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Troisième dose dès 65 ans, Grèce, vaccin pour les policiers Le récap’ du 24 août
La Haute Autorité de santé recommande une dose de rappel à toutes les personnes de 65 ans et plus. La Grèce annonce de nouvelles mesures restrictives dans les lieux de divertissement et de travail. Gérald Darmanin a prévenu qu’il pourrait rendre la vaccination contre le Covid-19 obligatoire pour...
Troisième dose recommandée pour les plus de 65 ans et les personnes fragiles Olivier Véran, ministre de la santé, a déclaré lundi 23 août sur BFMTV, qu’il envisageait une troisième dose de vaccin anti-Covid pour les personnes âgées de 65 ans et plus. La Haute Autorité de santé HAS est allée dans son sens. Elle a en effet recommandé mardi 24 août une dose de rappel à toutes les personnes de 65 ans et plus, ainsi qu’à celles présentant des risques de formes graves. LES FAITS. Covid-19 : vers une troisième dose de vaccin dès 65 ans L’autorité propose également de « simplifier le parcours vaccinal » des personnes concernées « en administrant le vaccin contre la grippe et celui contre la Covid de manière concomitante » à partir de fin octobre. Communiqué COVID19 La HAS préconise une dose de rappel avec un vaccin à ARNm chez les 65 ans et et ceux à risque de formes graves, à compter du début de la campagne de vaccination antigrippale Au moins 6 mois suivant la primovaccination complète https://t.co/FRGIh30LFZpic.twitter.com/9zNxgwcZqQ — Haute Autorité de santé @HAS_sante August 24, 2021 Elle recommande également une dose de rappel avec un vaccin ARNm pour les personnes qui ont eu le vaccin à dose unique Janssen et le préconise « à partir de 4 semaines après la première injection ». Le premier syndicat du primaire demande un renforcement du protocole sanitaire Le Snuipp-FSU, premier syndicat du primaire, a demandé des ajustements au protocole sanitaire contre le Covid dans les écoles, à l’approche de la rentrée. « Les enfants n’étant pas vaccinés dans les classes, il faut qu'on trouve d'autres systèmes pour éviter la contamination et la circulation du virus entre enfants», a déclaré la secrétaire générale du Snuipp-FSU, Guislaine David, lors d'une conférence de presse. ANALYSE. Rentrée scolaire : l’école primaire, maillon faible de la stratégie anti-Covid ? Elle propose notamment de renforcer la stratégie de tests pour stopper la contamination, en mettant par exemple en place « des tests salivaires systématiques hebdomadaires à la maison, en complément des tests massifs ». Guislaine David alerte aussi sur l’absence de « règles bien définies et strictes » pour la cantine. Enfin, elle insiste sur le port du masque en extérieur et la nécessité de repérer le manque d’aération des classes avec des capteurs de CO 2 . Vers une vaccination obligatoire pour les policiers Le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, a prévenu qu'il rendrait la vaccination contre le Covid-19 obligatoire pour les policiers au contact du public, si leur taux de vaccination n'atteignait pas 90 . « Mais je joue pour l'instant le jeu de la discussion sociale et je constate que cela fonctionne, on est à plus de 70 de policiers vaccinés, c'est 10 à 15 points de plus que la population française », a-t-il déclaré. Ces statistiques ont été estimées à partir des « remontées des chefs de service qui ont échangé avec leurs effectifs », a expliqué l'entourage du ministre. Le ministre a ajouté qu’il refera « début septembre » un point avec les syndicats de police. Le CNRS exige le respect de la déontologie dans les opinions de scientifiques Le Centre national de la recherche scientifique CNRS a exigé dans un communiqué, le respect des règles de déontologie par des scientifiques s’exprimant, sans compétences particulières, sur le sujet de la vaccination contre le Covid. EXPLICATION. Covid-19 : les scientifiques en lutte contre la désinformation Cette déclaration fait suite aux appels de sociologues et de citoyens exigeant du CNRS une réaction ferme aux propos du sociologue et directeur de recherche du CRNS Laurent Mucchielli. Le 30 juillet, il avait publié sur la partie « blog » de Mediapart un article, cosigné avec cinq autres personnes, appelant à suspendre la campagne de vaccination au motif qu’elle était « potentiellement » responsable de près de 1 000 morts à la suite d'effets indésirables. Communiqué Le @CNRS déplore les prises de position publiques de certains scientifiques sur des sujets éloignés de leurs champs de compétences professionnelles, comme par exemple sur la vaccination contre la Covid19. https://t.co/FsWUAFRpYwpic.twitter.com/tgxR0kdoEr — CNRS @CNRS August 24, 2021 En Grèce, de nouvelles restrictions pour les non-vaccinés La Grèce a annoncé de nouvelles mesures restrictives dans les lieux de divertissement et de travail et la fin de la gratuité des tests de dépistage du Covid-19, dans une tentative d’endiguer l’« épidémie des non-vaccinés ». « À partir du 13 septembre et jusqu’au 31 mars 2022 », de nouvelles mesures de « dépistage obligatoire seront appliquées aux non vaccinés », a déclaré Vassilis Kikilias, le ministre grec de la santé, cité dans un communiqué à la suite d'une conférence de presse. Plus particulièrement, l'entrée dans les cafés, les bars, les restaurants ou les clubs de sport ne sera autorisée qu'aux personnes vaccinées ou à celles non-vaccinées, présentant un certificat de contamination par le Covid-19 dans les six derniers mois prouvant leur rétablissement. Concernant cinémas, théâtres ou musées, l'entrée restera accessible aux non-vaccinés, à condition que ceux-ci présentent un résultat de test rapide négatif effectué dans les dernières 48 heures.
la-croix.com
https://www.la-croix.com/Sciences-et-ethique/3e-dose-65-ans-Grece-vaccin-policiers-Le-recap-24-aout-2021-08-24-1201172091
['science/technologie']
Quel est le risque de contracter une seconde fois le Covid-19 ?
La probabilité de réinfection par une même souche semble extrêmement faible. Mais l’immunité acquise semble insuffisante pour se prémunir efficacement d’une infection par les variants brésiliens sud-africains.
En 2020, les cas dûment confirmés de réinfection au Sars-CoV-2 étaient extrêmement rares. La principale raison : l’immunité acquise à la suite de l’exposition au virus. Les expériences menées, au fil des mois, par de nombreux laboratoires de recherche le confirment : de longs mois après l’infection, le sérum sanguin des anciens malades contient toujours des anticorps capables de s’apparier au Sars-CoV-2 pour le neutraliser. Du moins, tant que le virus auquel un individu est nouvellement exposé ne présente pas trop de mutations comparé à celui qui l’avait préalablement infecté. Car les mêmes études démontrent la difficulté de ces anticorps à neutraliser efficacement certains variants, notamment ceux récemment identifiés en Afrique du Sud et au Brésil, porteurs de la mutation E484K. Les cas de réinfection par le variant B.1.1.7 le britannique sont en revanche, à ce jour, anecdotiques. Les données les plus pertine
liberation.fr
https://www.liberation.fr/checknews/quel-est-le-risque-de-contracter-une-seconde-fois-le-covid-19-20210403_IKYRH3R7BFDJ5BS3FUTEGYUQBI/
['santé']
Le "Covid long" doit être une priorité pour les autorités sanitaires
"C'est une priorité claire pour l'OMS, et de la plus haute importance. Cela doit l'être pour toutes les autorités sanitaires", a affirmé
"C'est une priorité claire pour l'OMS, et de la plus haute importance. Cela doit l'être pour toutes les autorités sanitaires", a affirmé Hans Kluge, le directeur de l'organisation sanitaire onusienne en Europe, lors d'une conférence de presse, en déplorant que ces symptômes de long terme se heurtent trop souvent à "de l'incrédulité ou à un manque de compréhension". On ne sait toujours pas vraiment pourquoi certains malades développent un "Covid long" Les personnes souffrant de symptômes pendant une longue période "doivent être entendues si nous voulons comprendre les conséquences à long terme et la guérison du Covid-19", a-t-il souligné. Les effets à long terme liés au Covid-19 THE LANCET/AFP - Bertille LAGORCE Si quelques études commencent à lever un coin du voile, on ne sait toujours pas vraiment pourquoi certains malades atteints du Covid-19, affichent ensuite pendant des mois des symptômes comme une fatigue extrême, des difficultés respiratoires ou des troubles neurologiques et cardiaques parfois très sévères. "Le fardeau est réel et significatif: environ un malade du Covid-19 sur dix reste souffrant après 12 semaines, et souvent pour beaucoup plus longtemps", a pointé M. Kluge au cours de ce point presse régulier de l'OMS Europe, centré exceptionnellement sur le "Covid long". Mettre en place "un programme de recherche commun" L'OMS Europe a appelé les pays et les institutions européennes à mettre en place "un programme de recherche commun", avec une collecte harmonisée des données. Son directeur va également réunir les responsables médicaux des 53 pays membres de l'organisation régionale "pour mettre en place une stratégie régionale" en la matière, a-t-il annoncé. Début février, l'OMS avait déjà organisé le premier séminaire virtuel consacré au Covid long pour trouver une définition de la maladie, lui donner un nom formel et harmoniser les méthodes pour l'étudier.
sciencesetavenir.fr
https://www.sciencesetavenir.fr/sante/le-covid-long-doit-etre-une-priorite-pour-les-autorites-sanitaires-oms_152091
['santé']
Nouvelles restrictions pour freiner le Covid-19, "marée" attendue dans les hôpitaux franciliens
Après Aix-Marseille et Paris, quatre autres villes, dont Lyon et Lille, vont basculer en zone d'alerte maximale, synonyme de nouvelles restrictions
Après Aix-Marseille et Paris, quatre autres villes, dont Lyon et Lille, vont basculer en zone d'alerte maximale, synonyme de nouvelles restrictions sanitaires pour freiner l'épidémie de Covid-19, qui s'aggrave. Ces annonces sont tombées alors que la circulation du virus fait craindre une "marée très forte" de malades pour les hôpitaux d'Ile-de-France. Pour Lille, Grenoble, Lyon et Saint-Etienne, "un passage en zone d'alerte maximale a été décidé par le président de la République en conseil de défense et de sécurité nationale. Ce passage sera effectif à compter de samedi matin", a annoncé jeudi le ministre de la Santé Olivier Véran, lors de sa conférence de presse hebdomadaire. Toulouse et Montpellier, "qui présentent des caractéristiques épidémiques inquiétantes", pourraient suivre le même chemin et basculer "d'ici lundi matin", a ajouté Olivier Véran, qui a en revanche noté "une amélioration sensible" à Nice et Bordeaux et "une inflexion positive" à Rennes et Aix-Marseille. Mais avec un taux de positivité "élevé" et "en augmentation, à 9,8 selon Santé publique France jeudi soir, "la situation sanitaire continue hélas de se dégrader en France", a résumé le ministre. - Vigilance à la Toussaint - Entre mercredi et jeudi, plus de 18.000 nouveaux cas de contamination ont été détectés, comme la veille, selon Santé publique France. Plus de 1.400 patients se trouvaient en réanimation pour quelque 5.000 lits . A l'approche des vacances de la Toussaint, Olivier Véran a réaffirmé que les déplacements ne seront pas interdits, tout en appelant les Français à faire "extrêmement attention", notamment lors des retrouvailles en famille. La zone d'alerte maximale est atteinte lorsque le taux d'incidence dans la population générale dépasse 250 nouveaux cas pour 100.000 habitants sur les sept derniers jours, quand il dépasse 100 chez les plus de 65 ans, et si le taux d'occupation des lits en service de réanimation par des patients Covid-19 atteint 30 dans la région. Au-delà des bars fermés et des restaurants soumis à un protocole sanitaire plus strict, ce niveau a signifié pour Paris la fermeture des foires, salons professionnels et cirques, des jauges plus limitées dans les centres commerciaux, grands magasins et les amphis universitaires. Il implique aussi la fermeture des salles de fitness, et des piscines aux adultes. "Il y avait réellement nécessité de passer au stade supérieur", a réagi auprès de l'AFP la maire de Lille Martine Aubry, en soulignant qu'"à l'évidence, il y a eu une très forte augmentation ces derniers jours du nombre de personnes fragiles et âgées contaminées". De son côté, le maire EELV de Grenoble Eric Piolle a regretté des "mesures administratives qui ont créé une épidémie de pauvreté car ce sont tous les petits boulots dans les bars, de profs, tout ça, qui s'arrêtent. Ces personnes-là ne sont pas accompagnées par la bonne mesure, qui est le chômage partiel". "On était déjà limité à 22H00 et là on va devoir fermer ... ça craint", a réagi Gilles, gérant d'un bar près de la place Bellecour à Lyon. "C'est peut-être un mal pour un bien... Mais ça va nous pénaliser encore une fois et il faut bien avoir conscience que ça va être encore un sacré coup porté à l'économie", a-t-il ajouté. - Coup de pouce aux bouquinistes - La récession devrait atteindre 9 en France selon les prévisions, et le retour de l'épidémie et des restrictions sanitaires freine la reprise. Pour y répondre, le ministre de l'Economie Bruno Le Maire, qui accompagnait Olivier Véran, a annoncé l'élargissement de l'accès au Fonds de solidarité aux entreprises jusqu'à 50 salariés, contre 20 jusqu'ici, et à 31 nouvelles activités, des fleuristes aux blanchisseries, en passant par les bouquinistes des quais de Paris. En région parisienne, les prochaines semaines s'annoncent difficiles dans les hôpitaux, même si la dynamique ne ressemble pas à celle des mois de mars-avril, quand le nombre de patients dans les services de réanimation doublait en seulement trois à quatre jours. Pour faire face à l'afflux de nouveaux malades du Covid-19 et à un taux d'occupation des lits en réanimation qui dépasse désormais les 40 , avec des prévisions à 50 , le directeur général de l'Agence régionale de santé francilienne Aurélien Rousseau a annoncé jeudi avoir déclenché le "plan blanc renforcé", synonyme de déprogrammation d'activités, de réaffectation des effectifs en interne, voire de rappel de personnels en congés si besoin. "Une décision lourde" qui "veut dire qu'on va prendre une marée très forte et qu'il faut mettre toutes les forces dans la bataille", a prévenu Aurélien Rousseau, interrogé par l'AFP. Selon le bilan de jeudi soir, 32.521 personnes atteintes du coronavirus sont décédées en France depuis le début de l'épidémie.
sciencesetavenir.fr
https://www.sciencesetavenir.fr/sante/nouvelles-restrictions-pour-freiner-le-covid-19-maree-attendue-dans-les-hopitaux-franciliens_148199
['santé']
Renard et Lewandowski parmi les favoris, cérémonie virtuelle... Ce qu'il faut savoir sur les trophées FIFA "The Best"
Faute de Ballon d'Or, non décerné cette année en raison du Covid-19, le monde du football se tourne vers les trophées Fifa 'The Best' décernés ce jeudi soir et qui doivent récompenser les
Faute de Ballon d'Or, non décerné cette année en raison du Covid-19, le monde du football se tourne vers les trophées Fifa "The Best" décernés ce jeudi soir et qui doivent récompenser les vedettes du ballon rond de 2020. Le prix Fifa "The Best" aura la lourde tâche de récompenser les principaux acteurs du football mondial en 2020, en l’absence d’un Ballon d’Or annulé cette année pour la première fois depuis 1956 à cause de la pandémie. Onze trophées seront décernés par le jury international au cours de la soirée, dont les très attendus titres de meilleure joueuse et meilleur joueur de l’année. Une cérémonie virtuelle Pour les récompenses individuelles féminines ou masculines de meilleur joueur, meilleur gardien et meilleur entraîneur, chacun des collèges de votants représente un quart du vote final. Parmi les listes initiales de 11 joueurs et 11 joueuses présélectionnées par la Fifa, le système de vote permet à chaque votant de définir ses trois noms favoris pour chaque catégorie et par ordre décroissant afin de déterminer la distribution des points et donc les lauréats. L'événement virtuel se déroulera jeudi à partir de 19h au siège de la FIFA à Zurich en Suisse et en l’absence des joueurs et entraîneurs nommés. Il sera diffusé en direct sur le site de l'institution, deux conférences de presse avec les grands gagnants se tiendront à l'issue de la remise des prix. Wendie Renard dans les starts Chez les dames, la course s'annonce plus ouverte pour succéder à l'Américaine Megan Rapinoe. La Danoise Pernille Harder, transférée à Chelsea en début de saison, sera opposée à la défenseure anglaise de Manchester City Lucy Bronze et à la Française Wendie Renard, toutes deux sacrées avec Lyon cet été en Ligue des champions... face à Wolfsburg où évoluait alors Harder. Avec l'OL, Wendie Renard a même réalisé le triplé championnat-coupe-Ligue des champions. "C'est toujours un honneur d'être nominée pour ce type de récompense. Je ne suis pas la seule joueuse lyonnaise dans ce cas", explique la capitaine du club rhodanien au site Fifa. "Ce genre de trophée, même individuel, est gratifiant. C'est un plus. Être nommée est déjà un honneur. La suite, on la saura bientôt !", a ajouté celle qui avait fait partie du premier FIFA/FIFPro World 11 féminin l'an passé. Qui pour succéder à Lionel Messi ? Comme à chaque récompense individuelle depuis plus de dix ans, deux noms apparaissent toujours dans le haut de la liste. Seul Luka Modric, en 2018, était venu se glisser entre Lionel Messi, prétendant à sa propre succession et Cristiano Ronaldo. A eux deux, l'Argentin et le Portugais ont raflé ce trophée à onze reprises. Le N.10 du Barça peut cette année se targuer d’un septième titre de meilleur buteur de la Liga, mais sans avoir pour autant offert le championnat au club catalan. De son côté, "CR7", qui coule des jours plus tranquilles à la Juventus Turin, a lui remporté la Série A. Des arguments pour chacun, mais qui pourraient s'avérer moins convaincants que ces dernières années... Déjà distingué par l'UEFA avec le titre de meilleur joueur d’Europe en 2020, Robert Lewandowski a de quoi venir perturber le duo Messi-Ronaldo grâce à une année particulièrement prolifique. Le Polonais a été l'un des grands artisans du triplé Championnat-Coupe-Ligue du Bayern Munich, empilant sur la saison 2019-2020 34 buts en Bundesliga et 15 en C1 dont un lors de l’humiliation infligée au Barça de Messi 8-2 en quart de finale. à voir aussi
francetvinfo.fr
https://sport.francetvinfo.fr/football/renard-et-lewandowski-parmi-les-favoris-ceremonie-virtuelle-ce-quil-faut-savoir-sur-les
['sport']
Vacances de Toussaint : les Français incités à partir malgré le Covid-19
Jean-Baptiste Lemoyne, le secrétaire d'État en charge du Tourisme estime que réserver et s'organiser pour les vacances est "un acte citoyen".
Ludovic MARIN / AFP Le gouvernement incite les Français à partir en vacances pour la Toussaint photo d'illustration prise le 14 septembre 2020 à Paris Je dis aux Français: organisez vos déplacements, organisez vos vacances. Faites-le avec confiance. ... Finalement, c’est quelque part un acte citoyen que de réserver, de s’organiser pour faire en sorte que ce secteur du tourisme puisse continuer à travailler, à œuvrer , a insisté le secrétaire d’État sur BFMTV. Nous allons tout faire pour que la saison touristique jusqu’à Noël puisse se dérouler. Et j’incite les Français à réserver pour les vacances de la Toussaint, a-t-il expliqué à l’AFP, au sortir d’un Comité interministériel consacré au secteur du tourisme, particulièrement touché par la montée en puissance du covid-19 et par les mesures de restriction qui l’accompagnent. POLITIQUE - Organisez vos déplacements, organisez vos vacances. Le secrétaire d’Etat chargé du Tourisme Jean-Baptiste Lemoyne a encouragé les Français à partir en vacances pour la période de la Toussaint , ce lundi 12 octobre, sachant que le secteur a réitéré l’engagement de pouvoir les annuler sans frais. Les réservations annulées ne coûteront rien D’autant que les professionnels ont réitéré leurs engagements, pris le 14 mai , lors d’un précédent comité interministériel, a fait valoir le responsable, en ajoutant: les réservations annulées ne coûtent rien aux Français et la sécurité sanitaire est au rendez-vous. Concernant l’événementiel et le tourisme d’affaires, encore assez entravés , Jean-Baptiste Lemoyne a indiqué qu’un groupe de travail avait été mis en place et qu’il espérait raisonnablement pouvoir avancer en la matière d’ici une quinzaine de jours . Le gouvernement a également profité de cette rencontre pour faire le point sur les aides au secteur, l’un des plus éprouvés par la pandémie avec le transport aérien notamment. Au 25 septembre, parmi les mesures d’urgence, 758,3 millions d’euros ont été accordés via le Fonds de solidarité à 527.834 entreprises, soit un montant moyen de 1437 euros versés. Quant au Prêt garanti de l’Etat PGE tourisme géré par Bpifrance, il a été attribué ou pré-attribué à 187.767 entreprises pour un montant global de 18,4 milliards d’euros, ce qui fait un montant moyen de 97.473 euros. L’aide exceptionnelle versée aux travailleurs indépendants, représentait, au 17 juillet, 87 millions d’euros pour 100.100 bénéficiaires. Situation sanitaire préoccupante Quant à l’investissement en quasi fonds propres , lancé ce mois-ci, il dispose d’une enveloppe de 80 millions d’euros, qui s’ajoutent aux 390 millions prévus pour l’investissement en fonds propres -tous deux étant gérés par Bpifrance- et 225 millions d’euros pour le fonds dédié au tourisme social. Autant de mesures censées venir en aide à un secteur confronté à une baisse globale de 50 des réservations comparé au même moment l’an dernier, selon Jean-Baptiste Lemoyne. Cette incitation intervient également à un moment où les autorités dépeignent un contexte sanitaire inquiétant, voire alarmant. Quelques heures avant la tenue de ce Comité interministériel, Jean Castex, exhortait les Français à se reprendre, expliquant que beaucoup d’entre eux avait considéré que le virus était derrière nous. Il ne peut plus y avoir de relâchement , prévenait le chef du gouvernement, sur franceinfo, en confirmant: la deuxième vague est là. Preuve de plus que la situation se dégrade: Emmanuel Macron va reprendre la parole à 20 heures, ce mercredi 14 octobre, en donnant une interview à France 2 et TF1. Gage au président de la République de trouver le bon ton, entre l’incitation à partir en vacances pour donner de l’air au secteur du tourisme, et les appels solennels à la responsabilité des Français pour enrayer l’épidémie de covid-19. Des vacances pour tous? Pas sûr. La semaine dernière, jeudi 8 octobre sur BFMTV, Olivier Véran confirmait qu’il pourrait être demandé aux soignants de renoncer à leurs congés pendant la période de la Toussaint pour aider les hôpitaux débordés. À voir également sur Le HuffPost: La pirouette de Cédric O à la question taquine de ce sénateur sur Castex et StopCovid
huffingtonpost.fr
https://www.huffingtonpost.fr/entry/covid-19-le-gouvernement-incite-les-francais-a-partir-en-vacances_fr_5f845b79c5b6e6d033a583bf?utm_hp_ref=fr-politique
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Abandon du vaccin Pasteur contre le Covid-19 : "On est déçus mais il y a d'autres candidats vaccins", affirme l'infectiologue Odile Launay
Les premiers essais de ce projet de vaccin contre le Covid-19 ont montré qu'il était moins efficace qu'espéré.
Abandon du vaccin Pasteur contre le Covid-19 : "On est déçus mais il y a d'autres candidats vaccins", affirme l'infectiologue Odile Launay Les premiers essais de ce projet de vaccin contre le Covid-19 ont montré qu'il était moins efficace qu'espéré. L'Institut Pasteur a annoncé lundi 25 janvier qu'il arrêtait le développement de son principal projet de vaccin contre le Covid-19, car les premiers essais ont montré qu'il était moins efficace qu'espéré. "On est déçus, bien sûr, mais il y a d'autres candidats vaccin à l'Institut Pasteur qui sont actuellement en phase préclinique", a expliqué sur franceinfo Odile Launay, infectiologue et membre du comité vaccin Covid-19. franceinfo : Pourquoi Pasteur arrête ce vaccin ? Ça ne servait à rien d'aller plus loin ? Odile Launay : Je n'ai pas eu accès à tous les résultats. Les vaccins à ARN messager sont extrêmement efficaces donc les vaccins moins avancés dans leur développement doivent prendre en compte l'existence de ces vaccins et de leur efficacité. Si on a des données en termes d'immunogénicité qui semblent moins intéressantes que ceux des vaccins déjà disponibles cela paraît difficile de poursuivre leur développement avec les incertitudes qui persistent. Sanofi a pris de retard et son vaccin ne sera prêt que fin 2021, en raison de résultats moins bons qu'attendu. La recherche française sur ces vaccins est-elle moins efficace que d'autres ? Pour ce qu'on en sait, Sanofi a eu des difficultés dans la purification de son antigène. Il faut bien avoir en tête que la recherche vaccinale est très difficile. On ne peut jamais être sûr que les données qui ont été obtenues chez l'animal vont être obtenues chez l'homme. Les vaccins à ARN messager ont permis des résultats absolument exceptionnels donc on n'est plus dans la situation où nous avions zéro vaccin. Aujourd'hui, on a plusieurs vaccins à ARN messager et on a un vaccin de référence sur lequel on doit pouvoir s'aligner avant de continuer les recherches. Ce sont des mauvaises pistes qui ont été prises ? On est déçus, bien sûr, de l'interruption du développement mais il y a d'autres candidats vaccins à l'Institut Pasteur qui sont actuellement en phase préclinique avec des données, qui on l'espère, permettront d'aller plus loin.
francetvinfo.fr
https://meteo.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/vaccin/interruption-du-vaccin-pasteur-contre-le-covid-19-on-est-decus-mais-il-y-a-d-autres-candidats-vaccin-a-l-institut-pasteur-affirme-l-infectiologue-odile-launay_4271127.html
['santé']
Covid-19: aux États-Unis, la campagne de vaccination accélère
Le responsable du programme «Warp Speed» a évoqué la possibilité d'administrer des demi-doses de vaccin afin d'accélérer le rythme de la campagne.
Le responsable du programme «Warp Speed» a évoqué la possibilité d'administrer des demi-doses de vaccin afin d'accélérer le rythme de la campagne. La campagne de vaccination contre le Covid-19 aux États-Unis monte en puissance, ont assuré dimanche 3 janvier des responsables face aux critiques sur ses retards. La première puissance mondiale, pays le plus touché par la pandémie, vient de franchir la barre des 350.000 morts du coronavirus et a tout misé sur une campagne de vaccination massive et rapide. Le gouvernement Trump avait promis 20 millions de personnes vaccinées avant la fin de l'année 2020. Actuellement, seules un peu plus de 4,2 millions de personnes ont reçu la première dose d'un des deux vaccins autorisés dans le pays Pfizer et Moderna , selon les Centres de contrôle et de prévention des maladies CDC . À lire aussi :Ratés de la vaccination: l'exécutif sous pression «Il y a eu quelques dysfonctionnements», a reconnu sur ABC l'éminent immunologue américain Anthony Fauci, qui conseille le gouvernement sur la crise sanitaire. Les vaccinations ont commencé dans un contexte difficile: en pleine explosion du nombre de cas et au moment des congés de fin d'année, mettant à l'épreuve les équipes médicales, a justifié sur CNN Le médecin en chef des États-Unis, Jerome Adams. Donald Trump a blâmé dimanche les échelons locaux pour le retard pris: «Les vaccins sont distribués aux États par le gouvernement fédéral plus vite qu'ils ne peuvent les administrer!», a-t-il tweeté. Le président américain a également affirmé que le nombre de cas, qui a encore enregistré un record samedi avec près de 280.000 nouvelles contaminations en 24 heures, et de décès était «exagéré» par les CDC, à cause d'une «méthode d'attribution ridicule». «Les morts sont réels», a répondu Anthony Fauci. «Je n'ai aucune raison de douter de ces chiffres», a également dit Jerome Adams. 500.000 doses administrées par jour Les deux responsables se sont montrés optimistes sur une accélération des vaccinations. «Nous voyons le tempo rapidement s'accélérer», a rassuré Jerome Adams. «Ces dernières 72 heures, 1,5 million de premières injections ont été enregistrées ... , ce qui fait 500.000 par jour.» «C'est bien plus qu'au début», a abondé Anthony Fauci. «Nous pouvons atteindre un million par jour», a-t-il ajouté. Cet objectif est celui du président élu Joe Biden, qui prendra ses fonctions le 20 janvier: le démocrate a promis 100 millions de doses injectées pendant ses 100 premiers jours de mandat. À lire aussi :«La lenteur de la vaccination française est un symptôme de notre déclassement» Si, après les personnes prioritaires personnes âgées, soignants... , la population globale peut commencer à être vaccinée «fin mars ou début avril», à un rythme d'au moins un million de personnes par jour, alors l'immunité collective pourrait être atteinte «d'ici la fin de l'été», selon Anthony Fauci. Fait alarmant, plusieurs médias américains ont toutefois rapporté que dans le shôpitaux, de nombreux personnels soignants - entre 20 et 50 selon les établissements - dans plusieurs États refusent de se faire vacciner, invoquant notamment les craintes d'effets secondaires liées au développement rapide du vaccin. Moncef Slaoui, haut responsable du programme de vaccination américain «Warp Speed», s'est dit «optimiste», une fois la période des fêtes passée, sur une augmentation des vaccinations. Il a par ailleurs critiqué la décision britannique de repousser de plusieurs semaines l'administration de la deuxième dose de vaccin, afin que le maximum de personnes reçoivent une première dose. «Sans aucune donnée, je pense que cela ne serait pas responsable», a-t-il dit. Une alternative est étudiée concernant le vaccin de Moderna, a-t-il indiqué: administrer des demi-doses, à deux reprises. «Nous savons que cela provoque la même réponse immunitaire», a-t-il expliqué.
lefigaro.fr
https://www.lefigaro.fr/sciences/covid-19-la-campagne-de-vaccination-aux-etats-unis-accelere-20210104#micronav
['science/technologie']
Les rues de Dublin à nouveau désertes alors que l'Irlande vient de se reconfiner
Le centre de Dublin est très calme et les rues presque vides alors que l'Irlande se reconfine face à la résurgence du coronavirus. L'Irlande est devenue mercredi le premier pays d'Europe à reconfiner toute sa population avec de nouvelles mesures entrées en vigueur dans la nuit de mercredi à jeudi.
Les rues de Dublin à nouveau désertes alors que l'Irlande vient de se reconfiner Le centre de Dublin est très calme et les rues presque vides alors que l'Irlande se reconfine face à la résurgence du coronavirus. L'Irlande est devenue mercredi le premier pays d'Europe à reconfiner toute sa population avec de nouvelles mesures entrées en vigueur dans la nuit de mercredi à jeudi.
bfmtv.com
https://www.bfmtv.com/international/europe/irlande/les-rues-de-dublin-a-nouveau-desertes-alors-que-l-irlande-vient-de-se-reconfiner_VN-202010230135.html
['international']
La tentation de la copie blanche : 2021, l'année des calculs opportunistes pour le bac ?
Covid oblige, pour cette première édition du "Bac Blanquer", la meilleure note sera retenue en philo, entre celle obtenue à l'épreuve de jeudi et celle du contrôle continu. Et si les élèves de terminales étaient tentés de rendre copie blanche ?. Education : video, La tentation de la copie blanche : 2021, l'année des calculs opportunistes pour le bac ?.
La tentation de la copie blanche : 2021, l'année des calculs opportunistes pour le bac ? STRATÉGIE - Covid oblige, pour cette première édition du "Bac Blanquer", la meilleure note sera retenue en philo, entre celle obtenue à l'épreuve de jeudi et celle du contrôle continu. Et si les élèves de terminales étaient tentés de rendre copie blanche ? Entre voyance et étude de probabilité, la tentation des pronostics pour concentrer ses efforts sur les bonnes matières ne date pas d'hier quand on passe le Bac. Mais le cru 2021 pourrait accroitre ces calculs opportunistes sur la meilleure stratégie à adopter. C'est en tout cas ce que redoutent les syndicats des enseignants. La crainte vaut notamment pour l'épreuve de philosophie, qui se déroulera le 17 juin, et pour laquelle la meilleure note sera retenue, entre celle obtenue à l'épreuve et celle du contrôle continu. Des copies bâclées attendues Les terminales vont-ils être tentés de rendre copie blanche à l'épreuve de philosophie du bac ? L'adaptation prévue pour cette matière avait été annoncée début mai par le ministre Jean-Michel Blanquer, afin de tenir compte des conséquences de la crise sanitaire. "Depuis cette annonce, les profs de philo sont un peu désabusés, car ils vont se retrouver à corriger des copies qui seront pour la plupart bâclées", confie Sophie Vénétitay, secrétaire générale adjointe du Snes-FSU, premier syndicat du secondaire, qui aurait plutôt préféré que les sujets soient aménagés. Pour bénéficier de cette règle, le candidat devra obligatoirement se rendre à l'examen. "Si un élève ne se rend pas à l'épreuve, sans justificatif, c'est zéro, et il n'y a pas de possibilité de recours au contrôle continu", a indiqué mercredi lors d'une conférence de presse Edouard Geffray, le directeur général de l'enseignement scolaire Dgesco , numéro deux du ministère. Sécher l'épreuve serait prendre "un risque que je crois inconsidéré par rapport à son avenir". Et d'insister : "Je rappelle que cette note figure sur le relevé de notes, qui doit parfois être produit dans une vie ultérieure à l'appui de son diplôme." Tentation variable selon les cas En revanche, si un élève se présente à l'épreuve, reste dans la salle d'examen pendant la durée légale d'une heure et rend une copie blanche, il bénéficiera à la place de sa note de contrôle continu. Obliger les élèves à se rendre à l'examen pour bénéficier de cette mesure d'ajustement sur les notes ne change pas vraiment la donne pour les enseignants. "Les élèves satisfaits de leurs notes au contrôle continu risquent de ne pas s'investir dans l'épreuve, il y aura sans doute des copies avec peu ou pas de contenu", relève Claire Krepper, du syndicat SE-Unsa, qui plaidait pour le contrôle continu intégral. "Il y aura sans aucun doute, on l'espère à la marge, un certain nombre d'élèves qui ne vont pas donner leur pleine mesure pendant l'épreuve", abonde Jean-Rémi Girard, président du Snalc. Et d'ajouter : "Les professeurs de philosophie sont extrêmement agacés de se dire qu'ils vont corriger des copies qui vont finir à la poubelle". Reste que ceux qui n'ont pas obtenu une assez bonne moyenne de contrôle continu comme un 10/20 pour se permettre de rendre copie blanche vont sans doute tenter de récupérer le maximum de points en plus le jour de l'épreuve. Le ministère a par ailleurs précisé que si un élève ne peut se rendre à l'épreuve pour un cas de force majeure Covid, hospitalisation, etc. , il pourra bénéficier de sa note de contrôle continu ou choisir de se rendre à la session de rattrapage de septembre. Pour rappel, pour ce premier bac de la réforme instaurée par Jean-Michel Blanquer, perturbé par la crise sanitaire, le contrôle continu représentera au minimum 82 de la note finale de l'examen, l'épreuve écrite de philosophie et celle du grand oral correspondant aux 18 restants. Please enable JavaScript to view the comments powered by Disqus.
lci.fr
https://www.lci.fr/education/bac-philo-2021-l-annee-de-la-tentation-de-la-copie-blanche-et-des-calculs-opportunistes-pour-l-epreuve-de-philosophie-2188791.html
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111 stades de Wembley remplis ont été vaccinés !
Bonne nouvelle. 10 millions de Britanniques ont reçu la première dose du vaccin contre le Covid-19. Cette barre symbolique constitue un pas de plus vers l’objectif des 14 millions d’injections.
Bonne nouvelle. 10 millions de Britanniques ont reçu la première dose du vaccin contre le Covid-19. Cette barre symbolique constitue un pas de plus vers l’objectif des 14 millions d’injections à la mi-février. La campagne de vaccination avance et les annonces chiffrées se multiplient. Si bien qu’il devient difficile de visualiser et réaliser ce que représentent toutes ces données. La rédaction vous propose quelques éléments de comparaison pour mieux apprécier cette bonne nouvelle. 10 millions équivaut à plus que le nombre d’habitants à Londres. 10 millions équivaut à plus de 111 stades de Wembley remplis. 10 millions équivaut à toute la population du Portugal ou encore de la Suède. 10 millions équivaut à près d’une personne sur six au Royaume-Uni. 10 millions équivaut à plus que la quantité d’Anglais ayant été contaminés par le Covid-19 selon la dernière enquête de l’ONS. Pour résumer : 10 millions équivaut à une bonne nouvelle. Pour ne rien rater de l’actu londonienne, abonnez-vous à notre newsletter en deux clics !
lepetitjournal.com
https://www.lepetitjournal.com/londres/111-stades-de-wembley-remplis-ont-ete-vaccines-297946
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Covid-19 : les contaminations en baisse en Suisse
Les chiffres nous montrent de jour en jour que le pic de la deuxième vague est derrière nous. C'est également le cas de nos voisins suisses.. International : video, Covid-19 : les contaminations en baisse en Suisse.
Le canton de Genève affichait toujours l'un des plus pires taux de contamination au coronavirus de l'Europe. Cependant, la situation semble s'être améliorée dans le pays et il vient d'assouplir ses restrictions. À titre de rappel, 48 militaires de l'armée suisse ont été déployés dans le plus grand hôpital de Genève. Ceux-ci aident les patients à s'alimenter, se laver ou se déplacer. Ce renfort est un symbole de l'urgence dans les hôpitaux genevois. Il est à noter qu'en quelques jours, les services de réanimation ont été saturés avec 650 hospitalisations, soit 300 de plus que le nombre de lits prévus. Pour la première fois, des patients sont transférés dans d'autres régions du pays. Le directeur de l'établissement, Bertrand Levrat, avait pourtant anticipé cette situation et engagé du personnel supplémentaire. Il estime cependant que cela fait plusieurs semaines que l'hôpital a fait face à de grandes difficultés. Que s'est-il passé pour que cette deuxième vague soit si violente ?
lci.fr
https://www.lci.fr/international/video-covid-19-les-contaminations-en-baisse-en-suisse-2170800.html
['international']
Rues désertes, commerces vides En Argentine, l’économie plombée par l’absence de touristes étrangers
Certains quartiers de la capitale Buenos Aires ont été chamboulés par un an et demi de pandémie de Covid-19 et la fermeture des frontières aux touristes étrangers.
ReportageCertains quartiers de la capitale Buenos Aires ont été chamboulés par un an et demi de pandémie de Covid-19 et la fermeture des frontières aux touristes étrangers. Toutes les tables sont dressées. Les menus plastifiés, agrémentés de photos de roboratives escalopes panées à la napolitaine ou grillades de viande, reposent à l’entrée du restaurant, où un rabatteur fait le guet, les mains dans le dos. A l’heure du déjeuner, un chanteur se hisse sur une estrade au fond de la terrasse chauffée pendant l’hiver austral et entonne l’un des tangos les plus connus de Carlos Gardel, Por una cabeza 1935 : « Si elle m’oublie/qu’importe de perdre/mille fois la vie/pourquoi vivre ? » La salle est vide. « Ça va mal. 80 de notre clientèle était étrangère, avec une majorité de Brésiliens. Sur quinze employés, j’ai pu garder sept personnes », rapporte Federico Mugnay, à la tête de La Vieille Rôtisserie, l’un des restaurants de la rue du Caminito, à La Boca. Ce quartier de Buenos Aires, la capitale de l’Argentine, a été chamboulé par presque un an et demi de pandémie de Covid-19 et la fermeture des frontières aux touristes étrangers. Seule une ouverture-pilote aux pays limitrophes, circonscrite à la capitale et sa région, a été lancée le 30 octobre 2020, avant d’être suspendue le 25 décembre suivant à cause de l’arrivée du variant Gamma ou P1 . Un chanteur de tango devant la salle vide du restaurant « La vieille Rôtisserie » dans le quartier de La Boca, à Buenos Aires, en Argentine le 12 aout 2021. ANITA POUCHARD SERRA POUR « LE MONDE » Article réservé à nos abonnés Lire aussi Vaccin Spoutnik V : l’Argentine continue d’attendre des millions de doses commandées Auparavant, cet îlot touristique livrait la quintessence de la carte postale portègne : d’anciennes maisons de migrants européens, aux tôles pétillant de couleurs, converties en commerces ; des danseurs de tango virevoltant sur les pavés ; des boutiques de souvenirs débordant de fanions, maillots et tee-shirts floqués « Boca Juniors », le mythique club de football du quartier ; des rabatteurs à l’énergie foisonnante multipliant les invitations polyglottes ; un pape François en papier mâché ; le sosie du légendaire footballeur Diego Maradona. Vue de la rue la plus touristique de La Boca, " Caminito", déserte, à Buenos Aires en Argentine le 12 août 2021. ANITA POUCHARD SERRA POUR « LE MONDE » Dans un magasin de souvenirs à La Boca, à Buenos Aires en Argentine le 12 août 2021. ANITA POUCHARD SERRA POUR « LE MONDE » « Mon chiffre d’affaires a baissé de moitié » En ce jour de semaine d’août, les rideaux fermés de nombreuses échoppes bordent des rues désertes. « Maintenant, on a de la visite le week-end seulement, ce sont des touristes argentins qui redécouvrent La Boca. J’ai adapté ma carte, ajusté les prix. Mon chiffre d’affaires a baissé de moitié », reprend le restaurateur, tandis que deux couples s’installent à des tables et passent commande. A l’entrée de son établissement, une farandole de drapeaux étrangers continue de décliner les nationalités accueillies par l’Argentine avant la pandémie. Les voisins brésiliens, chiliens et paraguayens étaient, dans l’ordre, les visiteurs les plus nombreux, et leurs dépenses participaient aux 10 du produit intérieur brut du pays que représentait le secteur touristique, en 2018, selon l’organisation professionnelle World Travel and Tourism Council. Il vous reste 68.06 de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
lemonde.fr
https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/08/19/rues-desertes-commerces-vides-l-economie-argentine-plombee-par-l-absence-de-touristes-etrangers_6091815_3234.html
['économie/finance']
Covid-19 et Turquie au menu du Conseil européen
Le sommet européen des 24 et 25 septembre avait été reporté aux 1 et 2 octobre après un cas de Covid dans l'entourage du président du Conseil européen, Charles Michel.
Covid-19 et Turquie au menu du Conseil européen 18h27 , le 30 septembre 2020, modifié à 18h28 , le 30 septembre 2020 Le sommet européen des 24 et 25 septembre avait été reporté aux 1 et 2 octobre après un cas de Covid dans l'entourage du président du Conseil européen, Charles Michel. C'est un Conseil européen chargé qui s'ouvre jeudi à Bruxelles. Pendant deux jours, il sera bien sûr question de Covid-19 alors qu'une majorité de pays de l'Union européenne voit les chiffres de contamination dangereusement remonter. Mais d'autres sujets brûlants attendent les 27 chefs d'Etat et de gouvernement, au premier rang desquels la situation en Méditerranée orientale. Le dîner de jeudi y sera entièrement consacré, avec, en toile de fond, cette question : faut-il ou non sanctionner la Turquie pour son attitude agressive à l'égard de la Grèce et de Chypre? Si ce scénario semble peu probable, Charles Michel, le Président du Conseil, a toutefois prévenu que "toutes les options restent sur la table". La situation au Haut-Karabagh, dossier connexe puisque Ankara y est également impliqué, fera aussi l'objet de discussions tout comme celle en Biélorussie. Au menu également, les relations de l'UE avec la Chine et la question de l'empoisonnement de l'opposant russe Alexeï Navalny, avec là encore la possibilité de sanctions contre Moscou. Enfin, le Brexit sera évoqué alors que les négociations avec le Royaume-Uni patinent. Prévu il y a une semaine, ce Conseil européen a été reporté d'une semaine après qu'un cas de coronavirus a été détecté dans l'entourage de Charles Michel.
lejdd.fr
http://www.lejdd.fr/International/UE/covid-19-et-turquie-au-menu-du-conseil-europeen-3995349
['international']
"Il est toujours au front" : Jean Castex rend hommage à Olivier Véran
Le ministre de la Santé a été visé par une perquisition de son domicile dans le cadre de l'enquête sur la gestion de la crise du Covid-19, jeudi 15 octobre. "Il est toujours au front"
Le ministre de la Santé a été visé par une perquisition de son domicile dans le cadre de l'enquête sur la gestion de la crise du Covid-19, jeudi 15 octobre. Olivier Véran et Jean Castex, le 14 octobre 2020, à Paris AFP / Ludovic MARIN "Il est toujours au front". Jean Castex a affirmé sa confiance "totale" dans le ministre de la Santé Olivier Véran, dont le domicile et les bureaux ont fait l'objet de perquisitions dans la matinée de jeudi 15 octobre dans le cadre d'une information judiciaire sur la gestion de la crise du coronavirus. "C'est un atout" "Vous comprendrez qu'il ne m'appartient absolument pas de commenter les décisions d'une autorité judiciaire", a ajouté le Premier ministre, en soulignant que le ministre de la Santé "bénéficie d'une totale présomption d'innocence". Le chef du gouvernement a lancé un message de confiance à son ministre : "Olivier Véran est en fonction depuis plusieurs mois. Matin, midi, soir, la nuit, le week-end, j'en atteste devant vous : il est toujours au front. Il ne ménage ni son temps ni sa grande compétence. C'est un atout pour notre pays face à la crise sanitaire à laquelle nous sommes confrontés".
boursorama.com
https://www.boursorama.com/actualite-economique/actualites/il-est-toujours-au-front-jean-castex-rend-hommage-a-olivier-veran-c6fefa453d456f4140d27ac11216ed44
['économie/finance']
3000 classes fermées : une rentrée sous Covid ordinaire ?
S'il ne représente que 0,5 des 540.000 classes du pays, le nombre de fermetures liées au Covid a néanmoins été multiplié par 5,5 en moins d'une semaine. Alarmant ou classique... comment interpréter ce bond à lumière des précédentes rentrées ?
3000 classes fermées : une rentrée sous Covid ordinaire ? La réouverture des écoles est prévue pour le 11 mai. STEPHANE DE SAKUTIN / AFP MISE EN PERSPECTIVE - S'il ne représente que 0,5 des 540.000 classes du pays, le nombre de fermetures liées au Covid a néanmoins été multiplié par 5,5 en moins d'une semaine. Alarmant ou classique... comment interpréter ce bond à lumière des précédentes rentrées ? Près de six fois plus en six jours. "Un peu plus de 3000" classes sont fermées en France à cause de l'épidémie de Covid-19 a indiqué Jean-Michel Blanquer ce lundi dans Le Parisien, soit onze jours après la rentrée des congés d'été. Mardi 7 septembre, on ne dénombrait que 545 fermetures, avait indiqué le ministre de l'Éducation nationale devant l'Assemblée nationale, en guise de premier état des lieux des contaminations en milieu scolaire. "Nous nous attendons à ce que cela augmente ces prochains jours puis se stabilise, avant de redescendre, si cela suit la courbe que nous avons eue à chaque retour de vacances", a-t-il par ailleurs souligné dans un entretien accordé au Parisien-Aujourd'hui en France. De fait, à y regarder de plus près, les chiffres relatifs aux précédentes rentrées de l'année écoulée, se révèlent riches d'enseignements. Si une stabilisation, puis une baisse des fermetures, intervient en général entre trois semaines et un mois post-rentrée, chaque retour en classes ne se vaut pas. Que disent les statistiques de cette rentrée par rapport à celle des congés d'été 2020 notamment ? Et des suivantes ? Quid du variant Delta, plus contagieux que les souches précédentes ? Quel bilan par rapport à la rentrée de septembre 2020 ? À titre de comparaison, le 16 septembre 2020, soit précisément quinze jours après la rentrée, à un moment où de nombreux spécialistes alertaient déjà sur l'émergence d'une seconde vague, 2100 classes étaient fermées en France en raison de cas de Covid-19. Au total, quatre-vingt-un établissements scolaires sur quelque 60.000 étaient fermés. "Ce sont des chiffres qui restent quand même très limités ... Quand vous avez 0,13 , c'est quand même une rentrée qui est bonne", "la meilleure possible eu égard à la crise sanitaire", avait alors commenté Jean-Michel Blanquer sur LCI, avant qu'une amélioration s'amorce en effet avec 1 152 fermetures recensées le 25 septembre 2020 et seulement 290 le 2 octobre 2020. En d'autres termes, alors que moins de deux semaines séparent les dernières statistiques de cette rentrée 2021, près de 1000 classes de plus qu'il y a un an sont fermées. Cette mise en perspective mérite toutefois d'être nuancée puisque, en autres, le protocole n'était pas aussi strict il y a un an et la fermeture de classe moins automatique qu'aujourd'hui. Pour rappel, pour cette rentrée, le ministère a en effet retenu le protocole sanitaire de "niveau 2" sur 4 qui autorise tous les élèves à être accueillis en présentiel et leur impose le port du masque en intérieur, sauf en maternelle. Un cas de Covid dans une classe en primaire entraîne une fermeture, comme en juin. En cas de contamination au collège ou au lycée, seuls les élèves cas contacts non vaccinés doivent s'isoler une semaine. ... et aux autres ? Si le bond des fermetures de classes ces derniers jours peut interpeller, il n'a toutefois rien de comparable pour l'instant avec les chiffres relayés le 7 mai dernier au retour des vacances de printemps qui coïncidait avec l'arrivée progressive du variant Delta sur le territoire et en Europe. 4992 classes étaient alors fermées contre 1118 le 30 avril, soit 4,5 fois plus. Cet indicateur n'avait pas arrêté là sa progression puisque 5110 étaient recensées le 21 mai, avant de stabiliser avec 5115 fermetures recensées le 28 mai puis d'amorcer sa baisse avec 2709 fermetures de classes recensées le 11 juin . Le 2 juillet dernier, dernier jour de l'année scolaire 2020-2021, on dénombrait 370 classes fermées, soit 0,07 , selon les chiffres du ministère de l’Éducation nationale. Au cours de l'année écoulée, d'autres retours de congés scolaires ont permis de confirmer cette tendance à la stabilisation, puis à la baisse dans les trois semaines à un mois post-rentrée. "Moi je constate qu'au retour des vacances de la Toussaint, comme aux vacances de Noël, vous avez une courbe épidémique qui monte dans les dix jours qui suivent", soulignait d'ailleurs dès la fin janvier, sur France 2, Jean-Michel Blanquer distinguant donc la période de congés de celle qui s’ensuit. Selon son analyse, les contaminations alors observées "sont venues du milieu familial, dans la vie sociale, beaucoup plus qu'à l'intérieur de l'école". Ainsi, plus en détail, le 13 novembre 2020, soit deux semaines après la rentrée, 142 classes sur 528.400 étaient fermées, ce qui représentait quatre fois plus que la semaine précédente. 222 fermetures avaient été recensées le 20 novembre, après trois semaines de classes, avant qu'une baisse s'observe effectivement la semaine suivant avec 135 fermetures recensées le 27 novembre . Même chronologie au retour des congés de fin d'année lorsque 371 classes étaient recensées le 22 janvier contre 138 le 15 et 444 le 29 janvier. Le variant Delta peut-il changer la donne ? S'il est acquis depuis le début de la pandémie que les plus jeunes sont moins susceptibles d'être contaminés que les adultes et qu'ils développent le plus souvent des formes légères ou asymptomatiques de la maladie, certaines données, en France et à l'étranger, ont invité cet été à s'interroger de nouveau. Aux États-Unis, les Centres de lutte et de prévention des maladies CDC recommandent par exemple désormais le port du masque dès l'âge de 2 ans dans des lieux publics fermés, dont les écoles, comme l'avait déjà fait quelques semaines plus tôt l'Académie américaine de pédiatrie AAP face à une augmentation des contaminations attribuée au variant Delta observée chez les enfants. Dans le cadre de nouvelles restrictions visant à endiguer la propagation du virus liée au variant Delta, Israël a de son côté décidé d'élargir le pass sanitaire aux plus de 3 ans. Si les statistiques relayées par ces deux pays durant l'été montrent que les enfants ne semblent pas épargnés par cette souche du virus, l’Organisation Mondiale de la Santé a eu l'occasion de préciser que le variant Delta, qui est plus contagieux, entraîne une augmentation importante du taux d’infection dans "tous les groupes d’âge". Cette hausse de l’incidence observée chez les plus jeunes suit en outre la hausse constatée au sein de la population générale, notamment dans les tranches d’âges les moins vaccinées. Ainsi, l’Institut Pasteur a d'ailleurs déjà prédit dans ses dernières études qu’en septembre, "dans un contexte où la majorité des adultes sont vaccinés", les mineurs représenteront 46 des infections, "alors qu’ils ne représentent que 22 de la population." À noter que dans leur scénario, 30 des 12-17 ans auraient reçu le vaccin contre la Covid-19, les enfants de moins de 12 ans n'étant pour l’heure, pas concernés par la vaccination. Reste à savoir donc, si cette proportion d'infections chez les plus jeunes impactera les fermetures de classes ces prochaines semaines ou si les statistiques des contaminations en milieu scolaire continueront de suivre la tendance jusque-là observée depuis un an. Please enable JavaScript to view the comments powered by Disqus.
lci.fr
https://www.lci.fr/education/epidemie-coronavirus-ecoles-3000-classes-fermees-une-rentree-sous-covid-ordinaire-2196126.html
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Les célébrations officielles du Nouvel An chinois à Bangkok annulées
L'administration métropolitaine de Bangkok a annulé les célébrations du Nouvel An chinois à Yaowarat, le quartier chinois de la capitale thaïlandaise, pour limiter les risques de propagation du Covid
L'administration métropolitaine de Bangkok a annulé les célébrations du Nouvel An chinois à Yaowarat, le quartier chinois de la capitale thaïlandaise, pour limiter les risques de propagation du coronavirus, rapportait jeudi le Bangkok Post, citant le gouverneur de Bangkok, Aswin Kwanmuang. Chaque année, les autorités du quartier et les acteurs locaux organisent de grandes célébrations du Nouvel An chinois avec notamment les fameuses parades hautes en couleurs. Mais la nouvelle épidémie de coronavirus survenue en décembre, même si elle n’a fait qu’une vingtaine de victimes en près de deux mois, inquiète les autorités qui ont décidé de limiter les risques de rebond alors que le nombre d’infections baisse et que les restrictions sont peu à peu assouplies. D’une manière générale, le ministère de la Santé a exprimé des inquiétudes quant au risque possible de transmission du coronavirus lors des réunions de familles à l’occasion du nouvel an, appelé "Trut Chin" en Thaïlande. Le département de contrôle des maladies a appelé ces jours-ci les Thaïlandais à prendre soin d’appliquer les gestes barrières lors des réunions de famille et de privilégier la distanciation physique, conseillant aux familles d’utiliser la visio-conférence, surtout avec les personnes âgées qui font partie des groupes à risque, et de distribuer les fameux "ang pao", enveloppes d’argent, en utilisant les applications de transfert. En Thaïlande, les célébréations du Nouvel an chinois s'étalent sur trois jours, le troisieme le 12 février cette année étant le jour de la nouvelle année chinoise. Mercredi sera donc le jour des emplettes "Wan jai" pour préparer les offrandes et autres décorations. Jeudi "Wan wai" sera consacré à rendre hommage aux divinités et aux ancêtres, avec des offrandes portées au temple mais aussi dans la maison familiale devant des portraits des aïeux. Enfin, vendredi, premier jour de la nouvelle année "Wan Chiew" , les plus jeunes essairont les nouveaux vêtements qu'on leur a offerts à cette occasion, et témoigneront leur respect à leurs parents. Les enfants reçoivent une petite enveloppe rouge ang pao , qui contient de l'argent donné par les adultes de la famille. Le gouvernement thaïlandais a pour la première fois cette année décrété le nouvel chinois jour férié afin de stimuler le tourisme intérieur. Des festivités sont toujours prévues dans d’autres villes comme Chiang Mai ou encore Nakhon Sawan, un haut lieu des célébrations en Thaïlande de "Trut Chin". La Thaïlande a signalé dimanche seulement 237 nouveaux cas positifs au coronavirus, portant le total des infections signalées depuis janvier 2020 à 23.371, dont 79 décès.
lepetitjournal.com
https://www.lepetitjournal.com/bangkok/les-celebrations-officielles-du-nouvel-chinois-bangkok-annulees-298152
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Le variant anglais du covid-19 expliqué en 2 minutes
Pourquoi le variant britannique du coronavirus est-il plus contagieux ? Où circule-t-il en France? menace-t-il l’efficacité des vaccins?
Le variant anglais du virus a été identifié en septembre dernier par le consortium scientifique britannique Covid-19 Genomics UK COG-UK , qui réalise des séquençages génétiques d’échantillons positifs au covid-19 de façon aléatoire. Lire aussi : Covid-19 et variants : la plus grande menace pour l'humanité vient de virus peu mortels Rien d’incroyable : Le SARS-CoV-2 mute en permanence, comme le font tous les virus ARN. Et, fatalement, plus ce pathogène se diffuse au sein de la population mondiale, plus les chances d’évoluer se multiplient. De nombreuses variantes ont déjà été détectées depuis le début de la pandémie, comme la souche espagnole 20A.EU1 apparue fin juin, sans que cela ne donne lieu à d’aussi vives inquiétudes. Selon le British Medical Journal, « plusieurs milliers de mutations sont déjà apparues, mais seule une très petite minorité est susceptible d'être importante et de modifier le virus de manière appréciable ». Seulement voilà : la lignée B.1.1.7 pourrait être un cas particulier. >> Covid-19 : les repas responsables de « presque la moitié » des cas dans le milieu familial 1. QU'EST CE QUE LE VARIANT VOC 202012/01 ? En effet, cette nouvelle souche du coronavirus comporte un nombre inhabituellement élevé de mutations. Elle diverge considérablement des autres lignées existantes, avec 17 mutations et changements dans le génome. " En biologie de l’évolution, ceci est le signe d’un isolement local d’une lignée de descendants successifs coupée de la population virale d’origine , suivi d’une sélection par un environnement moins favorable au virus ancestral notamment du fait de l’immunité induite par la circulation naturelle, par la vaccination ou les traitements par anticorps monoclonaux . Cet enchaînement de mécanismes mène à l’adaptation continuelle de ce virus à l’environnement changeant, donc à la sélection de nouvelles lignées. Meriadeg Le Gouil, virologue " Au sein de la protéine Spike ou protéine de pointe du variant, il y a 8 mutations. Trois d’entre elles pourraient avoir un impact sur la biologie du virus. De fait, B.1.1.7 a littéralement flambé ces dernières semaines en Angleterre, où il compte une proportion croissante de cas -jusqu’à 20 des cas à Norfolk en décembre. Le nombre de cas B.1.1.7 en Angleterre et le nombre de régions signalant des infections B.1.1.7, sont en augmentation. Au 15 décembre, 1623 génomes ont été identifiés dans la lignée B.1.1.7. Parmi eux, 519 ont été échantillonnés dans le Grand Londres, 555 dans le Kent, 545 dans d'autres régions du Royaume-Uni, y compris l'Écosse et le Pays de Galles, et 4 dans d'autres pays, selon l’étude britannique du COG-UK. Au sein de la protéine Spike ou protéine de pointe du variant, il y a 8 mutations. Trois d’entre elles pourraient avoir un impact sur la biologie du virus. De fait, B.1.1.7 a littéralement flambé ces dernières semaines en Angleterre, où il compte une proportion croissante de cas -jusqu’à 20 des cas à Norfolk en décembre. Le nombre de cas B.1.1.7 en Angleterre et le nombre de régions signalant des infections B.1.1.7, sont en augmentation. Au 15 décembre, 1623 génomes ont été identifiés dans la lignée B.1.1.7. Parmi eux, 519 ont été échantillonnés dans le Grand Londres, 555 dans le Kent, 545 dans d'autres régions du Royaume-Uni, y compris l'Écosse et le Pays de Galles, et 4 dans d'autres pays, selon l’étude britannique du COG-UK. 2. D'O VIENT CETTE NOUVELLE SOUCHE ? La première séquence de ce virus a été détectée le 20 septembre dans le comté de Kent, au sud-est de Londres. «17 mutations par rapport au variant le plus proche, cela fait beaucoup de changement d’un seul coup», explique Etienne Simon-Lorière, responsable du département de génomique des virus à ARN à l'Institut Pasteur. Les chercheurs britanniques à l’origine de cette découverte pensent que la souche B.1.1.7 aurait pu émerger suite à l’infection d’un patient immunodéficient. « L’une des hypothèses serait que le virus a pu évoluer sans contrainte, libre de se répliquer -en faisant des erreurs- au sein de ces organismes qui ne peuvent pas lutter seul contre le virus.» L’infection devient alors chronique et permet à une population virale nombreuse et diverse de se répliquer : le cocktail idéal pour faire émerger de nouvelles lignées originales. Pour Meriadeg Le Gouil, virologue à l’université de Caen et spécialiste des coronavirus, le facteur clef n’est pas tant l’immunodéficience, ...
science-et-vie.com
https://www.science-et-vie.com/corps-et-sante/le-variant-anglais-du-covid-19-explique-en-2-minutes-60858
['santé']
Covid-19 : plusieurs pays lèvent les restrictions sanitaires
Plusieurs pays, parmi lesquels l'Angleterre, envisagent tout prochainement le retour à la vie normale face à la décrue du Covid-19.
Clameur, cette après-midi, au Parlement britannique. Le Premier ministre Boris Johnson annonce la principale mesure de sa nouvelle stratégie face à la pandémie de Covid. "Nous allons supprimer toutes les restrictions nationales qui subsistent dans la loi. À partir de jeudi prochain, nous mettrons fin à l'obligation de s'isoler en cas de test positif", a-t-il annoncé. Avec le succès de la campagne de vaccination et la forte baisse des hospitalisations, Boris Johnson considère que le plus dur de la crise sanitaire est passé et que la Grande-Bretagne est prête à réagir en cas de nouveaux variants. L'Australie rouvre ses portes aux touristes vaccinés En Australie, l'ambiance est à la fête dans les aéroports après deux ans de restrictions parmi les plus sévères du monde. Le pays rouvre ses portes à tous les touristes vaccinés. "Je suis venue chercher mon meilleur ami, je ne l'ai pas vu depuis quatre ans. Il arrive juste à temps pour mon mariage", raconte une femme. En Israël, il faudra attendre le 1er mars pour que les touristes non-vaccinés soient autorisés à entrer sur le territoire.
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/covid-19-plusieurs-pays-levent-les-restrictions-sanitaires_4975371.html
['santé']
Covid-19 : 71 des Français favorables à un report des élections régionales et départementales
Pour des raisons sanitaires, plus de 7 Français sur 10 seraient en faveur d'un report des élections régionales et départementales des 13 et 20 juins prochains, selon un sondage Odoxa-Backbone Consulting.
Les élections régionales et départementales auront-elles lieu ? Sept Français sur 10 "approuveraient" un report des scrutins des 13 et 20 juin prochains pour des raisons sanitaires, selon un sondage Odoxa-Backbone Consulting pour franceinfo et Le Figaro, alors qu'une majorité d'élus s'est prononcée contre cette possibilité. À noter que ce sentiment est beaucoup moins partagé chez les sympathisants du RN dont 56 approuveraient un report contre 43 qui sont contre. L'avis du Conseil scientifique sur le sujet est attendu dimanche 28 mars. Le gouvernement a déjà annoncé qu'il suivrait sa recommandation. Si les régionales n'étaient pas reportées, les Français "ne bouderaient pas les urnes". Ils seraient plus nombreux à participer qu'en 2015, avec 44 d'électeurs certains d'aller voter et 31 qui comptent probablement y participer. Ce qui situerait la participation effective à 59 , selon l'analyse de l'institut de sondage. Soit neuf points de plus qu'en 2015. Seuls 51 des sondés contre 47 soutiennent la fronde des élus contre un éventuel report des élections. Les Français ne pensent pas à 69 qu'un report du scrutin "pénaliserait" les concurrents d'Emmanuel Macron dans la course à la présidentielle.
lci.fr
https://www.lci.fr/politique/coronavirus-covid-19-pandemie-71-des-francais-favorables-a-un-report-des-elections-regionales-et-departementales-2181778.html
['politique']
Covid-19: pour Daniel Lévy-Bruhl, "un demi-confinement ne fait pas le job"
L'épidémiologiste à Santé Publique France, invité sur BFMTV ce jeudi, a estimé qu'un reconfinement souple aurait trop peu d'impact sur l'épidémie de coronavirus.
L'épidémiologiste à Santé Publique France, invité sur BFMTV ce jeudi, a estimé qu'un reconfinement souple aurait trop peu d'impact sur l'épidémie de coronavirus. Alors qu'au sommet de l'État, on tergiverse depuis plusieurs jours sur les modalités du prochain confinement, la communauté scientifique s'accorde pour dire qu'un confinement strict serait nécessaire pour freiner la propagation du Covid-19 et ses variants. Invité de l'émission 22H Max sur BFMTV ce jeudi soir, le professeur Daniel Levy-Bruhl, épidémiologiste à Santé Publique France, plaide par exemple pour "un confinement fort", qui aurait "l'avantage de la clarté mais aussi de la brièveté". Vers un confinement hybride? "On sait bien qu'un demi-confinement ne fait pas le job et qu'on est obligé de prolonger, de rajouter des mesures complémentaires derrière alors que le confinement a montré qu'il était efficace". Pour lui, avec "un demi-confinement, au bout de trois semaines-un mois, on nous dirait qu''on y est pas'". Selon nos informations, la piste étudiée ce jeudi soir par l'exécutif est celle d'un reconfinement "hybride", qui serait moins dur pour les jeunes, avec un possible rallongement des vacances d'hiver. Mais la décision du chef de l'État n'est pas encore prise et la priorité sanitaire peut tout emporter si d'ici au week-end les chiffres se révèlent trop inquiétants
bfmtv.com
https://www.bfmtv.com/sante/covid-19-pour-daniel-levy-bruhl-un-demi-confinement-ne-fait-pas-le-job_AV-202101280542.html
['santé']
Lutte contre le Covid-19 : les leçons sud-coréenne et japonaise
La Corée du Sud et le Japon ont été relativement épargnés par le Covid-19 et ignorent la déconnexion entre pouvoir et population. Respect de l’hygiène et responsabilité collective s’y enseignent dès l’école.
Deux femmes portent le masque devant le temple du quartier d’Asakusa, à Tokyo, le 13 octobre. ISSEI KATO / REUTERS Analyse. Face à la crise sanitaire provoquée par le Covid-19, la Corée du Sud et le Japon ont agi différemment en matière de mesures gouvernementales. Mais les réactions collectives et individuelles des populations ont été similaires. Si ni Séoul ni Tokyo n’ont recouru au confinement total, les deux pays n’en enregistrent pas moins des bilans de la lutte contre le virus qui peuvent surprendre : en dépit de récentes phases de résurgence, la Corée du Sud comptait 25 035 contaminations et 441 décès le 15 octobre, et le Japon 91 402 contaminations et 1 650 morts. Ayant tiré les leçons de l’épidémie de syndrome respiratoire du Moyen-Orient MERS de 2015, le gouvernement sud-coréen a rapidement mis en place un traçage efficace de l’origine des contaminations. Sa communication, cohérente et simple, a facilité la mobilisation de la population. Les autorités ont en outre mobilisé les entreprises pharmaceutiques, afin de mettre au point en un temps record des tests de dépistage et disposer ainsi d’une rapide appréciation de la diffusion du virus. Ce traçage des contaminations a suscité inquiétudes et débats sur la protection des données individuelles. Des campagnes de harcèlement en ligne de personnes « identifiées », parfois par erreur, comme porteuses du virus grâce aux informations données par les autorités ont provoqué des drames. Les données divulguées ont donc par la suite été limitées au sexe et à l’âge de la personne, aux lieux visités et aux heures de passage, en évitant toute identification. Grâce aux garde-fous mis en place, la population a adhéré aux décisions des autorités, en dépit des menaces potentielles qu’elles font peser sur la protection des données personnelles, voire d’abus de pouvoir des autorités. Appels à la vigilance Dans le cas japonais, l’Etat a d’abord paru pris de court et a donné l’impression de fuir sa responsabilité. L’entêtement du gouvernement du premier ministre Shinzo Abe à maintenir les Jeux olympiques de Tokyo en juillet n’est pas étranger à ce manque de réactivité : ce n’est que pressé par le Comité international olympique qu’il a annoncé, fin mars, le report de l’événement. Prenant finalement en compte la dégradation de la situation, il déclarait une semaine plus tard l’état d’urgence. Ne disposant pas de moyens légaux pour contraindre les commerces à fermer, le gouvernement, et surtout les gouverneurs des provinces, ont agi en enjoignant à la population de respecter un certain nombre de mesures barrières : port du masque, distanciation physique, hygiène des mains, télétravail ou confinement volontaire, prise de température et désinfection des mains à l’entrée des commerces et établissements publics. Après la levée de l’état d’urgence fin mai, ces appels à la vigilance ont été maintenus. Il vous reste 53.07 de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
lemonde.fr
https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/10/19/lutte-contre-le-covid-19-les-lecons-sud-coreenne-et-japonaise_6056519_3232.html
['société']
Covid-19 : une dérogation pour se déplacer, le passe-droit promis aux enseignants qui acceptent d'accueillir des enfants de soignants
Plusieurs académies ont envoyé une note dans laquelle est proposée une dérogation pour le personnel enseignant qui prendra en charge des enfants de "travailleurs essentiels" cette semaine. Ces enseignants pourront ensuite rejoindre une autre région pour les vacances, comme bon leur semble.
Covid-19 : une dérogation pour se déplacer, le passe-droit promis aux enseignants qui acceptent d'accueillir des enfants de soignants Plusieurs académies ont envoyé une note dans laquelle est proposée une dérogation pour le personnel enseignant qui prendra en charge des enfants de "travailleurs essentiels" cette semaine. Ces enseignants pourront ensuite rejoindre une autre région pour les vacances, comme bon leur semble. Une dérogation pour passer outre les restrictions de circulation entre régions. Voici la faveur que proposent plusieurs académies à certains enseignants, à une condition : qu'ils se soient portés volontaires, dès le mardi 6 avril, pour assurer l'accueil des enfants de travailleurs dits "essentiels", après la fermeture des établissements scolaires pour lutter contre la circulation de l'épidémie de Covid-19. >> Covid-19 : retrouvez toutes les informations dans notre direct Cette initiative a choqué beaucoup d'enseignants, dont Christophe, professeur des écoles à Tremblay-en-France Seine-Saint-Denis , qui a partagé la semaine dernière sur les réseaux sociaux un extrait des dispositions envoyées par le rectorat de Créteil. Pas une prime, non lors du 1er confinement ceux-ci n’ont rien touché pour la plupart, malgré les promesses . Non, l’Inspection propose de donner aux volontaires une attestation dérogatoire leur permettant de partir en vacances dans la région de leur choix la semaine prochaine. — Remedium @RemediumTimoris April 2, 2021 "J'ai reçu vendredi en fin de journée ce mail, comme tous les autres enseignants de l'académie. L'information avait déjà commencé à circuler, mon directeur d'école en avait été informé plus tôt lors d'une réunion avec l'inspection académique", explique-t-il. Des mesures identiques ont été prises dans l'académie d'Orléans-Tours, selon une circulaire qu'a pu consulter franceinfo, et dans celle de Versailles, où les services l'indiquent publiquement sur leur site internet. Une dérogation "pour rejoindre un lieu de villégiature" Dans le mail rédigé par les services académiques de Créteil, que franceinfo a pu se procurer, une simple phrase précise au personnel enseignant la contrepartie dont ils pourraient bénéficier s'ils acceptent d'accueillir des enfants durant cette semaine de cours : "Les personnels volontaires bénéficieront d’une dérogation aux règles de limitation des déplacements pour pouvoir rejoindre en fin de semaine un lieu de villégiature pour les congés de printemps." Une initiative prise alors que l'académie de Créteil regroupe les établissements de Seine-et-Marne, de Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne, des départements où le taux d'incidence dépasse actuellement 700 cas pour 100 000 habitants. "J’étais un peu blasé à la réception de ce mail. Il y a un sentiment de mépris, on jette aux enseignants quelque chose, bien en deçà des promesses du gouvernement." Christophe, enseignant en Seine-Saint-Denis à franceinfo L'académie de Créteil avance auprès de franceinfo que cette dérogation résulte d'une "mesure nationale adoptée en cellule interministérielle de crise". Les enseignants auront le droit à "une justification de leur académie pour rejoindre leurs familles dans les congés de printemps", comme les autres professeurs des écoles ont pu le faire durant le week-end de Pâques, précise le rectorat. La mesure "concerne notamment les professeurs d'Ile-de-France". Ces enseignants volontaires devront, en plus de l'accueil des élèves qu'ils assurent en présentiel, dispenser leurs cours à leur classe habituelle, mais à distance. "La consigne de base est de ne pas faire les deux mais, dans les faits, nos élèves ont besoin d'aide, ils ont des questions, donc c'est compliqué de faire autrement." Un "déni des contaminations à l'école" "L'expression 'lieu de villégiature' a beaucoup choqué, reconnaît Christophe. On nous parle comme si on avait des résidences secondaires, c'est totalement hors-sol. Ça reste un avantage pour ceux qui viennent d’une autre région, c'est certain. En région parisienne, il y a de nombreux 'célibataires' géographiques", complète l'académie de Créteil, c'est-à-dire des personnes qui travaillent dans une région différente de leur conjoint. "On ne nous propose pas de vaccination, juste un papier pour accepter de prendre des risques", s'alarme le professeur des écoles, alors que Jean-Michel Blanquer a fixé le "courant du mois d'avril" comme objectif de début de vaccination du corps enseignant. "Il y a un refus obstiné de placer les enseignants en public prioritaire de la vaccination, un déni des contaminations à l’école. Dans mon école, deux classes ont dû fermer. Dans celle d'à côté, ce sont sept classes", poursuit l'enseignant de CM2. Dans l'académie de Créteil, l'une des plus touchées par l'épidémie, 16 établissements et 2 198 classes étaient fermés au 1er avril, selon les derniers chiffres communiqués par le ministère de l'Education nationale. La suite de la note de l'académie détaille d'autres aspects qui devront être pris en compte pour l'accueil des enfants, comme le protocole sanitaire ou les déclarations de cas contact. Mais cela reste trop faible pour l'enseignant de région parisienne. "En école, le protocole sanitaire, c'est d'ouvrir les fenêtres", déplore Christophe, également auteur de bandes dessinées dans lesquelles il tente de dénoncer les travers de l'Education nationale. Et impossible de subordonner l'accueil d'un élève à la preuve d'un test négatif. Depuis le début de crise sanitaire, une simple attestation "sur l'honneur" des parents d'une absence de symptômes de leur enfant suffit pour permettre son accueil dans son établissement scolaire.
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/confinement/covid-19-une-derogation-pour-se-deplacer-le-passe-droit-promis-aux-enseignants-qui-acceptent-d-accueillir-des-enfants-de-soignants_4358239.html
['santé']
Covid-19 : de nombreux hôpitaux français surchargés
L'Hexagone compte plus de 10 000 contaminations quotidiennes. Dans les hôpitaux, le nombre de malades du Covid-19 ne diminuent pas.. Santé : video, Covid-19 : de nombreux hôpitaux français surchargés.
Les derniers chiffres concernant les hôpitaux ne sont pas bons : dimanche soir, 24.961 personnes étaient hospitalisées pour des cas de Covid soit 142 de plus que la veille dont 2.745 en réanimation. 131 décès ont été enregistrés en 24h. Dans ce service de maladies infectieuses, c'est chaque jour le même constat. Les malades du Covid qui rentrent sont plus nombreux que ceux qui sortent. Au CHRU de Nancy Meurthe-et-Moselle , ils sont 70 en tout ce lundi, dont 35 en réanimation. Depuis le 24 février, l'arrivée du premier malade, cela fera bientôt dix mois d'activité intense pour les soignants. Bien que la prise en charge et la surveillance soient codifiées, la fatigue s'est installée chez ces derniers.
lci.fr
https://www.lci.fr/sante/video-covid-19-de-nombreux-hopitaux-francais-surcharges-2173488.html
['santé']
Covid-19 : le vaccin de Moderna va être autorisé "dans les heures ou les jours à venir"
Invitée de Patrick Cohen sur Europe 1, lundi, Christelle Ratignier-Carbonneil a évoqué la stratégie de vaccination appliquée en France. La nouvelle directrice générale de l'Agence nationale de sécurité du médicament annonce que le vaccin du laboratoire Moderna va être autorisé "de manière imminente" en France.
Accélérer. C'est le mot d'ordre de la politique vaccinale contre le Covid-19 en France, très critiquée depuis une dizaine de jours en comparaison des autres pays européens qui ont aussi commencé à utiliser le vaccin Pfizer/BioNTech. Un autre vaccin sera très bientôt autorisé : celui du laboratoire américain Moderna va l'être "dans les heures ou les jours à venir", comme l'annonce Christelle Ratignier-Carbonneil sur Europe 1, lundi midi. La nouvelle directrice générale de l'Agence nationale de sécurité du médicament ANSM évoque aussi au micro de Patrick Cohen ce calendrier vaccinal si discuté. Une autorisation européenne mercredi ? Le vaccin du laboratoire Moderna, qui nécessite des conditions de conservation assez strictes des températures négatives , va être autorisé "de manière très imminente", assure Christelle Ratignier-Carbonneil. L'autorisation conditionnelle "va avoir lieu très, très rapidement, peut-être avant mercredi, pour le vaccin Moderna". D'abord, l'Agence européenne du médicament devrait l'autoriser dans les prochains jours, peut-être mercredi. "C'est une agence de coordination qui se repose sur l'expertise des agences nationales sanitaires comme l'ANSM. Ce sont donc les 27 États, donc nos 26 homologues, qui évaluons l'ensemble des données qui sont soumises par les industriels", décrit la dirigeante. "Aucun effet indésirable grave" pour l'instant Christelle Ratignier-Carbonneil a aussi fait le point sur les données disponibles sur la campagne de vaccination en France. "Après une semaine de vaccination, nous n'avons aucun effet indésirable grave qui a été reporté sur les personnes qui ont été vaccinées. Nous avons mis en place un dispositif de surveillance renforcée", se félicite la responsable, qui évoque "quelques douleurs au point d'injection, quelque sentiment de fatigue, mais rien de plus" chez les quelque 500 Français déjà vaccinés. "Toutes les semaines, nous publierons sur le site internet de l'ANSM le bilan des effets indésirables, aussi bien en termes de volumétrie, mais aussi en termes de qualité, pour que tous les citoyens puissent avoir accès à ces informations", conclut la nouvelle directrice générale de cette agence.
europe1.fr
https://www.europe1.fr/sante/covid-19-le-vaccin-de-moderna-va-etre-autorise-dans-les-heures-ou-les-jours-a-venir-4016166
['santé']
Allemagne : Jens Spahn, un ministre de la Santé dans la tourmente
Déjà critiqué pour sa gestion de la pandémie, le ministre allemand de la Santé fait face à une polémique sur l'achat de masques anti-Covid au printemps dernier.
Il était déjà au centre des critiques pour sa gestion de la pandémie. Le ministre de la Santé allemand, et plus largement le gouvernement d'Angela Merkel, a dû faire face dimanche à de nouvelles révélations de presse concernant l'achat controversé de masques anti-Covid. Le ministre conservateur Jens Spahn a fait acheter par ses services au printemps 2020, lors de la première vague de la pandémie, des centaines de milliers de masques via le groupe de média allemand Burda, pour lequel travaille son mari Daniel Funke, selon des documents du ministère transmis à la chambre des députés, rapporte l'hebdomadaire Der Spiegel. La commande passée de 570 000 masques FFP2 par le ministère "pourrait engendrer des conflits d'intérêts" du fait que le mari du ministre "travaille comme lobbyiste et directeur de bureau de représentation de Burda à Berlin", écrit l'hebdomadaire. Le ministère a rejeté ces soupçons. Le contrat a bien eu lieu mais "a été conclu et traité après réception de l'offre en utilisant une procédure standardisée aux prix du marché", a assuré un porte-parole. Offre limitée. 2 mois pour 1 sans engagement Je m'abonne "Tactique du salami" Le parti social-démocrate SPD , pourtant partenaire minoritaire des conservateurs au sein de la coalition gouvernementale, a appelé le ministre de la Santé à "s'expliquer", réclamant la désignation d'un expert "indépendant". "Cette tactique du salami" du ministère de la Santé concernant la diffusion des "informations liées à l'achat des masques "affaiblit la confiance dans les institutions démocratiques, cela doit cesser", a ajouté un des vice-présidents du groupe parlementaire du SPD à la chambre des députés, Achim Post, sur Twitter. À raison de 1,73 dollar 1,60 euro facturé par masque, le ministère a au final réglé 909 000 euros à Burda, qui avait avancé la somme à un fournisseur en Chine. L'éditeur de presse allemand a indiqué avoir transmis l'intégralité de la somme au fournisseur asiatique, sans commission au passage. Popularité en baisse Même si le ministre ou son mari ne sont pas ici accusés de s'être enrichis, cette affaire survient à un moment sensible. Le camp conservateur du ministre et de la chancelière Angela Merkel est ébranlé depuis plusieurs semaines par un scandale portant sur des commissions perçues par des élus du mouvement lors de l'achat de masques, ainsi que par d'autres soupçons d'enrichissement. Ces affaires ont contribué dimanche dernier à deux revers électoraux cinglants de la CDU lors de scrutins régionaux. Et l'Union conservatrice entre CDU et son allié bavarois CSU ne cesse de baisser dans les sondages, n'étant plus créditée que de 27 des intentions de vote dans le dernier baromètre du quotidien Bild dimanche. Un niveau de mauvais augure à quelques mois des élections législatives de fin septembre. Le camp conservateur atteignait presque 40 il y a un an environ. Voyant son parti "à la croisée des chemins", le chef de la CSU, Markus Söder, un des prétendants pour briguer la succession d'Angela Merkel en septembre, a annoncé dimanche un catalogue de mesures pour renforcer la "transparence" sur les revenus annexes des députés du parti. Deux d'entre eux, soupçonnés par la justice d'avoir collecté des centaines de milliers d'euros auprès de fournisseurs de masques, ont renoncé à leurs mandats. La popularité du gouvernement est par ailleurs entamée par les critiques de l'opinion concernant la gestion de la pandémie de Covid-19. Les Allemands jugent la campagne de vaccination trop lente et se plaignent de plus en plus des restrictions de déplacement et fermetures de commerces et services.
lexpress.fr
https://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/allemagne-jens-spahn-un-ministre-de-la-sante-dans-la-tourmente_2147282.html
['international']
Covid-19 : malgré la crise, ils ont décidé de lancer leur boîte
GRAND BAIN Malgré une situation critique, notamment sur le plan économique et sur le marché du travail en raison de la pandémie du Covid-19, près de 850.000 personnes ont lancé leur propre entreprise en 2020. Voici trois exemples.. Société : video, Covid-19 : malgré la crise, ils ont décidé de lancer leur boîte.
Depuis plus d’un an, la pandémie du Covid-19 a bouleversé la vie de tous les Français, à la fois sur le plan personnel que professionnel. Ainsi, de nombreux Français ont perdu leur emploi, majoritairement dans le secteur de la restauration. C’est notamment le cas d’Orlana Guarnieri, une jeune cheffe qui a dû tout recommencer il y a un an. Aujourd’hui à son compte, elle propose des soupes sur les marchés très tôt le matin. Un changement radical, elle qui travaillait essentiellement la nuit : "Là maintenant, commencer à 6h du matin, c’est un vrai changement dans ma vie, je ne pensais pas pouvoir le faire." Pour lancer son affaire, elle a obtenu un micro-crédit de 3500 euros pour acheter et aménager un vélo en cuisine ambulante. Si elle assure trois marchés par semaine, elle ne se verse pas encore de salaire et gère avec minutie ses dépenses et ses stocks, récupérant notamment des invendus. À force de travail, la récompense est au rendez-vous. En deux mois, ses recettes ont doublé, un marché lui rapportant en moyenne 150 euros. Pour elle, cette embellie ne fait que renforcer sa détermination : "Je me dis que, de toute façon, ça va marcher. Je pense encore transformer mon vélo, j’ai une grande marge de progression donc tout va bien, ce n’est que le début."
lci.fr
https://www.lci.fr/societe/covid-19-malgre-la-crise-ils-ont-decide-de-lancer-leur-boite-2181963.html
['société']
Cuisine, salle de bain, nouveau, insolite ou malin: les grandes tendances de Batibouw 2021
Cette année, Covid oblige, il faudra se contenter d'une édition spéciale en digital de Batibouw, avec tous les exposants du 27 février au 7 mars. La DH vous dévoule les grandes tendances de cette édition.
Cuisine: sobre, techno, contemporaine Que ce soit chez Èggo, Ixina ou Krëfel, les cuisines prennent aussi la direction du classieux et de l’épuré en 2021. Èggo répond à cette tendance en proposant des finitions de meubles affinées. L’épaisseur des plans de travail et des flancs de meubles se voit réduite, tout comme la hauteur des plinthes des meubles de rangement qui elle aussi bénéficie d’un lifting. Côté design, grande tendance pour l’extra-mat, que ce soit les fours ou les robinets chez Èggo et Grohe, les façades en look acier Corten chez Krëfel. Avec des touches dorées ou cuivrées. La cuisine devenant plus que jamais la pièce centrale, elle évolue vers plus d’intégration encore : comme ces hottes de cuisine intégrées aux taques de cuisson. Frédéric Berghmans, directeur com chez Krëfel, remarque "une utilisation accrue des fonctions spécifiques des fours par exemple, les fonctions vapeur pour cuire un pain ou réchauffer/régénérer les plats commandés via le service traiteur du resto du coin". ...
dhnet.be
https://www.dhnet.be/conso/batibouw/cuisine-salle-de-bain-nouveau-insolite-ou-malin-les-grandes-tendances-de-batibouw-2021-6037d7d19978e2610ad7a212
['économie/finance']
Une baisse des adoptions chez Animal sans Toit !
Faimes Cinq personnes sont positives au Covid-19 parmi le personnel, ce qui n’arrange rien
Faimes Cinq personnes sont positives au Covid-19 parmi le personnel, ce qui n’arrange rien C’est une période difficile que traversent les commerces, mais aussi les refuges, et Animal sans Toit, à Viemme, ne fait pas exception. En effet, les adoptions ne se font plus que sur visite et le personnel est décimé alors que le travail n’a pas changé. "Nous avons deux personnes en congé et cinq personnes atteintes du Covid sur une trentaine de personnes qui travaillent habituellement", explique Fabrice Renard de l’association Animal sans Toit. De plus, suite aux mesures fédérales qui seront d’application au minimum jusqu’au 15 décembre et afin de répondre à la circulaire de la ministre Tellier, le refuge est uniquement ouvert pour les adoptions et dépôts d’animaux, mais sous certaines conditions. "Les visites avec une intention d’adoption sont les seules autorisées. Les visiteurs doivent prendre préalablement rendez-vous avec notre refuge. Les visiteurs ne peuvent rester qu’une heure au maximum.
dhnet.be
https://www.dhnet.be/regions/liege/une-baisse-des-adoptions-chez-animal-sans-toit-5fa1933d7b50a6525bdabbd2
[]
La menace insidieuse qui pèse sur l'épidémie de Covid-19
Après plus d’un an de restrictions sociales et de confinements, la « fatigue pandémique » s’installe dans la population. Or, l’ennui conduit les gens à adopter des comportements à risque et à...
Après plus d'un an de restrictions sociales et de confinements, la « fatigue pandémique » s'installe dans la population. Or, l'ennui conduit les gens à adopter des comportements à risque et à enfreindre les règles de distanciation, amenant à davantage d'infections. Un paradoxe qui entraîne un affaiblissement de l'efficacité de ces mesures. Depuis près d'un an, les confinements, couvre-feux et restrictions sociales s'enchaînent. Selon un sondage réalisé par le Cevipof en février 2021, 41 des Français expriment un sentiment de lassitude et 34 ressentent de la morosité. Un sentiment nommé « fatigue pandémique », et qui paradoxalement pourrait aboutir à une dégradation de l'épidémie de Covid-19. Deux récentes études montrent ainsi que l’ennui est un moteur majeur du moindre respect des gestes barrières et entraîne une augmentation de la circulation du virus. L'ennui affaiblit non seulement notre capacité à être attentifs, « mais il nous pousse aussi à se comporter d'une façon différente de celle qui engendre l'ennui, ce qui dans le contexte épidémique est problématique », atteste Wanja Wolff, une psychologue de l'université de Constance en Allemagne. Les personnes déclarant s’ennuyer ont plus de risques d’attraper la Covid-19 Pour la première étude, menée sur 924 personnes aux États-Unis et au Canada, les chercheurs ont demandé aux participants s'ils appliquaient bien les mesures barrières distanciation sociale, isolement, respect du confinement... et s'ils ressentaient un sentiment d'ennui. Résultat : l'ennui est corrélé positivement au non respect des gestes barrières 53 des participants exprimant de l'ennui , et négativement au lavage des mains -25 », rapportent les auteurs. À la fin, pour les personnes déclarant s'ennuyer, les risques d'attraper la Covid-19 augmentent de 27 et 41 d'entre elles sont plus enclines à penser que la Covid-19 est un mensonge. L’ennui et la capacité d’attention entraînent une moindre adhérence à la distinction sociale. Wanja Wolff et al, Int. J. Environ. Res. Public Health, 2020. La deuxième étude, publiée dans l’International Journal of Environmental Research and Public Health, montre elle aussi que l'adhésion à la distanciation sociale est largement diminuée chez les personnes déclarant s'ennuyer. Ce n'est pas par mauvaise volonté, expliquent les auteurs, mais parce que l'ennui entraîne une diminution de la capacité à se concentrer et à faire attention aux gestes barrières. Les conséquences néfastes de l'ennui ne s'arrêtent pas là. Le désœuvrement augmente l'impulsivité, les pratiques addictives jeux vidéo, alcool, drogue... , la dépression et l'anxiété. Selon l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies OFDT , un usager sur dix a augmenté sa consommation d'alcool pendant le confinement et l'activité de poker en ligne a fortement progressé, spécialement chez les 18-34 ans. Les interactions sociales, encore plus vitales que les occupations On pourrait croire qu'il suffit de regarder des séries Netflix et de faire des puzzles pour contrer la sensation d'ennui. C'est oublier que l'interaction sociale est encore plus importante que l'activité elle-même. Dans une expérience relatée dans la revue Cognition et Emotion, des chercheurs ont comparé un groupe de personnes dans une pièce sans rien à faire, et un autre groupe disposant de diverses activités ordinateur, puzzle, Lego... , mais à qui l'on a demandé de ne pas interagir avec les autres participants. Résultat : non seulement les participants du deuxième groupe ressentaient plus d'ennui que les premiers mais un quart d'entre eux ne respectaient pas la règle d'interdiction sociale. L'ennui est une émotion tellement puissante qu'un quart à deux tiers des gens préfèrent recevoir un choc électrique plutôt que de rester désœuvrés. Que conclure de toutes ces études ? Que les restrictions qui se prolongent et les interdictions trop strictes voient leur efficacité d'effilocher au fil du temps. Ceux qui espèrent reproduire les effets du premier confinement sur la dynamique épidémique pourraient bien se bercer d'illusions.
futura-sciences.com
https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/confinement-menace-insidieuse-pese-epidemie-covid-19-85965/
['santé']
Les paris sportifs en ligne atteignent un niveau record grâce au confinement et à la crise du Covid
Le marché des jeux en ligne a augmenté son chiffre d’affaires de plus de 25 au troisième trimestre 2020. 37 de joueurs en plus ont misé sur des paris en ligne. Hervé Schlosser, président d'une société de paris sportifs...
Les paris sportifs en ligne atteignent un niveau record grâce au confinement et à la crise du Covid Le marché des jeux en ligne a augmenté son chiffre d’affaires de plus de 25 au troisième trimestre 2020. 37 de joueurs en plus ont misé sur des paris en ligne. Hervé Schlosser, président d'une société de paris sportifs en ligne basée à Labège Haute-Garonne nous éclaire. Le marché des jeux en ligne a enregistré une croissance de chiffre d'affaires de plus de 25 au troisième trimestre. Le marché des jeux en ligne a enregistré une croissance de chiffre d'affaires de plus de 25 au troisième trimestre. J-F. Frey / MaxPPP L'arrêt des compétitions sportives a été au deuxième trimestre 2020 un véritable coup dur pour le marché des jeux en ligne, avec une importante baisse d'activité. Au troisième trimestre, revirement de situation. Le chiffre d'affaire du secteur connait un impressionnant rebond : 25 en comparaison des semaines précédentes et 17 par rapport à la même période en 2019. Parallèlement, le nombre de joueurs explose avec une hausse de 29 atteignant ainsi la barre des 2,7 Millions de joueurs. Des chiffres qui ont de quoi réjouir la société France Pari spécialisée dans les paris sportifs. Basée à Labège Haute-Garonne , près de Toulouse, l'entreprise fournit "clés en main" des sites de paris sportif à des opérateurs comme Betclic, Winamax ou le PMU. Nous avons une vingtaine de clients dans le monde. Nous leur fournissons une licence de notre logiciel informatique et en même temps une prestation de service pour tous les paris et les cotes qui sont sur le site. Hervé Schlosser, président de la société France Pari En croissance malgré la crise sanitaire Cette année, le chiffre d'affaires de la société va représenter 15 millions d’euros, malgré la baisse d'activité des deux premiers trimestres de l'année 2020. "Nous aurons une croissance sur l’ensemble de l’année ce qui es déjà pas mal. Nous devrions être en croissance entre 5 et 10 par rapport à l’année dernière" précise le chef d'entreprise. La société prend un pourcentage du chiffre d’affaires de nos clients, donc plus il y a d’activités et plus nous avons de revenus. C’est évidemment quelque chose que l’on suit de très près. Hervé Schlosser, président de la société France Pari 49 de mises de paris en plus Sur le troisième trimestre 2020, il y a eu une hausse de 37 du nombre de joueurs sur internet et 49 de mises de paris sportifs. Selon Hervé Schlosser, "il y a deux éléments qui ont joué, à cause ou grâce au confinement, les gens ont fait de plus en plus leurs achats en ligne". Il y a dix ans, il y avait deux tiers des paris sportifs qui étaient fait dans des points de ventes de la Française des jeux et un tiers qui se faisait via les sites internets. Avant le confinement, les points de vente représentaient 40 et les sites en lignes 60 . Avec le confinement nous sommes passés à peu près à 70 de paris sur internet. Cela accélère donc la digitalisation des paris sportifs. Hervé Schlosser, président de la société France Pari Vous pouvez parier et faire des combinaisons pour gagner plus. Capture d'écran / Twitter Par ailleurs, avec les changements du calendrier sportif, il y a eu plus d’actualités au cours de cet été qu'en temps normal. La Ligue des champions a eu lieu cet été comme la NBA et Roland Garros. Hors dans les paris sportifs, il y a 90 des paris qui se concentrent sur trois sports, le foot, le tennis et le basket : 60 sur le foot, 20 sur le tennis et 10 sur le basket NBA . Hervé Schlosser, président de la société France Pari Selon l'Autorité nationale des jeux ANJ , majoritairement, les paris sportifs s’adressent à une population de jeunes adultes. 70 des parieurs ont entre 18 et 34 ans. En comparaison, dans le domaine du poker, les jeunes représentent 60 des parieurs contre 27 pour les paris hippiques. ChiffresClés : L’ANJ publie le bilan du marché des jeux en ligne du 3ème trimestre 2020 : un redressement spectaculaire du marché sur tous les segments de jeux. Retrouvez le communiqué de presse https://t.co/Qp2Lauolq2 et le rapport https://t.co/LPV0BYYN8p . pic.twitter.com/EQtHZ1vjDx — Autorité Nationale Des Jeux @ANJ_FR November 25, 2020 Au total, sur les 9 premiers mois de l’année, le chiffre d’affaires global du marché des jeux en ligne a atteint 1,2 milliard d’euros, soit une progression de plus de 11 par rapport à 2019.
francetvinfo.fr
https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/haute-garonne/toulouse/paris-sportifs-ligne-atteignent-niveau-record-grace-au-confinement-crise-du-covid-1905904.html
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Covid-19 : ce que l'on sait sur les perquisitions chez Véran, Philippe, Ndiaye et Buzyn
Ces perquisitions chez le ministre de la Santé et d'autres responsables ont été menées dans le cadre de l'enquête sur la gestion de la crise sanitaire.
Ces perquisitions chez le ministre de la Santé et d'autres responsables ont été menées dans le cadre de l'enquête sur la gestion de la crise sanitaire. Des perquisitions ont eu lieu ce jeudi matin aux domiciles et bureaux du ministre de la Santé Olivier Véran dans le cadre d'une information judiciaire ouverte par la Cour de justice de la République CJR sur la gestion de la crise du coronavirus, a annoncé le ministère dans un communiqué. Elles ont également concerné d'autres responsables politiques et personnalités de premier plan dans cette crise sanitaire. Qui est concerné ? D'autres perquisitions ont été menées chez le directeur général de la Santé Jérôme Salomon et la directrice générale de Santé Publique France, Geneviève Chêne. Ces opérations se sont déroulées "sans difficulté", a-t-on fait savoir de même source. Elles ont également été menées aux domiciles ou dans les bureaux d'Édouard Philippe, Agnès Buzyn, et Sibeth Ndiaye. Selon l'entourage d'Édouard Philippe, la perquisition s'est déroulée "de façon très courtoise et avec la pleine coopération du maire" du Havre. "Édouard Philippe a toujours dit qu'il se tenait à disposition de la justice", a-t-on souligné de même source. Offre limitée. 2 mois pour 1 sans engagement Je m'abonne Ces perquisitions ont été réalisées par les gendarmes de l'OCLAESP Office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique et des policiers de l'OCLCIFF Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales , ont précisé des sources proches du dossier. Jean Castex a affirmé ce jeudi sa confiance "totale" dans le ministre de la Santé Olivier Véran, dont le domicile et les bureaux ont fait l'objet de perquisitions le matin même. "Vous comprendrez qu'il ne m'appartient absolument pas de commenter les décisions d'une autorité judiciaire", a ajouté le Premier ministre, en soulignant qu'Olivier Véran "bénéficie d'une totale présomption d'innocence". Pourquoi ces perquisitions ont-elles été réalisées ? Une information judiciaire avait été ouverte le 7 juillet pour "abstention de combattre un sinistre" et confiée à la commission d'instruction de la CJR, qui agit comme un juge d'instruction et mène les investigations. LIRE AUSSI >> Le rapport Pittet pointe les "défauts de gestion" de la crise sanitaire Au total, depuis le début de la crise du coronavirus, 90 plaintes contre des ministres avaient été adressées à la CJR, seule instance habilitée à juger les membres du gouvernement pour l'exercice de leur fonction. Seulement neuf d'entre elles avaient été jugées recevables, visant, outre Olivier Véran, l'ancien Premier ministre Édouard Philippe ou encore l'ex-ministre de la Santé Agnès Buzyn ou l'ex-porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye. Sur quoi portent ces plaintes ? Les auditions des plaignants, parmi lesquels des représentants du collectif de médecins C19, ont démarré début septembre. Ceux-ci fustigent notamment "l'incohérence des mesures" prises au sommet de l'Etat ou encore "l'absence d'application des recommandations de l'OMS". De son côté, le parquet de Paris, qui a reçu plusieurs dizaines de plaintes ciblant parfois des responsables de l'administration, a ouvert le 9 juin une vaste enquête préliminaire, notamment pour "homicides involontaires" ou "mise en danger de la vie d'autrui". Et, le collectif Victimes Coronavirus France, qui réunit 200 personnes, a visé mi-septembre le Premier ministre Jean Castex d'une plainte devant la CJR, estimant que le gouvernement continuait de "naviguer à vue" face à l'épidémie. Quelles sont les réactions politiques ? "Ça n'est pas l'urgence aujourd'hui, on doit lutter contre la deuxième vague et je ne suis pas persuadé qu'on doive perdre du temps avec ça", a réagi sur BFMTV le président de l'UDI Jean-Christophe Lagarde, qui ne croit "pas à la responsabilité pénale des ministres dans cette affaire". "Je vois vraiment dans cette perquisition ordonnée au lendemain de la déclaration du président de la République par les plus hauts magistrats une vraie déclaration de guerre de la justice au pouvoir politique", a estimé sur LCI Gilbert Collard, député européen proche du RN. "Je ne trouve pas que ces perquisitions soient opportunes, il y a une judiciarisation de la vie politique. C'est plus une mise en scène qu'autre chose", a déploré sur LCI le député LFI Éric Coquerel. "C'est la procédure normale" et "ça prouve qu'il n'y a pas deux justices à deux vitesses", a souligné de son côté sur BFMTV la députée LREM du Tarn Marie-Christine Verdier-Jouclas, qui ne "voudrait pas qu'on brouille le message le plus important : ce que nous a dit le président hier soir." Et du côté de la justice ? Des avocats, dont les plaintes ont été jugées recevables par la CJR, se sont au contraire félicités de "la célérité" des investigations. "L'enquête semble aller dans le sens d'une totale indépendance, c'est important compte tenu des mis en cause et de la gravité des faits", a observé Me Nabil Boudi. "On voit que la CJR fonctionne, et que dépendre d'une procédure à part ne veut point dire bénéficier d'une quelconque impunité", a estimé Me Fabrice Di Vizio, qui défend le collectif de médecins C19. "Ces investigations, nous l'espérons, permettront de saisir les documents qui prouvent que certains membres du gouvernement ont commis l'infraction d'abstention volontaire de combattre un sinistre", a réagi Me Yassine Bouzrou, avocat d'un syndicat policier et des enfants d'un homme mort du coronavirus, saluant l'"indépendance" de la CJR.
lexpress.fr
http://www.lexpress.fr/actualite/societe/justice/covid-19-perquisitions-chez-le-ministre-de-la-sante-olivier-veran_2136485.html
['société', 'justice']
Notre système immunitaire s’est-il affaibli avec le Covid-19 ?
Nez qui coule, gorge qui gratte, toux : ces symptômes vous sont probablement familiers. Et pour cause, la chute des températures s’accompagne d’un retour des virus hivernaux. L’an dernier, les confinements successifs ajoutés au respect des mesures barrières, ont occasionné une circulation plus faible de ces virus. Moins exposé aux bactéries de tous les jours, notre système immunitaire pourrait s’être affaibli.
Notre système immunitaire s’est-il affaibli avec le Covid-19 ? Nez qui coule, gorge qui gratte, toux : ces symptômes vous sont probablement familiers. Et pour cause, la chute des températures s’accompagne d’un retour des virus hivernaux. L’an dernier, les confinements successifs ajoutés au respect des mesures barrières, ont occasionné une circulation plus faible de ces virus. Moins exposé aux bactéries de tous les jours, notre système immunitaire pourrait s’être affaibli.
lefigaro.fr
https://video.lefigaro.fr/figaro/video/notre-systeme-immunitaire-sest-il-affaibli-avec-le-covid-19/
['santé']
Quartiers populaires : 110 maires interpellent Emmanuel Macron sur la crise sanitaire et économique
Ces élus alertent sur la situation qui se dégrade avec la crise du Covid-19, et demandent que 1 milliard d’euros du plan de relance soit consacré aux territoires prioritaires.
Des bénévoles de l’association MaMaMa distribuent des produits pour bébé à un couple, à Saint-Denis Seine-Saint-Denis , le 12 novembre. CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP Ils sont plus de 110 à alerter, plus de 110 maires à signer une lettre adressée au chef de l’Etat pour défendre « l’égalité républicaine de nos quartiers prioritaires ». Le constat est cinglant : « En dépit des alertes, les villes et quartiers populaires restent un angle mort du plan de relance : aucune mesure ambitieuse n’a été prise pour répondre à la détresse sociale et économique qui frappe nos communes », aggravées par la crise sanitaire. La requête est directe : pour « renforcer la République » et instaurer « un nouveau pacte de confiance », ces édiles, qui vont du Parti communiste PC à la droite en passant par le Parti socialiste PS et Les Centristes, demandent à ce que 1 du plan de relance, soit 1 milliard d’euros, soient attribués aux « territoires en décrochage » pour répondre à l’urgence sanitaire, économique et sociale, dont 620 millions d’euros dans les semaines qui viennent, dans le cadre du vote à l’Assemblée nationale du projet de loi de finances rectificative. Article réservé à nos abonnés Lire aussi Dans les quartiers populaires, des initiatives « pour éviter le crash social » La date est symbolique : il y a trois ans, le 14 novembre 2017, Emmanuel Macron prononçait son discours de Tourcoing Nord appelant à une « mobilisation nationale pour les villes et les quartiers » et priant l’ancien ministre de la ville de Jacques Chirac, Jean-Louis Borloo, de « remettre les gants ». Cette intervention avait fait taire la gronde des maires et des associations de banlieues, baptisée « L’appel de Grigny » et survenue à la suite du gel des emplois aidés, des coupes budgétaires et de la baisse des APL. « Nous avons des solutions » Six mois plus tard, le 22 mai 2018, le « plan Borloo » et son auteur se faisaient cependant balayer par le président de la République. « En giflant publiquement Borloo, c’est nous tous, qui avions travaillé à l’élaboration de ce rapport, qu’il a blackboulés, et ce sont les quartiers qu’il a lâchés, estime Frédéric Leturque, maire Les Centristes d’Arras Pas-de-Calais , signataire de la lettre. Mais nous ne sommes pas dans la revanche, nous avons perdu du temps, mais nous avons des solutions. » Article réservé à nos abonnés Lire aussi Banlieues : l’exécutif « tourne en rond » Au menu, la création d’un fonds d’urgence pour les associations, la mise en place de comités locaux de solidarité, d’un fonds de soutien à la création de maisons médicales et de centres de santé, et la mise à disposition d’une enveloppe de 120 millions d’euros pour mobiliser les acteurs de l’emploi. Proposition-phare : la création d’un conseil national des solutions. Composé de bénévoles élus, associatifs, entrepreneurs , il serait chargé de piloter et de suivre la mise en œuvre des projets qui ont fait leur preuve sur le terrain. Il vous reste 69.64 de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
lemonde.fr
https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/11/13/quartiers-populaires-110-maires-interpellent-emmanuel-macron-sur-la-crise-sanitaire-et-economique_6059695_3234.html
['économie/finance']
Covid-19 : la cantine manque aux salariés en télétravail
En raison de la la pandémie de Covid-19 et du confinement, les habitués des cantines ou restaurants d’entreprise ont été contraints de se mettre aux fourneaux chez eux le midi.
Salarié d’une entreprise publique du Centre-Val de Loire, Bastien ne voit plus d’un très bon œil la pause méridienne depuis qu’il est astreint au télétravail. Ce quadragénaire s’est retrouvé « très impuissant » lorsqu’il a dû se mettre aux fourneaux pour préparer son déjeuner : « Outre la salle de sport qui était mise à notre disposition, évidemment fermée depuis mars, la cantine me manque beaucoup », explique-t-il. À tel point qu’il n’hésite pas « à sauter des repas » quand sa charge de travail est trop importante. RELIRE. Avec le confinement, les Français se montrent attachés à leurs collègues de travail Du début de sa scolarité à son entrée dans le monde du travail il y a quinze ans, en passant par ses années à la fac, la cantine a fait partie de son quotidien : « Cela me permettait de manger correctement et équilibré, pour pas cher », détaille ce père de deux enfants. Dans son restaurant d’entreprise, il bénéficiait d’une entrée, d’un plat principal chaud et d’un dessert pour moins de 6 , « un tarif incomparable ». Bien que, pour l’heure, la législation n’impose pas aux employeurs de prendre en charge le déjeuner des salariés en télétravail, son entreprise lui a délivré, en guise de compensation, des chèques-restaurants. S’imposer un rythme LES FAITS. Covid-19 : pas de confinement, déplacements limités Les annonces de Jean Castex Les employeurs de Marie-Élise et Nicolas Bouvier, juristes en banlieue parisienne, ne proposent pas de tels services. Comme pour Bastien, ce couple de trentenaires reçoit dorénavant des tickets-restaurants, dont ils se sont servis, durant les premiers jours du confinement de mars 2020, « pour vivre comme des étudiants à la veille d’un examen, mangeant sur le pouce des pizzas ou des sandwichs », s’esclaffent-ils. Craignant que la sédentarité imposée à leur mode de vie leur fasse prendre du poids, ils tiennent maintenant à ne plus « se nourrir n’importe comment ». Tous les midis, l’un des deux prépare en alternance un repas simple et diversifié. « C’est un peu exigeant mais nécessaire », convient Marie-Élise. « Le repas est devenu notre soupape. Avec le recul, nous nous sommes aperçus que la pratique du télétravail n’est tenable que si on s’impose un rythme, des petits rituels. » Dès que la situation épidémique leur permettra de retourner au bureau, ils ne seront « pas malheureux » de retrouver leurs « collègues devenus amis » à la cantine. Une solution alternative s’offre aux télétravailleurs. Des start-up comme Popchef, Frichti ou FoodChéri, qui développent le concept de cantine numérique, ont émergé à la faveur de l’essor du télétravail. Certaines de ces plateformes qui fournissaient, avant la crise, des plateaux-repas commandés en ligne dans les PME proposent dorénavant d’étendre la livraison au domicile des salariés les jours de télétravail.
la-croix.com
https://www.la-croix.com/Economie/Covid-19-cantine-manque-salaries-teletravail-2021-01-31-1201138039
['économie/finance']
La semaine débute dans le rouge pour les actions
Par Marc Angrand PARIS Reuters - Les principales Bourses européennes évoluent en baisse en début de séance lundi, l'annonce par la Chine de la plus forte augmentation quotidienne du nombre de cas de COVID-19 depuis cinq mois et le repli des...
LES BOURSES EUROPÉENNES OUVRENT EN BAISSE par Marc Angrand PARIS Reuters - Les principales Bourses européennes évoluent en baisse en début de séance lundi, l'annonce par la Chine de la plus forte augmentation quotidienne du nombre de cas de COVID-19 depuis cinq mois et le repli des cours du pétrole favorisant des prises de bénéfice après une semaine faste. À Paris, le CAC 40, qui a progressé de 2,8 la semaine dernière, perd 0,59 à 5.673,40 points à 08h50 GMT. A Londres, le FTSE 100 cède 0,49 et à Francfort, le Dax recule de 0,91 . L'indice EuroStoxx 50 est en baisse de 0,61 , le FTSEurofirst 300 de 0,58 et le Stoxx 600 de 0,56 . La Chine a fait état de 103 nouveaux cas confirmés de contamination par le coronavirus en Chine continentale lors des 24 dernières heures, dont 85 transmissions locales, la plupart dans la province du Hebei. Ces chiffres s'ajoutent à ceux toujours préoccupants enregistrés en Europe et aux Etats-Unis, qui font craindre un nouveau durcissement du confinement dans plusieurs pays. Parallèlement, les investisseurs attendent de connaître les grandes lignes du nouveau plan de relance de l'économie américaine que prépare la future administration Biden. Le président élu doit présenter jeudi ce nouveau plan, qui se chiffrera selon lui en milliers de milliards de dollars. Toujours aux Etats-Unis, les investisseurs gardent un oeil sur le Congrès, qui se dirige vers un nouveau procès en destitution "impeachment" de Donald Trump, accusé par les démocrates d'avoir incité ses partisans à lancer l'assaut sur le Capitole mercredi dernier. VALEURS La quasi-totalité des grands secteurs de la cote européenne sont orientés à la baisse, les replis les plus marqués étant pour ceux de l'automobile -1,3 , des services aux collectivités "utilities" -1,32 et du transport et du tourisme -1,20 . Les pétrolières, elles, accusent le coup de la baisse des cours du baril: Total, Royal Dutch Shell, Eni et Repsol abandonnent entre 0,5 et 1,5 . A la hausse, Airbus gagne 1,2 en tête du CAC 40 après le relèvement de la recommandation de J.P. Morgan à "surperformance" et des livraisons 2020 supérieures aux attentes. Le secteur bancaire est le seul à évoluer dans le vert 0,04 , grâce la hausse des rendements obligataires. EN ASIE Alors que la Bourse de Tokyo est restée fermée pour un jour férié, les marchés chinois ont cédé du terrain, pénalisés par la crainte d'un regain de tension entre Pékin et Washington et la remontée des chiffres de l'épidémie de coronavirus dans le pays. L'indice SSE Composite de Shanghai a cédé 1,08 et le CSI 300 0,99 . Séoul a perdu pour sa part 0,12 . A WALL STREET Les contrats à terme sur les principaux indices américains préfigurent pour l'instant une ouverture en baisse. Vendredi, la Bourse de New York a fini en hausse après la promesse de Joe Biden de mettre rapidement en place un plan de relance massif. La séance a aussi été animée par une nouvelle hausse de l'action Tesla, qui fait du fondateur du groupe, Elon Musk, devenir l'homme le plus riche du monde. L'indice Dow Jones a gagné 56,84 points 0,18 à 31.097,97 et le S P-500 a pris 20,89 points, soit 0,55 , à 3.824,68, non loin de son pic historique atteint pendant la séance à 3.826,69. Le Nasdaq Composite a progressé de son côté de 134,5 points 1,03 à 13.201,98 points après un record à 13.206,627. Sur la semaine, le Dow a gagné 1,61 , le S P-500 1,83 et le Nasdaq 2,43 . TAUX Après une hausse de près de 20 points de base la semaine dernière, le rendement des bons du Trésor américain à dix ans se stabilise à 1,1086 . En Europe, celui du Bund allemand de même échéance recule légèrement à -0,52 . La semaine sur les marchés obligataires sera animée entre autres par le Livre beige de la Réserve fédérale américaine, mercredi, et le compte rendu de la dernière réunion de la Banque centrale européenne BCE , le lendemain. CHANGES Le dollar poursuit son rebond, un mouvement qu'alimentent à la fois la remontée des rendements obligataires américains, l'anticipation de nouvelles mesures de relance appelées à creuser les déficits des Etats-Unis et le regain d'aversion au risque. L'indice qui mesure les fluctuations du billet vert face à un panier de référence progresse de 0,22 et l'euro évolue sous 1,22 dollar après être revenu à 1,2167. PÉTROLE Les cours du brut sont en net repli après quatre séances consécutives de hausse, l'impact de la réduction annoncée de la production saoudienne cédant le pas aux inquiétudes pour la demande face à la recrudescence de l'épidémie en Chine notamment. Le Brent abandonne 0,8 à 55,54 dollars le baril et le brut léger américain West Texas Intermediate, WTI 0,5 à 51,98 dollars. édité par Patrick Vignal
boursorama.com
https://www.boursorama.com/bourse/actualites/la-semaine-debute-dans-le-rouge-pour-les-actions-39bffc264788ef9c2fa75092c52d9be3
['économie/finance']
Qu'est-ce que c'est ? Air France lance l'AOKPass, pour livrer une version numérique de votre test Covid
La compagnie aérienne Air France va tester l'équivalent d'un certificat sanitaire électronique à compter du 11 mars, entre Paris et deux des départements d'outre-mer.
La crise de la Covid-19 pousse le secteur aérien à trouver des solutions qui l'aideraient à faciliter la reprise du trafic et à mieux appréhender les nouvelles exigences de voyage. Pour la majorité des déplacements internationaux, il est par exemple désormais obligatoire de présenter un test Covid négatif pour pouvoir embarquer et/ou atterrir dans d'autres régions ou pays du monde. Le résultat de ce test est souvent présenté au format papier, ce qui a tendance à entraîner une vraie perte de temps. Air France a ainsi décidé de lancer sa solution de digitalisation des résultats de tests, baptisée ICC AOKpass, à titre expérimental.
clubic.com
https://www.clubic.com/aeronautique/actualite-363262-qu-est-ce-que-c-est-air-france-lance-l-aokpass-pour-livrer-une-version-numerique-de-votre-test-covid.html#commentaires
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Coronavirus : la deuxième vague sera-t-elle aussi violente que la première ?
S'il est difficile de comparer le nombre quotidien de contamination entre la première et la deuxième vague épidémique, puisque le pays effectuait peu de tests en mars-avril, il semble que le nombre d'hospitalisations quotidiennes augmente moins vite. Les spécialistes évoquent une nouvelle vague moins violente, mais aussi plus longue.
La deuxième vague de Covid-19 déferle bien sur la France, mais avec quelle force ? Mardi, quelque 12.993 nouveaux cas de contamination ont été détectés, a indiqué Santé publique France dans son bilan quotidien. Difficile cependant de comparer ces nouveaux chiffres avec ceux de la première vague, car la France réalisait alors très peu de tests. L’Institut Pasteur estime qu’au plus fort de la crise, entre 200.000 et 400.000 personnes étaient infectées chaque jour, soit 10 à 20 fois plus qu’aujourd’hui. Le nombre d'hospitalisation quotidiennes "double moins vite" qu'en mars-avril Actuellement, la pression hospitalière continue d'augmenter en France, puisque de plus en plus de contaminations se traduisent, quelques semaines plus tard, en admissions à l'hôpital. Mardi, 226 patients ont été admis en réanimation. Mais sur ce critère-là également, les choses évoluent moins vite qu’en mars-avril. "Durant la première vague, on avait un nombre d’hospitalisations qui doublait tous les trois jours. Cela veut dire que, bien entendu, on arrivait très vite à saturation. Alors que maintenant, on a des temps de doublement qui sont nettement plus lents, qui sont actuellement sur une majorité de régions supérieurs à trois semaines", explique Simon Cauchemez, modélisateur de maladies infectieuses à l’Institut Pasteur et membre du conseil scientifique. Une deuxième vague moins violente mais plus longue ? En mars-avril, la France a connu une vague très haute, mais qui a cassé très vite. Actuellement, on est plus sur une houle de fond, moins violente qu’en mars-avril. Le problème, c’est que cette vague moins haute devrait durer plus longtemps, probablement jusqu’au printemps prochain. Et sans mesures plus dures pour faire baisser la circulation du virus, la courbe peut s’élever dangereusement à tout moment et avoir des conséquences, en bout de chaîne, sur les services de réanimation.
europe1.fr
https://www.europe1.fr/sante/coronavirus-la-deuxieme-vague-sera-t-elle-aussi-violente-que-la-premiere-3998409
['santé']
Tests PCR : où les délais de résultats sont-ils les plus longs ?
Les tests sont massifs et les délais s’allongent pour savoir si l’on est effectivement positif au Covid-19 ou pas. En particulier dans certains départements....
Une semaine après la mise en place du nouveau confinement, le premier bilan du ministre de la Santé, ce jeudi 5 novembre, est plutôt alarmiste concernant la crise sanitaire, avec un nouveau record de 58 000 tests positifs enregistrés en 24 heures. La progression du coronavirus s’intensifiant, le nombre de tests réalisés a fortement augmenté depuis fin octobre. Ainsi, selon un bilan de la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques Drees , plus de deux millions de tests PCR ont été réalisés entre le 26 octobre et le 1er novembre 2020. Résultat : les délais d’obtention des résultats s'allongent. En cause : la saturation des laboratoires, qui doivent faire face à un afflux important de patients, tout en essayant de maintenir leurs prélèvements habituels hors Covid-19 . Ainsi, selon le rapport de la Drees, un service dépendant du ministère de la Santé, moins de 42 des résultats des tests virologiques sont rendus dans les 24 premières heures, contre 48 la semaine précédente. Et les réponses à un test sur cinq sont désormais connues 48 heures ou plus après le prélèvement nasal. Avec des situations bien différentes selon les départements, comme le souligne cette carte. Drees Les deux départements dans lesquels on enregistre les délais les plus longs sont la Haute-Marne et la Lozère. Suivent 11 autres départements où la situation est aussi tendue : la Meuse, l’Yonne, la Haute-Loire, les Alpes-de-Haute-Provence, les Hautes-Alpes, la Drôme, la Charente, la Creuse, l’Indre, la Sarthe et la Saône-et-Loire. Le délai médian y est compris entre 1,5 et 2,5 ce qui signifie que la moitié des tests qui y sont réalisés révèlent les résultats entre 1,5 jour et 2,5 jours après le prélèvement. Ce qui ne signifie pas pour autant que ces départements sont davantage touchés par le Covid-19. Actuellement, les trois départements qui enregistrent le plus d’hospitalisations liés au coronavirus sont le Rhône, le Nord et les Bouches-du-Rhône. A lire aussi : Covid-19 : quels documents reçoit-on si notre test est positif ? Cas contact : attention à l’arnaque au kit de dépistage Tests antigéniques : 6 choses à savoir sur ces nouveaux dépistages ultra-rapides
femmeactuelle.fr
https://www.femmeactuelle.fr/sante/news-sante/tests-pcr-ou-les-delais-de-resultats-sont-ils-les-plus-longs-2103315
['santé']
Coronavirus : l’Irlande se reconfine pour six semaines
Mercredi 21 octobre, l’Irlande a décidé de se reconfiner pour faire face à l’épidémie de Covid-19. C’est une première en Europe, et l’une des pistes que la France pourrait emprunter.
Dublin et toute l’Irlande sont à nouveau désertes, depuis le mercredi 21 octobre. Est-ce le scénario qui attend la France ? Fermeture de tous les commerces non-essentiels, sorties interdites, sauf pour faire de l’exercice physique dans un rayon de 5 km. Il est également impossible de rencontrer des personnes d’un autre foyer chez soi ou en extérieur. Des mesures plus souples Les habitants ont une désagréable impression de déjà-vu. Le premier confinement, à partir de mars, avait duré deux mois et six jours. "C’est étrange et émouvant, on voit une nouvelle fois cette espèce de nuage de tristesse", regrette une habitante. Ce reconfinement est toutefois plus souple que son prédécesseur : les écoles restent ouvertes, bars et restaurants servent encore à emporter et de nombreux secteurs d’activité sont exemptés de télétravail. Le JT Les autres sujets du JT
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/confinement/coronavirus-lirlande-se-reconfine-pour-six-semaines_4156703.html
['santé']
Coronavirus : la ministre Désir offre un peu de mou aux directions d'école sous pression
La ministre de l'Education en Fédération Wallonie-Bruxelles, Caroline Désir PS , a décidé mardi d'une série de mesures afin d'alléger la tâche des directeurs d'écoles, sous forte pression depuis des mois en raison de la crise sanitaire.
La ministre a notamment décidé d'allonger les délais pour le dépôt des plans de pilotage, un nouveau dispositif de gouvernance prévu par le pacte pour un enseignement d'excellence. Ainsi, les écoles qui étaient théoriquement appelées à renvoyer ce plan avant le 12 octobre disposeront jusqu'au 15 décembre pour le faire. De plus, et toujours pour aider les directions, la ministre entend assouplir -de manière exceptionnelle- les conditions de remplacement des personnels enseignants dans le contexte sanitaire actuel. "L'objectif est de permettre aux établissements scolaire de pallier plus facilement et plus rapidement les absences des enseignant.e.s.", selon un communiqué de la ministre. Enfin, la ministre va faire imprimer des affiches reprenant de manière simplifiée les procédures à mettre en place dans les écoles en cas de Covid. Ces affiches seront envoyées au plus tard ce jeudi à l'ensemble des directions. Objectif: aider les écoles à mettre en place une communication plus fluide dans l'application des protocoles sanitaires. "L'investissement total et l'implication quotidienne des directeurs permettent d'assurer tant bien que mal la continuité pédagogique des quelque 900.000 élèves francophones. Plus que jamais, il convient de saluer leur action au bénéfice des enfants et des jeunes", juge Mme Désir.
lalibre.be
https://www.lalibre.be/belgique/enseignement/coronavirus-la-ministre-desir-offre-un-peu-de-mou-aux-directions-d-ecole-sous-pression-5f7c84c4d8ad587d977c4f20
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Coronavirus : "Le quoiqu'il en coûte durera aussi longtemps que nécessaire", dit Borne
La ministre du Travail, Élisabeth Borne, a affirmé que, pour le gouvernement, "la priorité est de sauver le maximum d'emplois" face à la crise sanitaire.
Publié le 26/01/2021 à 08:09 Face aux conséquences de la crise du coronavirus, la ministre du Travail, Élisabeth Borne, a souligné, ce mardi 26 janvier, que le chômage partiel sera effectif "autant de temps qu'il faudra" en France, en ajoutant que "le quoiqu'il en coûte durera aussi longtemps que nécessaire". "La priorité est de sauver le maximum d'emplois" a-t-elle également affirmé. Malgré l'épidémie de la Covid-19, "la crise qu'on traverse n'efface pas la nécessité de réformer en France" estime Élisabeth Borne, qui a reçu les représentants des organisations syndicales et patronales pour évoquer l'assurance chômage, lundi 25 janvier. "L'objectif de cette réforme est de lutter contre la précarité et qu'il y ait plus d'équité" a argumenté la ministre du Travail, selon laquelle, "le système actuel n'est pas satisfaisant". Élisabeth Borne a également dit que l’exécutif est "très attentif à la situation des jeunes", qui est "très difficile" pour eux. La ministre a tenu à souligner que "dès le mois de juillet, on a mis en place un plan '1 jeune, 1 solution' qui propose des aides à l'embauche". "Plus d'un million de jeunes ont été recrutés en CDD ou CDI et 450.000 en apprentissage" a-t-elle indiqué en se satisfaisant que "ce plan porte ces fruits".
rtl.fr
https://www.rtl.fr/actu/politique/coronavirus-le-quoiqu-il-en-coute-durera-aussi-longtemps-que-necessaire-dit-borne-7800960996
['politique']
L'étude sur le vapotage et le Covid dont vous n'avez pas entendu parler
La Mayo Clinic, fédération hospitalo-universitaire américaine, s'est penchée sur 70.000 patients et n'a trouvé aucun lien entre les e-cigarettes et le Covid-19.
Temps de lecture: 7 min Avez-vous entendu parler de la nouvelle grosse étude sur la cigarette électronique et le Covid-19? Si ce n'est pas le cas, rien de surprenant. L'étude n'a trouvé aucune association entre les deux c'est-à-dire aucune preuve indiquant que les personnes qui vapotent sont plus susceptibles d'être diagnostiquées positives à la maladie. Les recherches aboutissant à des résultats nuls sont rarement relayées par les médias. Dans ce cas, cependant, ce travail va à l'encontre du flot d'articles qui, depuis le tout début de la pandémie, ont expliqué que les vapoteurs couraient un plus grand risque. En septembre, par exemple, le New York Times rapportait que «les liens entre le vapotage et les risques liés au Covid se clarifient». CNN, Wired, le Scientific American, USA Today et pratiquement tous les autres grands médias ont publié des articles similaires. La nouvelle étude provient d'une source réputée la Mayo Clinic et peut se targuer d'un large échantillon de patients près de 70.000 . Contrairement à la plupart des recherches antérieures sur le tabac et le Covid, elle a trié les patients en fonction de leur consommation actuelle ou passée de produits du tabac, ainsi qu'en fonction des produits spécifiques consommés cigarette, vape ou les deux . En d'autres termes, la conception de l'étude était presque idéale pour déterminer si et comment la consommation de nicotine peut entraîner un risque élevé d'infection par le SARS-CoV-2. De maigres conclusions ont trouvé un fort écho Outre l'absence de lien entre l'utilisation d'e-cigarettes et un diagnostic Covid, l'étude indique que les fumeurs actuels présentent un risque d'infection par le Covid inférieur à celui des non-fumeurs. Le tabagisme présente toujours de nombreux inconvénients, notamment un risque élevé de décès dû à de nombreuses causes. Les utilisateurs à la fois de cigarettes et d'e-cigarettes se situaient entre les deux groupes. Des résultats aux antipodes du ton habituel des contenus sur le sujet et, d'ailleurs, de ce que l'on pouvait raisonnablement attendre d'un virus respiratoire. Et bien que la méthodologie soit solide, il convient de rappeler qu'il ne faut pas trop se fier à une seule étude. Mais ce n'est que l'énième preuve que les vapoteurs ont été l'objet d'une paranoïa excessive concernant le Covid. Des résultats anormaux liant consommation de tabac et Covid sont apparus depuis le début de l'année 2020 et, dès le départ, la fréquente mise en accusation du vapotage a été pour le moins spéculative. À LIRE AUSSI Covid-19: les nouvelles et paradoxales vertus de la nicotine Une grande partie de la couverture médiatique anti-vape a elle-même été motivée par une seule étude de Stanford, publiée dans le Journal of Adolescent Health, qui indiquait une probabilité élevée de diagnostic Covid chez les adolescents et les jeunes adultes vapoteurs. Les auteurs avaient interrogé 4.351 personnes âgées de 13 à 24 ans et conclu qu'un «diagnostic de Covid-19 était cinq fois plus probable chez les utilisateurs de e-cigarettes». Dans une réponse publiée dans le même journal, des scientifiques allaient critiquer la taille relativement petite de l'échantillon, susceptible d'être non représentatif, et des résultats confus. Par exemple, le fait d'avoir un jour vapoté était significativement associé à un risque plus élevé, mais pas le fait d'avoir vapoté récemment. Bizarre! Sortir l'étude de Stanford dans la presse était légitime, surtout à l'heure d'une pandémie où tout le monde essayait d'en savoir le plus possible sur la façon de se protéger. Mais les cris d'orfraie et les appels à l'interdiction qui l'ont accompagnée comme ceux du député américain démocrate Raja Krishnamoorthi, selon lequel «l'épidémie de vapotage chez les jeunes s'est combinée à la pandémie de coronavirus, créant un ennemi beaucoup plus mortel» dépassaient de loin la minceur de ses conclusions. Plus important, des conseils sanitaires urgents fondés sur une seule étude méritent d'être nuancés quand d'autres données apparaissent. Une nouvelle étude majeure, n'établissant aucun lien entre vapotage et infection par le Covid, remplit certainement ces critères. Si l'étude de Stanford a suscité les gros titres sur les dangers du vapotage, pourquoi l'étude de la Mayo Clinc, dont l'échantillon est plus important et la méthodologie meilleure, a-t-elle quasiment été ignorée? Il faut poursuivre les recherches De tels rapports unilatéraux de la recherche sur le vapotage sont problématiques pour plusieurs raisons, et pas seulement parce qu'ils risquent d'induire en erreur sur des sujets importants. Cela peut être dommageable en contribuant aux perceptions populaires inexactes selon lesquelles le vapotage serait tout aussi dangereux que la cigarette, comme cela s'est produit avec l'émergence de la si mal nommée «pneumopathie associée au vapotage» ou PAV, également surnommée «poumons de vapoteur» en 2019, ce qui a sapé une partie du travail de persuasion mené auprès des fumeurs de cigarette pour qu'ils passent à des sources de nicotine plus sûres. Le long déclin des ventes de cigarettes a visiblement marqué le pas l'année dernière aux États-Unis, sans doute en partie à cause de l'interdiction des e-cigarettes aromatisées et de la mauvaise presse du vapotage. À LIRE AUSSI Les malheurs du vapotage font le bonheur du marché du tabac Aussi, tirer la sonnette d'alarme sans justification suffisamment solide contribue à alimenter la méfiance envers les médias et les autorités sanitaires. Internet a démocratisé l'accès aux articles scientifiques, ce qui fait que lorsque des articles vont au-delà des données ou ignorent des recherches contradictoires, des communautés en ligne s'en aperçoivent. Ces dernières années, les adeptes du vapotage ont vu les militants antitabac multiplier les mises en garde contre les dangers, du «poumon pop-corn» à la PAV, et diaboliser les e-cigarettes pour des effets néfastes et massifs qui se sont avérés très exagérés ou attribuables à d'autres produits. En conséquence, nombreux sont ceux qui soupçonnent aujourd'hui des activistes et des législateurs de profiter de la pandémie pour faire passer des politiques restrictives et autres injonctions comportementales motivées par des intentions politiques préexistantes. Une couverture médiatique précise sur le tabac, la nicotine et le Covid raconterait une histoire à la fois plus complexe et plus intéressante que celle, effrayante, qui a fait les gros titres. Une analyse en cours des données probantes sur le tabac et le Covid, qui en est à sa onzième édition et inclut plus de 400 études, est d'une ambiguïté frustrante. Comme l'étude de la Mayo Clinic, l'examen conclut que, pour des raisons qui ne sont pas encore claires bien qu'il y ait des théories , les fumeurs actuels semblent moins susceptibles d'être infectés par le SARS-CoV-2. On ignore si cela est dû à un réel effet causal ou à un autre facteur. Il s'agit à tout le moins d'un résultat intriguant sur lequel les journalistes scientifiques pourraient vouloir se pencher sauf qu'il est rarement mentionné dans les articles sur le tabac et la pandémie. À LIRE AUSSI On a peut-être trouvé pourquoi certaines personnes fument et d'autres pas L'étude examine également si les fumeurs qui contractent le Covid ont des séquelles plus graves que les non-fumeurs. Il est intéressant de noter que les anciens fumeurs présentent systématiquement un risque plus élevé de gravité de la maladie, d'hospitalisation et de décès, ce qui confirme les craintes selon lesquelles les dommages accumulés par le tabagisme sur l'organisme peuvent affecter sa capacité à combattre un virus respiratoire. Il est toutefois déconcertant de constater que les résultats pour les fumeurs actuels ne sont «pas concluants», qu'il n'y a «pas d'association importante avec l'hospitalisation et la mortalité», mais qu'il existe «une association faible mais importante avec la gravité de la maladie». Difficile de tirer de ces résultats un récit cohérent sur la consommation de tabac, et il convient de se méfier davantage des affirmations sur le vapotage extrapolées à partir de ces résultats. Ceci est fascinant, dans le sens où cela révèle que même des questions apparemment évidentes peuvent s'avérer difficiles à résoudre au milieu d'une pandémie provoquée par un nouveau virus. Telle est la ritournelle permanente de la science: il faut poursuivre les recherches. Qu'importent les torrents d'encre qui ont pu couler sur le lien entre le vapotage et le Covid, le sujet n'a tout simplement pas été beaucoup étudié, et même avec le rapport de la Mayo Clinic, de nouvelles recherches pourraient à tout moment changer notre compréhension. Cet enchevêtrement de données nous rappelle que la science est provisoire et qu'en lieu et place de récits simples, nous ne pouvons être sûrs que d'une chose: c'est compliqué. Un obstacle supplémentaire à la lutte contre le tabagisme Comme pour de nombreuses questions relatives à la pandémie, les articles sur ses liens supposés avec le vapotage auraient bénéficié d'une meilleure prise en compte de l'incertitude. Les spécialistes et les journalistes auraient pu se contenter de souligner les raisons de s'inquiéter de l'augmentation des risques et d'insister sur les précautions à prendre, comme le fait de ne pas partager les appareils de vapotage, puis continuer à suivre l'état des connaissances. Ils auraient également dû envisager la possibilité que l'alarmisme anti-vape puisse faire échouer l'effort de transition des fumeurs vers des sources de nicotine plus sûres. Nous ne devons pas perdre de vue l'importance de cet objectif: si espérons-le la menace du Covid aux États-Unis s'éloigne, le tabagisme cause encore plus de 480.000 décès prématurés chaque année, soit davantage que les estimations actuelles des CDC concernant les décès liés à la pandémie dans le pays en 2020. En traitant déjà le sujet du tabagisme, du vapotage et du Covid pour Slate.com en avril 2020, j'avais estimé peu probable que des découvertes futures justifient un changement dans la façon dont nous évaluons la réduction des méfaits du tabac c'est-à-dire que le vapotage n'est peut-être pas inoffensif, mais qu'il est une alternative beaucoup plus saine au tabagisme. Rien de ce que nous avons appris au cours de l'année écoulée ne contredit l'idée que d'innombrables vies seraient sauvées si des fumeurs cessaient de fumer, que ce soit par l'abstinence totale ou en optant pour des alternatives à moindre risque. Si le flux constant de contenus diabolisant le vapotage au cours de l'année écoulée dissuade les fumeurs de passer à cette alternative en particulier si les liens présumés avec le Covid ne sont pas corroborés par de meilleures preuves cela pourrait finir par faire plus de mal que de bien à la cause visant à mettre fin au fléau beaucoup plus ancien et mortel qu'est le tabagisme.
slate.fr
http://www.slate.fr/story/211693/etude-vapotage-cigarette-electronique-rapport-mayo-clinic-lien-covid-19-nicotine-tabac
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La Nouvelle-Calédonie dans une "bulle" sans Covid
'On est dans une bulle' : à 18 000 km de Paris, la Nouvelle-Calédonie, qui vote sur son indépendance dimanche, est l'un des très rares territoires au mon
"On est dans une bulle" : à 18 000 km de Paris, la Nouvelle-Calédonie, qui vote sur son indépendance dimanche, est l'un des très rares territoires au monde à avoir échappé à l'épidémie de Covid-19, et ses habitants mènent une vie "normale" sans masques ni gestes barrières. Outre-mer La 1ère avec AFP
francetvinfo.fr
https://la1ere.francetvinfo.fr/la-nouvelle-caledonie-dans-une-bulle-sans-covid-875928.html
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Quatre nouveaux cas de Covid-19 à Charleroi, le report du match face au Beerschot demandé
Le Sporting Charleroi a annoncé ce mercredi soir le test positif au Covid-19 de quatre nouveaux joueurs de son noyau.
Des tests avaient été réalisés ce mercredi matin en vue de la rencontre du week-end, comme le veut le protocole de la Pro League. Guillaume Gillet, Gjoko Zajkov, Marco Ilaimaharitra et Joachim Imbrechts se sont ajoutés à une liste déjà longue de treize Zèbres testés positifs. Mardi en journée, le club expliquait que six joueurs Lukasz Teodorczyk, Amine Benchaib, Saido Berahino, Joris Kayembe, Kaveh Rezaei et Ognjen Vranjes , six membres du staff Karim Belhocine, Cédric Berthelin, Frank Defays, Samba Diawara, David Dalmut et Damien Januel et un membre de la direction Pierre-Yves Hendrickx avaient été touchés par le virus. Au total, ce sont donc 17 Zèbres dont 10 joueurs qui sont actuellement placés en quarantaine. Conséquence directe de cette vague de contaminations : le Sporting a introduit une demande pour reporter la rencontre prévue ce samedi soir face au Beerschot, comme il en a le droit puisque plus de sept joueurs de son noyau sont actuellement positifs. Si la demande est acceptée, le match sera reprogrammé à une date ultérieure. Entre temps, l’entraînement de ce jeudi a été annulé. La prochaine rencontre de Charleroi devrait donc être le déplacement à Mouscron prévu le dimanche 4 avril.
lalibre.be
https://www.lalibre.be/sports/football/quatre-nouveaux-cas-de-covid-19-a-charleroi-le-report-du-match-face-au-beerschot-demande-60528c137b50a60517cb4f3f
['sport']
Covid-19: Christian Estrosi annonce le retour du masque dans les rues de Nice
Christian Estrosi, maire de Nice, était l'invité de la matinale d'Europe 1 ce vendredi 9 juillet. Il a annoncé le retour du port du masque obligatoire dans les rues de Nice face à la montée du variant Delta en France.
Covid-19: Christian Estrosi annonce le retour du masque dans les rues de Nice Christian Estrosi, maire de Nice, était l'invité de la matinale d'Europe 1 ce vendredi 9 juillet. Il a annoncé le retour du port du masque obligatoire dans les rues de Nice face à la montée du variant Delta en France.
lefigaro.fr
http://video.lefigaro.fr/figaro/video/covid-19-christian-estrosi-annonce-le-retour-du-masque-dans-les-rues-de-nice/
['santé']
Passage à l'heure d'été : non, ce n'est pas la dernière fois
Ce dimanche 28 mars devait être le dernier changement d'heure en Europe. Mais ce ne sera finalement pas pour cette année. Le Brexit et la crise du Covid-19 ont fait évoluer les priorités des États membres de l'UE.
Ce dimanche 28 mars devait être le dernier changement d'heure en Europe. Mais ce ne sera finalement pas pour cette année. Le Brexit et la crise du Covid-19 ont fait évoluer les priorités des États membres de l'UE. Dimanche 28 mars, c'est le passage à l'heure d'été. Un peu de sommeil en moins donc, et des montres et réveils à avancer d'une heure. À 2h du matin, il est donc 3h. Les Français sont accoutumés à ce changement bisannuel instauré dans le pays en 1976. Cette année, cela aurait dû être le dernier passage à l'heure d'été... Et pourtant ce n'est finalement pas pour tout de suite. Un problème de coordination C'est la Commission européenne qui avait proposé, en septembre 2018, de mettre fin au changement d'heure partout en Europe. L'échéance était d'abord fixée pour 2019 avant que le Parlement européen ne vote un report à 2021. Sauf qu'aujourd'hui, le contexte européen a changé. C'est ce qu'explique Sabine Thillaye, députée LREM d'Indre et Loire, présidente de la commission des affaires européennes de l'Assemblée nationale : "La réforme est bloquée en raison du changement de priorités politiques : la crise sanitaire en cours bien sûr mais également le Brexit. Il faut se rappeler que la dernière fois que les ministres européens se sont réunis sur cette thématique, c'était le 2 décembre 2019" C'est la coordination entre les pays qui pose problème. Parce que cette réforme peut être très compliquée à mettre en place dans une région transfrontalière par exemple, ça peut notamment impacter les transports et le commerce. Sabine Thillaye députée LREM d'Indre et Loire, présidente de la commission des affaires européennes de l'Assemblée nationale franceinfo En effet, chaque État membre doit décider s'il reste à l'heure d'été ou à l'heure d'hiver. Toute l'Europe ne sera donc pas forcément à la même heure quand la réforme sera appliquée, et ça n'est pas pour demain. Il y a deux ans, lors d'une consultation en ligne lancée par l'Assemblée nationale, plus de deux millions de français s'étaient exprimés sur le sujet. C'est l'heure d'été qui a été préférée à 59 .
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/sommeil/passage-a-l-heure-d-ete-non-ce-n-est-pas-la-derniere-fois_4349861.html
['santé']
Coronavirus aux États-Unis : plus de 210.000 cas en 24h, un record absolu
Plus de 210.000 nouveaux cas de coronavirus ont été enregistrés ce jeudi aux États-Unis, un nouveau triste record pour le pays le plus touché par la pandémie.
Publié le 04/12/2020 à 03:26 Nouveau triste record aux États-Unis. Plus de 210.000 nouvelles contaminations au coronavirus ont été enregistrées en une seule journée jeudi 3 décembre. Selon l'université Johns Hopkins, il s'agit du nombre de nouveaux cas le plus élevé depuis le début de la pandémie. En outre, le pays a déploré plus de 2.900 décès liés à la Covid-19 en 24 heures, soit l'un des pires bilans enregistrés dans le pays selon un relevé effectué chaque jour à 20h30, heure locale. Les responsables sanitaires ont par ailleurs averti que les voyages effectués par des millions d'Américains pour Thanksgiving, risquaient de provoquer "une flambée s'ajout ant à la flambée", selon les mots du très respecté Dr Anthony Fauci. Depuis plusieurs semaines, le pays de Donald Trump est confronté à un nouveau rebond spectaculaire de l'épidémie de coronavirus. En novembre, les États-Unis avaient déjà franchi à deux reprises le cap des 200.000 nouveaux cas, mais jamais un chiffre aussi élevé que ce jeudi n'avait été constaté. Pays le plus touché par la pandémie en chiffres absolus Depuis deux semaines, le pays franchi de nouveau régulièrement la barre des 2.000 morts quotidiens, comme au printemps, au plus fort de la première vague de l'épidémie, qui n'est finalement jamais vraiment retombée aux États-Unis. Malheureusement, les chiffres ne laissent présager aucune amélioration à court terme. Le nombre de personnes hospitalisées pour cause de Covid-19 ne cesse en effet de croître dans le pays, dépassant les 100.000 hospitalisations mercredi 2 décembre, pour la première fois depuis le début de la pandémie. Les hospitalisations sont notamment en hausse rapide dans les quatre États les plus peuplés, à savoir la Californie, la Floride, New York et le Texas, note le Covid Tracking Project. Les États-Unis, pays le plus touché par la pandémie en chiffres absolus, enregistrent au total plus de 14,1 millions de cas et 276.000 morts.
rtl.fr
https://www.rtl.fr/actu/international/coronavirus-aux-etats-unis-plus-de-210-000-cas-en-24h-un-record-absolu-7800934181
['international']
Coronavirus : les masques chirurgicaux réutilisables dix fois
Les masques jetables pourraient être lavés dix fois avant d’être jetés, relève l’association UFC-Que Choisir, mercredi 11 novembre. Ils seraient alors aussi efficaces que lors de leur premier usage.
Les masques chirurgicaux pourraient être utilisés plus longtemps. L’association UFC-Que Choisir a fait le test : les masques ont été passés à la machine à 60 , au sèche-linge et enfin repassés à faible température. Sur trois masques testés, tous ressortent avec une capacité de filtration conforme aux normes sanitaires. "On a pu constater qu’ils étaient autant voire plus efficaces que les masques en tissus", explique Franck Attia, rédacteur en chef d’UFC-Que choisir, aux journalistes de France Télévisions. Même résultat pour le CNRS Les utilisateurs, eux, sont partagés. Pourtant, plusieurs laboratoires, dont le CNRS, ont également testé le procédé depuis le mois d’avril et obtenu le même résultat. "Cette solution de réutiliser les masques chirurgicaux avec ce lavage à 60 est une option qui est très sécuritaire, à condition bien sûr que les personnes les utilisent pour eux-mêmes », explique Daniel Garin, médecin du travail. Lavés ou non, les masques chirurgicaux doivent toutefois toujours être changés toutes les quatre heures. Le JT Les autres sujets du JT
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/masques-sanitaires/coronavirus-les-masques-chirurgicaux-reutilisables-dix-fois_4177525.html
['santé']
Covid-19 : l’hôpital de Montreuil sous tension
A Montreuil, l’arrivée massive de patients Covid-19 inquiète le personnel soignant de l’hôpital francilien.
Aux urgences de Montreuil, plus de la moitié des lits dédiés aux malades du Covid-19 sont occupés. Les médecins craignent, à court terme, une saturation. Ma hantise, c’est d’avoir des patients sur un brancard pendant 24 à 48 heures en attendant un lit. Dr Hocine Saal, chef des urgences au centre hospitalier André Grégoire à Montreuil Seine-Saint-Denis Même angoisse en réanimation. Les hospitalisations augmentent. Ce jeudi 1er octobre, sur les 12 lits, 8 étaient occupées par des patients Covid-19. C’est anxiogène même si la situation reste maitrisée. Dr Philippe Das, chef du service réanimation au centre hospitalier André Grégoire à Montreuil Seine-Saint-Denis En Ile-de France, le taux d’occupation des lits en réanimation pour les malades du Covid-19 est passé à 35,3 , au-dessus du seuil critique des 30 . La région pourrait basculer, dès lundi, en zone d’alerte maximale si la progression du virus ne faiblit pas. Face à une situation de plus en plus critique, le corps médical réclame les 4000 lits promis, en juillet dernier, lors des accords du Ségur de la santé.
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/covid-19-lhopital-de-montreuil-sous-tension_4126309.html
['santé']
Euro 2021 : sur quelles chaînes pourrez-vous suivre les matchs ?
A quelques heures du coup d'envoi de la compétition, retrouvez l'intégralité du calendrier de l'Euro 2021., L'Euro 2020, reporté d'un an en raison de la pandémie de Covid-19, se tiendra du 11 juin au 11
L'Euro 2020, reporté d'un an en raison de la pandémie de Covid-19, se tiendra du 11 juin au 11 juillet 2021 dans plusieurs grandes villes d'Europe. En France, l'événement sera diffusé sur TF1, M6 et beIN Sports. L'intégralité de la compétition sera retransmise sur la chaîne payante. 28 des 51 matchs seront proposés en exclusivité, soit 55 des rencontres, souligne le site Media Sportif. De quoi faire grincer des dents les amateurs de foot qui ne possède pas d'abonnement à beIN Sports. TF1 pour sa part diffusera 12 matchs contre 11 pour M6. Les trois rencontres de poule des Bleus seront diffusées en clair : France-Allemagne, le 15 juin sur M6, France-Hongrie le 19 juin sur TF1 et France-Portugal le 23 juin sur TF1. La sixième chaîne a par ailleurs remporté la finale par tirage au sort. En revanche, certaines belles affiches comme Angleterre-Croatie, le 3 juin, ou encore Belgique-Danemark, le 17 juin, ne seront visibles que sur la chaîne qatarie, précise Le Monde. >> A lire aussi - Euro 2021 : l'équipe de France, la plus chère de la compétition ! Alors que l'Euro 2016 organisé en France avait fait exploser les records d'audience des chaînes, les trois diffuseurs espèrent récidiver cette année. Pour l'occasion, des dispositifs spéciaux ont été mis en place avec des magazines entièrement consacrés à la compétition présentés par Denis Brogniart sur TF1, Marie Portolano sur M6 et Darren Tulett pour beIN Sports. Même la chaîne L'Equipe, pourtant non-détentrice des droits, a réorganisé sa grille pour l'événement : 25 consultants et chroniqueurs, cinq envoyés spéciaux feront vivre quotidiennement l'Euro 2021 aux téléspectateurs. Le calendrier complet de l'Euro : Vendredi 11 juin 2021 : Turquie - Italie 21h00, TF1, Bein1 Samedi 12 juin 2021 : 15h00 : Pays de Galles - Suisse Bein1 18h00 : Danemark - Finlande Bein1 21h00 : Russie - Belgique Bein1, M6 Dimanche 13 juin 2021 : 15h00 : Angleterre - Croatie Bein1 18h00 : Autriche - Macédoine Bein1 21h00 : Pays-Bas - Ukraine Bein1, M6 Lundi 14 juin 2021 : 15h00 : Ecosse-Tchèquie Bein1 18h00 : Pologne-Slovaquie Bein1 21h00 : Espagne - Suède Bein1, TF1 Mardi 15 juin 2021 : 18h00 : Hongrie - Portugal Bein1 21h00 : France - Allemagne Bein1, M6 Mercredi 16 juin 2021 : 15h00 : Russie - Finlande Bein1 18h00 : Turquie - Pays de Galles Bein1 21h00 : Italie - Suisse Bein1, M6 Jeudi 17 juin 2021 : 15h00 : Ukraine - Macédoine Bein1 18h00 : Danemark - Belgique Bein1 21h00 : Pays-Bas - Autriche Bein1 Vendredi 18 juin 2021 : 15h00 : Suède - Slovaquie Bein1 18h00 : Croatie - République Tchèque Bein1 21h00 : Angleterre - Ecosse Bein1, TF1 Samedi 19 juin 2021 : 15h00 : Hongrie - France Bein1, TF1 18h00 : Allemagne - Portugal Bein1, M6 21h00 : Espagne-Pologne Bein1 Dimanche 20 juin 2021 : 18h00 : Italie - Pays de Galles Bein1 18h00 : Suisse - Turquie Bein2 Lundi 21 juin 2021 : 18h00 : Ukraine - Autriche Bein2 18h00 : Pays-Bas - Macédoine Bein1 21h00 : Finlande - Belgique Bein1 21h00 : Danemark - Russie Bein2 Mardi 22 juin 2021 : 21h00 : Angleterre - République Tchèque Bein1 21h00 : Ecosse - Croatie Bein2 Mercredi 23 juin 2021 : 18h00 : Suède - Pologne Bein2 18h00 : Espagne - Slovaquie Bein1 21h00 : France - Portugal TF1, Bein1 21h00 : Allemagne - Hongrie Bein2 Samedi 26 juin 2021 : 18h00 : Huitième de finale 1 Bein1 21h00 : Huitième de finale 2 Bein1, M6 Dimanche 27 juin 2021 : Huitième de finale 4 21h00, Bein1, TF1 Lundi 28 juin 2021 : 18h00 : Huitième de finale 5 Bein1 21h00 : Huitième de finale 6 Bein1, TF1 Mardi 29 juin 2021 : 18h00 : Huitième de finale 7 Bein1, TF1 21h00 : Huitième de finale 8 Bein1, M6 Vendredi 2 juillet 2021 : 18h00 : Quart de finale 1 Bein1, TF1 21h00 : Quart de finale 2 Bein1 Samedi 3 juillet 2021 : 18h00 : Quart de finale 3 Bein1, TF1 21h00 : Quart de finale 4 Bein1, M6 Mardi 6 juillet 2021 : Demi-finale 1 21h00, M6 et Bein1 Mercredi 7 juillet 2021 : Demi-finale 2 21h00, TF1 et Bein1 Dimanche 11 juillet 2021 :
capital.fr
https://www.capital.fr/economie-politique/euro-2021-sur-quelles-chaines-pourrez-vous-suivre-les-matchs-1406064
['économie/finance', 'politique']
Covid-19 : en Iran, les musées rouvrent après plus d'un an de fermeture
A partir de mai 2020 et pendant 14 mois, mis à part quelques brèves et épisodiques ouvertures, les portes des musées sont restées closes. Seuls des étudiants, des chercheurs et le personnel du musée étaient autorisés à pénétrer dans leur enceinte.
A partir de mai 2020 et pendant 14 mois, mis à part quelques brèves et épisodiques ouvertures, les portes des musées sont restées closes. Seuls des étudiants, des chercheurs et le personnel du musée étaient autorisés à pénétrer dans leur enceinte. Les musées de Téhéran et des principales villes d'Iran ont rouvert dimanche 19 septembre après plus d'un an de quasi-fermeture à cause du Covid-19, a annoncé à l'AFP un haut responsable iranien. "Les musées de Téhéran et des autres grandes villes du pays, qui ne sont plus en zone rouge, c'est-à-dire là où le risque de contacter le virus est moins élevé, ont rouvert dimanche. Les touristes et les visiteurs sont invités à s'y rendre en observant les mesures de sécurité" sanitaire, a expliqué le directeur des musées du pays, Mohammad-Réza Kargar. L'Iran compte 746 musées dont 170 à Téhéran "Nous sommes absolument ravis et je pense que les gens le sont aussi car ils en avaient marre de rester chez eux pendant la pandémie, et visiter les musées améliore leur humeur", a-t-il précisé, lors d'un entretien avec l'AFP dans son bureau du ministère du Tourisme et du Patrimoine, dans le sud de Téhéran. "Nos collègues étaient vraiment fatigués de ne pas voir les visiteurs. Nous avons des protocoles sanitaires, bien sûr, et le nombre de visiteurs sera en fonction de l'espace de nos sites afin que le public reste sain et sauf", a-t-il dit. A partir de mai 2020 et pendant 14 mois, mis à part quelques brèves et épisodiques ouvertures, les portes des musées sont restées closes, a rappelé le directeur. Seuls des étudiants, des chercheurs et le personnel du musée étaient autorisés à pénétrer dans leur enceinte. Héritière d'une très ancienne civilisation, l'Iran compte 746 musées dont 170 à Téhéran, et avait accueilli 21,7 millions de visiteurs, dont deux millions des étrangers, l'année précédant la pandémie de coronavirus, en 2019. "Je ne pense pas que nous puissions atteindre ce chiffre rapidement car la situation sanitaire dans le monde n'est pas bonne non plus. Nous espérons qu'avec la normalisation sanitaire de tout le pays, nous pourrons revenir à la position précédente", a jugé M. Kargar. Dimanche, malgré sa réouverture, le Musée national d'Iran, à Téhéran, était encore désert. "Il faut attendre que la nouvelle se propage et que les écoles rouvrent pour que les gens affluent de nouveau", a expliqué à l'AFP Firouzeh Sepidnameh, chef du département des collections pré-islamiques du musée aux fabuleux trésors de l'âge du bronze et du fer jusqu'aux époques mèdes, achéménides, séleucides, parthes et sassanides. L'Iran est le pays le plus touché par la pandémie au Proche et au Moyen-Orient Le pays a ainsi dénombré plus de 5 millions de cas d'infections et 117.182 morts depuis le début de la pandémie, selon les derniers chiffres du ministère de la Santé publiés dimanche. Jusqu'à présent, quelque 29,4 millions de personnes ont reçu une première dose et 13,9 millions de personnes ont été complètement vaccinées. Le ministère de la Santé a annoncé que la vaccination des 12-18 ans commencerait lundi. L'Iran a administré au total 43 millions de doses depuis février.
francetvinfo.fr
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['culture/loisir']
Humidificateur d’air : un moyen de lutte contre le coronavirus ?
L’hiver, nous passons plus de temps à l’intérieur de nos maisons. Ce confinement explique en grande partie pourquoi les épidémies virales comme la grippe se propagent plus facilement entre...
L'hiver, l'air intérieur est souvent très sec en raison du chauffage. Or, un air trop sec favorise la propagation de virus et diminue les défenses de notre organisme. Un humidificateur d'air peut-il résoudre le problème ? Cela vous intéressera aussi Le vapotage augmente les risque de contracter la Covid-19 chez les jeunes Les jeunes se sentent épargnés par l'épidémie du coronavirus mais certains comportements augmentent leur risque de contracter la Covid-19. Cette vidéo explique que les jeunes vapoteurs et fumeurs ont jusqu'à 7 fois plus de chance d'attraper le coronavirus. L'hiver, nous passons plus de temps à l'intérieur de nos maisons. Ce confinement explique en grande partie pourquoi les épidémies virales comme la grippe se propagent plus facilement entre novembre et mars. Mais ce n'est ps la seule explication. L'air froid et sec est en effet plus propice au transport des virus, comme l'attestent de nombreuses études. Des chercheurs de l'université de Gothenburg, en Suède, ont par exemple montré que l’éclosion de l’épidémie de grippe se manifeste environ une semaine après la première période de froid sec. Une autre étude a mis en relation le taux d'humidité dans l'air avec la dynamique de l'épidémie de Covid-19 dans plusieurs régions d'Australie, et calculé qu'une diminution de 1 du taux d'humidité est associée avec une augmentation d'environ 7 du nombre de nouveaux cas. Une baisse de 10 de l'humidité correspond ainsi à un risque de transmission deux fois plus élevé. L’air froid et sec favorise la diffusion des virus par les aérosols. Feodora, Adobe Stock Air sec : un environnement favorable à la propagation des virus Lorsqu'une personne parle, elle projette des gouttelettes d’eau. Ces gouttelettes sont lourdes et retombent au sol rapidement. C'est d'ailleurs pour éviter d'être en contact avec ces projections que le port du masque et une distance physique d'un mètre est recommandée. D'autres gouttelettes, émises lors de la respiration, sont elles plus légères et restent en suspension dans l'air pendant plusieurs minutes. Or, plus l'air est humide et plus l'eau adhère à ces particules, qui vont donc s'alourdir et retomber plus rapidement au sol. Quand l'air est sec, les gouttelettes sont plus légères : elles restent plus longtemps en suspension dans l'air et voyagent plus loin. Air sec : un affaiblissement des défenses immunitaires Pour ne rien arranger, l'air sec diminue aussi nos défenses naturelles. Notre nez secrète constamment du mucus, qui piège les virus et bactéries. Lorsque l'humidité diminue, la production de mucus est diminuée, ce qui laisse pénétrer plus facilement les virus dans la muqueuse nasale. L’humidité idéale pour lutter contre les virus : entre 40 et 60 «Le rôle de l'humidité est extrêmement important pour la propagation aérienne du Covid-19 dans les environnements intérieurs», attestent les auteurs d’une méta-étude ayant évalué 10 études internationales sur la question. Selon ses conclusions, le taux d'humidité optimal dans une pièce pour éviter la propagation des virus se situe entre 40 et 60 . Or, le chauffage ou une aération excessive de la maison qui fait entrer l'air froid et sec peut amener le taux d'humidité en-dessous de 30 . Les humidificateurs d'air, qui permettent de maintenir un taux d'humidité optimal, sont donc un moyen supplémentaire de lutter contre les infections virales en hiver ou dans des environnements secs.
futura-sciences.com
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['santé']
La plus grande compagnie de la Caraïbe, Caribbean Airlines, licencie 1700 s
Frappée par la pandémie COVID19, la filière aérienne de la Caraïbe est au bord du gouffre. Après la faillite de la LIAT, Caribbean Airlines, CAL , compagnie na
Frappée par la pandémie COVID19, la filière aérienne de la Caraïbe est au bord du gouffre. Après la faillite de la LIAT, Caribbean Airlines, CAL , compagnie nationale de Trinidad et Tobago licencie un tiers de son personnel afin d’économiser US 1,6 million par mois. Caroline Popovic Une réduction d'activité qui place CAL dans le rouge Après la réouverture des frontières de la Dominique, le premier vol de Caribbean Airlines a été accueilli fin septembre 2020. twitter Caribbean Airlines CAL , la plus grande compagnie aérienne de la Caraïbe, va mal. À partir du 15 octobre 2020, 1700 membres du personnel, soit un tiers des salariés, seront licenciés.250 pilotes et 375 membres du personnel naviguant sont concernés par ces mesures qui vont durer 3 mois, dans un premier temps. Il s’agit d’un licenciement économique sans solde.Des employées encore en poste pourraient subir une amputation de salaire d’entre 10 et 15 . Cette mesure restera en vigueur jusqu’au 15 juin, 2021.Caribbean Airlines veut réaliser des économies d’au moins US 1,6 million par mois. L’injection d’une subvention exceptionnelle d’US 65 millions par le gouvernement de Trinidad et Tobago est presque épuisée.Depuis la fermeture des frontières de Trinidad et Tobago le 22 mars 2020, Caribbean Airlines a suspendu la quasi-totalité de ses vols transportant des passagers. La compagnie maintient ses rotations domestiques avec Tobago. Pour desservir quelques pays de la Caraïbe, CAL a implanté un hub provisoire à Barbade.La Dominique, Saint-Vincent et les Grenadines et la Grenade bénéficient de quelques vols hebdomadaires. Ces îles sont intégrées dans un couloir sanitaire, mis en place par la Communauté Caribéenne, la CARICOM car elles n’affichent que quelques cas du COVID19 et un taux de contamination très bas.Les passagers qui habitent dans ces pays, sont exemptés des dépistages PCR et de la période de quarantaine.À partir du 15 octobre, Caribbean Airlines va inaugurer un vol entre la Barbade et la Jamaïque.Seul le transport de cargaison aérien entre Trinidad et Tobago, la Jamaïque et Barbade affiche une augmentation de 14 .Cette activité est insuffisante pour maintenir un effectif de plus de 5000 salariés. D'habitude, Caribbean Airlines, avec sa flotte de 12 boeings 737 et 7 ATR, assure un total de 22 escales dans la Caraïbe, en Amérique Latine, au Canada et aux États Unis.
francetvinfo.fr
https://la1ere.francetvinfo.fr/martinique/la-plus-grande-compagnie-de-la-caraibe-caribbean-airlines-licencie-1700-salaries-876786.html
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Élections américaines : en Arizona, des minorités qui pourraient bien finir par peser
L'Arizona est l'un des États sur lesquels Joe Biden et Donald Trump doivent concentrer leurs efforts pour atteindre les 270 grands électeurs nécessaires pour accéder à la Maison-Blanche. L'Arizona a longtemps été républicain, mais la crise du coronavirus et son nouveau visage démographique pourraient changer la donne.
L'Arizona est l'un des États sur lesquels Joe Biden et Donald Trump doivent concentrer leurs efforts pour atteindre les 270 grands électeurs nécessaires pour accéder à la Maison-Blanche. L'Arizona a longtemps été républicain, mais la crise du coronavirus et son nouveau visage démographique pourraient changer la donne. Cactus et paysage désertique dans le Comté de Pinal, Arizona, le 27 août 2020. Radio France / Benjamin Illy À deux semaines du scrutin général, les sondages donnent une légère avance avec une moyenne de 4 points d'avance à Joe Biden en Arizona. Le fait même que les sondages placent le candidat démocrate en tête est une nouveauté par rapport aux scrutins passés. L'Arizona devient donc cette année un "battleground state", un État disputé. Il ne l'était pas auparavant. L'Arizona compte pour 11 grands électeurs. Jusqu'à présent, Bill Clinton est le seul démocrate à avoir remporté en 1996 cet État de l'Ouest depuis Harry Truman en 1948. L'Arizona est aussi la base du sénateur John McCain, ennemi juré pourtant républicain de Donald Trump, décédé en août 2018. Dans la dernière ligne droite de la campagne, Donald Trump concentre ses forces notamment sur l'Arizona, car il doit s'assurer de conserver sa base de blancs plutôt aisés, mais aussi gagner des voix essentielles chez les latinos-Américains. L'Arizona "était" un État républicain Limitrophe de la Californie, du Nouveau-Mexique, mais aussi du Mexique, cet État aux grands espaces arides et rougeoyants compte un peu plus de 7 millions d'habitants. Coucher de soleil dans les environs de Scottsdale, Arizona Etats-Unis , le 29 août 2020. Radio France / Benjamin Illy La capitale, Phoenix, est l'une des villes américaines les plus dynamiques sur les plans économique et démographique de ces dix dernières années. Sa population a donc changé. Comme celle de l'État. Les Hispaniques pourraient faire la différence Avec sa forte proportion d'habitants hispaniques 2 millions d'habitants en 2014, soit environ 30 de sa population , l'Arizona est territoire de diversité. Il appartient aux nouveaux États dont la population a le plus augmenté ces dernières années. Cette année, les latinos peuvent vraiment peser sur le scrutin, mais ils doivent aller voter. Car le problème, c'est qu'ils se déplacent rarement pour exprimer leur voix. Leur défi, c'est de mobiliser trois sous-groupes de personnes qui ne votent habituellement pas : les jeunes, les pauvres, et les personnes qui ont fait peu d'études. L'État ayant attiré de nombreux nouveaux habitants, de nouvelles populations, plus jeunes notamment, pourraient donc changer la donne. Puis il y a aussi la population de jeunes latinos, qui arrivent avec leurs propres opinions politiques, souvent moins conservatrices. Le taux de contamination à la Covid-19 est plus élevé chez les latinos que dans la population générale. Ce sont souvent des travailleurs essentiels, en première ligne, dans la restauration, l'agriculture, la grande distribution. Et en raison de la pauvreté, ils vivent souvent en famille élargie, à plusieurs dans de petits logements. Donc une personne qui contracte le virus le transmet à toute sa famille. Justement, au sujet du traitement de la population de latinos, Valerie Molina, maire de la ville de Guadalupe, déclare "Si j'étais présidente, je me pencherais sur le travail des forces de l'ordre dans nos communautés. Je ferais en sorte que les policiers soient mieux formés. Les minorités semblent écoper de sentences plus lourdes" D'autre part, l'Arizona a longtemps voté républicain notamment pour réclamer une action contre les sans-papiers. Mais l'Arizona a vu sa population d'immigrés sans papiers baisser sur la dernière décennie 2007-2017. Selon les données de 2014 collectées par le Pew Hispanic Center, l'État comptait 300 000 immigrés sans-papiers, soit 4,6 de la population. Les Amérindiens aussi De leur coté, les Amérindiens en Arizona font face à un problème de taille : leurs difficultés pour voter. Avec l'épidémie de Covid-19, le vote par correspondance est de plus en plus d'actualité. Mais de nombreuses maisons dans les réserves n'ont pas d'adresse postale formelle, selon un rapport de juin 2020 du Native American Right Fund NARF , le fonds pour les droits des Amérindiens. Les bureaux de poste ruraux sont très éloignés des lieux de vie et imposent eux mêmes des délais pour recevoir le courrier à temps en raison de complications dans l'orientation du courrier.
franceinter.fr
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Reconfinement : la mesure est maintenue pendant deux semaines
Jeudi 12 novembre, le Premier ministre a fait un point sur l’évolution de l’épidémie de coronavirus et sur les mesures sanitaires en France : le reconfinement est maintenu.
Nous devons rester constants et cohérents , sont les mots prononcés par Jean Castex jeudi 12 novembre, lors d’un discours sur la situation épidémique en France. Deux semaines après les annonces d’Emmanuel Macron concernant le reconfinement, le Premier ministre a fait un état des lieux sanitaire de la deuxième vague. Si le confinement semble produire ses premiers effets, le système hospitalier subit toujours une énorme pression. Il est donc impensable pour le gouvernement d’alléger le dispositif. Le Premier ministre a tout de même donné un calendrier L’objectif du gouvernement est un allégement des restrictions pour les commerces à partir du 1er décembre, puis, que les Français puissent passer les fêtes de Noël. L’équilibre est quasiment impossible à trouver. Comment réussir à conjuguer des objectifs contraires entre économie et santé ? Ce sont des vies qui sont en jeu. Jean Castex est apparu grave et ferme. Il assume et ajoute ne pas céder à la pression’. Avec ce statu quo, c’est toute une partie des acteurs économiques qui se désespère , explique la journaliste Anne Bourse en direct du ministère de la Santé. Le Premier ministre a tout de même donné un calendrier, une perspective aux Français : Noël. Néanmoins, la défiance grandit ; certains ministres craignent une explosion sociale. Le JT Les autres sujets du JT
francetvinfo.fr
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['santé']
À la carte. Profession à l'arrêt : les traiteurs événementiels
Potel et Chabot célèbre cette année ses 200 ans. En deux siècles, la société événementielle a vécu bien des situations, mais celle du Covid 19 est l'une des pires de son histoire.
Potel et Chabot a organisé en 2014 une réception pour une grande marque de champagne. POTEL ET CHABOT / Julio Piatti Traiteur pour de grands événements, c'est à la fois être efficace pour servir des dizaines, voire des milliers de convives en même temps, être capable de proposer ses services dans les situations les plus extrêmes, et savoir rester discret pour mettre en avant le client commanditaire. L'une des plus vieilles maisons en France pour cet exercice très particulier est Potel et Chabot, et elle reste le modèle absolu pour l'excellence de ses prestations. Le traiteur doit aussi parfois se mettre au service d'un chef connu, étoilé, et instaurer une confiance totale avec lui. Potel et Chabot : 200 ans d'existence En 1820, le rôtisseur-pâtissier Jean-François Potel et Étienne Chabot, maître de bouche du duc d’Orléans, s’associent pour ouvrir une boutique de comestibles frais haut de gamme. Ils deviennent la maison qui organise les banquets des plus fortunés. Aujourd'hui, la clientèle est à 90 constituée d'entreprises. La cheffe des cuisines de Potel et Chabot, Marie Soria. POTEL ET CHABOT / Sylvain Monjanel C'est la cheffe Marie Soria qui dirige les cuisines du traiteur. Un livre raconte les 200 ans de Potel et Chabot : Une histoire d’émotions paru au Cherche-Midi. Le confinement met les traiteurs événementiels à l'arrêt complet, mais depuis le début de la crise sanitaire ils vivent un cauchemar, car aucun client n'est capable de se projeter à deux ou trois mois, délai minimum pour une soirée d'exception. Thierry Marx vous propose de réaliser à la maison une recette de risotto de soja dont il a déjà confié, avec succès, la réalisation à Potel et Chabot. Risotto de soja Ingrédients pour quatre : 400 g de germes de soja frais, 100 g de champignons de Paris, 100 g de crème fraîche, 1 échalote, 1 verre de vin blanc, le jus de 5 huîtres, 1 cuillère à soupe de mascarpone, 1 petite truffe, du beurre. Préparation : Dans une casserole, faire cuire les champignons de Paris lavés et coupés en dés fins dans un ou deux verres d’eau. Faire bouillir pendant 3 à 4 minutes. Égoutter les champignons, les couper en dés et les réserver. Récupérer le jus de cuisson. Dégermer le soja en détachant les deux extrémités. Le couper très finement à la taille d’un grain de riz. Le faire revenir avec l’échalote ciselé et une noisette de beurre dans une casserole sur feu vif pendant 3 minutes. Incorporer le mascarpone, le vin blanc, et le jus des huîtres. Verser progressivement le jus de cuisson des champignons, et laisser réduire jusqu’à obtention d’un risotto de soja. Dresser le risotto dans quatre assiettes, et réserver au chaud. Confectionner la sauce en faisant réduire le jus de champignons restant, et ajouter la crème fraîche. Mixer et déposer l’émulsion sur le risotto. Garnir avec les champignons. Finir par une râpée de truffe on peut aussi râper un champignon de Paris cru qu’on aura réservé à cet effet .
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Vaccination contre le Covid : comment la France espère accélérer
Le gouvernement dispose de leviers humains et logistiques pour accélérer une campagne de vaccination qui patine.
Un soignant prépare une dose du vaccin de Pfizer/BioNtech pour les résidents de l'Ehpad "Magniolias" de Loos, dans le Nord de la France. À peine démarrée, la campagne de vaccination française contre le Covid-19 est déjà à la traîne : seules 516 personnes ont à ce jour reçu une dose du sérum Pfizer-BioNTech. À titre de comparaison, l'Allemagne et l'Italie, qui ont débuté leurs injections à la même date, comptent déjà plusieurs milliers de vaccinés. Hors de l'Union européenne, au Royaume-Uni et en Israël, qui ont démarré plus tôt, leur nombre se compte même en millions. Les raisons de ce retard dans l'Hexagone sont vraisemblablement multiples : défi logistique - les vaccins doivent être stockés à très basse température - 70 C - défiance historique des Français face à la vaccination, stock de sérums encore faible, recueil du consentement trop long... Dans le Journal du dimanche, Emmanuel Macron a qualifié le rythme actuel de "promenade de famille". Et appelé à passer la seconde. Sur Twitter, le 31 décembre, le ministre de la Santé Olivier Véran avait également fait part de son souhait "d'accélérer" la campagne de vaccination. "Dans quelques semaines, la vaccination aura été proposée à l'ensemble des personnes âgées, et nous serons au même niveau que les pays qui ont procédé différemment. Sans perte de chance, au contraire", avait-il assuré. Voici comment le gouvernement pourrait s'y prendre. Offre limitée. 2 mois pour 1 sans engagement Je m'abonne Vacciner les soignants de plus de 50 ans C'est acté. Depuis ce lundi, la vaccination est ouverte aux soignants de 50 ans et plus, comme annoncé par Olivier Véran dès fin décembre. Soit directement mêler les étapes 1 et 2 de la campagne, d'après les recommandations de la Haute autorité de santé HAS . Cela concerne au total plus d'un million de personnes. Cela tombe bien : la France dispose de 500 000 doses du vaccin Pfizer-BioNTech et devrait en recevoir 500 000 de plus chaque début de semaine. Des centres spécifiques vont ouvrir pour la vaccination de ces soignants, a précisé le ministre de la Santé. Un par département, au sein de lieux médicaux. Ces centres seront ensuite réutilisés lors de l'élargissement de la campagne à la population générale. "Ce ne seront pas des vaccinodromes géants nécessitant des kilomètres de déplacement mais, à terme, des lieux en grande proximité dans nos communes", a commenté le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal, dans Le Parisien. Dimanche soir, Olivier Véran a également réuni les directeurs des ARS pour fixer des objectifs chiffrés. D'ici la mi-janvier, 300 Ehpad et établissements de soins de longue durée vont recevoir des vaccins, révèle BFMTV. Faire participer les pharmacies L'autre piste agit sur les capacités de déploiement du vaccin. Selon le JDD, le gouvernement envisage de faire participer les pharmacies à l'effort vaccinal contre le Covid-19, pour l'heure limité aux médecins généralistes. L'hebdomadaire précise que les Agences régionales de santé recenseraient les officines vaccinales contre la grippe afin de les réorienter vers le Covid-19. Espacer les doses Jusqu'à douze semaines d'attente au lieu de quatre. Sous la menace du nouveau variant du coronavirus particulièrement virulent, le Royaume-Uni a fait le choix d'allonger ses délais entre deux doses du vaccin AstraZeneca-Oxford. L'objectif : vacciner le maximum de personnes dans un temps limité, sans nécessairement sanctuariser des doses pour ce fameux rappel recommandé par les laboratoires. Interrogé sur la question par Le Parisien, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a botté en touche, sans écarter un changement de position. "Nos autorités scientifiques regardent tout ce qui se discute chez nos voisins, y compris britanniques. À ce stade, pour ce vaccin, les autorités françaises recommandent une seconde injection trois semaines après la première ; mais nous travaillons en continu". D'après le JDD, le gouvernement ne privilégierait pas cette piste. Mais songe toutefois à puiser dans les stocks de seconde dose pour vacciner les soignants plus rapidement. Le généticien Axel Kahn appelle à accélérer sur ce point précis. "Qui soignera les personnes malades si les soignants ne sont pas protégés et si la tension hospitalière devient chez nous aussi forte qu'en Grande-Bretagne ?", écrit-il dans un billet de blog. "Est-ce qu'on ne peut pas parer au plus pressé ? La science, c'est l'adaptation à la réalité", a-t-il ajouté ce lundi matin, sur France Inter. Alléger le consentement C'est la règle du jeu instaurée par Emmanuel Macron : la vaccination n'est pas obligatoire. Mais depuis plusieurs jours, des voix s'élèvent contre le consentement, peut-être trop souple, accordé aux personnes les plus fragiles. Jeudi, l'Académie de médecine a demandé au gouvernement de "simplifier et raccourcir autant que possible les procédures de vaccination dans les Ephad et établissements assimilés". La France est en effet l'un des rares pays à accorder des consultations prévaccinales avant l'administration du sérum. Si un délai de rétractation de 4 jours a aussi été évoqué, il n'apparaît toutefois pas dans le guide publié par le ministère de la Santé sur la campagne en cours. Du temps peut être grappillé dans le processus, affirme également Elisabeth Bouvet, ce lundi, sur BFMTV. "Le consentement , nous ne l'avons jamais demandé", assure la présidente Commission technique des vaccinations au sein de la Haute autorité de santé HAS . "Il faut un accord de la personne. Mais il n'a jamais été demandé qu'il y ait cette lenteur et ce temps".
lexpress.fr
https://www.lexpress.fr/actualite/societe/sante/le-plan-du-gouvernement-pour-accelerer-la-campagne-de-vaccination-contre-le-covid_2141972.html
['santé', 'société']
Coronavirus : le couvre-feu officiellement étendu à l'ensemble des Bouches-du-Rhône
Si le juge administratif a suspendu l'arrêté instaurant le couvre-feu au sein de la Métropole, la préfecture a rapidement publié un nouveau texte.
Un couvre-feu devra bien être appliqué ce soir sur l'ensemble des communes du département des Bouches-du-Rhône. Mais la mesure s'appliquera-t-elle jusqu'à fin novembre, comme le souhaite l'exécutif ? Rien n'est moins sûr. Ce samedi, une bataille juridico-administrative s'est jouée entre plusieurs communes du département et la préfecture. Décryptage. Le tribunal suspend l'arrêté du 17 octobre Dans une décision rendue ce samedi matin, le tribunal administratif de Marseille, saisi dans le cadre d'une procédure de référé-liberté, a suspendu l'arrêté préfectoral du 17 octobre qui instaurait le couvre-feu sur 90 communes de la Métropole Aix-Marseille-Provence. Dans cette décision que La Provence a pu consulter, le juge accède à la demande de la commune de Cornillon-Confoux et décide que "l’exécution de l’arrêté n 195 du préfet des Bouches-du-Rhône du 17 octobre 2020 est suspendue". Par cette décision, le juge administratif suspendait ainsi l'application du couvre-feu sur l'ensemble de la Métropole, et pas uniquement pour les communes requérantes car "en matière de référé-liberté, on sanctionne des atteintes à des libertés individuelles", détaille Me Sylvain Carmier qui représente les intérêts de plusieurs communes de la Métropole. Cette décision était donc de nature à abolir totalement le couvre-feu sur le territoire des 90 communes concernées. Dans son ordonnance, le juge des référés demande au préfet de tenir compte notamment de la diffusion du taux d'incidence, de la densité, des axes routiers, de la continuité géographique, du bassin de vie ou du taux d'équipements au sein des différentes communes Un nouvel arrêté pris à l'échelle du département Mais dans le même temps, ce matin, la préfecture des Bouches-du-Rhône publiait un nouvel arrêté prévoyant cette fois-ci l'application du couvre-feu sur l'ensemble des communes du département, conformément à ce qu'avait annoncé jeudi le Premier ministre - en visite à Marseille aujourd'hui -, notant une aggravation de la situation sanitaire dans le département. Une mesure élargie, donc, par rapport à celle prévue dans l'arrêté du 17 octobre suspendu par le juge. "Ce faisant, le préfet fait fi de la décision du juge en ne tenant toujours pas compte des spécificités des petites communes rurales", déplore Me Carmier. Ce nouveau texte s'applique donc dès aujourd'hui et le couvre-feu devra bien être respecté ce week-end. Ce nouvel arrêté devrait toutefois être examiné par le juge administratif en début de semaine prochaine. "Plusieurs élus locaux m’ont d’ores et déjà mandaté pour contester ce nouvel arrêté pris en violation de l'État de droit", explique Me Carmier qui annonce qu'une nouvelle procédure en référé-liberté sera engagée dès lundi matin. Dans cette procédure, le juge statue en principe du 48 heures. Petites communes et préfecture pourraient donc se retrouver au tribunal mercredi. D'ici-là, le taux d'incidence, en hausse ces derniers jours dans de nombreuses communes, pourrait avoir augmenté. Et le juge revoir sa décision ?
laprovence.com
https://www.laprovence.com/article/faits-divers-justice/6158253/coronavirus-le-couvre-feu-officiellement-etendu-a-lensemble-des-bouches-du-rhone.html
['justice']
Coronavirus : Ryanair réduit ses capacités de vols à 40 pour cet hiver
La compagnie aérienne irlandaise Ryanair a annoncé jeudi qu’elle allait de nouveau réduire ses capacités de vols au regard de la pandémie de coronavirus, et les faire passer pour l’hiver à 40 , contre 60 l’an passé. À lire...
La compagnie aérienne irlandaise Ryanair a annoncé jeudi qu’elle allait de nouveau réduire ses capacités de vols au regard de la pandémie de coronavirus, et les faire passer pour l’hiver à 40 , contre 60 l’an passé. À lire aussi : Toutes nos infos sur le coronavirus Le transporteur à bas coûts ajoute dans un communiqué que les bases de Cork et Shannon en Irlande, et celle de Toulouse vont fermer également pour la saison, à savoir de novembre à mars.
rtbf.be
https://www.rtbf.be/info/economie/detail_coronavirus-ryanair-reduit-ses-capacites-de-vols-a-40-pour-cet-hiver?id=10609038
['économie/finance']
Confinement le week-end ou surveillance renforcée ? Découvrez dans quelle situation se trouve votre département
Un confinement partiel, le week-end, va être instauré dans l'ensemble du Pas-de-Calais, a annoncé jeudi le Premier ministre. Trois nouveaux départements ont par ailleurs rejoint la liste des zones en surveillance renforcée.
Un confinement partiel, le week-end, va être instauré dans l'ensemble du Pas-de-Calais, a annoncé jeudi le Premier ministre. Trois nouveaux départements ont par ailleurs rejoint la liste des zones en surveillance renforcée. "La circulation du virus a continué de progresser", a déploré le Premier ministre, Jean Castex, lors d'une conférence de presse, jeudi 4 mars. Alors que vingt départements avaient été placés en surveillance renforcée une semaine plus tôt, l'évolution de l'épidémie a conduit le gouvernement à en allonger la liste en intégrant les Hautes-Alpes, l'Aube et l'Aisne en raison, notamment, de leur taux d'incidence élevé. Ce qui porte à 23 le nombre de départements désormais concernés par cette vigilance accrue. >> Covid-19 : les dernières informations sur l'épidémie dans notre Direct L'autre mesure majeure parmi les annonces faites jeudi, c'est le confinement partiel mis en place dans tout le département du Pas-de-Calais. Un confinement le week-end, du samedi 6 heures au dimanche 18 heures. Les mêmes dispositions que celles prises pour Dunkerque Nord et sur le littoral des Alpes-Maritimes. Concernant les départements en surveillance renforcée, Jean Castex a invité les habitants "à ne pas sortir, autant que possible, de leur département ou de leur région, s'agissant des départements franciliens. C’est une demande de simple bon sens : le virus frappe de manière encore inégale les différentes parties de notre territoire, évitons de le diffuser là où il demeure encore de moindre intensité."
francetvinfo.fr
https://meteo.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/confinement/carte-covid-19-confinement-le-week-end-ou-surveillance-renforcee-decouvrez-dans-quelle-situation-se-trouve-votre-departement_4319977.html
['santé']
Le CDH en faveur d’un chômage pour aider les étudiants financièrement
Deux députés CDH présentent leurs propositions pour venir en aide aux étudiants touchés par la crise du coronavirus.
La crise du coronavirus a un impact terrible pour la plupart des étudiants. Privés de revenus et de contacts sociaux, ils sont également soumis à un stress inédit lié aux conditions d’études par temps de Covid et s’apprêtent à faire leur entrée sur un marché du travail particulièrement morose. Partant de ces constats, Gladys Kazadi et Christophe De Beukelaer, deux députés CDH, proposent quatre mesures fortes pour leur venir en aide. "On a multiplié les contacts avec des étudiants pour savoir comment ils vivaient la crise et on s’est rendu compte qu’ils faisaient face à quatre grandes problématiques : beaucoup ont perdu leur job, ils sont nombreux à souffrir de problèmes de santé mentale, ils ont des difficultés pour étudier et le marché de l’emploi est bouché. On entend autour de nous que la jeunesse est une génération sacrifiée et on veut tout faire pour éviter ça. C’est pour cette raison qu’on souhaite que le gouvernement mette en place un système de chômage pour les étudiants qui auraient perdu leur job à cause de la crise. On sait que les étudiants ne cotisent pas et ne devraient logiquement pas bénéficier du chômage. Mais on est en période de crise et il faut absolument mettre des choses en place", estime Christophe De Beukelaer.
dhnet.be
https://www.dhnet.be/actu/belgique/le-cdh-en-faveur-d-un-chomage-pour-aider-les-etudiants-financierement-5fa2f9c17b50a6525be5577a
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Le marché du recyclage plombé par le Covid
Tous les clignotants sont au rouge pour la filière, avec une baisse de la collecte et un effondrement des prix qui est lié à la chute de l’activité économique.
Pour l’industrie du recyclage, le « monde d’après » n’est pas pour tout de suite. L’ensemble du secteur est durement frappé par la crise sanitaire, avec un recul attendu d’au moins 20 de l’activité cette année, selon les prévisions la Fédération des entreprises du recyclage Federec , présentées mercredi 28 octobre. Le secteur était déjà en mauvaise santé l’an dernier et la pandémie n’a fait qu’aggraver la situation. En 2019, le chiffre d’affaires avait déjà reculé de 6 , à 8,5 milliards d’euros, la hausse de la collecte dans certaines filières n’arrivant pas à compenser la chute des prix de vente. À LIRE. Avec la fermeture du marché chinois, la filière du recyclage broie du noir Pour donner plus de visibilité à la filière, Federec demande ainsi au gouvernement d’augmenter les taux obligatoires d’incorporation de matières issues du recyclage dans les nouveaux produits. Une crise des débouchés Les professionnels du recyclage ont, en effet, de plus en plus de mal à vendre leurs produits. Plus personne, par exemple, ne sait quoi faire du papier-carton qui sort des centres de tri, alors que la Chine a stoppé ses importations il y a trois ans et que toutes les frontières se sont fermées au printemps, avec les mesures de confinement. « Aujourd’hui 10 du marché reste excédentaire en dépit d’une chute des prix de 40 au premier semestre », affirme Stéphane Panou. EXPLICATION. Comprendre la polémique sur la consigne des bouteilles plastiques À cela s’ajoute une particularité française qui contribue un peu plus au marasme du secteur. La France, qui représente encore les deux tiers des ventes du papier-carton recyclé, manque de plus en plus de papetiers pour assurer les débouchés. Le neuf coûte moins cher En dépit des discours autour de l’économie circulaire, le plastique recyclé fait lui aussi grise mine. La chute de la production industrielle a entraîné une forte baisse de la demande de films plastiques et le recul des cours du baril de pétrole, qui sert à fabriquer la matière vierge, a contribué à accélérer la spirale de baisse des prix. Résultat, le plastique neuf est moins cher que le plastique recyclé. « Sur certains marchés, on arrive tout de même à vendre, mais à des prix qui sont inférieurs à nos coûts de production », souligne Christophe Viant, le patron de la branche Federec Plastiques. ANALYSE. Recyclage des déchets du BTP : des solutions existent Seule lueur d’éclaircie, la montée en puissance du PET recyclé, servant notamment pour les bouteilles. Dans l’agroalimentaire, de plus en plus de produits d’emballage basculent vers le PET, qui est un plastique que l’on sait très bien recycler. Une grande dépendance aux exportations Dans les centres de tri du textile, qui est un des secteurs phare du recyclage, la situation est de plus en plus difficile. « Beaucoup d’opérateurs sont asphyxiés financièrement, faute de rentabilité suffisante », estime Jean-Mayeul Bourgeois, le responsable de la filière. Durant le confinement, la collecte de vêtements a été stoppée et les frontières ont été fermées, ce qui n’a pas permis d’écouler les stocks. Deux facteurs difficiles à supporter pour un secteur qui dépend à 80 des ventes à l’étranger Afrique et Asie principalement , comme les chiffons d’essuyage qui partent en Inde. Mais la collecte de textile est aussi de plus en plus dépendante de la réutilisation des produits, c’est-à-dire à la vente directe des vêtements récupérés, qui représente en moyenne 90 du chiffre d’affaires des centres de tri. Le flux commence à se tarir et les bonnes affaires à vendre se font de plus en plus rares. Car sur ce créneau, la filière de recyclage doit faire face à la concurrence des particuliers qui revendent eux-mêmes leurs vêtements.
la-croix.com
https://www.la-croix.com/Economie/Le-marche-recyclage-plombe-Covid-2020-10-28-1201121742
['économie/finance']
Covid : en train, faut-il appliquer la règle de la fenêtre pour se protéger ?
Pour limiter la propagation du virus, nos voisins belges ont décidé d’instaurer une "règle de la fenêtre" dans les trains. Une mesure qui a de quoi surprendre.
Lorsque vous vous déplacez vers le littoral belge en train, vous devrez désormais voyager seul. C’est le pari très critiqué et ambitieux mis en place par le gouvernement belge pour les vacances de Pâques. Ainsi, du 3 au 25 avril, seules les places côté fenêtre pourront être occupées par les passagers dans les trains à destination de la côte. Les couples, familles et proches devront donc se séparer le temps du trajet. Heureusement, les enfants de moins de 12 ans pourront tout de même s’asseoir près de leurs parents. Pour limiter l’afflux touristique Cette mesure permettrait à la fois de faire respecter les gestes barrières dans les transports mais aussi et surtout de limiter l’afflux touristique en période de vacances scolaires. Pour éviter les embouteillages dans les gares ferroviaires, le gouvernement a décidé de ne pas étendre le dispositif pour les trajets retour. "Le départ est plus étalé dans le temps mais le retour est plus concentré sur quelques heures entre 18h et 20h. Nous ne voulons pas créer d’embouteillages", précise le ministre de la Mobilité Georges Gilkinet au quotidien belge Nieuwsblad. Des stewards supplémentaires sont déployés dans les gares afin de faire respecter ce nouveau dispositif et gérer le flux de passagers. Des files d’attente plus longues ? Pour le moment, la nouvelle mesure ne rallonge pas vraiment les files d’attente. Avec une météo pluvieuse et des températures assez fraîches, les Belges boudent les côtes et les trains sont vides. Mais aux premiers rayons de soleil, les files d’attente risquent de se multiplier. Ce qui explique que la mesure soit plus que jamais discutée et que les pays frontaliers comme la France peinent à appliquer un tel dispositif. Rappelons que les déplacements interrégionaux restent interdits dans l’Hexagone, sauf motifs impérieux et professionnels. À lire aussi : Covid-19 : où trouver des masques gratuits ou vraiment pas chers ? Positif au Covid, un deuxième test est-il utile pour sortir de l'isolement ? Les masques FFP2 restent efficaces même lavés 10 fois !
femmeactuelle.fr
https://www.femmeactuelle.fr/sante/news-sante/covid-en-train-faut-il-appliquer-la-regle-de-la-fenetre-pour-se-proteger-2111520
['santé']
Covid-19 : bientôt la fin du masque pour certains élèves de primaire
Fini le masque pour les écoliers ou, du moins, pour ceux qui vivent dans les territoires où le coronavirus circule peu. Le point sur les annonces du gouvernement.
Fini le masque pour les écoliers ou, du moins, pour ceux qui vivent dans les territoires où le coronavirus circule peu. Le point sur les annonces du gouvernement. Il ne sera bientôt plus qu'un mauvais souvenir. Dès le 4 octobre, le masque ne sera plus obligatoire à l'école primaire dans les départements où le taux d'incidence du Covid-19 est inférieur à 50 cas pour 100 000 habitants, comme l'a précisé Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement, mercredi 22 septembre. La nouvelle arrive jusque dans un centre de loisirs d'Angoulême, en Charente, un département actuellement peu touché par le Covid-19. Pour tous les enfants de primaire, c'est un soulagement, qu'ils expriment avec leurs propres mots. Réactions contrastées L'annonce est loin d'être anodine pour les parents. "Il y a sûrement des risques, mais je me dis que la population est de plus en plus vaccinée", glisse une maman. Si cette mesure prenait effet aujourd'hui, 31 départements seraient concernés. Dix autres sont sur la bonne voie : le taux doit être en dessous de 50 depuis cinq jours.
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/masques-sanitaires/covid-19-bientot-la-fin-du-masque-pour-certains-eleves-de-primaire_4780641.html
['santé']
Cinéma et coronavirus : la réouverture décalée en janvier 2021
C'était tout aussi craint qu'attendu, le Premier ministre a annoncé que la réouverture des lieux culturels ne surviendrait pas le 15 décembre. Cette réouverture n'aura lieu qu'en janvier 2021, si l'épidémie ne reprend pas d'ici là.
C'était tout aussi craint qu'attendu, le Premier ministre a annoncé que la réouverture des lieux culturels ne surviendrait pas le 15 décembre. Cette réouverture n'aura lieu qu'en janvier 2021, si l'épidémie ne reprend pas d'ici là. A l'occasion d'une conférence de presse diffusée le 10 décembre, le Premier ministre Jean Castex s'est exprimé au sujet du plan de déconfinement déjà présenté par le gouvernement fin novembre. Le chef du gouvernement a expliqué que les conditions sanitaires nécessaires à la réouverture des lieux culturels, dont les salles de cinéma, n'étaient pas réunies. A l'heure qu'il est, si le nombre de contaminations quotidiennes a été divisé par 5, l'objectif de descendre sous la barre des 5 000 contaminations par jour n'est pas tenu. "Il est de notre devoir d'en tirer les conséquences" a précisé Jean Castex, notant qu'il fallait donc "adapter les mesures". Newsletter Linternaute.com Voir un exemple inscription Newsletters Les informations recueillies sont destinées à CCM Benchmark Group pour vous assurer l'envoi de votre newsletter. Elles seront également utilisées sous réserve des options souscrites, à des fins de ciblage publicitaire. Vous bénéficiez d'un droit d'accès et de rectification de vos données personnelles, ainsi que celui d'en demander l'effacement dans les limites prévues par la loi. Vous pouvez également à tout moment revoir vos options en matière de ciblage. En savoir plus sur notre politique de confidentialité. Si les Français pourront de nouveau se déplacer librement sur le territoire et ce sans attestation à partir du 15 décembre, certains lieux resteront fermés. C'est le cas des lieux de culture dont les salles de cinéma, les théâtres ou encore les musées. La fermeture décidée par le gouvernement lors du reconfinement fin octobre est prolongée de trois semaines. A l'heure qu'il est, les salles de cinéma ne pourront donc pas rouvrir avant le 7 janvier 2021. Le secteur, qui s'était pourtant préparé depuis plusieurs semaines, à une réouverture le 15 décembre, va donc à nouveau devoir s'adapter. Le Premier ministre a par ailleurs rappelé que les dispositifs d'aides économiques seraient maintenus tout au long de cette période prolongée de fermeture.
linternaute.com
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['économie/finance', 'culture/loisir', 'santé']
Covid au CHwapi : très légère diminution
Il y a encore 35 patients hospitalisés, dont 6 aux soins intensifs.
Comme chaque semaine, les responsables du CHwapi ont fait le point sur les chiffres Covid. Avec une très légère diminution constatée.La semaine dernière, il y avait 40 patients. "Nous sommes sur un plateau depuis trois semaines. Nous avons 35 patients Covid hospitalisés, dont 6 aux soins intensifs, explique le Dr Florence Hut, directrice médicale du CHwapi. Et nous avons un à deux patients admis chaque jour en hôpital classique. Depuis une dizaine de jours, on constate que les gens qui sont admis sont souvent des personnes âgées de plus de 70 ans et qui ne viennent pas spécialement des maisons de repos. Nous n’avons plus d’admissions aux soins intensifs depuis quelques jours déjà, ça c’est une bonne nouvelle." La réouverture des métiers dits de contact en France ou encore celle des commerces dans l’Hexagone aurait pu laisser entrevoir la possibilité d’une hausse des cas de Covid en raison de la proximité de la frontière, on pense à Lille notamment, mais la tendance n’est pas observée. "Petit à petit, les activités hospitalières non Covid reprennent. Nous avons toujours continué aussi à prendre les urgences vitales comme infarctus ou appendicite, et semi-urgentes comme une hernie discale. Au niveau du cancer du sein, la crise sanitaire a eu pour effet de diminuer le nombre de dépistages car il y a eu des changements dans le comportement. Des gens avaient parfois peur de venir à l’hôpital, poursuit Florence Hut. Notre hôpital de jour était fermé. Donc pour effectuer une colonoscopie en 2020 par exemple, ça été difficile. Ici, nous sommes clairement dans une phase de reprise. Nous avons rouvert récemment notre hôpital de jour. Maintenant, nous ne rouvrons pas toutes les vannes. La moitié de notre quartier opératoire a repris mais c’est le 4 janvier, après les vacances, que la plupart de nos activités hors Covid seront relancées. Il faut donner des perspectives, que ce soit à notre personnel et à nos patients, et donc redéployer notre capacité opératoire même si nous tenons une éventuelle troisième vague à l’œil."
dhnet.be
https://www.dhnet.be/regions/tournai-ath-mouscron/covid-au-chwapi-tres-legere-diminution-5fd8b11f7b50a652f78baf37
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Centres de vaccination anti-covid: le spectre des vaccinodromes contre la grippe A
Après avoir écarté la perspective de grands centres de vaccination contre le Covid-19, le gouvernement annonce jusqu'à 600 centres d'ici la fin du mois. A l'origine de la frilosité de départ: le fiasco de 2009.
Après avoir écarté la perspective de grands centres de vaccination contre le Covid-19, le gouvernement annonce jusqu'à 600 centres d'ici la fin du mois. A l'origine de la frilosité de départ: le fiasco de 2009. Après avoir justifié lenteur et prudence dans la stratégie de vaccination contre le Covid-19, le gouvernement affiche désormais une volonté d'accélération. Le ministre de la Santé, Olivier Véran, a indiqué mardi 5 janvier, l'ouverture, d'ici la fin du mois, de 500 à 600 centres "qui seront accessibles pour la ville". Gabriel Attal, le porte parole du gouvernement, avait précisé dimanche 2 janvier, qu'il ne s'agirait pas de "vaccinodromes géants nécessitant des kilomètres de déplacement" . Derrière ce numéro d'équilibriste: le spectre du fiasco de la campagne de vaccination contre la grippe A H1N1 en 2009. Novembre 2009: un millier de centres de vaccination annoncés dans toute la France Jeudi 12 novembre 2009: face aux caméras des journalistes, la ministre de la Santé de l'époque, Roselyne Bachelot, se fait vacciner contre la grippe A dans un gymnase du 14ème arrondissement de Paris. Après le personnel soignant, ce sont les personnes à risque et entourage des nourissons qui sont invités à se rendre dans des grands centres de vaccination collective. L'objectif par ordre de priorité, est de permettre à tous les Français qui le souhaitent de se faire vacciner. 65 millions de convocations sont envoyées par l'assurance maladie. Dans chaque centre, une ou plusieurs équipes peuvent prendre en charge 360 personnes par vacation de quatre heures. 1060 centres sont annoncés sur tout le territoire, ouverts progressivement à des plages horaires très larges et jusqu'à sept jours sur sept. Des grossistes répartiteurs procèdent à la livraison des commandes de vaccins des zones de stockage jusqu'aux centres de vaccination. Les vaccins y sont ensuite conservés dans des réfrigérateurs. Préparation du vaccin et injection sont assurées par deux personnels soignants. Juin 2010: 8 des personnes convoquées finalement vaccinées "La France a vacciné 5,36 millions de personnes au 1er juin 2010, soit moins de 8,5 de sa population" rapporte, à l'été 2010, la commission d'enquête parlementaire sur "la manière dont a été programmée, expliquée et gérée la campagne de vaccination contre la grippe A". La commission conclut à un "échec de santé publique", autour d'un double constat: un objectif de vaccination massive de la population loin d’être atteint et un mécontentement des professionnels de santé, en particulier des médecins et infirmiers libéraux. L'épidémie s'étant avérée beaucoup moins mortelle que redoutée, les Français n'ont pas compris le décalage entre les moyens déployés et la réalité de l'épidémie de l'époque. "La campagne de vaccination, volontariste, s’est en pratique révélée sans doute d’une application trop rigide, malgré ses ajustements, car elle prenait appui sur des dispositifs prévus pour des pandémies plus graves, et reposait essentiellement sur des centres de vaccination dont le principe même était contesté" écrivait ainsi en 2010 la commission d'enquête. La mise en place de ces centres a par ailleurs, ajoutait le rapport d'enquête, "alimenté le sentiment que les autorités sanitaires tournaient le dos aux professionnels de santé, médecins généralistes, infirmiers libéraux et pharmaciens" L'effet miroir inversé de la campagne de vaccination contre la grippe H1N1 La crise de confiance massive de 2009 -2010 a laissé des traces et contribue à expliquer certains choix stratégiques de 2020 - 2021. Aux prémices de la campagne de vaccination contre le COVID-19, le gouvernement a assumé et justifié une certaine lenteur, afin de prendre le temps d'expliquer et susciter l'adhésion. Le Premier ministre, Jean Castex, avait par ailleurs estimé début décembre "souhaitable que le médecin généraliste soit au cœur du dispositif et en particulier le médecin traitant", notamment via les consultations pré-vaccinales destinées à évaluer la situation clinique du patient, vérifier qu'il n'a pas d'allergie, l'informer sur les bénéfices et risques du vaccin et obtenir son consentement . L'objectif clairement affiché était de ne pas vacciner à la chaîne mais de faire venir le vaccin au patient, avec une priorité aux résidents et membres du personnel des EHPAD. Face au flot d'accusations et d'incitations à "changer de braquet" et alors que nos voisins européens affichent des dizaines, voire des centaines de milliers de vaccinations, le gouvernement a finalement fait évoluer sa stratégie. Des centres de vaccination, accessibles en ville, sont donc annoncés. Reste à connaître les modalités logistiques et médicales du déploiement de ces centres.
francetvinfo.fr
https://meteo.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/vaccin/centres-de-vaccination-anti-covid-le-spectre-des-vaccinodromes-contre-la-grippe-a_4245451.html
['santé']
Vaccins contre le Covid-19 : le gouvernement lance la semaine prochaine sa campagne de communication
Des dépliants seront diffusés d'ici la fin de semaine prochaine dans les centres de vaccination et chez les médecins, avant la diffusion à partir du mois de février de spots dans les médias.
Des dépliants seront diffusés d'ici la fin de semaine prochaine dans les centres de vaccination et chez les médecins, avant la diffusion à partir du mois de février de spots dans les médias. Alors que les critiques se poursuivent autour de l'organisation de la vaccination, le gouvernement va lancer la semaine prochaine une vaste campagne de communication pour promouvoir le vaccin contre le Covid-19, selon les informations recueillies mardi 19 janvier par franceinfo de source gouvernementale. >> Covid-19 : suivez les dernières actualités dans notre direct La campagne de communication, conduite par le ministère de la Santé, se fera en deux temps, avec d'abord la diffusion de dépliants d'ici la fin de semaine prochaine dans les centres de vaccination et chez les médecins. Le document contiendra des informations pratiques : qui est concerné ? Où et quand se faire vacciner ? Doit-on se faire vacciner si on a déjà eu le Covid-19 ? Deuxième étape à partir de février : la campagne de communication s'élargit aux médias, avec la diffusion de spots télé/radio et des déclinaisons dans la presse écrite, web et sur les réseaux sociaux. "Se vacciner, se protéger" Les documents mettront en avant un slogan : "Vaccin Covid-19, se vacciner, se protéger", ainsi qu'un logo, un V en forme de case cochée dans un bouclier. Ce logo a fait sa première apparition la semaine dernière, lors d'une conférence de presse du gouvernement. Le logo de la campagne de communication pour la vaccination contre le Covid-19. MINISTERE DE LA SANTE Cette campagne de communication n'a pas de durée définie. Par ailleurs, le budget alloué n'est pas encore connu. Il y aura surtout des coûts de production, peu de coûts de diffusion grâce aux réquisitions du CSA, des espaces gratuits dans l’audiovisuel. "On fait attention, explique une source gouvernementale à franceinfo, on ne va pas tourner en Afrique du Sud pour illustrer l'un des variants du coronavirus", précise cette source gouvernemenale à franceinfo.
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/vaccin/vaccins-contre-le-covid-19-le-gouvernement-lance-la-semaine-prochaine-sa-campagne-de-communication_4264141.html
['santé']
Covid : le spectacle vivant malmené par le yoyo du protocole sanitaire
Après s'être adaptées à un protocole sanitaire contraignant, des demi-jauges, et des horaires avancés au couvre-feu, les salles de spectacle ont finalement dû refermer leurs portes le 30 octobre dernier. État des lieux de ce deuxième confinement et ses effets sur un secteur déjà très fragilisé.
En cet après-midi de novembre, nous nous sentons privilégiés : avec une poignée d’autres chanceux, nous bravons le vent qui souffle sur le Parc Floral pour rejoindre la Cartoucherie de Vincennes et assister à la répétition d’un spectacle - celui d’Elise Chatauret, A la vie ! . « Jouer devant un public composé exclusivement de professionnels, on appelle ça un cauchemar, dans le milieu. Qui aurait pu imaginer que cette situation nous ravirait autant aujourd’hui ? », résume avec humour la metteuse en scène avant le début du filage. Clémence Bouzitat s’occupe de la programmation au théâtre de la Tempête, qui accueille le spectacle. Pour elle, l’autorisation de répéter dans les lieux est infiniment précieuse : « la rencontre avec le public reste bien sûr irremplaçable, mais aujourd’hui nous pouvons accueillir simultanément trois équipes au travail ! » Cette fenêtre de tir bienvenue permet donc aussi d’ouvrir certains filages aux professionnels : « Des occasions qui peuvent potentiellement nous servir à bâtir une tournée, malgré l’incertitude ambiante ». Rien à voir donc avec les trois mois et demi d’arrêt total au printemps dernier. Même son de cloche du côté du Théâtre du Nord à Lille, qui héberge également l'école du même nom. Déjà fragilisés par le premier confinement et cette saison chaotique, il était primordial que les élèves puissent poursuivre l’atelier entamé le 19 octobre autour d’un texte de Peter Handke, Toujours la tempête. L’École n’est d'ailleurs pas la seule à maintenir son activité : les ateliers de construction de décor battent également leur plein, et les compagnies en résidence poursuivent leur travail de création. Un recours au numérique inégal Quand on demande à l'équipe du Théâtre National Populaire de Villeurbanne, en banlieue lyonnaise, s'ils ont développé des solutions digitales pour pallier l'absence de spectacles, les réponses sont peu enthousiastes. « Le numérique ne remplacera jamais le direct et l'expérience de la présence » : hors de question donc de substituer des captations aux représentations. L’équipe a néanmoins travaillé sur un partage du travail en cours. Ainsi de l’exposition Jean Vilar, notes de service , qui devait ouvrir ses portes le 3 novembre : une diffusion quotidienne des notes de travail de cette figure emblématique du lieu, lues par des comédiens, devrait être mise en place. Il n’est pas non plus exclu de filmer des morceaux de répétition, « pour montrer que le travail est vivant, que le théâtre n’est pas fermé, et que des choses s’y préparent. » Christophe Rauck, qui dirige le Théâtre du Nord, n’est pas vraiment branché vidéo. Le théâtre est pour lui un des derniers arts collectifs qui restent : « Il faut donc une salle et des corps. La fragilité d’un comédien au plateau est irremplaçable, comme la réception du public explique la directrice des publics et du développement, Anne-Marie Peigné. Mais c’est surtout aux artistes, premiers fragilisés, de prendre la décision : quand le spectacle Harlem Quartet , , a une nouvelle fois été annulé, c’est la metteuse en scène Elise Vigier qui a décidé de diffuser la captation, à défaut de venir en salle. Ce n’est pas à nous d’imposer quoi que ce soit. » Une grande hétérogénéité de réactions est donc observable en fonction de la philosophie des lieux et des moyens audiovisuels à disposition. Les grandes maisons parisiennes que sont la Comédie-Française, le Théâtre de la Ville, l’Opéra de Paris ont mis en place de nombreuses propositions numériques : dialogues en visioconférences, lectures, extraits de répétitions Quand pour d’autres structures moins bien loties, « certaines captations ne sont pas à la hauteur, et risqueraient de desservir le spectacle » met en garde Clémence Bouzitat. Le Théâtre de la Tempête n’avait pas manqué d’inventivité lors du premier confinement : les comédiens y proposaient une Bibliothèque des paroles glanées , pour discuter de leurs livres de chevet et en lire certains passages. « Aujourd’hui nous préférons privilégier le travail humain tant que c’est possible. Seule une version radio des filages a été mise en place, pour garder un lien avec les artistes de cette saison. » Des équipes épuisées par l’incertitude La situation n’a donc a priori rien à voir avec le premier confinement. Mais répéter, c’est bien : encore faut-il pouvoir jouer ! Absence de continuum, incertitude générale, sentiment d’un gouvernement hésitant et dépassé Tout ceci influe sur le moral des troupes. La période de l’année joue aussi : « Au premier confinement, la saison théâtrale était déjà bien entamée . Il était encore possible de se projeter sur la saison suivante, de définir un horizon, raconte Anne-Marie Peigné. Aujourd’hui, à peine débutée la saison est stoppée net : l’absence de date de reprise nous est donc d’autant plus insupportable. » « Ce yoyo nous épuise, résume Clémence Bouzitat à la Tempête. Nous nous sommes adaptés aux demi-jauges et aux protocoles sanitaires, et en avons été récompensés puisque le public était au rendez-vous. Le couvre-feu nous a ensuite stoppés net : là encore, nous nous sommes adaptés. Jusqu’à quand ? » C’est la question qui prévaut. Suivie d’autres : comment équilibrer ? Quelles leçons tirer de cette refonte totale des réflexes et pratiques de la profession ? Comment maintenir une programmation à long terme ? « Devrons-nous construire toutes nos saisons sur cette base d’incertitude et de flexibilité totale ? » s’interroge avec amertume Anne-Marie Peigné. En attente de gestes forts Si les différentes structures subventionnées se sentent globalement écoutés par le ministère de la Culture, les préoccupations ne manquent pas. « Il faut impérativement des aides allouées aux petites compagnies alerte Clémence Bouzitat. Quand nous pourrons jouer à nouveau, les jauges seront toujours réduites, donc les rentrées financières moindres. Or une création est bien plus fragile qu’un spectacle qui tourne déjà. Certaines sont fauchées en plein vol pour la deuxième fois ! » Subsiste aussi le risque que l’année blanche accordée aux intermittents, qui ont vu leurs droits prolongés automatiquement jusqu’en août 2021, ne suffise pas. Difficile en effet d’estimer les répercussions au long cours de ces annulations en série Enfin, les équipes attendent que le gouvernement fasse marche arrière sur la question du couvre-feu, si celui-ci devait être maintenu. Que le billet fonctionne comme un laissez-passer, par exemple : « Symboliquement, ce serait fort, analyse Clémence Bouzitat. Nous devons pouvoir rejouer à une heure normale. Pourquoi pourrions-nous prendre des risques au travail et dans les transports sans pouvoir bénéficier du divertissement indispensable qu’offre le théâtre ? » Le secteur privé en plein naufrage Côté privé, le bilan est nettement plus catastrophique. Et pour cause : « nous vivons des recettes de notre billetterie, contrairement au théâtre public qui vit de subventions, nous explique Bertrand Thamin, président du Syndicat National du Théâtre Privé . Sans spectacle, pas de billetterie, et sans billetterie, pas de recettes. » Le secteur fonctionne sur une masse salariale importante, qui a pu bénéficier du chômage partiel lors du premier confinement. Un fonds d’urgence au spectacle vivant privé a suivi, qui a pris en charge les frais fixes sur dix semaines. « Sauf que nous sommes restés fermés cinq mois ! » souligne Thamin, également co-directeur du théâtre du Montparnasse et du Petit-Montparnasse. Fin août, c’est un fonds de compensation de billetterie pour pallier les jauges réduites qui a été proposé sauf qu’il fonctionne quand la billetterie est ouverte, ce qui n’est plus le cas. Une deuxième aide aux charges fixes devrait voir le jour. Mais Bertrand Thamin est loin d’être rassuré : « Le montant de l’intervention de l’État pour le théâtre privé est beaucoup plus faible que pour le CNC . On nous a poussés à rouvrir à la rentrée, mais pour ça il a fallu mobiliser des fonds pour produire des spectacles, des décors, payer les acteurs Pour que tout s’effondre à nouveau un mois et demi plus tard. » Crainte de nombreux dépôts de bilan Le théâtre privé souffre d’un manque de compréhension des besoins réels du secteur. Notre interlocuteur est formel : certains lieux ne se relèveront pas. « J’ai commencé à alerter le ministère sur des dépôts de bilan. Sans intervention puissante, les structures seront nombreuses à mettre la clé sous la porte avec tous les emplois en moins que ces fermetures représentent. » S’il reconnaît qu’un geste important avait été fait à la rentrée, certains manques demeurent criants : « Personne ne pouvait anticiper en août quelle serait notre situation aujourd’hui. C’est loin d’être suffisant. » D’autant que la période des fêtes entre là encore en ligne de compte, les recettes des billetteries augmentant fortement à l’approche de Noël. Un manque à gagner irremplaçable. Bertrand Thamin souhaite aussi alerter sur la santé psychologique des équipes, en dégradation. Et plaide bien sûr pour une réouverture début décembre : « Macron comme Castex ont loué notre sérieux. Nous avons joué le jeu des règles sanitaires et gestes barrière, aucun cluster n’a été détecté. C’est bien moins dangereux que le métro ! Il est temps de pouvoir proposer nos spectacles à nouveau. Et à 20 heures, pas 16 ! » Quand on leur demande si le théâtre survivra à la pandémie, pourtant, tous sont unanimes : il en a vu d’autres « Et la rentrée nous a montré combien le public était bienveillant et solidaire, malgré des mesures contraignantes Je sais qu’à la réouverture, les spectateurs seront au rendez-vous » veut croire Bertrand Thamin. Reste à savoir quels lieux tiendront encore debout. A LIRE AUSSI >>Pierre Jolivet : "Dans le cinéma français, l'heure est au combat"
marianne.net
https://www.marianne.net/culture/spectacle-vivant/covid-le-spectacle-vivant-malmene-par-le-yoyo-du-protocole-sanitaire
['culture/loisir']
Du SARS-CoV-2 à la Covid-19 : comment le virus cause la maladie ?
Une équipe de scientifiques a étudié ce qu'il se passait chez le singe lors d'une infection à SARS-CoV-2 et par quels moyens ce dernier parvenait à nous faire tomber malade.
Une équipe de scientifiques a étudié ce qu'il se passait chez le singe lors d'une infection à SARS-CoV-2 et par quels moyens ce dernier parvenait à nous faire tomber malade. Cela vous intéressera aussi Des bactéries de synthèse peuvent-elles aider à traiter le Covid-19 ? Des vaccins synthétiques pourraient-ils permettre de freiner le coronavirus ? C'est ce sur quoi les chercheurs du Centre européen de Régulation Génomique travaillent depuis plusieurs années : reportage en vidéo ! Pour correctement diagnostiquer et traiter une maladie infectieuse, il faut connaître le comportement de l'agent infectieux concerné au sein de notre organisme et les dégâts qu'il occasionne. Depuis le début de la pandémie, plusieurs études ont été conduites chez les singes pour répondre aux questions que l'on se posait à ce sujet. Les résultats obtenus sont inconsistants. Dans certaines expériences, on retrouve des lésions pulmonaires, dans d'autres des œdèmes et une inflammation alvéolaire. Généralement, comme chez les humains, l'infection ne se traduit pas en signes cliniques sévères. Dans une récente étude publiée dans The Journal of Infectious Disease, des chercheurs ont développé une méthode expérimentale et un modèle animal prometteur pour étudier les interactions entre le SARS-CoV-2 et le système immunitaire. Une expérience rigoureuse Les chercheurs ont eu besoin de seize singes pour leur expérience, mâle et femelle. Ils ont pris soin de choisir différentes espèces avec des variabilités génétiques et immunologiques entre elles pour mimer les variabilités qui peuvent exister entre nous, les humains. Aussi, les scientifiques ont également fait varier la dose de l'inoculum infectieux et les muqueuses via lesquelles le SARS-CoV-2 pénétrait dans l'organisme trachée, bouche, yeux, narines, intraveineuse . Enfin, le virus inoculé provenait d'un patient coréen infecté par le SARS-CoV-2. L'infection à SARS-CoV-2 fait considérablement réagir le système immunitaire. Annett Seidler, Adobe Stock Par la suite, les expérimentateurs ont entrepris plusieurs mesures : prise de sang, signes cliniques, analyse du comportement via des mesures locomotrices et analyse des tissus et de la réponse immunitaire. La majorité des animaux étaient abattus, fatigués et fiévreux comme la majorité des humains infectés par le SARS-CoV-2. Peu de changements ont été constatés au niveau du poids et de la fréquence respiratoire. Sans surprise, le site favori du virus pour se répliquer était les voies respiratoires. Lors des examens post-mortem, ils ont constaté des lésions pulmonaires couplées à des signes de pneumonies interstitielles de façon similaire aux données antérieures chez les humains et chez les singes. Chez tous les animaux, les investigateurs ont aussi constaté une endothélite et une lymphopénie transitoire. De par la similitude entre le système immunitaire humain et celui des signes, les auteurs suggèrent que leur modèle expérimental peut également convenir pour étudier les interactions entre le SARS-CoV-2 et le système immunitaire. Ils suggèrent qu'il pourrait être utilisé pour valider l'effet des modulateurs immunitaires en combinaison avec des approches thérapeutiques pour améliorer la lymphopénie observée.
futura-sciences.com
https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/pandemie-sars-cov-2-covid-19-virus-cause-maladie-84213/
['santé']
La Warner s'amuse à masquer Harry Potter, le Joker ou Wonder Woman, parce qu'ils le valent bien
Warner Media, le Ad Council et l'agence fédérale américaine de protection de la santé publique CDC ont lancé, mercredi, une nouvelle campagne de sensibilisation au port du masque avec des personnages de cinéma connus de tous.
Tout le monde se mobilise pour sensibiliser aux gestes barrières. Même le monde du 7e art, pourtant très touché par la crise de coronavirus, avec des salles obscures qui restent portes closes et des tournages décalés ou carrément arrêtés. Le géant américain Warner Media, le Ad Council - une organisation américaine à but non lucratif qui combat le racisme et lutte pour l'équité raciale notamment dans la publicité - et l'agence fédérale qui regroupe les Centers for Disease Control and Prevention CDC ou Centres pour le contrôle et la prévention des maladies , ont décidé de publier, le 10 février, une vidéo publicitaire qui reprend des scènes mythiques ou remet en scène des personnages phares des productions Warner Bros, à la seule différence qu'ils sont tous masqués.
clubic.com
https://www.clubic.com/coronavirus/actualite-353387-la-warner-s-amuse-a-masquer-harry-potter-le-joker-ou-wonder-woman-parce-qu-ils-le-valent-bien.html
['santé']
Face à la deuxième vague du Covid, Lagarde appelle à aller vite sur le plan de relance européen
"Il est crucial" pour le relèvement de la zone euro, où les nouvelles mesures de restriction "pèsent sur la reprise", que le plan de relance européen "soit un succès" et l'argent versé au plus tôt, a mis en garde la présidente de la BCE, Christine...
"Il est crucial" pour le relèvement de la zone euro, où les nouvelles mesures de restriction "pèsent sur la reprise", que le plan de relance européen "soit un succès" et l'argent versé au plus tôt, a mis en garde la présidente de la BCE, Christine Lagarde, dans une interview parue lundi. "S'il n'est pas ciblé, s'il se perd dans des dédales administratifs et n'irrigue pas l'économie réelle pour orienter nos pays vers le numérique et le vert, nous aurons raté une occasion historique de changer la donne", a-t-elle mis en garde dans un entretien au Monde paru lundi sur le site internet du quotidien français. Or les négociations sur ce plan exceptionnel de 750 milliards d'euros, adopté en juillet par les Vingt-Sept pour aider les Etats membres à faire face aux conséquences économiques de la crise sanitaire, achoppent. Les eurodéputés exigent un mécanisme dissuasif pour conditionner les subventions européennes au respect de l'Etat de droit, auquel s'opposent la Pologne et la Hongrie, ce qui bloque tout le processus. Interrogée sur le risque que ces 750 milliards d'euros soient distribués "trop tard", la présidente de la Banque centrale européenne a répondu: "l'objectif de la Commission est de pouvoir les verser début 2021 et il doit absolument être tenu". "La balle est dans le camp des Etats, qui doivent présenter leurs plans de relance - certains sont déjà prêts -, et de la Commission, qui devra les passer au crible rapidement. Les responsables politiques devront aussi aller vite, notamment les parlements nationaux pour adopter les dispositifs". "Il est crucial que ce plan exceptionnel, qui a levé d'importants tabous dans certains pays, soit un succès", a-t-elle insisté. Dans le même esprit, le président français Emmanuel Macron a appelé vendredi, à l'issue du sommet des Vingt-Sept à Bruxelles, à faire preuve d'"esprit de compromis" pour débloquer les négociations sur le budget européen, auquel est adossé le plan de relance. Car, faute de "petit pas" de la part des Etats, les négociations sont "au point mort", a reconnu jeudi le président du Parlement européen, l'Italien David Sassoli. Un million d'emplois sauvés Or le temps presse. "La deuxième vague épidémique en Europe, notamment en France, et les nouvelles mesures de restrictions qui l'accompagnent ... pèsent sur la reprise", a prévenu Christine Lagarde. La BCE prévoit pour le moment une chute du PIB de 8 en zone euro en 2020, mais "si la situation se détériore, cela noircira évidemment nos prévisions", qui seront revues en décembre, a-t-elle reconnu. Toutefois, l'institution basée à Francfort n'a pas dit son dernier mot. "S'il faut faire plus, nous ferons plus", a assuré la Française, laissant entendre que le plan d'urgence face à la pandémie PEPP , qui consiste pour la BCE à racheter les dettes des Etats à l'échéance et leur permettre ainsi de financer leurs coûteux plans de relance, pourrait bénéficier d'une nouvelle rallonge en décembre. Initialement de 750 milliards d'euros en mars, son montant a été porté à 1.350 milliards en juin. Un plan qui, d'après les calculs de la BCE, a généré "l'équivalent de 1,3 point de croissance" et "sauvé un million d'emplois dans la zone euro", a précisé Mme Lagarde. Tout en maintenant les taux auxquels empruntent les ménages et les entreprises à un niveau très bas, soit "autour de 1,4 -1,5 ". Autre avancée majeure par rapport à la crise de 2008, les banques centrales ne sont plus "seules à la manoeuvre": "le soutien budgétaire" c'est-à-dire le plan de relance européen marche désormais "main dans la main avec le soutien monétaire". En espérant, selon la grande argentière, que cette crise permettra d'avancer sur la mise en place d'un "outil budgétaire commun propre à la zone euro".
lalibre.be
https://www.lalibre.be/economie/conjoncture/face-a-la-deuxieme-vague-du-covid-lagarde-appelle-a-aller-vite-sur-le-plan-de-relance-europeen-5f8d4e8b9978e231396a8bc8
['économie/finance']
Covid-19 : le mea culpa de Merkel
Angela Merkel présente ses excuses pour la gestion de l’épidémie de Covid-19.
La France n’a pas le monopole du couac. « Une erreur doit être appelée une erreur ... . Je demande pardon à tous les concitoyens. » Pragmatique, sans détour, Angela Merkel a renoncé hier au confinement total de l’Allemagne pour les prochaines fêtes de Pâques. Bien que prise en étroite concertation avec les exécutifs régionaux, cette mesure a enflammé le débat public, dès son annonce, dans la nuit de lundi à mardi. Il faut dire que le dispositif prévu était particulièrement rigoureux. Il s’agissait ni plus ni moins de mettre sous cloche durant cinq jours l’ensemble du pays, le privant notamment de toute célébration religieuse, dimanche pascal inclus. L’intention était louable, l’urgence commandait : en Allemagne, comme ailleurs, le virus se propage à grande vitesse. Covid-19 : Angela Merkel se ravise et demande « pardon » après l’annulation des célébrations de Pâques Ce rétropédalage et ce meaculpa sont d’autant plus spectaculaires qu’ils émanent de la dirigeante la plus expérimentée d’Europe. « Même elle », pourrait-on dire. C’est une nouvelle illustration de l’infinie complexité de la tâche des politiques face à l’épidémie. En la matière, il faut bien admettre qu’aucun pays européen n’a de leçon à donner à ses voisins. Depuis un an, tous, à un moment ou un autre, ont tergiversé. Tous ont commis des erreurs. Il est utile de le rappeler, en France, où notre tendance excessive à l’autocritique peut nous aveugler. Les Français gagneraient à regarder ce qui se passe de l’autre côté du Rhin. Non pour se rassurer, encore moins pour s’en réjouir. Ils verraient que là-bas aussi, on y brocarde la bureaucratie tatillonne qui freine la campagne de vaccination, on manifeste contre les décisions imposées d’en-haut, les ordres et contre-ordres qui sèment la confusion. Ce virus est un casse-tête politique pour tout le monde, et pas seulement chez nous.
la-croix.com
https://www.la-croix.com/Debats/Covid-19-mea-culpa-Merkel-2021-03-24-1201147449
['société']
Baromètre des vacances : Voici les destinations préférées des Belges
Effet Covid : la Belgique pointe pour la première fois juste derrière la France, selon le baromètre d’Europ Assistance réalisé en mai, dépassant l’Espagne. Les Belges seront aussi moins nombreux à partir, avec un budget revu à la baisse.
Baromètre des vacances : Voici les destinations préférées des Belges Entreprises Start-up Anne Masset Shutterstock Pour un Belge sur deux 54 , la pandémie de Covid-19 et les mesures sanitaires qui en découlent ont eu des répercussions sur leurs projets de voyage et quatre Belges sur dix regrettent de ne pas avoir déjà pu se rendre à l’étranger pour les mêmes raisons. Plus précisément, les voyageurs craignent que le Covid-19 entraîne la fermeture des bars, hôtels et restaurants, s’inquiètent des quarantaines obligatoires, d’une recrudescence du virus ou de ne pas être capables d’effectuer leurs activités habituelles , indique Europ Assistance dans son 20e baromètre des vacances publié jeudi.
lalibre.be
https://www.lalibre.be/economie/entreprises-startup/un-belge-sur-trois-passera-ses-vacances-en-belgique-cet-ete-60cb0dbfd8ad581ce1907d4e
['économie/finance']
Nouvelle jauge pour les églises : "Une mesure applicable même si elle est très contraignante", se félicite la Conférence des évêques de France
La nouvelle jauge correspond à "un sixième des places disponibles", précise le porte-parole de la Conférence des évêques de France qui ajoute espérer que pour la messe de Noël, elle soit encore augmentée.
Nouvelle jauge pour les églises : "Une mesure applicable même si elle est très contraignante", se félicite la Conférence des évêques de France La nouvelle jauge correspond à "un sixième des places disponibles", précise le porte-parole de la Conférence des évêques de France qui ajoute espérer que pour la messe de Noël, elle soit encore augmentée. Le ministère de l'Intérieur a annoncé par communiqué la proposition d'une nouvelle jauge à la suite des discussions avec les religions sur la question de l'occupation des lieux de culte dans cette phase de déconfinement au moins jusqu'au 15 décembre. Elle prévoit, pour l'organisation des cérémonies, de laisser libres deux sièges entre chaque personne ou entité familiale et de n'occuper qu'une rangée sur deux. "Nous sommes satisfaits que le gouvernement soit revenu à une mesure qui soit applicable, même si elle est très contraignante", a expliqué jeudi 3 décembre sur franceinfo Vincent Neymon, porte-parole de la Conférence des évêques de France. franceinfo : Êtes-vous satisfait de cette nouvelle jauge ? Vincent Neymon : Nous sommes satisfaits que le gouvernement soit revenu à une mesure qui soit applicable, même si elle est très contraignante. Nous sommes maintenant à une jauge qui correspond maintenant à un sixième des places disponibles. Jusqu'au 15 décembre on va tâcher de se conformer le mieux possible à cette jauge. On est à 20 des places disponibles si on compte que les unités familiales peuvent rester groupées. Cela a-t-il été difficile d'arriver à ce consensus ? Il y a eu un dialogue de sourds jusqu'à la décision du Conseil d'État et nous devons reconnaître que depuis dimanche des consultations ont eu lieu et que les catholiques, comme les autres représentants de culte, ont eu le sentiment d'avoir été entendus. Cette mesure est applicable, réaliste, mais reste contraignante. Donc, on va dire que les choses vont mieux et que le dialogue a repris pour l'heure. Pourquoi était-ce si important de changer les choses ? Parce qu'il faut permettre aux pratiquants de pouvoir venir dans les églises, notamment le week-end. Nous sommes dans la préparation de Noël, c'est donc la période de l'avent qui a commencé le 29 novembre. Il était important que les catholiques puissent vivre cette période de préparation. Pour Noël nous espérons que nous aurons des conditions sanitaires qui permettront à plus de monde de se réunir. Pour beaucoup de nos compatriotes la messe de minuit est un rendez-vous important. Souhaitons que nous puissions y accueillir le maximum de monde dans le respect des conditions sanitaires.
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/deconfinement/nouvelle-jauge-pour-les-eglises-une-mesure-applicable-meme-si-elle-est-tres-contraignante-se-felicite-la-conference-des-eveques-de-france_4205417.html
['santé']
Bilan positif pour les premiers vaccins en Belgique : le point sur les satisfactions et les améliorations attendues
Les premières vaccinations contre le coronavirus en Belgique, effectuées lundi dans trois maisons de repos et de soins du pays, se sont bien déroulées dans l'ensemble, a indiqué le Commissariat corona du gouvernement lors d'une conférence de presse en ligne mardi. Un suivi...
Les premières vaccinations contre le coronavirus en Belgique, effectuées lundi dans trois maisons de repos et de soins du pays, se sont bien déroulées dans l'ensemble, a indiqué le Commissariat corona du gouvernement lors d'une conférence de presse en ligne mardi. Un suivi rigoureux de la campagne de vaccination de la population belge, qui devrait s'étaler sur toute l'année, sera cependant crucial. Au rayon des motifs de satisfaction, le Commissariat pointe la livraison en temps et en heure samedi des vaccins destinés à la Belgique. Décongelés dimanche, ils sont partis lundi vers les maisons de repos depuis le campus du Gasthuisberg de l'hôpital universitaire de Louvain UZ Leuven . Celui-ci servira, durant toute la campagne de vaccination, de lieu de stockage central pour les vaccins destinés à la population belge. Tous les vaccins près de 300 ont pu être administrés "assez rapidement", sans gaspiller aucune dose. Mises sous observation pendant une quinzaine de minutes après l'injection, les personnes vaccinées n'ont pas présenté d'effets secondaires notables. "Nous invitons bien sûr le personnel médical à notifier toute réaction éventuelle, bénigne ou plus importante, à l'AFMPS", l'Agence fédérale des médicaments et des produits de santé, a souligné Sabine Stordeur, project manager au sein de la task force vaccination. Reporters / GYS Côté améliorations à apporter, le Commissariat pointe quelques problèmes techniques avec le serveur concernant le transport et avec l'application de Medista, la société spécialisée en livraison de matériel pharma basée à Wemmel et chargée du transfert des doses. Toutefois, "ces problèmes devraient être réglés la semaine prochaine", a rassuré Dirk Ramaekers, qui dirige la task force sur la stratégie de vaccination. Par ailleurs, le Commissariat corona du gouvernement observe un manque de maîtrise de certains acteurs concernant la manipulation des vaccins. "Il est facile d'administrer un vaccin", clarifie M. Ramaekers, "mais beaucoup moins aisé de le décongeler correctement les vaccins BioNTech-Pfizer sont conservés à -75 C, NDLR et de diviser un flacon, qui contient cinq doses, en doses individuelles." C'est pourquoi le Commissariat recommande que la personne qui dilue le produit soit supervisée par un deuxième acteur. Reporters / GYS Enfin, des points de contact doivent être ajoutés pour permettre aux maisons de repos et de soins de commander les vaccins. "2021 sera une année entière de vaccination", a prévenu Yvon Englert, chargé de la communication scientifique et publique de la task force vaccination. Le Commissariat vise la vaccination d'environ quatre millions de Belges d'ici les mois d'été. "Le suivi de la vaccination sur toute l'année sera donc très important", conclut Sabine Stordeur, notamment pour maintenir l'adhésion de la population et donc l'efficacité de la couverture vaccinale.
lalibre.be
https://www.lalibre.be/planete/sante/bilan-positif-pour-les-premieres-vaccinations-le-suivi-sera-crucial-selon-le-commissariat-corona-5feb4b78d8ad5844d10fd251
['santé', 'environnement']
Monte-Carlo : Pourquoi le cas positif de Daniil Medvedev pose-t-il question ?
L'exclusion de Daniil Medvedev du Masters 1000 de Monte-Carlo pour un test positif au covid remet en question les largesses sanitaires accordées aux résidents monégasques durant le tournoi.
L'exclusion de Daniil Medvedev du Masters 1000 de Monte-Carlo pour un test positif au covid remet en question les largesses sanitaires accordées aux résidents monégasques durant le tournoi. Depuis des mois, le tennis vit sous bulle sanitaire. Mais à Monaco, pour le Masters de Monte-Carlo, le protocole sanitaire n'est pas exactement le même pour tout le monde. La plupart des joueurs sont logés dans un hôtel officiel avec interdiction d'en sortir sauf à se rendre au Monte-Carlo Country Club pour s'entraîner ou jouer. Mais à l'image de Daniil Medvedev, les joueurs qui résident à Monaco ont été autorisés à loger à leur domicile et donc à sortir de la bulle. "J'ai beaucoup de chance de pouvoir loger chez moi cette semaine, c'est agréable en cette période de bulles", avait commenté le Russe dimanche 11 avril. Une certaine liberté mais qui ne protège pas totalement du virus. En effet, Daniil Medvedev a été écarté du tournoi mardi 13 avril après avoir été testé positif au covid-19. à voir aussi Masters 1000 de Monte-Carlo : Pouille, Chardy et Sinner qualifiés, ce qu'il faut retenir du 3e jour Ce "privilège" accordé aux résidents concerne plusieurs joueurs. Djokovic joue lui aussi à domicile et savoure cette possibilité de "dormir à la maison", notant que les conditions du tournoi étaient plus "un environnement sûr" qu'une "bulle". Le N.1 mondial a cependant souligné que le fait de pouvoir loger chez soi ne dispensait pas de respecter les mesures sanitaires, et notamment ne pas sortir. Il a toutefois reconnu n'avoir décidé d'entrer dans cet "environnement sûr" que dimanche parce qu'il voulait "rester libre et pouvoir aller où il voulai t " le plus longtemps possible. Reste que les joueurs logeant chez eux sont soumis à un test covid quotidien, alors que ceux qui logent à l'hôtel ont quelques jours de battement entre deux tests. Rafael Nadal, cas contact ? L'Espagnol Rafael Nadal, lui, loge à l'hôtel. Et connaissant son professionalisme, il y a fort à croire qu'il n'enfreint aucune des règles sanitaires. Et pourtant, sa situation posait question mardi à la veille de son entrée en lice, puisqu'il avait partagé un entraînement avec Mededev dimanche. Peut-il être considéré comme cas contact et si oui, que risque-t-il ? Interrogée par l'AFP, l'ATP n'a pas voulu répondre, mais s'est ensuite fendu d'un tweet pour confirmer la présence du Majorquin sur les terrains du Rocher contre son adversaire Delbonis, lors du 2e tour. Comme les huit premières têtes de série, le N.3 mondial était exempté de premier tour. Le Russe, pourtant demi-finaliste en 2019 après avoir éliminé Djokovic, n'aime pas la terre battue et ne le cache pas: "Il n'y a rien qui me plaise dans le jeu sur terre battue. Il y a plein de faux rebonds, on termine les parties sale... Non, vraiment je n'aime pas jouer sur terre", avait-il lâché dimanche. "Une grande déception de ne pas pouvoir jouer Monte-Carlo" Placé à l'isolement et suivi par les médecins du tournoi et de l'ATP et malgré une certaine aversion pour la terre battue - "je n'aime pas jouer sur terre", a-t-il dit dimanche -, le Russe était déçu mardi de ne pas pouvoir défendre ses chances en Principauté. "C'est une grande déception de ne pas pouvoir jouer Monte-Carlo. Je suis entièrement tourné vers la récupération et j'ai hâte de revenir sur le circuit dès que possible", a-t-il commenté via un communiqué de l'ATP. D'autant qu'à l'issue du tournoi, Nadal pourrait lui reprendre la deuxième place du classement ATP. Ironie du sort en effet, Medvedev qui n'a jamais remporté le moindre match à Roland-Garros en quatre participations, était tête de série N.2 à Monte-Carlo. Nadal, 3e mondial, 11 fois titré sur le Rocher et qui a remporté cent matches pour seulement deux défaites aux Internationaux de France, était tête de série N.3... Avec AFP
francetvinfo.fr
https://sport.francetvinfo.fr/tennis/masters-1000/monte-carlo-pourquoi-le-cas-positif-de-daniil-medvedev-pose-t-il-question
['sport']
Déconfinement : les restaurants peuvent de nouveau accueillir des clients en intérieur
Les restaurants ont pu rouvrir leurs salles en intérieur, ce mercredi 9 juin, après des mois de fermeture. En direct de Toulouse Haute-Garonne , la journaliste Marie-Candice Delouvrié nous décrit l'ambiance dans une célèbre brasserie.
Les restaurants ont pu rouvrir leurs salles en intérieur, ce mercredi 9 juin, après des mois de fermeture. En direct de Toulouse Haute-Garonne , la journaliste Marie-Candice Delouvrié nous décrit l'ambiance dans une célèbre brasserie. Les salles comme les terrasses étaient pleines, mercredi 9 juin, pour la réouverture complète des restaurants. La Brasserie de l'Opéra, véritable institution toulousaine à deux pas du Capitole Haute-Garonne , a préféré attendre le 9 juin pour accueillir les clients, plutôt que de rouvrir dès le 19 mai, jour de la réouverture des terrasses. Elle dispose en effet d'une terrasse intérieure, mais son nombre de couverts était insuffisant pour rouvrir plus tôt. Pour le grand soir, 80 couverts sont dressés, contre 220 en temps normal. C'est un peu en-dessous de la jauge pour laisser de l'espace aux clients. Pas fan du QR code "On n'aime pas trop les QR code, ici" explique la journaliste Marie-Candice Delouvrié en duplex depuis Toulouse. Le restaurant a préféré opter pour des menus papiers individuels qui sont jetés ensuite. Les clients sont contents de retrouver le restaurant, mais surtout son gérant, à la tête de l'établissement depuis 13 ans. "Je suis heureux, content et ravi de retrouver ma clientèle et de reprendre les activités", déclare-t-il. La soirée s'annonce compliquée en cuisine : il va falloir adapter le service pour finir à temps pour le couvre-feu, repoussé à 23 heures.
francetvinfo.fr
https://meteo.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/deconfinement/deconfinement-les-restaurants-peuvent-de-nouveau-accueillir-des-clients-en-interieur_4657433.html
['santé']
Soutien scolaire, services civiques et pétitions : comment l’engagement des jeunes a évolué
Même s’ils traversent une période très difficile en raison du Covid-19, les jeunes continuent de se montrer solidaires. Le soutien scolaire et les demandes de services civiques pour aider les personnes âgées et isolées ont ainsi fortement augmenté. Les jeunes se tournent vers des actions concrètes et s’engagent aussi politiquement, à travers des pétitions.
La crise sanitaire du Covid-19 frappe de plein fouet la jeune génération. Peu de perspectives sur le marché du travail, vie étudiante chamboulée, isolement... les jeunes font face à une dégradation de leurs conditions de vie. Mais ils n’ont pas pour autant fait une croix sur leurs engagements, bien au contraire. Ils ont besoin de se sentir utile et leur investissement prend des nouvelles formes. 50 de volontaires en plus dans les associations de soutien scolaire Le soutien scolaire a par exemple explosé ces derniers mois, avec 50 de volontaires en plus depuis le début de la crise dans les associations. Une augmentation colossale. Amélie, 22 ans, fait partie de ces jeunes volontaires. Deux heures par semaine, elle donne des cours à un petit garçon de 10 ans en CM2 dont les parents ne parlent pas bien le français. Elle prend du temps pour lui faire faire ses devoirs et ce moment lui fait beaucoup de bien : "forcément, on se sent plus utile. Si j’étais à sa place, j’apprécierais qu’on fasse ça pour moi. C’est structurant aussi pour nous parce qu’on se dit : 'Tel jour, j’ai ça', au moins c’est chouette, ça fixe un peu un cadre dans une période où on perd le sens du temps, le sens de voir des gens", confie-t-elle à Europe 1. Une expérience utile aux autres Selon une enquête menée par l’Association de la fondation étudiante pour la ville auprès de ces jeunes qui donnent des cours, 70 d’entre eux assurent que cet engagement leur permet de mieux traverser cette période incertaine. Vivre une expérience qui a du sens tout en étant utile aux autres, c’est aussi ce qui anime beaucoup de jeunes engagés dans le service civique, un contrat de six à 12 mois, et de 24 heures par semaine avec une mission d’intérêt général. Chaque année, il y a 145.000 places. En juillet dernier, dans le cadre du plan de relance, Emmanuel Macron a annoncé 100.000 places supplémentaires. "On voit leur besoin de nous avoir au quotidien" Dans le cadre de ce service civique, de plus en plus de jeunes s’engagent pour aider des personnes âgées, comme Camille, 22 ans, qui rend visite à domicile à des personnes isolées et âgées de plus de 65 ans. "On joue avec eux, on fait de la cuisine, on les aide avec leurs difficultés sur internet. On voit vraiment leur besoin de nous avoir au quotidien. C’est super important, on se sent vraiment super utile", confie la jeune femme qui vit à Hazebrouck, dans le Nord. Selon les chiffres d’Unis-Cité, l’association qui trouve des points de chute pour les jeunes en service civique, il y a actuellement trois demandes pour un poste, preuve que les jeunes ont envie d’aider leurs aînés. En 2020, 47 des jeunes ont défendu une cause sur internet L'engagement des jeunes se tourne donc vers des actions concrètes, mais il y aussi un engagement politique, plus symbolique, à travers de très nombreuses pétitions. Certes, les jeunes boudent les urnes, mais 47 d’entre eux ont signé une pétition ou défendu une cause sur internet en 2020, selon le baromètre de la Direction de la jeunesse, soit 11 points de plus qu’il y a cinq ans. Les thèmes d’engagement sont variés : sexisme, pauvreté, inégalités ou encore environnement. Par exemple, la fameuse "Affaire du siècle" a particulièrement mobilisé les jeunes. Au départ, c’est une pétition qui a recueilli plus de deux millions de signatures et qui s’est terminée la semaine dernière par une condamnation de l'Etat pour inaction climatique. Un quart des signataires de "l’Affaire du siècle" ont moins de 25 ans. L’engagement de la jeunesse est là aussi guidé par deux moteurs : une quête de sens encore plus importante pendant cette crise sanitaire, et le sentiment d’avoir des résultats immédiats, bien loin des engagements politiques qui leur paraissent bien peu concrets.
europe1.fr
https://www.europe1.fr/societe/soutien-scolaire-services-civiques-et-petitions-comment-lengagement-des-jeunes-a-evolue-4024701
['société']
Coronavirus : 21 maires de la Loire demandent le renfort de l'armée
Le département de la Loire est confronté à une seconde vague de coronavirus bien plus difficile que la première. Une vingtaine de maires appellent au secours et réclament l'assistance sanitaire de l'armée.
Le département de la Loire est l'un des départements les plus touchés par le coronavirus. Dans la vallée du Gier, au sud du département de la Loire, 21 maires demandent une aide exceptionnelle à l'état. Ils ont besoin de personnels soignants en urgence, sans quoi il ne leur sera plus possible de soigner l'afflux continu de malades. "Lorsqu'on voit l'accélération de l'épidémie ces huit derniers jours, on voit une courbe exponentielle et, aujourd'hui, bien que la situation soit maîtrisée si on se projette dans les prochains jours, nos soignants risquent d'être débordés", explique Hervé Reynaud, maire LR de Saint-Chamond Loire . Le taux d'incidence est l'un des pires de France Les 21 élus demandent la construction d'un hôpital de campagne comme cela avait été fait, en mars dernier, dans le Haut-Rhin. Une situation dont se rapproche l'hôpital du Gier à Saint-Chamond. Les lits sont presque tous occupés, le taux d'incidence, c'est-à-dire le nombre de contaminations rapporté à la population, est l'un des pires de France. Les soignants tirent la sonnette d'alarme depuis plusieurs jours. "La situation est critique. On arrive bientôt à saturation, on ne s'attendait pas à une telle deuxième vague", explique le docteur Maxime Bataillard.
francetvinfo.fr
https://meteo.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/coronavirus-21-maires-de-la-loire-demandent-le-renfort-de-l-armee_4155589.html
['santé']
Coronavirus : Emmanuel Macron prépare les Français à de nouvelles restrictions
Près de 19 000 nouvelles contaminations au coronavirus ont été détectées en 24 heures. C’est un nouveau record. Emmanuel Macron a avoué mercredi 7 octobre que la situation se dégradait.
Face à la pandémie de Covid-19, Emmanuel Macron a affirmé mercredi 7 octobre que la France se dirigeait vers un nouveau durcissement. Il y aura "plus de restrictions là où le virus circule trop vite", a-t-il prévenu mercredi soir depuis les Alpes-Maritimes. Les villes de Grenoble Isère , Saint-Étienne Loire , Lyon Rhône , Lille Nord ou Toulouse Haute-Garonne , qui ont déjà bénéficié d’un sursis de sept jours, sont concernées. Les déplacements autorisés Ces restrictions seraient les mêmes que celles déjà mises en place dans les Bouches-du-Rhône et en région parisienne. Une seule certitude : le président a écarté une piste. Il ne devrait pas y avoir de limitation de déplacements alors que les vacances de la Toussaint débute samedi 17 octobre. "Ce n’est pas notre stratégie", a expliqué Emmanuel Macron à la télévision, tout en répétant que la France ne sera pas dans un temps normal pendant encore plusieurs mois. Une façon de préparer les Français à une incertitude sanitaire qui va encore durer. Le JT Les autres sujets du JT
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/coronavirus-emmanuel-macron-prepare-les-francais-a-de-nouvelles-restrictions_4133195.html
['santé']
Crise sanitaire : vers de nouvelles mesures restrictives ?
Le président et le gouvernement devraient décider mercredi 13 janvier la mise en place, ou non, de nouvelles restrictions pour enrayer la propagation du Covid-19. Le point avec la journaliste Anne Bourse, en direct de l'Élysée, à Paris, lundi 11 janvier.
Les Français feront-ils l'objet de nouvelles mesures restrictives pour lutter contre la propagation du Covid-19 ? Le président et le gouvernement devraient prendre leur décision mercredi 13 janvier lors d'un Conseil de défense. "Le gouvernement veut à tout prix éviter un troisième confinement. Si ce n'est pas à l'ordre du jour, ce n'est pas non plus totalement exclu : ce serait en tout cas le pire des scénarios", rapporte la journaliste Anne Bourse, en direct de l'Élysée, à Paris, lundi 11 janvier. "Tout va dépendre des chiffres de l'épidémie" Pour l'instant, l'option privilégiée serait la généralisation, sur tout le territoire, du couvre- feu à 18 heures. Une autre option serait cette mesure, doublée d'un confinement uniquement le week-end. "Tout va dépendre des chiffres de l'épidémie, reprend la journaliste. On les connaîtra mardi 12 janvier au soir. S'ils sont mauvais, le gouvernement devra à nouveau prendre des décisions difficiles." Elles seront annoncées jeudi 14 janvier, lors d'une conférence de presse du gouvernement. Le JT Les autres sujets du JT
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['santé']
Séries Mania : reportée, l'édition 2021 du festival de séries aura lieu du 28 mai au 5 juin
La précédente édition du festival Séries Mania, plus gros festival de séries de France, avait été annulée en raison de la pandémie de Covid-19.
Séries Mania : reportée, l'édition 2021 du festival de séries aura lieu du 28 mai au 5 juin La précédente édition du festival Séries Mania, plus gros festival de séries de France, avait été annulée en raison de la pandémie de Covid-19. Séries Mania, le plus gros festival de séries en France, dont l'édition 2020 a été annulée en raison du coronavirus, change ses dates pour l'édition 2021 et aura lieu exceptionnellement du 28 mai au 5 juin à Lille. Un festival traditionnellement organisé en mars "Nous savons aujourd'hui que nous ne pourrions pas organiser le festival que nous avions imaginé en mars prochain, la période étant trop incertaine, et sommes convaincus que la situation sanitaire mondiale va s'améliorer", indique l'équipe du festival le 19 novembre dans un communiqué. NOUVELLES DATES Le Festival SeriesMania sera bien de retour en 2021 : nous vous attendons du 28 MAI au 5 JUIN prochain à @lillefrance et @hautsdefrance, mais aussi en ligne ! Une nouvelle qui va en surprendre plus d’un e @LeCNC @CreditMutuel_NE @MEL_Lille @Hello_Lille pic.twitter.com/C14r3sgAFa — SERIES MANIA @FestSeriesMania November 19, 2020 "Parce que nous croyons en un avenir meilleur et parce que nous voulons proposer un festival à la hauteur de nos ambitions, nous avons décidé de décaler l'édition 2021", poursuit-elle, précisant que cette édition se placerait entre le Festival de Cannes et le Festival international du film d'animation d'Annecy. Le forum professionnel se tiendra parallèlement du 1er au 3 juin à Lille Grand Palais. Un retour en mars est prévu pour 2022. Le festival continuera d'ici là à organiser des avant-premières des séries qu'elle a labellisées "Series Mania" et des événements en ligne sur seriesmania.com.
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['culture/loisir']
Trois jours de concert en ligne au festival "Ici Demain" pour offrir une vitrine à la jeune création musicale
Comment se faire connaître, quand on est un jeune chanteur ou musicien, dans une année où tout est bouleversé ? Ce week-end à Paris, il y aura un festival en ligne pour les présenter : "Ici Demain", organisé par le centre FGO-Barbara. Car en temps de Covid-19, la création continue.
Trois jours de concert en ligne au festival "Ici Demain" pour offrir une vitrine à la jeune création musicale Comment se faire connaître, quand on est un jeune chanteur ou musicien, dans une année où tout est bouleversé ? Ce week-end à Paris, il y aura un festival en ligne pour les présenter : "Ici Demain", organisé par le centre FGO-Barbara. Car en temps de Covid-19, la création continue. Il n'est pas interdit de se rassurer, en écoutant les mots de Naïma Bourgaut, coordinatrice générale de FGO-Barbara : "2021 est très anxiogène mais ce sera peut-être l'année où on tentera de nouvelles choses." Tout à la fois salle de spectacle, studio de répétiton, centre de création au coeur de la Goutte d'Or à Paris, le FGO-Barbara accueille les 20, 21 et 22 novembre le festival Ici Demain. Les équipes de la salle ont lutté pour pour présenter quatorze artistes émergents. Pour ces artistes émergents, c'est maintenant qu'il se passe quelque chose. Naïma Bourgaut, coordinatrice générale de FGO-Barbara Arrivée l'année dernière à la tête de cet établissement public - elle gère aussi les Trois Baudets, non loin de là -, Naïma Bourgaut est catégorique : "Les jeunes artistes ont énormément souffert de 2020, et 2021 s'annonce comme une année très embouteillée." 3 jours de festival, 15 artistes et la même envie de retrouver la scène. Ici demain c'est dès vendredi, depuis votre canapé en direct sur Facebook, Youtube et Twitch. Bravo à @zKahena pour l'ensemble de la création graphique du festival pic.twitter.com/WhNgNzBuei — FGO-Barbara @fgobarbara November 17, 2020 Tous les concerts seront diffusés en ligne, de vendredi à dimanche, sur les réseaux de FGO-Barbara et ceux des artistes programmés ; comment faire autrement dans une année saccagée ? En 2020, les artistes ont donc beaucoup écrit, posé des mots, enregistré des choses. Romain et François ont fondé Belvoir il y a deux ans et ils s'estiment plutôt "chanceux". Ils ont pu travailler sur leur futur EP, préparer des clips etc. Le plus pesant n'est pas l'impossibilité de jouer devant du public, mais l'incertitude François, chanteur de Belvoir Autre jeune pépite qui comptait sur 2020, le rappeur Luni. Cette année, lui l'a plutôt bien vécue : "Cela ne m'a pas trop posé de problème car à la base, je suis quelqu'un de très casanier, pas très sociable", sourit-il. "Du coup, avec cette situation on a plus de choses à dire", ajoute-t-il. Il a donc continué à travailler sur un futur disque, en attendant de remonter sur scène, glissant : "C'est pas grave, je vais rattraper, fort !" 2020, pas vraiment une année zéro mais plutôt une parenthèse que beaucoup, entre résignation et impatience, attendent désormais de refermer.
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['culture/loisir']
Covid-19: les Français se déconfinent déjà
Cela fait trois semaines que les courbes de déplacements en France repartent à la hausse.
Réservé aux abonnés Cela fait trois semaines que les courbes de déplacements en France repartent à la hausse. Vous avez dit déconfinement? Les Français n’ont pas attendu un éventuel assouplissement des mesures de confinement pour s’octroyer des libertés. La situation actuelle n’est en rien comparable à ce que nous avons connu en mars et en avril, avec une baisse des déplacements de tous types de plus de 80 dans toute la France, selon les données recueillies par Apple. Cela fait plus de trois semaines que toutes les courbes relatives aux déplacements des Français sont orientées à la hausse. Cette fois, la baisse est de 20 dans les transports en commun, de 29 pour les trajets effectués en voiture et de 37 pour les piétons. Certes, à la fin des congés de la Toussaint, les déplacements ont brusquement chuté avec une baisse de 50 à 60 de toutes les mobilités. Les Français ont joué le jeu du deuxième confinement jusqu’au 11 novembre. Mais après ce jour férié marqué par un arrêt quasi total de l’activité économique, la machine s’est peu à peu remise en route. Cela fait plus de trois semaines que toutes les courbes relatives aux déplacements des Français sont orientées à la hausse. Il n’y a pas de brusque retour des
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['science/technologie']
Coronavirus: le nombre de contaminations par jour descend sous la barre des 9.000
Le nombre moyen d’infections au coronavirus est passé à 8.260 par jour entre le 31 octobre et le 6 novembre.
Le nombre moyen d’infections au coronavirus est repassé sous la barre des 9.000 par jour, avec une moyenne de 8.260 cas de Covid-19 détectés quotidiennement, selon le bilan provisoire de l’Institut de santé publique Sciensano publié mardi. Le nombre moyen d’infections au coronavirus est passé à 8.260 par jour entre le 31 octobre et le 6 novembre contre une moyenne de 9.487 selon les chiffres de lundi . Cela représente une baisse de 46 par rapport à la période de sept jours précédente. Le nombre de contaminations en Belgique s’élève à 503.182 mardi, contre 500.789 lundi, depuis le début de l’épidémie. Lire aussi Coronavirus: la nouvelle stratégie de déconfinement sera plus sévère Le nombre d’admissions à l’hôpital pour cause de Covid-19 continue de diminuer, de -14 , et s’établit désormais à 574 par jour en moyenne, entre le 31 octobre et le 6 novembre. Le nombre de personnes hospitalisées s’élève à 7.217 4 , dont 1.474 patients traités aux soins intensifs. Le Covid-19 a également causé la mort de 13.055 personnes en Belgique. En moyenne, 179 personnes sont décédées chaque jour à cause d’une infection au coronavirus, en hausse de 39 par rapport à la semaine précédente.
lesoir.be
https://www.lesoir.be/336968/article/2020-11-10/coronavirus-le-nombre-de-contaminations-par-jour-descend-sous-la-barre-des-9000
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Comment vont se dérouler les Trans Musicales, maintenues malgré le coronavirus
Le festival aura bien lieu en décembre. Des dispositions pour respecter le protocole sanitaire ont été prises par les organisateurs.
Kelsey Brookes pour Les Trans Musicales Le festival sera maintenu au mois de décembre à Rennes. FESTIVAL - Le festival des Trans Musicales de Rennes a dévoilé mardi 13 octobre la programmation de sa 42ème édition, qui sera masquée, assise et distanciée et organisée dans des salles plus petites en raison de la crise sanitaire. Nous avons décidé de maintenir cette édition avec une autre architecture et un protocole sanitaire adapté à chaque salle , a expliqué dans une vidéo diffusée sur internet Béatrice Macé, cofondatrice des Trans Musicales avec Jean-Louis Brossard. Le festival se tiendra du 2 au 6 décembre sauf bien sûr évolution négative de la pandémie qui nous obligerait à l’annulation , a-t-elle précisé. Nous ne pouvions nous résoudre à interrompre la relation avec les artistes et les festivaliers sans avoir mis à l’épreuve notre capacité d’adaptation aux circonstances , a-t-elle ajouté. Très orientées rock cette année garage, psychédélique, post-punk, etc , les Trans présenteront 42 groupes et deux compagnies de danse, soit moitié moins que d’habitude, avec tout de même 18 nationalités représentées. Le festival, qui se tient habituellement en grande partie dans les halles du Parc Expo de l’aéroport de Rennes, aura cette fois lieu dans six salles de taille réduite, à Rennes et dans sa périphérie, de 15H à 3H00 du matin, une amplitude horaire allégée par rapport à d’habitude. Parmi les temps forts, le rennais Lujipeka, issu du collectif Columbine, aura carte blanche pour la traditionnelle création de l’Aire Libre. Son rap laisse aujourd’hui place au chant et à la pop, tandis que sa palette instrumentale s’ouvre à des sonorités plus acoustiques de guitare et de batterie , soulignent les organisateurs. La coproduction avec le Théâtre national de Bretagne est signée Andrea Laszlo De Simone, artiste italien autodidacte aux accents métaphysiques, qui donnera deux concerts de pop orchestrale. Des artistes venus des quatre coins du monde Le groupe Marquis de Sade, rebaptisé Marquis après le décès de son chanteur emblématique Philippe Pascal en septembre 2019, dévoilera les chansons de son dernier album Aurora , auquel le chanteur et musicien Dominic Sonic, décédé cet été, ainsi qu’Étienne Daho, ont prêté leur voix. Ex-visage et voix du duo d’indie-pop The D , la franco-finlandaise Prudence se lance en solo avec trois single de pop électro produits en 2020, tandis que S C A R R, produit par l’ex-compositeur de The D , élaborera une soul synthétique et hypnotique . Malgré la crise sanitaire, les Trans restent fidèles à leur esprit de sono mondiale , entre psychédélisme turc, nuevo flamenco, boogaloo, rumba congolaise, tsapiky et salegy malgaches, ou encore mbaqanga sud-africain. A noter ainsi la présence annoncée d’Yndi, chanteuse électropicale franco-brésilienne, ex-Dream Koala, du trio turc de musique électronique Lalalar, des Madrilènes d’El Combo Batanga, de James BKS, fils du saxophoniste Manu Dibango, des Sud-Africains au folk teinté de jazz d’Urban Village, ou encore de Zinda Reinhardt, petite fille de Django qui chante dans la langue de ses ancêtres, le romani. Certains artistes qui devaient participer seront finalement programmés l’an prochain en raison des risques qui pèsent sur leur venue avec la crise sanitaire , a indiqué à l’AFP Jean-Louis Brossard, cofondateur du festival. Une série de rencontres et débats, envisagée comme une tentative de compréhension globale de cette crise Covid-19 , sera également organisée, selon Béatrice Macé. En 2019, les Trans Musicales de Rennes avaient attiré 56.000 personnes. En tout, 125 concerts avaient été joués par 84 groupes et deux compagnies de danse sur les cinq jours du festival, défricheur de la scène musicale.
huffingtonpost.fr
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Kamala Harris fait basculer un vote du Sénat pour la 1re fois
La vice-présidente a émis son tout premier vote décisif en faveur des démocrates pour accélérer l'aide liée à la crise du coronavirus.
51 voix pour, 50 voix contre...Et c’est le vote de la nouvelle vice-présidente, Kamala Harris qui aura fait tout basculer au Sénat américain ce vendredi 5 février, à 5h du matin, clôturant une séance épuisante qui aura duré toute la nuit. Il s’agissait d’une résolution budgétaire qui est une étape clé vers l’adoption accélérée du plan de secours contre le coronavirus du président Joe Biden. 1,9 milliard de dollars pour relever le pays en pleine crise sanitaire et économique, sans le soutien politique des républicains. La résolution est adoptée Il y a 50 oui. Il y a 50 non. Le Sénat étant également divisé, la vice-présidente vote dans l’affirmative. Et la résolution concurrente telle qu’amendée est adoptée , a-t-elle déclaré à l’aurore sous les puissants applaudissements de ses collègues démocrates. Le vote de vendredi demeure cependant un vote de procédure qui n’avait pas vocation à approuver en lui-même le plan d’aide. Le budget revient maintenant à la Chambre des représentants, où il devra être de nouveau approuvé en raison des changements apportés par le Sénat. La voix de Kamala Harris a cependant ouvert un chemin aux démocrates pour que ce plan soit approuvé sur la base d’un vote à majorité simple, limitant ainsi les possibilités de blocages par les républicains, dont beaucoup s’insurgent contre le coût des mesures envisagées. À voir également sur Le HuffPost: Kamala Harris portait une tenue très symbolique lors de son discours de victoire
huffingtonpost.fr
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Covid-19 : le bilan dépasse les 50 000 morts en France, mais la décrue se poursuit en réanimation
Le bilan de l'épidémie s'élève désormais à 50 237 morts, pour un total de 2 153 815 infections, selon les chiffres publiés mardi soir.
La France compte désormais plus de 50 000 morts du Covid-19. Alors qu'Emmanuel Macron a annoncé mardi 24 novembre, un assouplissement des règles du confinement mis en place pour lutter contre la pandémie de Covid-19, le bilan dans le pays s'élève à 50 237 morts, dans les hôpitaux et les établissements médico-sociaux EMS , dont les Ehpad, pour un total de 2 153 815 infections, annonce Santé publique France. Selon l'agence, 458 personnes sont mortes en 24 heures à l’hôpital. Par ailleurs, le ministère de la Santé dénombre 551 décès supplémentaires dans les Ehpad et autres EMS depuis vendredi, date du dernier bilan pour ces établissements. Le pays a enregistré 9 155 nouveaux cas de contamination dans les dernières 24 heures, contre 4 452 lundi. C'est la première fois que ce nombre repassait sous la barre des 5 000 depuis fin septembre, un chiffre qui est toutefois toujours moins élevé après le week-end, quand moins de tests sont pratiqués. La baisse continue en réanimation La pression continue à baisser à l'hôpital. Les services de réanimation étaient occupés mardi par 4 277 patients du Covid-19 4 438 lundi , dont 270 nouvelles admissions 244 lundi . Au total, 30 594 personnes porteuses du virus étaient hospitalisées mardi, en nette baisse par rapport à la veille : 31 449. Le taux de positivité des tests proportion du nombre de personnes positives par rapport au nombre total de personnes testées continue également de baisser à 13,1 mardi contre 13,3 lundi et 14 dimanche. Il est en baisse depuis début novembre.
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['santé']
Vaccin obligatoire pour les salariés : ce qui se dessine
Le gouvernement envisage d'exiger que certains salariés du privé se fassent vacciner contre le Covid, sous peine, sinon, de sanctions. Possible ?
C'est un véritable coup de semonce. L'obligation vaccinale contre le Covid était attendue pour les soignants, elle devrait bientôt aussi concerner certains salariés du secteur privé. Emmanuel Macron, l'a affirmé lundi soir : "le passe sanitaire s'appliquera dans les cafés, les restaurants, les centres commerciaux, ainsi que dans les hôpitaux, les maisons de retraite, les établissements médico-sociaux mais aussi dans les avions, trains ... . Seuls les vaccinés et les personnes testées négatives pourront accéder à ces lieux, qu'ils soient d'ailleurs clients, usagers ou salariés." Pour les soignants, cette exigence est relativement simple à mettre en oeuvre - une liste de vaccins exigés existe déjà -, mais dépasser ce cercle suscite de nombreuses questions, autant du côté des employés que des patrons. Qui devra être vacciné ? Qui contrôlera le salarié ? Quelles seront les sanctions ? Premiers éléments de réponse. C'est pour quand ? Les nouvelles obligations pourraient intervenir à partir de début août, après la promulgation d'un texte de loi discuté en procédure d'urgence. Il devra préciser les contours de cette nouvelle exigence vaccinale, en listant les personnels concernés, les sanctions en cas de refus... Offre limitée. 2 mois pour 1 sans engagement Je m'abonne "Les salariés des établissements qui reçoivent du public", notamment dans les bars et les restaurants, "devront avoir reçu leur première dose de vaccination au plus tard le 1er août, sans quoi à compter du 30 août ça sera un test tous les deux jours s'ils veulent continuer à travailler", a précisé le ministre de la Santé Olivier Véran mardi soir. Quelles obligations, quelles sanctions ? Dans les faits, à moins de pratiquer un test tous les deux jours, et de mettre la main à la poche à compter d'octobre quand ils ne seront plus remboursés, les employés concernés n'auront pas véritablement d'autre choix que d'être vaccinés pour travailler. Sous peine sinon de sanctions, a confirmé la ministre du Travail, Élisabeth Borne, mardi matin sur LCI. Une disposition particulière sera prévue dans le projet de loi "pour permettre une sorte de suspension du contrat de travail, puisque la personne n'est pas en situation d'exercer son métier si elle n'a pas été vaccinée", a-t-elle souligné. Une sorte d'avertissement, le temps qu'ils changent d'avis et remplissent leur obligation vaccinale. Pendant ce temps-là, ils ne seraient plus payés. La sanction pourrait aller jusqu'au licenciement s'ils décidaient de ne pas se plier à la règle, a précisé la ministre. Autrement dit : on n'est pas obligé de se faire vacciner, mais si on ne le fait pas, on perd son travail. Quel rôle pour l'employeur ? Quid du secret médical ? Voilà pour la théorie. Pour la pratique, c'est comme souvent plus compliqué. "Cela pose des questions notamment en matière de modalités de contrôle, relève François Pinatel, avocat au conseil d'Etat. Qui décide de la suspension du contrat de travail et sur la base de quels contrôles ? Si c'est aux entreprises de le faire, il me semble qu'il y a une ingérence de l'employeur dans la liberté individuelle des salariés, notamment sur la protection des données relatives à la santé, le secret médical... Il n'est pas certain que ce soit possible constitutionnellement parlant." Certains salariés pourraient par exemple être amenés à révéler des pathologies qui les empêchent de recevoir le vaccin et qu'ils n'ont pas forcément envie de communiquer à leur employeur. Un véritable changement de paradigme. Un guide conjoint du ministère du Travail et de l'assurance maladie, datant du 30 juin 2021, sur les bonnes pratiques pour l'employeur en matière de Covid-19, insistait sur le fait que la vaccination était volontaire. "C'est une information que l'employeur n'a pas à exiger, précise le guide. ... L'employeur ne peut pas imposer un test de dépistage ou la vaccination aux salariés, ou les sanctionner s'ils refusent. Il ne peut non plus imposer au salarié de l'informer du résultat du test, conserver les éventuels résultats." Cependant, même si le code du travail ne le prévoit pas, des dispositions vaccinales similaires existent déjà dans certaines conventions collectives, à l'instar de celle des pompes funèbres. "Dans un arrêt de 2012, la Cour de Cassation a validé le licenciement d'un salarié des pompes funèbres qui refusait d'être vacciné contre l'hépatite B, obligatoire dans la profession", illustre Etienne Pujol, avocat en droit du travail avocat. Si la loi l'impose, les salariés ne peuvent s'y opposer. Le texte peut-il être censuré ? Reste à savoir si le texte passera les fourches caudines du conseil constitutionnel et ou du conseil d'Etat qui, si l'on se fie aux premières réactions suite à ces annonces, devraient être saisis. "Il y aura des procédures, mais il me paraît peu probable que ces instances retoquent une loi qui a pour seule motivation la santé publique, analyse Michel Ledoux, avocat spécialisé en santé au travail. Comme il y a un consensus mondial que la vaccination réduit les risques pour les gens vaccines et leurs proches, il y a peu de risques juridiques." On devrait le savoir sans tarder.
lexpress.fr
http://lentreprise.lexpress.fr/rh-management/droit-travail/vaccin-obligatoire-pour-les-salaries-ce-qui-se-dessine_2154869.html
['justice']
En Amazonie, le peuple juma au bord de la disparition
Le dernier représentant masculin de la terre indigène Juma est décédé des suites du Covid-19. Une mort qui laisse entrevoir les conséquences dramatiques de la pandémie pour les populations autochtones.
Amoim Aruká était le dernier représentant masculin des Jumas, peuple autochtone de l’Amazonie brésilienne. Mais il est décédé le 17 février, à l’âge estimé de 86 ans il n’avait pas d’état civil officiel des suites du Covid-19. Tout au long de sa vie, il fut le témoin d’une série de massacres réduisant son peuple de 15 000 individus au début du XXe siècle à cinq en 2002. Seules ses trois filles pourront continuer à porter la culture de leur peuple. En fervent défenseur des droits de son peuple et de la préservation de la forêt amazonienne, Amoim Aruká s’était battu en 2004 pour que le territoire juma obtienne le statut officiel de «terre indigène» TI , protection reconnue par la Constitution. Sa disparition est «un événement tragique», pour les représentants de la Coordination des organisations indigènes de l’Amazonie brésilienne Coiab qui dénonce un abandon de ces populations à leur sort. Selon la Coiab, dès juillet 2020, le peuple juma devait faire partie des peuples proté
liberation.fr
https://www.liberation.fr/international/amazonie-un-peuple-disparait-des-suites-du-covid-19-20210228_T2HA5B2ZWZBP3KQ7PGW66SCOQA/
['santé', 'international']
Covid-19 : que sait-on du variant anglais ?
Le variant anglais du Covid-19 circule désormais un peu partout dans le monde. Mais que sait-on vraiment ? Comment détecter les malades qui en sont porteurs ? Le vaccin actuellement utilisé restera-t-il efficace ?. Santé : video, Covid-19 : que sait-on du variant anglais ?.
Il s'est rapidement propagé dans tout le Royaume-Uni. Désormais, il circule un peu partout dans le monde. D'après plusieurs études scientifiques, le virus est plus contagieux. Lorsqu'il entre dans un organisme, le variant Anglais s'attache plus rapidement aux cellules humaines pour les pénétrer et les infecter. Autrement dit, il déjoue plus facilement notre système immunitaire. Les experts parlent d'une augmentation de la transmission d'au moins 50 . Si une personne contaminée par le Covid-19 en contamine dix autres, avec le variant anglais, elle en contaminerait quinze. Les premières études sur le variant britannique montrent que les jeunes de moins de 20 ans sont plus contaminés. D'après le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies, le virus n'est pas plus dangereux. Pour le moment, cette nouvelle souche n'est pas plus virulente. Certains médecins redoutent pourtant une pression plus importante sur le système de santé. Comment le virus anglais est-il détecté ? Quand un test PCR se révèle positif et qu'un doute subsiste sur la présence du variant, il arrive dans un laboratoire. Il est ensuite analysé lors d'une opération. Pour le moment, une quinzaine de cas ont été détecté dans l'Hexagone. D'après les scientifiques, le vaccin et les anticorps développés sont suffisamment puissants pour résister aux différentes mutations du virus.
lci.fr
https://www.lci.fr/sante/video-covid-19-que-sait-on-du-variant-anglais-2174696.html
['santé']
Ski alpin : le Norvégien Aleksander Aamodt Kilde, testé positif au Covid à son retour de Sölden
Le Norvégien Aleksander Aamodt Kilde, vainqueur de la dernière Coupe du monde de ski alpin, a été testé positif au nouveau coronavirus, à son retour du géant d'ouverture de Sölden en Autriche, où il était sorti de piste
Ski alpin : le Norvégien Aleksander Aamodt Kilde, testé positif au Covid à son retour de Sölden Le Norvégien Aleksander Aamodt Kilde, vainqueur de la dernière Coupe du monde de ski alpin, a été testé positif au nouveau coronavirus, à son retour du géant d'ouverture de Sölden en Autriche, où il était sorti de piste Un protocole sanitaire lourd et strict À ce sujet, la rédaction vous recommande Covid-19 et ski alpin : "la punition est sévère si on a un test positif malgré aucun symptôme" s'inquiète Tessa Worley Le Norvégien Aleksander Aamodt Kilde, vainqueur de la dernière Coupe du monde de ski alpin, a été testé positif au nouveau coronavirus mais est en bonne forme, a annoncé la Fédération norvégienne de ski. "J'ai des symptômes légers, mais mon état général est bon", a dit l'athlète de 28 ans dans un communiqué diffusé ce dimanche 25 octobre par la fédération."Je suis optimiste à l'idée d'être rétabli assez rapidement et j'observe les règles sanitaires en vigueur", a-t-il ajouté. Aamodt Kilde a été testé positif mercredi dernier à son retour du géant d'ouverture de Sölden Autriche , où il était sorti de piste.La Fédération internationale de ski a publié avant la reprise de la saison son protocole de tests du Covid-19 rendant obligatoire un test PCR pour les sportifs avant chaque course tous les trois ou quatre jours. Elle demande aux athlètes mais aussi aux autres parties prenantes des compétitions organisateurs, encadrement, certaines personnes accréditées de se présenter avec un test PCR négatif datant de moins de 72 ou 96 heures sans préciser la différence entre les deux délais , et de renouveler ce test tous les trois ou quatre jours sur place.En cas de test positif pendant un événement, un individu sera immédiatement mis en quarantaine. Surtout, chacune des personnes qu’il aura côtoyées lors des dernières 72 heures devra également être testée et placée à l’isolement jusqu’à ce que son test se révèle éventuellement négatif.Cette dernière mesure laisse imaginer un possible effet domino désastreux au sein d’une même équipe lors d’un évènement de plusieurs semaines comme les Mondiaux de ski alpin prévus à Cortina d'Ampezzo Italie du 8 au 21 février 2021.La FIS indique par ailleurs qu’un test sérologique à la recherche d’anticorps a été ajouté depuis août aux contrôles antidopage.En revanche, si un athlète apparaît avoir déjà contracté le nouveau coronavirus et être immunisé, il ne sera pas obligé à réaliser d’autres tests Covid-19 sur toute sa période d’immunité.
francetvinfo.fr
https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/ski-alpin-norvegien-aleksander-aamodt-kilde-teste-positif-au-covid-son-retour-solden-1888170.html
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La Réunion s'organise face aux EVASAN en provenance de Mayott
Depuis 5 jours, La Réunion a accueilli 25 patients en provenance de Mayotte dont 14 ont été hospitalisés en réanimation. Par ailleurs, le nombre de cas Covid au
Depuis 5 jours, La Réunion a accueilli 25 patients en provenance de Mayotte dont 14 ont été hospitalisés en réanimation. Par ailleurs, le nombre de cas Covid augmente considérablement à La Réunion. Du 4 au 10 février, l'île comptabilise 584 nouveaux cas soit une hausse de 20 en une semaine. IP Le nombre de personnes positives à la Covid-19 a doublé en deux semaines à La Réunion. Ainsi, du 4 au 10 février 2021, l'île comptabilise 584 nouveaux cas soit une hausse de 20 en une semaine. La Réunion voit également le nombre de patients atteints de variant du coronavirus augmenter. Depuis hier, 9 nouveaux cas ont été recensés dont 8 issus de la souche sud-africaine et 1 de la souche britannique. L'île compte désormais 60 cas de variants au total. Avec une moyenne de 100 cas par jour, le taux d'incidence de l'île pourrait passer de 68 à 82 pour 100 000 habitants. L'ARS constate que les cas autochtones progressent avec 531 cas sur les 584 nouveaux cas recensés. Les cas importés, eux, diminuent. Par ailleurs, 74 cas sont rattachés à un cluster. L'ARS qui précise que le virus circule désormais sur l'ensemble du département. Même si le nombre d'hospitalisations reste faible à La Réunion, les autorités restent en alerte, car une forte augmentation des cas de variants est synonyme d'une forte augmentation des hospitalisations précise Martine Ladoucette, directrice de l'ARS Réunion. Point de l'ARS et du CHU du vendredi 12 février 2021 : Absorber en délestage une partie des patients Covid de Mayotte À Mayotte, la situation est très préoccupante avec un taux d'incidence de 859 personnes contaminées/100 000 habitants, un taux qui double en une semaine. Le taux d'incidence de Mayotte est 12 fois supérieur à celui de La Réunion, 4 fois supérieur à celui de l'Hexagone. Des renforts humains et matériels sont arrivés notamment grâce à la réserve sanitaire et aux forces armées. Un nouvel hôpital va voir le jour, de façon anticipée, en Petite-Terre pour prendre en charge les patients en médecine, même si ce n'était pas sa vocation première. Actuellement 100 personnes sont hospitalisées en médecine à Mayotte dont 30 en réanimation. Mais, même avec 10 lits de réanimation supplémentaires, certains des patients Covid nécessitent d'être acheminés à La Réunion. La Réunion accueille en moyenne 4 patients par jour en moyenne en provenance d'une évacuation sanitaire au titre de la solidarité régionale. Actuellement, sur 22 patients hospitalisés au CHU en réanimation, 16 proviennent d'une EVASAN en provenance de Mayotte. Sur 26 patients en médecine, 12 proviennent d'une évacuation sanitaire au titre de la solidarité régionale. Le directeur du CHU de La Réunion, Lionel Calenge, l'assure, un avion ainsi que des transports sanitaires sont entièrement dédiés aux Evasans. En aucun cas, les malades ne sont en contact avec la population réunionnaise. Il n'y a pas d'accompagnants sauf dans le cas d'une hospitalisation d'un enfant. Les accompagnants ne peuvent séjourner à l'extérieur de l'hôpital, ils doivent d'ailleurs y effectuer une septaine stricte. Les malades retournent à Mayotte dès la fin des soins. L'évacuation sanitaire des malades non-Covid en provenance de Mayotte a été diminuée, limitée aux strictes urgences, pour assurer la disponibilité des lits de réanimation. Nous pouvons et nous devrons donc sans aucun doute continuer cet effort de coopération et de solidarité par des capacités supplémentaires d'admission Martine Ladoucette, directrice de l'ARS Réunion Ainsi, La Réunion peut prendre en charge jusqu'à 4 admissions par jour en réanimation et jusqu'à 6 admissions par jour en médecine de malades en provenance d'EVASAN. Mais pour palier ce flux, certaines admissions programmées en médecine comme en chirurgie de La Réunion, pendant les jours et les semaines qui viennent, devront être reportées dans un délai raisonnable pour permettre l'aide indispensable à Mayotte, mais aussi pour répondre aux besoins réunionnais face à la Covid-19. Par ailleurs, l'ARS précise qu'il n'est pas question de développer une capacité de réanimation ou de médecine Covid, que ce soit pour La Réunion ou pour Mayotte, sans renforts humains tels que demandés par l'ARS de La Réunion au ministère de la Santé qui s'y est engagé. Une réunion se tient ce soir pour déterminer les conditions d'arrivée de ces renforts humains. Les demandes portent sur une aide qui peut aller jusqu'à 9 médecins, avec un profil réanimateur, 6 médecins, avec un profil généraliste ou urgentiste, et près de 40 infirmiers formés à la réanimation. Réunion la 1ère La Réunion est passée de 58 lits installés en réanimation au CHU avant la crise sanitaire à 76 lits à l'heure actuelle, sans déprogrammer aucun patient. Très bientôt, le CHU accueillera 80 lits en réanimation sans déprogrammation de patients. Pourtant, arrivé à un certain pallier, des décisions devront être prises pour faire face. Ainsi, explique Lionel Calenge, directeur du CHU, pour avoir 85 lits en réanimation, il faudrait fermer 3 salles de blocs et donc déprogrammer des soins urgents. Dans un scénario théorique d'explosion de l'épidémie sur les deux îles, le CHU pourrait aller jusqu'à 103 lits de réanimation. Le CHOR et Clinifutur viendraient alors en appui portant la capacité de La Réunion à 118 lits. En médecine, le CHU est passé de 18 lits Covid la semaine dernière à 46, chiffre qui est celui de la vague connue à La Réunion en novembre dernier. Le CHU peut aller jusqu'à 90 lits en médecine. Les établissements privés et le CHOR, ainsi que le GHER, apporteraient là aussi un appui.
francetvinfo.fr
https://la1ere.francetvinfo.fr/reunion/coronavirus-la-reunion-s-organise-face-aux-evasan-en-provenance-de-mayotte-933205.html
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Le coronavirus a circulé en France dès novembre 2019, selon l'Inserm
Après avoir effectué des tests sérologiques sur plus de 9.000 personnes, des chercheurs de l'Inserm sont convaincus que le coronavirus a pu circuler en France dès le mois de novembre 2019. . Santé : video, Le coronavirus a circulé en France dès novembre 2019, selon l'Inserm.
Le coronavirus a circulé en France dès novembre 2019, selon l'Inserm RECHERCHE - Après avoir effectué des tests sérologiques sur plus de 9.000 personnes, des chercheurs de l'Inserm sont convaincus que le coronavirus a pu circuler en France dès le mois de novembre 2019. Le Covid-19 sévissait déjà en France en novembre 2019. C'est en tout cas ce que pensent des chercheurs de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale Inserm , dont les travaux sont relayés ce mercredi sur leur site. Cette théorie d'une "circulation précoce du virus en Europe" vient ainsi mettre à mal celle d'une pandémie qui aurait débuté à Wuhan en décembre de la même année. Dans le détail, l'Inserm a passé au peigne fin 9.144 échantillons sanguins. Ces derniers avaient été collectés sur les 200.000 participants de la cohorte Constances, une vaste étude épidémiologique sur le coronavirus, et collectés entre le 4 novembre 2019 et le 16 mars 2020. Le virus a alors été détecté chez 353 participants, précise l'Inserm. Restait alors à écarter les "faux positifs" : pour cela, les chercheurs ont réalisé un second test "très spécifique". Verdict ? Treize échantillons prélevés entre le 5 novembre 2019 et le 30 janvier 2020 se sont révélés positifs aux deux tests. Une majorité de gens qui ont voyagé avant leur test L'enquête de l'Inserm ne s'est pas arrêtée là. En effet, 11 des personnes ayant eu un test positif entre novembre 2019 et janvier 2020 ont rencontré les chercheurs, qui ont étudié leur état de santé : six n’ont signalé aucun symptôme au cours des semaines précédant le prélèvement de l’échantillon. "Cinq participants ont en revanche présenté des signes de maladies respiratoires virales, et huit ont été en contact étroit avec des personnes qui présentaient de tels signes ou ont signalé des situations à risque d’exposition potentielle au SeARS-CoV-2", précise l'Inserm. "Dans plus de la moitié des cas, on a affaire à des gens qui ont voyagé ou qui ont été en contact avec des personnes ayant été malades. L'un des cas avait voyagé deux mois en Asie et est revenu début décembre en France Un autre est médecin, ce qui est aussi un facteur de risque", a expliqué au Monde le Pr Fabrice Carrat, directeur de l'étude. Selon l'Inserm, l'arrivée en France du virus au cours de l'année 2019 laisse peu de doute : "La circulation du virus et l’infection par le SARS-CoV-2 pourraient avoir eu lieu dès novembre 2019 en France. Ce rapport confirme également l’intérêt du suivi de grandes cohortes en population générale pour répondre à des questions de recherche telles que celles survenant lors d’une crise sanitaire d’une telle ampleur." TG Twitter
lci.fr
https://www.lci.fr/sante/covid-19-pandemie-coronavirus-le-coronavirus-a-circule-en-france-des-novembre-2019-selon-l-inserm-2178022.html
['santé']
Covid-19 : fermeture des restaurants, salons annulés... Les viticulteurs du Jura en difficulté face à la crise sanitaire
Avec le Covid-19, les salons ont été annulés, les restaurants sont restés plusieurs mois fermés et les frontières bloquées. Par conséquent, les vignerons jurassiens souffrent d’un gros manque à gagner, malgré de bonnes récoltes....
Covid-19 : fermeture des restaurants, salons annulés... Les viticulteurs du Jura en difficulté face à la crise sanitaire Avec le Covid-19, les salons ont été annulés, les restaurants sont restés plusieurs mois fermés et les frontières bloquées. Par conséquent, les vignerons jurassiens souffrent d’un gros manque à gagner, malgré de bonnes récoltes. REPORTAGE. En raison du Covid-19, les viticulteurs du Jura ne parviennent pas à vendre, malgré une bonne année. En raison du Covid-19, les viticulteurs du Jura ne parviennent pas à vendre, malgré une bonne année. PERRET Hugues - France Télévisions Dans les caves, les stocks de vin peinent à s'écouler. PERRET Hugues - France Télévisions Si les ventes ne suivent pas, ça va être compliqué pour certaines maisons qui ont des prêts conséquents. Philippe Guillon On va recontacter tous nos clients pour qu’ils pensent au vin du jura pour les fêtes de fin d’année. Denis Grandvaux reportage viticulteurs Si les vendanges de cette saison auront été plutôt réussies, 2020 reste une année particulière. Car c'est du côté caveau que l'inquiétude se fait sentir. Les commandes se font rares. Sur les palettes, les cartons de bouteilles attendent leur clientèle. En cause, la fermeture des restaurants durant plusieurs mois pendant le confinement, l'annulation des foires aux vins, des salons et la fermeture des frontières., explique Nicolas Caire, le Président de la Société de viticulture du Jura. Il continue :Ce manque de clientèle préoccupe de plus en plus les viticulteurs du Jura. Plusieurs d'entre eux ont déjà eu recours aux prêts garantis par l'Etat et ont emprunté environ 1,5 millions d'euros depuis mars dernier., s’inquiète Philippe Guillon, de la Distillerie jurassienne.Fragilisée, la filière tire donc la sonnette d'alarme et a adressé un courrier au ministre de l'Agriculture, Julien Denormandie, afin de demander de nouvelles mesures., précise Nicolas Caire., confie Denis Grandvaux, président du caveau des Byards. Les nouvelles restrictions annoncées mercredi dernier par l'Etat n’ont pas rassurées les viticulteurs, qui appréhendent la période des fêtes de fin d'année.Un reportage de : CARUDEL Quentin et PERRET HuguesAvec :Denis GrandvauxPrésident du caveau des ByardsPhilippe Guillon Distillerie jurassienneNicolas Caire Président de la Société de viticulture du Jura
francetvinfo.fr
https://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne-franche-comte/jura/lons-le-saunier/covid-19-fermeture-restaurants-salons-annules-viticulteurs-du-jura-difficulte-face-crise-sanitaire-1887080.html
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Covid-19 : l'événementiel pourra-t-il se relever de la crise ?
L'interdiction des rassemblements de plus de 1.000 personnes dans les zones en "alerte renforcée", qui pourrait bien tuer dans l'œuf la reprise automnale espérée par le secteur de l'événementiel
L'interdiction des rassemblements de plus de 1.000 personnes dans les zones en "alerte renforcée", qui pourrait bien tuer dans l'œuf la reprise automnale espérée par le secteur de l'événementiel. La fête de la musique à l'Elysée, le 21 juin 2020. POOL / LEWIS JOLY Tout comme l'hôtellerie-restauration, l'événementiel est particulièrement impacté par la crise du Covid-19. Outre le confinement qui a interrompu tous les événements, interdiction prolongée pendant plusieurs mois, le secteur a été éprouvé par la limitation des rassemblements à plus de 5.000 personnes dans un premier temps, puis à 1.000 la semaine dernière dans les zones en "alerte renforcée". "Nos perspectives se resserrent : d'ici la fin de l'année il n'y aura quasiment plus d'événement" sur les neuf sites gérés par la société Viparis à Paris et en le-de-France -dont les parcs des expositions de la Porte de Versailles et de Villepinte, affirme à l' AFP son directeur général Pablo Nakhlé Cerruti. "Mais le paradoxe, et c'est une grande frustration, c'est qu'on a reçu une trentaine d'événements en septembre avec une petite jauge, et certains plus grands comme Pro Durable dédié à la RSE responsabilité sociétale des entreprises, NDLR , qui a rassemblé 8.000 participants, qui se sont tous très bien passés". "Nous sommes victimes d'amalgame" Viparis a mis en place un protocole sanitaire validé par Bureau Veritas et "aucun cas de Covid-19" n'a été répertorié , souligne-t-il : "Mais c'était avant que la décision d'abaisser la jauge à 1.000 personnes ne nous achève". Depuis cette annonce, "les annulations se multiplient", confirme à l' AFP Christophe Cizeron, directeur général de GL Events, organisateur de salons et spécialiste de la logistique des grands événements basé à Lyon. "Nous sommes victimes d'amalgames : après les problèmes sanitaires liés à des débordements festifs cet été, on assimile cela aux 'rassemblements' professionnels, commerciaux, scientifiques, que nous organisons avec un protocole sanitaire très exigeant", estime-t-il. "Eurexpo, le parc des expositions de Lyon, c'est 150.000 m2 : avec une jauge de 5.000 personnes ça vous fait 1 personne pour 30 m2. Si on descend à 1.000, c'est une personne pour 130 m2 !" , constate M. Cizeron, dénonçant une "différence de traitement avec les centres commerciaux, où la densité et les flux sont beaucoup plus importants". Les entreprises "ne passeront pas l'hiver" Après une abyssale perte de chiffre d'affaires jusqu'ici en 2020 -80 , l'événementiel anticipe une activité encore réduite de moitié en 2021, qui mettrait au chômage la moitié de ses 455.000 employés. Sept organisations du secteur - Coesio, Crealians, France Congrès et Evenements, L'Evenement, Traiteurs de France...- ont écrit au Premier ministre le 23 septembre pour lui demander un "plan de sauvegarde massif spécifique à l'événementiel" sans lequel les entreprises ne "passeront pas l'hiver". L'organisateur de salons Comexposium vient ainsi de solliciter une procédure de sauvegarde auprès du tribunal de commerce de Nanterre. Le secteur sera reçu la semaine prochaine par le ministre de l'Économie Bruno Le Maire. "C'est le désarroi total", remarque Aziz Bentalab, gérant du traiteur Calixir qui emploie 25 personnes en le-de-France, "j'ai perdu 800.000 euros de contrats en deux jours, tout est annulé jusqu'à fin décembre". Aussi président de la branche Traiteurs organisateurs de réceptions du syndicat GNI indépendants qui représente 280.000 salariés, il reçoit des "dizaines d'appels de traiteurs désespérés" à qui il ne sait "plus quoi dire". "On avait modifié nos offres, fait des 'lunch boxes', pris des agents de sécurité pour faire respecter le port du masque, loué du mobilier pour que les gens soient assis... Tout cela nous a coûté de l'argent et ça n'a servi à rien", déplore M. Bentalab. "Nos entreprises ne valent plus rien, les banques ne vont plus nous soutenir, les fournisseurs ne nous font plus confiance" , se désole-t-il. L'événementiel génère 34,5 milliards d'euros de retombées économiques directes et indirectes en France, en faisant travailler agences d'événementiel, d'hôtesses, de maîtres d'hôtel, de sécurité, d'audiovisuel, entreprises de nettoyage, traiteurs, décorateurs... Tout un écosystème de PME qui ne survivront pas à des mois sans activité.
boursorama.com
https://www.boursorama.com/actualite-economique/actualites/covid-19-l-evenementiel-pourra-t-il-se-relever-de-la-crise-90f098effc9610b2bb23dc446628c284
['économie/finance']
À New York, les restaurants autorisés à rouvrir pour la Saint-Valentin
Dans la ville américaine la plus touchée par la première vague du coronavirus, le gouverneur de New York a surpris tout le monde cette semaine en autorisant les restaurants à rouvrir, à un quart de leurs capacités, pour la Saint-Valentin.
Dans la ville américaine la plus touchée par la première vague du coronavirus, le gouverneur de New York a surpris tout le monde cette semaine en autorisant les restaurants à rouvrir, à un quart de leurs capacités, pour la Saint-Valentin. Les restaurants new-yorkais sont autorisés à rouvrir depuis le 12 février AFP / Tayfun Coskun / ANADOLU AGENCY Depuis ce vendredi, et à l'occasion de la Saint-Valentin, les restaurants new-yorkais peuvent rouvrir, à 25 de leurs capacités. Le couvre-feu fixé à 22 heures, lui, est toujours en vigueur. L'annonce de la réouverture a été faite lundi 8 février par le gouverneur démocrate Andrew Cuomo. Les restaurants de New York avaient d'abord dû fermer en mars 2020, la ville étant dépassée par la première vague de Covid-19. Puis autorisés à rouvrir en septembre avec une capacité restreinte, avant d'être contraints de fermer de nouveau en décembre, après une hausse du nombre de cas, suite à la fête de Thanksgiving. Lors d'une conférence de presse virtuelle, Andrew Cuomo a donc autorisé les restaurants à ouvrir dès vendredi pour "être fin prêts pour la Saint-Valentin", traditionnellement l'un des jours les plus chargés de l'année pour la restauration new-yorkaise. À compter du 13 février, bars, restaurants, et salles de gym devront tout de même fermer de 22 heures à 5h, même si la vente à emporter et les livraisons restent autorisées. "Cette décision est prise aujourd'hui, mais nous pouvons être amenés à changer à tout moment en fonction de l'épidémie", a prévenu Andrew Cuomo. Des chiffres de l'épidémie en baisse Lors de sa conférence de presse, Andrew Cuomo s'est exclamé : "Félicitations aux New-yorkais ! Grâce à leur discipline, leurs actions, leur travail, leurs sacrifices, les chiffres de la Covid-19 diminuent" En effet, le taux de positivité sur l'État de New York des sept derniers jours est de 4,42 . 7 716 personnes sont hospitalisées, au plus bas depuis fin décembre. New York fait quand même face à des milliers de nouveaux cas quotidiens, et les spécialistes de santé publique préviennent des dangers d'un relâchement lors de regroupements de personnes, d'autant que les variants commencent à se répandre partout dans le pays. Les restaurants sont pourtant parmi les lieux les plus à risques Les Centres de Contrôle et de Prévention des maladies CDC listent les dîners au restaurant comme l'une des activités les plus risquées pour disséminer le virus. Selon certains médias, dont le tabloïd New York Post, plusieurs restaurateurs dont certains étoilés n'ont pas voulu ouvrir cette fois-ci, échaudés par l'ouverture de septembre qui n'aura duré que deux mois, et de peur de devoir très vite refermer en fonction des décisions politiques et sanitaires. Ainsi, le chef du Bernardin, restaurant français réputé, s'est d'abord réjoui de la réouverture pour la Saint Valentin, avant finalement de décider de ne pas rouvrir tout de suite : "J'étais très enthousiaste après l'annonce du gouverneur et je me suis précipité. Mais finalement, j'ai pensé à tous les défis, faire revenir le staff disséminé un peu partout dans le pays, d'autant qu'on ne peut rouvrir qu'à 25 et qu'on est sous couvre-feu à 22 heures." Le chef pense plutôt rouvrir en mars. Certains autres attendent plutôt d'être autorisés à ouvrir à 50 , comme le chef Michael Lomonaco, du Porter House New York. Il avait rouvert en novembre, puis avait dû refermer. 25 , ce n'est pas assez rentable pour nous, et le couvre-feu rend les choses encore plus dures." Quant au New York Times, il suggère plutôt de préparer un dîner digne d'un grand restaurant, mais... à la maison.
franceinter.fr
https://www.franceinter.fr/a-new-york-les-restaurants-autorises-a-rouvrir-pour-la-saint-valentin
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Covid-19 : faut-il vacciner les femmes enceintes?
Alors que la grossesse est une période à risque, des médecins penchent pour la protection des parturientes, notamment après 35 ans.
Covid-19 : faut-il vacciner les femmes enceintes? 14h00 , le 28 mars 2021 C'est une "petite vague" qui reste à confirmer mais que Jacky Nizard voit monter d'un mauvais œil. Depuis trois semaines, le professeur de gynécologie-obstétrique à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière AP-HP à Paris dénombre de plus en plus de femmes venant accoucher dans son service avec un test PCR positif. Elles étaient quatre la semaine dernière, soit près de 10 des naissances hebdomadaires à la maternité ; lundi, deux futures mères malades du Covid ont accouché dans la même journée. Du jamais-vu, même pendant la première vague : "On vient de se prendre une claque", confie le médecin. " Schématiquement, on a l'impression qu'une femme enceinte a quinze ans de plus en termes de risque " Face au variant britannique qui semble envoyer davantage de personnes jeunes en réanimation, Cyril Huissoud, secrétaire général du collège national des gynécologues-obstétriciens et praticien à la maternité de la Croix-Rousse Lyon , admet "plus d'inquiétude concernant les futures mamans". Une femme enceinte n'a pas plus de risque de développer une forme symptomatique de la maladie. Mais si des symptômes se déclarent, "à caractéristiques de poids et d'âge égales, elle a deux à cinq fois plus de chances d'être hospitalisée", expose Cyril Huissoud. En cause, la forte sollicitation du système cardiovasculaire pendant la grossesse et une "capacité respiratoire déjà réduite, car l'utérus appuie sur le diaphragme". Si la grossesse constitue donc en soi un facteur de risque, la gravité de l'infection dépend également des mêmes critères que dans le reste de la population : surpoids, diabète déséquilibré, mais aussi âge. "Schématiquement, on a l'impression qu'une femme enceinte a quinze ans de plus en termes de risque", explique le professeur Huissoud. Ce qui place les parturientes de plus de 35 ans en zone de vigilance. En revanche, le risque de malformations chez le fœtus semble jusqu'à présent "quasi-nul", affirme-t-il, tout comme les chances de voir le nouveau-né développer des symptômes. Des anticorps transmis aux nourrissons Sans faire des futures mères un public prioritaire, la Haute Autorité de santé a estimé, dans un avis du 2 mars, que "l'administration des vaccins contre la Covid-19 chez la femme enceinte n'est pas contre-indiquée" et qu'elle "doit être envisagée si les bénéfices potentiels l'emportent sur les risques pour la mère et le fœtus". Une nette clarification pour l'institution, qui se montrait jusqu'alors très prudente faute de données. Car comme pour nombre de médicaments, les futures mères ont été exclues des premiers essais cliniques des vaccins. Mais, pour Cyril Huissoud comme pour Jacky Nizard, le manque de données ne fait pas le poids. "D'un côté, on a des risques théoriques, expose ce dernier. De l'autre, un risque bien réel avec de vraies patientes en réanimation." Les effets des vaccins actuellement autorisés sur l'organisme ils ne sont pas à base de virus vivants atténués, déconseillés par principe aux femmes enceintes ne donnent pas non plus de raison de les exclure a priori, selon Cyril Huissoud. Des données sur la vaccination des parturientes sont attendues dans les prochains mois, quand Pfizer-BioNTech rendra les premières conclusions d'un essai lancé mi-février sur 4.000 volontaires. Autre question en suspens qui pourrait plaider en faveur de la vaccination : les mères vaccinées pendant la grossesse transmettent-elles des anticorps à leur nourrisson? Une étude israélienne suggère désormais que oui : sur la petite cohorte de 20 femmes prise en compte, tous les bébés présentaient une immunité. Reste à savoir combien de temps celle-ci perdurera.
lejdd.fr
https://www.lejdd.fr/Societe/Sante/covid-19-faut-il-vacciner-les-femmes-enceintes-4034417
['santé', 'société']