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Vrai ou Fake : la suppression des lits depuis 1990 dans les hôpitaux inquiète les professionnels de santé
103 000 lits d'hôpitaux ont été supprimés entre 1993 et 2018 en France. Un chiffre qui s'explique par l'adaptation à des hospitalisations plus courtes, mais, surtout, par la volonté de faire des économies.
En France, 103 000 lits d'hôpitaux ont été supprimés entre 1993 et 2018. Un chiffre vertigineux qui s'explique en partie par la réduction de la durée moyenne de séjour, divisée par trois en 40 ans. "L'autre raison est qu'on a un développement de l'activité ambulatoire", explique Jean-Paul Dumond, professeur à l'Université Paris-Est et spécialiste des services de santé. Cela correspond aux séjours à l'hôpital qui ne durent que quelques heures. Si le but de la suppression de lits est de s'adapter à ces hospitalisations plus courtes, il s'agit surtout de faire des économies. Résultat : de nombreux médecins se plaignent d'un manque. Un taux idéal d'occupation des lits de 95 Selon le ministère de la Santé, le taux idéal d'occupation des lits est de 95 en médecine et en chirurgie. Un chiffre très élevé, qui laisse trop peu de marge de manœuvre dans la gestion des imprévus, d'après de nombreux soignants. Jusqu'à présent, les hôpitaux ont réussi à libérer un nombre de lits suffisant pour soigner les malades graves du coronavirus. Mais, avec la deuxième vague, peut-être plus forte que la première, les professionnels de santé craignent que le système hospitalier finisse par être saturé.
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/vrai-ou-fake-la-suppression-des-lits-depuis-1990-dans-les-hopitaux-inquiete-les-professionnels-de-sante_4176019.html
['santé']
Perseverance sur Mars : émerveillement sans frontières
Etrange paradoxe que les Etats-Unis, qui ne maîtrisent pas l’épidémie du Covid-19 sur son propre sol, mais qui, sur celui de Mars, livrent une machine de plus d’une tonne au terme d’une manœuvre très complexe.
Editorial du « Monde ». Les Etats-Unis ont connu, lundi 22 février, un curieux télescopage de l’actualité, une collision entre un échec cruel et un succès éclatant. D’un côté l’annonce, par l’université Johns-Hopkins, que le pays avait franchi la sinistre barre des 500 000 morts du Covid-19 et, de l’autre, la diffusion par la NASA de la vidéo montrant l’atterrissage du rover Perseverance sur Mars le 18 février. Pour la première fois de l’histoire, on voyait se poser un engin terrien sur une autre planète. Etrange paradoxe que ce pays, première puissance scientifique du monde, qui ne contrôle pas l’épidémie due au coronavirus sur son propre sol, mais qui, sur celui de Mars, livre sans la moindre bavure une machine de plus d’une tonne au terme d’une manœuvre horriblement complexe. Le même paradoxe s’applique d’ailleurs aussi à la France, pays de Pasteur, mais sans vaccin contre le Covid-19, qui fournit SuperCam, le principal instrument scientifique de Perseverance Article réservé à nos abonnés Lire aussi Covid-19 : aux Etats-Unis, l’amélioration de la situation assombrie par le passage du seuil des 500 000 morts Le spatial et l’exploration du Système solaire ont toujours été des machines à émerveiller, mais, dans les circonstances actuelles de la pandémie, cette capacité semble exacerbée. Ainsi, le film montrant l’atterrissage de Perseverance a-t-il, sur la seule chaîne YouTube de la NASA, totalisé près de 7 millions de visionnages moins de vingt-quatre heures après sa diffusion ; ainsi, les fans d’Elon Musk, devenus une vraie communauté, s’enthousiasment-ils pour chaque essai de Starship, le futur lanceur lourd de SpaceX, bien que celui-ci explose à chaque atterrissage ; et nul doute que le prochain retour dans l’espace de Thomas Pesquet, fin avril, suscitera de nouvelles vocations d’astronautes chez les jeunes Français. La Chine en phase de rattrapage L’espace, même s’il devient de plus en plus un enjeu militaire, continue d’être le lieu d’une liberté symbolique, où l’on s’affranchit en partie des tensions géopolitiques, ainsi qu’en témoigne, depuis plus de vingt ans, la Station spatiale internationale, cogérée principalement par les Américains et les Russes. Et, même si la présidence Trump a prétendu mettre fin au multilatéralisme, cela ne s’est pas traduit dans l’espace. Le retour des Américains sur la Lune, par exemple, se fera avec les Européens, qui fournissent un module du vaisseau Orion. Article réservé à nos abonnés Lire aussi Mars 2020 : le rover Perseverance s’est posé et se lance à la recherche de traces de vie Quant à la mission de Perseverance, elle constitue la première étape d’une aventure plus vaste, le retour d’échantillons martiens, dans laquelle l’Agence spatiale européenne tiendra un grand rôle. Elle fournira le robot mosbile qui, dans quelques années, récupérera les extraits de sol prélevés par Perseverance. Elle participera aussi au vaisseau qui rapportera sur Terre ces précieux échantillons, que les scientifiques analyseront, espérant y trouver les traces d’une vie martienne passée. Reste le cas de la Chine. Même si elle a réussi à rapporter des échantillons de la Lune en décembre 2020, même si elle s’apprête à poser son propre rover sur Mars aux environs de mai, elle reste en phase d’apprentissage et de rattrapage. Au cours des dernières années, tant Pékin que Washington ont joué à leurs populations respectives le scénario d’une nouvelle course à l’espace entre les deux superpuissances. Celle-ci reste en réalité amplement factice, tant l’écart technologique est énorme. Et l’on notera que Perseverance et son homologue chinois ont emporté les mêmes cibles de calibration pour l’un des instruments qu’ils ont en commun, afin de comparer les résultats. Souvent les chercheurs savent oublier les frontières. Le Monde
lemonde.fr
https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/02/24/perseverance-sur-mars-emerveillement-sans-frontieres_6071050_3232.html
['société']
Coronavirus : découvrez le calendrier des prochains allègements du protocole sanitaire
Fr fait le point des dates à retenir concernant l'allègement du protocole sanitaire. Le passe vaccinal reste quant à lui en vigueur.
Danser en discothèque, boire un verre au bar ou assister à un concert debout est à nouveau permis depuis ce mercredi 16 février. Premier volet de la levée des restrictions annoncée le 11 février par le gouvernement, la France permet depuis aujourd'hui à ces établissements fermés depuis le 10 décembre d'accueillir à nouveau du public. Masques qui tombent, moins d'autotests à l'école... Quels sont les prochains assouplissements à venir ? Quelle est le calendrier ? Voici les principales dates à retenir. À partir du 28 février, vous ne serez plus obligé de porter un masque dans une série de lieux clos. Cela concerne l'ensemble des établissements soumis au passe vaccinal : bars, restaurants, cinémas, musées, salles de sport, grands magasins. Seule exception, les transports en commun où vous devrez continuer à porter cette protection. Toujours le 28 février, la politique de dépistage va être simplifiée. À partir de cette date, un seul test vous sera demandé par les autorités sanitaires. Jusqu'à présent, le dispositif en réclamait trois à plusieurs jours d'intervalle. Autre changement important à signaler, un autotest sera suffisant pour prouver votre non-infection. Il devra être réalisé deux jours après le dernier contact avec le cas positif. L'ensemble de ces adaptations interviendront ainsi quelques jours après le renforcement du passe vaccinal. En effet, depuis hier, mardi 15 février, la dose de rappel est obligatoire ou une infection récente pour continuer à bénéficier de ce certificat. Fin du masque en intérieur à la mi-mars Une autre amélioration en perspective est également à prévoir "à la mi-mars". Mercredi 16 février, le ministre de la Santé, Olivier Véran, a envisagé la fin du port du masque en intérieur pour les adultes et les enfants d'ici un mois. Il sera accompagné d'un allègement du passe vaccinal à cette date, si la circulation du virus est "très faible". "À la mi-mars, si les hôpitaux sont en état normal de fonctionnement, et si la circulation du virus est très faible, nous pourrons enlever les masques pour les adultes et pour les enfants, pour tout ou partie des lieux fermés, y compris sans passe", a-t-il déclaré. Le ministre a néanmoins envisagé la perspective de "conserver le masque dans les endroits qui sont très à risque, comme par exemple les discothèques, et là ce serait jusqu'à fin mars, début avril". Le protocole dans les écoles change aussi Deux dates à retenir si vous êtes parents. Dès le 21 février, l'attestation sur l'honneur ne sera plus obligatoirement demandée par l'établissement scolaire de votre enfant. Elle était obligatoire pour certifier que vous aviez bien réalisé un autotest sur votre enfant. Sept jours plus tard, le protocole sanitaire sera également allégé. À partir du 28 février, le masque ne s'avèrera plus obligatoire durant les périodes de récréation en extérieur. Une mesure qui concerne aussi bien les enfants que le personnel, en école élémentaire. En parallèle, les niveaux pourront de nouveau être brassés lors des phases de restauration à la cantine. Au même moment, la politique de tests sera simplifiée à son maximum. Dès le lundi 28 février, il ne faudra plus qu'un seul autotest lors de la survenue d'un cas positif dans la classe. Comme en population générale, il devra être fait deux jours après le dernier contact.
rtl.fr
https://www.rtl.fr/actu/debats-societe/coronavirus-decouvrez-le-calendrier-des-prochains-allegements-du-protocole-sanitaire-7900125754
['société']
Les infos de 5h - Coronavirus : faute de doses, des centres de vaccination ferment
Dans certains départements, les doses de vaccin commencent déjà à manquer et les ARS locales demandent de "réduire la voilure".
Publié le 21/01/2021 à 05:45 316 décès, 300 entrées en réanimation, presque 2.000 entrées à l'hôpital Le Conseil scientifique le répète, il faut s'attendre à une rude troisième vague en mars à cause des variants plus contagieux. La seule porte de sortie de crise, c'est le vaccin. Plus de 100.000 injections mercredi. Toutefois sur le terrain, ça patine. Faute de doses, des rendez-vous sont annulés et des centres de vaccination doivent fermer, en le-de-France ou dans le Grand-Est. "On fonctionnait très bien Mais en fait en pratique il n'y a pas les doses. Donc l'ARS qui nous a dit 'il faut vacciner ces gens-là' nous dit maintenant 'il n'y a pas ce qu'il faut, on va baisser la voilure'. C'est décourageant. Et puis on a le sentiment d'être des pions. C'est du grand n'importe quoi", confie Sonia Cauchin, directrice du pôle santé à l'hôpital d'Alençon. Mais les patients qui ont reçu la première injection pourront-ils avoir la deuxième ? "On est en train de demander que l'ARS soit très claire sur le sujet et qu'elle nous autorise à finir le travail entamé pour que les personnes qui ont été vaccinées puissent avoir la deuxième injection dans les temps requis." À écouter également dans ce journal États-Unis - Après la cérémonie d'investiture, Joe Biden a directement pris 17 décisions fortes, dont le retour des États-Unis dans les accords de Paris. Il a également mis fin au "muslim ban", qui interdisait à des étrangers provenant de certains pays à majorité musulmane de se rendre sur le territoire américain. Mobilisation - Grève à l'hôpital ce jeudi 21 janvier. Les syndicats ont appelé à une mobilisation nationale, sans impact sur les patients. Les personnels soignants dénoncent une nouvelle fois leurs conditions de travail et le manque de lits dans les hôpitaux. Football - Marseille a perdu 1-0 contre Lens mercredi soir, un match en retard comptant pour la 9e journée de Ligue 1. Les joueurs de l'OM s'enfoncent dans la crise et voient les perspectives de qualification en Ligue des champions s'éloigner.
rtl.fr
https://www.rtl.fr/actu/debats-societe/les-infos-de-5h-coronavirus-faute-de-doses-des-centres-de-vaccination-ferment-7800959065
['société']
"Mon enfant revient d'Italie, que dois-je faire ?" : le centre d'appel dédié au coronavirus débordé
REPORTAGE Depuis que l’épidémie de coronavirus s'est répandue en Italie, de nombreux Français s’inquiètent pour leur santé. Le nombre d’appels passés au numéro vert dédié au Covid-19 a été "multiplié par 20" en ce début de semaine.. Bien-être : video, "Mon enfant revient d'Italie, que dois-je faire ?" : le centre d'appel dédié au coronavirus débordé .
"Mon enfant revient d'Italie, que dois-je faire ?" : le centre d'appel dédié au coronavirus débordé REPORTAGE Depuis que l’épidémie de coronavirus s'est répandue en Italie, de nombreux Français s’inquiètent pour leur santé. Le nombre d’appels passés au numéro vert dédié au Covid-19 a été "multiplié par 20" en ce début de semaine. "Allô, mon enfant revient d’Italie, que dois-je faire ?" Dans une petite salle du nord de Paris, une quinzaine de téléconseillers répondent, informent et rassurent les Français appelant le numéro vert dédié au coronavirus. Mis en place début février par le ministère de la Santé, ce numéro 0800 130 000 gratuit vise à informer la population sur le Covid-19, dont le nombre de contaminations ne cesse de croître. Mais ces derniers jours, la charge de travail des téléconseillers est plus lourde. Depuis dimanche, l’Italie, à la frontière de la France, fait face à un nombre de cas de coronavirus inédit en Europe. Et forcément, dans l’Hexagone, l’inquiétude grandit. "Je fais partie des conseillers qui suivent la crise depuis le premier jour. Depuis les cas en Italie, le pic d’appels est impressionnant", nous explique entre deux coups de téléphone Ibtissem Chenche, l’une des téléconseillères de la plateforme. "Nous ne nous attendions pas à ce que la situation en Italie produise un tel effet", s'étonne-t-elle. "4.800 coups de téléphone" lundi Les statistiques sur le nombre des appels sont parlantes. "Vendredi soir, nous avons eu 250 appels", détaille Nadia Benoughidane, la responsable des opérations. Mais depuis les événements en Italie, ce chiffre a été multiplié par 20 ! "Lundi, la journée s’est terminée avec 4.800 coups de téléphone." Une augmentation considérable à laquelle la plateforme n’était pas forcément préparée. "Habituellement, nous avons une vingtaine de conseillers" pour répondre aux appels, indique la responsable. Face à la forte demande, "50 téléconseillers ont été mobilisés lundi". "Nous sommes en train de nous organiser pour augmenter ce nombre à 90", affirme-t-elle. "Un cap a été franchi" "L’Asie, et en particulier la Chine, c’est loin, il faut prendre l’avion ou le bateau", analyse Nadia Benoughidane. "Mais l’Italie, pays frontalier de la France, nous pouvons y aller en train ou par la route. Un cap a été franchi, nous sommes à un niveau d’inquiétude plus important de la part des appelants." Un constat que partage Ibtissem Chenche. "Je les sens très inquiets", regrette la téléconseillère, "notamment les parents par rapport à leurs enfants." "Certains reviennent d’Italie et nous demandent ce qu’ils doivent faire", explique-t-elle, alors que plusieurs élèves en vacances de l'autre côté des Alpes ont été refusés à l'école depuis lundi. "L’actualité en Italie les affole. Nous essayons de les rassurer tout en leur disant la vérité", raconte la jeune femme. En vidéo Coronavirus : symptôme, protection... tout savoir sur la maladie "Pendant l’appel, elle a éclaté en sanglots" "Il y a beaucoup de panique parce qu’ils ne savent pas quoi faire", reprend la responsable des opérations. Et toutes les catégories de la population sont concernées. "Il y a des parents, des employeurs, des professionnels de santé, et même des élus locaux par rapport aux écoles", énumère-t-elle. Et puis il y a ceux qui comptaient partir en vacances. "Nous avons eu le cas d’une maman qui avait prévu d’aller à Hong Kong pour voir sa fille et ses petits-enfants", rapporte Nadia Benoughidane. ". Elle se faisait une joie de revoir sa famille mais avec cette crise, elle ne sait plus quoi faire, alors qu'elle a planifié ce voyage depuis très longtemps. Pendant l’appel, elle a éclaté en sanglots..." Cette inquiétude grandissante crée même des craintes inappropriées. "Certains nous appellent juste parce qu’ils toussent, cela devient presque de la psychose", alerte Ibtissem Chenche. "Ils pensent que tout est lié au coronavirus..." Idèr Nabili
lci.fr
https://www.lci.fr/bien-etre/video-mon-enfant-revient-d-italie-que-dois-je-faire-le-centre-d-appel-dedie-au-coronavirus-deborde-2146382.html
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Les étudiants s'infectent-ils réellement dans des soirées ?
VIE ÉTUDIANTE Le ministère de l'Enseignement supérieur de la recherche et de l'innovation a appelé ce dimanche les étudiants à être "responsables", accusant notamment les soirées étudiantes d'être au cœur de la propagation du Covid-19, sans toutefois pouvoir en préciser le poids.. Education : video, Les étudiants s'infectent-ils réellement dans des soirées ?.
Alors que le coronavirus s'invite sur les campus, avec "une dizaine" de foyers relevé dans les universités, Frédérique Vidal a appelé ce dimanche 13 septembre à la "responsabilité de chacun" afin de limiter la propagation de la maladie. Une phrase qui fait bondir certains professeurs et élèves, qui pointent quant à eux du doigt le manque de préparation de l'enseignement supérieur. Dans son communiqué , le ministère de l'Enseignement supérieur fait en effet le lien entre cette dizaine de foyers recensés et "les dernières données" qui "confirment que la multiplication de nouvelles contaminations est majoritairement liée à des rassemblements privés", citant en autres des "soirées étudiantes" ou la "privatisation de bars". Pourtant, selon Santé publique France, seuls 15 des foyers épidémiques en France ont été détectés dans des "événements publics ou privés", on est donc loin d'une majorité. S'agit-il donc de chiffres propres aux contaminations dans les universités? Interrogée par LCI.fr, Santé publique France n'a pas été en mesure de nous confirmer cette information. Le ministère concerné n'a quant à lui pas su nous donner l'origine de ces données, nous renvoyant simplement aux informations diffusées dans les médias locaux. Et de fait, de Strasbourg à Amiens en passant par Toulouse, la presse quotidienne régionale se fait l'écho de nombreux cas de foyers détectés dans des établissements obligés de fermer leur portes. C'est par exemple le cas à Montpellier, où un quart des étudiants en deuxième année de médecine ont été contaminés. Interrogé par LCI, le doyen de la faculté indique qu'il s'agit de "contaminations en dehors des cours". "On parle d'une soirée dans le centre de la ville, où étaient réunis 90 étudiants", a ainsi précisé Michel Mondain. Même ton du côté de Toulouse, où une école a basculé "l'intégralité de ses enseignements à distance" à compter de ce mardi pour une durée de deux semaines. En cause, selon un communiqué de l'INSA, "des négligences de gestes barrière en dehors du contexte des études". Du côté des Agences régionale de santé ARS aussi on s'inquiète de ces retrouvailles festives. A Nantes, neuf cas positifs ont été trouvés "sur une centaine d'étudiants concernés par des soirées d'intégration qui ont eu lieu entre le 24 et 27 août" dans des bars de la ville, comme l'affirme l'ARS des Pays de la Loire. Ceux ayant participé à ces rassemblements privés vont donc devoir se mettre en quatorzaine, selon les propos rapportés par 20 Minutes. Idem du coté de l'ARS Bretagne, qui fait état auprès de LCI de "54 cas confirmés au total" sur les campus de la région précisant que "les enquêtes sanitaires concluent que ces contaminations ont eu lieu notamment lors de soirées dans des débits de boissons". Encore une fois, l'agence sanitaire donne une tendance sans préciser de données chiffrées.
lci.fr
https://www.lci.fr/education/les-etudiants-s-infectent-ils-reellement-dans-des-soirees-frederique-vidal-universite-campus-2164641.html
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Coronavirus : il serait "délétère" de "proscrire" le vaccin AstraZeneca
Le professeur Xavier Nassif, directeur de l'Institut Pasteur de Lille, fait le point sur Europe 1 sur les suspicions de maladies thromboemboliques potentiellement liées à l'injection du vaccin AstraZeneca. "Cela me paraîtrait délétère de proscrire ce vaccin pour ces raisons", indique-t-il.
L'inquiétude croît autour du vaccin AstraZeneca, suspendu au Danemark, en Islande et en Norvège en raison de craintes liées à la formation de caillots sanguins chez les personnes vaccinées. De quoi ternir encore la réputation du sérum, déjà pointé du doigt pour des effets secondaires importants chez certaines personnes vaccinées. L'Agence européenne du médicament assure de son côté que le vaccin anglo-suédois est sûr, tandis que le ministre de la Santé Olivier Véran a indiqué que la vaccination contre le Covid-19 avec AstraZeneca serait maintenue. "Je pense que le ministre de la Santé a pris la bonne décision", réagit le professeur Xavier Nassif, directeur de l'Institut Pasteur de Lille, sur Europe 1. Une maladie fréquente "Cela me paraîtrait délétère de proscrire ce vaccin pour ces raisons", assure Xavier Nassif, qui rappelle qu'un retour à la vie normale est conditionnée par l'avancée de la campagne de vaccination. Jeudi, le ministre de la Santé a précisé que "sur 5 millions d'européens vaccinés avec AstraZeneca, ndlr , 30 personnes ont présenté des troubles de la coagulation". Un chiffre qui ne constitue pas de "sur-risque statistique" par rapport à des gens non-vaccinés. "La maladie thromboembolique est une maladie fréquente. L'embolie pulmonaire n'est pas une maladie rare", souligne le directeur de l'Institut Pasteur de Lille. "Donc est-ce que, sur deux mois et parmi 5 millions de personnes qui n'auraient pas été vaccinées, nous n'aurions pas facilement trouvé une vingtaine de cas d'embolies pulmonaires, voire même plus ?" Avant d'ajouter : "Rattacher un événement qui peut être un épiphénomène, lié à tout autre chose, à l'injection d'un vaccin me parait extrêmement compliqué et préjudiciable." Plusieurs autres pays ont cessé d'administrer certains lots de vaccin, notamment après la mort d'une infirmière de 49 ans en Autriche. Elle est décédée des suites de "graves troubles de la coagulation" après avoir reçu une injection. L'agence européenne du médicament estime néanmoins qu'il n'y a pas de lien entre les deux évènements. Dans la foulée, l'Estonie, la Lituanie, la Lettonie et le Luxembourg, avaient suspendu les vaccinations avec des doses provenant de ce lot, livré dans 17 pays et qui comprenait un million de vaccins. L'Italie a elle interdit jeudi l'usage d'un autre lot, "à titre de précaution". Deux mois de recul Pour Xavier Nassif, suspendre les injections au nom d'un principe de précaution serait déraisonnable, étant donné la situation sanitaire. "On a déjà deux mois de recul, qu'est-ce qu'on veut de plus?", souligne le soignant. Les patients concernés peuvent aller se faire vacciner sans "aucune hésitation", assure-t-il. "Ce vaccin AstraZeneca est un vaccin qui marche et qui peut être fait par les médecins traitants car il ne nécessite pas de mécanismes de conservation particuliers. Comme il marche et qu'il est facile à faire, il faut le faire", conclut le professeur.
europe1.fr
https://www.europe1.fr/sante/coronavirus-il-serait-deletere-de-proscrire-le-vaccin-astrazeneca-4030894
['santé']
Covid-19 : l’impossible débat sur la gestion de crise
A gauche comme à droite, l’opposition reproche à l’exécutif de prendre seul les mesures sanitaires, sans consultation ni discussion préalables.
A l’Assemblée nationale, le 8 octobre. JULIEN MUGUET POUR « LE MONDE » La phrase, prononcée à l’Assemblée nationale, résume à elle seule l’état d’esprit de l’opposition. « La démocratie, elle ne doit pas être confinée ! », s’émeut Fabien Roussel, secrétaire national du Parti communiste français PCF , en plein débat budgétaire le 15 octobre. La veille, Emmanuel Macron avait annoncé la mise en place d’un couvre-feu pour plusieurs zones du territoire, dont Aix-Marseille, Lyon, Lille, Saint-Etienne, l’Ile-de-France et Paris. Cette mesure, qui concernait 20 millions de personnes, était attendue. Il n’empêche. Depuis son instauration, les oppositions de gauche comme de droite sont remontées. Et leur colère ne va pas retomber après l’extension du couvre-feu à 38 départements supplémentaires et à la Polynésie française, annoncée jeudi 22 octobre par le premier ministre, Jean Castex. Si toutes ont joué la carte de l’union nationale en mars et en avril pour le confinement général, cette fois, les oppositions estiment qu’on les prive de parole comme de consultation. Valérie Rabault et Patrick Kanner, présidents des groupes socialistes à l’Assemblée et au Sénat, ont écrit, le 15 octobre, au premier ministre pour lui demander de venir exposer, devant les parlementaires, les mesures du couvre-feu et y laisser la possibilité du débat. « Une exigence de clarté et d’information envers la représentation nationale s’impose », expliquait la missive. En vain. « Je vais reprendre une formule empruntée à Gaston Monnerville adressée au général de Gaulle : Attention au bonapartisme éclairé . Je l’ai redit au premier ministre, on ne va pas poursuivre la mandature avec des textes où il n’y a que des ordonnances. Depuis trois ans, il y en a eu 183, c’est incroyable », souligne de son côté le président Les Républicains, LR du Sénat, Gérard Larcher, qui se dit « attentif à ce que la pandémie ne gomme pas la démocratie ». Les oppositions sont dans une situation des plus épineuses. L’opinion réclame toujours davantage de protection, et le gouvernement bénéficie d’une très large majorité pour voter les mesures annoncées. Le Parlement n’est donc, au mieux, qu’une tribune pour ceux qui critiquent la gestion de la crise sanitaire, mais beaucoup ont l’impression de compter pour quantité négligeable. « C’est un grand cause toujours institutionnel, résume Alexis Corbière, député La France insoumise LFI de Seine-Saint-Denis. On est dans une habitude, où les grandes décisions sont prises par le président de la République, sans débat, sans discussions. » « Malgré les appels à l’unité du pays, l’opposition n’est jamais associée. Le pouvoir est toujours aussi peu à l’écoute et fait preuve d’une grande arrogance », appuie Gabrielle Siry, porte-parole du PS. Il vous reste 66.7 de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
lemonde.fr
https://www.lemonde.fr/politique/article/2020/10/23/covid-19-l-impossible-debat-autour-de-la-gestion-de-crise_6057039_823448.html
['politique']
Lutte contre le séparatisme, Covid et crise sanitaire... Le "8h30 franceinfo" de Yaël Braun-Pivet
Yaël Braun-Pivet, présidente de la Commission des lois et députée LREM des Yvelines, était l'invitée du "8h30 franceinfo", samedi 3 octobre 2020.
Yaël Braun-Pivet, présidente de la Commission des lois et députée LREM des Yvelines, était l'invitée du "8h30 franceinfo", samedi 3 octobre 2020. FRANCEINFO / RADIOFRANCE Yaël Braun-Pivet, présidente de la Commission des lois et députée LREM des Yvelines, était l'invitée du "8h30 franceinfo", samedi 3 octobre 2020. Lutte contre le séparatisme, fermeture des bars et des restaurants... Elle répond aux questions de Matteu Maestracci et Myriam Encaoua. Séparatisme : "beaucoup de solutions" dans le discours de Macron Emmanuel Macron a consacré vendredi 2 octobre un discours à la lutte contre le "séparatisme islamiste". "C'était un discours extrêmement clair. Quand vous avez des problèmes, il faut d'abord les identifier pour pouvoir les réparer, et il faut les affronter", affirme Yaël Braun-Pivet. "Il faut nommer les choses. Il faut comprendre les mécanismes en œuvre et le président les a extrêmement longuement décrits, et après, essayer de trouver les solutions, proposer les solutions. Dans le discours du président, il y avait beaucoup de solutions, beaucoup de propositions", poursuit la présidente de la Commission des lois de l'Assemblée nationale. "C'est un discours 'pour', pour nos valeurs républicaines, pour ce qui nous rassemble, et pas contre untel ou untel, ou certaines catégories de personnes", estime Yaël Braun-Pivet. Covid-19 : "Il faut entendre" les critiques sur le manque de concertation Les restaurateurs, pressés de renforcer encore leur protocole sanitaire afin de rester ouverts dans les zones dites en "alerte maximale" face à l'épidémie de Covid-19, ont manifesté vendredi 2 octobre dans de nombreuses villes par un concert de casseroles. Ils dénoncent notamment le manque de concertation du gouvernement sur la fermeture de leurs établissements dans certaines villes comme à Marseille. "Quand on nous dit localement que l'on n'a pas assez consulté, il faut le reconnaître" réagit Yaël Braun-Pivet. "Tout ce qu'on pourra faire pour les laisser ouverts, il faudra le faire", précise-t-elle. "Nous faisons économiquement tout ce qu'il faut pour les soutenir, avec toutes les aides qui sont déployées, le chômage partiel, la compensation de perte de chiffre d'affaires", ajoute la députée LREM des Yvelines. Retrouvez l'intégralité du "8h30 franceinfo" du samedi 3 octobre 2020 :
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/8h30-fauvelle-dely/lutte-contre-le-separatisme-covid-et-crise-sanitaire-le-8h30-franceinfo-de-yael-braun-pivet_4111309.html
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Virus: léger allègement des restrictions dans certains pays européens, mais pas de "Noël normal"
La France doit annoncer mardi, à la faveur d’une baisse des contaminations, un allègement gradué des restrictions instaurées contre le Covid-19, une stratégie des petits pas adoptée par d’autres pays d’Europe occidentale à l’approche de Noël.
Des commerçants se rassemblent après la fermeture d'un marché par les autorités pour violation des restrictions liées à la pandémie, à Peshawar Pakistan , le 24 novembre 2020 La France doit annoncer mardi, à la faveur d’une baisse des contaminations, un allègement gradué des restrictions instaurées contre le Covid-19, une stratégie des petits pas adoptée par d’autres pays d’Europe occidentale à l’approche de Noël. En Amérique du Nord, au contraire, les contaminations progressent de manière exponentielle aux Etats-Unis, et la situation est jugée «extrêmement sérieuse» dans la province canadienne de l’Ontario. L’Organisation mondiale de la santé OMS a jugé qu’un Noël en petit comité, sans grandes réunions de famille, est sans doute «la meilleure option» en ces temps de pandémie dans la plupart des pays. - «Léger assouplissement» - En France, le président Emmanuel Macron doit s’adresser à la nation dans la soirée pour desserrer un peu l’étau du confinement et fixer le cap des prochaines semaines, alors que les Français espèrent une bouffée d’air pour les fêtes de fin d’année. L’allègement des contraintes se fera en trois phases - début décembre, puis avant Noël, et enfin début 2021 - mais le Premier ministre Jean Castex a prévenu qu’il ne s’agira pour l’instant que d’un «léger assouplissement du confinement». Cette stratégie prudente est aussi celle d’autres pays d’Europe occidentale. L’Angleterre, après quatre semaines de confinement, va ainsi revenir début décembre à une stratégie modulée localement réouverture des magasins non essentiels, reprise des services religieux et mariages... , accompagnée d’un programme de dépistage massif. Les voyageurs entrant en Angleterre et soumis à une quatorzaine pourront à partir de mi-décembre écourter cet isolement en cas de test négatif cinq jours après leur arrivée. «Cela ne peut pas être un Noël normal et le chemin est long jusqu’au printemps», a averti le Premier ministre britannique Boris Johnson. Même son de cloche en Allemagne, où les Länder plaidaient mardi pour une limitation à 10 personnes issues de plusieurs foyers le nombre de participants aux fêtes de Noël et du Nouvel an. Les enfants de moins de 14 ans ne seraient pas inclus dans ce décompte et les régions conseillent une mise en quarantaine des participants avant et après ces fêtes. Ces propositions seront discutées mercredi avec le gouvernement fédéral. - Restrictions en Finlande - Actuellement confinée, l’Autriche espère, comme nombre d’autres pays, commencer une campagne de vaccination dès janvier pour les personnes à risque, retraités et professionnels de santé. De nouvelles restrictions sont attendues à partir de mardi au Portugal et en Suède. En Finlande également, la capitale Helsinki, confrontée à une flambée «inquiétante» de cas, va fermer prochainement lycées, bibliothèques et piscines et interdire les événements publics. Aux Etats-Unis, où les contaminations continuent de progresser rapidement, les autorités espèrent commencer les vaccinations mi-décembre, sitôt les premiers vaccins approuvés par l’Agence américaine des médicaments FDA . Le gouvernement fédéral prévoit de vacciner 20 millions de personnes à risque en décembre, puis 25 à 30 millions par mois. L’approche de la fête de Thanksgiving, jeudi, inquiète les autorités sanitaires. Malgré les appels à rester chez soi, de nombreux Américains se préparent à des retrouvailles familiales. Les aéroports sont remplis comme jamais depuis le début de la pandémie et les files d’attente pour se faire tester sont interminables. Au nord, la plus grande ville du Canada, Toronto, est soumise depuis lundi à un confinement d’au moins 28 jours en raison d’une flambée des contaminations. «La situation est extrêmement sérieuse», a déclaré Doug Ford, Premier ministre de la province de l’Ontario, dont Toronto est la capitale. En Chine, plus de 500 vols étaient annulés mardi au départ du plus grand aéroport de Shanghai est , la capitale économique, après la découverte de plusieurs cas de coronavirus chez des employés du fret aérien. Alan Joyce, PDG de la compagnie aérienne australienne Qantas, qui va rendre la vaccination contre le Covid-19 obligatoire - dès qu’un vaccin sera disponible - pour tous les passagers de ses vols internationaux, a jugé que cette exigence allait probablement devenir «courante» dans le transport aérien. Le chiffre d’affaires du secteur, sinistré par l’effondrement du trafic, chutera de plus de 60 en 2020, la pire année de son histoire, selon l’Association internationale du transport aérien. Le ministre de la Santé australien Greg Hunt a déclaré mardi que l’Australie, qui a fermé ses frontières depuis mars pour contrer la pandémie, exigerait probablement des personnes souhaitant entrer sur son territoire qu’elles aient au préalable été vaccinées. - L’UE signe avec Moderna - Dans le domaine des vaccins, les annonces se succèdent rapidement. Dernière en date, la Russie a affirmé mardi que son «Spoutnik V», développé par le centre de recherches Gamaleïa de Moscou, était efficace à 95 contre le coronavirus, selon des résultats préliminaires. Après le laboratoire américain Moderna et l’alliance américano-allemande Pfizer/BioNTech, à l’efficacité similaire au remède russe, le laboratoire britannique AstraZeneca associé à l’université d’Oxford avait annoncé lundi avoir développé un vaccin efficace à 70 en moyenne, voire 90 dans certains cas. L’UE signera mercredi un nouveau contrat de précommande de vaccins - le sixième - avec Moderna, pour fournir jusqu’à 160 millions de doses, a indiqué la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. La pandémie a fait près de 1,4 million de morts dans le monde et contaminé plus de 59,2 millions de personnes depuis que le bureau de l’OMS en Chine a fait état de l’apparition de la maladie dans ce pays fin décembre 2019. Les Etats-Unis sont le pays le plus lourdement touché avec 257.707 décès, suivis par le Brésil 169.485 , l’Inde 134.218 , le Mexique 101.926 et le Royaume-Uni 55.230 . burx-mba/sg
liberation.fr
https://www.liberation.fr/depeches/2020/11/24/virus-allegement-des-restrictions-en-france-attente-des-vaccins-dans-le-monde_1806525
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Coronavirus : le gouvernement acceptera-t-il les critiques d'un reconfinement ?
Avec un possible troisième confinement à venir, le gouvernement acceptera-t-il les critiques des Français ?
Publié le 25/01/2021 à 08:46 Le gouvernement goute assez peu la critique en général. Mais chaque confinement est plus difficile que le précédent, et le probable troisième confinement sera plus critiqué que le précédent. Le moral est en baisse pour les étudiants, pour les jeunes en général, pour les entreprises. Les débats risquent d’être un peu plus vifs. En général, le gouvernement n'aime pas trop les débats. "L’opposition, on n’en peut plus", a confié un ministre un brin excédé, avant d'ajouter : "J’ai dit à Castex de les taper fort". Les critiques sont évacuées ou méprisées par le gouvernement. C’est l’experte en opinion, Chloé Morin, qui le relevait ce week-end dans le Figaro. "Lorsque le gouvernement ne veut pas traiter un débat, il dit que c’est une "polémique". Pour appuyer sa démonstration, Chloé Morin reprend tous les événements de la pandémie. Sur les débuts poussifs la vaccination, Jean Castex a parlé de "polémiques stériles qui n’apportent rien". Sauf que la polémique a bien fait accélérer les choses. Il n’y a pas de pénurie de vaccin non plus et "il y a trop de centres de vaccination", a expliqué un ministre vendredi. Le gouvernement ne reconnait jamais une seule erreur. Tous ceux qui s’interrogent ou qui critiquent font immédiatement parti des "66 millions de procureurs", dénoncés par Emmanuel Macron jeudi dernier. Emmanuel Macron a-t-il tort sur le fond et la forme ? Sur la forme, Emmanuel Macron n’a pas tort. Nous avons collectivement la critique facile. Il n’a pas tort non plus parce qu’il profite d’un statut très particulier. C’est le chef en période crise celui vers qui tout le monde se tourne ou se raccroche. Les études d’opinion l’ont confirmé encore la semaine dernière. Malgré les débuts très poussifs de la vaccination, les cotes de confiance de l’exécutif, c'est-à-dire d'Emmanuel Macron et de Jean Castex, sont remontées. Tandis que les cotes de confiance des oppositions ont baissé, et notamment celle de Xavier Bertrand. Sur le fond, le gouvernement a-t-il tort de rejeter les critiques ? Le gouvernement a tort de rejeter les critiques parce que cela ne laisse aucune place à une critique qui peut-être objectivement constructive. Quand un maire se mobilise pour avoir des vaccins ce n’est pas forcément pour embêter le gouvernement, ou pour sa réélection dans 5 ans et demi. Il est aussi dans son rôle d’élu tout simplement. En rejetant les critiques et en les dénonçant comme des polémiques vaines, cela revient à mettre tout le monde dans le même sac. Les avis modérés se retrouvent au même plan que ceux des extrêmes ou des complotistes. La nuance n’est plus autorisée ni encouragée. Cela revient à réduire le jeu politique à une vaine bataille entre le camp du bien et le camp du mal. Le confinement à venir ne sera pas plus facile, si on considère par avance, qu’on ne peut ni l’interroger, ni le critiquer.
rtl.fr
https://www.rtl.fr/actu/politique/coronavirus-le-gouvernement-acceptera-t-il-les-critiques-d-un-reconfinement-7800960480
['politique']
Le groupe pharmaceutique chinois Sinopharm annonce que son vaccin contre le Covid-19 est efficace à plus de 79
Sinopharm n’a pas précisé si les essais cliniques étaient achevés pour ce premier vaccin, qui fait l’objet d’une demande d’homologation auprès des autorités chinoises.
Le groupe chinois Sinopharm a annoncé, mercredi 30 décembre, que l’un de ses vaccins contre le Covid-19 était efficace à 79,43 , un chiffre inférieur à ceux revendiqués par ses concurrents Pfizer-BioNTech 95 et Moderna 94,1 . Sinopharm est le premier pharmacien chinois à communiquer des chiffres concernant l’efficacité d’un vaccin en préparation, mis au point à Pékin par le laboratoire CNBG. Article réservé à nos abonnés Lire aussi Les vaccins contre le Covid-19, nouvelle arme diplomatique de la Chine La Chine, où le nouveau coronavirus a fait son apparition il y a un an, a mis d’énormes moyens dans la mise au point de vaccins, dont elle a promis de faire « un bien public mondial ». Le pays, qui a pratiquement enrayé l’épidémie sur son sol, a dû mener des tests cliniques dans des pays où la circulation du virus reste intense. Cinq vaccins chinois sont ainsi en cours d’essais cliniques de phase 3. Sinopharm n’a pas précisé si ces essais étaient achevés pour ce premier vaccin. Le groupe a annoncé qu’il avait déposé une demande d’homologation auprès des autorités chinoises. Plus d’un million de personnes ont d’ores et déjà été vaccinées en Chine avec des produits que les autorités n’ont pas encore formellement validés. Le Monde avec AFP
lemonde.fr
https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/12/30/covid-19-le-groupe-pharmaceutique-chinois-sinopharm-annonce-que-son-vaccin-est-efficace-a-plus-de-79_6064806_3244.html
['environnement']
"C'est irréel": après deux ans d'absence due au Covid, l'extravagant gala du Met est de retour
Quatre cents acteurs, comédiennes, musiciens, mannequins, sportives ou stars des réseaux sociaux dans des tenues toujours plus extravagantes se sont pressés lundi soir au gala du Metropolitan Museum of Art Met , l'incontournable rendez-vous ...
Quatre cents acteurs, comédiennes, musiciens, mannequins, sportives ou stars des réseaux sociaux dans des tenues toujours plus extravagantes se sont pressés lundi soir au gala du Metropolitan Museum of Art Met , l'incontournable rendez-vous ultra-mondain du tout-New York, après deux ans et demi d'absence en raison de la pandémie. Quasiment personne n'était masqué mais pour se pavaner sur le tapis couleur crème, se montrer à l'une des soirées les plus courues de la planète, il fallait quand même être vacciné ou présenter un test négatif. Et payer 35.000 dollars son droit d'entrée. Sharon Stone, Justin Bieber, Kim Kardashian, Megan Rapinoe, Venus Williams, Gigi Hadid, Diane Kruger, Erykah Badu, Jennifer Lopez, Rihanna Kendall Jenner, Taylor Hill, Hailey Rhode Baldwin, Kid Cudi, Frank Ocean et même ... Isabelle Huppert: lundi soir, au coeur de Manhattan, le Met n'avait pas vu autant de stars mondiales depuis mai 2019. "C'est irréel !" s'est exclamée la rappeuse américaine Megan Thee Stallion, tout en trouvant "un peu étrange" de se retrouver avec autant de "peoples" dans la soirée la plus select de la ville-monde qui se relève à peine de la pandémie. Dans une incroyable robe jaune taillée par Valentino, la chanteuse et danseuse américaine Normani, très émue devant la forêt de micros et de caméras, s'est sentie comme une "princesse, une reine noire". Le gala du Met est une soirée de bienfaisance organisée chaque année au bénéfice du Costume Institute, une entité du musée consacrée à la mode, qui a son propre budget et qui autonome financièrement par rapport au Met. Créé en 1948, le gala fut longtemps un événement réservé à la très haute et richissime société new-yorkaise, principale source de mécénat pour le Met. Il s'est peu à peu ouvert à partir des années 1970, avant de se transformer après l'arrivée à sa tête de la grande prêtresse de la mode et rédactrice en chef de Vogue, Anna Wintour, en 1995. Elle l'a propulsé dans la galaxie des événements "people", adapté à l'ère des réseaux sociaux et à la démocratisation de la mode, au point qu'on le compare parfois à la cérémonie des Oscars à Los Angeles. Sous la coprésidence d'Anna Wintour, du couturier Tom Ford et du patron d'Instagram Adam Mosseri, la chanteuse Billie Eilish, l'acteur Timothée Chalamet, la poétesse Amanda Gorman et la tenniswoman Naomi Osaka coprésident cette année le gala, placé sous le signe de la jeunesse, la "génération Z".
dhnet.be
https://www.dhnet.be/lifestyle/people/c-est-irreel-apres-deux-ans-d-absence-due-au-covid-l-extravagant-gala-du-met-est-de-retour-614052949978e2642a187876
['style', 'people']
Vaccins contre le Covid-19 : pourquoi vous n'en avez peut-être pas fini avec les injections
Face aux variants et à l'incertitude autour de la durée de l’immunité des vaccins, l'hypothèse d'une vaccination régulière contre le Covid-19 existe. Franceinfo vous explique pourquoi.
Face aux variants et à l'incertitude autour de la durée de l’immunité des vaccins, l'hypothèse d'une vaccination régulière contre le Covid-19 existe. Franceinfo vous explique pourquoi. Va-t-on devoir s'habituer à se faire régulièrement vacciner contre le Covid-19 ? L’hypothèse apparaît probable alors que certains pays évoquent un rappel annuel. Dans le même temps, Albert Bourla, le PDG du géant pharmaceutique Pfizer, a envisagé dans une entrevue dévoilée jeudi 15 avril, une troisième dose "probablement nécessaire". >> Suivez les dernières informations sur l'épidémie de Covid-19 dans notre direct Face aux variants et à l'incertitude autour de la durée de l’immunité des vaccins, franceinfo vous explique pourquoi ce n’est peut-être pas la seule fois qu’on pourrait se faire vacciner contre le Covid-19. Parce qu'on parle déjà d'une troisième dose pour certaines personnes Une, deux et bientôt trois doses ? Quelques mois après le début de la vaccination, l'hypothèse d'une troisième injection est parfois évoquée. Elle a déjà été recommandée par la direction générale de la santé pour les personnes immunodéprimées, chez qui le vaccin semble moins efficace. "Ces populations ne sont pas parfaitement protégées après deux doses et n'ont pas un taux d'anticorps suffisant", explique Alexandre Bleibtreu, infectiologue à l'hôpital de la Pitié-Salpétrière à Paris. La troisième dose ne serait alors "pas un rappel", mais une manière d'atteindre un taux d'anticorps suffisamment résistant au virus. L'hypothèse d'une "troisième dose problablement nécessaire" pour le vaccin Pfizer/BioNtech, évoquée par le PDG de Pfizer dans une entrevue avec CNBC article en anglais , ressemble elle davantage à un rappel. Albert Bourla a estimé qu'une troisième injection pourrait intervenir "entre six et douze mois" après avoir la vaccination, précisant que "tout cela doit être confirmé". "C'est une annonce d'un PDG d'un laboratoire scientifique, tempère l'infectiologue Alexandre Bleibtreu. Scientifiquement, il n'y a aucune donnée sur la protection à six mois et le taux d'anticorps entre six, neuf et douze mois." "Une troisième dose va être probablement nécessaire, car au fil du temps la protection induite par la primo-vaccination risque de diminuer. Donc il sera nécessaire d’effectuer une troisième dose pour maintenir la protection et le taux des anticorps neutralisants", estime pour sa part Jean-Daniel Lelièvre, chef du service des maladies infectieuses de l’hôpital Henri-Mondor de Créteil Val-de-Marne . Parce que le rappel annuel est une hypothèse sérieuse Se dirige-t-on vers une vaccination annuelle contre le Covid-19 ? L'hypothèse est jugée "plausible" par Alain Fischer, patron de la campagne de vaccination en France, interrogé vendredi par RMC. "Il est mieux de préparer un scénario où il y aurait besoin de rappels ... que de ne pas se préparer et de ne pas anticiper", a-t-il précisé. Au Royaume-Uni et aux Etats-Unis, un rappel annuel est déjà évoqué. "Nous considérons très probable de devoir recourir à une vaccination annuelle, ou à un rappel à l'automne puis à une vaccination annuelle, à l'image de ce qu'on fait pour la vaccination contre la grippe", a ainsi affirmé début février sur la BBC le ministre britannique chargé des vaccins, Nadhim Zahawi, selon des propos rapportés par Reuters article en anglais . De son côté, David Kessler, le directeur de la cellule anti-Covid de l’administration Biden, a lui jugé que les Américains devaient s'attendre à recevoir un rappel afin de les protéger contre les variants. "Il n'est pas impossible qu'il faille vacciner régulièrement, mais pour l'instant personne n'est capable de dire s'il faut le faire, on n'a pas le recul et les données scientifiques." Alexandre Bleibtreu, infectiologue à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à franceinfo Cheffe du service virologie au CHU de Strasbourg, Samira Fafi-Kremer juge également la vaccination annuelle "plausible" mais entourée de "beaucoup d’inconnus". "Il faut plus de recul pour définir le taux d’anticorps suffisamment protecteur", un indicateur qui pourrait permettre de vacciner au cas par cas. "Peut-être qu’on aurait un vaccin annuel, mais en fonction de la réponse immunitaire et pas pour tout le monde." Parce que les variants "ont changé la donne" Dans un avis publié le 9 avril, la Haute Autorité de santé HAS évoque l'impact des variants sur la stratégie vaccinale. Si dans le cas de celui découvert au Royaume-Uni, "la réponse immunitaire est maintenue", les variants identifiés en Afrique du Sud et au Brésil inquiètent, eux, davantage : "La question de la protection offerte par les vaccins paraît plus incertaine", détaille la HAS. Interrogé par franceinfo fin mars, Olivier Schwartz, directeur de l'unité virus et immunité de l’Institut Pasteur, a affirmé que le variant identifié en Afrique du Sud nécessite "une concentration d'anticorps 6 à 14 fois plus élevée pour le neutraliser". La virologue Samira Fafi-Kremer estime que les "variants ont changé la donne", notamment celui repéré en Afrique du Sud, qui "peut échapper aux anticorps induits par la vaccination". Au-delà de ces variants, dont les souches identifiées ont permis d'adapter les vaccins et leurs réponses immunitaires, la spécialiste explique qu'il existe une "crainte" autour de "variants plus résistants" qui pourraient obliger les autorités à insister sur la vaccination. Parce que la durée de protection des vaccins n’est pas établie Si l'efficacité des vaccins commercialisés en France est confirmée par les autorités sanitaires, "la durée de protection apportée par ces vaccins n’est pas établie à ce jour", concède la HAS. "On sait qu'à six mois, les gens ont encore une immunité, mais on ne sait pas si elle est protectrice et suffisante", détaille Samira Fafi-Kremer.
francetvinfo.fr
https://meteo.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/vaccins-contre-le-covid-19-pourquoi-vous-n-en-avez-peut-etre-pas-fini-avec-les-injections_4374645.html
['santé']
Boris Johnson a reçu sa deuxième dose d’AstraZeneca
Le premier ministre Boris Johnson a reçu sa deuxième dose du vaccin AstraZeneca, deux mois et demi après sa première injection du sérum anti-covid
Le premier ministre Boris Johnson a reçu sa deuxième dose du vaccin AstraZeneca, deux mois et demi après sa première injection du sérum anti-covid. Le dirigeant de l’exécutif britannique, qui avait contracté une forme sévère de la maladie en avril 2020 est donc désormais totalement immunisé, alors que plus de 50 des adultes du Royaume-Uni peuvent également se targuer d’avoir reçu la double injection à l’heure actuelle.
lepetitjournal.com
https://www.lepetitjournal.com/londres/boris-johnson-deuxieme-dose-astrazeneca-306935
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En Meurthe-et-Moselle, un coup de pouce financier pour les associations d'aide alimentaire
En pleine crise économique et sociale liée à l'épidémie de Covid-19, le département de Meurthe-et-Moselle va accompagner financièrement les associations d'aide alimentaire. En échange, celles-ci s'approvisionnent directement chez les producteurs lorrains. IlsOntLaSolution
La venue de l'hiver et les restrictions sanitaires prises dans le cadre de l'épidémie de Covid-19 ont accru les besoins des associations d'aide alimentaire qui enregistrent une hausse du nombre de personnes dans le besoin en ce début d'année 2021. Pour faire face, le département de Meurthe-et-Moselle a décidé d'accorder une hausse des subventions aux associations de lutte contre la pauvreté présentes sur son territoire. En échange, ces dernières iront s'approvisionner directement chez les agriculteurs lorrains. "Il s'agit de produits de base pour lesquels en période hivernale, nous avons plus de difficultés d'approvisionnement, donc nous achetons principalement des légumes, mais aussi des œufs, des produits protéinés qui nous manquent actuellement y compris dans nos ramasses", confie Philippe Julien, de la Banque alimentaire de Meurthe-et-Moselle. Même son de cloche chez le Secours populaire local, qui fait face à un afflux de familles et d'étudiants dans le besoin. "C'est intéressant pour nous, car on a des produits frais et en même temps on favorise les circuits courts. On n'est pas obligé de déplacer des camions etc.", dit Phlippe Gilain, membre de cette association.
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/agriculture/en-meurthe-et-moselle-un-coup-de-pouce-financier-pour-les-associations-d-aide-alimentaire_4273495.html
['économie/finance', 'environnement']
Covid-19 : cinq questions sur les risques de transmission par aérosols et l'importance de l'aération
Fin septembre, l'Allemagne a inclus l'aération comme geste barrière visant à lutter contre le coronavirus. Outre-Atlantique, les centres américains de prévention et de lutte contre les maladies ont également reconnu l'existence d'une transmission du virus par aérosols.
Fin septembre, l'Allemagne a inclus l'aération comme geste barrière visant à lutter contre le coronavirus. Outre-Atlantique, les centres américains de prévention et de lutte contre les maladies ont également reconnu l'existence d'une transmission du virus par aérosols. "Cela pourrait être l'un des moyens les moins chers et les plus efficaces" pour lutter contre la propagation du coronavirus, selon Angela Merkel. Mardi 29 septembre, la chancelière allemande a annoncé qu'un nouveau geste barrière viendrait s'ajouter à la distanciation physique, aux mesures d'hygiène et au port du masque outre-Rhin : celui de l'aération des espaces clos. "Une ventilation régulière dans les espaces privés et publics peut considérablement réduire le risque d'une infection", défend désormais le gouvernement allemand dans ses recommandations officielles, relève le quotidien britannique The Guardian lien en anglais . A quel point le risque de transmission du coronavirus par aérosols, ces minuscules particules restant suspendues dans l'air, est-il important ? Quelles sont les bonnes pratiques à adopter pour éviter la contamination par aérosols ? Eléments de réponse. 1 Ce mode de transmission est-il reconnu ? Les centres américains de prévention et de lutte contre les maladies CDC ont reconnu lien en anglais , lundi 5 octobre, la transmission par aérosols comme l'un des trois modes d'infection au virus Sars-CoV-2, en plus des gouttelettes respiratoires et du contact avec une personne ou une surface contaminée. Avant cela, l'Organisation mondiale de la santé OMS s'était exprimée à ce sujet en juillet. Cela faisait suite à une lettre ouverte de 239 scientifiques internationaux, qui alertaient cette instance et d'autres autorités sanitaires sur les risques de propagation du virus dans l'air, parfois au-delà de deux mètres. De nouvelles preuves confirment le potentiel de transmission aérienne du nouveau coronavirus, un aspect crucial à prendre en compte dans tout dispositif de réouverture des lieux publics.l'OMSdans un communiqué du 13 juillet 2020 Benedetta Allegranzi, responsable technique de l'OMS pour la prévention et le contrôle des infections, a ainsi reconnu "la possibilité d'une transmission aérienne dans les lieux publics", "en particulier dans des conditions très spécifiques, comme les endroits surpeuplés, fermés, mal ventilés". "Les preuves doivent être rassemblées et interprétées, ce que nous continuons à encourager", a-t-elle toutefois tempéré. Mi-juillet, l'OMS a rappelé qu'"à ce jour, la transmission du Sars-CoV-2 par ce type de voie aérosol n'a pas été démontrée". "Beaucoup plus de recherches sont nécessaires étant donné les implications possibles d'une telle voie de transmission." Une récente étude, publiée début septembre par la revue américaine Jama Internal Medicine lien en anglais , est néanmoins venue étayer cette hypothèse. Elle a montré comment un seul passager d'un car chinois, atteint du Covid-19 et ne présentant pas de symptômes, a contaminé le tiers des passagers du véhicule pendant un trajet. "Il y avait une ventilation, l'air était recyclé dans le car, en circuit fermé et sans aucun renouvellement", explique auprès de franceinfo Jean-Christophe Lucet, chef de service de l'unité d'hygiène et de lutte contre les infections nosocomiales à l'hôpital Bichat, à Paris. En France, que disent d'ailleurs les autorités sur une possible transmission du coronavirus par aérosols ? Dans un avis actualisé sur le sujet, le 23 juillet, le Haut Conseil de la santé publique HSCP a estimé "qu'après actualisation des données de la littérature juillet 2020 , une transmission aéroportée du virus Sars-CoV-2 doit être envisagée dans les espaces clos, notamment mal aérés et insuffisamment ventilés, et dans des rassemblements en extérieur". 2 S'agit-il d'un mode de transmission important ? Début octobre, en reconnaissant la réalité de cette transmission par aérosols, les CDC américains ont rappelé que le mode "principal" de contamination était celui de "l'exposition à des gouttelettes respiratoires porteuses du virus". Des sécrétions issues de la respiration, de la toux ou encore d'un éternuement. Les plus importantes peuvent infecter des personnes à proximité, mais tombent rapidement au sol. D'autres, des micro-gouttelettes ou aérosols, restent en suspension dans l'air. C'est ainsi qu'elles pourraient aussi transmettre le coronavirus. Un contact étroit et prolongé avec une personne malade semble être encore le premier mode de contamination. "La transmission de la Covid-19 se produit principalement à partir de personnes présentant des symptômes et peut également survenir juste avant qu'elles ne développent des symptômes, lorsqu'elles sont à proximité immédiate d'autres personnes pendant des périodes prolongées", expliquait l'OMS cet été. "Un contact étroit avec une personne malade est nécessaire pour transmettre la maladie : même lieu de vie, contact direct à moins d'un mètre lors d'une discussion, d'une toux, d'un éternuement ou en l'absence de mesures de protection", confirme le gouvernement. Quelle serait alors la part des contaminations liée aux aérosols et non aux gouttelettes de plus grande taille ? Pour Jean-Christophe Lucet, il est encore difficile de le dire. Des arguments expérimentaux suggèrent une transmission du coronavirus par aérosols, mais on ne connaît pas sa part par rapport aux gouttelettes et aux contacts avec les mains. Ce n'est probablement pas une part importante, mais on ne peut pas dire que ça n'existe pas.Jean-Christophe Lucet, chef de service à l'hôpital Bichatà franceinfo "La transmission par aérosols est probablement très accessoire par rapport à la transmission par gouttelettes", estime Olivier Bouchaud, chef du service des maladies infectieuses à l'hôpital Avicenne de Bobigny Seine-Saint-Denis . "Ce que l'on sait, c'est qu'elle est d'autant plus importante que vous avez une forte densité de population, dans un endroit confiné", ajoute Astrid Vabret, cheffe du service de virologie au CHU de Caen Calvados . Et plus un espace est clos, petit et habité, plus il est nécessaire d'aérer. 3 Comment réduire les risques chez soi ? Dans une série de recommandations, le ministère de la Santé explique qu'en cette période d'épidémie, il est nécessaire d'"assurer, quel que soit le contexte, un renouvellement régulier de l'air dans tous les espaces clos au moyen d'une aération ouverture des fenêtres et/ou d'une ventilation naturelle ou mécanique". Il s'agit, explique le ministère, d'"apporter de l'air 'neuf'/venant de l'extérieur, d'évacuer l'air ayant séjourné à l'intérieur vers l'extérieur et d'éviter le recyclage ou la recirculation de l'air dans les locaux". Une aération naturelle, par l'ouverture de fenêtres, est conseillée de manière "régulière", soit "au minimum pendant 10 à 15 minutes deux fois par jour", poursuit le ministère de la Santé. Pour Olivier Bouchaud, aérer "une dizaine de minutes toutes les heures ou toutes les deux heures" est "très bien". "Si on le fait une ou deux fois dans la soirée", en rentrant chez soi, "c'est déjà une bonne chose", assure-t-il. Plus on le fera souvent, plus ce sera efficace. Laisser la fenêtre ouverte en permanence serait l'idéal.Olivier Bouchaud, chef de service à l'hôpital Avicenneà franceinfo L'aération va permettre "d'assécher l'air et les surfaces", ce qui rendra plus difficile la survie du virus, "qui se complaît dans les milieux humides", poursuit le médecin. "Le fait d'aérer va projeter les micro-particules contre les parois et les murs de la pièce", donc limiter les risques d'infection pour les personnes qui s'y trouvent. Autre mécanisme permis par l'aération naturelle : l'entrée dans la pièce de rayons ultraviolets, "toxiques pour le virus", souligne Olivier Bouchaud. Au-delà de la simple ouverture des fenêtres, il faut aussi "veiller à ce que les différents ouvrants, les orifices d'entrée sur les menuiseries et de sortie d'air bouches d'extraction , et les passages détalonnage sous les portes soient régulièrement nettoyés, ne soient pas obstrués et fonctionnent correctement", précise le ministère de la Santé. Dans le cas d'une personne atteinte du Covid-19, la pièce où elle vit, isolée, doit être aérée "de façon séparée du reste du logement/bâtiment, en maintenant la porte fermée et en assurant le plus possible son étanchéité calfeutrage par boudin de bas de porte ". 4 Et dans les bâtiments avec ventilation mécanique ? Face à ce risque de transmission dans l'air, quelles mesures faut-il adopter dans les bâtiments ayant une ventilation mécanique ? L'Institut national de recherche et de sécurité INRS a publié une série de conseils à ce sujet après le confinement, s'adressant en particulier aux entreprises du secteur tertiaire. "Les deux principes à mettre en œuvre sont de favoriser le renouvellement de l'air et de limiter le brassage de l'air. Cet air peut être chauffé ou refroidi sans que cela ne change les préconisations", explique l'institut. L'INRS recommande, entre autres, "d'activer la ventilation nominale même pendant les périodes d'inoccupation des bâtiments" et "de compléter ce renouvellement d'air par une aération des locaux par ouverture des fenêtres dès que l'on sort du local, au moins 15 minutes pendant la pause déjeuner". Il conseille également de "s'assurer que les entrées d'air et bouches d'extraction ne sont pas obstruées" et "de remplacer les filtres selon le calendrier habituel d'entretien". Dans les cas où l'air peut difficilement être renouvelé dans des bâtiments où les fenêtres ne peuvent être ouvertes, par exemple "il faut faire en sorte que l'air, s'il est recyclé, soit filtré", explique Jean-Christophe Lucet. "Il faut des filtres antimicrobiens, confirme Olivier Bouchaud. Il n'y aura pas de souci, à condition que les filtres soient entretenus et renouvelés." 5 L'aération peut-elle vraiment être un geste barrière ? "D'un point de vue sanitaire, je ne fais que recommander l'aération, mais il est difficile de mesurer son impact réel sur la transmission du virus, reconnaît Olivier Bouchaud. Le meilleur effet barrière, c'est quand même le port du masque." Un constat partagé par Jean-Christophe Lucet. "Si on peut le faire, c'est très bien", estime-t-il. Mais "la meilleure prévention, c'est que les gens soient à l'extérieur", insiste le spécialiste en prenant l'exemple des bars et restaurants, des espaces clos à forte densité. En intérieur, "on sait bien que le port du masque par les uns et les autres est de loin la meilleure protection".
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/covid-19-cinq-questions-sur-les-risques-de-transmission-par-aerosols-et-l-importance-de-l-aeration_4137487.html
['santé']
Covid-19 : les meilleurs chiffres du Royaume-Uni depuis deux mois
Hier, le Royaume-Uni a enregistré son taux de décès liés au Covid-19 le plus bas depuis le 21 décembre dernier, donc depuis huit semaines.
Hier, le Royaume-Uni a enregistré son taux de décès liés au Covid-19 le plus bas depuis le 21 décembre dernier, donc depuis huit semaines. 215 décès ont été recensés, contre 258 dimanche dernier et 373 la semaine avant cela. Même si nous parlons de décès et d’épreuves douloureuses pour les familles, cette nouvelle semble plus qu’encourageante pour le pays qui fait front face à la pandémie. Les habitants du royaume de sa majesté ne doivent pas pour autant baisser leur garde. Le virus et ses variants constituent toujours une menace et les gestes barrières la meilleure barrière qui soit. Pour ne rien perdre de l’actu londonienne, abonnez-vous à notre newsletter en deux clics !
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L’Autriche ordonne le confinement des personnes non vaccinées à partir de lundi
Le chancelier autrichien, Alexander Schallenberg, a annoncé dimanche l’entrée en vigueur d’un confinement pour les personnes non vaccinées ou qui n’ont pas guéri du Covid-19. Cette mesure inédite est censée endiguer le nombre inégalé de nouveaux cas en Autriche.
Karl Nehammer, le ministre de l’intérieur autrichien, le chancelier Alexander Schallenberg et Wolfgang Mückstein, le ministre de la santé autrichien, lors d’une conférence de presse à Vienne, le 14 novembre 2021. LEONHARD FOEGER / REUTERS La mesure pour endiguer le nombre inégalé de nouveaux cas de contamination en Autriche marque une étape inédite. Alexander Schallenberg, le chancelier autrichien, a annoncé, dimanche 14 novembre, l’entrée en vigueur dès lundi d’un confinement pour les personnes non vaccinées ou qui n’ont pas guéri du Covid-19. « La situation est grave . Nous ne prenons pas cette mesure le cœur léger mais malheureusement elle est nécessaire », a déclaré M. Schallenberg lors d’une conférence de presse à Vienne. Cette décision est le résultat de la vague de contaminations, aussi spectaculaire que rapide, qui frappe actuellement toute l’Europe centrale et qui s’étend jusqu’en Allemagne. Autant de pays où les taux de vaccination restent faibles ou tout juste dans la moyenne de l’Union européenne. 65 de la population entièrement vaccinée Concrètement, les personnes concernées n’auront pas le droit de quitter leur domicile sauf pour faire leurs courses, du sport ou pour des soins médicaux. La mesure s’applique à partir de l’âge de 12 ans. Des contrôles inopinés seront effectués. Le gouvernement évaluera l’effet de ces restrictions dans dix jours, a précisé dimanche le ministre de la santé, Wolfgang Mückstein, appelant les réfractaires à se faire vacciner au plus vite. Le Parlement doit approuver dans la soirée la mesure, a priori une simple formalité. Environ 65 de la population a reçu un schéma vaccinal complet en Autriche, ce qui est inférieur à la moyenne européenne de 67 et loin de pays comme l’Espagne 79 ou la France 75 . M. Schallenberg avait qualifié ce taux de « honteusement bas » quand il avait fait état de ce projet de confinement vendredi. A Vienne, le 12 novembre. GEORG HOCHMUTH / AFP Lire aussi Article réservé à nos abonnés Covid-19 : l’Autriche veut confiner les non-vaccinés Plus de 13 000 nouveaux cas ont été enregistrés samedi dans ce pays de 9,8 millions d’habitants, chiffre le plus élevé depuis le début de l’épidémie. Corollaire : le nombre de patients hospitalisés en soins intensifs a brutalement augmenté. Jeudi, la commission scientifique du gouvernement a tiré la sonnette d’alarme en assurant que les services de soins intensifs pourraient, à ce rythme, être débordés autour du « 24 novembre » et a demandé « des mesures supplémentaires immédiates ». Depuis le 8 novembre, les Autrichiens non vaccinés ne pouvaient déjà plus accéder aux restaurants, aux coiffeurs et aux activités culturelles sans montrer un passe sanitaire attestant une vaccination ou une guérison datant de moins de six mois. Le « confinement des non-vaccinés » va encore plus limiter leurs déplacements, puisqu’ils ne pourront plus se rendre dans les commerces non essentiels ou aux traditionnels marchés de Noël. Ils pourront toujours aller au travail, moyennant des tests, ou au supermarché, et aussi conserver le droit de sortir « pour s’aérer physiquement et mentalement », ce qui a toujours été possible lors des confinements précédents en Autriche, où il n’y a jamais eu de règle du kilomètre ou d’attestation de sortie. Le Monde avec AFP
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['international']
Un nouveau " Qube-Hotel " ouvre à Heidelberg
Heidelberg se dote d’un 2e « Qube-Hotel » qui vient d’ouvrir dans le quartier de Bahnstadt en pleine pandémie de coronavirus.
Heidelberg se dote d’un 2e « Qube-Hotel » qui vient d’ouvrir dans le quartier de Bahnstadt en pleine pandémie de coronavirus. Sa conception, dans le cadre du projet GGH « Meilenstein », aura pris en tout 5 ans. Situé à l’angle des rues Green Mile et Da Vinci dans le quartier Bahnstadt, l’hotel flambant neuf compte 84 chambres et 175 lits. Son propriétaire, Johannes Arndt, espère que le bar-restaurant, la cour et la terrasse verdoyantes, l’espace de conférence et le grand hall sportif attireront de nombreux clients et l’aideront ainsi à traverser la crise. Il avait ouvert son premier « Qube-Hotel » à Heidelberg en 2009, en période de crise économique également et son directeur général Vasco Krummenerl et lui-même sont persuadés que la situation peut être maîtrisée. Johannes Arndt est malgré tout conscient de la gravité de la situation économique. Au 1er « Qube-Hotel » situé dans le quartier Bergheim à Heidelbeg, le nombre de nuitées avait diminué de 94 en avril 2020 par rapport à l’année précédente. Grâce au chômage partiel, il n’a pas eu besoin cependant de licencier ses employés de Bergheim et prévoit même d’embaucher le même nombre de salariés dans le nouvel établissement hôtelier de Bahnstadt. EI lepetitjournal.com/heidelberg-mannheim
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Budget 2021 : quand la France renoue avec les déficits de la Grande Guerre... et de la grippe espagnole
Pour financer - entre autres - la compétitivité des entreprises, le gouvernement présente ce lundi un budget au déficit massif. De quoi arriver à une dette sans équivalent depuis un siècle, au sortir de la Première Guerre mondiale et de la pandémie de grippe espagnole.. Politique : video, Budget 2021 : quand la France renoue avec les déficits de la Grande Guerre... et de la grippe espagnole.
Budget 2021 : quand la France renoue avec les déficits de la Grande Guerre... et de la grippe espagnole CRISE DU CORONAVIRUS - Pour financer - entre autres - la compétitivité des entreprises, le gouvernement présente ce lundi un budget au déficit massif. De quoi arriver à une dette sans équivalent depuis un siècle, au sortir de la Première Guerre mondiale et de la pandémie de grippe espagnole. Ce n'est encore que le volet "Recettes" du budget 2021 qui vient d'arriver pour débat à l'Assemblée Nationale, mais on sait déjà qu'il fera date. Avec un déficit projeté de 6,7 - dans l'hypothèse "volontariste" d'une reprise de croissance de 8 l'année prochaine -, la France retrouve le niveau de déficit des deux années 2009-2010 qui suivaient la crise financière. Premier enjeu, et mesure la plus visible : une baisse prévue des impôts de production de l'ordre de dix milliards d'euros pour soutenir "la compétitivité des entreprises", comme l'explique Laurent Saint-Martin LREM , rapporteur général du budget. Ces "impôts de production" représentent aujourd'hui une trentaine de milliards d'euros et sont très décriés par les industriels, en ce qu'ils ne dépendent que très partiellement de la bonne santé des entreprises. Lire aussi Plan de relance à 100 milliards : les réponses aux questions que vous vous posez Un niveau de dette inédit depuis la Grande Guerre Si elles ne représentent qu'une petite partie du plan de relance prévu de cent milliards d'euros, ces mesures fiscales additionnées à d'autres conséquences économiques de la pandémie aboutissent à un budget hors-norme. Au total, la dette publique de la France telle que la prévoit ce budget devrait atteindre 116,2 du Produit Intérieur Brut PIB . Un chiffre que les économistes n'entrevoyaient pas pour avant 2024, dans des estimations qui dataient certes des premiers jours du confinement. Surtout, un niveau d'endettement que la France n'avait pas connu depuis les suites de la Première Guerre mondiale, mais aussi de la grippe espagnole, qui avait fait 400.000 victimes en plusieurs vagues successives entre 1918 et 1920. En 1921, au pic de la crise économique sortie de la Grande Guerre, la dette représentait 150 du PIB. En 1926, la charge de la dette sur le budget national avait même atteint son plus haut, à 41,6 du budget. Aujourd'hui, rien de comparable, du fait de taux d'intérêts eux aussi sans précédent, des taux négatifs qui permettent même à l'Etat de refinancer sa dette existante à bon marché, et de payer les intérêts dus aux meilleures conditions possibles. Un état de grâce du financement qui reste vulnérable aux retournements économiques, si l'inflation reprenait, par exemple, mais ce spectre-là ne semble pas à l'horizon. En vidéo Budget 2021 : ce qui change pour les ménages Si le principe de ces déficits fait peu débat, les oppositions se font entendre sur les conditions de son utilisation, voire de son financement. À droite, Éric Woerth LR aurait souhaité un budget envisageant plusieurs scénarios "en fonction de l'évolution de l'épidémie." À gauche, on réclame le retour de l'Impôt sur la Fortune, mais surtout des engagements et contreparties de la part des entreprises qui bénéficieront de ces baisses d'impôts. Une demande entendue, mais rejetée en l'état par l'exécutif. Pour Jean Castex, ce n'est pas un faux débat, mais "il doit se traiter entreprise par entreprise, dans le cadre du dialogue social." Le débat sur ce premier volet du budget devrait durer une semaine. Les députés ont plus de 3.000 amendements à considérer.
lci.fr
https://www.lci.fr/politique/budget-2021-quand-la-france-renoue-avec-les-deficits-de-la-grande-guerre-et-de-la-grippe-espagnole-2167063.html
['politique']
L’Agence européenne des Médicaments approuve l’injection d’une 3e dose de vaccin Pfizer dès 12 ans
L’agence européenne a donné son feu vert pour une dose de rappel avec le vaccin Pfizer à partir de 12 ans.
L’Agence européenne des Médicaments EMA a donné ce jeudi 24 février son feu vert à la dose de rappel du vaccin anti-Covid de Pfizer-BioNTech, appelé Comirnaty, pour les enfants de 12 ans et plus. Abonnez-vous ! Soutenez le travail d'une rédaction engagée et rejoignez notre communauté de 200 000 abonnés. -50 la première année avec Google En choisissant ce parcours d’abonnement promotionnel, vous acceptez le dépôt d’un cookie d’analyse par Google. « Le comité des médicaments à usage humain CHMP de l’EMA a recommandé qu’une dose de rappel du vaccin anti Covid-19 Comirnaty puisse être administrée, le cas échéant, aux adolescents à partir de 12 ans », a déclaré le régulateur européen dans un communiqué. La suite après la publicité > Plus d’informations à venir
nouvelobs.com
https://www.nouvelobs.com/vaccination-anti-covid-19/20220224.OBS54932/l-agence-europeenne-des-medicaments-approuve-l-injection-d-une-3e-dose-de-vaccin-pfizer-des-12-ans.html
['santé']
Troisième dose de vaccin : qui devra la faire pour ne pas perdre son pass sanitaire, et quand ?
Depuis le mois de septembre, les personnes vulnérables et les plus de 65 ans peuvent bénéficier d’une troisième dose de vaccin contre le Covid-19. Mardi...
La campagne de rappel de vaccin a débuté le 1er septembre dernier. Les personnes vulnérables souffrant de comorbidités et les plus de 65 ans peuvent ainsi bénéficier d’une troisième dose de vaccin anti-Covid-19. Un délai de six mois doit être respecté si l’on a reçu un vaccin à ARN messager. Les personnes ayant bénéficié du vaccin monodose Janssen, quant à elles, peuvent recevoir une dose de vaccin Pfizer/BioNTech à partir de 4 semaines après la première injection. Jusqu’alors, une question restait en suspens : les personnes concernées par ce rappel verront-elles leur pass sanitaire suspendu si elles ne réalisent pas la troisième injection ? Lors de son allocution du mardi 9 novembre, le président de la République a tranché : ce rappel devra être réalisé rapidement pour conserver ce précieux sésame. Perte du pass sanitaire : les plus de 65 ont jusqu'au 15 décembre pour réaliser le rappel "À partir du 15 décembre, il vous faudra justifier d’un rappel pour prolonger la validité de votre pass sanitaire", a déclaré le président de la République en s’adressant aux personnes concernées par la troisième dose de vaccin, à savoir les plus de 65 ans et les personnes vulnérables. Mercredi 10 novembre, le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, a donné des précisions concernant cette annonce : "C'est le 15 décembre que le pass sanitaire sera désactivé pour les personnes de plus de 65 ans, qui ont réalisé leur 2e dose il y a plus de 6 mois et 5 semaines, et qui n'ont pas fait leur rappel", a-t-il détaillé sur France info. Si la troisième dose de vaccin doit être réalisée six mois après la deuxième dose, un délai supplémentaire de cinq semaines est donc cependant accordé pour effectuer ce rappel. Rappel de vaccin : l'Académie nationale de médecine s'était opposée à la perte du pass sanitaire Jusqu’à présent, la question de la perte du pass sanitaire en cas de refus de la troisième dose n’était pas tranchée. Le 27 octobre dernier, Gabriel Attal avait d’ailleurs indiqué : "C'est une idée qui fait son chemin, une décision que nous prendrions si nous avons une recommandation dans ce sens des autorités de santé. Nous attendons leur retour". L’Académie nationale de médecine s’était quant à elle opposée à cette éventualité le 28 octobre. Cette mesure "transgresse le rôle dévolu au passe sanitaire qui était de limiter le risque de transmission du virus et d’inciter la population à se faire vacciner. Elle induit quelque incertitude sur l’efficacité de la vaccination et suscite une discrimination injustifiée à l’égard des personnes les plus vulnérables qui ont déjà accepté de recevoir les deux premières doses de vaccin", a-t-elle indiqué dans un communiqué. Si l’Académie nationale de médecine soulignait l’intérêt de ce rappel, "justifié par la diminution progressive de l'immunité post-vaccinale des personnes risquant de faire une forme de Covid-19", elle questionne cependant l’utilisation "de la contrainte vis-à-vis de cette population sensibilisée qui, pour sa grande majorité, consentira spontanément à recevoir le rappel vaccinal ?" et plaidait en faveur de mesures incitatives. A lire aussi : Vaccin Covid-19 : qui recevra la troisième dose dès le mois de septembre ? Pass sanitaire : deux astuces simplissimes pour présenter votre QR code plus vite Vaccin Covid-19 : quels sont les effets secondaires de la troisième dose ?
femmeactuelle.fr
https://www.femmeactuelle.fr/sante/news-sante/troisieme-dose-le-pass-sanitaire-des-personnes-eligibles-sera-t-il-toujours-valide-2118104
['santé']
Reconfinement, espoir de vaccin pour le Sida et petite leçon de rire
Des avancées contre le virus du sida, de nouvelles restrictions contre le coronavirus et les conseils d’un professeur d’humour : c’est le programme de "Salut l’info !", le podcast des 7-11 ans, produit par Franceinfo et le magazine Astrapi.
Une petite leçon de rire dans Salut l'info! FRANCEINFO / RADIOFRANCE C’est un épisode de "Salut l’info !" sous le signe du rire cette semaine : à l’occasion du 1er avril, l’équipe du podcast reçoit un invité exceptionnel : le professeur LOL. Au programme : passage en revue des différents types d’humour et des conseils pour bien s’amuser le jour du 1er avril ! Attention, une blague s’est peut-être glissée dans cette émission... Côté actualité, on fait un point sur les avancées d’un vaccin contre le virus du sida. L’émission aborde ce sujet à hauteur d’enfants à l’occasion du Sidaction qui se tient ce week-end, un événement pour se mobiliser et lutter contre cet autre virus qui fait des ravages. De nouvelles restrictions contre le coronavirus Au micro de "Salut l’info !", Estelle revient aussi sur les nouvelles mesures de restrictions annoncées pour lutter contre l’épidémie de coronavirus en France. Écoles, sorties, sports on revient sur les annonces du gouvernement, en deux minutes, chronomètre en main ! L’actualité nous emmène aussi faire un tour dans l’espace, avec l’astronaute Thomas Pesquet et d’étranges créatures qui l’accompagneront bientôt dans la Station spatiale internationale : des blobs ! Le podcast "Salut l’info !", c’est l’occasion pour les enfants de parler chaque semaine d’actualité mais aussi de leurs tracas du quotidien. Sur le répondeur de l’émission au 01 47 79 40 00, Azilis nous parle d’un camarade qui n’arrête pas de la coller, ce qui l’énerve beaucoup. Avec l’aide d’une psychologue, "Salut l’info !" lui donne des conseils et des solutions pour faire face à cette situation bien embêtante. L’émission lui conseille par exemple de demander de l’aide à une adulte pour gérer au mieux ce problème. Des blagues à gogo Pour cet épisode largement consacré à la rigolade, les enfants s’en donnent à cœur joie pour raconter leurs blagues sur notre répondeur : petit florilège dans cette émission, enrobé de bruitages rigolos, bien à propos. Pour clore cet épisode, c’est au tour de Robin de prendre le micro et de nous raconter son coup de cœur de la semaine : il adore les livres Les Royaumes de feu et nous explique pourquoi nos jeunes auditeurs devraient aussi se mettre à les lire. Bonne écoute !
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/salut-l-info/reconfinement-espoir-de-vaccin-pour-le-sida-et-petite-lecon-de-rire_4347931.html
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Covid : les lieux de culte sont-ils vraiment des lieux de contamination ?
Le premier ministre Jean Castex a maintenu provisoirement la jauge de 30 personnes pour les célébrations, suscitant l'incompréhension de nombreux catholiques.
Réservé aux abonnés LA VÉRIFICATION - Le premier ministre Jean Castex a maintenu provisoirement la jauge de 30 personnes pour les célébrations, suscitant l'incompréhension de nombreux catholiques. LA QUESTION. Pendant plusieurs semaines, la fermeture des commerces a suscité l'incompréhension d'une large part de la population, le gouvernement n'étant pas en mesure d'expliquer réellement sur quels fondements scientifiques il s'était appuyé pour décider de les fermer. La même question se pose cette fois à l'endroit des lieux de culte, notamment pour de nombreux catholiques, alors que le premier ministre Jean Castex a réaffirmé, ce jeudi, le principe d'une jauge de 30 personnes à laquelle devront se plier les églises, temples, synagogues, mosquées pour pouvoir reprendre leurs célébrations dès ce samedi. À VOIR AUSSI «Les lieux de culte accueilleront 30 personnes puis cette jauge évoluera progressivement», annonce Jean Castex «Cette jauge évoluera progressivement selon l'échéance du 15 décembre ... Comme d'autres établissements recevant du public, il pourra s'agir d'une jauge en fonction de la capacité globale d'accueil du lieu», a indiqué le chef du gouvernement, estimant, pour se
lefigaro.fr
https://www.lefigaro.fr/sciences/covid-les-lieux-de-culte-sont-ils-vraiment-des-lieux-de-contamination-20201126
['science/technologie']
Covid-19 : la composition des vaccins a-t-elle été modifiée pour faire face aux variants ?
Si plusieurs laboratoires travaillent à des versions modifiées de leurs vaccins, ceux actuellement administrés ne diffèrent pas de ceux autorisés en début d’année.
Question posée le 22/07/2021. En janvier, les laboratoires Pfizer et Moderna avaient évoqué l’idée d’adapter la séquence d’ARN messager de leurs vaccins pour refléter les mutations des futurs variants du Sars-CoV-2. Vous nous demandez si les vaccins actuellement distribués sont des versions modifiées du vaccin original, ou si ce projet de «mise à jour du vaccin» est toujours à l’étude. Pfizer : des essais cliniques programmés pour le mois d’août Interrogé par CheckNews, un porte-parole de Pfizer nous confirme que le vaccin mis en circulation au début de l’épidémie est toujours celui utilisé. «Nous continuons à tester est neutralisé efficacement par les sérums de sujets vaccinés avec deux doses de Comirnaty», détaille le fabricant, se référant à des travaux publiés en juin dans la revue Nature. Affichant la volonté « ». Le projet serait déjà avancé, puisque «le premier lot d’ARNm pour l’essai clinique a déjà été fabriqué dans l’usine de BioNTech à Mayence, en Allemagne. Pfizer et BioNTech prévoient que les études cliniques commenceront en août, sous réserve de l’obtention des approbations réglementaires». Toutefois, face à la menace des variants, Pfizer axe aujourd’hui une part importante de ses recherches et sa communication autour de l’intérêt d’une troisième dose de vaccin pour entretenir la réponse immunitaire. Et le laboratoire d’expliquer que des données préliminaires qui doivent être soumises «prochainement» aux autorités réglementaires montreraient «qu’une dose de rappel administrée six mois après la deuxième dose cinq à dix fois plus élevés qu’après les deux doses primaires» contre le variant beta repéré initialement en Afrique-du-Sud . Concernant le variant delta, l’entreprise américaine se dit «convaincue» des bénéfices de cette troisième dose, tout en précisant que «les études cliniques pour confirmer cette hypothèse» sic sont encore en cours. A cette heure, l’intérêt d’un rappel de vaccin pour lutter contre le variant delta reste encore spéculatif : les données issues de plusieurs études de terrain récentes montrent en effet que l’efficacité notamment sur le risque de formes graves des vaccins actuellement disponibles n’est que peu diminuée face aux variants. Moderna : une version modifiée testée pour la dose de rappel Moderna, de son côté, a développé en février la production d’un vaccin à ARNm modifié mRNA-1273.351 destiné à répliquer le profil de la protéine spike du variant beta. Pour l’heure, le premier essai clinique est toujours en cours. Il s’agit d’un essai de phase I, qui vise simplement à évaluer la tolérance et réaliser les premières mesures de production d’anticorps, sur quelques patients. Le nouveau vaccin est exclusivement testé dans le cadre d’un rappel vaccinal, c’est-à-dire en troisième dose. Ses effets sont comparés à ceux induits par l’injection d’une troisième dose de la formule classique du vaccin, ou d’une formulation mêlant les deux ARN messagers un vaccin «multivalent» . Sollicité par CheckNews, le laboratoire n’a pas communiqué plus de détails sur ces recherches, ou sur le développement de formulations ciblant des variants apparus plus récemment. AstraZeneca : un essai débuté en juin Du côté d’AstraZeneca, on nous confirme qu’une «nouvelle génération» de leur produit est en cours de développement. Début juin, le laboratoire a annoncé avoir lancé des essais de phase II et III «pour évaluer la sécurité et l’immunogénicité de ce vaccin, les variants», dont le variant beta. «Le vaccin contre le variant beta contient dix modifications de la protéine spike, dont beaucoup sont également observées dans d’autres variants préoccupants», nous explique le laboratoire. AstraZeneca souligne que plusieurs travaux parus ou en cours de publication montrent que son premier vaccin conserve une certaine efficacité contre les variants, tout du moins sur le risque d’hospitalisation. Du côté de Johnson Johnson Janssen , le changement de formulation ne semble pas à l’ordre du jour. Concernant l’efficacité de son vaccin contre les variants, le laboratoire renvoie pour l’heure aux résultats préliminaires d’un essai de petite envergure, récemment publiés dans le New England Journal of Medicine. Ceux-ci laissent apparaître une activité significative des anticorps neutralisants, huit mois après injection du vaccin, «contre le variant delta et d’autres variants préoccupants, y compris les variants alpha B.1.1.7 , beta B.1.351 , gamma P.1 , epsilon B.1.429 et kappa B.1.617.1 , ainsi que la souche originale du Sars-CoV-2 WA1 /2020 ». Toutefois, l’efficacité réelle comparaison entre le taux de contamination symptomatique chez les vaccinés et les non-vaccinés contre les divers variants n’est pas encore évaluée.
liberation.fr
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['santé']
Vaccins : pourquoi le Royaume-Uni est confronté à un problème de deuxième dose
Le Royaume-Uni fait également face à des soucis d'approvisionnement en sérums anti-Covid. Et le niveau de vaccination complète, à deux doses, reste faible.
Le Royaume-Uni a débuté sa campagne de vaccination pied au plancher, en décembre. A ce jour, près de la moitié des Britanniques ont donc reçu au moins une dose de vaccin anti-Covid. Le pays respire à nouveau. En témoigne le faible nombre de malades admis dans les services de réanimation, à moins de 800 récemment, contre 4000 au plus fort de la troisième vague, à la mi-janvier, d'après les statistiques du NHS. Rien n'est gagné pour autant. 5,3 de la population adulte, seulement, a reçu les deux doses nécessaires pour une immunité complète. Un taux qui approche celui de la France qui a de son côté procédé à moins de premières injections près de sept millions, soit un peu plus de 10 de la population totale . Deux raisons à cela. La première est purement stratégique. Dès la fin du mois de décembre, le Royaume-Uni a fait le choix d'allonger à douze semaines l'espacement entre les doses pour les vaccins à ARNm, Pfizer-BioNTech ainsi que Moderna. Une prise de risque, avec tout de même un pari : celui que la première dose apporterait suffisamment de protection. La même politique a ensuite été appliquée au sérum AstraZeneca. La deuxième est, comme pour l'Union européenne, due aux tensions d'approvisionnement qui se font sentir du côté du laboratoire suédo-britannique AstraZeneca. Pas moins de cinq millions de doses produites en Inde ont été reçues avec du retard par les autorités sanitaires, indique The Guardian. La situation pourrait se répéter pour les prochaines livraisons, puisque le pays freine drastiquement ses exportations, rapporte The New York Times. L'Inde fait face à une nouvelle vague du virus depuis la fin du mois de février et entend bien conserver une partie des 2,7 millions de doses produites quotidiennement sur son territoire pour immuniser rapidement sa très large population. Offre limitée. 2 mois pour 1 sans engagement Je m'abonne Le Royaume-Uni, lui, comptait à l'origine sur la réception de 30 millions de doses du sérum AstraZeneca d'ici septembre. Un objectif, on le comprend, fortement compris. Le laboratoire n'a par exemple livré aux Vingt-Sept de l'Europe que 30 des 120 millions de doses promises au 1er trimestre. Et l'UE aussi commence à montrer les muscles pour respecter ses accords commerciaux avec le fabricant. "Chantage" Voici pourquoi Londres et Bruxelles bataillent autour des 30 millions de doses du vaccin AstraZeneca produites et stockées en Italie. "On ne peut pas jouer comme cela un peu au chantage dans la mesure où on a voulu vacciner à tour de bras pour la première dose et on se trouve un peu handicapé pour la seconde. L'Europe n'a pas à faire les frais de cette politique-là", a accusé ce vendredi matin le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian, sur franceinfo. La veille, la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, avait sonné la "fin de la naïveté" européenne en rappelant l'envoi, par l'alliance, de 77 millions de doses de vaccins dans 33 pays. Dont 21 millions à destination du Royaume-Uni, qui a donc largement bénéficié des capacités de production du continent. À l'inverse, l'UE n'a reçu en retour aucune dose produite sur le sol britannique. D'où la mise en place, cette semaine, de nouvelles dispositions dans le mécanisme de contrôle des exportations, instituant la "réciprocité" des échanges en ce qui concerne les vaccins et plus largement le matériel médical. Le Royaume-Uni ne tombera pas en rade pour autant. "Il faut trouver avec le Royaume-Uni une relation de coopération pour qu'AstraZeneca remplisse ses engagements signés avec l'Union européenne et que chacun puisse s'y retrouver", a rassuré le chef de la diplomatie française, ce vendredi. La porte est grande ouverte. "J'espère qu'on va arriver à un accord. Ce serait stupéfiant de se faire entre le Royaume-Uni et l'Europe une guerre des vaccins", a insisté Jean-Yves Le Drian. La solution pourrait venir de l'usine du sous-traitant Halix, à Leiden, aux Pays-Bas.
lexpress.fr
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/vaccins-pourquoi-le-royaume-uni-est-confronte-a-un-probleme-de-deuxieme-dose_2147621.html
['international']
Covid-19 et variants : la menace Delta en Nouvelle Aquitaine
Une poussée du variant Delta initialement détecté en Inde fait craindre une reprise épidémique dans cette région jusqu’alors peu touchée par la pandémie.
À l’opposé du reste de l’Hexagone, le taux d’incidence monte depuis deux semaines dans plusieurs départements du sud-ouest, notamment aux Pyrénées-Atlantiques, en Gironde et dans les Landes voir le graphique 1 ci-dessous . Le sud-ouest sous la menace Delta Alors que la situation épidémiologique s’améliore dans la majorité du pays et que la fin des restrictions est attendue avec impatience, un début d’orage menace de gâter l’été en Nouvelle-Aquitaine. Car malgré l’arrivée des beaux jours, le nombre de cas ne cesse d’augmenter depuis deux semaines dans cette région relativement épargnée lors des trois vagues précédentes. Notamment dans une poignée de départements où des variants inquiétants ont été détectés, dont le redoutable variant Delta anciennement connu comme variant indien . Souche qui assombrit déjà l’été britannique , pays où il est déjà majoritaire. La montée des cas observée dans cette région est-elle due à ce variant ? Analyse. Pour le moment, il est difficile de savoir exactement combien de ces cas sont dus au variant Delta, car celui-ci n’est pas reconnu par les PCR de criblage actuellement utilisées. "Les échantillons des nouveaux cas sont analysés par une PCR qui identifie les variants Alpha et Bêta ou Gamma. Les autres variants étant classés comme absence de variant, explique Laurent Filleul, responsable régional à Santé publique France pour la Nouvelle Aquitaine. Ceux-là, on les fait séquencer par le Centre de référence des virus des infections respiratoires ou par le CHU de la région et on étudie les chaines de contaminations pour chaque cas." Graphique 1. Départements en Nouvelle Aquitaine où le taux incidence nombre de cas pour 100.000 habitants sur 7 jours est à la hausse. Cliquez pour voir en plus grand. Crédit : Nicolas Gutierrez C. Cette hausse est associée à une augmentation des cas Delta Dans les trois départements où l’incidence monte le plus Gironde, Landes et Pyrénées-Atlantiques , cette augmentation du nombre de cas semble corrélée à une montée de la proportion des cas classés "absence de variant" catégorie dans laquelle on retrouve les variants Delta et Kappa, initialement détectés en Inde . De plus, deux départements limitrophes à la Gironde, Charente et Dordogne, commencent à présenter aussi une augmentation de cette proportion sans que cela soit encore reflété dans le taux d’incidence voir le graphique 2 ci-dessous . Corrélation qui semble confirmée par le nombre grandissant de cas du variant Delta identifiés ces derniers jours. "Pour le moment, nous avons identifié près de 150 cas de Delta en Nouvelle-Aquitaine, dont 90 en Gironde", ajoute-t-il. Graphique 2. Départements où la proportion "absence de variant" est à la hausse. Les variants Delta et Kappa se retrouvent dans cette catégorie. Cliquez pour voir en plus grand. Crédit : Nicolas Gutierrez C. L’augmentation des cas Delta semble toucher toutes les tranches d’âge Pour connaître la distribution de ces cas potentiels du variant Delta nous avons regardé de près les données de la Gironde, département le plus touché par ce variant selon Santé publique France. On y voit que la poussée rapide des cas potentiellement Delta semble avoir débuté chez les 10-40 ans, où on voit une accélération rapide à partir du 30 mai 2021. Mais quelques jours plus tard, l’augmentation concerne déjà la majorité des tranches d’âge voir le graphique 3 ci-dessous . Graphique 3. Évolution de la proportion "absence de variant" dans le département de la Gironde. Cliquez pour voir en plus grand. Crédit : Nicolas Gutierrez C. Tout faire pour freiner cette nouvelle menace Afin de suivre de plus près la trace de ce nouveau variant, Santé publique France s’est procuré des nouveaux tests PCR qui identifieront directement le variant Delta, entre autres. "Ce nouveau système sera opérationnel dans deux semaines environ, révèle Laurent Filleul. Avec le séquençage, on ne sera jamais aussi rapide qu’avec les PCR, donc les nouveaux tests vont accélérer cette détection, qui sera ensuite confirmée par séquençage." En attendant, Santé publique France assure tout mettre en place pour freiner ce variant, effort qui nécessitera la collaboration des citoyens : "Il faut rester vigilants avec l’approche de l’été et les mouvements de population, car les périodes estivales festives augmentent les contacts et donc les expositions. Il faut absolument maintenir les gestes barrières." Arrivera-t-on à contrôler cette nouvelle menace à temps ? "On a essayé de contrôler le variant Alpha détecté en Angleterre, ndlr on a réussi à ralentir sa circulation, mais il est quand même devenu majoritaire, avoue Laurent Filleul. Maintenant, tout est mis en œuvre pour freiner la propagation du variant Delta en agissant vite et fort. Pour cela, il est impératif de continuer le "contact tracing" comme l'appli TousAntiCovid, ndlr , de renforcer la vaccination de toutes les tranches d’âge et surtout de maintenir les gestes barrières !"
sciencesetavenir.fr
https://www.sciencesetavenir.fr/sante/en-courbes-covid-19-la-menace-delta-en-nouvelle-aquitaine_154864
['santé']
Passeport vaccinal : c'est quoi, est-il obligatoire pour voyager dans certains pays ?
Un document qui permettrait à tous les vaccinés de circuler et consommer librement en période de Covid-19 ? Une idée qui fait beaucoup parler alors que la France se montre assez réticente. On fait le point sur les dernières infos concernant le passeport vaccinal.
Un document qui permettrait à tous les vaccinés de circuler et consommer librement en période de Covid-19 ? Une idée qui fait beaucoup parler alors que la France se montre assez réticente. On fait le point sur les dernières infos concernant le passeport vaccinal. Selon un sondage publié par Le Parisien mi-janvier, 62 des Français se prononcent en faveur de la vaccination obligatoire chez les personnes souhaitant prendre l'avion pour aller à l'étranger. Dans les faits, faudra-t-il un document qui permettra à tous les vaccinés de voyager librement au sein de l'Union européenne ou pour voyager aux Etats-Unis, en Asie ou ailleurs ? Alors que la campagne vaccinale a débuté fin décembre en France et se poursuivra au moins jusqu'au printemps 2021 pour être étendue à l'ensemble de la population, aucun document délivré par les autorités et qui autoriserait les vaccinés du Covid-19 à se déplacer librement n'est à l'ordre du jour dans l'Hexagone. Même si les premières études menées dans les pays ayant débuté leur campagne de vaccination sont encourageantes, la science n'a pour le moment aucune certitude quant à la possible contagiosité des individus ayant reçu le vaccin. La France est pour le moment opposée à la création d'un passeport vaccinal pour se déplacer et voyager librement. La mise en place d'un tel document de voyage à l'échelle européenne est un débat "très prématuré", a ainsi estimé le secrétaire d'Etat chargé des Affaires européennes au micro de franceinfo. "Si on parle d'un papier, un document qui vous autorise à voyager en Europe, je crois que c'est très prématuré. C'est un débat qui n'a pas lieu d'être et ce serait choquant, alors qu'on débute encore partout cette campagne de vaccination en Europe, qu'il y ait des droits plus importants pour certains que pour d'autres. Ce n'est pas notre conception de la protection et de l'accès aux vaccins." La question pourrait toutefois se poser par la suite : "Quand l'accès au vaccin sera généralisé, ce sera un sujet différent". Au niveau européen, la question a été posée pour la première fois par la Grèce mi-janvier. Alors qu'Athènes a déjà créé son propre certificat sanitaire qui prouve qu'une personne a été vaccinée contre le Covid-19, le gouvernement a proposé d'étendre ce programme à l'ensemble des 27 pays membres. Les chefs d'Etat et de gouvernement des 27 pays de l'Union européenne discuteront de l'instauration éventuelle d'un certificat de vaccination pour voyager d'un pays de l'UE à l'autre ce jeudi 21 janvier 2021 lors d'une réunion par visio. Si un accord est trouvé, ce certificat pourrait être utilisé lors de l'embarquement lors d'un voyage en avion, en train ou encore en bateau. La Commission européenne travaille déjà à la création d'un certificat de vaccination, intitulé "Vaxproof", qui pourrait permettre de rétablir les voyages entre pays membres, selon l'agence Reuters. Newsletter Linternaute.com Voir un exemple inscription Newsletters Les informations recueillies sont destinées à CCM Benchmark Group pour vous assurer l'envoi de votre newsletter. Elles seront également utilisées sous réserve des options souscrites, à des fins de ciblage publicitaire. Vous bénéficiez d'un droit d'accès et de rectification de vos données personnelles, ainsi que celui d'en demander l'effacement dans les limites prévues par la loi. Vous pouvez également à tout moment revoir vos options en matière de ciblage. En savoir plus sur notre politique de confidentialité. Fin décembre, le gouvernement français avait présenté un projet de loi sur les urgences sanitaires. Dans son article 1, le projet de loi prévoyait de modifier l'article L.3131-9 du Code de la santé publique et d'octroyer au Premier ministre le pouvoir de "subordonner les déplacements des personnes, leur accès aux moyens de transports ou à certains lieux, ainsi que l'exercice de certaines activités à la présentation des résultats d'un test de dépistage établissant que la personne n'est pas affectée ou contaminée, au suivi d'un traitement préventif, y compris à l'administration d'un vaccin, ou d'un traitement curatif". Alors que la campagne vaccinale venait tout juste de débuter dans l'Hexagone, de nombreuses critiques ont été émises et le texte a été abandonné par l'exécutif. Les détracteurs du projet de loi redoutaient notamment un possible durcissement des conditions d'accès à certains moyens de transports comme l'avion.
linternaute.fr
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['international']
Anglais, sud-africain, brésilien : que sait-on des variants du Covid-19 ?
L'inquiétude grandit à propos des variants du Covid-19, dont certains circulent en France. "Marianne" fait le point.
« Le variant anglais pourrait devenir majoritaire en France en mars. » C'était l'avertissement du Professeur Arnaud Fontanet, membre du Conseil scientifique, dans l'émission le Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI le 17 janvier. De quoi retarder encore la sortie de la crise sanitaire, d'autant que la mutation anglaise du virus n'est pas la seule à circuler. Marianne fait le point sur les trois principaux variants Covid-19 et leur présence éventuelle en France. Le variant anglais Les premiers cas sont apparus dans le sud de l'Angleterre le 20 septembre dernier, sans présenter de symptômes nouveaux ou particulièrement inquiétants. Désormais, ce mutant de Sars-CoV-2 est identifié dans 60 pays à travers le monde. Et des cas ont été détectés à Pékin ce mercredi 20 janvier. En France, le variant anglais représente aujourd'hui environ 1 des tests positifs au Covid, sur tous les tests réalisés les jeudi 14 et vendredi 15 janvier. Olivier Véran a estimé mardi sur France Inter qu'il se trouvait environ « 2.000 cas du variant anglais en France ». Le ministre de la Santé le décrit comme « très agressif ». Un écho à une étude des chercheurs de l'Imperial College de Londres, qui estiment qu'il serait entre 50 et 75 plus contagieux. Il faut dire que cette mutation modifie la manière dont le virus s'accroche aux cellules humaines, via sa protéine Spike. Le réseau Obépine, qui traque le virus dans les eaux usées pour limiter sa propagation, n'est pas encore capable de détecter ce variant. Qu'en est-il des vaccins ? Celui de BioNTech et Pfizer, efficient à plus de 90 contre le Covid-19, serait aussi efficace contre cette nouvelle mutation, selon une équipe internationale de chercheurs d'universités britanniques et néerlandaises. Dans une étude préliminaire séparée, une équipe de chercheurs de BioNTech/Pfizer parvient à des conclusions similaires. Le variant sud-africain Il a émergé en octobre dernier dans la baie Nelson Mandela, au sud du pays. Aujourd'hui, il est majoritaire en Afrique du Sud et a été identifié dans 23 pays à travers le monde, dont la France, où plusieurs cas ont été détectés dans différentes régions. Cette mutation « est 50 plus transmissible », mais « rien n’indique que le nouveau variant est plus sévère », a déclaré le Pr Salim Abdool Karim, épidémiologiste et coprésident du comité scientifique au ministère de la Santé sud-africain. Des conclusions notamment tirées de données collectées dans les principaux foyers de contamination du pays d’Afrique australe. Le temps d'incubation, les symptômes et la réaction aux traitements resteraient sensiblement les mêmes. Le problème, c'est que ce variant est porteur d'une mutation appelée E484K, qui pourrait l'aider « à contourner la protection immunitaire conférée par une infection antérieure ou par la vaccination », a expliqué le 4 janvier le Pr François Balloux, de l'University College de Londres, cité par l'organisme britannique Science Media Centre. Autre inquiétude, ce variant n'est pas détectable par un test PCR classique. Pour l'identifier, un test spécifique doit être effectué en plus. Le variant brésilien Il a été découvert sur deux adultes et deux enfants arrivés à Tokyo le 2 janvier, en provenance du Brésil, selon les autorités sanitaires japonaises. Ce variant qui inquiète particulièrement l'Organisation mondiale de la santé OMS résulte d'une évolution « d’une lignée virale du Brésil, qui circule en Amazonie », selon le chercheur brésilien Felipe Naveca, de l'Institut Leonidas et Maria Deane. Il pourrait expliquer l'explosion des cas et la mortalité record à Manaus, capitale de l'Etat d'Amazonas, au nord-est du Brésil. Sans certitude pour l'instant. À LIRE AUSSI : École : les tests massifs ne permettront pas de surveiller le variant anglais du Covid-19
marianne.net
https://www.marianne.net/societe/sante/anglais-sud-africain-bresilien-que-sait-on-des-variants-du-covid-19
['santé', 'société']
Coronavirus : vaccination, confinement, commerces... Ce qu'il faut retenir des annonces de Castex
Le Premier ministre a fait le point sur la situation épidémique et les nouvelles mesures pour y faire face. RTL récapitule pour vous ce qui a été annoncé.
Publié le 04/03/2021 à 19:45 La prise de parole du Premier ministre était très attendue ce jeudi 4 mars. L'épidémie de coronavirus est en effet toujours en progression en France, avec des taux d'incidence qui dépassent les 250 cas pour 100.000 habitants dans 23 départements. Ainsi, les Hautes-Alpes, l'Aisne, et l'Aube ont rejoint les 20 départements en vigilance renforcée. Pour autant, pas de confinement national pour le moment. Seul le Pas-de-Calais sera confiné le week-end. "L'incidence y est en effet en progression très rapide", a fait savoir le Premier ministre Jean Castex. "Elle dépasse dorénavant le seuil des 400 pour 100 000, soit presque deux fois la moyenne nationale", a-t-il poursuivi. Dans ce département, les grandes surfaces commerciales non alimentaires de plus de 5 000 m2 devront également fermer leurs portes. Dans les 22 autres départements les plus touchés par la Covid-19, ce seront les centres commerciaux de plus de 10 000 m2 qui devront fermer. Jusqu'alors, seuls les commerces de plus de 20 000 m2 étaient concernés. Pas de réouvertures avant le 15 avril Pour espérer un retour à la normale, il faudra attendre au moins le 15 avril, a indiqué Jean Castex. D'ici là, aucune réouverture n'est envisagée. Cette date correspond au moment où le gouvernement espère avoir vacciné plus de 10 millions de personnes. Le calendrier est clair. "Nous devrions avoir vacciné au moins 20 millions de personnes" d'ici mi-mai, soit tous les plus de 50 ans volontaires, a promis le Premier ministre. "D'ici l'été, nous aurons reçu suffisamment de doses pour avoir proposé la vaccination à 30 millions de personnes, soit les deux tiers de la population de plus de 18 ans", a-t-il ajouté. Vaccination en pharmacie dès le 15 mars Pour accélérer la campagne de vaccination, il a annoncé que la vaccination en pharmacie serait possible dès le 15 mars, et qu'un décret en ce sens serait publié dès vendredi 5 mars. Pour l'heure, 3,2 millions de personnes ont reçu une première injection, et plus de 1,7 million ont été vaccinées avec deux doses. L'un des points sensibles de cette campagne demeure la vaccination des soignants. Selon le Premier ministre, un tiers des soignants s'est fait vacciner. Aux côtés du ministre de la Santé Olivier Véran, il a demandé à tous les personnels de santé de se faire vacciner contre la Covid-19, en particulier ceux qui travaillent dans les Ehpad. Olivier Véran a également indiqué qu'il enverrait "une lettre à l'ensemble des soignants de notre pays, qu'ils soient en ville, à l'hôpital, en établissement médico-social, pour les inciter très fortement à se faire vacciner".
rtl.fr
https://www.rtl.fr/actu/politique/coronavirus-vaccination-confinement-commerces-ce-qu-il-faut-retenir-des-annonces-de-castex-7900004607
['politique']
Les nouveaux cas de Covid dans le monde ont chuté de 16 : "De simples mesures de santé publique fonctionnent, même en présence de variants"
Le nombre de nouveaux cas de Covid-19 signalés dans le monde a chuté de 16 la semaine dernière, pour atteindre 2,7 millions, a annoncé mardi soir l'Organisation mondiale de la santé OMS .
Le nombre de nouveaux décès signalés a également diminué de 10 par rapport à la semaine précédente, atteignant 81.000, selon la mise à jour épidémiologique hebdomadaire de l'OMS, basée sur les données jusqu'à dimanche. Cinq des six régions du monde prises en compte par l'OMS ont signalé une baisse à deux chiffres du nombre de nouveaux cas, seule la Méditerranée orientale affichant une hausse, de 7 . Le nombre de nouveaux cas a chuté de 20 la semaine dernière en Afrique et dans le Pacifique occidental, de 18 en Europe, de 16 sur le continent Américain et de 13 en Asie du Sud-Est. Le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a déclaré lundi que le nombre de nouveaux cas avait diminué pour une cinquième semaine consécutive, chutant de près de moitié par rapport aux plus de cinq millions de cas enregistrés dans la semaine du 4 janvier. "Cela montre que de simples mesures de santé publique fonctionnent, même en présence de variants", a-t-il déclaré. "Ce qui importe maintenant, c'est la façon dont nous réagissons à cette tendance. Le feu n'est pas éteint, mais nous avons réduit sa taille. Si nous arrêtons de le combattre sur quelque front que ce soit, il reviendra en force". Le variant du coronavirus détectée pour la première fois en Grande-Bretagne a été signalé dans 94 pays la semaine passée selon la mise à jour épidémiologique, soit huit pays de plus en une semaine. Une transmission locale du variant, par opposition aux cas importés, a été signalée dans au moins 47 pays. Le variant dit sud-africain a été enregistré dans 46 pays, soit deux de plus, avec une transmission locale dans au moins 12 de ces pays. Le variant dit brésilien a été détecté dans 21 pays, soit six de plus en une semaine, avec une transmission locale dans au moins deux pays.
lalibre.be
https://www.lalibre.be/planete/sante/les-nouveaux-cas-de-covid-dans-le-monde-ont-chute-de-16-de-simples-mesures-de-sante-publique-fonctionnent-meme-en-presence-de-variants-602cb11c9978e2610aabc63f
['santé', 'environnement']
Solidarité : Trëmma, la nouvelle plateforme de vente en ligne lancée par Emmaüs
En dix ans, les dons de meubles et de petits objets à Emmaüs ont chuté à cause de la concurrence d'autres sites marchands. L'association vient donc de lancer Trëmma, une plateforme de vente en ligne entre particuliers. L'argent servira à financer des projets solidaires.
Mathilde Moeini a décidé de vendre un tabouret et une combinaison de soirée flambant neuve. Elle mettra ses annonces en ligne non pas sur Leboncoin ou Vinted, mais sur Trëmma, la nouvelle plateforme de vente en ligne entre particuliers lancée par l'association Emmaüs. "Je ne compte pas gagner d'argent avec cette robe, je veux la vendre sur le site Trëmma pour participer et financer un projet solidaire", confie-t-elle. Une vente qui se transforme en don Trëmma ressemble à n'importe quel site de vente de produits de seconde main. Seule différence : le vendeur doit choisir à quelle initiative solidaire va aller son argent. La vente se transforme ainsi en don. L'application est née dans les locaux d'Emmaüs à Noisy-le-Sec Seine-Saint-Denis d'un constat simple. "On perd ce réflexe Emmaüs, surtout une génération très connectée, une jeune génération pour qui faire une annonce sur Vinted ou Leboncoin, c'est comme une seconde nature. Donc c'est vraiment remettre le don d'objets au centre de la solidarité", explique Maud Sarda, directrice du Label Emmaüs. Le JT Les autres sujets du JT
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/solidarites/solidarite-tremma-la-nouvelle-plateforme-de-vente-en-ligne-lancee-par-emmaus_4275517.html
['santé']
L'avenir du Giro incertain après le test positif de Simon Yates: "La contagion augmente et il reste encore deux semaines de course"
L’avenir de la course italienne est incertain après le test positif de Simon Yates au Covid-19
L’avenir de la course italienne est incertain après le test positif de Simon Yates au Covid-19 Le peloton n’a pas forcé son talent derrière les six échappés entre Giovinazzo et Vieste, ce samedi. Les acteurs de ce 103e Giro semblaient encore abasourdis par la nouvelle tombée juste avant le départ de la huitième étape : Simon Yates Mitchelton-Scott a quitté la course à la suite d’un test positif au coronavirus. L’équipe du Britannique a indiqué, dans un communiqué, qu’il présentait de légers symptômes après la conclusion de la septième étape. "Simon a présenté une température très douce vendredi soir lors de nos contrôles de routine, qui sont effectués trois fois par jour au cours de ce Tour d’Italie. Conformément à la politique Racesafe Covid-19 de l’équipe, il a été isolé dans sa chambre et nous avons immédiatement demandé un test rapide en utilisant les services offerts par l’organisateur, qui est revenu positif. Un deuxième test de RT-PCR, qui a été effectué plus tard, a confirmé ce résultat", a expliqué le docteur Matteo Beltemacchi, médecin de l’équipe Mitchelton-Scott. La formation australienne a précisé que Simon Yates est "par ailleurs en bonne santé". ...
dhnet.be
https://www.dhnet.be/sports/cyclisme/l-avenir-du-giro-incertain-apres-le-test-positif-de-simon-yates-la-contagion-augmente-et-il-reste-encore-deux-semaines-de-course-5f81f3a2d8ad587d97b88654
['sport']
Covid-19 : déjà un rebond des contaminations?
Après une forte décrue en novembre, le nombre de cas confirmés de Covid-19 est de nouveau en légère hausse depuis une semaine en France. Les autorités sanitaires craignent un rebond les prochaines semaines, qui seront marquées par les fêtes de fin d'année.
Covid-19 : déjà un rebond des contaminations? 16h11 , le 11 décembre 2020, modifié à 08h26 , le 12 décembre 2020 Après une forte décrue en novembre, le nombre de cas confirmés de Covid-19 est de nouveau en légère hausse depuis une semaine en France. Les autorités sanitaires craignent un rebond les prochaines semaines, qui seront marquées par les fêtes de fin d'année. L'alerte est lancée par Santé Publique France. "Après quatre semaines de décroissance de l'épidémie, l'évolution actuelle suggère un risque élevé de voir la circulation du virus SARS-CoV-2 à nouveau augmenter dans les prochaines semaines en France", écrit l'agence sanitaire dans son dernier bulletin hebdomadaire sur le suivi de l'épidémie de Covid-19, publié jeudi soir. L'heure est donc "à la plus grande vigilance, notamment dans la perspective des fêtes de fin d'année", peut-on lire. Santé Publique France constate pourtant encore dans son rapport une baisse de 6 des cas confirmés par tests PCR ou antigéniques. Mais cela vaut pour la semaine du 30 novembre au 6 décembre, en comparaison avec celle d'avant. Toutefois, cette diminution est déjà "très faible", s'inquiète l'agence. Le rebond pourrait en fait déjà être là, selon les derniers chiffres : loin des 5.000 contaminations quotidiennes espérées par l'exécutif au 15 décembre, lorsque le confinement laissera sa place à un couvre-feu, la courbe des infections a atteint vendredi dernier un plancher à 10.348 cas par jour en moyenne sur les sept derniers jours . Depuis, ce nombre a eu tendance à remonter pour atteindre vendredi soir 11.831 cas confirmés. Cela représente une augmentation de plus de 14 en une semaine. Le facteur météo, effet direct ou indirect sur la reprise? Quelle est l'explication de cette évolution? Pour les épidémiologistes de Santé Publique France, il est encore trop tôt pour l'imputer à la réouverture des commerces dits "non essentiels" le 28 novembre, au moment de la première phase de l'allègement du confinement décidé par le gouvernement la deuxième étant celle du 15 décembre . Le responsable de l'unité infections respiratoires et vaccination de SPF, Daniel Levy-Bruhl, dresse deux hypothèses : d'une part, "un certain relâchement des mesures individuelles de prévention", d'autre part, "des facteurs météorologiques". "On a de bonnes raisons de penser que les facteurs climatiques jouent sur la dynamique épidémique, ne serait-ce que par la synchronicité des reprises épidémiques dans différents pays qui ont des politiques différentes de gestion du risque lorsque le thermomètre chute ou augmente", a-t-il expliqué. Pour autant, "on ne sait pas très bien faire la part entre l'effet direct de la météo sur le virus, sa virulence, sa persistance dans les voies aériennes et l'effet indirect qu'a le froid et le mauvais temps en général sur les comportements humains", notamment une moins bonne aération des pièces. Lire aussi - Covid-19 : couvre-feu, nouvel an, culture... Voici les règles en vigueur après le 15 décembre Le Premier ministre, Jean Castex, a confirmé jeudi soir la fin du confinement pour mardi prochain, avec la suppression des attestations la journée et la possibilité de voyager d'une région à l'autre, mais le maintien d'un couvre-feu le soir du 31 décembre. Seule la soirée de Noël, le 24 décembre, échappe donc au couvre-feu national qui sera en vigueur de 20 heures à 6 heures du matin. Les établissements recevant du public cinéma, théâtre, salles de spectacle, musées, accueil du public dans les enceintes sportives, salles de jeux, casinos resteront fermés trois semaines de plus, au moins jusqu'au 7 janvier, alors qu'ils devaient rouvrir au 15 décembre. Le chef du gouvernement a justifié ces choix par la volonté de "réduire le risque de devoir vivre un troisième confinement dans les prochains mois". Lire aussi - Covid-19 : pourquoi le gouvernement a préféré sacrifier le jour de l'An à Noël Le nombre de décès quotidiens diminue lentement La pression hospitalière, de son côté, continue de baisser légèrement. Le nombre de patients dans les services de réanimation est passé jeudi sous le seuil des 3.000 ils sont désormais 2.884 : il s'agissait de l'autre objectif fixé par Emmanuel Macron pour cette étape du 15 décembre. Mais le rythme, comme pour celui des hospitalisations, est moins rapide depuis le début du mois. Au total, quelque 24.975 personnes étaient hospitalisées, là aussi en baisse depuis la mi-novembre et qui correspond au niveau observé au début du deuxième confinement. Le nombre de décès quotidiens, lui, descend plus difficilement encore, avec entre 280 et 300 décès par jour recensés en milieu hospitalier depuis une semaine. Cette baisse est plus lente qu'à la fin de la "première vague", a également constaté vendredi l'Insee dans son point hebdomadaire sur la mortalité pendant l'épidémie. En comptant les victimes des Ehpad et des établissements médico-sociaux, le bilan en France depuis le début de la pandémie de Covid-19 est désormais de plus de 57.000 morts.
lejdd.fr
http://www.lejdd.fr/Societe/covid-19-deja-un-rebond-des-contaminations-4011659
['société']
Coronavirus : une molécule miracle découverte par l'Institut Pasteur de Lille ?
Après avoir testé plus de 2.000 molécules, l’institut demande 5 millions d’euros pour pouvoir poursuivre ses recherches. , L’INSERM à Paris, l’IHU-Méditerranée Infection de l’ultra-médiatisé professeur
L’INSERM à Paris, l’IHU-Méditerranée Infection de l’ultra-médiatisé professeur Raoult à Marseille ou encore l’Institut Pasteur à Lille. De multiples centres de recherche sont mobilisés en France et à l’étranger pour chercher un remède face à la pandémie de coronavirus. Or, les scientifiques de la cité nordiste estiment avoir fait une découverte capitale, souligne Europe 1. Ils affirment avoir trouvé un médicament qui se révélerait efficace contre le coronavirus. Mais, les financements font désormais défaut. 2.000 molécules différentes auraient été testées par les chercheurs. L’objectif ? Trouver un remède qui soit efficace mais aussi qui ne provoque pas ou peu d’effets secondaires. Les tests ont été menés sur des tissus humains du poumon, reconstitués en laboratoire. La molécule identifiée doit désormais être testée dans un essai clinique. A la façon de l’hydroxychloroquine, un médicament un temps présenté comme un remède face au Covid-19, la molécule de l’Institut Pasteur de Lille serait déjà utilisée dans d’autres pays européens pour différents usages. Mais, les chercheurs ne souhaitent pas communiquer le nom de la molécule afin d’éviter une ruée comme ce fut le cas pour l’hydroxychloroquine. Comme le souligne France 24, on pourrait le cas échéant assister à la naissance d’un véritable marché parallèle. >> A lire aussi - Covid-19 : avec ses tests de diagnostic rapide, Novacyt cartonne en Bourse Très concrètement, la molécule permettrait de "faire baisser leur charge virale et éviter qu'ils ndlr : les patients ne soient très contagieux". Par ailleurs, elle permettrait aussi une "diminution du risque de basculement vers une maladie grave". Pour pouvoir passer au prochain stade d’études, l’Institut Pasteur de Lille a toutefois besoin de 5 millions d’euros. Si son efficacité est démontrée, la molécule pourrait être utilisée de façon immédiate. "La molécule dont on parle n’est pas très chère. Ce sera à l’industriel qui la produit de voir ce qu’il peut faire. Nous avons pris contact avec lui pour le prévenir de notre découverte. Il est très aidant, très coopératif, et je pense que le maximum sera fait pour mettre à disposition ce médicament", souligne le Pr Xavier Nassif, directeur général de l’Institut Pasteur de Lille. >> A lire aussi - L’azithromycine, un nouveau remède efficace contre le virus ?
capital.fr
https://www.capital.fr/economie-politique/coronavirus-une-molecule-miracle-decouverte-par-linstitut-pasteur-de-lille-1381930
['économie/finance', 'politique']
Reconfinement : un Noël particulier pour les fabricants de jouets
Les équipes de Frances Télévisions se sont rendues dans le Jura, chez deux fabricants de jouets en bois. Tandis que l'un croule sous les demandes, l'autre s'inquiète pour son avenir.
Des centaines de planchettes de bois sont découpées, façonnées et vernies pour devenir des jouets. Dans Jeujura, un atelier traditionnel du Jura, une cinquantaine d'ouvriers s'affairent pour préparer Noël. Une effervescence inédite à la fin du mois de novembre, selon une ouvrière, employée depuis 42 ans. Arrêtée pendant le premier confinement, la production a pris deux mois de retard : pour le rattraper et sauver la meilleure saison de l'année, 19 intérimaires ont été embauchés en renfort. Cinq employés au chômage partiel De l'autre côté du département, l'atelier Jura Buis est figé depuis le début du reconfinement. Les machines sont à l'arrêt, les pièces inachevées, et seul, au fond de la manufacture, se trouve le patron. Acculé, il a mis ses cinq employés au chômage partiel. "Nous travaillons à 95 avec des magasins qui sont fermés ; seules les boutiques qui ont un site de vente en ligne arrivent à nous passer quelques commandes", déplore Pascal Brantus. Le JT Les autres sujets du JT
francetvinfo.fr
https://meteo.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/confinement/reconfinement-un-noel-particulier-pour-les-fabricants-de-jouets_4187681.html
['santé']
Vaccin contre le Covid-19 : le président d'un syndicat de médecins généralistes dénonce "des retards" de livraison des flacons
Depuis mercredi, les médecins généralistes ont l'autorisation de débuter la vaccination contre le Covid-19 des personnes de 50 à 64 ans présentant des comorbidités.
Depuis mercredi, les médecins généralistes ont l'autorisation de débuter la vaccination contre le Covid-19 des personnes de 50 à 64 ans présentant des comorbidités. "Cette semaine, il y a eu des retards dans beaucoup d'endroits, en particulier en Ile-de-France", a dénoncé dimanche 28 février sur franceinfo le président de la Confédération des syndicats médicaux français CSMF Jean-Paul Ortiz. Les médecins généralistes avaient l'autorisation de débuter mercredi 24 février la vaccination des personnes de 50 à 64 ans présentant des comorbidités, avec le vaccin AstraZeneca. >> Suivez l’évolution de l'épidémie de Covid-19 en France et dans le monde grâce à nos infographies "On a vraiment un processus qui est très lourd, qui est très bureaucratique et qui ne va pas assez vite dans la diffusion de ces fameux flacons qui permettent de vacciner", a expliqué Jean-Paul Ortiz, qui a expliqué que "35 000 médecins généralistes ont demandé au moins une fois un flacon". Les médecins généralistes devaient recevoir cette semaine un flacon du vaccin, contenant 10 doses : "On nous avait promis les premiers flacons pour mercredi. J'ai moi-même fait le tour, mercredi après-midi, d'un certain nombre de médecins pour voir s'ils avaient commencé leur vaccination. Certains n'avaient toujours pas reçu ce fameux flacon qui est arrivé chez les médecins le mercredi en fin d'après-midi, le jeudi, voire le jeudi soir. Dans ces conditions-là, il était compliqué de pouvoir démarrer de suite. Donc, beaucoup de médecins ne vont commencer en réalité à vacciner que ce lundi et non pas jeudi dernier."
francetvinfo.fr
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['santé']
3e dose, retraites, nucléaire, chômage Ce qu’il faut retenir de l’allocution de Macron
Le chef de l’Etat a pris la parole ce mardi soir, à 20 heures, et a fait toute une série d’annonces sur la crise sanitaire, mais pas uniquement.
Pour la neuvième fois depuis le début de la pandémie de Covid-19, et pendant un peu moins de 30 minutes, Emmanuel Macron a pris la parole ce mardi 9 novembre au soir lors d’une allocution télévisée. Au programme : le point sur la situation sanitaire liée au Covid-19 mais pas que. > Ce qu’il faut retenir des annonces du chef de l’Etat : La suite après la publicité Au-delà de l’épidémie, le chef d’Etat en a profité pour évoquer les réformes à venir et faire le point sur certaines mesures de son quinquennat. Une 3e dose obligatoire pour les plus de 65 ans Le chef d’Etat a commencé par rappeler aux Français que « nous n’en avons pas terminé avec l’épidémie », ajoutant qu’il nous faudra vivre avec le virus et que « la cinquième vague a commencé en Europe ». Les Français âgés de plus de 65 ans devront recevoir une troisième dose de rappel de vaccin anti-Covid pour bénéficier du pass sanitaire à partir de la mi-décembre, a indiqué Emmanuel Macron, annonçant aussi l’élargissement prochain des rappels aux plus de 50 ans. « Une campagne a été lancée depuis la fin de l’été pour tous les plus de 65 ans et les plus fragiles, il nous faut aujourd’hui l’accélérer », a rappelé le chef de l’Etat. « A partir du 15 décembre, il vous faudra justifier d’un rappel pour prolonger la validité de votre pass sanitaire », a-t-il poursuivi. La suite après la publicité Les contrôles du pass sanitaire dans les établissements concernés et pour les entrées dans les ports, les aéroports, les gares seront « renforcés », a insisté le président de la République, qui a expliqué que les décisions seraient adaptées « territoire par territoire en fonction de l’évolution de l’épidémie ». La réforme des retraites une fois de plus repoussée Macron a tranché. La réforme des retraites ne sera pas appliquée d’ici la fin du quinquennat. « Les conditions ne sont pas réunies pour relancer », a annoncé Emmanuel Macron, renvoyant cette réforme, très contestée, à l’après-2022. Mais sur le fond de la réforme, Emmanuel Macron n’a pas bougé d’un iota. « Dès 2022, il faudra prendre des décisions claires. Elles feront l’objet de débats démocratiques », a-t-il annoncé. Et de poursuivre : « Il faudra travailler plus longtemps en repoussant l’âge légal, supprimer les régimes spéciaux, harmoniser les régimes publics et privés, offrir une pension minimale de 100 euros, aller vers plus de liberté, encourager ceux qui veulent travailler au-delà de l’âge légal. » La construction de réacteurs nucléaires relancée « Nous allons, pour la première fois depuis des décennies, relancer la construction de réacteurs nucléaires dans notre pays et continuer de développer les énergies renouvelables », a déclaré le chef de l’Etat. La suite après la publicité Cela « pour garantir l’indépendance énergétique de la France, pour garantir l’approvisionnement électrique de notre pays et atteindre nos objectifs, en particulier la neutralité carbone en 2050 », a-t-il fait valoir. « Ces investissements nous permettront d’être à la hauteur de nos engagements. Au moment où nous allons clôturer la COP26 à Glasgow, c’est un message fort de la France », a-t-il estimé. A ce stade, il n’a pas donné plus de détail sur leur nombre ou l’échéance. Les allocations-chômage suspendues pour les personnes qui ne seront pas en « recherche active » Les demandeurs d’emploi vont être un peu plus surveillés. « verront leurs allocations suspendues », a déclaré ce mardi Emmanuel Macron. Une disposition déjà prévue en cas de manquement aux obligations légales. « Pôle emploi passera en revue les centaines de milliers d’offres d’emplois disponibles sans réponse dès les prochaines semaines », a ajouté le président de la République. Actuellement, si les services de Pôle emploi constatent un manquement de la part du demandeur d’emploi, celui-ci peut être radié temporairement ou définitivement des listes et voir le versement de son allocation suspendu ou supprimé. La suite après la publicité Profitez de l'offre 1 pour 3 mois avec Google En choisissant ce parcours d’abonnement promotionnel, vous acceptez le dépôt d’un cookie d’analyse par Google. Les sanctions s’étalent entre une radiation d’un mois, si le demandeur d’emploi est incapable de justifier ses démarches ou qu’il refuse à deux reprises une offre raisonnable par exemple, et une radiation définitive en cas de déclaration mensongère.
nouvelobs.com
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Pass sanitaire : ce qui va changer dans l'application TousAntiCovid à partir du 9 juin
Dès cette date, l'application intégrera le nouveau pass sanitaire obligatoire pour les événements de plus de 1 000 personnes, ainsi qu'un carnet de rappel numérique.
Elle évolue au rythme du déconfinement. L'application TousAntiCovid va intégrer de nouvelles fonctionnalités à compter du 9 juin, date de l'entrée en vigueur du pass sanitaire pour lutter contre la propagation du Covid-19. Cette date marquera aussi le déploiement du carnet de rappel numérique, qui doit permettre la traçabilité des cas contacts dans les bars, restaurants ou encore les salles de sport, a annoncé le secrétaire d'Etat au Numérique, Cédric O, dans un entretien au Parisien paru mardi 25 mai. Franceinfo fait le point sur les changements à venir. Le pass sanitaire obligatoire pour les grands rassemblements Comme annoncé précédemment par le Premier ministre, Jean Castex, le pass sanitaire attestera que son détenteur a été vacciné contre le Covid-19, a été récemment testé négatif ou encore qu'il est rétabli après avoir contracté la maladie. "Il pourra être utilisé en format numérique sur TousAntiCovid ou sur papier, mais il sera obligatoire pour les événements" de plus de 1 000 personnes, détaille Cédric O dans les colonnes du Parisien. "Il faudra le résultat certifié avec le QR code, pas un simple compte-rendu de résultat biologique", insiste le secrétaire d'Etat au Numérique. Le pass sanitaire sera exigé "dès l'âge de 11 ans", précise le gouvernement sur son site. "Pour les enfants, dans la mesure où la vaccination n'est aujourd'hui pas autorisée, le test sera la preuve à faire valoir. Il pourra être RT-PCR ou antigénique par voie salivaire ou nasopharyngée ", poursuit l'exécutif. Les touristes étrangers devront également le présenter, mais pas les salariés des structures concernées, ni "les organisateurs ou les professionnels qui se produisent dans ces lieux". L'exécutif a par ailleurs dévoilé la liste des lieux où le pass sanitaire sera déployé "en cas d'accueil d'un public de plus de 1 000 personnes". Il concernera "les chapiteaux, salles de théâtre, salles de spectacles sportifs ou culturels, salles de conférence ; les salons et foires d'expositions jauge imposée à chaque hall d'exposition ; les parcs à thèmes ; festivals de plein air assis ou debout ; grands casinos ; stades, établissements de plein air et établissements sportifs couverts ; compétitions sportives de plein air en extérieur si les conditions de faisabilité sont établies ; croisières et bateaux à passagers avec hébergements ; autres événements, lorsqu'ils sont spécifiquement localisés un bal organisé par une collectivité par exemple ". En revanche, "ce dispositif ne sera pas étendu aux activités du quotidien" comme aller au restaurant, au musée ou faire du shopping, avait précisé Olivier Véran début mai. Il ne concernera pas non plus les hôtels ou campings, selon Le Parisien. "Le pass sanitaire ne peut s'appliquer qu'aux cas définis par la loi et tout autre usage est illégal", souligne Cédric O auprès du quotidien. "Il ne peut être demandé pour entrer dans les hôtels français du Club Med", dont la direction avait indiqué envisager de demander un test PCR négatif à ses clients. Le pass sanitaire européen, qui permettra de voyager au sein de l'UE, entrera, lui, en vigueur le 1er juillet. Une application spécifique pour les professionnels Ces évolutions s'accompagneront de la sortie d'une autre application, baptisée TousAntiCovid Verif. Destinée aux professionnels, elle permettra de lire le QR code et donc de vérifier la validité de chaque pass sanitaire. "Pour les compagnies aériennes, il y aura une version spécifique car elles ont obligation d'avoir accès au contenu détaillé, avec la date de vaccination, le type de vaccination, etc., précise Cédric O au Parisien. Elles pourront la télécharger sur les stores, avec un contrôle d'accès par identifiant." Pour tous les autres lieux en revanche, les professionnels n'auront pas accès à la totalité de ces informations. "Ils ne sauront que le nom, le prénom et la date de naissance de la personne concernée et ne verront apparaître que 'vert' ou 'rouge' pour valider ou non l'accès, ajoute le secrétaire d'Etat au Numérique. Pour eux, l'application sera en accès libre sur les stores." Les données collectées sont "déjà stockées dans le fichier national Si-Dep système d'information de dépistage , hébergé par l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris AP-HP à Paris, et celles concernant la vaccination dans Si-Vac système d'information pour le suivi de la vaccination , géré par l'Assurance-maladie", rappelle Le Monde. Le quotidien souligne en outre que l'encadrement légal de ces informations est conforme au Règlement général sur la protection des données RGPD . Un carnet de rappel numérique pour identifier les cas contacts A compter du 9 juin, vous pourrez également accéder au carnet de rappel numérique sur l'application TousAntiCovid. Cet outil doit permettre d'identifier et d'informer les cas contacts potentiels des clients des bars, restaurants et salles de sport. S'il sera toujours possible de le proposer en format papier, les professionnels pourront à partir de cette date afficher un QR code à l'entrée de leurs établissements, afin que les clients le scannent, rapporte Le Parisien. Cela permettra d'enregistrer le lieu, la date et l'heure de leur passage. Une fois le QR code scanné, les personnes seront considérées comme présentes durant deux heures, un laps de temps porté "à 12 heures pour les professionnels des salles de sport et de la restauration", précise le quotidien. Si une personne est testée positive dans les jours suivants, une "alerte orange" sera envoyée aux clients présents au même moment "avec une incitation à se faire tester rapidement, limiter ses contacts et surveiller ses symptômes". "Si trois personnes ou plus sont présentes au même moment durant leur période d'incubation, alors les autres personnes ayant côtoyé ce lieu seront considérées comme exposées. Ainsi, l'alerte sera rouge avec comme consigne de s'isoler et se faire tester", détaille Le Parisien. Les données recueillies via cet outil TousAntiCovid Signal, qui a été approuvé par la Cnil selon Le Parisien, seront stockées sur votre téléphone. "Quand vous vous déclarez malade, la liste des lieux enregistrée sur votre appareil est envoyée à un serveur, qui renvoie les informations sur tous les téléphones disposant de l'application. Chaque téléphone compare ensuite cette liste avec celle des lieux visités par son détenteur", détaille Cédric O dans son entretien au quotidien. "Les professionnels pourront choisir s'ils préfèrent la version papier, mais ... nous travaillons depuis plusieurs mois pour faire en sorte que l'outil numérique soit déployé et adopté. Car il est plus simple à utiliser et plus protecteur de la vie privée puisque personne n'a accès aux données." Cédric O, secrétaire d'Etat au Numérique au "Parisien" "Il n'y a pas d'historique de lieu mais uniquement des corrélations faites entre les différents QR codes, et toutes les données sont effacées au bout de 15 jours", précise le cabinet du secrétaire d'Etat au Parisien. "Ces QR codes sont totalement anonymes et ne permettent ni de retrouver le nom, ni l'adresse des lieux, ajoute Alain Griset, le ministre chargé des Petites et moyennes entreprises, dans les colonnes du quotidien. L'objectif est de tout faire pour qu'il n'y ait pas de rebond de l'épidémie durant cette période transitoire et que l'on puisse reprendre en sécurité le cours normal de nos activités dès la fin juin."
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['santé']
Coronavirus : Michel Cymes explique ce qu'est un vaccin à ARN Messager
Un certain nombre de Français s'inquiètent des vaccins à ARN messager, qui doivent permettre d'endiguer l'épidémie de Covid-19. Dans sa chronique, Michel Cymes rappelle les principes de cette technique récente.
Publié le 16/12/2020 à 09:53 ARN est un acronyme derrière lequel se cache l'acide ribonucléique, présent chez tous les êtres vivants et même chez certains virus. Avec l'ARN, la méthode diffère des vaccins traditionnels. Habituellement, un vaccin se conçoit à partir d'un virus qui a par exemple été inactivé. C'est ce qui se passe avec le vaccin contre la grippe, qui nous est proposé chaque année. Concrètement, on injecte le virus entier, mais qui ne peut pas déclencher une maladie avec tous ses antigènes. Le système immunitaire le reconnaît et le combat, c'est ce qu'on appelle la "réponse immunitaire". Dans le cadre du coronavirus, on ne prend qu'un petit fragment du virus, en l'occurrence de son ARN. On le modifie chimiquement et on l'entoure de nanoparticules de liquide. Cela va permettre à l'ARN d'être protégé, de pénétrer plus facilement dans les cellules. Dès qu'il sera décrypté, une réponse immunitaire sera déclenchée. Les laboratoires annoncent des taux d'efficacité qui tournent autour de 95 , ce qui est quand même très rare pour un vaccin. Plusieurs points sont encore flous On ne sait toutefois pas précisément combien de temps dure la protection même si Moderna avance que son vaccin produit des anticorps persistant trois mois après la vaccination. Précisons que cette conclusion repose sur une étude limitée à 34 participants. On ne sait pas non plus si les personnes vaccinées pourront transmettre ou non le virus. C'est un point crucial sur lequel il est impossible de répondre clairement. Quant à la tolérance au vaccin, on sait qu'il y aura des effets secondaires. Ils seront résiduels, de l'ordre de moins de 5 d'après les premières données fournies par les laboratoires. Il faut également être clair sur la notion d'effet secondaire : si vous vous faites vacciner, que vous avez une rougeur, un petit hématome ou un peu de température le soir même, c'est considéré comme un effet secondaire. Les chercheurs sont attentifs à toutes les manifestations et réactions consécutives à l'acte vaccinal. Ils notent tout et rapportent tout. D'ailleurs, cette histoire d'effets secondaires potentiels va demander beaucoup de pédagogie. Imaginez une personne qui a un foie en mauvais état et qui fait une hépatite. Si cette personne s'est faite vacciner trois semaines avant, vous n'empêcherez pas certains de faire le lien même s'il n'existe pas. Il va donc falloir beaucoup de doigté, de transparence et de sens pédagogique dans les mois qui viennent pour contrer la grande parade des fake news.
rtl.fr
https://www.rtl.fr/actu/bien-etre/coronavirus-michel-cymes-explique-ce-qu-est-un-vaccin-a-arn-messager-7800940958
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Covid-19: le variant d'Afrique du Sud détecté en France pour la première fois
Un homme du Haut-Rhin, revenant de voyage en Afrique du Sud, a été dépisté rapidement et a pu s'isoler sans contaminer personne.
DOUMY via Getty Images Pour la première fois, le variant du covid-19 venu d'Afrique du Sud a été détecté en France mercredi 30 décembre image d'illustration prise le 15 décembre au Havre . CORONAVIRUS - Un premier cas de contamination au variant du virus du covid-19 identifié en Afrique du Sud a été détecté en France, a annoncé ce jeudi 31 décembre le ministère de la Santé, quelques jours après le premier cas confirmé du variant britannique. Ce variant, qui comme celui du Royaume-Uni pourrait être plus transmissible, a été confirmé mercredi 30 chez un homme de retour d’Afrique du Sud et résidant dans le Haut-Rhin, à proximité de la frontière suisse. À son retour d’un séjour en Afrique du Sud, l’homme qui avait développé des symptômes évocateurs du covid-19 a réalisé un test RT-PCR en Suisse. Le test s’étant révélé positif, un séquençage du virus a été réalisé, confirmant le variant baptisé 501.V2 , identifié en Afrique du Sud en octobre et qui est responsable dans ce pays d’une grande majorité des nouveaux cas. Des variants qui pourraient être plus transmissibles mais pas forcément plus dangereux La personne, aujourd’hui guérie, s’est immédiatement isolée à son domicile dès l’apparition des symptômes et aucun contact à risque n’a été identifié , a assuré le ministère. Un premier cas du variant identifié au Royaume-Uni en décembre avait été confirmé en France le 25 décembre, à Tours, sur un Français arrivé de Londres quelques jours auparavant. Pour les deux variants, qui pourraient être plus transmissibles mais pas intrinsèquement plus dangereux, les autorités sanitaires sont mobilisées pour identifier le plus précocement possible chaque patient contaminé pour les isoler, isoler leurs personnes contacts et les tester, et éviter ainsi la propagation des variants du SARS-CoV-2 sur le territoire national , a assuré le ministère. Pour chaque personne revenant du Royaume-Uni ou d’Afrique du Sud qui serait testée positive au Covid-19, les prélèvements doivent être séquencés pour confirmer la présence ou non d’un variant du virus. Le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies ECDC a mis en garde cette semaine contre un risque élevé que ces variants soient une source de pression supplémentaire sur les systèmes de santé et une cause de mortalité plus élevée du fait de leur plus grande contagiosité. À voir également sur le HuffPost: Le gouvernement attend le 2 janvier pour de nouvelles mesures contre le covid-19
huffingtonpost.fr
https://www.huffingtonpost.fr/entry/covid-19-variant-afrique-du-sud-france_fr_5fedf82bc5b6e7974fd27ccd
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Covid-19 : Jean Castex vacciné avec l'AstraZeneca
"UN PEU DOUILLET" - Jean Castex a reçu sa première dose du vaccin AstraZeneca, vendredi 19 mars à l'hôpital Bégin de Saint-Mandé, près de Paris. Objectif : rassurer les Français après sa brève suspension. . Politique : video, - Covid-19 : Jean Castex vacciné avec l'AstraZeneca.
Covid-19 : Jean Castex vacciné avec l'AstraZeneca "UN PEU DOUILLET" - Jean Castex a reçu sa première dose du vaccin AstraZeneca, vendredi 19 mars à l'hôpital Bégin de Saint-Mandé, près de Paris. Objectif : rassurer les Français après sa brève suspension. "Je n'ai rien senti alors que je suis un peu douillet". Jean Castex a voulu donner l'exemple ce vendredi, le Premier ministre ayant reçu sa première dose du vaccin AstraZeneca ce vendredi à l'hôpital Bégin de Saint-Mandé, près de Paris. Une injection destinée à rassurer les Français après la brève suspension du sérum anti-Covid. "On ne va pas faire comme Olivier Véran", a plaisanté le patron de Matignon en remontant la manche de sa chemise pour recevoir l'injection. Deux heures plus tôt, la Haute autorité de santé HAS avait donné son feu vert à la reprise "sans délai" de la vaccination avec AstraZeneca, tout en recommandant de le réserver aux personnes de 55 ans et plus. Un vaccin "utile" Face au risque de défiance d'une partie de la population, Jean Castex avait annoncé dès ce mardi qu'il se ferait vacciner "très rapidement" si la suspension d'AstraZeneca était levée, qualifiant ce vaccin d'"utile", en dépit des inquiétudes sur de possibles effets secondaires. "Jusqu'à présent, je m'étais fixé une ligne de conduite, c'est-à-dire me faire vacciner quand mon tour viendra, pas de passe-droit", avait déclaré plus tôt dans la semaine Jean Castex, âgé de 55 ans et dix mois et qui ne déclare "pas de comorbidité connue". "Mais je me suis dit effectivement qu'il serait judicieux que je me fasse vacciner très rapidement pour montrer à mes concitoyens que la vaccination, c'est la porte de sortie de cette crise et qu'on peut y aller en toute sécurité", avait-il poursuivi. Comme une quinzaine d'autres pays, la France avait suspendu par précaution mardi 16 mars l'utilisation du vaccin suédo-britannique, après le signalement d'effets secondaires graves tels que des troubles de la coagulation et la formation de caillots. Mais ce jeudi, l'Agence européenne des médicaments EMA a jugé "sûr et efficace" l'AstraZeneca dans un avis très attendu, sur fond de pénurie de vaccins en Europe. La politique vous intéresse ? Découvrez la version podcast de l'Interview Politique de Jean-Michel Apathie Écoutez ce podcast sur votre plateforme d'écoute préférée ! Chaque matin Jean-Michel Apathie reçoit des invités politiques de premiers plans pour les interroger sur des questions d’actualité. La rédaction de LCI Twitter
lci.fr
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Coronavirus en Belgique : "On ne va pas jouer au yo-yo, ouvrir-fermer les magasins", affirme Vincent Van Quickenborne
Il n’est plus question maintenant, alors que les chiffres des contaminations au coronavirus augmentent en Belgique, de parler d’assouplissement des mesures prises pour contrer l’épidémie. Les procureurs généraux du pays ont annoncé mardi que les...
Il n’est plus question maintenant, alors que les chiffres des contaminations au coronavirus augmentent en Belgique, de parler d’assouplissement des mesures prises pour contrer l’épidémie. Les procureurs généraux du pays ont annoncé mardi que les amendes encourues en cas de "lockdown parties", qui se sont multipliées ces derniers temps, pourraient monter jusqu’à 750 euros 4000 euros pour les organisateurs . Il ne sera pas possible de contrôler des domiciles par drones, par contre. Vincent Van Quickenborne, ministre de la Justice, était l’invité de Thomas Gadisseux ce mercredi, alors qu’un comité de concertation doit se tenir ce vendredi. C’est lui qui a demandé aux procureurs généraux de clarifier ce qui était possible en termes de contrôle. "Il y a eu des exagérations la semaine dernière, des gouverneurs qui ont parlé de contrôler le nombre de voitures devant les maisons etc. Il y avait besoin de clarté. Maintenant tout le monde sera sur la même ligne", se réjouit-il. A lire aussi : Coronavirus en Belgique : assouplir les mesures ? L’idée sent le sapin Les contrôles des mesures "corona" vont-ils augmenter considérablement ? "Bien évidemment il faut du contrôle, mais je ne veux pas mettre la police devant chaque maison. Il faut que les Belges se motivent à respecter les règles. Il y a 80 des gens qui le font", note-t-il. Il y aura plus de contrôles, notamment aux frontières Au-delà des contrôles, faut-il s’attendre à un durcissement des mesures, alors qu’un comité de concertation se réunit ce vendredi ? "Les chiffres sont inquiétants, il n’y a pas d’espace pour assouplir. Mais, en même temps, aujourd’hui on fait mieux que les Pays-Bas, que l’Allemagne. Il faut surtout continuer à respecter les règles. Il y aura plus de contrôles, notamment aux frontières. Il ne faut pas être dans un système de yoyo, ouvrir-fermer les magasins, NDLR . Avec les vacances de Noël, on pourrait peut-être briser la courbe, à condition de respecter les règles", espère le ministre Open Vld. A lire aussi : "Noël et Nouvel An sont deux phénomènes au timing parfait pour le virus" Si plus personne ne semble appeler maintenant à un assouplissement des mesures pour Noël, cela n’a pas toujours été le cas. Le MR, notamment, le demandait jusqu’à récemment. Mais, pour Vincent Van Quickenborne, il n'en est plus question. "Je respecte Georges-Louis Bouchez, il est de la famille libérale. Il a toujours dit : si les chiffres le permettent’. Depuis deux semaines, on est sur la même ligne et j’espère que ce sera le cas vendredi". Je n’accepterai aucune ingérence de pays étrangers, je ne veux pas qu’ils influencent nos musulmans Tout autre sujet abordé par le ministre de la Justice sur La Première: l'exécutif des musulmans de Belgique. L'Etat fédéral a retoqué la demande de reconnaissance de la Grande Mosquée de Belgique, suite à un rapport cinglant de la Sureté de l'Etat, pointant des ingérences étrangères le Maroc . La demande avait notamment été introduite par l'Exécutif des musulmans de Belgique. Vincent Van Quickenborne, en charge des Cultes, avait appelé début décembre à un renouvellement de tous les organes de cet exécutif. Il s'en explique : "Ils continuent à nier l’avis de la Sureté de l’Etat. Je n’accepterai aucune ingérence de pays étrangers, je ne veux pas qu’ils influencent nos musulmans. C’est le cas pour le moment".
rtbf.be
https://www.rtbf.be/info/belgique/detail_coronavirus-en-belgique-on-ne-va-pas-jouer-au-yo-yo-ouvrir-fermer-les-magasins-affirme-vincent-van-quickenborne?id=10654977
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Malgré les restrictions sanitaires, Rémy Cointreau aligne les records en Bourse
Le groupe de spiritueux se remet progressivement des conséquences de la Covid-19. Mais en Bourse, son action n’a jamais valu aussi cher: prudence.
Le groupe de spiritueux se remet progressivement des conséquences de la Covid-19. Mais en Bourse, son action n’a jamais valu aussi cher: prudence. Rémy Cointreau fait partie des groupes dont l’activité a été fortement perturbée par la Covid-19. En effet, son exercice décalé s’ouvre en avril, qui cette année correspondait au début des confinements sanitaires «durs». D’où un premier trimestre difficile avec des ventes en chute de 33,2 , en données comparables. En toute logique, le 2ème trimestre 2020/2021 a été meilleur: la baisse de l’activité, dans ces mêmes termes, est revenue à 4 . D’où, sur l’ensemble du 1er semestre, des facturations de 430,8 millions d’euros, en recul de 16,4 . Sur cette première moitié de l’exercice, les ventes de cognac le groupe détient la marque Rémy Martin, qui comprend la gamme Louis XIII , une pépite qui concentre environ 70 de l’activité, ont reculé de 18,1 , mais de seulement 2,5 au 2ème trimestre. Enfin, la direction du groupe contrôlé par les Hériard Dubreuil se veut toujours confiante: pour mémoire, en juillet, elle avait déjà relevé son estimation de la baisse organique du résultat opérationnel
lefigaro.fr
https://bourse.lefigaro.fr/actu-conseils/malgre-les-restrictions-sanitaires-remy-cointreau-aligne-les-records-en-bourse-20201020
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Covid-19 : deux poids deux mesures pour les traitements. Injuste ?
Les traitements contre la Covid-19, ne reçoivent pas la même considération des autorités sanitaires françaises, et cela peut avoir des considérations graves pour les patients. L’hydroxychloroquine une molécule malmenée par les instances gouvernementales et une certaine frange de la médecine
Les traitements contre la Covid-19, ne reçoivent pas la même considération des autorités sanitaires françaises, et cela peut avoir des considérations graves pour les patients. L’hydroxychloroquine une molécule malmenée par les instances gouvernementales et une certaine frange de la médecine En mai 2020, à la suite de l’étude viciée parue dans la revue médicale The Lancet retirée quelque 13 jours après, l’hydroxychloroquine avait été immédiatement suspendue des essais à la demande du ministre de la Santé Olivier Véran. Malgré le retrait de l’étude, qui restera comme une des plus grandes fraudes scientifiques, l’inclusion des patients dans l’essai français Discovery, n’a pas été recommencé comme cela fut le cas dans l’essai Solidarity de l’Organisation Mondiale de la Santé OMS . Le 5 juin, l’étude britannique Recovery concluait à la non-efficacité de l’hydroxychloroquine entrainant la suspension définitive de l’inclusion des patients dans les essais. Le dosage d’hydroxychloroquine utilisé dans l’étude Recovery était quatre fois supérieur au dosage utilisé par l’IHU du Pr Raoult ; ce dosage a même fait l’objet d’une lettre du ministère de la Santé Indienne à l’OMS en expliquant ses doutes quant aux dosages utilisés. Rappelons que la dose toxique d’hydroxychloroquine, explicitée dans le Vidal et les instances médicales françaises est de 2000mg. La politique sanitaire française a donc été basée sur un essai non validé par des experts français avec des doses de charge d’un niveau toxique. Dans une interview de Mr Landray Chief Investigator de Recovery, déclarait que ce dosage avait été fixé en fonction d’une autre maladie et n’en connaissait pas le niveau toxique. L'évaluation de l'hydroxychoroquine est donc faite sur des bases incomplètes avec un manque flagrant d'objectivité ou de prises en considération des études et des retours positifs de son utilisation par nombre de médécins dans plusieurs pays. L’hydroxychloroquine n’a été incluse dans l’essai français Discovery que suite à la visite du président Macron à l’IHU de Marseille. Le ministre de la Santé avait aussi promis de délivrer les résultats même avec des signaux faibles positifs ou négatifs. Début octobre, soit quatre mois après, les Français attendaient toujours ces déclarations qui sont apparus dans un tweet d’un docteur récemment diplômé Nathan Peifer Smadja et affiché comme un fervent opposant au Pr Raoult et à l’hydroxychloroquine. Ce même médecin se faisait depuis le mois de mars l’avocat du remdesivir de Gilead. Remdesivir, une molécule très prisée de certains médecins et des agences de santé malgré ses désavantages D’un autre côté, le remdesivir au nom commercial Veklury, promus par le laboratoire Gilead et inclus dans l’essai Discovery, malgré son absence de preuve d’efficacité anti virale in vivo, des doutes importants sur ses effets secondaires toxiques, et son coût élevé. Le motif invoqué par le Pr Lina devant le Sénat étant « pour ne pas entrainer de pertes de chance pour les patients ». Le Veklury faisait l’objet d’une autorisation temporaire d’utilisation de l’EMA Agence européenne du médicament et une demande de remboursement était enregistrée en France auprès de l’ANSM agence nationale de santé et du médicament . Cette demande était retirée mi-septembre suite à une demande de l’ANSM de fournir des informations sur les données avant fin octobre. Toujours début octobre, le Pr Yazdanpanah annonçait à la télévision que le remdesivir ne serait probablement pas efficace. Entre mars et octobre, le ministère de la Santé avait donc fait un stock de ce médicament malgré les incertitudes ci-dessus. Un document de ce même ministère en date du 14 octobre 2020 fait encore la promotion de ce médicament malgré les conclusions et déclarations de l’inefficacité de ce médicament. Le professeur Parola s'interroge "Est-ce que ce document « diffusion restreinte » aux hôpitaux et que vous avez peut être reçu, est un « fake » ?" Si ce document « DGS » est un fake, il faut rapidement le signaler. Et il rajoute "Concernant le remdesivir, l’analyse de la littérature, ne nous a jamais incité à Marseille à l’utiliser dans des RCTs, en plus d’autres considérations". Les métas données de ce document font qu'il aurait été enregistré par Alexandre Deneuil Inspecteur des affaires sociales chez Inspection Generale des Affaires Sociales IGAS. Il serait donc étonnant que le ministre de la Santé puisse encore promouvoir ce médicament en envoyant un message d’alerte rapide sanitaire qui s’apparente plus à un message promotionnel de déstockage que l'on voit dans les supermachés. "Médicament toxique, dernier stock à écouler avant retrait de la vente". Nous demandons au lecteur de prendre ce document avec un peu de circonspection. Deux poids deux mesures, les études en faveur de l’hydroxychloroquine abondent sans que celles-ci ne trouvent grâce aux yeux des autorités sanitaires et des médias. Les médecins italiens ont même lancé une pétition pour demander à leur agence nationale de donner une ATU à l’hydroxychloroquine. Outre la réduction des infrastructures hospitalières françaises initiée par l’actuel premier ministre Jean Castex, la dénonciation par le collectif de soignants et médecins la Santé en Danger des conditions de travail ne permettant pas de garantir un service optimal aux Français, les autorités sanitaires ont engagé des dépenses substantielles dans une politique de tests et dépistage du virus qui engendre plus une épidémie de tests que de permettre de conclure à une recrudescence du virus sur le territoire. Les sommes engagées estimées probablement au-delà du milliard d’euros auraient pu être utilisées à améliorer la situation hospitalière notamment dans les services de réanimation. Rappelons que lors de la visite du ministre Véran à Marseille fin septembre l’APHM Assistance Publique Hôpital de Marseille avait bénéficié d’un investissement de 15 millions d’euros. 15 millions d’euros c’est seulement 16 de la dépense hebdomadaire sur les tests. De plus, de nombreuses personnes âgées n’ont pas été traitées dans les EHPAD puisque la politique sanitaire du gouvernement a été de « rester chez soi, prendre du doliprane et d’appeler le 15 en cas de problèmes ». Un facteur aggravant dans l’approche du soin pour les personnes âgées est également le fameux décret « Rivotril » où l’on a autorisé le personnel soignant à donner ce médicament à titre compassionnel. Les ainés infectés par le virus n’ont donc pas eu accès aux soins, entrainant ainsi une véritable rupture d’égalité entre les Français. Rajoutons à cela le fait que de nombreuses personnalités publiques et politiques ont pris de l’hydroxychloroquine, que certains médecins qui ont pris position en faveur du remdesivir avaient des liens d'intérêts importants avec les laboratoires, que la bithérapie utilisée par l'IHU du Pr Raoult a un coût faible et la balance présente réellement deux poids deux mesures dans l'évaluation des traitements. L'évaluation par les pairs devra sans nul doute être complétée par celui de tiers indépendants afin de restaurer la confiance des Français.
francesoir.fr
http://www.francesoir.fr/societe-sante/covid-19-deux-poids-deux-mesures-pour-les-traitements
['santé', 'société']
Covid-19 : la pandémie déprime les Français
La persistance du Covid-19, les confinements et les restrictions qu’il impose affectent le moral des Français et, pour un nombre conséque...
La persistance du Covid-19, les confinements et les restrictions qu’il impose affectent le moral des Français et, pour un nombre conséquent d’entre eux, leur santé mentale. Cette crise dans la crise durera-t-elle ? Pouvons-nous positiver ? En partenariat avec l’institut de sondage BVA, Santé publique France mesure tous les mois les troubles du sommeil, l’anxiété et l’addiction induits chez les Français par le Covid-19. Le protocole consiste, via Internet, à interroger 2 000 personnes représentatives de la population générale, vivant en métropole et âgées de 18 ans et plus. Il apparaît clairement que la santé mentale des Français est affectée par la pandémie. Les données du 23 au 25 mars 2020, juste après l’arrivée du virus dans l’Hexagone et l’installation du premier confinement, ont donné le ton : 26,7 des sondés 30 en Ile-de-France ont déclaré être anxieux, un taux double de celui de janvier à juillet 2017 qui, hors épidémie, était de 13,5 ! Dans le sondage du 20 au 22 avril, un état dépressif est apparu chez 20,4 des sondés contre 10 en 2017 et des troubles du sommeil chez 66,8 des personnes contre 40,4 en 2017 . Lors du second confinement, ces augmentations ont été un peu moins élevées mais sont restées très au-dessus des normes habituelles. Parallèlement et sans surprise, certaines addictions tabac, alcool et la consommation de médicaments ont augmenté. Lors du premier confinement, elle fut de 19,6 pour les antidépresseurs, de 18,9 pour les anxiolytiques, de 18,9 également pour les psychotropes chez les sujets traités pour des troubles mentaux avant la pandémie, de 11,8 pour les hypnotiques inducteurs de sommeil données Epi-Phare . Lire aussi.Les stars qui ont révélé souffrir d'anxiété et de dépression pendant le confinement Catégories les plus touchées Des enquêtes triées par catégories d’âges, de sexe et d’activités socioprofessionnelles permettent d’affiner l’analyse. Ce sont : 1. Les personnes les plus touchées mentalement sont celles de 75 ans et au-delà, avec comorbidités associées ; 10 000 d’entre elles sont décédées de l’épidémie dans les Ehpad depuis le mois de septembre ! La peur et l’isolement lié aux mesures sanitaires, qui rendent les contacts familiaux rares et difficiles, les plongent d’autant plus vite dans la dépression qu’elles sont en perte d’autonomie. La grande majorité d’entre elles souffre d’un sentiment chronique et douloureux d’exclusion. 2. Les sujets porteurs de troubles psychiques préexistants, une catégorie très fragile terreur d’être contaminé, idées suicidaires en hausse . 3. Les moins de 29 ans, surtout les étudiants dont les programmes universitaires sont désorganisés avec des échéances repoussées. Ils dorment mal, ont augmenté leur consommation d’alcool et d’anxiolytiques, vivent dans l’insécurité économique et sont souvent seuls dans des petits logements que le confinement transforme en prison. Ils s’inquiètent pour leur avenir. 4. Les soignants sont le groupe le plus à risque d’épuisement mental. Les taux de burn-out et de syndrome post-traumatique sont plus élevés chez eux que dans les autres professions. Une enquête du mois d’octobre chez 59 368 infirmières et infirmiers révèle que 57 sont en état d’épuisement professionnel. Un sondage Medscape 2020 indique que 49 des médecins sont en burn-out 32 d’entre eux avouent avoir eu des pensées suicidaires . 5. La détresse psychologique peut être mesurée par un questionnaire nommé EMMDP qui couvre 23 items mentaux. Un baromètre réalisé par OpinionWay entre le 2 et le 9 décembre révèle que « la moitié des salariés français 51 sont en détresse psychologique 6 points par rapport au premier confinement dont 20 en détresse élevée 2 points depuis octobre , avec un risque important de développer un trouble mental sévère ; 31 risquent la dépression 11 points depuis octobre . Les femmes seraient 1,5 fois plus sujettes à la détresse psychologique que les hommes ! Santé publique France a créé sur son site un espace dédié à la santé mentale où tous les dispositifs d’aide à distance sont recensés par thèmes détresse, deuil, addictions, violences conjugales, parentalité... . On y trouve aussi dans « Ma vie au quotidien » des vidéos très courtes prodiguant des conseils simples contre le stress. Un numéro vert, 0800 130 000, offrant un soutien psychologique a été mis en place par le ministère de la Santé. Lire aussi.Coronavirus et santé mentale : les dépressions ont doublé en un mois Ne serait-il pas temps de positiver ? Les Français sont connus comme étant la population la moins optimiste des pays riches et la plus stressée du monde. Nous sommes par habitant les plus gros consommateurs d’anxiolytiques et d’antidépresseurs de la planète. Notre système médico-social, malgré ses manques, reste tout de même meilleur que celui des Américains car plus protecteur et ouvert à tous. Mais pour des raisons probablement éducatives et culturelles, nous valorisons le pessimisme, la plainte et la protestation qui favorisent la dépression. Le souffle anxiogène des médias n’arrange rien. Beaucoup prédisent que le Covid-19 aura des effets durablement négatifs sur le psychisme des populations. Est-il insensé de penser le contraire ? Cette pandémie qui ne sera pas éternelle a un effet positif majeur : nous montrer nos faiblesses et ce qu’il faut corriger pour mieux nous protéger. De l’épreuve résultent souvent des progrès, parfois gigantesques, et des périodes prospères. Pourquoi, une nouvelle fois, n’en serait-il pas ainsi ? Toute reproduction interdite
parismatch.com
https://www.parismatch.com/Actu/Sante/Covid-19-la-pandemie-deprime-les-Francais-1720192
['santé']
Auderghem ouvre son centre de test Covid à la maison communale
Pour palier le manque de centre de dépistage Covid dans le Sud, Auderghem ouvre un centre dans la maison communale
Dans un communiqué, la commune d'Auderghem annonce l'ouverture d'un centre de test au Coronavirus au 12 rue Emile Idiers soit à la maison communale. L'ouverture du centre a pour objectif de "Il est incompréhensible que la Région n'ait pas prévu de centre de test pour le sud de Bruxelles, indique le cabinet du bourgmestre. Avec ce centre, les Auderghemois ont enfin la possibilité de se faire tester rapidement près de chez eux". Pour accueillir ce centre, la commune a repensé l’aménagement des anciens locaux de la police pour respecter des conditions sanitaires très strictes. "Tout a été cloisonné afin de rendre impossible le mélange entre les publics, précise le service Santé de la commune. Les personnes venant se faire tester ne pourront croiser ni les employés communaux, ni les personnes se rendant à la Maison Communale. Le centre de testing est accessible via le 12 de la rue Idiers tandis que l'accès à la maison communale sera uniquement possible par les entrées du boulevard du Souverain. La commune rappelle les circonstances de création de ce centre : À l’origine, le laboratoire d'analyses Eurofins a proposé ses services à la Région car il estimait urgent de renforcer l’offre de testing dans le sud de Bruxelles. La Région leur a confirmé qu’ils pouvaient établir un centre de prélèvements mais qu’ils devraient prendre contact avec les communes. Ils nous ont donc contacté et nous avons tout de suite décidé de mettre des locaux à leur disposition pour monter le centre. Ni Auderghem, ni Eurofins ne recevront de subsides de la part de la Région ou du Fédéral pour cette initiative qui se fera donc uniquement sur fonds propres". Spécialisé dans les analyses médicales et accrédité par Sciensano, Eurofins garantit des délais de résultats inférieurs à la majorité des centres de dépistage. "La rapidité de prise de rendez-vous et de la délivrance des résultats est essentielle dans la course contre la propagation du virus", conlut-on du côté d ela commune. Sur prescription et rendez-vous uniquement Pour information, les tests se feront sur prescription et rendez-vous uniquement. Les tests effectués sont des prélèvements dans le nez avec un écouvillon. Ils se font obligatoirement sur rendez-vous et sur prescription médicale. La prise de rendez-vous doit se faire prioritairement par Internet sur www.auderghem.be/testing. Après un questionnaire d’identification, le demandeur pourra choisir l’heure qui lui convient sur l’agenda électronique. Les rendez-vous doivent être pris au moins 24h à l’avance. Les personnes qui auraient des difficultés ou qui sont sans équipement informatique peuvent se faire aider en appelant le n vert communal 0800/35.179 du lundi au vendredi de 9 à 16h. Le jour du prélèvement, il faut impérativement se présenter avec sa carte d’identité, la prescription du médecin et une vignette de mutuelle. Aucun test ne sera réalisé sans la présentation de ces trois documents. Pour rappel, il ne faut pas manger, boire, fumer ou se brosser les dents dans les 15 minutes précédant le test. Les résultats sont ensuite disponibles soit sur la plateforme masante.belgique.be, soit en contactant directement son médecin.
dhnet.be
https://www.dhnet.be/regions/bruxelles/auderghem-ouvre-son-centre-de-test-covid-a-la-maison-communale-5fa285537b50a6525be1fea0
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Covid-19 : 24 élèves et trois enseignants français en quarantaine en Grèce après la détection d'un cas
Le groupe, en bonne santé, va rester 14 jours dans un hôtel situé dans une banlieue d'Athènes, selon le protocole des services sanitaires.
Le groupe, en bonne santé, va rester 14 jours dans un hôtel situé dans une banlieue d'Athènes, selon le protocole des services sanitaires. Ils étaient arrivés "lundi matin à l'aéroport d'Athènes", selon une porte-parole des garde-côtes. Vingt-quatre élèves français et les trois enseignants qui les accompagnent ont été placés en quarantaine dans un hôtel à Alimos, dans la banlieue sud de la capitale grecque, dans la nuit du lundi 19 au mardi 20 octobre, après qu'une accompagnatrice a été détectée positive au coronavirus, a appris l'AFP auprès de la police portuaire grecque. Les 27 touristes vont rester pendant 14 jours dans cet hôtel, selon le protocole des services sanitaires. "Ils sont tous en très bon état de santé et asymptomatiques", a indiqué à l'AFP une source des services sanitaires grecs, ayant requis l'anonymat. A leur arrivée, le groupe a subi des tests de dépistage avant de se diriger vers le Pirée, grand port près d'Athènes, et "d'embarquer dans un ferry à destination de l'île touristique de Santorin en mer Egée", a précisé à l'AFP une responsable du bureau de presse des garde-côtes. Lundi après-midi, "les autorités aéroportuaires ont prévenu la police portuaire que le test de dépistage concernant une accompagnatrice des élèves s'est avéré positif". Le ferry a dû rebrousser chemin et rentrer au Pirée lundi soir. Il a été désinfecté, selon la police portuaire. Une hausse du nombre de nouveaux cas Depuis l'ouverture des frontières pour la saison touristique, à la mi-juin, la Grèce soumet à des tests aléatoires les touristes arrivant à ses aéroports ou à ses frontières terrestres. Le pays a connu une augmentation du nombre de cas depuis septembre, surtout dans la région d'Athènes après le retour des vacanciers. Les autorités sanitaires enregistrent ces derniers jours plus de 500 nouveaux cas quotidiens. Au total, le pays a enregistré 25 808 infections au Covid-19 et 520 décès liés au virus.
francetvinfo.fr
https://meteo.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/covid-19-24-eleves-francais-et-trois-enseignants-en-quarantaine-en-grece-apres-la-detection-d-un-cas_4149067.html
['santé']
Covid-19 : le télétravail est-il vraiment une " obligation " pour les entreprises ?
La ministre du travail, Élisabeth Borne, répète que le télétravail est une « obligation », partout où il est possible. Les juristes, eux, contestent cette affirmation, même sous la menace du Covid-19.
Le protocole sanitaire du ministère du travail à l’intention des entreprises, dans sa version du 29 octobre, ne laisse guère le choix : « Le temps de travail effectué en télétravail est porté à 100 pour les salariés qui peuvent effectuer l’ensemble de leurs tâches à distance. » Pour qui n’aurait pas compris, la ministre Élisabeth Borne répète depuis le début du deuxième confinement que le télétravail n’est pas une « option » mais une « obligation », menaçant les contrevenants de « sanctions ». Une semaine après le retour des attestations, impossible de déterminer la part des salariés exerçant à domicile. Le 3 novembre sur RTL, le ministre de la santé, Olivier Véran, assurait, sans les donner, que « les chiffres du télétravail attestent que les entreprises jouent le jeu et les salariés également ». Les données relatives aux déplacements laissent pourtant penser que le nombre de télétravailleurs est bien moins important que lors du premier confinement, plus strict. « Une obligation sans texte n’existe pas » Premier accroc dans le discours de l’exécutif : l’« obligation » martelée par Élisabeth Borne n’en serait pas une. « L’État ne peut pas imposer le télétravail à une entreprise, campe Stéphane Béal, directeur du département droit social au cabinet Fidal. La déclaration d’une ministre n’est pas un texte . Le protocole n’est pas un texte. Et une obligation sans texte n’existe pas. » À LIRE. Covid-19, comment rendre les mesures plus acceptables Le protocole national adressé aux entreprises n’a « pas de force obligatoire », souligne encore l’avocat. Le Conseil d’État, dans une décision publiée le 19 octobre, a ainsi considéré le document comme un « ensemble de recommandations pour la déclinaison matérielle de l’obligation de sécurité de l’employeur dans le cadre de l’épidémie de Covid-19 » Obligation de santé et de sécurité de l’employeur Pour autant, les entreprises n’ont pas toute latitude pour rejeter le télétravail. Le code du travail les oblige à prendre les « mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs ». Stéphane Béal conseille donc d’analyser le recours à celui-ci à l’aune de l’obligation faite à l’employeur. DÉBAT. Le confinement est-il assez strict ? « Puisque le télétravail permet de limiter les interactions et donc les contaminations, on peut considérer que c’est un moyen à la disposition des employeurs pour respecter cette obligation », analyse-t-il. Le non-recours au télétravail ne constitue donc pas, à lui seul, une faute de l’employeur susceptible d’être sanctionnée. Néanmoins le refus du travail à domicile, ou les défauts dans son organisation, pourrait engager sa responsabilité s’il caractérisait un manquement à son obligation de santé et sécurité. « De la pédagogie informationnelle » « L’employeur qui fait fi des recommandations du protocole et qui aurait des problèmes de contamination pourrait voir sa responsabilité engagée, confirme Jean-Claude Delgènes, président du cabinet de prévention des risques professionnels Technologia. Mais le télétravail n’est pas une obligation écrite gravée dans le marbre. » Au ministère du travail, on maintient qu’« un travailleur qui peut effectuer toutes ses tâches en télétravail doit le faire 5 jours sur 5 » et que « ne pas respecter le protocole pourrait être qualifié par un juge comme un manquement ». « Ils sont dans leur rôle, mais c’est plus de la pédagogie informationnelle », observe Jean-Claude Delgènes, qui conditionne la réussite du télétravail au « dialogue dans les entreprises » : « Si ça vient d’en haut, ça ne marchera pas. »
la-croix.com
https://www.la-croix.com/France/Covid-19-teletravail-est-vraiment-obligation-entreprises-2020-11-06-1201123299
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Pourquoi le coronavirus a mis à l’épreuve les hôpitaux français
Vidéo - Pas assez réformé, ou réformé trop vite ? Manque de personnel ou manque de souplesse ? « Le Monde » fait le point, en vidéo, sur les avancées et les limites de plusieurs décennies de transformations de l’hôpital public français.
Tous les soirs, les soignants français sont applaudis à des milliers de fenêtres. Grâce à leur courage, des vies ont été sauvées. Mais le lourd bilan de l’épidémie sur le territoire interroge : nos hôpitaux étaient-ils prêts à affronter l’épidémie due au coronavirus ? Auraient-ils pu l’être ? Aux yeux de spécialistes interrogés par Le Monde, le coronavirus et l’épidémie de COVID-19 ont révélé des failles importantes du système de soins français. Certaines étaient connues de longue date, d’autres se sont révélées plus profondes que jamais. Pas assez réformé, ou réformé trop vite ? Manque de personnel ou manque de souplesse ? Le Monde tente de faire le point sur les avancées et les limites de plusieurs décennies de réforme de l’hôpital public français. Sources :
lemonde.fr
https://www.lemonde.fr/sante/video/2020/04/26/pourquoi-le-coronavirus-a-mis-a-l-epreuve-les-hopitaux-francais_6037799_1651302.html
['santé']
Covid-19 : des infirmières inventent une " Main de Dieu " pour lutter contre l'isolement des malades du Covid-19
Au Brésil, un groupe d’infirmières a créé une « Main de Dieu » à partir de gants en latex. Cette invention unique permet aux malades du Covid-19 de...
Au Brésil, un groupe d’infirmières a créé une « Main de Dieu » à partir de gants en latex. Cette invention unique permet aux malades du Covid-19 de se sentir moins seuls en ressentant un semblant de contact humain. Les hôpitaux du Brésil sont débordés par la pandémie de Covid-19. Le pays, qui a franchi la barre des 337000 morts, est le deuxième pays au monde à être le plus touché par la maladie. L’hôpital Sao Carlos n’échappe pas à la vague de malades et les infirmières peinent à accorder suffisamment de temps à chaque patient. Pour que les malades du Covid-19 se sentent moins seuls, un groupe d’infirmières de cet hôpital a confectionné un système unique. Une « Main de Dieu » en latex pour apporter du réconfort Les infirmières ont confectionné une « Main de Dieu », pour que leurs patients aient un semblant de compagnie. Cet objet a été créé avec les moyens du bord, puisque les soignantes ont rempli des gants en latex d’eau tiède, et les ont attaché aux mains des patients. Ainsi, les malades peuvent avoir la sensation de tenir la main d’un autre être humain. Crédit photo : Semei Araujo Cunha « Nous avons décidé de le faire comme une sorte d’affection, de câlins, d’humanisation, comme si quelqu’un lui prenait la main, et aussi pour adoucir les extrémités qui étaient très froides. Tout cela a été fait dans un souci d’affection, de confort et de soins pour le patient. Il ne suffit pas d’être professionnel, il faut aussi être empathique », a déclaré Semei Araujo Cunha, l’une des infirmières. L’idée est venue de Lidiane Melo, qui travaille dans un hôpital au nord de Rio de Janeiro. L’infirmière avait déjà utilisé cette technique l’année passée car elle ne parvenait pas à mesurer la saturation d’un patient, dont la main était trop froide. Des malades du Covid-19 isolés Cette invention a pour principal objectif de lutter contre l’isolement des malades du Covid-19 et leur apporter du réconfort. En effet, les patients sont isolés et séparés de leurs proches pendant plusieurs semaines. Ils sont ainsi plongés dans une profonde solitude et ne peuvent voir que le personnel médical, qui manque souvent de temps pour leur tenir compagnie. « C’est très triste et déchirant pour tout le monde. Les patients sont hospitalisés, intubés, sans contact avec leur famille, sans contact avec personne. On ne leur parle plus que par téléphone ou visio, ils n’ont pas de câlins. S’ils n’ont pas de visites, les patients deviennent vulnérables », continue l’infirmière. La photo de la « Main de Dieu » a été publiée sur les réseaux sociaux et est rapidement devenue virale. De nombreux internautes ont salué l’idée des infirmières.
demotivateur.fr
https://www.demotivateur.fr/article/bresil-un-groupe-d-infirmieres-confectionnent-une-main-de-dieu-pour-apporter-du-reconfort-aux-malades-du-covid-19-24660
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Coronavirus : la réouverture des musées en France, un espoir de sortie de crise pour les guides de Belgique ?
Le monde de la culture peut souffler en France : il connaît désormais la date potentielle de sa réouverture. Cinémas,...
Le monde de la culture peut souffler en France : il connaît désormais la date potentielle de sa réouverture. Cinémas, théâtres et musées pourront rouvrir leurs portes le 15 décembre, si toutefois la situation sanitaire le permet, a annoncé mardi soir le président français Emmanuel Macron. Il faudra pour cela que les nouvelles contaminations quotidiennes demeurent autour de 5000 personnes, et que le nombre de patients en réanimation reste compris entre 2500 et 3000. En Belgique, les musées peuvent-ils eux espérer une réouverture rapide ? Selon la ministre francophone de la Culture, Bénédicte Linard, il est un peu tôt pour en parler, même si l’espoir est permis. "On évoque que les musées soient sur la table du comité de concertation. On a travaillé avec le secteur et avec mes homologues flamands et germanophones pour que tout soit à prêt pour un déconfinement", notait la ministre dans Matin Première ce mardi. "Je ne peux pas m’avancer, c’est l’évolution de l’épidémie qui décide. J’espère que le comité de concertation donnera des perspectives mais j’entends que cela va se faire par phases." Les guides particulièrement touchés Parmi les principaux acteurs touchés par cette fermeture, les guides sont notamment inquiets. Beaucoup d’entre eux sont indépendants, comme Madeleione Elleboudt, historienne de l’art, qui en fait son activité à mi-temps. "J’ai la chance d’avoir un complément de salaire, admet-elle. Sinon, je n’aurais plus que deux-trois visites depuis le mois de mars." La guide note par ailleurs qu’une réouverture prochaine ne garantirait pas forcément le retour du public dans les musées. "Début juillet, on avait le droit de guider des groupes de maximum 15 personnes, masquées, avec les distances réglementaires, rappelle-t-elle. Le public n’était pas venu, il était refroidi."
rtbf.be
https://www.rtbf.be/info/societe/detail_coronavirus-la-reouverture-des-musees-en-france-un-espoir-de-sortie-de-crise-pour-les-guides-de-belgique?id=10639672
['société']
"On est très en colère": l'inquiétude des Corses face à la pollution aux hydrocarbures
La population locale souligne d'une part les conséquences économiques de cette pollution, alors que les restrictions anti-Covid viennent d'être levées, mais également les conséquences écologiques pour l'île.
La population locale souligne d'une part les conséquences économiques de cette pollution, alors que les restrictions anti-Covid viennent d'être levées, mais également les conséquences écologiques pour l'île. Une nappe d'environ 35 km de long contenant des hydrocarbures, a été repérée vendredi au large de la Corse, ce qui a entraîné la fermeture de plusieurs plages de l'Est de l'île depuis. Elle semblait toutefois limitée lundi soir, la préfecture maritime de Méditerranée ne notant "pas d'observation" de la nappe "au large par moyens aériens", et parlant de "boulettes éparses plus en plus fines proches littoral". La situation reste surveillée de près, et "l’accès aux plages et la baignade restent strictement interdits" dans la zone écrivait lundi, la préfecture de Haute-Corse, des boulettes d'hydrocarbure ayant été retrouvées sur des plages. Alors que la saison touristique vient tout juste de reprendre, accompagnée de la levée des restrictions anti-Covid, les pêcheurs, et globalement la population locale, craignent les retombées pour leur île. "Ce qu'il se passe sous l'eau c'est bien plus grave" "On est un peu triste de voir ce phénomène se passer sur nos plages alors que l'activité commence tout juste à reprendre", déclare à BFMTV Sandrine, monitrice de plongée. "Pour nous c'est une catastrophe, mais pour ce qu'il se passe sous l'eau c'est bien plus grave, donc oui on est très très très en colère." Après deux jours d'interdiction forcée, Pierre-Antoine Gougelet, pêcheur, explique à BFMTV avoir pu reprendre la mer, mais le secteur où la nappe d'hydrocarbure a été repérée reste interdit aux pêcheurs. "On a été obligés de sortir beaucoup plus loin, et là maintenant on attend d'avoir des nouvelles informations", raconte-t-il. "Un arrêté sur le secteur nord avait été enlevé, secteur sud je ne sais pas encore." dans un message publié sur Facebook. "On ne compte plus les pollutions autour de nos côtes. Cette mer, symbole de pureté et de vie est soumise à des attaques sans nom. Nos pêcheurs une fois de plus regardent et attendent... Connaissant l’impact sur l’écosystème, mais également les conséquences économiques pour leurs petites entreprises", réagissait dès dimanche le Comité Régional des Pêches maritimes et des élevages marins de Corse "Du point de vue environnemental c'est une catastrophe" La surveillance de l'évolution de la nappe au large est active, avec des moyens aériens et maritimes mobilisés. Des opérations de pompage ont commencé dès samedi, et les équipes avaient pu récupérer trois à quatre tonnes d'hydrocarbures, selon la préfecture maritime de Méditerranée. Localement, des mesures ont été prises pour que la pollution ne se répande pas. L'Étang de Palo, proche de la commune de Solaro Haute-Corse , touchée par des résidus d'hydrocarbure, a ainsi été fermé en urgence samedi pour éviter sa contamination, mais cette fermeture pourrait mettre en danger sa faune et sa flore. La réouverture est prévue mardi, sous réserve que la situation soit meilleure. "Ce matin on a eu des taux d'oxygénation de l'eau qui sont decendus à 15 , donc maintenant il est primordial de réouvrir pour pouvoir oxygéner l'eau et pour la santé de l'étang", explique à BFMTV Gaylord Pignol, pêcheur. "Du point de vue environnemental c'est une catastrophe, parce que là ce n'est pas uniquement le poisson qui risque de mourir, c'est vraiment toute la complexité du biotope qui va en pâtir". "Retrouver les voyous des mers qui en sont responsables" "Quand on regarde l'eau on s'aperçoit qu'il y a encore des boulettes d'hydrocarbure, donc on peut considérer que tout ça va revenir assez rapidement sur la côte" explique mardi à BFMTV Ange-Toussaint, chef de section de la sécurité civile de Haute-Corse. Une pollution localisée et en faible quantité est attendue dans les jours à venir. Les préfectures soulignent d'ailleurs qu'en "cas de découverte de résidus d’hydrocarbures, il faut immédiatement joindre la gendarmerie 17 ou les pompiers 18 et ne pas les ramasser soi-même". Une enquête a été ouverte par le parquet de Marseille, compétent pour les affaires de pollution maritime sur le littoral méditerranéen français, qui a assuré lundi dans un communiqué que tout était "mis en œuvre pour identifier le commandant et la compagnie responsables de cette pollution". Selon le parquet, "le criblage a permis d'identifier un certain nombre de navires suspects et les vérifications sont en cours". Sur le même sujet Des boulettes d'hydrocarbures continuent d'arriver sur les plages de Corse La ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili a de son côté assuré que "3 bateaux sont identifiés comme les auteurs potentiels" de cette pollution. La ministre de la mer Annick Girardin a parlé de "retrouver les voyous des mers qui en sont responsables". L'ONG de protection des océans SurfRider a, elle, annoncé porter plainte contre X. "Nous souhaitons que ce cas de pollutions orpheline ne reste pas impuni et qu’il fasse au contraire cas d’école", explique-t-elle
bfmtv.com
https://www.bfmtv.com/environnement/on-est-tres-en-colere-l-inquietude-des-corses-face-a-la-pollution-aux-hydrocarbures_AV-202106150077.html
['environnement']
Braquages, fraudes, importation illégale... au Brésil, certains sont prêts à tout pour des vaccins anti-Covid
Au Brésil, des groupes criminels, mais pas seulement, ne reculent devant rien pour obtenir ces précieux vaccins avant l'heure.
Braquages, fraudes, importation illégale... au Brésil, certains sont prêts à tout pour des vaccins anti-Covid GUERRE DES DOSES - Au Brésil, des groupes criminels, mais pas seulement, ne reculent devant rien pour obtenir ces précieux vaccins avant l'heure. Vaccinations clandestines, ventes frauduleuses, vols à main armée: les détournements de vaccins contre le Covid-19 se sont multipliés ces derniers jours au Brésil, où la campagne d'immunisation patine et le virus a déjà fait plus de 300.000 morts. La Police Fédérale PF a annoncé vendredi l'ouverture d'une enquête sur un groupe de personnalités politiques et du monde des affaires de l'Etat de Minas Gerais sud-est qui aurait importé illégalement des doses du sérum de Pfizer pour se faire vacciner avant l'heure, ainsi que leurs proches. Les vaccinations clandestines auraient eu lieu "dans le hangar d'une entreprise de transports", a précisé la PF dans un communiqué. Selon le magazine Piaui, qui a révélé le scandale, une cinquantaine de personnes aurait reçu une première dose mardi et avait prévu de se faire injecter la seconde 30 jours plus tard. Le coût de la vaccination: 600 réais près de 90 euros par personne. "Pfizer nie toute vente ou distribution de son vaccin anticovid au Brésil en dehors du Programme National d'Immunisation", a déclaré le laboratoire américain dans un communiqué envoyé à l'AFP, assurant que son vaccin n'était pas encore disponible sur le territoire brésilien. En effet, le gouvernement du président Jair Bolsonaro a annoncé récemment l'achat de 100 millions de doses du vaccin de Pfizer, mais les premières livraisons sont prévues seulement pour le mois d'avril. Braquages en série Certains groupes criminels ne reculent devant rien pour obtenir ces précieux vaccins avant l'heure. Au moins deux braquages ont été recensés cette semaine. Lundi, à Natal nord-est , des hommes munis de mitrailleuses ont menacé des infirmières d'un poste de vaccination et ont dérobé 20 doses de CoronaVac. Deux jours plus tard, à Sao Paulo sud-est , même modus operandi pour un butin d'une centaine de doses emporté par des individus lourdement armés. La Police fédérale a par ailleurs dans le collimateur un groupe d'escrocs présumés "soupçonnés d'avoir proposé frauduleusement 200 millions de doses de vaccins anticovid au ministère de la Santé au nom d'un grand groupe pharmaceutique". Deux suspects se seraient présentés au ministère avec des faux documents et auraient fait croire qu'ils détenaient l'exclusivité pour la commercialisation de ces vaccins de ce laboratoire dont le nom n'a pas été dévoilé. Policia Federal 6 des Brésiliens primo-vaccinés Le Parlement a autorisé l'importation de vaccins par le secteur privé, mais toutes les doses doivent être cédées au ministère de la Santé, jusqu'à ce que tous les groupes considérés comme prioritaires 77 millions de personnes, notamment les personnes âgées, le personnel soignant et les populations indigènes soient immunisés. Une fois cette étape franchie, les entreprises devront céder la moitié des doses achetées aux pouvoirs publics. Pour le moment, seuls deux vaccins sont utilisés au Brésil, celui d'Oxford/AstraZeneca et CoronaVac, du laboratoire chinois Sinovac. Et le rythme de la vaccination, qui n'a débuté qu'à la mi-janvier, demeure très lent, en raison du faible nombre de doses disponibles. À ce jour, quelque 6 des 212 millions de Brésiliens ont reçu une première dose et seulement 2 les deux. Une des raisons de la lenteur de la vaccination au Brésil est le retard de livraisons de doses et principes actifs importés, notamment d'Inde et de Chine. Des retards qui s'expliqueraient en partie par des tensions diplomatiques dues à des propos antichinois proférés par le président Bolsonaro et son entourage, y compris le ministre des Affaires Etrangères Ernesto Araujo. Ce dernier serait sur la sellette, plusieurs parlementaires l'ayant sommé cette semaine de démissionner. La rédaction de LCI Twitter
lci.fr
https://www.lci.fr/international/vaccination-braquages-fraudes-importation-illegale-au-bresil-certains-sont-prets-a-tout-pour-des-vaccins-anti-covid-2181883.html
['international']
Australie : 1,8 million d'habitants confinés à cause du mensonge d'un pizzaïolo
Le confinement ordonné de l'État d'Australie-Méridionale ordonné après l'annonce d'un possible foyer épidémique va finalement être levé en avance. La raison ? Un pizzaïolo, testé positif au Covid-19, a reconnu avoir menti aux enquêteurs.
Australie : 1,8 million d'habitants confinés à cause du mensonge d'un pizzaïolo Craignant avoir affaire à un foyer épidémique, l'Australie-Méridionale a décrété le confinement dans l'ensemble de l'État. BRENTON EDWARDS / AFP BOBARD - Le confinement ordonné de l'État d'Australie-Méridionale ordonné après l'annonce d'un possible foyer épidémique va finalement être levé en avance. La raison ? Un pizzaïolo, testé positif au Covid-19, a reconnu avoir menti aux enquêteurs. Quand un simple mensonge provoque un confinement au pied levé. En Australie-Méridionale, un lockdown avait été ordonné pour endiguer un rebond épidémique. Cette mesure d'urgence, qui devait durer six jours au départ, visait à casser très vite les chaînes de contamination, après une flambée de contaminations partie d'un hôtel d'Adélaïde, où un quinquagénaire de retour du Royaume-Uni, et atteint du coronavirus, avait effectué sa quarantaine. C'est une pizzeria de Woodville, une banlieue de la capitale de l'État, qui a été au cœur de toutes les inquiétudes, et précipité la décision d'ordonner le confinement. Un employé de ce restaurant a été infecté, selon une chaîne de transmission qui a été identifiée depuis le premier hôtel. Mais Steven Marshall, le Premier ministre de l'Australie-Méridionale, a précisé que le confinement serait levé dès samedi soir, et non lundi comme prévu, en raison d'une découverte pour le moins inattendue. "Quelque chose qui clochait" "Une des personnes en contact avec la pizzeria de Woodville a volontairement induit en erreur notre équipe d'enquêteurs", a-t-il déploré. "Il y avait quelque chose qui clochait." Alertées, les autorités s'inquiétaient de la façon dont un homme travaillant dans la cuisine d'un deuxième hôtel avait été infecté dans cette pizzeria. Le chef du gouvernement local a expliqué que cet homme avait affirmé aux enquêteurs qu'il avait été client de ce restaurant, ce qui laissait craindre qu'il ait pu attraper le coronavirus au travers d'une boîte de pizza à emporter, faisant redouter l'existence d'une souche particulièrement virulente. Il s'est cependant avéré qu'il avait menti. En réalité, l'homme travaillait aussi comme pizzaïolo dans cet établissement et y avait officié en même temps que d'autres personnes infectées. "Dire que je suis furieux quant aux actions de cet individu serait un euphémisme", a déclaré Steven Marshall. "Les actions égoïstes de cet individu ont placé tout notre État dans une situation très difficile." Le chef de la police d'Australie-Méridionale a également dénoncé ce mensonge. "Cela change clairement les circonstances", a expliqué le commissaire Grant Stevens au Sydney Morning Herald. "Si cette personne avait été honnête avec les équipes établissant les chaînes de transmission, nous n'aurions pas eu un confinement de six jours." On ne le rappellera jamais assez : mentir est un vilain défaut. La rédaction de LCI Twitter
lci.fr
https://www.lci.fr/international/coronavirus-australie-le-mensonge-d-un-pizzaiolo-positif-au-covid-19-provoque-le-confinement-de-pres-de-2-millions-d-habitants-d-un-etat-2170644.html
['international']
Comment prendre soin à distance de ses parents âgés
Les nouvelles technologies peuvent aider les seniors à entretenir leur forme mentale et physique. La pandémie de Covid-19 et le confinement nous ont obligés à voir moins fréquemment nos parents âgés et ces derniers ne sont pas forcément familiarisés avec Zoom comme nos voisins de...
La pandémie de Covid-19 et le confinement nous ont obligés à voir moins fréquemment nos parents âgés et ces derniers ne sont pas forcément familiarisés avec Zoom comme nos voisins de bureau. Les nouvelles technologies peuvent néanmoins servir à maintenir le contact et s'assurer de leur état de santé. Seuls 35 des plus de 70 ans sont équipés d'un smartphone selon le Baromètre du numérique. 75 d'entre eux utilisent encore leur ordinateur pour se connecter à internet. En cause notamment: un écran de téléphone jugé trop petit. Pour profiter des applications, on peut donc miser sur une tablette, à mi-chemin entre l'ordinateur et le téléphone. Nul besoin d'acheter du matériel sophistiqué: une tablette basique munie du Wi-Fi et d'une carte SIM permettant de passer des appels et d'utiliser le réseau 4G en cas de panne du Wi-Fi suffira. Incitez vos parents à installer des applications de jeux cognitifs, susceptibles de les changer des sempiternels mots croisés et sudokus, et de stimuler leur capacités intellectuelles. Il en existe des milliers permettant d'exercer sa mémoire ou de résoudre des petits puzzles. Il est aussi possible de jouer en ligne avec des amis, par exemple pour partager des parties de Scrabble ou de tarot: pratique lorsque l'on est isolé, et utile pour conserver un lien social. Silver tech Les seniors pourront aussi s'instruire en suivant des cours en ligne gratuits, dispensés par des universités ou des associations. Le site Fun-mooc, créé par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, propose par exemple des centaines de formations dans des domaines aussi variés que le droit, l'environnement ou les langues. Le site Mooc francophone propose quant à lui des cours d'histoire, de philosophie ou encore d'informatique. Pour les loisirs type tricot ou travaux manuels, les tutoriels sur YouTube ou Dailymotion sont les plus adaptés. N'hésitez pas à inciter vos parents à s'abonner à leur chaîne préférée pour retrouver facilement les nouveautés. Quant au contact direct, aux appels audio ou vidéo, privilégiez les applications comme Skype, WhatsApp ou FaceTime pour les utilisateurs Mac , les plus simple d'utilisation. Certaines firmes, comme Google ou Amazon notamment, proposent des objets dédiés à la visioconférence. De nombreuses applications et objects connectés spécial senior concernent la santé. Peak Acuity sert par exemple à tester sa vue, MySugr assure le suivi des personnes diabétiques et MyTherapy rappelle les médicaments à prendre. À lire aussi Banques et États cherchent seniors sachant coder Attention aux services de surveillance à distance, qui sont souvent assez coûteux; assurez-vous que le sérieux est bien au rendez-vous. La Poste propose par exemple un kit de téléassistance comprenant un bracelet ou un pendentif connecté qui permet de déclencher une alerte en cas de problème. À noter que tous ces services fonctionnent souvent avec des mots de passe. Il est donc fortement recommandé d'utiliser un gestionnaire comme Dashlane ou 1Password. La plupart des personnes âgées les notent sur un petit calepin, ce qui est assez imprudent en cas de vol. Enfin, n'oublions pas que 60 des plus de 70 ans ne se connectent jamais à internet. Les convertir aux nouvelles technologies nécessitera une initiation assez longue et un investissement en temps de votre part. Et si vos parents restent décidément réticents, pensez à les appeler régulièrement par téléphone.
slate.fr
https://korii.slate.fr/tech/comment-prendre-soin-distance-parents-ages-tech-apps-tablette-smartphone
['science/technologie']
Covid-19: le ministère de la Santé élargit l'autorisation des tests antigéniques
L'objectif est d'obtenir des résultats plus rapidement. Les tests antigéniques ne peuvent cependant pas être pratiqués sur les personnes de plus de 65 ans ou qui présentent un risque de développer une forme grave de Covid-19.
L'objectif est d'obtenir des résultats plus rapidement. Les tests antigéniques ne peuvent cependant pas être pratiqués sur les personnes de plus de 65 ans ou qui présentent un risque de développer une forme grave de Covid-19. Le ministère de la Santé a ouvert la voie à un déploiement plus large des tests antigéniques, plus rapides que les tests virologiques RT-PCR, en prenant un arrêté qui autorise sous condition leur remboursement par la Sécurité sociale pour des personnes présentant des symptômes. Lors de son interview télévisée mercredi soir, Emmanuel Macron avait reconnu qu'"on a rencontré de vraies difficultés" sur les tests, avec des "délais qui étaient trop longs", les laboratoires d'analyse où se déroulaient la très grande majorité des tests RT-PCR ayant été débordés par les demandes à partir de la fin de l'été. "Réduire drastiquement les délais" Dans la foulée du chef de l'Etat, qui a promis une nouvelle "stratégie" pour "réduire drastiquement les délais", le ministre de la Santé Olivier Véran a annoncé le lendemain qu'il espérait que "d'ici à quelques semaines une personne qui aurait de la fièvre avec des signes respiratoires puisse être testée directement chez son médecin" avec ces tests rapides. Jusqu'ici, les tests antigéniques n'étaient autorisés que dans le cadre d'opérations collectives de dépistage, les personnes avec des symptômes en étaient exclues, et leur résultat devait être confirmé par un test RT-PCR. Selon un arrêté publié samedi au Journal officiel, ils peuvent désormais être réalisés dans une "situation de dépistage individuel" par les médecins, pharmaciens ou infirmiers. Ils peuvent être pratiqués sur des "personnes asymptomatiques, hors personnes contact ou personnes détectées au sein d'un cluster" ou sur des "personnes symptomatiques", mais seulement si un test RT PCR ne peut être obtenu avant 48 heures et si le test antigénique se déroule moins de quatre jours après les premiers symptômes. De plus, en cas de symptômes, il faut être âgé de moins de 65 ans et ne pas présenter de risque de développer une forme grave de Covid-19. Petite probabilité de passer à côté d'une infection La Haute autorité de santé HAS avait souligné qu'en cas de test antigénique positif, il était très probable que le patient soit effectivement porteur du nouveau coronavirus, mais qu'en cas de test négatif, il y avait une petite probabilité de passer à côté d'une infection, ce qui porte davantage à conséquence pour les patients à risque de développer une forme grave de la maladie. En outre, "des opérations de dépistage à large échelle au sein de populations ciblées peuvent être autorisées" par le préfet, selon l'arrêté. Dans un autre arrêté, le ministère donne son feu vert au remboursement de l'acte pour les tests autorisés, dont la liste est publiée sur son site.
bfmtv.com
https://www.bfmtv.com/sante/covid-19-le-ministere-de-la-sante-elargit-l-autorisation-des-tests-antigeniques_AD-202010190208.html
['santé']
COVID-19 : faut-il vacciner les enfants ?
Bien des parents ont hâte que leurs enfants reçoivent une première injection. Patience : il faut attendre l'évaluation complète des risques et bénéfices du vaccin pour les petits corps au système immunitaire différent de celui des adultes et des ados.
Ce qu’il faut retenir Pfizer prévoit que ses essais avec des enfants de 5 à 11 ans seront terminés en octobre 2021. Ceux réalisés avec des tout-petits de 6 mois à 4 ans sont attendus au début de 2022. Moderna devrait publier ses résultats un peu plus tard. Le système immunitaire très actif des enfants pourrait causer des effets secondaires comme la fièvre et la fatigue plus intenses que chez les adultes. Trois dosages différents sont donc à l’essai, pour vérifier si une plus petite dose permettrait d’éviter des désagréments. Les comités sur l’immunisation regarderont de près d’éventuels effets rares, comme l’inflammation cardiaque qui a été vue chez certains adolescents, pour s’assurer que le vaccin est vraiment bénéfique pour les enfants, comparé au fardeau de la maladie. Comme chez les plus vieux, il est possible que des effets très rares soient découverts seulement une fois les vaccins administrés à un grand nombre d’enfants. La vaccination des enfants pourrait avoir des bénéfices indirects importants pour eux, et pour le reste de la société, qui pèseront dans la décision que prendront les gouvernements. Par souci d’équité et pour éviter la multiplication des variants, de nombreux experts voudraient que l’on priorise la vaccination des adultes dans les pays où l’accès aux injections est difficile. D’ici quelques semaines, Pfizer et Moderna auront terminé les essais cliniques de leurs vaccins contre la COVID-19 destinés aux enfants de moins de 12 ans. Ils déposeront ensuite une demande d’approbation à la Food and Drug Administration FDA américaine, puis à Santé Canada. Si celle-ci est accordée, les comités d’experts en immunisation des paliers fédéral et provincial feront alors leurs recommandations aux gouvernements, qui décideront de la marche à suivre. La même chose se passera dans de nombreux pays, à peu près au même moment, quelque part cet automne. Bien des parents ont tellement hâte qu’aux États-Unis, des médecins ont commencé à donner les vaccins actuels aux moins de 12 ans. La FDA a dû leur rappeler que cela est fortement déconseillé tant que le dosage efficace et sécuritaire n’aura pas été déterminé, mais elle a aussi annoncé qu’elle ferait tout son possible pour accélérer l’évaluation des versions pour enfants. Or, la décision des comités sur l’immunisation n’est pas courue d’avance, et il n’est pas impossible que certains pays choisissent de vacciner les enfants et que d’autres refusent de le faire. Les essais en cours Parmi les quatre vaccins autorisés pour les adultes au Canada, seuls les deux produits à ARN — celui de Pfizer-BioNTech et celui de Moderna — ont été approuvés pour les adolescents. Les essais d’AstraZeneca et de Janssen ont été suspendus à cause du risque de thrombose, qui s’avérait plus grand chez les jeunes adultes que dans les autres groupes d’âge. Pfizer a commencé ses essais avec des enfants en mars 2021, avec un vaccin en deux injections données à trois semaines d’écart. Trois doses différentes sont testées sur un groupe d’enfants de 5 à 11 ans et un groupe de 2 à 4 ans : 30 microgrammes, comme dans le vaccin des adultes et ados, et deux concentrations moindres 10 et 20 microgrammes . Les bébés de 6 à 23 mois reçoivent seulement le plus faible dosage. La société pharmaceutique compte terminer l’essai avec les 5-11 ans d’ici octobre, et avec les plus jeunes au début de 2022. Moderna a commencé au même moment, avec à peu près la même stratégie un mois entre les deux doses, plusieurs dosages à l’essai , et ses résultats devraient arriver peu après ceux de Pfizer. Chez les deux fabricants, l’ARN présent dans les vaccins n’a pas changé. Il mime toujours celui de la souche d’origine, et non celui des variants apparus depuis. Les deux entreprises ont dit vouloir enrôler quelques milliers d’enfants au total pour leurs essais. Comme ce fut le cas pour les adolescents, elles ne repartent pas à zéro, et c’est normal qu’il y ait moins de cobayes dans ces essais que dans ceux qui ont mené à l’autorisation des vaccins pour les adultes. Afin d’évaluer l’efficacité du vaccin, les chercheurs vont surtout se baser sur les quantités d’anticorps neutralisants sécrétés par les enfants vaccinés, et les comparer à celles détectées chez les adolescents. Ils vont aussi mesurer le nombre de cas et de malades dans le groupe vacciné, par rapport au groupe non vacciné et qui n’a jamais eu la COVID avant. À lire aussi Le point sur la COVID-19 et les enfants Efficacité et effets secondaires courants « On verra les données quand on les aura, mais on s’attend à ce que les vaccins à l’essai soient très efficaces chez les enfants », explique le Dr Gaston De Serres, membre du Comité sur l’immunisation du Québec. Même une fois ces données connues, comme chez les plus vieux, il faudra cependant attendre le déploiement de ces vaccins à grande échelle pour évaluer leur efficacité réelle et leur capacité à prévenir la transmission du virus, la COVID symptomatique et les cas graves face au variant Delta qui risque de dominer encore d’ici l’arrivée de ces vaccins ou face à une nouvelle souche qui pourrait émerger. Le comité devra aussi décider de l’écart entre les deux doses, puisqu’il est possible que les trois semaines retenues pour l’essai clinique ne soient pas optimales. Les données des essais fourniront beaucoup de détails sur le risque d’effets secondaires de courte durée dans les heures suivant l’injection, comme la fièvre, les maux de tête ou les douleurs musculaires qu’ont subis bon nombre d’adultes. On sait que le système immunitaire est plus réactif chez les enfants, car il doit être « costaud » pour combattre les nombreux microbes que l’on croise pour la première fois en bas âge. Il est donc possible qu’ils aient plus d’effets secondaires intenses après l’injection mais qu’une dose moindre limite aussi ces effets. À voir. Le système immunitaire change beaucoup avec la puberté, et il n’est pas certain que celui des enfants réagira comme celui des ados. Chez ces derniers, une première estimation des effets secondaires à court terme du vaccin de Pfizer a été chiffrée par les Centers for Disease Control and Prevention CDC et comparée à ceux observés chez les adultes. Il semble que la plupart des symptômes classiques fatigue, douleurs musculaires, maux de tête, frissons, etc. aient été nettement moins ressentis par les 12-15 ans que par les 16-25 ans, sauf la fièvre, qui aurait touché environ un jeune sur dix après la première dose et un sur trois après la deuxième injection, dans ces deux tranches d’âge. Les données actuelles montrent que les jeunes sont plus susceptibles d’avoir une inflammation cardiaque en raison de la COVID-19 qu’à la suite du vaccin. Combien d’effets rares ? Les essais cliniques avec les enfants ne permettent pas de constater des effets secondaires très rares, mais potentiellement graves. C’était la même chose lors des essais avec les adolescents et les adultes, puisqu’on ne voit ces effets qu’une fois qu’un très grand nombre de gens ont été vaccinés. Au Québec, chez les plus de 12 ans, 0,0056 des doses de vaccin contre la COVID administrées jusqu’à présent ont donné lieu à une déclaration d’un effet secondaire qualifié de « grave ». Les avantages de la vaccination l’emportent donc largement sur les risques. Les experts devront évaluer si c’est aussi vrai pour les enfants, qui sont beaucoup moins susceptibles que les grands d’être gravement malades à cause de l’infection. Il y a des chances que les effets graves du vaccin restent plus rares que ceux de la maladie — actuellement, le pourcentage d’enfants déclarés positifs qui sont hospitalisés est de 0,67 au Québec. Mais le risque réel de complications graves de l’infection est certainement bien moindre, à cause des asymptomatiques non testés et des hospitalisations qui ne sont pas dues au virus. Le calcul du risque d’effets graves, aussi rares soient-ils, doit donc être fait avec beaucoup de minutie. Pour les adolescents, la surveillance des vaccins menée jusqu’à présent a permis de déterminer un seul risque rare inattendu. En comparant le nombre de myocardites et de péricardites survenant normalement dans la population à celui signalé dans les systèmes de surveillance, on a découvert une hausse de ces problèmes d’inflammation cardiaque dans les jours suivant l’administration du vaccin, particulièrement chez les jeunes hommes et après la deuxième dose. Les données les plus récentes, en provenance des États-Unis, font état d’un risque évalué à 8 cas pour un million de deuxièmes doses de Pfizer et à 19,8 cas pour un million de deuxièmes doses de Moderna chez les 12-39 ans. Ces inflammations cardiaques sont souvent prises en charge à l’hôpital, mais elles sont la plupart du temps bénignes et se résorbent rapidement. La COVID aussi augmente le risque de ces inflammations. En juillet, des chercheurs ont estimé, dans une prépublication, que le virus entraîne chez les garçons de 12 à 15 ans un risque de myocardite et de péricardite de 601 cas par million de jeunes infectés. C’est beaucoup plus que le risque engendré par le vaccin ! À l’école, la vaccination des enfants pourrait avoir tout un effet au quotidien en diminuant nettement les risques d’éclosion. Il faudra voir ce que donnent les calculs pour les moins de 12 ans. Pour cette raison, en juillet, la FDA a demandé à Moderna et à Pfizer d’augmenter le nombre d’enfants dans leurs essais cliniques, même s’il était conforme aux pratiques habituelles pour les vaccins pédiatriques. De cette manière, croit la FDA, on va accroître les chances de détecter le risque de myocardite et de péricardite chez les petits, s’il existe. Pour la même raison, la FDA a aussi demandé récemment aux sociétés pharmaceutiques de présenter un suivi d’au moins deux mois pour au moins la moitié des participants à l’essai. Elles n’ont pas encore annoncé si cette nouvelle exigence allait allonger un peu leurs délais. Mais ces surplus de précautions devraient nous rassurer. Des bénéfices importants Outre le fait de les protéger contre les cas graves de la maladie, un vaccin présenterait plusieurs avantages majeurs pour les enfants. D’abord, comme chez les adultes apparemment, il pourrait diminuer les risques de COVID longue, un problème qui toucherait une minorité d’enfants infectés, mais dont on connaît mal les conséquences à long terme. À l’école, la vaccination des enfants pourrait avoir tout un effet au quotidien en diminuant nettement les risques d’éclosion, comme cela semble être le cas dans les écoles secondaires malgré la présence du variant Delta. C’est là un bénéfice important, même s’il faudra voir à quel point le vaccin empêche vraiment l’infection et réduit la transmission entre enfants, ou des enfants aux adultes. La perturbation des activités scolaires a une grande incidence sur le développement des petits. Un vaccin faciliterait aussi le reste de la vie en société pour les enfants, leur permettant par exemple d’avoir une preuve vaccinale pour franchir les frontières. Ces bénéfices indirects peuvent peser lourd dans la balance, mais ils ne sont pas toujours évalués de la même manière par les différents comités sur l’immunisation. Au Royaume-Uni, par exemple, le Joint Committee on Vaccination and Immunisation n’a regardé que les bénéfices directs du vaccin sur la prévention de la maladie quand il a évalué la situation des 12-15 ans. Jugeant ces bénéfices insuffisants pour les jeunes en bonne santé, il a recommandé le vaccin uniquement pour les ados vulnérables. Mais le gouvernement britannique vient finalement de décider, après consultation des experts en santé mentale, de quand même vacciner tous les jeunes de cet âge, pour diminuer les risques de fermetures de classes. À lire aussi COVID-19 : le développement des enfants sous la loupe L’immunité collective grâce aux enfants ? Dans un webinaire sur la vaccination des enfants organisé récemment par le British Medical Journal, certains experts ont rappelé que, pour des questions d’éthique, les personnes ne devraient être vaccinées que si elles en bénéficient directement. On ne peut donc pas les vacciner juste pour protéger les autres. Il reste que la vaccination des enfants pourrait avoir un effet sur les adultes de leur entourage susceptibles d’avoir des maladies graves et qui ne répondent pas bien au vaccin, comme les personnes immunosupprimées. En vaccinant les enfants de 5 à 11 ans, qui représentent 7,6 de la population québécoise, on augmenterait l’immunité collective. Difficile de dire si cela serait suffisant pour barrer la route au virus, puisque les enfants, même non vaccinés, auraient moins tendance à transmettre l’infection que les adultes c’était du moins le cas avant le variant Delta, et on ne sait pas si c’est toujours vrai . Les études ne sont pas encore claires sur le rôle que jouent les enfants dans la propagation du virus. Il y a de bonnes chances que leur vaccination massive diminue le risque d’infection dans les pays qui l’autoriseront, même si on ignore si cela aura vraiment une grande influence — surtout face à des variants qui réussiraient à circuler malgré les vaccins. À l’échelle de la planète, cependant, bien des experts pensent que la vaccination des enfants sera contre-productive tant que les approvisionnements en vaccins ne suffiront pas à immuniser rapidement la population mondiale. D’une part, cela revient à privilégier des personnes peu susceptibles d’être gravement touchées, alors qu’ailleurs, bien des soignants et des aînés, qui risquent beaucoup plus de mourir de la COVID, n’ont toujours reçu aucune dose. D’autre part, en laissant circuler largement le virus dans de nombreuses régions du monde, on augmente le risque que de nouveaux variants qui diminueraient l’efficacité des vaccins émergent et finissent par s’introduire même là où une grande partie de la population est immunisée. Même si l’immunité collective était quasiment acquise dans certains pays, on parviendrait difficilement à fermer complètement la porte à de nouveaux variants — aucun pays n’a réussi à le faire depuis le début de la pandémie. Jusqu’à présent, les comités sur l’immunisation du Québec et du Canada, comme ceux de la plupart des pays du monde, n’ont pas intégré ces éléments d’équité et de possible augmentation du risque futur dans leur évaluation de la pertinence de la vaccination chez les jeunes. Ils regardent avant tout le fardeau actuel de la maladie pour leurs concitoyens, et décident en fonction des caractéristiques des vaccins distribués par les fabricants et les gouvernements. L’Organisation mondiale de la santé OMS , elle, a été claire sur le sujet dès que les fabricants ont soumis des demandes d’autorisation pour les vaccins pour les adolescents : ce n’est pas une bonne idée de vacciner les jeunes dans le contexte actuel, puisque la priorité des priorités devrait être de contrôler la propagation du virus à l’échelle de la planète tout en sauvant le plus de vies possible. Mais ce sont les gouvernements et les fabricants de vaccins qui ont le gros bout du bâton dans cette décision. C’est triste à dire, mais même si certains parents refusaient de faire vacciner leurs enfants pour des raisons de solidarité, cela ne changerait probablement rien au problème des pays pauvres, car il y a bien peu de chances que les doses épargnées leur soient acheminées. Et quel gouvernement aurait les reins assez solides pour oser dire non à la vaccination des enfants tant attendue par une majorité de parents ? À lire aussi Vaccin et soins personnels : la question qui tue
lactualite.com
https://lactualite.com/sante-et-science/covid-19-faut-il-vacciner-les-enfants/
['science/technologie', 'santé']
Coronavirus en France : 56 des Français souhaitent se faire vacciner
Face à la crainte d'un reconfinement et des nouveaux variants du coronavirus, de plus en plus de Français se résignent à se faire vacciner pour lutter à moyen-terme contre l'épidémie.
Publié le 11/01/2021 à 13:21 L'opinion publique est en train d'évoluer sur la question du vaccin. En effet, la population est consciente qu'il s'agit là de l'unique solution pour lutter contre l'épidémie du coronavirus à moyen-terme. Désormais, plus d'un Français sur deux souhaite se faire vacciner, soit 56 d'après un dernier sondage. Ce qui représente une hausse de 11 points en un mois. Même les irréductibles semblent s'y résoudre. Sylvie répétait qu'il n'était pas question de se faire vacciner depuis le début de la pandémie. Mais face à la crainte d'un nouveau confinement et l'arrivée du variant anglais sur le sol français, cette parisienne a changé d'avis en seulement quelques jours. "Pour la collectivité, je me ferai vacciner, car si on est nombreux à refuser le vaccin, on ne va jamais s'en sortir", estime-t-elle. D'autres hésitent encore : "un an pour préparer un vaccin, c'est trop juste", juge un sceptique. Un argument contesté par les "pro-vaccin" : "Il y a eu un énorme effort de recherche médical. C'est assez extraordinaire d'avoir développé un vaccin en douze mois". "Je ne comprends même pas ceux qui ne sont pas d'accord", rétorque un homme qui attend de recevoir un vaccin contre la Covid-19. "Non à l'injection" : ce discours est majoritaire chez les jeunes, pourtant Clara, 23 ans, ne dira pas non à une piqûre. "Les jeunes se sont faits pas mal critiqués alors que je pense que nous sommes prêts à se faire vacciner", explique la jeune femme. Malgré une évolution positive de l'opinion publique, il reste un seul point de consensus pour sept Français sur dix : la lenteur de la campagne de vaccination.
rtl.fr
https://www.rtl.fr/actu/bien-etre/coronavirus-en-france-56-des-francais-souhaitent-se-faire-vacciner-7800953855
['style']
Covid-19: nouvelle récession au Nigeria, première économie d'Afrique
La pandémie de Covid-19 a fait entrer le Nigeria en récession pour la deuxième fois depuis 2016, menacant de faire basculer un peu plus dans la pauvreté les 200 millions d'habitants de la première économie d'Afrique.
Une station de minibus à Lagos, le 8 septembre 2020 au Nigeria / AFP/Archives La pandémie de Covid-19 a fait entrer le Nigeria en récession pour la deuxième fois depuis 2016, menacant de faire basculer un peu plus dans la pauvreté les 200 millions d'habitants de la première économie d'Afrique. Le PIB du premier producteur africain de pétrole s'est contracté de 3,62 au troisième trimestre, après avoir déjà reculé de 6 au trimestre précédent. «Avant la pandémie, le gouvernement n'arrivait déjà pas à maintenir le pouvoir d'achat des Nigérians», explique à l'AFP Dominique Fruchter, économiste à la Compagnie française d'assurance pour le commerce extérieur Coface . Le pays se remet à peine du choc pétrolier qui l'a très durement touché en 2016. Et si la croissance est repartie l'année suivante, elle était restée trop faible pour combler les besoins d'une population toujours plus nombreuse. Le taux de chômage des jeunes atteint les 40 . Ainsi «la pandémie a accentué les difficultés antérieures et Nigeria doit désormais faire face à la plus sévère récession enregistrée depuis des décennies», note également Aurélien Mali, analyste pour l'Afrique à Moody's. Une station-service à Lagos, le 8 septembre 2020 au Nigeria / AFP Fin mars, les autorités ont décrété un confinement de cinq semaines, une catastrophe pour la majorité de la population qui dépend de l'économie informelle pour survivre, mais aussi pour la classe moyenne. «J'avais à peine de quoi payer ma nourriture et l'électricité», témoigne Joseph Olaniyan, professeur de français à Abuja, dont l'activité a repris en octobre mais tourne au ralenti. - Dépendance à l'or noir - Au confinement, «s'est ajoutée la chute des prix du pétrole», souligne M. Mali. Un pylône électrique à Lagos, le 8 septembre 2020 au Nigeria / AFP En avril, les cours du brut ont chuté en dessous des 20 dollars, et ils ont beau être remontés autour des 40 dollars depuis, l'avenir reste sombre pour un pays qui tire plus de la moitié de ses revenus et 90 de ses recettes d'exportation du pétrole. Outre la baisse des cours, «la production nigériane de pétrole diminue», relève Benjamin Augé, spécialiste du Nigeria à Institut français des relations internationales Ifri . «Une partie des gisements est arrivée à maturité et ces derniers ne sont pas compensés par suffisamment de grands projets». Ainsi, «au moment où le gouvernement devrait soutenir l'économie, ses revenus ont drastiquement baissé», souligne M. Mali. Pour faire face, l'Etat a immédiatement réagi en dévaluant la monnaie. Mais «cette dépréciation a encore appauvri les populations, les prix des biens de première nécessité souvent importés ont augmenté, créant une forte inflation», ajoute l'économiste. «Avec l'inflation, nous avons été doublement frappés», confirme le professeur Olaniyan, qui affirme que les prix des transports ont presque doublé. Plus encore, l'inflation a été portée par une hausse des prix de l'alimentation qui ont augmenté de 17,3 en octobre. «Le sac de riz que nous achetions 100 nairas, coûte désormais 200 nairas», témoigne Edna Anidi, une mère de six enfants qui a récemment perdu son emploi dans le secteur pétrolier dans le sud-est. La hausse des prix n'est toutefois pas nouvelle, et s'observe depuis plus d'un an. En cause notamment, la fermeture des frontières avec les pays voisins, décidée en août 2019 par les autorités pour stimuler la production agricole locale. Un marché de Lagos, en mars 2020 au Nigeria / AFP/Archives Car depuis 2016, Abuja tente de diversifier son économie, en imposant des mesures protectionnistes pour développer des secteurs d'activités plus inclusifs. - 7 millions de pauvres en plus - Mais d'ici là, «le pays va rester extrêmement dépendant de sa rente pétrolière», ajoute M. Mali. Et à moins d'observer «une envolée des cours, le pays va mettre plusieurs années à sortir de cette récession». Le gouvernement table sur un retour à la croissance d'ici la fin de l'année ou début 2021, selon la ministre des Finances Zainab Ahmed lundi. Pour les analystes, cette récession est un fléau: le pays détient déjà le triste record mondial du plus grand nombre de personnes vivant dans l'extrême pauvreté. La crise «devrait faire basculer cinq millions de Nigérians supplémentaires dans la pauvreté en 2020», prévoit la Banque mondiale. Un chiffre qui s'ajoute aux deux millions de nouveaux pauvres déjà prévus cette année. Des habitants font la queue pour une distribution alimentaire, le 30 avril 2020 à Lagos, au Nigeria / AFP/Archives La récession «va accentuer un peu plus les frustrations de la jeunesse», prévient M. Mali. En octobre, plusieurs milliers de Nigérians ont manifesté contre les violences policières. La contestation, qui a fait une soixantaine de morts selon Amnesty International, s'était rapidement transformée en mouvement plus large contre le pouvoir. La manque d'opportunité économique à venir pour ces jeunes, aggravé par la récession, risque de déboucher sur de nouvelles manifestations, préviennent les analystes. burx-cma/stb/jhd
la-croix.com
https://www.la-croix.com/Covid-19-nouvelle-recession-Nigeria-premiere-economie-Afrique-2020-11-25-1301126531
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Fermeture des bars, piscines réservées aux mineurs... Les nouvelles restrictions à Paris et en proche banlieue
Le préfet de Paris a détaillé ce lundi les nouvelles mesures visant à limiter la propagation du Covid-19 à Paris et en proche banlieue, qui ont basculé dimanche en «zone d'alerte maximale»
«L’épidémie va trop vite. Il faut freiner maintenant avant que le système de soins ne soit débordé.» Le préfet de police, Didier Lallement, a précisé ce lundi les nouvelles mesures de restriction devant permettre à Paris, et les trois départements de la petite couronne Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne , de faire face à la hausse du cas de coronavirus. Le gouvernement a annoncé dimanche, le passage en «zone d’alerte maximale» de la capitale, le plus haut degré sur l’échelle des restrictions avant l’état d’urgence. Le directeur général de l’Agence régionale de santé ARS Ile-de-France, Aurélien Rousseau, est revenu en chiffres sur la situation et venu «confirmer le dépassement» des seuils d’alerte : «Le taux d’incidence est supérieur à 260 pour 100 000 habitants à Paris. Il est au-dessus de 500 pour la catégorie des 20-30 ans. En petite couronne, le taux approche des 200 et poursuit une tendance à la hausse.» S’agissant du taux d’incidence chez les plus de 65 ans second indicateur clé du gouvernement Aurélien Rousseau a indiqué que Paris avait dépassé les 110 cas pour 100 000 habitants et que deux départements de la proche banlieue sur trois avaient de leur côté franchi la barre des 100 soit le seuil fixé par les autorités . «La densité de population, les échanges journaliers, pour le travail ou pour les loisirs, justifient cette unité de la plaque parisienne, a-t-il ainsi déclaré. Nous avons appris que les chiffres parisiens sont suivis dans les jours qui suivent par les chiffres en petite couronne.» À lire aussiCovid-19 : rassurez-vous, qu’ils disaient Il a également précisé qu’actuellement, on comptait 3 500 nouveaux cas confirmés chaque jour en Ile-de-France, soit trois fois et demie de plus qu’il y a un mois. Quant aux clusters, 203 sont actifs dans la région : «40 sont d’origine scolaire et universitaire, 26 d’origine professionnelle et 10 proviennent de rassemblements privés, ce chiffre ayant doublé depuis la rentrée», selon Aurélien Rousseau, qui estime que la «pression est forte». Actuellement, le taux d’occupation des lits en réanimation par des patients Covid est de 36 et la crainte de voir ce chiffre s’envoler est dans tous les esprits. «Nous savons ce qui va se passer dans les quinze prochains jours, nous allons arriver à 50 d’occupation des lits de réanimation.» Les mesures annoncées par Didier Lallement entreront en vigueur dès mardi et «vont être prises pour les quinze jours qui viennent, avec une réévaluation à l’issue de ces quinze jours pour voir si nous reconduisons», a-t-il précisé. Que faut-il retenir de ses annonces ? La fermeture des bars Les bars devront fermer à Paris et en proche banlieue dès mardi. En revanche, «les restaurants dont l’activité principale est la vente de repas pourront rester ouverts», «aux horaires habituels», s’ils respectent un nouveau protocole sanitaire qui devrait être détaillé un peu plus tard dans la journée. Selon plusieurs médias, il s’agirait de réduire le nombre de convives autour de la table à 6 personnes et d’interdire les règlements au comptoir afin de limiter les déplacements à l’intérieur de l’établissement. Les «foires» et «parcs des expositions» vont également devoir fermer, a annoncé le préfet. Ce qui signifie que les «congrès», «salons professionnels» ou «représentations de cirque sous chapiteau» «ne pourront se tenir dans les quinze prochains jours». La fermeture des piscines et salles de sport, sauf pour les mineurs Concernant les activités sportives, les piscines et gymnases seront fermés à partir de mardi pour les adultes, mais resteront ouverts aux mineurs «que ce soit dans un cadre scolaire, associatif ou privé», a détaillé M. Lallement. Concernant les stades et terrains d’entraînement physique, «tous les équipements de plein air pourront rester ouverts à condition de rassembler moins de 1 000 personnes ou 50 de leur capacité maximale si elle est inférieure à ce chiffre de 1 000 personnes», a ajouté Didier Lallement. Les salles de sport et de fitness, elles, restent fermées. Une jauge dans les centres commerciaux Pour limiter l’affluence dans les centres commerciaux et grands magasins de Paris et de la petite couronne, le préfet a annoncé l’instauration d’une «jauge». Ils devront ainsi accueillir «un maximum d’un client pour quatre mètres carrés». Didier Lallement a annoncé le maintien de l’interdiction des rassemblements de plus de 1 000 personnes en même temps et ceux de plus de 10 personnes sur la voie publique. Il a néanmoins précisé que cette limitation permettrait aux «tournois sportifs», notamment à Roland-Garros et les matchs de foot ou de rugby, de «se poursuivre dans les mêmes conditions qu’aujourd’hui». De plus, cette jauge ne s’applique qu’au nombre de spectateurs et ne prend pas en compte le personnel de sécurité ou les sportifs. L’interdiction de rassemblement ne s’applique pas non plus «manifestations revendicatives», au nom de «la liberté fondamentale de s’exprimer et de manifester ses opinions. Dans les Ehpad, des visites encadrées Les visites sont autorisées dans les Ehpad, mais uniquement sur rendez-vous et avec un maximum de deux personnes. Elles devront être, quand cela est possible, organisées dans des espaces dédiées.
liberation.fr
https://www.liberation.fr/france/2020/10/05/fermeture-des-bars-piscines-reservees-aux-mineurs-les-nouvelles-restrictions-a-paris-et-en-proche-ba_1801440
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Covid-19 : le pass sanitaire provoque une ruée sur les tests
Le président de la République s’est exprimé une semaine avant l’élargissement du pass sanitaire. Pour ceux qui ne sont pas vaccinés, il faut se faire tester. Résultat, les files d’attente s'allongent dans les laboratoires et les pharmacies.. Santé : video, Covid-19 : le pass sanitaire provoque une ruée sur les tests.
Covid-19 : le pass sanitaire provoque une ruée sur les tests Le président de la République s’est exprimé une semaine avant l’élargissement du pass sanitaire. Pour ceux qui ne sont pas vaccinés, il faut se faire tester. Résultat, les files d’attente s'allongent dans les laboratoires et les pharmacies. Jusqu’à une heure trente d'attente ce lundi matin devant ce laboratoire de Neuilly-sur-Seine. Avec la reprise de l'épidémie, certains viennent se rassurer en cas de symptômes. D'autres préparent leur départ en vacances : C’est simplement parce que je voyage et c'est important de savoir si on a le Covid ou pas . J'ai mon vaccin depuis plus de deux semaines, une deuxième dose, mais c'est obligatoire . Cet étudiant a même été recruté en urgence pour faciliter l'enregistrement des dossiers et fluidifier la file d'attente. Une aubaine pour Émile. Je cherchais un travail pour l'été et j'ai trouvé. Il me semblait qu'il y avait pas mal de monde donc j'ai postulé". Toute l'info sur Le 20h Avec le déploiement du pass sanitaire aux lieux de culture et de loisirs, le nombre de tests quotidiens a explosé le mois dernier. De 256 000 début juillet à plus de 500 000 fin juillet, soit deux fois plus. Le patron ce laboratoire a dû revoir toute son organisation. Le problème c'est que notre propre personnel est en congé. Donc, on fait appel à des infirmières libérales, on fait aussi appel à l'intérim et puis on a modifié nos horaires. On est ouvert le samedi après-midi et il y a des sites qui ferment à 21h30 par exemple pour pouvoir justement récupérer les gens après leurs horaires de travail . Les officines aussi sont prises d'assaut. À Nice, ce pharmacien a dû embaucher six personnes en plus pour faire face à l'afflux : jusqu’à 1 000 personnes par jour, en majorité des jeunes. On voit des gens revenir très régulièrement. Des gens qui veulent aller en discothèque . Ce sont en général des gens qui refusent de se vacciner . Mais il y a aussi ceux qui n'ont reçu qu'une injection comme ce vacancier. On aimerait bien aller au casino ce soir et aller au musée demain, donc voilà, pas le choix . Cette ruée pour se faire dépister n'est pas près de s'arrêter. Le pass sanitaire devrait être étendu lundi prochain au bar, restaurant ou encore au TGV. Si les tests sont toujours gratuits, à partir de cet automne, ils deviendront payants. Sauf sur prescription médicale. Please enable JavaScript to view the comments powered by Disqus.
lci.fr
https://www.lci.fr/sante/video-covid-19-le-pass-sanitaire-provoque-une-ruee-sur-les-tests-2192956.html
['santé']
WRC Monte-Carlo : Des spéciales de nuit... à 6H du matin
Les organisateurs du Monte-Carlo, première manche du Championnat du Monde des Rallyes cuvée 2021, ont dû s'adapter pour pouvoir mettre sur pied une épreuve digne de ce nom en période COVID-19 : le Monte-Carl', ce sera à huis clos, dans les spéciales...
Les organisateurs du Monte-Carlo, première manche du Championnat du Monde des Rallyes cuvée 2021, ont dû s'adapter pour pouvoir mettre sur pied une épreuve digne de ce nom en période COVID-19 : le Monte-Carl', ce sera à huis clos, dans les spéciales et au sein du parc d'assistance. >> Suivez dix spéciales du Monte-Carlo en direct vidéo ! LIVE jeudi 14H Et toutes les mesures sanitaires en vigueur devront être scrupuleusement respectées... tout comme le couvre-feu, désormais fixé à 18H en France. Or, l'une des spécificités du Monte-Carlo, c'est de proposer des spéciales dites "de nuit" en début d'épreuve. Comme ce sera impossible - et illégal - cette année, les organisateurs ont dû réfléchir pour proposer aux équipages, et malgré le couvre-feu, des spéciales qui se dérouleront dans l'obscurité. Résultat : vendredi et samedi, les équipages s'élanceront... dès l'aube ! Le coup d'envoi de la première spéciale programmée vendredi, Aspremont - La Bâtie-des-Fonts 1 19,61 km , a été fixé à 6h10. La suivante, Chalancon - Gumiane 1 21,62 km , se disputera également dans le noir complet 7h28 . Le lendemain, rebelote : La Bréole - Selonnet 1 18,31 km , ce sera dès 6h30 samedi matin. Trois spéciales, pour un total d'environ 60 kilomètres à disputer contre le chrono, à se farcir en tout début de journée dans des conditions qui s'annoncent certainement très compliquées, voilà de qui pimenter encore un peu plus cette première épreuve du Championnat du Monde des Rallyes...
rtbf.be
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['sport']
"On ne voit pas le bout de la crise sanitaire ni de celle de notre couple" : comment le Covid-19 aggrave les tensions au sein des ménages
La pandémie et son climat anxiogène ont accentué les difficultés traversées par certains couples, jusqu'à les pousser à entamer une thérapie conjugale, voire à lancer une procédure de divorce.
"On ne voit pas le bout de la crise sanitaire ni de celle de notre couple" : comment le Covid-19 aggrave les tensions au sein des ménages La pandémie et son climat anxiogène ont accentué les difficultés traversées par certains couples, jusqu'à les pousser à entamer une thérapie conjugale, voire à lancer une procédure de divorce. "Le problème, c'est qu'on ne voit pas le bout de la crise sanitaire, ni de celle de notre couple", lâche Marie, 39 ans. Après quatorze années d'union, son mariage est en crise depuis un an. A l'instar de celui de cette mère de famille, de nombreux ménages ont vu leur équilibre voler en éclats, chamboulé par une épidémie de Covid-19 qui n'en finit pas. Dans son bilan du premier confinement, qui a duré de mars à mai 2020, l'Insee rapporte que près d'une personne en couple sur quatre a trouvé cette période pénible. Cet enfermement a ravivé voire accentué les tensions qui pouvaient exister au sein des ménages. Certains ont poussé la porte d'un thérapeute pour tenter de sauver leur union, comme l'a fait Marie. Mais pour d'autres, le point de non-retour a été atteint. En novembre 2020, 4 des couples sondés par l'Ifop ont confié vouloir rompre définitivement. "Je n'ai plus envie de rentrer chez nous" "Je ne sais pas si l'année prochaine je serai toujours avec mon mari", confie Marie à demi-mot. La dépression de son compagnon mine leur mariage, explique-t-elle. En télétravail depuis plus d'un an, son mari vit en "ermite". "Toute sa solitude, il la reporte sur nous, moi et notre fils de 10 ans, et cela nous pèse énormément", se désole son épouse. "Le silence est devenu glacial et je n'ai plus envie de rentrer chez nous", reconnaît cette mère de famille, qui habite la campagne toulousaine. Pour "sauver couple", tous les espoirs de Marie reposent sur la thérapeute qu'elle voit, avec son mari, une fois par mois depuis janvier. "Il faudrait qu'on ait envie de se retrouver, mais pour l'instant on a plutôt envie de s'écarter." Marie, en thérapie de couple à franceinfo Au sein du couple de Lise , 32 ans, quand les disputes éclatent, ce n'est "jamais sur des sujets très sérieux", souligne la jeune femme. Mais elles n'en déclenchent pas moins des crises de "fureur" chez son mari. "Il est autiste Asperger et quand nos disputes vont trop loin, il n'arrive plus à gérer rationnellement", affirme-t-elle. Or depuis qu'ils sont rentrés du Canada, fin 2020, les difficultés et les prises de becs s'enchaînent. Le jeune couple habite chez les parents de la jeune femme à Bourgoin-Jallieu Isère . Les finances sont au plus bas : chacun touche le RSA, en attendant de trouver un travail de saisonnier cet été. De plus, l'époux de Lise, explique-t-elle, "est britannique et avec le Brexit, les démarches administratives sont compliquées, ce qui ajoute des tensions et du stress dans notre couple". Cette situation a poussé Lise et son mari à entamer une thérapie en mars. "Comme il n'y a pas d'échappatoire, la dispute arrive" Pour Lise comme pour Marie, trouver un conseiller conjugal disponible rapidement n'a pas été une mince affaire. "Ils sont tous débordés, constate Marie. C'est même compliqué d'avoir un rendez-vous d'un mois à l'autre avec le nôtre." En pleine pandémie, les thérapeutes conjugaux affichent complets. "J'ai doublé mes consultations de couples", calcule rapidement Evelyne Dillenseger, sexologue, thérapeute et membre du syndicat national des sexologues cliniciens. Dans son cabinet, situé dans le 5e arrondissement de Paris, les ménages qui défilent sont de plus en plus jeunes. "La majorité ont entre 25 et 35 ans, je pensais voir plutôt des couples à bout de souffle une fois les enfants partis", remarque-t-elle, étonnée. Si la pandémie met à rude épreuve les célibataires, freinés dans leur quête d'un ou d'une partenaire, cet isolement forcé n'épargne pas non plus les couples mariés. Finis les sorties culturelles, les échanges avec les collègues de bureau, les dîners entre amis ou les week-ends en famille... "Or ce lien social, en temps normal, nourrit le couple", rappelle la thérapeute Evelyne Dillenseger. Avec le temps, "ce manque de liberté, ce manque de choix" finit par peser sur les couples les plus fragiles. "La pandémie ne fait que pointer des failles déjà existantes, elle ne fait qu'aggraver des problèmes de communication ou de dysfonctionnement chez des couples déjà vulnérables." Evelyne Dillenseger, thérapeute de couple à franceinfo Avec le premier confinement, Marie a pris conscience qu'elle était chargée de toutes les tâches ménagères. "J'étais devenue la dame de la cantine, la dame du nettoyage, la maîtresse d'école... Toutes les corvées étaient pour moi", décrit-elle. "Comme il n'y a pas d'échappatoire, la dispute arrive, analyse la thérapeute. En temps normal, on peut esquiver cet affrontement en allant voir quelqu'un, un ami, la famille, ou en faisant autre chose, mais là c'est impossible et cela finit par peser sur le couple." Lors du premier confinement, l'Insee a relevé que, pour l'ensemble des personnes en couple sondées, leurs disputes ont augmenté de 13 . Dans leur huis clos forcé, les couples se découvrent parfois sous un jour nouveau, pas forcément flatteur. Le confinement a parfois révélé les travers de certains ou fait naître de nouveaux comportements devenus insupportables pour leurs conjoints, constate la sexologue. "Combien de couples ont osé me dire : 'J'en ai marre de le voir en jogging', ou : 'Il ne se brosse plus les dents' , 'Il ne se lave plus'", énumère Evelyne Dillenseger. "Il y a aussi un laisser-aller dans les bonnes manières, où l'autre prend son aise. On ne ferme plus la porte des toilettes ou on mange bruyamment. Ce sont des tue-l'amour et l'on n'est plus dans la séduction. Or le couple, c'est la séduction", rappelle la thérapeute. Une "explosion" des demandes de divorce A force de confinements, de télétravail et de couvre-feux, certaines unions se sont définitivement brisées. Dans ces cas-là, pas de séance chez un thérapeute mais un rendez-vous chez l'avocat pour officialiser la séparation. "Les gens vont mal actuellement, il y a une explosion de demandes et le second confinement accélère les choses", remarque Laurence Mayer, avocate spécialiste en droit de la famille dans le 7e arrondissement de Paris. "Lors du premier confinement, j'ai été énormément consultée par téléphone par des gens qui n'en pouvaient plus, expliquant être dans une situation invivable", note l'avocate. Avec le déconfinement et un semblant de retour à la vie normale, environ la moitié des couples qui l'avaient sollicitée se sont rétractés. Mais les autres ont entamé une procédure de divorce ou de séparation. Dans le cabinet spécialisé en droit de la famille où officie l'avocate Jennifer Smadja, dans le 16e arrondissement de Paris, le nombre de demandes a également augmenté, de plus de 15 depuis la rentrée de septembre. La juriste a aussi vu revenir des gens qu'elle avait vus en consultation il y a un an et demi ou deux ans. "A l'époque, ils ne savaient pas trop s'ils voulaient entamer une procédure, aujourd'hui ces gens-là divorcent", constate-t-elle. "Les familles bancales n'ont pas tenu le choc du confinement. En télétravail 24 heures sur 24, avec des enfants en bas âge, les couples qui n'étaient pas solides ont éclaté." Jennifer Smadja, avocate à franceinfo Les deux avocates déplorent également une nette augmentation des violences conjugales et intrafamiliales dans les dossiers arrivant sur leurs bureaux. "Le confinement a fait exploser des tensions existantes qui sont devenues insupportables", relate Laurence Mayer. "Des femmes m'expliquent qu'elles ne reconnaissent plus leur mari devenu violent alors qu'il ne l'était pas avant." Avec le télétravail ou l'école à la maison, "des violences latentes deviennent omniprésentes", rapporte Jennifer Smadja. Ces avocates disent endosser de plus en plus le rôle d'écoutante, le temps d'un rendez-vous. "En ce moment, j'ai des cas très très durs, les gens vivent mal les choses et c'est très lourd à porter à la fin de la journée", avoue Laurence Mayer, qui dirige, à chaque fois que c'est possible, ces clients vers un thérapeute. "Le deuxième confinement et les vacances d'été risquent d'avoir un effet boomerang sur le nombre de séparations à la rentrée de septembre", redoute Jennifer Smadja.
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/on-ne-voit-pas-le-bout-de-la-crise-sanitaire-ni-celle-de-notre-couple-comment-le-covid-19-aggrave-les-tensions-au-sein-des-menages_4611963.html
['santé']
Passer sous le seuil des 500 patients Covid aux soins intensifs pour juin: un objectif réalisable?
C'est la condition annoncée par le Codeco de ce mercredi afin de de poursuivre les assouplissements en juin.
Passer sous le seuil des 500 patients Covid aux soins intensifs pour juin: un objectif réalisable? Société04:49 Guillaume Tom BELGA Les conditions d’un certain retour à la normale pour le début du mois de juin sont-elles crédibles ? À la suite du Comité de concertation, le ministre fédéral de la Santé Frank Vandenbroucke Vooruit confirmait que les hôpitaux belges devaient se trouver sous la barre des 500 patients Covid admis aux soins intensifs pour que les Belges puissent retourner à l’intérieur des restaurants ou élargir les contacts sociaux. Or, ce vendredi, le taux d’occupation des unités de soins intensifs USI partait à la hausse.
lalibre.be
https://www.lalibre.be/belgique/societe/passer-sous-le-seuil-des-500-patients-covid-aux-soins-intensifs-pour-juin-un-objectif-realisable-6079c5f59978e27be0e1d5ec
['société']
Lien entre vaccination contre le Covid-19 et perturbation du cycle menstruel : une étude rassurante vient d’être publiée
Le vaccin anti-Covid a-t-il un impact sur le cycle menstruel ? Des milliers de femmes se sont posées la question à travers le monde et une étude américaine apporte des conclusions plutôt rassurantes.
Le vaccin anti-Covid a-t-il un impact sur le cycle menstruel ? Des milliers de femmes se sont posées la question à travers le monde et une étude américaine apporte des conclusions plutôt rassurantes. Cycles décalés, règles plus douloureuses ou plus importantes que d’habitude : différents types de perturbations du cycle menstruel ont été signalés aux autorités sanitaires, en France et à l'étranger, après la vaccination contre le Covid-19. Mais une récente étude publiée dans la revue Obstetrics and Gynecology, apporte des éléments rassurants : les chiffres montrent une corrélation entre la vaccination des perturbations du cycle, mais ces changements sont temporaires et sans gravité indique cette analyse menée auprès de 4 000 femmes âgée de 18 à 45 ans. Perturbation temporaire et sans gravit é Selon ces données américaines, le cycle menstruel peut être légèrement rallongé, d'un peu moins d'un jour. Juste après avoir reçu un vaccin contre le Covid-19, les règles peuvent donc survenir un peu plus tard que d'habitude mais leur durée n'est pas modifiée. Selon les auteurs de l'étude, il s'agit d'une perturbation temporaire, et sans gravité. Les médecins rappellent que sur un cycle qui dure en moyenne 28 jours, tout changement inférieur à huit jours peut être considéré comme normal. Ces perturbations sont donc de courte durée : comment peuvent-elles s’expliquer ? Il est connu qu'un stress peut engendrer des perturbations du cycle, de même qu'une réaction inflammatoire, ce qui peut être le cas avec un vaccin. En France l'Agence nationale de sécurité du médicament ANSM indique cependant dans son dernier point de surveillance des vaccins que le lien direct de cause à effet n’est pas établi entre ces perturbations du cycle menstruel et l'injection contre le Covid. Ces signalements restent malgré tout sous surveillance en France, et l'agence du médicament conseille aux femmes concernées de consulter un médecin si leurs troubles persistent sur plusieurs cycles.
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-billet-vert/lien-entre-vaccination-contre-le-covid-19-et-perturbation-du-cycle-menstruel-une-etude-rassurante-vient-detre-publiee_4895303.html
['environnement']
Covid-19 : quels gestes essentiels adopter lors des réunions de famille ?
Durant les vacances d'hiver, des précautions seront à prendre pour se réunir en famille afin d'éviter les contaminations au Covid-19. Le médecin et journaliste Damien Mascret livre ses conseils sur le plateau du 13 Heures, vendredi 5 février.
Quels gestes essentiels faut-il respecter si l'on veut se retrouver en famille pendant ces vacances d'hiver ? "En pratique, il faut se focaliser sur les points importants : ceux qui sont les plus à risque. Le premier conseil, c'est la distance. Essayez au maximum de garder une distance de deux mètres avec les petits enfants. Quand ce n'est pas possible, vous mettez un masque", conseille le médecin et journaliste Damien Mascret sur le plateau du 13 Heures, vendredi 5 février. Aérer les pièces Le médecin recommande également d'aérer les pièces. "Il suffit parfois de laisser la fenêtre entrouverte ou de laisser une porte ouverte, bref, créer est un courant d'air. Ça dissipe le virus", poursuit Damien Mascret. De plus, si un enfant a des symptômes, "il ne faut pas le laisser aux grands-parents, ou faire un test d'abord". Enfin, même si les grands-parents sont vaccinés, "la première dose ne protège pas encore . On est vraiment protégé une semaine après la deuxième injection", précise le médecin.
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/covid-19-quels-gestes-essentiels-adopter-lors-des-reunions-de-famille_4285175.html
['santé']
Coronavirus : le prince William a reçu sa première dose de vaccin
Le duc de Cambridge a reçu sa première injection mardi 18 mai. Il a remercié "tous ceux qui travaillent sur le vaccin".
Publié le 21/05/2021 à 19:08 Le prince William a annoncé avoir reçu sa première dose de vaccin contre le coronavirus, jeudi 20 mai. En légende d'une photo le mettant en scène, qu'il a publiée sur Twitter, le petit-fils d'Elizabeth II a également remercié "tous ceux qui travaillent sur le vaccin". "Mardi, j'ai reçu ma première dose du vaccin Covid-19. À tous ceux qui travaillent sur le déploiement du vaccin - merci pour tout ce que vous avez fait et ce que vous continuez de faire", a tweeté le prince William jeudi 20 mai. En février dernier, le Duc et la Duchesse de Cambridge avaient encouragé la vaccination, rappelle BFMTV : "Catherine et moi ne sommes en aucun cas des experts médicaux, mais si cela peut vous consoler, nous pouvons soutenir de tout cœur la vaccination, c'est vraiment, vraiment important", avait déclaré William. Le prince est le troisième membre de la famille royale à se faire vacciner. En janvier, la reine Elizabeth II et son mari le prince Philip avaient tous deux reçu leur première injection. On Tuesday I received my first dose of the COVID-19 vaccine. To all those working on the vaccine rollout - thank you for everything you’ve done and continue to do. pic.twitter.com/8QP6ao5fEb — The Duke and Duchess of Cambridge @KensingtonRoyal May 20, 2021
rtl.fr
https://www.rtl.fr/culture/medias-people/coronavirus-le-prince-william-a-recu-sa-premiere-dose-de-vaccin-7900034422
['culture/loisir', 'people']
" Une cyberguerre est déclarée autour du déploiement de vaccins anti-Covid sur l’ensemble de la planète "
L’un des plus grands défis logistiques de l’histoire fait l’objet d’attaques informatiques sur ce qui constitue son point faible : la chaîne du froid. Leur sophistication et leur absence d’intérêt économique immédiat font pencher pour la thèse de pirates « étatiques », selon des analystes d’IBM, explique Philippe Escande, éditorialiste économique au « Monde ».
Un employé de l’entreprise allemande Va-Q-tec dans un conteneur réfrigéré qui servira au transfert de vaccins anti-Covid à travers le monde. DANIEL ROLAND / AFP Pertes et profits. Comme une machine à voyager dans le temps, la crise sanitaire, venue du fond des âges, nous a, à bien des égards, projetés dans le futur. Les projections des experts sur le développement du télétravail, de la médecine à distance ou du commerce en ligne, qui prenaient l’année 2025 comme horizon, se sont concrétisées en moins d’un an. Article réservé à nos abonnés Lire aussi Vaccins contre le Covid-19 : comment les exécutifs tentent de convaincre les Français L’accélération du temps pour la recherche vaccinale a été tout aussi spectaculaire. Il aurait donc été étonnant qu’il n’en soit pas de même du côté obscur de la révolution numérique. Jeudi 3 décembre, des chercheurs en sécurité informatique d’IBM ont affirmé avoir détecté une attaque massive visant ce qui promet d’être l’un des plus grands défis logistiques de l’histoire : le déploiement de vaccins anti-Covid sur l’ensemble de la planète. Les pirates s’en prennent à son point faible, la chaîne du froid et ses milliers d’acteurs. Les premiers produits en cours d’autorisation, ceux de Pfizer/BioNTech et de Moderna, nécessitent une conservation à très basse température, 70 C pour le premier, 20 C pour le second, parfois dans des pays démunis d’infrastructures adéquates. Mensonges et mystères Selon les analystes d’IBM, les pirates ont usurpé le mail de dirigeants de la société chinoise Haier Biomedical, l’une des rares sociétés au monde à maîtriser de bout en bout cette chaîne du froid on l’apprend au passage , pour tenter probablement d’obtenir des informations sur les programmes de vaccination en introduisant des logiciels espions dans les ordinateurs de nombreux acteurs de cette chaîne logistique : la direction des douanes de la Commission européenne, l’alliance mondiale GAVI pour les vaccins destinés aux pays pauvres, et tous les acteurs industriels du programme CCEOP, mis en place internationalement pour distribuer, à basse température, les vaccins. Article réservé à nos abonnés Lire aussi Les Européens divisés sur le vaccin contre le Covid-19 Pour les experts de la société informatique américaine, la sophistication de l’attaque et son absence d’intérêt économique immédiat les conduisent à pencher pour la thèse de pirates « étatiques ». Ce n’est pas la première fois que de telles tentatives sont dévoilées. La société américaine spécialiste du froid Americold Realty Trust a affirmé fin novembre avoir fait l’objet d’une offensive similaire. Depuis un mois, les attaques pleuvent sur les producteurs de vaccins eux-mêmes. Microsoft en a repéré en provenance des deux pays spécialistes du genre, la Russie et la Corée du Nord. La cyberguerre est donc déclarée, avec ses dissimulations, ses mensonges et ses mystères. Et elle s’attaque à l’un des fondements de notre société moderne, qui est aussi son talon d’achille: son organisation économique en réseaux mondialisés et interconnectés. Mais sans cette organisation, il n’y aurait jamais eu de vaccins non plus.
lemonde.fr
https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/12/04/une-cyberguerre-est-declaree-autour-du-deploiement-de-vaccins-anti-covid-sur-l-ensemble-de-la-planete_6062165_3234.html
['économie/finance']
Le Conseil fédéral veut prolonger les mesures contre le Covid-19
Pour faire face à la pandémie de Covid-19 en Suisse, le Conseil fédéral propose aux cantons de prolonger les mesures de cinq semaines. Une décision sera prise dans une semaine.
Pour faire face à la pandémie de Covid-19 en Suisse, le Conseil fédéral propose aux cantons de prolonger les mesures de cinq semaines. Une décision sera prise dans une semaine. Les exceptions cantonales liées au taux "R" prennent, quant à elles, définitivement fin. Le Conseil fédéral propose aux cantons de prolonger les mesures pour contrer la nouvelle vague de Coronavirus. Ainsi, les restaurants, lieux culturels, fitness et centres de loisirs ne rouvriraient pas avant fin février. Les cantons ont une semaine pour se prononcer.
lepetitjournal.com
https://www.lepetitjournal.com/zurich/actualites/le-conseil-federal-veut-prolonger-les-mesures-contre-le-covid-19-295780
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Coronavirus en Belgique : "Grâce au vaccin et la météo, nous devrions retrouver cet été une vie plus proche de celle d'avant"
Fermeture des restaurants, bars, contacts sociaux restreints Les nouvelles mesures pour lutter contre l’épidémie de coronavirus sont entrées en vigueur ce lundi. Les chiffres sont alarmants, notamment au niveau des hospitalisations. Peut-on...
Fermeture des restaurants, bars, contacts sociaux restreints Les nouvelles mesures pour lutter contre l’épidémie de coronavirus sont entrées en vigueur ce lundi. Les chiffres sont alarmants, notamment au niveau des hospitalisations. Peut-on espérer une situation plus favorable dans quelques mois ? Les efforts de plus en plus importants demandés à la population pèsent sur le moral. Et même si tout n’est pas interdit cet hiver, il faut bien avouer que cette épidémie est difficile à vivre. D’autant plus pour les personnes à qui le coronavirus a également coupé les revenus. Pourra-t-on vivre un "été normal" ? "On pourrait entamer une vaccination au printemps, sur base des données scientifiques disponibles, a estimé Yves Van Laethem, lors de la conférence de presse du Centre de crise de ce lundi. Dans l’état actuel des choses, si rien ne change pas rapport au développement de la vaccination, et grâce aux conditions météo plus favorables, on devrait avoir un impact significatif quant au risque pour les personnes les plus fragiles de développer la maladie et retrouver, sous certains aspects, une vie plus proche de celle d’avant". Le premier vaccin contre le coronavirus devrait arriver en Belgique en mars, et il serait d’abord administré au personnel soignant et aux personnes vulnérables.
rtbf.be
https://www.rtbf.be/info/societe/detail_coronavirus-en-belgique-grace-au-vaccin-et-la-meteo-nous-devrions-retrouver-cet-ete-une-vie-plus-proche-de-celle-d-avant?id=10612183
['société']
Covid-19 : voici comment vont se dérouler les tests salivaires à l'école
L'Education nationale compte réaliser 300.000 tests salivaires hebdomadaires à la mi-mars dans les écoles maternelles et primaires. Face aux craintes sur la main-d'œuvre disponible, le ministère a annoncé le recrutement de 1.700 étudiants.
Covid-19 : voici comment vont se dérouler les tests salivaires à l'école 14h13 , le 2 mars 2021, modifié à 18h19 , le 2 mars 2021 L'Education nationale compte réaliser 300.000 tests salivaires hebdomadaires à la mi-mars dans les écoles maternelles et primaires. Face aux craintes sur la main-d'œuvre disponible, le ministère a annoncé le recrutement de 1.700 étudiants. Le dépistage du Sars-CoV-2 va s'intensifier dans les écoles et, pour cela, l'Education nationale s'appuie sur un nouvel outil : les tests salivaires. La Haute Autorité de Santé HAS a donné son feu vert le 11 février en considérant que leur fiabilité, quoique moindre qu'avec un dispositif PCR ou antigénique, était suffisante. Ils ont été déployés dix jours plus tard dans les établissements scolaires de la zone A et l'opération s'amplifie cette semaine avec le retour de vacances de la zone C. Le ministère espère ainsi pouvoir multiplier les dépistages, avec pour objectif de freiner l'épidémie et de maintenir les écoles ouvertes. Un prélèvement indolore pour les enfants Pour le moment, les tests salivaires seront utilisés en priorité dans les écoles maternelles et primaires. Ils sont en effet indolores et donc plus pratiques pour les enfants : il leur suffit de cracher dans un flacon ou, pour les moins de six ans, d'utiliser une pipette sous la langue. Mais plusieurs conditions doivent être réunies. Pour être exploitable, "le prélèvement doit être réalisé 30 minutes après la dernière prise de boisson, d'aliment, de cigarette / e-cigarette, d'un brossage des dents ou d'un rinçage bucco-dentaire", précise la HAS dans son avis. L'échantillon doit ensuite être analysé dans les 24 heures en laboratoire. Les variants seront systématiquement recherchés. Lire aussi - Covid-19 : 4 raisons pour lesquelles la France fait encore le pari des écoles ouvertes Chaque prélèvement se fera sur la base du volontariat, après autorisation écrite des représentants légaux. Les établissements scolaires se verront communiquer le nombre d'élèves positifs, mais pas leurs noms. Charge aux parents d'informer l'école en cas de contamination. Quant au choix des écoles retenues, il se fera de façon aléatoire ou en fonction de la circulation du virus. Objectif : 300.000 tests par semaine à la mi-mars L'exécutif compte réaliser entre 50.000 et 80.000 tests cette semaine, puis monter en puissance pour atteindre 300.000 tests salivaires hebdomadaires à la mi-mars. En Ile-de-France par exemple, l'Agence régionale de Santé explique dans un communiqué qu'elle vise 40.000 prélèvements par semaine en mars puis une augmentation jusqu'à 60.000 tests hebdomadaires jusqu'à la fin de l'année scolaire. Réaliste? Oui, répond le ministre de l'Education nationale. En visite dans une école de Haute-Saône lundi, il a estimé que la France avait "tout à fait les moyens en termes de tests et de moyens logistiques" d'arriver "vers la mi-mars à l'objectif de 300.000 tests par semaine". Des prélèvements par des "personnels de santé" Qui réalisera ces prélèvements? La semaine dernière, cette question a suscité des craintes au sein du corps enseignant. Des extraits d'une "notice pour l'organisation du recueil salivaire", à l'intention d'un directeur d'école, ont été diffusés le 24 février sur les réseaux sociaux par Guislaine David, porte-parole du SNUipp. On y lit que "le personnel de l'école, doté d'équipement de protection individuel", pourrait effectuer ces tests après avoir été formé par le personnel de laboratoire. Dans un communiqué, le syndicat dénonçait un "énième bricolage". Mais lundi, le ministre de l'Education nationale, Jean-Michel Blanquer, a affirmé que les professeurs n'auraient pas à effectuer ces tests. "Chacun est dans son métier, évidemment les tests sont réalisés par des personnels de santé", a-t-il déclaré. Dans le détail, les échantillons seront recueillis par des "personnels spécialisés" des agences sanitaires de santé, "des personnels de santé de l'éducation nationale", comme les infirmières scolaires, mais aussi d'autres secteurs, comme des employés de "laboratoire privés", a détaillé le ministre. Et d'ajouter que "le reste des personnels de l'Education nationale peuvent être volontaires pour aider dans la supervision vis-à-vis des enfants ou le suivi administratif de ce qui se passe". 1.700 étudiants vont être recrutés Plusieurs syndicats de l'Education nationale craignent malgré tout que la main-d'œuvre disponible ne permette pas d'atteindre les objectifs. "Nous ne savons pas ce qui va peser sur nos épaules, nous sommes dans le flou", s'inquiétait vendredi Saphia Guereschi, secrétaire générale du SNICS-FSU, le syndicat majoritaire des infirmières de l'Education nationale, auprès de l'AFP. Selon elle, les 7.400 infirmières sont déjà trop peu nombreuses par rapport aux 62.000 sites scolaires. Interrogé sur cette question mardi au micro de France Inter, Jean-Michel Blanquer a annoncé le recrutement de 1.700 étudiants pour épauler les personnels médicaux. "Nous allons recruter 1.700 médiateurs, qui vont être des étudiants en médecine, en pharmacie, ou dans d'autres domaines, pour aider les personnels mobilisés à la réalisation de ces tests", a-t-il expliqué. Ils seront "payés" et mobilisés "entre maintenant et la fin du mois de juin".
lejdd.fr
https://www.lejdd.fr/Societe/covid-19-voici-comment-vont-se-derouler-les-tests-salivaires-a-lecole-4028675
['société']
Covid-19 : les Français plus généreux en temps de crise sanitaire
La dernière enquête publiée mardi par l’institut de sondages Ipsos, dédiée à l’Association des Apprentis d’Auteuil, montre que la moyenne des dons a progressé de 32 en un an.
Dons aux associations. Photo d'illustration. CLAUDE PRIGENT / MAXPPP Les Français ont donné 395 euros chacun, en moyenne, en 2020, soit 95 euros en plus que l’année précédente, selon la dernière enquête de l’institut de sondages Ipsos, dédiée à la fondation Apprentis d’Auteuil, publiée mardi 13 avril. La générosité des Français s’est donc renforcée face à la crise sanitaire et économique du Covid-19. L'enquête Ipsos montre qu'un peu moins de foyers ont donné en 2020, mais que ceux qui l’ont fait ont plus ouvert leur porte-monnaie. Un Français sur deux a réalisé un don l’année dernière, la somme moyenne atteint 395 euros, contre 300 en 2019. Pour les plus aisés, on monte en moyenne à 2 460 euros de dons, soit 320 euros de plus que l’année précédente. Les dons se concentrent pour les plus pauvres Ipsos révèle aussi dans son étude que les dons sont majoritairement dédiés aux plus démunis. Alors que ceux destinés aux domaines de la santé et de la recherche médicale ont baissé en 2020. L’enquête tombe au moment où les Français doivent déclarer leurs revenus de l’année 2020. Mais moins de la moitié des personnes interrogées, qui ont fait des dons en plein cœur de la crise, savaient que le plafond de défiscalisation était passé de 550 à 1 000 euros et que le dispositif est prolongé cette année. L’enquête indique que seules les personnes les plus aisées le savaient.
francetvinfo.fr
https://meteo.francetvinfo.fr/replay-radio/le-brief-eco/covid-19-les-francais-plus-genereux-en-temps-de-crise-sanitaire_4352355.html
['économie/finance']
Témoignages : les malades du Covid long
Olivier Véran a promis ce matin une meilleure prise en charge des patients atteints du Covid long. Des personnes dont les symptômes durent des mois. Leur maladie a été reconnue par l'Assemblée nationale. Une reconnaissance très attendue.. Société : video, Témoignages : les malades du Covid long.
Témoignages : les malades du Covid long Olivier Véran a promis ce matin une meilleure prise en charge des patients atteints du Covid long. Des personnes dont les symptômes durent des mois. Leur maladie a été reconnue par l'Assemblée nationale. Une reconnaissance très attendue. Monter des escaliers, Céline le faisait sans réfléchir il y a quelques mois. Aujourd'hui, c'est une épreuve pour elle. Il y a quasiment un an, Céline Castera est diagnostiquée positive au Covid-19. Depuis ce jour, par vagues parfois très violentes, cette jeune femme de 39 ans continue d'en ressentir les symptômes. Des difficultés qui l'empêchent de travailler. Toute l'info sur Le WE Le Covid long, c'est souvent cette fatigue intense, des difficultés respiratoires et cardiaques, et parfois le goût et l'odorat qui ne reviennent pas. Au bout d'un mois, ils seraient encore 20 de patients covid à avoir des symptômes, au bout de trois mois, 10 n'en sont toujours pas délivrés. Anna a été testée positive il y a onze mois. À seulement 28 ans, son dossier médical est déjà très fourni. Aujourd'hui suivie dans l'un des rares services spécialisés, Anna n'a pas toujours rencontré des médecins compréhensifs. Sur sa maladie, on lui aura tout dit. Cette maquilleuse a elle aussi dû arrêter de travailler et vit désormais des minima sociaux. Pour tous ces patients, la bataille continue et ils souhaitent que le Covid long soit reconnu comme une affection longue durée. Ce qui permettrait dans certains cas une prise en charge des soins à 100 .
lci.fr
https://www.lci.fr/societe/video-temoignages-les-malades-du-covid-long-7507-2178896.html
['société']
Après une interruption liée au Covid, retour d'AKAA, la foire d'art contemporain africain, au Carreau du Temple à Paris
Avec plus d’une trentaine de galeries internationales et une centaine d’artistes invités, AKAA, "Also Known As Africa", est l'événement incontournable pour tous les passionnés d'art contemporain et de design africain.
Avec plus d’une trentaine de galeries internationales et une centaine d’artistes invités, AKAA, "Also Known As Africa", est l'événement incontournable pour tous les passionnés d'art contemporain et de design africain. Avec une sélection toujours plus pointue d’exposants, la sixième édition d’AKAA, Also Known As Africa, est présentée sous les verrières du Carreau du Temple à Paris du 12 au 14 novembre 2021. Cette foire offre une véritable plateforme culturelle pour tous les artistes, professionnels, collectionneurs et amateurs d’art contemporain africain. Franceinfo Afrique vous en propose un avant-goût avec les œuvres récentes de 14 artistes.
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/monde/afrique/culture-africaine/apres-une-interruption-liee-au-covid-retour-d-akaa-la-foire-d-art-contemporain-africain-au-carreau-du-temple-a-paris_4839995.html
['culture/loisir', 'international']
Fatigue, essoufflement, maux de tête... Quand le Covid-19 joue les prolongations et laisse des séquelles
Pour un nombre significatif de malades du Sars-Cov-2, des troubles divers se prolongent pendant des semaines, voire des mois. Que sait-on à ce jour du Covid long ou de longue durée, encore appelé syndrome de post-Covid ? Etat des lieux avec le neurologue Gianni Franco CHU UCL Namur .
Fatigue, essoufflement, maux de tête... Quand le Covid-19 joue les prolongations et laisse des séquelles Santé Laurence Dardenne D.R Pour un nombre significatif de malades du Sars-Cov-2, des troubles divers se prolongent pendant des semaines, voire des mois. Que sait-on à ce jour du Covid long ou de longue durée, encore appelé syndrome de post-Covid ? Etat des lieux avec le neurologue Gianni Franco CHU UCL Namur .
lalibre.be
https://www.lalibre.be/planete/sante/quand-le-covid-19-joue-les-prolongations-et-laisse-des-sequelles-606c98d39978e2410f2527c0
['santé', 'environnement']
C'est ma santé. Un test sérologique pour éviter une seconde dose de vaccin contre le Covid si on a déjà été malade
Pour éviter une seconde dose de vaccin, des tests sérologiques vont être déployés dans les centres de vaccination à partir de lundi 21 juin. Ils permettent de savoir en quinze minutes si on a déjà eu le Covid ou pas.
Test sérologique positif au coronavirus. Illustration GETTY IMAGES / CAVAN IMAGES RF Il est inutile de se faire injecter les deux doses de vaccin quand on a été malade, quelque soit la date de l'infection. Des tests sérologiques vont être déployés dans les centres de vaccination à partir de lundi 21 juin. Il faut faire de la pédagogie sur le sujet estime Jean Paul-Hamon, médecin généraliste en région parisienne. Dans son centre de vaccination, il a reçu des gens qui venaient pour une seconde injection alors qu'ils n'en avaient pas besoin. franceinfo : Il est nécessaire encore de faire un petit peu de pédagogie vis à vis des gens qui été infectés par le virus et qui viennent se faire vacciner ? Jean-Paul Hamon : On s'est retrouvé comme ça avec huit ou neuf doses en trop à la dernière vaccination nocturne parce qu'il y avait des gens qui s'étaient présentés pour être vaccinés, qui avaient déjà eu le Covid, et qui avaient déjà eu une injection. Mais c'est vrai aussi que dans le questionnaire qu'on pose aux gens, ce n'est pas suffisamment clair. On leur demande s'ils ont eu le Covid depuis moins de trois mois, mais on ne leur demande pas si ils ont eu le virus l'année dernière, parce que à ce moment-là, ils n'ont besoin que d'une injection. Et il y avait des gens qui avaient déjà pris deux rendez-vous en réservant leur place sur la plateforme de réservation. Donc, ils ont été obligés d'aller annuler leur deuxième dose. C'est vrai qu'il faut faire un peu de pédagogie. Vous avez eu le Covid depuis moins de trois mois. Vous vous faites vacciner une seule fois, et c'est suffisant. Il y a plusieurs études qui prouvent qu'entre l'immunité naturelle due à une infection et on ajoute à cela une injection, on est très protégé, on a beaucoup d'anticorps. Oui, c'est vrai, on est très protégé et puis la Haute Autorité de santé l'a bien dit, une vaccination suffit quand on a été atteint par le virus, même si on n'était même pas certain d'en avoir réellement besoin. Mais plutôt que de faire une prise de sang pour vérifier si on a des anticorps, c'était quand même beaucoup plus simple d'avoir une seule piqûre de vaccin. Moi je ne me suis pas fait doser mes anticorps. Je me suis fait vacciner tout simplement pour montrer aux patients que je n'avais pas peur du vaccin et qu'il fallait montrer l'exemple. Maintenant pour le moment, un seul vaccin suffit, mais on ne sait pas encore ce qui va se passer au mois de septembre octobre, quand on va mesurer le taux d'immunité. Est-ce qu'on aura besoin d'un rappel ? Est-ce que les gens auront besoin de faire une troisième dose. Ce sera certainement la question qui va hanter les rédactions au mois de septembre-octobre.
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/c-est-ma-sante/c-est-ma-sante-un-test-serologique-pour-eviter-une-seconde-dose-de-vaccin-contre-le-covid-si-on-a-deja-ete-malade_4651491.html
['santé']
Coronavirus en France : les pistes à l'étude pour un redémarrage à partir de "mi-mai"
Une réunion présidée par Emmanuel Macron doit se tenir jeudi 15 avril pour évoquer les conditions du redémarrage du pays. Une sortie du confinement qui s'annonce étalée dans le temps, contrairement à mai dernier.
Publié le 14/04/2021 à 14:38 Dessiner une perspective de sortie de crise. Emmanuel Macron avait fixé, lors de sa dernière allocution, l'horizon à la "mi-mai" pour un début de retour à la vie au sein du pays. Il avait évoqué le cas des bars, des restaurants et aussi des musées. Pour tenir cette échéance, le chef de l'État va présider une réunion sur la réouverture des lieux fermés. Cette réunion rattisera large. Jean Castex y sera présent. A ses côtés, plusieurs membres du gouvernement sont convoqués : les ministres Olivier Véran Santé , Bruno Le Maire Économie , Jean-Michel Blanquer Éducation , Gérald Darmanin Intérieur . Le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal et les ministres de l'Enseignement supérieur Frédérique Vidal, du Travail Élisabeth Borne, de la Culture Roselyne Bachelot, des PME Alain Griset, du Tourisme Jean-Baptiste Lemoyne, des Affaires européennes Clément Beaune et des Sports Roxana Maracineanu seront aussi présents. Un "protocole par métier" et des jauges par secteur Un rendez-vous crucial. "Les gens sont inquiets tant qu'il n'y a pas de visibilité, nous explique un membre du gouvernement. La réunion à l'Élysée a pour but de cadrer les conditions de reprise. Le président de la République veut donner de l'espoir et une perspective". Comment va s'articuler cette sortie du confinement ? Selon les premières pistes évoquées, les modalités seront bien différentes de celles de mai dernier. Hors de question pour l'instant de rouvrir d'un coup tous les commerces et les restaurants. Reste à définir les critères et la stratégie à adopter : cette reprise se fera-t-elle secteur par secteur ? Les données sanitaires tiendront-elles la corde dans les négociations ? À moins que les choix politiques ne s'imposent ? "Un mix de tout cela, élude un macroniste. On ne peut pas réfléchir en 100 sanitaire ou en 100 économique". Une mission d'information du Sénat recommande un redémarrage progressif des lieux culturels en fonction du risque et sur autorisation du préfet en concertation avec les élus locaux. Une réouverture par étapes pourrait être annoncée avec un calendrier spécifique pour chaque secteur. "Un protocole par métier" est actuellement à l'étude, précise une source gouvernementale. Mais dans les faits, cette stratégie pointe déjà certaines limites. Quels commerces seront autorisés à rouvrir en premier ? Sous quels critères ? Des jauges différentes en fonction des secteurs pourraient ainsi voir le jour. Des mesures échelonnées dans le temps Mais la prudence reste de mise. Invité de BFMTV, Bruno Le Maire n'a pas souhaité "donner de calendrier. "Je ne confirme rien sinon la réunion de demain ne servirait à rien", a-t-il affirmé. Selon le ministre de l'Économie, "préparer la réouverture, c'est regarder d'abord le calendrier, regarder ensuite les différentes activités - ce n'est pas la même chose un restaurant terrasse, un restaurant en salle, un hôtel, un bar - et regarder ensuite les protocoles sanitaires pour que la réouverture soit réussie". Le patron de Bercy a concédé que la date du "15 mai fait partie des hypothèses". Piano, piano. En misant sur une stratégie du cas par cas, l'exécutif prend le risque de s'exposer à de multiples ajustements, comme lors des dernières annonces où la liste des commerces fermés avait fait l'objet d'interrogations et de critiques "Il n'y a rien de parfait", répond un ministre qui met en avant l'écoute des professionnels et l'adaptabilité des mesures. Quant aux mesures sanitaires, la question reste encore entière. Le couvre-feu sera-t-il maintenu ? Et qu'en est-il de l'attestation ? Seule certitude au gouvernement : la vaccination reste la clé de la sortie de crise pour assurer aux Français une vraie reprise.
rtl.fr
https://www.rtl.fr/actu/politique/coronavirus-en-france-les-pistes-a-l-etude-pour-un-redemarrage-a-partir-de-mi-mai-7900019979
['politique']
Télétravail : "Il faut essayer de casser le moins possible son rythme habituel"
La mise en place généralisée du télétravail dans le cadre de la lutte contre le coronavirus pourrait-elle permettre un changement dans le rapport au travail et son organisation ? La psychothérapeute et consultante en ressources humaines Sylvaine Perragin sensibilise de nombreuses entreprises aux risques psychosociaux et la souffrance au travail.
La professionnelle précise pour Marianne les modalités d’une pratique qui peut être une ressource précieuse comme une expérience douloureuse pour les salariés moins préparés, et alerte sur l’effondrement collectif imminent du rapport à l’entreprise sans une vision des choses radicalement nouvelle. Cette crise pourrait être l’occasion de revenir à la promesse de développement social et de construction de soi que peut aussi être le travail, une fois sortis de la gouvernance par les nombres. Encore faut-il ne pas rater le coche Marianne : Comment percevez-vous cette mise en place d’un télétravail forcé, sans préparation adéquate ? Sylvaine Perragin: La question de la durée est déterminante : c’est sur le temps que les choses vont se jouer, plutôt que sur les moyens un peu bricolés de cette mise en place précipitée. Pour l’instant il y a une excitation bien compréhensive à se retrouver chacun chez soi, l’aspect ludique est mis en avant et c’est normal. Mais combien de temps cela va-t-il durer ? Qu’est-ce que le télétravail peut induire comme changement dans le rapport au travail et son organisation ? Les entreprises vont-elles s’apercevoir des aspects positifs de cette ressource, vont-elles la développer ? La vision du rapport au travail de toute l’industrie du secteur tertiaire peut-elle s’en trouver modifiée ? Comment définir le télétravail, et quelles implications recouvre cette notion ? Le télétravail consiste à travailler chez soi avec une partie des outils de l’entreprise, mais pas toutes ses ressources. Les salariés n’ont pas accès à l’interaction humaine que constitue le regroupement de salariés, ce qui peut avoir un fort impact dans le travail et l’équilibre personnel, puisque nous avons besoin de relations sociales. Les gens à 100 en télétravail se retrouvent donc parfois dans des situations très compliquées, et il faut organiser ce temps de manière à ce que le lien social ne se perde pas. Le télétravail ne doit généralement pas être pratiqué de manière sauvage ; la situation actuelle est bien sûr un cas de force majeure, avec une mise en place très rapide dans des conditions abruptes, et souvent un manque d’outils techniques, de logiciels Les entreprises qui le pratiquent régulièrement seront moins impactées par ces mesures puisqu’elles ont déjà mis en place un encadrement et des moyens adéquats - même si les proportions sont ici bien plus grandes, ce qui demeure un challenge - et quant aux entreprises novices en la matière c’est très problématique : comment mettre les gens en réseau ? C’est une installation logistique très importante qui va relever du bricolage pour les moins préparés. Sommes-nous tous égaux face au télétravail, malgré nos divergences de caractère et d’aptitudes ? Bien sûr que non. Nous sommes des êtres extrêmement différents qui n’avons pas les mêmes besoins ; certains se révèleront incapables de travailler chez eux parce qu’ils supportent bien moins que d’autres la solitude, sont plus fortement dépendants du travail d’équipe, du rapport au groupe, parce que ça ne les intéresse pas d’être seuls chez eux et qu’ils ont besoin de l’extérieur D’autres ont aussi du mal à s’autodiscipliner, ont besoin d’un cadre extérieur fourni par l’entreprise qui leur permet d’ajuster leur temps de travail au mieux. A ceux-là, je conseille de casser le moins possible leur rythme habituel, d’essayer de cadrer leur temps comme ils le font en se rendant à l’entreprise tous les matins ; il faut se repérer par rapport à la routine habituelle et essayer de modéliser ces repères chez soi. De manière générale, il ne faut pas perdre de vue que le télétravail représente quand même un isolement social, une perte du collectif, une difficulté supplémentaire dans la gestion de son propre volume de travail. De nombreuses études démontrent que les gens travaillent bien plus en télétravail qu’en entreprise, prennent moins de pauses, font de plus longues journées. Il y a une pression sous-jacente qui demeure très présente, les gens ont à coeur de bien faire, ont peur de se mettre en situation d’échec, appréhendent la surveillance - un contrôle à distance est souvent possible, via un système de connexion sur ordinateur. Le fait d’être à distance génère aussi plus d’actions de travail chronophages par téléphone notamment que sur place, où tout un tas d’interactions se font en direct. Enfin, c’est aussi moins facile de distancier le privé du professionnel, d’établir des coupures claires, des frontières bien nettes. Aujourd’hui, cette expérience de télétravail généralisé débute seulement, des régulations se feront donc au fur et à mesure, mais il faut aussi noter que le confinement présente de gros handicaps : les salariés qui pratiquent d’habitude le télétravail un ou deux jours par semaine ne gardent pas leurs enfants en même temps comme ils sont majoritairement obligés de le faire aujourd’hui Le télétravail peut-il exacerber la souffrance au travail, ou en tout cas mettre à nu une situation de mal-être dont le salarié n’avait pas forcément conscience ? Oui et non. Bien sûr, le manque de certains outils logistiques peut être très problématique. De la même manière, si le salarié souffre déjà de certains manques de moyens dans l’entreprise, ce sera la même chose à domicile. Mais il y a aussi des jours de télétravail extrêmement utiles pour des gens qui ne sont pas bien dans leur service, ce qui leur permet d’avoir une respiration, de ne plus être en présence d’un collectif qu’ils ne jugent pas agréable et structurant. Leur quotidien est rendu plus confortable et ces journées supplémentaires à la maison leur permettent de mieux gérer le reste de leur semaine au sein de l’entreprise. Le télétravail est loin d’être une expérience négative, c’est ce qu’on en fait qui la transforme. Si les entreprises se mettent désormais à tout gérer en télétravail, elles vont tuer le rapport au travail car il n’y aura plus de collectif. Mais si on l’utilise de manière parcimonieuse, intelligente, bien préparée et structurée, avec l’accord des salariés et leur participation à la mise en oeuvre de ce travail à domicile, c’est une ressource précieuse. Le tout est de juger ce dont l’entreprise et le salarié ont besoin et ne pas être dans l’excès, dans un sens comme dans l’autre. Même s’il est difficile d’avoir une visibilité sur la sortie de cette crise, cette situation extrême peut-elle permettre de repenser le sens du travail en général ? Ce serait formidable si c’était le cas ! Et le problème principal n’est pas tant dans la question du lieu de travail - à domicile ou pas - que dans le rapport au travail. Sommes-nous prêts à changer notre regard sur le travail, à le rendre plus constructif et structurant pour l’individu ou allons-nous nous en tenir aux mécanismes fonctionnels, cette « gouvernance par les nombres » décrite par Alain Supiot ? Le travail est bien plus qu’un calcul de résultats à but purement fonctionnel : c’est une promesse de développement social, d’émancipation, de construction de soi. Le télétravail est un élément qui peut permettre aux entreprises de générer une organisation du travail satisfaisante pour les salariés ou pas mais ce n’est pas une solution en soi. Cette crise doit donc être l’occasion de réfléchir à d’autres positionnements, à notre rapport au travail bien sûr mais aussi à l’économie, au lien social, réfléchir à ce qui est dysfonctionnel, et essayer de repenser les choses avec plus de bon sens. Imaginer un retour sur cette expérience, en entreprise entre salariés par exemple, pour faire bouger les choses d’abord à l’échelle locale, est-ce utopique ? En tout cas si ce n’est pas fait, on est foutus. Si les choses restent telles qu’elles sont, on risque l’effondrement collectif du rapport à l’entreprise. Malgré tout ce que les chiffres disent, les gens ont un rapport extrêmement difficile à leur travail aujourd’hui. Si on ne se pose pas en tentant de comprendre ce qui ne va pas, comment améliorer les choses, comment agir différemment, notamment par ce retour d’expérience, ce sera terminé, et on ira droit dans le mur. La société est allée trop loin dans la déstructuration de l’humanité au travail : elle doit maintenant prendre conscience de cet état des lieux, et y réfléchir. Le travail est un sujet central dans notre société ; les journalistes et intellectuels doivent comprendre que c’est par les femmes et le rapport au travail que notre société évoluera, et que c’est toute l’économie qui pourra être repensée de fond en comble.
marianne.net
https://www.marianne.net/societe/teletravail-il-faut-essayer-de-casser-le-moins-possible-son-rythme-habituel
['société']
Brésil: en pleine pandémie de coronavirus, un hôpital de poupées
Niter i Brésil - Vêtue d'une blouse blanche, stéthoscope aux oreilles, "Dr Suelen" ausculte sa "patiente", une poupée noire au petit corps de celluloïd endommagé, qu'elle soigne dans sa maison à flanc de colline, près de Rio de Janeiro.
Suelen da Silva ausculte sa patiente, une poupée; qu'elle va restaurer, chez elle dans son "hopital de poupées" à Niteroi, près de Rio de Janeiro, le 10 décembre 2020 publié le 16/12/2020 à 07:49 , mis à jour à 07:49 Suelen da Silva n'a pas de diplôme de médecine, mais cette Brésilienne de 62 ans a de l'ingéniosité à revendre: elle a transformé son hobby en gagne-pain, après avoir perdu son emploi de femme de ménage en avril, au début de la pandémie de coronavirus. De petite taille, mais avec une forte personnalité, cette femme noire aux lunettes à monture épaisse a créé un petit hôpital "comme en vrai" pour poupées, chez elle, dans un quartier pauvre de Niteroi, en face de la baie de Rio. Alors que les professionnels de santé sont vus comme de véritables héros du combat contre le Covid-19, "Docteur Suelen" fait jouer l'imagination des enfants qui lui confient ses "patients". Offre limitée. 2 mois pour 1 sans engagement Je m'abonne Elle leur envoie régulièrement des photos sur Whatsapp de leurs poupées, couchées dans un lit miniature blanc surplombé de loupiotes multicolores, avec une fiche de suivi médical bien visible. "Je leur donne des nouvelles jour après jour. Les enfants se comportent comme des parents dont le bébé serait hospitalisé. Un jour, une petite fille de cinq ans m'a laissé sa poupée en pleurant et disant: 'ne la faites pas trop souffrir, ne lui faites pas trop de piqûres!", raconte-t-elle. Pérola, la poupée noire dépenaillée aux jambes complètement désarticulées, a même été mise sous perfusion, avec un fin tube de plastique attaché au poignet par une bande adhésive. - Formule secrète - La vocation pour la médecine des poupées est née chez Suelen durant l'enfance de ses filles, 35 et 22 ans aujourd'hui. "Je les ai élevées seule et je n'ai jamais eu d'argent pour leur acheter des poupées. Alors je me suis mise à retaper celles que je trouvais dans les poubelles", raconte Suelen, qui durant des années a aussi fait don de jouets réparés par ses soins à des projets sociaux. "Mais quand j'ai perdu mon emploi, c'est devenu une profession", explique-t-elle. "Pour aider à me faire connaître, ma fille aînée Lydiane a commencé à publier des photos de mon travail sur Facebook. Quand elle m'a dit qu'il y avait eu plus de 3.000 vues, ça m'a un peu effrayée", confie le "Dr Suelen". Grâce à ce travail, elle arrive à joindre les deux bouts, même si ses revenus sont "très variables". Les frais d'hospitalisation vont de cinq réais 80 centimes d'euros pour des symptômes bénins - donc des réparations simples - à 70 réais 11 euros pour les patientes dans un état plus critique. "Dans une bonne semaine, on m'en confie une vingtaine", révèle-t-elle, pour une durée d'hospitalisation de trois à quatre jours en moyenne. Les poupées, qui arrivent souvent désarticulées, chauves, voire décapitées après divers accidents de la vie, sont réparées, dorlotées, lavées et parfois même rhabillées avec des vêtements de sa création cousus main. Suelen a même inventé une formule secrète, mélangeant plusieurs types de solvants et produits d'entretien, pour enlever des traces de stylo souvent jugées indélébiles. Dans un seau, on peut voir plusieurs poupées prendre un bon bain pour enlever ces "tatouages" indésirés. - Clinique en construction - Mais comme de nombreux hôpitaux brésiliens aux infrastructures précaires, sa clinique spéciale est à la merci des intempéries. À cause des pluies diluviennes de la vielle, elle a dû déménager son infirmerie de sa terrasse à l'étage, totalement inondée, pour l'installer à l'étroit, contre la cuisine de sa petite maison en parpaings rouges. Mais elle rêve de pouvoir inaugurer bientôt sa "vraie" clinique, en construction sur le terrain d'à côté, qui sera plus grande. Pour l'instant, il y a juste une dalle de béton d'une quinzaine de m2 et un tas de briques rouges. Suelen, elle, voit déjà un petit local avec une baie vitrée pour admirer la vue imprenable sur la statue du Christ Rédempteur de Rio. "Je prie Dieu pour qu'il m'aide à soigner assez de poupées pour pouvoir terminer cette construction", lance-t-elle, le regard plein d'espoir.
lexpress.fr
http://www.lexpress.fr/actualites/1/actualite/bresil-en-pleine-pandemie-de-coronavirus-un-hopital-de-poupees_2140895.html
[]
Covid-19 : "Plus on confine tôt, plus ce sera court", affirme Philippe Juvin
Invité sur LCI ce mardi matin au micro de Jean-Michel Apathie, le maire LR de La Garenne-Colombes et chef de service aux urgences de l'Hôpital Georges Pompidou appelle à un troisième confinement au plus vite, à condition d'avoir une véritable "stratégie d'éradication de l'épidémie." . Politique : video, Covid-19 : "Plus on confine tôt, plus ce sera court", affirme Philippe Juvin .
Covid-19 : "Plus on confine tôt, plus ce sera court", affirme Philippe Juvin CORONAVIRUS - Invité sur LCI ce mardi matin au micro de Jean-Michel Apathie, le maire LR de La Garenne-Colombes et chef de service aux urgences de l'Hôpital Georges Pompidou appelle à un troisième confinement au plus vite, à condition d'avoir une véritable "stratégie d'éradication de l'épidémie." Au lendemain de la dégradation de la situation sanitaire en France, avec la barre des 3.000 personnes en réanimation franchie, et presque 27.000 hospitalisations liées au Covid-19, plusieurs voix s'élèvent pour reconfiner la population française rapidement. Alors que la circulation du variant anglais contribue à dégrader ces indicateurs sanitaires depuis plusieurs semaines, plusieurs pays européens se sont reconfinés début janvier. Bon nombre de professionnels de la santé se demandent pourquoi cette même mesure n'a pas été prise au sein de l'Hexagone. Une question que le président Emmanuel Macron ne tranchera pas avant ce samedi. Il voulait laisser une chance au couvre-feu avancé à 18h de fonctionner. Philippe Juvin fait partie de ces spécialistes qui tirent la sonnette d'alarme. "Plus on confine tôt, plus ce sera court", affirme-t-il ce matin sur LCI. Mais le médecin et maire LR recommande de ne pas confiner de manière "aveugle". Il suggère au gouvernement de mettre en place une véritable "stratégie d'éradication de l'épidémie". "Il faut donner de l'espoir aux gens" explique-t-il, en leur disant "c'est la der des der dernière fois, ndlr ." Et "plus on tarde, plus ce sera long et difficile", insiste-t-il encore. Selon lui, si aucune mesure n'est prise par le gouvernement dans les jours à venir, la France sera confrontée à une situation similaire au Royaume-Uni, avec des hôpitaux saturés, d'ici "mi ou fin mars". Une campagne de vaccination "trop lente" Le maire de la Garenne-Colombes estime néanmoins qu'une voie de sortie est possible avec "une vaccination massive de la population, on peut s'en sortir". Même si l'objectif du million de vaccinés d'ici fin janvier est atteint, cela reste "trop lent" selon lui. Ce qu'il rappelle sur son compte Twitter en pointant du doigt le mauvais positionnement de la France à l'échelle européenne. Produire les vaccins en France "Il faut aller plus vite", s'obstine-t-il. Pour ce faire, il encourage le gouvernement à collaborer plus étroitement avec les communes et à ouvrir davantage de centres de vaccination sur l'ensemble du territoire. Mais encore faut-il que ces centres soient approvisionnés en doses de vaccins. Ce qui n'est pas le cas dans beaucoup de villes françaises, au même titre que dans sa propre commune. Ce dernier regrette en effet de ne recevoir que 420 doses par jour au lieu de 1.400 comme prévu. Afin de pallier cette pénurie, le médecin suggère d'acheter les licences aux laboratoires pharmaceutiques afin de monter des chaînes de fabrication au sein de l'Hexagone et de privilégier une production locale des vaccins. Autre proposition ? Gagner du temps en instaurant une autorisation automatique de l'Agence européenne des médicaments AEM à s'approvisionner auprès du même fabricant de vaccins qu'un voisin européen. D'après lui, lorsque des vaccins, comme Oxford/AstraZeneca ou Moderna, sont autorisés en Royaume-Uni, ils devraient l'être dans les pays aux "standing sanitaires" identiques. Par ailleurs, l'auteur du livre Je ne tromperai jamais leur confiance Gallimard , titre inspiré du serment d'Hippocrate, s'est fait une fois de plus épingler pour ses propos contradictoires tenus au printemps dernier. "Ce n'est pas une grippette. La situation est préoccupante", avait-il évoqué le 2 mars dernier. Avant de commenter, quatre jours plus tard, au sujet des personnes ne souhaitant plus aller au travail de peur d'être infectées : "Tout ça est irrationnel, pas de panique". Ce à quoi il n'a pas manqué de rétorquer ce matin : "C'est le journal de quelqu’un qui découvrait une réalité différente tous les jours de celle qu'on nous donnait d'en haut le gouvernement, ndlr ." "Quand on panique, on fait n'importe quoi", réitère-t-il ce mardi. C'est pour ça qu'aujourd’hui, "il faut tirer des leçons de nos erreurs".
lci.fr
https://www.lci.fr/politique/covid-19-plus-on-confine-tot-plus-ce-sera-court-affirme-philippe-juvin-2176573.html?type=content
['politique']
"Chaque mouvement compte" : l’OMS appelle à pratiquer une activité physique malgré la pandémie
MISE EN GARDE L’OMS appelle la population à bouger plus, en dépit de la pandémie de Covid-19, et à éviter les comportements sédentaires pour prévenir les maladies cardiaques.
"Chaque mouvement compte" : l’OMS appelle à pratiquer une activité physique malgré la pandémie iStock/Halfpoint MISE EN GARDE L’OMS appelle la population à bouger plus, en dépit de la pandémie de Covid-19, et à éviter les comportements sédentaires pour prévenir les maladies cardiaques. En pleine pandémie de Covid-19, l’Organisation mondiale de la santé OMS a publié ses nouvelles directives sur l’activité physique. Et si cette dernière n’était pas suffisamment pratiquée par la population avant l’arrivée du coronavirus, l’épidémie n’a fait qu’aggraver la situation. Malgré l’absence de statistiques fiables sur le sujet, les confinements et restrictions de déplacements, ainsi que la fermeture des salles de sport, ont poussé la population mondiale à interrompre la pratique d’une activité physique régulière, déplore l’OMS. Pourtant, la pandémie ne doit pas être une excuse, "il faut rester actif", demande l’institution mondiale. "Si nous ne restons pas actifs, nous courons le risque de créer une autre pandémie de mauvaise santé : le résultat d'un comportement sédentaire", a mis en garde Ruediger Krech, chargé de la promotion de la santé à l'OMS. L’appel à limiter ses déplacements pour éviter de faire circuler le virus a en effet eu un effet négatif : l’augmentation des comportements sédentaires de type binge watching visionnage en rafale , assis sur un canapé. "Chaque mouvement compte", souligne dans un communiqué le directeur général de l'agence onusienne, Tedros Adhanom Ghebreyesus, reprenant le slogan de ces nouvelles directives. "Être physiquement actif est indispensable pour la santé et le bien-être, cela peut aider à ajouter des années de vie et de la vie aux années." Et tout le monde peut et doit bouger : jeunes, vieux, femmes enceintes, quelle que soit la forme physique. 150 à 300 minutes d’activité physique par semaine Car si la pandémie de Covid-19 a déjà coûté la vie au moins 1,4 millions de personnes dans le monde, l’absence de sport est elle aussi mortelle. Entre quatre et cinq millions de décès pourraient être évités chaque année si la population mondiale était plus active physiquement, souligne le document. L'activité physique régulière est en effet essentielle à la santé physique et mentale et pour prévenir les maladies cardiaques, le diabète de type 2 et le cancer. Elle aide aussi à réduire la dépression, l'anxiété et le déclin cognitif, améliore la mémoire et stimule la santé cérébrale de manière générale. Pour l'OMS, les adultes devraient pratiquer au moins "150 à 300 minutes d’activité physique aérobique d’intensité modérée ou au moins 75 à 150 minutes d’activité physique aérobique d’intensité soutenue ou une combinaison équivalente d’activité physique d’intensité modérée et soutenue par semaine pour en retirer des bénéfices substantiels". Et surtout n'oubliez pas la musculation deux fois par semaine. Pour les enfants et les adolescents, l'agence recommande "au moins 60 minutes par jour en moyenne d’activité physique essentiellement aérobique d’intensité modérée à soutenue et ce, tout au long de la semaine". Et l'OMS ajoute en rouge dans le résumé des recommandations : "Limiter le temps de sédentarité, et en particulier le temps de loisir passé devant un écran". Des bracelets connectés pour lutter contre la sédentarité Selon l'agence, un quart des adultes et 80 des adolescents ne remplissent pas ces objectifs. Un phénomène inquiétant parce que la sédentarité, qui figure pour la première fois dans les directives, a des conséquences sur la santé et peut susciter toute une palette d'effets délétères pour la santé. Au niveau mondial, cette inactivité coûte cher en soins directs : 54 milliards de dollars, et 14 milliards de plus en pertes de productivité. En vidéo Ados et sport : les astuces pour les convaincre de bouger Fiona Bull, qui s'occupe de l'unité d'activité physique de l'OMS, a souligné que les bracelets connectés et autres montres intelligentes pouvaient être utiles pour aider les gens à bouger plus. "Nous avons tendance à sous-estimer combien de temps nous sommes sédentaires", a-t-elle expliqué, indiquant que l'agence essaye de rendre ces objets plus largement disponibles. Pour ne pas décourager, les directives mettent en exergue "à quel point les activités que vous pouvez faire tous les jours comme partie intégrante de votre vie quotidienne que ce soit à la maison, dans les transports ou au travail, sont bénéfiques", a souligné Ruediger Krech. I.N avec AFP
lci.fr
https://www.lci.fr/sante/chaque-mouvement-compte-malgre-le-covid-19-l-oms-appelle-la-population-a-pratiquer-une-activite-physique-2171135.html
['santé']
En Espagne, le rebond du Covid-19 met en péril un système éducatif déjà fragilisé
Des millions de jeunes reprennent peu à peu le chemin de l’école en Espagne, dans un climat de tension et d’inquiétude. Des grèves s’organisent pour demander une rentrée plus sûre et mieux financée.
Leandro lit avec préoccupation les dernières nouvelles de la situation sanitaire en Espagne. Il fait partie des quelque 9 millions d’élèves, de la maternelle à l’université, appelés à retourner en classe dans les prochaines semaines. "Je vis encore chez mes parents et je ne sais pas comment je vais faire, par rapport à l'épidémie et aux risques que cela comporte. Pour moi, pour ma famille ", s’inquiète cet étudiant barcelonais de 22 ans, censé reprendre les cours le 14 septembre. Six mois ont passé depuis la fermeture des écoles, en mars. Au moment où les élèves refont leurs sacs, l’Espagne vient de franchir la barre des 500.000 contaminations au Covid-19. Le pire pays d’Europe en la matière. Plus de 8.000 cas positifs sont détectés chaque jour depuis fin août. "Je suis étudiante étrangère, j'ai le droit de commencer mon semestre en ligne et c’est ce que je vais faire", nous dit Chloé, une Française soulagée qui n’a pas prévu de rentrer à Barcelone pour l’instant. Des fermetures déjà redoutées L’éducation étant une compétence régionale, les dates de reprise diffèrent selon les lieux. Régions et établissements prennent leurs dispositions : mesure de la température, classes limitées à 20 personnes, distanciation physique, gel hydroalcoolique et masques, présence d’un "coordinateur Covid-19". Pas de quoi pleinement rassurer les parents d’élèves et professionnels du milieu. Les mêmes questions qu’en France reviennent : avec ou sans masques ? Qui pour les payer ? Comment faire respecter la distanciation physique à des enfants de 4, 6, 11 ans ? Quelle logique créer des "bulles sociales" entre classes si c’est pour qu’elles se retrouvent toutes à la cantine, ou dehors ? Certains dirigeants régionaux ne cachent pas qu’ils s’attendent à des fermetures. "28.000 établissements, c'est beaucoup. Il n'est pas difficile d'imaginer qu'à certains endroits, il puisse y avoir un rebond de l’épidémie qui prenne un peu plus de temps à être contrôlé", indique Fernando Sim n, directeur du Centre de coordination des alertes et urgences sanitaires d’Espagne. Les premiers incidents sont déjà arrivés. Une école primaire d’Albal Valence a retardé sa rentrée à cause de la contamination d'une enseignante. Une classe de CP du Lycée français de Madrid a fermé pour une suspicion de cas positif. À Bola os de Calatrava Ciudad Real , les cours commencent à distance car la ville est confinée. D'autres écoles reprennent seulement en semi-présentiel. Manque de professeurs et d’équipements Les craintes des parents et enseignants se muent en colère. Au Pays basque, les principaux syndicats de l'enseignement organisent une grève le 15 septembre pour "un retour en classe sûr". Ils demandent des équipements sanitaires gants, masques, visières , une plus grande réduction du nombre d’élèves par classes, ou le recrutement de plus de professeurs - plus de classes et remplacements des enseignants contaminés. Le personnel de nettoyage, de restauration et de transport se rallie pour dénoncer "le manque de négociation, de planification de mesures de prévention et de sécurité face à une situation sanitaire alarmante". À Madrid, les piquets de grève seront plantés les 22 et 23 septembre. Les syndicats critiquent les promesses non-tenues du gouvernement pour assurer une rentrée dans de bonnes conditions. "Il manque jusqu'à 28.000 enseignants", s'insurge Rafael Valentin, secrétaire général de la section Enseignement de la CGT. Les revendications sont similaires à celles de leurs collègues du Pays basque, d’Aragon et d’ailleurs. Un système éducatif en péril Les coupes budgétaires après la crise de 2007-2008 ont déjà fait mal au système éducatif espagnol, qui ne reçoit plus que 4,3 des dépenses publiques du pays contre 4,9 pour la moyenne des pays de l’OCDE . La crise liée au Covid-19 pourrait le mettre encore plus en péril. Les professionnels s’inquiètent du fait que dégradation de l’économie et de l’éducation aillent de pair, alors que le PIB a chuté de 18,5 au second trimestre. La population n’en voit pas le bout. Les mesures, parmi les plus strictes d'Europe - port du masque obligatoire partout depuis juillet, interdiction de se réunir à plus de dix personnes -, ne parviennent pas à contenir la courbe alarmante de l’épidémie. Cela pourrait encore se durcir si les chiffres continuent d’augmenter, comme le fait craindre une rentrée des classes qui serait mal gérée. À Madrid, le maire de droite, José Luis Mart nez-Almeida, n'écarte plus aucun scénario . Pas même celui d’un possible reconfinement de la capitale.
marianne.net
https://www.marianne.net/monde/en-espagne-le-rebond-du-covid-19-met-en-peril-un-systeme-educatif-deja-fragilise
['international']
Variant Omicron : pourquoi les marchés financiers tanguent autant
La découverte d'un nouveau variant du Covid potentiellement résistant aux vaccins fragilise des Bourses, qui évoluent ces derniers temps à des niveaux records.
Comme des funambules. Depuis quelques jours, les investisseurs du monde entier se regardent, fébriles, marcher sur la corde de la Bourse en se demandant ce qui va leur arriver... Car après des mois de joyeuse insouciance, avec des marchés en pleine euphorie, c'est désormais l'incertitude qui domine. Et si l'apparition du nouveau variant du Covid, potentiellement résistant aux vaccins, faisait tout basculer de nouveau ? La situation n'a certes rien à voir avec le printemps 2020 où la pandémie avait provoqué un krach historique sur les marchés. Mais les actifs financiers, actions et cryptomonnaies en tête, sont à des niveaux tels que le moindre grain de sable, surtout dans le contexte de retour de l'inflation, pourrait gripper la machine. Et faire chuter les investisseurs de très très haut. La capitalisation record des marchés Les marchés n'ont en effet jamais été à un niveau si élevé. Mi-novembre, la valeur totale des Bourses mondiales a dépassé pour la première fois les... 120 000 milliards de dollars. Sur le papier, ce chiffre peut vous sembler aberrant, et pour cause : il correspond à une hausse de plus de 30 000 milliards de dollars en à peine plus d'un an. Pour comprendre ce que cela représente, il faut se dire que 30 000 milliards de dollars représentent à peu près 10 fois le CAC 40, l'indice phare à la Bourse de Paris, ou l'intégralité de la Bourse américaine ! "Jamais les banques centrales n'ont déployé des sommes aussi massives sur un temps aussi court" Comment expliquer un tel emballement ? La fusée "marchés financiers" bénéficie en réalité de plusieurs moteurs. D'abord la politique monétaire des banques centrales, Réserve fédérale américaine et Banque centrale européenne en tête, qui ont injecté des sommes records dans le système depuis mars 2020. Selon les estimations, elles auraient mis sur la table entre 12 000 et 15 000 milliards de dollars. "Jamais les banques centrales n'ont déployé des sommes aussi massives sur un temps aussi court", explique Christophe Barraud, chef économiste et stratégiste chez Market Securities. Et une partie non négligeable d'entre elles se retrouve investie sur les marchés financiers. Offre limitée. 2 mois pour 1 sans engagement Je m'abonne Dividendes records à l'échelle mondiale Le deuxième moteur correspond aux plans de relance massifs des Etats, notamment aux Etats-Unis où l'administration Biden vient de faire voter, presque coup sur coup, deux plans - dont un sur les infrastructures - pour un total de plus de 2 000 milliards de dollars. Mais, plus que cela, c'est la reprise économique et les résultats des entreprises qui sont le principal moteur des Bourses mondiales. "L'économie est repartie très fort en 2021, surtout aux Etats-Unis, où le taux de croissance évolue sur une trajectoire nettement supérieure à celle d'avant crise", souligne Nicolas Chéron, stratégiste pour Zonebourse. Résultat, les performances des entreprises cotées sont à un niveau jamais atteint, leurs dividendes également - ils devraient atteindre 1 460 milliards de dollars cette année, selon le cabinet Janus Henderson, et les investisseurs misent plus que jamais sur elles. Cette belle mécanique pourrait-elle s'enrayer ? Rien n'est jamais sûr avec les marchés, mais en attendant de voir l'impact du nouveau variant africain, le risque de surchauffe est bien présent. D'abord parce qu'une partie de la hausse des cours est aussi due aux rachats massifs d'actions. Ce système qui consiste pour une entreprise à racheter ses propres titres permet de faire mécaniquement monter le cours boursier. Et 2021 s'annonce sans pareil sur ce plan-là : rien qu'aux Etats-Unis, les rachats d'actions devraient dépasser les 1 110 milliards de dollars, enfonçant le précédent record de 2018, selon le cabinet Birinyi. La surchauffe est également visible avec le rapport du "cours sur bénéfice" des entreprises, c'est-à-dire le ratio entre le prix de l'action et le bénéfice, qui ne cesse de grimper dans beaucoup de secteurs. Plus ce ratio est élevé, plus cela signifie que la valorisation de l'entreprise est importante par rapport à ses bénéfices. Dans la Tech, il atteint des niveaux historiques. Alors qu'il est en moyenne de 10 dans l'industrie automobile, celui de Tesla est supérieur à 500... Une situation quasi inédite. "Aux Etats-Unis, sur certains secteurs, on est au niveau, voire au-delà de ce que l'on voyait avant l'explosion de la bulle Internet en 2000", prévient Vincent Boy, analyste marchés chez IG France. Dernier signe de surchauffe : selon Dealogic, presque la moitié des entreprises qui ont rejoint la Bourse cette année en levant 1 milliard de dollars valent aujourd'hui moins qu'au moment de leur introduction... Les cryptomonnaies en orbite Le marché des cryptomonnaies est aussi en pleine forme. Ces dernières semaines, il a franchi la barre des 2 500 milliards de dollars de "capitalisation", et s'est même permis un bref passage au-dessus des 3 000 milliards de dollars ! Sur un an, cela représente une hausse de plus de 500 - il pesait "seulement" 400 milliards de dollars il y a un an. Mais le bitcoin et autres jetons numériques montent-ils pour les mêmes raisons que les Bourses ? Si les milliers de milliards injectés par les banques centrales leur ont évidemment profité, l'autre moteur de leur flambée se situe surtout du côté du développement d'un écosystème qui compte désormais des centaines de start-up un peu partout sur la planète. En France, plusieurs sociétés comme Sorare et Ledger ont fait une entrée fracassante au sein de la famille des licornes, ces "entreprises magiques" qui pèsent plus de 1 milliard d'euros. "Le secteur n'a rien à voir avec ce qu'il était lors de la précédente bulle, en 2017. Il est beaucoup plus mature", souligne le responsable d'un fonds d'investissement français. Preuve en est aussi l'arrivée des banques, ainsi que de géants du paiement comme PayPal et Mastercard, et même du constructeur automobile Tesla. L'or presque à son record historique C'est tout le paradoxe de la situation. Alors que les marchés sont à des niveaux élevés, l'or, qui est considéré comme la valeur refuge, devrait être - normalement - en baisse ou du moins stable. Or il suit, lui aussi, une trajectoire ascendante. Celle-ci n'est certes pas aussi dynamique que celles des Bourses ou des cryptomonnaies, mais le prix du métal jaune évolue non loin de ses sommets historiques. Fin novembre, l'once valait un peu plus de 1 700 dollars. Alors, simple effet des injections de liquidité ? Les choses sont en réalité un peu plus compliquées. La hausse continue de l'or est d'abord le signe qu'un nombre croissant d'investisseurs anticipent une correction des marchés. Comme si cette bonne santé était un indicateur avancé des soucis futurs... Les raisons de cette forme de scepticisme ? D'abord la crainte d'un retour de la bête noire des financiers, l'inflation. Le mécanisme est simple : l'inflation fait remonter les taux d'intérêt, et donc le taux d'emprunt des obligations des Etats, qui deviennent par ricochet des placements très intéressants - sûrs et rentables - au détriment des actions et des cryptomonnaies. Or, selon les derniers chiffres, le dérapage des prix s'amplifie. Dans la zone euro, c'est leur plus forte hausse depuis 2008... "Avec en plus un potentiel nouveau variant, tout est possible sur les marchés", explique un investisseur. En attendant, les investisseurs continuent d'avancer sur leur corde.
lexpress.fr
http://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/tout-est-possible-les-marches-financiers-face-au-spectre-du-variant-omicron_2163121.html
['économie/finance']
Chine : un défilé à la mode Covid-19
Un défilé de mode un peu particulier a eu lieu dans le nord-est de la Chine cette semaine. Les mannequins posaient avec des combinaisons intégrales d’un nouveau genre.
Même en ces temps de pandémie, les défilés de mode se succèdent en Chine. Mais l'un d'entre eux a particulièrement attiré l’attention, à savoir celui qui a eu lieu à Dandong. Présentation des nouvelles combinaisons de protection contre le Covid-19, avec lunettes, visières, gants dernier cri, tout y est. "On a amélioré les matières, les nouvelles combinaisons sont plus épaisses mais plus agréables à porter. Elles font moins transpirer mais sont en même temps plus sûres", indique Yu Wenfu, porte-parole des fabricants d’équipements de protection. Un pactole de 60 milliards d’euros à l’exportation Les couleurs sont plus chatoyantes pour les personnels en première ligne : médecins, infirmières, ambulanciers, mais aussi pompiers et agents d’entretien. Ces mannequins se souviendront sûrement longtemps de cette semaine de la mode à Dandong, devenue la capitale chinoise des vêtements anti-Covid-19. Ces tenues de protection et accessoires, dont les fameux masques, devraient rapporter à l’exportation près de 60 milliards d’euros à la Chine, explique Arnauld Miguet, correspondant de France Télévisions sur place. Le JT Les autres sujets du JT
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/chine-un-defile-a-la-mode-covid-19_4215673.html
['santé']
Coronavirus en France : Rottner demande des contrôles de tous les véhicules aux frontières
Le président LR de la région Grand-Est ne souhaite pas pour autant la fermeture des frontières. "Il y a une activité économique" à ne pas négliger, estime-t-il.
Publié le 24/01/2021 à 14:50 Faut-il durcir les règles pour éviter un troisième confinement ? Présenter un test PCR négatif est devenu obligatoire pour les voyageurs en provenance de l'Union européenne dans les ports et aéroports français. Le décret a été publié au Journal officiel ce dimanche 24 janvier. Invité du Grand Jury RTL, Le Figaro, LCI, Jean Rottner considère que "lorsque l'on prend un train à Hambourg pour arriver à Paris, on devrait être testé. Quand on prend sa voiture et que l'on franchit une frontière, on devrait montrer patte blanche". Selon le président Les Républicains de la région Grand-Est, les règles pour les bateaux et les avions doivent aussi être appliquées aux trains et aux voitures. "C'est une défaillance, reconnaît-il. Allons-y, il faut en matière de tests et d'isolement, ne pas simplement avoir un engagement moral de la personne testée positive de rester chez elle, mais il faut peut-être des mesures coercitives". Mais, Jean Rottner ne souhaite pas pour autant la fermeture des frontières. "À travers les frontières, il y a une activité économique. C'est quelque chose d'important ... Par contre qu'il y ait des contrôles est normal", a-t-il ajouté.
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États-Unis : Donald Trump annonce qu'il quittera l'hôpital ce lundi soir
Hospitalisé depuis trois jours après un test positif à la Covid-19, Donald Trump a annoncé qu'il allait quitter l'hôpital ce lundi soir. Son médecin a cependant précisé qu'il n'est "peut-être pas encore complètement tiré d'affaire".
Publié le 05/10/2020 à 20:56 Donald Trump va mieux et il passe un message : "N'ayez pas peur de la Covid". Le président des États-Unis, hospitalisé depuis 72 heures après avoir été testé positif à la Covid-19, a devancé l'annonce de ces médecins puisqu'il a lui-même déclaré qu'il allait quitter l'hôpital dès ce lundi soir, à 22h30 GMT 00h30 heure de Paris . "Je quitterai le grand centre médical Walter Reed aujourd'hui à 18h30 heure de Washington . Je me sens vraiment bien !", a écrit Donald Trump sur Twitter. "N'ayez pas peur de la Covid. Ne la laissez pas dominer votre vie. Nous avons développé, sous l'administration Trump, de très bons médicaments et connaissances. Je me sens mieux qu'il y a 20 ans !", a-t-il encore écrit. Dix minutes plus tôt, le président des États-Unis a réagi aux critiques concernant sa sortie en voiture un peu plus tôt ce lundi. "Je suis monté dans un véhicule sécurisé pour dire merci aux nombreux fans et supporters qui se tenaient à l'extérieur de l'hôpital", a-t-il écrit expliquant que s'il ne l'avait pas fait, les médias lui seraient tomber dessus. I will be leaving the great Walter Reed Medical Center today at 6:30 P.M. Feeling really good! Don’t be afraid of Covid. Don’t let it dominate your life. We have developed, under the Trump Administration, some really great drugs knowledge. I feel better than I did 20 years ago! — Donald J. Trump @realDonaldTrump October 5, 2020 "Peut-être pas encore complètement tiré d'affaire" Peu de temps après cette annonce de Donald Trump, Sean Conley, le médecin de la Maison Blanche a fait une déclaration plus nuancée, prévenant sur l'avenir du président. "Même s'il n'est peut-être pas encore complètement tiré d'affaire, l'équipe et moi-même sommes d'accord sur le fait que tous nos examens et surtout son état de santé clinique permettent un retour en toute sécurité chez lui", a déclaré le docteur Sean Conley. "Il bénéficiera de soins médicaux de classe mondiale 24 heures sur 24", a-t-il ajouté, en précisant que certains traitements administrés à Donald Trump relevaient de l'expérimentation.
rtl.fr
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Huiles essentielles, chloroquine... Un protocole polémique contre la Covid-19
Le collectif Coordination Santé Libre propose un protocole de prise en charge de la maladie qui fait débat. L'Ordre des médecins a demandé une évaluation aux autorités compétentes.
Publié le 12/02/2021 à 13:14 Sophrologie, zinc, vitamine C, homéopathie, vitamine D, ivermectine, hydroxycholoroquine... Ces solutions pourraient-elles traiter la Covid-19 de manière précoce ? C'est en tous cas ce qu'avance le collectif Coordination Santé Libre, qui représenterait 30.000 médecins et réclame la "liberté de prescrire". Le collectif propose depuis le 31 janvier son protocole de prévention du coronavirus, qu'il assure basé sur "des données scientifiques publiées et des retours de terrain des professionnels de santé". Il soutient néanmoins qu'il ne s'agit "pas de prescriptions, ni de recommandations" et que "cela ne peut être pris ou conseillé en auto-médication". Mais le protocole fait largement débat. À tel point que Nathan Peiffer-Smadja, infectiologue à l'hôpital Bichat et ardent opposant à la chloroquine, le qualifie sur Twitter le 2 février dernier de "criminel". Conseil d'un chef de clinique en infectiologie, si vous voulez diminuer votre risque de développer une forme sévère de COVID-19 et ne pas souffrir d'effets indésirables potentiellement graves ne suivez surtout pas cette folie Ce document est criminel, il n'y a pas d'autres mots pic.twitter.com/JzfDkGzwyE — Nathan Peiffer-Smadja @nathanpsmad February 2, 2021 Un mélange douteux de médicaments ? Les Décodeurs du Monde se sont ainsi saisis du sujet le 5 février dernier. L'article soutient que le protocole "mélange des médicaments qui ont été scientifiquement évalués et des méthodes qui, elles, ne l’ont pas été. Il associe entre eux des médicaments alors qu’aucune étude n’a jamais fait état de leurs potentielles interactions, et se trompe dans certains dosages." Des affirmations qui font bondir le collectif Coordination Santé Libre, qui parle dans un communiqué d'"attaques médiatiques susceptibles de caractériser des infractions publiques pour injures et diffamations publiques". Communiqué repris rapidement sur Twitter par Martine Wonner, députée Libertés et Territoires ex-LREM , également pro-chloroquine. Les médias mainstream se déchaînent pendant que les médecins de terrain soignent en toute conscience, avec bienveillance. COVID 19 pic.twitter.com/EIK1KmRfpW — Martine WONNER @MartineWonner February 6, 2021 L'Ordre des médecins demande une expertise Ce jeudi 11 février, c'est au tour de l'Ordre des médecins de s'inquiéter de ce protocole. "Le Conseil national de l'Ordre Cnom a écrit à la Haute autorité de santé HAS et à l'Agence du médicament ANSM pour leur demander de vérifier la conformité de ce protocole avec les données acquises de la science", a indiqué à l'AFP un porte-parole du Conseil. Contacté, l'Ordre assure à RTL.fr qu'il n'a pour l'heure pas recensé de plaintes pour des prescriptions liées à ce protocole. Il indique néanmoins qu'il n'a "cessé d'appeler les médecins à la prudence" depuis le début de l'épidémie quant aux traitements qui ne seraient pas validés par les autorités sanitaires. Le Conseil national de l'Ordre des médecins rappelle par ailleurs que l'article 8 du Code de déontologie stipule que "le médecin est libre de ses prescriptions" mais qu'il doit "limiter ses prescriptions et ses actes à ce qui est nécessaire à la qualité, à la sécurité et à l'efficacité des soins". En clair, même si le protocole de soins ne s'avérait pas dangereux, le fait de prescrire des traitements inefficaces et non-nécessaires pourrait conduire à une plainte de la part de l'Assurance maladie. Le collectif No Fake Med mobilisé Le collectif de médecins No Fake Med, qui lutte contre la désinformation dans le domaine de la santé, estime pour sa part que "la présentation d'un protocole thérapeutique en l'absence de preuves d'efficacité et de rapport bénéfices-risque positif démontré chez les patients constitue une mise en danger de la vie d'autrui". "Certains traitements peuvent s'avérer toxiques, et leur inefficacité sur l'infection à Sars-CoV-2 peut entraîner un retard de prise en charge et sont susceptibles d'aggraver le pronostic de cette pathologie potentiellement mortelle", précise le collectif dans un communiqué publié jeudi 11 février. Il a également assuré sur Twitter être actuellement "en train de prendre conseil juridique" en vue d'une éventuelle action contre la députée Martine Wonner.
rtl.fr
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Covid-19 : 20 départements sont sous surveillance
20 départements sont classés depuis le jeudi 25 février en alerte renforcée. La situation s’est améliorée pour certains d’entre eux, quand pour d'autres, l'épidémie progresse.
Depuis le jeudi 25 février, 20 départements sont classés en alerte renforcée. Leur taux d’incidence - le nombre de contaminés pour 100 000 habitants - dépasse largement les 220, qui est la moyenne nationale ce mercredi 3 mars. Pour deux d’entre eux, la situation s’est améliorée. La Meurthe-et-Moselle repasse sous les 220 et la Drôme se situe à 225. Mais le taux d’incidence se dégrade sur la Seine-Saint-Denis avec un taux d’incidence de 402 et les Alpes-Maritimes à 563. La montée en puissance des variants peut expliquer en partie cette accélération. Des annonces gouvernementales attendues L'augmentation est aussi significative dans les Hautes-Alpes et l'Aisne avec des taux d’incidence de 281 et 255. Ils pourraient rejoindre les autres départements en alerte renforcée. Les annonces gouvernementales attendues jeudi 4 mars se baseront aussi sur les taux d’occupation des services de réanimation. Le JT Les autres sujets du JT
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Covid-19 en France : Jean Castex annonce une nouvelle version de StopCovid
Le Premier ministre qui avait été critiqué pour ne pas avoir téléchargé l'application de traçage a indiqué qu'une nouvelle version sera disponible le 22 octobre.
Publié le 12/10/2020 à 09:09 Son aveu avait été le symbole de l'échec de StopCovid. Après avoir annoncé qu'il n'avait pas téléchargé l'application de traçage, pourtant fortement promue par le gouvernement, Jean Castex a annoncé la mise en ligne d'une nouvelle version. Le premier ministre a précisé que cela est prévu pour le 22 octobre prochain. Invité de Franceinfo, le premier ministre n'a pas détaillé les nouveautés qui constitueront cette nouvelle mouture de l'application. Le chef du gouvernement a reconnu que la version actuelle "n'avait pas eu les effets escomptés" pour lutter contre le coronavirus. Il a d'ailleurs précisé ne toujours pas avoir téléchargé StopCovid sur son téléphone. L'application StopCovid a été installée à ce jour plus de 2,6 millions de fois, soit bien moins que les applications britanniques et allemandes, téléchargées respectivement 16 et 18 millions de fois. À noter aussi qu'elle a été désinstallée plus d'un million de fois, selon les chiffres annoncés par le secrétaire d'État chargé du numérique Cédric O. 7.969 personnes s'y sont déclarées comme étant positives et 472 notifications ont été envoyées à de potentiels cas contacts.
rtl.fr
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['politique']
Coronavirus : dans les Alpes-Maritimes, les hôpitaux sont saturés
Les chiffres de l'épidémie ne sont pas bons. Dans les Alpes-Maritimes, le nombre de cas positifs au Covid-19 et d’hospitalisations bat des records. Les soignants commencent à être débordés.
À Grasse Alpes-Maritimes , la tournée du docteur Cédric Étienne commence par une bonne nouvelle : l’état de santé d’une patiente âgée de 56 ans et contaminée par le Covid-19 s’est amélioré pendant la nuit. Aujourd’hui, ça va un peu mieux, mais c’est vrai que j’avais très peur. Je n’ai jamais été aussi malade , raconte Claudia Stroia. Casse-tête Les réanimations sont surchargées , précise le docteur Kévin Roy, médecin en unité Covid-19. Mais cette unité spéciale arrive elle aussi à saturation. 21 lits sont occupés, sur 23 disponibles. L’organisation du service vire alors au casse-tête. Ainsi, un patient passé par une phase aiguë, mais dont la santé s’est améliorée et stabilisée va ainsi être transféré dans une clinique. Depuis le début du mois de novembre, les hospitalisations sont au plus haut dans le département. Le JT Les autres sujets du JT
francetvinfo.fr
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Coronavirus en Irlande - Le pays reste confiné jusqu'au 5 avril
Et c'est reparti pour 6 semaines de confinement ou Niveau 5 de restrictions en Irlande ! C'est le Taoiseach ou Premier Ministre Micheál Martin qui l'a annoncé ce soir en direct à la télévision
Et c'est reparti pour 6 semaines de confinement ou Niveau 5 de restrictions en Irlande ! C'est le Taoiseach ou Premier Ministre Micheál Martin qui l'a annoncé ce soir en direct à la télévision En effet, les restrictions de niveau 5 resteront en vigueur jusqu'au 5 avril au plus tôt, à quelques exceptions près. Tout d'abord les écoles rouvriront de manière échelonnée et à partir du 1er mars pour les élèves devant passer leur Leaving Cert cette année Équivalent du baccalauréat et pour les plus jeunes élèves du primaire. Les services de garde d'enfants rouvriront également à partir du 8 mars, tandis que les services de santé non-Covid commenceront également à reprendre une activité normale. Les choses pourraient évoluer à partir du 5 avril, a-t-il déclaré, soulignant que si le pays peut maintenir une pression à la baisse sur le virus, le gouvernement examinera s'il convient d'assouplir les restrictions sur les activités de construction et les rassemblements en plein air. Le variant britannique mis en cause S'exprimant mardi soir, le Taoiseach a déclaré: "Je sais que les gens sont physiquement et émotionnellement épuisés par cette pandémie. Nous en avons tous complètement marre." Il a également qualifié la variante britannique du coronavirus de «presque nouveau virus», justifiant ainsi la position dans laquelle le pays se trouve actuellement. M. Martin a déclaré qu'il était "extrêmement important" que les gens ne baissent pas leur garde. "Lorsque nous rouvrons certaines choses, nous voulons qu'elles restent ouvertes, c'est pourquoi je ne saurais trop insister sur l'importance du respect continu des restrictions de niveau 5", a-t-il déclaré. "Nous voulons rouvrir la société le plus rapidement et le plus sûrement possible, donc si nous pouvons maintenir une pression à la baisse sur la maladie et maintenir nos chiffres bas, nous passerons alors à la phase suivante" When we open things, we want them to stay open,’ Taoiseach says as he outlines slow plan for reopening of schools https://t.co/Xq5wgFpPOQ pic.twitter.com/ICwI2iBQ40 — Independent.ie @Independent_ie February 23, 2021 Il a également déclaré que le pays est dorénavant en mesure d'accélérer «de façon très forte» le déploiement de la vaccination à travers le pays, affirmant que 1,25 million de doses du vaccin auront été administrées d'ici la fin mars. Il a également confirmé que plus de 40 des personnes de plus de 18 ans auront eu leur première dose d'ici la fin du mois d'avril, tandis que jusqu'à 82 des adultes auront eu leur première dose d'ici la fin du mois de juin. Le Premier Ministre a également confirmé que le soutien aux entreprises et l'indemnité de chômage mise en place à l'occasion de la pandémie seront prolongés jusqu'en juin.
lepetitjournal.com
https://www.lepetitjournal.com/dublin/coronavirus-en-irlande-le-pays-reste-confine-jusquau-5-avril-299338
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Covid-19 : le protocole sanitaire sur les masques portés en entreprise va être adapté
Le protocole serait adapté "après, comme à chaque fois, en avoir discuté avec les partenaires sociaux", a annoncé dimanche sur franceinfo Laurent Pietraszewski.
Le protocole serait adapté "après, comme à chaque fois, en avoir discuté avec les partenaires sociaux", a annoncé dimanche sur franceinfo Laurent Pietraszewski. Le protocole sanitaire en entreprise contre le Covid-19 va être adapté. Les entreprises vont désormais demander aux salariés de ne plus utiliser de masques artisanaux, jugés insuffisants par les autorités sanitaires face aux variants du virus très contagieux, a indiqué dimanche 24 janvier le secrétaire d'Etat chargé de la Santé au travail, Laurent Pietraszewski. Masques au travail : "Le protocole prévoira très vite que les masques artisanaux ne sont pas requis en entreprise", annonce Laurent Pietraszewski pic.twitter.com/z4EudD9xSK — franceinfo @franceinfo January 24, 2021 "Le gouvernement suit scrupuleusement les recommandations du Haut Conseil de la santé publique HCSP depuis le début de la crise", a expliqué sur franceinfo le secrétaire d'Etat, ajoutant que le protocole serait adapté "après, comme à chaque fois, en avoir discuté avec les partenaires sociaux". "Manque de preuves scientifiques" Désormais, seuls trois types de masques devront donc en principe être portés : les masques chirurgicaux issus du monde médical , les FFP2 les plus protecteurs et les masques en tissu industriels dits "de catégorie 1". Cette recommandation du Haut Conseil a été néanmoins critiquée par l'Académie de médecine, pour qui elle "manque de preuves scientifiques" alors que "l'efficacité des masques 'grand public' n'a jamais été prise en défaut dès lors qu'ils sont correctement portés". Interrogé sur la possibilité qu'un reconfinement soit décidé dans les prochains jours, Laurent Pietraszewski a assuré que l'exécutif donnait encore "aujourd'hui toute sa chance au couvre-feu", soulignant que celui-ci avait produit "des résultats encourageants" dans les départements où il a été mis en œuvre dès le 2 janvier.
francetvinfo.fr
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['santé']
Les podcasts pour lutter contre la sinistrose de la semaine
La pluie et le froid, les chiffres et les mesures liées au Covid-19, le backlash pour les femmes et les réponses sexistes aux sondages... Voici six programmes pour vous changer les idées.
Temps de lecture: 3 min «À bientôt de te revoir», Binge Audio 75 épisodes, 1 heure Faut-il encore présenter la reine SML? Depuis déjà quatre saisons, l'humoriste, comédienne et journaliste Sophie-Marie Larrouy invite des personnalités de tous bords chanteuses, YouTubeurs, réalisatrices, politiques, dessinateurs, actrices, militants... pour un long entretien où sous couvert d'humour et de blagues, on en apprend beaucoup sur l'interviewé e et la société. «Telle une contre-soirée dans la cuisine», ils discutent à bâtons rompus de sujets aussi essentiels port de la marinière que farfelus cycle menstruel . Meilleur remède si votre journée a été décevante. À LIRE AUSSI Pierre Palmade, la voix gay dont la France a besoin «Troll 50», Arte Radio 5 épisodes, 3 minutes Après Plaisir d'offrir, Mon prince à la mer, Mon prince viendra ou le mythique Mycose the night, l'humoriste Klaire fait Grr était de retour sur les ondes d'Arte Radio en février dernier avec cette série de fiction. La comédienne entend des tubes de la chanson française mais pas n'importe lesquels: ceux de Patrick Bruel, Niska, Pascal Obispo, Barbara ou encore ce bon vieux Michel Sardou. Elle décide alors de les décortiquer et de leur répondre. Les épisodes sont courts entre 2 et 3 minutes , drôles mais aussi des plus grinçants. Parfait pour commencer la journée du bon pied. Bonus: son nouveau podcast est sorti le 1er octobre, il s'appelle Godcast, le podcast de Dieu. Rien que ça. «L'Arnaque», Pénélope Boeuf 118 épisodes, 5 minutes Même si ce podcast s'est terminé en mars dernier, il y a bien des raisons pour encore l'écouter. D'abord parce qu'il ne compte pas moins d'une centaine d'épisodes de 5 minutes, un format idéal dès qu'on a un moment libre ou une envie de s'évader. Ensuite parce qu'il est animé par Pénélope Boeuf et produit par son studio, La toile sur écoute. Mais surtout parce qu'elle raconte dans ses pastiches ses petites histoires parfois incongrues et ses expériences de jeune trentenaire parisienne. Ça donne la pêche, le sourire et l'envie de rire avec elle et des inconnus. Idéal si vous voulez binger de l'audio pour prendre l'air. «Le Podcast du Gorafi», Le Gorafi 18 épisodes, 5 minutes Qui d'autre que le Gorafi pour se moquer à haute voix de l'actualité? Chaque semaine, Marie-Aude Buissière présente son flash info avec des témoignages, des reportages exclusifs et «une information selon des sources contradictoires». On y apprend, entre autres, que les profs ont eu droit à des photocopies gratuites en salle des profs après le confinement ou que 95 des Français es qui répondent «oui» à la question «tu dors?» mentent. Si ça pique et que les fous rires sont garantis, ce podcast est étonnamment un bon moyen de savoir ce qui s'est passé pendant une semaine en France et dans le monde. À moins qu'il ne s'agisse que de fake news? À LIRE AUSSI Cinq mécaniques classiques du stand-up décryptées par des pros «Madame Meuf», Bababam 181 épisodes, 4 minutes La phobie administrative, le premier rendez-vous chez un psy, comment tromper pendant le confinement, pourquoi le cunni souvent c'est nul ou encore qui est Didier Raoult: chaque jour, Madame Meuf dévoile sa chronique humoristique avec ce qui la préoccupe. Des grandes questions d'actualité à l'épilation en passant par le télétravail, elle aborde des sujets de société toujours frontalement. Avec ses quatre minutes chrono, c'est le même format que L'Arnaque, c'est aussi un peu barré donc adapté pour les réveils brumeux et moroses. «Fais-moi rire», Majelan 4 épisodes, 45 minutes Que peuvent avoir en commun Marina Rollman, Pablo Mira, Benjamin Tranié et Baptiste Lecaplain hormis le fait qu'ils sont tous humoristes? Ils sont d'abord les premiers invités de Stéphanie Loire dans son nouveau podcast, Fais-moi rire. Elle les interroge lors de longs entretiens sur leur boulot, leurs inspirations et leurs techniques de travail. On y découvre notamment leurs conseils pour écrire de l'humour, leurs envies d'en faire ou encore la construction de leurs spectacles. Pour connaître leurs autres points commun, il faudra écouter l'épisode avec Marina Rollman. Très instructif.
slate.fr
http://www.slate.fr/story/195602/podcasts-contre-sinistrose-deprime-rire
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Les Belges de plus en plus motivés par la vaccination
Ils étaient 56 avant Noël, ils sont désormais 77 . De plus en plus de Belges veulent le vaccin anti-covid.
Peu importe leur âge, leur sexe, leur appartenance linguistique ou leur niveau d’éducation : de plus en plus de Belges se disent motivés à se faire vacciner contre le covid-19. Plus de sept sur dix, selon le dernier volet du baromètre interuniversitaire UCLouvain, ULB et UGent relayé la semaine dernière par les sites du Soir et du groupe Sudpresse. Le sondage a été mené auprès de 16.000 personnes, parmi lesquelles 40 de francophones. Quelque 77 d’entre elles se disent enclines ou tout à fait enclines à se faire vacciner, 13 hésitent sans avis ou plutôt défavorables et 10 y sont totalement rétives.
lesoir.be
https://www.lesoir.be/348298/article/2021-01-12/les-belges-de-plus-en-plus-motives-par-la-vaccination
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Positive au Covid, Najat Vallaud-Belkacem suspend sa campagne des régionales
Candidate à la présidence de l'Auvergne-Rhône-Alpes, Najat Vallaud-Belkacem va s'isoler pendant 10 jours.
Elle s’applique immédiatement la règle qui s’impose à toutes et à tous, en toutes circonstances: un isolement total de 10 jours. Testée régulièrement, tous ses contacts rapprochés au cours des 48 dernières heures sont prévenus , a-t-elle précisé, ajoutant que la campagne sur le terrain était suspendue jusqu’au 2 avril prochain . CORONAVIRUS - Des mesures de vigilanes qui n’auront pas suffi. L’ancienne ministre socialiste Najat Vallaud-Belkacem , candidate à la présidence d’Auvergne-Rhône-Alpes, a suspendu ce lundi 22 mars sa campagne de terrain après avoir été testée positive au Covid-19 , a indiqué son équipe dans un communiqué. En dépit de ma vigilance, je viens d’être testée positive au Covid-19. J’applique immédiatement la règle : je m’isole pour 10 jours. Je préviens tous mes contacts rapprochés de ces 48h dernières heures. Faites-en autant si cela vous arrive: protégez-vous, protégez les autres. L’ex-ministre de l’Education nationale de François Hollande, qui a fait sa déclaration dans l’application Tous anti-Covid , a appelé les Auvergnats, les Rhônalpins et tous les Français à faire preuve de la plus grande vigilance, de respecter tous les gestes barrières . Mme Vallaud-Belkacem avait annoncé le 14 mars sa candidature aux régionales de juin dans une interview aux trois grands quotidiens de la région, Le Progrès, Le Dauphiné Libéré et La Montagne. Elle y avait dit vouloir incarner une alternative à la politique et à la gouvernance de Laurent Wauquiez LR , qui s’était emparé de la région en 2016 et qu’elle taxe de clientélisme et de court-termisme . Outre le PS, sa liste rassemble le PRG, Cap écologie et la Gauche républicaine et sociale. Mme Vallaud-Belkacem plaidait pour une union de la gauche pour espérer déboulonner Laurent Wauquiez, en tête dans les sondages, mais la tête de liste EELV Fabienne Grébert lui a répondu ne pas voir de raison de se ranger derrière elle. À voir également sur Le HuffPost: Des tests covid-19 transportés par drones en Écosse
huffingtonpost.fr
https://www.huffingtonpost.fr/entry/positive-au-covid-najat-vallaud-belkacem-suspend-sa-campagne-des-regionales_fr_6058f2f6c5b6bd95117f22cb
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Covid-19 : les vaccins efficaces contre le variant indien
Les vaccins de Pfizer/BioNTech et d'AstraZeneca/Oxford se révèlent efficaces contre le variant indien du coronavirus.
Les vaccins de Pfizer/BioNTech et d'AstraZeneca/Oxford se révèlent presque aussi efficaces contre le variant indien du coronavirus que contre le variant anglais, a indiqué le 22 mai 2021 une étude des autorités de santé en Angleterre, Public Health England PHE . L'importance de la seconde dose Les autorités sanitaires britanniques se veulent rassurantes : les vaccins Pfizer-BioNTech et AstraZeneca ont une efficacité robuste contre le variant indien B.1.617.2 après deux doses. Leur action est proche de celle sur le variant anglais qui avait été détecté dans le Kent. Selon cette étude, le vaccin Pfizer-BioNTech est efficace à 88 contre le variant indien, deux semaines après la seconde dose. Il atteint une efficacité de 93 contre le variant anglais. Quant au vaccin AstraZeneca, il a fourni une protection s'élevant à 60 contre le variant indien. Il a par ailleurs une efficacité de 66 sur le variant anglais. Trois semaines après la première injection, ils offrent tous les deux une protection de 33 contre le B.1.617.2. L'étude qui s'est déroulée du 5 avril au 16 mai incluait 1.054 participants de tous les âges. Selon le PHE, ces deux vaccins pourraient largement prévenir l'hospitalisation des personnes infectées, voire leur décès. "Cette nouvelle preuve est révolutionnaire - et prouve à quel point notre programme de vaccination Covid-19 est précieux pour protéger les personnes que nous aimons", a déclaré Matt Hancock, secrétaire d'État britannique à la Santé et à la Protection sociale. "Cette étude fournit l'assurance que deux doses de l'un ou l'autre vaccin offrent des niveaux élevés de protection contre la forme symptomatique du variant B.1.617.2", a renchéri le Dr Mary Ramsay, responsable de la vaccination au PHE. Plus de trois millions de morts dans le monde L'Inde a annoncé le 24 mai avoir franchi la barre des 300.000 décès dus au coronavirus, devenant le troisième pays au monde à atteindre ce chiffre, derrière les Etats-Unis et le Brésil, alors que la pandémie continue de faire rage. Rapporté à la population 1,3 milliard d'habitants en Inde , le taux indien de mortalité lié au Covid est bien inférieur à ceux de ces deux pays, mais le bilan des victimes est jugé sous-évalué par les experts. La pandémie a fait au moins 3.465.398 morts dans le monde depuis fin décembre 2019, selon un bilan établi par l'AFP à partir de sources officielles, le 24 mai 2021. Après les Etats-Unis 589.893 , les pays comptant le plus grand nombre de morts sont le Brésil 449.068 , l'Inde donc 303.720 , le Mexique 221.647 et le Royaume-Uni 127.721 . Ces chiffres, qui reposent sur les bilans quotidiens des autorités nationales de santé sont globalement sous-évalués. Ils excluent les révisions à la hausse réalisées a posteriori par certains organismes statistiques. En prenant en compte la surmortalité directement et indirectement liés au Covid-19, l'OMS estime que le bilan réel de la pandémie est "deux à trois fois plus élevé". Avec AFP
sciencesetavenir.fr
https://www.sciencesetavenir.fr/sante/covid-19-les-vaccins-pfizer-et-astrazeneca-efficaces-contre-le-variant-indien_154440
['santé']
Pass sanitaire : une faille pour 2 millions de Français testés positifs
Des personnes ayant contracté le SARS-CoV-2 avant le 20 avril sont dans l'impossibilité de générer le QR code nécessaire à l'obtention de leur pass sanitaire. En cause : une faille dans le dispositif.
Testés positifs au Covid-19 mais privés de sésame. Certains Français ayant procédé à un dépistage du SARS-CoV-2 leur permettant normalement de se voir accorder la délivrance d'un pass sanitaire, s'en voient pourtant privés. En cause : une faille dans le dispositif. Au total, près de deux millions de personnes ayant été malades entre fin décembre et fin mars, sont concernées. Pour rappel, le pass sanitaire, en vigueur depuis le 9 juin dernier dans l'Hexagone, prévoit trois cas de figure : la vaccination complète, un test PCR négatif réalisé dans les dernières 48 heures, ou un test PCR positif réalisé entre les six mois et les quinze jours derniers. Or, pour ce dernier cas, le portail sidep.gouv.fr sur lequel il est possible de récupérer le certificat de dépistage n'est accessible que depuis le 20 avril. Et il est impossible de délivrer rétroactivement le précieux QR code, qui doit par la suite être intégré dans l'application TousAntiCovid, a confirmé le ministère de la Santé à Dossier familial qui a révélé l'information. "Seul le dernier certificat de test effectué après le 20 avril est disponible sur sidep.gouv.fr", résume également le ministère auprès du Parisien. Faute de solution alternative, les personnes confrontées à ce cas de figure n'ont d'autre alternative pour se voir délivrer un pass sanitaire que "soit d’avoir un schéma vaccinal complet, soit de se faire dépister de nouveau pour obtenir une preuve de test négatif".
lci.fr
https://www.lci.fr/sante/pass-sanitaire-une-faille-pour-2-millions-de-francais-testes-positifs-2189878.html
['santé']
Covid-19 : le dépistage à l'école doit être au cœur du protocole sanitaire, juge le Conseil scientifique
Dans un avis pas encore rendu public, le Conseil scientifique appelle à un renforcement du protocole sanitaire dans les écoles, en dépistant régulièrement les élèves afin de n'isoler que les cas positifs au Covid-19.. Santé : video, Covid-19 : le dépistage à l'école doit être au cœur du protocole sanitaire, juge le Conseil scientifique.
Covid-19 : le dépistage à l'école doit être au cœur du protocole sanitaire, juge le Conseil scientifique PRÉCONISATION - Dans un avis pas encore rendu public, le Conseil scientifique appelle à un renforcement du protocole sanitaire dans les écoles, en dépistant régulièrement les élèves afin de n'isoler que les cas positifs au Covid-19. Le Conseil scientifique et le gouvernement pas totalement sur la même longueur d'onde. Dans un avis pas encore rendu public, mais dévoilé en début de semaine à l'exécutif, l'instance chargée de faire ses recommandations au gouvernement en matière d'épidémie, est revenue sur le protocole sanitaire, mis en place depuis la rentrée scolaire dans les écoles. Selon le Conseil scientifique, le dépistage n'y est pas suffisamment utilisé. Toute l'info sur Variant Delta : la France face à une quatrième vague Actuellement, dans le primaire, une classe est fermée dès lors qu'un cas positif est constaté. Dans le secondaire, la donne est différente, puisque les élèves ont accès à la vaccination 69,1 des 12-17 ans ont reçu au moins une dose : seuls les adolescents non-vaccinés doivent rester à l'isolement une semaine si un cas dans la classe est avéré. Dans ce nouvel avis, consulté par Le Monde, les scientifiques préconisent une autre formule : un dépistage plus intensif. Selon eux, les enfants devraient être testés chaque semaine, notamment grâce aux tests salivaires. Ainsi, seuls ceux ayant un résultat positif s'isoleraient, et aucune classe ne serait fermée. 5 des hospitalisations pourraient concerner des mineurs Pour les collèges et les lycées, le Conseil scientifique recommande de tester tous les élèves d'un même niveau, et non d'une même classe, au lendemain d'un cas positif. Comme dans le primaire, seuls ceux ayant un test positif resteraient à l'isolement. Une manière de ne fermer aucune classe, mais aussi de ne pas différencier les vaccinés de ceux n'ayant reçu aucune injection. Une "stratégie gagnant-gagnant", selon les auteurs, rapporte Le Monde. Dans une interview accordée à LCI début septembre, le Pr Antoine Flahault, directeur de l'Institut de santé globale de Genève, mettait déjà en garde contre les failles du protocole dans les écoles françaises. "Il n'est pas complet, même s'il va dans la bonne voie", jugeait-il alors. "Plus les mesures s'additionnent, plus le risque de contaminations est réduit. Il faut que l'école soit suffisamment sécurisée pour ne pas entraîner une nouvelle vague qui viendrait submerger le système de soins." Selon le Conseil scientifique, les mineurs, qui demeurent la part de la population la moins vaccinée les moins de 12 ans ne sont pas éligibles , pourraient en effet représenter plus d'un tiers des contaminations à moyen terme, et même jusqu'à 5 des hospitalisations. I.N. Please enable JavaScript to view the comments powered by Disqus.
lci.fr
https://www.lci.fr/sante/coronavirus-covid-19-test-le-depistage-a-l-ecole-doit-etre-au-coeur-du-protocole-sanitaire-juge-le-conseil-scientifique-2196641.html
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