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"Matrix 4", "Dune" et tous les films Warner Bros en streaming en 2021
Aux États-Unis, les abonnés HBO Max auront tous les titres en streaming le jour de leur sortie au cinéma à cause du coronavirus.
Jacek_Sopotnicki via Getty Images En 2021, la Warner sortira tous ses films y compris "Matrix 4" et "Dune" en streaming photo d'illustration prise sur les terrains de Warner Bros CULTURE - Les studios Warner Bros ont annoncé ce jeudi 3 décembre 2020 que tous leurs films prévus en 2021 aux États-Unis, dont les très attendus Matrix 4 et Dune , seraient diffusés sur leur plateforme de vidéo à la demande HBO Max parallèlement à la sortie en cinéma, pour s’adapter à la pandémie de coronavirus. Nous vivons dans une période sans précédent, qui nécessite de faire preuve de créativité pour trouver des solutions , a expliqué la PDG de Warner Bros, Ann Sarnoff, en présentant cette décision, qui devrait concerner au moins 17 titres l’an prochain, parmi lesquels un préquel inspiré par la série Sopranos et une suite au film de super-héros DC Suicide Squad . Elle ne s’applique qu’aux États-Unis, le service HBO Max n’étant pas disponible à ce stade dans d’autres pays, où le catalogue Warner Bros sortira normalement dans les salles de cinéma l’an prochain. Compenser l’impact du Covid-19 Mi-novembre, Warner avait déjà annoncé que Wonder Woman 1984 sortirait aux États-Unis simultanément dans les salles et sur HBO Max le jour de Noël, pour tenter de compenser l’impact de la pandémie qui a bouleversé Hollywood et le calendrier des super-productions. Personne plus que nous ne veut revoir des films sur grand écran. Nous savons que les nouveaux contenus font vivre les projections dans les cinémas, mais nous devons prendre en compte le fait que la plupart des salles aux États-Unis vont probablement fonctionner avec une capacité réduite tout au long de 2021 , a plaidé Mme Sarnoff dans un communiqué. Traditionnellement, les grosses productions hollywoodiennes sont projetées uniquement en salle durant 90 jours avant d’être diffusées sur d’autres supports. Mais la fermeture des cinémas dans de nombreuses régions américaines, dont New York et Los Angeles, a contraint les distributeurs à trouver des solutions de repli. Recettes décevantes pour Tenet En vertu de ce modèle économique hybride annoncé par Warner Bros, les nouveaux films seront accessibles sur HBO Max dès le jour de leur sortie en salles aux États-Unis, et pour une durée d’un mois. Les grands studios hollywoodiens cherchent désespérément des idées pour s’adapter à la pandémie de Covid-19, qui a un lourd impact financier pour cette l’industrie. Warner avait sorti Tenet dans les cinémas cet été, mais a dû se contenter de recettes plutôt décevantes avec un box-office américain exsangue. D’autres ont également commencé à reporter une partie de leur mise sur le streaming, comme Disney, qui a sorti son remake de Mulan sur sa plateforme Disney en septembre. Soul , dernière production des studios d’animation Pixar, sera diffusée sur la même plateforme aux États-Unis le jour de Noël. À voir également sur Le HuffPost: L’acteur de Dark Vador, Dave Prowse, a souffert du côté obscur de la légende
huffingtonpost.fr
https://www.huffingtonpost.fr/entry/matrix-4-dune-et-tous-les-films-warner-bros-en-streaming-en-2021_fr_5fc95696c5b626e08a2888ed?utm_hp_ref=fr-culture
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Covid-19 : que sait-on du dîner d'Emmanuel Macron à l'Elysée mercredi soir ?
Le chef de l'Etat était entouré d'une dizaine de membres de la majorité et de conseillers, dans la salle des fêtes du palais présidentiel, pour un "dîner politique". Les participants ont passé environ deux heures sans leur masque, selon un invité.
Le chef de l'Etat était entouré d'une dizaine de membres de la majorité et de conseillers, dans la salle des fêtes du palais présidentiel, pour un "dîner politique". Les participants ont passé environ deux heures sans leur masque, selon un invité. C'est un dîner qui fait beaucoup jaser. Quelques heures avant d'être testé positif au Covid-19, Emmanuel Macron a participé à un long dîner à l'Elysée en compagnie d'une dizaine de membres de la majorité et de conseillers, mercredi 16 décembre. >> Emmanuel Macron positif au Covid-19 : les dernières informations en direct Parmi les convives : le Premier ministre Jean Castex, le secrétaire général de l'Elysée Alexis Kohler, le président de l'Assemblée nationale Richard Ferrand, le patron de LREM Stanislas Guerini et son homologue au MoDem, François Bayrou. Mais aussi, le chef de file des députés LREM, Christophe Castaner, et son homologue au MoDem, Patrick Mignola, ainsi que l'eurodéputé Stéphane Séjourné, le député Thierry Solère, le conseiller politique Maxance Barré et l'ancien conseiller spécial du président Philippe Grangeon. Au total donc, 12 personnes autour de la table, soit deux fois plus que la consigne des "six adultes" édictée par le gouvernement à l'approche des fêtes. La distanciation sociale respectée, assure l'Elysée En raison du contexte sanitaire, la rencontre s'est tenue dans la salle des fêtes de l'Elysée, une salle de réception de 600 mètres carrés, avec une hauteur sous plafond de six mètres et d'une capacité de 700 invités, précise l'Elysée. "Ça ressemble aux images de conseils municipaux qu’on voit dans les salles polyvalentes", rapporte l'un des participants à France Télévisions. Tous étaient assis autour d'une table de "15 mètres de long", selon François Bayrou, à 1,50 mètre les uns des autres, selon le palais présidentiel. Ils disposaient d'un micro pour parler, indiquent aussi plusieurs invités. "Les gestes barrières ont été respectés", assure aussi l'équipe de Stéphane Séjourné, qui participait au dîner. Des convives ont indiqué à l'AFP que la pièce avait été aérée et ont souligné que chacun avait disposé d'un plateau repas individuel. Si la fameuse jauge des six personnes n'était pas respectée, c'est pour des raisons d'intérêt général, justifie l'Elysée, en donnant aussi l'exemple du déjeuner de mardi 15 décembre avec les présidents des neufs groupes parlementaires de l'Assemblée nationale. Les Français sont en droit de s'interroger sur "l'exemplarité" donnée par ce repas, alors qu'eux doivent se contenter de six personnes à table, estime néanmoins un convive interrogé par franceinfo. "Mais c'était un dîner professionnel, pas privé", rétorque-t-il aussitôt bien qu'il ne figurait pas à l'agenda présidentiel , estimant qu'"on ne peut pas tout faire en visio". Les invités étaient sans masque pendant environ "deux heures" "Honnêtement, ça ressemblait plus à une conférence qu'à un dîner : je n'entendais même pas la personne en bout de table, tellement on était éloignés", glisse ce participant, qui assure que les convives ont gardé leur masque durant la soirée, sauf au moment du repas, soit durant environ "deux heures". "La crise sanitaire et ses conséquences économiques et sociales" ont été au cœur des discussions de ce "dîner politique" qui s'est déroulé "entre 21 heures et minuit", précise-t-il. Les élections régionales et le référendum sur l'écologie ont également été abordés, selon un participant cité par Le Point. Le président paraissait alors en forme, selon le récit de plusieurs des convives au Parisien. Le Premier ministre Jean Castex, qui était attablé en face d'Emmanuel Macron, a été testé négatif mais s'est placé à l'isolement en attendant un deuxième test dans sept jours conformément au protocole sanitaire, a précisé Matignon. Le président de l'Assemblée nationale, Richard Ferrand, qui était assis à la gauche du président, s'est aussi isolé, tout comme François Bayrou, qui assure à Sud-Ouest qu'il se fera tester en temps voulu. "Stanislas Guerini s'est mis par prévention à l'isolement et se fera tester dans le strict respect des consignes sanitaires", indique également la communication de LREM à franceinfo. A l'inverse, Christophe Castaner dit de son côté avoir reçu l'assurance des médecins de ne pas être cas contact, en dépit des deux repas de travail partagés cette semaine avec le président. Patrick Mignola, très récemment atteint du Covid, est protégé par ses anticorps et ne s'isolera pas en attendant un prochain test, indique l'AFP. De son côté, l'équipe de l'eurodéputé Stéphane Séjourné confirme également que, compte tenu du respect de "toutes les mesures et les gestes barrières", ce dernier n'a pas été considéré comme cas contact.
francetvinfo.fr
https://meteo.francetvinfo.fr/politique/emmanuel-macron/covid-19-que-sait-on-du-diner-d-emmanuel-macron-a-l-elysee-mercredi-soir_4223473.html
['politique']
Coronavirus en Belgique ce 7 octobre: plus de 100 admissions à l'hôpital en un jour, un record depuis début mai
104 nouvelles hospitalisations ont été enregistrées en 24 heures dans notre pays, selon les chiffres de la dernière mise à jour du tableau de bord de l'Institut de santé publique Sciensano, signe de l'inquiétant tour que prend l'épidémie de...
104 nouvelles hospitalisations ont été enregistrées en 24 heures dans notre pays, selon les chiffres de la dernière mise à jour du tableau de bord de l'Institut de santé publique Sciensano, signe de l'inquiétant tour que prend l'épidémie de coronavirus en Belgique. On est certes encore très loin des plus de 500 admissions par jour qu'on a observé au pic de l'épidémie fin mars-début avril, mais même s'il monte moins vite qu'alors, ce nombre ne cesse de monter depuis début septembre, et atteint désormais un pic qu'on n'avait plus vu depuis le 7 mai, en plein confinement! Même si les hôpitaux sont préparés à cet afflux, ce gonflement peut causer des problèmes dans la prise en charge d'autres pathologies moins urgentes. En date du 6 octobre, 952 patients souffrant de la Covid-19 étaient hospitalisés, dont 189 aux soins intensifs. Conséquence: le nombre de décès quotidiens continue à enfler. Avec 14 décès supplémentaires enregistrés, cela donne un total de 80 morts entre le 27 septembre et le 3 octobre, soit une moyenne de 11,4, alors qu'on en était à 30 décès la semaine précédente. C'est presque le triple. Le virus Sars-CoV-2 a désormais causé la mort de 10.092 personnes en Belgique depuis le début de la pandémie. Pour enrayer cela, il faut diminuer le nombre de transmissions, ce qui explique les nouvelles mesures beaucoup plus strictes annoncées par le gouvernement ce mardi soir. Or, le nombre moyen de nouvelles infections au coronavirus continue toujours de grimper, avec les 2088 nouveaux cas détectés en 24 heures un nombre élevé pour un mercredi, où l'on recense notamment les diagnostics du week-end, toujours moins nombreux . Il s'élève désormais à 2466 par jour entre le 27 septembre et le 3 octobre, soit une augmentation de 57 par rapport à la période de sept jours précédente. Autre motif d'inquiétude, le taux de positivité continue à grimper: il est estimé à 7,7 pour les tests effectués entre le 27 septembre et le 3 octobre, mais cette moyenne devrait continuer à monter, car cela fait deux jours que le pourcentage de tests positifs est au-dessus de 9 . Le nombre de contaminations pour 100.000 habitants calculé sur la période de 14 jours allant du 20 septembre au 3 octobre s'établit désormais à 245,8 77 pour l'ensemble du territoire. Pas moins de 83,9 de malades sont toujours admis en moyenne chaque jour dans les hôpitaux belges.
rtbf.be
https://www.rtbf.be/info/societe/detail_coronavirus-en-belgique-ce-7-octobre-plus-de-100-admissions-a-l-hopital-en-un-jour-un-record-depuis-debut-mai?id=10602527
['société']
Coronavirus en Italie : bars et restaurants cesseront de servir à 18h dès lundi
Les cinémas, théâtres, salles de gym et piscines vont devoir fermer à partir de lundi 26 octobre et jusqu’au 24 novembre. Les bars et restaurants, quant à eux, devront cesser de servir après 18h.
Publié le 25/10/2020 à 16:06 L'Italie emboîte le pas de ses voisins européens dans la lutte contre le coronavirus. Le Premier ministre italien Giuseppe Conte a renforcé dimanche 25 octobre les restrictions contre le coronavirus, après la publication de chiffres record de nouvelles contaminations, malgré l'opposition des gouverneurs de régions et des manifestations contre le couvre-feu. Cinémas, théâtres, salles de gym et piscines vont devoir fermer à partir de lundi et jusqu'au 24 novembre selon ces nouvelles restrictions, alors que les bars et les restaurants devront cesser de servir après 18h, ont annoncé les services du Premier ministre. Quelque 20.000 nouveaux cas de coronavirus ont été enregistrés lors des 24 dernières heures en Italie, selon le comptage annoncé par les autorités samedi, un record national. Au total, plus de 500.000 cas d'infection et 37.000 décès ont été recensés dans le premier pays européen à avoir été durement frappé par la pandémie. "Semi-confinement pour un mois", proclamait le quotidien Reppublica, soulignant que Giuseppe Conte n'avait pas déployé beaucoup d'efforts pour apaiser les gouverneurs des régions, qui ont prôné des mesures moins radicales pour sauver les entreprises durement touchées par le confinement du printemps. Les écoles et les maternelles resteront cependant ouvertes, alors que 75 des classes dans les lycées et les universités se tiendront en ligne. La population a été appelée à éviter le plus possible les transports en commun et les déplacements hors des communautés.
rtl.fr
https://www.rtl.fr/actu/international/coronavirus-en-italie-bars-et-restaurants-cesseront-de-servir-a-18h-des-lundi-26-octobre-7800910748
['international']
Covid à Paris: le préfet de police Didier Lallement annonce que les mesures "vont être prises pour les 15 jours qui viennent"
Le préfet de police de Paris Didier Lallement fait un point sur les nouvelles mesures pour lutter contre le coronavirus à Paris. Sur l'épidémie de coronavirus il déclare, que les mesures "vont être prises prises pour les 15 jours qui viennent".
Covid à Paris: le préfet de police Didier Lallement annonce que les mesures "vont être prises pour les 15 jours qui viennent" Le préfet de police de Paris Didier Lallement fait un point sur les nouvelles mesures pour lutter contre le coronavirus à Paris. Sur l'épidémie de coronavirus il déclare, que les mesures "vont être prises prises pour les 15 jours qui viennent".
bfmtv.com
https://www.bfmtv.com/sante/covid-a-paris-le-prefet-de-police-didier-lallement-annonce-que-les-mesures-vont-etre-prises-pour-les-15-jours-qui-viennent_VN-202010050146.html
['santé']
Coronavirus : pourquoi Édouard Philippe est-il auditionné par l'Assemblée ?
Après Agnès Buzyn, Roselyne Bachelot et Xavier Bertrand, c'est au tour d'Édouard Philippe d'être questionné par la commission d'enquête de l'Assemblée nationale sur la gestion de la crise du coronavirus.
Publié le 21/10/2020 à 06:19 La France est plongée dans la deuxième vague depuis la mise en place du couvre-feu dans plusieurs villes du pays le 17 octobre et pour au minimum quatre semaines. En parallèle, les élus s'interrogent sur la gestion de la crise par le gouvernement au moment de la première vague. Aux manettes depuis le début des crises sanitaire et économique liées au coronavirus, Édouard Philippe est auditionné ce 21 octobre par la commission d'enquête de l'Assemblée nationale sur la gestion de la crise. C'est la première fois que l'ancien premier ministre livrera son témoignage devant une commission d'enquête parlementaire. Cette commission d'enquête de l'Assemblée, lancée en juin dernier, est présidée par le député La République En Marche de la Loire, Julien Borowczyk. Son rapporteur est le député Les Républicains des Alpes-Maritimes, Éric Ciotti. L'ancien chef du gouvernement n'est pas le premier à passer sur le grill. Avant lui le directeur général de la santé Jérôme Salomon, le président de Conseil scientifique Jean-François Delfraissy, les anciens ministres de la Santé Agnès Buzyn, Roselyne Bachelot et Xavier Bertrand ont répondu aux questions des députés. Masques, tests, Ehpad... À quoi sert cette commission d'enquête parlementaire ? En juin dernier, Éric Ciotti définissait les contours de cette commission d'enquête. "Nous devons la vérité aux Français, sur ce qui a marché peut-être, sur ce qui surtout n'a pas fonctionné, sur les failles, sur les défaillances", indiquait-il sur Europe 1. Le député LR des Alpes-Maritimes affirmait vouloir éviter de faire de cette commission "un tribunal judiciaire ni populaire". Stock de masques, politique en matière de dépistage, gestion de l'épidémie dans les Ehpad, rôle du Conseil scientifique... Toutes les phases clés de la crise seront décortiquées par les députés. Fin juillet, Éric Ciotti dressait le constat que dès début mars "une forme de retard" s'est installée "dans toutes les décisions". "La gravité de la crise n’a pas été prise en compte assez tôt. On s’aperçoit en effet rétroactivement - mais c’est sans doute plus facile de le dire maintenant qu’un confinement décidé une semaine plus tôt aurait été très utile", expliquait-il dans Le Monde. Le député LR des Alpes-Maritimes dressait le constat que "la force et la violence de la crise n’ont pas été anticipées, ni par l’exécutif, mais il faut bien le reconnaître, ni par les scientifiques". Et d'ajouter : "L’activation du plan pandémie, par exemple, a été trop tardive. La gestion de la crise me paraît donc particulièrement chaotique, ce qui a conduit à cumuler beaucoup de retard sur les tests ou la prise en compte des personnes âgées à domicile ou dans les Ehpad". Mais il soulignait "que les périodes de confinement et de déconfinement ont plutôt été bien gérées et réussies". Des perquisitions chez Philippe, Véran, Buzyn et Ndiaye Voici donc ce qui attend Édouard Philippe. Après lui, l'ancien ministre de l'Intérieur et désormais président du groupe LaREM à l'Assemblée nationale, Christophe Castaner, sera auditionné le 22 octobre, suivi par le ministre de la Santé Olivier Véran le 27 octobre. Ces derniers avaient déjà été entendus par la commission d'enquête du Sénat en septembre. L'audition de l'ancien premier ministre intervient après une série de perquisitions chez les plus hauts responsables de l'État, y compris au sein de son domicile. Même chose pour Olivier Véran, Agnès Buzyn et Sibeth Ndiaye qui ont aussi vu leurs domiciles et leurs bureaux perquisitionnés. Ces opérations sont ordonnées par la Cour de justice de la République CJR . Selon l'entourage du maire du Havre, elles se sont déroulées "sans difficulté", a fait savoir le ministère de la Santé, "de façon très courtoise et avec la pleine coopération du maire". "Édouard Philippe a toujours dit qu'il se tenait à disposition de la justice", a souligné une source à l'AFP. Comme le rappelle Thomas Prouteau, chef du service police-justice de RTL, ces perquisitions font l'objet d'une "procédure habituelle dans ce type d'affaire". "De fait, tous font l'objet d'une instruction de la Cour de justice de la République après des plaintes concernant la gestion des autorités de la première vague de coronavirus. Dans un premier temps, il y a eu les plaintes de proches de victimes de la Covid-19 ou de médecins. Neuf de ces plaintes ont donné lieu à l'ouverture d'une information judiciaire début juillet", explique-t-il.
rtl.fr
https://www.rtl.fr/actu/politique/coronavirus-pourquoi-edouard-philippe-est-il-auditionne-par-l-assemblee-7800907607
['politique']
Ehpad : quelles réactions face à l’arrivée du vaccin ?
La campagne de vaccination contre le covid se fera en cinq phases, et la première concernera les résidents et les personnels des Ehpad. Mais comment réagissent les premiers concernés ?
La campagne de vaccination contre le covid se fera en cinq phases, et la première concernera les résidents et les personnels des Ehpad. Mais comment réagissent les premiers concernés ? À l’arrivée des toutes premières doses du vaccin anti-Covid-19, les personnes en Ehpad seront les premières concernées. Ce sont en tout cas les recommandations de la Haute autorité de santé. Jacques Fiette, résident d’un établissement de Vierzon Cher , n’est pas effrayé. "Moi automatiquement je me fais vacciner, je peux vous le dire tout de suite. Même si ça prend pas tant pis, vu l’âge que j’ai maintenant", préfère-t-il s’amuser. Des avis mitigés pour les familles Du côté des familles des résidents, les avis sont mitigés. Le vaccin, lui aussi nouveau, donne parfois une impression d’insécurité. "Je pense qu’il faut attendre. Pourquoi les vacciner eux alors qu’on ne sait pas", s’inquiète Françoise Pulinger, fille d’une résidente de l’Ehpad. Le personnel des Ehpad fera également partie des premiers vaccinés. Mais beaucoup d’agents se feront-ils vacciner ? Des doutes subsistent.
francetvinfo.fr
https://meteo.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/ehpad-quelles-reactions-face-a-larrivee-du-vaccin_4202833.html
['santé']
Opticiens, diététiciens, audioprothésistes... la liste des professions autorisées à vacciner s'allonge
Un arrêté paru au journal officiel, ce jeudi, permet aux opticiens, audioprothésistes, ou encore assistants dentaires, de réaliser des injections de vaccins anti-Covid.. Santé : video, Opticiens, diététiciens, audioprothésistes... la liste des professions autorisées à vacciner s'allonge.
Opticiens, diététiciens, audioprothésistes... la liste des professions autorisées à vacciner s'allonge MOBILISATION - Un arrêté paru au journal officiel, ce jeudi, permet aux opticiens, audioprothésistes, ou encore assistants dentaires, de réaliser des injections de vaccins anti-Covid. La lutte contre la propagation du Covid-19 se fera avec davantage de professionnels de santé. Car d'après un arrêté en date du 7 juillet, et publié ce jeudi 8 juillet au journal officiel, les opticiens, audioprothésistes, assistants dentaires, psychomotriciens et diététiciens sont désormais habilités à procéder à des injections de vaccins anti-Covid. Cette extension de la liste des personnels de santé autorisés à vacciner n'est pas la première. Au cours des derniers mois, le gouvernement y avait déjà ajouté les masseurs-kinésithérapeutes, les aides-soignants, les auxiliaires de puériculture, ou encore les étudiants de troisième cycle en médecine et en pharmacie. La vaccination obligatoire des soignants, elle, se précise ces derniers jours. Mercredi, le ministre de la Santé, Olivier Véran, et plusieurs organisations professionnelles du secteur se sont dits favorables, dans un texte commun publié à l'issue d'une rencontre, à "une obligation vaccinale des professionnels de santé" contre le Covid-19. À l'ouverture de la réunion, Olivier Véran a par ailleurs évoqué, pour la première fois, de possibles sanctions pour les contrevenants. Le ministre de la Santé a ainsi mentionné "des sanctions graduées en cas de non-respect d'une telle obligation". Selon un dernier bilan de Santé publique France publié mercredi, 7539 personnes sont hospitalisées pour cause de Covid-19, un nombre qui baisse depuis deux mois, et 997 personnes souffrant de formes graves sont à l'hôpital contre 1032 la veille et plus de 2500, un mois plus tôt . En revanche, le nombre de cas augmente, repassant mercredi au-dessus de la barre des 4000 cas quotidiens pour la première fois depuis près d'un mois. MM Please enable JavaScript to view the comments powered by Disqus.
lci.fr
https://www.lci.fr/sante/covid-19-opticiens-dieteticiens-audioprothesistes-la-liste-des-professions-autorisees-a-vacciner-contre-le-coronavirus-s-allonge-2190918.html
['santé']
L'hôpital de Nivelles n’a plus de lits pour les patients atteints du coronavirus, l'activité hospitalière va être réduite
Les responsables de l’hôpital parlent d’une deuxième vague, pire que la première .
La situation est chaque jour un peu plus préoccupante dans les hôpitaux du pays et particulièrement dans ceux du Brabant wallon. Il y a désormais 38 personnes hospitalisées à la clinique Saint-Pierre à Ottignies et à l’hôpital de Nivelles, dont sept aux soins intensifs, d’après les dernières statistiques de l’institut de santé publique Sciensano. Vingt-deux patients sont actuellement hospitalisés à l’hôpital nivellois, soit deux fois plus que la semaine dernière. ...
lalibre.be
https://www.lalibre.be/regions/brabant/l-hopital-de-nivelles-n-a-plus-de-lits-pour-les-patients-atteints-du-coronavirus-l-activite-hospitaliere-va-etre-reduite-5f8e85217b50a66bd8ea0603
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Chiffres du Covid en Bretagne pour ce troisième confinement: taux d'incidence, situation dans les hôpitaux, cartographie
En cette mi-avril le taux d'incidence du Covid-19 est toujours stabilisé en Bretagne. Le nombre d'hospitalisations continue de grimper, imposant une déprogrammation des opérations médicales afin de libérer des lits pour les...
Chiffres du Covid en Bretagne pour ce troisième confinement: taux d'incidence, situation dans les hôpitaux, cartographie En cette mi-avril le taux d'incidence du Covid-19 est toujours stabilisé en Bretagne. Le nombre d'hospitalisations continue de grimper, imposant une déprogrammation des opérations médicales afin de libérer des lits pour les nouveaux patients Covid admis à l'hôpital. La situation sanitaire. Victor, interne au service réanimation Covid-19, en lutte contre la pandémie Joël PHILIPPON - MaxPPP La Bretagne enregistre 2 363 cas positifs supplémentaires ces dernières 48h. Le taux d’incidence s’élève désormais à 182,1 cas pour 100 000 habitants 1,1 point au niveau régional avec un taux de positivité de 6,3 . A noter : l’évolution du taux d’incidence calculé sur 7 jours glissants doit prendre en compte la forte diminution de l’activité de dépistage sur la journée fériée du lundi 5 avril lundi de Pâques . Le taux d’incidence ne sera donc plus affecté par ce jour particulier à compter du jeudi 15 avril . Voici l'évolution du taux d'incidence en Bretagne Des hôpitaux plus que jamais en tension Un taux important pour suivre l'évolution de la pandémie est le niveau de saturation des hôpitaux. Voici le point par service pour les hôpitaux de Bretagne. Le niveau de saturation dépasse celui atteint lors de l'annonce du deuxième confinement. Localisation du Covid par canton en Bretagne Cliquez sur votre localité pour en connaitre le taux d'incidence Le nombre de cas en Bretagne La Bretagne enregistre 2 363 cas positifs supplémentaires ces dernières 48h. Les décès dans les hôpitaux et les Ehpad de Bretagne. Le nombre de décès des suites du Covid ce mercredi 14 avril est de 1 398 patients dans les hôpitaux de Bretagne et de 332 dans les Ehpads de la région. La vaccination Covid en Bretagne La dynamique de vaccination est à suivre ici pour la région. En Bretagne, la campagne de vaccination contre la Covid-19 a débuté le lundi 4 janvier. En France La Direction générale de la santé, met à jour les données au niveau national de l'évolution de l'infection au coronavirus. Le graphique ci-dessous, permet de comparer la présence de cas confirmés dans les différentes régions françaises, ainsi qu'à l'étranger. Utilisez les options de la carte pour affiner le détail.
francetvinfo.fr
https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/chiffres-du-covid-en-bretagne-pour-ce-troisieme-confinement-taux-d-incidence-situation-dans-les-hopitaux-cartographie-2046316.html
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Symptômes, lésions, prise en charge... Covid long, la bombe à retardement
Plus d'un million de Français sont déjà concernés, et ils pourraient être deux millions à terme. Si les scientifiques commencent à mieux comprendre leurs symptômes, la prise en charge reste lacunaire.
Le plus vieil hôpital de Paris fait grise mine. Avec son haut cloître décati, ses ascenseurs en panne et ses peintures écaillées, l'Hôtel-Dieu, voisin de Notre-Dame, semble figé dans un lointain passé. C'est pourtant ici que se joue l'une des controverses médicales les plus acharnées du moment. Escalier A2, troisième étage : le bureau de la Pr Dominique Salmon-Ceron, infectiologue. Escalier A3, cinquième étage : celui du Pr Cédric Lemogne, psychiatre. Tous deux s'occupent, dans la même équipe qui plus est, de patients atteints de "Covid long". Ces derniers mois, ils se sont beaucoup affrontés, d'abord dans le secret de leurs cabinets, puis par voie de presse interposée. Au coeur de leur discorde, l'origine des maux - fatigue, troubles respiratoires et cognitifs, douleurs, perte du goût et de l'odorat... - dont souffrent leurs malades. Une origine d'autant plus mystérieuse que la plupart n'ont pas eu de forme sévère du Covid, et ne présentent pas d'anomalie évidente aux examens complémentaires. Pour la Pr Salmon-Ceron, aucun doute : ces symptômes s'expliquent avant tout par des causes biologiques, même si celles-ci restent à élucider. Pour le Pr Lemogne au contraire, ils seraient probablement au moins en partie d'origine psychosomatique - un terme qui lui vaut aujourd'hui l'hostilité des associations de malades. Après d'âpres débats, largement relayés sur les réseaux sociaux, les deux professeurs tentent de calmer le jeu : "Toutes les hypothèses doivent être investiguées, et d'ailleurs, l'une n'exclut pas l'autre", répètent-ils chacun de leur côté. Avant, tout de même, de sous-entendre que c'est l'autre qui a tort... Les malades souffrent et ils entendent le faire savoir Quelle que soit la cause de leurs maux, les malades, eux, sont bien réels. Ils souffrent, et ils entendent le faire savoir. Alors qu'il s'avère souvent délicat de trouver des patients prêts à témoigner dans les médias, nos téléphones et courriels se sont remplis, lors de la préparation de ce dossier, de messages de femmes et d'hommes soucieux de partager leur histoire. Il y a Patricia, prof d'anglais, 43 ans, très essoufflée, la voix éraillée par une corde vocale abîmée, des sensations de brûlures dans les jambes, du mal à marcher. Céline, infirmière, 40 ans, ex-sportive aujourd'hui en invalidité : une faiblesse musculaire et une fatigue écrasante, des maux de tête, des fourmillements, des reflux, de la tachycardie... Il y a aussi Fawzi, un médecin de 60 ans, avec une fatigue extrême, "jamais connue auparavant et augmentée par l'effort", des bourdonnements d'oreille, des douleurs, des troubles de la mémoire et de la concentration. Ou encore, parmi tant d'autres, Max, 43 ans, lui aussi épuisé, essoufflé, avec des problèmes d'attention, de l'asthme et des douleurs permanentes qui l'empêchent de travailler. Offre limitée. 2 mois pour 1 sans engagement Je m'abonne Combien sont-ils, comme eux ? "Les données épidémiologiques restent très variables selon les sources, mais si l'on reprend la définition de l'Organisation mondiale de la santé - des symptômes prolongés au-delà de trois mois après l'infection - 10 des personnes contaminées seraient concernées", répond Dominique Le Guludec, présidente de la Haute Autorité de santé. Soit, à terme, près de 2 millions de Français... La Direction générale de la santé les estime de son côté déjà à 1 million, "dont 100 000 nécessiteraient une prise en charge dans des structures dédiées". Un véritable problème de santé publique, donc, même si les statistiques ne sont pas encore stabilisées. Infographie Dario Ingiusto / L'Express Parmi les incertitudes expliquant ce flou, l'effet de la vaccination, qui pourrait réduire le risque de développer un Covid long, les conséquences peut-être différentes de chaque variant, mais aussi l'amélioration d'une partie des patients au fil du temps, ou encore l'évolution des connaissances. Début février, deux études américaines ont ainsi montré une hausse notable des problèmes de santé, et notamment des pathologies cardiovasculaires, chez les personnes infectées plusieurs mois auparavant par le Sars-CoV-2. A cela s'ajoute la grande diversité des symptômes plus de 200 . "Il faudrait parler de Covid longs au pluriel, note le Dr Olivier Robineau, infectiologue à Tourcoing, parmi les premiers en France à s'être lancé dans le suivi de ces patients. Entre un individu qui n'a pas recouvré l'odorat et un autre avec des douleurs et une asthénie, les mécanismes ne sont sans doute pas les mêmes." La prise en charge ainsi que l'impact sociétal et économique non plus. L'Assurance Maladie a réalisé fin 2021 une enquête auprès de 300 généralistes : "Chacun suivait en moyenne 13 patients souffrant de symptômes prolongés, donc 4 en arrêt maladie. Cela donne une première idée, même si ce travail n'a pas de valeur épidémiologique", détaille Marguerite Cazeneuve, directrice déléguée à la gestion et à l'organisation des soins de la Cnam. Une loi pour améliorer la prise en charge Une loi adoptée fin janvier devrait aider à mieux évaluer les besoins des Français - et à y répondre. "Mon texte prévoit la création d'une plateforme virtuelle où toutes les personnes s'estimant touchées par un Covid long pourront s'inscrire, ainsi que l'ouverture d'une unité de soins dédiée par département. C'est indispensable, car il y a beaucoup d'errance médicale", confirme le député UDI Michel Zumkeller. Les agences régionales de santé ARS ont certes identifié 118 "cellules de coordination post-Covid". Mais seul un quart des généralistes connaît ces relais, selon l'Assurance Maladie. Quelques rares régions - Ile-de-France, Bretagne ou Occitanie - paraissent avoir pris le problème à bras-le-corps. Souvent d'ailleurs à l'initiative de soignants, comme le Dr Jérôme Larché, à Montpellier : cet infectiologue a ouvert dès 2020 une consultation dans la clinique où il exerçait, avant d'être recruté par l'ARS pour "développer l'accueil et l'offre de rééducation des patients dans la région". Au niveau national, le ministère de la Santé envisage de débloquer 10 millions d'euros pour renforcer les capacités de kinésithérapie et réadaptation. "Pour le moment, la plupart des malades ont du mal à obtenir une réponse. Soit il n'y a rien, soit ce n'est pas adapté, ou il y a six mois d'attente", déplore Pauline Oustric, cofondatrice de l'association de patients Après J20, elle-même résidente à Chartres et suivie à Paris. A Calais, Mélissa, 36 ans, en sait quelque chose. Infectée au début de la pandémie, elle n'a toujours pas trouvé de structure pour la rééducation cardiorespiratoire et neurocognitive dont elle aurait besoin. "Ni mon pneumologue, ni mon généraliste ne savent où m'orienter, et en attendant, je n'arrive pas à retravailler", regrette la jeune femme. Une situation qui n'est pas propre à la France. Même dans les pays mieux organisés, comme le Royaume-Uni où 90 centres "Covid long" ont ouvert, les files d'attente s'allongent... "La priorité, c'est que les généralistes, en première ligne, sachent quoi répondre aux malades. Il faut surtout éviter de leur dire que "c'est dans leur tête". Ils ont besoin d'écoute, d'empathie : ce n'est pas parce qu'on ne connaît pas la cause de leurs symptômes qu'ils n'existent pas et ne doivent pas être pris en charge", rappelle Dominique Le Guludec. La Haute Autorité de santé a publié, dès février 2021, des conseils en ce sens. Mais ils restent eux aussi méconnus des médecins. "Nous avons beaucoup de témoignages de patients à qui on dit juste "c'est le stress, cela va s'arranger"", déplore Pauline Oustric. Peu à peu, des pistes se dessinent Une réponse à l'évidence un peu trop facile, quand partout dans le monde des scientifiques cherchent à comprendre pourquoi autant de patients sont encore malades des mois après leur infection. Les autorités américaines ont même débloqué 1,15 milliard de dollars pour répondre à cette question. En France aussi, des projets de recherche sont financés : "Il faudra explorer toutes les hypothèses : une persistance du virus dans l'organisme, un dysfonctionnement immunitaire, des mécanismes vasculaires avec l'existence de microthromboses, la dimension psychologique, ou d'autres voies encore inconnues", expliquent les Dr Olivier Robineau, Marc Bardou et Henri Partouche, qui coordonnent l'action "Covid long" de l'Agence nationale de recherche sur le sida et les maladies infectieuses émergentes. Peu à peu, des pistes se dessinent. Des scientifiques américains viennent d'identifier des facteurs prédictifs du risque de développer un Covid long. Avec, en premier lieu, le fait d'être porteur d'autoanticorps : au lieu de s'attaquer aux microbes, ces protéines produites par le système immunitaire d'un individu se retournent contre son propre organisme, un peu comme des soldats désorientés. Parmi les autres facteurs de risque, une forte charge virale au moment de l'infection, ou encore la réactivation du virus d'Epstein-Barr, très répandu dans la population mais qui reste habituellement dormant. Des chercheurs australiens ont aussi montré que des patients atteints de Covid long gardaient dans leur sang des concentrations élevées de protéines immunitaires interféron alpha et bêta, interleukine 6, etc. . "Un signe, peut-être, que leur système de défense reste anormalement activé", indique la Pr Dominique Salmon-Ceron. Des scientifiques lyonnais vont s'intéresser à ces mêmes marqueurs, en regardant s'ils sont davantage présents chez des personnes présentant des symptômes six mois après leur infection que chez des sujets complètement remis. "Nous allons aussi rechercher des marqueurs d'atteintes neuronales ou vasculaires", précise la Dr Sophie Trouillet-Assant, des Hospices civils de Lyon. Avec cette étude sur 500 individus, les chercheurs espèrent identifier des corrélations avec les symptômes des patients. De quoi, peut-être, mieux les comprendre. Des lésions indétectables aux examens traditionnels D'autres hypothèses sont évoquées. L'infection pourrait causer des lésions indétectables aux examens traditionnels, comme cela vient d'être suggéré par une étude à petite échelle chez des patients se plaignant d'essoufflement. Une équipe britannique a découvert avec une IRM fonctionnelle que l'oxygène passait moins bien des poumons au sang que chez des sujets sains. "Nous avons aussi de plus en plus d'arguments pour penser que le virus pourrait persister dans l'organisme de certains malades", indique la Pr Salmon-Ceron. Elle-même a mené une étude, disponible en prépublication, avec des chiens dressés pour détecter le Sars-CoV-2. "Ils réagissaient avec certains patients, parfois un an après l'infection", a constaté la professeure. Tout en soulignant que beaucoup d'interrogations demeurent : "Le virus persiste-t-il sous forme défective ou entière, se trouve-t-il chez certains malades uniquement ou chez tous, pour quelles raisons..." La Pr Salmon a aussi participé à des travaux menés à l'Institut Pasteur, qui ont permis de retrouver du virus dans l'épithélium olfactif longtemps après l'infection. "Les tests PCR sont négatifs, mais le virus semble rester enfoui dans les cellules", confirme le Pr Pierre-Marie Lledo, chef de l'unité perception et mémoire de l'Institut Pasteur. En s'attaquant aux cellules nerveuses responsables de la perception de l'odorat, le Sars-CoV-2 pourrait-il atteindre le cerveau, expliquant ainsi ce "brouillard mental" dont se plaignent certains ? "C'est une hypothèse, que nous avons testée chez l'animal. Nous allons tester plus avant cette hypothèse", assure le Pr Lledo. Ce neuroscientifique a également travaillé avec une équipe d'urgentistes de l'hôpital Saint-Anne Pr Tarek Sharshar sur une autre piste : le nerf vague. "Il innerve les poumons puis le tronc cérébral. Or certaines personnes présentent des troubles du fonctionnement du tronc cérébral, où se trouve la régulation des systèmes autonomes comme le rythme cardiaque, la respiration, etc.", explique-t-il. Mais ce n'est pas tout, le virus pourrait également atteindre le cerveau en passant par la circulation sanguine. Une équipe française a récemment montré qu'il réussissait à infecter les cellules formant la barrière hématoencéphalique. "Nous l'avons vu chez des patients décédés de formes graves, et sur des hamsters ayant présenté des formes plus légères de la maladie. Ces atteintes paraissent alors réversibles, mais elles pourraient être liées à des problèmes cognitifs", précise Vincent Prévot, directeur de recherche à l'Inserm à Lille et coauteur de ces travaux. "C'est un terme qui est mal compris en France" Quelles qu'en soient les causes, une partie des patients semble bien présenter des atteintes cérébrales. A Marseille, le Pr Eric Guedj, spécialiste de l'imagerie du cerveau, a mis au jour des "hypométabolismes" visibles au PET-scan : "Il s'agit d'anomalies du métabolisme du glucose, qui est un marqueur de l'intégrité cérébrale", explique le médecin. Les zones touchées correspondent à une atteinte qui partirait du bulbe olfactif, pour relier les amygdales zone de régulation des émotions , l'hippocampe mémoire , puis le tronc cérébral. Ses observations semblent confirmées par une étude britannique menée sur 800 sujets, encore en prépublication : "Des IRM réalisées avant et après l'infection chez des individus souffrant de Covid long montrent que les mêmes zones présentent une atrophie", précise le Pr Guedj. Mais ces données ne constituent pas encore une véritable démonstration d'une lésion neuronale. Celle-ci ne suffirait d'ailleurs pas à expliquer la diversité des maux ressentis par les malades. C'est pourquoi toutes les pistes restent ouvertes, y compris, donc, le fait que certains puissent souffrir de troubles psychosomatiques. "C'est un terme qui est mal compris en France", regrette le Pr Lemogne. Il ne s'agit en effet pas de faire du Covid long une maladie imaginaire : "Nous parlons de mécanismes cognitifs et comportementaux, d'un conditionnement du cerveau qui va par exemple continuer à ressentir une douleur dont la cause biologique a disparu. Il faut expliquer ces mécanismes aux patients, pour pouvoir les désamorcer et faciliter ensuite leur rééducation", souligne la Pr Brigitte Ranque, qui a coorganisé le parcours de soins proposé à l'Hôtel-Dieu, mélange de consultations médicales, psychiatriques et de rééducation par le sport. La chercheuse assure voir ses malades s'améliorer, et va mener une étude clinique pour en apporter la preuve scientifique... Une chose est sûre, les débats autour des effets à long terme du Covid ne font que commencer.
lexpress.fr
https://www.lexpress.fr/actualite/sciences/symptomes-lesions-prise-en-charge-covid-long-la-bombe-a-retardement_2167742.html
['science/technologie']
Des coronavirus encore inconnus et potentiellement " très dangereux " découverts à Wuhan
Voilà qui ne va pas manquer de relancer l’hypothèse de la fuite du coronavirus d'un laboratoire. Une équipe de chercheurs a découvert dans les laboratoires des universités agricoles de Wuhan et...
Voilà qui ne va pas manquer de relancer l’hypothèse de la fuite du coronavirus d'un laboratoire. Une équipe de chercheurs a découvert dans les laboratoires des universités agricoles de Wuhan et Huazhong plusieurs génomes de coronavirus encore inconnus. Un nouveau bétacoronavirus proche du HKU5 et étroitement lié au MERS-Cov a notamment été trouvé parmi un ensemble de données sur le coton séquencé par l'Université agricole de Huazhong en 2017. D'autres séquences de clones infectieux liés au HKU4 ainsi qu'un virus de l'encéphalite japonaise ont été identifiés dans du coton séquencé par l'Université en 2018. Encore plus troublant : l'un des nouveaux bêtacoronavirus découverts chez une souris provient directement du Wuhan Institute of Virology, soupçonné d'être à l'origine de l'hypothétique fuite du SARS-Cov-2. « En utilisant les séquences génétiques découvertes, nous avons pu assembler des génomes complets de deux nouveaux coronavirus », dont l'un « très similaire » au virus de Nipah, alertent les chercheurs dans une étude pré-publiée sur le serveur arXiv. Voir aussi Six dangereux virus créés en laboratoire « La découverte de multiples agents pathogènes humains dangereux dans des laboratoires de séquençage agricole soulève des préoccupations au sujet des violations des protocoles de biosécurité », préviennent les auteurs, qui s'inquiètent notamment des contrôles moins stricts dans les laboratoires agricoles que dans les laboratoires de virologie. Il est à espérer que les universités chinoises ont renforcé leurs protocoles depuis l'émergence du SARS-CoV-2.
futura-sciences.com
https://www.futura-sciences.com/sante/breves/coronavirus-coronavirus-encore-inconnus-potentiellement-tres-dangereux-decouverts-wuhan-4186/
['santé']
Covid-19 : comment la fermeture des frontières est revenue à l'ordre du jour en Europe
La Belgique est le premier pays de l'UE à fermer partiellement ses frontières face aux variants, mais la mesure pourrait être étendue aux autres pays membres.
Cette fois, l'Union européenne veut s'organiser, mais certains prennent déjà les devants. Face à la menace représentée par le variant venu du Royaume-Uni, plus contagieux et potentiellement plus mortel selon les dernières déclarations du Premier ministre britannique Boris Johnson, la Belgique a décidé d'interdire à sa population les voyages non essentiels hors de ses frontières à partir de mercredi, jusqu'au 1er mars. Pendant ce temps, l'agence européenne chargée des épidémies a relevé à "élevé/très élevé" le risque lié aux nouveaux variants - sud-africain et brésilien en plus du britannique -, prévoyant "une escalade rapide de la rigueur des mesures dans les semaines à venir". Outre les décisions intérieures propres à chaque pays confinement, couvre-feu, etc. , les pays européens veulent éviter la cacophonie de la première vague au printemps 2020, qui avait donné lieu à des restrictions dans le chaos des déplacements d'un Etat à l'autre. En conséquence, une fermeture coordonnée des frontières n'est plus un sujet tabou. Il a été discuté le 21 janvier par les Etats membres de l'UE, sans qu'une telle restriction ne soit encore décidée. La présidente de la Commission européenne a indiqué à l'issue de la réunion que "tous les voyages non essentiels" devaient "être fortement déconseillés". Ursula von der Leyen s'est justifiée en évoquant une situation sanitaire "très grave" induite par l'arrivée des "différents variants". Offre limitée. 2 mois pour 1 sans engagement Je m'abonne "Pas un outil miracle" Ses propos mêlant urgence et anticipation s'inscrivent dans une volonté de préservation de l'économie, autant que possible. Si le contrôle des frontières reste une prérogative de chaque nation, un effort harmonisé au sein de l'UE est en effet nécessaire pour sauvegarder le fonctionnement du marché intérieur, le transport de marchandises et les déplacements des travailleurs transfrontaliers, qui relèvent des "voyages essentiels". Ces derniers ont d'ailleurs été exemptés de l'obligation mise en place par la France à partir de dimanche de présentation d'un test PCR négatif réalisé 72 heures avant le départ, pour espérer entrer sur le territoire. Une première mesure hexagonale qui s'ajoute à la suspension des déplacements vers et en provenance du Royaume-Uni, toujours en vigueur depuis début janvier et qui pourrait faire jurisprudence au sein de l'Union, où l'intensité de circulation du variant est exponentielle. Au sein de l'UE, la position française tend pourtant vers la souplesse. Emmanuel Macron, afin de limiter la casse sur le marché unique, ne veut se plier à la fermeture des frontières qu'en derniers recours. "On ne fait pas de la politique, on fait de la santé avec les frontières. Il ne faut pas faire croire que fermer les frontières se fait de manière magique et sans problème. La frontière fermée, contrôlée, n'est pas un outil miracle. C'est un outil parmi d'autres", a soutenu en ce sens vendredi le secrétaire d'Etat chargé des affaires européennes Clément Beaune. Dans le même temps, certains voisins européens se montrent plus alarmistes : l'Allemagne, la Belgique, l'Italie, l'Espagne, la Grèce et le Portugal demandaient déjà depuis plusieurs jours des tests PCR ou antigéniques aux voyageurs entrant sur leur territoire. La Belgique est donc allée plus loin en limitant drastiquement les déplacements en dehors du pays. Et la chancelière allemande Angela Merkel n'exclut plus une mesure similaire, alors que son pays ne se sort pas de la deuxième vague de contaminations. Une possible catégorie "rouge sombre" A minima, Merkel envisage des contrôles avec les pays limitrophes de l'Allemagne. Jeudi, avant la réunion des 27 en sommet européen, la dirigeante allemande déclarait "certainement devoir discuter avec la Suisse" lors d'une conférence de presse à Berlin. "Il ne s'agit pas d'établir des contrôles aux frontières généralisés, nous allons essayer de l'éviter", avait-elle ajouté, précisant avoir déjà entamé des discussions à ce sujet avec la République tchèque. La chancelière, avant de recourir à des mesures plus drastiques, espère au moins que les règles de confinement soit coordonnées : "Je le dis très ouvertement, si un pays avec un taux d'incidence deux fois plus élevé que l'Allemagne rouvre tous ses magasins alors que les nôtres sont encore fermés, on a évidemment un problème". Un entre-deux pourrait être négocié. Ursula von der Leyen, qui devrait annoncer des mesures concrètes lundi, a déjà avancé la possibilité d'une définition plus précise des zones à risques sur le plan sanitaire, avec une nouvelle catégorie "rouge sombre". Au sein de l'UE, les voyageurs en provenance de ces régions seraient ainsi soumis à l'obligation de subir un test avant leur départ et de se mettre en quarantaine à leur arrivée. Par ailleurs, la Grèce, soucieuse de sauver son économie touristique, a proposé la mise en place d'un certificat de vaccination européen. Un passeport vaccinal qui permettrait de se déplacer sans encombre, mais qui n'enchantent pas tous les Etats membres. "Nous devons poursuivre le débat", a indiqué en début de semaine la secrétaire d'Etat portugaise aux Affaires européennes Ana Paula Zacarias, dont le pays occupe la présidence semestrielle de l'UE. L'initiative obligerait à une reconnaissance mutuelle de tels certificats et à la création d'une plateforme numérique pour collecter et échanger des données sur la vaccination. "Dans le futur il pourrait y avoir d'autres motifs que médicaux pour utiliser ces certificats ou ces données", a notamment souligné le vice-président slovaque de la Commission européenne Maros Sefcovic.
lexpress.fr
https://www.lexpress.fr/actualite/politique/covid-19-comment-la-fermeture-des-frontieres-est-revenue-a-l-ordre-du-jour-en-europe_2143343.html
['politique']
Covid-19 : "Les Français sont en train de payer le pari d'Emmanuel Macron", estime Karima Delli, eurodéputée EELV
La tête de liste de l'union de la gauche aux élections régionales dans les Hauts-de-France estime également que le gouvernement a "échoué sur les masques, sur les tests et sur la politique vaccinale" en manquant d'anticipation.
La tête de liste de l'union de la gauche aux élections régionales dans les Hauts-de-France estime également que le gouvernement a "échoué sur les masques, sur les tests et sur la politique vaccinale" en manquant d'anticipation. Pour l'eurodéputée EELV Karima Delli, la situation sanitaire actuelle du pays face à l'épidémie de Covid-19, "est une catastrophe qui était programmée". "Les Français et les Françaises sont en train de payer le pari d'Emmanuel Macron", a déclaré sur franceinfo la tête de liste de la gauche pour les élections régionales dans les Hauts-de-France. Karima Delli aimerait que les régions aient un rôle dans le domaine de la santé. >>> Stratégie sanitaire du gouvernement, élections régionales en pleine pandémie de Covid-19... Le "8h30 franceinfo" de Karima Delli. "Pourquoi aujourd'hui on est un peu au même niveau qu'au début de la crise il y a un an ?", demande l'élue écologiste. "Il faut le dire de manière assez forte : ce gouvernement a échoué. Il a d'abord échoué sur les masques, il a échoué sur les tests et sur la politique vaccinale. Rien n'a été anticipé et c'est là pour moi, la grande catastrophe." La candidate de la gauche dans les Hauts-de-France pour les régionales estime qu'il fallait "écouter les scientifiques" qui "tirent la sonnette d'alarme depuis maintenant de nombreuses semaines, ils disaient très bien que le variant anglais allait accélérer la contamination". "Avec les élus, on a crié dans le vide" Karima Delli cite l'exemple de Dunkerque dans le Nord où elle s'est rendue début février : "Avec les élus, on a crié dans le vide. Mais M. Véran n'est arrivé que fin février". Les élus du Dunkerquois demandaient alors que les vacances scolaires soient anticipées de quelques jours pour tenter de casser la progression de l'épidémie. "Nous n'avons pas été entendus et là il y a un problème. Cette politique de gestion de la crise sanitaire n'a jamais été faite avec les élus locaux." "On applique des méthodes sans regarder ce qui se passe sur le terrain" Karima Delli à franceinfo "Il est grand temps que la compétence santé soit une compétence partagée des régions", propose Karima Delli. Si elle était à la tête de la région Hauts-de-France "il y aurait une politique de prévention et une politique de santé. Certes, ce n'est pas de la compétence de la région, mais j'aurais pris cette compétence", assure-t-elle. Rendre le télétravail obligatoire Faut-il renforcer le confinement et fermer les écoles ? "Si les scientifiques nous amènent à nous dire qu'il faut mettre en place le confinement, moi je me plierais à la décision", répond Karima Delli. Concernant les écoles "il faut anticiper". "Est-ce qu'on a armé nos écoles ? Est ce qu'on a embauché plus de professeurs auxiliaires ? Est-ce qu'on a mis en place des véritables outils numériques pour tous ces enfants qui n'avaient pas accès au numérique ? Ces questions-là, il fallait les poser avant. Aujourd'hui, on attend toujours d'être au pied du mur pour pouvoir y répondre", s'agace la candidate aux élections régionales. Karima Delli estime également qu'il "faut rendre obligatoire le télétravail" dans les entreprises et s'étonne qu'on ne le fasse pas.
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/covid-19-les-francais-sont-en-train-de-payer-le-pari-d-emmanuel-macron-estime-karima-delli-eurodeputee-eelv_4350619.html
['santé']
Covid-19 : l' le-de-France et les Hauts-de-France sont-elles vraiment sous-vaccinées ?
Valérie Pécresse et Xavier Bertrand réclament une meilleure couverture vaccinale dans leur région respective, soumises toutes deux à un reconfinement pour quatre semaines.
Reconfinées depuis ce week-end pour une période de minimum quatre semaines, les régions le-de-France et Hauts-de-France espèrent voir les restrictions levées d'ici un mois. Pour ce faire, le gouvernement compte sur la campagne de vaccination, qui a repris un rythme normal en France vendredi après le feu vert de l'Agence européenne du médicament pour continuer à utiliser les doses du vaccin d'AstraZeneca. Mais les présidents des deux régions concernées par le nouveau modèle de confinement entré en vigueur vendredi à minuit, accusent les autorités de vacciner moins et moins vite dans leurs territoires. Xavier Bertrand, président des Hauts-de-France, a ainsi appelé mercredi dernier à la "solidarité nationale" pour que sa région obtienne plus de doses. Même chose pour Valérie Pécresse, présidente de l' le-de-France, qui, au lendemain des dernières annonces gouvernementales, a demandé 'un rattrapage vaccinal immédiat pour notre région, la moins vaccinée de France." Selon Le Parisien, les réclamations ont été entendues au gouvernement puisque Olivier Véran annonce au quotidien la prochaine livraison de doses supplémentaires pour les vaccins. Offre limitée. 2 mois pour 1 sans engagement Je m'abonne Ces deux régions sont-elles réellement lésées par rapport aux autres d'un point de vue de la vaccination ? La carte de Covid-Tracker sur la vaccination, qui prend en compte la totalité de la population quand la campagne de vaccination n'est ouverte qu'à des publics précis, montre en effet un léger retard de l' le-de-France 7,01 par rapport aux autres régions, et un taux peu élevé pour les Hauts-de-France 8,61 . Proportion de la population ayant reçu au moins une dose de vaccin contre le Covid-19 au 20 mars Covid Tracker Capture d'écran Au-dessus de la moyenne sur les personnes âgées Toutefois, comme l'explique Aurélien Rousseau, directeur général de l'Agence régionale de santé ARS d' le-de-France, sur Twitter : "L'Ile-de-France est la région la plus 'jeune' de France. Le taux de vaccination de la population générale y est donc légèrement plus faible qu'ailleurs. Mais la région est aujourd'hui celle où la part des de 75 ans vaccinés est la plus forte, proche de 50 ." En effet, a contrario, lorsque l'on regarde les cartes réalisées à partir des données de Santé publique France sur la vaccination des publics éligibles, ici les personnes âgées de plus de 80 ans, les deux régions ne sont pas les moins bien servies. Pour les personnes âgées, 49,2 ont été vaccinées en Ile-de-France et 46,1 dans les Hauts-de-France. Les deux régions se placent ainsi devant la moyenne nationale qui s'établit à 44,7 . En comparaison, les régions Occitanie et PACA ont vacciné respectivement 41,9 et 41,7 de leurs personnes âgées de plus de 80 ans. Couverture vaccinale contre le Covid-19 des personnes âgées de plus de 80 ans au 21 mars 2021 Géodes capture d'écran En ce qui concerne la vaccination en Ehpad, elle atteint un taux de 92,94 en le-de-France, une proportion supérieure à la moyenne nationale, qui se situe à 90,4 . Dans les Hauts-de-France, ce même public est un peu en deçà, avec 87,4 de bénéficiaires d'une primo-injection en date du 17 mars. Bien servies en doses Par ailleurs, ces deux régions n'ont pas été oubliées dans la distribution des doses de vaccins. Selon Le Parisien, l' le-de-France a reçu depuis mars 466 680 doses de différents vaccins, tandis que 263 280 ont été acheminées dans les Hauts-de-France. Selon le quotidien, c'est plus que ce qui était prévu. "Dès la semaine du 1er février, les 147 600 doses qui constituaient la première livraison de Moderna en France ont été réparties entre les régions qui connaissaient alors une forte circulation épidémique ensuite le vaccin Moderna a été réparti proportionnellement à la population cible , explique ainsi la Direction générale de la Santé. De même, l' le-de-France, les Hauts-de-France et la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur ont reçu des dotations complémentaires, notamment début mars." "43 x 1170 doses" supplémentaires vont être envoyées en le-de-France, confie encore la DGS au Parisien, supplémentaires soit 50 310 doses, et "26 x 1170 doses" supplémentaires pour les Hauts-de-France, soit 30 420.
lexpress.fr
https://www.lexpress.fr/actualite/societe/sante/l-ile-de-france-et-les-hauts-de-france-sont-elles-vraiment-sous-vaccinees_2147286.html
['santé', 'société']
Coronavirus : à Rouen, face au couvre-feu, les restaurants se réorganisent et innovent
En France, les restaurateurs dont l’activité pâtit à cause du couvre-feu tentent d’innover et se réorganisent pour limiter les pertes, comme c’est le cas à Rouen Seine-Maritime .
Le coup de feu avant le couvre-feu. À Rouen Seine-Maritime , c’est à midi que les restaurateurs musclent désormais leur service. Place du Vieux-Marché, la plupart des établissements ont allongé leurs horaires d’ouverture. Un choix par défaut quand le rideau doit fermer à 21 heures. Certains pourtant ont décidé d’innover pour survivre. C’est le cas du Cancan, qui propose à ses clients de payer ce qu’ils veulent, une formule midi et soir prisée par 30 de la clientèle. Des patrons passent à l’heure anglaise "Pour l’instant, on a été très satisfait de ce que l’on a eu, donc on va payer autour de 20 euros", confie un consommateur. Attirer les gourmets dès la fin de l’après-midi et jusqu’à 21 heures maximum, c’est le nouveau défi des restaurateurs, qui ne désespèrent pas de changer les habitudes de consommation. À Rouen, des patrons ont choisi de passer à l’heure anglaise et le font savoir avec ce slogan : " Metro Boulot Resto". Dans ce restaurant étoilé au Michelin, un apéritif dînatoire remplacera du 22 octobre au 14 novembre le service traditionnel du soir.
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/restauration-hotellerie-sports-loisirs/coronavirus-a-rouen-face-au-couvre-feu-les-restaurants-se-reorganisent-et-innovent_4150277.html
['économie/finance', 'culture/loisir', 'sport']
Maeva Ghennam atteinte du Coronavirus, Carla Moreau Les Marseillais à Dubaï réagit
Carla Moreau : Maeva Ghennam a attrapé la Covid-19 et sa grande copine Carla Moreau a réagi sur Snapchat.
Maeva Ghennam a attrapé la Covid-19 et sa grande copine Carla Moreau a réagi sur Snapchat. Maeva Ghennam est atteinte de la Covid-19 et choqué les internautes avec une vidéo. Alors que le tournage des Marseillais à Dubaï a enfin débuté, voilà que la candidate emblématique ne peut y participer en raison de son état de santé. Isolée depuis quelques jours dans un hôtel, c'est finalement après avoir réalisé plusieurs tests qu'elle a appris la mauvaise nouvelle. Il va donc falloir attendre plus longtemps que prévu avant de la voir débarquer dans l'aventure ! Une situation qui a attristé sa grande copine, Carla Moreau, qui a intégré l'émission, et qui a réagi sur son compte Snapchat le 10 janvier 2021... Carla Moreau est triste de ne pas pouvoir profiter du tournage des Marseillais à Dubaï avec sa copine Maeva Ghennam — Crédit s : Instagram maevaa.ghennam "J'ai appris la nouvelle ce matin étant donné que je n'avais pas mon téléphone. J'ai vu que Maeva avait le Covid. Du coup je suis grave dégoûtée. Déjà je suis grave dégoûtée pour elle qu'elle l'ait chopé et aussi je suis grave dégoûtée parce que normalement elle aurait dû être avec nous. J'espère qu'elle va vite se rétablir et vite pouvoir arriver dans l'aventure parce qu'elle me manque trop trop trop. J'espère qu'elle va vite pouvoir venir, en plus j'avais préparé sa petite chambre à côté de moi". Qu'elle se rassure, leurs retrouvailles devraient arriver très vite ! En attendant, Carla Moreau a balancé sur les rapprochements et les clashs entre les candidats des Marseillais à Dubaï.
melty.fr
https://www.melty.fr/maeva-ghennam-atteinte-du-coronavirus-carla-moreau-les-marseillais-a-dubai-reagit-a745571.html
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La mère, le fils...: quand le cluster familial arrive à l'hôpital en soin Covid
Danièle, 77 ans, hospitalisée dans l'unité Covid de Gonesse, garde près d'elle son téléphone: c'est son seul moyen de joindre son fils, qui, également atteint du virus, est à l'hôpital d'Argenteuil. Avoir plusieurs membres d'une famille à l'hôpital est désormais assez courant, racontent des soignants de Gonesse.
Un médecin s'entretient avec un malade du Covid le 22 octobre 2020 à l'hôpital de Gonesse / AFP Danièle, 77 ans, hospitalisée dans l'unité Covid de Gonesse, garde près d'elle son téléphone: c'est son seul moyen de joindre son fils, qui, également atteint du virus, est à l'hôpital d'Argenteuil. Avoir plusieurs membres d'une famille à l'hôpital est désormais assez courant, racontent des soignants de Gonesse. «Je respire mieux», explique, souriante, Danièle à un médecin de l'hôpital de Gonesse Val-d'Oise , un diabétologue devenu «covidologue» depuis le printemps. C'est d'abord son fils de 53 ans qui a attrapé le virus début octobre, avant de le lui transmettre. «On habite l'un à côté de l'autre. C'est compliqué parce qu'on ne sait pas au début qu'on est positif», souligne la septuagénaire. Lui toussait beaucoup. Elle a ressenti «une énorme fatigue» puis a été très essoufflée. Il a été hospitalisé une semaine avant elle. «Il va mieux», se félicite Danièle, qui a encore besoin d'être oxygénée. L'hôpital de Gonesse, au nord de Paris, accueillait jeudi 68 patients Covid, dont 5 en réanimation. C'est loin des 150 du printemps, mais bien au-dessus des 40 malades une semaine plus tôt. «On voit la montée qui s'accélère», s'inquiète Jean Pinson, le directeur de l'hôpital. Le docteur Rachid Sehouane avec une patiente à l'hôpital de Gonesse, le 22 octobre 2020 / AFP Rachid Sehouane, le chef de l'unité de médecine infectieuse, service qui ne compte plus que des malades du coronavirus, a noté «ces derniers temps» une légère augmentation de l'âge des patients, comme lors de la première vague, après avoir vu des adultes de 30 à 60 ans. Par contre, «ce qui change», explique le médecin, c'est l'origine des contaminations. «Pour la majeure partie des patients, on a des infections quasi familiales: on voit arriver le papa, la maman, etc. Au niveau psychologique, c'est difficile». «C'est l'angoisse», insiste le chef de service. - «Maladie traitre» - Denise, 80 ans, soignée à l'hôpital de Gonesse, le 22 octobre 2020. Elle pense avoir été contaminée par le Covid par sa petite-fille / AFP Début septembre, le service a reçu des patients contaminés en août lors de fêtes familiales, de mariages, de baptêmes. Mi-octobre, se trouvaient dans le service plusieurs membres d'une même famille: le frère, la sœur, l'oncle, raconte un médecin. Jeudi, il y avait une patiente âgée, un cas grave, dont le fils était en réanimation. Denise, 80 ans, pense elle avoir été contaminée par sa petite-fille. «Pourtant on ne s'est pas embrassées», se défend la patiente hospitalisée depuis lundi. C'est d'abord son mari de 82 ans, également touché, qui a commencé à tousser. «Moi, je n'étais pas bien depuis plusieurs jours. Je ne mangeais pas». Dès qu'il l'a vue, son médecin a appelé le Samu pour qu'elle soit hospitalisée. Elle reçoit encore de l'oxygène. «Je vais peut-être sortir demain!», se réjouit-elle. Thierry, 55 ans, quitte l'hôpital de Gonesse pour rentrer chez lui, le 22 octobre 2020 / AFP Thierry, 55 ans, est lui salué par des soignants alors que des ambulanciers le placent sur un brancard pour le ramener chez lui. Sa fille et son épouse ont aussi attrapé le coronavirus, mais il est le seul à avoir été hospitalisé. Cet homme sans problème de santé a encore visiblement du mal à respirer. «C'est une maladie traitre. Sans vous y attendre, ... vous avez de l'air puis plus rien», raconte-t-il. «Ils prennent soin des gens ici», salue le patient avant de franchir la porte du service. Malgré la gravité de la crise, les soignants de l'unité, en première ligne, gardent le sourire. Une infirmière chantonne dans les couloirs. Une autre, en Crocs violettes, a fait un nœud élégant sur sa charlotte verte. «Même quand on est dans la merde jusqu'au cou, on rigole toujours!», lâche-t-elle. Rachid Sehouane note plusieurs améliorations comparé à la première vague. «On sait mieux utiliser l'oxygène. La corticothérapie diminue l'inflammation. On a une meilleure gestion de l'antibiothérapie, du risque thromboembolique». Un sujet d'inquiétude concerne les déprogrammations d'intervention non-Covid. Elles s'élèvent à 30 déjà, à Gonesse. «On va risquer de laisser sur le côté les autres patients, ... ceux dont les maladies chroniques risquent de s'aggraver. On le vit assez mal», confie le médecin, qui pense à ces «patients lambda qui ont le sentiment d'être laissés tomber».
la-croix.com
https://www.la-croix.com/mere-fils-quand-cluster-familial-arrive-hopital-soin-Covid-2020-10-23-1301120975
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Face au Covid-19, le breakdance ne "freeze" pas
Pour maintenir ces événements phares de la culture hip-hop, certains concours se sont adaptés aux protocoles sanitaires en optant pour une joute chorégraphique virtuelle.
Increvable, le breaking ne fléchit pas. Et cela même face à une pandémie mondiale. À l’instar des autres manifestations culturelles, les compétitions de breakdance ont dû composer avec un obstacle de taille : le confinement. Lors de ces rencontres, les breakeurs s’illustrent, seul ou en équipe appelés "crew", à travers des face-à-face divisés en plusieurs tours où chacun doit imposer son style dans un temps imparti. Jugés par des danseurs de renom, les B-boy et B-girl, surnom que l’on attribue aux danseurs de breakdance, profite de ces battles pour échanger, évoluer et se faire connaître. Plus qu’une rencontre artistique et sportive, les concours de breakdance sont des événements prisés des amateurs de culture hip-hop pour leur folle ambiance. Si certains concours ont décidé de reporter les compétitions ou de les annuler, d'autres ont fait le choix de passer au numérique pour l'édition 2020. Battle 2.0 À l’image de sa constante évolution, le breakdance prouve une fois de plus qu’il est capable de s’adapter et de traverser des périodes complexes en conservant la particularité de son art : la performance. Alors si les concours physiques sont en difficulté, le virtuel prendra le relais pour diffuser le talent de chacun. Une parade adoptée par le concours international Blow Your Style créé en 2013. C’était une période où il y avait peu d'événements de breaking alors c’était une raison de plus pour le maintenir explique Paolo, 27 ans, créateur du Blow Your Style et président de l’association Danse de vivre. Si les gagnants ont pour habitude de fréquenter les planches du Théâtre-Sénart de Lieusaint, cette année ils étaient nombreux à enchaîner les figures depuis leur domicile avec leur téléphone pour seule assistance. On a reçu énormément de vidéos, ma messagerie était pleine à craquer raconte l’organisateur et entraîneur du crew Flow Killerz junior. Affiche du e-battle international Blow Your Style Laura Maillard Même motivation du côté de la Fédération Française de Danse et son e-concours organisé en juin dernier. Il y avait énormément de compétitions annulées à cause du confinement. On a voulu inciter les gens de la fédération et au-delà à se remettre en marche et à refaire de la danse explique Emmanuelle Sutra, responsable de la communication. Un concours virtuel qui a pourtant eu un impact bien réel sur le parcours des deux gagnants du concours. L'événement nous a permis de faire de la détection de talents et de repérer ces danseurs. Ils font désormais partie de l’équipe de France, c’est quand même chouette ! se réjouit la chargée de communication. Un concept préexistant au confinement Une innovation qui ne date pas d’hier pour le concours hybride e-Battle Mov créé en 2018 d’une fusion entre l’organisation Formless et l’Urban Films Festival. Quand on a rencontré François Gautret, on a mélangé nos savoirs faires. De notre côté, Formless était habitué à travailler sur internet, on avait déjà organisé des battles en ligne. De son côté, François avait créé Rstyle, une des plus grosses structures de Hip Hop en France. On a beaucoup discuté et on a lancé la compétition ensemble en 2018 , explique Abdel, ancien breaker et fondateur de Formless. Le breaking se mêle au cinéma et donne des séquences fortes comme celle du B-boy Shigekix tournée en plein milieu d’un désert et diffusée à l’occasion de la première édition du concours. Voir cette publication sur Instagram Une publication partagée par eBattle.mov @battle.mov Entre virtuel et réel, le concours se divise en plusieurs étapes. Les candidats envoient à un jury une vidéo de danse à l’esthétique léchée. Les vidéos réalisées ont un aspect cinématographique" insiste Abdel. En effet, il suffit de jeter un coup d'œil à la grille de notation pour remarquer que l’édition et le cadre de la vidéo sont tout aussi importants que la performance. À l’issue de cette sélection, les danseurs retenus s’affrontent physiquement en finale au Palais de la Porte Dorée. B-boy Lagaet, un des membres du jury, aux côtés de Marlone Immigrandz Crew , gagnant du concours e-Battle Mov 2020 BSMK Formless corp Cette année, la session live est passée entre les gouttes. Les breakeurs ont eu la chance de se retrouver pour la finale le 8 octobre dernier, soit juste avant le reconfinement. Un évènement qui aura marqué les esprits, dont celui de Lagaet, B-boy champion du circuit de la Fédération Française de Danse : C’était mon premier e-Battle Mov, et sincèrement c’était magnifique ! L’organisation, l’ambiance, je n’ai rien à dire ! se remémore l’athlète de haut niveau, habitué des battles physiques et ambassadeur pour les JO de 2024. Un spectacle "dénaturé" Pierre angulaire de ces événements, l’ambiance est minutieusement travaillée. Si le spectacle repose en grande partie sur la prestation des breakeurs, speaker et DJ en sont les ingrédients clé. Alors que le premier veille à animer les battles et à faire monter la pression, le second est là pour scratcher les rythmes qui provoquent chez l’assemblée un incontrôlable hochement de tête. Connecté aux breakeurs, le jury observe avec attention les mouvements de chaque danseur qui tentent de se surpasser et de provoquer un waouh ! général du public. On prend autant de temps sur la sélection des danseurs que sur la mise en scène. Le public est toujours placé au plus près du danseur parce qu’il puise son énergie dans l’interaction avec les spectateurs détaille Lahcen Mustapha, fondateur de la renommée compétition Bboy France. Une ambiance qui semble difficilement transposable virtuellement selon plusieurs organisateurs. Pour Bboy France, j’ai décidé de ne pas passer en e-Battle. J’ai des amis organisateurs qui ont fait des e-Battle et je les soutiens dans leur démarche. On essaye, on innove. Mais je trouve que ça enlève le côté immédiat et l’intéraction qui est au cœur des concours de breakdance explique Lahcen. Une idée partagée par William Messi, juriste et président de l’Organisation Nationale de Hip Hop : Les battles en ligne, ça reste du breakdance, mais ça dénature ce style de danse. On ne retrouve pas cette fameuse confrontation. D’ailleurs, les audiences ne sont pas très bonnes parce que le spectateur vient aussi à la recherche de cette ambiance si particulière estime l’ancien B-boy. Même s’il n’y a pas de champion Bboy France 2020, Lahcen ne souhaite pas rester les bras ballants et tient à conserver le lien social et la transmission propre au breakdance. L’ancien B-boy a développé dès le mois de mars un projet éducatif pour pallier l’impossibilité d’organiser de grands événements. Baptisé Et toi en 2024 ? en écho à l’entrée du breakdance aux Jeux olympiques de 2024, le projet est déjà mis à exécution dans plusieurs collèges du Pas-de-Calais. L’idée est de témoigner de l’histoire du breakdance pour inspirer des jeunes à croire en leurs rêves. Le breakdance va au Jeux olympiques, il part pourtant du Bronx. Il est passé par les banlieues françaises dans les années 70-80. On est désormais dans la mode, la télévision et le théâtre. Alors pourquoi toi, tu n’y arriveras pas ? détaille avec enthousiasme Lahcen. Voir cette publication sur Instagram Une publication partagée par Et toi en 2024 ? @ettoien2024 La débrouille pour continuer à danser S’entraîner dans des conditions délicates, c’est le défi que relève quotidiennement une grande partie des danseurs français. Une contrainte d’autant plus handicapante pour une discipline comme le breakdance qui demande une importante liberté de mouvement. Alors comme B-girl Syssy, âgée de 13 ans et collégienne, plusieurs danseurs ont retroussé leurs manches pour s'organiser une salle de danse entre le canapé et la table basse. Avec mon grand frère, on a poussé des meubles pour se créer une petite salle de danse à la maison. Et c’est maman qui a eu l’idée ! raconte avec amusement la B-girl, jury du e-Battle kids du Blow Your Style. Voir cette publication sur Instagram Une publication partagée par syssy @syssy_melting Une expérience qui parle à Lahcen, dont la passion du Hip Hop s’est transmise au fil des générations. Moi je le vois avec mes enfants. Mon fils de 16 ans et ma fille de 13 ans sont B-boy et B-girl. On a la chance d’avoir une maison donc on pousse la table, on met le lino et ils s’entraînent. Mais malgré ça, ils attendent avec impatience de retrouver leurs amis pour s’entraîner confie le passionné. Un manque d'intéraction sociale qui manque également au B-boy Martin, médaillé d’argent des Jeux olympiques de la jeunesse 2018 : C’est quand même mieux de voir d’autres danseurs et de s’entraîner. Même si on s’envoie des vidéos, ce n'est pas pareil, l’échange n’est pas forcément le même . Si l'absence d'intéraction réelle parle à tous les danseurs, le manque d'espace n'est pas un écueil pour tous. C'est le cas des danseurs reconnus, sportifs de haut niveau, comme Maess'One et B-boy Martin, B-girl et B-boyFrance 2019, qui, accompagnés de leur coach, ont encore accès aux salles d'entraînements en période de confinement. Un privilège que n'ont pas tous les danseurs de breakdance, comme le déplore William Messi : Énormément de danseurs ne sont pas considérés comme des sportifs de haut niveau même si le niveau est là. Par conséquent, ils n’ont pas forcément les moyens pour pouvoir danser et s'entraîner de manière digne , regrette ce dernier.
francetvinfo.fr
http://www.francetvinfo.fr/culture/spectacles/danse/face-au-covid-19-le-breakdance-ne-freeze-pas_4196613.html
['culture/loisir']
Dépistage COVID accéléré dans le milieu de l'éducation: la FAE perd une manche
MONTRÉAL — La FAE a perdu une manche dans sa bataille devant le tribunal pour obtenir un plan de dépistage accéléré de la COVID-19 dans le milieu de l'éducation. La Cour supérieure a rejeté sa demande d'injonction provisoire qui avait été déposée le 15 septembre. La Fédération autonome de l'enseignement FAE alléguait que le ministre de... Lire la suite »
MONTRÉAL — La FAE a perdu une manche dans sa bataille devant le tribunal pour obtenir un plan de dépistage accéléré de la COVID-19 dans le milieu de l’éducation. La Cour supérieure a rejeté sa demande d’injonction provisoire qui avait été déposée le 15 septembre. La Fédération autonome de l’enseignement FAE alléguait que le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, avait promis d’offrir un corridor rapide aux élèves et au personnel des écoles pour l’obtention d’un test de dépistage du coronavirus. Elle demandait au tribunal d’enjoindre au gouvernement de donner suite à ce qu’elle considère comme un engagement. La Cour supérieure a estimé que les mots attribués au ministre Dubé «pris dans leur ensemble et leur contexte ne permettent pas de conclure» qu’il a «offert une promesse claire et non équivoque aux membres de la FAE et aux parents des élèves». Le juge Babak Barin fait aussi valoir que «forcer le gouvernement à mettre en place à brève échéance un processus de dépistage prioritaire pour le milieu de l’éducation nécessiterait probablement une réallocation de ressources dont il sera difficile de prévoir les contrecoups et qui pourrait, en fin de compte, se faire au détriment des autres secteurs de la société, y compris des populations vulnérables». Il s’agit toutefois d’une décision quant à la demande d’injonction provisoire. La Cour rappelle qu’elle n’équivaut pas à une décision sur le fond. Pour obtenir leur injonction provisoire, les requérants devaient satisfaire à quatre critères. Ils ont satisfait le tribunal au chapitre de trois critères: l’urgence de la cause, le fait qu’il s’agissait d’une question sérieuse et le préjudice irréparable qui serait subi. Ils n’ont toutefois pas convaincu le tribunal au chapitre du quatrième critère, à savoir la balance des inconvénients. Il s’agit alors de déterminer laquelle des deux parties subirait le plus grand préjudice «selon que l’on accorde ou refuse une demande provisoire en attendant une décision sur le fond», a expliqué le magistrat. Le juge Barin a estimé «ne pas avoir suffisamment d’éléments au dossier me permettant de conclure que le remède réclamé par la FAE à cette étape servira davantage l’intérêt public que la solution préconisée jusqu’à maintenant par le gouvernement». La Fédération autonome de l’enseignement représente 49 000 enseignants dans l’ensemble du Québec, du préscolaire, primaire, secondaire et de la formation professionnelle.
lactualite.com
https://lactualite.com/actualites/depistage-covid-accelere-dans-le-milieu-de-leducation-la-fae-perd-une-manche/
['santé']
Olivier Faure appelle Emmanuel Macron à ne "pas rater le déconfinement", à ne "pas ouvrir la bergerie aux loups"
Le premier secrétaire du Parti socialiste demande au président de la République de fixer "des critères clairs" afin de protéger la population.
Covid-19 : Olivier Faure appelle Emmanuel Macron à ne "pas rater le déconfinement", à ne "pas ouvrir la bergerie aux loups" Le premier secrétaire du Parti socialiste demande au président de la République de fixer "des critères clairs" afin de protéger la population. Emmanuel Macron réunit une dizaine de ministres jeudi 15 avril pour examiner les protocoles de réouverture des lieux fermés, fixer un calendrier à partir de la mi-mai. "Il doit fixer un horizon, donner un agenda en tenant compte d'une réalité très dure. On est dans une situation critique. Il faut qu'on ait des éléments probants, qu'on soit protégés et qu'on n'ouvre pas à nouveau à nouveau la bergerie aux loups", a déclaré sur franceinfo Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste PS . >> Suivez les dernières informations sur l'épidémie de Covid-19 dans notre direct "Je lui demande des critères qui sont des critères clairs, qu'on ait des éléments qui permettent à tout le monde d'apprécier sans discuter, estime Olivier Faure. Il ne faut pas rater le déconfinement, il faut y aller de manière progressive, faire en sorte que toutes les mesures soient réunies pour que nous puissions gagner du temps pour pouvoir vacciner davantage." Le premier secrétaire du Parti socialiste insiste : "Je me souviens que le président de la République avait fixé des critères à l'automne dernier en expliquant qu'avec 5 000 cas par jour on pouvait à peu près vivre normalement mais qu'au-delà il fallait prendre des mesures sévères de freinage. La question aujourd'hui est de savoir quels critères il se fixe et comment il compte battre les variants."
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/video-covid-19-olivier-faure-appelle-a-ne-pas-rater-le-deconfinement-a-ne-pas-ouvrir-la-bergerie-aux-loups_4373035.html
['santé']
Covid-19: plus de 22 000 patients hospitalisés
Cinquième vague, troisième dose, variant omicron, bilan épidémique, nouveaux traitements Retrouvez les dernières informations sur la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19.
En résumé : - Le nombre de contaminations au Covid-19 s’est maintenu à un niveau très élevé dimanche en France, avec 296 097 nouveaux cas enregistrés selon les chiffres des autorités sanitaires. C’est 2,5 de moins que la veille 303 669 , même si on ne peut pas encore conclure à un ralentissement de l’épidémie, ces décalages quotidiens pouvant être dus à des rattrapages statistiques. A l’hôpital, le nombre de malades du Covid continue d’augmenter, avec 21 982 patients contre 21 721 la veille , dont 842 nouveaux patients. - Face aux «quasiment 10 millions de personnes» testées par semaine, le porte-parole de l’exécutif Gabriel Attal a annoncé un «plan de renforcement» des capacités de tests du pays. «Plusieurs centaines» de centre de dépistages devraient notamment ouvrir près des centres de vaccination ou des pharmacies. - La hausse des cas de Covid-19 fait craquer les établissements scolaires et les parents d’élèves. Le ministère de l’Education a décidé d’alléger un peu un protocole inapplicable. En colère, les syndicats de profs appellent à la grève jeudi 13 janvier. Pass vaccinal : les sénateurs prévoient un mécanisme «d’extinction automatique». Les sénateurs, majoritairement de droite, ont donné lundi en commission un premier feu vert au projet de loi transformant le pass sanitaire en pass vaccinal, en maintenant le pass sanitaire pour les mineurs. Il prévoit par ailleurs un mécanisme «d’extinction automatique» : le pass ne pourrait être imposé que lorsque le nombre d’hospitalisations liées au Covid serait supérieur à 10 000 patients au niveau national et disparaîtrait automatiquement en-deçà de ce seuil. L’examen du texte en première lecture débutera mardi à 14h30 dans l’hémicycle du Sénat et pourra se poursuivre mercredi. Les malades du Covid continuent d’affluer dans les hôpitaux. Les hôpitaux français accueillent actuellement 22 749 patients atteints du Covid contre 21 982 dimanche , dont 2 543 ont été admis en 24 heures, selon les chiffres publiés lundi par Santé publique France. Il y a une semaine, environ 19 600 malades du Covid étaient hospitalisés. Le nombre de patients continue également d’augmenter en soins critiques, qui traitent les cas les plus graves notamment en réanimation, avec 3 904 malades 3 847 la veille , dont 380 nouvelles admissions. Cet indicateur très surveillé n’a cessé de progresser depuis le début de la cinquième vague de l’épidémie de Covid en France, en novembre 2021. Protocole dans les écoles : les trois simplifications de Castex. Sur le plateau de France 2, le Premier ministre est venu annoncer «trois dispositifs d’assouplissement» concernant le protocole en vigueur dans les écoles. Désormais, quand un cas positif est décelé dans une classe, «on ne demande pas aux parents de venir chercher tout de suite leurs enfants, on attendra la fin de la journée» a-t-il dit. Aujourd’hui, un enfant considéré comme cas contact doit faire trois tests : un PCR ou antigénique en pharmacie et deux autotests au bout de deux et quatre jours. «Là, on va faire trois autotests qui seront gratuits», a annoncé Jean Castex. La mesure doit permettre de désengorger les pharmacies. Le Premier ministre va enfin demander «une attestation une fois pour toutes pour simplifier la vie des parents et des enseignants» au lieu de trois auparavant, sans préciser quand elle devra être fournie par les parents. A lire aussi : «Je peux aller jusqu’à 200 tests par jour» : dans les pharmacies, les cadences infernales des préleveurs Société 10 janv. 2022 abonnés La baisse de fréquentation des centres commerciaux inquiète le secteur. L’affluence dans les commerces spécialisés des métropoles reste loin de son niveau pré-épidémique, d’après la fédération d’enseignes Procos lundi, qui s’inquiète des conséquences du télétravail obligatoire sur la fréquentation des magasins et des restaurants. A l’approche de la période des soldes elles débutent le 12 janvier , Procos estime que «tous les centres commerciaux, les grandes rues marchandes situées à proximité de lieux à forte concentration de bureaux, ainsi que les gares des grandes villes sont très fortement touchés, avec une fréquentation en baisse de -30 à -40 » depuis la propagation de la vague d’omicron, par rapport à son niveau de 2019. Au Texas, une mère accusée d’avoir mis son fils de 13 ans positif au Covid dans le coffre de sa voiture. La femme de 41 ans transportait l’adolescent vers un centre de dépistage à Houston le 3 janvier dernier, pour confirmer qu’il était bien infecté, rapporte Sky News. Les autorités l’ont inculpé pour mise en danger d’un enfant. Elle aurait déclaré aux responsables qu’elle avait mis son fils dans le coffre afin qu’elle ne soit pas exposée au virus. Un vaccin de Pfizer adapté à omicron sera prêt en mars. Le patron du laboratoire Pfizer a assuré lundi qu’une version du vaccin plus efficace contre omicron sera, au besoin, prête en mars tandis que son homologue chez Moderna a évoqué la préparation d’un vaccin similaire pour l’automne. «Je ne sais pas si on en aura besoin, je ne sais pas si, ni comment il sera utilisé, mais nous seront prêts. L’usine a déjà commencé la production», a déclaré Albert Bourla sur la chaîne financière américaine CNBC. Ce dernier avait indiqué dès fin novembre que son entreprise avait déjà commencé à travailler sur une nouvelle version du vaccin ciblant plus spécifiquement omicron. Limoges distribue 12 600 FFP2 aux enseignants et personnels des crèches. L’opération, qui bénéficie à 1 550 personnes pour le mois de janvier, rapporte la mairie de Limoges, pourrait être renouvelée jusqu’en avril. Elle pourrait coûter «entre 10 000 et 40 000 euros selon la décision que nous prendrons au fil des semaines, en fonction de l’évolution de la pandémie», indique par ailleurs la ville. Pfizer noue trois accords pour renforcer ses capacités sur la technologie de l’ARN messager. Lundi, le groupe pharmaceutique américain a annoncé une collaboration pendant quatre ans avec Beam Therapeutics sur des projets de recherche sur des maladies génétiques rares affectant le foie, les muscles et le système nerveux central, impliquant les technologies d’ARNm, de nanoparticules à base de lipide et de thérapie génique. Pfizer a aussi noué un partenariat de recherche avec Acuitas Therapeutics, qui lui donne l’option d’utiliser la technologie d’Acuitas sur les nanoparticules à base de lipides pour jusqu’à 10 vaccins ou médicaments à base d’ARNm. Les détails financiers de l’accord n’ont pas été précisés. Le laboratoire a enfin passé un accord avec Codex DNA afin d’utiliser sa technologie de synthèse d’ADN à partir d’enzymes pour la recherche et le développement de vaccins et médicaments à base d’ARNm. Grève de l’Education nationale de jeudi : «Cette journée et cet appel sont historiques». Toutes les fédérations de l’Education nationale du public appellent à faire grève le 13 janvier, dans une «journée blanche». Une unité de la communauté éducative «exceptionnelle», selon l’historien de l’éducation Claude Lelièvre, qui estime que Jean-Michel Blanquer n’a pas «mesuré l’exaspération du personnel». Lire notre entretien. le SNICS-FSU appelle les infirmières de l’EN à participer à la grève le 13 janvier pour dénoncer les conditions de travail intenables au sein d’une Ecole submergée qui se dégrade au fil des mois 13janvier protocolesanitaire @jmblanquer @LaREM_AN @Senat @education_gouv pic.twitter.com/RUiUM1hdEq — SNICS @SNICS_FSU January 10, 2022 Les autorités sanitaires défavorables à une généralisation des masques FFP2. «L’avis du HCSP le Haut Conseil de la santé publique n’irait pas vers une extension du port du FFP2.» Entendu ce lundi par les sénateurs, Olivier Véran a laissé entendre qu’il n’y aurait pas de généralisation de ces masques, essentiellement utilisés dans le monde médical, et plus protecteurs que la très grande majorité des masques chirurgicaux actuellement utilisés par la population. Le gouvernement avait demandé au HCSP, l’une des instances qui le conseillent en matière de politique sanitaire, son avis sur la question, après que certains responsables politiques ou chercheurs s’étaient prononcés en faveur de leur extension à toute la population. Mais aucune étude scientifique n’a jusqu’ici montré qu’une généralisation de ces masques avait un impact positif à l’échelle de la population face au Covid. Le syndicat des infirmiers de l’Education Nationale appelle à la grève le 13 janvier. Dans le cortège du 13 janvier prochain, les profs devraient être rejoints par les infirmiers et infirmières de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur : ce lundi, le syndicat SNICS-FSU appelle ces derniers à se mobiliser face à la «gestion calamiteuse, chaotique» de la pandémie à l’école, le manque de «moyens supplémentaires» alors qu’ils se trouvent parmi les plus exposés, «submergés par la gestion des élèves cas positifs et cas contacts». La Suède renforce ses mesures sanitaires. Confrontée à «des niveaux record de transmission», selon sa Première ministre Magdalena Andersson, la Suède va instaurer un nouveau dispositif de lutte contre le virus, avec notamment un nombre limité de personnes pour les rassemblements publics et privés. A compter de mercredi, les bars et les restaurants devront fermer à 23h et les rassemblements publics en intérieur seront limités à 500 personnes - avec pass vaccinal obligatoire pour tout rassemblement de plus de 50 personnes. Pour l’heure, le pass vaccinal est uniquement demandé pour les événements en intérieur réunissant plus de 500 personnes. En outre, les événements privés seront plafonnés à 20 personnes en intérieur. Les mesures annoncées lundi pourraient être nécessaires jusqu’à mi-février selon les autorités sanitaires, mais seront réévaluées toutes les deux semaines. Les séjours à l’hôpital sont plus courts avec omicron, selon Véran. Par rapport à ses prédécesseurs, dont notamment le variant delta, omicron «donne moins de détresse respiratoire, donc il envoie moins les patients en réanimation», a déclaré le ministre de la santé lors d’une audition devant les sénateurs. «Nous savons avec suffisamment de recul désormais que les séjours sont plus courts qu’avec les variants précédents», détaille par ailleurs Olivier Véran, remarquant qu’omicron paraît plutôt affecter les parties hautes des voies respiratoires et touche donc moins les poumons que d’autres variants . - @OlivierVeran reste « extrêmement prudent » sur l'évolution du nombre de contaminations au variant Omicron. Le ministre de la Santé parle de 21 000 patients hospitalisés actuellement. PasseVaccinal PJLGestionSanitaire AuditionPublique pic.twitter.com/pM5LAsPDqS — Public Sénat @publicsenat January 10, 2022 A moins d’un mois des JO, la Chine tente de contenir la poussée d’omicron. Plusieurs villes chinoises sont touchées par des foyers épidémiques, alors même que Pékin s’apprête à accueillir les Jeux olympiques du 4 au 20 février. D’une ampleur limitée, les contaminations mettent toutefois à rude épreuve la stratégie «zéro Covid» de la Chine. Depuis ce weekend, un nouveau foyer préoccupe les autorités à Tianjin, grande ville portuaire située à environ 100 km au sud-est de Pékin. Les quelque 14 millions d’habitants sont invités à rester chez eux, tandis qu’un dépistage massif de la population est en cours. Ce lundi, 21 nouveaux cas de Covid ont été annoncés. L’Italie passe au pass vaccinal. En Italie, à partir de ce lundi et jusqu’au 31 mars, il sera nécessaire d’être muni d’un pass vaccinal prouvant que l’on a été vacciné ou que l’on s’est rétabli récemment, un test négatif ne suffisant plus, pour avoir accès aux restaurants, hôtels et salles de sport, ainsi que les bus, trains, avions et navires. Les masques FFP2 sont désormais obligatoires dans les théâtres, cinémas, stades de sport et tous les transports publics. La FCPE se joint à la journée nationale de mobilisation du jeudi 13 janvier. Alors que plusieurs syndicats appellent à la grève pour dénoncer le nouveau protocole sanitaire dans les écoles, qui rend chèvre parents et enseignants depuis la rentrée, la FCPE se joint à la lutte. La fédération de parents d’élèves appelle les parents à ne pas envoyer leurs enfants à l’école dans le cadre d’une «journée blanche». Dans un communiqué, elle demande «au ministre que des moyens en masques, capteurs C02, purificateurs d’air, et en savons soient véritablement fournis aux écoles. Et que des campagnes de dépistage massif, notamment salivaire, aient lieu chaque semaine surtout en maternelle où les enfants ne portent pas les masques, mais aussi au sein de l’ensemble des établissements scolaires avec des personnels de santé dédiés.» Le 13 janvier prochain, la FCPE lance la journée blanche en appelant les parents à ne pas envoyer leurs enfants à l’école ! Greve13Janvier https://t.co/dDNhYhweim pic.twitter.com/Kzp8rt8A9d — FCPE_nationale @FCPE_nationale January 10, 2022 L’Inde lance la vaccination de rappel contre le Covid-19 pour les seniors et les soignants. Au moment où l’épidémie connaît une fulgurante recrudescence imputée au variant Omicron, l’Inde commence ce lundi à administrer une troisième dose de vaccin aux personnes âgées, à celles présentant des comorbidités ainsi qu’aux personnels de santé en première ligne. Près de 180 000 nouvelles contaminations ont été enregistrées ces dernières 24 heures dans le pays, soit presque six fois plus que la semaine dernière. Faut-il arrêter de compter les contaminations ? Face à la décorrélation entre nouveaux cas positifs et formes graves nécessitant une hospitalisation, plusieurs scientifiques et responsables politiques appellent à changer de grille de lecture pour suivre l’épidémie, et à se focaliser sur les seules formes sévères. Lire l’article de Checknews. Un député agressé par des opposants au pass sanitaire. Le député LREM de Saint-Pierre-et-Miquelon, Stéphane Claireaux, a annoncé ce lundi son intention de porter plainte après avoir été la cible de projectiles des algues puis des pierres devant son domicile en marge d’une manifestation contre le pass sanitaire. Le gouvernement a décidé de faire protéger l’élu et a fermement condamné ces violences. Emmanuel Macron a dénoncé une agression «inacceptable» et «intolérable». Le président de l’Assemblée nationale Richard Ferrand réunira mardi soir les ministres de l’Intérieur et de la Justice, Gérald Darmanin et Eric Dupond-Moretti, pour faire un point sur les violences contre les députés sur fond de recrudescence de ces actes. Lire notre article. Castaner promet que le pass vaccinal ne va pas s’éterniser. Le projet de loi transformant le pass sanitaire arrive au Sénat ce lundi après des débats tendus en première lecture à l’Assemblée nationale. Les parlementaires LR veulent voir le pass sanitaire limité dans le temps, et le sénateur LR et rapporteur Philippe Bas devrait ainsi notamment proposer en commission ce jour un dispositif prévoyant son extinction une fois certaines conditions réunies. «Personne n’entend faire du pass vaccinal une mesure permanente, mais tant que nous serons dans la situation où, le 8 janvier, samedi, il y avait 303 669 cas de Covid, le sujet n’est pas de présupposer la fin du dispositif, NDLR mais de se battre avec toutes les armes possibles pour faire reculer le Covid en France», a réagi Christophe Castaner, patron du groupe LREM à l’Assemblée nationale Christophe Castaner, sur France Inter. D’un dispositif à l’autre. Public et lieux concernés, preuves demandées, sanctions Quelles sont concrètement les différences entre pass sanitaire et vaccinal ? Au moment où le projet de loi instaurant le pass vaccinal commence à être débattu au Sénat, en vue d’une entrée en vigueur mi-janvier, Libération examine les évolutions à venir. Lire notre article. Le pic épidémique pourrait être atteint dès la semaine prochaine. Bientôt le bout du tunnel ? L’épidémiologiste Arnaud Fontanet, membre du Conseil scientifique, estime ce lundi matin que la double vague delta-omicron pourrait culminer «mi-janvier». Le pic pourrait même être atteint un peu plus tôt en le-de-France, où les contaminations ont explosé en premier, et «un peu plus tard dans le Sud». Interrogé sur BFMTV-RMC, il précise que le nombre d’infections devrait ensuite décroître courant février pour arriver à un taux «beaucoup plus faible» en mars. Lire notre article. Le tennisman Nick Kyrgios contaminé. L’Australien annonce ce lundi matin sur Instagram avoir été testé positif au Covid et renoncer au tournoi ATP de Sydney, disant en revanche espérer disputer l’Open d’Australie qui débute dans une semaine. L’annonce de Kyrgios survient en pleine polémique en Australie autour de l’entrée sur le territoire de Novak Djokovic pour le premier Grand Chelem de l’année. Non-vacciné contre le Covid-19, placé son arrivée à Melbourne il y a cinq jours dans un centre de rétention pour migrants, le N.1 mondial a obtenu lundi qu’un juge ordonne sa libération. «Je me sens bien pour l’instant, sans ressentir de symptôme», précise le sportif. View this post on Instagram A post shared by Jack Sock and Nick Kyrgios @sockkyrgiosbiggestfan En Ouganda, réouverture des écoles après presque deux ans de fermeture. Quelque 15 millions de jeunes Ougandais ont repris lundi le chemin de l’école, avec la réouverture des établissements scolaires fermés depuis presque deux ans en raison de l’épidémie de coronavirus. Le ministre ougandais de l’Education a indiqué que tous les élèves reprendraient les cours une classe au dessus du niveau où ils avaient arrêté en mars 2020, lorsque la pandémie de Covid déferlait sur le monde entier. «Des protocoles très stricts ont été mis en place dans toutes les écoles du pays pour assurer un retour en classe des enfants en toute sécurité», a par ailleurs précisé le ministre. «Plan de transports» révisé à la baisse à la SNCF. A partir d’aujourd’hui, la SNCF supprime 10 de ses TGV et 20 des Intercités, une mesure qui s’explique par la chute des réservations due à la crise sanitaire. Tous les trains de nuit seront assurés, tandis que «l’adaptation de l’offre sera plus forte» pour les TGV internationaux, en particulier pour le service Eurostar. Quant aux trains de banlieue de la région parisienne, «le plan de transport Transilien pourrait être légèrement adapté selon les lignes en fonction de la situation sanitaire et de la disponibilité des agents SNCF». De garde ce week-end à l'hôpital. Tension au niveau des lits de réanimation car des lits sont toujours fermés par manque de personnel ! Un comble en plein hiver avec toujours des malades COVID mais aussi de nombreux autres malades non COVID. — Prudhomme Christophe @PrudhommeChri10 January 10, 2022 Un juge ordonne la libération de Djokovic, qui refuse de se faire vacciner. A l’issue d’une audience fleuve de plusieurs heures marquée par de nombreux incidents techniques, un juge a ordonné lundi la libération immédiate de Novak Djokovic du centre de rétention dans lequel il a été placé la semaine dernière. Un avocat du gouvernement a cependant prévenu que Canberra pouvait encore ordonner l’expulsion de Djokovic, ce qui aurait pour conséquence de lui interdire toute entrée sur le territoire australien pendant trois ans. Ce bras de fer judiciaire a débuté il y a cinq jours avec l’annulation du visa du joueur serbe à son arrivée en Australie pour disputer le premier Grand Chelem de l’année, alors que le numéro 1 mondial souhaite entrer en Australie sans être vacciné contre le Covid-19.
liberation.fr
https://www.liberation.fr/societe/sante/en-direct-covid-19-retrouvez-toute-lactualite-sur-la-crise-sanitaire-20220110_W3RMXDADTBH3DBUZURLQI2SWFQ/
['santé', 'société']
L'Oklahoma cherche à revendre ses stocks d'hydroxychloroquine
Cet État américain a déboursé 2 millions de dollars pour se procurer ce traitement, finalement inefficace contre le Covid-19.
Temps de lecture: 2 min — Repéré sur HuffPost Il y a quelques mois, au début de la crise sanitaire, certains pensaient que l'hydroxychloroquine serait efficace contre le Covid-19. Les vertus de cette molécule, habituellement utilisée contre le paludisme, étaient vantées en France par le professeur Didier Raoult et aux États-Unis par le président Donald Trump. Son efficacité n'était pourtant pas vraiment prouvée. Dans l'espoir d'acquérir rapidement un remède contre le nouveau coronavirus, l'Oklahoma avait alors commandé d'énormes quantités de ce médicament. À présent, cet État américain espère restituer son stock inutilisé, d'une valeur de deux millions de dollars. Ce mardi 26 janvier, un porte-parole de Michael Hunter, le procureur général de l'Oklahoma, a confirmé au HuffPost que le département de la Santé de l'État lui avait demandé de l'aider à se débarrasser du stock massif d'hydroxychloroquine. En 2020, l'État avait fait le pari d'acheter 1,2 million de pilules de ce médicament à FFF Enterprises, une entreprise privée spécialisée dans l'approvisionnement médical, située en Californie. À lire aussi La polémique autour de la chloroquine a dynamité les certitudes de la médecine Au mois d'avril, après que le président Trump avait promu les mérites de ce traitement, au moins vingt autres États américains avaient décidé de franchir le pas et de commander de l'hydroxychloroquine. Au contraire de l'Oklahoma, la majorité d'entre eux l'ont cependant obtenue grâce à des donations. Seuls l'Utah et l'Oklahoma ont choisi de débourser de l'argent pour en acheter, relatait l'agence Associated Press au mois d'avril. Un achat finalement regretté L'Utah avait dépensé 800.000 dollars près de 660.000 euros pour recevoir son stock d'hydroxychloroquine, mais avait rapidement annulé sa commande, enclenchant un débat. Les médecins expliquaient notamment que ce médicament ne devait en aucun cas être prescrit aux patients sans que davantage de tests ne soient effectués au préalable. L'Oklahoma a cependant acquis le médicament malgré ces avertissements, assurant que l'argent dépensé ne serait pas perdu puisque l'hydroxychloroquine «est utile pour de nombreuses autres maladies». Lorsqu'il a finalement été prouvé que l'hydroxychloroquine n'était pas efficace contre le Covid-19 et pouvait même être source de plusieurs effets secondaires, l'Oklahoma a soudain perdu l'espoir d'écouler rapidement ses réserves récemment acquises. Cet État du Sud-Central des États-Unis chercherait donc à présent à renvoyer ses stocks à FFF Enterprises. L'Oklahoma voudrait récupérer les deux millions de dollars qu'il avait déboursés environ 1,65 million d'euros , mais le montant du remboursement reste encore à définir.
slate.fr
http://www.slate.fr/story/199662/oklahoma-revendre-stocks-hydroxychloroquine-covid-19
[]
Robots, friteuses le confinement a fait décoller le petit-électroménager en France
Le confinement ayant forcé les Français à rester chez eux, les ventes de petit électroménager se sont envolées en 2020., Avec les confinements et les craintes liées au Covid-19, les Français ont passé
Avec les confinements et les craintes liées au Covid-19, les Français ont passé beaucoup plus de temps chez eux en 2020. Et ils se sont rués sur les robots de cuisine, les cafetières et d'autres appareils d'électroménager. Un secteur qui a tiré son épingle du jeu... L'une des plus fortes hausses concerne les machines à café avec broyeur, qui permettent de préparer un expresso à partir de café en grains, et qui affichent une augmentation de 55 de ventes en 2020 par rapport à 2019. Ce fut aussi "le grand retour des congélateurs", annonce le Groupement des marques d'appareils pour la maison Gifam , auteur de cette bible annuelle; leurs ventes ont bondi de 18 , alors qu'elles reculaient depuis plusieurs années. L'électroménager en général a cru de 5 en 2020, mais la croissance est double pour le petit électroménager 11,2 : 56,4 millions d'appareils ont été vendus, près d'un par Français. "A la sortie du premier confinement, un consommateur sur deux déclarait vouloir améliorer les équipements et le confort de son logement", a indiqué la présidente du Gifam, Brigitte Petit. L'engouement a été le plus évident pour la catégorie de la préparation culinaire, les robots multifonctions, blenders et "kitchen machines", qui a enregistré la plus forte hausse, de 27,5 . >> A lire aussi - Philips abandonne l'électroménager La cuisson des aliments multi-cuiseurs, friteuses, mini-fours affiche un bond de 18,4 . Mais l'entretien du logement a également contribué à la hausse record, en particulier l'entretien des sols aspirateurs, nettoyeurs vapeur avec une progession de 10,2 . A noter la bonne tenue du segment du petit déjeuner 14,5 , dopé par les machines à café avec broyeur. >> Notre service - Faites des économies en testant notre comparateur de Crédits Conso Du côté du gros électroménager, l'année 2020 n'a pas non plus été mauvaise, même si la croissance est plus modérée 1,1 en valeur et des volumes stables . Les ménages ont même acheté moins de lave-vaisselle -0,3 . >> A lire aussi - Darty, Boulanger... les meilleurs sites d'électroménager et multimédia
capital.fr
https://www.capital.fr/conso/robots-friteuses-le-confinement-a-fait-decoller-le-petit-electromenager-en-france-1393947
['économie/finance']
Covid-19 : le variant identifié en Afrique du Sud pour la première fois détecté en France
Ce variant, qui comme celui du Royaume-Uni pourrait être plus transmissible, a été confirmé mercredi chez un homme de retour d'Afrique du Sud résidant dans le Haut-Rhin.
Une représentation du coronavirus présentée le 11 novembre 2020 dans un centre d'exposition à Wuhan Quelques jours après le premier cas confirmé du variant britannique en France, un premier cas de contamination au variant du virus du Covid-19 identifié en Afrique du Sud a été détecté dans l'Hexagone, a annoncé jeudi le ministère de la Santé. Ce variant, qui comme celui du Royaume-Uni pourrait être plus transmissible, a été confirmé mercredi chez un homme de retour d'Afrique du Sud résidant dans le Haut-Rhin, à proximité de la frontière suisse. A son retour d'un séjour en Afrique du Sud, l'homme qui avait développé des symptômes évocateurs du Covid-19 a réalisé un test RT-PCR en Suisse. Le test s'étant révélé positif, un séquençage du virus a été réalisé, confirmant le variant baptisé "501.V2", identifié en Afrique du Sud en octobre et qui est responsable dans ce pays d'une grande majorité des nouveaux cas. "Aucun contact à risque n'a été identifié" La personne aujourd'hui guérie, "s'est immédiatement isolée à son domicile dès l'apparition des symptômes" et "aucun contact à risque n'a été identifié", a assuré le ministère. Un premier cas du variant identifié au Royaume-Uni en décembre avait été confirmé en France le 25 décembre, à Tours, sur un Français arrivé de Londres quelques jours auparavant. Offre limitée. 2 mois pour 1 sans engagement Je m'abonne Pour les deux variants, qui pourraient être plus transmissibles mais pas intrinsèquement plus dangereux, les autorités sanitaires "sont mobilisées pour identifier le plus précocement possible chaque patient contaminé pour les isoler, isoler leurs personnes contacts et les tester, et éviter ainsi la propagation des variants du SARS-CoV-2 sur le territoire national", a assuré le ministère. Pour chaque personne revenant du Royaume-Uni ou d'Afrique du Sud qui serait testée positive au Covid-19, les prélèvements doivent être séquencés pour confirmer la présence ou non d'un variant du virus. Le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies ECDC a mis en garde cette semaine contre un risque "élevé" que ces variants soient une source de pression supplémentaire sur les systèmes de santé et une cause de mortalité plus élevée du fait de leur plus grande contagiosité.
lexpress.fr
http://www.lexpress.fr/actualite/societe/sante/covid-19-le-variant-identifie-en-afrique-du-sud-pour-la-premiere-fois-detecte-en-france_2141819.html
['santé', 'société']
Armement : les enjeux de la France aux Emirats Arabes Unis
En dépit de la Covid-19, les Émirats Arabes Unis ouvrent ce dimanche IDEX, l'...
La France sera l'un des pays européens les plus présents au salon de défense IDEX aux Émirats Arabes Unis EAU , qui ouvre ses portes ce dimanche dans un contexte sanitaire compliqué. Sans surprise, les Russes et les Chinois ainsi que les Israéliens Rafael, Elbit, IAI , plus discrètement en revanche, ont quant à eux débarqué en force à Abu Dhabi. En revanche, les Américains auront une présence limitée en raison de la Covid-19. Dans ce contexte si particulier, Paris veut montrer son attachement à Abu Dhabi, partenaire stratégique majeur dans la région, où depuis dix ans environ les armées françaises sont déployées de manière permanente avec les Forces françaises aux EAU FFEAU . Soit entre 700 et 1.000 militaires selon les périodes. Résultat, les EAU sont le premier partenaire militaire de la France, hors pays de l'OTAN. Sixième visite de Florence Parly aux EAU La ministre des Armées Florence Parly a notamment fait le déplacement du 20 au 22 février . C'est sa sixième visite aux Émirats Arabes Unis depuis son arrivée à l'Hôtel de Brienne. "Une...
latribune.fr
http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/armement-les-enjeux-de-la-france-aux-emirats-arabes-unis-878216.html
['économie/finance']
Covid-19 : preuve de l'efficacité de la détection canine
La capacité des chiens à détecter le virus du Covid-19 dans la sueur humaine donne des résultats "très prometteurs", selon une étude
La capacité des chiens à détecter le virus du Covid-19 dans la sueur humaine donne des résultats "très prometteurs", selon une étude française dont les conclusions sont publiées le 19 mai 2021. Participation de 300 volontaires âgés de 6 à 76 ans L'étude, menée du 16 mars au 9 avril, compare deux méthodes de dépistage du Covid-19 : le test de référence RT-PCR sur prélèvement nasopharyngé et le test olfactif canin, expliquent ses initiateurs dans un communiqué. Un peu plus de 300 volontaires âgés de 6 à 76 ans y ont participé, ainsi que neuf chiens entraînés et des pompiers français et venus des Emirats arabes unis. Les participants - des personnes venues se faire tester dans plusieurs centres de dépistage parisiens - ont posé des compresses deux minutes sous leurs aisselles. Ces compresses ont ensuite été enfermées dans des bocaux puis reniflées par au moins deux chiens différents, qui n'ont pas été en contact avec les volontaires. L'expérience de détection s'est faite "en aveugle", les maîtres-chiens ignorant quelles compresses étaient positives. L'étude a été lancée à l'initiative de l'Ecole nationale vétérinaire d'Alfort EnvA , dans le cadre du projet "Nosaïs-Covid-19" porté par le Pr Dominique Grandjean, et de l'unité de recherche clinique Necker-Cochin du Pr Jean-Marc Tréluyer, à l'Assistance publique - Hôpitaux de Paris AP-HP . D'excellents résultats obtenus Sur les 335 personnes testées, 109 étaient positives au test PCR de référence nasopharyngé. "La sensibilité du test olfactif canin", c'est-à-dire la capacité de la truffe du chien à détecter les vrais positifs, "est de 97 " et "la spécificité", la proportion des vrais négatifs décelés, "est de 91 ", conclut l'étude. "Ce sont d'excellents résultats, comparables avec ceux obtenus avec le test de référence", dit à l'AFP le Pr Tréluyer. "Mais le test avec les chiens n'est pas destiné à le remplacer, mais plutôt à cibler les gens qui doivent bénéficier d'un dépistage virologique et faciliter le dépistage de masse du fait de la rapidité de la réponse des chiens", ajoute-t-il. "Ces résultats confirment scientifiquement la capacité des chiens à détecter une signature olfactive de la Covid-19", souligne l'AP-HP, précisant que cette étude, pas encore publiée dans une revue médicale, est "la première de ce type réalisée au niveau international".
sciencesetavenir.fr
https://www.sciencesetavenir.fr/animaux/chiens/le-depistage-du-coronavirus-par-des-chiens-scientifiquement-prometteur_154328
['environnement']
De la Peste à Ebola, comment se sont finies les grandes épidémies de l'Histoire ?
Alors que la pandémie liée au coronavirus bouleverse le monde depuis plus d'un an et demi, retour sur la fin des grandes épidémies des siècles passés, pour entrevoir un espoir contre la Covid.
Le monde continue de se battre contre le coronavirus. Si certaines frontières sont de nouveau ouvertes, si en France il est désormais possible de retourner au restaurant, au bar et au cinéma, si la campagne de vaccination continue dans le monde, le coronavirus est toujours présent dans nos vies. Et pourtant, un jour, on l'espère, la vie pourra reprendre autant que possible comme avant. Certes, il reste encore beaucoup à faire pour y parvenir, mais c'est possible. Pour preuve, l'Histoire. Il suffit de se pencher sur la fin des précédentes pandémies. Peste, choléra, grippe espagnole, H1N1... Avec l'immunité collective, les quarantaines, les vaccins, elles ont réussis à être stoppées. La peste noire est l'une des épidémies les plus marquantes : elle a fait plus de 30 millions de victimes en Europe. "Le vecteur de la peste, c'est une bactérie qui peut voyager soit avec le rat à fond de navire, soit dans les fourrures des marchands qui les transportent", expliquait Patrick Boucheron, professeur d'Histoire médiévale à Paris-I, au micro de RTL. La mise en place des quarantaines La peste se répand et touche les cités portuaires du bassin méditerranéen Marseille, Gênes, Venise, Constantinople... , d'où débarquent les guerriers, marins et cavaliers porteurs du virus, rappelle Sud Ouest. La première quarantaine maritime date de 1377 dans la ville de Raguse, devenue Dubrovnik en Croatie. Raguse interdit ainsi l'accès à la ville "à tous ceux qui viennent d’une zone infestée par la peste", sauf s’ils sont auparavant restés "pour se purger" dans un autre lieu à l'extérieur de la ville et désigné par cet usage. La méthode est adoptée dans la foulée par la république de Venise puis s'exporte à Marseille en 1383, à Barcelone en 1458 ou encore à Edimbourg à 1475. La première quarantaine terrestre en France, arrive bien plus tard, en 1720, lors de la Peste de Marseille. Il s’agit alors d’empêcher l’épidémie de peste, qui a commencé à Marseille, de se propager dans tout le pays. Le conseil du Roi prend la décision de placer toute la Provence en quarantaine, et de la couper du reste du pays pendant deux ans. La peste fera 120.000 morts dans cette région. L'immunité collective contre la grippe espagnole Au XXe siècle, la grippe espagnole 1918-1920 fait ses premières victimes aux États-Unis, se propage ensuite en Europe, puis touche le monde entier. Comme le précise Sciences et Avenir, c'est l'immunité collective, entre autres, qui a permis de venir à bout du virus. Au total, cette grippe a tué 50 millions de personnes, soit cinq fois plus que les combats de la Première Guerre mondiale. Pendant l'épidémie, les États-Unis ont mis en place les gestes barrières avec port du masques, fermetures des écoles et interdiction de cracher par terre. En France, dès 1918, les établissements scolaires et les théâtres sont fermés, les transports sont désinfectés et la distanciation physique mise en place dans les hôpitaux. À écouter 28. Coronavirus : quelles leçons peut-on tirer de la grippe espagnole ? 11:16 Contre le Sras, la mise en place de restrictions La Covid-19 est aussi souvent comparée au précédent coronavirus : le Sras. Le Syndrome respiratoire aigu sévère émerge fin 2002 dans le sud de la Chine, transmis de la chauve-souris à l'Homme par la civette, un mammifère sauvage vendu vivant sur des marchés chinois pour sa viande. Il s'avère redoutablement contagieux, provoquant des pneumonies aigües parfois mortelles. À partir du printemps 2003, le Sras est à l'origine d'une véritable psychose en Asie. L'épidémie touchera finalement une trentaine de pays, mais avec un bilan limité, la Chine et Hong Kong concentrant 80 des victimes, et un taux de mortalité de 9,5 . Avec 774 victimes, son bilan est cependant incomparable Covid-19, qui a déjà fait plus de 4,6 millions de morts dans le monde. Comme le rappelle Sciences et Avenir, le SRAS est endigué à grands renforts de mesures comme la fermeture des marchés "pour ralentir la transmission de l'animal à l'humain" et le confinement "pour stopper les transmissions au sein de la population humaine". L'arrivée du printemps a aussi permis d'endiguer la circulation du virus. Le vaccin contre Ebola Entre 2013 et 2016, Ebola a fait 11.300 morts en Afrique de l'Ouest. Identifié en 1976, il a déclenché une épidémie de fièvre hémorragique en Guinée, en Sierra Leone et au Liberia. Le virus est réapparu en août 2018 dans l'Est de la République démocratique du Congo, où il a fait, à ce jour, plus de 2.200 morts. "Depuis sa découverte, en 1976, en République démocratique du Congo , jamais le virus Ebola ne s’était répandu comme cela et fait autant de victimes", explique le virologue Jean-Claude Manuguerra, virologue en charge de la Cellule d’intervention biologique d’urgence Cibu à L'Institut Pasteur dans un dossier de l'Institut Pasteur. Des mesures d'hygiène sont mises en place pour lutter contre le virus : isoler les malades, se laver régulièrement les mains... Ainsi qu'un vaccin, appelé, ERVEBO, disponible depuis 2018 en France.
rtl.fr
https://www.rtl.fr/culture/culture-generale/peste-ebola-comment-se-sont-finies-les-grandes-epidemies-de-l-histoire-7900070145
['culture/loisir']
Coronavirus: des commerces veulent une date des soldes d'hiver décalée
Ces fédérations demandent au gouvernement que la date des soldes ne soit pas fixée avant le mercredi 27, voire le mercredi 20 janvier.
Plusieurs fédérations de commerçants indépendants ont demandé ce mardi 1er décembre au gouvernement de reporter l’ouverture des soldes d’hiver à fin janvier, en raison des perturbations subies dans leur activité à cause de la crise sanitaire. La Confédération des commerçants de France CDF et les Commerçants Artisans des Métropoles de France CAMF s’unissent pour demander le report de la date des soldes d’hiver à la fin du mois de janvier , au mercredi 27 ou éventuellement au mercredi 20, en raison de la fermeture imposée aux commerces dits non essentiels pendant le second confinement, écrivent ces deux organismes dans un communiqué commun. Les stocks de ces magasins sont au plus hauts et payés depuis des semaines aux fournisseurs. Il est donc vital pour ces commerces de pouvoir vendre au juste prix , sans réduction de prix, pendant plusieurs semaines d’hiver afin de pouvoir reconstituer de la trésorerie et assumer les charges leur incombant , expliquent la CDF et les CAMF. Les soldes d’hiver commencent habituellement en France dans la première moitié du mois de janvier. Les commerçants doivent être fixés au plus vite afin de pouvoir s’organiser , soulignent également les deux fédérations. Report jugé bénéfique Cette année, le gouvernement avait déjà décidé de reporter de trois semaines les soldes d’été en raison de la pandémie. L’objectif était de tenir compte de la situation des petits commerçants, qui avaient besoin de temps pour reconstituer leur trésorerie sans casser les prix. Les magasins avaient pu commencer les rabais à la mi-juillet. Ce report a été jugé bénéfique par l’ensemble des commerçants indépendants, à l’exception de certains commerçants situés dans la capitale , soulignent la CDF et les CAMF, qui appellent également l’exécutif à avoir une vraie réflexion sur l’avenir des soldes, avec pourquoi pas une autre formule voire enfin une harmonisation au niveau de l’Europe . Les soldes rencontrent moins de succès ces dernières années du fait de la multiplication des opérations promotionnelles et des ventes privées. Dans un communiqué distinct, la Fédération nationale de l’habillement FNH a aussi demandé de reporter les soldes. Écoulement des stocks Après un mois de fermeture administrative, les boutiques de mode indépendantes souhaitent pour la grande majorité le report des soldes d’hiver 2021 au 27 janvier au lieu du 6 janvier. Elles sont également favorables à maintenir la durée des soldes à 4 semaines , a expliqué la FNH. Elle souligne que ce report permettrait aux boutiques d’assurer l’écoulement des stocks de la collection Automne/Hiver 2021 , de préserver leur trésorerie et de contribuer au maintien de l’emploi . L’expérience du décalage de 3 semaines des soldes d’été 2020 a prouvé que cette solution était efficace , a ajouté la FNH qui se présente comme la seule organisation représentative des commerces indépendants ayant une activité dans le prêt-à-porter, la lingerie, la mercerie, le linge de maison et les rideaux-voilages. À voir également sur Le HuffPost: Aux urgences psychiatriques, le confinement laisse des traces
huffingtonpost.fr
https://www.huffingtonpost.fr/entry/coronavirus-des-commerces-veulent-une-date-des-soldes-dhiver-decalee_fr_5fc6eadec5b64c880a7e3eb4
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Covid-19 : "10 jours complémentaires sans mesures nouvelles" dans la métropole lilloise, annonce Martine Aubry
La maire de Lille, qui était reçue par le Premier ministre, a annoncé que Jean Castex "avait donné dix jours complémentaires" à la MEL, et qu’aucune nouvelle restriction ne serait annoncée ce jeudi par le gouvernement. Tout...
La maire de Lille, qui était reçue par le Premier ministre, a annoncé que Jean Castex "avait donné dix jours complémentaires" à la MEL, et qu’aucune nouvelle restriction ne serait annoncée ce jeudi par le gouvernement. Tout en confiant qu'elle était "extrêmement inquiète" par la situation. Une forte poussée de l’épidémie pourrait changer les plans établis ce jeudi "Ne pas arriver à ce que nous ne voulons pas, c’est-à-dire la fermeture des bars et des restaurants comme cela a été fait à Marseille" Martine Aubry, maire de Lille Les bars et restaurants de la métropole lilloise bénéficient d’un sursis. A la sortie de Matignon, où elle était reçue par le Premier ministre Jean Castex en compagnie du président de la métropole de Lille Damien Castelain,"Le Premier ministre nous a donnés dix jours complémentaires, donc quinze jours complets depuis le samedi 26 septembre sans mesures nouvelles", a annoncé la maire de Lille, en expliquant que Jean Castex a répondu favorablement à sa demande et celle du président de la MEL, alors que la métropole lilloise se trouve en zone d’alerte renforcée et que les bars, notamment, ferment à 22 heures."Nous avons demandé au Premier ministre, qui l’a accepté, de nous laisser quinze jours à partir de samedi dernier, c’est-à-dire encore dix jours, pour vérifier si les mesures prises par le gouvernement portent le succès qu’on attendait, une réduction des taux d’incidence.""Si cela n’était pas le cas sous ces 15 jours, ou s’il y avait une dramatisation dans les jours qui viennent, et vu les taux qui sont déjà extrêmement élevés, nous serions amenés à reparler avec le Premier ministre de mesures complémentaires."La maire de Lille craint notamment une fermeture totale des bars et restaurants comme à Marseille : ""Je suis extrêmement inquiéte de la situation, qui est extrêmement difficile dans la métropole lilloise et à Lille en particulier. On a un taux d’incidence extrêmement lourd, et aussi un taux qui commence à toucher les personnes âgées, même si aujourd’hui nos hôpitaux tiennent le coup en termes de lit de réanimation. Nous sommes tous d’accord qu’il faut suivre au jour le jour la situation et être capable de prendre des mesures complémentaires si celles-ci s’avéraient nécessaires."
francetvinfo.fr
https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/nord-0/lille/covid-19-10-jours-complementaires-mesures-nouvelles-metropole-lilloise-annonce-martine-aubry-1879640.html
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En Indonésie, une marée de masques usagés dans la baie de Jakarta
Un chercheur de l’Institut indonésien des sciences a découvert que les masques chirurgicaux usagés et autres protections contre le Covid-19 comptaient désormais pour 16 des déchets flottant dans la baie de Jakarta, relaie le 23 janvier le magazine Tempo.
Un chercheur de l’Institut indonésien des sciences a découvert que les masques chirurgicaux usagés et autres protections contre le Covid-19 comptaient désormais pour 16 des déchets flottant dans la baie de Jakarta, relaie le 23 janvier le magazine Tempo. NOUVEAU HORS - SERIE Voici notre Best of 2020 : les articles et les photos les plus surprenants, les plus émouvants, les plus inattendus de l’année écoulée. Commander > RÉSERVÉ AUX ABONNÉS À gagner, des DVD du film Yalda, la nuit du pardon de Massoud Bakhshi. Je participe > GYMGLISH Des cours de langues en ligne drôles, concis et personnalisés. 1 mois d’essai gratuit > HORS - SERIE LE MONDE EN 2021 Cette année encore, Courrier international publie les prévisions de l’année à venir sous licence exclusive de The Economist. Commander > C’est en avril 2020 que Reza Cordava, chercheur sur la pollution marine à l’Institut indonésien des sciences Lipi , a découvert les premiers amoncellements de masques, gants et combinaisons usagés à l’embouchure du fleuve se jetant dans la baie de Jakarta. Depuis, la marée de déchets de protections contre le Covid-19 n’a fait qu’enfler, jusqu’à représenter 16 de la masse totale d’ordure flottant à l’entrée de la capitale indonésienne. À lire aussi : Vidéo. À Bali, des tonnes de déchets plastiques échoués sur les plages Selon le magazine Tempo, l’origine de ces déchets toxiques ne fait pas de doute : les hôpitaux. Ce que confirme la militante environnementaliste et fondatrice de l’association Nexus2, Yuyun Ismawati Drwiega : Sur les 940 hôpitaux du pays traitant des patients atteints du Covid-19, seuls 20 sont équipés d’incinérateurs. Les autres sous-traitent la gestion de leurs déchets médicaux à des entreprises privés , explique-t-elle à l’hebdomadaire. Mafia et incinérateurs Depuis le début de la pandémie, l’Agence nationale de planification du développement a observé une augmentation de 400 du volume des déchets médicaux. D’avril à mi-décembre 2020, l’Agence pour l’environnement de Jakarta a traité 1,21 tonne de masques, uniquement ceux jetés par les individus, hors hôpitaux. Conformément aux recommandations de l’OMS, précise Tempo, en Europe et aux États-Unis les hôpitaux n’utilisent plus d’incinérateurs, qui rejettent de la dioxine dans l’air, mais des autoclaves. En Indonésie, cet appareil pourtant moins onéreux n’est utilisé dans aucun établissement médical, souligne Yuyun :
courrierinternational.com
https://www.courrierinternational.com/article/dechets-en-indonesie-une-maree-de-masques-usages-dans-la-baie-de-jakarta
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Vuitton et Volvo exploitent le filon thaïlandais du réseau social Line
Qui l’aurait cru ? Des grandes marques de mode et d'automobiles de luxe en Thaïlande se sont mises à vendre leurs produits via l’application japonaise Line dans le contexte de l’épidémie de Covid-19,
Qui l’aurait cru ? Des grandes marques de mode et d'automobiles de luxe en Thaïlande se sont mises à vendre leurs produits via l’application japonaise Line dans le contexte de l’épidémie de Covid-19, exploitant l'appétit croissant du pays pour le commerce sur réseaux sociaux, a déclaré jeudi un haut dirigeant d’entreprise. Des marques comme Louis Vuitton, Chanel ou encore Volvo font partie des marques qui ont ouvert des comptes officiels sur l'application de messagerie japonaise -qui en Thaïlande surclasse WhatsApp et Viber-, dans le but de rester en contact avec les consommateurs lors de la période de confinement, lorsque le gouvernement avait ordonné en début d’année la fermeture des grands magasins pendant deux mois et appelé la population à rester chez elle autant que possible. "Le secteur du luxe a été forcé de s'adapter parce que leurs magasins étaient fermés", explique Norasit Sitivechvichit, directeur commercial de Line Thailand. "Pendant la pandémie, les vendeurs sont devenus très actifs", dit-il, ajoutant que d'autres vendaient des cosmétiques et des biens de consommation courante. Line, qui facture aux vendeurs l'envoi de messages et la diffusion en direct, a indiqué que le nombre de ses utilisateurs actifs mensuels en Thaïlande était passé de 44 millions à 47 millions cette année. Le royaume est son deuxième marché après le Japon. Volvo dit avoir vendu un nombre satisfaisant de voitures via cette plate-forme après le lancement en mai et avoir analysé les données clients, a déclaré Jean-David Harel, son responsable du marketing et de la numérisation en Thaïlande. "Nous pouvons savoir quels modèles ils possèdent aujourd'hui, vers quoi se dirige leur intérêt et à quel moment ils prévoient de changer leur voiture existante", a-t-il ajouté. Le commerce social est très populaire en Thaïlande, où les commerçants vendent directement aux clients via des réseaux sociaux comme Line, Facebook ou encore Instagram. L'année dernière, Line a ajouté une fonctionnalité permettant aux marchands d'organiser l'inventaire et les vitrines de magasins en ligne, et qui compte à ce jour plus de 50.000 utilisateurs. Et l’application japonaise prévoit de lancer l’an prochain un nouvel outil pour assister les vendeurs dans la relation client et la gestion des données. Plateforme de commerce électronique, JD Central serait également sur le point de lancer des services à destination des vendeurs. Line présentera bientôt "MyRestaurant" avec son application de livraison de nourriture, Line Man Wongai, pour aider les restaurants, a déclaré Norasit Sitivechvichit. La société propose également des produits vidéo sur demande.
lepetitjournal.com
https://www.lepetitjournal.com/bangkok/vuitton-et-volvo-exploitent-le-filon-thailandais-du-reseau-social-line-289775
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Covid-19 : quelle est la situation dans les hôpitaux à Lyon ?
Dans l'Hexagone, le nombre de patients en réanimation est en baisse par rapport à celui du printemps dernier. À Lyon, il n'y a pas eu un afflux de malades suite aux fêtes de fin d'année.. Santé : video, Covid-19 : quelle est la situation dans les hôpitaux à Lyon ?.
À Lyon Rhône , le service de réanimation de l'hôpital est sous tension. Sur 25 lits, treize sont toujours occupés par des patients Covid. Mais ce chiffre est relativement stable depuis mi-décembre et les fêtes de fin d'année n'ont pas provoqué un afflux de malades. "On a une ou deux entrées Covid par jour, mais on a aussi des sorties, donc cela a tendance à s'équilibrer", explique le docteur Mehdi Mezidi. Il n'y a pas non plus d'explosion de cas de coronavirus en hospitalisation conventionnelle. Pour autant, les équipes de soignants s'avouent démunies, car le crise a commencé depuis bientôt un an et on n'en voit pas l'issue. "Tous les renforts sont retournés dans leurs services et on se retrouve seuls face aux patients Covid qui reviennent à la charge", révèle Rosanne Leon, aide-soignante au service de réanimation de l'hôpital Croix-Rousse à Lyon. À cela s'ajoute une tension émotionnelle avec de trop nombreux morts, malgré l'investissement du personnel soignant. Et puis, il y a le spectre du variant anglais du virus.
lci.fr
https://www.lci.fr/sante/video-covid-19-quelle-est-la-situation-dans-les-hopitaux-a-lyon-2175401.html
['santé']
Vaccin : ces 17 millions de Français identifiés comme prioritaires
Les plus fragiles et les plus âgés d'abord, a annoncé Emmanuel Macron à propos de la future campagne de vaccination contre le Covid-19. Selon un premier chiffrage en cours d'arbitrage, ces Français prioritaires représentent un quart de la population.
« Nous commencerons vraisemblablement, dès fin décembre-début janvier, sous réserve des validations par les autorités sanitaires, par vacciner les personnes les plus fragiles et donc les plus âgées. » Emmanuel Macron a donné mardi, dans son allocution, un premier calendrier indicatif pour la campagne de vaccination conte le Covid-19. Et confirmé que certains publics passeraient en priorité, sans entrer dans le détail. La Haute Autorité de santé HAS doit rendre fin novembre ses recommandations finales sur le sujet. Mais à ce stade de la réflexion, 17 millions de Français, soit un quart de la population, ont été identifiés comme prioritaires. « La phase initiale représente en gros 4 millions de personnes, qui sont les personnels soignants et les personnes âgées en Ehpad et établissements similaires, détaille à Marianne un expert membre de la « task force » interministérielle en charge de la vaccination. La deuxième phase concerne 13 millions de personnes, celles qui ont des comorbidités. » La délimitation de ces deux premiers groupes devrait permettre de flécher les premiers arrivages de doses et d’éviter la pénurie, explique-t-on : « On sait que l’on aura de quoi vacciner ces 17 millions de personnes prioritaires, ce qui devrait prendre entre trois et six mois. » La vaccination ne sera pas obligatoire, a précisé Emmanuel Macron. Alors que le consentement des Français aux vaccins est fragile, les spécialistes s’attendent à beaucoup d’attentisme de la population, qui devrait s'intéresser de près aux premiers résultats à l’étranger. « Si les Allemands commencent à vacciner avant nous, on aura un peu plus de recul », abonde notre source. À LIRE AUSSI >> "On ne voyait pas des vaccins arriver aussi tôt" : comment le gouvernement s'organise face à la rapidité des labos
marianne.net
https://www.marianne.net/politique/petites-indiscretions-grosses-revelations/vaccin-ces-17-millions-de-francais-identifies-comme-prioritaires
['politique']
Une unité Covid désormais opérationnelle au centre hospitalier d’Auxerre
Le centre hospitalier d'Auxerre a transformé un ancien service de cardiologie en une unité Covid. Depuis une semaine, dix lits supplémentaires sont dédiés à la prise en charge des patients contaminés.. Santé : video, Une unité Covid désormais opérationnelle au centre hospitalier d’Auxerre.
Partout en France, les hôpitaux sont débordés ou en voie de l'être. Il y a quelques instants, Santé Publique France a publié les derniers chiffres de l'épidémie. Il y a officiellement 4 080 patients en réanimation dans les hôpitaux français. Au centre hospitalier d'Auxerre, un ancien service de chirurgie orthopédique a été transformé en urgence réservée aux patients Covid pour mieux gérer cette crise. À peine ouvert, ce nouveau service est déjà surchargé. Depuis ce matin, quatre personnes y ont été admises, avec des symptômes nécessitant une prise en charge à l'hôpital. Des "patients jeunes qui présentent des symptômes respiratoires importants, qui nécessitent un transfert en réanimation", a indiqué le Dr Mohamed Dyani. Avec l'arrivée de ces nouveaux cas, le personnel de santé craint de ne pas pouvoir tenir le coup en raison de la fatigue accumulée lors la vague précédente. Préservé lors de la première vague, cette fois, l'hôpital d'Auxerre a dû accueillir des malades des autres régions et ne peut plus augmenter sa capacité. Sur les dix lits de réanimation dédiés au Covid, neuf sont occupés. Mais l'établissement a anticipé cette deuxième vague et a commandé en masse des blouses, des masques et du gel. La logistique mais aussi les tests PCR, tout a été optimisé pour gagner du temps. Dans le laboratoire de l'hôpital, près d'un million d'euros ont été investis dans les produits et les machines.
lci.fr
https://www.lci.fr/sante/video-une-unite-covid-desormais-operationnelle-au-centre-hospitalier-d-auxerre-2169051.html
['santé']
Coronavirus : la réouverture des restaurants repoussée ?
L'épidémie de coronavirus a des répercussions lourdes sur les restaurateurs. Ils espéraient rouvrir le 20 janvier, mais cette date ne semble plus d'actualité.
Angélique Dumontet, restauratrice à Montpellier Hérault , comptait rouvrir le 20 janvier. Malgré la vente à emporter, elle arrive à peine à payer son loyer et ses charges. Depuis lundi 4 janvier, au matin, elle entend que les restaurants pourraient rester fermés encore plusieurs semaines. "On trouve que c'est assez injuste, quand on voit que les grandes surfaces peuvent ouvrir, que les grands magasins peuvent ouvrir", regrette-t-elle. Des pertes estimées à 32 milliards d'euros Même si un report n'est pas encore confirmé, pour plusieurs membres du gouvernement, la date de réouverture, prévue le 20 janvier, semble peu probable. La décision définitive est attendue dans les prochains jours. Sur le plateau du 19/20, la journaliste Maeva Damoy, rapporte des chiffres inquiétants pour la restauration, fragilisée par la crise : "32 milliards d'euros, ce sont les pertes estimées de chiffre d'affaires. La principale organisation professionnelle du secteur anticipe même 30 000 fermetures d'établissements et 200 000 emplois menacés en 2021." Le JT Les autres sujets du JT
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/coronavirus-la-reouverture-des-restaurants-repoussee_4244641.html
['santé']
Pourquoi avons-nous accepté le confinement au nom de la science?
La brutalité des évènements liés à l'avènement du Covid-19 a dépassé tous les citoyens, en ce compris les scientifiques qui n’avaient en réalité aucune connaissance de ce nouveau virus. Dans ce cadre, la forme de soumission à l’autorité de la société en l’absence de consensus scientifique
La brutalité des évènements liés à l'avènement du Covid-19 a dépassé tous les citoyens, en ce compris les scientifiques qui n’avaient en réalité aucune connaissance de ce nouveau virus. Dans ce cadre, la forme de soumission à l’autorité de la société en l’absence de consensus scientifique pose d'importantes questions. Une opinion de Nicolas Vermeulen, chercheur au FNRS, et professeur de psychologie à l'UCLouvain. Nombreux sont ceux qui croient savoir et peu sont ceux qui savent qu’ils croient : cette phrase résume assez bien la situation actuelle. Depuis deux mois, nous sommes suspendus aux lèvres du Conseil national de sécurité. Depuis deux mois, nous entendons l’avis des experts. Que ce soit en Belgique ou ailleurs, il règne un grand sentiment de confusion politico-scientifique. La dangerosité du Covid-19, les projections concernant son évolution, l’utilité des masques, la Chloroquine, ou encore le dé- confinement : nous sommes les témoins d’un cafouillage mondial. Emmanuel Macron qui alla au théâtre le 7 mars pour inciter les Français à sortir et maintint les élections, sans parler de Boris Johnson au Royaume-Uni qui fut finalement admis aux soins intensifs. Même le nouveau héros français de la Chloroquine, le professeur Didier Raoult lui-même, souriait au sujet du Covid-19 lorsqu'il répondit publiquement le 21 janvier 2020 la veille du confinement chinois au sujet de la dangerosité du virus "C'est tellement ridicule que cela finit par être hallucinant". Depuis deux mois, les observateurs agnostiques - qu’ils soient citoyens, journalistes ou scientifiques - remarquent les incohérences et la versatilité des informations, des avis et décisions. C’est probablement parce qu’il n’y avait pas de consensus dans la communauté scientifique. Personne ne connaissait ce virus, nous ne disposions d’aucune information fiable, aucune "connaissance". Les scientifiques appelés à la rescousse Après un premier déni du "problème asiatique", le doute italien s’est installé, suivi d’une alerte générale d’ampleur mondiale. Les scientifiques sont alors invités sur le devant de la scène. D’abord pour commenter les événements, ils se voient rapidement installés bien malgré eux dans le fauteuil de l’expert puis du conseiller politique. La brutalité des évènements a dépassé tous les citoyens, en ce compris les scientifiques qui n’avaient en réalité aucune connaissance de ce nouveau virus. Toutes les connaissances, les projections, modélisations que nous implorions à ces nouveaux héros et qui nous étaient proposées, n’étaient en fait que des opinions. La plupart s’avérant non scientifiquement fondées et relativement mal ajustées à la réalité qui s’annonçait chaque lendemain. Pourtant, la Science a justement pour mission de séparer, distinguer les faits validés scientifiquement des croyances ou opinions subjectives. Le terme "Science" signifie d’ailleurs "connaissance". Pour ce faire, le modèle scientifique repose sur des hypothèses résultats attendus qu’il confronte à des observations objectives par le test d’hypothèses. Après six semaines de confinement, le dernier Conseil national de sécurité a laissé un peu plus de place à l’humilité. On a pu entendre clairement qu’en réalité la gestion de cette crise est basée sur des hypothèses. Cela explique peut-être pourquoi les avis ou les résultats diffèrent, d’un moment à l’autre, d’un expert à l’autre, d’une région à l’autre ou encore d’un pays à l’autre Pays-Bas . Nous sommes donc dé- confinés sur base d’hypothèses. La Science et ses experts auraient-ils été instrumentalisés pour justifier des décisions politiques ou morales? Pourquoi acceptons-nous tout cela au nom de la science? Pourquoi considérons-nous ces avis comme parole d’évangile ? Ce qui se cache derrière le scientifique Et si la réponse se trouvait ancrée dans nos valeurs et nos normes, notre besoin humain de comprendre, de contrôler, de rationaliser le monde grâce au modèle scientifique le scientisme ? Nous avons en effet créé le modèle scientifique pour éviter la subjectivité, rationaliser plus froidement et contrôler. Dans notre rejet des croyances, le scientifique s’érigeant en haut de l’échelle des valeurs par son contrôle des connaissances et le recul par rapport à sa subjectivité ou sa morale. C’est en tout cas l’idéal scientifique. C’est évidemment oublier que, derrière chaque avis scientifique, il y a un humain qui exprime des idées sur base de sa propre morale, de ses convictions. Dans une société possédant ses propres normes, il y a toujours un cadre de pensée chez celui qui rapporte ou relève les résultats. Comme chez ceux qui utilisent les résultats. Sans preuve ou connaissance scientifique, ce serait un comble d’être confinés dans notre société sur base de croyances scientifiques hypothèses . Comme soumis à l’autorité de celui qu’une norme sociale désigne comme individu possédant la connaissance avec ses titres et ses fonctions . La société civile laïque se retrouve d’une certaine façon à nouveau enchaînée à des croyances, issues d’une autorité scientifique à défaut d’une autorité religieuse . Mais est-ce vraiment dangereux et pourrait-on craindre une société scientifique immorale ? L’humanité oublie peut-être trop souvent de regarder dans le rétroviseur. Entre 1945 et 1948, au procès de Nuremberg, de nombreux nazis se défendaient en affirmant n’avoir fait qu’obéir aux ordres. Inspiré par ces éléments, le psychologue américain Stanley Milgram avait mis en place une série d’expériences qui sont aujourd’hui encore parmi les plus célèbres et marquantes du domaine. Milgram y démontra à quel point l’humain est capable de faire souffrir ou de tuer, sans raisons valables et sans réfléchir, pour autant que l’ordre vienne d’une autorité légitime un scientifique en blouse blanche . Milgram disait simplement à ses participants qu’il fallait continuer, qu’ils n’avaient pas le choix et que c’était absolument indispensable. Une soumission à l’autorité, sans réelle justification donc ! L’inhumanité et l’immoralité révélée par le procès de Nuremberg et l’expérience de Milgram ont choqué le monde. L’humanité s’est réveillée un matin, outrée, alors que le projet politique nazi était lui-même médicalement et scientifiquement partiellement approuvé. L’eugénisme nazi, qui vantait l’amélioration de l’espèce sur base d’une interprétation darwinienne non consensuelle, était soutenu par de nombreux scientifiques et médecins de haut niveau tels qu’Alexis Carrel Prix Nobel de physiologie et médecine en 1912 . Si le rapprochement entre la gestion de la crise actuelle et le régime nazi peut apparaître comme un raccourci brutal, il a pour objectif de rappeler que l’idéalisme scientifique de notre société n’est pas immunisé contre la subjectivité et les principes moraux qui régissent son cadre d’utilisation. Que ces principes moraux soient individuels ou collectifs. Parmi ces principes moraux, au-delà de notre modèle économique, il y a par exemple la manière dont notre société pense la vie, la sexualité, la mort ou la vieillesse voir les propos récents du philosophe André Comte-Sponville . La question éthique du tri des patients faisant partie de cette subjectivité morale tout comme le questionnement concernant l’absence des Sciences humaines dans la composition du groupe des experts GEES . Cette piqûre de rappel nous indique peut-être qu’après cette crise, la société civile devrait davantage réfléchir à l’indépendance des scientifiques face aux décisions politiques, en soupesant particulièrement les risques d’instrumentalisation qui y sont inévitablement associés. La science étant envisagée comme une boite à outils qu’il faut utiliser avec prudence et sagesse en respectant le mode d’emploi épistémologie . Une aubaine pour les lobbies climato-sceptiques Un des critères importants pourrait être la question épistémologique du consensus au sein de la communauté scientifique. La présence d’un consensus au sein d’une communauté scientifique permet de garantir que les idées ou données ont été largement débattues et testées. Ce consensus représentant le meilleur modèle international actuellement disponible. L’absence de consensus laisse par contre trop de place à la subjectivité de l’expert, il y a parfois autant d’expertises différentes que d’experts lorsqu’une nouvelle situation est rencontrée. Ce fut le cas de la controversée Chloroquine. Dans le cadre du Covid-19, il n’y avait aucun consensus, aucune connaissance préalables. Il n’y avait probablement pas de solution idéale a priori, certains pays appliquant les principes d’hygiène et de distanciation sociale et d’autres allant jusqu’à la solution plus stricte du lockdown et le cadre législatif qui l’accompagne . Certains médecins choisissant telles molécules, d’autres médecins proposant d’autres cocktails chimiques. L’avenir nous dira probablement quels sont les résultats de cette expérience à échelle mondiale et si nous sommes favorables à de telles expérimentations à l’avenir. Finalement, cette forme de soumission à l’autorité en l’absence de consensus scientifique 1 pose question et 2 pourrait représenter une potentielle menace aux yeux des collègues qui démontrent avec un large consensus international depuis plus de 30 ans, preuves à l’appui, que l’activité humaine bouleverse le climat et notre environnement. Premièrement, cette soumission démontre à quelle vitesse l’espèce humaine est capable de changer ses comportements les plus ancrés liberté de mouvement et de consommation . Cela rend l’inertie de cette même espèce face aux dangers environnementaux d’autant plus incompréhensible. Deuxièmement, le risque associé à cette situation de privation et d’incohérence scientifique est que les lobbies climato-sceptiques s’engouffrent dans cette faille pour distiller le doute sur l’ensemble des connaissances issues de la communauté scientifique. Au moment où de nombreuses normes sociales sont remises en questions, il s’agira donc de garder un recul critique face à ce type de messages, tout comme il est crucial de garder une perspective ouverte et cohérente sur la gestion de la pandémie actuelle par nos représentants politiques. --> Le titre, le chapeau et les intertitres sont de la rédaction.
lalibre.be
https://www.lalibre.be/debats/opinions/2020/04/30/pourquoi-avons-nous-accepte-le-confinement-au-nom-de-la-science-656XAONFURFQRARBOHIOSYWCOQ/
['science/technologie', 'société']
Vaccination, qui va bénéficier du coup d’accélérateur ?
Le gouvernement entend élargir et accélérer la campagne de vaccination contre le Covid-19 dès ce début mars. Parmi ses leviers : l’élargissement des publics éligibles et des créneaux supplémentaires.
Vacciner « au moins 20 millions de personnes » d’ici à la mi-mai 2021 : le ton adopté par Jean Castex a été volontariste lors de son point presse du 4 mars. Le chef du gouvernement entend avant tout s’appuyer sur un triplement des livraisons de vaccins en mars et avril 22 millions de doses attendues par rapport à janvier et février 7 millions de doses , afin de donner un coup d’accélérateur à la campagne. Une montée en puissance s’appuyant sur plusieurs leviers, dont l’élargissement progressif des publics ciblés et des personnes autorisées à vacciner. Mais tous les détails ne sont pas encore fixés. Élargissement des tranches d’âge et des vaccinateurs Jusqu’à présent, la priorité a été accordée aux plus de 75 ans, tranche d’âge dans laquelle la vaccination a suffisamment progressé pour produire des effets encourageants : le 5 mars, Santé publique France a confirmé une baisse du nombre de nouveaux cas, d’hospitalisations et de décès depuis début février 2021, encore davantage dans la tranche des personnes âgées de 90 ans et plus. Les personnes âgées de 50 à 74 ans atteintes d’une comorbidité diabète, hypertension, antécédents de cancer pourront se faire vacciner en pharmacie à compter de la semaine du 15 mars, avec le vaccin AstraZeneca. La prise de rendez-vous pourra se faire auprès des pharmaciens, ou depuis le site Ordoclic, équivalent de Doctolib. Pour les personnes de 50 à 74 ans sans pathologie particulière, l’échéance est fixée à la mi-avril alors que les annonces précédentes tablaient plutôt sur mai. Pour les moins de 50 ans sans pathologies à très haut risque, le calendrier n’a pas encore été précisé. « Près de 18 000 pharmacies seront prêtes à vacciner », indique Philippe Besset, président de la fédération des syndicats pharmaceutiques de France FSPF , qui se félicite de la parution du décret du 5 mars autorisant la profession à participer à la campagne. Selon lui, le seul problème désormais est « le respect du calendrier des livraisons ». Le texte autorise également les sages-femmes à prescrire et administrer le vaccin « aux femmes et à l’entourage de la femme enceinte et de l’enfant pendant la période postnatale », mais sans donner d’échéance immédiate. « Le décret est une bonne nouvelle qui répond à nos demandes, mais fixe seulement un cadre : la vaccination ne commencera pas demain pour cette population », précise Marie-Anne Poumaer, présidente de l’union nationale et syndicale des sages-femmes. Les infirmiers libéraux pourront aussi, en vertu du décret, participer à la campagne, mais des éléments restent à préciser, d’après Catherine Kirnidis, présidente du syndicat national des infirmières et infirmiers libéraux : « C’est bien sûr une bonne nouvelle, mais partielle : quelles seront les modalités ? Pourrons-nous avoir des doses dans nos cabinets et les vacciner ? Faudra-t-il la présence d’un médecin ? ». Une réunion avec l’assurance-maladie doit clarifier ces points. Les libéraux militent pour « disposer d’une réelle autonomie, notamment pour aller vacciner les patients dépendants à domicile ». EXPLICATION. Covid-19 : bientôt une nouvelle génération de vaccins pour lutter contre les variants ? Un point de vue partagé par Patrick Chamboredon, président de l’Ordre national des infirmiers : « Si l’on n’autorisait pas les infirmiers à prescrire et administrer directement l’AstraZeneca, on se priverait de leur renfort indispensable pour vacciner les millions de Français qui n’ont pas d’accès à l’informatique, qui sont éloignés des centres de vaccination ou privés de moyens de transport : le vaccin doit aller à eux, pas l’inverse », soutient-il. Plus de créneaux, surtout dans les départements prioritaires Le décret du 5 mars autorise aussi les pharmaciens à prescrire et administrer les vaccins Pfizer et Moderna, mais dans un centre de vaccination, en raison des contraintes de conservation de ces vaccins. « J’irai moi-même vacciner en centre ce week-end », témoigne Philippe Besset. Pour accélérer, des centres de vaccination resteront ouverts le dimanche, en priorité dans les 23 départements placés sous surveillance. Vingt centres devraient ainsi l’être à Paris ce week-end pour vacciner 11 000 personnes, rapporte Le Parisien les personnes se trouvant sur liste d’attente devant être contactées, sans démarche particulière à entreprendre . De la même manière, les centres de vaccination du Pas-de-Calais, département soumis à un confinement le week-end, seront ouverts samedi et dimanche, avec trois sites supplémentaires à Calais, Boulogne-sur-Mer et Béthune. Des opérations de vaccination exceptionnelles destinées « aux plus de 75 ans et aux personnes à risque de forme grave ». L’agence régionale de santé précise que les Hauts-de-France ont reçu 27 000 doses du vaccin Pfizer ce 5 mars, dont 7 000 pour le seul Pas-de-Calais. Reste le problème d’image du vaccin AstraZeneca, qui suscite encore des réticences chez les soignants : l’ARS des Hauts-de-France a précisé, « au regard de l’urgence de la situation », que toutes les doses non utilisées pour les professionnels de santé « seraient redéployées dans les centres de vaccination grand public », afin de ne pas « constituer de stocks de vaccin dormants ».
la-croix.com
https://www.la-croix.com/Sciences-et-ethique/Vaccination-beneficier-coup-daccelerateur-2021-03-05-1201144017
['science/technologie']
Coronavirus : se laver les mains, oui, mais comment ?
Pour limiter la propagation du coronavirus, les autorités insistent sur la nécessité de se laver les mains régulièrement. Mais encore faut-il le faire correctement. . Bien-être : video, Coronavirus : se laver les mains, oui, mais comment ?.
Coronavirus : se laver les mains, oui, mais comment ? CONSEILS - Pour limiter la propagation du coronavirus, les autorités insistent sur la nécessité de se laver les mains régulièrement. Mais encore faut-il le faire correctement. On les porte machinalement au visage plusieurs fois par jour et on serre celles des autres , en faisant ainsi un vecteur de contamination. Les mains sont au centre des recommandations émises par les autorités pour freiner l'épidémie du nouveau coronavirus. Lundi encore, appelant chaque Français" à devenir "un acteur de cette lutte" contre la propagation du Covid-19, Edouard Philippe a cité leur lavage en premier parmi les mesures d'hygiène " de bon sens" à effectuer pour "éviter la libre circulation du virus". Cette pratique d'hygiène, qui vaut au-delà des seuls virus coronavirus, grippe ou gastro , peut sembler élémentaire, mais elle est encore souvent trop peu respectée : selon un sondage Ifop publié la semaine dernière, moins de trois-quarts 71 des Français se lavent les mains systématiquement après être allés aux toilettes, seuls 37 le faisant après avoir pris les transports en commun. Et si se laver les mains, c'est bien, encore faut-il le faire correctement. 20 secondes minimum Le Premier ministre a lui-même résumé la marche à suivre ce lundi matin : il faut "se laver les mains toutes les heures au savon pendant 20 à 30 secondes de façon très méticuleuse", a insisté Edouard Philippe. Auprès de l'AFP, le professeur Peter Openshaw, de l'Imperial College de Londre, ne dit pas autre chose : "Il faut se les laver souvent environ 5 fois par jour , avec du savon et de l'eau pendant au moins 20 secondes, ou avec du gel hydroalcoolique" le lavage au savon reste néanmoins plus efficace selon les médecins . "Lavez-vous les mains avant de manger, de toucher de la nourriture et après avoir pris les transports en commun." Dans des conseils destinés aux personnels soignants, l'Organisation mondiale de la santé préconise une technique bien précise : d'abord paume contre paume, puis le dos d'une main avec la paume de l'autre, l'espace entre les doigts, le dos des doigts, les pouces puis le bout des doigts. Ces deux dernières zones ont en effet souvent tendance à être oubliées. Enfin, on peut être contaminé par le virus en touchant des objets souillés. C'est pourquoi, dans la vidéo ci-dessus et sur son compte Twitter, le spécialiste santé de TF1 et LCI Gérald Kierzeck préconise une dernière précaution : utiliser une serviette pour ne pas toucher le robinet ou la poignée de la porte. Toute l'info sur LE WE 13h "Cela va éviter la transmission manuportée, c'est-à-dire tous les virus que l'on a sur les mains", explique le docteur Kierzeck dans le reportage en tête de cet article. La rédaction de LCI
lci.fr
https://www.lci.fr/bien-etre/video-coronavirus-se-laver-les-mains-oui-mais-comment-2146752.html
['style']
Covid-19: un été apaisé, objectif à portée de main
Le soleil enfin à l'horizon après tant de mois sombres? Si elles se poursuivent dans les semaines à venir, la décrue de l'épidémie de Covid-19 et l'accélération de la vaccination peuvent laisser espérer un été apaisé, estiment des spécialistes.
Le soleil enfin à l'horizon après tant de mois sombres? Si elles se poursuivent dans les semaines à venir, la décrue de l'épidémie de Covid-19 et l'accélération de la vaccination peuvent laisser espérer un été apaisé, estiment des spécialistes. "On peut espérer passer un été tranquille, notamment si l'on réussit à maintenir la décroissance des contaminations pendant encore quelques semaines et à vacciner très largement", a assuré au Monde Simon Cauchemez, modélisateur à l'Institut Pasteur et membre du Conseil scientifique, qui guide le gouvernement français. Lui et son équipe ont actualisé samedi les modélisations informatiques qu'ils produisent régulièrement pour tenter de prévoir la suite de l'épidémie. Et leurs estimations sont plus optimistes qu'il y a quelques semaines. "Les trois semaines qui viennent sont capitales", a prévenu sur franceinfo l'épidémiologiste Arnaud Fontanet, également membre de l'Institut Pasteur et du Conseil scientifique. - "Dynamique favorable" - Après le pic de la troisième vague, tous les indicateurs sont à la baisse depuis fin avril. Covid-19 : situation dans les hôpitaux AFP - Source AFP Le nombre de nouvelles contaminations quotidiennes est d'environ 11.000 sur les sept derniers jours, contre plus de 30.000 il y a un mois. Le nombre de malades du Covid hospitalisés 19.430 mardi est repassé samedi sous la barre des 20.000, pour la première fois depuis le 27 octobre. Parmi eux, quelque 3.450 patients sont soignés dans les services de soins critiques, contre près de 6.000 lors de la deuxième quinzaine d'avril. "C'est une dynamique très favorable dans laquelle on se trouve et qu'il faudrait conserver encore quelques semaines parce que le plus bas on descendra, le mieux on sera positionné pour l'été qui arrive", a commenté le Pr Fontanet, moins d'une semaine après la première phase de réouvertures terrasses, cinémas, musées... . Campagne de tests contre le Covid à Bordeaux le 23 mai 2021 après une série de cas positifs dans un quartier AFP - Philippe LOPEZ Les modélisateurs de Pasteur sont partis de deux hypothèses, l'une plus optimiste que l'autre. Dans le premier scénario, la baisse de l'épidémie et la vaccination se poursuivent au rythme actuel. Dans ce cas, "on ne s'attend pas à observer cet été de reprise importante de l'épidémie liée au variant" anglais, prévoient-ils. Le deuxième scénario se base sur une réaugmentation des contaminations après les réouvertures de la semaine dernière. Dans cette configuration, "la situation épidémiologique durant l'été est plus incertaine" et "un rebond épidémique ne pourrait être exclu". Toutefois, quelle que soit son ampleur, il "resterait plus petit que la troisième vague". - Influenceurs - "Vu le nombre de personnes vaccinées, les hôpitaux ne vont pas connaître une quatrième vague de l'intensité qu'on a pu avoir en mars et avril", a rassuré l'épidémiologiste Renaud Piarroux sur BFMTV. Pour autant, le Pr Fontanet a appelé les Français à poursuivre "leurs efforts" car des incertitudes persistent: "La campagne de vaccination va-t-elle continuer de marcher aussi bien? Que pourrait-il se passer avec des nouveaux variants?" Pour l'instant, 23,7 millions de personnes ont reçu au moins une injection de vaccin 45,2 de la population majeure , dont 9,9 millions en ont eu deux 18,9 de la population majeure . La vaccination sera officiellement ouverte à tous les majeurs le 31 mai, même si, dans les faits, les conditions en vigueur pour les 18-49 ans présence de comorbidités, prise de rendez-vous du jour au lendemain et, depuis lundi, professions prioritaires sont déjà largement contournées. Un jeune se fait vacciner en Corse le 13 mai 2021 AFP - Pascal POCHARD-CASABIANCA De son côté, l'Académie de médecine a jugé indispensable de rendre le vaccin obligatoire pour de nombreuses professions et de vacciner enfants et adolescents, seul moyen selon elle d'atteindre "une immunité collective suffisante pour contrôler l'épidémie". Selon le ministère de la Santé, l'Agence européenne des médicaments "devrait se prononcer en fin de semaine" sur une éventuelle autorisation du vaccin de Pfizer/BioNTech chez les 12-16 ans. Dans la foulée, pour la France, la Haute autorité de santé HAS devrait dire si ce vaccin peut être administré aux ados de 16 à 18 ans, voire de 12 à 16 ans. "La vaccination des adolescents, ce sera un enjeu de la semaine prochaine", a-t-on affirmé au ministère. Alors que le vaccin de Pfizer/BioNTech est le plus utilisé, des déclarations de trois gros influenceurs sur les réseaux sociaux ont semé le trouble. Ils ont assuré avoir été contactés par une agence de communication pour le dénigrer. "C'est minable, c'est dangereux, c'est irresponsable et ça ne marche pas", a réagi le ministre de la Santé Olivier Véran. Newsletter Linternaute.com Voir un exemple inscription Newsletters Les informations recueillies sont destinées à CCM Benchmark Group pour vous assurer l'envoi de votre newsletter. Elles seront également utilisées sous réserve des options souscrites, à des fins de ciblage publicitaire. Vous bénéficiez d'un droit d'accès et de rectification de vos données personnelles, ainsi que celui d'en demander l'effacement dans les limites prévues par la loi. Vous pouvez également à tout moment revoir vos options en matière de ciblage. En savoir plus sur notre politique de confidentialité. "Je ne sais pas d'où ça vient, je ne sais pas si ça vient de France ou de l'étranger", a-t-il poursuivi, alors qu'un des influenceurs a mentionné la Russie.
linternaute.com
https://www.linternaute.com/actualite/depeches/2547384-covid-19-un-ete-apaise-objectif-a-portee-de-main/
['santé']
Covid-19 : la galère des apprentis en recherche de contrats
Les jeunes en formation dans les secteurs les plus touchés par la crise - restauration, hôtellerie, événementiel - se retrouvent sans employeur.
Covid-19 : la galère des apprentis en recherche de contrats 14h00 , le 4 janvier 2021 Les jeunes en formation dans les secteurs les plus touchés par la crise - restauration, hôtellerie, événementiel - se retrouvent sans employeur. "Il me reste deux mois pour trouver, sinon je devrai quitter mon école!" Julien, 20 ans, n'a toujours pas signé de contrat d'apprentissage pour sa formation en alternance de Web Designer, alors qu'il attendait d'être embauché pour créer le site Internet d'une agence immobilière. Las, le projet est tombé à l'eau : "A cause de la crise liée au Covid, le responsable ne lance pas son activité." Un coup dur : "Je suis un peu désespéré. Cela fait sept mois que je cherche et toujours rien!" Il n'est pas le seul à galérer. Lire aussi - Elisabeth Borne annonce au JDD la prolongation des primes à l'embauche des jeunes et des aides à l'alternance Si le gouvernement annonce 440.000 contrats d'apprentissage signés en 2020 contre 353.000 en 2019 , cela n'a pas profité pas à tout le monde. "Dans les secteurs comme l'hôtellerie-restauration, le tourisme, l'événementiel ou l'aéronautique, fermés ou impactés par la crise économique, c'est très compliqué", explique Aurélien Cadiou, président de l'Association nationale des apprentis de France. Les primes versées aux employeurs 5.000 euros pour un apprenti mineur, 8.000 euros pour un majeur ne lèvent pas tous les freins. 28 de ruptures prématurées des contrats Alycia peut en témoigner. Inscrite en BTS tourisme, cette jeune fille de 21 ans n'a toujours pas de contrat d'apprentissage : "J'ai envoyé 159 CV depuis mars dernier. Cela a débouché sur trois entretiens : dans un hôtel, dans un office du tourisme et dans un club de sport. Aucun n'a abouti." Elle soupire : "Beaucoup d'institutions ont fermé lors du deuxième confinement. Certains interlocuteurs me disent même : 'Moi aussi, je cherche un emploi. Je ne peux pas vous aider.'" Lire aussi - L'apprentissage coupé dans son élan Elle est passée, dit-elle, par toutes les phases, "la déception, la colère, l'anxiété et la tristesse, au moment du deuxième confinement, de voir toutes les portes se fermer". Pour elle, comme pour un tiers de sa promotion, le compte à rebours est enclenché : "J'ai jusqu'à fin février pour trouver un contrat, sinon je devrai renoncer à mon BTS." Car, en alternance, ce sont les entreprises qui paient les études. " J'ai peur que mon diplôme ait moins de valeur " Les temps sont rudes y compris pour ceux déjà en apprentissage. Quentin, 20 ans, alterne en principe deux semaines à l'école et deux semaines dans un hôtel-restaurant de la région parisienne. "Mais en dehors des cours à distance, je n'ai rien fait pendant les deux confinements, se désole le jeune homme en chômage partiel. J'essaie de m'entraîner à la découpe ou à l'ouverture des bouteilles pour ne pas perdre la main." A l'approche des examens, il est inquiet : "J'ai peur que mon diplôme ait moins de valeur." D'autres craignent d'être licenciés si leur entreprise met la clé sous la porte. En temps normal, on compte déjà 28 de ruptures prématurées des contrats.
lejdd.fr
http://www.lejdd.fr/Societe/Education/covid-19-la-galere-des-apprentis-en-recherche-de-contrats-4015918
['société']
Etats-Unis : Joe Biden se concentre sur le Covid et veut intégrer Anthony Fauci à son équipe
Le président élu va demander aux Américains, le jour de sa prise de fonctions, de porter un masque pendant cent jours.
Lors de son interview sur CNN, le président élu Joe Biden a, une fois de plus, insisté sur sa future gestion de l’épidémie de Covid-19. Il a rapporté, jeudi 3 décembre, avoir demandé à l’immunologue Anthony Fauci, figure très respectée aux Etats-Unis, de faire partie de son équipe sur le Covid-19. « Je lui ai demandé de rester dans le rôle qu’il a joué pour de nombreux présidents, et d’être mon principal conseiller médical et de faire partie de l’équipe Covid », a-t-il déclaré sur CNN. Article réservé à nos abonnés Lire aussi Diplomatie, Covid-19, économie Ces grenades dégoupillées par Donald Trump pour entraver la transition avec Joe Biden Membre de la cellule de crise de la Maison Blanche sur le coronavirus, le docteur Fauci a fait l’objet de virulentes attaques de la part de Donald Trump. L’actuel locataire de la Maison Blanche a régulièrement tenté de minimiser l’impact d’une pandémie qui a fait plus de 275 000 morts aux Etats-Unis. « Les gens en ont marre du Covid », avait-il déclaré à la mi-octobre. « Les gens disent : Laissez-nous tranquilles. Ils en ont marre. Marre d’entendre Fauci et tous ces idiots », avait-il ajouté. « Ce type est un désastre. » M. Biden a, par ailleurs, déclaré qu’il entendait demander aux Américains, le jour de sa prise de fonctions, de porter un masque pendant cent jours. « Cent jours en portant un masque, pas pour toujours. Et je pense que nous verrons une réduction significative . » Le plan bipartisan, « un bon début » Mercredi, les principaux dirigeants démocrates du Congrès ont annoncé qu’ils donnaient leur appui à un nouveau projet de soutien à l’économie de 908 milliards de dollars, dévoilé la veille par des parlementaires des deux partis. Nancy Pelosi, la responsable de la majorité démocrate à la Chambre des représentants, et Chuck Schumer, le leadeur démocrate au Sénat à majorité républicaine , ont publiquement annoncé que la nouvelle proposition « devait être utilisée comme base » de négociation. Joe Biden a estimé sur CNN que la proposition bipartisane « serait un bon début ». Le président élu presse le Congrès de voter sans délai un nouveau paquet de mesures pour aider les plus vulnérables, dont les aides vont expirer au lendemain de Noël. Le Monde avec AFP
lemonde.fr
https://www.lemonde.fr/international/article/2020/12/04/etats-unis-joe-biden-se-concentre-sur-le-covid-et-veut-integrer-anthony-fauci-a-son-equipe_6062120_3210.html
['international']
Macron, de Gaulle et l’impasse sanitaire
Une allocution solennelle du président, le jour de l’anniversaire de la mort du général de Gaulle ? Simple ruse politique ou amorce d’un tournant profond du quinquennat ? En pleine recrudescence de l’épidémie du Covid-19, les paris sont lancés.
Décidément, ce président a l’art de rafler la mise. En plein frémissement d’un retour de l’épidémie, il nous joue la carte de l’allocution solennelle pour siffler la fin de la récréation chez ceux qui se croyaient enfin sortis de la série à épisodes du Covid-19. Message aux « relâchés », aux détendus des gestes barrières ? Halte au feu, on ne baisse pas la garde, on met la herse contre le virus, on poursuit sans relâche la campagne de vaccination, avec, bien sûr, un ultimatum ferme vers la prise de la troisième dose. Une injonction pour l’injection. Français, contre le Covid-19, tous aux abris ! Telle pourrait être la teneur du propos élyséen. Le président, sans forcément dramatiser à outrance, va distiller un mantra d’un chef de la nation qui n’est pas là pour faire plaisir à ses concitoyens mais pour les protéger. Macron l’ultime bouclier, version Churchill ? Le « rappel » du 9 novembre Ou de Gaulle, plus exactement, car le même jour, les disciples de tous bords du Général vont se diriger, en cohorte serrée, à Colombey-les-Deux-Eglises, pour célébrer l’anniversaire de la mort du Grand Charles, dans un esprit d’unanimité qui sent bon l’unité nationale. Pendant que de nombreux politiques pleureront sur la tombe du héros, l’homme de l’appel du 18-Juin, Emmanuel Macron, lui, va lancer son « rappel » du 9 novembre. Suprême habileté politique ou ruse grossière pour s’approprier une image de grand résistant du XXIe siècle ? Ce dernier, après tout, n’a-t-il pas, lui aussi, mené sa propre guerre, sans uniforme, sans exil à Londres, sans débarquement, mais avec l’énergie de celui qui a endigué la vague épidémique grâce au pass sanitaire, sésame tant décrié, mais qui nous a évité la catastrophe économique ? Nul doute que les conseillers du locataire de l’Elysée n’ont pas choisi le 9 novembre au hasard. En direct sur toutes les chaînes d’information, Macron le téméraire va préempter cette double casquette gaullienne et médecin malgré lui. La suite après la publicité Profitez de l'offre 1 pour 3 mois avec Google En choisissant ce parcours d’abonnement promotionnel, vous acceptez le dépôt d’un cookie d’analyse par Google. Cet « appel du 9 novembre » marque le top départ de sa campagne présidentielle, certes, encore, symbolique, et toujours officieuse. Car l’homme a besoin, au milieu du brouillard dans lequel ses rivaux s’enlisent, d’apparaître comme un capitaine sûr de son action, solide à la barre, assumant ses choix. Le symbole du chef de la France libre n’est pas un mince atout pour l’apôtre d’un libéralisme tempéré. Va-t-il nous surprendre et remettre sur le tapis la question de la France d’après, thème qu’il avait évoqué au cœur du désastre sanitaire, où il avait même osé murmurer l’idée que les mots d’austérité, de contraintes budgétaires, étaient à ranger au cimetière de la financiarisation du monde. On entendait alors les mots de souveraineté sanitaire et alimentaire, de retour à une industrialisation du pays, menée dans les années 1960, par un certain général de Gaulle. Avait-on rêvé ? Emmanuel Macron va-t-il s’approprier la geste gaulliste, au nez et à la barbe de ses partisans historiques ? Réponse imminente. L’appel du 9 novembre ne sera-t-il qu’un tour de passe-passe, non sanitaire, ou un vrai tournant historique ? Ne hurlons pas tout de suite notre joie.
nouvelobs.com
https://www.nouvelobs.com/chroniques/20211109.OBS50799/macron-de-gaulle-et-l-impasse-sanitaire.html
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Covid-19 : le variant Delta sous haute surveillance dans les Landes
En déplacement dans les Landes, jeudi 24 juin, Jean Castex et Olivier Véran ont fait part de leur inquiétude face au variant Delta, qui représente plus de 70 des contaminations du département. Le déconfinement pourrait ainsi ralentir localement.
En déplacement dans les Landes, jeudi 24 juin, Jean Castex et Olivier Véran ont fait part de leur inquiétude face au variant Delta, qui représente plus de 70 des contaminations du département. Le déconfinement pourrait ainsi ralentir localement. Le département des Landes est le seul dans l'Hexagone où le taux d'incidence est en hausse, au-dessus des 50 cas de Covid-19 pour 100 000 habitants, la faute au variant Delta. Sur 126 tests positifs, 74 sont des variants Delta. Même si l'épidémie reste sous contrôle, les autorités appellent à la mobilisation contre ces virus plus contagieux. À Mont-de-Marsan, jeudi 24 juin, le Premier ministre Jean Castex a présenté un plan d'action renforcé. Distribution d'autotests et tests salivaires à l'école D'abord, il devrait y avoir plus de dépistages. L'objectif est de réaliser 14 000 tests en huit jours, 6 500 tests salivaires à l'école, et 10 000 autotests seront distribués. Ensuite, la vaccination devra s'accélérer ; 60 000 doses seront ainsi administrées en sept jours, soit 20 000 de plus que prévu. Un bilan devrait être rendu le 1er juillet. "Si les circonstances locales le justifient, nous pourrions, à ce moment-là, différer la levée de ces mesures d'allègement de jauges pour assurer une meilleure protection de nos concitoyens", a déclaré Jean Castex. En France, 9 à 10 des infections seraient désormais liées au variant Delta. Ce dernier va encore gagner du terrain, selon les spécialistes. Parmi nos sources : ARS Nouvelle Aquitaine Discours du Premier ministre à Mont-de-Marsan 24/06 Geodes / Santé publique France Taux d'incidence par département : CovidTracker Taux d'incidence Landes : Geodes / Santé Publique Liste non exhaustive.
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/covid-19-le-variant-delta-sous-haute-surveillance-dans-les-landes_4677095.html
['santé']
Jean-Marie Bigard : ses propos sur le coronavirus font halluciner les chroniqueurs de TPMP
Invité sur le plateau de Touche pas à mon poste ce mardi 16 février, Jean-Marie Bigard a suscité la polémique en évoquant le coronavirus. Si ses pr...
Invité sur le plateau de Touche pas à mon poste ce mardi 16 février, Jean-Marie Bigard a suscité la polémique en évoquant le coronavirus. Si ses propos ont été qualifiés de "complotistes" par les internautes, ils ont également été condamnés par les chroniqueurs de Cyril Hanouna, dont Valérie Benaïm. Jean-Marie Bigard fait de nouveau polémique. Cette fois-ci, ce n'est pas en raison d'une blague sexiste ou d'une nouvelle altercation avec sa rivale Muriel Robin, mais bien de ses prétendues révélations sur le président de la République, Emmanuel Macron. Dans Hold-Up, un documentaire très controversé dont Sophie Marceau a fait la promotion quelques mois plus tôt, il affirme s'être entretenu à plusieurs reprises avec le mari de Brigitte. Au cours d'un de leurs échanges, le chef de l'Etat lui aurait ainsi confié être prêt à prendre de l'hydroxychloroquine, le traitement vanté par le professeur Didier Raoult, s'il était un jour testé positif à la Covid-19. Chose qui est arrivée au mois de décembre dernier. "Je ne le sais pas, je n'ai pas la preuve, mais je pense qu'il a dû bénéficier lui aussi de ce protocole", a donc conclu l'humoriste de 64 ans. Des propos qu'il a réitérés sur le plateau de Touche pas à mon poste, ce mardi 16 février. Jean-Marie Bigard qualifié de "complotiste" par les internautes Alors que ses déclarations ont fait le buzz sur les réseaux sociaux, Jean-Marie Bigard a été invité à s'expliquer face à la bande de Cyril Hanouna. Mais il n'a fait que réaffirmer ses dires, tout en proférant de très graves accusations contre les lobbies pharmaceutiques. "Sur terre, on est sept milliards et demi, c’est déjà trop ! Il y a trois milliards et demi qui ne sont que des estomacs à remplir", a-t-il lancé sous les regards médusés des chroniqueurs. Notamment celui de Valérie Bénaïm, qui a estimé que ses propos étaient inacceptables. "Tu es en train de nous dire qu’on a créé de toutes pièces un virus, un virus qui alimenterait les labos, les labos qui voudraient éliminer une partie de la population car ça leur rapporterait de l’argent ? Tu imagines ce que tu es en train de nous dire ?", s'est offusquée la compagne de celui que tout le monde surnomme Patoche. Elle n'était pas la seule à être outrée puisque sur les réseaux sociaux aussi, les internautes ont fait part de leur stupéfaction et l'ont tout bonnement qualifié de "complotiste". Un terme dont se défend le mari de Lola Marois, qui se voit "plutôt comme un chercheur, un enquêteur."
voici.fr
https://www.voici.fr/news-people/actu-people/video-jean-marie-bigard-ses-propos-sur-le-coronavirus-font-halluciner-les-chroniqueurs-de-tpmp-697386
['people']
Covid-19 : les boîtes de nuit pourront-elles rouvrir en juillet ?
La réouverture des discothèques pourrait avoir lieu le 2 juillet. Les modalités seront discutées le 21 juin par le gouvernement et les professionnels de la nuit.
La réouverture des discothèques pourrait avoir lieu le 2 juillet. Les modalités seront discutées le 21 juin par le gouvernement et les professionnels de la nuit. Les boîtes de nuit pourraient s'animer de nouveau dès le 2 juillet. Si danser est à nouveau permis cet été, Afshin Assadian, fondateur et gérant du "Djoon", rouvrira son club dès que possible. Son établissement est fermé depuis plus de 15 mois. "Ce public nous manque, et on veut vraiment les accueillir dans des bonnes conditions. On croise les doigts pour que ce soit le cas bientôt", espère Afshin Assadian. Des mesures sanitaires envisagées par le gouvernement Ce retour sur les pistes de danse serait très encadré. Plusieurs mesures sanitaires sont en effet envisagées par le gouvernement, parmi lesquelles une jauge à 65 , l'usage du pass sanitaire ou encore des autotests obligatoires à l'entrée des boîtes de nuit. Certains professionnels sont prêts à se plier à ces contraintes, à condition que ces mesures soient aussi imposées aux bars dansants. Faudra-t-il porter le masque sur le dancefloor ? Cette question n'est pas encore tranchée.
francetvinfo.fr
https://meteo.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/deconfinement/covid-19-lesboites-denuitpourront-elles-rouvrir-en-juillet_4657455.html
['santé']
Covid-19 : Un test dont les résultats sont prêts en 12 minutes
La chaîne de magasins Boots commercialise un test Covid-19 dont les résultats sont disponibles en 12 minutes. Ce test nasal est en vente dans 50 boutiques Boots dans le Royaume-Uni.
La chaîne de magasins Boots commercialise un test Covid-19 dont les résultats sont disponibles en 12 minutes. Ce test nasal est en vente dans 50 boutiques Boots dans le Royaume-Uni. Il est disponible pour les clients asymptomatiques qui, par exemple, voudraient se faire tester avant un voyage ou avant de voir leur famille. Le test a été approuvé par les autorités européennes et américaines et a été testé sur 500 patients. Il permettrait de détecter le virus dans 97 des cas. Si la mise en vente se vérifie favorable, sa commercialisation pourrait être étendue dans 200 magasins Boots. Le test coûte 120 et demeure connecté à un système en ligne pour permettre de recenser le nombre de cas positifs. Pour ne rien perdre de l’actu londonienne, abonnez-vous à notre newsletter en deux clics !
lepetitjournal.com
https://www.lepetitjournal.com/londres/covid-19-un-test-dont-les-resultats-sont-prets-en-12-minutes-290926
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Les mesures Covid sont-elles illégales ? La cour d’appel se prononcera avant le 30 avril
Le tribunal civil de Bruxelles avait condamné l’État belge à mettre fin à "l’illégalité apparente" des mesures.
Les avocats de l’État belge ont demandé à la cour d’appel de Bruxelles, lundi matin, de réformer la décision qui enjoint à l’État de mettre un terme à l’illégalité apparente des "mesures Covid", rendue en référé le 31 mars dernier, par le tribunal civil. Selon eux, la base légale sur laquelle se fondent les arrêtés ministériels qui restreignent les libertés individuelles dans le cadre de la lutte contre le coronavirus est suffisante. La cour d’appel a annoncé qu’elle rendrait son arrêt avant le 30 avril, soit avant l’expiration du délai de trente jours imposé à l’État par le tribunal pour adopter des mesures de crise sanitaire sur une base légale. Les avocates de la Ligue des droits humains LDH et de la Liga voor Mensenrechten, qui avaient introduit le recours contre l’État, ont réitéré leur demande principale : faire interdiction à l’État de prendre toute mesure qui viserait à appliquer les arrêtés ministériels en question et faire retirer les mesures déjà prises en exécution de ces arrêtés. L’ordonnance rendue par le tribunal pose plusieurs problèmes, selon les avocats de l’État belge, à commencer par celui du pouvoir de juridiction. "Seul le Conseil d’État est compétent pour annuler un acte administratif. La LDH avait dans un premier temps introduit un recours devant le Conseil d’État, qui l’a rejeté", a plaidé Me Emmanuel Jacubowitz. Les conseils de la LDH et de la Liga ont répliqué que le premier juge ne s’était pas substitué au Conseil d’État puisqu’il n’avait pas annulé les arrêtés litigieux, mais qu’il avait enjoint au gouvernement de mettre un terme à l’illégalité apparente découlant des mesures restrictives des libertés individuelles. "Avant de parler de pouvoir de juridiction et de séparation des pouvoirs, parlons de l’état de droit", a plaidé Me Audrey Lackner. "Lapidaire et sans motivation" Les deux avocats de l’État ont aussi avancé que le tribunal avait "de manière lapidaire et sans la moindre motivation" considéré que les arrêtés ministériels publiés depuis le 28 octobre dernier reproduisaient la même motivation "stéréotypée" pour justifier les règles qu’ils imposent à la population. Me Nicolas Bonbled a également déclaré que le délai imposé par le tribunal, à savoir trente jours, pour modifier la base légale des arrêtés était impossible à satisfaire.
lalibre.be
https://www.lalibre.be/belgique/judiciaire/les-mesures-covid-sont-elles-illegales-la-cour-d-appel-se-prononcera-avant-le-30-avril-607487aa9978e27be0bda6af
['justice']
Coronavirus: l’Italie veut renforcer ses mesures pour les fêtes de fin d’année
Le pays veut éviter coûte que coûte une troisième vague.
Le gouvernement italien veut implémenter des mesures covid plus fortes pour les fêtes de fin d’année. « Nous avons déjà préparé un plan spécifiquement dirigé vers les fêtes de fin d’année », a expliqué le Premier ministre, Giuseppe Conte, à La Stampa. Ce plan est, selon le gouvernement, nécessaire. Une troisième vague doit être évitée coûte que coûte, « car elle pourrait avoir des effets dévastateurs ». Plus tôt en décembre, le gouvernement italien avait mis en place des mesures renforcées couvre-feu, notamment pour la période allant du 21 décembre au 6 janvier.
lesoir.be
https://www.lesoir.be/343779/article/2020-12-15/coronavirus-litalie-veut-renforcer-ses-mesures-pour-les-fetes-de-fin-dannee
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Molnupiravir : un nouveau traitement oral contre la Covid-19 bientôt disponible !
Dans la lutte contre la pandémie, il y a soit les traitements préventifs, comme les vaccins, soit les traitements curatifs. Aujourd’hui, alors que très peu de traitements curatifs ont fait la...
Dans la lutte contre la pandémie, il y a soit les traitements préventifs, comme les vaccins, soit les traitements curatifs. Aujourd'hui, alors que très peu de traitements curatifs ont fait la preuve de leur efficacité, une nouvelle molécule pourrait sortir sur le marché, dès le mois de décembre 2021 : le molnupiravir. Quels sont ses interêts et ses limites ? Dans le combat contre la Covid-19, les vaccins sont arrivés avant les traitements. Même si les vaccins sont nécessaires dans la lutte contre la pandémie, ils ne sont pas efficaces à 100 . De plus, certaines personnes présentent des contre-indications à la vaccination. La mise au point de traitements contre la maladie est donc plus que jamais d'actualité. Un article publié le 1er octobre dans la prestigieuse revue Science dévoile les résultats très intéressants obtenus avec le molnupiravir. Il s'agit d'un traitement par voie orale, administrable en ville. Jusqu'à présent, les seules thérapies ayant fait la preuve de leur efficacité contre le SARS-CoV-2 étaient des médicaments injectables, disponibles seulement à l'hôpital. Le molnupiravir, un antiviral oral très prometteur ! Le molnupiravir est une molécule connue depuis près de 40 ans ! Initialement conçue pour soigner la grippe et l'hépatite C, elle n'est finalement jamais sortie sur le marché. Cette molécule est actuellement développée par les laboratoires Merck Co. Il était prévu que 1.550 patients soient inclus dans l'essai. Les résultats intermédiaires étant spectaculaires, l'essai a été stoppé au 775e patient ! La molécule a été testée chez des patients non hospitalisés et ayant au moins un facteur de risque de développer une forme sévère de la maladie. Ce médicament est particulièrement efficace lorsqu'il est administré en phase précoce. Dans les cinq premiers jours de la maladie, il réduit de 50 le risque de d'hospitalisation, quel que soit le variant ! Plus précisément, le taux d'hospitalisation était de 7,3 dans le groupe traité versus 14,1 dans le groupe contrôle. Il n'y a eu aucun décès dans le groupe traité versus huit décès dans le groupe contrôle. Devant ces résultats encourageants, un second essai est en cours. Il s'agit de déterminer si l'administration de molnupiravir juste après un contact avec une personne infectée peut éviter une contamination. Des demandes d'autorisation de mise sur le marché ont été faites auprès de la Food and Drug Administration FDA aux États-Unis le 11 octobre et auprès de l'Agence européenne du Médicament EMA le 25 octobre. Le molnupiravir serait le premier traitement par voie orale contre la Covid-19. adragan, Adobe Stock Entre espoir et limites Le molnupiravir suscite néanmoins certaines inquiétudes. En raison de son mécanisme d'action, il pourrait être mutagène pour le virus, mais aussi pour l'humain. Le coronavirus est un virus à ARN ; la réplication de son ARN est une étape clé pour sa multiplication dans l’organisme. Lors de celle-ci, le molnupiravir va s'incorporer dans le brin d'ARN du virus à la place d'un autre nucléoside et entraîner des erreurs de copies, suffisamment délétères pour stopper la réplication du virus. Ainsi, si le molnupiravir peut s'incorporer dans l'ARN du virus, il peut aussi en théorie s'incorporer dans l'ARN humain et créer une mutation. L'introduction d'une mutation peut générer la survenue de problèmes de santé, comme des cancers. Néanmoins, ce type de risque a été étudié par les laboratoires Merck. Les résultats des tests font partie du dossier de demande d’autorisation. Nul doute que la FDA et l'EMA les analyseront de près. Le molnupiravir représente un espoir dans la lutte contre la Covid-19. Si la molécule est approuvée, celle-ci représentera le premier traitement contre la maladie, par voie orale, avec administration en ville.
futura-sciences.com
https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/coronavirus-molnupiravir-nouveau-traitement-oral-covid-19-bientot-disponible-94452/
['santé']
Covid-19: Macron accélère la vaccination mais la 3e vague risque d'aller bien plus vite
Plutôt qu'un confinement, Emmanuel Macron veut responsabiliser les Français afin de tenir jusqu'à ce que le vaccin change la donne.
LUDOVIC MARINAFP Face à la croissance de l'épidémie de Covid-19, Emmanuel Macron fait le pari d'accélérer la vaccination. SCIENCE - Le maître des horloges ne veut finalement pas abdiquer face au maître du temps. Alors qu’Emmanuel Macron avait évoqué en début de semaine dernière de nouvelles restrictions à venir, le confinement annoncé par Jean Castex jeudi 18 mars n’en a même plus le nom. Le président ne veut pas entendre parler de ce terme. À la place, Emmanuel Macron appelle à la conscience collective des Français pour ralentir la propagation du coronavirus, alors même que tous les indicateurs ou presque sont à la hausse et qu’une troisième vague de Covid-19 se dessine de plus en plus clairement. L’objectif n’est pas d’en finir avec le virus avec la simple bonne volonté des citoyens, mais de tenter de gagner du temps en ménageant la santé mentale de la population pour que la vaccination fasse son effet. Le président a encore une fois enjoint ce mardi 23 mars à vacciner matin midi et soir et a ouvert les réservations de vaccins aux plus de 70 ans. Mais dans cette course française, le vaccin est un outsider face au Sars-Cov2. Explications en graphiques retrouvez plus de courbes et cartes dans nos articles dédiés . Tous les indicateurs au rouge Depuis le mois de janvier, malgré les nombreuses alertes des scientifiques, le gouvernement a estimé qu’il était possible de maîtriser l’évolution de l’épidémie et le risque d’explosion induit notamment par la part grandissante du variant anglais, plus contagieux et possiblement plus virulent. Et le fait est que pendant des semaines, les courbes des indicateurs ne se sont pas affolées, avec un plateau ascendant au comportement étrange, avec des hauts et des bas, des décrochages entre les hospitalisations et les entrées en réanimation, etc. Mais depuis quelques jours, la tendance est la même pour tous les indicateurs: une hausse claire. Le graphique ci-dessous, qui résume les courbes globales du Covid-19, le montre bien. Description des principaux indicateurs suivis: Taux d’incidence : c’est le nombre de cas détectés pour 100.000 habitants. Il est très utile, car il donne un état des lieux de l’épidémie en quasi-temps réel quelques jours de décalage pour l’apparition des symptômes, voire avant leur apparition pour les cas contacts . Mais il est dépendant des capacités de dépistage. : c’est le nombre de cas détectés pour 100.000 habitants. Il est très utile, car il donne un état des lieux de l’épidémie en quasi-temps réel quelques jours de décalage pour l’apparition des symptômes, voire avant leur apparition pour les cas contacts . Mais il est dépendant des capacités de dépistage. Taux de positivité : c’est le nombre de tests positifs par rapport aux tests totaux effectués. Il permet de contrôler le taux d’incidence. S’il y a beaucoup de cas dans un territoire taux d’incidence , mais que cela est uniquement dû à un dépistage très développé, le taux de positivité sera faible. À l’inverse, s’il augmente, cela veut dire qu’une part plus importante des gens testés sont positifs, mais surtout que les personnes contaminées qui ne sont pas testées, qui passent entre les mailles du filet, sont potentiellement plus nombreuses. : c’est le nombre de tests positifs par rapport aux tests totaux effectués. Il permet de contrôler le taux d’incidence. S’il y a beaucoup de cas dans un territoire taux d’incidence , mais que cela est uniquement dû à un dépistage très développé, le taux de positivité sera faible. À l’inverse, s’il augmente, cela veut dire qu’une part plus importante des gens testés sont positifs, mais surtout que les personnes contaminées qui ne sont pas testées, qui passent entre les mailles du filet, sont potentiellement plus nombreuses. Taux d’occupation des lits de réanimation par des patients Covid-19 : C’est un chiffre scruté, car il permet de savoir si les hôpitaux sont capables de gérer l’afflux de patients. Il est très utile, car il y a peu de risque de biais: il ne dépend pas du dépistage et les occupations de lits sont bien remontées aux autorités. Son désavantage: il y a un délai important entre la contamination et le passage en réanimation, d’environ deux à trois semaines. : C’est un chiffre scruté, car il permet de savoir si les hôpitaux sont capables de gérer l’afflux de patients. Il est très utile, car il y a peu de risque de biais: il ne dépend pas du dépistage et les occupations de lits sont bien remontées aux autorités. Son désavantage: il y a un délai important entre la contamination et le passage en réanimation, d’environ deux à trois semaines. Décès à l’hôpital: Comme les réanimations, c’est un indicateur plutôt fiable, mais avec un délai important. La tendance n’est donc clairement pas bonne. Sur le graphique ci-dessous, on voit bien que l’évolution en pourcentage du taux d’incidence n’a jamais été aussi élevée depuis la mi-janvier. Certes, on distingue un semblant d’inflexion ces derniers jours qui peut donner de l’espoir. Mais il faut bien se garder d’être trop optimiste sans données nouvelles. D’abord, car des soucis techniques ont impacté les données de Santé publique France, comme le précise Le Parisien. Mais aussi parce que ce genre de fluctuation, notamment au niveau des données de dépistage, ne veut pas dire qu’une baisse va avoir lieu. Une inflexion similaire avait eu lieu du 15 au 20 octobre, quelques jours avant que le pays ne soit submergé par la seconde vague. Si certains départements ont une incidence et un taux d’occupation des lits en réanimation très inquiétant, la tendance à la hausse se retrouve dans la quasi-totalité des départements. Sur la carte ci-dessous, on peut voir l’évolution du taux d’incidence sur les trois dernières semaines, en pourcentage, par département le menu permet de remonter le temps pour comparer la situation depuis le mois de décembre . Pour des raisons techniques, les territoires ultramarins ne sont pas visibles sur nos cartes, mais sont accessibles dans le moteur de recherche en haut à gauche. Une accélération sur les vaccins incertaine... Face à une situation sanitaire alarmante, Emmanuel Macron a donc fait le choix de parier sur une accélération de la vaccination, évoquant une course contre la montre . Mais jusqu’ici, l’accélération a plutôt une allure de lenteur, notamment à cause du vaccin AstraZeneca. D’ici la fin mars, la France devrait avoir reçu à peine un quart des vaccins qui avaient été promis par le laboratoire britannique. En deux semaines, les estimations ont à nouveau baissé, avec 1,5 million de doses en moins prévues sur le mois de mars, selon les chiffres du ministère de la Santé. Et reste encore à savoir si les Français vont accepter d’utiliser les doses disponibles après la polémique sur de possibles effets indésirables non prouvés à l’heure actuelle . Pour avril, le vaccin de Johnson Johnson devrait arriver en France, mais avec moins de 500.000 doses qui ont une chance d’être livrées contre un million espérées il y a encore quelques jours. On devrait tout de même voir une accélération claire de la campagne vaccinale le mois prochain grâce à des augmentations importantes des livraisons de Pfizer qui devraient doubler. ... et qui risque de ne pas suffire Mais cette accélération risque d’arriver trop tard si la troisième vague prend réellement. Et même si un plateau ascendant permet de temporiser, il ne faut pas croire que nous serons protégés d’une nouvelle vague grâce aux vaccinations d’avril. Le cas du Chili peut ici servir d’exemple. Le pays a déjà injecté le vaccin à 44 de sa population, ce qui ne l’a pas empêché d’être touché par une troisième vague depuis la fin février.
huffingtonpost.fr
https://www.huffingtonpost.fr/entry/covid-19-macron-accelere-la-vaccination-mais-la-3e-vague-risque-daller-bien-plus-vite_fr_6059e629c5b6cebf58d1b6f0
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Covid-19 en Irlande - Ce qui change ce lundi 5 Juillet
Malgré la forte déception qui avait accompagné l'annonce que les Pubs ne pourraient finalement pas redémarrer leur service en intérieur ce lundi 5 juillet, quelques changements sont tout de même à pre
Malgré la forte déception qui avait accompagné l'annonce que les Pubs ne pourraient finalement pas redémarrer leur service en intérieur ce lundi 5 juillet, quelques changements sont tout de même à prendre en compte. A partir de ce Lundi 5 juillet Événements en plein air : comme prévu, le nombre de participants pour les événements organisés en extérieur peut atteindre 200 ou 500 pour les stades ou les sites d'une capacité de plus de 5 000 personnes Mariages : à titre exceptionnel, les mariages déjà planifiés seront autorisés à se dérouler sur la base des changements attendus, avec 50 invités autorisés à assister aux réceptions de mariage avec des mesures de protection Activités en salle, telles que des événements organisés, reprise de service dans les bars et restaurants, entraînement, exercice de groupe, danse : Ne se déroulera pas comme prévu, en attendant la mise en place d'un système de vérification de la vaccination ou de l'immunité. Le gouvernement élaborera un plan de mise en œuvre d'ici le 19 juillet. A partir du 19 juillet en fonction de la situation sanitaire Voyages internationaux : les conseils actuels du gouvernement sont d'éviter les voyages internationaux non essentiels. En fonction de la situation de santé publique qui prévaut à l'époque, l'Irlande utilisera le certificat numérique COVID DCC de l'UE pour les voyages en provenance de l'UE/EEE Retrouvez l'ensemble des mesures ici
lepetitjournal.com
https://www.lepetitjournal.com/dublin/covid-19-en-irlande-ce-qui-change-ce-lundi-5-juillet-316470
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Covid-19 : les restaurateurs préparent l’ouverture des terrasses pour la mi-mai
Les restaurateurs préparent leurs terrasses pour la réouverture annoncée par Emmanuel Macron, le 15 mai prochain. Mais cette date est-elle crédible ?
Emmanuel Macron a annoncé la réouverture des terrasses pour la mi-mai. Alors, de nombreux gérants d’établissements préparent déjà les lieux. C’est le cas du restaurateur Pascal Mousset : il s’apprête à nettoyer sa terrasse, qui n’a pas vu un client depuis le 29 octobre. La réouverture progressive annoncée ne lui permettra pas de rappeler ses 90 salariés au chômage partiel. "Ce n’est pas avec 60 couverts en terrasse que je peux assumer 30 contrats de travail et un loyer de 20 000 balles par mois", explique-t-il. Les passants rencontrés par les équipes de France Télévisions ne croient pas à cette perspective de réouverture fixée à dans un mois. La menace des variants L’an dernier, l’ouverture des terrasses n’a pas eu d’impact négatif sur l’épidémie de Covid-19, selon Pascal Crépey, épidémiologiste, mais cette fois, la situation a changé. "Avec le variant anglais et le fait qu’il se transmette plus facilement, on n’est malheureusement pas certain de la sécurité de la situation", estime l’expert. Jeudi 15 avril, une réunion interministérielle devrait déterminer un protocole de réouverture pour tous les lieux fermés.
francetvinfo.fr
https://meteo.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/restauration-hotellerie-sports-loisirs/covid-19-les-restaurateurs-preparent-louverture-des-terrasses-pour-la-mi-mai_4371985.html
['économie/finance', 'culture/loisir', 'sport']
Coronavirus : Michel Cymes évoque les risques de contamination à bord d'un avion
D'après une étude de l'armée américaine, il faudrait qu'un vol dure 54 heures pour qu'un malade du coronavirus contamine les passagers.
Publié le 07/12/2020 à 09:48 Comment le coronavirus se transmet-il dans les avions ? Les vacances de Noël approchent et certains d’entre vous ont peut-être l’intention de voyager avec un justificatif pour une destination plus ou moins lointaine. Une étude de l’armée américaine a utilisé un mannequin dans un Boeing pour évaluer les risques de transmission. Particularité de ce mannequin : il respire normalement comme vous et moi. Les chercheurs ont utilisé des traceurs fluorescents et des capteurs de volume au sol pour calculer son potentiel contaminant. Résultats : les passagers qui sont le plus soumis à des risques sont ceux assis à proximité du malade. Si vous êtes installé côté hublot ou couloir, vous diminuez ainsi les risques de 25 . Par ailleurs, 99,7 des particules infectées sont éliminées en cinq minutes. Ce pourcentage grimpe à 99,9 si on prend en compte les 40 sièges les plus proches de celui où le mannequin est assis. Un risque de transmission quasi nul Il convient de rappeler que tous ces résultats sont valables si tout le monde porte un masque. Les militaires estiment que jusqu’à 12 heures du vol, le niveau de transmission est infime ou nul : il faudrait que le vol dure 54 heures pour qu’un passager inhale une charge virale suffisante pour tomber malade. L'étude a fait près de 300 expériences dans des vols cloués au sol ou dans des avions qui volaient : leur recherche semble donc solide. À noter que le mannequin ne s’est pas déplacé pendant les tests et que les expériences ont été réalisées en mettant en scène une seule personne infectée.
rtl.fr
https://www.rtl.fr/actu/bien-etre/coronavirus-michel-cymes-evoque-les-risques-de-contamination-a-bord-d-un-avion-7800935661
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Ces travailleurs que la crise du Covid a fait basculer dans la pauvreté
Entrepreneurs, intérimaires, agentes d'entretien... Depuis le début de la crise sanitaire, de nombreux travailleurs basculent dans la précarité. Une situation inquiétante marquée par l'explosion des demandes de RSA. TF1 est allé constater la situation dans le Loir-et-Cher.. Social : video, Ces travailleurs que la crise du Covid a fait basculer dans la pauvreté.
C'était au début du mois d'octobre. Plus de six mois après le début du confinement, un collectif d'associations de lutte contre la pauvreté secouait le cocotier : en France, la crise économique née de la pandémie a fait basculer un million de personnes dans la pauvreté. Parmi elles, Pascal Rey. Professionnel dans l'événementiel depuis 22 ans, ce chef d'entreprise contemple son matériel entreposé dans les locaux de sa société : les enceintes et les retours n'ont pas servi depuis des mois. "Il n'y a rien, pratiquement rien dehors. C'est un peu la catastrophe, on est complètement à l'arrêt". L'avenir immédiat ne s'annonce pas moins morose. Des prestations prévues pour novembre 2021 ont été supprimées : "Les clients sont frileux, ils ne savent pas s'il y aura du public, si les gens seront au rendez-vous". Pour le soutenir devant cette inactivité forcée, Pascal Rey a reçu 1500 euros d'aide de l'Etat. Six de ses huit employés sont au chômage partiel. Lui ne se paie plus depuis mars. Dans cette spirale infernale, pas de prêt garanti pour lui de la part des banques. "Elles nous demandent d'être caution personnelle, d'engager nos biens personnels. Si demain, ma structure est en cessation de paiement, ma vie complète s'effondre". A 48 ans, Pascal raconte son histoire sobrement, mais bien tôt, il se détourne de la caméra, demande pardon, et s'effondre. Depuis le début de la crise, il a perdu 10 kilos, et sa tension est à 18. Le secteur de l'événementiel, que le couvre-feu décidé en octobre met au supplice, est l'un des plus affectés par cette crise. Dans le Loir-et-Cher, l'autre secteur touché de plein fouet, c'est l'aéronautique, qui fait vivre de nombreuses petites communes. Exemple à Saint-Julien-de-Chedon, 756 âmes, où le sous-traitant Daer Aerospace, qui fait vivre 30 familles, licencie tous ses intérimaires. Résultat, tous les indicateurs de pauvreté sont au rouge. "De septembre 2019 à septmebre 2020, on a 721 bénéficiaires de plus du RSA, plus de 11 , c'est une situation très inquiétante", relève le président du département Nicolas Perruchot. Pour y faire face, le budget départemental a augmenté de 10 . "Un tiers de nos allocataires sont des femmes seules avec enfants. Et il y a les jeunes qui font de l'intéim, qui se retrouvent de fait sans emploi et sans possibilité d'en avoir." Cet accroissement spectaculaire de la pauvreté, Danièle Royer-Bigache le voit de près, elle qui distribue l'aide alimentaire du Secours populaire depuis 25 ans. "Ouais, ouais", il y a beaucoup de monde en plus, nous confirme-t-elle entre deux distributions de paquets de couches. "On a augmenté de 30 " les dons, précise-t-elle derrière ses lunettes. Parmi ceux qui demandent de l'aide, il y a Antoine, aide soignant, à la santé trop fragile pour se confronter au virus. "J'aurais bien aimé aider les collègues face au virus, mais j'ai peur pour moi, s'il m'arrive quelque chose." Il élève seul son enfant, âgé de neuf ans. Ses deux sœurs aussi font la queue, elles sont agentes d'entretien. Un poste de dépenses qui ne fait pas long feu à l'heure du covid, où les entreprises se sont lancées en quête d'économies. "Je voudrais qu'ils me donnent plus d'heures, mais c'est pas possible", dit l'une d'elle. Alors, face à la baisse des ressources, "on met toute honte de côté. Si nos enfants ils ont besoin de manger, et ben on va leur chercher à manger." En 25 ans de distribution, Danièle n'a "absolument pas" connu pareille affluence. "On n'a jamais connu aussi fort". A l'échelle nationale, le Secours populaire dit même que la France n'a pas connu pareille précarité depuis la Seconde guerre mondiale. Et craint, à l'instar des autres associations, que ce ne sont pas les aides exceptionnelles annoncées par le gouvernement qui vont enrayer le problème.
lci.fr
https://www.lci.fr/social/ces-travailleurs-que-la-crise-du-covid-19-epidemie-crise-economique-a-fait-basculer-dans-la-pauvrete-2168144.html
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Une perte de 17 millions d'euros suite au Covid pour les hôpitaux de Vivalia
L'intercommunale luxembourgeoise de soins de santé, Vivalia, a annoncé, mardi, en marge de son assemblée générale de fin d'année qui se penche habituellement sur le budget, une perte 17 millions d'euros pour son secteur hospitalier suite à la première vague de Covid-19.
L'impact de la 2e vague n'a pas encore pu être pris en compte, précise-t-on. "La situation financière et les projections budgétaires de Vivalia s'inscrivent dans un contexte exceptionnel lié directement à la crise sanitaire qui a frappé notre pays à deux reprises avec une 1ère vague de mars à juin et une 2ème vague qui a débuté en octobre et à laquelle notre personnel et nos médecins font toujours face aujourd'hui", précise l'intercommunale. Outre le secteur hospitalier, celui de la prise en charge de la personnes âgée - l'une des autres missions de Vivalia via ses maisons de repos - est aussi impacté. La perte au niveau hospitalier en province de Luxembourg s'explique par une baisse des honoraires des médecins rétrocédés à Vivalia -10,8 millions , à un impact au niveau de la partie variable du budget, ainsi que par la reconnaissance financière accordée au personnel dans le cadre de la crise Covid. L'impact doit être reconsidéré au regard des apports dont Vivalia a pu bénéficier, indique néanmoins l'intercommunale, à savoir 5,9 millions de subventions 3,7 millions de l'AVIQ et de financement pour les centres de tri 3,5 millions de l'INAMI en plus de 1,8 millions d'impact positif lié au testing Covid par ses laboratoires. Pour le secteur hospitalier Vivalia, l'impact net négatif de la première vague s'élève donc à 9,3 millions d'euros. Au niveau du secteur de la prise en charge de la personne âgée, la première vague de Covid-19 entraîne un déficit de 505.000 euros en partie compensé par une subvention de l'AVIQ, portant l'impact net à 253.000 euros. Les prévisions de fin d'année seront certainement impactées par les effets de la seconde vague du Covid qui a engendré à nouveau une diminution importante de l'activité de nos hôpitaux, précise encore l'intercommunale. Sur le plan humain, Vivalia entend se pencher sur les impacts psychologiques de la crise du Covid-19 sur son personnel. "Quand le Covid sera derrière nous, nous mettrons en place une analyse de la charge psychosociale; ce qui nous permettra, si nous devions revivre cela, d'orienter la gestion de crise", annonce le directeur général de Vivalia, Yves Bernard. Au niveau strictement médical, Vivalia constate une baisse des hospitalisations pour des patients atteints par le Covid-19. Mardi, 9 patients au total se trouvaient dans une unité de soins intensifs au plus fort de la 2e vague, le pic a été de 42 patients en soins intensifs et de 24 pour la 1ère vague . Un total de 64 patients atteint par le coronavirus se trouvent, eux, dans d'autres unités au sein des divers sites hospitaliers.
dhnet.be
https://www.dhnet.be/regions/luxembourg/une-perte-de-17-millions-d-euros-suite-au-covid-pour-les-hopitaux-de-vivalia-5fd8eb009978e227df1c6105
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Coronavirus en Belgique : Poursuite des reculs conséquents de contaminations, hospitalisations et décès
La Belgique a recensé 2.153 infections quotidiennes au Sars-CoV-2 en moyenne; entre le 8 et le 14 mai, ce qui représente une diminution de 28 par rapport à la période de sept jours précédente, selon les chiffres de l'Institut de santé publique Sciensano mis à jour mardi matin.
La Belgique a recensé 2.153 infections quotidiennes au Sars-CoV-2 en moyenne; entre le 8 et le 14 mai, ce qui représente une diminution de 28 par rapport à la période de sept jours précédente, selon les chiffres de l'Institut de santé publique Sciensano mis à jour mardi matin. On recense en Belgique 1.857 malades de la Covid-19 hospitalisés -18 de moins en une semaine , dont 610 en soins intensifs -14 en une semaine . A ce rythme, l'objectif intermédiaire de 500 patients en soins intensifs devrait être atteint d'ici la fin du mois de mai. Le rythme de la vaccination s'est dernièrement accéléré et désormais, 42,5 des personnes de plus de 18 ans dans notre pays ont reçu une première dose de vaccin anti-covid. Entre le 11 et le 17 mai, il y a eu en moyenne 133 nouvelles admissions à l'hôpital par jour de personnes positives au Sars-CoV-2, soit une baisse de 17 par rapport à la période de référence précédente. Dans le même temps, 25,4 personnes sont décédées par jour en moyenne des suites du virus, ce qui représente une diminution sensible de 27,9 sur une semaine. La Belgique a toutefois dû déplorer 24.723 morts depuis le début de la pandémie. Quelque 43.100 tests en moyenne ont également été effectués quotidiennement, pour un taux de positivité qui s'érode depuis quelque temps et atteint désormais 5,9 . Le taux de reproduction du virus est quant à lui estimé à 0,87. Lorsqu'il est inférieur à 1, cet indicateur signifie que l'épidémie tend à ralentir. L'incidence, qui renseigne le nombre moyen de nouveaux cas journaliers pour 100.000 habitants, atteint 312,7 sur 14 jours. Enfin, depuis le début de la pandémie en Belgique, 1.032.895 cas d'infection au coronavirus ont été diagnostiqués, un nombre qui sous-estime toutefois fortement la réalité, étant donné le manque de capacités de test lors de la première vague de l'épidémie
lalibre.be
https://www.lalibre.be/belgique/societe/coronavirus-en-belgique-poursuite-des-reculs-consequents-de-contaminations-hospitalisations-et-deces-60a3429a7b50a6717063b114
['société']
Comprendre les vaccins à ARN messager en 7 mots-clefs
On n’a pas fini d’en entendre parler. Aux Etats-Unis, la Food and Drug Administration vient d’accorder son feu vert à l’une des firmes, Pfizer/BioNTech, qui a misé sur l’ARN messager pour développer un vaccin contre le coronavirus. Il...
La protéine Spike, présente à la surface du SARS-CoV-2, lui permet d’entrer dans nos cellules. C’est l’une des cibles de notre système immunitaire et la cible privilégiée des vaccins développés actuellement, notamment ceux basés sur la technique de l’ARN messager. - KATERYNA KON/SCIENCE LIBRA - Getty Images/Science Photo Libra On n’a pas fini d’en entendre parler. Aux Etats-Unis, la Food and Drug Administration vient d’accorder son feu vert à l’une des firmes, Pfizer/BioNTech, qui a misé sur l’ARN messager pour développer un vaccin contre le coronavirus. Il devrait être y administré dès ce lundi 14 décembre. Et cela fait déjà plusieurs jours que c’est le cas au Royaume-Uni, le premier à l’avoir approuvé et à s’être lancé. Chez nous, en fonction de l’avis que remettra l’Agence Européenne des médicaments, la vaccination pourrait commencer dès le 5 janvier. A noter que les firmes Moderna qui utilise également la technique de l’ARN messager et AstraZeneca autre technique, basée sur un vecteur viral, qui est la première à avoir fait l’objet d’une publication dans une revue scientifique pourraient également être dans les starting-blocks à ce moment-là. Revoir l’interview du ministre de la Santé Frank Vandenbroucke sur les phases de vaccination en Belgique JT du 3 décembre 2020 : Frank Vandenbroucke : point sur les phases de vaccination en Belgique - JT 13h - 03/12/2020 Visionnez gratuitement les vidéos du programme Journal télévisé - Sujet par sujet en streaming sur Auvio. Voir la vidéo Si l’ARN messager fait couler beaucoup d’encre, c’est en particulier parce que c’est la première fois qu’on utilisera cette technique dans une campagne de vaccination. La rapidité de sa mise au point par rapport à d’autres candidats vaccins marque également les esprits, tout comme les niveaux d’efficacité communiqués jusqu’à présent. A lire aussi :"Pfizer : ça veut dire quoi, un vaccin efficace à 90 '?" Dans cet article, nous développons quelques aspects de cette technique, en sept mots-clefs, pour ceux qui aiment pousser un peu plus loin la compréhension : messager, synthétique, inflammation, nanoparticules, demi-vie, stabilité et sécurité. 1. Messager C’est un mot qui peut intriguer. Messager de quoi ? Commençons par la petite routine de nos cellules. Elles contiennent notre ADN "acide désoxyribonucléique", composé des nucléotides A, C, G et T , sous forme de chromosomes. C’est dans cet ADN que se trouve inscrite toute l’information pour construire les protéines dont notre corps a besoin. L’ADN reste dans le noyau cellulaire tandis que la fabrication des protéines se déroule en dehors on parle de "machinerie cellulaire", une petite usine de production, qui se trouve hors du noyau : dans le cytoplasme . Pour passer de l’un à l’autre, apporter l’information à l’usine de production, il faut un "messager" : une copie des morceaux d’ADN. Cette copie s’écrit dans un langage un code, un alphabet un peu différent : l’ARN "acide ribonucléique", composé des nucléotides A, C, G et U . Voilà pourquoi on parle d’ARN messager. Le principe d’un vaccin, c’est d’entraîner le système immunitaire à reconnaître le virus. Pour ce faire, contrairement à d’autres techniques classiques, ici, on n’injecte pas de virus inactivé, ni de protéines de virus On injecte un ARN messager, qui va être traité, lu, par notre usine de production cellulaire. Plus précisément, cet ARN messager contient l’information, le plan de montage, qui permet de construire un morceau de protéine de virus ici, en l’occurrence, la protéine "spike", qui est une protéine présente à la surface du virus . Au final, le résultat est le même qu’avec d’autres techniques : une fois produite, cette protéine est détectée comme un "corps étranger", un "antigène" par notre organisme, qui va donc se mettre à produire des "anticorps" pour l’éliminer. S’il est exposé plus tard au virus vivant, notre organisme sera déjà armé. Est-ce si audacieux de faire fabriquer la protéine par nos cellules ? En fait, c’est ce que font déjà les virus ! "On copie ce qui se passe réellement", explique l’immunologiste de l’ULB Eric Muraille. "Quand le virus à ARN pénètre dans une cellule, pour se reproduire, il a besoin de pirater la cellule de l’hôte et de l’amener à copier à la fois son ARN et ses protéines. Ces stratégies-là des vaccins à ARN viennent de notre compréhension de la façon dont les virus nous infectent." Sans cellule hôte, le virus ne "vit" pas. C’est bien différent d’une bactérie. Rappelons qu’un vaccin à ARN messager ne contient pas tout le matériel génétique du virus, seulement un morceau d’une de ses protéines. 2. Synthétique L’ARN messager contenu dans le vaccin n’est pas extrait directement d’un vrai virus. Il est produit de façon synthétique. Pour le concevoir, on a besoin de connaître la "séquence génétique" du virus qui contient toute l’information pour construire toutes les protéines dont le virus a besoin, même principe que notre génome . De là, on choisit un morceau de séquence qui donne le "plan de montage" d’une protéine sur laquelle il semble intéressant de miser ici donc, la protéine "spike" . Et on produit de façon synthétique ce morceau-là, et uniquement celui-là, en utilisant le langage le code, l’alphabet de l’ARN. Cette production synthétique, c’est un atout majeur de la technique, par rapport à d’autres. "C’est l’équivalent d’une réaction chimique, on n’est pas obligé de le produire en partant d’une réaction biologique", explique Eric Muraille. "Dans le cas d’un vaccin basé sur la technique du virus vivant atténué’, on doit faire se multiplier, par exemple, le virus de la grippe. Dans beaucoup de cas, on le fait encore sur des œufs de poule et on infecte des millions d’œufs pour produire ces vaccins. C’est lent, c’est coûteux en énergie. Avec les vaccins à ARN, le gros avantage c’est qu’on a un système de production très rapide. Ça a joué dans les choix." Revoir la séquence du JT sur le mode de fonctionnement d’un vaccin à ARN messager 10 novembre 2020 : Covid-19 : le mode de fonctionnement du vaccin - 10/11/2020 Visionnez gratuitement les vidéos du programme Journal télévisé - Sujet par sujet en streaming sur Auvio. Voir la vidéo A l’avenir, ce type de vaccins produits par synthèse chimique pourrait aider à répondre à un défi potentiellement important : celui de "pouvoir réagir rapidement face à des pandémies qui risquent de devenir de plus en plus fréquentes", souligne l’immunologiste. "On est à la recherche de techniques qui permettent d’accélérer la production de vaccins et donc si on a une technique de vaccin ARN qui fonctionne, elle peut nous aider à l’avenir à faire face de plus en plus rapidement à des agents infectieux." De réagir aussi plus rapidement en cas de mutation problématique du coronavirus problématique si elle rend les vaccins existants moins efficaces par exemple . 3. Inflammation Conceptuellement, on voit que le principe est assez "simple", à partir du moment où les scientifiques ont acquis suffisamment de connaissances sur la génétique et le fonctionnement des virus. Mais techniquement, pour que l’idée se concrétise, il a fallu relever différents défis, et en particulier celui de la réaction inflammatoire induite par cet ARN. "Il faut savoir que l’ARN viral, pour le système immunitaire, c’est un signal de danger donc il y réagit de manière très forte, c’est ce qu’on appelle une signature moléculaire d’agent pathogène", explique Eric Muraille. "Dans les années 1990, ces vaccins ont été testés dans des modèles animaux et le principal problème, c’est qu’ils étaient très inflammatoires, avec une réaction inflammatoire locale très forte. Ce qui a amené à ce qu’on s’en désintéresse." Autrement dit, ce morceau d’ARN, qui n’est pas issu d’une copie de notre propre ADN, est lui-même détecté à juste titre comme un intrus. Or ce qui est recherché c’est une réaction du système immunitaire contre la protéine du virus, pas contre le morceau d’ARN qui permet de la produire Au fil des ans, les techniques et les connaissances se sont affinées. Des modifications structurelles ont été testées pour rendre ces ARN moins inflammatoires. Cela a été l’un des axes de recherche de la biochimiste d’origine hongroise Katalin Kariko, avec son partenaire de recherche Drew Weissman, comme l’explique le journal Le Monde dans un long article destiné à ses abonnés : "Le principal verrou a sauté. Le rêve des deux chercheurs d’utiliser l’ARN comme mode d’emploi et de laisser ensuite les cellules fabriquer elles-mêmes les protéines thérapeutiques prend forme. En 2008, ils découvrent que l’ARN modifié produit même dix fois plus de protéines qu’un ARN naturel. Et les publications s’enchaînent. En 2011, Kariko et Weissman purifient encore leur ARN pour éviter toute réaction immunitaire incontrôlée. En 2012, ils réussissent à faire produire par des souris et des singes de l’hormone EPO afin de les soigner de leur anémie." A lire aussi : Les "orages de cytokine", semblent jouer un rôle clé dans les cas graves de Covid-19 Ces ARN modifiés synthétiques restent quand même inflammatoires de façon mesurée, ce qui est nécessaire pour l’efficacité du vaccin : trop de discrétion serait contre-productif. Il faut tout de même un peu titiller le système immunitaire pour l’amener à réagir. "C’est ce qui explique que dans ces vaccins-là, il n’y a pas d’adjuvant ajouté", précise Eric Muraille. "Généralement quand un vaccin est mort’, il faut ajouter un adjuvant pour induire l’inflammation. Ici c’est la signature de l’ARN qui bien qu’ayant été réduite au niveau inflammatoire reste inflammatoire, qui fait l’effet d’adjuvant". 4. Nanoparticules Autre obstacle technique qu’il a fallu lever : celui de la "transfection", un mot un peu barbare qui désigne le fait de permettre au matériel génétique d’entrer dans la cellule. "Si vous injectez l’ARN messager seul, il va être dégradé tout de suite", expose Jean-Michel Dogné, directeur du département de Pharmacie de l’UNamur et expert en sécurité des vaccins auprès de l’OMS et de l’AEM Agence Européenne du Médicament . Le problème est le même pour d’autres types de vaccins développés sur une base génétique, comme ceux d’AstraZeneca ou de Janssen Pharmaceutica. Dans leur cas, la séquence génétique est insérée dans un "vecteur viral", un virus modifié et conçu pour la transporter dans les cellules, où elle sera lue. Dans le cas des vaccins à ARN messagers tels que développés par Moderna ou Pfizer/BioNTech, l’ARN messager est placé dans une minuscule vésicule de graisse. "C’est plus simple car vous ne travaillez pas sur un vecteur viral, donc vous ne travaillez pas sur un virus qui lui-même doit être cultivé", poursuit Jean-Michel Dogné. On parle de nanoparticules car la taille des vésicules relève d’une échelle nano, comprise entre 1 et 100 nanomètres. "Ça existe déjà pour toute une série de médicaments, ce n’est pas nouveau. On parle de liposomes, des vésicules artificielles formées de couches lipidiques, c’est différent des nanomatériaux". 5. Demi-vie Une fois arrivé à bon port, dans nos cellules, cet ARN messager synthétique reste-t-il là indéfiniment ? Non. Il va se dégrader. "La demi-vie’biologique de l’ARN messager peut varier de quelques minutes à quelques heures", explique Jean-Michel Dogné. "Elle peut être allongée par la présence d’une coiffe’". Sans entrer dans les détails de biologie moléculaire, le principe est que plus on augmentera la "demi-vie" de l’ARN messager, plus on lui laissera le temps de contribuer à la production de protéines virales et donc de contribuer à la production d’anticorps. Et donc d instruire le système immunitaire. Une fois que l’ARN messager a disparu, le plan de montage disparaît, la production de protéines s’arrête. Et la question de savoir combien de temps dure la protection immunitaire reste pour l’instant ouverte, comme pour les autres vaccins actuellement développés contre le coronavirus, et comme pour l’immunité induite par le virus lui-même chez ceux qui ont été infectés . Revoir la séquence du JT sur l’immunité face au coronavirus 2 novembre 2020 : Tout sur l'immunité de ceux qui ont eu le Covid - JT 19h30 - 02/11/2020 Visionnez gratuitement les vidéos du programme Journal télévisé - Sujet par sujet en streaming sur Auvio. Voir la vidéo L’une des questions explorées lors du développement du vaccin est donc de voir quelle durée de demi-vie est nécessaire pour que le vaccin soit efficace. "Dans la phase 1 et surtout dans les études non cliniques , vous testez différents types d’ARN messagers qui codent pour la bonne protéine et vous identifiez ceux qui permettent de fournir la meilleure quantité d’anticorps et d’anticorps neutralisants qui vont neutraliser le virus ", poursuit Jean-Michel Dogné. Bref, les chercheurs doivent notamment à la fois vérifier quel est le bon profil d’ARN messager avec quelles caractéristiques structurelles et quelle demi-vie et quel est le bon dosage. Il faut à la fois stimuler le système immunitaire pour induire une légère inflammation, qui est une réaction non spécifique , et à la fois contrôler cette stimulation pour ne pas entraîner de réactions exagérées ou de réactions auto-immunes . L’une des caractéristiques de ce type de vaccin, c’est qu’une fois que ces modalités liées à la réponse inflammatoire non spécifique sont maîtrisées, on s’attend à une réaction immunitaire particulièrement ciblée et spécifique puisque l’ARN messager code pour une protéine très précise. "L’intérêt de l’ARN messager, c’est la spécificité antigénique", souligne Jean-Michel Dogné. 6. Stabilité Cet aspect a déjà été plusieurs fois abordé : une difficulté actuelle avec les vaccins développés par Pfizer/BioNTech et Moderna, c’est celle de la conservation. "L’ADN est très stable, l’ARN pas du tout, donc l’une des grosses différences entre les vaccins à ADN et à ARN, c’est que le vaccin à ADN peut être conservé à température ambiante, un vaccin à ARN doit être conservé à très basse température", détaille-t-il. On parle de températures de l’ordre de moins 70 degrés. "C’est l’une des limites du vaccin de Pfizer, en termes de mise en œuvre : pour le transporter, le conserver, il va falloir le conserver à très basse température, ça demande une infrastructure non négligeable. Comme il n’y a jamais eu de vaccin à ARN utilisé dans le monde, ce n’est pas une infrastructure qui existe déjà, il va falloir la créer. Et ce n’est pas une infrastructure que tous les pays peuvent se permettre de développer, par exemple en Afrique ou en Amérique du Sud." Revoir la séquence du JT sur le défi de garantir la chaîne du froid 4 décembre 2020 : Vaccins : comment garantir la chaîne du froid ? - JT 13h - 04/12/2020 Visionnez gratuitement les vidéos du programme Journal télévisé - Sujet par sujet en streaming sur Auvio. Voir la vidéo 7. Sécurité C’est la question du moment. Cette technologie est-elle sûre ? Comme ces vaccins seront les premiers du genre à être mis sur le marché en cas d’approbation des autorités régulatrices, ce qui est déjà en partie le cas pour celui de Pfizer/BioNTech , on n’a pas la même expérience que pour d’autres types de technologies. "En termes de sûreté on n’a pas de recul, ce sont les études en phase trois qui nous renseigneront", appuie Eric Muraille. Des études qui n’ont pas encore été publiées dans des revues scientifiques. "A priori, c’est une technique qui permet d’éviter d’injecter un agent pathogène vivant ou atténué, ce qui est censé réduire les risques au sens où on n’est pas face à un agent pathogène qui pourrait redevenir infectieux. C’est un point positif. On ne doit pas utiliser d’adjuvant par exemple à base d’aluminium, positif aussi. Dans le cas des vaccins à ADN, il y avait un risque que cet ADN puisse s’insérer dans le génome des cellules hôtes c’est aussi un argument pour aller vers des vaccins à ARN : en principe ces vaccins en tant que tels sont éliminés assez rapidement, après avoir induit une réponse immunitaire." Bref, d’après tous ces éléments, conclut-il, "en théorie, ce sont des vaccins qui pourraient être plus safe qu’une partie des vaccins actuellement sur le marché mais ça reste en théorie. Il faut suivre ces vaccins. Et voir si on ne fait pas face à des effets inconnus qui n’avaient pas été anticipés." Des inquiétudes s’expriment dans une partie du public. "On peut très bien comprendre ces inquiétudes", souligne l’immunologiste de l’ULB Michel Goldmann. "Il faut savoir que les premiers résultats sur la sécurité de ces vaccins sont excessivement encourageants mais l’expérience nous apprend que certains effets indésirables parfois n’apparaissent qu’après que des dizaines ou centaines de milliers de personnes ont été traitées, simplement parce que certains effets indésirables sont excessivement rares. Donc il va encore falloir attendre un peu pour s’assurer de l’innocuité absolue de ces vaccins mais les premiers résultats à cet égard sont très encourageants." Le Royaume Uni, premier pays à avoir administré le vaccin de Pfizer/BioNTech, a déconseillé après quelques jours la vaccination aux personnes ayant fait d’importantes réactions allergiques par le passé. Revoir la séquence du JT consacrée au début de la campagne de vaccination au Royaume-Uni 8 décembre 2020 : Royaume-Uni : début des vaccinations - 08/12/2020 Visionnez gratuitement les vidéos du programme Journal télévisé - Sujet par sujet en streaming sur Auvio. Voir la vidéo A noter que les études cliniques de phase trois ont fait appel à des dizaines de milliers de volontaires, au lieu des quelques milliers habituels, justement pour améliorer la détection d’éventuels effets secondaires, dans ce contexte très particulier de pandémie mondiale. Reste que la rapidité de conception des vaccins amène elle-même de l’inquiétude. On dit d’ailleurs souvent qu’ils ont été "développés en quelques mois". Ce qui peut donner l’impression qu’on s’est mis à travailler dessus en 2020, ce qui est loin d’être le cas puisque cela fait des années que des recherches sont en cours. La technologie n’avait pas besoin d’attendre l’apparition du coronavirus pour que ses principes généraux soient étudiés et développés, avec d’autres virus notamment. N’empêche qu’il y a eu un coup d’accélérateur. "Le gros coup de booster est venu de l’urgence et de l’intérêt financier de développer ce type de vaccin", estime Jean-Michel Dogné. "C’est-à-dire que le Covid a permis de se poser la question de quels sont les vaccins à développer le plus vite possible vu l’ampleur prise par la maladie’". L’Union européenne et surtout les Etats-Unis ont investi des sommes colossales dans plusieurs firmes, parmi lesquelles plusieurs spécialisées dans l’ARN messager. A lire aussi : "Coronavirus aux Etats-Unis : la stratégie de la Maison Blanche pour vacciner 'à la vitesse de l’éclair'" Plus d’argent, une collaboration internationale sans précédent, et on l’a vu, une rapidité de production liée à la nature synthétique du vaccin : tous ces éléments ont joué. Et aujourd’hui, les procédures administratives d’examen des données des études cliniques pour vérifier si la balance risques-bénéfices est positive avant de décider de donner un agrément, ou pas sont concentrées en priorité sur les vaccins anti-Covid, laissant d’autres produits médicaux momentanément au second plan. Pour Jean-Michel Dogné, si la pandémie était survenue, par exemple, "il y a trois ans", on aurait eu "la même rapidité". Ce coup de boost pourrait en tout cas faire avancer la recherche sur de nouveaux traitements, par exemple contre le cancer. Car le concept est le même, en ciblant cette fois la production de protéines qui s’expriment habituellement à la surface des cellules cancéreuses, plutôt que la protéine "spike" du coronavirus, afin là aussi de stimuler une meilleure réponse immunitaire.
rtbf.be
https://www.rtbf.be/info/societe/detail_le-vaccin-a-arn-messager-en-7-mots-clefs-expliques?id=10652381
['société']
USA: l’expert Covid-19 Dr. Fauci, héros d’une nouvelle BD vidéo
La bande dessinée a pour but d’inspirer les enfants à suivre l’idéal que le scientifique représente.
Après Captain America, voici venu l’heure de gloire de « Doctor America », Anthony Fauci. Connu de tous les Américains grâce à son rôle de conseiller Covid et célèbre pour son opposition à Donald Trump, il est aujourd’hui le héros d’une nouvelle bande dessinée qui doit sortir le 29 juin prochain : « Dr Fauci : Comment un garçon de Brooklyn est devenu le docteur de l’Amérique ». L’auteur, Kate Messner, espère ainsi qu’Anthony Fauci pourra devenir un exemple pour tous les jeunes grâce à son histoire inspirante. Le fruit de longs entretiens Le projet est né alors que Kate Messner avait contacté le Dr. Fauci pour parler d’un autre livre pour enfants sur l’enfance de grands scientifiques. Mais au fil de leur discussion, elle se rend compte que l’histoire de son interlocuteur est assez riche pour en faire un livre entier. Elle reprend contact et expose le projet, qui est accepté par le principal intéressé. Commence alors une longue série d’entretiens entre l’auteure et le docteur, du moins quand il est disponible. « J'étais consciente que je demandais du temps à quelqu'un qui était littéralement l'une des personnes les plus occupées d'Amérique », explique Kate Messner à CNN. « Mais je savais aussi que le Dr. Fauci comprenait à quel point l'éducation est essentielle en santé publique ».
lesoir.be
http://soirmag.lesoir.be/363462/article/2021-03-29/usa-lexpert-covid-19-dr-fauci-heros-dune-nouvelle-bd-video
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"Lisez-vous le belge ? ", une campagne pour promouvoir le livre belge francophone
Les acteurs du secteur du livre se mobilisent pour promouvoir la littérature belge francophone face à la crise du coronavirus.
À partir de ce lundi 16 novembre et jusqu'au 25 décembre, la campagne "Lisez-vous le belge ? " veut revaloriser ce secteur fortement touché par le premier confinement et la fermeture des librairies. La campagne réunit l'ensemble du secteur, des éditeurs aux auteurs, en passant par les libraires et les bibliothécaires. Elle offre l'occasion de "célébrer notre rapport affectif" aux livres et leur audace "à la belge", et de les faire re découvrir au grand public. Il s'agit d'une initiative "inédite" en raison du nombre de structures qu'elle rassemble, soulignent les partenaires. Ceux-ci proposeront des contenus et différentes initiatives afin de présenter le secteur sous toutes ses formes, à l'aide d'articles, d'interviews, de sélections ou encore de jeux-concours. La campagne, cordonnée par le Partenariat interprofessionnel du livre et de l'édition numérique PILEn , permettra également de mettre en lumière les acteurs et actrices de la chaîne du livre. Si les librairies et les bibliothèques restent ouvertes alors que la Belgique affronte une deuxième vague d'infections par le coronavirus, la Fédération Wallonie-Bruxelles souligne les conséquences négatives du premier confinement sur le secteur. Il est donc "essentiel" de le revaloriser, ajoute la ministre de la Culture Bénédicte Linard. "Derrière chaque livre se cache une autrice ou un auteur, une illustratrice ou un illustrateur, mais également tous les maillons d'une chaîne comprenant les éditeurs, les distributeurs, les libraires, les bibliothécaires. C'est l'ensemble de cette chaîne qui a été touché et que nous souhaitons aujourd'hui soutenir via la campagne de promotion."
lalibre.be
https://www.lalibre.be/culture/livres-bd/lisez-vous-le-belge-une-campagne-pour-promouvoir-le-livre-belge-francophone-5fb2b98f9978e20e7059d68c
['culture/loisir']
Séduction et sexualité : la pandémie de Covid-19 a changé votre quotidien amoureux ? Racontez-nous
Gestes barrières, bars et restaurants fermés Pas facile de rencontrer l’âme sœur ou un compagnon d’une nuit en pleine crise sanitaire. Pour les besoins d’un article, France 3 Corse Via Stella lance un appel à témoins.
Séduction et sexualité : la pandémie de Covid-19 a changé votre quotidien amoureux ? Racontez-nous Gestes barrières, bars et restaurants fermés Pas facile de rencontrer l’âme sœur ou un compagnon d’une nuit en pleine crise sanitaire. Pour les besoins d’un article, France 3 Corse Via Stella lance un appel à témoins. Invitation à bien vouloir garder ses distances, port imposé d’un masque qui dissimule la moitié du visage dans la majorité des déplacements et activités, lieux habituels de rencontres bars, restaurants, musées, cinémas, établissements scolaires désespérément fermés Difficile de séduire par temps de crise sanitaire. Pour une aventure d’un soir comme pour rencontrer l’âme sœur, les célibataires et les autres doivent dorénavant casser les codes pour s’adapter aux recommandations sanitaires. Applications de rencontre, drague masquée, « safe sexe » À deux jours de la Saint-Valentin, fête des amoureux, et pour les besoins d’un article, racontez-nous dans le formulaire suivant comment la pandémie de Covid-19 a changé votre quotidien amoureux. Les réponses pourront rester anonymes, et vous pouvez, au choix, ne répondre qu’à une partie des questions. Chargement
francetvinfo.fr
https://france3-regions.francetvinfo.fr/corse/seduction-et-sexualite-la-pandemie-de-covid-19-a-change-votre-quotidien-amoureux-racontez-nous-1954534.html
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Les festivals dénoncent des conditions d’organisation impossibles avec le Covid-19
La jauge de 5 000 spectateurs masqués et assis contraint les festivals à une organisation complexe. Sur les réseaux sociaux, le Deboutlesfestivals fleurit en soutien au secteur.
Des images de chaises vides se multiplient sur Twitter, Facebook ou Instagram pour demander que les festivals se tiennent debout cette année malgré le Covid-19. Alors que la saison des festivals approche, un élan de soutien au secteur festivalier se développe sur internet. Depuis le 22 mars, à l’instar de Rock en Seine, les Eurockéennes, We Love Green, les Francofolies, le festival interceltique de Lorient et des dizaines d’autres festivals ont partagé des photos de sièges vides accompagnées du Deboutlesfestivals pour dénoncer des conditions d’organisation des événements « impossibles ». Leurs posts ont été relayés par de nombreux internautes. S’adapter ou passer son tour Le 18 février dernier, la ministre de la Culture Roselyne Bachelot avait annoncé que les festivals prévus au printemps et à l’été 2021 pourraient être maintenus s’ils respectaient une jauge de 5 000 festivaliers, contraints à rester masqués et assis. Soit les festivals annulent leur prochaine édition, c’est le cas notamment du Hellfest et des Solidays, soit ils attendent et s’adaptent. Le Printemps de Bourges, initialement prévu en mai, est finalement reporté à fin juin. Quant aux Vieilles Charues, elles prévoient une édition spéciale, étalée sur dix jours. Mais la configuration assise autorisée par le gouvernement apparaît inenvisageable pour certains. Les organisateurs de festivals de musique notamment le font savoir. Ils espèrent être entendus du gouvernement, même si pour l’instant aucune autre précision ne vient éclairer l’organisation des festivals en plein air pour le printemps et l’été.
nouvelobs.com
https://www.nouvelobs.com/culture/20210323.OBS41784/les-festivals-denoncent-des-conditions-d-organisation-impossibles-avec-le-covid-19.html
['culture/loisir']
Dépistage de la COVID-19: du cola pour obtenir un résultat faux positif
MONTRÉAL — Quelques gouttes de jus de fruit ou de boisson gazeuse suffisent apparemment pour obtenir un résultat faux positif lors d'un test de dépistage de la COVID-19, s'il faut en croire des vidéos qui circulent en ligne depuis plusieurs mois. Les tests de flux latéral, ou tests chromatographiques, fonctionnent un peu comme les tests
MONTRÉAL — Quelques gouttes de jus de fruit ou de boisson gazeuse suffisent apparemment pour obtenir un résultat faux positif lors d’un test de dépistage de la COVID-19, s’il faut en croire des vidéos qui circulent en ligne depuis plusieurs mois. Les tests de flux latéral, ou tests chromatographiques, fonctionnent un peu comme les tests de grossesse et sont nettement plus répandus en Europe que chez nous. Ce sont ces tests, par exemple, qui ont été envoyés aux ménages britanniques pour procéder à un dépistage à la maison. Des jeunes ont découvert qu’il leur suffit de verser quelques gouttes de cola ou de jus sur la bandelette pour faire apparaître les deux petites lignes qui indiquent qu’ils sont porteurs du virus ce qui pourra ensuite leur valoir quelques jours de congé à la maison, évidemment . «Je trouve ça très intéressant compte tenu du fait que quelques pays essayaient d’utiliser la salive directement pour les tests de flux latéral, a commenté la docteure Caroline Quach-Thanh, du CHU Sainte-Justine. Mais au Canada, le test de flux latéral qui a été autorisé, c’est seulement celui avec écouvillonnage nasal. Donc le risque qu’il y ait du Coke là-dedans est beaucoup moins grand.» Un test de dépistage qui utilise la salive déposée sur une bandelette a été autorisé aux États-Unis, mais la compagnie n’aurait pas demandé son homologation au Canada, a-t-elle ajouté. Le processus par lequel des gouttes de jus ou de cola réussissent à berner le test est tellement complexe que seuls des experts seraient probablement en mesure d’en comprendre les détails. Cela étant dit, lorsque le test fonctionne correctement, les anticorps contre la COVID-19 qu’il contient détectent la présence du virus dans la salive, ce qui fait apparaître les deux lignes rouges. Il semblerait toutefois que l’acidité de la boisson dénature ces anticorps, ce qui témoignera erronément d’un résultat positif. En d’autres mots, parce que les anticorps ont été altérés par l’acidité de la boisson, le test en vient à la conclusion que le SRAS-CoV-2 est présent, alors qu’il n’en est rien. «C’est un test qui a une très bonne fiabilité. Il y a plus de faux négatifs qu’il y a de faux positifs avec ce test-là, a dit la docteure Quach. Mais ça porte à réfléchir et à se demander qu’est-ce qui peut donner des faux positifs sur ces tests-là.» Quant au risque de voir des jeunes profiter de la situation pour échapper à l’examen de mathématiques qui leur donne des sueurs froides depuis quelques jours, rappelons que les tests de dépistage à la maison sont beaucoup moins répandus au Canada qu’en Europe, par exemple. Chez nous, le dépistage se fait plus souvent qu’autrement en présence d’une autre personne qui enregistre le résultat. Une situation comme celle vue en Europe aurait donc peu de chances de se produire. Et même si c’était possible, «j’ai quand même confiance en nos jeunes», a dit Caroline Quach. «Je pense que les jeunes sont tellement écoeurés d’être à la maison et de ne pas voir leurs amis, a-t-elle lancé en conclusion. Je pense qu’ils veulent aller à l’école.»
lactualite.com
https://lactualite.com/actualites/depistage-de-la-covid-19-du-cola-pour-obtenir-un-resultat-faux-positif/
['santé']
L’avocat des anti-pass Fabrice Di Vizio menace une collaboratrice de renvoi pour s’être fait vacciner
Ses propos ont vivement fait réagir les internautes. L’avocat des anti-pass sanitaire et des antivax a déploré que ses « confrères du camp du bien » ne souhaitent le faire radier.
Fabrice Di Vizio fait encore parler de lui. Sur Twitter ce lundi 13 septembre, l’avocat des anti-pass et des antivax a estimé qu’une de ses collaboratrices, qui avait reçu une dose de vaccin « mérite le renvoi ». « Quand on n’est pas capable d’assumer ses convictions et qu’on accepte la contrainte, on n’a rien à faire chez moi ! Je me fous qu’elle soit vaccinée mais à un moment on assume ses convictions et on arrête de dire que c’est la faute des autres » a-t-il tempêté sur Twitter. La collaboratrice en question aurait reçu sa première injection pour éviter d’avoir à présenter un test PCR en arrivant en Belgique. Cependant, sur le site des autorités belges, il est indiqué que les voyageurs en provenance de la France doivent présenter un certificat de vaccination complet ou un test PCR négatif de moins de 72 heures. « Les confrères du camp du bien » Un commentaire qui a vivement fait réagir les internautes. Ce qui n’a pas empêché l’avocat de camper sur ses positions. « Je ne suis plus libre d’exprimer mon agacement vis-à-vis du système qui broie les jeunes, ni d’exprimer que de fait un salarié en période d’essai qui affiche des convictions et ne les respecte pas mérite le renvoi sans naturellement qu’elle ne soit renvoyée pour autant. » Profitez de l'offre 1 pour 3 mois avec Google En choisissant ce parcours d’abonnement promotionnel, vous acceptez le dépôt d’un cookie d’analyse par Google. Il a dénoncé « les confrères du camp du bien », qui se précipiteraient pour le rappeler à la déontologie, « tout en souhaitant que je me fasse radier ». « Dans le new world les gens du camp du bien on tous les droits, les autres que des devoirs et donc celui de leur obéir », a-t-il larmoyé.
nouvelobs.com
https://www.nouvelobs.com/vaccination-anti-covid-19/20210913.OBS48597/l-avocat-des-anti-pass-fabrice-di-vizio-menace-une-collaboratrice-de-renvoi-pour-s-etre-fait-vacciner.html
['santé']
Médicaments contre le Covid: "On a intérêt à combiner des molécules"
Le chercheur français Bruno Canard met au jour le mécanisme d’action d’un nouveau traitement potentiel contre le Covid-19. Il détaille pour «Libération» sa découverte et les avancées récentes sur le front des traitements antiviraux.
Le chercheur français Bruno Canard met au jour le mécanisme d’action d’un nouveau traitement potentiel contre le Covid-19. Il détaille pour «Libération» sa découverte et les avancées récentes sur le front des traitements antiviraux. Le virologue au CNRS Bruno Canard a publié un article dans la revue «Nature Communication» démontrant le mode d’action d’une autre molécule contre le Covid : le bemnifosbuvir. OsakaWayne Studios/Getty Images La course pour trouver des traitements contre le Covid-19 bat son plein. Alors que les anticorps monoclonaux voient leur efficacité mise à mal par les variants, le laboratoire Pfizer a été le premier à mettre en place une pilule contre le Sars-CoV-2, le paxlovid. Le virologue au CNRS Bruno Canard publie mercredi dans la revue Nature Communications, un article démontrant le mode d’action d’une autre molécule : le bemnifosbuvir ou AT-527 , porté par la société Atea Pharmaceuticals. Un médicament dont le développement a été réalisé en partenariat avec l’entreprise pharmaceutique Roche. Mais le groupe suisse s’est retiré de l’affaire en raison de résultats préliminaires qu’il jugeait insuffisamment concluants. Bruno Canard explique à Libération les intérêts de cette molécule et incite les pouvoirs publics à adopter des stratégies associant plusieurs médicaments. Votre article démontre le mécanisme d’action d’un médicament à l’essai contre le Covid-19, pouvez-vous nous expliquer comment il lutte contre le virus ? C’est un type de médicament qui fonctionne comme ceux utilisés contre l’hépatite C ou le VIH, par exemple. Il s’agit d’une molécule un nucléotide qui va arrêter le processus de fabrication du matériel génétique du virus, l’ARN. Si le virus ne peut reproduire son ARN, il ne peut plus se développer. On appelle cela un nucléotide terminateur de chaîne. Stopper la synthèse d’ARN ne risquerait pas de créer de nouveaux mutants du virus ? Non, c’est la différence avec un autre médicament contre le Covid19 dont on a beaucoup parlé : le molnupiravir du laboratoire Merck. Lui utilise un nucléotide qui va engendrer des erreurs dans la synthèse de l’ARN, donc des mutations. Le bemnifosbuvir est différent. Il stoppe la synthèse d’ARN. Il n’y a pas de risque d’apparition de variants. Ce médicament est en test depuis plusieurs mois, comment se fait-il que son mécanisme d’action ne soit élucidé que maintenant ? Il y avait une difficulté. Les coronavirus ont une protéine qui est capable de contourner l’action des nucléotides terminateurs de chaîne. On ne comprenait donc pas très bien pourquoi celui-ci fonctionnait. Début 2020, le PDG d’Atea Pharmaceuticals, avec qui j’avais déjà travaillé, m’a appelé pour m’expliquer son problème. On a donc essayé de voir si sa molécule n’avait pas une autre action en plus de celle de terminateur de chaîne, s’il n’existait pas une cible alternative. Nous avons réussi à sortir l’image de l’action du médicament sur sa protéine cible. Il est apparu qu’il se fixe à deux endroits et non un seul. Il inhibe donc deux fonctions simultanément de la protéine, et le virus ne peut pas le contourner facilement. C’est une bonne nouvelle. Pourtant, Roche a cessé son partenariat avec Atea Pharmaceuticals autour du développement de ce médicament en automne dernier. Il y a donc encore un espoir qu’il soit efficace, malgré les mauvais résultats préliminaires pointés par Roche ? En effet, Roche s’est retiré parce que l’essai clinique en cours n’a pas atteint les objectifs partiels qu’ils s’étaient fixés. Je ne suis pas au courant des détails de cet essai. Mais, depuis le début de cette pandémie, beaucoup d’essais cliniques ont été mal menés et ne pouvaient démontrer une efficacité des antiviraux en raison de la manière dont ils sont pensés. Pour bien étudier un antiviral, il faut sélectionner des patients à risque dans les trois jours suivant l’apparition des symptômes. Dans le cas qui nous occupe, je crois aussi que Roche a décidé de s’orienter vers la production d’anticorps monoclonaux, ce qui est un choix stratégique d’entreprise. Donc Atea Pharmaceuticals continue à tester ce médicament ? Oui, car les analyses détaillées de leur résultat leur donne de l’espoir sur son efficacité. Par ailleurs, ils veulent le combiner avec un autre type de médicament, des antiprotéases, comme le paxlovid, du laboratoire Pfizer. Comment fonctionnent ces antiprotéases ? Elles ciblent une autre protéine virale, la protéase. Dans la cellule, le virus déploie une macromolécule unique. Celle-ci doit être coupée en morceaux plus petits et fonctionnels. C’est le rôle de la protéase. Le paxlovid et d’autres molécules l’empêchent d’agir, et empêchent ainsi l’action du virus. Si les antiprotéases sont si efficaces, pourquoi les combiner à une autre molécule ? Les antiprotéases induisent souvent un effet de résistance de la part du virus. Il faut se sortir de la tête que les antiviraux efficaces sont des molécules uniques. On a intérêt à combiner des molécules qui agissent en synergie, comme les trithérapies contre le VIH. Atea Pharmaceuticals va vouloir associer son médicament à ses propres antiprotéases, mais, dans l’intérêt des malades, on pourrait faire des essais alliant le bemnifosbuvir au paxlovid.
liberation.fr
https://www.liberation.fr/societe/sante/medicaments-contre-le-covid-on-a-interet-a-combiner-des-molecules-20220202_YLBYZKPDYBC4XOS3D6CGJIYMCM/
['santé', 'société']
Covid-19 : le déconfinement pourrait-il être repoussé après le 15 décembre ?
Face à la stagnation de l'épidémie, voire à la dégradation des indicateurs dans certains départements, le gouvernement réfléchit à restreindre les allégements des contraintes prévus pour le mardi 15 décembre. L'exécutif doit se pencher sur ces questions très sensibles lors d'un Conseil de défense prévu mercredi.
Va-t-il falloir annoncer aux Français qu'ils ne pourront finalement pas réveillonner en famille, même en comité restreint ? C'est la question qui se pose aujourd'hui au sein du gouvernement, alors que l'épidémie de coronavirus stagne dans de nombreuses régions. La France est "encore loin de l'objectif de passer sous la barre des 5.000" contaminations par jour, a d'ailleurs indiqué lundi soir Jérôme Salomon, le directeur général de la Santé. Cela pourrait conduire le gouvernement à ne pas assouplir le confinement dans les proportions initialement prévues, le mardi 15 décembre. Couvre-feu plus drastique ? Au sein de l'exécutif, cette date du 15 décembre qui approche à grands pas est dans toutes les têtes. Elle est synonyme de levée du confinement, comme l'avait annoncé Emmanuel Macron, mais aussi synonyme de déplacements partout dans le pays, sans attestation, pour fêter Noël. En principe, c'est à cette date que rouvriront les théâtres, les cinémas et les musées. Sans remettre en cause ce schéma pour l'instant, l'exécutif réfléchit à de nouveaux aménagements pour ce desserrement partiel des contraintes. Faudrait-il ne pas rouvrir tout ce qui était prévu ? Faudrait-il un couvre-feu plus drastique ? Celui qui doit entrer en vigueur le 15 décembre est prévu de 21 heures à 7 heures du matin. "Il est encore trop tôt pour savoir ce qu'on fera", répète-t-on en boucle au sein de l'exécutif. "Moment tendu" Ces questions seront au menu du Conseil de défense qui doit se tenir mercredi matin et qui examinera les chiffres lissés sur sept jours pour voir s'il s'agit juste d'un frémissement ou d'une reprise. "On est dans un moment tendu", reconnaît-on au ministère de la Santé. "Il serait intenable de dire aux gens de ne pas fêter Noël", confirme un conseiller. Lundi soir, Jérôme Salomon a refusé d'accabler les Français, estimant qu'on "n'est pas du tout face à un relâchement mais face à une vague puissante qui profite" de l'hiver. Interrogé sur la probabilité d'un prolongement du confinement, le directeur générale de la Santé a botté en touche. "Les mesures seront prises en temps utile." Mais un proche du ministère de la Santé, lui, se fait plus sévère : "Il faut que chacun se ressaisisse un peu." Car, comme le dit un conseiller, "pour passer Noël, il ne faut pas que ça remonte trop avant". Et un facteur sur lequel personne n'a la main pèse beaucoup dans la balance : le froid.
europe1.fr
https://www.europe1.fr/politique/covid-19-le-deconfinement-pourrait-il-etre-repousse-apres-le-15-decembre-4010681
['politique']
Vaccins contre le Covid-19 : le manque de doses fragilise l'unité européenne
Les initiatives de certains Etats membres de l'Union européenne pour s'approvisionner en doses ont nui à la stratégie vaccinale décidée à 27.
Vaccins contre le Covid-19 : le manque de doses fragilise l'unité européenne 14h00 , le 7 mars 2021 Sur Twitter, Thierry Breton est resté plutôt laconique. En sortant de son entretien avec le chancelier autrichien vendredi, le commissaire européen au Marché intérieur a simplement signalé un engagement commun de "développer une chaîne de production européenne autonome de vaccins". Sebastian Kurz revenait à peine d'Israël, où il s'était rendu avec sa collègue danoise, Mette Frederiksen, afin d'annoncer un partenariat à trois avec l'Etat hébreu pour créer un fonds de recherche et de développement de vaccins et de traitements antiviraux. Lire aussi - Covid-19 : Autriche, Slovaquie, Hongrie Ces pays qui commandent des vaccins hors du dispositif de l'UE Même message de Bruxelles pour le Premier ministre hongrois le matin même. Viktor Orbán se flattait d'avoir introduit en urgence dans son pays le vaccin russe Spoutnik V, qui n'est toujours pas validé par l'Agence européenne des médicaments. "J'ai eu avec ces chefs d'Etat un échange très constructif et utile, nous confie Thierry Breton, pour leur rappeler que le véritable enjeu c'est celui de la fabrication européenne, pas de négocier de nouveaux vaccins ailleurs." Comme le raconte un participant aux entretiens, "on a remis les pendules à l'heure". Montée en puissance Car c'est peu de dire qu'à la Commission, comme à Paris d'ailleurs, les responsables étaient furieux de voir certains des pays membres à la recherche désespérée de vaccins alors que le carnet de commandes européen est plein. On reconnaît à Bruxelles que le problème est industriel et logistique, mais que les perspectives sont désormais meilleures. Avec l'arrivée sous peu du sérum de Johnson Johnson, la possible homologation du Spoutnik et la montée en puissance des autres déjà disponibles, la répartition des doses et la vaccination vont pouvoir reprendre plus vite. "Le Danemark avait épuisé ses stocks et, se trouvant fort dépourvu, comme dit la fable, a dû sortir du champ qui avait été agréé, raconte un diplomate au cœur du dossier. Nous le déplorons, car ça fragilise ce qui a été décidé ensemble. Même chose pour la Hongrie, ce n'est pas bien." Comme si rester unis était plus important que de rattraper chacun son retard.
lejdd.fr
https://www.lejdd.fr/International/vaccins-contre-le-covid-19-le-manque-de-doses-fragilise-lunite-europeenne-4029737
['international']
Confinement : la colère persiste chez les commerçants
Les petits commerçants sont contraints de fermer pendant la période du confinement tandis que les supermarchés peuvent rester ouverts. La fermeture des rayons non-essentiels dans les grandes surfaces ne suffit pas à calmer la colère des commerçants.
Après la fermeture des rayons culture, ce sont tous les rayons jugés non-essentiels qui seront fermés dès mardi 3 novembre dans les grandes surfaces. Une mesure qui irrite les représentants de la grande distribution : "C'est absolument incompréhensible, vous avez le dentifrice qui va être autorisé mais le mascara qui est à 50 cm ne va pas l'être. Qu'est-ce qu'on fait sur la papeterie scolaire au moment où les écoles sont ouvertes ?", explique Jacques Creyssel, délégué général de la Fédération des entreprises du commerce et de la distribution. Victoire pour les magasins de jouets Seuls les rayons alimentaires, d'hygiène, de nettoyage, de bricolage et d'informatique resteront ouverts. Une petite victoire pour les magasins de jouets. "On est satisfaits que cette position de concurrence déloyale soit rétablie. Maintenant, on souhaite trouver des solutions les plus adaptées possibles pour qu'on puisse rouvrir le plus rapidement possible", rapporte Rodolphe Brondy, responsable des achats chez Joué Club. Le JT Les autres sujets du JT
francetvinfo.fr
https://meteo.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/confinement/confinement-la-colere-persiste-chez-les-commercants_4165661.html
['santé']
Trop lourds, les sièges des grands groupes dégraissent à tout-va
Le Covid-19 a mis en lumière la boursouflure bureaucratique des grandes entreprises françaises. L'épidémie de Covid-19 est une catastrophe pour l'économie. Outre les restaurants et petits commerces dits «non essentiels», étouffés par les longues fermetures causées par les...
L'épidémie de Covid-19 est une catastrophe pour l'économie. Outre les restaurants et petits commerces dits «non essentiels», étouffés par les longues fermetures causées par les confinements successifs, les grands groupes s'apprêtent également à se serrer la ceinture. D'après l'Opinion, les plans sociaux à venir ne vont pas concerner uniquement les magasins forcés de fermer ou les chaînes de productions mises à l'arrêt, mais aussi les sièges des grandes entreprises et les cadres qui les peuplent. Cela a déjà été annoncé chez Danone notamment, avec un plan concernant 2.000 personnes. À lire aussi LinkedIn: voyage au bout de l'enfer corporate La crise du Covid-19 fait office de révélateur des faiblesses des entreprises et de formidable accélérateur des tendances préexistantes. Parmi celles-ci, le recours grandissant au télétravail et l'augmentation de la place du numérique. Lourdeur bureaucratique Interrogé par Murielle Motte dans l'Opinion, Hanna Moukanas, un partenaire de la firme de stratégie Oliver Wyman, explique que les grands groupes souffrent d'une lourdeur bureaucratique qui n'a cessé d'augmenter ces dernières années. L'analyste détaille que dans les plus grandes firmes, on compte «7 à 11 niveaux hiérarchiques entre le terrain et quelqu'un du siège». Quand la brusque arrivée du covid-19 a forcé ces sociétés à réagir très rapidement, cette lourdeur bureaucratique s'est alors douloureusement faite sentir. En effet, les multiples crises causées par le covid modifient profondément et rapidement la conjecture économique et les comportements de la clientèle. L'enjeux pour les entreprises est donc de parvenir à être au plus proche de cet environnement et de disposer de sufisamment de souplesse pour s'adapter à ses changements. À lire aussi Pourquoi les personnes qui vous dirigent sont-elles si nulles? «Tout cela à un impact direct sur les emplois, les compétences et les savoir être, mais également sur le nombre de personnes dont l'organisation aura besoin» , explique Pierre de Villeneuve, directeur stratégie chez Deloitte, toujours dans l'Opinion. C'est pourquoi un certain nombre de grands groupes, que ce soit dans la grande distribution, l'alimentaire, l'hôtellerie ou l'aviation se réorganisent, au prix de nombreux postes, y compris de direction. Et le mouvement ne semble pas prêt de s'arrêter.
slate.fr
https://korii.slate.fr/biz/economie-emploi-licenciements-sieges-grandes-entreprises-lourdeur-bureaucratie-danone
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Coronavirus : le dépistage massif, une stratégie efficace ?
Un dépistage massif du Covid-19 débute lundi 14 décembre durant une semaine dans des villes témoins. Il a débuté ce matin au Havre Seine-Maritime puis à Charleville-Mézières Ardennes , pour dresser une photographie de l’état de l’épidémie et sensibiliser la population.
Au Havre Seine-Maritime , l’opération a commencé lundi 14 décembre. Les résultats des tests antigéniques, gratuits et sans ordonnance, sont fournis aux volontaires sous 20 minutes. Pour cette première journée de dépistage, peu de volontaires se sont présentés : un peu plus de 2 000 personnes seulement sur les 270 000 habitants de l’agglomération. S’il est positif, le malade doit être isolé sans délai chez lui ou à l’hôtel. Cette étape est cruciale pour briser les chaînes de contamination. "Toute personne contagieuse asymptomatique qui s’ignore et que l’on récupère dans le circuit, et qui peut s’isoler c’est un élément de plus dans la bataille contre l’épidémie", explique Thomas Deroche, directeur de l’ARS Normandie. La commune de Charleville-Mézières Ardennes s’est aussi portée candidate pour la campagne. Si 250 chambres d’hôtels ont été réquisitionnées pour l’isolement des cas positifs, les volontaires ont été peu nombreux dans la journée. Pas de dépistage massif élargi à toute la France Pourrait-on généraliser du dépistage massif ? "Peu probable" pour le médecin et journaliste Damien Mascret, présent sur le plateau du 20 Heures. Tout d’abord, car il faut "une participation massive d’au moins 75 " de la population. Un défi logistique puisque cela représenterait 50 millions de tests, alors que nous avons aujourd’hui "à peine atteint 2,5 millions de tests en une semaine". Il va également falloir "répéter les tests", "si vous êtes négatifs six ou sept jours plus tard". Par ailleurs, il faut pouvoir "tracer les cas contacts" et "isoler" les personnes testées positives. Un accompagnement poussé leur sera désormais proposé, indique Damien Mascret. Le JT Les autres sujets du JT
francetvinfo.fr
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['santé']
" Carnet Covid " : un restaurant peut-il l’utiliser pour vous envoyer des pubs ?
Un restaurateur a utilisé à des fins commerciales des numéros que des clients ont renseigné dans le carnet du traçage des contacts de l'établissement. Est-ce une pratique légale ?
Un restaurateur a utilisé à des fins commerciales des numéros que des clients ont renseigné dans le carnet du traçage des contacts de l'établissement. Est-ce une pratique légale ? Le 22 octobre, quelques jours avant le début du deuxième confinement national de la France, Lucas et son collègue se rendent dans un restaurant situé en banlieue de Saint-Étienne. Un restaurant fréquenté par beaucoup d’employés des entreprises voisines, installé dans une zone commerciale, entre un studio télé et un magasin vendant poêles en fonte et cheminées. « Un resto pas mal du tout pour manger le midi, avec plat du jour et service rapide et plutôt agréable », explique-t-il. Lucas et son collègue travaillent non loin de là, et y vont occasionnellement. Ce jour-là, comme le demandent les consignes du gouvernement pour faciliter le traçage des contacts et lutter contre la pandémie de Covid-19, ils laissent leur numéro de téléphone au restaurant, en écrivant leur numéro à la main, dans un carnet. Mais quelques jours après le début du confinement, le lundi 9 novembre, un peu avant 10h, Lucas et son collègue reçoivent un SMS de la part de ce même restaurant. « Plateaux repas et pizzas à emporter », peut-on lire sur le texto, qui contient également un lien vers la page Facebook du restaurant ainsi que son numéro de téléphone. Pendant 3 semaines, tous les lundis, à la même heure, ils recevront ce même message. Ils n’avaient jamais donné auparavant leur numéro de téléphone à des fins publicitaires, et n’ont à aucun moment donné leur accord pour être mis dans des listes de diffusion. Lucas affirme également n’avoir jamais réservé de table chez eux, et en est convaincu : le seul moyen pour le restaurant d’avoir eu accès à son numéro de téléphone, c’est par ce carnet. Une pratique illégale Contactée par Numerama, la CNIL explique pourtant que la pratique n’est pas du tout autorisée. Obligée de statuer en urgence en octobre lors de l’annonce de la mise en place du traçage de contact dans les restaurants, la commission nationale est formelle : « les informations collectées dans les cahiers de rappel doivent uniquement être utilisées pour faciliter la recherche des cas contacts , lorsque les autorités sanitaires en font la demande », explique-t-elle sur son site. Le gendarme français des libertés individuelles précise également dans son rapport que « toute autre utilisation par exemple : inviter les clients à une soirée à thème, faire des promotions sur les menus proposés, transmettre les données à des partenaires commerciaux, envoyer un questionnaire de satisfaction aux clients, etc est strictement interdite ». Or, c’est exactement ce qu’a fait le gérant du restaurant dans lequel Lucas s’est rendu. De plus, la CNIL précise que pour toute communication professionnelle par SMS, comme le démarchage, des annonces ou encore des messages publicitaires, il faut un consentement explicite du client, qui doit également pouvoir facilement dire non, ce que Lucas et son collègue n’ont pas pu faire. D’autant plus que l’on peut imaginer qu’il est sûrement loin d’être le seul à avoir reçu ce genre de SMS. Un cas d’école et un exemple assez parlant de ce qui est considéré comme inapproprié par la CNIL. Au bout de 3 semaines, Lucas a finalement entrepris de transférer le SMS au 33700, le service de prévention des spams par SMS. Cette semaine, ni lui ni son collègue n’ont reçu de message de la part du restaurant. « On essaie de garder la tête hors de l’eau » Contacté par Numerama, le gérant du restaurant explique qu’il n’était pas du tout au courant de l’illégalité de ces SMS, et se montre inquiet : « On a un fichier client depuis 6 ans, qui compte 950 noms », indique-t-il, et « c’est pour eux qu’on a fait une campagne de SMS, pour sortir la tête de l’eau, et assurer des livraisons le midi ». Il ajoute ne pas savoir comment les numéros de Lucas et de son collègue ont pu se retrouver dans cette liste, mais reconnaît qu’il est possible que « 2 ou 3 numéros aient pu se retrouver dans son fichier client ». Il explique : « J’essaie juste de sauver mon restaurant et les 35 emplois en envoyant le menu de la semaine aux clients », explique-t-il au téléphone, surpris et excédé. Il précise également qu’il « suffit d’envoyer sur stop SMS pour ne plus jamais en recevoir, c’est simple. Et si ça l’embête tant que ça de recevoir une fois par semaine un message, je trouve que c’est grave », conclut-il. Il nous confirme également ne pas avoir relancé d’opération cette semaine, ce qui pourrait expliquer pourquoi Lucas et son collègue n’ont pas reçu le SMS hebdomadaire. Le gérant indique également qu’il s’agit de la première fois qu’il est contacté pour ce problème, que ce soit par des clients ou par des journalistes. Il n’a pas non plus été contacté par le 33700, ou par la CNIL. Si cette histoire illustre les dérives possibles concernant les données renseignées dans les carnets Covid des restaurateurs, il semblerait que le problème soit relativement isolé, et que la majorité des restaurateurs n’ont pas abusé de cette récolte de données personnelles. La CNIL explique ne pas avoir pour l’instant reçu de plainte à ce sujet, mais indique néanmoins que des contrôles sont en cours. Cette histoire démontre surtout la difficile adaptation des restaurateurs face aux consignes sanitaires mises en place en octobre par le gouvernement, ainsi qu’une volonté de sauvegarder leur activité en cette année extrêmement difficile. « On ne sait toujours pas quand on va pouvoir rouvrir », a conclu le propriétaire du restaurant, désemparé. Partager sur les réseaux sociaux Tweeter Partager Partager Partager redditer La suite en vidéo
numerama.com
https://www.numerama.com/politique/672931-carnet-covid-un-restaurant-peut-il-lutiliser-pour-vous-envoyer-des-pubs.html
['politique']
Le Heysel officiellement candidat comme hub central pour la vaccination
Brussels Expo a fait offre de service pour être le coeur de la campagne de vaccination contre le coronavirus qui devrait démarrer début janvier, a confirmé vendredi à L'Echo le bourgmestre de Bruxelles, Philippe Close.
Le Parc des expositions du Heysel, dépendant de la Ville de Bruxelles, assure disposer de l'infrastructure idéale pour l'opération, avec ses 115.000 m2 disponibles, sa proximité de l'aéroport national, sa connexion au ring, ses 12.000 places de parking ou encore son accès aisé en transports publics. "Les palais du Heysel peuvent aussi bien être utilisés pour stocker les vaccins et le matériel nécessaire que pour accueillir un vaste centre de vaccination à rayonnement au minimum régional. Nous avons l'habitude de gérer des flux de milliers de visiteurs et nous avons équipé les espaces d'un système de filtration de l'air par UV qui permet de garantir un environnement sain", détaille M. Close. Le personnel actuellement en chômage technique, le service catering et les bureaux sont mobilisables en quelques jours, précise de son côté Denis Delforge, CEO de Brussels Expo qui a estimé auprès du média flamand Bruzz à 40.000 par jour la capacité de vaccination que le Heysel peut assurer. Brussels Expo est disponible au moins jusqu'en septembre 2021. Le bourgmestre n'a pas encore eu de retour du ministre fédéral de la Santé Frank Vandenbroucke sp.a . "C'est vrai que la loi prévoit que les vaccins doivent être distribués via les pharmacies mais ce n'est pas insurmontable, il faut être créatif", conclut M. Close.
lalibre.be
https://www.lalibre.be/belgique/societe/le-heysel-officiellement-candidat-comme-hub-central-pour-la-vaccination-5fc9d2e57b50a67998c9c603
['société']
La vaccination contre le Covid-19 critiquée, le gouvernement veut accélérer
Face au lent démarrage de la vaccination en France, le gouvernement a tenté de se justifier avant d'annoncer une accélération de la campagne.
THIBAULT CAMUS via Getty Images Emmanuel Macron, Olivier Véran et Alexis Kohler lors d'un conseil de défense à l'Elysée le 12 novembre 2020. CORONAVIRUS - Une fin de semaine sous pression pour l’exécutif. Alors que le ministre de l’Intérieur a été tancé face à la rave party de Lieuron et que Jean-Michel Blanquer est interpellé sur la rentrée scolaire de ce lundi 4 janvier dans un contexte d’inquiétudes sanitaires, la mise en place de la vaccination jugée trop lente ne cesse de déchaîner les critiques contre le gouvernement. De fait, les injections françaises semblent particulièrement à la traîne au regard d’autres pays, y compris plusieurs voisins de l’UE qui ont pourtant commencé en même temps. Plus de 11 de la population israélienne a déjà été vaccinée, près d 1 million en Grande-Bretagne, 30.000 au Danemark. Pour à peine plus de 500 en France au 1er janvier. Olivier Véran promet que l’Hexagone aura rattrapé son retard fin janvier mais en attendant, personnalités politiques et scientifiques sont particulièrement critiques. Scandale d’Etat Les coups de semonce les plus cinglants ont émané ce week-end du professeur William Dab, épidémiologiste et ancien directeur général de la Santé qui a jugé dans Le Parisien que la vaccination en France ne ressemble à rien . C’est simple, soit nos autorités croient en ce vaccin et il faut y aller, soit elles n’y croient pas, et il faut le dire! , tonne-t-il alors que le généticien Axel Khan, dans un texte publié sur son site, décrit l’ autopsie d’un désastre . Comme William Dab, il accuse le gouvernement d’être trop mou dans sa campagne afin de ne pas froisser les anti-vaccins fort nombreux en France. Même la directrice du Théâtre du Soleil Ariane Mnouchkine a exhorté dans une tribune parue dans le Télérama le gouvernement à accélérer la campagne en vue de la réouverture, entre autres, des théâtres et des cinémas, fermés depuis le 30 octobre. Que ceux qui ne veulent pas se faire vacciner ne le fassent pas, c’est leur droit, mais en leur nom, allez-vous prétendre empêcher les volontaires de le faire au plus vite? , s’agace-t-elle. De quoi nourrir encore plus les invectives et accusations du côté de l’opposition, qui reprochent un manque d’organisation et de logistique, ainsi qu’une communication confuse. Alors que l’eurodéputé du Rassemblement national Jordan Bardella a dénoncé l’amateurisme du gouvernement, les députés Les Républicains ont réclamé l’audition d’Olivier Véran pour s’expliquer sur la stratégie française. Et ce lundi matin, le 4 janvier, le président de la région Grand Est Jean Rottner va jusqu’à parler de scandale d’Etat . Les élus locaux montent par ailleurs au créneau pour demander à être associés plus étroitement à la campagne. Dans l’Est, des maires du Grand Nancy ont réclamé dans une lettre ouverte l’accélération de la campagne, alors que d’autres voudraient pouvoir ouvrir directement des centres de vaccination. Au Raincy ou dans les Ardennes, les édiles souhaitent directement organiser les injections. Il faut écouter le Professeur Enrique Casalino, qui rappelle que les @Regionsdefrance, véritables « petits pays », peuvent réussir la vaccination! Avec les Territoires Unis, @francoisbaroin et @Dbussereau, nous l’avions proposé il y a 2 mois à @olivierveran, sans réponse ! pic.twitter.com/sRIaw6c8io — Renaud Muselier @RenaudMuselier January 3, 2021 Une lenteur d’abord assumée Bien conscient du mécontentement et des incompréhensions que suscite la lenteur de la campagne, le gouvernement a tenté de colmater les brèches en assumant dans un premier temps cette lenteur. Mercredi, le ministre de la Santé, Olivier Véran a évoqué notamment le temps nécessaire pour recueillir le consentement des personnes en Ehpad: Ça prend un peu plus de temps au démarrage. ... Je ne confonds pas vitesse et précipitation . Une antienne reprise par Alain Fisher, le monsieur vaccin du gouvernement qui a récusé sur LCI toute lenteur mais évoqué simplement des effets de mise en place, assurant que la France devrait arriver à pouvoir vacciner plus de 700.000 personnes au sein des Ehpad et un certain nombre de professionnels de santé d’ici début février. Cela va venir, c’est une affaire de logistique, il faut apporter progressivement le vaccin dans les différents sites, il y en a 14.000. Je ne suis pas du tout un spécialiste ... Ça prend plus de temps parce que le vaccin doit aller aux personnes, et non pas les personnes au vaccin , a-t-il abondé. Vaccin « Je pense que les comparaisons de nombre de personnes vaccinées au bout de quelques jours n'ont juste pas de sens. » Pr Alain Fischer 24hPujadas LCI La26 pic.twitter.com/ICmOq3IjwF — 24h Pujadas @24hPujadas December 30, 2020 En déplacement au Tchad, le premier ministre Jean Castex a lui assuré que le décalage avec les autres pays européens sera rattrapé. On sait tous que dans tous les pays , la campagne de vaccination c’est une affaire qui va durer six mois , a-t-il affirmé en petit comité. Même la ministre de la Recherche, Frédérique Vidal est montée au créneau sur France Culture et Twitter ce samedi, assurant notamment: La France n’est pas en retard, elle a fait le choix d’utiliser et de préparer des vaccins dont la diffusion et le partage pourra être plus large que les vaccins actuels. Le vaccin est un bien universel . Un coup d’épée dans l’eau, la déclaration de la ministre pouvant laissant penser que la France attendait le vaccin français des laboratoires de Sanofi. Face à des critiques émanant entre autres du socialiste Boris Vallaud ou de la sénatrice UDI Nathalie Goulet, la ministre a clarifié ses propos dans Le JDD ce 3 janvier, assurant qu’elle parlait bien de recherche . Personne ne comprend ou ne veut comprendre que par patriotisme vaccinal , la vaccination prend du retard en France , @VidalFrederique il serait temps de préciser vos propos ambigües . https://t.co/uogAzvjCcR — Nathalie Goulet @senateur61 January 2, 2021 Une explication qui sème le trouble et demande clarification : doit-on comprendre que le retard dans la campagne de vaccination serait délibéré dans l’attente d’un autre vaccin ? Un vaccin français ? https://t.co/ecOtXJD7Fc — Boris VALLAUD @BorisVallaud January 2, 2021 Début d’accélération Un démarrage lent d’abord assumé donc, mais le gouvernement a finalement tout de même annoncé une accélération en cette fin de semaine. Alors qu’Emmanuel Macron a assuré dans ses vœux de bonne année le 31 décembre qu’il ne laisserait pas de lenteur injustifié , Olivier Véran a annoncé le même jour que les soignants de plus de 50 ans pourraient finalement se faire vacciner dès ce lundi 4 janvier, ainsi que la mise en place avant début février de centres de vaccination pour les personnes âgées de 75 ans et plus, puis des 65 ans et plus. Samedi, il a fait savoir que la vaccination était déjà ouverte pour les soignants libéraux de plus de 50 ans. J'ai demandé aux hôpitaux d'ouvrir sans délai la vaccination aux professionnels de santé libéraux > 50 ans. Le Président du Conseil National de l'Ordre des médecins l'a fait aujourd'hui à l'hôtel-dieu Paris . La semaine prochaine, dans près de 100 centres sur tout le territoire. pic.twitter.com/zeaXatLq4j — Olivier Véran @olivierveran January 2, 2021
huffingtonpost.fr
https://www.huffingtonpost.fr/entry/la-vaccination-contre-le-covid-19-critiquee-le-gouvernement-veut-accelerer_fr_5ff19af3c5b6e7974fd3dd8c?utm_hp_ref=fr-politique
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Vu l'évolution de la situation épidémiologique, peut-on espérer que les assouplissements se poursuivent en avril et mai ? Yves Van Laethem donne son avis
Le Centre de crise et le SPF Santé publique ont présenté les dernières évolutions de l'épidémie de coronavirus en Belgique.
Si les hospitalisations sont en baisse, les nouvelles infections au coronavirus repartent, par contre, légèrement à la hausse. Entre le 2 et le 8 mars, 2.422 nouvelles contaminations ont été dépistées en moyenne par jour, soit une augmentation de 2 par rapport à la semaine précédente, selon les derniers chiffres donnés par Sciensano ce vendredi. Steven Van Gucht a commencé la séance en présentant les dernières données de l'épidémie de Covid-19 en Belgique. La hausse des nouvelles infections semble ainsi se confirmer : "Nous assistons à nouveau à une augmentation des taux d'infection, alors que le nombre d'hospitalisations stagne", a déclaré le porte-parole interfédéral. Un taux d'infection plus élevé chez les jeunes Cette hausse est en particulier marquée chez les enfants de moins de 10 ans, chez qui elle a bondi de 29 . Le taux d'infection le plus élevé reste chez les adolescents et les personnes de 20 et 30 ans. Seules les provinces d'Anvers, de Flandre occidentale, du Limbourg, et surtout de Namur 40 sont touchées par une hausse des nouvelles infections. C'est le variant britannique qui est maintenant dominant dans le pays depuis déjà quelques semaines. Deux tiers des nouvelles infections lui sont liées. Une majorité des pays européens est d'ailleurs concernée par une reprise de l'épidémie. La Belgique figure parmi les bons élèves, a indiqué Yves Van Laethem, rappelant qu'un petit nombre de patients français ont été hospitalisés en Belgique, notre voisin étant aux prises avec une hausse des cas, provoquée sans doute par la lassitude de la population face aux mesures en vigueur. Les nouvelles infections ont lieu en majorité sur le lieu de travail, qui représente 40 des clusters la semaine dernière, spécialement dans les endroits où on ne peut pas travailler à domicile. Les écoles représentent, elles, 29 des clusters. Du côté des hospitalisations, les chiffres se stabilisent. "On est toujours sur le même haut plateau depuis pas mal de semaines", a précisé Yves Van Laethem. Avec 146 nouvelles hospitalisations la semaine dernière, c'est une baisse de 6 . Le nombre de lits occupés en soins intensifs continue par contre à augmenter légèrement 5 , avec 445 lits occupés. 23 des patients hospitalisés sont en soins intensifs. Le nombre de décès est en diminution, en particulier dans les maisons de repos et de soins. Il y a en moyenne 26 décès par jour, soit une baisse de 3 par rapport à la semaine dernière. Campagne de vaccination 27 des plus de 85 ans ont reçu leur première dose de vaccin. Au total, 6 de la population belge a reçu une première injection, avec un coup d'accélérateur la semaine dernière puisque 150.000 personnes ont été vaccinées. Antoine Iseux, du Centre de crise, est ensuite revenu sur les mesures d'assouplissement décidées par le dernier Comité de concertation, à savoir l'élargissement de la bulle sociale à l'extérieur, en vigueur depuis lundi. Il a insisté sur le fait que les rassemblements doivent se faire à l'extérieur, que ce soit dans un parc public, dans un jardin ou une terrasse privée, et dans le respect des distances sociales. Le beau temps responsable des nouvelles infections ? Si la journée du 8 mars a comptabilisé le plus grand nombre d'infections par jour depuis le début de l'année, est-ce lié aux rassemblements en extérieur lors de l'épisode de beau temps ? "Il est difficile de dire sur un chiffre l'impact d'un week-end ensoleillé", a déclaré Yves Van Laethem. On sait que le lundi, il y a toujours plus de nouveaux cas car on récupère les tests des personnes qui ne sont pas allées se faire dépister pendant le week-end, a précisé le porte-parole interfédéral. "Un peu de patience pour tirer des conclusions". Les assouplissements prévus en avril pourront-ils avoir lieu si les chiffres actuels se maintiennent ? Il est très clair que les assouplissements progressifs doivent se baser sur la campagne de vaccination, a martelé Yves Van Laethem. "On est toujours sur un plateau élevé actuellement, c'est une situation qui n'est pas confortable", a-t-il indiqué. On continue de suivre les modèles, qui ont été présentés par le gouvernement il y a quelques semaines, a-t-il fait savoir. "On peut donc s'attendre, mais c'est une décision du politique bien sûr, à ce que les mesures décidées à ce moment-là soient appliquées". L'expert semble ainsi confirmer la ligne prévue par le gouvernement : de premiers assouplissements extérieurs prévus en avril, et les assouplissements intérieurs en mai.
lalibre.be
https://www.lalibre.be/belgique/societe/reprise-des-contaminations-en-belgique-les-experts-font-le-point-sur-la-situation-604b35809978e2410f9d9a55
['société']
Covid : dans la vallée de la Roya, l’inquiétude des habitants d'un village face au non-respect des gestes barrières
Mi-juillet une augmentation des contaminations au Covid et en particulier au variant Delta a été observé du côté de Saorge dans les Alpes-Maritimes. Pour certains habitants, les gestes-barrières ne seraient pas toujours ici...
Covid : dans la vallée de la Roya, l’inquiétude des habitants d'un village face au non-respect des gestes barrières Mi-juillet une augmentation des contaminations au Covid et en particulier au variant Delta a été observé du côté de Saorge dans les Alpes-Maritimes. Pour certains habitants, les gestes-barrières ne seraient pas toujours ici respectés scrupuleusement notamment lors de soirées. D’après les chiffres de Santé publique France pour la semaine du 14 au 20 juillet dernier, le village de Saorge dans la vallée de la Roya a un fort un taux d’incidence entre 250 et 500 cas de contamination pour 100.000 habitants. Une augmentation significative par rapport aux semaines passées. Des données qui font réagir et interrogent les habitants. De 480 habitants en temps normal, le village grimpe l'été à 1.000. Un habitant nous confie lui avoir entendu parler de fêtes clandestines, des fêtes "Covid free". Comprenez, des soirées où l'on se contamine volontairement. Car le pass sanitaire concerne ainsi également les personnes récemment rétablies de la maladie - et donc à risque "limité", selon le ministère de la Santé, de réinfection -, sous condition de présentation d’un résultat d’un test RT-PCR ou antigénique positif datant d’au moins 11 jours et de moins de 6 mois. L'existence de ces fêtes privées est difficile à prouver, leur annonce circule sur les réseaux sociaux et sous le manteau, mais selon l’adjoint au maire de la commune Ange Fracasi, "c'est vrai que j'en ai entendu parler. On a prévenu la gendarmerie mais elle n’intervient pas ! Nous avons fait un arrêté préfectoral pour rappeler l’interdiction de tels rassemblements mais nous sommes impuissants. J’espère juste que ce cluster va les calmer !" Cluster, le mot qui fâche Depuis le début du mois de juillet, Saorge est en effet concerné par des cas de Covid en surnombre. Ainsi, Jean-Louis Gerschtein le médecin de la maison médicale de Breil-Sur-Roya a vu arriver en son cabinet des jeunes gens en nombre. Le praticien a constaté notamment quelques jours après la tenue du festival « Passeurs d’humanité » chez ces patients des symptômes du variant delta du Covid : "à minima une quinzaine de personnes symptomatiques probablement du variant delta". Tous lui ont bien précisé avoir participé aux festivités « sans avoir vraiment respecté les gestes barrières ». Agés pour la plupart de 20 à 35 ans, « ils avaient des températures élevées, étaient symptomatiques, avaient des problèmes respiratoires. Je pense que le ce rendez-vous a été un catalyseur » nous précise ce 4 août le professionnel de santé. Identifiés, il leur est instamment demandé de se confiner une dizaine de jours, certains, notamment un groupe de sept à huit amis logeaient à Tende selon nos informations. Jean-Louis Gerschtein dit qu’il les a ensuite revus au bar d’un café, en groupe, sans aucun respect des gestes barrières. Un cluster qui a occasionné selon lui, l’hospitalisation de deux personnes, l’une de 65 ans et un touriste de 50 ans, tous deux évacués pour aller en réanimation à Nice. Réponse du festival Jacques Perreux, organisateur du festival Passeurs d’humanité, nous a précisé ce 4 août que durant les 6 jours de l’événement culturel, "tout a été fait pour faire respecter les gestes barrières." Il nous a précisé également que "lorsque nous avons reçu l’autorisation de Mr le préfet de tenir ce festival tout entier dédié à la solidarité avec la vallée de la Roya, nous avons pris les dispositions suivantes : distribution de gel aux entrées et mise à disposition de masques gratuits. Pancartes appelant à respecter les gestes barrières, respect des jauges pour les concerts et pour celui de Saorge: public assis à une distance d’un mètre les uns des autres. Nettoyage systématique des micros après chacune des quelques 300 interventions dans les débats. Naturellement, il n’était au pouvoir de personne d’obliger tel ou tel festivalier de porter le masque sauf à lui rappeler les gestes barrières." Quand les premiers cas de Covid ont été enregistrés, le festival a communiqué sur les réseaux sociaux : "Nous venons d’apprendre que plusieurs cas de Covid ont été diagnostiqués à Saorge, village où le festival a fait étape mardi 13 juillet. Nous conseillons aux festivalier.e.s de procéder à un test et de respecter les consignes sanitaires." Ce texte a été diffusé notamment sur le site internet dédié au festival. Jacques Perreux de préciser : "nous avons communiqué en direction des centaines de bénévoles et festivaliers pour leur recommander de se faire tester. Notre appel a été entendu et une dizaine de festivaliers positifs se sont immédiatement isolés pour rompre la chaîne de transmission. Voici les faits dont beaucoup peuvent témoigner." Le médecin de la maison médicale de Breil-Sur-Roya, nous a confirmé à plusieurs reprises, que le nombre de personnes testées avait en effet augmenté sur cette période. « Les infirmières de Tende ont enchaînés entre 30 et 50 tests alors qu’en temps normal, elles n’en réalisent que 2 ou 3 par jour » précise Jean-Louis Gerschtein. Demande d’interdiction des fêtes communales Le praticien à l’origine de l’alerte et membre des MSP, maisons de santé pluriprofessionnelles demande alors l’interdiction de toutes les fêtes communales. Il sera entendu par la plupart des maires : "seule la maire de Saorge m’a dit y réfléchir," explique le généraliste dépité. Les élus des autres communes de la Roya ont suivi la recommandation. Dépité, il y a de quoi l’être, car ce non-respect des gestes barrières serait encore davantage marqué dans la vallée de la Roya qu’ailleurs. La maire de Saorge, Brigitte Bresc, contacté le 2 août et ce 4 août, nous a confirmé la situation dans son village et précisé que sur une soirée communale, hors festival, le 17 juillet, des débordements avaient été constaté par la gendarmerie de Breil-sur-Roya venue sur place. À Saorge, un habitant qui a préféré ne pas être cité confie : Il y a deux clans ici, ceux qui portent le masque et font attention, ceux qui s’en moquent. Ce qui n’est pas sans provoquer des tensions, l’ambiance, cet été, est particulière. Et personne ne réagit. Ce qui en laisse d’autres personnes dubitatives : "le problème, c’est qu’on va reconfiner conclut un habitant de Saorge un peu désespéré." A cette date, la gendarmerie s’est refusée à tout commentaire. Evolution des 4 principaux indicateurs de l'épidémie de Covid depuis le 1er juin dans les Alpes-Maritimes : On peut noter, que tous les indicateurs de la situation sanitaire ont augmenté durant le week-end dans le département des Alpes-Maritimes.
francetvinfo.fr
https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/alpes-maritimes/covid-dans-la-vallee-de-la-roya-l-inquietude-des-habitants-d-un-village-face-au-non-respect-des-gestes-barrieres-2201917.html
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Covid-19 : un deuxième été sans Fêtes de Bayonne
Comme l'année dernière, les Fêtes de Bayonne Pyrénées-Atlantiques sont annulées en raison de la crise sanitaire.. Société : video, Covid-19 : un deuxième été sans Fêtes de Bayonne.
La nouvelle est tombée mercredi soir, mais les Bayonnais s'y attendaient. Pour eux, l'annulation des Fêtes de Bayonne était inévitable. "C'est évident, c'est normal", lancent certains. En temps normal, l'événement rassemble plus d'un million de fêtards durant cinq jours à la fin juillet. Mais cette année, comme l'an passé, les habitants devront laisser leur foulard rouge au placard. Un crève-cœur également pour le maire de la ville, qui a dû se résigner devant l'évolution de la situation sanitaire. Pour les restaurants de Bayonne, le manque à gagner est immense. Hugo Hersant, gérant de l'établissement "Les tontons flingueurs", par exemple, réalise 10 de son chiffre d'affaires annuel pendant les fêtes. "Ça, c'est un truc qui fait tourner toute la ville. Les étudiants du coin en profitent pour se faire un bon salaire pour cinq jours. J'espère qu'on nous donnera des extensions comme l'an dernier pour rattraper les manques", explique-t-il. Seule consolation pour les Bayonnais, la Foire au Jambon de Bayonne, prévue en octobre, est pour le moment maintenue.
lci.fr
https://www.lci.fr/societe/video-covid-19-un-deuxieme-ete-sans-fetes-de-bayonne-2183572.html
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Covid-19 : à quelques jours de Noël, les premiers vacanciers arrivent à la Baule
Après plusieurs semaines de séparation, de nombreux Français ont retrouvé leurs proches ce week-end, à l'approche du réveillon de Noël. À la Baule, parents et grands-parents attendaient avec impatience sur le quai de la gare, l'arrivée de leurs enfants et petits-enfants.
Se retrouver en famille, quitter Paris, voir la mer... Toutes les raisons étaient bonnes ce week-end pour avoir le sourire malgré le contexte sanitaire lié au Covid-19. À la Baule, en Loire-Atlantique, l'heure était aux retrouvailles après des semaines d'incertitudes et de confinement. Désormais, l'objectif est de passer un Noël en toute sécurité. "Ça fait un bien fou de retrouver la mer et de revoir ses proches" "Ça va être extra, je vais me cacher pour pas pleurer", confie Sophie, qui trépigne d'impatience sur le quai de la gare, en attendant le TGV en provenance de Paris, dans lequel se trouve sa fille, qu'elle n'a pas revue depuis un mois et demi. "C'est très long". Parents, mais aussi grands parents, étaient nombreux, samedi en milieu d'après-midi, à guetter l'arrivée d'un fils, d'une fille, ou des petits enfants avec qui passer Noël. Un Noël particulier, mais Marina, étudiante d'une vingtaine d'année, savoure le moment. "C'est toujours mieux que rien", dit-elle, évoquant certains pays dans lesquels le durcissement des restrictions empêche nombre de familles de se retrouver. "Ça fait un bien fou de retrouver la mer, de revoir ses proches... On se dit 'enfin déconfinés !'" "On s'est fait tester hier" Ce déconfinement, Bruno et Delphine l'ont voulu le plus paisible possible. Pour cela, avant de quitter Paris pour retrouver le reste de la famille, le couple a tenu à se faire tester. "On a eu les résultats rapidement, on s'est fait tester hier, on les a eus hier après-midi", explique Delphine. "On ne serait pas là s'ils n'étaient pas bons." En cette fin d'année, la fête sera au rendez-vous, mais avec des précautions qui sont désormais ancrées dans les habitudes, y compris chez les plus jeunes. "On se lave les mains, on minimise les bisous et les câlins", énumère Léa, 13 ans. Une discipline qui va lui permettre de célébrer Noël avec ses grands-parents, en toute sécurité.
europe1.fr
https://www.europe1.fr/societe/covid-19-a-quelques-jours-de-noel-les-premiers-vacanciers-arrivent-a-la-baule-4013595
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Sidaction: "ne laissons pas le Sida reprendre du terrain", souligne Macron
Paris - Emmanuel Macron a appelé samedi à ne pas laisser le sida "reprendre du terrain" en invitant à la mobilisation pour le Sidaction, au moment où l'épidémie de Covid-19 "relègue d'autres pathologies dans l'ombre et le silence".
"Depuis un an, la Covid contraint nos vies, circonscrit nos déplacements, restreint nos relations humaines. Comme si cela ne suffisait pas, elle éclipse d'autres urgences sanitaires. En écrasant l'actualité, elle relègue d'autres pathologies dans l'ombre et le silence", écrit le chef de l'Etat dans un message sur les réseaux sociaux, déplorant "une chute alarmante des dépistages du VIH". Emmanuel Macron rejoint ainsi les préoccupations des responsables du Sidaction, événement caritatif soutenu par les télévisions et les radios, qui a lieu jusqu'à dimanche pour remettre en lumière le fléau du VIH, passé au second plan depuis un an et l'irruption de l'épidémie du Covid-19. "Le principal impact est sur le retard pris dans l'accès au dépistage. En France, en octobre, on avait 650.000 tests en moins que ce qui était prévu à ce stade, et certains pays ont eu jusqu'à 50 de dépistages en moins", a ainsi déploré la directrice générale de Sidaction, Florence Thune auprès de l'AFP. Offre limitée. 2 mois pour 1 sans engagement Je m'abonne Emmanuel Macron souligne que "contre le Sida, il y a aussi des gestes barrières. Un surtout: le préservatif", rappelant que, face à cet "ennemi invisible", "nous n'avons toujours pas de vaccin et les thérapies restent lourdes". "Nous avons besoin de votre élan, de votre aide pour financer la recherche, les programmes de prévention et d'accompagnement des malades", insiste le chef de l'Etat, ajoutant que la France est "le deuxième contributeur au Fonds mondial contre le Sida, la tuberculose et le paludisme". L'an dernier, le week-end de collecte prévu en avril avait été annulé à cause du confinement. Cette année, le lancement du Sidaction a eu lieu jeudi soir avec la diffusion d'un clip sur les 31 médias partenaires, qui relaient des appels aux dons tout le week-end. Ils peuvent être faits par téléphone 110, appel gratuit ou internet www.sidaction.org . Une soirée intitulée "Merci Line" sera diffusée samedi sur France 2 en hommage à Line Renaud, qui reste à 92 ans l'inamovible vice-présidente de Sidaction, association créée en 1994. Selon le dernier rapport de l'Onusida, 38 millions de personnes dans le monde vivent avec le VIH et plus de 12 millions de personnes attendent un traitement, qui sauve aujourd'hui la vie. En 2019, 1,7 million de personnes ont été nouvellement infectées par le VIH et 690.000 personnes sont mortes de maladies liées au sida.
lexpress.fr
http://www.lexpress.fr/actualites/1/societe/sidaction-ne-laissons-pas-le-sida-reprendre-du-terrain-souligne-macron_2147674.html
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Covid-19 : pourquoi la recherche de médicaments antiviraux se poursuit malgré les vaccins
Les Etats-Unis ont annoncé jeudi débloquer 3,2 milliards de dollars en vue d'accélérer la recherche de médicaments antiviraux contre le Covid-19 notamment. Simples d'utilisation, certains traitements expérimentaux pourraient, combinés aux vaccins, constituer un bouclier encore plus efficace pour les populations.
Covid-19 : pourquoi la recherche de médicaments antiviraux se poursuit malgré les vaccins 15h25 , le 18 juin 2021 Les Etats-Unis ont annoncé jeudi débloquer 3,2 milliards de dollars en vue d'accélérer la recherche de médicaments antiviraux contre le Covid-19 notamment. Simples d'utilisation, certains traitements expérimentaux pourraient, combinés aux vaccins, constituer un bouclier encore plus efficace pour les populations. Une enveloppe pour des traitements. Les Etats-Unis ont débloqué 3,2 milliards de dollars pour accélérer la recherche d'un traitement antiviral aux Etats-Unis contre le Covid-19 et d'autres maladies. Ce projet, baptisé "programme antiviral contre les pandémies", est financé grâce aux fonds du plan de relance de 1.900 milliards de dollars, défendu par Joe Biden et adopté par le Congrès en mars. Ce budget servira aussi à financer la rechercher de nouveaux antiviraux, pas seulement contre le SARS-CoV-2 ou les coronavirus en général, mais aussi contre d'autres familles de virus présentant une potentielle menace pandémique. De trop rares traitements contre le Covid-19. Il existe deux grandes familles de traitements, pour l'heure : les antiviraux, qui s'attaquent au virus et luttent contre sa prolifération, et les anti-inflammatoires, qui ont pour objectif de réduire la réponse immunitaire excessive de l’organisme. De la famille de ces derniers, la dexamethasone, utilisée dans les cas graves, a déjà fait ses preuves. Elle a été recommandée par l'OMS et, en France, par le Haut Conseil de la santé publique HCSP . Pour lutter contre le virus, l'injection du plasma d'un convalescent ou l'utilisation d'anticorps monoclonaux sont aussi prometteuses. Mais ces traitements nécessitent des perfusions intraveineuses, du temps, et un coup. Plusieurs projets antiviraux en cours. Parmi les projets en cours, trois sont prometteurs. Administrables par voie orale, ces médicaments pourraient être utilisés sans hospitalisation, ce qui faciliterait leur utilisation. Le médicament du laboratoire américain Merck, en partenariat avec la société de biotechnologies Ridgeback Biotherapeutics, est un des plus avancés. Il s'appelle Molnupiravir. D'abord développé contre la grippe, il a été modifié pour pouvoir être mis sous forme de pilules. Celles-ci doivent être prises deux fois par jour, pendant cinq jours. Des analyses sur les premières personnes testées ont montré que le virus n'était plus détectable au bout de 5 jours alors qu'il l'était toujours chez 26 du groupe placebo. Les résultats d'essais de phase 3 chez 1.450 adultes sont attendus à l'automne. Le gouvernement américain s'est déjà engagé à acheter 1,7 million de doses si le médicament est approuvé. Le laboratoire suisse Roche, en partenariat avec l'Américaine Atea Pharmaceuticals, développe lui aussi un traitement prometteur actuellement en phase 3. Appelé AT-527, il est testé chez environ 1.400 participants en Europe et au Japon, cette fois dès 12 ans. "Nous nous attendons à demander une autorisation aux régulateurs d'ici la fin de l'année et à lancer le médicament en 2022", a déclaré à l'AFP Jean-Pierre Sommadossi, PDG d'Atea. Pfizer développe aussi son traitement, mais il est moins avancé que les deux précédents. Il est testé dans le cadre d'un essai de phase 1 chez environ 60 adultes, avec des résultats attendus d'ici fin juin. "Nous avons conçu PF-07321332 comme une thérapie orale potentielle qui pourrait être prescrite dès les premiers signes d'infection, sans exiger que les patients soient hospitalisés ou en soins intensifs", explique Mikael Dolsten, directeur de recherche chez Pfizer. Aller vite. Chez Merck comme chez Roche, le médicament doit être pris cinq jours maximum après l'apparition de symptômes. En effet, la réplication du virus est maximale durant la première semaine. "Le plus tôt vous soignez avec un antiviral, meilleure sera l'issue", explique Daria Hazuda, qui dirige les recherches pour le médicament de Merck. C'est ce qui explique le relatif échec du Remdesivir, seul antiviral contre le Covid-19 autorisé jusqu'ici. Produit par le laboratoire américain Gilead Sciences, il doit être administré par intraveineuse à l'hôpital. Les patients sont ainsi trop avancés dans la maladie pour en tirer un vrai bénéfice. Une fois les pilules disponibles, le principal défi sera donc de diagnostiquer les patients très tôt. Afin d'accélérer le processus, "les tests à domicile vont devenir de plus en plus importants", prédit Jean-Pierre Sommadossi. A quoi ça sert? Alors que plusieurs vaccins très efficaces sont déjà sur le marché, la question se pose. Mais plusieurs arguments plaident pourtant en la faveur du développement de traitements antiviraux efficaces : Tout le monde ne peut pas se faire vacciner, ne le veut pas, ou n'y a pas accès. "Les antiviraux sont un complément important aux vaccins existants, surtout pour les individus atteints de certaines maladies pouvant les exposer à davantage de risques, pour ceux potentiellement moins protégés par les vaccins", a expliqué jeudi Anthony Fauci, conseiller médical de la Maison-Blanche. Ces médicaments antiviraux pourraient aussi jouer un rôle face aux nouveaux variants contre lesquels les vaccins actuellement en circulation offrent moins de protection. "Comme nous le constatons, le virus peut évoluer, et avec l'apparition de variants, l'efficacité des vaccins à l'avenir reste, je pense, une question ouverte", explique Daria Hazuda, de Merck. Les antiviraux pourraient être à l'épreuve des variants et même fonctionner de manière générale contre plusieurs coronavirus." Les antiviraux pourraient aussi servir à titre préventif. Par exemple, lorsqu'un membre d'une famille se trouve infecté, ses proches pourraient prendre le traitement afin d'éviter de développer la maladie à leur tour. Contre la grippe, les scientifiques savent que cette utilisation du tamiflu est très efficace. Et en France? L'Institut Pasteur de Lille a lancé cette semaine la phase de test sur des patients d'un traitement par suppositoires, après avoir obtenu le feu vert de l'Agence nationale de sécurité du médicament. Cet essai clinique va être mené dans un premier temps sur "quelques centaines de patients", âgés de plus de 50 ans, non-vaccinés et présentant au moins un symptôme du Covid-19, a expliqué à l'AFP le Professeur Xavier Nassif, directeur général de l'Institut. Si les résultats démontrent un niveau de 50 de réduction du risque d'aggravation avec le traitement, une autorisation de mise sur le marché sera demandée.
lejdd.fr
https://www.lejdd.fr/Societe/Sante/covid-19-pourquoi-la-recherche-de-medicaments-antiviraux-se-poursuit-malgre-les-vaccins-4052844
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Vaccin anti-covid : les médecins réunionnais encore dans le doute
Qui sera vacciné en priorité ? Comment sera recueilli le consentement ? Quelle procédure de vaccination ? Quelle formation pour les professionnels de santé n
Qui sera vacciné en priorité ? Comment sera recueilli le consentement ? Quelle procédure de vaccination ? Quelle formation pour les professionnels de santé ? Et quelle responsabilité en cas de dommages ? Les autorités se veulent rassurantes pourtant les médecins péi restent inquiets. LH Si le calendrier de la campagne de vaccination à La Réunion n’est pas encore connu, mais devrait l’être dans les prochaines heures, les premiers kits de vaccin devraient être délivrés dans les Ehpad à partir du 19 janvier prochain. C’est ce qu’affirmait ce mardi 5 janvier à la mi-journée sur Réunion la 1ère, le Dr Christine Kowalczyk, président de l’Union Régionale des Médecins Libéraux de L’Océan Indien. À lire aussi Campagne vaccinale anti-Covid à La Réunion : un calendrier sera communiqué dans les prochaines heures Professionnels de santé et personnes âgées en priorité Les personnels des Ehpad, notamment ceux de plus de 65 ans ou présentant des comorbidités, sont vaccinés en priorité pour des raisons de vulnérabilité et d’exposition accrue. Les personnes âgées en Ehpad seront aussi prioritaires. Les personnes âgées de plus de 80 ans ont 8 de risque de décéder lorsqu’elles contractent l’infection, estiment les autorités. Celles résidant en établissement sont les plus exposées car elles vivent en collectivité. Ce mardi 5 janvier, le ministre de la Santé, invité de RTL, indiquait que la stratégie vaccinale allait désormais être amplifiée, accélérée et simplifiée. Ainsi, Olivier Véran a affirmé que tous les Français âgés de plus de 75 ans et qui ne sont pas hébergés en Ehpad pourront être vaccinés avant fin janvier. La vaccination devrait désormais être élargie aussi aux pompiers et aides à domicile de 50 ans et plus. De plus, les Français qui souhaitent être vaccinés pourront s’inscrire " par internet, par téléphone sans doute, et pourquoi pas par l’application TousAntiCovid ". Les détails sur cette inscription seront donnés lors d’une conférence de presse conjointe avec le Premier ministre, Jean Castex, de jeudi 7 janvier. Une vaccination sur consentement Le vaccin contre le Covid n’est pas obligatoire, chacun a le choix de se faire vacciner ou non. Il faudra donc donner son consentement pour recevoir l’injection. Compte-tenu du public prioritairement concerné par la campagne de vaccination, la question du consentement est au cœur des débats. Les autorités indiquent que le recueil du consentement de la personne s’effectue dans la cadre du droit et des règles habituelles, connues et pratiquées par les médecins en vertu du code de la santé publique et du code de déontologie : délivrance d’une information loyale, claire et appropriée et respect du consentement libre et éclairé de la personne. Mais la question du consentement fait débat auprès des professionnels de santé. Le Dr Christine Kowalczyk, la présidente de l’Union Régionale des Médecins Libéraux de L’Océan Indien, émet des réserves. Si les médecins ont l’habitude des campagnes de vaccination dans les Ehpad et du consentement éclairé, elle déplore les mesures administratives " beaucoup trop lourdes " demandées cette fois. Dr Christine KOWALCZYK invitée du 12h30 Une consultation pré-vaccinale avant injection Le Dr Christine Kowalczyk s’interroge également sur la formation des professionnels de santé. Il s’agit d’une première campagne de vaccin à l’ARN, précise-t-elle. Selon elle, une meilleure formation permettrait une meilleure communication avec les patients. Les autorités prévoient qu’une consultation pré-vaccinale soit réalisée avant de procéder à l’injection, afin de vérifier les contre-indications, notamment, et d’informer les patients. Elle devra être réalisée au plus tard 5 jours avant le démarrage de la vaccination. Les résidents des établissements peuvent être accompagnés d’un tiers lors de cette consultation pré-vaccinale. Un résident peut révoquer son consentement après l’avoir donné dans un premier temps, et ce jusqu’au dernier moment avant l’injection du vaccin. Un guide a été publié sur le site internet du ministère de la Santé à destination des professionnels de santé, composé de 12 fiches techniques, portant notamment sur le consentement ou les effets indésirables. Les médecins couverts par "l’urgence" Une campagne de vaccination qui ne peut se faire sans l’adhésion des médecins. Le ministre de la Santé a donc tenu à les rassurer sur le plan juridique, tout du moins. Les accidents médicaux seront pris en charge, la responsabilité des médecins ne pourra être engagée au motif qu’ils auraient délivré une information insuffisante aux patients sur les effets indésirables méconnus à la date de vaccination, indiquait le ministre de la Santé, Olivier Véran, dans un courrier envoyé au président du Conseil National de l’Ordre des Médecins, le 23 décembre 2020. " Les dispositions protectrices des articles L.3131-3 et L.3131-4 permettent, d’une part, aux personnes vaccinées de voir réparés leurs dommages sur le fond de la solidarité nationale sans avoir à prouver de faute ou de défaut du produit, d’autre part, aux professionnels de santé de pratiquer en urgence des actes sans risquer de voir leur responsabilité recherchée, sauf faute caractérisée. " Olivier Véran ajoute que " pour qualifier une éventuelle faute caractérisée, le juge tiendrait compte de l’urgence qui préside au déploiement des vaccins ainsi que des circonstances complexité, charge de travail ".
francetvinfo.fr
https://la1ere.francetvinfo.fr/reunion/vaccin-anti-covid-les-medecins-reunionnais-encore-dans-le-doute-908676.html
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Noël : malgré la crise du Covid-19, le jouet français s'impose dans les rayons
La production "made in France" séduit de plus en plus les consommateurs. Les fabricant ont pourtant connu une année 2020 mouvementée. Exemple en Bretagne, près de Rennes, chez le fabricant Jouécabois.
La production "made in France" séduit de plus en plus les consommateurs. Les fabricant ont pourtant connu une année 2020 mouvementée. Exemple en Bretagne, près de Rennes, chez le fabricant Jouécabois. À côté de la scierie dans les entrepôts du fabricant Jouécabois, les boîtes de jeux s’empilent, au risque de prendre la poussière. Barils de planchettes, palets bretons, quilles en bois D'ordinaire, à l'approche de Noël, tout est en rayons depuis longtemps. "Au magasin de Fougères, par exemple, on avait habituellement des livraisons tous les deux mois mais là, on a dû avoir deux livraisons en tout", indique Christophe Fresnais, le patron et créateur de Jouécabois. Dans quelques jours pour Noël, on ne trouvera sous le sapin que 14 de jouets français contre 8 il y a trois ans. Une progression perturbée cette année 2020 par la crise sanitaire liée au Covid-19, avec des commandes en accordéon imprévisibles qui se bousculent ou qui s'arrêtent. "Moins de marchandises, moins de livraisons et plus de stock chez nous. On est à 75 du volume de l'année précédente et heureux de l’être." Christophe Fresnais, créateur de Jouécabois à franceinfo Un quart des ventes perdues avec des mois atones. Christophe Fresnais a accepté toutes les propositions pendant que les commerces étaient fermés : "On s'est aperçu pendant le confinement que pour acheter des jouets, il n’y avait que chez Amazon et Cdiscount. Ce sont des gens qui nous ont ouvert une boutique de jouets français gratuitement cette année. En tant que distributeur, ils ont joué le jeu, mais aussi bien que Systeme U ou Auchan qui ont joué la carte du made in France en mettant des emplacements spécifiques pour le jouet français." "Ils ont du stock et arrivent à livrer" La réouverture des commerces fin novembre entraîne un branle bas de combat pour le fabricant breton, près de ses clients, comme Brieuc Le Mazou, à la tête de trois magasins JouéClub en Ille-et-Vilaine : "Pour ce Noël, ce ne sont pas forcément les fabricants français, souvent plus petits, qui ont été défaillants, mais souvent les gros fournisseurs dans les grosses marques étrangères. On a vraiment eu des soucis d’approvisionnement, et les marques françaises ont réussi à livrer assez tard, jusqu'à encore quelques jours. Ils ont du stock et arrivent à livrer." Il a fallu être réactif, tout le monde s'y est mis. Même l'Esat, l'Établissement et service d'aide par le travail, très encadré par la loi, d’où sortent les jeux de construction de Jouécabois sous forme de barils. Une relation ancienne, d'une dizaine d'années, devenu un peu plus que professionnel. "C’est une première, du fait que l'on avait une baisse d'activité conséquente sur deux autres ateliers, explique Charles Antoine Linares, directeur de l’Esat. La polyvalence des personnes handicapées ont permis aujourd'hui de multiplier le volume. Ils sont venus donner un coup de main, et puis, c'est une fierté." C’est peut être cela, l'effet jouet français. Les consommateurs y sont de plus en plus sensibles, surtout quand les prix du made in France se font plus petits que leurs concurrents étrangers.
francetvinfo.fr
http://www.francetvinfo.fr/decouverte/noel/noel-malgre-la-crise-du-covid-19-le-jouet-francais-s-impose-dans-les-rayons_4222393.html
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Ce joueur des Chiefs va rater le Super Bowl 2021 pour soigner les aînés pendant la pandémie
Laurent Duvernay-Tardif a pris une décision radicale mais courageuse: mettre sa carrière de footballeur entre parenthèses le temps de la crise du coronavirus.
Pas besoin d’une cape ni de pouvoirs pour être un héros et Laurent Duvernay-Tardif en est le parfait exemple. Le joueur des Chiefs de Kansas City a décidé d’arrêter le football professionnel pendant la pandémie de coronavirus pour soutenir le personnel médical au Québec. Une décision courageuse qui le prive de Super Bowl ce dimanche 7 février, mais qu’il ne regrette pas du tout, comme vous pouvez le voir dans notre vidéo en tête d’article. Le joueur de ligne offensive avait participé à l’épopée 2020 des Chiefs, qui s’était conclue par une victoire au Super Bowl face au 49ers de San Francisco 31-20 . Mais après ce succès en février, le développement de la pandémie dans le monde entier a modifié ses plans de carrière. Au chevet des aînés près de Montréal Le Québécois a très tôt décidé de s’engager en tant qu’aide-soignant dans un centre d’hébergement de soins de longue durée CHSLD , l’équivalent des Ehpad outre-Atlantique. Le joueur d 1m96 pour 146 kilos s’est occupé des aînés dans un établissement près de Montréal particulièrement touché par l’épidémie de Covid-19. Poser des intraveineuses, faire des prises de sang et distribuer des médicaments n’est pas tout à fait nouveau pour Laurent Duvernay-Tardif. En plus d’être footballeur professionnel, il possède également un doctorat en médecine de la très réputée université McGill à Montréal. Un double cursus rendu possible grâce au sport universitaire de haut niveau au Québec. Diplômé en 2018, il était alors devenu le quatrième joueur de l’histoire de la NFL à revendiquer le titre de médecin. Qui peut s’opposer à ça? Face à la violence de l’épidémie, il avait été le premier joueur à annoncer au mois de juillet son intention de ne pas jouer la saison 2020-2021 de NFL, précisant que s’il devait prendre des risques liés au Covid-19, il préférerait que ce soit en aidant les patients plutôt qu’en jouant au football. La décision de garder la blouse encore quelques mois avait été saluée par son entraîneur Andy Raid, dont la mère a été une des premières femmes diplômées en médecine de l’université McGill, la même où a étudié Laurent Duvernay-Tardif. Un soutien qu’il a réitéré en début de semaine lors d’une visioconférence. Quel bel exemple! Nous savons tous que Laurent sera un docteur. C’était son but quand il est arrivé ici. Il adore le football, mais il voulait aller de l’avant avec la médecine, ndlr . Et il l’a fait. Il a dû prendre une décision très importante, et il l’a fait pour une grande cause. Qui peut s’opposer à ça? C’est pour aider à sauver des vies. Ce n’était pas un geste égoïste de sa part, c’était pour aider les autres. Très populaire au Québec, le joueur a documenté son quotidien de personnel soignant sur les réseaux sociaux, ne manquant pas de mettre en avant ses nouveaux coéquipiers, altruistes, comme lui.
huffingtonpost.fr
https://www.huffingtonpost.fr/entry/ce-joueur-des-chiefs-va-rater-le-super-bowl-2021-pour-soigner-les-aines-pendant-la-pandemie_fr_601d185dc5b618b31987724c
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Covid-19 : les bars devront fermer d s mardi dans les zones d'alerte maximale, annonce Matignon
La capitale et les d partements limitrophes sont pass s en zone d'alerte maximale, a annonc dimanche soir Matignon. Olivier V ran avait pr venu qu'une "fermeture totale des bars" serait annonc e dans ce cas.
Retrouvez ici l'intégralité de notre live CORONAVIRUS : On ferme pour la nuit ! Non sans avoir jet un dernier coup dâ il l'actualit tr s riche de ce dimanche soir. C' tait attendu, c'est tomb ce soir : Paris et les d partements de la petite couronne basculent en zone d'alerte maximale. Concr tement, cela veut dire que les bars seront ferm s d s mardi que les restaurants devront appliquer un protocole renforc . Dans les zones d'alerte maximale et renforc e, la jauge des facs est r duite 50 . D'autres annonces seront faites demain. "Le bilan va encore s'alourdir", annonce le pr fet des Alpes-Maritimes. Au moins huit personnes ont t emport es par le torrent de boue et restent port es disparues. Une dizaine d'autres sont recherch es faute d'avoir donn signe de vie. C t italien, on d couvre aussi plusieurs victimes. Les derni res informations dans notre direct. Le "non" l'ind pendance l'emporte de justesse lors du r f rendum organis en Nouvelle-Cal donie. On vous r sume les cinq enseignements de ce scrutin dans cet article. â Il a fr l l'exploit... juste fr l . Le Fran ais Hugo Gaston, 239e mondial, a pouss l'Autrichien Dominic Thiem, 3e mondial, dans ses derniers retranchements au cours d'un match en cinq sets, en 8e de finale. Plus t t dans la journ e, Caroline Garcia avait t elle aussi limin e. Rendez-vous demain, six heures, pour la suite de ce live. : Je suis enseignant en iut et au contraire je peux dire que tout est fait pour viter les contaminations. jauge d'amphi d j divis e par 2, masque toute la journ e , distributeur de gel, partout et m me Visi re en TP. Aucun personnel positif depuis la rentr e. Le probl me n'est pas l'IUT mais l'ext rieur. Je pr f re donc 1voir les tudiants pr sents l'IUT ... : Bonjour, tudiant l'Universit de Paris-Nanterre, les salles sont tr s petites, m me en groupe r duit, cela est risqu et tr s compliqu pour s'y rendre avec le RER bond . Il serait plus judicieux de programmer les cours distance pour tout le monde. : Vous tes nombreux, enseignants et tudiants, t moigner des conditions sanitaire de votre rentr e. Sans porter de jugement, ce n'est pas plus mal qu'une harmonisation des situations soit d cid e. : @dnknbr Tout d pend de comment la pr fecture classe votre tablissement. Si c'est un d bit de boissons, votre tablissement devra fermer. Effectivement, pour certains d'entre eux, c'est un peu tangent. : Bonsoir, je travaille dans la restauration sur Paris, dans une brasserie plus pr cisemment, les nouvelles mesures de fermetures s'appliquent-elles dans ce cas..? : Oui, il peut vous obliger venir, malgr les incitations du gouvernement. La ministre du Travail Elisabeth Borne va recevoir demain matin les partenaires sociaux pour essayer d'acc l rer les choses. Patronat et syndicats avaient discut un nouveau protocole pour le t l travail, qui, me semble-t-il, n' tait pas finalis . : Bonsoir le live ! Merci pour toute l' nergie que vous d ployez pour nous informer !Je suis en zone " carlate". Le gouvenement dit que le teletravail doit etre plus que jamais mis en place quand c'est possible..mon employeur nous oblige venir alors que je travaille dans l'informatique et que c'est tout fait possible distance, sans probl me de s curit ..en a t'il le droit ? J'appr cie mon entreprise et mes coll gues mais j'air peur des transports en commun... : Pour les facs, je vous rappelle que ces restrictions concernent les zones d'alerte maximale ET renforc e, donc une majorit des grosses m tropoles de France, o se concentrent les universit s. : Dâ autres grandes villes adoptent-elles les m me mesures quant aux capacit s des amphis en fac ? : Pas encore, mais il en sera question dans la conf rence de presse sur Paris et la petite couronne demain 11h30. : Y a t-il de nouvelles mesures pour les Ephads? Merci! : @Nini Je n'ai pas de nouvelle information ce sujet, mais j'imagine qu'on en saura plus demain, notamment pour Paris et la petite couronne qui sont plac s en alerte maximale. : Bonjour,Rien de neuf pour les salles de sport ? : Les bars de Paris et de la petite couronne vont bien fermer partir de mardi, indique une source gouvernementale franceinfo. : @Cath Pour la r gion parisienne, c'est 11h30 qu'Anne Hidalgo et Didier Lallement prendront la parole. Je n'ai pas encore d'horaires pour les autres annonces venir, notamment du c t des minist res. Peut- tre qu'il s'agira juste de la publication d'un protocole sanitaire. : Vers quelle heure les mesures doivent elles tre donn es demain ? : @Fefe Elgato Vu que la ministre Fr d rique Vidal va faire des annonces demain pour d tailler le protocole, je pense qu'il y aura un temps de battement. : coronavirus La limite de 50 dans les facs s'applique-t-elle d s demain ? : tant tudiante Lille o la situation sanitaire est aussi pr occupante qu' Paris, je peux vous assurer que rien n'est fait pour juguler l' pid mie dans l'enseignement sup rieur. Je ne fais pas partie de ces grosses promos type psychologie, je n'ai pas de cours en amphi, et pourtant la situation dans les salles de TD est tout bonnement aberrante. Je ne comprends pas comment les facult s peuvent continuer jouer les autruches de la sorte. C'est intenable et c'est ce que l'on pourrait appeler une bombe retardement. : T moignage d'une tudiante en master qui s' tonne qu'on ait laiss reprendre la rentr e universitaire comme si de rien n' tait. : @mimi78 On a souvent connu a lors des grosses annonces gouvernementale, j'ai cinq d cisions et dix lignes d'infos, et vous me posez pleiiiiiiiiin de questions sur ce qui ne s'y trouve pas :- Donc je n'ai pas de r ponse ce stade pour les classes pr pa. : Quelle la diff rence entre un lyc e et un tudiant la fac? Ma fille se trouve au lyc e dans une classe de 35 l ves, pas de fen tres ouvertes, pas de distanciation, tous assis les un c t des autres!! : Le maire du 17e arrondissement de Paris s' tonne des virages 90 degr s du gouvernement dans ses d cisions pour ralentir la propagation du virus. Rappelons tout de m me que Matignon, dans sa communication l'AFP ce soir, dit s'appuyer sur l'avis du Haut conseil de la sant publique pour le cas des restaurants. : @P re Plexe Le pr fet de police a la comp tence de s curit int rieure pour les d partements de la petite couronne galement. : Pourquoi des mesures concernant la Petite Couronne seraient-elles annonc es par la maire de Paris et le pr fet de police de Paris ??? : Notez qu'au passage, le gouvernement communique sur le fait que les r sultats des tests sont d sormais rendus plus rapidement qu'il y a quelques semaines. : En ce qui concerne les restaurants, un protocole sanitaire renforc sera publi demain par les diff rents ministres concern s. : @Cath La plupart des tr s gros v nements au-del de 5 000 personnes ont d j t annul s ou report s, on peut penser que les v nements moyens au-dessus de 1 000 pourraient l' tre leur tour. : Les salons parisiens vont ils qd m me avoir lieu ? Cath : @Klr Attention, on n'a eu droit qu' une premi re vague de mesures, le pr fet et la maire de Paris vont en annoncer d'autres pour la r gion parisienne demain matin. : Je suis un peu perturb e par tout ce « bruit » concernant les restaurants, avec des protocoles renforc s... je suis enseignante en r gion parisienne. Il est cri haut et fort que le grand a nombre de « clusters » est dans les coles... pourquoi aucune mesure nous concernant? On attend que tous les profs soient immunis s petit feu? : Les facs ont d j mis en place des enseignements soit en 100 distanciel soit en alternant par moiti de promo. Câ est nâ importe quoi dâ annoncer des mesures d j effectives : Enfin une d cision rationnelle concernant les facs. Mon exp rience dâ tudiant tait jusquâ pr sent d sastreuse : des salles de TD pleines craquer, des frileux emp chant lâ ouverture des fen tres lorsque la salle en dispose... : Dans les commentaires, @Etudiant salue la d cision de limiter la jauge dans les facs, qui repr sentent une part non n gligeable des foyers de contamination, alors que @Universitaire rappelle que certains tablissements avaient d j pris pareille mesure. : En revanche, l'adjointe au maire de Marseille Samia Ghali salue cette mesure, et pourfend au passage la d cision "injuste" prise par le gouvernement il y a dix jours. : La ministre du Travail Elisabeth Borne insiste dans un tweet sur le recours maximal au t l travail dans les zones d'alerte maximale. : @nats M me r ponse que pour notre lecteur lillois, on n'a pas d'info sur les d partements de la grande couronne les Yvelines, l'Essonne, la Seine-et-Marne et le Val d'Oise . : Qu'en est-il des autres d partements d'Ile de France? : @Kimi Je vous ai cit le chiffre donn par Olivier V ran lors de sa conf rence de jeudi, le temps m'avait manqu pour faire un calcul de la moyenne des R0 r gionaux. : Bonsoir Pierre, vous parlez d'un RO de 1.3, en r ponse Madiun,mais dans vos tableaux infographies, toutes les r gions sauf Auvergne Rhone Alpes sont en dessous de 1. Comment obtenez-vous le chiffren 1.3, je ne comprends pas? Merci pour votre travail, et pour votre patience surtout envers certains mauvais coucheurs!!! Bon courage! : C'est une tr s bonne question @M lu. Effectivement, on n'a des infos que pour la r gion parisienne, qui tait dans le collimateur du gouvernement depuis la conf rence de jeudi. Mais d'autres m tropoles voient un passage en zone d'alerte maximale leur pendre au nez. Ce soir, je n'ai pas d'info suppl mentaire sur la m tropole lilloise. : Bonsoir ! Merci pour ces infos en temps r el. La m tropole lilloise tant dans une situation peu enviable Paris lors de l'intervention de Mr Veran jeudi, quid de celle ci ce soir ? Pas de nouvelle ? Pas de changement ? Merci ! : @vincenfkb Les restaurants, que ce soit dans la zone d'Aix-Marseille ou de Paris, vont devoir mettre en place ce protocole renforc . Mais du coup, ceux de la cit phoc enne pourront rouvrir demain. : Bonsoir, l'ouverture des restaurants avec protocole sanitaire renforc va-t-il galement concerner Marseille et Aix ou les restaurants vont-ils rester ferm s dans les Bouches-du-Rh ne ? coronavirud : @Zouzou C'est un des arguments mis en avant par les restaurateurs : au contraire des bars, dans les restaurants, les clients ne bougent pas pendant leur repas. Et l'alcoolisation qui se produit lors des soir es arros es n'aide pas au respect des gestes barri res.
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/direct-covid-19-paris-passe-en-zone-d-alerte-maximale-les-restaurants-contraints-a-un-protocole-renforcee-jauge-de-50-dans-les-facs_4128219.html
['santé']
Vacances d'hiver : une parenthèse pendant le Covid ?
Entre le Covid et les intempéries, certains Français ont décidé de partir en vacances, à la recherche d'un bol d'air.
À Courchevel Savoie , des skieurs descendent des pistes. En ce premier week-end de vacances, la station a ouvert une unique piste bleue. Pour pallier l'absence des remontées mécaniques, navettes, voitures et taxis font office de télésiège. "On a pris un taxi, on est monté le plus haut possible par la route et puis maintenant, dernière descente, c'est parti", exprime un skieur. À Étretat Seine-Maritime , pas de neige, mais plus de monde en cette période hivernale. De quoi réjouir ce restaurateur qui propose de la vente à emporter tous les jours. Des vacanciers de dernière minute ? Les vacanciers sont très attendus par les hôteliers de Sanary-sur-Mer dans le Var. Ils espèrent la venue des habitués de la montagne, mais pour le moment, peu de réservations ont été faites. "C'est très léger, on n'a pas beaucoup de monde qui se présente encore, mais le fait que le téléphone sonne un petit peu, ça permet de penser qu'au dernier moment, on risque d'avoir un peu de monde", explique Florence Godawa, gérante de l'Hôtel "L'atmosphère". Le JT Les autres sujets du JT
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/decouverte/vacances/vacances-d-hiver-une-parenthese-pendant-lecovid_4288655.html
['style']
" Désobéir, c’est sauver Marseille " : la fronde enfle contre les mesures Covid
Manifestation de cafetiers et restaurateurs, référé du président de la région, coup de colère des élus locaux À Marseille, les nouvelles restrictions imposées dans la lutte contre la pandémie de Covid-19 ne passent pas. Et la venue du ministre de la Santé, Olivier Véran, n’a pas éteint l’incendie.
Comme un air d’union sacrée. Devant le tribunal de commerce de Marseille ce vendredi 25 septembre, une manifestation rassemble des acteurs de la vie économique et politique pas toujours enclins à battre le pavé ensemble. De Renaud Muselier, le président LR de la région, à Samia Ghali deuxième adjointe à la maire EELV, en passant par Stéphane Ravier, conseiller municipal RN, et Martine Vassal, présidente LR de la Métropole Tous font bloc autour du président de la Chambre de commerce et d’industrie, de représentants de l’Union patronale 13, de syndicats, de patrons de tables réputées et de bistrotiers de quartier. Sous le ciel tempétueux, ils sont ainsi environ 400 à crier leur colère face aux « mesures à l’emporte-pièce » annoncées mercredi 23 après-midi par le ministre de la santé, Olivier Véran. Et en particulier, la fermeture des bars et restaurants pour quinze jours. « Un deux poids deux mesures insupportable » Mégaphone en main et masque siglé UMIH Union des métiers et des industries de l’hôtellerie dont il préside l’antenne départementale, Bernard Marty ne mâche pas ses mots : « C’est de ce jour que part la révolte marseillaise. Nous vivons une provocation ! » La rencontre prévue dans l’après-midi avec Alain Griset, ministre chargé des petites et moyennes entreprises, ne calme pas son exaspération. Par trois fois, il fait huer le nom d’Olivier Véran. Patron de la brasserie Les Templiers, Frédéric Jeanjean enfonce le clou : « On ferme les cafés et les bars. Mais les transports en commun, les cinémas, les théâtres, le marché aux puces tout ça reste ouvert. S’il y a un vrai danger, il faut tout fermer. C’est ce deux poids deux mesures qui est insupportable ! » La foule scande « On reste ouvert ! on reste ouvert ! » Un appel à la désobéissance Il souffle sur l’esplanade devant le tribunal de commerce « là où nous viendrons déposer nos bilans », dit un homme comme un appel à la désobéissance. Résistance que soutiennent plus ou moins ouvertement les élus locaux. La demande de moratoire de dix jours proposée par le premier adjoint à la maire de Marseille, Benoît Payan, a été rejetée par le premier ministre. Alors, tout comme Gaby Charroux, le maire communiste de Martigues, plusieurs élus de la majorité marseillaise appellent la police municipale à ne pas verbaliser les établissements qui resteraient ouverts. Tandis que Renaud Muselier, président de la Région, exaspéré par ce qu’il voit comme une « punition collective », annonce vouloir déposer « un recours en référé liberté devant le tribunal administratif de Marseille contre tout acte restreignant l’exercice de la liberté d’entreprendre, d’industrie et du commerce de façon disproportionnée. » La défense du ministre En visite à l’hôpital de la Timone dans l’après-midi, Olivier Véran a préféré éviter l’entrée principale. Alors qu’à l’extérieur, plusieurs dizaines de cafetiers et restaurateurs sont de nouveau réunis, le ministre de la santé défend le bien-fondé des choix gouvernementaux. « Ces décisions sont temporaires, nécessaires, mais pas arbitraires, martèle-t-il. Personne ne dit que les restaurateurs sont responsables de l’épidémie. Mais c’est dans les lieux clos où l’on enlève son masque pour boire ou manger que l’on se contamine le plus. » Face à des chiffres d’admissions hospitalières en constante hausse dans les Bouches-du-Rhône, Olivier Véran en appelle « à la responsabilité de tous. » Pas sûr que l’argument suffise. Dehors, au milieu des manifestants, un homme brandit une pancarte : « Désobéir, c’est sauver Marseille. »
la-croix.com
https://www.la-croix.com/France/Desobeir-cest-sauver-Marseille-fronde-enfle-contre-mesures-Covid-2020-09-25-1201116030
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Au Soudan, la lutte des soignants contre le tabou du Covid-19
Dans la capitale soudanaise Khartoum, les décès liés au Covid-19 ont été largement sous-estimés. L’une des raisons tient à la réticence de la population à aller se faire tester, par crainte d’être stigmatisée.
Quand elle a été testée positive au Covid-19, fin avril 2020, Maryam Hassan al-Khalifa a cru sa dernière heure arrivée. À 65 ans, cette créatrice de parfums, habitante d’Omdurman, ville jumelle de la capitale soudanaise Khartoum, se savait vulnérable. Mais un autre sentiment l’a traversée alors : « comme c’est une maladie contagieuse, je me suis dit qu’on pourrait avoir peur de moi, confie-t-elle. J’avais honte ». ENTRETIEN. Coronavirus : « En Afrique, le confinement pose un problème de survie » Elle n’était pas loin de la réalité. « Nos voisins, dès qu’ils ont vu le personnel du ministère de la santé se déplacer chez nous pour effectuer les tests, se sont mis à éviter notre rue », se souvient-elle. Sa femme de ménage aussi a dû affronter des pressions lui intimant d’arrêter de travailler dans cette grande maison. « La crainte d’être exclus de la communauté » L’exemple de Maryam n’a rien d’exceptionnel au Soudan. Médecins, psychologues, ONG et organisations locales se relayent pour tenter d’endiguer la progression du Covid-19, bien sûr, mais aussi le tabou du coronavirus et ses dangereuses conséquences. Car le Soudan a largement sous-estimé ses morts liés à la pandémie. Officiellement, le pays de plus de 43 millions d’habitants compte moins de 30 000 cas recensés depuis un an, et autour de 1 850 morts. Or, au 20 novembre dernier, d’après un modèle caractérisant la première vague de l’épidémie à Khartoum, seuls 2 des personnes décédées du virus avaient été préalablement testées positives, ce qui excluait quelque 16 090 victimes des chiffres officiels. Le chercheur Aljaile Ahmed a pris part à cette étude. Il attribue ces « oublis » au déficit de tests, certes, mais aussi à « la crainte qu’ont certains malades d’être exclus de la communauté, et au manque de confiance accordé aux centres d’isolement. » La psychologue Esra Abd Almonem confirme : « la plupart des personnes continuent à dissimuler leurs symptômes pour éviter de se faire dépister et de s’isoler. » Mi-janvier, cette professionnelle a été appelée en renfort au centre d’isolement de Jabra, au sud de la capitale, pour un cas particulier. Une sexagénaire était si angoissée que ses enfants avaient préféré lui cacher qu’elle était porteuse du Covid-19 et se trouvait dans une clinique spécialisée dans cette maladie. Grâce au dialogue amorcé par Esra Abd Almonem, les médecins ont pu, au bout de dix jours, faire accepter la vérité à la patiente. « J’essaie de poser des mots simples sur la situation pour rassurer les malades, les convaincre d’effectuer les soins nécessaires », synthétise la psychologue. « Nous étions devenus la maison du corona’» Dans le hall séparant l’« unité de grande dépendance » de celle des soins intensifs, Mayada Farah, cheffe de médecine interne de cet hôpital, note un recul de la stigmatisation durant l’actuelle deuxième vague. Au printemps, elle a vu un homme se faire expulser de son logement après s’être rendu dans la clinique pour se faire tester. « Le personnel médical refusait de venir travailler dans ce centre, et les commerces riverains avaient fermé, poursuit-elle. Tous ont rouvert désormais, et nous inscrivons des médecins volontaires sur liste d’attente. » EXPLICATION. Covid-19 en Afrique, une deuxième vague plus meurtrière Encore très relative, cette évolution résulte en partie du travail mené par des ONG, telle la branche soudanaise du réseau Y-Peer qui a proposé, en novembre, des dépistages gratuits de maladies chroniques. « Nous en profitions pour évoquer le lien entre ces pathologies et le coronavirus, car sinon, beaucoup refusent d’en parler », explique Omama Abdallah, chargée du projet Covid à Khartoum. Des initiatives locales ont aussi émergé, comme ce « comité de lutte contre le coronavirus » constitué par 21 habitants de l’île de Tuti, au nord-ouest de Khartoum, pour former les jeunes à faire de la prévention au porte-à-porte. L’objectif : bannir les mauvaises expériences comme celle de Sharef Mohamed Diaa al-Deen. Cet ingénieur a, lui aussi, été stigmatisé lors de sa quarantaine, en juin, avec ses parents et ses trois sœurs, tous positifs. « Nous étions devenus la maison du corona’, s’amuse huit mois plus tard le trentenaire. C’était parce que nous étions les premiers du quartier à l’avoir. Depuis, d’autres l’ont contracté, sans susciter autant d’inquiétudes. » ---------------- Une deuxième vague plus violente en Afrique Sur le continent africain, la deuxième vague est plus violente que celle de l’été 2020. Concentrée d’abord sur les grands pays de l’est et du sud du continent et sur le Maghreb, elle s’est répandue ensuite. Le taux de létalité en Afrique est de 2,5 en moyenne contre 2,2 dans le reste du monde. Avec un taux de létalité de 11,8 , la République arabe sahraouie est la plus vulnérable du continent, devant le Soudan 6,2 et l’Égypte 5,5 . Vingt et un pays d’Afrique ont des taux supérieurs à la moyenne mondiale. L’Union africaine a commandé 270 millions de vaccins, en plus de ceux prévus via le dispositif Covax de l’OMS. Au moins 50 millions de doses seront disponibles d’avril à juin, fournis par Pfizer, AstraZeneca et Johnson Johnson.
la-croix.com
https://www.la-croix.com/Monde/Au-Soudan-lutte-soignants-contre-tabou-Covid-19-2021-02-11-1201140180
['international']
Elon Musk refuse d’être vacciné face au Covid-19
Le patron de Tesla estime que lui et ses proches ne risquent rien face à l’épidémie., L’iconoclaste milliardaire a encore frappé. Elon Musk qui fait partie des hommes les plus riches du monde grâce à
L’iconoclaste milliardaire a encore frappé. Elon Musk qui fait partie des hommes les plus riches du monde grâce à la très forte progression de l’action Tesla, n’hésite pas à prendre des positions parfois surprenantes, y compris face à la pandémie de Covid-19. Dans une interview accordée au podcast Sway du New York Times et repérée par CNN, il a ainsi minimisé les risques que fait courir le Covid-19 et aussi affirmé son opposition radicale à un éventuel vaccin. Le patron de SpaceX et Tesla a ainsi expliqué qu’il ne prendrait pas un vaccin contre le coronavirus quand celui-ci devrait être disponible. "Je ne suis pas en danger, mes enfants non plus" a ainsi argumenté l’entrepreneur, interrogé par la journaliste Kara Swisher. Après avoir notamment critiqué la stratégie du confinement, il explique préférer une quarantaine ciblée pour les personnes à risques. Alors que la journaliste souligne que des personnes pourraient quand même mourir, Elon Musk répond que "tout le monde meurt". Que ferait Elon Musk si un de ses employés lui disait que venir au travail mettrait sa famille en danger ? Le chef d’entreprise affirme qu’il lui dirait de "rester à la maison". Il s’abstient toutefois de préciser s’il se sentirait obligé de lui payer son salaire. >> A lire aussi - Une Tesla à 25.000 dollars ? Elon Musk se dit confiant Plus avant, il s’en prend à nouveau à Bill Gates. Mi-septembre, les deux hommes avaient eu des échanges houleux au sujet des camions électriques. Durant l’été, le créateur de Microsoft avait aussi invité Elon Musk à se cantonner aux sujets qu’il maîtrisait et donc à ne pas parler des vaccins. Un commentaire qui aura déclenché une nouvelle pique d’Elon Musk. Celui-ci n’hésite pas à qualifier le philanthrope de "crétin", tout en soulignant qu’il crée des machines pour Curvac, une entreprise dans laquelle Bill Gates a investi. Comme le souligne le Point, le vaccin de cette entreprise vient d’entrer dans la deuxième phase d’essais. >> A lire aussi - Tesla : pour gagner une demi-seconde, il faut dépenser 2.000 dollars
capital.fr
https://www.capital.fr/economie-politique/elon-musk-refuse-detre-vaccine-face-au-covid-19-1382073
['économie/finance', 'politique']
Covid, des greffes au ralenti
Selon l’agence de biomédecine, le nombre de greffes a diminué de 25 en 2020 en raison de la crise du Covid-19. Les greffes de reins sont particulièrement concernées par cette baisse d’activité.
Pour Vivian, le temps s’est comme arrêté, ponctué tous les quinze jours par le rappel menaçant de la prise de sang. « Quand je vois le numéro de ma néphrologue s’afficher sur mon téléphone, je sais que le taux de créatinine est trop haut et que ce n’est pas bon, confie-t-il. Quand il redescend, je respire. Je dois tenir. » Tenir encore, malgré cette greffe qui n’arrive pas. Si elle n’a pas lieu prochainement, Vivian sait qu’il devra se résoudre à la dialyse, qu’il avait jusqu’alors pu éviter. RELIRE. Covid-19 : le douloureux choix des déprogrammations d’opérations Souffrant d’insuffisance rénale depuis sa naissance, il a reçu un premier greffon de la part de sa mère quand il avait 20 ans. Aujourd’hui, le rein donne des signes de faiblesse et il faut le remplacer. Cette fois, son frère sera le donneur. « Tout était prêt », soupire le jeune homme de 28 ans. Mais l’opération, qui aurait dû avoir lieu ces jours-ci, est repoussée sine die. Et avec elle, tous les projets de Vivian, comme cette maison qu’il rêve de construire avec son épouse pour leurs trois enfants. Cariste dans une usine, il évoque aussi la fatigue physique, l’incertitude, l’angoisse. Pertes de chance pour les patients Vivian devait se faire opérer au Centre hospitalier de Dijon, qui, à l’instar de quatre autres établissements, a dû de nouveau suspendre les greffes issues de donneur vivant depuis le début de la deuxième vague de Covid-19. Au total, selon les statistiques établies par l’agence de biomédecine, l’activité de greffes, tous organes confondus, a connu une baisse de 25 en France sur les dix premiers mois de l’année. Un chiffre qui grimpe à 29 pour les greffes rénales, qui ont connu un arrêt total entre le 18 mars et le 11 mai 2020. « Pendant cette période, foies, poumons et cœurs ont continué à être prélevés sur les donneurs morts, mais pas les reins, explique Magali Leo, porte-parole de l’association Renaloo, qui regroupe des patients souffrant de maladies rénales. 260 reins ont ainsi été « perdus ». Pour les personnes en attente, ce sont autant de pertes de chance. » À l’époque, la décision des autorités de santé répond à un principe de précaution. « Les transplantations représentent beaucoup de risques et il y avait tellement d’inconnues autour de ce virus !, rappelle Magali Leo. La greffe de rein n’est pas considérée comme une urgence vitale car il reste la solution de la dialyse. » Des opérations lourdes À l’automne, dès les premiers signes de l’arrivée d’une seconde vague épidémique, l’Agence de la biomédecine avait publié des recommandations, afin de soutenir la poursuite de l’activité de prélèvement et de greffe pour tous les organes, y compris le rein. Pourtant, la recrudescence des hospitalisations pour Covid a bel et bien une nouvelle fois ralenti les greffes de reins, en particulier issues de donneurs vivants. RELIRE. Près de 24 000 malades en attente d’une transplantation d’organes Ces opérations mobilisent en effet simultanément deux blocs opératoires, autant de personnel et de moyens de réanimation. « Nous sommes inquiets pour les personnes qui attendent et subissent un niveau d’anxiété très élevé, poursuit la porte-parole de Renaloo qui sonne aujourd’hui l’alarme. Plus les patients restent en dialyse, plus la greffe est compliquée... Si elle est possible avant la dialyse, les chances de réussites sont encore meilleures. » Aujourd’hui, 25 000 personnes sont en attente de greffe, dont 16 000 pour le rein. « Le manque de 1 500 transplantations environ à déplorer cette année accentue le retard déjà existant, déplore le professeur Jean-Louis Touraine, président de l’association France Transplant. Le plan greffe lancé par le gouvernement en 2018 fixait un objectif de 7 800 greffes par an pour 2021. On en est loin. »
la-croix.com
https://www.la-croix.com/Sciences-et-ethique/Covid-greffes-ralenti-2020-12-22-1201131489
['science/technologie']
Covid-19 : la SNCF va temporairement supprimer des TGV
Avec la pandémie de coronavirus, le trafic voyageurs de la SNCF s'est effondré. L'entreprise, qui a déjà perdu plus de 3 milliards d'euros, va donc temporairement réduire son offre pour limiter les dégâts.
Publié le 09/10/2020 à 07:07 Les temps sont durs pour la SNCF. L'entreprise a annoncé ce jeudi 8 octobre qu'elle allait supprimer certains TGV ces prochains mois. L'objectif : adapter l'offre à une demande qui n'est pas repartie à la rentrée. Une "rentrée difficile", avec des trains à moitié vides la semaine, a confié une porte-parole. En effet, si les TGV sont actuellement remplis aux deux tiers le week-end, la clientèle professionnelle est en baisse de 60 à 70 pendant la semaine. La situation n'est pas prête de s'arranger selon cette même porte-parole : "Les prévisions pour les prochains mois sont pessimistes." Elle constate également que les premières réservations pour les fêtes de fin d'années sont "décevantes". Elle ajoute qu'il n'y a "pas de plan national" et estime "qu'un peu plus de 5 " des TGV devraient être concernés, hors période de congés scolaires. "Il n'est pas économiquement, ni écologiquement, responsable de faire circuler des TGV trop peu remplis. C'est pourquoi, pour tenir compte des impacts de cette crise sanitaire, SNCF TGV a décidé d'alléger un certain nombre de dessertes." Attention néanmoins, cela ne signifie par supprimer des destinations, et encore moins en période de vacances scolaires, mais par exemple supprimer un train qui part en milieu de matinée en pleine semaine, explique l'un des cadres de la société de chemins de fer qui précise que l'usager pourra toujours prendre le train suivant, qui sera mieux rempli. Des mesures "temporaires" et "cas par cas" Ces mesures sont "temporaires", "uniquement du cas par cas en fonction de chaque situation locale", insiste la SNCF. "On n'annule pas, on suspend, le temps de la crise sanitaire. ... Ces suspensions ne sont pas décidées de gaîté de cœur", car "la volonté de la SNCF, sa raison d'être, c'est bien de faire rouler des trains." Ces suspensions de dessertes TGV pourront être "arrêtées, adaptées ou prolongées sur l'ensemble ou une partie de l'année 2021, en fonction de l'évolution du trafic ou si le contexte perdurait". La direction s'est attachée à trouver des alternatives en TER en remplacement, avec des parcours plus longs, tandis que d'autres TGV pourront faire des arrêts supplémentaires en compensation. Quid des voyageurs professionnels ? Ce qui pose le plus problème, c'est la clientèle professionnelle. Jean-Pierre Farandou, le PDG de la SNCF exprimait déjà ses craintes sur RTL. "Oui, il y a une inquiétude sur le motif affaire. Les taux d'occupation du mois de septembre prévisionnels sont décalés à la baisse par rapport à ceux de l'année dernière donc on espère que la clientèle va revenir. En plus, c'est une clientèle à haute contribution, donc là c'est un vrai challenge. Nous espérons que dans les entreprises, les gens vont reprendre le travail", avait concédé le PDG de la SNCF le 4 septembre dernier au micro d'Alba Ventura.
rtl.fr
https://www.rtl.fr/actu/economie-consommation/covid-19-la-sncf-va-temporairement-supprimer-des-tgv-7800893269
['économie/finance']
L’OMS "fera tout" pour connaître l'origine du Covid-19
RECHERCHE Un an après l’apparition officielle du virus provoquant le Covid-19, le patron de l’Organisation mondiale de la santé promet de tout faire pour en connaître l’origine, assurant qu’il "n’y a rien à cacher".. Santé : video, L’OMS "fera tout" pour connaître l'origine du Covid-19.
L’OMS "fera tout" pour connaître l'origine du Covid-19 RECHERCHE Un an après l’apparition officielle du virus provoquant le Covid-19, le patron de l’Organisation mondiale de la santé promet de tout faire pour en connaître l’origine, assurant qu’il "n’y a rien à cacher". La pandémie de coronavirus a déjà provoqué la mort d’au moins 1.465.000 personnes dans le monde, plus de 63 millions de contaminations ont été enregistrées et pourtant, le mystère demeure toujours sur l’origine de la maladie. À tel point que Tedros Adhanom Ghebreyesus, le patron de l’Organisation mondiale de la santé OMS , a mis les choses au clair ce lundi, au cours d’une conférence de presse depuis Genève Suisse . "Nous voulons connaître l'origine et nous ferons tout pour la connaître", a-t-il promis. En ce sens, l'agence espère envoyer rapidement une équipe scientifique internationale sur le terrain dans la région chinoise de Wuhan, considérée comme le berceau de la pandémie. En attendant, "il n'y a rien à cacher", a assuré Tedros Adhanom Ghebreyesus. "La position de l'OMS est très, très claire : nous devons connaître l'origine de ce virus, car cela peut nous aider à prévenir de futures épidémies." Il a souligné qu'il s'agissait d'une "question technique" et déploré que certains l'aient "politisée". En cause, notamment, les États-Unis. Le pays le plus ravagé par la pandémie, aussi bien en nombre de cas 13,4 millions que de décès 267.000 , a publiquement accusé Pékin de cacher des choses et l’OMS de trop se plier à la volonté des autorités chinoises. Mais l’agence onusienne rejette les accusations de complaisance envers la Chine. D'autres États membres, tout en étant moins critiques, soupçonnent également Pékin de freiner le processus. "Nous n’arrêterons pas de chercher la vérité" L'équipe internationale composée d'une dizaine de scientifiques reconnus dans leurs différents domaines de compétence a pour mission de remonter aux origines du virus et de savoir comment il s'est transmis à l'homme, mais elle n'a pour l'instant pas pu se rendre en Chine, où la pandémie a officiellement démarré à la fin 2019, et peut-être même avant. La semaine dernière, l'OMS a dit espérer que l'équipe internationale, qui mène des visioconférences régulières avec les experts chinois, "soit déployée le plus vite possible" sur le terrain, mais jusqu'à présent aucune date n'a été avancée. "La position de l'OMS a été très claire. Nous allons commencer l'étude à partir de Wuhan, et nous nous baserons sur les résultats obtenus pour déterminer s'il y a d'autres pistes à explorer", a expliqué Tedros Adhanom Ghebreyesus. "Nous n'arrêterons pas de chercher la vérité sur l'origine du virus, mais nous nous baserons sur la science", a-t-il insisté. Si les scientifiques pensent en général que l'hôte originel du virus est une chauve-souris, on ne connaît pas l'animal intermédiaire qui a permis la contamination humaine, malgré les soupçons longtemps portés sur le pangolin. I.N avec AFP
lci.fr
https://www.lci.fr/sante/coronavirus-pandemie-epidemie-l-oms-fera-tout-pour-connaitre-l-origine-du-covid-19-2171592.html
['santé']
Covid-19 : record de cas positifs en 24 heures en France, le nombre de patients en réanimation en légère baisse
Le nombre de cas positifs détectés en 24 heures est monté à 18 746.
Le nombre de cas positifs détectés en 24 heures est monté à 18 746. Triste record. Le nombre de cas positifs au Covid-19 détectés en 24 heures a atteint un niveau jamais atteint depuis l'utilisation de tests à grande échelle : 18 746. Le nombre de patients hospitalisés en réanimation en France a, lui, légèrement reculé mercredi 7 octobre, a annoncé dans son bilan quotidien l'agence sanitaire Santé publique France. "L'épidémie continue de monter", a déclaré Emmanuel Macron lors de son interview au "20 heures" de France 2 avant d'indiquer que le pays devait "aller vers plus de restrictions". Ces nouvelles mesures devraient être annoncées par le ministre de la Santé, Olivier Véran, avec l'éventuel basculement de nouvelles villes en "alerte maximale". Le nombre total de patients hospitalisés en hausse Plus de 1 400 malades 1 416 sont actuellement en réanimation en raison du virus, soit 10 de moins que mardi. Au cours des dernières 24 heures, 143 nouveaux patients atteints de la forme la plus grave de la maladie ont dû être admis dans un service de réanimation, selon le bilan quotidien de l'agence sanitaire Santé publique France. Le nombre total de patients hospitalisés pour le Covid-19 continue, lui, d'augmenter, à 7 536 138 , dont 789 qui ont été admis dans les dernières 24 heures. En outre, 80 personnes sont mortes du Covid ces dernières 24 heures, portant le total de décès à l'hôpital ou en Ehpad depuis le début de l'épidémie à plus de 32 445. Concernant ce chiffre record, l'agence sanitaire a précisé à l'AFP que ces chiffres reflètent les nouveaux résultats positifs enregistrés par les laboratoires dans la base de données gouvernementale Sidep au cours des dernières 24 heures, mais correspondent à des prélèvements qui ont pu être réalisés il y a plusieurs jours.
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/covid-19-record-de-cas-positifs-en-24-heures-en-france-le-nombre-de-patients-en-reanimation-en-legere-baisse_4132409.html
['santé']
Vrai ou Fake : les vaccins sont-ils efficaces contre le variant Delta ?
117 personnes infectées par le variant Delta du Covid-19 sont mortes en Grande-Bretagne depuis le mois de février, alors que 43 d'entre elles avaient reçu les deux doses du vaccin. Est-il vraiment efficace ?
117 personnes infectées par le variant Delta du Covid-19 sont mortes en Grande-Bretagne depuis le mois de février, alors que 43 d'entre elles avaient reçu les deux doses du vaccin. Est-il vraiment efficace ? Sur les réseaux sociaux, les chiffres du Covid-19 venant de Grande-Bretagne inquiètent. "Au Royaume-Uni, 50 vaccinés parmi les 117 morts du variant Delta : est-ce préoccupant ?", répondait ainsi un internaute à un post du Figaro. Depuis le mois de février, 117 personnes sont bien mortes au Royaume-Uni à cause du variant Delta. 43 d'entre elles avaient reçu deux doses du vaccin, 17 une dose, et 40 n'étaient pas vaccinées. Pourquoi une sur-représentation des personnes vaccinées parmi les décès ? Tout d'abord, le nombre de victimes du Covid-19 a drastiquement chuté à la faveur de la vaccination, passant de 1 200 morts le 24 janvier, à 33 le 4 avril, et 22 le 29 juin. La courbe des hospitalisations suit exactement la même tendance. La vaccination est donc objectivement efficace. Ensuite, pour les Anglais, être vacciné est devenu la norme, puisque 60 d'entre eux sont vaccinés, un taux qui grimpe à 95 pour les plus de 70 ans. Pas une protection parfaite Les vaccins n'assurent toutefois pas une protection parfaite contre le virus. "Quand on a un vaccin qui protège à 90, 95 , c'est formidable mais ça veut dire que vous avez 5 à 10 des gens qui ne sont pas protégés. Et donc ce qu'on voit au Royaume-Uni c'est que vous avez un pourcentage très limité de la population qui est malheureusement réinfectée, et ça ne remet encore une fois pas en cause l'efficacité", explique Christian Bréchot, virologue et ancien directeur de l'INSERM. Il est donc logique qu'en ayant vacciné des millions de personnes, quelques-unes développent des formes graves. Le risque est toutefois très restreint : parmi les personnes de plus de 50 ans contaminées par le variant Delta, le taux de mortalité est de 1,41 pour celles qui ont reçu deux doses du vaccin - contre 3,9 pour les non-vaccinés. En Angleterre comme en France, la vaccination limite donc drastiquement les formes graves de la maladie, et sauve des vies.
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/vaccin/vrai-ou-fake-les-vaccins-sont-ils-efficaces-contre-le-variant-delta_4687093.html
['santé']
Sept gestes et habitudes d'avant le Covid qui risquent de disparaître totalement
En s'installant durablement dans nos vies, le coronavirus a modifié plusieurs gestes du quotidien. À l'exemple de la bise, certaines habitudes pourraient même définitivement appartenir au passé.
Faire la bise Aux États-Unis ou au Royaume-Uni, la bise apparaît déjà comme une incongruité française. En raison de l'échange des satanées "gouttelettes" responsables de la transmission du Covid-19 et de l'instauration d'une distance de sécurité d'un mètre entre tout être vivant, cette pratique pourrait ne jamais reprendre son cours normal une fois la pandémie enfin maîtrisée. Un substitut ? Un salut à la japonaise, en s'inclinant en avant. Dommage ou pas ? Si les enfants peuvent y trouver un avantage indéniable, étant dispensés du bisou baveux, piquant ou les deux de grande tante Suzanne, notre vie sociale devrait toutefois s'en trouver passablement compliquée. La bise a en effet le mérite d'être pratique et d'éviter de se regarder en chiens de faïence lorsqu'on ouvre la porte à des amis. À LIRE AUSSI : Variante du coronavirus : pourquoi a-t-il fallu attendre trois mois pour s’alarmer de son apparition ? 2 - Serrer la main Même combat que pour la bise : nos mains étant très régulièrement en contact avec les muqueuses du visage - environ 250 fois par jour. Si bien que nos mains sont elles-mêmes contagieuses. Pinces, louches, cuillères et autres pognes ne sont donc plus serrées. Notons que le baise-main, pour les plus distingués, est quant à lui totalement hérétique dans le monde post pandémie. Un substitut ? Le "check" du coude demande un peu de pratique pour être maîtrisé, mais pourrait prendre la suite efficacement. Dommage ou pas ? Serrer une main moite, brutale ou fuyante, ce n'est jamais agréable. Cela dit, la poignée de main est un signe de paix relativement universel, qui permettait à l'origine d'indiquer ses bonnes intentions, dans la mesure où la main serrée n'était pas armée. 3 - Prendre le métro sans masque L'habitude des populations d'Asie d'emprunter les transports en commun avec un masque était naguère considérée comme une trace de paranoïa, voire comme l'indice d'un hygiénisme autoritaire. Si le port du masque après la pandémie sera certainement bien moins fréquent, sa présence dans les transports bondés pourrait bien apparaître à l'avenir comme un geste civique élémentaire. La contamination, oui, mais pas par des inconnus. Les premiers à ne plus porter de masque dans les transports en commun devront en tout cas être prêts à affronter des regards hostiles des autres passagers. Un substitut ? Par le vélo, si le masque vous est insupportable. Dommage ou pas ? Ne pas voir le visage des autres usagers est très frustrant, mais être protégé par un masque des effluves et haleines imposées par la promiscuité des transports n'est pas si dérangeant. 4 - Aller travailler en étant malade "C'est juste un rhume", "J'ai pris froid ce week-end", "Je me traîne cette crève depuis deux semaines" : avant le Covid; vous avez déjà entendu ces phrases sur votre lieu de travail. En employés consciencieux, inquiets de leur bonne réputation, nombreux sont ceux qui préfèrent continuer à venir travailler au lieu de s'isoler chez eux. Si l'intention est louable, elle est aussi à courte vue : vous risquez en effet de contaminer vos collègues, et de transformer votre entreprise en "cluster", quelle que soit la maladie transmise. Un substitut ? Le télétravail, bien sûr ! Dommage ou pas ? Le Covid-19 aura au moins eu le mérite de sensibiliser l'ensemble de la population sur les bonnes pratiques pour éviter la propagation d'une épidémie. Dans l'absolu, il serait bon de s'autoconfiner quelques jours, même pour une grippe classique. 5 - Tousser avec la main devant la bouche Comme expliqué précédemment, la main est un vrai nid à microbes, et c'est le plus souvent par elle qu'on contamine ou qu'on se contamine. C'est pourtant notre main que l'on avait l'habitude de mettre devant notre bouche au moment d'éternuer ou de tousser. Un substitut ? Parmi les fameux "gestes barrières" affichées et répétées dans les médias, on a découvert qu'il valait mieux tousser la tête basse, enfoncée dans son coude, afin d'éviter d'envoyer nos postillons contaminés partout à la ronde, et surtout de ne pas rendre vos mains davantage contagieuses. Dommage ou pas ? Qui regrette de ne plus avoir la main pleine de miasmes humides ? À LIRE AUSSI :Covid-19 en 2021 : "Une troisième vague n’est pas inéluctable" 6 - Voir ses grands-parents fréquemment La pandémie a largement souligné la vulnérabilité des plus âgés face à la maladie. C'est au prix d'un douloureux isolement que nos aînés ont préservé leur santé, parfois fragile. Des pratiques alternatives se sont donc mises en place, notamment avec la généralisation des appels "en visio". Dommage ou pas ? On peut parfois se réjouir d'échapper aux quatre heures de repas dominical. Mais, si l'habitude des appels vidéo peut également faciliter la fréquence des échanges, la solitude sanitaire est cruelle, et la transmission entre génération reste précieuse. Un substitut ? On ne trouvera jamais mieux. 7 - Aller au bureau tous les jours Qu'il neige ou qu'il vente, certains n'avaient pas le choix : il fallait aller au travail coûte que coûte. Un substitut ? Le télétravail. Dommage ou pas ? Certains peuvent percevoir le télétravail comme une intolérable intrusion de l'activité professionnelle dans la sphère privée. Ni cadre, ni habitude, ni collègues : tout cela est aride, et bien solitaire. Le "distanciel" à la carte peut cependant permettre de se concentrer sur un projet, de ne pas être dérangé, ou de jouir de son confort domestique plus longtemps, pour les plus casaniers. A LIRE AUSSI : Et si le Covid s'était attaqué au cerveau plutôt qu'au système respiratoire ?
marianne.net
https://www.marianne.net/societe/sante/sept-gestes-et-habitudes-davant-le-covid-qui-risquent-de-disparaitre-totalement
['santé', 'société']
La Foire du livre de Brive annulée en raison du coronavirus et par "esprit de responsabilité"
À quelques semaines de son inauguration, la manifestation a décidé de repousser d'une année sa 39e édition. Elle donne rendez-vous aux auteurs et au public les 5, 6 et 7 novembre 2021.
À quelques semaines de son inauguration, la manifestation a décidé de repousser d'une année sa 39e édition. Elle donne rendez-vous aux auteurs et au public les 5, 6 et 7 novembre 2021. Le passage de la Corrèze en zone d'alerte a convaincu les organisateurs d'annuler la manifestation littéraire. La pandémie est aussi venue à bout du grand rendez-vous automnal de la vie littéraire française. La 39e édition de la Foire du Livre de Brive n'aura pas lieu cette année. Les organisateurs donnent rendez-vous au public et aux auteurs dans un an, les 5, 6 et 7 novembre 2021. « C'est une décision prise dans un total esprit de responsabilité et de lucidité. Nous avions espéré pouvoir tenir la Foire du livre les 6, 7 et 8 novembre 2020 jusqu'à ces derniers jours. Les protocoles sanitaires liés à la pandémie de Covid-19 et le classement, vendredi, de la Corrèze en zone d'alerte, ne nous permettent plus d'envisager sereinement l'organisation de cette édition, ni dans sa forme habituelle, ni sous une autre forme sur laquelle les équipes travaillaient depuis la fin du mois d'août», déplore Frédéric Soulier le maire de Brive dans un communiqué. Si son organisation prévoyait, il y a quelques mois encore, de s'adapter aux mesures sanitaires et aux règles de distanciation en vigueur, aujourd'hui, la progression exponentielle du virus ne laisse plus de place à cette possibilité. Plus de 300 écrivains «Malgré nos tentatives pour adapter la Foire du livre de Brive, nous considérons aujourd'hui que les incertitudes, trop nombreuses, nous empêchent de produire un événement à la hauteur de nos ambitions et de l'attente du public, des auteurs, des maisons d'édition et de nos partenaires», précise Frédéric Soulier le maire de Brive. À lire aussi : Avec le coronavirus, le Pyramide Tour de Matt Pokora s'effondre Sous la présidence de Didier Decoin, nouveau patron de l'Académie Goncourt depuis le départ de Bernard Pivot, la Foire du Livre comptait accueillir plus de 300 écrivains pour présenter leurs derniers ouvrages. Et notamment tous les lauréats des grands prix littéraires. L'an dernier, Jean-Paul Dubois, lauréat du Goncourt 2019, Sylvain Tesson, prix Renaudot pour La Panthère des neiges, Sylvain Prudhomme, prix Femina et Landerneau pour Par les routes, Laurent Binet, Grand prix du roman de l'Académie française pour Civilizations et notre confrère Éric Neuhoff, prix Renaudot de l'essai pour son pamphlet Très cher cinéma français ont assuré un succès sans précédent à l'événement.
lefigaro.fr
https://www.lefigaro.fr/livres/la-foire-du-livre-de-brive-annulee-en-raison-du-coronavirus-20201006
['culture/loisir']
Quel impact psychologique a la pandémie de Covid-19? Une vaste étude lancée ce lundi
Les premiers retours d'une phase pilote menée au printemps sur 2000 personnes montrent une anxiété ressentie par 78,9 des personnes interrogées.
Drazen Zigic via Getty Images Sad African American woman wearing face mask while sitting at home and thinking of something. CORONAVIRUS - Une vaste étude scientifique lance ce lundi 30 novembre un appel à 10.000 volontaires afin qu’ils aident à mesurer les conséquences de la crise du Covid-19 sur l’état psychique de la population et le suivi des malades chroniques notamment, a annoncé France Assos Santé. Unique en son genre, cette étude baptisée Vivre-Covid19 espère recruter 10.000 participants majeurs en France métropolitaine qui seront invités à répondre, chaque mois jusqu’en mai 2022, à un questionnaire. La cohorte d’étude inclut des personnes malades chroniques, des porteurs de handicap, des aidants et des bien portants. France Assos Santé lance aujourd'hui une grande étude sur les impacts le vécu de la crise sanitaire ! Personnes malades, âgées, en situation de handicap, aidants, usagers, citoyens, faîtes entendre votre voix via "VIVRE COVID19" https://t.co/T3H5V0WS38 pic.twitter.com/RNMTofjsuL — France Assos Santé @Fr_Assos_Sante May 20, 2020 On s’est aperçu que la situation allait durer et qu’au-delà des personnes atteintes du Covid ou d’autres pathologies, il allait y avoir un impact sur nos modes de vie , explique à l’AFP Gérard Raymond, président de France Assos Santé, un réseau regroupant 85 associations de patients. Selon Caroline Guyot, détachée auprès de France Assos Santé pour accompagner le projet et en assurer notamment le cadrage juridique, les questions portent sur les trois thèmes de l’anxiété, la prise en charge et la vie courante . Une phase pilote a été menée au printemps, pendant le premier confinement, auprès de 2000 répondants. Les premiers retours montrent une anxiété ressentie par 78,9 des personnes interrogées et une prise en charge dégradée pour 61,5 , qui ont eu un rendez-vous déprogrammé sans nouvelle date proposée dans 32,9 des cas , selon un communiqué de France Assos Santé. Le nombre de réponses de la phase pilote est trop faible pour dire que l’on a des résultats solides, ce sont des tendances qui donnent à voir quelque chose mais attendons: statistiquement, il nous faut avoir plus de répondants pour pouvoir dire que nos résultats sont justes et solides , insiste Caroline Guyot. D’où l’appel à volontariat. On est bien placé au niveau de France Assos Santé, avec notre réseau, pour recruter suffisamment de personnes et s’inscrire dans la durée , explique le Dr Jean-Pierre Thierry, qui supervise le conseil scientifique de l’étude. L’étude prospective longitudinale est prévue jusqu’en mai 2022. De premiers résultats sont attendus en mai prochain.
huffingtonpost.fr
https://www.huffingtonpost.fr/entry/quel-impact-psychologique-a-la-pandemie-de-covid-19-une-vaste-etude-lancee-ce-lundi_fr_5fc495c9c5b63d1b770d7011
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Montréal: vaccination aux 60 ans et plus et début de la vaccination en pharmacie
MONTRÉAL — La vaccination contre la COVID-19 est maintenant ouverte aux personnes âgées de 60 ans qui résident à Montréal. La plateforme en ligne Clic Santé précise que l'âge pour la vaccination est donc passé à Montréal de 65 à 60 ans. Les personnes nées en 1961 ou avant sont donc autorisées à prendre-rendez-vous par... Lire la suite »
MONTRÉAL — La vaccination contre la COVID-19 est maintenant ouverte aux personnes âgées de 60 ans qui résident à Montréal. La plateforme en ligne Clic Santé précise que l’âge pour la vaccination est donc passé à Montréal de 65 à 60 ans. Les personnes nées en 1961 ou avant sont donc autorisées à prendre-rendez-vous par le web ou par téléphone, mais dans toutes les autres régions du Québec, la campagne de vaccination demeurait limitée lundi matin aux personnes nées au plus tard en 1956. D’autre part, c’est à compter de lundi que les vaccinations contre la COVID-19 débuteront dans les quelque 350 pharmacies de l’île de Montréal. Les prises de rendez-vous ont débuté lundi dernier. Benoit Morin, président de l’Association québécoise des pharmaciens propriétaires AQPP , affirme que chaque pharmacie participante a reçu une première livraison d’environ 100 doses, mais il est confiant que de nouvelles livraisons auront lieu assez rapidement, ce qui permettra d’ouvrir de nouvelles plages de rendez-vous et d’accélérer la cadence de vaccination. Il est déjà connu que les régions de Laval, de la Montérégie, de Lanaudière et des Laurentides pourront commencer la prise de rendez-vous pour la clientèle ciblée par le gouvernement dès le 29 mars et qu’elles pourraient administrer des vaccins contre la COVID-19 à au cours de la semaine du 5 avril.
lactualite.com
https://lactualite.com/actualites/montreal-vaccination-aux-60-ans-et-plus-et-debut-de-la-vaccination-en-pharmacie/
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Covid-19 : la vaccination devient obligatoire à Hong Kong pour certaines professions
L'exécutif hongkongais a annoncé lundi de nouvelles mesures concernant les fonctionnaires, afin d'augmenter le taux de vaccination de la population.
Retrouvez ici l'intégralité de notre live COVID_19 : Le modèle de mail est le suivant [email protected]. Attention, le chiffre dans l'adresse mail change en fonction de votre pays de résidence, comme le signale la liste publiée par le secrétaire d'Etat au Tourisme. : Vous les attendiez, le secrétaire d'Etat chargé du Tourisme et des Français de l'étranger, Jean-Baptiste Lemoyne, vient de les partager sur Twitter : les adresses mail auxquelles adresser une demande de pass sanitaire pour les Français vaccinés à l'étranger. : Vaccination obligatoire pour les fonctionnaires et enseignants à Hong Kong. La cheffe de l'exécutif local, Carrie Lam, a annoncé ce matin cette mesure qui doit permettre de donner un coup d'accélérateur à la campagne vaccinale dans la région. EYEPRESS NEWS / AFP : Le mouvement contre le pass sanitaire exprime "une rupture de confiance sur la façon dont les mesures sont prises", estime le politologue Antoine Bristielle, interrogé ce matin sur France Inter. Il y a "des personnes qui sont anti-vaccins, mais aussi d'autres qui manifestent plus clairement contre le pass sanitaire ou pour les libertés ou contre le fait que ce soit quelque chose qui soit imposé par le haut par le gouvernement", détaille-t-il. FRANCE INTER : Vous êtes nombreux dans les commentaires à évoquer la fameuse adresse mail à laquelle les Français de l'étranger pourront envoyer leurs documents pour obtenir un pass sanitaire auprès du ministère des Affaires étrangères. Pour le moment, nous n'avons pas d'informations à ce sujet, mais nous ne manquerons pas de vous la communiquer, dès que possible. : Où trouver l'adresse mail s'il vous plaît ? : Bonjour, quelle est l'adresse mail à laquelle envoyer les documents ? Les documents devront ils être traduits justificatifs de domicile etc. : Avez-vous des précisions sur l'adresse e-mail ? : Merci pour cet article mais vous n'indiquez pas quelle est l'adresse mail pour enovyer la demande. Pourriez-vous nous la partager ? merci d'avance : Enfin ! Après des semaines d'attente, les Français de l'étranger qui ont reçu un vaccin homologué en France vont pouvoir obtenir un pass sanitaire. Preuve de vaccination, justificatif de domicile et pièce d'identité sont à joindre à une demande par mail, auprès du ministère des Affaires étrangères, a appris franceinfo. LISE ROOS WEIL / RADIO FRANCE : Il est 14 heures et c'est donc le moment de faire un point sur l'actualité de ce début d'après-midi. Le Français Jean Quiquampoix a remporté la médaille d'or du pistolet à 25 mètres tir rapide, et l'équipe de France a obtenu la médaille de bronze au concours complet en équitation. Déception en revanche pour le porte-drapeau Samir Aït Saïd, quatrième aux anneaux. Le président du conseil d'orientation de la stratégie vaccinale, Alain Fischer, a déclaré sur RTL qu'il était "possible" d'atteindre l'immunité collective au "début de l'automne", avec 90 de personnes vaccinées Après la naissance des jumeaux de la femelle panda Huan Huan au zoo de Beauval, franceinfo répond à cinq questions sur ces nouveaux-nés. La nouvelle carte d'identité entre aujourd'hui en vigueur dans toute la France. Elle est plus petite et équipée d'une puce électronique. Voici ce qu'il faut savoir sur ce document. : Même quinze ans après sa victoire au concours de chansons, Mr Lordi, chanteur du groupe de heavy metal finlandais Lordi reste une star dans son pays. Il s'est fait vacciner hier contre le Covid-19 pour encourager ses compatriotes à faire de même. JOUNI PORSANGER / LEHTIKUVA / AFP : Les hôpitaux martiniquais sont au bord de la saturation, mais difficile de convaincre la population de se faire vacciner. Et les scandales sanitaires qui ont touché l'île n'ont rien arrangé, notamment celui autour du chlordécone, rapporte notre journaliste Thibault Lefèvre. MAXPPP : Il est midi. Voici les principaux titres de l'actualité : Le président du conseil d'orientation de la stratégie vaccinale, Alain Fischer, a déclaré sur RTL qu'il était "possible" d'atteindre l'immunité collective au "début de l'automne", avec 90 de personnes vaccinées. Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a annoncé de nouvelles mesures pour tenter d'endiguer les violences conjugales. Au total, 102 femmes ont été tuées par leur conjoint ou ex-conjoint en 2020. La nouvelle carte d'identité entre aujourd'hui en vigueur dans toute la France. Elle est plus petite et équipée d'une puce électronique. Voici ce qu'il faut savoir sur ce document. Le Français Jean Quiquampoix a remporté la médaille d'or du pistolet à 25m tir rapide. Déception en revanche pour le porte-drapeau Samir Aït-Saïd, quatrième aux anneaux. : Frédéric Valletoux, président de la Fédération hospitalière de France et maire Agir de Fontainebleau Seine-et-Marne , a appelé sur franceinfo à utiliser "l'arme absolue" de la vaccination obligatoire contre le Covid-19. "On arrive à un moment de l'épidémie où il faut qu'on aille vers des mesures qui soient à la fois efficaces et qui affirment le principe de solidarité", a-t-il estimé. : Emmanuel Macron annonce qu'il va répondre aux questions des internautes sur la vaccination sur le réseau social TikTok, très prisé des plus jeunes les moins vaccinés et les plus perméables aux "fake news" . Notez le dress code en tee-shirt d'un président qui a entamé ses vacances. : Le coût du vaccin Pfizer va passer de 15,50 euros à 19,50 euros et celui de Moderna de 19 euros à 21,50 euros, avait révélé hier en anglais le quotidien Financial Times, qui a consulté le contrat conclu avec l'UE. : "On les adapte, c'est demandé dans les contrats qui sont en cours de négociation, aux variants. On demande aussi que l'essentiel de la production, près de 300 composants des vaccins, soient produits sur le territoire européen." Les entreprises pharmaceutiques Pfizer et Moderna vont augmenter le prix de leur vaccin anti-Covid livré à l'UE parce qu'elles l'ont adapté aux variants. Cette information a été confirmée sur RFI par Clément Beaune, secrétaire d'Etat aux Affaires européennes. : L'extension du pass sanitaire dans les bars et restaurants n'est pas encore actée. Le Conseil constitutionnel doit d'abord se prononcer le 5 août sur cette mesure. Les Sages pourraient émettre une réserve sur l'isolement obligatoire des personnes positives, et sur la suspension du contrat de travail des salariés refusant de se faire vacciner. FRANCE TELEVISIONS : "Je comprends qu'il puisse y avoir une méfiance mais il faut retrouver le chemin de la rationalité." Dans un entretien à Libération, le ministre des Outre-mer Sébastien Lecornu s'est dit prêt à adapter le pass sanitaire au niveau local, "soit sur le calendrier soit sur les lieux concernés", pour encourager la vaccination contre le Covid-19. Il évoque également un "défi culturel" dans certains territoires. : "Si, malheureusement, l'épidémie était encore présente à un niveau élevé, et avec un taux de vaccination insuffisant pour l'immunité de groupe, alors il faudrait peut-être recourir à l'obligation vaccinale." "La vaccination avance bien, le pass sanitaire est une incitation", a déclaré sur RTL Alain Fischer, président du Conseil d'orientation de la stratégie vaccinale. : En Inde, plus de 4 200 personnes sont mortes après avoir été infectées par un champignon. Le ministre de la Santé de l'Etat du Maharashtra a mis en cause "l'utilisation sans discernement de stéroïdes", présents dans les corticoïdes, "pour soigner les patients du Covid-19". Je vous explique ce que l'on sait de ces cas de mucormycoses. PANKAJ NANGIA / ANADOLU AGENCY / AFP : Les services de soins critiques voient arriver de plus en plus de malades du Covid-19. Les équipes soignantes contactées par franceinfo décrivent une évolution du profil des patients. "Ils ne sont pas vaccinés et la moyenne d'âge est inférieure à 60 ans", affirme ainsi une soignante de l'hôpital de Perpignan Pyrénées-Orientales . "Certains ont même la vingtaine."
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/vaccin/direct-vaccins-contre-le-covid-19-la-vaccination-devient-obligatoire-a-hong-kong-pour-certaines-professions_4724999.html
['santé']
Attaqué par Obama et Biden, Trump affiche sa confiance à dix jours de l'élection
Un Joe Biden énergique et un Barack Obama fidèle à lui-même ont accusé samedi Donald Trump d'avoir «complètement foiré» dans sa gestion du coronavirus, mais le président américain a affiché un optimisme à toute épreuve malgré son retard dans les sondages à dix jours de l'élection.
Le candidat démocrate à la présidentielle américaine Joe Biden lors d'un meeting drive-in dans le comté de Bucks en Pennsylvanie, samedi 24 octobre 2020 / AFP Un Joe Biden énergique et un Barack Obama fidèle à lui-même ont accusé samedi Donald Trump d'avoir «complètement foiré» dans sa gestion du coronavirus, mais le président américain a affiché un optimisme à toute épreuve malgré son retard dans les sondages à dix jours de l'élection. Trois meetings dans autant d'Etats pour le milliardaire républicain, deux rassemblements pour le candidat démocrate après une pause de six jours, et un autre pour l'ancien président des Etats-Unis: la journée de samedi a vu s'enchaîner les rendez-vous avec une intensité rare pour cette campagne ternie par la pandémie de Covid-19. «Cette élection est un choix entre un super rétablissement Trump ou une dépression Biden», a lancé Donald Trump sous le soleil de Caroline du Nord à un public convaincu, en mettant en avant sa propre guérison du Covid-19 pour promettre une rapide reprise économique. Débordant d'enthousiasme après avoir voté de manière anticipée en Floride -- «pour un type appelé Trump» --, il a ensuite enchaîné avec un meeting dans l'Ohio avant de se rendre dans le Wisconsin dans la soirée, autant d'Etats-clés pour l'élection du 3 novembre. «Les sondages sont bien meilleurs qu'il y a quatre ans. D'ailleurs ils se rapprochent dangereusement», a assuré l'ex-homme d'affaires de 74 ans qui a repris la campagne à un rythme effréné après son hospitalisation. Les sondages donnent toujours huit points d'avance en moyenne à Joe Biden à l'échelle nationale, ainsi qu'un avantage plus réduit dans les Etats-clés. Mais Donald Trump semble bénéficier d'un léger frémissement en Floride, qu'il ne peut se permettre de perdre s'il veut être réélu. - «Pire journée» - «Dans dix jours nous allons remporter ce grand Etat et nous allons remporter quatre années de plus à la Maison Blanche», a-t-il encore martelé dans l'Ohio, rappelant sa victoire qui avait fait mentir les sondages en 2016. Et qu'importe le bilan de plus de 224.000 morts du Covid-19 aux Etats-Unis, le record d'environ 80.000 nouveaux cas de coronavirus enregistré la veille ou les attaques des démocrates, le locataire de la Maison Blanche se veut optimiste. Donald Trump lors d'un meeting en Caroline du Nord le 24 octobre 2020 / AFP «C'est ça la présidence Trump», a appuyé au contraire Joe Biden qui a renoué avec le terrain dans sa Pennsylvanie natale, qui avait contribué à la surprise Trump en 2016. Le ton vigoureux, le candidat démocrate de 77 ans, qui mène campagne à un train de sénateur et limite les contacts avec la foule au nom des précautions sanitaires, avait organisé deux meetings au format «drive-in», s'exprimant sur une scène décorée de citrouilles de Halloween devant ses partisans klaxonnant comme on applaudit depuis leur voiture. «Hier était la pire journée que nous ayons eue, mais jeudi soir encore, lors du débat, Donald Trump a dit et continue de dire que nous sommes au bout du tunnel, que le virus s'en va et que nous allons apprendre à vivre avec. Je lui ai dit que nous n'apprenons pas à vivre avec, mais qu'il nous demande de mourir avec», a-t-il asséné. «Il n'a toujours pas de plan», a-t-il martelé. - «Complétement foirer» - L'ancien vice-président de Barak Obama peut également toujours compter sur le soutien du premier président noir des Etats-Unis, qui a tenu son propre drive-in en Floride, qu'il a remportée en 2008 et 2012. L'ancien président démocrate Barack Obama lors d'un meeting «drive-in» en soutien à Joe Biden samedi 24 octobre 2020 à Miami, en Floride / AFP Toujours très populaire chez les démocrates, et toujours aussi à l'aise sur scène, c'est lui qui a eu la formule la plus tranchante: «Cette pandémie aurait été difficile à gérer pour n'importe quel président», «mais l'idée que cette Maison Blanche ait fait autre chose que complétement foirer est absurde». «Donald Trump ne va pas se mettre tout d'un coup à tous nous protéger. Il n'est même pas capable de prendre les précautions élémentaires pour se protéger lui-même», a-t-il ironisé. «Ils ont fait rappliquer Obama», «et 42 personnes se sont présentées», s'est immédiatement moqué le républicain, qui n'hésite pas, de son côté, à organiser des rassemblements plus massifs avec peu de masques et de distanciation. «Nous avons des milliers, des dizaines de milliers de personnes», a-t-il ajouté, comme pour entretenir une compétition des meetings. Donald Trump après son vote le samedi 24 octobre 2020 à West Palm Beach, en Floride / AFP L'ex-magnat de l'immobilier a promis de passer à cinq meetings par jour dans la dernière ligne droite. Comme plus de 55 millions d'électeurs qui ont déjà voté de manière anticipée avant le 3 novembre, il a accompli son devoir citoyen en début de matinée depuis une bibliothèque de West Palm Beach, près de sa propriété de Mar-a-Lago, sa résidence fiscale depuis qu'il a quitté New York, où il s'était fait huer il y a quatre ans au moment de voter.
la-croix.com
https://www.la-croix.com/Trump-vote-Floride-affiche-optimisme-2020-10-24-1301121140
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Covid-19 : deux autres cas positifs repérés en quarantaine
La nouvelle est annoncée ce mardi matin par le gouvernement.
La nouvelle est annoncée ce mardi matin par le gouvernement. Françoise Tromeur Une semaine après la dernière alerte, rebelote. Les 186 dépistages anti Covid-19 effectués lundi 26 juillet ont révélé deux nouveaux cas positifs en Calédonie. Deux personnes testées à l’issue de leur quarantaine, qu'elles effectuaient dans un hôtel réquisitionné par le gouvernement. Elles ont été transférées à l’unité Covid-19 du Médipôle. A ce jour, on recense 133 cas depuis le 18 mars 2020 sans décès sur le sol calédonien . Autre chiffre : ces 641 personnes décomptées en quarantaine dans un hôtel.
francetvinfo.fr
https://la1ere.francetvinfo.fr/nouvellecaledonie/covid-19-deux-autres-cas-positifs-reperes-en-quarantaine-1067323.html
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Verviers : 30 de médecins généralistes absents
Covid-19 La situation en région verviétoise est bien pire que lors de la première vague.
Covid-19 La situation en région verviétoise est bien pire que lors de la première vague. Les chiffres continuent d’augmenter en Belgique, même si on observe un ralentissement de la courbe. On le sait, la province de Liège est particulièrement impactée, en particulier la région verviétoise où l’on enregistre le plus de cas positifs au Covid-19. Si la population est touchée, le personnel soignant l’est tout autant. Selon le Dr. Michel Meuris, aussi président de l’Agef.be, ils seraient près de 30 des médecins généralistes à être touchés par le virus dans la région verviétoise. "Ils sont actuellement 55 à 62 médecins à être positifs au Covid", précise-t-il. "C’est plus que lors de la première vague". À Spa, par exemple, quatre médecins sont absents sur douze
dhnet.be
https://www.dhnet.be/regions/liege/verviers-30-de-medecins-generalistes-absents-5fa049ae7b50a6525bd16e9f
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