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Coronavirus : à bout de souffle, les fabricants d’instruments à vent tentent de rassurer professionnels et amateurs
Jouer de la trompette, un art risqué ? Boudés depuis le début de l’épidémie de coronavirus, les fabricants...
Jouer de la trompette, un art risqué ? Boudés depuis le début de l’épidémie de coronavirus, les fabricants d’instruments à vent s’activent en coulisses pour apporter toutes les garanties sanitaires à même de redonner du souffle à un secteur touché de plein fouet par la crise. Une chute d’activité de 40 chez Buffet Crampon Contrairement aux pianos et aux guitares qui ont vu leurs ventes bondir sur internet pendant et après le confinement, trompettes, clarinettes, hautbois ou autres saxophones doivent, eux, composer avec une chute du nombre des commandes, en France comme à l’international. "Il y a une appréhension assez forte des musiciens, des professeurs, du public en général pour les instruments à vent", soupçonnés "de projeter plus de virus à droite et à gauche", souligne Jérôme Perrod, président du groupe Buffet Crampon, un des leaders mondiaux de la clarinette. Mais rien n’y fait. Combinées au confinement, à la fin des concerts et à l’annulation des festivals de musique, ces appréhensions ont fait chuter de 40 l’activité de l’entreprise Buffet Crampon, quasi-bicentenaire de Mantes-la-Ville, dans les Yvelines en France, qui exporte plus de 90 de sa production aux Etats-Unis, au Japon ou en Chine. Arrêt complet au plus fort de la crise, chômage partiel encore en vigueur pour 40 de ses salariés à Mantes Buffet Crampon, comme le reste du secteur, a vu son avenir s’assombrir malgré quelques signes timides de reprise, essentiellement en Europe. Pour tenter de rebondir, l’entreprise s’est donc associée dès cet été à l’Institut technologique européen des métiers de la musique et à la Chambre syndicale de la facture instrumentale CSFI pour publier un guide des bonnes pratiques destiné à rassurer amateurs et professionnels. Un guide des bonnes pratiques et des gestes barrières Conscient que ces préconisations devaient être validées scientifiquement pour convaincre, Buffet Crampon s’est ensuite rapproché de l’unité des virus émergents UVE à Marseille pour valider ou compléter les protocoles. Les résultats définitifs de ces tests, réalisés à partir de souches de Covid-19 placées sur les instruments, sont attendus pour courant novembre mais l’alcool à plus de 70 semble d’ores et déjà le produit le plus efficace pour éradiquer les traces de virus, loin devant l’eau oxygénée un temps pressentie comme une solution viable. Dans les allées de l’usine de Mantes-la-Ville, certains gestes sont en quelques semaines devenus habituels. "Dès que je touche le bec" de l’instrument, "je mets du gel juste avant", explique Jean-François Marissal, "essayeur de clarinette". "Il est nettoyé encore après avec des produits adaptés pour qu’il n’y ait pas de problème pour la suite du parcours de l’instrument". Au-delà de la désinfection de l’instrument, c’est la question des projections qui suscite le plus d’interrogations et d’inquiétudes. Une personne contaminée qui souffle dans une trompette peut-elle en contaminer une autre ? Quelle distance de sécurité faut-il observer ? La recherche tâtonne encore sur ce point. Au printemps, les premières préconisations en Allemagne consistaient à instaurer une distance de 12 mètres avec un joueur de trompette ou de cuivre. Si ces études divergent, il semblerait que le danger soit largement surestimé, en raison du mode d’émission des instruments sauf pour les flûtes à bec et traversières . C’est la vibration de la colonne d’air, et non l’air lui-même, qui produit le son. Le flux d’air qui passe dans l’instrument, très mince au départ, se trouve encore ralenti, ce qui le rend a priori moins dangereux qu’un échange de paroles sans distanciation sociale. C’est d’ailleurs à ce résultat qu’est arrivée l’étude préliminaire de l’Orchestre Symphonique de Bamberg, qui indique que les instruments à vent n’entraîneraient pas de risque majeur de propagation du coronavirus. Dans cette veine d’incertitude liée aux instruments à vent, une Américaine a conçu des masques spéciaux, non seulement pour les joueurs de cuivre et de bois, mais aussi pour leurs instruments ! Les "déplacements d’air" au centre du débat "Il y avait l’idée que les instruments à vent véhiculaient d’énormes mouvements d’air sur de très grandes distances", se rappelle Michael Jousserand, ingénieur de recherche à Buffet Crampon. Depuis, les études ont évolué et le "mouvement d’air" serait plus proche des 1m 1m50, soit la distance de sécurité minimale recommandée par l’Organisation mondiale de la santé OMS . Dans l’attente des résultats des tests et de nouvelles recherches scientifiques, conservatoires et écoles de musique se débrouillent comme ils peuvent, à l’image de l’Atelier musical de Sylvian Coudène, niché au pied de la butte Montmartre à Paris. "On a été obligés d’enlever toutes les moquettes puisque le protocole exige qu’on fasse un nettoyage complet tous les soirs", explique-t-il. "Là, dans la salle des flûtes, on a également été obligés de mettre des paravents spéciaux, des écrans qu’on doit désinfecter après chaque cours". Un protocole strict qui n’émeut pas plus que ça Pauline, 8 ans et demi, qui étudie la flûte traversière depuis deux ans. Séparée par le paravent transparent de sa professeure Gwladys et d’une autre élève, la jeune fille se lance dans un morceau tiré de la Belle et le Clochard. Pour sa mère, qui dit n’avoir eu aucune crainte à l’inscrire cette année en dépit de l’épidémie, il est avant tout "très important" que sa fille "puisse continuer son activité".
rtbf.be
https://www.rtbf.be/musiq3/article/detail_coronavirus-a-bout-de-souffle-les-fabricants-d-instruments-a-vent-tentent-de-rassurer-professionnels-et-amateurs?id=10612039
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Immobilier : le secteur parvient à sauver les meubles en dépit de la crise
De nombreux secteurs français sont durement touchés par la pandémie de Covid-19. Qu’en est-il de celui de l’immobilier ? Il semble s’en tirer relativement bien, révèle la journaliste France Télévisions Anne-Claire le Sann, sur le plateau du 12/13, mardi 5 janvier.
En France, plusieurs secteurs sont touchés de plein fouet par la pandémie de Covid-19, à l’instar de celui de la restauration. Le milieu de l’immobilier, de son côté, limite à peu près la casse. "Il tient le choc malgré une année hors-norme. Les ventes ont légèrement reculé : - 12 par rapport à 2019 même si le nombre de transactions reste supérieur à la crise de la 2008. Le marché est en mutation", explique la journaliste France Télévisions Anne-Claire le Sann, sur le plateau du 12/13, mardi 5 janvier. Moins d'achats à Paris Par ailleurs, en dépit de la crise actuelle, près d’un Français sur quatre envisage toujours de déménager, selon une étude. "Les acquéreurs recherchent surtout des biens à la campagne, des maisons pour vivre dans des villes moyennes. En région parisienne, c’est la grande couronne qui attire les acheteurs", précise la journaliste. Cependant, à Paris, les ventes sont en chute libre : - 35 .
francetvinfo.fr
https://meteo.francetvinfo.fr/economie/immobilier-le-secteur-parvient-a-sauver-les-meubles-en-depit-de-la-crise_4245681.html
['économie/finance']
Coronavirus : Reconfinement en Grande-Bretagne, campagne de vaccination en France, état d'urgence au Japon... Les dernières news sur la Covid-19
Coronavirus : Alors que la situation autour de l'épidémie de Covid-19 est toujours très préoccupante dans le monde, plusieurs pays ont pris des mesures fortes afin d'endiguer la propagation du coronavirus. Retour sur les dernières informations et les directives prises par les Gouvernements.
Alors que la situation autour de l'épidémie de Covid-19 est toujours très préoccupante dans le monde, plusieurs pays ont pris des mesures fortes afin d'endiguer la propagation du coronavirus. Retour sur les dernières informations et les directives prises par les Gouvernements. Alors que l'épidémie de coronavirus continue de frapper, de nombreux pays ont choisi à l'issue des fêtes de fin d'année et depuis l'apparition d'une variante du virus en Grande-Bretagne à la mi-décembre, de se tourner vers diverses mesures. Reconfinement, déclaration d'un état d'urgence, modification du couvre-feu et accélération des campagnes de vaccination représentent les principales directives prises par les différents Gouvernements depuis la rentrée 2021 afin d'endiguer la pandémie. Voici ce qu'il faut retenir. DES RECONFINEMENTS EN ECOSSE, EN ANGLETTERRE ET EN ALLEMAGNE Le Premier Ministre anglais, Boris Johnson. — Crédit s : MaxPPP Alors que le Gouvernement français a choisi d'avancer à 18 heure le couvre-feu dans une quinzaine de départements, plusieurs pays européens ont quant à eux pris des mesures plus drastiques en annonçant dès le lundi 4 janvier, un confinement national. C'est notamment le cas de l'Ecosse et de l'Angleterre, qui face à la découverte d'une souche plus contagieuse de coronavirus tentent aujourd'hui de freiner la hausse des contaminations. Ces nouveaux "lockdown" annoncés respectivement par les Premiers Ministres britanniques et écossais, Boris Johnson et Nicola Sturgeon, devraient se poursuivre jusqu'en mars prochain. Face à cette situation préoccupante, l'Allemagne confrontée à une deuxième vague encore plus meurtrière que celle de mars dernier, a elle aussi choisi de reconfiner sa population, une prorogation devant être votée par Angela Merkel aux côtés des 16 Etats-Régions, ce mardi 5 janvier. UNE CAMPAGNE DE VACCINATION JUGEE TROP LENTE EN FRANCE Une campagne de vaccination jugée trop lente en France. — Crédit s : POOL, REUTERS Il y a plusieurs semaines, le Gouvernement de Jean Castex dévoilait les détails de la seconde étape du déconfinement, sans oublier bien évidemment de mentionner la campagne de vaccination. Débutée le 27 décembre dernier, de nombreuses personnes ont cependant pointé du doigt sa cadence particulièrement faible par rapport à ses voisins européens. Le Financial Times a même comparé les chiffres ce dimanche 3 janvier, le Royaume-Uni faisant état d'un million de personnes vaccinées pour seulement 350 en France. Des chiffres étonnants qui évoquent une stratégie trop prudente de la part du Gouvernement après le scandale des masques durant l'hiver dernier et invitent les détracteurs du vaccin à dénoncer une campagne trop hésitante. Néanmoins, celle-ci devrait s'accélérer dans les prochains jours, le personnel soignant de plus de 50 ans devant recevoir des injections tandis que des centres de vaccination seront installés en ville. Ceux-ci seront dédiés cette fois-ci à tous les retraités, progressivement, des plus vieux aux plus jeunes. UN ETAT D'URGENCE ENVISAGE AU JAPON Le Japon annonce envisager la déclaration d'un état d'urgence. — Crédit s : La Croix A la différence de nombreux pays européens qui ont préféré reconfiner nationalement, le Japon a annoncé ce lundi 4 janvier envisager la déclaration d'un état d'urgence dans la région du grand Tokyo face à la recrudescence de contaminations liées au coronavirus et à une situation sanitaire "très sévère". Ces mesures permettront notamment de réduire le nombre d'infections grâce notamment à la fermeture d'établissements tels que les bars et les restaurants. Bien qu'il ne soit pas contraignant, l'état d'urgence donnera également plusieurs prérogatives aux gouverneurs locaux comme la possibilité d’appeler les entreprises à fermer leurs portes et les habitants à rester chez eux. Cette mesure devrait être suivie d'une campagne de vaccination d'ici la fin février, le gouvernement japonais attendant encore des données précises sur le vaccin développé par les laboratoires Pfizer et BioNTech. LES ETATS-UNIS BATTENT DES RECORDS DE CONTAMINATIONS Donald Trump. — Crédit s : Associated Press Alors que le pays est l'un des plus touchés par l'épidémie de coronavirus avec 350 000 morts, les Etats-Unis viennent de battre un nouveau record de contaminations avec 277 346 nouveaux cas comptabilisés le 2 janvier dernier. Un bilan particulièrement préoccupant d'autant plus que depuis le 14 décembre les USA ont entamé une large campagne de vaccination qui pourrait atteindre un million d'injections par jour. De son côté, l'administration Trump se félicite et admet avoir atteint ses objectifs de fin d'année, bien que des spécialistes aient pointé du doigt certains dysfonctionnements et retards dans la distribution du vaccin.
melty.fr
https://www.melty.fr/coronavirus-reconfinement-en-grande-bretagne-campagne-de-vaccination-en-france-etat-d-urgence-au-japon-les-dernieres-news-sur-la-covid-19-a744978.html
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Covid-19 : plus de 30 000 cas ont été détectés lors des dernières 24 heures en France, une première
Le plus haut décompte jusqu'ici remontait à samedi dernier, avec 26 896 cas.
Covid-19 : plus de 30 000 cas ont été détectés lors des dernières 24 heures en France, une première La deuxième vague a bel et bien touché la France. Plus de 30 000 cas de Covid-19 ont été détectés lors des dernières 24 heures, selon les derniers chiffres communiqués jeudi 15 octobre par Santé publique France. Une première. Au total, la France a enregistré 30 621 nouveaux cas connus. Le plus haut décompte jusqu'ici remontait à samedi dernier, avec 26 896 cas. Le nombre total de cas confirmés de contamination atteint désormais 809 684 dans le pays. Le taux de positivité des tests s'établit quant à lui à 12,6 . 219 entrées en réanimation On compte aussi 1 207 nouvelles hospitalisations en 24 heures liées au Covid-19, du jamais vu depuis le 28 avril. Et 219 entrées en réanimation, le deuxième décompte le plus élevé depuis avril il y en avait 226 mardi . Au total, 9 605 malades du Covid-19 sont actuellement hospitalisés en France, dont 1 750 en soins intensifs. Le nombre de morts recensés à l'hôpital reste relativement constant ces derniers jours, avec 88 décès aujourd'hui, contre 104 hier et 84 mardi.
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/covid-19-plus-de-30-000-cas-ont-ete-detectes-lors-des-dernieres-24-heures-en-france-une-premiere_4143127.html
['santé']
Pourquoi les variants du coronavirus se multiplient
Le Sars-Cov2 mute, comme tous les virus, très régulièrement. Mais ces mutations sont souvent invisibles. Alors pourquoi les choses semblent avoir changé si vite?
Ozgurdonmaz via Getty Images De nombreuses mutations sont apparues d'un coup sur trois souches du coronavirus Sars-Cov2 de manière concomitantes. SCIENCE - Le coronavirus est-il doué de raison? Absurde, évidemment, mais on pourrait le penser tant l’évolution de la pandémie de Covid-19 ces dernières semaines semble ubuesque. Alors que l’espoir, avec l’arrivée de vaccins, pointait enfin le bout de son nez à la toute fin d’une année 2020 catastrophique, voilà que le Sars-Cov2 n’arrête plus de muter. Le 20 décembre, Londres se reconfinait face à un variant du coronavirus possiblement plus contagieux. Le 25, celui-ci était détecté en France. Six jours plus tard, c’est un autre variant détecté en Afrique du Sud, qui pourrait lui aussi être plus transmissible, qui est détecté dans l’Hexagone. 13 jours plus tard, c’est au Japon que des cas d’un troisième variant à haut risque, venus du Brésil, ont été détectés. Comment trois nouvelles souches du coronavirus, qui inquiètent toutes les scientifiques, peuvent-elles apparaître si vite, alors que le coronavirus parcourt le monde depuis près d’un an? Ces trois variants ne sont pas vraiment apparus en même temps, ils reçoivent juste beaucoup d’attention médiatique dernièrement , explique au HuffPost Björn Meyer, virologue à l’institut Pasteur. Le variant 501.V1 a été repéré au Royaume-Uni début septembre. Mi-octobre, un autre, 501.V2, a été séquencé en Afrique du Sud. Enfin, 501.V3, un variant originaire du Brésil, a été découvert plus récemment, en décembre . Mais cela reste tout de même assez proche. Alors pourquoi? Il n’y a pas encore de certitudes scientifiques, mais des pistes plus ou moins sérieuses sur les origines de ces souches de coronavirus sont explorées par les chercheurs. Des mutations naturelles... Il faut d’abord rappeler qu’un virus mute régulièrement, c’est normal et la plupart du temps, cela n’a aucune espèce d’importance. Parfois, quand les mutations s’accumulent, cela peut devenir problématique, surtout si elles donnent des avantages au virus. Via la sélection naturelle, ces mutations s’imposent face aux versions plus classiques du coronavirus, car elles survivent mieux, comme vous pouvez le découvrir dans la vidéo ci-dessous. C’est ce que redoutent les chercheurs pour les trois variants britannique V1 , sud-africain V2 et brésilien V3 . Pourtant, les trois sont bien différents les uns des autres. C’est ce que l’on appelle une évolution divergente, ce qui veut dire que le résultat final est le même, par exemple que le virus soit plus transmissible ou qu’il échappe au système immunitaire, mais la manière d’y arriver est différente , explique Björn Meyer. C’est un peu comme les pigeons et les chauves-souris. Les deux espèces, via l’évolution, ont acquis la capacité de voler, alors qu’elles sont très éloignées. C’est pareil pour les trois variants. Ils partagent des mutations spécifiques, aux noms bizarres tels N501Y et E484K. Elles font craindre une plus grande contagiosité, voire une moindre immunité. Mais chaque variant a aussi son lot de mutations différentes, mais sans impact sur la biologie du coronavirus. ... mais un rythme trop élevé Il y a pourtant quelque chose d’étrange chez ces variants. Le rythme des mutations aléatoires du Sars-Cov2 est connu: en moyenne, deux fois par mois. Il est donc facile de suivre l’évolution du virus au jour le jour en séquençant le génome du virus récolté via les fameux tests PCR. Cela permet de créer une sorte d’arbre généalogique appelé arbre phylogénétique . On y voit certaines mutations pousser comme un bourgeon, puis devenir une petite branche à mesure qu’elle accumule des mutations, voire un grand tronc commun. Mais pour les trois variants, cela ne s’est pas passé comme ça. On dirait qu’une branche, d’un coup, est devenue un énorme tronc, comme on peut le voir dans le graphique ci-dessous, réalisé par le chercheur Trevor Bedford. Le variant V3 s’éloigne très vite, d’un seul coup, du tronc de l’arbre la ligne en pointillé . The variant emerging in Brazil @nextstrain clade 20J/501Y.V3, https://t.co/3WaLUirD7S lineage P.1, described at https://t.co/5mRzOJOzxT has 10 mutations in spike as well as the same 3 amino acid deletion in ORF1ab. https://t.co/H4xBEKZQeZ 8/19 pic.twitter.com/vGWZS5CaOq — Trevor Bedford @trvrb January 14, 2021
huffingtonpost.fr
https://www.huffingtonpost.fr/entry/covid-pourquoi-les-variants-du-coronavirus-se-multiplient_fr_6001a785c5b6df63a91636b7?utm_hp_ref=fr-science
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Rentrée des classes : un protocole sanitaire pas assez strict dans les établissements ?
Les écoles rouvriront lundi 26 avril. Si le gouvernement doit préciser dans la soirée du jeudi 22 le protocole sanitaire qui sera en vigueur, certains redoutent déjà qu'il ne soit pas assez strict.
La reprise de l'école devrait se faire, lundi 26 avril, dans les mêmes conditions qu'à sa suspension. Dès qu'un élève sera positif au Covid-19, l'ensemble de sa classe sera fermée, et une quarantaine de sept jours appliquée. Le dispositif ne convainc pas un représentant de parents d'élèves. "La rentrée scolaire est la même qu'avant les vacances scolaires, c'est-à-dire qu'il n'y a rien de nouveau qui a été mis en place, et à ce titre-là on craint que les mêmes effets provoquent les mêmes conséquences", estime Robrigo Arenas, co-président de la Fédération des conseils de parents d'élèves FCPE . Peu d'enseignants vaccinés En ce qui concerne le dépistage, des tests seront effectués à l'école. Ils seront salivaires pour les élèves de maternelle et de primaire, tandis que des autotests nasopharyngés seront proposés aux plus de 15 ans, à raison de un par semaine. Deux seront fournis aux professeurs. La mesure est insuffisante selon certains. "Dans les écoles en Angleterre et en Autriche par exemple, vous avez obligation d'avoir deux tests salivaires, pour les plus petits, pour entrer dans la classe, explique le Pr. Gilles Pialoux, infectiologue à l'hôpital Tenon Paris . Donc je crois qu'on n'est pas du tout dans ce paradigme actuellement, on est dans quelque chose qui ménage l'opinion publique." Quant à la vaccination des enseignants, il y a eu peu d'avancée durant les deux semaines d'interruption. Le protocole détaille sera présenté dans la soirée du jeudi 22 avril.
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/deconfinement/rentree-des-classes-un-protocole-sanitaire-pas-assez-strict-dans-les-etablissements_4382191.html
['santé']
Bloqué en Écosse à cause du coronavirus, il fait 3500 km à vélo pour retrouver sa famille à Athènes
Un jeune étudiant grec parti étudi en Écosse a effectué pas moins de 3500 kilomètres en 48 jours à vélo pour rejoindre Athènes.
Un jeune étudiant grec parti étudi en Écosse a effectué pas moins de 3500 kilomètres en 48 jours à vélo pour rejoindre Athènes. Le coronavirus n'a pas eu raison de Kleon Papadimitriou. À 20 ans, cet étudiant grec en troisième année à l'université d'Aberdeen en Écosse a réalisé un voyage pour le moins insolite. Ce n'est qu'à la fin mars, alors que de nombreux pays européens décident de se confiner face à l'épidémie de Covid-19, que Kleon décide de prendre un billet d'avion pour rentrer chez lui. La plupart de ses amis ont alors déjà quitté le pays mais lui souhaitait alors rester pour être certain de ne rater aucun cours. Problème: les vols qu'il avait réservé pour la Grèce ont tous été annulés. "Au 1er avril j'ai su que je passerai au moins le prochain mois en quarantaine à Aberdeen", confie-t-il à CNN. Entre 50 et 120 km par jour Lui vient alors une idée: celle de rejoindre la Grèce à vélo, un projet fou devenu réalité. Le jeune étudiant, qui avait réalisé une course à vélo en 2019 et s'était brièvement entraîné cette année, se renseigne sur la distance à parcourir: 2175 miles soit quelque 3500 kilomètres de route. Il prévient alors ses parents qui donnent leur feu vert, à la condition d'installer sur son téléphone une application pour pouvoir le géolocaliser. Il débute alors son voyage le 10 mai et parcourt entre 50 et 120 km par jour, relate CNN. Un voyage de 48 jours Il traverse l'Angleterre puis les Pays-Bas qu'il parvient à rejoindre avant de longer le Rhin en Allemagne. Il atteint l'Autriche puis l'Est de l'Italie avant de prendre un bateau pour le port de Patras en Grèce. Un voyage rythmé par du camping sauvage et des nuits chez des amis ou des connaissances résidant dans les pays qu'il traverse. Sur le même sujet Un Américain court 350 km en 7 jours pour rendre visite à sa grand-mère guérie du Covid-19 Il arrive enfin à Athènes le 27 juin, soit 48 jours après son départ, où sa famille et des amis, mais aussi des inconnus qui ont suivi son parcours, l'attendent pour l'accueillir. Un moment émouvant mais également un soulagement pour ses parents, raconte Kleon. "J'ai davantage confiance en moi-même et en mes capacités", a confié l'étudiant qui se cherche aujourd'hui un nouveau challenge à relever. "J'ai beaucoup appris sur moi-même, sur mes limites, mes forces et mes faiblesses. J'espère que ce voyage a pu inspirer quelqu'un à sortir de sa zone de confort pour essayer quelque chose de nouveau, quelque chose de grand".
bfmtv.com
https://www.bfmtv.com/international/amerique-nord/etats-unis/bloque-en-ecosse-a-cause-du-coronavirus-il-fait-3500-km-a-velo-pour-retrouver-sa-famille-a-athenes_AD-202007130157.html
['international']
Records de cas graves en Israël depuis le début de la pandémie : comment expliquer ce chiffre?
Le nombre de cas graves dus au Covid-19 n'a jamais été aussi haut depuis le début de la pandémie en Israël. Faut-il s'en inquiéter dans ce pays qui était le champion du monde de la vaccination au printemps 2021?
Records de cas graves en Israël depuis le début de la pandémie : comment expliquer ce chiffre? 17h04 , le 7 février 2022 , modifié à 11h08 , le 9 février 2022 Le nombre de cas graves dus au Covid-19 n'a jamais été aussi haut depuis le début de la pandémie en Israël. Faut-il s'en inquiéter dans ce pays qui était le champion du monde de la vaccination au printemps 2021? Un lit destiné aux malades du Covid-19 dans une unité de Petah Tikva, près de Tel Aviv Israël . Sipa C'est un chiffre qui fait beaucoup parler, en particulier dans les milieux antivaccin. Israël a atteint dimanche son record de cas graves depuis le début de la pandémie de Covid-19 avec plus de 1.200 patients dans les services hospitaliers. Début décembre, ce chiffre était de 75 personnes. Ces données signifient-elles que le vaccin ne serait plus efficace contre les formes graves du virus? En réalité, ce n'est pas du tout le cas. Voici pourquoi. Une explosion des contaminations et un record de cas graves Avec quelques semaines de retard sur l'Europe de l'Ouest, Israël subit depuis la mi-décembre une vague fulgurante liée au variant Omicron. Entre le 15 décembre et le 26 janvier, le nombre de cas est ainsi passé en moyenne de 600 par jour à plus de 70.000, pour un pays de 9 millions d'habitants. Au pic de la vague, cela correspond donc à l'équivalent français de plus de 500.000 cas par jour en moyenne. Malgré des records de contamination, la France n'a, elle, pas dépassé les 400.000 contaminations par jour. Cette augmentation fulgurante du nombre de cas positifs se reflète forcément dans l'augmentation du nombre de malades dans un état grave. Plus de 1.200 personnes sont à l'hôpital dans un état sérieux pour Covid-19, dépassant le chiffre de l'hiver 2021. A l'époque, les cas étaient toutefois 10 fois moins nombreux. Lire aussi - Au Canada, le "Convoi de la liberté" des antivax prend de l'ampleur Le nombre de morts reste pour le moment inférieur à celui des précédentes vagues, contrairement à ce que semblaient montrer des données reprises par le site Our World In Data. Here’s a comparative graph that reflects the incorrect data as appears on the Our World in Data website VS the correct number of COVID-19 deaths in Israel according to Israel’s Ministry of Health: pic.twitter.com/njeXAhBw0v — Israel Pandemic Info Center @PandemicInfoIL February 4, 2022 Ainsi, selon le décompte du professeur Eran Segal, l'un des principaux conseillers du gouvernement dans la lutte contre l'épidémie, la 5e vague liée au variant Omicron a, pour le moment, provoqué la mort de 925 personnes. Le chiffre était de 1.777 morts pour la 4e vague Delta à l'été 2021, 3.636 morts pour la 3e vague Alpha à l'hiver 2021, 2.527 morts pour la 2e vague en septembre-octobre 2020 et 230 morts pour la 1ere vague au printemps 2020 où le pays avait été totalement fermé. Grâce notamment au vaccin, les deux dernières vagues ont été moins bien mortelles que les précédentes, alors que le nombre de cas a été bien plus important. Un pays moins vacciné que d'autres Si Israël avait fasciné le monde par la rapidité de sa campagne de vaccination durant les premiers mois de 2021, le pays est désormais à la traîne, comme le montre ce graphique d'Our World in Data. Seulement 72 de sa population est vacciné avec au moins une dose, contre 80 en France. Urban legend: "Israel is the most vaccinated country in the world" Reality: pic.twitter.com/voeteflBGT — Edouard Mathieu @redouad February 6, 2022 La France a également un meilleur taux de vaccination qu'Israël chez les plus de 60 ans et un meilleur taux de rappel. Another reference point: here's the share of people aged 60 who are fully vaccinated in Israel, compared to European countries. pic.twitter.com/1b2oXU6JC5 — Edouard Mathieu @redouad February 6, 2022 Mais, les vaccins sont toujours efficaces contre les formes graves Si les vaccins semblent beaucoup moins efficaces pour empêcher la transmission et réduire les contaminations, ils sont toujours très utiles contre les cas graves, même après plusieurs mois, comme le montrent les données israéliennes. Ainsi le nombre de personnes gravement malades chez les plus de 60 ans est 10 fois plus élevé chez les non-vaccinés que chez les vaccinés avec rappel 35 cas pour 100.000 habitants contre 409 cas pour 100.000 habitants . En bleu, les non-vaccinés, en vert foncé les vaccinés avec un schéma complet, en vert clair, les vaccinés partiellement. Ministère de la Santé israélien. En bleu, les non-vaccinés, en vert foncé les vaccinés avec un schéma complet, en vert clair, les vaccinés partiellement. Ministère de la Santé israélien. En France, selon les chiffres de la direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques Drees , le nombre de personnes de 60-79 ans admis en soins critiques est 20 fois plus élevé chez les non-vaccinés que ceux vaccinés avec un rappel. Ceux vaccinés sans rappel sont trois fois moins nombreux à être admis en réanimation. Admissions en soins critiques Covid 60-79 ans Données Drees-@GuillaumeRozier Admissions en soins critiques Covid 60-79 ans Données Drees-@GuillaumeRozier Un pic désormais atteint Malgré les sommets de contaminations et le record de cas graves, l'Etat hébreu n'a pas pris de mesures restrictives type confinement ou couvre-feu durant ces deux derniers mois. La vague des contaminations semble refluer depuis 10 jours et le pic des réanimations paraît désormais atteint. Israël a choisi de vivre avec le virus et a décidé de supprimer l'utilisation du passe sanitaire dans les restaurants, les cinémas, les salles de sport et les hôtels. "Comme Omicron infecte aussi les personnes vaccinées, le passeport vert a perdu de son efficacité dans la plupart des endroits et nous avons décidé de réduire son utilisation aux endroits à haut risque", a commenté lundi le directeur général de la santé israélien.
lejdd.fr
https://www.lejdd.fr/International/records-de-cas-graves-en-israel-depuis-le-debut-de-la-pandemie-comment-expliquer-ce-chiffre-4092435
['international']
Covid-19 : avant le Nouvel an chinois, Pékin vaccine en masse
PREVENTION Mardi à Pékin, des milliers de chinois se sont massés en longues files d’attente pour se rendre à l’hôpital ou prendre des navettes vers un centre de vaccination. Le pays veut absolument éviter une recrudescence de cas de Covid-19 pour le Nouvel an Chinois. Une fête marqué par des déplacements massifs. . International : video, - Covid-19 : avant le Nouvel an chinois, Pékin vaccine en masse.
50 millions de vaccinés, c'est l’objectif visé par les autorités. Ces dernières souhaitent que les travailleurs et ouvriers qui vont être amenés à voyager ne propagent pas de nouveau le redouté virus. Déjà 73 000 pékinois ont reçu l’antidote entre le 1er et le 3 janvier. Après avoir rempli sur leur téléphone portable une attestation déclarant qu’ils ne sont pas porteurs d’une contre-indication, les candidats ont pu rejoindre en car le centre de vaccination installé temporairement dans un parc de la capitale chinoise. Certaines catégories de travailleurs du secteur médical ou alimentaire sont prioritaires. Des entreprises désignent elles-mêmes les personnes à vacciner. La campagne de vaccination en Chine a débuté depuis l’été dernier, avant même les autorisations définitives de l’administration de la santé. Du personnel soignant, mais aussi des étudiants qui devaient voyager ou des diplomates ont bénéficié du vaccin et 4 millions et demi de doses ont déjà été utilisées.
lci.fr
https://www.lci.fr/international/video-covid-19-avant-le-nouvel-an-chinois-pekin-vaccine-en-masse-2174675.html
['international']
Covid-19 : "Les Français sont inquiets, donc exigeants, donc ils râlent", dit Jean-Yves Le Drian
Le chef du Quai d'Orsay note toutefois "que les Français ont été peut-être plus râleurs qu'ailleurs" mais aussi "plus disciplinés".
"Les Français sont exigeants donc ils râlent. Mais ils sont inquiets. C'est vrai en France mais c'est vrai ailleurs. Je comprends cette irascibilité, ces interrogations", a jugé dimanche 24 janvier, le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian invité de "Questions politiques" de France Inter, franceinfo et du journal Le Monde. Il était interrogé sur la formule d'Emmanuel Macron, déplorant que les Français étaient "66 millions de procureurs". "Je comprends vraiment la lassitude des Français, leur impatience d'autant plus qu'on a le sentiment que l'horizon recule au fur à mesure que l'on avance", a-t-il estimé."Je comprends cette lassitude et en même temps on n'a pas d'autres solutions que de se tenir les coudes et de combattre ensemble la diffusion du coronavirus", pour Jean-Yves Le Drian. Jean-Yves Le Drian comprend que le président "s'interroge" Toutefois, Jean-Yves Le Drian "comprend que le président parfois s'interroge sur le fait que l'on ne se rend pas vraiment compte de l'ampleur des efforts déployés par l'exécutif, par le gouvernement, par lui-même, la détermination qui nous anime, la volonté d'aboutir dans un combat qui est terrible". Les critiques et le mécontentement grandissant ne commandent pas les décisions du gouvernement, assure Jean-Yves Le Drian. "La riposte du gouvernement, elle est fonction de l'état d'avancement de la diffusion du coronavirus. Le sujet c'est de sauver des vies et d'éviter qu'il y ait une accélération de ce que l'on constate aujourd'hui", dit le ministre. "Ceci dit, moi, je trouve que les Français ont été disciplinés. Plus qu'ailleurs. Peut-être plus râleurs qu'ailleurs, mais plus disciplinés qu'ailleurs. Et ça, c'est assez formidable", a-t-il estimé.
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/video-covid-19-les-francais-sont-inquiets-donc-exigeants-donc-ils-ralent-dit-jean-yves-le-drian-qui-comprend_4270147.html
['santé']
Covid : contraints au dépistage massif, les pharmaciens au bord de la rupture
Les cas de Covid-19 se multiplient de façon exponentielle ces derniers jours. Et, par extension, les tests aussi puisque 9,5 millions de tests ont été effectués en pharmacie en seulement huit jours. Un record absolu, au grand dam des pharmaciens qui font face à la situation de plus en plus difficilement.
Avec près de 200.000 cas positif au Covid-19 en moyenne ces derniers jours, les pharmacies et laboratoires ne désemplissent pas. 9,5 millions de tests ont été effectués en pharmacie en seulement huit jours. Un record absolu. Confrontés à cette situation, qui dure depuis des mois, les pharmaciens n'en peuvent plus. "C'est vraiment énorme. La charge de travail due à la stratégie de dépistage est colossale.", raconte Philippe Besset, président du syndicat des pharmaciens, avant de détailler ses journées à rallonge. "Dans ma pharmacie, un jour de garde, nous avons eu 300 personnes dans la journée entre les tests et le reste du travail de la pharmacie qui continue. Quand on est trois personnes pour s'occuper de ça...", souffle-t-il. "J'ai sans arrêt peur de commettre une erreur" La stratégie du "tout dépistage", mise en place par le gouvernement, aurait-elle atteint ses limites ? Pour le président du syndicat, le risque zéro n'existe et il risquerait d'y avoir des bévues, notamment lors de la déclaration des cas. "Ce sont des journées qui sont vraiment très pénibles, sachant également qu'il ne faut pas commettre d'erreur. C'est un métier qui nécessite toute l'attention et donc j'ai sans arrêt peur de commettre une erreur à cause du grand nombre de personnes qui arrivent."
europe1.fr
https://www.europe1.fr/sante/strategie-du-tout-depistage-les-pharmaciens-au-bord-de-la-rupture-4086852
['santé']
Covid-19 et réanimation : la situation par région au 6 mai
Sciences et Avenir fera le point sur le taux de remplissage des services de réanimation dans toutes les régions du pays. Situation au 6 mai.
Au mercredi 5 mai 2021 : le taux d’occupation des lits en réanimation diminue dans la grande majorité des régions sauf en Nouvelle-Aquitaine . Cette baisse est très marquée dans certaines d’entre elles Normandie, Bretagne, Corse, Martinique et Mayotte , mais plus lente dans d’autres Grand Est, Centre-Val de Loire et la Réunion . La capacité initiale est encore entièrement saturée dans 8 régions Trois régions repassent sous la barre de 100 Bourgogne-Franche-Comté, Martinique et Mayotte mais huit ont encore un taux égal ou supérieur à ce seuil représentant la capacité initiale avant la pandémie . Seulement une région est sous le seuil d’urgence sanitaire la Corse et pourrait être rejointe par la Bretagne prochainement. Graphique. Évolution du taux d’occupation de lits en réanimation des régions françaises sur les quatre dernières semaines. La ligne pointillée bleue représente le niveau d’alerte maximale fixé à 30 par le gouvernement , la ligne pointillée rouge représente le niveau d’urgence sanitaire fixé à 60 et la ligne pointillée noire la capacité initiale dans la région avant la pandémie . Cliquez pour voir en plus grand. Crédit : Nicolas Gutierrez C. Remarques : 1. Les seuils du graphique ont été modifiés pour adopter les nouveaux niveaux d’alerte mis en place par le ministère des Solidarités et de la Santé : alerte maximale 30 et urgence sanitaire 60 . 2. À cause du décalage entre le moment de l’infection et l’admission en réanimation environ deux semaines , les données du mercredi reflètent en réalité l’état de l’épidémie il y a deux-trois semaines.
sciencesetavenir.fr
https://www.sciencesetavenir.fr/sante/en-courbes-covid-19-la-situation-en-reanimation-par-region-au-6-mai_154051
['santé']
Covid-19: Doctolib déploie sa plateforme de vaccination chez les médecins généralistes
La plateforme de réservation médicale détaille le fonctionnement de son service de prise de rendez-vous de vaccination chez les médecins, disponible à partir du 25 février.
La plateforme de réservation médicale détaille le fonctionnement de son service de prise de rendez-vous de vaccination chez les médecins, disponible à partir du 25 février. Avec l’arrivée du vaccin AstraZeneca contre le Covid-19, plus aisé à manipuler, la vaccination va prochainement s’étendre des centres de vaccination vers les cabinets de médecins généralistes. Doctolib, l’un des trois partenaires sélectionnés par le gouvernement pour gérer les réservations en ligne des centres de vaccination, a détaillé ce 16 février l’extension de ce service à ses quelque 18.000 médecins généralistes partenaires. Ouverture - théorique - le 25 février Officiellement, les patients âgés de 50 à 64 ans pourront prendre rendez-vous chez leur généraliste pour se faire vacciner à compter du 25 février prochain. Mais dans les faits, les vaccinations se feront au compte-goutte. Doctolib rappelle que 700.000 doses seront livrées à la France par AstraZeneca ce 17 février, avant d’être distribuées aux médecins par le biais des pharmacies entre le 22 et le 24 février. Selon Doctolib, peu de rendez-vous seront malgré tout ouverts le 25 février. Dans un premier temps, les médecins seront plutôt invités à contacter directement leurs patients éligibles en privilégiant ceux qui sont touchés par des comorbidités obésité, hypertension artérielle, diabète, etc. . L’entreprise estime que les médecins généralistes auront droit à un flacon de dix doses la semaine prochaine, puis deux à trois flacons la semaine suivante. Une fois les patients les plus à risques vaccinés, les médecins pourront alors ouvrir des créneaux en ligne, qui pourront être réservés comme n’importe quel rendez-vous, en ligne ou par téléphone. Deux rendez-vous pris simultanément Afin de s’assurer du bon respect de l’intervalle entre les deux doses du vaccin, les deux rendez-vous d’injection devront être pris simultanément. Il faudra compter une dizaine de minutes de consultation par rendez-vous, avec une surveillance d’un quart d’heure après l’injection pour faire face à toute réaction allergique. Les rendez-vous seront facturés 25 euros aux patients, et intégralement pris en charge par l’Assurance maladie. Par ailleurs, ces derniers n’auront pas de frais à avancer pour l’acte de vaccination coté 9,60 euros . Comme les centres de vaccination, les médecins généralistes inscriront l’ensemble des patients au fichier Vaccin Covid , créé à des fins de suivi administratif et de pharmacovigilance. Auprès de BFMTV, Doctolib est par ailleurs revenu sur le cas de certains patients ayant réservé dans un autre département pour se faire vacciner, aux dépens des patients locaux. L’entreprise estime qu’il est techniquement possible de demander aux internautes de justifier leur adresse lors de la prise de rendez-vous en centre de vaccination, mais que cette vérification n’a pas été demandée par l’Etat.
bfmtv.com
https://www.bfmtv.com/tech/covid-19-doctolib-deploie-sa-plateforme-de-vaccination-chez-les-medecins-generalistes_AV-202102160174.html
['science/technologie']
Tests Covid : après le piratage de données, l'AP-HP craint des tentatives d'hameçonnage
Les hôpitaux de Paris ont confirmé vendredi avoir prévenu par courriel les patients s'étant fait voler leurs données après des tests Covid mi-2020. Mais l'AP-HP alerte aussi contre des "tentatives d’escroquerie ou d’hameçonnage" qui pourraient survenir "dans les prochaines semaines".
Après le vol des données personnelles d'1,4 million de personnes, voilà que les hôpitaux de Paris sont confrontés à une nouvelle menace. Vendredi 17 septembre, l'AP-HP a confirmé avoir prévenu les patients concernés du vol de leurs données personnelles identité, numéro de sécurité sociale, coordonnées dans un email signé par son directeur Martin Hirsch. Ce faisant, l'institution les a incité à "la plus grande vigilance, notamment s’agissant de tentatives d’escroquerie ou d’hameçonnage qui pourraient survenir dans les prochaines semaines", précisément à l'occasion de l'envoi de ces messages électroniques. Cette pratique connue de l’hameçonnage, couramment utilisée par des fraudeurs, consiste à envoyer un faux mail contenant souvent un lien qui invite à partager des renseignements personnels. Mercredi 15 septembre, l'AP-HP a indiqué avoir porté plainte après le piratage de son système informatique, conduisant au vol des données de 1,4 million de personnes qui se sont fait dépister au Covid mi-2020 en région parisienne. Cette attaque a été "conduite au cours de l'été et confirmée le 12 septembre", précise le communiqué. Les pirates n'ont pas visé le fichier national des tests de dépistage SI-DEP mais "un service sécurisé de partage de fichiers", utilisé "de manière très ponctuelle en septembre 2020" pour transmettre à l'Assurance maladie et aux agences régionales de santé ARS des informations "utiles au 'contact tracing'". "Les premières investigations suggèrent que le vol pourrait être lié à une récente faille de sécurité de l’outil numérique de partage de fichiers acquis par l’AP-HP et hébergé sur ses propres infrastructures techniques", ajoute l'AP-HP. De son côté, la Commission nationale de l'informatique et des libertés Cnil a annoncé mercredi avoir "ouvert une enquête sur cette violation" après avoir été reçu des signalements.
lci.fr
https://www.lci.fr/societe/covid-19-tests-apres-le-piratage-de-donnees-l-ap-hp-craint-des-tentatives-d-hameconnage-2196619.html
['société']
AstraZeneca prévoit de ne livrer qu'"un quart" des doses de vaccin promises, l'UE hausse le ton
L'UE réclame au laboratoire AstraZeneca de lui livrer comme convenu des vaccins anti-Covid-19 produits dans deux usines situées au Royaume-Uni, a déclaré mercredi la commissaire européenne à la Santé Stella Kyriakides.
L'UE réclame au laboratoire AstraZeneca de lui livrer comme convenu des vaccins anti-Covid-19 produits dans deux usines situées au Royaume-Uni, a déclaré mercredi la commissaire européenne à la Santé Stella Kyriakides. Selon une source européenne, le groupe ne prévoit de livrer au 1er trimestre qu'"un quart" des doses initialement promises aux 27. Dans le contrat conclu par l'UE en août, portant jusqu'à 400 millions de doses du vaccin AstraZeneca/Oxford, le laboratoire britannique devait recourir à quatre usines pour assurer sa production: deux dans l'UE dont une Belgique, et deux au Royaume-Uni, selon une responsable européenne. "Laissez-moi être claire: il n'y a pas de hiérarchie de ces usines dans le contrat, aucune différenciation entre les sites au Royaume-Uni et dans l'UE", a insisté Stella Kyriakides au cours d'une conférence de presse. "Les usines britanniques font partie du contrat de précommandes et c'est pourquoi elles doivent fournir" les doses qui sont attendues d'elles, a-t-elle martelé. Bruxelles conteste les explications du PDG d'AstraZeneca, Pascal Soriot, selon lequel la production des usines au Royaume-Uni est réservée aux Britanniques en vertu de l'accord conclu avec Londres, trois mois avant le contrat signé avec l'UE. "Rappelons les choses pour lever tout doute: il n'a jamais été questions que ces deux usines britanniques soient au second plan ou en back-up" pour la production de vaccins destinées à l'UE, a confirmé une responsable bruxelloise. Selon cette source, "il est inacceptable de voir le calendrier de livraisons se réduire à une fraction", à "un quart de ce qui était censé nous être livré" au premier trimestre, alors que l'UE a contribué à "financer le risque manufacturier" pour développer le vaccin et accroître les moyens de production. La Commission européenne a alloué quelque 336 millions d'euros à AstraZeneca à cette fin, mais qui n'ont pas encore été entièrement versés, a-t-elle indiqué. Avant un feu vert réglementaire de l'UE pour ce vaccin attendu vendredi, AstraZeneca a annoncé la semaine dernière que les livraisons seraient moins importantes que prévu au premier trimestre en raison d'une "baisse de rendement" sur un site de fabrication européen. Le groupe a été convoqué à deux reprises lundi pour s'expliquer devant les Etats membres et la Commission européenne, qui négocie au nom des Vingt-Sept. Ses justifications ont été jugées "insatisfaisantes" et une autre rencontre est prévue mercredi soir. "Nous n'avons pas été informés du véritable problème", et comme les autres usines du groupe, censées pouvoir produire également les doses destinées à l'UE, ne sont pas affectées, "leurs explications manquent de consistance", observe la responsable européenne. "Le souci, c'est que nous n'avons aucun visibilité". L'UE appelle AstraZeneca à donner son autorisation pour rendre public le contrat signé, selon un porte-parole de la Commission. D'autant que "certains clauses sont désormais déjà discutées dans la sphère publique" après avoir été dévoilées par le patron du laboratoire,observe un responsable européen.
lalibre.be
https://www.lalibre.be/international/europe/astrazeneca-prevoit-de-ne-livrer-qu-un-quart-des-doses-promises-l-ue-hausse-le-ton-601180d9d8ad5844d1b0997d
['international']
Coronavirus: le chef toulousain Michel Sarran débouté de sa demande d'indemnisation
Le célèbre chef toulousain demandait à son assureur Axa d'indemniser ses pertes d'exploitation dues au confinement. La justice lui a donné tort.
Le célèbre chef toulousain demandait à son assureur Axa d'indemniser ses pertes d'exploitation dues au confinement. La justice lui a donné tort. Le tribunal de commerce de Toulouse a débouté mardi le chef toulousain Michel Sarran, qui demandait à son assureur Axa d'indemniser ses pertes d'exploitation dues au confinement à la suite de la pandémie de coronavirus. "Cette décision était attendue car il s'agit du premier jugement en France, NDLR sur le fond rendu concernant notre contrat d'assurance standard, proposé par les agents généraux d'assurance", se félicite Axa dans un communiqué. "Nous avons donc été entendus par le tribunal qui reconnaît la validité de notre clause d'exclusion", ajoute l'assureur. Les fermetures causées par une épidémie ne sont pas couvertes Dans son jugement, le tribunal indique que "l'extension de garantie relative aux pertes d'exploitation consécutives à une fermeture administrative pour cause d'épidémie est assortie d'une clause d'exclusion qui est applicable en l'espèce". Axa a ensuite précisé que "le contrat d'assurance dont il est question aujourd'hui prévoit très explicitement que les fermetures administratives collectives causées par une épidémie affectant plusieurs établissements dans un même département ne sont pas couvertes". "En pratique, il existe de nombreux cas d'établissements ayant fait l'objet, au cours des dernières années, de mesures purement individuelles de fermeture administrative pour cause d'épidémie salmonellose, listériose... par arrêtés municipaux ou préfectoraux", selon l'assureur. "Ces situations peuvent donner lieu à indemnisation selon les termes de nos contrats comportant une rédaction identique à celle de la SARL SARRAN"". Indemniser "une partie substantielle" Plusieurs restaurateurs clients d'Axa ont attaqué l'assureur en justice, lui reprochant de refuser d'indemniser leurs pertes d'exploitation dues au confinement. Fin juin, Axa avait annoncé avoir trouvé un accord avec plusieurs centaines de restaurateurs pour indemniser "une partie substantielle" de leurs pertes d'exploitation liées à la crise du Covid-19. Sur le même sujet Michel Sarran lance son offre de fast-food à Toulouse Les avocats de Michel Sarran, qui a un restaurant deux étoiles à Toulouse et est membre du jury de l'émission Top Chef sur M6, n'étaient pas joignables dans l'immédiat.
bfmtv.com
https://www.bfmtv.com/people/coronavirus-le-chef-toulousain-michel-sarran-deboute-de-sa-demande-d-indemnisation_AD-202008180183.html
['people']
Covid-19 : record de contaminations aux Etats-Unis, la reine Elizabeth II devrait se faire vacciner
La flambée des nombres de cas se poursuit aux Etats-Unis alors qu'en Angleterre la campagne de vaccination va démarrer. La reine et son mari devraient en bénéficier., Les Etats-Unis ont enregistré un nombre
Les Etats-Unis ont enregistré un nombre record de contaminations au Covid 19 pour le troisième jour consécutif, signe que l'épidémie reste vive en attendant les vaccins. Le pays le plus endeuillé par l'épidémie a enregistré près de 230.000 nouveaux cas de contaminations et 2.527 morts liés au Covid pour la seule journée de samedi, selon les chiffres de l'université Johns Hopkins. Depuis deux semaines, le nombre quotidien de décès aux Etats-Unis est régulièrement supérieur à 2.000, comme c'était le cas au printemps, lors du pic de la première vague de la pandémie, qui a causé plus de 280.000 morts dans le pays. Cette flambée était anticipée par les autorités sanitaires en conséquence des fêtes de Thanksgiving marquées fin novembre par les déplacements de millions d'Américains à travers le pays. Dans le petit hôpital United Memorial au Texas, le Dr Joseph Varon travaille sans congé depuis plus de 260 jours. Il ne dort qu'une à deux heures par nuit. "Ne me demandez pas comment je fais ça", confie le médecin qui a aussi gagné 15 kilos. "Je mange tout ce qu'ils apportent, parce que vous ne savez pas quand vous pourrez remanger de nouveau", explique-t-il en montrant une boîte de donuts. Le nouveau coronavirus a tué plus de 1,5 million de personnes et en a infecté près de 66,5 millions à travers le monde depuis son apparition en Chine il y a juste un an, selon les statistiques officielles compilées par l'AFP. Mais la lumière semble au bout du tunnel avec le lancement de campagnes de vaccinations, qui ont commencé samedi en Russie et devraient s'ouvrir la semaine prochaine en Grande-Bretagne. >> A lire aussi - Pfizer, Moderna les avantages et inconvénients des nouveaux vaccins ARN Selon des journaux britanniques, la reine Elizabeth II d'Angleterre recevra dans les prochaines semaines le vaccin Pfizer-BioNTech contre le Covid-19. Agée de 94 ans, la souveraine, ainsi que son mari le prince Philip, 99 ans, devraient être parmi les premiers à être vaccinés, selon le Sunday Times et le Mail on Sunday. Ils le seront en raison de leur âge et non en vertu d'un traitement préférentiel, selon Mail on Sunday. Membres les plus âgés de la famille royale, ils rendront publique cette vaccination afin "d'encourager le plus grand nombre à se faire vacciner", selon ce journal. Dans certains pays, une partie de la population reste méfiante face à l'inoculation de vaccins conçus en un temps record. Joint par l'AFP, le palais de Buckhingham s'est refusé à tout commentaire, un porte-parole soulignant le caractère "personnel" des décisions médicales. La Grande-Bretagne a été le premier pays à donner son feu vert au vaccin anti-coronavirus des laboratoires Pfizer et BioNTech. Elle a commandé 40 millions de doses au total et devrait recevoir une première livraison de 800.000 doses pour commencer la semaine prochaine les vaccinations. Les résidents des maisons de retraite et leurs personnels seront vaccinés en priorité, suivis des plus de 80 ans, et du personnel soignant en première ligne dans la lutte contre l'épidémie. Un Noël particulier Samedi c'est le vaccin russe qui a été inoculé à Moscou aux travailleurs sociaux, aux personnels médicaux et aux enseignants dans soixante-dix centres de vaccination ouverts dans la capitale. La Belgique, la France et l'Espagne prévoient des campagnes de vaccinations en janvier, en se concentrant d'abord sur les plus vulnérables. Trouver le premier le Graal qui sauvera l'humanité de la pandémie est devenu une compétition planétaire: 51 candidats vaccins sont actuellement testés sur des humains, treize étant en dernière phase d'essais, selon l'OMS. Depuis le 24 novembre, plus de 10.000 nouveaux morts sont enregistrés chaque jour sur la planète, un niveau jamais atteint auparavant. La Corée du Sud a relevé dimanche son alerte sanitaire à Séoul et dans la région au deuxième niveau le plus élevé, en raison d'une reprise de l'épidémie: avec 631 nouveaux cas dimanche, il s'agit du chiffre quotidien le plus élevé en neuf mois, alors qu'une stratégie agressive de tests et de traçage avait permis de contenir l'épidémie. Au Portugal, la deuxième vague de Covid-19 a commencé à refluer, mais les autorités ont décidé de maintenir les restrictions sanitaires en vigueur, afin de pouvoir les alléger pendant les fêtes de fin d'année. A Noël comme pour le Nouvel An, les horaires du couvre-feu seront réduits et les restaurants pourront fermer plus tard. En Italie, les restrictions anti-Covid ont été assouplies dimanche dans plusieurs régions comme la Toscane centre ou la Campanie sud , grâce notamment à l'allègement de la pression sur les hôpitaux et à la stabilisation de la courbe des contagions. >> A lire aussi - Covid-19 : coup d'envoi de la vaccination en Russie Les mesures anti-Covid transforment les coutumes et traditions de Noël. A Bethléem, où les chrétiens situent la naissance de Jésus, l'arbre de Noël a été exceptionnellement illuminé samedi soir sans public au lieu de la foule habituelle. En raison du couvre-feu imposé pour stopper l'épidémie, c'est le Premier ministre palestinien Mohammed Shtayyeh qui a illuminé le sapin depuis son bureau à Ramallah. Et à Prague, Saint Nicolas en costume d'évêque a respecté les mesures barrières en distribuant des cadeaux avec une perche aux enfants passant en voiture au milieu de saltimbanques. Au moment où festivités et spectacles sont annulés à travers la planète pour cause de coronavirus, la compagnie de cirque Cirk La Putyka a innové pour maintenir cette tradition de Noël datant du Moyen Age et vivace dans une grande partie de l'Europe.
capital.fr
https://www.capital.fr/economie-politique/covid-19-record-de-contaminations-aux-etats-unis-la-reine-elizabeth-ii-devrait-se-faire-vacciner-1387851
['économie/finance', 'politique']
L'église réformée française accueille son nouveau pasteur
L’Eglise réformée française est présente au Danemark depuis 1689. Après une période rendue compliquée par le Covid-19, elle s'apprête à accueillir un nouveau pasteur: Olivier Richard-Molard.
L’Eglise réformée française est présente au Danemark depuis 1689 et est installée sur Gothersgade à Copenhague. Après une période rendue compliquée par le Covid-19, elle s'apprête à accueillir un nouveau pasteur: Olivier Richard-Molard. L’Eglise réformée française à Copenhague L’Eglise réformée française est située au centre de Copenhague, en face du château de Rosenborg, à Gothersgade 111. Cette ancienne Eglise du Refuge accueille plusieurs communautés protestantes : les deux plus anciennes, allemande et française depuis 1689, et plus récemment la paroisse coréenne années 1980 et la paroisse ghanéenne 2015 . Chaque paroisse a ses propres activités et ses horaires de culte. Les quatre paroisses se partagent le Temple et ont des activités communes. Chaque année, il y a plusieurs cultes communs et un synode une fois par an. Les langues communes sont l’anglais et le danois. La paroisse française compte aujourd’hui une cinquantaine de membres, dont une dizaine est fidèle aux cultes et aux activités paroissiales. Il s’y joint des personnes de passage, touristes et étudiants durant l’année. Un culte en français a lieu habituellement tous les quinze jours, assuré par un pasteur francophone qui vient de l’étranger. Cette année 2021 a été particulière à cause des restrictions dues à la pandémie de Covid-19. La fermeture des frontières au sein de l’UE n’a pas permis à la paroisse de faire venir un pasteur pendant plusieurs mois. Les cultes n’ont pas été supprimés pour autant puisqu'ils ont été assurés par des membres du Consistoire ; mais les contraintes sanitaires ont obligé à écourter la durée de culte et à supprimer les chants. Les repas habituels après le culte ont eux-aussi dû être abandonnés. Mais la société danoise s’ouvre à nouveau et un nouveau pasteur va prochainement venir pour assurer les cultes une ou deux fois par mois pour ces prochaines années. Un nouveau pasteur à Copenhague : Olivier Richard-Molard Né dans une famille nombreuse, il est père de sept enfants et grand-père de cinq petits-enfants. Après une vie bien remplie partagée entre le pastorat, l’enseignement, la formation des professeurs des écoles, les responsabilités politiques auprès du président de la Région Alsace, des engagements auprès des jeunes, Olivier Richard-Molard a décidé de continuer à être actif en venant aider la communauté française protestante du Danemark . Olivier Richard-Molard Les activités de la paroisse protestante francophone à Copenhague : De nombreuses activités vont être ainsi proposées aux paroissiens et à toute personne intéressée : cultes, études bibliques, soirées musicales, conférences, catéchisme, soirées cinéma, etc. Le programme complet est présenté sur le site du Consistoire de l'Eglise réformée française de Copenhague et sur sa page Facebook. Pour toute information : [email protected] Quelques dates à retenir : 5 juin 2021, à 20h30 au Temple : soirée musicale avec le pasteur Olivier Richard-Molard. 6 juin 2021, à 10h00 au Presbytère Gothersgade 107 : étude biblique avec le pasteur Olivier Richard-Molard. 6 juin, à 11h15 au Temple: culte avec le pasteur Olivier Richard-Molard et la soprane Magdalena Kozyra qui chantera les spontanés, le Pie Jesu de Gabriel Fauré et l’Alléluia d’Amadeus Mozart. Suivi de 12h00 à 14h00, d'un repas et discussion avec les paroissiens sur la mission et la vocation de l'église. Merci d’apporter éventuellement un plat ou une boisson pour le repas. Du 7 au 10 juin : possibilité de rencontrer le pasteur Olivier Richard-Molard sur rendez-vous: par téléphone au Danemark : 47 47 33 33 ou en France : 00 33 6 84 13 40 14 ; par courrier électronique à l’adresse : [email protected]
lepetitjournal.com
https://www.lepetitjournal.com/copenhague/communaute/leglise-reformee-francaise-copenhague-accueille-son-nouveau-pasteur-305907
[]
Vaccin contre le Covid-19 : un médecin explique pourquoi les effets secondaires peuvent être plus importants après la deuxième injection
Lors de l'administration de la deuxième dose, la particule virale est tout de suite identifiée et la réaction immunitaire est alors plus importante, selon Christian de Tymowski, anesthésiste-réanimateur et docteur en immunologie.
Lors de l'administration de la deuxième dose, la particule virale est tout de suite identifiée et la réaction immunitaire est alors plus importante, selon Christian de Tymowski, anesthésiste-réanimateur et docteur en immunologie. Bientôt deux millions. La campagne de vaccination suit son cours en France, et on compte désormais plus de 1,8 million de personnes ayant reçu au moins une injection contre le Covid-19. Comme tout vaccin, ceux de Pfizer-BioNTech et de Moderna, qui nécessitent deux injections, présentent de possibles effets indésirables comme des douleurs au niveau de la piqûre, de la fatigue, des maux de tête, des douleurs musculaires et des frissons. Lors de l'injection de la deuxième dose, ces effets peuvent être encore plus forts. Mais pas de panique, c'est tout à fait normal, comme l'explique Christian de Tymowski, anesthésiste-réanimateur à l'hôpital Bichat, à Paris, et docteur en immunologie. Franceinfo : Pourquoi les symptômes sont-ils parfois plus forts après la deuxième injection du vaccin contre le Covid-19 qu'après la première dose ? Christian de Tymowski : La vaccination consiste à injecter des particules virales qui ont pour objectif d'être reconnues par le système immunitaire. Celui-ci va induire une réponse immunitaire dans le but de nous protéger. La phase initiale de cette réponse consiste en la production de messages d'alerte, les cytokines, qui sont responsables de symptômes d'infection fièvre, douleur, courbatures . La phase finale de cette réponse consiste en la fameuse synthèse des anticorps protecteurs. Notre système immunitaire perçoit donc la vaccination comme une "vraie" agression par un virus. Il s'active et essaie de se défendre contre cette "fausse" attaque qui provient de la vaccination. Quand on reçoit la première dose, il faut un temps de latence pour identifier la particule et la reconnaître comme une particule étrangère, contre laquelle notre système immunitaire doit se défendre. A l'inverse, lors de la deuxième injection, la particule virale est tout de suite identifiée et la réaction immunitaire est alors plus importante. Voilà pourquoi on injecte deux doses : lors de la première, on va obtenir une certaine immunité qui ne sera pas forcément très forte, mais avec la seconde, on prévient le système immunitaire en disant : "Regarde, c'est vraiment une particule dangereuse, il faut prévoir une bonne réponse contre elle." Les symptômes auront-ils la même intensité chez tous les patients ? On a tous un système immunitaire différent, certaines personnes vont être peu symptomatiques après la vaccination, d'autres non. C'est exactement pareil pour les personnes qui contractent le Covid-19. Les personnes qui ont beaucoup de symptômes après la vaccination ont donc un système immunitaire assez actif, et développeront une bonne immunité. En revanche, pour certaines personnes fragiles, la réponse d'un système immunitaire actif peut poser problème. Par exemple, des personnes âgées ou qui ont d'autres maladies ne vont pas forcément bien tolérer une réponse immunitaire forte. C'est notamment le cas des personnes âgées mortes en Norvège. Quand on est jeune, en général, on a un bon système immunitaire c'est pour cela que l'on vaccine en priorité les sujets âgés et des organes en bon état. On peut donc avoir une très bonne immunité sans forcément présenter beaucoup de symptômes. Est-ce donc plutôt bon signe d'avoir des symptômes forts après la deuxième injection ? Cela dépend à quel point on est malade. Si on a une poussée de fièvre à 38 C, ou 38,2 C, qu'on se sent très fatigué, qu'on passe une mauvaise soirée, mais que le lendemain tout va bien, cela signifie juste que notre système immunitaire a bien reconnu les particules envoyées par le vaccin et que l'on sera bien protégé. Mais si la fièvre monte à 40 C, s'accompagne de vomissements et de diarrhées, cela veut dire que le système immunitaire est trop actif pour votre état de santé et que la réponse est inadéquate. C'est une fausse agression, donc on n'est pas censé sortir les bazookas et les avions de chasse pour une simple vaccination. Ce cas n'a été remarqué que chez les sujets très âgés.
francetvinfo.fr
https://meteo.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/vaccin-contre-le-covid-19-un-medecin-explique-pourquoi-les-effets-secondaires-peuvent-etre-plus-importants-apres-la-deuxieme-injection_4288691.html
['santé']
Don du sang : en Pays de la Loire les réserves restent stables mais les nouveaux donneurs désertent les collectes
Alors que les réserves de sang étaient au plus bas durant l'été, une campagne d'appel au don en septembre a permis une remontée des fréquentations dans les lieux de collectes. Pour autant la Covid-19 a pour conséquence de...
Don du sang : en Pays de la Loire les réserves restent stables mais les nouveaux donneurs désertent les collectes Alors que les réserves de sang étaient au plus bas durant l'été, une campagne d'appel au don en septembre a permis une remontée des fréquentations dans les lieux de collectes. Pour autant la Covid-19 a pour conséquence de freiner la venue de nouveaux donneurs. Des collectes annulées À ce sujet, la rédaction vous recommande Dons du sang : les réserves sont au plus bas, donner est urgent A la rentrée, les réserves avaient atteint leur niveau le plus bas depuis dix ans. "Tout le monde se remettait un peu dans ses activités, estime Christelle Guiral, chargée de communication à l’Etablissement Français du Sang EFS Centre-Pays de La Loire. Ce n'était pas forcément évident de se mobiliser pour le don de sang".Mais un nouvel appel national aux dons, au début du mois de septembre a permis de faire remonter la fréquentation des lieux de collecte en Pays de la Loire, et d’atteindre un nombre de dons équivalent, parfois même supérieur, à celui de 2019.Aujourd'hui, l’EFS fait toutefois face à une vague d’annulations de collectes, notamment en milieu étudiant et professionnel. "C’est parce que le travail présentiel n'a pas repris ou bien que les espaces ne permettent pas d'organiser des collectes dans le respect des mesures barrières" explique Christelle Guiral. Pour elle, le climat anxiogène provoqué par la crise sanitaire pourrait rendre réticents ces nouveaux donneurs potentiels. Elle souhaite rassurer : " C'est une maladie qui ne se transmet que par les voies respiratoires. Donc, quand on porte son masque, on se lave les mains correctement, dans les collectes comme ailleurs, le risque de transmission est très faible". 1 150 nouveaux donneurs en octobre 2019 et 883 en 2020 La tranche 18-24 ans représente le plus grand nombre de nouveaux donneurs. Mais malgré tout, ce sont ceux qui donnent le moins souvent dans l'année. Les donneurs réguliers sont les plus âgés. Donc, il arrive en fin de carrière, si je peux dire. Christelle Guiral, Etablissement Français du sang, Centre-Pays de la Loire C’est un gros manque pour l'ESF Centre-Pays de la Loire, car le milieu étudiant et les entreprises représentent près de 20 de ses collectes. Mais c’est surtout là qu’il trouve 50 de nouveaux donneurs.Logique, puisqu'une partie des étudiants vient d’atteindre la majorité et peut donner pour la première fois. De même que dans les entreprises, le fait de venir sur le lieu et les horaires de travail permet de gagner du temps. Et leur profil est très recherché : Anticiper en fonction des mesures sanitaires Qui donne le plus ? Aujourd’hui, dans la région, l’EFS dispose de 14 jours de réserve de produits sanguins, pour 16 jours au niveau national, ce qui constitue une réserve suffisante. Mais ces produits sont soumis à une péremption rapide. Une baisse de la fréquentation des collectes entraîne donc assez rapidement une baisse des réserves."Aujourd'hui, on est une région relativement épargnée pour le moment, se rassure Christelle Guiral. Mais si demain, on bascule de nouveau dans une situation épidémiologique plus compliquée, on aura de nouveaux des réserves basses".Pour anticiper au mieux, l’EFS tente de maintenir une mobilisation soutenue.En 2019, comme chaque année, les plus grosses réserves de sang des Pays de la Loire proviennent de la Loire-Atlantique. "Le département concentre la plus forte densité de population note Christelle Guiral. Mais elle ajoute, la Vendée est un département qui donne beaucoup et qui détient le record du nombre moyen de donneurs par collecte".L’explication est surprenante, et surtout historique. "Avant, en Vendée, les collectes se faisaient le dimanche à la sortie de la messe. C’est un département où les gens allaient beaucoup à la messe le dimanche" raconte-t-elle.La chargée de communication avance une autre explication : La pratique est une sorte de tradition familiale qui se transmet. C'est d'autant plus important, qu'en Vendée, "les gens restent ou en tout cas, reviennent s'installer", estime-t-elle.L’EFS demande à tous les donneurs qui le peuvent de prendre rendez-vous, y compris dans les collectes mobiles, sur le site Mon RDV don de sang ou sur l’Appli Don de sang . Cela permet de mieux gérer la pris en charge des donneurs lors du prélèvement dans le respect des mesures de distanciation physique.
francetvinfo.fr
https://france3-regions.francetvinfo.fr/pays-de-la-loire/don-du-sang-pays-loire-reserves-restent-stables-nouveaux-donneurs-desertent-collectes-1887476.html
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Restaurants et confinement : fermés jusqu'au 1er décembre, la profession s'indigne
Dès ce vendredi 30 octobre 2020, tous les restaurants et bars de France ferment leurs portes en raison du reconfinement annoncé ce mercredi par le chef de l'Etat pour freiner la propagation du Covid. Une décision à laquelle les chefs et professionnels de la restauration ont réagi avec colère.
Dès ce vendredi 30 octobre 2020, tous les restaurants et bars de France ferment leurs portes en raison du reconfinement annoncé ce mercredi par le chef de l'Etat pour freiner la propagation du Covid. Une décision à laquelle les chefs et professionnels de la restauration ont réagi avec colère. Jusqu'au mardi 1er décembre a minima, tous les restaurants et bars de France sont fermés afin de respecter le confinement annoncé par le président de la République. Afin de ralentir les contaminations au Covid-19, "les commerces qui ont été définis au printemps comme non essentiels, les établissements recevant public, notamment les bars et restaurants, seront fermés", avait-il annoncé au cours de son allocution au JT de 20 heures mercredi 28 octobre 2020. Malgré le confinement, les restaurants assurant la livraison de repas à emporter ou en livraison à domicile restent en revanche ouverts pour préparer les commandes et assurer le retrait des commandes par les clients autrement dit, le click collect . Uniquement dans la capitale, les fermetures des restaurants à emporter sont avancées à 22 heures en raison des attroupements qui avaient été constatés dans les rues de Paris près de ces établissements. L'ensemble du secteur de la restauration déplore "une mise à mort" Après l'allocution d'Emmanuel Macron, Hervé Montoyo, président de l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie des Pyrénées-Orientales, a aussitôt réagi auprès de L'Indépendant. "C'est la mort lente de nos commerces", a-t-il martelé, très en colère, "si nous gérions nos entreprises comme le fait l'Etat, cela ferait longtemps que nous aurions mis la clef sous la porte ... Comment allons-nous nous en sortir ? On nous parle de quelques semaines, mais qu'en sera-t-il vraiment ? Et si cela dure ? Encore une fois, je le répète, ces décisions pourront engendrer la mort de nos entreprises." Le cri de détresse de Philippe Etchebest Et il n'est pas le seul à souligner une incompréhension, suite aux efforts qu'avaient fait tous les restaurants français placés sous couvre-feu et/ou avec un protocole sanitaire renforcé obligatoire. À Bordeaux, le chef étoilé Philippe Etchebest propriétaire du restaurant Le Quatrième Mur n'a pas tardé à réagir lui aussi, sous le choc : "On a tout fait, comme de bons élèves. On a fait tout ce qu'on nous a demandé, pour arriver à quoi ? À une fermeture, c'est génial... ... C'est très injuste pour ceux qui font leur travail correctement et font tout pour que les gestes barrières soient appliqués. C'est une injustice totale. Vous vous rendez compte tout ce que cela a demandé comme investissement ? Comme effort ?", a-t-il grondé sur LCI. Au micro de France Info, le juré de l'émission Top Chef s'est également montré très inquiet : "Est-ce qu'il y aura suffisamment d'aides pour sortir la tête ? Personnellement, j'ai un doute " @Chef_Etchebest : "On ne fait que ça, espérer. On nous écoute mais on ne nous entend pas, on ne nous a pas entendus Au-delà de la faillite financière, c'est la faillite morale qui va être terrible." Macron20H sur La26 Le live > https://t.co/7Mc97fD9CD pic.twitter.com/jlOVjbTsqg — LCI @LCI October 28, 2020 Newsletter Linternaute.com Voir un exemple inscription Newsletters Les informations recueillies sont destinées à CCM Benchmark Group pour vous assurer l'envoi de votre newsletter. Elles seront également utilisées sous réserve des options souscrites, à des fins de ciblage publicitaire. Vous bénéficiez d'un droit d'accès et de rectification de vos données personnelles, ainsi que celui d'en demander l'effacement dans les limites prévues par la loi. Vous pouvez également à tout moment revoir vos options en matière de ciblage. En savoir plus sur notre politique de confidentialité. "On ne nous a pas entendus. Et je peux vous assurer qu'aujourd'hui ça va être des milliers d'emplois qui vont être perdus. Ca va être des centaines et des centaines d'entreprises qui vont fermer. Et au-delà de la faillite financière, il y a la faillite morale qui va être terrible pour les familles. Ce sont 2 millions d'emplois que nous générons aujourd'hui, vous vous rendez-compte, c'est colossal", a martelé Philippe Etchebest sur LCI. "Mais je le répète une fois de plus : la santé est importante mais il faut trouver une solution, il faut trouver le bon équilibre dans tout ça."
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Covid-19 : l'enquête de la CJR pourrait parasiter la présidentielle
L'instruction qui vise les trois ministres Agnès Buzyn, Olivier Véran et Edouard Philippe, pourrait prendre fin au premier trimestre 2022, soit quelques mois avant l'élection d'avril.
Covid-19 : l'enquête de la CJR pourrait parasiter la présidentielle 12h59 , le 24 janvier 2021, modifié à 13h00 , le 24 janvier 2021 Fait inédit pour la Cour de justice de la République CJR , les décisions de ses magistrats pourraient bien peser sur les enjeux politiques immédiats. Selon un calendrier indicatif donné par les juges à certains plaignants lors de leur interrogatoire, les auditions des "hommes de l'ombre", les conseillers ministériels, débuteront dans les prochains jours, et se poursuivront environ jusqu'au mois de septembre 2021. Ensuite, les trois ministres mis en cause dans les plaintes qui ont donné lieu à l'ouverture d'une information judiciaire en juillet 2020 -l'ex-ministre de la Santé Agnès Buzyn, son successeur Olivier Véran et l'ancien Premier ministre Edouard Philippe-, seront entendus à leur tour. Lire aussi - Plaintes devant la CJR : "Il ne faut pas se tromper, la première responsabilité des ministres est politique" Fin de l'instruction : 2022 Pour une clôture de l'instruction programmée au premier trimestre 2022. Alors que l'élection présidentielle, lors de laquelle les Français ne manqueront pas d'évaluer la gestion gouvernementale de la crise sanitaire, est prévue seulement quelques mois plus tard, en avril 2022. Le calendrier prévu des auditions pourrait toutefois être décalé pour les besoins de l'enquête, ou pour raisons sanitaires. Lire aussi - EXCLUSIF. Covid-19 : La lettre de la Cour de justice de la République qui inquiète au sommet de l'Etat Agnès Buzyn, qui a annoncé début janvier sa nomination à l'Organisation mondiale de la santé à Genève, ne compte pas pour autant se soustraire à la justice française. Dans un courrier à la CJR, elle a fait savoir qu'elle serait disponible pour s'expliquer sur sa gestion de la pandémie de Covid-19. 153 plaintes reçues La justice est donc utilisée dans cette crise comme contre-pouvoir, et même comme arme pour s'opposer à la politique du gouvernement Macron. Le déluge de plaintes qui ne cesse d'inonder la Cour le montre bien ; à ce jour, la juridiction a reçu 153 plaintes, informe-t-on à la CJR, dont 14 font l'objet de l'information judiciaire en cours. Les autres ont été classées sans suites ou déclarées irrecevables. Parmi ces dernières, plusieurs dizaines, rédigées sur un modèle type, mettaient en avant le motif farfelu de "crime contre l'humanité". Et la difficulté pour les magistrats instructeurs est que le flot ne se tarit pas, alors que l'instruction est en cours et doit avancer. Depuis un mois, six plaintes sont arrivées sur leur bureau, et chaque nouvelle décision gouvernementale en suscite.
lejdd.fr
https://www.lejdd.fr/Politique/covid-19-lenquete-de-la-cjr-pourrait-parasiter-la-presidentielle-4020611
['politique']
Vaccin contre le coronavirus : efficace malgré la mutation ?
Alors que le vaccin Pfizer-BioNTech a été autorisé dans l'Union européenne, lundi 21 décembre, son efficacité ne serait, a priori, pas remise en cause par la nouvelle variante du Covid-19.
La nouvelle variante du Covid-19 aura-t-elle des conséquences sur le vaccin ? Non, a priori. Lundi 21 décembre, la distribution aux pays membres de l'Union européenne du vaccin Pfizer-BioNTech a été autorisée par la Commission européenne. À Bruxelles Belgique , les autorités se veulent rassurantes envers l'efficacité du vaccin, malgré la mutation du virus, rapporte la journaliste Camille Guttin dans le 20 Heures de France 2. Pas besoin de modifier le vaccin Pfizer-BioNTech "Le vaccin Pfizer-BioNTech est efficace contre cette nouvelle mutation. Pourquoi une telle affirmation ? Ce qu'il se passe, c'est que le virus a muté sur une toute petite partie. Or, le vaccin, lui, cible plusieurs zones du virus. Il est donc capable de le cibler, de le traiter et donc son efficacité n'est pas remise en cause, affirme la journaliste. En revanche, si le virus venait à muter à plusieurs endroits, là, effectivement, l'efficacité du vaccin serait moindre. Il faudrait donc le modifier. Ce n'est pas le cas pour le moment. Et puis, rassurez-vous si cela devait advenir, c'est quelque chose que l'on a l'habitude de faire, comme par exemple avec la grippe." Le JT Les autres sujets du JT
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/vaccin-contre-le-coronavirus-efficace-malgre-la-mutation_4228723.html
['santé']
000 morts du Covid-19 aux États-Unis ? Pour Anthony Fauci, la mortalité a sans "aucun doute" été sous-évaluée
BILAN TROMPEUR ? - Selon le conseiller médical de la Maison Blanche, le Covid-19 a sans "aucun doute" tué beaucoup plus de monde aux États-Unis que les 581.000 morts officiellement recensés.. International : video, 900.000 morts du Covid-19 aux États-Unis ? Pour Anthony Fauci, la mortalité a sans "aucun doute" été sous-évaluée.
Des chiffres très en deçà de la réalité. Anthony Fauci a affirmé dimanche que le bilan humain du Covid-19 aux États-Unis était sans "aucun doute" sous-évalué. Le virus aurait ainsi tué bien plus de 581.000 personnes dans le pays le plus endeuillé au monde. Interrogé sur une nouvelle étude publiée cette semaine par l'Université de Washington, qui table sur plus de 900.000 morts américains depuis le début de la pandémie, le conseiller médical de la Maison Blanche n'a pas entièrement confirmé ces données, sans pour autant les réfuter. S'il estime la sous-évaluation des décès "très probable", il préfère rester prudent sur les chiffres. "Ce modèle évoque un bilan significatif" de 900.000 morts, "cela place la sous-évaluation à un niveau un peu plus élevé que je l'aurais pensé, mais parfois les modèles sont corrects, parfois un peu moins", souligne le scientifique. "Mais je pense que cela ne fait aucun doute que nous avons sous-évalué et nous sommes toujours en train de sous-évaluer" la mortalité", assène-t-il, évoquant une pandémie "historique". Avec plus de 32 millions de cas et 581.000 morts officiellement enregistrés, les États-Unis présentent le bilan humain le plus lourd dans le monde. Toutefois, grâce notamment à une campagne de vaccination menée tambour battant, les contaminations et les décès ont chuté depuis le mois de janvier. Après un léger rebond lors des vacances de printemps, la baisse a repris mi-avril. "Nous sommes à un tournant", considère le coordinateur de la lutte contre le Covid-19 à la Maison Blanche, Jeffrey Zients, sur CNN alors que le pays rouvre progressivement.
lci.fr
https://www.lci.fr/international/900-000-morts-du-covid-19-aux-etats-unis-pour-anthony-fauci-la-mortalite-a-sans-aucun-doute-ete-sous-evaluee-2185665.html
['international']
Coronavirus : le point sur la situation épidémiologique
Le nombre de cas confirmés de COVID 19 a diminué pour la quatrième semaine consécutive. Cette tendance s'observe sur tout le territoire. Les hospitalisations ont eacut
Le nombre de cas confirmés de COVID 19 a diminué pour la quatrième semaine consécutive. Cette tendance s'observe sur tout le territoire. Les hospitalisations ont également diminué la semaine dernière et les admisions en réanimation sont stables à un niveau faible. Patrick Nègre La semaine dernière, 16 cas ont été confirmés quotidiennement en moyenne. Le taux d'incidence est passé de 70 à 38,5 cas pour 100 000 habitants, quant au taux de positivité, il est passé de 3,9 à 2,3 . Concernant les admissions en réanimation, les chiffres ne varient pas beaucoup et sont restés stables à un niveau faible, 3 nouvelles admissions en réanimation contre 1 la semaine précédente. Les indicateurs épidémiologiques et d'hospitalisation sont donc à un niveau bas. La circulation du virus en Guyane étant la plus faible depuis le 4 mars 2020. La seconde vague épidémique semble donc achevée sur le territoire. LA VACCINATION Au 16 février, 2011 personnes ont été vaccinées en Guyane. La couverture vaccinale pour les 75 ans et plus, s'élève à 8,5 en Guyane. Depuis le 14 février, la vaccination a été élargie à tous les professionnels de santé et toutes les personnes de plus de 50 ans en Guyane.
francetvinfo.fr
https://la1ere.francetvinfo.fr/guyane/ouest-guyanais/coronavirus-le-point-sur-la-situation-epidemiologique-939397.html
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Covid : pourquoi le Danemark abandonne le vaccin AstraZeneca
Les autorités sanitaires danoises confirment, ce mercredi 14 avril, que le vaccin d'AstraZeneca sera purement et simplement retiré de leur programme de vaccination.
Le Danemark sera-t-il le premier d’une longue liste ? Les autorités sanitaires du pays viennent d’annoncer leur renoncement définitif au vaccin AstraZeneca contre le Covid-19. En cause, ses effets secondaires « rares » mais « graves ». S ren Brostr m, directeur du Conseil national danois de la santé, a déclaré lors d’une conférence de presse qu’il existe un lien probable entre le vaccin et les rares cas de thromboses observés dans plusieurs pays. L’agence européenne du médicament était arrivée à la même conclusion le 7 avril, considérant que les thromboses devaient être ajoutées à la liste des effets secondaires rares du vaccin. En France, l'ANSM évoque douze thromboses atypiques depuis le début des injections du vaccin, dont 4 décès. Une épidémie contrôlée dans le pays Les autorités justifient leur décision par la situation du pays, où l'épidémie apparaît contrôlée. Chaque jour, environ 650 nouvelles contaminations sont recensées. D’autres sérums y sont également disponibles : ceux de Pfizer, Moderna et de Janssen, permettant de continuer la campagne de vaccination. L'abandon d’AstraZeneca décale tout de même d'au moins trois semaines le programme d'immunisation danois, qui prévoyait la vaccination de tous les plus de 16 ans pour le mois de juillet. En tout, 5,2 millions de doses du Vaxzevria, soit de quoi vacciner 2,6 millions de personnes, avaient été commandées. Les quelque 150 000 danois ayant reçu une première dose se verront proposer un autre produit pour leur seconde injection. Le Danemark était déjà le premier pays en Europe à avoir suspendu son utilisation le 11 mars après le signalement de cas exceptionnels de caillots sanguins dans plusieurs pays européens. Une femme de 60 ans, notamment, est décédée après avoir reçu le vaccin au Danemark. Malgré un avis favorable de l'Agence européenne des médicaments, le pays avait maintenu sa suspension, à l’instar de la Norvège. Un vaccin souvent réservé aux personnes âgées « La décision prise au Danemark ne signifie pas que l'Agence danoise des médicaments est en désaccord avec l'EMA » a précisé Tanja Erichsen, responsable de cette autorité. Le pays ne remet ainsi pas en cause l’efficacité du vaccin, que l’agence européenne a de nouveau soulignée lors de son dernier avis sur le vaccin suédo-britannique. Le Danemark n’exclut d'ailleurs pas un retour du vaccin « si la situation change ». Dans le reste de l’Europe, la majorité des pays qui avaient suspendu l'utilisation du vaccin l'ont reprise, le plus souvent en fixant une limite d'âge. En France, il est disponible uniquement pour les personnes de plus de 55 ans, quel que soit leur état de santé. Le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a réaffirmé ce mercredi la « confiance » des autorités envers le vaccin. La Suède et la Finlande ont également mis fin à sa suspension et le recommandent aux plus de 65 ans. La limite a été fixée à 60 ans en Allemagne. Au Royaume-Uni, tous les plus de 30 ans restent éligibles. Avenir incertain pour AstraZeneca Mais l’avenir d’AstraZeneca reste incertain. D’après le quotidien italien La Stampa repris par l'agence Reuters, la Commission européenne ne devrait pas renouveler l'année prochaine ses contrats d'approvisionnement en vaccins contre le Covid-19 avec ce laborataire mais aussi avec Johnson Johnson. Ce dernier est également sous le feu des critiques depuis plusieurs jours, alors que six cas de thromboses atypiques ont été déclarés aux États-Unis après son administration. Ce mardi, les autorités sanitaires américaines ont proposé, pour quelques jours, d'arrêter ses injections. C’est aussi l’efficacité d’AstraZeneca face aux variants brésilien et sud-africain qui pose question. L’Afrique du Sud y a ainsi renoncé en février. Les autorités sanitaires françaises recommandent de ne pas l’utiliser en Moselle, en Guyane, à Mayotte et à La Réunion, où le variant sud-africain est responsable d’environ un tiers des contaminations. Enfin, un nombre croissant de personnes refusent son administration, laissant planer le risque de voir des doses inutilisées. À LIRE AUSSI : Vaccin Johnson Johnson : "Il faut éviter les erreurs de communication d'AstraZeneca"
marianne.net
https://www.marianne.net/societe/sante/covid-pourquoi-le-danemark-abandonne-le-vaccin-astrazeneca
['santé', 'société']
Covid-19 : les vaccins sont-ils une arme pour faire baisser les hospitalisations ?
25 des Français de plus de 75 ans ont reçu au moins une dose de vaccin. Depuis 24 heures maintenant, ce sont les 50 à 64 ans, avec comorbidités, qui sont appelés à se faire vacciner. Cette accélération devrait avoir rapidement des conséquences positives sur les hospitalisations.. Santé : video, Covid-19 : les vaccins sont-ils une arme pour faire baisser les hospitalisations ?.
Depuis des semaines, il attend ce rendez-vous avec son médecin traitant. Une petite piqûre pour cet homme de 54 ans, mais un grand soulagement. Depuis ce jeudi matin, 29 000 médecins généralistes peuvent vacciner leurs patients à risque, âgés de 50 à 64 ans. 2,5 millions de personnes sont concernées. Dans les cabinets médicaux ou les Ehpad, dans les centres de vaccination ou à l'hôpital, la campagne s'accélère. Fin février, plus de trois millions de personnes auront reçu une première dose. Bonne nouvelle, car d'après l'institut Pasteur, la vaccination va faire baisser la tension à l'hôpital. En rouge sur ce tableau, le scénario sans vaccination. En vert, une projection avec les vaccins actuellement disponibles. Autrement, le pic de la première vague sera dépassé, mais la vaccination permettra de soulager les hôpitaux d'ici le mois de mai.
lci.fr
https://www.lci.fr/sante/video-covid-19-les-vaccins-sont-ils-une-arme-pour-faire-baisser-les-hospitalisations-2179317.html
['santé']
COVID-19 : Sécher pour mieux protéger : les absences scolaires seront "tolérées" avant Noël
Une note du Conseil scientifique publiée lundi 14 décembre préconise aux Français de s'auto-confiner avant les rassemblements familiaux de Noël. Pour permettre aux élèves de s'isoler eux-aussi, les absences scolaires des...
COVID-19 : Sécher pour mieux protéger : les absences scolaires seront "tolérées" avant Noël Une note du Conseil scientifique publiée lundi 14 décembre préconise aux Français de s'auto-confiner avant les rassemblements familiaux de Noël. Pour permettre aux élèves de s'isoler eux-aussi, les absences scolaires des 17 et 18 décembre ne seront pas pénalisées. Comment éviter un nouveau pic de contaminations au Covid-19 à la sortie des fêtes de Noël ? L'exemple américain a bien illustré qu'un seul jour de relâchement pouvait faire s'emballer la courbe : une semaine après Thanskgiving, les Etats-Unis ont enregistré plus de 211.000 nouveaux cas sur la seule journée du 3 décembre, selon un décompte de Reuters. Pour ne pas reproduire ce scénario catastrophe, le Conseil scientifique a remis aux autorités samedi 12 et a publié lundi 14 décembre une note "d'éclairage". Destinée à "aider de manière pragmatique" les concitoyens déboussolés par des consignes et recommandations sanitaires parfois floues pour cette "fin d'année pas comme les autres", elle souligne "l'urgence que chacun soit informé et aidé au mieux dans sa conduite à tenir individuellement ou en famille". Confinement volontaire Parmi ces lignes de conduite, le Conseil scientifique recommande la réalisation de test de dépistage seulement en cas de symptômes ou de prise de risque ainsi que le respect des gestes barrières, du nombre de convives et des distances de sécurité tout au long de la réunion familiale. Il conseille surtout "l'auto-confinement" à titre préventif, une semaine avant le 24 ou le 31 décembre. Solution pour les adultes : il les invite simplement à poser des congés ou télétravailler. Mais le Conseil scientifique s'est aussi penché sur le cas des élèves qui, eux, ne seront en vacances que le 18 décembre - amputant donc de deux jours un possible auto-confinement avant Noël. Le Conseil scientifique demande ainsi au gouvernement de ne pas pénaliser les d'élèves dont les familles souhaiteraient réaliser un confinement d'une semaine avant Noël. Conseil entendu par le ministère de l'Education nationale : une "tolérance" sera bien appliquée jeudi 17 et vendredi 18 décembre pour les absences des élèves, a affirmé le cabinet de Jean-Michel Blanquer dans la soirée du lundi 14 décembre. Les parents devront toutefois prévenir les établissements scolaires en amont. "Il faut s'auto-confiner chaque fois que cela est possible, surtout si l'on doit recevoir des personnes vulnérables à Noël", insiste de son côté le Premier ministre Jean Castex au micro de Europe 1. Jean Castex : "Le Conseil scientifique dit que l'on peut s'auto-confiner pendant 8 jours si l'on reçoit des personnes vulnérables." CastexEurope1 pic.twitter.com/ZdtRkmUR9h — Europe 1 @Europe1 December 15, 2020 Un mépris "des enseignants comme des élèves" Noël avant l'heure pour les élèves ? La nouvelle n'est pourtant pas au goût de tout le monde. Si elle ne trouve pas "idiote" l'idée d'avancer les vacances scolaires pour éviter que les élèves n'aient de contacts entre eux pendant une semaine, Karine Laurent s'agace de la manière dont l'annonce a été faite. Les enseignants en ont été informés seulement par la presse, "et certains professeurs ne sont peut-être même pas encore au courant", soutient la co-secrétaire départementale du syndicat d'enseignants Snuipp FSU. Beaucoup trop tard, selon elle, à un jour seulement de possibles futures absences. "Nous avons prévu des choses jusqu'à vendredi, notamment remettre des bilans et des cahiers aux parents", continue Karine Laurent. "Il aurait fallu le dire beaucoup plus tôt, nous aurions pu prévoir notre enseignement en fonction. Là, nous ne sommes pas prêts". Et dans l'optique où certains élèves manqueraient à l'appel jeudi 17 et vendredi 18, les enseignants ne pourront pas poursuivre normalement les apprentissages. "Ces décisions-là sont prises en toute méconnaissance et en tout mépris du travail des enseignants, ainsi que celui des élèves", regrette l'institutrice.
francetvinfo.fr
https://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne-franche-comte/covid-19-secher-mieux-proteger-absences-scolaires-seront-tolerees-noel-1905730.html
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Covid-19 : les cliniques privés en renfort des hôpitaux publics
La collaboration entre les hôpitaux publics et les centres privés se passe mieux que durant la première vague. Ces derniers font tout pour soulager le personnel hospitalier.. Santé : video, Covid-19 : les cliniques privés en renfort des hôpitaux publics.
Parmi les solutions envisagées pour désengorger les hôpitaux, il y a eu la collaboration avec les cliniques privées. Lors de la première vague, ces dernières se sont tenues prêtes. Si à cette époque, elles n'avaient pas réellement été sollicitées, c'est loin d'être le cas cette fois-ci. Dans le service de réanimation de la clinique d'Ambroise Paré, à Neuilly-sur-Seine Hauts-de-Seine , le va-et-vient est incessant avec des équipes qui se relayent nuit et jour. L'établissement a même déprogrammé des opérations pour accueillir des patients Covid. Pour répondre à la demande de l'Etat, la clinique a ouvert un autre secteur réanimation 100 Covid en début de semaine. Mais les douze lits supplémentaires seront occupés dès ce week-end et il sera impossible de faire plus, car il manque de bras. En effet, cette montée en puissance mobilise un personnel déjà fatigué, mais qui se démène pour soulager l'hôpital public. En le-de-France, les cliniques sont sous tension. À l'échelle nationale, le secteur privé dispose de 2 000 lits de réanimation et affirme pouvoir augmenter ce chiffre. Pour le moment, le tableau de service ne devrait pas s'alléger dans les prochains jours. Bien au contraire, personne ne saura prédire quand aura lieu le pic de cette troisième vague.
lci.fr
https://www.lci.fr/sante/video-covid-19-les-cliniques-prives-en-renfort-des-hopitaux-publics-2180655.html
['santé']
Le mystère des "Covid longs" va-t-il enfin être percé?
La prise en charge des formes persistantes du Covid-19 s’organise. L’OMS y consacre un se minaire mardi.
Le mystère des "Covid longs" va-t-il enfin être percé? 06h00 , le 8 février 2021 C’est un grand pas dans la reconnaissance des "Covid longs", ainsi que les me decins surnomment les patients souffrant de sympto mes plusieurs semaines apre s que le virus a disparu de leur organisme. L’Organisation mondiale de la sante OMS , qui a reconnu cette forme de la maladie en aou t, organise mardi un se minaire virtuel pour "s’attaquer au myste re du Covid long". Et, hasard du calendrier, la Haute Autorite de sante HAS devrait publier en fin de semaine des "re ponses rapides sur la prise en charge de personnes qui souffrent de troubles persistants de la Covid-19". Il s’agit d’une re elle avance e en France car, aux yeux de nombreux patients et professionnels, cette question avait e te ne glige e par les autorite s sanitaires. Seuls quelques e quipes de recherche et services hospitaliers pionniers s’y e taient attele s. Les fiches techniques re dige es par la HAS, qui seront suivies de recommandations plus pousse es, ont pour but d’apporter des solutions aux ge ne ralistes. "Permettre aux patients de rester dans un parcours de soins coordonne par le me decin parai t indispensable, assure Yoann Gaboreau, ge ne raliste et mai tre de confe rences a l’universite Grenoble-Alpes, qui participe au groupe de travail de la HAS. On s’est rendu compte de la question de s l’e te , mais on n’en parlait pas, on a du ge rer dans l’incertitude." Brouillard ce re bral Ces malades, qui repre senteraient jusqu’a 10 des victimes du Covid-19, devraient e tre mieux pris en charge, mais les causes et les conse quences de leurs sympto mes aussi polymorphes que persistants demeurent incertaines, malgre de nombreuses publications scientifiques. "On manque de donne es e pide miologiques fiables et solides, les articles de qualite s’inte ressent a des populations particulie res, regrette Olivier Robineau, infectiologue a l’ho pital Dron de Tourcoing Nord et coordinateur de l’e tude nationale Cocolate, qui suit un millier de personnes atteintes de Covid long. Il y a de multiples sympto mes. Les plus fre quents sont la fatigue, l’essoufflement, les douleurs, thoraciques ou musculaires, et la sensation de brouillard ce re bral." Lire aussi - Covid-19 : face à la progression inquiétante du variant anglais, voici le vrai niveau de l'alerte En France, une vaste enque te e pide miologique, mene e en population ge ne rale, devrait donner de premiers re sultats a la fin du mois. En attendant, les spe cialistes brossent le portrait de patients majoritairement jeunes, aux alentours de 40 ans, ayant contracte des formes le ge res de la maladie sans hospitalisation. Les femmes seraient plus sujettes a ces troubles, sans re elle explication pour l’instant. " Il y a un e le ment majeur lie a l’inactivite de l’organisme, au stress et a la de sadaptation a l’effort " "Il y a plusieurs raisons de subir des conse quences du Covid, comme des se quelles de la maladie, parce qu’elle touche plusieurs organes, de crit Viet-Thi Tran, me decin-chercheur a l’universite de Paris et a l’AP-HP. C a peut aussi e tre un stress post-traumatique ou un ensemble de sympto mes proches d’un syndrome de fatigue chronique, qui peut souvent e tre associe a des maladies infectieuses, mais ce n’est pas lie a la persistance du virus, pluto t a des re ponses immunitaires. C’est vraiment un ensemble complet et complexe." Le Dr Tran est le co-investigateur du projet ComPaRe au sein de l’AP-HP, qui suit 1.200 patients mais qui manque de volontaires. Dans cette cohorte de Covid longs, deux tiers des malades ont contracte le virus lors de la premie re vague et un tiers pendant la deuxie me. La prise en charge biento t facilite e par les re ponses de la HAS laisse entrevoir un espoir Pour Benjamin Davido, infectiologue a l’ho pital Raymond-Poincare de Garches Hauts-de- Seine , l’un des premiers a avoir e crit sur le sujet en France, un autre aspect ne doit pas e tre ne glige . "Une composante est aggrave e par la psyche et notamment par le confinement, pense-t-il. Il y a un e le ment majeur lie a l’inactivite de l’organisme, au stress et a la de sadaptation a l’effort." Ce qui laisse craindre au praticien des "conse quences de sastreuses" en cas de troisie me vague, sur des esprits et des corps e prouve s par un an de restrictions. La prise en charge biento t facilite e par les re ponses de la HAS laisse toutefois entrevoir un espoir. "Plus c a dure, plus c a risque de persister, parce qu’il y a des me canismes d’auto- entretien des sympto mes, estime le Dr Robineau. Il faut re e duquer et faire de la re adaptation a l’effort. Beaucoup de patients vont mieux gra ce a la kine sithe rapie respiratoire. C’est quelque chose de nouveau. Ce n’est pas la panace e mais c a aide."
lejdd.fr
https://www.lejdd.fr/Societe/le-mystere-des-covid-longs-va-t-il-enfin-etre-perce-4023640
['société']
Finies les pintes au pub, l'Angleterre se reconfine
Finies les pintes entre amis au pub: l'Angleterre s'est reconfinée jeudi pour un mois dans l'espoir de ralentir la deuxième vague de nouveau coronavirus qui déferle sur le pays.
Un serveur empile les chaises devant un bar du centre de Londres le 4 novembre 2020 avant l'entrée en vigueur du confinement / AFP Finies les pintes entre amis au pub: l'Angleterre s'est reconfinée jeudi pour un mois dans l'espoir de ralentir la deuxième vague de nouveau coronavirus qui déferle sur le pays. La mesure annoncée samedi par le Premier ministre Boris Johnson a été votée par les députés mercredi à une large majorité, malgré l'opposition de 32 parlementaires de son camp conservateur, qui dénoncent les conséquences sur l'économie du pays, déjà affaiblie par la pandémie. Pour apaiser les inquiétudes, Boris Johnson a promis que ce deuxième confinement se terminerait le 2 décembre. «Mais pour cela, il faut que chacun d'entre nous y mette du sien pour faire baisser le taux de reproduction du virus R. Je ne doute pas que nous puissions le faire», a-t-il déclaré devant les députés. Mais l'hypothèse d'une extension n'est pas définitivement écartée, a souligné le ministre de la Justice, Robert Buckland, sur la chaîne Sky News. «Nous ne pouvons rien exclure dans cette crise», a-t-il souligné, précisant toutefois que toute extension nécessiterait un nouveau vote au Parlement. Et des députés conservateurs ont d'ores et déjà prévenu que la rébellion pourrait être plus forte encore. Après avoir résisté pendant des semaines à un confinement général, Boris Johnson s'est finalement plié à cette option, le virus se répandant plus rapidement que dans les pires scénarios envisagés par ses conseillers scientifiques, faisant craindre que les hôpitaux soient rapidement débordés. La police disperse un groupe de buveurs après la fermeture des pubs dans le quartier de Soho à Londres, le 4 novembre 2020 / AFP Le Royaume-Uni, pays le plus endeuillé d'Europe avec près de 48.000 morts de personnes testées positives au virus, et plus d'un million de cas recensés, s'était confiné entièrement fin mars dernier, lors de la première vague du virus. - Ecoles ouvertes - Si les écoles et universités restent cette fois-ci ouvertes, les cafés, pubs, restaurants et commerces non essentiels doivent fermer sauf s'ils proposent de la vente à emporter. Dans un centre commercial désert à Leeds, dans le nord de l'Angleterre, le 4 novembre 2020 / AFP Les habitants sont priés de travailler de chez eux et ne doivent quitter leur domicile que pour des raisons précises comme faire de l'exercice, se rendre à un rendez-vous médical ou faire des courses alimentaires. Voyager à l'intérieur du pays ou à l'étranger est interdit, à quelques exceptions près. Ce reconfinement est spécifique à l'Angleterre, qui compte 56 millions d'habitants. L'Ecosse, le Pays de Galles et l'Irlande du Nord décident de leur propre stratégie pour lutter contre le virus. Après ce mois de confinement national, Boris Johnson espère revenir à une approche locale, avec des restrictions imposées à chaque région selon le taux d'incidence du virus. Prise de température à l'entrée d'un théâtre de Londres à la veille du confinement, le 4 novembre 2020 / AFP Pour amortir les effets sur l'économie, il a annoncé un prolongement du mécanisme de chômage partiel mis en place au printemps et qui était censé expirer fin octobre. Le ministre des Finances Rishi Sunak détaillera les mesures de soutien financier à la chambre des Communes jeudi. La Banque d'Angleterre, qui se montre plus pessimiste sur ses prévisions de croissance en 2020 et 2021, a musclé son programme de rachat d'actifs pour doper l'économie britannique en mettant 150 milliards de livres sterling de plus sur la table, sans toucher à son taux directeur. - «Un cauchemar» - Il n'empêche, ce reconfinement alarme commerçants et chefs d'entreprises. Pour la fédération britannique des commerçants, le BRC British Retail Consortium , c'est «un cauchemar» à l'approche de Noël, période habituellement faste. «On va payer ça pendant des années. Cette fermeture nous coûtera des milliers de livres supplémentaires, sur des milliers déjà engagés», a déploré auprès de l'AFP Joe Curran, propriétaire du pub The Queen's Head, dans le quartier londonien de Soho. Le Premier ministre britannique Boris Johnson comparaît devant la Chambre des Communes, le 4 novembre 2020 / UK PARLIAMENT/AFP Le chef de l'opposition, Keir Starmer, qui plaidait depuis des semaines pour un confinement court pour bloquer la progression du virus, a dénoncé la «lenteur» de réaction de Boris Johnson et l'a appelé à «réparer le système de dépistage et de traçage». Tout en reconnaissant des défaillances dans ce système, Boris Johnson a souligné mercredi que le gouvernement avait atteint son objectif d'une capacité de 500.000 dépistages quotidiens fin octobre. Le dirigeant compte sur les progrès du dépistage du Covid-19 pour accompagner un futur déconfinement. Un essai de dépistage massif débutera vendredi à Liverpool nord de l'Angleterre , l'une des villes les plus touchées par le virus, où les quelque 500.000 habitants pourront être régulièrement dépistés, qu'ils présentent ou non des symptômes. S'il est concluant, ce dépistage massif pourrait être déployé ailleurs dans le pays.
la-croix.com
https://www.la-croix.com/Finies-pintes-pub-Angleterre-reconfine-2020-11-05-1301123040
[]
Marseille veut son propre conseil scientifique
Le conseil municipal de Marseille veut se doter de son propre conseil scientifique. L'objectif est de faire le point sur la pandémie de covid-19, afin de ne plus dépendre des chiffres de scientifiques parisiens.
Marseille veut son propre conseil scientifique Le conseil municipal de Marseille veut se doter de son propre conseil scientifique. L'objectif est de faire le point sur la pandémie de covid-19, afin de ne plus dépendre des chiffres de scientifiques parisiens.
bfmtv.com
https://www.bfmtv.com/politique/edito-marseille-veut-son-propre-conseil-scientifique_VN-202010060055.html
['politique']
Hold-up : mécaniques du documentaire qui dénonce une manipulation mondiale du Covid-19
Pandémie, 5G, cryptomonnaies, Bill Gates : en un peu moins de trois heures, le film Hold-up, qui connaît une large diffusion sur les réseaux sociaux, présente la crise du Covid-19 comme un grand complot. Au-delà des contre-vérités et des raccourcis du film, la RTBF s’est penchée sur les
Pandémie, 5G, cryptomonnaies, Bill Gates : en un peu moins de trois heures, le film Hold-up, qui connaît une large diffusion sur les réseaux sociaux, présente la crise du Covid-19 comme un grand complot. Au-delà des contre-vérités et des raccourcis du film, la RTBF s’est penchée sur les ressorts qui en font l’efficacité. RÉSERVÉ AUX ABONNÉS À gagner, des albums de la nouvelle BD reportage de Patrick Chappatte. Je participe > NOUVEAU HORS - SERIE Les fractures de l’Amérique décrypte tous les sujets sur lesquels les Américains semblent irréconciliables. > Commander Financé et diffusé sur les réseaux sociaux, le documentaire Hold-up connaît ces jours-ci un important retentissement. Pendant près de trois heures, il prétend démontrer une manipulation mondiale : celle d’une pandémie fabriquée de toutes pièces par les grands de ce monde pour aboutir à un contrôle total de l’humanité. En partant des incohérences et des conséquences supposées des mesures sanitaires, il présente peu à peu la théorie d’un grand complot dans lequel tout s’expliquerait par un large plan secret qui relie tout : de la création de la pandémie à la 5G, en passant par les cryptomonnaies, les détenteurs des médias, l’industrie pharmaceutique et les grandes fortunes, comme Bill Gates. Comme l’observe la RTBF, les auteurs du documentaire, Pierre Barnérias et Christophe Cossé, ont tous deux travaillé pour la télévision et sont rompus à ses codes formels. Résultat : Interviews sur fond noir, musique qui respecte les lois du genre, ralentis à certains moments clés du discours, documents et images d’archives mis en évidence. Quant aux intervenants, nombre d’entre eux ont un point commun : leur crédibilité a été mise en doute à un moment ou un autre ces derniers mois. Dans le film, leur discours mélange du vrai, du faux et des éléments sur lesquels la communauté scientifique n’a pas encore de certitudes. Au-delà des nombreuses contre-vérités, que plusieurs médias français se sont attachés à détailler, la RTBF s’est penchée, dans un second article, sur les mécanismes qui sous-tendent ce documentaire et qui font sa force de persuasion. Elle en détaille trois. La construction d’une communauté Le narrateur se présente à notre hauteur , relève le site de l’audiovisuel public belge francophone. Le film commence par énoncer des dysfonctionnements et donne par exemple la parole à un chauffeur de taxi indigné de l’absence de protection pour le personnel soignant durant la première vague . Mais ce témoin sait-il seulement que son témoignage est utilisé dans un documentaire qui aboutit à la thèse d’un grand complot mondial ? interroge l’article. Ce qui frappe, tout au long de la vidéo, c’est la constante invocation de l’appartenance à une communauté , relève Vincent Yzerbyt, professeur de psychologie à l’université catholique de Louvain UCL . Le spectateur est invité à prendre la mesure de son appartenance à un collectif plus large, celui des personnes qui sont lésées dans la situation, qui sont les jouets d’un certain nombre de personnes qui tirent les ficelles’ et elles sont confrontées à des lanceurs d’alerte’ qui ont la présence d’esprit’ de vouloir informer les foules et les masses lésées. Le pied dans la porte La thèse du grand complot n’est pas présentée d’emblée, ce qui pourrait susciter un rejet de la part du spectateur, mais amenée progressivement. Or, au fur et à mesure de la narration, on devient de plus en plus susceptible d’accompagner le raisonnement, comme le souligne Vincent Yzerbyt. Quand on a passé beaucoup de temps à regarder, tel un dossier judiciaire, des éléments qui constituent un édifice, on est entraîné dans une inclination à souscrire au complot, et à se dire que cette conclusion, on la tire presque soi-même : Il n’est pas possible d’avoir autant d’éléments douteux, s’il n’y avait pas un élément cohérent qui sous-tendait tout cela.’ Une explication simple à la complexité de la situation C’est le propre des théories du complot : leur aspect holiste. On donne enfin sens à un monde difficile à appréhender et dont la complexité peut susciter un sentiment d’impuissance. C’est particulièrement le cas dans le contexte sans précédent de la crise que nous traversons. En regardant un film comme Hold-up, tout s’éclaire, car tout est prétendument lié, comme l’explique Olivier Klein, professeur de psychologie sociale à l’université libre de Bruxelles, à la RTBF : On ne comprend pas cette pandémie, ces mesures restrictives autour de nous, et là, on a in fine une explication toute simple : C’est un énorme complot mondial.’ Enfin, les experts interrogés par le média belge livrent quelques conseils pour répondre à des partisans de ces théories, lors d’un hypothétique repas de Noël par exemple. Ils recommandent, dans la mesure du possible, de laisser de côté ses émotions pour aborder le débat, et d’éviter l’expression théorie du complot , que notre interlocuteur, s’il en est adepte, aura tôt fait de disqualifier, comme le résume le site d’information :
courrierinternational.com
https://www.courrierinternational.com/article/decryptage-hold-mecaniques-du-documentaire-qui-denonce-une-manipulation-mondiale-du-covid-19
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AstraZeneca, Johnson Johnson : que sont les adénovirus, au centre des soupçons ?
Ces deux vaccins contre le Covid-19, basés sur la même technologie à "vecteur viral", sont suspectés de provoquer un type très rare de caillots sanguins.
Après AstraZeneca, Johnson Johnson : ces deux vaccins contre le Covid-19, basés sur la même technologie, sont suspectés de provoquer un type très rare de caillots sanguins, des thromboses. L'Agence américaine des médicaments FDA , qui enquête sur six cas aux Etats-Unis de personnes ayant développé des cas graves de caillots sanguins après avoir reçu le vaccin Johnson Johnson, a préconisé mardi une pause dans son administration. "Un cas s'est révélé mortel et un patient se trouve dans un état critique", a précisé Peter Marks, l'un des responsables de la FDA. Ces personnes, toutes des femmes âgées de 18 à 48 ans, ont présenté deux semaines après leur injection des symptômes de thrombose cérébrale, conjugués avec une chute de leur niveau de plaquettes sanguines. LIRE AUSSI >> Vaccin AstraZeneca : le mystère des thromboses cérébrales Dans le cas de Johnson Johnson comme d'AstraZeneca, les soupçons sont nés après des cas de thromboses chez quelques personnes vaccinées. Il ne s'agit pas de thromboses banales, par exemple de simples phlébites, mais de thromboses très inhabituelles. D'une part, elles sont atypiques par leur localisation : elles touchent "des veines du cerveau thrombose des sinus veineux cérébraux " et, dans une moindre mesure, de l'abdomen, a indiqué le 7 avril l'Agence européenne des médicaments EMA au sujet d'AstraZeneca. Outre leur localisation, ces thromboses intriguent car elles s'accompagnent d'une chute du niveau de plaquettes sanguines, les cellules qui aident le sang à coaguler. Paradoxalement, cela peut donc provoquer des hémorragies en plus des caillots sanguins. Offre limitée. 2 mois pour 1 sans engagement Je m'abonne "Tout laisse penser que c'est lié au vecteur adénovirus" Même si rien n'est encore prouvé, il est de plus en plus vraisemblable que ces problèmes sanguins soient liés à la technique sur laquelle sont basés ces deux vaccins. Tous deux sont des vaccins dits à "vecteur viral" : on prend comme support un autre virus, qu'on modifie afin qu'il transporte dans l'organisme des informations génétiques permettant de combattre le Covid-19. LIRE AUSSI >> Campagne de vaccination : toutes les réponses aux questions les plus fréquentes Tous deux utilisent comme support un type de virus très courant appelé adénovirus. AstraZeneca a opté pour un adénovirus de chimpanzé, Johnson Johnson pour un adénovirus humain. Le fait que des problèmes similaires aient été observés avec ces vaccins "pourrait suggérer que le problème vient du vecteur adénovirus", a jugé sur Twitter David Fisman, épidémiologiste à l'université de Toronto. "Tout laisse penser que c'est lié au vecteur adénovirus", a renchéri, également sur Twitter, Mathieu Molimard, spécialiste français de pharmacologie. En effet, "ces cas n'existent pas à ce jour avec les vaccins ARN", ceux de Pfizer/BioNTech et Moderna, qui utilisent pour leur part une autre technique, l'ARN messager. Reste à savoir si ce type de problèmes sanguins est également observé avec le vaccin russe Spoutnik V, qui utilise lui aussi deux adénovirus comme vecteurs. Il est autorisé dans une soixantaine de pays pour l'instant, mais pas dans l'Union européenne ni aux Etats-Unis. Dans le cas de Johnson Johnson, les autorités américaines ont recensé six cas dont un décès sur plus de 6,8 millions de doses administrées aux Etats-Unis, "et les symptômes sont survenus de six à treize jours après la vaccination", selon la FDA et les Centres américains de lutte et de prévention des maladies CDC . Dans le cas d'AstraZeneca, on recense à la date du 4 avril 222 cas de ces thromboses atypiques sur 34 millions d'injections réalisées dans l'Espace économique européen UE, Islande, Norvège, Liechtenstein et le Royaume-Uni, selon l'EMA. Cela s'est soldé par 18 décès en date du 22 mars . Les thromboses se sont produites "dans les deux semaines après la vaccination", selon l'EMA. Mais comme pour tout médicament, connaître le risque ne suffit pas : il faut le comparer avec les avantages apportés par le produit, ce qu'on appelle la balance bénéfices-risques. "Le Covid-19 entraîne un risque d'hospitalisation et de décès. La combinaison caillots sanguins/plaquettes basses qui a fait l'objet de signalements est très rare, et les bénéfices globaux du vaccin dans la prévention du Covid-19 l'emportent sur les risques d'effets secondaires", a insisté l'EMA le 7 avril au sujet d'AstraZeneca.
lexpress.fr
https://www.lexpress.fr/actualite/sciences/astrazeneca-johnson-johnson-que-sont-les-adenovirus-au-centre-des-soupcons_2148828.html
['science/technologie']
Covid : les vaccins à ARN peuvent-ils modifier notre ADN ?
Les vaccins de Pfizer et Moderna reposent sur l'injection de brins de code génétique du virus. Y a-t-il pour autant un risque que cette technique nous transforme en mutants ?
Les vaccins de Pfizer et Moderna reposent sur l'injection de brins de code génétique du virus. Y a-t-il pour autant un risque que cette technique nous transforme en mutants ? LA QUESTION. Parmi les 48 vaccins contre le coronavirus actuellement à l'essai chez l'homme, deux en particulier ont une longueur d'avance: celui développé par la société de biotechnologies Moderna Therapeutics, et celui du géant pharmaceutique américain Pfizer mis au point avec la société allemande BioNTech . Dans les deux cas, il s'agit d'un nouveau type de vaccin dit «à ARN messager». Une technologie assez récente qui consiste à injecter une partie du matériel génétique d'un virus dans l'organisme pour induire une réponse immunitaire contre ce même virus. Présentée de manière aussi succincte, la technologie peut sembler effrayante aux yeux du grand public : n'y aurait-il pas un risque que ce patrimoine génétique viral ne se mélange au nôtre ? VÉRIFIONS. Cette idée relève en fait plus de la science-fiction qu'autre chose. Mais pour s'en convaincre, il est utile de comprendre comment fonctionnent nos cellules. Il existe deux types de support de l'information génétique dans le
lefigaro.fr
https://www.lefigaro.fr/sciences/covid-les-vaccins-a-arn-peuvent-ils-modifier-notre-adn-20201118#micronav
['science/technologie']
La semaine imaginaire du Covid-19, saison 2
Chaque samedi, Louison se met dans la peau d'une personnalité ou presque qui a fait l'actu et imagine son journal de bord.
Temps de lecture: 4 min Lundi 26 octobre Je me suis réveillé ce matin, frais comme un gardon. Dans la nuit de samedi à dimanche, nous sommes passés à l'heure d'hiver, et si la plupart des gens en ont profité pour dormir une heure de plus, moi, de mon côté j'ai surtout pu profiter d'une heure de bamboche supplémentaire avec celles et ceux qui n'ont toujours pas compris que le couvre-feu ne servait pas à organiser des «pyja-mai tai party»... Une heure de plus, ça paraît rien comme ça, mais j'ai réussi à atteindre mon objectif des 50.000 contaminations en moins de vingt-quatre heures et, franchement, cette victoire, j'ai envie de la partager avec toutes celles et ceux qui, appliquant le YOLO un peu trop littéralement, ont bu dans le même verre. En revanche, j'étais un peu chiffon en trempant ma tartine de chloroquine dans mon bol de café. Une improbable réaction en chaîne comme seul 2020 sait en produire, a fait que plusieurs pays du monde arabe ont appelé à boycotter les produits français. Pas les sacs de luxe à 4.000 balles, nan, mais plutôt les paquets de Tuc et les boîtes format familial de Vache qui rit. Apparemment, ce joyau des cantines scolaires est considéré comme un emblème, un étendard attaquable du pays des Lumières. Liberté, Égalité, Crème de fromage reconstitué. À LIRE AUSSI Moi aussi, je voudrais être confiné! Mardi 27 octobre À l'heure où les pays et les peuples se replient de plus en plus sur eux-mêmes, à l'heure où des guerres civiles menacent ça et là, j'aimerais que l'on prenne un instant pour considérer tout l'humanisme dont je fais preuve depuis le début de ma carrière. Pour moi, il n'y a pas de genres, pas de couleurs de peau, de religions, ni de situations socio-professionnelles qui tiennent. Pour moi, tous les êtres humains sont semblables. Et surtout, confortables pour s'y multiplier. Regardons la Belgique, par exemple. Un si petit pays où pourtant deux peuples n'arrivent pas à cohabiter tranquillou, comme des moules et des frites. C'est toujours «les flamands ceci», ou «oui mais les wallons cela...». Qu'à cela ne tienne, moi je les aime tous, et du coup, le pays est submergé par mon amour. Et les contaminations. Mais, parfois dans la vie, il y a aussi des échecs, et il faut savoir les regarder droit dans les yeux, sans rougir sauf si on a de la fièvre depuis trois semaines . Prenons le couple Trump, par exemple. J'avais pourtant donné beaucoup de ma personne au moment de leurs contaminations, mais quand je vois que même Melania fait des meetings en solo du côté de la Pennsylvanie, je me dis que j'ai peut-être été un peu mou du genou et de l'ARN finalement. Mercredi 28 octobre Pour un peu, on dirait presque une série Canal avec chaque semaine son nouvel épisode. Et même si le suspense est pas ouf et qu'il y a un risque de lassitude si ça s'essouffle encore un peu au fil des saisons, il faut reconnaître que j'aime bien ce rendez-vous télévisuel avec Emmanuel Macron. En plus, c'est toujours à 20 heures, ce qui est quand même pratique parce que ça donne le temps de filer une assiette de coquillettes du premier confinement aux enfants, avant de s'installer devant le poste. Bon, là il faut reconnaître que les scénaristes se sont un peu donné du mal car une partie des Français es s'attendait simplement à un allongement du couvre-feu et BIM! On a tiré sur JR. Ah non pardon, on va juste reconfiner l'ensemble du territoire français et ce, dès vendredi minuit et une minute. Mais contrairement au confinement du printemps, cette fois-ci les gens n'auront pas le choix entre faire une dépression nerveuse ou un banana bread, car la vie scolaire continue pour les enfants, masqués dès l'âge de 6 ans. Si vous ne savez pas comment convaincre un enfant de 6 ans de bien porter son masque, vous pouvez toujours lui dire que s'il n'obéit pas, le père Noël ne lui apportera rien d'autres que le nouveau livre de François Hollande. Jeudi 29 octobre Alors, on pourra toujours affirmer que j'ai bien biiien pourri l'année 2020, et même si je préfère dire que j'ai plutôt fait mon petit bonhomme de chemin, il y a quand même deux ou trois trucs pour lesquels je ne suis pas responsable. Alors ok ce matin les gens se sont réveillés avec l'impression d'être coincés dans un remake très très low-cost du film Un jour sans fin, sans marmotte mais avec Jean Castex quoique maintenant que j'y pense, il y a comme un air, surtout quand il n'a pas ses lunettes, mais passons... . Celles et ceux qui n'avaient pas encore échangé leur Twingo de 1996 contre un tandem qui roule au jus de maïs ont pris leurs cliques et leurs claques et sont allés bloquer à peu près toutes les rues qui pouvait l'être dans la capitale. Le périphérique a même eu des faux airs d'un rayon PQ mi-mars. Mais, alors que la journée, par ma faute et celle de la météo de cette fin octobre, n'était déjà pas très bien partie, voilà qu'un nouvel attentat à l'arme blanche a frappé la ville de Nice, dont les images du camion fou de juillet 2016 sont pourtant encore bien imprimées dans les rétines. Deux femmes et un homme sont morts aux abords de la basilique Notre-Dame de l'Assomption. La folie extrémiste est pire qu'un virus, car elle peut frapper tout le monde, à tout instant, mais personne ne s'est jamais penché sur l'élaboration d'un vaccin. À LIRE AUSSI Quand le coronavirus va-t-il disparaître? Vendredi 30 octobre Nous y voilà, la saison 2 commence. Je ne sais pas si c'est parce que les magasins de pièces détachées automobiles ou les agences de vente d'assurances restent ouvertes, mais je n'arrive pas trop à m'émerveiller de ce confinement, comme la première fois. Les rues parisiennes ne sont pas si désertes que ça, et même si les troquets ont rangés leurs tables et leurs cocktails à quinze euros, on dirait juste un dimanche au mois d'août. Heureusement, on peut compter sur les librairies, obligées de fermer, car visiblement un Patrick Modiano est moins important dans la vie qu'un joint de culasse tout neuf, pour nous rappeler qu'on est face à une terrible épidémie, super contagieuse puisque l'ensemble du gouvernement semble l'avoir chopée: le mépris de la Culture. Pour s'occuper du coup, et se faire un peu peur, ce week-end, on pourra toujours se déguiser pour Halloween. Vampire, fantôme, momie ou professeur Raoult, les propositions de costumes ne manquent pas. Et puis si l'on veut se faire VRAIMENT peur, on pourra toujours brancher sa télévision dans la nuit de mardi à mercredi pour suivre l'élection américaine. mes sensibles s'abstenir.
slate.fr
http://www.slate.fr/societe/la-semaine-imaginaire/covid-19-saison-2-reconfinement-contamination-macron-terrorisme-attentat-trump
['société']
Ce que l'on sait aujourd'hui des cinq vaccins contre le Covid-19 qui seront disponibles en Belgique
A l’heure actuelle, il existe cinq vaccins pour lesquels il y a un accord sur l’achat dans notre pays. Quelles sont leurs spécificités? Leurs avantages et inconvénients? Taux d'efficacité? Effets secondaires déjà observés? Avec le Pr Jean-Michel Dogné, Directeur du département...
A l’heure actuelle, il existe cinq vaccins pour lesquels il y a un accord sur l’achat dans notre pays. , nous précise Ann Eeckhout, porte-parole de l’Agence fédérale des médicaments et des produits de santé AFMPS . Il s’agit en l’occurrence des vaccins produits par les firmes AstraZeneca, Janssen Johnson Johnson , Pfizer/BioNTech, Moderna et CureVac. Quelles sont leurs spécificités? Leurs avantages et inconvénients? Taux d'efficacité? Effets secondaires déjà observés? Avec le Pr Jean-Michel Dogné, Directeur du département Pharmacie de l’UNamur, expert auprès de l’AFMPS et membre de la Task Force évaluation vaccination Covid-19, nous avons fait le point sur ces différents vaccins.
lalibre.be
https://www.lalibre.be/planete/sante/ce-que-l-on-sait-aujourd-hui-des-cinq-vaccins-contre-le-covid-19-qui-seront-disponibles-en-belgique-5fcfc0e0d8ad5844d1711901
['santé', 'environnement']
Covid: Véran laisse aux soignants jusqu'à septembre pour se faire vacciner
Invité de franceinfo, le ministère de la Santé a indiqué que le gouvernement n'exclut plus une loi en septembre pour rendre la vaccination contre le Covid obligatoire pour les soignants.
DENIS CHARLET via AFP Le ministre de la Santé, Olivier Véran, laisse aux soignants un ultime délai pour se faire vacciner avant de passer par la loi. Ici en février 2021 dans un hôpital de Dunkerque photo d'illustration On ne peut pas travailler dans un hôpital si on n’est pas vacciné contre l’hépatite B. Vous ne pouvez pas prendre l’avion pour aller en Guyane si vous n’êtes pas vacciné sur la fièvre jaune , a notamment rappelé Olivier Véran, indiquant que le variant Delta représentait désormais 20 des nouveaux cas. CORONAVIRUS - La patience du gouvernement a ses limites. Invité de franceinfo ce mardi 29 juin, le ministère de la Santé, Olivier Véran , a fait le point sur la situation épidémique et vaccinale en France. Après avoir évoqué le cas d’un cluster dans un Ehpad des Landes , où 23 résidents et six membres du personnel - dont cinq n’étaient pas vaccinés - ont été contaminés par le variant Delta , le ministre a rappelé l’importance que l’ensemble des soignants en France se fasse vacciner. Covid-19 : "On se donne l'été, jusqu'en septembre, pour que tout le monde fasse son choix, après quoi si la vaccination est insuffisante chez les soignants, nous irons vers une vaccination obligatoire", explique Olivier Véran Suivez le direct https://t.co/cEwi3c61QM pic.twitter.com/nU4W03tC2m Pour le moment, selon le ministre, le gouvernement se donne l’été, jusqu’en septembre, pour que tout le monde fasse son choix . Mais la rentrée passée, si la vaccination est insuffisante , le gouvernement n’exclut plus de passer par une loi pour aller vers une vaccination obligatoire des soignants, comme c’est le cas en Italie, par exemple. Mais d’abord ce travail collectif de conviction, et je ne veux certainement pas pointer du doigt ou incriminer les soignants parce que leur boulot est compliqué, qu’ils en ont ras-le-bol, ils ont eu une année qui a été très difficile , a également abondé Olivier Véran, qui assure avoir par ailleurs écrit à tous les directeurs d’Ehpad et d’hôpitaux. Le ministre va également demander à la CNIL de lui laisser la possibilité d’envoyer aux généralistes la liste de leurs patients qui ont été vaccinés de manière à ce qu’ils puissent mobiliser ceux qui ne l’ont pas été . Le gouvernement s’est fixé pour objectif 35 millions de Français complètement vaccinés fin août contre à peine 22 millions actuellement. Au moins 80 des personnels d’Ehpad et hôpitaux vaccinés Selon un courrier consulté ce mardi en fin d’après-midi par l’AFP, le gouvernement veut qu’ au moins 80 des personnels des Ehpad et des hôpitaux soient vaccinés contre le Covid-19 d’ici septembre , faute de quoi il ouvrira la voie d’une obligation . Notre objectif est que d’ici le mois de septembre, au moins 80 des professionnels des Ehpad et des établissements de santé aient reçu au moins une dose , écrivent les ministres de la Santé Olivier Véran et de l’Autonomie Brigitte Bourguignon dans cette lettre adressée aux directeurs d’hôpitaux et de maisons de retraite, datée de lundi. A défaut, nous ouvrirons la voie d’une obligation vaccinale pour les professionnels de santé , ajoutent-ils en désignant plus particulièrement les Ehpad et les unités de soins de longue durée USLD où seuls 55 des professionnels ont reçu au moins une dose . En déplacement dans les Landes, il y a moins d’une semaine Olivier Véran et le Premier ministre Jean Castex avaient déjà lancé un appel solennel à la vaccination des personnes d’Ehpad. Selon les chiffres du ministère de la Santé, dévoilé mi-juin, seulement 50 des personnels soignant qui travaillent en Ehpad sont vaccinés. Les déclarations d’Olivier Véran ce mardi, sont en tout cas un nouvel écho à ce qu’avait préconisé peu en mai l’Académie de médecine. Dans un communiqué, l’institution préconisait de rendre le vaccin contre le Covid-19 obligatoire pour de nombreuses professions et de vacciner enfants et adolescents, seul moyen selon elle d’atteindre une immunité collective suffisante pour contrôler l’épidémie . À voir également sur Le HuffPost: Variant Delta: Castex se donne 7 jours avant de différer localement le déconfinement
huffingtonpost.fr
https://www.huffingtonpost.fr/entry/covid-veran-laisse-aux-soignants-jusqua-septembre-pour-se-faire-vacciner_fr_60dac3d4e4b02f1aed4ce418
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Covid-19 : pour aider les personnes isolées, le Japon nomme un ministre de la "solitude"
Le Premier ministre japonais, Yoshihide Suga, a nommé vendredi un ministre de la solitude, alors que la hausse des suicides inquiète dans le pays.
Covid-19 : pour aider les personnes isolées, le Japon nomme un ministre de la "solitude" 06h00 , le 17 février 2021 Le Premier ministre japonais, Yoshihide Suga, a nommé vendredi un ministre de la solitude, alors que la hausse des suicides inquiète dans le pays. Il est désormais chargé du dossier. Tetsushi Sakamoto a été nommé vendredi par le Premier ministre japonais, Yoshihide Suga, "ministre de la solitude". L'ancien ministre de la Revitalisation régionale devra "proposer une stratégie globale" contre ce fléau qui a été accentué par l'essor du télétravail et le manque de relations sociales depuis le début de la pandémie. Le nombre de suicides au Japon a ainsi augmenté pour la première fois en 11 ans, date de la crise financière, relève le site Nikkei Asia. "Les femmes en particulier se sentent plus isolées et font face à des taux de suicide croissants", estime le Premier ministre. Pratiquement 21.000 personnes se sont suicidées au Japon cette année, soit 750 de plus qu'en 2019. La hausse est particulièrement visible chez les femmes. Environ 440 élèves se sont également suicidés cette année, soit le chiffre le plus élevé depuis 1980. Lors d'une rencontre avec des journalistes, Tetsushi Sakamoto a indiqué qu'il engagerait des actions "pour prévenir la solitude sociale et l'isolement et pour protéger les liens entre les gens". Le précèdent britannique Ce n'est pas la première fois qu'un ministre de la solitude est nommé dans le monde. En 2018, la Première ministre britannique Theresa May avait aussi décidé d'attribuer ce portefeuille à un membre de son gouvernement. Lire aussi - Emirats, Chili, Serbie : ces autres pays qui sont devenus des champions de la vaccination "Pour beaucoup trop de gens, la solitude est la triste réalité de la vie moderne", avait-elle expliqué. "Je veux m'attaquer à ce défi pour notre société et pour que nous prenions des mesures pour remédier à la solitude endurée par les personnes âgées, par les soignants, par ceux qui ont perdu des êtres chers - des personnes qui n'ont personne à qui parler ou avec qui partager leurs pensées et leurs expériences".
lejdd.fr
http://www.lejdd.fr/International/Asie/covid-19-pour-aider-les-personnes-isolees-le-japon-nomme-un-ministre-de-la-solitude-4025644
['international']
L'histoire de la communion en temps de Covid
Dans cette chronique, Alexis le Rossignol nous parle de lien social et de Covid...
Dans cette chronique, Alexis le Rossignol nous parle de lien social et de Covid... Oui Alors aujourd’hui on va parler de lien social et de Covid, parce que ça change tout le Covid. Déjà, dans les familles nombreuses, ils vont devoir faire deux services le soir, pour peu que ce soit une famille de sept, il y en a un qui mangera tout seul... Bon, il y a du positif aussi. Déjà, depuis qu’on est en période de Covid, on commente beaucoup moins la météo qu’avant. La semaine dernière, je suis allé à la communion de ma nièce, et bah personne n’a dit "il fait gris dis donc", alors qu’il faisait vraiment gris. A croire que depuis qu’on cohabite avec le Covid, on arrive à se rendre compte par nous-même du temps qu’il fait, incroyable ça ! Comme quoi, face à l’adversité, l’humain s’adapte et progresse ! Sauf que maintenant, on a remplacé le commentaire météorologique par "oh la la, on en sort pas de cette crise", là tu sens que ça part bien déjà. Et le nouveau point Godwin des conversations c’est Didier Raoult. Moi avant-hier, j’ai dit que Didier Raoult était un peu marseillais, mais c’était une blague. Parce que je suis humoriste. Bah j’ai perdu deux amis. Alors qu’il est marseillais ! Les gens sont tendus... Le Covid c’est pratique pour les salutations aussi, parce qu’on gagne vachement de temps Moi je viens des Deux-Sèvres, chez nous et en Vendée c’est quatre bises, les mariages chez nous ils commencent très tôt, 9 heures du matin devant la mairie pour tout le monde, parce que les gens ils mettent 4 heures pour se dire bonjour. Par contre quand on voit des japonais se faire la courbette on trouve ça chelou... La bise c’est vraiment un trauma d’enfance pour moi : je viens des Deux-Sèvres ou c’est quatre bises mais j’ai de la famille qui vient des Charentes où c’est trois bises avec première bise sur le côté gauche, et j’ai de la famille qui vient de Bretagne où c’est juste deux bises avec première bise à droite. Résultat, je savais jamais de quel côté tendre la joue ni combien en faire, j’étais là, j’essayais d’anticiper : alors attends, tante Jeanne elle vient des Charentes donc c’est trois - tata Claudine elle habite en face du Mont Saint-Michel, le Mont Saint-Michel c’est où déjà? Ah oui c’est en Bretagne donc c’est deux, oui le Mont Saint-Michel est en Bretagne ! Il y a un moyen mnémotechnique d’ailleurs : si tu vois le Mont Saint-Michel depuis la Bretagne, il est en Bretagne, si tu le vois depuis la Normandie, tu le vois mal. La suite à écouter et à retrouver en vidéo !
franceinter.fr
https://www.franceinter.fr/emissions/la-chronique-fragile-d-alexis-le-rossignol/la-chronique-fragile-d-alexis-le-rossignol-16-octobre-2020
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Chômage partiel 2021 : il est prolongé jusqu'à fin avril
CHOMAGE PARTIEL COVID. Le gouvernement a renoncé à durcir les conditions du chômage partiel au 1er avril en raison de l'évolution de la crise sanitaire.
CHOMAGE PARTIEL COVID. Le gouvernement a renoncé à durcir les conditions du chômage partiel au 1er avril en raison de l'évolution de la crise sanitaire. La crise du Covid va-t-elle contraindre l'exécutif à renoncer à durcir le chômage partiel ? L'exécutif a prolongé, une nouvelle fois, les conditions actuelles de l'activité partielle de droit commun jusqu'à la fin du mois d'avril. Déjà fin février, un décret avait été publié pour acter une prolongation au moins jusqu'à fin mars. En théorie, l'indemnité versée aux salariés aurait dû être revue à la baisse au 1er avril, tout comme le reste à charge des entreprises ne faisant pas partie des secteurs protégés. Aujourd'hui, l'indemnité des salariés est fixée à 70 de la rémunération brute 84 du salaire net . Sauf nouvelle décision du gouvernement, elle sera donc abaissée à 60 au 1er mai. À compter du 1er mai 2021, les salariés percevront une indemnité de 72 du salaire net avec un plancher calculé sur la base de 8,11 euros par heure, dans la limite de 4,5 fois le Smic. Pour les entreprises fermées, les salariés recevront une indemnité égale à 84 du salaire net jusqu'au 30 juin 2021. Jusqu'au1er mai, le reste à charge, lui, restera nul pour les secteurs protégés tourisme, hôtellerie-restauration... . Pour les autres secteurs, il reste à 15 . En revanche, sauf évolution épidémique notable, il faudra vous attendre à ce qu'il soit rehaussé au 1er mai 2021 à 40 . Pour rappel, l'activité partielle de droit commun est un dispositif destiné aux entreprises contraintes de réduire, voire de cesser leur activité, permettant le versement d'une allocation de l'Etat. Les salariés, eux, ne touchent plus leur salaire habituel, mais une indemnisation. En parallèle, le gouvernement a développé un dispositif de chômage partiel de longue durée, également appelé APLD. Par le décret n 2021-221, le chômage partiel de longue durée est lui aussi prolongé : il peut être demandé jusqu'au 1er juillet 2021. Pour en savoir plus, consultez notre article dédié. Le secteur de la restauration, comme celui de l'événementiel, du sport et de la culture, fait partie des secteurs très affectés par la crise sanitaire du coronavirus, dits protégés. Les établissements de restauration ne sont en effet pas habilités, pour l'heure, à recevoir du public. A ce titre, le secteur de la restauration bénéficie donc du chômage partiel de droit commun, avec une prise en charge totale de l'Etat. Comme indiqué précédemment, cette prise en charge à 100 a vocation à être maintenue jusqu'à fin mars 2021, au moins. Les conditions actuelles du chômage partiel sont également maintenues jusqu'à fin avril pour les entreprises qui ne font pas partie des secteurs protégés. Au 1er mai, en revanche, le reste à charge pour les entreprises sera revu à la hausse et l'indemnisation des salariés, elle, sera révisée à la baisse. Les salariés au chômage partiel ne perçoivent plus leur rémunération habituelle. Une indemnité est versée en lieu et place du salaire. Dans le détail, seuls les salariés au Smic CDD ou CDI , les salariés au Smic à temps partiel et les salariés en formation perçoivent la totalité de leur salaire. Si vous n'êtes pas dans ce cas, vos revenus vont diminuer. L'indemnité représente 70 de votre salaire brut 84 de votre rémunération nette . Votre convention collective peut, dans certains cas, être plus avantageuse et porter le plafond au-delà de 84 . Vous cherchez à calculer l'impact de ce calcul et déterminer le montant de votre indemnisation de chômage partiel ? Un simulateur a été mis à disposition sur le site du ministère du Travail, ici. Vous devez renseigner plusieurs informations : le taux de votre salaire horaire brut, le nombre d'heures chômées, et la durée de temps de travail de votre contrat en heure . Vous obtenez une estimation de votre rémunération brute, comprenant votre part de salaire classique et votre indemnité, en fonction du nombre d'heures non travaillées. L'employeur reste en charge du versement de l'indemnité de chômage partiel. L'Etat intervient a posteriori pour verser une allocation à l'employeur. En tant que salarié, vous touchez l'indemnité aux mêmes dates que votre salaire en temps normal. Tous les mois, vous obtenez un récapitulatif, qui pourra figurer sur votre fiche de paie. L'indemnité est visible sur le bulletin de salaire, via une ligne "allocation d'activité partielle pour les heures non travaillées", au-dessus de la ligne "net à payer avant impôt sur le revenu". Comme le précise l'Urssaf sur son site dédié, l'indemnité de chômage partiel n'est pas soumise aux "cotisations et contributions de Sécurité sociale", mais elle est assujettie à la CSG et à la CRDS. Un taux unique de 6,2 s'applique pour la CSG et de 0,5 pour la CRDS, nous a-t-on précisé. Ayez à l'esprit que le prélèvement à la source continue à s'appliquer. Ils avaient été promis au mois de mai. Deux décrets ont été publiés au Journal officiel ce mercredi 2 décembre, apportant enfin des précisions sur les modalités de prise en compte des périodes de chômage partiel pour les droits à la retraite. "Le texte précise les modalités de prise en compte des périodes d'activité partielle comprises entre le 1er mars 2020 et le 31 décembre 2020 au titre des droits à retraite prenant effet à compter du 12 mars 2020, en fixant notamment un contingent d'heures pour lequel le salarié placé en situation d'activité partielle indemnisée peut valider un trimestre au titre de la retraite de base", peut-on lire en préambule du décret n 2020-1491. En clair, si vous avez été au chômage partiel cette année, ces périodes ouvriront bel et bien des droits à la retraite. Il fixe un minimum de 220 heures indemnisées pour valider un trimestre cotisé au régime général. A titre indicatif, le second décret porte plus précisément sur les assurés de certains régimes spéciaux Industries électriques et gazières, SNCF, RATP . Oui, rassurez-vous. L'activité partielle n'entraîne pas de modification de votre contrat de travail, mais sa seule suspension. Vous conservez donc vos droits à des congés payés. "Les heures chômées sont prises en compte pour le calcul des droits à congés payés", rappelle à titre indicatif le site service-public.fr. Attention toutefois : ayez à l'esprit que, depuis l'ordonnance du 26 mars 2020, votre employeur peut vous imposer les périodes durant lesquelles vous pouvez prendre ses congés. Que vont devenir les congés payés que vous avez accumulé durant le chômage partiel ? Rassurez-vous, ils ne vont pas disparaître. Le gouvernement a mené une concertation avec les partenaires sociaux sur le sujet. Le ministère du Travail a ainsi proposé une prise en charge de 10 jours de congés payés. Ces derniers devront obligatoirement être pris entre le 1er et le 20 janvier. Toutes les entreprises ne pourront bénéficier de cette aide. Elles devront avoir fait l'objet d'une fermeture administrative durant 140 jours pendant le confinement, indique BFMTV ou avoir enregistré une baisse de chiffre d'affaires de 90 durant les périodes d'état d'urgence sanitaire. Quid de la rémunération durant ces congés payés ? Le même dispositif que celui du chômage partiel sera mis en œuvre, avec une rémunération à 100 , dont 84 à la charge de l'Etat, le reste devant être compensé par l'employeur. Limitée à 10 jours de congés payés, l'aide sera versée en janvier 2021 "sur la base de jours imposés au titre de l'année 2019-2020 généralement cinq et de jours pris en anticipation avec l'accord du salarié au titre de l'année 2020-2021", précise le ministère auprès de BFMTV le 2 décembre. Dans le cadre de l'activité partielle de longue durée, les entreprises sont autorisées à réduire le temps de travail, jusqu'à 40 , pour une durée maximale de deux ans, en échange de garanties sur l'emploi, et ce, jusqu'au 30 juin 2022. Pour ce faire, elles devront conclure en amont un accord collectif majoritaire branche ou d'entreprise . "L'accord définit : 1 La date de début et la durée d'application du dispositif spécifique d'activité partielle ; 2 Les activités et salariés auxquels s'applique ce dispositif ; 3 La réduction maximale de l'horaire de travail en deçà de la durée légale ; 4 Les engagements en matière d'emploi et de formation professionnelle ; 5 Les modalités d'information des organisations syndicales de salariés signataires et des institutions représentatives du personnel sur la mise en œuvre de l'accord. Cette information a lieu au moins tous les trois mois", peut-on lire dans le décret du 30 juillet. "L'employeur adresse à l'autorité administrative Direccte , avant l'échéance de chaque période d'autorisation d'activité partielle spécifique, un bilan portant sur le respect des engagements ... ". Newsletter Linternaute.com Voir un exemple inscription Newsletters Les informations recueillies sont destinées à CCM Benchmark Group pour vous assurer l'envoi de votre newsletter. 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Au total, plus de 6 000 entreprises, dont 60 de moins de 20 salariés, sont couvertes par un accord de chômage partiel de longue durée, a fait savoir la ministre du Travail. "Nous avons 420 000 salariés couverts", a-t-elle complété. "Cela marche au-delà de ce qu'on avait imaginé".
linternaute.com
https://www.linternaute.com/argent/guide-de-vos-finances/2489149-chomage-partiel-les-conditions-maintenues-jusqu-a-quand/
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Heels : Stephen Amell Arrow blessé sur le tournage, il a dû rentrer chez lui
Heels : Pauvre Stephen Amell... Après avoir été testé positif au coronavirus, l'acteur s'est blessé sur le tournage de sa nouvelle série, Heels !
Pauvre Stephen Amell... Après avoir été testé positif au coronavirus, l'acteur s'est blessé sur le tournage de sa nouvelle série, Heels ! Après avoir passé huit saisons à interpréter le Green Arrow, Stephen Amell va changer d'univers. L'acteur a décroché le rôle principal dans la série Heels, centrée sur l'univers de la lutte professionnelle. Si le tournage de cette nouvelle série a commencé il y a quelques semaines, il a rencontré plusieurs obstacles. Tout d'abord, Stephen Amell a été testé positif au coronavirus et la production a donc été interrompue. Par ailleurs, cette semaine, le célèbre acteur s'est blessé lors du tournage de Heels, et il a dû rentrer chez lui... Alors que les fans étaient inquiets, un représentant de Starz a donné des nouvelles de l'acteur. Stephen Amell s'est blessé ! — Crédit s : The CW Stephen Amell est actuellement en train de récupérer après s'être blessé au dos plus tôt cette semaine lors du tournage de Heels, a appris TVLine. "En effectuant une cascade sur le plateau de Heels cette semaine, Stephen Amell s'est blessé au dos", a confirmé un représentant de Starz. "Suite à une évaluation médicale, il se repose maintenant et se rétablit chez lui en prévision de son retour sur le plateau. La production continue pendant que Stephen récupère." Pour le moment, aucune date n'a été communiquée concernant le retour de Stephen Amell mais en attendant d'en savoir plus, découvrez quelle actrice de Scandal a rejoint le casting de Heels.
melty.fr
https://www.melty.fr/heels-stephen-amell-arrow-blesse-sur-le-tournage-il-a-du-rentrer-chez-lui-a738657.html
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Avec le Covid-19 le drive a connu une "croissance de 40 ", indique Michel-Edouard Leclerc
Les Français font moins les magasins, et privilégient les achats en ligne. Avec la pandémie de Covid, les habitudes de consommation ont évolué. Ce mercredi, Michel-Edouard Leclerc en témoigne sur LCI.. Économie : video, Avec le Covid-19 le drive a connu une "croissance de 40 ", indique Michel-Edouard Leclerc.
Avec le Covid-19 le drive a connu une "croissance de 40 ", indique Michel-Edouard Leclerc ÉVOLUTIONS - Les Français font moins les magasins, et privilégient les achats en ligne. Avec la pandémie de Covid, les habitudes de consommation ont évolué. Ce mercredi, Michel-Edouard Leclerc en témoigne sur LCI. Depuis un an maintenant, la pandémie de Covid-19 a bouleversé nos vies. Elle a aussi profondément bouleversé nos habitudes de consommation. Pour éviter la propagation du virus, les commerces ont dû s'adapter, voire quelques fois fermer, laissant place à la vente de ligne. Invité de LCI ce mercredi matin, Michel-Edouard Leclerc, dirigeant de la chaîne de grandes surfaces du même nom, a témoigné de ces changements. Le drive en plein essor "Il y a beaucoup moins de gens qui viennent aujourd'hui dans les magasins par rapport à l'année dernière. Les paniers sont en revanche plus gros", rapporte le président du comité de stratégie du groupe E. Leclerc, qui suppose que les clients font des courses pour d'autres qui ne peuvent pour se déplacer. Au-delà des achats plus importants en hypermarchés, la baisse de fréquentation est également compensée par les achats en ligne, et notamment par le drive. "Chez nous, il est en croissance de 40 ", rapporte Michel-Edouard Leclerc. "On va arriver à la fin de l'année à un chiffre d'affaires de près de 4 milliards d'euros sur le drive. C'est le chiffre d'affaires que l'on comptait faire en 2024". Pour lui, si la crise est "un drame", elle est aussi "un formidable accélérateur de la digitalisation de la relation client". Des coûts supplémentaires engendrés par le Covid Toutefois, nuance Michel-Edouard Leclerc, "un chiffre d'affaires ne dit pas une marge et un profit". Il explique que la fermeture de près d'un tiers des rayons des hypermarchés Leclerc pendant le deuxième confinement a eu "des coûts exorbitants" car les magasins sont malgré tout restés ouverts et parfois même avec "des extensions d'horaires, du gardiennage, des appareils de vidéo pour respecter les distances..." Il estime que ces dispositifs vont coûter "entre 300.000 et 400.000 euros par hypermarché". Le président du comité de stratégie du groupe assure cependant avoir "suffisamment anticipé" pour ne pas répercuter ces dépenses sur les prix affichés en rayon. Fin novembre, les statisticiens de l'Insee ont révisé à la hausse le rebond de l'économie au troisième trimestre, à 18,7 par rapport au printemps. Un rebond qui vient compenser une baisse tout aussi vertigineuse en début d'année. Malgré cette croissance, le PIB de la France reste ainsi "inférieur de 3,9 à son niveau du troisième trimestre 2019", précise l'Institut national de la statistique. Pour autant, le revenu moyen des ménages arrive à afficher une hausse moyenne de 1 cette année. En 2021, le gouvernement doit par ailleurs présenter un décret actant la revalorisation du Smic d'environ 15 euros par mois pour un salarié à temps plein. La rédaction de LCI
lci.fr
https://www.lci.fr/economie/avec-le-covid-19-le-drive-a-connu-une-croissance-de-40-indique-michel-edouard-leclerc-2173631.html
['économie/finance']
Le gouverneur de Namur sur un couvre-feu "provincial": "On a le droit de se demander si la mesure est proportionnée"
Couvre-feu nocturne décrété dans les provinces du Brabant wallon et du Luxembourg, pour tenter de ralentir la propagation du coronavirus. Une mesure forte et généralisée, à laquelle n’adhèrent pas forcément d’autres gouverneurs dans le sud du...
Couvre-feu nocturne décrété dans les provinces du Brabant wallon et du Luxembourg, pour tenter de ralentir la propagation du coronavirus. Une mesure forte et généralisée, à laquelle n’adhèrent pas forcément d’autres gouverneurs dans le sud du pays. Exemple avec Denis Mathen MR , gouverneur de la province de Namur. J’ai décidé, peut-être provisoirement, de ne pas prendre cette mesure "J’ai décidé, peut-être provisoirement, de ne pas prendre cette mesure", explique-t-il ce mardi matin sur les antennes de La Première. "J’ai une consultation ce mercredi avec l’ensemble des bourgmestres de la province. L’opinion générale n’est pas en faveur de cette mesure", celle d’un couvre-feu ou confinement nocturne. L’option est autre dans la province namuroise. Pourquoi ? Tout d’abord, le contexte. Pour rappel, une première réunion a eu lieu jeudi dernier, à l’initiative du gouvernement wallon. But : déterminer des dispositions pour les villes universitaires et dissuader les étudiants de se rassembler et d’organiser des fêtes dans les kots, contexte propice à la diffusion du virus. Passé le week-end, l’unanimité entre gouverneurs n’était plus de mise. Résultat, des décisions aujourd’hui dispersées. Sur Bruxelles, cette mesure n’a pas été appliquée Le gouverneur de Namur va prendre contact avec le bourgmestre de la Ville de Namur, Maxime Prévot cdH et celui de Gembloux, Benoît Dispa cdH afin de voir s’il n’est pas possible de prendre "des mesures plus spécifiques". Mais en tout, pas à l’échelle de toute la province. Des mesures "mieux ciblées" sur les villes universitaires et les étudiants. "On ne comprend pas qu’on puisse prendre une mesure très générale sur une province, comme par exemple celle du Luxembourg", enchaîne Denis Mathen qui pense par ailleurs que son collègue a "ses raisons". Mais cette province "n’a pas de centre universitaire". Denis Mathen rappelle également, concernant cette fois la province du Brabant wallon, le couvre-feu a été décidé après l’adoption de mesures renforcées en région bruxelloise et après des réunions entre le gouverneur concerné, son homologue du Brabant flamand ainsi que les autorités bruxelloises et fédérales. "On constate que sur Bruxelles NDLR : qui compte plusieurs universités , pour le moment, cette mesure n’a pas été appliquée." Elle l’est par contre dans Louvain-la-Neuve et dans toute la province. Des mesures ciblées pour viser le même but "C’est ce que je dis", poursuit Denis Mathen, "par rapport à cet objectif à l’origine qui était de cibler les rassemblements, pas seulement étudiants je pense qu’il ne faut pas stigmatiser -, mais aussi tous les rassemblements interdits par l’arrêté ministériel", à savoir être à plus de quatre dans son domicile privé, le but c’est de "dissuader ces rassemblements dans des lieux privés". "C’est la raison pour laquelle, parce que la ville de Namur est une ville universitaire, je vais voir s’il n’est pas possible d’avoir des mesures beaucoup plus ciblées pour également viser le même but." Le droit de se poser des questions de savoir si la mesure est proportionnée Quelle est la base légale du couvre-feu interdisant la circulation des personnes entre 1h et 6h du matin ? "La question fondamentale" est celle de "la proportionnalité des mesures par rapport à l’objectif" poursuivi. "Ici, nous devons nous assurer que la mesure est bien adaptée, bien proportionnelle, qu’elle vise l’objectif et qu’elle va pouvoir rencontrer ce pourquoi elle est prise. Quand on interdit aux personnes de manière très générale de circuler dans toute la province de Namur, en ce compris à Vresse-sur-Semois, en ce compris à Cerfontaine pour éviter des rassemblements qui surtout et essentiellement le fait des centres urbains, je pense qu’effectivement on a le droit de se poser des questions de savoir si la mesure est proportionnée." Un contrôle difficile Des campagnes de communication à l’attention des étudiants de Gembloux Agro Bio Tech et ceux de Namur sont prévues rapidement. Car il est quasi impossible de contrôler le respect des mesures prises au niveau fédéral ou local, notamment quand on cible les jeunes étudiants, tantôt dans leur kot, tantôt de retour auprès de leur famille, sans distance sociale. "Le contrôle est bien entendu assez difficile", reconnaît le gouverneur. "Je pense que tout ce qui est la sensibilisation, tout ce qui est la recommandation, au niveau notamment de la protection des personnes les plus vulnérables je pense qu’ici , les jeunes sont bien conscients qu’une série de comportements qu’ils peuvent avoir la semaine dans leur entourage, si justement ils ne respectent pas les règles, ils ne respectent pas les gestes barrières et ils ne respectent pas les interdictions de rassemblement, peuvent avoir des conséquences sérieuses."
rtbf.be
https://www.rtbf.be/info/regions/detail_le-gouverneur-de-la-province-de-namur-on-ne-comprend-pas-qu-on-puisse-prendre-une-mesure-tres-generale?id=10607281
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Le vaccin Pfizer/BioNTech n'est pas lié à des décès post-vaccination annonce l'Agence européenne des médicaments
Le vaccin Pfizer/BioNTech contre le Covid-19 n'a pas de lien avec les décès post-vaccination signalés, et ne présente aucun nouvel effet secondaire, a annoncé vendredi l'Agence européenne des médicaments EMA .
Le vaccin Pfizer/BioNTech contre le Covid-19 n'a pas de lien avec les décès post-vaccination signalés, et ne présente aucun nouvel effet secondaire, a annoncé vendredi l'Agence européenne des médicaments EMA . Le régulateur européen a déclaré dans un communiqué qu'il a examiné les décès enregistrés depuis le début du déploiement du vaccin, dont un certain nombre de personnes âgées, et "a conclu que les données ne montraient pas de lien avec la vaccination avec Comirnaty et que les cas ne soulèvent pas de problèmes de sécurité". Dans sa première mise à jour sur la sécurité du vaccin depuis que l'UE a commencé sa campagne de vaccination en décembre, l'EMA a conclu que les données "sont cohérentes avec le profil de sécurité connu du vaccin et qu'aucun nouvel effet secondaire n'a été identifié". Les signalements d'occasionnelles réactions allergiques graves ne vont pas au-delà de ce qui avait déjà été découvert à propos de cet "effet secondaire connu", a ajouté l'agence basée à Amsterdam. "Les avantages de Comirnaty dans la prévention contre le Covid-19 continuent de l'emporter sur tous les risques, et il n'y a aucun changement de recommandé en ce qui concerne l'utilisation du vaccin", a indiqué l'EMA. Le régulateur de l'UE a jusqu'à présent approuvé deux vaccins, ceux de Pfizer/BioNTech et de Moderna. Il devrait rendre son verdict vendredi sur un troisième vaccin, celui d'AstraZeneca et de l'université d'Oxford. Un certain nombre de pays, dont la Norvège, le Danemark, la Finlande, l'Islande et la Suède, ont signalé le décès de personnes ayant reçu le vaccin développé par les laboratoires américain Pfizer et allemand BioNTech, mais aucun lien direct avec le vaccin n'a été établi. La Norvège a notamment enregistré 33 décès parmi les personnes âgées qui avaient reçu leur première dose. Oslo a déclaré plus tôt ce mois-ci ne pas avoir établi de lien avec le vaccin, recommandant toutefois aux médecins norvégiens de prendre en compte l'état de santé des patients les plus fragiles avant de décider une injection.
lalibre.be
https://www.lalibre.be/planete/sante/le-vaccin-pfizerbiontech-n-est-pas-lie-a-des-deces-post-vaccination-annonce-l-agence-europeenne-des-medicaments-6013d0be9978e227dff8dec4
['santé', 'environnement']
À New York : le Covid-19 révélateur d’inégalités
L’épidémie a révélé la précarité dans laquelle vivent de nombreux Américains. À New York, certains ont cessé de payer leur loyer depuis avril, et redoutent l’expulsion.
« J’étais déjà assez conscient des problèmes d’inégalités mais je le suis encore plus aujourd’hui, relève Jacob Bernard, la trentaine, barman à New York. On vit à deux doigts de la pauvreté. Cet épisode m’a rendu beaucoup plus conscient de la violence que notre gouvernement et notre économie font subir aux plus vulnérables. » Depuis mars, lui-même a connu des hauts et des bas. Au moment du confinement décidé par l’État de New York, le bar pour lequel il travaillait l’a mis au chômage. Lui et plusieurs des locataires vivant dans son bâtiment, à Brooklyn, ont alors décidé de suspendre le paiement de leurs loyers. À l’époque, Jacob Bernard s’est lancé dans cette « grève », observée dans tout le pays, par solidarité, pour protester contre l’inaction des autorités. Six mois plus tard, il le fait par nécessité. « Maintenant, il serait difficile pour moi de payer, même si je le voulais », explique-t-il. Les aides se sont réduites En avril, Jacob Bernard a bénéficié de l’aide de 600 dollars 515 par semaine distribuée aux chômeurs. L’État fédéral a prévu cette somme dans son plan de soutien de plus de 2 000 milliards de dollars, le Cares Act, mis en place au début de la pandémie. Cela a même permis à Jacob de vivre plus confortablement que quand il travaillait. « Comme je sortais moins, j’avais beaucoup moins de dépenses. J’ai même pu rembourser certains emprunts », dit-il. Comme d’autres contribuables américains, il a aussi reçu un versement unique de 1 200 dollars 1 030 , une disposition également prévue dans le Cares Act. ANALYSE. États-Unis, 30 millions de chômeurs suspendus au plan de relance Avec la réouverture progressive des restaurants en extérieur et la réduction des allocations de chômage, en août, il a décidé de retourner au travail. « Je voulais rester fidèle à mon employeur et je savais que les aides ne dureraient pas, dit-il. Seulement, avec la baisse des effectifs et la réduction des heures, je fais le travail des autres mais je gagne deux fois moins d’argent. » Il continue de percevoir 150 dollars 130 par semaine de subventions réservées aux travailleurs à temps partiel. Mais cela ne couvrirait même pas son loyer de 1 700 dollars 1 460 , s’il le payait. Le taux de chômage à 8,4 Dans son bâtiment de 34 appartements, possédé par un grand propriétaire immobilier new-yorkais, quelques résidents sont partis. Parmi ceux qui restent, la moitié n’a pas payé son loyer depuis avril. À présent, Jacob Bernard redoute la date fatidique du 1er octobre, jour de l’expiration du moratoire sur les expulsions au sein de l’État de New York. Aux États-Unis, le taux de chômage est tombé à 8,4 de la population active au mois d’août, après être monté à 14,7 en mai. Mais on reste loin du niveau d’avant crise qui était de 3,5 .
la-croix.com
https://www.la-croix.com/Economie/A-New-York-Covid-19-revelateur-dinegalites-2020-09-27-1201116221
['économie/finance']
La KU Leuven met en place son propre système de tests et traçage pour les étudiants
Les étudiants louvanistes peuvent dès lundi se faire tester au nouveau coronavirus dans un nouveau centre mis en place par l'université, en collaboration avec les hautes écoles de la ville.
Les étudiants dont le test se révèlerait positif seront ensuite suivis par un "contact tracer" de leur établissement scolaire. Le centre table sur 300 tests quotidiens. Les étudiants représentent un tiers de la population de Louvain. En leur offrant leur propre système de tests et traçage, la KU Leuven et les hautes écoles UCLL et Luca School of Arts espèrent obtenir une cartographie fiable du taux de contamination parmi les étudiants. "Nous voulons surtout éviter que les médecins louvanistes et le centre de santé des étudiants se retrouvent submergés", explique le recteur Luc Sels. Les étudiants peuvent prendre rendez-vous en ligne et le test est gratuit. Le centre se situe dans l'université et sera accessible du lundi au samedi entre 9 et 14h. Les étudiants en médecine se chargeront de réaliser les tests. En cas de résultat positif, c'est donc une équipe de traçage de l'établissement de l'étudiant qui prendra le relais. Ces équipes travailleront de 9 à 21h00 et seront composées d'étudiants en master de médecine.
lalibre.be
https://www.lalibre.be/belgique/enseignement/la-ku-leuven-met-en-place-son-propre-systeme-de-tests-et-tracage-pour-les-etudiants-5f8d77119978e231396a8c31
[]
JO de Tokyo : Les organisateurs annoncent un surcoût de 2,1 milliards d'euros
Les organisateurs japonais des Jeux olympiques de Tokyo 2020 ont annoncé vendredi que l'événement reporté à l'été 2021 en raison du coronavirus coûterait au moins 267 milliards de yens 2,1
Les organisateurs japonais des Jeux olympiques de Tokyo 2020 ont annoncé vendredi que l'événement reporté à l'été 2021 en raison du coronavirus coûterait au moins 267 milliards de yens 2,1 milliards d'euros de plus qu'estimé précédemment. Le report des Jeux olympiques de Tokyo, initialement prévus lors de l'été 2020 et reporté d'un an, ne sera pas sans conséquence économique. Les organisateurs ont annoncé ce vendredi que les JO coûterait au moins 267 milliards de yens 2,1 milliards d'euros de plus qu'estimé précédemment. Le budget initial était en effet estimé à 1350 milliards de yens, soit 11 milliards d'euros, avant le coronavirus. Selon le comité organisateur, ce montant s'explique par des coûts opérationnels liés au report 171 milliards de yens et par l'impact financier des mesures contre le coronavirus qui seront mises en place pour les Jeux 96 milliards de yens . Ce coût supplémentaire a été calculé en tenant compte d'une baisse des coûts engendrée par une simplification de l'événement. Les organisateurs ont en effet décidé de les réduire d'environ 234 millions d'euros, en prenant des mesures d'économie comme une réduction du nombre de billets offerts, moins de mascottes et de feux d'artifice et des fêtes de bienvenue des athlètes annulées. Mais malgré ces réductions, la facture s'annonce salée. Une facture qui pourrait encore grimper Les coûts pourraient encore enfler davantage, alors que Tokyo 2020 a déclaré qu'il préparait un budget additionnel de réserve de 27 milliards de yens pour aider à couvrir ces dépenses. Cette annonce intervient alors que l'organisation tente de susciter l'enthousiasme autour de ces Jeux depuis leur report en mars dernier, assurant que l'événement pourra avoir lieu à l'été 2021 même si la pandémie n'est pas sous contrôle. Le coût alourdi des Jeux pourrait cependant encore refroidir l'opinion publique japonaise qui, selon plusieurs sondages, est majoritairement en faveur d'un nouveau report, voire d'une annulation pure et simple. Les coûts supplémentaires seront répartis entre le gouvernement japonais, la municipalité de Tokyo et le comité organisateur japonais. à voir aussi
francetvinfo.fr
https://sport.francetvinfo.fr/les-jeux-olympiques/jo-de-tokyo-les-organisateurs-annoncent-un-surcout-de-21-milliards-deuros
['sport']
Covid-19: le Portugal rouvre les musées, les terrasses de café et les collèges
Musées, collèges et terrasses de café rouvrent lundi au Portugal, plus de deux mois après leur fermeture, deuxième étape d'un plan de déconfinement progressif pour éviter une reprise de l'épidémie de Covid-19 qui a durement frappé le pa...
Cette photo prise le 31 mars 2021 montre le palais national de Pena au Portugal, l'un des monuments les plus visités du pays, qui a rouvert le 5 avril AFP / PATRICIA DE MELO MOREIRA Musées, collèges et terrasses de café rouvrent lundi au Portugal, plus de deux mois après leur fermeture, deuxième étape d'un plan de déconfinement progressif pour éviter une reprise de l'épidémie de Covid-19 qui a durement frappé le pays en début d'année. Après la réouverture des écoles primaires le 15 mars dernier, c'était au tour des collégiens de reprendre le chemin de leurs établissements. "On tourne une page en espérant qu'il n'y aura pas de retour en arrière", a salué le président portugais Marcelo Rebelo de Sousa. Les autres secteurs d'activité qui rouvrent au public devront observer des règles sanitaires strictes. Les cours collectifs restent interdits dans les salles de sport et les rassemblements sont limités à quatre personnes par table sur les terrasses de café. "Ce léger retour à la normale arrive au bon moment, nous étions fatigués du confinement", a dit à l'AFP Pedro Rosa, fonctionnaire de 48 ans, en prenant son café seul à l'une des terrasses encore clairsemées du centre touristique de Lisbonne. "Pour moi c'est le meilleur jour de l'année, ça me rappelle à quel point Lisbonne est magnifique", a confié pour sa part Vadim Migirim, un touriste russe de 51 ans faisant partie de la poignée de visiteurs qui ont passé lundi matin les murailles du château Sao Jorge, forteresse surplombant les quartiers historiques de la capitale portugaise et parmi les monuments les plus visités du pays. Confronté à une explosion des cas de Covid-19 après les fêtes de fin d'année, qui a provoqué une saturation des hôpitaux, le gouvernement avait imposé un deuxième confinement général à la mi-janvier, suivi une semaine plus tard par la fermeture des écoles. Des techniciens s'affairent sur l'esplanade du palais Pena à Sintra, le 31 mars 2021, avant la réouverture des musées et terrasses de café au Portugal AFP / PATRICIA DE MELO MOREIRA Pour favoriser ce retour en sécurité dans les écoles, le gouvernement s'appuie sur un dépistage de masse et un plan de vaccination du personnel enseignant. Selon le plan de déconfinement du gouvernement, les lycées, les universités et les salles de spectacle devront attendre jusqu'au 19 avril pour rouvrir et les restaurants devront attendre début mai. La situation sanitaire est réévaluée toutes les deux semaines avec la possibilité d'introduire des restriction dans les municipalités affichant le plus grand nombre de cas, selon le plan du gouvernement. Pendant cette période, les autorités ont décidé de maintenir les restrictions de voyages. Les vols en provenance et à destination du Brésil et du Royaume-Uni restent suspendus pour limiter la propagation des nouveaux variants, tandis que les contrôles aux frontières terrestres entre le Portugal et l'Espagne, dont le passage est limité à quelques exceptions, ont été prolongés jusqu'à la mi-avril. lf-bcr/slb
boursorama.com
https://www.boursorama.com/actualite-economique/actualites/covid-19-le-portugal-rouvre-les-musees-les-terrasses-de-cafe-et-les-colleges-275088a859ce98145e9137ecb0fd43f5
['économie/finance']
Van Quickenborne: "Les gens ne peuvent plus se réfugier derrière un manque de clarté. Il y aura des amendes pour non-respect des règles"
Comme l'avaient annoncé mardi le Premier ministre Alexander De Croo et le ministre de la Santé publique Frank Vandenbroucke, les autorités entendent renforcer le contrôle des règles pour lutter contre la propagation du coronavirus.
Le ministre de la Justice Vincent Van Quickenborne l'a réaffirmé vendredi matin en radio au micro de la VRT Radio 1 , indiquant que la police et les parquets vont se concentrer ces prochains jours sur le port du masque obligatoire dans les transports, le respect de la "règle de 4" pour les rassemblements privés et l'heure de fermeture avancée dans les cafés. Selon le président de la Commission permanente de la police locale CPPL , Nicholas Paelinck, les agents ont reçu pour directives de directement intervenir et verbaliser. Désormais, "les gens ne peuvent plus se réfugier derrière un manque de clarté". Les amendes pour infraction aux règles anti-corona restent les mêmes: 250 euros pour les citoyens, 750 pour les établissements horeca. Selon le ministre de la Justice, tous ceux qui sont surpris à violer les règles devront payer l'amende. Il a été demandé à la police de privilégier les transactions directes, avec un terminal de payement ou un QR-code. Pour ceux qui refuseraient, "on a décidé de désigner un magistrat corona par arrondissement judiciaire, qui serait chargé des affaires non réglées. Nous ne voulons pas de chasse aux sorcières, mais que tout soit suivi correctement", indique Vincent Van Quickenborne.
lalibre.be
https://www.lalibre.be/belgique/societe/van-quickenborne-les-gens-ne-peuvent-plus-se-refugier-derriere-un-manque-de-clarte-il-y-aura-des-amendes-pour-non-respect-des-regles-5f8029727b50a641f642a8bc
['société']
Roche : va lancer un test pour le Covid-19
CercleFinance.com - Roche a annoncé aujourd'hui son intention de lancer un test d'antigène SARS-CoV-2 à haut volume pour aider au diagnostic du syndrome respiratoire aigu sévère Coronavirus 2 Infection par le SRAS-CoV-2
CercleFinance.com - Roche a annoncé aujourd'hui son intention de lancer un test d'antigène SARS-CoV-2 à haut volume pour aider au diagnostic du syndrome respiratoire aigu sévère Coronavirus 2 Infection par le SRAS-CoV-2. Il est prévu que le test soit disponible fin 2020 pour les marchés acceptant le marquage CE. Roche a également l'intention de déposer une demande d'autorisation d'utilisation d'urgence EUA auprès de la Food and Drug Administration FDA des États-Unis. Le test Elecsys SARS-CoV-2 Antigen est un test immunologique de laboratoire très précis pour la détection qualitative in vitro de l'antigène nucléocapside du SRAS - CoV - 2.
boursorama.com
https://www.boursorama.com/bourse/actualites/roche-va-lancer-un-test-pour-le-covid-19-c2c0ae1f723d0279beaf19bb948323c0
['économie/finance']
Coronavirus : "la situation ne sera pas bonne" à Noël, estime une épidémiologiste
L'épidémiologiste Catherine Hill estime "complétement" impossible que le nombre de nouveaux cas de coronavirus passe à 5.000 d'ici quatre semaines, malgré le confinement.
Publié le 03/11/2020 à 06:40 La France est confinée de nouveau depuis ce vendredi 30 octobre, pour quatre semaines... pour l'instant. Le gouvernement espère faire passer les nouvelles contaminations à 5.000 cas par jour. "Complément impossible" en 4 semaines, estime sur RTL ce mardi 3 novembre l'épidémiologiste Catherine Hill, qui estime que "la situation ne sera pas bonne à Noël." "On a confiné à un moment où le nombre d'arrivées en réanimation était environ le même qu'au premier confinement, autour de 400, explique Catherine Hill. Cela va continuer d'augmenter encore 15 jours, puis ça va redescendre. Dans 4 semaines, j'espère qu'on sera un petit peu en dessous qu'au moment où on a confiné. On ne sera pas à 5.000 cas par jour." "Je pense qu'on pourra peut-être sortir du confinement à Noël, estime-t-elle. Si on confine 8 semaines, comme le premier confinement, on arrive au 22 décembre. Mais la situation ne sera pas bonne. La solution est de tester massivement. Je ne sais pas ce qu'on attend pour faire ça." Pour tester, "on attend que quelqu'un ait des symptômes, puis on attend en moyenne 3 jours pour le tester, et on lui donne les résultats 1 jour après, rappelle l'épidémiologiste. S'il est devenu symptomatique le 5e jour après avoir été contaminé, on en est à 9 jours. Il a contaminé autour de lui pendant 9 jours quand on pense à l'isoler. C'est beaucoup trop tard. On teste beaucoup, mais très mal. On gâche des tests. Il faut trouver les gens contagieux avant qu'ils ne soient symptomatiques."
rtl.fr
https://www.rtl.fr/actu/bien-etre/coronavirus-la-situation-ne-sera-pas-bonne-a-noel-estime-une-epidemiologiste-7800915962
['style']
Coronavirus : des fabricants aux fournisseurs, toute une filière touchée par la fermeture des bars
Les bars de Paris et de la petite couronne ont fermé leurs portes pour une quinzaine de jours, en raison de l'épidémie de coronavirus. Pour les professionnels, la situation est inquiétante mais plus globalement, c'est tout un écosystème qui est touché, des fournisseurs de boissons aux fabricants de bières, en passant par les installateurs d'équipements.
Après Aix-Marseille et la Guadeloupe, les bars de Paris et sa petite couronne ont fermé leurs portes lundi à 22 heures pour une quinzaine de jours. Ces nouvelles mesures de restriction interviennent alors que l'épidémie de coronavirus continue de circuler activement en France. Pour les professionnels, c'est un nouveau coup dur, mais plus globalement c'est tout un système économique qui est touché. L'impact, encore difficile à quantifier, risque d'être lourd pour de nombreuses entreprises. Les premiers touchés sont les fournisseurs de boissons : jus de fruit, soda, vins et bières. Mais aussi les fabricants. "En moyenne, chez les brasseurs, on est autour 35 d'écoulement nos volumes dans les bars et dans tous ces établissements", explique Maxime Costille, de l'association des brasseurs de France. "Donc vous imaginez bien que les conséquences sont très importantes. Aujourd'hui, on ne voit pas de perspectives à court terme, franchement c'est le coup sur la tête." "Comment allons-nous être indemnisés ?" Samanta Mourao dirige une petite société familiale de cinq personnes en région parisienne. Son entreprise fournit les bars en café. "Notre équipe de cinq personnes va devoir être divisée en deux. On va mettre une partie au chômage partiel, quant à nous gérant on n'est pas certains de pouvoir se payer. Donc comment allons-nous être indemnisés ?", s'interroge la chef d'entreprise. Autres professionnels lourdement touchés : ceux qui installent et assurent la maintenance des cuisines, réfrigérateurs ou encore des chambres froides. Ils craignent que le carnet de commandes ne se vide encore un peu plus, sans compter les retards de paiement de plus en plus nombreux.
europe1.fr
https://www.europe1.fr/economie/des-fabricants-aux-fournisseurs-toute-une-filiere-touchee-par-la-fermeture-des-bars-3996495
['économie/finance']
Covid-19 : quels sont les variants préoccupants en France ?
Le variant détecté en Angleterre reste majoritaire mais d’autres variants plus inquiétants se répandent à bas bruit et risquent de compliquer la situation.
Selon le document, il existe aujourd’hui 20 variants potentiellement dangereux en plus du variant "anglais", dont neuf se retrouvent actuellement dans le territoire français. Quatre de ces variants sont considérés comme préoccupants, car leur plus grande contagiosité a déjà été démontrée en Afrique du Sud 20H/501Y.V2 , au Brésil 20J/501Y.V3 , en Inde 20A/452R , et au Royaume-Uni 20I/484K ou 20I/484Q, variants du variant anglais originel, dont le dernier est le responsable du cluster retrouvé à Bordeaux . Condamnés à répéter l’histoire ? En janvier 2021, le couvre-feu instauré après le deuxième confinement semblait efficace pour stopper la progression du virus SARS-CoV-2, qui n’augmentait plus, voire diminuait. Mais un variant venu d’outre-Manche commençait à se multiplier malgré ces restrictions. D’abord à bas bruit , sa progression devient de plus en plus rapide, jusqu’à remplacer la souche classique en mars, causant la troisième vague de l’épidémie dans l’Hexagone. Aujourd’hui, des mesures comme le troisième confinement et le couvre-feu semblent enfin avoir maitrisé ce variant B.1.1.7 ou 20I/501Y.V1 , qui stagne depuis, représentant autour de 80 des cas détectés en France. Cependant, un groupe d’autres variants paraît se moquer de ces restrictions et augmente lentement, mais sûrement. Des variants encore plus inquiétants que le variant "anglais", car ils pourraient échapper partiellement à l’immunité acquise par une infection précédente ou par la vaccination. Pour faire le point sur cette situation potentiellement risquée, Santé publique France et le Centre national de référence des virus des infections respiratoires ont réalisé une analyse du risque lié à ces variants , publiée le 21 mai 2021. Décryptage de Sciences et Avenir. er 2021, le couvre-feu instauré après le deuxième confinement semblait efficace pour stopper la progression du virus SARS-CoV-2, qui n’augmentait plus, voire diminuait. Mais un variant venu d’outre-Manche commençait à se multiplier malgré ces restrictions. D’abord à bas bruit , sa progression devient de plus en plus rapide, jusqu’à remplacer la souche classique en mars, causant la troisième vague de l’épidémie dans l’Hexagone. Aujourd’hui, des mesures comme le troisième confinement et le couvre-feu semblent enfin avoir maitrisé ce variant B.1.1.7 ou 20I/501Y.V1 , qui stagne depuis, représentant autour de 80 des cas détectés en France. Cependant, un groupe d’autres variants paraît se moquer de ces restrictions et augmente lentement, mais sûrement. Des variants encore plus inquiétants que le variant "anglais", car ils pourraient échapper partiellement à l’immunité acquise par une infection précédente ou par la vaccination. Pour faire le point sur cette situation potentiellement risquée, Santé publique France et le Centre national de référence des virus des infections respiratoires ont réalisé une analyse du risque lié à ces variants , publiée le 21 mai 2021. Décryptage de Sciences et Avenir. Une menace à plusieurs visages Selon le document, il existe aujourd’hui 20 variants potentiellement dangereux en plus du variant "anglais", dont neuf se retrouvent actuellement dans le territoire français. Quatre de ces variants sont considérés comme préoccupants, car leur plus grande contagiosité a déjà été démontrée en Afrique du Sud 20H/501Y.V2 , au Brésil 20J/501Y.V3 , en Inde 20A/452R , et au Royaume-Uni 20I/484K ou 20I/484Q, variants du variant anglais originel, dont le dernier est le responsable du cluster retrouvé à Bordeaux . De plus, ces quatre variants comportent des mutations qui les permettent d’échapper partiellement aux anticorps, mettant en péril même les personnes vaccinées qui peuvent en être protégées mais moins que contre les souches classiques ou le variant anglais originel . Ensemble, ces quatre variants préoccupants comptaient pour près de 9 des cas détectés en France au 27 avril, date de la dernière enquête flash. À ces variants préoccupants viennent s’ajouter quatre autres variants possiblement dangereux, mais dont le risque n’a pas encore été établi avec certitude. Leur point commun est qu’ils portent des mutations connues pour permettre un échappement partiel au système immunitaire, comme la mutation E484K retrouvée dans les variants détectés en Afrique du Sud et au Brésil. C’est le cas du variant 20A/484K, initialement détecté au Nigeria et au Royaume-Uni à la fin de l’année 2020, et dont la présence a fortement augmenté depuis la mi-mars, principalement en le-de-France. Deux autres variants portent cette mutation 20A/440K et 20A/477N et semblent circuler à bas bruit en France. Ensemble, ils dépassent déjà le 10 du total des cas détectés en France voir le graphique ci-dessous . Graphique. Évolution des variants minoritaires en France depuis mars 2021, comprenant tous les variants préoccupants ou à suivre actuellement présents en France à l’exception du variant dit "anglais" qui est largement majoritaire et le variant 20B/681H, retrouvé chez une seule personne lors de la dernière enquête flash . Cliquez pour voir en plus grand. Crédit : Nicolas Gutierrez C. Une progression qui justifie une surveillance renforcée En plus de ces variants, d’autres souches du coronavirus pourraient compliquer la situation dans l’Hexagone, dont le variant 20A/214Ins détecté initialement en Belgique, en Suisse et au Royaume-Uni en janvier 2021 et qui selon des études in vitro pourrait aussi échapper aux anticorps. Sans oublier le variant trouvé en Bretagne, 20C/655Y, qui est difficile à détecter avec les PCR en utilisant des prélèvements nasopharyngés et nécessite des prélèvements plus profonds comme l’expectoration ou le lavage broncho-alvéolaire. À cause de cette difficulté de détection, il est possible que ce variant circule sans être détecté. Chacun de ces variants pris isolément ne représente pas nécessairement une menace sérieuse pour le moment, mais ensemble ils pourraient compliquer la situation en France s’ils continuent à progresser. Raison pour laquelle le rapport conclut que "ces différents signaux justifient la surveillance renforcée des variants du SARS-CoV-2 et incitent à la plus grande vigilance dans les prochaines semaines".
sciencesetavenir.fr
https://www.sciencesetavenir.fr/sante/covid-19-quelle-est-la-situation-actuelle-des-variants-preoccupants_154451
['santé']
Vaccin Pfizer contre le Covid-19: les dernières étapes d’une vraie course d’obstacles
Si le géant américain est le premier à avoir démontré l’efficacité de son candidat-vaccin, il lui reste encore plusieurs défis à relever.
Si le géant américain est le premier à avoir démontré l’efficacité de son candidat-vaccin, il lui reste encore plusieurs défis à relever. Un professionnel de santé tient une seringue d’injection du vaccin-candidat de Pfizer et BioNTech contre le Covid-19, le 27 octobre, à l’hôpital Ibni Sina de l’université d’Ankara, en Turquie. La perspective d’un vaccin se rapproche pour Pfizer. Si le géant américain n’était pas le plus attendu dans cette course aux vaccins initiée il y a dix mois, il pourrait bien être l’un des premiers à franchir la ligne d’arrivée. L’euphorie n’a pas tardé sur les marchés financiers : le titre Pfizer s’envolait lundi à Wall Street 9 à mi-séance , tirant à la hausse le cours des autres labos. Après cette première victoire, il lui reste néanmoins plusieurs étapes cruciales à passer. Afin d’être commercialisé aux États-Unis, le vaccin doit faire l’objet d’une demande d’autorisation d’urgence auprès de l’autorité sanitaire américaine, la Food Drug Administration FDA . Pfizer doit réunir pour cela deux mois de données de sécurité du vaccin à compter de la deuxième injection des patients au cours de l’essai de phase III , ce qui devrait l’amener à déposer son dossier «la troisième semaine de novembre». À cela s’ajoutent des éléments concernant la production qui entreront dans l’évaluation
lefigaro.fr
https://www.lefigaro.fr/sciences/vaccin-pfizer-contre-le-covid-19-les-dernieres-etapes-d-une-vraie-course-d-obstacles-20201109
['science/technologie']
Positive au Covid-19 en plein vol, elle s'isole dans les WC de l'avion
L'enseignante américaine a passé cinq longues heures enfermée. Le vol du 20 décembre de la compagnie Icelandair reliant Chicago aux États-Unis à Reykjavik en Islande a dû paraître long pour Marisa Fotieo. Cette enseignante du Michigan a commencé à avoir mal à la gorge tandis que l...
Temps de lecture: 2 min — Repéré sur Business Insider Le vol du 20 décembre de la compagnie Icelandair reliant Chicago aux États-Unis à Reykjavik en Islande a dû paraître long pour Marisa Fotieo. Cette enseignante du Michigan a commencé à avoir mal à la gorge tandis que l'avion entamait un vol de six heures. Inquiète de transmettre le virus aux 150 autres passagers, elle a réalisé un test rapide alors que l'avion survolait l'océan Atlantique. «En deux secondes, il y a eu deux lignes», indique à NBC l'enseignante positive au Covid-19. La décision est sans appel: Marisa Fotieo décide d'elle-même de s'isoler dans les toilettes dans l'avion jusqu'à l'atterrissage. Documenter l'expérience sur TikTok L'histoire n'est pas banale et c'est sur TikTok qu'elle a trouvé sa place. Marisa Fotieo a souhaité partager son expérience avec les internautes en se filmant à l'intérieur de la cabine. De quoi manger, de quoi boire, tout y est pour aider l'enseignante à surmonter les cinq heures de vol dans ce petit espace clos. Durant le voyage, une hôtesse de l'air a maintenu le contact avec la passagère, s'assurant qu'elle ne manquait de rien. Marisa Fotieo a confié vivre une «quarantaine VIP». «L'hôtesse s'est assurée que j'avais tout ce dont j'avais besoin pour les cinq heures, de la nourriture aux boissons», rapporte la jeune femme à NBC. Une fois arrivée à Reykjavik, Marisa Fotieo a été placée en isolement dans un hôtel de la ville. L'hôtesse de l'air n'a pas arrêté ses attentions et lui a fait livrer quelques petits présents. «Elle m'a acheté des fleurs et un petit sapin de Noël avec des lumières pour que je puisse les accrocher.»
slate.fr
http://www.slate.fr/story/221463/positive-covid-19-vol-elle-isole-dans-wc-avion
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Covid-19 : nouveau record de contaminations au Brésil
Au Brésil, deuxième pays le plus touché par le virus, la gestion de la crise sanitaire fait débat. Le ministre de la santé vient de démissionner face au retard pris par la campagne de vaccination.
Covid-19 : nouveau record de contaminations au Brésil Des médecins emmènent un patients dans l'aile spéciale dédiée au Covid-19 à Belem, au Brésil. TARSO SARRAF / AFP PANDEMIE - Au Brésil, deuxième pays le plus touché par le virus, la gestion de la crise sanitaire fait débat. Le ministre de la santé vient de démissionner face au retard pris par la campagne de vaccination. État d'urgence au Brésil, où les indicateurs épidémiques sont au rouge. Mercredi, 90.303 nouveaux cas de Covid-19 étaient détectés en 24 heures. Autre, triste, record : le nombre de décès en moyenne glissante sur sept jours atteignait 2.017 morts, le bilan le plus élevé depuis l'apparition du virus. Des chiffres qui se reflètent dans les hôpitaux à travers le pays, surchargés. Au moins 80 des lits en soins intensifs sont occupés dans 24 des 27 États que compte le Brésil. Face à une gestion de la crise sanitaire jugée "chaotique" par de nombreux Brésiliens, le ministre de la Santé Eduardo Pazuello a été contraint de démissionner en début de semaine. Il lui est notamment reproché les retards pris par la campagne de vaccination. Moins de 5 de la population avait reçu une première dose de vaccin mercredi. Son remplaçant, Marcelo Queiroga, sera le troisième à assurer la fonction depuis l'élection du président Jair Bolsonaro en 2018. Lors d'une conférence de presse mercredi, Marcelo Queiroga, a assuré son intention de procéder à "des ajustements" dans la stratégie de lutte contre le coronavirus. Une des priorités de ce cardiologue de profession sera de "réduire le nombre de décès avec des politiques de distanciation sociale et en augmentant la capacité de nos hôpitaux". Des propos qui vont à l'encontre du discours du président, allergique aux mesures de confinement depuis le début de la crise. Face à l'emballement du virus, le président a, bon gré mal gré, dû revoir son discours, note la presse brésilienne. Autrefois un sérum qui "transforme les gens en crocodile" selon une déclaration d'il y a quelques mois, le chef de l'Etat mise sur l'accélération de la campagne de vaccination. Des commandes massives de doses ont été passées par l'exécutif. Depuis quelques jours, le mot d'ordre "Nossa arma é a vacina" "Notre arme c'est le vaccin", en portugais est répété jusqu'aux fils du président. Finis les bains de foule sans masque. Autre changement de posture, Jair Bolsonaro ne parle plus de "petite grippe" au sujet du virus contrairement à l'année dernière. Depuis, les morts se sont accumulés. Le Brésil est le second pays le plus endeuillé par la pandémie après les États-Unis. Sur 210 millions d'habitants, 284 775 sont décédés des suites d'une infection au nouveau coronavirus. Un vingtième de la population a été testée positive au moins une fois au virus. Et dans certaines régions, comme la ville de Manaus, les indicateurs ont explosé. Un sondage publié mercredi atteste que 43 des Brésiliens jugent le président "principal responsable" de cette aggravation. Mais ce revirement du président semble moins une prise de conscience qu'une pression politique, comme le notent les observateurs brésiliens. Le retour en politique de Lula, avec qui se profile un duel pour la présidentielle de 2022, n'y serait pas pour rien. L'ancien président travailliste s'est fait vacciner il y a quelques jours devant les caméras et, d'emblée, a attaqué la gestion "imbécile" de la crise sanitaire par le président en poste. Un désaveu partagé à 61 par les Brésiliens, d'après un sondage récent.
lci.fr
https://www.lci.fr/international/covid-19-nouveau-record-de-contaminations-au-bresil-gestion-crise-sanitaire-2181051.html
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Covid-19 : les vols entre la France et le Brésil suspendus "jusqu'à nouvel ordre", annonce Jean Castex
Le Premier ministre a fait cette annonce à l'Assemblée nationale, alors que le variant P1 suscite l'inquiétude dans la communauté scientifique et le corps médical.
Retrouvez ici l'intégralité de notre live COVID_19 : La suspension des vols entre le Brésil est la France a été décidée en raison des inquiétudes autour du variant identifié au Brésil. "Nous constatons que la situation s'aggrave", a expliqué le Premier ministre devant les députés. Suivez notre direct. : La France suspend "jusqu'à nouvel ordre" tous les vols en provenance du Brésil, annonce le Premier ministre, Jean Castex. : En début de journée, les autorités sanitaires américaines avaient annoncé qu'elles préconisaient de faire une "pause" dans l'utilisation du vaccin Janssen, après avoir reçu plusieurs signalements portant sur des cas sévères de caillots sanguins. "Nous avons examiné ces cas avec les autorités sanitaires européennes" et "nous avons pris la décision de retarder de manière proactive le déploiement de notre vaccin en Europe", annonce le laboratoire Johnson Johnson dans un communiqué. : Le laboratoire Johnson Johnson "retarde le déploiement" de son vaccin en Europe après la "pause" recommandée par les autorités sanitaires américaines. : "Quand on aura une vraie tendance, pas une prédiction, à ce moment-là on mettra en place les procédures qui permettent de déconfiner, mais aussi la tenue des élections." Alors que le gouvernement va proposer au Parlement de décaler d'une semaine les élections régionales et départementales pour qu'elles se tiennent les 20 et 27 juin, le chef du service de néphrologie à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris estime sur franceinfo que cette décision est "prématurée". : La Commission européenne vise une entrée en vigueur de son certificat sanitaire "à la fin juin", a déclaré le commissaire chargé de la libre circulation Didier Reynders. Ce document, destiné à faciliter la libre circulation dans l'UE, fait actuellement l'objet de négociations entre les Etats membres. : Se faire vacciner dans sa voiture, c'est possible. À Saint-Jean-de-Védas dans l’Hérault, le premier "vaccidrive" a été installé. Les vaccinations s'enchaînent toutes les 15 minutes. Reportage. <span id="selection-marker-1" class="redactor-selection-marker"></span> FRANCE 2 : Nous l'évoquions un peu plus tôt dans ce direct : les entreprises employant des "travailleurs saisonniers récurrents" pourront les placer en chômage partiel et bénéficier des aides afférentes jusqu'à la fin du mois de juin. Le dispositif concerne entre 100 000 et 150 000 travailleurs saisonniers, comme nous l'expliquons dans cet article. : Bonjour ,Jean-Michel Blanquer est cas contact d'un membre de son "équipe rapprochée", annonce simplement le ministère. J'ajoute que le ministre de l'Education a été testé négatif hier soir, mais qu'il s'isole dans l'attente des résultats d'un nouveau test. "Son agenda a été réaménagé avec en visioconférence", a précisé son entourage à notre journaliste Guillaume Daret. : Bonjour FI,De qui Jean-Michel Blanquer est-il cas Contact ? Est-ce un membre du gouvernement ? : A 14h12, voici un nouveau point sur l'actualité de ce début d'après-midi : Le régulateur américain recommande une pause dans l'utilisation du vaccin de Johnson Johnson, "par précaution", afin d'enquêter sur l'apparition de cas graves de caillots sanguins chez six personnes aux Etats-Unis. Suivez notre direct. Le ministre de l'Education, cas contact d'un membre de son équipe positif au Covid-19, va s'isoler. Jean-Michel Blanquer "a lui-même été testé négatif hier soir et il n'a aucun symptôme", précise le ministère. Le Premier ministre Jean Castex va proposer au Parlement de décaler le scrutin d'une semaine pour qu'il se tienne les 20 et 27 juin. Vous pourrez suivre sa déclaration à l'Assemblée nationale cet après-midi dans notre direct. Alexandre Benalla et trois autres personnes sont renvoyées en correctionnelle dans l'affaire des violences sur des manifestants le 1er mai 2018, place de la Contrescarpe à Paris. : Les scientifiques de l'Agence américaine des médicaments FDA et des centres de contrôle des maladies CDC vont à présent enquêter sur ces six cas de thromboses, afin de confirmer ou d'infirmer un lien avec l'administration du vaccin de Johnson Johnson. Une réunion d'urgence du comité consultatif des CDC sur les pratiques vaccinales est prévue mercredi. : L'Agence américaine des médicaments FDA "est en train d'enquêter sur six cas rapportés aux Etats-Unis de personnes ayant développé des cas sévères de caillots sanguins après avoir reçu le vaccin" de Johnson Johnson. Ces caillots sont apparus chez six femmes âgées de 18 à 48 ans, précise le New York Times. A ce jour, près de sept millions de personnes aux Etats-Unis ont reçu ce vaccin, rappelle la FDA. : Le régulateur américain recommande une pause dans l'utilisation du vaccin de Johnson Johnson, "par précaution", afin d'enquêter sur l'apparition de cas graves de caillots sanguins chez six personnes aux Etats-Unis. : Repeindre une chambre, réaménager le cuisine, changer de carrelage... Les confinements ont profité au marché français du bricolage, qui a enregistré une croissance de 13 en 2020, selon un rapport des professionnels du secteur. Un marché dopé par l'arrivée de "nouveaux consommateurs", plus jeunes, "dans la tranche d'âge des 18-30 ans". : En Guyane, département situé à la frontière du Brésil, l'accélération des contaminations au variant P.1 est préoccupante. Les hôpitaux du territoire se préparent à affronter la troisième vague épidémique, rapportent nos confrères de Réunion La 1ère. : Le variant identifié au Brésil inquiète la France. Jugé plus transmissible et plus résistant au vaccin, il reste pour l'instant très minoritaire sur le sol français, selon Santé publique France. On vous en dit plus dans cet article. GONZALO FUENTES / AFP : Jean-Michel Blanquer "a lui-même été testé négatif hier soir et il n’a aucun symptôme", précise le ministère de l'Education. Le ministre va s'isoler et "poursuivra son travail ... en visioconférence", dans l’attente des résultats d’un nouveau test. : Cas contact, le ministre de l'Education, Jean-Michel Blanquer, va se placer à l'isolement. Un membre de son "équipe rapprochée" a été diagnostiqué positif au Covid-19, annonce le ministère de l'Éducation nationale dans un communiqué. : Avec le recours massif au télétravail, la frontière est de plus en plus fine entre vie professionnelle et vie privée. Brut fait le point sur les droits des travailleurs avec l'avocate en droit du travail Élise Fabing. : Il est l'heure de faire le point sur l'actualité. Le Premier ministre Jean Castex va proposer au Parlement de décaler le scrutin d'une semaine pour qu'il se tienne les 20 et 27 juin. Deux études affirment que le variant identifié au Royaume-Uni du Sars-CoV-2 n'entraîne pas plus de formes graves du Covid-19. Les entreprises employant des "travailleurs saisonniers récurrents" pourront les placer en chômage partiel et bénéficier des aides afférentes jusqu'à la fin du mois de juin, annonce le ministère du Travail. Que s'est-il passé exactement dans l'usine de Natanz ? Quelles sont les conséquences de cette attaque, qui intervient en pleine reprise des négociations pour tenter de relancer l'accord international sur le nucléaire iranien de 2015 ? Explications. Le Paris Saint-Germain affronte ce soir le Bayern Munich en quart de finale retour de Ligue des champions. Les Parisiens s'étaient imposés 3-2 à l'aller et veulent confirmer leur exploit. Francetv sport donne quelques conseils au PSG. : Les entreprises employant des "travailleurs saisonniers récurrents" pourront les placer en chômage partiel et bénéficier des aides afférentes jusqu'à la fin du mois de juin afin de "préparer sans délai la reprise d'activité", annonce le ministère du Travail dans un communiqué. La mesure concerne entre 100 000 et 150 000 travailleurs saisonniers. : Le numéro 2 mondial russe Daniil Medvedev, positif au Covid-19, se retire du Masters 1000 de Monte-Carlo, annonce l'ATP. "Medvedev a été placé à l'isolement et continue d'être suivi par le médecin du tournoi et l'équipe médicale de l'ATP", détaille un communiqué diffusé par l'organisation. : Le gouvernement allemand approuve un durcissement de sa loi sur la protection contre les infections. Cela lui permet d'imposer des restrictions harmonisées sur tout le territoire pour mieux combattre la pandémie. Ce projet prévoit qu'au delà d'un seuil de 100 nouvelles infections pour 100 000 habitants sur trois jours, l'Etat fédéral pourra décider de la mise en place de couvre-feux nocturnes, la réduction des contacts entre personnes privées ou encore la fermeture de magasins jugés non essentiels, a indiqué la chancellerie. : Mohammed Moussaoui, président du Conseil français du culte musulman CFCM , appelle sur franceinfo les musulmans de France "à aller se faire vacciner" même pendant le ramadan, car "le vaccin n'a rien à voir avec la rupture du jeûne". : Au Brésil, la pandémie a fait plus de 353 000 morts en un an, le pire bilan au monde après les Etats-Unis. La majorité des Brésiliens souffrant du Covid-19 en soins intensifs ont désormais moins de 40 ans, a révélé dimanche le coordinateur d'une étude de l'Association brésilienne des soins intensifs AMIB . : Le ramadan commence en France en pleine crise sanitaire. En raison de l'épidémie, certaines prières sont annulées et le repas quotidien de rupture du jeûne devra se faire parfois seul chez soi. "On va prier à la maison, on n'a pas le choix", déclare à franceinfo Malika. : "Les animaux, en particulier les animaux sauvages, sont la source de plus de 70 de toutes les maladies infectieuses émergentes chez les humains, et nombre d'entre elles sont causées par de nouveaux virus." Plusieurs organisations internationales demandent la suspension dans le monde entier de la vente de mammifères sauvages vivants sur les marchés alimentaires en raison des importants risques de transmissions à l'homme de nouvelles maladies infectieuses. La transmission à l'homme du Sars-CoV-2 par ce biais est une des théories favorisée par les experts mandatés par l'OMS. : Depuis plusieurs semaines, des étudiants en BTS montent au créneau pour réclamer l'annulation de leurs examens au profit du contrôle continu, en estimant que la situation sanitaire ne leur permet pas de les préparer ni de les passer dans de bonnes conditions. : Pour plus d'informations sur cette question, vous pouvez regarder ce sujet de France 2. A noter que deux pays ont déjà stoppé totalement les vols avec le Brésil : le Portugal et le Royaume-Uni. : Bonjour @Patrice77, effectivement les frontières avec le Brésil ne sont pas fermées. Actuellement, c'est 1 000 voyageurs par semaine en provenance de ce pays qui débarquent en France. Une situation qui inquiète si on regarde la situation au Brésil où la pandémie fait environ 3 000 morts par jour. Interrogé hier sur LCI, le ministre délégué aux Transports Jean-Baptiste Djebbari s'est voulu rassurant. Les personnes entrantes "viennent après avoir présenté un test PCR négatif, ont parfois un test antigénique à l’arrivée et doivent justifier d’un motif impérieux". Ces lignes entre le Brésil et la France restent fonctionnelles "parce que c'est imposé par le droit", a-t-il justifié. "Le Conseil d'Etat nous a dit que les ressortissants français et les résidents en France devaient pouvoir continuer à venir, au nom de la liberté de circulation, ajoute-t-il. Ce sont donc, pour l'essentiel, des ressortissants français qui bénéficient de ce régime." : Quand va-t-on se décider de fermer les frontières avec le Brésil ?? : Bonjour @Sissou, effectivement la vaccination des professeurs fait débat. Le gouvernement ne semble pas d'accord et on ignore pour l'instant les futures directives. Dès le 3 janvier, le ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer expliquait que les enseignants faisaient partie des personnels de premier rang et que leur vaccination serait souhaitable au mois de mars au plus tard. Mais le 1er mars, le ministre de la Santé, Olivier Véran, assurait qu'il n'y aurait pas de priorisation pour qui que ce soit, en dehors des soignants et des pompiers. Puis le 6 avril, Emmanuel Macron a déclaré que les enseignants feraient partie des publics prioritaires une fois la vaccination ouverte aux moins de 50 ans, soit à la mi-juin. Mais il pourrait y avoir des exceptions, selon le chef de l'Etat : les accompagnants des élèves en situation de handicap AESH et les personnels au contact de personnes très vulnérables, soit 70 000 personnes selon lui, auront droit à une "vaccination prioritaire" dans "les prochaines semaines". Ouest-France vous résume cette cacophonie. : Bonjour et bravo pour votre travail ! Qu'en est-il de la vaccination annoncée des enseignants ? On en n'entend plus parler... Or beaucoup ont moins de 55 ans et attendent encore qu'une suite soit donnée aux annonces. Merci ! : Invité de franceinfo, Jordan Bardella, vice-président du Rassemblement national et député européen, a salué le choix de l'exécutif de maintenir les élections régionales en juin et de les décaler d'une semaine. "C'est le bon choix, on ne peut pas indiquer à l'ensemble du pays qu'on va rouvrir le pays d'ici le printemps et ne pas voter", a-t-il réagi. : Il est l'heure de faire le point sur l'actualité. Le Premier ministre Jean Castex va proposer au Parlement de décaler le scrutin d'une semaine pour qu'il se tienne les 20 et 27 juin, a appris France Télévisions de source gouvernementale. Suivez notre direct. Deux études affirment que le variant identifié au Royaume-Uni du Sars-CoV-2 n'entraîne pas plus de formes graves du Covid-19. Sept religieux catholiques, cinq Haïtiens et deux Français, ont été enlevés hier près de Port-au-Prince. Une enquête a été ouverte en France. Voici ce que l'on sait de ce rapt. Le Paris Saint-Germain affronte ce soir le Bayern Munich en quart de finale retour de Ligue des champions. Les Parisiens s'étaient imposés 3-2 à l'aller et veulent confirmer leur exploit. Francetv sport donne quelques conseils au PSG. : Le premier vaccidrive a été mis en place près de Montpellier Hérault . L'objectif : se faire vacciner sans sortir de sa voiture. Tout le processus se déroule dans le véhicule et sous une tente et dure 30 minutes environ. Plus d'explications dans ce reportage de France 2. : Les Calédoniens bloqués dans l'Hexagone par le deuxième confinement seront rapatriés d'ici à la mi-mai, annonce le gouvernement de l'île. Leur retour est prévu de façon progressive par le vol Tokyo-Nouméa du mardi, dédié habituellement au fret, rapporte Nouvelle-Calédonie La 1ère. : Marc Fesneau, ministre des Relations avec le Parlement et de la Participation citoyenne, était l'invité des "4 Vérités" sur France 2. Il estime qu'il était "important d'écouter" les maires. Il insiste sur la nécessité d'"avoir une campagne et que les citoyens aient envie d'aller voter". Il appelle aussi les élus à s'organiser "en amont afin de déterminer ceux qui vont tenir les bureaux de vote et pouvoir vacciner un maximum d'assesseurs". : Le Premier ministre Jean Castex devrait soumettre cette proposition aux parlementaires aujourd'hui et demain lors d'un débat à l'Assemblée puis au Sénat. Une décision qui intervient après la consultation des maires. Sur les 24 000 élus interrogés, 13 513 soit 56 s'étaient déclarés favorables au maintien du scrutin en juin. : "C’est une semaine de plus pour la vaccination, une semaine de plus pour faire campagne", justifie une source gouvernementale à France Télévisions. : REGIONALES L'exécutif confirme avoir décidé finalement de décaler d'une semaine les élections régionales. Le premier tour aurait donc lieu le dimanche 20 juin et le second le 27 juin. : Peut-on se faire vacciner si on est allergique à l'adjuvant ? Est-il possible de se déplacer au-delà de 10 km si on a reçu les deux doses de vaccin ? Qu'en est-il des personnes immunodépressives ? France 3 Hauts de France répond aux questions de ses internautes concernant la vaccination contre le Covid-19. : L'Inde a approuvé le vaccin russe Spoutnik V contre le Covid-19, annonce un grand fabricant local de médicaments. C'est le troisième vaccin à obtenir l'approbation des autorités indiennes, aux côtés de Covashield, version du vaccin Oxford-AstraZeneca produite localement, et de Covaxin, un vaccin indien développé par la société nationale Bharat Biotech. : Les élections devraient être maintenues en juin, mais comment faire campagne en plein confinement ? Les candidats doivent se réinventer pour séduire les électeurs, comme dans les Hauts-de-France où chacun à sa technique pour tenter de garder le lien avec les électeurs. Cela peut aller du tour de bus à la visite virtuelle. : Sur RTL, le président de l'Assemblée nationale Richard Ferrand assure que le Premier ministre devrait proposer de décaler "d'une semaine le deuxième tour" des élections régionales, soit le 27 juin.
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/direct-covid-19-l-europe-a-franchi-la-barre-du-million-de-morts-depuis-le-debut-de-la-pandemie_4370279.html
['santé']
Sydney : La liste des lieux d’exposition au virus s'agrandit
Lundi soir, le NSW Health, ministère de la Santé de la Nouvelle-Galles du Sud, a complété la liste de lieux à haut risque de contamination au COVID-19.
Lundi soir, le NSW Health, ministère de la Santé de la Nouvelle-Galles du Sud, a complété la liste de lieux à haut risque de contamination au COVID-19. L’institution publique exhorte quiconque les avoir fréquenté à une certaine heure de procéder à un test COVID et de s’isoler en cas d’un résultat positif. Trois supermarchés et un club de sport ont été ajoutés à la liste des lieux susceptibles d’une contamination au Covid-19, hier soir, par le NSW Health. L’autorité sanitaire de la région exige la prudence de tous et demande aux personnes ayant fréquenté certains lieux de rester attentifs à leur état de santé et à l’apparition éventuelle de symptômes. Toute personne qui s'est rendue aux lieux suivants aux heures indiquées ci-dessous doit surveiller les symptômes et, s'ils surviennent, se faire tester immédiatement et s'auto-isoler jusqu'à ce qu'un résultat négatif soit obtenu :
lepetitjournal.com
https://www.lepetitjournal.com/sydney/actualites/sydney-la-liste-des-lieux-dexposition-au-virus-sagrandit-296113
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La Belgique est-elle trop lente dans sa vaccination contre le Covid-19? "Chaque jour de retard se paye en décès"
Catherine Fonck CDH remontée contre la lenteur des vaccinations.
Seulement 700 personnes ont été vaccinées dans les maisons de repos la semaine dernière. À titre de comparaison, les USA ont déjà vacciné 4,23 millions, pour près d’1 million au Royaume-Uni. "Il faut absolument accélérer. Quand j’entends Christie Morreale, ministre wallonne de la Santé, qui dit qu’on vaccine plus vite qu’en Allemagne, c’est à hurler de rire NdlR : "Si on ramène le nombre de vaccinés à l’échelle de la Wallonie, on va deux fois plus vite qu’en Allemagne !", a-t-elle déclaré au Soir . On en est à 700 personnes, ils en sont à plus de 180 000. C’est 36 fois plus que nous, même en proportion de la population !", tonne Catherine Fonck, cheffe de groupe CDH à la Chambre et médecin de formation. ...
dhnet.be
https://www.dhnet.be/actu/belgique/la-belgique-est-elle-trop-lente-dans-sa-vaccination-contre-le-covid-19-chaque-jour-de-retard-se-paye-en-deces-5ff36980d8ad5844d13fe1e6
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Covid-19 : nouveau protocole sanitaire en vue dans les écoles
Les écoliers reprendront le chemin des classes lundi 26 avril avec un nouveau protocole sanitaire précisé jeudi 22 avril par le ministre Jean-Michel Blanquer après avoir reçu les syndicats.
Les écoliers reprendront le chemin des classes lundi 26 avril avec un nouveau protocole sanitaire précisé jeudi 22 avril par le ministre Jean-Michel Blanquer après avoir reçu les syndicats. Après des congés scolaires de printemps chamboulés par l’épidémie de Covid-19, les écoles maternelles et primaires rouvrent lundi 26 avril. Pour les collégiens et les lycéens, ce sera cours à distance avant un retour en présentiel le 3 mai. Des échéances saluées par les parents. On n’est pas prof, on a des boulots, on fait comme on peut , confie une maman. Le Snuipp -FSU réclame un procole "très strict" Les classes devront fermer dès le premier cas de coronavirus détecté. D’autres mesures doivent être annoncées jeudi 22 avril. Les syndicats d’enseignants redoutent un protocole trop timide, comme le Snuipp-FSU, qui réclame des mesures très strictes . Les prélèvements salivaires pour les écoliers et les collégiens devraient s’intensifier. Les enseignants doivent recevoir deux autotests par semaine et les lycéens un autotest par semaine. Ils seront distribués en priorité dans les départements les plus touchés par l’épidémie.
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/deconfinement/covid-19-nouveau-protocole-sanitaire-en-vue-dans-les-ecoles_4381963.html
['santé']
À Washington, une œuvre participative pour témoigner de l’hécatombe du Covid-19
À Washington, depuis samedi et jusqu'au 6 novembre, un champ de petits drapeaux blancs s’élargit de jour en jour. Qui a perdu un proche est invité à en planter un en hommage.. International : video, - À Washington, une œuvre participative pour témoigner de l’hécatombe du Covid-19.
À Washington, une œuvre participative pour témoigner de l’hécatombe du Covid-19 CHAQUE VICTIME COMPTE - À Washington, depuis samedi et jusqu'au 6 novembre, un champ de petits drapeaux blancs s’élargit de jour en jour. Qui a perdu un proche est invité à en planter un en hommage. À quelques blocs du Capitole, à Washington, une installation surprend les badauds : une étendue de petits fanions blancs que le vent fait bouger. L’idée de cette œuvre participative conçue par Suzanne Brennan Firstenberg ? Que chaque morceau de tissu puisse être personnalisé en y inscrivant une pensée ou le nom d'une victime américaine du Covid-19. Le but ? Que celles-ci ne soient pas qu’un chiffre sur une page de statistiques, mais bien le témoignage d'une vie disparue. Au milieu des drapeaux, chaque jour, le nombre de victimes doit n outre être mis à jour sur un écran géant. "Un drapeau, une âme" Pour l'artiste, cet impressionnant tableau vivant incite à visualiser rapidement qu'innombrables sont celles et ceux qui sont directement ou indirectement affectés par la pandémie. "Chacun est touché par ce virus, que ce soit par la perte d’un être cher, d’un emploi, d'un salaire, d'un projet d’étude ou encore d’une perspective d’avenir", souligne Suzanne Brennan Firstenberg, qui espère que les divisions de la société américaine s’effaceront devant ce projet, où chacun pourra panser à sa souffrance, tout en réalisant celle des autres. "Je veux que la collectivité réalise l’importance de chaque existence." Au départ, l'artiste, qui a travaillé pendant plus de vingt ans dans des maisons de retraite, avait pensé à utiliser des drapeaux américains. Mais la proximité avec l’élection présidentielle - et les tensions qui l'accompagnent - l’en a vite dissuadée. Un bilan anormalement lourd Sur une autre zone de l'installation, baptisée EN AMÉRIQUE Comment cela a-t-il pu arriver ?, d’autres drapeaux intriguent eux aussi et invitent à la réflexion. Vingt-cinq fanions représentant cette fois le nombre de victimes de la pandémie en Nouvelle-Zélande. Et, à côté, un autre champ, qui, lui, en compte 1675 autres. De fait, si la mortalité américaine due au coronavirus avait été semblable au bilan néozélandais, ce sont bien 1675 personnes et non 240.000 qui seraient décédées À ce jour, le bilan de l’épidémie de Covid-19 aux États-Unis est de 8.776.923 cas et de 225.692 décès.
lci.fr
https://www.lci.fr/international/video-etats-unis-a-washington-une-oeuvre-d-art-participative-pour-temoigner-de-l-hecatombe-du-covid-19-2168347.html
['international']
Les infos de 18h - Coronavirus : lueur d'espoir avec un taux R en baisse
Le taux R, reproduction du virus, est passé en dessous de 1 en France, sauf dans trois régions. L'épidémie recule.
Publié le 15/02/2021 à 18:39 Sur le front épidémique, on surveille toujours de près la situation en Moselle avec le variant sud-africain, du côté de Dunkerque également, à cause du variant britannique. Mais globalement les choses semblent aller mieux. Le fameux R est repassé en dessous de 1 depuis plus d'une semaine. Le R, c'est le nombre de personnes que contamine en moyenne un malade. S'il est en dessous de 1, ça veut dire que l'épidémie régresse. Et il est en dessous de 1 partout en métropole sauf dans les Hauts-de-France, en le-de-France et en région PACA. Autre critère : le taux d'incidence. Ça c'est le nombre de nouveaux cas pour 100.000 habitants en une semaine. Il est en baisse dans 84 départements. Il reste quand même élevé puisqu'à part le Finistère tous les départements restent rouge en alerte. Mais il baisse. Baisse aussi des entrées à l'hôpital et le nombre de lits de réanimation, occupés par des patients Covid, s'est stabilisé. Il est impossible de crier victoire car si les variants s'imposent, plus contagieux, les chiffres vont repartir à la hausse. On le voit en Moselle ou à Dunkerque. La question essentielle est la suivante : les gestes barrières et les mesures actuelles, le couvre-feu, seront-ils suffisants pour éviter une flambée de l'épidémie ? C'est tout à fait possible, mais personne n'en sait rien. À écouter également dans ce journal Crise économique - Plus de 2,1 millions de personnes bénéficient de l'aide alimentaire. La moitié des bénéficiaires sont des nouveaux venus, des personnes qui n'en auraient pas eu besoin sans le coronavirus, comme des salariés en temps partiel, des artisans, commerçants, retraités, personnes handicapées, des étudiants, ou plus globalement des personnes isolées. Politique - Le tribunal administratif de Montpellier a suspendu les arrêtés du maire RN de Perpignan, Louis Aliot, qui avait décidé la réouverture de quatre musées municipaux, allant à l'encontre des directives du gouvernement. Automobile - La marque Jaguar a décidé d'opérer un virage 100 électrique d'ici 2025. Une nouvelle stratégie verte sur laquelle la marque de luxe compte afin de devenir neutre en carbone d'ici 2039.
rtl.fr
https://www.rtl.fr/actu/bien-etre/les-infos-de-18h-coronavirus-lueur-d-espoir-avec-un-taux-r-en-baisse-7900001756
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Les cas d’infections explosent en Andalousie: 6 provinces fermées
Le nombre de personnes positives au Covid-19 en Andalousie a doublé en une semaine. Des mesures strictes seront appliquées dans les provinces et les villes les plus affectées.
Le nombre de personnes positives au Covid-19 en Andalousie a doublé en une semaine. Des mesures strictes seront appliquées dans les provinces - et les municipalités - les plus touchée. Toutes les capitales provinciales d'Andalousie, à l'exception de Jaen et de Séville enregistrent un taux d’infection du Covid-19 supérieur à 500 cas pour 100 000 habitants. Des mesures depuis ce dimanche Couvre-feu entre 22h et 6h mais la région exige du gouvernement central de l’avancer à 20h Fermeture des commerces, restaurants, bars à 18h Réunion de 4 personnes maximum Fermeture de la région comme les déplacements entre ses provinces Mesures plus strictes attendus Toutes les villes ayant plus de 500 cas pour 100 000 habitants seront fermées comme exigé par le gouvernement de la région. On trouve 50 villes dans la seule province de Malaga, il s’agit de: Teba, Almargen, Monda, Alameda, Salares, Ardales, Igualeja, El Borge, Benamocarra, Cartajima, Co n, Alfarnatejo, Alhaur n el Grande, Algatoc n, Alcauc n, Alfarnate, Villanueva del Rosario, Moclinejo, Gauc n, lora, Faraján, Sayalonga, Comares, Vélez-Málaga, Genalguacil, Ronda, Algarrobo, Mollina, Ca ete la Real, Benarrabá, Manilva, Alhaur n de la Torre, Canillas de Albaida, Villanueva del Trabuco, Tolox, Carratraca, Campillos, Benalmádena, Rinc n de la Victoria, Málaga, Mijas, Fuengirola, Estepona, Cártama et Marbella. Confinement demandé pour les municipalités de la Région dépassant les mille cas pour 100 000 habitants dans la province de Malaga on trouve: Faraján, Moclinejo, lora, Ca ete la Real, Alcauc n, Vélez-Málaga y Alfarnate, Teba, Almargen, Monda, Alameda, Salares, Ardales, Igualeja, El Borge, Benamocarra, Cartajima, Co n, Alfarnatejo, Alhaur n el Grande et Algatoc n Si la pandémie n'est pas contenue cette semaine, de nouvelles mesures seront prises vendredi Le vice-président du gouvernement andalou, Juan Mar n, a déclaré que vendredi prochain, les mesures restrictives seront encore renforcées si la courbe de contagion en Andalousie n'est pas contenue cette semaine. Des chiffres inquiétants L'Andalousie compte, ces dernières 24h, 4366 cas supplémentaires de Covid-19, ce qui fait grimper le taux d’infections à 625,9 pour 100 000 habitants. Il était de 298,3 il y a une semaine soit une augmentation de 327,6. Selon les dernières données consultées par Europa Press à l'Institut de Statistique et de Cartographie d'Andalousie IECA , Almeria est la ville ayant le taux d’infection le plus important 805,4 pour 100 000 habitants suivie par Cadix 639,5 , Grenade 632,4 , Malaga 631,2 , Huelva 595,1 et Cordoue 529 . Seules les villes de Jaén et Séville sont en dessous du taux fixé par le gouvernement. Les taux d’infections par municipalité seront mis à jour en Andalousie tous les lundis et jeudis, et les restrictions sur celles dépassant l'incidence cumulée de cinq cents ou mille cas seront appliquées à partir de 0 heure le mercredi et le samedi. Le porte-parole du gouvernement andalou, Elias Bendodo, a rappelé que les taux seront étudiés chaque lundi et jeudi de façon à ce que les restrictions soient mises en place à minuit le mercredi et le samedi suivant. La Région fait deux demandes au gouvernement central Avancé du début du couvre-feu Le président du gouvernement andalou, Juanma Moreno, a estimé ce lundi que le gouvernement central "n'a pas d'autre choix" que d'accéder à la demande de plusieurs communautés autonomes et de modifier l'heure de début du couvre-feu. Cette demande sera à nouveau faite lors de la prochaine réunion du Conseil Interterritorial de la Santé, qui se tiendra mercredi au Palacio de San Telmo à Séville. Confinement à domicile dans les municipalités les plus touchées Juanma Moreno a déclaré ne pas vouloir de confinement à domicile généralisé dans la Communauté mais, comme souhaité par les maires, il demande la possibilité de le décréter dans certaines municipalités ou provinces fortement touchées par la pandémie.
lepetitjournal.com
https://www.lepetitjournal.com/andalousie/les-cas-dinfections-explosent-en-andalousie-6-provinces-fermees-296572
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Vaccination des professionnels de l'aide à domicile : "C'était une attente très forte", salue leur fédération
Antoine Perrin, directeur général de la FEHAP, estime que la campagne de vaccination française n'est pas trop lente. Il faut selon lui "une communication très bien faite" pour lever les inquiétudes sur le vaccin.
Antoine Perrin, directeur général de la FEHAP, estime que la campagne de vaccination française n'est pas trop lente. Il faut selon lui "une communication très bien faite" pour lever les inquiétudes sur le vaccin. Antoine Perrin, directeur général de la Fédération des Établissements Hospitaliers et d’Aide à la Personne privés solidaires FEHAP s'est réjoui, mardi 5 janvier sur franceinfo, que les professionnels de l'aide à domicile puissent se faire vacciner en priorité au même titre que le personnel soignant et les pompiers : "C'était une attente très forte", a-t-il déclaré. Mais il ne compte pas se précipiter, car, selon lui, il faut continuer à convaincre : "Ce n'est pas parce qu'on va très, très vite au départ qu'on sera bon sur l'adhésion de la population qui est globalement un peu réticente". franceinfo : La vaccination des professionnels de l'aide à domicile est-ce une bonne nouvelle ? Antoine Perrin : Oui, c'était une attente très forte puisque les personnes à domicile sont potentiellement aussi fragiles que les personnes en établissement et peut-être même plus d'ailleurs, parce qu'elles ne sont pas protégées par une institution. Nous, on aurait souhaité bien évidemment que toutes les personnes fragiles et tous les professionnels de santé et d'accompagnement puissent être vaccinés en même temps. Il y a un principe de réalité auquel on est ramené. Et effectivement, les plus fragiles des plus fragiles, ce sont bien celles qui sont en établissement. Quand est prévu le début de cette vaccination ? Dans plusieurs jours, semaines, mois ? Cela se compte en jours. Mais très honnêtement, je ne suis pas fan du débat sur le retard de la France ou l'avance d'autres pays par rapport à la vaccination. On n'est pas sur un marathon, mais on est sur une course de moyenne durée. "Ce n'est pas parce que l'Allemagne et l'Angleterre sont allés plus vite que nous, ou les Pays-Bas et la Belgique sont allés moins vite que nous, qu'on est meilleurs ou moins bons." Antoine Perrin à franceinfo Il faudra voir le résultat de la vaccination à un horizon de quelques semaines. Et à ce moment-là, on verra quel pourcentage de la population a été vacciné. C'est là qu'on verra si on a été bons ou pas, mais c'est plutôt la tortue que le lièvre que je prendrais. Ce n'est pas parce qu'on va très, très vite au départ qu'on sera bon sur l'adhésion de la population qui est globalement un peu réticente. Au sein de votre profession, il y a des réticences ? Oui, il y a des réticences. Il ne faut pas les négliger. Il faut les reconnaître. Les professionnels, globalement, ne sont pas majoritairement favorables à la vaccination. Donc, il faut les entendre et il faut leur répondre. C'est pour cela que nous, on n'est pas totalement pressés. Je ne dis pas qu'on veut être dans la lenteur, mais on préfère qu'il y ait une communication qui soit très bien faite vis-à-vis de ces professionnels pour répondre à leurs questions, pour répondre à leurs inquiétudes et qu'on puisse vacciner dans de bonnes conditions plutôt que de se précipiter, d'être dans une sorte d'activisme qui amène ensuite à un échec parce qu'il y a un refus.
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/vaccin/vaccination-des-professionnels-de-l-aide-a-domicile-c-etait-une-attente-tres-forte-salue-leur-federation_4245521.html
['santé']
Les infos de 18h - Coronavirus : l'exécutif exclut un reconfinement préventif
Si un troisième confinement semble inévitable face à la progression de l'épidémie de coronavirus en France, le gouvernement souhaite le retarder le plus possible.
Crédit Image : Thomas COEX / POOL / AFP Crédit Média : RTL Date : 22/01/2021 publié le 22/01/2021 à 18:46 Face à la progression de l'épidémie de coronavirus en France, la question du moment est celle d'un éventuel reconfinement. Le sujet est sur la table mais pour l'instant rien n'est tranché au sein de l'exécutif. Même le président du Conseil scientifique semble ce soir s'interroger. Jean-Francois Delfraissy, qui s'exprimait en marge d'un forum sur la bioéthique, explique : "Rien n'est fini avec cette pandémie, je ne sais pas si on est au début ou à la moitié. L'enjeu, ajoute-t-il, est l'équilibre entre l'arrivée des variants et l'arrivée des vaccins, une course contre la montre. Tout le monde en a assez. On s'interroge jusqu'à quel point doit on privilégier la santé à tout prix". On s'interroge aussi au plus haut sommet de l'État. Ce soir, l'hypothèse d'un reconfinement préventif semble s'éloigner. D'après nos informations, l'idée a été étudiée, mais elle n'a pas été retenue. Un reconfinement tout de suite ne permettrait pas un retour plus rapide à une vie normale, ses effets seraient balayés en quelques semaines, car le variant anglais va prendre le dessus. "Nous n'y échapperont pas", confessent le Premier ministre et le ministre de la Santé. Il faut essayer de tenir, de repousser l'inéluctable. Il y aura bien un troisième confinement mais il faudra le décréter au dernier moment. On n'attendra pas les 50.000 cas pour le faire, glisse-t-on à Matignon. La France est actuellement autour des 20.000 cas par jour. À écouter également dans ce journal Coronavirus - Les voyageurs arrivant des pays européens devront justifier d'un test PCR négatif à partir de dimanche, comme c'était déjà le cas pour les voyageurs en provenance des pays hors de l'Union européenne. Bac 2021 - Les élèves de terminales redoutent un bac au rabais après l'annulation des épreuves de spécialités du mois de mars en raison de la pandémie. Ils s'inquiètent pour leur avenir et leur accès à l'enseignement supérieur. Italie - Une petite fille de 10 ans est morte après avoir participé à un défi extrême sur Tik Tok. Avec la ceinture d'un peignoir autour du coup, elle voulait prouver sa résistance à l'asphyxie. Une enquête à été ouverte contre X pour incitation au suicide.
rtl.fr
https://www.rtl.fr/actu/politique/les-infos-de-18h-coronavirus-l-executif-exclut-un-reconfinement-preventif-7800959833
['politique']
Savons-nous encore faire confiance ?
Politiques, scientifiques, médias, anonymes... Qui croire ? La pandémie de Covid-19 a révélé la difficulté de nos sociétés à affronter le risque et l’incertitude.
Hebdo n 1549 du 09 juillet 2020 Savons-nous encore faire confiance ? Politiques, scientifiques, médias, anonymes... Qui croire ? La pandémie de Covid-19 a révélé la difficulté de nos sociétés à affronter le risque et l’incertitude.
courrierinternational.com
https://www.courrierinternational.com/magazine/2020/1549-magazine
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Face au Covid-19, les médecines alternatives font recette
Parmi les Français qui ne sont pas vaccinés, certains sont adeptes des méthodes naturelles.
Face au Covid-19, les médecines alternatives font recette 06h00 , le 19 août 2021 "À Forcalquier, c’est la source d’emploi numéro un, s’amuse un habitant. On bat des records !" Dans cette petite ville de près de 5.000 habitants, à mi-chemin entre Aix-en-Provence et Gap, les médecines douces comptent de nombreux adeptes. Ainsi, dans l’immeuble où se trouve la permanence du député LREM Christophe Castaner, qui a tenu la mairie pendant dix-sept ans, est installé Art s de vivre, un "espace de santé naturelle". Dix praticiens y travaillent, dont une sophrologue, une naturopathe et une "guérisseuse de la matrice de l’âme en soins chamaniques". "J’ai parfois l’impression qu’il y a plus de soignants que de soignés", raille un autre habitant. Lire aussi - SONDAGE. Passe sanitaire : 35 des Français soutiennent le mouvement de protestation Dans le département, on compte de 10 à 15 praticiens de médecines dites douces pour 100.000 habitants, selon le site spécialisé Phytoréponse, l’une des zones les plus dotées en la matière. C’est d’ailleurs l’un des paramètres identifiés dans l’étude de la Fondation Jean-Jaurès publiée cette semaine pour expliquer la corrélation avec la faible couverture vaccinale des Pyrénées aux Alpes. À Forcalquier, le chiffre des personnes ayant reçu deux doses est de 15 points en dessous de la moyenne nationale. "On se soigne avec des huiles essentielles" Ici, les soins alternatifs ont une histoire. Au Moyen ge déjà, les colporteurs cueillaient des plantes médicinales dans les montagnes pour les vendre dans la vallée. Bien plus tard, dans les années 1970, les néoruraux en quête de verdure ont pris le relais. Parmi eux, les membres de la communauté Longo Maï, à 10 kilomètres du centre-ville. Sur les étals, on retrouve les produits élaborés dans leur coopérative rurale autogérée. "On se soigne le plus souvent avec des huiles essentielles, explique un ancien Lyonnais qui tient le stand ce jour-là. À l’exception de quelques-uns qui doivent voyager, aucun de nous n’est vacciné." Pour l’une des praticiennes d’Art s de vivre, l’attrait pour des méthodes moins invasives est une bonne nouvelle. "C’est la preuve qu’on peut faire autrement", croit-elle. Depuis le début de la pandémie, elle l’assure, son téléphone "n’arrête pas de sonner". "Il y a beaucoup de questionnements, rapporte-t-elle. On me demande souvent comment booster naturellement ses défenses immunitaires." Sur son blog, elle livre ses "astuces naturo pour se protéger du coronavirus". Sa recette? Gingembre, vitamine C, huiles essentielles et extrait de pépins de pamplemousse. Une réalité difficile à appréhender par les pouvoirs publics, comme en témoigne un élu de la majorité dans la région. "Que fait-on? On les laisse se marginaliser? On essaie de les récupérer? Mais comment? », s’interroge-t-il, alors que sa propre collaboratrice, adepte de médecine alternative, refuse vaccin et test. Certaines pratiques inquiètent, entre risques pour la santé publique et dérives sectaires. Défense des méthodes naturelles et méfiance envers l’Etat Pour atteindre le centre de jeûne situé sur la colline, il faut rouler trente minutes à travers la garrigue puis traverser les champs de lavande. Par 40 degrés, Édith Brousses reçoit les visiteurs avec un verre d’eau additionnée d’une goutte d’huile essentielle de mandarine. "Le corps est capable de s’auto-guérir, plaide-t-elle. Il suffit juste de lui en donner les moyens, le jeûne en fait partie." Parmi les pensionnaires, ni masques ni vaccinés. "À quoi bon? Le vaccin peut être dangereux", assène la quinquagénaire. Ancienne ingénieure reconvertie dans la naturopathie, elle ne cache pas tirer son inspiration de Thierry Casasnovas, "un homme de grande qualité". Dans ses vidéos, ce naturopathe youtubeur, adepte du jeûne et de l’alimentation à base de légumes crus, affirme pouvoir soigner cancers et maladies chroniques. Originaire de Perpignan, l’homme est dans le viseur de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires Miviludes . Dans son dernier rapport, celle-ci recense d’ailleurs 412 saisines liées aux médecines alternatives l’an dernier, soit le double d’il y a cinq ans. "Un immense marché de la santé alternative s’est développé", peut-on y lire. Au ministère de l’Intérieur, la vigilance est "accrue". Ici, tout se mêle : défense des méthodes naturelles et méfiance envers l’Etat. Déjà, quand la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a fait passer le nombre de vaccins obligatoires de trois à onze en 2017, la colère avait gagné les ruelles pavées. Quatre ans plus tard, le vendeur de miel raconte d’ailleurs fièrement être l’auteur du tag sur la maison de Christophe Castaner : "Castaner nous aussi on va te vacciner, fais attention". "À l’époque, ma femme était enceinte", se souvient le petit producteur. Depuis, son enfant n’a reçu aucune des onze injections. Contre le Covid? "Les défenses immunitaires, bien sûr!"
lejdd.fr
https://www.lejdd.fr/Societe/face-au-covid-19-les-medecines-alternatives-font-recette-4062129
['société']
Face au Covid-19, l'heure n'est plus au président audacieux mais au président architecte
Le directeur de la rédaction du JDD, Hervé Gattegno, revient sur la nécessité pour Emmanuel Macron de se réinventer face aux défis engendrés par la crise sanitaire actuelle.
Face au Covid-19, l'heure n'est plus au président audacieux mais au président architecte 15h00 , le 22 novembre 2020 Le directeur de la rédaction du JDD, Hervé Gattegno, revient sur la nécessité pour Emmanuel Macron de se réinventer face aux défis engendrés par la crise sanitaire actuelle. Desserrer l'étau, mais encore? Des annonces d'Emmanuel Macron, mardi soir à la télévision, on sait qu'elles mêleront l'optimisme à la gravité. Il s'agit de "redonner des perspectives", soufflent ses proches. Si l'épidémie reste menaçante, les signes positifs existent ; autant s'en servir pour redonner de l'élan. Mais toujours en marchant sur un fil. La déprime générale maintient le pays à l'arrêt, mais un excès d'enthousiasme, en réactivant les contaminations, l'entraînerait vers l'abîme. Pendant que fusent les revendications catégorielles et les incompréhensions factices, le pouvoir n'a donc d'autre choix que de piloter à vue, en espérant atterrir sans encombre. "It's the economy, stupid" c'est l'économie qui compte, andouille , lançait jadis un conseiller de Bill Clinton, théorisant qu'au moment de l'élection le taux de chômage primerait toujours la haute politique. "It's the epidemy, stupid", peuvent se dire aujourd'hui les dirigeants de tous les grands pays démocratiques. A l'heure des comptes, que pèseront les grandes ambitions et les réformes structurelles face au bilan sanitaire? Sans doute peu. Le défi est d'abord celui d'une transformation de son propre projet Pour Macron, dont l'accession à l'Elysée devait inaugurer une ère de modernisation de la France, le défi est d'abord celui d'une transformation de son propre projet. Il voulait tirer le pays vers le haut, il lui faut creuser de nouvelles fondations. Enfourchant la théorie de la "destruction créatrice" conçue par l'économiste autrichien Joseph Schumpeter, il a désormais l'obligation de rebâtir. L'économie, d'abord, qui sortira en lambeaux de cette incroyable période mais peut repartir sur des bases assainies, à commencer par l'exigence de préserver nos industries stratégiques qui se souvient du décret Montebourg? L'ordre social ensuite, perclus de fausses solidarités et alourdi par les corporatismes, qu'il y a urgence à remettre dans le bon sens : quand le virus sera vaincu, la France ne se relancera pas sans guérir son addiction à la dépense publique et aux impôts. Il faudra partager les revenus, mais aussi les efforts. Et associer les "corps intermédiaires" pour reconstruire ce socle sans lequel les sociétés explosent : l'intérêt général. La démocratie, encore : à vif lors de la fronde des Gilets jaunes, le rejet des élites est maintenant à son comble, pour ainsi dire entré dans les mœurs. Au Président d'inventer de nouvelles formes de représentativité le grand débat, la Convention citoyenne en sont, pourquoi pas d'autres? Pour mener de front tous ces chantiers, Macron doit enfin se réinventer lui-même. En retrouvant l'esprit du "en même temps" fondateur, plus que jamais d'actualité dans cette crise les Français ne veulent pas à la fois être libres et pouvoir compter sur l'Etat? . En redonnant de la cohésion à sa majorité, éparpillée dans des débats subalternes. En remettant de l'ordre dans son gouvernement, où les ministres donnent trop souvent l'impression de jouer leur carte : des égaux sur le papier, des ego devant l'opinion, pendant que le premier d'entre eux, qui vaut mieux que cela, semble réduit à l'intendance. L'heure n'est plus au président audacieux mais au président architecte. À Jupiter doit succéder Schumpeter.
lejdd.fr
https://www.lejdd.fr/Politique/edito-face-au-covid-19-lheure-nest-plus-au-president-audacieux-mais-au-president-architecte-4007358
['politique']
Confinement : "Le gouvernement a fait une faute grave sur le petit commerce, il faut sortir de cette mascarade", appelle Christian Jacob
Le président du parti Les Républicains plaide pour une réouverture des petits commerces "au plus tôt". Pour les bars et restaurants, il reconnaît que la situation est "plus compliquée" mais demande qu'Emmanuel Macron leur donne au moins "une vision".
"Le gouvernement a fait une faute grave, majeure sur le petit commerce, c'est n'importe quoi ce qui a été fait", a estimé Christian Jacob, président du parti Les Républicains, jeudi 19 novembre sur franceinfo. "Il faut sortir de cette mascarade", a-t-il lancé. "Comment expliquer aux gens qu'il y a plus de risque de transmission du virus en allant dans un petit commerce", s'est interrogé Christian Jacob, alors qu'on "autorise à prendre le bus, on autorise à prendre le métro et à aller faire des courses en grande surface ?". Pour lui, ces mesures sont en train "de mettre toute l'économie à plat, tout simplement parce que le gouvernement s'est complètement planté". "Fermés jusqu'à nouvel ordre" En ce qui concerne les restaurants et les bars, qui ne pourront sans doute pas rouvrir avant 2021, "c'est beaucoup plus compliqué", a admis Christian Jacob. "Il faut peut-être réfléchir à un protocole, qui est objectivement plus compliqué, je le conçois bien", a-t-il expliqué. Mais le patron des Républicains, s'inquiète pour ce secteur : "On ne leur laisse aucune perspective : 'Vous êtes fermés jusqu'à nouvel ordre'. J'ose espérer du président de la République qu'il puisse être capable de développer une vision, et de dire comment on s'organise à deux mois, à trois mois. Les perspectives s'organisent", a-t-il insisté. Alors que le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, a demandé aux grandes plateformes et à la distribution de décaler les promotions du Black Friday, Christian Jacob réclame, lui, une ouverture des magasins "au plus tôt". Expliquer qu'on va décaler le Black Friday, autant expliquer qu'on va reporter Noël au 14 juillet. Christian Jacob, président du parti Les Républicains à franceinfo Cette période de promotions est "une opération mondiale avec une grosse opération de communication. Il faut que les commerces soient en situation de le faire. Ça veut dire qu'il faut qu'ils rouvrent avant", a-t-il affirmé. Les chefs de partis sont reçu vendredi à Matignon par le Premier ministre Jean Castex. "J'ose espérer que ce ne sera pas comme la dernière fois", a taclé le leader de la droite, affirmant qu'il n'y avait "pas de concertation" et que le Premier ministre avait été "incapable de mettre une proposition sur la table".
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/video-confinement-le-gouvernement-a-fait-une-faute-grave-sur-le-petit-commerce-il-faut-sortir-de-cette-mascarade-appelle-christian-jacob_4187357.html
['santé']
Covid-19: la qualité du sperme altérée par la maladie ?
Le Covid-19 pourrait altérer la qualité du sperme des hommes qui l'ont contracté selon une étude allemande publiée vendredi.
Le Covid-19 pourrait altérer la qualité du sperme des hommes qui l'ont contracté selon une étude allemande publiée vendredi. Le Covid-19 pourrait altérer la qualité du sperme des hommes qui l'ont contracté selon une étude allemande publiée vendredi, portant sur un petit nombre de patients et dont les conclusions devront être confirmées par d'autres travaux. L'équipe de chercheurs de l'université Justus-Liebig Giessen, Allemagne a analysé régulièrement pendant deux mois le sperme de 84 hommes âgés de moins de 40 ans infectés par le coronavirus, en majorité atteints d'une forme grave, et l'a comparé avec celui de 105 individus n'ayant pas contracté la maladie. Lire aussi :Doutes sur le vaccin AstraZeneca, mesures strictes à venir en France le point sur le coronavirus Chez les hommes malades du Covid-19, les marqueurs d'inflammation et de stress oxydatif dans les spermatozoïdes étaient deux fois plus élevés par rapport au groupe témoin, montre l'article paru dans la revue scientifique Reproduction. Les auteurs constatent aussi une concentration en spermatozoïdes et une mobilité de ces derniers "nettement moindres" et beaucoup plus de spermatozoïdes avec une forme altérée parmi les participants atteints de Covid. A lire :Covid-19: Olivier Véran craint "une vague plus forte" "Ces résultats constituent la première preuve expérimentale directe que le système reproductif masculin peut être ciblé et affecté par le Covid-19", concluent-ils. Ils soulignent que les altérations observées correspondent à un état d'"oligoasthénotératospermie, qui est l'une des causes les plus fréquentes de l'hypofertilité chez les hommes". Des experts n'ayant pas participé à l'étude avertissent toutefois que d'autres recherches doivent être menées avant de tirer des conclusions. La fièvre peut avoir un impact négatif sur la production de sperme "Les hommes ne doivent pas s'alarmer outre mesure. Il n'y a pour le moment aucune preuve établie de dommages à long terme causés par le Covid-19 au sperme ou au potentiel de reproduction masculin", tempère Alison Campbell, directrice de l'embryologie pour le groupe de cliniques spécialisées Care Fertility. Les auteurs observent eux-même qu'une hypothèse est que les résultats observés soient dus aux traitements reçus par certains patients, en particulier les corticostéroïdes, les antiviraux et les antirétroviraux, certaines études ayant mis en évidence un impact négatif sur la qualité du sperme. 44 des participants du groupe Covid avaient été traités avec des corticostéroïdes et 69 avec des antiviraux. Indépendamment de l'action du coronavirus, "nous savons déjà que la fièvre peut avoir un impact négatif sur la production de sperme, quelle que soit la maladie qui l'a causée", note aussi Allan Pacey, spécialiste de la fertilité masculine à l'université de Sheffield Royaume-Uni . Toute reproduction interdite
parismatch.com
https://www.parismatch.com/Actu/Sante/Covid-19-la-qualite-du-sperme-alteree-par-la-maladie-1722641
['santé']
Les infos de 18h - Coronavirus : faut-il interdire les feux d'artifice du 14 juillet ?
Alors que la variant Delta continue de progresser partout en France, la préfecture du nord a décidé d'annuler tous les feux d'artifice qui étaient prévus dans le département afin d'éviter les grands rassemblements.
La préfecture du nord a ouvert le bal en décidant d'annuler purement et simplement tous les feux d'artifice qui étaient prévus le 14 juillet dans tout le département en raison de la situation sanitaire. Les autorités ont en effet eu peur de voir des rassemblements trop important même en extérieur et le mouvement pourrait prendre de l'ampleur. Pontivy, La Roche-sur-Yon ou encore Nantes ne verront également pas de feux d'artifice cette année. Les mairies de ces villes ont décidé de prendre les devants face au variant Delta qui est devenu une vraie menace ces derniers jours. Au niveau des préfectures, celle du Nord est la seule à avoir signé un arrêté qui concerne les métropole pour le 14 juillet, mais dans les Landes, un autre arrêté est en vigueur depuis plusieurs jours, il interdit tous les rassemblements sur la voie publique. D'autres préfectures contactées disent ne pas avoir pris de décision. Emmanuel Macron parle ce lundi 12 juillet soir à 20h avec, peut-être, de nouvelles restrictions à venir. Enfin, des maires ont décidé d'innover afin d'éviter l'annulation, plusieurs feux d'artifices seront en effet tirés pour répartir les rassemblements. C'est le cas à Toulouse, où 4 spectacles sont prévus aux quatre coins de la ville. A écouter également dans votre journal Fait divers - Deux vendeurs de téléphonie mobile ont été poignardés dans un centre commercial en Seine-et-Marne par un client mécontent. L'un d'entre eux est décédé des suites de ses blessures. Politique - Anne Hidalgo était en balade à Paris Plage aujourd'hui pour l'inauguration de l'édition 2021. La maire de Paris s'est exprimé pour la première fois sur la mesure de limitation de vitesse à 30 km/h à compter du 30 août. Sport - Le Néerlandais de 34 ans Bauk Mollema a remporté la 14e étape du Tour de France à Quillan dans l'Aube. Tadej Pogacar conserve son maillot jaune. Le Français Guillaume Martin est nouveau deuxième du classement général.
rtl.fr
https://www.rtl.fr/culture/arts-spectacles/les-infos-de-18h-14-juillet-faut-il-interdire-les-feux-d-artifice-7900053620
['culture/loisir']
Covid : "Nous sommes en guerre contre un virus", déclare le chef de l’ONU
Le monde est "en guerre" contre le Covid-19, a assuré lundi Ant nio Guterres à Genève. Il appelle la communauté internationale à aller au-delà de la solidarité pour stopper le virus.
Covid : "Nous sommes en guerre contre un virus", déclare le chef de l’ONU Ant nio Guterres, secrétaire général des Nations Unies, le 29 avril 2021 , lors d'une conférence de presse à Chypre. Fabrice COFFRINI / AFP LUTTE TOUJOURS - Le monde est "en guerre" contre le Covid-19, a assuré lundi Ant nio Guterres à Genève. Il appelle la communauté internationale à aller au-delà de la solidarité pour stopper le virus. Après plus d’un an de pandémie, la métaphore martiale est toujours d’actualité. Ce lundi, c’est par la bouche du Secrétaire général des Nations Unis qu’elle est reparue. "Nous sommes en guerre contre un virus, a déclaré Ant nio Guterres à Genève pour l’ouverture de l’Assemblée mondiale de la Santé. Nous avons besoin de la logique et de l'urgence d'une économie de guerre." Un combat dont le bilan qui ne cesse de s’alourdir. Le Covid-10 est la cause d’au moins 3.465.398 décès à travers le monde depuis 2019. Un chiffre officiel sans doute sous-estimé, l’Organisation mondiale de la Santé OMS évaluant à "environ 6 à 8 millions" le nombre de morts directes et indirectes sur la même période. Sur le front économique, "quelque 500 millions d'emplois ont été détruits ; des milliers de milliards de dollars ont été soustraits des bilans d'entreprises", a comptabilisé Ant nio Gueterres, qui a ajouté : "Les plus vulnérables sont ceux qui souffrent le plus, et je crains que ce soit loin d'être terminé." Il demande notamment au G20 d’installer un groupe de travail des acteurs clefs de la vaccination, considérant que de nouvelles flambées épidémiques pourraient "ralentir la reprise économique mondiale". Des propos auxquels s’ajoutent les déclarations du directeur général de l’OMS. Tedros Adhanom Ghebreyesus a affiché pour objectif que 10 des habitants de chaque pays soient vaccinés d'ici septembre, bien que la majorité des vaccins soient captés par un "petit groupe de pays". Les campagnes de vaccination connaissent des trajectoires inégales à travers le globe. L’île de Malte estime déjà avoir atteint "l’immunité collective", avec 70 de ses 500.000 habitants qui ont pu bénéficier d’une première injection ce lundi. À l’opposé, le Japon a ouvert le même jour ses premiers vaccinodromes. À moins de deux mois des Jeux de Tokyo, seuls 2 de la population de l’archipel ont reçu deux doses. Toujours en Asie, l’Inde est devenu le troisième pays à dépasser officiellement les 300.000 morts du Covid, après les Etats-Unis et le Brésil. M.L. avec A.F.P. Please enable JavaScript to view the comments powered by Disqus.
lci.fr
https://www.lci.fr/sante/covid-pandemie-nous-sommes-en-guerre-contre-un-virus-declare-le-chef-de-l-onu-2186962.html
['santé']
Covid-19 : l'Union européenne demande une inspection dans une usine belge où est produit le vaccin d'AstraZeneca
Cette demande intervient une semaine après l'annonce de retards de livraisons de vaccins par le laboratoire.
L'UE durcit le ton. Le gendarme sanitaire belge a indiqué, jeudi 28 janvier, avoir été chargé par la Commission européenne d'inspecter une usine où est produite une partie des vaccins contre le Covid-19 du laboratoire AstraZeneca, après l'annonce par le groupe suédo-britannique de retards de livraisons dus à une "baisse de rendement" industrielle. >> Suivez toute l'actualité en direct sur le Covid-19 sur franceinfo A la demande de l'exécutif européen, l'Agence fédérale des médicaments et des produits de santé AFMPS va "organiser une inspection du flux de la production" de l'usine de Seneffe, dans le sud de la Belgique, a indiqué à l'AFP une porte-parole de l'organisation. Le site de Seneffe est administré par la société de services pour l'industrie pharmaceutique Novasep, partenaire du géant suédo-britannique AstraZeneca.
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/covid-19-l-union-europeenne-demande-une-inspection-dans-une-usine-de-production-de-vaccins-astrazeneca-en-belgique_4275217.html
['santé']
JO de Tokyo : des Jeux paralympiques à huis clos
Les Jeux paralympiques de Tokyo se dérouleront dans un huis clos quasi-total, a annoncé lundi 16 août le comité organisateur, à huit jours de la cérémonie d’ouverture. Une décision attendue en raison du record de cas de Covid-19 recensés au Japon.
Les Jeux paralympiques de Tokyo vont connaître le même sort que les JO, clôturés le 8 août. Face à la recrudescence de cas de Covid-19 au Japon, le comité organisateur a déclaré dans un communiqué commun avec le Comité international paralympique CIP , le gouvernement japonais et la ville de Tokyoque « des mesures plus strictes seront prises pour les compétitions se déroulant » dans les départements actuellement placés sous état d’urgence face à la pandémie, « incluant l’absence de spectateurs ». RELIRE. Une histoire française des Jeux paralympiques Cette mesure pour les Jeux paralympiques, qui doivent se tenir du 24 août au 5 septembre, est similaire à celle adoptée pour les JO, pour lesquels près de 98 des épreuves s’étaient tenues à huis clos. Les départements relativement éloignés de la capitale avaient pu accueillir du public. Des élèves d’écoles locales pourront cependant assister à certaines épreuves, à la demande des autorités locales ou des écoles, et ce dans le but d’évoluer vers « une société plus inclusive », précise le communiqué. 20 000 cas de Covid Le Japon connaît depuis fin juin sa cinquième et pire vague du coronavirus à ce jour, avec des records d’infections régulièrement enregistrés à Tokyo et au niveau national, sous l’effet notamment du variant Delta, plus contagieux. La campagne de vaccination, qui a débuté très tardivement dans le pays, a accéléré ces dernières semaines, mais 37 seulement de la population japonaise est totalement vaccinée à ce jour, le taux le plus bas parmi les pays industrialisés du G7. Face à l’aggravation de la situation sanitaire avant les JO, le gouvernement japonais avait remis en place mi-juillet un dispositif d’état d’urgence sur une partie du pays dont sa capitale, pour la quatrième fois depuis le début de la pandémie. Mais le dispositif, qui devrait être prolongé mardi 17 août jusqu’à mi-septembre et étendu géographiquement, selon les médias locaux, paraît de moins en moins efficace. En effet, les cas quotidiens de Covid-19 ne cessent d’augmenter et ont dépassé pour la première fois la barre des 20 000 au niveau national vendredi 13 et samedi 14 août. À Tokyo, ils ont même atteint un nombre record vendredi, où ils ont quadruplé en trois semaines Tests quotidiens et restrictions de mouvement Le comité d’organisation des Jeux assure cependant que cette vague d’infections, qui a commencé plusieurs semaines avant les JO, n’est pas liée à l’événement. Les quelque 4 400 sportifs attendus à Tokyo devront se soumettre, comme ceux ayant participé aux JO, à des mesures draconiennes, avec des tests quotidiens au Covid-19 et des restrictions de mouvement.
la-croix.com
https://www.la-croix.com/Jeux-paralympiques-tiendront-huis-clos-cause-situation-sanitaire-organisateurs-2021-08-16-1301170956
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Comment fonctionne l'arrêt de travail spécial coronavirus mis en place ce dimanche
Les personnes présentant des symptômes ou déclarées cas contact pourront désormais bénéficier des indemnités journalières et du complément employeur sans jour de carence.
Publié le 10/01/2021 à 19:25 Il faisait partie des mesures annoncées par le Premier ministre Jean Castex jeudi dernier. À partir de ce dimanche 10 janvier, les personnes présentant des symptômes du coronavirus ou désignées cas contact d'un malade pourront bénéficier d'un arrêt de travail immédiat, indemnisé sans jour de carence. Objectif affiché par le gouvernement : inciter au maximum les individus symptomatiques à rester isolés chez eux et ainsi "gagner en efficacité". Pour profiter de ce dispositif mis en place jusqu'au 31 mars, les salariés concernés doivent se rendre sur la plateforme declare.ameli.fr, ou declare.msa.fr pour les salariés agricoles, pour se déclarer eux-même. Après avoir téléchargé un justificatif à envoyer aux employeurs, ils recevront automatiquement un arrêt de travail de sept jours et pourront bénéficier des indemnités journalières et compléments employeurs sans jour de carence. Cependant, la mesure n'est éligible qu'aux personnes qui "ne sont pas en mesure de continuer à travailler depuis leur domicile". Une fois cet arrêt de travail établi, les salariés devront réaliser un test PCR ou antigénique dans les deux jours suivant la déclaration. Des contrôles réguliers par l'Assurance maladie Autre objectif affiché par le dispositif : désengorger les cabinets médicaux. "Les médecins ne devront plus établir d'arrêts de travail pour ces patients, au risque que ces derniers ne se voient appliquer un délai de carence", a précisé l'Assurance maladie. Elle a également déclaré qu'elle "assurera des contrôles réguliers pour éviter toute utilisation abusive de ce nouveau téléservice". Les personnes arrêtées sont susceptibles de recevoir deux à trois appels ou encore, à partir du 20 février, la visite d'un infirmier.
rtl.fr
https://www.rtl.fr/actu/bien-etre/comment-fonctionne-l-arret-de-travail-special-coronavirus-mis-en-place-ce-dimanche-7800953434
['style']
Pour Axel Kahn, l'isolement des malades du Covid "est une obligation"
Le généticien et président de la Ligue contre le cancer insiste sur la nécessité d'isoler les personnes malades du Covid-19 ou les cas contacts, notamment pour protéger les individus fragiles. Et plaide pour des mesures d'accompagnement, comme des compensations financières.
Généticien reconnu, président de la Ligue contre le cancer depuis 2019, Axel Kahn a récemment soutenu l’appel de France Assos Santé, un collectif regroupant 85 associations d’usagers de la santé, et intitulé «Tous ensemble, évitons un nouveau déconfinement». Dans cette tribune publiée lundi dans le Parisien, le collectif demande notamment une meilleure politique d’isolement des malades, qui passerait par des contraintes plus fortes et des mesures d’accompagnement soutenues. Emmanuel Macron a déclaré mardi soir vouloir «s’assurer» de l’isolement des personnes contaminées, «y compris de manière plus contraignante». Pourquoi y êtes-vous favorable ? D’un point de vue sanitaire, c’est une obligation. Si l’on teste et si l’on trace, il faut que les personnes infectées soient isolées, sinon, l’ensemble de la procédure ne sert à rien. C’est l’efficience même de cette stratégie. Et il doit y avoir une forme de contrainte. Sans pour autant donner l’impression de mettre en prison. La mesure ne doit pas être vexatoire. Le président a d’ailleurs indiqué qu’il devait y avoir un débat. Quelles sont les conditions de réussite d’une telle mesure ? Il faut mettre à disposition des personnes infectées des lieux de vie agréables. Et surtout demander des compensations financières au fait de rester chez soi. Il faut également solliciter les collectivités territoriales. Cela demande des moyens supplémentaires. Mais dans la folie de cette épidémie, le gouvernement a dépensé sans compter : par rapport à d’autres mesures, celle-ci n’est pas épouvantable. Si ces conditions sont réunies, il est impératif d’isoler ces personnes. Cela peut durer cinq jours, suivis de tests antigéniques : si les résultats sont négatifs, la personne pourra sortir de son isolement. On peut régler ce problème en une ou deux semaines et je pense que ce sera accepté comme une mesure d’urgence. Pour cela, il faut commencer dès maintenant à créer les conditions d’acceptation de la mesure. A-t-on jusqu’à présent raté cette partie de la trilogie annoncée au printemps, «tester, tracer, isoler» ? Nous n’avons pas suffisamment fait attention à cet aspect, l’isolement. Il y a eu beaucoup d’approximations de la part du gouvernement. Le ministre de la Santé a par exemple annoncé que les tests PCR seraient gratuits. Pour quels résultats ? Des queues interminables devant les centres de tests, et des résultats dix jours après. C’est dérisoire et inefficace. On s’est d’ailleurs ravisés, se rendant compte que cela ne servait pas à grand-chose. Nous sommes ensuite passés au dépistage ciblé : les personnes âgées, les soignants On conseillait dans le même temps aux personnes infectées de s’isoler. Mais cela restait un conseil. Et l’on n’aidait nullement à cet isolement : pas de compensations journalières, pas de lieux d’accueil La stratégie s’est arrêtée à ce qu’elle énonçait : isoler. A lire aussi Tester, tracer, isoler : leçons à tirer pour re déconfiner Des mesures plus contraignantes seraient-elles acceptées par la population ? Tant qu’il n’y a pas d’immunité collective, il faut isoler. C’est ce que l’on demande avec France Assos Santé. Il faut comprendre que toutes les personnes fragiles sont des victimes collatérales du Covid-19. On ne peut pas aller de gaieté de cœur vers un troisième confinement. L’isolement est donc nécessaire et il doit passer vers des injonctions réelles, ainsi que des amendes. Cela semble légitime compte tenu du risque qu’un non-respect de l’isolement entraîne chez les personnes fragiles. Quelqu’un qui mettrait en danger une autre personne, parce qu’il est malade, doit être sanctionné. Il ne faut pas voir cela comme une mesure discriminatoire ou répressive. Ce serait d’ailleurs d’une grande maladresse de la part du gouvernement. Les personnes infectées doivent coopérer, et pour cela, il faut les aider.
liberation.fr
http://q.liberation.fr/france/2020/11/25/pour-axel-kahn-l-isolement-des-malades-du-covid-est-une-obligation_1806663
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Test obligatoire pour les Français quittant le Royaume Uni : "les délais vont être courts" avant Noël, s'inquiète l'Union des Français de l’étranger
Seuls les résidants dont le test de dépistage du Covid-19 est négatif pourront rentrer en France. "Si on veut avoir des résultats dans la journée, on peut devoir payer jusqu'à 400 euros", indique Carole Rogers.
Test obligatoire pour les Français quittant le Royaume Uni : "les délais vont être courts" avant Noël, s'inquiète l'Union des Français de l’étranger Seuls les résidants dont le test de dépistage du Covid-19 est négatif pourront rentrer en France. "Si on veut avoir des résultats dans la journée, on peut devoir payer jusqu'à 400 euros", indique Carole Rogers. Le Premier ministre Jean Castex annonce mardi 22 décembre une "reprise limitée des flux de personnes du Royaume-Uni vers la France sous condition sanitaire de tests négatifs, sensibles au variant" du Covid-19."Les délais vont être courts", avant Noël pour les Français souhaitant quitter le sol britannique, s'inquiète sur franceinfo Carole Rogers, présidente de l’Union des Français de l’étranger au Royaume-Uni. franceinfo : Quelle est votre réaction aux annonces du gouvernement ? Carole Rogers : Depuis la décision d'arrêter les contacts avec les personnes venant du Royaume-Uni, il était clair que le test PCR allait être probablement obligatoire pour les Français. Mais les délais vont être courts avant le 24 décembre. Cela sera-t-il faisable pour la plupart des 300 000 Français qui vivent au Royaume-Uni, en vue d’assurer leur retour auprès de leurs familles en France ? Les vacances scolaires ont commencé vendredi, donc certains ont déjà pu partir. Mais il est clair que ça ne va pas être très facile à faire. En Angleterre, les tests doivent être faits par des structures privées. Si on veut avoir des résultats dans la journée, on peut devoir payer jusqu'à 400 euros. Normalement, c'est plus dans les 150 euros avec 48 heures de délai. À défaut, un test antigénique de moins de 72 heures pour pouvoir repasser la frontière sera obligatoire à partir de minuit ce mardi soir. Que vous disent les familles ? Il y a des familles qui doivent rester en Angleterre. Ils n'ont pas trouvé les moyens de rentrer en avion et en Eurostar. Les gens sont résignés, ils savent bien que c’est compliqué. Il y a de la colère parfois, car les mesures sont arrivées juste avant Noël.
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/monde/royaume-uni/test-obligatoire-pour-les-francais-quittant-le-royaume-uni-les-delais-vont-etre-courts-avant-noel-s-inquiete-l-union-des-francais-de-letranger_4229817.html
['international']
Vos toilettes sont potentiellement une source de contamination au Covid-19
Comme la transmission par voie fécale du SARS-CoV-2 est possible, bien que minoritaire, des scientifiques chinois se sont intéressés aux gouttelettes d’eau projetées par le tourbillon qui se...
Comme la transmission par voie fécale du SARS-CoV-2 est possible, bien que minoritaire, des scientifiques chinois se sont intéressés aux gouttelettes d’eau projetées par le tourbillon qui se déchaîne dans la cuvette des toilettes lorsqu’on tire la chasse d’eau. Cette étude, qui peut prêter à sourire, est parue dans Physics of Fluids. En se basant sur la dynamique des fluides, les scientifiques ont étudié si les turbulences dans la cuvette pouvaient produire des aérosols potentiellement contaminées et contaminantes et sur quelle distance. Leur modèle informatique simule deux types de chasse d’eau et suit la trajectoire des aérosols produits. Résultat, 40 à 60 des aérosols produits terminent leur course sur la lunette des toilettes. Un résultat préoccupant surtout dans les toilettes publiques qui sont utilisées par beaucoup du monde. Pour réduire les risques de contamination, les scientifiques conseillent de nettoyer la lunette avant utilisation, de tirer la chasse d’eau une fois le couvercle rabattu, et de se laver les mains avec soin.
futura-sciences.com
https://www.futura-sciences.com/sante/videos/vos-toilettes-sont-potentiellement-source-contamination-covid-19-6761/
['santé']
Pass sanitaire : les règles pourraient bientôt être assouplies
Alors que l’épidémie de Covid-19 enregistre un recul en France, le gouverneme...
La situation sanitaire s'améliore, et les restrictions pourraient bientôt être allégées. C'est en tout cas ce qu'a indiqué dimanche le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, sur le plateau de BFM TV. Un Conseil de défense se tiendra « probablement mercredi prochain » pour décider de leur possible adaptation, en fonction de l'évolution locale de l'épidémie dans chaque territoire, a-t-il précisé. Car le taux d'incidence est "très faible" dans une trentaine de départements, avec moins de 50 cas pour 100.000 habitants, a justifié Gabriel Attal. « Est-ce que dans un certain nombre de territoires on peut adapter les choses ? », s'est-il interrogé. "Il y a une réflexion sur la manière dont on peut adapter les règles, soit le pass sanitaire, peut-être d'autres, à la situation locale et à l'évolution de la situation locale", a ajouté le porte-parole du gouvernement. Pour autant, "il faut évidemment rester vigilant et se protéger" et la question est de savoir "comment est-ce qu'on garde les outils et comment on les adapte", a-t-il poursuivi. Lire aussi 5 mnPass sanitaire et obligation vaccinale : les employeurs dans le pétrin "Sur la bonne voie" Emmanuel Macron avait déjà évoqué jeudi dernier une réflexion sur un allègement des restrictions, tout en se montrant prudent. "Dès que les conditions sanitaires le permettront et, à mon avis, quand je vois les chiffres, ça ne va pas venir si tard", on pourra se "permettre, sur les territoires où le virus circule moins vite, de lever certaines contraintes et de revivre normalement", a promis le chef de l'Etat. Le ministre de la Santé, Olivier Véran, a également souligné samedi dans une interview au Parisien que "nous sommes clairement sur la bonne voie", même s'il est "trop tôt pour relâcher les mesures". "Si la situation continuait de s'améliorer, nous pourrions alléger progressivement les restrictions, là où le virus circule le moins d'abord, puis partout sur le territoire", espère-t-il. "Cet allègement pourrait inclure le pass sanitaire", précise le ministre de la Santé. Lire aussi 2 mnPass sanitaire : assouplissement en vue pour les grands centres commerciaux Le nombre de malades atteints du Covid-19 et hospitalisés continuait à reculer samedi, tout comme le taux de positivité, alors que le seuil des 50 millions de primo-vaccinés a été franchi vendredi. Avec AFP
latribune.fr
https://www.latribune.fr/economie/france/pass-sanitaire-les-regles-pourraient-bientot-etre-assouplies-892661.html
['économie/finance']
"Je vais pouvoir aller voir chaque match des Diables à l’Euro parce que j’ai fait le Covid"
Contaminé il y a 7 mois, Pieter-Paul ne devra pas faire de quarantaine au Danemark.
Contaminé il y a 7 mois, Pieter-Paul ne devra pas faire de quarantaine au Danemark. Parmi les supporters des Diables rouges, il y a ceux qui ne rateraient un match pour rien au monde. Pieter-Paul, alias Piet ou Pépé, est l’un de ceux-là. Celui qui a goûté pour la première fois à l’ambiance d’un match des Diables dans les travées d’un stade à l’âge de 16 ans n’a quasiment raté plus aucun match depuis : Italie, France, Argentine, Brésil, Pays-Bas et bien d’autres nations du foot n’ont plus de secrets pour lui. ...
dhnet.be
https://www.dhnet.be/actu/belgique/football-euro-2020-si-je-n-avais-pas-fait-le-covid-il-y-a-sept-mois-j-aurais-sans-doute-rate-le-match-contre-le-danemark-60b50d827b50a61dfe613d16
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Covid-19 : les ingénieurs de l’aéronautique, entre désespoir et colère
En Occitanie, les consultants payent au prix fort les conséquences économiques de la crise sanitaire.
Le site d’Akka Technologies, à Blagnac Haute-Garonne , le 6 novembre. DENISE ROSSANO / MAXPPP « Je vais être honnête, ne rien vous cacher : je suis sous traitement médical », lâche après quelques instants d’hésitation d’une voix chevrotante Stéphane prénom modifié à sa demande . Ce salarié d’Akka Technologies à Blagnac, en banlieue toulousaine, se défend d’être en dépression bien que le moral soit au plus bas. Au mois d’octobre, au détour d’une conversation informelle, son manageur l’encourage à partir de l’entreprise après plus de dix ans de bons et loyaux services. « On m’a fait comprendre, à limite de la boutade, qu’une rupture conventionnelle pouvait être envisagée, raconte cet employé d’un service support. J’étais choqué mais je n’ai pas montré mon étonnement. Une fois les talons tournés, ça m’a fait mal. Il m’a fallu trois à quatre jours pour digérer la nouvelle. » Article réservé à nos abonnés Lire aussi En Occitanie, les sous-traitants de la filière aéronautique retiennent leur souffle Néanmoins, ce cadre ne donne pas suite à cette proposition et garde le silence. Mais le cœur n’y est plus. Alors que, durant le premier confinement, il exécute les tâches sans relâche pour « être efficace » et « sauver la boîte », la motivation en ce mois de novembre fait défaut. « Je fais tourner la boutique mais je n’ai plus d’objectif », souffle-t-il, désabusé. Pour aggraver son mal-être, ce salarié ne disposera plus et ce dès lundi prochain d’un bureau au sein de la société. A sa disposition un casier, dans lequel le salarié dépose ses effets personnels le matin, et un ordinateur portable. « Redonner de l’espoir » Comme Stéphane, ils sont des centaines à être sur la sellette. Car, pour amortir le choc de la crise économique, la direction de ce sous-traitant ne voile pas ses intentions. La société d’ingénierie, qui fait face à baisse d’activité de 38 sur l’année 2020, envisage de tailler dans les effectifs de sa branche aéronautique « si la reprise ne se matérialise pas », indique la société sur son site Internet. Ses bureaux de Blagnac, où sont employées quelque 2 200 personnes, très dépendants d’Airbus et des équipementiers de rang 1, pourraient se séparer de 1 150 postes. Et, depuis le 5 novembre, des réunions de consultation autour de l’activité partielle de longue durée APLD sont l’épicentre des discussions. La CGT craint qu’un plan de sauvegarde de l’emploi PSE se dessine en bout de piste. « Il faut utiliser les moyens existants, comme les départs volontaires à la retraite, pour redonner de l’espoir aux salariés, qui sont découragés », martèle Franck Laborderie, son secrétaire général. Il vous reste 69 de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
lemonde.fr
https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/12/08/covid-19-les-ingenieurs-de-l-aeronautique-entre-desespoir-et-colere_6062585_3234.html
['économie/finance']
Eurovision 2021: 4 délégations privées de cérémonie d'ouverture après des cas de Covid-19
L'Eurovision, dont la finale se déroule samedi prochain, vient d'ouvrir dimanche, avec un protocole sanitaire ultra-strict. Plusieurs délégations comptent un cas positif au Covid-19.
L'Eurovision, dont la finale se déroule samedi prochain, vient d'ouvrir dimanche, avec un protocole sanitaire ultra-strict. Plusieurs délégations comptent un cas positif au Covid-19. Le Covid-19 s'invite à l'Eurovision. Quatre délégations ont dû être écartées de la cérémonie d'ouverture du concours organisée dimanche à Rotterdam Pays-Bas . Un membre de la délégation islandaise a été testé positif dimanche, au lendemain de la découverte d'un premier cas au sein de la délégation polonaise. Les équipes de Roumanie et de Malte, qui logeaient dans le même hôtel, sont concernées aussi par les restrictions. "Un membre de la délégation islandaise a été testé positif au Covid-19 aujourd'hui", a écrit sur Twitter Dady Freyr, le candidat islandais qui devait déjà représenter son pays l'année dernière. "Gagnamagnid vient de se faire tester à nouveau et nous sommes en route vers l'hôtel pour y attendre les résultats. On se sent en pleine forme et on croise les doigts pour pouvoir chanter jeudi lors de la deuxième demi-finale, la première se tient ce mardi, avant la finale de samedi, NDLR ." "Une responsabilité" Alors que la vaccination permet aux pays européens de lever petit à petit leurs mesures sanitaires, les Pays-Bas ont officiellement autorisé la participation du public à l'événement fin avril. "Accueillir l'Eurovision en cette période particulière n'est pas une responsabilité que nous prenons à la légère", a assuré le directeur exécutif du concours Martin Oesterdahl. Les candidates roumaine et maltaise, Roxen et Destiny, ont chacune fait part de leur déception sur les réseaux sociaux d'avoir raté le "tapis turquoise" de l'Eurovision, mais disent comprendre que la sécurité sanitaire prime. Roxen a pris la pose pour une séance photo dans la baignoire de son hôtel et écrit ce message sur Instagram: "J'ai peut-être raté mon moment sur le tapis turquoise mais j'ai fait un shooting dans la salle de bain. Je suis un peu triste, mais la sécurité d'abord. Je sais que c'est un moment difficile pour toutes les délégations concernées mais j'espère vraiment que tout le monde pourra participer aux demi-finales." Destiny, manifestement un peu amère a, elle, publié un selfie de son visage couvert de traces de larmes, et ce mot: "C'est mon look de tapis turquoise pour la cérémonie d'ouverture de l'Eurovision." Le concours, dont la finale se déroulera le samedi 22 mai, se déroule en effet dans un protocole sanitaire très strict. Les journalistes sont en nombre très réduit, tout comme les "eurofans" et les délégations. Le public pouvant assister aux concerts - neuf soirées, si l'on compte les répétitions et les demi-finales - est limité à 3500 personnes dans l'arène Ahoy, qui peut en accueillir plus de 17.000 habituellement. Un test toutes les 48 heures Si la plupart des candidats, issus de 39 pays, feront le déplacement jusqu'à Rotterdam, d'autres - comme l'Autriche - participeront via des vidéos pré-enregistrées. Les délégations nationales sur place sont soumises à des règles rigoureuses incluant la stricte séparation avec le public et l'obligation de passer un test toutes les 48 heures. Malgré cela, fans comme artistes sont heureux de se retrouver pour l'un des premiers grands événements culturels en public retransmis à la télévision depuis le début de la crise sanitaire.
bfmtv.com
https://www.bfmtv.com/people/musique/eurovision-2021-4-delegations-privees-de-ceremonie-d-ouverture-apres-des-cas-de-covid-19_AD-202105170188.html
['culture/loisir', 'people']
Covid-19 : en France, 7 des 10 communes où le virus circule le plus se trouvent dans la métropole lilloise
Santé Publique France met désormais à disposition le taux d’incidence par commune. Sur la semaine du 12 au 18 octobre, 7 des 10 villes où le virus circule le plus se trouvent dans la métropole lilloise.
Covid-19 : en France, 7 des 10 communes où le virus circule le plus se trouvent dans la métropole lilloise Santé Publique France met désormais à disposition le taux d’incidence par commune. Sur la semaine du 12 au 18 octobre, 7 des 10 villes où le virus circule le plus se trouvent dans la métropole lilloise. En France, 7 des 10 communes où le virus circule le plus se trouvent dans la métropole lilloise. En France, 7 des 10 communes où le virus circule le plus se trouvent dans la métropole lilloise. Richard BRUNEL - MaxPPP Les 20 villes au plus fort taux d'incidence. France Info Roubaix, Wattrelos et Tourcoing en tête Depuis la première vague de la Covid-19, Santé Publique France met à disposition le taux d’incidence, c’est-à-dire le nombre de cas positifs sur une semaine pour 100 000 habitants, à l’échelle des départements. Ces données sont désormais déclinées à l’échelle des communes, de quoi suivre plus précisément l’évolution de l’épidémie.Néanmoins, il faut analyser ces données avec précaution puisque les petites communes, peu peuplées, sont plus facilement sujettes à de fortes variations, le taux d’incidence étant ramené à 100 000 habitants.Ainsi, en isolant les petites communes, les données sont plus précises. France Info a listé les communes de plus de 10 000 habitants les plus touchées. Parmi les 10 premières, 7 d’entre elles se situent dans la métropole lilloise où le taux d’incidence global s’élève à 735 pour 100 000 habitants. Le taux d’incidence le plus important est relevé, sur la semaine du 12 au 18 octobre, dans la banlieue de Saint-Etienne, avec 1400. Les villes de Roubaix et de Wattrelos enregistrent des taux supérieurs à 1000, avec plus d’une personne positive à la Covid sur 100 habitants. L’hôpital de Roubaix, débordé, a d’ailleurs dû mettre en place le transfert de certains patients hospitalisés vers d’autres établissements des Hauts-de-France, une première depuis la reprise de l’épidémie L’Union Régionale des Professionnels de Santé demande des renforts face à la situation urgente. La ville de Tourcoing n’est pas épargnée avec un taux d’incidence qui frôle les 1000. 4 autres communes de la MEL dans le top 10 Les villes de Roncq, Comines, Lys-lez-Lannoy et Hem font également partie des communes où le taux d’incidence enregistré est le plus élevé de France. Le Premier ministre Jean Castex a annoncé la généralisation du couvre-feu mis en place dans la métropole lilloise depuis une semaine à tout le département du Nord. Les déplacements non-essentiels sont interdits de 21H à 6H pour six semaines minimum, à partir de vendredi 23 octobre, minuit. L’Agence Régionale de Santé a décrété le plan blanc dans tous les établissements publics et privés de la métropole lilloise, afin de permettre une déprogrammation massive des opérations non-urgentes et une coopération accrue entre les hôpitaux pour prendre en charge les malades de la Covid-19.
francetvinfo.fr
https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/nord-0/lille-metropole/covid-19-france-7-10-communes-virus-circule-plus-se-trouvent-metropole-lilloise-1887602.html
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Alain Therrien, atteint de la COVID-19: aucun autre cas dépisté au Bloc québécois
OTTAWA — Les députés et employés du Bloc québécois qui ont été possiblement exposés à la COVID-19 par l'entremise du leader parlementaire Alain Therrien ont tous obtenu des résultats négatifs à leur test de dépistage. Le parti en a fait l'annonce jeudi soir, en précisant qu'ils demeureront néanmoins en isolement préventif. Alain Therrien demeure également... Lire la suite »
OTTAWA — Les députés et employés du Bloc québécois qui ont été possiblement exposés à la COVID-19 par l’entremise du leader parlementaire Alain Therrien ont tous obtenu des résultats négatifs à leur test de dépistage. Le parti en a fait l’annonce jeudi soir, en précisant qu’ils demeureront néanmoins en isolement préventif. Alain Therrien demeure également en isolement à sa résidence dans la circonscription de La Prairie. Il se trouvait à Ottawa lorsqu’il avait commencé à éprouver des symptômes, mercredi dernier. Deux employés de son équipe parlementaire et trois autres membres du caucus l’avaient côtoyé dans les jours précédents. Les élus concernés sont la députée de Repentigny, Monique Pauzé; le député de Rivière-du-Nord, Rhéal Fortin; et la députée de Saint-Jean, Christine Normandin. Il ne s’agit pas de la première infection à être rapportée au sein du Bloc québécois. Le chef Yves-François Blanchet lui-même et sa conjointe avaient contracté le virus en septembre. Une quarantaine de députés et membres du personnel s’étaient aussi placés en isolement après qu’un employé présent à leur réunion de caucus, le 8 septembre dernier, à Saint-Hyacinthe, eut été déclaré positif à la COVID-19.
lactualite.com
https://lactualite.com/actualites/alain-therrien-atteint-de-la-covid-19-aucun-autre-cas-depiste-au-bloc-quebecois/
['santé']
Un ancien soldat en colère tue deux personnes à Bangkok
Un ex-militaire thaïlandais a ouvert le feu jeudi sur un hôpital de campagne anti-Covid de la banlieue de Bangkok, tuant un patient de 54 ans après avoir abattu peu avant un employé d’un 7-Eleven.
Un ex-militaire thaïlandais a ouvert le feu jeudi sur un hôpital de campagne anti-Covid de la banlieue de Bangkok, tuant un patient de 54 ans après avoir abattu peu avant un employé d’un 7-Eleven. Un ex-soldat de l’armée thaïlandaise s’est rendu à la police jeudi, dans la province de Ranong, quelques heures après avoir tué deux personnes qui lui étaient inconnues dans deux endroits différents dans Bangkok et sa banlieue. Le suspect, Kawin Saengnilsakul, âgé de 23 ans, aurait d’abord tué un employé d’une supérette 7-Eleven sur Lad Phrao 25, peu avant trois heures du matin. Selon le Bangkok Post, le jeune homme aurait eu une altercation avec l’employé de 32 ans, Rathawit Santikuptapong, ce dernier lui ayant demandé de payer pour une bouteille de bière cassée. Peu après l’incident, l’ex-militaire serait revenu armé pour faire feu, tuant l’homme de trois balles dans le dos. L’homme aurait ensuite enfilé une tenue militaire de combat pour se rendre dans la province voisine de Pathum Thani au Princess Mother National Institute, un centre de réhabilitation pour toxicomanes transformé récemment en hôpital de campagne pour accueillir les personnes testées positif au Sars-Cov-2. Là, il a tiré sur le bâtiment, tuant de plusieurs balles un patient, Suksant Saowapan, âgé de 54 ans, qui se rendait apparemment aux toilettes. Selon la police, le forcené pensait à tort que les patients de l'hôpital étaient des toxicomanes. Le Bangkok Post rapporte que selon la déposition du père du tueur, ce dernier était rongé par des abus subis durant son temps passé dans l’armée, abus qui lui auraient été infligés par son formateur par le moyen de drogues. Ce qui expliquerait sa détestation pour les toxicomanes. Des images de caméras de sécurité qui ont circulé en ligne montrent un homme entrant dans un hôpital portant tenue de combat et béret rouge et brandissant une arme à feu. Le suspect a été arrêté à Ranong chez un proche qu’il aurait pris en otage avant de se rendre, selon le journal The Nation. Cette affaire rappelle la tuerie de Nakhon Ratchasima en février de l'année dernière, lorsqu’un soldat a tué 29 personnes en commençant par son supérieur. Un drame qui avait attiré l'attention sur le traitement réservé aux militaires subalternes en Thaïlande.
lepetitjournal.com
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Restrictions anti-Covid : en France, rien ne bougera avant Noël
Selon le gouvernement, si certains pays voisins prennent des mesures drastiques avant les fêtes de Noël, c'est parce qu'ils sont en retard sur nous.
L’exécutif ne bougera pas avant Noël. Voire début 2021. Alors que certains de nos voisins, face à la nouvelle accélération de l’épidémie de Covid-19 en Europe, ont annoncé des tours de vis supplémentaires, le gouvernement n’a pas l’intention d’aller au-delà des mesures déjà en place : couvre-feu à 20 heures sauf le soir du réveillon de Noël , maintien des lieux culturels fermés tout comme des bars et des restaurants «Ces mesures ont considérablement freiné la circulation du virus et nous permettent aujourd’hui d’aborder la période des fêtes dans une situation sanitaire moins dégradée que celle de la plupart de nos voisins européens», s’est félicité lundi Gabriel Attal, à l’issue d’un Conseil des ministres qui s’est déroulé confinements du président de la République et du Premier ministre obligent en visioconférence. Le porte-parole du gouvernement a donné des nouvelles de la santé du chef de l’Etat, déclaré positif au Covid-19 jeudi dernier : selon son médecin, Emmanuel Macron, «à l’isolement» depuis la résidence présidentielle de la Lanterne à Versailles, «présente encore des symptômes» mais son état est «stable». À lire aussiVaccin anti-Covid : à vos masques, prêts, piquez «Le couvre-feu peut suffire» L’exécutif tient donc le cap de son déconfinement annoncé le 10 décembre par Jean Castex. «A ce stade», a expliqué Attal, il n’y a «pas de mesures envisagées» autres que ce qui est déjà en place. Mais une partie du gouvernement se réunira en début de semaine prochaine autour d’Emmanuel Macron «pour faire un point sur la circulation du virus», a simplement noté le porte-parole du gouvernement. Dans l’entourage du ministre de la Santé, Olivier Véran, on regarde de très près l’évolution du «plateau» des contaminations observé depuis quelques semaines. «Le couvre-feu peut suffire à stabiliser ou à casser la courbe», espère-t-on. Certes, admet-on, le virus circule plus rapidement ces derniers jours mais, fait-on également remarquer, le «taux de positivité reste stable». «Avec le déconfinement et à l’approche des fêtes, les Français sont sortis et ont été beaucoup plus nombreux que d’habitude à se faire plus tester», dit-on. D’où peut-être une raison dans la hausse des contaminations déclarées ces derniers jours. À chaque fois que la France confine, on nous dit qu’on est liberticides. À chaque fois qu’un pays fait un peu plus que nous, on nous dit qu’on est laxistes. — Jean-Baptiste Djebbari @Djebbari_JB December 21, 2020 «La France a bien anticipé son second confinement. Ça embête peut-être certains de le reconnaître mais c’est une réalité, poursuit-on dans l’entourage de Véran. Les Anglais ferment avant Noël mais ils n’avaient pas fermé en octobre !» Ils avaient même rouvert leurs pubs début décembre et autorisés le public à revenir en petit nombre dans les stades. «Nous avons pris nos responsabilités au bon moment», a insisté Attal lundi midi. Les durcissements constatés chez nos voisins ? «Des mesures prises en catastrophe et qui convergent vers des mesures que nous avons nous-mêmes prises en anticipation depuis plusieurs semaines ou plusieurs mois, a-t-il ajouté. Des mesures parois perçues comme très dures voire trop dures.» Son collègue des Transports, Jean-Baptiste Djebbari, a résumé la difficulté de l’exécutif dans cette crise sanitaire : «A chaque fois que la France confine, on nous dit qu’on est liberticides. A chaque fois qu’un pays fait un peu plus que nous, on nous dit qu’on est laxistes.» Reste que relancé à deux reprises sur la question, Attal n’a pas confirmé que les lieux culturels rouvriraient bien le 7 janvier et les restaurants le 20 janvier.
liberation.fr
https://www.liberation.fr/politiques/2020/12/21/covid-en-france-rien-ne-bouge-avant-noel_1809310
['politique']
Euro 2021 : Diego Llorente deuxième joueur espagnol positif au Covid-19
Le défenseur Diego Llorente est le deuxième joueur de la sélection espagnol testé positif au Covid-19, à cinq jours de l'entrée en lice de la Roja à l'Euro.
Le défenseur Diego Llorente est le deuxième joueur de la sélection espagnol testé positif au Covid-19, à cinq jours de l'entrée en lice de la Roja à l'Euro. Deux jours après le test positif du capitaine de la sélection espagnole, Sergio Busquets, un deuxième joueur de la Roja est contaminé par le Covid 19, a annoncé mardi 8 juin, dans la soirée, la Fédération espagnole RFEF . "La RFEF a le regret d'annoncer que le défenseur central Diego Llorente est positif à l'issue des derniers tests PCR réalisés ce mardi matin au centre d'entraînement de la sélection nationale à Las Rozas", près de Madrid, précise la fédération dans un communiqué. COMUNICADO OFICIAL Diego Llorente La RFEF lamenta comunicar que el futbolista internacional Diego Llorente ha resultado positivo en los ltimos test PCR realizados esta ma ana en la concentraci n de la Selecci n en Las Rozas. Más informaci n: https://t.co/PnD4OaOazC pic.twitter.com/QmMlj5U6sW — Selecci n Espa ola de F tbol @SeFutbol June 8, 2021 La Roja doit disputer son premier match de l'Euro 11 juin - 11 juillet lundi 14 juin, à Séville contre la Suède, qui a également annoncé deux cas positifs au Covid-19 parmi ses joueurs mardi, dont la pépite Dejan Kulusevski. Comme Busquets, la RFEF a précisé que Diego Llorente "abandonnera cette nuit de mardi à mercredi la sélection nationale dans un véhicule médicalisé, dans le respect des protocoles sanitaires". Après le cas positif de Busquets, la première vague de tests, réalisée lundi, avait été un petit bol d'air pour la Roja, puisque tous les membres de la sélection ont été testés négatif, d'après un communiqué de la RFEF. Des réservistes appelés en renfort Mais ce nouveau cas positif porte un gros coup sur la tête des hommes de Luis Enrique, quelques heures après que la sélection espagnole composée d'espoirs de moins de 21 ans a battu la Lituanie 4-0 en amical à Leganés, près de Madrid, mardi soir... une rencontre qui devait initialement être disputée par l'équipe d'Espagne A, à l'isolement après le cas positif de Busquets. Lundi et mardi, six réservistes ont été appelés par Luis Enrique pour qu'ils s'entraînent en parallèle de la sélection afin de pallier d'éventuels nouveaux cas positifs : il s'agit du gardien de Chelsea Kepa Arrizabalaga, du champion du monde 2010 Raul Albiol Villarreal , de l'attaquant de Leeds Rodrigo Moreno et des milieux Pablo Fornals West Ham , Carlos Soler Valence et Brais Méndez Celta Vigo . Ces six joueurs placés dans une "bulle parallèle" continueront à s'entraîner mercredi sous les ordres du sélectionneur au camp de base espagnol à Las Rozas banlieue nord-ouest de Madrid , a précisé la RFEF dans son communiqué. Le ministre espagnol des Sports a déclaré que les joueurs allaient être vaccinés avant l'Euro.
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/euro/euro-2021-diego-llorente-deuxieme-joueur-espagnol-positif-au-covid-19_4656695.html
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31,8 millions de travailleurs touchés par la crise du Covid-19
Selon un rapport du GSO, 31,8 millions travailleurs ont été impactés directement par les conséquences du coronavirus sur l'année 2020, soit 58 de la population active occupée.
Selon un rapport du General Statistics Office publié ce mardi 6 octobre, 31,8 millions de travailleurs âgés de plus de 15 ans ont été impactés directement par les conséquences du coronavirus depuis le début de l'année 2020. Mardi 6 octobre, suite à une conférence de presse organisée à Hanoï, le General Statistics Office of Vietnam GSO a publié un rapport détaillant l'évolution du marché de l'emploi dans le pays entre janvier et septembre 2020. Selon ce rapport, 31,8 millions de travailleurs âgés de plus de 15 ans ont subi les conséquences du Covid-19 sur les 9 premiers mois de l'année 2020, ce qui représente 58 de la population active ayant un emploi. Parmi ces 31,8 millions de travailleurs impactés, 69 ont été contraints d'accepter une réduction de salaire, 40 ont vu leur volume horaire diminuer et 14 ont été licenciés ou envoyés en congés non payés. Les services et l'industrie, premiers touchés par la crise En termes de répartition sectorielle, la crise du coronavirus a touché 27 des travailleurs du secteur primaire agriculture, foresterie et pêche , 66 des travailleurs du secteur secondaire industries et construction et 69 des travailleurs du secteur tertiaire services . Les employés les plus touchés travaillent dans les activités de divertissement 88 des employés affectés , de l'hôtellerie restauration 82 , de la logistique 80 , de l'administration et autres services support 73 et de la production industrielle 70 . Selon ce même rapport, un tiers des entreprises ayant répondu à une enquête du GSO ont indiqué avoir été contraintes de licencier une partie de leurs salariés au cours des 9 derniers mois. Parmi les entreprises ayant le plus réduits leurs effectifs, celles de petite et moyenne taille et celles des secteurs de l'aviation, du tourisme et de l'hôtellerie figurent en tête de liste. Un taux de chômage à la baisse Signe d'une reprise progressive au terme d'un deuxième trimestre dévastateur pour le marché de l'emploi, le nombre de travailleurs a augmenté de 1,4 million entre juillet et septembre. Les premiers bénéficiaires de cette reprise sont les femmes 4,1 , soit 2,6 points de pourcentage de plus que les hommes et les populations rurales 3 , soit 0,8 points de pourcentage de plus que les zones urbaines , Ces deux groupes restent les plus impactés par la crise du Covid-19 sur les neuf premiers mois de l'année 2020. Il faut cependant nuancer la reprise du marché de l'emploi, puisque le Vietnam a perdu 1,1 million de travailleurs entre le troisième trimestre de l'année 2020 et celui de l'année 2019. D'après les estimations du GSO, en l'absence de pandémie, la population active occupée aurait dû être de 56,4 millions au troisième trimestre 2020, soit 1,8 million de plus que les 54,6 millions réellement recensés à l'issue de ce trimestre. Parmi la population active, 1,2 million de personnes étaient sans emploi au cours du troisième trimestre 2020, ce qui correspond à un taux de chômage de 2,5 . Il s'agit là d'une diminution de 0,23 points de pourcentage par rapport au deuxième semestre, mais d'une hausse de 0,33 points de pourcentage par rapport au troisième trimestre de l'année 2019. Sur les 9 premiers mois de l'année 2020, le taux de chômage global est de 2,48 , celui des jeunes entre 15 et 24 ans de 7,07 . Une reprise portée par l'économie informelle Au cours du troisième trimestre 2020, le nombre de travailleurs informels était estimé à 20,7 millions, soit 1,2 million de plus qu'au second trimestre. Ainsi, entre le deuxième est le troisième trimestre, le nombre de travailleurs informels a augmenté de 5,8 , celui des travailleurs officiels de 0,8 . La reprise du marché de l'emploi est donc poussée par ces travailleurs aux conditions précaires, ne bénéficiant pas, pour la majorité, d'un accès aux systèmes de santé et de sécurité sociale. Le sous-emploi perd du terrain Le sous-emploi, c'est-à-dire les personnes travaillant à temps partiel ou réduit indépendamment de leur volonté, a baissé de 2,79 au cours du troisième trimestre, ce qui représente une diminution de 1,3 millions de personnes par rapport au trimestre précédent, mais une hausse de 560 400 personnes par rapport au troisième trimestre de l'année 2019. Si la moitié des personnes en situation de sous-emploi travaillent actuellement dans le secteur primaire, un quart dans le secteur secondaire et un quart dans le secteur tertiaire, cette tendance est néanmoins en train d'évoluer. En effet, entre le troisième trimestre 2019 et le troisième trimestre 2020, le sous-emploi a baissé de 26,1 points de pourcentage dans le secteur primaire mais augmenté de 17,6 et de 8,5 points de pourcentage respectivement dans les secteurs secondaire et tertiaire. Les salaires remontent progressivement tandis que les inégalités persistent Au troisième trimestre 2020, le salaire mensuel moyen des travailleurs était de 5,5 millions de VND approximativement 200 , soit une hausse de 258 000 VND par rapport au deuxième trimestre mais une baisse de 115 000 VND par rapport à la même période en 2019. Au cours des 9 derniers mois, le salaire moyen a baissé de 1,5 , touchant d'abord les employés de l'administration et des services de support -6,5 , de l'hôtellerie-restauration -5,9 et de la logistique -4,9 . Certaines activités ont néanmoins connu une hausse de salaire : les technologies de l'information et de la communication 1,7 , ainsi que la santé et les services sociaux 3,3 . Les inégalités salariales sont également basées sur des critères sociaux-démographiques tels que le genre, le lieu ou encore l'ancienneté dans l'entreprise. Ainsi, au troisième trimestre 2020, le salaire moyen des hommes était 1,4 fois supérieur à celui des femmes 6,3 millions / 4,6 millions et celui des travailleurs en zone urbaine 1,5 fois supérieur à celui des travailleurs en zone rurale 7 millions / 4,8 millions . Sur la même période, les nouveaux entrants sur le marché du travail ont été les plus touchés par ces réductions salariales -0,6 pour les employés ayant plus de 3 ans d'ancienneté, -3,8 pour les employés ayant de 3 ans à 3 mois d'ancienneté, -42,6 pour les employés ayant moins de 3 mois d'ancienneté . On peut extraire de cette avalanche de statistiques une tendance claire : le marché du travail vietnamien reprend progressivement du poil de la bête au cours du troisième trimestre 2020, mais il reste tout de même fragile dans la mesure où il est porté par des emplois précaires et que tous les indicateurs affichent une perte de vitesse conséquente par rapport à l'année 2019.
lepetitjournal.com
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Covid-19 : 62 des Français se déclarent favorables au confinement, mais rejettent majoritairement les mesures qu'il implique
Seule l'interdiction de se déplacer hors de sa région est approuvée par une majorité des sondés. Mais un peu plus de six personnes sur dix sont opposées à la fermeture des commerces jugés non essentiels.
Seule l'interdiction de se déplacer hors de sa région est approuvée par une majorité des sondés. Mais un peu plus de six personnes sur dix sont opposées à la fermeture des commerces jugés non essentiels. Avant même une possible annonce de l'exécutif, six Français sur dix approuvent la mise en place d'un confinement pour lutter contre la progression de l'épidémie de Covid-19, selon le sondage Odoxa-Backbone Consulting pour franceinfo et Le Figaro publié jeudi 28 janvier. Si un tel confinement devait être décidé, ils sont même 70 à vouloir que ce confinement se mette en place le plus rapidement possible. >> Retrouvez toutes les infos sur l'épidémie de coronavirus dans notre direct Cette mesure fait l'objet d'un large consensus, peu importe la proximité partisane. 79 des sympathisants LREM approvent une telle mesure tout comme 78 des proches du PS et 61 des sympathisants de la France insoumise. Chez Les Républicains ils sont 67 à être favorables à un reconfinement. Ils sont 51 dans le camp du Rassemblement national. Une majorité de sondés se dit convaincue que le confinement est "un moyen efficace de lutter contre le virus", notamment face au danger que représentent les variants du virus. Dans le même temps, les Français interrogés sur les possibles restrictions liées à un confinement les rejettent dans une large proportion. Une seule est approuvée à 64 , l'interdiction de se déplacer en dehors de sa région, y compris pendant les vacances de février. À contrario, 57 des sondés sont opposés à l’interdiction de recevoir des amis chez soi et 64 à la fermeture des commerces jugés non essentiels. 60 d'entre eux ne veulent pas entendre parler de fermeture des écoles, collèges et lycées. Tout comme ils sont 54 à s'opposer à la prolongation de la fermeture des bars, restaurants et lieux culturels. 42 des Français pensent "transgresser" les restrictions Si, les Français semblent "s'être totalement résignés à cet inéluctable nouveau confinement", ils ne renoncent pas pour autant à leur volonté de contourner les restrictions. 58 les respecterons scrupuleusement mais 42 des Français "pensent s’autoriser quelques écarts ou transgresser le confinement si ce dernier était annoncé". Chez les plus jeunes, l’intention de transgresser le confinement est même largement majoritaire, 66 des 18-24 ans et 58 des 25-34 ans. Ils ne comptent pas respecter scrupuleusement le confinement alors qu'ils le soutiennent très majoritairement. Ils veulent, en effet, "s'autoriser quelques écarts". Enfin, face à la crise que nous traversons, aucun des responsables politiques n'est "à la hauteur de la situation" selon la majorité des personnes interrogées. Elles sont 61 à penser qu'Emmanuel Macron n'est pas à la hauteur, 65 s'agissant de Jean Castex. Une personnalité, Bruno Le Maire, s'en sort relativement bien par rapport aux deux représentants de l'exécutif, avec 46 de satisfecit. Cette enquête a été réalisée par internet les 27 et 28 janvier auprès d'un échantillon de 1 005 Français, représentatif de la population.
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/covid-19-62-des-francais-se-declarent-favorables-au-confinement-mais-rejettent-majoritairement-les-mesures-qu-il-implique_4275253.html
['santé']
Indicateurs dans le rouge mais pas de confinement en vue : le paradoxe de l' le-de-France
Si les autorités écartent pour l’instant la piste d’un confinement régional, la situation est à nouveau critique en région parisienne, où hôpitaux et cliniques ont reçu l'ordre de déprogrammer des soins face à l'afflux de patients atteints du Covid-19.. Santé : video, Indicateurs dans le rouge mais pas de confinement en vue : le paradoxe de l' le-de-France.
Indicateurs dans le rouge mais pas de confinement en vue : le paradoxe de l' le-de-France FOCUS - Si les autorités écartent pour l’instant la piste d’un confinement régional, la situation est à nouveau critique en région parisienne, où hôpitaux et cliniques ont reçu l'ordre de déprogrammer des soins face à l'afflux de patients atteints du Covid-19. "Le confinement de l' le-de-France n'est pas d'actualité." Si la déclaration du directeur général de la Santé, Jérôme Salomon, ce mardi sur RTL se veut pour certains rassurante dans l'immédiat, elle a aussi de quoi dérouter de l'avis de nombreux observateurs. Et pour cause : elle intervient alors que les différents indicateurs de l’activité épidémique sont de nouveau dans le rouge, à des niveaux élevés et pour la plupart à la hausse dans la région. Or, à se référer à l'expérience des derniers mois, une telle dégradation des indicateurs de l'épidémie serait plutôt de nature à motiver des mesures de freinage supplémentaires, à l'instar de ce qui a été mis en place récemment dans les Alpes-Maritimes ou encore dans le Nord et le Pas-de-Calais. Un confinement inéluctable ? Interrogé sur BFMTV ce mardi, le généticien et président de la Ligue contre le cancer Axel Kahn a ainsi déploré la déclaration du directeur général de la Santé, jugeant que ce dernier "a incontestablement tort". D’une part parce qu’"il pourrait être démenti" jeudi, lors du point presse hebdomadaire sur la situation sanitaire en France et alors qu'est prévu ce mercredi un nouveau conseil de défense sanitaire autour du chef de l'État. Mais aussi "parce qu’il met en avant un "deux poids, deux mesures' sur les territoires". Réagissant à l'ordre donné dimanche par l'Agence régionale de santé ARS de déprogrammer 40 des opérations pour libérer des lits de soins critiques pour les patients atteints du Covid-19, Gilles Pialoux, chef de service des maladies infectieuses à l'hôpital Tenon, à Paris, a lui aussi témoigné de son incompréhension face au paradoxe francilien lundi sur franceinfo : "c'est un aveu d'échec". "La déprogrammation qui se met en place nous donne transitoirement un peu d’air, mais si le nombre de patients continue d’augmenter, cette réserve supplémentaire ne sera pas suffisante", a en outre alerté le professeur Djillali Annane, chef du service de réanimation de l’hôpital Pointcaré de Garches, ce mardi sur Europe 1. Et d'ajouter : "il faudra donc probablement reconfiner, même si le gouvernement n’a aucune envie de passer à nouveau par cette mesure drastique. Il faudrait prendre des mesures maintenant pour faire en sorte que la tension retombe dans une dizaine de jours". Ce que disent les chiffres L' le-de-France, a vu le nombre de malades du Covid-19 monter en flèche dans les services de réanimation de ses hôpitaux, ces derniers jours. Avec 1018 malades soignés dans les différents services de réanimation de la région ce mardi, pour "moins de 1050 lits" disponibles au départ, "on est dans une situation de tension très forte", soulignait lundi le directeur général de l'Agence régionale de Santé ARS , Aurélien Rousseau. La charge est d'ailleurs à ce point élevée qu'outre "l'ordre ferme" donné aux hôpitaux et cliniques de déprogrammer 40 de leurs activités, elle oblige à transférer de nouveaux patients vers d'autres régions. Le but ? Augmenter les capacités d'accueil, avec un objectif de 1577 lits de réanimation. Si la tension hospitalière est évaluée par CovidTracker à 86 à l'échelle de la région, la situation se veut en la matière très disparate d'un département à l'autre. En témoigne, l'exemple de la Seine-Saint-Denis où il y a désormais plus de patients dans les hôpitaux que de lits disponibles avant le début de la crise, avec un taux d'occupation de 124 , toujours selon CovidTracker. Pire encore est la situation en Seine-et-Marne où l'indicateur grimpe à 140 . Dans ces deux départements, le taux d'incidence atteint désormais respectivement 440 et 362, tandis que la moyenne pour toute l'Ile-de-France se situe à 351, soit bien au-dessus du seuil d'alerte maximale fixé à 250 par le gouvernement et de la moyenne nationale 217 . D'ailleurs, la carte de France du taux d’incidence confirme que l’ le-de-France fait partie des zones où l’activité épidémique est la plus forte après Alpes-Maritimes taux d’incidence de 472 cas pour 100 000 habitants et le Pas-de-Calais 404 cas pour 100 000 habitants . Mais contrairement à ces derniers où la tendance est à la baisse, les courbes témoignent en Ile-de-France d'une tendance à la hausse particulièrement marquée ces derniers jours, ce qui n'augure pas d'un soulagement dans les hôpitaux. Quant aux taux de positivité, cinq départements connaissent les plus élevés de France métropolitaine et devancent donc le Pas-de-Calais 10,3 et les Alpes-Maritimes 9,7 . À savoir en Seine-Saint-Denis 13 , dans le Val-d'Oise 11,8 , en Seine-et-Marne 11,7 , dans le Val-de-Marne 10,8 et en Essonne 10,5 . Outre ces indicateurs, le taux de circulation des variants, a lui aussi de quoi interpeller dans la région. À commencer par le britannique, plus contagieux. Ainsi, sur les 45 des tests réalisés en Ile-de-France passés au criblage, soit 21.051 tests, la proportion de variant anglais excède 60 dans tous les départements. Elle atteint même à 63 dans les Yvelines et 71 en Seine-Saint-Denis. Également détectés sur le territoire, les variants brésilien ou sud-africain représentent quant à eux 6,8 des cas positifs, contre 6,5 la semaine précédente, avec notamment un taux qui s'élève à 9 dans les Hauts-de-Seine. Pourquoi ce paradoxe ? Semblant assumer de ne pas avoir pris seulement en compte les indicateurs sanitaires pour prendre ses décisions, le gouvernement avait déjà renoncé la semaine dernière à imposer un confinement le week-end en Ile-de-France, région la plus peuplée du pays 12 millions d'habitants , notamment face aux réticences de la maire de Paris Anne Hidalgo et de la présidente de région Valérie Pécresse. Cette mesure a été limitée au Pas-de-Calais, après le littoral des Alpes-Maritimes et l'agglomération de Dunkerque. "À partir de quel taux d'incidence on décide de confiner le week-end, à partir de quelle courbe épidémique il faut décider pour tout le monde la même règle ?", pointait dès mercredi dernier le secrétaire national du PCF et député du Nord Fabien Roussel, mettant en cause les arbitrages de l'exécutif. À cette question, une source gouvernementale avait apporté des éléments de réponse à LCI, précisant que l'exécutif n'imposerait pas de confinement le week-end dans les territoires où les élus locaux n'en souhaitaient pas, comme à Paris, et contrairement au Pas-de-Calais, où la demande a été formulée par le préfet. En vidéo Dunkerque : le confinement prolongé pour trois week-ends de plus Sur France Inter, le président du Sénat, Gérard Larcher, a appelé mardi à "trouver un équilibre entre sécurité sanitaire et réalités économiques et sociales", au moment où l'Insee a estimé à 320.200 le nombre d'emplois détruits en 2020. Dès lors, la situation sociale ou démographique de chaque territoire est prise en compte, la densité de population et l'exiguïté des logements en Ile-de-France et plus particulièrement en Seine-Saint-Denis n'étant de ce point de vue pas comparable à celles des Hauts-de-France par exemple. "La charge sanitaire hospitalière n'est pas la même dans la région Hauts-de-France et en Ile-de-France", justifiait toutefois vendredi le ministre de la Santé, Olivier Véran. Un argument repris ce mardi par Jérôme Salomon : "Cette mesure de dernier recours serait proposée au gouvernement et au chef de l'Etat si nous avions l'impression que l'hôpital ne pouvait pas tenir et que nous étions en face d'un risque majeur de ne pouvoir accueillir les malades graves à l'hôpital". À l'AFP, le ministère de la Santé a en outre rappelé qu'"un réexamen de la situation sur l'ensemble du territoire, et notamment l'Ile-de-France" est prévu lors du conseil de défense sanitaire prévu ce mercredi.
lci.fr
https://www.lci.fr/sante/covid-19-coronavirus-france-indicateurs-dans-le-rouge-mais-pas-de-confinement-en-vue-le-paradoxe-de-l-ile-de-france-2180258.html
['santé']
Prime Covid : quel montant les ministères ont-ils déjà versé aux agents de l’État ?
Économie, Travail, Culture, Armées voici le montant que les ministères ont déjà versé ou non à leurs agents au titre de la prime Covid., Les ministères ont-ils-été généreux avec leurs agents concernant
Les ministères ont-ils-été généreux avec leurs agents concernant la prime Covid ? Pour rappel, depuis la publication d’un décret le 15 mai dernier, les agents de la fonction publique peuvent toucher une prime exceptionnelle de pouvoir d’achat, comme dans le privé. Ce sont plus exactement les fonctionnaires qui ont dû faire face à un surcroît d’activité pour remplir leurs missions de service public pendant la crise qui y sont éligibles. Les trois versants de la fonction publique d’État, territoriale et hospitalière ont chacun leurs propres modalités de versement. Dans la fonction publique d’État - et donc dans les ministères -, les chefs de service décident des sommes versées. Trois taux peuvent être attribués, en fonction notamment de la durée de la mobilisation des agents : 330 euros, 660 euros ou 1.000 euros. >> A lire aussi - Prime exceptionnelle : fonctionnaires, voici combien vous toucherez exactement Et un premier bilan vient d’être fait au sujet de la prime Covid dans les ministères. Selon la sénatrice Catherine Di Folco, qui a rédigé un avis sur le volet Fonction publique du projet de budget 2021, un peu plus de 162.500 agents de la fonction publique d’État ont reçu la prime Covid de la part de leur ministère au 30 septembre. Au total, ce sont près de 97 millions d’euros qui ont déjà été versés, selon les données obtenues auprès de la Direction générale de l’administration et de la fonction publique DGAFP . Mais ces chiffres globaux cachent des situations très hétérogènes selon les ministères, relève Catherine Di Folco dans son avis, présenté en commission des lois du Sénat ce mardi 24 novembre. Ainsi, certains ministères ont déjà dépassé le plafond qui leur était fixé pour la prime Covid. C’est le cas du ministère des Armées et des services du Premier ministre qui, au 30 septembre, avaient déjà versé l’équivalent de 107 et 117 de leur enveloppe respective. Le ministère du Travail a lui aussi été très rapide. En effet, il a déjà versé 99 de son enveloppe prévue pour la prime Covid, soit un peu plus de 1,7 million d’euros à 2.634 agents. À Bercy, 76 du plafond fixé a déjà été atteint au 30 septembre, avec 31.608 agents qui se sont partagés un montant total de 16,3 millions d'euros environ. >> Notre service - Trouvez la formation professionnelle qui dopera ou réorientera votre carrière grâce à notre moteur de recherche spécialisé Commercial, Management, Gestion de projet, Langues, Santé et entrez en contact avec un conseiller pour vous guider dans votre choix Trois ministères n’ont encore rien versé À l’inverse, d’autres ministères sont à la traîne. Ainsi, le ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation n’a versé que 2 de son enveloppe, soit 183.820 euros seulement sur les 11,8 millions d’euros prévus. Pour l’heure, seuls 294 agents ont reçu ladite prime Covid. Pire encore, trois ministères n’ont pas encore versé un seul centime. C’est le cas des ministères de la Cohésion des territoires, de la Culture et du Sport. Pour expliquer cette différence de traitement entre les ministères, la DGAFP indique que certains attendraient la fin de l’année civile pour verser la prime, tandis que d’autres auraient privilégié des dispositifs indemnitaires plus classiques , explique Catherine Di Folco dans son avis. Reste à voir si les ministères concernés tiendront leur parole. Ce sujet doit faire l’objet d’une vigilance extrême et d’un nouvel examen en début d’année prochaine. L’engagement des agents publics pendant la crise sanitaire doit être valorisé à sa juste mesure, comme le gouvernement s’y est engagé , insiste la sénatrice.
capital.fr
https://www.capital.fr/votre-carriere/prime-covid-quel-montant-les-ministeres-ont-ils-deja-verse-aux-agents-publics-1387151
['économie/finance']
Covid-19 : " On ne pourra pas éviter un nouveau confinement ", selon Jean-Daniel Lelièvre, expert en maladies infectieuses
La perspective d'un nouveau confinement se précise en France, au regard de la situation sanitaire. Détails. Alors que l’avancée du couvre-feu à 18h est...
La perspective d'un nouveau confinement se précise en France, au regard de la situation sanitaire. Détails. Alors que l’avancée du couvre-feu à 18h est désormais appliquée sur l’ensemble du territoire, les Français pensent déjà à l’après et se demandent légitimement à quelle sauce ils vont être mangés. Publicité Beaucoup craignent en effet un troisième confinement qui - outre les dommages psychologiques qu’il peut causer chez certaines personnes - porterait un coup fatal à de nombreux entrepreneurs, déjà durement touchés par la crise sanitaire. Si le gouvernement s’est toujours refusé à recourir à cette mesure radicale, privilégiant le couvre-feu - qui, selon lui, à porter ses fruits en fin d’année 2020 -, la réalité de la situation sanitaire du Covid-19 pourrait bien le faire changer d’avis. Alors, se dirige-t-on vers un nouveau reconfinement ? Un reconfinement inévitable selon Jean-Daniel Lelièvre Pour Jean-Daniel Lelièvre, chef de service des maladies infectieuses de l’Hôpital Henri-Mondor de Paris, cela ne fait aucun doute. Invité ce lundi de France Inter, ce dernier a affirmé que ce troisième confinement tant redouté était inévitable, qu’il soit mis en place à une échelle nationale ou régionale. « On ne pourra pas éviter un nouveau confinement. Après, est-ce qu’il sera régional, national ? Est-ce qu’on est obligés de le faire sur l’ensemble du pays ? Il faudra voir au fur et à mesure avec les épidémiologistes », a-t-il ainsi déclaré, confiant être surpris par l’arrivée de variants britannique et sud-africain, davantage contagieux. « On ne s’attendait pas à avoir aussi rapidement ces mutants .. on voit qu’ils arrivent de plus en plus nombreux et c’est évidemment une source d’inquiétude », a ainsi expliqué celui qui est également l’expert vaccins de la HAS Haute autorité de Santé . « Le confinement est sans doute intéressant, pour autant il ne faut sans doute pas le mettre trop tôt ... Tout dépend de l’impact du couvre-feu et de tout un tas de phénomènes qu’on maîtrise mal à l’heure actuelle. On est sur une projection vers mars », a-t-il néanmoins nuancé. Jean-Daniel Lelièvre a par ailleurs ajouté qu’il fallait « garder les écoles ouvertes », y compris en cas de confinement car, selon lui, « les enfants ne sont pas les vecteurs majeurs de cette infection ».
demotivateur.fr
https://www.demotivateur.fr/article/covid-19-on-ne-pourra-pas-eviter-un-nouveau-confinement-selon-jean-daniel-lelievre-expert-en-maladies-infectieuses-23769
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Coronavirus : À quand la fin du couvre-feu ? Emmanuel Macron répond
Coronavirus : En déplacement en Seine-Saint-Denis, le président Emmanuel Macron a donné ce matin une date plausible de fin pour le couvre-feu.
En déplacement en Seine-Saint-Denis, le président Emmanuel Macron a donné ce matin une date plausible de fin pour le couvre-feu. La fin du couvre-feu prévue en même temps que le retour du beau temps ? C'est une idée séduisante qui permettrait à tous les étudiants français qui souffrent actuellement de solitude de voir enfin le bout du tunnel ! Pourtant, suite aux récentes déclarations faites jeudi dernier par le premier ministre Jean Castex qui a affirmé que la situation sanitaire s'était "dégradée ces dernières semaines", nombreux sont les Français à redouter la mise en place d'un troisième confinement dans les prochaines semaines. Alors confinera ou confinera pas ? À ce sujet, le président Emmanuel Macron a tenu ce matin des propos surprenants lors d'un déplacement effectué sur le site de L'Industreet en Seine-Saint-Denis. A quand la fin du couvre-feu ? Emmanuel Macron répond — Crédit s : Getty Images Interpellé par un jeune qui lui demandait de décaler d'une heure le couvre-feu -actuellement en vigueur à 18h- "parce que c'est dur", Emmanuel Macron lui a répondu "de tenir encore quelques semaines". Avant d'ajouter le sourire aux lèvres d'attendre environ "quatre à six semaines". Des propos qui supposent donc qu'un allégement des restrictions sanitaires pourrait avoir lieu au retour du printemps. Ce qui parait plutôt étonnant lorsqu'on sait que les actuels indicateurs de l'épidémie sont repartis à la hausse et que l'état d'urgence sanitaire n'a toujours pas été levé. Sans parler des 20 départements métropolitains actuellement sous "surveillance renforcée". Pourtant, si Jean Castex se décide finalement à adopter des "mesures renforcées" dès le 6 mars prochain, il n'est pas à exclure que ces dernières prennent fin six semaines plus tard, soit la même date évoquée par le président de la république.
melty.fr
https://www.melty.fr/coronavirus-a-quand-la-fin-du-couvre-feu-emmanuel-macron-repond-a751049.html
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Covid-19 : comment les entreprises organisent le retour au bureau de leurs salariés ?
Une semaine après la fin du 100 télétravail, les entreprises s'apprêtent à de nouveau accueillir leurs salariés au bureau. Mais les sociétés s'adaptent, car le Covid-19 a profondément transformé la manière de travailler des Français.
"On est ravis de ce retour sur site des collaborateurs." Pascal Manczyk est tout sourire, le DRH du groupe Jouve s'apprête à accueillir de nouveau les salariés au bureau. Après une année dominée par le travail à distance, et une semaine après la fin du 100 télétravail, c'est presque une rentrée des classes pour le directeur. L'occasion de mettre l'accent sur la convivialité. D'ailleurs "chaque site du groupe a la possibilité d'animer" de tels moments. Sur le sien, des décorations sont notamment prévues pour égayer la matinée, mais aussi des croissants, du café, et même un petit mot de bienvenue. >> EN DIRECT - "Les collaborateurs recherchent un lieu de travail qui se rapproche de leur propre lieu de vie" Mais ce retour au bureau est aussi l'occasion de mettre en place de nouvelles habitudes, la crise sanitaire ayant profondément modifié notre manière de travailler. Le groupe a donc mis en place un tout nouveau programme de formation pour les managers pour donner plus d'autonomie aux collaborateurs. Et ce n'est pas tout, l'espace de travail va également être repensé. "On va faire tomber cette cloison pour créer un espace beaucoup plus grand", confirme le DRH au micro d'Europe 1. "On travaille également sur l'étude d'un nouveau mobilier des espaces flex office. On voit bien que les collaborateurs recherchent un lieu de travail qui se rapproche de leur propre lieu de vie", ajoute-t-il. Une équipe de direction qui attend aussi la levée des mesures sanitaires pour reprendre au plus vite les séminaires et réunir à nouveau les équipes de ses cinq sites nationaux.
europe1.fr
https://www.europe1.fr/societe/covid-19-comment-les-entreprises-organisent-le-retour-au-bureau-de-leurs-salaries-4052935
['société']
États-Unis : 40.000 enfants ont probablement perdu un parent à cause du Covid-19
Aux États-Unis, entre 37.300 et 43.000 enfants pourraient avoir perdu un parent depuis le début de la pandémie, selon une récente étude parue dans la revue pédiatrique de l’American Medical Association.
"Stupéfiant", c'est le qualificatif employé par les auteurs d'une étude récemment publiée dans l’American Medical Association qui estime "de 37.300 à 43.000" le nombre d’enfants dont un parent est décédé du Covid-19 aux États-Unis. Si la plupart des concernés sont des adolescents âgés de 10 à 17 ans, environ 10.000 seraient âgés de moins de 9 ans, détaillent-ils. À noter que les quatre professeurs de médecine et de sociologie à l'origine de ces estimations ont fait remarquer qu'elles concernent uniquement la perte d’un parent, et non d’autres proches ou tuteurs de l’enfant, comme un grand-parent. L'étude, qui s'appuie sur des données accessibles au public et non sur des sondages, révèle en outre que les enfants noirs, qui représentant 14 des enfants aux États-Unis représentent plus de 20 des enfants ayant perdu un parent. "À titre de comparaison, les attentats du 11 septembre 2001 ont laissé 30.000 enfants sans parent", indiquent en outre les chercheurs ajoutant que "le fardeau deviendra de plus en plus lourd à mesure que le nombre de morts continuera d'augmenter". C'est pourquoi, estiment-ils, "des réformes nationales de grande ampleur sont nécessaires pour faire face aux retombées sanitaires, éducatives et économiques qui affectent les enfants", et des interventions semblent nécessaires pour éviter que les jeunes concernés ne développent de "graves problèmes psychologiques".
lci.fr
https://www.lci.fr/international/covid-19-etats-unis-40000-enfants-americains-ont-probablement-perdu-un-parent-a-cause-du-coronavirus-2183272.html
['international']
Quand Rémy Julienne racontait ses cascades avec Belmondo
Le célèbre cascadeur Rémy Julienne est décédé dans la nuit de jeudi à vendredi des suites du Covid-19. En 2016, le trompe-la-mort s’était confié su...
Le célèbre cascadeur Rémy Julienne est décédé dans la nuit de jeudi à vendredi des suites du Covid-19. En 2016, le trompe-la-mort s’était confié sur son fameux duo avec Belmondo... Avec Rétro Match, suivez l’actualité à travers les archives de Paris Match. Son nom figure au générique de quelque 1400 films, longs métrages, clips et publicités. On y trouve six James Bond, et quelques classiques du cinéma français. Il a doublé d'immenses stars, comme Yves Montand, Alain Delon, Roger Moore, Sean Connery... Mais le plus beau souvenir du cascadeur Rémy Julienne, décédé vendredi à l'âge de 90 ans, aura été sa rencontre avec Jean-Paul Belmondo. Le tandem formé par le plus grand des cascadeurs et l’As des As aura donné au cinéma d’action à la française ses lettres de noblesse. « C'est bien lui qui m'a protégé si souvent et cela n'a évidemment pas de prix », a réagi dans un communiqué Bébel, qui résume « une si longue route avec Rémy par trois mots: amitié, confiance et fidélité ». « Fidèle, il l'a toujours été, comme moi-même j'ai toujours voulu travailler essentiellement avec lui ». Ensemble, Rémy Julienne et Jean-Paul Belmondo ont tourné pas moins de 14 films. Le clou du spectacle ? Cette scène aussi célèbre que spectaculaire du film de Georges Lautner « Le Guignolo » dans laquelle l'acteur va survoler Venise suspendu à un hélicoptère En 2016, à l’occasion d’un grand hors-série de notre magazine consacré à Jean-Paul Belmondo, Rémy Julienne s'était confié à Match sur cette relation unique et le talent de trompe-la-mort de Bebel... Voici le grand récit consacré aux cascades de Belmondo, tel que publié dans Match en 2016... DécouvrezRétro Match, l'actualité à travers les archives de Match... Paris Match Hors-Série n 15, décembre 2016 Jean-Paul Belmondo : La cascade, une part noble de son talent Par Marie-France Chatrier Jean-Paul Belmondo est le super-héros du cinéma français. Depuis l’enfance, cet athlète au physique impressionnant jette son corps dans les cabrioles de sa vie et de ses films. Toujours à fond. Aérodrome de La Ferté-Alais, 1985. Répétition d'une scène d'action hallucinante. Jean-Paul Belmondo fonce debout dans une Jeep conduite par Rémy Julienne. Objectif: s'accrocher à l'échelle qui se balance sous un petit avion de tourisme. Pour la promotion du film «Hold-up» d'Alexandre Arcady, TF1 a proposé de consacrer une émission entière à l'acteur, dont la séquence prégénérique montrerait Jean-Paul réalisant une de ses fameuses cascades, debout sur les ailes d'un biplan en plein vol, tenu en équilibre exclusivement par un filin. «Mais rien ne s'est passé comme prévu, se souvient Rémy Julienne. J'ai d'abord été accidenté et l'un de mes collaborateurs a pris le volant pour me remplacer. Le terrain truffé de bosses empêchait de contrôler la Jeep à 100 . Jean-Paul, debout sur le capot, avait du mal à garder l'équilibre et quand, lancé à 90 km/h, la voiture a rebondi au plus mauvais moment, il a raté l'échelle et a chuté violemment.» Jean-Paul est transporté d'urgence en hélicoptère vers l'hôpital le plus proche, les blessures se sont heureusement révélées sans trop de gravité. «Il aurait pu se casser le cou, continue Rémy Julienne, nous avons tous eu très peur. Jean-Paul m'a confié, quelques jours plus tard, que la veille du tournage de cette séquence, il était souffrant à cause d'un mauvais rhume, qu'il avait peu dormi et fait une poussée de fièvre à 39 C.» Pourquoi prendre de tels risques dans le cadre d'une simple émission de télévision ? Certains médias ont crié au ridicule. Parce que Jean- Paul aime les cascades, parce qu'il a plaisir à jouer avec son corps depuis toujours. Petit, déjà, l'enfant heureux du quartier Denfert-Rochereau, qui voulait «être clown», s'adonnait souvent à des acrobaties impressionnantes dans la cage d'escalier de son immeuble. Suspendu par les mains ou par les pieds à la rambarde du 5e étage où se trouvait l'appartement de ses parents, il donnait des sueurs froides aux voisins qui le surprenaient. Inconscient du danger, il était fréquent, aussi, qu'à l'heure du déjeuner, il passe d'une fenêtre à l'autre, en se pendant au balcon, plutôt que d'emprunter le couloir qui menait à la salle à manger. «Jean-Paul a un corps hors norme, souligne Rémy Julienne. Il suffit de palper son bras pour découvrir la densité incroyable de sa musculature. Il aurait pu être cascadeur professionnel, si son talent ne l'avait conduit ailleurs.» De bons gènes hérités, sans doute, de son grand-père le forgeron piémontais installé à Alger, dont les épaules noueuses avaient été façonnées par le travail de l'enclume, ou de son père, Paul, souverain tailleur d'images à la force des bras, lui aussi. La première collaboration de Rémy Julienne et Jean-Paul Belmondo en 1971, « Le casse » Dans «L'homme de Rio», le corps d'athlète et l'excellente condition physique de Jean-Paul vont lui permettre de réaliser les cascades inoubliables préparées par Gil Delamare, maître en la matière à l'époque, qui organisait et gérait les scènes d'action du cinéma français. Ce film va donner naissance au mythe Bébel: physique, ignorant la peur, un rien trompe-la-mort. Dans une des scènes les plus dangereuses, poursuivi par des tueurs, dans le décor avant-gardiste d'une Brasilia naissante, Jean-Paul passait d'un immeuble en construction à un autre grâce à un câble tendu dans le vide. Delamare avait testé sa résistance en y attachant des sacs de 70 kilos. Le poids de Jean-Paul, alors. Dans son livre «Belmondo», Philippe Durant raconte que, lorsque l'acteur s'est avancé sur le câble, l'équipe a découvert qu'il n'était pas assez tendu. Arrivé au beau milieu, le filin faisait une flèche pointée vers le bas. Jean-Paul ne pouvait plus ni avancer ni reculer. Il était coincé et ses mains commençaient à fatiguer. Gil Delamare lui avait alors crié : «Accroche-toi avec les jambes et repose-toi.» Jean-Paul a mis douze minutes avant d'arriver à bon port. La scène se déroulait au 40e étage... A sa sortie, le film fut un triomphe au box-office français et dans le monde entier. Il devint le préféré de Madeleine, sa mère. Jean-Paul eut même droit à une critique dans le magazine américain «Time», dont le journaliste, réjoui par son personnage, le qualifiait d'« idiot touchant, incroyablement athlétique». Grand sportif depuis toujours, l'acteur a pratiqué le football où sa position de gardien de but lui laissait la possibilité de plongeons spectaculaires pour épater la galerie. Le cyclisme aussi et la boxe à l'Avia Club. Du sport aux cascades il n'y avait qu'un pas. Qui ne pouvait pas se franchir en dilettante. Avec «L'homme de Rio», Jean-Paul a appris que pour pouvoir exécuter des cascades il fallait aussi en maîtriser les contraintes et disposer d'un matériel ayant fait ses preuves sous peine d'une issue fatale. «Gil Delamare s'est tué en 1966 en me remplaçant sur un tournage, rappelle Rémy Julienne. J'ai su plus tard, quand j'ai rencontré Jean-Paul en 1968 sur 'Ho!', de Robert Enrico, que nous partagions la même peine depuis sa disparition.» Il a transmis le goût de la vitesse, griserie héritée de sa mère, à Paul, son fils, qui fut pilote de F1 Avec « Peur sur la ville », Henri Verneuil propose un film dans la grande tradition du polar américain, une référence exigeante qui va largement influencer les scènes de cascades - dont celle où Jean-Paul est plaqué sur une rame de métro lancée à pleine vitesse, qui demeure un vrai moment d'anthologie. Dans son livre, Philippe Durant raconte: «Belmondo s'est pris dans le bras un bout de fer qui pendait dans le tunnel. Un os fêlé, il s'est fait mettre un plâtre de sécurité avant de repartir de plus belle dans sa course sur les toits du métro. Quand il pénétrait dans une station, Jean-Paul reprenait la position verticale et courait de wagon en wagon, puis, in extremis, il s'aplatissait à nouveau à l'entrée du prochain tunnel. Au pont de Bir- Hakeim, en extérieur, Jean-Paul, malgré le vent fort qui s'était levé, hurlait à Verneuil d'augmenter la vitesse de la rame.» Ce goût de la vitesse, il l'a transmis à son fils, qui fut pilote de F1, mais sa mère aussi adorait cette griserie. Quand le compteur de la voiture de son fils flirtait avec les 200 km/h elle criait: «Accélère!» Jean-Paul Belmondo a toujours assumé les risques. S'il ne compte plus les points de suture, les fractures et autres entorses, il est resté vivant. Michel Julienne et son père, Rémy, attribuent cela à la concentration totale dont il fait preuve. Jean-Paul le blagueur fou, capable de toutes les excentricités pour faire rire, redevient sérieux et responsable quand il s'agit d'exécuter une cascade. «Personne ne m'a fait autant confiance que lui pour réaliser ce que nous imaginions pendant la préparation d'un film, raconte Rémy Julienne. C'est comme s'il remettait sa vie entre mes mains.» Le succès accompagnant chaque fois les exploits sportifs de Jean-Paul, les producteurs en rajoutent. En 1977, «L'animal», de Claude Zidi, avec Raquel Welch, comportait 24 cascades, mettant en abyme une situation vécue par Jean-Paul, l'acteur encensé et son double le cascadeur, souvent oublié et parfois méprisé. Car les remarques sont violentes contre l'acteur qualifié de «gymnaste comédien» ultra-doué, même si le box-office dément sans cesse les reproches. Comme si le Michel Poiccard d'«A bout de souffle», l'ecclésiastique de « Léon Morin, prêtre », ou le Gabriel Fouquet du «Singe en hiver » se fourvoyaient dans de grandes comédies populaires avec le seul souci de faire des entrées. «Prends l'volant, p'tit »... En 1982 dans «L'as des As» Agacé, parfois même très énervé, Jean-Paul Belmondo, malgré ces critiques injustes, n'a jamais renoncé aux rôles qui lui permettaient d'exercer ce qu'il considère comme une part noble de son talent. Pour «Joyeuses Pâques», la pièce de Jean Poiret, l'acteur-producteur ne voulait pas que l'adaptation cinématographique ressemble à du théâtre filmé. Pour la première fois dans sa carrière, il y a fait ajouter des cascades et le duo Belmondo-Julienne, reformé, s'en est donné à coeur joie. «Dans la séquence prégénérique, raconte Julienne, le bateau que Belmondo pilotait devait passer à grande vitesse par-dessus un îlot et traverser une cabane des douanes. Lui tenait le volant, moi j'appuyais sur l'accélérateur. A cause du vent, nos prévisions de départ, la courbe que nous devions suivre pour atteindre notre cible ont été faussées. L'issue devenait dangereuse. Nous nous y sommes repris à deux ou trois fois. Finalement, son instinct, combiné à notre complicité, a permis de déjouer les pièges. Quand cela a été terminé, nous avons échangé un long regard qui disait, en gros, notre admiration mutuelle et, en même temps, qu'on avait vraiment frôlé la catastrophe!» Dans le même film, une autre séquence a donné des sueurs froides à toute l'équipe et particulièrement à Georges Lautner, son réalisateur. «Jean-Paul devait atterrir sur le toit d'une voiture de police, l'action se déroulant au milieu d'un marché. Quatre caméras pour filmer sous tous les angles, un tremplin habilement camouflé pour favoriser l'envol de la Fiat que Belmondo avait bien en main, mais au premier essai sa vitesse était insuffisante pour qu'il décolle et nous avons dû recommencer. Au second essai, comme prévu, la voiture s'envola, écrasant les deux véhicules de police visés. Mais, dans l'action, la Fiat, qui avait légèrement dévié de sa trajectoire, se réceptionna trop à droite, continuant sa course dans les étals du marché et dévastant tout sur son passage. Le véhicule stoppé, Belmondo, pour rassurer l'équipe, a jailli du véhicule le pouce levé.» Après plus de 80 films, outre son talent, ce qui domine lorsqu'on évoque Jean-Paul Belmondo, c'est sa réelle gentillesse et son courage. «C'est l'acteur le plus facile à diriger, celui qui donne tout, dit de lui Claude Lelouch. Nous avons fait trois films ensemble. Je ne fais pas vraiment un cinéma de cascades, mais sur 'Itinéraire d'un enfant gâté', la scène avec les lions, au Zimbabwe, a été incroyable à tourner. Jean- Paul ruisselait de transpiration sous la chaleur. Très concentré, il s'est approché d'eux sans montrer le moindre signe de peur. S'il avait été angoissé, les lions l'auraient senti.» Pour Rémy Julienne, avec qui Belmondo a fait 14 films, ce compère de folles cascades n'est pas seulement un ami porteur de mille souvenirs de plateaux et de bonnes bouffes où l'on «fait l'amitié» entre hommes, c'est aussi un modèle de vie. « J'ai eu de gros problèmes de santé, ces dernières années, confie le cascadeur. Deux infarctus du myocarde qui m'ont laissé déprimé et affaibli. J'ai bien failli lâcher la rampe, mais en admirant la force que Jean-Paul avait mise pour rester en vie, l'énergie qu'il déploie chaque jour pour continuer à être presque comme avant malgré ce qui lui est arrivé, je me suis repris en main avec la même niaque que lui.» . Toute reproduction interdite
parismatch.com
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['culture/loisir']
Coronavirus en Europe : le point sur la situation
Record de cas en Italie, couvre-feu en France, écoles fermées en Pologne... l'Europe tente de contrôler l'épidémie de coronavirus avec une nouvelle série de mesures restrictives.
Publié le 17/10/2020 à 05:42 Tandis que le couvre-feu est entré en vigueur à 00h en France, nos voisins européens ont eux aussi mis en place de nouvelles mesures restrictives pour tenter de limiter la propagation de l'épidémie de coronavirus. À Londres par exemple, à partir de ce samedi 17 octobre, il est interdit de socialiser en intérieur avec des personnes extérieures à son foyer. Une mesure draconienne pour le Royaume-Uni, qui est le pays le plus endeuillé d'Europe avec 43.400 morts depuis le début de la pandémie. Par ailleurs, le pays a enregistré plus de 15.000 nouveaux cas vendredi. La Pologne instaure elle aussi de nouvelles restrictions. Les collèges et lycées seront fermés à Varsovie ainsi que dans d'autres grandes villes polonaises considérées comme "zones rouges". Les établissements devront ainsi pratiquer l'enseignement à distance tandis que les restaurants devront fermer à 21h. Les cérémonies de mariage seront également interdites et le nombre de personnes autorisées dans les magasins, les transports publics ou dans les offices religieux sera limité. Couvre-feu en Belgique et en France Si l'Italie a enregistré vendredi son record de cas depuis le début de l'épidémie avec 10.010 personnes positives en 24 heures, la Belgique a pour sa part annoncé un couvre-feu de 00h à 5 heures du matin. De plus, tous les cafés et restaurants devront fermer à partir de lundi 19 octobre, pour au moins un mois. "Semaine après semaine, les chiffres doublent, ils montent en flèche ... c'est une hausse exponentielle", a justifié Alexander De Croo, le Premier ministre Alexander De Croo. En effet, avec plus de 10.300 morts, la Belgique est l'un des pays européens les plus touchés par le virus. Enfin en France, le couvre-feu est en vigueur depuis 00h ce samedi pour les habitants de Paris et sa banlieue, Lille, Rouen, Lyon, Grenoble, Toulouse, Saint-Étienne, la métropole Aix-Marseille et Montpellier. Ce dernier intervient chaque jour de 21h à 6h et restera en vigueur pour une durée minimale de quatre semaines. Vendredi, encore 25.000 personnes ont été détectées positives dans l'hexagone. À noter que le coronavirus a tué plus d'1,1 million de personnes à travers le monde et en a contaminé officiellement presque 39 millions. Les indicateurs sont toujours au rouge pour cette pandémie qui a démarré il y a maintenant presque un an.
rtl.fr
https://www.rtl.fr/actu/bien-etre/coronavirus-en-europe-le-point-sur-la-situation-7800905715
['style']
Une investiture sous haute tension réduite à l’essentiel pour Joe Biden
Les impératifs de sécurité, après la mise à sac du Capitole, se sont ajoutés aux consignes sanitaires pour contenir l’ épidémie de Covid-19.
Une investiture sous haute tension réduite à l’essentiel pour Joe Biden Élection USA Philippe Paquet AP Les impératifs de sécurité, après la mise à sac du Capitole, se sont ajoutés aux consignes sanitaires pour contenir l’épidémie de Covid-19.
lalibre.be
https://www.lalibre.be/international/amerique/elections-us/une-investiture-sous-haute-tension-reduite-a-l-essentiel-pour-joe-biden-6000923a7b50a652f7cc47f1
['politique', 'international']
Virus: le Pays de Galles reconfine, explosion des cas en France
Les records de contaminations quotidiennes au coronavirus tombent les uns après les autres en Europe où les gouvernements durcissent les restrictions, étendent le couvre-feu comme en France ou reconfinent leurs populations comme au Pays de Galles vendredi.
Le quartier de Montmartre à Paris, désert à cause du couvre-feu imposé par les autorités, le 23 octobre 2020 Les records de contaminations quotidiennes au coronavirus tombent les uns après les autres en Europe où les gouvernements durcissent les restrictions, étendent le couvre-feu comme en France ou reconfinent leurs populations comme au Pays de Galles vendredi. Sur l’ensemble du continent, le nombre de cas dépasse les 8,2 millions et plus de 258.000 personnes sont mortes du Covid-19. Le Royaume-Uni et tous les pays de l’UE, à l’exception de la Finlande, Chypre, l’Estonie et la Grèce, suscitent une «grave inquiétude», a annoncé vendredi le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies. La situation est particulièrement grave en France, où plus de 41.600 nouveaux cas ont été diagnostiqués en 24 heures, un nouveau record. Face à cette flambée, le gouvernement a étendu le couvre-feu nocturne 21H00 à 06H00 , qui concernera à partir de vendredi minuit 46 millions de personnes à Paris et dans les principales villes, soit les deux tiers de la population, pour six semaines. Les autorités sanitaires craignent désormais une deuxième vague «pire que la première» et ont dit envisager des reconfinements locaux, en essayant d’éviter un reconfinement général. - Les hôpitaux face au «tsunami» - Mais déjà dans plusieurs pays, médecins et infirmières voient avec angoisse s’approcher cette deuxième vague. «Mercredi, on a quasiment atteint le nombre de cas maximum de la première vague», constate Christelle Meuris, infectiologue à l’hôpital de Liège en Belgique. Mais à l’époque, différence notable, les Belges étaient confinés depuis plus de trois semaines. «On a peur que les dernières mesures soient insuffisantes pour aplatir la courbe. On voit un tsunami qui arrive», s’alarme le médecin à la tête d’une unité qui accueille 18 malades du virus pour 26 lits. Dans cet hôpital, le manque de bras force des soignants à travailler en étant positifs au Covid-19. «J’ai averti mon supérieur. Il m’a dit On ne peut pas te remplacer, il va falloir venir », raconte Thomas, un infirmier de 33 ans. Au Portugal, où l’épidémie affiche des chiffres galopants, les hôpitaux se mettent aussi en ordre de bataille. Au sixième étage de l’hôpital de Porto, réservé aux cas les plus critiques, les infirmières cachées sous leurs masques, lunettes, blouses et charlottes s’affairent dans le calme autour de malades dévêtus, reliés par câbles et tuyaux à une série d’appareils et d’écrans clignotants. «Nous sommes fatigués, et cela se voit dans nos équipes, mais nous sommes prêts pour cette nouvelle bataille», confie l’infirmière en chef Patricia Cardoso. - Un «Noël numérique» - Au Royaume-Uni, pays le plus endeuillé d’Europe plus de 44.000 morts , le Pays de Galles plus de trois millions d’habitants se reconfine à partir de 18H00 vendredi jusqu’au 9 novembre. Les commerces non essentiels seront fermés. En Angleterre, la moitié de la population, soit quelque 29 millions d’habitants, vit désormais sous des restrictions locales plus ou moins strictes. Manchester, dans le nord-ouest, est en alerte sanitaire maximale depuis vendredi matin. Ses 2,8 millions d’habitants ne peuvent plus se rencontrer entre différents foyers et bars et pubs ne servant pas à manger sont fermés. La région du Yorkshire du Sud va subir le même sort dans la nuit de vendredi à samedi. En Ecosse, les autorités sanitaires ont conseillé à la population de se préparer à un «Noël numérique», qui ne sera en aucun cas «normal». - Espagne: 3 millions de cas - L’Irlande, elle, a reconfiné toute sa population pour six semaines depuis mercredi minuit, fermant les commerces non essentiels. Mais les écoles sont restées ouvertes. En Italie, le Lazio, la région de Rome, devient la troisième du pays, avec la Lombardie et la Campanie, à instaurer un couvre-feu. En Espagne, qui a officiellement dépassé le cap du million de cas de coronavirus, le chef du gouvernement Pedro Sanchez a estimé vendredi que le nombre réel «dépasse les trois millions». Peu avant, plusieurs régions avaient annoncé de nouveaux durcissements des restrictions, appelant le gouvernement central à imposer le couvre-feu nocturne, comme en Belgique ou en France. Les deux principales villes de Grèce, Athènes et Thessalonique, seront également soumises à un couvre-feu nocturne à partir de samedi. La situation s’aggrave aussi en Europe de l’Est. «Toute la Pologne sera en zone rouge» samedi, avec fermeture partielle des écoles et des restaurants, a déclaré le Premier ministre Mateusz Morawiecki vendredi. Depuis jeudi soir, la République tchèque, où le taux de contaminations et de décès est le pire d’Europe sur les deux dernières semaines, a instauré un confinement partiel jusqu’au 3 novembre. Le ministre de la Santé Roman Prymula s’est fait surprendre à sortir d’un restaurant qui, selon sa propre administration, aurait dû être fermé, sans porter le masque obligatoire. La pandémie a fait au moins 1.139.406 morts dans le monde depuis fin décembre, selon un bilan établi par l’AFP vendredi. Les Etats-Unis sont le pays le plus endeuillé avec 223.059 morts, suivis par le Brésil 155.900 morts , l’Inde 117.306 , le Mexique 87.894 et le Royaume-Uni 44.347 . En Amérique du Sud, un temps épicentre de la pandémie, la situation semble lentement s’améliorer par endroit. Le Pérou, pays le plus endeuillé au monde par rapport à sa population près de 34.000 morts pour 32 millions d’habitants a enregistré pour la première fois depuis six mois moins de 50 morts quotidiens jeudi.
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