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orangesum-201
Le député européen LR Brice Hortefeux était entendu ce jeudi 1er août par les juges d'instruction après une première journée d'audition le 9 juillet, qui avait été suspendue. A l'issue du premier interrogatoire, l'ex-ministre avait été placé sous le statut de témoin assisté. "Les juges n'ont pas considéré qu'il y avait suffisamment d'indices pour le mettre en examen", a affirmé Me Jean-Yves Dupeux, ajoutant que son client était "très soulagé". Me Dupeux a précisé que M. Hortefeux n'avait pas répondu aux questions des juges mais qu'il avait fait deux longues déclarations pour s'expliquer sur le fond du dossier. Il a récemment déposé une requête aux fins de saisine de la Cour de Justice de la République (CJR), seule habilitée à juger des délits commis par des membres du gouvernement dans l'exercice de leurs fonctions, car il considère que ce dossier ne relève pas de la compétence des juges d'instruction. Une enquête complexeDepuis 2013, ces juges mènent de vastes investigations pour vérifier les accusations de financement libyen, formulées par l'homme d'affaires franco-libanais Ziad Takieddine et d'anciens dignitaires du régime de Mouammar Kadhafi, qui n'ont cependant pas été matériellement étayées jusqu'ici. L'ancien ministre et secrétaire général de l'Elysée Claude Guéant et Nicolas Sarkozy ont été mis en examen, notamment pour "corruption passive" et "recel de détournements de fonds publics" dans cette procédure, qui fait l'objet de recours devant la cour d'appel. Les soupçons visant M. Hortefeux reposent sur les accusations de Ziad Takieddine et d'Abdallah Senoussi, beau-frère de Mouammar Kadhafi et ancien chef des renseignements militaires libyens. Brice Hortefeux avait été interrogé le 20 mars 2018 par les policiers de l'office anti-corruption à Nanterre. Abdallah Senoussi avait déclaré avoir "personnellement supervisé" des transferts de fonds destinés à la campagne du candidat de l'UMP (devenu LR). Il affirme qu'en décembre 2005 Brice Hortefeux, alors ministre aux Collectivités territoriales, lui a remis "une feuille (avec) un nom de banque et un numéro de compte" sur lequel les fonds devaient être versés. Devant les policiers, Brice Hortefeux avait confirmé s'être rendu chez M. Senoussi en marge d'un voyage officiel, mais assure ne lui avoir remis "aucune référence de compte". Ziad Takieddine, qui a affirmé avoir convoyé entre novembre 2006 et début 2007 "un total de cinq millions d'euros" dans des valises lors de trois voyages entre Tripoli et Paris, a été mis en examen pour "complicité de corruption et de trafic d'influence actifs et passifs".
Après avoir été entendu par les juges d'instruction en charge du dossier, l'ex-ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux n'a pas été mis en examen. Il était auditionné comme témoin assisté dans l'enquête sur les accusations de financement par l'ex-régime libyen de Kadhafi de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007.
orangesum-202
Evoquant la "réalité insupportable" des tensions actuelles à Dijon, le Premier ministre Edouard Philippe a estimé mardi devant l'Assemblée que les forces de l'ordre seraient "singulièrement démunies si elles étaient désarmées", faisant allusion aux récentes déclarations du chef de file des députés Insoumis Jean-Luc Mélenchon qui a souhaité "une police aussi désarmée que possible afin qu'elle inspire le respect des citoyens". "Nous avons vu le rôle éminent une fois de plus des forces de l'ordre", a salué le chef du gouvernement devant l'Assemblée. "Forces de l'ordre que nous soutenons tous et dont nous nous disons qu'elles seraient dans les circonstances actuelles singulièrement démunies si elles étaient désarmées. Ce qui est une idée baroque qui ne peut pas prospérer, nous le savons", a-t-il poursuivi."On a le droit de rêver d'une société sans police", a déclaré Jean-Luc Mélenchon samedi 13 juin au micro de BFMTV. "Mais nous savons tous que cela n'est qu'est rêve", a-t-il poursuivi. "Il doit y avoir une police à peu près partout mais cela doit être une police organisée, disciplinée, obéissante à l'Etat républicain. (...) Une police aussi désarmée que possible afin qu'elle inspire le respect des citoyens", a insisté le chef de file des députés Insoumis. "L'objectif" des forces de l'ordre "ne doit pas être de faire peur mais d'être respecté", a-t-il encore souligné. S'insurgeant contre les "images insupportables" des incidents qui ont secoué Dijon depuis quatre jours et nécessité des importants renforts de police et gendarmerie, Edouard Philippe s'est ensuite repris. "Ce ne sont pas les images qui sont insupportables, c'est la réalité qui est insupportable", a-t-il martelé. Le chef du gouvernement répondait à une question de la députée (LR) de Seine-et-Marne Valérie Lacroute, à qui il a par ailleurs exprimé son "affection" à l'occasion de sa dernière séance dans l'hémicycle avant de siéger à la mairie de Nemours.
Jean-Luc Mélenchon avait partagé samedi son rêve "d'une société sans police".
orangesum-203
En matière de séries, 2016 a été un bon cru. Alors quand les Français ont besoin d'une information, ils se tournent généralement vers le moteur de recherche Google. Quels show vous ont le plus passionnés ?"Game of Thrones" en tête !Dans cette liste, il y a quelques surprises mais aussi des évidences, comme la présence de la saison six de "Game of Thrones" et la sept de "The Walking Dead". En effet, ces deux fictions font partie de celles qui sont le plus regardés. La première a su offrir de nombreux rebondissements, entre la résurrection de Jon Snow et la revanche de Cersei, et la deuxième a attiré toutes les curiosités avec l'arrivée de Negan. "Game of Thrones" arrivant bientôt à sa fin, HBO a tout misé sur "Westworld", sa nouvelle série qui met en avant un parc d'attraction peuplé d'androïdes, pour devenir son nouveau hit. Pari pour le moment réussi pour la chaîne, car cette première saison a été époustouflante et a, vraisemblablement, intéressé les Français puisqu'elle figure également dans le top."Blindspot" et son héroïne recouverte de tatouages fait aussi partie du classement. Si elle a beaucoup été recherchée sur Google, la première saison diffusée sur TF1 avait finalement comptabilisé un bilan assez décevant sur la chaîne. En effet, les deux derniers épisodes ont réuni que 3,66 millions de fidèles, soit 18,5% du public de quatre ans et plus selon Médiamétrie. Lors de son lancement, "Blindspot" avait intrigué 5,22 millions de curieux. Google révèle aussi qu'une série jeunesse tire son épingle du jeu. "Chica Vampiro", la telenovela colombienne centrée sur Daisy, devenue un vampire, attire les plus jeunes sur Gulli. Des séries françaises présentes dans le classementDeux fictions françaises font partie des séries les plus recherchées sur Google France. La première étant "la Vengeance aux yeux clairs". Diffusée sur TF1, cette dernière a été un beau succès pour la chaîne privée, qui s'est souvent hissée en tête des audiences. De plus, Laetitia Milot, l'héroïne du show, figure également dans le top des recherches Google des acteurs et actrices. La deuxième est aussi une autre série de TF1 : "la Main du mal". La fiction portée par Joey Starr et Grégory Fitoussi a su trouver sa place dans le coeur des Français.
De plus en plus de séries sont diffusées à la télévision, mais quelles sont celles qui ont le plus intéressé les Français ? Une question à laquelle Google répond tous les ans en dévoilant les fictions qui ont engendré le plus de requêtes sur son moteur de recherche.
orangesum-204
Et pourtant, la SNCF va expérimenter à partir de 2019 les TGV sans conducteur. Dès 2019, l'entreprise va mener une première expérimentation de train de fret "drone", c'est-à-dire un train de fret sans conducteur, télécommandé. Mathieu Chabanel évoque de "gros enjeux de fiabilité". À partir de 2011,les manœuvres des trains de fret et des TER, depuis et vers les centres de maintenance par exemple, pourront être partiellement automatisées, car elles se déroulent sur des circuits semi-fermés. Actuellement, elles concentrent "une bonne partie des aléas, une grande complexité, et nécessitent beaucoup d'acteurs", a détaillé Alain Krakovitch, directeur général de SNCF Transilien. "Si on arrive à avoir un certain nombre d'automatismes, on peut gagner beaucoup en efficacité et en fiabilité", ajoute-t-il. AUGMENTER LES CADENCESEn 2022, le prolongement vers l'ouest parisien du RER E, Eole, sera mis en service, semi-autonome entre Nanterre et Rosa-Parks (19ème arrondissement de Paris). "Il s'agira du premier système autorisé à faire de l'automatisme sur le réseau ferré national", a précisé Alain Krakovitch. L'automatisme, baptisé Nexteo, gère les accélérations et freinages, tandis que le conducteur ferme les portes et traite les éventuels aléas. Ainsi, un train pourra passer toutes les 108 secondes, au lieu de 180 secondes actuellement. En 2023, les premières circulations de TGV autonomes, dans lesquels le conducteur sera là pour fermer les portes et traiter les éventuels aléas, pourront être envisagées. La circulation de TGV semi-autonomes est facilitée par le fait que ces trains circulent sur des voies dédiées, avec du matériel homogène. Là encore, la fréquence des trains pourra être améliorée. Par exemple, entre Paris et Lyon, il sera possible d'ajouter 25% de trains. À terme, la SNCF vise une conduite automatique du train, sans chauffeur mais avec du personnel à bord.
Après les métros sans conducteur, les TGV autonomes ? En réalité, le terme est un peu trompeur, car la conduite totalement automatisée "n'existe pas dans le mode ferroviaire", selon Mathieu Chabanel, directeur général adjoint de SNCF Réseau. En effet, la circulation des trains se faisant en extérieur, la technologie est plus complexe à mettre en place, notamment du fait de possibles intrusions, ou d'une dose de freinage à adapter à la météo.
orangesum-205
Qui dit confinement, dit immobilité. Les Français, comme bon nombre de pays européens, sont forcés de rester chez eux. Plus de vacances donc plus de déplacements. Et parmi les principaux touchés : les loueurs de voitures. Selon le Monde, l'Etat a même dû organiser un plan de sauvetage du groupe Europcar. Ainsi, le principal actionnaire d'Europcar Mobility Group serait en passe de trouver un accord avec les banques. L'opération se ferait sous la houlette du Comité interministériel de restructuration industrielle (CIRI), qui vient en soutien aux entreprises en difficulté. Plusieurs banques internationales sont sur le point "d'accorder une ligne de liquidités de 223 millions d'euros, garantie à 90 % par Bpifrance", croit savoir Le Monde. Un proche de l'investisseur français, contacté par le quotidien, ajoute d'ailleurs : "Eurazeo a indiqué qu'il était prêt à prendre sa part à partir du moment où toutes les parties prenantes prenaient la leur". Pour rappel, Eurazeo, qui est le premier actionnaire du groupe et qui détient 29,9 % du capital, n'avait pas caché fin 2019 qu'il souhaitait se désengager. Chute en bourse Avec la crise du coronavirus, le loueur Europcar a vu chuter son chiffre d'affaires au premier trimestre, un état de fait accentué par le confinement. Le loueur indiquait mi-mars que le nombre de réservations s'était effondré dans de nombreux pays comme en Italie, en Allemagne, Espagne ou au Royaume-Uni, ses principaux marchés. Puis ensuite en Australie et aux États-Unis. Pour faire face à ces mauvais chiffres, Europcar avait eu recours au chômage partiel et à la renégociation des loyers auprès des constructeurs automobiles, mais difficile de quantifier les effets aujourd'hui. D'autant que le groupe avait élargi sa flotte de voitures à l'aune des vacances de Pâques. "Au-delà des mesures de réduction des coûts d'ores et déjà entreprises, le groupe travaille sur sa liquidité à venir sur l'ensemble de ses périmètres et sur l'utilisation des dispositifs d'aide gouvernementaux qui sont en train d'être mis en place dans tous les pays", a précisé au Monde Europcar. Fin 2019, plus de 10 000 salariés travaillaient pour le groupe dans 21 pays. Depuis le début de l'année, l'action d'Europcar Mobility Group a perdu 65 % de sa valeur.
À cause du confinement, les loueurs de voitures pour les particuliers voient rouge. À tel point que l'Etat a dû voler au secours d'une des plus grosses entreprises françaises, rapporte Le Monde.
orangesum-206
Mais la pandémie a considérablement réduit cette année l'effervescence habituelle de sa longue promenade au charme suranné. En 150 ans d'existence, jamais le quartier, situé à la pointe sud-ouest de Brooklyn, n'avait traversé une période aussi difficile, qui fait craindre pour son avenir."C'est horrible, c'est déprimant", dit à l'AFP Dennis Vourderis, 61 ans, co-propriétaire avec son frère du Deno's Wonder Wheel Amusement Park, dont toutes les attractions sont fermées. L'année 2020 s'annonçait pourtant comme une belle année pour son entreprise, dit-il, avec le 100e anniversaire de son plus prestigieux manège, une grande roue de 45 mètres de haut. Mais avec le confinement et la disparition de la plupart des touristes, la grande roue est à l'arrêt cette saison, pour la première fois depuis 1920. Et les frères Vourderis ont dû suspendre un projet d'agrandissement, dans lequel ils avaient déjà dépensé 12 millions de dollars."Normalement, nos recettes se chiffrent en millions de dollars. Cette année, ce sera zéro. On passe de mauvaises nuits, c'est sûr", déplore Dennis Vourderis. Un peu plus loin sur la promenade de planches qui longe la mer, le restaurant Ruby's, ouvert depuis 1934, fait aussi grise mine."On fait 75% moins de chiffre qu'en temps normal, hors pandémie", dit son propriétaire, Michael Sarrel. "On ne gagnera pas assez pour payer le loyer cette saison. En fait, nous songeons sérieusement à vendre".- "Terrain de jeu du peuple" -Coney Island, souvent surnommée "le terrain de jeu du peuple", est devenue un lieu de divertissement dans les années 1880. En temps normal, quelque sept millions de personnes s'y pressent chaque année, pour bronzer, se baigner ou simplement flâner sur la promenade, crème glacée, barbe à papa ou cornet de frites en main. "Il y a des gens de toutes sortes, qui se mélangent sans effort et montrent leur joie de vivre", témoigne Lola Star, propriétaire d'une boutique de vêtements sur la promenade. "C'est magique, et c'est très important pour la ville". La pandémie est survenue alors qu'elle était en conflit avec le propriétaire des murs concernant le montant du loyer. Lola Star - Dianna Carlin de son vrai nom - se dit victime d'une volonté d'embourgeoisement du quartier. Elle craint que la pandémie ne signe l'arrêt de mort du magasin qu'elle tient depuis 20 ans."C'est l'épisode le plus difficile de ma vie. Je me bats pour éviter que le magasin sombre", raconte-t-elle. Coney Island, après avoir périclité entre les années 1970 et 1990, comme beaucoup de quartiers new-yorkais, connaissait un renouveau depuis le début des années 2000. Mais sa revitalisation a aussi entraîné la disparition de petits magasins familiaux au profit de marques plus chics, menaçant l'esprit populaire du lieu. En 2009, la mairie de New York, alors dirigée par Michael Bloomberg, avait même acheté près de trois hectares de terrain à un promoteur qui menaçait d'en chasser les locataires pour transformer l'endroit en une station balnéaire style Las Vegas, avec appartements de luxe. La ville a loué le terrain à une société italienne de parcs d'attractions, Zamperla, l'autorisant à fixer les loyers du magasin de Lola Star et de quelques autres. Mais selon la commerçante, la société tente aujourd'hui d'augmenter son loyer de 500%. Alessandro Zamperla, son président, a assuré à l'AFP que l'augmentation demandée est "loin" d'atteindre ce montant, même s'il souligne que le loyer qu'elle payait jusqu'ici était "sensiblement inférieur au marché".- "Maintenir le charme" -Une chose semble claire: la pandémie a fragilisé de nombreux commerces et les aides gouvernementales ne suffisent pas à pallier le manque à gagner, selon Alexandra Silversmith, directrice de l'Alliance for Coney Island, une association de commerçants du quartier. Interrogé par l'AFP, un porte-parole de la mairie a indiqué que la ville "travaillait avec des partenaires" pour "maintenir le charme" du lieu. Coney Island a déjà surmonté d'autres crises, comme l'ouragan Sandy, qui a détruit des magasins et recouvert de sable les attractions en octobre 2012. Mais selon plusieurs propriétaires, la pandémie est encore pire, entre pertes financières et incertitude sur les possibilités de réouverture. Après avoir été la ville la plus touchée par le Covid-19, une partie de l'économie de New York est repartie, moyennant des consignes sévères de distanciation, difficilement applicables sur un manège. En attendant, au Deno's Wonder Wheel Amusement Park, des employés s'occupent en repeignant les attractions, et Dennis Vourderis s'efforce de rester positif."Il va juste falloir attendre l'an prochain pour fêter le 100e anniversaire", dit-il.
Avec ses montagnes russes, son concours annuel du plus gros mangeur de hot dogs et sa foule emblématique de la diversité de la ville, Coney Island est la plage la plus célèbre de New York.
orangesum-207
La vidéo a été partagée des milliers de fois en quelques heures. Une enquête judiciaire a été ouverte après la diffusion d'une vidéo montrant une personne au sol frappée par deux policiers, jeudi 5 décembre, lors de la manifestation parisienne contre la réforme des retraites, a-t-on appris vendredi du parquet de Paris. Cette vidéo d'un photo-reporter indépendant, NnoMan, a été mise en ligne jeudi soir après avoir été filmée boulevard de Magenta, non loin de la place de la République. Elle montre une personne qui reçoit des coups de pied et de matraques de deux membres des forces de l'ordre. Elle se trouve pourtant au sol, en position défensive. Les policiers partent ensuite à vive allure, sans procéder à son arrestation."Il s'est fait tabasser" L'enquête, ouverte pour "violences par personnes dépositaires de l'autorité publique", a été confiée à l'Inspection générale de la police nationale (IGPN), a précisé le parquet, confirmant une information de Libération. "Au moment où les affrontements ont commencé, des gens ont ouvert une porte cochère et se sont réfugiés dans un immeuble. Là le gars a dû tomber car je me suis retourné il était à terre, je ne l'ai pas vu tomber. Il s'est fait tabasser, et quand les policiers sont partis, il s'est relevé et est parti en courant. Donc je ne sais pas ce qu'il est devenu", a décrit auprès de Libération le photo-reporter. Contactée par Libération, la préfecture de police n'a pas fait de commentaire. La manifestation parisienne a rassemblé jeudi quelque 65.000 personnes selon les chiffres du ministère de l'Intérieur (250.000 selon la CGT). Elle a été émaillée d'incidents, dont une remorque de chantier retournée et incendiée et plusieurs vitrines brisées.
Après le passage à tabac de ce manifestant jeudi 5 décembre , les deux policiers sont partis en courant sans procéder à son interpellation.
orangesum-208
Des chercheurs des universités d'Harvard et du Massachusetts Institute of Technology (MIT) travaillent actuellement à l'élaboration d'un masque qui émettrait un signal fluorescent si son porteur, atteint d'une forme de coronavirus , respire, tousse ou éternue, explique Business Insider. Un dispositif qui pourrait ainsi pallier les limites des méthodes de dépistage déjà en place, comme la prise de température par exemple. Le dispositif pourrait être adopté dans les trajets du quotidien et deviendrait bien utile. « Les hôpitaux pourraient l'utiliser pour les patients à leur arrivée ou dans la salle d'attente comme pré-dépistage des personnes infectées », souligne Jim Collins dans les colonnes de Business Insider. Les premiers tests étant encourageants, les chercheurs d'Harvard et du MIT planchent désormais sur la conception de ce masque. Ils cherchent notamment à savoir si les capteurs permettant de déceler le coronavirus doivent directement être intégrés à un masque ou s'il est préférable de créer un petit module qui pourrait se greffer aux masques en vente dans le commerce. Une technologie pointue Concrètement, les capteurs sont constitués de matériel génétique (ADN et ARN) qui va réagir aux virus. Comme l'explique Business Insider, le matériel est lyophilisé sur le tissu à l'aide d'une machine appelée lyophilisateur. Celle-ci va aspirer l'humidité du matériel génétique sans le tuer. Ce matériel pouvant rester stable pendant plusieurs mois, le masque serait donc utilisable un long moment. L'humidité (mucus, salive...) ou la séquence génétique d'un virus permet aux capteurs de s'activer et d'émettre un signal fluorescent une à trois heures après. En revanche, ce signal n'est pas visible à l'œil nu, il faut utiliser un spec­tro­fluo­ro­mètre pour le détecter. Un dispositif peu onéreuxLes chercheurs espèrent pouvoir présenter leur dispositif dans les prochaines semaines. "Une fois que nous en serons à ce stade, il s'agirait alors de mettre en place des essais avec des individus susceptibles d'être infectés pour voir si cela fonctionnerait dans un environnement réel", explique Jim Collins. Un capteur ne coûtant que 20 dollars, ce masque serait une alternative beaucoup moins chère que les méthodes de dépistage déjà utilisées.
Un masque qui deviendrait fluorescent lorsque son porteur serait atteint d'une forme de coronavirus est actuellement en phase de développement par des chercheurs de Harvard et du MIT.
orangesum-209
Un violent incendie a dévasté la cathédrale de Notre-Dame de Paris, lundi 15 avril. La toiture est détruite aux deux-tiers, a indiqué le général Jean-Claude Gallet, commandant de la brigade des sapeurs-pompiers de Paris. Ce dernier a précisé que la structure de Notre-Dame, notamment composée de ses deux tours, du côté du parvis, est "sauvée et préservée dans sa globalité"."Cette cathédrale, nous la rebâtirons""Le pire a été évité, même si la bataille n'est pas encore totalement gagné", a estimé Emmanuel Macron sur le parvis de Notre-Dame, peu après 23h30. "Cette cathédrale, nous la rebâtirons". a t-il ajouté, indiquant qu'une souscription nationale va être lancée. Après plus de trois heures de feu intense, les dégâts sont considérables. La flèche de la cathédrale est détruite. Dressée sur les quatre piliers du transept, elle était un des symboles de la capitale française. Le recteur de la cathédrale a évoqué un incendie "apocalyptique", qui a anéanti la charpente de l'édifice. Plusieurs trésors ont cependant pu être sauvés, dont la couronne d'épines et la tunique de Saint-Louis. "On va devenir des bâtisseurs", a t-il promis. Vers 21h30, un responsable des pompiers de Paris avait déclaré qu'ils n'étaient pas sûrs "de pouvoir enrayer la propagation". "On n'est pas sûr de pouvoir enrayer la propagation au beffroi nord. Si celui-ci s'effondre, je vous laisse imaginer l'ampleur des dégâts", avait-il ajouté. Une partie de l'île de la cité a été évacuée, dont les urgences de l'hôtel-Dieu, voisin de la cathédrale, a expliqué un médecin sur place."Il n'en restera plus rien"L'incendie, qui s'est propagé extrêmement rapidement, a pris dans les combles de la cathédrale, ont indiqué les pompiers, évoquant "un feu difficile". Il semble être parti au niveau d'échafaudages installés sur le toit de l'édifice, construit entre le XIIe et le XIVe siècle."Tout est en train de brûler. La charpente, qui date du XIXe siècle d'un côté et du XIIIe de l'autre, il n'en restera plus rien", avait déclaré le porte-parole du site. "Il faut voir si la voûte, qui protège la cathédrale, va être touchée ou pas", avait-il encore ajouté. Le parquet de Paris a annoncé l'ouverture d'une enquête pour "destruction involontaire par incendie". Monument historique le plus visité d'Europe, Notre-Dame accueille chaque année entre 12 et 14 millions de personnes. La cathédrale est classée au patrimoine mondial de l'humanité depuis 1991. Emmanuel Macron, qui devait dévoiler à 20h ses mesures de synthèse du grand débat national, a décidé de reporter son allocution télévisée à une date qui n'a pas été précisée, a-t-on appris auprès de l'Elysée. Le chef de l'Etat "partage l'émotion de toute une nation", a t-il témoigné via son compte Twitter. Le président et son Premier ministre Edouard Philippe sont arrivés vers 20h35, aux côtés de la maire de Paris Anne Hidalgo. Ils ont été rejoints par de nombreux ministres, comme Bruno Le Maire, Laurent Nunez ou Florence Parly, ainsi que Richard Ferrand, le président de l'Assemblée Nationale.
L'ESSENTIEL À 23h50.♦ Après trois heures de feu intense qui a ravagé Notre-Dame de Paris, l'incendie est en phase de "refroidissement".♦ La toiture a été détruite "aux deux-tiers", selon le commandant des sapeurs pompiers. La flèche de la cathédrale, qui culminait à 93 mètres de haut, s'est effondrée sur elle-même.♦ Plusieurs trésors de Notre-Dame, dont la couronne d'épines et la tunique de Saint-Louis, ont été sauvés des flammes.♦ Une enquête a été ouverte pour "destruction involontaire par incendie"♦ Emmanuel Macron a indiqué qu'une "souscription nationale" pour la reconstruction de Notre-Dame va être lancée.
orangesum-210
L'utilisation par les policiers de l'Ain de lanceurs de balles de défense (LBD) lors de la manifestation des "gilets jaunes" samedi à Bourg-en-Bresse a été filmée par des "caméras-piéton"."Chaque personnel porteur du LBD sera aussi porteur d'une caméra-piéton", a indiqué le directeur départemental de la sécurité publique, avant "L"acte X" de mobilisation des "Gilets jaunes", qui s'est tenu samedi 19 janvier. L'équipement, (à différencier du "flash-ball" qui n'est plus utilisé par la police nationale ni la gendarmerie), est au cœur d'une controverse."Par rapport aux manifestations de début décembre, on a une utilisation du LBD qui diminue et un nombre de personnes qui se déclarent blessées qui augmente", selon le commissaire divisionnaire Yves Cellier. "Dans le cadre de cette polémique", les caméras aideront à "voir exactement qui (le policier) désigne, comment il le désigne, à quoi il fait face et le contexte du tir", a-t-il ajouté. Si la police a enregistré une seule plainte à Bourg-en-Bresse depuis le début du mouvement des "gilets jaunes" pour une blessure potentiellement due à un LBD, d'autres ont affirmé dans la presse et sur les réseaux sociaux en avoir été victimes. Le groupe La France Insoumise à l'Assemblée nationale a quant à lui déposé une proposition de loi "visant à interdire" leur utilisation. Stade "d'expérimentation" "Bourg-en-Bresse est le théâtre tous les samedis de violences importantes, de dégradations et d'agressions sur les policiers. (...) Le LBD est employé, mais je me suis toujours attaché à avoir une réponse proportionnée et graduée", a fait valoir le responsable. "Aujourd'hui c'est une expérimentation. Si c'est concluant, on pourra tout à fait le reconduire sur les prochaines manifestations", a-t-il indiqué, précisant que les policiers "ont accueilli très favorablement cette idée". Cinq d'entre eux ont été concernés par ce nouveau dispositif samedi après-midi. Le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner avait défendu l'utilisation par les forces de l'ordre du LBD, réagissant notamment aux déclarations du Défenseur des droits Jacques Toubon, qui avait demandé la veille la suspension de son utilisation en raison de sa "dangerosité".
Un essai a été mené à Bourg-en-Bresse, samedi 19 janvier, pour répondre à la polémique sur les personnes blessées par des balles de défense tirées par les forces de l'ordre.
orangesum-211
Cette lourde peine survient dans un contexte de répression systématique contre des journalistes, des blogueurs et des militants du mouvement populaire antirégime "Hirak". "Quelques soient ses activités politiques, la condamnation à deux ans de prison ferme d'Abdelkrim Zeghileche confirme la dérive autoritaire du pouvoir algérien", a dénoncé l'ONG Reporters sans Frontières (RSF). Il est notamment reproché à M. Zeghileche, détenu depuis le 24 juin, des publications sur Facebook appelant à la création d'un nouveau parti politique, selon son avocat, Me Djamel Aissiouane."Maintenant, tous les opposants algériens, dès qu'ils parlent, on leur colle +atteinte à l'unité nationale+ pour les incarcérer", a-t-il déploré. M. Zeghileche "a été condamné à deux ans de prison ferme et à une amende de 100.000 dinars (660 euros)". Mais "le dossier est vide. Nous allons faire appel", a assuré M. Aissiouane. Le procureur du tribunal de Constantine (nord-est) avait requis trois ans de prison ferme à l'encontre de M. Zeghileche, directeur de Radio-Sarbacane, une radio indépendante en ligne. Le journaliste avait été relaxé le 4 mars dans le cadre d'un autre procès pour "incitation à attroupement non armé" après un appel à un sit-in contre le 5e mandat du président déchu Abdelaziz Bouteflika début 2019. "Sale temps pour les journalistes. Une lourde peine qui s'ajoute à celle de Khaled Drareni et qui allonge tristement la liste des journalistes emprisonnés", a réagi le vice-président de la Ligue algérienne des droits de l'Homme (LADDH), Saïd Salhi.- "Libérez le journalisme" -Le 10 août, le journaliste indépendant Khaled Drareni a été condamné à trois ans de prison ferme pour "incitation à attroupement non armé" et "atteinte à l'unité nationale". Une campagne internationale de solidarité a été lancée par des défenseurs des droits de la presse et de la protection des journalistes. Des manifestations en faveur de sa libération ont aussi été organisées à Paris, New York et Genève. Lundi, quelque 150 personnes -en majorité des journalistes- se sont mobilisées à la mi-journée devant la Maison de la Presse à Alger, encadrées par un important dispositif policier, pour exiger la libération de M. Drareni, a constaté un journaliste de l'AFP."Khaled Drareni est un journaliste libre! Libérez le journalisme, libérez la justice!", ont scandé les manifestants."La place de Khaled Drareni n'est pas en prison, sa place est dans la rédaction de son site", a déclaré à l'AFP Omar Belhouchet, ancien directeur du quotidien francophone El Watan. Un jeune blogueur partisan du "Hirak", Walid Kechida, est lui en détention provisoire pour avoir publié des mèmes se moquant des autorités et de la religion. Il a vu sa demande de libération rejetée lundi, selon le Comité national pour la libération des détenus (CNLD) et sa détention a été prolongée de quatre mois. Ces derniers mois, des journalistes ont été accusés par le régime de semer la discorde, de menacer l'intérêt national et surtout d'être à la solde de "parties étrangères". Plusieurs sont en prison, comme Belkacem Djir, et des procès sont en cours."Malgré le large élan de solidarité nationale et internationale qui s'exprime ces jours-ci en faveur des journalistes emprisonnés et lourdement condamnés, le verdict d'aujourd'hui sonne comme (une) menace contre la presse libre et les journalistes indépendants ou toute voix discordante", a dénoncé M. Salhi, de la LADDH. L'Algérie figure à la 146e place (sur 180) du classement mondial de la liberté de la presse 2020 établi par RSF, dégringolant de 27 places par rapport à 2015.
Le journaliste algérien Abdelkrim Zeghileche a été condamné lundi à deux ans de prison ferme pour "atteinte à l'unité nationale" et "outrage au chef de l'Etat", dernier procès en date contre des militants prodémocratie en Algérie, a indiqué l'un de ses avocats à l'AFP.
orangesum-212
"Cette crise doit pouvoir donner l'occasion à Air France de se réformer", a déclaré Benjamin Smith dans une interview publiée par Les Echos. Ainsi, le PDG d'Air France affirme vouloir "accélérer" la transformation de la compagnie. Les Etats français et néerlandais ont promis des aides massives pour sauver Air France-KLM, avec une dizaine de milliards d'euros de prêts directs ou bancaires. Pour Air France, ces prêts se décomposeront en 4 milliards de prêts bancaires garantis à 90% par l'Etat et 3 milliards de prêt direct de l'Etat, "une marque de confiance exceptionnelle dans notre avenir", a déclaré Ben Smith. Interrogé sur d'éventuelles demandes environnementales liées à cette aide, il a souligné que la compagnie avait déjà "l'ambition de réduire de 50 % ses émissions de CO2 à l'horizon 2030". Sur le plan de l'emploi, selon Ben Smith, "le gouvernement (français) n'a pas fait de demande spécifique, mais il a clairement souligné que cet effort financier est fait avant tout pour soutenir les salariés d'Air France.""Grâce à ce soutien (de l'Etat), nous avons les moyens de passer la période la plus difficile des prochains mois, durant laquelle nos liquidités risquaient d'atteindre un niveau critique, et de continuer à opérer pendant 12 à 18 mois", explique le dirigeant. Ben Smith rappelle que l'activité d'Air France ne représente actuellement "plus que 2% à 3% du programme normal d'un mois d'avril" et estime que le retour à la normale n'interviendra "pas avant deux ans, peut-être même un peu plus"."Cela dépendra de la réouverture des frontières, mais aussi du temps qu'il faudra à nos clients pour revenir dans les avions", explique-t-il. Benjamin Smith veut "faire de cette crise l'occasion de faire les réformes structurelles que certains de nos concurrents ont déjà réalisées". Il assure que les objectifs du plan de transformation lancé en novembre dernier ne changent pas mais entend "accélérer sa mise en oeuvre dans deux domaines: la rationalisation du réseau domestique, qui a encore généré 200 millions d'euros de pertes l'an dernier, et la restructuration des fonctions support non opérationnelles"."Nous ferons en sorte que l'impact social soit aussi réduit que possible", assure-t-il, en précisant que concernant le réseau intérieur français, "les détails des mesures seront arrêtés cet été". Enfin, le PDG d'Air France a assuré que "l'un des points les plus importants (...) est la compétitivité de l'aéroport de Roissy-CDG", et averti qu'il n'était pas"pas question" de quitter Orly.
Le PDG de la compagnie aérienne Benjamin Smith assure toutefois que les prêts accordés vont permettre de "passer la période la plus difficile".
orangesum-213
Nordahl Lelandais doit être une nouvelle fois entendu mardi 3 juillet. Mis en examen pour les meurtres de la petite Maëlys et du caporal Arthur Noyer, l'ex-maître chien est également soupçonné d'agression sexuelle sur sa petite cousine après la découverte par les enquêteurs d'une vidéo sur son téléphone portable. Convoqués par les enquêteurs, les parents de la fillette ont été traumatisés par ce qui leur a été montré. "Les enquêteurs leur ont montré des passages de cette vidéo. Ce qu'ils ont vu, c'est une main, un bras qui écarte la culotte d'une petite fille endormie", explique à BFMTV Caroline Rémond, avocate des parents. Et d'ajouter : "La douleur, le traumatisme que j'ai vus chez ces parents, c'est rare. Ils ont évidemment connu l'affaire Maëlys avant même de savoir que leur fille avait également subi des actes de la part de Nordahl Lelandais. On peut imaginer qu'ils sont totalement bouleversés". Des parents d'autant plus sous le choc qu'ils soutenaient Nordahl Lelandais. "Ils n'ont remarqué à aucun moment un comportement pouvant expliquer ce qui est arrivé", explique l'avocate des parents de la fillette, précisant également que l'ex-militaire était même "apprécié". Selon BFMTV, les faits se seraient déroulés chez les parents de Nordahl Lelandais à Domessin, en Savoie, où ces cousins maternels, originaires du sud de la France, passaient le week-end. C'était une semaine jour pour jour avant la disparition de la petite Maëlys. Demain, lors de son interrogatoire, Nordahl Lelandais devrait être confronté à cette vidéo. Il pourrait être mis une nouvelle fois en examen. BFMTV précise également que les parents de la petite fille ont quant à eux porté plainte pour agression sexuelle sur mineur de moins de 15 ans.
Dans une interview à BFMTV, l'avocate des parents de la petite cousine de Nordahl Lelandais, qu'il aurait agressée sexuellement, a confié que la famille était bouleversée.
orangesum-214
On se croirait presque dans la série The Walking Dead. Depuis que l'épidémie de coronavirus frappe la région de Wuhan en Chine, la France a mis en place un dispositif de rapatriement d'urgence pour ses ressortissants. A l'aéroport de Roissy Charles De Gaulle, une équipe médicale d'urgence a été déployée pour accueillir les passagers arrivant de Chine. Franceinfo a pu recueillir les propos de Thomas, un Français qui a pu revenir en France après avoir quitté une zone de confinement : "On était partis pour le Nouvel An et on est restés deux jours."Après être monté dans le dernier vol Air France en direction de Wuhan, ses parents lui envoient un message expliquant la situation en Chine : "J'ai informé les hôtesses qui ne l'étaient pas encore. On était à ce moment-là, je crois, au-dessus de la Mongolie. J'ai dit : 'est-ce qu'on peut repartir directement ?' Et ils m'ont dit que ce n'était pas possible, que l'avion était déjà plein pour le retour". Fuite de la zone de confinementThomas décide alors de fuir dans une ville voisine à Wuhan accompagné de son amie chinoise. "J'ai visité la campagne de la Chine. Plus on avançait, plus on se disait qu'on n'allait pas y arriver. Et finalement, on a réussi à prendre la voiture et les petites routes. On est sortis de la province et on est arrivés à Zhengzhou puis en avion jusqu'à Shanghaï. Et ensuite, on a pris un avion avec Air France [pour rentrer en France]." Malgré l'angoisse et un long périple, Thomas ne s'attendait pas à un retour si peu contrôlé : "C'est vraiment honteux, c'est juste un simple contrôle thermique, il n'y a rien du tout ici [à Roissy]", a-t-il déclaré à franceinfo. Même si seulement quelques cas ont été recensés en France, le gouvernement prend ses mesures. A Paris, les deux patients hospitalisés vont "très bien", a déclaré le chef de service maladies infectieuses de l'hôpital Bichat. Leur état ne présente "pas de signes de gravité", a précisé le professeur Yazdan Yazdanpanah, sur franceinfo. L'infectiologue estime toutefois qu'il faudra "mettre en quarantaine" les Français rapatriés de la zone chinoise contaminée, "car ils peuvent être porteurs du virus sans avoir de symptômes". La ministre de la Santé Agnès Buzin veut "éviter la propagation" en réitérant les consignes : appeler le Samu au 15 en cas de doute et ne pas se rendre aux urgences ou chez son médecin et en expliquant qu'il était par contre "totalement inutile d'acheter des masques".
Depuis dimanche 26 janvier, la France va proposer aux Français coincés dans la région de Wuhan (Chine) épicentre de l'épidémie de coronavirus, un rapatriement d'urgence vers Paris.
orangesum-215
Les élèves des écoles parisiennes de Sainte-Catherine (5e), Sainte-Clotilde (7e), Saint-Jean-Gabriel (4e), Saint-Thomas d'Aquin (7e), Saint-Victor (5e) vont rester en vacances un peu plus longtemps. L'Agence régionale de santé (ARS) d'Ile-de-France a recommandé, vendredi 30 août, de nouvelles analyses de détection du plomb dans les cinq écoles du diocèse de Paris. Une pollution dûe à l'incendie de Notre-Dame. L'ARS a estimé dans un communiqué que des prélèvements effectués dans ces écoles privées à la suite de l'incendie de Notre-Dame n'étaient pas suffisants. Conséquence, le rectorat a demandé immédiatement le report de la rentrée prévue lundi 1er septembre dans les écoles suivantes : Sainte-Catherine (5e), Sainte-Clotilde (7e), Saint-Jean-Gabriel (4e), Saint-Thomas d'Aquin (7e), Saint-Victor (5e), en attendant que tous les établissements concernés présentent les garanties requises d'innocuité". Limites dans la méthodologie des analysesCette déicsion a fait suite à une réunion qui s'est tenue entre l'ARS et le rectorat et le diocèse, au cours de laquelle les analyses ont été présentées. L'examen des prélèvements "fait apparaître que, pour Saint Thomas d'Aquin, Saint Clothilde, Saint Jean Gabriel et Saint Victor, la méthodologie utilisée dans les rapports d'analyse (...) concernant les espaces intérieurs ne permet pas de porter une appréciation quant à la réalité de l'exposition au plomb: volumes de prélèvements insuffisants, localisation imprécise, valeur limite de quantification inadaptée", a relevé l'ARS. Dans l'école Sainte-Catherine, "les valeurs relevées dans les pièces accessibles aux enfants sont pour certaines élevées". "La moyenne des valeurs observées est supérieure au seuil de 70µg/m²" et "un test de dépistage est recommandé". Des "peintures dégradées" contenant du plomb doivent y faire l'objet de travaux et "de nouveaux nettoyages renforcés suivi de nouvelles analyses" être mis en œuvre. Concernant l'école Saint-Victor, une valeur élevée de plomb a été identifiée dans un espace d'une courette extérieure, et un test de dépistage est recommandé. Cette cour devra rester inaccessible tant qu'elle n'aura pas fait l'objet d'un nettoyage, recommande l'ARS. Les écoles publiques sont aux normesUn premier avis sanitaire du 7 juin concernait toutes les écoles recevant de jeunes enfants à proximité de la cathédrale. Depuis le 18 juillet, le périmètre avait été étendu aux structures "dans un rayon de 300 m autour de tout point sur lequel une valeur supérieure à 5000µg/m2 serait retrouvée sur la voirie". Ce protocole a été mis en œuvre par la Ville de Paris pour les écoles publiques."À ce jour, tous les établissements publics sont conformes aux normes de sécurité et accueilleront leurs élèves lundi 2 septembre", a souligné le Rectorat. Selon Nicolas Péju, directeur régional adjoint de l'ARS, "la stratégie de dépistage fonctionne bien et un grand nombre de plombémies ont été réalisées en juillet et août". "Le même cadre d'investigations est appliqué par l'ARS aux écoles publiques et privées", a-t-il insisté. Environ 260 enfants scolarisés dans les arrondissements proches de la cathédrale ont réalisé une plombémie depuis l'incendie qui a fait fondre plusieurs centaines de tonnes de ce métal, avaient indiqué mercredi les autorités sanitaires. Trois cas d'enfants avec trop de plomb dans le sang ont été annoncés, mais sans qu'un lien puisse être avéré avec l'incendie de Notre-Dame. Une famille avait mercredi assigné en justice l'école Sainte-Clotilde, pour réclamer un diagnostic sur la pollution de l'établissement et, si nécessaire, des mesures d'assainissement.
La rentrée va être décalée dans plusieurs écoles situées à proximité de la cathédrale Notre-Dame de Paris. L'Agence régionale de santé (ARS) d'Ile-de-France a demandé de nouvelles analyses concernant la pollution au plomb, mettant en doute la méthodologie des précédentes.
orangesum-216
Nicolas Sarkozy continue de se battre pour une certaine vision du monde. Invité de la Biennale d'architecture et de paysage d'Ile-de-France ce vendredi à Versailles, il a d'abord pris la parole sur l'architecture dans sa globalité, qu'il décrit comme« le baromètre exact de l'équilibre d'une société vivante ». Mais très vite, ce thème lui a permis de disserter sur un sujet bien différent. Actuellement en crise à ses yeux, le monde commencerait à entamer un virage qui lui déplaît. « Je ne veux pas cacher mon inquiétude sur une forme de disparition de l'Occident », confie-t-il à son auditoire, rapporte BFM TV. « Pendant des siècles, l'axe du monde était occidental. Ce n'est pas être un décliniste que de dire que l'axe du monde est aujourd'hui oriental. Et si on ne le voit pas, c'est qu'on ne veut rien voir. »L'ancien président de la République analyse d'où viendrait ce changement. Il l'explique d'abord d'une manière démographique. Parmi les 7,5 milliards d'êtres humains dans le monde, 4,5 milliards vivent en Asie. Il s'inquiète pour l'Europe qu'il estime à moins de 800 millions et vivant des divisions importantes : « Les Anglais se disent qu'ils ne sont pas européens », « Les Catalans se disent qu'ils ne sont pas espagnols »... Le Grand Paris en symbole Parmi tous ses projets architecturaux pouvant lutter contre cette vision, celui du Grand Paris reste aujourd'hui « une formidable ambition » à ses yeux. « Je crois en l'architecture comme un atout majeur. Le drame, ce n'est pas la polémique. C'est quand il n'y a plus de polémique », a-t-il affirmé, rapporte Paris Match. Dans la continuité de cette vision, il estime comme « utiles » les débats qui peuvent entourer la reconstruction de Notre-Dame. Au fur et à mesure de son intervention, l'ancien président de la République s'est appliqué à adjuger les bons et mauvais points aux différents représentants politiques. Il n'a pas manqué d'égratigner le quinquennat de François Hollande. « Même mon successeur n'a pas réussi à démolir mon projet », souligne-t-il. « Malgré lui, le Grand Paris a survécu. »Un message clair envers le gouvernementPerpétuelle source de discussions, cet immense projet doit perdurer aux yeux de l'ancien chef d'Etat. S'il se déclare officiellement comme un retraité de la vie politique, cela ne l'empêche pas de plaider en faveur de ce qu'il a entrepris durant son quinquennat. « Si j'ai voulu le Grand Paris, c'est parce qu'on était en crise, que le monde s'effondrait », rappelle-t-il. « Quand on est face à une crise, le budget de la Culture doit augmenter. » Il estime qu'en poursuivant ce qu'il a commencé, cela lutterait contre la « disparition de l'Occident » et d'une certaine vision en Europe. Pour faire aboutir ce projet, Nicolas Sarkozy n'hésite pas interpeller directement l'actuel chef du gouvernement, Emmanuel Macron. Il le met face à ses responsabilités. « Il vous appartient de reprendre le flambeau, de relever l'étendard du Grand Paris », propose-t-il. « C'est une vision de la France qui ne veut pas mourir. » Ces déclarations vont peut-être pousser le président de la République à s'exprimer. S'il a promis de donner son avis sur le sujet, il repousse son discours depuis un certain temps.
Nicolas Sarkozy redoute qu'une certaine vision de l'Europe ne disparaisse. Il défend cette idée en se basant sur le projet du Grand Paris.
orangesum-217
La ministre attend la conclusion de l'enquête de l'Inspection générale des Affaires sociales (IGAS) pour prendre des décisions mais pointe déjà des dysfonctionnements. L'enquête diligentée par la ministre devra déterminer les circonstances qui ont mené au drame : "J'aurai la conclusion, j'espère, en fin de semaine (prochaine, ndlr). Elle nous dira si le service était en tension, si le nombre d'appels était anormal", a expliqué la ministre de la Santé sur BFMTV. "Cela me permettra de savoir s'il y avait un dysfonctionnement généré structurellement ou si c'est un cas individuel, malheureusement, de quelqu'un qui n'a pas suivi une procédure"."Il y a peut-être lieu d'améliorer les choses"Agnès Buzyn pointe cependant, d'ores et déjà, des problèmes dans la prise en charge de l'appel : "La personne n'a pas forcément le médecin au téléphone mais l'opérateur doit raconter le cas et le médecin doit donner un avis", a-t-elle rappelé. "Clairement, l'opératrice n'a pas prévenu le médecin". La ministre s'étonne également d'avoir pris connaissance de ce décès par la presse, près de cinq mois après les faits : "Quand un événement grave survient dans un hôpital ou un établissement de santé l'établissement doit informer l'agence régionale de santé (ARS) qui fait également informer le ministère si c'est un sujet de décès (...) Cette déclaration, qui est obligatoire, n'a pas eu lieu", a-t-elle déclaré. Un rapport "inter-inspection" doit également faire le point sur les différents numéros d'urgence : "On a commencé à travailler sur ce système qui est en effet un peu compliqué pour les gens. Il y a peut-être lieu d'améliorer les choses", a-t-elle ajouté. Y-a-t-il un problème de formation ? "Ce sont souvent des infirmiers, des ambulanciers, des personnes qui travaillent dans le secteur médical ou médico-social qui dans une évolution de carrière peuvent devenir régulateur au Samu, ou opérateur", a répondu la ministre. "Ce sont des personnes qui vont avoir un background général dans le champ de la santé et qui vont avoir des formations particulières à l'écoute". Faut-il des formations plus spécifiques ? "C'est une des questions qui vont être posées et qui sont sur la table aujourd'hui", a ajouté Agnès Buzyn. Remonter "toute la chaîne" de responsabilitéS'exprimant mercredi devant la presse, les avocats de la famille, Mes Mohamed Aachour et Nicole Radius, ont souligné qu'il ne s'agissait pas de "charger" l'opératrice du Samu mais de remonter "toute la chaîne" de responsabilité jusqu'au ministère de la Santé. Une plainte pour "non-assistance à personne en danger" et "mise en danger de la vie d'autrui" sera déposée "contre X et contre les hôpitaux universitaires de Strasbourg" vendredi, a indiqué l'avocat. Le 29 décembre, Naomi Musenga, jeune strasbourgeoise originaire de la République démocratique du Congo et mère d'une petite fille de 18 mois, était seule à son domicile quand elle a été prise de violentes douleurs au ventre. Elle a alors composé un numéro d'urgence. D'abord transférée vers le centre d'appels des pompiers puis vers celui du Samu, elle avait obtenu pour seul conseil de l'opératrice du Samu d'appeler SOS Médecins. Après plusieurs heures, elle était parvenu à joindre les urgences médicales, déclenchant cette fois l'intervention du Samu. Emmenée à l'hôpital, elle avait ensuite été victime d'un infarctus avant de décéder. Dans l'enregistrement de son appel au Samu obtenu par sa famille et révélé par le mensuel alsacien Heb'di, on l'entend à bout de force. "J'ai mal au ventre", "J'ai mal partout", "Je vais mourir...", expliquait-elle en peinant à s'exprimer."Vous allez mourir, certainement un jour comme tout le monde", lui a alors répondu l'opératrice, la renvoyant vers SOS Médecins. En aparté, la jeune femme avait également été moquée par l'opératrice qui régule les appels du SAMU et celle du Centre de traitement des alertes (CTA) des pompiers du Bas-Rhin. Le parquet de Strasbourg a annoncé mercredi l'ouverture d'une enquête préliminaire pour faire la lumière sur le décès. L'opératrice téléphonique a été suspendu "à titre conservatoire".
VIDÉO. La ministre de la Santé, Agnès Buzyn, est revenue mercredi soir sur BFMTV sur le décès fin décembre de Naomi Musenga (22 ans), victime d'un infarctus et non prise au sérieux par une opératrice téléphonique du Samu.
orangesum-218
Pas moins 200 policiers, notamment de la BRI et du RAID, ont mené mardi matin 2 octobre des perquisitions au siège de l'association musulmane Centre Zahra France et au domicile de ses principaux dirigeants, soupçonnés de liens avec des organisations terroristes, a annoncé la préfecture du Nord. Cette opération, commencée à 6h, "s'inscrit dans le cadre de la prévention du terrorisme, les activités de l'association Centre Zahra France étant particulièrement suivies en raison du soutien marqué par ses dirigeants à plusieurs organisations terroristes et en faveur de mouvements prônant des idées contraires aux valeurs de la République", a ajouté la préfecture dans un communiqué. Le centre Zahra héberge plusieurs associations parmi lesquelles le Parti antisioniste, la Fédération chiite de France ou France Marianne Télé. Elles sont soupçonnées par les autorités françaises de légitimer le jihad et de faire l'apologie de mouvements terroristes comme le Hamas palestinien ou le Hezbollah libanais. Trois gardes à vueOnze personnes ont été interpellées et trois ont été placées en garde à vue. Des armes et du matériel ont été saisis par les policiers, a précisé une source proche du dossier. Parallèlement, les fonds de l'association ont été gelés pour une durée de six mois, selon le Journal Officiel publié mardi. En outre, les fonds de la direction de la sécurité intérieure du ministère iranien du renseignement et de la sécurité ont également été gelés pour six mois. Sur Twitter, le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb a exprimé "(s)a reconnaissance à l'ensemble des forces engagées ce matin". Sur son site internet, l'association "Centre Zahra France" dit avoir pour but "de faire connaître le message de l'Islam à travers le regard du Prophète et de sa famille; de les faire connaître, de traduire leurs pensées et de témoigner de leurs œuvres". Selon sa page Facebook, elle a été fondée en novembre 2009. Néanmoins, un article de L'Express datant de juin 2009 expliquait que cette association musulmane chiite avait été fondée en 2005. À l'époque, l'association, fondée par Gouasmi Yahia, Tahiri Jamel et Khalid Abdelkrim avait déjà éveillé l'attention à cause de déclarations "antisionistes" très virulentes. L'association a plus de 8.500 abonnés sur Facebook et sur YouTube. En mai 2016, l'association avait posté un article condamnant "le groupe terroriste dirigé par le Calife autoproclamé Abou Bakr al-Baghdadi depuis le 29 juin 2014" (le chef du groupe État islamique, NDLR), le qualifiant de "projet nazi socialo-sioniste". Selon la mairie, ce centre ne participe "ni de près ni de loin" à l'aide aux migrants et aux réunions régulières entre associations et élus. "C'est une communauté très fermée, on ne sait pas trop ce qu'il se passe à l'intérieur, il y a souvent des gardes devant l'entrée", a témoigné auprès de l'AFP une riveraine, sous couvert d'anonymat, affirmant aussi que l'association possède "des commerces en centre-ville".
Trois personnes ont été placées en garde à vue à l'issue de l'opération antiterroriste menée mardi matin au siège du Centre Zahra France, une association musulmane soupçonnée de liens avec des organisations terroristes.
orangesum-219
Après une conférence à Séoul, en Corée du Sud, donnée mi-octobre dans le cadre du "World Knowledge Forum", l'ex-président se rend lundi 6 et mardi 7 novembre à Lisbonne, au Portugal, pour participer au Web Summit. Une conférence internationale sur les nouvelles technologies au cours de laquelle il s'exprimera sur l'innovation. En profitera-t-il pour tacler une nouvelle fois son successeur ? À Séoul, l'ancien chef du gouvernement avait mis en garde contre "une fiscalité allégée pour les riches et alourdie pour les plus modestes ou les classes moyennes" à la veille de l'examen du premier budget du quinquennat d'Emmanuel Macron, qui comprend notamment une réforme de l'ISF. "Il ne faudrait pas demander aux Français des sacrifices qui ne sont pas utiles", avait-il également dit quelques semaines pus tôt, fin août, à Angoulême alors que le gouvernement préparait la réforme du Code du travail. "IL VA REVENIR, IL NE SAIT FAIRE QUE CELA"Des prises de paroles qui agaceraient profondément l'actuel chef de l'État, qui regarderait son prédécesseur avec "une forme de lassitude", selon l'un de ses conseillers, rapporte lundi 6 novembre Franceinfo. Emmanuel Macron estime en effet que François Hollande n'a pas à défendre son bilan devant les journalistes, puisqu'il n'a même pas su le faire devant les Français en se présentant à la présidentielle. Si elles l'exaspèrent, les déclarations de l'ex-président ne l'étonnent pas pour autant. Il s'agit selon lui d'un signe avant-coureur d'un retour sur le devant de la scène politique. "Tu vas voir, il va revenir, il ne sait faire que cela", aurait déclaré Emmanuel Macron à l'un de ses proches cet été. "J'avais dit que je ne me retirerais pas de la vie politique", avait rappelé François Hollande à Angoulême. Néanmoins, ses prises de paroles n'agacent pas seulement son ex-conseiller et ministre de l'Économie. Certaines têtes pensantes du PS reprochent également à l'ancien président ses commentaires de l'actualité politique, notamment ses critiques à l'encontre d'Emmanuel Macron ou sur l'avenir du parti.
COME BACK. Pour le président, les prises de paroles répétées de son prédécesseur sont le signe avant-coureur d'un retour sur le devant de la scène politique, selon Franceinfo. Il a beau ne plus être à la tête du pays, François Hollande est sur tous les fronts.
orangesum-220
L'indicateur des nouvelles contaminations est reparti à la hausse depuis le début, il y a un mois, de la levée progressive des restrictions et mesures imposées pour lutter contre la propagation du nouveau coronavirus."La principale explication de la hausse des chiffres est que nous avons commencé à identifier [les personnes contaminées] ne présentant pas de symptômes ou alors que de légers symptômes", a déclaré Mohammad-Mehdi Gouya, épidémiologiste-en-chef du ministère de la Santé, cité par l'agence Isna. M. Gouya a reconnu que la levée progressives des restrictions avait contribué à une hausse des infections, "comme à peu près partout ailleurs dans le monde", ajoute Isna. Depuis plusieurs jours, l'activité a repris un cours presque normal dans la majorité des 31 provinces de la République islamique."Il est parfaitement normal que les contaminations augmentent" avec la reprise économique, a déclaré à la télévision d'Etat le porte-parole du ministère de la Santé, Kianouche Jahanpour, tout en jugeant que la situation sanitaire du pays continuait de s'améliorer. Les autorités ont recensé 2.364 nouvelles personnes atteintes du virus SARS-CoV-2 entre vendredi et samedi, a dit M. Jahanpour. Cela porte à 171.789 le nombre officiel de contaminations confirmées en Iran depuis l'annonce des premiers cas en février. Néanmoins, 2.596 patients restent hospitalisés dans un état critique, a ajouté M. Jahanpour. Cela semble témoigner d'une remontée de cet indicateur depuis jeudi, jour où l'Iran avait enregistré un nombre record de nouvelles contaminations quotidiennes (3.574). M. Jahanpour a indiqué que la maladie avait provoqué 72 décès supplémentaires, portant à 8.281 morts le bilan de l'épidémie en Iran, pays du Moyen-Orient de loin le plus touché par la pandémie. Le nombre de morts dus au virus semble se stabiliser autour de 70 par jour depuis quelques semaines. A plusieurs reprises, les chiffres officiels ont été remis en cause par des experts étrangers ainsi que certains responsables iraniens qui les soupçonnent d'être largement sous-estimés. Alors que plusieurs responsables s'inquiètent du non respect des règles de distanciation sociale, patent dans les rues de Téhéran, le président Hassan Rohani a appelé samedi ses compatriotes à se préparer à vivre "longtemps" avec le coronavirus et les a exhorté à "suivre les consignes" sanitaires.
La hausse des nouveaux cas recensés de Covid-19 en Iran est le résultat d'une campagne d'intensification des tests de dépistage et non d'une aggravation de l'épidémie, ont affirmé dimanche les autorités.
orangesum-221
L'avis est paru vendredi et il ne prend pas de pincettes : le Conseil d'Etat est sévère quant au projet de réforme des retraites. Saisi le 3 janvier, le Conseil d'État n'a disposé que de trois semaines pour rendre son avis sur les deux projets de loi (organique et ordinaire), que le gouvernement a en outre modifiés à six reprises durant cette période, ce qui "ne l'a pas mis à même de mener sa mission avec la sérénité et les délais de réflexion nécessaires pour garantir au mieux la sécurité juridique de l'examen auquel il a procédé", estime-t-il. Une "situation d'autant plus regrettable" qu'il s'agit d'une réforme "inédite depuis 1945 et destinée à transformer pour les décennies à venir (...) l'une des composantes majeures du contrat social", ajoute la plus haute juridiction administrative française, dans ce document publié sur le site Légifrance. Un avis sévère, qui n'épargne pas l'étude d'impact accompagnant les deux textes : la première mouture était "insuffisante" et même une fois complétée, "les projections financières restent lacunaires", en particulier sur la hausse de l'âge de départ à la retraite, le taux d'emploi des seniors, les dépenses d'assurance-chômage et celles liées aux minima sociaux. Trop de recours aux ordonnancesLe Conseil d'État pointe également le choix de recourir à 29 ordonnances, y compris "pour la définition d'éléments structurants du nouveau système de retraite", ce qui "fait perdre la visibilité d'ensemble qui est nécessaire à l'appréciation des conséquences de la réforme et, partant, de sa constitutionnalité et de sa conventionnalité". Enfin, l'engagement de revaloriser les enseignants et des chercheurs via des loi de programmation est condamné à disparaître du texte car "ces dispositions constituent une injonction au gouvernement de déposer un projet de loi et sont ainsi contraires à la Constitution".
L'institution estime ne pas avoir eu le temps de "garantir au mieux la sécurité juridique" de la réforme des retraites, et déplore notamment des "projections financières lacunaires".
orangesum-222
La polémique semblait loin, mais il se pourrait que les antagonismes ressurgissent entre Laeticia et les enfants du rockeur. Selon le Figaro, la veuve de Johnny n'aurait pas prévenu Laura Smet et David Hallyday de sa volonté de transférer la tombe dans un caveau qu'elle a acheté. Les deux enfants de la star auraient appris la nouvelle en lisant Public et le journal local, Le Journal de Saint-Barth. Joint par Le Figaro, les conseils de David Hallyday ont rapporté que "David n'était pas au courant" et surtout que "Laura était extrêmement choquée", a glissé son avocat. Dans un premier temps, le magazine Public avait annoncé que le corps de Johnny Hallyday, enterré au cimetière de Lorient sur l'île de Saint-Barthélemy, serait "prochainement" déplacé, à la demande du maire. La réalité serait tout autre comme l'avait rapporté ensuite 20 Minutes. Laeticia Hallyday aurait acquis une concession afin d'y construire un caveau familial, à seulement quelques centimètres de l'emplacement où repose actuellement le rockeur. "Il n'y a pas encore de caveau construit, seulement une autorisation qui a été donnée, sur les limites de la concession où se trouve Johnny actuellement", a précisé vendredi le président de la Collectivité d'Outre-Mer, Bruno Magras (LR). Le corps de Johnny devrait donc être déplacé, une fois le caveau, qui pourra accueillir jusqu'à quatre cercueils, construit. "Le jour où il faudra déplacer le corps de Johnny Hallyday, on le fera en respectant la procédure établie, comme pour toutes les familles. Mais tout cela dépend de la famille du défunt. C'est elle qui décide quand elle construit le caveau et quand elle souhaite déplacer le corps", a par ailleurs ajouté Bruno Magras. Plus proche de la merL'étroitesse de l'emplacement actuel ne permettant pas à construire le caveau familial, Laeticia Hallyday s'est donc décidée à faire déplacer le corps de son mari. Un des proches de la famille indiquait d'ailleurs à Public que "le premier caveau est vraiment trop petit. Le nouvel emplacement se situera deux mètres sur la droite, un peu plus près de la mer". Mais ce déplacement pourrait avoir des conséquences pour certains autres pensionnaires du cimetière de Lorient. Comme le rapporte 20 Minutes, des tombes datant de l'époque où l'île était suédoise (1784-1877), pourraient être déplacées au cimetière suédois de Saint-Barthélemy. Si le choix d'inhumer Johnny Hallyday sur l'île antillaise avait fait polémique du côté des fans du rockeur, Bruno Magras assure que le chanteur lui avait toujours manifesté son envie d'être enterré sur cette île et d'y ériger un caveau familial. "Laeticia ne fait que respecter ce que son mari souhaitait", assure le président de la Collectivité d'Outre-Mer, relayé par 20 Minutes. Devenue une sorte de musée à ciel ouvert, la tombe de Johnny Hallyday est constamment fleurie, tantôt sous forme de guitare, tantôt de moto. Dans un de ses articles, Gala avait interrogé un ami de la veuve qui estimait alors que la tombe ressemblait à "un vide-grenier de luxe". Il avait également précisé que Laeticia se rendait quotidiennement et pouvait "passer des heures" sur la tombe de son défunt mari. Un sacré coup dur donc pour la femme de 44 ans, alors qu'elle est toujours engluée dans une bataille avec les enfants de son mari, Laura Smet et David Hallyday. Fin juillet, après plusieurs revers judiciaires, elle avait décidé d'engager trois nouveaux avocats. Laeticia Hallyday avait aussi fait appel du jugement rendu fin mai par le tribunal de Nanterre, qui retenait la compétence de la justice française.
Au lendemain de l'annonce du déplacement de la tombe de Johnny Hallyday, après l'acquisition d'un caveau par sa veuve Laeticia, Le Figaro indique que les enfants du rockeur n'étaient pas au courant.
orangesum-223
Cet homme âgé de 46 ans est entré dans la cour d'appel vers 08H10 par une porte réservée aux fonctionnaires et magistrats du palais de justice et qui s'ouvre normalement avec un badge, selon les premières investigations. Il a caché un fusil de chasse dans un sac et dissimulé des munitions au niveau de ses jambes et de sa ceinture avant de parcourir pendant environ 10 minutes différents locaux de la cour d'appel, notamment le greffe civil. Selon les mêmes sources et des témoignages recueillis par un correspondant de l'AFP, l'intrus armé a parlé avec certains membres du personnel, demandant notamment à voir un haut magistrat qui a changé de poste et "des magistrats mafieux". A un huissier lui demandant ce qu'il fait là, l'homme a répondu simplement "Ta gueule". L'huissier a alors donné l'alerte et la police a été prévenue vers 08H20. Le palais de justice avait alors été évacué et le quartier bouclé par les forces de l'ordre. Devant plusieurs témoins, l'homme a alors retourné son arme contre lui devant les grands escaliers de la cour d'appel, à deux pas de l'entrée de la salle d'assises. Une enquête pour "recherche des causes de la mort" est ouverte, a indiqué vendredi le procureur de la République Eric Maurel, qui a confié l'enquête à la direction départementale de la sécurité publique de Nîmes. L'homme a été identifié vendredi soir et une lettre-testament dont on ne connait pas la teneur à ce stade a été retrouvée dans son véhicule garé au parking des Arènes, face au palais de justice, selon des sources proches du dossier.
L'homme qui est parvenu vendredi à pénétrer armé dans le palais de justice de Nîmes avant de se suicider était un habitant de Lozère qui recherchait des "magistrats mafieux", selon des sources proches du dossier.
orangesum-224
Près d'un Français sur trois reconnaît jeter des déchets pas la fenêtre alerte la Fondation Vinci Autoroute ce vendredi, alors que la fréquentation sur les routes explose en ce weekend de grand départ. Le grand chassé croisé des vacances d'été n'est pas que synonyme de circulation difficile. Un fléau menace les routes de France : la façon dont les automobilistes gèrent leurs déchets. Près d'un Français sur trois les jette par la fenêtre de sa voiture, rapporte la Fondation Vinci autoroutes dans une étude* publiée vendredi 31 juillet.30 % des personnes interrogées admettent donc jeter des déchets par la fenêtre, un comportement qui stagne depuis 2015. Le rapport, relayé par FranceInfo, précise que 82% des sondés justifient ce comportement par le fait que les poubelles à dispositions sont trop pleines, ou trop rares. Elles sont pourtant "présentes sur toutes les aires" d'autoroute, explique la Fondation, qui lance avec cette enquête une vaste campagne de sensibilisation du grand public. Son slogan : "Retenez-vous... la prochaine poubelle n'est jamais loin !". 25 tonnes de déchets sauvages ramassés tous les jours"Chaque jour, 25 tonnes de déchets sauvages sont ramassés sur le long des autoroutes", alerte la Fondation Vinci autoroutes. Le déchet le plus fréquent : le mégot de cigarette. 12% des Français, soit un tiers des fumeurs, avouent le jeter par la fenêtre de leur voiture. L'étude souligne par ailleurs que la très grande majorité des Français (86%) se sentent coupables lorsqu'ils jettent un déchet dans la rue, dans la nature ou par la fenêtre de leur voiture. Alors que 92% des sondés trient régulièrement leurs déchets, ils ne sont plus que 86% à le faire sur leur lieu de vacances et 72% à le faire sur l'autoroute. Un comportement que résume l'enquête vis à vis des enjeux croissants environnementaux : "la prise de conscience et les comportements individuels peinent à progresser au même rythme, notamment lorsque les Français sont sur la route des vacances".*L'enquête, réalisée par Ipsos, a été menée sur 2160 personnes constituant un échantillon représentatif de la population française, par le biais d'Internet entre le 10 et le 14 juillet.
Mégots, masques, papiers... Des tonnes de déchets sauvages sont ramassés tous les jours sur les autoroutes de France.
orangesum-225
Un discours à "donner le vertige" a jugé David Axelrod, ancien conseiller très proche de Barack Obama. Entendre la Première dame des Etats-Unis "reconnaître la dévastation du Covid-19, l'injustice raciale, la nécessité de se +rassembler en ces temps très difficiles+, admettre les erreurs et écouter les autres, s'opposer au harcèlement sur les réseaux sociaux. L'exact opposé à l'approche de son mari", a-t-il tweeté. Après deux soirs de discours corrosifs, anxiogènes, sur les dangers supposés d'une présidence du démocrate Joe Biden, l'ex-mannequin slovène de 50 ans a rompu avec la dynamique de la convention républicaine. Avec un passage qui aurait pu sembler évident dans un pays durement frappé par la pandémie de nouveau coronavirus qui y a fait près de 180.000 morts, elle a pour la première fois depuis lundi mentionné les Américains touchés par la maladie, très rarement évoqués par Donald Trump, 74 ans."Mes plus profondes condoléances à tous ceux qui ont perdu un être cher. Et mes prières sont avec ceux qui sont malades ou souffrent", a déclaré Melania Trump. Elle a aussi abordé le mouvement de colère historique contre le racisme, émaillé de violences, qui traverse les Etats-Unis. Là où Donald Trump s'est la plupart du temps contenté de parler d'"émeutiers", la Première dame a appelé à "apprendre de notre passé"."La difficile réalité c'est que nous ne sommes pas fiers de pans de notre histoire", a-t-elle déclaré. Apparaissant nerveuse dans ses premières minutes, dans une autre touche humaine la démarquant des politiques professionnels, elle a lu avec application son long discours sur les prompteurs installés dans les jardins de la Maison Blanche. Son ton parfois un peu empesé, mécanique, s'est allégé lorsqu'elle a mentionné ses parents ou son "rêve américain", qui l'ont poussée à offrir de grands sourires. Notamment, dans une rare touche de complicité affichée avec son époux, lorsqu'elle a concédé que ce dernier ne cachait pas ses opinions. "Nous savons que Donald Trump ne fait pas secret de ce qu'il pense", a-t-elle dit en provoquant les rires de la petite assemblée. "Que vous aimiez cela ou non, vous savez toujours ce qu'il pense". - "Figure clivante" -Elle a aussi évoqué la lutte contre les addictions et le harcèlement en ligne. Et les difficultés d'élever un enfant, partageant son expérience avec Barron, leurs fils de 14 ans. Affirmant ne pas vouloir attaquer les démocrates pour éviter d'accentuer les divisions, elle a, sur une ligne plus semblable à celle de son mari, déploré les "ragots" colportés par les médias. Son équipe a souligné que Melania Trump avait choisi "ses mots". Comme pour mieux écarter le souvenir humiliant de son discours à la convention de 2016, lorsqu'elle avait plagié des pans entiers d'un discours de Michelle Obama. Elle "a montré de l'empathie et de la compassion" sans toutefois présenter "un univers totalement parallèle à celui de son époux", en admettant ses "aspects rugueux", analyse Katherine Jellison, historienne spécialiste des Premières dames américaines à l'université de l'Ohio. Beaucoup d'observateurs ont toutefois rapidement rappelé le rôle de Melania Trump dans la propagation de doutes, en 2011, sur les origines de Barack Obama. Une théorie perçue comme empreinte de racisme par beaucoup aux Etats-Unis et que Donald Trump avait abondamment mis en avant. Son choix de tenue à l'allure militaire a aussi été amplement commenté. "Melania Trump est venue habillée pour le combat", a écrit Vanessa Friedman, directrice de la rubrique mode du New York Times. Choisissant ses tenues avec grand soin, l'ancienne mannequin est tellement discrète que ses "vêtements sont décortiqués comme des signes dans le marc à café". Pour Katherine Jellison, Melania Trump a finalement "bien joué le jeu d'équilibriste et peut-être attiré quelques électeurs" indécis."Mais sera-t-elle jamais perçue comme une figure véritablement rassembleuse? J'en doute largement. Quiconque est associé à la présidence Trump en ressort au final comme une figure clivante".
La discrète Melania Trump était saluée mercredi pour avoir abordé les ravages de la pandémie de Covid-19 et la marque au fer rouge du racisme dans l'histoire des Etats-Unis, son discours de la veille offrant un rare moment d'empathie dans une convention républicaine marquée par une ton abrasif.
orangesum-226
Dès mercredi matin, Gérard, handicapé, a retrouvé le plaisir de faire un peu d'exercice avec son coach sportif, dans le cadre magnifique de l'une des plus grandes baies du pays, longue de neuf kilomètres."Ça tire un peu au niveau des muscles, mais ça fait plaisir", sourit cet homme de 62 ans, qui a appelé dès l'annonce de la réouverture son coach personnel pour bloquer un créneau. "Depuis deux mois, je n'avais rien fait. C'est fabuleux de refaire du sport dans ce cadre-là", ajoute-t-il en montrant les flots bleutés de l'océan et son sable fin. Dès le début de la matinée, l'arrêté préfectoral autorisant la réouverture de la plage était visible sur des barrières qui jusqu'alors en interdisaient l'accès."Rendez-vous compte, on ne pouvait même pas se balader le long des remblais. Ça fait un bien fou de la retrouver !", s'enthousiasme Pascal Cocriamont, professeur d'EPS. Beaucoup de Parisiens, qui sont partis à La Baule juste avant l'annonce par l'exécutif du confinement mi-mars, témoignaient de leur bonheur de se promener bien loin des images tournées dans la capitale des forces de l'ordre évacuant le canal Saint-Martin ou Montmartre."C'est une plage qu'on ne retrouve nulle part ailleurs. Il y a un esprit de liberté et de bien-être qui va enfin revenir je pense", espère Bénédicte Aubry, qui habite dans le XVe de la capitale, et venue ce matin de la commune voisine du Croisic. Pierre, 36 ans, qui travaille dans la finance habituellement à Paris, est venu faire sa pause déjeuner en se promenant le long des vagues. "On retrouve la liberté! C'est plus sécurisant d'être sur une grande plage comme celle-là que d'être agglutiné sur un trottoir de trois mètres de largeur", dit-il, évoquant un confinement "pas facile", passé tout seul. - "bonne surprise" -La réouverture des plages a parfois été perçue comme tardive par les habitants des zones littorales. Christine et Michel sont eux venus à La Baule car dans leur commune voisine de La Turballe l'accès est toujours interdit. "Quand on voit tous les jours la mer et qu'on ne peut pas y aller, ça fait bizarre, mais on a tous respecté le confinement! On est soulagé que ça soit ouvert... Pourvu que ça dure", explique Christine, qui craint néanmoins une nouvelle fermeture en cas de "deuxième vague". Signe que tout n'est pas totalement revenu à la normale, les toilettes publiques étaient toujours fermées au bord de la plage et des toboggans installés sur le sable avaient encore des rubalises pour en interdire l'accès."C'est ouvert! Ça c'est une bonne surprise!" Laurent, à peine arrivé sur le boulevard de l'océan, après avoir fait le trajet depuis Nantes, ne cache pas sa satisfaction, aux côtés de son épouse et de sa fille. "Voir la mer, ça nous manquait". Jacques Belot, maire adjoint (divers droite) chargé de l'hygiène fait également part de "son sentiment de bonheur", en contemplant les promeneurs et les planches à voile à l'horizon, déjà plus nombreux cet après-midi que durant la matinée. La Baule, qui compte 17.000 habitants l'hiver et jusqu'à 130.000 personnes l'été, prisée des Parisiens à l'instar du Touquet ou de Deauville, doit beaucoup au tourisme, qui représente au moins 50% de son activité économique, selon la mairie. Mais Jacques Belot rappelle que la réouverture connait des restrictions. "La plage doit être fréquentée d'une façon dynamique, les gens doivent courir, marcher et les rassemblements sont interdits".
"Une impression de renouveau". De nombreux promeneurs exprimaient mercredi leur joie et leur soulagement de retrouver "leur" plage de La Baule à nouveau ouverte, l'une des premières en France à être accessible après deux mois de confinement.
orangesum-227
L'homme était visiblement prêt à en découdre. Interpellé vendredi 22 mars à Montreuil (Seine-Saint-Denis), à la veille de l'acte 19 des gilets jaunes, l'individu en question avait fait part, peu de temps avant, dans un bar parisien, de son intention d'utiliser un mélange explosif lors la nouvelle mobilisation organisée samedi 23 mars. Comme le rapporte Le Parisien, c'est le tenancier du bistrot lui-même qui a alerté vendredi matin les forces de l'ordre, en se rendant directement au commissariat de Palaiseau, en Essonne. Selon lui, ce client lui aurait directement confié son projet d'utiliser un mélange qualifié d'explosif par le quotidien, qui évoque une base composée de poudre noire. Pour information, cette substance est bien connue pour son caractère explosif et a longtemps été utilisée par les canons, fusils ou encore lors de la conception de pétards et autres feux d'artifice. Le suspect présent sur les Champs-Élysées lors de l'acte 18 des gilets jaunesMises sur la piste de l'individu, les forces de l'ordre ont, dans la foulée, localisé le suspect, avant de l'interpeller rue Irène et Frédéric Joliot-Curie, à Montreuil. S'en est suivie une perquisition à son appartement, situé rue de Moscou, dans le 8e arrondissement parisien. C'est lors de cette perquisition que les policiers ont découvert pas moins de 500g de salpêtre (nitrate de potassium), ainsi que 500g de soufre et du charbon, soit la liste des ingrédients idéale pour fabriquer de la poudre noire. Une trouvaille qui a donc corroboré la dénonciation du tenancier du bar. Ont également été trouvés au domicile du suspect un masque à gaz en plastique et un sac dans lequel se trouvaient de nombreux objets susceptibles de servir de projectiles. Cet arsenal parfait du bon casseur a lui aussi été saisi au cours de la perquisition. De son côté, le laboratoire central, auquel les différentes substances ont été confiées, a conclu "qu'en l'état, ces substances ne représentaient pas de danger immédiat", précise Le Parisien, qui rapporte par ailleurs que le téléphone portable du principal suspect avait, pour sa part, borné lors de la précédente, et particulièrement violente, mobilisation des gilets jaunes le 16 mars dernier, sur les Champs-Élysées, à Paris.
Un homme qui s'était vanté de vouloir utiliser un mélange explosif, lors de l'acte 19 des gilets jaunes à Paris, a finalement été arrêté vendredi 22 mars, à la suite d'une dénonciation. Retour sur les faits...
orangesum-228
-"Donald Trump est-il carrément fou ?", se demandait un chroniqueur du Washington Post dans un article publié le 1er août. Les questions autour de la santé mentale du candidat républicain à la Maison Blanche se multiplent. Karen Bass, une élue démocrate de Californie au Congrès, veut en tout cas avoir des réponses. "Nous avons besoin d'une plus grande compréhension de la santé mentale de M. Trump avant d'aller aux urnes le 8 novembre", estime celle qui a lancé le 3 août sur le site Change.org une pétition sobrement intitulée "Diagnose Trump", repérée par la correspondante du Monde à San Francisco, Corine Lesnes. L'élue recommande un examen psychiatrique pour celui qui voudrait diriger le pays le plus puissant du monde. Toutefois, elle a déjà son idée sur le diagnostic : "Donald Trump est dangereux pour notre pays. Son impulsivité et son incapacité à gérer ses émotions sont préoccupantes. Il est de notre devoir patriotique de soulever la question de sa stabilité mentale pour être le commandant en chef et le leader du monde libre", explique-t-elle dans le texte de présentation de la pétition. PLUS DE 23 500 SIGNATURES Karen Bass, assistante médicale de profession, affirme que le milliardaire "présente tous les symptômes" du trouble de la personnalité narcissique. Elle "demande aux professionnels de la santé mentale d'exhorter publiquement le parti républicain à mener une évaluation de M. Trump et de déterminer officiellement s'il est mentalement apte à diriger le monde libre". Sûr d'être important et unique, besoin de puissance, besoin d'être admiré... Les neufs caractéristique d'un individu souffrant d'un trouble de la personnalité narcissique sont énumérées. "Si vous considérez que Trump présente ces caractéristiques, signez la pétition". #DiagnoseTrump a déjà recueilli plus de 23 500 signatures. La pétition suscite toutefois la controverse. Certains estiment que voir en Trump un malade narcissique nie tout simplement le fait qu'il soit un suprématiste raciste. Pour d'autres, la pétition stigmatise ceux qui sont vraiment malades.
- Une représentante démocrate au Congrès américain demande au parti républicain de soumettre son candidat à un test psychiatrique. Pour elle, il présente tous les symptômes d'un trouble de la personnalité narcissique.
orangesum-229
Le Premier ministre Edouard Philippe enregistre également un reflux de neuf points sur la même période, passant de 56% à 47% de satisfaits. Le chef de l'Etat a perdu 22 points de popularité depuis le premier baromètre Ifop-JDD publié il y a trois mois, juste après son élection. Pire que Sarkozy et HollandeAu même moment, en 2012, son prédécesseur François Hollande jouissait d'une popularité nettement plus élevée (54%) et celle de Nicolas Sarkozy était encore plus forte en 2007 (67%). En août, 36% des sondés se disent "plutôt satisfaits" (-11) et 4% sont "très satisfaits" (-3) du président Macron. Simultanément, le total des mécontents passe de 43% à 57%, se répartissant entre "plutôt mécontents" (37%, +9) et "très mécontents" (20%, +5). 3% (=) des sondés ne se prononcent pas. S'agissant du chef du gouvernement Edouard Philippe, 45% des sondés se montrent "plutôt satisfaits" (-7) et 2% se disent "très satisfaits" (-2). Chez les mécontents, 32% se disent "plutôt mécontents" (+5) et 13% "très mécontents" (+3). Le taux des personnes interrogées ne se prononçant pas passe de 7% à 8%. Selon cette enquête, le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon est considéré comme la personnalité politique la plus à même (59%) d'incarner l'opposition à Emmanuel Macron dans les années à venir, devant la présidente du Front national Marine Le Pen (51%) , Benoît Hamon (ex-PS) et Laurent Wauquiez (LR), à 27% chacun, Valérie Pécresse (LR, 23%), la maire PS de Paris Anne Hidalgo (19%) et l'ancien président François Hollande (14%). Enquête réalisée en ligne et par téléphone par l'Ifop les 25 et 26 août auprès d'un échantillon de 1.023 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.
Le président de la République a perdu 14 points de popularité en un mois, et 22 points en trois mois. Seul Jacques Chirac avait fait pire en 1995. La cote de popularité d'Emmanuel Macron enregistre à nouveau une très forte baisse en août, avec 40% de personnes satisfaites, soit une chute de 14 points en un mois après celle de 10 points déjà observée en juillet, selon un sondage Ifop pour le Journal du Dimanche (JDD).
orangesum-230
C'est un cas qui suscite de nombreuses interrogations. Europe 1 revient sur la surprenante contamination d'un médecin atteint du coronavirus. Actuellement hospitalisé à Paris, les dernières nouvelles sur son état de santé sont rassurantes mais la manière dont il a attrapé le virus interroge sur le système de prévention mis en place en France. Ce médecin généraliste exerce dans la région parisienne chez SOS 92, il fait donc essentiellement des consultations à domicile dans les Hauts-de-Seine. C'est lors d'une visite dans un hôtel de Châtenay-Malabry le 23 janvier que tout a mal tourné. Appelé pour examiner deux touristes chinoises originaires de Taïwan, il ne remarque rien d'inquiétant. Les deux femmes toussent, sont fébriles mais comme elles ne viennent pas de Wuhan et ne souffrent pas de fièvre, elles ne sont pas suspectées d'être contaminées par le virus. C'est en réalité une troisième personne qui aurait transmis le virus au médecin. Servant de traductrice aux deux touristes, elle a finalement été identifiée comme contaminée. Selon Europe 1, la Chine l'a confirmé à la France, mais seulement le 28 janvier. Il a passé plusieurs jours sans se douter d'être contaminéAprès cette fameuse consultation du 23 janvier, le médecin a repris le cours de son existence sans se douter de rien. « Franchement, si je n'avais pas su par l'ARS (Agence Régionale de Santé) que j'avais côtoyé un patient malade, je ne l'aurais pas su », témoigne-t-il auprès de BFMTV. « Je suis resté en contact avec elles environ 20 minutes dans l'espace confiné de leur chambre, le 23 janvier. J'ai été averti de leur positivité le 28 et hospitalisé aussitôt pour subir des tests. De ce côté-là, il n'y a pas eu de problème. Les patients ont été testés eux-mêmes, et jusqu'à nouvel ordre il n'y a pas de nouveau cas. »Cet homme reconnaît par contre n'avoir pas pris toutes les précautions d'usage. « A ce moment-là, l'épidémie était encore balbutiante, je n'avais pas mis de masque », confie-t-il. La question reste désormais de savoir si ce professionnel de santé a pu contaminer d'autres personnes entre le 23 et le 28 janvier. Europe 1 annonce que l'agence Santé publique France enquête pour identifier toutes les personnes ayant été en contact avec ce médecin durant cette période. Elle a déjà appelé la trentaine de patients qu'il a examinés. Toujours hospitalisé à Paris, l'homme semble sur la bonne voie. « J'ai eu un petit peu de fièvre, je suis monté à 38°C, avec mal de gorge et mal à la tête. Et puis la fièvre est passée le lendemain les maux de gorge trois jours après, et puis les maux de tête cinq jours après. Je n'ai plus rien depuis trois jours », affirme-t-il à BFMTV.
Atteint du coronavirus, un médecin est hospitalisé à Paris. Europe 1 revient sur les surprenantes conditions de sa contamination.
orangesum-231
La tension est montée d'un cran entre Paris et Bamako, la capitale du Mali, jeudi 27 février. Déployés dans la région dans le cadre de l'opération Barkhane, les soldats français ont été mis en cause par l'ambassadeur malien en France, dénonçant leur comportement."Plutôt que de véhiculer et de propager de fausses accusations, nous attendons de l'ambassadeur du Mali qu'il mobilise toute son action pour la mise en œuvre des décisions du sommet de Pau et la réussite de tous", a réagi le cabinet de la ministre des Armées dans une déclaration transmise à l'AFP, rappelant qu'il n'y a "quasiment plus de soldats français stationnés à Bamako" depuis août 2014. Mercredi, l'ambassadeur du Mali en France Toumani Djimé Diallo avait dénoncé devant la commission défense du Sénat français les "problèmes" posés par la Légion étrangère sur le sol malien, en évoquant des "débordements" à Bamako."Par moments, dans les Pigalle de Bamako, vous les retrouvez, tatoués sur tout le corps, en train de rendre une image qui n'est pas celle que nous connaissons de l'armée (française). Ça fait peur, ça intrigue", avait-il déclaré, mentionnant explicitement les soldats de la Légion étrangère."Cette mise en cause est non seulement fausse mais inacceptable", a rétorqué le cabinet de la ministre française des Armées, Florence Parly. "Inacceptable et indécente quand la France s'est résolument engagée pour combattre les groupes terroristes qui menacent les populations du Sahel. Chaque jour, les militaires français risquent leur vie pour protéger les autres, poursuit-il. Des légionnaires "pas stationnés à Bamako"Mercredi soir, l'état-major français avait déjà réagi en assurant que les légionnaires n'étaient pas "stationnés à Bamako" et qu'il n'avaient pas vocation à y aller. Ils "n'ont ni quartier libre ni temps de repos hors des bases opérationnelles" de Barkhane, situées dans le nord du pays. Les soldats de la Légion sont régulièrement déployés au Sahel dans le cadre de l'opération antijihadiste Barkhane, qui mobilise actuellement 5.100 militaires français au Sahel.
Au lendemain des accusations de "débordements" de soldats français dans certaines quartiers chauds de Bamako, le ministère des Armées a dénoncé des propos inacceptables et indécents.
orangesum-232
Pour Julien Denormandie, ces marchands de sommeil sont des "bandits, des escrocs, qui exploitent la misère humaine". Pour lutter contre ces "propriétaires malhonnêtes", le secrétaire d'État a annoncé de nouveaux moyens : "Il faut les taper là où ça fait mal, au portefeuille. Une loi va être adoptée dans les prochaines semaines. Ils vont être considérés comme des trafiquants de drogue, on va leur prendre leur argent", a-t-il annoncé. "On va pouvoir confisquer leur bien et leur interdire d'en acheter de nouveau pendant dix ans", a-t-il ajouté. "Enfin, on va permettre à ceux qui savent de les dénoncer". Le secrétaire d'État a également assuré que des moyens supplémentaires seraient donnés aux maires. Les fonds alloués à la rénovation urbaines vont être "doublés" portant à 10 milliards d'euros le fonds de l'Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU). "Pour que nos quartiers retrouvent les grues, on double les financements", a déclaré cet ingénieur de formation. Au total, 22 personnes ont été blessées, brûlées ou intoxiquées dans l'incendie survenu le 19 août, dont sept grièvement. Le bâtiment, abritant une supérette au rez-de-chaussée et censé servir uniquement de commerce, n'avait "aucune autorisation" pour servir de logement, a déclaré lundi la maire communiste de la ville, Meriem Derkaoui. "Pour nous, c'est un bail commercial", a-t-elle insisté. Plusieurs riverains avaient indiqué dimanche à l'AFP qu'une famille résidait à l'étage de ce petit immeuble aux allures de maison situé dans le quartier Marcreux, à 400 mètres de la mairie. La sûreté départementale est chargée d'enquêter sur les circonstances du sinistre. Ce grave incendie est le deuxième à Aubervilliers en moins d'un mois. Le 30 juillet, un incendie survenu au 17e étage d'un immeuble HLM de la commune avait provoqué la mort d'une mère de 33 ans enceinte et de ses trois enfants âgés de 18 mois à 6 ans. Neuf personnes avaient été blessées. Département francilien le plus touché par l'habitat indigne (7,5% du parc privé, avec des pics à 40% près de Paris), la Seine-Saint-Denis a intensifié depuis un an sa lutte contre les marchands de sommeil, dont plusieurs ont été condamnés récemment à de la prison ferme. Le gouvernement a récemment décidé de porter de cinq à dix milliards d'euros l'enveloppe allouée à la rénovation urbaine dans les 480 quartiers concernés en métropole.
VIDÉO. Le secrétaire d'État à la Cohésion des territoires, Julien Denormandie, a déclaré mercredi sur BFMTV "une guerre sans merci" aux marchands de sommeil, après les incendies survenus ces dernières semaines à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis).
orangesum-233
Une étude, coordonnée par l'hôpital Necker (AP-HP, Paris) et l'Institut Pasteur et mise en ligne sur le site de pré-publication Medrxiv, confirme la grande fréquence et le taux important d'anticorps contre les coronavirus saisonniers dans la population générale, ce qui n'empêche pourtant pas les infections par ces virus chaque hiver. "L'infection par les coronavirus saisonniers n'offre pas une protection significative contre l'infection par le virus SARS-CoV-2 et les autres maladies associées comme le syndrome apparenté à la maladie de Kawasaki", relève Marc Eloit, responsable du laboratoire de découverte de pathogènes à l'Institut Pasteur dans un communiqué. Comment atteindre le niveau d'immunité suffisant ?"Si le virus de la Covid-19 se comporte comme les coronavirus saisonniers, cette observation interroge sur la capacité de la population à atteindre un niveau d'immunité suffisant pour empêcher la réapparition régulière de la maladie" en déduit le chercheur, co-auteur de l'étude. Les anticorps contre les quatre coronavirus saisonniers (NL63, HKU1, 229E, OC43) ont été retrouvés chez 67-100% des enfants en fonction des virus. Le niveau de ces anticorps était comparable entre les enfants présentant un test de sérologie positif pour le SARS-CoV-2 et ceux qui étaient séronégatifs, qu'il s'agisse des malades avec syndrome apparenté à la maladie de Kawasaki ou de ceux qui ont fait une forme pas ou peu symptomatique de Covid-19, montre l'étude. Des anticorps neutralisants le virus SARS-CoV-2 étaient présents chez 56% des enfants positifs, avec une fréquence relative augmentant avec le temps (jusqu'à 100% en fin d'étude, à 2 mois du pic de l'épidémie). Plus de la moitié (69,4%) de ces enfants n'avait jamais eu de symptômes évocateurs d'infection. Des formes peu symptomatiquesLa question de l'éventuelle immunité croisée conférée par les quatre coronavirus saisonniers vis-à-vis de la Covid-19, a été récemment posée après la mise en évidence d'anticorps et de cellules immunitaires reconnaissant le nouveau coronavirus chez des personnes avant la phase épidémique. Les enfants font des formes de Covid-19 peu symptomatiques qui passent souvent inaperçues. Les atteintes sévères apparentées à la maladie de Kawasaki sont très rares. L'étude Ped-Covid s'est déroulée du 1er mars au 1er juin dans sept hôpitaux parisiens et de la proche couronne, auprès de 775 enfants (de 0 à 18 ans), dont 36 présentaient un syndrome inflammatoire lié au Covid-19 et apparenté à la maladie de Kawasaki.
D'après une nouvelle étude, les fréquentes infections par des coronavirus saisonniers, responsables chaque hiver de rhumes et de bronchites dès la petite enfance, ne protègent ni de l'infection par le nouveau coronavirus, ni des formes graves liées au Covid-19.
orangesum-234
"La vraie menace, c'est cette peur. Qu'est-ce qu'on fait quand on a peur? On se serre les coudes. Dans mes rêves les plus fous (...) je rêve que 66 millions de Français, quelles que soient leurs confessions et leurs conditions, se disent non pas +Je suis Charlie+ mais l'expriment (...). Je me dis qu'on ne peut pas laisser seul Charlie Hebdo porter ce débat-là", a déclaré Me Malka en marge du procès à Paris des attentats de janvier 2015 qui ont fait 17 morts. Al-Qaïda a menacé vendredi d'attaquer de nouveau Charlie Hebdo, qui a réédité des caricatures du prophète de l'islam Mahomet à l'occasion du procès, affirmant que le raid meurtrier de janvier 2015 contre le journal "n'était pas un incident ponctuel"."(Charlie Hebdo) ce ne sont que vingt personnes, il faudrait qu'il y ait deux, dix, cinquante Charlie, qu'on ne puisse plus les menacer, que ça ne serve plus à rien. Que le message qu'on leur fasse passer ce soit +passez votre chemin, plus vous nous assassinez, moins on renoncera+", a estimé Me Malka, ajoutant que "depuis le début du procès (il n'y a) pas une heure qui passe sans que Charlie reçoive de nouveau des menaces". Selon l'avocat, celles brandies par Al-Qaïda "sont précises, travaillées, reprennent la charte graphique de Charlie"."Nous les prenons au sérieux, elles sont inquiétantes. Évidemment, on a l'impression que l'histoire se répète, mais elle ne peut pas se répéter", a poursuivi Me Malka, pour qui ces menaces "concernent 66 millions de Français (...) tous ceux qui refusent de se soumettre au dogme de ces gens". Le procès des attentats de janvier 2015, qui s'est ouvert devant la cour d'assises spéciale le 2 septembre, se replonge à partir de lundi dans les trois jours de cavale des frères Kouachi après le massacre à Charlie Hebdo. Pour marquer l'ouverture du procès, le journal satirique a remis en une les caricatures du prophète de l'islam Mahomet, qui en avaient fait une cible des jihadistes.
Richard Malka, l'avocat historique de Charlie Hebdo, a appelé lundi à se "serrer les coudes" face aux nouvelles menaces proférées par Al-Qaïda contre le journal satirique pour avoir réédité des caricatures de Mahomet.
orangesum-235
Il y a deux jours, le parquet de Brunswick a annoncé enquêter contre un Allemand de 43 ans, soupçonné d'avoir enlevé en 2007 et tué "Maddie", âgée de 3 ans, alors qu'elle passait des vacances au Portugal avec ses parents. Le parquet de Stendal a décidé de vérifier s'il y avait une relation entre les deux affaires, et suffisamment d'éléments pour soupçonner le même Christian B. dans la disparition d'une autre fillette blonde, Inga, il y a cinq ans, selon des informations de l'agence de presse DPA et du Spiegel. Inga, 5 ans, avait disparu en mai 2015 dans une forêt de la région de Sachsen-Anhalt lors d'une excursion avec sa famille. L'enquête et les nombreuses recherches n'ont pas permis de retrouver l'enfant. Selon le journal local Magdeburger Volksstimme, Christian B., condamné à plusieurs reprises en Allemagne notamment pour violences sexuelles sur des mineurs, possède une propriété dans cette région et se serait trouvé à proximité lors de la disparition d'Inga. En février 2016, les enquêteurs auraient découvert chez lui une clé USB contenant de la pornographie enfantine. Mais aucune preuve le liant à la disparition de la petite fille. L'avocate de la mère d'Inga a réclamé qu'une nouvelle enquête soit ouverte, toujours selon ce journal. Treize ans après la disparition "Maddie", l'identification de ce nouveau suspect a fait renaître l'espoir d'éclaircir le profond mystère entourant cette affaire à rebondissements. Le parquet de Brunswick ne dispose toutefois "pas encore d'assez d'éléments pour un mandat d'arrêt ou une mise en accusation", a précisé un porte-parole Hans Christian Wolters. Une chose est sûre: le suspect a déjà été condamné dans plusieurs affaires de drogue, vol et violences sexuelles, dont le viol d'une Américaine de 72 ans au Portugal, ont indiqué jeudi les autorités allemandes. Le Spiegel publie vendredi sur son site internet des extraits d'un chat de Christian B. avec une de ses connaissances, contenu selon le magazine dans les documents d'enquête de la justice. En septembre 2013, il a écrit vouloir "attraper quelque chose de petit, et l'utiliser des jours durant", écrit der Spiegel. Alors que son interlocuteur lui faisait remarquer que cela était dangereux, il a répliqué: "oh, quand les preuves sont détruites après".
Le parquet de Stendal, dans l'est de l'Allemagne, étudie un éventuel parallèle entre la disparition d'une fillette il y a cinq ans dans le pays et celle de la Britannique Madeleine McCann, affirment vendredi des médias allemands.
orangesum-236
"César et Rosalie", "Tous les bateaux, tous les oiseaux" "Les choses de la vie", "Ma préférence", "On ira tous au paradis", sont autant de tubes dont il est l'auteur. Cheveux blancs soigneusement ordonnés, sourire éclatant, Dabadie, parolier et scénariste, écrivain et journaliste, promenait depuis les années 1960 sa silhouette de dandy dans le paysage culturel français."Auteur musicien" pour le chanteur Julien Clerc, "romancier du cinéma" pour le réalisateur François Truffaut, il pratiquait l'écriture et le rire sur commande sans céder sur la qualité. Né en 1938 à Paris, Jean-Loup Dabadie, dont le père fut aussi parolier, a publié son premier roman, "Les yeux secs", à 19 ans. Il débute alors dans le journalisme et aurait pu devenir un auteur "sérieux", s'il n'avait expédié ses premiers sketches - "Paulette", "Le boxeur"... - à l'humouriste Guy Bedos durant son service militaire. Le succès fut immédiat. Bientôt suivi par ses premiers tubes pour Serge Reggiani ("Le petit garçon") ou Michel Polnareff ("Ring à ding").- "Qualité française" -Depuis, ce fou de travail (et de tennis) aux allures de dilettante n'avait guère cessé d'écrire en plus de quarante ans: chansons, scénarios ou pièces de théâtre... Au cinéma, son nom est associé aux films estampillés "qualité française" des années 1960 à 1980. Et c'est avec le réalisateur Claude Sautet qu'il connaît au début des années 1970 sa période la plus faste pour un triplé magique: "Les choses de la vie", "César et Rosalie" et "Vincent, François, Paul... et les autres". Il allait fournir alors en tubes plusieurs générations de chanteurs. Juliette Gréco, Yves Montand, Michel Sardou... Avec, là encore, deux rencontres majeures : les chateurs Michel Polnareff, pour lequel il écrivit un hymne au bonheur partagé, "On ira tous au paradis", et Julien Clerc, avec qui il travaillera sur une dizaine d'albums. La France de Dabadie est celle des copains dans les films d'Yves Robert, "Un éléphant ça trompe énormément", "Nous irons tous au paradis", qui triomphent dans les années 1970. Celle aussi de la tendresse bourrue et de la famille malmenée dans "La gifle" (1974) avec Isabelle Adjani et Lino Ventura. Une France moyenne. Avec la crise économique, le chômage, les ruptures en toile de fond. Un monde de chefs d'entreprises à la dérive, de cadres licenciés, de jeunes qui débutent et de couples éclatés. Une France de l'amitié, essentiellement masculine. Un univers tendre et joyeux, semé de gags, dans la lignée des grands scénaristes du cinéma français. Ses derniers succès au cinéma remontaient au début des années 1980. Jean-Loup Dabadie sembla ensuite moins en phase avec son époque."Le métier de scénariste doit se faire dans une ombre infinie", aimait dire ce discret qui ciselait ses répliques loin du tapage du show-business. Elu en 2008 et reçu l'année suivante à l'Académie française, Dabadie venait de terminer l'adaptation pour le cinéma d'un roman du belge Georges Simenon, "Les volets verts", dont le premier rôle devait être tenu par Gérard Depardieu.
Artiste populaire aux multiples talents, Jean-Loup Dabadie, décédé à l'âge de 81 ans, aura bâti en une trentaine de films et quelques centaines de chansons un univers tendre et nostalgique qui colle à la mémoire des Français: il fait figure de parolier national des années 1960-80.
orangesum-237
Il avait été grièvement blessé par la frappe qui avait tué son frère Fabien. Le jihadiste Jean-Michel Clain a été tué dans une frappe de mortier deux jours après son frère, en février, a annoncé mardi 5 février sa femme à l'AFP, Dorothée Maquere."Le drone a tué mon beau-frère, et l'obus de mortier a tué mon mari", a déclaré Mme Maquere qui se trouvait dans une zone de rassemblement des forces antijihadistes près du village de Baghouz, aux confins orientaux de la Syrie. Dorothée Maquere venait de quitter avec des centaines de personnes Baghouz, dernier réduit du groupe État islamique (EI) en Syrie et cible d'une offensive des Forces démocratiques syriennes (FDS) soutenue par une coalition multinationale dirigée par les Etats-Unis. La mort de Fabien Clain, dans une frappe de la coalition emmenée par Washington, avait été annoncée le 21 février par des sources à Paris, avant que la coalition ne confirme son décès quelques jours plus tard. Jean-Michel avait été gravement blessé dans cette frappe, mais il avait survécu, selon son épouse. "Le drone a ciblé juste mon beau-frère", a-t-elle souligné. Les voix de la revendication des attentats du 13 novembreOriginaire de Toulouse (sud-ouest de la France) et converti à l'islam dans les années 1990, Fabien Clain, 41 ans, avait été identifié par les enquêteurs français comme celui qui avait enregistré le message audio revendiquant les attentats du 13 novembre 2015, qui ont fait 130 morts et des centaines de blessés. Son frère Jean-Michel, 38 ans, a lui été identifié comme le psalmodieur des Anashid - chants religieux - entendus dans l'enregistrement. Interrogée sur la présence d'autres Français dans le réduit de l'EI, l'épouse du jihadiste s'est montrée dubitative. "Il y en a d'autres peut-être mais il n'y en a plus beaucoup en tout cas". Elle a également laissé entendre que Hayat Boumedienne, la compagne de l'auteur des attentats de Montrouge, près de Paris, et de l'Hypercacher en janvier 2015, serait morte. "Elle a été tuée, je ne sais pas (quand) mais je sais que tout le monde a été tué", a-t-elle souligné. Comment s'est déroulée l'opération qui a touché Fabien Clain ? par CNEWSLes frères Clain, tous deux convertis à l'islam, se seraient radicalisés au début des années 2000. Ces figures du groupe EI étaient des piliers de la mouvance de Mohammed Merah, jihadiste ayant tué en 2012 à Toulouse sept personnes, dont trois enfants juifs. Ils ont aussi été proches de la cellule ayant perpétré les attentats de Paris et Bruxelles en 2015-2016. Les combattants antijihadistes des FDS, soutenues par la coalition multinationale anti-EI, sont engagés dans une bataille finale contre les derniers jihadistes retranchés dans un ultime carré dans l'est de la Syrie.
Son frère Fabien, voix française du groupe État islamique, avait été tué deux jours plus tôt dans une frappe de la coalition.
orangesum-238
Après avoir envoyé un astronaute dans l'espace l'année dernière, les Emirats arabes unis vont lancer le 15 juillet la première sonde arabe en direction de la planète Mars, depuis le Japon. Les préparations sont actuellement dans leur phase finale pour la mise en orbite d'une sonde sans pilote, appelée "Amal" (espoir, en arabe), autour de la planète rouge. La "mission Mars des Emirats" (Emirates Mars Mission) s'inscrit dans le cadre des projets lancés par ce riche pays du Golfe pour s'affirmer comme une puissance scientifique et spatiale. A long terme, les Emirats envisagent de construire une "Cité des sciences" pour reproduire les conditions environnementales de Mars en vue de l'établissement d'une colonie humaine sur la planète rouge d'ici 2117. Outre ces ambitieux objectifs scientifiques, la mission vers Mars est destinée à rappeler l'âge d'or de la région dans les domaines culturel et scientifique, explique mardi le directeur du projet, Omrane Charaf."Les Emirats veulent envoyer un message fort à la jeunesse arabe et lui rappeler le passé, que nous étions un temps des générateurs de connaissance", souligne-t-il à l'AFP."Des gens de différents horizons et religions cohabitaient et partageaient une identité similaire", dit-il à propos d'un monde arabe, aujourd'hui divisé et secoué par les conflits.- Créneau étroit -"Mettez vos différences de côté, concentrez-vous sur l'édification de la région, vous avez une riche histoire et vous pouvez faire beaucoup plus". Pour Sarah al-Amiri, responsable adjointe du projet, "il ne s'agit pas d'une mission de courte durée, mais plutôt d'une mission continue qui donnera lieu à d'importantes découvertes scientifiques."La sonde va fournir une image globale de la dynamique météorologique dans l'atmosphère de Mars à l'aide de trois instruments scientifiques. Le premier est un spectromètre infrarouge pour mesurer la basse atmosphère de la planète rouge et analyser la structure de la température. Le deuxième est un imageur haute définition qui fournira des informations sur l'ozone, et le troisième est un spectromètre ultraviolet pour mesurer les nivaux d'oxygène et d'hydrogène d'une distance allant jusqu'à 43.000 km de la surface. Les trois outils vont permettre aux chercheurs d'observer la planète rouge "à tous les moments de journée et d'observer la planète tout entière à tous ces moments différents", explique Mme Amiri à l'AFP. "Nous voulons mieux comprendre les causes de la perte d'atmosphère et si le système météorologique sur Mars a des répercussions sur la perte d'hydrogène et d'oxygène", ajoute-t-elle en référence aux deux composants de l'eau. M. Charaf a indiqué que le chargement de combustible doit commencer la semaine prochaine. La sonde doit être lancée du centre spatial de Tanegashima, au Japon, et retourner sur Terre en février 2021."Si nous ratons cette opportunité de lancement, entre la mi-juillet et début août, nous devrons attendre deux ans pour en voir une autre opportunité", a-t-il précisé. Mais ils ont grand espoir que la sonde sera bien lancée à la date prévue, sans être perturbée par la pandémie de coronavirus, pour laquelle l'équipe à dû se mettre en quarantaine au Japon par précaution.
La première mission arabe en direction de Mars, prévue à la mi-juillet pour étudier l'atmosphère de la planète rouge, est destinée à inspirer les jeunes de la région et ouvrir la voie à des avancées scientifiques, selon des responsables émiratis.
orangesum-239
L'étude passe en revue une batterie d'indicateurs permettant de "comparer la situation des salariés au regard de l'impôt et des transferts sociaux" dans les 35 pays membres de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), expliquent les auteurs. Le cas type d'un célibataire payé au salaire moyen dans son pays est ressorti en exemple : pour ce cas précis, en 2017, les taux moyens net d'imposition les plus élevés étaient ceux pratiqués par la Belgique (40,5%), l'Allemagne (39,9%), le Danemark (35,8%) et l'Autriche (32,4%). La France se retrouve dans la moyenne avec un taux de 29,2%, contre 26% par exemple aux États-Unis. En bas de classement pointent le Chili (7%), la Corée du Sud (14,5%) et la Suisse (16,9%). Mais le tableau varie fortement si l'on prend en compte les cotisations sociales versées par les employeurs, particulièrement élevées dans l'Hexagone. Elles ont d'ailleurs été allégées au 1er janvier 2018 pour renforcer la compétitivité des entreprises françaisesLa France en tête dans le cas d'un couple avec un seul salaire et deux enfantsSi l'on prend en compte la totalité de la fiscalité sur les salaires - impôts sur le revenu, cotisations sociales employé et cotisations sociales employeurs - défini comme le "coin fiscal", la France se situe encore dans le haut de la fourchette des pays taxant le plus. Même si le taux global a baissé. Le taux effectif d'imposition pour un célibataire au salaire moyen s'élève alors à 47,6% du coût du travail en France, toujours derrière la Belgique (53,7 %) et l'Allemagne (49,7%). À noter, que la France passe en tête si l'on prend le cas d'un couple avec un seul salaire et deux enfants : le taux d'imposition atteint alors 39,4% en 2017, contre 38,3% en Belgique et 34,5% en Allemagne. Dans presque tous les pays de l'OCDE, le taux d'imposition moyen est plus faible dans le cas de ménages avec enfants que dans celui de ménages sans enfant, relève l'étude. Depuis 2000, les avantages fiscaux consentis aux familles avec enfants ont augmenté, particulièrement ceux accordés aux travailleurs célibataires avec enfants. En moyenne, les travailleurs des pays de l'OCDE ont acquitté plus d'un quart de leurs salaires bruts en impôts l'an dernier. "Le taux moyen net d'imposition des personnes physiques s'établit à 25,5% dans la zone OCDE", selon cette étude. Les taux moyens d'imposition ont augmenté dans 20 des 35 pays membres de l'OCDE, principalement en raison de hausses de salaires. Ils ont baissé dans 13 pays et sont restés inchangés dans deux pays (Chili et Hongrie).
La France est restée en 2017 l'un des pays de l'OCDE où la fiscalité sur les ménages était la plus élevée, selon une étude de l'Organisation publiée ce jeudi 26 avril.
orangesum-240
"L'affaire Macron-Benalla, qui met directement en cause le président de la République, révèle chaque jour un peu plus la dérive monarchique du président Macron", plaide Christian Jacob pour justifier la motion de censure du gouvernement que défendra son groupe mardi."Emmanuel Macron doit s'expliquer, il doit répondre de ses actes"Outre "un système de fonctionnement totalement opaque, et hors de tout contrôle" à l'Élysée, le député de Seine-et-Marne accuse le chef de l'État d'"interfére(r) dans le fonctionnement d'une commission d'enquête parlementaire en ordonnant aux députés qui lui sont redevables de bloquer l'audition de personnalités considérées comme trop gênantes", le secrétaire général et le porte-parole de l'Élysée."Face au trouble que suscite la crise politique actuelle, où la vérité se dérobe à mesure que les révélations sidérantes s'enchaînent, que les déclarations contradictoires se percutent et que les mensonges sous serment se succèdent, le président de la République ne peut se comporter en bonimenteur comme il le fait", lance Christian Jacob."Le Premier ministre n'est pas un directeur de cabinet"Considérant qu'"il ne peut se contenter de commenter les faits en bras de chemise à Bagnères-de-Bigorre ou de fanfaronner au milieu d'un fan-club de députés acquis à sa cause", le patron des députés LR réaffirme qu'"il doit s'adresser solennellement aux Français, il doit s'expliquer, il doit répondre de ses actes". Quant à Edouard Philippe (ex-LR), "le Premier ministre n'est pas un directeur de cabinet qui protège le président de la République, le couvre ou se défausse, il a la responsabilité de la conduite du gouvernement sous le contrôle du Parlement", et la motion de censure vise à "l'obliger à s'exprimer", souligne-t-il. Car, à ses yeux, "le gouvernement a failli", préférant "couvrir le président plutôt que de défendre nos institutions" et laissant "dériver cette affaire en refusant de donner des explications au Parlement". Et, pour Christian Jacob, "la responsabilité du ministre de l'Intérieur (Gérard Collomb, ndlr) est même directement engagée puisqu'il a refusé de saisir la justice quand il a eu connaissance des faits reprochés à Alexandre Benalla, et qu'il a passé sous silence sa proximité avec Alexandre Benalla, qu'il connaissait et tutoyait".
Dans une tribune publiée dans le Journal du dimanche (JDD), Christian Jacob estime qu'Emmanuel Macron doit cesser de "se comporter en bonimenteur" et s'expliquer sur l'affaire Benalla. Le président du groupe Les Républicains (LR) à l'Assemblée martèle que "le gouvernement a failli" face à sa "dérive monarchique".
orangesum-241
Chantal a été la deuxième épouse d'Alain Bashung jusqu'à leur divorce en 1999. Elle a eu un enfant, Arthur, avec le chanteur, avant que celui-ci ne se remarie en 2001 avec la chanteuse Chloé Mons, avec laquelle il a eu une fille. "Comme Laura et David Hallyday, Arthur n'a rien hérité de son père pour l'instant", explique-t-elle au JDD. "Bien que la loi française stipule qu'il est impossible de déshériter un enfant, il est possible de la contourner. Ça a été le cas. Le lendemain de l'enterrement de son père, en mars 2009, Arthur a eu le choc de recevoir le testament : Alain avait laissé à sa veuve (Chloé Mons, ndlr) tous ses droits d'auteur, bénéfices artistiques, biens, meubles et effets personnels"."Je mets cela derrière moi, avec une certaine rancœur""Concrètement, jusqu'à la mort de sa belle-mère, qui n'est pas beaucoup plus âgée que lui (45 ans, il en a 34), Arthur ne pourra rien percevoir", précise-t-elle. "De plus, il n'a aucun droit de regard sur l'utilisation de l'image de son père. Un héritage, ce sont aussi des souvenirs. Arthur avait demandé à récupérer une guitare qu'Alain lui avait promise, ainsi qu'une collection de 33 tours de rock qu'il avait mise de côté pour lui et des cassettes audio portant son prénom qui contenaient des enregistrements que père et fils avaient faits ensemble. Arthur n'a rien eu. Aucun souvenir. C'est très violent à encaisser", ajoute-t-elle. Selon elle, ce testament s'explique par la personnalité de la nouvelle femme d'Alain Bashung : "Lorsqu'une jeune femme rencontre une star plus âgée, elle veut tout posséder de sa vie", avance-t-elle. "Tout d'abord, elle coupe les ponts avec son passé. C'est ce qu'a semblé faire l'épouse de Johnny Hallyday et ce qu'a fait la femme d'Alain, qui l'a éloigné de tous ses proches". Selon Chantal, le chanteur avait fait un choix entre sa nouvelle épouse et son fils : "J'ai vécu 18 ans avec lui. Je sais à quel point, en dehors de sa carrière, il était un homme influençable"."La vraie blessure, c'est le déni de reconnaissance"Au moment de leur divorce, Chantal rappelle que l'artiste leur avait laissé la maison. "Là, dans les arguments du testament, il est noté que, Arthur ayant cette maison, il n'avait besoin de rien d'autre. Or il n'avait aucune ressource. Il a fait des intérims, il est allé bosser à l'usine", raconte-t-elle. "L'argent n'est pas tout. La vraie blessure, c'est le déni de reconnaissance". Pourquoi témoigner ? "Cela la servira peut-être à David et Laura. C'est une façon de leur témoigner mon soutien, pour qu'ils sachent qu'ils ne sont pas les seuls dans cette galère", se justifie-t-elle. De son côté, Arthur Baschung (le chanteur avait supprimé le c de son nom de scène) n'a pas souhaité directement s'exprimer : "L'actualité m'y fait penser, cela me met mal à l'aise", a-t-il simplement répondu par texto aux sollicitations de l'hebdomadaire. "Je mets cela derrière moi, avec une certaine rancœur. Mais je ne suis pas prêt à en parler. Ma mère peut s'entretenir avec vous, avec mon accord", a-t-il écrit. La bataille entre les deux enfants aînés de Johnny Hallyday et sa veuve Laeticia s'annonce ardue car la loi californienne, où résidait le légendaire chanteur ces dernières années, ne prévoit pas de droit garanti à l'héritage pour les descendants, mais de nombreux autres facteurs entrent en jeu. Contrairement à la France où le droit des enfants à l'héritage est protégé, la loi californienne stipule que "quiconque peut déshériter quiconque, y compris ses enfants". Lors de la succession, l'une des questions sera d'établir s'il vivait en Californie depuis suffisamment longtemps pour que la loi hexagonale ne soit plus applicable, sachant qu'il a passé la majeure partie de sa carrière de plus de 50 ans en France.
La bataille pour l'héritage de Johnny Hallyday réveille un souvenir douloureux pour le fils d'Alain Bashung, Arthur, qui n'a rien hérité à la mort de son père en mars 2009. Une décision "très violente à encaisser" selon sa mère qui a accordé une interview au Journal du Dimanche (JDD).
orangesum-242
Les deux ont l'allure traditionnelle des hommes de la Nasa: la coupe de cheveux militaire, le verbe court et précis, jamais l'air pressé. Souriants, raisonnables, compétents, fiables: la marque de fabrique des astronautes. Ils se sont rencontrés en 2000 au début de leur formation à l'agence spatiale, et sont devenus depuis meilleurs amis, a raconté Doug Hurley, 53 ans. Comme une longue tradition d'astronautes avant eux, ils venaient de la voie royale pour être recrutés par l'agence spatiale: être un pilote d'essai militaire. Behnken, 49 ans, titulaire d'un doctorat en ingénierie mécanique à l'Institut technologique de Californie, s'est enrôlé pendant ses études et a fini à la mythique école des pilotes d'essai de l'armée de l'air à Edwards Air Force Base en Californie. Colonel, il a volé à bord de 25 appareils différents, dont le chasseur F-22. Doug était également colonel mais comme aviateur dans le corps des Marines, pilote spécialiste des F-18. Entre 2008 et 2011, ils ont chacun voyagé deux fois, séparément, à bord des navettes spatiales, le précédent moyen de transport spatial américain. En 2015, la Nasa leur a donné leur prochaine mission: le premier vol de démonstration habité de la capsule Crew Dragon, construite par une toute jeune société nommée SpaceX, en Californie -- un vol alors prévu vers 2017.- "Il a toujours tout prévu" -"En tant qu'anciens d'écoles de pilotes d'essai militaires, si nous avions pu choisir un travail de rêve un jour, cela aurait été d'embarquer dans un nouvel appareil spatial et de conduire une mission d'essai", a dit Bob Behnken le 20 mai, en arrivant au centre spatial Kennedy depuis Houston, au Texas, la maison des astronautes américains. C'est à Houston qu'ils ont fondé leurs familles, chacun avec une astronaute: Bob est marié à Megan McArthur, ils ont un fils de six ans, Theodore. Doug est marié à Karen Nyberg, avec qui il a eu Jack, 10 ans. Leurs deux épouses ont chacune volé dans l'espace. Le lien d'amitié qui les unit est un atout évident pour une mission aussi risquée, où il leur faudra peut-être prendre les commandes de l'appareil, qui est autrement en pilotage automatique. Doug Hurley est le plus méticuleux, voire maniaque, des deux, selon Behnken. "Si on a besoin d'informations inutiles, Doug les a", a-t-il ironisé dans une vidéo de la Nasa. Hurley admet lui-même être le spécialiste des "procédures obscures". Quant à Behnken, son ami dit de lui qu'il anticipe tout, "il a toujours tout prévu". Mais son visage est transparent: "Il ne sait pas bluffer". Lundi, le patron de la Nasa a vérifié une dernière fois par texto avec ses deux astronautes: "Vous êtes sûrs?""Ils ont répondu tous les deux qu'ils étaient prêts au lancement", a raconté Jim Bridenstine, insistant: "Ils sont prêts". Patiemment, Bob et Doug se sont entraînés depuis cinq ans pour ce moment.
Robert L. Behnken et Douglas G. Hurley, les deux astronautes qui doivent s'envoler dans l'espace mercredi à bord d'une fusée SpaceX, sont tous les deux d'anciens pilotes militaires, recrutés à la Nasa en même temps et mariés à des astronautes.
orangesum-243
A 70 km de Novo Progresso, ville amazonienne du sud de l'Etat de Para, les flammes dévorent depuis plus d'une demi-heure une parcelle de la propriété de Pedro Gomes, 48 ans, fermier sur des terres que lui a cédées le gouvernement brésilien il y a quelques années. L'homme, qui n'a pas souhaité donner son vrai nom, chapeau de cow-boy vissé sur la tête et visage buriné par le soleil, fait partie des milliers d'agriculteurs et d'éleveurs de la région amazonienne qui ont recours aux incendies volontaires pendant la saison sèche pour préparer la terre, éliminer les parasites, cultiver du maïs, du soja ou encore planter de l'herbe pour le bétail."Pour les satellites de l'Institut national de recherche spatiale (INPE), ceci est un foyer d'incendie. Vous pouvez le croire?", lance avec un sourire l'agriculteur, appuyé sur le portail d'entrée de son exploitation de 48 hectares, une surface modeste à l'aune brésilienne. L'INPE, qui compile des données sur les feux en cours, fournit chaque mois les statistiques de la déforestation dans le pays. "Ca c'est un brûlis, ce n'est pas un incendie. Et s'il déborde, la forêt l'éteint", insiste Pedro Gomes, avant de demander comment il est possible de planter "si on ne brûle pas". Derrière le nuage de fumée et les rares troncs d'arbre toujours debout, sa modeste maison de bois se laisse à peine entrevoir. Le gouvernement du président d'extrême droite Jair Bolsonaro a officiellement interdit en juillet les brûlis pour 120 jours, conséquence de la crise internationale déclenchée en 2019 par la multiplication des incendies dans la plus grande forêt tropicale du monde, cruciale pour l'équilibre climatique de la planète. Les mois d'août et de septembre seront déterminants pour savoir si la législation a été respectée et a permis un retournement de tendance, comme le promet le gouvernement. - "Planter des boeufs" -En juillet, le déboisement a connu une baisse de 36% par rapport au niveau record de juillet 2019. Mais au cours des 12 derniers mois - août 2019-juillet 2020 - la déforestation a atteint 9.205 km2, soit 34,5% de plus que l'année antérieure. Sur les milliers de kilomètres parcourus depuis le début août dans l'Etat du Mato Grosso et celui, limitrophe, du Para, une équipe de l'AFP a pu voir des restes d'arbres encore fumants sur de vastes propriétés d'élevage. Elle a également pu observer les immenses surfaces de terres fraîchement déboisées, prêtes à être brûlées. L'an dernier, alors que les incendies ravageaient l'Amazonie, Novo Progresso avait été l'épicentre d'une "Journée du feu", organisée supposément par des agriculteurs du Para pour montrer que les promesses électorales de Jair Bolsonaro, favorable à une exploitation de la forêt, étaient prises au sérieux. Le nuage de fumée avait atteint la mégapole de Sao Paulo à 2.500 km de là. Agamenon Menezes, président du syndicat des producteurs ruraux de Novo Progresso, assure que la "Journée du feu" a été une "invention des médias et des ONG". Il demande surtout que le gouvernement légalise les exploitations existantes pour que leurs propriétaires "soient obligés de respecter la législation environnementale". Les défenseurs de l'environnement rappellent qu'il n'y a quasiment jamais d'incendie naturel dans la forêt amazonienne et que les feux qui la ravagent sont indissociablement liés à la progression du déboisement. Des 9.000 km2 déboisés au cours des 12 derniers mois, 11% ont touché des zone de préservation environnementale ou des réserves indigènes. "Ceux qui envahissent les terres marquent leur territoire en déboisant et en +plantant des boeufs+ (...) et quand ils déboisent, la seule manière de les transformer en terres agricoles c'est de les brûler", explique Beto Verissimo, fondateur de l'Institut de l'homme et de l'environnement de l'Amazonie (Imazon). "Très souvent, ils espèrent ensuite vendre la ferme à d'autres opérateurs économiques", souligne-t-il.
"Comment vous voulez qu'on plante si on ne brûle pas?" : près de Novo Progresso (centre-ouest), une des zones d'Amazonie parmi les plus touchées par les incendies, la déforestation et les brûlis pour nettoyer les champs ne faiblissent pas.
orangesum-244
À la télévision, la guerre des audiences fait rage, que ce soit entre les programmes sportifs, d'actualité, les séries ou les films. Parmi cet océan télévisuel, sept longs-métrages sont ressortis gagnants et ont intéressé les Français. La première chose à retenir de ce classement, c'est l'omniprésence des comédies françaises. Avec une actualité qui n'est pas toujours réjouissante, la diffusion de ces films est un bon moyen de se changer les idées. Les films français prennent le dessus sur TF1S'il y a bien une chaîne qui peut sortir le champagne, c'est TF1. En effet, la première chaîne compte six films sur sept parmi les meilleures audiences de 2016, dont cinq productions françaises. "Qu'est-ce qu'on a fait au bon Dieu ?" monte sur la première marche du podium. Le film mené par Christian Clavier a fédéré 10,8 millions de téléspectateurs (40,4 % de PDA). "Les Tuche" suit le mouvement avec 8,8 millions de fidèles (31,8 % de PDA). "Eyjafjallajökull", le film dont le titre est imprononçable, avec Dany Boon et Valérie Bonneton, ferme le trio de tête avec 7,6 millions d'auditeurs (29,7 % de PDA). En quatrième position, un classique du genre n'a pas dit son dernier mot. En effet, "Les Visiteurs" passionne toujours autant les foules avec 7,5 millions de téléspectateurs (29,3 % de PDA). L'inoubliable film de Jean-Marie Poiré, avec en tête d'affiche Jean Reno et Christian Clavier, fait toujours autant rire et ne lasse pas ses plus fidèles spectateurs. Le dernier long-métrage français est "Supercondriaque", une autre production avec Dany Boon dans le premier rôle. 6,7 millions de curieux (29,7 % de PDA) ont suivi Romain Faubert et son hypocondrie maladive."La Reine des Neiges" au secours de M6M6 s'est illustrée avec l'Euro 2016, mais en ce qui concerne les films de cinéma, c'est grâce au succès de Disney, "la Reine des Neige", que la chaîne a marqué un gros coup. Unique film d'animation de ce classement, le long-métrage a rassemblé 6,6 millions (23,1 % de PDA) de petits et grands. Côté production américaine, un seul film tire son épingle du jeu. Le succès planétaire de James Cameron, "Avatar", a émerveillé 6,5 millions de téléspectateurs (29,9 % de PDA) sur TF1. Et vous, êtes-vous surpris par ce classement ? Le classement comptabilise les 100 meilleurs scores selon Mediamat-Mediamétrie, toutes chaînes confondues, de plus, les chiffres obtenus sont des audiences consolidées, prenant ainsi en compte les visionnages différés à sept jours.
L'heure est au bilan ! Comme chaque année, nos confrères de PureMédias recensent les 100 meilleures audiences de la télévision. Entre fictions romantiques, humoristiques ou futuristes, quels sont les films qui ont le mieux marché à la TV en 2016 ?
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C'est sa femme qui a donné l'alerte, inquiète de ne pas le voir revenir. L'homme de 57 ans était parti en planche à voile de la plage du Porigo en baie de Quiberon lundi 29 juillet dans l'après-midi et n'avait toujours pas donné de nouvelles en début de soirée. Sitôt l'alerte reçue, le Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (Cross) d'Etel déploie d'importants moyens de recherche alors que la tempête Wolfgang souffle sur l'ouest de la France. L'hélicoptère de la sécurité civile, un navire de la station SNSM de Quiberon et une vedette de la SNSM de La Trinité-sur-Mer sont mobilisés. Les pompiers et les gendarmes effectuent également des patrouilles à terre. Les recherches sont suspendues vers 1h30 du matin en raison des conditions météo. Elles reprennent ce mardi matin vers 7h. Dix minutes plus tard, l'hélicoptère de la sécurité civile repère une planche à voile démâtée, dans le secteur de Locmariaquer. Le véliplanchiste est retrouvé un quart d'heure plus tard : victime d'une avarie, il a trouvé refuge sur une barge et est parvenu à rejoindre la terre au lever du jour, dans le secteur de Saint-Philibert. L'homme a été pris en charge par les pompiers qui l'ont amené à l'hôpital de Vannes. Il souffre d'hypothermie. La dépression Wolfgang a balayé un large quart nord-ouest de l'hexagone entre lundi 29 et mardi 30 juillet. La perturbation, décrite comme "compacte et relativement intense pour la saison" par Météo-France a généré des vents dépassant les 100 km/h à Ouessant (104,4 km/h à 19h) ou à la Pointe du Raz (103,7 km/h à 20h). 1.500 foyers ont été privés d'électricité en Bretagne. Le trafic des TER et TGV a été perturbé et les sapeurs-pompiers sont intervenus à de nombreuses reprises, essentiellement pour des chutes d'arbres et de fils électriques.
L'homme, victime d'une avarie en planche à voile, a trouvé refuge sur une barge et a pu regagner le rivage au lever du jour après avoir dérivé toute la nuit. Il a été pris en charge par les pompiers, souffrant d'hypothermie.
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Un voyage anodin s'est finalement avéré être l'un des périples les plus longs pour certains usagers de la SNCF. Le quotidien régional La Dépêche du Midi révèle l'interminable voyage entre Paris et Toulouse qu'ont vécu près de 300 passagers durant 17 heures. Si le train a démarré à temps à la gare Montparnasse aux alentours de 17h lundi 3 décembre, il n'est finalement arrivé à Toulouse que le lendemain matin, soit mardi 4 décembre, à 10h15, après de nombreuses péripéties. Vers 18h15 lundi 2 décembre, un premier retard a lieu à Grisolles, une commune au sud de Montauban dans le Tarn-et-Garonne. Un accident a provoqué ce ralentissement. Le train finit par reprendre sa route avant de se stopper à 19h, à Bordeaux cette fois. A ce moment-là, c'est l'incompréhension qui prédomine chez les passagers. « Il y avait des alertes d'heure en heure sans que nous ayons une vision globale de combien de temps ça allait durer », confie Jean à la Dépêche du Midi. Quatre heures plus tard, la nouvelle tombe : ils vont devoir passer la nuit à bord du véhicule toujours immobilisé. Aucun horaire de reprise de l'activité n'est par contre communiqué. Le chauffage coupé pendant la nuitCertains usagers refusent de rester toute la nuit sans savoir quand reprendra la circulation. Ils décident de quitter le train pour rejoindre Toulouse via d'autres moyens de transport. Les plus vulnérables ont la chance d'être logés dans des hôtels par la SNCF. Pour ceux qui ont choisi de rester, une longue et rude nuit démarre. « Je n'ai pratiquement pas dormi de la nuit, il faisait très froid et la couverture était très fine », raconte Baptiste. Pire encore, vers une heure du matin, le froid s'est d'autant plus installé avec la coupure du chauffage. Le train redémarre finalement le mardi 3 décembre à 6h40 du matin pour rejoindre Toulouse vers 10h15. Si la SNCF assure « avoir fait ce qu'elle pouvait », les passagers ne digèrent pas. « Je me suis senti piégé, nous n'avions pas les renseignements nécessaires pour prendre une décision. Vers 19 heures, la SNCF aurait dû être en mesure de dire combien de temps l'attente allait durer. J'aurais alors pu trouver une solution », peste Jean dans des propos relayés par La Dépêche du Midi. « Ce qui m'a le plus étonné, c'est l'absence de bus et le peu de personnels sur le quai pour nous informer et nous rassurer », ajoute Baptiste. Face à ces accusations, la société ferroviaire assure avoir fait son maximum. « Nous avons assuré l'accueil des passagers en leur fournissant des plateaux-repas et des couvertures. Il est très difficile de trouver des bus au pied levé le soir », déclare-t-elle auprès du quotidien régional. Elle justifie également la coupure de chauffage pour « une question d'alimentation ». Enfin, malgré le préjudice subi par les usagers, ces derniers n'ont pas l'assurance d'être dédommagés. « Il s'agit d'une cause externe, donc en principe, le remboursement n'a pas lieu », souligne la SNCF.
La Dépêche du Midi raconte l'interminable trajet de 300 passagers à bord d'un train parti lundi 2 décembre à 17 heures de Paris pour n'arriver qu'à 10h15 le lendemain à Toulouse.
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Un adolescent est décédé vendredi 4 octobre devant un collège des Lilas, en Seine-Saint-Denis, après avoir été poignardé, a appris l'AFP d'une source proche de l'enquête. Trois mineurs, dont l'un est blessé, ont été placés en garde à vue, soupçonnés d'être les auteurs des coups de couteau reçus par la victime scolarisée à Aubervilliers, également en Seine-Saint-Denis, a précisé cette source. L'enquête a été confiée à la police judiciaire de Seine-Saint-Denis. L'agression, qui ressemble à un "conflit entre quartiers", a eu lieu "dans un cadre scolaire", au stade municipal Jean-Jaurès, où se tenaient des cours d'EPS à la fois pour les élèves du collège Pierre et Marie Curie -où étaient scolarisés les trois jeunes en garde à vue- et les élèves du lycée voisin de Paul-Robert, a-t-on appris auprès d'une source proche du dossier. La victime se serait interposée au cours d'un "conflit entre deux individus de deux groupes opposés" et n'était pas la cible, a ajouté une autre source. Le jeune était en arrêt cardio-respiratoire à l'arrivée des secours qui ne sont pas parvenus à le réanimer après l'agression qui a eu lieu en fin de matinée. Il ne s'était pas présenté en classe vendredi matin. Un premier mineur, blessé au visage par un coup de couteau, a été interpellé sur les lieux de l'agression et placé en garde à vue. Puis deux autres mineurs ont été arrêtés également aux Lilas, avant d'être eux aussi placés en garde à vue, soupçonnés d'être les coauteurs. Le recteur de l'Académie de Créteil qui s'est rendu sur les lieux vendredi après-midi a réagi dans un tweet: "J'apprends avec beaucoup de tristesse le décès d'un lycéen de notre académie qui fait suite à un affrontement survenu ce matin sur une installation sportive aux Lilas. Toutes mes pensées vont à sa famille et à ses proches à qui j'adresse mes plus sincères condoléances". Il y a un an, un collégien de 13 ans avait été tué dans une rixe entre jeunes des Lilas et de Bagnolet, du Pré-Saint-Gervais et de Romainville, d'autres villes de Seine-Saint-Denis aux portes de Paris. Quatre adolescents âgés de 15 à 16 ans avaient été mis en examen et placés en détention et un cinquième jeune, âgé de 17 ans, avait été placé sous le statut intermédiaire de témoin assisté.
Il se serait interposé lors d'une bagarre entre deux autres élèves.
orangesum-248
C'est un véritable séisme qui a été annoncé samedi 29 février à l'Assemblée nationale. Le Premier ministre Edouard Philippe a affirmé que le gouvernement allait utiliser l'article 49-3 de la Constitution pour faire passer le projet de réforme des retraites discuté depuis plusieurs semaines. Il assure ne pas le faire pour « mettre fin au débat mais pour mettre fin à cet épisode de non-débat à un parlement privé de sa fonction éminente de faire la loi ». Pourtant, c'est une véritable levée de boucliers qui démarre dans la sphère politique. Les huées se sont faites entendre lors de l'élocution du Premier ministre. Le député LFI François Ruffin accuse le gouvernement de « mettre en place une fausse urgence à faire cette réforme alors qu'il n'y avait aucune urgence ». Son allié Adrien Quatennens, député de la première circonscription du Nord, évoque un « LBD parlementaire » sur ses réseaux sociaux. Ce passage en force du gouvernement ne semble pas non plus convaincre les autres représentants de gauche. Le député européen Raphaël Glucksmann estime que ce 49-3 « est la conclusion logique d'un immense fiasco et laissera des traces profondes ». Une motion de censure en préparationJean-Luc Mélenchon compte bien réagir pour faire face à cette stratégie « déloyale » du gouvernement. Une motion de censure est en préparation. « Je viens de me concerter avec le président du groupe communiste André Chassaigne, nous sommes en train de préparer le texte. Les socialistes que nous avons vu disent qu'ils sont disposés à signer cette motion de censure et par conséquent, il y aura censure », déclare-t-il au micro de BFMTV. Il rappelle également « la violence extraordinaire de ces procédés ». Marine Le Pen souligne, elle, le « cynisme » du gouvernement qui se servirait à ses yeux de l'actualité chargée dans le pays pour utiliser plus sereinement ce 49-3. « Déclencher le 49-3, un samedi soir, sachant que l'opposition a 24h pour déposer et faire signer une motion de censure, c'est tout à faire incorrect de leur part », estime-t-elle auprès de BFMTV. « Ils se servent en réalité de l'angoisse, de l'inquiétude des Français sur la crise du coronavirus pour pouvoir faire passer ce qui représente à l'évidence un coup de force. »Un timing que ne comprend pas non plus le député LR Eric Ciotti. « Le 49-3 dégainé en catimini en pleine épidémie du coronavirus. Une pantalonnade comme épilogue d'une réforme injuste. Le Premier ministre, au lieu de faire de la mauvaise politique politicienne ferait mieux de se mobiliser contre la crise sanitaire majeure qui frappe notre pays », dénonce-t-il sur son compte Twitter.
Le Premier ministre Edouard Philippe a annoncé l'utilisation de l'article 49-3 pour faire passer la réforme des retraites. Une décision majeure qui a suscité de vives réactions chez ses opposants politiques.
orangesum-249
Interrogé sur le mouvement de fronde antifiscale qui agite depuis plusieurs semaines une partie de la population, Emmanuel Macron a dit une nouvelle fois mardi matin 6 novembre "comprendre" cette "colère", lors d'un entretien diffusé sur Europe 1."Le gouvernement ne se trompe pas, il va dans la bonne direction", a affirmé le président de la République. Mais "il faut aider nos citoyens les plus modestes qui n'ont pas le choix". Pris à partie quelques heures plus tard par des habitants dans les rues de Verdun, il a assuré vouloir "apporter des solutions en profondeur". "On n'écrase personne", a-t-il insisté, promettant de "trouver un mécanisme" pour "accompagner" les ménages qui connaîtraient des difficultés. Élargir les conditions d'accès au "chèque énergie"Première piste évoquée : un élargissement des conditions d'accès au "chèque énergie", versé aux Français les plus modestes peinant à se chauffer, et qui doit passer en 2019 à 200 euros en moyenne contre 150 euros cette année. Le ministre des Comptes publics Gérald Darmanin a jugé nécessaire de rendre "plus simple" ce dispositif, créé pour remplacer les tarifs sociaux de l'électricité et du gaz, et versé à environ 3,7 millions de ménages. Des indemnités pour les salariés en voitureConcernant les travailleurs contraints de prendre leur véhicule, le gouvernement a confirmé que les indemnités versées par les régions, comme le font les Hauts-de-France, qui versent 20 euros par mois à partir de 60 km aller-retour de trajet quotidien, seraient "défiscalisées". Ces aides versées par les collectivités résultent d'une "bonne philosophie", a estimé le chef de l'État, assurant que cette "défiscalisation", pour l'instant très théorique, s'agissant d'aides n'existant pas en dehors des Hauts-de-France, serait généralisée à l'ensemble du territoire. Les solutions devront "répondre exactement aux besoins exprimés", a plaidé Gilles Le Gendre, chef de file La République en marche (LREM) à l'Assemblée nationale, assurant que les députés de la majorité travaillaient à des réponses "très ciblées". L'opposition pas convaincueLes pistes avancées par l'exécutif ont suscité l'incompréhension au sein de l'opposition, mais aussi chez les élus régionaux. C'est à l'État "de financer les mesures palliatives en termes de pouvoir d'achat", le rôle des régions "n'est pas de compenser les mesures fiscales nationales", a affirmé l'association Régions de France, présidée par le centriste Hervé Morin. Emmanuel Macron "est un pompier pyromane: il propose un allègement de taxes pour compenser une augmentation des taxes", a réagi la porte-parole des Républicains Laurence Sailliet, le président du parti Laurent Wauquiez dénonçant lui "un marché de dupes". Pour Marine Le Pen, la proposition d'Emmanuel Macron est "assez gonflée". Il "transfère aux régions (...) le soin de compenser l'hyperfiscalité qu'il a décidée sur les carburants", a déclaré la présidente du Rassemblement national (ex-FN), dont le parti participera aux manifestations du 17 novembre.
Refonte du chèque énergie, défiscalisation des aides au transport, discussions avec les entreprises : le gouvernement a précisé mardi 6 novembre ses pistes pour accompagner les ménages pénalisés par la flambée des prix des carburants.
orangesum-250
L'Airbus A330 qui transporte le président de la République est un endroit particulièrement secret. Depuis l'arrivée d'Emmanuel Macron à l'Elysée, de nombreuses choses ont changé, notamment au niveau du protocole, comme l'explique le Journal du dimanche. Dorénavant, le chef de l'Etat vient saluer personnellement, parfois avec son épouse, chacun des 60 passagers de l'avion juste avant le début de la procédure de décollage. Une délégation choisie à chaque voyage par Emmanuel Macron lui-même. "Le Président a décidé de resserrer sa délégation et d'en faire un outil diplomatique, ce qui n'était pas forcément le cas avant", déclare-t-on du côté de l'Elysée. Le JDD dévoile également des informations plus prosaïques. Selon l'hebdomadaire, l'avion présidentiel revient à un coût compris entre 20 000 et 22 000 euros de l'heure de vol. La sécurisation des communications, enjeu crucial pour l'entourage du président et l'armée de l'air, qui opère les vols, est poussée au maximum. "Le Président peut communiquer avec n'importe qui dans le monde, à n'importe quelle heure, avec la même protection et la même sécurité qu'à l'Elysée. C'est un bureau volant, il faut qu'il puisse faire dans l'avion tout ce qu'il fait au palais", confie la présidence. En effet, Emmanuel Macron dispose de son bureau, auquel sont accolées une salle de réunion, une salle de bain et une chambre dans laquelle il peut profiter, si le vol est assez long, de quelques heures de sommeil. Le chef de l'Etat et ses passagers peuvent en outre profiter de plateaux-repas parfois préparés en personne par le chef de l'Elysée, Guillaume Gomez. Le pilote de l'appareil, lui, doit être titulaire d'une habilitation spéciale pour pouvoir prendre les commandes d'un appareil pas comme les autres. Un appareil qui doit, une fois tous les deux ans, être immobilisé pendant un mois pour maintenance.
L'avion présidentiel offre toutes les conditions de confort et de sécurité pour Emmanuel Macron et son équipe lors des déplacements du chef de l'Etat. Le JDD en dévoile les coulisses.
orangesum-251
En première instance, un juge fédéral de Los Angeles avait au contraire estimé en janvier 2019 que le harcèlement sexuel n'était pas applicable dans le cas de la comédienne, qu'il avait toutefois à l'époque autorisée à entamer des poursuite civiles. Ashley Judd, 52 ans, fut l'une des premières à avoir brisé le silence sur les agissements d'Harvey Weinstein, accusé de harcèlement, d'agression sexuelle ou de viol par plus de 80 femmes, dont des stars comme Angelina Jolie, Gwyneth Paltrow ou encore Léa Seydoux. Le magnat déchu a été condamné au printemps à New York à une peine de 23 ans de prison pour viol et agression sexuelle. Dans le cadre de procédures distinctes ouvertes à Los Angeles, il est également accusé par trois femmes de crimes similaires commis en Californie. Dans une plainte déposée en avril 2018, Ashley Judd affirme que M. Weinstein a anéanti ses chances d'apparaître dans la trilogie fantastique de Peter Jackson "Le Seigneur des anneaux", l'une des plus lucratives de l'histoire du cinéma, en disant au réalisateur et à son équipe que travailler avec la comédienne était "un cauchemar". Des affirmations que Peter Jackson a publiquement confirmées dans des interviews."Avec ces attaques sans fondement, M. Weinstein a réussi à faire inscrire Mme Judd sur une liste noire et a mis fin pour elle à la possibilité de travailler sur ce qui est devenu une série de films générant des milliards de dollars et 17 Oscars", dénonce la plainte. Ashley Judd dit avoir été punie pour "avoir rejeté ses avances sexuelles un an plus tôt (en 1997), quand il l'avait coincée dans sa chambre d'hôtel sous le prétexte de parler affaires".- "Jamais cherché à se venger" -En première instance, le juge de Los Angeles avait estimé que la loi en vigueur à l'époque sur le harcèlement sexuel ne s'appliquait pas aux relations entre acteurs et producteurs. Elle a certes été modifiée depuis pour inclure producteurs et réalisateurs, mais n'est pas rétroactive, avait-il jugé. La cour d'appel saisie par la comédienne a quant à elle estimé que le rapport de force entre Harvey Weinstein et Ashley Judd était à la faveur du premier et "lui permettait d'exercer des pressions sur Mme Judd grâce à sa position professionnelle et son influence en tant que grand producteur d'Hollywood". Les juges ont renvoyé l'affaire devant le tribunal fédéral de Los Angeles. L'avocate d'Harvey Weinstein, Phyllis Kupferstein, a affirmé à l'AFP qu'elle attendait avec impatience ce procès pour "faire toute la lumière" sur ce dossier."Les détails de l'enquête montreront que M. Weinstein n'a ni diffamé Mme Judd, ni nui à sa carrière, et n'a certainement jamais cherché à se venger d'elle", déclare l'avocate dans un communiqué, faisant valoir que son client n'avait "aucune autorité" sur le projet de "Seigneur des anneaux". Le défenseur d'Ashley Judd, Theodore Boutrous Jr., s'est de son côté félicité de la décision de la cour d'appel californienne, preuve selon lui que la loi interdit le harcèlement sexuel même hors des relations professionnelles classiques. Dans sa plainte, Ashley Judd réclame des dommages et intérêts d'un montant non spécifié et s'est engagée à les reverser à des organisations de défense des victimes de harcèlement sexuel au travail. Harvey Weinstein a démenti tout harcèlement ou rapport sexuel non consenti.
L'actrice américaine Ashley Judd peut finalement poursuivre pour harcèlement sexuel le producteur déchu Harvey Weinstein, qu'elle accuse d'avoir ruiné sa carrière pour avoir résisté à ses avances, a jugé mercredi une cour d'appel de Californie.
orangesum-252
Le président du conseil départemental de Mayenne Olivier Richefou a accusé l'Agence régionale de santé de "stigmatiser" son département en publiant "des chiffres alarmistes" sur l'épidémie de Covid-19 sur son territoire. "En continuant à publier des chiffres alarmistes, sans mise en perspective et décorrélés des résultats des autres départements, l'ARS (des Pays de la Loire) continue à stigmatiser encore plus la Mayenne aux yeux des Français et de nos voisins européens. En témoigne la décision récente de la Belgique qui place notre département en liste rouge", a déploré l'élu UDI, tout en précisant "n'en vouloir aucunement aux Belges" mais "en vouloir à l'ARS". Selon lui, "l'ARS laisse entendre que la situation de la Mayenne serait incontrôlée, alors qu'au contraire toutes les mesures sanitaires, notamment celles concernant le port du masque, sont prises, respectées et appliquées scrupuleusement par la population." Il estime que l'évolution des chiffres depuis une semaine montre que "nous parvenons à maîtriser la situation sanitaire". En outre, il souligne que "la Mayenne ne compte aucune personne en réanimation et que le nombre de décès est resté stable depuis le début de la crise et bien en deçà de la moyenne nationale". Depuis lundi, le masque est obligatoire dans tous les lieux publics de 69 communes de la Mayenne, département où les indicateurs "confirment la circulation active du virus", selon une décision de la préfecture de Mayenne. Plusieurs nouveaux foyers de Covid-19 ont été identifiés la semaine dernière dans le département, touchant principalement des entreprises et des personnes vulnérables ou précaires dans des structures sociales ou médico-sociales.
Selon Olivier Richefou, les données présentées ne reflètent pas la "réalité sanitaire" sur le terrain.
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"Quand vous avez un drame pareil, c'est un échec pour tout le monde", a déclaré le procureur adjoint de Nantes, Yvon Ollivier, au cours d'une conférence de presse. Le suspect François V., chef d'équipe dans une briqueterie, traîne derrière lui un lourd casier judiciaire. En décembre 2005, ce Poitevin d'origine, alors directeur de site industriel, avait été condamné aux assises à 18 ans de réclusion criminelle pour neuf viols, trois tentatives et une agression sexuelle commis dans la Vienne, en Charente-Maritime et en Charente entre 2001 et 2003. Ses victimes étaient bâillonnées, ligotées, les yeux bandées, parfois sous la menace d'un couteau. Libéré en 2016, il avait retrouvé du travail, avait déménagé, à Mésanger, en Loire-Atlantique, près d'Ancenis. "Il avait même trouvé une compagne. On a pu penser à une forme de stabilisation", a précisé M. Ollivier, assurant qu'il n'y avait "pas le moindre élément qui puisse (laisser) penser à une fragilisation de l'intéressé ces derniers temps qui aurait pu le conduire à passer à l'acte.""Dans ce dossier, on a affaire à quelqu'un qui présentait une figure tout à fait lisse", a insisté le magistrat, soulignant que le suspect respectait l'ensemble des obligations de son suivi socio-judiciaire, notamment l'injonction de soin."Il voyait une fois tous les deux mois un psychothérapeute", a-t-il précisé. Et pourtant, quand François V. vient à Nantes, rue Adolphe-Moitié, le 20 août dernier, c'est bien dans le but de passer à l'acte, a-t-il reconnu en garde à vue. Il avait déjà fait des repérages dans cette rue et y trouve ce jour-là un appartement inoccupé car en travaux.- "Forme de regret"-"La victime passait par là, elle a eu le malheur de lui plaire", a dit le magistrat. Il parvient à la faire monter en lui demandant de l'aide pour porter un carton, un mode opératoire qu'il avait déjà utilisé dans le passé. Violée, l'adolescente a ensuite été étranglée avec un câble. "Il s'agissait de l'empêcher de crier", a dit le magistrat. Puis, l'homme asperge sa victime d'eau de javel et met le feu à l'appartement. Ce sont les pompiers, appelés pour un incendie, qui découvriront son corps. Verbalisé pour stationnement gênant le jour des faits, le suspect a vite été identifié par les enquêteurs puis suivi dans ses moindres faits et gestes. Son ADN a également été retrouvé sous les ongles de la victime. Une vingtaine d'enquêteurs de la police judiciaire de Nantes, renforcés notamment par la brigade de recherche et d'intervention, ont été mobilisés. Interpellé jeudi à 16H30, "il a livré spontanément des aveux précis et circonstanciés", a indiqué Pascal Gontier, directeur interrégional adjoint de la police judiciaire de Rennes. Le suspect a été déferré samedi au parquet de Nantes, qui a ouvert une information judiciaire pour homicide volontaire suivi d'un autre crime en récidive, viol en récidive et destruction volontaire par incendie en récidive. Sa compagne, qui connaissait son passé judiciaire mais pas les derniers faits, a été laissée libre."Il a exprimé une forme de regret", a déclaré M. Ollivier, décrivant "quelqu'un qui s'interroge un peu sur lui-même". Le suspect a été mis en examen et placé en détention provisoire, a annoncé le parquet samedi soir.
"C'est un échec pour la société", a reconnu samedi un magistrat. Un homme de 45 ans, déjà condamné pour 12 viols et tentatives, a avoué le viol et le meurtre d'une adolescente de 15 ans le 20 août à Nantes.
orangesum-254
Il quitte donc la présidence de CMI France, le groupe de médias français du milliardaire tchèque Daniel Kretinsky (Elle et ses déclinaisons, Version Femina, Télé 7 Jours, Télé 7 jeux, France dimanche et Ici Paris ainsi que l'hebdomadaire Marianne), qu'il assurait depuis début 2019."A la suite de l'annonce de la création du FDPI (Fonds de dotation pour une presse indépendante) garantissant la stabilité et l'indépendance actionnariales de Libération, le management du titre est renforcé: Denis Olivennes est nommé DG et co-gérant de Libération. A l'issue de la création du Fonds de dotation, il prendra la présidence de Presse Indépendante SAS, société en charge du management de journal, dont il aura le contrôle opérationnel", précise le texte. Il "travaillera avec Laurent Joffrin, directeur de la rédaction, le management et les équipes de Libération pour construire ensemble l'avenir du journal autour de cinq piliers fondamentaux : la stabilité actionnariale, l'indépendance de la rédaction, l'excellence éditoriale, le développement numérique, la pérennité économique". Denis Olivennes, 59 ans, a dirigé Numéricable, Canal+, la Fnac et le groupe Nouvel Observateur, avant de présider le directoire de Lagardère Active (ancienne division du groupe Lagardère dont dépendait notamment la radio Europe 1) entre 2011 et 2018."Je remercie Patrick Drahi (fondateur d'Altice, propriétaire de Libération) pour sa confiance et pour l'honneur qu'il me fait. Avec les équipes de Libération, nous allons travailler ensemble à construire l'avenir du journal, dans la fidélité à son histoire et le respect scrupuleux de ses valeurs de quotidien de gauche, incomparable sur le plan culturel, libre et provocateur dans son approche, rigoureux en termes d'information", indique-t-il dans le texte."Les journalistes, salariés, pigistes, lecteurs, partenaires et fidèles soutiens de ce titre unique dans l'univers des médias peuvent compter sur mon engagement à leurs côtés. Nous allons poursuivre et amplifier la dynamique actuelle en particulier sur le numérique, afin d'assurer le développement de Libération et son équilibre économique qui sont la condition de sa liberté", poursuit le nouveau dirigeant. Clément Delpirou, directeur de Libé depuis deux ans et demi, a décidé de quitter le groupe pour une "nouvelle aventure". Mi-mai, Altice France, propriétaire de Libération, avait créé la surprise en annonçant son intention de se séparer du journal pour le transférer dans une société à but non lucratif, un dispositif inédit pour un quotidien en France et censé garantir l'indépendance du titre, mais qui avait suscité des doutes chez les salariés.
Denis Olivennes, ancien patron de Canal+, d'Europe 1 ou du Nouvel Obs, a été nommé directeur général et cogérant du journal Libération, en remplacement de Clément Delpirou, selon un courriel interne envoyé par la direction jeudi et consulté par l'AFP.
orangesum-255
1 770. C'est le nombre de plaintes de consommateurs recensées sur le secteur de la rénovation énergétique. Ce chiffre, en hausse de 20% par rapport à 2018, alerte le gouvernement, qui est décidé à réagir pour endiguer ce phénomène. Il entend lutter contre la fraude dans la rénovation énergétique, notamment en renforçant les contrôles et en s'attaquant aux "démarchages téléphoniques abusifs" qui "pourrissent la vie des Français", selon les propos du ministre du Logement Julien Denormandie, mardi. Le gouvernement veut ainsi "renforcer le label RGE" (reconnus garant de l'environnement), le label qui certifie les entreprises qui peuvent faire bénéficier à leurs clients des aides publiques dédiées aux normes environnementales."Actuellement les entreprises qui demandent le label RGE sont contrôlées sur un chantier de leur choix, nous allons faire en sorte que ce soit les organismes de contrôles qui choisissent le chantier qu'ils veulent contrôler", a détaillé Julien Denormandie, annonçant cette mesure pour "le premier semestre 2020". Contrôles renforcés"Les contrôles seront aussi renforcés sur les domaines identifiés comme critiques", comme les travaux sur les plafonds et les chaudières à bois, a-t-il ajouté, avec deux contrôles par période de 4 ans. Par ailleurs, "nous ne nous interdisons rien pour arrêter le démarchage" sur le "sujet complexe" de la rénovation énergétique, a-t-il assuré. L'interdiction pure et simple du démarchage téléphonique sur la rénovation énergétique est même "envisagée", a ajouté la secrétaire d'État auprès du ministre de l'Économie Agnès Pannier-Runacher, également présente à la conférence de presse. Une campagne de communication grand public va également être menée par la DGCCRF (direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) afin d'informer les consommateurs sur les bons réflexes à adopter lorsqu'ils souhaitent faire des travaux de rénovation énergétique. Agnès Pannier-Runacher a annoncé que la DGCCRF allait généraliser le recours au "Name and Shame", en identifiant publiquement les entreprises ne respectant par la règlementation sur le sujet. Emmanuelle Wargon, secrétaire d'État auprès de la ministre de la Transition écologique et solidaire, a toutefois relevé que "seulement 2% des travaux sont non-conformes", selon les évaluations de son ministère. Entre août 2018 et août 2019, 1.770 plaintes de consommateurs ont été recensées sur le secteur de la rénovation énergétique par la DGCCRF, selon Agnès Pannier-Runacher. Ce chiffre est en hausse de 20% par rapport à l'année précédente.
Les contrôles devraient être renforcés face à des arnaques de plus en plus fréquentes.
orangesum-256
C'était l'heure du duel. Dans la soirée du jeudi 27 septembre, Édouard Philippe et Laurent Wauquiez se sont retrouvés face à face. Le plateau de "l'Émission politique" de France 2 a été le théâtre de l'affrontement entre les deux poids lourds. Le leader des Républicains n'a pas tardé à ouvrir l'hostilité au sujet de la question migratoire, demandant à plusieurs reprises : "Le niveau de l'immigration en France est-il trop élevé ?" Le Premier ministre l'a esquivé : "La vérité est que la pression migratoire est incroyablement intense et que si nous voulons régler cette question, nous devons travailler avec les pays d'origine.""Vous avez un problème avec la vérité Monsieur Wauquiez"Les deux hommes ont ensuite évoqué l'Europe et la campagne à venir des élections européennes en 2019. Laurent Wauquiez a notamment accusé le gouvernement "d'opposer les populistes et les réformistes". Édouard Philippe lui a répliqué : "La crise que connaît l'Europe est absolument considérable (...) Lorsque je vois au sein de l'Europe des gouvernements qui remettent en cause le droit de la presse ou la justice. Quand je vois ces remises en cause, je me dis que nous devons sauver l'Europe. L'enjeu des élections européennes sera de savoir si nous voulons de l'Europe ou si nous la défaisons."Édouard Philippe et Laurent Wauquiez se sont aussi adressés des piques dans une ambiance tendue. "Vous avez un problème avec la vérité Monsieur Wauquiez", a lancé le Premier ministre au sujet de la prétendue volonté du gouvernement d'intégrer l'Albanie à l'Union européenne. "Vous avez un problème avec la réalité", a répliqué le leader de la droite. En outre, les deux hommes se sont aussi écharpés au sujet de la géographie. Édouard Philippe dédramatise l'affaire BenallaAu début de "l'Émission politique", Édouard Philippe avait répondu aux questions des journalistes. Le Premier ministre a d'abord été invité à réagir sur l'affaire Benalla et il a tenté de dédramatiser les choses : "Je crois que les Français ont compris cette affaire, plus vite que les autres. Ce n'est pas une affaire d'État, mais une affaire individuelle." L'ancien maire du Havre a adopté la même attitude concernant le conseil donné par Emmanuel Macron à un jeune horticulteur, qu'il invitait à "traverser la rue" afin de trouver un emploi. "Je ne trouve pas cet extrait méprisant (...) Derrière l'épiphénomène, regardons le fait qui est essentiel. Il y a énormément d'entreprises qui veulent embaucher, mais qui ne peuvent pas.""Une forme de dégressivité de l'assurance chômage peut avoir du sens"Édouard Philippe s'est également exprimé au sujet de l'emploi, ne fermant pas la porte à la dégressivité de l'assurance chômage. "Une forme de dégressivité de l'assurance chômage peut avoir du sens", a-t-il notamment assuré. S'il reste opposé à la GPA, le Premier ministre a effectué un revirement au sujet de la PMA. Après avoir longtemps été contre, le chef du gouvernement a changé d'avis. "À titre personnel, je suis plutôt favorable. On peut y aller. Je pense que l'on peut avancer."
Le Premier ministre et le numéro un des Républicains se sont affrontés jeudi 27 septembre au soir sur le plateau de "l'Émission politique" de France 2. Le chef du gouvernement s'était auparavant exprimé sur plusieurs sujets.
orangesum-257
Le président de la République est-il contaminé ? C'est la question que des internautes se sont posé après l'annonce du changement d'agenda d'Emmanuel Macron ce lundi 2 mars. L'Elysée a balayé la rumeur naissante. "Non, Emmanuel Macron n'a pas attrapé le coronavirus" et "non, le président n'est pas confiné", ont indiqué les services de la présidence au Parisien."Compte tenu de l'évolution de la crise du coronavirus, le président a décidé de modifier son agenda cette semaine afin de se concentrer pleinement sur le suivi de la gestion de la crise", a annoncé l'Élysée plus tôt dans la journée. Emmanuel Macron a annulé ou reporté trois déplacements dont le dîner annuel du Conseil représentatif des institutions juives (Crif) prévu mardi soir, ainsi que deux visites prévues les deux jours suivants dans le Gers, et en Ile-de-France. Un changement d'agenda visant à se rendre disponible et mobilisable pour gérer la crise du coronavirus dont le nombre de cas a considérablement augmenté ces derniers jours en France. "Dans ce contexte, (Emmanuel Macron) sera amené à effectuer plusieurs déplacements ou rendez-vous dans le courant de la semaine à la rencontre des personnels hospitaliers, de la population et des autorités sanitaires", a ainsi ajouté l'Elysée dans son communiqué. Le chef de l'Etat devrait renouveler des visites dans des établissements de soins à l'image de celle effectuée le 27 février à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris. Le dernier bilan faisait état de 130 cas de contamination sur le territoire français dont 12 guéris et 2 morts. Mais au moins un nouveau décès lié au coronavirus a été constaté dans l'Oise ce lundi.
Certains ont vu dans l'annonce de l'annulation ou du report de plusieurs déplacements du président prévus cette semaine un signe qu'il avait lui-même été contaminé par le Covid-19. Une rumeur que l'Elysée a balayée ce lundi.
orangesum-258
Du Royaume-Uni à l'Australie, en passant par la France et la Tunisie, les manifestants ont bravé les appels des autorités à rester chez soi en raison de la crise sanitaire dans un mouvement de protestation inédit qui s'est greffé sur celui ayant embrasé les Etats-Unis. Après plusieurs heures de rassemblement pacifique, des incidents ont éclaté en fin de journée aux abords de Downing Street, dans le centre de Londres. Des projectiles comme des bouteilles ont été lancés sur la police qui a chargé à cheval pour tenter de disperser les manifestants. Rassemblés auparavant près du Parlement non loin, des milliers de personnes, le visage souvent recouvert d'un masque, mais sans forcément respecter les règles de distanciation, avaient brandi des pancartes reprenant le slogan "Black Lives Matter" (Les vies noires comptent). Pour Tammy Turvy, qui travaille dans le secteur éducatif, il est "important" de se mobiliser contre "toutes les atrocités", notamment pour "ceux qui sont morts aux mains des autorités" dans le monde. - Une autre "pandémie" -"Le Royaume-Uni n'est pas innocent", ont dénoncé les manifestants, tambours battants. Ils ont aussi observé une minute de silence, agenouillés et poings levés, avant de se diriger pour certains vers l'ambassade des Etats-Unis, salués par les klaxons des automobilistes. Comme dans la capitale britannique, ils étaient des milliers à Manchester (Nord-Ouest) pour "en finir avec le racisme", une autre "pandémie". Inspiré par le tragique événement, le célèbre street artiste Banksy a dévoilé sur Instagram une nouvelle œuvre, où l'on voit une bougie veillant à côté d'une photo d'une personne noire mettre le feu au drapeau américain. "Les personnes de couleur sont abandonnées par le système. Le système blanc", déplore-t-il.- Procureur légèrement blessé -En Australie, premier pays à ouvrir le bal international de l'indignation samedi, des milliers de personnes ont manifesté à travers le pays, brandissant des banderoles "Je ne peux pas respirer", en référence à la plainte prononcée par George Floyd, dont le cou a été obstrué pendant près de neuf minutes par le genou du policier qui l'avait arrêté pour un délit mineur. Pour les organisateurs, cette affaire trouve de nombreux échos dans leur pays: ils souhaitaient dénoncer aussi le taux d'emprisonnement très élevé parmi les Aborigènes, et les morts - plus de 400 ces trente dernières années - de membres de cette communauté alors qu'ils étaient détenus par la police. En France, où le drame américain a ravivé le souvenir d'Adama Traoré, un jeune homme noir mort en 2016 après une interpellation par des gendarmes, des actions qui ont rassemblé au total plus de 23.000 personnes selon la police ont été organisées dans plusieurs villes pour dénoncer le "racisme" et "l'impunité" qui règneraient au sein des forces de l'ordre. A Metz, la fin de la manifestation a été marquée par des incidents et le procureur de cette ville de l'Est a été légèrement blessé. A Paris, malgré l'interdiction des autorités, plusieurs milliers de personnes ont réclamé "Justice pour tous" près de l'ambassade américaine, dont elles ont été tenues à l'écart par les forces de l'ordre déployées en masse. Mahmoud, danseur noir de 29 ans, voit dans ces mobilisations un "petit espoir de faire changer les choses" et de faire reculer un racisme dont il se dit régulièrement victime. En Allemagne, plusieurs dizaines de milliers de manifestants ont défilé dans l'après-midi partout dans le pays. Les joueurs du Bayern Munich, le leader du championnat, ont également témoigné leur solidarité en s'échauffant samedi avec un t-shirt portant l'inscription "Carton rouge contre le racisme - BlackLiveMatters", avant le match de Bundesliga contre Leverkusen. Sur la place centrale de Turin (Nord de l'Italie), des jeunes manifestants ont observé huit minutes de silence tandis qu'à Tunis, environ 200 personnes ont réclamé de pouvoir "respirer" face au racisme, qui "étouffe" dans ce pays où des migrants de l'Afrique subsaharienne affirment souvent être victimes d'agressions verbales et physiques. A Varsovie, un millier de personnes, souvent jeunes et vêtues de noir, ont été rejointes par le candidat de la gauche à la présidentielle, Robert Biedron, le visage masqué. Au Canada, plusieurs milliers de personnes ont manifesté à Toronto, pour la seconde journée consécutive. Des manifestations ont aussi eu lieu dans d'autres villes canadiennes, dont Saint-Jean de Terre Neuve. Une manifestation de grande ampleur est prévue dimanche à Montréal.
Malgré la pandémie de nouveau coronavirus, des dizaines de milliers de personnes dans le monde ont battu le pavé samedi pour exprimer leur ras-le-bol du racisme et des brutalités policières après la mort du Noir américain George Floyd, asphyxié par un policier blanc.
orangesum-259
Depuis l'incendie de la cathédrale Notre-Dame de Paris, le 15 avril dernier, des concentrations anormales de plomb ont été relevées aux alentours du monument. Vendredi 26 juillet, l'association Robin des Bois a déposé une plainte contre X auprès du procureur de Paris pour "carences fautives dans la mise en oeuvre des mesures de police générale (notamment la protection et l'information des populations et des travailleurs) ayant pour conséquence la mise en danger délibérée de la personne d'autrui et la non-assistance à personne en danger"."Les autorités compétentes, y compris le diocèse (...) ont omis de porter secours aux populations permanentes, temporaires et aux travailleurs et les ont laissé subir les retombées toxiques", selon le texte de la plainte. Les autorités auraient dû "prendre les mesures immédiates de confinement de la population riveraine et des travailleurs", "empêcher les attroupements à proximité de l'incendie pendant qu'il faisait rage", "imposer un éloignement et un confinement des populations", "énoncer des recommandations sanitaires immédiatement après le sinistre ou du moins dans des délais raisonnables c'est-à-dire 24/48 heures après", estime l'association de défense de l'environnement. L'association pointe la mairie de Paris, le ministère de la Culture, l'Agence régionale de santé (ARS) d'Île-de-France, la préfecture de police de Paris et la préfecture d'Île-de-France. Plusieurs centaines de tonnes de plomb, contenues dans la charpente de la flèche et la toiture ont fondu pendant l'incendie et se sont volatilisées sous forme de particules. Depuis, des taux de concentration important de plomb ont été mesurés autour du monument. Si des prélèvements ont été réalisés dans un rayon de 500 mètres autour de la cathédrale, en particulier dans les établissements scolaires, l'Agence régionale de santé (ARS) a élargi le 18 juillet le périmètre, des mesures faisant apparaître à l'extérieur de cette zone des niveaux supérieurs à la référence de 5.000 μg/m2. Les enfants sont particulièrement exposés à une pollution au plomb. "Ils absorbent 4 à 5 fois plus de plomb que les adultes", leur curiosité "innée" faisant qu'ils portent à la bouche des objets qui ont pu être contaminés, selon l'OMS. Vendredi, un groupe scolaire situé rue Saint-Benoît dans le 6e arrondissement de Paris a été fermé, en raison d'un taux en plomb trop important. Il ne rouvrira pas tant que le taux ne redescendra pas à 1.000 μg/m2, a souligné Emmanuel Grégoire, le premier adjoint à la mairie de Paris qui a précisé que quasiment toutes les écoles concernées par une éventuelle pollution au plomb étaient fermées pour les vacances et que la seule encore ouverte pour accueillir un centre de loisirs avait des taux de plomb inférieurs à la norme. Le 25 juillet, le chantier de Notre-Dame de Paris est suspendu "quelques jours" afin de "mettre à plat" les règles de précaution sanitaires pour les personnes travaillant sur place, celles-ci n'étant "pas suffisamment appliquées". Une exposition aiguë ou chronique à des niveaux élevés de plomb entraîne des troubles digestifs, une perturbation des reins, des lésions du système nerveux ou des anomalies de la reproduction.
L'association Robin des Bois accuse les autorités d'avoir tardé à réagir et d'avoir manqué de transparence.
orangesum-260
Sur les deux embarcations en bois que le navire humanitaire a secourues jeudi, les 118 migrants de tous horizons partageaient ce même rêve, parfois pour des raisons radicalement différentes. Rien qu'à l'évocation de la Libye, Hafiz, un Érythréen de 30 ans, plonge sa tête entre ses mains, comme pour éviter des coups. "Tout ce que je veux, c'est sauver ma peau. Si je restais en Libye, on aurait fini par me tuer. Cette mer aussi, j'aurais pu y mourir, mais j'avais au moins une infime chance de m'en sortir", raconte-t-il à l'AFP, dont un journaliste est embarqué à bord. En quatre ans, il y a connu la torture, les enlèvements, les passages à tabac, les amis abattus devant lui pour un portable, et, surtout, trois ans de prison "pour rien, sans voir la lueur du jour". "Au bout de trois ans, un geôlier m'a demandé ce que je faisais là. J'ai répondu que c'était à eux de me le dire. Et comme personne n'a trouvé la réponse, ils ont fini par me relâcher. Et j'ai pu dire à ma famille que j'étais vivant", rembobine Hafiz. Où qu'il aille en Europe - il n'a pas de préférence -, il veut "juste un endroit où il y a la sécurité, où on ne peut pas me tuer", explique celui qui avait déjà fui son propre pays par le Soudan. Mohammad Tareeq Saleem, un Pakistanais de 40 ans, a lui "survécu" sept ans en Libye, où il travaillait dans une épicerie. De séquestrations en agressions, comme ce coup de couteau dans la jambe juste avant de prendre la mer, il a tenu pour envoyer de l'argent à sa femme et ses six enfants, qui vivent à Lahore, à la frontière indienne. L'insécurité, il s'en était presque accommodé. Mais la guerre a aussi détruit les emplois, et depuis qu'il a perdu le sien, il a fait "crédit" auprès d'amis pour tenter sa chance vers l'Europe.- "Laissez-nous rentrer" -"Moi, je suis pas là pour profiter de la vie. Ma mission, c'est de travailler et gagner de l'argent pour nourrir ma famille", explique-t-il, assis en tailleur dans sa tenue traditionnelle, à travers sa barbe poivre et sel. L'Europe, Aymane la connaît déjà. La France surtout, où ce Marocain de 24 ans, coupe en queue de cheval, jamais sans ses lunettes de soleil noires et dorées, a déjà vécu 3 ans, jusqu'en 2019. C'était à Argenteuil, en banlieue parisienne. Il ne dira pas comment il y était arrivé, simplement qu'il gagnait sa vie en vendant des vêtements au marché de Clignancourt, à Paris. Rentré au Maroc après le décès de son père, il a constaté qu'il n'y a "rien pour la jeunesse" dans son pays. "On travaille beaucoup, on gagne presque rien", juge-t-il. Il s'est donc décidé à retenter sa chance en France. Après avoir "traversé le désert de nuit" pour rallier la Libye, où il n'a été que de passage, sa traversée, espère-t-il, va lui offrir une nouvelle chance de "mieux gagner". Une considération qui n'a même pas effleuré l'esprit de Mervis. Seule femme parmi les 118 migrants à bord, la Camerounaise de 24 ans n'a pas tenté le périple pour elle-même: elle est enceinte de 5 mois. Avec son mari Ghanéen, également à bord, ils cherchent "juste un endroit ou l'enfant ne souffrira pas". Elle résume son année passée en Libye: viols, enlèvements, prison, coups. Elle relève le bas du jogging qu'elle avait enfoncé dans d'épaisses chaussettes, pour dévoiler la jambe que ses geôliers libyens ont cassée, "juste pour (la) torturer". Elle francophone, lui anglophone, l'enfant naîtra en Allemagne, espère le couple. Un endroit neutre pour un nouveau départ. Depuis dimanche, l'Ocean Viking fait du surplace en attendant que l'Italie ou Malte, à qui plusieurs demandes ont été formulées, ne lui attribue un port de débarquement. "Laissez-nous rentrer", supplie Mervis. "On veut juste vivre en paix!"
A l'horizon se dessinent les côtes de l'Europe. Les yeux rivés sur ces formes encore brumeuses, les migrants recueillis en Méditerranée par l'Ocean Viking, qui erre désormais entre Malte et l'Italie entrevoient, au bout d'un périple chaotique, l'espoir d'un avenir meilleur.
orangesum-261
Webmaster pour l'hebdomadaire satirique, Simon Fieschi a perdu sept centimètres dans l'attaque. La faute à une balle de kalachnikov tirée à bout portant par les frères Chérif et Saïd Kouachi, venue se loger dans sa colonne vertébrale."Les douleurs sont à vie. On ne peut pas s'en débarrasser", a expliqué d'une voix calme le trentenaire, qui a passé neuf mois à l'hôpital et ne peut plus se déplacer sans l'aide d'une béquille. "Désormais, je dois faire un travail de rééducation à vie". Face à la Cour d'assises spéciale de Paris, Simon Fieschi évoque pêle-mêle les "tremblements" aux jambes, la "perte de motricité", les "difficultés de concentration", "les épisodes de tristesse et de colère"..."Je suis en post-traumatisme et j'y resterai toute ma vie (...) C'est un effort psychique de tous les jours, une fatigue abyssale", confie le webmaster, qui a choisi de poursuivre son travail chez "Charlie", mais "à temps partiel" désormais. Blessés par balles, miraculés, proches et amis... "Aucun d'entre nous n'a échappé à ce qui s'est passé", explique d'une voix grave Laurent Sourisseau, dit Riss, directeur de publication de l'hebdomadaire, qui évoque un "drame collectif".- "Amputation" -Depuis le début du procès, qui s'est ouvert le 2 septembre, le directeur de "Charlie" -- touché à l'épaule dans l'attentat -- a assisté à l'ensemble des débats, assis au fond de la salle, silencieux. A la barre, il n'élude rien de la souffrance vécue par son équipe."La sensation immédiate après l'attentat, c'est d'avoir été tronçonné en deux, comme si on vous privait d'une partie de vous", raconte Riss, qui décrit le sentiment de "vide" créé par la tuerie, dans laquelle 10 personnes ont trouvé la mort."C'est une autre mutilation, peut-être encore plus terrible que celle des corps: c'est une amputation", lâche le dessinateur, hanté depuis cinq ans par l'image de son "ami" Charb gisant inerte dans la salle de rédaction. Chroniqueuse pour l'hebdomadaire, Sigolène Vinson doit elle aussi se battre avec des souvenirs et des visions d'apocalypse. "Cet attentat, il est en moi, comme incarné dans ma peau", lâche l'ex-avocate, qui a assisté "impuissante" à la tuerie. Après le drame, la journaliste a longtemps fait le même cauchemar: Hayat Boumeddiene, compagne du tueur de l'Hyper Cacher Amédy Coulybaly, lui tirant "un carreau d'arbalète dans le front". Aujourd'hui, elle vit au bord de la mer et essaie de se reconstruire. Malgré le temps, "les blessures n'ont pas cicatrisé", constate Patrick Pelloux, médecin urgentiste et ex-chroniqueur pour "Charlie", arrivé sur les lieux du drame quelques minutes seulement après l'attaque.- "Assigné à résidence" -Lui aussi connaît un sentiment diffus de frustration et d'impuissance, qui peine à se dissiper. "C'est difficile parce que quand on fait médecine, c'est pour sauver des gens. Et s'il y en avait bien que je voulais sauver, c'était eux", soupire-t-il. Combien de temps durera cette souffrance ? Le "manque" va-t-il finir par s'estomper ? Veuve de Frédéric Boisseau, l'agent de maintenance tué par les frères Kouachi au tout début de l'attaque, Catherine Gervasoni n'a guère d'espoir."S'ils prennent de la prison, nous, on a pris jusqu'à nos derniers jours", lâche la quinquagénaire, en référence aux 14 accusés jugés pour avoir apporté un soutien logistique aux frères Kouachi et à Amédy Coulibaly, tués lors d'assauts des forces de l'ordre. Cette sensation d'enfermement, pour les survivants de Charlie Hebdo, est amplifiée par un amas de contraintes sécuritaires: protection policière permanente, travail dans des locaux tenus secrets..."C'est comme si j'étais assigné à résidence. Je dois prévenir de tout ce que je fais", raconte Riss, qui a dû renoncer avec sa compagne à s'engager dans une procédure d'adoption d'enfant, incompatible avec sa situation. Pour tenir, Simon Fieschi essaye lui "de ne pas trop faire de comparaison entre l'avant et l'après" et de ne pas se regarder comme une "victime". "La victime a des droits, nous on a des devoirs: le devoir de témoigner de ce que font des armes de guerre".
Il y a la douleur physique, tenace, obsédante. Et puis la souffrance morale, "abyssale". Au procès des attentats de janvier 2015, les survivants de Charlie Hebdo ont raconté cette semaine leur difficile reconstruction, ponctuée de "cauchemars" et de "crises d'angoisse".
orangesum-262
Chaque année, les Journées européennes du patrimoine attirent des dizaines de milliers de visiteurs en France. Mais la 37e édition, qui se déroule les 19 et 20 septembre, va devoir s'adapter à la situation sanitaire liée au Covid-19. L'Elysée, qui accueille chaque année près de 15.000 personnes va revoir à la baisse sa jauge, rapporte dimanche 13 septembre Le Parisien. "Le nombre de visiteurs sera limité et réparti selon une logique de créneaux horaires afin de fluidifier le parcours : 5.000 places disponibles sur la durée du week-end, à raison de 2.500 places par jour", selon l'entourage d'Emmanuel Macron. Comme l'an dernier, les inscriptions se feront en ligne. Le palais présidentiel par ailleurs sur son site que le port du masque sera obligatoire et des distributeurs de gel hydroalcoolique seront disponibles tout au long de la visite. Le circuit de la visite ne change pas, avec la découverte de la Cour d'honneur où sont accueillis les homologues étrangers, la salle des fêtes récemment rénovée, où ont notamment lieu les réceptions et dîners d'Etat, le parc et les jets d'eau et le bureau du président de la République au premier étage. Douze photographes des principales agences de presse qui suivent Emmanuel Macron exposeront également leur travail autour de la thématique "Regards sur l'Elysée" dans les jardins. Un vote sera ouvert à tous et la photographie la plus appréciée se verra remettre le Prix du Public. Comme depuis deux 2018, une boutique éphémère des produits dérivés sera installée dans la cour du Palais afin de repartir avec un souvenir de l'Elysée "Made in France".
Trois fois moins de personnes pourront visiter le week-end prochain le palais présidentiel, révèle Le Parisien, qui précise qu'une visite virtuelle sera mise en place pour compenser.
orangesum-263
Une alliance hautement symbolique, alors que les géants de l'agroalimentaire, comme JBS, numéro un mondial de la viande et membre de cette coalition, ont été accusés récemment d'exporter des produits issus de la déforestation. Outre JBS, la coalition intitulée "Brésil, Climat, Forêts et Agriculture" regroupe d'autres acteurs importants de l'agroalimentaire, comme Danone ou Unilever, ou du secteur céréalier comme Cargill ou Amaggi. Dans ce "rare espace de dialogue entre agro-négoce et écologistes", comme la coalition se définit elle-même, les entreprises sont associées à des ONG comme le Fonds mondial pour la nature (WWF) ou Imazon. Cette alliance peut sembler paradoxale, mais l'agro-négoce a pris de plus en plus position dans ce sens récemment, craignant que la mauvaise image du Brésil en matière de protection de l'environnement nuise aux exportations. La lettre a été envoyée mardi au chef de l'Etat, à plusieurs ministres et au vice-président Hamilton Mourao, qui coordonne le Conseil national de l'Amazonie. La politique environnementale du gouvernement Bolsonaro est fortement critiquée, alors que le nombre de foyers d'incendie enregistrés sur la première quinzaine de septembre en Amazonie est déjà supérieur au total enregistré pour ce même mois de l'année en 2019. Les signataires de la lettre réclament une augmentation des contrôles et des amendes infligées en cas d'irrégularités, ainsi que la suspension "de tous les processus" de régularisation de terres déboisées illégalement depuis juillet 2008."En mettant fin aux régularisations, on agit sur la principale motivation des invasions illégales de terres et, par conséquent, de la déforestation", explique le texte. Une vision diamétralement opposée de celle du gouvernement Bolsonaro, qui veut intensifier la régularisation en Amazonie et ouvrir les territoires indigènes à l'exploration minière ou agricole. Le président d'extrême droite a suscité un tollé récemment en qualifiant les ONG écologistes de "cancer". Selon les derniers chiffres officiels, 1.358 km2 ont été déboisés en Amazonie le mois dernier, 21% de moins qu'en août 2019. Mais si l'on prend en compte les données recueillies depuis janvier, la baisse est seulement de 5% par rapport à 2019, année de tous les records. Et pas moins de 65.362 foyers d'incendies ont été enregistrés en Amazonie depuis début 2020, une augmentation de 11% par rapport à la même période en 2019. Mardi, huit pays européens, dont la France, l'Allemagne et le Royaume-Uni, ont envoyé une lettre au vice-président Mourao pour lui faire part de leur "extrême préoccupation" face à l'"augmentation alarmante" de la déforestation.
Une coalition inédite de 230 associations de défense de l'environnement et de représentants de l'agro-négoce au Brésil ont envoyé une lettre au président Jair Bolsonaro avec des propositions pour freiner la déforestation en Amazonie.
orangesum-264
"C'est un moment historique. Le plan de sauvetage des transports a été signé entre Île-de-France Mobilités (IDFM) et l'Etat", s'est félicité mardi 8 septembre Valérie Pécresse, la présidente de l'autorité qui gère les transports en région parisienne. "On a frôlé la catastrophe, donc c'est un immense soulagement", a-t-elle précisé auprès de l'AFP, rappelant que les négociations avaient été âpres avec l'exécutif. Mme Pécresse, également présidente (ex-LR) de la région Île-de-France, qui évalue à 2,6 milliards d'euros le trou creusé par la pandémie de Covid-19 dans le budget des transports en commun de la région, apellait l'Etat à l'aide depuis le printemps, qui proposait de compenser seulement de 425 millions d'euros. Une somme insuffisante, à laquelle Valérie Pécresse avait répondu en arrêtant de payer la SNCF et la RATP et une menace d'augmenter fortement le prix du passe Navigo. "Les voyageurs ne seront pas appelés à payer le prix de la crise Covid, et nous ne freineront aucun des nombreux projets d'investissement que nous avons dans les transports. (...) Nous ne baisserons pas non plus l'offre de transport", a-t-elle souligné mardi soir. La crise gérée, place à la relance"On a signé un accord de compensation intégrale des pertes de recettes", a insisté l'élue. L'Etat versera à l'autorité régionale des transports une subvention pour couvrir entre 80 et 100% les pertes du "versement mobilité" (une taxe sur la masse salariale des entreprises de plus de 11 personnes), estimées à 1 milliard d'euros. Pour le gros des 1,6 milliard d'euros de pertes de recettes voyageurs, soit 1,44 milliard hors TVA, et un éventuel reliquat du manque à gagner pour le "versement mobilité", le gouvernement accordera une avance remboursable de 1,1 à 1,4 milliard. "On a obtenu qu'elle soit à taux zéro, et elle sera remboursée sur 16 ans et de matière progressive. On a calculé les échéances de remboursement en fonction de nos prévisions de reconstitution de nos recettes", a détaillé Mme Pécresse. RATP et SNCF prendront aussi en charge 10% de ces pertes dans le cadre du contrat qui les lie à IDFM, a-t-elle ajouté. Cet accord va permettre à l'autorité régionale de reprendre les paiements aux deux opérateurs qui avaient été suspendus début juillet, a remarqué l'élue (Libres!). Compte tenu des incertitudes sur le front sanitaire, l'Etat et IDFM ont prévu "une clause de revoyure en 2021 et 2022 si la crise devait se poursuivre", a précisé Valérie Pécresse. La présidente d'IDFM va maintenant travailler sur son propre plan de relance, citant comme priorités un système de pilotage automatique pour les RER B et D, la poursuite du prolongement du RER E à l'ouest, et des projets de tramways et bus en site propre. "Il fallait sauver les transports avant de les relancer. (...) On va avoir des chiffres triannuels d'investissements de l'Etat en Ile-de-France qui seront très élevés", et plus élevés que les 673 millions d'euros annoncés jeudi par le gouvernement, a-t-elle déjà annoncé. L'opposition pas satisfaite"L'essentiel est que les usagers n'aient rien à payer mais la faiblesse du soutien de l'Etat aux transports du quotidien demeure hallucinante", a dénoncé Emmanuelle Cosse, du groupe Ecologistes et progressistes au conseil régional d'IDF."Deux tiers de l'accord est une avance remboursable... donc après 2020 et après les régionales ... il faudra donc rembourser entre 1,1 et 1,4 Mds €. Par une hausse des tarifs ? Par une baisse des investissements ? Beaucoup d'affichage alors que ce n'est que ponctuellement réglé", a ajouté Céline Malaisé, du groupe Front de gauche."Valérie Pécresse repousse à après mars 2021 la gestion de la dette hors bilan. (...) Valérie Pécresse la stratégie du coup d'éclat permanent !!!", s'est de son côté insurgé sur Twitter François Damerval (groupe Alternative écologiste et sociale.
La présidente d'Île-de-France Mobilités Valérie Pécresse a annoncé mardi à l'AFP avoir signé un accord avec le gouvernement pour compenser les pertes de recettes liées au Covid-19.
orangesum-265
Dans un Liban meurtri par plusieurs décennies d'attentats et de guerres --la dernière en 2006--, l'explosion du 4 août, qui a fait au moins 171 morts et plus de 6.000 blessés, a ébranlé la capitale et réveillé chez certains les blessures du passé. Aux premiers grondements, Carla est sortie sur son balcon dans le quartier de Geitaoui, frappé de plein fouet."J'ai cru que c'était un raid aérien. J'ai associé le bruit avec ce dont je me souvenais de la guerre de 2006", raconte celle dont les vitres ont volé en éclat sous l'effet de la puissante déflagration. Elle s'est précipitée dans la cage d'escalier. Sa voisine, une vieille dame, a placidement ouvert sa porte pour sortir le verre balayé chez elle."Un réflexe datant de la guerre. Quand quelque chose se brise, on balaie", explique la publicitaire de 28 ans qui n'a toujours pas la force de se réinstaller dans son appartement. Chez ses parents, elle ne peut pas dormir."Une voiture qui passe dans la rue et je pense que c'est le bruit d'un avion", poursuit-elle. "Tout est un déclencheur (des souvenirs) de 2006. Je n'avais jamais réalisé à quel point la guerre m'avait marquée et traumatisée".- Porte-à-porte -Dans le quartier dévasté de Karantina, où les balcons ont une vue imprenable sur les ruines du port, les équipes de Médecins du monde effectuent du porte-à-porte pour apporter un soutien psychologique. Les langues commencent à peine à se délier."Ils parlent et ils vous disent que ça leur permet de se sentir mieux, d'évacuer la colère", explique Noelle Jouane, directrice du programme de santé mentale de l'ONG. Les séquelles psychologiques de l'explosion sont bien visibles. A l'entrée du quartier dévasté de Mar Mikhaël, les coups de marteau d'un ouvrier sur une plaque en fer font sursauter un vieux monsieur. Il rentre la tête dans les épaules et se penche, difficilement, contre le capot de sa voiture. "Ce n'est rien", le rassure un passant. Plus tard, le bruit circule qu'un incendie s'est déclaré au port. Un vent de panique gagne les habitants et les personnes déblayant les gravats. Certains se mettent à courir. Des inconnus s'interpellent pour prévenir qu'il faut partir. Au final, rien de grave."N'oublions pas que cela arrive alors qu'au Liban toute la société vivait déjà des pressions psychologiques", souligne Rima Makki, directrice des activités de santé mentale avec Médecins sans frontières, évoquant l'effondrement économique du pays et la pandémie de nouveau coronavirus."Un incident traumatique de cette ampleur aura évidemment des répercussions", estime-t-elle, évoquant des réactions différentes et variant en amplitude d'une personne à l'autre. Elle cite notamment la panique, la peur voire un certain détachement par rapport au réel, des "réactions normales aux évènements anormaux".- "Coupable d'avoir survécu" -"Les deux premiers jours, je pleurais en permanence", confie Tania, comptable de 32 ans, qui se trouvait dans le centre ville au moment de l'explosion."Je me disais +pourquoi tu pleures, ta famille est en sécurité, d'autres sont morts+. C'est comme si je me sentais coupable d'avoir survécu", ajoute cette mère de deux enfants. Ses hématomes rappellent ce qu'il s'est passé mais elle n'a que peu de souvenirs de l'instant de l'explosion. Aujourd'hui encore, impossible d'être seule."En journée c'est plus facile mais, la nuit, je ne peux pas. Je demande à quelqu'un de rester à mes côtés", confie-t-elle. N'importe quel bruit la fait sursauter, elle se méfie des portes et des vitres. "Quand j'ouvre une fenêtre, j'ai peur qu'elle m'explose au visage". Omar est hanté par l'idée qu'il aurait pu être défiguré ou mourir s'il avait été chez lui."Les couteaux de cuisine ont volé, toutes les vitres ont explosé dans la maison", raconte le trentenaire, dont deux collègues ont été tués."Je ne sais pas comment quelqu'un peut dépasser quelque chose comme ça", poursuit l'artiste visuel. "Vous continuez votre vie mais vous la continuez différemment."
Tania ne peut pas rester seule dans une pièce. Pendant plusieurs jours, Carla a cru que la guerre commençait. Le traumatisme reste vif pour les Beyrouthins ayant survécu à l'explosion dévastatrice au port, confrontés au quotidien au spectacle de leur ville sinistrée.
orangesum-266
En 1967, lors de l'accès de l'Ile Maurice à l'indépendance, l'archipel des Chagos, au nord-est de Maurice, reste sous administration britannique. Les Britanniques s'empressent de louer l'archipel aux États-Unis. Diego Garcia, la seule île habitée de l'archipel, est brutalement vidée de ses habitants pour laisser place à une base militaire américaine. Déportés vers l'île Maurice et les Seychelles, les quelque 2.000 habitants des Chagos vont devenir des parias."Sauvage. Sagouin. Nègre-bois. Voleur. Crétin. Crevard. Fils de rien. Chagossien, ça voulait dire tout ça quand j'étais enfant. Notre accent? Différent de celui des Mauriciens. Notre peau? Plus noire que celle des Mauriciens. Notre bourse, vide. Nos maisons, inexistantes", écrit Caroline Laurent. Les Chagossiens ne reverront jamais leur archipel. La romancière âgée de 31 ans s'appuie sur ce drame historique pour tisser une histoire bouleversante sur l'exil, la colère et l'espoir. Nous suivons le destin de Marie-Pierre Ladoucette, simplement appelée Marie, et de son fils Joséphin en pointe dans le combat à l'ONU et devant la Cour internationale de La Haye pour que les Chagos retournent dans le giron de Maurice. Le jury, composé essentiellement de libraires et présidé cette année par le journaliste Eric Fottorino, a salué "un roman magnifiquement écrit qui nous emmène, nous transporte et nous laisse le souffle coupé, heureux d'avoir été traversés par tant d'émotion". Créé en 1970, le prix Maison de la Presse récompense chaque année un ouvrage rédigé en langue française destiné à un large public. L'an dernier, il avait été attribué à Olivier Norek pour "Surface" (Michel Lafon).
La romancière franco-mauricienne Caroline Laurent a reçu jeudi le prix Maison de la Presse pour "Rivage de la colère" (Les Escales), roman au souffle puissant sur un drame méconnu de la décolonisation dans l'Océan indien.
orangesum-267
Des dizaines de militants se sont rassemblés à l'extérieur de la station de métro Prince Edward à la tombée de la nuit pour scander des slogans pro-démocratie et déposer des fleurs. Mais la police a rapidement déclaré la manifestation illégale et des policiers anti-émeutes armés de matraques et de lanceurs de balles au poivre sont arrivés pour disperser la foule avant d'immobiliser et fouiller plusieurs personnes tout au long de la soirée. La police a déclaré avoir effectué 12 arrestations dont celle d'un homme de 17 ans "affirmant être un reporter", et celle d'une autre personne en possession d'une réplique d'arme à feu. Au total, neuf personnes ont été arrêtées pour rassemblement illégal. Des policiers ont également été filmés alors qu'ils faisaient tomber une femme enceinte en tentant de la maîtriser, utilisaient du gaz au poivre contre les manifestants se trouvant à proximité. La police a affirmé qu'elle tentait à ce moment d'arrêter un homme après que la foule s'en était pris à ses officiers, et que la femme enceinte avait été envoyée à l'hôpital pour des contrôles. Des militants pro-démocratie ont condamné l'incident."Une violence policière terrible encore une fois, et aucun de ces policiers de Hong Kong ne fera l'objet d'une quelconque enquête", a affirmé sur Twitter Nathan Law, un jeune militant qui s'est récemment exilé au Royaume-Uni. En 2019, d'importantes et parfois violentes manifestations ont eu lieu pendant sept mois consécutifs à Hong Kong pour demander plus de libertés démocratiques et exiger que la police rende des comptes. Les manifestations de rue ont depuis été réprimées en vertu d'une nouvelle loi sur la sécurité nationale imposée par Pékin fin juin, et de mesures anti-coronavirus interdisant les rassemblements publics. De petits groupes se rassemblent tout de même fréquemment aux dates anniversaires clés des manifestations de l'an dernier. Le 31 août 2019, des policiers avaient submergé la station de métro Prince Edward et avaient été filmés en train de frapper plusieurs personnes dans une rame, les laissant ensanglantées. Les journalistes et les soignants se sont vu ensuite refuser l'accès à la station. La demande d'une enquête sur la gestion des manifestations par la police est devenue l'une des principales revendications des militants pro-démocratie et des associations de défense des droits qui demandent également une amnistie pour les plus de 9.000 personnes arrêtées, et des élections libres. Les autorités à Pékin et Hong Kong ont rejeté ces demandes, décrivant les manifestations comme un complot alimenté par l'étranger pour déstabiliser la Chine.
La police anti-émeutes de Hong Kong a utilisé du gaz au poivre pour disperser des manifestants lundi soir, un an jour pour jour après une journée de manifestation marquée par une violente répression dans une rame de métro.
orangesum-268
Les Etats-Unis sont coiffés au poteau par l'URSS, qui envoie le premier homme dans l'espace, Iouri Gagarine, le 12 avril 1961. Mais ils se remettent dans la course lorsque l'Américain Alan Shepard effectue moins d'un mois plus tard, le 5 mai, un vol sub-orbital dans le cadre du programme Mercury, démarré en 1958 par la toute jeune agence spatiale américaine (NASA). Propulsée depuis Cap Canaveral (Floride) au sommet d'une fusée Redstone à 09h34 locales, sa capsule baptisée "Freedom-7" amerrit dans l'Atlantique à peine quinze minutes plus tard, après avoir atteint une altitude de 186 km. Quelques semaines après, le président John F. Kennedy promet d'envoyer un Américain sur la Lune avant la fin de la décennie. Premier Américain à tourner en orbite autour de la Terre et à rééditer ainsi l'exploit de Gagarine, John Glenn effectue trois rotations le 20 février 1962 pour un vol d'un peu moins de cinq heures.- Premiers pas sur la Lune - Après les programmes Mercury et Gemini, destinés à se familiariser avec les vols dans l'espace, la Nasa s'engage dans le programme Apollo avec pour ambition la conquête de la Lune. Les six premières missions sont inhabitées, les quatre suivantes permettent de tester le matériel et les manoeuvres. Apollo 11 sera celle qui se posera sur la Lune. "C'est un petit pas pour l'homme, un bond de géant pour l'Humanité": la célèbre formule de Neil Armstrong, commandant de la mission, est retransmise en direct dans le monde entier lorsqu'il pose le pied sur la Lune, le 21 juillet 1969 à 02H56 GMT. Il est rejoint par Edwin "Buzz" Aldrin, tandis que leur coéquipier Michael Collins reste en orbite lunaire. Cinq autres missions Apollo emmèneront 10 autres hommes sur la Lune avant la fin du programme en décembre 1972.- Explosions de Challenger et Columbia -En 1972, le président Richard Nixon décide de lancer le programme de navette spatiale américaine, délaissant l'exploration habitée lointaine au profit de l'orbite terrestre. Le premier vol, celui de Columbia, a lieu le 12 avril 1981. Sally Ride est en juin 1983 la première Américaine envoyée dans l'espace, à bord de la navette Challenger. Lors du 25e vol, le 28 janvier 1986, la navette Challenger explose en direct à la télévision dans le ciel de Floride, 73 secondes après son lancement, tuant les sept membres d'équipage. Les vols reprennent en septembre 1988 avec Discovery. En 1990 est déployé Hubble, premier télescope spatial qui a révolutionné l'astronomie. Avec la construction de l'ISS engagée en 1998 - projet de 100 milliards de dollars financé en grande partie par les Etats-Unis- les navettes américaines entament leur mission la plus importante. Alors que les lancements de navettes étaient devenus routiniers, une nouvelle catastrophe se produit le 1er février 2003. Columbia se désintègre lors de son retour dans l'atmosphère, tuant ses sept membres d'équipage.- Arrêt des vols habités -En 2004, le président George W. Bush décide de mettre fin à la carrière de la navette en 2010, le temps de finir la construction de l'ISS. Discovery, Endeavour et Atlantis sont les trois derniers orbiteurs de la flotte. Après 30 ans de service, le dernier vol a lieu en juillet 2011. La Nasa comptait depuis sur les Soyouz russes pour transporter ses astronautes vers l'ISS. Le président Barack Obama a annulé en 2010 le programme Constellation de retour sur la Lune. Il a annoncé l'objectif de mettre des astronautes sur orbite de Mars vers 2035 et de développer des lanceurs commerciaux pour transporter les astronautes américains vers l'ISS. Son successeur, Donald Trump, a lui ordonné à la Nasa de retourner sur la Lune d'ici 2024, dans le cadre du programme Artémis, et de préparer des missions vers Mars.
- Premier Américain dans l'espace -
orangesum-269
La nouvelle étape du quinquennat se profile, et elle devra vite être mise en œuvre. Tout juste arrivé à Matignon, le Premier ministre Jean Castex entend, avec Emmanuel Macron, former "au plus vite" un gouvernement pour appliquer un plan de relance face à la crise économique et sociale, avant la présidentielle de 2022. A la mi-journée, le chef du gouvernement s'est entretenu avec le président à l'Elysée des potentiels membres de son futur gouvernement, selon une source gouvernementale."L'objectif de l'Etat, c'est de voir dans le cadre du plan de relance, de reconstruction, comment ne pas simplement agir sur le court terme" même si "c'est déjà important pour éviter le maximum de licenciements". Pour lui, il faut aussi regarder "comment on peut assurer le fondement d'une relocalisation, d'un maintien durable des emplois industriels et exposés à la concurrence" internationale en France. Autre objectif: "il y aura un fort accent mis sur l'insertion", a ajouté le chef du gouvernement. En arrivant, ce haut fonctionnaire jusqu'ici inconnu du grand public qui se présente comme "un gaulliste social" et "un homme des territoires", a assuré auprès de quelques élus son souhait de "faire évoluer l'opinion qui pense qu'on ne peut faire de la politique que quand on est élu national". En attendant, l'ancien "Monsieur déconfinement" qui fut secrétaire général adjoint de l'Elysée sous Nicolas Sarkozy et qui vient de quitter les Républicains, entend faire "tout pour" former son gouvernement avant lundi avec le chef de l'Etat. Il souhaite prononcer sa déclaration de politique générale "en milieu de semaine prochaine" au parlement. Ce remaniement s'annonce "de grande ampleur", selon l'entourage d'Emmanuel Macron qui a dit qu'il y aurait "de nouveaux talents" et "des personnalités venues d'horizons différents". Mais ce sera sans Laurence Tubiana, cheville ouvrière de la Cop21 et de la Convention citoyenne pour le climat, dont le nom circulait pour le ministère de l'Ecologie. Elle a indiqué à l'AFP qu'elle "ne souhaitait pas" entrer au gouvernement. Le choix comme Premier ministre d'un profil "techno" donne les mains libres au chef de l'Etat, après trois ans d'entente cordiale avec Edouard Philippe qui prenait un poids croissant dans la stratégie gouvernementale et dans l'opinion. Et alors qu'apparaissaient des dissensions, notamment pour la réforme des retraites. "Je ne suis pas ici pour chercher la lumière, je suis ici pour chercher des résultats", a assuré Jean Castex. Alors que se profile une rentrée "très dure" sur les fronts économique et social, il sera chargé d'appliquer le "nouveau chemin" voulu par le chef de l'Etat, avec une priorité à la politique de santé, au grand âge et à un plan pour la jeunesse, et la remise en chantier de la réforme des retraites. La méthode Castex ? "Ouvrir des concertations (...) avec la Nation, avec les partenaires sociaux, dans les territoires, avec tous les acteurs" et élaborer un "nouveau pacte social". "Quand on est en crise, il faut continuer à soutenir l'économie, mais il faut faire des choix judicieux, des choix orientés, c'est-à-dire des choix qui permettent de reconstruire, de gagner en souveraineté économique, d'avoir une France plus économe du point de vue du respect de l'environnement, donc à la fois des mesures d'urgence et des mesures structurelles: c'est l'axe du plan de relance que nous préparons", a-t-il expliqué. Les Républicains craignent de nouvelles défections Après les municipales marquées par une forte poussée des Verts, il a affirmé que l'écologie n'était "plus une option". Emmanuel Macron "recrute ses collègues de l'ancien monde", a taclé vendredi soir le chef d'EELV Julien Bayou, excluant toute entrée d'EELV au gouvernement."On a un homme de droite remplacé par un homme plus à droite encore", a fustigé Olivier Faure (PS) samedi. "A l'issue des municipales, la France est à droite, donc le président de la République a choisi un Premier ministre de droite", estime Franck Louvrier, ancien conseiller de Nicolas Sarkozy. Les Républicains, qui perdent un nouveau transfuge après Edouard Philippe, Bruno Le Maire ou encore Gérald Darmanin, veulent surtout voir en Jean Castex un choix "technocratique", selon leur chef de file Christian Jacob. Le vice-président de LR Gilles Platret a mis en garde contre les futures tentatives de recrutement gouvernemental, appelant à dire "non". Le non du "courage de s'effacer pour ne pas se renier". Edouard Philippe, qui retrouve dès dimanche la mairie du Havre, a lui accepté "d'aider le président" à "consolider la majorité", fragilisée par la perte de la majorité absolue à l'Assemblée, des contestations internes et un fiasco aux élections municipales pour LREM.
Tout juste nommé à Matignon, Jean Castex esquisse avec Emmanuel Macron, le futur gouvernement qui pourrait être annoncé lundi 6 juillet . De gros changements sont à attendre.
orangesum-270
En cette difficile période d'épidémie liée au coronavirus, c'est un élan de solidarité qui redonne le sourire aux professionnels de santé. 20 Minutes relaie l'initiative prise par Youcef Shamasna. Propriétaire du restaurant La Palestine à Marseille (Bouches-du-Rhône), dans le quartier des Docks, il a été forcé de fermer en raison des mesures de confinement imposées par le gouvernement. Mais plutôt que de rester chez lui pendant les prochaines semaines, il a choisi de venir en aide aux soignants. La fermeture officielle de son restaurant ne l'empêche pas de continuer son activité. Très vite, sur ses réseaux sociaux, il fait part de son nouveau projet : « Durant cette période de crise, le restaurant La Palestine se propose d'offrir et livrer gratuitement des repas pour le personnel hospitalier pour les soutenir et les encourager. »Il explique cette envie par ses origines et l'éducation qu'il a reçue. « Là d'où je viens en Palestine, on s'entraide tous. Je voulais rendre hommage aux personnels soignants qui prennent des risques, nous avons besoin d'eux, c'est normal de montrer qu'on est avec eux et qu'on pense à eux », estime-t-il auprès de 20 Minutes. « Je ne pouvais pas rester à la maison sans rien faire donc je me suis servi de mon restaurant pour rendre service. Et si ça peut donner des idées à d'autres. »Un investissement humain et financierChaque matin, seul ou parfois accompagné d'un employé, Youcef se met aux fourneaux. « Je prépare les entrées, la viande, les desserts, le pain tout », raconte-t-il. « Je ne peux pas dépasser une petite centaine de repas par jour, sinon je n'arrive pas à suivre. Je m'occupe seul des livraisons en plus. »Son offre a d'ores et déjà été couronnés de succès. Plusieurs établissements de la ville (l'hôpital Européen, Saint Joseph, la Timone ou même l'hôpital Nord) prennent régulièrement contact avec le restaurateur marseillais. « Des médecins ou des infirmières m'appellent ou m'écrivent par SMS avec le nombre de repas qu'il faut que je livre, et l'heure de la livraison »​​​​​​​, révèle-t-il à 20 Minutes. De nombreux soignants l'ont remercié en postant des messages de remerciements sur les réseaux sociaux. La solidarité de Youcef Shamasna l'a même poussé à prendre ses distances avec sa propre famille. « Ma femme est enceinte et comme je me rends dans les hôpitaux, j'ai préféré me confiner seul dans l'appartement au-dessus du restaurant. Je passe mes journées seul »​​​​​​​, avoue-t-il. Il espère pouvoir continuer à aider aussi longtemps que possible le personnel hospitalier même s'il redoute que la réalité économique le freine dans son activité. « J'utilise les économies du restaurant. Je vais faire le maximum, mais il faut que je fasse attention, je ne sais pas encore qui va payer mes cuisiniers qui ont arrêté de travailler, et j'ai une famille à nourrir », rappelle-t-il à 20 Minutes. « C'est difficile, je commence à être fatigué mais je tiens le coup. »​​​​​​
20 Minutes rapporte l'initiative exemplaire de Youcef Shamasna. Ce restaurateur marseillais s'est confiné seul et cuisine chaque jour une centaine de repas qu'il livre gratuitement au personnel hospitalier.
orangesum-271
La présidente du Front national (FN), elle, se voit préférer sa nièce par son électorat. ► Emmanuel Macron reste le "président des riches" Le regain de popularité observé le mois dernier aura été de courte durée pour Emmanuel Macron : seule une minorité de Français (42%; -3) déclare avoir une bonne opinion du président de la République, contre 56% (+5) qui en ont une mauvaise opinion. Si les personnes qui l'apprécient soulignent toujours sa détermination, le fait qu'il ait un cap et qu'il tienne ses engagements de campagne, le sentiment qu'il mène une politique favorable aux personnes les plus aisées est un argument récurrent chez ses détracteurs. Son interview sur TF1 n'est donc pas parvenue à dissiper cette étiquette de "président des riches" auprès d'une partie de la population. Son image demeure toujours aussi clivée, que ce soit sur le plan sociodémographique ou politique. Il perd notamment des points auprès des sympathisants PS, désormais très divisés (50%; -11). Ces derniers sont sans doute en partie ébranlés par le vote de mesures comme la suppression de l'ISF. Le Premier ministre n'échappe pas à ce mouvement de repli. Lui aussi voit sa cote de popularité reculer (44%; -4), tandis que les opinions négatives à son égard progressent (50%; +4). À l'instar d'Emmanuel Macron, il retrouve une situation proche de celle observée fin août, annulant le regain de popularité observé le mois dernier. ► Marine Le Pen en difficultéLa présidente du FN est désormais devancée par Marion Maréchal Le Pen auprès des sympathisants du parti - sa nièce s'étant pourtant retirée de la vie politique. Le passage de Marine Le Pen dans "l'Émission politique" de France 2 ne lui a pas permis de retrouver une dynamique dans l'opinion. Elle perd ainsi de plus en plus de crédit auprès des sympathisants du parti. Même s'ils sont encore 80% à souhaiter qu'elle ait plus d'influence à l'avenir, c'est 8 points de moins que le mois dernier et 15 points de moins qu'en août. Elle est désormais devancée par sa nièce, qui voit sa cote d'influence progresser de 9 points depuis septembre. ► Jean-Luc Mélenchon retrouve son leadershipAlors que Benoît Hamon avait connu le mois dernier un réel regain d'intérêt auprès des sympathisants de gauche, et notamment de partis situés à la gauche du PS, il apparaît ce mois-ci bien plus en retrait. 53% des sympathisants de gauche souhaitent qu'il ait de l'influence à l'avenir (-8), ce qui le place loin derrière Jean-Luc Mélenchon, qui regagne en partie les points perdus le mois dernier (62%; +3). ► Laurent Wauquiez a le vent en poupe Grand favori pour la présidence du parti Les Républicains (LR), Laurent Wauquiez peut compter sur le soutien d'une large majorité de sympathisants de droite (60% souhaitent qu'il ait davantage de poids dans la vie politique française), notamment LR (65%). • Le baromètre du mois d'août : Macron s'effondre et passe sous la barre des 50%* Enquête réalisée auprès d'un échantillon de Français recrutés par téléphone puis interrogés par Internet du 24 au 25 octobre 2017. Échantillon de 1.193 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité de l'échantillon est assurée par la méthode des quotas appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, profession du chef de famille et profession de l'interviewé après stratification par région et catégorie d'agglomération.
Le répit aura été de courte durée pour le couple exécutif. Après une popularité en hausse en septembre, et malgré la première interview du chef de l'État sur TF1, leur cote de popularité recule, selon la dernière vague du baromètre BVA pour Orange et La Tribune, publiée mercredi 25 octobre*.
orangesum-272
Plusieurs festivals de musique ont annoncé avoir retiré de leur programme le rappeur Koba LaD, qui a relayé sur ses réseaux sociaux l'approbation d'un infanticide homophobe. Parmi les événements concernés figurent le Main Square Festival à Arras et le Garorock à Marmande. "Si nous voulons croire en la maladresse d'un jeune homme dont les actes ont pu dépasser la pensée dans un contexte d'hyper connectivité, il n'en demeure pas moins que les idées qui ont été véhiculées n'ont pas leur place dans la Citadelle" d'Arras, expliquent les organisateurs du Main square Festival dans un communiqué. Le Main Square Festival se décrit en outre comme "un espace de partage, de tolérance et de bienveillance, valeurs qui font partie de l'ADN du festival et de son territoire (ville d'Arras et communauté urbaine d'Arras)". Le festival Garonord de Marmande (Lot-et-Garonne) a également annoncé dans un communiqué la déprogrammation du rappeur fin juin, disant vouloir mettre en avant "des artistes qui partagent des valeurs et des principes prônant la tolérance et le respect de tous, loin de tout propos et comportements discriminatoires". Même décision des organisateurs du VYV Festival à Dijon où Koba LaD devait se produire le 13 juin. "Maladresse ou conviction, il en va de la responsabilité d'un artiste populaire, quels que soient son âge et ses positions, de ne pas susciter par son comportement la haine à l'égard de l'autre", ont-ils twitté. "Vivre ensemble, accepter l'autre tel qu'il est, s'opposer à toute forme de discrimination, c'est ce que défend le VYV Festival, c'est même le cœur de son identité", concluent-ils. En Belgique, le Dour Festival, indiquant dans un communiqué condamner "fermement tout type de discours haineux", a lui aussi annulé une prestation prévue le 19 juillet. SOS Homophobie s'est associée "à la vague d'indignations suite aux insinuations intolérables du rappeur Koba LaD qui se réjouit du meurtre d'un jeune gay". "Ses +excuses+ inappropriées et insuffisantes peinent à masquer l'homophobie décomplexée dont il a fait preuve", estimait encore l'association nationale de lutte contre les LGBTphobies."Une incompréhension"Le rappeur avait relayé sur son compte Snapchat la capture d'écran d'un article de presse titré: "Ce père tue son propre fils de 14 ans parce qu'il était gay". Cette image était assortie d'un émoji de deux mains qui se serrent et de la légende "Bien joué". Dans deux vidéos sur ses réseaux sociaux, le rappeur a tenté de se défendre. "Je ne suis pas homophobe, chacun pour soi, dieu pour tous (...) je cautionne pas du tout le meurtre, ni l'enfant gay, rien à voir, hors sujet, c'est une incompréhension (...) il faut souligner que le screen (l'écran) les mains qui se serrent, le 'bien fait', c'est pas moi qui l'ai marqué", peut-on d'abord voir. Koba LaD précise avoir partagé cette capture dans sa "foncedé" (sa défonce, référence à la drogue, ndlr). Puis, dans une seconde séquence filmée, il dit s'être "mal exprimé", avant d'ajouter: "Je ne cautionne pas le meurtre. Après l'enfant gay franchement... chacun pour soi, dieu pour tous, voilà, là je suis en vacances, arrêtez de me prendre la tête".
L'artiste a été déprogrammé par plusieurs festivals après avoir relayé un article évoquant le meurtre d'un enfant gay par son père.
orangesum-273
Omaima A., une Germano-Tunisienne de 35 ans, s'était rendue en Syrie en 2015 avec ses trois enfants pour rejoindre le groupe Etat islamique (EI). Elle était revenue un an plus tard en Allemagne. Elle a été arrêtée en septembre 2019. Elle est entre autre accusée d'"appartenance à un groupe terroriste étranger", de traite d'êtres humains et de "crimes contre l'humanité". La jeune femme est apparue lundi matin à l'ouverture de son procès vêtue d'un blazer bleu, cachant son visage des photographes. Omaima A. est connue en Allemagne pour avoir été un temps l'épouse en Syrie de Denis Cuspert, alias Deso Dogg, un célèbre rappeur germano-ghanéen, devenu jihadiste et personnalité influente au sein de l'EI. Elle est notamment poursuivie par le parquet fédéral pour avoir détenu pendant plusieurs mois en Syrie une jeune fille yézidie de 13 ans, "rendue esclave" par l'Etat islamique. Via la Turquie, elle avait rejoint à Raqqa, alors capitale autoproclamée du "califat" dans le centre de la Syrie, son époux de l'époque, identifié comme Nadar H. La jeune femme y élevait ses enfants, âgés de 8 mois, deux et huit ans, "dans l'idéologie islamique" tout en recevant une aide financière de l'EI, selon le parquet allemand. Lors de la mort de Nadar H. dans une attaque aérienne à Kobane (Syrie) au printemps 2015, elle a reçu en compensation environ 1.300 dollars de la part de l'EI et s'est ensuite mariée avec Denis Cuspert, identifié comme un important recruteur du groupe EI pour les germanophones. Celui-ci est apparu à plusieurs reprises dans des vidéos de propagande de l'EI. Dans l'une d'entre elles, il portait une tête coupée dans ses mains. En 2016, après un an de vie commune avec Cuspert, elle avait quitté la Syrie avec ses enfants pour retourner en Allemagne. L'ex-rappeur est mort deux ans plus tard, en 2018, tué par une frappe aérienne. Avant d'être arrêtée, l'accusée vivait discrètement à Hambourg où elle travaillait dans une agence événementielle et comme interprète, selon plusieurs médias allemands.
Le procès de la veuve d'un célèbre ex-rappeur allemand devenu jihadiste, soupçonnée notamment d'avoir détenue une enfant esclave en Syrie, s'est ouvert lundi à Hambourg, dans le nord de l'Allemagne.
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Utiliser la suspension d'allocations pour punir des délinquants. La mesure revient sur le devant de la scène régulièrement, notamment pour les parents d'élèves coupables d'actes délictueux. Mais cette fois-ci, ce sont les casseurs qui sont visés par cette proposition. Arnaud Viala, député LR de l'Aveyron qui porte le texte en compagnie d'autres élus de son parti, a expliqué au Figaro qu'il souhaiterait suspendre le RSA aux casseurs qui sévissent lors des manifestations. Les casseurs bientôt privés de RSA ? par 6MEDIAS La proposition de loi déposée le 20 mars vise à "suspendre les droits au revenu de solidarité active (RSA) pour les personnes qui se rendent coupables d'exactions lors des manifestations et qui sont bénéficiaires de cette prestation". "Face aux évènements dramatiques des dernières semaines et aux problèmes de sécurité, je l'ai redéposée", explique le député au quotidien, rappelant qu'il avait déjà proposé cette solution en 2016. Le député de droite explique qu'"on ne peut pas imaginer que quelqu'un qui bénéficie d'un dispositif de solidarité puisse s'en prendre à la Nation impunément". L'élu aveyronnais explique qu'il a été choqué par les images de dégradations sur les Champs-Élysées lors de l'acte 18 des manifestations des "gilets jaunes". "Après ce samedi noir, je suis moi-même allé sur les Champs-Élysées. J'ai pu faire le constat du désarroi des commerçants, on a dépassé les limites", confie-t-il. S'il avoue ne pas avoir de statistiques concernant le nombre de casseurs allocataires du RSA, Arnaud Viala précise qu'il s'agit de pénaliser les casseurs, et non des "gilets jaunes", et que l'éventuelle suspension n'excèderait pas un an.
Une proposition de loi de députés Les Républicains vise à mettre en place la suspension du Revenu de solidarité active (RSA) aux casseurs identifiés lors de manifestations.
orangesum-275
A en croire le quotidien ce vendredi, l'ancienne candidate déchue à la présidentielle de 2007 officialisera le 23 janvier prochain la création de son think tank (comprendre « laboratoire d'idées ») baptisé « Désirs de France, avenir de la planète ». Celui-ci pourra, le moment venu, lui servir de rampe de lancement vers la présidentielle 2022. « Si l'association parvient à fédérer suffisamment, elle pourrait se transformer en parti politique » en vue de l'élection suprême, écrit ainsi notre confrère du Figaro. Ségolène Royal ne s'en est pas cachée sur BFMTV. Elle désire incarner une troisième voie entre Emmanuel Macron, dont elle critique la politique avec virulence - ce qui lui vaut sa fonction aujourd'hui - et Marine Le Pen, qui a d'ores et déjà annoncé sa candidature. « Si je suis la mieux placée, je serai prête », a ainsi affirmé l'ex-ministre de l'Environnement face à Ruth Elkrief sur le plateau de la chaîne d'information en continu ce jeudi soir. Un menu écologiste, social et féministeLa création de « Désirs de France, avenir de la planète » sera annoncée par Ségolène Royal dans moins d'une semaine aux côtés de la sénatrice socialiste Samia Ghali à Marseille. Dans son association politique, l'ex-adversaire de Nicolas Sarkozy peut d'ores et déjà compter sur différents soutiens, qu'elle a notamment réuni dimanche dernier. Parmi eux, énumère le journal : les députés socialistes Luc Carvounas, Guillaume Garot et Christophe Bouillon, l'ancien député PS Patrick Mennucci, le membre du bureau national du PS François Kalfon, le vice-président de la région Occitanie Kamel Chibli, et la conseillère régionale de Nouvelle-Aquitaine Maryline Simoné. Selon Le Figaro, la potentielle future candidate à la présidentielle entend incarner la voix qui manque à gauche. Son constat est simple : avec un PS inaudible, une France insoumise peu crédible et des "verts" divisés, la gauche est moribonde. Celle qui n'est désormais plus ambassadrice des pôles souhaite donc avec « Désir de France » cibler le créneau écologiste, social et féministe, affirme le journal. Et de citer ce qu'elle aurait confié à son entourage : « Macron et ses équipes sont dans une stratégie d'élimination. Pendant qu'ils sont occupés à conquérir l'électorat de droite, ils ne veulent rien voir émerger à gauche ». Le président de la République est prévenu...
Après les annonces fracassantes de son « licenciement » du poste d'ambassadrice des pôles et de l'enquête du parquet national financier sur ses frais, Ségolène Royal s'apprête à revenir sur le devant de la scène politique, révèle Le Figaro.
orangesum-276
Meilleur grimpeur du Tour de France à sept reprises entre 1994 et 2004, Richard Virenque reste l'une des figures les plus célèbres du cyclisme. Adulé par de nombreux amoureux de la Grande Boucle mais également terni par l'affaire Festina, l'ancien coureur a depuis diversifié ses activités, que ce soit comme consultant à la télévision ou comme entrepreneur. Âgé de 50 ans, Richard Virenque a aujourd'hui un projet ambitieux : construire un hôtel 5 étoiles dans le Var. Comme l'a révélé LeCanard enchaîné, certains ne voient toutefois pas ce projet d'un très bon œil. Selon les précisions du journal d'investigation, l'ex-grimpeur des plus hauts massifs de France comptait transformer un ancien hôpital pour enfants de 1 182 mètres carrés habitables acheté il y a près de quatre ans en un établissement faisant 4 405 mètres carrés. Comme le souligne Le Canard enchainé, le permis de construire lui a été refusé par le préfet du Var en novembre 2019. Ce dernier condamnait le fait que le projet du cycliste menace des arbres dans une zone "à dominante naturelle" alors que la loi Littoral interdit les constructions dans la bande des 100 mètres. Après avoir quelque peu revu ses plans, Richard Virenque a finalement eu gain de cause le 12 mars dernier en obtenant l'autorisation de la préfecture. Mais les voisins du site, eux, n'ont pas dit leur dernier mot. Ils ont en effet déposé un recours pour protester contre la construction de cet hôtel luxueux qui créerait 170 emplois. Actuellement en séjour dans les Antilles néerlandaises, comme chaque année, Richard Virenque devra certainement s'armer de patience à son retour pour voir son projet controversé sortir de terre.
Ancienne gloire des routes du Tour de France, Richard Virenque a pour projet de construire un hôtel luxueux dans le Var. Mais selon les informations du Canard enchaîné, ce projet cristallise de nombreuses tensions.
orangesum-277
"Nous avons récupéré 32 corps (...) Nous avons localisé le ferry à une quinzaine de mètres de profondeur dans la rivière", a déclaré à l'AFP A. Zahidul Islam, plongeur de la brigade des pompiers. Le bateau transportait une cinquantaine de personnes, selon les autorités."Je crois que nous avons récupéré la plupart des corps. Les autres ne pourront être récupérés que si le ferry peut être soulevé et remonté", a précisé A. Zahidul Islam. Le ferry Morning Bird a été percuté par l'arrière par un autre ferry à quelques mètres à peine de Sadarghat, le plus grand port fluvial du Bangladesh, où il s'apprêtait à accoster vers 09H30 locales (03H30 GMT). L'embarcation, qui venait du centre du Bangladesh, n'était "pas surchargée" et a fait naufrage "en raison d'un acte de négligence", a indiqué à l'AFP le contre-amiral Golam Sadeqk, directeur de l'autorité de transport fluvial du Bangladesh. L'accident est survenu à l'heure de pointe du matin, lorsque les ferrys et autres bateaux encombrent le port. Dans la matinée, des proches en détresse se rassemblaient sur le quai, oublieux des règles de distanciation physique conseillées pour limiter la propagation du nouveau coronavirus."Je ne sais toujours pas ce qui leur est arrivé", a déclaré un homme qui cherchait son cousin. Les plongeurs étaient toujours à l'œuvre pour extraire les dépouilles de l'épave, qui gît à une profondeur d'environ 12-15 mètres. Les secouristes plaçaient les corps dans des sacs mortuaires alignés sur le front de fleuve. Les accidents de ferry sont fréquents au Bangladesh en raison du peu de respect des règles de sécurité lors de leur construction sur les chantiers navals. Les ferries sont souvent surchargés et les naufrages courants les jours de mauvaise météo.
Au moins 32 personnes ont péri et une vingtaine sont portées disparues lundi dans le naufrage d'un ferry, entré en collision avec une autre embarcation sur le fleuve de la capitale bangladaise Dacca, ont annoncé les secouristes.
orangesum-278
"Parfois, la demande est assez explicite: +je ne vais pas bien, j'ai envie de parler+. Mais parfois c'est plus implicite, d'abord une demande sur le virus puis on se rend compte qu'ils sont en état de souffrance psychique". Depuis le mois de mars, Antoine Muller travaille comme infirmier régulateur de la ligne téléphonique ligne "Covipsy HUS" (Hôpitaux universitaires de Strasbourg), ouverte pour mettre en relations les membres du personnel avec un psychologue ou un psychiatre. En cumulant cette ligne et une autre dédiée aux professionnels du secteur médico-social du Bas-Rhin, l'infirmier recense une dizaine d'appels par jour. Si ceux de soignants restent peu nombreux, c'est "peut-être qu'ils ne s'autorisent pas encore à parler, à craquer, à demander de l'aide", alors que la charge de travail reste importante, analyse-t-il. Ceux qui composent ce numéro évoquent souvent un épuisement physique et psychologique, un sentiment d'inachèvement dans leur travail et de la culpabilité à "craquer". Dans le dédale des HUS, un mastodonte qui emploie quelque 12.000 personnes, des équipes mobiles vont à la rencontre des soignants des différents services pour faire connaître cette ligne, mais aussi un autre volet du dispositif Covipsy, trois salles ouvertes temporairement pour leur apporter détente et écoute. Ces équipes mobiles avaient été créées dans un autre contexte dramatique, celui de l'attentat du marché de Noël, en décembre 2018.- Yoga, kiné, acupuncture -A Strasbourg, "on a eu quelques jours de plus qu'à Mulhouse (une ville frappée très tôt par le coronavirus, ndlr) pour s'organiser et on a lu des articles italiens ou chinois, on a vu ce qui était utile et on a mis en place ces salles de détente", explique le Dr Pierre Vidailhet, psychiatre et coordinateur de Covipsy. Dans l'une de ces salles, volontairement "pas trop connotées psy", Gwendoline, étudiante en deuxième année de médecine, accueille des infirmières tout de vert vêtues en lançant avec un large sourire "aujourd'hui il y a des brownies, c'est Byzance!". Un transat bleu, une plante verte, de la musique douce, des boissons et des petits gâteaux, des dessins d'enfants remerciant les soignants punaisés aux murs et surtout une vue imprenable sur la cathédrale et le ciel, précieuse en ces temps de confinement, forment un décor invitant au relâchement de la pression professionnelle. Si certains passent juste y boire un verre entre collègues, d'autres soignants participent à des cours de yoga, de Qi Gong ou de "pleine conscience", ou s'inscrivent à des séances individuelles de kiné ou d'acupuncture.- Raconter son quotidien -De grands barnums dressés dans la pièce permettent d'isoler des espaces pour ces séances mais également pour des entretiens avec des psychologues."Parfois, des personnes ont juste besoin de raconter leur quotidien, elles ne le font pas chez elles pour ne pas faire peur à leurs enfants. Cela peut être une première étape et après, on passe le relais à un psy", témoigne Gwendoline. Après des semaines de stress et de travail intenses, les ateliers sur le sommeil sont plébiscités."Dans le vif du sujet, c'était difficile de se rendre compte de ce que ça nous faisait, mais maintenant on réalise qu'on a du mal à dormir ou à se recentrer sur soi-même", confie Pauline, infirmière au bloc opératoire, partie en renfort en réanimation au plus fort de la crise."D'habitude je dors comme un caillou, là j'ai le sommeil beaucoup plus léger", abonde sa collègue Estelle, revenue dans son service depuis deux semaines. Pour le Dr Vidailhet, les symptômes que présentent certains soignants ne correspondent pas au modèle du stress post-traumatique mais traduisent plutôt une période de tension permanente, encore en cours, qui entraîne non seulement des "flash back" mais aussi des "flash forward", des inquiétudes pour l'avenir, d'où l'intérêt de les aider à s'ancrer à nouveau dans le présent."Certains vont peut-être développer de véritables symptômes post-traumatiques, mais pas beaucoup", estime le médecin. Si ces salles, conçues comme un dispositif de crise, ont vocation à disparaître au cours des prochaines semaines, le suivi des soignants pourra se poursuivre dans les cabinets des psychologues ou psychiatres.
Un cours de yoga, un atelier sur le sommeil ou une coupe de cheveux mais surtout, l'oreille d'un psychologue ou d'un psychiatre pour ceux qui en expriment le besoin: à l'hôpital de Strasbourg, les soignants éprouvés par le coronavirus ne sont pas livrés à eux-mêmes.
orangesum-279
L'essayiste Éric Zemmour a confirmé lundi 13 mai sur RTL avoir été approché par Marine Le Pen pour figurer sur la liste du RN pour les européennes. Plus tôt dans la journée, Marine Le Pen a nié avoir proposé la tête de liste au polémiste mais a confirmé lui avoir proposé la troisième place. Européennes : Eric Zemmour tête de liste de Marine Le Pen ? Elle répondpar Non Stop People"Des proches de Marine Le Pen m'avaient proposé la tête de liste. Finalement, Marine Le Pen m'a proposé d'être troisième sur la liste et j'ai refusé tout ça. Marine Le Pen n'est pas la seule puisque Nicolas Dupont-Aignan aussi m'a proposé d'être troisième sur sa liste", a déclaré Éric Zemmour au micro de RTL. Le président de Debout la France confirme également avoir proposé la 3e place de sa liste à Éric Zemmour, qui a "refusé", selon l'ancien allié de Marine Le Pen à la présidentielle."Je suis pour un grand rassemblement des droites et même des populismes"Pourquoi Éric Zemmour a-t-il refusé la proposition de Marine Le Pen ? "D'abord parce que je n'avais pas envie de rentrer dans cette bataille électorale, ensuite parce que ce n'est pas mon métier. Je pense que je fais un travail utile de métapolitique, de bataille sur les idées, sur les convictions. Je ne me voyais pas membre d'une boutique. Moi je suis pour un grand rassemblement des droites et même des populismes, je ne me voyais membre d'une boutique pour être député européen. Je ne cherchais pas un poste, ce n'était pas mon objet". Selon l'hebdomadaire L'Express, Marine Le Pen aurait proposé à Éric Zemmour, lors d'un déjeuner en novembre 2018, de conduire la liste de son parti. Mais quelques semaines plus tard, elle l'aurait informé que la liste du RN sera conduite par le jeune Jordan Bardella et lui aurait alors proposé la 3e place. "Tête de liste, j'aurais davantage réfléchi", a déclaré à L'Express Eric Zemmour. Éric Zemmour, 60 ans, a été condamné en 2011 pour provocation à la haine et en mai 2018 pour provocation à la haine religieuse. En septembre 2018, le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) avait mis en demeure Paris Première (groupe M6) pour des "propos stigmatisants à l'égard des migrants de confession musulmane" tenus dans une émission par le polémiste.
Marine Le Pen a affirmé lundi avoir proposé la troisième place de la liste Rassemblement national (RN) aux élections européennes au polémiste Eric Zemmour. Sur RTL, celui-ci donne les raisons qui l'ont poussé ne pas s'engager.
orangesum-280
Les principaux symptômes du Covid-19 sont connus depuis la découverte de l'épidémie. Comme l'explique le site du gouvernement, "les symptômes principaux sont la fièvre ou la sensation de fièvre et des signes de difficultés respiratoires de type toux ou essoufflement". Par ailleurs, selon une récente étude belge réalisée sur 417 patients infectés de façon "non sévère", 86% présentent des troubles de l'odorat et 88% des troubles du goût. Mais les symptômes pourraient toutefois être plus nombreux. Selon les informations du Parisien ce mardi 7 avril, le syndicat des dermatologues et vénérologues a ainsi indiqué que des lésions cutanées seraient observées chez certains patients atteints du coronavirus. "Il y a des signes que l'on appelle para-viraux. Ils ne sont pas liés à un virus dans la peau, au contraire de l'herpès par exemple, mais ils sont visibles lors de maladies virales. Cela peut être des érythèmes, des petits boutons", explique au quotidien Anne Grimaldi, dermatologue à Angers. Selon les précisions du Parisien, des patients atteints du Covid-19 souffrants de douleurs aux pieds et aux mains ont récemment contacté des dermatologues. "On constate en ce moment des ' fausses' engelures, des apparitions de rougeurs qui peuvent être douloureuses. Nous avons un groupe WhatsApp avec 400 spécialistes qui nous font remonter des signes cutanés", souligne Catherine Oliveres-Ghouti, membre du syndicat des dermatologues. Pour Annick Barbaud, chef de service de dermatologie et Allergologie à l'Hôpital Tenon, à Paris, et membre de la Société française de dermatologie il faut se montrer plus prudents mais ces problèmes cutanés représentent toutefois "une forme bénigne de la maladie". Le directeur général de la Santé Jérôme Salomon a indiqué ce mardi 7 avril, à l'occasion de son point-presse quotidien, a indiqué qu'il n'avait pas eu connaissance d'étude allant dans ce sens mais que de nouveaux éléments permettaient tous les jours d'approfondir les connaissances sur le coronavirus. A ce jour, la pandémie de nouveau coronavirus a fait 10 328 victimes en France depuis le 1er mars, à l'hôpital et dans les établissements sociaux et médico-sociaux. 7 091 décès ont été enregistrés en milieu hospitalier depuis cette date. 3 237 morts sont à déplorer dans les Etablissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad).
Comme le relaye Le Parisien, des dermatologues viennent de faire savoir que l'apparition de lésions cutanées serait en lien direct avec le coronavirus.
orangesum-281
Après les steaks hachés, les escalopes de poulet. Près de 360 tonnes de poulet avec une teneur en eau anormale ont été distribuées aux associations caritatives, rapporte lundi 9 septembre franceinfo, qui cite le réseau des Banques alimentaires. Les services de l'État ont ouvert une enquête sur ces escalopes surgelées distribuées depuis la mi-2018 dans le cadre du Fonds européen d'aide aux plus démunis (Fead). Cette affaire intervient trois mois après la découverte de steaks frauduleux destinés à des associations caritatives."Ce programme, le Fead, permet à des gens en précarité alimentaire d'avoir des protéines, explique sur franceinfo le président du réseau des Banques alimentaires, Jacques Bailet. Si la teneur en eau supérieure aux normes européennes venait à être confirmée à l'issue de l'enquête, alors, évidemment, c'est un acte de déloyauté de la part de l'entreprise qui les a vendus. Ce sont des produits parfaitement consommables mais qui n'apportent pas aux gens la quantité de protéines dont ils ont besoin."Ces escalopes ont été distribuées principalement aux banques alimentaires, aux Restos du Cœur, à la Croix-Rouge et au Secours populaire. La découverte de cette fraude potentielle a été faite dans le cadre d'un plan d'action mis en place par les services de l'État pour intensifier les contrôles. Elle intervient semaines après la publication d'un sévère réquisitoire contre les services de l'État dressé par un rapport sénatorial. Début juin, la DGCCRF avait révélé que des steaks hachés de très mauvaise qualité avaient été fournis en France à des associations d'aide aux plus démunis, tout en écartant un quelconque risque sanitaire. Ce sont les associations qui avaient alerté les autorités début mars sur la présence de taches brunâtres suspectes sur les steaks hachés fournis grâce au Fonds européen d'aide aux plus démunis (Fead). "Les escalopes de poulet présentaient une teneur en eau supérieure à la norme autorisée, indice d'un possible ajout d'eau dans les denrées, indiquent les services de l'État. Si cette possible fraude économique permet à une entreprise d'augmenter artificiellement la masse des produits qu'elle commercialise et donc sa marge, elle n'induit cependant d'impact ni sur la santé des bénéficiaires, ni sur les propriétés des produits". Des "investigations approfondies" auprès de l'entreprise fournissant ces denrées aux associations "doivent permettre de comprendre ces anomalies et de déterminer si elles sont liées à une éventuelle tromperie" et, le cas échéant, d'envisager les suites à donner. Les associations caritatives concernées, informées, ont suspendu la distribution de ces escalopes.
Les escalopes de poulet ne présentent pas de danger pour la santé, mais auraient été gorgées d'eau pour les alourdir.
orangesum-282
Le 11 juillet 2019, Vincent Lambert s'est éteint, après 11 ans de coma végétatif, deux jours après l'arrêt de ses traitements, conformément à une utlime décision de justice et au souhait de son épouse. Les parents de cet infirmier de 42 ans, en revanche, s'opposaient à l'arrêt des soins. Vincent Lambert était devenu le symbole du débat sur la fin de vie en France. Un an après sa mort, sa mère, Viviane Lambert, s'est confiée à Franceinfo. "Jamais je n'accepterai qu'on ait tué mon enfant", explique-t-elle samedi. "Je ne me tairai pas, je dirai les choses jusqu'au bout, jusqu'à mon dernier souffle s'il le faut. Ça a été fait dans de très, très, très mauvaises conditions", se désole-t-elle. "On a vu notre fils agoniser""On a vu notre fils agoniser pendant ces nombreux jours, on l'a vu râler, on l'a vu suffoquer et ça, c'est abominable", explique Viviane Lambert, qui "en rêve toutes les nuits". "On a supprimé mon fils, on l'a supprimé ! Il n'était pas en fin de vie ! Il n'était pas en mort cérébrale, mon fils !", dénonce-t-elle. "Même s'il n'y avait pas d'amélioration, on ne jette pas les gens comme un Kleenex ! Comment se permettent-ils de prendre la décision à sa place ? Vincent était infirmier, il aurait pu laisser des directives anticipées", pense Viviane Lambert. Alors que le conflit autour du sort de Vincent a divisé la famille, elle se dit "prête à pardonner". "Mais pour pardonner, il faut qu'on nous demande pardon aussi. Mais je suis prête, ma porte est ouverte. Moi je n'ai jamais coupé le fil. Je suis leur maman. Je les aime", explique-t-elle à Franceinfo.
Il y a un an, cet homme de 42 ans plongé dans le coma depuis 2008, à la suite d'un accident de moto, mourait au CHU de Reims, après des années de bataille judiciaire entre ses parents et son épouse. Viviane Lambert estime toujours que son fils "n'était pas en fin de vie".
orangesum-283
Orange a évoqué deux coupures le concernant, à Vitry et Ivry (Val-de-Marne). Selon l'opérateur télécom, "quelques dizaines de milliers d'abonnés" ont perdu l'accès au téléphone ou à internet mercredi matin. En fin d'après-midi, "plus de 50% d'entre eux" avaient retrouvé un fonctionnement normal de leurs lignes, selon l'opérateur. Les clients concernés sont situés dans le Val-de-Marne et à Paris, a précisé Orange Ile-de-France. L'entreprise a déposé plainte, et une source judiciaire a confirmé qu'une enquête avait été ouverte sur les faits. Selon une source judiciaire, le Parquet national anti-terroriste s'est "tenu informé de la situation" et reste "attentif au phénomène", sans être chargé de l'enquête. D'autres sociétés ont vu leur activité perturbées, dont l'hébergeur internet et fournisseur de cloud (informatique dématérialisée) Scaleway, filiale d'Iliad/Free qui compte sur ce câble pour relier deux de ses centres de données. Arnaud de Bermingham, patron de Scaleway, a tweeté dans la nuit de mardi à mercredi qu'il avait recensé au moins "une dizaine de points de coupure sur 5 communes" de l'Est parisien, dont Vitry et Ivry."Les réparations vont débuter et durer sans doute plusieurs jours. Beaucoup d'opérateurs touchés dans le secteur, la nuit va être longue", avait déjà tweeté mardi après-midi M. de Bermingham."Les services redémarrent progressivement pour les clients de nos deux datacenters en fonction des opérateurs avec qui ils travaillent", a-t-il ajouté mercredi matin. L'incident a eu également un impact sur des sites internet comme Winamax, un site de paris et poker en ligne qui est resté inaccessible pendant la journée de mardi. Les câbles en fibre optique qui forment l'infrastructure des réseaux de télécommunications modernes sont régulièrement coupés accidentellement lors de travaux de voirie. Mais les actes malveillants délibérés sur ces équipements sont rarissimes. Selon un bon connaisseur du dossier, la zone où ont eu lieu les coupures est une des zones névralgiques de la région parisienne pour les réseaux télécoms, avec une grande concentration d'artères de communication en fibres optique. Les autres zones sont notamment le boulevard Voltaire à Paris et la Plaine Saint-Denis au nord-est de la capitale où des centres géants de données ont été installés ou sont en cours de construction.
Des câbles télécom en fibre optique ont été coupés intentionnellement mardi en Ile-de-France, privant d'accès au téléphone ou à Internet des dizaines de milliers d'abonnés d'Orange, a-t-on appris mercredi de sources concordantes, le nombre exact d'endroits et de coupures n'étant pas connu.
orangesum-284
Alors que la pression sur le coût écologique du transport aérien - qui représente entre 2 et 3% des émissions de dioxyde de carbone (CO2) selon l'Organisation de l'aviation civile internationale - ne cesse de monter dans l'opinion, cet objectif est avancé de 10 ans par rapport aux projets initiaux de la filière. Le développement de cet "avion vert" devrait coûter des dizaines de milliards. D'ici 2022, il recevra 1,5 milliard d'euros de financements publics."C'est ambitieux mais faisable", résume Eric Trappier, président du Groupement des industries aéronautiques et spatiales françaises (Gifas). "On est absolument convaincu que c'est faisable", abonde le patron du géant Airbus Guillaume Faury. "C'est un plan de bataille tout à fait crédible, ça ne veut pas dire qu'il n'y a pas de nombreux défis et beaucoup de travail à faire d'ici-là", affirme-t-il à l'AFP. Chaque nouvelle génération d'avion permet de réduire l'empreinte carbone d'environ 15%, relevait il y a quelques mois Philippe Petitcolin, directeur général du motoriste et équipementier Safran, dont les moteurs équipent 70% des avions moyen-courriers dans le monde. Pour tenir l'objectif du secteur aérien mondial de réduire ses émissions de CO2 de moitié en 2050 par rapport à leur niveau de 2005, il fallait déjà sauter une génération et diminuer de 30% cette empreinte carbone, selon lui. La marche est donc d'autant plus haute vers l'avion "zéro émission", surtout quand le secteur voit son activité fondre sous l'effet de la crise du coronavirus."Ce n'est pas gagné, c'est un objectif très ambitieux mais on va travailler à le rendre réaliste. Il y a énormément de points à régler pour obtenir ce résultat de 2035 avec un avion à hydrogène", a affirmé mercredi M. Petitcolin sur BFMBusiness. Pour un avion décarboné en 2035, "ça nous laisse cinq ans pour développer les technologies", dont certaines sont émergentes, avant de commencer la préparation du programme qu'il faudra lancer "en 2027 ou 2028", explique Guillaume Faury. Selon lui les avions commerciaux régionaux, plus petits, sont "probablement un bon support pour entrer dans l'aviation décarbonée".- La question du stockage -Au centre des interrogations: quel carburant pour quel moteur ? La solution avancée par le gouvernement français est la propulsion par hydrogène, l'électrique nécessitant un poids de batteries bien trop important. Mais se pose la question du stockage, l'hydrogène étant bien plus volumineux que le kérosène. "Il faudrait des espaces de stockage quatre fois supérieurs à ce qu'ils sont dans l'avion pour une mission identique", fait valoir auprès de l'AFP Jérôme Bouchard, expert en aéronautique au cabinet Oliver Wyman. Et sa cryogénisation à -253 degrés pour réduire son volume, comme dans la fusée Ariane, ne serait pas sans poser la question de la sécurité. Il faudra également "revoir les formes aérodynamiques" de ce futur avion, car "le concept actuel de fuselage et d'ailes ne suffira pas", selon lui. L'hydrogène pourrait être utilisé soit directement comme carburant dans des moteurs légèrement modifiés, soit pour alimenter une pile à combustible qui produirait de l'électricité alimentant directement un moteur électrique, explique l'expert. Et pour produire de l'hydrogène, "il faut de l'électricité et des sources vertes d'électricité pour ne pas faire porter sur d'autres éléments de la chaîne le poids des émissions de CO2", plaide-t-il. L'aviation verte passe également par une meilleure gestion du trafic et de la trajectoire des vols dans un ciel souvent congestionné, fait de son côté valoir Patrice Caine, le patron de Thales, groupe de technologies qui se positionne en leader mondial des systèmes de gestion de vol et de gestion du trafic aérien. Avec un système plus "connecté et collaboratif", "les gains en carburant et en émissions de CO2 sont loin d'être négligeables, on parle d'environ 10%", explique-t-il à l'AFP. Et il n'y a "pas besoin d'attendre 2035, on parle d'économies dès 2023".
Le développement pour 2035 d'un "avion neutre en carbone" fonctionnant à l'hydrogène, annoncé mardi par le gouvernement français, est un objectif "ambitieux" mais "faisable" s'accordent les industriels, même si de nombreuses barrières technologiques restent à lever pour arriver au "zéro émission".
orangesum-285
L'épidémie de Covid-19 continue de ralentir en France, a indiqué le ministère de la Santé, samedi 2 mai 2020. Au cours des 24 dernières heures, la fréquentation des hôpitaux a de nouveau baissé. 60 lits se sont vidés à la suite de la guérison de patients. Le voyant est également au vert dans les services de réanimation. Si 3.827 patients sont toujours admis dans ces services en raison de la gravité de leur état, le solde admissions - sorties est à nouveau négatif (-51). 166 personnes sont décédées au cours des 24 dernières heures, portant le total de victimes en France à 25 827. 15 487 décès sont survenus dans les hôpitaux et 9 273 décès dans les établissements sociaux et médicosociaux, dont font partie les Ehpad.4 régions (Île de France, Grand Est, Auvergne Rhône Alpes, Hauts de France) regroupent à elles seules 72% des cas hospitalisés. La nouvelle carte qui fait la synthèse de deux indicateurs (circulation active du virus et les capacités de réanimation) comporte désormais 32 départements rouges (inchangé), 22 oranges (contre 28 la veille) et 47 verts (contre 41 la veille). Dans les départements en vert, une moindre présence du virus permettra d'organiser un déconfinement plus large. Ceux en orange (une catégorie provisoire) ne présentent qu'un seul des deux critères favorable - la circulation active du virus ou les capacités en réanimation. Le 7 mai, ne resteront que deux catégories -vert et rouge- qui détermineront le niveau de relâchement des restrictions mises en oeuvre depuis le 17 mars.
Les nombres de décès, d'hospitalisations et d'admissions en service de réanimation sont tous à la baisse, a indiqué le ministère de la Santé.
orangesum-286
"Les absents ont toujours tort." C'est ainsi que Louis Aliot a résumé la situation, lundi 20 novembre. Par "les absents", il faut comprendre les deux figures du FN qui ont donné leur démission après l'élection présidentielle : la nièce de la présidente du FN et son ex-bras droit. Pour Louis Aliot, ces défections n'ont pas eu d'impact majeur sur le fonctionnement de son parti. "Moi je pense qu'on est très vite remplacé en politique et qu'on vous oublie très vite", a-t-il lancé au micro de BFMTV/RMC. "Marion Maréchal-Le Pen et Florian Philippot ne sont plus là mais ça continue à marcher", estime Louis Aliot (FN)par BFMTV"On continue, elle n'est pas là et ça continue à marcher", a-t-il estimé au sujet de l'ex-députée du Vaucluse, Marion Maréchal-Le Pen. "Comme Philippot n'est pas là et on continue à marcher", a-t-il poursuivi. "Les cimetières sont remplis de gens qui se croyaient indispensables. (...) La politique c'est ça, parce que la vie elle avance et il faut bien préparer l'avenir. Et nous préparons l'avenir aujourd'hui", a martelé le député européen. L'actuel vice-président du FN et compagnon de Marine Le Pen en a profité pour fustiger la position tenue par Laurent Wauquiez, candidat fav"On assiste à une contradiction entre les discours portés par la droite et la réalité de ce qu'ils font quand ils sont aux affaires" ori pour prendre la tête des Républicains. "Aujourd'hui, sur l'Europe, Laurent Wauquiez vient sur notre terrain", a-t-il fustigé. "Il a un discours qui pourrait apparaître comme pseudo-souverainiste", s'est-il empressé de dénoncer. "On assiste à une contradiction entre les discours portés par la droite et la réalité de ce qu'ils font quand ils sont aux affaires", a estimé l'élu.
Tout va bien au FN, assure Louis Aliot. Invité de la matinale de BFMTV, le vice-président du parti s'est exprimé sur les départs successifs de Marion Maréchal-Le Pen et de Florian Philippot qui n'ont, selon lui, nullement affaibli le Front.
orangesum-287
La gendarmerie des Hautes-Pyrénées a lancé un appel à témoins pour tenter de retrouver André Basse, 72 ans, originaire de Normandie, disparu depuis mercredi 6 février. En vacances en famille dans la station de ski de Saint-Lary-Soulan, le septuagénaire se serait séparé de ses proches, partis skier, vers 11 heures, et aurait entrepris de redescendre à pied du Pla d'Adet pour rejoindre leur appartement. Mais à 20 heures, la famille, n'ayant aucune nouvelle de lui, a commencé à s'inquiéter et a décidé d'alerter la gendarmerie, détaille la Dépêche. Un gros dispositif de recherche a alors été mis en place. Une trentaine de personnes ainsi que des équipes cynophiles ont ratissé le secteur pendant deux jours, vérifiant chaque coulée de neige, en vain. Samedi la gendarmerie des Hautes-Pyrénées a lancé un appel à témoins sur les réseaux sociaux. "Cet homme de 72 ans, vêtu de noir, se déplaçant à pied, n'a pas rejoint le village de Saint Lary où il devait retrouver sa famille. Monsieur André Basse se déplace seul sans bâton ni raquette", précisent les forces de l'ordre. Pour l'heure, le mystère reste entier. Les gendarmes ne dispose d'aucun élément pouvant les mettre sur la piste d'André Basse."Toute personne qui aurait une information susceptible de faire avancer l'enquête doit contacter au plus vite la gendarmerie de Vignec qui est au coeur de l'enquête. Aujourd'hui, nous avons commencé un travail de fourmi. Notre mobilisation est totale et complète. Nous voulons absolument trouver des réponses à apporter à cette famille. N'hésitez pas à contacter le 0562394002 si vous avez une information concernant André Basse", a indiqué par ailleurs le capitaine Jean Marc Bougy dans les colonnes de la Dépêche.
Un septuagénaire est porté disparu depuis mercredi 6 février. Il était en vacances en famille dans la station de ski de Saint-Lary-Soulan (Hautes-Pyrénées), rapporte la Dépêche.
orangesum-288
Après avoir passé les bande-annonces d'environ 25 jeux conçus spécialement pour la nouvelle console, le géant japonais a montré pour la première fois la PS5, toute en courbes blanches et noires. Les joueurs pourront aussi investir dans des écouteurs avec l'audio en 3D ou dans une caméra qui permet de se filmer en train de jouer (pour se diffuser en direct sur les plateformes adéquates). L'événement marketing a été diffusé jeudi en ligne et en direct, pour cause de pandémie. Il avait été reporté d'une semaine pour ne pas distraire l'attention du public des manifestations contre le racisme qui battaient leur plein aux Etats-Unis. PlayStation a ouvert sa présentation sur le très attendu "Grand Theft Auto 5", qui doit sortir au second semestre 2021. La franchise s'est écoulée à 130 millions d'exemplaires jusqu'à présent. La nouvelle console permettra aussi de renouer avec la franchise Gran Turismo, dans sa 7è édition, ainsi que Horizon ("Horizon II, Forbidden West"). Pour les fans de super-héros, "Marvel's Spider-Man Miles Morales" doit sortir pendant la saison des fêtes. Entre la fin 2020 et 2021, les joueurs auront donc l'embarras du choix, qu'ils veulent sauver le monde, gagner des courses de voitures ou exterminer des monstres. PlayStation a promis des jeux de tirs ("Deathloop"), de simulation sportive ("NBA 2K21"), des aventures de science-fiction, avec des héros plus vrais que nature, souvent féminins, ou totalement fantaisistes, notamment dans les jeux destinés aux enfants, sans oublier des chats ("Stray"). La sortie des nouvelles consoles de Sony et de Microsoft est très attendue par les fans, la génération précédente datant de 2013 (PS4 et XBox One). Début mai, Microsoft a aussi levé le voile sur de nouveaux jeux vidéo pour la future Xbox Series X, avec de nouvelles versions d'Assasin's Creed, du français Ubisoft, et de Madden, la série de jeux de simulation de football américain d'Electronic Arts. Nintendo, de son côté, a vendu ses Switch comme des petits pains à la faveur du "Grand confinement". Aux Etats-Unis le marché des jeux vidéo a d'ailleurs battu de nouveaux records en avril, toutes marques confondues.
Sony continue de distiller au compte-gouttes les informations sur sa nouvelle console PlayStation 5, dont le lancement est attendu d'ici la fin de l'année, sans pour l'instant savoir à quelle date ni à quel prix.
orangesum-289
La France a un bon système de santé, marqué notamment par la "grande qualité" des soins délivrés par les hôpitaux. Toutefois, les Français cumulent toujours des modes de vie malsains, indique jeudi 7 novembre, le panorama de la Santé 2019 publié par l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Un adulte sur quatre (25,4 %) fume quotidiennement, soit le quatrième taux le plus élevé de l'OCDE, tandis que la consommation d'alcool en France est la troisième plus élevée de la zone. "Plus de 75.000 personnes sont décédées en France en 2015 de causes de mortalité évitables grâce à la prévention, comme le cancer du poumon ou les causes imputables à l'alcool", souligne le rapport de l'OCDE. Tabac : des prix dissuasifs suffisent-ils à provoquer une baisse du tabagisme ? par franceinfoPar ailleurs, "les prescriptions d'antibiotiques dans le secteur des soins primaires sont environ 25 % plus élevées que la moyenne de l'OCDE", alors que la surconsommation de ces produits les rend moins efficaces. "Des soins de grande qualité" dans les hôpitauxLes dépenses de santé "représentent un peu plus de 11 % du PIB" en France, "une des proportions les plus élevées" des 36 pays de l'Organisation pour la coopération et le développement économique. Ce qui contribue à de "bons résultats" sur le plan sanitaire, avec une espérance de vie de 82,6 ans, "supérieure de deux ans à la moyenne", selon le rapport. Les hôpitaux fournissent ainsi "des soins de grande qualité", en témoigne par exemple le taux de mortalité dans les 30 jours suivant une crise cardiaque, le 6e "le plus bas" de l'OCDE. Et "l'accès aux soins est un point fort" de l'Hexagone : le reste à charge (frais directement payés par les patients après remboursements) y représente "seulement" 2% de la consommation finale des ménages, comme en Slovénie et au Luxembourg, en tête du classement. Mais "il existe des préoccupations quant à un accès limité aux médecins dans les zones sous-dotées". Une situation qui pourrait aggraver, notamment pour les généralistes, les futurs départs en retraite liés au vieillissement de la profession, relève l'OCDE. Dans ce contexte, "de nouveaux rôles de soutien pour les infirmiers, les pharmaciens et autres professionnels peuvent réduire la charge de travail des médecins (...) sans compromettre la qualité de soins".
Selon un rapport de l'OCDE publié jeudi, si le système de soins en France est bon, les Français fument trop, boivent trop et consomment toujours trop d'antibiotiques.
orangesum-290
Arrivé le visage barré d'un masque sanitaire aux couleurs du drapeau américain, M. Pompeo s'est entretenu à Jérusalem avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et des ténors du gouvernement."Je suis très optimiste (à l'idée) de voir d'autres pays arabes se rallier à cette opportunité, de reconnaître l'Etat d'Israël et de travailler avec lui", a déclaré M. Pompeo. Depuis l'annonce le 13 août de l'accord de normalisation entre les Emirats et Israël, les spéculations vont bon train -Bahreïn, Oman, Soudan ou encore Maroc- sur les candidats possibles à une normalisation avec l'Etat hébreu. Le secrétaire d'Etat n'a pas établi une liste de pays candidats à une normalisation avec Israël, mais doit se rendre au Soudan et à Bahreïn, en plus des Emirats, au cours de cette tournée de cinq jours au Moyen-Orient. Au côté de M. Pompeo, M. Netanyahu a évoqué "une nouvelle ère" où "d'autres pays" de la région pourraient suivre les traces des Emirats. "Nous avons discuté de cela et j'espère qu'il y aura du nouveau dans un futur rapproché."- Le "Pont" de Londres -Le plan Trump pour le Moyen-Orient annoncé en janvier prévoit une coopération entre Israël et des pays arabes hostiles à l'Iran, ennemi de l'Etat hébreu et des Etats-Unis, ainsi que l'annexion de pans de la Cisjordanie par l'Etat hébreu. Or, les Emirats assurent que l'accord avec Israël prévoit de "mettre fin à toute annexion supplémentaire" en Cisjordanie, territoire occupé par Israël depuis 1967, alors que M. Netanyahu a évoqué un simple "report". Les Palestiniens, dont les ponts avec l'administration Trump sont rompus, considèrent eux l'accord Israël/Emirats comme un "coup de poignard dans le dos" et tentent de mobiliser d'autres puissances étrangères pour y faire obstacle. Le chef de la diplomatie britannique Dominic Raab est attendu lundi soir à Jérusalem, où il doit s'entretenir avec Mike Pompeo, selon des sources britanniques. Mardi, il verra Benjamin Netanyahu, puis à Ramallah le président palestinien Mahmoud Abbas."La suspension (du projet) d'annexion par Israël est une étape essentielle pour un Moyen-Orient plus pacifique. Il est important de construire sur cette dynamique", a déclaré dans un communiqué M. Raab, en disant travailler à la "reprise du dialogue entre Palestiniens et Israéliens". D'ailleurs, les autorités israéliennes ont elles-mêmes réclamé lundi à Londres un "pont" avec les Palestiniens. A Ramallah, des sources diplomatiques palestiniennes ont demandé au Royaume-Uni de convaincre Israël à mettre fin "définitivement" à son projet d'annexion comme l'une des conditions préalables à d'éventuels pourparlers de paix. Au pouvoir à Gaza, autre territoire palestinien, le mouvement islamiste Hamas a lui appelé les leaders régionaux à "briser le silence" et faire pression sur Israël pour "mettre fin" à son blocus sur cette enclave.- "Avantage militaire" -La normalisation "permettra de changer la trajectoire de la région, d'un passé d'hostilités et de conflits à un autre d'espoir, de paix et de prospérité", a plaidé l'ambassadeur des Emirats à Washington, Youssef al-Otaïba, en référence à l'accord avec Israël, tout en prévenant que des "difficultés" pourraient survenir. A ce titre, un sujet reste particulièrement sensible pour Israël: la vente possible par les Etats-Unis d'avions de combat F-35 aux Emirats. Ces derniers disposent d'une soixantaine de Mirage 2000, un avion de combat polyvalent, mais selon le New York Times l'administration Trump a "accéléré" son offensive pour vendre des F-35 de nouvelle génération à Abou Dhabi. Historiquement, Israël s'oppose à la vente de F-35 aux autres pays du Moyen-Orient, y compris à la Jordanie et à l'Egypte -pays avec lesquels il a signé des accords de paix-, car il veut y maintenir sa supériorité technologique. Benjamin Netanyahu a réitéré lundi que l'accord avec les Emirats n'incluait pas de clause concernant le F-35, affirmant avoir reçu "des garanties" des Etats-Unis que "l'avance" militaire de son pays serait maintenue."Nous allons continuer de maintenir cette avance militaire qualitative" mais "nous voulons pouvoir aussi fournir (aux Emirats) l'équipement dont ils ont besoin pour protéger leur population de la même menace que constitue la République islamique d'Iran", a dit Mike Pompeo. M. Pompeo souhaite "inonder notre région d'encore plus d'armes américaines", a ironisé sur Twitter son homologue iranien, Mohammad Javad Zarif. Et, dans cette joute oratoire, M. Pompeo de rétorquer auprès du Jerusalem Post: "J'espère qu'un jour l'Iran va aussi normaliser (ses relations) avec Israël".
Au premier jour d'une nouvelle tournée au Moyen-Orient, le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo s'est dit lundi "optimiste" à l'idée de voir "d'autres pays arabes" suivre l'exemple des Emirats arabes unis en normalisant leurs relations avec Israël en dépit des protestations palestiniennes.
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Six adolescents âgés de 12 à 14 ans ont été mis en examen vendredi pour des viols en réunion et des agressions sexuelles sur une jeune fille de 13 ans, à Achères (Yvelines), a-t-on appris d'une source proche du dossier à l'AFP lundi 4 février. L'adolescente a d'abord alerté la direction de son collège pour dénoncer des faits de viols commis par plusieurs élèves de son établissement, a rapporté la même source, confirmant une information du Parisien. Elle a raconté avoir subi deux agressions entre fin 2018 et début 2019. Une première fois, en décembre, elle a suivi trois garçons de son collège dans le hall d'un immeuble en compagnie d'une amie à elle. "Les trois individus l'ont agressée sexuellement en lui caressant la poitrine et les fesses mais son amie s'est interposée et a mis un terme à leurs agissements", a détaillé cette source proche de l'enquête. Un adolescent a reconnu l'ensemble des faits Cette amie est ensuite partie, laissant seule la jeune fille qui dit avoir alors été contrainte de pratiquer des attouchements et des fellations sur chacun des trois adolescents. Elle a également décrit une agression similaire, ayant eu lieu courant janvier, dans le même immeuble, au 8e étage, avec cette fois-ci six garçons de son collège. Les six collégiens ont été interpellés fin janvier et placés en garde à vue. Au cours de leur interrogatoire, tous sauf un ont nié les accusations des la jeune fille, qui était, d'après eux, consentante. Un des adolescents a reconnu sa participation et l'ensemble des faits, en impliquant ses amis. Les six adolescents ont été remis en liberté, avec un placement sous contrôle judiciaire pour certains d'entre eux. L'enquête a été confiée au commissariat de Conflans-Sainte-Honorine. Au collège Camille-du-Gast d'Achères, parents et élèves sont sous le choc. "Des professionnels sont déjà implantés dans l'établissement, entre autres des infirmières et des assistants sociaux. Nous restons extrêmement attentifs, si besoin nous installerons une cellule psychologique", explique au Parisien Serge Clément, le directeur départemental de l'Éducation nationale, lundi. "On est tous choqués. Moi je ne suis pas copine avec elle mais c'est une fille sympa", a témoigné une collégienne.
Six adolescents d'un collège d'Achères (Yvelines) ont été mis en examen, soupçonnés d'avoir violé à plusieurs reprises une collégienne, élève dans le même établissement qu'eux.
orangesum-292
La Maison Blanche n'a pas lésiné sur les superlatifs pour mettre en avant un succès de politique étrangère "spectaculaire" dont le milliardaire républicain avait bien besoin à moins de trois mois de l'élection présidentielle, après avoir échoué à résoudre les crises avec l'Iran, la Corée du Nord ou encore le Venezuela. Les Emirats arabes unis et Israël ont convenu jeudi de normaliser leurs relations, dans le cadre d'un accord historique négocié par les Etats-Unis et qui, une fois signé, ferait d'Abou Dhabi le troisième pays arabe seulement à suivre cette voie depuis la création de l'Etat hébreu, après l'Égypte en 1979 et la Jordanie en 1994. C'est donc une première depuis plus de vingt ans, après un relatif désengagement sur ce front sous les précédentes administrations américaines.- "Première fois" -"Si l'accord se concrétise, c'est significatif car ce sera la première fois qu'un pays du Golfe normalise ses relations avec Israël", acquiesce l'ex-diplomate américain Aaron David Miller, négociateur dans le conflit israélo-palestinien sous des gouvernements démocrates comme républicains."Mais il ne faut pas en exagérer la portée: on parle des Emirats, pas du pays arabe le plus puissant au monde, comme l'Egypte", "ni même d'un pays frontalier d'Israël", dit à l'AFP ce chercheur au cercle de réflexion Carnegie Endowment for International Peace. Pour Barbara Slavin, du think tank Atlantic Council, "c'est une avancée intéressante mais pas fracassante, au vu des liens que les deux pays avaient déjà noués de manière officieuse depuis très longtemps". Depuis son arrivée à la Maison Blanche, en 2017, Donald Trump avait confié à son gendre Jared Kushner la tâche de résoudre l'inextricable conflit israélo-palestinien. Mais les Palestiniens ont rapidement coupé les ponts avec l'administration américaine pour protester contre ses décisions jugées ostensiblement pro-israéliennes, et ont catégoriquement rejeté la "vision pour la paix" présentée en début d'année. L'accord annoncé jeudi remet-il en selle ce projet?"Les motivations du gouvernement n'ont rien à voir avec la paix israélo-palestinienne", tranche Aaron David Miller comme beaucoup d'autres analystes.- Deux voix -"C'est pour la politique intérieure, pour donner une bonne image du président", ajoute-t-il. Surtout, "cela aide à donner de la consistance à l'image selon laquelle il y aurait une coalition anti-Iran", explique l'ex-diplomate, tout en précisant que sur le plan opérationnel, cette "alliance" présumée n'apporte pas grand-chose pour contrer Téhéran et que la vraie portée de l'accord dépendra de son éventuelle imitation par d'autres pays arabes comme le Maroc, Bahreïn ou Oman. L'administration Trump ne cache pas depuis 2017 que l'essentiel de sa stratégie moyen-orientale a un but: endiguer la République islamique d'Iran. Mais son rêve d'une "Otan du Moyen-Orient" tarde à se concrétiser. D'autant que, côté occidental, Washington reste très isolé face à Téhéran depuis que Donald Trump a claqué la porte, en 2018, de l'accord international signé trois ans plus tôt pour empêcher l'avènement d'une bombe atomique iranienne. Cet isolement a encore éclaté au grand jour vendredi au Conseil de sécurité de l'ONU: une résolution américaine pour prolonger l'embargo sur la vente d'armes conventionnelles à l'Iran, qui expire en octobre, a essuyé un échec retentissant avec seulement deux voix favorables. Deux pays ont voté contre (la Russie et la Chine) et onze autres se sont abstenus, dont la France, le Royaume-Uni et l'Allemagne. Le secrétaire d'Etat américain a rejeté sur l'instance mondiale la responsabilité d'un "échec inexcusable" et promis de continuer à "travailler pour que le régime théocratique terroriste ne soit pas libre d'acheter et de vendre des armes". La diplomatie américaine devrait tenter une manoeuvre juridique controversée pour obliger unilatéralement le Conseil de sécurité à rétablir les sanctions onusiennes contre Téhéran levées en 2015 -- au nom de l'accord nucléaire que les Etats-Unis ont pourtant abandonné. Cela diviserait l'institution mondiale comme rarement, et pourrait pousser l'Iran à acter la mort de l'accord dont il a déjà commencé à se désengager."Très peu des membres du Conseil de sécurité avaient envie d'être instrumentalisés pour tuer l'accord nucléaire, quelles que soient leurs opinions sur l'embargo", dit à l'AFP Richard Gowan, de l'organisation de prévention des conflits International Crisis Group, estimant que Washington n'avait pas la "crédibilité" nécessaire pour convaincre ses propres alliés.
L'accord entre Israël et les Emirats arabes unis a offert aux Etats-Unis une rare percée diplomatique dans la région, motivé par la volonté de Donald Trump de contrer l'Iran qui a toutefois buté dès vendredi sur un échec retentissant à l'ONU.
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Habillées de leurs maillots aux couleurs de l'équipe de France, coiffées et maquillées de façon impeccable, les femmes des Bleus sont les ferventes supportrices de l'équipe de France. Présentes en tribune à chaque match avec parfois leurs enfants, Ludivine Sagna, Marine Lloris, Ludivine Payet, Sandra Evra ou encore Sephora, compagne de Kingsley Coman, rebaptisées "wags" (acronyme pour wives ans girlfriends), sont les plus fidèles soutiens des footballeurs. Ce qu'a bien compris la Fédération française de football (FFF). "Les familles participent au bien-être des joueurs et donc à la performance de l'équipe", expose au Parisien un membre de la FFF. Alors pour s'assurer des bonnes conditions de chaque joueur, qui ne doit "surtout pas être perturbé à cause d'un problème logistique que pourrait connaître sa femme", la fédération prend en charge "de A à Z" l'acheminement du voyage, "du domicile jusqu'au stade" des proches des Bleus. Les femmes, les enfants et les parents "bénéficient ainsi d'un hébergement les soirs de matchs et de billets d'avion ou de train", rapporte Le Parisien. Coût total de l'opération : autour de 15.000 euros par match. Sans oublier les 10 places gratuites distribuées aux footballeurs pour leur famille. En dehors de ces soutiens en tribune, le quotidien explique que, pour "compenser le manque affectif, la FFF organise des regroupements familiaux au fil des tournois, le temps d'une nuit ou d'une demi-journée". Par exemple, les familles des Bleus ont pu retrouver leur footballeur préféré à l'issue de la rencontre France-Suisse à leur hôtel, situé près de Lille ou se déroulait le match, jusqu'à ce lundi 20 juin midi. De leur côté, les wags organisent entre elles des dîners, notamment pour faire connaissance et intégrer les petites nouvelles.
- Selon Le Parisien, la venue des familles des joueurs de l'équipe de France est entièrement prise en charge par la Fédération française de football. -Elles font le bonheur des photographes.
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L'artiste, qui a sorti avant le confinement un mini-album surprise, "La Vita Nuova" (Because), servi par un magnifique court-métrage, participe ce samedi à un grand concert virtuel, organisé par Global Citizen en faveur de la recherche médicale contre le virus. Et elle a récemment interpellé Emmanuel Macron sur Twitter pour "un accès équitable au vaccin (contre le Covid-19), y compris pour ceux qui vivent dans l'extrême pauvreté". Q: Quelle est votre conception de l'engagement? R: "Cette question m'a toujours un peu habitée. Parmi les artistes que j'aime dans la variété, j'ai beaucoup de respect pour Daniel Balavoine, très engagé. Pour moi, ça fait partie du rôle d'un artiste un peu exposé d'avoir un engagement au delà de la performance (dans un show caritatif). Ça fait plusieurs semaines que je discute avec les équipes de Global Citizen. S'adresser à Emmanuel Macron sur Twitter, c'est de l'interpellation citoyenne, attirer l'attention sur la question de l'accès aux soins face à la pandémie."Q: Dans le court-métrage qui accompagne "La Vita Nuova", avant le confinement, vous êtes seule sur le toit de l'Opéra Garnier, avec Paris, en fond, comme désert. Un peu prophétique, non? R: "C'est la magie de l'art, je n'avais pas prévu ce qui arriverait dans mon subconscient magique (rires). Mais ce qui est intéressant, c'est que +La Vita Nuova+ parle d'une espèce de contagion, par la tristesse, un chagrin d'amour, un deuil, des sentiments qui isolent beaucoup. Il y a eu une résonance avec l'actualité ensuite, mais au départ, c'était cathartique pour moi. Je voulais très vite sortir ce projet pour me libérer, mettre ça derrière moi, purger un truc. Pendant l'écriture des chansons, je remue des choses, ce n'est pas très confortable, car je suis obligée d'être honnête. Mais la performance me fait toujours du bien, le tournage fut hyper beau, émouvant". Q: Les danseurs sont très présents dans ce film: une façon de leur rendre hommage? R: "Oui, je trouve que les danseurs sont souvent sous-estimés. On les utilise comme décoration pour un chanteur ou une chanteuse. Mais le danseur est un interprète. Sur ma deuxième tournée, j'ai cherché des danseurs comme s'ils allaient avoir des rôles dans un film. J'aime leur donner de la place, j'aime être +challengée+ par des gens qui donnent de quoi jouer, rebondir. Et en France, on a une très très belle scène, avec des danseurs démarchés aux Etats-Unis."Q: Pourquoi l'Opéra Garnier? R: "J'avais envie de m'amuser avec l'idée d'un Paris éternel, un Paris de carte postale. C'est un endroit de représentations, de créations mais qui peut raconter tellement de choses. C'est comme un espace mental, avec ces couloirs interminables, toutes ces pièces, et je voulais raconter une sorte de cauchemar. C'est un vrai beau cauchemar". Q: Après le cauchemar de la pandémie, quels sont vos espoirs pour le monde d'après? R: "Est-ce qu'il y aura vraiment un monde d'après? Est-ce qu'on aura la force de se réinventer? Je l'espère. Mais j'ai peur que ça re-ronronne. Avant le confinement, en France, le personnel médical a manifesté pour dénoncer le manque de moyens et pendant le confinement les soignants sont devenus des héros nationaux, mais il faut une prise de conscience au delà de deux mois, il faut un projet qui soit réel maintenant que le déconfinement est là. Prenons la question des solidarités. Est-ce que le système actuel fonctionne? Est-ce que cette société est vraiment égalitaire? La réponse est non. Est-ce qu'on veut vraiment le monde d'après? Si oui, il faut tous se mobiliser". Q: Un futur album en vue? R: "Confinement solo égale temps pour écrire. Je suis en studio pour le troisième album, que je commence. La question est: à quel point ça va être délirant? Avec moi ça dégénère vite, avec court métrage et compagnie (rires). J'espère que ça va dégénérer, ça dégénère déjà en fait. Les gens vont se dire +qu'est ce qu'elle a pris pendant le confinement+ (rires)?"
"Est-ce qu'il y aura vraiment un monde d'après? J'ai peur que ça re-ronronne", expose à l'AFP la chanteuse Christine and the Queens, engagée pour un accès équitable aux soins face au Covid-19.
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Il n'est ni radicalisé ni particulièrement signalé. Un détenu du centre pénitentiaire de Valence a agressé deux surveillants, dans la matinée de mardi 1er janvier. En attente de la tenue de la commission de discipline qui statuera sur la suite à donner, il a été placé en prévention au quartier disciplinaire. Le parquet a été avisé de l'incident. Le premier surveillant agressé a reçu à hauteur du ventre un jet de liquide chaud contenu dans une casserole. La direction de l'administration pénitentiaire (DAP) évoque de l'huile "chaude", après avoir indiqué dans un premier temps qu'il s'agissait peut-être d'eau ou d'un mélange d'eau et d'huile. Le syndicat UFAP-Unsa évoque cependant de l'huile "bouillante". Un jour d'ITTLe détenu aurait ensuite entaillé la main du premier surveillant avec une lame de rasoir, avant de s'attaquer au second gardien qui aurait reçu "plusieurs coups de poing et de pied", d'après le syndicat. La DAP parle de son côté d'une "micro-coupure" et d'un seul coup de poing sur la tempe. Les deux surveillants ont été transportés au centre hospitalier de Valence où il se sont vus délivrer une interruption totale de travail (ITT) d'une journée chacun, le premier pour une brûlure au deuxième degré, a précisé la DAP."La veille, le détenu était tendu car il contestait les conditions d'accès à la laverie pour laver son linge", explique l'administration. "Le détenu avait prémédité ses actes avec la préparation de la casserole d'huile bouillante et s'était mis plusieurs couches de vêtements afin de se protéger lui-même", note l'UFAP-Unsa dans un communiqué qui, de surcroît, "dénonce et condamne ce genre d'actes ignobles qui sont de plus en plus fréquents". Le syndicat réclame par ailleurs le transfert de ce détenu dans un autre établissement car le centre de Valence, selon lui, "ne permet pas de gérer ce genre d'individus ultra dangereux".
Deux surveillants ont été agressés par un détenu du centre pénitentiaire de Valence, dont l'un a été touché par un liquide chaud.
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-Peu après 06h00, une vingtaine de militants de la Coordination des intermittents d'Île-de-France ont déployé une banderole portant une citation de Louise Michel ("Ce que le peuple obtient, il le prend") avant d'être repoussés vers 08h00 vers la station de métro voisine par la police, a indiqué à l'AFP Samuel Churin, un des porte-parole du mouvement. La ministre a assuré dans un communiqué que ces "actes d'intimidation" ne la "détourneraient pas de ses convictions". "La méthode consistant à violer l'intimité familiale, à cibler l'environnement personnel et le voisinage d'une personne, fût-elle membre du gouvernement, est aux antipodes de ma conception du débat démocratique et du respect dû à chacun", a-t-elle estimé dans un communiqué. "Je tiens donc à dénoncer ce dérapage de la façon la plus ferme", a-t-elle ajouté. Les intermittents réclament l'application immédiate de l'accord conclu par la profession du spectacle, salariés et employeurs, le 28 avril dernier sur leur régime spécifique d'allocation chômage. Les négociateurs de la Convention Unedic coté patronal (Medef, CGPME, UPA) et de trois syndicats (CFDT, CFE-CGC, CFTC) refusent d'avaliser cet accord, qui ne respecte pas le cadrage financier qu'ils avaient fixé. François Hollande a jugé un peu plus tard dans la journée, au cours du Conseil des ministres que cette manifestation était "inadmissible", a rapporté le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll. "Ce qui s'est passé ce matin avec ces actes de violence est parfaitement inadmissible", a dénoncé le chef de l'État, exprimant sa "condamnation extrêmement ferme et extrêmement claire". "On est dans une démocratie, chacun a le droit de manifester et d'exprimer des opinions sans aucune limite", a poursuivi Stéphane Le Foll, déplorant toutefois que les "limites" aient été "franchies en termes de violences". "Il faut rappeler le respect des règles de la démocratie", a insisté le porte-parole du gouvernement.
- "Dérapage", ou simple action citoyenne ? La ministre du Travail, Myriam El Khomri, a dénoncé mercredi 8 juin la manifestation des intermittents du spectacle organisée au petit matin devant son domicile dans le 18e arrondissement de Paris. Ils réclamaient l'application de l'accord sur leur régime d'indemnisation chômage.
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Du fort Mistral et des températures caniculaires. Autant de conditions météorologiques réunies qui sont propices aux feux de forêt. Et depuis vendredi 31 juillet, les massifs des Bouches-du-Rhône étaient sous haute surveillance. Dès lors avec ces conditions, comme le précise France 3, le département a décidé de fermer tous ses massifs ce dimanche 2 août. À cause de ces rafales pouvant aller jusqu'à 70 km/h et des températures avoisinant les 40°C, plus aucune personne ne pourra poser le pied dans les massifs. A titre d'exemple, les calanques de Cassis sont fermées ; elles ne seront accessibles qu'en bateau mais à condition de ne pas débarquer. En tout donc, comme le montre le site Prévention-Incendie-Forêt, ce ne sont pas moins de 24 massifs qui resteront fermés. Les autorités réclament la plus grande vigilance aux usagers alors que dans le même temps, les pompiers sont d'ores et déjà mobilisés en cas de départ de feu. Les soldats du feu rappellent les règles élémentaires : "Pas de feu à proximité des forêts, les travaux sont interdits et surtout ne pas de jeter de mégot", enjoignent-ils. Si vous êtes témoin d'un départ de feu, il faut alors appeler le 112 le plus vite possible. Le Vaucluse, l'Aude et la Corse aussi concernés Mais les Bouches-du-Rhône n'est pas le seul département concerné. Son voisin, le Var, voit lui aussi cinq de ses massifs fermés depuis ce samedi. Tous sont classés en zone rouge. Dans ces zones, il est formellement interdit de fumer, d'allumer du feu, faire du camping sauvage, de déposer de ordures de ramasser de plantes, de jeter des "objets en ignition", et évidemment de s'y promener. Décisions similaires en Occitanie dans le Massif de la Clape, nous apprend l'Indépendant. La zone est en rouge aux alentours de Narbonne et qualifié de "risque très sévère". La mesure prise ce samedi 1er aout l'est jusqu'à nouvel ordre, selon la préfecture de l'Aude. Après les incendies qui ont eu lieu hier près de l'autoroute A9 entre Milhaud et Nîmes, le Gard est toujours sous surveillance. Selon Risque-Prévention-Incendie, la zone autour de Nîmes, et allant aux portes d'Arles et d'Avignon, est aussi en rouge. L'accès aux massifs est "fortement déconseillé". Dans le Vaucluse, il est interdit de se rendre dans le Massif du Ventoux, dans le Lubéron et les Monts de Vaucluse. Enfin en Corse, l'accès aux massifs de Piana, Bavella et Illarata sera fermé lundi 3 et mardi 4 août. Dès aujourd'hui, les Agriates ouest sont en noir tout comme Bonifato et Fango sur la partie ouest de l'île près du Golfe de Porto.
Après les nombreux incendies qui ont touché la France ces derniers jours et les conditions climatiques propices aux feux, le département a pris ses précautions ce dimanche, indique France 3. D'autres régions leur ont emboîté le pas.
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"Une équipe de joueurs de foot du Neuhof a rencontré une équipe de Hautepierre sur un terrain dans un autre quartier", a expliqué à l'AFP l'adjoint aux sports de la ville Serge Oehler, confirmant une information des Dernières nouvelles d'Alsace (DNA)."On ne sait pas s'il s'agit d'équipes officielles ou de quartier" et le match avait été annoncé vendredi sur un réseau social, a-t-il ajouté. Le Neuhof et Hautepierre sont deux quartiers sensibles de Strasbourg."Quelqu'un devait avoir les clés" pour ouvrir le stade Paco-Matéo dans lequel se sont rassemblées "entre 300 et 400 personnes", a précisé M. Oehler. La police municipale est intervenue pour constater le rassemblement et "tout le monde s'est dispersé en fin d'après-midi", selon la ville. Personne n'a été verbalisé, selon les DNA."Je suis effaré par l'irresponsabilité de ces +adulescents+. On a le sentiment qu'ils ne risquent rien, qu'ils se sentent forts et en pleine santé. Ils ne se rendent pas compte du cluster qu'on risque d'avoir", s'est alarmé l'adjoint aux sports, qui craint "un deuxième confinement". Un sentiment partagé par le Pr Gilbert Deray, chef du service de néphrologie à la Pitié-Salpêtrière à Paris: "C'est franchement déraisonnable. Le virus est toujours présent et ce genre de réunion peut constituer une mini bombe virale", a-t-il écrit sur Twitter à propos de ce match sauvage."L'organisation d'un match de football non autorisé réunissant plus de 300 personnes est un acte irresponsable d'une extrême gravité pour la santé publique, qui favorise la propagation du virus au moment où l'effort consenti par l'ensemble de la population après 55 jours de confinement a permis de faire baisser nettement la tension" dans les hôpitaux, a réagi dans un communiqué la préfecture du Bas-Rhin. Dans le département, classé en zone rouge, 575 malades du coronavirus sont hospitalisés, dont 47 en réanimation ou soins intensifs, et 620 personnes sont mortes depuis le début de l'épidémie, selon un dernier bilan. Une conférence de presse est prévue mardi à 11H00 sur "les mesures sanitaires prises contre le risque de propagation du virus à la suite de ce match, les suites judiciaires (et) les dispositifs mis en oeuvre pour empêcher de nouveaux rassemblements", a indiqué la préfecture. M. Oehler promet "des sanctions très sévères" si "des éducateurs ou licenciés de foot" sont identifiés sur les images de vidéosurveillance installées dans le quartier. Des clubs de foot ont été rappelés à l'ordre ces derniers jours pour avoir organisé des entraînements et toutes les serrures des stades seront changées, a-t-il annoncé. A Strasbourg, en raison de l'épidémie de coronavirus, les équipements de sports collectifs sont fermés, "les filets de buts de foot et les paniers des terrains de baskets ont été enlevés", a précisé M. Oehler. Les mesures sanitaires liées à l'épidémie de coronavirus interdisent tout rassemblement de plus de dix personnes dans l'espace public.
Malgré l'interdiction de se rassembler à plus de dix personnes, un match de foot entre deux quartiers a réuni dimanche après-midi entre 300 et 400 personnes dans un stade de Strasbourg, au grand dam des élus, a-t-on appris lundi auprès de la municipalité.
orangesum-299
Ces derniers années, les problèmes causés par les médicaments de la famille des opioïdes sont en augmentation en France, notamment à cause d'un "mésusage croissant" de leur utilisation. Pour limiter ces risques, l'Agence du médicament (ANSM) a décidé que le tramadol ne pourra plus être prescrit que pour une durée maximum de trois mois au lieu d'un an auparavant. Au-delà de 3 mois, la poursuite du traitement par tramadol, seul ou associé à d'autres molécules (paracétamol dans Ixprim par exemple), nécessitera une nouvelle ordonnance. "Pour renouveler l'ordonnance le patient devra revenir chez le médecin, cela permettra de réévaluer la douleur, s'il n'en prend pas trop et risque de devenir dépendant", explique Nathalie Richard, directrice adjointe des médicaments antalgiques et des stupéfiants. "Il y a encore des médecins et des pharmaciens qui ne savent pas que c'est un opioïde", déplore-t-elle. La mesure entrera en vigueur le 15 avril. Contrairement aux autres anti-douleurs (paracétamol, aspirine...), les opioïdes, qui regroupent les médicaments qui présentent les mêmes propriétés que l'opium, peuvent entraîner une forte dépendance. Ils exposent à un risque de surdosage et de dépression respiratoire pouvant conduire au décès. L'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé se veut vigilante sur ces produits. Car même si en France la situation est sans commune mesure avec la catastrophe sanitaire que connaissent les États-Unis où les opioïdes obtenus sur ordonnance ont causé 17.087 décès en 2016, les problèmes causés par la consommation d'opioïdes est en forte hausse. Ainsi, le nombre d'hospitalisations liées à la consommation des médicaments opioïdes a presque triplé (+167%) entre 2000 et 2017, tandis que le nombre de décès a bondi de 146% entre 2000 et 2015, avec "au moins quatre décès par semaine", selon un rapport de l'ANSM rendu public en février 2019. S'il n'est pas le plus puissant des opioïdes, le tramadol est le premier antalgique impliqué dans les décès liés à la prise d'antalgiques, devant la morphine (enquête DTA données 2017), et le 2e antalgique le plus fréquemment retrouvé sur les ordonnances falsifiées présentées en pharmacie, derrière la codéine (enquête OSIAP données 2018). Les enquêtes du réseau d'addictovigilance montrent un "mésusage croissant" du tramadol. C'est ainsi le 1er antalgique opioïde cité dans une enquête de 2018 sur les usages problématiques à la fois chez les usagers de drogue mais également dans la population générale pour le traitement de la douleur. On observe ainsi une dépendance avec des signes de sevrage survenant même lors de prises à doses recommandées et sur une courte période, entraînant une prise persistante par des patients qui ne présentent plus de douleur."Le tramadol n'est pas le plus puissant des opioïdes, mais les risques de dépendance sont les mêmes quel que soit l'opioïde (dont la codéine)", dit Nathalie Richard à l'AFP. En même temps, poursuit-elle, il faut continuer à traiter la douleur et l'on a toujours un rapport bénéfice/risque favorable pour le tramadol, sous réserve d'un bon usage. En dehors des usagers de drogues, les personnes qui prennent des opioïdes faibles sont plutôt des femmes, d'âge median de 62 ans. Le tramadol est "indiqué uniquement dans le traitement des douleurs modérées à intenses, mais ne doit pas être prescrit dans le traitement de la migraine". Il doit être prescrit pendant la période la plus courte possible et la dose doit être diminuée progressivement avant l'arrêt, pour éviter un syndrome de manque. Il est conseillé de consulter à nouveau si la douleur n'est pas suffisamment ou rapidement soulagée par le traitement. Le tramadol comme la codéine sont des opioïdes faibles, délivrée uniquement sur ordonnance. La morphine, l'oxycodone et le fentanyl sont des opioïdes forts, classés comme stupéfiants, délivrés sur ordonnances sécurisées. En 2015, près de 10 millions de patients ont reçu au moins une prescription d'opioïdes.
Cette décision a été prise pour limiter les risques de mauvais usage de ce médicament de la famille des opioïdes.
orangesum-300
"Le préjudice a été reconnu jeudi pour 264 personnes par la Cour d'appel de Nancy, qui leur a alloué la somme forfaitaire de 9.000 euros pour chacun", a déclaré à l'AFP Éric Rogue, membre du CSE de l'entreprise."Cela représente plus de deux millions d'euros" à débourser pour l'entreprise, mais "la cessation anticipée d'activité de ces salariés, qui étaient partis en retraite avant l'âge légal justement à cause de ce préjudice d'amiante, avait permis à l'entreprise d'effectuer des économies sur la masse salariale bien plus importantes", souligne Éric Rogue, qui estime que la condamnation ne mettra donc pas en difficulté la cristallerie. En 2018 déjà, un préjudice d'anxiété lié à l'amiante avait été reconnu pour 32 salariés en appel. Baccarat avait alors porté l'affaire en cassation, mais avait été débouté."Il y a une troisième vague de salariés, les 153 derniers qui vont passer bientôt en cours d'appel", a précisé Eric Rogue. "A chaque fois, nous avons été déboutés au conseil des prud'hommes de Nancy, mais tous les arrêts d'appel et de cassation nous ont été favorables". "Ca fait six ans qu'on s'occupe du dossier, c'était une situation préoccupante, donc nous sommes très satisfaits de cette décision", a réagi auprès de l'AFP Bernard Leclerc, président de l'association départementale de défense des victimes de l'amiante (Addeva 54, qui soutenait les salariés). Le préjudice d'anxiété, établi en 2010 par la Cour de cassation, consiste en une souffrance liée à la peur de tomber malade à cause d'une exposition passée à une substance dangereuse. La cristallerie, fondée en 1764 en Lorraine, est réputée pour la fabrication d'objets de décoration, d'articles de table, de luminaires et de bijoux haut de gamme. La manufacture, située à Baccarat, emploie environ 500 salariés. Au début du mois, l'entreprise a été placée sous administration provisoire par le tribunal de commerce de Nancy, suite aux déboires des actionnaires chinois qui avaient racheté la société en juin 2018.
La cour d'appel de Nancy a reconnu le préjudice d'anxiété pour 264 anciens salariés de la cristallerie de luxe Baccarat (Meurthe-et-Moselle) exposés à l'amiante et leur a accordé une indemnité, a appris vendredi l'AFP de sources concordantes.