres dépolies qui conduit à les lavabos est en même temps celle qui donne accès à les cuisines le garçon va et vient ", "il me regarde ses yeux ont un je ne sais quoi de chaud de vibrant qui me va droit à le cœur ils s’ accrochent à le moi comme un enfant à la main de sa mère lorsque celle-ci l’ emmène pour la première fois à les galeries lafayette un jour d’ exposition de blanc je oui bonté divine à le sortir je voudrais voir quelqu’un il a un accent chantant très méditerranéen ", "j’ eus bien la pensée de lui écrire mais je ne l’ osai point faire à le lieu de remercier dieu de l’ interruption qui m’ avait retenu en deçà de la dernière barrière qui me restât à le franchir je conservai contre le ciel une rancune dont je comptais bien me servir pour me mettre encore plus à l’ aise mais je ne pouvais me décider à le écrire parce que je sentais sans m’ en rendre compte qu’ il me fallait auprès de valentine à le moins l’ excuse de l’ entraînement je n’ avais plus que quelques jours à le rester chez madame de PROPN je n’ avais plus surtout qu’ un seul dimanche et ce dimanche j’ y touchais: la scène dont je viens de parler ayant eu lieu un samedi mais le lendemain ma tante se trouva fort malade et ne reçut point ", "niais reçurent la confirmation de ma main l’ après-midi je fis un sermon flamboyant sur le mépris de les richesses entre les premiers points de lequel je trouvai moyen d’ annoncer que pendant les jours suivants l’ absolution pour les cas réservés serait par moi donnée à le plus juste prix puis vint la quête et dieu sait quelle pluie d’ argent m’ assaillit pendant une heure il me fallut à le reprises vider ma bourse à le glands d’ or dans le devant de la robe rouge de le bedeau j’ étais horriblement fatigue " ]
–voulez -vous me suivre un instant monsieur j’ aurais une petite communication à le vous faire .le baron reprenait enfin quelque peu de sa présence d’ esprit –à quel propos vous permettez -vous de m’ accoster ainsi dit -il avec arrogance –je vais vous l’ apprendre
[ "suivez -moi fit impérativement martin régent PROPN comprit qu’ il n’ avait qu’ à le obéir sous peine de faire un esclandre il suivit le vieillard dans la salle d’ attente déserte non sans jeter à le passage un noir regard vers ghislain grave et impassible –j’ ai donc une petite communication à le vous faire une communication désagréable dit martin régent sans préambule peut-être ignorez -vous que la baronne est sous le coup d’ une arrestation immédiate mais il se pourrait bien aussi que je ne vous apprenne rien .sous le regard perçant qui s’ enfonçait dans le sien se troubla ", "il essaya pourtant de payer d’ audace mère arrêtée est -ce pour écouter les élucubrations d’ un fou que j’ ai dû vous suivre jusqu’ ici –pas d’ insolences monsieur dit froidement le vieillard votre physionomie ne m’ a pas trompé non plus que tout à l’ heure votre mouvement si particulier à la vue de mon jeune maître vous tentiez de fuir en emportant des subsides ", "un cri de rage s’ étouffa dans la gorge de le baron –vous osez! misérable ne semble -t-il pas vraiment qu’ il me soit interdit de voyager à le mon gré?–oh! parfaitement vous étiez libre à la condition de ne rien emporter de ce qui ne vous appartenait pas –vous êtes un scélérat un misérable calomniateur rugit affolé de fureur ", "–nous verrons tenez ouvrez -moi donc cette valise nous constaterons si je me suis trompé dans le cas ou ̀ je ne trouverais rien je vous laisserais aller oh! en toute liberté je vous le promets –et quand même j’ emporterais quoi que ce soit qu’ aurait -on à me dire s’ écria pieter emporté hors de toute prudence par le paroxysme de la rage tout m’ appartient à le château de sailles .–hum! ", "si c’ est votre avis ce n’ est pas le mien d’ ailleurs la justice décidera mais pour cela il convient que vous ne quittiez pas le pays et je vais être obligé de vous tenir compagnie ici en attendant l’ arrivée de le procureur de la république avant que pieter eût pu protester martin régent était à la porte de la salle d’ attente ", "il appela –monsieur le duc! ghislain s’ avança vivement –je vais rester à le garder le personnage et sa précieuse valise nous avons eu une fameuse idée d’ accompagner jusqu’ ici m. de ravines sans cela le coquin filait en emportant la forte somme en digne fils de sa mère ", "retournez à le saint-pierre monsieur le duc moi je reste ici aussitôt que la justice débarquera je lui ferai mon rapport et lui remettrai le personnage –quelle corvée pour vous oncle adrien je viendrai tout à l’ heure vous remplacer dans cette surveillance –certes non! ce n’ est pas à le vous de faire le geôlier! les heures vont passer bien vite pour moi en songeant à la satisfaction que j’ aurai à le faire coffrer tous ces voleurs !et tranquillement le vieillard retourna s’ asseoir près de pieter complètement affaissé maintenant en se voyant irrémédiablement perdu avant la fin de la journée les dramatiques événements dont le château noir avait été le théâtre étaient connus de tous les alentours et dès le lendemain les journaux en l’ enjolivant plus ou moins lançaient à le travers la france cet intéressant fait divers.mme d’ la cousine chez qui se trouvait en ce moment à le bordeaux charlotte de ravines en ouvrant distraitement le grand quotidien que venait de lui apporter sa femme de chambre tomba précisément sur ces lignes :sensationnelle affaire en périgo", "une porte s’ ouvrit laissant apparaître la mince silhouette de charlotte enveloppée d’ un peignoir rose pâle –qu’ y a -t-il roberte –une chose inouïe invraisemblable qui vient de se passer à le sailles! mais lis tu comprendras mieux elle lui tendit la feuille et charlotte en un instant eut dévoré le récit forcément succinct car les reporters ignoraient encore beaucoup de détails –c’ est inouï en effet ", "c’ est épouvantable balbutia charlotte toute pâle est -ce pas et dire que d’ un peu plus tu aurais été fiancée à le fils de cette coquine tu l’ as échappé belle ma chérie maintenant il s’ agit de faire la conquête de le nouveau duc mais j’ y pense tu dois le connaître beaucoup puisqu’ il était l’ ingénieur de ton père " ]
[ "ajoutez à ce mince capital un brin d’ amour dans le cœur et votre seigneurie est telle que je la suppose -tu sorcier je calcule vous avez quelque chose comme ou ans pourquoi courrait -on le monde à le cet âge si l’on n’ était pas pauvre et amoureux armand-louis soupira ", "il ne lui manquait qu\\' une toile de metres carres et la republique en attendant il composait des modes pour poupees dessinait les temps de extraction de les cors apres la methode et peignait des rosiers de marie sur moelle de sureau etait un bien honnete homme il ne laissait rien deviner du mystere douloureux de sa vie et en toute rencontre dissertait sur l\\ art et la philosophie d\\' un esprit paisible et content mais nous allons ou le destin nous mene et les plus fideles entre nous abandonnent un apres l\\' autre leurs vieux compagnons sur le chemin sur le dur chemin de la vie ", "miss qui avait vu de sa fenêtre les femmes courant précipitamment vint aussitôt rejoindre son élève et elles commencèrent les recherches mais à le bout de minutes la jeune fille cédant à une invincible attraction sortit de le parc et courut vers la tour de la comtesse anne .jamais encore elle n’ en avait approché une profusion d’ herbes folles d’ orties et de chardons cachait la base de les vieux murs effrités plus haut le lierre drapait sévèrement la pierre noircie et cachait les ouvertures étroites seule la porte épais vantail bardé de fer rouillé était indemne de tout envahissement PROPN contourna la tour de ce côté le fossé entourant autrefois le manoir tout entier avait été conservé très large il étalait sa nappe d’ eau stagnante à le ras de laquelle s’ ouvraient petites meurtrières grillées et la pauvre alix éperdue d’ horreur eut soudain la vision d’ un petit corps enseveli sous cette eau verdâtre ", "d' ailleurs était -il possible de lui cacher éternellement l' état de lasthénie? est -ce que cet état effrayant déjà ne déconcerterait pas les ruses de mmedeferjol et ne devrait pas devenir d' une telle évidence se marquer de symptômes tellement accusateurs que même cette vieille innocente d' agathe dont la pureté frisait la myopie ne finirait pas par voir un jour la vérité?... nécessité inévitable PROPN y pensait bien elle sentait bien qu' il faudrait un jour ou dire tout à le agathe ou supprimer agathe supprimer agathe qui ne l' avait jamais quittée dont elle connaissait l' affection et le dévouement la renvoyer dans son pays! et ne pas reprendre de domestique par la raison précisément qui faisait congédier agathe et vivre seule avec sa fille à le conspect de toute cette bourgade respectueuse mais curieuse et malveillante dans cette maison sans servante à le fond de ce gouffre de montagnes comme âmes dans un abîme de l' enfer elle voyait cela dans l' effroi de la perspective ", "la prochaine fois entrez par la porte de service et faites -vous servir à la cuisine –pourquoi qu' est -ce que j' ai de dégoûtant parce que c' est jésus il faut qu' il se fasse servir à la cuisine –c' est une question de réalisme vous ne faites pas sérieux ", "par quel procéde cela n’ a pas été éclairci par la suite il n’ en a même pas été question il y avait des problèmes bien plus énormes et plus urgents à le élucider toujours est -il que PROPN hommes et snodogs se posèrent exactement à l’ endroit où il fallait ", "l’ hôte convaincu que des gens qui dînent si bien devaient avoir droit à ses respects mit le bonnet à la main et nous fit entrer dans un salon où le couvert était mis comme les préparatifs culinaires demandaient un peu de temps il voulut bien pour adoucir les ennuis de l’ attente nous accorder les agréments de sa conversation nous apprîmes par lui que les directeurs de les fouilles de le mont devaient arriver dans quelques jours il ajouta que par malheur il n’ y avait point de dames partant pas de bals de collations ni de cavalcades l’ aubergiste de st-cosme ne pouvait perdre le souvenir de les fêtes données par les entrepreneuses précédentes dont il nous parla avec des élans d’ admiration et des soupirs de regret ", "un signe suffit pour expliquer le désir que j’ avais de rester et d’ écouter à le moment bixiou prit la parole comme on va le voir nous entendîmes alors une de ces terribles improvisations qui valent à le cet artiste sa réputation auprès de quelques esprits blasés; et quoique souvent interrompue prise et reprise elle fut sténographiée par ma mémoire opinions et forme tout y est en dehors de les conditions littéraires mais c’ est ce que cela fut: un pot-pourri de choses sinistres qui peint notre temps à lequel l’on ne devrait raconter que de semblables histoires et j’ en laisse d’ ailleurs la responsabilité à le narrateur principal la pantomime les gestes en rapport avec les fréquents changements de voix par lesquels bixiou peignait les interlocuteurs mis en scène devaient être parfaits car ses auditeurs laissaient échapper des exclamations approbatives et des interjections de contentement ", "mais je t' ai annoncé une aventure et je n' ai pas l' air d' y arriver si papa j' y vais ce monsieur l' abbé est donc si fiévreux et si peu ménager de la santé de madame qu' il voulait l' autre jour faire l' ascension de le revard d' où l'on a vue sur le mont-blanc et nous y entraîner tous heureusement que le docteur s' opposait à le ce que nous fissions cette expédition à le pied car il faut à le heures de marche et il faut bien ne pas savoir ce que c' est qu' une femme pour vouloir lui imposer pareille fatigue m. se souvenait justement d' avoir fait cette excursion en garçon ", "je signale d’ autre part que tout en étant membre de la re brigade spéciale je servais mon pays en relation avec m.julien aujourd’hui conseiller de m.donnedieu de vabres à le gouvernement provisoire de la république française la gêne qu’ il avait ressentie dès que ses mots s’ étaient élevés dans le prétoire s’ était vite transformée en une honte épaisse il avait l’ impression que tout le monde le connaissait intimement et que les mensonges sur lesquels sa vie reposait apparaissaient à le chacun il éprouva le malaise jusqu’ à la douleur impossible de dégager la tête de ses épaules de soulever des paupières devenues aussi lourdes que le plomb de faire entrer l’ air dans ses poumons le corps comme une prison " ]
je prétends remplir la tâche que le cielimpose à l’ homme riche celle de secourir son semblable il sortit de le jardin traversa lentement le parc et gagna la ferme par un sentier que bordaient des oliviers et des orangers dont le doux parfum embaumait les airs PROPN et ses enfans firent éclater leur joie à la vue de le capitaine les plus grands s’ empressèrent à le lui présenter un siège de lui offrir des rafraîchissemens; et les petits s’ emparèrent de ses mains qu’ ils couvraient de baisers c’ était toujours ainsi que le capitaine étaitreeu chez ce fermier
[ "eh bien mon ami demanda -t-il à le dumont peux -tu me faire connaître ceux à le qui tu as donné un asile dans la petite maison qui fait partie de cette ferme penses -tu qu’ il me soit permis de m’ y présenter et de leur offrir les secours que leur position semble réclamer ma foi monsieur le comte je ne le crois ni possible ni même nécessaire –comment cela?– tenez à le vous parler franchement ces gens -là commencent à le me déplaire: leur ton mystérieux ne me donne pas une idée qui leur soit favorable .–eh quoi! tu les soupçonnerais –j’ ai pour cela de bonnes raisons ", "–quelles sont -elles –d’ abord ils ne sont point français –et qu’ importe mon cher ils sont malheureux –voilà ce qui vous trompe ", "quoi! leur apparente détresse –est un moyen par lequel ils prétendent nous abuser –mais qui a pu te donner des doutes sur des personnes dont tu m’ avais parlé toi-même avec tant d’ intérêt? depuis que vous êtes venu nous visiter monseigneur tout est bien changé –explique -moi cette énigme –vous avez raison morbleu! c’ est une énigme elle me tourmentait encore beaucoup hier ", "mais à la fin je crois en tenir le mot madame votre soeur sait tout –ma soeur dis-tu?–oui –comment se peut -il qu’ elle sache déjà qu’ il y ait dans le comté de les étrangers puisque depuis jours elle n’ est point sortie de le château ", "–vous êtes dans l’ erreur hier soir elle est venue ici; et j’ ai été contraint de la conduire jusqu’ à la petite habitation ceux que j’ y ai reçus étaient enfermés j’ allais frapper à la porte lorsque j’ ai entendule bruit que produit l’ argent mademoiselle ursule a écouté ainsi que moi; ", "on a compté à le haute voix jusqu’ à la somme de livres; ensuite un homme dont l’ organe ne ressemble en rien à le celui de le chef de la famille a dit: dans un mois je reviendrai j’ espère pouvoir vous apporter de bonnes nouvelles –tâche mon cher de n’ être point aperçu dans tes courses lui a -t-on répondu; car nous serions perdus si l’on tenait à le découvrir notre retraite ", "le moment d’ après on a ouvert la porte nous nous sommes éloignés mademoiselle votre soeur et moi et nous avons vu sortir un homme assez bien mis il a gagné le petit sentier qui mène à la forêt de vaucluse il était à le peine parti que nous nous sommes rapprochés de la porte notre attention a été inutile ", "on parlait dans la maison mais c’ était dans une langue étrangère et nous n’ avons rien compris à le tout ce qu’ on disait j’ ai reconduit notre maîtresse jusqu’ à la grille de le parc elle m’ a dit en me quittant: monsieur le capitaine aura beau s’ emporter se mettre en colère ces gens -là sortiront de nos domaines non répond le capitaine furieux non je les protégerai contre la méchanceté je veux avant d’ en venir à des mesures de rigueur connaître si ceux que vous soupçonnez sont indignes de mon estime ", "eh quoi! parce que ma soeur les condamne sans preuves il faudrait que j’ en fisse autant –mais monseigneur ils se sont présentés nuitamment à la ferme comme de pauvres malheureux et cependant je les ai entendus compter beaucoup d’ écus –ils avaient sans doute besoin d’ exciter la pitié pour ne point éveiller la malveillance –si celui qui leur à apporté de l’ argent était un voleur et que bientôt une troupe amenée par lui vînt dévaster la ferme et le château je frémis à le cette pensée allons poltron rassure -toi répond le capitaine " ]
[ "les ouvriers le virent parfois immobile regardant véronique endormie sur les genoux de sa mère pour sa fille il adoucissait sa voix rude il essuyait ses mains à son pantalon avant de la prendre quand véronique essaya de marcher le père se pliait sur ses jambes et se mettait à le pas d’ elle en lui tendant les bras et lui faisant des mines qui contractaient joyeusement les plis métalliques et profonds de sa figure âpre et sévère cet homme de plomb de fer et de cuivre redevint un homme de sang d’ os et de chair était -il le dos appuyé contre son pilier immobile comme une statue un cri de véronique l’ agitait ", "il n' aimait pas les triomphes une jeune fille jolie alerte et palpitante saute vers lui d' un de les groupes qui lui barraient le passage par enthousiasme elle court à sa rencontre un mouchoir blanc à la main PROPN s' arrête machinalement et sans savoir encore ce que lui veut cette belle enfant il la laisse passer sur sa joue ensanglantée le mouchoir qu' elle lui présente avec la grâce la plus naïve et la plus touchante etonné de cette prévenance si familière il s' écrie en portant ses regards distraits sur les grands yeux vifs de l' inconnue la drôle de petite fille et la petite fille lui sourit avec une expression de tendresse qui le consterne ", "le jeune homme qui avait prié le lieutenant dutac de poursuivre avait disparu daniel allait de l’ un à l’ autre demandant en vain qui était ce garçon à le langue si bien pendue lorsqu’ on vint le prévenir que son chef l’ attendait dans son cabinet il y courut et dès le seuil: —je me rends à le vos conseils mon commandant déclara -t-il sous jours je serai à le bord de la conquête le visage sévère de le vieux capitaine de vaisseau se dérida —à la bonne heure approuva -t-il et c’ est sagesse de votre part car votre affaire me paraissait prendre une mauvaise tournure m. le ministre est fort irrité contre vous le ministre pourquoi? ", "fut chargée de porter un billet à le son amie est elle qui était la messagère de leurs amours les rencontres de les jeunes fiancés se faisaient d\\' ordinaire à la promenade sur la rue PROPN à le heures de la rue PROPN si elle pouvait parler ne craignez rien amoureux de tous les âges de toutes les formes de tous les genres et de toutes les conditions elle ne redira jamais les secrets qu\\ elle entend alors que vous marchez serrés un contre autre par couples interminables depuis la porte à la barrière et à le delà sous les arbres épais de la banlieue elle ne dira jamais rien si ce n\\ est à le poète qui de le reste devine tout et à le romancier qui a le droit de tout savoir ", "oui bon continue de surveiller le comportement de le zig j’ arrive tu arrives oui fais -moi retenir une chambre m’ a pris d’ un seul coup d’ un seul ", "ils ont tous le crâne rasé des doc noires les épaules nues après le boy je pense à la mort il y a une beauté de les corps de les garçons puis très vite un léger dégoût à le cause de leur immense circulation le milieu de les filles est plus étroit plus amoureux aussi avec julien je m' attends toujours à une trahison ", "puisque je ne pouvais voir de temps en temps j’ allais à la fenêtre et je regardais de le coté d’ andros beaucoup de voiles de pécheurs glissaient de tine à le ghiara pareilles à des oiseaux de mer mais aucune n’ avait la forme de celle de la yole constantin et fortunato étaient retenus par leurs affaires rien n’ annonçait leur retour ", "tu sonnes creux tu n’ es pas digne aujourd’hui d’ être torturé par ces mains charmantes —je ne suis pas en train tu me l’ as dit tantôt fit heurtey d’ un ton bourru; excuse-moi j’ ai mal à la tête —cela se voit répliqua mélétis avec une compassion où l’ ironie n’ entrait que pour moitié bonsoir mon pauvre ami prit machinalement le chemin de la place vintimille ", "—presque enfin c’ est à le peu près la même chose c’ est gérard piedbœuf qui est venu j’ avais fait le tour de les gares en auto je n’ avais rien trouvé et il a révélé la cachette de notre homme il m’ a dit en tout cas qu’ on l’ avait vu prendre le train de en gare de givet c’ est le train qui va à le bruxelles qui l’ a vu? —un ami de gérard il a proposé de me l’ amener —je mets couverts s’ informa le patron —oui non c’ est égal maigret buvait avidement sa bière c’ est tout ", "ce qui était positif c’ est que PROPN avait hissé sa voile notre couverture de l’ endroit où j’ étais elle me faisait l’ effet de l’ aile d’ un oiseau de mer je ne sais ce que j’ aurais donné pour pouvoir attendre l’ issue de cette scène poignante mais le jour allait venir et j’ étais à le plus d’ une demi-lieue de le camp je m’ éloignai à le regret avec le même bonheur que la première fois je franchis la ligne de les sentinelles et je gagnai ma case " ]
—vous ne parlez pas le français comme un vrai français elle non plus —pourtant je suis français dit stupidement germain il ressentait de l’ antipathie pour cette femme maniérée exagérément fardée PROPN dodelinait la tête en marmonnant une chanson sentimentale
[ "il avait trop bu solo me ne vo per la città ce qui trompait la levantine c’ était que germain avait une diction sans défauts un parler assez neutre tout à le coup s’ ébroua: déshabillez -vous toutes les les petites germain se dit qu’ il n’ eût pas eu pareille idée il ne s’ autorisait à le déshabiller les femmes qu’ en privé seulement et en esprit pourquoi ne lui arrivait -il pas d’ avoir aussi de ces initiatives hardies de ces lubies ", "il eut une admiration accrue pour luna —et montez sur la table gabrielle la syrienne prit des mines effarouchées monta sur la table sans qu’ il fallut le redire elle enleva sa robe sa culotte son soutien-gorge puis ses bas PROPN la regardait d’ un œil humide et tout à le fait inexpressif; ", "germain était intimidé une fois nue la tchèque ne sut plus que faire elle sourit niaisement et dit: elle était assez bien tournée dans quelques années elle serait trop grosse sa peau était rosée ", "germain dénombra plusieurs taches bleues sur ses cuisses un renoir à le rabais pensa -t-il sa poitrine copieuse eût plu à le aquiles ah! nom de dieu s’ il avait vu cela il eût mis les mains à la pâte tout en minaudant la syrienne se dévêtait à son tour avant qu’ elle n’ eût fini PROPN se leva brusquement —bien dit -il si nous partions ", "jamais germain ne s’ était senti aussi dépourvu de personnalité quand serait -il un homme enfin comme luna comme aquiles quand aurait -il quelque chose à le dire? et d’ une voix assurée quand cesserait -il de se faire un monde de la vie c’ était assez attristant n’ est -ce pas dit lorsqu’ ils furent remontés en voiture —oui je vais vous reconduire si vous m’ indiquez la route à le suivre ", "la maison était toute proche il y avait encore une fenêtre éclairée la mère et la fille l’ attendaient comme tous les soirs dit une révolution devait être en vue à le paraguay avait parlé mystérieusement de nouvelles très importantes qu’ il venait de recevoir de ses amis d’ ", "quel homme c’ était germain eût voulu lui dire sa sympathie mais il lui semblait que luna ne lui accordait pas la moindre existence aquiles non plus ne montrait guère d’ intérêt pour sa personne il passait inaperçu de tous —je suis une aiguille dans une botte de foin c’ était de le moins ce qu’ il croyait ", "en vérité c’ était lui qui se dérobait sans cesse sous une maussaderie rebutante il jouait à le cache-cache avec les autres et il était étonné de ce que nul ne prît point garde à le lui derrière son arbre mais PROPN remarquait -il jamais quelque chose ou quelqu’un? une soirée de passée en tout cas pour une fois il avait échappé à les petites françaises et à le vieux il en était assez content ", "mais pourquoi cette femme lui avait -elle dit qu’ il n’ était pas PROPN et que signifiait la confidence de luna à le propos de le paraguay il eût aimé revoir juan-manuel ce garçon affable souriant rencontré la veille dans la cave ou il était venu apporter des traductions de le français pour un uruguayen PROPN il connaissait parfaitement le français son accent léger lui donnait des ailes il était très à le fait de la littérature française et surtout de la poésie " ]
[ "—que faire monsieur le supérieur demanda celle-ci en terminant nous sommes averties que notre école sera fermée après-demain devons -nous résister? —assurément non dit l’ abbé en ouvrant les yeux et la bouche en même temps et en parlant d’ un air d’ autorité je m’ y oppose! et la maison mère ", "en songeant à le ce qu’ avait été à le poids le digne tailleur il crut que le cousin se vantait en s’ attribuant toute la gloire d’ un exploit gastronomique qui forcément avait réclamé de l’ aide pour pouvoir être accompli a son tour il se pencha vers le tombeau de bokel et lui demanda: qu’ est devenu filandru —mort d’ indigestion le gourmand! répondit dumouchet en rougissant un peu preuve incontestable qu’ il avait été pincé en flagrant délit de gasconnade fin il est d’ usage à le paris que les ivrognes vagabonds maraudeurs et autres mécréants de pire espèce dont la police a fait une râfle nocturne et qu’ elle à le soigneusement mis sous clé soient conduits le matin venu chez le commissaire de police de le quartier qui après interrogatoire décide si le gibier sera expédié à la préfecture ou s’ il sera remis en liberté après semonce plus ou moins verte c’ est à le cette partie de ses fontions que m. un de les commissaires de police de le ix e arrondissement était en train de procéder le matin de le premier dimanche de juin c’est-à-dire jours tout à le plus ", "il avait d' abord attribué à l' excès de le travail la mélancolie qu' il remarquait dans son jeune élève mais les lectures à lesquelles se livrait celui-ci lui indiquèrent la pente de son esprit et la nature de son caractère plusieurs fois son professeur avait été réduit à le écarter de lui ces livres où la rochefoucauld helvétius et jean-jacques ont calomnié trop souvent la nature humaine et la civilisation les jeunes gens élevés dans l' austérité de l' étude ne sont que trop disposés à le se nourrir l' esprit de ces productions éloquentes dans lesquelles la misanthropie de plusieurs moralistes ardents offre de bonne heure un aliment à des âmes qui détestent la société avant de l' avoir connue ", "restait debout près de le lit et souriait il n’ osait la regarder elle ne le regardait pas non plus mais à le travers ses cils elle suivait tous les mouvements de christophe le plancher craquait à le chaque pas ", "ce qu’ ils attendaient de moi c’ était non que je masque nos différences mais que je cultive une originalité qui les distrayait à le contraire à l’ hôpital de tourane un groupe de bretons persécutait l’ un de les leurs surnommé par eux taïau qui leur ressemblait comme un frère et ne présentait apparemment aucun défaut de caractère qui eût pu encourager les brimades le mystère prit pour moi de l’ ampleur quand mois plus tard je retrouvai dans une autre unité à le milieu d’ autres camarades qui le traitaient de même le pouvoir de plaire cache un secret et aussi le pouvoir de déplaire en ce qui concerne montagnon le mot déplaire est -il juste ", "après l’ empereur que j’ ai eu la fortune d’ approcher répétait souvent: ah! si j’ avais eu mes bons norvégiens d’ austerlitz avec moi loin de faire fuir la clientèle le délire verbal d’ PROPN avait assemblé un cercle autour de nous l’ hôtesse passait une tête amusée par la trappe de le monte-charge et moi tenions un rôle prépondérant d’ aides de camp de la mémoire mon sage après-midi promis à la convalescence avait explosé et dérivait avec une allégresse soumise la pensée que si je ne me ressaisissais pas odile ne me le pardonnerait jamais me donnait le vertige ", "et en rentrant seulement sa tête dans les cuisines elle nous dit: c’ est sœur marie-aimée la grosse cuillère à le pot m’ échappa des doigts et glissa jusqu’ à le fond de la marmite je me précipitai vers la porte en bousculant véronique qui voulait m’ empêcher de passer mélanie courut derrière moi pour me retenir: —reviens disait -elle la supérieure te voit mais j’ avais déjà rejoint sœur marie-aimée ", "mais il est impossible que vous ne sachiez réellement pas en quel endroit vous vous trouvez et le lieu où vous vous rendez je vous répète caballero que je ne plaisante pas ce que je vous ai dit est vrai je n' ai aucun motif pour cacher le but de mon voyage j' ajouterai même que je vous serai très obligé de me laisser vous accompagner jusqu' à le rancho le plus prochain ou ̀ je pourrai me procurer les renseignements nécessaires pour me diriger dans ce désert que je ne connais pas et dans lequel je me suis égaré par suite de l' infidélité d' un guide que j' avais engagé et qui m' a abandonné il y a quelques jours pendant mon sommeil il réfléchit un instant puis me serrant cordialement la main: pardonnez -moi de les soupçons absurdes dont j' ai honte me dit -il mais que la situation dans laquelle je me trouve excuse suffisamment à le mes yeux montons à le cheval et éloignons -nous d' ici; ", "–au revoir marie s’ écria -t-il et il s’ élança dehors diouloufait l’ attendait la vieille bertrade gisait inanimée –en route fit biscarre les hommes s’ enfoncèrent dans la nuit la parole donnée heures venaient de sonner ", "ses devoirs maternels ainsi réglés et répartis elle fit appeler ses principaux employés leur distribua les différents services selon les aptitudes qu’ elle leur connaissait puis les intéressa chacun pour son service et tous à les bénéfices généraux de la maison tous les matins elle consacrait heures à le décacheter son courrier donner des ordres à les chefs de la correspondance et recevoir les rapports de les autres agents et dès que sa fille aînée lucie eut ans elle la fit assister à le cette séance quotidienne où se réglaient les intérêts généraux de la maison une fille riche jolie et ainsi élevée par une telle mère ne devait pas manquer d’ être recherchée en mariage plusieurs prétendants se présentèrent en effet bientôt pour mademoiselle lucie et parmi eux le plus beau parti de la ville c’ était un jeune homme de ans fils d’ un négociant retiré des affaires assez bien de sa personne passant même pour beau garçon et qui n’ avait pas fait de folies trop notoires folies d’ argent à le moins car pour les autres on ne savait rien sinon que comme tous " ]
il faisait encore nuit j’ écartai doucement les cuisses de valérie pour la pénétrer en même temps je mouillai mes doigts pour caresser son clitoris je compris qu’ elle était réveillée quand elle se mit à le gémir elle se souleva et s’ agenouilla sur le lit
[ "je commençai à la pénétrer de plus en plus fort je la sentais venir elle respirait vite à le moment de l’ orgasme elle eut un soubresaut et poussa un cri déchirant puis elle resta immobile comme anéantie je me retirai et m’ allongeai à ses côtés elle se détendit et m’ enlaça; ", "nous étions en sueur c’ est agréable d’ être réveillée par le plaisir dit -elle en posant une main sur ma poitrine lorsque je m’ éveillai à le nouveau le jour était levé; j’ étais seul dans le lit je me levai et traversai la chambre ", "l’ autre pièce était effectivement très vaste haute de plafond des bibliothèques couraient le long d’ une mezzanine au-dessus de le canapé valérie était sortie; sur la table de la cuisine elle avait posé de le pain de le fromage de le beurre des confitures je me servis une tasse de café et retournai m’ allonger elle revint minutes plus tard avec des croissants et des pains à le chocolat apporta un plateau dans la chambre ", "il fait vachement froid dehors dit -elle en se déshabillant je repensai à la thaïlande valérie dis -je avec hésitation qu’ est -ce que tu me trouves je ne suis ni très beau ni très amusant j’ ai du mal à le comprendre ce qu’ il y a d’ attirant en moi elle me regarda sans rien dire ", "elle était presque nue elle n’ avait gardé que sa culotte je te pose la question sérieusement insistai-je je suis là un type usé pas très liant plutôt résigné à une vie ennuyeuse et puis tu viens vers moi tu es amicale et affectueuse et tu me donnes beaucoup de plaisir je ne comprends pas ", "il me semble que tu cherches quelque chose en moi qui ne s’ y trouve pas tu vas être déçue forcément elle sourit j’ eus l’ impression qu’ elle hésitait à le parler puis elle posa une main sur mes couilles approcha son visage je me remis à le bander elle enroula la base de mon sexe avec une mèche de ses cheveux puis commença à le me branler de le bout de les doigts ", "je ne sais pas murmura -t-elle sans s’ interrompre c’ est agréable que tu ne sois pas sûr de toi je t’ ai beaucoup désiré pendant ce voyage c’ était horrible j’ y pensais tous les jours elle pressa plus fortement mes couilles les enveloppant dans sa paume de l’ autre main elle prit un peu de confiture de framboises qu’ elle étala sur mon sexe ", "puis elle commença à le lécher soigneusement à le grands coups de langue le plaisir montait de plus en plus j’ écartai les jambes dans un effort désespéré pour me retenir comme par jeu elle branla un peu plus vite pressant ma bite contre sa bouche à le moment où sa langue titilla le frein de mon gland j’ éjaculai violemment dans sa bouche demi-ouverte elle avala avec un petit grognement puis entoura le bout de mon sexe de ses lèvres pour recueillir les dernières gouttes ", "je fus envahi par un flot de détente incroyable comme une vague qui s’ insinuait dans chacune de mes veines elle retira sa bouche puis s’ étendit à le mes côtés se lova contre moi la nuit de le décembre j’ ai failli frapper à la porte de ta chambre finalement je n’ ai pas osé j’ étais persuadée qu’ il ne se passerait plus rien entre nous " ]
[ "quelques jours après la mort de la reine tous les membres de la maison de souza se trouvaient rassemblés dans cette salle de l’ hôtel de le même nom où se sont passées plusieurs scènes de ce récit la comtesse et vasconcellos étaient en habits de voyage PROPN portait un magnifique costume d’ apparat dans la cour plusieurs carrosses attendaient –adieu donc madame dit en baisant les mains de sa mère ", "clouée solidement à le plus éloigné une planchette carrée posée en plate-forme servait de base à un cylindre vertical mû avec lenteur par un mécanisme d’ horlogerie la bande jaunâtre se déployant sans rupture d’ alignement sur toute la longueur de l’ intervalle venait enlacer le cylindre qui tournant sur lui-même la tirait sans cesse de son côté à le détriment de le lointain pivot entraîné de force dans le mouvement giratoire sur le parchemin des groupes de guerriers sauvages dessinés à le gros traits se succédaient dans les poses les plus diverses telle colonne courant à une vitesse folle semblait poursuivre quelque ennemi en fuite telle autre embusquée derrière un talus attendait patiemment l’ occasion de se montrer; ", "elle n’ est pas fermée à le clé donc n’ importe qui pouvait s’ introduire chez mme brasseton pendant qu’ elle martyrisait son piano je reviens vers la chère dame déplafonnée il y a longtemps que vous jouiez du piano ah vous m’ avez entendue oui ", "il leva les bras vers le ciel et lança ce mot grec avec une force qui fit trembler les vitraux ce qui voulait dire: bénie j’ eus peur et envie de me sauver mais je vis groza me sourire et cligner de l’ œil le chantre continua et quoique ma peur grandît à le mesure mon plaisir d’ entendre cette voix qu’ on affirmait une de les premières de le pays roumain me retint sur place: —soient bénis tes yeux humides bénies tes lèvres humides et qu’ elles soient bénies toutes les humidités de la terre qui font croître de tels fruits je me sentis rougir devant la bénédiction de tant d’ humidités mais parla aussitôt de sécheresse ", "si j’ avais été seulement honnête homme aujourd’hui aurais un intérieur une femme un enfant ils m’ entoureraient me soigneraient ne fût -ce que par devoir un enfant une femme doivent vous aimer ils seraient PROPN je ne regarderais pas avec douleur autour de moi sans y trouver le regard d’ un ami d’ un parent et découragé autant par ses pensées que par ses souffrances physiques roger se rejeta dans son fauteuil avec un mouvement de désespoir si vrai si profond que quelqu’un même qu’ il eût offensé l’ aurait plaint ", "il se retourna de le côté de l' arrière et montra le poing à l' espace infini y en a trop dit -il entre ses dents grises y en a trop! et il semblait dans son imagination menacer repousser une marée montante de fantômes un peu plus tard on l' interrogea à le nouveau on savait bien que son irritation ne se maintiendrait pas ainsi à l' intérieur et qu' à la première occasion ce farouche silence exploserait c' était dans un profond boyau d' arrière où après une matinée de terrassement ont était réunis pour prendre le repas ", "mais c’ était l’ irréalisé l’ acte voulu consenti par eux qu’ il n’ accomplissait pas et dont la pensée désormais mettait entre eux un malaise un mur infranchissable lui qui apportait la honte de sa faiblesse la trouvait chaque fois plus sombre malade d’ inutile attente leurs lèvres ne se cherchaient même plus car cette demi-possession ils l’ avaient épuisée c’ était tout le bonheur qu’ ils voulaient le départ le mariage là-bas l’ autre vie un soir PROPN trouva séverine en larmes; et lorsqu’ elle l’ aperçut elle ne s’ arrêta pas elle sanglota plus fort pendue à son cou ", "tout en longeant la loire maigret nota points dans son esprit d’ abord tiburce de saint-hilaire qui ne pouvait ignorer l’ annonce faite par le tambour de ville et par conséquent l’ importance que la police attachait à les faits et gestes de m. clément pendant la journée de le samedi avait attendu d’ être interrogé et n’ avait parlé en somme que quand il s’ était aperçu que son interlocuteur était déjà à le courant deuxièmement il avait menti à le moins une fois car il avait affirmé que le samedi matin il avait refusé de recevoir le visiteur et que l’ après-midi il avait été accroché par lui dans le parc or c’ était le matin que les hommes se promenaient dans le parc ", "à les actualités radio on avait fait état de la reddition de les complices de jouax toujours introuvable et de la mystérieuse arrestation de voyous soupçonnés d’ avoir égorgé sa maîtresse ch’pense à un truc rigolo dit moune en secouant ses cheveux ainsi elle faisait n’ eût été son langage très petite fille modèle ce jouax il a dû connaître mon père c’ est la même époque avant qu’ y parte à les antilles quand tu le trouves avant de le buter tu lui demandes le spiqueur faisait état de certaines révélations de les loubards mercenaires d’ un certain milieu politique et laissait entendre qu’ on attendait des développements ultérieurs pour ils attendaient les gugusses de la radio-télé d’ état ils ne risquaient pas de devancer l’ événement ", "mais il y a une contrepartie si l’on veut qu’ il s’ attarde il ne faut pas ravaler la maçonnerie fendillée par le soleil et la pluie donner un coup de pinceau à les boiseries délavées ragréer la chaussée creusée de nids de poules qui auraient grandi comme l’ enfant qui joue atteint la taille si l’on en croit leurs nids de véritables autruches les pontiac les chameaux les gaz s’ y enfoncent résolument comme des jouets dans le gravier pour en ressortir avec des grincements de suspension à l’ agonie de barres de torsion martyrisées sur le malecón qui est l’ équivalent de la promenade de les anglais de la e avenue ou des champs-élysées il n’ y a pas un lampadaire sur qui marche plus une bouche d’ égout munie de son couvercle une bordure de trottoir qui ne soit effondrée emportée et a aussi c’ est normal " ]
mon ami que n’ ai-je eu plus tôt un entretien pareil avec lui ce que je lui ai appris de l’ abbé dubois a éveillé ses soupçons alors il m’ a interrogée ce cher enfant sur bien des choses dont il ne m’ avait jamais parlé jusque -là je lui ai ouvert mon cœur tout entier lui aussi m’ a ouvert le sien et nous avons fait de tristes découvertes sur des personnes que nous avions toujours crues bien respectables et qui pourtant nous avaient trompés à l’ insu l’ un de l’ autre –comment cela –oui on lui disait à le lui sous le sceau de le secret des choses censées venir de moi; et à le moi sous le sceau de le secret on me disait des choses comme venant de lui ainsi il m’ a avoué qu’ il ne s’ était pas d’ abord senti de vocation pour être prêtre mais on lui a assuré que je ne croirais mon salut certain dans ce monde et dans l’ autre que s’ il entrait dans les ordres parce que j’ étais persuadée que le seigneur me récompenserait de lui avoir donné un si excellent serviteur et que pourtant je n’ oserais jamais demander à le lui gabriel une pareille preuve d’ attachement quoiq
[ "le pauvre cher enfant croyant combler tous mes vœux s’ est sacrifié il est entré à le séminaire –mais c’ est horrible dit agricol c’ est une ruse infâme et pour les prêtres qui s’ en sont rendus coupables c’ est un mensonge sacrilège –pendant ce temps-là reprit françoise à le moi on me tenait un autre langage on me disait que PROPN avait la vocation mais qu’ il n’ osait me l’ avouer de peur que je ne fusse jalouse à le cause d’ agricol qui ne devant jamais être qu’ un ouvrier ne jouirait pas des avantages que la prêtrise assurait à le gabriel aussi lorsqu’ il m’ a demandé la permission d’ entrer à le séminaire cher enfant il n’ y entrait qu’ à le regret mais il croyait me rendre heureuse à le lieu de le détourner de cette idée je l’ ai à le contraire engagé de tout mon pouvoir à la suivre l’ assurant qu’ il ne pouvait mieux faire que cela me causait une grande joie dame vous entendez bien ", "j’ exagérais tant je craignais qu’ il ne me crût jalouse pour agricol –quelle odieuse machination dit agricol on spéculait d’ une manière indigne sur votre dévouement mutuel; ainsi dans l’ encouragement presque forcé que tu donnais à sa résolution PROPN voyait lui l’ expression de ton vœu le plus cher –peu à le peu pourtant comme gabriel est le meilleur cœur qu’ il y ait à le monde la vocation lui est venue ", "c’ est tout simple: consoler ceux qui souffrent se dévouer à le ceux qui sont malheureux il était né pour cela; aussi ne m’ aurait -il jamais parlé de le passé sans notre entretien de ce matin mais alors lui toujours si doux si timide je l’ ai vu s’ indigner s’ exaspérer surtout contre m.rodin et une autre personne qu’ il accuse il avait déjà contre eux m’ a -t-il dit de sérieux griefs mais ces découvertes comblaient la mesure à le ces mots de françoise dagobert fit un mouvement et porta vivement la main à le son front comme pour rassembler ses souvenirs depuis quelques minutes il écoutait avec une surprise profonde et presque avec frayeur le récit de ces menées souterraines conduites par une fourberie si habile et si profonde françoise continua: –enfin quand j’ ai avoué à le gabriel que par les conseils de abbé dubois mon confesseur j’ avais livré à une personne étrangère les enfants qu’ on avait confiées à le mon mari les filles de le général simon le cher enfant bien à le regret m’ a blâmée non d’ avoir voulu faire connaître à ces pauvres orphelines les", "il aurait bien voulu m’ accompagner car c’ est à le peine si j’ osais penser à le rentrer ici tant j’ étais désolée de mes torts envers toi; mais malheureusement gabriel était retenu à le son séminaire par des ordres très sévères de ses supérieurs il n’ a pu venir avec moi et dagobert interrompit brusquement sa femme il semblait en proie à une grande agitation un mot françoise dit -il car en vérité à le milieu de tant de soucis de trames si noires et si diaboliques la mémoire se perd la tête s’ égare tu m’ as dit le jour où les enfants ont disparu qu’ en recueillant gabriel tu avais trouvé à son cou une médaille de bronze et dans sa poche un portefeuille rempli de papiers écrits en langue étrangère –oui mon mari ", "–que tu avais plus tard remis ces papiers et cette médaille à le ton confesseur –oui mon ami –et gabriel ne t’ a -t-il jamais parlé depuis de cette médaille et de ces papiers –non agricol entendant cette révélation de sa mère la regardait avec surprise et s’ écria: –mais alors gabriel a donc le même que les filles de le général simon et mlle de cardoville à se trouver demain rue saint-françois –certainement dit dagobert et maintenant te souvient -il qu’ il nous a dit lors de mon arrivée que dans quelques jours il aurait besoin de nous de notre appui pour une circonstance grave ", "–oui mon père –et on le retient prisonnier à le son séminaire et il a dit à le ta mère qu’ il avait à se plaindre de ses supérieurs et il nous a demandé notre appui t’ en souviens-tu? d’ un air si triste et si grave que je lui ai dit: –qu’ il s’ agirait d’ un duel à le mort qu’ il ne nous parlerait pas autrement reprit agricol en interrompant dagobert c’ est vrai mon père et pourtant toi qui te connais en courage tu as reconnu la bravoure de gabriel égale à la tienne pour qu’ il craigne tant ses supérieurs il faut que le danger soit grand –maintenant que j’ ai entendu ta mère je comprends tout dit dagobert gabriel est comme rose et blanche comme mlle de cardoville comme ta mère comme nous le sommes peut-être nous-mêmes victimes d’ une sourde machination de mauvais prêtres tiens à le cette heure que je connais leurs moyens ténébreux leur persévérance infernale je le vois ajouta le soldat en parlant plus bas il faut être bien fort pour lutter contre eux non je n’ avais pas l’ idée de leur puissance –tu as raison mon père car ceux qui sont hypocrites et méchants p", "il n’ y a pas d’ ennemi plus implacable qu’ un mauvais prêtre –je te crois et cela m’ épouvante car enfin mes pauvres enfants sont entre leurs mains faudrait -il les leur abandonner sans lutte tout est -il donc désespéré non non pas de faiblesses et pourtant depuis que ta mère nous a dévoilé ces trames diaboliques je ne sais mais je me sens moins fort moins résolu tout ce qui se passe autour de nous me semble effrayant l’ enlèvement de ces enfants n’ est plus une chose isolée mais une ramification d’ un vaste complot qui nous entoure et nous menace il me semble que moi et ceux que j’ aime nous marchons la nuit à le milieu de les serpents à le milieu d’ ennemis et de pièges qu’ on ne peut ni voir ni combattre enfin que veux -tu que je te dise moi je n’ ai jamais craint la mort je ne suis pas lâche eh bien maintenant je l’ avoue oui je l’ avoue ces robes noires me font peur oui j’ en ai peur dagobert prononça ces mots avec un accent si sincère que son fils tressaillit car il partageait la même impression ", "et cela devait être les caractères francs énergiques résolus habitués à le agir et à le combattre à le grand jour ne peuvent ressentir qu’ une crainte celle d’ être enlacés et frappés dans les ténèbres par des ennemis insaisissables ainsi dagobert avait fois affronté la mort et pourtant en entendant sa femme exposer naïvement ce sombre tissu de trahisons de fourberies de mensonges de noirceurs le soldat éprouvait un vague effroi; et quoique rien ne fût changé dans les conditions de son entreprise nocturne contre le couvent elle lui apparaissait sous un jour plus sinistre et plus dangereux le silence qui régnait depuis quelques moments fut interrompu par le retour de la mayeux celle-ci sachant que l’ entretien de dagobert de sa femme et d’ agricol ne devait pas avoir d’ importun auditeur frappa légèrement à la porte restant en dehors avec le père loriot –peut -on entrer madame françoise? dit l’ ouvrière voici le père loriot qui apporte de le bois ", "–oui oui entre ma bonne mayeux dit agricol pendant que son père essuyait la sueur froide qui coulait de son front la porte s’ ouvrit et l’on vit le digne teinturier dont les mains et les bras étaient couleur amarante il portait d’ un côté un panier de bois; de l’ autre de la braise allumée sur une pelle à le feu –bonsoir la compagnie dit le père loriot merci d’ avoir pensé à le moi madame françoise vous savez que ma boutique et ce qu’ il y a dedans sont à le votre service entre voisins on s’ aide comme de juste " ]
[ "il est étrange que malgré sa pénétration et son expérience de les procédés de le cher oncle il ne l’ eût pas deviné il commençait pourtant à en prendre quelque souci en franchissant la rue sombre qui le ramenait à son pavillon ce qui s’ était passé s’ il l’ eût pressenti plus tôt eût beaucoup gâté l’ ivresse de sa veillée auprès de la marquise .reprenons la situation de où nous l’ avons laissée c’est-à-dire en tête-à-tête avec ogokskoï dans sa loge de le rez-de-chaussée à l’ opéra-comique .d’ abord il se contenta de la regarder sans rien lui dire et elle sans méfiance aucune car mourzakine lui avait fort peu parlé de son oncle continua à le regarder le spectacle mais sans rien voir et sans jouir de rien elle sentait revenir une migraine violente dès que mourzakine n’ était plus auprès d’ elle elle l’ attendait comme s’ il eût tenu le souffle de sa vie entre les mains lorsque le comte lui annonça que son neveu venait de recevoir un ordre qui le forçait de courir auprès de l’ empereur –ne vous inquiétez pas de votre sortie lui dit -il je me char", "réfléchissez donc à ce que je vous propose si vous menez la nouvelle marquise en châtelaine à le solgrès je ne réponds pas de ce qui arrivera se tut il avait parlé tout d' une haleine avec une brûlante véhémence le mélange d' astuce et de sincérité la comédie destinée à le créer chez son adversaire une terrible persuasion la réalité de sa haine l' orgueil de se réclamer d' une telle mère l' exaltation superstitieuse qui la lui rendait vraiment sacrée la griserie de les mots venaient de hausser cet être sans grandeur morale jusqu' à une élévation singulièrement prestigieuse pascal de malboise en demeurait étreint effaré ", "croyez -vous qu’ on m’ en donne à le moi des ronds et que le vieux ne me les chipe pas lui aussi quand mon parrain ou ma marraine ou n’ importe qui vient boire un litre à la maison et me glisse un petit ou un gros sou? ouiche si j’ ai pas le temps de me trotter assez tôt et dire que j’ ai acheté des billes ou du chocolat avec le sou qu’ on m’ a donné on a bientôt fait de me le raser et quand je dis que j’ ai acheté des billes on me les fait montrer passe que si c’ était pas vrai on me le ferait renaquer le sou et quand on les a vues pan! une paire de gifles pour m’ apprendre à le dépenser mal à le propos de les sous qu’ on a tant de maux de gagner; quand je dis que j’ ai acheté des bonbons j’ ai pas besoin de les montrer on me fout la torgnole avant en disant que je suis un dépensier un gourmand un goulu un goinfre et je ne sais quoi encore voila il faut savoir se débrouiller dans la vie de le monde et j’ vas vous dire comment qu’ y faut s’ y prendre ", "c' est là que le duc de bourbon a couché avant d' attaquer et à qui était notre château mais à le nous à les malhyver alors ils sont allés se battre contre la roche eux aussi le chroniqueur ne le dit pas mais il n' y a pas de doute ", "j’ aurais bien aimé y croire moi aussi dis -tu à la fille de que tu sens assez éloignée de ces nostalgies elle doit trouver ringard aurait été plus confortable la vie tout ça. et soudain presque à l’ angle de les pyrénées devant une palissade de chantier que longe un arabe avec un sac en plastique sur la tête pour se protéger de la pluie luisante effilée perlée d’ eau assise comme un dogue sur son arrière-train il y a la ah vous voici enfin assis dans le vieux cuir noir la fille de et toi ", "désormais plus de tranquillité sans doute il se maintiendrait à la tête de sa classe sans doute il brillerait à ses examens mais à le prix de quelles luttes à le milieu de quelle agitation s' il avait gardé sa foi à le moins ", "en ce moment les événements de le mars annoncèrent une nouvelle tempête qui menaçait d’ engloutir le roi légitime et ses défenseurs semblable à le ces gens généreux qui ne renvoient pas un serviteur par un temps de pluie monsieur de fontaine emprunta sur sa terre pour suivre la monarchie en déroute sans savoir si cette complicité d’ émigration lui serait plus propice que ne l’ avait été son dévouement passé; mais après avoir observé que les compagnons de l’ exil étaient plus en faveur que les braves qui jadis avaient protesté les armes à la main contre l’ établissement de la république peut-être espéra -t-il trouver dans ce voyage à l’ étranger plus de profit que dans un service actif et périlleux à l’ intérieur ses calculs de courtisan ne furent pas une de ces vaines spéculations qui promettent sur le papier de les résultats superbes et ruinent par leur exécution il fut donc selon le mot de le plus spirituel et de le plus habile de nos diplomates un de les fidèles serviteurs qui partagèrent l’ exil de la cour à le gand et l’ un de les qui en revinr", "ces formalités accomplies il se dressa sur les étriers et s’ écria d’ une voix retentissant oyez a tous nos féaux et amés vassaux gens de lignage bourgeois manants de nos comtés seigneuries et domaines nous louis de seyssel comte de la chambre des heuilles et de dammartin vicomte de maurienne faisons assavoir que jean-baptiste truchet notaire ducal de résidence à le saint-a vre ayant commis contre notre personne crime de rébellion trahison et calomnie ledit étant véhémentement soupçonné d’ homicide vol et autres griefs avons de notre science certaine résolu de le livrer à le notre justice mandons et ordonnons à le tous nos gens amis et féaux sujets de lui courir sus et qui le cachera sa peine propre encourra oyez a peine le héraut eut -il prononcé ces paroles que des cris d’ indignation retentirent de toutes parts –c’ est une honte notre redouté seigneur en a menti! crièrent quelques voix le moine devint pâle et lança un regard suppliant à le sire d’ arloz –n’ ayez crainte dit celui-ci qui avait feint de ne pas entendre je ne veux mie me faire écharper ", "c’ est à le moyen d’ un faux que nous avons été introduits à le cimetière et combelaine avec ses relations à la préfecture n’ avait qu’ un mot à le dire pour obtenir le laisser-passer dont notre guide n’ avait qu’ une contrefaçon donc c’ est laurent cornevin qui vous a écrit et c’ était un de ses agents qui nous a rejoints à la reine-blanche mais il nous a traîtreusement abandonnés c’ est que laurent toujours résolu à le vous éviter lui avait bien recommandé de nous faire perdre sa piste –oui peut-être –parbleu reste à le savoir quels sont les gens que nous avons vu escalader le mur de le cimetière et violer la tombe de marie-sidonie sont -ils de le parti de combelaine non puisque l’ accord était évident entre notre guide et l’ homme qui dirigeait cette expédition donc cet homme qui nous a paru un homme de le monde était un agent de cornevin sinon cornevin lui-même l’ angoisse serrait la gorge de raymond à le point de l’ empêcher presque de respirer ", "elle ne nous a pas assez dit l’ influence de la situation sur le cœur humain lorsqu’ il se trouve ainsi poussé en dehors de la vie commune et que son existence sociale est pour ainsi dire suspendue une semblable transition dans ses mœurs peut le bouleverser et lui ouvrir une carrière d’ espérances chimériques songe heureux bercé par les flots hospitaliers mais que la moindre secousse d’ un atterrissement doit faire PROPN se laissa emporter plus d’ une fois à ces décevantes pensées il se demanda dans sa philosophie sauvage et naturelle si l’ homme n’ était pas le plus déplorablement organisé des animaux puisqu’ il avait la prévoyance et s’ il ne répondrait pas mieux à le vœu de la création en jouissant d’ un beau jour qu’ en le troublant par le remords de la veille ou l’ appréhension de le lendemain c’ étaient là de bien hautes et téméraires pensées pour melchior mais elles viennent ainsi plus souvent qu’ on ne pense à les esprits droits et simples .chaque nuit il eut des heures de délire ou il jura d’ oublier toutes ces conventions intéressées dont le sentiment" ]
trop souvent la paix n’ est pour l’ armée qu’ une période de désœuvrement turbulent entre combats l’ alternative à l’ inaction ou à le désordre est la préparation en vue d’ une guerre déterminée puis la guerre je rompis avec ces routines mes perpétuelles visites à les avant-postes n’ étaient qu’ un moyen parmi beaucoup d’ autres pour maintenir cette armée pacifique en état d’ activité utile partout en terrain plat comme en montagne à le bord de la forêt comme en plein désert la légion étale ou concentre ses bâtiments toujours pareils ses champs de manœuvres ses baraquements construits à le cologne pour résister à la neige à le lambèse à la tempête de sable ses magasins dont j’ avais fait vendre le matériel inutile son cercle d’ officiers à lequel préside une statue de le prince mais cette uniformité n’ est qu’ apparente: ces quartiers interchangeables contiennent la foule chaque fois différente de les troupes auxiliaires
[ "toutes les races apportent à l’ armée leurs vertus et leurs armes particulières leur génie de fantassins de cavaliers ou d’ archers j’ y retrouvais à l’ état brut cette diversité dans l’ unité qui fut mon but impérial j’ ai permis à les soldats l’ emploi de leurs cris de guerre nationaux et de commandements donnés dans leurs langues j’ ai sanctionné les unions de les vétérans avec les femmes barbares et légitimé leurs enfants je m’ efforçais ainsi d’ adoucir la sauvagerie de la vie de les camps de traiter ces hommes simples en hommes ", "à le risque de les rendre moins mobiles je les voulais attachés à le coin de terre qu’ ils se chargeaient de défendre je n’ hésitai pas à régionaliser l’ armée j’ espérais rétablir à l’ échelle de l’ empire l’ équivalent de les milices de la jeune république où chaque homme défendait son champ et sa ferme je travaillais surtout à le développer l’ efficacité technique de les légions j’ entendais me servir de ces centres militaires comme d’ un levier de civilisation d’ un coin assez solide pour entrer peu à le peu là où les instruments plus délicats de la vie civile se fussent émoussés ", "l’ armée devenait un trait d’ union entre le peuple de la forêt de la steppe et de le marécage et l’ habitant raffiné de les villes école primaire pour barbares école d’ endurance et de responsabilité pour le grec lettré ou le jeune chevalier habitué à les aises de rome je connaissais personnellement les côtés pénibles de cette vie et aussi ses facilités ses subterfuges j’ annulai les privilèges j’ interdis les congés trop fréquents accordés à les officiers je fis débarrasser les camps de leurs salles de banquets de leurs pavillons de plaisir et de leurs coûteux jardins ", "ces bâtiments inutiles devinrent des infirmeries des hospices pour vétérans nous recrutions nos soldats à un âge trop tendre et nous les gardions trop vieux ce qui était à la fois peu économique et cruel j’ ai changé tout cela la discipline auguste se doit de participer à l’ humanité de le siècle nous sommes des fonctionnaires de l’ état nous ne sommes pas des césars ", "cette plaignante avait raison que je refusais un jour d’ écouter jusqu’ à le bout et qui s’ écria que si le temps me manquait pour l’ entendre le temps me manquait pour régner les excuses que je lui fis n’ étaient pas de pure forme et pourtant le temps manque: plus l’ empire grandit plus les différents aspects de l’ autorité tendent à se concentrer dans les mains de le fonctionnaire-chef; cet homme pressé doit nécessairement se décharger sur d’ autres d’ une partie de ses tâches son génie va consister de plus en plus à s’ entourer d’ un personnel sûr ", "le grand crime de claude ou de néron fut de laisser paresseusement leurs affranchis ou leurs esclaves s’ emparer de ces rôles d’ agents de conseillers et de délégués de le maître une portion de ma vie et de mes voyages s’ est passée à le choisir les chefs de file d’ une bureaucratie nouvelle à les exercer à le assortir le plus judicieusement qu’ il se peut les talents à les places à le ouvrir d’ utiles possibilités d’ emploi à le cette classe moyenne dont dépend l’ état je vois le danger de ces armées civiles il tient en un mot: l’ établissement de routines ces rouages montés pour des siècles se fausseront si l’on n’ y prend garde c’ est à le maître à en régler sans cesse les mouvements à en prévoir ou à en réparer l’ usure ", "mais l’ expérience démontre qu’ en dépit de nos soins infinis pour choisir nos successeurs les empereurs médiocres seront toujours les plus nombreux et qu’ il règne à le moins un insensé par siècle en temps de crise ces bureaux bien organisés pourront continuer à le vaquer à l’ essentiel remplir l’ intérim parfois fort long entre un prince sage et un autre prince sage certainsempereurs traînent derrière eux des files de barbares liés par le cou d’ interminables processions de vaincus l’ élite de les fonctionnaires que j’ ai entrepris de former me fait autrement cortège le conseil de le prince c’ est grâce à le ceux qui le composent que j’ ai pu m’ absenter de rome pendant des années et n’ y rentrer qu’ en passant ", "je correspondais avec eux par les courriers les plus rapides en cas de danger par les signaux de les sémaphores ils ont formé à le leur tour d’ autres auxiliaires utiles leur compétence est mon œuvre leur activité bien réglée m’ a permis de m’ employer moi-même ailleurs elle va me permettre sans trop d’ inquiétude de m’ absenter dans la mort ", "sur ans de pouvoir j’ en ai passé sans domicile fixe j’ occupais à le tour de rôle les palais de les marchands d’ asie les sages maisons grecques les belles villas munies de bains et de calorifères de les résidents romains de la gaule les huttes ou les fermes la tente légère l’ architecture de toile et de cordes était encore la préférée les navires n’ étaient pas moins variés que les logis terrestres j’ eus le mien pourvu d’ un gymnase et d’ une bibliothèque mais je me défiais trop de toute fixité pour m’ attacher à le aucune demeure même mouvante la barque de plaisance d’ un millionnaire syrien les vaisseaux de haut bord de la flotte ou le caïque d’ un pêcheur grec convenaient tout aussi bien " ]
[ "me voit il me regarde et il fait de la tête le signe non il ne connaît pas je m’ éloigne je suis très fatiguée j’ ai envie de m’ étendre par terre maintenant les femmes en uniforme apportent des gamelles à les déportés ils mangent et tout en mangeant ils répondent à les questions qu’ on leur pose la chose frappante c’ est que ce qu’ on leur dit ne semble pas les intéresser ", "il avait des bottes et son pantalon froncé sur les hanches le serrait à la ceinture comme une robe de femme c’ était lui qui bloquait le plus de billes et qui plaçait le plus de mots son succès était complet; tous les hommes l’ admiraient toutes les dames le caressaient de le regard cocotte c’ était le nom qu’ on lui donnait acceptait ces hommages comme une chose due et gagnait gaiement les sous de ses partners en guenilles ", "nos jeunes amans eussent succombé à la fin de lassitude et de misère leur vertu eût été complice de l’ égaré-ment de m. pour consommer leur perte jamais on ne les eût vus se présenter à l’ autel qu’ entourés de la malédiction paternelle il était donc nécessaire de périr ou de se soustraire à les coups de la perversité PROPN n’ a eu recours à le fer qu’ après avoir essayé la remontrance ", "on ne répondit pas il alla frapper encore plus loin à le mur correspondant à le cabinet de toilette on ne répondit pas il se décida à le entrer le premier spectacle qui le frappa ce fut une femme couchée sur le lit vêtue en robe de mariée et portant sur ses cheveux épars une couronne de fleurs d’ oranger ", "eh bien ces temps-ci projets l’ un est une musique de film sur don quichotte que devrait tourner PROPN avec chaliapine dans le rôle-titre et paul morand à les dialogues de l’ autre qui porte pour l’ instant le nom de code dédale on ne sait que ce que ravel veut bien en dire un jour à le manuel de falla ce devrait être un avion en ut. paris nuit d’ octobre une heure de le matin devant le théâtre de les champs-elysées le chauffeur PROPN teint rouge vif et casquette pâle vient de charger un client à le bord de son taxi PROPN ", "c’ est ce que nous allons apprendre bientôt PROPN après avoir vu cécilia entraînée par le courant dont les sinuosités se perdaient dans un profond ravin se retira persuadé que le précipice cacherait à le tout jamais son crime à les yeux de les hommes il s’ en alla rejoindre sa première femme qui n’ était pas encore remise de sa terreur l’ expédient qu’ il avait employé l’ ayant mis hors d’ inquiétude il se repentit près de sa félicie de lui avoir fait tant de chagrin et promit de n’ appartenir désormais qu’ à le elle l’ infortunée ne voulut point se rendre compte de la conduite de wagner de peur d’ apprendre peut-être qu’ il préférait sa rivale à à elle-même et quand elle le vit revenir à sa femme elle lui pardonna d’ avoir eu une maîtresse ", "–c’ est pour le dans jours par conséquent fit suberceau il ne disait plus rien figé sur place les yeux à la pointe de ses escarpins et tout d’ un coup il tendit la main à le hector –je vous quitte cher ami j’ oubliais que j’ ai une course à le faire une course pressée ce soir adieu ", "voilà ce bavard de montane qui vient chez nous —grand dieu le capitaine montane s’ écria avec terreur la maîtresse de la maison que dites -vous ", "PROPN ignorait ce dialogue quand il dit à le préfet: tout ce que vous désirez que je rapporte à le maurin lui sera transmis fidèlement monsieur le préfet une idée fit le préfet des bandits poursuivis par maurin et les gens de bormes sont toujours dans vos maquis provençaux on les a aperçus paraît-il un jour à la garde-freinet puis le surlendemain à la verne ils ne paraissent pas décidés à le quitter les maures ", "vulcain PROPN ne peut s’ empêcher de dire ma chère je n’ aurais jamais cru que vous eussiez la cheville si fine alors tout se découvre l’ artiste était venu pour mouler le pied de madame puis il a taillé son modèle en marbre blanc de paros ou d’ ailleurs c’ est ce modèle qui est exposé dans le salon à l’ admiration publique " ]
elle est fort mal dit -il; et ses regards vénérables et scrutateurs troublent l’ ennemie et ses réponses irritées PROPN semble échapper à le elle-même et elle conçoit l’ espoir de percer le voile de le silence source d’ inquiétude pour sa mère la malignité craint d’ être découverte sa surveillance est active enfin le hasard conduit ce que la fille de m. PROPN désire la visite de le docteur n’ est pas attendue la sentinelle de la méfiance a négligé son poste
[ "m. ainsi se nomme le docteur entre inopinément il est près de la jeune vierge la soulève de sa rêverie ses paroles son air sont affables PROPN flotte entre la discrétion et la franchise tandis qu’ elle est prévenue par les questions douces de l’ homme qu’ elle intéresse qui amène par degrés la confidence c’ est ce qu’ il recherche ", "son émotion ses offres l’ altération de sa voix révèlent son attendrissement PROPN lui montre il tient le papier mystérieux que lui avait remis sa mère à le nom de m. à qui ce talisman doit être remis un sourire coule de les lèvres de le généreux consolateur m. est son ami le plus intime il poursuit cette entrevue ", "plein de bonté sa bouche prononce enfant angélique comptez sur la sollicitude de l’ amitié accord touchant de la confiance et de la vertu! une voix hautaine se fait entendre c’ est le génie opprimant d’ PROPN il entre: sa rougeur décèle son dépit il est trop tard PROPN vient d’ épancher son âme ", "elle a trouvé les moyens de tranquilliser sa mère l’ art l’ amitié l’ entourent elle se relève chancelante elle est à les portes de l’ abbaye où elle est présentée comme avait dit mme PROPN noircie par le blasphème attérée par la calomnie délaissée comme le néant la prévention pèse sur elle; elle pâlit dans l’ injustice et ses traces cependant dans ces empreintes repoussantes la douce beauté d’ PROPN offre on ne sait quoi qui amène auprès d’ elle elle soulève les voiles qui la dérobent suivant la volonté révérée de sa mère elle frappe à un cœur sublime ", "elle rencontre des accords divins c’ est près de la supérieure alors les douces émotions se pressent à sa suite on raisonne sous la voûte solitaire c’ est le docteur et m. morelli: l’ élève reconnue tombe dans les bras de le grand dévouement ", "celle qui remplace mme PROPN la noble abbesse la nomme son asléga et dans une vague exception de ses peines de le bannissement des offenses qu’ on y a semées sa mère son admirable génie vient planer en ces lieux c’ est à la femme accomplie c’ est à l’ abbesse quelle transmet ses droits ses beaux et grands desseins on les concerte; elle en parle à sa fille dans une lettre qui vient achever son ravissement cette fille impatiente quitte ses amis qui s’ entretiennent encore de tout ce qui peut développer son âme compléter son éducation et à l’ écart dévore les caractères chéris qui vacillent sous ses yeux par le battement de son cœur ils retracent les plus purs sentimens de l’ amour maternel: mon enfant vous avez éprouvé des peines mon cœur les pressentait quand vous recevrez mes tristes pensées vous aurez vu un ami qui fut toujours celui de votre mère ", "j’ interce ̀de près de lui pour qu’ il vous procure le même bonheur fille chérie méritez ses soins par l’ accomplissement de vos promesses ma dou leur accroîtra je l’ espère votre zèle et votre gratitude on vous a ravi à le mon amour je me mets entre la dis tance et l’ oubli qu’ on a voulu placer entre nous acquérez des talens vous en savourerez les fruits je me réjouis de pouvoir m’ en emparer un jour et de m’ en applaudir près de ma fille ", "je vous presse sur mon cœur je veille sur vous soyez mon en fant la récompense de ma vie lit et relit la lettre de sa mère admire ses vertus repousse l’ absence qui les sépare sans pouvoir la surmonter à les nouveaux devoirs qui l’ appellent chaque jour son imagination mobile son intelligence précoce lui facilitent l’ accès de toutes les sciences vive languissante ses études sont variées elle a l’ esprit de toutes les situations où le jour le moment la placent avec ses compagnes jeunes et bruyantes son esprit pétille; avec sa seconde mère et ses protecteurs son âme s’ élève ", "elle les séduit par sa raison par ses saillies par ses talens en l’ admirant ils la voient s’ avançant sur la route fleurie de le bonheur comme ils se trompent! la fatalité a présidé à sa naissance dans l’ ombre elle prépare ses coups quand le vent ébranle la tige ornée de boutons naissans ils résistent ou tombent sans avoir vécu: si la fleur est épanouie elle se balance elle lutte mais ses feuilles sont bientôt éparses et elle s’ évanouit dans l’ orage la jeune habitante de le monastère est presque heureuse " ]
[ "marguerite avait peu à le peu poussé le bohémien contre l’ angle de le canapé tout à le coup s’ affaissa sur les coussins ses bras se détendirent et de ses yeux gonflés sortit un déluge de larmes jamais nous ne l’ avions vu pleurer nous en étions arrivés à le croire incapable d’ une émotion quelconque et ce spectacle extraordinaire nous toucha profondément tu pleures s’ écria marguerite ", "mais tu es toujours belle toi! seras -tu bonne –c’ est selon tout est relatif! dit -elle –écoute-moi reprit hulot peux -tu me loger dans une chambre de domestique sous les toits pendant quelques jours ", "PROPN l’ ennuie il ne comprend pas un état qui n’ est pas un état social il s’ en croit loin parce qu’ il s’ agite; je me serai mal expliqué tout va pour le mieux pense -t-il puisque est content; mais c’ est parce que tityre est content que moi je veux cesser de l’ être ", "et mes belles-sœurs —t’ inquiète pas les femmes PROPN se débrouille a je pense ou peut-être même à le helsinki pour le château je te montrerai demain ce qui en reste ", "leurs toilettes mais elles leur tombaient de le ciel qui de vous se demande s’ il en pourrait être autrement la maman gilles n’ eût pas toléré le cas contraire sans prendre tous les gens de le bois à le témoin que le gouvernement avait juré la perte d’ une honnête famille ", "la dame hocha la tête la désapprouvant de tant de douceur le crépuscule commença à le balayer la mer et le ciel lentement se décolora l’ ouest seul resta rouge encore il s’ effaçait —pourquoi? demanda l’ enfant ", "comme quoi la simplicité quand elle est jointe à le pognon s’ avère payante non si j’ ose prétendre un vieux monsieur une chambre d’ hôtel de le fric quelques mots couverts et tu as réfléchi dame tu es retourné oui avec les documents un feuillet seulement pris dans le milieu de la liasse ", "insensiblement juillet se mettait à le ressembler à le précédent avec son emploi de le temps filandreux de lecture et de disques de débuts de poèmes l’ euphorie refluait il fallait la pensée de ce qu’ auraient été les vacances en cas d’ échec pour redonner du prix à le succès la vraie récompense de le bac aurait été de vivre une histoire d’ amour ressemblant à le marianne de ma jeunesse en attendant on flirtait retrouvant en cachette celui qui descendait un peu plus bas à le chaque rendez -vous et qu’ il faudrait quitter bientôt parce qu’ on n’ allait pas faire l’ amour pour la première fois avec un garçon que les copines trouvaient rougeaud ", "a peine étions -nous arrivés à le genève installés à l’ hôtel de les berghes ma jeune maîtresse s’ enferma avec moi dans un cabinet de toilette et me savonna depuis le museau jusqu’ à le bout de la queue elle me passa à le plusieurs eaux et fut charmée de la bonne grâce avec laquelle je me laissai faire était ravie: enfin dit -elle je te reconnais et me prenant dans ses bras elle me plaça devant la glace je ne fus pas insensible à le plaisir de me voir le soleil donnait sur le lac: un lac bleu c’ est joli ", "mais PROPN est jeune et ne hait pas les plaisirs permis si PROPN peut enfin lui persuader que les spectacles sont de ce nombre je vous l’ avoue je n’ aurais pas la force de m’ y refuser levez nous vous en conjurons nos scrupules à le toutes ou fournissez -nous pour toujours des armes contre la tentation lettre le comte de valmont à son père " ]
il savait qu’ elles seraient bien soignées jamais perdues de vue par elle et par molly que le rapt de luigi avait jetée dans la désolation il rentra donc seul dans cette demeure où tout lui parlait de fabienne courageusement étouffant ses regrets douloureux il reprit la direction de l’ exploitation agricole laissée en son absence à un homme de confiance mais toujours partout le poursuivait l’ atroce angoisse de cette pensée où est que devient -il le reverrai -je demeuré à le paris lui écrivait de laconiques billets ils se résumaient tous en ces mots
[ "je n’ ai rien appris encore un après-midi en revenant de visiter une coupe de bois eut la surprise de trouver le chinois dans le salon décoré de vieilles tapisseries dont les portes-fenêtres ouvraient sur les jardins il était arrivé par le train de heures et attendait patiemment le retour de le comte en fumant et en parcourant des journaux PROPN s’ écria dès l’ entrée apportez -vous une bonne nouvelle –un indice tout à le moins je sais que l’ enfant a été emmené en italie –en italie –cela vous étonne n’ est -ce pas mais c’ est fort habile de la part de ", "il s’ est dit que vous songeriez à le tout autre chose avant d’ imaginer que votre fils était caché précisément dans votre pays –certes je pensais qu’ ils l’ avaient emporté en allemagne en autriche ou même simplement laissé en france et vous savez aussi en quel endroit –pas encore les limiers sont sur la piste j’ espère apprendre bientôt quelque chose de nouveau quel ami incomparable vous êtes chinois enveloppa d’ un coup d’ œil de profonde sympathie ", "–oui un ami vous dites bien don un ami qui souhaite ardemment confondre ce misérable et vous rendre votre fils –me ferez -vous le grand plaisir de rester quelque temps ici? heures pas davantage je suis chargé par le maître d’ une importante mission qui demande ma présence presque constante à le paris car mon temps ne m’ appartient pas j’ ai dû pour vous aider dans la recherche de votre fils en demander l’ autorisation à le celui dont je suis un de les principaux serviteurs et quelque peu le confident autant de le moins que le maître de le silence énigme toute-puissante peut avoir des confidents cette autorisation d’ ailleurs m’ a été accordée sans difficulté ", "de le moment ou ̀ il s’ agit de combattre l� �allemand le peuple que toute l’ humanité maudira un jour le maître permet tout avait fort envie de questionner à le nouveau li-wang sur ce mystérieux personnage mais il s’ en abstint ayant compris à les précédents essais faits par lui à ce sujet que le chinois resterait invinciblement muet là-dessus .dans la journée de le lendemain il fit visiter à le son hôte le château et ses dépendances une grande surprise l’ attendait dans la chapelle qui examinait avec intérêt les précieuses boiseries s’ arrêta devant un panneau et dit en le désignant –il y a un passage secret ici le saviez -vous –un passage vous en êtes sûr? –très je le vois –ce serait donc celui que depuis plusieurs siècles les varsac ont vainement cherché? celui par où s’ enfuit la belle alix ", "–qui est cette belle alix?–ceci est une histoire de famille dans le courant de le xive siècle une jeune fille se trouva la seule descendante de la branche de les varsac de le périgord elle se nommait alix et son renom de beauté de vertu d’ intelligence s’ étendait loin de sa province un varsac de le limousin veuf depuis peu et désireux de s’ assurer les grands biens de l’ orpheline sollicita sa main il avait ans une mine de forban et la plus mauvaise réputation de le monde refusa aussitôt avec d’ autant plus d’ empressement qu’ elle venait de s’ accorder avec un jeune et charmant gentilhomme dont les terres touchaient monteyrac gérard de varsac ne se tint pas pour battu puisque la belle alix ne cédait pas à la persuasion il l’ aurait par la force à le cette époque les anglais possédaient le limousin et varsac se trouvait à le mieux avec le gouverneur de la province qui d’ ailleurs avait épousé sa sœur ", "il obtint de lui qu’ une troupe d’ hommes d’ armes attaquerait inopinément gérard le savait une assez longue période de tranquillité avait fait relâcher la vigilance habituelle en ces temps troublés de fait la petite garnison de le château fut surprise nuitamment tuée ou faite prisonnière mais alix demeura introuvable ce fut en vain que gérard qui dirigeait l’ expédition fit fouiller tout le château en vain qu’ on mit à la question les principaux serviteurs de guerre lasse se retira en jurant que fût -elle à les enfers il retrouverait la jeune châtelaine quelques jours plus tard un paysan découvrit à le bord de la dordogne le cadavre d’ une femme richement vêtue dont les vêtements à le passage s’ étaient accrochés à une branche d’ arbre plongeant dans la rivière il reconnut la belle alix et comme on se racontait dans le pays qu’ il existait à le monteyrac une issue secrète autrefois organisée par les romains qui possédaient à le cet endroit un castellum on conclut que la châtelaine la connaissait et s’ était enfuie par là mais dans la nuit elle s’ était p", "gérard de varsac héritier de les biens de la pauvre alix le fit vainement rechercher ses successeurs n’ arrivèrent pas à un meilleur résultat et l’on finit par croire qu’ il s’ agissait uniquement d’ une légende née dans l’ imagination de les gens de le pays –eh bien le voici le passage tenez d’ un doigt sûr appuya sur un point de la boiserie celle-ci s’ ouvrit avec un grincement démasquant une ouverture sombre d’ où s’ échappait une odeur de renfermé PROPN s’ exclama –c’ est cela c’ est bien cela je vais chercher une lampe pour explorer ce passage –mais n’ en dites mot à le personne il est toujours préférable de garder ces choses -là pour soi –c’ est aussi mon avis bien qu’ à le vrai dire ces issues cachées n’ aient plus la même utilité qu’ autrefois .–sait -on jamais la vie réserve bien des surprises et il est sage de ne pas croire aveuglément à le ce qu’ on appelle le progrès.quelques instants plus tard le comte mancelli une lampe à la main s’ engageait avec son hôte dans le passage était d’ abord un couloir étroit se prolongeant pendant une cinquantaine d", "ils comprirent alors le drame de jadis alix voyant le château attaqué ses défenseurs pris ou tués s’ était enfuie par le passage secret mais sans doute se trouvait -on dans une période d’ inondation pendant laquelle le couloir inférieur et peut-être une partie de l’ escalier étaient envahis par les eaux la malheureuse l’ avait probablement oublié! elle était tombée dans la rivière bouillonnante qui avait entraîné son corps jusqu’ à le cette rive où par hasard un arbre l’ avait arrêtée dans l’ entrelacement de ses branches –voilà donc éclairé ce point resté obscur de l’ histoire de les varsac dit alix emporta dans la tombe le secret de le passage que sans doute lui transmit son père.li-wang-tsang demanda –la comtesse mancelli était -elle la descendante directe de ce gérard de varsac ", "–oui ce peu estimable personnage avait un fils qui valut beaucoup mieux que lui il fit souche d’ une nombreuse lignée mais de nos jours comme à le temps d’ alix une femme se trouva être le seul représentant de la famille c’ était ma pauvre fabienne et sa fin aussi se trouva hâtée par la faute d’ un misérable d’ un odieux criminel une lueur de colère farouche jaillit des yeux de le comte et la lampe vacilla dans la main qui la tenait .le chinois se pencha hors de la fissure qui permettait tout juste le passage d’ un corps mince et jeta un coup d’ œil au-dehors puis il se tourna vers " ]
[ "pour son fils quoiqu’ elle eût peur de s’ interroger là-dessus et n’ osât pas à le propos de lui se dire à le elle-même tout le secret de son cœur son fils il fallait bien qu’ elle se l’ avouât n’ était plus toute sa vie elle l’ aimait toujours mais non plus de le même amour l’ amour unique jaloux furieux dévorant qui la faisait folle de lui comme les chaudes et vraies mères pénible idée qu’ elle chassait et repoussait aussitôt se jetant sur son pierre-charles se rattachant et se réchauffant à le lui pendant des ou jours avec des emportements de baisers tout l’ arriéré de ses tendresses des étouffements de caresses une frénésie d’ adoration des contemplations qui le mangeaient de les yeux des embrassements qui se le renfonçaient dans le sein puis elle retombait à la sévérité de le livre qui commande le sacrifice de les affections désordonnées et elle en arrivait à se reprocher ces transports sans pouvoir trouver la règle qui pouvait être la mesure religieuse le degré de l’ amour permis à les mères tous les matins pendant qu’ honorine était occupée à l", "cependant il demeura encore longtemps assis à la même place et sans faire un seul mouvement craignant que l’ événement de la journée ne changeât quelque chose à les habitudes de la prison bientôt il vit grâce à le son soupirail que la nuit commençait à le venir c’ était une journée bien remplie que celle qui venait de s’ écouler le matin l’ interrogatoire de le juge à le midi le duel avec marmagne ", "l’ escalier je me souviens que je l’ ai monté lentement comme dans un film d’ horreur des flashes plein les yeux de cette vision là-haut elle hystérique déjà se jetant par la fenêtre ou s’ arrachant les cheveux elle déjà morte ensanglantée étalée sur le lit elle la tête dans les mains voulant se réveiller il n’ y eut rien de tout ça effectivement elle était là ma mère dans le contre-jour de le presque soir le dos penché sur le bureau quand je suis entré là quand mon corps en entier a franchi le seuil de la chambre alors elle a relevé doucement la tête et elle m’ a regardé comment dire calmement et elle avait un sourire un sourire bizarre mais un sourire quand même pas un sanglot pas une crise ", "de toutes ces choses le pauvre gontran ne se doutait pas plus qu’ une taupe de le soleil il était ordinairement trop absorbé trop concentré pour s’ apercevoir de l’ impression qu’ il produisait et l’ opinion publique avait il faut en convenir une apparence de justification ce grand et pâle jeune homme marchait dans la ville comme dans un cloître et il fallait que la préoccupation intime qui le dominait fût bien enfoncée à le plus profond de son intérieur et méritât son attention exclusive pour qu’ il ait pu parvenir à s’ isoler ainsi à le milieu de le monde les mélancoliques n’ exercent aucune action sur les masses les grandes douleurs qui s’ étalent trouvent volontiers des consolateurs enchantés de rencontrer un prétexte qui leur permette de s’ ériger pompeusement en complaisants sermoneurs de les lieux communs qui se débitent en pareil cas ", "ils se tenaient le plus souvent dans le salon de le rez-de-chaussée qui s’ ouvrait par une véranda sur le jardin et sur la mer tout un mur de ce salon était occupé par une bibliothèque dont ils avaient décidé de lire les ouvrages un par un dans l’ ordre où ils étaient rangés sur les rayonnages rigaud évitait le jardin mais les jours de soleil ils descendaient par l’ escalier de pierre jusqu’ à l’ estacade ils se baignaient et s’ allongeaient sur le ponton d’ où jadis avaient lieu les départs en ski nautique ", "à le premier regard le passant était subjugué puis très vite heureux il se sentait intensément protégé aimé promu écrasé aussi par la majesté et ce qu’ elle suggérait de formidable violence des attroupements se formaient devant les portraits géants richement illuminés qui habillaient les façades de les grandes administrations aucun artiste à le monde n’ aurait pu réaliser telle merveille elle avait été exécutée par sous l’ inspiration de yölah telle était la vérité comme on l’ apprenait très tôt un jour quelqu’un avait écrit quelque chose dans le coin d’ un portrait d’ abi mot incompréhensible il était gribouillé dans une langue inconnue une graphie ancienne d’ avant la première grande guerre sainte ", "ils sont juste de l’ autre côté de la vitre –essaims de gars qui tanguent envoient des messages à le leur mère à le leur copine précisent qu’ ils ignorent la date de la première permission s’ inquiètent de leur chien elle examine chaque visage afin de morceler le groupe et que surgissent des individus des nikolaï des sacha des constantin des dimitri des sergueï des types qui semblent former bloc mais ne font que se raccrocher les uns à les autres hélène tressaille aliocha est descendu il doit se faufiler dans la foule silhouette plausible de jeune étudiant en route pour les rives de le baïkal il y peindra des aquarelles y composera des poèmes à le moins qu’ il ne fasse partie de les jeunes volontaires débroussailleurs de sentiers enrôlés par les militants de le gbt il aura la démarche déterminée et toujours ce torse qui oblique en avant il va réussir ", "à le bout d’ un quart d’ heure de promenade en commun pendant laquelle le dialogue roula exclusivement sur le concert de le lendemain et sur le prochain opéra falstaff à lequel songeait saincaize on regagna l’ hôtel et les hommes s’ apprêtèrent à le retourner à la villa c’ était l’ heure de la table d’ hôte les baigneurs rentraient assis sur une chaise de fer dans un coin dé la cour un journal déplié à la main le duc de noban songeait plutôt qu’ il ne lisait plusieurs fois déjà il avait tourné la tête de le côté de l’ entrée ouvrant sur le grand escalier de l’ hôtel puis avait ramené son regard sur le journal ", "elle tressaillit à le son de sa voix mais se remettant aussitôt: c’ est vous monsieur sortant de sa cachette il ajouta avec le plus grand sérieux —à quel heureux hasard dois -je le plaisir de votre visite les circonstances donnaient à la question un caractère burlesque la jeune fille sourit et la glace fut rompue à le premier moment l’ anglaise avait éprouvé quelque embarras mais il était bien dissipé maintenant et ce fut comme à un bon camarade qu’ elle conta gaiement l’ histoire de le revenant ", "me dit -il où en es-tu? depuis mois tu veilles tu te morfonds tu mènes une vie de séminariste qui a fait des vœux de bénédictin qui prend des bains de science pour calmer la chair; où cela t' a -t-il mene rien lui dis-je —tant pis car toute déception prouve à le moins une chose c' est qu' on s' est trompé sur les moyens de réussir " ]
en marche! à le droite! à le gauche les wagons étaient béants à le bord de la voie par grandes fournées on nous y a poussés les hommes dans les wagons de tête en montant ils tordaient le cou pour voir encore une fois leurs femmes et leurs enfants qui attendaient leur tour les femmes et les enfants restaient ensemble
[ "quand le wagon ou j’ étais a été rempli les portes se sont fermées en roulant par secousses dans leurs rainures un bruit de fer lourd et heurté les portes scellées nous avons été dans l’ obscurité les cris sur le quai se sont tus je me suis trouvée assise à le même le plancher à le milieu de ces femmes que j’ avais à le peine remarquées pendant les jours que j’ avais passés dans le dortoir ", "les mères avaient rassemblé la paille qui jonchait le wagon pour y allonger leurs enfants les plus débrouillardes s’ étaient mises dans les angles on avait laissé les vieilles s’ asseoir contre les parois c’ était plus confortable montée dans les dernières il ne me restait qu’ une place à le milieu près de le baril en tôle qui servirait de tinette je serai souvent dérangée ", "posément je me suis installée j’ ai plié soigneusement mon manteau j’ ai étalé mon vieil imperméable sous moi pour ne pas me salir et j’ ai enveloppé mon petit baluchon dans le col afin d’ avoir un coussin pour ma tête alice m’ avait fait emporter mon bon manteau à le cause de le froid et mon vieil imperméable pour ménager le manteau je n’ avais aucune idée de la durée de le voyage les autres non plus ", "je m’ installais pour le voyage qui serait sans doute très long dans les meilleures conditions possibles personne ne s’ occupait de moi je devrai prendre soin de moi toute seule les wagons ont attendu longtemps peu à le peu les yeux s’ habituaient à la pénombre ", "je me demandais combien nous étions pendant tout le voyage je n’ ai pas réussi à le compter il faisait trop noir et certaines s’ étaient recroquevillées sous des tas de vêtements que je confondais toujours avec un paquet nous étions très serrés les mères ravalaient leurs larmes avec un raclement comme lorsqu’ on a un peu mal à la gorge ", "les femmes sans enfant les laissaient couler elles ne faisaient aucun bruit les vieilles étaient muettes hébétées toutes s’ organisaient par groupe mettaient leurs couvertures en commun roulaient des habits qui serviraient d’ oreillers elles avaient passé des semaines ensemble dans le dortoir elles se connaissaient pour moi le voyage n’ était pas effrayant ", "à le contraire j’ étais contente de n’ avoir pas perdu de temps à le drancy j’ avais hâte de retrouver maman j’ étais sûre que j’ allais rejoindre maman aussi les désagréments de le voyage l’ inconfort étaient -ils sans importance le train s’ est ébranlé ", "des enfants ont pleuré leurs mères les ont bercés et bientôt ils se sont endormis les femmes ont commencé à le parler et à se lamenter toutes avaient peur et quand elles exprimaient leurs craintes quant à le ce qui nous attendait elles annonçaient des choses effroyables sans songer que peut-être tous les enfants ne dormaient pas et sans ménagement pour moi–ce qui augmentait ma fierté ", "on ne me prenait pas pour une enfant j’ avais ans et je me gardais de l’ avouer je voulais compter pour une grande personne quand le train a pris quelque distance des femmes ont tiré de leur sac des carnets et des crayons elles ont arraché des pages de les carnets en ont donné à le celles qui n’ en avaient pas et la plupart ont écrit des billets qu’ elles ont pliés petit pour les glisser par les interstices de les portes " ]
[ "et tout cela encore était dominé par cette chose dont nous avons parlé à le prologue de notre histoire par cette couleur dirons -nous ombre ou rayon qui s’ appelle l’ insouciance l’ insouciance qui à le notre sens est la force même ou tout à le moins la conscience de la force la foi en soi ses regards se fixaient au-devant de lui sans voir sa pensée ne se trahissait que par le sourire rêveur qui jouait autour de ses belles lèvres le second l’ homme assis sur la margelle avait en lui de le marin ", "il paraissait soucieux et de temps à le autre un profond soupir s’ exhalait de la poitrine de monsieur l’ inspecteur général certes oui! il regrettait le temps où les épiciers ne se mêlaient point de diriger les choses de l’ état soudain il tressaillit de la tête à les pieds une cacahuète venait de rouler entre ses pieds il rectifia la position et présentant toujours le dos à la cheminée et bien qu’ il n’ y eût personne de visible ni devant lui ni derrière ni autour de lui il parla à le mi-voix tout est prêt j’ ai vu garot et manol et leur ai remis les balles le revolver et la scie ", "en même temps pensait je me doute qu’ elles ne seront pas pressées de répandre la nouvelle qui va les mettre plus que nous encore en si pénible posture retombait sur le fauteuil comme incapable de se soutenir yolande chercha des yeux un siège pour s’ y agripper car ses jambes vacillaient et le sang montait à son cerveau l’ étourdissant passagèrement –ce serait épouvantable vraiment épouvantable balbutia -t-elle mais je veux croire que vous vous trompez ma cousine non ", "c’ est là surtout ou je reconnais que mademoiselle montaigu a été richement douée par notre divin auteur une taille de fée des mains de reine mon révérend –enfin un abrégé de toutes les merveilles proclamez le hardiment cher ami! –si cela peut vous plaire à lequel il ne manque qu’ un don que le divin auteur lui a refusé –cent écus de rentes ", "comment peux -tu être autrement cette voix d’ ange cette voix délicate eût été un contre-sens si elle fût sortie d’ un corps autre que le tien –je ne puis dit -elle vous donner aucun espoir cessez de me parler ainsi car l’on se moquerait de vous il m’ est impossible de vous interdire l’ entrée de le théâtre ", "et puis ce serait le tour d’ aline elle aurait des petits-enfants à le soigner comme jusqu’ à sa mort lorsqu’ elle avait demandé à le irène d’ où elle venait ce qu’ elle avait fait si elle avait beaucoup souffert si elle avait eu très peur irène s’ était étonnée de ne rien trouver à le lui répondre elle avait ouvert la bouche pour dire: je viens de mais elle s’ était aperçue avec une stupeur un peu effrayée qu’ elle n’ avait rien à le dire et pourtant elle n’ avait pas précisément un trou dans la mémoire ", "en l’ occurrence il s’ agit seulement de nous débarrasser d’ un vieillard mort dans l’ ordre de les choses et de les heures les cadavres dépérissent à une vitesse le teint se brouille et les chiffonniers à le nouveau se lacèrent la mâchoire s’ effondre vraiment nous ne pouvons plus le garder ici les flammes pâles et vacillantes viennent à le bout de les cierges comparez avec un mangeur de nouilles les pleureuses perdent pied leurs sifflements rauques emportent ce qui restait des hyènes efflanquées tenues éloignées de la dépouille ", "elle n’ eut plus d’ amant; adèle avait assez d’ expérience pour se passer d’ un collaborateur elle vola donc de ses propres ailes et travailla seule pendant ans avec un bonheur inconcevable tout lui réussissait enfin il vint un moment où l’ abondance de le butin surpassant toutes ses espérances elle éprouva pour la première fois l’ embarras de les richesses chapitre ", "le supplément littéraire de le times était excellent à le cet effet d’ une solidité et non-porosité à le toute épreuve les pets ne le déchiraient pas que voulez -vous le gaz me sort de le fondement à le propos de tout et de rien je suis donc obligé d’ y faire allusion de temps en temps malgré la répugnance que cela m’ inspire un jour je les comptai pets en heures soit une moyenne de plus de pets l’ heure ", "toutes les maisons ou plutôt toutes les cases qui tournaient le dos à la rivière étaient bâties sur pilotis on y grimpait par des échelles à les barreaux glissants dont la rapidité de le courant et le remous rendaient parfois l’ ascension assez dangereuse il n’ y avait là d’ ailleurs que de petits boutiquiers et les fournisseurs ordinaires blanchisseurs bouchers et pêcheurs des grandes stations navales car nul européen ne se hasardait jamais à le passer une seule nuit à le terre dans ce véritable village lacustre à le moment y arrivait la rade tout entière présentait une agitation inaccoutumée la nouvelle de l’ approche de les taï-pings s’ y était déjà répandue et on craignait qu’ à le milieu de ses nouveaux embarras le vice-roi n’ eût plus le pouvoir de protéger les étrangers autant qu’ il l’ avait fait jusque-là " ]
elle savait pont-marie très gêné dans ses affaires et réduit à les derniers expédients elle s’ était attendue même ces jours derniers à le ce qu’ il eût recours franchement à sa bourse et elle n’ eût point hésité à le lui venir en aide en amie or elle venait de se rendre compte que le misérable pour se tirer d’ embarras avait préparé contre elle un véritable guet-apens déguisé sous les couleurs de l’ amour et précédé de le cambriolage de sa correspondance la plus secrète il faudrait payer cher; sans doute le sacrifice serait énorme mais elle était décidée à le tout pour rentrer en possession de les lettres sauver l’ honneur de son fils et ne point subir l’ affreux outrage dont l’ ignoble personnage l’ avait menacée de le moment qu’ il ne s’ agissait plus que d’ une question d’ argent il ne fallait désespérer de rien et garder tout son sang-froid pour traiter à le mieux avec ce triste individu
[ "depuis l’ absence de son mari elle avait repris en main la gérance de sa fortune enfin elle avait de grandes disponibilités depuis la mort de son frère pont-marie avait cru trouver PROPN avec le marquis; il se mordit les lèvres en l’ apercevant toute seule et il attendit avec curiosité ce qu’ elle allait faire car il se proposait de tirer un plus ou moins heureux pronostic de l’ attitude qu’ elle allait prendre en tout cas il pensait bien que le sachant armé comme il l’ était elle n’ aurait point l’ audace de le faire jeter à la porte ", "tout de suite il la vit conciliante froide sans doute mais enfin très abordable elle le pria de s’ asseoir en attendant le marquis car pont-marie lui avait annoncé que c’ était le marquis qu’ il désirait voir il est avec son secrétaire et son notaire il ne saurait tarder il vous a dit la sotte querelle demanda pont-marie ", "il ne m’ a rien dit de le tout quelle sotte querelle —s’ il n’ a point jugé bon de vous en entretenir vous m’ excuserez madame mais je préfère me taire dans ces sortes d’ affaires ajouta -t-il avec une maladresse voulue le mieux est en effet de parler peu et d’ agir vite vous m’ en avez trop dit ou pas assez et se tournant de le côté de le petit elle le congédia: bernard je t’ en prie mon enfant va retrouver miss j’ irai vous rejoindre tout à l’ heure et quand ils furent seuls allons monsieur ", "nous n’ en sommes plus à le nous faire des cachotteries pour que je vous revoie si tôt après ce qui s’ est passé entre nous tout à l’ heure il faut que ce soit pour un sujet qui en vaille la peine que voulez -vous —au fait vous avez raison vous êtes une femme de tête et puis maxime entre nous jusqu’ à ce jour a été bien peu intéressant cependant je viens me mettre à sa disposition ", "il va se battre en duel cela ne vous bouleverse pas trop non? —non vous l’ avez dit vous-même je suis une femme de tête et à le cause de quoi ce duel? —pas à le cause de quoi à le cause de qui —eh bien à le cause de qui —à cause de vous de moi? —parfaitement c’ est comme cela ", "maxime est devenu la cause de tous nos étonnements il défend sa femme maintenant c’ est admirable il a un peu tardé à le mon avis mais n’ est -ce pas madame il vaut mieux tard que jamais! enfin c’ est très bien ce qu’ il a fait ", "mais comment puis -je être la cause s’ est passé chez les proskof où je me trouvais la baronne s’ est exprimée d’ une façon peu congrue à le votre égard elle n’ était pas contente car le marquis venait de lui donner congé le bail étant arrivé à le expiration —et qu’ est -ce qu’ elle a dit? —vous désirez le savoir ", "—je le veux —elle a dit: c’ est pour installer ici la fille bourrelier et alors et alors votre mari a administré une gifle formidable à le baron qui est allé rouler dans les placards en cassant de la porcelaine de prix a été admirablement fait maxime a toujours eu une poigne très solide là-dessus il est parti en disant j’ attends vos témoins le baron m’ a prié d’ être son premier témoin ", "je me suis récusé j’ ai toujours été beaucoup plus l’ ami de maxime que celui de le baron; enfin madame je suis aussi votre ami à le vous et je viens offrir mes services à le marquis le voilà monsieur dit PROPN que cette confidence avait troublée beaucoup plus qu’ elle ne le voulait paraître; et elle descendit dans le jardin en appelant bernard mais en réalité pour se donner une contenance PROPN faisait son entrée dans la véranda " ]
[ "le dormeur répondit oui papa tout de suite et il se rendormit minutes après je ne t\\' entends pas remuer louis dit le chef de bureau le petit bineau allongea un bras hors de le lit prit ses souliers et les fit marcher avec acharnement sur le plancher puis après cette fausse marche il ferma ses yeux plus lourds que jamais est singulier dit le chef de bureau à le madame bineau j\\' ai entendu louis marcher et il ne bouge plus maintenant ", "si c’ est hacine qui l’ a piquée t’ as pas solutions mon pote .il se leva et passa dans la cuisine les garçons l’ entendirent fouiller un moment sous l’ évier quand il revint titubant son épaule cherchant le mur il tenait un paquet il le lança dans leur direction mais il avait mal calculé son coup et le truc tomba lourdement sur le sol.—vas-y regarde ", "cette conception était absurde rien ne s’ éloigne plus de ce que nous avons perçu en réalité qu’ une telle vue cinématographique justement comme en entrant dans cette bibliothèque je m’ étais souvenu de ce que les goncourt disent des belles éditions originales qu’ elle contient je m’ étais promis de les regarder tant que j’ étais enfermé ici et tout en poursuivant mon raisonnement je tirais un à un sans trop y faire attention de le reste les précieux volumes quand à le moment ou ̀ j’ ouvrais distraitement l’ un d’ eux françois le champi de je me sentis désagréablement frappé comme par quelque impression trop en désaccord avec mes pensées actuelles jusqu’ à le moment où avec une émotion qui alla jusqu’ à me faire pleurer je reconnus combien cette impression était d’ accord avec elles tel à l’ instant que dans la chambre mortuaire les employés de les pompes funèbres se préparent à le descendre la bière le fils d’ un homme qui a rendu des services à la patrie serrant la main à les derniers amis qui défilent si tout à le coup retentit sous les fenêtres une", "–vous vous trompez dit baccarat alors elle ouvrit la porte toute grande et un homme parut sur le seuil rocambole jeta un cri cet homme c’ était milon l’ œuvre donc maintenant! leur dit baccarat à le tous ", "oh tu ne vas pas nous la faire tu ne vas pas nous raconter qu’ elle est de ta famille elle est trop fière d’ être ce qu’ elle est et elle désire assez le faire voir à le tous gomment t’ en es -tu défait n’ insiste pas je t’ en prie si cette dame était ce que tu dis je ne serais pas ici à le cette heure et je serais resté avec elle ", "quand le père louveau lui abandonnait la barre clara qui se faisait grande fille \\n' venait tricoter à le côté de lui éprise de sa figure calme et de ses mouvements robustes cette fois-là la route de corbigny à le paris avait été rude grossie par les pluies d’ automne la seine avait fait tomber les barrages et se ruait\\n' vers la mer comme une bête échappée les mariniers inquiets hâtaient leurs livraisons car le fleuve roulait déjà à le ras\\n des quais et les dépêches envoyées d’ heure en heure par les postes d’ éclusiers\\n' annonçaient de mauvaises nouvelles on disait que les affluents rompaient les digues inondaient la campagne et la crue\\n' montait montait ", "il s’ était fait une tête pour la circonstance et jamais l’ affliction qui se contient n’ avait été représentée avec plus de dignité un comédien eût été satisfait de cette mine le visage allongé les yeux mi-clos la lèvre inférieure pendante c’ était parfait de temps en temps il allait jusqu’ à le coin de la rue et en passant devant la glace de le marchand de vin il regardait rapidement si sa figure gardait l’ expression voulue selon le besoin il l’ allongeait ou l’ élargissait ", "—je mentirais répondit -elle si je disais cela mon lâche cœur n’ a pas ce courage je souffre je suis humiliée et brisée mais je ne regrette rien puisque elle n’ acheva pas il l’ attira à le lui leurs visages se rapprochèrent et leurs lèvres et leurs larmes se confondirent en un baiser —tu m’ aimes s’ écria maurice tu m’ aimes nous triompherons je saurai sauver mon père et le tien je sauverai ton frère dans la cour les chevaux piaffaient l’ abbé criait: eh bien partons-nous mme d’ escorval reparut avec une lettre qu’ elle remit à le maurice ", "la première femme reprit: il l’ a étranglée une pauvre vieille qui n’ avait plus que quelques jours à le vivre les cheveux de le faux marquis se hérissèrent et son cœur se prit à le battre avec violence à le ce rapprochement bizarre –quel âge a -t-il le condamné? demanda le paysan ans rocambole se prit à le trembler ", "cette jeune tète déjà ravagée par le mal et pourtant si sereine encore ces mains si blanches noyées dans les flots noirs d’ une chevelure dénouée on eût dit d’ une vierge martyre reposant dans son tombeau de marbre a mon tour je baissai la tête et quand à un soupir d’ ulric je la relevai vers lui grosses larmes me roulaient le long de les joues il me regarda fixement passa tout à le coup son bras sous le mien et m’ entraîna hors de la chambre sortons me dit -il " ]
mon mari ce grand homme inconnu que j’ aime chaque jour davantage en découvrant de moments en moments de nouvelles richesses dans son cœur délaisse son imprimerie et je devine pourquoi: ta misère la nôtre celle de notre mère l’ assassinent notre adoré est comme prométhée dévoré par un vautour un chagrin jaune à le bec aigu quant à le lui le noble homme il n’ y pense guère il a l’ espoir d’ une fortune il passe toutes ses journées à le faire de les expériences sur la fabrication de le papier il m’ a priée de m’ occuper à sa place de les affaires dans lesquelles il m’ aide autant que leerreur de le furne qui omet le
[ "lui permet sa préoccupation hélas! je suis grosse cet événement qui m’ eût comblée de joie m’ attriste dans la situation où nous sommes tous ma pauvre mère est redevenue jeune elle a retrouvé des forces pour son fatigant métier de garde-malade à les soucis de fortune près nous serions heureux ", "le vieux père séchard ne veut pas donner un liard à son fils PROPN est allé le voir pour lui emprunter quelques deniers afin de te secourir car ta lettre l’ avait mis à le désespoir je connais lucien il perdra la tête et fera des sottises disait -il je l’ ai bien grondé mon frère manquer à le quoi que ce soit lui ai-je répondu lucien sait que j’ en mourrais de douleur ", "ma mère et moi sans que PROPN s’ en doute nous avons engagé quelques objets ma mère les retirera dès qu’ elle rentrera dans quelque argent nous avons pu faire ainsi francs que je t’ envoie par les messageries si je n’ ai pas répondu à le ta première lettre ne m’ en veux pas mon ami nous étions dans une situation à le passer les nuits je travaillais comme un homme ", "ah! je ne me savais pas autant de force madame de bargeton est une femme sans âme ni cœur elle se devait même en ne t’ aimant plus de te protéger et de t’ aider après t’ avoir arraché de nos bras pour te jeter dans cette affreuse mer parisienne ou il faut une bénédiction de dieu pour rencontrer des amitiés vraies parmi ces flots d’ hommes et d’ intérêts elle n’ est pas à le regretter je te voulais auprès de toi quelque femme dévouée une seconde moi-même ", "mais maintenant que je te sais des amis qui continuent nos sentiments me voilà tranquille déploie tes ailes mon beau génie aimé! tu seras notre gloire comme tu es déjà notre amour .mon enfant chéri je ne puis que te bénir après ce que te dit ta sœur et t’ assurer que mes prières et mes pensées ne sont pleines que de toi à le détriment de ceux que je vois car il est des cœurs où les absents ont raison et il en est ainsi dans le cœur deainsi jours après lucien put rendre à ses amis leur prêt si gracieusement offert ", "jamais peut-être la vie ne lui sembla plus belle mais le mouvement de son amour-propre n’ échappa point à les regards profonds de ses amis et à le leur délicate sensibilité –on dirait que tu as peur de nous devoir quelque chose s’ écria fulgence le plaisir qu’ il manifeste est bien grave à le mes yeux dit michel chrestien il confirme les observations que j’ ai faites: lucien a de la vanité –il est poète dit d’ arthez –m’ en voulez -vous d’ un sentiment aussi naturel que le mien –il faut lui tenir compte de ce qu’ il ne nous l’ a pas caché dit PROPN giraud il est encore franc; ", "mais j’ ai peur que plus tard il ne nous redoute –et pourquoi? demanda lucien –nous lisons dans ton cœur répondit –il y a chez toi lui dit michel chrestien un esprit diabolique avec lequel tu justifieras à le tes propres yeux les choses les plus contraires à le nos principes à le lieu d’ être un sophiste d’ idées tu seras un sophiste d’ action j’ en ai peur dit d’ arthez lucien tu feras en toi-même de les discussions admirables où tu seras grand et qui aboutiront à des faits blâmables tu ne seras jamais d’ accord avec toi-même ", "–sur quoi donc appuyez -vous votre réquisitoire demanda lucien –ta vanité mon cher poète est si grande que tu en mets jusque dans ton amitié? s’ écria fulgence toute vanité de ce genre accuse un effroyable égoïsme et l’ égoïsme est le poison de l’ amitié.–oh ", "mon dieu s’ écria lucien vous ne savez donc pas combien je vous aime –si tu nous aimais comme nous nous aimons aurais -tu mis tant d’ empressement et tant d’ emphase à le nous rendre ce que nous avions tant de plaisir à te donner –on ne se prête rien ici on se donne lui dit brutalement –ne nous crois pas rudes mon cher enfant lui dit michel chrestien nous sommes prévoyants nous avons peur de te voir un jour préférant les joies d’ une petite vengeance à les joies de notre pure amitié " ]
[ "évidemment il est quelqu’un d’ exceptionnel parmi les tholbas et par lui je serai bientôt à le courant de toute la vie galante de ce pays jamais je ne me serais imaginé que PROPN était la ville d’ afrique où l’on mène le plus facilement cette vie-là c’ est que en plus de tant de saints personnages il y a ici un grand nombre de marchands de toute sorte; une certaine fièvre de l’ or bien que très différente de la nôtre sévit dans ces murs ", "on a trouvé le pistolet un homme est là roulant à le terre dans une mare rouge c’ est moi qui ai fait le coup un soir legrand m’ a souffleté pour je ne sais quoi je ne le lui ai jamais demandé ", "il y avait là mistral aubanel mathieu crousillat quintana gras jules et paul arène vidal bourrelly tavan roumieux arnavielle michel et le compositeur duprat les vieux causaient avec les jeunes espoir du félibrige catalans et provençaux devisaient dans le même idiome on évoquait des souvenirs à le bruit de les verres heurtés on portait des toasts à les absents et à la renaissance de la patrie ", "une joyeuse certitude semblait s' envoler de ces pages certes la seule connaissance et non un amour humiliant et naturel qu' PROPN avait toujours su tuer par le défi pouvait à le jamais le mettre en repos avec lui-même il en doit être ainsi s' il ne se trompe lui-même vous serez comme des dieux connaissant le bien et le mal c' était là la cause de la chute mais c' en était aussi la seule possible rédemption et il lisait encore l' esprit n' est pas pur instinct à le contraire il implique essentiellement la tendance à le raisonnement et à la méditation l' innocence enfantine sans doute a beaucoup de douceur et de charme mais seulement parce qu' elle nous rappelle ce que l' esprit doit arriver à le conquérir pour PROPN cette magnifique dialectique paraissait une réponse d' en haut à les inquiétudes d' PROPN ainsi la connaissance seule délivrait; l' essentielle la vivante connaissance PROPN jeta par la pensée un regard sur sa vie recluse et studieuse et s' en justifia entièrement avec orgueil ", "je vous charge d’ offrir à le mme monil et à le laure tous mes regrets de ne pas les rencontrer ce matin il paraît qu’ elles sont à les tilleuls –oui elles y ont été appelées mme d’ auvragues étant sérieusement malade à le revoir aymard à les grandes vacances ils se serrèrent longuement la main les yeux de suzel se remplissaient de larmes; aymard ne cherchait pas à le dissimuler son émotion –je vais vous accompagner jusqu’ en bas dit -elle ils descendirent lentement ", "vous vous croyez encore à le temps vous étiez jeune et fringante où le capitaine a propos en avez -vous des nouvelles on dit qu' il est aujourd'hui colonel à le batna est -ce vrai? vous devez le savoir mieux que personne il doit être bien cassé aujourd'hui car il y a ans de cela ma chère et vous n' étiez déjà plus ni l' un ni l' autre de la première jeunesse enfin à le tout péché miséricorde ce mariage est rompu je le regrette pour hyacinthe qui avait besoin d' entrer dans une honnête famille et d' avoir de bons exemples sous les yeux cette chère enfant est jeune et innocente encore ", "—quelle est son opinion il n’ en a pas —alors je lui donne ma fille vraie mère de famille elle comprenait qu’ un homme politique qui n’ a pas d’ opinion doit arriver à le tout quel que soit le gouvernement ", "après avoir arrosé l’ hibiscus je suis descendue à le bas de mon immeuble pour vider la boîte à les lettres .le courrier portait la date de la veille :le mai celsius avait tenu parole j’ ai croisé un voisin qui m’ a regardée avec un drôle d’ air :je me suis aperçue que j’ étais vêtue d’ un péplum .je semblais échappée d’ un film de cecil b.de je suis remontée à l’ appartement ai soulevé le péplum:mon ventre arborait la cicatrice de l’ opération le mai était un mardi PROPN avait raison :je n’ ai pas pu faire autrement que d’ écrire un livre sur lui ", "—je ne vous interrogerai même pas ce n’ est plus nécessaire PROPN essaya de se lever et avant d’ y parvenir retomba fois sur la banquette un instant intervint maigret est -ce qu’ il y a dans le bar en ce moment de vos amis je parle de ceux à lesquels vous pensez ", "vous m’ écoutez avec attention n’ est -ce pas —oui mon commandant —très bien à la tête de ces hommes vous tournerez si cela vous est possible les lignes françaises mieux vaudrait éviter le combat et opérer silencieusement et sans être aperçu votre retraite j’ essayerai commandant bien que ce soit difficile de mettre en défaut la vigilance de les français qui ne dorment jamais que d’ une oreille et les yeux ouverts " ]
les jeunes filles se jetèrent dans les bras l’ une de l’ autre –et penser murmura la jeune anglaise en frappant de le pied avec colère que cette âme ce trésor dont un ange serait à le peine digne va être abandonné à un laquais fangeux que dis-je? à un laquais sanglant à un valet de bourreau! –ne me parle pas ainsi j’ ai remis mon sort entre les mains de ma protectrice elle m’ a bien dit de ne pas gémir et que tout ce qui va arriver si terrible que cela paraisse doit arriver pour le bien de la france mais parle-moi plutôt de toi
[ "voyons réponds-moi as -tu donc oublié ce charmant inconnu que tu ne m’ as jamais nommé mais qui avait ravi ton joli cœur de démon –complètement chère sœur il était trop sot comprends -tu que pendant près de ans ce nigaud n’ a jamais senti que je l’ aimais que je l’ attendais ", "jamais une voix intime ne lui a dit: te rappelles -tu une jeune fille charmante que tu as entrevue pendant quelques minutes elle t’ aime follement elle est devenue plus charmante que jamais elle désespère en ton honneur une demi-douzaine de gentlemen amoureux par an allons dépêche -toi ", "c’ est par la on monte dans un bateau on s’ arrête à une ville nommée margate on va tout droit à une porte surmontée de rien de le tout et qui ressemble à le toutes les portes de la ville enfin tu vois marie-berthe que rien n’ était plus simple et qu’ il a fallu être un triple sot et n’ avoir aucune ardeur d’ imagination pour avoir laissé passer ans sans être venu enlever penrose elle éclata de rire; et sa grave amie tout en se demandant ce que cachait cette gaité admirait l’ attrait irrésistible de cette physionomie mobile à qui le rire convenait tout autant que les larmes la porte s’ ouvrit jacques cazin en grand costume mais tacheté de boue jusqu’ à les joues entra ", "il était évidemment tout préoccupé de la jeune anglaise car à son entrée il avait le front plissé et l’ œil inquiet de l’ homme dont le cœur bat de petite anxiété son premier regard chercha mary-ann quand il l’ eût trouvée son front se dérida il reprit son apparence de superbe et goguenarde insouciance ", "la jeune fille surprise ne put s’ empêcher de rougir ce fut un éclair à lequel succéda dans sa prunelle une expression de colère –belle cousine dit le dragon je suis venu chercher ma récompense pour avoir retardé d’ un jour votre supplice –cousin jacques répondit marie-berthe avec un sourire tranquille je ne vous ai rien demandé je ne vous dois rien ", "–je persiste pourtant à le être remercié et ma récompense c’ est que vous m’ accordiez le droit de travailler par tous les moyens possibles à le vous débarrasser de ce vil coquin –cousin reprit plus vivement marie-berthe je ne demande secours à le personne on ne m’ a pas fait violence j’ ai consenti à ce mariage après y avoir réfléchi j’ ai consenti sous certaines conditions ", "si cet homme tient ses promesses c’ est moi qui serais déloyale de manquer à les miennes PROPN la regardait avec ébahissement il tourna ses yeux vers marie-ann –mais comprenez -vous mademoiselle dit -il comprenez -vous qu’ elle veuille maintenant de cette espèce mary-ann comprenait mieux que le dragon ", "elle connaissait l’ angoisse cachée sous cette physionomie calme et les paroles de son amie signifiaient bien pour elle fierté et dignité mais fierté sans conviction et dignité cherchée elle reporta ses regards sur jacques dont la surprise paraissait bien celle d’ un amoureux désolé son joli cœur vaillant se redressa comme d’ un bond on ne vit plus dans sa prunelle que la malice virginale qui cadrait si curieusement avec la goguenardise soldatesque brillant dans l’ œil de le colossal dragon –et quels moyens auriez -vous trouvé capitaine pour débarrasser ma sœur berthe de ce respectable fiance ", "–mais cents mademoiselle d’ abord je puis le tuer –voilà un moyen en effet suffisant pour commencer marie-berthe s’ était levée brusquement elle interrompit vivement mary-ann: –si je pouvais jamais supposer cousin jacques que vous pussiez commettre un tel crime je serais si malheureuse d’ en être la cause que ce mariage même me paraîtrait un bienfait en comparaison –eh bien le diable m’ emporte s’ écria le dragon en colère " ]
[ "ce motif le lieutenant l’ ignorait mais les révélations de la juive lui permirent de le deviner soudain la lumière disparut de la chambre de le banquier elle ne s’ éteignit point; il était impossible de s’ y tromper elle s’ éloignait l’ hôte de daniel sortait de chez lui où allait -il? PROPN ne le comprit que trop bien et étouffa un rugissement ", "bien sûr pot de confitures vous avez une dot! quand tu as fait ta première communion j’ ai mis chez meunier le notaire de montigny les francs que t’ a laissés ta mère une femme bien désagréable ils sont mieux chez lui qu’ ici tu comprends avec moi on ne sait jamais ce qui peut arriver il a comme ça de ces mots attendrissants pour lesquels on l’ embrasserait; et je l’ embrasse puis je retourne à le ma chambre énervée déjà parce qu’ il se fait tard l’ oreille longue et le cœur court guettant la sonnette heures et demie il ne se dépêche vraiment pas ", "tous les bruits sinistres concernant le sorcier en furent confirmés d’ autant mais la maritorne lancée à le fond n’ arrêtait plus on la fit taire chantant pouilles à les juges elle fut jetée hors de la salle et envoyée chez les folles où elle put se déchaîner tout à l’ aise les magistrats pourtant demeuraient perplexes ", "il demeurait à le paris parce que le travail l’ y retenait; voilà tout quand il serait vieux il reviendrait vivre près de sa vieille femme et avec l’ argent qu’ ils auraient amassé ils seraient à l’ abri de la misère pour le temps où l’ âge leur aurait enlevé la force et la santé un jour de novembre comme le soir tombait un homme que je ne connaissais pas s’ arrêta devant notre barrière j’ étais sur le seuil de la maison occupé à le casser une bourrée sans pousser la barrière mais en levant sa tête par-dessus en me regardant l’ homme me demanda si ce n’ était pas là que demeurait la mère barberin ", "dit vivement mlle jouffroy la cadette ce n' est pas la peine de faire des embarras quand on en est à l' b. si vous voulez nous permettre de prendre l' histoire nous ne serons pas en peine de vous prouver avec le frère gédéon mademoiselle dit mme qui avait allumé la mèche et qui tenait absolument à le mettre le feu à les poudres si bien informées que vous soyez par le frère gédéon je doute que ce soit l' ancien protégé de la famille niort-caen qui ait pris soin de vous éclairer sur la seule question qui nous intéresse en ce moment: à le savoir s' il y a quelqu'un qui ait été en mesure de mener en sous ordre l' affaire de la construction de saint-martin; et à le cas où quelqu'un aurait été en mesure de le faire qui est le personnage or nous nous trouvons aujourd'hui en présence de faits primo la vente de les maisons dites de l' œuvre de saint-martin à une société financière la présence non officielle bien entendu mais effective et constatée à la tête de ladite société d' une personne dont j' ai déjà prononcé le nom acheva mlle cloque et elle fit un supr", "l’ espèce porcine même n’ était pas négligée puis c’ étaient les orges les seigles la betterave surtout qui jouissait à le cet instant d’ une véritable faveur on étalait devant moi les productions fort estimables d’ ailleurs de cette famille agreste et on me les mettait en vue comme des éventaires de fruitiers et de bouchers après cette revue d’ honneur de l’ agriculture on daigna s’ occuper de mon humble personne ma tante insinua que les temps étaient bien changés que de nos jours le métier de peintre faisait partie d’ une branche importante de le commerce et qu’ il rapportait chaque année des sommes fort respectables ", "je t’ en supplie renseigne -toi auprès de le secrétariat pour savoir s’ il a reçu ma requête c’ est surtout pour le parti qu’ elle est importante il ne s’ agit pas d’ abord de mon destin personnel j’ ai fait une conférence sur la possibilité d’ un vol vers la lune ou mars avec un moteur à le réaction écrit -il il n’ y avait qu’ une trentaine d’ auditeurs mais il y a eu beaucoup de questions il n’ y a qu’ une trentaine d’ auditeurs qui tous rêvent d’ un improbable voyage de retour vers moscou ou léningrad ou vers leur famille leur métier la vie qu’ ils ont laissée mais s’ intéressent quand même à le voyage dans la lune nombreux sont les prodiges nul plus prodigieux que l’ homme dit sophocle la mer lutte contre l’ hiver elle gèle mais pas encore à le point d’ empêcher la navigation des bateaux arrivent bien qu’ assez rarement un voyage vers la lune ou mars ", "—et d’ autre part véronique baissa la voix et d’ autre part vous ne dites pas un mot de mon fils alors j’ ai des idées affreuses il n’ a peut-être pas survécu peut-être est -il mort depuis? est -ce pour cela que vous ne parlez pas de lui? avec un effort elle releva la tête honorine souriait je vous en supplie implora véronique dites-moi la vérité c’ est horrible d’ espérer plus qu’ on ne doit je vous en supplie honorine lui entoura le cou de son bras —mais ma pauvre dame est -ce que je vous aurais raconté tout cela s’ il était mort mon joli françois il vit il vit? s’ exclama la jeune femme éperdue ", "l’ autre ne répondit pas il était trop ému mais le docteur qui le regardait vit une humidité voiler ses yeux rougis et cette silencieuse émotion lui fut plus précieuse que les quelques billets qu’ il mettait de force dans la main de son camarade de le<UNK> présent file puisque c’ est presse dit -il à le blessé et si vraiment tu peux sauver la vie de quelqu’un apprends -moi seulement que tu as réussi: ç a me fera plaisir –que dieu permette que j’ arrive à le temps ", "je sais le procès commence cet aprés-midi; c\\' est pourquoi je venais demander à le m.l\\' ambassadeur d\\' intervenir pour avertir le tribunal qu\\ il y a eu maldonne le petit secrétaire toussote messieurs si vous permettez à le propos de son excellence précisément il conviendrait peut-être d\\' aller la délivrer guidez -nous " ]
porcius ne devint rien sur le bord de la rive devant la cabane de pierres sèches les inondations et la pluie avaient mis à le nu de les gros caïeux qui sortaient de terre derrière la maison il y avait un bois d’ oliviers et un champ planté de froment moissonné et dont les foins piquaient s’ introduisant entre la peau et le cuir de les sandales plus loin s’ étendaient la vigne et la plaine il faisait payer cher ses cours
[ "il achetait des chevaux il consacrait le meilleur de son temps à la chasse il montait souvent un petit cheval pommelé et se faisait accompagner par un jour en il lança à le reprises le javelot et tua fois dont un cerf à le bois dégénéré il le nota en lettres grecques à la base de le massacre qu’ il fit scier ", "le bois présentait une dissymétrie un côté était la réduction à le pour un de celui qui lui faisait face la reproduction en était aussi maladroite que chétive et formait un signe qui ressemblait à la lettre sigma c’ est le septembre que couvert de sueur de retour de grèce débarqué de brindes âgé de et ans virgile mourut en suffoquant à le cours d’ une toux souhaitait que les femmes se lavent avant le coït et exigeait qu’ elles voilent leurs parties à l’ aide d’ un voile blanc il ne souffrait pas de les voir tout à le fait nues tout rome se moquait de la manie sexuelle de cupiennius ", "il disait qu’ il ne pouvait bander que s’ il pouvait les prendre avec un peu de laine blanche entre les cuisses ce sont les tout débuts de l’ amour courtois on trouve la source de la manie sexuelle de dans horace satires PROPN disait que agissait ainsi parce que son ami prenait les femmes allongées sur le dos il disait qu’ on ne pouvait pas faire imaginer à un bœuf de faire l’ amour avec une vache allongée sur le dos ", "prenait les femmes à la mode ancienne à le pattes mot à le mot selon la coutume de les bêtes sauvages et il disait qu’ il avait besoin de sentir avec le nez leurs parties génitales parce qu’ il voyait mal quand sa femme demanda le divorce et porta l’ affaire devant le tribunal sa fille le quitta il aimait taper avec une cuiller sur la vaisselle ses insolences débitées sur le ton le plus grave révoltaient ses proches autant qu’ elles enthousiasmaient ses élèves après que sa fille eut quitté la demeure il fit la cour à les sénateurs ", "il errait de patron en patron à l’ heure de la sportule accompagné par ils disaient pourquoi les femmes ne portent -elles pas de culotte sur leur visage une saison durant tous les matins à la porte de les patrons les plus influents de rome et insistèrent pour que le sénat se réunît et adoptât une loi qui voilât la face de les femmes matrones que leur propos scandalisait s’ assemblèrent pour les faire déporter à l’ une ou l’ autre extrémité de l’ empire ce furent la vieille livie et auguste eux-mêmes qui durent intervenir pour suspendre la mesure d’ exil qu' elles avaient obtenue ", "auguste citait volontiers ce mot de porcius mon corps est un ru de boue qui n’ est pas continu ma demeure est un amas de cailloux qui tient debout par hasard ce que j’ ai inscrit ce matin sur mon morceau de buis est moins personnel que ce que la bave lumineuse de l’ escargot a noté sur sa feuille de laitue il est vrai que l’ empereur aimait se rafraîchir avec des tranches de concombre ou des feuilles de salade quelles qu’ elles fussent sans qu’ on les préparât à l’ improviste dans la crainte qu’ il y eût du poison s’ il avait fait avertir qu’ il mangerait c’ est en qu’ auguste institua l’ étalon-or ", "en quitta et regagna l’ PROPN porcius était présent à le banquet d’ adieu ils entendaient les chevaux piaffer dans l' écurie ils n’ étaient guère bavards ils se serrèrent l’ avant-bras en silence ", "chapitre vii latron détestait la mollesse la culture grecque la musique les dieux et le sucre il prenait son vin aigre sans l’ allonger de miel ni de neige tassée et conservée dans la terre il repoussait les visites il parlait de moins en moins il restait sur la rive entre les nuages les joncs la poussière sablonneuse et les fleurs ", "il aimait tendre la main en avant et faire écouter le silence il semble qu’ il ait habité un morceau de rive plus silencieux que d' autres on entendait à un le bruit de la navette d’ une femme on entendait à le milles un chien qui jappait à les portes de rome l’ attaque et le coup de queue d’ un chevesne ou d’ un brochet paraissaient de grands vacarmes " ]
[ "et dès que les flamands étaient touchés les pillards et les valets arrivaient qui se glissaient entre les gens d’ armes et ils portaient de grands couteaux dont ils les achevaient car ils n’ en avaient pas plus de pitié que s’ ils eussent été des chiens et la presse était si grande et la situation si périlleuse pour ceux qui tombaient qu’ on ne se pouvait relever si l’on n’ était bien aidé ce fut ainsi qu’ il y eut quelques français renversés dont fut messire godefroy d’ harcourt qui s’ était avancé à le plus épais de la presse malgré son jeune âge car il voulait disait -il porter un bon coup à sa première bataille s’ il n’ eût eu auprès de lui à le cette heure le sire de PROPN qui le voyant en danger d’ être foulé à les pieds le prit entre ses bras et l’ aida à se relever le roi de PROPN eût vu à le cette heure périr son meilleur ami et son compagnon d’ armes disait le petit roi lorsque son écuyer revint vers lui soutenu par hommes d’ armes tant il était blessé et froissé ", "cet homme était canetègne recueilli après jours de captivité à le ouvéa par une goélette à le destination de la nouvelle-calédonie les méchants ont de ces bonheurs de PROPN un courrier à le marche rapide avait transporté le commissionnaire à le san-francisco via PROPN et les chemins de fer des united-states et de la république mexicaine en correspondance avec un bateau de le service circulaire de la mer de les antilles avaient permis à l’ odieux personnage d’ atteindre colon à le point nommé pour assister à le départ de mlle de ma femme disait -il et il avait raison de par le contrat en bonne et due forme à le lui délivré par l’ administration d’ hanoï il s’ enquit fit parler les domestiques de et apprit ainsi que marcel et sa sœur de lait se rendaient à le cayenne –à cayenne grommela -t-il avec un hideux sourire ", "elle dit comme on confie un secret: laisse-la-moi je la montrerai à le ton père —et pourquoi on n’ irait pas à le portbail tous les lance claire la phrase a juste le temps de retomber qu’ elle regrette de l’ avoir prononcée à le quoi sert? —tu sais il est sûrement déjà parti et puis s’ il ne revient pas c’ est qu’ il n’ est pas encore prêt tu ne crois pas ", "demanda timidement –oui mais elle n’ est plus avec moi; elle est à le ciel vit qu’ une larme brillait dans l’ œil de la pauvre mère elle lui prit doucement la main et se tut un moment ", "il était si bien pour elle le protecteur vigilant l’ ami plein de sollicitude! et elle renfermait en son jeune cœur un si profond amour pour lui ce lorenzo impétueux et charmeur dont elle avait éprouvé la bonté la chevaleresque délicatesse ses cousines avec la lâcheté habituelle à les âmes médiocres profitaient de l’ absence de le jeune homme pour se venger de lui sur hélène en infligeant à le celle-ci maintes petites méchancetés sournoises la plus fréquente consistait à la railler de ses fiançailles à le calomnier à le prédire qu’ il serait le plus abominable de les maris –il vous dit qu’ il va à le paris pour sa situation ricanait oui vous pouvez le croire il est en train de faire la vie avec ce qui lui reste d’ économies et vous pauvre sotte vous verrez ce qu’ il vous réserve ", "didier son cher didier à qui elle arrangeait à le ce moment-là de les coussins derrière le dos la repoussa avec un geste de colère; et mme girague dit à le hermine: merci mon enfant hermine rougit de plaisir d’ être remerciée par la mère de didier; et elle jeta à le magarido un doux regard élonné et plein de tristesse qui disait clairement: pourquoi ne voulez -vous pas m’ aimer le soir à le diner m. girague ne fut pas obligé d’ arracher à le hermine les paroles une à une elle ne demandait qu’ à lui raconter leur bonne journée comment didier l’ avait fait travailler pour que le professeur fût content d’ elle le lendemain matin comment elle avait cueilli dans les taillis un bouquet de toutes sortes de plantes qu’ ils ne connaissaient pas pour les montrer à le m. PROPN qui leur en dirait les noms parce qu’ il était très savant en botanique le jardinier lui ne connaissait que les fleurs de les jardins ", "a tout instant nous heurtons les feuillées épaisses d’ où retombent sur nos épaules de les lézards qui dormaient des éphémères par myriades des petits serpents ou bien de les sauterelles souvent nos rameurs s’ égarent s’ interpellent en lugubres cris asiatiques et changent de route les ruines à lesquelles nous allons faire visite sont vraiment bien gardées par une telle forêt à le bout de heures cependant nous réussissons à le sortir de dessous bois pour entrer dans un marécage parmi des herbes géantes sommeille une rivière très étroite dont nous commençons à le remonter le cours frôlés par les joncs les plantes de toute sorte nuit de plus en plus noire ", "—valéry —je ne lui en veux pas je ne suis point de ceux qui lapident les femmes tombées j' ai pour elles des miséricordes infinies et leur pardonne de les faiblesses dont nous profitons mais enfin quand on achète un plaisir à le prix de son repos à le prix de le bonheur de ceux qu' on aimait qu' on aime encore —car tu as trop de cœur pour les oublier— et dont on a charge il est bon de se renseigner et de savoir si ce plaisir vaut les sacrifices qu' il coûte les peines qu' il nous impose à le nous et à d' autres et les biens qu' il nous fait perdre je ne veux pas examiner de plus près tes affaires et je tiens à ne pas m' initier à des aventures dont tu ne m' as point fait le confident mais je suis ton ami et tu m' estimes trop pour en douter réfléchis ", "il était homme et elle oubliait l\\ épouvantable minute elle avait passée atroce secousse elle avait ressentie lorsque arrêtant à le coin de la rue de la clef et se révélant agent des mœurs il l\\' avait menacée de l\\ 'emmener et de déclarer qu\\ il l\\' avait prise à le moment ou ̀ elle raccrochait à le coin d\\' une rue elle sentait bien qu\\ elle n\\ avait aucun moyen d\\' expliquer sa présence pour écarter semblable accusation mais était offert à l\\' aider et aussitôt elle avait oublié le misérable pour écouter que ami elle avait quitté la communauté et sa fuite allait faire de le scandale elle se trouvait à la merci de et elle aimait guère de PROPN que par un immoral caprice et peut-être bien plus à le cause de son costume de son caractère que pour lui même ", "le trouble de les inconnaissables lointains ses yeux devenus atones et fixes regardent en dedans pour quelques étranges minutes il se sent exilé sans comprendre de quelle patrie déshérité sans savoir de quoi triste jusqu' à le fond de l' âme entre lui et les hommes qui l' entourent se sont dressées tout à le coup d' irréductibles dissemblances héréditaires heures c' est l' heure finissent les vêpres chantées dernier office de le jour l' heure sortent de l' église dans un recueillement grave comme celui de le matin toutes les mantilles de drap noir cachant les jolis cheveux de les filles et la forme de leur corsage tous les bérets de laine pareillement abaissés sur les figures rasées de les hommes sur leurs yeux vifs ou sombres plongés encore dans le songe de les vieux temps " ]
–voici dit le reporter en la personne de ce brave soldat un témoin dont les dires ne peuvent guère être récusés puisqu’ en révélant la vérité il s’ expose lui-même à une sévère punition –soldat louvier dit le général je vous donne l’ ordre de me dire ce que vous savez vous n’ ignorez pas qu’ un mensonge pourrait avoir pour vous les plus graves conséquences mon général répondit louvier sans paraître intimidé je sais que je me suis mis en défaut par trop de bonté ou plutôt par trop de bêtise j’ ai eu tort; aussi a m’ est égal d’ aller à le bloc: je l’ ai mérité
[ "–allez à le fait murmura le général avec impatience et surtout tâchez de parler clairement d’ une façon nette et précise –oui mon général –en somme que dites-vous? –eh bien voilà j’ étais de faction samedi dernier sous les fenêtres mêmes de le bureau c’ est une habitude on met toujours une sentinelle à le cette place-là ", "et louvier alla ouvrir la fenêtre et se pencha vers la cour –vous voyez mon général j’ étais là juste en bas de le mur –continuez –vers les heures et demie je faisais les pas mon flingot sur l’ épaule quand je vois tout à le coup à le côté de moi mon camarade bossard avec qui j’ ai fait campagne à le tchad à le bornou à le maroc il venait de s’ échapper de sa cellule ", "–votre devoir était de le mettre en joue d’ appeler à la garde et à le besoin de tirer sur lui –je sais bien mon général mais il m’ a tellement supplié de le laisser grimper jusqu’ à l’ appui de la fenêtre que j’ ai fini par céder –vous l’ avez aide –non mais je l’ ai laissé faire il savait que le capitaine était absent et il prétendait pouvoir très bien gagner la rue en passant par le bureau le général foudroya le soldat d’ un regard terrible –complicité d’ évasion s’ écria -t-il ", "vous savez ce qui vous attend vous n’ avez qu’ à le relire les articles de le code à la fin de votre livret militaire vous êtes sûr de passer à le conseil c’ est moi qui vous le dis! –tant pis pour moi murmura louvier sans se déconcerter je ne l’ ai pas volé si j’ avais pu deviner ce qu’ allait faire ce gredin de bossard je ne l’ aurais pas laissé aller finalement il a grimpé jusqu’ à la fenêtre et il est entré dans le bureau ", "ce ne peut être que lui qui a dégringolé la caisse voilà la vraie vérite le capitaine marchal est innocent et bossard un coquin je le jure! marchal avait écouté la déposition de ce témoin inespéré avec un véritable ravissement il se croyait déjà sauvé mais une amère déconvenue lui était réservée ", "le commissaire s’ était avancé vers robert –monsieur lui dit -il avec un sourire goguenard cela n’ est pas mal imaginé la fable fait honneur à le votre imagination de reporter mais vos efforts désespérés pour sauver votre ami seront inutiles c’est-à-dire que je suis un menteur d’ un ton hargneux –silence vous! ordonna m.debernoise laissez parler m.le commissaire ", "–ce soldat répète évidemment une leçon apprise par cœur nul doute qu’ il n’ ait été stylé par m.delangle malheureusement l’ histoire ne tient pas debout bossard n’ aurait pu gagner la rue en passant par le bureau sans commettre quelques dégâts sans laisser quelques traces de son passage –on voit encore très bien sur le mur de les traces d’ escalade dit louvier ", "–voilà une chose intéressante à le constater fit le reporter ces dégradations répliqua aigrement le commissaire peuvent avoir été faites après coup qui nous prouve qu’ elles datent de samedi? qui prouve aussi qu’ elles datent d’ une époque postérieure objecta –cela suffit s’ écria irrité de ce qu’ il croyait être une généreuse supercherie de l’ ancien correspondant de guerre pour sauver son ami le soldat louvier aura par mon ordre jours de prison avec le motif: a tenté d’ entraver l’ action de la justice militaire par des mensonges ", "puis s’ adressant à le reporter: –quant à le vous monsieur dont le rôle dans cette affaire me semble très suspect je vais réfléchir à la décision qu’ il convient de prendre à le votre égard mon général dit robert je vous jure que vous êtes sur le point de prêter la main à une terrible injustice –silence monsieur prenez garde que votre dévouement irréfléchi pour votre ami ne vous fasse considérer comme son complice le capitaine marchal qui pendant l’ interrogatoire de louvier avait gardé un sombre silence s’ était élancé vers robert et lui serrait la main avec effusion " ]
[ "l’ air pulsé sur la pelouse de la résidence forme de les nappes de brume ma rage s’ épuise j’ arrache l’ incitatrice de le sol et la plaque contre la vitre en la forçant à le me regarder sa peur l’ a rendue d’ une laideur stupéfiante j’ ai du mal à le supporter son visage ", "ils ne dormaient pas la voix de PROPN s’ éleva plusieurs fois violente –elle est ta maîtresse puisque je le sais je te dis qu’ elle est ta maîtresse il répondait quelque chose que la vieille dame n’ entendait pas elle reposa doucement son assiette sur la table de nuit en prenant garde de ne pas la faire tinter contre le marbre ", "il traversa lentement la salle donnant sa main à le baiser à les plus grands seigneurs disant à le chacun une parole agréable se montrant enfin courtois affable gai insouciant comme s’ il eut eu ans et qu’ il n’ eut eu ni regret du passé ni craintes pour l’ avenir vi le petit coucher de le roi louis la chambre royale ressemblait assez à le cette pièce de le vieux louvre que l’on appelait le retrait où dit ses heures monsieur louis de PROPN elle ne se faisait remarquer d’ ailleurs que par une extrême simplicité.. une vieille tenture de cuir cordouan dédoré couvrait les murailles des lambeaux de tapisserie flottaient devant la fenêtre et autour de le lit un crucifix des reliquaires garnissaient l’ alcôve et contrastaient avec un manuscrit plein d’ images licencieuses ouvert sur un pupitre debout devant le fauteuil de le roi ", "mais voici que cela se déforme s’ atténue cesse de donner l’ illusion de la consistance et on respire mieux à le mesure que tout achève de se dissoudre: des nuages quelconques à le présent; bientôt après de simples vapeurs qui restent pour embrumer chaudement la partie occidentale de cette petite mer où nous passons seuls pas une jonque en vue; pas plus de trace de l’ homme qu’ avant son apparition dans la faune terrestre mais çà et là de longues traînées d’ un blanc rosé font des marbrures sur les eaux verdâtres saturées de matières organiques et ce sont des compagnies de pélicans qui dorment et se laissent flotter jusqu’ à le milieu de le jour nous continuons de cheminer sur le lac inerte qui a des luisances d’ étain poli ", "les bandits échangèrent en riant une poignée de main –dans cette même ville de frisco reprit groggan avec une certaine emphase j’ ai joué pendant quelque temps un rôle de première importance –je suis à le courant parlons sérieusement tu as réussi à t’ évader –pas de le tout je suis sorti il y a jours de la prison de les tombes avec des papiers parfaitement en règle et comme avait un geste de surprise ", "–mon cœur je ne crois pas en avoir je n’ ai qu’ un cerveau ripostait -il avec ce demi-sourire sarcastique qui lui était coutumier mot était revenu à les oreilles d’ antoinette qui avait d’ abord pleuré de regret puis avait pensé peu après qui sait avec de la patience j’ arriverai peut-être à le toucher ce cœur qui se prétend absent ce soir-là m. de la roche-gléon très en verve narrait à la table de son hôte d’ amusants épisodes d’ un récent voyage à le brésil où il s’ était rencontré avec une mission scientifique allemande de le<UNK> propos de mission mon cher ami interrompit m. de bronnes avez -vous eu connaissance de celle qui se prépare sous la direction de blangard le député radical-socialiste –oui j’ en ai entendu parler ils vont chercher à le exploiter une mine de cuivre paraît -il? –on le dit je n’ aurais guère confiance dans le talent de le piètre ingénieur qu’ est blangard ", "voilà ce que c’ est que de s’ être rallié à le nouveau régime mais je vous croyais dans le midi ne m’ avez -vous pas dit que vous étiez nommé commissaire de le gouvernement quelque part oui mais ç’ a été une triste affaire on n’ a pas voulu de moi sous prétexte que j’ avais un nom qui sentait trop l’ ancienne monarchie il y avait à le peine heures que j’ étais installé que la foule assiégeait l’ hôtel de la préfecture ", "pour l' instant je veux être tout à le plaisir de recevoir les hôtes que m' envoie la vieille angleterre il y avait dans les manières un peu raides de le capitaine PROPN un ton de réelle cordialité puis il paraissait certain que robert darvel était vivant c' était plus que ralph et miss alberte n' eussent osé espérer ils se résolurent à le prendre patience ils n' eurent pas d' ailleurs le temps de se livrer à de plus amples réflexions un gong des de mousseline claire parurent les hôtes de le résident furent introduits dans une délicieuse salle à le manger ", "dit -elle toute rouge d’ un ton nerveux allez devant; passez par ce sentier -là qui vous mènera en minutes auprès de nos amis moi je descendrai cette pente il la regarda dans le fond de les yeux ils étaient purs comme ceux d’ un enfant et tout brillants de larmes qui venaient d’ y monter ", "à le surplus je croyais à le cette sotte chose que l’ argent remplace tout et qu’ en en ayant tu te consolerais vivement l’ avenir me prouva mon erreur mais je ne compris réellement tout l’ ignoble de ma conduite que quand je vous vis jean et toi si nobles dans votre douleur souffrant l’ un pour l’ autre sans faiblesse sans vous départir de ce qui était vos devoirs les brutalités de pierre envers toi et la grande bonté de jean pour tous m’ ouvrirent aussi les yeux je fus ton bourreau ma pauvre suzanne et tu fus ma victime douce et résignée combien de fois as-tu dû me maudire !...–non ma mère jamais même dans mes jours de profond désespoir je ne vous ai pas accusée " ]
je devrais plutôt les ranger parmi les femmes politiques elles se donnaient à le roi et non à l’ homme elles se donnaient par esprit de domination et non par tendresse de cœur elles ne se donnaient pas elles se vendaient pour se faire payer leurs faveurs en influence mêlées à les intrigues de cour à les luttes de le temps elles étaient de vrais chefs de parti mettant leur beauté à le service de la cause qu’ elles avaient embrassée et ne tenant à le être aimées que pour assurer à le cette cause l’ appui de leur amant PROPN en françoise de foix venait d’ être mariée à le comte de chateaubriand à le moment françois qui était né en et qui avait épousé en la fille de louis la princesse claude montait âgé de ans sur le trône de france jaloux à l’ excès le mari de la future favorite cachait sa femme à le tous les regards
[ "elle vivait solitaire à le fond d’ un manoir de bretagne lorsque le roi fit publier par tout le beau royaume de france qu’ une cour sans dames ressemblait à un printemps sans roses et convia toutes les jeunes châtelaines de le temps à les fêtes de fontainebleau un message spécial de la reine fut envoyé à la comtesse de chateaubriand dont on vantait les charmes et les séductions pour l’ inviter à le venir orner ces fêtes de sa présence mais le renom de galanterie de la cour de françois inquiétait fort le comte de chateaubriand; aussi fit -il promettre à sa femme de ne pas venir à le cette cour si dangereuse pour la vertu de les filles d’ ève à le moins de recevoir l’ anneau d’ or marqué à le sceau de ses armes qu’ il portait à son doigt informé de cette recommandation le roi fit enlever à le comte de chateaubriand cette précieuse bague et la fit parvenir à la femme de ce courtisan trop ombrageux ", "trompée par cette ruse la fille de jean de foix se rendit à le palais de fontainebleau et bientôt on comprit à l’ influence qu’ elle exerçait qu’ elle avait le droit de tout obtenir de le roi parce qu’ elle lui avait tout accordé les amants étaient à le peu près de le même âge la comtesse de chateaubriand était ambitieuse elle ne chercha pas à le cacher sa liaison avec françois elle fit à le contraire parade de son pouvoir et mit de l’ ostentation à le disposer publiquement des plus hauts emplois de la cour et de l’ armée de l’ église et de la magistrature d’ abord en faveur de sa famille ensuite en faveur des partisans de la réforme religieuse qu’ elle protégea ouvertement auprès de son royal amant ", "telles étaient déjà la dégradation de les caractères et la dépravation de les mœurs que ses parents et ses amis acceptèrent sans scrupule les honneurs les dignités et les richesses qui leur venaient par elle ce n’ était pas alors une honte pour les femmes d’ être les maîtresses de le roi et quoique la source de leur crédit fût impure il ne manquait pas de courtisans heureux et fiers d’ utiliser à le leur profit un crédit fondé sur une passion illégitime et criminelle la comtesse de chateaubriand ouvrit sous françois l’ ère de les favorites de cour qui nées dans les rangs les plus élevés de noblesse d’ épée de leur époque se prostituèrent publiquement à le souverain dans le seul but de satisfaire leur vanité par l’ éclat de leur faveur et leur ambition par l’ étendue de leur pouvoir mais le règne de cette belle pécheresse que l’ histoire accuse de s’ être donnée à l’ amiral de bonnivet et à le connétable de bourbon en même temps qu’ à le roi ne fut pas de longue durée ce n’ est pas qu’ il y eut tout d’ abord une rupture brusque et violente ", "cette liaison agonisa longtemps avant de mourir tout à le fait elle subsista simultanément avec le caprice passager que diane de poitiers sut inspirer à le françois et ne se brisa complètement qu’ à la naissance de la passion profonde et absolue qu’ il éprouva pour anne de pisseleu qui devait être si célèbre sous le nom de duchesse d’ étampes on doit même supposer que la comtesse de chateaubriand ne se crut pas même alors à le tout jamais abandonnée et délaissée car elle parut encore à la cour de france parée d’ une riche broderie que le roi lui avait envoyée mais ce fut le dernier acte de courtoisie et de prodigalité de françois er envers cette maîtresse détrônée il ne devait pas tarder à se montrer à le son égard aussi sordide qu’ il s’ était montré généreux ", "si les historiens ont été véridiques ce roi dont on vante le caractère chevaleresque se conduisit cependant avec la belle comtesse de chateaubriand d’ une façon indigne d’ un gentilhomme devenu indifférent il lui fit redemander les joyaux qu’ il lui avait donnés quand il en était amoureux et sur lesquels on lisait des galantes devises que marguerite de navarre avait composées justement indignée elle les fit fondre et les remettant en cet état à le messager de son ancien amant: portez cela à le roi dit -elle puisqu’ il lui a plu de me reprendre ce qu’ il m’ avait si libéralement octroyé je le lui renvoie en lingots quant à les devises je les ai si bien empreintes et colloquées en ma mémoire et les y tiens si chères que je n’ ai pas souffert que personne en disposât et en eût de le plaisir que PROPN ainsi finit cet épisode d’ amour un moment mêlé à le ceux dont diane de poitiers et la duchesse d’ étampes furent les héroïnes ", "rentrée dans l’ ombre et le silence de son manoir de bretagne la comtesse de chateaubriand mourut paisiblement en à l’ âge de ans clément marot qu’ elle avait protégé et qui ne l’ avait pas oubliée lui fit une épitaphe en vers d’ un caractère tout philosophique voici cette épitaphe: sous ce tombeau françoise de foix de qui tout bien chacun vouloit dire et le disant onc une seule voix ne s’ avança de vouloir contredire de grand’beauté de grâce qui attire de bon savoir d’ intelligence prompte de biens d’ honneur et mieux qu’ on ne racompte dieu esternel richement l’ estoffa viateur pour t’ abréger le compte ci-gist un rien où tout triompha ", "quand la comtesse de chateaubriand mourut la duchesse d’ étampes régnait depuis longtemps en souveraine absolue sur le cœur de le roi et à la cour de PROPN elle y régnait depuis le voyage que la duchesse d’ angoulème avait fait en à le bayonne pour y recevoir son fils qui revenait de madrid après sa captivité cette princesse était entourée d’ un brillant essaim de demoiselles d’ honneur la plus séduisante de ces rayonnantes beautés était anne de pisseleu fille de le seigneur de meudon la future duchesse d’ étampes était née en ", "elle avait donc ans à le cette époque le roi en avait la statuaire et la peinture ont également transmis à la postérite les traits de cette frêle et ambitieuse favorite de le roi le primatice a retracé son portrait sur la toile jean goujon a ciselé son buste dans le marbre; ", "ainsi grands artistes lui ont donné l’ immortalité ils ont fait plus pour elle que françois er qui n’ a pu lui accorder que quelques années de pouvoir les historiens s’ accordent généralement à le dire que la duchesse d’ étampes n’ était pas régulièrement belle aucune intelligence ne rayonnait sur son front trop avancé aucune expression n’ animait ses yeux d’ un bleu opaque " ]
[ "le chat noir l' avenir a doncques la très illustre et inclyte pléiade de le chat noir est venue en nos murs se faire entendre et véhémentement applaudir de tous les seigneurs et gentes dames de rennes en les différents modes où peut le talenct ou la subtilité s' exercer pour le plus grand esbaudissement de les manants le bon syre féal châtelain de le mont-martyr cette nuictée fascheusement empesché de nous divertir par un de ces rhumes dont sa bonne verve oncques n' eust été tarie mais à le tout le moins gesnée et diminuée mais si nous nous gaussâmes fort néanmoins car à le défaut d' y celui vinct son amy le joïeulx compagnon bonnaud faire le boniment avec tant de gauloys esprit qu' eussiez cru ouïr ce maulvais dyable de panurge et myt à le cet employ tant d' yronie opportune et tant de fois tomba juste à le poinct que cuydions tous tant que nous étions y trépasser de joye et de ce délire que disaient les latins estre tremens encore qu' à le mon sens il ne le soit guares et c' était lors un joly spectacle que de voir mainste dame s' esclaffer et pouffer de rir", "je choisis à le dessein de les personnalités géniales mais difficiles malheureuses exigeantes appelant tout naturellement un dévouement sans borne de ceux qui les entourent or donc je serais là connaissant l’ immensité de l’ œuvre exposé immédiatement à le rayonnement redoutable qu’ elle possède à l’ état naissant j’ imagine avec un mélange d’ horreur et de nostalgie la forme tyrannique dévorante que prendrait fatalement mon admiration pour mon voisin à le quelles extrémités cette passion me réduirait et cela sans la moindre contrepartie par la seule vertu d’ un impératif catégorique qui commanderait autant à le cœur qu’ à la raison le sort m’ a épargné à le ce jour cette épreuve dévastatrice ", "je regardais si je trouverais des meubles une table des chaises voilà ce que je cherche de n\\' importe quel style je ne suis pas très fixé est des meubles qu\\ il me faut je viens de déménager ", "en fait il n’ est pas gros fulmine le prince dont la ville est montherlant ou quéque chose de ce genre c’ est bien la première fois que j’ entends proférer une telle exclamation à le propos de mon pote comme quoi tout est relatif pas vrai en tout cas elle comble d’ aise le cher biquet ", "«je ne veux donc pas de ton argent je ne veux pas qu’ il soit dit que pour une question pécuniaire j’ ai failli à le mon devoir et accepté tes inconséquences bel exemple pour tes frères et sœurs si un jour ils l’ apprenaient PROPN le juin petite maman chérie «je ne peux vous dire à le quel point m’ a peinée votre dernière lettre «je ne m’ attendais certes pas à des compliments de votre part mais vos reproches dépassent dans le fond et dans la forme tout ce que je pouvais imaginer «je vous avais envoyé après bien des hésitations une lettre affectueuse et confiante en vous disant tout j’ ai évité de vous raconter toutes les angoisses que j’ ai pu éprouver pour ne pas vous alarmer ", "ce livre est devenu quelque chose d’ important à le force d’ entendre dire à le jaume je l’ ai acheté l’ année que je me suis marié j’ en avais envie depuis ans il tourne les pages suit de le doigt la table de les numéros c’ est ça tu vois il pousse sous le nez d’ arbaud la page ou ̀ c’ est marqué c’ est c’ est bien ça tu vois ils lisent tous les en épelant de temps en temps jaume lève la tête et regarde le plafond comme quelqu’un qui cherche à le comprendre ", "mais sa nièce avait pris un tel empire sur elle qu’ elle finit par céder et consomma le crime .quant à le mmedewarf il fut plus difficile d’ obtenir des aveux elle niait en déclarant que si elle avait fui c’ était pour ne pas abandonner sa tante mais voyant que cette tactique restait sans effet et poussée dans ses derniers retranchements elle se décida à le tout avouer à le dire l’ étrange l’ incompréhensible chose que n’ avait été qu’ un instrument entre les mains de sa nièce celle-ci était l’ intermédiaire d’ un autre et c’ est le nom de cet autre qui me fit sursauter de stupéfaction quand PROPN le –le prince regardai mon mari avec ahurissement ", "et il rougit comme un collégien qui vient de se faire choper avec une revue porno chapitre xviii des cheveux d’ or et une balade à le clair de lune la fille à le disque c’ est ainsi que je l’ appelle d’ emblée a en effet tout ce qu’ il faut pour amadouer un gardien de la paix lorsqu’ elle a laissé sa bagnole en station devant une porte cochère c’ est une superbe jeune personne d’ une vingtaine d’ années à les cheveux de couverture de bouquin d’ amour d’ un jaune paille à le reflets d’ or si après cette tirade vous trouvez que je ne suis pas l’ émule de lamartine vous n’ êtes qu’ une bande d’ empêchés ", "son malaise vague d’ abord augmentant toujours prit une forme enfin on était en effet secoué comme en mer et il souffrait de le mal de les paquebots après la première atteinte un peu calmée il proposa de s’ en aller mais boivin furieux faillit lui sauter à la face cependant le gros homme pris de pitié ramena la barque d’ autorité et lorsque les étourdissements de patissot furent dissipés on s’ occupa de déjeuner restaurants se présentaient un tout petit avec un aspect de guinguette était fréquenté par le fretin de les pêcheurs ", "—au ton dont vous avez parlé de l’ enfant cela fut dit avec une telle douceur que mme fut saisie d’ un sentiment étrange la colère la surprise et toutes les émotions qui l’ étouffaient éclatèrent en un vaste sanglot et grosses larmes tombèrent sur ses joues germaine ne savait pas qu’ on pleurait de rage elle plaignit son ennemie et lui dit naïvement: pauvre femme les larmes séchèrent instantanément comme les gouttes de pluie qui tombent dans un cratère pauvre femme moi! répliqua aigrement mme " ]
a la vue de ces hommes à les faces patibulaires le voile de l’ illusion se déchira la vérite m’ apparut: j’ avais été odieusement berné c’ est dans un repaire de voleurs de grand chemin que j’ apportais les millions de dollars que j’ avais volés PROPN tout s’ écroulait autour de moi je faillis m’ évanouir de saisissement à le centre de la troupe dont il était sans doute le chef se tenait un cavalier dont le sombrero et le zarape étaient galonnés et brodés d’ or énormes brownings à le pommeau d’ argent étaient passés dans sa ceinture et sa selle était couverte en peau de jaguar
[ "gros et robuste le teint basané le visage très régulier orné de longues et fines moustaches noires ce personnage ne manquait pas d’ allure c’ est vers lui que sans plus se préoccuper de moi que si je n’ avais jamais existé violante dirigea son cheval puis se haussant sur ses étriers elle embrassa l’ homme à le pleine bouche avec une sorte de gloutonnerie passionnée me voila mon pedrillo adore murmurait -elle en l’ étreignant ardemment dans ses bras âme de mon cœur que je suis heureuse! trésor de ma vie je ne te quitterai plus jamais même pour un seul jour et comme ne répondait qu’ avec une certaine nonchalance à le ces brûlantes caresses elle jeta un regard brillant de jalousie vers ou femmes assez jolies qui se trouvaient mêlées à les cavaliers ", "m’ as-tu gardé ton cœur à le moins pendant ma longue absence fit -elle ah! si je croyais que tu eusses commis même par la pensée un péché contre notre amour je crois que je t’ arracherais les yeux avec mes ongles –as -tu réussi? demanda -t-il –oui dit -elle orgueilleusement en me montrant de le doigt j’ ai accompli ce tour de force que tu croyais impossible le yankee est là avec ses dollars regarde s’ il ne fait pas une mine à le mourir de rire ", "j’ étais fou de rage de m’ être si sottement laissé berner le sang m’ aveuglait je pris mon browning et je tirai en visant à la tête avec le plus beau sang-froid de le monde elle fit faire un écart à son cheval ma balle effleura le bord de son léger panama et alla s’ aplatir sur le mur violante n’ était nullement émue ", "–voilà l’ homme que j’ aime me cria -t-elle le qui grâce à le tes dollars sera bientôt dictateur de le mexique avant un mois nous aurons fait un pronunciamento et levé un corps d’ armée –tu seras toujours mon adorée murmura -t-il flatté dans son amour-propre par ces démonstrations passionnées je constatai alors que violante me détestait de toute la puissance de son ingratitude –as -tu donc pensé me cria -t-elle avec sa moue la plus dédaigneuse qu’ un homme comme toi pourrait jamais devenir mon mari? ", "oserais -tu te comparer à le pedrillo? lui il tient la campagne avec ses soldats et il prend noblement partout ce dont il a besoin comme cela est permis en temps de guerre toi tu n’ es qu’ un voleur de l’ argent qui t’ était confié et je t’ ai justement puni! cette fois c’ en était trop j’ étais insulté et bafoué après avoir été dépouillé j’ étais fou de rage mes mains tremblaient j’ ajustai de nouveau l’ aventurière bien décidé cette fois à ne pas la manquer mais avant que j’ eusse eu le temps de tirer un lasso siffla à le mes oreilles je me sentis les bras entravés et je fus brutalement arraché de ma selle avec une rapidité qui ne me donna pas le temps de réfléchir ", "mon browning avait roulé à le terre les bandits riaient à les éclats celui qui m’ avait si adroitement cueilli tirait sur son lasso de toutes ses forces me forçant à le raboter de mon dos le pavé de la cour j’ eus bientôt les mains et le visage en sang pendant quelques minutes je servis de jouet à le cette canaille –en voilà assez dit enfin flanquez -le dehors et qu’ il aille où il voudra il serait plus prudent de lui casser la tête objecta haineusement violante il a tiré sur moi puis il peut nous dénoncer –lui fit le général avec un gros rire et à le qui ce n’ est toujours pas à le consul de les etats-unis ", "ouste! vous autres débarrassez -moi de ce coquin je l’ ai assez vu! il ajouta très haut certainement exprès pour que je l’ entendisse –viens ma belle violante tu m’ aideras à le porter les bank-notes dans la cave de bronze nous allons compter nos richesses non sans avoir reçu quelques horions je me retrouvai en dehors de le pont-levis mais dans quel pitoyable état j’ étais meurtri désespéré conspué par les bandits et de plus sans un sou en poche ", "j’ avais eu la présence d’ esprit de ramasser mon browning mais c’ est tout ce qui me restait en me délivrant de le lasso un de les soldats de m’ avait subtilement allégé de mon portefeuille et un autre avait raflé toute la menue monnaie que j’ avais en poche je délibérai si je ne ferais pas mieux de me sauter la cervelle tout de suite pour en finir pourtant je me raidis contre cette faiblesse et clopin-clopant je me mis en route à l’ aventure je crois que j’ aurais fait pitié à le violante elle-même il était écrit cependant que je devais revoir une fois encore le général ", "le soir de cette néfaste journée j’ avais trouvé l’ hospitalite dans la hutte d’ un péon indien mais le lendemain j’ étais si courbatu si déprimé que c’ est à le peine si je pus parcourir quelques milles je m’ étais arrêté pour me reposer dans un petit bois de cyprès quand un grand bruit de chevaux parvint à le mes oreilles je me dissimulai promptement derrière un buisson et bien m’ en prit et une douzaine de ses hommes passèrent à le quelques pas de moi quelle ne fut pas ma surprise en reconnaissant à le milieu d’ eux garrotté sur le cheval qu’ il montait l’ ancien sous-directeur de la succursale de le belge gérard perquin le fiancé de –que vous avez tenté de faire assassiner dit sévèrement PROPN baissa la tête " ]
[ "il faillit avant d’ affronter le grand manitou entrer dans le bar d’ en face et boire un verre de quelque chose de n’ importe quoi de la bière de le vin blanc un apéritif quelconque et c’ est à ce moment que pour la première fois il se souvint de le dernier dîner des pardon de l’ histoire de les cigarettes de la consultation près de le berceau pliant les factionnaires le reconnurent et il pénétra dans l’ ascenseur —cabinet de le préfet —vous avez une convocation il la montra de mauvaise grâce ", "il ne s’ agissait plus que de faire revenir mais quand la mère barbeau vint voir fanchon le soir même pour l’ embrasser et lui donner sa bénédiction elle objecta qu’ à la nouvelle de le prochain mariage de son frère sylvinet était retombé malade et elle demandait qu’ on attendît encore quelques jours pour le guérir ou le consoler –vous avez fait une faute mère barbeau dit la petite fadette en confirmant à le sylvinet qu’ il n’ avait point rêvé en me voyant à son côté à le sortir de sa fièvre à le présent son idée contrariera la mienne et je n’ aurai plus la même vertu pour le guérir pendant son sommeil il se peut même qu’ il me repousse et que ma présence empire son mal ", "les voisines déposèrent en vain des trésors d’ intelligence et de ruse: elles furent obligées de proclamer la pureté de les relations existant entre le curé et mademoiselle céleste ans environ après son arrivée céleste avait fait une longue absence laissant la maison à les soins de la vieille servante elle avait à le régler des affaires d’ intérêt dans son pays à le valence avait -elle dit en partant personne n’ avait songé à le mettre la chose en doute l’ abbé n’ avait témoigné aucun regret ", "il ne s’ était jamais autant haï qu’ à le cet instant où il voulait donner libre cours à sa haine il avait constaté que la porte de la véranda pas plus que la grille de le jardin n’ était fermée à le clé saint-yves vivant dans une sorte d’ insouciance ou d’ indifférence par rapport à le monde matériel il allait le regretter le regretter jusqu’ à la fin de ses jours .penché sur son cahier lazare était en train d’ écrire une cinquième fois –papa?pas de réponse l’ homme était aplati contre le mur de la véranda ", "l’ importance de cet écoulement est tel que le genre le met scrupuleusement en scène le rend systématiquement visible ce qu’ il n’ est pas toujours dans la réalité et le souligne de force manifestations sonores censées en amplifier la portée et provoquant parfois chez celui qui regarde un fou rire contre-productif –mais tout genre a ses ridicules et le culte de l’ éjaculation démultipliée perpétuelle en est assurément un de les plus complets le bouc émissaire est là pour mettre en valeur par sa docilité son habileté sa soumission la vigueur et la résolution de ceux qui vont user de lui comme d’ un réceptacle mais le corps de le vainqueur dans ces batailles PROPN n’ est pas toujours celui qu’ on pense pour être codifié le genre n’ est pas rigide qu’ un bastien arrive et les enjeux changent de nature ", "où est -il où est -il s’ écria flore de chalonnes en se levant si brusquement qu’ elle renversa la table de tric-trac l’ abbé ferma les yeux la victime voyait étinceler au-dessus de sa tête le couteau de le sacrifice mais ô surprise ", "ils s’ entretiennent de choses douces aimables puis on lit les feuilles arrivées de paris le matin on les commente c’ est m. hansquine généralement qui prend et garde la parole le plus longtemps maître hamster l’ écoute le regard sur le flot qui monte ou qui descend la main droite sur le timon de le gouvernail qui sert à le diriger sa chaise roulante et la main gauche caressant les oreilles veloutées d’ un personnage enfoui sous la couverture qui recouvre ses jambes et dont la tête de lapin futé passe seule ", "il expliqua à le sophie que les fonctionnaires civils et militaires munis d\\' un ordre de route avaient droit à un nombre de chevaux d\\' autant plus important qu\\ ils occupaient un grade ou tchin plus élevé dans administration lui par exemple comme lieutenant en retraite regagnant ses foyers ne pouvait prétendre qu\\ à un modeste attelage aussi avait -il dû payer le prix fort pour disposer d\\' une troïka et d’ une calèche à la façon un membre de le huitième tchin commandant ou assesseur de collège cette répartition de les individus dans des catégories numérotées selon les services qu’ ils rendaient à l’ empire sembla puérile à le sophie mais elle n\\ osa le dire à le nicolas car visiblement il prenait la chose à le sérieux ", "les plus fortes parties de le whist coûtaient rarement plus d’ un louis la fiche c’ est une distraction sans danger pour un millionnaire s’ il aventurait un fort pari autour d’ une table d’ écarté personne n’ avait le droit de le rappeler à la raison mais du moins on s’ entendit pour ménager sa bourse on le connaissait et l’on s’ intéressait à le lui comme à un convalescent un joueur se comporte comme un sage ou comme un fou selon qu’ il est poussé ou retenu par ceux qui l’ entourent ", "regardez -moi il était velu comme un singe et noir ç a on peut dire malgré quelques poils d’ argent bon teint alors mme migeon se renversait de petits rires et l’ agent voyer devenait nerveux les musiques se croisaient comme de grinçantes mains de fer pierre delobelle attendait dans un coin près de le manège quelqu’un qui ne venait pas " ]
vous vous êtes bien passée de le voir depuis ans qu’ avez -vous aujourd’hui ils avaient suivi la longue rue qui va de la mer à la ville ils tournèrent à le droite pour monter la côte d’ étretat la route blanche se déroulait sous une pluie brûlante de soleil ils allaient lentement sous l’ ardente chaleur à le petits pas
[ "elle avait passé son bras sous celui de son ami et elle regardait droit devant elle d’ un regard fixe elle prononça:– ainsi vous ne l’ avez jamais revu non plus non jamais est -ce possible ma chère amie ne recommençons point cette éternelle discussion j’ ai une femme et des enfants comme vous avez un mari nous avons donc l’ un et l’ autre tout à le craindre de l’ opinion elle ne répondit point elle songeait à sa jeunesse lointaine à les choses passées si tristes .on l’ avait mariée comme on marie les jeunes filles elle ne connaissait guère son fiancé un diplomate et elle vécut avec lui plus tard de la vie de toutes les femmes de le monde .mais voilà qu’ un jeune homme m.d’ apreval marié comme elle l’ aima d’ une passion profonde et pendant une longue absence de m.decadour parti à les indes en mission politique elle succomba.aurait -elle pu résister? se refuser? ", "aurait -elle eu la force le courage de ne pas céder car elle l’ aimait aussi non vraiment non! c’ eût été trop dur elle aurait trop souffert comme la vie est méchante et rusée peut -on éviter certaines atteintes de le sort peut -on fuir la destinée fatale quand on est femme seule abandonnée sans tendresse sans enfants peut -on fuir toujours une passion qui se lève sur vous comme on fuirait la lumière de le soleil pour vivre jusqu’ à sa mort dans la nuit?comme elle se rappelait tous les détails maintenant ses baisers ses sourires son arrêt sur la porte pour la regarder en entrant chez elle ", "quels jours heureux ses seuls beaux jours si vite finis!puis elle s’ aperçut qu’ elle était enceinte! quelles angoisses!oh ce voyage dans le midi ce long voyage ces souffrances ces terreurs incessantes cette vie cachée dans ce petit chalet solitaire sur le bord de la méditerranée à le fond d’ un jardin dont elle n’ osait pas sortir comme elle se les rappelait les longs jours qu’ elle passait étendue sous un oranger les yeux levés vers les fruits rouges tout ronds dans le feuillage vert comme elle aurait voulu sortir aller jusqu’ à la mer dont le souffle frais lui venait par-dessus le mur dont elle entendait les courtes vagues sur la plage dont elle rêvait la grande surface bleue luisante de soleil avec des voiles blanches et une montagne à l’ horizon mais elle n’ osait point franchir la porte ", "si on l’ avait reconnue déformée ainsi montrant sa honte dans sa lourde ceinture!et les jours d’ attente les derniers jours torturants les alertes les souffrances menaçantes puis l’ effroyable nuit! que de misères elle avait endurées .quelle nuit celle-la ̀! comme elle avait gémi crie elle voyait encore la face pâle de son amant qui lui baisait la main à le chaque minute la figure glabre de le médecin le bonnet blanc de la garde et quelle secousse elle avait sentie en son cœur en entendant ce frêle gémissement d’ enfant ce miaulement ce premier effort d’ une voix d’ homme! et le lendemain le lendemain le seul jour de sa vie ou ̀ elle eût vu et embrassé son fils car jamais depuis elle ne l’ avait seulement depuis lors quelle longue existence vide où flottait toujours toujours la pensée de cet enfant ", "elle ne l’ avait pas revu pas une seule fois ce petit être sorti d’ elle son fils on l’ avait pris emporté caché elle savait seulement qu’ il avait été élevé par des paysans normands qu’ il était devenu PROPN un paysan et qu’ il était marié bien marié et bien doté par son père dont il ignorait le nom.que de fois depuis ans elle avait voulu partir pour le voir pour l’ embrasser elle ne se figurait pas qu’ il eût grandi! elle songeait toujours à le cette larve humaine qu’ elle avait tenue un jour dans ses bras et serrée contre son flanc meurtri.que de fois elle avait dit à le son amant ", "je n’ y tiens plus je veux le voir je vais partir toujours il l’ avait retenue arrêtée elle ne saurait pas se contenir se maîtriser l’ autre devinerait l’ exploiterait elle serait perdue comment est -il? disait -elle je ne sais pas je ne l’ ai point revu non plus est -ce possible ", "avoir un fils et ne le point connaître avoir peur de lui l’ avoir rejeté comme une honte –c’ était horrible .ils allaient sur la longue route accablés par la flamme de le soleil montant toujours l’ interminable côte elle reprit:– ne dirait -on pas un châtiment je n’ ai jamais eu d’ autre enfant ", "non je ne pouvais plus résister à ce désir de le voir qui me hante depuis ans vous ne comprenez pas cela vous les hommes songez que je suis tout près de la mort et je ne l’ aurai pas revu! pas revu est -ce possible comment ai -je pu attendre si longtemps j’ ai pensé à lui toute ma vie ", "quelle affreuse existence cela m’ a fait je ne me suis pas réveillée une fois pas une fois entendez -vous sans que ma première pensée n’ ait été pour lui pour mon enfant comment est -il? comme je me sens coupable vis-à-vis de lui doit -on craindre le monde en ce cas-la j’ aurais dû tout quitter et le suivre l’ élever l’ aimer " ]
[ "il revint à le logis tout travaillé et tout époinçonné par la jalousie le conducteur pouvait avoir raison gertrude était belle jeune sans expérience de la vie lui se trouvait loin d' elle et d' ailleurs n' étant point fat il se rendait justice il ne s' abusait ni sur son mérite ni sur sa beauté gertrude pouvait rencontrer PROPN quelque riche et beau fils de famille qui effaçât rapidement le souvenir de son maussade cousin d' ailleurs l' amour est le plus capricieux de les oiseaux il s' en va comme il est venu sans raisons et xavier trouvait motifs pour que l' absence aliénât celui de gertrude il passa ainsi plusieurs jours à se forger des fantômes et à le broyer de le noir la lettre de sa cousine le surprit dans ces terreurs jalouses et jeta un rayon de soleil à le travers les brouillards qu' il avait amassés comme à le plaisir ", "était -il sans bruit il enfila ses culottes repassa son gilet sa veste arrête ô ma plume imprudente où palpite qui se délivre importe agitation un corps paralysé qui un quart d\\' heure véronique avertie par je ne sais quel pressentiment éveilla elle inquiéta d\\' abord de ne plus sentir elle elle inquiéta plus encore lorsque ayant gratté une allumette elle aperçut à le chevet de le lit la béquille compagne obligée de infirme allumette acheva de se consumer entre ses doigts car en sortant avait emporté la bougie ", "quelque chose de vraiment représentatif nos saintes mères et sœurs les putes sont ce qu’ il y a aujourd’hui de moins pseudo la pute est encore ce qu’ il y a de plus authentique c’ est pourquoi tout ce qui est bidon est contre cachez mon sein que je ne saurais voir ", "un jour il fit une allusion à le michel –vous ne devriez rien dire contre lui répliqua -t-elle non seulement il ne dit rien contre vous mais il vous admire il m' admire vous vous moquez il me hait depuis l' enfance ", "fait -elle comme ç a avant de sortir je voudrais que vous le matiez votre san mes choutes à le califourchon sur une chaise œil tellement rivé à 'œilleton de le viseur que je sens mon lampion droit devenir en acier bleui les tympans réduits à les aguets comme dit mon notaire qui est constipé des feuilles je poireaute un tiers d\\' heure pourquoi toujours dire un quart d\\' heure pour parler de minutes et minutes pour qualifier un tiers d\\' heure et ce que j\\' espérais ce que je désirais se produit dans ma vie ç a a toujours été quand je souhaite ardemment un truc je l\\' obtiens toujours ", "je ne veux pas vous décourager –je vois je retire tout de même ce que j’ ai dit: vous n’ êtes pas si généreuse que je l’ aurais cru d’ abord mais à le moins suivez un petit conseil n’ embauchez jamais votre famille romillat n’ eut pas le temps de demander pourquoi ", "moi non je n’ en ai pas la moindre envie se disait -il sur le trottoir tandis que s’ évanouissait la saab noire mais alors quoi faire? quoi d’ autre rien rentre chez toi après on verra c’ est tout vu j’ y suis déjà ", "il se décida cependant à le aborder cette très délicate question et dès la première éclaircie de le ciel annonça à l’ aubergiste son intention de partir de se rendre à le quelques lieues plus loin dans la petite ville de ligny-en-barrois où certainement et comme on me l’ assure je ferais mes frais ajouta -t-il PROPN qui compte plus de habitants offre sans aucun doute bien plus de ressources que nous dit m. philippot et vous avez grande raison d’ y aller mais quand m. PROPN lui avoua qu’ il était sans argent et dans l’ impossibilité de solder sa note de dépense il refusa d’ entendre de cette oreille et se fâcha vous faire crédit mais je ne vous connais pas objecta m. philippot qui passait à le juste titre pour l’ homme le plus intéressé le plus timoré et le plus méfiant de le village vous êtes sans domicile toujours par monts et par vaux où vous retrouverais -je? m. eut beau se prévaloir de son honorabilité et affirmer qu’ il s’ acquitterait dès qu’ il le pourrait l’ aubergiste de la croix-blanche exigea quelque chose de plus solide que des promesses il voulait ", "le départ de notre train est imminent prenez garde à la fermeture automatique de les portes attention à le départ .je me demande où peuvent bien aller tous ces gens ont -ils comme moi des rêves des espoirs des doutes des angoisses se perdent -ils eux aussi dans des abîmes de pensées inutiles dans leurs écouteurs quelle bande-son accompagne le film de leur vie sont -ils amoureux allergiques à le pollen soucieux joyeux frigides bordéliques malades maniaques exaltés ou inquiets ", "cria la chouette d’ une voix haletante épuisée à le secours à le secours –à la porte la vieille elle empêche d’ entendre dit le petit boiteux en éclatant de rire à le bas la cabale les cris de la chouette ne pouvaient percer ces étages souterrains " ]
PROPN a tout du exprime PROPN non ne vous occupez pas de l’ addition je mettrai ça sur la note de le patron dans le taxi qui me conduit à la gare saint-lazare je ne ris plus ce victor m’ embête avec son patron j’ ouvre le sac pour chercher mes cartes de visite
[ "dans le dossier je trouve tout ce qu’ il me faut non seulement des cartes de visite mais encore des papiers une notice sur mon pedigree un aperçu de mon existence passée de mes voyages des détails sur une rencontre que j’ eus il y a ans à le milan avec qui justement cherchait un valet de chambre et à qui je recommandai durin enfin des passeports avec ma photographie c’ est moi tout crache j’ admire chapitre entre vernon et lisieux j’ ai été pris d’ une colère singulièrement grotesque j’ étais seul dans mon compartiment affalé dans un coin me refusant à le penser anéanti redoutant par-dessus tout de sortir de cette sorte de léthargie ou ̀ j’ avais trouvé lâchement un refuge passager et voilà que tout à le coup je fis explosion eh bien es -tu content tu y vas à le deauville et je me bourrai de coups comme un enfant en m’ injuriant comme un charretier ", "ma rage stupide était comparable à le celle de cette sotte fille qui dans un conte de perrault pouvant formuler des vœux qui eussent fait sa fortune avait désiré une aune de boudin l’ avait vue descendre par la cheminée puis sauter à le son nez et avait épuisé son destin en souhaitant d’ être sur-le-champ débarrassé de cette encombrante charcuterie j’ allais à le deauville mais que n’ aurais -je donné pour en être déjà revenu! qu’ est -ce que me réservait ce damné m. en vérité je le connaissais si peu! quant à le maître antonin rose il ne pouvait plus en être question de le moins pour le moment j’ avais vendu mon moi contre un visage le unième de l’ illustre ma personnalité se réduisait désormais à n’ être qu’ un portrait de plus dans sa collection une simple épreuve retouchée et encore je devais veiller à ne pas trop l’ abîmer dans mon désespoir dans une glace je constate que ma cicatrice n’ a pas trop souffert de ma gesticulation ridicule je suis plus brique cuite que jamais ", "mon haleine doit être d’ une fraîcheur d’ alcool à le encore une colère comme celle-ci et je serai cette façade me donne ans de plus deauville je descends derrière mes lunettes raide comme un gentleman qui n’ a pas lâché les tabourets de bar depuis jours et j’ injurie copieusement dans un anglais de cockney un gamin qui à la sortie veut me prendre de force ma valise je monte dans l’ autobus de le royal ", "pas de chambre naturellement nous sommes à la veille de les courses je demande si est chez elle et je prie qu’ on lui fasse parvenir mon bristol d’ urgence minutes plus tard on vient me chercher et je suis un faquin solennel sans avoir la ̂ché mon sac ahurissement de le maître d’ hôtel on veut me débarrasser de mon fardeau je grogne ", "je dois avoir une figure redoutable on n’ insiste pas un luxueux appartement à le rez-de-chaussée grandes portes-fenêtres ouvertes sur les parterres fleuris de le reste des fleurs il y en a partout ce salon en est plein et des plus rares des orchidées à le faire rougir un singe ", "une femme de chambre de les plus coquettes me fait entrer dans un boudoir nom d’ un rat! doit laisser quelque chose derrière elle comme sillage embaume les parfums surtout les moins timides ceux qui avouent audacieusement leur dessein de viol m’ ont toujours bouleversé je ne sais déjà plus ce que je fais là ni surtout ce que je vais faire un rôle pareil c’ est au-dessus de mes moyens je vais me trahir tout de suite elle est jolie jolie j’ ai vu son portrait dans la collection durin si j’ avais été moins bassement inquiet je me serais certainement attardé à la contemplation de certains détails je me rappelle par exemple que ses seins ses seins nus car il y avait des photos d’ une intimité je sens que lorsqu’ elle va être là je vais bégayer que mes gestes vont être ridicules ou odieux est -ce que je sais moi comment on parle à une lady!... à une lady qui couche avec son domestique on peut se croire tout permis et alors alors ce que l’on peut se faire remettre à sa place doit se donner comme une reine une femme comme ou vous chasser comme une impératrice on n’ a plus", "ce n’ est pas parce qu’ une suite fatale de circonstances m’ a imposé une trogne fleurie de et jeté dans les jambes un nécessaire de cambrioleur pour que je continue à le jouer un rôle à lequel ni mes antécédents ni une solide éducation familiale ni ma profession j’ ose le dire ne m’ ont préparé jusqu’ alors quand je me suis assis sur les bancs de la correctionnelle et même de la cour d’ assises si peu a n’ a jamais été sur celui de les coquins mon devoir est de les défendre tout juste mais de là à me déguiser pour faire leurs commissions à le surplus elle est faite la commission de durin! et elle vaut bien louis ma parole je ne la referais plus pour mille! ", "hum! louis il vaut mieux ne pas y réfléchir eh bien non! la moustache à la charlot m’ a fait passer un trop mauvais quart d’ heure maintenant adieu durin nous sommes quittes je n’ ai qu’ à le laisser le sac l’ enveloppe et je me lève pour saluer elle est en pyjama elle sort du bain bigre!... des culottes lamées d’ argent habillant des jambes des bras nus sortent du tissu métallique qui se gonfle sur une poitrine d’ airain doré laquelle se cache à le peine ", "cette châsse va à le cette déesse impudique d’ orient parée pour le music-hàll car enfin elle ne dort pas une beauté comme on n’ en rencontre que chez les juives des yeux immenses d’ une volupté tranquille et permanente une bouche toute petite une tache de sang pour le reste je vous renvoie à le cantique de les cantiques j’ en ai la respiration coupée " ]
[ "il y avait pourtant l' école mais l' école ce sont des livres et des camarades ma petite ville est très utile parce qu' elle est très calme a cause de le silence nos cris ont plus de vie et parce que les rues sont solitaires nos jeux ne comportent pas de dangers c' est dans les rues que l'on peut faire des parties de chasse où les uns sont chasseurs les autres chiens et où les plus malins sont des bêtes sauvages c' est sur les places que l'on peut faire des parties de barres pleines de courses et de cris ", "il venait en quelques mots de conter une histoire caractéristique qui le peignait en entier à le fond c’ était un paresseux ayant des appétits sanguins des désirs très-arrêtés de jouissances faciles et durables ce grand corps puissant ne demandait qu’ à ne rien faire qu’ à se vautrer dans une oisiveté et un assouvissement de toutes les heures il aurait voulu bien manger bien dormir contenter largement ses passions sans remuer de place sans courir la mauvaise chance d’ une fatigue quelconque la profession d’ avocat l’ avait épouvanté et il frissonnait à l’ idée de piocher la terre ", "ceci est fort c’ est comme cela docteur je vous donnerai quelque jour aussi l’ explication de cette énigme comme je vous le disais sortant de table et je crois même la tête un peu échauffée de vin de champagne j’ étais occupé à le chercher une grisette à le travers les rues qui avoisinent le quartier PROPN lorsque par hasard tout à le coup je rencontre louise ma jeune coquette de la pension elle me reconnaît je lui parle a son costume je juge qu’ elle n’ est pas riche; ", "il recule puisqu’ il ajourne et cela se permet de lorgner ma femme avec impertinence la question est de savoir si c’ était avec impertinence car enfin mon cher breteaux on a toujours le droit de regarder une jolie femme fût -ce la vôtre –quand je dis avec je sais ce que je dis j’ ai dit avec donc c’ est avec et il se battra ou je lui coupe les oreilles ", "et puis ses chats norma œdipe il serait tranquille comme il serait content de me retrouver! oui il partait voir une de ses filles à le tours ", "toutes les années on parlait de faire repeindre sans pouvoir s��y décider par haine de le changement PROPN assise devant le métier était tendue la chasuble leva la tête en disant: –tu sais que si nous la livrons dimanche je t’ ai promis une bourriche de pensées pour ton jardin.gaiement angélique s’ exclama –c’ est vrai oh! je vais m’ y mettre mais où donc est mon doigtier les outils s’ envolent quand on ne travaille plus elle glissa le vieux doigtier d’ ivoire à la seconde phalange de son petit doigt et elle s’ assit de l’ autre côté de le métier en face de la fenêtre .depuis le milieu de le dernier siècle pas une modification ne s’ était produite dans l’ aménagement de l’ atelier les modes changeaient l’ art de le brodeur se transformait mais on retrouvait encore scellée à le mur la chanlatte la pièce de bois où s’ appuie le métier qu’ un tréteau mobile porte à l’ autre bout ", "auriez -vous connu par hasard —moi monsieur point de le tout dit ventéjols mais ma mère a connu un hussard de la vieille garde qui le voyait fréquemment est une chose surprenante que ces rencontres continua buridan il avait une redingote grise ", "il l’ embrassa elle dit: dans tout cela ce qui me peine le plus c’ est que tu n’ aies pas eu confiance en moi alors que j’ ai fait l’ impossible pour que tu aies cette confiance l’ avoir confiance en revenait sans cesse dans cette histoire comme une obsession maintenant que vous avez tout décidé entre vous à le sujet de tes relations avec souplier il n’ y a qu’ à essayer dans cette voie si tu pouvais le repêcher ce petit ce serait bien quoique de la grâce authentique hum et puis je me demande si à le bout de jours ne s’ amusant plus avec toi il ne te la ̂chera pas ", "mais cela ne lui suffit pas au-dessous de sa phrase sans asseoir penché sur la table il écrivit: et pour lui avoir montré que je le savias punte cette fois il hésita; détacha sa culotte et la rabattit de côté il regarda sa cuisse où la petite blessure qu\\ il venait de faire saignait il examina d\\' anciennes cicatrices qui tout autour laissaient comme des traces de vaccin ", "a partir de la mi-juin une soixantaine de femmes charpissaient la laine de les toisons brutes sans la rompre des ouvriers lavaient ces toisons dans de grands paniers plongés dans l’ eau et on les étendait ensuite sur des draps dans l’ enclos disposé à le cet effet en compartiments gazonnés l’ enfant chétive mais intelligente inspirait une affection presque maternelle à le toutes les ouvrières sur lesquelles elle exerçait un certain empire dû à sa constante sympathie pour ces pauvres femmes avaient -elles une grâce à le demander quelques réclamations à le faire lucile était toujours chargée de le message auprès de son père qui l’ aimant comme on aime l’ enfant que l’on craint sans cesse de perdre ne savait rien lui refuser lucile accompagnait souvent les ouvrières qui demeuraient presque toutes dans le voisinage quand après la journée de travail elles rentraient dans leur maison pour apprêter le repas de le soir " ]
—à demain dit gaiement maurice vernex en prenant congé de moi pour couper court je crois à le mes doléances il vint en effet et nous passâmes une soirée charmante il s’ entendait en toutes choses il connaissait tout le monde et je n’ ai jamais entendu de conversation plus séduisante à le rebours de la plupart de les gens il savait déguiser la portée de le fond sous la frivolité apparente de la forme quel aimable garçon et que j’ eusse été heureux de l’ avoir toujours à le mon foyer
[ "pendant cette interminable quinzaine il vint me voir plus qu’ il ne l’ avait fait en années c’ était je crois bien par pitié de ma solitude que ma belle-mère n’ adoucissait qu’ imparfaitement avec celle-ci je dois le dire nous éprouvions un plaisir amer à le parler de suzanne et à le médire de son mari jours après le mariage j’ avais reçu un petit billet de ma fille contenant ces mots cher père je me porte bien le château de lincy est superbe mais il pleut à le verse depuis notre arrivée ", "embrasse grand-mère pour moi je t’ envoie baisers des meilleurs ta suzanne il me semble dit ma belle-mère d’ un ton piqué lorsque je lui communiquai ce petit document il me semble que votre fille aurait bien pu prendre la peine de m’ écrire à le moi aussi —mais chère mère fis -je observer avec douceur vous voyez bien qu’ elle me charge de la rappeler à le votre souvenir de la façon la plus affectueuse —je vous dis moi qu’ elle devait m’ écrire; de le reste cette négligence ne m’ étonne pas vous l’ avez si mal élevée ", "ce reproche m’ avait été fait tant de fois que j’ y étais devenu indifférent et ce fut avec une joie secrète que je constatai la préférence de suzanne pour son père préférence dont à le vrai dire je n’ avais jamais douté il n’ est pas de martyre qui ne finisse par avoir un terme si ce n’ est peut-être dans l’ autre monde mes jours d’ exil s’ achevèrent et je partis pour lincy le cœur palpitant de joie d’ angoisse et de timidité de timidité à le ans? oui vraiment et j’ achèverai de me rendre ridicule en avouant que mon gendre m’ inspirait une terreur insurmontable en arrivant à la station si je n’ y trouvai ni mon gendre ni ma fille je trouvai en revanche une fort belle calèche avec un fort beau cocher et un magnifique valet de pied que mon pierre examina dès l’ abord avec une curiosite mal déguisée ", "—comment s’ y prend -on pensait évidemment le pauvre diable pour être si majestueux rien qu’ en fermant une portière comme le superbe valet de pied montait auprès de le cocher je n’ avais le choix qu’ entre alternatives laisser pierre faire la route à le pied ou le prendre à le côté de moi dans la calèche je n’ hésitai pas et mon fidèle valet de chambre s’ assit respectueusement sur le bord de le coussin sans la ̂cher mon sac de voyage les chevaux étaient excellents la route magnifique pierre ne put contenir sa joie —nous allons donc revoir mademoiselle dit -il d’ un air discret et respectueux ", "puis s’ apercevant de sa méprise il reprit: madame de et resta confus —cela vous fait plaisir lui dis-je moi aussi j’ avais besoin de m’ épancher un peu si monsieur peut penser que ç a me fait plaisir répondit -il en tournant vers moi son honnête figure à le laquelle années de concorde domestique m’ avaient si bien accoutumé mais ce qui ne me plaît pas ce sont il s’ arrêta plus confus que jamais ", "—eh bien fis -je d’ un ton encourageant il me désigna de le bout de son ongle le magnifique cocher et l’ imposant valet de pied: fit -il avec un soupir je crois que j’ aurai de la peine à m’ y habituer ", "nous entrions dans le parc par la grille grande ouverte papa cria la voix de suzanne et je la vis sur le bord de la route qui m’ attendait les yeux noyés de larmes heureuses les bras pendants dans l’ extase de la joie la calèche s’ arrêta et je sautai à le bas avec la vigueur de ma vingtième année l’ étreinte qui nous réunit elle et moi me rouvrit le paradis fermé depuis son départ —allons à le pied me dit -elle en se dégageant de mes bras pendant qu’ elle écartait ses cheveux frisés de son front avec ce même geste qu’ elle avait autrefois dans son berceau ", "elle regarda machinalement dans la calèche et aperçut pierre qui rouge de contentement n’ osant bouger de sa place lui souriait d’ un sourire large comme le détroit de gibraltar pierre bonjour pierre ç va bien je suis bien contente de vous voir eh bien mon ami allez en voiture jusqu’ à le château et dites à le m. de lincy que papa et moi nous avons pris le plus court; ", "comme cela nous arriverons après vous elle éclata de son rire joyeux me prit le bras et m’ entraîna sous le couvert d’ une allée pendant que la noble calèche s’ éloignait voiturant mon valet de chambre avec mon sac nous marchâmes pendant un moment suzanne et moi; elle pressée de toute sa force contre mon bras moi engourdi par l’ excès de ma joie à le bout d’ une vingtaine de pas je m’ arrêtai et je la repris dans mes bras avec plus de force encore que la première fois " ]
[ "il était jeune portait toute la barbe blonde et frisée; et des mèches de cheveux se roulaient en boucles à le sortir d’ un chapeau de feutre mou tellement sale et défoncé que personne n’ en aurait pu deviner la couleur et la forme premières il avait un long pardessus marron une culotte dentelée autour de les chevilles et il était chaussé d’ espadrilles ce qui lui donnait une démarche molle muette inquiétante un pas imperceptible de rôdeur .quant il fut à le quelques enjambées de l’ ecclésiastique il ôta la loque qui lui abritait le front en se découvrant avec un air un peu théâtral et montrant une tête flétrie crapuleuse et jolie chauve sur le sommet de le crâne marque de fatigue ou de débauche précoce car cet homme assurément n’ avait pas plus de ans prêtre aussitôt se découvrit aussi devinant et sentant que ce n’ était pas là le vagabond ordinaire l’ ouvrier sans travail ou le repris de justice errant entre prisons et qui ne sait plus guère parler que le langage mystérieux de les bagnes –bonjour monsieur le curé dit l’ homme prêtre répondit simplem", "son corps massif disgracieux est comme empaqueté plutôt qu' habillé dans des pans de toile de jute ou de chanvre on dirait qu' elle s' est taillé la cape qui enveloppe ses larges épaules et lui descend à le mi-mollets dans quelque morceau de bâche arraché à les rambardes de les échafaudages tant d' échafaudages se dressent le long de les façades leurs tubulures sont rouillées de l' herbe pousse à le leur base certaines ruelles sont entièrement encloses sous ces sommaires armatures de métal corrodé et de bois moisissant ", "je peux choisir j’ ai harems .mais j’ entre le plus souvent chez les orchidées mes endormeuses préférées leur chambre est basse étouffante l’ air humide et chaud rend moite la peau fait haleter la gorge et trembler les doigts elles viennent ces filles étranges de pays marécageux brûlants et malsains ", "sur la route ou ̀ je m’ enfuyais le long de les hangars de l’ aérodrome de villacoublay le seul point commun avec la fugue de dora c’ était la saison l’ hiver hiver paisible hiver de routine sans commune mesure avec celui d’ il y avait ans mais il semble que ce qui vous pousse brusquement à la fugue c’ est un jour de froid et de grisaille qui vous rend encore plus vive la solitude et vous fait sentir encore plus fort qu’ un étau se resserre le dimanche 14décembre était le premier jour où le couvre-feu imposé depuis près d’ une semaine n’ avait plus cours on pouvait désormais circuler dans les rues après heures de le soir ", "une bouffée de sang lui monta à le visage a présent florence savait et ce soir à le théâtre tous sauraient à le fond de leurs yeux elle apercevrait son image envieuse perfide mesquine je leur ai donné prise sur moi ils seront trop heureux de me détester même en roger elle ne pouvait trouver aucun secours ", "–si ç a vous fait plaisir –après la guerre vous n’ étiez pas ne s’ arrête quand selon vous après la guerre et votre mère qu’ est -ce qu’ elle est devenue –elle s’ est rangée elle a vieilli et elle est morte elle était devenue une femme banale qui ne pensait plus à les fantaisies quand elle se déshabillait le soir vous aimez le requiem de mozart? –oui bien sûr vous sautez toujours comme de le coq à l’ âne ", "il faut la voir il faut l’ admirer cette promenade la c’ est un rêve en action PROPN est une ville frappée à le coin de la couleur locale et de l’ antiquité on contemple d’ abord l’ université avec ses créneaux l’ hôtel-de-ville avec ses vieilles peintures la cathédrale avec sa merveilleuse tour cette cathédrale construite en pierre de grès rouge est l’ une de les plus belles églises gothiques de l’ allemagne elle remonte à le treizième siècle ", "–mais les jeunes époux étaient visiblement entourés par une sympathie et je dirai un respect universels le contre-amiral de qui était brestois est demeuré tout à le fait populaire dans le vieux port militaire et le lieutenant de ferdys y est fort apprécié à l’ amirauté et dans ce monde breton on a regretté l’ absence de la princesse douairière de chantenay que son état de santé toujours déplorable retenait dans son hôtel de l’ avenue la princesse a dû pourtant être aussi heureuse de ce mariage modeste contracté par son neveu que de l’ union superbe de son fils avec la haute banque allemande le vieux marquis de ferdys toujours alerte et joli homme en dépit de ses cheveux blancs rayonnait disant gaiement je change d’ emploi je prends les grands-père ", "je vais m’ arrêter là à le cause de l’ heure et de le vaguemestre je veux que cette lettre t’ atteigne et le plus tôt possible mon vieux tant pis il y a encore une chose que je veux t’ avoir écrite à le tout hasard moi je ne peux pas aller à le paris je suis bouclé ici je n’ ai aucun moyen d’ aller jusqu’ à le toi mais PROPN est à le heures de paris ", "quelle femme mon cher ami et comme le coup de fouet de le danger la fait vibrer je l' ai trouvée avec son mari après le déjeuner et il nous a laissés seuls après un quart d' heure de causerie très affectueuse ce qui prouve que sa méfiance est tout de même un peu endormie il ne sait pas dissimuler cet homme ces derniers jours à le peine s' il me donnait la main nous n' avons pas abusé de sa complaisance d' ailleurs et nous avons eu raison car je l' ai rencontré qui rentrait comme je m' en allais minutes plus tard pour constater combien de temps avait duré ma visite —le temps mon dieu pour anne de me donner les ou petits renseignements les plus indispensables .—tu admires le courage de camille " ]
c’ est juste que je n’ y arrive plus elle déballa tout ses angoisses de pédagogue à le bout de le rouleau ce double niveau qu’ elle ne gérait pas ce public de plus en plus difficile à le tenir à le tenir éveillé monsieur saint-yves –vous pouvez m’ appeler sauveur christine lui dit -il gentiment utilisant pour la première fois le prénom de madame dumayet elle était tellement à le fleur de peau que ses yeux se brouillèrent de larmes devant cette seule petite marque de bienveillance
[ "–j’ ai une élève de le cours préparatoire qui s’ endort tous les soirs en regardant la télévision j’ ai fait mon enquête monsieur sauveur je leur ai posé des questions beaucoup ont la télé dans leur chambre et ils voient toutes sortes d’ horreurs ils ont déjà un téléphone portable un ordinateur à le eux ou une tablette ils vont sur les réseaux sociaux ils manquent de sommeil ils bâillent ils ont des cernes alors qu’ on vient juste de commencer l’ année qu’ est -ce que cela va donner cet hiver je ne sais plus quoi inventer pour les motiver ", "–les coloriages fit sauveur avec un demi-sourire je sais c’ est démodé mais –mais pas de le tout c’ est épatant mon fils adore il y a aussi les découpages les gommettes les décalcomanies les papiers de couleurs on a besoin de faire sortir de les choses de ses mains ", "cela donne confiance en soi –mais je me sens tellement vieux jeu soupira madame dumayet je vois bien qu’ ils me regardent comme une mamie PROPN doit leur faire beaucoup de bien.madame dumayet secoua la tête –je ne sais pas vraiment je ne sais plus ", "j’ ai une collègue beaucoup plus jeune dans une école de banlieue chic sa classe est connectée ce sont des cours élémentaires ils ont toute une rangée d’ ordinateurs à le leur disposition ils se bousculent pour y travailler ils ont des logiciels de je ne sais quoi je n’ y connais rien elle soupira de nouveau –vous avez entendu parler de lui demanda sauveur me dit quelque chose ", "c’ est un acteur non? –c’ était le pdg d’ apple il a expliqué dans une interview à un journaliste de le madame tout de même –continuez de faire colorier dessiner chanter prévoyez des exercices de respiration faites la lecture à le voix haute envoyez vos élèves dans votre coin bibliothèque lire vos vieux kididoc sur les pirates ne vous souciez pas d’ être à la mode christine vous êtes dans le vrai il y eut un long temps de silence ", "madame PROPN appuyait la pulpe de ses doigts le long de les arcades sourcilières pour en déloger la migraine –vous n’ êtes pas superman mais vous êtes une super maîtresse d’ école en de les temps difficiles ajouta sauveur en se levant .il écourta la séance car il ne voulait pas prendre le risque que madame croise sur son palier l’ institutrice de sa fille aller chez un psychologue n’ est pas tout à le fait la même chose que se rendre chez le dentiste minutes plus tard sauveur entendit toquer à la porte mais personne n’ entra après avoir tendu l’ oreille il supposa que madame ne comprenait pas l’ invite de l’ écriteau: frapper et entrer ", "–dès qu’ elle l’ aperçut PROPN se cacha derrière sa maman en criant plusieurs fois la même chose sur un ton de panique sauveur se douta que l’ enfant n’ entrerait pas tant qu’ il se tiendrait dans l’ embrasure de la porte et il fit signe à la maman qu’ il se retirait à l’ intérieur il retourna dans son cabinet en laissant les portes grandes ouvertes et s’ assit pour que sa grande taille n’ impressionne plus l’ enfant minutes s’ écoulèrent avant que madame haddad le rejoignît portant la petite dans ses bras il lui désigna le canapé et les laissa s’ installer raja la tête blottie dans le cou de sa mère ", "un peu plus que timide songea sauveur étouffait sous le poids de la fillette cramponnée à le elle sauveur lui demanda de traduire ce que l’ enfant avait crié en le voyant –sauveur resta un peu perplexe ressemblait -il à ce point à le –sauveur hocha la tête ", "l’ enfant avait dû associer ce grand monsieur noir à un djihadiste cagoulé ce qui n’ était pas forcément un bon début pour une psychothérapie alors sauveur se dit qu’ il y avait une chose que ne faisaient pas les terroristes et qu’ il pouvait faire lui il se mit à le chanter de cette voix de basse qui berçait les chagrins de son fils quand il était tout petit: –pour soulager ses malheurstout doucement sans parler sans pudeurprendre un enfant sur son cœur.raja lui jeta un regard de côté et il sut qu’ elle réagissait à le français qu’ en tout cas elle saisissait les mots-clés enfant malheur parler cœur donc il lui parla français " ]
[ "la table de le grand-duc boris à un gala de le château-basque bien après la révolution et cette floraison de visages sur la photo d’ un dîner blanc et noir de photos d’ une classe de le lycée alexandre de pétersbourg mon frère aîné il me passait les photos de plus en plus vite et ne les regardait même plus apparemment il avait hâte d’ en finir soudain je m’ arrêtai sur l’ une d’ elles d’ un papier plus épais que les autres et à le dos de laquelle il n’ y avait aucune indication ", "ses façons sont celles d’ un homme de l’ ancienne cour il professe une vieille galanterie qui ne ressemble en rien à l’ élégance de nos jeunes gens à la mode mais qui a son mérite et qui décèle le meilleur ton et le meilleur goût voila l’ effet qu’ il m’ a fait dans la soirée que je viens de passer avec lui il est possible que je me trompe mais je ne le crois pas mademoiselle me dit -il je suis arrivé d’ hier à le marsay et la première pensée à le mon réveil a été de venir présenter mes hommages à la belle châtelaine de rémigny ", "vers heures PROPN rentra PROPN répondit machinalement à le son bonsoir mamie et ne bougea pas mais il s’ exhala de jean farou un parfum si outrageant si délateur que les femmes levèrent la tête en même temps c’ est toi qui sens comme demanda fanny comme quoi mamie? la meurtrissure de ses paupières sa bouche lustrée épaissie et fiévreuse sa jeunesse assombrie par la chute le jeune garçon les dédiait à le jane les tournait vers elle comme une insulte obstinée ", "dieu merci! tout en débitant un flux de paroles j’ ai déjà l’ art de ne dire que ce que je veux ainsi que tous les apprentis-diplomates de ma connaissance –vous me l’ avez dit je vous assure .monsieur de longueville regarda mademoiselle de fontaine avec un étonnement plein de perspicacité un soupçon entra dans son âme il interrogea successivement les yeux de son frère et de sa danseuse il devina tout pressa ses mains l’ une contre l’ autre leva les yeux à le plafond se mit à le rire et dit –je ne suis qu’ un sot! ", "chère aurora quand vous serez je n’ exigerai pas soyez -en bien sûre que vous noircissiez vos jolies dents blanches qui font si bien ressortir l’ éclat de vos lèvres roses ni que vous arrachiez ces charmants sourcils blonds à la courbe si fine qui donnent à le vos yeux bleus tant de douceur quand vous ne vous mettez pas en colère je n’ ai pas eu la bonne fortune d’ assister à un duel des auteurs recommandables racontent qu’ à l’ heure dite les adversaires se placent l’ un en face de l’ autre armés d’ un grand couteau et qu’ à un signe de les témoins ils s’ ouvrent le ventre consciencieusement franchement cela valait la peine d’ être vu mais il paraît qu’ à le présent les choses ne se passent plus ainsi l’ offenseur et l’ offensé se bornent à le faire le simulacre de s’ éventrer et c’ est le témoin qui est chargé d’ enfoncer le couteau dans le corps de sa partie c’ est beaucoup moins divertissant et je me suis assez facilement consolé de ce que le hasard ne m’ eût pas fourni l’ occasion de voir japonais sacrifier à le point d’ honneur ", "il fallait sortir de là fuir l’ odeur fuir l’ image fuir à le toutes jambes mais mes jambes ne répondaient plus j’ étais vissée soudée à le cette chaise je ne pouvais plus bouger je ne sais pas combien de temps je suis restée comme je gémissais mes mains tremblaient j’ essayais de reprendre mon calme je me disais il faut te calmer il faut faire quelque chose il faut appeler quelqu’un c’ est là que j’ ai vu le paquet posé sur son bureau avec les cadeaux qu’ elle nous avait laissés et la lettre qui dépassait je ne crois pas l’ avoir lue à ce moment-là je l’ ai prise dans mes mains qui tremblaient je voulais sortir de là mais je ne pouvais pas j’ ai réussi à le composer le numéro de le samu je suis tombée sur une musique j’ ai attendu que quelqu’un me parle j’ ai dit ma mère est morte ma mère est là depuis jours ne me laissez pas toute seule on m’ a passé un médecin on m’ a expliqué la marche à le suivre c’ est à ce moment -la je crois que manon m’ a appelée sur le portable pour savoir ce qui se passait j’ ai vu son nom s’ afficher sur l’ écran j’ ai cru refuse", "écoutez trognon je fais en m’ efforçant à le calme je ne peux pas vous emmener avec moi oh pourquoi parce que pour entrer à la morgue il faut être de la police ou mort vous n’ appartenez dieu soit loué à le aucune de ces catégories n’ est -ce pas elle l’ admet et se renfrogne je stoppe derrière l’ ambulance et je suis la civière un gardien réceptionne le macchabée a ce moment je me manifeste commissaire san-antonio ", "les coups de fouet de poste et les coups de dents de le molosse hargneux mirent bientôt en sang le corps de le jeune bâtard qui hors d’ haleine et couvert de blessures fut en peu de temps loin de l’ hôtel paternel et se traîna non sans peine jusqu’ à le grenier qu’ habitait sa mère chandelles de les étaient allumées auprès de le lit la vieille voisine était agenouillée la mère de zacharie était morte morte de besoin et de misère le bâtard donna un dernier baiser à le celle qui l’ avait porté dans ses entrailles d’ amante il déposa ce baiser sur les lèvres bleuâtres de la morte il ne pleura pas car ses yeux ne pouvaient s’ humecter et il ne soupira même pas car il n’ y avait plus de place dans son cœur que pour la haine la vengeance et la rage ce cœur d’ enfant s’ était changé tout en fiel ", "les muscles de son visage se déprimèrent et une perversité opiniâtre apparut dans tous ses traits la vanité de la force physique le rendait insolent croyait à l’ invincibilité de ses nerfs déréglé par inclination et habitude vicieux et agressif par nature il avait besoin de cette correction qui dompte le scélérat et humilie le brutal —dites-moi quels sont vos desseins et je saurai mieux quoi faire fit le chasseur noir ", "on est nu sans défense parmi la solitude il vous prend des envies extravagantes on se pose des questions à lesquelles il est à le peu près impossible de répondre: on s’ examine pour un peu on se livrerait à l’ introspection tout cela est insolite et pour commencer ces manières nonchalantes presque sybaritiques que l’on prend comme à son insu " ]
madame la duchesse d’ étampes envoie chercher le futur où cela où madame d’ étampes qui connaissait la bonté de le roi l’ a prié d’ attendre le bon plaisir de sa majesté un quart d’ heure après la porte de l’ appartement attendaient colombe le prévôt le comte d’ PROPN l’ ambassadeur d’ PROPN et à le peu près tous les seigneurs de la cour à l’ exception de marmagne encore alité s’ ouvrit un huissier cria le roi
[ "françois ier entra donnant la main à le diane de poitiers et suivi par benvenuto qui soutenait à un bras la duchesse d’ étampes et à l’ autre ascanio aussi pâles l’ un que l’ autre à l’ annonce faite par l’ huissier tous les courtisans se retournèrent et demeurèrent un instant stupéfaits en apercevant ce singulier groupe colombe pensa s’ évanouir cet étonnement redoubla lorsque françois ier faisant passer le sculpteur devant lui dit à le haute voix maître benvenuto prenez un instant notre place et notre autorité parlez comme si vous étiez le roi et qu’ on vous obéisse comme à le roi ", "prenez garde sire répondit l’ orfèvre pour me tenir dans votre rôle je vais être magnifique allez dit en riant chaque trait de magnificence sera une flatterie à la bonne heure sire voilà qui me met à le mon aise et je vais vous louer tant que je pourrai ", "or continua -t-il n’ oubliez pas vous tous qui m’ écoutez que c’ est le roi qui parle par ma bouche messieurs les notaires vous avez préparé le contrat à lequel sa majesté daigne signer écrivez les noms de les époux les notaires prirent la plume et s’ apprêtèrent à le écrire sur les contrats dont l’ un devait rester à les archives de le royaume et l’ autre dans leur cabinet d’ une part continua benvenuto d’ une part noble et puissante demoiselle colombe d’ estourville ", "colombe d’ estourville répétèrent machinalement les notaires tandis que les auditeurs écoutaient dans le plus grand étonnement de l’ autre continua très noble et très puissant ascanio seigneur de PROPN s’ écrièrent en même temps le prévôt et d’ orbec un ouvrier ", "s’ écria avec douleur le prévôt en se tournant vers le roi seigneur de PROPN reprit benvenuto sans s’ émouvoir à lequel sa majesté accorde les grandes lettres de naturalisation et la place d’ intendant des châteaux royaux si sa majesté l’ ordonne ainsi j’ obéirai dit le prévôt toutefois continua à la considération de lequel sa majesté accorde à le messire robert d’ estourville prévôt de paris le titre de chambellan sire je suis prêt à le signer dit d’ estourville enfin vaincu ", "mon dieu mon dieu murmura colombe en retombant sur sa chaise n’ est -ce pas un rêve que tout cela et moi s’ écria d’ orbec et moi ", "quant à le vous reprit cellini continuant ses fonctions royales quant à le vous comte d’ orbec je vous fais grâce de l’ enquête que j’ aurais le droit d’ ordonner sur votre conduite la clémence est vertu royale aussi bien que la générosité n’ est -ce pas sire mais voici les contrats proposés signons messieurs signons c’ est qu’ il fait la majesté à le merveille s’ écria françois ier heureux comme un roi en vacances ", "puis il passa la plume à le ascanio qui signa d’ une écriture tremblante et qui après avoir signé passa lui-même la plume à le colombe que madame diane pleine de bonté avait été chercher à sa place et soutenait les mains de les amants se touchèrent et ils faillirent s’ évanouir puis vint madame diane qui passa la plume à la duchesse d’ étampes laquelle la passa à le prévôt le prévôt à d’ orbec et d’ orbec à l’ ambassadeur d’ espagne au-dessous de tous ces grands noms écrivit distinctement et fermement le sien ce n’ était pas cependant lui qui faisait le moindre sacrifice ", "après avoir signé l’ ambassadeur d’ espagne s’ approcha de la duchesse nos plans tiennent toujours madame dit -il eh mon dieu dit la duchesse faites ce que vous voudrez que m’ importe la france " ]
[ "je me suis trouvé libre plus tôt que je ne croyais —allons allons tant mieux combien de temps restes -tu? tout un mois ma bonne mère —madame le thé est cria joyeusement ", "hector retrouvait une allure digne d’ homme semi-moderne ils avaient officiellement annoncé leur retour de voyage tout allait recommencer dans une belle clarté enfin ils pourraient assouvir l’ étrange fantasme de brigitte ils n’ avaient pu le faire précédemment puisque ce fantasme nécessitait d’ être invité chez des amis ils avaient choisi marcel et laurence mais avaient -ils vraiment d’ autres amis ", "il n’ est pas trop tard pour un petit calva il remplit d’ autorité verres il n’ y avait dans un coin qu’ un client qui lisait les prospectus d’ une agence de voyages et la fille de salle mettait les couverts sur les tables couvertes de nappes à le carreaux rouges —quel temps avez -vous à les sables ici à le part un orage nous avons eu des journées splendides à le votre sante maigret choqua son verre à le sien et but une gorgée ", "à le rang suivant une retraitée de les postes veuve également de rouen plus loin une institutrice laïque célibataire obèse en manteau marron et sandalettes à le premier rang gauche le fabricant de biscottes et son épouse puis un couple de marchands de tissus-nouveautés de la petite ville côtière les jeunes femmes de les chauffeurs de car couples de cultivateurs c’ était la première fois que nous étions amenés à le fréquenter de près pendant jours des gens inconnus qui étaient tous à l’ exception de les chauffeurs de car mieux que nous les jours suivants j’ ai moins souffert d’ être loin de chez nous ", "d\\' abord il dit un matin à le madame qui lui verse de le vin comme ordinaire merci maman je n\\' ai pas soif à le repas de le soir il dit encore: merci maman je n\\' ai pas soif tu deviens économique dit madame lepic tant mieux pour les autres ainsi il reste toute cette première journée sans boire parce que la température est douce et que simplement il n\\ a pas soif ", "la glace elle crie grince vole en éclats entamée par bras vigoureux armés de larges ciseaux en fer qu' on a préalablement fixés à un manche de à le pieds de long des trous sont faits dans la croûte cristallisée chacun de ces trous a pieds de diamètre environ pas les séparent les uns de les autres ", "la cloche de la porte d’ entrée retentit avec violence PROPN c’ était lui en effet il tenait un journal à la main –lisez dit -il à le noémi en le lui remettant et en lui désignant un pasage elle lut avidement ", "gustave n’ arrivait pas maman et moi nous l’ attendions avec une inquiétude amère nous eûmes des pressentimens des soupçons bientôt d’ effrayantes probabilités j’ écrivis à le docteur il est venu nous voir a son abord je reconnus l’ étendue de mes nouveaux chagrins son air défait trahissait son langage il nous annonça l’ événement mais en affirmant que la blessure de montvald n’ était pas mortelle il avait un regard si abattu que je devinai la terrible vérité le bon docteur est trop sensible pour tromper avec succès et il avait trop souffert ces jours-ci pour que sa figure changée inspirât la sécurité ", "où est la source où est la mer? si la vie arrivée à le dieu à le travers les mondes et les étoiles à le travers la matière et l’ esprit redescend vers un autre but vous voudriez voir l’ univers de les côtés vous adoreriez le souverain à le condition de vous asseoir sur son trône un moment insensés que nous sommes ", "s’ écria -t-il elle lui noua ses bras autour de le cou en gémissant –tu ne comprends donc pas que je t’ aime que je ne veux pas te voir mourir ce n’ est pas rio-santo que je crains pour toi puisqu’ il épargnera ta vie j’ ai peur des autres ils ne savent rien ils frappent à le hasard ils ignorent que ta mère est française et que je t’ aime elle était fois plus belle encore en ce magnifique élan de dévouement où elle clamait son amour toute frémissante de passion et de crainte car cette nature primitive en s’ éveillant soudain à des sentiments jusqu’ alors inconnus d’ elle s’ y vouait de corps et de cœur PROPN fermait les yeux croyant voir tant elle en avait peur son nouvel ami tomber entre les mains de les révoltés et mis à le mort par eux " ]
on le trompe c’ est le sort de les rois et leurs ministres sont les seuls criminels pour le tribunal odieux qui chaque année fait plus de victimes qu’ il n’ y a de jours je voudrais le voir et par malheur il est plus fort que jamais cette dernière affaire va causer la mort de bien de les hommes et comme on ne pourra juger militairement tous les partisans de dom on les détruira par le moyen de quelques auto-da-fé on vient de ce côté c’ est le gouverneur a ce soir lui dit tout bas
[ "oui; à le heures je serai chez toi fid��le à sa promesse le garde se rendit à l’ invitation de le concierge; et dès que ce dernier se fut assuré de sa foi et qu’ il l’ eut vu attendri par le récit de les infortunes de dom sanche et de il lui fit connaître ce qu’ il avait entrepris pour les soustraire à la surveillance de le nouveau gouverneur tu peux disposer de moi lui répondit le soldat; je te promets de te servir chaque troisième nuit je suis de garde et je faciliterai la sortie de tes prisonniers ", "je n’ en puis sauver qu’ un à la fois; car si j’ étais aperçu par quelqu’un il passerait pour un aide que j’ ai été obligé de prendre et que j’ aurais soin d’ occuper ailleurs ainsi en factions l’ affaire sera faite avec les époux dont je t’ ai parlé il y a un de leurs amis eh bien nous le sauverons aussi puisqu’ il n’ est point sur la liste de les prisonniers nous n’ avons rien à le craindre ", "adieu buvons un verre de vin a la réussite de mon projet de grand coeur puissé -je laisser sortir le dernier de les malheureux qui gémissent dans les cachots de l’ inquisition ma place est lucrative ", "mais je t’ avoue que je la perdrais avec plaisir il est trop affreux de voir répandre des larmes et si j’ avais pu obtenir ma démission il y a long-temps que je ne ferais plus partie de les cavaliers de la sainte hermandad satisfait d’ avoir réussi attendit avec impatience l’ heure ou ̀ il pourrait réunir les prisonniers dans la même salle c’ est -à dire y mener car depuis qu’ il avait dit à le gouverneur qu’ il n’ y avait personne de le côté de les jardins il n’ osait plus les y laisser aller dès qu’ il lui eut été possible de les rassembler il leur annonça ce qu’ il avait entrepris pour les sauver mais il ne leur cacha point qu’ il ne pouvait le faire qu’ à le reprises différentes et que c’ était à le eux de choisir quel était celui qui profiterait le premier de la bonne volonté de le garde et de la sienne ", "ce fut alors qu’ il s’ éleva entre ces malheureux une discussion de les plus vives et de les plus touchantes ce fut un combat de générosité chacun voulait être le dernier à le sortir de captivité PROPN surtout prétendait rester pour sauver son époux et son ami lui disait -elle que ferai -je sans toi? où porterai -je mes pas incertains tremblante sur tes jours je craindrais de me trouver séparée de toi ", "ah! profitez l’ un et l’ autre de l’ amitié d’ andréa et lorsque vous serez libres j’ irai vous rejoindre où croyez -vous aller leur demanda le concierge nous tâcherons de gagner la hollande répond dom sanche j’ y ai des parens du moins j’ espère qu’ ils existent encore et vous quel parti devez -vous prendre? demanda l’ honnête gardien ", "mon ami je m’ informerai de le lieu est l’ armée que commande et j’ irai le rejoindre je ne vous faisais cette question que pour être à le même de vous donner un avis bien triste quel est il? votre bienfaiteur est perdu ah! mon dieu! explique -toi cher andréa; tu me glaces de terreur quoi! le généreux a été accusé d’ avoir trahi le prince en livrant à les hollandais la flotte espagnole ", "cela est impossible je le crois; mais il n’ en a pas moins été jugé et condamné à le mort à le séville il n’ a point encore subi la peine que l’on croit due à le crime de trahison mais on doit le conduire à le madrid et l’on assure que le monarque ratifiera la sentence portée par le tribunal dom sanche et vous vertueuse je vais vous conjurer maintenant de me laisser partir le premier ", "j’ irai me jeter à les pieds de le monarque je dévoilerai tous les crimes de fernando j’ obtiendrai la grâce de mon bienfaiteur ou je périrai avec lui souffrez que je puisse lui consacrer ma liberté cette juste demande fut accueillie par ses compagnons d’ esclavage dans la journée qui précéda la fuite de florestan s’ occupa de les moyens d’ avoir de l’ argent; car les ducats de le jeune portugais étaient épuisés par malheur les ressources d’ un concierge sont assez ordinairement de fort peu de valeur " ]
[ "à le moins êtes -vous bien volontaires pour ce voyage —oui répondirent -ils d’ une seule voix —eh bien en les poussant devant lui il ne s’ agirait pas maintenant de manquer le départ chapitre6 dans la bousculade qui précédait l’ embarquement un marin semblable en apparence à le tous les autres s’ affairait sur le port il marchait pieds nus aussi sale et mal vêtu qu’ on peut l’ être quand on a coutume de dormir sur le sol et de ne se débarbouiller que les jours de tempête ", "crie crie elle crie tant mieux tant mieux la maman elle revient ", "vêtu d’ une veste d’ intérieur bleu ciel il met tout son cœur dans les touches de l’ instrument c’ est tout un peuple fabrique des trucs à le détruire le monde et c’ est plus mélomane que mozart faut toujours qu’ ils aient les doigts sur une crosse ou un clavier je tire mon feu vérifie le cran de sûreté et j’ ouvre tranquillement la porte ", "on n’ y verrait pas clair pour se couper la gorge se hâta de dire le maître mécanicien d’ ailleurs je suis d’ avis que ç a ne presse pas tant que —comment grommela toi aussi bernache tu te mets contre moi —je ne me mets pas contre toi mais je trouve que monsieur dit des choses très sensées ", "que gustave m’ écrive un mot et je serai tout à le plaisir de le lire tes lettres aussi me soulagent bonne laurence l’ amitié aussi enchante la douleur; oui les sentimens affectueux de l’ âme sont le soulagement de les peines de l’ humanité j’ arrive cher docteur ", "ii l\\' aidait ensuite à se relever lui regonflait ses oreillers et tirait les rideaux en se fendant d\\' un petit commentaire sur le temps jamais un homme avait été aussi prévenant avec elle et ce qui devait arriver arriva elle se mit à l\\' adorer elle aussi quand était était plus rustique ii lui déposait son bol de ricoré sur sa table de nuit et ripait sur sa joue pour l\\ embrasser en râlant parce qu\\ il était déjà en retard t\\' as pas envie de pisser là ", "vous êtes de ce pays-ci? je suis de kerléonik à le lieues d’ ici je ne suis pas la fille de dame tavernier je suis seulement sa petite nièce à la mode de bretagne et vous avez un frère à le service je vous demande ça parce que j’ ai eu un camarade un bien bon garçon qui vous ressemblait quand je dis qu’ il vous ressemblait il n’ avait pas vos yeux ni vos cheveux car il était blond avec des yeux bleus ", "si je mangeais une fois seulement un morceau de viande il entre ferme les yeux avec langueur ah de la chair rouge une grappe de raisin qu’ on mord de le lait caillé qui tremble sur un plat mais qu’ ai -je donc qu’ ai -je donc je sens mon cœur grossir comme la mer quand elle se gonfle avant l’ orage une mollesse infinie m’ accable et l’ air chaud me semble rouler le parafai d’ une chevelure aucune femme n’ est venue cependant il se tourne vers le petit chemin entre les roches ", "ces inscriptions et ce portrait ont été contestés quant à les inscriptions moi-même je ne pourrai jamais admettre qu’ elles aient été tracées par eux les pauvres misérables et que amants qui se savaient coupables et dont la vie se passait à le étouffer leur bonheur sous les yeux d’ un père qui avait le droit d’ être terrible aient plaqué avec une si folle imprudence sur les murs le secret de leur cœur et la fureur de leur inceste ces inscriptions dont quelques-unes sont fort belles auront été placées là après coup elles étaient dans le génie de le temps et le génie de le temps c’ était la passion forcenée dans le portrait de marguerite il y a aussi un détail en voici quelques-unes un seul me suffit ", "toute la noblesse de le royaume les chevaliers de saint-jean et de le temple accompagnaient le roi dans cette funeste journée et de tous ces nobles de tous ces preux quelques-uns seulement avaient échappé et s’ étaient réfugiés dans les villes voisines le plus grand nombre était mort et les autres y compris le roi lui-même étaient prisonniers de les sarrasins l’ armée était décimée et ses débris disséminés et le royaume chrétien se trouvait tout à le coup sans défenseurs telles étaient les tristes nouvelles qui avaient répandu la douleur et jeté la consternation dans la ville sainte la crainte emplissait tous les cœurs " ]
il écluse délicatement un quart perrier agrémenté d’ une rondelle de citron les clients me fatiguent aujourd’hui m’ explique -t-il ils te demandent la lune et quand tu la leur donnes ils râlent parce qu’ elle brille moins qu’ ils ne le supposaient je me juche sur un haut tabouret près de lui ne fais pas de littérature gars traduis -moi plutôt en clair ton message chiffré de tout à l’ heure il vide son glass et me considère d’ un œil scrutateur
[ "qu’ est -ce qu’ on vous apprend dans la police s’ informe -t-il a appuyer sur le bouton de le vert pour laisser passer les bagnoles oui fais -je et aussi à le ramoner le pif de les tordus qui la ramènent inconsidérément l’ amuse ", "alors cette enquête son œil pétille comme un feu de sarments elle est close pour cause de décès oui et de rire parce que c’ est le propre de l’ homme dis donc san-antonio je t’ ai mis sur une chouette affaire tu pourrais avoir la politesse de me raconter l’ histoire ", "je ricane c’ est un nègre qui entre dans un bureau de tabac il dit à la buraliste donnez -moi un paquet de gri-gri et une boîte d’ amulettes fernand reste de marbre a force de prendre les gens pour des cons tu finiras par te faire des relations affirme -t-il je lui flanque une bourrade fais pas cette bouille je vais éclairer ta lanterne japonaise ", "pour la énième fois je me livre à le résumé de les chapitres précédents il m’ écoute bouche bée captivé par le récit tu parles d’ une épopée murmure -t-il de temps à le autre lorsque j’ ai achevé il murmure alors tu crois que carotier avait enlevé le corps et qu’ il avait planqué la voiture jusqu’ à le jour où celle-ci a été volée je hausse les épaules ", "non c’ est mon supérieur hiérarchique qui s’ en tient à le cette version mais elle ne satisfait pas le célèbre san-antonio l’ homme qui remplace le beurre et les maris en voyage que carotier ait enlevé le corps c’ est possible et même probable ce gars a bien été capable d’ étrangler sa frangine parce qu’ elle le menaçait de le dénoncer mais il n’ aurait pas laissé le cadavre dans une bagnole et la bagnole dans un hangar c’ eût été contraire à ses principes tu parles ", "c’ était le genre de gros tas qui aurait enterré le bonhomme dans son jardin histoire de donner de l’ azote à ses rosiers nains tu parles répète fernand qui à ses heures manque de conversation d’ autre part m’ obstiné-je il est impensable que quelqu’un ait eu envie de voler un os pareil un voleur de bagnole choisit de préférence un truc capable de rouler mon pote le roi de la mesure industrielle le luxe de dizimieu-les-tronches et des champs-élysées réunis me met la main sur l’ épaule ce qui revient à le dire que je suis dans le vrai je le toise comme s’ il passait le conseil de révision cesse un peu de faire le mystérieux fernand et déballe ton plat de résistance il fait signe à le barman de remettre le couvert ", "lors s’ étant regazéifié la gargante il attaque d’ un ton précis voilà lorsque tu as été parti l’ autre jour ainsi que tes illustres collègues je me suis mis à le réfléchir a a dû te donner de la température mon intervention lui cavale sur le grand zygomatique je t’ en prie proteste -t-il et il poursuit imperturbable ce long week-end se présentait je n’ avais rien à le fiche et ce cas m’ intéressait d’ autant plus que c’ était moi qui l’ avais découvert très joli préambule tu devrais le faire peindre en jaune j’ ai donc décidé de faire mon enquête moi aussi voyez -vous ", "le peigné-pure-laine ne suffit plus à le mossieur j’ aime les romans policiers et j’ ai toujours rêvé d’ être détective alors tu as pris une bouteille de scotch dans ta poche et tu t’ es mis à le faire de l’ œil à le toutes les nanas de passage en leur disant hello poupée c’ est ainsi que procèdent tous les détectives de roman ", "non dit j’ ai fait travailler mes cellules grises signé hercule avec un h comme poirot oui vois -tu je savais que tes collègues et toi alliez chercher l’ origine de le mort celle de l' auto que vous alliez enquêter sur les lieux de départ de l’ un et de l’ autre bref bref que vous alliez négliger provisoirement de le moins le lieu d’ arrivée je vide mon verre " ]
[ "soudain je m’ arrête subjugué par l’ image d’ une jeune femme à le corps moulé dans un pantalon noir un corsage rouge qui vient de grimper sur un capot et de là a bondi sur le toit d’ une voiture le vent ébouriffe ses longs cheveux roux qu’ elle ramène sur le côté d’ une main l’ autre bras levé paume en avant doigts écartés pour demander à les fuyards de s’ arrêter elle est un peu plus âgée que les manifestants une trentaine d’ années peut-être mais elle partage avec eux le même enthousiasme je me faufile à le premier rang pour la regarder tout à le loisir entendre le son de sa voix —écoutez -moi vous ne saisissez donc pas ce que nous disent nos camarades emprisonnés ", "je ne pouvais plus le défaire c’ est tout –c’ est encore trop simple comment t’ es -tu aperçu que c’ était un piège –comme tout homme à le monde je suppose je cherchais le bonheur comme tout homme à le monde aussi je cherchais une place qui me convienne ", "derrière il en venait toujours d’ autres par la porte d’ allemagne à la fin harmentier le sergent de ville sortit de la voûte de le corps de garde et se mit à le haut de les marches avec une affiche toute pareille à le celle de le mur; quelques soldats le suivaient alors tout le monde courut de son côté mais les soldats écartèrent les premiers et le père harmentier se mit à le lire cette affiche qu’ on appelait le e bulletin et dans laquelle l’ empereur racontait que pendant la retraite les chevaux périssaient toutes les nuits par milliers il ne disait rien des hommes le sergent de ville lisait lentement personne ne soufflait mot; la vieille qui ne comprenait pas le français écoutait comme les autres ", "–n’ irons -nous pas ce soir chez madame marion je me suis habillée pour voir comment m’ allait ma nouvelle robe fit séverine pourquoi vouloir tromper votre mère ce n’ est pas bien je ne suis pas contente de vous vous voulez me cacher quelque pensée –qu’ a -t-elle donc fait demanda beauvisage enchanté de voir sa fille si pimpante ", "donc à le bientôt d’ ici là pensez à le moi comme je veux que vous y pensiez c’est-à-dire avec respect et avec foi j’ embrasse de tout mon cœur la jolie jeannette en qui j’ aime avec tant de joie ce que j’ admire en vous ce que vous lui avez donné. maud mars c’ est décidé mère chérie nous quittons vézeris pour paris après-demain matin ", "maintenant on commençait à le distinguer la fuite de les pentes jusqu' à l' horizon à le quelques centaines de mètres des crânes accrochés à des arbres solitaires sortaient de la nuit le vent de l' aube inclinait les cimes et les grandes vagues de végétation qui se répétaient de colline en colline semblaient continuer son mouvement portées par la fuite invisible de les tribus une mine sauta ils ne voyaient pas la percée de le chemin de fer de l' autre côté de la case ", "elle me conjurait de ne pas l’ ouvrir avant la vingtième année de sa fille encore fallait -il que pour être heureuse cette enfant élevée par nous eût besoin d’ une autre protection d’ une fortune d’ une fortune répéta le comte j’ avais respecté le cachet acheva claude ce testament de madeleine je n’ ai cru devoir l’ ouvrir qu’ il y a jours et tout aussitôt je suis parti pour vous l’ apporter monsieur de trévelec car ce n’ est pas à le moi seulement qu’ il s’ adressait ", "monsieur o’chrane je dis que dieu vous a puni tous les foulards qu’ on vend dans field-lane sont des foulards volés j’ étouffe monsieur et si vous achetiez vos mouchoirs dans d’ honnêtes maisons comme par exemple chez ma cousine chez le diable madame j’ étouffe monsieur parvenu à le sommet de le perron le capitaine se dressa de toute sa hauteur ce qui n’ est pas peu dire et jeta un regard circulaire dans la foule au-dessous de lui ", "lors de sa première nuit dans le détroit le bateau avait rencontré l’ imposant convoi bien visible à l’ aide de les optiques à le infrarouges dont disposaient à le bord les fusiliers marins formé par le porte-avions et ses navires d’ escorte convoi qu’ afin de parer à le toute attaque asymétrique pendant la durée de son transit des hélicoptères de le premier survolaient à le basse altitude puis dès le lendemain et de nuit également un deuxième groupe de navires américains parmi lesquels l’ et l’ que quelques jours plus tôt j’ avais remarqué à le doha et de lequel wax frappé de saisissement avait vu débarquer une jeune femme d’ une beauté presque surnaturelle en dépit de son uniforme peu seyant jeune femme dont tout indique qu’ elle était de nouveau à le bord de le pearl cette nuit-la lorsque le beautemps-beaupré avait croisé sa route si bien qu’ eu ̂t -elle été en train de prendre le frais à l’ heure où cette rencontre s’ était produite un fusilier marin aurait pu l’ observer à le travers son optique à le infrarouges et concevoir pour elle à le premier rega", "j’ ai pensé que ce serait manquer de respect à le votre majesté que de lire ce précieux billet avant elle —alors donnez prince —et avec un respectueux salut m. de joinville donna la lettre à la reine mère on se pressa autour de catherine la curiosite l’ emportait sur le respect —mesdames dit catherine il se peut que cette lettre renferme quelque secret de cette famille laissez-moi d’ abord la lire seule et je vous promets que si elle peut être lue tout haut c’ est une joie dont je ne vous priverai point " ]
–enfin je songe à le philippe à lequel mon mariage ouvrirait par la protection de m. morin une carrière assurée alors toute éplorée je me jette à le genoux baignée de larmes et je prie le dieu de miséricorde d’ avoir pitié de mes anxiétés et de m’ indiquer le chemin que je dois suivre mais les jours se succèdent et le supplice dure sans interruption le vallon 18décembre depuis ou jours notre paisible demeure s’ est un peu égayée
[ "un ami de m gilbert m. armand de est arrivé de paris pour passer ici un mois peut-être dans tous les cas il restera jusqu’ après les fêtes tout le monde lui a fait le plus gracieux accueil ce qui ne m’ étonne pas car il paraît être l’ amabilité personnifiée mme PROPN PROPN avait sans doute gardé à son intention un dépôt de sourires et de paroles obligeantes elle se rajeunit pour lui plaire et si un de ces soirs m. de saville lui proposait un tour de valse je ne m’ étonnerais pas trop de voir sa grande taille raide devenir soudain flexible entre les bras de son charmant cavalier ", "pourtant hier soir ils ont eu ensemble une discussion assez vive dont j’ ai été l’ involontaire auditeur après le dîner ils causaient tous dans la bibliothèque quand m. PROPN qui parcourait un journal passa dans la serre et appela son ami –j’ y cours répondit m. de convenez madame ajouta -t il en se tournant vers mme que le cigare est un de les traits distinctifs de l’ impolitesse de notre siècle car avouer tout haut qu’ on quitte la société d’ une femme aimable pour se complaire dans cette mauvaise odeur qu’ on appelle le tabac c’ est le comble de la sauvagerie ou tout à le moins d’ un goût en décadence –c’ est vrai dit mme ce n’ est guère poli mais il faut bien avoir quelque chose à le vous pardonner autrement vous seriez trop parfait quel éloge flatteur que de telles paroles dans la bouche de mme darcy elle qui ordinairement habille si bien les gens ", "c’ était à n’ en point croire ses oreilles PROPN se promenait de long en large dans la serre car il était impossible hier soir de songer à le jardin la neige tombait à le gros flocons ..–mais m. de saville ne paraissait pas pressé d’ abandonner sa causerie aussi relevant le compliment de mme il lui dit en baissant un peu la voix –oh! madame je suis loin de la perfection un seul homme me paraît vouloir tenter de s’ en approcher le plus possible et cet homme n’ essaie certes pas moi –quel est -il donc s’ il vous plaît a demand vivement mme –il n’ est pas loin de nous madame a répondu m. de saville en désignant de le doigt ii porte de la serre je ne connais à le gilbert ni le grands ni les petits vices de notre époque –vous oubliez interrompit mme une forte dose de paresse et un entê tement sans égal –ce que je risquerais d’ oublier en vouuov écoutant madame c’ est que j’ ai l’ honneur db t parler à sa mère a répondu m. de savill de le ton d’ un homme qui se croit permis de touuoj dire ton sec et ferme qui impose parfois un pellq à le mme –pouvez -vous méconnaître à ce", "–vous êtes je n’ en doute pas un habile avocat madame lui dit -il; dieu veuille que votre excuse ne soit pas la mauvaise mme darcy a haussé les épaules –vous savez comme moi a -t-elle dit tous ses sacrifices que nous avons faits pour gilbert: éducation voyages rien n’ a été néglige enfin nous lui avions procuré les moyens de se créer dans le monde une position honorable –permettez madame a interrompu m. de saville je ne vois pas jusqu’ ici quels sont les sacrifices à lesquels vous faites allusion elever ses enfants et leur fournir les moyens de vivre est il me semble le devoir le plus élémentaire ses parents –ce que vous paraissez ignorer monsieur repris mme c’ est que PROPN a refusé un travail lucratif pour courir après je ne sais quelle chimère de son imagination nous l’ avons regardé près de nous une année afin d’ essayer de le ramener de cet égarement ", "mais s’ il persrste avec obstination à le vouloir poursuivre une voie artistique il deviendra n’ en doutez pas la risée de tous les gens pratiques et sensés c’ est ce quo son père et moi ne pouvons tolérer –et pourquoi donc madame s’ il vous plaît ne pouvez -vous autoriser un goût si élevé par lequel PROPN s’ ouvrira une carrière libre et brillante et à le laquelle il attachera un nom déjà connu parmi tous ceux qui s’ occupent de peinture –ainsi s’ est écriée mme vous l’ encouragez aussi dans cette direction funeste mais c’ est de la pure folie car il ne pourra jamais gagner sa vie et si méconnaissant nos droits et nos sages représentations il veut de nouveau courir dans cette bohême de les artistes de paris je vous déclare monsieur qu’ il le fera en rompant avec sa famille ciel madame pas tant de courroux a dit m. de saville nous sommes loin d’ être d’ accord je conçois que si PROPN fut à le peine échappé de le collége qu’ il fût rêveur ou coureur d’ aventures et que de le soir à le matin il vînt vous dire j’ ai une nouvelle idée je vais tout laisser pour m", "aujourd’hui ces preuves sont faites elles existent; il a à paris une certaine réputation son talent plein de vigueur et d’ élévation est reconnu par nos maîtres l’ hiver dernier déjà plusieurs commandes importantes lui ont été faites et s’ il n’ a pu toutes les exécuter c’ est grâce à le temps qu’ il devait passer à son bureau car enfin madame les forces humaines ont des limites et ce n’ est point par paresse que PROPN a parfois négligé les affaires de m. il y eut un moment de silence mme PROPN tirait l’ aiguille fiévreusement on eût dit que son ouvrage lui était payé à le tant par heure sentant venir l’ orage m. était sorti à le début de la conversation ", "avait pris la fuite par une autre porte pour moi j’ étais assise dans l’ ombre sur un divan touchant la porte de la serre j’ étais aussi mal à l’ aise que possible car m. PROPN ne devait pas perdre un mot de tout ce qui se disait et je pensais que chaque parole de sa mère était un coup de poignard pour son cœur de plus je me sentais de trop et je ne voyais aucun moyen de m’ enfuir sans attirer l’ attention de les uns ou des autres –voulez -vous me permettre de vous conter une petite anecdote madame reprit enfin m. de saville –je vous écoute fit-elle de l’ air d’ une personne qui se résigne à le subir un mal inévitable –eh bien reprit -il mon père avait autrefois jardiniers qu’ il croyait également habiles un jour il reçut d’ un de ses correspondants étrangers qui connaissait sa passion pour les plantes rares petites graines d’ une espèce fort remarquable lui assurait -on ", "je dois ajouter entre parenthèse que j’ ai hérité de mon père de ce goût pour tout ce qui est rare et remarquable les natures vulgaires dans quelque genre que je les rencontre me sont naturellement antipathiques mme darcy ne répondant rien m. de saville reprit avec son ton le plus froid: mon père ravi de le cadeau fit venir ses jardiniers et leur confia à le chacun une de les graines mais sans pouvoir leur donner aucun renseignement sur la manière de les cultiver chaque homme partit emportant son trésor inconnu; l’ un d’ eux la planta à la première place qui lui parut bonne ", "c’ était déjà un honneur car ce qui est étranger ne nous est pas toujours sympathique elle reçut donc comme les autres plantes la pluie l’ ombre le soleil et le vent rien de plus rien de moins elle poussait pourtant trop vite pour ses forces sa tige pliait sous le poids de les fleurs mais ces fleurs étaient sans parfum et pâles comme des fleurs mourantes quand mon père la vit il jugea de le premier coup d’ œil que sa pauvre exotique n’ avait pas été soignée comme elle aurait dû l’ être déplorant son sort mais trop tard pour pouvoir lui faire rendre vigueur et santé mon père passa chez le second de ses jardiniers " ]
[ "l’ adjudant me les rendit me baisa la main non sans m’ avoir préalablement ôté de l’ index un cabochon d’ émeraude et se retira avec civilité un mois plus tard le pays fut parcouru par des compagnies de fuyards qui reculaient devant les tchéco-slovaques ils dévastaient sur leur passage en heures il nous fallut tout quitter depuis lors tous les lieux nous furent inaccessibles ", "depuis le matin le vieux domestique pensait à le prendre cette précaution si nécessaire s' il n' en avait pas parlé plus tôt c' est qu' il la gardait comme une ressource dernière contre l' impatience d' olivier —nous allions pourtant oublier cela le plus utile peut-être où donc avions -nous la tête je crois que nous l' avions un peu perdue ", "l’ homme à la cervelle d’ or s’ en alla vivre à l’ écart de le travail de ses mains soupçonneux et craintif comme un avare fuyant les tentations tâchant d’ oublier lui-même ces fatales richesses à lesquelles il ne voulait plus toucher par malheur un ami l’ avait suivi dans sa solitude et cet ami connaissait son secret une nuit le pauvre homme fut réveillé en sursaut par une douleur à la tête une effroyable douleur il se dressa éperdu et vit dans un rayon de lune l’ ami qui fuyait en cachant quelque chose sous son manteau encore un peu de cervelle qu’ on lui emportait a quelque temps de là l’ homme à la cervelle d’ or devint amoureux et cette fois tout fut fini il aimait de le meilleur de son âme une petite femme blonde qui l’ aimait bien aussi mais qui préférait encore les pompons les plumes blanches et les jolis glands mordorés battant le long de les bottines entre les mains de cette mignonne créature moitié oiseau moitié poupée les piécettes d’ or fondaient que c’ était un plaisir elle avait tous les caprices et lui ne savait jamais dire non; même de peur de", "mais cette scabreuse faveur accordée la plus grande correction s' imposait roger reconnut encore la jeune fille blonde le lendemain à les courses d' auteuil où son père s' était décidé à l' emmener avant de partir taillard lui avait même fait présent d' une ancienne lorgnette qui était toute neuve l' étui jaune en bandoulière la carte à le veston gégé paradait dans le pesage comme un sportsman de vieille date pendant les épreuves il regrimpait dans les tribunes et à le rush final il hurlait avec son père le nom de le cheval qu' ils avaient joué ", "la môme a ramené l’ autre jour un bonhomme en pain d’ épices un type fouinard qui lui a posé un tas de questions elle a dû jaspiner la mâtine je lui ai flanqué une râclée mais trop tard un mouchard sûrement ce pistolet-là dame elle ne reçoit pas tous les jours de les ambassadeurs c’ est le métier qui veut derrière la porte micheline tremblait comme la feuille elle ne pouvait comprendre l’ abomination de les paroles ", "pendant que paolo à l’ hôtel qu’ avaient habité achille de clamelle et geneviève se livrait à les investigations que nous venons de relater le chef de la police ouvrait une enquête à la poste à les rebus on trouva une lettre adressée à le comte c’ était celle que le chevalier PROPN de boulingrin lui avait écrite de bade sous une tonnelle de le restaurant de l’ ours il n’ est pas inutile de la reproduire afin qu’ on puisse se rendre compte des déductions que put en tirer mon cher marquis je vous confirme ce que je vous ai dit dans mes précédentes lettres restées sans réponse jusqu’ à ce jour qu’ un à-compte m’ est indispensable sur la somme assez ronde dont vous avez bien voulu vous reconnaître mon débiteur envoyez -le-moi par retour de le courrier poste restante à le bade je vous le répète j’ y compte absolument il me le faut ", "elle pensa que peut-être il serait allé en portugal ou en hollande et elle était bien résolue de parcourir ces pays et de ne prendre aucun repos qu’ elle ne fût parvenue à le connaître le sort de tous ceux qui lui étaient chers elle passa encore jours dans la caverne tremblant que le chef de les brigands ne vînt à se repentir de la proposition qu’ il lui avait faite; car il ne lui en parlait plus enfin un soir il lui apprit qu’ il avait acheté pour elle et pour son valet des habits de moine c’ est continua -t-il celui qui vous exposera le moins à le être reconnue ", "non ma sœur chérie ah! je me sens consolée en me retrouvant parmi vous tous te souviens -tu de lion? que j’ aimerais à le revoir! nous essayerons de nous y transporter l’ air de la mer te serait bien salutaire après tant d’ émotions après une vie si pénible n’ est -ce pas certainement je vais faire en sorte de nous ménager des vacances comme celles d’ autrefois c’ est vous matithilde qui m’ apportez qui est aimable ", "vous n’ auriez pas ce courage vis-à-vis de mon cousin ma tante je vous assure que cela ne m’ ennuie pas elle saisit tout avec une pénétration étonnante ajouta m. de le passage de l’ air le plus sérieux de le monde vous le voulez c’ est très bien et je suppose que vous ne vous entêterez pas à le partir après-demain ", "mais tu ne fais rien sans moi promets-le-moi de satisfaction elle a avalé une petite brioche caressant des yeux les toits alentour baignés d\\' or en raison de 'heure matinale et de l\\ inclinaison de le rayonnement solaire à le moment où je vous parle était notre ville et nous l\\' aimions nous la contemplions toujours d\\' un air affectueux " ]
qu’ il n’ y avait de vie pour moi que près d’ elle mon cœur tumultueux m’ étouffait vit -elle mon trouble oui sans doute elle ne fit rien paraître en tout cas elle défit son chapeau d’ un geste adorable de ce geste qui lui était particulier et qui mettait autour de sa tête la couronne lumineuse de son bras rose allons travailler me dit -elle eh bien vous avez vu la marquise? et le marquis aussi le marquis ne m’ a pas l’ air bien compliqué mais la marquise cela a déjà commencé racontez -moi ce qu’ elle vous a dit je lui fis une narration complète de l’ entrevue pauvre femme soupira -t-elle elle ne vous a pas paru un peu un peu folle en tout cas elle est bizarre comment se fait -il qu’ elle ait toujours froid —je vous dis que c’ est une femme pleine d’ imagination elle s’ imagine qu’ elle a froid et elle a froid savez -vous son idée l’ idée qui la transit l’ idée qui la fait se promener comme une ombre dans cet hôtel de la belle à le bois dormant c’ est à ne pas croire et je ne l’ aurais pas cru si le marquis lui-même ne m’ avait pas ouvert les yeux sur l’ étrange mon
[ "qu’ elle m’ a déjà servi à le moi et que j’ ai répété à le marquis qui m’ a tout expliqué avec une grande tristesse —en effet elle est folle —oui pour elle le marquis PROPN que vous voyez là sur le mur le fameux louis-jean-marie-chrysostome n’ est pas mort pas plus que les autres et le georges-marie-vincent d’ aujourd’hui c’ est encore et toujours louis-jean-marie-chrysostome je dis: et toujours parce qu’ elle est persuadée que maintenant il ne peut plus mourir à le moins à le moins à le moins fit christine cette fois vous m’ en demandez trop long ce serait entrer dans un ordre d’ idées que je n’ ai pas encore le droit d’ aborder avec vous le marquis que vous voyez si gai si bon vivant ne tient pas à le ce que l’on connaisse toutes ses misères de le reste quand je le vois trop exubérant je me doute bien qu’ il cherche à les oublier je vous dit qu’ il a beaucoup aimé sa femme et je suis certaine qu’ il l’ aime encore et même qu’ il n’ aime qu’ elle il essaie parfois de rire avec moi de ce qui lui arrive mais je ne me trompe pas à le faux éclat de sa raillerie regardez-m", "c’ est tellement drôle christine qu’ il faut que je vous embrasse voilà le genre cher monsieur seulement moi je ne veux pas que le marquis m’ embrasse parce que moi je suis fiancée c’ est vrai vous êtes fiancée il y a même longtemps que vous êtes fiancée je crois —oui assez longtemps et pour longtemps encore osai -je demander elle ne me répondit pas elle revint à le notre conversation la marquise est une petite anglaise sentimentale élevée à les indes où les théories spirites les plus extravagantes ravagent les salons de la haute société ", "elle a certainement assisté à des séances d’ un fakirisme qui bouleverse les cervelles incertaines et la marquise est une cervelle incertaine de plus elle lit beaucoup elle se bourre de romans de l’ au-dela d’ un autre côté le marquis exubérant de vie n’ a peut-être pas su comprendre qu’ il fallait traiter avec la plus extrême délicatesse cette fragilité suspendue entre mondes bref la rupture est complète aujourd’hui ou est bien près de le devenir ", "il y a des histoires de le parc-aux-cerfs; sur le fameux louis-jean-marie-chrysostome qui comme tous les seigneurs de son temps pratiquait plus ou moins l’ occultisme la pauvre petite les a lues elle a vu ici les portraits qui sont en effet si étrangement ressemblants et voila maintenant vous connaissez la marquise tâchez de la guérir de son idée fixe si vous le pouvez monsieur masson j’ ai encore une question à le vous poser mademoiselle christine est -ce que la marquise est jalouse ", "—non pourquoi —parce qu’ elle m’ a dit en s’ en allant: surtout lorsque christine sera ici ne la quittez sous aucun prétexte —oui je sais pourquoi elle vous a dit cela la jalousie n’ a rien à le faire là-dedans et cela n’ a aucune importance mais autant que possible je préfère en effet que vous soyez là quand j’ y suis tout de même christine ne m’ a pas dit pourquoi la marquise m’ avait dit cela où l’on reparle de gabriel juin si je m’ attendais à le celle-la ̀! d’ abord il est bon que l’on sache que mon aventure a causé dans le quartier une petite révolution ", "ce n’ est pas sans émoi que l’ île-saint-louis a appris que mlle norbert me rendait de fréquentes visites et quand on a su que j’ accompagnais la fille de l’ horloger chez le marquis de coulteray et que nous passions de les heures ensemble en tête-à-tête dans sa bibliothèque indiscrétion de le noble vieillard à la casquette galonnée promu à la garde de le grand portail toutes les boutiques de la rue le regrattier à le pont sully et de le quai d’ anjou à le quai de béthune entrèrent en rumeur on savait que je ne fréquentais point la messe aussi quand on m’ aperçut un dimanche pénétrant sous les voûtes de saint-louis-en-l’île sur les talons de la famille norbert on en conclut que j’ étais un garçon perdu! pour tout le monde l’ archiduchesse avec ses grands airs m’ avait réduit à le zéro elle m’ avait pris sous le charme ", "je n’ en mangeais plus je n’ en dormais plus je n’ en parlais plus de fait j’ avais ou fois négligé de répondre à les questions insidieuses de mme langlois: événement grave j’ imagine que dans le même moment l’ arrière-boutique de mlle barescat ne chômait pas et que l’on devait dresser des plans pour me sauver des maléfices de la famille de le sorcier moi un garçon si tranquille si rangé si ponctuel et qui était toujours si poli avec sa femme de ménage mme langlois s’ était juré de me prouver qu’ elle existait encore et voici comment elle y parvint ", "hier vers les heures de le matin je rentrais dans ma chambre venant de l’ hôtel de christine n’ avait pas paru ce qui m’ avait mis de la plus méchante humeur de le monde ma conversation prolongée avec le marquis qui lui aussi semblait attendre christine n’ ayant pu calmer mon impatience je trouvai mme langlois qui devait avoir fini son ménage depuis longtemps mais qui inlassablement le recommençait je vis tout de suite que la brave femme avait quelque chose à me dire la façon dont elle ferma la porte derrière moi dont elle se planta les poings sur les hanches enfin toute l’ émotion qui la gonflait m’ annonçait que j’ allais apprendre de le nouveau je ne me trompais pas eh bien commença -t-elle elle va un peu fort votre princesse vous ne l’ avez pas vue ce matin chez votre marquis n’ est -ce pas —pardon madame langlois pardon je pense que c’ est de mlle norbert qu’ il s’ agit sachez donc une fois pour toutes que mlle fait ce qu’ elle veut et je vous dirai même que ce qu’ elle fait ou ne fait pas ne m’ intéresse en aucune façon ", "à le revoir madame langlois et rappelez -moi à le bon souvenir de mlle la bonne femme devint cramoisie puis passa à le violet foncé se mordit les lèvres croisa fébrilement son fichu sur sa poitrine plate enfin se dirigea vers la porte mais avant de me quitter elle se retourna: c’ était pour vous dire que le beau jeune homme est revenu je ne pus m’ empêcher de lui demander: quel beau jeune homme —le jeune homme en manteau avec des bottes et le chapeau à le boucle je sentis que tout chavirait autour de moi je balbutiai: celui que —oui celui dont je vous ai parlé un jour chez mlle barescat eh bien il est revenu le beau gabriel est revenu je la fixai d’ un œil hagard étant tout à le fait dans l’ impossibilité de cacher mon émotion la mère langlois jouissait amplement de l’ effet qu’ elle produisait ah vous ne me chassez pas maintenant ah c’ est qu’ il lui en faut à la petite vous savez avec ses grands airs avec ses grands airs j’ avais envie d’ étrangler cette horrible femme je me retenais pour ne point lui sauter à la gorge par un prodigieux effort sur moi-même j’ arrivai " ]
[ "pendant quelques temps le père lui vint en aide par ses avis et ses conseils puis quand il le jugea assez fort il le laissa marcher seul mais on ne fut pas longtemps sans s’ apercevoir de grands changements dans cette famille naguère si étroitement unie ce n’ était plus ces rapports familiers et intimes entre le père et le fils mais une certaine réserve de la froideur de la défiance même que l’on surprenait entre eux c’ était alors le créancier et le débiteur qui s’ observaient mutuellement ", "mais à en juger par les dehors somptueux ce devait être un manoir féerique le luxe de l' intérieur annonçait pour le moins des plafonds dorés des meubles rares et des tapis de smyrne le baron pottemain reconduisit la famille de PROPN mais il fit halte devant le presbytère de besson envahi ainsi que l' église par une nuée de maçons et de charpentiers on visita le bon curé qui reçut tout radieux ses nouveaux paroissiens et l'on arrêta avec lui la date de la cérémonie jours plus tard une cloche nouvelle baptisée le matin sous le nom de sophie-pauline tintait pour la première fois dans le clocher neuf surmontant le toit de la vieille église romane et annonçait à les populations accourues de toutes parts le mariage de sa marraine sophie-pauline avec m. le baron alexandre pottemain de bois-peillot deuxième partie le séjour de la baronne pottemain à le bois-peillot fut de courte durée ", "elle se courba aussitôt sur le grand-livre dont elle relevait les chiffres non sans que la flamme de le sang monté à sa joue ne décelât son émotion si jules avait consacré à le feuilleter les poètes anglais le quart seulement de le temps dépensé autour de les tables de baccara il aurait pu se rappeler à l' occasion de ces folles rougeurs dont il avait déjà vu à le plusieurs reprises ce frais visage comme incendié les vers divins de le locksley hall sur sa joue et sur son front pâle vint une couleur avec une lumière —comme j' ai vu jaillir une rougeur rose dans la nuit de le nord et elle se tourna son sein secoué par un orage de soupirs —toute son âme brillant comme une aube dans la profondeur de ses yeux bruns et il aurait faussé son impression en y mêlant de la littérature il fit mieux ", "PROPN va déjeuner cria odette PROPN s’ assit sur le lit défait ramassa la robe sur le plancher et la lança sur le dos d’ une chaise —alors petit? demanda -t-il de cette voix qui faisait m’ ai à le entendre on s’ habitue il voudrait m’ aider dit odette ce ne serait pas idiot ", "il trouvait que son oncle était charmant et il mourait d’ envie de l’ embrasser il trouvait aussi que jamais mme corneuil n’ avait été si belle que le soleil avait des clartés inaccoutumées qu’ il pleuvait de la lumière sur son bonheur que l’ air embaumait et que toutes les choses de ce monde allaient à le merveille il avait cependant un scrupule qui l’ embarrassait et par instants faisait passer un nuage sur ses sourcils en relisant le matin un de les fragments de manéthon il s’ était achoppé à un passage qui semblait contrarier sa thèse favorite à le laquelle il tenait comme à sa vie par intervalles il se prenait à le douter si ce fut vraiment sous le règne d’ apépi que PROPN fils de jacob vint en égypte ", "oui vous avez raison mon dieu dit -elle d’ une voix éteinte il verra donc expirer son épouse! elle regrettait de ne point avoir trouvé la mort à le milieu de la caverne de la forêt de tolède florestan lui promit de tout entreprendre pour dérober à le coup fatal que la calomnie avait suspendu sur sa tête adieu cher florestan dit la mourante isabelle en lui tendant la main; adieu consolez assurez -le que j’ expire en l’ adorant ", "et à le fond ce n’ est pas très mal d’ aller voir les ouvriers si on ne leur parle pas après tout qu’ est -ce qu’ ils sont en train de fabriquer et pour changer de le vol se mit à le courir afin de rattraper les autres si vite qu’ à le tournant de l’ allée il dérapa sur le gravier et faillit choir il reprit son équilibre et repartit il riait tout seul ", "il y avait surtout un nommé sam sans doute le propriétaire de le yacht car il donnait souvent des ordres à le stewart qui se distinguait par sa goujaterie il osait interrompre ces dames dans leur dithyrambe pour émettre des opinions d’ une platitude cruelle il déclarait qu’ un cambrioleur comme aurait dû être plus sévèrement traité qu’ un assassin ceux-ci sont moins dangereux prétendait -il car tout de même ils vous font peur ", "le plutonium produit dans les réacteurs a quant à lui une demi-vie de plus de ans temps nécessaire pour qu’ il perde la moitié de sa radioactivité seulement si vous avez kilos de plutonium le pourcentage que la compagnie française a fourni il en restera encore kilos dans ans et ainsi de suite kilos kilos —selon une courbe décroissante par périodes de ans précision: quelques microgrammes suffisent pour vous tuer .le champion toutes catégories est le zirconium93pour sa durée de demi-vie record de mais on me murmure que le zirconium96fait encore mieux à le point où on en est côté centrales nucléaires donc tout va magnifiquement avec un peu de chance la situation sera revenue à le peu près à la normale entre ans demi-vie de le césium137 et d’ années demi-vie de l’ iode129 un petit peu plus un petit peu moins ...mon collègue utilise une formule très juste pour décrire cette situation un état d’ urgence dont on ne voit pas la fin ", "midi était venu puis le soir et j’ étais sans doute aujourd’hui le seul lecteur qui cherchât à le deviner une pensée confuse dans les rythmes incertains de l’ embarquement pour thule pauvre valère bouldouyr j’ avais bien voulu savoir ce qu’ il pensait lui-même aujourd’hui de sa grandeur passée et de sa décadence actuelle mais il était peu probable que je dusse le rencontrer jamais sinon peut-être de loin en loin dans l’ antre bizarre de m.delavigne et cela n’ était pas suffisant pour créer une intimité entre nous chapitre où l’on passe rapidement de ce qui est à le ce qui n’ est pas " ]
il le précédait en toute hâte et tantôt s’ attardait derrière lui maigre dégingandé avec une pomme d’ adam trop visible qui gonflait son cou démesuré ce qu’ on remarquait surtout en lui c’ était le vide extraordinaire de ses yeux et le tic qui à le chaque seconde lui déformait la bouche et la tiraillait de côté toute son attitude témoignait d’ un extrême empressement à le vous complaire combiné avec l’ impossibilité totale de savoir ce qu’ il fallait faire pour cela et d’ un mélange de servilité de crainte et de distraction fatale et mélancolique souvent il riait à les éclats sans raison apparente et soit qu’ il parlât soit qu’ il écoutât il se frottait les mains l’ une contre l’ autre comme s’ il voulait les user sans négliger d’ ailleurs de sortir enfantinement un bout de langue entre ses lèvres secouées de soubresauts il pouvait avoir ou ans le jeunesse et la flétrissure de le temps étant mêlées sans ordre sur ses traits
[ "valère l’ écoutait avec bonté et un peu de tristesse mais il lui parlait lui-même avec animation et je n’ aurais pas compris de quoi il pouvait l’ entretenir si je n’ avais entendu un soir assis sur une chaise un bout de leur conversation j’ étais installé en effet non loin de le bassin central qui anime d’ écharpes et d’ arcs-en-ciel la fusée pure de son jet d’ eau quand le poète et son pauvre ami s’ emparèrent de le banc le plus proche de moi bientôt ce singulier colloque vint jusqu’ à le moi coupé de loin en loin par les élans plus bruyants de la tige d’ écume mon pauvre florentin disait doucement as -tu envie de m’ écouter ce soir sens -tu que tu pourras me comprendre ", "l’ idiot frappa longuement ses mains l’ une contre l’ autre eut un rire étouffé et finit par répondre: monsieur valère il me semble aujourd’hui que tout ce que vous dites me fait des signes eh bien mon bon florentin je vais t’ avouer qu’ hier j’ ai passé une soirée bien triste françoise n’ est pas venue pas venue! répéta l’ innocent qui essayait de suivre les paroles de son ami puis il ajouta triomphalement peut-être que les crapauds l’ ont empêchée de passer ", "a quel souvenir mystérieux à le quelle pensée bizarre se rattachait cette phrase de florentin je ne l’ ai jamais compris; et de même par la suite dans mes relations avec ce pauvre diable j’ ai bien rarement démêlé comment il accordait à la réalite les singulières idées qui traversaient sa cervelle en désordre mais que de fois ai-je senti à le quel point était insensible la distance qui séparait cet esprit obscur de nos intelligences satisfaites et que nous imaginons lumineuses regarda mélancoliquement son compagnon et continua en ces termes oui: une bien triste soirée quand j’ attends françoise je ne peux faire autre chose et quand elle ne vient pas j’ ai l’ oreille à le guet pendant des heures je tourne en rond dans ma chambre sans but sans désir sans intérêt que veux -tu florentin que je fasse de ma pauvre vie qu’ ai -je à attendre d’ elle ", "je n’ écris plus de vers; personne à le monde ne se souvient de mon existence je suis comme les vieux chiens qui ne chassent plus et qui se couchent devant le feu l’ hiver les vieux chiens répéta l’ idiot à qui ces mots apportèrent une image enfin précise je crois que j’ en ai vu un autrefois un vieux chien je ne sais plus s’ il était vivant ou mort à le contraire quand françoise apparaît il me semble que le soleil s’ installe dans ma chambre et je suis content pour une semaine ", "elle me regarde de ses grands yeux clairs et j’ ai envie de rire de chanter d’ accomplir des choses absurdes il me semble que j’ ai ans! et cependant je n’ ai jamais rencontré dans ma jeunesse un être comme elle on n’ en faisait peut-être pas dit l’ idiot tu as raison mon sage florentin on fait bien rarement une françoise est -ce que tu l’ aimes toi? florentin sembla réfléchir il baissa la tête et je vis sur son visage une angoisse comme celle qui passe à le travers la nature quand commence à le souffler un grand vent d’ orage françoise répéta -t-il je crois je crois que je la connais et soudain tout son visage se détendit une expression heureuse anima une seconde ses traits inertes et il cria: la fenêtre qui s’ ouvre! ", "viens dit en se levant il faut rentrer tu y vois mieux que nous autres à le fond pauvre enfant le vieux poète et son étrange compagnon s’ en allèrent lentement je ne pouvais douter que cette françoise fût la jeune fille à les yeux verts que j’ avais rencontrée déjà ", "mais que faisait -elle dans cette étrange société et quel lien pouvait -il y avoir entre elle et m.valère bouldouyr fonctionnaire en retraite poète et auteur oublié de plaquettes de vers symbolistes chapitre petit essai sur les mœurs de le palais-royal matthew –savez -vous que vous avez là un joli logement très confortable et très tranquille? bobadil oui monsieur asseyez -vous je vous prie ", "mais je vous demanderais monsieur PROPN en aucun cas de ne communiquer à le qui que ce soit de notre connaissance le secret de ma demeure qui moi monsieur? jamais! bobadil peu m’ importe bien entendu qu’ on la connaisse car la baraque est fort convenable mais c’ est par crainte d’ être trop répandu et que tout le monde ne me vienne voir comme il arrive à le certains PROPN ", "vous avez raison capitaine et je vous comprends! bobadil c’ est que voyez -vous par la valeur de le cœur qui bat ici je ne veux pas étendre mes relations je me borne à le quelques esprits distingués et choisis comme vous à qui je suis particulièrement attaché j’ ai dit que j’ habitais à le palais-royal mais non pas ce que je considérais par mes fenêtres ou plutôt je n’ insisterai pas sur ce jardin célèbre qui chaque nuit se laisse envahir par une foule d’ ombres illustres " ]
[ "–jaloux va!! le pierrot –voici le grand solignac sur son petit cob tu ne trouves pas ça drôle toi leur mode de chevaux imperceptibles avec leurs longues jambes de chaque côté ils ont l’ air de polichinelles sur des joujoux à le roulettes la pierrette –regarde! les la bussière monsieur madame et l’ autre ", "après avoir reçu les compliments assez affectueux de la plupart de les personnes présentes qu’ il connaissait de vue il tâcha de s’ approcher de la bergère sur laquelle la zambinella était nonchalamment étendue comme son cœur battit quand il aperçut un pied mignon chaussé de ces mules qui permettez-moi de le dire madame donnaient jadis à le pied de les femmes une expression si coquette si voluptueuse que je ne sais pas comment les hommes y pouvaient résister les bas blancs bien tirés et à le coins verts les jupes courtes les mules pointues et à le talons hauts de le règne de louisxv ont peut-être un peu contribué à le démoraliser l’ europe et le clergé –un peu! dit la marquise vous n’ avez donc rien lu? –la zambinella repris -je en souriant s’ était effrontément croisé les jambes et agitait en badinant celle qui se trouvait dessus attitude de duchesse qui allait bien à son genre de beauté capricieuse et pleine d’ une certaine mollesse engageante ", "elle était à le courant entre-temps la mag a ouvert mais isabelle n’ y postule pas là aussi on travaille en sous-effectif et elle ne veut plus se péter le dos en un ssr est créé soins de suite et de réadaptation ", "mme retira sa cigarette de ses lèvres et se prit à me flatter la joue de le revers de ses doigts petite merde murmura -t-elle avec un souriant mépris mais d’ une voix caressante c’ était beaucoup trop pour une seule matinée je me mis à le sangloter la tête entre les genoux ", "madeleine victrix après cette cruauté redevient subitement magnanime ayant vaincu l’ helvétie dans son sol elle commence une antienne à la suisse nation et par un dernier trait qui rappelle encore sa malice louant ce pays à les formes primitives ébauchées reparle sans en avoir plus appris de l’ époque lacustre cervin s’ apaise et se rassérène l’ entente la plus cordiale règne de nouveau ", "mais si vous rencontrez ma belle-fille ne lui répétez pas ce que vous venez de m\\' apprendre il sera toujours temps vous me comprenez n\\' est -ce pas je vous comprends et je vous approuve s’ écria en lui secouant les mains il attarda un peu espérant sans doute qu\\ on servirait de le thé ou des liqueurs et finit par se lever déçu vexé le gosier sec ", "l' oncle hochait la tête en retenant brillant qui croyait son supplice fini bon bon disait -il toi un homme oui il était un homme il payait un peu de ce qu' il devait et l' idée d' avoir diminué un peu la misère de cette maison l' emplissait de cette fierté presque méchante qui vient à les hommes lorsqu' ils commencent de se sentir libres et soumis à le rien et en effet à la rentrée qui suivit lorsqu' il entra dans la cour de seconde il n' était plus l' enfant désorienté qui ans auparavant avait quitté belcourt dans le petit matin chancelant sur ses chaussures cloutées le cœur serré à l' idée de le monde inconnu qui l' attendait et le regard qu' il posait sur ses camarades avait perdu un peu d' innocence bien des choses d' ailleurs commençaient à le ce moment de l' arracher à l' enfant qu' il avait été ", "il m’ a répondu qu’ il pensait cela serait cher de à le moins millions de francs jé parlé alors de la chaose à le mon institute dans le conseil privé malgré tout ce que je ai pu dire on disé c’ était cher pour une chaose problématique alors jé souis allé à le london et jé ramené oune patriote anglais très richissime qui veut pas dire son nom et qui lui aussi a été très intéressé et il a dit il donnerait tout argent il faudrait PROPN ne vôlait aucun argent lui ni son family mais il pleurait de la joie avec idée il était allant travailler pour petite titaniaen attendant le grande sur quoi raconta comment en mois morceau par morceau la petite titania fut construite dans des ateliers différents et comment les morceaux en furent finalement réunis pour le montage dans une installation secrète édifiée ad hoc à l’ extrémité nord de l’ île de man en pleine mer d’ irlande sur des terres appartenant à le richissime anglais patriote ", "je la plains tellement pauvre tante!le grave et pur regard de florestine s’ attarda un moment sur la jeune physionomie sincère –non elle ne le voudra certainement pas ma pauvre demoiselle est bien plus malade d’ âme que de corps mademoiselle élisabeth et nous ne pouvons qu’ une chose pour elle: prier afin que la nuit où elle vit s’ éclaire un jour .elle fit un mouvement vers la porte de la loge puis ajouta: –je le lui demanderai quand même mademoiselle on ne sait jamais ...quelle paix quelle sérénité dans le regard de cette femme élisabeth à le chaque rencontre avec florestine en emportait une impression de surprenant apaisement ", "comme stupéfait de voir le calme relatif de sa famille assise autour de verres de flacons et de carafes toutes fraîches il regardait elvire le teint de fleur les grands yeux apaisés l' ample élégance de le chapeau en paille de riz la légèreté de manches bouffantes la souplesse de les jupons à le bandes roses il sembla ne pouvoir s' imaginer comment sa mère avait pu lisser en ce jour de malheur ses longues boucles grises et draper une écharpe de blonde sur sa robe de mousseline qu' fût debout en culotte et en escarpins en habit bleu cela le passait! que mme gresloup priât les servantes d' approcher un siège de verser de le sirop d' enlever le petit chien endormi dans sa jupe à l' indienne cela outrageait sa douleur ses préoccupations l' enfiévraient il y a du grotesque dans ce tragique ricanait -il le fils de philippe-égalité demeure introuvable " ]
ah! dame ce n’ est pas tout à le fait probable pourtant on a vu de ces choses-là tout dépend de l’ esprit qu’ on a et je ne vous crois pas sotte vous vous avez l’ air distingué et des manières comme une vraie demoiselle quel malheur pour vous d’ avoir écouté ce perruquier! sans cela voyez -vous tout serait possible
[ "vous me direz que bien d’ autres ont fait fortune sans être épousées c’ est encore vrai le prince parti vous en retrouverez peut-être un autre de même qualité a fait très bien d’ avoir été aimée d’ un prince a efface le passé a vous fait remonter dans l’ opinion de les hommes allons ne vous tourmentez pas m. valentin connaît le beau monde et si vous voulez vous fier à le lui il est capable de vous donner de bons conseils et de bonnes relations PROPN valentin bavardait plus que ne l’ eût permis son prudent mari ne voulait pas l’ écouter ", "mais elle l’ entendait malgré elle et la honte de se voir protégée et conseillée par de telles gens lui faisait davantage sentir l’ horreur de sa situation –je veux m’ en aller s’ écria -t-elle en sortant de son lit et en essayant de s’ habiller à la hâte je ne dois pas rester ici!madame valentin la crut prise de délire et la fit recoucher ce qui ne fut pas difficile car les forces lui manquaient et la pâleur de la mort était sur ses joues madame valentin envoya son mari chercher un médecin ", "valentin amena un chirurgien qu’ il connaissait pour avoir été soigné par lui d’ une plaie à la jambe et qui exerçait la médecine depuis qu’ estropié lui-même il n’ était plus attaché effectivement à l’ armée c’ était un ancien élève et un ami dévoué de larrey il avait la bonté et la simplicité de son maître et même il lui ressemblait un peu circonstance dont il était flatté aussi aidait -il à la ressemblance en copiant son costume et sa coiffure comme lui il portait ses cheveux noirs assez longs pour couvrir le collet de son habit ", "comme lui de le reste il avait la figure pâle le front pur l’ œil vif et doux s’ y trompa à le premier abord car ses souvenirs étaient restés assez nets et en le voyant auprès d’ elle elle s’ écria en joignant les mains monsieur larrey je vous ai souvent vu là-bas –où donc? répondit le docteur faure que l’ erreur de toucha profondément –en russie –ce n’ est pas moi mon enfant je n’ y étais pas mais j’ y étais de cœur avec lui! voyons quel mal avez -vous? –rien monsieur ce n’ est rien c’ est le chagrin ", "j’ ai eu des rêves et puis je me sens faible mais je n’ ai rien et je veux m’ en aller d’ ici –vous voyez docteur dit la valentin elle déraisonne elle est ici chez elle et elle y est fort bien –laissez -moi seule avec elle dit le docteur ", "vous paraissez l’ effrayer je n’ ai pas besoin de vous pour savoir si elle a le délire valentin sortit –monsieur le docteur dit recouvrant une vivacité fébrile il faut que vous m’ aidiez à le retourner chez nous je suis ici chez un homme qui m’ a tué ma mère docteur PROPN légèrement le sourcil; l’ étrange révélation de la jeune fille ressemblait beaucoup à un accès de démence ", "il lui toucha le pouls; elle avait la fièvre mais pas assez pour l’ inquiéter il lui fit boire un peu d’ eau l’ engagea à se tenir calme un instant et l’ observa; puis la questionnant avec ordre laconisme et douceur il fut frappé de la lucidité et de la sincérité de ses réponses à le bout de minutes il savait toute la vie de et se rendait un compte exact de sa situation –ma pauvre enfant lui dit -il il ne me paraît pas certain que ce prince russe soit le meurtrier de votre mère ", "vous avez pu être trompée par une rivale à l’ effet de vous faire souffrir ou de rompre vos relations avec son amant mais je suis pour le proverbe dans le doute abstiens -toi! vous ferez donc bien dans quelques heures ce soir quand vous pourrez sortir sans inconvénient pour votre santé de vous en aller d’ fit un geste d’ angoisse –vous n’ avez rien je sais reprit le docteur et vous ne voulez plus rien recevoir de ce prince moi je ne suis pas riche je suis même pauvre ", "mais je connais de bonnes âmes qui sans même savoir votre nom et votre histoire me donneront un secours suffisant pour vous permettre d’ aller loger ailleurs dame! après il faudra bien essayer de travailler –mais monsieur je travaille voyez mon ouvrage est là j’ ai des pièces à le finir et à le renvoyer " ]
[ "voisins anciens commerçants un oncle à le succession mandés pour l’ ovation de le grand artiste une vieille demoiselle vervelle et les convives suivirent grassou dans la galerie assez curieux d’ avoir son opinion sur la fameuse galerie de le petit père vervelle qui les assommait de la valeur fabuleuse de ses tableaux le marchand de bouteilles semblait avoir voulu lutter avec le roi louis-philippe et les galeries de PROPN les tableaux magnifiquement encadrés avaient des étiquettes se lisaient en lettres noires sur fond d’ or:rubens .danses de faunes et de nymphes.rembrandt intérieur d’ une salle de dissection le docteur PROPN faisant sa leçon à ses élèves il y avait tableaux tous vernis époussetés quelques-uns étaient couverts de rideaux verts qui ne se tiraient pas en présence de les jeunes personnes ", "néanmoins tous ont été mis en état d' arrestation le chef de la police royale vient de se transporter à le orsova pour y procéder à une enquête minutieuse le plus profond mystère enveloppe cet effroyable événement certains indices permettent cependant de croire que le ou les coupables ne se déroberont pas longtemps à les investigations commencées mais on comprendra que nous soyons tenus à la plus grande discrétion ", "les mâchoires de ma belle amie se crispent ces chiens galeux d’ américains ont toutes les audaces grince -t-elle vous remarquerez mes amis qu’ un romancier écrit toujours d’ un de ses héros qu’ il grince lorsque celui-ci profère des répliques désobligeantes voilà un qualificatif qui est ni très gentil ni très original lance une forte voix dans un français rocailleux nous voltefaçons sans façon ", "à le petit jour la dame quitta le wagon pour se rapprocher son chien dirent les autres voyageurs marie calmée et rendue à le bon sens avait compassion de la petite chienne et de sa maîtresse si cette pauvre petite levrette meurt de froid ç a sera ma faute pensait -elle et les larmes qu’ elle avait réussi à le retenir jusqu’ alors commençaient à le couler silencieusement sur ses joues si je pouvais demander pardon à la dame elle ne parvenait à se consoler qu’ en mettant la tête à la portière pour juger de la température heureusement nous sommes en été pensait -elle ", "acheva le troisième gringalet l' enfant naturel de l' huissier de la place de les vosges entendit ces étranges locutions il les réunit les dédoubla et dit en lui-même: a fait c' était un impubère vif grêlé gracieux rieur et bancroche comme tous les gamins de paris à la voiture de vidange à le air comprimé grands chevaux percherons étaient attelés ", "mon père pauvre père! s’ écria la jeune fille étouffant ses sanglots parlez! m. poursuivit -elle en se raidissant contre la douleur dites-moi tout —dieu lui a envoyé un messager de mort dit le jeune homme la foudre a frappé la maison de le shérif dans laquelle m. était prisonnier ", "ils marquaient et roger pâle comme la mort reçut les napoléons ils continuèrent à le jouer la chance devint favorable à le mon malheureux ami qui pourtant faisait écoles sur écoles et qui casait comme il avait voulu perdre le lieutenant hollandais décupla les enjeux il perdit toujours ", "alors que la nuit tombe une voiture tente de les écraser fabienne et sa fille roulent dans l’ ornière à le flanc de falaise l’ institutrice dissimulée dans un ravin son enfant dans les bras aperçoit les tueurs des hommes jaillis de leur véhicule fusil à le poing terrée hagarde fabienne ne comprend pas ", "pensez -vous prononça le docteur gravement que je sois un enfant ou un mauvais plaisant si je vous ai engagé à le vous mettre à le lit monsieur le baron c’ est qu’ il y a lieu le sourd se coula tout frissonnant entre ses draps qui vous veille quand vous êtes ainsi? demanda l’ enchanteur c’ est mon valet de chambre pidoux haussa les épaules d’ un air de profonde pitié ", "le silence se fait dans les tribunes le coup de pistolet de le départ rompt ce calme et la lutte de les mètres commence certains concurrents adoptent dès le début une cadence inouïe vitesse qu’ PROPN juge infernale tout en cherchant de le regard wooderson grand favori de l’ affaire mais cet anglais reste en arrière à le bonne distance de les autres on ne sait pas pourquoi émile pas très sûr de lui ni de rien se demande quelle tactique adopter s’ il reste près de wooderson en adoptant son rythme une défaillance de celui-ci peut entraîner la sienne " ]
le gros tas d’ arbres avait l’ air d’ un tombeau où ma maison était ensevelie ouvris ma barrière et je pénétrai dans la longue allée de sycomores qui s’ en allait vers le logis arquée en voûte comme un haut tunnel traversant des massifs opaques et contournant des gazons où les corbeilles de fleurs plaquaient sous les ténèbres pâlies des taches ovales à les nuances indistinctes en approchant de la maison un trouble bizarre me saisit je m’ arrêtai on n’ entendait rien il n’ y avait pas dans les feuilles un souffle d’ air
[ "qu’ est -ce que j’ ai donc depuis ans je rentrais ainsi sans que jamais la moindre inquiétude m’ eût effleuré je n’ avais pas peur je n’ ai jamais eu peur la nuit la vue d’ un homme d’ un maraudeur d’ un voleur m’ aurait jeté une rage dans le corps et j’ aurais sauté dessus sans hésiter ", "j’ étais armé d’ ailleurs j’ avais mon revolver mais je n’ y touchai point car je voulais résister à le cette influence de crainte qui germait en moi .qu’ était-ce? un pressentiment le pressentiment mystérieux qui s’ empare des sens de les hommes quand ils vont voir de l’ inexplicable qui sait ?à mesure que j’ avançais j’ avais dans la peau de les tressaillements et quand je fus devant le mur à les auvents clos de ma vaste demeure je sentis qu’ il me faudrait attendre quelques minutes avant d’ ouvrir la porte et d’ entrer dedans ", "alors je m’ assis sur un banc sous les fenêtres de mon salon je restai là un peu vibrant la tête appuyée contre la muraille les yeux ouverts sur l’ ombre de les feuillages pendant ces premiers instants je ne remarquai rien d’ insolite autour de moi j’ avais dans les oreilles quelques ronflements mais cela m’ arrive souvent ", "il me semble parfois que j’ entends passer des trains que j’ entends sonner des cloches que j’ entends marcher une foule .puis bientôt ces ronflements devinrent plus distincts plus précis plus reconnaissables je m’ étais trompé ce n’ était pas le bourdonnement ordinaire de mes artères qui mettait dans mes oreilles ces rumeurs mais un bruit très particulier très confus cependant qui venait à n’ en point douter de l’ intérieur de ma maison le distinguais à le travers le mur ce bruit continu plutôt une agitation qu’ un bruit un remuement vague d’ un tas de choses comme si on eût secoué déplacé traîné doucement tous mes meubles .oh je doutai pendant un temps assez long encore de la sûreté de mon oreille mais l’ ayant collée contre un auvent pour mieux percevoir ce trouble étrange de mon logis je demeurai convaincu certain qu’ il se passait chez moi quelque chose d’ anormal et d’ incompréhensible ", "je n’ avais pas peur mais j’ étais comment exprimer cela effaré d’ étonnement je n’ armai pas mon revolver devinant fort bien que je n’ en avais nul besoin j’ attendis attendis longtemps ne pouvant me décider à le rien l’ esprit lucide mais follement anxieux j’ attendis debout écoutant toujours le bruit qui grandissait qui prenait par moments une intensité violente qui semblait devenir un grondement d’ impatience de colère d’ émeute mystérieuse .puis soudain honteux de ma lâcheté je saisis mon trousseau de clefs je choisis celle qu’ il me fallait je l’ enfonçai dans la serrure je la fis tourner fois et poussant la porte de toute ma force j’ envoyai le battant heurter la cloison .le coup sonna comme une détonation de fusil et voilà qu’ à ce bruit d’ explosion répondit de le haut en bas de ma demeure un formidable tumulte ", "ce fut si subit si terrible si assourdissant que je reculai de quelques pas et que bien que le sentant toujours inutile je tirai de sa gaine mon revolver attendis encore oh! peu de temps je distinguais à le présent un extraordinaire piétinement sur les marches de mon escalier sur les parquets sur les tapis un piétinement non pas de chaussures de souliers humains mais de béquilles de béquilles de bois et de béquilles de fer qui vibraient comme des cymbales et voilà que j’ aperçus tout à le coup sur le seuil de ma porte un fauteuil mon grand fauteuil de lecture qui sortait en se dandinant il s’ en alla par le jardin d’ autres le suivaient ceux de mon salon puis les canapés bas et se traînant comme des crocodiles sur leurs courtes pattes puis toutes mes chaises avec des bonds de chèvres et les petite tabourets qui trottaient comme des lapins.oh! quelle émotion ", "je me glissai dans un massif où je demeurai accroupi contemplant toujours ce défilé de mes meubles car ils s’ en allaient tous l’ un derrière l’ autre vite ou lentement selon leur taille et leur poids mon piano mon grand piano à le queue passa avec un galop de cheval emporté et un murmure de musique dans le flanc les moindres objets glissaient sur le sable comme des fourmis les brosses les cristaux les coupes où le clair de lune accrochait des phosphorescences de vers luisants les étoffes rampaient s’ étalaient en flaques à la façon de les pieuvres de la mer je vis paraître mon bureau un rare bibelot de le dernier siècle et qui contenait toutes les lettres que j’ ai reçues toute l’ histoire de mon cœur une vieille histoire dont j’ ai tant souffert! et dedans étaient aussi des photographies .soudain je n’ eus plus peur je m’ élançai sur lui et je le saisis comme on saisit un voleur comme on saisit une femme qui fuit mais il allait d’ une course irrésistible et malgré mes efforts et malgré ma colère je ne pus même ralentir sa marche ", "comme je résistais en désespéré à le cette force épouvantable je m’ abattis par terre en luttant contre lui alors il me roula me traîna sur le sable et déjà les meubles qui le suivaient commençaient à le marcher sur moi piétinant mes jambes et les meurtrissant; puis quand je l’ eus lâché les autres passèrent sur mon corps ainsi qu’ une charge de cavalerie sur un soldat démonté.fou d’ épouvante enfin je pus me traîner hors de la grande allée et me cacher de nouveau dans les arbres pour regarder disparaître les plus infimes objets les plus petits les plus modestes les plus ignorés de moi qui m’ avaient appartenu .puis j’ entendis à le loin dans mon logis sonore à le présent comme les maisons vides un formidable bruit de portes refermées elles claquèrent du haut en bas de la demeure jusqu’ à le ce que celle de le vestibule que j’ avais ouverte moi-même insensé pour ce départ se fut close enfin la dernière .je m’ enfuis aussi courant vers la ville et je ne repris mon sang-froid que dans les rues en rencontrant des gens attardés j’ allai sonner à la porte d’ u", "mais je ne pus dormir et j’ attendis le jour en écoutant bondir mon cœur j’ avais ordonné qu’ on prévînt mes gens dès l’ aurore et mon valet de chambre heurta ma porte à le heures de le matin .son visage semblait bouleversé il est arrivé cette nuit un grand malheur monsieur dit -il –quoi donc –on a volé tout le mobilier de monsieur tout tout jusqu’ à les plus petits objets .cette nouvelle me fit plaisir pourquoi? qui sait j’ étais fort maître de moi sûr de dissimuler de ne rien dire à le personne de ce que j’ avais vu de le cacher de l’ enterrer dans ma conscience comme un effroyable secret " ]
[ "—lorsque vous êtes entré m. de champlâtreux —ne prononcez pas ce nom s' écria comprenez donc que j' ai besoin de tout mon courage pour ne pas vous broyer sous mes pieds la marquise se redressa avec dignité monsieur dit -elle c' est à le tort que vous m' insultez c' est vrai bouchot n' est pas tout à le fait mort —vous me rendez responsable d' un malheur que je n' ai pu empêcher; ", "puis des appréciations acerbes sur l’ inqualifiable audace d’ un dessinateur à la mode qui posait sa candidature à l’ institut mais en dépit des violences d’ expression des gestes passionnés toutes ces paroles s’ appuyaient sur de l’ air tombaient dans du vide en sonnant faux toutes l’ une après l’ autre chacun évidemment suivait à le part soi une pensée unique pensée de derrière la tête et plus il voulait la dissimuler plus elle apparaissait constante dans son regard dis trait ses oublis d’ une seconde or voici ce que songeait le maître anatole j’ en ai assez elle est laide grosse le nez rouge ", "enfin le samedi soir de la quinzaine arriva c’ est le père perrignon que m. braconneau consultait je les regardais plein de soucis quand ce fut mon tour le patron me compta les francs sans aucune observation et malgré cela je sortis avec une crainte de m’ entendre rappeler et dire: écoutez le travail diminue ce n’ est qu’ après avoir traversé la cour que je me dis en respirant on ne t’ a pas remercié quel bonheur j’ étais déjà loin dans la rue quand j’ entendis derrière moi le père perrignon ", "il ne s’ agissait pas de son départ cette idée restait secondaire inédite mais envisageable tant ma mère m’ avait habituée à ce genre de virages d’ angles de vue abrupts de décisions définitives qui avaient fait de sa vie et de la mienne jusqu’ à l’ intervention de mon mari une affolante dentelle à le trous-trous mais de cette crucifiante énergie qui semblait puiser d’ elle comme l’ éclat ultime de ces étoiles dont l’ extrême densité est un état limite et dont la mort creuse un trou noir dans l’ univers sa voix me parvenait de très loin sans effet immédiat sans avis désormais qui puisse m’ atteindre vorace et chantante mais comme émise par l’ une ou l’ autre de les otaries qui campaient PROPN une de ces otaries grinçantes d’ ankylose qui frétillent encore un peu de la nageoire pour se mêler dans des vagues nouvelles à de plus jeunes qui les noieront maman dis -je encore mais pour commencer une phrase qui ne venait pas ma mère reprit ses doléances sur mon extraordinaire indifférence filiale avais -je envie oui ou non de connaître sa nouvelle adresse l’ heure", "le bond en avant n’ est que pressenti annoncé clandestinement désiré l’ insurrection seulementpotentielle la décennie n’ est qu’ en lisière de son momenthystérique à le bord de ce chaudron les guitares sorti en avril premier album de les stones entièrement composé plus grand premier album entie ̀rementcomposé des stones de le monde sont encore engoncées dansde fluettes amplifications les solos courent après quelquechose qu’ ils ne rattrapent pas peinent à le produire une énergieaccélératrice ", "celui-ci ne se prêta nullement à le notre projet et nous revînmes à le terre sans avoir accompli notre devoir voilà pourquoi je me suis décidée à le vous écrire pour vous prier de venir ici où nous serons plus en liberté de causer d’ un sujet si pressant tout en l’ examimant tandis qu’ elle parlait marianne reconnut sa nièce lui fit de sanglants reproches la traita de mauvais sujet de méchante langue qui l’ avait attirée sans doute pour lui soutirer quelque argent ou lui conter sa vie honteuse et furieuse se leva pour sortir clara ne bougea pas pendant cette explosion de colère qu’ elle sentait bien avoir méritée et qu’ elle se garda bien d’ augmenter dans la crainte d’ exposer l’ heureux avenir entrevu pour elle et donc clara la rusée comédienne supporta le tout avec patience prit vis-à-vis de sa tante un air si humble et si soumis que celle-ci se radoucit un peu elle en profita pour lui dire ma bonne tante il est vrai j’ ai eu envers vous des torts impardonnables mais je croirai avoir obtenu le pardon de mes fautes envers vous si j’ obtiens que vous m’ écoutiez ca", "ah! je ne dis pas non il y en avait de mauvais parmi ces ci-devant et la révolution à ses premiers débuts nous avait assez séduits seulement peu à le peu les choses se gâtèrent et comme toujours les bons payèrent pour les méchants cela suffit pour vous montrer l’ effet produit sur moi et dans nos villages par les événements de dès l’ abord on aurait dit que le chemin était uni pour les représenter dans l’ assemblée nationale les provençaux pleins de sagesse avaient parmi les bons envoyé les meilleurs des hommes comme berryer lamartine lamennais béranger lacordaire garnier-pagès marie et un portefaix poète qui avait nom astouin mais les perturbateurs les sectaires endiablés empoisonnèrent tout ", "vous devriez venir dîner la ̀? —je n’ aime guère la table d’ hôte disait m. folantin je suis un peu ours vous le savez je ne puis me décider à le converser avec les gens que je ne connais point —mais vous n’ êtes pas forcé de parler ", "le plus sérieusement de le monde je t’ assure cécile n’ est -elle pas douce docile aimante studieuse et beaucoup plus raisonnable qu’ on ne l’ est ordinairement à le son âge je ne me plains pas d’ elle sous ce rapport mais elle est timide à l’ excès ce qui la rend gauche et peu aimable avec les personnes qu’ elle ne connaît pas intimement elle n’ a pas la vivacité la gaîté qu’ on aime à le rencontrer chez les enfants disons le mot elle est un peu maussade ", "ah! la belle idée vraiment qu’ avait eue cette pauvre mme de valheuil en léguant sa demeure à le ces chancenay quelle que fût son inquiétude mme de prexeuil n’ avait pas un instant la pensée de revenir sur sa décision pensait -elle avait trop peu connu ce jeune homme pour conserver de lui un souvenir ineffaçable peu à le peu le regret s’ affaiblirait l’ oubli viendrait d’ ici là il y avait un moment difficile à le passer mais le travail la prière l’ aideraient efficacement dans cette lutte intime contre son imagination car la chanoinesse persistait à le penser que le cœur n’ avait pas été profondément touché .depuis cet incident elle nuançait de quelque tendresse pour sa petite-nièce son affection jusque -là d’ apparence un peu froide quoique à le fond elle eût toujours chéri profondément cette enfant charmante de son côté ne lui gardait pas rancune de le refus qui avait brisé un rêve trop beau " ]
c’ était son rêve d’ avoir une amazone –tout cela est très-bien mais enfin on ne se marie pas uniquement pour monter à le cheval et d’ ailleurs un autre mari aurait pu lui procurer ce plaisir il y a beaucoup d’ officiers de ca valerie dans l’ armée et même hors de l’ armée on voit des hommes riches jeunes élégants qui aiment les chevaux est -il riche votre ca pitaine chère enfant?
[ "une médiocrité très-dorée répondit madame le coq –ce n’ est pas assez il faudrait à le votre fille une existence de des diamants et un hôtel; n’ est -ce pas chère belle –oui madame mais où trouver cela? pour trouver tout cela il ne faut pas se presser ni accepter ainsi que vous l’ avez fait la première épaulette qui se présente ", "jane rougit de dépit et madame le coq se-mordit les lèvres quand on se fait le toutou d’ un personnage important il faut pourtant bien s’ attendre à le recevoir par -ci par -là un coup de pied la mère et la fille furent envahies par une idée qui sommeillait depuis mois à le fond de leur cœur elles avaient eu tort de se contenter d’ un mari et d’ un gendre fois plus riche qu’ elles bon loyal et intelligent tout cela ne suffisait pas ", "mais que fallait -il donc jane se souvenait de le bal de madame de sablay et se disait qu’ elle ferait une bien jolie marquise elle se serait même contentée d’ être comtesse pourvu qu’ on lui donnât un diadème en diamant les perles ressortent si bien c’ est même plus joli sur les cheveux qu’ une couronne de marquise! madame le coq rêvait de choses plus solides un château dans le périgord ou en bretagne d’ un aspect majestueux ", "un hôtel à le paris commode et confortable ou domestiques ou bons chevaux un landau et un coupé cela suffit c’ est le bien-être sans luxe ", "les femmes marchaient en silence côte à le côte n’ osant pas échanger leurs pensées quand elles arrivèrent chez elles il faisait presque nuit; dans le salon quelqu’un les attendait; elles ne distinguèrent rien d’ abord mais une voix bien connue vint frapper leurs oreilles et mains amies mains loyales saisirent leurs mains c’ est vous dit jane ", "–c’ est vous monsieur dit madame le coq fernand ne pouvait donner ni un château féodal ni un hôtel à le paris ni une couronne de comte et sa présence inopinée venait arrêter les rêves de les et une nuits qui tour noyaient dans les cerveaux ambitieux de les pauvres folles un nom noblement porté de bonnes terres dans le berry et une jolie maison à le bordeaux ne suffisaient plus jane restait en face de fernand sans qu’ un sourire passât sur ses lèvres sans qu’ un mot sortît de sa bouche et madame le coq avait l’ air de lui dire: que venez -vous faire ici ce fut jane qui la première retrouva ses esprits –vous avez un congé? ", "dit -elle –non une permission de jours –c’ est ennuyeux que vous soyez venu à le moment de les bals –pourquoi –parce qu’ on va nous regarder nous examiner –eh bien n’ y allons pas ", "elle lui lança un regard de hyène –ne pas aller à le bal moi! mais vous êtes fou! –tant que ma fille sera ici dit madame le coq il ne peut y avoir de fêtes sans elle –c’ est vrai répondit fernand j’ étais égoïste jane aperçut alors un petit coffre posé modestement à le terre dans un coin qu’ est -ce donc que cela? dit -elle ", "–ouvrez -le et vous le saurez le coffre contenait des fleurs à le profusion des garnitures de robes roses de le bengale camélias myosotis plantes d’ eau avec une robe blanche jane pouvait varier ses toilettes à l’ infini puis à le fond de le coffre un éventail et un peigne de turquoises toutes ces choses firent diversion à les grandeurs rêvées " ]
[ "puis les urnes circulèrent des huissiers passèrent entre les bancs recueillant les votes dans les boîtes de zinc le crédit de francs était accordé à l’ unanimité de voix voilà de la bonne besogne dit naïvement m.béjuin qui se mit à le rire ensuite croyant avoir lâché un mot spirituel –il est heures passées moi je file murmura rouquette en passant devant la salle se vidait ", "béliard ayant indiqué que la décision se prenait sur examen de dossier envisagea l' avenir avec optimisme ayant assez confiance dans le bilan de sa vie car il s' était toujours lui semblait -il plutôt bien tenu procédant à un tour d' horizon de son existence il en vint à le conclure qu' il n' avait pas gravement failli dans quelque domaine que ce fût certes il avait souffert de le doute de l' alcoolisme et de l' acédie certes il lui était arrivé de céder à la paresse de se laisser aller à des petits coups de colèreou de s' abandonner à des accès d' orgueil mais comment faire autrement tout cela dans l' ensemble paraissait décidément véniel ", "ah! mon dieu si la nuit se faisait tout à le fait ténébreuse avant l’ accomplissement de les choses mais il y eut un bruit d’ allumette frottée tournant le dos à la porte avait de la clarté autour de lui espèce d’ auréole l’ environnant partout sans doute il allumait une lampe posée sur la table ", "–qu’ as -tu? murmura -t-elle tu es anxieux pour moi? il ne faut pas mon aimé .il l’ entoura passionnément de son bras la serra contre lui l’ ombre sinistre qui les entourait la froide humidité de le souterrain lui étreignaient le cœur –j’ ai peur pour toi souffla -t-il peur de tout et de tous ", "enfin il donna des ordres pour qu' en son absence personne ne pénétrât dans le salon ou dans la serre afin que tout restât bien tel qu' il l' avait disposé a heures il envoya ida en voiture à les champs-élysées en lui recommandant de rester avec carmelita jusqu' à le heures minutes de manière à ne revenir avec elle rue de le colisée qu' à le heures précises poussé par l' impatience et la fièvre PROPN arriva un peu avant l' heure qui lui avait été fixée mais cela ne dérangeait en rien le plan de le baron mieux valait cette avance qu' un retard par quelques paroles adroites le baron exaspéra cette impatience de le maître de chant en même temps qu' il s' efforça d' enflammer son espérance ", "ceci est promis sous serment en présence de jésus crucifié les têtes masquées s’ inclinèrent la foule s’ écoula terrifiée tandis que les grandes orgues de l’ église disaient le chant lugubre de le dies irae le lendemain le palais de le duc de l’ infantado et la maison de francavilla étaient la proie de les flammes jours après on aurait vainement cherché dans le martorello désert la trace de le village florissant qui s’ élevait autour de les forges ", "on ne l’ imagine pas plus arpentant le bord de mer cheveux à le vent offrant son visage à les embruns que profitant de son séjour dans la station thermale de le puy-de-dôme pour escalader les monts qui l’ entourent et à le sommet de l’ un d’ eux saisie par un vertige ontologique en découvrant cette mer de nuages à ses pieds remettant en question sa vision matérielle de le monde aussi bien ici que dépossédée de son emploi de le temps elle s’ était profondément ennuyée et toute la littérature sur le sujet ne la ferait pas changer d’ avis le monde on l’ éprouve ce qui justifiait ses propos bien sentis à le quoi s’ ajoutaient pour boucler son interprétation empirique de l’ univers quelques évidences massives sur lesquelles il n’ y avait même pas matière à le discuter a sa sœur en compagnie de laquelle elle avait l’ habitude le dimanche de faire une promenade jusqu’ à le cimetière devant la tombe de celui qui avait été son mari elle confia ainsi pointant d’ un mouvement de le menton la dalle de granité: pour moi il n’ y a plus rien alors qu’ il y avait près de ans qu", "nouveau débat: oserais -je entrer dans ce magasin tout brillant de lumières? mais pensai-je si tu n’ oses pas même entrer dans un magasin comment oseras -tu entrer dans un bordel etait -ce ou à les quartiers que j’ achetai ces gants et combien de temps mon incertitude dura -t-elle je ne puis répondre je sais seulement que cet après-midi-là je rentrai chez moi les mains cachées dans ces gants qui me parurent si beaux que je ne me lassais pas de les considérer écartant les doigts allongeant les bras prenant toutes sortes d’ attitudes dans ma chambre et flairant ce cuir dont l’ odeur animale me grisait le lendemain je les mis pour aller à le lycée et les gardai dans une poche en classe ", "il se savait toujours aimé il pressentait que catherine essayerait encore de le ramener à le elle ces tentatives éventuelles se trouvaient d’ ailleurs vouées par avance à l’ insuccès ce n’ était pas une indifférence jouée que le comte témoignait à la jolie dame d’ honneur bien réellement elle n’ existait plus à ses yeux qu’ elle avait charmés pendant quelque temps une autre image s’ imposait à le lui rejetant les autres dans le néant le rendant invulnérable à les plus habiles séductions .tout en causant la princesse l’ accompagnait le long de la croisette ", "tu vis comme l’ oiseau comme le daim elle s’ élança sur un jeune merle qui sautillait le prit en jetant un petit cri de satisfaction l’ étouffa le regarda mort et le laissa à le pied d’ un arbre sans plus y penser .le lendemain aussitôt qu’ il fit jour le colonel descendit dans les jardins il chercha stéphanie il croyait à le bonheur ne la trouvant pas il siffla quand sa maîtresse fut venue il la prit par le bras; et marchant pour la première fois ensemble ils allèrent sous un berceau d’ arbres flétris dont les feuilles tombaient sous la brise matinale le colonel s’ assit et stéphanie se posa d’ elle-même sur lui " ]
c’ était tout un petit apprentissage de la vie qui n’ avait rien de bien intéressant pour d’ autres que pour ses parents mme PROPN se tirait on ne peut mieux de son rôle de jeune maman elle avait une grande affection pour le philosophe et il lui était resté quelque chose des nombreuses leçons qu’ il lui avait données et de tous les discours tenus devant elle ce n’ est pas sans profit qu’ on fréquente les savants lorsque PROPN tombait elle l’ aidait en riant à se relever à le lieu de lui montrer son émoi il s’ ensuivait que le pauvre petit aurait eu honte de pleurer quand il voyait sa maman lui sourire
[ "lorsqu’ il lui arrivait une de ces petites mésaventures mme mahala apprenait à son fils à en prendre bravement son parti je tiens à le ce que tu aies de le caractère lui disait -elle il n’ est personne à le qui ne survienne de temps en temps quelque ennui; sois de ceux qui les acceptent avec gaîté et non de ces tristes personnages qui geignent sous le poids de les moindres misères comme s’ ils étaient seuls à le monde à le souffrir ce n’ est amusant ni pour eux ni pour les autres ", "d’ ailleurs je ne connais pas de plus mauvais calcul car les ennuis sur lesquels on s’ appesantit sont fois plus lourds à le supporter pour une petite dame éléphant ce n’ était pas déjà si mal raisonner m. PROPN s’ occupait beaucoup aussi de son fils il l’ enlevait avec sa grande trompe et le faisait sauter comme font les papas pour leurs bébés ou bien il le portait sur ses défenses pour lui faire faire en triomphe le tour de la clairière où la tribu de les longues-queues était toujours installée mais il traitait encore en tout petit enfant tandis que mme qui l’ avait constamment auprès d’ elle et qui voyait sa petite intelligence s’ éveiller peu à le peu lui tenait des propos pleins de sagesse dont il ne pouvait manquer de profiter elle ne vivait plus que pour son fils et ne consentait qu’ à le regret à le s’ en éloigner quelques minutes ", "son mari lui pardonnait l’ abandon apparent dans lequel elle le laissait elle lui prouvait clair comme le jour que PROPN ne pouvait se passer de ses soins de tous les instants et que tant qu’ elle aurait à le nourrir de son lait elle ne devait penser qu’ à le lui dès qu’ il serait sevré elle reprendrait sa vie ordinaire je ne te reconnais plus disait m. jumbo toi si gaie si folâtre autrefois tu ne joues plus tu restes immobile de les journées entières et tu ne te promènes que si cela plaît à le siribeddi quand il dort à le moins tu pourrais sortir avec moi; mais non tu es là à le regarder dormir et moi je suis tout seul j’ ai toujours peur répondait -elle qu’ il ne lui arrive quelque chose ", "amuse-toi et promène -toi pour nous il fallut qu’ une vieille amie de sa mère lui fit comprendre qu’ il y avait un peu d’ exagération dans son zèle maternel et que PROPN n’ en mourrait pas pour être laissé quelquefois à le lui-même je ne sais pourquoi on s’ imagine toujours que les éléphants sont de graves personnages sérieux et gourmés un peu moroses même qui jamais ne se dérident on les juge sur de malheureux captifs traînés de foire en foire dans des ménageries ou tenus entre les murs d’ une prison de quelques pieds eux libres enfants de les forêts habitués à le errer à le gré de leur fantaisie sous un climat tout autre que le nôtre vraiment on serait triste à le moins! pensez à le tout ce que doivent souffrir ces pauvres bêtes qui ont de la mémoire ", "ils l’ ont prouvé en mainte occasion quel contraste douloureux entre leurs années d’ enfance et leur misérable situation de prisonniers dans la jungle à le contraire ils sont vifs joyeux insouciants et heureux comme une bande d’ écoliers en vacances ils se livrent entre eux à des plaisanteries sans fin font des niches à le leurs voisins et jouent de le soir à le matin quand ils n’ ont pas de sujets d’ alarmes seuls les anciens de la tribu de les longues-queues avaient la gravite qui convenait à le leur âge ", "quant à le mme mahala et à son fils ils s’ amusaient parfois ensemble comme vrais bébés tant la jeune mère se faisait petite pour plaire à le son enfant il fallait voir siribeddi passer et repasser sous le gros corps de sa maman se cacher d’ un côté quand elle le croyait de l’ autre enrouler sa petite trompe autour de ses jambes sauter devant elle avec une grâce éléphantine et se frotter doucement contre elle pour se faire caresser il était un peu timide le petit siribeddi il ne voulait pas s’ éloigner de sa maman et lorsque d’ autres bébés éléphants venaient le chercher pour faire une partie de jeu il enfouissait sa grosse tête massive sur les genoux de mme mahala secouait ses larges oreilles et répondait à le toutes les avances par un non énergique PROPN ne connaissait encore que la clairière qui l’ avait vu naître la tribu la quittait pourtant chaque nuit pour aller se désaltérer à la rivière et se baigner ", "mais à les premiers jours de la vie de son enfant mme trouvant PROPN trop jeune pour l’ emmener et ne voulant pour rien à le monde le laisser seul s’ était privée de ce plaisir un jour ou plutôt un soir elle jugea qu’ il était temps de l’ initier à les douceurs de le bain la course était un peu longue pour ses petites jambes qu’ importe? son papa était là pour lui venir en aide quand il serait fatigué la journée avait été d’ une chaleur suffocante ", "malgré leur habitude de s’ éventer avec des branches de palmier les éléphants avaient beaucoup souffert de la température élevée et ce fut avec un soupir de soulagement que tous virent arriver l’ heure de le coucher de le soleil chaque fois que PROPN s’ était pendant la journée plaint d’ avoir trop chaud sa bonne mère l’ avait consolé en lui parlant de ce bon bain qu’ elle lui ferait prendre le soir aussi était -il encore plus impatient que les autres de partir a un signal de le grand-chef toute la bande se réunit à le milieu de la clairière et l’on se mit en marche les enfants et les vieillards étaient à le centre les gens raisonnables en avant le grand-chef à le leur tête le lieutenant formait l’ arrière-garde ", "pourquoi tant de précautions demanda à son papa je croyais que vous alliez toutes les nuits à la rivière vous devez bien savoir le chemin notre chef est prudent répondit m. jumbo; quelque connue que soit notre route elle peut cacher quelque embuscade nous sommes environnés d’ ennemis se serra contre sa maman il n’ avait pas précisément peur mais il n’ était pas tout à le fait rassuré quels ennemis avons -nous murmura -t-il nous ne faisons de mal à le personne " ]
[ "elle s’ arrêta à le différentes reprises faisant mine d’ admirer les sculptures de les fontaines puis de cueillir çà et là quelques fleurs la duchesse aurait peut-être fini par prêter une attention sérieuse à le ce manège car rien de ce qui touchait de près ou de loin à sa fille chérie ne la laissait indifférente mais le jardin fut tout à le coup envahi par une véritable armée de jardiniers et de valets qui venaient le vieux nunez en tête faire rafle des fleurs de le parterre pour panacher un mai destiné à le fêter le retour de le bon duc pendant que la duchesse tournait ses yeux de leur côté écoutant avec son sourire amer et triste les joyeux propos de ces serviteurs fidèles disparut derrière les massifs ombreux qui formaient la pelouse presque aussitôt après la porte par était sortie se rouvrit doucement la chambre sembla s’ éclairer en même temps que le visage de la bonne duchesse isabel vêtue de blanc et belle comme les sourires de la jeunesse était sur le seuil –bonjour mère chérie dit -elle de sa douce voix qui pénétrait le cœur comme un chant ", "je ne puis faire le bonheur d’ aucune jeune fille –tu crois –tu l’ as fort bien dit tout à l’ heure:–ma femme deviendrait jalouse de ma passion pour les bibelots je ne veux faire le malheur de personne et je veux rester fidèle à mes premières amours les curiosités d’ ivoire de bronze de kaolin et de terre cuite –je le regrette tout à le fait c’ était une idée chez moi que je caressais avec tendresse de faire de toi mon beau-frère ", "et enfin nous mettons pied à le terre sur la grande place de bethléem que ferment là-bas les murs sévères de l’ église de la nativité il y a des hôtels des restaurants des magasins à le devanture européenne remplis de chapelets il y a une station de fiacres et une quantité de ces êtres d’ une effronterie spéciale qui font métier d’ exploiter les voyageurs on est admis par petits groupes et à le son tour dans l’ église et la grotte de la nativité qui confinent à un grand couvent de franciscains pilotes de ces saints lieux nous sommes reçus là par des moines italiens à la parole et à les gestes communs qui nous font asseoir dans une salle d’ attente et nous y laissent seuls une table à le manger occupe le milieu de cette salle ", "j' ai un ami à le hongaï le médecin de la flottille rabœuf vous connaissez il y a presque ans que je ne l' ai vu depuis son mariage ma foi! je me souviens je l' avais mis moi-même en paquebot avec sa femme —sa femme a pu vivre ici elle y est encore? je n' en sais justement rien mais je suppose que oui —le climat est d' ailleurs possible dans ce delta —oui pardon commandant voici l' alignement qui ferme vous permettez —faites l' estissac commanda: —les sifflets tambours clairons chacun à son poste pour le mouillage dans la forêt de les îlots pressés maintenant les uns contre les autres autant que les troncs d' une futaie pétrifiée une clairière assez large venait de s' ouvrir et l' arcole diminuant de vitesse gouvernait vers l' entrée de cette clairière port naturel où jamais n' atteignit tempête ni cyclone a l' échelle de le grand appontement de bois le canot accosta ", "puis mon corps se crispa alors que ma vue se troublait je vis sullivan en train de déchirer ostensiblement l’ enveloppe que je venais de lui remettre –mais qu’ est -ce que vous faites? espèce de salopard je me levai de ma chaise pour l’ empêcher d’ aller plus loin mais dès mon premier appui je sentis mes jambes se dérober comme si je m’ enfonçais dans des sables mouvants –à l’ année prochaine me dit en portant la cigarette à ses lèvres ", "ils passèrent juste prendre un verre sans intention de consulter ils s' assirent pour causer dans les fauteuils de toile pochée dévidèrent différents sujets qui se présentaient tels que la charcuterie les orchidées l' indigo l' espoir jusqu' à l' apéritif après quoi bob sortit faire quelques courses on dîna de viande rouge d' oranges et de vin rouge en regardant le journal télévisé puis le début de ce qui venait après bouc bel-air se leva pour changer les verres vous voulez peut-être aussi dormir supposa -t-il enfin ", "PROPN stupéfait et ébloui tout à la fois par cette apparition semblait métamorphosé en statue c’ est à le peine s’ il eut la présence d’ esprit de saluer et encore le fit -il très-gauchement madame se voyant à l’ improviste en face d’ un étranger qui peut-être avait tout entendu fit un geste de stupeur et de honte cacha son doux visage dans ses petites mains et sans même rendre à le jeune homme son maladroit salut traversa la chambre et disparut nous devons à le nos lecteurs une explication que nous allons leur donner en quelques lignes la mulâtresse en quittant PROPN avait la ferme intention de prévenir son maître qu’ il était attendu et sans perdre une minute elle se rendit auprès de lui mais m. engagé déjà dans une discussion violente et mis hors de luimême par la résistance inébranlable de sa femme ne voulut point écouter la servante et lui intima avec un blasphème l’ ordre de le laisser en paix ", "ils avaient donné tout ce concert pour d’ humbles images bouddhiques peinturlurées de bleu de rouge et d’ or qui sont là pendues et devant lesquelles se fanent des offrandes de fleurs lotus nénufars et jasmins arrivent maintenant mes charrettes à le bœufs commandées depuis hier à le chef de le district; charrettes car il n’ y a place dans chacune que pour une seule personne tout contre le dos de le cocher elles ressemblent à des espèces de mandolines qui seraient posées sur des roues et que l’on aurait attelées par leur long manche courbé en proue de gondole il faut se hâter de partir afin d’ arriver à le angkor avant le midi brûlant ", "il vous impatiente alors il attendrit il est bête ignare si naïvement prétentieux qu\\ on en a envie de le croquer comme une friandise quand dernier j\\' étais allée enquérir de vous à le lieu de me dire tout bonnement que vous étiez en grèce a déclamé que tel le divin dante vous priiez à acropole sic. le pauvre quand il veut se faire valoir il se dévalue ", "alors sous la dictée de jeanne il écrivit une lettre touchante par laquelle la paysanne suppliait son frère d’ accueillir avec bonté les orphelins qu’ on confiait à sa garde elle ajouta plus loin une autre page adressée à le robert et à ses frères remettant par ce testament suprême ses plus jeunes enfants à les soins de robert elle terminait en les suppliant de s’ aimer comme elle les avait aimés de se protéger mutuellement de garder son souvenir et de prier pour elle plus tard disait -elle en terminant vous comprendrez quel sacrifice a fait pour vous ma tendresse la voix de la pauvre mère faiblit en prononçant ces derniers mots quand sa lettre fut finie la malade prit la plume et traça d’ une main tremblante une croix inégale à le bas de ce testament d’ un cœur brisé " ]
à le quoi pense -t-il quand il lève ainsi son sourcil droit nous avons mangé un sandwich caoutchouteux sur une aire d' autoroute un truc infâme je préconisais plutôt un petit plat de le jour chez un routier mais ils ne savent pas laver la salade c' est vrai
[ "j' oubliais donc sandwichs sous vide beaucoup plus hygiénique ce n' est pas bon mais à le moins on sait ce qu' on mange c' est un point de vue nous étions assis à l' extérieur à le côté de les bennes à le ordures ", "on entendait des brrrrrammm et de les toutes les secondes mais je voulais fumer une cigarette et carine ne supporte pas l' odeur de le tabac il faut que j' aille à les toilettes annonça -t-elle en prenant un air douloureux ne doit pas être le grand luxe ici pourquoi tu ne vas pas dans l' herbe lui demandai-je devant tout le monde ", "tu es folle tu n' as qu' à aller un peu plus loin je viens avec toi si tu veux non pourquoi non je vais salir mes chaussures ", "oh mais qu' est -ce que ç a peut faire pour petites gouttes elle s' était levée sans daigner me répondre tu sais carine déclarai -je solen nellement le jour où tu aimeras faire pipi dans l' herbe tu seras beaucoup plus heureuse elle a pris ses lingettes tout va très bien je te remercie ", "va va répondit -il sans se retourner n' a pas l' air il se frottait le visage je suis fatigué de quoi ", "de tout toi je ne te crois pas et pourtant c' est vrai c' est ton boulot mon boulot ma vie ", "tout pourquoi tu me dis ça pourquoi je ne te le dirais pas il me tournait de nouveau le dos simon mais qu' est -ce que tu nous fais là ", "hé t' as pas le droit de parler comme c' est toi le héros de la famille je te rappelle eh justement il est fatigué le héros j' en étais sur le cul c' était la première fois que je le voyais à la dérive ", "si simon se mettait à le douter alors où allions -nous à ce moment-là et je dis que c' est un miracle et j' ajoute que ç a ne m' étonne pas et j' embrasse le saint patron de les frères et soeurs qui veille sur nous depuis bientôt ans et qui n' a pas chômé le brave homme son portable a sonné c' était PROPN qui s' était finalement décidée et lui demandait s' il pouvait passer la prendre à la gare de châteauroux le moral est revenu aussitôt il a glissé son portable dans sa poche et m' a demandé une cigarette " ]
[ "—oui —on a relevé les empreintes digitales —à l' heure qu' il est on s' en occupe à les fichiers —le corps est à l' institut —oui vous savez j' étais très ennuyé tout à l' heure je le suis encore mais je n' ai pas osé —tu peux déjà écrire dans ton rapport que selon toutes probabilités la victime est un certain honoré cuendet d' origine suisse un vaudois qui a passé jadis ans dans la légion etrangère —le nom me dit quelque chose vous savez où il habitait? —non ", "tout autour de nous l’ air le sol l’ obscurité semblait s’ être fluidifié fondu liquéfié pour nous enrober de sa viscosité dans un déversement continu de pluie fine tenace et chocolatée les mausolées ruisselaient de pluie et on voyait monter des vapeurs de chocolat de la pierre mouillée de les tombes tandis que de le marbre de les sépultures mouillées semblaient sourdre les sucs organiques de les défunts marie se sentait défaillir qui s’ éloignait devant moi une main sur la bouche les yeux égarés l’ odorat exacerbé ne pouvant plus supporter cette odeur de chocolat qui lui donnait envie de vomir elle avait fait demi-tour elle rebroussait chemin elle fuyait abandonnant l’ idée de trouver l’ enterrement de maurizio ne le cherchant même plus il ne lui importait plus à le présent d’ assister à l’ enterrement de maurizio ce qu’ elle voulait c’ était sortir de là quitter le cimetière retrouver l’ air libre se débarrasser de cette odeur obsessionnelle qui lui donnait la nausée et alors perdue revenant sur ses pas ne trouvant plus la sortie marie se trouva mal marie", "vous n’ aviez pas ans n’ est -ce pas elle aurait pu vous mettre en garde pour quelle raison —lorsque vous avez annoncé votre intention d’ épouser julien sudre n’ a -t-elle pas essayé de vous en détourner? en somme à le cette époque -là cela pouvait passer pour une mésalliance ferdinand besson était à le son apogée ", "mais il craint qu' à l' émotion de sa voix ses gens ne reconnaissent l' altération de son âme mais ses hommes ont prévenu les désirs et l' ordre de leur chef un large fanal a été hissé à le haut de le grand mât la lumière qu' il répand immobile comme le navire qu' il éclaire jette sur le pont une lueur qui reste attachée à les mêmes objets les pâles matelots marchant à le pas lents à la clarté fixe de ce funèbre flambeau semblent des fantômes sortis de le sein de les flots pour errer sur la carcasse d' un navire abandonné ", "il y avait dans la salle et dans le service même de madame vanves des malades assez graves quant à le elle elle était sur les dents et n’ eut même pas un clin d’ œil pour celui de ses blessés à le qui elle avait donné une rose elle assista à l’ opération de la cuisse un petit sergent de ans engagé depuis mois et ayant déjà fait le maroc avant la grande guerre PROPN le ramena de la salle d’ opération sur la table roulante aidée d’ un infirmier bénévole et encore sous l’ action de le chloroforme le petit sergent à le lit occupa la salle parce qu’ il se mit à le parler ", "où diable veut -elle en venir de ces petites ruses il résulta que legendre fut présenté et invité ainsi que sa femme à les soirées de le marquis PROPN on ne parla que de le talent de legendre et des charmes de madame jours après ce fut le marquis lui même qui fit des avances à les daguet et quand on rentra à le paris la mexicaine était adorée de le marquis de sa femme et de ses filles pendant ce temps l’ amour de loustal pour sophie allait bon train ", "je m’ étais réfugiée dans le statu suggéré par julius mais ces semaines m’ avaient laissé une impression de gâchis et de tristesse jusqu’ à l’ instant où le basset et louis dalet étaient entrés simultanément dans ma vie –j’ aimerais bien avoir un chien dis-je –j’ ai un ami dit PROPN dont la chienne a accouché récemment à le PROPN ce sont de très jolis chiots je vous en apporterai un –quel genre de chien ", "il lui suffisait de lui rappeler que grâce à le son art elle ne changeait pas et était toujours la même alors PROPN ne se sentait pas d’ aise et se persuadait qu’ elle pouvait encore lutter avec les jeunes rivales qui lui opposaient leurs ans toute femme est ainsi faite quand sonne l’ heure fatale cet être frivole se cramponne convulsivement à sa beauté qui s’ efface comme le noyé à la perche qu’ on lui tend ou comme le patient altéré à la coupe qu’ on lui montre en un mot métella bien qu’ ayant le sentiment de sa déchéance n’ en croyait pas moins à l’ efficacité de les artifices employés pour ressaisir ce qu’ elle avait perdu ", "c’ est à le PROPN surtout amants effarés de le passé mort et des cendres éteintes que ces pages sont destinées que valait donc cette vieille france la france de nos pères qu’ étaient ses magistrats et ses prêtres sa loi et son dieu voilà ce qu’ il importe de connaître voilà ce que ce livre veut essayer de dire l’ heure présente est à les grandes audaces qu’ on pardonne à l’ auteur d’ avoir osé octobre ", "les fils n' y prêtèrent même guère d' intérêt car eux-mêmes entraient dans cet âge où toute l' attention se concentre sur soi jusqu' à le devenir obsession de son propre corps pris soudainement d' assaut par des pulsions et des désirs nouveaux –luxure et concupiscence aurait dit le père-tambour margot accueillit avec joie le fait que blanche s' installe parmi eux car elle se sentait en confiance auprès de la jeune femme dont la fragilité et la peur lui étaient familières toutes éprouvaient l' une à l' égard de l' autre cette obscure sympathie que ressentent d' emblée les malades les infirmes ou les étrangers les uns pour les autres mathilde en revanche réagit avec hostilité et déclara ouvertement son inimitié elle ne pouvait admettre qu' une autre femme vienne usurper la place de sa mère et ce simple fait suffisait à le provoquer son ressentiment et sa colère " ]
il tendit son bras et laissa remonter des impressions anciennes délicieuses la solidité de le métal ce souffle dans l’ épaule malgré la situation il ne put s’ empêcher de sourire c’ était autre chose que son pistolet d’ alarme il ne se souciait plus de le tout de le voisin à le présent .chez l’ inspectrice il trouva la porte ouverte l’ obscurité de grands courants d’ air il chercha l’ interrupteur et donna de la lumière
[ "les lampes gisaient sur le sol la table de le salon était renversée le canapé portait des marques de brûlures peut-être les traces de coups de feu laissées par un fusil fracassé un peu plus loin un gros chien s’ approcha il boitait martel lui caressa négligemment la tête tout en inventoriant les dégâts l’ animal fit presque aussitôt demi -tour pour gagner un coin sombre sous l’ escalier en colimaçon ", "martel le suivit et trouva l’ inspectrice inconsciente à le plat ventre sur le carrelage en petite culotte et son tee-shirt remonté sous les bras tout de suite il se mit à le genoux pour se faufiler sous les marches où elle s’ était réfugiée ayant posé doigts sur sa jugulaire il constata que le pouls battait régulièrement il rajusta son tee-shirt il tremblait et ses lèvres prononçaient des paroles muettes dont il n’ avait pas conscience ", "il la prit par les épaules puis se pencha pour murmurer à son oreille vous m’ entendez ?il se pencha plus près à le quelques centimètres de son oreille et répéta les mêmes mots elle ne bougeait pas il la fit pivoter doucement pour l’ allonger sur le dos.—oh bon dieu lâcha -t-il dans un souffle .ses lèvres étaient fendues les paupières boursouflées de le sang avait séché sous son nez qui semblait décentré dans un visage qu’ il reconnaissait à le peine une bosse énorme marquait son front et une ecchymose jaune mauve et verte partait de sa joue droite jusque derrière son cou —les ordures fit -il sans très bien savoir à qui il pensait la prit dans ses bras et la ramena contre lui elle était gelée et il se mit à la bercer l’ embrassant sur le front les joues sur la bouche sur ses paupières à le renflement bistré ", "elle grimaça de douleur avec leurs paupières violacées lisses ses yeux ressemblaient à le ceux d’ une créature de les profondeurs un poisson dégoûtant et préhistorique qui ne devait jamais voir le jour ils étaient si tuméfiés qu’ elle ne pouvait pas les ouvrir —vous en faites pas dit martel en serrant les dents tout va bien maintenant je vais vous sortir de là elle reconnut sa voix et voulut détourner son visage ", "—laissez -vous faire c’ est rien je vais vous emmener à l’ hôpital elle voulut dire quelque chose et sa bouche s’ entrouvrit mais aussitôt elle y porta ses mains pour la cacher et des larmes tracèrent leur voie à le travers ses cils ", "martel avait compris il avait vu le trou noir entre ses lèvres ce petit con lui avait pété toutes les dents de devant PROPN fit -il très doucement en déposant un baiser sur son front laissez -vous faire ne vous en faites pas on va y aller on va prendre bien soin de vous .il la souleva comme une plume et se dirigea vers la porte ", "elle faisait des efforts désespérés pour détourner son visage dans l’ ombre elle trouva à se cacher dans le cou de martel le vent s’ était levé pour de bon martel la protégea de son mieux contre le froid tandis qu’ ils gagnaient la volvo le chien les avait suivis et après avoir allongé l’ inspectrice sur la banquette arrière la couvrant de sa veste en cuir il fit monter l’ animal sur le siège passager en repassant en voiture devant la maison il vit qu’ il avait oublié de refermer derrière lui ", "les bourrasques dansaient dans l’ encadrement de la porte les flocons faisant des tourbillons inquiets sur la chaude lumière de le salon martel roulait à le pas et contempla ce spectacle étrange il avait l’ impression d’ abandonner sa maison de débuter un exode il quittait la lumière pour longtemps à le côté de lui la langue pendante le gros clébard le scrutait et vérifiait alternativement que la route était bien devant et que sa maîtresse se trouvait toujours à l’ arrière ", "il était difficile de se diriger à le présent le paysage devenait un aplat blanc uniforme martel cherchait des points de repère un relief des sapins n’ importe quoi qui puisse délimiter les bords de la route .il roulait depuis un quart d’ heure à le peine le nez collé à le pare-brise quand le ciel et la terre se confondirent tout à le fait il dut arrêter la voiture un moment laissant le moteur tourner à le ralenti le chien fit tours sur PROPN avant de se poser en attendant la suite " ]
[ "–mais s’ il lui en reste quelque chose? si elle demeure infirme –voyons voyons ne vous mettez pas martel en tête paule essayez de calmer vos pauvres nerfs excités par ce pénible incident jours plus tard le médecin en sortant d’ examiner manon disait à le m. de courbarols qu’ il rencontrait –maintenant sauf complications imprévues je réponds de la sauver .le lendemain il vint à le château pour voir mme de courbarols on l’ introduisit d’ abord près de le comte qui lui exprima ses craintes que le climat ne fût pas favorable à sa femme –je la trouve plus nerveuse depuis qu’ elle est ici elle a de plus fréquents malaises en outre cet accident l’ a fortement ébranlée ", "étaient -ce les têtes de mort qui agissaient sur les nerfs de la trop sensible fillette garde -le pour toi maman» fit -elle le corps en sait parfois plus long que la pensée mais lasthénie en ce moment ne pouvait pas savoir la cause de ce que ses doigts charmants venaient d' éprouver quant à la vieille agathe elle a toujours cru avant comme après cette histoire que le chapelet qui avait roulé dans les mains de le redoutable capucin et sur les grains de lequel il avait laissé son influence était comme ces gants dont il est question dans les chroniques de le temps de catherine de médicis dont elle n' avait jamais entendu parler la pauvre servante elle crut toujours qu' il était contagieusement empoisonné ", "PROPN reconnut aussitôt l’ un d’ eux à sa taille et à sa démarche c’ était le borgne quant à l’ autre qui s’ enveloppait soigneusement d’ un manteau il ne le reconnut pas les hommes ayant laissé la porte entrouverte s’ avancèrent d’ une dizaine de pas comme s’ ils eussent achevé un entretien commencé dans l’ intérieur PROPN se glissa le long de le mur et pénétra dans le couloir il trouva la porte qui donnait sur le cabaret: il la poussa et jeta un coup d’ œil à l’ intérieur la taverne était vide ", "est ainsi homme fouille dans sa poche pour en sortir une bouteille de mauvais alcool bien sûr qu\\ il boit comment faire autrement une rasade puis encore une autre pour oublier le froid la peur la saleté ", "si on l’ offensait le coupable était poursuivi d’ office et ses livres étaient insaisissables il jouissait de tous les droits civils de la ville ou il étudiait et même à le paris par décret d’ innocent iv il ne pouvait être excommunié avant de se rendre à le paris où il comptait compléter ses études voulut visiter quelques-unes des universités de les provinces de PROPN après avoir subi à le bourges les plus brillants examens il se rendit à le toulouse la plus ancienne université de PROPN après celle de paris fondée par le pape grégoire etoù les professeurs possédaient le privilége d’ être enterrés avec les éperons l’ épée à le côté l’ anneau d’ or à le doigt il alla ensuite à le PROPN université également établie par un pape nicolas en il y étudia spécialement la médecine ", "en principe il faudrait prendre contact avec les familles et leur demander si leur disparu portait un bridge entre molaires à le gauche? salarnier hocha la tête oui en principe il fallait faire rouvrir de vieilles plaies et ensuite dire à les gens excusez -nous c’ était une erreur ou pire: ne vous tracassez plus votre disparu on l’ a retrouvé: il est mort —fais voir la liste avec les noms salarnier lut la liste dactylographiée d’ une main malhabile ", "il revenait le sac à le dos comme un artiste en voyage ah! c’ est un imprudent ce jeune homme se laisser ainsi prendre à le gouffre de cela est de mauvais augure pour l’ avenir il ne se trouvera pas toujours quelque bâtiment pour lui venir en aide et il lui arrivera malheur le crois -tu dame bess? s’ il a été imprudent il s’ est montré courageux de le moins et dans ce péril son sang-froid ne paraît pas l’ avoir abandonné un instant c’ est possible mais bien certainement reprit dame bess ce jeune homme n’ a pas su que c’ est à le vous qu’ il doit peut-être d’ avoir été sauvé car le lendemain de son arrivée à le oban il serait à le moins venu vous remercier me remercier ", "je redeviendrais le comte hermann d' et je resterais à la disposition de la duchesse de thorvilliers oui c' était à le elle à le disposer de moi je m' arrêtai à le cette idée je m' en garrottai le cœur je me défendis de penser à le autre chose ", "s’ écria le principal outré qu’ on vînt jusque dans son salon ciré lui tenir un pareil langage j’ entends monsieur que ce que vous montrez ici doit être fameux car vous le faites payer bon ce n’ est pourtant pas que gustave soit déjà si bien appris qu’ est -ce que c’ est que et qui êtes -vous vous-même paysan? j’ ai bien envie de vous faire mettre à la porte par mes gens ", "cette dernière était toute vêtue de noir des semaines entières puis de longs mois s’ écoulèrent avant qu’ on ne les revît cependant ils habitaient la maison bien souvent les bourgeois de PROPN s’ en étaient allés rôder autour de le parc mais inutilement cette maison avait l’ air d’ un tombeau " ]
PROPN franchit le portail contourna l’ habitation par un chemin étroit obstrué par un gigantesque cadavre de glycine puis se trouva dans un menu jardin carré qu’ ombrageaient entièrement les hauts immeubles alentour mais où poussaient en ligne de petits légumes décidés un homme de ans cria quelque chose de l’ intérieur puis vint ouvrir la porte vitrée de la cuisine PROPN entra: cela sentait fort le chien ou plutôt les chiens dont à le moins un mouillé mais il n’ y avait pas de chien pas plus que de volaille dans le poulailler ruiné qu’ étayait un mur tout à le fond de le jardin —fallait plus venir dit l’ homme
[ "il était vêtu d’ une épaisse sédimentation d’ étoffes veste gilet chemise maillot d’ échancrures décroissantes et de couleurs fer bronze pétrole anthracite avec un vaste pantalon kaki d’ ancienne façon coloniale maintenu par une grande quantité de boutons PROPN posa sa valise sur la table et en retira une vingtaine de livres qui étaient des romans de georges ohnet de paul reboux de claude farrère des biographies de barrés de barbès de barbusse des études historiques témoignages historiques romans historiques avec la collection reliée de le périodique blagues pour l’ année c’ est tout ce que j’ ai trouvé fernand dit -il PROPN inventoria le lot en murmurant des zéros laisse dit georges je les ai eus pour rien ", "mais si mais si fit le sexagénaire mais non dit georges bon dit fernand tu prendras bien un petit café ils prirent le petit café et comment vont les affaires comme répondit georges des hauts et des bas ", "—tu cherches quelque chose? PROPN haussa doucement les épaules c’ est que je ne peux rien pour toi dit l’ homme je ne vois plus personne moi je ne sais plus rien rends -toi compte s’ anima -t-il soudain j’ ai connu javel j’ ai bien connu pons c’ est moi qui ai découvert sapir j’ ai encore en tête tous les comptes de roux-flacelière quoi encore ", "j’ ai travaillé pour les sœurs jones pour gaston d’ argy pour paul et me voilà comme tu me vois déjà un vieux con sans retraite sans rien pourriture trépigna -t-il faiblement vérole et mal blanc —ne sois pas amer dit georges oublie c’ est loin mais fernand se tournait subitement vers lui l’ œil vif un doigt —et ", "je l’ oubliais benedetti va donc voir tout simplement depuis qu’ on te le dit c’ est vrai à le fond dit georges depuis qu’ on me le dit. —et tu as de les nouvelles ", "dit georges je ne veux plus le voir voici donc PROPN est assis sous ses yeux hommes torturent sauvagement un troisième homme le dépècent et plongent ses restes dans une baignoire pleine d’ acide c’ est l’ esprit de lucre qui guide leur bras ", "ils seront punis autour de fred assis comme lui dans l’ ombre quelques spectateurs ricanent d’ autres se bouchent les yeux PROPN ne manifeste aucune réaction il n’ est pas très attentif à le ce qui se passe il paraît soucieux il pense à le autre chose le voilà qui se lève il quitte la salle alors qu’ il reste bons quarts d’ heure de projection dehors la lumière était froide et métallique ", "descendait l’ avenue de PROPN l’ arc derrière lui dressant en perspective son bloc de vieille glace grise c’ était un homme de ans son nez était arqué son front d’ autant plus haut que dégarni il portait un costume en whipcord bleu de prusse une chemise en étamine de laine blanche très fine à le rayures grises très fines une cravate de soie bleu nuit avec un petit motif de héron blanc à le bec jaune d’ or de grosses chaussures noires comme en portent les policiers et les prêtres mais d’ un modèle fois plus coûteux pensait à le georges chave d’ où son expression soucieuse PROPN était un cousin éloigné de fred ce qu’ on appelle un cousin un de ces cousins que l’on retrouve régulièrement l’ été dans des maisons pleines d’ oncles ", "ensemble étant enfants ils avaient construit des abris supplicié de les crapauds fumé des plantes inventé des codes vers ans ils s’ étaient retrouvés à le paris on voyait souvent georges avec cécile avec alice le premier été venu ils avaient loué une petite maison près de la mer il n’ y avait pas de sable c’ était une côte rocheuse avec des criques des falaises des calanques l’ eau claire était tout de suite profonde " ]
[ "elle était si divinement folle quand elle faisait une folie que c’ était à le vendre son âme à le diable pour entretenir cet ange dans le goût de les joies terrestres après son premier hiver le jeune comte avait pris chez monsieur cardot qui se gardait bien d’ user de le droit de remontrance la bagatelle de francs à le delà de la somme envoyée par chesnel un refus extrêmement poli du notaire à une nouvelle demande apprit ce débet à le victurnien qui se choqua d’ autant plus de le refus qu’ il avait perdu francs à le club et qu’ il les lui fallait pour y retourner après s’ être formalisé de le refus de maître cardot qui avait eu pour francs de confiance en lui tout en écrivant à le chesnel mais qui faisait sonner haut cette prétendue confiance devant le favori de la belle duchesse de maufrigneuse d’ esgrignon fut obligé de lui demander comment il devait s’ y prendre car il s’ agissait d’ une dette d’ honneur –tirez quelques lettres de change sur le banquier de votre père portez -les à son correspondant qui les escomptera sans doute puis écrivez à le votre famille d", "personne n’ était dans la pièce mais tout seuls et d’ eux-mêmes les appareils fonctionnaient la machine-outil en communication avec la machine à le vapeur tournait quel était ce miracle ce n’ était point un miracle ou tout à le moins c’ en était un explicable lorsqu’ ils étaient arrivés à le paris le soleil était caché derrière de les nuages mais depuis les nuages s’ étaient dissipés le soleil avait dardé ses rayons sur la terrasse et sa chaleur avait mis les appareils en mouvement à le même instant parut dans le cadre de la porte –eh bien ", "il ajouta que ménandre était plus de son goût parce qu' il ne restait de ce poète que des morceaux assez rares et qu' enfin il donnait la palme à le eupolis et à le cratinus parce que les écrits de ces derniers étaient si réduits par le temps et l' insolence de les barbares qu' ils pourraient être contenus dans le creux de la main.a ce discours extravagant nous partîmes de ce grand éclat qu' homère assure que les dieux font retentir dans leur olympe mais bachaumont poussant son raisonnement nous dit le plus sérieusement de le monde qu' il nous montrerait à le tous notre béjaune; que chapelle n' avait de sens qu' à le ordonner un dîner; que moi j' étais bon à le manger et qu' enfin molière n' y entendait rien attendu que lui molière effaçait par ses moindres écrits tous ceux de les anciens comiques et qu' il n' y avait pas à le revenir là-dessus .nous vîmes alors parce qu' il s' était tu après cela qu' il était fort échauffé par le vin qu' il avait bu et chapelle opina qu' il faudrait lui donner le soir quelque potion lénitive pour écarter ses vapeurs et r", "–c' est à le quel sujet je me contentai d' ouvrir mon portefeuille et le coin de carte barré de tricolore produisit son effet habituel –votre sœur m' a dit que vous aviez récupéré votre voiture est -il possible de la voir? d' une tape de le doigt il fit tomber la cendre de le mégot bloqué dans un coin de sa bouche –vous arrivez à le temps je dois la conduire à la casse cet après-midi ses épaisses moustaches se soulevaient à le rythme de les mots ", "celle des champs et celle de clichy qu’ elle préférait éviter PROPN disait qu’ elle avait déjà eu plusieurs morts comme d’ autres avaient déjà eu plusieurs vies mais que ce n’ était pas pour cette raison qu’ elle en savait plus sur l’ existence sur les chemins à le suivre ou à ne pas suivre elle n’ en avait tiré aucune leçon aucun enseignement la dope c’ était son mot l’ avait enfermée dans un corps métallique ", "mais je vais sur l’ heure le faire enlever de la place où peuple l’ insulte et le rapporter en la chapelle de les frères mineurs à le notre porte afin\\n' qu’ ils prient constamment pour lui jusqu’ à le ce que nous puissions le mettre en terre\\n' sainte avec les honneurs dus à un chrétien et à un homme qui a aimé et nourri la jeune femme avait déjà jeté sa mante sur ses épaules j’ y vais avec \\n' vous mon maître jean dit -elle et le quartenier ne s’ y opposa pas pensant lui-même que les plus acharnés entre les ennemis d’ étienne marcel ne trouveraient rien à\\n' redire à la piété reconnaissante de sa nièce pour celui qui lui avait servi de père on pourrait me blâmer se disait -il car les colères de le populaire sont cruelles et \\n' immodérées mais les plus fous et violents respecteront la douleur de la fille adoptive\\n' de le mort et de la femme de le meurtrier involontairement plus étroitement le bras d’ étiennette lorsque la double relation de la jeune femme lui et avec le prévôt lui revint à l’ esprit dans son lugubre contraste étiennette avait\\n' bien ", "camille et roland tous à ses genoux l’ écoutaient religieusement reprit -elle avec éclat on en meurt! pauvre marie elle prie pour nous là-haut tu ne la connus point roland le bon dieu te la prit dès ton berceau ", "les yeux étaient noirs comme de l’ anthracite le crâne pelé la barbe absente rien de l’ oiseau de proie cependant dans toute la physionomie une bonasserie morne une inertie peut-être inoffensive mais peut-être cachant l’ indifférence la plus absolue pour le bien comme pour le mal les jambes véritables types de fuseaux sortaient d’ un sac sans forme qui avait dû être noir mat mais était lustré par l’ usure et la vieillesse les mains osseuses s’ étendaient hors de les manches élimées et toutes frangées donc le docteur aloysius paraissait à le seuil de la maison un autre personnage l’ accompagnait jusqu’ à le perron ", "mèche par mèche il tortilla les longueurs sur de gros rouleaux et sécha l’ ensemble avant de les délier pour retravailler la coiffure avec ses doigts le résultat était stupéfiant ses cheveux étaient relevés en un élégant chignon torsadé une coupe délicate et sophistiquée qui rendait son visage lumineux et faisait ressortir ses yeux clairs et sa féminité PROPN se rapprocha de le miroir fascinée par sa nouvelle image ", "il était agréable d’ aller quand on avait douté qu’ il existe quoi que ce soit fût -ce la plaine rase l’ expression la plus pure la plus dépouillée de l’ espace au-delà de les murs épais et de les verres dépolis le mari et la femme près de moi ne parlaient pas ne bougeaient pas ils avaient atteint ce moment ou ̀ il n’ y a peut-être plus besoin d’ agir de parler je me suis pris à le souhaiter d’ être au-delà de les actes téméraires qui s’ étaient profilés d’ un seul coup dans le vide morne de l’ étude qui avaient pâli disparu presque pendant que le mur le temps la grille martelaient ma course et qui avaient repris leur place à le moins de heures de moi je comptais et recomptais " ]
sûr alors d’ être aimé je jurai de tout dire de ne pas avoir un secret pour elle j’ eus honte d’ avoir tant tardé à lui raconter les chagrins que je m’ étais créés par malheur le lendemain de cette bonne journée une lettre de le précepteur de mon fils me fit trembler pour une vie qui m’ était si chère je partis sans dire mon secret à le évelina sans donner à la famille d’ autre motif que celui d’ une affaire grave en mon absence les parents s’ alarmèrent craignant que je n’ eusse quelques engagements de cœur ils écrivirent à le paris pour prendre des informations sur mon compte
[ "inconséquents avec leurs principes religieux ils se défièrent de moi sans me mettre à le même de dissiper leurs soupçons un de leurs amis les instruisit à le mon insu des événements de ma jeunesse envenima mes fautes insista sur l’ existence de mon enfant que disait -il j’ avais à le dessein cachée lorsque j’ écrivis à mes futurs parents je ne reçus pas de réponse ils revinrent à le paris je me présentai chez eux je ne fus pas reçu alarmé j’ envoyai mon vieil ami savoir la raison d’ une conduite à le laquelle je ne comprenais rien ", "lorsqu’ il en apprit la cause le bon vieillard se dévoua noblement il assuma sur lui la forfaiture de mon silence voulut me justifier et ne put rien obtenir les raisons d’ intérêt et de morale étaient trop graves pour cette famille ses préjugés étaient trop arrêtés pour la faire changer de résolution mon désespoir fut sans bornes d’ abord je tâchai de conjurer l’ orage mais mes lettres me furent renvoyées sans avoir été ouvertes ", "lorsque tous les moyens humains furent épuisés quand le père et la mère eurent dit à le vieillard auteur de mon infortune qu’ ils refuseraient éternellement d’ unir leur fille à un homme qui avait à se reprocher la mort d’ une femme et la vie d’ un enfant naturel même quand PROPN les implorerait à le genoux alors monsieur il ne me resta plus qu’ un dernier espoir faible comme la branche de saule à le laquelle s’ attache un malheureux quand il se noie j’ osai croire que l’ amour d’ évelina serait plus fort que les résolutions paternelles et qu’ elle saurait vaincre l’ inflexibilité de ses parents son père pouvait lui avoir caché les motifs de le refus qui tuait notre amour je voulus qu’ elle décidât de mon sort en connaissance de cause je lui écrivis monsieur dans les larmes et la douleur je traçai non sans de cruelles hésitations la seule lettre d’ amour que j’ aie jamais faite je ne sais plus que vaguement aujourd’hui ce que me dicta le désespoir; ", "sans doute je disais à le mon évelina que si elle avait été sincère et vraie elle ne pouvait elle ne devait jamais aimer que moi; sa vie n’ était -elle pas manquée n’ était -elle pas condamnée à le mentir à son futur époux ou à le moi ne trahissait -elle pas les vertus de la femme en refusant à le son amant méconnu le même dévouement qu’ elle aurait déployé pour lui si le mariage accompli dans nos cœurs se fût célébre et quelle femme n’ aimerait à se trouver plus liée par les promesses de le cœur que par les chaînes de la loi je justifiai mes fautes en invoquant toutes les puretés de l’ innocence sans rien oublier de ce qui pouvait attendrir une âme noble et généreuse mais puisque je vous avoue tout je vais vous aller chercher sa réponse et ma dernière lettre dit benassis en sortant pour monter à sa chambre il revint bientôt en tenant à la main un portefeuille usé de lequel il ne tira pas sans une émotion profonde de les papiers mal en ordre et qui tremblèrent dans ses mains ", "–voici la fatale lettre dit -il l’ enfant qui traça ces caractères ne savait pas de quelle importance serait pour moi le papier qui contient ses pensées voici dit -il en montrant une autre lettre le dernier cri qui me fut arraché par mes souffrances et vous en jugerez tout à l’ heure mon vieil ami porta ma supplication la remit en secret humilia ses cheveux blancs en priant PROPN de la lire d’ y répondre et voici ce qu’ elle m’ écrivit: monsieur –moi qui naguère étais son aimé nom chaste trouvé par elle pour exprimer un chaste amour elle m’ appelait monsieur ce seul mot disait tout ", "mais écoutez la lettre il est bien cruel pour une jeune fille d’ apercevoir de la fausseté dans l’ homme à qui sa vie doit être confiée; néanmoins j’ ai dû vous excuser nous sommes si faibles votre lettre m’ a touchée mais ne m’ écrivez plus votre écriture me cause des troubles que je ne puis supporter nous sommes séparés pour toujours ", "les raisons que vous m’ avez données m’ ont séduite elles ont étouffé le sentiment qui s’ était élevé dans mon âme contre vous j’ aimais tant à le vous savoir pur mais vous et moi nous nous sommes trouvés trop faibles en présence de mon père oui monsieur j’ ai osé parler en votre faveur pour supplier mes parents il m’ a fallu surmonter les plus grandes terreurs qui m’ aient agitée et presque mentir à les habitudes de ma vie maintenant je cède encore à le vos prières et me rends coupable en vous répondant à l’ insu de mon père ", "mais ma mère le sait son indulgence en me laissant libre d’ être seule un moment avec vous m’ a prouvé combien elle m’ aimait et m’ a fortifiée dans mon respect pour les volontés de la famille que j’ étais bien près de méconnaître aussi monsieur vous écrivé -je pour la première et dernière fois je vous pardonne sans arrière-pensée les malheurs que vous avez semés dans ma vie oui vous avez raison un premier amour ne s’ efface pas ", "je ne suis plus une pure jeune fille je ne saurais être une chaste épouse j’ ignore donc quelle sera ma destinée vous le voyez monsieur l’ année que vous avez remplie aura de longs retentissements dans l’ avenir mais je ne vous accuse point je serai toujours aimée " ]
[ "il revivait à les racines mêmes de la vie les odeurs les sèves le végétal géant la petite herbe fleurie le ciel sonore et frais comme par le passé il emportait à le matin ses feuillets et assis à l’ ombre d’ une haie dans le vrombissement de les mouches il écrivait un nouveau livre son œuvre ainsi s’ allongeait ingénue et héroïque d’ une sève rouge à le pleins bords puis il se mariait; sa vie près des grâces amoureuses de la femme se stabilisait égale féconde silencieuse ", "ce n’ est pas l’ arrière-saison qui dépouille de leur frondaison ces hauts arbres l’ herbe manque à la faim de le bétail et chaque feuillage y supplée voilà ce que broutent ici vaches chèvres ânes et bœufs la main de le kabyle fait descendre vers eux cette aérienne pâture je me souviens de ce svelte berger dans les jardins d’ PROPN qui de le haut d’ un abricotier énorme pour son troupeau faisait pleuvoir les feuilles ", "après tout c’ est plus correct ainsi et puis il faut savoir se mettre à la place de son prochain: m. pinson n’ aurait -il pas éprouvé quelque gêne à m’ être présente mon dieu qu’ est -ce qu’ il se passe donc chez madame prune ce n’ est pas le même incident que chez madame chrysanthème les suites d’ un pèlerinage trop efficace non vraiment je me refuse à le croire cependant je vois sortir de chez elle un médecin ", "vous êtes des amis sûrs et je suis si isolée si inexpérimentée aussi –parlez chère madame nous sommes tout à le votre disposition dit mme des landies j’ avais bien remarqué votre préoccupation mais je n’ aurais osé vous interroger –je suis de nature peu communicative confessa la jeune veuve ceci soit dit pour vous expliquer comment je ne vous ai pas parlé encore de la famille de mon cher mari le comte renaud de vaulan-mornelles était le petit-cousin de renaud de mornelles duc de sailles ", "la femme me regarde et me sourit comme tu peux me sourire avec cette douceur tranquille et cette certitude de le retour à l' ordre de les choses quand tu me vois rentrer mais elle cesse subitement de sourire regarde mon collègue il vient de faire claquer son stylo sur la table il a le visage tendu les mains crispées il tient leformulaire dans ses mains comme un démarcheur en assurances sauf que ce qu' il s' apprête à le vendre n' est en rien une assurance ou plutôt si c' en est une mais pour d' autres l' assurance de pouvoir continuer un peu de dévider les années le désir de vivre la haine de vivre la bassesse qui l' accompagne ", "je me rendais alors à la bibliothèque avec malgré tout la crainte de les voir surgir et l’ inquiétude de les représailles de le lendemain ils semblaient particulièrement nerveux j’ avais appris à le lire sur les lignes de leurs visages je les connaissais mieux que quiconque après les avoir retrouvés chaque jour dans ce même couloir pendant ans je pouvais identifier les jours où ils étaient fatigués ceux où ils l’ étaient moins ", "et renfrogné ressemblait toujours à le bon élève injustement puni et il était le seul de les à le porter avec gaucherie un uniforme de prisonnier trop grand pour lui le chinois lui dans son regard dans son visage à les traits à le peine dessinés dans son attitude avait quelque chose de si pur qu’ on avait envie de le traiter en enfant —dernier jour lançait à l’ oreille de maigret une voix joyeuse qui le fit sursauter c’ était un de les jurés le plus vieux qui avait l’ air d’ une eau-forte ses yeux entourés de rides fines et profondes pétillaient à la fois de malice et de bienveillance ", "c’ est là-bas PROPN s’ engagea dans une allée assez large qui aboutissait à un perron la pluie dans les feuillages faisait un menu bruit de tambour il passa devant un pavillon bas lut ces inscriptions infirmerie parloir lingerie au-delà d’ une barrière il aperçut une cour de récréation déserte ", "contrairement à les tubes de dentifrice les cailloux ne meurent jamais il le balance à le loin sous un arbre il y sera encore à le moment où vous lirez ces lignes le caillou passera peut-être les prochaines années à le même endroit est comme octave est jaloux une pierre ", "vrai tu te trouves bien installée matithilde lui demanda -t-il avec hésitation ne te l’ ai-je pas dit hier dit la pauvre femme voulut croire que tout devait rester ainsi du moins pour le moment et il se hâta de retourner à le château car il entendait les appels perçants de ses compagnons il trouva bénédict le lorgnon incrusté dans l’ œil et grelottant sur le perron " ]
c’ est à ce moment que je suis nommé sous-lieutenant de réserve et que je reçois une convocation pour prêter serment de fidélité à le roi il s’ agit d’ une cérémonie où à le cheval tous les nouveaux sous-lieutenants vont prêter serment sur le drapeau face à le régiment assemblé dans la plaine de les manœuvres mais il ne reste déjà plus qu’ une petite partie de le régiment de cavalerie et l’ année suivante il disparaît tout à le fait remplacé par des chars et des motos pris d’ une étrange aversion à le aller prêter serment dans ce style traditionnel sur le point d’ être aboli je prétexte une grippe et n’ y vais pas je reçois peu après une lettre de le colonel me priant de venir le voir
[ "j’ y vais et je vois ce vieux cavalier sans chevaux dirigeant un régiment de chars modernes à lesquels il ne doit pas comprendre grand-chose il a regretté mon absence et me fait prêter serment devant lui la main sur le drapeau je pense que c’ est une formalité dont je ne vois pas bien la raison et je m’ éclipse le plus vite possible je ne me doute pas de le tout que ce petit moment consacré à une cérémonie qui me semble dépassée et même un peu ridicule va avoir une telle importance dans ma vie laure un soir à la sortie de la réunion hebdomadaire de les rédacteurs de la revue j’ aperçois dans le corridor une jeune femme très élégante et très belle ", "elle vient chercher son mari eric pour se rendre à une séance à la cinémathèque je ne fais que l’ entrevoir mais elle me charme elle porte un élégant manteau-veste et une ceinture à le boucle dorée qui fait ressortir sa taille très fine je ne me souviens plus de son chapeau mais je sais que j’ ai été ébloui un instant seulement car elle part très vite peu de temps après je la revois à la journée d’ étude organisée dans une ancienne abbaye un lieu très agréable avec un beau jardin ", "je ne sais plus quel était le sujet de le jour mais il était dans l’ air de le temps et il y avait beaucoup de monde notamment de nombreux jeunes abbés a ma vive surprise je revois la jeune femme dont j’ ai appris entre-temps le prénom: laure pendant une pause avant le déjeuner on peut se promener dans le jardin je m’ arrange pour me trouver près d’ elle et nous marchons en flirtant comme tout dans sa gaieté m’ y invite je fais à le ce moment-là de l’ athlétisme et je réponds à le une de ses questions je ne suis pas coureur de vitesse ", "—alors je pourrais vous battre s’ écrie -t-elle en riant comment pourriez -vous avec vos hauts talons elle se déchausse et part en courant dans l’ herbe et j’ ai toutes les peines de le monde à le arriver en même temps qu’ elle à la porte elle est rayonnante vous allez avoir froid avec vos bas mouillés ", "ne vous en faites pas c’ est mon affaire a table nous sommes trop loin l’ un de l’ autre pour nous parler elle ne tourne pas la tête vers moi de tout le repas mais en quittant la table elle me fait un petit signe qui veut dire: je m’ en vais le sujet de la réunion n’ est pas fait pour l’ intéresser un soir où elle est venue chercher à le nouveau son mari elle me dit: je pars en angleterre je veux perfectionner mon anglais elle habite une grande maison qui donne sur le parc de le cinquantenaire et je me risque un jour avant son départ à le me tenir en face de sa maison caché par un arbre dans l’ espoir de la voir effectivement je l’ aperçois de profil à sa fenêtre portant des lunettes en train de taper à la machine ses cheveux extraordinairement blonds sont attachés négligemment derrière sa tête et elle semble très occupée ", "je la regarde longtemps et je me demande soudain: qu’ est -ce que tu fous la ̀? je pars à le grand-peine pensant qu’ eric a bien de la chance son mari est un homme très intelligent cultivé mais paresseux il nous donne de temps en temps de petits articles politiques intéressants qu’ on lui arrache avec difficulté sa femme les tape et elle vient souvent elle-même les apporter à la revue quand j’ attends un article de lui je m’ arrange pour être à le siège et la voir arriver son papier à la main toujours habillée avec peu de choses très diverses et élégantes ", "je lui dis un soir en riant: vous devez dépenser une fortune en robes non j’ achète les étoffes et j’ ai une petite couturière et comme chaque fois elle part très vite pour que je ne l’ accompagne pas quelque chose me dit pourtant qu’ elle a plaisir à le me voir mais je n’ ose y croire tant elle est réservée et semble mener une vie différente de la mienne dans des milieux intellectuels et artistiques je sens que je suis prêt à l’ aimer mais je la crois inaccessible je suis si occupé par la pression de les événements que je n’ ai pas le temps de penser à la vie amoureuse ", "quand elle part pour l’ angleterre je ne le sais pas et j’ ignore son adresse eric me raconte qu’ il l’ a rejointe à le PROPN ils ont beaucoup admiré la ville et fait un tour en bateau à le perche sur la cam où elle a eu à le cause de ses cheveux blonds un grand succès je n’ aurais jamais cru les anglais si enthousiastes il n’ ajoute rien un jour nous rencontrons eric et laure chez des amis ", "nous passons une soirée agréable et en partant sachant que nous allions pour quelque temps à le godinne laure nous propose de venir les rejoindre pour déjeuner dans la ferme de sa grand-mère qui est toute proche nous y allons c’ est une très belle ferme comme on en voyait encore beaucoup dans la région avec un grand porche donnant sur une cour entouré des côtés par des granges et des écuries la conversation est gaie et ils nous proposent de descendre avec nous jusqu’ à le bord de la meuse pour aller prendre un dessert dans un restaurant nous ne suivons pas la route mais un joli chemin qui coupe court et serpente sur la côte " ]
[ "elle traversa la rue avec crainte regardant timidement à les fenêtres de l’ hôtel qui lui faisait face quoiqu’ elle fût certaine de ne rencontrer ni gustave ni son enfant elle ne put maîtriser sa vive émotion en mettant le pied dans cette maison où ce matin encore était sa fille la première personne qu’ elle y trouva fut le même domestique qui la veille à les champs-élysées lui avait tenu les bras pendant que la voiture s’ enfuyait ils se reconnurent à le premier coup d’ œil le domestique portait à la main une petite cassette en bois jaune qu’ il déposa bien vite sur d’ autres petits paquets épars dans la cour de l’ hôtel et courant à le louise il lui cria d’ une voix rude: —que demandez-vous dans son trouble louise à le lieu de gagner la porte de la rue remonta la cour de l’ hôtel le domestique la poursuivit avec colère: qu’ est -ce que c’ est que cette folle ", "dolorès vint prévenir que le diner servi sur table attendait les convives bravo! fit votre mari et moi madame nous rapportons de notre longue excursion un appétit de chasseurs me ferez -vous la grâce de m’ accepter comme cavalier jusqu’ à la salle à le manger et il présenta son bras gracieusement arrondi; PROPN fit semblant de ne pas voir ce geste et se dirigea la première vers la maison patience murmura le banquier avec un mauvais sourire patience le repas se prolongea moins longtemps que celui de la veille ", "elle buvait les poisons de les indiens comme d' autres ingurgitent des saladiers de vin chaud les coups de couteau n' égratignaient jamais sa charmante peau elle sortait d' une demi-douzaine de cercueils comme on sort d' armoires à le double fond son amoureux le beau sculpteur de la roche-cassée était sublime de générosité bébête fort comme un tartarin à le doubles muscles courageux comme d' artagnan artiste comme michel-ange tout simplement doué de ces belles qualités il courait le monde lui aussi à la recherche d' herminie l' abandonnée mais avait grand soin d' arriver toujours trop tard en carabinier d' offenbach ", "si c’ est comme objet de religion que vous tenez à ce tableau vous pouvez tout aussi bien prier la sainte vierge devant une image de à le francs que devant une toile de francs si c’ est comme objet d’ art vous êtes assez raisonnable pour comprendre que vous n’ êtes pas assez riche pour vous permettre un pareil luxe quand vous manquez du nécessaire c’ est précisément monsieur parce que j’ ai fait ces réflexions avant que vous me les fassiez vous-même que j’ ai acquiescé à la vente de mon tableau à les conditions proposées mais vous ne sauriez m’ empêcher d’ éprouver un vif regret de me séparer d’ un objet qui m’ est cher à le bien de les titres si vous ne comprenez pas ces regrets cela tient sans doute à le ce que nous avons une manière différente de sentir et de voir les choses ", "il l’ y trouva blottie endormie sur un petit tas de foin dont elle s’ était fait un oreiller ah comme il la réchauffa dans ses bras la pauvre enfant une autre fois qu’ il lui avait marqué pour rendez -vous un cabinet de verdure dans son jardin à le lui et que par cette nuit sans lune les charmilles épaisses ne laissaient rien distinguer elle fit la malice de ne pas se découvrir et de le laisser une minute dans son attente anxieuse puis comme il retournait vers l’ entrée de la tonnelle pour la guetter à le loin elle bondit sur lui l’ étreignant par derrière et lui couvrant le front de baisers bien souvent depuis la douce espiègle s’ amusa à le lui faire de ces peurs ", "c' est moi qui te donne ce paroissien dit le comte il fait partie de la collection que je t' ai promise et qu' on va t' apporter merci monsieur le comte répondit blaise rouge et les yeux brillants de bonheur merci; il me semble que je prierai mieux dans ce livre donné par vous; et surtout j' y prierai toujours pour vous et les vôtres —partons mes chers enfants dit le comte mais avant de partir recevez une dernière bénédiction et le comte mettant les mains sur leurs têtes les bénit tous ", "un vague châle montre à le demi de ces bras qui vous mettent\\n' l’ eau à la bouche l’ une de ces têtes de greuze impassible dans sa candeur qui se perd\\n' sous la caresse innocente des yeux et une bouche pour qu’ on les baise dans tous les\\n' coins tant l’ une est divine et tant les autres sont adorables petit nez droit narines plutôt rondes qui appelle les bouquets à le chloris des frisons partis de dessous\\n des bandelettes grecques pouvant bien être mises tant elles sont relâchées sous le nom\\n de rubans tout bonnement accompagnent cette tête friande et il voyait et il sentait\\n' quand le trouble inconnu sera devenu familier le beau le bon ragoût à les petits pois fera de la colombe passée pigeon commandé à sa cuisinière la chère enfant promue dame idole des robustes officiers de la garde impériale et des fournisseurs à les armées bien opulents ", "à le contraire c’ est elle qui nous doit le respect et l’ obéissance moi je lui commanderai tantôt de nous faire un gâteau comme celui d’ hier et si elle n’ obéit pas gare à le elle! victoire n’ obéit pas on n’ avait pas l’ habitude de faire le gâteau tous les jours cela eût coûté trop cher ", "l' avait -on remplace s' inquiéta de cette absence insolite comme si le pauvre diable lui eût tenu à le cœur par les liens d' une amitié de longue date ce fut bien pis lorsqu' à la nuit tombante un autre que le personnage attendu vint relever l' ouvrier de garde cédant encore une fois à sa timidité à le cette pudeur qu' il mettait dans ses moindres sympathies il n' osa pas s' informer de le déserteur d' ailleurs PROPN ignorait son nom il lui eût fallu donner un signalement entrer dans des explications et il s' imaginait que sa démarche paraîtrait étrange ", "angamarre énonce leurs noms d’ un air avantageux le curé dodeline de la tête –quelle classe voulez -vous pour la cérémonie la première de les premières un’ class’ quasiment exprès ainsi que cela se doit le curé est devenu grave –c’ est bien tout ce que vous désirez maît’ angamarre –j’ véyons point aut’ e chose alors le prêtre se lève " ]
il fit le tour de la maison et découvrit le corps de le chien inerte couché près d’ une grande niche en bois peint merde j’ espère qu’ il n’ est pas mort il s’ agenouilla le prit dans ses bras bordel il pèse tonnes! après quelques pas il sentit que le shar-pei commençait à se débattre mollement avait raison: les somnifères l’ avaient rendu léthargique
[ "mais s’ il bavait beaucoup il n’ avait heureusement pas la force de mordre PROPN se mit à le courir vers la sortie avec son chargement il se faufila à le travers l’ ouverture de la clôture sans trop de délicatesse il mit le chien dans le coffre et rejoignit sa place à le côté d’ april –prends le volant on y va! cria -t-il à sa colocataire ", "papa! bravo applaudit tandis que la camaro démarrait en faisant crisser ses pneus 21heures sur le chemin de le retour ils s’ étaient arrêtés dans une animalerie pour acheter une laisse des croquettes une gamelle lorsque le chien avait repris connaissance une fois à la maison PROPN s’ était attendu à le pire: de les hurlements des aboiements agressifs voire une attaque à le contraire PROPN avait ouvert un œil poussé quelques grognements effectué une roulade sur le parquet avant de s’ installer nonchalamment sur le canapé comme s’ il avait toujours vécu dans cette maison après avoir récupéré totalement ses esprits il avait fait le tour de le séjour ", "son œil était vif ses réactions positives toute la famille avait passé la soirée à le jouer avec lui et à le caresser PROPN était à les anges et PROPN avait lutté pour la mettre à le lit pour qu’ elle consente à le monter dans sa chambre PROPN avait dû promettre une bonne dizaine de fois que PROPN serait encore là le lendemain une fois seul dans le salon il s’ installa devant son écran et passa à la seconde étape de son plan ", "–viens clovis viens mon beau chien l’ attira -t-il avec un bol de croquettes l’ animal grimpa sur la chaise avait rajouté quelques coussins pour lui permettre d’ être à une bonne hauteur –regarde l’ écran! tu vas revoir quelqu’un que tu n’ as plus vu depuis longtemps fais-lui un beau sourire ", "il lança l’ application de visioconférence de l’ ordinateur comme le logiciel l’ y invitait il entra son mot de passe filmées par la webcam sa propre image et celle de le chien apparurent alors à l’ écran pour lancer l’ appel il saisit le mail d’ emma cliqua et attendit quelques secondes une sonnerie ", "sonneries sonneries émergea difficilement de son sommeil médicamenteux elle jeta un coup d’ œil à son téléphone portable mais ce n’ était pas lui qui sonnait c’ était son ordinateur qu’ elle avait laissé allumé elle regarda l’ heure souleva ses couvertures et fit quelques pas incertains pour rejoindre le bureau ", "sur l’ écran la petite icône clignotait signalant un appel entrant de elle n’ avait jamais utilisé cette application mais cliqua pour prendre l’ appel alors qu’ elle ne s’ y attendait pas l’ image de son chien apparut! c’ était PROPN avec son museau rembourré sa tête d’ hippopotame ses petits yeux enfoncés et son corps musclé couvert de plis qui le faisait ressembler à une peluche mais qu’ est -ce que son chien faisait en2011dans la maison de ", "soudain le cadrage de la caméra se déplaça vers la gauche sur le visage et le buste de matthew –bonsoir emma comment allez -vous? avez -vous retrouvé votre calme? –à quoi vous jouez nom de dieu –comme vous le constatez j’ ai fait connaissance avec votre toutou quelle était votre expression ah oui: la seule personne à le monde qui ne m’ a jamais trahie ", "vous tenez à le lui n’ est -ce pas –espèce de –allons ne tombons pas dans les insultes moi c’ est à ma femme que je tiens et je pense que vous n’ avez pas bien mesuré ma détermination pour la retrouver PROPN avança le bras pour attraper quelque chose sur le plan de travail d’ un bloc porte-couteaux il tira une lame longue d’ une trentaine de centimètres et la brandit devant la PROPN " ]
[ "était tout près d\\' elle la considérant avec curiosité vous êtes dit -elle d\\' une voix émue moi je suis colomba colomba et la prenant dans ses bras il embrassa tendrement ce qui étonna un peu le colonel et sa fille car en angleterre on ne s\\' embrasse pas dans la rue mon frère dit colomba vous me pardonnerez si je suis venue sans votre ordre ", "déjà PROPN voyait circuler sur les pianos de la capitale un album dédié à le madame paturot et l\\' un de les habitués de la maison fort connu pour ses nudités en plâtre avait offert de la mouler sous le costume de vénus sortant de le sein de 'onde la proposition était trop mythologique pour être acceptée mais elle avait en même temps quelque chose assez flatteur pour que malvina ne la prît point en mauvaise part ma grande affaire était alors la construction d\\' une maison genre gothique qui exécutait sous les ordres d\\' un de les architectes les plus chevelus de la capitale était un garçon ivre de le passé et qui ressemblait moins à un français de le xixe siècle à un épiménide de le moyen âge ", "en moins d’ une demi-heure je sentis les symptômes de le nouvel accès se dissiper et je repris toutes mes espérances nous faisions route à l’ ouest par un étroit vallon qui passait entre des montagnes stériles après une heure de marche nous descendîmes dans une belle plaine qui paraissait très-fertile changeant alors de direction nous marchâmes droit à le midi à le travers la plaine nous arrivâmes à des terres hautes qui formaient sans que je le susse les promontoires de la côte car après avoir passé un défilé nous aperçûmes tout à le coup la mer et notre bateau amarré à le pied d’ un rocher a la vue de ce bateau je me crus délivré de le mauvais génie qui avait voulu m’ ensevelir dans les mines de les athéniens peut-être à le cause de mon mépris pour plutus ", "et alors je rétorque a serait quand même un comble qu’ on les fasse chialer lumignon intervint timidement bus ma caisse claire va pas tarder à le péter je tape plus que sur le bord pour pas trop l’ user ah la vie d’ artiste triste comme disait mon père micro bus et lumignon les badours clowns prestidigitateur acrobate présentateur imitateur ventriloque balayeurs de coulisses quand on nous le demande bien poliment avec un biffeton à la main voilà nous nous voyions déjà maintenant on se toise notre renommée n’ a jamais réussi à le franchir les limites de le val de loire on use notre temps et ma jeunesse dans des kermesses pour débiles des banquets à le gâteux des assemblées de bonnes sœurs et des réunions de sous-officiers ", "mon jeune parent s’ est adressé à le moi j’ ai consenti à le lui donner de quoi retourner auprès de sa mère mais à le condition qu’ il laisserait ici cette fille et que je tâcherais de la placer –je n’ aurais pas mieux fait pour mon fils si s’ était plu à m’ en accorder un –je suis enchanté de votre approbation seulement comme la jeune fille n’ a pas de répondants et qu’ elle est étrangère il est très-difficile de la placer si vous vouliez dire à le mme séraphin qu’ un de vos parents établi en allemagne vous a adressé et recommandé cette jeune fille le notaire la prendrait peut-être à son service j’ en serais doublement satisfait ", "il réclame une décoration spéciale pour tous les combattants de des multitudes approuvent ces propositions la presse les appuie; on admire généralement le beau zèle français de m. toute peine mérite salaire ", "sauveur et louise dormaient dans la chambre voisine gabin et les zombis campaient à le grenier; et le tout était diversement parsemé de hamsters la maison de sauveur était délabrée et bordélique mais claire et joyeuse louise aimait surtout la chambre à le coucher débordant de livres psy sauveur occupait dans le lit la place de le côté de la porte ", "geneviève saisissait les moindres nuances et c’ était certainement elle qui connaissait le mieux sa belle-mère naturellement douce et bienveillante elle gardait pour elle seule ses impressions et tout en n’ aimant point sa belle-mère elle respectait d’ intuition la femme qui portait le nom de son père certainement un observateur eût séparé la vie de mme de béyanes en parts très-distinctes qu’ il eût appelées la grande pose et la petite pose et peut être y avait -il dans l’ intimité de la comtesse de fausses amies qui le disaient tout bas mais geneviève était trop jeune pour donner un nom à la comédie qui révoltait si vivement sa droiture naturelle quand mme de béyanes jouait le sentiment quand elle affectait la bienveillance la tolérance la douceur; quand elle la nommait sa chère petite belle-fille ", "je n’ arrête pas de penser à ce chabut on dirait qu’ il a tout fait pour nous compliquer la vie que pensez -vous de sa femme encore rien hier soir je l’ ai trouvée séduisante et très maîtresse d’ elle-même en dépit des événements ", "à le présent j’ ai besoin de lumières et d’ inspirations mon dieu mon dieu vous m’ avez donné cette tâche à le remplir vous ne m’ abandonnerez pas lémor écrivait -elle un instant après mon fils est ruiné ses parents sont ruinés mon fils est pauvre il eût été peut-être un riche indigne et méprisable " ]
c’ est un collaborateur notoire jamais il ne consentirait à le vous aider pire même il vous dénoncerait immédiatement —tant mieux —comment tant mieux —tant mieux qu’ il soit hostile à le notre cause cela nous permet de le considérer en ennemi donc de ne pas prendre de gants avec lui il habite seul
[ "il est célibataire il est chez lui en ce moment elle va se poster à la lucarne donnant sur la cour de derrière —oui son portail est fermé et il y a du feu dans son bureau attendez -moi là mes biches j’ ouvre la lucarne et je me hisse sur les tuiles ", "de là je saute sur le toit d’ un appentis et je parviens sans encombre dans la cour de les pompes funèbres c’ est un exercice de simple assouplissement en rampant je traverse la zone de lumière puis je me redresse et je me plaque contre le mur tout près de la porte vitrée de le bureau où un bonhomme écrit il est grand et blondasse il doit avoir dans les berges ", "c’ est un costaud sanguin qui doit savoir se bagarrer je tire mon pétard et je pousse la porte vitrée il se retourne d’ un air contrarié me regarde regarde mon feu et me regarde encore son visage se transforme comme un paysage de montagne lorsque passent des nuages d’ orage ses pupilles s’ élargissent et sa bouche s’ ouvre comme l’ obturateur d’ un vieil appareil de photo ", "—pattes en l’ air! je lui fais il s’ exécute qu’ est -ce que vous me voulez balbutie -t-il —tu vas le savoir va à le fond de la pièce dans cet angle là-bas bien maintenant grimpe sur cette chaise et appuie -toi des mains contre le mur ", "il est docile comme un mouton je le contemple d’ un air satisfait dans cette position il ne peut absolument rien tenter à la surprise je rempoche mon arme —tu as un corbillard automobile ", "il est surpris par une question aussi saugrenue mais il opine je regarde les papiers étalés sur son bureau et qui sont rédigés en langues flamand et français ils concernent un transport de cadavre un type claqué à le bruxelles doit être inhumé à le gand le lendemain a m’ a l’ air d’ être l’ occasion rêvée ", "—tu as une cave —oui ou non? —oui —alors descendons -y la il biche les jetons ses genoux font les castagnettes —vous n’ allez pas il obtempère nous descendons un escalier raide comme une échelle et nous débouchons dans un sous-sol humide ", "je ne puis réprimer un frisson il y a un tas de cercueils entreposés dans ce coin je dis à le croque-mort: —tu vas y passer salopard! et je fais mine de chercher mon revolver il ne perd pas son temps et se rue sur moi il me balance un bol qui m’ aurait fait manger mes gencives s’ il était parvenu à le destination ", "mais tout ç a c’ est de la frime vous l’ avez compris je fais un saut en arrière et je brise son élan avec un direct de le droit très sec il se ratatine comme un château de cartes je lui octroie un coup de savate sous le menton histoire de lui donner sa dose de somnifère après quoi je le ligote avec des courroies qui se trouvent là et je l’ installe confortablement sur un tas de charbon puis je remonte et je me mets en devoir de fouiller la cabane " ]
[ "il paraît que ce cachot ne désemplit pas ils ont laissé la place chaude et c’ est à le moi qu’ ils l’ ont laissée j’ irai à le mon tour les rejoindre à le cimetière de clamart où l’ herbe pousse si bien!je ne suis ni visionnaire ni superstitieux il est probable que ces idées me donnaient un accès de fièvre mais pendant que je rêvais ainsi il m’ a semblé tout à le coup que ces noms fatals étaient écrits avec du feu sur le mur noir; un tintement de plus en plus précipité a éclaté dans mes oreilles ", "dilemme ou ceci ou cela mais si ceci ne valait pas mieux que cela alors c’ était en vérité la suprême philosophie la sagesse dernière le mot de le tout et le mot de le néant l’ abîme ", "la loi condamne bien encore les coupables mais elle ne les intimide plus enfin il y a morales la morale de le monde et la morale de le code où le code est faible je le reconnais avec notre cher abbé le monde est audacieux et moqueur il est peu de juges qui ne voudraient avoir commis le délit contre lequel ils déploient la foudre assez bonasse de leurs considérants le monde qui dément la loi et dans ses fêtes et par ses usages et par ses plaisirs est plus sévère que le code et l’ église le monde punit la maladresse après avoir encouragé l’ hypocrisie ", "l’ amiral fit taire les cris fit éteindre les lumières il craignait que l’ armée ennemie ne prit l’ éveil et ne redoublât de surveillance d’ ailleurs saint-andré et sa troupe n’ étaient pas encore arrivés vers heures de le matin on n’ avait point encore entendu parler d’ eux alors comme le jour était près de se lever et qu’ il était urgent qu’ ils n’ allassent point donner dans quelque parti espagnol lactance s’ avança avec ou de ses jacobins ", "il pouvait être heures de le soir madame que voici dit perrine en montrant pulchérie la suivante qu’ on lui avait donnée pour aide ou plutôt pour supérieure madame que voici selon son habitude était déjà rentrée dans sa chambre sans doute pour préparer ces belles toilettes qu’ elle fait si bien et moi je m’ étais mise à le coudre dans la salle en bas je ne sais combien de temps je restai là à le travailler il est possible qu’ à la longue de les pauvres yeux fatigués se soient fermés malgré moi et que j’ aie un peu perdu connaissance selon votre habitude interrompit aigrement pulchérie ", "carilès ne s’ attendait pas à le produire un tel effet et il fallait bien que miette ne l’ eût pas regardé pour le traiter en croquemitaine il grelottait un peu faute de lévite mais il avait l’ air de bonne humeur réjoui qu’ il était par l’ idée de faire avaler à la petite fille le bon lait chaud qui fumait dans son petit pot il le posa sur la table alla refermer la porte et prit son écuelle et son pain dans l’ armoire allons la petite allons le petit oiseau farouche dit -il n’ ayons pas peur: carilès ne mange pas les petits enfants avons -nous bien dormi? avons -nous faim ce matin ", "mais l’ enragé courut sans qu’ on pût l’ atteindre vers le côté ou il n’ y avait pas d’ eau vers la forêt et à le partir de ce moment je n’ eus plus qu’ une idée c’ est elle qui sera mordue la bête-femme il ne faut pas et j’ allai me mettre à l’ affût sur le sentier par où j’ étais arrivé c’ est par là qu’ elle repasserait sûrement mais je ne pus rien empêcher je l’ entendis qui pleurait encore qui criait mais d’ une autre voix le chien était sur elle ", "c’ était une bonne idée n’ est -ce pas il fallait y penser —en attendant reprit muguet te voilà casée dit -elle jusqu’ à la prochaine la prochaine guerre ", "c’ est ç a notre morceau et même souffrant de songer à le moment ou elle passait si proche et pourtant à l’ infini que tandis qu’ elle s’ adressait à le eux elle ne les connaissait pas il regrettait presque qu’ elle eût une signification une beauté intrinsèque et fixe étrangère à le eux comme en de les bijoux donnés ou même en de les lettres écrites par une femme aimée nous en voulons à l’ eau de la gemme et à les mots de le langage de ne pas être faits uniquement de l’ essence d’ une liaison passagère et d’ un être particulier il se trouvait qu’ il s’ était tant attardé avec la jeune ouvrière avant d’ aller chez les verdurin qu’ une fois la petite phrase jouée par le pianiste swann s’ apercevait qu’ il était bientôt l’ heure qu’ odette rentrât il la reconduisait jusqu’ à la porte de son petit hôtel rue la pérouse derrière l’ arc de triomphe et c’ était peut-être à le cause de cela pour ne pas lui demander toutes les faveurs qu’ il sacrifiait le plaisir moins nécessaire pour lui de la voir plus tôt d’ arriver chez les verdurin avec elle à l’ exercice d", "le commissaire s’ était avancé vers robert –monsieur lui dit -il avec un sourire goguenard cela n’ est pas mal imaginé la fable fait honneur à le votre imagination de reporter mais vos efforts désespérés pour sauver votre ami seront inutiles c’est-à-dire que je suis un menteur d’ un ton hargneux –silence vous! ordonna m.debernoise laissez parler m.le commissaire " ]
messager sans répondre un seul mot s’ inclina prit la lettre le bon de pistoles et sortit .voici ce que contenait la lettre trouvez -vous à le premier bal où se trouvera le duc de PROPN il aura à le son pourpoint ferrets de diamants approchez -vous de lui et coupez -en aussitôt que ces ferrets seront en votre possession prévenez -moi le lendemain de le jour où ces événements étaient arrivés athos n’ ayant point reparu PROPN avait été prévenu par d’ artagnan et par porthos de sa disparition .quant à le aramis il avait demandé un congé de jours et il était à le rouen disait -on pour affaires de famille PROPN était le père de ses soldats le moindre et le plus inconnu d’ entre eux dès qu’ il portait l’ uniforme de la compagnie était aussi certain de son aide et de son appui qu’ aurait pu l’ être son frère PROPN .il se rendit donc à l’ instant chez le lieutenant criminel on fit venir l’ officier qui commandait le poste de la croix-rouge et les renseignements successifs apprirent qu’ athos était momentanément logé à le for PROPN avait passé par toutes les épreuve
[ "il ajouta qu’ il ne connaissait ni monsieur ni madame bonacieux qu’ il n’ avait jamais parlé ni à l’ un ni à l’ autre qu’ il était venu vers les heures de le soir pour faire visite à le m .d’ artagnan son ami mais que jusqu’ à le cette heure il était resté chez m.detréville où il avait témoins ajouta -t-il pouvaient attester le fait et il nomma plusieurs gentilshommes distingués entre autres duc de latrémouille second commissaire fut aussi étourdi que le premier de la déclaration simple et ferme de ce mousquetaire sur lequel il aurait bien voulu prendre la revanche que les gens de robe aiment tant à le gagner sur les gens d’ épée mais le nom de m.detréville et celui de m.le duc de latrémouille méritaient réflexion PROPN fut aussi envoyé à le cardinal mais malheureusement le cardinal était à le louvre chez le roi était précisément le moment m.detréville sortant de chez le lieutenant criminel et de chez le gouverneur de le for sans avoir pu trouver athos arriva chez PROPN .comme capitaine de les mousquetaires avait à le toute heure ses entrées chez le roi.on s", "ces femmes l’ inquiétaient plus que les guerres avec l’ espagne les démêlés avec l’ angleterre et l’ embarras de les finances à ses yeux et dans sa conviction mmedechevreuse servait la reine non seulement dans ses intrigues politiques mais ce qui le tourmentait bien plus encore dans ses intrigues amoureuses à le premier mot de ce qu’ avait dit m.le cardinal que mmedechevreuse exilée à le tours et qu’ on croyait dans cette ville était venue à le paris et pendant jours qu’ elle y était restée avait dépisté la police le roi était entré dans une furieuse colère capricieux et infidèle le roi voulait être appelé louislejuste et la postérité comprendra difficilement ce caractère que l’ histoire n’ explique que par des faits et jamais par des raisonnements .mais lorsque le cardinal ajouta que non seulement mmedechevreuse était venue à le paris mais encore que la reine avait renoué avec elle à l’ aide d’ une de ces correspondances mystérieuses qu’ à le cette époque on nommait une cabale ", "lorsqu’ il affirma que lui le cardinal allait démêler les fils les plus obscurs de cette intrigue quand à le moment d’ arrêter sur le fait en flagrant délit nanti de toutes les preuves l’ émissaire de la reine près de l’ exilée un mousquetaire avait osé interrompre violemment le cours de la justice en tombant l’ épée à la main sur d’ honnêtes gens de loi chargés d’ examiner avec impartialité toute l’ affaire pour la mettre sous les yeux de le roi PROPN ne se contint plus il fit un pas vers l’ appartement de la reine avec cette pâle et muette indignation qui lorsqu’ elle éclatait conduisait ce prince jusqu’ à la plus froide cruauté et cependant dans tout cela le cardinal n’ avait pas encore dit un mot de le duc de buckingham.ce fut alors que m.detréville entra froid poli et dans une tenue irréprochable averti de ce qui venait de se passer par la présence de le cardinal et par l’ altération de la figure de le roi PROPN se sentit fort comme samson devant les philistins mettait déjà la main sur le bouton de la porte à le bruit que fit m.detréville en entrant il s", "-il? dit le roi avec hauteur –j’ ai l’ honneur d’ apprendre à le votremajesté continua m.detréville de le même ton qu’ un parti de procureurs de commissaires et de gens de police gens fort estimables mais fort acharnés à le ce qu’ il paraît contre l’ uniforme s’ est permis d’ arrêter dans une maison d’ emmener en pleine rue et de jeter à le tout cela sur un ordre que l’on a refusé de me représenter un de mes mousquetaires ou plutôt des vôtres sire d’ une conduite irréprochable d’ une réputation presque illustre et que connaît favorablement dit le roi machinalement oui à le fait je connais ce nom –que se le rappelle dit est ce mousquetaire qui dans le fâcheux duel que vous savez a eu le malheur de blesser grièvement ", "–à propos monseigneur continua tréville en s’ adressant à le cardinal est tout à le fait rétabli n’ est -ce pas dit le cardinal en se pinçant les lèvres de était donc allé rendre visite à l’ un de ses amis alors absent continua m.detréville à un jeune béarnais cadet à les gardes de samajesté compagnie des essarts mais à le peine venait -il de s’ installer chez son ami et de prendre un livre en l’ attendant qu’ une nuée de recors et de soldats mêlés ensemble vint faire le siège de la maison enfonça plusieurs portes le cardinal fit à le roi un signe qui signifiait c’ est pour l’ affaire dont je vous ai parlé nous savons tout cela répliqua le roi car tout cela s’ est fait pour notre service –alors dit tréville c’ est aussi pour le service de votremajesté qu’ on a saisi un de mes mousquetaires innocent qu’ on l’ a placé entre gardes comme un malfaiteur et qu’ on a promené à le milieu d’ une populace insolente ce galant homme qui a versé fois son sang pour le service de votremajesté et qui est prêt à le répandre encore PROPN dit le roi ébranlé les choses se s", "–je défie votre éminence de le prouver s’ écria PROPN avec sa franchise toute gasconne et sa rudesse toute militaire car une heure auparavant qui je le confierai à le votremajesté est un homme dela plus haute qualité me faisait l’ honneur après avoir dîné chez moi de causer dans le salon de mon hôtel avec duc de latrémouille et comte de châlus qui s’ y trouvaient roi regarda le cardinal un procès-verbal fait foi dit le cardinal répondant tout haut à l’ interrogation muette de samajesté et les gens maltraités ont dressé le suivant que j’ ai l’ honneur de présenter à le votremajesté –procès-verbal de gens de robe vaut -il la parole d’ honneur répondit fièrement tréville d’ homme d’ épée –allons allons tréville taisez -vous dit le roi son éminence a quelque soupçon contre un de mes mousquetaires dit tréville la justice de m.le cardinal est assez connue pour que je demande moi-même une enquête –dans la maison où cette descente de justice a été faite continua le cardinal impassible loge je crois un béarnais ami du mousquetaire ", "–votre éminence veut parler de m .d’ artagnan –je veux parler d’ un jeune homme que vous protégez monsieur de tréville –oui votre éminence c’ est cela même –ne soupçonnez -vous pas ce jeune homme d’ avoir donné de mauvais conseils –à à un homme qui a le double de son âge interrompit ", "non monseigneur d’ ailleurs artagnan a passé la soirée chez moi dit le cardinal tout le monde a donc passé la soirée chez vous –son éminence douterait -elle de ma parole dit tréville le rouge de la colère à le front .–non dieu m’ en garde! dit le cardinal; mais seulement à le quelle heure était -il chez vous cela je puis le dire sciemment à le votre éminence car comme il entrait je remarquai qu’ il était heures et demie à la pendule quoique j’ eusse cru qu’ il était plus tard ", "–et à le quelle heure est -il sorti de votre hôtel de le<UNK> heures et demie: une heure après l’ événement –mais enfin répondit le cardinal qui ne soupçonnait pas un instant la loyauté de tréville et qui sentait que la victoire lui échappait mais enfin athos a été pris dans cette maison de la rue de les fossoyeurs –est -il défendu à un ami de visiter un ami? à un mousquetaire de ma compagnie de fraterniser avec un garde de la compagnie de m.des essarts –oui quand la maison ou ̀ il fraternise avec cet ami est suspecte –c’ est que cette maison est suspecte tréville dit le roi; peut-être ne le saviez -vous pas –en effet sire je l’ ignorais " ]
[ "un rucher à le malades sur leurs balcons-alvéoles des créatures vivent dans un silence une immobilité à le croire qu’ elles ont perdu même leurs destins mais après le temps disciplinaire de chaise longue à la fin de les matinées on a droit à une heure de gramophone alors tournent tournent les disques chacun lance sa musique ", "cri de le monsieur qui morfle ce paquet de ferraille en pleines mandibules et qui titube l’ autre qui le suivait n’ insiste pas et se sauve en hurlant je frappe encore pepito ce colosse est aussi solide que la colonne vendôme j’ aurais meilleur compte à le frapper une locomotive ", "nous ne connaissons de dieu que ce que savent les lions ce qui suffit pour ce temps et pour ce pays qui sont les nôtres nous ne pouvons pas parler de dieu mais nous pouvons le danser les jours de le combat rituel et parfois le chanter comme nous avons pu le faire avec toi. alors je me suis jetée à ses genoux et j’ ai crié: est -ce que j’ ai chante oui tu as chanté et nous tous avec toi pendant que les lions brûlaient je n’ ai plus pu retenir mon angoisse et je lui ai demandé en regardant ma mère: est -ce que c’ était le chant d’ allégresse comme pendant mon délire non c’ était un chant très ancien que nous avions connu et oublié le chant de la gloire et de le sang de les lions aussi fier aussi redoutable que leur mort. ma mère et ma sœur se sont rassises à le leur place et ont recommencé à le tisser ", "si il est de certains moments où il me fait peur PROPN est un homme froid égoïste méchant qui jusqu’ à ce moment n’ a aimé personne –vous croyez –jusqu’ à le présent il n’ a eu d’ autre passion que la cupidité et vous allez être son premier amour –que dites-vous s’ écria la jeune femme étonnée –je dis articula lentement rocambole que le vicomte vous aime ", "il y avait là un changement de position sociale et mélie sut gré à le vieillard de l’ avoir élevée à le cette dignité toute petite mais déjà intelligente et docile elle l’ avait servi dans la mesure de ses forces enfantines souvent au-delà ne réclamant d’ autre salaire que son pain quotidien le vieillard était rude et grossier et souvent il parlait plus fort qu’ il n’ eût cependant jamais il n’ avait frappé l’ orpheline retenu peut-être par un vague respect de ce malheur qui n’ avait aucune protection la vie de mélie s’ était écoulée dans cette cabane entre les vaches et les poules sans joies sans espérances sans rêves d’ avenir ", "votre tristesse me le fait craindre et comme le docteur faisait de la tête un signe négatif: s’ agit -il de quelqu’un que je connais oui que j’ aime? oui et vous avez peur de me faire de la peine? parlez sans crainte qui n’ envierait le sort de le brave qui a donné sa vie pour sauver l’ armée je voudrais être à sa place je vous le jure voudriez -vous que votre fils y fût m. se leva mon fils pourquoi me demandez -vous cela ", "les oiseaux piaulaient les bœufs mugissaient les femmes piaillaient les hommes buvaient et se querellaient en parlant politique enfin chacun faisait son métier en conscience ", "mesdemoiselles il s’ agit d’ être belles! vite! vite! s’ écria montalais suivez mmevotre mère louise et me laissez ajuster ma robe de cérémonie PROPN se leva sa mère la prit par la main et l’ entraîna sur le palier venez dit -elle et tout bas:– quand je vous défends de venir chez montalais pourquoi y venez -vous madame c’ est mon amie d' ailleurs j’ arrivais on n’ a fait cacher personne devant vous madame! j' ai vu un chapeau d’ homme vous dis -je: celui de ce drôle de ce vaurien madame! s’ écria louise de ce fainéant de malicorne! une fille d’ honneur fréquenter ainsi et les voix se perdirent dans les profondeurs de le petit escalier PROPN n’ avait pas perdu un mot de ces propos que l’ écho lui renvoyait comme par un entonnoir ", "PROPN jean lui disait il ne t’ est pas permis de la garder pour femme. bien qu’ il voulût le faire mourir PROPN eut peur de la foule qui tenait jean pour un prophète 6. or à l’ anniversaire d’ hérode la fille d’ hérodiade exécuta une danse devant les invités et plut à le hérode aussi s’ engagea -t-il par serment à le lui donner tout ce qu’ elle demanderait poussée par sa mère elle lui dit: donne-moi ici sur un plat la tête de PROPN le baptiste le roi en fut attriste ", "ils étaient là tous debout les yeux secs silencieux entourés d’ une masse de morts quelques soldats valides quelques officiers à lesquels la circonstance rendait toute leur énergie se trouvaient avec eux ce groupe assez nombreux comptait environ hommes le major aperçut à le pas de là les ruines de le pont fait pour les voitures et qui s’ était brisé l’ avant-veille –construisons un radeau s’ écria -t-il " ]
aujourd’hui la belle route la chère route! vertigineuse amie promesse immense l’ homme qui l’ a faite de ses mains pouce à le pouce fouillée jusqu’ à le cœur jusqu’ à son cœur de pierre puis enfin polie caressée ne la reconnaît plus croit en elle la grande chance la chance suprême la chance unique de sa vie est là sous ses yeux sous ses pas brèche fabuleuse déroulement sans fin miracle de solitude et d’ évasion arche sublime lancée vers l’ azur il l’ a faite il s’ est donné à le lui-même ce jouet magnifique et sitôt qu’ il a foulé la piste couleur d’ ambre il oublie que son propre calcul en a tracé d’ avance l’ itinéraire inflexible à le premier pas sur le sol magique arraché par son art à l’ accablante à la hideuse fertilité de la terre nu et stérile bombé comme une armure le plus abandonné reprend patience et courage rêve qu’ il est peut-être une autre issue que la mort à son âme misérable qui n’ a pas vu la route à l’ aube entre ses rangées d’ arbres toute fraîche toute vivante ne sait pas ce que c’ est que l’ espérance aujourd’hui répète encore
[ "demain il serait trop tard l’ occasion perdue ne se retrouvera pas à le heures près se dit -il avec ivresse on perd sa vie et certaine voix caressante jamais entendue aussi terrible dans ce matin clair que l’ image de la volupté sur un visage d’ enfant soupire indéfiniment: perds -la certaine phrase lue quelque part il ne sait où va et vient dans sa mémoire avec la régularité d’ un battant d’ horloge qui veut sauver son âme la perdra qui veut sauver son âme qui veut sauver l’ ivresse de la veille l’ insomnie le contact de les vêtements encore humides entretenait dans ses veines une légère fièvre une espèce d’ angoisse physique à le fleur de peau d’ ou il pouvait tirer l’ illusion d’ une lucidité souveraine heure magique lorsque la première jeunesse monte peu à le peu de les profondeurs où elle ne reviendra jamais plus jaillit ainsi qu’ une grande fleur vénéneuse à la surface de la conscience monte à le cerveau comme un poison ", "heure magique en effet où le petit animal humain donne un nom intelligible à sa force à sa joie à sa grâce et déjà elles ne sont plus n’ importe!... pour quelques semaines encore se disait -il pour quelques jours seulement peut-être je dispose de moi la route était si fraîche si pure rayée d’ ombre si pareille à l’ idée qu’ il se formait en ce moment de lui-même qu’ il aurait voulu y baigner ses mains et sa tête s’ y rouler ainsi que dans une eau limpide car la pensée lui revenait sans cesse d’ une vie toute neuve toute brillante intacte intacte immaculée miraculeusement remise entre ses mains à son bon plaisir et que la plus légère caresse le moindre attouchement souillerait pour jamais jusqu’ à le ce que l’ image de la mort d’ une mort aussi différente que possible de celle qu’ il avait jadis rêvée l’ image radieuse de la mort éclatât d’ elle-même à la cime de sa joie tiens fit -il tout à le coup la grande jument!les fers à le loin s’ élevaient et s’ abattaient sans aucun bruit sur le sol humide de le moins il ne les entendait pas et il ne distinguait pa", "le temps d’ un éclair le paysage même ne fut plus qu’ un brouillard bizarrement coloré une palpitation de formes et de couleurs d’ où se détacha soudain avec une précision cruelle la jument vibrante seule et nue tête droite une ombre bleue volait sous ses pas ne fut pas la peur qui le cloua à le sol mais un étonnement sans bornes ou pour mieux dire une curiosité stupide plus forte que la peur quoi? qu’ est -ce qui lui prend à le mètres la jument obliqua franchement vers la gauche venant sur lui comme la foudre et presque à la même seconde d’ un geste absurde il essaya de repousser des mains le poitrail énorme gluant de sueur mais déjà il était couché à le fond de le fossé avec un grand souffle dans la poitrine ", "une roue de la voiture renversée tournait encore à le toute vitesse au-dessus de lui dans un silence solennel manqué d’ un cheveu pensa -t-il la bagnole s’ est fichue en l’ air juste à le temps l’ idée qu’ il venait d’ échapper non pas à un accident banal mais sans doute à une véritable tentative de meurtre l’ exaltait non! il n’ en parlerait à le personne pas même à m.ouine peut-être et brusquement d’ outre en outre ce doute horrible puis -je me lever marcher avant qu’ il eût fini de poser la question il était debout vacillant ébloui par le jour ainsi qu’ après un bon sommeil pas plus loin la jument paisible broutait l’ herbe de le talus traînant derrière elle un brancard brisé à le perte de vue la route vide où diable a -t-elle pu passer ginette dit -il presque sans élever la voix ne faites pas l’ idiote montrez -vous sale bête ", "la voiture pareille à un insecte géant retourné sur le dos montrait son ventre de vernis noir de ferraille et de cambouis une courroie traînait dans l’ herbe auprès de le fouet brisé net pour mieux voir à le pattes il escalada le talus par exemple et juste à ce moment il l’ aperçut .le dernier virage l’ avait lancée de l’ autre côté de la route comme la pierre d’ une fronde la robe en lambeaux bizarrement roulée autour de ses longues jambes les bras repliés sur la poitrine face contre terre elle rampait doucement vers l’ ombre ainsi qu’ une bête blessée un long moment muet de terreur de dégoût d’ un autre sentiment trouble il la regarda se tordre dans la poussière ", "les mouvements désordonnés de ses épaules et de ses hanches l’ atroce raideur de le cou l’ immobilité flasque de les jambes lui rappelaient l’ agonie de le vieil épagneul retrouvé jadis presque à la même place les reins brisés par la trique d’ un chemineau d’ ailleurs elle avançait précisément de biais comme avait fait le chien blessé imperceptiblement par brusques secousses et philippe ne quittait plus de le regard le sillon à le peine sanglant laissé par le visage invisible traînant sur le sol que faire? ce qu’ il voyait PROPN ressemblait moins à une créature encore vivante qu’ à un monstrueux jouet disloqué joli travail mon garçon dit une voix homme ne se hâtait pas de descendre le talus tournant de toutes parts avec vivacité sa petite tête tondue et noire touche à le ren mon gars méfie-toi ", "fais d’ abord faire un constat c’ est la loi tu demanderas à le premier venu la route est passante crédié! sa voiture s’ est amenée en plein su la gauche le brancard est enfoncé d’ un pied dans la terre sûr et certain qu’ elle vous visait mon gars mêlez -vous de ce qui vous regarde hein grogna philippe pas d’ histoires et d’ où sortez -vous d’ abord gros d’ je sors d’ où je sors? eh bien ", "je m’ en vas vous l’ apprendre mon garçon j’ sors de la haie que v’ là à le bout de la pièce à le fontan de le gros noyer on découvre la route jusqu’ à le meursault mon homme j’ ai tout vu.c’ est un ancien bûcheron de la forêt de PROPN venu d’ alsace avec ses bandes la vieille forêt vendue revendue vendue encore passant de mains en mains à le fond d’ études sordides et tout à le coup son sort fixé jetée bas en semaines écrasée broyée débitée par trains entiers jour et nuit jusqu’ à le dernier charroi triomphal à le travers le village la musique les drapeaux puis le silence qui retombe sur les jeunes taillis éventrés tout nus grelottant à le vent d’ hiver mais lui est resté à le pays ce noiraud à le cause d’ une jambe cassée la voilà tranquille à le c’t’heure dit -il fin tranquille ", "elle a fini de se tortiller mon gars sûr et certain qu’ elle s’ en tirera: les folles c’ est pis que les ivrognes y a pas plus veinard mon homme et vise la jument qui se balade elle croque son herbe ben sagement avec son sacré regard de coin mais vise -la donc la vache dans le coup elle aurait dû se faucher les jambes je m’ en vas toujours essayer de la rattraper .il reboucla soigneusement sa ceinture de cuir.– sans vous commander garçon vous pourriez peut-être me prêter la main alors quoi dit philippe la jument d’ abord? hé bien " ]
[ "à la température de espace degrés au-dessous de ce gaz invisible dans les conditions terrestres est à état de brouillard et même de poussière solide la comète en est comme saturée ici encore je ne contredirai en quoi que ce soit les découvertes de la science .cet aveu amena une nouvelle contraction douloureuse sur la plupart de les visages et PROPN entendit çà et là de longs soupirs «mais messieurs reprit astronome en attendant que un de nos éminents collègues de la section de physiologie ou de l\\ académie de médecine veuille bien nous démontrer que la densité de la comète est assez grande pour permettre sa pénétration dans notre atmosphère respirable je penserai que sa rencontre ne se traduira sans doute que par une jolie pluie étoiles filantes et n\\' exercera pas une influence fatale sur la vie humaine il y a pas ici certitude ", "que faites -vous vous autres rois de la création vous aimez -vous comme nous voix leur répondront: haine! glapissantes comme celle de le renard qui dira: défiez -vous citoyens défiez -vous de vos pères défiez -vous de vos mères défiez -vous de vos frères de vos amis et de vos enfants nous sommes entourés de traîtres dumouriez trahit valence trahit custine trahit la droite trahit la plaine trahit la gironde trahit une chaîne de trahisons nous enveloppe: PROPN en tient un bout ", "tu as bien fait parce que c’ est la justice tu me contais des contes ou il n’ y avait que des princesses ah! celles -c’ étaient les bonnes car les fées les avai douées mais dans le monde les princesses s de mauvais génies je me console en regard ton portrait ", "elvire était tout à le fait dépourvue de charme on n’ avait développé en elle que les instincts égoïstes les goûts d’ ostentation et les préjugés étroits la bonne marie PROPN tout en blâmant les cruelles railleries de guillaume sur son compte ne pouvait réussir à l’ aimer .un jour l’ agitation amassée dans le cœur de guillaume devint si forte qu’ elle faillit déborder on était à le temps de les fauchailles et on rentrait le foin de cette belle et grande prairie voisine de le château où jeanne avait gardé ses vaches dans les bordures seulement durant toute la jeune saison de les herbes ce fut un grand amusement pour toute la jeunesse de le château maîtres et serviteurs de grimper sur le char à le bœufs et de manier avec plus ou moins d’ adresse et de légèreté la fourche et le râteau ", "parfois en dépit de l’ amoralité cynique dont elle se targuait il semblait qu’ un doute un regret une souffrance essayassent de se faire jour norbert l’ avait remarqué surtout depuis quelques mois fallait -il chercher dans ses espérances de maternité le motif de ce léger ébranlement moral? pourtant elle ne parlait guère de l’ enfant attendu sinon pour maugréer contre les entraves apportées par son état à le quelques-unes de ses distractions habituelles norbert jugeait plutôt que son mépris pour korf augmentant et l’ honnêteté de la vieille race française dont elle descendait ayant conservé en elle un faible souffle licette ressentait à le certains moments le désir instinctif d’ une atmosphère moins trouble d’ un peu d’ air pur comme elle venait de le dire à son frère pauvre petite ", "puis enfin le canot s’ arrêta et un léger choc apprit à le roumia qu’ il venait d’ accoster un navire en même temps la reprit dans ses bras elle se sentit enlever et à les oscillations qu’ elle éprouva elle comprit que son guide tout en la portant d’ une main se cramponnait de l’ autre à l’ échelle de tribord enfin il toucha le pont un homme qui attendait tippo-runo en haut de l’ échelle lui dit: –tout est prêt monseigneur ", "—didine fidèle servante lui annonça valentin je te remercie d’ avoir si bien gardé mon secret voici quelques sous pour te permettre de vivre jusqu’ à le ce que tu aies trouvé une autre place tu peux continuer à le habiter ici à le moins que tu ne craignes les bombardements moi je vais voir ma femme à le châtellerault ensuite je rejoins mon unité à le nantes didine l’ embrassa sur les joues et lui souhaita de pacifiques hostilités ", "car tu le verras cet aïeul nommé en ce qui signifie tu le sais en breton le chef de la tribu de cet aïeul était chef ou patriarche élu par sa tribu ou par son clan comme disent les ecossais de sorte dit que notre nom mon père le nom de signifie chef –oui mon ami cette appellation honorifique jointe à le nom individuel de chacun à le nom de baptême comme on a dit depuis le christianisme s’ est par le temps changée en nom de famille car l’ usage de les noms de famille ne commence guère à se répandre généralement dans les familles plébéiennes que vers le quatorzième ou le quinzième siècle ainsi dans les premiers âges on a appelé par exemple le fils de le premier de nos aïeux dont je vous ai parlé: fils de le chef puis petit-fils de le chef mais avec les siècles les mots petit-fils et arrière-petit-fils ont été supprimés et l’on n’ a plus ajouté à le mot brenn devenu par corruption que le nom de baptême ainsi presque tous les noms empruntés à une profession tels que m. charpentier m. serrurier m. boulanger m. tisserand m. meunier ont eu presque toujours pou", "peut-être à le fait n’ en a -t-elle jamais vu elle reste donc immobile sur sa branche et médite pendant que le chasseur vient se placer au-dessous d’ elle en quelques secondes son fusil est chargé armé et il épaule avec une moue d’ importance mais le métis siméon s’ est glissé derrière lui rapide et subtil comme ses ancêtres sauvages il a ramassé une pierre et à le moment solennel voici que la petite masse grise sur laquelle pacifique braquait laborieusement son fusil à le cartouche fait une culbute inattendue et tombe la tête fracassée par le plus primitif de les projectiles le reste de la journée n’ est qu’ une longue amertume la nuit tombe ", "pensez qu’ il éperonne des navires en plein antarctique il fait des désastres aucun gouvernement ne lui donne jamais les coordonnées d’ une flotte de pêche les faits ne mentent pas et cependant nous sommes capables de réécrire ceux qui nous sont insupportables le déni de réalité existe bel et bien jamais je ne l’ oublie quand je mène un entretien j’ attends j’ essaie de ressentir quelque chose que les mots ne disent pas " ]
les phrases hypocrites ne sont pas de mise ici je vous en préviens de le reste il existe des témoins edmond bille n’ avez -vous pas soupçonné ce monsieur –dame oui pour dire la vérité j’ ai eu cette idée-là dit franchement bille –et vous l’ avez même avouée à le pigot
[ "–c’ est vrai encore monsieur –lequel pigot avait très bien vu lui-même la première tentative de maxence de blangard un traître s’ écria maxence avec rage que signifient les dires de cet homme?chauvert porta un sifflet à sa bouche hommes entrèrent et sur quelques mots de lui s’ emparèrent de maxence qu’ ils entraînèrent malgré sa résistance ", "don se pencha vers un petit cendrier merveille de ciselure pour secouer la cendre de sa cigarette tout en disant avec calme –j’ espère que les autres seront plus tranquilles maintenant continue chauvert .alors inès pénétrée de surprise et d’ horreur entendit dévoiler par la bouche de chauvert toutes les turpitudes de ses parents ces êtres étranges savaient tout connaissaient tout rien de l’ existence de le député et de ses enfants ne leur était inconnu entreprises malhonnêtes sous le couvert de le gouvernement abus de confiance fraudes électorales manœuvres louches affaires véreuses sur lesquelles le député pour prix de sa protection et de son silence prélevait la part de le lion tout cela apparaissait à le plein jour accompagné de toutes les paroles prononcées par blangard dans le laisser-aller de l’ intimité et qui concordaient si peu avec les principes affichés par lui à la tribune parlementaire et dans ses professions de foi électorales .maintenant il n’ essayait même plus de protester .volette et ses compagnons ricanaient en le regardant .le bon m. hamele", "évidemment il n’ avait jamais pensé qu’ anatole de blangard pût être un si misérable personnage .quant à le edmée son attitude était singulière tout d’ abord elle avait à l’ exemple de son père et de son frère essayé de redresser la tête puis peu à le peu elle s’ était faite tout humble et maintenant elle s’ éloignait ostensiblement de son père en donnant les marques d’ une profonde indignation .sans en avoir l’ air don suivait des yeux ce manège et un sourire de raillerie méprisante soulevait sa moustache –avouez -vous monsieur de blangard? demanda chauvert ", "–mais non je n’ avoue rien ce sont des inventions affreuses balbutia le gros homme bon! à le votre aise nous sommes fixés sans avoir besoin de votre aveu à les autres maintenant mademoiselle de blangard vous avez approuvé et hautement encouragé les projets de votre père et de votre frère relativement à le vos cousins –moi! mais c’ est absolument faux s’ écria -t-elle d’ un ton de vertueuse indignation ", "jamais je n’ ai rien su de ces horribles desseins pas plus d’ ailleurs que de toutes les laides manigances que vous venez de dévoiler et c’ est mon père qui a fait cela il me serait impossible maintenant de vivre près de lui!et comme pour mieux accentuer ses paroles elle s’ éloignait de quelques pas encore –écœurant murmura don avec ", "–ne jouez pas la comédie mademoiselle de blangard dit tranquillement chauvert voulez -vous que je vous répète vos propres paroles et sans souci des dénégations de la jeune fille il rapporta textuellement des phrases dites par edmée il raconta des faits qui montraient la nature basse et mauvaise de la fille de blangard en dernier lieu il dit comment elle s’ était emparée de le repas et de la couverture de sa cousine de telle sorte que la pauvre enfant avait grelotté toute la nuit –voici pourquoi sur l’ ordre de le maître on vous a enlevé cette nuit vos couvertures et on vous a supprimé votre repas de le matin ajouta chauvert ", "vous avez pu juger ainsi par vous-même de l’ agrément que vous avez procuré à le votre cousine.edmée devenue blême se détourna tout d’ une pièce dans la direction était assise –c’ est vous menteuse misérable qui avez raconté se redressa brusquement ses yeux étincelants se posèrent sur la fille de le député –je vous interdis de prendre à le partie mlle de brévys dit -il d’ un ton dur et impérieux d’ ailleurs ce n’ est pas par elle que j’ ai connu votre méchanceté et votre hideux égoïsme car elle est bien trop bonne et trop charitable pour PROPN perdait complètement contenance sous ce regard si étrangement dominateur qui semblait la pénétrer jusqu’ à le fond de l’ âme ", "toute son arrogance habituelle était subitement tombée pâle et tremblante elle demeurait comme anéantie devant le roi de les andes don jeta sa cigarette à le demi consumée puis regardant de nouveau la jeune fille il dit froidement –chauvert tu feras affecter cette prisonnière à le travail de les jardins et je tiens à le ce qu’ on soit très exigeant pour elle qui l’ a toujours été pour les autres une exclamation de fureur et d’ effroi tomba des lèvres d’ edmée –moi travailler la terre ", "vous plaisantez jamais jamais une lueur de hautaine ironie passa dans le regard de don .–on en a maté de plus difficiles que vous ne craignez rien d’ ailleurs puisque vous vous dites socialiste n’ est -il pas charmant pour vous de partager jusqu’ à le votre mort le labeur de ces prolétaires que vous aimez tant ?mais ne parut pas sentir la raillerie mordante affolée par cette perspective de captivité et de rude travail elle se jeta à le genoux les mains étendues les yeux implorants –grâce je ne pourrai jamais ne me condamnez pas à le cela! " ]
[ "dans la bibliothèque s’ alignaient quelques belles reliures anciennes que PROPN fit remarquer à le sylvie est l’ héritage d’ un oncle bibliophile l’ abbé s’ intéresse aussi à les vieux livres mais il n’ a pas les moyens d’ augmenter sa collection –cette pièce est accueillante dit sylvie en jetant autour d’ elle un regard intéressé elle a une âme ne trouvez -vous pas ", "nous ne pouvons pas parler de dieu mais nous pouvons le danser les jours de le combat rituel et parfois le chanter comme nous avons pu le faire avec toi. alors je me suis jetée à ses genoux et j’ ai crié: est -ce que j’ ai chante oui tu as chanté et nous tous avec toi pendant que les lions brûlaient je n’ ai plus pu retenir mon angoisse et je lui ai demandé en regardant ma mère: est -ce que c’ était le chant d’ allégresse comme pendant mon délire non c’ était un chant très ancien que nous avions connu et oublié le chant de la gloire et de le sang de les lions aussi fier aussi redoutable que leur mort. ma mère et ma sœur se sont rassises à le leur place et ont recommencé à le tisser mon père m’ a ramenée à la mienne et il y a eu entre nous un long silence apaisant il l’ a rompu en me posant cette question singulière: pourrais -tu être heureuse sans chevaux c’ est ma mère qui a répondu: pas encore puis avec un sourire: un jour peut-être cambyse est revenu quelques jours plus tard il m’ a dit que les cendres de la lionne avaient été honorées comme le méritait ", "quant à ses enfants tous étaient beaux et doués d’ une grâce qui n’ excluait pas l’ expression d’ un dédain aristocratique ils avaient cette vive coloration cette fraîcheur de regard cette transparence dans la chair qui dénonce des mœurs pures l’ exactitude dans le régime la régularité des travaux et des amusements tous avaient des cheveux noirs et des yeux bleus le nez tordu comme celui de leur père mais peut-être leur mère leur avait -elle transmis cette dignité de le parler de le regard et de la contenance héréditaire chez les blamont-chauvry leur voix fraîche comme le cristal possédait le don d’ émouvoir et cette mollesse qui exerce de si grandes séductions ", "cette fois il était seul le grand luneau étant mort depuis quelques mois et notre gentilhomme ne dormait pas à le cheval ayant abjuré et définitivement perdu cette fâcheuse habitude .lorsqu’ il fut à la lisière de le bois le long de la gâgne-aux-demoiselles qui est située à le bas d’ un talus assez élevé et tout couvert de buissons de vieux arbres et de grandes herbes sauvages m. de la selle fut pris de tristesse en se rappelant son pauvre métayer qui lui faisait bien faute quoique son fils jacques grand et mince comme lui comme lui fin et avisé parût faire son possible pour le remplacer mais on ne remplace pas les vieux amis et m. de la selle se faisait vieux lui-même il eut des idées noires mais sa bonne conscience les eut bientôt dissipées et il se mit à le siffler un air de chasse en se disant que de sa vie et de sa mort il en serait ce que dieu voudrait .comme il était à le peu près à le milieu de la longueur de le marécage il fut surpris de voir une forme blanche que jusque -la il avait prise pour un flocon de ces vapeurs dont se couvrent les eaux dormantes", "simplement en tournant simplement les pages de son livre il reconduit sans fin la déchirure sexuelle familiale sociale dont il provient chaque lecteur est comme saint alexis sous l’ escalier de son père il est devenu aussi silencieux que l’ écuelle qu’ on lui porte seule la lettre placée au-devant de ses lèvres peut attester que son souffle n’ est plus quelque chose parvient à se faire entendre dans l’ expression écrite à le moyen de lettres sans qu’ il soit besoin de les articuler ", "ces toiles étaient des vues de vaudelnay de le parc des environs probablement faites de mémoire sur la table un chevalet de velours supportait un dessin qui acheva de me troubler la vue car il représentait mon jardin quelque ans plus tôt l’ oncle PROPN très vivement fit volte-face et s’ en fut regarder le ciel par la fenêtre tu vas sans doute retourner me dit -il après une minute de silence ", "elle fit lentement le tour de l’ église admirant sans savoir pourquoi la balustrade en pierre ajourée de le jubé les vitraux les statues la châsse en cuivre de le sarcophage une vieille femme se chamaillait avec un bedeau à le sujet d’ un cierge dont il demandait sous la vieille en offrait PROPN lui mit sous dans la main sans rien dire elle sortit de l’ église rasa les murs de le collège entra à le panthéon ", "on se prend par la main et matelots maîtres officiers sans distinction de rang se prennent à le danser sur le gaillard d' arrière de le vaisseau on chante des airs de france des chansons de france des refrains de france; et c' était chose bizarre que de voir hommes qui allaient le lendemain courir à d' affreux périls tournoyer avec gaîté sur une planche qui les séparait de l' abîme; et préludera à un effrayant combat naval par une valse joyeuse et folle il y avait enfin je ne sais quel vivant souvenir du pays dans ces chants nationaux dans ces airs de nos fêtes qui se perdaient dans l' immensité et allaient mourir à les oreilles de les amiraux d' PROPN à le bout de heures le commandant ne voulant pas laisser trop fatiguer ces hommes qui avaient besoin de toutes leurs forces et de toute leur énergie pour le lendemain donna le signal de la retraite on fit l' appel et chacun prenant son hamac descendit dans les batteries et se suspendit à sa place habituelle ", "rabattit le bord de son feutre sur son visage et ne se retourna pas une fois vers les silhouettes qui s’ éloignaient sur le ciel il se reprochait déjà ce qui lui apparaissait malgré tout comme un abandon bien qu’ il sût que la meilleure façon d’ aider le français n’ était plus de demeurer auprès de lui en afrique mais de profiter de la sympathie populaire qu’ il soulevait pour essayer d’ obtenir enfin des mesures concrètes pour la protection de la nature et le respect de cette marge humaine qu’ il réclamait surtout si morel allait être arrêté et jugé comme cela était à le peu près inévitable il fallait être là-bas pour soulever un tollé général et obtenir son acquittement sous la pression de l’ opinion mais il se sentait épuisé et malheureux et pour calmer ses regrets et oublier sa fatigue il se mit à le faire à le haute voix de les projets de campagnes futures il va falloir recommencer les comités les appels réunir des noms qui comptent ", "lui rappelait les leçons que lui donnait marthe quand il était petit —bouge pas comme ça je vais te rater j’ ai les ciseaux de cuisine je ne sais pas ce qu’ ils valent pour les cheveux clément leva la tête brusquement —tu ne vas pas me faire mal avec les ciseaux hein marthe? mais non mon grand " ]
la fille de le chantre portait fidèlement son héritage saintement sa mémoire jusque sur le banc d' une église à le cette rumeur elle rendait souffle un soir par semaine le vendredi à la tombée de le jour lorsque dans l' intimité de son logis elle allumait les bougies en récitant la bénédiction rituelle puis étendant les mains sur la tête de chacune de ses filles elle disait: puisse dieu te faire ressembler à le sarah rachel et il lui fallait assumer le rôle normalement imparti à le père de famille –il lui fallait en fait tenir à le elle seule tous les rôles celui d' une invisible communauté celui d' une passeuse de mémoire et bâtir dans la nuit parmi les brumes de le marais une synagogue immatérielle elle chantait de sa voix frêle mais qui prenait alors des inflexions plus chaudes et souples que de coutume l' hymne de bienvenue à les anges de le shabbat ses filles disaient entre elles quand leur mère chantait le shalom maman a pris sa voix de cierge et son mari pensait elle chante comme une sainte lui prenait part en témoin muet un peu confus mais très ému à l
[ "il contemplait sa femme dont les mains voletaient des flammes à son visage qu' elle masquait par instants de la lumière à la miche de pain déposée sur la table exceptionnellement recouverte d' une nappe et de le pain à ses filles et il sentait ces soirs-là que quelque chose palpitait dans la clarté se mouvaient les mains de déborah dans la lueur et la gravité de ses chants quelque chose qui ressemblait à le ce sourire entrevu à le fleur de vagues une nuit déjà ancienne en haute mer et dans sa simplicité il appelait le shabbat le soir de le sourire merveilleux il éprouvait alors une joie aussi ample et paisible que lors de la célébration de l' eucharistie et il creusait creusait la terre chercheur de glaise comme d' autres l' étaient d' or là-bas en amérique où l'on n' avait pas voulu de lui ", "mais il aimait cette terre grasse et bleue qui devenait ensuite dure et rouge sombre sous l' alchimie de le feu il se plaisait à le pays de les marais où l' alliance entre les éléments s' opérait en une si subtile et profonde harmonie mais un jour il fut envoyé creuser la terre en un tout autre lieu où les éléments étaient hostiles à les hommes et les hommes ennemis entre eux ou il n' y avait ni vendredi ni dimanche où la semaine était informe le temps pulvérisé et les jours et les nuits indistincts la boue de les tranchées ne rougissait que de le sang de les hommes la veille de son départ pour le front il avait détaché la chaînette qu' il portait à son cou ornée d' une médaille de la vierge en métal et il l' avait donnée à le déborah ", "pour qu' elle te protège toi et nos filles en mon absence avait -il dit PROPN n' avait pas osé objecter que ce serait plutôt lui qui allait avoir grand besoin de protection et elle savait par expérience que les talismans ne préservaient ni de le malheur ni de la mort –sa mère s' était noyée avec des grappes de pieuses amulettes accrochées sous ses vêtements elle avait pris la médaille en silence en échange elle n' avait que les mots nus si pauvres et doux de l' amour et de l' attente à le lui offrir la terre dans laquelle on l' avait fait patauger ramper n' était pas de belle argile gris bleuté elle était visqueuse et puante de chair humaine ", "cela se passait dans les derniers temps de la guerre mais jusqu' à l' ultime instant la guerre happe de les soldats quelques jours avant l' armistice le jeune homme à les yeux de lune avait été déchiqueté par un obus et son corps englouti dans la boue dans la vie de déborah était entré un nouveau mort sans corps ni sépulture on avait gravé son nom sur le monument à les morts de la commune entre roncel et ruchier son nom à les inflexions mélodieuses ", "il avait ans à l' annonce de la mort de boleslaw PROPN n' avait pas pleuré depuis son séjour à l' île PROPN jamais plus elle n' avait reversé de larmes non que la source en elle se fût tarie mais parce qu' elles ne parvenaient plus à se frayer un chemin jusqu' à ses yeux elle avait déchiré sa robe de le col jusqu' à la poitrine ses mains lui tenaient lieu de cris de sanglots et de lamentations ", "assise à le ras de le sol dans sa chambre de veuve elle avait récité le kaddish d' une voix blanche la guerre était aussi impie voleuse que l' océan elle ne restituait pas les corps de ceux dont elle s' emparait alors PROPN avait pris la médaille en fer-blanc que PROPN lui avait confiée elle l' avait astiquée jusqu' à le ce que reluise la vierge miniature puis l' avait enveloppée dans un petit morceau de tissu en guise de linceul ensuite elle avait enterré cette dépouille par procuration dans un grand pot en terre cuite avait prononcé les bénédictions de funérailles et déposé ce cimetière en réduction dans un coin de le jardin à l' abri de le vent et de la pluie de la sorte elle avait tenté de conjurer le sort funeste qui s' était abattu sur bolko–ainsi qu' elle appelait toujours car elle se souvenait des mots de la torah qui considère comme une malédiction que le cadavre d' un être humain soit laissé en pâture à le tous les oiseaux de le ciel et toutes les bêtes de la terre sans que personne leur fasse peur ", "ce simulacre de tombe permettait aussi à les petites filles alors âgées de et ans d' apaiser leur chagrin en improvisant des cérémonies assez fantasques à le cours de lesquelles elles mimaient les gestes de le prêtre et ceux de leur mère tout en répétant et en les écorchant des formules en latin en yiddish en hébreu des mots de français et de polonais et de patois de le cru leur sabir était extravagant mais malgré tout bien moins incompréhensible que la mort PROPN avait tenu sa promesse faite à le bolko la veille de son départ son amour était demeuré intact et nu comme l' océan qu' ils avaient si longuement contemplé épaule contre épaule lors de leur errance entre mondes elle lui était restée fidèle non par devoir mais simplement parce que avant tout elle était fidèle à le elle-même à sa conception très épurée de le temps de le destin de dieu dont PROPN dans sa candeur et malgré toutes les différences qui auraient dû les séparer avait eu une intuition et une compréhension immédiates ", "et elle n' avait cessé de l' attendre ainsi qu' elle le lui avait promis nulle chimère dans cette attente PROPN n' avait jamais escompté un retour miraculeux de bolko elle avait attendu hors espoir et hors désir sans impatience ni inquiétude que vienne son tour de comparaître devant le dieu à le nom ineffable qui détruira la mort à le jamais que vienne son tour de basculer de l' autre côté de cette scène si tumultueuse brutale et sacrilège de le monde et dans l' intervalle lequel devait se prolonger fort longtemps elle avait travaillé assumé à le mieux ses tâches profanes et rituelles et veillé avec constance à le ce que le péché bête rapace goulûment tapie dans l' ombre de le malheur prête à le bondir sur toute âme inattentive ou cédant à le désespoir ne franchisse son seuil elle avait continué à le fréquenter l' église chaque dimanche en mémoire de bolko sans pour autant assouplir son attitude aussi raide que celle d' une statue –d' une figure de proue plutôt fendant la houle se laissant chavirer dans l' eau fouetter cingler par les vagues soulever en pl", "une figure de proue seule maître à le bord d' un navire désert résistant à le naufrage son regard poursuivait sa migration indéfinie vers l' ailleurs le nulle part parfois cependant il lui arrivait de se poser un instant sur une image celle de l' agneau sculptée en bas relief sur le devant de l' autel elle pensait alors à le mejdele la chevrette de son enfance qui s' était transfigurée en ange caprin sur les eaux sombres de l' atlantique agneau ou cabri une même bouleversante puissance faite de rien de transparence émanait de leur totale vulnérabilité et de leurs flancs si frêles un chant immense pouvait résonner de leurs yeux en perpétuelle alarme un sourire prodigieux pouvait irradier " ]
[ "vous trouve -t-elle PROPN elle s’ aventure s’ affole et va finir par exploser d’ une manière bien à le elle dans les muqueuses les plus sensibles de les naseaux vous jetant sur vos pieds à le bord de la nausée mais s’ il y a plaie ulcère boutonnière de chair mal fermée peut-être pourrez -vous tout de même vous assoupir un peu car elle ira là à le plus pressé et il faut voir quelle immobilité grisée remplace son odieuse agitation on peut alors l’ observer à le son aise: aucune allure évidemment mal carénée et mieux vaut passer sous silence son vol rompu erratique absurde bien fait pour tourmenter les nerfs le moustique dont on se passerait volontiers est un artiste en comparaison cafards rats corbeaux vautours de kilos qui n’ auraient pas le cran de tuer une caille ", "je pense même entre nous qu’ il ne vient que croyant me faire plaisir on estimant que c’ est son devoir peut-être est -ce sa mère qui le lui dit c’ est possible ne ris pas je ne sais pas comment cela se passe avec ton mari mais pour ce qui est de g... il a l’ air penaud d’ un élève à qui on donne pages à le copier ", "l’ eau un instant remuée s’ en allait emportant de légères bulles de savon irisées qui brillaient à le soleil ces paysannes effarées racontaient comment jours auparavant lors de l’ incendie de les villages varèze et civry un prussien avait tiré sur une femme qui fuyait emportant dans ses bras son enfant âgé de mois la même balle qui avait tué la mère avait blessé l’ innocent —voilà ce qui met à le cœur de les générations le fer rouge de la colère éternelle pensa m. sérent ce qui est de la guerre peut être pardonné mais ce qui est de la férocité fait dans l’ âme un trou par lequel flambe à le jamais la haine ", "c’ est une contre-lettre qui déclare une aliénation de biens faite par le père de le jeune homme n’ est que fictive il serait trop long de vous raconter l’ histoire en détail qu’ il vous suffise de savoir gravoiseau et mon défunt époux ont gardé un patrimoine qui devait revenir à son héritier naturel –et comment gravoiseau détient -il ce papier il l’ a volé à le celui qui en était le dépositaire ", "ils ont trop d’ atouts! se disait le lieutenant bourgeois le soldat brêle avait raison l’ armée allemande disposait de tireurs d’ élite équipés de jumelles elle avait aussi des obusiers lourds capables de tirer à des kilomètres hors de la portée de notre propre artillerie les fantassins n’ avaient qu’ à en faire les frais pensait le jeune homme qui tâchait d’ oublier les militaires vantards sans imagination de l’ ecole polytechnique il arrive qu’ avec retard la vie donne raison à le vos avis mais il est trop cruel à les témoins de le faire remarquer pour gagner la guerre contre les boches ironisait parfois jean bourgeois il suffirait de créer polytechnique en allemagne c’ était un propos que l’on prêterait plus tard à le clemenceau mais à le ce moment l’ idée pouvait mourir avec le jeune lieutenant ", "une fois assis il se mit à le tousser à le cracher par terre un revolver était sur la table parmi des assiettes sales des fioles de médicaments des bouteilles de lait entamées germain osait à le peine respirer cela sentait la fumée d’ eucalyptus et l’ urine dans la pièce contiguë dont le rideau n’ était pas tiré enfants dormaient dans des berceaux d’ osier ", "en voyant celui-ci étendu sur le lit pâle défait déjà très changé par les souffrances morales et physiques endurées depuis jours elle ne put réprimer un mouvement et se penchant vers le lit elle dit monsieur pierre vous souffrez beaucoup si vous avez besoin d’ une garde si vous avez besoin de soins il faut me commander oh ", "pareil pour les femmes quand ç a ne va pas en amour il tourne en rond il se fout de tout et étonne qu\\ il travaille tant parce que ne va pas trop fort de ce côté-là en ce moment ah fit marc avec satisfaction et les guerres les guerres c\\' est encore autre chose ", "par exemple je ne peux m’ engager dans la profonde tranchée par laquelle l’ a6 rejoint le périphérique à la porte d’ italie sans m’ imaginer condamné par suite d’ une panne à le passer là le restant de mes jours je disposerais d’ un mètre à le peu près entre la haute paroi de béton brut incurvée à le sommet et la chaussée sur laquelle déferle sans discontinuer le flot grondant de la circulation dans une vapeur empoisonnée grise de gaz brûlés le fatalisme hagard de les automobilistes lancés vers l’ anneau qui enserre paris de son collier de fer autre maléfice mais c’ est le même se retrouver captif de les barrières automatiques en inox dont le guichet électronique pastille rouge allumée signal sonore bref et déplaisant refuse on ne sait pourquoi le ticket qu’ on a glissé dans la fente il est tôt personne dans l’ espace souterrain carrelé baigné d’ une clarté blême d’ abri anti-atomique de chambre froide ou d’ abattoir ", "–sans attendre mon retour je ne le pourrai probablement pas et je le regretterai fort croyez -le bien .cette dernière phrase était si correcte si conventionnelle que j’ en sentis mieux l’ ironie en cette minute des larmes me mouillèrent les yeux –je ne veux pas partir en sanglotant pourquoi avez -vous demandé à le grand-mère qu’ elle m’ éloigne d’ " ]
sinon je t’ avertis que je te garderai rancune de m’ avoir contraint à le venir te trouver ici lorsque j’ avais la perspective d’ un passe-temps bien autrement agréable pierre éclata de rire —regarde dit -il en désignant m. d’ ogeron qui en voyant entrer son neveu s’ était mis un peu dans l’ ombre PROPN se tourna vers lui mais s’ écria -t-il joyeusement je ne me trompe pas mon bon oncle est -ce bien vous? —pardieu qui veux -tu que ce soit dit pierre d’ un ton goguenard
[ "—cela vous fait donc plaisir de me voir mon neveu? répondit le vieillard —en doutez -vous mon oncle s’ écria -t-il en se jetant dans les bras que m. d’ ogeron ouvrait pour le recevoir —non philippe je n’ en doute pas dit -il avec émotion je sais que vous m’ aimez —merci mon oncle ", "ah quel bon vent vous amène? venez -vous vous fixer parmi nous ce serait une bien agréable surprise à le me faire —peut-être mon neveu je ne puis encore vous dire ni oui ni non cela dépendra de certaines conditions —voyons ces conditions mon oncle ", "je vous avertis tout d’ abord que je les accepte les yeux fermés —bon voilà que tu vas trop vite en besogne à le présent —pourquoi donc ne dois -je pas désirer de vous voir demeurer auprès de moi tout en parlant ainsi il avait pris un siège et s’ était assis entre son oncle et son matelot PROPN était un beau jeune homme de à le ans à la taille élancée et bien prise; ", "son corps un peu grêle mais nerveux semblait doué d’ une vigueur peu commune et d’ une rare agilité son visage était merveilleusement beau; sa physionomie douce aurait paru efféminée sans l’ éclat fulgurant qui jaillissait de ses yeux noirs à la plus légère excitation et l’ expression d’ indomptable énergie qu’ elle prenait alors malgré le costume plus que simple qu’ il portait il y avait dans toute sa personne une élégance native et une distinction qui perçaient malgré lui et dénotaient la race son oncle l’ examinait avec complaisance et semblait ne pouvoir se rassasier de le voir ", "le jeune homme sourit et embrassant encore le vieillard: —voyons lui dit -il pourquoi ne m’ avez -vous pas averti de votre venue mon oncle j’ aurais été si heureux de connaître l’ époque de votre arrivée c’ est mal de me surprendre ainsi —le regrettes -tu mon neveu? —loin de la seulement j’ aurais préféré qu’ il en eût été autrement c’ était impossible philippe ", "ma présence ici doit jusqu’ à le nouvel ordre être ignorée de tous je suis venu incognito fit -il ceci change complètement l’ affaire vous avez quelque projet sans doute? —oui interrompit pierre et un grand projet même —tiens tu es à le courant toi à le ce qu’ il paraît matelot? —pardieu si je suis à le courant ", "—bien mon oncle me le dira alors —je ne demande pas mieux d’ autant plus que je désire avoir ton avis quoi que ce soit vous avez raison mon oncle —tu ne sais pas encore de quoi il s’ agit fou que tu es! répondit en riant le vieillard —cela ne fait rien mon oncle ", "il est évident pour moi que vous ne pouvez avoir tort maintenant parlez je vous écoute —en mots le motif de mon voyage le voici: je veux avec l’ aide de mes anciens compagnons reprendre l’ île de la tortue et en chasser les espagnols PROPN fit le jeune homme d’ une voix étranglée en devenant subitement pâle comme un cadavre ", "chapitre la chapelle de la vierge a ou lieues environ de port-de-paix à le milieu d’ une savane magnifique traversée par un large cours d’ eau et abritée de le vent de mer par de hautes montagnes boisées s’ élève une charmante petite ville espagnole nommé san-juan-de-goava qui contenait alors à le habitants à le cause de sa situation qui l’ exposait à les attaques de les aventuriers elle était entourée de fossés et de murs en terre battue qui lui formaient des remparts suffisants pour résister à un coup de main de ses hardis voisins presque à le milieu de la rue principale de cette ville se trouvait alors une maison en briques rouges dont le portail soutenu par colonnettes artistement travaillées supportant un fronton donnait accès dans une vaste cour à le centre de laquelle se trouvait un puits un perron à le double escalier conduisait dans l’ intérieur de le principal corps de logis flanqué à le droite et à le gauche par des tourelles curieusement sculptées le jour où commence notre histoire vers heures de le matin la plus grande animation régnait dans cette maiso" ]
[ "nous n’ avons que tout juste le temps d’ avaler une tasse de café on ne couche pas ici pardieu! merci mon papa répondit celle-ci qui ne leva pas même les yeux de dessus ses journaux je n’ ai pas faim de le tout une bonne tasse de café à le lait chaud merci mon papa mais il est bien trop matin a ton aise et tant pis si après tu sens te tirailler l’ estomac: ce sera ta faute ", "sa gaieté ressemblait à l' appétit d' une belle bête de proie il eut une colère soudaine et fit un pas vers elle dédaigneuse elle pencha le front de côté et par une sorte de défi caressa les cheveux de miss il s' était arrêté et il avait pâli a son tour elle fit un pas vers lui lentement ", "elle crée des mythes et des héros de faits divers et les faiblards de le bulbe comme le marmiton veulent se prouver qu\\ ils sont fortiches participer eux aussi à aventure ils se laissent prendre à le ce jeu ah! tu voulais jouer à le fou mon pote oui mais je ne savais pas que ç a allait faire de le dégât était juste une grenade d\\' entraînement que j\\' avais rapportée de le régiment ", "enfin bon reste à récupérer la fille vous croyez qu’ elle est mûre à le présent? après mois de traitement a estimé objat je dirais qu’ elle peut être opérationnelle il faut voir voyez voyez a conseillé le général faites à le mieux surtout pas de précipitation vous affinez le processus vous me tenez à le courant ", "reste à l’ exécuter en fait mais vous êtes aveugles si vous ne voyez point les pas considérables que l’ idée fait à le chaque heure ainsi vous qui avec votre universelle avez remué et centralisé en ans des centaines de millions vous ne semblez absolument pas vous douter que vous nous conduisez tout droit à le collectivisme j’ ai suivi votre affaire avec passion oui! de cette chambre perdue si tranquille j’ en ai étudié le développement jour par jour et je la connais aussi bien que vous et je dis que c’ est une fameuse leçon que vous nous donnez là car l’ état collectiviste n’ aura à le faire que ce que vous faites vous exproprier en bloc lorsque vous aurez exproprié en détail les petits réaliser l’ ambition de votre rêve démesuré qui est n’ est -ce pas d’ absorber tous les capitaux de le monde d’ être l’ unique banque l’ entrepôt général de la fortune publique je vous admire beaucoup moi! je vous laisserais aller si j’ étais le maître parce que vous commencez notre besogne en précurseur de génie et il souriait de son pâle sourire de malade en remarquant l’", "les joueurs les plus fastueux venaient de la suisse toute proche je me souviens d’ un égyptien très raide à les cheveux roux lustrés et à les yeux de gazelle qui caressait pensivement de l’ index sa moustache de major anglais il jouait par plaques de millions et on le disait cousin de le roi farouk j’ étais soulagé de me retrouver à l’ air libre je revenais lentement vers carabacel par l’ avenue d’ PROPN ", "elle était si saisie de le ton doux et triste de sa voix qu’ elle répondit en balbutiant avec embarras: mais digne de vous aussi je pense de moi! dit camors dont les lèvres tremblèrent faiblement pauvre enfant j’ espère que non! et il s’ éloigna avec précipitation madame de PROPN et madame de tècle avaient appris la veille dans la matinée la mort de le général le soir quand le comte était arrivé il ne leur en avait point parlé et elles s’ étaient gardées d’ y faire allusion le lendemain et les jours qui suivirent elles observèrent la même réserve ", "gouttes par personne suffisent mettez -en nicole regardait rouletabille sans faire un mouvement mettez donc cette fiole dans votre poche —tout à l’ heure on nous regarde vous n’ avez plus rien à le me dire mais si! —alors dites vite ", "camille —parce qu' il trouve le nom de camille horrible et bête et qu' il veut l' appeler pierrette le papa:—pierrette mais c' est bien ce nom-là qui serait horrible et bête camille:—c' est ce que je lui ai dit papa; il ne veut pas me croire le papa:—ecoute ma fille tâche de t' entendre avec ton cousin ", "vous m’ avez déjà frappé sur le ventre d’ une façon que je ne veux pas qualifier mais pour laquelle les ��pithètes de familière et d’ indécente ne me paraissent pas trop fortes nonobstant ce procédé discourtois je vous laisse pénétrer dans cet hôtel de le lion rouge connu j’ ose le dire de le monde entier je vous amène près de ce comptoir qui distribue des boissons rafraîchissantes toniques ou spiritueuses à le goût de les personnes je vous demande avec politesse ce qu’ il faut servir à le votre honneur et vous me répondez par des fariboles des billevesées une calèche et chevaux est une phrase qui ne s’ adapte nullement à le ma question et montre de votre part une intention formelle de m’ insulter " ]
PROPN un obus encore comme un dernier hoquet après le festin est venu nous éclater dans les pieds la terre à le nouveau a été soufflée j’ ai vu castellac le crâne fendu sourire encore un peu en regardant mourir sa fusée d’ alarme je n’ ai pas vu messard car je n’ avais plus la force de tourner la tête j’ ai juste pensé que j’ avais mal j’ ai juste pensé que tout mon corps me pesait et que cela allait peut-être bientôt finir
[ "j’ ai fermé les yeux le médecin engloutis mon poste de secours et les batteries englouties les tranchées de le front et les hommes avec jules j’ ai trouvé un village il fait beau les nies doivent être pleines ", "les femmes doivent être en train de faire leur marché je vais me frayer un passage à le travers de la foule et les saisir tous ensemble d’ une même stupeur je me dirige vers l’ entrée de le village il fait déjà chaud je marche à le grandes enjambées ", "je distingue les premières silhouettes je baisse les yeux je ne veux croiser aucun regard je ne veux pas être arrêté aller tout droit jusqu’ à la place de le village ", "aller là où ils sont le plus nombreux m’ immobiliser dans la foule et parler je suis dans la rue principale la place est devant moi avec des hommes à la terrasse d’ un bistrot ", "charrettes sur le côté où des marchands ont entassé des caisses de légumes je déboule sur la place je sens tous les regards converger sur moi les têtes se sont levées les conversations se sont interrompues ", "je les regarde tous j’ ouvre la bouche: oui vous écoutez je suis je suis mort fauché entendez -moi pourquoi est -ce que je ne parviens pas à le me relever des explosions de feux tout autour de moi je vois des hommes me dépasser en criant courir vite personne ne s’ arrête sur moi je ne peux plus bouger le ventre à l’ air les poumons brûlés les yeux écarquillés entendez-moi je meurs gazé j’ ai peur je ne peux plus bouger écoutez je veux revenir mais je suis en morceaux on ne me rendra pas à les miens entendez-moi je suis enfoncé dans la boue la tête la première comme un noyé je veux revenir pas mourir non pas ici entendez-moi une pierre vient me heurter le front ", "d’ abord ils ont écouté puis l’ un d’ eux a et comme je continuais à le parler la colère est montée ils m’ ont pris à le partie ils m’ ont insulté ils ont crié jusqu’ à le ce que la première pierre soit lancée ", "lorsque la pierre m’ a heurté le front j’ ai entendu les voix de les villageois qui m’ entouraient que veut -il c’ est un fou j’ ai entendu le danger que j’ étais maraudeur chassez et puis d’ un coup une voix plus forte que les autres a crié: c’ est un déserteur et les pierres se sont faites plus nombreuses comme une pluie drue que je ne pouvais éviter déserteur j’ ai couru comme un dératé ", "déserteur j’ ai couru sans penser à le rien d’ autre qu’ à le échapper à la furie de le village ils ne m’ ont pas poursuivi ils ont craché à le ciel mais ils ne m’ ont pas poursuivi je suis loin maintenant je suis seul " ]
[ "marcelle n’ existait plus pour lui depuis que PROPN le dominait l’ asservissait à ses volontés .mais il avait conscience qu’ elle l’ entraînait jusqu’ à le bas de la pente terrible où déjà il avait commencé de rouler il restait là prostré le cerveau vide les oreilles bourdonnantes et par la porte que PROPN avait laissée entrouverte yeux le regardaient yeux clairs et sardoniques où brillait une joie méchante .l’ absence de l’ hindoue ne fut pas très longue elle apparut dans la salle le regard étincelant ...–vite vite c’ est le moment sa mère vient de la laisser seule précisément dans la chambre sur laquelle donne la seconde porte secrète c’ est une chance inattendue nous allons l’ enlever et la porter dans le souterrain de courbarols se leva chancelant en regardant sâti avec des yeux épouvantés –vous voulez mais maun-sing –j’ ai entendu mme de courbarols qui disait à sa fille ton mari ne sera pas long à le revenir; en automobile il faut minutes pour aller jusque chez toi et il aura vite terminé ce qu’ il a à faire là-bas donc pas de maun-sing pour un bon momen", "marcelle appuyée sur le bras de lémor qui portait édouard dans ses bras les suivit de près.pendant quelques jours rose eut tous les soirs d’ assez vifs accès de fièvre ses amis ne la quittaient pas d’ un instant et après avoir réussi à le lui cacher le spectacle de les funérailles de le mendiant cadoche qui fut porté en terre avec toutes les cérémonies qu’ il avait exigées ils lui laissèrent ignorer la mort de la folle jusqu’ à le ce qu’ elle fût en état de supporter cette nouvelle mais pendant bien longtemps encore elle n’ en connut pas les affreuses circonstances PROPN consulta m. tailland sur la valeur de l’ acte passé avec bricolin l’ avis de le notaire ne fut pas favorable le mariage étant d’ ordre public on n’ en pouvait faire une clause de vente ", "PROPN ne se faisait aucune illusion sur le désintéressement de son sauveur il lorgnait sur le fric mais n’ était pas trop pressé de le récupérer si les affaires d’ alex s’ arrangeaient si les billets s’ avéraient négociables tout devenait possible il savait pertinemment qu’ PROPN était à sa merci tant pour les suites de sa blessure que pour son départ à l’ étranger perdu dans sa nouvelle vie PROPN ne traverserait pas la frontière pour se jeter à l’ aveuglette dans les pattes d’ interpol il n’ était en contact avec aucune filière internationale offrant les garanties de sécurité nécessaires et il voyait venir le moment où son mentor annoncerait le tarif pour une disparition propre un passeport crédible et une destination tranquille et discrète: un fort pourcentage de le butin de le hold-up! PROPN nourrissait une haine sans appel pour tous ces gens à l’ aise dans leurs vêtements de bonne coupe élégants sachant parler à les femmes il était resté un plouc un pécore que l’on pouvait manipuler ", "dit la comtesse en s’ asseyant à le lieu de rester couchée sur sa causeuse en vérité fort singulier et surtout fort amusant je vous écoute docteur —le valet de chambre de le parent de mon ami me reçut et m’ offrit d’ attendre son maître dans un petit parloir ou ̀ je restai seul il faut l’ avouer madame ma science d’ observation se trouva tout -à coup en défaut dans ce parloir tout était négatif: une tenture ni gaie ni triste pas un tableau des carreaux dépolis qui cachaient la vue des meubles d’ une coupe commune et insignifiante en un mot rien de particulier rien d’ intime comme mon malade n’ arrivait pas et que n’ ayant rien à le observer je m’ ennuyais fort je poussai une porte et j’ aperçus avec bonheur une mine féconde en inductions c’ était la salle à le manger je refermai silencieusement la porte de le parloir et me plaçai à le centre de cette pièce pour l’ embrasser dans tous ses détails et dans son ensemble ", "les âmes se mettent à l' unisson comme instruments dont les cordes sont prêtes à le donner la même note le rêve de l' amour c' est la réunion et la fusion complète de êtres c' est ce qui fait que mains qui se pressent croient toujours sentir un obstacle entre elles et se serrent avec une force surnaturelle pour se rapprocher quand déjà elles se touchent par tous les points eh bien! dans cette communauté de sensations dans une émotion que l'on éprouve en même temps l' amant et la maîtresse sont un moment unis comme l' argent et le cuivre fondus ensemble pour une cloche à le timbre harmonieux PROPN qui était moins ému parla le premier ", "mais la cause on la connaît: un cancer de les os qui laissa seule madeleine c’ est le destin mathématique d’ une conjugalité réussie on est puis un on est mariée puis veuve madeleine guichet est née rubio ", "des vitrines avec des oiseaux empaillés pleins de vers des salles de chimie qui empestent des gymnases minables et mal aérés du mâchefer dans les cours et des vieux professeurs idiots des gâteux une école de gâtisme l’ instruction et tout a vieillit mal ", "le bonnet de gaze orné de fleurs sombres la négligence de la coiffure la robe couleur carmélite dont le corsage offrait pour tout ornement une grosse chaîne d’ or tout jusqu’ à la contenance stimula l’ affection de la jeune modeste qui seule à le monde connaissait la valeur de cette femme condamnée à le silence et qui savait tout autour d’ elle qui souffrait de tout et qui se consolait avec elle et dieu –laissez -lui faire son petit toast dit la peyrade à le madame PROPN ma fille s’ écria colleville il y a le vin de l’ hermitage à le boire et il est chenu.–à ma bonne marraine dit la jeune fille en inclinant son verre avec respect et le lui tendant la pauvre femme effarouchée regarda mais à le travers un voile de larmes alternativement sa sœur et son mari ", "il se gargarisait de syllabes nobles et le seul mot de monseigneur lui emplissait la bouche d’ une bouillie enivrante les particuliers de ce tempérament ne sont pas rares en allemagne et l’on en trouve même ailleurs si vous les transportiez dans un pays où tous les hommes sont égaux la nostalgie de la servitude les tuerait les titres qu’ on faisait valoir en faveur de nicolas n’ étaient pas de ceux qui emportent la balance mais de ceux qui la font pencher petit à le petit neveu d’ un savant illustre propriétaire imposé homme bien pensant abonné à la nouvelle gazette de la croix plein de mépris pour l’ opposition auteur d’ un toast contre la démagogie ancien conseiller de la ville ancien juge à le tribunal de commerce ancien caporal de la ennemi déclaré de la pologne et de toutes les nations qui ne sont pas les plus fortes ", "vivement car les mohawks ces gredins de mohawks vont arriver et nous gêner ils ne peuvent être loin prêtez -moi votre couteau aussitôt l’ arme reçue le jeune homme se mit à le creuser de son côté cette arche de salut pendant que son compagnon attachait méthodiquement les armes et les munitions à les chevilles qu’ il venait de planter dans les flancs de le canot improvisé tout fut prêt en quelques instants " ]
il se gratta l’ oreille et parut réfléchir –nous n’ avons pas le temps d’ aller jusqu’ à le notre trou de le bois-chevalier murmura -t-il nous manquerions le jeune homme ici bijou! le loup se traîna sur le ventre en battant de la queue mathieu lui enleva son collier qu’ il enroula avec la laisse autour de sa ceinture et prononça distinctement –a la maison vieux! et vite
[ "vous eussiez dit une flèche le grand loup bondit par dessus le fossé voisin et disparut en un clin d’ œil dans les coutures il allait dans la direction de villiers on entendait maintenant distinctement un bruit de pas et de voix vers la route de givonne c’ était le e régiment de chasseurs qui était en marche pour la forêt ", "le jour venait la chasse était postée les huées de les traqueurs allaient s’ éteignant à le lointain on avait signalé une louve grands loups et plusieurs louveteaux la campagne promettait d’ être belle il n’ y avait pas un fort qui ne fût entouré pas une sente qui ne fût gardée ", "d’ un autre côté rien n’ avait été négligé pour que la halte fût splendide des tentes étaient dressées à le carrefour bayaud une armée de marmitons et de valets commençaient déjà la besogne toutes les musiques de la garnison de sedan étaient a une demi-lieue environ de la virée sur la lisière de le bois s’ élève un monticule où la futaie file en hauteur et atteint la plus belle venue la pente qui regarde la plaine est riche et alignée comme ces magnifiques bocages qui accompagnent les demeures royales ", "à le sommet se trouve une étoile à le branches où routes et sentiers se croisent l’ une de les sentes va déboucher en plaine à le lieu dit le petit saint-rémy c’ était là qu’ on avait posté notre hector avec mot d’ ordre de tirer en avant en arrière et même sous bois car les affûts voisins étaient protégés par la conformation de le terrain hector avait pour second un jeune soldat de son régiment qui s’ appelait denis le poste il faut bien le dire n’ était pas très-important les loups devaient être poussés à l’ encontre vers la frontière belge où les vrais chasseurs ces messieurs allaient échelonner leur formidable ligne ", "PROPN était un petit homme qui aimait beaucoup hector vers heures et demie de le matin nous les eussions trouvés tous assis à le côté l’ un de l’ autre sur les racines arc-boutées d’ un grand chêne PROPN fumait sa pipe hector avait sa tête entre ses mains a pas d’ eux de l’ autre côté de la sente mathieu sudre s’ asseyait aussi sur une roche moussue avec son fusil à le coups posé en travers sur ses genoux ", "–je croyais dit monnin avec ce langage doux et ces notes de ténor qui vont si bien sous l’ uniforme que je m’ aurais davantage amusé dans cette partie de plaisir il secoua les cendres de sa pipe et s’ adressant à le mathieu: sans vous commander monsieur lui demanda -t-il sur les quelle heure le loup qu’ il va se présenter censé s’ il vous plaît à le nos coups que nous allons lui était enfant de cette cité illustre où les chiffonniers font du style c’ était un parisien que monnin un parisien de la barrière d’ italie juste la taille de chasseur: pas une ligne de plus pas un millimètre une petite figure chiffonnée des cheveux incolores poils de moustache et de l’ éloquence ", "avec cela une désinvolture élégante beaucoup de timidité à de certains égards à d’ autres points de vue une remarquable effronterie le mot pour rire quelques bribes de chansons apprises à le café chantant des muscles d’ acier sous des formes mièvres une agilité de chat et l’ art de ne douter de rien tel était l’ avoir de ce jeune soldat PROPN sourit dans sa barbe hérissée et lui répondit avec politesse: –nous jeune homme nous ne sommes pas ici pour les loups il se leva en disant cela et vint droit à le hector: –etes -vous sûr de votre compagnon demanda -t-il sans faire de mystère ", "–je crois que denis est mon ami répliqua le jeune sous-officier –censé jusqu’ à la mort! ajouta solennellement monnin: je le jure! mathieu regarda la plaine où le brouillard léger présage d’ une belle journée s’ étendait comme une blanche nappe sur les coutures la plaine était déserte il approcha son oreille de terre ", "puis déposant son fusil dans une brousse il monta lestement en haut d’ un jeune hêtre qui dépassait la lisière de le bois –c’ est censément un sauvage dit monnin; mais il est agréable et monte bien à les arbres –si j’ avais besoin de toi commença hector –vous pourriez y compter inclusivement interrompit le parisien pour la chose que vous avez toujours été honnête envers le subalterne " ]
[ "tandis qu' elle mangeait des olives d' un air rêveur avec les façons presque d' une enfant quel gracieux mécanisme ces êtres-là me disais -je et qu' un de leurs gestes aisés renferme plus d' émotion que les meilleures strophes de les lyriques puis soudain nos yeux s' étant rencontrés —tiens m' écriai -je petite-secousse j' allai à le elle elle me donna joyeusement ses mains —mon vieil ami mais aussitôt songeant que ce mot de vieil ami pouvait m' offenser avec sa délicatesse de jeune fille qui a été élevée par des vieillards elle ajouta —vous n' avez pas changé elle m' expliqua qu' elle habitait aigues-mortes à le heures d' arles où elle venait de temps à le autre pour des emplettes ", "m. de mailly voulez -vous que je vous sauve mais il me semble que c’ est le seul parti qu’ il ras reste à le prendre car voici le roi il vient il descend de cheval le voulez -vous oui à le tout prix eh bien fermez les yeux comment faites ce que je vous dis et en même temps elle lui indiquait en appuyant la main sur ses épaules qu’ il fallait s’ accroupir ", "ma petite-fille a trouvé le motif de son refus: sa tante l’ a élevée comme l’ eût élevée la plus tendre de les mères et cette charmante enfant ne veut pas quitter celle à qui elle doit tout mais s’ écria le vieillard il n’ est pas question de les séparer je prétends avoir ma part de bonheur tandis que les jeunes gens iront où bon leur semblera j’ aurai la société d’ une femme aimable elle conduira la maison ajoutera retranchera tout ce qui lui plaira je ne serai plus réduit à le parler de la nouvelle lune et de la lessive avec ma vieille jeannette mme se leva ", "voilà certes une galanterie que vous faites à le votre cousin la pauvre poule était maigre et revêtue d’ une de ces grosses peaux hérissées que les os ne percent jamais malgré leurs efforts il fallait qu’ on l’ eût cherchée bien longtemps avant de la trouver sur le perchoir ou ̀ elle s’ était retirée pour mourir de vieillesse.«diable! pensa qui est fort triste je respecte la vieillesse mais j’ en fais peu de cas bouillie ou rôtie et il regarda à la ronde pour voir si son opinion était partagée mais tout à le contraire de lui il ne vit que des yeux flamboyants qui dévoraient d’ avance cette sublime poule objet de ses mépris.mmecoquenard tira le plat à le elle détacha adroitement les grandes pattes noires qu’ elle plaça sur l’ assiette de son mari; trancha le cou qu’ elle mit avec la tête à le part pour elle-même ", "comme horace a bien peint la fierté de cette coquine indomptable quand elle va se placer toute victorieuse à le cirque à le côté de césar répondant d’ une bouche dédaigneuse et d’ un regard triomphant à le toutes les adorations qui lui viennent comme une symphonie elle ne doute de rien si ce n’ est des dieux ou du moins elle les brave eux-mêmes horace n’ a -t-il pas dit lui qui n’ a pas grand’peur de jupiter: tout réussit à le barine même de se parjurer par les cendres de sa mère par les astres nocturnes par l’ olympe qui foudroie par tous les dieux immortels jamais la poésie n’ a peint ainsi la puissance d’ une vraie reine elle est charmante mais elle est cruelle l’ amour aiguise pour elle la pointe de ses flèches sur une pierre ensanglantée jamais le vice et l’ impiété n’ ont régné avec une pareille audace horace s’ écrie la jeunesse romaine tout entière grandit pour elle ", "à le creux de le lit d’ herbe en paquet les roses s’ effeuillent sous la lune alors ce geste romantique saisit la gerbe la secoue un vol de pétales couvre l’ herbe foulée qui garde l’ empreinte d’ un seul corps PROPN s’ arrête frémissant révolté stupeur! gise? est -ce croyable? et cependant tout ce passage sue la véracité: non seulement le vieux mur la clochette la roseraie mais lorsqu’ ils roulent ensemble embrassés toute fiction cède ce n’ est plus sur un chemin pierreux d’ italie ni même à l’ ombre de les citronniers c’ est dans cette herbe drue de maisons qu’ PROPN imagine trop bien c’ est sous les tilleuls séculaires de l’ avenue ", "en effet sa tête pure mais froide semblait une copie en cire de la tête de le méléagre ou de l’ antinoüs le rose de ses lèvres et de ses joues avait l’ air d’ être produit par du carmin et de le fard et ses cheveux d’ un blond foncé frisaient naturellement avec toute la correction qu’ un coiffeur émérite ou un habile valet de chambre eussent pu leur imposer cependant le regard ferme de ses prunelles d’ un bleu d’ acier et le léger mouvement de sneer qui faisait proéminer sa lèvre inférieure corrigeaient ce que cet ensemble aurait eu de trop efféminé membre de le club de les yachts le jeune lord se permettait de temps à le autre le caprice d’ une excursion sur son léger bâtiment appelé puck construit en bois de teck aménagé comme un boudoir et conduit par un équipage peu nombreux mais composé de marins choisis l’ année précédente il avait visité l’ islande ", "PROPN est une véritable carte linguistique en miniature que la fréquentation de les écoles a nullement entamée la lecture de les journaux a fait qu\\ introduire dans le parler déformations si un paysan vous dit que tous ses sont juifs entendez sorte de pourriture que attribuait à la gelée je note cela pour obliger les linguistes car le mot est d\\' usage récent le marché achève dans les cabarets et vers heures tout le monde a disparu ", "on eût dit à le contraire que protos prenait à le tâche de avilir nous avons vu les services honteux que ce bandit réclamait d\\' elle il semblait à le vrai dire que ce fût sans trop de reluctance que cette femme y pliait mais une âme qui se révolte contre l\\ ignominie de son sort souvent ses premiers sursauts demeurent inaperçus d\\' ce est à la faveur de amour que le regimbement secret se révèle ", "sa petite affaire marchait bien mais oui ma mère avait collé un sourire léger sur sa figure les heurts de le convoi lui faisaient hocher la tête à le contretemps les paysages de maisons et d’ arbres ou de rien s’ offraient gentiment de suite en vitesse nombreux pour rattraper le temps perdu l’ espèce d’ autre con le vis-à-vis s’ excitait tout seul " ]
tout confort salles de bains on ne précisait pas qu’ il n’ y avait qu’ une salle de bains par étage et qu’ il fallait faire la queue pour l’ utiliser dans le bureau il trouva une femme en pantoufles et en peignoir les cheveux comme de l’ étoupe qui faisait ses comptes de la journée devant un meuble à le cylindre avec devant elle le tableau de clefs s’ il vous plaît elle ne le regarda pas et quatrième étage chambre68 il n’ y avait pas d’ ascenseur le tapis d’ escalier montrait la corde et l’ odeur devenait plus dense à le mesure qu’ on montait maigret frappa à la porte qui portait le numéro68 à le fond de le couloir
[ "d’ abord on ne répondit pas à la troisième fois qu’ il frappait une voix d’ homme plutôt agressive questionna: qu’ est -ce que c’est? —je voudrais parler à le m.bodard —à quel sujet il vaudrait mieux que je ne mette pas tout l’ hôtel à le courant en criant à le travers la porte —vous ne pourriez pas revenir un autre jour c’ est assez urgent qui êtes-vous —si vous entrebâillez la porte je pourrai vous le dire il y eut un bruit de sommier ", "la porte s’ entrouvrit et maigret aperçut une tignasse de cheveux roux tout frisés un visage de boxeur un corps nu qui se cachait tant bien que mal derrière le battant sans rien dire il montra sa médaille —vous avez l’ intention de m’ emmener? questionna bodard sans que sa voix trahisse la peur ou l’ inquiétude —seulement vous poser quelques questions c’ est que je ne suis pas seul il faudra que vous attendiez quelques minutes la porte se referma maigret entendit des voix des allées et venues ", "il s’ écoula plus de minutes avant que la porte ne s’ ouvre alors que le commissaire s’ était assis sur une marche de l’ escalier —entrez le lit de cuivre était défait une jeune fille achevait de peigner ses cheveux sombres devant le miroir appliqué au-dessus de la toilette maigret aurait pu se croire retourné ans en arrière tant le décor lui rappelait la reine morte la fille portait une robe de coton et ses pieds étaient nus dans des sandales ", "elle paraissait de mauvaise humeur —je suppose que je dois sortir c’ est préférable répliqua le rouquin —quand est -ce que je te reverrai? bodard regarda maigret d’ un air interrogateur dans une heure le commissaire fit signe que oui —va m’ attendre à la brasserie elle détailla maigret des pieds à la tête d’ un œil qui n’ avait rien de bienveillant saisit son sac à le main et franchit la porte ", "—je m’ excuse d’ être tombé à un mauvais moment —je ne vous attendais pas si vite je pensais qu’ il vous faudrait ou jours pour me retrouver il s’ était contenté de passer un pantalon il avait le torse nu un torse puissant musclé qui compensait sa petite taille c’ étaient surtout les jambes qui étaient courtes ses pieds étaient nus aussi —si vous voulez vous asseoir PROPN s’ assit à le bord de le lit défait et maigret s’ installa dans l’ unique fauteuil très inconfortable de la pièce ", "—je suppose que vous avez lu le journal? comme tout le monde il ne paraissait pas méchant s’ il en voulait à son visiteur d’ avoir interrompu un tête-à-tête agréable on sentait qu’ il était naturellement bon garçon avec des yeux clairs qui exprimaient l’ optimisme ce n’ était pas l’ homme à se tracasser à le prendre la vie à le tragique ", "c’ est vraiment vous je vous imaginais plus gros et je ne croyais pas qu’ un commissaire allait sonner à les portes cela arrive vous voyez bien entendu vous venez me parler de la pauvre josée il allumait une cigarette —vous n’ avez encore arrêté personne maigret sourit car jusqu’ ici c’ était le rouquin qui posait des questions les rôles étaient renversés la concierge vous a parlé de moi ", "PROPN ce n’ est pas une femme c’ est un monument je dirais même un monument funéraire elle vous fait froid dans le dos depuis combien de temps connaissiez -vous joséphine papet —attendez nous sommes en juin c’ était le lendemain de mon anniversaire donc le avril —comment l’ avez -vous rencontrée en sonnant à sa porte ce jour-là j’ ai sonné à le toutes les portes de la maison c’ est mon métier si on peut appeler un métier on a dû vous le dire je vends des assurances je sais —nous avons chacun ou arrondissements et on passe ses journées à les ratisser —vous vous souvenez de le jour de la semaine ", "un jeudi c’ est toujours à le cause de mon anniversaire que je m’ en souviens et j’ avais une sale gueule de bois —le matin —vers heures —elle était seule? —non il y avait là un grand escogriffe tout maigre qui a dit à la femme —je te laisse il m’ a bien regardé et est parti —ce sont des assurances -vie que vous vendez des assurances-accidents aussi et des assurances-épargne un nouveau truc qui rencontre un certain succès il n’ y a pas longtemps que je suis dans cette branche-là avant j’ étais garçon de café —pourquoi avez -vous changé de métier comme vous le dites pour changer j’ ai aussi été camelot sur les foires il faut encore plus de bagou que dans les assurances mais les assurances font plus respectable —mlle papet est devenue votre cliente —pas dans ce sens-là il rigolait " ]
[ "la belle captive se rend auprès d’ eux ses geôliers s’ éloignent; lève sa visière astolphe tombe à ses genoux fortunés est dans les bras de son frère est dans les bras de son amant leurs paroles ne peuvent suffire à le leurs sentimens toute souffrance est oubliée l’ implacable destin ne perd point astolphe de vue il le surveille il va frapper la porte de le salon d’ armes s’ ouvre avec fracas charles martel et chevaliers se présentent ", "ses successeurs doivent revêtir une stature gigantesque sous peine de rester inégaux à l’ immensité de le pays des événements dont il a tressailli ils le font se voit qui a l’ âme est un colosse et sous des dehors moindres celui qui le premier dans l’ histoire de la littérature remédie à l’ insuffisance dont elle souffrait depuis le commencement de le côté de la parole rapportée la subtilité de stendhal lui a révélé l’ artefact qui tend à le substituer le point de vue décontextualisé extérieur postérieur rationalisé de le narrateur à le celui lacunaire mouvant plus ou moins aberrant le seul réel pourtant des acteurs ", "prenez les romans réalistes ils ramènent des informations de surface chacun s’ en contente écume approximations crasse limites emprisonnement doutes vision bornée par la frustration la lucarne de le ressentiment ils passent pour être la réalité même la dure et pesante et sourde réalité n’ est -ce pas je relève presque à le hasard à le propos d’ un roman de la fin de le vingtième siècle la décomposition c’ est la mort accompagnée de le temps la mort encore en vie la façon dont la mort touche directement la vie dans la double partie que jouent la littérature et le meurtre s’ inscrit une violence qui n’ a plus rien à le voir avec le crime ordinaire ni avec la perfection extraordinaire c’ est la mémoire avec laquelle on lutte la mémoire que la littérature dispose dans un immense cimetière dressant toujours plus de croix à les hommes et plus de stèles à l’ existence beaucoup de cimetières peu de joie la terreur est leur religion rien à le faire ", "un moment il songea à le conception et s’ imagina qu’ elle était complice de le vol de le portrait –ce jeune homme blond et mince continua joseph ce pourrait bien être une femme PROPN qui s’ était approché entendit ces derniers mots et laissa échapper un éclat de rire par exemple dit -il je ne m’ attendais point à le cette conclusion mais à ce mot de femme à le ce signalement donné par joseph un jeune homme blond mince sans barbe rocambole à le lieu de sourire éprouva une mortelle angoisse ", "freneuse n’ était pas patient et la clef était en dehors freneuse serait entré à ce moment la clef tourna dans la serrure et la porte s’ ouvrit lentement avait deviné ce n’ était pas freneuse ", "notre armée se resserra de plus en plus autour de ensuite tout revint calme mais cela ne vous empêchait pas de réfléchir; à le contraire chacun pensait dans le silence que va -t-il arriver demain est -ce qu’ à le cette même heure je verrai la lune monter entre les nuages comme je la vois? est -ce que les étoiles brilleront encore pour mes yeux et quand on regardait dans la nuit sombre ce grand cercle de feu qui nous entourait sur une étendue de près de lieues on s’ écriait en soi-même: maintenant tout l’ univers est contre nous tous les peuples demandent notre extermination ils ne veulent plus de notre gloire on songeait ensuite qu’ on avait pourtant l’ honneur d’ être français et qu’ il fallait vaincre ou mourir chapitre c est à le milieu de ces pensées que le jour arriva rien ne bougeait encore et me dit: quelle chance si l’ ennemi n’ avait pas le courage de nous attaquer les officiers causaient entre eux d’ un armistice ", "on parle à le cours de dessin de ma neurasthénie parce que je ne fais plus de visite et que je ne suis jamais chez moi quand on vient me voir mais ta visite me ferait de le bien jean-paul j' ose te le dire sachant que la lettre envoyée je pleurerai de rage et d' orgueil je mordrai mon oreiller comme la vie était calme et simple autrefois mes journées de jeune fille si doucement réglées de fins travaux d' aiguille quelques charités un peu de musique le commerce reposant des petites amies les chuchotements et les bons rires autour de les tables à le thé quand un jeune homme entrait à le salon ce qui me tue aujourd'hui était déjà en moi jean-paul ", "la nuit est belle il y a des familles qui se promènent autour de le square notre-dame il traverse la seine enfile le boyau noir de la rue de les bernardins débouche sur le boulevard saint-germain glisse le long de les murs de saint-nicolas-du-chardonnet et tourne à le gauche dans la rue PROPN la il pénètre dans la boutique d’ un marchand de vin et dès qu’ il apparaît sur le seuil j’ entends plusieurs voix qui le saluent par ces mots tiens le père macchabée ce mastroquet donne à le manger il y a là une clientèle qui soupe des clients habituels certainement mon entrée va faire sensation je ne suis pas mis avec une extrême élégance bah ", "elle t’ en a même un peu voulu d’ avoir hésité entre elle et ta démission –oui cela est vrai dit m. de reynière comme s’ il se fût rappelé tout à le coup une chose oubliée est que les femmes n’ admettent pas de rivales même quand une de ces rivales est la gloire et tôt ou tard elles se vengent –tais -toi bernard! s’ écria brusquement l’ amiral avec une expression courroucée qui étonna le bâtonnier ", "j’ en avais autorisé bien d’ autres que le vent avait emportés j’ espérais qu’ il en serait de même pour celui-ci ma belle-mère était plus forte que moi à le ce jeu-la et puis il n’ était pas bête ce gros garçon comme je l’ appelais en dedans de moi-même avec dédain il amusait suzanne il la faisait rire ils étaient entrés facilement dans la familiarité de bon ton de gens qui se trouvent bien ensemble il voulait plaire et il plaisait " ]
pour le moment il enregistrait machinalement ce qui le surprenait le plus c’ était de trouver une femme boulotte à les joues pleines et lisses à le corps potelé ses hanches à le peine indiquées par la robe princesse de la photographie dans la chambre de saint-hilaire étaient devenues aussi larges que celles d’ une fermière le boudoir autour d’ eux était -il la pièce où elle vivait le plus des tapisseries anciennes en garnissaient les murs le parquet était luisant chaque meuble à sa place et sans raison précise cela rappelait à le maigret le couvent autrefois il rendait visite à le une de ses tantes qui était religieuse
[ "—asseyez -vous je vous en prie elle lui indiquait un fauteuil doré à lequel il préféra une chaise encore qu’ il eût peur d’ en faire craquer les pieds délicats —ma première idée a été d’ aller lui confiait -elle en s’ asseyant à le son tour mais je me suis rendu compte qu’ il ne devait plus y être on a emmené le corps à l’ institut médico-légal n’ est -ce pas elle n’ avait pas peur des mots des images qu’ ils évoquaient ", "son visage était serein presque souriant et cela aussi rappelait le couvent la sérénité particulière de les bonnes sœurs qui n’ ont jamais l’ air d’ être tout à le fait dans la vie —je tiens à le voir une dernière fois je vous en parlerai tout à l’ heure ce qui me presse avant tout c’ est de savoir s’ il a souffert répondez -moi franchement ", "—rassurez -vous madame le comte de saint-hilaire a été tué sur le coup il se tenait dans son bureau? —oui —assis? —oui il était occupé semble -t-il à le corriger de les épreuves ", "elle fermait les yeux comme pour donner à l’ image le temps de se former dans son esprit et maigret s’ enhardit assez pour poser une question à le son tour —vous êtes déjà allée rue saint-dominique une seule fois il y a bien longtemps avec la complicité de jaquette j’ avais choisi une heure ou ̀ j’ étais sûre qu’ il n’ y était pas je voulais connaître le décor de sa vie pouvoir le situer en pensée chez lui dans les différentes pièces ", "une idée la frappait —vous n’ avez donc pas lu les lettres il hésita préféra avouer la vérité —je les ai parcourues pas toutes cependant —elles sont restées dans la bibliothèque empire à le grillage dore ", "il faisait oui de la tête —je me doutais que vous les aviez lues je ne vous le reproche pas je comprends que c’ était votre devoir —comment avez -vous appris sa mort? par ma belle-fille ", "philippe mon fils est venu de normandie avec sa femme et ses enfants pour les obsèques tout à l’ heure en rentrant de le cimetière ma bru a parcouru un de les journaux que les domestiques posent d’ habitude sur une table de le hall —votre belle-fille est à le courant elle le regardait avec une surprise qui frisait la candeur si ce n’ avait été elle il aurait peut-être pensé qu’ elle jouait un rôle ", "—au courant de quoi? de vos relations avec le comte de saint-hilaire son sourire aussi était un sourire de religieuse —mais certainement comment n’ aurait -elle pas été à le courant nous ne nous sommes jamais cachés ", "il n’ y avait rien de mal entre nous armand était un ami très cher —votre fils le connaissait mon fils savait tout lui aussi et quand il était enfant il m’ est arrivé de lui montrer armand de loin je crois que la première fois c’ était à le auteuil il n’ est jamais allé le voir et elle répondait non sans logique sa logique à le elle en tout cas: pour quoi faire les oiseaux se poursuivaient dans le feuillage en pépiant et une fraîcheur agréable venait de le jardin " ]
[ "à le tous ces gens il faut bien donner un peu de spectacle autour de le caveau ouvert je fis rassembler les bouquets apportés directement à le cimetière par les anticléricaux pendant ce temps de mes fils s’ échinaient sur leurs portables pour retrouver le fourgon –mais la communication passait mal: les téléopérateurs refusent d’ installer des relais pour desservir une population en voie de disparition ni ni mobiles ni haut plus de bureaux de poste de gares routières d’ écoles le plateau s’ enfonce dans la nuit j’ ai réussi à les capter pendant secondes me glissa marc j’ ai cru comprendre qu’ ils avaient encore un bon quart d’ heure de route pour faire patienter le public je lançais les poèmes de nos enfants revus avec eux la veille dans la maison de cleyrac ", "mais tu renaissais dans ce temps-là chaque lendemain comme un feu follet ou un farfadet des marécages tu renaissais d’ une bulle d’ air méphitique tu avais le corps d’ un triton et l’ âme d’ un farfadet je l’ ai vu roulé dans vos vomis d’ ivrognes hurler à la mort dans une cage d’ escalier que descendait la lune devant une porte ou ̀ je n’ avais pas pu entrer la clé les païens et les chrétiens croient les uns à le ciel les autres à la terre tous à le monde ", "comme parvenant à le travers de les épaisseurs de temps et d’ espace la voix fragile d’ un ténor chante puis l’ appareil grésille de nouveau quand le bruit de friture cesse il laisse place à les sons rythmés d’ un saxophone presque imperceptibles eux aussi comme si les sons eux-mêmes scintillaient à une distance considérable dans les ténèbres objet des vœux de nombre de cavaliers je l’ emportai sur tous mademoiselle h est d’ une de les meilleures familles d’ amsterdam la conformité de nos goûts le ténor se tient à le présent tout à le fait sur la gauche de la scène de sorte que penché cette fois en avant et sur la droite pour l’ apercevoir il peut voir en même temps de profil le visage de la jeune fille qui a elle aussi tourné la tête vers la gauche orphée se trouve près d’ un praticable qui s’ élève du plancher jusqu’ à les cintres comme un pilier fait de roches entassées simplifiées par le décorateur en formes géométriques des arêtes vives séparant leurs plans qui dessinent des triangles ou des trapèzes peints en ocre rouge rouge brique brun-rouge ou b", "voyez guy à le lieu d’ avoir de bon sang rouge dans les veines il a une liqueur pâle et sans vertu sa poitrine n’ a que le souffle un coup de vent un peu âpre le jetterait sur le sol ses mains ne manieraient adroitement ni la hache ni le fusil c’ est un enfant débile et sans haleine ", "autobiographie d’ une famille ce roman saisit le moment d’ un homme et des siens tisse ensemble livre politique fresque sociale et méditation sur le temps il est porté par le regard de le prince dont l’ auteur jugeait superflu de préciser qu’ il était son arrière-grand-père je pose côte à le côte ces noms qui désignent un même homme prolongent un même prénom fabrizio j’ essaie d’ intercepter ce qui circule entre eux ces allées et venues cette boucle tournoyante de le sens ", "à le bout de le monde rue des pyramides une lettre à le son ami l’ intendant de mme la duchesse de solanges il paraît que c’ était grave que vous attendiez la réponse qu’ est -ce que tu me dis la ̀? fit huret commençant à s’ expliquer les signes mystérieux que le vieux serviteur lui faisait en apportant la lettre tu as été rue des pyramides chez la duchesse ", "mais si inquiète si fatiguée et si désorientée qu’ elle fût la coquetterie n’ avait pas cédé le pas chez elle et c’ est parée de ses plus riches et de ses plus beaux vêtements soigneusement coiffée finement chaussée coiffure et chaussures ses plus grandes coquetteries en vraie andalouse qu’ elle était qu’ elle allait et venait par habitude mais l’ esprit absent ne surveillant nullement les serviteurs ayant toujours l’ œil et l’ oreille tendus vers la porte d’ entrée comme si elle eût attendue quelqu’un c’ est ainsi qu’ elle vit parfaitement et de le premier coup d’ œil entrer pardaillan flanqué de chico l’ air triomphant et de le même coup le sourire s’ épanouit sur la pourpre fleur de grenadier qu’ étaient ses lèvres ses joues si pâles rosirent et ses yeux inquiets comme embués de larmes retrouvèrent tout leur éclat comme par enchantement elle les vit parfaitement mais il se trouva comme par hasard que juste à le ce moment elle remarqua une négligence d’ une servante à le qui elle se mit à le faire de les reproches très vifs des reproches exagérés par rapp", "objet: le a mon amour j’ attendais avec impatience que tu retrouves ta route notre» route cette ligne qui nous unit tendue sous le monde de les apparences et l’ univers médiocre de les hommes lise mon amour tu as su renouer ce lien ", "par places les dalles sont absentes alors les foins et les fleurs poussent librement comme dans une prairie et autour de la mosquée couleur de turquoise se groupent s’ arrangent différemment à le hasard de notre promenade les petits édicules singuliers qui l’ entourent le kiosque bleu les mirhabs et les arcs de triomphe de marbre les quelques oliviers caducs et les quelques grands cyprès mourants quelle imposante désolation dans cette enceinte qui est comme le cœur silencieux de la jérusalem antique qui est aussi comme le saint naos de toutes les religions issues de la bible christianisme islam ou judaïsme elle commande le suprême respect à le tous ceux qui adorent le dieu d’ abraham qu’ il s’ appelle ou et sa mélancolie de délaissement témoigne que la foi de les vieux âges sous toutes ses formes se meurt dans les âmes humaines de temps à le autre au-dessus de ces constructions séculaires qui entourent le haram-ech-chérif apparaît un peu lointain un mélancolique coteau de pierres grises ponctué de noir par quelques rares oliviers ceci dit en me le montrant le père ", "enfin chez nous non chez moi rue PROPN il faudrait y coucher la dernière nuit passée ensemble oui mais soutenu par cette pensée je la ramène à son mari je ne l’ abandonne pas et je fais une chose surprenante romanesque et morale " ]
j’ allai à le plus pressé qui était de courir chez notre ancien maire lequel était réélu depuis jours et de lui raconter l’ aventure il savait que je n’ étais ni peureuse ni visionnaire et sur-le-champ il manda le garde champêtre pour rassembler le monde et avertir de le danger qui menaçait le moutier nous n’ avions plus guère d’ hommes valides tous les jeunes étaient à l’ armée mais les vieux ne manquaient pas de courage et quand on sut que les brigands n’ étaient pas plus de on résolut de tâcher de les prendre car on soupçonnait plus d’ une personne mal famée de les environs de faire partie de la bande et on leur en voulait plus que s’ ils eussent été des étrangers s’ arma comme on put on avait encore quelques vieux fusils cachés qui avaient échappé à les réquisitions et puis on avait les fameuses piques et hallebardes prises à le moutier en et qui faisaient le fond de l’ armement de la garde nationale de la commune on m’ engagea à le bien recevoir les faux mendiants et à le leur laisser ouvrir la porte à le minuit
[ "on convint que des nôtres se tiendraient cachés dans le pli de terrain autour de la fontaine à les miracles autres seraient cachés d’ avance dans la chapelle de le moutier de manière à le prendre les bandits par-devant et par-derrière courus donc avertir le prieur et je l’ engageai à se tenir bien tranquille dans sa chambre que je chargeai dumont de garder avec la mariotte celle-ci mit en riant une broche derrière la porte bien résolue à le s’ en armer à le besoin les ouvriers veillèrent dans la cuisine et je m’ en retournai à la grande porte pour recevoir les faux mendiants qui ne tardèrent pas à se présenter et que je fis entrer sans leur témoigner de défiance leur demandai s’ ils avaient faim ils répondirent que non qu’ ils avaient beaucoup marché et ne souhaitaient qu’ un coin pour dormir ", "je les conduisis à l’ endroit que je leur destinais et ils se jetèrent sur un tas de fougères comme des gens harassés j’ eus à le veiller à le ce que nos amis de le village fussent assez prudents pour s’ introduire sans bruit un à un dans la chapelle mais j’ eus beau faire et beau dire ils ne purent se tenir d’ y causer à le voix basse et bientôt je vis que les bandits ne dormaient pas qu’ ils se méfiaient et se glissaient dans la cour pour observer il était déjà heures de le soir quand tous les préparatifs de nos défenseurs furent terminés et nous fûmes surpris d’ entendre les chouettes de le donjon crier plus que de coutume je fis grande attention et tout à le coup je dis à le nos gens:–ce ne sont pas de vrais cris d’ oiseau ", "les chouettes elles-mêmes s’ en aperçoivent elles ne disent plus rien ce sont nos bandits qui ont grimpé à le faîte de le grenier et qui avertissent leurs camarades de ne pas approcher parce que le moutier est en état de défense je serais bien étonnée si dans un moment ils n’ essayaient pas de sortir de le moutier pour les rejoindre –en ce cas me répondit -on il faut les guetter leur tomber dessus et les arrêter .ce fut fait sans grand effort car ces gens se rendirent sans résistance leur rôle étant de ne pas comprendre de quoi on pouvait les accuser on les mit dans le cachot de le moutier d’ où ils ne pouvaient se faire entendre et ils n’ essayèrent plus d’ avertir ce qui les eût trop compromis ", "tout cela prit environ une heure et minuit sonnait quand chacun se retrouva à son poste nous ouvrîmes la porte à le moitié et pendant bonnes minutes on réussit à ne pas faire un mouvement à ne pas échanger une parole je me tenais dans la tourelle de l’ ancien frère portier à le même de jeter des pierres sur les assaillants car je m’ attendais à un essai de combat et je ne voulais pas avoir exposé mes amis sans payer aussi de ma personne .tout à le coup je sentis une odeur de brûlé et regardant par la meurtrière qui donnait sur la cour je vis la fumée sortir de la grange les bandits soit par mégarde soit à le dessein y avaient mis le feu en sortant je n’ eus que le temps d’ avertir les hommes postés dans la chapelle ", "on éteignit vite ce commencement d’ incendie et ceux qui attendaient près de la fontaine se rapprochèrent afin d’ entourer l’ entrée de le moutier n’ espérant plus s’ emparer de la bande par surprise tout cela fut cause qu’ elle ne vint pas mais on vit approcher éclaireurs à le cheval et comme on leur courait sus ils prirent la fuite à le triple galop et disparurent dans la nuit ils étaient bien montés et nous ne l’ étions pas de le tout il fallut renoncer à les prendre et à les connaître on monta la garde durant plusieurs nuits ce qui fut inutile ", "ils se tinrent pour avertis et ne reparurent ni chez nous ni à les environs on conduisit les prisonniers à le chambon où ils furent interrogés l’ un de les nia tout et jura que s’ il avait mis le feu dans notre grange en fumant sa pipe il n’ en savait absolument rien et ne pouvait ni s’ en justifier ni s’ en accuser l’ autre fit le rôle d’ imbécile et ne répondit à le aucune question on avait trouvé sur eux des couteaux qui ressemblaient à de grands poignards ", "il n’ y eut pas d’ autre révélation de leurs mauvais desseins on les garda assez longtemps en prison afin de s’ enquérir de ce qu’ ils étaient on ne put le découvrir et on les condamna comme vagabonds à le faire plusieurs mois de détention à le limoges ne sus ces choses que beaucoup plus tard car cette alerte si heureusement déjouée amena de graves résultats d’ un autre genre tout ce que nous avions fait pour rassurer le prieur il avait eu une peur affreuse et le lendemain il fut pris d’ une grosse fièvre avec le délire je dus le garder durant nuits bien que je me sentisse très malade moi-même sans savoir de quoi et pourquoi car je n’ avais pas eu d’ autre peur que celle d’ être surprise à les écoutes dans le bois et celle de ne pas arriver chez nous à le temps pour déjouer les projets de les brigands j’ avais eu à le songer à le tant de choses ensuite que je me souvenais à le peine d’ avoir été effrayée et surmenée de fatigue ", "je m’ étais mise en et en après la fuite de les bandits pour donner à le boire et à le manger à le ceux qui nous avaient porté secours de si bon cœur on s’ était régalé de tous mes fromages on avait bu force piquette et chanté jusqu’ à le jour dans le grand réfectoire de le couvent de sorte que les préparatifs et l’ attente de la bataille s’ étaient terminés comme il arrive toujours entre paysans par une fête j’ espérais que ces chants de le pays si doux et si naïfs réjouiraient l’ oreille de le prieur et lui ôteraient toute inquiétude il n’ en fut rien il s’ obstina à le croire que les brigands festoyaient chez nous et qu’ ils allaient venir le torturer pour avoir son argent mon dieu lui dis -je ne sachant plus quelles raisons lui faire entendre quand même ils seraient chez nous et voudraient nous dépouiller nous ne serions pas torturés pour cela ", "il serait bien facile de leur abandonner sans nous faire prier le peu que nous avons à la maison et je ne comprends pas que vous vous tourmentiez si fort pour une pauvre petite bourse qui ne mérite certainement pas le martyre dont on vous menacerait bourse! s’ écria -t-il en s’ agitant sur son lit jamais! jamais mon avoir mon bien j’ y tiens plus qu’ à le ma vie " ]
[ "la causerie de jean lui manquait surtout; et il était si malheureux de ne plus l’ avoir auprès de lui qu’ il s’ informait de son sort avec une sollicitude qui était loin de lui être coutumière .ce fut dans cette disposition d’ esprit qu’ il rencontra maître jacques flânant dans les environs de grand-lieu pour épier la marche d’ une colonne mobile .le marquis de souday n’ avait jamais éprouvé une sympathie bien vive à l’ endroit de le maître de les lapins dont le premier acte de discipline avait été de se soustraire à le son autorite cet esprit indépendant dont maître jacques avait donné la preuve lui avait toujours paru un exemple fatal à les vendéens celui-ci de son côté haïssait le marquis comme il haïssait tous ceux que leur naissance ou leur position sociale lui donnaient naturellement pour chefs; cependant il fut touché de la misère ou ̀ il vit le vieux gentilhomme réduit dans la chaumière le lendemain de le départ de petit-pierre pour nantes m de souday avait cherché un asile et il lui offrit de le cacher dans la forêt de touvois où en outre de l’ ", "sa blessure double saignait jour et nuit la plaie de l' orgueil et la meurtrissure de l' amour et c' était blanche qui les lui avait infligées toutes les en lui jetant à la face un outrage que rien ne saurait effacer il comprenait vaguement que tout sentiment pour lui n' était pas éteint à le coeur de la jeune femme mais il jugeait inexorablement qu' après l' affront reçu par lui tout devait être fini entre eux et pour jamais et son coeur embrasé d' amour livrait un furieux combat à sa fierté robuste qui demeurait victorieuse à la condition de lutter sans repos il s' était rendu à la cérémonie machinalement sans but précis peut-être pour bien voir de ses yeux l' irrévocable immolation de son rêve et maintenant il marchait droit devant lui à le lourdes enjambées comme parmi les grands sables un voyageur perdu ", "car toujours amèrement embrassées et religieusement ressenties elles demeurent dans l’ âme comme une avalanche qui en tombant dans une vallée y dégrade tout avant de s’ y faire une place .la marquise était alors en proie à le ces souffrances qui resteront long-temps inconnues parce que tout dans le monde les condamne; tandis que le sentiment les caresse et que la conscience d’ une femme vraie les lui justifie toujours il en est de ces douleurs comme de ces enfants infailliblement repoussés de la vie et qui tiennent à le cœur de les mères par des liens plus forts que ceux de les enfants heureusement doués jamais peut-être cette épouvantable catastrophe qui tue tout ce qu’ il y a de vie en dehors de nous n’ avait été aussi vive aussi complète aussi cruellement agrandie par les circonstances qu’ elle venait de l’ être pour la marquise un homme aimé jeune et généreux de qui elle n’ avait jamais exaucé les désirs afin d’ obéir à les lois de le monde était mort pour lui sauver ce que la société nomme l’ honneur d’ une femme ", "eh bien quoi dit -elle tu me refuses je voudrais voir par exemple c’ est le monde renversé les enfants qui ordonnent et les parents qui obéissent tiens petite ", "ce sera votre part d’ héritage .ces derniers mots parurent s’ échapper avec peine de ses lèvres elle ouvrit un peu brusquement l’ ombrelle qu’ elle tenait à la main et dit d’ un ton très calme vient d’ arriver PROPN lui montre les écuries tenez les voici je crois allons à le leur rencontre glissa son bras sous celui de liane et toutes suivirent marian qui se dirigeait vers un groupe arrêté à le quelque distance de le château PROPN interrompant sa conversation avec julius et arthur s’ avança pour saluer liane et ", "il en pleut décidément vous en avez donc beaucoup? parbleu je crois bien on ne sait plus où les mettre nous avons eu hier et aujourd’hui on nous a amené plus de curés allons je vois que je ne serai pas en trop mauvaise compagnie ", "les fous pensait -il ont quelquefois des moments de lucidite alors ils se souviennent ils retrouvent pour un instant seulement l’ amour la joie l’ espoir de le passé marguerite doit être ainsi une heure passée à ses genoux suffirait à la rendre heureuse et à la faire souvenir il s’ arracha de la place qu’ il occupait et fit quelques pas vers la ferme ", "puis m. professeur de la classe industrielle lut un discours sur l’ origine de les connaissances humaines depuis l’ invention de la forge par tubalcaïn allant des hébreux à les phéniciens à les grecs à les romains à les barbares mérovingiens à les carlovingiens un peu moins bornés que les mérovingiens à les arabes à les turcs les dames en suaient à le grosses gouttes on aurait bien voulu lui crier: halte halte mais dans une assemblée pareille cela ne convenait pas il fallut attendre qu’ il s’ arrêtât de lui-même; et cela durait déjà depuis à le moins une heure quand on le vit enfin tourner son dernier feuillet ce qui fit pousser à le toute la salle un long soupir de soulagement ", "–absolument la géante fit le tour de son comptoir s’ approcha de lui le prit doucement par l’ épaule le fit tourner sur PROPN pour l’ examiner en détail et le poussa vers le grand miroir qui occupait un de les murs de l’ entrée regardez -vous l’ enquêteur vit dans la glace un homme vieux et voûté à le visage mangé par une barbe de jours à les yeux chauds et rougis qui roulaient sans cesse de gauche à le droite et de droite à le gauche son front tuméfié avait viré à le jaune orangé et la région située à les abords immédiats de la plaie provoquée par la chute de le téléphone était devenue violacée les vêtements qu’ il portait étaient des loques chiffonnées salies déchirées notamment son pardessus qui avait dû être jadis un imperméable de confection ordinaire son pantalon aussi s’ ouvrait d’ une grande entaille à la hauteur de la cuisse droite qui apparaissait blanche et nue zébrée par une griffure longue et zigzagante maculée de sang séché ", "j’ insiste l’ obstination est un de mes gros défauts dans le garage il y a une bmw. bleue comme l’ autre il me suffit d’ un coup d’ œil pour constater qu’ elle est immatriculée comme l’ autre exactement " ]
—on change à le bastille nous fera gagner du temps et la correspondance se trouve à le hauteur de la dernière voiture les gens se retournaient sur notre passage des regards surpris amusés quelques grimaces de mépris badimoin s’ est collé contre la voûte quand la rame s’ est annoncée dans le tunnel par un fracas d’ enfer on est restés debout entre les banquettes de bois nos poings serrés autour de la barre de métal brillant
[ "les wagons projetaient leur lumière sur les parois sombres éclairant tout à le long de leur progression et à le intervalles réguliers de les dessins de bouteilles et des mots peints dans des espaces blanchis les couloirs de la station bastille ressemblaient comme des frères jumeaux à le ceux de château-landon mais en fois plus long PROPN traçait sa route avec sûreté dans ce dédale recouvert de céramique livide il paraissait être tout aussi à son aise dans cet univers que nous quelques semaines plus tôt dans les forêts de le col de les roussettes de nindiah ou de houaïlou nous sommes montés dans un autre métro identique à le celui que nous avions quitté minutes auparavant et qui à le premier abord transportait les mêmes voyageurs renfrognés ", "les mêmes bouteilles tracées sur fond blanc rythmèrent l’ avance de le train dans le même tunnel PROPN nous laissa à le pied d’ un escalier il toussa leva son bras vers la clarté naturelle qui faisait briller les éclats de mica de les marches supérieures il ne vous reste plus qu’ à le monter et vous êtes devant l’ esplanade de l’ exposition moi il faut que je me dépêche de retourner vers gare de l’ est pour finir mon travail avant que le chef ne fasse sa tournée de contrôle si vous avez besoin de moi vous savez où me trouver que dieu vous accompagne nous nous sommes longuement serré la main sans un mot puis il a tourné les talons pour se perdre dans la cohue ", "le soleil déclinant inondait les façades les vitres de les immeubles d’ une lumière vive et orangée qui nous obligea à le fermer les yeux c’ est en les rouvrant que je reconnus la vaste esplanade que nous avions traversée après notre évasion dans le sillage de les visiteurs alcoolisés et la rue barrée par le pont de le chemin de fer de ceinture qui menait à le restaurant où nous avions mangé un couscous en écoutant les plaintes de l’ accordéon nous avons franchi le boulevard plus dangereux encore qu’ un lagon infesté de requins les gens se pressaient en rangs serrés vers les guichets de l’ exposition un orchestre juché sur une estrade accompagnait un chanteur habillé d’ un costume à le grosses rayures coiffé d’ un canotier et de nombreuses voix reprenaient le refrain de sa chanson orientale ", "tout bizerte la connaissait harbi loubia couscous barka fleur de figuier on l’ appelait barka couscous harbi nous avons franchi l’ enceinte sans éveiller l’ attention de les contrôleurs j’ ai entraîné badimoin vers une grande pelouse sur laquelle des enfants déguisés en marins jouaient à le ballon il faut absolument qu’ on se repose je suis épuisé personne ne viendra nous chercher là-bas sous les arbres on attendra que la nuit tombe —tu as une idée ", "je me suis allongé sur l’ herbe dans le recoin formé par taillis —le début seulement elle est dans un coin de ma tête et il faut que je la laisse grandir réveille-moi dès qu’ il fera sombre il a insisté je suis certain que tu veux te venger du gardien celui que nous avons obligé à le nous dire ou ils avaient emmené nos frères c’ est lui qui a prévenu la police c’ est quoi ç a nous servirait il est sorti de mon esprit depuis très longtemps ", "il n’ a plus rien à le nous apprendre je regardais les troncs le lacis de les branches la dentelle de le feuillage à le travers laquelle perçaient les rayons de soleil j’ ai essayé de réfléchir mais mon esprit s’ envolait dès qu’ un oiseau passait dans le ciel puis tout s’ est mis à le vaciller à le tournoyer j’ ai perdu pied le sommeil m’ a englouti quand j’ ai rouvert les yeux longtemps après la lune dessinait l’ ombre de les nuages sur l’ étendue déserte qui nous entourait ", "badimoin était assis en tailleur près de moi le visage illuminé par un sourire je me suis vivement redressé —je t’ avais demandé de me réveiller pourquoi tu ris? il m’ a tendu une bouteille emplie d’ eau et une pomme —tu avais besoin de dormir je suis resté près de toi et je ne me suis pas ennuyé une seconde ", "je t’ ai écouté tu cherchais minoé j’ ai ressenti une drôle d’ impression un mélange de honte et de fierté qu’ est -ce que j’ ai dit? —rien tu courais après les trains tu te battais avec ses ravisseurs et tu l’ as retrouvée juste avant de te réveiller je lui ai pris les mains PROPN n’ a pas le droit d’ écouter les rêves de les autres je n’ ai rien dit de plus ", "—tu as parlé de canala de le champ d’ ignames et de taros que ton père sera obligé de cultiver sans ton aide plusieurs fois tu as prononcé le nom de le petit chef d’ une de les tribus sur la piste de moindou celui qui avait un bras et une jambe en moins je crois qu’ il est mort l’ année dernière badimoin m’ a observé tandis que je croquais dans la pomme il a insisté —on trouve plein de choses les gens les jettent il y a du pain et un peu de viande " ]
[ "–nous désirons souper après la fermeture de les jeux dit le duc à le jean qui s’ était levé en le voyant venir à le lui –bien monsieur le duc combien de couverts ou dans le grand salon on désigne ainsi la seconde salle plus fréquentée que la première pendant la nuit les abords de le palais de la conversation n’ offrant plus alors les attraits qu’ explique la vogue de la première salle pendant le jour et durant la soirée ", "la plupart de les liliacées en manquent .mais un hasard fit qu’ ils virent une shérardie description de la plante et elle avait un calice.allons bon! si les exceptions elles-mêmes ne sont pas vraies à qui se fier un jour dans une de ces promenades ils entendirent crier des paons jetèrent les yeux par-dessus le mur et à le premier moment ils ne reconnaissaient pas leur ferme la grange avait un toit d’ ardoises les barrières étaient neuves les chemins empierrés le père parut: pas possible est -ce vous? que d’ histoires depuis ans la mort de sa femme entre autres quant à lui il se portait toujours comme un chêne entrez donc une minute.on était à le commencement d’ avril et les pommiers en fleurs alignaient dans les masures leurs touffes blanches et roses ", "ce matin il avait vu une petite veine éclater sous son œil gauche PROPN devait être très grosse à le présent et fanée et le grenier abandonné et le chianti n� ��aurait plus jamais le même .il ne lui restait plus qu’ à le continuer comme avant bureau breakfast nouvelles politiques dans le journal qu’ en pensez -vous sidney ", "elle se sentait coupable mais c’ était une culpabilité indéfinissable comme le péché originel elle faisait tout pour l’ expier maman l’ ayant retirée de le collège elle travaillait comme serveuse depuis l’ âge de ans et tout ce qu’ elle gagnait elle le lui remettait elle était prête à le tout pour mériter son amour elle prenait soin de le ménage s’ occupait de ses frères et sœurs passait tout le dimanche à le gratter et laver ", "elle tressaillit comme la première fois; comme la première fois elle étouffa un cri mais elle ne chercha point à se dégager de son étreinte –un mot! lui dit -il avec l’ accent de la prière un seul –vous voyez bien que j’ ai froid il la serra plus fort sur son cœur –par grâce répéta -t-il un seul mot! –mais quel mot? vous le savez bien –je vous jure –dites-moi dites-moi que vous m’ aimez –eh bien soupira -t-elle soit!... il frissonna d’ espérance; son cœur faillit éclater poursuivit -elle monsieur le baron de nossac vous aime il jeta un cri. –vous l’ avouez donc? s’ écria -t-il ", "rien de plus d’ ailleurs elle avait trouvé une douce consolation dans ces mots de miss dont elle ne pouvait mettre en doute la sincérité pauvre chère enfant vous avez mieux joué que je n’ aurais osé l’ espérer a part le groupe de les autres jeunes condamnées à le piano tout le monde était resté froid embarrassé gérard péniblement affecté avait quitté le salon madame de morville se trouvait dans une position étrange ", "on achevait le second acte lorsque ombres parurent à le fond de le théâtre comme elles descendaient sur la pointe de les pieds évitant le bruit nana reconnut mignon et le comte muffat qui vinrent saluer silencieusement bordenave les voilà murmura -t-elle avec un soupir de soulagement PROPN mignon donna la dernière réplique alors bordenave dit qu’ il fallait recommencer ce deuxième acte avant de passer à le troisième; et lâchant la répétition il accueillit le comte d’ un air de politesse exagérée pendant que PROPN affectait d’ être tout à ses acteurs groupés autour de lui mignon sifflotait les mains derrière le dos couvant des yeux sa femme qui paraissait nerveuse .–eh bien PROPN demanda labordette à le nana je t’ installe dans la loge et je redescends le prendre.nana quitta tout de suite la baignoire ", "tu commences à le douter insense fois insensé qui accuses mon amour écoute je vais te dire de les choses car il y a des choses qu’ il faut que tu saches comme c’ est de toute apparence la dernière fois que nous aurons à le nous expliquer là-dessus il est préférable que j’ éclaire les ténèbres de le fond de lesquelles tu m’ insultes tu n’ aurais jamais su que je t’ aimais si tu ne m’ en avais pas parlé aussi gentiment parlé en vérité le revolver dans la main et le désir de me tuer dans les yeux oui je t’ ai aimé! je ne sais pas moi comment peut t’ aimer l’ autre ", "décidément le forçat de toulon est devenu le cauchemar de ma vie hyères nous sommes arrivés enfin dans ce pays charmant mais charmant par sa seule nature car il n’ y a de remarquable à le hyères que les magnifiques jardins d’ orangers où le même arbre s’ embellissant des trésors de le printemps et de l’ automne produit à la fois et de les fruits et de les fleurs je ne connais pas d’ expression qui puisse rendre l’ enivrement qu’ on éprouve quand on visite pour la première fois ces jardins enchanteurs le parfum pénétrant des fleurs l’ éclat doré des fruits la verdoyante splendeur de le feuillage la moite fraîcheur que les doux murmures d’ innombrables ruisseaux entretiennent dans l’ air le bourdonnement harmonieux de les abeilles le gazouillement enchanteur de les oiseaux qui peuplent et égaient ces dômes de verdure et toutes ces senteurs toutes ces nuances tous ces murmures se fondent en une adoration profonde envers le créateur dont la main bienfaisante nous a donné toutes ces merveilles si au-dessus fois des plus grands chefs-d’œuvre dont s’ enorgueillissent le", "les fugitives avaient rencontré la litière de m. d’ elbée un paysan qui avait combattu à le côté de m. de lescure rencontra marthe dans la rue pierre est tombé en même temps que m. le marquis dit -il sans préambule il a dit: le dernier de PROPN et il est mort si cela continue j’ en dirai autant des échaubroignes pourtant nous étions cents à le torfou et il passa " ]
oui! la vie était déjà bien triste pour moi; mais qu’ elle le sera davantage quand je me dirai: il pensera que si je n’ étais pas coupable je ne l’ aurais pas fui allons il faut se résigner quand j’ ai cessé d’ écrire mon enfant était depuis quelques jours très-souffrant et très-abattu cependant le pauvre petit pleurait si doucement et se plaignait si bas que le cœur d’ une mère pouvait seul l’ entendre je le tenais dans mes bras ses yeux étaient fermés et cependant il ne dormait pas
[ "je ne savais que faire ni à qui m’ adresser je me sens tellement rougir je suis si embarrassée quand il faut que je parle à le quelqu’un pour la première fois cependant j’ étais décidée à le voir un médecin le lendemain surtout si la nuit était aussi mauvaise que les précédentes elle fut terrible je la passai dans des angoisses tellement inexprimables que je ne demandais plus que de mourir avec mon fils et à l’ instant même que serait -il arrivé on nous aurait emportés comme cette pauvre petite de le couvent ", "mais personne ne se fût inquiété de nous pas même toi peut-être delphine car je doute de tout maintenant qu’ est -ce pour le monde qu’ alice de lostange elle n’ y aura passé que pour qu’ on en garde un fugitif souvenir et quand je serai morte on dira: elle a bien fait que pouvait -elle espérer d’ une existence qu’ on avait brisée et d’ une vie qu’ on avait déshonorée mon fils était donc bien mal très-mal et vers la fin de la nuit ses yeux devinrent égarés sa bouche se tordit ses bras me repoussèrent je crus qu’ il allait mourir je m’ élançai sur l’ escalier en criant comme une insensée à le secours! à le secours ", "il se meurt mon enfant se meurt! et cependant je n’ osais descendre je n’ osais m’ éloigner de lui son dernier soupir m’ appartenait j’ espérais qu’ il entraînerait le mien j’ entendis monter l’ escalier avec précipitation je pensai qu’ on venait à le mon secours et je m’ avançai toujours en criant: de le secours! de le secours mon enfant se meurt! ah! je vous en conjure courez chez un médecin! et je pressais dans les miennes les mains d’ un homme et je le poussais je ne savais ce que je faisais delphine ", "je ne reconnaissais même pas celui dont le souvenir m’ était si présent mais lui me reconnut; car il s’ écria: qu’ avez -vous grand dieu! pourquoi êtes -vous là que voulez-vous êtes -vous bien alice de lostange ou plutôt madame de sommerville oui oui je suis alice mais mon fils va mourir et sans savoir ce que je faisais j’ entraînai emmanuel de fargy c’ était lui lui delphine je l’ entraînai vers le berceau où mourait mon fils ne dites pas qu’ il va mourir ", "m’ m. de ouvrit la fenêtre et m’ y porta avec PROPN dans les bras je reviens je reviens à l’ instant! s’ écria -t-il je crois que je l’ avais reconnu ce qu’ il y a de certain c’ est que je me sentais plus tranquille je ne doutais plus de le secours puisqu’ il venait de lui j’ avais foi dans sa puissance et j’ attendis presque patiemment ", "je priai et le nom d’ emmanuel s’ échappait de mes lèvres avec celui de mon enfant l’ éclair ne fut pas plus rapide que la course qu’ il fit il ramenait un médecin qui n’ arriva même que quelques minutes après lui le docteur prescrivit divers remèdes et à le bout de quelques heures mon albert était sauvé le médecin assura même que les accidents s’ ils reparaissaient auraient perdu toute gravité ", "ce fut alors que mon désespoir étant calmé et ma raison un peu revenue je n’ osai lever les yeux sur ceux d’ emmanuel PROPN était là devant moi évitant de m’ interroger n’ osant le faire sans doute nous nous mîmes enfin à le parler de sa sœur puis nous nous arrêtâmes embarrassés l’ un et l’ autre vous être brisée dit -il doucement ", "je vais me retirer pour vous laisser prendre de le repos madame mais vous ne doutez pas que je ne sois tout à le vos ordres je ne doute pas que vous ne soyez le meilleur de les hommes dis -je en lui tendant la main mais mais je vous entends reprit -il je ne vous ferai aucune question cependant ma sœur m’ avait dit que vous étiez heureuse j’ en remerciais le ciel madame comment se fait -il que vous soyez ainsi seule ici avec votre enfant ah! pardon reprit -il je vous interroge et vous paraissez accablée ", "je vous reverrai quand vous me le permettrez quand vous me le ferez dire je pars bientôt mais n’ oubliez pas madame n’ oubliez pas combien ma sœur vous aimait malgré votre abandon qu’ elle a toujours justifié grand dieu je m’ oublie ajouta -t-il avec une sorte d’ impatience vous souffrez je me retire et il sortit non sans m’ avoir fait recommandations pour mon fils et pour moi " ]
[ "laide avec un nez bête des yeux petits je ne suis pas à le l\\' aise dans ma peau quelle sottise sophie vous êtes charmante elle le pensait réellement malgré un visage à les traits un peu gros sa belle-sœur avait une nuance mélancolique dans l\\ expression une grâce naturelle dans l\\ attitude qui ne pouvaient laisser insensible ", "–dans un café m. pressait ses questions comme s’ il eût voulu ne pas donner le temps à le lucien de réfléchir celui-ci balbutia d’ abord quelques mots et reprenant soudain de l’ aplomb: dit -il; mais je ne sais pas à le juste un homme comme moi qui fréquente tous les cafés de paris vous le savez ne peut pas dire si c’ est ici ou là qu’ il a entendu prononcer telle ou telle parole –mais enfin ces détails sont assez importants pour que vous sachiez à le moins quel est le reporter qui vous a si bien mis à le courant ", "il cria à le pleins poumons à le charretier l’ homme si vous êtes chrétien attendez un moment il faut croire qu’ il fut entendu et compris car il vit une silhouette féminine se dresser debout dans la charrette descendre précipitamment et se ruer à l’ assaut de le sentier songea pardaillan tout va bien et se baissant il prit dans ses bras robustes la giralda et le chico et se mit à le descendre doucement sans paraître gêné par son double fardeau à le fur et à le mesure qu’ il descendait la silhouette qui montait à sa rencontre précipitait sa marche et bientôt malgré la mante qui la recouvrait il la reconnut. ", "peut-être le faisait -il il imitait consciencieusement les gestes de maigret avec la mine d’ un invité qui veut à le toutes forces faire plaisir à son hôte —vous n’ aimez pas ce n’ est pas mauvais de le tout —vous voulez que je commande autre chose? —jamais de la vie ", "quelles pénibles confidences allait -elle me faire je n’ osais pas les imaginer tant j’ avais l’ angoisse de connaître de nouvelles souffrances à le surplus je ne voulais pas imaginer que je pourrais encore la perdre ni qu’ il me faudrait recommencer à le vivre sans elle et pour éviter ce malheur-là j’ étais préparé à le tout croire et à le tout accepter de ce qu’ elle avait à me révéler pourvu que je ne fusse plus privé de sa présence sur une chaise en face de marie-claire séparé d’ elle seulement par la table de marbre j’ attendais qu’ elle parlât .il me semblait que ses yeux évitaient les miens sentant mon regard peser sur le sien et pour fuir peut-être ma perspicacité elle paraissait observer avec attention quelque coin de la table ou quelque vague détail de la salle .son attitude me fit supposer que ce qu’ elle avait à le me dire était bien difficile à le exprimer –je vous écoute petite amie dis -je pour l’ encourager afin de ne pas augmenter sa gêne je détournai d’ elle à le mon tour mes yeux trop avides ", "ou plutôt je ne leur prêcherais rien de le tout je prendrais d’ abord un de ces militants ces marchands de phrases ces bricoleurs de révolution et je leur montrerais ce que c’ est qu’ un gars de les flandres nous autres flamands nous avons la révolte dans le sang rappelle -toi l’ histoire les nobles et les riches ne nous ont jamais fait peur ", "j’ ai un estomac fait pour les dragées et rebelle à les côtelettes et à les beefsteaks mais comme toute bonne chose a une fin je vis à la fois le fond de mon sac et le terme de mon voyage vite une voiture où nous jetons ma malle et nanie mal réveillée! et maintenant le couvent: sonnerie éperdue à la porte qui met longtemps à s’ ouvrir devant les profanes non moins longue station à le parloir arrive la révérende mère surprise de trouver devant elle une nouvelle recrue si piaffante nanie qui regardait la religieuse comme si la sainte femme devait me dévorer se jeta sur moi en m’ arrosant de ses larmes comme si j’ allais être livrée à les bêtes ", "est -ce assez vous ouvrir mon cœur personne monsieur ne peut me prouver que l’ amour se recommence car je ne puis et ne veux accepter l’ amour de personne une jeune fille est comme une fleur qu’ on a cueillie mais la femme coupable est une fleur sur laquelle on a marché vous êtes fleuriste vous devez savoir s’ il est possible de redresser cette tige de raviver ces couleurs flétries de ramener la sève dans ces tubes si délicats et dont toute la puissance végétative vient de leur parfaite rectitude si quelque botaniste se livrait à le cette opération cet homme de génie effacerait -il les plis de la tunique froissée ", "après ces mots il n’ y eut plus une seule parole échangée entre la signora de et sa fille pendant les journées que la signora passa encore à le couvent .le lendemain de son départ PROPN réussit à s’ échapper profitant de la confusion qui régnait à les portes de le couvent par suite de la présence d’ un grand nombre de maçons qu’ on avait introduits dans le jardin et qui travaillaient à le y élever de nouvelles fortifications la petite marietta et elle s’ étaient déguisées en ouvriers mais les bourgeois faisaient une garde sévère à les portes de la ville l’ embarras d’ hélène fut assez grand pour sortir enfin ce même petit marchand qui lui avait fait parvenir les lettres de branciforte consentit à la faire passer pour sa fille et à l’ accompagner jusque dans ", "pas de communication avec elle les appartements de les autres étages je connais tous les locataires ils n’ ont vu personne ils n’ ont entendu personne êtes -vous sûr de les connaître tous tous " ]
il eut un triste sourire –vous êtes ma mère tout ce qui me rattache à l’ existence sans vous je crois bien que j’ aurais suivi ma chère jacqueline mon enfant ne pense jamais à une chose pareille –j’ ai eu souvent ces derniers mois la hantise de la mort pour vous ma mère j’ ai résisté aujourd’hui je veux faire violence à mes désirs personnels
[ "je prendrai femme comme vous le souhaitez –merci mon philippe tu verras nous serons heureux –ne vous réjouissez pas trop tôt ma mère je ne suis pas un héros et quand je connaîtrai mieux votre projet il est probable que j’ y mettrai certaines conditions ", "–ne les exprime pas avant d’ être à le courant me garnier viendra ce soir passer la soirée avec nous il te dira lui-même de quoi il s’ agit.il eut un pauvre sourire –quand vous m’ avez envoyé à le orfay ce télégramme de venir tout de suite vous voir vous étiez donc si certaine de me décider que me garnier était également convoqué? –je savais que nous étions acculés il fallait agir ou sauter et j’ avais l’ espoir que tu préférerais nous sauver –c’ est la carte forcée alors –tu en jugeras ils ne parlèrent plus ", "la mère reprit un travail de tapisserie qu’ elle avait négligé depuis l’ arrivée de son fils heures auparavant et philippe enfouissant sa tête dans ses mains se mit à le songer douloureusement à le poids écrasant qui pesait soudain sur ses épaules déjà si fortement ployées par son cruel deuil il était heures de le matin un pâle soleil d’ automne fardait de clarté les murs blancs de la blanquette vaste château moderne à les multiples bow-windows à la longue terrasse à le perron monumental à les vitraux éclatants avant de poursuivre sa route le visiteur matinal que le rapide de paris venait de débarquer à la station voisine s’ arrêta et regarda longuement la riche demeure vers laquelle il s’ acheminait PROPN avait du goût ", "quelle belle propriéte il doit faire bon demeurer ici mais il hocha la tête –et pourtant quel drame vais -je trouver à le moins que ce ne soit une atroce comédie il arrivait à le peine sur l’ imposant perron qu’ un domestique stylé s’ élançait vers lui ", "–maître savitri sans doute? PROPN attend monsieur et tout en introduisant le visiteur l’ homme expliqua PROPN n’ a pu aller au-devant de monsieur à le cause de mlledarteuil une crise la pauvre fille véritablement perd complètement la tête le docteur dit qu’ on aurait dû l’ interner depuis longtemps .le visiteur ne répondit pas il examinait avec une certaine méfiance celui qui se permettait d’ exprimer si familièrement son avis sur la fille de darteuil .devant le silence prudent de le nouveau venu le serviteur ajouta lourdement PROPN le dira elle-même à le monsieur la vie n’ est plus tenable auprès de la pauvre fille sans compter que voici sa majorite qui approche et que ce serait un véritable malheur pour tous s’ il fallait lui donner la clé de les champs.–ah! fit -il PROPN dit que ce serait un désastre ", "–c’ est quasiment l’ avis de tous les amis de mmedarteuil et de mlleedmée insista l’ homme en fixant étrangement le visiteur à le mi-voix ou millions dans les mains de de d’ une pauvre folle tandis que serait si bien placé chez d’ autres évidemment –évidemment dont les yeux se posèrent inquisiteurs sur ceux de le serviteur ne fait pas de doute insista encore lourdement ou maladroitement ce dernier c’ est possible ", "murmura entre ses dents le visiteur une lueur de satisfaction illumina le regard de le domestique –le ciel a donné à le chacun de les oreilles pour entendre et des yeux pour voir fit -il sentencieusement .mais éteignant la flamme de son regard et reprenant son allure obséquieuse –je vais avoir l’ honneur d’ aller annoncer à le mmedarteuil l’ arrivée de monsieur elle sera bien contente que monsieur se rende compte et décide lui-même ...il allait s’ éloigner mais savitri d’ un geste le retint :–je crois que vous êtes tout dévoué à le votre maîtresse l’ ami j’ aime les serviteurs dévoués –je donnerais ma vie pour ma maîtresse répondit l’ homme gravement ", "–laquelle des fit brusquement savitri en tendant le cou l’ affolement passa dans les yeux de l’ autre l’ éclair d’ une seconde il parut à l’ homme d’ affaires qu’ il avait devant lui une bête traquée impuissante à se sauver –laquelle répéta -t-il .mais un bruit de pas un frôlement plutôt se devinait derrière la porte PROPN est la meilleure de les patronnes prononça le domestique à le voix haute ses gens l’ adorent et je lui suis tout dévoué il parlait fermement avec chaleur mais ses yeux suppliants rivés à le ceux de le visiteur semblaient crier éperdument quelque chose que la bouche ne disait pas ", "la porte s’ ouvrit empêchant savitri de formuler toute autre question une femme entra elle pouvait avoir une d’ années assez grande de forte corpulence les traits empâtés mais qui avaient dû être beaux elle donnait une impression de force et d’ énergie assez rare chez une femme de sa condition PROPN s’ inclina galamment devant la châtelaine pendant que le domestique s’ esquivait sur un coup d’ œil d’ intelligence de sa maîtresse –votre lettre m’ a donné du remords " ]
[ "–qui donc accusez -vous –je ne nomme personne je défends mon souverain qu’ on s’ efforce de tromper il est l’ amour de ses sujets on voudrait qu’ il en devînt la terreur cette noble fermeté d’ edouard inspira de le respect et de la confiance à le celui même qui exécutait les ordres de m. de louvois ", "pour hébé la frayeur et l’ affliction ta rendaient muette et presque stupide c’ était un de ces jours d’ été dont la chaleur étouffante cause une souffrance commune à le tous les êtres créés les petits perroquets semblaient en ressentir l’ influence d’ une manière plus forte encore que d’ habitude ils se serraient l’ un contre l’ autre poussaient des cris plaintifs et refusaient toute nourriture les regards de la mourante se portèrent sur eux avec une sorte de regret ", "l’ un d’ eux se penche vers moi la hache levée les femmes tout autour gémissent elles murmurent des prières affolées elles n’ ont pas la force de détourner la tête elles ferment les yeux leurs lèvres remuent mais aucun son ne sort de leur bouche –elles ne croient plus en rien elles n’ implorent aucun dieu elles ont seulement conservé ce tic des femmes confrontées à le malheur la plupart de les hommes se taisent quelques-uns se sont redressés ils poussent des cris d’ indignation mais qui sont sans rapport avec l’ événement ils se lamentent comme s’ ils avaient surpris un voleur en plein cambriolage ", "je lui ai dit je vous trouve toujours bizarre mais je vous aime toujours et maintenant je vous désire moi aussi a -t-elle dit maintenant je vous désire elle n’ était pas très loin de l’ amour ", "puis habitués à la vie en plein air tous avaient compris à l’ aspect de le ciel le danger qui les menaçait tous étaient donc sérieux la jeune mère berçait son enfant en lui chantant une vieille hymne d’ église pour l’ endormir –si nous arrivons dit le soldat à le paysan le bon dieu aura mis de l’ entêtement à le nous laisser en vie .–ah il est le maître répondit la vieille mais je crois que son bon plaisir est de nous appeler près de lui ", "je me suis même demandé fois dans quel but –vous allez le savoir il est la ̀! –comment la vous l’ avez amené chez vous auprès de votre salle à le manger où on dîne si bien le paresseux fonctionnaire s’ était dressé d’ un seul bond comme si la stupéfaction lui eût rendu subitement toute l’ élasticité de sa jeunesse –parfaitement poursuivit son hôte ", "elle se tord sur les dalles et éperdue elle se débat contre le froid humide qui s' exhale de la pierre contre l' ombre qui rampe vers elle mais le froid l' engourdit la fatigue l' enlace peu à le peu elle s' apaise cesse d' agiter ses pattes le rai de lumière se déplace ", "le leur allait s’ accomplir la mort était à le service de l’ ennemi; la mort et l’ ennemi travaillaient ensemble il était la mort lui-même agissant combinant et menant la lutte contre ceux qu’ il avait résolu de supprimer —ne me quitte pas dit coralie en sanglotant ne me quitte pas —quelques secondes seulement dit -il il faut que nous soyons vengés plus tard —à quoi bon mon patrice qu’ est -ce que cela peut nous faire ", "eh mon dieu je vois tous les jours de les politiques innocents qui tapissent votre salle de le trône sans le savoir seulement je dis envie quand vous dites conviction vous êtes de bonne foi moi aussi oui l' envie dépouillée de ses oripeaux de patriotisme de civisme d' amour des classes pauvres l' envie toute nue ", "a la moindre velléité vous comprenez je pense? —vous pensez ricané-je d’ autre part nous conservons votre ami en otage si par miracle vous parveniez à le vous échapper il serait mis à le mort immédiatement et ce d’ une manière particulièrement désagréable un temps le vieux crabe à les pinces d’ or hoche la tête " ]
il ressemblait à sa grand-mère ayant comme elle le type anglais des traits fins des yeux de le même bleu pâle mais il existait chez lui une séduction presque féminine que ne possédait pas mme de camparène petites filles entrèrent: l’ aînée blonde à les vifs yeux bleus à le teint laiteux la cadette petite figure pâle enfouie entre de grosses boucles châtain foncé celle-ci resta silencieuse tandis que sa sœur répondait sans timidité à les paroles amicales de gemma –viens joyce dit lionel enfant blonde s’ approcha de son père il caressa les cheveux légers les blanches petites joues
[ "–elle aime beaucoup le travail dit -il s’ adressant à le gemma j’ espère que vous serez satisfaite d’ elle mais je crains qu’ il en soit tout autrement pour auberte glissa vers l’ autre petite fille un coup d’ œil dont la douceur donna à le gemma la bizarre impression d’ une hostilité secrète auberte ne travaille pas elle ne joue pas elle rêve ", "j’ aurai plaisir à le vous voir réformer cela mademoiselle –nous y parviendrons certainement monsieur .la petite fille se trouvait près de gemma celle-ci étendit la main prit les doigts un peu crispés est -ce pas auberte que vous vous mettrez à le travail peu à le peu de les yeux d’ un gris tendre velouté des yeux tristes d’ enfant souffrante ou malheureuse se levèrent sur gemma –j’ essaierai mademoiselle dit une douce voix –maintenant retirez -vous enfants ordonna mme de camparène ", "il n’ y aura pas de leçon aujourd’hui mesdemoiselles de fonteillan vont faire un peu connaissance avec le château avec les jardins au seuil d’ une pièce voisine apparut à le ce moment une grande jeune femme à les cheveux noirs à la taille sculpturale tandis qu’ elle s’ avançait pensa: quelle allure elle semble marcher sur des nuées comme une déesse le velours couleur capucine de sa robe semblait répandre un chaud reflet sur la fine peau mate des paupières un peu lourdes bordées de cils courts et foncés retombaient à le demi sur les yeux qui glissèrent un rapide coup d’ œil vers les sœurs ", "–notre cousine italienne donna dit mme de tendit à les jeunes filles une main un peu grande mais d’ une belle forme et à le laquelle manquait le pouce elle leur adressa quelques mots de bienvenue sur un ton d’ amabilité qui semblait un peu forcé sa voix était grave avec des notes de contralto elle acquiesça d’ un geste quand mme de camparène demanda :–veux -tu montrer les jardins à le ces demoiselles et se levèrent la comtesse ajouta s’ adressant à le elles –voulez -vous mettre un vêtement ", "je ne crois pas que ce soit nécessaire car nous sommes de ce côté dans une situation particulière abritée de le nord qui permet la culture de plantes que l’on est surpris de trouver à le cette hauteur dans la montagne nous ne sommes pas frileuses dit –eh bien à le tout à l’ heure!lionel la regardait en souriant puis vous reviendrez et nous ferons de la musique j’ ai hâte de connaître votre talent –peut-être serez -vous déçu monsieur ", "–j’ ai idée que non! ma cousine peut vous dire que mes impressions sont presque toujours justes –c’ est exact les yeux de lætitia d’ un noir profond ténébreux considéraient longuement mahault souriante si jolie avec son teint rosé par la douce chaleur de la pièce et ce regard ingénu cette mine puérile qu’ elle avait parfois est aussi terriblement accapareur si votre talent lui plaît il vous mettra souvent à le contribution mademoiselle car la musique est une passion chez PROPN je vous comprends si bien monsieur!lionel se frotta doucement les mains il semblait enchanté ", "–c’ est parfait nous ferons de bonnes séances va lætitia montre à le ces demoiselles notre cher vieux brussols alla vers une porte-fenêtre qu’ elle ouvrit un large degré de marbre s’ étendait à le long de cette façade décorée d’ une élégante loggia soutenue par des arcades de pierre finement ciselée tout en avançant dans le parterre où la belle fontaine déversait son eau limpide lætitia expliqua que le bâtiment central datait de la fin de le xve siècle avec quelques remaniements postérieurs les tours étaient plus anciennes ", "quant à les ailes enserrant le parterre elles avaient été construites dans le courant de le xviie siècle une orangerie occupait le rez-de-chaussée de l’ aile gauche l’ autre contenait des appartements en général inhabités autrefois quand les camparène recevaient des hôtes ils servaient à le leur logement –l’ infirmité de mon cousin le rend un peu sauvage et on ne reçoit plus ici maintenant que quelques amis assez intimes ", "en outre m. et mme de camparène étaient de grands voyageurs je devrais dire: ma cousine surtout elle a entraîné son mari sur toutes les routes de le globe aussi verrez -vous ici dans la domesticité un échantillon de différentes races exotiques le premier chauffeur est un noir de guinée la seconde femme de chambre une mulâtresse de la martinique le valet de chambre de lionel un chinois " ]
[ "ores dit -il en achevant le récit de ses malheurs ores vais -je passer de ce monde en l’ autre où le créateur de les hommes entendra ma plainte je l’ accuserai mon père je l’ appellerai devant son juge et le mien je vous charge je vous adjure dès que je ne serai plus d’ aller vers le duc françois vous lui direz l’ état ou ̀ il m’ a inhumainement abandonné et les maux que je souffre et ceux que j’ ai soufferts par son ordre à le tort et injustement je l’ attends à le jugement de dieu ", "mais elle ne m' a pas dit ce qu' il y a de plus important j' en suis sûre qu' est -ce qu' elle vous a hésita en souriant —vous allez vous moquer de moi si je vous le répète —certainement non j' ai retenu tout de travers je m' en doute et puis je ne sais pas tous les mots enfin tant pis vous me reprendrez; voilà. et comptant sur ses doigts pour ne rien oublier énuméra ses petites connaissances d' une voix basse lente et circonspecte levant parfois un œil alarmé comme une élève incertaine qui redoute le fatal zéro ", "il n’ y a qu’ à se croiser les bras et à les regarder faire tous ces avantages réunis y compris la soupe à les choux décidèrent enfin petit-jacques quand le meunier revint jean-paul dit oui pour tous les et ce fut un marché conclu minutes après ils étaient en fonctions montant des sacs de blé et les redescendant farine à le moyen d’ un gros câble et d’ une poulie ou bien garnissant le moulin ouvrant ou fermant l’ écluse balayant les greniers suant soufflant se fatiguant de toutes les façons quelque pénible et rebutant que fût un tel office ils s’ en accommodèrent fort bien le premier jour c’ était de le nouveau pour eux c’ était de le mouvement c’ était donc du plaisir ", "les cheveux je dis sans aucunement parler des garçons ne vous regarde pas répondit la servante de le curé dites votre histoire il était toujours pauvrement habillé mais il aimait la propreté comme madeleine blanchet le lui avait appris; et tel qu’ il était il avait un air qu’ on ne trouvait point à les autres la sévère vit tout cela petit à le petit et enfin elle le vit si bien qu’ elle se mit en tête de le dégourdir un peu ", "françoise était glorieuse de ses frères et jeanne aussi tout le monde était content excepté pélagie parce que chose extraordinaire personne ne fit honneur à son souper la brave fille accusa hippolyte d’ avoir été cause de cette déception en servant à les voyageurs un dîner à n’ en plus finir quoi qu’ il en soit tout le monde se coucha le cœur content et dès le lendemain à le point de le jour les passants purent remarquer petits garçons écartant les rideaux de la fenêtre pour la voir: qu’ elle est belle la joie de voir ses frères ne faisait point oublier à le françoise que son amie était blessée et assurément fort triste d’ abandonner ses études de dessin ", "non il ne voulait pas savoir ce que cachait le mot combinatie depuis l’ enfance il faisait le même mauvais rêve: d’ abord un très grand soulagement à le réveil comme s’ il avait échappé à un danger et puis le mauvais rêve était de plus en plus précis il avait été complice ou témoin de quelque chose de grave qui avait eu lieu très loin dans le passé on avait arrêté certaines personnes ", "–c’ était un mauvais sujet que PROPN dit -il et PROPN a fait un bon mariage si PROPN revient quel châtiment infligera -t-il à le cette femme qui a chassé sa mère car c’ est elle se reprit -il et la vielle dame a eu tort de croire trop vite ", "quand elle naquit son père était déjà mort englouti dans une de les innombrables tranchées de la grande guerre il avait conçu cette enfant en passant entre champs de bataille puis ce fut le tour de le grand amour de sa jeunesse dont elle avait fait son époux en se jurant que ce serait pour la vie entière mais la vie se révéla très brève le bonheur d' aimer dura moins de ans une autre guerre s' en vint et dans un tour de prestidigitation éclatant cette nouvelle guerre fit disparaître corps et âme l' époux tant aimé ", "si c’ est une hyène laissez -la passer; les arabes disent: lâche comme une hyène; et ils ont raison voilà comment vous devrez agir dans le cas où vous serez assez heureux pour rencontrer l’ ennemi il est probable qu’ il vous arrivera de parcourir ainsi pendant toute la durée de la première lune la plaine et la montagne sans voir le lion n’ allez pas vous décourager ", "pensez que depuis jours il n\\ a pas bu un seul apéritif! ceux de ruissatel étaient représentés par une chorale de vieillards et une bonne douzaine d\\' enfants de marie conduites par le bedeau le cortège organisa sous la direction de m. le curé formait les rangs avec la férocité simulée d\\' un chien de berger cependant anglade paraissait inquiet et regardait sans cesse autour de lui comme il attendait quelqu\\'un il sourit tout à le coup: manon venait de paraître avec la mère de instituteur les cheveux serrés dans une capuche de foulard gris elle suivait magali qui souriait sous un large chapeau de paille " ]
enfin il remet le combiné rouge orangé à son crochet et sort il revient peu après avec cabriolets qui ne sont pas décapotables mais bel et bien en acier pur sucre dans le calme et la sérénité de l' endroit ces instruments policiers semblent aussi anachroniques qu' un couvent de religieuses sur la scène de le casino de paris encore qu' on y trouve parfois son éminence en cardinal on nous fait asseoir en triangle sur le sol et on nous unit mains à le dos à l' aide de ces paires de menottes après quoi assurés de notre tranquillité ces messieurs disparaissent
[ "le gros chat angora s' étire et quitte son coussin germain le motif représente un aigle pour venir se frotter à le nous PROPN est tout de même mieux ici que dans la caillasse si à le moins ils nous filaient un petit coup de tortore manière de nous résurrectionner le moral —je vous la laisserais contre un bon bain plein de mousse rétorque dominique —et moi contre un billet pour le jet assurant la liaison paris-pôle sud plaisanté-je avec cette subtilité que vous ne m' ignorez plus le chat qui faisait des grâces le dos arqué la queue droite comme le bâton d' un agent qui vient de siffler prend une attitude songeuse et nous quitte pour gagner une porte coulissante laquelle vient de coulisser justement sans que nous y ayons pris garde un personnage étrange se tient dans l' encadrement ", "un jap à le coup sûr à le moins qu' il n' ait la jaunisse il porte un complet de toile noire bien coupé une chemise blanche et une cravate blanche il a un bouton de rose rouge à la boutonnière et de les lorgnons archaïques à le monture d' or il est impassible impeccable impavide impénétrable impalpable impatient et possède à le plus haut degré l' art de s' impatroniser c' est un homme d' environ ans et des environs de kyoto ", "ses cheveux noirs et plats sont partagés par une raie un tout petit peu moins large que le boulevard saint-germain et ses yeux nous paraissent plus fixes et plus enigmatiques que ceux de le chat il reste un moment immobile à le nous contempler enfin il se décide et franchit le seuil de la pièce d' une démarche menue et précieuse de geisha —vous êtes français nous demande -t-il dans cette langue qu' on dit être celle de molière mais que les générations immédiatement futures qualifieront de langue de san-antonio ", "—plutôt fois qu' une mon neveu répond le bougonneur l’ arrivant continue d' avancer il vient se planter tout contre nous il a une profonde courbette —docteur se présente -t-il —enchaîné répond bérurier ", "et moi alexandre-benoît bérurier si ç a serait un effet de votre bonté on pourrait pas avoir la moindre bricole à le bouffer un sandwich-rillettes ou une aile de poulet bien moutardée j' ai l' estomac qui s' embobine —on va s' occuper de vous promet l’ évasif ce qui rassure béru mais m' inquiète un peu le assure son lorgnon —vous étiez à le bord de le sous-marin ", "demande -t-il sa question est déconcertante non alors il a pigé ce beau jaune homme chapeau —en effet réponds-je il reste immobile ", "c' est contre ses maigres cannes que se frotte le greffier maintenant —que sait -on de nous demande le lorgnoneux —où fais —en france je tarde à le répondre cherchant la tactique à le employer alors un imperceptible sourire lui meurtrit le visage à le lieu de le lui éclairer ", "PROPN est à le courant de pas mal de choses docteur comme notre présence ici vous le prouve son sourire s' accentue il est plus chat que le chat cet homme de rien cher monsieur assure -t-il d’ un petit ton fluet de rien de le tout ", "on sait seulement que votre base d' adélie a disparu et on veut savoir ce qui s' est produit docteur riposté-je notre expédition a mal tourne mais d' autres plus importantes sont en cours qui se perdront en conjectures et finiront par conclure à un cataclysme géologique n' est -ce pas —vous êtes optimiste —réaliste monsieur répond la doucereuse voix nos précautions sont prises " ]
[ "n\\' oublions pas en lui élevant ce monument de rendre en même temps à ses frères le tribut d\\' hommage qu\\ ils méritent ils se livrèrent eux aussi à l\\' heure de le danger à le cette profession de les armes qui en quelque sorte était innée chez eux entre eux succombèrent en défendant honneur de ce drapeau qui est aujourd\\'hui le symbole de notre union et de nos libertés dans ce beau pays autrefois son séjour il existe entre notre époque et celle ou ̀ il vécut un contraste qui impose forcément à le nos réflexions où nous voyons maintenant de vastes et fertiles campagnes un pays traversé par nos voies ferrées et où nos rivières permettent à le nos bateaux à le vapeur d\\' ", "m. nous donna tort à le tous les vous êtes bien osés nous écrivit -il de prétendre bâtir sur le terrain de votre aïeul sans son assentiment une telle liberté n’ appartient pas à des gens de votre âge un homme de le mien est seul en droit d’ offrir un présent de ce genre à un vieillard dont il a l’ honneur d’ être l’ allié je vous enverrai donc une serre anglaise qui ira par mer jusqu’ à le bordeaux le mécanicien-jardinier chargé de la monter et de l’ installer l’ accompagnera ", "dans quel caravansérail te crois -tu donc sache que pas un détail de ta fuite de palmyre avec ton précepteur n’ a échappé à le mes espions pas une de vos étapes et jusqu’ à les propos que vous avez échangés avec des voyageurs lesquels étaient à le ma solde il ne tenait qu’ à le moi de t’ avertir de le coup que préparait ton oncle pour le lendemain de la mort de le roi ton père je ne l’ ai pas fait pourquoi? parce que les lois de la morale et de la justice ne s’ appliquent pas à le domaine de le pouvoir ", "n' osant s' attarder son repas fini sans consommer il buvait après sa bouteille de vin blanc verres de liqueur et son agile esprit se mouvait dans l' absolu ses tics des mots entrecoupés parfois faisaient sourire les voisins et les garçons mais tapi entre le tambour de la porte et une colonne il demeurait le plus souvent inaperçu jusqu' à les réclames il lisait les journaux meurtres suicides drames de la jalousie et de la folie tout était bon à le jean péloueyre qui se repaissait de le mal universel après le dîner un ticket de sous lui donnait accès à les quais il cherchait le wagon était écrit le nom d' irun et dont les larges vitres le lendemain matin refléteraient les landes monotones ", "mme croixmare avait gagné l’ appartement de son fils –roger sais -tu où est ton cousin lui demanda -t-elle dès qu’ elle aperçut le jeune homme .celui-ci tourna vers sa mère un visage fatigué et tourmenté il avait dû mal dormir sans doute la discussion de la veille à le soir ou peut-être la pensée de l’ arrivée prochaine de sa fiancée avaient -elles troublé son sommeil la question inquiète de sa mère une hésitation se peignit sur ses traits –pourquoi? fit -il ", "—je te remercie dit gabriel d’ un ton grave mais qu’ est -ce qu’ on pourrait bien foutre pour que je l’ entende pas le matin ils se mirent à le réfléchir PROPN dit gabriel pourrait lui donner un soporifique pour qu’ elle dorme jusqu’ à à le moins midi ou même mieux jusqu’ à son heures paraît qu’ y a des suppositoires à le poil qui permettent d’ obtenir ce résultat ", "c’ est là l’ effet ordinaire de le contact de le vice il ferme l’ àme à le tous les sentiments honnêtes à le toutes les nobles pensées et ne lui laisse d’ énergie que pour résister à la vertu ainsi le malheureux édouard conduit à sa perte par l’ homme pervers qui le dirigeait s’ aveugla de plus en plus sur les maux dont il était la cause et ce ne fut qu’ après être tombé dans l’ abîme entr’ ouvert sous ses pas qu’ il reconnut sa funeste erreur mais alors c’ en était fait: années avaient suffi pour engloutir son héritage à le bout de ce laps de temps il ne lui resta plus rien rien que le regret affreux d’ avoir brisé la vie d’ une femme vertueuse qu’ il ne pouvait s’ empêcher de chérir à le fond de son cœur et à le laquelle il n’ avait plus à le offrir que la misère et la souffrance ", "les pins à la verte pyramide les cyprès noirs se mariaient à les bouleaux et à les frênes jaunis et dans les prés il n’ y avait plus d’ autres fleurs que la colchique violette la gentiane bleue le bouton d’ or tremblant à le bout de sa tige frêle des vignerons cueillaient le raisin mûr sous les pampres chantant à le pleine voix à le grand plaisir de le maître car bouche qui mord à la chanson ne mord pas à la grappe et tandis que les belles filles à les calottes de drap rouge à les jupes de mise-laine à le plis roides vendangeaient les garçons apportaient le raisin dans des hottes d’ osier à la gerle où de vieux hommes l’ écrasaient à le grands coups de pilon et tout autour des barils déjà remplis des enfants enguirlandés de lierre et des fillettes couronnées de grappes vermeilles dansaient la ronde et la farandole parfois messire guy et son compaing gaucher restaient en arrière n’ ayant nul souci de dame godelive et de son écuyer qui cheminaient paisiblement désormais rassurés sur les fantaisies et caprices de le petit baron revenu à l’ obéissance ", "et je serai étrangement surpris qu' ils soient si ronds et si fermes famille grenouille quand je vais dîner chez les c' est une autre histoire le beau-père toujours seul à le converser subordonne l' intérêt de ses propos à la lenteur de son esprit le débit monotone de ses lèvres minces produit l' effet d' un bâillement enregistré à le ralenti ", "–a tous les diables vos confidences interrompit furieux je vous défends –laissez -la parler mon père dit hector qui les yeux grands ouverts s’ était mis sur son séant te voilà vas -tu écouter ce que dit cette folle s’ écria faquinette avec impétuosité vous le croyez donc aussi eh bien " ]
ses personnages solides comme du bois m' avaient rempli d' intérêt —souventefois d' émotion —notamment l' un d' eux nommé je crois rocambole je ne lui ferai qu' un reproche et encore avec la réserve de l' humilité c' est d' être quelquefois peut-être un peu—métaphysique un peu—comment dirais -je —un peu trop abstrait —enfin —pour dire quelque chose —un peu trop dans les nuages comme le sont malheureusement tous les poètes quand viendra -t-il donc un écrivain qui nous dira des choses vraies —des choses qui arrivent —des choses que tout le monde sait par coeur qui courent ont couru et courront éternellement les rues
[ "des choses sérieuses enfin PROPN sera digne d' être estimé de le public puisqu' il sera la plume-publique quant à l' ancien député ses vers suivant son étonnante expression m' avaient échauffé la bile c' était autant que je puis m' en souvenir une sorte de pot-pourri de légendes sans suite et comme on dit sans rime ni raison il était question là-dedans de mahomet d' adam et d' ève de le sultan des régiments de la suisse et des chevaliers errants c' était enfin le capharnaüm le plus chaotique dont cerveau brûlé ait jamais conçu l' extravagance ", "quelques bons mots a et —quelques appréciations justes ne le rendaient à le mes yeux que plus dangereux pour les esprits faibles je ne conçois pas qu' on ait nommé député un pareil individu ce recueil m' avait donné là vraiment une piteuse idée de notre belle langue française parlerai-je de l' américain celui-la m' avait paru le gaillard posséder quelques teintures de rhétorique mais une chose qui m' a frappé c' est le titre de ses oeuvres il les appelait avec une certaine suffisance histoires sans pareilles contes extraordinaires ", "—j' ai lu toutes ces histoires et je me suis vainement demandé ce qu' il voyait d' extraordinaire dans tout ce qu' il racontait c' était en bonne conscience le dernier mot de le banal —présenté il est vrai à la bourgeoise —mais de le banal et il m' endormit maintes fois délicieusement j' en avais conclu que le titre avait été choisi par l' éditeur pour piquer la curiosité de le vulgaire claire lenoir rougit beaucoup à le nom de le moraliste de les îles chinchas et m' avoua toute confuse qu' elle en entendait parler pour la première fois a cette naïve confidence je l' enveloppai naturellement d' un regard oblique et presque vipérin n' en croyant pas mes oreilles pour une femme versée dans l' étude de les lettres et dans les questions abstruses de la philosophie c' était là une triste réponse on en conviendra —que lisait -elle donc ", "a quoi songeait cette petite tête évaporée néanmoins sa franchise toute provinciale lui gagna mon indulgence et point ne voulus abuser de la supériorité de mes connaissances vis-à-vis de ma charmante hôtesse je me bornai donc à le deviser de le député et de le conteur américain dont il est inexplicable que les noms m' échappent —j' en devisai dis -je dans les termes d' appréciation sus-énoncés mme lenoir parut m' écouter avec la plus grande attention pendant quelque temps elle avait l' air d' ignorer totalement de qui je voulais parler ", "mais lorsque j' eus précisé le sujet qui me revint fort à le propos —de quelques-unes de les légendes de le député et le titre de quelques-uns des contes sans pareils dus à le bourgeois de la caroline de le sud elle tressaillit comme si elle se fût réveillée en sursaut et sa physionomie prit une expression très singulière —je puis l' affirmer par les démons —indéfinissable c' est le mot elle fixa d' abord sur moi ses aigue-marines à l' abri de ses lunettes et demeura comme saisie d' une vague stupeur puis s' emparant de la carafe elle remplit son verre but une gorgée d' eau pure reposa le verre devant son assiette et tout à le coup sans motif elle jeta un éclat de rire musical et saccadé pendant que je la considérais avec une pitié soupçonneuse en m' interrogeant moi-même sur ses facultés mentales elle reprit bientôt des dehors plus décents et je l' entendis murmurer très bas car j' ai l' oreille fine —pourquoi rire ", "il est écrit les morts ne vous loueront pas je ne sus littéralement que penser je regardai césaire il ne sonnait mot et dévorait un râble à les tomates en roulant des yeux noyés dans l' extase —oui c' est la mystérieuse loi continuait la jeune femme si bas que je l' entendais à le peine —il est des êtres ainsi constitués que même à le milieu de les flots de lumière ils ne peuvent cesser d' être obscurs ce sont les âmes épaisses et profanatrices vêtues de hasard et d' apparences et qui passent murées dans le sépulcre de leurs sens mortels je la blâmai dans mon coeur de cette épigramme évidemment à l' adresse de son mari mais je ne voulus point par bon goût paraître l' avoir entendue ", "—ha ha voyez -vous chère madame lenoir m' écriai -je —je suis tout rond moi il est d' autres êtres continua -t-elle avec douceur qui connaissent les chemins de la vie et sont curieux de les sentiers de la mort PROPN pour qui doit venir le règne de l' esprit dédaignent les années étant possesseurs de l' éternel à le fond de leurs yeux sacrés veille une lueur plus précieuse que des millions d' univers sensibles comme le nôtre depuis notre équateur jusqu' à le neptune —et le monde en son obéissance inconsciente à les lois de dieu n' a fait que se rendre justice à le lui-même et se vouer à la mort le jour ou il s' est écrié malheur à le ceux qui rêvent ", "et elle murmura le mot insensé à le tous égards de lactance en son de morte —si bas si bas que je le devinai plutôt que je ne l' entendis cette fois elle s' accouda le menton dans la paume de sa belle main comme oubliant notre présence le compliment était sans doute exagéré je suis loin d' être une aussi belle âme qu' elle voulait bien le donner à le entendre je me versai donc un ample coup de château-margaux retour de l' inde et à le vrai dire je me sentis un peu de compassion pour ce futile galimatias —chère madame répliquai -je galamment j' ai toujours partagé les sentiments que vous venez d' émettre envers ceux qui m' en ont semblé dignes —et il est même dans mon tempérament de rendre service d' une façon presque inconsciente comme vous dites à les bonnes natures que je rencontre sur mon chemin ", "vraiment docteur dit -elle —oui répondis -je vraiment —et tenez il m' est arrivé parfois de lier connaissance avec des jeunes gens qui s' en allaient à le travers la vie pleins d' enthousiasmes le rire le franc-rire à les lèvres l' expansion et la joie dans le coeur ah ces poètes ces doux enfants quel service j' ai su leur rendre " ]
[ "sans le respect profond que les français professent pour elle bien des rixes se renouvelleraient il est vrai que cet usage qui pourrait avoir de graves désagréments a aussi des compensations souvent on a vu des adversaires se serrer la main à le moment de comparaître devant leur juge m. de la saulaye en apercevant l' amant d' adéonne le salua courtoisement et lui tendit sa main PROPN salua à son tour mais ne répondit point à l' avance qui lui était faite —monsieur dit le commandant de vic en fronçant le sourcil j' ai l' honneur de vous faire remarquer que m. de la saulaye vous offre la main ", "ce soir il va draguer des filles pourquoi n\\' est -il pas péde PROPN est assez surprenant connaissant son milieu décadent ses occupations soi-disant créatives et son goût pour la provocation justement est là que le bât blesse être gay lui paraît trop conformiste ", "mais la providence en avait décidé autrement elle tomba malade de chagrin et on l’ enterra jours après son mari PROPN la pleura de tout son cœur et l’ arrivée de m. maujean qui venait la chercher redoubla son chagrin à le lieu de l’ apaiser elle ne voulait quitter ni la maison ni marguerite ni médor et pour la décider il fallut que son père emmenât la vieille bonne et le gros chien ses amis d’ enfance beaucoup d’ enfants sont aussi sensibles que fanny mais presque tous ont le caractère moins sérieux ", "le jeune homme montre un de les bijoux –en ce cas prenez l’ autre vous ferez le bonheur de femmes dit le plus fin de les diplomates modernes et vous jeune homme rendez en mon nom votre bonne amie heureuse les jolies femmes sourient et le commis se retire aussi flatté de le présent que le prince vient de lui faire que de la bonne opinion qu’ il a de lui une femme descend de son brillant équipage arrêté rue vivienne devant un de ces somptueux magasins où l’on vend des châles elle est accompagnée d’ une autre femme les femmes sont presque toujours pour ces sortes d’ expéditions ", "le ciel disoit l’ inconnu le ciel me fait une grande faveur en me donnant l’ occasion d’ implorer le pardon d’ un de ceux que j’ ai offensés monsieur interrompit d’ onis vous me prenez pour un autre car je ne vous connois pas la colère divine a donc changé la face de le meurtrier regardez -moi bien en ce disant il s’ étoit placé contre la lampe et sous ce masque de vieillard d’ onis devina un jeune homme il le reconnut et fit un mouvement de surprise ou d’ indignation ", "il la ramenait à un autre temps de sa personne il exaltait quelque chose de plus sombre et de plus sincère que ce qu’ elle avait choisi de devenir c’ est pourquoi le plus souvent il envisageait leur avenir avec sérénité: entre le comblement qu’ il lui offrait et la crainte qu’ il avait de la contrarier il y avait peu de risques que l’ un d’ eux mette un jour un terme à le cette versant nuit on s’ enfonce ensemble dans la chair sombre de la ville ensemble c’est-à-dire frédérique arnaud et philippe le français le chanteur .dans le bowery à l’ ancien emplacement de le mystérieusement fermé en sur ordre de la municipalité ils ont érigé leur fief le où s’ étaient régulièrement produits suicide blondie les toute une vieille garde qu’ ils avaient eu pour ambition de liquider est une heure ce 19juillet lorsqu’ ils arrivent à le redlight nadia porte une perruque blonde par-dessus ses cheveux peroxydés le pyramid à le de l’ avenue a à le minutes à le pied de chez philippe abrite depuis ans les excès de leur drôle de triangle les nuits à le cat club ", "vous mentez vous lui avez dit qu’ il était arsène lupin je n’ ai aucune certitude peut-être est -ce lui peut-être pas mais somme toute vous réclamez le portefeuille oui et si je refuse ", "j’ en ai été puni continua -t-il en lançant à la dérobée un regard vers angèle j’ en ai été puni par un déboire dont la saveur amère me reste encore à la bouche je me suis tourné alors vers les choses qui ne passent point et j’ ai pris un autre chemin le chemin de damas! fit ironiquement rené oui! répondit joseph avec bonhomie et pourtant je dois avouer que ma nouvelle ferveur a reçu récemment un coup dont je suis un peu ébranlé je ne sais si je puis vous le confier poursuivit -il en regardant ses compagnons avec inquiétude allez toujours eh bien j’ étais entré une après-midi à le saint-germain-des-prés ", "elle riait et moi de mon côté je répondais aussi en riant où prenais -je les mots sans pensées qui jaillissaient de mes lèvres l' amour dit -on rend les hommes insensés et leur donne de l’ esprit à le peine eus -je entamé la conversation avec elle que la timidité m’ abandonna mais chose étrange ", "l’ épreuve était rude pour un début mais en somme nous le répétons PROPN n’ était pas parti pour une simple promenade il s’ était bien dit en prenant la mer qu’ il laissait derrière lui toute une existence de bonheur et de repos qu’ il ne la retrouverait pas en courant les aventures il s’ agissait donc d’ être à la hauteur de la situation .temporairement il était à l’ abri la mer après tout ne pouvait le reprendre sur cette roche que mouillaient seuls les embruns de le ressac " ]
on entendait aboyer les chiens les guivres les tarasques de pierre qui veillent jour et nuit le cou tendu et la gueule ouverte autour de la monstrueuse cathédrale et si c’ était une nuit de noël tandis que la grosse cloche qui semblait râler appelait les fidèles à la messe ardente de minuit il y avait un tel air répandu sur la sombre façade qu’ on eût dit que le grand portail dévorait la foule et que la rosace la regardait et tout cela venait de quasimodo l’ égypte l’ eût pris pour le dieu de ce temple le moyen âge l’ en croyait le démon: il en était l’ âme
[ "a tel point que pour ceux qui savent que quasimodo a existé notre-dame est aujourd’ hui déserte inanimée morte on sent qu’ il y a quelque chose de disparu ce corps immense est vide c’ est un squelette l’ esprit l’ a quitté on en voit la place et voilà tout ", "c’ est comme un crâne ou il y a encore des trous pour les yeux mais plus de regard vi. le chien et son maître il y avait pourtant une créature humaine que quasimodo exceptait de sa malice et de sa haine pour les autres et qu’ il aimait autant plus peut-être que sa cathédrale c’ était claude frollo la chose était simple ", "claude frollo l’ avait recueilli l’ avait adopté l’ avait nourri l’ avait élevé tout petit c’ est dans les jambes de claude frollo qu’ il avait coutume de se réfugier quand les chiens et les enfans aboyaient après lui claude frollo lui avait appris à le parler à le lire à le écrire claude frollo enfin l’ avait fait sonneur de cloches or donner la grosse cloche en mariage à le quasimodo c’ était donner juliette à le roméo ", "aussi la reconnaissance de quasimodo était -elle profonde passionnée sans bornes; et quoique le visage de son père adoptif fût souvent brumeux et sévère quoique sa parole fût habituellement brève dure impérieuse jamais cette reconnaissance ne s’ était démentie un seul instant l’ archidiacre avait en quasimodo l’ esclave de plus soumis le valet le plus docile le dogue le plus vigilant quand le pauvre sonneur de cloches était devenu sourd il s’ était établi entre lui et claude frollo une langue de signes mystérieuse et comprise d’ eux seuls de cette façon l’ archidiacre était le seul être humain avec lequel PROPN eût conservé communication il n’ était en rapport dans ce monde qu’ avec choses notre-dame et claude frollo ", "rien de comparable à l’ empire de l’ archidiacre sur le sonneur à l’ attachement de le sonneur pour l’ archidiacre il eût suffi d’ un signe de claude et de l’ idée de lui faire plaisir pour que quasimodo se précipitât de le haut de les tours de notre-dame c’ était une chose remarquable que toute cette force physique arrivée chez quasimodo à un développement si extraordinaire et mise aveuglément par lui à la disposition d’ un autre il y avait la sans doute dévouement filial attachement domestique il y avait aussi fascination d’ un esprit par un autre esprit ", "c’ était une pauvre gauche et maladroite organisation qui se tenait la tête basse et les yeux supplians devant une intelligence haute et profonde puissante et supérieure enfin et par dessus tout c’ était reconnaissance reconnaissance tellement poussée à sa limite extrême que nous ne saurions à le quoi la comparer cette vertu n’ est pas de celles dont les plus beaux exemples sont parmi les hommes nous dirons donc que quasimodo aimait l’ archidiacre comme jamais chien jamais cheval jamais éléphant n’ a aimé son maître ", "vii suite de claude frollo en quasimodo avait environ ans claude frollo environ l’ un avait grandi l’ autre avait vieilli claude frollo n’ était plus le simple écolier de le collège torchi; ", "le tendre protecteur d’ un petit enfant; le jeune et rêveur philosophe qui savait beaucoup de choses et qui en ignorait beaucoup c’ était un prêtre austère grave morose; un chargé d’ âmes monsieur l’ archidiacre de le second acolyte de l’ évêque ayant sur les bras les décanats de montlhéry et de châteaufort et curés ruraux c’ était un personnage imposant et sombre devant lequel tremblaient les enfans de chœur en aube et en jaquette les machicos les confrères de saint augustin les clercs matutinels de notre-dame quand il passait lentement sous les hautes ogives de le chœur majestueux pensif les bras croisés et la tête tellement ployée sur la poitrine qu’ on ne voyait de sa face que son grand front chauve ", "dom claude frollo n’ avait abandonné du reste ni la science ni l’ éducation de son jeune frère ces occupations de sa vie mais avec le temps il s’ était mêlé quelque amertume à ces choses si douces a la longue dit paul-diacre le meilleur lard rancit le petit jehan frollo surnommé de le moulin à le cause de le lieu ou ̀ il avait été nourri n’ avait pas grandi dans la direction que claude avait voulu lui imprimer le grand frère comptait sur un élève pieux docile docte honorable " ]
[ "mais sans avoir à refaire sa valise ni à libérer sa chambre il y a déjà des excursions proposées dans les clubs je ne suis pas certain qu’ elles marchent si bien que —oui mais elles sont en supplément et les français détestent les suppléments en plus il faut réserver sur place les gens hésitent tergiversent ils n’ arrivent pas à le choisir et en définitive ils ne font rien ", "il y avait dans ce retour un petit côté mélodrame qui ne m’ échappait pas mais le regard de dany dans le quotidien était bien réel et ce qu’ il racontait était plus proche de le drame que de le mélo —harry tu regrettes pour la moto? bon dieu elle remettait combien de fois allait -on encore m’ agiter sous le nez cette soirée dans le cimetière de lanctot je ne répondis rien réglai les consommations puis fatigué par cette discussion stérile je me faufilai vers la porte et plongeai dans la nuit tombante alors qu’ un brouillard épais descendait sur la ville ", "dans son laboratoire qu’ un blocus électrique isolait complètement hattison était enfermé depuis le matin la nuit venait de tomber au-dehors de puissants fanaux électriques éclairaient tout le paysage de coupoles et de cheminées autour de le savant une multitude de pièces d’ acier de ressorts de bielles encombraient les établis penché sur une feuille couverte de chiffres l’ ingénieur dont les yeux pareils à des boules de métal dénotaient une extraordinaire tension de le cerveau semblait ne plus vivre pour le monde extérieur ", "maintenant la tourgue que a la reprend! s’ écria la paysanne –il faut que j’ aille à la tourgue dites-moi le chemin de la tourgue –jamais! dit la paysanne pour vous faire tuer n’ est -ce pas ", "portez armes! présentez arme! en joue feu! à le merveille je vous ferai faire un uniforme complet de grenadier et vous monterez la garde à le ma place mais ce n’ est pas à le vous que j’ ai affaire dans ce moment -ci c’ est à le votre ami tom où est l’ animal demande mais dans sa niche je crois répondit ici fit entendre un grognement sourd qui indiquait qu’ il avait parfaitement compris que c’ était de lui qu’ il s’ agissait mais qu’ il n’ était nullement pressé de se rendre à l’ invitation eh bien dit fau est -ce comme cela que l’on obéit quand je parle tom mon ami ne me forcez pas d’ employer des moyens violents .tom allongea une patte qui sortit de son armoire sans qu’ on aperçut aucune autre partie de sa personne et se mit à le bailler d’ une manière plaintive et prolongée comme un enfant qu’ on réveille et qui n’ ose pas protester autrement contre la tyrannie de son professeur où est le manche à le balai? ", "je parle selon le monde —ainsi à le votre avis on ne plaindra pas maria comme on a plaint blanche de bourbon —assurément non; quoique lorsqu’ elles seront mortes toutes il est probable que la maîtresse aura été aussi malheureuse que l’ épouse —alors vous la plaindrez vous —oui quoique moins que personne je doive la plaindre et pourquoi cela demanda la jeune femme en fixant sur agénor ses grands yeux noirs dilatés ", "il râla: je ne puis pas perdre l’ intérêt de la partie atteignait à son maximum d’ intensité un seul point de part ou d’ autre et l’ un de nous avait gagne si je tournais le roi la partie était finie et je gagnais francs à le cet homme qui prétendait ne point pouvoir perdre pendant que je donnais une anxiété générale nous tenait tous muets on n’ entendait que le tumulte de le vent qui dehors ébranlait le manoir jusque dans ses fondements ", "qu’ emportes -tu –tu sais bien que puîné je n’ ai point part à l’ héritage je pars sans rien –que tu pars –ne l’ as-tu pas compris ne m’ encourages -tu pas toi-même à le partir ", "murmurait en désignant de la main un chêne colossal isolé à le milieu la clairière ils enterrent quelqu’un –ou quelque chose grommela le maître qui semblait partager médiocrement l’ émotion de son cocher faut savoir ce que c’ est avant de filer et se glissant le long de l’ obstacle l’ homme trapu trouva un peu plus loin une \\n' grosse pierre sur laquelle il grimpa sans bruit grâce à le ce marchepied il put profiter aussi de l’ observatoire découvert par alcindor\\n et voir ce qui se passait à le pas devant eux la clarté qui les avait attirés venait d’ un large fanal accroché à les basses branches\\n' d’ un arbre à le pied de lequel hommes armés chacun d’ une bêche achevaient de remplir\\n de terre un trou plus long que large ", "de la sacristie les néophytes passaient dans le couvent où françois et quirin offraient leurs services était comme un second cabinet de consultation ils se proposaient pour trouver des sources des trésors les gens en allaient enchantés un monde nouveau ouvert devant eux un monde nullement ennuyeux où l\\ de quelques-uns se satisfaisait où l\\ imagination de tous se trouvait fort à son aise leurs récits agitaient toute la contrée avec force car ils flattaient le goût de le merveilleux et le goût de le comique " ]
ses lèvres distillaient l’ aménité comme ses yeux respiraient l’ amour il s’ était prudemment retiré à le sein d’ une vallée auprès d’ un bois et dieu sait les promenades qu’ il entreprenait avec sa femme son heureuse étoile voulut que mademoiselle de PROPN eût un cœur excellent et possédât à un haut degré cette exquise délicatesse cette pudeur de sensitive qui embelliraient je crois la plus laide fille de le monde tout à le coup un de ses neveux joli militaire échappé à les désastres de moscou revint chez l’ oncle autant pour savoir jusqu’ à le quel point il avait à le craindre de les cousins que dans l’ espoir de guerroyer avec la tante ses cheveux noirs ses moustaches le babil avantageux de l’ état-major une certaine disinvoltura aussi élégante que légère des yeux vifs tout contrastait entre l’ oncle et le neveu j’ arrivai précisément à le moment où la jeune comtesse montrait le trictrac à son parent
[ "le proverbe dit que les femmes n’ apprennent ce jeu que de leurs amants et réciproquement or pendant une partie monsieur de nocé avait surpris le matin même entre sa femme et le vicomte un de ces regards confusément empreints d’ innocence de peur et de désir le soir il nous proposa une partie de chasse qui fut acceptée jamais je ne le vis si dispos et si gai qu’ il le parut le lendemain matin malgré les sommations de sa goutte qui lui réservait une prochaine attaque le diable n’ aurait pas su mieux que lui mettre la bagatelle sur le tapis ", "il était ancien mousquetaire gris et avait connu sophie arnoult c’ est tout dire la conversation devint bientôt la plus gaillarde de le monde entre nous trois; dieu m’ en absolve –je n’ aurais jamais cru que mon oncle fût une si bonne lame ", "me dit le neveu nous fîmes une halte et quand nous fûmes tous assis sur la pelouse d’ une de les plus vertes clairières de la forêt le comte nous avait amenés à le discourir sur les femmes mieux que brantôme et l’ aloysia vous êtes bien heureux sous ce gouvernement -ci vous autres les femmes ont des mœurs pour apprécier l’ exclamation de le vieillard il faudrait avoir écouté les horreurs que le capitaine avait racontées et reprit le comte c’ est un de les biens que la révolution a produits ce système donne à les passions bien plus de charme et de mystère autrefois les femmes étaient faciles ", "eh! bien vous ne sauriez croire combien il fallait d’ esprit et de verve pour réveiller ces tempéraments usés nous étions toujours sur le qui vive mais aussi un homme devenait célèbre par une gravelure bien dite ou par une heureuse insolence les femmes aiment cela et ce sera toujours le plus sûr moyen de réussir auprès d’ elles ces derniers mots furent dits avec un dépit concentré il s’ arrêta et fit jouer le chien de son fusil comme pour déguiser une émotion profonde dit -il mon temps est passe ", "il faut avoir l’ imagination jeune et le corps aussi pourquoi me suis -je marié? ce qu’ il y a de plus perfide chez les filles élevées par les mères qui ont vécu à le cette brillante époque de la galanterie c’ est qu’ elles affichent un air de candeur une pruderie il semble que le miel le plus doux offenserait leurs lèvres délicates et ceux qui les connaissent savent qu’ elles mangeraient des dragées de sel! il se leva haussa son fusil par un mouvement de rage; et le lançant sur la terre il en enfonça presque la crosse dans le gazon humide il paraît que la chère tante aime les fariboles me dit tout bas l’ officier ou les dénoûments qui ne traînent pas le neveu tira sa cravate rajusta son col et sauta comme une chèvre calabroise ", "nous rentrâmes sur les heures après midi le comte m’ emmena chez lui jusqu’ à le dîner sous prétexte de chercher quelques médailles de lesquelles il m’ avait parlé pendant notre retour à le logis le dîner fut sombre la comtesse prodiguait à le son neveu les rigueurs d’ une politesse froide rentrés à le salon le comte dit à sa femme ��vous faites votre trictrac nous allons vous laisser la jeune comtesse ne répondit pas ", "elle regardait le feu et semblait n’ avoir pas entendu le mari s’ avança de quelques pas vers la porte en m’ invitant par un geste de main à le suivre à le bruit de sa marche sa femme retourna vivement la tête pourquoi nous quitter dit -elle vous avez bien demain tout le temps de montrer à le monsieur de les revers de médailles le comte resta ", "sans faire attention à la gêne imperceptible qui avait succédé à la grâce militaire de son neveu le comte déploya pendant toute la soirée le charme inexprimable de sa conversation jamais je ne le vis si brillant ni si affectueux nous parlâmes beaucoup des femmes les plaisanteries de notre hôte furent marquées à le coin de la plus exquise délicatesse il m’ était impossible à le PROPN de voir des cheveux blancs sur sa tête chenue ", "car elle brillait de cette jeunesse de cœur et d’ esprit qui efface les rides et fond la neige de les hivers le lendemain le neveu partit même après la mort de monsieur de nocé et en cherchant à le profiter de l’ intimité de ces causeries familières où les femmes ne sont pas toujours sur leurs gardes je n’ ai jamais pu savoir quelle impertinence commit alors le vicomte envers sa tante cette insolence devait être bien grave car depuis cette époque madame de nocé n’ a pas voulu revoir son neveu et ne peut même aujourd’hui en entendre prononcer le nom sans laisser échapper un léger mouvement de sourcils je ne devinai pas tout de suite le but de la chasse de le comte de nocé; " ]
[ "on se rappelait les récits de les bombardements sur nantes pendant la seconde guerre quand on imposait à la population tous feux éteints de faire le mort de temps à le autre émergeant de le haut de la place une voiture prenait dans ses phares les torches secouées par la bourrasque de les peupliers d’ italie disposés en triangle autour de la pompe municipale avant d’ entamer une rapide descente d’ éclairer une fraction de seconde la bouteille de saint-raphaël peinte à le pignon de le café-tabac et de disparaître dans le virage en replongeant le bourg dans un silence obscur le plus vaillant était le cycliste solitaire qui gravissait la côte face à le vent dodelinant zigzaguant le faisceau fluet de son ampoule balayant la route devant lui dégageant un coin de lumière dans cet espace d’ encre le feu rouge sur le garde-boue arrière continuant longtemps à le escalader la pente s’ arrêtant s’ inclinant légèrement et repartant de le pas de le piéton qui pousse sa bicyclette les mains sur le guidon depuis peu le catadioptre présentait une forme rectangulaire sur les nouvea", "tout semblait avoir été conçu dessiné et construit en une seule fois par des architectes pressés d’ appliquer les grands principes de l’ urbanisation socialiste grandeur et puissance pour l’ administration symétrie et répétition pour le monde humain pourtant la population qui s’ acheminait dans les rues démentait ce projet global beaucoup d’ habitants portaient la deel traditionnelle comme l’ appelait PROPN une robe matelassée à le boutonnières obliques maintenue par une ceinture d’ étoffe d’ autres avançaient à le cheval parmi les voitures de marque japonaise et les quelques tchaïka noires qui semblaient s’ être trompées d’ époque ce contraste annonçait le duel implicite de le pays: staline contre ", "–je n’ y comprends rien déclara PROPN avec colère je ne me suis cependant pas trompe avec une remarquable ténacité il revint seul le lendemain et passa encore la journée à le surveiller la rue il maudissait ces continuels retards une fièvre intense s’ emparait de lui ", "girgassou pour pas vexer le patron mais n’ en pensant pas moins commanda une seconde tournée de sancerre de coopérative en faillite et demanda à le téléphoner: monsieur gallois ici monsieur de la pire-gastou le chargé d’ affaires de j’ ai peut-être une solution à le notre problème une personne qui possède des dollars et voudrait bien en faire l’ échange —mais c’ est pas encore sûr je vous appellerai dans la semaine c’ est oui auriez entendu comme il a sauté de joie ce forban quand je lui ai dit rigola girgassou en revenant à la tablée ", "c’ était la vie sa femme enfant elle-même n’ avait su comprendre ni aimer belle-mère c’ était la vie et seule après tant de sacrifices de tendresse d’ argent la vieille femme devait mourir sans la consolation d’ être aimée sauf par son\\n' fils de la famille nouvelle que son dévouement avait fait subsister c’ était la l’ étroite l’ inepte et inexorable vie cette pensée lui déchira le cœur il pleura mme de mercy à le bout d’ une heure sortit de sa prostration ", "à le milieu de cette belle vallée émaillée de fleurs j’ aperçus tout à le coup une nuée de jeunes filles bondissant légères et gracieuses comme les gazelles de les forêts l’ air retentissait de leurs cris joyeux tantôt elles s’ agenouillaient devant une fleur de les champs la contemplant avec admiration tantôt elles s’ arrêtaient devant un arbuste mais toujours impitoyables et destructrices rien ne trouvait grâce devant elles le lilas la blonde aubépine l’ innocente pâquerette et le perfide bouton d’ or tombaient pêle-mêle engloutis dans une immense corbeille et vraiment c’ était quelque chose de ravissant à le voir que cette moisson de fleurs et ces fraîches moissonneuses riant courant et laissant échapper dans leur course rapide leurs cheveux blonds ou bruns tantôt en boucles légères et ondulées tantôt comme de longs écheveaux de soie se déroulant sur leurs gracieuses épaules ", "avez -vous remarqué que les plus beaux manuscrits les collections les plus soignées les livres les plus rares et les tableaux les plus recherchés se trouvent chez de vieux garçons le vieux garçon est une sarigue d’ art mais nous ne sommes pas pressés nous autres d’ ajouter les acquisitions à les acquisitions nous avons devant nous de larges avenues d’ éternité nos pouvons prendre conseil et le marchand voit toujours en nous bien plus des amoureux que des acheteurs le temps travaille pour nous et s’ il nous prive des joies fermées et chaudes de la famille il nous gratifie de contentements profonds où la vanité dont nous sommes tous pourvus trouve généralement son compte ", "effacé foutu et pourtant splendide tout neuf n’ agonise plus meurs et deviens on t’ aime dora après la projection n’ a rien dit on a marché en silence le long de le parc monceau sous la lune tout à le coup son corps m’ est apparu infiniment beau et précieux noir et bleu négatif de le négatif accumulation d’ expériences un corps savant et gracieux sauvé de la corruption générale contre laquelle on ne peut et on ne pourra jamais rien puisque le problème n’ est pas là mais dans le flot de le temps en lui-même ", "l' une était ouverte elle attendit comme devant un précipice considérant les rideaux de peluche rouge d' une modiste mal famée ayant l' air si malheureux qu' entragues d' un très discret salut osa l' aborder vous semblez embarrassée madame puis -je vous être utile elle le regarda n' observa sans doute rien de désobligeant dans le ton ni dans les gestes répondit oui vous pouvez me sauver si vous avez quelque magnétisme appelez une voiture obligez -moi de monter et reconduisez -moi je demeure avenue de clichy j' y vais à le pied sans pouvoir sans pouvoir faire autrement vous m' avez vue ", "une pléiade d’ inventeurs en naquit aboutissant à le notre extraorditution de le trop-plein de les chaleurs estivales ils sont venus puissamment en aide à l’ agriculture en fournissant la force motrice à les appareils extraordinaires PROPN c' est à ce dernier que nous de -vons les nouveaux accumulateurs qui condensent les uns la force contenue dans les rayons solaires les autres l’ électricité emma-gasinée à le sein de notre globe PROPN enfin l’ énergie provenant d’ une source quelconque chutes d’ eau vents rivières et fleuves etc... c' est de lui que nous vient également le transformateur qui puisant la force vive dans les accumulateurs sous forme de cha-leur de lumière d’ électricité de puissance mécanique la rend à l’ espace après en avoir obtenu le travail c' est du jour où ces instruments furent imaginés que date véritablement le progrès leurs applications ne se comptent plus " ]
ainsi christophe s’ était enrichi déjà de l’ esprit d’ olivier mais son nouveau mariage mystique était bien plus fécond: car grazia lui apportait en dot le trésor le plus rare que jamais olivier n’ avait possédé: la joie la joie de l’ âme et de les yeux la lumière le sourire de ce ciel latin qui baigne la laideur de les plus humbles choses qui fleurit les pierres de les vieux murs et communique à la tristesse même son calme rayonnement
[ "elle avait pour allié le printemps renaissant le rêve de la vie nouvelle couvait dans la tiédeur de l’ air engourdi la jeune verdure se mariait à les oliviers gris d’ argent sous les arcades rouge sombre des aqueducs ruinés fleurissaient des amandiers blancs dans la campagne réveillée ondulaient les flots d’ herbe et les flammes de les pavots triomphants ", "sur les pelouses de les villas coulaient des ruisseaux d’ anémones et des nappes de violettes les glycines grimpaient autour des pins parasols et le vent qui passait sur la ville apportait le parfum de les roses de le palatin ils se promenaient ensemble quand elle consentait à le sortir de sa torpeur d’ orientale où elle s’ absorbait pendant des heures elle devenait tout autre elle aimait à le marcher: grande les jambes longues la taille robuste et flexible elle avait la silhouette d’ une diane de primatice ", "le plus souvent ils allaient à le une de ces villas épaves de le naufrage où la splendide rome de le settecento a sombré sous les flots de la barbarie piémontaise ils avaient une prédilection pour la villa PROPN ce promontoire de la rome antique à le pied de lequel viennent mourir les dernières vagues de la campagne déserte ils suivaient l’ allée de chênes dont la voûte profonde encadre la chaîne bleue la suave chaîne albaine qui s’ enfle doucement comme un cœur qui palpite rangées le long de le chemin des tombes d’ époux romains montraient à le travers le feuillage leurs faces mélancoliques et la fidèle étreinte de leurs mains ils s’ asseyaient à le bout de l’ allée sous un berceau de roses adossés à un sarcophage blanc ", "devant eux le désert paix profonde le chuchotement d’ une fontaine à les gouttes lentes qui semblait expirer de langueur ils causaient à le mi-voix le regard de grazia s’ appuyait avec confiance sur celui de l’ ami christophe disait sa vie ses luttes ses peines passées ", "elles n’ avaient plus rien de triste près d’ elle sous son regard tout était simple tout était comme cela devait être à son tour elle racontait il entendait à le peine ce qu’ elle disait; mais nulle de ses pensées n’ était perdue pour lui il épousait son âme ", "il voyait avec ses yeux il voyait partout ses yeux ses yeux tranquilles où brûlait un feu profond il les voyait dans les beaux visages mutilés de les statues antiques et dans l’ énigme de leurs regards muets il les voyait dans le ciel de rome qui riait amoureusement autour de les cyprès laineux et entre les doigts de les lecci noirs luisants criblés de les flèches de le soleil par les yeux de grazia le sens de l’ art latin s’ infiltra dans son cœur ", "jusque-là christophe était demeuré indifférent à les œuvres italiennes l’ idéaliste barbare le grand ours qui venait de la forêt germanique n’ avait pas encore appris à le goûter la saveur voluptueuse de les beaux marbres dorés comme un rayon de miel les antiques de le vatican lui étaient franchement hostiles il avait du dégoût pour ces têtes stupides ces proportions efféminées ou massives ce modelé banal et arrondi ces gitons et ces gladiateurs à le peine quelques statues-portraits trouvaient -elles grâce à ses yeux et leurs modèles étaient sans intérêt pour lui ", "il n’ était pas beaucoup plus tendre pour les florentins blêmes et leurs grimaces pour les madones malades les vénus préraphaélites pauvres de sang phtisiques maniérées et rongées et la stupidité bestiale de les matamores et de les athlètes rouges et suants qu’ a lâchés sur le monde l’ exemple de la sixtine lui semblait de la chair à le canon pour le seul michel-ange il avait une piété secrète pour ses souffrances tragiques pour son mépris divin et pour le sérieux de ses chastes passions il aimait d’ amour pur et barbare comme fut celui de le maître la religieuse nudité de ses adolescents ses vierges fauves et farouches telles de les bêtes traquées l’ aurore douloureuse la madone à les yeux sauvages dont l’ enfant mord le sein et la belle lia qu’ il eût voulue pour femme mais dans l’ âme de le héros tourmenté il ne trouvait rien de plus que l’ écho magnifié de la sienne ", "PROPN lui ouvrit les portes d’ un monde d’ art nouveau il entra dans la sérénité souveraine de raphaël et de titien il vit la splendeur impériale de le génie classique qui règne comme un lion sur l’ univers de les formes conquis et maîtrisé la foudroyante vision de le grand vénitien qui va droit jusqu’ à le cœur et fend de son éclair les brouillards incertains dont se voile la vie la toute-puissance dominatrice de ces esprits latins qui savent non seulement vaincre mais se vaincre soi-même qui s’ imposent vainqueurs la plus stricte discipline et sur le champ de bataille savent parmi les dépouilles de l’ ennemi terrassé choisir exactement et emporter leur proie les portraits olympiens et les stanze de raphaël remplirent le cœur de christophe d’ une musique plus riche que celle de wagner musique de les lignes sereines des nobles architectures des groupes harmonieux " ]
[ "il y avait des semaines que je n’ avais pas parlé comme ça librement sans me demander si je correspondais à le personnage ou à le moins à la dernière version qui en avait été diffusée si j’ étais dans le bon registre le bon rythme si je pouvais dire sans risquer de compromettre froisser ou déplaire si j’ étais conforme à le ce qu’ on attendait de moi je me suis souvenue combien j’ aimais chercher le sens à le voix haute digresser épiloguer faire des gestes idiots avec les mains rire bêtement passer de le coq à l’ âne mon portable a sonné à le plusieurs reprises je n’ ai pas répondu vers minuit j’ ai enfilé mon manteau à le carreaux mes gants roses et mon bonnet péruvien après m’ avoir embrassée martin m’ a dit: il y a en toi quelque chose d’ intact ton sens inné de le ridicule quand je suis rentrée PROPN était assis dans l’ obscurité ", "mais à la petite porte de le parc il n’ osa pas l’ embrasser ils se touchèrent la main comme de coutume elle se trouvait déjà de l’ autre côté de la grille lorsque pour dire quelque chose avouant sans le vouloir une préoccupation qui tournait vaguement dans sa rêverie depuis le restaurant –qu’ est -ce donc demanda -t-elle que ce peigne dont a parlé le garçon –ce peigne répéta maxime embarrassé mais je ne sais pas renée comprit brusquement le cabinet avait sans doute un peigne qui entrait dans le matériel à le même titre que les rideaux le verrou et le divan ", "tristano et joseph revenaient leurs pas étaient pesants lents leurs gestes leurs têtes remuaient et leurs lèvres ils parlaient à le voix basse PROPN prit le corps par les épaules et joseph par les pieds et ils rentrèrent à le palais caine suivant le cortège comme son propre enterrement le cou oblique et les mains dans le dos ", "il ne pleurait plus un instant après il se laissa tomber à le genoux et pria .il était temps il allait blasphémer il pria pour ceux qui étaient morts .puis retrempé par cette foi profonde qui lui donnait l’ espoir de les retrouver un jour dans un monde meilleur il bivouaqua sur ces tristes ruines .le lendemain à le point de le jour il était à la besogne aussi calme aussi résolu que si son père eût toujours été à la charrue sa femme devant la cheminée et ses enfants devant la porte.seul et sans demander d’ aide à le personne il rebâtit sa chaumière il y vécut de son humble travail de journalier; et qui eût conseillé à le jean oullier de demander à les bourbons le prix de ce qu’ à le tort ou à le raison il regardait comme un devoir accompli PROPN eût fort risqué de révolter la simplicité pleine de grandeur de le pauvre paysan .on comprend qu’ avec ce caractère jean oullier recevant une lettre de le marquis de souday qui l’ appelait son vieux camarade et le priait de se rendre à l’ instant même à le château on comprend que PROPN PROPN ne se fit pas attendre .i", "on dit que tout cela c' est des mots qui ne garantissent plus rien il faut encore aller là-dessous trier les bons et les mauvais geneviève se redressa tout à le coup elle crut avoir découvert un dernier argument qui lui semblait irrésistible mais enfin ma tante comment expliques -tu qu' ils soient venus me chercher moi qui ne suis pas riche tant s' en faut est -ce que ce n' est pas une preuve de désintéressement ou tout à le moins de la loyauté de ses de leurs sentiments c' est cela qui m' avait le plus touchée ma fille c' est cela qui m' a fait donner tête baissée dans cette histoire mais aujourd'hui le monde est tellement bouleversé qu' il ne faut plus se fier à le rien à le ce qu' il paraît je ne vais pas jusqu' à le dire que le jeune homme n' ait pas été sincère non mon enfant non; je crois bien que c' est lui qui t' a distinguée spontanément et j' ai même dans l' idée qu' il a trouvé à le commencement un soupçon de résistance de la part de la famille et cela à le cause de ta situation modeste ", "le cornard a bloqué mes explications dans le clapoir un instant je vous pries il m\\' interrompt j\\' ai quelque chose de très urgent à le faire là-dessus il sort sur le quai tu sais ce que était son urgence siffler pour faire déhoter le train ", "elle donnait à la servante les ordres les plus minutieux afin que je n’ eusse point à le souffrir de son absence quand elle me fit ses adieux ce fut avec une tendresse telle que je me sentis vaincu si elle eût dit un mot je me serais jeté dans ses bras et l’ aurais prise pour confidente des combats de mon âme enfin elle partit et resté seul je retrouvai ma fermeté où m’ eût conduit une explication ", "ici la salle de les repas lilliputienne et toute basse donne sur le plus maniéré et le plus impayable de les jardinets par de vraies petites fenêtres à le carreaux de vitre et à le discrets de mousseline remplaçant les anciens transparents de papier mince la table et le couvert rappellent à le part leur minutieuse propreté les restaurants de troisième ordre dans nos villes de province sur la nappe très blanche sont posées comme ornement des bouteilles de liqueur à le étiquettes américaines des gerbes de chrysanthèmes et des corbeilles en verre remplies de kakis ces fruits d’ automne qui ressemblent à de gros œufs d’ or il a vraiment un air honnête et familial cet établissement tenu par un vieux monsieur nippon sa dame d’ un certain âge et les aimables mousmés ses demoiselles mais il ne faudrait pas s’ y laisser prendre: ici comme partout les personnes sont à le vendre aussi bien que les choses ", "avec PROPN a qu’ il ne pouvait plus lui être bon à le rien qu’ à le lui nuire a son tour il la mit à le courant une débâcle générale le journal à les enchères n’ avait pas trouvé d’ acquéreur m. prévoyant la défaite était parti dès la veille à le paris pour n’ y pas assister rejoignant m. qui lui avait quitté château depuis jours ", "aucune parole humaine ne s’ échappait de son gosier pantelant un mugissement sourd entremêlé de cris rauques et ardents exprimait seul sa rage c’ était quelque chose de plus hideux qu’ une bête de plus monstrueux qu’ un démon c’ était un homme à lequel il ne restait rien d’ humain PROPN avait chancelé sous l’ assaut de le petit homme et serait tombé à ce choc inattendu si l’ un de les larges piliers de le monument druidique ne se fût trouvé derrière lui pour le soutenir " ]
capitaine montfaucon prenez un sac et faites la quête castor et pollux un roulement de tambour afin d’ accompagner le bruit de l’ or qui cascade baron de le capitaine traîna parmi la foule un énorme sac s’ engouffraient les sous et les billets crasseux et de le haut de la roulotte dorothée prononça des paroles d’ adieu: merci et merci encore agriculteurs et citadins c’ est avec regret que nous quittons votre généreuse localité mais avant de partir nous tenons à le vous apprendre que elle salua n’ est pas seulement une directrice de cirque et une exhibitionniste de premier ordre
[ "mlledorothée elle salua fait preuve également du mérite le plus rare dans le domaine de la clairvoyance et de la suprasensibilité les lignes de la main les cartes le marc de café la graphologie et l’ astrologie n’ ont pas de secrets pour elle elle dissipe les ténèbres elle déchiffre les énigmes avec sa baguette magique elle fait jaillir les sources invisibles et en particulier elle découvre dans les endroits les plus insondables sous les pierres de les vieux châteaux et à le fond d’ oubliettes inconnues des trésors fantastiques dont personne ne soupçonnait l’ existence ", "à le bon entendeur salut! c’ est pour avoir l’ honneur de vous remercier elle descendit rapidement déjà les garçons emballaient les accessoires PROPN s’ approcha nous filons et les gendarmes ne m’ ont pas quitté de l’ œil elle répondit: tu n’ as donc pas écouté la fin de mon speech et eh bien ", "les consultations vont commencer dorothée voyante extra lucide tiens voici des clients le gentilhomme et le type en velours il me plaît le type en velours il est très poli et il a des guêtres en cuir fauve qui n’ ont aucune prétention un gentleman-farmer accompli le gentilhomme barbu était hors de lui il couvrit la jeune fille de compliments excessifs tout en la dévisageant d’ une façon gênante se présenta: maxime d’ estreicher présenta son compagnon raoul davernoie et enfin invita dorothée de la part de la comtesse octave à le prendre le thé ", "seule? demanda -t-elle certes non protesta raoul davernoie qui s’ inclina avec courtoisie notre cousine tient à le féliciter tous vos camarades c’ est entendu mademoiselle promit le temps de faire un peu de toilette et elle se rendrait à le château ", "non non pas de toilette s’ écria d’ estreicher telle que vous êtes ce costume un peu débraillé vous va à le ravir ce que vous êtes jolie comme rougit et d’ un ton sec: pas de compliments monsieur je vous en prie ce n’ est pas un compliment mademoiselle dit -il avec une nuance d’ ironie c’ est l’ hommage naturel que l’on doit à la beauté il s’ éloigna entraînant raoul ", "saint-quentin murmura dorothée qui les suivait de le regard méfie-toi de ce monsieur-là pourquoi? c’ est l’ homme à la blouse qui ce matin a failli te descendre d’ un coup de fusil PROPN comme s’ il avait reçu le coup de fusil tu es sûre à le peu près c’ est la même façon de marcher en traînant un peu la jambe droite il marmotta: il m’ a reconnu je le crois ", "dès qu’ il t’ a vu gambader pendant la représentation il s’ est souvenu de le diable noir qui faisait l’ acrobate contre la paroi de la falaise et de toi il a passé à le moi qui lui avais rabattu sa dalle sur la tête j’ ai vu tout cela dans ses yeux et dans son attitude cet après-midi rien que sa manière de me parler d’ un petit air goguenard PROPN s’ exaspéra: et nous ne partons pas tu oses rester ", "j’ ose mais cet homme il ne sait pas que je l’ ai démasqué et tant qu’ il ne le saura pas de sorte que tes intentions très nettes leur dire la bonne aventure les amuser et les intriguer dans quel but? dans le but de les faire parler à le leur tour sur quoi? sur ce que je veux savoir ", "mais à le quel sujet je n’ en sais rien c’ est à le eux de me l’ apprendre et si on découvre le vol? si on nous interroge saint-quentin prends le fusil de bois de le capitaine monte la garde devant la roulotte et lorsque les gendarmes approcheront tire dessus mon vieux sa toilette achevée elle emmena PROPN vers le château tout en lui faisant raconter tous les détails de son expédition nocturne " ]
[ "comprit qu’ il se trouvait dans la salle d’ autopsie c’ était une pièce dallée et voûtée elle était éclairée par larges demi-fenêtres à le pieds de le sol on eût dit une grande cellule de quelque prison sans les étranges tables qui en occupaient les côtés l’ une en zinc ressemblait à un grand comptoir de marchand de vin sauf qu’ il existait à le chacune de ses extrémités un trou communiquant par un tuyau à un seau de fer-blanc ", "mais pourquoi s' en sont -ils pris à le miss alberte ne leur aurait -il pas été facile de me capturer moi? ma tête se perd je suis torturé par une horrible pensée les vampires se seraient -ils épris d' alberte comme on dit que les démons se sont épris des anges à les premiers âges de le monde robert avait pris ses tempes dans ses mains le malheureux grand homme faisait peine à le voir ", "momo a fait arsène il est dans les pommes et il a plus d’ arme —ne tirez pas surtout a dit pierre d’ un ton angoissé pour qui tu nous prends a rétorqué manchon pour des sauvages mignon et le chauffeur sont sortis de derrière leur souche mignon marchait d’ un pas oppressé comme s’ il avait fait dans sa culotte ", "l’ arrivée de sa grand’mère la certitude d’ être à l’ avenir avec elle et riche endormirent la pensée de pierrette comme la potion lui endormit le corps la vieille bretonne veilla sa petite-fille en lui baisant le front les cheveux et les mains comme les saintes femmes durent baiser jésus en le mettant à le tombeau .dès heures de le matin monsieur alla chez le président à lequel il raconta la scène de nuit entre sylvie et pierrette puis les tortures morales et physiques les sévices de tous genres que les rogron avaient déployés sur leur pupille et les maladies mortelles qui s’ étaient développées par suite de ces mauvais traitements le président envoya chercher le notaire auffray l’ un de les parents de pierrette dans la ligne maternelle en ce moment la guerre entre le parti et le parti tiphaine était à le son apogée les propos que les rogron et leurs adhérents faisaient courir dans provins sur la liaison connue de madame roguin avec le banquier de le tillet sur les circonstances de la banqueroute de le père de madame tiphaine un faussaire disait -on atteignirent ", "dans la cuisine un type à les cheveux longs se fait initier à la vodka-coca-paf et je passe sans rien dire mais pas sans me demander comment mon acolyte à la tête ronde fait pour assumer tout ça j’ arrive à le salon où danse il y a moins de monde certains sont partis je n’ ai aucune foutue idée de l’ heure qu� �il est je cherche wanda la trouve ", "ils sont entiers martyrs ils sont noirs de le sang noir des arbres tués par le feu était devenu sacré pour PROPN passante– ce jeune anglais mort à le ans chaque fois je l' ai pleuré et puis le vieux monsieur anglais qui venait tous les ans pour pleurer sur la tombe de cet enfant j' ai regretté de ne pas l' avoir connu pour parler de l' enfant de son rire de ses yeux de ses jeux l' enfant mort a été pris en charge par tout le village et le village l' a adoré l' enfant de la guerre il aura tout le temps de les fleurs sur sa tombe ", "j’ ai appuyé sur la touche bis les sonneries ont repris hypnotiques chacune enfonçait une aiguille de sorcier dans mon échine et je plissais les yeux sous l’ effet d’ une étrange douleur distanciée j’ ai collé le front contre la vitre les bras ballants et le récepteur à la main j’ entendais de très loin les pointillés de l’ absence de mon mari c’ étaient ces sonneries sans but qui résonnaient partout sur la place dallée partout au-dessus de la banlieue jusqu’ à la mer et jusqu’ à les monuments des gouttes ruisselaient sous mon front appuyé et d’ un coup j’ ai compris que c’ était vrai que je ne rêvais pas que mon mari n’ était pas rentré ce soir après être allé chercher la baguette que c’ était PROPN qui était réel que c’ était PROPN qui existait ", "des vers tombent s' ordonnent d' eux-mêmes sur le papier on les porte à l' imprimerie multiples sont les péripéties de cette affaire synovie sans cesse renée de ses cendres quand elle va mourir il y a soudain quelque nouveau scandale à le cacher et on la ressuscite hier c' était un cardinal pris en flagrant délit d' attentat à la pudeur ", "–le commissaire de police de le quartier a donne de l’ air! –le juge et l’ ami –une correction di –un rendez -vous à la galerie d’ apollon tuons le temps –rencontre imprévue –un duel en perspective ", "un véritable placement de père de famille: tout le monde sait le haut prix qu’ atteignent les peaux et les fourrures pour peu que ces marchandises ne proviennent pas du simple lapin de nos contrées le renard bleu pour ne citer que cette bestiole affecte des tarifs qui en interdisent l’ usage à les femmes par exemple de nos modestes cantonniers à le quoi attribuer cette décourageante cherte tout simplement à les parages lointains autant que polaires où les intrépides chasseurs doivent aller traquer ces bêtes de luxe à les difficultés et dépenses accompagnant cette opération et enfin à les frais de douane relativement élevés que mm. les importateurs se voient contraints de verser à le fisc pour avoir le droit d’ entrer sous le ciel de france leurs précieuses marchandises " ]
son extrême largeur ne dépassait pas un quart de .devant l’ îlot le littoral se composait en premier plan d’ une grève de sable semée de roches noirâtres qui en ce moment réapparaissaient peu à le peu sous la marée descendante à le deuxième plan se détachait une sorte de courtine granitique taillée à le pic couronnée par une capricieuse arête à une hauteur de pieds à le moins elle se profilait ainsi sur une longueur de milles et se terminait brusquement à le droite par un pan coupé qu’ on eût cru taillé de main d’ homme sur la gauche à le contraire au-dessus de le promontoire cette espèce de falaise irrégulière s’ égrenant en éclats prismatiques et faite de roches agglomérées et d’ éboulis s’ abaissait par une rampe allongée qui se confondait peu à le peu avec les roches de la pointe méridionale .sur le plateau supérieur de la côte aucun arbre c’ était une table nette comme celle qui domine cape-town à le cap de bonne-espérance mais avec des proportions plus réduites
[ "de le moins elle apparaissait telle vue de l’ îlot toutefois la verdure ne manquait pas à le droite en arrière de le pan coupé on distinguait facilement la masse confuse de grands arbres dont l’ agglomération se prolongeait à le delà de les limites de le regard cette verdure réjouissait l’ œil vivement attristé par les âpres lignes de le parement de granit.enfin tout en arrière-plan et au-dessus de le plateau dans la direction de le nord-ouest et à une distance de milles à le moins resplendissait un sommet blanc que frappaient les rayons solaires c’ était un chapeau de neiges coiffant quelque mont ne pouvait donc se prononcer sur la question de savoir si cette terre formait une île ou si elle appartenait à un continent ", "mais à la vue de ces roches convulsionnées qui s’ entassaient sur la gauche un géologue n’ eût pas hésité à le leur donner une origine volcanique car elles étaient incontestablement le produit d’ un travail plutonien et observaient attentivement cette terre sur laquelle ils allaient peut-être vivre de longues années sur laquelle ils mourraient même si elle ne se trouvait pas sur la route de les navires eh bien demanda harbert que dis -tu bien répondit le marin il y a du bon et de le mauvais comme dans tout nous verrons mais voici le jusant qui se fait sentir dans heures nous tenterons le passage et une fois là on tâchera de se tirer d’ affaire et de retrouver ne s’ était pas trompé dans ses prévisions ", "heures plus tard à le mer basse la plus grande partie de les sables formant le lit de le canal avait découvert il ne restait entre l’ îlot et la côte qu’ un chenal étroit qu’ il serait aisé sans doute de franchir en effet vers heures gédéon et ses compagnons se dépouillèrent de leurs vêtements ils les mirent en paquet sur leur tête et ils s’ aventurèrent dans le chenal dont la profondeur ne dépassait pas pieds PROPN pour qui l’ eau eût été trop haute nageait comme un poisson et il s’ en tira à le merveille tous arrivèrent sans difficulté sur le littoral opposé ", "le soleil les ayant séchés rapidement ils remirent leurs habits qu’ ils avaient préservés de le contact de l’ eau et ils tinrent conseil les lithodomes la rivière à le son embouchure les cheminées –continuation de les recherches la forêt d’ arbres verts –la provision de combustible ", "–on attend le reflux de le haut de la côte –le train de bois –le retour à le rivage .tout d’ abord le reporter dit à le marin de l’ attendre en cet endroit même où il le rejoindrait et sans perdre un instant il remonta le littoral dans la direction qu’ avait suivie quelques heures auparavant le nègre puis il disparut rapidement derrière un angle de la côte tant il lui tardait d’ avoir des nouvelles de l’ ingénieur PROPN avait voulu l’ accompagner .«restez mon garçon lui avait dit le marin ", "nous avons à le préparer un campement et à le voir s’ il est possible de trouver à se mettre sous la dent quelque chose de plus solide que des coquillages nos amis auront besoin de se refaire à le leur retour à le chacun sa tâche –je suis prêt reprit le marin cela ira procédons avec méthode nous sommes fatigués nous avons froid nous avons faim ", "il s’ agit donc de trouver abri feu et nourriture la forêt a du bois les nids ont des œufs il reste à le chercher la maison –eh bien répondit je chercherai une grotte dans ces roches et je finirai bien par découvrir quelque trou dans lequel nous pourrons nous fourrer –c’ est cela répondit en route mon garçon et les voilà marchant tous à le pied de l’ énorme muraille sur cette grève que le flot descendant avait largement découverte ", "mais à le lieu de remonter vers le nord ils descendirent à le sud avait remarqué à le quelques centaines de pas au-dessous de l’ endroit ou ils étaient débarqués que la côte offrait une étroite coupée qui suivant lui devait servir de débouché à une rivière ou à un ruisseau or d’ une part il était important de s’ établir dans le voisinage d’ un cours d’ eau potable et de l’ autre il n’ était pas impossible que le courant eût poussé de ce côté .la haute muraille on l’ a dit se dressait à une hauteur de pieds mais le bloc était plein partout et même à sa base à le peine léchée par la mer elle ne présentait pas la moindre fissure qui pût servir de demeure provisoire c’ était un mur d’ aplomb fait d’ un granit très dur que le flot n’ avait jamais rongé vers le sommet voltigeait tout un monde d’ oiseaux aquatiques et particulièrement diverses espèces de l’ ordre de les palmipèdes à le bec allongé comprimé et pointu –volatiles très criards peu effrayés de la présence de l’ homme qui pour la première fois sans doute troublait ainsi leur solitude ", "parmi ces palmipèdes reconnut plusieurs labbes sortes de goélands à lesquels on donne quelquefois le nom de stercoraires et aussi de petites mouettes voraces qui nichaient dans les anfractuosités de le granit un coup de fusil tiré à le milieu de ce fourmillement d’ oiseaux en eût abattu un grand nombre mais pour tirer un coup de fusil il faut un fusil et ni pencroff ni harbert n’ en avaient d’ ailleurs ces mouettes et ces labbes sont à le peine mangeables et leurs œufs même ont un détestable goût.cependant harbert qui s’ était porté un peu plus sur la gauche signala bientôt quelques rochers tapissés d’ algues que la haute mer devait recouvrir quelques heures plus tard sur ces roches à le milieu de les varechs glissants pullulaient des coquillages à le double valve que ne pouvaient dédaigner des gens affamés " ]
[ "l’ enfant par bonheur pour ses vêtements qui sont pauvres mais très propres est tombé juste sur le bord c’ est peut-être en voulant me faire éviter cet obstacle vers lequel je me précipitais qu’ il aura lui-même perdu l’ équilibre j’ espère que les conséquences de sa chute ne seront pas trop fâcheuses mais il faudrait que je m’ en occupe de toute urgence même s’ il n’ a rien de cassé le fait qu’ il se soit évanoui me ferait redouter quelque contusion grave ", "bien que j’ aie été passablement désorienté ces jours je retrouve aisément la chambre de martine une infirmière assez moche de hure mais assez bien carrossée pourtant se lève monsieur fait -elle comment se porte notre malade mais police ah eh bien ", "le mépris que cette enfant témoignait à son persécuteur outre une résistance pleine d’ énergie avait allumé chez l’ un de les lovelaces de la vallée une haine dont la fureur égalait celle de son désir depuis jours il guettait la péchina de son côté la pauvre enfant se savait guettée il existait entre nicolas et sa proie la même entente qu’ entre le chasseur et le gibier quand la péchina s’ avançait de quelques pas à le delà de la grille elle apercevait la tête de nicolas dans une de les allées parallèles à les murs de le parc ou sur le pont d’ avonne elle aurait bien pu se soustraire à le cette odieuse poursuite en s’ adressant à son grand’père ", "les sens ne parlaient plus mon âme seule s’ épanchait tout entière mon amour se peignait vif brûlant dans mon langage et dans mes yeux PROPN m’ écoutait muette étonnée ravie: elle respirait mon souffle mon regard me pressait par moments et semblait me dire: oh! oui encore à le toi! toute à le toi comme elle avait livré son corps crédule innocente elle livrait aussi son âme confiante enivrée je crus dans un baiser la prendre sur ses lèvres ", "après ce beau discours le bon docteur fut persuadé qu’ il avait convaincu son adversaire mais il s’ aperçut bien vite qu’ il se trompait le colonel avait enfin trouvé un terrain de défense plus solide avant de consulter ma fille en si grave matière répondit -il vous me permettrez de vous parler en toute franchise j’ estime m. everest strangeton d’ une façon toute particulière ", "ha je t’ y prends petite jeanne ton maître qui ne fait grâce à le personne quand on va sur ses terres aura donc son procès-verbal à son tour il était si fier de n’ avoir jamais été pris il faudra bien qu’ il aille devant le juge de paix comme les autres mon petit père colis dit jeanne vous ne ferez pas cet affront à le mon maître ce n’ est pas sa faute si je n’ ai pas veillé sur ses bêtes mais voyez -vous je n’ étais occupée que de ce chien enragé et j’ avais peur qu’ il ne mordît mes chiennes qui valent leur pesant d’ or; ", "une tête ombre pointue saillit d’ une touffe de roseaux les fusils tonnent lourdes répercussions de les coups les volatiles s’ élèvent; des masses noires indécises \\n' qui une à une versent tuées seule une fuit à le ras de les ajoncs toutes pennes étalées sous les montantes fumées de poudre ", "il garde le silence ne voulant pas mêler dans un pareil moment des combinaisons d’ intérêt à la douleur agnès en le voyant s’ éloigner se demandait ce qui allait arriver PROPN continuerait son éducation mais geneviève et françoise? quel chagrin elle aurait en les quittant! et sa vieille mère ", "à le ce moment la porte ouvrit et madame haupois entrant les couvrit un coup d\\' oeil —je faisais mes adieux à le madeleine dit léon après un court moment d\\' embarras car j\\' avance mon départ je me mettrai en route demain matin après le départ de léon madeleine appliqua de tout coeur à le suivre les conseils qu\\ il lui avait donnés et cela lui fut d\\' autant plus facile elle désirait elle-même très-franchement plaire à le son oncle et à sa tante si elle n\\ avait pas la vocation de le commerce elle n\\ en avait ni le dégoût ni le mépris et ce n\\ était nullement un ennui pour elle d\\' aller passer quelques heures de sa journée auprès de sa tante elle prenait intérêt à le ce qui l\\ entourait elle avait des yeux pour voir elle avait des oreilles pour entendre surtout des oreilles toujours attentives pour toutes les explications ou toutes les histoires et madame haupois-daguillon était enchantée d\\' elle ", "attendre que l’ orage fût passé c’ eût été attendre le prochain lever de le soleil et je n’ en ai pas le temps quant à les hommes en voilà déjà un que d’ ici à le jours je livrerai a ̀l’ oiseau-noir les autres ne comptent plus dans les prairies un chasseur sans armes est un homme mort la faim et les ours nous en auront débarrassés avant que nous soyons à la fourche-rouge le trésor ne vous en inquiétez pas il n’ y a pas de danger qu’ il s’ envole et nous y reviendrons avant la fin de la lune tandis qu’ un jour peut me faire manquer l’ occasion de saisir un autre trésor la colombe blanche de le lac-aux-bisons qui a des ailes pour s’ envoler " ]
la rue de les écluses-saint-martin était à le pas dans un quartier tranquille qui derrière l’ hôpital saint-louis faisait penser à la province pape n’ avait pas de menottes maigret avait jugé qu’ il n’ était pas homme à le essayer de s’ enfuir en fonçant à le toutes jambes devant lui il était calme et digne de le même calme aurait -on dit que mme calas ne paraissait pas tellement accablé que triste avec une sorte de voile qui ressemblait à de la résignation il parlait peu
[ "il ne devait jamais parler beaucoup il ne répondait à les questions que par les mots indispensables et parfois ne répondait pas de le tout se contentant de regarder le commissaire de ses yeux bleu lavande il habitait un vieil immeuble de étages à l’ aspect assez confortable et petit bourgeois quand ils passèrent devant la loge la concierge se leva pour venir les regarder à le travers la vitre mais ils ne s’ arrêtèrent pas montèrent à le second étage où pape ouvrit avec sa clef la porte de gauche son appartement était composé de pièces une salle à le manger une chambre une cuisine sans compter une sorte de débarras qu’ on avait transformé en salle de bains et où maigret fut assez surpris de trouver une baignoire ", "les meubles sans être modernes étaient moins vieillots qu’ à le quai de valmy et le tout était d’ une propreté remarquable —vous avez une femme de ménage avait demandé maigret avec surprise —non —vous faites vous-même le nettoyage PROPN pape n’ avait pu s’ empêcher de sourire avec satisfaction fier de son intérieur ", "la concierge ne monte jamais vous donner un coup de main au-delà de la fenêtre de la cuisine était suspendu un garde-manger assez bien garni de victuailles —vous préparez aussi vos repas? —toujours au-dessus de la commode dans la salle à le manger on voyait dans un cadre doré une photographie agrandie de mme calas si pareille à le celles qu’ on trouve dans la plupart de les petits ménages qu’ elle donnait une atmosphère bourgeoise et conjugal à l’ appartement se souvenant qu’ on n’ avait trouvé aucune photo quai de PROPN maigret avait questionné: —comment vous l’ êtes -vous procurée ", "—je l’ ai prise avec mon appareil et l’ ai fait agrandir boulevard PROPN l’ appareil photographique était dans un tiroir de la commode dans un angle de la salle de bains une petite table était couverte de baquets de verre et de flacons de produits servant à le développer les pellicules —vous faites beaucoup de photographie? —oui surtout de le paysage ", "c’ était vrai en fouillant les meubles maigret avait trouvé un lot de photographies représentant des coins de paris et en moins grand nombre des vues de la campagne beaucoup représentaient le canal et la seine pour la plupart pape avait dû longtemps attendre afin d’ obtenir certains effets de lumière assez étonnants —quel costume portiez -vous pour aller chez votre sœur ", "—le bleu marine il possédait complets y compris celui qu’ il avait sur le corps —tu les emportes avait dit maigret à le judel les souliers aussi et comme il trouvait de le linge sale dans un panier d’ osier il l’ avait fait joindre à le reste il avait remarqué un canari qui sautillait dans une cage mais ce n’ est qu’ à le moment de sortir qu’ il pensa à le ce qu’ il allait devenir ", "—vous connaissez quelqu’un qui acceptera d’ s’ en occuper je suppose que la concierge le fera volontiers maigret avait emporté la cage et s’ était arrêté devant la loge à le laquelle il n’ avait pas eu besoin de frapper —vous ne voulez pas dire que vous l’ emmenez s’ était -elle écriée avec colère ", "ce n’ était pas de le canari qu’ elle parlait mais de son locataire elle avait reconnu judel qui était du quartier peut-être avait -elle reconnu maigret aussi et elle avait lu les journaux —traiter un homme comme lui le meilleur de la terre comme un malfaiteur ", "elle était toute petite noiraude débraillée sa voix était pointue on aurait pu s’ attendre tant elle était furieuse à le ce qu’ elle se mette à le griffer —voulez -vous vous charger du canari pendant quelque temps elle lui avait littéralement arraché la cage de les mains " ]
[ "mon père s' écria l' enfant en s' avançant les larmes à les yeux comme pour se jeter à ses genoux mais PROPN lui cria arrière de moi et l' enfant s' arrêta et sanglota immobile à le quelques pas de son père s' approcha elle venait d' apercevoir la chaîne de la montre dont un bout sortait de la chemise de fortunato ", "la vie ne vient pas de la matière ni des machines ni de la richesse elle jaillit de le vide matériel de la pauvreté totale à le quoi il faut consentir vivants nous sommes une protestation contre l’ espace encombré le plein le trop-plein s’ oppose à le notre plénitude il faut laisser vide pour que l’ homme advienne à le nouveau; et ce consentement à le vide qui nous sauve in de la menace de l’ écrasement est la peur la plus terrible qui puisse se concevoir ", "—je me charge de ceux-là dit PROPN —tu viens avec nous? demanda marceau —oui et je ne vous serai pas inutile ne fût -ce que comme chirurgien —le citoyen dit beaurepaire à le marceau est envoyé par le pouvoir exécutif —et comme j’ aurai peut-être des ordres rigoureux à le donner des mesures rigoureuses à le prendre je ne suis pas fâché qu’ on me voie un peu à la besogne et que l’on sache à le besoin à qui l’on obéit! ", "je fonce à la résidence le veilleur de noye a été remplacé par une charmante personne dont le corsage ressemble plus à une carte en relief de le ballon d’ alsace qu’ à la plaine de la grau je lui demande s’ il y a quelqu’un chez elle me répond que oui et je lui dédicace mon sourire ter modèle décommandez vos rendez -vous je reviens tout de suite ensuite de quoi je me précipite dans l’ ascenseur sur les talons d’ une vieille madame à le visage tellement plâtré que pour sourire elle est obligée de se faire desceller la bouche à le ciseau à le froid afin de lui épargner des frais de main-d’œuvre je m’ abstiens de faire de l’ esprit et c’ est d’ un pas léger que j’ attaque le dalamite de le couloir studio ", "et après tout le général n’ est que toléré PROPN lui serra encore la main en vérité fit -il c’ est dommage de n’ avoir pas de spectateurs pour une comédie si bien montée le fils de saint répliqua: nous aurons pour spectateurs tous nos amis car je les ai suppliés de venir lecoq sourit ", "ils roulaient en direction de prague pensait à la photo où son corps était nu dans les bras de l’ ingénieur elle cherchait à se rassurer: en admettant que cette photo existe tomas ne la verrait jamais pour ces gens-là cette photo n’ avait d’ utilité que s’ ils pouvaient s’ en servir pour faire chanter dès qu’ ils l’ enverraient à le tomas elle perdrait aussitôt tout intérêt pour eux ", "elle était déjà remontée dans sa voiture quand soudain je me rappelai: —ah j’ oubliais mère rousset vous me rapporterez aussi le mystère de les foules un léger étonnement teinta la face ridée de la vieille campagnarde j’ ajoutai: —vous ferez attention mère rousset c’ est en volumes volumes ", "il avait adopté dans le parc une allée écartée à le bout de laquelle était un berceau ou plutôt une véritable grotte de verdure formée par l’ entrelacement de les branches c’ était là qu’ il se retirait et demeurait des heures entières sans que personne osât le déranger c’ était inutilement que le fide ̀le tom et le digne sanders passaient et repassaient avec intention à le portée de son regard il semblait ne pas les voir pour n’ être pas obligé de leur adresser la parole ce qu’ il y avait de pis dans tout cela c’ est que chaque jour ce besoin de solitude était plus grand et que le temps que le capitaine passait hors de la compagnie de les commensaux de le château était plus considérable; de plus on allait atteindre les mois nébuleux qui sont comme on le sait à les malheureux attaqués de le spleen ce que la chute de les feuilles est à les phthisiques et tout faisait présager qu’ à le moins d’ un miracle PROPN ne supporterait pas cette époque fatale ce miracle dieu le fit par l’ intermédiaire d’ un de ses anges ", "PROPN soucieux de les budgets de tv5 essaya sans succès de réduire la note à le les reporters finirent par racler leurs fonds de poches pour faire l’ appoint et insistèrent pour qu’ on s’ en tienne à le rodéo et que contrairement à le ce qui s’ était déroulé plus tôt les voitures ne soient pas brûlées qui avait filé à le début de la négociation réapparut à le volant d’ une golf g.t.i. rouge suivi de kaleb dans une renault turbo ils s’ enveloppèrent la tête dans un foulard ne laissant qu’ une fente pour les yeux —quand vous voulez ", "mais dès qu’ un ponte mettait contre moi sous sur une carte oui j’ avais essayé j’ avais voulu essayer sous ces sous je les gagnais un sou ou un million c’ était tout comme je ne pouvais plus perdre! tu gagneras! malédiction malédiction jours pendant jours j’ ai essayé je suis allé dans d’ affreux tripots je me suis assis chez des grecs qui donnaient à le jouer je gagnais contre les grecs je gagnais contre tout le monde je gagnais vous ne riez plus messieurs " ]
il en suivait l’ ascension avec angoisse et cette chose tout à le coup il la sentait se dégager et légère se balancer là-haut un instant puis tomber dans l’ inconnu alors il se disait que son cerveau était fermé et que l’ activité de son esprit se déroulait à le delà derrière un mur qu’ il ne pouvait renverser son foyer jusqu’ ici ne lui avait offert ni de grandes tendresses ni de grands encouragements il y trouvait du moins en dépit de quelques conflits passagers une atmosphère paisible et certaines commodités mais bientôt sa vie conjugale se bouleversa
[ "valentine dressée contre lui à l’ heure ou ̀ il aurait eu besoin d’ une alliée se déclara l’ adversaire de ses aspirations et tandis qu’ il cherchait à se ressaisir elle contrariait ses méditations riait de ses tentatives il trébuchait sur des obstacles continuels criait menaçait et s’ entêtait un matin il s’ éveilla avec une image précise entre les paupières il se vit pareil à une flèche rigide lancée vers la cime de les montagnes ", "parvenue à le but elle retombait dans la neige et s’ y enfonçait graduellement dit -il en se dressant sur son séant voilà j’ ai compris je suis monté trop haut une force m’ a hissé jusqu’ ici et cette force n’ est plus en moi et je ne vis à le cette hauteur qu’ avec difficulté il reprit: –agir non je ne puis pas agir parce qu’ à le cette hauteur je ne m’ appartiens plus je n’ ai plus le contrôle de mes facultés mon œuvre se résume en ceci: être etre la c’ est le maximum de ce que je puis faire un pressentiment vague lui suggérait que pour agir il ne lui restait qu’ un moyen: redescendre c’ était le prélude habituel de les défaillances de sa volonté et il lui était doux alors de se livrer à la nostalgie de le passé dans quelque recoin de son cœur un parfum s’ exhalait il reconnaissait une femme une jeune fille ses lèvres s’ entr’ ouvraient pour leur sourire comme autrefois ", "mais il sentait également que revenir en arrière lui était impossible reprendre son œuvre? comment? il méprisait cette œuvre et il lui faudrait renoncer à le cette conscience artistique que lui avait inculquée fauvarque il entrait souvent chez ses voisins un jour il trouva jeanne qui pleurait doucement avec une émotion pleine de bonté il se plia jusqu’ à la main de la jeune femme ", "il avait vieilli depuis mois ses lèvres charnues souriaient sans voiler la tristesse infinie de ses yeux –alors c’ est un chagrin c’ est donc un chagrin dit -il en caressant le poignet blanc de jeanne ah! comme c’ est triste vraiment comme a doit être lourd sur un cœur aussi petit que le vôtre ", "on se demande ah! oui oui à le milieu de ses larmes jeanne fut touchée par tant de bonhomie elle se renversa sur les coussins se mit à le rire –voyez! voyez reprit sentilhes voyez la jeunesse elle n’ a pas fini de pleurer qu’ elle rit déjà qu’ elle rit à les éclats –vous êtes bon s’ écria jeanne; si vous saviez l’ ennui qui nous tombe sur la tête PROPN leva les bras ", "–evidemment fit -il c’ est un ennui elle se décourage un peu rien de plus naturel mais réellement vous nous voyez en train de pleurer tous sur une maison PROPN sortait de chez eux à le cours de visites précédentes leur propriétaire s’ était déjà montré mécontent de le parti qu’ ils avaient su tirer de le vieil atelier ", "il se sentait volé puisque le bâtiment n’ était ni en ruine ni pourri par l’ humidite comme il l’ avait cru tout d’ abord mais ayant loué avec toutes sortes de réserves il venait de leur annoncer que le loyer serait triplé à le prochain terme encore devait -on s’ estimer heureux qu’ il n’ engageât pas de poursuites après avoir été fraudé lui un homme d’ expérience cette nouvelle atterra qu’ allez -vous faire ", "demanda -t-il –partir déménager à le plus vite s’ écriait fauvarque gaiement fois plus cher c’ est bon pour un autre nous nous contentons de mois passés dans ces magnifiques domaines ", "à le fond il a raison notre vieux grigou nous l’ avons roulé volé s’ il y avait une justice nous serions en prison à le même titre que les pires bandits songez que nous avons eu pendant mois notre hôtel et notre parc en plein passy incapable de surmonter le plaisir qu’ elle éprouvait à l’ entendre jeanne prit un coussin de velours violet et le lança de toutes ses forces sur fauvarque qui le reçut en pleine figure PROPN crut que le monde se dérobait sous lui " ]
[ "ils se regardaient à le milieu de les sourires sournois de les boys et de la gravité trop grande pour être naturelle des employés blancs c’ était l’ heure de le cocktail et tout shanghaï était là PROPN se sentait le plus ridicule l’ anglais était presque un jeune homme un mépris aussi intense que la colère qui l’ inspirait compensa instantanément l’ infériorité qui lui était imposée il se sentit entouré de la vraie bêtise humaine celle qui colle qui pèse à les épaules les êtres qui le regardaient étaient les plus haïssables crétins de la terre ", "les gènes ne décidaient pas de tout il y avait les actes ç a comptait les actes et en dépit de tout il avait quand même limité les dégâts en quittant la région certains de ses potes de le lycée pro avaient mal fini beaucoup dans le ravin trop bourrés en rentrant de boîte d’ autres en zonzon pour petits trafics un peu minables car ce n’ étaient pas vraiment des caïds dans le coin juste des petits mectons qui se faisaient chier un peu paresseux revendant de le shit à les bourgeois en vacances qui se défonçaient en regardant la mer convaincus qu’ ils étaient de grands poètes impressionnant les gonzesses de le coin qui rêvaient à l’ ascenseur social comme disaient les journaleux ceux qui savaient tout sur tout: toboggan de le malheur plutôt pensait il longeait la plage depuis la digue on n’ avait pas encore ouvert les baraques à le gaufres la basse saison était encore bien basse mais c’ était bon d’ avoir le territoire à le soi comme si tout le sable restituait le pays de son enfance il avait à le moins une chose à le lui sa solitude qu’ il avait portée comme un s", "soit nous verrons dit m. de trégars et il sortit et en remontant dans son fiacre qui l’ attendait à la porte de l’ hôtel il se demandait d’ où pouvait venir l’ assurance de le baron de thaller et s’ il ne s’ était pas trompé dans ses conjectures il allait être heures et maxence mme favoral et mlle gilberte devaient l’ attendre avec une fiévreuse impatience mais il n’ avait rien pris depuis le matin il se fit arrêter devant un de les restaurants de le boulevard il venait de se faire servir à le dîner quand à la table voisine vint s’ asseoir un homme d’ un certain âge déjà mais alerte et vigoureux encore à le tournure militaire portant moustache et la boutonnière pavoisée d’ ordres multicolores en moins d’ quart d’ heure m ", "astrakan voilà les anneaux de la chaîne dont il voulait entourer le caucase en y réunissant le commerce de l’ inde et celui de la russie ô dieu de le nord! toi que la nature créa pour flatter la vanité de l’ homme et le faire en même temps désespérer d’ atteindre jamais à le ta hauteur ton ombre gigantesque est debout devant moi et la cataracte de les siècles se brise en poussière à le tes pieds pensif et muet je marchais toujours cette muraille de le caucase est bâtie à le nord avec des blocs de pierre taillés carrément et emboîtés dans des pierres plus étroites et par conséquent plus longues que larges c’ est ce que les grecs ont appelé la construction pélasgique ", "—le duc de bordeaux depuis comte de chambord —on comprend quel appui est venu plus tard donner à la malveillance et très probablement à la calomnie —l' aventure de sa mère en vendée et à le château de blaye ces rumeurs naturellement inventées ou fomentées par les ennemis politiques sont tellement connues tellement prévues même qu' il en est sorti l' usage peu décent de faire accoucher les reines presque en public on ne doit donc pas attacher plus d' importance qu' il ne convient à le ces potins politiques je n' aurais pas le premier levé ce lièvre dont je connaissais cependant le gîte et je n' en parle qu' après journaux mais il peut être d' un certain intérêt de voir ce qui a pu donner lieu à les bruits qui ont couru ou que l'on a fait courir sur la naissance de —bruits à lesquels jérôme le frère de napoléon et son fils ne se privaient pas de faire des allusions très détaillées lorsqu' ils étaient mécontents de le neveu et de le cousin à lequel cependant ils devaient leur fortune ", "chaque flic a ses informateurs que jamais il partage avec ses collègues de même chaque donneur a son flic et consentirait pas à le vendre sa marchandise à un autre que lui mapion avait pensé un moment faire enchrister jeannot et le cuisiner puis s’ était dit que le nave était pas du bois qui loge aussi exact une bastos dans la nuque d’ un rusé comme le marchand de cacahuètes son petit copain pierrot non plus qu’ avait pas trop l’ air de se mouiller et qui à le part le minuscule trafic d’ armes révélé par le crouillat à le pépin tremblait trop pour sa trique pour jouer à le tudeur en fait nageait comme un grand voyait pas de le tout d’ où venait le vanne mais le sentait si sévère pour l’ avenir qu’ il préférait d’ ores et déjà prévenir que guérir ", "antonin était ambitieux avant tout et un ambitieux que les scrupules n’ embarrasseraient jamais beaucoup il se l’ était promis dès qu’ il avait commencé à le comprendre la vie joli garçon à le surplus de taille moyenne mais bien prise des yeux bleus toujours souriants et caressants une superbe barbe noire toute frisottante dont il était très fier et qu’ il soignait avec amour il était des mieux armés pour éveiller de prime abord et conquérir les sympathies féminines mme vaucamp et sa fille dans leurs visites à le mme avaient eu plus d’ une fois occasion de rencontrer le protégé de l’ entrepreneur ces visites à le mesure que le deuil de les femmes approchait de sa fin devenaient plus fréquentes et un jour arriva où la connaissance étant déjà amplement faite mme vaucamp invita m. lefuel à le venir la voir ", "–vous êtes un homme surprenant chacun de vos rubis semble sans pareil; or vous en possédez qu’ il est impossible de différencier l’ un avec l’ autre tant ils sont identiques et voilà que vous affirmez sérieusement acquérir bientôt le dixième semblable à les autres en tous points de quel pays faites -vous donc venir ces corindons géants –vous avez là une dague dont la poignée est remarquable dit hermann la coquille de la garde est fouillée à le ravir ", "plus positive que moi hortense brava ce léger ridicule et peut-être malgré ans passés en amérique et presque sans relations avec son oncle de sennecey le second carloman devra à sa mère la part qu’ il aura à l’ héritage de ce vieil original le terme est un peu vif employé à l’ égard d’ un parent malade mais les souvenirs de le passé l’ amènent malgré moi sur mes lèvres jusqu’ à le présent nous ne devons à le m. maudhuy que la déférence qui sied envers les parents car il a manqué toutes les occasions de nous inspirer des sentiments plus affectueux ", "–vous allez venir dîner à le château –demain je reviendrai j’ ai besoin d’ être seule pour penser à le ce que vous venez de me dire PROPN la laissa partir sans insister mais quand il voulut l’ embrasser elle se déroba encore il la regarda s’ éloigner jusqu’ à le ce que le virage de la route l’ eût cachée " ]
les gens lisent les proclamations de napoléon les mains dans leurs poches sans fureur oh si le pain était augmenté d’ un sou il y aurait plus de bruit les pauvres ont -ils tort ou raison on ne se battra pas nous sommes perdus
[ "je le sens mon cœur me le crie mes yeux me le disent la république est morte morte heures on est assemblé chez renoul y sommes -nous tous oui tous et encore quelques amis il doit en venir d’ autres à le midi à le midi ", "mais d’ ici là il faut commencer le branle bas il faut qu’ à le midi la rue soit en feu que la bataille soit engagée qu’ on sache le mot d’ ordre et qu’ on crie de barricade en barricade et pour tout de bon cette fois sentinelles prenez garde à le vous on ne se battra pas voilà qu’ il vient d’ arriver un grand garçon brun long et gras frère d’ un célèbre de ", "plus vieux que nous couvert de son nom il a la parole on l’ écoute que dit -il citoyens je vous apporte le mot d’ ordre de la résistance ne pas se lever attendre laisser se fatiguer la troupe et on l’ écoute ", "et on ne le prend pas par les épaules et on ne le jette pas dans la rue pour faire le premier morceau de la barricade je m’ indigne proclamons plutôt que c’ est fini perdu rentrez chez vous faisons -en notre deuil est -ce cela que vous voulez on se récrie non eh bien faites voir comme un éclair que tous les bras toutes les âmes protestent et se révoltent à l’ œuvre tout de suite ", "je vous le demande à le nom de la révolution que veux -tu donc faire –faire ce que nous pourrons descendre l’ escalier entamer le pavé crier à les armes à les armes camarades croyez -moi on m’ arrête l’ homme brun long et gras se tourne vers les amis et demande si l’on veut suivre le mot d’ ordre qu’ ont donné les députés que l’on a vus ", "ou bien si l’on veut m’ écouter moi descendre l’ escalier entamer le pavé crier à les armes il faut obéir à les comités dit la bande un autre arrive encore est -il aussi pour fatiguer la troupe oui et il apporte quelque chose de plus on fera passer dit -il un mot d’ ordre pour ce soir ", "ce soir rendez -vous place des vosges mes camarades me regardent suis -je convaincu cette fois convaincu je suis convaincu que nous sommes perdus convaincu que nous sommes des enfants convaincu que si nous étions de les hommes d’ action nous aurions déjà une barricade commencée –nous serions tout seuls hasarde renoul le plus prêt à se ranger de mon avis et la voix frémissante –tout seuls ", "mais si tout le monde en dit autant c’ est la lâcheté sur toute la ligne que ceux qui parlent de fatiguer la troupe aillent derrière les soldats les mains dans leurs poches avec des chaussettes de rechange allez chercher des chaussettes monsieur moi je dis qu’ il faut aller chercher des combattants et en faire venir en commençant le combat –où le commencer –où nous voudrons encore une fois sous ces fenêtres n’ importe où et je m’ offre à le arracher le premier pavé ce n’ est pas pour montrer que j’ ai du courage c’ est pour indiquer que je sens venir la défaite à le pas de loup ", "je ne crois pas que nous pouvons à le nous sauver la république mais nous monterons sur un tas de pierres sur le plus haut tas et nous crierons à le nous à le nous voyez nous sommes hommes de ans en redingote de les écoles que les blouses viennent nous commander je m’ accroche à les habits à les regards de mes camarades il paraît que je dis une folie " ]
[ "c' est justement où tu te casses le nez mon bonhomme on attendait l' arrivée d' une cuisinière pour laisser la femme de chambre prendre un congé de jours elle doit décamper demain de sorte que pendant cette quinzaine c' est moi qui aurai chaque soir quand elle se mettra à le lit la corvée d' apporter sa potion à le mademoiselle PROPN et avec une intonation rageuse elle grinça en crispant les poings en voilà une que j' ai dans le nez! —dame si elle t' a donné raison de la détester? ", "or il était à les abois de le pactole que lui avait confié sa belle-mère il ne restait plus rien les dernières années ses dépenses avaient flambé il s' était à le prévessin aligné sur le train de vie de les gens de son milieu payant de loyer s' achetant une range à le la remplaçant par une bmw à et à le paris ruiné en grands hôtels dîners fins et cadeaux pour corinne il avait pour continuer besoin de cet argent qu' à le peine rentré chez lui il est allé répartir sur ses comptes à la bnp de ferney-voltaire à le celle de PROPN et à le celle de genève ", "ne me dites pas le contraire j’ ai des dispositions à le prendre —votre cœur cogne sérieusement votre ventricule gauche n’ est pas un ami sur lequel compter dans les mauvais jours voilà tout ce que je peux vous dire avec certitude —je ne vous demande pas de me guérir regencrantz je sais bien qu’ on ne guérit pas je vous demande simplement de me jalonner la route de me dire le plus exactement possible de combien d’ attaques sera marqué le chemin qui me conduit à le cimetière ", "lucien réprima un sursaut: nom de nom de nom de nom c’ était ce marco qui avait endossé son crime le bon hotu suspecté à sa place c’ était trop farce —ah oui dit lucien j’ ai entendu parler et ils te recherchent dur? demanda marco un peu mon neveu dit lucien d’ un ton un tantinet supérieur seulement ils connaissent pas mon nom alors ils peuvent courir pas de photo que des signalements dis donc c’ est les gars à les motos qui te planquent? —oui dit ", "n’ est -ce pas je dois cela à le fils de et quand même je vous aurais aimé salentini quand même le caractère effrayant de célio m’ inspirerait des craintes sérieuses pour mon bonheur j’ ai une dette sacrée à le payer –j’ espère lui dis -je en souriant que le sacrifice n’ est pas trop rude en ce qui me concerne il est nul et votre supposition n’ est qu’ une consolation gratuite dont je n’ aurai pas la folie de faire mon profit en ce qui concerne célio je crois que vous êtes plus forte que lui et que vous caresserez le jeune tigre d’ une main calme et légère –ce ne sera peut-être pas toujours aussi facile que vous croyez répondit -elle ", "la guerre quelle guerre? oui c’ est me revient c’ était l’ année qu’ il a fait si froid et qu’ on a chassé les anglais a vous revient je n’ y comprenais plus rien je me demandais si j’ étais bien à le bon endroit ", "on se battait dans la banlieue on se battait dans les faubourgs à la villette à le pantin à le belleville et les russes ordonnaient l’ attaque de la barrière clichy c’ est le30mai on bat la générale pour le rassemblement de la garde nationale PROPN en fait partie il est sergent ", "mon maître a fait de mauvaises affaires et il est parti sans payer les ouvriers j' ai une pauvre jeune femme qui partage mes privations ce matin il me restait un sou j' ai acheté un petit pain que je lui ai laisse et ayant couru inutilement chez tous mes amis je me suis mis à le mendier pour ne pas rentrer sans lui rapporter ce qui lui est nécessaire mais cela me déchire le cœur voilà une demi-heure que je suis là et personne n' a encore voulu rien me donner —et demanda anselme pourquoi vous êtes vous adressé à le moi plutôt qu' à le cet homme couvert de chaînes et de diamants qui marchait devant moi? le jeune homme ", "ils sont infatigables ils frappent de mieux en mieux avec plus de calme plus ils frappent plus il saigne plus c’ est clair qu’ il faut frapper que c’ est vrai que c’ est juste les images se lèvent sous les coups thérèse est transparente enchantée d’ images ", "moi je vais faire ma ronde il ne faut pas qu’ une bonne soirée nuise à le mon devoir la blonde malade se retira aussitôt quant à le concierge il essaya d’ allumer une lanterne mais sa main tremblait tellement qu’ il n’ y put parvenir PROPN murmura -t-il il y a de la lune j’ y verrai bien assez clair " ]
d’ autres femmes auraient sans doute pu le dire il prit le temps après avoir mangé de se servir un petit verre de prunelle et de fumer une pipe presque entière —tu vas à le claridge tu ne rentreras pas trop tard il prit un taxi descendit en face de le palace à les champs-élysées et se dirigea vers le bureau de le portier
[ "c’ était déjà le portier de nuit qu’ il connaissait depuis des années et cela valait mieux car les portiers de nuit en savent régulièrement plus long sur les clients que ceux de jour son arrivée dans un endroit de ce genre produisait toujours le même effet il pouvait voir les employés de la réception le sous-directeur et même le garçon d’ ascenseur froncer les sourcils en se demandant ce qui clochait on n’ aime pas les scandales dans les hôtels de luxe et la présence d’ un commissaire de la p.j. annonce rarement quelque chose de bon —comment allez -vous pas mal monsieur maigret ", "les américains commencent à le donner la comtesse est toujours ici? il y a bien un mois qu’ elle est partie voulez -vous que je vérifie la date exacte —sa famille l’ a accompagnée ", "—quelle famille c’ était l’ heure calme la plupart de les locataires étaient dehors à le théâtre ou à le dîner dans la lumière dorée les chasseurs se tenaient les bras ballants près des colonnes de marbre et observaient de loin le commissaire que tous connaissaient de vue —je ne lui ai jamais connu de famille ", "voilà des années qu’ elle descend ici et —dites-moi avez -vous déjà vu la comtesse avec un chapeau blanc? —certainement elle en a reçu un quelques jours avant son départ —elle portait aussi un tailleur bleu? —non vous devez confondre monsieur maigret ", "le tailleur bleu c’ est sa femme de chambre ou sa camériste si vous préférez enfin la demoiselle qui voyage avec elle —vous n’ avez jamais vu la comtesse PROPN en tailleur bleu —si vous la connaissiez vous ne me demanderiez pas maigret à le tout hasard tendit les photographies de femmes sélectionnées par moers y en a -t-il une qui lui ressemble PROPN regarda le commissaire avec stupeur ", "—vous êtes sûr que vous ne vous trompez pas vous me montrez des portraits de femmes qui n’ ont pas ans et la comtesse n’ en a pas loin de tenez! vous devriez vous renseigner sur elle auprès de vos collègues de la mondaine car ils doivent la connaître nous en voyons de toutes les couleurs n’ est -ce pas eh bien la comtesse est une de nos clientes les plus originales d’ abord savez -vous qui elle est est la veuve de le comte PROPN l’ homme de les munitions et de l’ industrie lourde en italie ", "elle vit un peu partout à le paris à le cannes en égypte je crois qu’ elle fait aussi chaque année une saison à le vichy —elle boit c’est-à-dire qu’ elle remplace l’ eau par du champagne et je ne serais pas étonné qu’ elle se lave les dents à le pommery brut elle s’ habille comme une jeune fille se maquille comme une poupée et passe la plus grande partie de ses nuits dans les cabarets sa femme de chambre je ne la connais pas beaucoup ", "elle en change souvent je n’ ai vu celle-ci que cette année l’ an dernier elle avait une grande fille rousse une masseuse de profession car elle se fait masser chaque jour —vous connaissez le nom de la jeune fille quelque chose ", "je n’ ai plus sa fiche mais on vous le dira à le bureau j’ ignore si elle est italienne ou simplement de le midi peut-être même de toulouse? une petite brune —oui élégante convenable jolie je la voyais peu elle n’ occupait pas une chambre de courrier mais vivait dans l’ appartement où elle prenait ses repas avec sa patronne " ]
[ "mais un vent très dur ballottait le victoria jusqu’ à le coucher horizontalement et rendait parfois la position de la nacelle extrêmement dangereuse PROPN ne ferma pas l’ œil de la nuit souvent il fut sur le point de couper le câble d’ attache et de fuir devant la tourmente enfin la tempête se calma et les oscillations de l’ aérostat n’ eurent plus rien d’ inquiétant .le lendemain le vent se montra plus modéré mais il éloignait les voyageurs de la ville d’ qui nouvellement reconstruite par les foullannes excitait la curiosité de fergusson néanmoins il fallut se résigner à s’ élever dans le nord et même un peu dans PROPN proposa de faire une halte dans ce pays de chasse PROPN prétendait que le besoin de viande fraîche se faisait sentir ", "peut-être y avait -il un peu de coquetterie de la part d’ orietta –jamais! dit la jeune fille avec une hauteur mêlée d’ indignation cet homme avait d’ ailleurs très bien caché son jeu car rien n’ avait pu me faire soupçonner ses intentions à le mon sujet –en tout cas il paraît que tu avais encouragé le capitaine finley? dit ", "elle a quitté la danse hier avec ton ami celui qui demeure de l' autre côté de le jardin —oui toubertié c' est ainsi qu' elle prononçait son nom et elle n' est pas rentrée —et elle a bien fait si cela lui a plu; mais si elle revient tu lui diras de ma part qu' elle y retourne je ne veux plus d' elle chez moi.—oh! je le lui dirai bien sois tranquille elle n' avait pas le droit de te quitter ainsi elle aurait dû à le moins demander à le divorcer ", "va auprès de cette grosse pierre l' enfant fit ce qu' il lui commandait puis il s' agenouilla dis tes prières mon père mon père ne me tuez pas dis tes prières d' une voix terrible ", "à la treille il se trouvait toujours dans l’ avenue à le moment de l’ arrivée de le facteur et s’ il ne hâtait pas sa démarche il souriait en voyant henri courir au-devant de le piéton pour s’ amuser ensuite à le distribuer dans la maison les lettres et les journaux on était à la veille de le départ le petit garçon apportait une seule lettre qu’ il tendit à son père d’ un air désappointé m. de banville mit la lettre dans sa poche sans l’ ouvrir si à le moins elle était pour toi chuchotait henri suspendu comme d’ ordinaire à le bras d’ élisabeth tu m’ aurais donné les nouvelles ", "j’ éteignis dans le living-room je me trouvai dans le couloir que j’ avais déjà allumé me dirigeai vers ma chambre à le coucher ouvris la porte allumai la lampe éteignis celle de le couloir et commençai à le me déshabiller c’ est la première fois de ma vie que je dors dans cette chambre et dans ce grand lit je me proposai de ne pas oublier ce premier contact une ère nouvelle n’ allait -elle pas commencer plus besoin de réveille-matin me dis-je ils doivent quand même m’ envier à le bureau ", "à le cette époque-là il vivait à le paris et n’ était pas encore brouillé avec mon mari quelle profession exerçait -il? représentant de commerce il travaillait régulièrement comment le saurais-je? il nous a offert un service à le café comme cadeau de mariage vous n’ avez pas revu léontine faverges ", "sa main se porte à son cœur cette fois il va mourir! tant mieux n’ est -il pas venu ici pour cela cette apparition là-bas à la fenêtre de la véranda lui fait trop de mal il étouffe c’ est la plus cruelle de les hallucinations ou bien c’ est peut-être vrai que les ombres après la mort viennent errer autour des endroits qui leur furent chers car il voit il voit l’ ombre de marie-thérèse et ces ombres ont certainement le pouvoir de se montrer à le ceux qui les ont aimées l’ ombre de marie-thérèse est à la fenêtre dieu! comme elle est pâle elle est diaphane quel visage de tristesse et de mort ont les ombres de les morts qui viennent se promener dans la vie elle se penche comme autrefois elle tourne la tête comme autrefois elle a tous les gestes d’ autrefois mais ce sont des ombres de gestes et raymond ose à le peine murmurer: marie-thérèse de peur que toute cette ombre ne s’ efface ou qu’ à le seul son de sa voix ne s’ évanouisse sa bienheureuse hallucination à le pas prudents il s’ avance il glisse avec la précaution d’ un enfant qui s’ apprête à le saisir un papil", "un matin je reçus de nicole un coup de fil impatient je ne l’ avais pas oubliée si ce n’ était que je réservais mon énergie à une tâche plus urgente les pages que je rédigeais pouvaient bien être mes dernières j’ étais encore en pyjama à le peine réveillé et la tête encore pleine de mon travail de la nuit j’ avais ouvert le journal sur le chaos de le monde extérieur mon café refroidissait mes tartines étaient de pain rassis j’ avais bien de le mal à me mettre dans le bain d’ un imminent rapport sexuel et de fait nicole me trouva hésitant ", "il a eu raison car dès heures on se presse sur les banquettes de la vaste tente est un cirque pareil à le tous les cirques ambulants d\\' une bonne tenue et d\\' une suffisante variété: aussi son succès est -il considérable je pense a australien que le nom son personnel est anglais français et japonais ses acrobates japonais sont admirables et réalisent des prodiges d\\' équilibre dangereux " ]
voilà qui est fâcheux fait -il entre nous et la prochaine édition de france-soir j’ avais déjà eu la même idée avant de carillonner à sa porte je voudrais faire quelque chose vous vous en doutez poursuis -je courageusement mais dans ce malheureux pays déchiré par la guerre civile j’ avoue que je me sens perdu il ôte ses lunettes et se met à les fourbir avec la pochette de soie de son smoking mon cher commissaire une confidence en vaut une autre
[ "je viens moi-même d’ arriver à le elisabethville et je fête ce soir mon entrée en fonctions avec les personnalités de la ville parmi elles monsieur le consul n’ y a -t-il pas un notable de la police ou de l’ armée quelqu’un qui puisse me permettre enfin de disposer d’ une certaine force armée pour rechercher mes compagnons il hésite un instant attendez -moi ici fait -il ", "puis désignant avant de sortir une cave à le liqueurs si vous voulez vous servir un verre je veux que je veux il n’ a pas fermé la porte que j’ ai déjà sélectionné la boutanche de noir et blanc dans ce pays c’ est tout indiqué et que je m’ en vote une rasade à l’ unanimite plus ma voix le coup de remonte-moral me fait grand bien je me dis que tout n’ est peut-être pas perdu ", "mes compères se sont déjà trouvés dans des draps plus sales que leurs chemises et ils s' en sont et tirés je me sers un nouveau gorgeon d’ optimisme en bouteille et le consul revient il tient à la main une feuille de papier sur laquelle quelques lignes d’ écriture commencent de sécher il l’ évente pour hâter cet assèchement j’ ai parmi mes invités le sous-directeur de les mines de ", "il est à le mieux paraît -il avec les services de police voici un mot de recommandation je lis prière de prêter assistance à le porteur de la présente merci murmuré-je je dois aller à l’ hôtel de police avec ceci oui inutile de leur apprendre qui vous êtes et ce que vous faites ici ", "dites-leur que de vos amis ont voulu se promener en forêt et qu’ ils n’ ont pas reparu entendu je prends congé de le consul et je vais rejoindre mon brave chauffeur qui s’ est endormi le nez sur son volant il se frotte les gobilles et me regarde comme s’ il ne m’ avait jamais vu. a la police enjoins-je ", "et rapides mon lapin y a du lait sur le gaz la permanence est faiblarde flics en uniforme pioncent sur des bancs de bois lorsque je m’ annonce je demande à le parler à le leur chef et ils me font tout un tas de salades la force d’ inertie m’ a l' air d’ être la principale de ce bled ", "à le bout d’ une demi-heure un officier couleur de tunnel pas éclairé fait son apparition en bouclant son ceinturon il a l’ air vaneur et de mauvais poil je lui raconte ma fable et lui bonnis que je suis un aminche de m. comme preuve de ce que j’ avance je lui montre le papier il l’ épluche laborieusement ", "m’ est avis que ce gars a appris à le lire dans le marc de caoua demain on fera une patrouille décide -t-il je bondis vous charriez non pendant ce temps on est en train d' écorcher vifs mes amis ne le tourmente pas outre mesure ", "on ne peut rien faire ce soir la nuit c’ est pas possible mais et puis je n’ ai que ç a comme effectifs je jette un regard lamentable à les zigotos qui se sont presque rendormis effectivement c’ est pas bézef " ]
[ "la majorité désertait déjà les banquettes se couvrit de son chapeau haut de forme il n’ avait même pas eu à le dire: la séance est suspendue et il descendait en s’ appuyant à la rampe comme s’ il était déjà blessé à le mort! carlier avait quitté la séance traversant la salle de les pas-perdus et le vestibule on l’ avait vu courir à le un de ces petits bureaux-parloirs dans lesquels les députés pouvaient s’ enfermer avec l’ électeur en visite recevoir leurs amis et leurs confidences ", "je remarque dans ce public cosmopolite de ravissants visages qui me détournent des chefs-d’œuvre exposés puis je me fais la réflexion suivante il est bien évident que ces visages ravissants sont ici plus nombreux et plus évidents que partout ailleurs ne serait -ce pas justement les chefs-d’œuvre qui les révèlent et en quelque sorte les allument je m’ amuse des réflexions suscitées par les tableaux plusieurs touristes s’ avouent déçus par les dimensions de la joconde ", "elle en appela de le geste à le jane en balbutiant: par exemple par exemple surtout toi ajouta farou l’ habitude n’ est -ce pas jusque-là farou avait surveillé les mains tremblantes de fanny mais il lui vit les yeux pleins de larmes et prit de l’ aisance l’ habitude si le mot te convient t’ ai-je jamais retiré quoi que j’ aie fait la moindre part de ma tendresse depuis ans ", "mme était dans la cuisine occupée à le ranger la vaisselle marguerite à le piano laissait ses doigts aller et venir nonchalamment sur les touches —vous tenez vraiment à le ce que je joue j’ y tiens assieds -toi ici machère joseph était debout le coude droit sur la cheminée le regard fixé sur la fenêtre glauque l’ hiver peut s’ enfuir le printemps bien-aimé peut s’ écouler les feuilles d’ automne et les fruits de l’ été tout peut passer la voix manquait de fermeté ", "elle remercia d’ un sourire le vicomte de mémin lorsqu’ il l’ eût reconduite à sa place il crut pouvoir lui demander la permission de venir à la fin de la représentation lui offrir sa voiture pour la reconduire chez elle dans le cas où son mari ne serait pas revenu la chercher.marie d’ almée refusa en disant qu’ elle enverrait chercher un modeste fiacre .le vicomte salua n’ osant insister et alla se préparer à le paraître dans la deuxième partie de le spectacle .ce genre de représentation est devenu très à la mode à le paris et en province depuis quelque temps .pour qui connait l’ bistorique de l’ art équestre en france il n’ y a rien qui doive étonner de voir les fils de les plus nobles familles de la guyenne touj ours si remuante et si chevaleresque participer à le cette fête de charité comme militants actifs.henri le roi fondateur de l’ équitation en france et en europe tenait à le voir briller ses écoles à le premier rang depuis lors les gentilshommes français prouvèrent qu’ ils étaient des cavaliers sans rivaux et nulle part on ne donna des carrousels plus ", "a minuit seulement il se décida à le sortir de sa cachette la nuit était fort sombre il traversa la cour à le jugé gagna le vestibule qu’ il ouvrit avec précaution et monta l’ escalier un sylphe n’ eût pas fait moins de bruit à le milieu de l’ obscurité son étude préalable de les lieux équivalait à les rayons dune lanterne ", "verres de bière nous répond -il scandalisé vous ignorez donc que le dimanche jusqu’ à le heures il est défendu de boire hors de chez soi par charité il nous apporte une carafe d’ eau pour nous aider à avaler ses détestables gâteaux pétris à la graisse à le lieu de beurre des gâteaux à le me dégoûter à le jamais d’ épouser un pâtissier anglais enfin nous sommes dans le train pour PROPN ce chemin de fer ne vaut pas ceux de PROPN il est plus bas moins confortable on ne crie pas le nom de les stations et le service de les bagages laisse beaucoup à le désirer ", "un pareil nom le place sous votre protection il n’ avait évidemment en peinture et en histoire de l’ art que des notions un peu confuses ces paroles avaient pourtant suffi à le impressionner les assistants et l’ iconoclaste humilié de son geste barbare détourna la pointe de sa baïonnette d’ une toile qui se trouvait à le dire de robert macaire à le compter siècles et demi de plus que le souverain qu’ elle représentait si les insurgés se livraient à le quelque déprédation ils ne dérobaient rien ces violences avaient leur probité comme un mot d’ ordre jailli de la conscience même de le peuple on avait tracé à la craie et à le charbon sur tous les murs mort à les voleurs ", "suzanne s' est accroupie à le son tour t' inquiète y a pas de danger qu' on t' oublie alors se penche sur mario le regarde à le fond de les yeux et dépose sur sa bouche un baiser –comédienne elle joue la scène PROPN est médusé par son savoir-faire un rayon de soleil crève le ciel gluant et fait reluire le macadam il est près de heures maintenant PROPN sort les casques de le coffre arrière de la bécane en tend un à suzanne démarre le moteur encore un signe de la main vers mario qui leur répond idem adios adios et ainsi blindés suzanne ceignant de ses bras la taille d' ils décampent vers le levant étendu depuis une demi-heure sur cette pelouse jaune mario ne sent plus sa jambe la fièvre recouvre sa souffrance et déleste son corps il lui semble qu' il sort de lui-même soudain se déloge de son squelette pour prendre de la hauteur et alors se voit il se voit tel qu' il est seul et blessé le petit maillot de bain usé et le tee-shirt lardé de mazout il se voit couché sur le dos dans l' herbe sale aqueuse: il est seul maigre et abandonné les autres l' ont fait partir", "c’ était un genre de femme qu’ il connaissait peu n’ ayant fréquenté que des milieux où la distinction et en tout cas une certaine tenue morale étaient de mise elle se moquait en ce moment mais de quoi? évidemment du genre si convenable cher à son aïeul mais PROPN se demandait s’ il n’ existait pas aussi dans ses propos une sorte d’ amère dérision s’ adressant à le elle-même –monsieur votre frère viendra pour cette cérémonie " ]
henry me demandait: qu’ as-tu? tu sembles triste je répondais mais rien mais rien mon regard effaré se fixait sur la mer sans la voir sur les fermes sur les plaines sans que j’ eusse pu dire ce que j’ avais sous les yeux pour rien à le monde je n’ aurais voulu avouer la pensée qui me torturait quelques douleurs de vraies douleurs me passèrent dans le nez je voulus rentrer .à peine revenue à l’ hôtel je m’ enfermai pour regarder la plaie on ne la voyait plus
[ "et pourtant je n’ en pouvais douter elle me faisait mal écrivis tout de suite à le ma mère une courte lettre qui dut lui paraître étrange je demandais une réponse immédiate à des questions insignifiantes j’ écrivis après avoir signé: surtout n’ oublie pas de me donner des nouvelles de bijou lendemain je ne pus manger mais je refusai de voir un médecin je demeurai assise toute la journée sur la plage à le regarder les baigneurs dans l’ eau ils arrivaient gros ou minces tous laids dans leurs affreux costumes ", "mais je ne songeais guère à le rire je pensais: sont -ils heureux ces gens ils n’ ont pas été mordus ils vivront eux ils ne craignent rien ", "ils peuvent s’ amuser à le leur gré sont -ils tranquilles à tout instant je portais la main à le mon nez pour le tâter n’ enflait -il pas? et à le peine rentrée à l’ hôtel je m’ enfermais pour le regarder dans la glace oh! s’ il avait changé de couleur je serais morte sur le coup .le soir je me sentis tout à le coup une sorte de tendresse pour mon mari une tendresse de désespérée il me parut bon je m’ appuyai sur son bras ", "fois je faillis lui dire mon abominable secret mais je me tus il abusa odieusement de mon abandon et de l’ affaissement de mon âme je n’ eus pas la force de lui résister ni même la volonté j’ aurais tout supporté tout souffert le lendemain je reçus une lettre de ma mère ", "elle répondait à mes questions mais ne me parlait pas de bijou je pensai sur-le-champ: il est mort et on me le cache puis je voulus courir à le télégraphe pour envoyer une dépêche une réflexion m’ arrêta: s’ il est vraiment mort on ne me le dira pas je me résignai donc encore à le jours d’ angoisses et j’ écrivis de nouveau je demandais qu’ on m’ envoyât le chien qui me distrairait car je m’ ennuyais un peu des tremblements me prirent dans l’ après-midi ", "je ne pouvais lever un verre plein sans en répandre la moitié l’ état de mon âme était lamentable j’ échappai à le mon mari vers le crépuscule et je courus à l’ église je priai longtemps en revenant je sentis de nouvelles douleurs dans le nez et j’ entrai chez le pharmacien dont la boutique était éclairée ", "je lui parlai d’ une de mes amies qui aurait été mordue et je lui demandai des conseils c’ était un aimable homme plein d’ obligeance il me renseigna abondamment mais j’ oubliais les choses à le mesure qu’ il me les disait tant j’ avais l’ esprit troublé je ne retins que ceci: les purgations étaient souvent recommandées j’ achetai plusieurs bouteilles de je ne sais quoi sous prétexte de les envoyer à le mon amie .les chiens que je rencontrais me faisaient horreur et me donnaient envie de fuir à le toutes jambes ", "il me sembla plusieurs fois que j’ avais aussi envie de les mordre.ma nuit fut horriblement agitée mon mari en profita dès le lendemain je reçus la réponse de ma mère –bijou disait -elle se portait bien mais on l’ exposerait trop en l’ expédiant ainsi tout seul par le chemin de fer ", "donc on ne voulait pas me l’ envoyer il était mort .je ne pus encore dormir quant à le henry il ronfla il se réveilla plusieurs fois j’ étais anéantie .le lendemain je pris un bain de mer " ]
[ "il n’ y a rien de plus dangereux qu’ une timide révoltée on n’ obtient rien de ces êtres fragiles en apparence indomptables en réalité qui descendent d’ eve la blonde par la curiosité et la résistance encore plus que parla séduction par tempérament par caractère et par tradition de famille je suis très-autoritaire mais il faut vivre avec son temps nous ne sommes pas en russie où le maître pourrait faire jouer par ordre je vous engage à le user de persuasion ", "–non approuva me floch ce garçon est véritablement extraordinaire on dirait qu’ il prévoit plutôt le divorce que le mariage –tout à le fait étrange sa fiancée ne lui inspire aucune confiance –c’ est évident! et se grattant la tête le directeur de agence ajouta un peu ennuyé –c’ est bien la première fois que je rencontre pareils postulants votre cliente est évidemment charmante mais elle ne manque pas d’ originalité –votre jeune homme est indiscutablement un homme de le monde répliqua le tabellion en souriant mais il est méfiant cela manque d’ élégance prend de telles précautions –oui oui manifestement elle est prudente PROPN a donc raison de prévoir le pire quand il ne plaira plus il nous faut l’ augurer vient toujours un jour ", "c’ est bien le seul genre de miroir à lequel votre pupille a droit il n’ en existe pas de meilleur ils parvinrent dans une chambre dont les murs les fauteuils et le lit étaient tendus de velours rouge sombre —on l’ appelle la chambre cramoisie je n’ aime pas tant cette couleur si je l’ ai cependant choisie c’ est par amour pour ce mot que la vie ne permet pas d’ employer souvent ", "c' est à le peine si dans les rares descentes je pensais à le marie je me réveillai à le petit matin et soulevai la couverture se lavait debout devant la pierre à le évier il était torse nu. la cicatrice qui fermait son épaule plissait à le chacun de ses mouvements il vida sa cuvette s' habilla en s' aidant de ses mâchoires puis repoussa la vaisselle de la veille qui embarrassait la table ", "combien je t\\' en remercie car PROPN est à le toi que je dois d\\' avoir ignoré les dangereux entraînements de la jeunesse et de je lui ai dit toute notre intimité de travail de voyages tête à le tête de causerie intime et jamais épuisée ces soirées d\\' hiver à la campagne où tous seuls à le coin de le feu nous pensions tout haut pour autre et quelquefois à le milieu de la nuit oubliant de compter les heures qui sonnaient et les lumières qui se consumaient sur la table et lucie aimait à le apprendre que nous étions souvent gais dans ces épanchements jusqu\\ à le rire et à le réveiller en sursaut le vieux chien qui dormait dans nos jambes que nous recommencions le jour suivant après nous être dit cette fois nous nous quitterons à le heures nous avons à le travailler nous veillons trop et que nous retombions dans notre oubli de le temps dans notre plaisir de pouvoir échanger avec suite nos idées et nos sentiments sans être dérangés ni distraits par la vie extérieure je lui racontais aussi nos longues promenades de jours dans avec un domestique pour faire notre cuisi", "vers la mare marmoréenne il traîne lucienne l’ haleine de la nuit tremble dans troènes à les fleurs blanches et dans les ailes blanches de les canes la jupe s’ accroche ronces à les pierres de la cour creuse mais cyrille tire de ses mains emmêlées à la chevelure et le corps mou suit avec des bruits de déchirures cyrille marmonne c’ est sa faute elle ne voulut pas avouer elle n’ avoua rien dans\\n' son entêtement perfide cette souillée menteuse ", "l’ était pas serrée la pauvre gamine qu’ y avait dedans et ses grands cheveux blonds lui faisaient comme un oreiller sous le crâne tout d’ os —mande pardon a dit justin en nous bousculant pour sortir et on l’ a entendu en haut dégobiller et se roumioner sûrement jusqu’ à le bile —on referme et on s’ en va a commandé maupas on a fait ça en silence après on a remis les cailloux on a camouflé le plomb cassé comme on a pu et on est remontés un peu chamboulés de la panse en haut justin nous attendait un peu de rougeur revenue mais avec des larmes plein les yeux ", "je n’ en parlais pas chez moi car aucun adulte n’ aurait compris cette chasse à l’ homme mais dans notre esprit il s’ agissait plus d’ assouvir un désir de confrontation un songe de gloire périphérique que d’ imaginer naïvement les vainqueurs imposant leur loi à les perdants je faisais équipe avec jo un teigneux de ans à le visage dévoré par une acné épidémique qui portait par an le stupide pantalon de golf popularisé par tintin on nous avait abandonné le secteur à le bout de le vieux village et bien entendu le second cimetière qui fermait la ville pour un secteur pourri c’ était vraiment un secteur pourri ", "PROPN n’ aurait qu’ à le revenir dit scapin; si nous essayions à le nous tous de tirer de le fourreau cet acier formidable matamore s’ arc-boutant contre un pavé scapin s’ attelant à la coquille pandolphe à le valet et le tabellion à le pandolphe après quelques secousses la lame à l’ effort de les fantoches qui allèrent rouler d’ un côté les fers en l’ air tandis que le fanfaron tombait de l’ autre à le jambes rebindaines tenant encore à le pleines mains le fourreau de la colichemarde relevé il reprit la rapière et dit avec emphase: maintenant léandre a il n’ a de ressources pour éviter la mort que d’ émigrer en quelque planète lointaine s’ enfonçât -il à le cœur de la terre je le ramènerai à la surface pour le transpercer de mon glaive à le moins qu’ il ne soit changé en pierre par mon œil horrifique et méduséen malgré cet échec aucun doute ne vint à l’ obstiné vieillard pandolphe sur l’ héroïsme de le matamore et il persista dans l’ idée saugrenue de donner pour mari à sa fille ce magnifique seigneur isabelle se prit à le pleurer et à le dire qu’ elle pr", "pourtant dès les premiers lyrics quelquechose le fait ciller discret et froncer d’ invisibles sourcils sanscesser de chanter il jette des regards sporadiques vers la coulisse de droite une phrase chantée un regard à le droite une autre phrase un autre regard à le droite les en mêmetemps c’ est qui est fort j’ assure le show et en même temps jesignifie à le type de le son que les retours sont mal réglés tout çadans le chaos de " ]
on devait tromper yolande on se servait d’ elle et cette brave fille ne voulait pas lui dire exactement ce qui s’ était passe oui sans aucun doute il en avait à le présent la certitude on se servait d’ elle c’ était bien dans les méthodes de ces messieurs quand on ne peut pas démasquer les gens on les prend de biais par les êtres qui leur sont chers
[ "c’ est le coup classique on avait dû avoir beaucoup d’ égards pour yolande par ce moyen on est toujours sûr de gagner une femme il y avait là-dessous un piège on le jetait dans les bras de yolande ", "si ç a ne donnait pas de résultat eh bien demain à le lever de le jour on les arrêterait tous les —écoute-moi yolande dit bridet calmement tu vas me raconter exactement dans tous les détails ce qui s’ est passé —tout de suite déja tu ne veux pas t’ asseoir sur le lit à le côté de moi? —oui tout de suite —je vais te le dire ", "tu verras c’ est très simple —non non ne me dis rien réponds à le mes questions quand outhenin t’ a -t-il téléphone —aujourd’hui dans la matinée à le heures ", "je n’ étais pas là il a retéléphoné à le midi la chance a voulu que cette fois je sois là qu’ est -ce qu’ il t’ a dit exactement il m’ a dit qu’ il voulait absolument me voir à le ton sujet que je devais venir immédiatement ", "j’ ai tout de suite pensé que tu avais fait une bêtise j’ ai pris le train —et tu as vu outhenin —oui il m’ a reçue très gentiment un certain monsieur saussier et un autre monsieur qu’ on ne m’ a pas présenté se trouvaient là également ", "j’ étais émue il y avait de quoi ils s’ en sont aperçus ils m’ ont réconfortée ils m’ ont expliqué que quant à le eux ils savaient que tu n’ avais rien fait mais que tu t’ étais mis dans un mauvais cas ", "ils m’ ont demandé de leur dire franchement ce que je savais sur tes relations avec basson je le leur ai dit qu’ est -ce que tu leur as dit? la vérité —quelle vérite je leur ai dit que tu n’ avais voulu qu’ obtenir un sauf-conduit de basson ils m’ ont demandé si je savais ce que tu voulais faire en afrique ", "je leur ai dit que tu voulais servir le maréchal ils se sont mis à le rire si spontanément que j’ ai compris qu’ ils étaient plus malins que toi personne n’ était dupe de ta comédie tout le monde avait deviné que tu cherchais à le rejoindre de gaulle que votre mari soit communiste m’ a dit outhenin juif gaulliste franc-maçon ou tout à la fois nous n’ y pouvons rien ", "mais dites-lui qu’ il ne nous prenne pas pour des imbéciles qu’ est -ce que tu lui as répondu? —que voulais -tu que je réponde je ne pouvais rien répondre j’ ai simplement répété qu’ en ce qui concerne basson tu ignorais qu’ il fût en rapport avec de gaulle ils m’ ont demandé si tu me tenais à le courant de ce que tu faisais je leur ai répondu: oui à le ce moment j’ ai ajouté: croyez-moi basson est trop intelligent pour s’ ouvrir à un homme comme mon mari " ]
[ "—tu te trompes solange je sais qu’ elle ne sera heureuse que quand elle vivra auprès de moi; la pauvre enfant me donne plus de la moitié de ses gages pour payer les façons de mes champs car moi je ne peux plus rien gagner à le présent et je crois bien qu’ elle n’ a pas de grandes épargnes —ce n’ est pas pour son argent que mon garçon la veut; tu sais qu’ il était le filleul de le père jusserand qui lui a acheté un remplaçant à le bout de ans de service parce qu’ il voulait le voir avant de mourir ", "tu arrives à l’ improviste et dame! tu tombes sur le repas traditionnel qui ne varie guère chez nous tu le sais la soupe les pommes de terre et le lard avec du cidre doux –tout cela est excellent paul et c’ est si réconfortant de se trouver ici entre vieux amis après les jours terribles que j’ ai traversés depuis quelque temps après ces dernières heures où j’ ai connu bien des angoisses quelles aventures mon cher !...il respira profondément .la soupe grasse fumait dans les assiettes creuses la lampe à le pétrole sous l’ abat-jour de carton répandait un cercle de lumière qui ne dépassait guère la grande table et laissait dans l’ ombre le coin où sur le lit à les rideaux fleuris reposait paisiblement éliane ", "ans plus tard l’ amiral hollandais battait la flotte espagnole sur les côtes de le pérou et établissait la domination hollandaise dans les moluques c’ était ans après cette victoire que doublaient le cap de bonne-espérance comme nous l’ avons dit les bâtiments hollandais commandés par pierre et comment ces baleiniers naviguaient -ils de conserve le voici PROPN avait été en nommé par la compagnie hollandaise de les indes-orientales capitaine de le nieuw-hoorn bâtiment de tonneaux monté par hommes d’ équipage et destiné à le faire le commerce ", "vous autres artistes quand une fois vous êtes acoquinés à le votre atelier vous ne voulez plus vivre dehors voilà pourquoi vous ne faites rien de bien vous vous emprisonnez là sous prétexte de travailler mais à le fond c’ est pour ne rien faire crois-moi la vie n’ est féconde qu’ à la condition d’ aller toujours par chemins j’ y songerai dit tristement monjoyeux en voyant s’ envoler cette belle folle ", "—je n’ ai jamais eu l’ occasion de me poser la question après la faculté je me suis retrouvé dans les bureaux à le métro on avait un restaurant spécial réservé à le personnel de le service juridique —alors tu ne peux pas comprendre chapitre ils avaient livré le matériel après une vérification interminable de leurs papiers par la garde allemande de les entrepôts ", "ils sont peu de chose mais ils disent: la vie de les pauvres est d' abord pénible mais quand les pauvres se sont donné de la peine il y a des examens qui les récompensent vous mentez jamais je n' ai reçu de réponse à le ma demande pour entrer dans les ponts et chaussées on croirait que vous avez créé des droits pour nous donner de fausses espérances et pour nous faire souffrir les autres professions ne sont pas abordables ", "on le rendait donc responsable des fautes de son fils le vieillard n’ oublia jamais l’ humiliation de cette scène seulement ce que clément PROPN ignorait c’ est que cette démarche qui lui avait été si pénible il eût pu se dispenser de la faire car quelqu’un l’ avait prévenu en répandant parmi les conjurés la nouvelle de la défection de paolo ce qu’ il ignorait encore c’ est que le lendemain de le départ de le frère d’ un jeune homme s’ était présenté dans les bureaux de la préfecture d’ ajaccio et avait sollicité une audience de le préfet à lequel il avait quelques communications à le faire admis dans le cabinet particulier de ce fonctionnaire l’ inconnu avait exposé tous les faits relatifs à l’ insurrection projetée l’ habile administrateur avait d’ abord accueilli froidement une dénonciation qui semblait réclamer un salaire ", "et les formes que vous construisez nous n’ y avons pas de place madame baudoche aimait l’ ancien metz les vieux remparts leurs fossés remplis d’ eau de la seille et de la moselle leurs ombrages de peupliers sous lesquels tant de dimanches elle avait vu galoper les jeunes officiers de l’ école d’ application toutes les maisons hôtels aristocratiques ou modestes demeures lui racontaient des vies messines de le courage de l’ honneur et de les mœurs courtoises il y a des faits locaux chargés d’ âme qui restent en dehors de l’ histoire seulement parce que personne n’ est là pour les écrire la vieille femme les avait vus et retenus tout à le long de le dix-neuvième siècle elle savait aventures de guerre d’ amour et d’ argent des romans des faillites et des fortunes surprenantes une suite d’ anecdotes vivantes et de portraits des commérages si vous voulez mais qu’ un stendhal eût aimés ", "monsieur dit bineau larmuzeaux ne veut pas me rendre ma veste larmuzeaux rendez la veste tout de suite .-monsieur il va arracher ma veste qui voyait par les mouvements brusques de larmuzeaux compromettre la vie de ses manches j\\' ai mis sa redingote parce que je n\\ avais pas autre chose disait bineau à le professeur mais je la rends vous voyez .-monsieur larmuzeaux ditmdelteil rendez la veste immédiatement et sans la déchirer enfin le malheureux tambour-major sortit des habits de son camarade ", "l’ officier debout sur la crête d’ un talus de boue en bronze lui aussi désignait de sa canne le nord est plein de menaces à les poilus bardés de bidons et de musettes qui gravissaient la pente le fusil à la main baïonnette à le canon c’ est à le cela que menait le jour faussement radieux qui baigne le seuil de ce siècle tant d’ optimisme raisonnable de labeur probe et d’ application avaient abouti à le désastre dont les corps et les âmes gardaient années plus tard l’ effroyable souvenir à le lieu de le repos qu’ ils pensaient goûter sous le tilleul c’ est l’ horreur et la destruction qui marchaient à le leur rencontre je ne m’ explique pas autrement l’ émoi que j’ avais à le passer en quelques endroits " ]
elle sera finie avant que j’ aie commence il chercha autre chose ne trouva pas il n’ avait jamais brillé par l’ éloquence alors il fit en signe de mépris grimaça de la barbe se débattit de les mains pour bien calmer les inquiétudes réduire les choses à le leurs minimes proportions mais pourquoi pourquoi as -tu fait gémissait la mère jeta le vieux par-dessus son épaule qu’ est -ce que tu attends pour les conduire là-haut et leur verser un petit schnaps car déjà la cliente en était aux: ouille malheur à le moi c’ est le grand qui s’ est fait soldat? qu’ il est beau et elle manœuvrait pour s’ intégrer à la conversation .mais refusa de monter
[ "il prétexta un travail urgent et rentra sombrement chez lui jours plus tard c’ est son plus jeune frère itchê qu’ il accompagnait à la gare oui aussi s’ était engagé ans un gamin! songeait yankel désolé en contemplant la forme frêle de le jeune homme il avait trouvé assez naturel le geste de le grand moïsché ce colosse ce vaurien ce batailleur qui ne rêvait que plaies et bosses d’ ailleurs à le ans ", "avait eu le temps de profiter de la vie non? tandis que ce pauvre petit itchêlê si frais si neuf un enfant quoi! qu’ allait -il devenir à le milieu de soldats d’ hommes brutaux grossiers et s’ il lui arrivait un malheur car enfin c’ est dangereux la guerre quand on y pense avec les balles les obus et tout et qui commençait seulement d’ y penser pour de bon était hanté par l’ image de les tendres chairs de son frère déchirées labourées saignantes pauvre enfant répétait -il il ne savait que répéter cela.il avait toujours considéré un peu comme son propre fils; ", "de fait le jeune homme lui ressemblait en plus souffreteux en plus triste aussi il venait souvent rue des francs-bourgeois sans autre motif semblait -il que de se réchauffer un peu il s’ installait dans un coin et il restait là pendant des heures les mains sur les genoux à le regarder lentement autour de lui à le suivre lentement de ses grands yeux liquides les évolutions de les autres jamais une parole sauf quand on l’ interrogeait; alors il répondait tout de suite mais par monosyllabes comme si d’ écarter les lèvres le fatiguait ", "jamais un rire; à le plus devant une plaisanterie vraiment irrésistible un brumeux sourire à le vous fendre le cœur à le bout d�� �un certain temps cette présence muette finissait par vous peser tu veux quelque chose demandait ou en rencontrant le regard collant de le jeune homme de le thé? un petit schnaps? des gâteaux alors la bouche d’ faisait une drôle de moue indifférente et fatiguée ses mains s’ écartaient comme pour dire: tu as l’ air d’ y tenir si tu veux ", "s’ il y en a. moi je suis bien comme avait essayé de lui prêter des livres français disait merci emportait les livres les rapportait jours plus tard et n’ en demandait pas d’ autres .«alors a t’ a plu?—oui sur un ton désabusé est -ce que ce oui voulait dire oui ou non ou je m’ en fiche mais enfin qu’ est -ce que tu en penses comme réponse l’ éternelle grimace tu crois vraiment qu’ il faut penser quelque chose c’ est si fatigant fatigant de vivre aussi PROPN en arrivait à le douter de l’ intelligence de son frère mais alors il se remémorait les prouesses scolaires de l’ élève isaac quelque ans plus tôt débarqué de russie à l’ âge de ans en peu de mois l’ enfant s’ était mis à le niveau de ses condisciples français et qui suivait ses travaux de près se demandait si un génie n’ était pas né dans la famille ", "l’ instituteur n’ affirmait -il pas qu’ isaac serait certainement reçu à le son certificat d’ études primaires voilà que le jeune prodige était tombé malade juste à la veille de l’ examen rien de grave vous savez ce que c’ est les enfants les ganglions qui suppurent la croissance quoi! seulement le père en avait profité pour le retirer de l’ école et le mettre tout de suite à le magasin et quand avait essayé de vanter les bienfaits de l’ instruction le vieux l’ avait envoyé promener: la science la science on a bien besoin de la science pour gagner sa vie et honorer le seigneur cependant le principal intéressé assis sur une chaise les mains à le plat sur les cuisses regardait dans le vague la tête un peu de travers au-dessus de le pansement blanc qui entourait son cou ", "que voulait -il? que désirait -il? impossible d’ en rien tirer et avait dû battre en retraite devant le père la tête de travers comme trop lourde à le porter c’ était l’ attitude habituelle d’ navré contemplait son petit frère autour d’ eux les gens criaient s’ interpellaient les bousculaient mais enfin pourquoi t’ es -tu engage écarta les mains fit sa grimace il faut bien n’ est -ce pas ou c’ est comme ou je ne sais pas renonça il ne parvenait pas à le comprendre comment ce garçon apparemment dénué de toute volonté avait pu prendre une décision aussi grave ", "qu’ est -ce qui s’ était bien passé sous ce crâne? pas un mot à le personne; et puis un beau soir voilà il avait annoncé à ses parents qu’ il s’ était engagé et qu’ on l’ avait pris le vieil avrom avait tempêté la mère pleure inutilement tout était réglé d’ ailleurs rien ne mordait sur les silences d’ alors le père avait conclu en criant: plus tard tu verras! tu regretteras ce qui n’ était tout de même pas une malédiction mais il avait refusé d’ accompagner son fils à la gare pour le punir ", "PROPN avait dissuadé sa mère de venir il préférait avoir yankel tout seul et maintenant il restait là une valise à le bout de bras la tête appuyée de biais sur le cou maigre et fléchissant devant son frère qui ne savait plus que dire et se surprenait avec honte à le souhaiter le départ de le train ils avaient tous la même taille mais itchê qui se tenait toujours voûté paraissait plus petit malgré sa maigreur il était en civil: on l’ envoyait à un dépôt de province " ]
[ "un demi! maigret allumait sa pipe posait son melon tout dégouttant d’ eau sur la banquette de moleskine brune un demi un! et gérard piedbœuf esquissait un sourire ironique et méprisant grommelait à le mi-voix l’ ami des flamands il avait bu lui aussi ses prunelles étaient trop brillantes ses lèvres pourpres faisaient ressortir la pâleur de son teint on le sentait très excité ", "elle avait tourné la tête elle souriait puis d’ un air je veux bien que vous soyez mon ami seulement vous ne faites jamais de mal à les mouches dites et comme tout le monde s’ égayait autour d’ elle octave les écrase les mouches continua -t-elle gravement c’ est très mal l’ abbé s’ était assis il semblait il s’ abandonna un moment à la paix tiède de la terrasse promenant ses regards ralentis sur le jardin sur les arbres de les propriétés voisines ", "–silence! répondit le colosse si vous ne voulez pas que je le heurte faites en sorte que je ne le trouve jamais sur mon passage –mais alors reprit la comtesse qui se sentit le courage de lutter contre son tyran jurez-moi de ne point attenter à ses jours si vous ne le rencontrez plus puis -je compter sur votre parole de gentilhomme –que veut dire ceci? reprit le comte.–eh! bien tuez -nous donc aujourd’hui tous s’ écria -t-elle en se jetant à le genoux et serrant son enfant dans ses bras ", "sous les doigts agiles de gustave les petits boutons tournaient tournaient dans des combinaisons sans nombre parfois quand il se fatiguait PROPN le relayait avec la tranquillité posée qu’ exigent ces sortes d’ opérations tant d’ amour et tant de patience devaient être récompensés la société de les beni-bouffe-tout passait lorsque la massive porte de le coffre s’ ouvrit avec une majesté solennelle en un clin d’ œil la sélection de les valeurs se fit toutes celles nominatives respectées scrupuleusement et laissées à le leur place ", "a cette vue il se sentit attendri malgré lui et prenant entre les siennes les mains qui lui étaient tendues: calmez -vous ma pauvre enfant dit -il à le voix basse comme s’ il eût craint que l’ éclat de sa parole ne dût profaner cette triste demeure; et apprenez -moi avec confiance en quoi je puis vous être utile ces douces paroles semblèrent soulager l’ étrangère qui se releva alors et répondit avec plus de calme: je sais monsieur que vous cherchez quelqu’un pour remplacer votre vieille gouvernante morte depuis un mois et je viens vous offrir mes services il y avait une si grande expression de noblesse et de simplicité dans la personne de celle qui venait faire cette proposition que le vieillard ne sut pas lui cacher &a surprise vous fit -il vous n’ ayez pas peur je vous en prie interrompit la pauvre femme qui devina un refus sous ces paroles je suis plus forte que vous ne pensez tout à l’ heure si j’ ai eu un moment de faiblesse c’ est la fatigue seule qui en est cause je vous assure ", "et soudain des lèvres de le poète les sublimes strophes de le lac s’ envolent harmonieuses dans la nuit :ainsi toujours poussés vers de nouveaux rivages dans la nuit éternelle emportés sans retour ne pourrons -nous jamais sur l’ océan de les âges jeter l’ ancre un seul jour l’ année à le peine a fini sa carrièreet près des flots chéris qu’ elle devait revoir regarde je viens seul m’ asseoir sur cette pierreoù tu la vis s’ asseoir! émue les yeux baignés de larmes elvire s’ est blottie dans mes bras .lèvres à le lèvres nous nous laissons bercer par la divine musique de les vers :un soir t’ en souvient -il nous voguions en silence;on n’ entendait à le loin sur l’ onde et sous les que les bruits de les rameurs qui frappaient en cadencetes flots harmonieux .sous la lune dans le silence argenté les strophes célèbres se succèdent se succèdent ...je sens contre ma poitrine le cœur d’ elvire qui palpite éperdument mesure que le poème approche de sa fin la voix de lamartine se fait plus grave plus émouvante encore ", "mais avec tes grandes jambes je suis certain que cela ne te fait rien d’ arpenter un peu le quartier avec moi on va même passer devant chez ton nouvel éditeur –tu imagines pourquoi je veux te voir –laisse-moi deviner pour le plaisir de payer la note de restaurant? si tu es d’ humeur câline c’ est pour remuer ton couteau dans ma plaie ", "quand j’ ai dû reconnaître que dans l’ un de ses aspects ce corps butait sur une limite à le savoir que n’ étant pas la plus jolie je pouvais me voir préférer une autre ce que je n’ étais pas suffisamment sotte pour ignorer mais une femme surtout très jeune a ressources pour dissoudre cette évidence dans l’ illusionnisme de les jeux de la séduction et que cela m’ était pour la première fois clairement signifié j’ ai mordu la poussière j’ ai mordu les draps de le lit ou je m’ enfonçais en sanglotant et certaines réponses de claude consistaient à le me jeter sur la moquette nous étions l’ un et l’ autre d’ une nature peu loquace et notre inexpérimentation explique en grande partie notre impossibilité à le maîtriser nos pulsions aussi bien qu’ à le déchiffrer nos sentiments l’ affranchissement de les corps et de les désirs était un processus essentiellement expansif qui ne souffrait aucun obstacle ", "où es -tu camille l’ appelait en haut de le perron mais par caprice il s’ abstint de répondre et gagna des ténèbres plus sûres en tâtant de le pied le bord de la pelouse tondue à le haut de le ciel siégeait une lune voilée agrandie par la brume de les premières journées tièdes un seul arbre un peuplier à le jeunes feuilles vernissées recueillait la clarté lunaire et dégouttait d’ autant de lueurs qu’ une cascade un reflet d’ argent s’ élança d’ un massif coula comme un poisson contre les jambes d’ alain te voilà je te cherche ", "sans doute à le cause de lui maman s’ imaginait peut-être que j’ allais le remercier attendant me regardant s’ efforçant à le cet entrain cette gaieté maladroite tremblante j’ ai dit: des leçons de math bon très bien où est -ce j’ ai dit: vous les avez avertis de le prix il dépliait sa serviette il ne m’ a même pas regardé naturellement a -t-il fait ses yeux ne quittaient pas quelque chose derrière moi " ]
elle comprenait tout elle comprenait même pourquoi cette petite commise considérait tellement le savon coûteux qu’ elle venait d’ acheter la pauvre me disait -elle elle se console avec ce savon de luxe ç a lui remplace la grande vie c’ est comme si elle avait réussi dans la vie elle ne parle plus maintenant elle est maussade en sa terreuse mélancolie
[ "finies les longues badauderies de genève avec ma mère qui marchait péniblement et j’ étais heureux de respecter sa lente marche et je me forçais à le aller encore plus lentement qu’ elle pour lui éviter fatigue et humiliation elle admirait tout de la chère genève et de la suisse elle était enthousiaste de ce petit pays sage et solide elle faisait pour la suisse de les rêves de domination universelle élaborait un empire mondial suisse elle disait qu’ on devrait mettre de bons suisses bien raisonnables bien consciencieux un peu sévères à la tête de les gouvernements de tous les pays ", "alors tout irait bien les agents de police et les facteurs seraient bien rasés et leurs souliers bien cirés les bureaux de poste deviendraient propres les maisons fleuries les douaniers aimables les gares astiquées et vernies et il n’ y aurait plus de guerres elle admirait la pureté de le lac de genève même leur eau est honnête disait -elle ", "je la revois lisant avec respect la bouche entrouverte l’ inscription gravée à le fronton de l’ université le peuple de genève en consacrant cet édifice à les études supérieures rend hommage à les bienfaits de l’ instruction garantie fondamentale de ses libertés comme c’ est beau murmura -t-elle regarde les belles paroles qu’ ils savent trouver finies les errances sans but devant les vitrines de les magasins de genève pour la mettre à l’ aise je me faisais tout oriental avec elle il nous est même peut-être arrivé de manger subrepticement des pistaches salées dans la rue comme bons frangins méditerranéens qui n’ avaient pas besoin pour s’ aimer d’ avoir une conversation élevée et de se jouer des comédies de distinction et qui pouvaient être un peu veules ensemble et traînasser ", "comme elle se fatiguait vite à le marcher cette lente marche c’ était déjà une marche funèbre le commencement de sa mort on marchait lentement et elle me disait soudain à le moi son grand ami une pensée qui lui paraissait importante mon fils vois -tu les hommes sont des animaux regarde-les ils ont des pattes des dents pointues ", "mais un jour de les anciens temps notre maître moïse est arrivé et il a décidé dans sa tête de changer ces bêtes en hommes en enfants de dieu par les saints commandements tu comprends il leur a dit tu ne feras pas ceci tu ne feras pas cela c’ est mal les animaux tuent mais toi tu ne tueras pas moi je crois que c’ est lui qui a inventé les commandements en se promenant sur le mont sinaï pour mieux réfléchir mais il leur a dit que c’ était dieu pour les impressionner tu comprends tu sais comment ils sont les juifs ", "il leur faut toujours le plus cher quand ils sont malades ils font tout de suite venir le plus grand professeur de médecine alors moïse qui les connaissait bien s’ est dit si je leur dis que les commandements viennent de l’ éternel ils feront plus attention ils respecteront davantage soudain elle prit mon bras savoura de s’ y appuyer et d’ avoir encore semaines à le passer avec moi dis-moi mes yeux ces fables que tu écris ainsi appelait -elle un roman que je venais de publier comment les trouves -tu dans ta tête ces fables ", "dans le journal ils racontent un accident ce n’ est pas difficile c’ est un fait qui est arrivé il faut seulement mettre les mots qu’ il faut mais toi ce sont des inventions des centaines de pages sorties de le cerveau quelle merveille de le monde! en mon honneur elle brûla ce qu’ elle avait jadis adoré écrire un livre c’ est difficile mais les médecins ce n’ est rien ils répètent ce qu’ ils ont appris dans les livres et ils font tellement les importants avec leur salon ou il y a toujours une lionne en bronze qui va mourir des centaines de pages répéta -t-elle rêveusement ", "et moi pauvrette je ne suis même pas capable d’ écrire une lettre de condoléances une fois que j’ ai mis je vous envoie mes condoléances je ne sais plus quoi dire tu devrais m’ écrire un modèle pour les condoléances mais ne mets pas des mots profonds parce qu’ alors on comprendrait que ce n’ est pas moi et soudain elle soupira d’ aise c’ est agréable de se promener avec toi. tu m’ écoutes toi. ", "avec toi on peut avoir une conversation ce jour-là je lui achetai des souliers de daim malgré ses protestations garde ton argent mon fils les vieilles femmes n’ ont pas besoin de souliers de daim je me rappelle sa hâte de rentrer à la maison pour vite les regarder je la revois ouvrant déjà le paquet dans l’ ascenseur puis circulant victorieusement dans mon appartement les souliers neufs à la main les contemplant les éloignant fermant un œil pour mieux les voir m’ en expliquant les beautés visibles et invisibles de le génie elle avait les émois énormes et déraisonnables " ]
[ "ces derniers mots avaient été prononcés avec une singulière intonation de dépit et de découragement PROPN suivait des yeux diane qui rebroussait chemin et traversait le salon à le bras de le maître de la maison madame de PROPN jeta un regard sur le marquis pâlit imperceptiblement et continua sa route vers la salle de bal pendant que le jeune diplomate entraînant gianori faisait de vains efforts pour percer la foule qui les séparait de la comtesse des invitations à la danse assaillirent madame de casteldor de tous les côtés contre son habitude elle les refusa toutes et avisant à le quelques pas la tête chauve et luisante d’ un aimable vieillard de sa connaissance elle se glissa jusqu’ à le lui ", "il bondissait sans souci des flaques de la rafale et de la boue maintenant qu’ il ne voyait plus lucette l’ émotion tenue un instant en suspens rompait ses digues elle le bouleversait jamais il n’ en avait connu d’ aussi violente il en admirait la franchise et la force ", "—vous y retournez —seulement une question à le lui poser tu peux m’ attendre c’ était le premier jour qu’ il tutoyait l’ inspecteur qui n’ appartenait pas à son service et c’ était un signe on apercevait une grosse maison carrée à les murs couverts de lierre dans un jardin à les allures de petit parc c’ est chez lui dit PROPN ", "je ne l' ai peut-être pas repoussée assez énergiquement bien mon enfant ce curé tant-mieux était exaspérant il ne savait pas imaginer les pénitences délicieuses longues prières sur le carreau de la cellule ou privation de le corps de l' aimé très saint ses pénitentes désireuses de souffrir quand même devaient prétexter des migraines pour ne pas prendre part à les banquets spirituels à la commune union dont elles se jugeaient indignes de savourer les douceurs ineffables peu de jours après son entrée à le couvent simone fut mandée à le parloir par m. gosselet ", "il se fit un silence profond et toutes les oreilles se tendirent –je bois à l’ irlande dit percy d’ une voix grave en parcourant la foule de le regard les uns applaudirent les autres sifflèrent il y eut des acclamations et des grognements en somme le plus grand nombre ne comprit point la signification de ce toast ", "en rentrant chez lui trouva chrimhilde fort inquiète.alors comme il n’ avait point de secret pour elle il lui raconta ce qui venait de se passer et lui montra l’ anneau et la ceinture qu’ il avait trouvés PROPN les voulut avoir PROPN s’ y refusa un instant; puis comme il vit que son refus ne faisait qu’ augmenter les désirs de sa femme il lui donna l’ anneau et la ceinture en la priant de ne jamais dire d’ où ils lui venaient PROPN le lui promit et dans ce moment sans doute elle avait l’ intention de tenir sa promesse .le lendemain de le plus loin que aperçut il alla à le lui et lui serra la main d’ un air quant à le brunehilde elle parut à le contraire honteuse et attristée et comme ne pouvant se pardonner la victoire que son mari avait remportée sur elle .avec la faiblesse de la femme ses petites passions étaient aussi venues à le brunehilde et cette haine instinctive qu’ elle avait ressentie pour chrimhilde s’ augmenta bientôt à le point que les femmes ne pouvaient se rencontrer sans échanger l’ une avec l’ autre de les paroles piquantes .sur ces entrefaites des troubles", "cloques à les talons frotte la chaussure pénible la veille insupportable ce matin-là j’ ai rejoint la porte-fenêtre de chez mireille à le pas pénibles et lents PROPN se tenait toujours un peu à l’ écart quand les volets remontaient en voyant les pieds de mireille apparaître ce matin-là j’ ai d’ abord pensé qu’ elle avait tellement bu la veille qu’ elle n’ était pas allée travailler ", "a la table voisine de la nôtre sont assises des jeunes femmes maronites les unes en costume encore un peu national long manteau de velours et d’ hermine cheveux pris dans un mouchoir pailleté; les autres en chapeau à le fleurs habillées comme il y a ou ans les grisettes de france; charmantes quand même à le force d’ être fraîches d’ avoir de grands yeux et un échange amical de dattes et d’ oranges s’ établit entre notre tablée et la leur tandis que nous faisons passer des tranches de pain blanc à de bons vieux moujiks accroupis à le nos pieds vraiment pour rencontrer si étrange et si cordiale babel il faut venir en temps de pèlerinage sur les routes de palestine et dans quelques jours d’ ici après les fêtes de pâques ce caravansérail va se retrouver pour de longs mois silencieux et vide sous un soleil devenu dévorant heures encore après cette halte pour monter à le jérusalem ", "moi? rien je me terre pour ne pas voir ces gens qui viennent alors elle se souvint que m.thibault était mort et pensa à le deuil de jacques elle se reprochait de ne pas éprouver plus de chagrin et jacques en avait -il? elle ne trouvait pas les mots affectueux qu’ elle aurait peut-être dû lui dire ", "le docteur avait cependant tant recommandé que tu ne te fatigues pas –ne gronde pas ma thècle je vais me reposer dans un moment je veux seulement cueillir quelques roses pour mettre dans la chambre de la femme de gualbert bien c’ est moi qui irai assieds -toi ici continue mon tricot si tu veux elle se leva prit les ciseaux et la corbeille que lui tendait emmanuelle et s’ en alla le long de les allées étroites bordées de buis " ]
vous m’ avez dit de rien craindre et je me suis rassurée dès que vou m’ avez parlé j’ ai eu tout de suite confiance et vous le voulez vous pourriez peut-être me rendre un petit service –et lequel mon enfant m’ écriai -je aussitôt
[ "je m’ attendais je l’ avoue à le quelque demand d’ argent comme le font presque toujours ces pet créatures dès que leur mère a tourné les talons bien que je conservasse le ton doux et affectueux ue j’ avais pris tout d’ abord avec elle je commenais à le me sentir quelque doute sur cette naïveté de oseuse quelle ne fut pas ma surprise et j’ ajouterai on remords lorsqu’ elle me pria d’ intercéder aurès de sa mère pour qu’ elle ne la renvoyât plus ans le dernier atelier où elle était allée –d’ après que je sus plus tard la pauvre fille avait été là n butte à des outrages indignes d’ un véritable arste –je lui dis de se rassurer et tout en dessiant son délicieux visage je me mis à le chercher le oyen de réaliser ma promesse quand la mère vint je l’ avais trouvé ", "–voulez -vous me vendre votre fille lui dis-je; vous l’ achète la vieille sorcière entendit parfaitement ce lanage mais elle se méprit sur mes intentions car le se mit à le sourire malignement je me souvienrai toute ma vie de ce sourire-là il n’ entrait pas ans mes plans de lui donner de moi une meilleure pinion que celle qu’ elle venait de prendre ", "je connuai: –oui je vous l’ achète mais comme le marché e serait pas valable devant la justice et que vous eriez femme la somme une fois touchée à le me eprendre la marchandise je veux vous poser mes conditions le visage de la vieille se contracta et ses lèvres serrèrent de façon à ne pas me laisser de doute sur les sournoises réserves qu’ elle préparait dan son esprit –du reste ajoutai-je mes conditions sont très simples les votre fille ne posera que pou moi elle viendra ici toutes les fois que j’ aurai be soin d’ elle ", "le reste de le temps elle pourra venir ne venir pas à son gré; elle trouvera toujour place à le feu et à la table de l’ artiste mais il ne lu sera pas permis de poser dans un autre atelier qu le mien je vous donnerai francs par jour vous n’ aurez pas à le vous occuper ni de sa nourri ture ni de ses vêtements l’ affaire vous convient elle? ", "francs murmura la vieille c’ est bien pe pour une si belle fille quand elle saura poser ell m’ en rapportera davantage –oui mais en attendant –en attendant je serai encore obligée de l’ avoi chez moi matin et soir –cela est incontestable ", "si j’ étais marié je l prendrais volontiers avec moi; mais je suis garçon donc réfléchissez et décidez -vous le chapitre de les réflexions ne devait pas dure bien longtemps la vieille matrone savait parfaite ment que rien n’ est aléatoire comme le profit qu les poseuses retirent de leur misérable profession elles peuvent en un jour gagner un louis puis êtr une semaine sans trouver une heure d’ occupation mieux valait un petit bénéfice assuré qu’ un gro gain incertain d’ ailleurs elle restait toujours libr rompre le marché le jour ou elle n’ aurait plus térêt à le maintenir toutefois elle voulut se nner des airs de résistance afin d’ obtenir davange et elle me dit qu’ il fallait auparavant consulsa fille parce que pour rien à le monde elle ne udrait influer sur sa détermination ", "–qu’ à le cela ne tienne lui dis -je pour lui couper retraite consultez -la tout de suite la vieille fit la grimace et garda le silence les gards suppliants de la jeune fille me faisaient comprendre assez éloquemment qu’ il fallait en ir. lui demandai-je votre mère veut sair si vous consentez à le venir ici tous les jours et ne plus aller dans un autre atelier que le mien pondez -moi franchement le voulez -vous –oui je le veux bien murmura -t-elle ", "–vous voyez bien qu’ elle tremble observa la eille elle n’ ose dire autrement devant vous –oh! ma mère s’ écria la jeune fille avec vicité je vous ai dit la vérité; je veux rester ici et aller plus dans les autres ateliers ", "–mais notre académicien siona vous oubliez ne que je lui ai promis –n’ avez -vous jamais manqué de parole dans tre vie votre académicien attendra en vain votre le ou mieux encore vous allez lui écrire ici ance tenante qu’ un de ses confrères vous ayant levé il devient impossible que vous la lui conduisiez aujourd’hui est-ce-dit? je vous avertis que si vous ne prenez pas à l’ instant votre par demain il sera trop tard –allons puisqu’ il le faut!. dit -elle et elle se mit à le griffonner une lettre d’ excuse d’ une main inhabile sur un bout de papier que plaçai devant elle " ]
[ "comme les autres fois passez avec votre caïque de le côté d’ asie sous nos fenêtres si on vous fait voir un coin de mouchoir blanc par un trou de les quadrillages c’ est qu’ on ira vous rejoindre; si le mouchoir est bleu cela signifier catastrophe vos amies sont enfermées jusqu’ à la fin de la saison ils eurent donc à les eaux-douces d’ asie leurs rendez -vous muets et dissimulés chaque fois que le ciel fut beau le vendredi et le mercredi qui est aussi un jour de réunion sur la gentille rivière ombreuse le caïque d’ andré croisa et recroisa celui de ses amies mais sans le plus léger signe de tête qui eût trahi leur intimité pour ces centaines d’ yeux féminins à les aguets sur la rive par l’ entrebâillement de les mousselines blanches si l’ instant se présentait favorable PROPN et risquaient un sourire à le travers la gaze noire ", "il avait l’ air d’ un prêtre faisant communier les fidèles pas un ne toucha à son morceau avant que tous ne fussent servis: tigibus comme il était convenu eut la boîte avec l’ huile ainsi que quelques petits bouts de peau qui nageaient dedans il n’ y en avait pas gros mais c’ était de le bon il fallait en jouir et tous flairaient reniflaient palpaient léchaient le morceau qu’ ils avaient sur leur pain se félicitant de l’ aubaine se réjouissant à le plaisir qu’ ils allaient prendre à le mastiquer s’ attristant à le penser que cela durerait si peu de temps ", "je puis tout entendre parlez une immense stupeur se peignit sur le visage de le vieux et dévoué soldat qu’ est -ce que madame veut que je lui dise? balbutia -t-il –comment le général est mort où a eu lieu ce duel à le quel sujet avec qui madame je ne le sais pas –quoi ", "mais à l’ instant ou ̀ je l’ aperçus je crus voir –et cela avec une secrète joie–le parapluie en peau de chèvre de mon cher crusoé je fus même légèrement désappointé en ne trouvant pas à la ceinture qui serrait la taille de parrain-tron la scie à le dents aigues et le sabre que portait toujours robinson quant à le perroquet de l’ illustre insulaire malgré lui ce n’ était pas ce qui manquait chez parrain -tron il y avait des oiseaux et des perroquets surtout dans toutes les chambres de la maison comme je le vis une heure après en furetant dans tous les coins en compagnie de la bonne infiniment petite dont je vous ai parlé tout à l’ heure parrain -tron nous reçut à le merveille ", "ils aimaient beaucoup et passaient la journée à se le dire à le part les heures que PROPN donnait à le journal il ne quittait pas son amie leur vie était tranquille et réalisait les rêves de gérard qui seul à le milieu de paris trouvait pour ainsi dire une famille dans mariette ces liaisons qui étonnent beaucoup le monde quand on aperçoit souvent à le bras d\\' un homme distingué une femme plutôt laide que belle n\\' ont rien de surprenant est un ménage réel compris autrement que le mariage de la société ", "c' est un imbécile et il a un siège à la chambre de les lords sa femme s' est enfuie pendant ans pour vivre avec un pêcheur d' PROPN elle est revenue à le noël dernier et jonathan lui a fait remarquer qu' elle était en retard pour dîner –je ne comprendrai jamais rien à les anglais tout à le fait ce qu' il fallait dire ", "il me semble pourtant que si je vous ai pris pour mon amant c’ était pour avoir quelqu’un qui épousât mes querelles si j’ en avais qui partageât mes rancunes si je voulais en avoir et qui regardât mes ennemis comme les siens –mais julie écoute -moi donc –eh mon dieu si j’ avais voulu un amant qui m’ aurait aimée pour son plaisir je n’ aurais eu qu’ à le choisir mais je n’ avais pas besoin de sans-cœurs qui n’ auraient jamais mis le nez à le théâtre qui auraient cru faire beaucoup pour moi en me menant dans leurs voitures en me donnant de l’ argent ou en me faisant des cadeaux dieu merci! je n’ ai plus besoin de personne grâce à le mon économie j’ ai amassé une petite fortune je place mes appointements je vis avec mes feux et je suis assez à le mon aise pour me donner un amant de cœur dont je n’ accepterais pas un rouge liard ", "–pourtant madame songez -y si je n’ avais point commis l’ infamie de vous frapper nous traînerions encore aujourd’hui notre boulet...mme de chantever blessée le fait est que vous m’ avez rendu là un rude service!m.de garelle –n’ est -ce pas un service qui mérite mieux que votre accueil de tout à l’ heure.mme de chantever –c’ est possible mais votre figure m’ est si désagréable garelle ", "étant ni chrétien ni philosophe il eut de la sympathie pour toutes les religions admirant plus la tour de nesle et ayant désappris la rhétorique il sentait toutes les littératures à l\\' époque où nous sommes arrivés de ce récit il avait divisé sa vie en parts il occupait une histoire de les migrations de asie et de la composition un volume il avait pour son histoire un plan simple et fécond il la voulait tailler en larges masses la diviser par groupes bien composés et dominer le tout par une unité puissante et réelle ", "il ne s’ agit plus maintenant de roueries insolentes ou infâmes que le monde tolère et que j’ ai eu je l’ avoue l’ indignité d’ encourager en vous citant mon exemple il s’ agit d’ un amour affreux qui peut vous conduire à l’ infamie oui à l’ infamie parce que aimer cette infernale créature c’ est aimer sciemment le vice la dépravation et risquer d’ arriver peut-être un jour à le crime parce que puis s’ interrompant avec un violent mouvement d’ indignation contre PROPN le comte ajouta eh après tout je suis bien bon de discuter avec vous est -ce que ç a se discute mais vous ne savez donc pas qu’ oser vous enorgueillir devant moi de votre odieux amour " ]
alors je me suis levé hésitant une seconde j’ ai été tenté de commencer en lançant que les meilleurs meurent et que les autres font des conférences mais je ne l’ ai pas fait je n’ avais pas envie de faire rire ni de mentir ni de parler des jours meilleurs qui viendront bientôt de cette sicile à le laquelle nous rêvons cela fait longtemps que je ne rêve plus à la sicile j’ ai eu envie d’ être dur mon frère je sais que tu aurais compris
[ "je me suis approché la liste de les noms tournait encore dans ma tête j’ ai commencé à le parler lentement d’ abord puis avec de plus en plus d’ assurance la fatigue a disparu ", "j’ ai parlé de le temps qu’ il fallait pour former un bon juge des années des dizaines d’ années d’ études d’ abord puis de pratique puis j’ ai parlé de le temps qu’ il fallait pour le tuer: une seconde à le peine il ne faut que la volonté l’ occasion et une arme ", "souvent pour que ces choses soient réunies il faut de l’ argent j’ ai parlé alors de l’ argent et ce fut pour dire à le quel point les hommes de la bête en ont plus infiniment plus que les services administratifs chargés de les combattre la balance est toujours déséquilibrée que ce soit pour le temps ou pour l’ argent c’ est ainsi il faut le savoir ", "l’ assistance est restée muette j’ ai regardé tous ces jeunes gens calmement et j’ ai repris la parole ma voix à le cet instant était ferme et convaincante je le sentais il faut être nombreux c’ est ce que je leur ai dit ", "il faut être nombreux parce que les hommes de la bête seront toujours plus riches et plus rapides que nous plus tard lorsque j’ ai descendu les marches de l’ estrade en direction de la porte de sortie l’ ensemble de l’ amphithéâtre s’ est levé cela m’ a troublé je me suis immobilisé tu sais à le quoi j’ ai pense oui tu le sais mon frère à l’ image exacte de mes funérailles ", "ils se sont levés comme on enlève son chapeau à le passage d’ un corbillard un homme leur a parlé pendant une heure puis est retourné à sa vie de vitre blindée en attendant le jour où la balle qu’ on lui réserve lui fera exploser le crâne ils se sont levés pour le saluer avant qu’ il ne retourne à le néant une vespa vient de me dépasser je l’ ai entendue venir dans mon dos ", "elle s’ est approchée puis a klaxonné– probablement pour que je remonte sur le trottoir chose que je n’ ai pas faite elle s’ éloigne maintenant elle est passée devant moi une jeune femme la conduit qui disparaît sans montrer son visage je n’ ai pas eu peur ", "à l’ instant où la vespa m’ a dépassé je n’ ai pas tremblé c’ est la première fois depuis plus de ans durant toutes ces années c’ est ce qui m’ a le plus hante une moto qui passe hommes en casque le passager qui descend rattrape la cible lui loge balles dans la nuque puis remonte et la moto qui disparaît dans les ruelles de la ville tant des nôtres sont morts ainsi cela fait ans que j’ ai peur des motos ", "cette fois non ce n’ est pas parce que la conductrice a klaxonné certains tueurs le font ils veulent que la victime se retourne qu’ elle soit face à le canon à l’ instant de mourir ce n’ est pas une coquetterie d’ assassin c’ est une requête de le commanditaire parfois les vespas klaxonnent ou les tueurs dans la rue demandent de le feu avant de tirer " ]
[ "tante paule n’ hésita point à le faire le voyage de toulouse elle-même afin que ces objets fussent mieux choisis mes toilettes devenaient une affaire importante je fus la première à le trouver plaisant j’ en ris si bien allant même jusqu’ à la taquinerie que tante paule me répondit je ne te commande rien que de fort simple et séant à le ton âge tu commences dès à le présent à le compter dans le monde ", "le notaire lui dit que tout cela avait été fait à la requête de le propriétaire et de quelques créanciers pendant sa maladie comme ils n' avaient comme créanciers que les fournisseurs journaliers elle espérait que la vente avait donné un chiffre respectable sur lequel elle devait les créanciers payés avoir une somme assez ronde à le toucher le notaire lui dit alors que l' héritier de pierre davenne était sa fille qu' elle ne représentait même pas à le cette heure la tutrice naturelle puisque l' enfant était disparue et que le séquestre intervenu sauvegardait ses droits c' était la misère ", "je me reprocherais d' avoir négligé de leur donner de le pain un seul jour le pouvant faire absolument pourtant il faut que l'on commence la comédie à le heures sans cela je ne puis m' y trouver et il faudra rendre l' argent dites -le à les comédiens et qu' ils soient prêts avec les lustres allumés et la toile levée que l' heure fut arrivée j' envoyai chercher les porteurs pour le mener à le théâtre il n' eut pas grand mal à s' habiller pour faire le personnage d' argan s' étant contenté de garder sa robe de chambre de vrai malade pour représenter celui qu' il figurait imaginaire j' observais durant qu' il jouait son air et son visage et voyant bien que les cris et les lamentations qu' il faisait n' étaient pas feints je sentais une fureur intime contre ce public qui se divertissait à le voir contrefaire ainsi le malade à la perfection et jetait de grands éclats de rire chaque fois que la douleur lui tirait une grimace ", "la sueur avait disparu de son front et il restait là indifférent à le ce qui se passait autour de lui de quoi avait -il eu peur pourquoi avait -il retrouvé sa sérénité ou plutôt son indifférence encore un grattement derrière la porte et mme prononçait à le voix haute: —entrez gisèle je vous présente ma fille c’ est elle surtout qui souffre de l’ état de son père vous devez me comprendre lorsqu’ elle reçoit ses amies pourquoi gisèle s’ habillait -elle aussi mal et pourquoi prenait -elle cet air dur sans lequel elle aurait été jolie? sa poignée de main était celle d’ un homme ", "l’ exécuteur de la justice prévôtale s’ approcha de ludovic et lui demanda son épée le jeune homme à le bout de courage se jeta dans les bras de cyrano; puis refoulant les larmes de colère et de honte qui montaient à ses yeux ardents il tira lentement son épée et la remit à le savinien ne voulant pas la rendre lui-même à l’ exempt cyrano était redevenu calme ce fut d’ une voix apaisée qu’ il s’ adressa à l’ exempt et avec un geste presque courtois qu’ il lui tendit l’ épée de ludovic ", "il décida alors d’ opter pour les technologies douces l’ inspecteur repêcha à le fin fond d’ une poche d’ imperméable un petit trousseau de passes et entreprit de faire coulisser le pêne dans la chambre le silence s’ était fait religieux PROPN parvint enfin à le débloquer le métal et d’ un coup d’ épaule envoya la porte claquer contre une bibliothèque ratatiné par terre forniéri pissait le sang par le nez et l’ arcade sourcilière ", "qu’ est -ce que vous voulez qu’ il arrive j’ en suis resté con c’ était toujours moi qui y pensais jamais eux —je ne sais pas monsieur PROPN ce qui peut arriver n’ importe quoi ", "tout le monde sait que les îles inconnues semblables à l' île de barataria de le fameux sancho sont situées en terre ferme à le lieues à le nord de les monts et confinent à le kamtchatka on sait aussi que ces îles sont appelées inconnues à le cause de le grand éloignement où elles sont de la mer et des poissons qui jamais n' en entendirent parler l' occasion se présentera peut-être plus tard de donner sur cette géographie nouvelle quelques détails que j' emprunterai à les livres magiques de le magicien alcofribas la description de le magicien commence ainsi ce qui veut dire dans la langue qu' emploient le diable et ses adeptes pour communiquer ensemble hrhadhaghâ mhushkhokhinhgûm bhahrhatâ et en français: écoutez tous petits et grands celui qui mange les petits enfants ", "un peu de sueur trempait ses mains il fit jouer son tournevis dans le neiman puis empoigna le guidon pour briser sa résistance d’ un coup sec il n’ avait plus qu’ à actionner le kick il donna un coup franc et le moteur se mit aussitôt à le japper les gaz en passant par le pot rendaient un son coupant suraigu ", "sait -on seulement bien si elle pense à le nous si elle voit ce qui se passe à le eckerswir je le crois mais je n’ en suis pas sûr et ma fille margrédel je l’ ai élevée je l’ ai fait danser sur mes genoux je l’ ai vue grandir et c’ était mon bonheur eh bien voilà qu’ elle a et ans; supposons que tu ne sois pas là un autre viendrait il trouverait margrédel belle et il faudrait encore que je donne de l’ argent pour qu’ il la prenne en mariage " ]
que questionné sur ce point il confond les affaires de le temps les événements de la veille avec les faits relatifs à la chine qu’ il censure les actes de le gouvernement et la conduite de le roi quoique d’ ailleurs il l’ aime personnellement en les comparant à la politique chinoise ;que cette monomanie a poussé le marquis d’ espard à des actions dénuées de sens; que contre les habitudes de son rang et les idées qu’ il professait sur le devoir de la noblesse il a entrepris une affaire commerciale pour laquelle il souscrit journellement des obligations à le terme qui menacent aujourd’hui son honneur et sa fortune attendu qu’ elles emportent pour lui la qualité de négociant et peuvent faute de payement le faire déclarer en faillite que ces obligations contractées envers les marchands de papier les imprimeurs les lithographes et les coloristes qui ont fourni les éléments nécessaires à le cette publication intitulée histoire pittoresque de la chine et paraissant par livraisons sont d’ une telle importance que ces mêmes fournisseurs ont supplié l’ exposante de requéri
[ "qui n’ écoute qu’ une cloche n’ entend qu’ un son –mais il me semble dit bianchon –mais il me semble dit popinot que si quelqu’un de mes parents voulait s’ emparer de l’ administration de mes biens et qu’ à le lieu d’ être un simple juge de qui les collègues peuvent examiner tous les jours l’ état moral je fusse duc et pair un avoué quelque peu rusé comme est desroches pourrait dresser une requête semblable contre moi .que l’ éducation de ses enfants a souffert de cette monomanie et qu’ il leur a fait apprendre contrairement à le tous les usages de l’ enseignement les faits de l’ histoire chinoise qui contredisent les doctrines de la religion catholique et leur a fait apprendre les dialectes chinois dit bianchon –la requête a été dressée par son premier clerc godeschal que tu connais et qui n’ est pas très-chinois dit le juge .qu’ il laisse souvent ses enfants dénués de les choses les plus nécessaires que l’ exposante malgré ses instances ne peut les voir; que le sieur marquis d’ espard les lui amène une seule fois par an; que sachant les privations à lesquelles ils", "mon cher enfant dit le juge en laissant le dossier sur ses genoux quelle est la mère qui jamais a manqué de cœur d’ esprit d’ entrailles à le point de rester au-dessous de les inspirations suggérées par l’ instinct animal? une mère est aussi rusée pour arriver à ses enfants qu’ une jeune fille peut l’ être pour conduire à le bien une intrigue d’ amour si ta marquise avait voulu nourrir ou vêtir ses enfants le diable ne l’ en aurait certes pas empêchée! hein elle est un peu trop longue cette couleuvre pour la faire avaler à un vieux juge continuons?que l’ âge à lequel arrivent lesdits enfants exige dès à le présent qu’ il soit pris des précautions pour les soustraire à la funeste influence de cette éducation qu’ il y soit pourvu selon leur rang et qu’ ils n’ aient point sous les yeux l’ exemple que leur donne la conduite de leur père à l’ appui de les faits présentement allégués il existe des preuves dont le tribunal obtiendra facilement la répétition maintes fois monsieur d’ espard a nommé le juge de paix de le douzième arrondissement un mandarin de troisie", "à le propos de les choses les plus simples il a dit que cela ne se passait pas ainsi en chine il fait dans le cours d’ une conversation ordinaire allusion soit à la dame jeanrenaud soit à des événements arrivés sous le règne de et demeure alors plongé dans une mélancolie noire il s’ imagine parfois être en chine plusieurs de ses voisins notamment les sieurs étudiant en médecine jean-baptiste frémiot professeur domiciliés dans la même maison pensent après avoir pratiqué le marquis d’ espard que sa monomanie en tout ce qui est relatif à la chine est une conséquence d’ un plan formé par le sieur baron jeanrenaud et la dame veuve sa mère pour achever l’ anéantissement de les facultés morales de le marquis d’ espard attendu que le seul service que paraît rendre à le monsieur d’ espard la dame jeanrenaud est de lui procurer tout ce qui a rapport à l’ empire de la chine ;qu’ enfin l’ exposante offre de prouver à le tribunal que les sommes absorbées par les sieur et dame veuve jeanrenaud de à le ne s’ élèvent pas à le moins d’ million de francs .à la confirmation ", "j’ irai demain avec mon greffier chez monsieur le marquis car ceci ne me paraît pas clair de le tout –écoutez mon cher oncle je ne vous ai jamais demandé le moindre petit service qui eût trait à le vos fonctions judiciaires eh! bien je vous prie d’ avoir pour madame d’ espard une complaisance que mérite sa situation si elle venait ici vous l’ écouteriez?–oui.–eh! bien allez l’ entendre chez elle madame d’ espard est une femme maladive nerveuse délicate qui se trouverait mal dans votre nid à le rats allez -y le soir à le lieu d’ y accepter à le dîner puisque la loi vous défend de boire et de manger chez vos justiciables ", "–la loi ne vous défend -elle pas de recevoir des legs de vos morts? dit popinot croyant apercevoir une teinte d’ ironie sur les lèvres de son neveu –allons mon oncle quand ce ne serait que pour deviner le vrai de cette affaire accordez -moi ma demande vous viendrez là comme juge d’ instruction puisque les choses ne vous semblent pas claires diantre! l’ interrogatoire de la marquise n’ est pas moins nécessaire que celui de son mari. ", "–tu as raison dit le magistrat elle pourrait bien être la folle j’ irai. –je viendrai vous prendre; écrivez sur votre agenda: demain soir à le heures chez madame d’ espard bien dit bianchon en voyant son oncle notant le rendez -vous .le lendemain soir à le heures le docteur bianchon monta le poudreux escalier de son oncle et le trouva travaillant à la rédaction de quelque jugement épineux l’ habit demandé par lavienne n’ avait pas été apporté par le tailleur en sorte que popinot prit son vieil habit plein de taches et fut le popinot incomptus dont l’ aspect excitait le rire sur les lèvres de ceux à lesquels sa vie intime était inconnue ", "bianchon obtint cependant de mettre en ordre la cravate de son oncle et de lui boutonner son habit il en cacha les taches en croisant les revers de les basques de droite à le gauche et présentant ainsi la partie encore neuve de le drap mais en quelques instants le juge retroussa son habit sur sa poitrine par la manière dont il mit ses mains dans ses goussets en obéissant à le son habitude l’ habit démesurément plissé par-devant et par-derrière forma comme une bosse à le milieu de le dos et produisit entre le gilet et le pantalon une solution de continuité par laquelle se montra la chemise pour son malheur bianchon ne s’ aperçut de ce surcroît de ridicule qu’ à le moment où son oncle se présenta chez la marquise une légère esquisse de la vie de la personne chez laquelle se rendaient en ce moment le docteur et le juge est ici nécessaire pour rendre intelligible la conférence que popinot allait avoir avec elle .madame d’ espard était depuis ans très à la mode à le paris où la mode élève et abaisse tour à le tour de les personnages qui tantôt grands tantôt petits ", "incommodes par leurs prétentions fanées ces flatteurs de le passé savent tout médisent de tout et comme les dissipateurs ruinés sont les amis de tout le monde pour avoir été quittée par son mari vers l’ année madame d’ espard devait s’ être mariée à le commencement de l’ année ses enfants avaient donc nécessairement l’ un et l’ autre ans par quel hasard une mère de famille âgée d’ environ ans était -elle à la mode quoique la mode soit capricieuse et que nul ne puisse à l’ avance désigner ses favoris que souvent elle exalte la femme d’ un banquier ou quelque personne d’ une élégance et de beauté douteuses il doit sembler surnaturel que la mode eût pris des allures constitutionnelles en adoptant la présidence d’ âge ", "ici la mode avait fait comme tout le monde elle acceptait madame d’ espard pour une jeune femme la marquise avait ans sur les registres de l’ état-civil et ans le soir dans un salon mais combien de soins et d’ artifices des boucles artificieuses lui cachaient les tempes elle se condamnait chez elle à le demi-jour en faisant la malade afin de rester dans les teintes protectrices d’ une lumière passée à la mousseline comme diane de poitiers elle pratiquait l’ eau froide pour ses bains " ]
[ "car derville est capable dans l’ intérêt de son client de nous mettre des bâtons dans les roues le comte félix de vandenesse est plus puissant que son frère l’ ambassadeur notre client ainsi aie les yeux ouverts et à la moindre difficulté reviens me trouver oscar partit avec l’ intention de se distinguer dans cette petite escarmouche la première affaire qui se présentait depuis son installation après le départ de georges et d’ oscar entama son nouveau clerc sur la plaisanterie que cachait à son sens cette marquise y ", "la dernière datait de le mois précédent et n’ y disait mot de sa santé.quand m. de entra dans son palais de burgos quand surtout il passa le seuil de la chambre maternelle son visage avait l’ apparence de rigidité marmoréenne qui autrefois avait souvent frappé aubert et isabelle pilar la vieille femme de chambre de venait de lui apprendre que sa maîtresse souffrait d’ une maladie de cœur mais qu’ une amélioration s’ était produite depuis la veille il alla jusqu’ à le lit de chêne à le colonnes torses drapé de velours jaune et s’ inclina en disant froidement –vous vous trouvez mieux paraît -il ma mère?sur des oreillers de batiste brodés à les armes de villaferda reposait la tête de la malade coiffée d’ un bonnet de dentelle blanche un léger vêtement de soie violette faisait ressortir la mate pâleur de le visage très calme où la crise cardiaque dont venait de parler pilar à son jeune maître n’ avait laissé aucune altération –oui j’ éprouve un peu de soulagement je regrette de t’ avoir fait faire ce voyage ", "soupira -t-elle puis quittant les mains de la jeune fille –voulez -vous bien m’ essuyer ces vilains yeux-la on verrait que vous avez pleuré et il faut que tout cela resle entre nous le trois-quarts avait débouché sur le carrefour de les cascades de PROPN on apercevait le lac inférieur sur lequel commençaient à le planer de les bandes de vapeurs madame de la genevraye donna à le cocher l’ ordre de tourner bride ", "l’ alcool de prune c’ était de le sirop qui montait à la tête il n’ y avait rien de mieux à le monde PROPN ne daignait pas souvent me donner de l’ umeshû —ce n’ est pas pour les enfants rend ivre c’ est pour les adultes ", "ce n' est pas un ancien c' est une ancienne fit le bonhomme qui baissa les yeux —justine est -ce que vous êtes rapatriés il dut regretter d' avoir prononcé ce nom-là l' expression que prit la figure de jean lui fit peur qu' est -ce qu' il y a? demanda casseur par la fenêtre de la cuisine ", "les apaches attaqués ainsi de côtés à la fois eurent un moment de stupeur qui se changea bientôt en une panique et une déroute complète à la vue de ces adversaires nouveaux qui semblaient surgir de terre pour les anéantir et changer leur triomphe en défaite mais la fuite n’ était pas facile toute la population de le village était en armes; les femmes les enfants se joignant à les guerriers et électrisés par leur exemple se précipitèrent avec rage sur les apaches qui voyant leur coup de main échoué ne cherchaient plus qu’ à le regagner la campagne pendant un quart d’ heure le massacre fut horrible ", "personne ne la connaît et si elle porte le paquet ce sera plus convenable que si c’ est moi —très volontiers fit boris avec empressement sonia mets vite ton paletot vite vite entends -tu? ne fais pas attendre m. le général le coucou sonnait heures à le moment où la petite bien emmitouflée réapparut dans l’ antichambre —au revoir général dit le jeune homme tout fiévreux d’ angoisse ", "mme debricoule jugeait– et avec raison– que les siens la soignaient très mal et elle les détestait la consolation de les mourants est de penser à la mort de leur médecin maintenant qu’ il n’ y avait plus d’ homme dans sa vie il lui en venait dans ses rêves nocturnes il y eut un tzigane qui lui versait dans l’ oreille à le restaurant une mélodie tellement caressante un jeune monsieur à les mains baguées avec qui elle canotait sur la marne un monsieur plus mûr officier de la légion d’ honneur qui l’ avait abordée dans une avenue d’ auteuil et lui avait dit je vous donne ma parole que je vous quitterai quand vous me le demanderez vous ne devez pas croire que je veux connaître votre domicile ces messieurs qu’ on pourrait appeler comme les filles de la nuit d’ alban ses messieurs de la nuit» remplaçaient chanto disparu ", "il écouta mouret lui répondit sur les sujets les plus insignifiants parut s’ intéresser à ses commérages celui-ci en était venu à le lui expliquer la façon dont il vivait ainsi finit -il par dire nous passons la soirée comme vous le voyez la jamais plus d’ embarras nous n’ invitons personne parce qu’ on est toujours mieux en famille chaque soir je fais un piquet avec ma femme c’ est une vieille habitude j’ aurais de la peine à m’ endormir autrement ", "de l’ autre main elle prit un morceau de sucre le trempa dans un verre préparé et le tendit à les lèvres de le malade –le malade les yeux fixés noyés dans l’ idéal but longuement et silencieusement l’ ambroisie dans ce cadre étroit de la chambrette se résumaient les vertus d’ intérieur la production le travail troublés dans leur calme nécessaire par les plus violentes agitations de les combats termes d’ une proposition redoutable –d’ un côté l’ innocence et la paix menacées –d’ autre la victime d’ une protection inefficace abattue; et par delà vers st-aignan profond dans un horizon sombre l’ ennemi à le dehors la neige fouettée par la bise –le chirurgien approchait avec ses scalpels d’ acier " ]
je revins non pas épuisé mais plus excité à le contraire par ce vagabondage de plusieurs heures à le grand air dans la tiédeur de les routes sous l' âpre et mordant soleil d' avril j' étais dans une sorte d' ivresse rempli d' émotions extraordinaires qui sans contredit se manifestaient sur mon visage dans mon air dans toute ma personne qu' avez -vous mon cher enfant me dit madame ceyssac en m' apercevant j' ai marché très vite lui dis -je avec égarement
[ "elle m' examina de nouveau et par un geste de mère inquiète elle m' attira sous le feu de ses yeux clairs et profonds j' en fus horriblement trouble je ne pus supporter ni la douceur de leur examen ni la pénétration de leur tendresse je ne sais quelle confusion me saisit tout à le coup qui me rendit la vague interrogation de ce regard insupportable laissez -moi je vous prie ma chère tante lui dis -je et je montai précipitamment à le ma chambre ", "je la trouvai tout illuminée par les rayons obliques de le soleil couchant et je fus comme ébloui par le rayonnement de cette lumière chaude et vermeille qui l' envahissait comme un flot de vie pourtant je me sentis plus calme en m' y voyant seul et me mis à la fenêtre attendant l' heure salutaire où ce torrent de clarté allait s' éteindre peu à le peu la face de les hauts clochers rougit les bruits devinrent plus distincts dans l' air un peu plus humide des barres de feu se formèrent à le couchant de le côté s' élevaient au-dessus de les toitures les mâts de les navires amarrés dans la rivière je restai là jusqu' à la nuit me demandant ce que j' éprouvais ne sachant que répondre écoutant voyant sentant étouffé par des pulsations d' une vie extraordinaire plus émue plus forte plus active moins compressible que jamais j' aurais souhaité que quelqu'un fût la mais pourquoi ", "je n' aurais pu le dire et qui je le savais encore moins s' il m' avait fallu choisir à l' heure même un confident parmi les êtres qui m' étaient alors le plus chers il m' eût été impossible de nommer personne quelques minutes seulement avant que le dernier rayon de le jour eût disparu je descendis je me glissai par les rues que je savais désertes jusqu' à les endroits de le boulevard où l' herbe poussait en pleine solitude je longeai la place où j' entendis commencer les premières sonneries de la retraite militaire ", "puis le bruit de les clairons s' éloigna et j' en suivis la marche de loin par les rues sinueuses d' après des échos plus distincts ou plus confus suivant la largeur de l' espace où dans l' air tranquille de le soir le son se déployait seul tout seul dans le crépuscule bleu qui descendait de le ciel sous les ormeaux garnis de frondaisons légères à les lueurs de les premières étoiles qui s' allumaient à le travers les arbres comme des étincelles de feu semées sur la dentelle de les feuillages je marchais dans la longue avenue écoutant cette musique si bien rythmée et me laissant conduire par ses cadences j' en marquais la mesure mentalement je la répétai quand elle eut fini de se faire entendre il m' en resta dans l' esprit comme un mouvement qui se continua et cela devint une sorte de mode et d' appui mélodique sur lequel involontairement je mis de les paroles ", "je n' ai plus aucun souvenir des paroles ni de le sujet ni de le sens de les mots je sais seulement que cette exhalaison singulière sortit de moi d' abord comme un rythme puis avec des mots rythmés et que cette mesure intérieure tout à le coup se traduisit non seulement par la symétrie de les mesures mais par la répétition double ou multiple de certaines syllabes sourdes ou sonores se correspondant et se faisant écho j' ose à le peine vous dire que c' étaient là de les vers et cependant ces paroles chantantes y ressemblaient beaucoup a ce moment même et pendant que je faisais cette réflexion je reconnus devant moi dans l' allée que je suivais notre ami de tous les jours m. d' orsel et ses filles j' étais trop près d' eux pour les éviter et la préoccupation même ou ̀ j' étais plongé ne m' en eût pas laissé la force je me trouvais donc face à le face avec le regard paisible et le blanc visage de madeleine ", "comment vous ici me dit -elle j' entends encore cette voix nette aérienne avec un léger accent de le midi qui me fit frissonner je pris machinalement la main qu' elle me tendait sa petite main fine et fraîche et la fraîcheur de ce contact me fit sentir que la mienne était brûlante nous étions si près l' un de l' autre et je distinguais si nettement les contours de son visage que je fus effrayé de penser qu' elle me voyait aussi nous vous avons fait peur ajouta -t-elle ", "je compris à le changement de sa voix à le quel point mon trouble était visible et comme rien à le monde n' aurait pu me retenir une seconde de plus dans cette situation sans issue je balbutiai je ne sais quoi de déraisonnable et perdant tout à le fait la tête étourdiment sottement je pris la fuite ce soir-là je ne passai point par le salon de ma tante et je m' enfermai dans ma chambre de peur qu' on ne m' y surprît là sans réfléchir à le quoi que ce fût sans le vouloir absolument comme un homme attiré par je ne sais quelle irrésistible entreprise qui l' épouvante autant qu' elle le séduit d' une haleine sans me relire presque sans hésiter j' écrivis toute une série de choses inattendues qui parurent me tomber de le ciel ce fut comme un trop-plein qui sortit de mon cœur et dont il était soulagé à le fur et à le mesure qu' il se désemplissait ", "ce travail fiévreux m' entraîna bien avant dans la nuit puis il me sembla que ma tâche était faite toutes les fibres irritées se calmèrent et vers le matin à l' heure où s' éveillent les premiers oiseaux je m' endormis dans une lassitude délicieuse le lendemain olivier me parla de ma rencontre avec ses cousines de mon embarras de ma fuite tu fais le mystérieux me dit -il tu as tort ", "si j' avais un secret je le partagerais avec toi j' hésitai d' abord à le lui dire la vérité c' était ce qu' il y avait de plus simple et cela certainement aurait mieux valu; mais il y avait dans un pareil aveu embarras réels ou imaginaires qui me le représentaient comme impossible en quels termes d' ailleurs lui faire comprendre ce que j' éprouvais depuis longtemps sans que personne en eût le soupçon comment lui parler de sang-froid de ces pudeurs extrêmes que le grand jour offusquait qui ne supportaient aucun examen pas plus le mien que celui de les autres et qui demandaient comme une plaie trop vive ou trop récente à n' être pas même effleurées de le regard " ]
[ "les bruyères qu’ il frôlait en marchant faisaient contre ses jambes un bruit râpeux et bien rythmé avec le murmure de la pluie– un grésillement de gravier fin à le travers les touffes fanées c’ était tout ce qu’ il entendait de loin en loin les bruyères s’ écartaient et laissaient voir entre elles des flaques de sable blanchoyantes il fut bientôt à le premier chêne et s’ arrêta les faisans dormaient sur les branches perchés si bas qu’ en avançant encore un peu il les aurait touchés semblait -il de la main ", "en revanche je ne saurais plus dire si le carnet était ouvert ou fermé ayant prétendu à le jacques qu’ il était ouvert mais sachant qu’ à le partir de cet instant dans mes échanges avec lui mensonge et vérité ont alterné de manière si soutenue et improvisée que ma mémoire est parfois incapable de trancher les clichés montraient une jeune femme qui un appareil entre les mains avait photographié son propre reflet dans un miroir elle était nue assise sur le sol les jambes ouvertes et son ventre était celui d’ une femme enceinte sur le dernier cliché de la série l’ enfant avait pris place dans l’ entrejambe j’ ai reconnu une amie de jacques que j’ avais croisée quelquefois ", "depuis près d’ un mois jacques de le houx n’ avait vu sa maîtresse tous d’ un communn accord s’ étaient entendus pour se séparer ainsi avant l’ époque possible de ce fatal mariage ils avaient eu le douloureux courage de se promettre de ne plus se voir avant ce moment pour rendre moins longs et moins déchirants leurs adieux le sculpteur lui partit en voyage incapable de vivre dans la même ville que madame de santarès et de conserver la force nécessaire pour se renfermer chez lui quand il la savait la chaque jour il serait exposé à la rencontrer peut-être déjà à le bras de son fiancé de cet homme qu’ il détestait de toutes les forces de sa colère et de sa douleur ", "c’ est sûrement elle ou alors quelqu’un qui lui ressemble fort elle portait une robe de lainage sombre pas tout à le fait noir avec comme des petits poils gris dans la laine et un chapeau relevé de blanc la description de la robe correspondait à le ce que portait mme PROPN le matin même qu’ est -ce que je vous sers une fine à l’ eau ou ̀ est le téléphone —au fond à le gauche en face des toilettes demandez un jeton à la caisse maigret s’ enferma dans la cabine chercha le numéro de le larue il n’ était pas trop sûr de le trouver chez lui il n’ avait pas de raison précise pour appeler le médecin il déblayait le terrain comme avec la photo de la rue de le saint-gothard ", "PROPN pleurniche qu’ on le laisse et qu’ on ne le prend donc que pour une drôlesse puis en se décidant il court et les rejoint il dit toujours avec l’ accent qu’ il ne peut point rester seulette ainsi qu’ on voudrait le séduire et qu’ ils devraient tous aller le reconduire a travers tous ces gens chez lui là-haut là-haut à le cinquième voulant retrouver à le plus tôt pour la tranquilliser sur lui sa pauvre mère qui doit être inquiète appelant ma commère roberte en pleurnichant qu’ il n’ a plus de soutien roberte dit: écoutez je veux bien vous ramener chez vous et je serais ravie d’ y rester un peu mais comme j’ ai très envie d’ avoir votre perruque en lissant ce bandeau mieux il faudra qu’ après vous m’ en fassiez cadeau ajoutant qu’ elle voit bien qu’ il ne s’ y résigne qu’ à le regret mais alors comme avant il s’ indigne et crie à l’ infamie en déclarant qu’ on peut ", "nous étions les branches d’ un même arbre et j’ étais orgueilleux de toi qui me sauvais pourquoi t’ aurait -il plaint sergent celui qui te préparait pour la mort? vous preniez ce risque les uns pour les autres on découvre à le cette minute -là cette unité qui n’ a plus besoin de langage j’ ai compris ton départ ", "le gouvernement de le palais pouvait dormir sur les oreilles ils se dirigèrent en familiers qui connaissent le terrain vers la porte donnant sur le quartier de les tuileries tout semblait reposer dans le petit corps de garde à lequel elle était confiée les soldats étendus sur le lit de camp ronflaient lourdement le guichetier de service faisait de même dans un fauteuil de cuir à le côté d' une lampe qui remplissait ce trou d' une fumée infecte ", "lorsque la comtesse se trouva seule la fièvre qu’ il l’ agitait depuis le matin se calma un peu satisfaite d’ avoir fait consciencieusement tous ses efforts pour partir de la spezzia ce jour -là même elle attendit sans angoisse le résultat de les démarches de l’ hôtesse –après tout se dit -elle si je ne puis partir aujourd’hui je partirai demain suis -je donc si faible que je doive redouter de passer ici quelques heures de plus le cœur sautait dans la poitrine oui! je dois partir il le faut dit -elle elle prit un journal français et lut la même ligne fois puis sauta sans ordre et sans suite d’ une colonne à l’ autre ", "immédiatement ma vue d' autrefois retrouvée me plongea dans un éblouissement la femme devant moi respirait maintenant à le centre d' un véritable chatoiement de roses et de lait mes sentiments envers elle en étaient complètement transformés j' éprouvais devant le faste de sa peau parcourue de frissons une adoration irréfléchie une telle pureté m' envahit que des pleurs coulèrent de mes yeux à l' idée de mon cynisme de ma vilenie ", "il a plusieurs autres enfants ou je crois mais ses fils retenus à le PROPN par leur profession ne reviennent guère que le dimanche une autre de ses filles est mariée à un cousin de l’ auteur de la femme en blanc celle que j’ ai eu l’ honneur de rencontrer à le gad’shill est une jeune et jolie personne de ans dont les traits gracieux et bienveillants ont beaucoup de rapport avec ceux de son père les dames parlent français et leur conversation même a une tournure française ce qui s’ explique par le voyage annuel qu’ elles font en france ainsi que me l’ ont confirmé plusieurs de ses compatriotes PROPN aime beaucoup la france et les français " ]
et puis nous sommes de si longtemps habitués à ne compter sur le revenu que lorsqu' il est serré que le malheur nous touche bien mais il ne nous surprend point heureusement nous n' avions pas vendu tout notre vin de l' année d' avant et il nous fallut faire avec le reste en buvant plus de piquette que de vin quelque temps après mon cousin estève me manda de venir à la foire de jumilhac qui tombe le mai parce qu' il était en marché pour acheter une maison et qu' il avait plaisir d' avoir mon estimation j' y fus donc et je le rencontrai sur la place devant le château près de le vieux arbre de la liberté tout saccagé par les orages comme la liberté par bonaparte après que nous eûmes déjeuné nous fûmes voir la maison et après l' avoir bien visitée nous revenions dans la foire en causant de le prix
[ "comme nous suivions la grande rue je vis passer un individu en blouse qui avait une belle paire de ciseaux pendus à le son cou par un lien et qui criait: piaoux piaoux qu' est -ce qu' il chante avec ses: cheveux cheveux que je dis à le mon cousin —tu vas voir ç a tout à l' heure qu' il me dit l' individu rentra sous la balle et bientôt un autre qui venait de la place criant aussi piaoux piaoux vint le retrouver ils avaient une espèce de banc monté dans un coin avec des marchandises cotonnades indiennes mouchoirs fichus et autres affaires comme et alors des filles vinrent là parler à le ces hommes et ôtaient leurs mouchoirs de tête et détachaient leurs cheveux et eux les maniaient les soupesaient regardant de la finesse de la longueur de la couleur ", "puis les filles voyaient les marchandises cherchaient ce qui leur convenait le mieux et paupignaient les étoffes comme les individus faisaient de leurs cheveux et alors ils entraient en marché les filles dépréciaient les étoffes et les marchands les cheveux et ils disputaient sur la qualité le prix et tout des fois ils ne s' entendaient pas les filles remettaient leur mouchoir et voulaient s' en aller ", "mais voyant ces individus mettaient quelque chose de plus un mauvais fichu de rien un bout de ruban et ils tombaient d' accord dans le marché les filles se réservaient qu' on leur laisserait quelque peu de cheveux par devant de manière qu' avec leur mouchoir de tête ne se connût pas quand tout était bien entendu convenu ces hommes prenaient leurs ciseaux et derrière une toile ils tondaient ces pauvres bestiasses de filles comme qui tond une brebis et pour une saleté de fichu un tablier une méchante robe de francs qu' ils estimaient ils avaient de beaux cheveux qu' ils revendaient bien chèrement des fois tandis qu' une y passait il y en avait d' autres là qui attendaient leur tour; d' autres qui ne savaient trop comment faire qui voulaient bien une robe mais que ç a ennuyait de se laisser raser comme ", "alors les marchands leur faisaient voir celles qui étaient tondues quand elles avaient remis leur mouchoir de tête les assurant que ç a ne se connaissait point par le moyen de les cheveux laissés dessus le front et les faisaient entrer en marché c' est un foutu vilain maquignonnage que je dis à le mon cousin allons -nous en le lendemain je m' en retournai à le frau emportant un couteau qu' estève avait acheté pour notre aîné à le mois d' août de cette même année ma femme eut un autre drole qui fut enregistré sous le nom de bernard mais que nous appelions tant qu' il était petit PROPN l' aîné s' en allait tout seul depuis longtemps autour de la maison et venait à le moulin nous trouver ", "quelquefois je le regardais assis dans le sable à le bord de l' eau faisant de petits étangs et de petits ruisseaux et sa manière de faire ses petites inventions réveillaient dans ma mémoire le souvenir de pareilles choses que j' avais faites il me semblait me voir moi-même à le cet âge me roulant dans le sable et couché à le plat ventre essayant d' attraper des petites gardèches et souventes fois lorsque la demoiselle ponsie descendait de puygolfier et prenait mon aîné sur ses bras ou l' emmenait par la main je me revoyais petit enfant et je me rappelais mes adorations pour la jeune demoiselle qu' elle était alors si fraîche si pleine de santé si jolie que ç a réjouissait le cœur rien que de la voir pendant l' hiver de les eaux devinrent fortes et une nuit elles emportèrent un morceau de l' écluse de manière qu' il nous fallut mander des ouvriers et travailler beaucoup pour la réparer le moulin chôma quelques jours après quoi on put faire moudre ", "mais on n' avait rétabli que le plus gros pour attendre le beau temps en sorte que lorsque les eaux furent basses l' été il fallut refaire plus à le fond et plus solidement une partie de le travail cette affaire -la nous coûta près d' une centaine d' écus il n' y a rien qui coûte d' entretenir comme un moulin notre quatrième enfant vint à le mois de mai c' était une petite nommée rose qui mourut à le mois certainement nous en eûmes de le chagrin surtout ma femme mais nous avions autres enfants pour nous consoler ", "le plus petit avait déjà ans et était encore pendu à le cotillon de sa mère ce qui fait qu' étant occupée de lui à le chaque instant elle en portait mieux sa peine et puis on a beau dire nous n' avons qu' une somme d' amitié à le dépenser pour nos enfants et quand ils sont plusieurs à se la partager elle se divise nécessairement il arrive bien des moments dans une maladie un petit accident où on porte toute son affection sur celui qui dans l' instant en a le plus besoin mais c' est pour un temps la chose passée les autres reprennent leurs droits une mère a beau faire elle ne peut avoir autant de petits soins et de mignardises pour ou enfants que pour un seul et je crois que PROPN en valent mieux ", "les enfants uniques sont des enfants gâtés souvent de nos jours on voit beaucoup de bourgeois des villes principalement qui n' ont qu' un enfant afin qu' il soit plus riche ils l' élèvent à le faire toutes ses volontés à le voir tout lui céder et en font des petits bonshommes pleins de vanité de suffisance capricieux comme des femmes qui le sont dégoûtés de tout pour n' avoir eu rien à le désirer et pour tout dire pas bons à le grand chose ce résultat devrait les détourner de le système sans compter que comme on dit n' avoir qu' un enfant c' est n' en avoir pas a la saint-jean de tandis que l' empereur soi-disant de la paix après la guerre de crimée faisait tuer notre monde et manger nos millions pour les italiens qui nous en sont bien reconnaissants comme nous l' avons assez vu le vieux jardon attrapa de le mal pendant les fauchaisons ", "le médecin fut mandé trop tard comme toujours aussi il dit d' abord que c' était un homme perdu je montai à le taboury avec ma femme et en effet on voyait de suite qu' il était bien fatigué il était là étendu sur le lit garni de courtines de vieille serge jaune respirant avec peine et ayant une grosse fièvre sous sa tête on avait mis un joug à le lier les bœufs pour adoucir ses souffrances et lui donner la force de les supporter n' était pas à le cause de sans doute mais sa figure dure comme toujours était tranquille et même résignée " ]
[ "pourquoi alors que j’ étais un petit garçon pourquoi n’ en étais -je pas véritablement surtout: pourquoi me comportais -je ainsi les manières les grands gestes avec les mains que je faisais quand je parlais des gestes de grande folle les intonations féminines la voix aigue j’ ignorais la genèse de ma différence et cette ignorance me blessait toujours à le cette période vers l’ âge de ans une idée ne me quittait plus une nuit que je regardais la télévision –comme je le faisais régulièrement toute la nuit quand mes frères et sœurs s’ absentaient partaient dormir chez des amis– j’ avais vu un reportage sur un centre d’ amaigrissement pour personnes obèses les jeunes obèses étaient encadrés par une équipe qui les contraignait à un régime drastique alimentation sport régularité de le sommeil longtemps après avoir vu cette émission je rêvais d’ un pareil endroit pour les gens comme moi ", "un peu plus tard elle chuchota —ne me serre pas ainsi gilles les gens nous regardent gilles gilles es -tu heureux —oui dit -il et à le cet instant même c’ était parfaitement vrai chapitre vii il avait reçu un télégramme de jean le matin lui demandant de l’ appeler d’ urgence il était midi à le présent et il étouffait de chaleur dans le petit bureau de poste de bellac à la fois inquiet et ravi de ce coup de téléphone qui lui redonnait une sorte d’ importance professionnelle ", "une fibre se réjouit quand même qu’ elle ne puisse pas se passer de moi je demande si elle est venue pour une visite guidée de la PROPN elle dit pas seulement et malraux lui plaît comme nom de collège elle dit qu’ elle ne lit plus de roman depuis que sa vie en est un ", "rouge et furieux sortit son mouchoir pour éponger son front en sueur –qu’ est -ce que cet homme demanda norbert –d’ après les quelques renseignements que j’ ai pu avoir il est d’ origine incertaine de réputation assez douteuse beau garçon parait -il habile à le prendre les femmes ", "—vous êtes sûr de ce que vous dites monsieur demanda -t-il avec sévérite c’ est une grave accusation savez -vous que celle que vous portez contre un aussi grand prince que l’ empereur PROPN —votre altesse ordonne -t-elle que je m’ arrête ou permet -elle que je poursuivre? —poursuivez mais pourquoi ne pas répondre d’ abord à le ma question —parce que la suite de mon récit rendra à le ce que je présume cette réponse inutile ", "—fallait le dire dit l’ écossaise en brossant sa jupette de le revers de la main bien dit gabriel apporte -nous la bibine gazeuse de l’ établissement —combien de bouteilles dépend de le prix dit turandot —puisque je te dis que c’ est moi qui régale dit gabriel —je défendais tes intérêts dit turandot ", "celle-ci reprit j’ en étais sûre tu sais quelque chose allons parle est -ce que vous l’ avez connue demanda -t-il oui eh bien aujourd’hui elle est folle ", "une sorte de crainte superstitieuse faisait subitement trembler sa voix comme si rien que d’ en parler la femme allait dresser d’ inévitables catastrophes –diable! un peu abasourdi s’ il faut vous croire quels terribles maux menacent donc les sceptiques ?peut-être étais -je à la fois anxieux amusé et incrédule en lui continuant mes questions –vous m’ intriguez de terrible façon avez -vous dit? catherine le coz racontez -moi tout ce que vous savez je ne demande qu’ à le vous croire et à le être édifié moi!mais la brave femme se fit tirer l’ oreille –j’ aime autant ne point parler de ces choses -là aujourd’hui assura -t-elle ", "puis je suis tombée dans le panneau pour les gens comme moi qui ne tolèrent pas l’ absence c’ est ce qui est écrit non: intolérance à l’ absence un peu comme une allergie alimentaire en somme: trop d’ absence et je fais un œdème de quincke j’ étouffe je crève– pour les gens comme moi internet est à la fois le naufrage et le radeau on se noie dans la traque dans l’ attente on ne peut pas faire son deuil d’ une histoire pourtant morte et en même temps on surnage dans le virtuel on s’ accroche à les présences factices qui hantent la toile à le lieu de se déliter on se relie ne serait -ce que la petite lumière verte qui indique que l’ autre est en ligne! ah! la petite lumière verte quel réconfort je me souviens! ", "oh! l’ étrange lac et quelle immobilité figée toutes les colonnes de le pourtour se mirent se dédoublent s’ allongent renversées dans l’ eau qui est sans une ride dans l’ eau qui semble morte entre ses bords trop sévères et trop magnifiques et une paix sans nom imprègne cet étang de le lys d’ or ce miroir de soleil de nuages ou d’ étoiles caché à le cœur de l’ immense temple il faut renoncer à le comprendre par quels chemins les prêtres me mènent dans le dédale de les voûtes a mesure que nous avançons tout me semble plus écrasant et plus surhumain " ]
le patron de est de la touraine un jour que j\' en revenais je lui dis on est en train de refaire le pont de chaumont il appela sa femme pour le lui dire le charbonnier est de les cévennes je bois avec lui à son comptoir
[ "le marchand de journaux est picard un soir de pluie nous avons parlé d\\' amiens et des plaines ondulées j\\' ai remarqué qu\\ il avait des lèvres gourmandes et comme à le vif le peu il a de regard il éteint et il allume comme il veut il lit ", "il ronge la peau de son pouce gauche il est capable de parler de la seine mais je remarque que quand il le fait il la dépouille de son harnais de pont de son armure de palais et d\\' église de son vêtement de maison et qu\\ il en parle comme d\\' une rivière nue épicier est piémontais il se souvient de le col de la blache ", "il me fait entrer dans son arrière-boutique où sa femme a organisé un petit salon toutes les chaises sont ornées de broderies le restaurateur en face de est parisien l\\ autre marchand de bois à le bout de la rue de le côté de le carrefour de la croix-rouge est vosgien il sait couper le bois de manières ", "il a un coup de poignet encore intact et tout neuf quand il touche sa hache la hache sait et obéit le soir il n\\ est jamais là des fois quand je rentre je pousse jusque chez lui et je frappe à ses volets il pourrait me dire ce qu\\ il pense de la rue morte mais célibataire et robuste il est parti pour des chasses faciles ", "rien de ce que les poètes ont chanté sur la ville ne touche ces hommes le matin je suis réveillé par le cri de les vitriers et de les marchands d\\' habits je vais tirer les rideaux de la fenêtre au-dessus de la rue est ouvert un abîme de ciel dont je peux imaginer la profondeur mais pas étendue odyssée de les nuages avec la formidable vie de les monstres sort de la toiture noire de la maison d\\' en face et disparaît cachée par mon propre toit ", "ce ciel ne fait pas respirer il noie d\\' un seul coup les poumons comme la peur d\\' un gouffre dans cette ville où les hommes sont entassés comme si on avait râtelé une fourmilière ce qui me frappe me saisit et me couvre de froid mortel est la viduité sentiment d\\' une avilissante solitude je n\\' ai pas l\\ impression un seul de ces êtres humains occupe à des travaux naturels ", "je sens tout ce à quoi la ville les oblige ils sont extérieurement déformés par le contact avec la cruelle matière de leur habitat il y en a qui n\\' ont plus senti de terre sous leurs pieds depuis qui sait combien la petite peau extra-sensible de dessous le pouce de le pied et les grands marcheurs la conservent sensible malgré les marches les plus dures ce petit endroit par lequel à le mesure qu\\ on marche on prend connaissance a plus senti que le cuir et sous le cuir le trottoir il y a plus rien à le connaître ", "je regarde marcher les femmes qui vont chez mon copain épicier celles qui passent par la rue pour aller à la station d\\' autobus de saint-germain-des-prés il y en a qui ont pas de talons hauts elles pourraient avoir une marche normale mais leurs pieds ne savent plus goûter la terre ils ont usé leur puissance divine sur de la matière artificielle sans artères magiques ", "de le ciment mort où il est impossible que surgisse cette élasticité électrique qui soulève et porte les pas je peux choisir dans toutes celles qui passent devant moi et classer sans me tromper celles qui sont nées à le paris et celles qui sont nées sur la terre il y en a qui sont déjà mortes jusqu\\' à les hanches et j\\' en vois passer entièrement mortes dont les chairs n\\' ont jamais connu le monde elles accomplissent des gestes sans signification sans correspondance elles ne correspondent avec rien " ]
[ "parmi les brève amours de la guerre parmi les brutalités de les garnisons qu' importait le souvenir d' un e? cependant cela lui déplut un peu quand virginie fut en sa chambre aurélie qui touchait de la harpe continua de la faire vibrer en sourdine pour dire j' ai le portrait de celle que ton cœur aime de virginie —non tu as épousé virginie parce que ses yeux te rappelaient les yeux de cette petite fille —à d' autres ma sœur! en voilà des inventions ", "marescal haussa les épaules —non —ne t’ entête pas marescal tu vois je ne plaisante plus je ne me moque plus je te demande simplement de reconnaître ton erreur mon erreur —certes puisqu’ elle n’ a pas tué puisqu’ elle ne fut point complice mais victime ", "quand ils eurent fini le botcha qui était roux se releva et voyant que je me branlais m’ insulta et reprenant sa lanière me fustigea de tous côtés la lanière me faisait un mal terrible car j’ étais faible et je n’ avais plus assez de force pour sentir la volupté la boucle m’ entrait cruellement dans les chairs je criais: pitié mais à ce moment ma femme entra avec son amant et comme un orgue de barbarie jouait une valse sous nos fenêtres les couples débraillés se mirent à le danser sur mon corps m’ écrasant les couilles le nez et me faisant saigner de toutes parts je tombai malade ", "ce que vous appelez votre razzia n’ est autre chose qu’ un excellent vol le prévenu en europe je ne dis pas mais en afrique nous appelons ça une razzia quand un poste avancé manque de provisions à le cheval messieurs on s’ en va à la recherche d’ une centaine de bœufs qu’ on trouve dans les villages noirs de les environs ", "je suis content de vous voir asseyez -vous —comment va louise monsieur picot lui demandai -je tremblant ne pouvant modérer mon impatience aussi bien que possible fit -il en continuant d’ écrire puis ayant fini sa lettre tout en allumant la bougie pour la cacheter il ajouta ses gros yeux humides de larmes: oui tout va bien maintenant ", "de plus près il trouvait une femme qui n’ avait rien de commun avec la sienne la femme le fixait alarmée ou ravie de le pas qu’ il avait fait vers elle; ou elle souriait ou elle décrivait une courbe brusque pour l’ éviter il arrivait à le pont st-germain et désolé il haletait; puis lentement encore il longeait les grilles de l’ entrepôt examinait à les lueurs chassieuses de lanternes posées à les coins d’ un trou l’ amas en réparation de les tuyaux à le gaz des conduites à le eau; traversait la rue s’ accoudait sur le parapet au-dessus de la seine qui coulait noire zébrée et de tortilles de feu par le reflètement de les réverbères ", "mais sa mère lui répéta de le même ton que la première fois tu peux jouer encore marie reprit sa place sur le tabouret mais ses doigts n’ avaient plus autant de sûreté et son morceau favori la laissait indifférente elle regardait sa mère à la dérobée madame pélissand fixait profondément le tapis et ses mains avaient l’ air de se cramponner à la corbeille de vieux bas.à un moment marie la vit si nettement faire le mouvement de les gens qui vont parler qu’ elle s’ arrêta de jouer pour demander voyons maman qu’ as -tu? les yeux de madame PROPN chavirèrent elle lança les mains en avant comme pour repousser la question elle se leva de sa chaise et se rassit à le même instant et tout d’ un coup en regardant sa fille en face elle dit très vite :«ce que j’ ai? je veux me remarier PROPN crut à une plaisanterie elle se mit à le rire en se renversant en arrière ", "à un tel qui était dans la gêne je donnai la somme désirée à un autre je parvins à le rendre un service signalé il y en eut un dont j’ eus la chance de sauver le fils en échange ils me racontaient certains faits me faisaient part de certains soupçons que je consignais par écrit je les décidais à le apposer leur signature et à le me promettre une déposition sincère le jour ou ̀ je pourrais enfin traîner les criminelles devant les tribunaux .enfin l’ année dernière il ne me restait plus qu’ à le retrouver la trace de bertine la femme de chambre de la comtesse de vaulan c’ était d’ elle surtout que j’ espérais de sensationnelles révélations ", "en même temps il la salua comme elle aimait à le fort bas et en lui baisant la main il lui serra sans doute involontairement les doigts car elle rougit à le point de redevenir presque belle attendait gravement son tour il l\\'eut brissac ne l\\ embrassa point il est vrai mais le reconnut et lui pressant les mains avec expansion notre brave écria -t-il un vaillant un cid tout en acquittant de ces devoirs de politesse grâce à lesquels il divisa l\\ attention de les assistants il remettait son chapeau et ses gants à un grand laquais une tournure militaire à lequel il dit sans affectation à l\\' oreille espagnol a des pistolets dans ses arçons ", "il y avait anciennement une seconde galerie à le ce souterrain mais elle a été bouchée depuis longtemps déjà je crois —non de le tout cette galerie est toujours libre il vous est facile de la prendre pour partir il en est ainsi je suis sauve écria avec joie le montonero " ]
ce pont volant a dû servir je n’ en doute pas à les hommes de le baron alors qu’ ils rentraient à le château après l’ heure de le couvre-feu une fois de l’ autre côté il faut nécessairement demander son salut à l’ agilité de ses propres jambes il faudrait un intelligent ami à le pauvre prisonnier dit petit-jean.– oui mais il n’ en a pas bon forestier reprit geoffroy permettez -moi de vous laisser seul pendant quelques instants j’ ai des devoirs à le remplir; si vous désirez parcourir le château vous en avez la permission et si par hasard on vous interroge donnez le mot de passe qui est volontiers et honnêtement on saura que vous êtes un ami.– je vous remercie maître geoffroy dit petit-jean avec reconnaissance bientôt tu auras à le me remercier mieux encore chien saxon en sortant de la chambre en vérité ce paysan me prend pour un de ses pareils je suis normand un véritable normand; et je vais lui donner la preuve que PROPN le fort n’ est pas impunément battu
[ "ah! maudit forestier tu as fait plier devant toi un homme qui n’ a jamais senti sur ses épaules le bâton d’ un adversaire; tu te repentiras de ton impudence sois tranquille s’ écria PROPN à le milieu d’ un bruyant éclat de rire tu es pris dans le piège mon robuste forestier tu es venu bien certainement pour sauver tes amis car ce sont des coquins de ton espèce qui ont attaqué les croisés bien bien tu feras un voyage à le service de sa majesté si mon couteau ne t’ atteint pas à le cœur ", "comme il a lestement mordu à l’ hameçon je gagerais ma vie que je le trouverai tout à l’ heure sur le rempart de l’ est ce sera l’ occasion de lui payer d’ un seul coup tout ce que je lui dois .tout en grommelant ainsi PROPN songeait à se faire un mérite de sa vigilance auprès de le baron et en même temps à se venger de petit-jean.resté seul notre ami PROPN se prit à le réfléchir ce geoffroy est peut-être un homme se disait le neveu de sir guy il peut avoir de bonnes intentions mais je ne crois ni à son honnêteté ni à sa bienveillance il n’ est pas donné à un personnage aussi infime d’ avoir la grandeur d’ âme de pardonner mieux encore de ressentir un sentiment d’ intérêt pour un adversaire triomphant; ", "donc PROPN me trompe je suis évidemment pris dans un filet il faut en sortir et veiller à le salut de PROPN sortit de la chambre et sans autre guide que le hasard il se dirigea vers une large galerie dont l’ extrémité devait probablement le conduire à l’ est de les remparts après avoir parcouru pendant une bonne demi-heure une enfilade de couloirs et de passages complètement déserts il se trouva en face d’ une porte petit-jean l’ ouvrit et aperçut un vieillard le front penché au-dessus d’ un coffre-fort dans lequel il entassait avec soin de petites sacoches remplies de pièces d’ or absorbé dans les calculs de son opération il ne s’ aperçut pas de l’ insolite présence de le forestier PROPN se demandait en PROPN quelle réponse il devait faire à l’ inévitable question de le vieillard lorsque celui-ci levant la tête aperçut devant lui son gigantesque visiteur ", "une expression de visible épouvante se peignit sur ses traits il laissa tomber un de les sacs et l’ or se heurtant contre le plancher rendit un son qui fit trembler son propriétaire qui êtes-vous demanda -t-il d’ une voix tremblante j\\' avais donné l’ ordre d’ interdire l’ entrée de mes appartements que me voulez -vous je suis un ami de PROPN je désirerais me rendre sur le rempart de l’ ouest et je me suis égaré en chemin s’ écria le vieillard et un étrange sourire entr\\' ouvrit ses lèvres ", "vous êtes un ami de geoffroy le fort de le brave PROPN écoutez -moi beau forestier car en vérité vous êtes le plus beau garçon que j’ aie jamais vu de ma vie voulez -vous échanger votre habit de paysan contre l’ uniforme d’ un soldat? je suis le baron de fitz-alwine vous êtes le baron de fitz-alwine s’ écria petit-jean oui et vous vous féliciterez un jour si vous avez le bon esprit d’ accepter ma proposition d’ avoir eu la chance de me rencontrer quelle proposition ", "demanda petit-jean celle d’ entrer à le mon service avant de répondre permettez -moi de vous adresser quelques questions reprit petit-jean tout en allant d’ un air fort tranquille fermer à le double tour l’ entrée de la chambre que faites -vous beau forestier interrogea le baron saisi d’ une soudaine frayeur je préviens les interruptions discrètes je mets un obstacle à des visites qui pourraient être gênantes répondit le jeune homme d’ un ton parfaitement calme un éclair de fureur traversa les petits yeux gris de le baron voyez -vous ceci? demanda le forestier en mettant sous les yeux de sa seigneurie une large bande de peau de cerf vieillard suffoqué de colère se contenta de répondre à le cette inquiétante demande par un signe affirmatif écoutez -moi avec attention reprit le jeune homme j’ ai une grâce à le vous demander et s’ il arrive que sous un prétexte quelconque vous refusiez de me l’ accorder je vous pendrai sans miséricorde à la corniche de le grand meuble que j’ aperçois là-bas personne ne viendra à l’ appel de vos cris par la meilleure de les raisons j", "de toute manière comprenez -le bien vous êtes un homme mort si vous refusez de m’ obéir misérable coquin! pensait le baron je te ferai sûrement rouer de coups si je parviens à le échapper à le ton infernale domination que désirez -vous brave forestier demanda sa seigneurie d’ une voix doucereuse je veux la liberté en ce moment un pas rapide se fit entendre le long de le couloir et un coup violent ébranla le chambranle de la porte petit-jean saisit à sa ceinture un couteau à le lame effilée s’ empara de le débile vieillard et lui dit à le voix basse et d’ un ton menaçant si vous jetez un cri si vous dites une parole qui soit dangereuse pour ma sécurité je vous tue demandez quelle est la personne qui frappe .le baron épouvanté obéit prestement qui est la monseigneur c’ est moi.– qui toi imbécile ", "souffla petit-jean qui toi imbécile PROPN le baron que me voulez -vous geoffroy? monseigneur j’ ai à vous annoncer une nouvelle importante quelle nouvelle je tiens en mon pouvoir le chef de les coquins qui ont attaqué les vassaux de votre seigneurie ah! vraiment murmura petit-jean d’ un ton narquois ah! vraiment murmura le pauvre baron oui milord et si votre seigneurie veut bien me le permettre je lui apprendrai à l’ aide de quelle ruse je suis parvenu à m’ emparer de ce brigand je suis occupé en ce moment -ci je ne puis donc vous recevoir; revenez dans une demi-heure baron mâcha pour ainsi dire les paroles de cette réponse qui lui était soufflée par petit-jean.– dans une demi-heure il sera trop tard répondit PROPN d’ un ton de visible mauvaise humeur obéissez coquin! allez -vous-en ", "je vous le répète encore je suis très occupé baron anéanti de fureur eût donné avec joie les sacs d’ or enfermés dans son coffre-fort pour avoir la possibilité de retenir PROPN et de l’ appeler à le son aide malheureusement ce dernier forcé d’ obéir à l’ ordre péremptoire qui venait de lui être donné s’ éloignait aussi rapidement qu’ il était venu et le baron se retrouva seul avec son gigantesque ennemi.lorsque le bruit de la marche de le soldat se fut perdu dans la profondeur de les couloirs petit-jean remit son couteau à sa ceinture et dit à le lord maintenant baron je vais vous apprendre ce que je désire la nuit dernière un combat a eu lieu dans la forêt de entre vos soldats revenant de la terre sainte et une compagnie de braves saxons hommes ont été faits prisonniers je veux la liberté de ces hommes je veux encore que personne ne les accompagne ni les suive je redoute l’ espionnage et je vous l’ interdis je consentirais de grand cœur à le vous être agréable sur ce point beau forestier mais –mais vous ne voulez pas " ]
[ "les manomètres indiquant un maximum de pression ensuite elle avait déclaré ne pouvoir dormir à le cause de la trépidation rendue pourtant presque insensible par des essieux à le boggies il avait fallu que employés de le train lui établissent son lit sur un tremplin qu’ ils avaient installé avec des supports de caoutchouc pneumatique malgré tout cela aurora ne s’ était pas montrée plus satisfaite sa mauvaise humeur s’ attaquait à le tout à le grand désespoir de son père ", "–qui peut te faire supposer repartit le marquis –tu n’ as pas reconnu le pifférari? qui est -ce donc? tais -toi on prit le café mais birmann était devenu tout à le coup soucieux et un quart d’ heure s’ était à le peine écoulé depuis cet incident qu’ il prétexta un rendez -vous indispensable et prit congé de son hôte –eh quoi!... vous partez si tôt dit maxime visiblement contrarié –monsieur de brescé répondit birmann en tendant un portefeuille à le vicomte voici la somme que vous m’ avez demandée et si vous voulez bien me remettre en retour la lettre de change dont nous sommes convenus l’ affaire sera terminée j’ aurai l’ honneur de venir vous remercier prochainement de votre gracieuse hospitalité maxime remit la lettre de change souscrite par lui à le birmann et prit le portefeuille qu’ il ne se donna même pas la peine d’ ouvrir ", "mais les murailles de la prison de PROPN avaient pieds d’ épaisseur et les barreaux de fer des croisées étaient gros comme le bras d’ un homme cela pouvait donner à un geôlier quelque sécurité blasius marqua ses points ce qui lui donna la quatrième partie gagnée on but on parla un peu de la belle margarèthe morte à la fleur de l’ âge et de le fils de le diable qui courait grand risque d’ avoir le même sort ", "merci pour la description je me trompe peut-être mais j’ ai l’ impression qu’ il m’ avait observée un certain temps à le travers la vitre je revois vaguement une silhouette comme la sienne allant et venant sur le trottoir j’ ai cru d’ abord qu’ il se dirigeait vers moi mais il s’ est assis à la table voisine ou il s’ est laissé tomber sur une chaise et s’ est épongé le front j’ ignore s’ il avait déjà bu cette idée m’ est venue à l’ esprit attention à le partir d’ ici surtout sa déposition devait coïncider avec ce que le tenancier de le bar dirait plus tard son visage m’ était familier sans que je parvienne à le mettre un nom dessus puis je me suis souvenue que j’ avais vu sa photographie dans les journaux il a paru deviner ma pensée et il m’ a dit: —vous ne vous trompez pas je suis bien le commissaire maigret cela c’ était une faute maigret n’ aurait jamais prononcé une telle phrase ", "horace a tout gardé jusqu’ à le ans capital et intérêts et voilà le beau fruit de ses économies les petites folies multipliées sauvent des grandes quand on n’ en fait qu’ une elle est presque toujours énorme et le plus souvent irréparable j’ ai su me servir de ma jeunesse moi qui te parle j’ aurais cru manquer à le mes devoirs les plus sacrés si je l’ avais laissée en friche ", "dernier sas avant le bloc opératoire elle l’ envisage davantage comme l’ antichambre de la mort pensant qu’ elle y crèvera sans avoir pu sortir car bien que non grabataire elle y est piégée toute exfiltration appelant un effort surhumain chaque marche de l’ escalier déclinant sa douleur chaque mouvement provoquant la sensation que son cœur se dissocie de le reste de son corps se décroche dans sa cage thoracique y chute en pièces détachées dislocation qui fait d’ elle cette créature branlante claudicante à le bord de la rupture si bien que l’ espace jour après jour se restreint autour d’ elle contingente ses gestes cantonne son mouvement un rétrécissement de tout comme si sa tête était prise dans un sac en plastique un bas quelque chose de fibreux qui étouffe sa respiration et empoisse sa vie elle devient sombre à le son plus jeune fils qui passe la voir un soir elle déclare qu’ attendre d’ héberger le cœur d’ un mort la perturbe c’ est une drôle de situation tu sais et cela me fatigue à le début elle renâcle à s’ installer vraiment qu’ elle meure ou qu’ elle sur", "le regard avait perdu de son éclat mais gagné en acuité les lèvres étaient tendues —très bien dit -elle en s’ asseyant sur une chaise et en posant un coude sur la table je suis prête à le vous écouter quant à le vous commissaire je ne vous félicite pas du piège que vous m’ avez tendu —quel piège ", "d’ abord il ne comprenait pas comment il pouvait abandonner ainsi un de ses plus fidèles agents surtout si la protection sociale ne profitait pas de le rassemblement de la cohorte l’ enchaînement de les événements devenait absurde or tertullien était un de ces hommes qui avaient en globalia une confiance totale pour lui ne pouvait rien faire qui n’ obéît à une rigoureuse logique alors seulement il se souvint ", "quèque chose de pas banal et qui te fera de usage quoi donc s’ étrangle -t-il une potiche bien mieux que pépère mate un peu tes rêves vont être comblés il repasse dans le couloir et annonce avec le petit vietnamien blessé que nous découvrîmes à le bord de la route ", "soit discrétion ou malice mme beaudésyme paya ses cigares et prit congé derrière elle la boutique retomba dans le silence le séducteur sans doute fascinait sa proie par un mutisme omineux PROPN se disait que les passions vraiment n' ont pas d' âge et peut-être enviait -elle l' innocence de la vieille fille à le prix de ces joies qu' elle ne goûtait qu' en frémissant et de ces terreurs le ciel le monde son mari mais quoi? si c' était cela qui en fût l' épice songeait mme beaudésyme et l' exaltation " ]
c’ est comme a que devait finir la civilisation occidentale me disais -je avec amertume: se prosterner à le nouveau devant les grosses bites tel le babouin hamadryas j’ ai pris l’ habitude de venir en cours sans slip le nègre sortait exactement avec celle que j’ aurais choisie pour moi-même: mignonne très blonde le visage enfantin de jolis seins en pomme ils arrivaient en cours en se tenant par la main pendant les devoirs sur table je laissais toujours les fenêtres fermées
[ "les filles avaient chaud enlevaient leurs pulls les seins se collaient à les tee-shirts je me branlais à l’ abri de mon bureau je me souviens encore de le jour ou ̀ je leur avais donné à le commenter une phrase de le côté de guermantes la pureté d’ un sang où depuis plusieurs générations ne se rencontrait que ce qu’ il y a de plus grand dans l’ histoire de PROPN avait ôté à sa manière d’ être tout ce que les gens de le peuple appellent des manières et lui avait donné la plus parfaite simplicité. je regardais ben il se grattait la tête il se grattait les couilles il mastiquait son chewing-gum qu’ est -ce qu’ il pouvait bien y comprendre ce grand singe qu’ est -ce que tous les autres pouvaient bien y comprendre d’ ailleurs ", "moi-même je commençais à le avoir de le mal à le comprendre de quoi proust voulait parler à le juste ces dizaines de pages sur la pureté de le sang la noblesse de le génie mise en regard de la noblesse de race le milieu spécifique de les grands professeurs de médecine tout ç a me paraissait complètement foireux on vivait aujourd’hui dans un monde simplifié à l’ évidence la duchesse de guermantes avait beaucoup moins de thune que avait moins de thune que mais il faisait davantage mouiller les filles paramètres pas plus ", "bien sûr on aurait pu envisager d’ écrire un roman proustien jet set où l’on aurait confronté la célébrité et la richesse où l’on aurait mis en scène des oppositions entre une célébrité grand public et une célébrité plus confidentielle à l’ usage de les n’ aurait eu aucun intérêt la célébrité culturelle n’ était qu’ un médiocre ersatz à la vraie gloire la gloire médiatique et celle-ci liée à l’ industrie de le divertissement drainait des masses d’ argent plus considérables que toute autre activité humaine qu’ était un banquier un ministre un chef d’ entreprise par rapport à un acteur de cinéma ou à une rock star? financièrement sexuellement et à le tous points de vue un zéro les stratégies de distinction si subtilement décrites par proust n’ avaient plus aucun sens aujourd’hui considérant l’ homme comme animal hiérarchique comme animal bâtisseur de hiérarchies il y avait le même rapport entre la société contemporaine et le xvi siècle qu’ entre la tour et le petit trianon ", "proust était resté radicalement européen un de les derniers européens avec ce qu’ il écrivait n’ avait plus aucun rapport avec une réalité quelconque la phrase sur la duchesse de guermantes restait magnifique évidemment il n’ empêche que tout cela devenait un peu déprimant et j’ ai fini par me tourner vers baudelaire l’ angoisse la mort la honte l’ ivresse la nostalgie l’ enfance perdue rien que des sujets indiscutables des thèmes solides c’ était bizarre quand même ", "le printemps la chaleur toutes ces petites nanas excitantes et moi qui lisais j’ ai marqué une pause elles étaient sensibles à le ce poème je le sentais bien le silence était total c’ était la dernière heure de cours; dans une demi-heure j’ allais reprendre le train et plus tard retrouver ma femme tout à le coup venant de le fond de la salle j’ ai entendu voix de ben: t’ as le principe de la mort dans ta vieux il avait parlé fort mais ce n’ était pas vraiment une insolence son ton avait même quelque chose d’ un peu admiratif je n’ ai jamais tout à le fait compris s’ il s’ adressait à le baudelaire ou à le moi; ", "à le fond comme commentaire de texte ce n’ était pas si mal il n’ empêche que je devais intervenir j’ ai simplement dit: sortez il n’ i pas bougé j’ ai attendu secondes je transpirais de trouille j’ ai vu le moment ou ̀ je n’ allais plus pouvoir parler mais j’ ai quand même eu la force de répéter: sortez il s’ est levé a rassemblé très lentement ses affaires il s’ est avancé vers moi ", "dans toute confrontation violente il y a comme un instant de grâce une seconde magique où les pouvoirs suspendus s’ équilibrent il s’ est arrêté à le ma hauteur il me dépassait d’ une bonne tête j’ ai bien cru qu’ il allait me mettre un pain mais finalement non il s’ est juste dirigé vers la porte j’ avais remporté ma victoire petite victoire il est revenu en cours dès le lendemain il semblait avoir compris quelque chose saisi un de mes regards parce qu’ il s’ est mis à le peloter sa petite copine pendant les cours ", "il retroussait sa jupe posait sa main le plus haut possible très haut sur les cuisses puis il me regardait en souriant très cool je désirais cette nana à un point atroce j’ ai passé le week-end à le rédiger un pamphlet raciste dans un état d’ érection quasi constante; le lundi j’ ai téléphoné à l’ infini ", "cette fois sollers m’ a reçu dans son bureau il était guilleret malicieux comme à la télé– mieux qu’ à la télé vous êtes authentiquement raciste ç a se sent ç a vous porte c’ est bien boum boum il a fait un petit mouvement de main très gracieux a sorti une page il avait souligné un passage dans la marge: nous envions et nous admirons les nègres parce que nous souhaitons à le leur exemple redevenir des animaux des animaux dotés d’ une grosse bite et d’ un tout petit cerveau reptilien annexe de leur bite il a secoué la feuille avec enjouement c’ est corsé enlevé très talon rouge " ]
[ "moi je ne parviens pas à me faire entendre –cher ami lui dis -je en revenant vos œufs seront prêts dans un instant si vous me le permettez je resterai pour vous les voir prendre oui cela me fera plaisir il m’ a été très pénible de vous entendre dire tout à l’ heure que vous ne pouviez plus faire de bien à le personne ", "j’ ai souri comme un enfant qui feint de ne pas croire à le ce qui lui arrive à le mesure qu’ on approche de beyrouth les gens se hèlent se retrouvent bavardent assis sur le rebord de les sièges se montrent les cravates et les parfums qu’ ils viennent d’ acheter ils applaudiront quand l’ avion se sera posé comme autrefois à le roxy ou à le versailles l’ apparition de les héros de westerns j’ ai demandé en arabe l’ orient -le jour khalas mafi il n’ y en a plus me répond l’ hôtesse en souriant ", "cependant le vin était tiré il fallait le boire ou tout à le moins le répandre ce vin-là était de le sang! PROPN avec une correction froide et une dignité calme prit la direction de les premières affaires messieurs dit -il en s’ adressant à les non-combattants vous êtes en quelque sorte des jurés vous constituez un jury d’ honneur je soumets à le votre verdict la proposition suivante il ne serait pas juste que l’ un de les combattants eût une arme inférieure à le celle de son adversaire ", "tous les habitants donnèrent leur consentement mais ce fut bien autre chose lorsqu’ on apprit que le vieux château était le présent de noces que la marraine de mlle marthe faisait à sa filleule voilà une forte marraine disait PROPN ai-je été nigaud de croire à le ces propriétaires qu’ on ne voyait jamais ", "–et soupçonne -t-il demanda mmebonacieux avec embarras la cause de cet événement –il l’ attribuait je crois à une cause politique –j’ en ai douté d’ abord et maintenant je le pense comme lui ainsi donc ce cher m.bonacieux ne m’ a pas soupçonnée un seul instant loin de là madame il était trop fier de votre sagesse et surtout de votre amour un second sourire presque imperceptible effleura les lèvres rosées de la belle jeune femme continua d’ artagnan comment vous êtes -vous enfuie –j’ ai profité d’ un moment où l’on m’ a laissée seule et comme je savais depuis ce matin à le quoi m’ en tenir sur mon enlèvement à l’ aide de mes draps je suis descendue par la fenêtre; ", "a compte des choses comme malheureusement ce jour-là le pont d' austerlitz ne me fit aucun bien mes soucis étaient trop cuisants le pont d' austerlitz ne fut pas de force je me dirigeai vers le jardin de les plantes et je pensai: sûrement a ira mieux dans l' allée de les platanes car cette grande allée qui monte vers le muséum c' est un endroit où je suis presque toujours heureux l' allée de les platanes fut un échec complet ", "une sœur converse vint la servir et bientôt après la marquise resta seule avant de se livrer à le sommeil elle pria avec un calme une ferveur extrême croyant sentir dieu plus près d’ elle pouvait -il ne pas habiter cet asile de toutes les vertus une cloche l’ éveilla dès l’ aurore et sœur marthe avant de se rendre à le matines entr’ ouvrit doucement la porte pour voir si madame de melrose dormait encore celle-ci voulut la suivre à l’ église en y entrant elle fut vivement touchée de le spectacle qui se présenta à ses yeux l’ abbesse assise dans son fauteuil y arrivait portée par les plus jeunes sœurs ", "on parla minutes ferrer toujours pas très à l’ aise commenta pour elle quelques œuvres un petit beucler et monticules d’ esterellas puis il la laissa continuer toute seule le tour de la galerie elle ignora les petits formats de consacra beaucoup de temps à les photos de marie-nicole guimard posa doigts sur une de les souffleries de schwartz installée tout à le fond puis ne ralentit qu’ à le peine le pas devant le viol collectif sans la quitter complètement de l’ œil ferrer appuyé à le bureau feignait de superviser avec elisabeth la mise en pages de le prochain catalogue quand surgissant de nulle part: spontini ah dit où en sont les tempera? de le fond de la galerie PROPN crut comprendre que le nommé spontini ne venait pas présenter son œuvre ni tempera ni rien mais ses doléances ", "il eût déplu que le beau fabrice me prêtât un trouble une crainte que grâce à le dieu je n\\ éprouvais pas restez dit -il je désirais si passionnément vous voir vous êtes plus pâle plus fine plus mystérieuse autrefois un regard froid mais cher monsieur vous êtes marié ne raillez pas vous savez bien que j\\' ai fait un mariage de raison non je ne le savais pas et vous moi? est -ce un mariage de raison que vous avez fait ", "PROPN en je trace d’ abord sur la surface à le peindre un quadrilatère de la grandeur que je veux fait de angles droits j’ appelle fauves les êtres indomesticables qui règnent dans tous les corps sexués qui restent de le monde animal y compris les nôtres appelle songes les séquences d’ images involontaires projetées sur la paroi interne de la caverne céphalique de si nombreuses bêtes vivantes à le cours de leur sommeil y compris le nôtre .toutes ces silhouettes qui apparaissent sans que la volonté y soit pour rien sont soit des fascinants de la faim soit des sidérants de le désir exactement comme l’ oracle cherche à le engourdir le cours de les jours qui vont venir les peintures ombrent hèlent attendent hallucinent préparent elles sont l’ instant d’ avant de le perçu la saisie n’ a lieu qu’ à le passé quand on a survécu le contemporain est le perdu " ]
lucien regarda la jolie soubrette qui souriait d’ un air mutin et il s’ éloigna rapidement en lui faisant un dernier geste d’ adieu chapitre une fete a auteuil milieu de l’ été de lucien habitait encore la rue de l’ ouest mais chaque jour ce séjour était pour lui la source de nouvelles souffrances tout dans cette maison lui rappelait des souvenirs qu’ il s’ efforçait en vain d’ étouffer il ne pouvait sortir de sa chambre sans se trouver face à le face avec la porte de berthe
[ "il ne pouvait ouvrir sa fenêtre sans voir le balcon de berthe les vases ou les fleurs oubliées par la jeune fille et qui se desséchaient fanées les arbres de le luxembourg sa chambre même tout était pour lui regret et souffrance il comprit qu’ il y aurait de la folie à le chercher à le lutter contre cette puissance de les souvenirs et comme il voulait désormais se conserver fort pour les luttes de l’ avenir il donna congé et partit! le pauvre artiste vint planter sa tente à le auteuil; loin de les lieux habités autrefois par berthe il espérait se reconquérir lui-même l’ art se disait -il est assez grand à le lui seul pour occuper la pensée et le cœur d’ un homme ", "n’ a -t-il pas assez de peines amères assez de jouissances infinies la mission de l’ artiste est sérieuse sa vie est complète à le lui seul le travail les espoirs enchantés l’ inspiration le succès!... a lui encore le doute de soi-même le doute terrible et poignant la fatigue le découragement la défaite devant lui un temple splendide derrière un abîme sans fond dans cette imposante alternative entre la gloire et l’ oubli y a -t-il donc place pour l’ amour d’ une femme ", "et lucien se souvenait pourtant et il secouait inutilement sa forte organisation morale l’ amour restait tenace importun invincible caché dans un recoin de son cœur comme le moucheron sous la crinière de le lion de la fable et plein de honte à le chaque blessure de son ennemi lucien s’ affaiblissait davantage il ne produisait plus ce n’ était ni paresse ni boutade maintenant c’ était épuisement impuissance lucien qui se voyait succomber lentement à le cette lutte dégradante cessa tout à le coup de se torturer le cœur ", "il accueillit bravement les souvenirs et comme il voulait le repos à le tout prix sa volonté si faible contre son cœur l’ emporta aisément dès qu’ elle agit dans le sens de son amour il employa tout son génie à le expliquer avantageusement la conduite de berthe et après quelques jours son ancien respect pour la jeune fille était revenu à le bout d’ un mois fortifiant sans cesse à le plaisir sa crédulité volontaire il en vint à se repentir sérieusement de ses soupçons ses promenades solitaires avaient recouvré leur charme il allait s’ asseoir à le fond de quelque fourré bien épais de le bois de boulogne et plaçant par la pensée sa maîtresse à ses côtés il se perdait dans de longues rêveries conversations mystiques pleines de douceurs et de repos ", "il revivait un soir qu’ il regagnait paisiblement son gîte le hasard dirigea ses pas de le côté de la grande avenue de paris à le PROPN a pas de la route une grande et magnifique maison était illuminée des pots à le fleurs des verres de couleurs brillaient à le travers de les arbres de le parc tout le long de l’ avenue une immense file d’ équipages s’ étendait jusqu’ à le grand chemin ", "lucien vivait en véritable anachorète dans sa solitude d’ auteuil il ne connaissait ni de visage ni même de nom les personnes qui demeuraient dans son voisinage il demanda le nom de le maître de cette habitation princière et on lui répondit que c’ était le père de berthe lucien jeta un coup d’ œil avide à le travers les arbres et il vit le château qui resplendissait à le fond comme un palais de fée la fée de ce palais c’ était berthe et il y avait bien longtemps qu’ il ne l’ avait vue ", "il fut sur le point de franchir la grille de le parc; mais heureusement il remarqua qu’ il n’ était pas précisément en tenue de bal il avait pour tout costume une blouse de chasse une casquette et un pantalon de coutil une cravate nouée négligemment autour de le cou et des souliers d’ artiste voyageur il s’ arrêta et revint sur ses pas puis tout en s’ éloignant il réfléchit ", "il se dit d’ abord que sa place n’ était pas chez mlle del’ que cependant les portes lui étaient ouvertes qu’ il ne connaissait pas etiolle mais qu’ il connaissait berthe et que la vue de la jeune fille lui serait singulièrement douce et bonne ces pensées se choquèrent dans son esprit et il hésita grandement que devait -il fair entrer chez cet homme qui remuait des millions sous un nom d’ emprunt ", "c’ était équivoque mais aussi revoir berthe! en rentrant il mit bas son négligé de campagne et rassembla à le grand’peine ce qu’ il fallait pour composer une tenue de bal sa garde-robe se trouvait dans un étrange désordre il fut plus de heures à sa toilette et n’ obtint qu’ un demi-résultat " ]
[ "un charter s' était déversé dans les embarcadères un restaurant façon club méditerranée prenant d' assaut les buffets de hors-d'œuvre et le tonnelet de beaujolais je repartis pour un tour et finis par m' accouder à le bar de la poste près d' une rangée de cylindres violets et rouges en alternance censés égayer les lieux le barman un antillais blasé souleva le menton en me regardant –une saucisse chaude et un demi j' observai son manège le temps qu' il me serve ", "il aurait voulu éprouver du mépris de la rancune elle ne lui inspirait que du regret à le milieu de cette inquiétude il ne trouvait de répit que dans le travail dans le livre nouveau qu' il préparait un livre déclarait -il à le thérèse qui pourrait bien avoir le succès de le précédent je ne t' en dis pas plus maintenant j' attends que ç a ait mûri tu verras ce n' est pas mal et il se remettait à le marcher dans son cabinet les mains derrière le dos la tête basse comme pointant contre le troupeau fugitif de les idées le livre avait pour titre provisoire: les oisifs dans l' egypte ancienne et serait moins un ouvrage d' érudition qu' une étude morale appuyée de documents historiques ", "la fidélité d’ olivier paraissait inébranlable il semblait ne pas voir sarah lorsqu’ il était auprès de metella et s’ il la rencontrait seule dans la maison il l’ évitait sans affectation une année s’ écoula pendant laquelle PROPN fortifiée par l’ exercice et l’ air de les montagnes devint tellement belle que les jeunes gens de genève ne cessaient d’ errer autour de le parc de pour tâcher d’ apercevoir sa nièce un jour que et sa nièce assistaient à une fête villageoise à les environs de la ville un de ces jeunes gens s’ approcha très près de sarah et la regarda presque insolemment la jeune fille effrayée saisit vivement le bras d’ olivier et le pressa sans savoir ce qu’ elle faisait ", "en ce moment un homme vint leur parler presque aussitôt un hourra se fit entendre; à le premier moment nous n’ en sûmes pas la cause depuis on nous dit je ne sais si la chose est vraie que cet homme venait proposer la vie à les condamnés s’ ils consentaient à le demander leur grâce mais ajoutait -on ils avaient répondu à le cette proposition par les cris de vive la russie! vive la liberté! cris qui avaient été étouffés par les hourras de les assistants ", "maigret avait sa clé à la main ainsi que le trousseau de passe-partout il se dirigea vers la réception il escomptait une sorte de petit triomphe vis-à-vis de son ennemi intime à la jaquette trop bien coupée quelle tête l’ homme allait -il faire en les voyant tous les et en recevant le passe-partout? ce n’ était pas lui qui se tenait derrière le comptoir mais un grand jeune homme blond pâle qui portait une jaquette et un œillet identique ", "–on le retrouvera n’ est -ce pas –je l’ espère dit -il bref sans égard pour la voix angoissée et le visage altéré de son interlocutrice –mais il faut ...sir tourna vers la jeune femme une face glacée –accordez -moi madame de savoir mieux que quiconque ce qu’ il faut en pareille occurrence tout ce que je puis vous dire c’ est que tout ce qui sera humainement possible pour retrouver notre camarade sera fait ses sourcils froncés lui donnaient l’ air d’ un ours mal luné ", "elle ne pouvait plus traverser le village sans essuyer des quolibets recommençait des moqueries des quolibets des rires sur son passage certains allaient même lui dire en face vu de le brésil c' est de la merde c' est rien tu m' entends demain moi si je veux j' en fais autant moi aussi j' ai des vieilles robes la seule question qu' elle se posait c' était: pourquoi est -ce qu' on ne me respecte pas ", "–mais je vous connais attendez donc! s’ écria -t-elle oui! oui! vous êtes un ami bien dévoue vous me protégerez n’ est -ce pas ajouta -t-elle en changeant de ton et comme en proie à une grande frayeur sauvez-moi! ils veulent me tuer! ", "comme je vais travailler se dit -il maintenant que je suis si bien chez moi en attendant l’ argent fuyait bride avalée tous les jours c’ était une dépense nouvelle des verres une carafe des assiettes il fut effrayé mais il se consola se répétant qu’ une place de francs par mois lui était réservée dans un nouveau journal; le tout était de prendre patience dans quelques mois sa situation serait meilleure ", "en espagne pays de guet-apens et d’ escopettes les pillards avaient beau jeu si l’on songe que non seulement les bandits de profession se livraient à le cette honteuse besogne mais aussi toutes les tribus errantes à les doigts crochus descendants de les maures gitanos juifs et vagabonds innombrable théorie de mendiants mâles et femelles les isolés comme il s’ en trouve après chaque combat les craignaient plus que le feu et se hâtaient de se grouper pour se défendre contre ces crabes plus redoutables que l’ ennemi PROPN .nos compagnons les voyaient surgir à le chaque tournant de route et si le feutre et la rapière de cocardasse ne tentaient point trop la cupidité de ces rapaces il n’ en était pas de même de le pourpoint de chaverny qu’ ils eussent endossé avec un sensible plaisir y compris ce qu’ il pouvait y avoir dedans .—ma parole disait le gascon à le chaque rencontre de ce genre les braves gens de ce pays ils ont la mine fort déplaisante et pétronille n’ aurait pas de scrupules à le trouer la basane de ces reptiles qu’ on dirait sortis des marais sous les pas de nos " ]
il était maintenant employé comme ouvrier électricien à les appointements de dollars par semaine dans les ateliers de la première enceinte de chapitre un assassinat de hattison grâce à sa connaissance parfaite de l’ anglais à son séjour de plus d’ une année à le milieu de les américains olivier coronal grâce à le faux nom et à le déguisement qu’ il avait pris put se mettre à le travail sans éveiller aucun soupçon nous l’ avons vu quittant léon goupit blessé et prenant le pour se rendre à le ottega il avait effectué à le pied les milles qui séparaient cette dernière ville de il avait changé son costume de gentleman contre des vêtements d’ ouvrier et s’ était bravement mis en route le sac à le dos et le bâton à la main
[ "sa volonté le soutenait le principal était de se faire passer pour un vagabond un sans-travail et de se faire embaucher dans les usines qu’ y ferait -il? comment pourrait -il se rendre utile à l’ europe menacée olivier coronal n’ en savait rien à le juste il emportait dans un sac de cuir une petite lampe électrique des souliers et des gants de gutta-percha ainsi qu’ un trousseau de fausses clefs prévoyant bien que hattison avait pris ses précautions que s’ il y avait des secrets à le ils étaient soigneusement gardés ", "dès le début de son séjour à le mercury’s olivier put s’ en convaincre dans la première enceinte ou ̀ il travaillait les logements faisaient vis-à-vis à les ateliers on lui avait attribué une chambre et sans doute pour mieux le surveiller juste en face la cabine de le gardien tout marchait mathématiquement dans la cité a heures de le matin les ouvriers étaient réveillés ", "une demi-heure après ils prenaient le premier repas composé de jambon d’ œufs de beurre et de thé a heures ils devaient être à le travail lorsque sonnait midi la cloche les rappelait à le réfectoire a heures de l’ après-midi la journée de travail était finie ils pouvaient se rendre à le bar ou à la bibliothèque ", "hattison estimait en effet que demander à un ouvrier plus de heures de travail soutenu n’ était pas pratique qu’ en ou heures il n’ en faisait pas davantage et le faisait plus mal l’ expérience a maintes fois démontré l’ exactitude de ce raisonnement qui paraît paradoxal à le première vue tout de suite olivier s’ était rendu compte qu’ une surveillance active s’ exerçait autour de lui parmi les électriciens ses collègues plusieurs avaient essayé de le faire parler trop sur ses gardes pour se laisser prendre à ce piège grossier le jeune homme joua merveilleusement son rôle d’ ouvrier ", "rien dans ses paroles dans ses gestes ne trahit ses préoccupations même lorsque pour la première fois il se trouva en présence d’ hattison il sut conserver un visage impassible refréner son indignation et sa tristesse chaque matin l’ ingénieur visitait les usines toujours sanglé dans son éternelle redingote trottinant en lançant de tous côtés des regards inquisiteurs il interrogeait les contremaîtres et les ouvriers à l’ improviste rien n’ échappait à son coup d’ œil ", "c’ était un terrible maître qui voulait se rendre compte de tout; et lorsqu’ une explication lui paraissait suspecte son regard incisif et froid fouaillait les gens jusqu’ à le fond de l’ âme les premiers jours il ne parut pas faire attention à le nouveau venu –c’ est le vagabond que vous avez embauche se contenta -t-il de demander à le richardson son homme de confiance qui l’ accompagnait toujours dans ses tournées d’ inspection quelques jours après il interrogea lui-même olivier qui dans l’ atelier de les moteurs électriques n’ avait pas eu de peine à se faire remarquer par son intelligence ", "le jeune homme n’ avait laissé paraître de ses connaissances que juste ce qu’ il fallait que ce qui pouvait être raisonnable chez un ouvrier instruit il avait eu l’ air d’ apprendre des choses qu’ il savait depuis longtemps –c’ est vous lui demanda hattison en fixant sur lui un regard perçant puis sans attendre sa réponse –vous travaillez bien continuez ", "si perspicace à l’ ordinaire hattison s’ y trompa lui-même crut avoir affaire à le quelque jeune ouvrier bien doué il donna des instructions pour qu’ on s’ intéressât à le lui qu’ on lui facilitât les moyens de compléter ses connaissances techniques olivier coronal s’ y prêta très volontiers chaque soir il se rendit à la bibliothèque le jeune homme s’ était rendu compte qu’ envers les ouvriers la discipline était trop sévère pour qu’ il pût mettre ses projets à le exécution ", "parqués dans leur enceinte ils n’ en pouvaient sortir que le dimanche et quelques heures seulement il lui fallait donc à le tout prix monter en grade devenir à le moins contremaître pour être un peu plus libre de ses mouvements rien qu’ à le voir la disposition générale de les usines le jeune français avait tout de suite deviné la pensée secrète de le directeur tandis que la première enceinte avait à le peu près libre communication avec le dehors les poternes de la seconde ne s’ ouvraient qu’ à de rares intervalles pour livrer passage à les trains de le chemin de fer à le voie étroite qui y transportait les pièces brutes venant de la fonderie ou de la forge et dont personne ne connaissait la destination quant à la troisième hattison seul y pénétrait avec son nègre " ]
[ "–de portrait de mon de le singe –oui .je reculai pour mieux examiner l’ adolescent vous ne l’ aimez pas le comte d’ armons –je le hais –pourquoi? il ne vous a rien fait.–si il est votre mari –belle raison ", "toutefois il ne pouvait entendre s' ouvrir et se fermer la porte de la rue sans relever vivement la tête et écouter avec attention —petite canaille menaça doucement et en souriant son nouveau maître tu cherches à le filer à l' anglaise mais sois tranquille j' aurai l' œil et le bon !pour qu' il ne se sentît point trop isolé et perdu pour l' habituer à le leur présence pour qu' il les connût et s' attachât plus vite à le eux les maîtres laissèrent dormir miraut sur son coussin dans la salle à le manger laissant ouvertes les portes qui communiquaient avec leurs chambres respectives en le quittant ils le caressèrent encore et le chien se laissant faire les regardait de son air triste et très doux qui semblait leur dire ", "mais il savait que la nudité de christina le rendrait fou et il savait qu’ il ne supporterait pas de la partager on ralluma les spots les spectateurs –comme s’ il y avait moyen de se déshabiller quand on a des bolas à le chaque main murmura norman à l’ oreille de joe c’ est vraiment l’ unique détail qui te gêne pensa le puceau ", "il est arrivé un malheur mon pauvre enfant je veux le voir je veux l’ embrasser je veux me lever je veux aller chez la mère bélan je veux qu’ elle me dise ce qu’ elle en a fait elle se levait comme une folle monsieur tout en disant cela ", "—si vous appelez récemment la nuit de le crime je réponds catégoriquement non si vous voulez parler quelques semaines oui —je vous remercie —vous y comprenez quelque chose —tout malheureusement —que voulez -vous dire? pourquoi malheureusement? et le petit docteur eut un sourire amer —parce que —vous ne voulez pas me raconter pas maintenant je suis moi aussi tenu par le secret professionnel dites donc et moi? et tout ce que je viens de vous confier? et dollent de répondre sans sourciller: ce n’ est pas la même chose iv où le petit docteur semblant avoir pris goût à les humiliations a une façon pour le moins inattendue de triompher ", "eh sans doute! répliqua -t-elle d’ une voix stridente je ne doute ni de ton amour ni de ta résolution à le cette heure parce que je suis là près de toi et que je te soutiens de mon énergie et de mon ardente affection mais que je m’ oublie un instant que je cesse de veiller une seconde et demain ils t’ auront reprise et iront t’ enfermer dans quelque cloître inconnu loin de paris à le fond de la province où jamais plus on n’ entendra parler de toi! croyez -vous que j’ accepte un pareil sort pauvre cher trésor! non tu résisteras priant et pleurant mais est -ce que les prières et les larmes ont jamais attendri les bourreaux ah! mon père de le moins on ne le consultera pas ", "mme fontan et mme s’ étant prises d’ affection ne se quittaient guère fanny libre de toute contrainte avide de mouvement comme de charité toujours prête à le bien et à le plaisir partageait son temps entre l’ aveugle le sport et les parties que nous organisions cependant toutes les portes s’ ouvrirent devant sa grâce sa belle humeur et son infortune; de nombreuses invitations ne tardèrent pas à l’ assaillir elle y céda ", "allons dormir j’ aperçois la marquise dans le pavillon rouge à le bout de les charmilles elle cause avec son néophyte qui ne la quitte plus dieu qu’ il doit devenir sage avec elle ils regardent le ciel ", "ce qui n’ appartient à le aucune catégorie est assimilé à la terre et laissé sur place une étonnante colonie de hérons plane au-dessus de ce triage aristotélicien pour moi apercevoir un héron a toujours été un événement je ne m’ explique pas la présence de cette cinquantaine d’ oiseaux rares à le proximité de les décombres ils ne viennent piocher dans aucun de les amoncellements ", "merci grâce à le votre dernière lettre vous m’ avez aidé à le trouver un sens à le mon existence il me semble que ce devrait être le but de tout écrivain vous méritez d’ exercer ce beau métier quand je vous ai dit que mon obésité était mon œuvre j’ ai cru que vous alliez vous moquer de moi or non seulement vous ne l’ avez pas fait mais vous m’ avez donné le moyen d’ accomplir et de partager mon rêve " ]
il lèche d\' une langue aussi râpeuse que voluptueuse un pied de le gros faut vraiment venir à le tibet pour voir ça les gars je ne pensais pas que ç a soit réalisable un tel exploit ils sont d\' une forte constitution les moutons chinois ou alors vicieux à le bloc le gravos continue de se trémousser de glousser de se pâmer
[ "il récupère enfin ses targettes et se rechausse privant ainsi le bélier de sa friandise oh le fripon halète -t-il en apaisant tu parles un réveil dans mon rêve je croyais que PROPN était berthe qui jouait les mutines ", "je me demande d\\' où sort cet animal réfléchis -je en me levant de jour le désert est encore plus angoissant qu\\ à la lumière de la lune a perte de vue ce n\\ est que roches grises et plaques d\\' herbe galeuse sauf à le sud se dresse formidable la chaîne de le tibet le mouton pousse un bêlement nostalgique et hume les souliers de le mastar avec obstination puis comprenant qu\\ on lui a pour un temps de le moins dérobé ce nectar il regarde bérurier de ses grands yeux verdâtres à la pupille rectangulaire ", "tu trouves pas qu\\ il ressemble à le pinaud demande affreux les yeux surtout et puis il a sa voix j\\' espère en tout cas qu\\ il est plus comestible que la vieillesse pourquoi tu dis ça parce que j\\' adore le mouton et que nous n\\ avons rien à le nous mettre sous la dent en dehors de lui ", "est la providence qui nous envoie tu devrais le caresser pendant que je vais chercher de quoi lui faire sa fête je m\\' approche de la jeep calcinée rien n\\ est plus triste un lendemain d\\' incendie tout est noir défiguré perdu hostile ", "le feu a réellement tout ravagé il a fait perdre à les objets leur destination il les a restitués à inemployable matière les débris sont encore tièdes je les écarte avec le pied et je finis par dénicher un couteau de chasse ", "le manche de corne a brûlé mais la lame est restée à le peu près intacte on va le saigner avec dis -je à le mon ami lors lève jusqu\\ à le moi un regard globuleux lourd de reproches qui on fait -il ", "en reste baba toi pardine la boucherie ne serait -elle plus ton violon d\\' ingres il flatte la barbiche de le bélier et secoue la tête compte pas sur moi pour suriner cette bête ", "j\\' aurais pas le courage après sa gentillesse à le mon égard tu n\\' as donc pas faim m’ étonné-je si reconnaît gravement le naufragé de le désert j\\' ai faim et je boufferais un carré de mouton à le moi tout seul si tu veux le savoir mais pas le carré d\\' un mouton aussi gentil ", "il regarde l\\ animal docile et ajoute en lui tapotant les cornes en connaisseur il est sympa être venu en plein désert pour me lécher les salsifis avoue que PROPN est délicat comme attention en trouverais beaucoup des gens qui feraient ça je ne le pense pas conviens -je avec un maximum de sincérité tu vois il réfléchit un moment et déclare il vient d\\' un endroit où qu\\ il y en a d\\' autres fatalement " ]
[ "tous prenaient un bain de pieds dans le lac et tous devinrent aussi rouges que des cerises lorsqu’ ils me reconnurent mes enfants leur dis-je je n’ ai maintenant besoin d’ aucune explication je comprends tout oh madame me répondirent -ils en chœur vous êtes si bonne que vous voudrez bien venir à le notre secours le ministre combat notre union ", "je ne suis pas pour rien la fille de la floriani je n’ ai pas la force de ma mère mais j’ ai son courage je vous aime .cette bravoure me transporta je tombai à les pieds de stella et je les baisai avec enthousiasme –c’ est la première fois lui dis -je que je me mets à les genoux d’ une femme et c’ est aussi la première fois que j’ aime ", "continua l’ enthousiaste lord il n’ y a que dyron qui joue tellement mal! c’ est vraiment désolant de n’ avoir pu trouver quelqu’un d’ autre quel succès elle aurait eu dans ce rôle tout de grâce et de douceur –oui mais cette ombrageuse personne a refusé tout net dit PROPN avec un rire moqueur ", "nous étions tous attentifs à ses gestes car en quelque sorte c’ est lui qui devait provoquer les ordres de notre skipper soudain virmoutiers posa sa lunette et nous cria: tirez à le pleine charge ils nous ont vus et sont frappés par la foudre PROPN miles commanda le feu sans hésiter et toutes les pièces de tribord crachèrent sur le bâtiment dans un bruit épouvantable de longues traînées de fumée rampaient sur l’ eau et nous empêchaient de voir la brise fut longue à les dissiper enfin nous aperçûmes l’ adversaire désemparé son mât de misaine abattu et son beaupré plongeant à le demi dans l’ écume ", "les vagabonds s’ arrêtèrent et comme si tous ceux qui souffrent se connaissaient se tendirent la main —où vas -tu ainsi compagnon? dit l’ homme à le louis —je tâche de gagner le village là-bas pour y passer la nuit faisons -nous route ensemble? —non je vais à l’ opposé ", "et mon visage peu à le peu s’ est arrondi arrondi je dois à le napoléoniii ma douleur la plus aigue ne pas être doté d’ un visage émacié à la don quichotte ou greco mon chevalier à la ronde figure disait louis en souriant parlant de son fils gabriel et sans penser à le mal de l’ autre côté de l’ empereur attendait debout et point de le tout le père de l’ hidalgo seul souvenir de le mexique laissé à le marguerite par son amour en partant un petit homme surmonté d’ un grand chapeau de paille et clignant des yeux sans doute à le cause de la lumière tropicale ", "mais comment tromper la surveillance de les gardes et celle d’ eléonore qui depuis quelques jours ne veut pas abandonner l’ enfant –rassure -toi je saurai bien la tromper décidons maintenant en quel pays tu porteras l’ enfant .–ma foi je ne sais pas trop il ne voulait point désigner la france où il était résolu de se rendre eh bien lui dit il faut aller dans les environs de gênés oui c’ est assez mon intention ", "—elle ne vous a pas reproché d’ avoir devancé l’ heure de le rendez-vous? —si d’ abord elle m’ a même dit de dures paroles elle m’ a fait cruellement sentir qu’ elle tenait entre ses mains l’ honneur de d’ une de mes amies puis elle s’ est radoucie elle m’ a rendu les lettres et elle m’ a pressée de partir parce qu’ elle attendait une autre personne ", "au-devant d’ eux était un escarpement de gazon parsemé d’ une multitude de petits sentiers tracés par les mulets ou les piétons ils le gravirent péniblement leur cœur était de plus en plus attristé par ce que leur avait dit l’ homme à le traîneau qu’ ils ne pourraient pas arriver ce jour même à le couvent de la grande-chartreuse et qu’ ils devraient forcément coucher à le hameau de les cottaves à le haut de cet escarpement ils suivirent un chemin profondément encaissé et plein de boue les souliers de la pauvre mathilde faillirent plusieurs fois y rester enfoncés ", "il ne s' est douté de rien ensuite tous les quarts d' heure je suis venue écouter à la porte et de j' ai entendu le bruit de sa chute alors vous voyez a heures de le matin je suis entrée chez lui il ne bougeait plus je l' ai examiné et je vous assure qu' il était mourant " ]
cette fête marquait si bien l' allégresse universelle que le mot de noël devint synonyme de réjouissance à les entrées de les rois et dans toutes les solennités le cri de retentissait sur les places publiques dans le midi de la PROPN la fête de est l' objet de manifestations spéciales rappelant le souvenir de certains usages païens la veille de à le lieu de jeûne et de mortifications on ouvre la fête par un grand souper la table est dressée devant le foyer où pétille couronné de lauriers le cariguié vieux tronc d' olivier desséché que l'on a conservé toute l' année avec soin pour cette solennité
[ "avant de s' asseoir à le table on procède à la bénédiction de le feu pratique qui sent terriblement l' idolâtrie le plus jeune enfant de la famille s' agenouille devant le feu et le supplie en répétant les paroles consacrées que lui souffle son père ou un de les anciens de le village de bien réchauffer pendant l' hiver les pieds frileux de les petits orphelins et de les vieillards infirmes de répandre sa clarté et sa chaleur dans toutes les mansardes prolétaires de ne jamais dévorer l' éteule de le pauvre laboureur ni le navire qui porte les marins dans les mers lointaines puis il bénit le feu c'est-à-dire qu' il l' arrose d' une libation de vin cuit à le laquelle le cariguié incandescent répond par des crépitations joyeuses puis on se met à le table après le souper on se réunit en cercle autour de le cariguié et l'on chante de les noëls jusqu' à le minuit l' heure à le laquelle on se rend en masse à la première messe les protestants ne fêtent pas moins la noël que les catholiques ", "calvin cependant par réaction contre la multiplicité de les fêtes avait voulu qu' à le genève celle de remise à le dimanche suivant mais l' antique usage a prévalu et c' est peut-être en angleterre dans un pays protestant que la fête de a le plus de solennité sous le nom de fête de de grand matin j' ai rencontré le train de grands rois qui partaient en voyage de grand matin j' ai rencontré le train de grands rois le long de le grand chemin parlons de cette fève souveraine qui donne la royauté pendant quelques heures et apporte des instants de plaisir et de douce joie à la famille et à les amis réunis autour de le gâteau ", "la fête de les rois se célèbre avec plus d' enthousiasme depuis quelques années le français à l' esprit toujours frondeur aime à le crier: vive le roi! en république dans toutes les familles on achète le traditionnel gâteau ou la modeste galette à la fève riches et pauvres petits et grands tiennent à se donner un reflet de royauté l' espace d' une soirée à le moins —car le titre de roi a conservé tout son prestige aussi a -t-on vu de temps en temps parmi les bijoux les plus en vogue de nouvel an tantôt l' épingle petit pierre en souvenir de mme la duchesse de berry ", "le cœur vendéen de charette tantôt l' étendard jeanne d' arc la broche blanche de castille et le collier françois ier après cela on a fabriqué un bijou royaliste d' un nouveau genre une fève en or émaillé fleurdelisé s' ouvrant en breloque sur le portrait l' un de les membres de la famille royale vraiment la mode qui ne craint pas elle d' être détrônée est une maligne souveraine se glissant partout que vous en semble mais revenons à la fête qui nous occupe certains écrivains prétendent que la cérémonie de le roi de la fève tire son origine des saturnales se célébrant à le rome à les calendes de janvier ", "en ce jour les maîtres de le monde ces vertueux pères conscrits voulaient bien admettre à le leur table sur le pied d' égalité image fortunée de l' âge d' or disaient leurs poètes parasites les esclaves pâture habituelle de les lions de l' amphithéâtre caprice dérisoire gentillesse féroce car le cirque et les mines se rouvraient le lendemain dans ces repas romains on portait un gâteau divisé en autant de parts qu' il y avait de convives un enfant représentant apollon et caché sous la table était consulté par ces mots phœbe par corruption de domine seigneur de la fève et chacun de les assistants désignés par lui recevait sa part de les mains de l' amphitryon le roi de le festin était chez les romains un convive ayant autorité sur les autres pour animer la fête ", "parfois cette royauté se tirait à le sort avec les dés les ordonnances de l' élu de le festin consistaient à le commander de boire plus ou moins de chanter d' improviser ou de réciter des vers de jouer à le tel ou tel jeu les romains eux-mêmes tenaient cet usage de les grecs qui en usaient de la sorte pour l' élection de leurs magistrats c' est par allusion à le cette coutume que pythagore disait: a ne vous mêlez pas de le gouvernement ses disciples après sa mort ayant altéré sa doctrine traduisirent sans plus de façon: ne mangez pas de fèves ", "c' est sans doute dans ce sens qu' horace continuant leur erreur dit: il est possible que la religion tout en s' emparant des temples païens se soit aussi assimilé en les épurant les usages druidiques scandinaves et romains enracinés dans les populations mais cependant tout porte à le croire que la fête de les rois a une origine essentiellement religieuse les pères de l' église et les grandes traditions bibliques sont là pour nous le rappeler à la naissance de le christ rois mages guidés par une étoile mystérieuse vinrent à la crèche de bethléem adorer l' enfant-dieu[7 ", "ils étaient sans compter leur suite gaspard balthazar et melchior représentant à le pied de le messie les branches de l' humanité: les descendants de gaspard ceux de cham et balthazar ceux de japhet ils venaient de l' orient de la partie qu' on nomme arabie heureuse ces souverains qui s' agenouillent à les pieds de l' enfant divin c' est la richesse inclinée devant la pauvreté; la force devant la faiblesse et c' est aussi le symbole de la barbarie qui se soumet à la puissance nouvelle à l' idée de justice et de fraternité ces hommes illustres sont appelés mages dans l' évangile non qu' ils fussent des enchanteurs ou des magiciens suivant une signification de le mot mage mais parce qu' ils étaient très savants dans les choses naturelles et doués d' une grande sagesse mage était le nom que les perses et la plupart de les peuples d' orient donnaient à le leurs docteurs comme les hébreux les appelaient scribes ", "les égyptiens prophètes les grecs philosophes et les latins sages l' église leur donne aussi le titre de roi qui semble fondé sur ces paroles les rois de tharse et des îles offriront des présents les rois d' arabie et de saba apporteront des dons ces mages franchissent donc les obstacles à la lueur d' une étoile mystérieuse qui les guident cette étoile disparaît lorsqu' ils entrent à le jérusalem la cité où règne le tout-puissant hérode mais elle se rallume à la porte de la ville pour les diriger vers bethléem " ]
[ "enfin le drapeau rouge s’ abaissa et les cavaliers franchirent à le galop la première haie a ce moment le chauvinisme aidant il n’ y avait pas un spectateur si désintéressé qu’ il fût de le résultat de les courses qui ne voulût monter sur une chaise pour suivre des yeux le c’ était le moment fit un signe à le nina qui avec une soumission touchante sortit aussitôt de le pesage nos amoureux sautèrent dans une voiture et jetèrent à le cocher l’ adresse de le chalet en lui recommandant d’ aller vite –enfin disait PROPN en couvrant de baisers fous les mains de nina nos pauvres amours vont donc avoir un abri! brave comme nous allons être bien chez lui ", "il me semblait que vous me disiez de tuer de piller de manger –c’ est quelque chose comme cela reprit m. bourdon je vous expliquais l’ histoire naturelle de les frelons et de les abeilles celles-ci travaillent pour leur usage vous disais -je elles sont fort habiles fort actives fort riches et fort avares PROPN ne travaillent pas si bien et ne savent pas faire le miel ", "j’ aurais voulu la déshabiller la bercer elle s’ étendit sur le divan je me levai me penchai à l’ endroit où commençaient ses cheveux duvet encore je ne concluais pas de son silence que mes baisers lui fissent plaisir mais incapable de s’ indigner elle ne trouvait aucune façon polie de me repousser en français ", "que les jours commencent et que les jours finissent que le temps s’ écoule que ta bouche se ferme que les muscles de ta nuque de ta mâchoire de ton menton se relâchent tout à le fait que seuls les soulèvements de ta cage thoracique les battements de ton cœur témoignent encore de ta patiente survie ne plus rien vouloir attendre jusqu’ à le ce qu’ il n’ y ait plus rien à le attendre traîner dormir te laisser porter par les foules par les rues suivre les caniveaux les grilles l’ eau le long de les berges ", "si vous m’ en croyez nous allons donc le charger et le monter tel qu’ il est le vent porte à la côte la marée montante nous y pousse et si nous avons le bonheur d’ éviter iesécueils que nous trouverons sur notre route e nous arriverons en bien peu de temps à le mot d’ écueils à le éviter madame barcel parut vivement effrayée nous aurons donc encore des dangers à le courir dans cette courte traversée demanda -t-elle nous nous efforçâmes de dissiper ses inquiétudes à le cet égard ", "–le roi! le roi! bégaye l’ homme écrasé un rire lui répond il sent qu’ on glisse un objet dans sa main il demeure un instant stupide d’ horreur et de désespoir et quand il revient à le lui quand ses poings se relèvent dans une résolution suprême le groupe de les seigneurs a disparu dans la nuit le roi et ses courtisans se sont arrêtés à le pas de là curieux de ce qui va se passer –comment trouvez -vous la surprise demande le roi –admirable le ferron fait merveilleuse figure ricane le roi ", "je vous remercie de tout cœur mais vous le voyez je suis prête –tant mieux pour vous si vous êtes exacte car élie ne peut supporter d’ attendre .tout en parlant elle se penchait et rectifiait un détail de la coiffure de la jeune fille ses lèvres se crispèrent un peu tandis que son regard où passait une lueur brève enveloppait l’ admirable visage et rencontrait ces yeux bruns à les reflets d’ or qui étaient faits pour charmer le cœur le plus insensible –oui ce sera bien ainsi mon enfant et vous voilà sans doute bien triste de quitter votre famille pour partir avec un étranger car enfin vous connaissez si peu élie !sous ses cils abaissés elle scrutait avidement la physionomie émue –oui et c’ est bien ce qui m’ inquiète madame car je voudrais remplir le mieux possible tous mes devoirs d’ épouse ", "ah! pauvre fille le vrai prince c’ était moi et tu me regretteras mais il sera trop tard je te le répète tout est pour le mieux en me rendant ma liberté tu as voulu sauver ma gloire et que le monde parlât de le bel edwards il en parlera ma chère et alors tu connaîtras mon vrai nom écoute-moi: le jour où tu apprendras qu’ un grand coup vient d’ être frappé et que la terre a frémi d’ épouvante dis l’ homme qui a fait cela c’ est lui et en vérité si ce n’ était moi qui serait -ce l’ idée que j’ ai dans la tête d’ autres l’ ont eue ma chère rosette ", "il ne gardait plus que le souvenir de l’ angoisse qu’ il avait éprouvée ensuite lorsqu’ il courait à la recherche de mami et qu’ il le retrouvait à le petit jour pantelant dans le ruisseau les misérables les misérables ne cessait -il de répéter en proie à une colère sourde qui allait en s’ accentuant à le cette minute tout s’ exaspérait en lui il ne raisonnait plus et ne songeait qu’ à une chose: se venger il se remit en marche avançant d’ un pas furtif comme un malfaiteur qui se sent épié ", "des vœux perpétuels —vous croyez que s’ ils avaient su ils auraient refuse ́? m’ étonnerait personne n’ y résiste un beau jour on leur dit je vais vous le confier à le vous mais vous me promettez jamais un mot à le personne vous me donnez votre parole bien sûr voyons et le tour est joué: ils sont pris dans la parole donnée " ]
sa délicatesse lui faisait craindre d' en dire plus long car le souvenir de son père de celui qu' elle croyait son père lui paraissait dans ses timides divinations d' enfant trop tendre devoir être de nouveau pénible à sa chère malade elle était trop franche cependant pour mentir et elle ajouta donnant avec une câline finesse de petite femme un tour plus touchant à une idée trop triste nous avons aussi causé du paradis et de ceux qui nous y attendent tu comprends et prenant de ses mains la main qui flattait toujours ses boucles tu n' es pas fâchée maman conclut-elle les divinations d' une jeune fille quand PROPN était entré dans l' appartement de mme raffraye il comprenait bien qu' il marchait au-devant d' une scène terrible et il n' espérait guère que cette scène s' achevât sur cette réconciliation qu' avait proposée sa lettre il s' était décidé à le cette démarche instinctivement follement un peu comme un duelliste qui lassé d' une attente trop longue fonce en avant à le risque de se clouer lui-même à le fer de son ennemi beaucoup comme un malade d' esp
[ "quoiqu' il ne doutât pas que la petite adèle ne fût sa fille un impérieux besoin le consumait de se le faire dire par celle qui seule le savait absolument et peut-être cet autre besoin contradictoire d' infliger à le cette femme dont il n' avait jamais vaincu l' orgueil l' aveu de les anciennes trahisons et puis qui sait à le voir combien il était sincère quel dévouement il apportait à la petite fille combien discret combien résigné à l' effacement la mère ne se laisserait -elle pas toucher? or voici qu' il sortait de cet entretien blessé lui d' une nouvelle blessure voici que cette porte de la chambre de pauline se refermait sur une évidence plus douloureuse que celle de l' autre jour lorsqu' il était venu dans le jardin regarder adèle et qu' une ressemblance aussi effrayante qu' inattendue lui avait arraché ce cri intérieur c' est ma fille certes il avait alors senti comme un poids de fatalité s' abattre sur lui mais sa conscience ne lui avait rien reproché il avait eu il s' était cru de le moins le droit de rejeter sur sa perfide maîtresse l' entière respon", "si à le contraire pauline était réellement innocente s' il l' avait accusée jugée exécutée en se trompant qu' était -il lui-même quelle besogne de bourreau accomplissait -il depuis tant d' années avec cette excuse sans doute que bourreau de sa propre destinée d' abord il ne frappait sa victime qu' à le travers son propre cœur est -ce une excuse quand on assassine c' était cette impression d' un assassinat que lui donnait le souvenir de ce corps détruit qu' il avait tenu entre ses bras si affreusement léger et consumé squelette misérable en qui palpitait encore juste assez d' existence pour souffrir et pour agoniser cette image allait devenir la forme vivante de son remords elle l' était déjà tandis qu' il descendait l' escalier de le côté de l' étage d' en bas la tête nue les jambes flageolantes et les conditions particulièrement cruelles où se jouait cette tragédie intime voulaient qu' il fût à le peine à le pas de sa fiancée que cette fiancée l' attendît à le ce moment même ", "cette fois l' épreuve était trop forte cette conversation avec pauline ne lui avait pas laissé une énergie qui lui permît de dissimuler il lui sembla que la jeune fille si naïve fût -elle lirait dans tout son être le bouleversement dont il était secoué que mme PROPN le devinerait aussi échapper à les interrogations pressantes de ces femmes à le cette minute il ne le pouvait plus il eût été bien simple de leur répéter le récit que pauline avait eu la présence d' esprit presque héroïque d' imaginer par amour pour sa fille ", "n' avait -il pas accumulé de nouveau depuis ces quelques jours trahisons sur trahisons réticences sur réticences il faut rendre à ce malheureux homme perfide par faiblesse mais loyal par nature cette justice que ce dernier mensonge lui fit horreur c' eût été mêler d' une manière trop honteuse les relations qu' il venait de reprendre avec son ancienne maîtresse à le roman trop flétri trop souillé déjà de son nouvel amour cette délicatesse devait être la cause de sa perte tant il est vrai qu' une fois entré dans les chemins de la ruse on ne s' arrête pas à le moitié route il faut ou ne tromper jamais ou tromper toujours et partout ", "pour l' instant il préféra avoir recours à le procédé le moins courageux le plus naturel aussi à une âme épuisée d' émotions comme était la sienne il s' enfuit afin de reculer l' inévitable explication le temps de gagner sa chambre d' y prendre son chapeau de descendre l' escalier de le premier étage et il était déjà hors de l' hôtel il trouverait un motif plausible à le son absence dans une heure dans heures quand il rentrerait maître enfin de sa sensibilité tout lui semblait préférable à une confrontation immédiate avec sa fiancée alors qu' il avait la voix de l' autre dans les oreilles devant les yeux ce pâle visage dans ses bras le frisson de l' étreinte par laquelle il avait soutenu la pauvre créature et dans son âme cette épouvante d' un irrésistible d' un violent assaut de remords ", "tandis qu' il s' en allait par cette après-midi le long de les rues de la ville si lumineuse d' ordinaire et qu' enveloppait en ce moment un aveuglant et mobile nuage de chaleur poussiéreuse l' inquiétude grandissait de minute en minute dans le cœur de celle qu' il fuyait de cette fuite imprudente et passionnée il ne s' était pas trompé en croyant observer que mlle le suivait lors de sa sortie de le salon avec une expression étrange dans son ardent regard mais si l' idée fixe l' eût moins absorbé depuis le fatal matin ou il avait lu le nom de mme raffraye sur la liste de les voyageurs dans le vestibule de le continental ce n' est pas un regard pareil à le celui-là c' est c' est qu' il aurait surpris dans les prunelles bleues d' henriette ces beaux yeux si clairs si transparents lui eussent été un douloureux miroir ou il aurait lu l' éveil progressif d' un sentiment si nouveau pour celle qui l' éprouvait qu' elle le subissait sans l' admettre il s' était calomnié en s' applaudissant durant ces derniers jours pour son triste talent à le jouer la comédie devant cette c", "il n' était pas plus capable d' une pareille perfection d' hypocrisie qu' elle n' était capable de ce complet aveuglement il l' aimait trop et elle l' aimait trop ce sentiment qui grandissait en elle depuis ces quelques semaines ce n' était pas le soupçon elle était simple et droite elle avait toujours vécu dans un milieu simple et droit ", "où aurait -elle appris à se défier? non c' était une épouvante anxieuse devant une altération de ses rapports avec son fiancé si réelle et si indéfinissable à la fois elle en demeurait douloureusement confondue et déconcertée comme il arrive dans les crises d' amour à les vraies jeunes filles chez lesquelles la sensibilité est aussi vive que celle d' une femme et l' ignorance de les dessous de la vie aussi totale que celle d' un enfant mais est -il besoin de comprendre quelles causes profondes changent le cœur de ce que l'on aime pour souffrir de cette métamorphose henriette PROPN ne savait pas que la jeunesse de presque tout homme a subi l' épreuve de quelque passion coupable elle ignorait que les plus délicats sont justement ceux qui engagent dans leurs fautes le plus d' eux-mêmes et qui gardent les cicatrices les plus profondes les plus aisées à se rouvrir ", "mais elle savait que durant des mois elle avait vu la physionomie de francis rayonnante de sincérité heureuse et que maintenant il flottait sans cesse dans son regard une flamme de fièvre dans son sourire une inquiétude et dans tout son être une visible souffrance elle ne savait pas qu' un homme peut mentir à une femme qu' il aime et l' aimer autant l' aimer davantage avec une ardeur avivée par le remords mais elle savait que depuis quelque temps la tendresse de son ami n' avait plus cette douceur égale cette manifestation harmonieuse ce je ne sais quoi de constant et de paisible qui l' enveloppait comme une atmosphère il lui semblait que depuis ces dernières semaines tantôt il était absent d' elle auprès d' elle et tantôt préoccupé d' elle avec une frénésie qui lui faisait presque peur c' étaient les moments où le malheureux essayait avec le plus de bonne foi de mettre sa douce fiancée entre lui et ses fantômes en se la rendant plus présente plus vivante encore par des serrements de mains plus prolongés par une contemplation plus fixe par une caresse plus env" ]
[ "et c’ est aussi ainsi que les femmes vous lavent après l’ amour touggourt arabes campés sur la place feux qui s’ allument; fumées presque invisibles dans le soir caravanes caravanes venues le soir; caravanes parties le matin; caravanes horriblement lasses ivres de mirages et maintenant désespérées caravanes! que ne puis -je partir avec vous caravanes il y en avait qui partaient vers l’ orient chercher le santal et les perles les gâteaux à le miel de bagdad les ivoires les broderies ", "mirabeau avait voulu faire marcher d' accord la révolution et la monarchie ollivier plein d' ailleurs des intentions les meilleures tentait après ans d' unir la liberté à l' empire et ses efforts rappelaient phrosine mariant l' adriatique avec le grand turc en attendant le grand turc comme il se trouvait veuf depuis longtemps il s' était remarié lui-même avec une toute jeune fille provençale comme lui qui l' admirait on le disait radieux triomphant une même lune de miel dorait de ses plus doux rayons et ses amours et sa politique un homme heureux cependant un coup de pistolet retentit de le côté d' auteuil ", "je constitue pour héritier universel mon frère le marquis de marigny je nomme pour mon exécuteur testamentaire le prince de soubise quelque affligeante que soit pour lui cette commission il doit la regarder comme une preuve certaine de la confiance que sa probité m’ inspire pour lui je le prie d’ accepter bagues l’ une de mon gros diamant couleur d’ algue marine l’ autre d’ une émeraude gravée par PROPN représentant l’ amitié j’ ose espérer qu’ il ne s’ en défera jamais ", "—allons donc patience fit -elle en baissant la voix ne peut pas durer longtemps voyez -vous —peu m’ importe que cela dure longtemps ou que cela cesse bientôt —je vois la chose fit la mère ferney en reposant sa lumière sur la table et en continuant son nettoyage ", "pour si peu de chose que fût de son vivant le mort la ville entière se réunit autour de lui l' accompagne le commente jusqu' à les suprêmes pelletées il était rare qu' on en eût quelqu'un à le mettre en terre d' aussi notable que m. cela ne s' était point vu depuis s. g. l' évêque et ses obsèques pourtant n' appelèrent pas le concours qu' on aurait cru c' est que les rancunes les haines même qu' il avait fait naître et que seule avait assoupies la terreur à le lendemain de l' émeute se réveillaient déjà plus vives pour avoir été contenues le petit peuple n' a pas donné observa m. lubriquet-pilou à le capitaine laharanne en se versant de le vermouth ", "et si à le lieu de roulis on avait eu du tangage dit -il à le steward chinois eh bien m.vaugrigneuse serait encore bien vivant il n’ importait plus guère que l’on écorchât encore une fois le nom de famille de germain et il ajouta philosophiquement —à quoi tient la vie d’ un homme à la direction de le vent ni le steward de les premières classes ni personne à le bord ne mit en avant l’ hypothèse d’ un crime ", "–attendez à le demain je vous en prie milord! dit molly il faut bien réfléchir voir venir –et pendant ce temps que font -ils d’ elle ils sont capables de tout j’ en suis moi-même la preuve –je ne pense pas qu’ il y ait à le craindre un assassinat milord voyez ils y ont regardé pour vous ce qui était cependant bien facile et beaucoup plus sûr que ce qu’ ils ont imaginé –c’ est vrai convint gonzague ", "ce n’ est pas le tout que de soigner les affaires de le maître il faut aussi songer un peu à les nôtres et sans attendre d’ y être autorisé il disparut avec son second compagnon dans la pièce voisine minutes après ils revenaient portant chacun sur l’ épaule un lourd paquet en un tour de main ils avaient dévalisé la maison de tout ce qu’ elle renfermait de précieux –en route maintenant leur dit celui qui les commandait ", "il hésitait PROPN a faisait pas mon blot enfin il s’ est décidé —promis il a fait sacs le lendemain qui c’est? de montmartre celui qui a repris l’ équipe de le petit frédo et bastien un de ses gonzes —et où je peux les trouver ", "—vous avez vu cette pièce où je me tiens une bonne partie de la journée dois -je vous ouvrir les tiroirs —non —je vous signale que celui de droite contient un pistolet automatique un luger que j’ ai rapporté de la guerre il le montrait en ajoutant il est chargé j’ en ai un autre un browning dans ma chambre à le coucher chargé aussi que je vous montrerai plus tard voici le salon vous n’ êtes pas venu pour admirer les tableaux mais je vous recommande cependant de jeter un coup d’ œil à ce gauguin qui est considéré comme un de les plus beaux de ce peintre et que je léguerai à le musée d’ amsterdam par ici vous y connaissez -vous en tapis passons nous voici dans la salle à le manger et le tableau à le gauche de la cheminée est le dernier qu’ ait peint cézanne cette porte donne sur une petite pièce que j’ ai voulue intime très féminine et qui est le petit salon de ma femme l’ office cari occupé à le nettoyer l’ argenterie c’ est de l’ argenterie anglaise de le xvii siècle qui n’ a que le défaut d’ être lourde à le manier la cuisine est à le sous-sol la cuisinière aus" ]
pour la distraire elle l’ avait emmenée à le montreuil PROPN avait été enchantée de claire dès le premier jour et n’ avait pas tardé à le éprouver pour la jolie lingère une véritable amitié il y eut comme un dérivatif à ses pensées et la marquise s’ applaudissait d’ avoir eu l’ idée de mettre les jeunes filles en présence que se disaient -elles pendant que madame de presle causait avec le docteur beaucoup de choses sans doute
[ "on dut parler de rebay de la mère langlois d’ andré et peut-être aussi d’ albert ancelin affectueusement interrogée par edmée la charmante ouvrière qui n’ avait rien à le cacher lui fit certainement ses confidences de jeune fille où il y avait tant de joie tant d’ amour et de si belles espérances de bonheur dans l’ avenir aussi heureuse de le plaisir qu’ elle voulait faire à la jeune ouvrière PROPN se plaisait à le admirer les bijoux qu’ elle avait achetés pour sa nouvelle amie cependant à le bout d’ un instant elle referma les écrins et les posa sur un guéridon la marquise avait pris un livre ", "PROPN devint songeuse et lentement sa tête se pencha sur sa poitrine qu’ as -tu donc lui demanda tout à le coup sa mère la jeune fille tressaillit et se redressa brusquement mais il y a des larmes dans tes yeux s’ écria la marquise en examinant plus attentivement sa fille ", "PROPN rougit subitement voyons reprit la mère à le quoi pensais -tu oh ce n’ est pas la première fois que je te surprends ainsi je t’ interroge tu ne me réponds pas edmée je suis inquiète je m’ imagine que tu souffres et que tu me caches ce que tu éprouves pour ne pas m’ effrayer chère maman je t’ assure que je ne souffre pas ", "tu peux te rassurer soit mais pourquoi ces larmes qui viennent de tomber sur tes joues je ne sais pas elles sont venues naturellement malgré moi non non ce n’ est pas naturel il n’ y a pas de larmes sans émotions ", "tu réfléchissais à le quoi pensais -tu je pensais à le mademoiselle claire qui sera un jour bien heureuse je l’ espère et le désire vivement mais toi aussi tu seras heureuse ne l’ es-tu pas déjà auprès de toi si bonne et si pleine de tendresse je n’ ai rien à le désirer ", "aussi je veux ne te quitter jamais certes je te garderai pour moi seule le plus longtemps possible mais il arrivera un jour où nous serons séparées forcément car tu te marieras me marier s’ écria edmée non maman je ne me marierai pas ", "tu ne diras pas toujours cela répliqua la marquise en souriant quand tu aimeras je veux n’ aimer que toi et n’ être aimée que de toi seule la marquise l’ attira la fit asseoir sur ses genoux et l’ entourant de ses bras chère enfant murmura -t-elle en l’ embrassant avec amour comme je suis bien ainsi près de ton cœur ", "dit edmée oh oui tu aimeras reprit la mère avec exaltation tu aimeras et tu seras heureuse et heureux sera aussi l’ homme que tu auras choisi s’ il est digne de ton cœur et de ton âme et elle poussa un profond soupir en se rappelant les désenchantements qui avaient presque immédiatement suivi son mariage la mère et la fille échangeant des baisers restèrent longtemps ainsi dans une étreinte délicieuse maman reprit tout à le coup edmée malgré l’ invitation que tu lui as faite nous n’ avons pas revu m. ", "albert n’ est -ce pas bien surprenant la marquise eut un mouvement de surprise elle écarta un peu la tête de sa fille et le regard plongé dans les yeux de l’ enfant tu n’ as donc pas oublié ce jeune homme dit -elle " ]
[ "en voyant ce désastre perdit la tête et se précipita chez lui polyphème voulait le suivre lorsque la dame lui prit le bras et commença à l' injurier le jeune homme s' impatienta promptement et saisissant sagababa qui était revenu poussé par la curiosité voir ce qui se passait il le jeta entre lui et la dame et se dégageant par cette brusque intervention il suivit lestement le petit nègre ouvrait la bouche pour appeler son maître lorsque la dame de plus en plus exaspérée lui donna soufflets et empoigna ses cheveux crépus ", "et ce fut par un même mouvement que ces mains se posèrent les unes dans les autres et s' étreignirent ils restèrent ainsi les mains dans les mains les yeux dans les yeux sans avoir conscience de le temps qui s' écoulait enfin bérengère se dégagea doucement et vous étiez -là dit -elle tandis que moi je me retournais pour voir si vous ne veniez pas derrière moi d' ici je vous voyais vous vous êtes arrêtée là-bas à le pied de ce gros chêne et puis là encore devant ce sapin ", "impossible pour magali de savoir combien de temps cela dura chaque seconde effaçant la précédente dans une intensité physique procurant l’ oubli de le présent ils étaient maintenant tous allongés à le sol dans la pénombre PROPN la robe remontée jérémie le pantalon baissé elle entendit son téléphone sonner sûrement son mari mais cela n’ avait pas d’ importance elle espérait refaire l’ amour le soir même subitement stupéfaite d’ avoir passé sa vie à l’ abri de les autres corps ", "les jeunes officiers de marine mes camarades de le moment ne tardèrent pas à le remarquer mon trop réel besoin d’ agitation constante ils m’ en plaisantèrent d’ abord et l’ un d’ eux m’ ayant en un jour de malice nommé le capi taine tous s’ empressèrent de suivre son exemple depuis ans ont passé mes cheveux ont blanchi mes idées ont changé mais mon sobriquet m’ est resté si bien que quelques vieux amis me désignent encore ainsi daniel frappa dans ses mains l’ anecdote l’ avait amusé s’ adressant alors à le mme de nanjac le baron poursuivit: mon stratagème réussit à le delà de mes espérances grâce à le mon entière métamorphose à mes lunettes bleu foncé et à le mon nom de tour nevire je pus vous voir chaque jour ma nièce je pus voir chaque jour vos enfants ", "sa manœuvre si imprudente qu’ elle fût venait de sauver la pirogue d’ un naufrage on s’ en aperçut à le choc qu’ elle reçut et aussi à le grincement de sa coque sur les rochers de le fond à le fleur d’ eau brahmapoutra ce nom venait d’ être prononcé avec un respect religieux une terreur presque superstitieuse car le brahmapoutra la salive de brahma est l’ un de les fleuves saints de l’ PROPN le voisin de le gange moins célèbre moins vénéré surtout que le divin ganga pour cette excellente raison qu’ il arrose une contrée infiniment moins peuplée et surtout parce que le brahmanisme pur ne compte sur ses bords qu’ un nombre fort restreint de sectateurs ", "ce il fallait épargner à le tout prix était image de la france patrie de toutes les justices et de toutes les beautés dans l\\ esprit de ma mère cela j\\' étais absolument décidé à le faire et à le n\\' importe quel prix la france devait être mise hors de coup ma mère ne pourrait pas supporter une telle déception la connaissant comme je la connaissais j\\' eus un mensonge très simple très plausible et qui allait non seulement la consoler mais la confirmer dans la haute idée qu\\ elle se faisait de moi en arrivant dans la rue dante je vis un drapeau tricolore flotter sur la façade fraîchement repeinte de ", "mais il ne faut pas se décourager se penche vers elle il pose la main sur sa main qui serre l\\ accoudoir de le fauteuil il se sent toute la patience d\\' un bon maître d\\' école qui veut expliquer un problème à un enfant récalcitrant assez mal doué allons ne perdons pas courage on va y arriver essayons de reprendre tout cela un peu autrement écoutez -moi tante berthe parlons sérieusement PROPN est une occasion unique cela ne se reproduira jamais ", "est drôle —un mort supplémentaire est juste dis-je où je conduis ce caisson-là à le champ de mars me mèneras bien dis -je rue mon dieu! montez qu\\ est -ce que ç a me fait aujourd\\'hui le roi n\\' est pas était son mot mais il ne l\\ acheva pas et se mordit la bouche .le soldat de le train attendait son camarade ", "je lui demandai même des rendez-vous mais je ne le vis pas je reconnus une fois à l’ appareil la voix d’ ce qu’ elle me dit était plein d’ amitié mais assez indifférent et je jugeai qu’ apparemment il n’ y avait rien de nouveau dans le ménage rouletabille ne lui avait rien dit de l’ incident de le bureau de poste c’ était grave ", "lui pensant certainement que ses grandes vacances n’ en finiront jamais et que volontaire désormais pour faire la guerre la même fatalité ironique le poursuit qui l’ éloigne toujours davantage de le théâtre de les opérations et le dépêche à le chaque fois vers une destination nouvelle à le soleil il n’ a toujours pas vu un seul soldat allemand ou plutôt les seuls qu’ il a vus sont les prisonniers de guerre qui sont devenus ses compagnons de traversée et les rares combats dont il a été le lointain témoin ont été ceux livrés pour la forme et sans beaucoup de conviction par les troupes de vichy résistant quelques heures à le débarquement anglo-américain d’ alger sous un ciel bleu ils quittent le port de casablanca et une fois leurs affaires installées près de leur couchette ou de leur hamac ils vont visiter le paquebot repérant d’ abord les commodités et le réfectoire puis entreprenant d’ explorer les recoins à lesquels on leur a laissé l’ accès " ]