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17435 | https://fr.wikipedia.org/wiki/B%C3%A9rigny | Bérigny | Bérigny est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de .
Géographie
La commune est à l'est du pays saint-lois. Son bourg est à au sud-ouest de Balleroy, à au sud-est de Saint-Clair-sur-l'Elle, à à l'est de Saint-Lô, à au nord-ouest de Caumont-l'Éventé et à au nord de Torigni-sur-Vire.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat complétée par des études régionales prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Balleroy-sur-Drôme », sur la commune de Balleroy-sur-Drôme, mise en service en 2000 et qui se trouve à à vol d'oiseau, où la température moyenne annuelle est de et la hauteur de précipitations de pour la période 1981-2010.
Sur la station météorologique historique la plus proche, « Caen-Carpiquet », sur la commune de Carpiquet, dans le département du Calvados, mise en service en 1945 et à , la température moyenne annuelle évolue de pour la période 1971-2000 à pour 1981-2010, puis à pour 1991-2020.
Urbanisme
Typologie
Bérigny est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Lô, dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe , est catégorisée dans les aires de à moins de .
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (97,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
prairies (72,2 %), terres arables (24,8 %), forêts (2,5 %), zones agricoles hétérogènes (0,4 %).
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui).
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Berinneio et Berinneium en 843.
Le toponyme est issu d'un anthroponyme gaulois ou germanique tel que Berinius ou Berinus.
Le gentilé est Bérignais.
Histoire
En 1812, Bérigny ( en 1806) absorbe la commune de Saint-Quentin-d'Elle (), située au nord de son territoire.
Politique et administration
Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et un adjoint.
Démographie
Bérigny a compté jusqu'à en 1831.
Économie
Lieux et monuments
Château de Saint-Quentin-d'Elle (), inscrit aux monuments historiques.
Ferme-manoir de Banville.
Chapelle de Saint-Quentin-d'Elle.
Église Saint-Gildard, en partie romane.
Activité et manifestations
Sports
L'Association sportive de Bérigny-Cerisy fait évoluer deux équipes de football en divisions de district.
Personnalités liées à la commune
Jacques Le Coq. Monnayeur pour le roi à Saint-Lô en 1610 ; officier pour le roi en la Monnaie de Saint-Lô en 1618. Il épouse avant 1612 Suzanne Du Fresne. Le couple vit en 1618.
Michel Le Coq. Frère du précédent. Monnayeur pour le roi à Saint-Lô en 1610 ; officier pour le roi en la Monnaie de Saint-Lô en 1618. Sieur de La Maugerie en 1617. Il vit en 1619. Il épouse avant 1613 Perrette Hue, parente de Pierre Hue chanoine de Lisieux (1615).
Henri Victor Roulland, général de brigade, né en 1751 à Saint-Quentin-d'Elle, décédé le .
Voir aussi
Articles connexes
Liste des communes de la Manche
Liste des anciennes communes de la Manche
Liens externes
Résumé statistique de Bérigny sur le site de l'Insee
Notes et références
Notes
Références
Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2014 (site de l'IGN, téléchargement du mars 2015)
Berigny
Ville titulaire de la croix de guerre 1939-1945
Aire urbaine de Saint-Lô |
17436 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Beslon | Beslon | Beslon est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de .
Géographie
La commune est au sud du pays saint-lois, proche du Bocage virois. Son bourg est à à l'est de Villedieu-les-Poêles, à à l'ouest de Saint-Sever-Calvados et à au sud de Percy.
Le nord-ouest du territoire est traversé par la route départementale (ancienne route nationale 175) et par l'autoroute A84, dont l' est situé sur la commune de La Colombe voisine, à à l'ouest du bourg de Beslon. La relie le bourg à la et à La Colombe au nord-ouest et se prolonge vers Saint-Aubin-des-Bois au sud. Celle-ci croise au nord du bourg la qui mène vers Chérencé-le-Héron au sud-ouest et à Montbray au nord-est. La emprunte une portion de la et conduit Villedieu-les-Poêles à l'ouest et vers plusieurs communes limitrophes dont Courson à l'est.
Beslon est majoritairement dans le bassin de la Sienne qui délimite le territoire au sud. La Sènène, qui y conflue après avoir délimiter le sud-est, collecte les eaux de la plus grande partie du territoire par l'intermédiaire de plusieurs affluents. L'ouest est drainé par deux autres affluents de la Sienne. Une frange nord-est est dans le bassin de la Vire par son affluent la Drôme qui prend sa source au lieu-dit la Haute Jolière.
Le point culminant () se situe au nord, près du lieu-dit le Gros Caillou. Le point le plus bas () correspond à la sortie de la Sienne du territoire, au sud-ouest. La commune est bocagère.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat complétée par des études régionales prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Coulouvray-Boisbenâtre », sur la commune de Coulouvray-Boisbenâtre, mise en service en 1988 et qui se trouve à à vol d'oiseau, où la température moyenne annuelle est de et la hauteur de précipitations de pour la période 1981-2010.
Sur la station météorologique historique la plus proche, « Granville – pointe du Roc », sur la commune de Granville, mise en service en 1973 et à , la température moyenne annuelle évolue de pour la période 1971-2000 à pour 1981-2010, puis à pour 1991-2020.
Urbanisme
Typologie
Beslon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Villedieu-les-Poêles-Rouffigny, dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe , est catégorisée dans les aires de moins de .
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
prairies (66,8 %), zones agricoles hétérogènes (22,4 %), terres arables (10,8 %).
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui).
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Beslon au .
L'origine du toponyme n'est pas clairement établie. Albert Dauzat envisage une origine végétale et conjecture sur un celtique bettius, « boulaie », adjoint du norrois lundr, « petit bois ». René Lepelley est quant à lui inspiré par une origine topographique en évoquant l'ancien français beslonc, « allongé », « ovale », « de biais », issu du latin bislongus, qu'il justifie par la forme du terrain, « (village) de forme allongée ».
Le gentilé est Beslonais.
Histoire
En 1826, Beslon ( en 1821) absorbe Saint-Fragaire (), à l'est de son territoire.
Politique et administration
Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et deux adjoints.
Démographie
Beslon a compté jusqu'à en 1846.
Économie
Lieux et monuments
Église Notre-Dame () abritant un groupe sculpté (saint Gilles et sa biche) des environs de 1600 et une statue de saint Fragaire (évêque d'Avranches) du classés à titre d'objets aux monuments historiques.
Grand calvaire.
Chapelle Sainte-Trinité, au lieu-dit la Trinité, près de La Colombe. Croix ancienne à proximité.
Château de Saint-Fragaire ().
Château de la Fresnaye ().
Moulin des Ponts.
Moulin de Saint-Fragaire.
Pont du Gué à la Binaudière.
Activité et manifestations
Sports
L'Étoile sportive de Beslon fait évoluer une équipe de football en division de district.
Personnalités liées à la commune
Saint Fragaire, appelé également Fégase ou Pégase (vers 600 dans le village devenu Saint-Fragaire - vers 670), évêque d'Avranches.
Voir aussi
Articles connexes
Liste des communes de la Manche
Liste des anciennes communes de la Manche
Liens externes
Résumé statistique de Beslon sur le site de l'Insee
Notes et références
Notes
Références
Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2013 (site de l'IGN, téléchargement du 19 mars 2014)
Commune dans la Manche |
17437 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Besneville | Besneville | Besneville est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de .
Géographie
La commune de Besneville est située en Basse-Normandie, dans le département de la Manche.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat complétée par des études régionales prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Barneville Carteret », sur la commune de Barneville-Carteret, mise en service en 1986 et qui se trouve à à vol d'oiseau, où la température moyenne annuelle est de et la hauteur de précipitations de pour la période 1981-2010.
Sur la station météorologique historique la plus proche, « Cherbourg – Maupertus », sur la commune de Cherbourg-en-Cotentin, mise en service en 1935 et à , la température moyenne annuelle évolue de pour la période 1971-2000 à pour 1981-2010, puis à pour 1991-2020.
Urbanisme
Typologie
Besneville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee.
La commune est en outre hors attraction des villes.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (92,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
prairies (61,3 %), terres arables (25,8 %), forêts (7,4 %), zones agricoles hétérogènes (3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,4 %).
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui).
Toponymie
Besneville, Bernavilla vers 1056 : du latin villa, « domaine rural », et du nom de personne germanique Berno (« le domaine de Berno »).
Le gentilé est Besnevillais.
Histoire
Politique et administration
Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et deux adjoints.
Démographie
Besneville a compté jusqu'à en 1846.
Lieux et monuments
L'église Saint-Florent () fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le . L'édifice du présente une nef très haute charpentée à collatéraux. Ses arcades sont en tiers point. Son clocher est typique du Cotentin avec son toit en bâtière. Elle recèle une belle statuaire : une Vierge à l'Enfant du , une Vierge de calvaire du , saint Sébastien (). Ces œuvres, ainsi que le maitre-autel, deux autels secondaires et la poutre de gloire, sont classées à titre d'objets.
Chapelle de la Guéranderie ().
Site du mont de Besneville avec ses trois anciens moulins, dont l'un est en ruine (table d'orientation) et les deux autres ont été reconvertis, après la Seconde Guerre mondiale, en chapelle Notre-Dame-sur-le-Mont.
Croix de chemin dite la croix Blondel ().
Hôtel Breuilly () ; ancien relais de poste.
Montcreveuil ().
Activité et manifestations
La fête de la Saint-Florent a lieu tous les ans lors du troisième dimanche d'août.
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Articles connexes
Liste des communes de la Manche
Liens externes
Résumé statistique de Besneville sur le site de l'Insee
Notes et références
Notes
Références
Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2014 (site de l'IGN, téléchargement du mars 2015)
Commune dans la Manche |
17438 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Beuvrigny | Beuvrigny | Beuvrigny est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de .
Géographie
Limitrophe du département du Calvados, la commune est aux confins du Pays saint-lois et du Bocage virois. Son bourg est à à l'est de Tessy-sur-Vire, à au sud de Torigni-sur-Vire et à au nord-ouest de Vire.
Beuvrigny est dans le bassin de la Vire, presque exclusivement par son affluent le Tison qui draine les eaux du territoire par ses propres affluents dont le ruisseau du Pont Vibert qui fait fonction de limite à l'ouest. Un petit appendice au sud du territoire verse ses eaux à un autre court affluent de la Vire, et une petite partie au nord alimente la rivière de Jacre, autre affluent du fleuve côtier, par le ruisseau du Moulin.
Le point culminant (216/) se situe en limite sud-est, en bordure de l'autoroute A84, près du lieu-dit la Hervière. Le point le plus bas (58/) correspond à la sortie du Tison du territoire, à l'ouest. La commune est bocagère.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat complétée par des études régionales prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Condé-sur-Vire_sapc », sur la commune de Condé-sur-Vire, mise en service en 1968 et qui se trouve à à vol d'oiseau, où la température moyenne annuelle est de et la hauteur de précipitations de pour la période 1981-2010.
Sur la station météorologique historique la plus proche, « Granville – pointe du Roc », sur la commune de Granville, mise en service en 1973 et à , la température moyenne annuelle évolue de pour la période 1971-2000 à pour 1981-2010, puis à pour 1991-2020.
Urbanisme
Typologie
Beuvrigny est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Lô, dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe , est catégorisée dans les aires de à moins de .
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (89,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (49,1 %), terres arables (37,8 %) ; forêts (10,5 %) ; zones agricoles hétérogènes (2,6 %).
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui).
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Breveineio et Bevrencii en 1159.
Le toponyme semble issu d'un anthroponyme, roman (Brévinus) selon René Lepelley et François de Beaurepaire, d'origine gauloise (Biberinius) selon Albert Dauzat, d'origine germanique (Berwin) selon Ernest Nègre.
Le gentilé est Beuvrignais.
Histoire
En 1829, Beuvrigny ( en 1821) absorbe La Chapelle-Heuzebrocq ().
Politique et administration
Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et deux adjoints.
Démographie
Beuvrigny a compté jusqu'à en 1851.
Économie
Lieux et monuments
Église Saint-Martin ().
Chapelle Heuzebrocq (), d'origine romane, c'est l'ancienne église paroissiale de la commune de La Chapelle-Heuzebrocq, dont des fermes et sablières sont classées au titre des monuments historiques depuis le . Le reste de l'édifice est inscrit depuis le . Deux statues, une cloche et un bas-relief sont classés à titre d'objets.
Château de Beuvrigny (). Possession un temps de la famille de La Gonnivière, il servira comme hôpital militaire en .
Manoir de la Chapelle-Heuzebrocq ().
Activité et manifestations
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Articles connexes
Liste des communes de la Manche
Liste des anciennes communes de la Manche
Liste d'églises françaises à clocher-mur
Liens externes
Beuvrigny sur le site de la communauté de communes
Résumé statistique de Beuvrigny sur le site de l'Insee
Notes et références
Notes
Références
Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2013 (site de l'IGN, téléchargement du 19 mars 2014)
Commune dans la Manche |
17439 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Basilique | Basilique | Une basilique est, dans l'Antiquité, un bâtiment couvert, lieu civil de réunion au public ;
Une basilique est un lieu de culte catholique consacré comme tel, soit par reconnaissance de fait (lieux de culte ancien reconnu) soit sur décision des autorités ecclésiastiques ;
D'un point de vue architectural, le terme désigne une église à plan basilical, et par extension tout autre bâtiment, si elle est construite sur un plan similaire à celui des basiliques civiles romaines ;
La veine basilique est une veine superficielle du bras ;
Les Basiliques sont un code juridique promulgué par l'empereur byzantin Léon VI le Sage.
Voir aussi |
17440 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Stendhal | Stendhal | Henri Beyle, plus connu sous le nom de plume de Stendhal (prononcé ou parfois ), né le à Grenoble et mort d'apoplexie le dans le arrondissement de Paris, est un écrivain français, connu en particulier pour ses romans Le Rouge et le Noir et La Chartreuse de Parme.
Stendhal aurait voulu consacrer sa vie à la rêverie, à la « chasse au bonheur », aux arts et à l'amour ; en vérité, il a eu une vie mouvementée. Après la mort d'une mère trop aimée, il souffre d'une enfance étouffante à Grenoble auprès d'un père qu'il méprise et d'un grand-père qu'il adore. Il trouve refuge dans la littérature avant de partir de Grenoble, en 1799, pour aller étudier à Paris. En réalité, il s'est découvert une vocation, et abandonne ses études : il veut être comic bard, il rêve d'écrire des comédies. Ses cousins Daru le forcent à entrer au ministère de la Guerre. C'est ainsi qu'il est envoyé à Milan en . Il découvre, émerveillé, en même temps la guerre, l'Italie, l'opéra, l'amour et le bonheur. Il ne cessera de retourner en Italie entre ses missions administratives. De tempérament timide et romanesque, souffrant de l'hypocrisie de la société de son temps, il invente pour lui-même une , le « beylisme ».
Perdant son emploi au moment de la chute de l'Empire, il se consacre à ses passions : l'Italie, la musique, la peinture. Il écrit un ouvrage dont on résume le titre en Vie de Haydn, Mozart et Métastase, puis il écrit Histoire de la peinture en Italie, dont il perd le premier manuscrit dans la Retraite de Russie, et Rome, Naples et Florence, journal de sensations plutôt que guide touristique. En 1819, son chagrin d'amour pour Matilde Dembowski lui fait écrire un traité, De l'amour, tentative d’analyse du sentiment amoureux, paru en 1822, dont à peine quarante exemplaires seront vendus. C'est à partir de 1827, à l'âge de quarante-quatre ans, qu'il se lance dans le roman, avec Armance, mal compris de ses contemporains ; puis c'est Le Rouge et le Noir, paru juste après la révolution de Juillet 1830, qui lui confère une certaine notoriété, dont il ne profite pas, ayant été nommé consul à Civitavecchia par le gouvernement de Juillet. Malgré l'ennui dans lequel le plongent ses nouvelles fonctions, Stendhal ne cesse d'écrire : il commence des autobiographies (Souvenirs d'égotisme, Vie de Henry Brulard) et des romans (Lucien Leuwen, Lamiel), qu'il n'achève pas. Lors de l'un de ses congés à Paris, il écrit La Chartreuse de Parme, qui suscite l'admiration d'Honoré de Balzac. Il meurt à Paris le , à la suite d'une crise d'apoplexie survenue en pleine rue quelques heures auparavant.
Ses romans de formation Le Rouge et le Noir (1830), La Chartreuse de Parme (1839) et Lucien Leuwen (inachevé) ont fait de lui, aux côtés de Balzac, Hugo, Flaubert ou Zola, un des grands représentants du roman français au . Dans ses romans, caractérisés par un style économe et resserré, Stendhal cherche « la vérité, l'âpre vérité » dans le domaine psychologique, et campe essentiellement des jeunes gens aux aspirations romantiques de vitalité, de force du sentiment et de rêve de gloire.
Biographie
Jeunesse, 1783-1799
C’est ainsi que Stendhal résumera son enfance dans Vie de Henry Brulard.
Henri Beyle naît le , 12 rue des Vieux Jésuites à Grenoble, fils de Chérubin Beyle (1747-1819), avocat consistorial, et d'Henriette Gagnon. Il avouera dans son autobiographie, Vie de Henry Brulard : Elle meurt en couches, le , alors qu'il a sept ans. , dira Henri. Fou de chagrin, il ne peut pleurer. Sa tante Séraphie lui reproche son insensibilité. On lui explique qu'il s'agit de la volonté divine. Il en deviendra athée.
Le jeune Henri a peu d’estime pour son père, avocat au Parlement de Grenoble, homme taciturne, pieux, hypocrite, bourgeois qui ne pensait qu’à ses affaires financières. Le précepteur qu'on lui donne, l'abbé Raillane, va détériorer leurs rapports : Entre son père, sa tante Séraphie, et l'abbé Raillane, , qui l'empêche d'aller se baigner avec les autres enfants par peur de la noyade, le jeune Henri passe une enfance malheureuse atténuée par la présence bienveillante de son grand-père maternel, Henri Gagnon, médecin célèbre de Grenoble, homme des Lumières, , qui l'initie à la littérature : Molière, Fénelon, Voltaire, Horace, Ovide, Dante, Le Tasse, Cervantès, Saint-Simon… Sa maison place Grenette, avec sa terrasse ensoleillée, (voir appartement du docteur Gagnon) devient l'antithèse de celle de son père, et, de manière générale, Henri voit dans les valeurs des deux branches de sa famille deux mondes que tout oppose :
Le , le jeune Henri assiste à la Journée des Tuiles du balcon de son grand-père, qui annonce les journées révolutionnaires de 1789. Par aversion pour la tyrannie familiale et la religion, Henri se sent Sa famille est horrifiée de l'exécution de Louis XVI, lui, exulte. À l'arrivée des représentants du peuple, son père, considéré comme suspect, est incarcéré durant presque un an. Au printemps 1794, un « Bataillon de l'Espérance » est créé par les jacobins de Grenoble. Il veut les rejoindre, écrit une fausse lettre officielle, est découvert et grondé. En , il est délivré de l'abbé Raillane qui, ayant refusé de prêter serment, doit s'enfuir, puis, en 1797, c'est sa tante Séraphie qui meurt. Il se sent enfin libre.
Le , à treize ans, il entre à l'École centrale de Grenoble, école créée par la Révolution pour remplacer les collèges religieux. Il s'y fait, enfin, des camarades de son âge et se passionne pour les mathématiques, science logique par excellence. À l'automne 1798, il fait un coup d'éclat avec ses camarades : ils tirent au pistolet sur l'arbre de la Fraternité. L’adolescence est l’âge des premiers émois où la découverte de l’amour se mêle à celui de la musique : au jardin de ville de Grenoble, il s'éprend d'une comédienne, Virginie Kubly, membre d'une troupe itinérante, qui joue dans des pièces ou des opéras. Amoureux fou, il essaye divers instruments de musique et le chant, sans succès.
C'est grâce à un prix en mathématique qu'il peut fuir Grenoble en , à seize ans, pour tenter d’entrer à l'École polytechnique à Paris.
À Paris, 1799-1800
Henri arrive à Paris au lendemain du coup d'État du 18 brumaire an VII (). Il est au début un opposant à Bonaparte et à l'Empire, qu'il raille dans son Journal, et auquel il ne se rallie que plus tard. C'est en réécrivant sa vie qu'il se prétend plutôt Il loge près de l’École polytechnique, alors installée rue de l’Université, puisqu’il doit y passer le concours d'entrée. Mais son vrai projet intime, est et d’écrire des comédies. Désirant avec ardeur un cœur ami, tout en étant extrêmement timide, n’osant parler aux femmes, il se réfugie dans la rêverie :
Très gauche, il se présente à son cousin Noël Daru, et à ses fils Pierre, secrétaire général au Ministère de la Guerre, et Martial, qui
Dans la solitude de sa petite chambre près des Invalides, il déchante. Il n’a nulle envie d’entrer à l’École polytechnique et Paris le dégoûte, à s’en rendre malade : Sa maladie s'aggrave, il est alité, fiévreux, délirant, perd ses cheveux… son cousin Noël Daru lui envoie un bon médecin puis le fait venir auprès de lui, dans son hôtel particulier de la rue de Lille. Lorsque Henri a repris des forces il essaye d'écrire des comédies, mais doute, hésite avec l'Opéra alors qu'il ne connaît pas les notes, n'arrive à rien… Les repas chez les Daru le mettent au supplice, par manque d'habitude des convenances, par timidité, il n'ouvre pas la bouche, et se déçoit lui-même : . Il multiplie les maladresses, les Daru se demandent s’il est imbécile ou fou. Durant toute cette période, il écrit abondamment à sa jeune sœur Pauline, sa confidente et son élève. Il essaye de former son esprit, lui conseille de lire, d’apprendre l’Histoire, l’arithmétique, l’orthographe, plutôt que de faire des travaux d’aiguille ou de fréquenter les religieuses. Il fréquente également quelques Grenoblois à Paris comme Mareste, Félix Faure, César Pascal, les frères Périer et leur père Claude Périer Milord qu'il décrit comme «l'avare le plus gai et de la meilleure compagnie».
Il ne sait que répondre à Noël Daru qui le presse de faire quelque chose, au moins se préparer à passer le concours de Polytechnique de la saison suivante, pour finir par lui imposer, en février, d’aller travailler, sous les ordres de son fils Pierre, au Ministère de la Guerre qui est en train de préparer la Bataille de Marengo. Il se rêvait Don Juan ou auteur de comédie à succès, il se retrouve secrétaire. Les débuts se passent mal : son écriture est illisible, il fait des fautes (il écrit cella au lieu de cela), met trop de « en effet » dans ses lettres, est terrorisé par son cousin, qu’il surnomme le bœuf furibond : .
Ses souffrances prennent fin le . Il doit rejoindre la grande Armée avec Pierre et Martial Daru en Italie.
L’éblouissement milanais, 1800-1802
: c’est le sentiment général de la traversée de la Suisse et de l’arrivée en Italie dont se souvient Henri lorsqu'il racontera cet épisode en 1836. , il est heureusement accompagné dans son périple par le capitaine Burelviller qui lui donne des cours d’équitation et le protège des dangers du voyage. Il porte un sabre dont il ne sait pas se servir, monte pour la première fois à cheval, manquant de peu de finir dans un lac, traverse le Grand-Saint-Bernard en longeant des précipices, essuie des tirs au fort de Bard… Malgré cela, tout l’émerveille. Lui qui a été si protégé durant son enfance, est fasciné par la nouveauté du danger et de la situation, par la beauté des paysages :
Arrivé à Ivrée, il se rend au spectacle où Il matrimonio segreto de Cimarosa l’éblouit d’un « bonheur divin ». À partir de ce moment,
Il arrive à Milan vers le . Immédiatement cette ville devient pour lui À peine arrivé, il croise Martial Daru qui le croyait perdu. Il le conduit à son logement, Casa d’Adda, dont l’architecture, la cour, le salon, les côtelettes panées qu’on lui sert… tout l’enchante. Ne pouvant , Stendhal arrêtera là sa Vie de Henry Brulard. C’est par son Journal, commencé en , que l’on connaît son éblouissement pour la ville : la beauté des monuments, des femmes, les cafés, l’opéra surtout, La Scala, au décor fastueux, salon de la ville, où se retrouve toute la bonne société milanaise, chaleureuse, accueillante, tellement éloignée de la froideur et de la vanité parisienne. Le commissaire des guerres pour lequel il travaille, Louis Joinville, lui présente sa maîtresse, Angela Pietragrua, femme magnifique dont il tombe éperdument, et silencieusement, amoureux.
La bataille de Marengo est livrée le . À la suite de la victoire, Henri doit accompagner Pierre Daru à la citadelle d’Arona, sur le lac Majeur. Il en profite pour visiter les îles Borromées. À son retour à Milan, il fréquente à nouveau les bals et les soirées. Tous ses amis ont trouvé des maîtresses italiennes, mais lui, par timidité, par excès de romantisme, et ceci d'une manière plus courante alors, va connaître les femmes par les prostituées.
Le , il est nommé sous-lieutenant au de dragons. En décembre, il est envoyé en garnison près de Brescia. Il s’y ennuie. Il revient à Milan dès qu'il le peut. Au printemps 1801, il tombe malade, probablement la syphilis contractée auprès des prostituées. Il restera fiévreux, avec des périodes de rémission. En , on lui accorde un congé de convalescence. Il revient à Paris début 1802.
Paris et Marseille, 1802-1806
Après un passage par Grenoble où il est resté trois mois, il retrouve Paris sous un meilleur jour, puisqu’il continue de recevoir sa solde de sous-lieutenant. Il sort, fréquente les théâtres, les salons, commence à écrire des comédies, étudie le comique, suit des cours de danse, d'anglais, de grec ; il lit beaucoup : Hobbes, Destutt de Tracy, Vauvenargues, Hume, Goldoni, Alfieri... Le , il démissionne de son poste dans l'armée. Son père lui envoie 200 francs par mois, pas assez pour Henri qui dépense pour ses cours, ses livres, son habillement… car, ne se trouvant pas beau, il tient à son élégance. Son manque d’argent le fait souffrir ; il lui attribue sa timidité, son manque d’assurance dans les salons et auprès des femmes : Dans ses lettres, il partage ce qu'il apprend avec sa sœur Pauline, lui fait part de ses pensées. Il flirte avec sa cousine Adèle Rebuffel… pour finir par coucher avec la mère de celle-ci, Madeleine. Le , le Premier Consul se fait couronner Empereur par le Pape. Réaction méprisante d'Henri qui voit passer le cortège : Il tombe très amoureux de la sœur de son ami Édouard Mounier, Victorine Mounier, rencontrée à Grenoble. La connaissant peu, il lui imagine mille qualités et rêve de mariage : Il écrit d’abord à son frère, dans l’espoir qu'il fera lire les lettres à sa sœur puis à Victorine elle-même, sans recevoir de réponse.
Il prend des cours de déclamation chez Dugazon, afin de bien lire les vers. Il y rencontre Mélanie Guilbert, dite Louason, jeune comédienne, qui lui fait oublier Victorine. Il en tombe progressivement très amoureux. Très intimidé, en sa présence. Ils se voient tous les jours et s’embrassent beaucoup, mais Mélanie ne veut pas d’un amant de peur de se retrouver enceinte. Henri Ils sont amants le , lorsqu'il la rejoint à Marseille où elle a obtenu un rôle au Grand Théâtre. À Marseille, il tente de se faire banquier, avec son ami Fortuné Mante, mais, son père ayant refusé de lui prêter les fonds nécessaires, c’est un échec. Sa vie de couple avec Mélanie finit par le lasser, il la trouve bête, tyrannique et geignarde, mais c’est elle qui part en . Ennuyé par la ville, désœuvré, ruiné, il rentre à Paris le , renoue ses relations avec la famille Daru, leur demande un poste, qu'il obtient. Vers le , il est reçu franc-maçon. Le , il suit Martial Daru en Allemagne.
L’Allemagne et l’Autriche, 1806-1810
Le , Henri écrit à sa sœur Pauline : Le , Napoléon entre à Berlin, où Henri arrive peu après. Le 29, Henri est nommé adjoint aux commissaires des guerres et envoyé à Brunswick, où il arrive le . Accaparé par son emploi, il trouve tout de même le temps de suivre des cours d’équitation, de tirer au pistolet, d’aller au théâtre, au café concert, à des bals… et de tomber amoureux de Wilhelmine von Griesheim, la fille de l’ancien gouverneur de la ville, tout en couchant avec d’autres femmes. Il croit être heureux. Il n’aime pourtant ni la nourriture allemande composée de pain noir, de choucroute et de bière (), ni leurs édredons, ni leur culture (il ignore Novalis, Hölderlin, Hegel…). Par contre, il s’enthousiasme pour Mozart. Pauline, après avoir suivi les injonctions à la liberté prodiguées par son frère un peu trop à la lettre (elle se promène à Grenoble en habit d'homme), rentre dans le rang et se marie à François Daniel Perrier-Lagrange le .
Le , il reçoit l’ordre de regagner Paris. Un médecin lui confirme sa syphilis. Il doit suivre un traitement rigoureux. Le , l'armée autrichienne passe à l'offensive, Henri doit retourner en Allemagne. Il est affligé du spectacle de la guerre à Ebersberg, ville et corps brûlés. Napoléon entre dans Vienne le . Henri passe sous les ordres de Martial Daru, intendant de la province de Vienne. D'abord enchanté par le climat et la musique, il finit par s'ennuyer à mourir dans son emploi. En octobre, il pense plaire à Alexandrine Daru, l’épouse de Pierre, sans parvenir à la courtiser, il ne sait comment prendre Comme à son habitude, il prend une maîtresse plus accessible. Le il demande à être envoyé en Espagne. Sans attendre la réponse, il part pour Paris.
L’ascension sociale, 1810-1811
À Paris il retrouve Alexandrine Daru, dont il tente d’interpréter le moindre geste comme une preuve d’intérêt pour lui. Martial le propose comme auditeur au Conseil d'État, son père lui fournissant le revenu nécessaire à la fonction. Profitant d’un moment d'inactivité, Henri lit, fréquente les cafés et les salons où il éprouve Le , on lui ordonne de rejoindre Lyon. Il décide d'ignorer cet ordre, et continue à fréquenter les théâtres, à lire, à se promener, et à écrire : il reprend sa comédie qu'il ne finira jamais, Letellier. Il projette d'écrire des biographies de peintres ou de musiciens afin de pallier les ignorances de ses contemporains. Il alterne moments de bonheur et mélancolie. Il lui manque une maîtresse et les îles Borromées.
Il est officiellement nommé auditeur au Conseil d'État par décret le , puis, le , il devient inspecteur de la comptabilité des Bâtiments et du Mobilier de la Couronne. Il est chargé de l'inventaire des œuvres d'art des musées et palais impériaux. Il s'est acheté un cabriolet à la mode, des cachets à ses initiales, loue un appartement plus conforme à son nouveau statut, qu'il partage avec un beau jeune homme, Louis de Bellisle. Sa situation sociale met fin à ses soucis financiers et lui fait espérer la baronnie, mais le laisse insatisfait : Et puis cet emploi lui prend son temps, ses moments de plaisir et de réflexion : .
Depuis le , il passe ses nuits avec Angelina Bereyter, une chanteuse d’opéra. Il ne peut s’empêcher d’y voir des inconvénients : Il rêve toujours d’Italie et voudrait qu'on l’envoie en mission à Rome, mais c’est Martial Daru qui y est envoyé. Le , il invente pour lui-même la notion de « Beylisme » dans son Journal :
Le il trouve enfin le courage, après de longues hésitations qui le tourmentent, d'oser se déclarer à Alexandrine, lors d'un séjour dans le château des Daru de Becheville : Elle est troublée, mais lui répond qu'il ne doit voir en elle qu'une cousine qui a de l'amitié pour lui. Il va se coucher, partagé entre la peine et le soulagement de n'avoir plus de remords. Au moment de quitter Becheville, il tente de plaisanter malgré son chagrin : Triste, déçu, ennuyé par Angelina Bereyter qu'il ne désire plus, il demande, en août, un congé de quelques jours à Pierre Daru. En réalité, il a pris une place dans une diligence pour Milan.
Milan, Angela et l’Italie, 1811
Il arrive à Milan le , y retrouve les émotions de sa jeunesse mêlé au souvenir d'Angela Pietragrua: Il se rend chez elle et lui avoue l’avoir aimée. Elle en est touchée et l’introduit dans les meilleurs salons de la ville. Ils se voient régulièrement, chez elle dans la journée, à la Scala le soir. Henri est à nouveau amoureux. Il est furieux contre lui-même de ne pas oser se déclarer, et finit, le , par tout lui confier. Ils s’embrassent, mais elle ne veut aller plus loin. Henri est déçu : Il décide de partir le pour visiter l’Italie. Victoire juste avant son départ : le 21 ils sont amants. Il en inscrit la date et l’heure sur ses bretelles.
Il visite Bologne et Florence. À Florence, visitant l’église Santa Croce dans l’état amoureux où l’a plongé Angela, le cœur battant, il éprouve ce qui deviendra le «Syndrome de Stendhal» : «Là, assis sur le marche-pied d’un prie-Dieu, la tête renversée et appuyée sur le pupitre, pour pouvoir regarder au plafond, les Sibylles du Volterrano m’ont donné peut-être le plus vif plaisir que la peinture m’ait jamais fait. J’étais déjà dans une sorte d’extase, par l’idée d’être à Florence, et le voisinage des grands hommes dont je venais de voir les tombeaux. Absorbé dans la contemplation de la beauté sublime, je la voyais de près, je la touchais pour ainsi dire. J’étais arrivé à ce point d’émotion où se rencontrent les sensations célestes données par les beaux-arts et les sentiments passionnés. En sortant de Santa Croce, j’avais un battement de cœur, ce qu’on appelle les nerfs à Berlin ; la vie était épuisée chez moi, je marchais avec la crainte de tomber.»
À Rome il est bouleversé par le Colisée. Il y rencontre Martial Daru, qui le presse de rentrer à Paris où son congé prolongé n’est pas du goût de son frère, Pierre. Mais Henri poursuit sa route et arrive à Naples début octobre. S’il n’aime pas le peuple napolitain, qu'il juge bruyant, ni la musique, ennuyeuse, il gardera un souvenir impérissable du Pausilippe. Après avoir visité Pompei et Herculanum, il rentre à Milan, visite Parme et revoit les îles Borromées. Il retrouve Angela à Varèse. Elle est inquiète, prétendant que son mari est au courant de leur liaison. Henri soupçonne plutôt un autre amant. Il rentre à Paris le . L’accueil glacial de Pierre Daru ne l’empêche pas de retrouver ses activités à l’intendance de la Maison de l’Empereur, ainsi que sa vie de couple avec Angelina Bereyter, qui l’ennuie toujours un peu.
Le , Henri commence l’écriture de l’Histoire de la Peinture en Italie, se documentant à la Bibliothèque Impériale. Mais la guerre avec la Russie se prépare. Elle est officielle le , avec l’ultimatum d’Alexandre .
La chute, 1812-1814
Le , Henri se met en route, appelé par Pierre Daru, chargé de courriers et de paquets pour l’Empereur. Il rêvait d’action, de repartir en campagne, mais il ne peut s’empêcher de maugréer contre les sots qui l’entourent, la poussière de la route, le manque d’eau, de livres… et l’absence de linge de rechange : Il s’extasie en revanche devant l’incendie de Smolensk qui vient d’être bombardée. Après la sanglante bataille de Borodino, l’armée pénètre dans un Moscou désert le . Les incendies éclatent peu après dans toute la ville. L’armée française pille les maisons dont les vitres éclatent sous la chaleur. Au lieu de voler du vin ou de la nourriture, Henri prend un volume des Facéties de Voltaire. L’armée est obligée de quitter la ville.
Fiévreux, pris d’une rage de dent, il a une révélation (en Italien) : ce qu'il désire faire naître un jour, c’est un « mélange d’allégresse et de tendresse », comme Cimarosa. Le , alors que Napoléon attend toujours des nouvelles du tsar, il est chargé de la direction des approvisionnements de réserve et des réquisitions. Il retourne à Smolensk le , avec , puis repart immédiatement pour Vilna. Durant le trajet, il se fait attaquer par des cosaques, et perd le manuscrit de L’Histoire de la Peinture en Italie. Le froid terrible (températures de ), la faim, la fatigue ont réduit la Grande Armée en miettes. Henri a la bonne idée de passer la Bérézina le , la veille de la bataille (pourtant victorieuse) et du désastre qui s’ensuivit : les ponts brûlés, les blessés abandonnés. Le , il part pour Dantzig puis rejoint Berlin. Il est à Paris le .
S'il a survécu à la Campagne de Russie, les souffrances de cette campagne l’ont vieilli et rendu amer : , même si plus tard, auprès de ses amis, il fanfaronne en disant avoir pris la retraite Il a perdu goût à tout, hormis à la nourriture, comme s’il rattrapait la période de jeûne forcé en Russie. Il retravaille Letellier, n’ayant pas le courage de recommencer L’Histoire de la Peinture en Italie. Il est pressenti pour recevoir une préfecture, comme tous ses collègues, ce qui le laisse perplexe :
La guerre reprend, mais Henri n’a nulle envie d’y participer. Il est pourtant envoyé à Mayence le . Le c'est la guerre à Bautzen : Il voudrait qu’on l’envoie à Venise en attendant l’armistice, mais on l’envoie à Sagan. Pris de fièvre, il est envoyé en convalescence à Dresde, puis il peut enfin regagner à Paris le . Il en profite pour aller à Milan où il arrive début septembre. Le plaisir n’est plus le même, Angela a peut-être un amant, sans oser le lui avouer. Il en profite pour explorer Venise et le lac de Côme. Le son grand-père Gagnon meurt. Le il doit rentrer en France et rejoindre Grenoble s’occuper de la conscription. Le il arrive à Saint-Julien et de là il se rend à Carouge, où le général comte Marchand, commandant en chef de la division militaire, avait établi le quartier général de la petite armée française. Il a été envoyé à Carouge en mission, pour s'assurer des besoins de l'armée et du fonctionnement des services, par le sénateur comte de Saint-Vallier, commissaire extraordinaire chargé des mesures à prendre contre l'invasion du territoire français par les armées des puissances alliées. L'objet de sa mission rempli, il quitte Carouge après un séjour de trente-six heures, et retourne à Grenoble, auprès du commissaire extraordinaire. Henri tombe à nouveau malade. Il retourne à Paris fin . Il assiste, indifférent, aux batailles qui font rage autour de la ville. Le , l’Empereur abdique. Henri écrira plus tard :
Louis XVIII entre dans Paris le . Henri tente vaguement de proposer ses services au nouveau pouvoir, mais N’ayant plus rien à faire en France, il part à nouveau pour Milan.
Milan et Matilde, 1814-1821
Henri arrive à Milan le . Angela l’accueille très froidement, arguant que les Français sont mal vus à Milan depuis le retour des Autrichiens au pouvoir. Il pense à nouveau que cela cache un amant. Il lui propose de partir ensemble à Venise, elle se dérobe. Il part pour Gênes. Il visite Livourne, Pise, Florence… À son retour à Milan, Angela veut mettre un terme définitif à leur relation. Il hésite à se brûler la cervelle, mais se met plutôt au travail. Il termine Vies de Haydn, Mozart et Métastase qui sera publié en janvier 1815 sous le nom de Bombet, et reprend son Histoire de la peinture en Italie. Il est rapidement accusé de plagiat pour Vies de Haydn, Mozart et Métastase par le musicologue italien Giuseppe Carpani, auteur d’un essai sur Haydn. Pourtant coupable (il en a, en réalité, plagié bien d’autres), Henri lui répond dans la presse, se faisant passer pour son frère, avec humour et mauvaise foi :
Au printemps 1815, le retour de Napoléon ne l'incite pas à revenir en France. La défaite de Waterloo lui fait dire que En , il est sous le charme de Venise. Il ne désespère pas d’y faire venir Angela, mais, après une brève réconciliation, Revenu malade à Milan, il achève l’Histoire de la peinture en Italie entre deux saignées et crise de palpitations.
Il est présenté à Ludovico di Breme, dont la loge à la Scala est fréquentée par l’élite intellectuelle Milanaise: Silvio Pellico, Vincenzo Monti… Grâce à ces nouvelles rencontres, il découvre en septembre 1816, l’Edinburgh Review et un compte rendu de trois poèmes de Lord Byron, Le Corsaire, Le Giaour et La fiancée d’Abydos. C’est une révélation : C’est donc, intimidé et très ému, qu’il rencontre Lord Byron, le dans la loge de Ludovico di Breme. Il le décrit à son ami Crozet : Durant les jours qui suivirent, Henri lui fait visiter Milan. Il tente de l’impressionner en lui racontant des anecdotes fantaisistes sur la campagne de Russie et Napoléon, dont il fait croire qu'il était très proche.
En avril 1817, il se rend à Paris, après un passage par Grenoble, pour donner son manuscrit à Pierre Didot. En août, il visite Londres. À son retour à Paris, sont parus l’Histoire de la peinture en Italie, sous son vrai nom, et Rome, Naples et Florence sous le pseudonyme de Stendhal. En , il retourne à Milan accompagné de sa sœur Pauline qui vient de perdre son mari. Il entreprend une Vie de Napoléon à partir de février 1818 pour répondre aux ouvrages de Madame de Staël.
En , son ami Giuseppe Vismara, lui présente Matilde Dembowski. Son admiration pour celle qu'il appelle Métilde le paralyse de timidité et de maladresse : « Je n'ai jamais eu le talent de séduire qu'envers les femmes que je n'aimais pas du tout. Dès que j'aime, je deviens timide et vous pouvez en juger par le décontenancement dont je suis auprès de vous ». Dans un premier temps Matilde se montre touchée par cette adoration silencieuse. Mais subitement, elle se refroidit, probablement parce que sa cousine, Francesca Traversi, aurait dépeint Stendhal comme un séducteur.
Au printemps 1819 Stendhal ruine tous ses espoirs en suivant sous un déguisement, Matilde, qui était allée voir ses fils à Volterra. Elle ne le lui pardonnera pas, malgré ses nombreuses lettres d'excuses et n'acceptera de le revoir que sous certaines conditions très strictes.
Le , apprenant le décès de son père, il part pour Grenoble, puis regagne Paris jusqu'en octobre. Fin décembre, de retour à Milan, il commence De l'amour, pour exprimer tout ce que lui fait éprouver Matilde, véritable essai de psychologie, dans lequel il expose sa théorie de la « cristallisation ». En 1821 éclate une révolution dans le Piémont contre l'occupant autrichien. Parce qu'il est accusé de sympathie pour le carbonarisme il est expulsé de Milan par l'administration autrichienne. Il se voit obligé de quitter Matilde qu'il aime pour regagner Paris qu'il n'aime pas.
L'essor littéraire, 1821-1830
Fin , il est de retour à Paris, presque ruiné après le décès de son père, déprimé par ses adieux à Matilde : « Je quittais Milan pour Paris le … , avec une somme de Francs, je crois, regardant comme unique bonheur de me brûler la cervelle quand cette somme serait finie. Je quittais, après trois ans d’intimité, une femme que j’adorais, qui m’aimait et qui ne s’est jamais donnée à moi. »
Pour tenter de l’oublier, il fréquente assidument ses amis Adolphe de Mareste et Joseph Lingay. Il racontera dans Souvenirs d’égotisme son fiasco auprès d'une belle prostituée du nom d’Alexandrine, encore obnubilé par Matilde, puis sa guérison lors d’un séjour à Londres où il va , auprès d’une douce et jeune Anglaise.
À Paris, il passe ses soirées à l’opéra ou dans les salons de la gauche Libérale d’Antoine Destutt de Tracy, de La Fayette (Libéraux qu'il trouve ), de royalistes comme Madame Ancelot, de savants comme le baron Cuvier, de peintres comme le baron Gérard, ainsi que le d’Etienne-Jean Delécluze. Il est admiré pour sa manière de raconter des histoires, mais choque par ses sarcasmes, ses boutades, ses provocations politiques, ses idées jacobines… Il fréquente beaucoup aussi celui de Giuditta Pasta, cantatrice Italienne avec qui on lui prête, à tort, une liaison ; il s’installe d’ailleurs dans le même immeuble, rue de Richelieu. En réalité, c’est pour y entendre les Carbonari en exil, y parler italien et, parfois, évoquer Matilde. Son ami Lingay lui présente le jeune Prosper Mérimée, avec qui il nouera une amitié ambivalente faite de complicité et de méfiance.
En 1822 il publie dans l’indifférence générale, De l'amour, après avoir récupéré le manuscrit égaré pendant plus d'un an. Il prend ardemment la défense du Romantisme avec Racine et Shakespeare, pamphlet en faveur de la modernité en littérature et dans tous les arts, ainsi qu’une Vie de Rossini en 1823, ouvrages qui le font connaître. Il se lie également à Paris avec le botaniste Victor Jacquemont, qui décrit sa façon de séduire les femmes en leur parlant de ses ouvrages politiques et littéraires, et le surnomme pour cela Jemoi dans sa correspondance avec Achille Chaper. Stendhal consulte à plusieurs reprises Jacquemont sur ses œuvres, et ce dernier est l'auteur des dernières pages de De l'amour.
Afin de gagner sa vie, il entame une intense activité de journaliste. De 1824 à 1827, il écrit des articles pour le Journal de Paris, sur les Salons et sur le Théâtre Italien. De 1822 à 1829, il collabore à diverses revues britanniques : Paris Monthly Review, New Monthly Magazine, London Magazine . Ses chroniques portent sur la vie politique, les faits divers, les mœurs, la culture de la société française sous la Restauration.
Cette époque est aussi celle des amours tumultueuses : Clémentine Curial, la fille de son amie la comtesse Beugnot, qui l’avait déjà troublé en 1814, lorsqu'il l’avait vue pieds nus chez sa mère, attend longuement de lui une déclaration : Il finit par lui avouer ses sentiments en . Jusqu’en 1826 ils s’aiment, s’écrivent, se déchirent. Elle le cache trois jours dans la cave de son château en , le nourrissant, vidant son pot de chambre… C’est elle qui le guérit définitivement de Matilde :
En , c’est Alberthe de Rubempré, femme très belle et très libre, cousine de Delacroix, qui devient sa maîtresse. Il a avec elle une relation torride et de courte durée. Au retour d’un voyage en Espagne, en , il la retrouve dans les bras de son ami Mareste.
En , c’est une jeune fille italienne, Giulia Rinieri qui lui déclare son amour C’est chez elle qu’il passera la nuit du , où il assistera à la révolution de Juillet de son balcon.
Il s'agit d'une période intellectuellement très féconde : il publie son premier roman, Armance, en 1827, mal compris et mal reçu, dont le thème, l’impuissance, lui est fourni par le roman de son amie Claire de Duras, Olivier, ou le secret. En 1829 c’est Promenades dans Rome. Tout en écrivant de nombreuses nouvelles (Vanina Vanini, Le coffre et le revenant, Le philtre), il commence à écrire son second roman, Le Rouge et le Noir. Il en corrige les épreuves durant les journées de Juillet. Il paraît le , alors qu'il est déjà parti en Italie.
Consécration et détachement : 1831-1842
Alors que sa notoriété naissante et le courage des Parisiens lors de la révolution de Juillet commençaient à lui faire aimer Paris, il doit quitter la France.
Ses amis ont parlé de lui au comte Molé, ministre des Affaires étrangères de Louis-Philippe. Nommé consul à Trieste, il part le , jour où il demande la main de Giulia Rinieri, à son oncle. Elle ne lui sera pas accordée. Metternich lui refuse l'exequatur, à cause de ses positions libérales et de son mépris des Autrichiens qui transparaît dans Rome, Naples et Florence. En attendant qu'on lui trouve un autre poste, il se rend à Venise, où il fréquente le salon de la comtesse Albrizzi. En raison de son éloignement, il ignore la réception du Rouge et le Noir. Admiré par Sainte Beuve, il est honni par Victor Hugo :
Il est finalement nommé en 1831 à Civitavecchia, seul port des États Pontificaux, « trou abominable » de sept mille cinq cents habitants, dont mille forçats. Là, il est terrassé par l'ennui et la bêtise : aucun salon, aucun ami, aucune jolie femme, aucune discussion intellectuelle. Il se donne du courage avec son mot d’ordre, et en commençant plusieurs romans : Une Position sociale en ; deux essais d’autobiographie, Souvenirs d’égotisme de juin à ; Lucien Leuwen en , la Vie de Henry Brulard en . Il n’en termine aucun. Il écrit pour lui seul car il a décidé, en de ne rien publier tant qu'il serait fonctionnaire, par crainte de déplaire à sa hiérarchie : . Pour s'occuper, il participe aux fouilles archéologiques menées par son ami Donato Bucci, se rend fréquemment à Rome, voyage à Florence, Naples… Il va souvent à Sienne rejoindre Giulia Rinieri. Leur liaison continue jusqu’en , lorsqu’elle est obligée de se marier. En , il obtient un congé de trois ans en France, jusqu’en , qui lui permet d'écrire ses Chroniques Italiennes et La Chartreuse de Parme. Cela lui permet aussi de faire des voyages en France, en Suisse, aux Pays-Bas, et d’en tirer le livre Mémoires d’un touriste. À Paris, il retrouve, une fois de plus, Giulia, qui éprouve toujours pour lui beaucoup de tendresse.
En , changement de gouvernement, Stendhal n’est plus sous la protection du comte Molé, il doit retourner à son poste. Le , paraît La Chartreuse de Parme, qui remporte un vif succès ( vendus en dix-huit mois) puis L’Abbesse de Castro et trois autres chroniques en décembre de la même année. Entretemps, il avait commencé Lamiel, le Rose et le Vert (qui restera inachevé) et repris une Vie de Napoléon. Revenu à Civitavecchia le , il est à nouveau malade d’ennui. Puis il devient réellement malade, étant frappé d’une syncope le . Cela ne l’empêche pas de tomber amoureux d’une certaine Earline (peut-être la comtesse Cini, une de ses admiratrices) en février, ni de revoir Giulia à Florence.
En , un article élogieux d’Honoré de Balzac sur la Chartreuse de Parme l’étonne, l’amuse et lui fait plaisir. Une autre attaque d’apoplexie le frappe en . Le , il retourne à Paris, en congé maladie. Se sentant mieux, il s’engage le , à fournir des nouvelles à la Revue des Deux-Mondes, juste avant d’être foudroyé par une nouvelle attaque, le lendemain vers sept heures du soir, au coin du boulevard des Capucines et de la rue Neuve-des-Capucines, devant le ministère des Affaires étrangères de l'époque, alors qu'il sortait d'un rendez-vous avec son ministre de tutelle François Guizot. Il meurt à son domicile parisien, Hôtel de Nantes au 78, rue Neuve-des-Petits-Champs (aujourd'hui 22, rue Danielle-Casanova), le à deux heures du matin.
Sa dépouille est inhumée au cimetière de Montmartre à Paris en présence de trois amis malgré son vœu testamentaire d'être enterré à Andilly, où il avait séjourné. Comme ultime provocation, il avait dès 1821 composé lui-même son épitaphe en italien (« Henri Beyle. Milanais. Il écrivit, Il aima, Il vécut ») que fait graver Romain Colomb, son cousin et ami d'enfance, exécuteur testamentaire. Méprisé et raillé par son siècle, il ne connaîtra qu'un succès posthume comme il l'avait prédit : . Le médaillon de sa tombe a été réalisé par Auguste Rodin.
Lorsque Stendhal fera le bilan de sa vie dans Vie de Henry Brulard en 1835, il écrira ceci :
Décorations
Légion d'honneur (le , à titre d' « homme de lettres »).
Pseudonymes
Avant de signer Stendhal, il a utilisé d'autres noms de plume, tels : Louis Alexandre Bombet, ou Anastase de Serpière.
Seule L'Histoire de la peinture (1817) fut publiée sous son vrai nom. À partir de Rome, Naples, Florence (), c'est sous le pseudonyme de « M. de Stendhal, officier de cavalerie » qu'il publia ses œuvres. Ce nom de plume est inspiré d'une ville d'Allemagne « Stendal », lieu de naissance de l'historien d'art et archéologue renommé à l'époque Johann Joachim Winckelmann, mais surtout proche de l'endroit où Stendhal vécut en 1807-1808 un moment de grande passion avec Wilhelmine de Griesheim. Ayant ajouté un H pour germaniser encore le nom, il souhaitait qu'on prononçât : « Standhal ».
Il use aussi de très nombreux pseudonymes dans ses œuvres intimes et sa correspondance : Dominique, le plus intime, mais aussi Don Flegme, Giorgio Vasari, William Crocodile, Poverino… etc. L’un de ses correspondants, Prosper Mérimée, dira : « Jamais il n’écrivait une lettre sans signer d’un nom supposé ». On dénombre plus d’une centaine de pseudonymes utilisés par Stendhal.
« Tels de ces pseudonymes sont pour la parade, drôle, glorieuse ou tendre. Et d'autres sont des pseudonymes de fuite, pour se rendre invisible et se soustraire aux gêneurs. »
Manière de se cacher, de se méfier du langage en tant que convention sociale ou désir d’être un autre : « Je porterais un masque avec plaisir ; je changerais de nom avec délices. (…) mon souverain plaisir serait de me changer en un long Allemand blond, et de me promener ainsi dans Paris. » Selon Jean Starobinski qui consacre un chapitre aux pseudonymes de Stendhal dans l’Œil vivant, « le désir de paraître et le désir de disparaître font partie en lui d’un même complexe. » Il précise : « (le pseudonyme) n'est pas seulement une rupture avec les origines familiales ou sociales : c'est une rupture avec les autres. », et, plus loin : « (il) permet à Stendhal la pluralité des « moi », qui lui permet de se révolter contre une identité imposée du dehors. Et puisque le nom est situé symboliquement au confluent de l'existence pour soi et de l'existence pour autrui, le pseudonyme le rend à l'intime exclusivement, elle lui offre la possibilité de voir sans être vu, fantasme de Stendhal. »
Il prend l’habitude aussi de changer les noms des personnes dont il parle dans ses lettres et journaux, afin, qu’en cas de publication, ils ne soient pas reconnus, ou par simple goût du cryptage et du jeu. Avancer masqué lui permet d’être vrai. Car « pour lui, la liberté d'agir n'est concevable que dans l'insubordination : c'est pourquoi il recourt au pseudonyme qui lui rend les mains libres. »
Œuvres
Ouvrages parus de son vivant
Vies de Haydn, Mozart et Métastase (titre complet de la première édition : Lettres écrites de Vienne en Autriche, sur le célèbre compositeur Haydn, suivies d'une vie de Mozart, et des considérations sur Métastase et l'état présent de la musique en France et en Italie), Paris, 1815
Histoire de la peinture en Italie, Paris, 1817 (édition de 1929 : tome 1 , tome 2 )
Rome, Naples et Florence, disponible, Angoulême, 1817 et 1827
De l'amour, Paris, 1822 (édition de 1927, tome 1 et tome 2 )
Racine et Shakespeare, Paris, 1823, édition de 1927
Vie de Rossini, disponible Paris, 1823
Racine et Shakespeare, II, Paris, 1825
D'un nouveau complot contre les industriels, Paris, 1825
Souvenirs d'un gentilhomme italien, publié dans la Revue britannique de .
Armance. Quelques scènes d'un salon de Paris en 1827, Paris, 1827 (édition de 1927
Vanina Vanini, publié dans la Revue de Paris de décembre 1829.
Promenades dans Rome, Paris, 1829
Le Coffre et le Revenant, publié dans la Revue de Paris de mai 1830.
Le Philtre, publié dans la Revue de Paris de .
Le Rouge et le Noir, Paris, 1830
Mémoires d'un touriste, Paris, 1838
La Chartreuse de Parme, Paris, 1839 : édition de 1846 ; édition de 1927, tome 1 , tome 2 .
Chroniques italiennes :Vittoria Accoramboni, Les Cenci, La Duchesse de Palliano, L'Abbesse de Castro, Trop de faveur tue, Suora Scolastica, San Francesco a Ripa, Vanina Vanini, Paris, 1837 - 1839
Idées italiennes sur quelques tableaux célèbres, Paris, 1840
Publications posthumes
Correspondance (édition de 1927, tome 1 (1800-1805) , tome 2 , tome 3 , tome 4 , tome 5 , tome 6 , tome 7 , tome 8 , tome 9 , tome 10 )
Journal (1801-1817), tome 1 (1801-1805) , tome 2 (1805-1806) , tome 3 (1806-1810) , tome 4 (1810-1811) , tome 5 (1811-1823)
San Francesco a Ripa (1831), publié dans la Revue des Deux Mondes du .
Mina de Vanghel (1830), publié par Romain Colomb dans la Revue des Deux Mondes du .
Le Juif (1831), publié par Romain Colomb chez Michel Lévy frères dans le recueil des Nouvelles inédites, Paris, 1855.
Paul Sergar (1832 ?), publié pour la première fois en 1855 chez Michel Lévy frères dans la Correspondance inédite de Stendhal, par Romain Colomb.
Filosofia nova (1931)
Plusieurs pièces de théâtre (1931) : Les Quiproquos, Le Ménage à la mode, Zélinde et Lindor (tome 1 ), Ulysse, Hamlet, les Deux Hommes (tome 2 ), Letellier, Brutus, Les Médecins, La Maison à deux portes, Il forestiere in Italia, etc. ()
Molière, Shakespeare, la Comédie et le Rire (1930)
Écoles italiennes de peinture (1932) : tome 1 , tome 2 , tome 3
Pages d'Italie (1932)
Les Tombeaux de Corneto de Stendhal
Mélanges de politique et d'histoire (1933), tome 1 et tome 2
Courrier anglais (1935-1936)
Mélanges d'art (1867 et 1932)
Romans et nouvelles (1854 et 1928)
Souvenirs d'égotisme (1892 et 1950)
Lucien Leuwen, inachevé (1894 et 1926)
Vie de Henry Brulard (1890 et 1949) : édition de 1927, tome 1 , tome 2
Voyage dans le Midi de la France (1930)
Lamiel, inachevé (éditions de 1889 et de 1928 )
Mélanges intimes et Marginalia (1936)
Le Rose et le Vert (Roman inachevé qui a été publié sous la forme d'une nouvelle avec d'autres récits d'un recueil de nouvelles, après la mort de son auteur)
Stendhal. Histoire d'Espagne : depuis la révolution du jusqu'au testament du : édition du manuscrit conservé à la Bibliothèque municipale de Grenoble. Édition établie, annotée et présentée par Cécile Meynard, avec la collaboration de Christiane François. Paris : Éditions Kimé, 2007, 150 p.
Vie de Napoléon, éditions Payot, 1969 (édition annotée par Louis Royer et Albert Pingaud).
Privilèges, Rivages Poche, « Petite Bibliothèque » 570, 2007 (1840)
Œuvres inachevées
Roman, 1819. Publié pour la première fois dans La Revue politique et littéraire du , par Paul Arbelet, sous le titre Le Roman de Métilde.
Journal de Sir John Armitage, 1822. Publié pour la première fois en 1855 chez Michel Lévy frères dans la Correspondance inédite de Stendhal, par Romain Colomb.
Le Lac de Genève, 1831. Publié pour la première fois dans le premier volume des Mélanges de littérature par Henri Martineau (Le Divan, 1933).
Une position sociale, 1832. Publié pour la première fois par Henri Debraye en 1927 chez Simon Kra, Paris.
Romans principaux de Stendhal
L'œuvre de Stendhal consiste aussi bien en des textes autobiographiques (Vie de Henry Brulard par exemple) que dans des romans qui comptent parmi les plus beaux dans la littérature française : Le Rouge et le Noir, Lucien Leuwen, La Chartreuse de Parme. Ce dernier roman fut salué à sa première publication par un éloge d'Honoré de Balzac, autre maître du roman réaliste dont Stendhal lui-même se déclara heureusement surpris.
Le Rouge et le Noir
Le Rouge et le Noir (1830) est le premier grand roman de Stendhal. Il est le premier roman à lier de façon si subtile la description de la réalité sociale de son temps et l’action romanesque, selon Erich Auerbach dans sa célèbre étude Mimesis. Julien Sorel, le héros principal du livre, est le pur produit de son époque en un certain sens, le héros d'une France révoltée et révolutionnaire. Littéralement ivre d’ambition à cause de la lecture du Mémorial de Sainte-Hélène de Las Cases et conscient que, depuis la Révolution, c’est le mérite et non plus la naissance seule qui compte, il rêve de devenir lui-même un nouveau Bonaparte, à une époque, la Restauration, qui ne permet pas à un fils de charpentier de gravir les échelons de la société.
Le projet de ce roman dut être soumis à Paul-Louis Courier, que Stendhal tenait pour le meilleur écrivain français contemporain. Un écho des difficultés rencontrées par le pamphlétaire en Touraine est, d'ailleurs, perceptible à travers le personnage Saint-Giraud, qui apparaît au chapitre premier de la seconde partie du roman. Quand Courier fut assassiné, Stendhal soupçonna des mobiles politiques à ce forfait jamais élucidé. On y trouve une description très précise dans ce roman et dans celui de Vie de Henry Brulard, de l'Hôtel de Castries, que l'auteur fréquenta.
La Chartreuse de Parme
C'est une œuvre majeure qui valut la célébrité à Stendhal. Dictée en au numéro 8 de la rue de Caumartin à Paris, elle fut publiée en deux volumes en mars 1839. Balzac la considérait comme un chef-d'œuvre et écrivit en son admiration à l'auteur pour la « superbe et vraie description de bataille que je rêvais pour les Scènes de la vie militaire ». Dans un premier article de l'éphémère Revue parisienne, en 1840, il parle du « récent chef-d'œuvre » de M. Beyle, terminant par ces mots : « Je regarde l'auteur de La Chartreuse de Parme comme un des meilleurs écrivains de notre époque » et dans le troisième et dernier numéro se trouve le grand texte qui fait du roman de Stendhal le chef-d'œuvre senti comme classique dès sa parution, comme l'archétype du genre « roman ». Refondu en 1842 peu avant la mort de Stendhal, il prit de fait un tour plus « balzacien » : mais c'est le texte d’origine, plus purement stendhalien, qui s'est imposé de nos jours.
Cependant, l’œuvre sera, jusqu’au début du , relativement inconnue en dehors de quelques cercles d’esthètes, de critiques littéraires, ou de personnalités visionnaires (Nietzsche), ce que Stendhal semblait appeler de ses vœux, comme l'indique la dédicace de son roman : To the Happy Few.
Lucien Leuwen
Lucien Leuwen est le deuxième grand roman de Stendhal, écrit en 1834, après le Rouge et le Noir. Ce roman est demeuré inachevé par crainte de s’attirer les foudres du gouvernement de Juillet. Stendhal y dépeint avec une ironie féroce les diverses sociétés et les intrigues politiques du nouveau régime. Stendhal plonge son personnage, Lucien Leuwen, fils d’un riche banquier tout en étant de sensibilité républicaine, dans les différents milieux politiques de la monarchie de Juillet : légitimistes et républicains de province à Nancy, Juste Milieux à Paris, cabinets ministériels… Lorsqu'il est à Nancy, Lucien se demande : C’est aussi une description du désœuvrement et de l’ennui de cette jeunesse à qui la fin de l’Empire a ôté les rêves de gloire.
Analyse de l’œuvre
Le style
Le style de Stendhal est particulièrement concis, elliptique, sobre, et éloigné des proses très descriptives de certains auteurs de son temps comme Balzac. C'est d'ailleurs Balzac qui fut l'un des plus grands admirateurs du style stendhalien, dans sa critique de La Chartreuse de Parme : même s'il juge d'un point de vue purement linguistique ce style , il en vante la précision . Il ajoute que Stendhal . Le grand auteur admire, enfin, le souffle qui anime la dernière œuvre de son contemporain : .
Françoise Sagan, quant à elle, déclare en 1960 que le charme de Stendhal doit beaucoup à « ce ton de galop qu'il a tout le temps ».
L’œuvre autobiographique
L’œuvre de Stendhal est profondément autobiographique. Même ses romans tant ils sont inspirés par sa propre vie, mais aussi parce qu’ils constituent une autobiographie idéale de Stendhal. Julien Sorel, Lucien Leuwen et Fabrice Del Dongo sont ce que Stendhal aurait rêvé d’être.
Les œuvres autobiographiques de Stendhal sont de trois natures. D’une part Stendhal a tenu pendant de très longues années un journal où il raconte au fur et à mesure les événements de sa vie. On pourrait parler d’une prise sur le vif de sa propre vie. D’autre part Stendhal a rédigé deux autres grandes œuvres autobiographiques : la Vie de Henry Brulard et Souvenirs d'égotisme. Elles poursuivent le même projet que le Journal, mais aussi que celui des Confessions de Rousseau : mieux se connaître soi-même. Cependant elles se distinguent du Journal car elles ont été écrites a posteriori. Enfin, l’autobiographie prend une forme bien particulière chez Stendhal : il aimait écrire sur la marge de ses livres (et même de ses romans, mais de manière cryptique) ou sur des vêtements (par exemple sur une ceinture comme dans la Vie de Henry Brulard).
L'œuvre autobiographique de Stendhal ne se distingue pas tant par son projet (Rousseau poursuivait le même) que par l’importance qu’elle prend. Elle s’exprime aussi bien par des romans que par des autobiographies. Même la critique d'art chez Stendhal se fait autobiographie.
Le réalisme chez Stendhal
Avant d' « appliquer » une certaine esthétique réaliste, Stendhal l'a tout d'abord imaginé. Le réalisme de Stendhal, c’est aussi la volonté de faire du roman un « miroir » c’est-à-dire un simple reflet de la réalité sociale et politique d’une époque dans toute sa dureté.
Stendhal a d'ailleurs écrit que « le roman, c’est un miroir que l’on promène le long d’un chemin ».
Dans Racine et Shakespeare, il assigne pour devoir à l'art romantique de faire un art qui sera en adéquation avec les goûts et tendances des peuples. Le réalisme de Stendhal c’est d’abord la volonté de peindre des faits capables d’intéresser ses contemporains (monarchie de Juillet dans Lucien Leuwen, Restauration dans Le Rouge et le Noir, défaite et retour des Autrichiens dans La Chartreuse de Parme).
En revanche, Stendhal dépeint avec un grand souci de réalisme psychologique, les sentiments des personnages principaux. Il s’inspire même souvent des théories relatives à l’amour de son traité De l’amour et essaie de faire œuvre de psychologue rigoureux.
Prosper Mérimée le considérait comme un remarquable observateur du cœur humain. Et les sentiments amoureux sont dépeints avec beaucoup de soin : le narrateur expose longuement la naissance de la passion amoureuse et ses péripéties, que ce soit entre de Rênal et Julien, Julien et Mathilde de La Mole, Lucien Leuwen et de Chasteller ou Fabrice et Clélia.
Le réalisme dans la peinture des mœurs et de la société
Le Rouge et le Noir et Lucien Leuwen sont une peinture acerbe de la société sous la Restauration, comme l'indique le sous-titre du roman Le Rouge et le Noir : « Chronique de 1830 ». Lucien Leuwen est le vaste tableau de la monarchie de Juillet. La Chartreuse de Parme est une peinture des mœurs politiques dans les Monarchies italiennes du . Ces romans sont donc politiques non par la présence de longues réflexions politiques (Stendhal qui s'est toujours refusé à l'« oratoire » rejette un tel procédé et le compare à « un coup de pistolet au milieu d'un concert » dans Le Rouge et le Noir), mais par la peinture des faits.
Le Rouge et le Noir et La Chartreuse de Parme sont aussi des critiques acerbes de la position subordonnée de la femme : voir l’interprétation féministe par Simone de Beauvoir des romans de Stendhal (in Le Deuxième Sexe).
La peinture des mœurs chez Stendhal ne se veut jamais impartiale, mais critique : elle n’est pas motivée par une volonté sociologique, mais par le souci de faire tomber les faux-semblants et de montrer « la vérité, l’âpre vérité » (exergue du premier livre de Le Rouge et le Noir) de la société de son temps.
Malgré son souci de réalisme, il n’y a pas de descriptions détaillées de la réalité matérielle. Le narrateur, qui se méfie de la description, décrit à peine les lieux. La description de Verrières au tout début du roman prend juste une page et sert d’introduction à une critique acerbe des habitants. On ne sait rien non plus de l’Hôtel de la Mole (Le Rouge et le Noir) ni de Milan ou bien du Château du Marquis Del Dongo (La Chartreuse de Parme).
Car la peinture des lieux est « fonctionnelle ». Le narrateur décrit le monde uniquement dans la mesure où c’est nécessaire à la compréhension de l’action. Si la prison de Fabrice est décrite avec soin, c'est qu'elle constitue un lieu essentiel pour l’action de La Chartreuse de Parme.
Appartenant plutôt à une tendance modérée du romantisme (par opposition au romantisme flamboyant représenté par Victor Hugo), le narrateur, qui a affirmé, dans Vie de Henry Brulard abhorrer la description matérielle, lui préférant des éléments descriptifs, décrit à peine les personnages : on ne sait quasiment rien des toilettes de , de Mathilde ni des tenues de Julien, Lucien Leuwen ou Fabrice, juste la couleur des cheveux et quelques détails sur leur aspect, mentionnés très brièvement. Ainsi, Mathilde de La Mole est « extrêmement blonde et fort bien faite », et Julien « pensa qu'il n'avait jamais vu des yeux aussi beaux ».
Mais la peinture de la réalité matérielle se fait aussi discrète à cause des particularités du roman stendhalien. Ainsi, le thème de l’argent est souvent lié à des personnages secondaires ou détestables (, le Marquis Del Dongo) : l’attention du lecteur se tourne plutôt vers les protagonistes principaux qui sont bien loin de tels soucis (Fabrice, , Lucien Leuwen). Le roman stendhalien avance rapidement, alors que la description crée une pause dans la narration.
L’autre limite du « réalisme » de Stendhal tient au romanesque, qui traverse tous ses romans. Le héros stendhalien est une figure romanesque. Le personnage de Julien est intelligent, ambitieux jusqu’à la folie, et nourrit une haine profonde pour ses contemporains. Fabrice est un jeune homme exalté et passionné. Lucien Leuwen est idéaliste et bien fait de sa personne. Ces personnages ont souvent à peine .
En outre, la politique dans La Chartreuse de Parme est nettement moins importante que dans Le Rouge et le Noir et Lucien Leuwen. C’est surtout l’histoire qui joue un rôle (Waterloo, arrivée des troupes françaises à Milan en 1796). Et encore elle est inséparable de l’action du roman. La Chartreuse de Parme a un caractère romanesque nettement plus prononcé que les deux autres grands romans (voir les personnages de la Duchesse Sanseverina ou de Clélia). Le réalisme stendhalien se limite donc aux personnages secondaires (les personnages prévisibles) et non à ses personnages principaux, les personnages vrais, qui échappent à la description, ce qui ne sera pas le cas chez Zola.
Réalisme subjectif chez Stendhal
Mais le réalisme chez Stendhal se fait aussi réalisme subjectif sans que cela paraisse contradictoire. Par réalisme subjectif on entend un des procédés fondamentaux de la conduite du récit chez Stendhal. Georges Blin, dans Stendhal et les problèmes du Roman, est un de ceux qui mirent en avant ce procédé. Stendhal pense que chacun est enfermé dans sa subjectivité et ne peut percevoir le monde que dans les limites de son regard.
La grande originalité de Stendhal est l’usage important de la « focalisation interne » (pour reprendre la terminologie de Gérard Genette) pour raconter les événements. Les événements sont vus en grande partie par les protagonistes voire par un seul d'entre eux. Stendhal refuse donc le point de vue du narrateur omniscient, mais pratique la « restriction de champ ». Dans Le Rouge et le Noir et dans Lucien Leuwen les événements sont vus dans le rayon de Julien Sorel et Lucien. Dans La Chartreuse de Parme le narrateur a reconnu le droit de regard des autres personnages (Clélia, Mosca, Sanseverina), mais Fabrice Del Dongo garde le foyer principal (la scène de la bataille de Waterloo est vue exclusivement par ses yeux). On peut donc parler d’une restriction de champ chez Stendhal (Blin). Stendhal a en effet coupé ses récits de « monologues intérieurs » et a ramené le roman à la biographie du héros. Les trois grands romans commencent par la jeunesse du héros ou même avant ( La Chartreuse de Parme) et finissent avec sa mort ( Le Rouge et le Noir et La Chartreuse de Parme).
Première conséquence de la restriction du champ : les descriptions sont brèves chez Stendhal. Elles sont l’œuvre d’un narrateur extérieur qui voit l’aspect des personnages du dehors ou bien d’un narrateur qui observe la nature. Un tel narrateur est incompatible avec la « restriction du champ » et il joue donc un rôle secondaire chez Stendhal.
Le choix de la restriction du champ explique aussi que certains personnages apparaissent ou disparaissent aussi rapidement au fil de l’action (comme le Comte de La Mole dans Le Rouge et le Noir et Rassi dans La Chartreuse de Parme) car tout est vu par les yeux d’un personnage central.
Troisième conséquence du recours à la restriction de champ : les événements se dévoilent graduellement. Les héros de Stendhal sont souvent un peu étonnés de ce qu’ils voient et n’en comprennent le sens que progressivement. Ce n’est que peu à peu que Julien comprend pourquoi apparaît un jour en vêtement de deuil alors que personne ne vient de mourir autour d’elle. Il découvrira ultérieurement qu’elle porte le deuil d’un ancêtre mort au .
Réalisme et postérité
Passionné par la politique, par les faits divers, qu'il recense dans les articles qu’il envoie aux journaux anglais, désireux de dénoncer les absurdités de son temps, Stendhal se trouve confronté au désir de créer un chef-d’œuvre intemporel, être lu en 1880 ou en 1935.
La conception stendhalienne de l'art
Stendhal ne fut pas seulement un romancier et un autobiographe, mais également un critique d’art dont la réflexion esthétique influença le travail romanesque, ainsi que l'appréciation des arts plastiques et de la musique. On peut citer Histoire de la Peinture en Italie, Rome, Naples et Florence, Promenades dans Rome, Mémoires d'un touriste.
Féru d'art lyrique, amoureux de l'Italie, comme en témoignent ses écrits, c'est lui qui fit connaître Rossini à Paris et en France. Des travaux de la deuxième moitié du ont fait apparaître sa compétence en matière picturale et musicale, sa familiarité avec ses peintres, sa vaste expérience du monde de la musique de son temps aussi bien instrumentale que lyrique, allemande ou italienne. Mais il était surtout un véritable spécialiste de l'opéra italien et de la peinture italienne. Bien qu'il se présentât comme un dilettante, on lui doit des analyses très fines de Rossini et Mozart. Il a saisi la mélancolie de Léonard de Vinci, le clair-obscur du Corrège, ou la violence michelangelesque.
Sa critique cohérente repose sur l'Expression, qui destitue les formes arrêtées et le Beau antique, la Modernité qui implique l'invention artistique pour un public en constante évolution, et la subordination du Beau à l'opinion seule, l'Utile qui donne du plaisir réel à une société, à des individus, et le dilettantisme qui repose sur la pure émotion du critique. Stendhal fonde ainsi une critique historique (l'art étant l'expression d'une époque), et revendique le droit à la subjectivité ; il admet la convergence des arts et leur importance selon qu'ils procurent ou non du plaisir physique, qu'ils ouvrent l'esprit à la liberté de l'imaginaire et qu'ils suscitent la passion (principe de base). Stendhal est un critique d'art qui marque une étape importante dans l'intelligence de tous les arts.
Stendhal et la politique
Malgré son annonce répétée que parler politique dans un roman est comme « un coup de feu dans un théâtre », tous ses romans sont pétris de politique, que ce soit dans Lamiel, où il prévoyait pour son personnage du Docteur Sansfin un destin de député, ou dans La Chartreuse de Parme, critique transparente des despotismes italiens, et surtout dans Lucien Leuwen attaque en règle des turpitudes de la monarchie de Juillet tout autant que du ridicule des légitimistes, roman volontairement laissé inachevé pour ne pas déplaire au gouvernement de Louis-Philippe.
Les idées de Stendhal concernant la politique de son temps sont pleines de contradictions, au point qu'il a pu être qualifié de « Jacobin aristocratique ». Il résume ses convictions politiques dans Vie de Henry Brulard :
S'il avoue donc être de gauche, c'est-à-dire libéral, il trouve les libéraux « outrageusement niais » ; républicain de conviction, il méprise la canaille ; admirateur des qualités d'administrateur de Napoléon, il est écœuré par son côté tyrannique ; s'il trouve les légitimistes ridicules, il ne peut s'empêcher de regretter l'esprit d'Ancien Régime. Fidèle à son « beylisme », Stendhal se méfie de tout et de tout le monde. Il se place résolument du côté de la subversion, de la modernité, contre les conservatismes et les hypocrisies du pouvoir.
Romantisme
Stendhal a découvert le romantisme avec Frédéric Schlegel, mais Il ne supporte pas non plus l’emphatisme niais de Chateaubriand et de Madame de Staël. C’est l’Edinburgh Review et Lord Byron qu'il découvre en septembre 1816, qui lui révèle un Romantisme qui rejoint ses idées, au moment où il termine son Histoire de la peinture en Italie : Pour lui, le Romantisme est à la fois subversion et modernité, une rupture avec les anciens, une nouvelle manière d’exprimer les passions et une connaissance des émotions :
Cependant
Jean Goldzink propose de faire un parallèle entre Stendhal et Théodore Géricault, son contemporain :
Beylisme
Stendhal se définit lui-même par le terme « beylisme », le , écrivant dans son journal à propos d'un ami qui deviendra maire de Grenoble :
Il reprend le même terme plus loin, à propos du poète Vittorio Alfieri et de la vie qu’il aurait dû avoir en tant que « comic bard » [poète comique] : Si Alfieri avait été beyliste, il en aurait été plus heureux.
Dans Stendhal et le Beylisme, Léon Blum explore les principes et les contradictions de cette « méthode pratique du bonheur » :
Ou, comme le résumait plus récemment Charles Dantzig :
Dans une lettre à Sainte-Beuve, datée de 1844, Baudelaire écrit : "Monsieur Stendhal a dit quelque part ceci ou à peu prés : J'écris pour une dizaine d'âmes que je ne verrai peut être jamais, mais que j'adore sans les avoir vues." Nietzsche, Fragments posthumes, Oeuvres philosophiques complètes, Gallimard 1976 p.278
Postérité et hommages divers
Nietzsche Par-delà bien et mal. Œuvres philosophiques complètes, Gallimard, 1971, .
Le sculpteur Pierre Lenoir (1879-1953) a réalisé un buste de Stendhal.
En 1920, le musée de Grenoble et la bibliothèque municipale de Grenoble organisent une exposition sur Stendhal où manuscrits, portraits et documents de l'écrivain sont exposés entre juillet et septembre.
En 1934, un premier musée Stendhal ouvre rue Hauquelin à Grenoble.
À Grenoble, l'appartement du docteur Gagnon a été transformé en 1978 en musée et se visite en tant que tel.
L'Université Grenoble-III (Lettres, Arts, Langues, Sciences du Langage et Communication) porte son nom jusqu'en 2016, ainsi qu'un lycée de Grenoble et le lycée français de Milan.
Une rue du de Paris porte le nom de rue Stendhal, près du cimetière du Père-Lachaise.
Une pièce commémorative de dix francs français, le dix francs Stendhal, a été émise en 1983 à l'occasion du bicentenaire de la naissance de l'écrivain.
En 2016, Pierre Bergé fait don du livre Maximes et pensées, Caractères et anecdotes de Sébastien-Roch Nicolas de Chamfort à la Bibliothèque municipale de Grenoble. Ce livre estimé à euros, porte une note manuscrite par Stendhal « De Beyle 1806 ».
(42485) Stendhal, astéroïde nommé en son hommage.
Dans le roman historique La Bataille, de Patrick Rambaud, Stendhal est le héros d'une intrigue secondaire se déroulant dans le contexte de la campagne d'Autriche de 1809.
Adaptation de ses œuvres au cinéma et à la télévision
1922 : Vanina, film muet allemand d'Arthur von Gerlach, adapté de Vanina Vanini
1928 : Le Rouge et le Noir (Der geheime Kurier), film muet allemand de Gennaro Righelli
1940 : (Oltre l'amore), film italien de Carmine Gallone, adapté de Vanina Vanini
1947 : Le Rouge et le Noir (Il corriere del re), film italien de Gennaro Righelli
1948 : La Chartreuse de Parme (La Certosa di Parma), film franco-italien de Christian-Jaque
1953 : Les Crimes de l'amour d'Alexandre Astruc, Maurice Clavel et Maurice Barry
1953 : Les Amants de Tolède (Gli amanti di Toledo), film franco-italien d'Henri Decoin et Fernando Palacios
1954 : Le Rouge et le Noir (L'uomo e il diavolo), film franco-italien de Claude Autant-Lara
1961 : Vanina Vanini, film franco-italien de Roberto Rossellini
1961 : Le Rouge et le Noir, téléfilm français de Pierre Cardinal
1962 : Le crime ne paie pas, film français de Gérard Oury, adapté d'une BD homonyme inspirée des Chroniques italiennes
1964 : De l'amour (La calda pelle), film franco-italien de Jean Aurel
1964 : Prima della rivoluzione, film italien de Bernardo Bertolucci, inspiré de La Chartreuse de Parme
1967 : Lamiel, film français de Jean Aurel
1969 : Liens d'amour et de sang (Beatrice Cenci), film italien de Lucio Fulci, inspiré des Chroniques italiennes
1973 : Lucien Leuwen, feuilleton français de Claude Autant-Lara
1974 : L'Abbesse de Castro (), film italien d'Armando Crispino
1977 : Intérieur d'un couvent (Interno di un convento), film italien de Walerian Borowczyk
1993 : Scarlet and Black, feuilleton britannique de Ben Bolt
1997 : Le Rouge et le Noir, téléfilm français de Jean-Daniel Verhaeghe
1998 : L'Heure des nuages (A los que aman), film espagnol d'Isabel Coixet, adapté de De l'amour
2012 : La Chartreuse de Parme (La Certosa di Parma), téléfilm italien de Cinzia TH Torrini
Fonds Stendhal
La collection Stendhal de la bibliothèque municipale de Grenoble compte environ pages de manuscrits de l'écrivain, soit plus des trois quarts conservés dans le monde. Elle se complète par plus de ouvrages imprimés concernant des éditions en français et en langues étrangères, des thèses, des bibliographies et des études stendhaliennes.
Viennent s'ajouter à cette collection, 700 pièces muséales constituées de peintures, médaillons, bustes, lithographies dont les principales sont utilisées par le musée Stendhal au concept innovant mettant en réseau l’appartement du docteur Gagnon comme lieu de mémoire, l’appartement natal de Stendhal comme lieu vivant dédié à la littérature contemporaine, les collections de la bibliothèque d'étude et du patrimoine, ainsi qu'un itinéraire historique dans le centre ancien de Grenoble.
La route Stendhal
En 1992, une route touristique Stendhal est créée par l'office du tourisme de Grenoble reliant pour sa partie nord Grenoble à Brangues via Voiron, Les Abrets et Morestel, soit une portion de la Route . Pour sa partie sud, la route Stendhal relie Grenoble à Vif et Vizille.
Stendhal Club
La revue littéraire Stendhal Club fut fondée à Grenoble par Victor Del Litto et Ernest Abravanel en . La revue a cessé ses parutions avec le au mois d'. Les deux tables qui contiennent les index des articles, des sujets et des auteurs sont conservées à la Bibliothèque Municipale de Grenoble :
Table générale 1958-1978 publiée le supplément au .
Deuxième Table Générale 1979-1993 publiée le dans le Stendhal club.
En 2011, Charles Dantzig a recréé le Stendhal Club, composé de douze membres, quatre membres fondateurs, quatre membres français et quatre membres étrangers. Le premier numéro de la Revue du Stendhal Club a paru en 2012, un deuxième en 2013.
Notes et références
Notes
Références
Voir aussi
Bibliographie
Paul Léautaud, Préface aux plus belles pages de Stendhal, Paris, 1908.
Léon Blum, Stendhal et le beylisme, Paris, 1914.
Henri Delacroix, Psychologie de Stendhal. Paris, 1918, 286 pages.
Maurice David, Stendhal sa vie son œuvre, Éditions de la Nouvelle Revue Critique, Paris, 1931
Établissement du texte et préface par Henri Martineau. À ce propos, voir écoles italiennes de peinture.
Jean Prévost : La Création chez Stendhal. Marseille 1942. réédition Gallimard 1975
Maurice Bardèche, Stendhal romancier, Paris, La Table ronde, 1947, réédition 1983.
Charles Bellanger, Notes stendhaliennes, Paris, 1948.
René Dollot, Stendhal journaliste, Paris, Mercure de France, 1948, et nombreux autres travaux sur Stendhal en Italie.
Claude Camous, Stendhal à Marseille, la ville de son premier amour, préface de Gérard Blua, éditions Autres Temps, Gémenos 2013,
Alain, Stendhal, Paris, PUF, 1948. Aussi dans Alain, Les Arts et les Dieux, La Pléiade, 1958, . Alain a relu Stendhal toute sa vie.
Paul Désalmand, Cher Stendhal, un pari sur le gloire, Éditions Bérénice
Claude Roy, Stendhal par lui-même, Paris, PUF, Collections Microcosme "Écrivains de toujours", 1951.
Georges Blin, Stendhal et les problèmes du roman, Éditions José Corti, 1954 ; sur les rapports de l'esthétique de Stendhal avec son œuvre romanesque.
Jean Dutourd, L'Âme sensible, Gallimard, 1959.
Dominique Sels, , revue PLOT APMEP, , Mathématiques en Révolution, , Université – BP 6759, 45017 Orléans Cedex 2. Diffusion Adecum (Association pour le développement de l’enseignement et de la culture mathématique).
.
Jean Goldzink, Stendhal, L’Italie au cœur, Gallimard, 1992, coll. Découvertes.
René Girard, Mensonge romantique et Vérité romanesque, Paris, Hachette Littératures (pluriel. philosophie), 2003, 351p.
Chantal Massol, (éd.), Stendhal, Balzac, Dumas. Un récit romantique ?, Toulouse, Presses Universitaires du Mirail, 2006.
.
François Bronner, La Schiassetti. Jacquemont, Rossini, Stendhal… Une saison parisienne au Théâtre-Italien. 1824-1826, Éditions Hermann, 2011.
Anna-Lisa Dieter, Eros – Wunde – Restauration. Stendhal und die Entstehung des Realismus, Paderborn: Wilhelm Fink 2019 (Periplous. Münchener Studien zur Literaturwissenschaft), 284 pages.
Stendhal, Que la prudence est une triste chose... Lettres de pensée et de désir, lettres choisies et présentées par Lorenzo Flabbi, Paris, Éditions L'orma, 2020
Articles connexes
Focalisation (narratologie)
Paul-Émile Daurand-Forgues
Casimir Stryienski
Adolphe Paupe
Henri Martineau, promoteur infatigable de Stendhal, grand spécialiste de Stendhal au .
Victor Del Litto, disciple du précédent et autre grand spécialiste de Stendhal au .
Béatrice Didier
Laure Lévêque
Julien Sorel, personnage principal de Le Rouge et le Noir
Syndrome de Stendhal (médecine, Florence)
Cristallisation (Stendhal)
Syndrome de Brulard
Grande Rue (Grenoble)
Liens externes
(Accès au manuscrit numérisé de la Vie de Henry Brulard)
Éditions numérisées des livres ayant appartenu à Stendhal et des transcriptions de ses notes
Romancier français du XIXe siècle
Écrivain romantique
Écrivain du courant réaliste
Écrivain voyageur français
Écrivain diplomate
Auteur de roman psychologique
Épistolier français
Épistolier du XIXe siècle
Autobiographe français
Auteur français de journal intime
Critique d'art français
Auditeur au Conseil d'État
Anticlérical
Nom de plume
Mononyme
Personnalité libérale française
Naissance en janvier 1783
Naissance à Grenoble
Décès en mars 1842
Décès dans l'ancien 1er arrondissement de Paris
Décès à 59 ans
Personnalité inhumée au cimetière de Montmartre |
17444 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Institut%20des%20techniques%20d%27ing%C3%A9nieur%20de%20l%27industrie | Institut des techniques d'ingénieur de l'industrie | Le réseau des instituts des techniques d'ingénieur de l'industrie (iTii) regroupe aujourd'hui une vingtaine de structures dans toutes les régions françaises. Les iTii ne sont pas des établissements d’enseignement (ne délivrant aucun diplôme) mais des structures de coordination ou plus précisément une entité responsable de la sélection des candidats, des relations entre les branches professionnelles (unions patronales : MEDEF, UIMM) d'une part et les écoles d'ingénieurs d'autre part (afin de définir les programmes académiques, les profils recherchés, etc. permettant d'être le plus en adéquation possible avec la demande formulée par les entreprises). L'ITII est donc un organe paritaire où siègent branches professionnelles et structures de formations et a aussi pour objectifs de promouvoir le diplôme et de s'assurer de la bonne employabilité des diplômés, Il est représenté, au niveau national, par la conférence des ITII, garantes de la qualité de ses enseignements. La formation d'ingénieur ITII est effectuée sous le principe de l'apprentissage, se rapprochant ainsi du modèle anglo-saxon de coopération (co-op).
Ces formations peuvent être organisées :
Sous statut étudiant,
En apprentissage (formation initiale),
En formation continue.
Les ingénieurs formés par l'ITII en lien avec l'école d'ingénieur partenaire travaillent majoritairement dans l’industrie. Ils assurent des fonctions très diverses liées à la production : bureau d’études, industrialisation, méthodes, fabrication, qualité, maintenance, logistique. Les ingénieurs ITII s’attachent ainsi à améliorer les performances de l’entreprise en y développant notamment le management par projet. À chaque projet, trois objectifs : argumenter les choix techniques, analyser la rentabilité, mobiliser les hommes et les compétences.
Les iTii
Le Rapport Decomps
Alors qu’en 1980, la France forme 12000 ingénieurs par an, une polémique s’engage sur la nécessité ou non de multiplier le flux d’ingénieurs diplômés par 2, 3 voire 5 selon certains. Parallèlement, grâce à une loi de 1987, la voie de l’apprentissage s’ouvre progressivement aux formations supérieures, au fur et à mesure de la publication des listes de titres homologués par les différents ministères de tutelle.
En 1989, Bernard Decomps, professeur à l’École normale supérieure de Cachan, préside un groupe de travail sur les besoins en ingénieurs et rend ses conclusions : existence de nombreux techniciens salariés en recherche d’évolution de niveau de formation, besoins en ingénieurs opérationnels ayant une meilleure approche des réalités de terrain en particulier pour s’investir dans les petites et moyennes entreprises (PME), constat de carence en ingénieurs diplômés pour encadrer le développement de l’économie des territoires et accompagner les mutations
industrielles.
Le besoin d’ingénieurs de terrain, formés par la voie de la formation professionnelle continue ou en formation initiale, en partenariat avec l’entreprise, est alors clairement identifié. Le choix de créer de nouvelles formation d'ingénieurs (N.F.I.) est alors prise, ce choix se concretisera dans l'ouverture de la première structure Française de ce type en Bourgogne avec la création de l'ITII Bourgogne dès 1991.
Histoire
Les Instituts des techniques d'ingénieur de l'industrie (ITII) font partie des Nouvelles Formations d'Ingénieurs (NFI).
Un ITII est une association paritaire entre des partenaires pédagogiques et des partenaires professionnels. Les partenaires pédagogiques sont des établissements habilités à délivrer un titre d'ingénieur (écoles d'ingénieurs, universités). Les partenaires professionnels sont des entreprises (grandes ou petites) fédérées au sein de branches professionnelles.
Les ITII sont nés avec les NFI au début des années 1990, à la suite du constat de la tendance des ingénieurs diplômés à s'écarter du domaine de la production au profit de fonctions de direction ou d'encadrement.
L'idée d'associer les entreprises à la formation d'ingénieurs répond donc au souhait de former des profils d'ingénieurs plus portés vers des fonctions de production.
Les premiers ITII se sont ouverts par la voie de la formation continue, les candidats étaient des techniciens supérieurs ayant au moins cinq années d'ancienneté, que leur entreprise souhaitait promouvoir au statut d'ingénieur.
iTii Aujourd'hui
Depuis, des cursus par apprentissage se sont développés mais toujours en associant fortement les partenaires professionnels à la formation et à la délivrance du diplôme.
Les diplômes ITII sont des diplômes délivrés par des établissements qui ont été habilités par la Commission du titre d'ingénieur. Ils sont donc reconnus par l'État et les entreprises en tant que diplôme d'ingénieur. Les étudiants inscrits dans ces nouvelles formations d’ingénieurs doivent être inscrits auprès de l’établissement habilité à délivrer le diplôme.
En 2011 les 23 ITII en France représentent 1 500 diplômés par an et 17 000 ingénieurs déjà diplômés dans les disciplines de la mécanique, l'informatique industrielle, le génie industriel, les matériaux, les télécommunications et systèmes d'informations, le bâtiment et les travaux publics, le génie énergétique, etc.
Le diplôme
Ce sont les écoles d'ingénieurs ou les universités qui sont responsables de la formation académique et de la délivrance du diplôme, les ingénieurs sont diplômés de l'école où ils ont suivi leur formation académique (on peut citer pour exemple : l'école centrale de Nantes, l'École nationale supérieure des mines de Saint-Étienne, l'École nationale supérieure d'arts et métiers, l'École catholique des arts et métiers).
L'intitulé du diplôme est : Ingénieur diplômé de l'école .... spécialité .... en partenariat avec l'iTii
L'organisation du réseau
Conférence des ITII
Dès 1991, à l'initiative de l'UIMM s'est créée une association des ITII dénommée : Conférence des ITII. Les ITII sont représentés dans les différentes instances et groupes de travail de la conférence par des personnes mandatées par les établissements d'enseignement supérieur et par les branches professionnelles.
La Conférence est donc ainsi une véritable structure de partenariat à l'échelon national.
La conférence s'est toujours attachée à conforter la pertinence et la cohérence des formations ITII
Dans cet esprit des groupes de travail se sont constitués autour des problématiques suivantes :
Validation des acquis professionnels
Communication interne et externe
Réalisation de documents de références (renouvellement d'habilitation, guides de suivi, charte des ITII ...)
Labellisation des ITII, qualité de la formation
Utilisation d'outils et techniques tels que la visioconférence ou les produits multimédia
Organisation de rencontres de formateurs
La Conférence organise, par ailleurs régulièrement un colloque national regroupant l'ensemble des ITII.
1993 à Nantes sur le thème L'alternance
1994 à Évreux sur le thème Les ITII cinq ans après
1998 à Avignon sur le thème Le rapprochement des cultures
2006 à Brest
2008 en Auvergne
Le réseau national
ITII Alsace
ITII Aquitaine
ITII Auvergne
ITII Basse-Normandie
ITII Bourgogne (Première formation d'ingénieur par apprentissage en France)
ITII Champagne-Ardenne (ENSAM Châlons-en-Champagne)
ITII Centre
ITII Franche-Comté
ITII Georges Besse
ITII Lorraine
ITII Haute-Normandie
ITII Île-de-France (écoles partenaires : EI CESI, EI CNAM, ENSEA, ENSIIE, EPF, Polytech Paris UPMC, Polytech Paris Sud, ENSMP Mines ParisTech et Université Paris 7 - dans le cadre du réseau ISUPFERE, SUPMECA, Université Paris 10)
ITII Loire à Saint-Étienne
ITII Lyon
ITII Midi-Pyrénées
ITII Nord-Pas de Calais (ISIV, ISTN)
ITII Pays de la Loire (école centrale de Nantes)
ITII Provence-Alpes-Côte d'Azur (ENSAM Aix, ENSM-SE, Polytech'Nice, ISEN-Toulon)
ITII Picardie
ITII Poitou-Charentes
ITII 2 Savoies
IST Vendée
ITII Dauphiné-Vivarais Valence
ISTP Saint-Étienne
iTii en chiffres
Chiffres 2011
23 ITII en France
56 filières en formation continue et en apprentissage
38 écoles d'ingénieurs et universités partenaires
250 diplômés en formation continue
1450 diplômés dans le cadre de l'apprentissage
17 000 diplômés en activité
Notes et références
Voir aussi
Articles connexes
Études d'ingénieurs en France
École d'ingénieurs en France
Établissement scolaire fondé en 1989 |
17446 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Beuzeville-au-Plain | Beuzeville-au-Plain | Beuzeville-au-Plain est une ancienne commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, devenue le une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Sainte-Mère-Église.
Elle est peuplée de habitants.
Géographie
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Bosavilla en 1080. Le toponyme Beuzeville est issu de l'anthroponyme germanique Boso et de l'ancien français vile dans son sens originel de « domaine rural » issu du latin villa rustica.
Le déterminant locatif, -au-Plain, fait référence à un petit territoire qui avait autrefois formé le doyenné du Plain. Cette appellation est issue de l'ancien français plain « pleine campagne, plaine ». Voir également Angoville-au-Plain et Neuville-au-Plain.
Le gentilé est Beuzevillais.
Histoire
Le , Beuzeville-au-Plain rejoint avec trois autres communes la commune de Sainte-Mère-Église qui devient une commune nouvelle, régime juridique instauré par la loi du de réforme des collectivités territoriales. Les communes de Beuzeville-au-Plain, Chef-du-Pont, Écoquenéauville et Foucarville deviennent des communes déléguées et Sainte-Mère-Église, qui cumule le statut du commune nouvelle et commune déléguée, est le chef-lieu de la commune nouvelle.
Politique et administration
Le conseil municipal était composé de sept membres dont le maire et un adjoint. Ces conseillers intègrent au complet le conseil municipal de Sainte-Mère-Église le jusqu'en 2020 et Olivier Osmont devient maire délégué. Il est remplacé à cette date par Philippe Nekrassoff.
Démographie
Beuzeville-au-Plain a compté jusqu'à en 1836.
Économie
Lieux et monuments
Église Saint-Brice (, ), inscrite au titre des monuments historiques depuis le ; édifice formé du chœur ogival retouché au avec une nef partant en arc triomphal. Le maitre-autel, deux bas-reliefs, un vitrail et une cloche sont classés à titre d'objets.
Château de Mariéville () et communs, inscrits au titre des monuments historiques depuis le . .
Ferme-manoir d'Artilly ().
Le village n'a pas de monument aux morts et est, avec Thierville, une des communes de France à ne pas avoir perdu un citoyen pendant la Première Guerre mondiale. Le seul natif du village à être mort au combat est Bienaimé, Louis, Auguste Agnès : né le , soldat de au d'infanterie, il meurt le à Châtelet. Le , la place du village est renommée place Bienaimé-Agnès en sa mémoire.
Activité et manifestations
Personnalités liées à la commune
(1921-1944), officier américain, commandant de la Easy Company. Son avion s'est écrasé à proximité de la commune lors du parachutage de la aéroportée. Un monument commémoratif a été érigé dans le village.
Notes et références
Notes
Références
Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2014 (site de l'IGN, téléchargement du mars 2015)
Voir aussi
Bibliographie
.
.
.
Articles connexes
Liste des communes de la Manche
Liens externes
Résumé statistique de Beuzeville-au-Plain sur le site de l'Insee
Ancienne commune dans la Manche
Commune déléguée dans la Manche |
3902222 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Patrick%20Margueron | Patrick Margueron | Patrick Margueron, est un auteur, compositeur, guitariste et chanteur français.
Carrière musique
Patrick Margueron commence à gagner sa vie en faisant du bal et en jouant pour les soirées privées de la haute société ou des hautes écoles.
Avec Christian Roshem, il monte son « Grand-Mère » dans les années 1960 et dans son avant-dernier groupe Paris Palace Hôtel,(P.P.H.), embauche Patrick Hernandez et Hervé Tholance dans les années 1970.
Fin des années 1960, « Grand-Mère » part à la Réunion jouer avec Claude Ciari qui les emmène sur sa au Japon.
Dans les années 1970, il signe un contrat avec les producteurs Jean-Claude Pellerin et Jean Van Loo. Le groupe P.P.H., fait alors quelques télés Domino, joue au Byblos à Saint-Tropez, se produit dans les boîtes et cabarets à la mode.
En 1975, Patrick Margueron décide de se retirer avec ses musiciens à côté de Royan afin de travailler à la composition d'un 33t ; il en sortira un album de 11 chansons dont il est le compositeur pour 8 d'entre elles. Patrick Hernandez est l'auteur ou auteur/compositeur pour les autres, dont la première version du tube Born to Be Alive. L'album n'est jamais sorti sur le marché car les séances du studio 92 n'ont jamais été payées.
Après une saison au Club Méditerranée de Djerba La Douce et deux ans de tentative pour sortir cet album, le groupe finit par se dissoudre.
"Pat" (Patrick Margueron) et "Patty" (Patrick Hernandez) retravailleront un moment ensemble, à la demande de Jean Van Loo, pour créer des morceaux pour le groupe disco Chocolat's qu'il manage.
Quand Jean Van Loo demande à Pat de le rejoindre à nouveau en Belgique pour sortir "Born to Be Alive" en duo avec Patty, il refuse car il croit encore à son groupe.
Début 80, après la séparation de P.P.H., Patrick Margueron surnommé alors Joli Cow-boy par "La Souche" rejoint les musiciens de Laurent Voulzy qu'il a connu bien avant Rockollection et d'Alain Souchon pour lequel il jouera plus de 4 ans. Il continue de composer, enregistre plusieurs titres, essaie de placer ses œuvres à d'autres artistes plus connus mais sans succès.
Pendant huit ans, il accompagnera des artistes comme Gérard Lenorman, Michèle Torr ou Anne Vanderlove pour qui il a aussi composé. Le dernier gala qu'il a fait est le Palais des congrès de Paris avec Gérad Lenorman en 1987.
Il a cessé la musique en 1990, faute d'en vivre décemment ; il n'a plus touché de guitare pendant 12 ans.
Compositeur, auteur, guitariste et chanteur, il s'est produit, seul ou avec ses groupes, entre autres au Gibus, au Bus Palladium, au Rock'n Roll Circus puis au Nashville, croise les chemins d'artistes tels que C. Jérôme, Monty, mais aussi Les Beatles et les Rolling Stones, Wings mais c'est The Shadows qui resteront toujours ses maîtres.
Depuis 2003, il a remonté un groupe, en Provence où il vit maintenant, pour ne jouer que du Shadows (parfaitement et plus dit-on) ou ses propres titres qu'il arrange façon Shadows.
Biographie
Il est né à paris dans le et grandit dans le , quartier de l'église Saint Vincent de Paul dont le parvis devient son terrain de jeux et qui le verra devenir presque "Apache" comme le traitait sa grand-mère en référence à ceux de la rue De Lappe.
Signe du destin car c'est sur le titre du même nom -et les autres- du groupe "The Shadows" et de Cliff Richard qu'ils accompagnaient, que Patrick apprend en autodidacte à jouer de la guitare.
Son père, dessinateur-brodeur, vendait ses fins et prestigieux ouvrages aux maisons de couture et à des richissimes clients parmi la haute bourgeoisie ou la noblesse. Sa mère fut un temps chapelière rue Daniel Casanova.
Au décès prématuré de son père, commençant à bien gagner sa vie grâce à la musique, il abandonne ses études de kinésithérapeute.
Son style rock-country-disco lui apporte le succès dans les années 70-80.
Il est marié à une architecte depuis 1976.
•La pergola (Grand-mère)
•Quand la danse est finie (Paris Palace Hotel)
•Born to be Alive Back to Boogie (premières versions de Paris Palace Hotel) (1976, Aquarius)
Notes et références
Musicien français
Naissance en janvier 1948 |
17447 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Beuzeville-la-Bastille | Beuzeville-la-Bastille | Beuzeville-la-Bastille est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de .
Géographie
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat complétée par des études régionales prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ste Marie du Mont », sur la commune de Sainte-Marie-du-Mont, mise en service en 1997 et qui se trouve à à vol d'oiseau, où la température moyenne annuelle est de et la hauteur de précipitations de pour la période 1981-2010.
Sur la station météorologique historique la plus proche, « Cherbourg – Maupertus », sur la commune de Cherbourg-en-Cotentin, mise en service en 1935 et à , la température moyenne annuelle évolue de pour la période 1971-2000 à pour 1981-2010, puis à pour 1991-2020.
Urbanisme
Typologie
Beuzeville-la-Bastille est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee.
La commune est en outre hors attraction des villes.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (94 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
prairies (68,2 %), terres arables (14,8 %), zones agricoles hétérogènes (11 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (6 %).
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui).
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Bosonisvillam en 1106 et 1135.
Le toponyme Beuzeville est issu de l'anthroponyme germanique Boso et de l'ancien français vile dans son sens originel de « domaine rural » issu du latin villa rustica.
Sous la Révolution, la commune a eu pour premier nom Beuzeville sur Douve en 1793, puis figure au bulletin des lois sous le nom Beuzeville-la-Bastille en 1801.
Elle tire son nom actuel de la tour carrée de la Bastille, ouvrage fortifié construit par Charles le Mauvais.
Le gentilé est Beuzevillais.
Histoire
Beuzeville était jadis une place forte, contrôlant le passage sur la rivière de la Douve, qu'elle surplombe, et d'une puissante seigneurie « péagère » nécessitant l'acquittement de droits de péage.
Sur le territoire on trouve de nombreux ouvrages du Moyen Âge, outre ceux décrits, il y aurait eu également deux autres tours, dont l'une située au lieu-dit les Terrasses à l'est de la tour de la Bastille. On y voyait les restes d'une enceinte.
La seigneurie est au la possession de Guillaume de Mortain, qui en prébende une partie au profit de l'église de Mortain. En 1400, elle est entre les mains d'un seigneur du nom de Carbonnel. Par son mariage avec Jeanne de Carbonnel, Jean d'Orglandes et seigneur de Plain-Marais. Elle passa ensuite dans les familles Simon de Plain-Marais, de Gourmont, de Thieuville, de Thiboutot, de Juigné et de Beauffort.
Politique et administration
Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et deux adjoints.
Démographie
Beuzeville-la-Bastille a compté jusqu'à en 1821.
Économie
Lieux et monuments
Église Saint-Vincent, d'origine gothique (, ), avec sa voûte de nef lambrissée. Juché sur un éperon, elle semble surveiller le marais. Six tableaux de chemin de croix ornent les murs de l'église. La première patronne est la Trinité qui figure en statue classée à titre d'objet, tout comme une Vierge à l'Enfant.
Château de Plain-Marais (, ), inscrit au titre des monuments historiques depuis le . Le château possède des tourelles du , et il est entouré de douves.
Le Câtelet, motte féodale.
La Bastille , tour carrée ruinée. Fortifiée par Jean de Vienne en 1376, elle défendait le passage sur l'Ouve.
Port sur la Douve.
Ferme-manoir du Gros Palmier (Grosparmy) ; il fut, aux , un château médiéval. Au , il devint une prison.
Activité et manifestations
Personnalités liées à la commune
Nicolas de Nise, chanoine de Rouen, mort cordelier à Valognes en 1509, natif de la commune.
Chateaubriand, a séjourné au château de Plain-Marais, ou il a écrit une partie de ses Mémoires d'outre-tombe.
Pierre Levesque (1960-), entraîneur et driver de chevaux de courses, dont l'écurie de trotteurs est établie au haras de Bellevent à Beuzeville.
Olivier Le Clerc de Juigné (1776-1831), homme politique français du .
Notes et références
Notes
Références
Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2013 (site de l'IGN, téléchargement du 19 mars 2014)
Voir aussi
Bibliographie
Géraud de Féral, Un Village normand à travers les siècles: recherches historiques sur Beuzeville-la-Bastille, Coutances : O.C.E.P., 1974, 263 p.
Géraud de Féral, Notice sur le château de Plain-Marais à Beuzeville-la-Bastille, Manche, dans les Vieilles maisons françaises, n° 34, 1967 & en tiré à part, Paris : chez André Silvaire, 1967, 16 p.
Articles connexes
Liste des communes de la Manche
Liens externes
Résumé statistique de Beuzeville-la-Bastille sur le site de l'Insee
Beuzeville-la-Bastille
Commune membre du parc naturel régional des Marais du Cotentin et du Bessin
Bauptois |
17448 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Bi%C3%A9ville | Biéville | Biéville est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de .
Géographie
La commune est aux confins du Pays saint-lois et du Bessin. Son bourg est à à l'ouest de Caumont-l'Éventé, à au nord-est de Torigni-sur-Vire et à à l'est de Saint-Lô.
La route départementale reliant Torigni-sur-Vire au sud-ouest à Caumont-l'Éventé au nord-est borde le sud du territoire. Du bourg, on y accède par la au sud-ouest qui se prolonge au nord pour rejoindre la (Saint-Lô - Caumont-l'Éventé) à Vidouville. Au sud du bourg, la croise la qui permet un autre accès à la au sud-est et relie Lamberville à l'ouest. L'accès le plus court à l'A84 est à Saint-Ouen-des-Besaces (échangeur 41) à au sud, par Dampierre.
Biéville est dans le bassin de la Vire, par son sous-affluent la Drôme qui délimite le territoire à l'est. Deux de ses affluents parcourent le territoire communal : le Cauvin et le ruisseau de Parquet qui marque la limite avec Vidouville au nord.
Le point culminant () se situe en limite sud-ouest, près du lieu-dit la Cauvillière. Le point le plus bas () correspond à la sortie de la Drôme du territoire, au nord. La commune est bocagère.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat complétée par des études régionales prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Livry », sur la commune de Caumont-sur-Aure, mise en service en 1995 et qui se trouve à à vol d'oiseau, où la température moyenne annuelle est de et la hauteur de précipitations de pour la période 1981-2010.
Sur la station météorologique historique la plus proche, « Caen-Carpiquet », sur la commune de Carpiquet, dans le département du Calvados, mise en service en 1945 et à , la température moyenne annuelle évolue de pour la période 1971-2000 à pour 1981-2010, puis à pour 1991-2020.
Urbanisme
Typologie
Biéville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Lô, dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe , est catégorisée dans les aires de à moins de .
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (66,5 %), terres arables (31,5 %), zones agricoles hétérogènes (2 %).
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui).
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Bieuville en 1308, Biuville en 1316, ecclesia de Bievilla vers 1350.
Le toponyme Biéville pourrait dériver de l'anthroponyme germanique Boia. Le latin villa qui a évolué en ville en ancien français, dans le sens de « domaine rural », est présent dans de nombreux toponymes.
Le gentilé est Biévillais.
Histoire
Politique et administration
Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et un adjoint.
Démographie
Biéville a compté jusqu'à en 1806.
Économie
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Saint-Pierre des s, maître-autel de la fin du , statutaire et du début du .
Ferme de la Malherbière, construite au en lieu et place d'un ancien manoir. On y accédait par un pont, la propriété étant entourée de douves. Elle ne se visite pas.
Activité et manifestations
Tous les deux ans, le comité des fêtes organise sa fête patronale.
Personnalités liées à la commune
Le coureur cycliste Gaston Rousseau, est né dans la commune en 1925.
Voir aussi
Articles connexes
Liste des communes de la Manche
Liens externes
Résumé statistique de Biéville sur le site de l'Insee
Notes et références
Notes
Références
Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2014 (site de l'IGN, téléchargement du mars 2015)
Bieville
Ville titulaire de la croix de guerre 1939-1945 |
17449 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Biniville | Biniville | Biniville est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de .
Géographie
La commune est au sud de la péninsule du Cotentin. Son bourg est à au nord-est de Saint-Sauveur-le-Vicomte, à au sud de Valognes, à au sud-est de Montebourg, à à l'ouest de Sainte-Mère-Église et à au sud-ouest de Bricquebec.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat complétée par des études régionales prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bricquebec », sur la commune de Bricquebec-en-Cotentin, mise en service en 1969 et qui se trouve à à vol d'oiseau, où la température moyenne annuelle est de et la hauteur de précipitations de pour la période 1981-2010.
Sur la station météorologique historique la plus proche, « Cherbourg – Maupertus », sur la commune de Cherbourg-en-Cotentin, mise en service en 1935 et à , la température moyenne annuelle évolue de pour la période 1971-2000 à pour 1981-2010, puis à pour 1991-2020.
Urbanisme
Typologie
Biniville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cherbourg-en-Cotentin, dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe , est catégorisée dans les aires de à moins de .
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (50,2 %) ; prairies (49,8 %).
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini () ; la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui).
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes de Bernunuvilla () vers 1081 ; Bernienvilla en 1236 ; Berneevilla en 1250 ; Bernieville en 1273 ; Beneenvilla vers 1280 et Benyville en 1421. Le toponyme est issu d'un anthroponyme germanique tel que Buni, Bernuwinus ou Bernwinus, et de l'ancien français ville dans son sens originel de « domaine rural » issu du latin villa rustica.
Le gentilé est Binivillais.
Histoire
En , Guillaume de Karetot, seigneur de Biniville, obtient du roi , et après enquête du bailli du Cotentin, Fauvel de Vaudencourt, une foire annuelle le jour de la Saint-Blaise.
Politique et administration
Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et deux adjoints.
Démographie
Économie
Lieux et monuments
L'église Saint-Pierre () abrite une sculpture du , Saint Mathurin entre deux possédés, classée à titre d'objet aux monuments historiques.
Manoir de Brucheville ().
Activité et manifestations
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Articles connexes
Liste des communes de la Manche
Liens externes
Résumé statistique de Biniville sur le site de l'Insee
Notes et références
Notes
Références
Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2012 (site de l'IGN, téléchargement du 24 octobre 2013)
Commune dans la Manche |
17450 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Bion%20%28Manche%29 | Bion (Manche) | Bion est une ancienne commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, devenue le une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Mortain-Bocage.
Elle est peuplée de habitants.
Géographie
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes ad Bium 1082 ; Bion entre 1106 et 1135 ; Biun en 1160 ; Ricardus de Bion en 1195 ; Radulfus de Bion en 1198 ; Byon vers 1200 ; Bion en 1235.
La première attestation ad Bium en 1082, finale en [-õ], notée -on, comme dans Manthelon (Eure) suggère l'élément -ó-magos. Dans cette hypothèse, on pourrait alors considérer également la solution qu'offre le gaulois °becos « abeille », l'élément -ó-magos se combine en effet assez fréquemment avec un nom d'animal, et °Becó-magos pourrait éventuellement avoir le sens de « rucher; lieu où l'on élève des abeilles ».
Le gentilé est Bionnais.
Histoire
Le , Bion intègre avec quatre autres communes la commune de Mortain-Bocage créée sous le régime juridique des communes nouvelles instauré par la loi du de réforme des collectivités territoriales. Les communes de Bion, Mortain, Notre-Dame-du-Touchet, Saint-Jean-du-Corail et Villechien deviennent des communes déléguées et Mortain est le chef-lieu de la commune nouvelle.
Politique et administration
Le conseil municipal était composé de onze membres dont le maire et deux adjoints. Ces conseillers intègrent au complet le conseil municipal de Mortain-Bocage le jusqu'en 2020 et Daniel Heuzé devient maire délégué.
"
Démographie
Bion a compté jusqu'à en 1851.
Économie
Les forges de Bourberouge ont fonctionné de 1793 à 1901.
Lieux et monuments
Église Saint-Pierre ().
Forêt de la Lande Pourrie, au nord-est du territoire communal.
Chapelle de Bourberouge (), en lisière de la forêt.
Site des rochers en forêt de Mortain : rocher à la Vierge, rochers du Balcon, de Moulinet, de Vieille Bruyère, de Bouillant et du Dolmen.
Manoir de la Margeantière (), avec échauguettes.
Activité et manifestations
Personnalités liées à la commune
Victor-Auguste-François Morel-Lavallée (1811 à Bion - 1865), chirurgien, découvreur de l'épanchement dit de Morel-Lavallée.
Voir aussi
Articles connexes
Liste des communes de la Manche
Liens externes
Notes et références
Notes
Références
Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2014 (site de l'IGN, téléchargement du mars 2015)
Ancienne commune dans la Manche
Commune déléguée dans la Manche
Commune membre du parc naturel régional Normandie-Maine
Ville titulaire de la croix de guerre 1939-1945 |
17451 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Biville | Biville | Biville (prononcer /bivil/) est une ancienne commune française du département de la Manche, dans la région Normandie, peuplée de habitants (les Bivillais).
Depuis le , elle fait partie de la nouvelle commune de La Hague et a le statut de commune déléguée.
Géographie
Ses dunes (), propriété communale, gérées par le Conservatoire du littoral, sont parmi les plus vieux massifs dunaires en Europe.
Communes limitrophes
Les communes déléguées de La Hague, limitrophes de Biville :
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Buistot villa entre 1013 et 1020 ; Buistotvilla vers 1020 et Boivilla en 1062 ; Buevilla vers 1080 ; Boevilla au ; Buievilla vers 1280 ; Buievilla en 1251 ; Boevilla en 1278 et en 1279 ; Biville au .
Biville est issu de l'anthroponyme anglo-saxon parmi les plus répandus dans la toponymie normande Boia et de l'ancien français ville dont le sens originel était « domaine rural ». Ce dernier a ici remplacé son équivalent scandinave topt, simplifié en tot.
Littéralement, la villa de Boia.
Histoire
Politique et administration
Liste des maires
Le conseil municipal de l'ancienne commune était composé de quinze membres dont le maire et trois adjoints.
Population et société
Démographie
Biville a compté jusqu'à en 1821.
Activité, label et manifestations
Label
La commune est un village fleurie (deux fleurs) au concours des villes et villages fleuris.
Économie
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église paroissiale Saint-Pierre : chœur () et clocher (en bâtière) (1632) construits autour du tombeau du bienheureux Thomas Hélye, originaire de la paroisse, maître d'école à Cherbourg, prêtre et missionnaire, mort en odeur de sainteté le et béatifié par le pape le . Une nouvelle nef fut construite de 1922 à 1926 par les soins du Jean Le Coutour, curé de la paroisse, en remplacement de l'ancienne, devenue trop petite pour accueillir les pèlerins, particulièrement nombreux lors des fêtes annuelles du Bienheureux, chaque . Le porche ancien (), conservé et classé monuments historiques depuis le , fut remonté à l'extrémité occidentale de la nouvelle nef. La nouvelle paroisse dont elle dépend porte d'ailleurs le nom de Bienheureux Thomas Hélye de la Hague et se trouve dans le doyenné de Cherbourg-Hague. Hormis le porche classé, l'édifice est inscrit depuis le et abrite quelques œuvres classées à titres d'objets dont sept bas-reliefs.
Presbytère, devenu centre d'accueil Thomas Hélye.
Monument aux morts.
Ancien petit séminaire (orphelinat), près de l'église, fin , devenu des appartements.
Architecture civile ancienne.
Manoir de la Grand'Cour au hameau Gardin escalier intérieur .
Ferme du Croisé près du bourg ().
Maisons trapues en granit gris.
Le Calvaire des dunes.
La croix de la Mieille ().
La croix Frimot ().
La croix du Longs Bois (), dans le bourg.
La croix de La Haye ou des Croisiers (), D 118.
La croix Frimot, au coin de la rue qui mêne à la « fontaine Bienheureux Thomas ».
Personnalités liées à la commune
Thomas Hélye (Biville, 1180 – Vauville, ), né, selon la tradition, au hameau Gardin, maître des écoles de Cherbourg puis prêtre et missionnaire, déclaré « bienheureux » par le pape le (Il s'agit d'une béatification « équipollente », le pape reconnaissant que, depuis le , la vox populi l'a toujours considéré comme un saint).
Notes et références
Notes
Références
Altitudes, coordonnées, superficie : IGN.
Voir aussi
Bibliographie
Léopold Delisle, Vie du bienheureux Thomas Hélie, de Biville, composée au par Clément, publiée avec une introduction et des notes, dans Mémoires de la Société impériale académique de Cherbourg, t.8, 1861, ;
et Chanoine Georges Hyernard, Le Bienheureux Thomas Hélye, prêtre de Biville. Vie et miracles, Cherbourg, La Dépêche, 1985, 128 p. ;
Hugues Plaideux, Le Bienheureux Thomas Hélye de Biville, Cherbourg, La Dépêche, 1989, 61 p., bibliographie.
Hugues Plaideux, « L'église de Biville », dans Annuaire des cinq départements de la Normandie, Congrès de Cherbourg et de la Hague, 2008, .
Hugues Plaideux, « Biville : 750 ans de pèlerinages au bienheureux Thomas Hélye », dans Pèlerinages et lieux de pèlerinage en Normandie, Actes du Congrès des Sociétés historiques et archéologiques de Normandie (Fécamp, octobre 2009), vol. 15, 2010, .
Articles connexes
Liste des anciennes communes de la Manche
Liens externes
Biville sur le site de La Hague
Biville sur le site de l'Insee
Ancienne commune dans la Manche
Commune déléguée dans la Manche |
17452 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Blainville-sur-Mer | Blainville-sur-Mer | Blainville-sur-Mer (prononcer //) est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de .
Géographie
La commune est en pays coutançais, sur la Côte des Havres, donnant sur la Manche. Le littoral est une plage de sable fin, avec en outre plusieurs zones conchylicoles. Le havre de Blainville abrite une faune et une flore particulières, et est entouré de dunes naturelles.
Le bourg de Blainville-sur-Mer se trouve à à l'ouest de Coutances et à à l'ouest de Saint-Lô. Sa population fait plus que doubler en été, en raison de son attractivité touristique, et de sa proximité avec la commune d'Agon-Coutainville. Elle possède une très belle plage, d'où l'on peut apercevoir Jersey et les îles Chausey. À marée basse, il s'y pratique la pêche à pied.
Sa richesse principale résulte de la culture des huîtres, appréciées dans tout le territoire national. Un complexe de loisirs, pouvant accueillir de nombreux estivants, ainsi que des congrès, y a été créé. On y trouve à proximité la plage d'Agon-Coutainville, ainsi qu'un golf de 18 trous sur cette même commune. On peut y admirer, sur la route de Gouville-sur-Mer, le château des Ruettes.
Le point culminant () se situe en limite est, près du lieu-dit la Martinière. La commune est littorale et bocagère.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat complétée par des études régionales prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Coutances », sur la commune de Coutances, mise en service en 1974 et qui se trouve à à vol d'oiseau, où la température moyenne annuelle est de et la hauteur de précipitations de pour la période 1981-2010.
Sur la station météorologique historique la plus proche, « Granville – pointe du Roc », sur la commune de Granville, mise en service en 1973 et à , la température moyenne annuelle évolue de pour la période 1971-2000 à pour 1981-2010, puis à pour 1991-2020.
Urbanisme
Typologie
Blainville-sur-Mer est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee.
Elle appartient à l'unité urbaine d'Agon-Coutainville, une agglomération intra-départementale regroupant et en 2017, dont elle est ville-centre.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Coutances, dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe , est catégorisée dans les aires de moins de .
La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des , ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (83,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (33,5 %) ; zones agricoles hétérogènes (28,8 %) ; terres arables (19,1 %) ; zones urbanisées (12,4 %) ; zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,6 %) ; zones humides côtières (1,9 %) ; milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1 %) ; espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,6 %) ; eaux maritimes (0,3 %).
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui).
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Blainvilla en 989/996 (copie du ) ; Blainville ou Blandevilla en 1056 (copie 1319) ; Blainvilla au ; Bleinvilla en 1146 et 1231.
Il s'agit d'une formation toponymique médiévale dont le second élément -ville représente l'ancien français vile « domaine rural, village ». Il est lui-même issu du gallo-roman VILLA « grand domaine rural », terme désignant la villa rustica romaine à l'origine.
L'interprétation du premier élément Blain- est plus problématique. François de Beaurepaire rejette la forme Blandevilla retenue par Fauroux et Albert Dauzat, car il se peut qu'elle soit due à l'attraction d'un Blandevilla mentionné en 1146 dans la région de Saint-Lô. Il s'agit selon le cas général d'un anthroponyme, mais l'absence de formes anciennes suffisamment caractérisées ne permet pas de l'identifier avec certitude.
René Lepelley considère que l'élément Blain- représente le nom de personne Blein qu'il croit scandinave. En réalité, Blein, Bleyn est cité par Fellows-Jensen comme la forme anglo-saxonne du nom de personne scandinave Blaeingr. Il faut comprendre Blæingr.
En 1936, Blainville devient Blainville-sur-Mer, pour éviter l'homonymie apparente avec Blainville-sur-Orne (Calvados), Blainville-Crevon (Seine-Maritime) et plus loin, Blainville-sur-l'Eau (Meurthe-et-Moselle), bien qu'aucun de ces noms de commune ne partage la même étymologie. Après une première tentative infructueuse, de la part de Louis Du Bois, pour ajouter un déterminant complémentaire distinctif au toponyme de la Manche (Blainville-le-Havre en 1828, d'après le port naturel dit Havre de Blainville), le déterminant -sur-Mer a été ajouté à des fins à la fois différenciatrices et touristiques.
Le gentilé est Blainvillais.
Histoire
À la création des cantons, Blainville est chef-lieu de canton. Ce canton est supprimé lors du redécoupage cantonal de l'an IX (1801).
Politique et administration
Le conseil municipal est composé de dix-neuf membres dont le maire et trois adjoints.
Démographie
Blainville a compté jusqu'à en 1806.
Économie et tourisme
En 2009, le guide Michelin décerne une étoile au restaurant le Mascaret.
Blainville-sur-Mer est dénommée « commune touristique » depuis décembre 2009.
Lieux et monuments
L'église Saint-Pierre est romane, à nef unique. Les chapelles latérales forment le transept. Le chœur à pans coupés et le porche sont du , le clocher carré en granit à flèche hexagonale ainsi que les modillons et les chapiteaux sont du . On peut y voir à l'intérieur une vierge du et des statues des .
Le château des Ruettes dans la rue de Bas est une des maisons d'éditeurs qui ornent cette rue.
Le manoir de Gonneville ).
La chapelle des Marins fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques. Trois ex-votos sont classés à titre d'objets aux monuments historiques.
On peut voir de vieilles maisons de pêcheurs dans la rue et le village de Gruchy. Ces maisons sont pour la plupart convenablement restaurées et occupées par des estivants pendant les vacances.
Près de la mairie, un mégalithe retrouvé lors de travaux dans le carrefour voisin a été dressé.
Environnement, écologie
Blainville-sur-mer possède une vaste zone dunaire, longeant toute la côte maritime de la commune. Cependant, cette côte dunaire est menacée par la mer, qui peu à peu regagne le terrain qu'elle a auparavant perdu. Le , lors d'une tempête un jour de grande marée, plus de de dunes ont été repris par la mer. Celle-ci est désormais visible depuis la route départementale située à .
Activité et manifestations
Sports
L'AJB (Association des Jeunes de Blainville) fait évoluer une équipe de football en division de district.
Jumelages
Jumelée avec .
Personnalités liées à la commune
Adolphe Tanquerey (1854 à Blainville - 1932), prêtre catholique.
Auguste Blaizot (1874 à Blainville - 1941), libraire et éditeur à Paris.
Louis Victor François Girard ( à Blainville-sur-Mer - à Suippes (Marne), horloger, l'un des quatre caporaux normands fusillés pour l'exemple en 1915 à l'âge de .
Voir aussi
Articles connexes
Liste des communes de la Manche
Liens externes
Blainville-sur-Mer sur le site de la communauté de communes
Résumé statistique d Blainville-sur-Mer sur le site de l'Insee
Notes et références
Notes
Références
Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2013 (site de l'IGN, téléchargement du 19 mars 2014)
Commune dans la Manche
Commune touristique en France
Ancien chef-lieu de canton dans la Manche |
17454 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Blosville | Blosville | Blosville (prononcé ) est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de .
Géographie
La commune est desservie par les transports en commun départementaux, notamment la ligne 001 Cherbourg-Octeville-Valognes-Carentan-Saint-Lô des bus Manéo.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat complétée par des études régionales prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ste Marie du Mont », sur la commune de Sainte-Marie-du-Mont, mise en service en 1997 et qui se trouve à à vol d'oiseau, où la température moyenne annuelle est de et la hauteur de précipitations de pour la période 1981-2010.
Sur la station météorologique historique la plus proche, « Cherbourg – Maupertus », sur la commune de Cherbourg-en-Cotentin, mise en service en 1935 et à , la température moyenne annuelle évolue de pour la période 1971-2000 à pour 1981-2010, puis à pour 1991-2020.
Urbanisme
Typologie
Blosville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Carentan-les-Marais, dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe , est catégorisée dans les aires de moins de .
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (89,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (64,4 %), zones agricoles hétérogènes (20,4 %), zones urbanisées (10,3 %), terres arables (5 %).
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui).
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Blovilla en 1157.
Jean Adigard des Gautries et Fernand Lechanteur ont rapproché Blosville de Blosseville-Bonsecours (aujourd'hui Bonsecours) en Seine-Maritime, dont les formes anciennes sont identiques (Blovilla vers 1050). Ces deux noms sont eux-mêmes assimilés à Bloville (nom d'une ferme dans l'actuelle commune de Boisjean dans le Pas-de-Calais), dont les premières formes sont Bladulfivilla en 853, puis Blovilla vers 1165.
Ces attestations permettent aux chercheurs de faire l'hypothèse d'une origine issue du nom d'une personnalité germanique continentale (francique): « Bladulfus » (comprendre °Bladulf ou °Bladwulf). Cette possibilité est intégralement reprise par Marie-Thérèse Morlet, François de Beaurepaire et René Lepelley, qui la présentent implicitement comme attestée. Selon ces auteurs, le sens global de ce toponyme serait alors « le domaine rural de Bladwulf ».
Ernest Nègre, en l'absence d'autres attestations anciennes que Blovilla pour Blosville, rattache ce dernier au nom germanique Bolso, qui a l'avantage d'être attesté, mais pour lequel il faut supposer une métathèse Bolso/Bloso. Le sens du toponyme serait dans ce cas « le domaine rural de Bolso ».
Ces deux hypothèses sont plausibles, mais les formes anciennes qui pourraient les confirmer ou les infirmer font cependant défaut.
Histoire
La célèbre affaire criminelle Jeanne Bonneau et Émile-Georges Larquemin se déroule en majeure partie à Blosville, au presbytère. Défrayant la chronique normande, elle est jugée à Coutances par la cour d'assises de la Manche, les et .
Lors de la bataille de Normandie, le village est libéré dès le 6 juin 1944 par les hommes du de la d'infanterie américaine, débarqués à Utah Beach. Blosville, se situant sur la RN13, est ainsi dans la zone de largage des parachutistes de la aéroportée, qui doivent sécuriser les quelques sorties de plage d'Utah Beach. Malgré la résistance allemande à Fauville, le fait la jonction avec les parachutistes à Pouppeville, avant de continuer ensemble vers Sainte-Marie-du-Mont et Hiesville.
Politique et administration
Démographie
Économie
Lieux et monuments
Église Notre-Dame-de l'Assomption (), édifice roman. La nef date du , la couverture est une charpente lambrisée datant du .
Ferme de l'Epinette (1838).
Maison-fermes des , .
Croix de cimetière (1635) .
Activité et manifestations
Personnalités liées à la commune
Charles Delagarde (1875 à Blosville - 1954 à Blosville), homme politique et avocat.
Voir aussi
Articles connexes
Liste des communes de la Manche
Liens externes
Résumé statistique de Blosville sur le site de l'Insee
Notes et références
Notes
Références
Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2014 (site de l'IGN, téléchargement du mars 2015)
Commune dans la Manche
Commune membre du parc naturel régional des Marais du Cotentin et du Bessin |
17455 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Boisroger | Boisroger | Boisroger est une ancienne commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, devenue le une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Gouville-sur-Mer.
Elle est peuplée de habitants (les Boisrogeais).
Géographie
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme de Bosco Rogerii en 1139.
Toponyme tardif de formation romane, constitué de l'appellatif bois et du nom de baptême médiéval Roger, soit le « bois de Roger ». Il s'agit en l'occurrence du nom de Roger d'Aubigny, seigneur de Saint-Martin-d'Aubigny (canton de Périers), qui fit don de l'église de Boisroger à l'abbaye bénédictine de Cormery au .
Histoire
Roger d'Aubigny, seigneur de Saint-Martin-d'Aubigny (canton de Périers), qui fit don de l'église de Boisroger à l'abbaye bénédictine de Cormery, dans le diocèse de Tours (Cormery est aujourd'hui en Indre-et-Loire).
Politique et administration
Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et deux adjoints.
Démographie
Boisroger a compté jusqu'à en 1821.
Économie
Lieux et monuments
Église Saint-Nicolas du , remaniée au .
Il ne reste rien du prieuré Saint-Benoît fondé en 1140-1145 par trois religieux, à part la toponymie qui désigne sous ce nom un lieu à proximité de l'église. Il dépendait de l'abbaye de Cormery. Ancienne grange dîmière.
Personnalités liées à la commune
Adolphe Léon Willette (1857-1926), peintre, illustrateur et caricaturiste, acquit une maison à Boisroger à la fin du et y effectua de longs séjours avec sa famille.
Voir aussi
Articles connexes
Liste des communes de la Manche
Liens externes
Boisroger sur le site de la communauté de communes
Boisroger sur le site de l'Insee
Notes et références
Notes
Références
Altitudes, coordonnées, superficie : IGN.
Ancienne commune dans la Manche
Commune déléguée dans la Manche |
17456 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Boisyvon | Boisyvon | Boisyvon (prononcé ) est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de .
Géographie
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat complétée par des études régionales prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Coulouvray-Boisbenâtre », sur la commune de Coulouvray-Boisbenâtre, mise en service en 1988 et qui se trouve à à vol d'oiseau, où la température moyenne annuelle est de et la hauteur de précipitations de pour la période 1981-2010.
Sur la station météorologique historique la plus proche, « Granville – pointe du Roc », sur la commune de Granville, mise en service en 1973 et à , la température moyenne annuelle évolue de pour la période 1971-2000 à pour 1981-2010, puis à pour 1991-2020.
Urbanisme
Typologie
Boisyvon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee.
La commune est en outre hors attraction des villes.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (96,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (48,6 %), prairies (46,4 %), forêts (3,6 %), terres arables (1,3 %).
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui).
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Bosco Ivonis vers 1185. Il est issu de l'ancien français bois, qui a conservé sa graphie en français moderne, et de l'anthroponyme Yvon qui devait être le propriétaire de ce bois.
Le gentilé est Boisyvonnais.
Histoire
Sous la féodalité, le fief de Boisyvon appartenait à la famille éponyme qui possédait également le fief de Fontenermont. Le personnage le plus marquant dans l'histoire de la paroisse fut, sans doute, Samson de Boisyvon qui construisit, à la fin du , la chapelle de l'église placée sous le patronage de saint Samson à qui un pèlerinage était voué.
Politique et administration
Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et deux adjoints.
Démographie
Boisyvon a compté jusqu'à en 1851.
Économie
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Saint-Pierre du , .
Château du .
Moulin sur la Sienne.
Activité culturelle et manifestations
Personnalités liées à la commune
Les Boisyvon, qui « ont toujours été catholiques dans les mâles », épousèrent à plusieurs reprises des femmes de religion protestante. La branche de cette lignée s'éteint en 1729 car les deux derniers descendants Louis-Léonor et Georges entrèrent en querelle à propos de l'héritage d'une demoiselle de Laubrière. Georges fut assassiné, en 1729, par son frère et Louis-Léonor fut condamné à la décapitation. Les biens de Louis-Léonor furent confisqués par ordonnance des trésoriers généraux des finances de Caen.
Gabriel de Carville (1897 à Boisyvon-1982), homme politique.
Voir aussi
Articles connexes
Liste des communes de la Manche
Liens externes
Résumé statistique de Boisyvon sur le site de l'Insee
Notes et références
Notes
Références
Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2013 (site de l'IGN, téléchargement du 19 mars 2014)
Commune dans la Manche |
17457 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Bolleville%20%28Manche%29 | Bolleville (Manche) | Bolleville (prononcer /bɔlvil/) est une ancienne commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, devenue le une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de La Haye.
Elle est peuplée de habitants.
Géographie
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Bollevilla et Bolevilla vers 1145 ; Bollevilla entre 1172 et 1180 ; Bolevilla vers 1280 ; Bolleville en 1555.
Histoire
Réunie en 1972, (avec Baudreville / Saint-Sauveur-de-Pierrepont) à Saint-Nicolas-de-Pierrepont.
Créée en 1982, (avec Saint-Sauveur-de-Pierrepont) à partir de Saint-Nicolas-de-Pierrepont.
Politique et administration
Démographie
Lieux et monuments
Église Saint-Pierre (, ).
Pour mémoire
Ancienne léproserie. Fondée vers 1150 par Richard de La Haye (1169) et son épouse Mathilde de Vernon, dame de Varenguebec, elle est annexée à l'abbaye de Lessay et transformée en prieuré vers 1150.
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Articles connexes
Communes de la Manche
Liens externes
Notes et références
Notes
Références
Altitudes, superficie : IGN.
Ancienne commune dans la Manche
Commune déléguée dans la Manche
Ancienne commune associée en France
Ville titulaire de la croix de guerre 1939-1945 |
17458 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Boucey | Boucey | Boucey est une ancienne commune française du département de la Manche et la région Normandie, associée à Pontorson du au , puis intégrée définitivement à la commune de Pontorson.
Géographie
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Boceio en 1073 ou 1088 ; [de] Buceio en 1155.
Il s'agit d'une formation toponymique gauloise ou gallo-romaine en -(i)acum, suffixe d'origine gauloise (gaulois -(i)acon < proto-celtique *-ako-) localisant à l'origine et qui désigne un lieu ou une propriété. L'élément le précédant est peut-être un nom de personne selon le cas général. François de Beaurepaire propose Buccius.
Remarque : homonymie avec Boussey (Eure) et Boucé (Orne, Boceio vers 1080). La terminaison -ey est caractéristique de l'Avranchin et s'oppose aux formes prises par le même suffixe -(i)acum outre Couesnon, en Bretagne, où il a abouti à -é, comme dans l'ouest en général et dans le sud de l'Orne ou encore, il s'est fixé sous la forme -(i)ac comme dans le midi. En revanche, la forme -ey se retrouve dans le pays d'Ouche en Normandie et dans d'autres régions au nord-est.
Un ancien toponyme d'origine scandinave est mentionné sur le commune en 1294, sous la forme le Torp-Normand, torp est un appellatif toponymique scandinave, à savoir Þorp « village, domaine » que l'on rencontre à de nombreuses reprises en Normandie : le Torp-Mesnil (Seine-Maritime), la Chapelle de Torp, le château du Tourps, Clitourps, mais absent de Bretagne.
Histoire
Le , l'ancienne paroisse de Caugé fut le théâtre d'une sanglante bataille entre Vendéens et Républicains.
En 1973, Pontorson ( en 1968) absorbe Ardevon ( en 1968), Beauvoir ( en 1968), Boucey ( en 1968), Cormeray ( en 1968), Curey ( en 1968), Moidrey ( en 1968) et Les Pas ( en 1968), qui ont toutes gardé le statut de communes associées. L'ensemble forme ainsi un grand Pontorson (une augmentation de 55 % de population) qui occupe l’extrémité ouest du département de la Manche sous la commune du Mont-Saint-Michel
Le , la commune de Beauvoir reprend cependant son autonomie.
Le , Pontorson devient une commune nouvelle avec Macey et Vessey et les communes associées sont supprimées de plein droit.
Administration
Démographie
Lieux et monuments
Église Saint-Pierre (), dépendait du Mont (reconstruite en 1865). Sur le territoire de Boucey existait une ancienne paroisse Caugé dont l'église est aujourd'hui disparue.
Pigeonnier royal () sur la ferme de Verdun.
Voir aussi
Articles connexes
Liste des anciennes communes de la Manche
Liens externes
Notes et références
Ancienne commune dans la Manche
Ancienne commune associée en France |
17459 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Bourguenolles | Bourguenolles | Bourguenolles est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de .
Géographie
La commune est en Bocage normand, aux confins de l'Avranchin, du Coutançais et du Pays saint-lois. Son bourg est à au sud-ouest de Villedieu-les-Poêles, à à l'est de La Haye-Pesnel et à au nord-est d'Avranches.
Bourguenolles est dans le bassin de la Sienne, par son affluent l'Airou qui traverse le nord du territoire. Quatre de ses affluents parcourent le territoire communal dont la Plaire (ou rivière de l'Écluse) et le Courion.
Le point culminant () se situe au sud-est, entre les lieux-dits la Loge Guibert et l'Épine. Le point le plus bas () correspond à la sortie de l'Airou du territoire, au nord. La commune est bocagère.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat complétée par des études régionales prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Brécey », sur la commune de Brécey, mise en service en 1996 et qui se trouve à à vol d'oiseau, où la température moyenne annuelle est de et la hauteur de précipitations de pour la période 1981-2010.
Sur la station météorologique historique la plus proche, « Granville – pointe du Roc », sur la commune de Granville, mise en service en 1973 et à , la température moyenne annuelle évolue de pour la période 1971-2000 à pour 1981-2010, puis à pour 1991-2020.
Urbanisme
Typologie
Bourguenolles est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee.
La commune est en outre hors attraction des villes.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (91,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (50,5 %), prairies (41 %), forêts (6,2 %), mines, décharges et chantiers (2,3 %).
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui).
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Bourguenoles en 1369-1370.
Le toponyme est issu du latin Burgundii, « Burgondes » suffixé de -olla indiquant la présence. L'endroit aurait donc accueilli des Burgondes.
Le gentilé est Bourguenollais.
Histoire
À la suite d'un diagnostic archéologique en 2003, en relation avec des travaux d'extension de la carrière de Bourguenolles, a été mis en évidence une occupation de l'âge du bronze et du .
Politique et administration
Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et deux adjoints.
Démographie
Au premier recensement républicain, en 1793, Bourguenolles comptait .
Économie
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Saint-Barthélémy ().
Activité et manifestations
Fête de la Saint-Barthélémy avec vide-greniers.
Personnalités liées à la commune
Guillaume de Bourguenolles défendit Le Mont-Saint-Michel contre les Anglais en 1423 lors de la guerre de Cent Ans.
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
Liste des communes de la Manche
Liens externes
Site « Bourguenolles, notre village »
Résumé statistique de Bourguenolles sur le site de l'Insee
Notes et références
Notes
Références
Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2012 (site de l'IGN, téléchargement du 24 octobre 2013)
Commune dans la Manche |
17460 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Boutteville | Boutteville | Boutteville est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de .
Géographie
La commune est au sud-est de la péninsule du Cotentin. Son bourg est à au nord-ouest de Sainte-Marie-du-Mont, à au sud-est de Sainte-Mère-Église et à au nord de Carentan.
Ne couvrant que , le territoire de Boutteville est le moins étendu du canton de Sainte-Mère-Église.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat complétée par des études régionales prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ste Marie du Mont », sur la commune de Sainte-Marie-du-Mont, mise en service en 1997 et qui se trouve à à vol d'oiseau, où la température moyenne annuelle est de et la hauteur de précipitations de pour la période 1981-2010.
Sur la station météorologique historique la plus proche, « Cherbourg – Maupertus », sur la commune de Cherbourg-en-Cotentin, mise en service en 1935 et à , la température moyenne annuelle évolue de pour la période 1971-2000 à pour 1981-2010, puis à pour 1991-2020.
Urbanisme
Typologie
Boutteville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee.
La commune est en outre hors attraction des villes.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (48,2 %), prairies (42,9 %), terres arables (8,9 %).
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui).
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Butevilla ; Boteville vers 1905.
Le toponyme est issu de l'anthroponyme germanique Botto et de l'ancien français ville dans son sens originel « domaine rural ». « Le domaine de Botto ».
Le gentilé est Bouttevillais.
Histoire
Une foire annuelle, célèbre pour ses poulains, se tenait le , jour de la Saint-Hermeland. Selon le cartulaire de l'abbaye de Saint-Sauveur-le-Vicomte, elle fut autorisé par le roi d'Angleterre et duc de Normandie, . La foire qui se tenait encore au , fut « vendue » en 1910 à Sainte-Mère-Église.
Politique et administration
Le conseil municipal est composé de cinq membres (sur sept possibles) dont le maire et une adjointe.
Démographie
Boutteville a compté jusqu'à en 1836.
Économie
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Saint-Hermeland, d'origine romane avec son porche à arc triomphal, remaniée au , avant porche latéral gothique, clocher en bâtière. La dalle funéraire de Jacques Pillegrain, du , est classée à titre d'objet aux monuments historiques.
Manoir de la Cour (). Manoir avec une remarquable tourelle en échauguette en briques brunes et des cordons de pierre ornent l'angle de la façade. La cour et les communs ont un aspect archaïque. Le manoir possède également une cheminée monumentale. La propriété est acquise par Auguste Le Marois pour le compte de son frère Jean Le Marois (1776-1836).
Château de Reuville ().
Château de Boutteville : demeure du caractéristique par son architecture à bossage aux niveaux des encadrements et des arrêtes d'angle.
Manoir-ferme de l'église ().
If multi-séculaire dans le cimetière, considéré comme l'un des plus anciens de la région.
Activité et manifestations
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Articles connexes
Liste des communes de la Manche
Liens externes
Résumé statistique de Boutteville sur le site de l'Insee
Notes et références
Notes
Références
Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2013 (site de l'IGN, téléchargement du 19 mars 2014)
Boutteville |
17461 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Braffais | Braffais | Braffais est une ancienne commune française, du département de la Manche et région Normandie, intégrée le au sein de la commune nouvelle du Parc.
Géographie
Toponymie
Jean Adigard des Gautries identifie le mot « Braffais » dès les années 1060. Les premières attestations, vers 1180, utilisent la graphie « Braffes ». L'origine du mot est indéterminée, peut-être gauloise.
Histoire
Le , Braffais intègre avec deux autres communes la commune du Parc créée sous le régime juridique des communes nouvelles instauré par la loi du de réforme des collectivités territoriales. Il n'est pas créé de communes déléguées, les communes de Braffais, Plomb et Sainte-Pience sont supprimées et le chef-lieu de la commune nouvelle est établi au lieu-dit le Parc.
Appartenant à la communauté de communes du Val de Sée, le territoire intègre en 2016 la communauté de communes Avranches - Mont-Saint-Michel.
Politique et administration
Démographie
Économie
Lieux et monuments
L'église Saint-Martin a été en grande partie reconstruite dans la première moitié du . En face de l'église se trouve le manoir de la Martinière, édifié à la fin du Moyen Âge et transformé en 1821, appelé « le Château » car probablement situé à l'emplacement du premier château de Braffais. Le manoir du Domaine () est bâti sur les vestiges (escalier…) datant du .
Le viaduc autoroutier du Saultbesnon, mis en service en 2003, relie Braffais à Plomb en enjambant l'autoroute A84. L'aire de repos dite de la Baie, qui comprend une passerelle avec hauban passant au-dessus de l'autoroute, se trouve aussi dans la commune.
Activité et manifestations
Personnalités liées à la commune
Le sieur L. de Cantilly, qui fait partie des défenseurs du Mont-Saint-Michel en 1434.
Les résistants Roger Danjou et Guy Môquet sont liés à la commune. Le second en est originaire par sa mère.
Voir aussi
Articles connexes
Liste des communes de la Manche
Liens externes
Résumé statistique de Braffais sur le site de l'Insee
Notes et références
Notes
Références
Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2013 (site de l'IGN, téléchargement du 19 mars 2014)
Ancienne commune dans la Manche
Commune disparue en 2016 |
17462 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Brainville%20%28Manche%29 | Brainville (Manche) | Brainville est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de (les Brainvillais).
Géographie
Ne couvrant que , le territoire de Brainville est le moins étendu du canton de Saint-Malo-de-la-Lande.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat complétée par des études régionales prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Coutances », sur la commune de Coutances, mise en service en 1974 et qui se trouve à à vol d'oiseau, où la température moyenne annuelle est de et la hauteur de précipitations de pour la période 1981-2010.
Sur la station météorologique historique la plus proche, « Granville – pointe du Roc », sur la commune de Granville, mise en service en 1973 et à , la température moyenne annuelle évolue de pour la période 1971-2000 à pour 1981-2010, puis à pour 1991-2020.
Urbanisme
Typologie
Brainville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Coutances, dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe , est catégorisée dans les aires de moins de .
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (99,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (41,5 %), terres arables (35,1 %), zones agricoles hétérogènes (23,3 %).
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui).
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Brenvilla vers 1280 ; Brainvilla vers 1280.
Vraisemblablement formé sur un nom d'homme d'origine francique Breiding.
Histoire
Politique et administration
Démographie
Économie
Lieux et monuments
Église Saint-Aubin (), abritant une statue de sainte Barbe en pierre polychrome du , classée à titre d'objet aux monuments historiques.
Château () et sa tour d'escalier.
Mégalithe dit Pierre du Bélier, au lieu-dit le Bas-Brainville.
Activité et manifestations
Fête de la Sainte-Anne en juillet.
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Articles connexes
Liste des communes de la Manche
Liens externes
Brainville sur le site de la communauté de communes
Brainville sur le site de l'Insee
Notes et références
Notes
Références
Altitudes, coordonnées, superficie : IGN.
Commune dans la Manche
Aire urbaine de Coutances |
17464 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Branville-Hague | Branville-Hague | Branville-Hague est une ancienne commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de habitants.
Depuis le , elle fait partie de la commune nouvelle de La Hague et a le statut de commune déléguée.
Géographie
Couvrant , le territoire de Branville-Hague est le moins étendu du canton de Beaumont-Hague.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Brinvilla en 1221 ; Branvilla vers 1280 et Brainvilla vers 1320.
Le toponyme est issu d'un anthroponyme, norrois tel que Brandr selon Ernest Nègre ou germanique tel que Brando selon Albert Dauzat, et de l'ancien français ville dans son sens originel de « domaine rural » hérité du latin villa rustica.
La référence au pays Hague a été ajoutée en 1962.
Le gentilé est Branvillais.
Histoire
Le premier seigneur connu de Branville est un certain Richard Ruallen, écuyer, qui en 1332 avait le patronage laïc de l'église. En 1789, son seigneur, Jacques de Vauquelin d'Artilly (1745-1794 ?), officier de cavalerie et époux de Françoise Gigault de Bellefonds, dame de Branville, sera l'un des députés de la noblesse du Cotentin aux États généraux. Son fils, César de Vauquelin d'Artilly (1779-1836) sera maire de Branville de 1813 à 1836.
Branville est l'une des rares communes de France à ne pas avoir de monument aux morts. Les commémorations se font soit à Beaumont ou à Sainte-Croix-Hague.
Politique et administration
Liste des maires
Le conseil municipal était composé de onze membres dont le maire et deux adjoints.
Population et société
Démographie
Activité et manifestations
Économie
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'église Saint-Blaise anciennement dédiée à Notre-Dame, dotée d'un clocher-mur, date de 1793. Elle est aujourd'hui rattachée à la nouvelle paroisse Bienheureux Thomas Hélye de la Hague du doyenné de Cherbourg-Hague.
Maison de Branville . Ensemble seigneurial flanqué de deux tours rondes qui fut réquisitionné lors de la Seconde Guerre mondiale afin de servir comme camp de formation aux troupes allemandes. À l'intérieur de la cour, un puits restauré.
Ferme de Beuzeval.
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
Liste des anciennes communes de la Manche
Liens externes
Branville-Hague sur le site de La Hague
Résumé statistique de Branville-Hague sur le site de l'Insee
Notes et références
Notes
Références
Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2013 (site de l'IGN, téléchargement du 19 mars 2014)
Ancienne commune dans la Manche
Commune déléguée dans la Manche |
17465 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Br%C3%A9cey | Brécey | Brécey est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de .
Géographie
La commune est au nord de l'Avranchin. Son bourg est à au sud de Villedieu-les-Poêles, à à l'est d'Avranches, à au nord de Saint-Hilaire-du-Harcouët, à au nord-ouest de Mortain et à au sud-ouest de Vire.
Couvrant , le territoire de Brécey est le plus étendu de son canton. Son périmètre a une forme assez ronde au nord et à l'ouest, le sud-est étant marqué par un angle relativement droit. Ses limites géographiques correspondent à des frontières naturelles : en rive droite de la Sée, le ruisseau le Bieu, à l’ouest et celui de Saint-Laurent (et ses affluents) à l’est ; en rive gauche de la Sée, la même symétrie est retrouvée. Les ruisseaux de la Tuilerie et du Moulin Richard. Au sud, le territoire communal suit le pied d’un talus topographique marqué. Cet abrupt est le plus souvent boisé. Le dénivelé est important : près de .
Au nord de la Sée, l’interfluve est massif et s’organise en une succession de dômes topographiques de formes allongées. La direction générale du relief est nord-est / sud-ouest, les altitudes décroissant régulièrement de au nord (au lieu-dit les Parfondes) jusqu’à 30 à en bordure du cours d’eau. Le bourg de Brécey est construit sur une butte culminant à . Sa disposition suit les axes routiers.
Au sud de la Sée, les formes sont plus vigoureuses. Un glacis relativement étroit se développe entre le lit majeur de la rivière et le pied d’un talus topographique abrupt. Ce dernier correspond au contact entre le granite et les schistes métamorphiques. Les altitudes s’abaissent alors de à . La Sée dessine de nombreux méandres dans son lit majeur correspondant à son champ d’inondation. Les altitudes avoisinent .
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat complétée par des études régionales prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1996 à 2013 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Urbanisme
Typologie
Brécey est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee.
La commune est en outre hors attraction des villes.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (94,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (43,1 %), prairies (34 %), terres arables (15,2 %), zones urbanisées (7,6 %).
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui).
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Bresceio en 1162.
Le toponyme serait issu d'un anthroponyme gaulois (Briccius) ou roman (Briccios).
Domaine gallo-romain d'un certain Briccios ou Briccius.
Le gentilé est Brécéen.
Histoire
Du Moyen Âge à l'époque moderne
À l'époque où la Sée était navigable, le port permettait aux embarcations de se ravitailler en produits agricoles.
Le nom de Brécey n’apparaît pour la première fois qu’au cours du sur différents actes. Le premier bourg se situe sans doute à l’endroit actuellement nommé le Vieux Bourg, au croisement des voies romaines d’Avranches à Vire et du Cotentin à Rennes. Le passage à gué sur la Sée aurait été remplacé plus tard par un pont de pierre.
Le vieux bourg devait être antérieur aux invasions normandes, et possédait une église dédiée à saint Martin. Cette église aurait été renversée par les envahisseurs puis rebâtie après leur conversion. Il est admis que le premier château de Brécey fut implanté au village de la Tourelle proche.
Jean ou Serlon, premier seigneur connu de Brécey suivit Guillaume le Conquérant en Angleterre. , seigneur de Fougères, a cédé à la fin du ses terres de Brécey à son vassal Ranulphe de Virey qui fut à l’origine de la création du nouveau bourg à l’emplacement où il fit construire une église dédiée à saint Martin. C’est autour de cette église que se développa la nouvelle agglomération alors que le vieux bourg devait disparaître.
L’église romane de Brécey fut dédiée à l’abbaye de Savigny, elle fut restaurée en 1435. Brécey dépendait jusqu'à la Révolution du comté de Mortain. En 1613, Jean de Vassy, seigneur de Brécey, obtint l’érection en baronnie de sa terre de Brécey.
Jacques de Vassy fit ériger le château de Brécey sur la rive gauche de la Sée, près du village du Logis. Le château, aujourd’hui mutilé, était plus important et ses avenues rejoignaient le pont de Pierre.
Le nouveau bourg s’est développé grâce à sa situation sur la vallée de la Sée au centre du triangle formé par les villes de Villedieu-les-Poêles, Avranches et Saint-Hilaire-du-Harcouët.
Le commerce était attiré naturellement à Brécey. Les foires remontent à 1401 (foire Sainte-Croix le et Saint-Michel le ). En 1628, le roi confirma l’octroi d’un marché le vendredi et des foires Sainte-Geneviève et Saint-Martin, le et le . La commune voisine de Cuves plus ancienne et rivale (chef lieu juridique) finit par s’incliner devant Brécey.
La cure de Brécey était importante, elle entretenait un curé et quatre vicaires mais aussi un maître et une maîtresse d’école.
Si la paroisse de Brécey n’a pas pris de part active à la Révolution de 1789 en prenant une position neutre, elle dut subir entre 1793 à 1799 les dommages des luttes entre chouans et républicains et les exactions des deux parties.
En 1800, Brécey prend sa figure définitive de gros bourg, chef-lieu de canton et de la justice de Paix. Ses marchés et foires vont accroître sa prospérité ; à partir de cette époque plusieurs bâtiments publics sont construits.
Déplacement du cimetière en 1790, élévation d’un calvaire en granit en 1851, construction du nouveau presbytère en 1857, agrandissement en 1862 de l’église déjà restaurée en 1836, ces derniers travaux s’achevent en 1878 par la flèche de l’église.
En 1807, le maire partage la commune en quatre sections, reprises par le cadastre de 1825. Les travaux importants décidés par la commune au donnent au bourg sa configuration actuelle : création des grandes routes modernes et des chemins vicinaux, la route départementale de Villedieu à Saint-Hilaire-du-Harcouët, dont la création fut envisagée dès 1818, est à l’origine du dégagement du terre-plein autour de l’église et du presbytère moderne alors que les bâtiments situés à l’est de la route de Villedieu doivent disparaître.
Dégagement de la place de l’hôtel de ville, démolition des maisons gênantes, déplacement des halles qui gênent le dessin de la place, pavée en 1826. En 1843, le conseil municipal fait dresser un plan d’alignement.
Entre 1850 et 1870, une nouvelle mairie, une école de garçons et une nouvelle halle au menu grain sont construites. Les toitures en chaume sont interdites en 1824 et 1828.
En 1879, la commune fait réaliser des travaux d’adduction d'eau depuis les fontaines de la Tessonière, et édifier, en 1881, une fontaine monumentale au centre de la Grand-Place.
Début du
Le début du voit apparaître la voie ferrée (chemin de fer à voie métrique dont la ligne est fermée dans les années 1930), et la construction d’une usine électrique au pont Roulland.
Deux écoles libres de filles et de garçons sont créées par le clergé et les fidèles de la paroisse.
L’implantation d’une distillerie industrielle et d’une distillerie coopérative donnent un regain de prospérité à Brécey et marquent le début d’un nouvel essor économique.
La commune de Brécey est libérée le par le colonel Dean du d’armée, sans dommage important pour la commune.
Héraldique
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Brécey est une commune majoritairement de droite voire du centre.
Administration municipale
|-
|colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3"| Pour les données antérieures, dérouler la boîte ci-dessous.
Le conseil municipal est composé de dix-neuf membres dont le maire et trois adjoints.
Démographie
Brécey a compté jusqu'à en 1846.
Écoles, crèches, centre de loisirs
Économie
APTAR STELMI SAS (environ ) : société de transformation des élastomères à usages médicaux et industriels appartenant au groupe APTAR.
James SA (environ ) : charpentes bois.
Loisel LTP (environ ) : entreprise de travaux publics.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Château de Vassy, d'une des vieilles familles normandes qui s'est illustrée lors de la conquête de l'Angleterre, construit de 1613 à 1620 par Françoise d'Amphernet veuve de Louis de Vassy. Il ne reste aujourd'hui que le grand corps de logis du château de (brique et pierre). Les deux ailes ayant été détruites au ). Le château fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le .
Église Saint-Martin des s.
Château de la Brisolière (), longtemps propriété de la famille de Brécey.
Château de la Sémondière, construit en 1590 sous , cette demeure seigneuriale serait la plus ancienne construction du canton. Les ancêtres de de Jullienne, née Marie-Louise de Brécey de la Sémondière () y ont vécu pendant des siècles.
Activité et manifestations
Sports
L'Association sportive de Brécey fait évoluer une équipe de football en ligue de Basse-Normandie et trois autres en divisions de district.
Jumelages
.
.
Personnalités liées à la commune
Maxime Fauchon (1894 à Brécey-1981), avocat et homme politique.
Charles Lemmel (1899-1976 à Brécey), dessinateur, affichiste, illustrateur.
Voir aussi
Articles connexes
Liste des communes de la Manche
Liens externes
Résumé statistique de Brécey sur le site de l'Insee
Site du château de la Sémondière
Notes et références
Notes
Références
Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2014 (site de l'IGN, téléchargement du mars 2015)
Brecey |
17466 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Brectouville | Brectouville | Brectouville est une ancienne commune française, située dans le département de la Manche et dans la région de Normandie, devenue le une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Torigny-les-Villes.
Elle est peuplée de habitants.
Géographie
La commune est en Pays saint-lois, dans le Bocage normand. Son bourg est à à l'ouest de Torigni-sur-Vire, à au nord-est de Tessy-sur-Vire et à au sud-est de Saint-Lô.
Le point culminant (136/) se situe en limite sud-est, près de la route en direction de Giéville. Le point le plus bas () correspond à la sortie de la Vire du territoire, au nord-ouest. La commune est bocagère.
Les principaux lieux-dits sont, du nord au nord-ouest, dans le sens horaire, Brectouville, Bérigny, le Presbytère, la Hourie, le Clos Neuf, les Fosses, la Loge, les Ruettes, Bellevue, la Févrerie, la Tostainerie, les Monts, le Val de Vire, Hébert, Carville, le Coudray et le Bois.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté en 1159 sous la forme latinisée Britecolvilla.
Il s'agit d'une formation toponymique médiévale en -ville « domaine rural » (élément issu du gallo-roman VILLA « domaine rural »). Le premier élément Brectou- représente l'anthroponyme (nom de personne) d'origine anglo-scandinave Bretecol, anglicisation du nom scandinave hypothétique *Bretakollr, d'où le sens global de « le domaine rural de Bretecol ».
Ce dernier nom est attesté en Angleterre vers 1050. Le nom scandinave *Bretakollr postulé par la forme anglo-saxonne n'est en fait attesté nulle part, quoique François de Beaurepaire et à sa suite René Lepelley le citent témérairement sans astérisque.
Ce nom scandinave, non attesté mais tout à fait plausible, est issu de la combinaison des éléments Breta-, génitif pluriel de Bretar « les (Grand)-Bretons », c'est-à-dire ici « les Gallois », et -kollr, identique à l'ancien islandais kollr « tête, crâne rasé », et par extension « homme ».
Microtoponymie
Le nom du hameau de Bérigny est un toponyme gallo-roman tardif probablement formé sur l'anthroponyme germanique Berin, diminutif de Bero : gallo-roman °BERINIACU, « la propriété de Berin ».
Le nom du hameau de Carville est un toponyme médiéval précoce formé sur l'anthroponyme scandinave Kari, soit « le domaine rural de Kari ».
Dans le nom du hameau du Clos Neuf, clos a le sens normand de « champ ou prairie fermé ».
Le nom du hameau du Coudray est issu de l'ancien français de l'Ouest coldrei « bois de noisetiers » (coudre signifie « noisetier » en normand); ce nom est issu du latin tardif coldretum.
Les hameaux en X-erie, X-ère ou (les) X sont des structures récentes (médiévales, ou plus tardives encore). À l'origine, ils désignent la ferme ou la propriété de la famille X : la Hourie, la ferme / le domaine des Houre ; la Févrerie, la ferme des Fèvre ou Lefèvre; la Tostainerie, la ferme des Tostain ; Hébert, la ferme des Hébert
Histoire
En 1640, le (vicomté de Bayeux, grand bailliage de Caen) appartiennent à monseigneur de Matignon.
Le , Brectouville intègre avec trois autres communes la commune de Torigny-les-Villes créée sous le régime juridique des communes nouvelles instauré par la loi du de réforme des collectivités territoriales. Les communes de Brectouville, Giéville, Guilberville et Torigni-sur-Vire deviennent des communes déléguées et Torigni-sur-Vire est le chef-lieu de la commune nouvelle.
Politique et administration
Circonscriptions administratives avant la Révolution
Généralité : Caen.
Élection : Élection de Bayeux (1612/1636, 1677), puis Saint-Lô (1713).
Sergenterie : Thorigny.
Les maires
Le conseil municipal était composé de onze membres dont le maire et deux adjoints. Ces conseillers intègrent au complet le conseil municipal de Torigny-les-Villes le jusqu'en 2020 et Christine Lesouef devient maire délégué.
Démographie
Brectouville a compté jusqu'à en 1821.
Économie
Lieux et monuments
Les roches de Ham, falaise de schiste présentant un aplomb vertigineux au-dessus de la Vire. De son sommet se dévoile un superbe panorama sur la vallée de la Vire.
Église Saint-Pierre du .
Activité et manifestations
Voir aussi
Articles connexes
Liste des communes de la Manche
Liens externes
Notes et références
Notes
Références
Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2014 (site de l'IGN, téléchargement du mars 2015)
Ancienne commune dans la Manche
Commune déléguée dans la Manche |
17467 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Br%C3%A9hal | Bréhal | Bréhal est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de .
Sa station balnéaire est au hameau de Saint-Martin-de-Bréhal.
Géographie
Situation
Bréhal est située à au sud de Coutances et à au nord de Granville.
La commune s'étend sur à l'intérieur des terres et sur dans le sens nord-sud, sur .
À l'ouest, à environ, le village le plus important est Saint-Martin-de-Bréhal.
La majeure partie de la ville est constituée d'un plateau culminant à d'altitude. On y trouve des prairies bocagères humides, des polders, le domaine marin du havre de la Vanlée (véritable pré salé, où l'on fait de l'élevage de moutons, et qui s'étend sur de longueur et de largeur) et un cordon dunaire. Un court fleuve côtier, la Vanlée, traverse la commune, et débouche dans le havre.
La nature même du sol est celle du bocage normand : le Massif armoricain. On y trouve grès et schistes primaires. Quelques puits donnent des eaux ferrugineuses.
Bréhal est constituée de deux agglomérations : le bourg de Bréhal et la plage de Saint-Martin-de-Bréhal (qui s'étire sur , bordant Coudeville-sur-Mer et Bricqueville-sur-Mer), reliées par une route qui traverse plusieurs petits hameaux.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat complétée par des études régionales prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Granville – pointe du Roc », sur la commune de Granville, mise en service en 1973 et qui se trouve à , où la température moyenne annuelle évolue de pour la période 1971-2000 à pour 1981-2010, puis à pour 1991-2020.
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Bréhal est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee.
Elle appartient à l'unité urbaine de Bréhal, une agglomération intra-départementale regroupant et en 2017, dont elle est ville-centre.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Granville, dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe , est catégorisée dans les aires de moins de .
La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des , ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (82,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
prairies (34,1 %), zones agricoles hétérogènes (25 %), terres arables (18,2 %), zones urbanisées (14,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,9 %), zones humides côtières (0,9 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,1 %).
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui).
Voies de communication et transports
Plusieurs axes routiers desservent la commune notamment les routes nationales déclassées N 171 (aujourd’hui RD 971 depuis Carentan) N 24bis (aujourd’hui RD 924 vers Villedieu-les-Poêles) et N 173 (aujourd’hui RD 973 depuis Avranches). Bréhal se situe à plus de vingt kilomètres de l’autoroute A84 (E 401).
La ligne Paris-Granville au départ de la gare de Paris-Montparnasse a son terminus à la gare de Granville, elle est utilisée par le Intercités et le TER Basse-Normandie. Des bus sont mis à la disposition des voyageurs (Veolia Transport) pour atteindre Bréhal et Saint-Martin-de-Bréhal.
Aucune voie de chemin de fer ne passe par Bréhal. Cependant, on peut trouver quelques vestiges du petit train qui reliait Coutances à Granville et que les habitants appelaient le Tram ou le Decauville des années 1950.
L’aérodrome de Granville, situé sur la commune voisine de Bréville-sur-Mer, permet des atterrissages d’avions de tourisme, notamment attirés par la baie du mont Saint-Michel. L’aéroport de Caen - Carpiquet assure les liaisons interrégionales.
Pour se rendre en bateau aux îles Chausey, Jersey ou Guernesey, il faut se rendre à Granville.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Brehal en 1163, Brahal en 1185.
La forme première du nom de Bréhal est Brohal ( Bro en langue bretonne veut dire pays et hal, le sel). En langue celte, Bré signifie colline. Le mot Bréhal voudrait donc dire pays de collines ou pays de sel ou de mer.
Le gentilé est Bréhalais.
Histoire
Moyen Âge
L'église ancienne de Bréhal a été détruite volontairement au et remplacée par un édifice plus grand. Au Moyen Âge, l'église de Bréhal dépendait de l'abbaye de Hambye (haut lieu médiéval) et que les moines du Mont-Saint-Michel exerçaient aussi des droits, en particulier sur les marais.
En 1099, les Bréhalais participent à la Croisade et la prise de Jérusalem avec leur seigneur Paynel. 150 ans plus tard, toujours sous la bannière de leur seigneur, ils sont aux côtés de saint Louis et sont à la prise de Damiette et à la bataille de Mansourah (1248-1252).
Bréhal ne fut pas épargnée par les guerres de Religion. Chanteloup, ville voisine de Bréhal, fut occupée par les Huguenots et devint un centre de regroupement et de défense des protestants du pays.
À l'époque révolutionnaire, la commune a été constituée par la réunion des paroisses de Bréhal et Saint-Martin-le-Vieux. Chaque paroisse avait son église. Celle de Saint-Martin, délaissée après le rattachement est d'origine fort ancienne (). Elle garde une bonne partie de ses murs et un double campanile fort original. En 1789, Bréhal avait un suzerain laïc, le Prince de Monaco, héritier de la famille des Matignon (une partie des archives de Bréhal est conservée au Palais de Monaco). Les habitants, quant à eux subissent les aléas de cette période troublée : réquisitions de céréales, de chevaux, hébergement obligatoire des armées, sans oublier les exactions des Chouans...
Bonaparte ayant pris le pouvoir le (ou 18 brumaire an VIII), la paix revient à Bréhal. L'église est rendue au culte en 1802. Mais, lorsque Napoléon est battu par les forces européennes, quelque 15 ans plus tard, Bréhal est occupée par les armées de la coalition anti-napoléonienne.
En 1823, le bourg connait un important incendie qui détruit une bonne partie de l'église et des halles. Puis vient la guerre de 1870 et l'épidémie de variole qui s'ensuit, décime la commune.
À partir de 1850, la mode des bains de mer bat son plein dans les villes de Deauville et Trouville. Le docteur de la Bellière, jeune maire en 1884, donne dans ce sens, une impulsion à la ville de Bréhal. Des maisons de pierre sont construites, des arbres plantés en bordure de route, un café, de grandes salles pour favoriser réunions et mariages, et enfin une route qui mène de Bréhal jusqu'à la plage de Saint-Martin-de-Bréhal. L'inauguration de cette dernière a lieu en 1904.
En 1944, Bréhal est libérée le par la division blindée américaine, dans le cadre de l'opération Cobra, menée par le général Patton, qui permit une percée permettant, après plusieurs semaines d'âpres combats au nord de Saint-Lô, de libérer en quelques jours le sud de la Manche et de gagner la bataille de Normandie.
Héraldique
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Liste des maires
Enseignement
Un état récapitulatif du diocèse de Coutances en 1675 énonce qu'aucune école n'existe à Bréhal. Ce n'est qu'au début du qu'il y a une trace du budget réservé aux instituteurs. Vers 1850, apparait un pensionnat religieux pour filles. À cette même époque, il existe déjà une école laïque pour les garçons. L'école des filles est laïcisée quelques années plus tard (1894-1985). Ces écoles préparaient au Certificat d'études et au Brevet élémentaire.
La construction de l'école laïque de Saint-Martin-de-Bréhal fut inaugurée en 1959. Elle n'avait qu'une classe unique. L'année suivante une seconde classe fut ouverte pour accueillir quelque quarante enfants. L'école fut définitivement fermée en 1989, à cause de la population vieillissante. Des transports scolaires ont alors été mis en place pour regrouper les enfants sur Bréhal.
L'école privée Saint-Joseph a été rouverte en 1920.
Aujourd'hui, quatre écoles dispensent un enseignement : l'école maternelle publique Jean-Monnet, l'école élémentaire publique Jean-Monnet, l'école Saint-Joseph, le collège public La Vanlée.
Santé
Bréhal abrite un cabinet médical avec médecins, infirmiers, kinésithérapeutes, dentistes… La commune regroupe aussi des pharmacies.
Elle dépend du centre hospitalier d'Avranches-Granville.
Démographie
Économie
L'économie de la commune se basait essentiellement sur les activités maritimes. Une des activités de la mer était le ramassage de la pailleule, appelé le varech ou encore « le vrai ». Ou encore la récolte du Goémon, pratiquée jusqu'en 1940. Cette espèce de varech se fixait sur les rochers face aux Salines. Les Bréhalais ramassaient aussi la tangue, sable vaseux, situé aux embouchures des cours d'eau de la Vanlée. Elle servait d'engrais. Enfin, la pêche (officielle et officieuse) permettait à bon nombre d'habitants d'en faire le commerce (maquereaux, bars...) ou de subvenir à leurs besoins (coquillages, et autres crustacés). Aujourd'hui encore, la pêche est une source de revenus non négligeable, notamment par l'accès à la plage de Saint-Martin-de-Bréhal.
Parallèlement aux activités maritimes, les habitants pratiquaient les activités agricoles, comme la traite des vaches, la récolte des pommes et autres fruits et légumes qu'ils revendaient sur les marchés. Au , la plus grande foire du canton était celle des ovins.
Au fil des années de nombreux commerces ont vu le jour. Au début du , on trouvait des couturières, des bourreliers, des barbiers… Aujourd'hui, ces commerces ont disparu et remplacé par des hôtels, des banques… D'autres ont perduré comme la boulangerie Ozenne, le café Lebouteiller, la boucherie,…
Grâce à la mode des bains de mer, Bréhal a pu investir dans le tourisme, en construisant hôtels, gîtes ruraux... et aménager la plage et le centre de Saint-Martin-de-Bréhal. La commune est dénommée « commune touristique » depuis .
Lieux et monuments
Ruines de l'église de Saint-Martin-le-Vieux ( et s).
Église Notre-Dame.
Saint-Martin-de-Bréhal : plage de sable.
Tour du moulin du Hurtrel (en cours de restauration).
Le Mesnil.
Le château de la Hollerie.
Le Mesnage Sauvage.
La Halle : elle fut construite dans les années 1878-1879 et était utilisée initialement pour la vente de bestiaux et de céréales. Devenue inutile au début du siècle, elle a abrité un théâtre et a servi de salle de cinéma notamment pendant la période estivale jusque dans les années 1980. Elle sert depuis de salle de réunions ou d'expositions, et abrite notamment l'office du tourisme.
Calvaires de la Croix Colette et de la Croix-Fontaine.
Croix de cimetière de Saint-Martin-le-Vieux et calvaire de Saint-Martin-de-Bréhal.
Activité et manifestations
Culture
Bréhal abrite la médiathèque Marcel-Launay.
Sports
La commune offre la possibilité de pratiquer de nombreux sports : badminton, handball, cyclisme, golf, football, randonnée, tennis de table, self défense, danse et tennis. Ces sports sont regroupés en associations.
En outre, les courses de chevaux sont organisées à l'hippodrome Gabriel-Lefrand.
Lieux de culte
La première église de Bréhal était de style roman et se nommait Sainte-Marie-de-Bréhal. La nef et le portail étaient du .
En 1841, la jugeant trop petite, elle fut détruite et reconstruite (entre 1841 et 1876) et rénovée dans les années 1970. Elle dépend de la paroisse Notre-Dame-de-l'Espérance du doyenné du Pays de Granville-Villedieu
Personnalités liées à la commune
Mathilde Jacob (1848 - Bréhal, 1928), écrivain.
Edmond-Marie Poullain (1878-1951), peintre-graveur, aquafortiste et juge de paix, s'installe à Bréhal en . Il recevra dans sa demeure ses amis Guillaume Apollinaire, Max Jacob, Fernand Fleuret, Louise Hervieu, André Salmon qui viendra s'y réfugier en 1946.
Théophile Maupas, instituteur à Bréhal de 1894 à 1907. Pendant la Première Guerre mondiale, en 1915, il fut fusillé pour l'exemple, pour avoir refusé d'accomplir un ordre d'un caporal : escalader une tranchée.
Laurent Clément (1921 - 2004), préfet.
Jerry Billing, citoyen d'honneur de Bréhal en 1992. Ce jeune pilote américain au service de la Royal Air Force, participa à la libération de la Normandie. Blessé lors d'une attaque aérienne, il fut recueilli par une famille bréhalaise, qui l'adopta peu après.
Guy Môquet, résistant, fusillé à 17 ans le . L'une des rues de la commune porte son nom. Son père, Prosper Môquet, est né dans la commune voisine de Chanteloup et décédé à Bréhal.
Gérard Férey (1941 à Bréhal - 2017), chimiste.
Notes et références
Notes
Références
Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2014 (site de l'IGN, téléchargement du mars 2015)
Liens externes
Site municipal
Site (non officiel) de Saint-Martin-de-Bréhal.
Résumé statistique de Bréhal sur le site de l'Insee
Brehal
Commune touristique en France |
17468 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Bretteville | Bretteville |
Toponymie
Bretteville est le nom de plusieurs communes ou anciennes communes de France, toutes localisées en région Normandie.
Bretteville, commune française de la Manche.
Mais aussi, en nom composé :
Bretteville-du-Grand-Caux, commune française de la Seine-Maritime ;
Bretteville-du-Petit-Caux, ancienne commune française de la Seine-Maritime, aujourd'hui intégrée à Varneville-Bretteville ;
Bretteville-le-Rabet, commune française du Calvados ;
Bretteville-l'Orgueilleuse, commune française du Calvados ;
Bretteville-Saint-Laurent, commune française de la Seine-Maritime ;
Bretteville-sur-Ay, commune française de la Manche ;
Bretteville-sur-Bordel, ancienne commune française du Calvados, aujourd'hui intégrée à Tessel ;
Bretteville-sur-Dives, commune française du Calvados ;
Bretteville-sur-Laize, commune française du Calvados ;
Bretteville-sur-Odon, commune française du Calvados.
Tessel-Bretteville, ancien nom de la commune de Tessel, (Calvados) ;
Varneville-Bretteville, commune française de la Seine-Maritime.
Patronyme
Bretteville est également un nom de famille normand ; il est surtout présent en Seine-Maritime.
Gorm Bretteville (1939-), joueur de squash et chirurgien plasticien norvégien .
Liens externes
Homonymie de toponyme
Homonymie de patronyme
Patronyme normand |
17469 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Bretteville-sur-Ay | Bretteville-sur-Ay | Bretteville-sur-Ay est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de .
Géographie
La commune est au nord-ouest du Pays coutançais, sur le littoral de la Manche. Son bourg est à à l'ouest de La Haye-du-Puits et à au nord-ouest de Lessay.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat complétée par des études régionales prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Barneville Carteret », sur la commune de Barneville-Carteret, mise en service en 1986 et qui se trouve à à vol d'oiseau, où la température moyenne annuelle est de et la hauteur de précipitations de pour la période 1981-2010.
Sur la station météorologique historique la plus proche, « Cherbourg – Maupertus », sur la commune de Cherbourg-en-Cotentin, mise en service en 1935 et à , la température moyenne annuelle évolue de pour la période 1971-2000 à pour 1981-2010, puis à pour 1991-2020.
Urbanisme
Typologie
Bretteville-sur-Ay est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee.
La commune est en outre hors attraction des villes.
La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des , ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (90,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (49,2 %), prairies (29,8 %), zones agricoles hétérogènes (11 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,8 %), zones urbanisées (4,4 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,8 %).
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui).
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Brittevilla en 1185 ; Britevilla en 1188.
Comme tous les , ce toponyme normand est formé de l'ancien français bret(e) qui signifie « breton(ne) », mais dans un sens précédant le Moyen Âge, c'est-à-dire originaire de l'actuelle Grande-Bretagne et de l'ancien français ville dans son sens originel de « domaine rural ».
Ay est ici un locatif, mais le fleuve côtier a son estuaire au sud de la commune voisine, Saint-Germain-sur-Ay, et ne traverse ni ne borde Bretteville.
Le gentilé est Brettevillais.
Histoire
Politique et administration
Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et trois adjoints.
Démographie
Bretteville-sur-Ay a compté jusqu'à en 1841.
Économie
Lieux et monuments
L'église Saint-Martin, des , s, abrite deux statues d'un saint évêque et de saint Gilles classées à titre d'objets aux monuments historiques.
Château de Rochemont ().
Activité et manifestations
Jumelages
.
Personnalités liées à la commune
Siméon Luce (1833 à Bretteville-sur-Ay - 1892), historien, archiviste.
Voir aussi
Articles connexes
Liste des communes de la Manche
Liens externes
La plage de Bretteville sur Ay vue en drone avec commentaire sur la localisation géographique.
Bretteville-sur-Ay sur le site de la communauté de communes
Résumé statistique de Bretteville-sur-Ay sur le site de l'Insee
Notes et références
Notes
Références
Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2014 (site de l'IGN, téléchargement du mars 2015)
Commune dans la Manche
Bauptois |
17470 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Breuville | Breuville | Breuville est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de .
Géographie
La commune est au centre-ouest de la péninsule du Cotentin. Son bourg est à au nord de Bricquebec, à à l'est des Pieux, à au sud de Cherbourg et à à l'ouest de Valognes.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat complétée par des études régionales prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bricquebec », sur la commune de Bricquebec-en-Cotentin, mise en service en 1969 et qui se trouve à à vol d'oiseau, où la température moyenne annuelle est de et la hauteur de précipitations de pour la période 1981-2010.
Sur la station météorologique historique la plus proche, « Cherbourg – Maupertus », sur la commune de Cherbourg-en-Cotentin, mise en service en 1935 et à , la température moyenne annuelle évolue de pour la période 1971-2000 à pour 1981-2010, puis à pour 1991-2020.
Urbanisme
Typologie
Breuville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cherbourg-en-Cotentin, dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe , est catégorisée dans les aires de à moins de .
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (87 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (54,8 %), terres arables (31,7 %), forêts (9,9 %), zones urbanisées (2,8 %), zones agricoles hétérogènes (0,8 %).
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui).
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Bojorodevilla vers 1000 ; Beurreelvilla puis Bureuvilla au ; Borroevilla en 1220 ; Berreevilla en 1236 ; Berroevilla et Buerreuvilla en 1238 et Berrovilla vers 1280.
Le toponyme peut être issu d'un anthroponyme germanique tel que , Berulf, Boroaldus ou Borelles.
François de Beaurepaire et René Lepelley qui ne valident pas cette hypothèse et exprime une incertitude, cet élément reste indéterminé. Le second élément est l'ancien français vile dans son sens originel de « domaine rural » issu du latin villa rustica.
En définitive, aucune hypothèse n'apparaît comme satisfaisante. Pour rendre compte au mieux des formes anciennes, il faudrait poser un anthroponyme germanique non attesté, ce qui est toujours la moins bonne des solutions, d'un point de vue méthodologique : on crée en effet une solution, qui n'a d'autre justification que la volonté de trouver une explication à tout prix. Abstenons nous de le faire ici.
Le gentilé est Breuvillais.
Histoire
Politique et administration
Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et deux adjoints.
Démographie
Breuville a compté jusqu'à en 1841.
Économie
Lieux et monuments
Église Saint-Pierre (, , ), abritant des fonts baptismaux du classés à titre d'objet aux monuments historiques. À l'intérieur on peut voir sur une retombée d'ogive une croix de Malte.
Croix de la Bédoyère () et croix Jourdan ().
Ferme-manoir du Boscq.
Ferme-manoir des Conteries.
Manoir de Breuville.
Caverne de la Chambre aux fées. Au début du , on pouvait encore voir, à proximité de la caverne, un menhir d'une hauteur d'homme.
Activité et manifestations
Personnalités liées à la commune
Pierre Hébert, (1742 à Breuville - 1794), abbé réfractaire, mort guillotiné.
Héraldique
Voir aussi
Articles connexes
Liste des communes de la Manche
Liens externes
Breuville sur le site de la communauté de communes
Résumé statistique de Breuville sur le site de l'Insee
Notes et références
Notes
Références
Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2013 (site de l'IGN, téléchargement du 19 mars 2014)
Commune dans la Manche
Aire urbaine de Cherbourg-en-Cotentin |
17471 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Br%C3%A9vands | Brévands | Brévands est une ancienne commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, devenue le une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Carentan-les-Marais.
Elle est peuplée de habitants.
Géographie
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Bevrant en 1056 ; Bevrant au ; Beverant en 1200 ; Bevran vers 1280 ; Bevrant en 1421 et 1497 ; Brevant en 1559 ; Brevans en 1759 ; Brevands en 1793.
La forme actuelle témoigne de la métathèse de [r] fréquente en toponymie et dans la langue française, en effet la forme initiale était Bevrant et non Brevant qui n'apparaît qu'au , le t étymologique est remplacé par un d graphique au et un s est ajouté tout aussi arbitrairement.
Certains toponymistes s'accordent pour voir dans l'élément Bevr- le nom du castor en gaulois, c'est-à-dire *bebros « castor », adapté en bas-latin sous la forme beber, d'où bievre « castor » en ancien français (distinct du latin classique fiber « castor »), d'autres hésitent à rattacher Brevands à beber.
La finale -ant semble correspondre à un élément *ant- pré-indo-européen. Albert Dauzat en fait état, en tant que racine hydronymique, pour expliquer deux noms de rivières identiques : l’Ante, affluent de l’Aisne dans la Marne (Antre 1153), et l’Ante, affluent de la Dives dans le Calvados (Antea 1300). Cet élément apparaît fréquemment en France sous la forme *ant-ia, soit seul (*Antia> Ance, nom de trois rivières du centre de la France), soit en tant que suffixe ou second élément d’un composé, avec le sens probable de « rivière, cours d’eau ». Il semblerait ici que l'on en ait une variante masculine ayant abouti à une forme gallo-romane *ANT-U, d'où un étymon *BEBR-ANT-U> Bevrant, dont le sens global serait « la rivière aux castors ». Ce nom a pu désigner le cours d'eau qui est aujourd'hui le canal de Carentan à la Mer, et où se mêlent les eaux de la Douve et de la Taute.
Le gentilé est Brévandais.
Histoire
Le , Brévands rejoint avec deux autres communes la commune de Carentan-les-Marais créée le par la fusion de quatre communes sous le régime juridique des communes nouvelles instauré par la loi du de réforme des collectivités territoriales. Les communes de Brévands, des Veys et de Saint-Pellerin deviennent des communes déléguées au même titre qu'Angoville-au-Plain, Carentan, Houesville et Saint-Côme-du-Mont réunies en 2016, et Carentan est le chef-lieu de la commune nouvelle.
Politique et administration
Le conseil municipal était composé de onze membres dont le maire et deux adjoints. Ces conseillers intègrent au complet le conseil municipal de Carentan-les-Marais le jusqu'en 2020 et Jean-Marc Darthenay devient maire délégué.
Démographie
Brévands a compté jusqu'à en 1891.
Économie
Lieux et monuments
L'église Saint-Martin
L'église Saint-Martin et sa crypte souterraine Saint-Loup fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis 1954.
Autres édifices
Un lavoir entièrement restauré .
De belles fermes-manoirs sont réparties sur la commune : la ferme de Grimarais, le Colombier (), la Gancellerie, le manoir de Vermont (), la Capitainerie, le haras du Chalet.
Château de Brévands () ; après la Révolution Charles-François Lebrun fera l'acquisition du château. Il est détruit en 1860.
Motte ; vers 1832, en un lieu-dit le Jardin Guerrier, une tradition veut qu'il y ait eu un château. Selon Frédéric Scuvée, il subsiste une motte avec fossé.
Activité et manifestations
Personnalités liées à la commune
Vers 600, naissait selon la tradition à Brévands, Fromont qui allait devenir en 674, le évêque de Coutances. Une fontaine à Brévands, par tradition dans un champ, porte toujours le nom de fontaine Saint-Fromont. Des restes de pierre donneraient à penser qu'une maison aurait existé, où serait peut-être né Fromont.
Voir aussi
Articles connexes
Liste des communes de la Manche
Liste des anciennes communes de la Manche
Liens externes
Résumé statistique de Brévands sur le site de l'Insee
Notes et références
Notes
Références
Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2014 (site de l'IGN, téléchargement du mars 2015)
Brévands au péril de la mer par l'abbé Gervais Houet.
Ancienne commune dans la Manche
Commune déléguée dans la Manche
Carentan-les-Marais |
17472 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Br%C3%A9ville-sur-Mer | Bréville-sur-Mer | Bréville-sur-Mer est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de .
La référence à la mer a été ajoutée en 1957. Bréville-sur-Mer a reçu le label de « Village Patrimoine du Pays de la Baie ».
Géographie
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat complétée par des études régionales prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Granville – pointe du Roc », sur la commune de Granville, mise en service en 1973 et qui se trouve à , où la température moyenne annuelle évolue de pour la période 1971-2000 à pour 1981-2010, puis à pour 1991-2020.
Urbanisme
Typologie
Bréville-sur-Mer est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee.
Elle appartient à l'unité urbaine de Granville, une agglomération intra-départementale regroupant et en 2017, dont elle est une commune de la banlieue.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Granville dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe , est catégorisée dans les aires de moins de .
La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des , ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (58,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (33 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (23 %), zones agricoles hétérogènes (17,3 %), zones urbanisées (12,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6 %), terres arables (4,2 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (2,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,6 %).
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui).
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Brevilla en 1056.
Il s'agit d'une formation toponymique médiévale en -ville au sens ancien de « domaine rural ». L'explication du premier élément Bré- par le nom de personne francique Bero est difficilement compatible avec les diverses formes anciennes toutes du type Breville, où l'on ne conserve aucune trace d'une métathèse du [r]. C'est sans doute la raison pour laquelle François de Beaurepaire considère la nature de l'élément Bré- comme obscure, d'autant plus que Bero est à l'origine des différents de Normandie et d'ailleurs. Quant à Bréville (Charente), il est authentifié Berovilla par une forme du . Un anthroponyme norrois comme Breiðr ou a fortiori Breði conviendrait davantage, surtout que l'on dispose d'une forme non datée du cartulaire de Hambie, Brehevilla qui irait dans ce sens.
Le hameau des Delles, situé sur la hauteur, au nord-est de l'église, tirerait son nom du norois deild qui signifie « pièce de terre distribuée » et que l'on retrouve dans les cinq langues scandinaves modernes cf. islandais, féroien deild « division » et deila « diviser ».
Le gentilé est Brévillais.
Histoire
En 1022, , duc de Normandie, octroya la baronnie de Saint-Pair à l'abbaye du Mont-Saint-Michel. La paroisse de Bréville faisait alors partie de cette vaste concession. On retrouve d'ailleurs, en 1154, le nom de Renaud de Bréville figurant sur la liste des vassaux devant rendre hommage à Robert de Thorigny, abbé du Mont-Saint-Michel.
En 1302, Guillaume de Bréville est en désaccord avec l'abbaye du Mont-Saint-Michel au sujet du droit de patronage (nomination du curé). Son descendant, Jehan de Bréville devient alors patronus ecclesiae de Brevilla avec ou sans le soutien de l'évêque de Coutances.
Puis, c'est la guerre de Cent Ans. Jehan de la Mare, en qualité de « seigneur temporel de Bréville », contresigne la copie de la concession sur le sable, la tangue et les marais côtiers aux habitants de Bréville et des paroisses voisines.
Au , les de Bréville semblent disparaître et la seigneurie de Bréville passe entre les mains de Jean de Juvigny, seigneur de Saint-Nicolas-des-Bois (près de Brécey). Ses descendants en posséderont la sieurie pendant plus de .
Au , Pierre de Juvigny outrepasse ses droits en décidant de s'approprier dix vergers de mielles et de marais. Mais de temps immémorial, les dunes, landes et marais de la baronnie de Saint-Pair appartiennent aux sieurs abbés du Mont-Saint-Michel. Qui plus est, en 1238, le frère Richard de l'Abbaye avait concédé le pâturage des marais aux riverains à perpétuité. Cette décision déclencha la colère des paysans brévillais amputés de leur droit de pâture pour leurs moutons et bestiaux. Fort heureusement, la justice du Roy, après un long procès, donna raison aux paysans.
En 1785, Jean-Julien Ganne, seigneur de Beaucoudray, achète la seigneurie de Bréville et son manoir qu'il revend aussitôt à Paul-Bernard de Mary de Longueville. En deux ans, les Brévillais connaîtront trois seigneurs successifs… pour bientôt n'en reconnaître aucun.
Tous ces seigneurs possédaient comme demeure le manoir de Bréville, situé à proximité du château du Vau Tertreux, sur les hauteurs de Bréville et dominant la mer.
Plus près de nous, Bréville fut, dans les années 1950, en bord de mer, champ de manœuvre pour les troupes cantonnées à la pointe du Roc de Granville, avec notamment son champ de tir utilisé par la troisième demi-brigade de chasseurs à pied, devenue BCP (bataillon de chasseurs à pied) formant les jeunes chasseurs pour la guerre d'Algérie.
Politique et administration
Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et trois adjoints.
Démographie
Économie et tourisme
Bréville-sur-Mer est dénommée « commune touristique » depuis .
Lieux et monuments
L'église romane Notre-Dame de Bréville, construite en partie au , possède un clocher octogonal. Elle dépend de la nouvelle paroisse Saint-Clément du doyenné du Pays de Granville-Villedieu. Elle est inscrite à l'inventaire des monuments historiques depuis 1986. Elle abrite une Vierge à l'Enfant du et une statue de saint Hélier du classées à titre d'objets.
Chapelle de la Briquerie.
Fontaine Saint-Hélier.
Château du Vau Tertreux (), avec son parc recensé à l’inventaire général du patrimoine culturel.
Manoir du Vau Février ().
Ancien manoir du Mesnil-Adelée.
Dunes.
Aéroport de Granville-Mont-Saint-Michel (deux aéro-clubs, une école de pilotage d'ULM et le centre-école régional de parachutisme de Basse-Normandie).
Au sein des dunes de Bréville se situe un champ de courses (six réunions par an) et un golf de réputation nationale. Dans les années 1950, les troupes en garnison au quartier du Roc, à Granville ( de chasseurs à pied) s'entraînaient sur un champ de tir dans les dunes, dans le cadre de leur formation avant leur départ en Algérie.
Activité et manifestations
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Articles connexes
Liste des communes de la Manche
Liste des aérodromes français
Liens externes
Résumé statistique de Bréville-sur-Mer sur le site de l'Insee
Notes et références
Notes
Références
Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2014 (site de l'IGN, téléchargement du mars 2015)
Commune dans la Manche
Commune touristique en France
Unité urbaine de Granville
Aire urbaine de Granville |
17473 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Bricquebec | Bricquebec | Bricquebec est une ancienne commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, devenue le une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Bricquebec-en-Cotentin.
Elle est peuplée de habitants.
Géographie
Localisation
La ville de Bricquebec se situe au centre de la péninsule du Cotentin, à environ au sud de la côte nord, de la côte ouest et de la côte est de la presqu'île. Elle occupe le fond d'une cuvette naturelle de quelques kilomètres de diamètre, dont les pentes sont visibles par exemple au travers de la côte de Cattigny qui mène au nord vers Cherbourg via Quettetot. La rivière l'Aizy, affluent de la Scye, traverse la ville du nord vers le sud.
Les principaux axes routiers relient Bricquebec à Cherbourg au nord, Saint-Sauveur-le-Vicomte au sud , Valognes à l'est et Barneville-Carteret au sud-ouest (). Cette situation de nœud routier a probablement joué un rôle dans le développement de la bourgade, qui aujourd'hui s'étire schématiquement sur le long des routes de Valognes, Barneville-Carteret et de l'axe secondaire qui mène vers Surtainville à l'ouest. La possibilité de surveiller les collines environnantes depuis l'emplacement qui au Moyen Âge sera occupé par le château fut sans doute aussi un élément déterminant.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Bricrebec en 1050-1066 ; Brichebec en 1180 ; Brikebec, Brichebec au .
Il s'agit d'un composé toponymique avec deux appellatifs : le second élément -bec représente manifestement l'ancien normand bec « ruisseau » issu du norrois bekkr « cours d'eau ».
Le premier élément Bricque- est plus difficilement identifiable : peut-être faut-il y voir le vieux norrois brekka « pente », mais dans ce cas, il serait devenu Brecque- et il serait situé en seconde position, comme dans le microtoponyme Houllebrecque à Saint-Aubin-de-Crétot. Reste le vieux norrois bryggja « pont » ou encore Briki, anthroponyme norrois déjà rencontré dans les Bricqueville, cependant le nom de personne Briki est hypothétique et devrait être noté *Briki. Les mêmes éléments se retrouvent aussi dans Bricquebosq (Brichebot v. 1100, Brickebo 1224), Bricquebost (avec, à côté, le hameau de Bricqueville), Briquedalle à Sassetot-le-Mauconduit, Briquemare à Cauville-sur-Mer et peut-être Briquetonne à Saint-Aubin-sur-Risle.
Le gentilé est Bricquebétais.
Histoire
La toponymie atteste de l'importance de l'apport scandinave dans le développement régional, et en effet peu de vestiges significatifs témoignent de l'occupation du site avant la fin du Haut Moyen Âge. La présence éparse de fragments de tuiles et artefacts gallo-romains laisse néanmoins penser à une occupation rurale relativement dense.
La tradition attribue la fondation de la place forte et de la baronnie qui s'y installe, aux alentours de l'an Mille, au normand Anslech, d'origine scandinave (Asleikr; cf. Anlec, patronyme encore attesté à Hémevez en 1420 et dans tous les de Normandie), un personnage proche du duc de Normandie Guillaume Longue Épée (927-942). L'édifice original devait revêtir l'aspect d'une motte féodale, forme primitive du château médiéval. Il est probable que cette construction ait eu pour objet d'affermir l'emprise ducale sur ces territoires occidentaux récemment conquis sur les Bretons.
En , le roi de France, Charles le Bel, concède des droits à , bailli du Cotentin, sur la création de deux nouvelles foires : la Saint-Nicolas de mai à l'Étang-Bertrand, et la Sainte-Catherine à Bricquebec, en dédommagement de frais financiers à la suite d'une tournée des divers points du Cotentin, dans l'éventualité d'une attaque anglaise, qui durât quarante-sept jours.
En 1332, une charte donnée par Jean, duc de Normandie, fils aîné du roi de France et futur Jean le Bon, pour la forêt de Bricquebec, exempte les barons de Bricquebec du « tiers et danger » (droits à verser au roi sur les ventes de tout bois).
À la Libération, l'affaire Élisa Lefèbre de Plinval est jugée devant la cour de justice de la Manche, du au .
Héraldique
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Liste des maires
|-
|colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3"| Pour les données antérieures, dérouler la boîte ci-dessous.
Démographie
Économie
Marché tous les lundis matin.
Lieux et monuments
À la suite de la création du pays d'art et d'histoire du Clos du Cotentin en 2001, Bricquebec bénéficie avec Valognes et Saint-Sauveur-le-Vicomte du label Villes et Pays d'art et d'histoire accordé par le ministère de la Culture.
Château de Bricquebec () : c'est l'un des mieux préservés de la région, avec ses remparts, ses tours et son donjon polygonal (classé monument historique). La Tour de l'Horloge abrite un petit musée régional (meubles, médailles, minerais). Le château de Bricquebec, des , est dominé par l'imposante silhouette du donjon. Ses de haut viennent s'ajouter aux de la motte sur laquelle il est assis. Il est séparé du châtelet d'entrée, appelé tour de l'Horloge dominée de son clocheton, par une forte courtine. Le chartrier, enserré dans le rempart, renfermait quelque d'archives.
Château des Galleries () inscrit aux monuments historiques ; ancienne propriété de d'Estouteville et actuelle propriété de la famille de Trémiolles.
Château Saint-Blaise (). Le château est bâti dans le du par René de Traynel avec l'aide de la dot de de son épouse Marie Fouques de Teufles, au centre d'un parc de . À noter également les communs qui méritent d'être vu. Dans la seconde moitié du on lui adjoint un pavillon et on construit un haras dans les dépendances. À l'intérieur, en réemploi dans une salle du rez-de-chaussée, une cheminée du provenant du château de Sotteville. Le jardin d'hiver est édifié dans la seconde moitié du . Le château fait l'objet d'un recensement à l'inventaire général des monuments historiques.
Manoir du Quesnay (). En 1646, la terre du Quesnay est la possession de maître Jacques Cheron. Elle est ensuite entre les mains de Jacques Le Poitevin du chef de sa femme, Anne Cheron. Se succèdent, Charles-Auguste Le Poitevin, né à Bricquebec le , écuyer, qualifié de sieur du Quesnay, puis de son frère utérin Adrien-François Pinel (1761), écuyer, patron et seigneur de Golleville. Son fils, Jean-Charles-Adrien Pinel (1756-1833) vend le Quesnay le à maîtres Magloire Née et Pierre-François Née, qu'ils revendent par acte du , pour , à René-Louis Traynel, écuyer, sieur de Saint-Blaise, seigneur et patron de Bolleville, résidant en son château des Vallées à Bricquebec (actuel château Saint-Blaise). Le domaine passe à son fils Jules de Traynel (1784-1833), maire de Bricquebec, puis par partage du au fils de ce dernier Henri de Traynel (1831-1893), qui le vend le à Auguste Sébire. Sans postérité, ce sont ses neveux qui hérite du domaine. Le château sera vendu aux enchères le à Auguste Travers, dont les descendants y résident encore .
Manoir de la Ramée. Le manoir est décrit dans l'acte de vente du entre Olive Le Roux et Georges Le Roux ainsi : . La ferme actuelle est construite par Georges Le Roux. Antoine Le Sage, sieur du Longval, devenu propriétaire de la Ramée en 1748 en modifie les dispositions intérieures, et le manoir est profondément remanié par François Vattier qui en fait l'acquisition le .
Manoir des Petits Prés (début ). En 1508, Guillaume Le Verrier en fait aveu à Guyon d'Estouteville, baron de Moyon, Bricquebec et Gacé. Le , Guillaume Le Verrier fait aveu pour sa terre des Petits Prés au baron de Bricquebec. François Le Verrier, la vend le à Jean-Pierre Loir, chevalier, seigneur du Lude, baron de Néhou, habitant à Saint-Sauveur-le-Vicomte, contre la somme de de principal et de vin. Daniel-Raoul Loir la revend le à maîtres Jean Deschateaux et Joseph Deschateaux, frères, pour le prix de .
Le Piqueret (fin ). La terre du Piqueret est dans la dernière partie du la possession de Philippe Coller, sieur de Sainte-Barbe, et passe à sa fille, Annette Coller, puis au fils cadet de cette dernière, Philippe Pinel, sieur du Danois et Darnetal. Vincent Pinel, sieur d'Éroudeville, au profit de François-Alexandre Guillebert, résident à Vasteville. En 1775, y habitait Jean Le Laidier et sa famille.
Abbaye Notre-Dame-de-Grâce (cistercienne) (), dite La Trappe.
Vestiges de l'église romane : détruite en 1897, il n'en subsiste que trois arcades à chapiteaux romans à la sortie de la ville en direction de Saint-Sauveur-le-Vicomte, et son portail qui a été remonté dans la rue principale du bourg.
Activité et manifestations
Jumelages
.
.
Manifestations
La Sainte-Anne, grande fête foraine traditionnelle, le dernier week-end de juillet.
Personnalités liées
Anslech de Bricquebec () serait le fondateur du château de Bricquebec.
Robert VIII Bertrand de Bricquebec (1285 - 1348), maréchal de France en 1325, baron de Bricquebec.
Philippe Augustin Le Rouvillois (1756 à Bricquebec - 1819), militaire français de la Révolution et de l’Empire.
Jean-Louis Charles Guesnon-Deschamps (1763 à Bricquebec - 1849), général des armées de la République et de l'Empire.
François-Joseph Alexandre Letourneur (1769 à Bricquebec - 1842), général des armées de la République et de l'Empire.
Jean Le Marois (1776 à Bricquebec - 1836), général de Napoléon, député de la Manche.
Jacques Félix Meslin (1785 à Bricquebec - 1872), général de la Grande Armée.
Armand Le Véel (1821 à Bricquebec - 1905), statuaire.
Aristide Frémine (1837 à Bricquebec - 1897), écrivain.
Henry Durand-Davray (1873 à Bricquebec - 1944), traducteur et critique littéraire français.
Robert Vallery-Radot (1885-1970), homme de lettres et journaliste français. Ordonné prêtre en 1953, il finit ses jours à l'abbaye Notre-Dame-de-Grâce de Bricquebec où il devient le père Irénée.
Georges Leduc (1906-1968), artiste peintre ayant habité la commune, y est décédé et inhumé.
Jacques Delarue (né en 1919 à Bricquebec, mort en 2014), policier, résistant et historien.
Roger Lemerre (né en 1941 à Bricquebec), footballeur, sélectionneur de l'équipe de France de football 1998-2002.
Charles Rouxel (né le à Bricquebec), surnommé Charly Rouxel, est un ancien coureur cycliste professionnel de 1970 à 1978.
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
Liste des communes de la Manche
Trappe de Bricquebec
Liens externes
Les Amis du donjon, société d'histoire locale qui publie une revue trimestrielle : La Voix du donjon
Résumé statistique de Bricquebec sur le site de l'Insee
Notes et références
Notes
Références
Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2013 (site de l'IGN, téléchargement du 19 mars 2014)
Ancienne commune dans la Manche
Commune déléguée dans la Manche |
17478 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Pierre%20Kucheida | Jean-Pierre Kucheida | Jean-Pierre Kucheida est un homme politique français né le à Liévin (Pas-de-Calais).
Depuis après la mort en cours de mandat d'Henri Darras dont il était le suppléant, il est député du Pas-de-Calais et maire de Liévin. Il faisait partie du groupe socialiste jusqu'à son exclusion, le 29 mai 2012. Il perd les élections législatives de 2012 en n'atteignant pas le seuil nécessaire pour se maintenir au second tour.
Biographie
D'origine polonaise, il grandit dans la cité des Garennes, à Liévin, où son père est mineur. Athlète, il est alors licencié de l’« Étoile Oignies » dans le Pas-de-Calais.
Il devient enseignant d'histoire-géographie, en poste au lycée Henri-Darras de Liévin.
Militant socialiste, il parvient avec Daniel Percheron à écarter en 1973 le maire d'Arras et leader de la SFIO Guy Mollet, et à rendre le PS hégémonique dans le bassin minier, au détriment du Parti communiste français, . Suppléant du député-maire socialiste de Liévin, Henri Darras, il lui succède à l'Assemblée nationale et à l'Hôtel de ville, quand l'élu meurt en cours de mandat, en juillet 1981. Il devient l'homme fort de l'agglomération, sans cesse largement réélu à Liévin et dans la du Pas-de-Calais durant trente ans, avec 45,6 % puis 69,7 % des voix aux deux tours des législatives de 2007 et 75 % des suffrages aux municipales de 2008.
Quand les Houillères du Nord-Pas-de-Calais ferment au début des années 1990, il obtient que les 80000 logements de mineurs qu'elles possèdent, passent sous gestion publique, et prend la tête de la Soginorpa, société par actions simplifiée dont la totalité du capital est rachetée en 2002 par l'EPIC régional Epinorpa, présidé également par Jean-Pierre Kucheida.
Il est alors membre du groupe d'études sur le problème du Tibet de Assemblée nationale.
En septembre 2010, un rapport de la chambre régionale des comptes met en cause la gestion financière du logement social dans le Nord-Pas-de-Calais qu'il juge « préoccupante ». Il évoque également la « responsabilité » des dirigeants des sociétés de gestion immobilière, dont Jean-Pierre Kucheida, à la tête du conseil d'administration d'Epinorpa, fait partie .
Au printemps 2011, Jean-Pierre Kucheida est au centre d'une enquête préliminaire ouverte par le parquet de Lille concernant un système de financement occulte du Parti socialiste dans le Pas-de-Calais et des emplois fictifs.
En novembre 2011, un rapport de la chambre régionale des comptes met de nouveau en cause, mais cette fois très directement, Jean-Pierre Kucheida dans sa gestion de la Soginorpa, qu'il préside. Au début de décembre 2011, à la suite de propos du député socialiste Arnaud Montebourg parlant de corruption des élus du Pas-de-Calais, Martine Aubry prend la décision de « geler la désignation » de Jean-Pierre Kucheida aux législatives, et le parti investit, après l’enquête interne menée par Alain Richard, Nicolas Bays. Jean-Pierre Kucheida décide de se présenter sans étiquette et est exclu du PS le 29 mai 2012 pour dissidence.
Le 10 juin 2012, lors du premier tour de l'élection législative de 2012, il obtient 21,64 % des suffrages pour seulement 11,42 % des inscrits, n'atteignant pas les 12,5 % nécessaires pour se maintenir au deuxième tour. Il se retrouve troisième derrière la candidate du Front national et le candidat officiel du Parti socialiste. Dans sa ville de Liévin, il n'obtient que 44 %, score bien inférieur aux attentes.
Le 17 octobre 2012, Jean-Pierre Kucheida est mis en garde à vue ainsi que sa fille. La justice s'interroge sur les prestations (dont une exposition photos de euros) de cette dernière facturées à la Soginorpa alors dirigée par son père. L'ancien élu du Parti socialiste est également interrogé sur ses dépenses personnelles ( euros) défrayées par l'intermédiaire de cartes bleues de la Soginorpa. Enfin, à la suite du rapport de la Cour régionale des comptes, quatre autres enquêtes préliminaires sont en cours.
Le 14 janvier 2013, Jean-Pierre Kucheida annonce sa démission. Le 20 janvier 2013, un conseil municipal extraordinaire élit Laurent Duporge comme nouveau maire.
Le 7 janvier 2014, Jean-Pierre Kucheida est placé en gardé à vue dans les locaux de la police judiciaire de Lille dans le cadre d'une information judiciaire ouverte contre X le 28 juin 2013 sur des faits de corruption présumée au sein de la fédération PS du Pas-de-Calais.
Le 8 janvier 2014, Jean-Pierre Kucheida est mis en examen pour corruption passive et recel d'abus de biens sociaux dans le cadre d'une enquête financière sur des faits de corruption présumée. En pleine campagne pour les élections municipales de Lievin, Jean-Pierre Kucheida ne figurera pas sur la liste socialiste de Laurent Duporge.
Condamnation
Le 21 mai 2013, Jean-Pierre Kucheida a été condamné à euros d'amende pour abus de biens sociaux lors du procès des frais de la Soginorpa, bailleur social dont il était chargé.
Mandats
02/07/1981 - 19/06/2012 : député
30/07/1981-20/01/2013 : maire de Liévin (Pas-de-Calais)
26/03/1982 - 27/06/1988 : membre du conseil général du Pas-de-Calais
Président de l'Association des Communes Minières de France (ACOM France)
Du 31 mai 2010 au 22 avril 2014 : président de la Communaupole de Lens-Liévin
Notes et références
Voir aussi
Liens externes
Député du Pas-de-Calais
Député de la VIIe législature de la Ve République
Député de la VIIIe législature de la Ve République
Député de la IXe législature de la Ve République
Député de la Xe législature de la Ve République
Député de la XIe législature de la Ve République
Député de la XIIe législature de la Ve République
Député de la XIIIe législature de la Ve République
Candidat aux élections législatives françaises de 2012
Maire du Pas-de-Calais
Maire membre du Parti socialiste (France)
Président de communauté d'agglomération
Naissance à Liévin
Naissance en février 1943
Affaire politico-financière en France
Liévin |
17480 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Bricquebosq | Bricquebosq | Bricquebosq ou Bricqueboscq est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de (les Bricquebosais).
Géographie
La commune est située à des Pieux.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat complétée par des études régionales prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bricquebec », sur la commune de Bricquebec-en-Cotentin, mise en service en 1969 et qui se trouve à à vol d'oiseau, où la température moyenne annuelle est de et la hauteur de précipitations de pour la période 1981-2010.
Sur la station météorologique historique la plus proche, « Cherbourg – Maupertus », sur la commune de Cherbourg-en-Cotentin, mise en service en 1935 et à , la température moyenne annuelle évolue de pour la période 1971-2000 à pour 1981-2010, puis à pour 1991-2020.
Urbanisme
Typologie
Bricquebosq est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cherbourg-en-Cotentin, dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe , est catégorisée dans les aires de à moins de .
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (55,4 %), prairies (26,6 %), zones agricoles hétérogènes (14,8 %), zones urbanisées (3,2 %).
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui).
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Bikrobot entre 998 et 1008 ; Brickebo en 1224 ; Briquebosc vers 1280 ; Briqueboc en 1351 et en 1352 ; Briquebosc en 1555 et 1560 ; Briquebost en 1560 ; Briquebosc entre 1612 et 1636 ; Bricqueboscq en 1677 ; Bricqueboscq en 1677.
L'explication du premier élément du toponyme, la plus répandue est celle de l'ancien norrois brekka « pente, colline », elle a été initialement proposée par Auguste Vincent pour expliquer la première partie de Bricquebec. François de Beaurepaire adopte cette explication, sans exclure une interprétation par le scandinave brucg, « pont », rendu possible par le passage de la Divette à cet endroit (il faut bien sûr comprendre « l'ancien norois bryggja »).
Le deuxième élément -bos(c)q est issu de l'ancien norois de l'est bóð « habitation », comme le démontrent toutes les premières attestations en -bot, puis -bo après l'amuïssement régulier de la consonne finale.
Histoire
Économie
Le principal employeur de la commune est l'entreprise d'autocars, touristiques et scolaires, Collas, avec .
Politique et administration
Démographie
Lieux et monuments
Manoir La Grande Maison (), classé aux monuments historiques en 1982 pour son logis principal et sa chapelle, les communs et le colombier étant inscrits.
Église Saint-Michel (), rattachée à la nouvelle paroisse Notre-Dame du doyenné de Cherbourg-Hague. Elle renferme un bas-relief du représentant le martyre de sainte Agathe, amputée des deux seins, et un autre bas-relief sur le mur sud de la nef en pierre calcaire avec des traces de polychromie représentant le martyre de saint Sébastien, de la fin du classé au titre objet le .
Personnalités liées à la commune
Guy Deschamps (1933-2008), fondateur des éditions Des Champs, éditeur, entre autres ouvrages, des Cahiers de Gilles de Gouberville.
Pablo Servigne, agronome et chercheur, spécialiste des questions de collapsologie, y a débuté ses études primaires.
Voir aussi
Articles connexes
Communes de la Manche
Liens externes
Bricquebosq sur le site de l'Insee
Notes et références
Notes
Références
Coordonnées, superficie : IGN.
Altitudes : répertoire géographique des communes.
Commune dans la Manche
Aire urbaine de Cherbourg-en-Cotentin |
17482 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Bricqueville-la-Blouette | Bricqueville-la-Blouette | Bricqueville-la-Blouette est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de .
Géographie
La commune est en pays coutançais. Son bourg est à à l'ouest de Coutances, à au sud-est de Saint-Malo-de-la-Lande et à à l'est d'Agon-Coutainville.
Bricqueville-la-Blouette est dans le bassin de la Sienne, par son affluent la Soulles qui délimite le territoire au sud. Son dernier affluent, le ruisseau de Coisel, draine les eaux de la moitié nord-ouest du territoire communal aidé de son propre affluent, le ruisseau de Blondel.
Le territoire culmine à . La cote de est atteinte à deux endroits : en limite nord, près du lieu-dit Saint-Jouvin, sur une pente qui culmine à sur la commune de Gratot voisine, et au nord-est, sur la . Le point le plus bas () correspond à la sortie de la Soulles du territoire, au sud-ouest. La commune est bocagère.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat complétée par des études régionales prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Coutances », sur la commune de Coutances, mise en service en 1974 et qui se trouve à à vol d'oiseau, où la température moyenne annuelle est de et la hauteur de précipitations de pour la période 1981-2010.
Sur la station météorologique historique la plus proche, « Granville – pointe du Roc », sur la commune de Granville, mise en service en 1973 et à , la température moyenne annuelle évolue de pour la période 1971-2000 à pour 1981-2010, puis à pour 1991-2020.
Urbanisme
Typologie
Bricqueville-la-Blouette est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Coutances, dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe , est catégorisée dans les aires de moins de .
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (59,3 %), zones agricoles hétérogènes (18,6 %), terres arables (17,4 %), zones urbanisées (4,7 %).
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui).
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Briquevilla vers 1025.
Le toponyme Bricqueville pourrait être issu de l'anthroponyme scandinave Briki adjoint de l'ancien français ville dont le sens initial était « domaine rural ».
Le déterminant -la-Blouette, attesté depuis la fin du , représente un nom de seigneur : en l'occurrence Blouet, qui n'est à cette époque qu'un surnom individuel, à l'origine du nom de la famille Blouet. Le nom est ici au féminin lié par l'article la, l'ancien français pouvant donner à l'article valeur démonstrative. Dans Bricqueville-la-Blouette, le nom Blouet a été traité comme un adjectif, et accordé au féminin avec -ville. Le déterminant -la-Blouette est donc à comprendre par « (la ville) de Blouet ».
Le gentilé est Bricquevillais.
Histoire
La famille de Bricqueville tire son nom de la seigneurie de Bricqueville-la-Blouette, dont elle est maître depuis le . Une des branches de cette famille s'installe dès le à Bricqueville-en-Bessin.
Politique et administration
Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et quatre adjoints.
Démographie
Bricqueville-la-Blouette a compté jusqu'à en 1800.
Économie
Lieux et monuments
Église Saint-Martin des avec des vestiges des .
Manoir de Bricqueville (). En 1730, l'Hôtel-Dieu de Coutances achète le fief et en restera propriétaire jusqu'en 1963.
Manoir de Saint-Jouvin.
Manoir de la Bretonnière.
Manoir de Cambernon.
Manoir de la Datinière.
Manoir de Dancel.
Activité et manifestations
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Articles connexes
Liste des communes de la Manche
Liens externes
Résumé statistique de Bricqueville-la-Blouette sur le site de l'Insee
Notes et références
Notes
Références
Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2013 (site de l'IGN, téléchargement du 19 mars 2014)
Commune dans la Manche
Aire urbaine de Coutances |
17483 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Bricqueville-sur-Mer | Bricqueville-sur-Mer | Bricqueville-sur-Mer est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de .
Géographie
La commune affecte la forme générale d'un rectangle d'environ de long d'est en ouest et de de large du nord au sud. Au nord, la limite avec les communes de Lingreville et de Muneville-sur-Mer est constituée par le ruisseau de Talvas encore appelé ruet de Saucey, au sud par le ruisseau du Pont de Bois qui sépare Bricqueville de la commune de Bréhal.
À l'ouest, une côte dunaire se terminant par un estran extrêmement plat explique des amplitudes de marées très importantes proches de celles de la baie du mont Saint-Michel. À l'arrière de ce cordon dunaire, la Vanlée, fleuve côtier qui prend sa source à Bréville-sur-Mer, se jette dans un havre à la limite de Lingreville. Le havre de la Vanlée constitue le plus méridional des huit havres de la côte ouest du département de la Manche.
Le franchissement de la Vanlée s'est effectué jusqu'en 1972 par un passage à gué pour les voitures et une passerelle en bois pour les piétons. Depuis cette date, une route submersible permet de traverser sans difficulté la Vanlée, sauf par grande marée. L’inondation de la route par la mer à partir d'un coefficient de 100 constitue toujours un spectacle apprécié.
Le point culminant de la commune se situe au Village Maire avec une altitude d'environ .
On observe un écart moyen de température de entre la côte et la partie orientale de la commune à la limite de la commune de Cérences.
Lieux-dits ou hameaux
Les Salines : situé près de la mer et du havre de la Vanlée.
La Châtellerie : situé au sud de la route du Havre entre les Salines et le centre du village.
Le village de l'Isle.
La Bretonnière : situé à la limite nord de la commune entre Lingreville et le centre du village.
Communes limitrophes
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat complétée par des études régionales prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Granville – pointe du Roc », sur la commune de Granville, mise en service en 1973 et qui se trouve à , où la température moyenne annuelle évolue de pour la période 1971-2000 à pour 1981-2010, puis à pour 1991-2020.
Urbanisme
Typologie
Bricqueville-sur-Mer est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee.
Elle appartient à l'unité urbaine de Bréhal, une agglomération intra-départementale regroupant et en 2017, dont elle est une commune de la banlieue.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Granville dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe , est catégorisée dans les aires de moins de .
La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des , ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (85,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (48,6 %), prairies (23,2 %), terres arables (12,4 %), zones urbanisées (8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,2 %), zones humides côtières (1,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,4 %).
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui).
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Brichevilla en 1154 ; Brikevilla en 1227 ; Briquevilla en 1263 ; Briquevilla sur la mer en 1349.
Le premier élément est probablement le nom de personne d'origine scandinave Briki, d'où le sens global de « domaine de Briki ». Briki est cependant un nom hypothétique.
Le déterminant -sur-Mer est employé d'après la situation géographique de la commune pour la différencier de Bricqueville-la-Blouette, apparaît pour la première fois en 1332 sous la forme latinisée supra Mare, puis au milieu du sous la forme romane sur la Mer, et près la Mer aux . La forme « -sur-Mer » est fixée au début du .
Le gentilé est Bricquais.
Histoire
Les fouilles archéologiques effectuées en 1995 au nord des Salines ont révélé une occupation du site dès la période néolithique.
Historiquement, Bricqueville apparaît pour la première fois en 1145 dans l'acte de fondation de l'abbaye d'Hambye par Guillaume Paynel qui est cité comme en étant le seigneur. Le fief de la grande seigneurie de Bricqueville relevait de l'abbaye du Mont-Saint-Michel.
Les huit fiefs qui constituaient la paroisse de Bricqueville-près-la-Mer appartenaient à deux seigneurs différents : les Paynel auxquels succédèrent les Halluin de Piennes puis les Montgomery pour les fiefs de Bricqueville, de Saint-Éloy, des Mézières et de Sey et les seigneurs de Chanteloup pour les fiefs de la Saucée, d'Annoville, de la Vallée et de la Motte.
À ces deux seigneuries correspondaient deux sections de la paroisse : la grande portion ou portion majeure dite de Saint-Vigor dont le curé était présenté par le seigneur de Bricqueville et la petite portion ou portion mineure dite de Saint-Jean dont le curé était présenté par le seigneur de Chanteloup.
Une ancienne tradition veut que les deux curés aient disposé à l'origine chacun d'une église : l'église Saint-Vigor pour l'un au Bourg et l'église Saint-Jean pour l'autre au Village Maire, à à l'ouest. Une croix de granite érigée en 1953 signale l'emplacement présumé de cette dernière qui semble avoir disparu depuis longtemps et ce au moins depuis le milieu du , époque où les plus anciens registres paroissiaux qui nous soient parvenus prouvent qu'ils étaient déjà tenus en commun par les deux curés. Le curé de Saint-Jean qui résidait au Bourg dans un presbytère en face de celui de son confrère, célébrait son office dans l'église Saint-Vigor ce qui a engendré à certains moments des problèmes de préséance.
Les deux portions fusionnèrent au moment de la Révolution. C'est également à cette période que l'ancien nom de Bricqueville-près-la Mer disparaît au profit de celui de Bricqueville-sur-Mer donné à la nouvelle commune dont le territoire fut augmenté peu après de Sainte-Marguerite-près-la-Mer, au nord du territoire, qui avait préalablement été érigée en commune peuplée de en 1793.
Politique et administration
|-
|colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3"| Pour les données antérieures, dérouler la boîte ci-dessous.
Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et quatre adjoints.
Démographie
Bricqueville-sur-Mer a compté jusqu'à en 1800.
Économie et tourisme
Bricqueville-sur-Mer est dénommée « commune touristique » depuis .
Lieux et monuments
Havre de la Vanlée (site naturel classé en 1988). Ce site servit en 1975 de décor pour le tournage de Grand-père viking du réalisateur Claude-Jean Bonnardot avec dans les rôles principaux Étienne Bierry, Marie Déa, Éric Laborey et Henri Lambert. Ce téléfilm produit par TF1 sera diffusé en six épisodes en janvier et février 1976. Ce site a également servi de décor pour certaines scènes du téléfilm Meurtres à Granville réalisé par Christophe Douchand durant l'été 2020 et diffusé le sur France 3 avec dans les rôles principaux Florence Pernel et Raphaël Lenglet.
L'église néogothique Saint-Vigor, du , dépend de la paroisse Notre-Dame-de-l'Espérance du doyenné du Pays de Granville-Villedieu. Elle a fait l'objet en 2020-2021 d'une restauration globale (maçonnerie, fresque, enclos paroissial).
Aux salines, les ruines du château de Bricqueville du , appelé à tort château Grimaldi, rasé en 1421. Il n'en subsiste que les vestiges d'une tour ronde de son enceinte carrée.
Activité et manifestations
Personnalités liées à la commune
Valentine Camax née Valentine Denfer, artiste de music-hall, comédienne de théâtre et de cinéma (Sèvres 1883 - Bricqueville-sur-Mer 1978), restée célèbre pour le rôle de l'Anglaise qu'elle tint dans le film Les Vacances de monsieur Hulot de Jacques Tati (1953).
Prosper Liot (1886-1910), quartier-maître torpilleur, une des vingt-sept victimes de la catastrophe du sous-marin Pluviôse coulé le devant Calais qui auront droit à des funérailles nationales le suivant en présence du président de la République Armand Fallières et du président du Conseil Aristide Briand. Sa tombe, toujours visible dans le cimetière communal, est entretenue par le Souvenir français.
André Prévot-Valéri (Paris 1890 - Granville 1959) peintre de paysages et de scènes de genre qui travailla et résida un temps aux Salines d'où était originaire son épouse. Il y a peint notamment de nombreuses représentations de la vie des champs et de la récolte du varech. L'école communale porte son nom.
Mona Ozouf, écrivain et historienne, née en 1931, a vécu et est toujours propriétaire d'une maison sur le havre de la Vanlée, aux Salines.
Jacques Gamblin, comédien et écrivain né en 1957 à Granville, dont la famille paternelle est originaire de Bricqueville.
Héraldique
Bibliographie
Saint Vigor, évêque de Bayeux, patron de Bricqueville-sur-Mer, par l'abbé A. Drouet (Lafare Frères, Nîmes, 1895)
Sur le rivage normand, Bricqueville-sur-Mer, par l'abbé Pierre Béhier (Ocep, Coutances, 1975)
Un parcellaire en étoile dans le marais de Bricqueville-sur-Mer en 1247, par Xavier Halard (Annales de Normandie, Caen, octobre 1981)
100 ans en images, Bricqueville-sur-Mer, par Bernard Vivier et Jean-Pierre Lehoussu, préface de Mona Ozouf (Ocep, Coutances, 1995)
Un site protohistorique dans le havre de la Vanlée à Lingreville et Bricqueville-sur-Mer (Manche), par Cyrille Billard et al. (Revue archéologique de l'Ouest, Rennes, 1995).
Voir aussi
Articles connexes
Liste des communes de la Manche
Liens externes
Bricqueville-sur-Mer sur le site de la communauté de communes
Résumé statistique de Bricqueville-sur-Mer sur le site de l'Insee
Notes et références
Notes
Références
Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2014 (site de l'IGN, téléchargement du mars 2015)
Commune dans la Manche
Commune touristique en France |
17484 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Brillevast | Brillevast | Brillevast est une commune française située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de .
Géographie
La commune est au nord-ouest de la péninsule du Cotentin. Son bourg est à au sud de Saint-Pierre-Église, à au nord-ouest de Quettehou, à au nord de Valognes et à à l'est de Cherbourg-Octeville.
Située dans la vallée de la Saire, la commune de Brillevast a un relief accidenté et un sous-sol composé de roches dont les dominantes sont des arkoses, phyllades et grauwackes.
Le climat est tempéré, les écarts de température sont assez faibles. Les hivers y sont doux et les étés sans canicule et même assez frais.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat complétée par des études régionales prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Gonneville », sur la commune de Gonneville-Le Theil, mise en service en 1959 et qui se trouve à à vol d'oiseau, où la température moyenne annuelle est de et la hauteur de précipitations de pour la période 1981-2010.
Sur la station météorologique historique la plus proche, « Cherbourg – Maupertus », sur la commune de Cherbourg-en-Cotentin, mise en service en 1935 et à , la température moyenne annuelle évolue de pour la période 1971-2000 à pour 1981-2010, puis à pour 1991-2020.
Urbanisme
Typologie
Brillevast est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cherbourg-en-Cotentin, dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe , est catégorisée dans les aires de à moins de .
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (87,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
prairies (43 %), zones agricoles hétérogènes (33,4 %), terres arables (14,4 %), forêts (9,3 %).
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui).
Toponymie
Le toponyme est attesté sous les formes Bresillewast 1100-1150 ; Brisillevast (pouillé) vers 1280 ; Bresillevast en 1337 ; Brisillevast 1425 (A.N. P1913/2, 24581).
Comme beaucoup de communes avoisinantes, Brillevast faisait partie de la forêt de Brix. L'élément -vast (anciennement -wast) désigne une terre gagnée par défrichage de terres incultes, de mauvaises terres. Il procède du gallo-roman WASTU, issu d'un croisement entre le bas latin vastu(m), dont un dérivé a donné en français dévasté, et du germanique wōsti « terre gâtée, déserte », d'où l'ancien français gast. De même trouve-t-on aux alentours : Le Vast, Martinvast, Tollevast, Sottevast, Vasteville, Hardinvast, et les lieux-dits, Pépinvast, Chiffrevast, ainsi que le bois de Barnavast. La version francienne gast est présente dans le sud de la Manche (Saint-Denis-le-Gast) et au sud-ouest du Calvados (Le Gast). Dans le nord du département, vast est une forme qui obéit à un traitement phonétique régional, employé de manière autonome dans Le Vast, mais surtout en composition avec des anthroponymes de type roman (Martinvast), scandinave (Sottevast, Tollevast, Chiffrevast) ou germanique (Pépinvast, Hardinvast). La densité des noms en -vast autour de Valognes est remarquable, ils y jalonnent apparemment la progression d'une conquête du sol. Ce regroupement de ces noms en -vast dans le nord Cotentin est l'exemple d'une mode locale favorisée par l'isolement géographique de la presqu'île du Cotentin, bien qu'il en existe ailleurs en Normandie cf. Véraval (ou Ver-à-Val, anciennement Warelwast, pays de Caux).
L'élément Brille- renvoie à la méthode de défrichement, par le feu et est issu du vieux français bresiller « brûler » encore utilisé en patois normand, avec une contraction de Bresillevast en Brillevast peut-être due à l'attraction du verbe briller.
Le gentilé est Brillevastais. À l'instar du nom de la commune, le "s" situé entre le "a" et le "t" ne se prononce pas.
Histoire
À la Planque du Couret, on a découvert beaucoup de tuiles romaines. À Dalbec, on remarque encore quelques traces d'une route pavée très ancienne, qui devait conduire des moulins de Barnavast à Fermanville. Un four à tuiles gallo-romain, découvert récemment, daterait du et était implanté dans une villa romaine.
Les sondages archéologiques effectués en 2004 au hameau Valognes à la confluence de la Saire et du ruisseau de la Fontaine, ont révélés un lot de plus de gallo-romaines, dont , datées du règne de Néron ().
Bérolvast faisait partie des terres données à Judith de Bretagne par le duc de Normandie Richard le Bon. En épousant la princesse Judith en l'an 1008, il lui assure le lendemain de son mariage la propriété d'un grand nombre de domaines pour le prix de l'embrassement conjugal, legitima conjunctione expleta.
Politique et administration
Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et deux adjoints.
En 2020, à la suite d'une erreur sur la retranscription des résultats, la préfecture a dû proclamer l'élection des qui appartenaient à deux listes alors que seuls sept sièges devaient être attribués. Une élection partielle devra être organisée après que le tribunal administratif aura pu statuer.
Démographie
En 1722, la commune compte . En 1765, elle en compte 111 (soit entre si l'on applique un coefficient de cinq habitants par feu). En 1793, sa population est de . En 1831, elle est de (son maximum) et de en 1851. Dix ans plus tard, en 1861, elle compte . Cette population diminue, en 1872 on compte et 521 en 1886.
Économie
Lieux et monuments
Église Saint-Martin
L'église Saint-Martin de Brillevast (, ) est placée sous le vocable de saint Martin, évêque de Tours. Son second patron est saint Sébastien. Cédée au à l'abbaye de Montebourg, elle présente un assemblage de constructions disparates de différents styles et de diverses époques.
La tour de forme carrée est surmontée d'un toit en bâtière à pente fort élevée. La construction du clocher remonte à 1639. Clocher en bâtière typique du Cotentin, ses pans mesurent , entièrement en moellons, il comporte ni charpente ni renfort extérieur. Classé monument historique le , il a été restauré en 1980 et 1982 pour une somme de plus de .
Le presbytère
Le presbytère fut construit en 1784, sous l'abbé Lamy qui n'avait que lorsqu'il mourut le . Son frère Auguste Lamy, remit en honneur l'instruction à Brillevast. Il établit une école dans le presbytère et reçut des pensionnaires. Les meilleures familles du pays y envoyaient leurs enfants pour commencer leurs classes.
Dans les années 1990, la commune envisagea de détruire le presbytère, avant que le maître verrier de Cosqueville le rachète et le restaure. Cet homme s'y connaissant en art religieux, y découvre sur la façade arrière des fenêtres à guillotine comme celles fabriquées par les artisans anglais, de même qu'une charpente permettant la réalisation d'une toiture à la Mansart. Sa façade dissymétrique laisse supposer qu'à l'origine, un projet plus ambitieux était prévu.
Le « Pas au diable »
Le chemin entre les deux écoles mène au Bas de la Lande où se situe à droite du chemin, environ un kilomètre après les écoles, le Pas au Diable, grosse pierre possédant une forte empreinte d'un pas attribué légendairement au diable.
Autres
Manoir-ferme de Boutron () ; très endommagé à la Révolution. Il fut construit par Richard Lhermite et Catherine du Momméel.
Ferme des Croisilles.
Activité et manifestations
Personnalités liées à la commune
Les seigneuries
La plus ancienne famille seigneuriale que nous connaissions à Brillevast est celle des Lhermite, qui portait de gueules aux trois croix d'argent deux et une.
Dans la recherche de 1463, Montfaut contesta leur noblesse. Guillaume Lhermite, de Brillevast, n'ayant pu prouver sa qualité de noble fut assis à la taille pour cette année, jusqu'à la vérification de ses titres. Ce Guillaume Lhermite, qualifié d'écuyer seigneur de Boutron et de Brillevast, dans la généalogie des Le Berceur (Archives de Fontenay), épousa Robine Lemarchand, fille de Richard (1466-1474), seigneur de Raffovile et de Perette de la Luthumière. Guillaume Lhermite laissa plusieurs enfants : , l'aîné, seigneur de Brillevast, Barville et Boutron, vivait en 1530, ainsi que ses frères Nicolas, Jacques, et Aubin qui était avocat.
Avant 1572, Richard Lhermite, fils de possédait le fief de Brillevast. Il épousa Catherine du Homméel. Ce sont eux qui firent construire le château de Boutron. L'écusson sculpté sur la cheminée, parti de gueules aux trois croix d'argent, et d'argent au sautoir d'azur, qui sont les armes des deux époux, en est la preuve. Ce château résidence des anciens seigneurs de Brillevast, a été déplorablement mutilé. Les transformations et remaniements maladroits qu'il a subis, en ont altéré le caractère. Il reste cependant quelques vestiges intéressants dans la grande salle. Sur la cheminée, on voit encore une fresque représentant saint Hubert. Les grandes poutres sont ornées de sentences. Celle du milieu porte le monogramme du Christ avec un cœur en dessus. Les enfants de Richard Lhermite et Catherine du Homméel sont : Gyonne Lhermite, dame de Boutron, en son vivant femme du noble homme Isambart de Vierville, sieur du Vast, décédé le et inhumé le surlendemain dans l'église de Brillevast, ainsi que Jeanne Lhermite, qui à la mort de son père devint son unique héritière. C'est elle qui, par mariage, fit passer la seigneurie de Brillevast dans la famille des de Hennot.
Familles remarquables
Les Hennot
Ollivier de Hennot, son mari capitaine de la noblesse, était fils de Jean de Hennot, seigneur de Cosqueville et Théville, et de Jacqueline du Parc, dame de Chemiray, en Anjou. Le , il partagea la succession paternelle avec Guillaume de Hennot, son frère. Il choisit la terre et seigneurie de Cosqueville. Théville resta à Guillaume. Chemiray en Anjou, lui échut du chef de sa mère auquel s'ajouta Beauficel. Il avait cessé de vivre avant 1617, laissant de Jeanne Lhermite, Jean l'aîné qui suit et le cadet, qui était chevalier de Malte. Jeanne se remaria à un sieur du Parc, dont elle eut deux fils : Robert et Guyon. Elle mourut en 1636.
La succession d'Ollivier se trouva fort obérée. Les créanciers poursuivirent Jean de Hennot, son fils. Les fiefs, terres et sieurie de Cosqueville furent vendus par décret au siège de Valognes et adjugés à Nicolas Castel seigneur de Saint-Pierre-Église, le , au prix de .
Jean de Hennot obtint la main de Jacqqueline Davy, fille de Bernard, seigneur de Cretteville, Aubervile et Fresville et de sa femme Catherine Thomas. Il mourut le , sa femme le . Leurs corps furent inhumés dans le chœur de l'église. De leur mariage naquirent un fils et deux filles : Charles de Hennot ; Jacqueline de Hennot, mariée à Guillaume de Hottot, seigneur et patron de Saint Clair ; Catherine de Hennot, qui s'allia le , dans l'église de Brillevast avec Guillaume Picot ou Picod, escuyer seigneur de Russy, Sainte Honorine, Granval et Sorthosville. Ce Picot est de la même famille que Gilles Picot sieur de Gouberville, auteur du célèbre journal, plus connu sous le nom de Gilles de Gouberville.
Charles de Hennot épousa Anne Lefèvre, fille de sieur Haupitois, Beaulieu et Lieusaint. Il vendit la terre de Chemiray à de Bouchet, grand prévost de l'Hôtel. Son fils aîné Jean Jacques Hervé de Hennot embrassa l'état ecclésiastique, fut ordonné sous-diacre et devint conseiller clerc au Parlement de Rouen. Il mourut à Valognes, le et fut enterré le lendemain, dans le chœur de l'église de Brillevast. Il portait les titres de seigneur et patron de Brillevast et Boutron.
Le frère de Jean Jacques Hervé de Hennot, Michel Adrien, baptisé à Brillevast, le , lui succéda. Il était capitaine de cavalerie, mais la mort l'enleva à , en 1704. La succession des deux frères, revint à leur sœur Marie Suzanne de Hennot, mariée à Charles Jallot, chevalier, comte de Beaumont, Herqueville et Rantot. C'est ainsi qu'elle devint dame et patronne de Brillevast et Boutron. Elle ne laissa pas de postérité. Ses biens retournèrent à son cousin germain Charles Picot, seigneur de Sainte Honorine, fils de Guillaume et de Catherine de Hennot, sœur de Charles.
Les seigneurs de Boutron et de Brillevast changent de résidence
À partir de cette époque, les seigneurs de Brillevast et de Boutron, cessèrent de résider au château de Boutron, qui fut abandonné aux dégradations des fermiers. Les propriétaires demeurèrent à Sainte-Honorine en Bessin. Charles Picot s'était marié en 1692, à Anne Le Breton dont il eut un fils, en 1700 : Guillaume Picot, escuyer, sieur de Brillevast, Sainte Honorine, Boutron et Granval. Le , il épousa au couvent de Carentan, Marie Anne de Reviers, fille unique de feu Jacques, sieur de Vernon et de feu Marie Françoise de Maloysel de Chef du Pont. La demoiselle avait et son mari 37). Leur mariage fut stérile et la succession de Guillaume retourna à son oncle Jean Guillaume Picot de Russy, personnat de Saint Clair, au diocèse de Bayeux, seigneur et patron de Sainte-Honorine, Boutron, Sorteval, Granval et Brillevast, seigneur et curé d'Alleaume, titulaire et recteur de la chapelle de Notre-Dame-de-la-Victoire, directeur de l'hôpital de l'Hôtel Dieu de Valognes. Il mourut à Alleaume le et fut inhumé le lendemain, dans le sanctuaire du côté de l'épitre.
De la famille Picot, la seigneurie de Brillevast passa aux Pierrepont. Le registre de catholicité mentionne en 1783 le nom de Jean Baptiste Laffaiteur, receveur de le comte de Pierrepont, seigneur de Brillevast.
Quand arriva la Révolution, Jean Jacques Gabriel ci-devant marquis de Pierrepont, demeurant à Sainte-Honorine-de-Perte, près Bayeux, propriétaire à Brillevast de de rentes, dut partir en exil. La Nation confisqua ses biens et les vendit au profit de la République.
Les Le Gardeur de Croisilles
Parmi les familles nobles ayant résidé à Brillevast, figure avec honneur les Le Gardeur de Croisilles, anoblie par charte du mois de , enregistrée à la chambre des comptes, le , et à la cour des aides, le , moyennant . Les armes sont de gueules au lion d'argent, tenant de sa patte gauche une croix recroisetée d'or, la branche inférieure allongée, pommelée et au pied fiché. La devise porte : Crux Crucis Custodis Custos. La croix garde Le Gardeur de Croisilles.
Meaux Gréard, sieur de la Champagne, qui fit construire la tour de l'église de Brillevast en 1639, laissa une fille, Jacqueline Gréard, qui épousa Marc Antoine Le Gardeur, seigneur et patron de Croisilles. Leur fils Marc Antoine, deuxième du nom, fut marié le à Roberte Le Louey, fille de Jean Baptiste, écuyer, sieur des Marets, et de Catherine de Gourmont. De leur union sortit Jean Baptiste Le Gardeur, né le , époux de Gabrielle Henriette Simon, fille de Guillaume, écuyer, sieur de Berthauville, qui lui donna entre autres enfants, Marc Antoine Athanase Le gardeur, baptisé le , ancien mousquetaire noir de la Garde du Roi. Il s'allia à Rose Bonne Jacquelineee Françoise Davy de Bois Roger, demeurant à Gatteville, dont il eut :
Justine Bonne Thérèse Le Gardeur de Croisilles, née à Gatteville, décédée à Brillevast le , âgée de .
Auguste Charles Marc Le Gardeur de Croisilles, mort au berceau en 1778.
Marc Antoine Charles Le Gardeur de Croisilles, né à Gatteville le , mort à Brillevast le . Il épousa Adèle Mesnil dont il eut deux filles. La première, Rose Mathilde Le Gardeur de Croisilles, née à Brillevast, s'est mariée le à Adolphe Charles Morin. De ce mariage est née Aline Morin, épouse de Andrieu, lieutenant de vaisseau. La deuxième fille, Esther Adèle Arthemise Le Gardeur de Croisilles, a été la femme d'Edme Hyppolite Jolivet de Riencourt, dont quatre enfants sont nés : Alfred de Riencourt, décédé sous lieutenant ; Marie Isoline de Riencourt, mariée à Alphonse Drouet, avoué à Cherbourg ; Edme Gaston de Riencourt, mort peu de temps après sa naissance ; Mathilde de Riencourt, épouse du général Jean Alphonse Lecomte (1850-1919) et mère du général Jean Lecomte (1903-1997), ancien commandant des forces françaises en Allemagne, qui après une belle carrière militaire est revenu passer sa retraite dans sa propriété du Mouchel. Les deux généraux, père et fils, reposent dans le cimetière de Brillevast.
Léonor Victor Félix Le Gardeur de Croisilles, capitaine de la Légion de la Manche, mort à 36 ans, le .
Auguste Hyacinthe Le Gardeur de Croisilles, né à Brillevast le , marié à Marie Luzeau de la Morinière. Il mourut à Valognes, laissant deux enfants : Auguste, décédé dans cette ville sans postérité, et Marie Caroline Victoire, religieuse, morte au service des pauvres à l'Hôtel Dieu de Bayeux.
Pierre Hyppolite Le Gardeur de Croisilles, décédé le , âgé de .
Hyacinthe Athanase Le Gardeur de Croisilles, maire de Brillevast, décédé le , marié à Adelaïde Virginie Gasselin, décédée le , d'où est issue Justine Fanny Le Gardeur de Croisilles, épouse de de Maisoncelles, comte de Richemont, inhumée à Brillevast, le , sans postérité.
Personne d'autre ne semble s'être illustré dans cette paisible commune depuis 1893. Toutefois, la mort d'un nommé Legendre, une nuit d'après guerre et retrouvé dans la nature, semble indiquer que le mot paisible doit être employé avec prudence. Indiquons tout de même que, durant ces presque , deux personnes ont marqué leur passage dans la commune. Ces deux personnes, similaires et contrastées, exerçaient dans la commune des fonctions qui leur assignaient une place privilégiée. Ils étaient, en comparaison des autres habitants, des Messieurs, ils avaient les Mains blanches, ils n'appartenaient pas à la même société. Aussi différents l'un de l'autre que pouvaient l'être ces deux hommes, un instituteur et un curé. Ils avaient toutefois en commun d'être des fils de paysans et d'être tous les deux très forts en gueule. Ceci leur valut de paraître un jour comme de bien désagréables personnes parmi la population. La première personne est Alphonse Auvray, le légendaire père Auvray. Instituteur avant, durant et après la guerre. Ancien de celle de 1914-1918 où il avait perdu une jambe. La deuxième est Désiré Lebreton, curé de Teuthéville Bocage. Il venait tous les deux jours à Brillevast, paroisse qui n'avait plus de curé.
Héraldique
Voir aussi
Articles connexes
Liste des communes de la Manche
Liens externes
Résumé statistique de Brillevast sur le site de l'Insee
Notes et références
Notes
Références
Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2012 (site de l'IGN, téléchargement du 24 octobre 2013)
Commune dans la Manche
Aire urbaine de Cherbourg-en-Cotentin |
17485 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Brix | Brix | Brix (prononcé /bi:/) est une commune française, située dans le département de la Manche, en région Normandie, et peuplée de .
Géographie
La commune est en Nord-Cotentin. Couvrant , le territoire de Brix est le plus étendu du canton de Valognes. Son bourg est à au nord-ouest de Valognes, à au nord-est de Bricquebec et à au sud de Cherbourg-en-Cotentin.
Le point culminant () se situe en limite nord-est, près du lieu-dit de Saussemesnil la Sorellerie. Le point le plus bas () correspond à la sortie de la rivière de Claire du territoire, au sud.
Hydrographie
Le bassin versant de la Douve, qui délimite le territoire à l'ouest, recouvre la majorité de la commune. Ainsi, on y rencontre nombre de ses premiers affluents : l'Eau Gallot, qui marque la limite au nord-ouest, le ruisseau Canelle, la rivière de Rade et la rivière de Claire en limite sud-est. Deux courts affluents de la rivière de Gloire prennent leurs sources à l'est. Une petite partie au nord du territoire se situe dans le bassin versant de la Divette, dont le principal affluent, le Trottebec, borde le territoire après y avoir pris sa source.
Géologie
La commune est située dans le Massif armoricain. Une carrière est ouverte dans les grès armoricains, rapportés à l'Ordovicien.
Communes limitrophes
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat complétée par des études régionales prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bricquebec », sur la commune de Bricquebec-en-Cotentin, mise en service en 1969 et qui se trouve à à vol d'oiseau, où la température moyenne annuelle est de et la hauteur de précipitations de pour la période 1981-2010.
Sur la station météorologique historique la plus proche, « Cherbourg – Maupertus », sur la commune de Cherbourg-en-Cotentin, mise en service en 1935 et à , la température moyenne annuelle évolue de pour la période 1971-2000 à pour 1981-2010, puis à pour 1991-2020.
Urbanisme
Typologie
Brix est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cherbourg-en-Cotentin, dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe , est catégorisée dans les aires de à moins de .
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (88,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (71,2 %), zones agricoles hétérogènes (10,2 %), forêts (8,5 %), terres arables (6,8 %), zones urbanisées (1,4 %), eaux continentales (1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,9 %).
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui).
Transports
Le territoire est traversé par la route menant à Valognes, Caen et Paris au sud et à Cherbourg au nord. Elle croise la route départementale au nord, qui permet de rejoindre Saint-Martin-le-Gréard à l'ouest et Le Theil au nord-est. Le bourg y est relié par la qui se prolonge au sud-ouest vers Sottevast. Passant au nord du bourg, la permet l'accès à la et se prolonge à l'est vers Ruffosses. Elle mène également à Saint-Martin-le-Gréard à l'ouest. D'autres départementales parcourent la commune permettant l'accès aux autres communes limitrophes et aux différents lieux-dits.
La commune est desservie par le transport en commun départemental par bus (Manéo) via la ligne 001 Cherbourg-Octeville - Valognes - Carentan - Saint-Lô.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Brutius vers 825 (Geste de Fontenelle) ; Bruoto en 1026 et 1027 (copie ) ; Bruis, Bruiz et Bruys entre le et le ; Bris en 1399.
Les toponymistes Albert Dauzat et François de Beaurepaire ont considéré Brix comme une formation toponymique obscure et ne proposent aucune hypothèse. Seul ce dernier croit reconnaître un radical Brut- sans doute prélatin et que l’on retrouverait dans Bruz (Ille-et-Vilaine, Brud 1067, Bruth 1084).
Remarques : ces deux auteurs ne rapprochent pas Brix de Bruys (Aisne, Bruyt 1507, Bruy ). D'un point de vue phonétique l'ancienne diphtongue [yi] s'est réduite à [i], comme on le constate par exemple dans buisson > bisson ou bruyère > brière, d'où Bruis > Bris, ce qui relève d’une tendance du français populaire cf. et pis pour et puis. En revanche, l'anglo-normand a produit [y], puis [u], d'où Bruis > Brus, ou de Brus cf. ancien français ruile « règle » > anglais rule. Cette tendance est aussi observée en normand : pucher / puchi « puiser »; chure (Cotentin) [tʃyre] « cuire ».
Le gentilé est Brion. Brix est également à l'origine du prénom anglais Bruce qui procède du nom de la famille de Brus.
Histoire
Un prieuré Saint-Pierre est fondé en 1106 par Adam de Bruis à la Luthumière, dépendant de l'abbaye de Saint-Sauveur-le-Vicomte. Un château en ce même lieu sera le siège d'une baronnie dont le titre, transmis par les Goyon de Matignon, est aujourd'hui porté par le prince de Monaco. Une autre baronnie est fondée, ayant pour siège le château d'Adam, construit par Adam de Brix. De cette dernière baronnie seront issus des rois d'Écosse, dont Robert de Bruce (les de Brix étant également appelés de Bruce).
Une foire de la saint Denis se tenait le .
Au , Brix accueille une verrerie, proche de la rivière de Claire, fondée en 1549, par Pierre de Belleville, son frère, Guillaume ainsi que ses deux cousins, Anebert et Nicolas.
En 1929, Brix ( en 1926) cède, ainsi que Négreville et Tamerville, une partie au sud-est de son territoire pour la création de la commune de Saint-Joseph ( en 1931).
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Administration municipale
Le conseil municipal est composé de dix-neuf membres dont le maire et cinq adjoints.
Démographie
Brix a compté jusqu'à en 1821.
Économie
Lieux et monuments
Château de Brix ou château d'Adam
Le château d'Adam, rasé en 1215, est le plus ancien monument de la commune de Brix. Il tire son nom d'Adam de Bruis ou de Brix, seigneur du lieu, vivant au . Vers 1026, concède en douaire à sa fiancée la duchesse Adèle plusieurs propriétés dont la forteresse de Brix.
Il s'agit d'une enceinte formée par une importante levée de terre avec son fossé, et cour intérieure, le tout placé au sommet d'un éperon barré. Cette enceinte principale est accompagnée vers l'ouest d'une basse cour elle-même protégée par une butte et son fossé. Cette dernière enceinte n'est plus que partiellement visible.
Jusqu'en 1204, des constructions de pierres existaient dans l'enceinte située au bout de l'éperon barré. Une tour ronde semble avoir commandé le lieu. Il n'en reste plus que des substructions difficilement lisibles.
L'emplacement a été racheté au par une autre famille de Brix. En 1912, un château neuf a été construit sur une partie de l'ancienne basse cour, dans le style du français. La Première Guerre mondiale n'en a pas permis l'achèvement, ce qui a sauvé de la destruction une maison presbytérale du .
Autres monuments
Manoir du Val-de-Brix (), dont le colombier est inscrit aux monuments historiques. Construit par la famille Mangon, il est la possession au d'Ernest Milcent (1854-1909)
Château du Mont-Épinguet : le château fut bâti sous le Premier Empire au début du , dont il arbore le style au centre d'un plateau. En 1917 il est acquis par Lucien Ratti, propriétaire du grand magasin de Cherbourg, que les héritiers vendirent en 1958.
Ferme-manoir de la Luthumière (reconstruit au ). Le premier château est construit, après 1180, par Guillaume de Brix. C'est en ces lieux que naquit Catherine-Thérèse de Goyon de Matignon-Thorigny, petite fille de la duchesse d'Estouteville, et épouse de Jean-Baptiste Colbert de Seignelay. Au décès de sa mère, elle reçut les seigneuries d'Yvetot, de la Haye-d'Ectot, et de Carteret.
Château et chapelle du Pannelier ().
Église Notre-Dame (en partie du ), abritant un ensemble retable-maître-autel et une Vierge à l'Enfant (Notre-Dame des Neiges) du classés à titre d'objets.
Ancien prieuré Saint-Pierre-de la Luthumière ().
Chapelle et fontaine Saint-Jouvin.
Oratoire Notre-Dame-de-Grâce et sa « Pierre des morts ».
Lieux
La voie de la Liberté traverse le territoire communal en empruntant la .
Restes de l'ancienne forêt de Brix.
Parc de Clair Bois () ; jardin labellisé « Jardin remarquable » le .
Activité et manifestations
Sports
L'Association sportive de Brix fait évoluer trois équipes de football en divisions de district.
Manifestations
Le premier week-end d'octobre voit se dérouler dans cette commune la foire Saint-Denis, une des grandes foires annuelles traditionnelles du Cotentin.
Personnalités liées à la commune
Famille Bruce, ancienne graphie de Brix dont elle est originaire, dont des membres règnent sur l'Écosse à partir de 1306.
Hervé Dannemont, fils cadet d'un maître verrier de Brix, il quitte la Normandie pour l'île Bourbon, où il arrive le à bord du navire Le Taureau. Il est l'un des vingt premiers colons de l'île de Bourbon. Aujourd'hui, une trentaine de familles vit à La Réunion sous le patronyme un peu modifié de Dennemont. La famille Dannemont disparaît au en se transformant en Dalmont.
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
Liste des communes de la Manche
Liens externes
Brix sur le site de la communauté de communes
Brix sur le site de l'office de tourisme du Bocage valognais
Résumé statistique de Brix sur le site de l'Insee
Le château de Brix
Notes et références
Notes
Références
Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2013 (site de l'IGN, téléchargement du )
Commune dans la Manche
Aire urbaine de Cherbourg-en-Cotentin |
17486 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Brouains | Brouains | Brouains est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de .
Géographie
La commune est au nord du Mortainais, à proximité du Bocage virois. L'atlas des paysages de la Basse-Normandie place majoritairement la commune à l'ouest de l'unité des « hauts pays de l’ouest ornais et du Mortainais » située principalement au nord-ouest du département de l'Orne et caractérisée par un « paysage rude, marqué par un relief complexe modelé par les cours d’eau qui en divergent comme d’un château d’eau ». Le sud-est du territoire figure en bordure de l'enclave sourdevalaise de l'unité du « Val de Sée dans son écrin », caractérisée par « une plaine verdoyante au sein de laquelle serpente le fleuve côtier de la Sée [formant] un bocage très géométrique » et le nord borde l'unité du « Haut Bocage transparent » : des « hauteurs copieusement arrosées [qui] se distinguent par la présence de hauts talus lessivés ». Le bourg de Brouains est à à l'ouest de Sourdeval, à au nord-est de Juvigny-le-Tertre et à au nord de Mortain. Couvrant , le territoire de Brouains était le moins étendu du canton de Sourdeval.
Le nord du territoire, dans la vallée de la Sée, est parcouru par la route départementale (ancienne route nationale 811) qui relie Sourdeval à l'est à Chérencé-le-Roussel à l'ouest. La lie le bourg à la par l'ouest et permet de relier Mortain vers le sud. À l'est, partant de la au sud-est du bourg, la permet de rejoindre la au Pont de la Forge vers Sourdeval.
Brouains est dans le bassin de la Sée qui délimite l'est et le nord du territoire. Un cours affluent collecte les eaux du sud de la commune dont le bourg qui surplombe son vallon.
Le point culminant () se situe au sud, à à l'est de la chapelle de Montfort. Le point le plus bas () correspond à la sortie de la Sée du territoire, à l'ouest. La commune est bocagère.
Les lieux-dits sont, du nord-ouest à l'ouest, dans le sens horaire, la Torte Planche, la Gandonnière, la Fosse Marie, le Grand Moulin, le Pré aux Reines (au nord), le Bois, les Ratisses, le Jaunet, le Rocher, la Durandière, le Bourg, les Liselières, le Pont de la Forge (à l'est), la Cour de Haut, la Cynière, la Goupillière, la Binetière, Chapelle de Montfort (au sud), la Bruyère, le Logis, la Reinière, le Hervieu, les Hauts Champs, la Vallée (à l'ouest) et la Terterie.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat complétée par des études régionales prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Coulouvray-Boisbenâtre », sur la commune de Coulouvray-Boisbenâtre, mise en service en 1988 et qui se trouve à à vol d'oiseau, où la température moyenne annuelle est de et la hauteur de précipitations de pour la période 1981-2010.
Sur la station météorologique historique la plus proche, « Granville – pointe du Roc », sur la commune de Granville, mise en service en 1973 et à , la température moyenne annuelle évolue de pour la période 1971-2000 à pour 1981-2010, puis à pour 1991-2020.
Urbanisme
Typologie
Brouains est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vire Normandie, dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe , est catégorisée dans les aires de moins de .
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (82,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (51,2 %), prairies (31,5 %), forêts (17,3 %).
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui).
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Broins en Juvigné en 1394 ; Broins en 1399 ; Broains en 1412 et Brouyns vers 1480.
L'origine du toponyme reste obscure pour Albert Dauzat qui avance l'hypothèse de l'anthroponyme gaulois Brogos avec le suffixe latin -anum, tandis qu'Ernest Nègre opte pour le nom de personne germanique Brodoinus.
Le gentilé est Brouainsais.
Histoire
Lors de la bataille de Normandie, Brouains est libéré par le d'infanterie américaine le 12 août 1944, à l'issue de l'échec de la contre-attaque de Mortain, dont la vallée de la Sée a été un des principaux axes.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Administration municipale
Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et deux adjoints.
Démographie
Brouains a compté jusqu'à en 1831.
Économie
Lieux et monuments
Église Notre-Dame (fin ).
L'écomusée du moulin de la Sée.
Manoir du Logis (du ).
Chapelle Sainte-Anne dans le bois de Montfort. Détruite à la Révolution elle est reconstruite en 1850.
Activité et manifestations
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Articles connexes
Liste des communes de la Manche
Liens externes
Résumé statistique de Brouains sur le site de l'Insee
Notes et références
Notes
Références
Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2012 (site de l'IGN, téléchargement du 24 octobre 2013)
Commune dans la Manche
Ville titulaire de la croix de guerre 1939-1945 |
17488 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Brucheville | Brucheville | Brucheville est une ancienne commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de habitants.
Le , la commune fusionne et intègre Carentan-les-Marais avec les autres communes de Catz, Montmartin-en-Graignes, Saint-Hilaire-Petitville et Vierville.
Géographie
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Buschervilla au ; Buschiervilla vers 1165 et Buchierville en 1409. Si le deuxième élément correspond clairement à l'ancien français ville dans son sens originel de « domaine rural » issu du latin villa rustica, l'élément Bruche- est plus discuté. Albert Dauzat et Charles Rostaing proposent l'hypothèse du germanique brucca, « pont », tandis qu'Ernest Nègre y décèle le bas latin boscarius, « bûcheron », qui aurait engendré un anthroponyme lié à ce lieu puis aurait subi l'attraction de bruche, insecte nuisible. René Lepelley, quant à lui, évoque l'anthroponyme Boschier.
Le gentilé est Bruchevillais.
Histoire
Le , le conseil municipal de Carentan les Marais a voté l’intégration de la commune de Brucheville à la commune nouvelle, qui prendra effet à partir du .
Politique et administration
Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et un adjoint.
Démographie
Brucheville a compté jusqu'à en 1806.
Économie
Lieux et monuments
L'église Saint-Hilaire dont le clocher-tour du est classé au titre des monuments historiques depuis le , le reste de l'édifice étant inscrit. La nef est des , le chœur à deux travées gothiques du et une travée romane supportant le clocher-tour du et le portail du .
Le manoir de Brucheville appelé « le manoir des Fontaines » () ; le logis est un corps de bâtiment rectangulaire, deux tours de plan carré placées sur l'angle flanquent l'élévation antérieure.
Le manoir de Beaucron () ; tour carrée au centre, et à l'arrière porte d'entrée du .
Le manoir de Barville () ; remarquable pour sa belle tour carrée dans la cour et sa tour ronde à l'arrière.
Le manoir de Bascardon, magnifique pour sa tourelle d'escalier.
Le manoir de Rochefort (); ferme-manoir avec porte charretière, ancienne demeure de la famille Le Jolis de Villiers.
Le manoir Fisée (, ferme-manoir occupée par les Géorgiens durant la Seconde Guerre mondiale.
Le manoir les Rousselières ou château de Brucheville (), ancienne demeure de la famille Le Jolis de Villiers. Façade avec lucarnes à bossages sous un grand toit derrière un porche double donnant accès à la cour.
Le manoir du Grand Néville ().
La stèle à l'emplacement de la piste d'aviation A-16 utilisée par la Royal Air Force pendant la bataille de Normandie.
Activité et manifestations
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Articles connexes
Liste des communes de la Manche
Lens externes
Résumé statistique de Brucheville sur le site de l'Insee
Notes et références
Notes
Références
Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2013 (site de l'IGN, téléchargement du 19 mars 2014)
Ancienne commune dans la Manche
Commune déléguée dans la Manche |
17489 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Buais | Buais | Buais est une ancienne commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de habitants, commune déléguée au sein de Buais-Les-Monts depuis le .
Géographie
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes de Buadeis en 1112 ; Buais vers 1130 ; Buhais en 1238 et Bueys en 1294.
L'origine du toponyme n'est pas clairement établie mais il pourrait être issu d'un anthroponyme latin (Buta) selon Albert Dauzat ou germanique selon Ernest Nègre.
Le gentilé est Buaisien.
Histoire
En 1238, Henri de Moisy, chevalier, donne aux prieurs et chanoines du Plessis-Grimoult et d'Yvrandes tous les droits qu'il détenait sur le patronage de l'église de Buais.
En 1795, à Sainte-Anne de Buais se déroula un combat entre les troupes de Frotté et les Républicains, où trouva la mort Jacques d'Alba, chef chouan, seigneur de Mausson en Landivy.
Politique et administration
Le conseil municipal était composé de quinze membres dont le maire et trois adjoints.
Démographie
Buais a compté jusqu'à en 1851.
Lieux et monuments
Église Sainte-Anne (1859). Elle remplace l'ancienne église Saint-Paterne (ou Saint-Pair). Elle abrite une statue de saint Paterne du et un bénitier du classés à titre d'objets aux monuments historiques.
Château de L'Estang, du parti du roi et du duc de Montpensier en 1591, lors de la huitième guerre de religion.
Château des Buissons.
Vestiges de terre d'un camp dit Saint-Paterne au milieu d'un bois au Vieux-Bourg. Il n'en subsiste qu'une enceinte en forme de fer à cheval d'une centaine de mètres. À proximité, ont été retrouvé des monnaies romaines de la fin du .
Pour mémoire
Manoir de Beaumesnil, possession de la famille de La Touche, détruit en 1879.
Notes et références
Notes
Références
Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2012 (site de l'IGN, téléchargement du 24 octobre 2013)
Voir aussi
Articles connexes
Liste des communes de la Manche
Liens externes
Résumé statistique de Buais sur le site de l'Insee.
Commune déléguée dans la Manche
Ancienne commune dans la Manche |
17490 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Cambernon | Cambernon | Cambernon est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de .
Géographie
Couvrant , le territoire de Cambernon est le plus étendu du canton de Coutances.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat complétée par des études régionales prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Coutances », sur la commune de Coutances, mise en service en 1974 et qui se trouve à à vol d'oiseau, où la température moyenne annuelle est de et la hauteur de précipitations de pour la période 1981-2010.
Sur la station météorologique historique la plus proche, « Granville – pointe du Roc », sur la commune de Granville, mise en service en 1973 et à , la température moyenne annuelle évolue de pour la période 1971-2000 à pour 1981-2010, puis à pour 1991-2020.
Urbanisme
Typologie
Cambernon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Coutances, dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe , est catégorisée dans les aires de moins de .
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (97,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (80,8 %), terres arables (15,5 %), forêts (2,2 %), zones agricoles hétérogènes (1,6 %).
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui).
Toponymie
Le nom de Cambernon est initialement attesté sous les formes Campo Bernulfi () ; puis Camb[er]nolf et Campbernolf en 1203. Il représente « le champ (c'est-à-dire la terre mise en culture) de Bernulf ». Ce dernier nom, d'origine germanique continentale, a pu se confondre avec son équivalent anglo-saxon Beornwulf, ou encore représenter la réfection éventuelle du scandinave Björnúlfr. Ces trois variantes sont issues du type germanique Bernwulf, combinaison des éléments bern- « ours » et -wulf « loup ».
La forme en -bernon n'apparaît qu'à la fin du (Chambernon ~1280), et se substitue à la précédente. Elle représente la forme romane de Berno, hypocoristique de Bernwulf et, d'une manière générale, de tous les noms de type germanique dont le premier élément est bern-. C'est cette dernière forme du toponyme que René Lepelley interprète par « le terrain de Bernon ».
Le gentilé est Cambernonais.
Histoire
Un seigneur de Cambernon est aux côtés de Guillaume le Conquérant à Hastings. La famille se développa en Angleterre. Des chercheurs anglais ont établie un lien avec la famille écossaise des Cameron.
Politique et administration
Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et trois adjoints.
Enseignement
Cambernon possède une école primaire, trois établissements éducatifs.
Démographie
Cambernon a compté jusqu'à en 1821.
Taux de chômage (2007) : 7 %.
Revenus moyens par ménages (2004) : .
Économie
L'activité principale est liée à l'agriculture et plus particulièrement l'élevage de bovins, notamment de race normande, pour la production de lait. Néanmoins, des races moins mixtes ont pris place : hollandaise, Prim'Holstein.
Quelques éleveurs ont des élevages de races de viande (limousine, charolaise, Maine-Anjou…).
Le nombre de fermes diminue et leur taille augmente.
Les principales cultures sont le maïs qui est ensilé à l'automne pour les bovins. Il y a peu de maïs grain produit car trop peu de rendement.
Le blé, présent depuis toujours dans cette région, est de plus en plus semé à l'automne pour être récolté vers le . Une bonne année, un agriculteur peut espérer .
Il n'y a ni seigle, ni lin de semé dans cette région, seulement quelques parcelles d'orge.
On ne plante pas de pommes de terre ou betteraves car l'automne est souvent trop pluvieux pour espérer retourner dans les champs en cette saison.
Le parc de logement du territoire se situe aux alentours de secondaires et principales. Une activité importante est également réalisée par le secteur médico-social qui est présent sur Cambernon au travers d'un EHPAD de appartenant au Groupe Résalia-MS spécialisé dans l'aide à la gestion et au conseil des maisons de retraite. Ce groupe gère quatre établissements en Normandie.
Plusieurs artisans ont leur activité sur la commune.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Notre-Dame-en-l'Assomption () : clocher-porche à voûte d'ogives, boiseries et retable (). Une Vierge à l'Enfant et une statue de saint Martin du sont classées à titre d'objets aux monuments historiques.
Le calvaire à la sortie du bourg.
Manoir des Réaux () : logis rectangulaire, deux tours d'angle circulaires posées en diagonale, restes d'enceinte, escalier intérieur. Le manoir est partiellement inscrit aux monuments historiques.
Manoir du Val ().
Pour mémoire
Ancien château féodal de Cambernon au lieu-dit la Motte, près de l'église.
Activités et manifestations
La commune dispose d'une vie associative riche avec un club d'anciens, la société de chasse et un comité des fêtes.
L'Entente Cambernon-Courcy fait évoluer une équipe de football en division de district.
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Articles connexes
Liste des communes de la Manche
Liens externes
Résumé statistique de Cambernon sur le site de l'Insee
Cambernon sur le site de la paroisse
Notes et références
Notes
Références
Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2014 (site de l'IGN, téléchargement du mars 2015)
Commune dans la Manche
Aire urbaine de Coutances
Toponyme évoquant l'ours |
17491 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Cametours | Cametours | Cametours est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de .
Géographie
Cametours est une commune située en plein cœur du bocage normand.
C'est à Cametours que le Lozon prend sa source.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat complétée par des études régionales prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Coutances », sur la commune de Coutances, mise en service en 1974 et qui se trouve à à vol d'oiseau, où la température moyenne annuelle est de et la hauteur de précipitations de pour la période 1981-2010.
Sur la station météorologique historique la plus proche, « Granville – pointe du Roc », sur la commune de Granville, mise en service en 1973 et à , la température moyenne annuelle évolue de pour la période 1971-2000 à pour 1981-2010, puis à pour 1991-2020.
Urbanisme
Typologie
Cametours est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Lô, dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe , est catégorisée dans les aires de à moins de .
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (96,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (81,8 %), zones agricoles hétérogènes (9,3 %), terres arables (5,4 %), zones urbanisées (3,4 %).
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui).
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Campo motos en 1216 ; Cammotos en 1231 ; Campo motoso vers 1280 ; Camotous en 1326 ; Camotours en 1391 ; Campmotours 1491.
Il s'agit d'une formation toponymique médiévale en Camp- forme normande septentrionale, au nord de la ligne Joret correspondant au français Champ- de sens transparent. Le second élément est l'adjectif motteux « couvert de mottes » dont le traitement phonétique motous est caractéristique de l'ouest du domaine d'oïl, dont la Normandie occidentale (cf. anglais -ous issu de l'anglo-normand). L'altération en -our est sans doute liée à l'analogie avec les noms en -tour(p) fréquent dans la Manche.
Homonymie avec Champmotteux (Essonne) et Champmotteux (Baux de Breteuil, Eure), de type francien.
Remarque : Albert Dauzat et Charles Rostaing qui ne connaissaient pas de forme ancienne, ont voulu voir un toponyme normannique en -tourp, basé sur le vieux norrois þorp « groupe de fermes isolées, hameau » devenu tourp dans la Manche cf. Clitourps et -tours dans Guénétours (Guenestorp 1170).
Le gentilé est Cametourais.
Histoire
En 1231, Guillaume III de Soule (ou Soulle) donna le patronage de l'église à l'évêque de Coutances, Hugues de Morville, qui la redonna à l'Hôtel-Dieu de Coutances.
Cametours était un village composé de nombreux tisserands au début du . Cette activité a laissé son nom à l'auberge des Tisserands, qui appartient à la commune.
L'affaire criminelle Émile Lerendu s'est déroulée dans la commune et fut jugée par la cour d'assises de la Manche le .
Politique et administration
Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et deux adjoints.
Démographie
Cametours a compté jusqu'à en 1806.
Économie
Cametours est notamment le berceau historique et l'une des implantations de la société de transport de fret James International.
La commune accueille la carrière du Fût, créée au pour alimenter la fabrication de la ligne de chemin de fer Lison-Lamballe. Propriété de la société Colas, elle est toujours exploitée pour son grès quartzeux gris bleuté.
Lieux et monuments
Église Notre-Dame (). Elle abrite une Vierge à l'Enfant du classée à titre d'objet aux monuments historiques.
Château ().
Communs de la Herlière ().
Hôtel Besnardin.
Activité et manifestations
Brocante en mai.
Méchoui en juillet.
Arbre de Noël communal en décembre.
Tournoi de palais coutançais.
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Articles connexes
Liste des communes de la Manche
Liens externes
Résumé statistique de Cametours sur le site de l'Insee
Notes et références
Notes
Références
Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2012 (site de l'IGN, téléchargement du 24 octobre 2013)
Commune dans la Manche |
17492 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Camprond | Camprond | Camprond est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de .
Géographie
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat complétée par des études régionales prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Coutances », sur la commune de Coutances, mise en service en 1974 et qui se trouve à à vol d'oiseau, où la température moyenne annuelle est de et la hauteur de précipitations de pour la période 1981-2010.
Sur la station météorologique historique la plus proche, « Granville – pointe du Roc », sur la commune de Granville, mise en service en 1973 et à , la température moyenne annuelle évolue de pour la période 1971-2000 à pour 1981-2010, puis à pour 1991-2020.
Urbanisme
Typologie
Camprond est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Coutances, dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe , est catégorisée dans les aires de moins de .
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (94,5 %), zones urbanisées (2,9 %), terres arables (2,6 %).
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui).
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes latinisées Campo rotundo en 1163 ; Campo rotundo en 1172, en 1180, 1190, vers 1210, en 1235 et de Campo rotundo en 1332.
Le toponyme désigne assurément un « champ rond » ou un « terrain de forme arrondie », camp étant une forme dialectale.
Le gentilé est Campronnais.
Histoire
En 1304 et 1326, Guillaume de Camprond rend aveu pour les seigneuries du Lorey et de Camprond.
Politique et administration
Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et deux adjoints.
Démographie
Camprond a compté jusqu'à en 1831.
Économie
Lieux et monuments
Église Saint-Pierre, très remaniée aux . Elle abrite une statue de sainte Anne et la Vierge du classée à titre d'objet aux monuments historiques.
Ferme-manoir des Métairies.
Ferme-manoir de la Haute-Folie.
Ferme-manoir de la Cave.
Activité et manifestations
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Articles connexes
Liste des communes de la Manche
Liens externes
Résumé statistique de Camprond sur le site de l'Insee
Notes et références
Notes
Références
Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2013 (site de l'IGN, téléchargement du 19 mars 2014)
Commune dans la Manche
Aire urbaine de Coutances |
17493 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Canisy | Canisy | Canisy est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de .
Le , Canisy se constitue en commune nouvelle et sera également une commune déléguée au même titre que Saint-Ébremond-de-Bonfossé, autre commune composante. Cette commune déléguée est peuplée de habitants
Géographie
La commune est à l'ouest du pays saint-lois. Son bourg est à au sud-est de Marigny, à au sud-ouest de Saint-Lô et à à l'est de Coutances.
Le bourg est traversé par la route départementale reliant Saint-Lô au nord-est à Dangy et Gavray au sud-ouest. Elle y croise la qui mène au nord à Saint-Gilles et au sud à Saint-Martin-de-Bonfossé. Partageant une section de chacun de ces deux axes, la permet de rejoindre Marigny au nord-ouest et Saint-Ébremond-de-Bonfossé au sud-est. Traversant le nord du territoire, la relie Saint-Gilles à Cerisy-la-Salle au sud-ouest. L'accès au grands axes, notamment à l'A84, se fait par la route nationale 174 à Saint-Lô à au nord-est.
Canisy est sur une ligne de partage des eaux entre les bassins de la Vire au sud, par son affluent la Joigne, et de la Douve par son sous-affluent la Terrette qui délimite le territoire au nord. La ligne de partage est matérialisée par la . La Joigne collecte donc la plus grande partie des eaux du territoire, elle arrose le bourg, reçoit les eaux de quatre courts affluents, puis fait partiellement fonction de limite avec Saint-Gilles. La Terrette reçoit sur le territoire deux affluents de rive droite qui servent également de limites.
Le point culminant () se situe en limite sud, près du lieu-dit la Gablerie. Le point le plus bas () correspond à la sortie de la Joigne du territoire, au nord-est. La commune est bocagère.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat complétée par des études régionales prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Condé-sur-Vire_sapc », sur la commune de Condé-sur-Vire, mise en service en 1968 et qui se trouve à à vol d'oiseau, où la température moyenne annuelle est de et la hauteur de précipitations de pour la période 1981-2010.
Sur la station météorologique historique la plus proche, « Granville – pointe du Roc », sur la commune de Granville, mise en service en 1973 et à , la température moyenne annuelle évolue de pour la période 1971-2000 à pour 1981-2010, puis à pour 1991-2020.
Urbanisme
Typologie
Canisy est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Lô, dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe , est catégorisée dans les aires de à moins de .
Toponymie
Le toponyme est attesté sous les formes Canabiacus en 889 ; Caniciacum en 1056 ; Canegeio en 1222 ; Canigeium en 1236 ; Canigeio au ; Caniciacum en 1319 ; Canegé en 1349 ; Canigy en 1451 et Canisy en 1658.
Il est issu d'un anthroponyme tel que le latin Canitius ou le roman Canabius (comprendre *Canabiu), selon la suggestion de François de Beaurepaire et qui n'est pas attesté. Il est suivi du suffixe gaulois et gallo-roman -(i)acum dont l'évolution régulière dans cette région de la Normandie aboutit précisément à la terminaison -y. Canisy a conservé le groupe Ca- initial contrairement à Chennegy (Aube) et Chenneché (Vienne) qui remonte eux-aussi à *Canabiacum, Canisy se trouvant au-dessus de la ligne Joret.
Le gentilé est Canisiais.
Histoire
Si le processus de fusion avait été engagé au niveau des douze communes de la Communauté de communes de Canisy mais lors du vote simultané dans chaque commune, seules deux d'entre elles, Canisy et Saint-Martin-de-Bonfossé, émettent un vote défavorable. Quatre communes décident alors de composer la commune nouvelle de Bourgvallées de moindre ampleur.
Au premier semestre 2016, un projet d'union avec Saint-Ébremond-de-Bonfossé est lancé qui sera entériné par un vote simultanée des deux conseils fin juin. Cette création intervient également dans le contexte d'une intégration en 2017 de la communauté de commune au sein de Saint-Lô Agglo.
Politique et administration
Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et deux adjoints.
Population et société
Démographie
Sports
Le Football Club Trois Rivières fait évoluer une équipe de football en ligue de Basse-Normandie et trois autres équipes masculines, ainsi qu'une équipe féminine à huit, en divisions de district.
Économie
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Château de Canisy (, , ), classé aux monuments historiques.
L'église Saint-Pierre, du , abritant une Vierge à l'Enfant du classée à titre d'objet aux monuments historiques.
Église Saint-Ébremond en appareil en arête-de-poisson, portail du , chœur du . Elle abrite un autel avec boiseries du , des fonts baptismaux du , trois bas-reliefs du et un aigle-lutrin du classés à titre d'objets aux monuments historiques, ainsi qu'un retable en pierre du début du .
Église Saint-Pierre de Canisy () de style néogothique.
Château de la Motte , construit sur l'emplacement d'un château gothique flamboyant.
Château de Montmireil (). Bâti par l'éditeur Alphonse Lemerre, il a été transformé en en chambres d'hôtes.
Presbytère de Saint-Ébremond en schiste , avec plafond gothique flamboyant provenant de la Motte, classé à titre d'objet aux monuments historiques.
Manoir de Cotanville 1578 : cheminée sculptée.
Équipements culturels
L'école de musique de Canisy-Marigny, agréée en qualité d'association d'éducation populaire et affiliée à la Fédération musicale de Basse-Normandie, propose des cours d'instruments (piano, harpe, accordéon, guitare, batterie, violon...) pour tous les âges et tous les niveaux.
Personnalités liées à la commune
Jean Follain (1903-1971), écrivain et poète, est né à Canisy. Il publie en 1942 un livre sous le titre Canisy. Il est inhumé au cimetière communal.
Alphonse Lemerre (1838-1912), éditeur français du est né à Canisy.
Héraldique
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
Liste des communes de la Manche
Gare de Canisy
Liste des communes nouvelles créées en 2017
Liens externes
Résumé statistique de Canisy sur le site de l'Insee
Notes et références
Notes
Références
Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2012 (site de l'IGN, téléchargement du 24 octobre 2013)
Commune dans la Manche
Commune nouvelle dans la Manche
Ville titulaire de la croix de guerre 1939-1945
Aire urbaine de Saint-Lô |
17495 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Canteloup%20%28Manche%29 | Canteloup (Manche) | Canteloup est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de .
Géographie
Les roches dominantes sont l'arkose, le granite, le gneiss et le micaschiste. Aux paysages typiques du bocage normand, la commune n'a été que très peu concernée par le remembrement.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat complétée par des études régionales prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Gonneville », sur la commune de Gonneville-Le Theil, mise en service en 1959 et qui se trouve à à vol d'oiseau, où la température moyenne annuelle est de et la hauteur de précipitations de pour la période 1981-2010.
Sur la station météorologique historique la plus proche, « Cherbourg – Maupertus », sur la commune de Cherbourg-en-Cotentin, mise en service en 1935 et à , la température moyenne annuelle évolue de pour la période 1971-2000 à pour 1981-2010, puis à pour 1991-2020.
Urbanisme
Typologie
Canteloup est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cherbourg-en-Cotentin, dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe , est catégorisée dans les aires de à moins de .
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (87,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (54,6 %), terres arables (18,9 %), prairies (13,6 %), forêts (12,9 %).
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui).
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes de Cantulupi en 1332, Cantelupus, Cantelupo, Cantelou, Canteleu.
Il s´agit ici de la variante normande, au nord de la ligne Joret, du composé verbal bien connu Chanteloup, lieu où on entend les loups « chanter », c´est-à-dire hurler.
Le gentilé est Cantelouais ou Canteleoiz.
Histoire
L'histoire locale raconte qu'un seigneur de Canteloup, ainsi que les seigneurs voisins de Néville, de Clitourps et de Carneville, accompagnèrent le duc Guillaume dans sa conquête de l'Angleterre. De plus, un Guillaume Pouchin de Canteloup, un Robert de Cantaloup et un Foulques de Canteloup accompagnèrent le duc de Normandie Robert Courteheuse ainsi que Godefroy de Bouillon à la première croisade (1096-1099).
Au , Guillaume de Guernon possédait le patronage de Canteloup et en 1202 Roger portait le titre de comte de Canteloup.
la commanderie de Valcanville possédait ne nombreux biens à Canteloup qui passèrent en 1312, aux Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem.
Pendant la guerre de Cent Ans, Jean de Canteloup resta fidèle au roi de France. La région étant sous influence anglaise à l'époque, cela lui valut la confiscation de ses biens et ceux de sa femme au profit de Roger Subart, seigneur du Vast, auquel Henry V accorda un répit d´un mois, le . Le , Jean d'Ascheton, bailli du Cotentin, fit démolir le château de Canteloup sur ordre du roi d'Angleterre.
En 1561 Gouberville cite Pierre du Tertre comme seigneur de Canteloup. Parmi les nobles résidant à Canteloup figuraient les de Hennot. Meaux de Hennot, descendant de Richard, seigneur de Tocqueville, était venu s´y établir. Les habitants le firent imposer à la taille. Un arrêt de la Cour des aides de Rouen, du , après vérification de ses titres de noblesse, le raya des rôles. Dans les années 1598 et 1599, Roissy cite comme nobles à Canteloup : Jean, Nicolas et Meaux de Hennot, ainsi que Richard fils de Jacques, leur neveu. On les retrouve aux sous les titres de sieurs de la « Fontaine Maurienne », de la « Chesnaie », du « Houzet » et du « Coudray ». La Coudrairie appartenait encore en 1893 à Jean-Baptiste Letrecher.
Les du Rozel, sieurs de Beauchamp et de Prémont (d´argent à la fleur de lis de sable, accompagnée de trois roseaux de sinople), étaient à Canteloup avant 1620. Jacques du Rozel, sieur de Beauchamp, était patron de la chapelle Saint-Hubert.
Les d´Osber (d´argent à la croix de gueules cantonnée de quatre lionceaux de sable) s´établirent à Canteloup par le mariage de Jacques Osber, sieur de Brucheville avant 1700, né le à Valcanville et décédé le à Sainte-Geneviève, mariés le à Valcanville avec Jeanne Roberte du Hamel (née le à Valognes et décédée le à Sainte-Geneviève) et remarié à Françoise Charlotte Bazan vers 1715 (née le au Vaast et décédée le à Sainte-Geneviève) ; celui de Guillaume René Osber, sieur de Vasteville, décédé le à Canteloup avec Marie Claude du Rozel ; enfin par l´alliance de Pierre François Osber, sieur de Prémont, décédé le à Canteloup, marié le contrat de mariage Barfleur avec Bonne Catherinne du Hamel de la Prunerie décédée le à Canteloup. Cette dernière famille habitait la Tourelle, propriété de Mangon.
Au moment de la Révolution, Nicolas Le Flamand, curé de Canteloup, établit une école de filles près du presbytère (celui-ci est encore visible aujourd'hui). Il possédait une voix si remarquable que le fit venir à Versailles pour l'entendre. Arrêté pendant la Révolution, il entra en prison en chantant le Veni Creator de toutes ses forces. Il revint mourir à Canteloup.
Politique et administration
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Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et deux adjoints.
Démographie
Le nombre de feux était de 60 en 1722 et de 79 en 1765. Canteloup a compté jusqu'à en 1821. Mais la population diminue, elle est de en 1831 et de 429 en 1851. Enfin, elle ne compte que en 1871, et en 1889 il n´y a plus que .
Économie
Lieux et monuments
Église Saint-Martin d'origine romane rebâtie vers 1870. Au , l'abbaye de Montebourg en avait le patronage. Le clocher, à la hauteur des cloches, arborent des fenêtres à meneaux avec des abat-son en pierre bleues. À l'intérieur, une vierge à l'enfant du en pierre polychrome s'inspirant de modèles médiévaux et une cuve baptismale d'époque médiévale.
Chapelle dédiée à la sainte Vierge.
Oratoire.
Calvaire Saint-Martin.
Lavoir.
Pour mémoire
Château de Canteloup (près d'un logis du ), possession de Jean de Canteloup, démoli sur en 1421 sur ordre du roi d'Angleterre.
Activités et manifestations
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Articles connexes
Liste des communes de la Manche
Liens externes
Résumé statistique de Canteloup sur le site de l'Insee
Notes et références
Notes
Références
Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2013 (site de l'IGN, téléchargement du 19 mars 2014)
Commune dans la Manche
Aire urbaine de Cherbourg-en-Cotentin |
17496 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Canville-la-Rocque | Canville-la-Rocque | Canville-la-Rocque est une commune française, située sur la Côte des Isles dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de (les Canvillais).
Géographie
Le village de Canville-La-Rocque est entouré par les communes de Saint-Lô-d'Ourville, Neuville-en-Beaumont et Saint-Sauveur-de-Pierrepont. Canville-la-Rocque est distant d'une quarantaine de kilomètres de Cherbourg. Situé à d'altitude il fait partie du parc naturel régional des Marais du Cotentin et du Bessin.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat complétée par des études régionales prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Barneville Carteret », sur la commune de Barneville-Carteret, mise en service en 1986 et qui se trouve à à vol d'oiseau, où la température moyenne annuelle est de et la hauteur de précipitations de pour la période 1981-2010.
Sur la station météorologique historique la plus proche, « Cherbourg – Maupertus », sur la commune de Cherbourg-en-Cotentin, mise en service en 1935 et à , la température moyenne annuelle évolue de pour la période 1971-2000 à pour 1981-2010, puis à pour 1991-2020.
Urbanisme
Typologie
Canville-la-Rocque est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee.
La commune est en outre hors attraction des villes.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (56,4 %), terres arables (43,6 %).
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui).
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Canvilla en 1149 et en 1172 ; Camvilla en 1153 ; Caumvilla entre 1170 et 1172.
Il s'agit d'une formation toponymique médiévale en -ville (élément issu du gallo-roman villa « domaine rural »). L'identification du premier élément ne fait pas l'unanimité parmi les spécialistes.
En raison de l'existence d'un autre Canville en Seine-Maritime (aujourd'hui Canville-les-Deux-Églises), l'appellation de Canville-Canteraine fut proposée en 1828 par Louis Du Bois pour la commune de la Manche. Le déterminant -Canteraine faisait référence à un hameau qui semble avoir disparu aujourd'hui. Ce nom, attesté sur les cartes de Cassini (1753/1785) et d'État-Major (1825/1866) sous la forme Cantereine, est issu de l'ancien normand cante raine « chante grenouille », et désigne un lieu humide fréquenté par ces batraciens.
Le déterminant actuel -la-Rocque fut ajouté en 1939, d'après un autre hameau situé sur le territoire de la commune, et aujourd'hui subdivisé en la Rocque de Haut et la Rocque de Bas. On le trouve attesté sur la carte de Cassini sous la forme les Rocq, et sur la carte d'État-Major par la Roque de Haut et la Roque de Bas. Ce nom représente la forme normano-picarde du mot roche < gallo-roman ROCCA, très fréquemment employé en toponymie au sens de « château-fort, place fortifiée ».
Histoire
Politique et administration
Démographie
Économie
Lieux et monuments
Château d'Olonde (), inscrit depuis le au titre des monuments historiques, a servi de cadre au roman de Jules Barbey d'Aurevilly Une Histoire sans nom.
Ancien moulin à vent.
Vallon du Gris.
Ferme-manoir du Hommet ().
Ferme-manoir de la Néhourie.
Ferme-manoir de la Rocque de Bas.
Ferme-manoir de la Rocque de Haut.
La Rosière.
Église Saint-Malo (, ) avec ses fresques, découvertes dans les années 1990 à la suite de travaux de rénovation, retraçant la légende du « pendu dépendu ». Elles datent du . Le village se situe sur un des chemins menant à Saint-Jacques-de-Compostelle, lieu de pèlerinage célèbre et la fresque fait état d'une légende rapportée au par des pèlerins. La statuaire date du .
Activité et manifestations
Personnalités liées à la commune
Notes et références
Notes
Références
Voir aussi
Articles connexes
Liste des communes de la Manche
Liens externes
Canville-la-Rocque sur le site de l'Insee
Altitudes, coordonnées, superficie : Canville-la-Rocque sur le site de l'Institut géographique national (archive Wikiwix).
Commune dans la Manche |
17497 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Carantilly | Carantilly | Carantilly est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de .
Géographie
Au centre du département de la Manche, Carantilly fait partie du canton de Saint-Lô-2 dans l'arrondissement de Saint-Lô mais adhère depuis le à la communauté de communes de Canisy.
À mi-chemin entre Saint-Lô ( à l'est) et Coutances ( à l'ouest), en bordure de la , la commune joint deux chefs-lieux de canton : Marigny ( au nord) et Cerisy-la-Salle ( au sud).
Avec un point culminant à (lieu-dit « le Poteau »), Carantilly s'étend sur quelque (ou comme il peut être dit en Basse-Normandie).
C'est le bocage, pays de talus et de haies, à vocation essentiellement agricole. Au nord, une belle surface boisée s'étend en profondeur, tandis que plus au sud paraissent des prairies verdoyantes que traverse la rivière, la Terrette.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat complétée par des études régionales prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pont-Hébert », sur la commune de Pont-Hébert, mise en service en 1996 et qui se trouve à à vol d'oiseau, où la température moyenne annuelle est de et la hauteur de précipitations de pour la période 1981-2010.
Sur la station météorologique historique la plus proche, « Granville – pointe du Roc », sur la commune de Granville, mise en service en 1973 et à , la température moyenne annuelle évolue de pour la période 1971-2000 à pour 1981-2010, puis à pour 1991-2020.
Urbanisme
Typologie
Carantilly est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Lô, dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe , est catégorisée dans les aires de à moins de .
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (94,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (73,9 %), zones agricoles hétérogènes (15,9 %), forêts (5,4 %), zones urbanisées (3,4 %), terres arables (1,4 %).
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui).
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Karantelago ou Karentelago vers 1056 ; de Karantilleio en 1198 ; Quarantilleio au ; Carantilie vers 1280 ; de Karantilleyo en 1332 et Carantelly en 1391.
Le toponyme est issu d'un anthroponyme qui peut être gaulois tel que Carantillus ou roman tel que Carantilus ou Carantilius.
Le gentilé est Carantillais.
Histoire
Moyen Âge
La réorganisation du diocèse par Geoffroy de Montbray conduit à la scission entre Carantilly et Quibou, cette dernière devenant une paroisse indépendante.
L'église et la paroisse de Carantilly étaient placées sous la dépendance personnelle du duc de Normandie, Guillaume le Conquérant. Ce dernier y disposait d'un certain nombre de droits et d'honneurs.
En 1065, Carantilly est en tout ou partie le fief du comte de Mortain, Robert, frère de Guillaume le Conquérant, duc de Normandie et roi d'Angleterre. La Corbetière sera une seigneurie indépendante de celle de Carantilly jusqu'à la guerre de Cent Ans. Le comte Robert de Mortain cède son fief de Carantilly à la famille de Soulle « à charge de fournir pour monter la garde de nuit à la foire de Montmartin-sur-Mer, et de faire chaque année de garde à la barre de Montfautrel, à l'entrée du château de Mortain ».
Hélie Desfontaines est le premier curé dont le nom soit conservé. Depuis 1271, on a pu retrouver la trace de quelque à Carantilly. On ne connaît pas la date de la création de la paroisse, ni celle de la première église même si sa dédicace à Notre-Dame tend à laisser penser qu'elle remonterait comme souvent dans ce cas, aux . Elle fait partie du doyenné de Cenilly et de l'archidiaconé de la Chrétienté (archidiaconé englobant l'église cathédrale). D'après le Livre noir de l'évêché de Coutances et d'Avranches, la cure a un revenu de en 1278.
À la suite de l'extinction de la famille de Soulle, la seigneurie de Carantilly passe à la famille de Grimouville.
On compte au deux moulins à Carantilly, celui de l'étang et celui du Boscq, et deux étangs, d'après le Rôle de fouage.
Renaissance
C'est à la suite d'un mariage entre 1510 et 1520 que la seigneurie de Carantilly est transmise à la famille de Magneville.
Époque moderne
Les tourments des guerres de Religion n'épargnent pas Carantilly, où des protestants pillent l'église en 1562. Les troubles auront périodiquement lieu jusqu'en 1664.
Les héritiers de la famille de Magneville cèdent Carantilly en 1577 à Roland de Gourfaleur, seigneur de Bonfossé, qui en fait l'acquisition pour son épouse.
Après le décès de sa fille et de son gendre (Simon de Bois-Davy), Nicolas de Soulbieux acquiert en 1660 pour ses petits-enfants la seigneurie de Carantilly. Elle quitte le patrimoine de la famille de Gourfaleur pour celui de la famille de Bois-Davy.
On trouve les premières traces encore disponibles d'une école de garçons à Carantilly. Sa fondation, bien antérieure, ne peut être datée, vu la destruction des archives de l'église en 1562. Une école de filles existera, située dans le pavillon de l'étang.
Louis Coudreau de Planchoury, après avoir épousé la petite-fille de Nicolas de Soulbieux, quitte sa Touraine natale pour s'établir, à la mort de sa femme, comme seigneur de Carantilly.
Durant les années 1720, la construction de la partie centrale de l'actuel château débute sous les ordres de Louis Coudreau de Planchoury, seigneur de Carantilly. Un manoir plus ancien y était jusqu'alors établi. Il marie sa fille en 1729 avec Thomas-Honoré de Mons, seigneur de Vareville, qui devient par là même, seigneur de Carantilly.
L'abbé Pierre-François Dufour, curé de la paroisse, fait bâtir le « manoir presbytéral » en 1760 dans le style du château dont il enviait l'extension.
Période révolutionnaire
François-Germain Le Rouvillois, curé de Carantilly, est élu le député du clergé de Coutances en vue des États généraux convoqués à Versailles. Cette année-là, Carantilly compte , soit quelque .
Trois ans plus tard, Jean Chardin est le premier maire de Carantilly et l'église de Carantilly sert de « temple de la Raison ». Par la suite, la maison de l'école des garçons (biens du clergé) fut vendue à un Carantillais.
La bataille de la Fosse oppose en les républicains aux armées chouannes du comte Louis de Frotté sans qu'on puisse bien établir ce qui s'y déroula. Jules Barbey d'Aurevilly y fait allusion dans L'Ensorcelée sans beaucoup de crédit historique.
Premier Empire
Carantilly compte en 1806.
On décide d'abattre le clocher de l'église, vu son délabrement, afin d'allonger la nef. En 1861, le nouveau clocher est bâti, suivra la sacristie. Après la démolition des deux chapelles latérales datant de 1640 et la reconstruction de la nef (1883), la partie neuve de l'église est bénite le par . C'est encore lui qui bénit le la plus grosse cloche du clocher (), qui rejoint ses deux « sœurs » (respectivement chacune).
En 1878, la ligne de chemin de fer Lison-Lamballe et la gare sont mises en service.
La première association de Carantilly est créée en 1908 : la société de Tir La patriote voit le jour, à l'initiative de , instituteur.
La Première Guerre mondiale fauche trente-et-un Carantillais, sans qu'on puisse citer les blessés, les victimes directes ou indirectes de ce conflit.
L'affaire criminelle Georges Ozouf et Auguste et Marie-Rosalie Marinel se déroule à Carantilly et est jugée à Coutances, par la cour d'assises de la Manche les 8, et .
Au cours de la Seconde Guerre mondiale, le château est tour à tour occupé par les Allemands qui réparent des véhicules dans la salle principale puis par les Américains qui y installent un hôpital provisoire. Par la présence de la gare toute proche, le secteur est l'objet de bombardements alliés. On dénombre huit habitants de Carantilly tués lors de l'opération Cobra : Carantilly reçoit le la croix de guerre 1939-1945.
La salle des fêtes Émile-Beaufils est construite en 1956 par des bénévoles et la commune se dote dans les années qui suivent d'une place au cœur du bourg, non loin de l'église.
La ligne EDF haute tension en provenance de la centrale nucléaire de Flamanville, construite dans les années 1980, survole le territoire de la commune avec dix pylônes. Pendant cette période, l'étang du château est aménagé et il devient un parcours de santé et un lieu de pêche fort prisé après son inauguration le .
Le recensement précédant le nouveau millénaire fait apparaître que Carantilly compte . Une station d'épuration et son réseau tout-à-l'égout sont créés en 2007.
Politique et administration
Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et trois adjoints.
Économie
Démographie
Au premier recensement républicain, en 1793, Carantilly comptait , population jamais atteinte depuis.
Lieux et monuments
Le château
Le château actuel, construit sur les fondations d'un manoir plus ancien, date du . Il est l'œuvre, vers 1720, pour la grande partie centrale de Louis de Coudreau de Planchoury, seigneur de Carantilly (1676-1768) et de son gendre Thomas Honoré de Mons, et pour les ailes latérales de Léonor de Mons, petit-fils du premier (1726-1795).
Les façades du château sont classées au titre des monuments historiques depuis le , les toitures, l'escalier intérieur en fer forgé, plusieurs pièces et les communs ont été inscrits à la même date et de nombreuses dépendances ont été inscrites le .
L'église
Dans son aspect actuel, l'église Notre-Dame date de 1883. Elle a subi maintes transformations depuis ses origines (fin ). L'architecture romane a disparu avec les modifications de la nef. Les fresques du fond du chœur datant du Moyen Âge ont été recouvertes au .
En 1710, on fait réaliser un retable en bois sculpté, recouvrant deux fenêtres à lancettes et un oculus. On reperce encore à cette époque les fenêtres du mur sud du chœur.
Derrière les autels de la Vierge et de saint Joseph, deux pierres gardent le souvenir de « l'honete persone Michel Corbet » notable rural mort en 1640, donateur de fortes rentes pour le salut de son âme, et de Jean Blanchard prêtre ayant fait édifier en 1650 une chapelle dédiée à sainte Anne et sainte Barbe.
Le fin clocher qui domine le bourg remonte également au . Le vieux clocher en bâtière avait été abattu en 1855. Il abrite depuis lors trois cloches de 400, chacune. Les vitraux ont été mis en place après la guerre et sont signés Max Ingrand. Les lustres, de facture plus récente, ont été acquis en 1981 grâce au produit de kermesses paroissiales, et à la générosité de Marguerite de Mons.
Le presbytère
Le presbytère de Carantilly fut construit en 1760. Il est inscrit aux Monuments historiques depuis 2009.
Autres lieux
La Racinière (.
Mondreville (.
Personnalités liées à la commune
François-Germain Le Rouvillois, curé de Carantilly, élu député du clergé de Coutances en vue des États généraux convoqués en 1789 à Versailles.
Pierre Gosset (Carantilly, 1764-1844), dit « Gosset Sans Peur », prêtre réfractaire, confesseur de la foi pendant la Révolution française, repose à Carantilly.
Angelina et Ferdinand Huaut, honorés du titre de juste parmi les nations en 1998.
Notes et références
Notes
Références
Voir aussi
Articles connexes
Liste des communes de la Manche
Gare de Carantilly - Marigny
Liens externes
Résumé statistique de Carantilly sur le site de l'Insee
Carantilly, des origines à la Révolution
Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2014 (site de l'IGN, téléchargement du mars 2015)
Commune dans la Manche
Ville titulaire de la croix de guerre 1939-1945
Aire urbaine de Saint-Lô |
17498 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Carentan | Carentan | Carentan est une ancienne commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, devenue le une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Carentan-les-Marais.
Elle est peuplée de habitants.
Géographie
Carentan est située au milieu de vastes marais assainis et transformés en riches prairies, au confluent de la Taute et de la Douve. La Capitale des Marais, aux portes de la péninsule du Cotentin et de la baie des Veys, est au cœur du parc naturel régional des Marais du Cotentin et du Bessin.
La ville est dotée d'une gare ferroviaire sur la ligne Cherbourg-Caen-Paris et est traversée par les RN 13 et RN 174. Elle est desservie par le transport en commun départemental par bus (Manéo) via la ligne 001 Cherbourg-Octeville - Valognes - Carentan - Saint-Lô. Son port est relié à la mer par un canal.
Toponymie
Parmi les formes attestées suivantes, on trouve Carenton et Karentonem en 1063 et 1066 ; Karentomum au , Carentomus en 1136 et Carentan en 1319.
La localité est désignée à l'époque gallo-romaine sous la forme Carentomagus qui serait issue de l'anthroponyme gaulois Carentus, ou du substantif carento, « cher », « beau », et de , « marché ».
Le gentilé est Carentanais.
Histoire
Sa position-clé a fait de Carentan, au gré des diverses guerres, une place forte des marais très disputée. La cité de Carentomagus fut souvent assiégée et détruite, lors des incursions vikings et des guerres franco-anglaises. En 1105, Henri Beauclerc débarque à Barfleur afin de s'emparer de la Normandie au détriment de son frère Robert Courteheuse, et s'empare de Carentan le jour de Pâques. Vers 1170 le roi d'Angleterre, y séjourne avec son chancelier Thomas Becket.
La place est fortifiée par Blanche de Castille (1188-1252) pendant la minorité de Saint Louis. Ceinte de remparts, on y accède par deux portes principales, à l'est celle de Saint-Hilaire vers Bayeux, à l'ouest celle de Saint-Côme, vers Valognes et Coutances.
Quai à vin au Moyen Âge, le port de Carentan fut certainement à l'origine de la ville. Une foire annuelle dite de la Saint-Liénard se tenait tous les . La ville reçoit en la visite de Saint Louis, qui s'y arrête avant de poursuivre sur Valognes puis Cherbourg.
Au début de la guerre de Cent Ans, l'armée d' d'Angleterre, fraîchement débarquée à la Hougue le se fait livrer la place avant d'entamer sa chevauchée qui se terminera par la bataille de Crécy et la reddition de Calais. Les bourgeois de la ville refusant de se défendre, les deux capitaines de la ville, dont l'un est Roland de Verdun, la livrèrent sans combattre, ce qui n'empêcha pas les Anglais de la mettre au pillage puis de raser les murailles, d'abattre les maisons et de la livrer aux flammes. Le conseiller du roi, Michaël de Northburgh, nous dit que s'y trouve à foison. Un millier de Carentanais, parmi les plus riches seront envoyés captifs en Angleterre.
Charles le Mauvais, qui avait obtenu en , par le traité de Valognes confirmant celui de Mantes, le clos du Cotentin avec la ville de Cherbourg, les vicomtés de Carentan, Coutances et Valognes, fait rebâtir les fortifications.
En 1449, dans le cadre de la reconquête de la Normandie occupée par les Anglais, l'armée royale de reprend la ville au bout de cinq jours.
Pendant la première guerre de Religion, les protestants prennent temporairement le contrôle de la ville.
Lors de la cinquième guerre de Religion, les deux chefs protestants, et le marquis de Colombières, François de Bricqueville, s'emparent à nouveau de la ville. En 1572, Montgommery fortifie à nouveau la ville en faisant creuser par les paysans un canal pour créer des zones inondables. Le la ville capitule devant les troupes royalistes.
En 1679, La ville est pratiquement complétement détruite à la suite d'un nouvel incendie.
Le château, avec son donjon polygonal, est au enfermé dans une première enceinte bastionnée construite par Vauban. Il n'en subsiste de nos jours aucun vestige ; elle est rasée comme celle de Cherbourg. Mais en 1574, on édifie une seconde enceinte bastionnée afin de protéger la ville.
En 1735, fait construire sur la rivière d'Ouve le barrage de la Barquette avec ses seize portes de chêne, afin d'empêcher la mer de recouvrir les marais.
Elle est chef-lieu de district de 1790 à 1795. En 1853, on démantèle toutes les fortifications. En 1870-1871, lors de la guerre franco-allemande on dispose au niveau de la Douve une ligne de (pièces de marine) prises dans les réserves de l'arsenal de Cherbourg ou débarquées de la flotte, et en 1871, on projette d'inonder les marais à partir de Carentan dans le plan de défense de la place de Cherbourg.
Bataille de Normandie
Au cours de la Seconde Guerre mondiale, dès le , la commune est le théâtre de violents affrontements entre parachutistes américains de la 101 Airborne Division et les Fallschirmjäger allemands. C'est finalement à la baïonnette que la ville sera prise par les Américains le . Certains bâtiments assez anciens de la ville portent encore les stigmates de la bataille. Ces évènements sont relatés en détail dans le livre Frères d'armes et la minisérie qui en est tirée ().
Selon le Général Eisenhower, Commandant suprême des Forces alliées en Europe, Carentan (l'objectif de la ) est la clé du débarquement. Dans ses mémoires, il écrira :
Pour le général Bradley également, c'est l'objectif de la qui est primordial.
Cependant le général Bradley tenait à capturer Carentan au plus vite, et la voulait pour le Jour J+1. S’il n’y arrivait pas, il était prêt à la détruire, si nécessaire, et nota encore dans ses mémoires : .
Fusion de communes
Le , Carentan intègre avec trois autres communes la commune de Carentan-les-Marais créée sous le régime juridique des communes nouvelles instauré par la loi du de réforme des collectivités territoriales. Les communes d'Angoville-au-Plain, Carentan, Houesville et Saint-Côme-du-Mont deviennent des communes déléguées et Carentan est le chef-lieu de la commune nouvelle.
Le , les communes de Brévands, Veys et Saint-Pellerin rejoignent la commune nouvelle, suivies le de Brucheville, Catz, Montmartin-en-Graignes, Saint-Hilaire-Petitville et Vierville. La commune nouvelle est alors composée de douze communes déléguées.
Héraldique
Selon Victor Adolphe Malte-Brun (La France illustrée, tome 3, Jules Rouff éditeur, Paris, 1882), le blasonnement des armes de Carentan est le suivant : « d'azur, à un sautoir d'argent ».
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Élections législatives de 2007 () : 52,2 % pour Philippe Gosselin (UMP), 47,8 % pour Jean-Karl Deschamps (PS)
Élection présidentielle de 2007 : 53 % pour Nicolas Sarkozy, 47 % pour Ségolène Royal
Élections municipales de 2008 : 51,85 % pour Jean-Pierre Lhonneur (UMP - CPNT), 48,15 % pour Hervé Houel (PS - MoDem)
Élection présidentielle de 2012 : 53,84 % pour François Hollande, 46,16 % pour Nicolas Sarkozy
Élections municipales de 2014 : 69,80 % pour Jean-Pierre Lhonneur (DVD), 30,20 % pour Pascal Guilbert (PS)
Liste des maires
Le conseil municipal était composé de vingt-neuf membres dont le maire et huit adjoints. Ces conseillers intègrent au complet le conseil municipal de Carentan-les-Marais le jusqu'en 2020 et Jean-Pierre Lhonneur est élu maire de la commune nouvelle.
Démographie
Carentan a compté jusqu'à en 1982.
Économie
La commune héberge depuis 2014 une unité de méthanisation développée par Methaneo, qui collecte des déchets agricoles et agro-industriels pour produire du biométhane injecté sur le réseau de gaz local.
Lieux et monuments
La ville a gardé de son passé médiéval quatre maisons à arcades du bâties sur l'ancienne place royale, de nos jours place de la République. Ces arcades sont uniques en Normandie. Elles sont supposées être le reste d'un ancien marché couvert. L'ensemble fait l'objet d'une inscription partielle au titre des monuments historiques par arrêté du . Le château quant à lui a complètement disparu et on ne conserve son souvenir que dans le nom de la rue du Château. Quatre autres bâtiments sont inscrits : l'hôtel de Ponthergé (rue Sebline), la maison du 47 rue Holgate, l'ancienne loge maçonnique (impasse des Saules) et l'hôtel Hervieu-de-Pontlouis (7, rue de l'Église).
Parmi les autres monuments protégés aux monuments historiques ont trouve encore l'église Notre-Dame du , détruite en 1443 et reconstruite en style gothique flamboyant à la fin du . Elle fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques par la liste de 1862. Elle abrite de nombreuses œuvres classées à titre d'objets.
On peut encore noter :
l'hôtel de ville qui date des . Ancien couvent des Augustines qui servit de caserne, de collège, de garnison ;
le château de la Gonnivière () ;
le pont-canal ; mis en service le , il fait passer la route nationale 13, à , reliant Caen à Cherbourg sous le bassin à flots reliant le port de Carentan et la mer. Le chantier a duré avec en moyenne par jour. Il mesure et a coûté de francs (soit environ d'euros). Sa construction a nécessité la mise en œuvre de de palplanches, de béton, d'acier, trois pompes de drainage de , deux pompes d'assainissement de , un groupe électrogène de . L'ensemble a généré de déblais ;
le lavoir des Fontaines () ;
le presbytère (), qui a eu l'honneur d'accueillir une nuit .
le D-Day Experience ; musée consacré à l'histoire des parachutistes allemands et américains en , situé à Dead Man's Corner (poste de commandement avancé des parachutistes allemands en ).
Activité culturelle et manifestations
Jumelages
Carentan est jumelée avec la ville allemande de Waldfischbach-Burgalben en Rhénanie-Palatinat depuis 1966 et avec la ville anglaise de Selby depuis 1974.
Sports
Le Club sportif carentanais fait évoluer deux équipes de football en ligue de Basse-Normandie et deux autres, ainsi qu'une équipe féminine de football à 8, en divisions de district.
L'hippodrome Maurice-de-Folleville (hippodrome de la Russie) est sur le territoire communal.
Carentan dans la culture
Sanctuary, saison 3 : épisodes 17 (Normandy) et 18 (Carentan)
Frères d'armes : épisode 3 (Carentan)
Call of Duty : jeu vidéo, carte Carentan
Brothers in Arms: Road to Hill 30 : jeu vidéo
Carentan, deux minutes d'arrêt, de Frédéric Lasaygues, Le Castor Astral éditeur, 2007
Dans le jeu vidéo Hell Let Loose avec la carte de Carentan et de Purple Heart Lane.
Dans le jeu vidéo Company of Heroes avec la mission Carentan (nom et lieu de la mission).
Personnalités liées à la commune
Natifs de Carentan
Jean Loret (), poète ;
Benjamin Basnage (1580-1652), pasteur ;
Jean-Baptiste-Jacques Élie de Beaumont (1732-1786), avocat des Calas ;
Charles François Louis Caillemer (1757-1843), avocat ;
Louis Caillemer (1764-1827), militaire.
Julien Crestey (1926-2020), M.O.F. ;
Paul Marie Victor Enouf (1783-1845), homme politique ;
Pélage-Adélaïde de Lorimier (1784-1835), militaire et homme politique ;
Pierre Truffaut (1894-1974), homme politique, député de Charente-Maritime.
Édith Faucon (1919-2019), peintre ;
Alain Germain (1948), metteur en scène, acteur, artiste décorateur, costumier ;
Jacques Dopagne (1921-2002), scénariste, critique d'art et écrivain ;
André Ledran (1933), homme politique ;
Jean-Pierre Lambert (1951), international de handball et joueur de rugby (remplaçant en finale du championnat de France de rugby en 1977 avec Perpignan) ;
Stéphane Travert (1965), homme politique ;
Philippe Gosselin (1966), homme politique ;
Stéphane Mottin (1966), footballeur ;
Frédéric Duthil (1973), navigateur et skipper ;
Mickaël Barré (1978), footballeur ;
Benoît Lesoimier (1984), footballeur, a joué dans le CS Carentan ;
Maxime Delauney (1981), producteur de cinéma.
Autres
François-Anne-René-Marie Le Maignen (1752-1836), homme politique, receveur du district de Carentan, député de la Manche.
Honoré de Balzac se rend à Carentan en , alors qu’il séjourne entre mai et août chez sa sœur Laure Surville à Bayeux. C'est dans cette ville, à l'époque du siège de Granville, qu'il situe sa nouvelle : Le Réquisitionnaire parue en 1831
Jules Lebrun de Plaisance (1811-1872), député de 1846 à 1848.
Guy Allix (1953), enseignant de lettres modernes au lycée Sivard-de-Beaulieu
Patrick Fissot (1971), enseignant d'histoire et de géographie au lycée Sivard-de-Beaulieu
Notes et références
Notes
Références
Voir aussi
Bibliographie
.
Frédéric Lasaygues, Carentan, deux minutes d’arrêt, le Castor astral, Bègles, 2003
.
Carentan (Histoire de la ville de) et ses notables, Émile de Pontaumont, Le Livre d'histoire, Paris 2010 .
Articles connexes
Liste des communes de la Manche
Liens externes
Office de tourisme de Carentan
Résumé statistique de Carentan sur le site de l'Insee
Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2013 (site de l'IGN, téléchargement du 19 mars 2014)
Carentan-les-Marais
Ancienne commune dans la Manche
Ville portuaire en France
Port de plaisance en France
Ancien chef-lieu de district
Ville titulaire de la croix de guerre 1939-1945
Commune déléguée dans la Manche |
17499 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Carnet%20%28Manche%29 | Carnet (Manche) | Carnet est une ancienne commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de habitants (les Carnetais), devenue le une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Saint-James.
Géographie
La commune est au sud-ouest de l'Avranchin. Son bourg est à à l'ouest de Saint-James, à au nord-est d'Antrain, à au sud-est de Pontorson et à au nord-ouest de Fougères.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Kerneth en 1151 ; Kernet entre 1156 et 1158 ; Chernetum en 1168 ; Kernet entre 1179 et 1195 et en 1214 ; Quernet en 1221 ; ecclesia de Carneto en 1412 ; ecclesia de Querneto vers 1480 ; Carnet entre 1612 et 1636.
L'origine du toponyme n'est pas clairement établie. Albert Dauzat y décèle une forme dialectale issue du latin carpinus : carne, « charme », soit « lieu planté de charmes ».
On sait que les toponymes de végétation sont de fréquents marqueurs. On ne peut cependant pas exclure formellement une autre explication telle qu'une formation gauloise carnate « lieu où il y a des pierres ».
Histoire
Circonscriptions administratives avant la Révolution
Généralité : Caen.
Élection : Avranches.
Sergenterie : Saint-James.
Circonscriptions ecclésiastiques avant la Révolution
Diocèse : Avranches.
Archidiaconé : Avranches.
Doyenné : Avranchin.
Politique et administration
Liste des maires
Le conseil municipal était composé de onze membres dont le maire et deux adjoints.
Population et société
Démographie
Au premier recensement républicain, en 1793, Carnet comptait , population jamais atteinte depuis.
Activité et manifestations
La Sainte-Anne a lieu le dernier week-end de juillet. Le programme habituel est composé d'une course de vélo et d'un bal dans la salle des fêtes le samedi. Le dimanche, la messe de est suivie d'un verre de l'amitié offert par la mairie et le comité des fêtes ; à midi, un repas est organisé par le comité des fêtes à la salle des fêtes ; l'après-midi, divers jeux dans la cour de la mairie, une course de vélo organisée par le Vélo-club de Saint-James, des baptêmes de vols (ULM ou hélicoptère), une exposition dans l'ancienne école de la mairie. Le soir, spectacle dans le bourg, feu d'artifice, bal dans la salle des fêtes.
Associations
Comité des fêtes. Manifestations : un loto en mars, organisation de la Sainte-Anne, sorties diverses en car.
Société de chasse. Manifestation : un ball-trap à la Pentecôte.
Club des toujours jeunes (une soixantaine de membres). Manifestations : deuxième jeudi de chaque mois, à l'exception des mois de juillet et août ; un repas en juin et en décembre, plusieurs concours de belote.
Centre d'action sociale : organisation du repas des Cheveux Blancs à la salle des fêtes.
Anciens combattants : participation aux cérémonies patriotiques et congrès.
Économie
Entreprises
Une SCEA agriculture, vente de volailles sur les marchés.
Quatre entreprises du bâtiment, dont menuiserie et couverture-charpente.
Une entreprise d'agroalimentaire, engrais.
Commerces
Un bar-tabac-épicerie.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
La chapelle Sainte-Barbe, le manoir de Carnet et son puits (, inscrits aux monuments historiques.
Église Notre-Dame , abritant un groupe sculpté du (sainte Anne et la Vierge) classé à titre d'objet.
La Pintière (1705), ancienne propriété de la famille Guiton.
Croix de chemins.
Pour mémoire
Manoir de Margotin, détruit. Cet ancien fief relevait de celui de Carnet. Son nom est conservé dans le plan d'eau du Petit Margotin ().
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
Liste des anciennes communes de la Manche
Liens externes
Résumé statistique de Carnet sur le site de l'Insee
Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2013 (site de l'IGN, téléchargement du 19 mars 2014)
Notes et références
Notes
Références
Ancienne commune dans la Manche
Commune déléguée dans la Manche |
17500 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Carneville | Carneville | Carneville est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de .
Géographie
Cette commune avec sa lande inculte, ses vallées profondes, son sol rocailleux (les roches dominantes sont le granite et l'arkose) et tourmenté, a été le séjour préféré des druides. Au milieu d'un amas de blocs de granite, on voyait encore en 1833, un menhir de de hauteur. Mince et de forme triangulaire, on l'appelait la Devise. Presque au pied se trouvait une pierre plane, désignée sous le nom de table de Carneville. Il n'en reste plus trace. Les tailleurs de pierre ayant transporté ces monuments à Cherbourg. Près de la Devise on a découvert une grande quantité de coins en bronze.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat complétée par des études régionales prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Gonneville », sur la commune de Gonneville-Le Theil, mise en service en 1959 et qui se trouve à à vol d'oiseau, où la température moyenne annuelle est de et la hauteur de précipitations de pour la période 1981-2010.
Sur la station météorologique historique la plus proche, « Cherbourg – Maupertus », sur la commune de Cherbourg-en-Cotentin, mise en service en 1935 et à , la température moyenne annuelle évolue de pour la période 1971-2000 à pour 1981-2010, puis à pour 1991-2020.
Urbanisme
Typologie
Carneville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cherbourg-en-Cotentin, dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe , est catégorisée dans les aires de à moins de .
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (80,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (38,8 %), prairies (32,5 %), zones agricoles hétérogènes (8,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (7 %), forêts (5,8 %).
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui).
Toponymie
Dans les anciens titres, Carneville est désignée sous les noms de Chernetville ; Kernetville ; Querneville ; Quierneville et Kneville. Cependant, d'après François de Beaurepaire qui mentionne en outre les formes Carnanvilla, Kiernevilla, Carnanvilla au et Carnanvilla encore en 1280, il n'est pas sûr que les formes du type Quernet villa se rapportent à Carneville, mais plutôt à Quesnay-Guesnon, commune du Calvados.
Le premier élément est sans doute un nom d'homme, mal identifié en l'état des sources. Le recours au nom de personne germanique Cherno proposé par Albert Dauzat et Charles Rostaing est contredit par les formes les plus anciennes. Il s'agit peut-être du même nom de personne anglo-saxon ou scandinave que l'on retrouve dans Carnaby (Angleterre, Kernetebi 1190, Kerneteby 1267).
Le gentilé est Carnevillais.
Histoire
Sur le territoire communal on a découvert de nombreuses haches de bronze.
Politique et administration
|-
|colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3"| Pour les données antérieures, dérouler la boîte ci-dessous.
Démographie
Économie
Lieux et monuments
Château de Carneville
Les Symon de Carneville construisent un premier manoir en 1640 et un second en 1699, agrandi en 1725 quand la boulangerie est bâtie. Le château actuel est édifié vers 1755 par François-Hervé Symon, sur le modèle de celui de Saint-Pierre-Église.
Passé à la famille Clérel de Tocqueville, il est vendu en 2011 par Hélène de Tocqueville à un antiquaire. Les nouveaux propriétaires engagent des aménagements pour ouvrir au public le parc du château.
Le château de Carneville date du et il est classé aux monuments historiques depuis 1975. Les communs et la boulangerie sont plus anciens et bénéficient d'une inscription.
Un chêne millénaire est présent dans le parc qui était situé au croisement de deux chemins. Il est peut-être lié à la pratique de culte ancien.
Église Saint-Malo
L'église a été entièrement reconstruite en 1827.
L'église Saint-Malo de Carneville était au sous le patronage de la famille d'Agneaux. Corbin d'Agneaux la donna en perpétuelle aumône à l'abbaye de Montebourg, avec toutes ses appartenances, du consentement de Robert de Carneville, prêtre, qui en possédait la moitié en qualité de curé tanquam persona. Ce même Robert y ajouta une demi acre de terre, dont il était propriétaire, près du cimetière. , roi d'Angleterre et duc de Normandie, confirma cette donation. Nicolas de Beuzeville, héritier de Corbin d'Agneaux, et Pierre de Carneville contestèrent ce terrain à l'abbaye. Une transaction eut lieu sous le pontificat du pape (1198-1216). La pièce de terre resta aux moines. En 1223, le vicaire était présenté à l'évêque par Geoffroy de Beuzeville, seigneur de Carneville. Il touchait la , l'autelage, les produits du cimetière et les menues dîmes. L'abbaye percevait les deux autres gerbes. Au , suivant le livre noir, l'église valait pour l'abbaye et autant pour le curé.
Il faut attendre 1417 pour apprendre que Pierre Lienart avait la cure de Carneville. Pierre Lienart étant décédé, Jean Castel Seigneur de Saint Pierre devient curé en 1520. Il se retire peu après pour raisons de santé. Nicolas Herquin administrait la paroisse en 1616. Noël Varin lui succéda en 1622. Il fit fermer le cimetière par un mur de pierres. Il démissionna en faveur de Jacques Gueret. En 1660, Thomas Lécrivain devint prêtre. Il fut inhumé dans le chœur de l'église le . Joseph Leblanc lui succéda. Il restaura l'église et renouvela le mobilier. La nef fut enduite et lambrissée. Le , Joseph Leblanc était décédé, Pierre Lechevalier occupa alors la cure de Carneville jusqu'au . Deux mois après, ce fut Guillaumme d'Aigremont prieur et seigneur de Saint-Callais près Blouet, qui fut curé. Il termina sa carrière âgé de en 1765. Il fut inhumé comme tous ses prédécesseurs dans le chœur de l'église. Pierre Charles Alexandre Lebas précepteur des enfants de de Carneville fut curé neuf mois seulement. Il fut inhumé le . Il n'avait que . Il fut remplacé par Jean Thomas Michel Creully de Néville. À la Révolution, il refusa de prêter le serment constitutionnel. Le , la municipalité installa Lecomte prêtre de Saint-Pierre-Église. Il fut mal accueilli par les paroissiens. Pour maintenir l'ordre dans l'église, on était obligé de mettre des gardes à la porte. La persécution força Creully à se réfugier en Angleterre. À la Restauration du culte catholique, Nicolas François Flambart fut nommé succursaire de Carneville en . Deux ans plus tard, c'est Jean Thomas Michel Creully qui dirigeait la paroisse. En 1807 il obtint la cure de Saint-Eny où il est décédé. Son successeur Adrien Fouquet démissionna au mois de , après neuf mois d'exercice. Le Richebec prit sa place jusqu'en 1822. Après cette date, c'est Charles Étienne Gosnouf qui fut curé de la paroisse. C'est à cette époque également que l'église de Carneville qui remontait au , reçut le premier coup de pioche. Le chœur et l'abside furent rasés. Sur l'emplacement, le bâtiment actuel fut élevé (1827-1828). Dacier et Sabine ne firent que passer à Carneville de 1852 à 1854. C'est Le Sauvage qui leur succédera jusqu'en 1858. Couppey fut installé pour sept ans à Carneville (1858-1865). Lavieille prit sa place et y mourut le . Mesnil fut nommé en 1871. Le pignon occidental de l'église fut démoli. Il fut remplacé par un clocher surmonté d'une flèche flanquée de quatre clochetons. Après le départ de Mesnil, en 1885, c'est Hautemanière qui arriva. Il se retira à Montebourg en 1892. C'est son successeur Le Renard qui œuvra le plus pour la restauration de l'église, qui était dans un état déplorable à son arrivée. Tout était à refaire. Une souscription fut faite pour une restauration complète et intelligente. C'est ainsi que Le Renard a su faire de l'église, pour la décoration intérieure une des plus belles du canton. Les nervures, les chapiteaux des piliers décèlent une véritable œuvre architecturale, de même que l'élégance et la solidité des voûtes.
À l'intérieur est conservée une statue ancienne de saint Sébastien
Autres témoins du patrimoine local
Croix de chemin (1856), en bordure de la D142. Elle a son croisillon décoré d'un cœur au centre d'une couronne d'épines entouré d'une paire de tenailles et d'un maillet.
La Longue Pierre, menhir en granit de de haut. Il faisait partie de l'ensemble dit la Table de Carneville.
Motte féodale du Clos du Colombier.
Ferme de Fleurival du .
Manoir () au Hameau Giot.
Ancien manoir à usage de ferme ().
Activité et manifestations
Personnalités liées à la commune
René Clérel de Tocqueville (1834-1917), colonel et député de la Manche.
Voir aussi
Articles connexes
Liste des communes de la Manche
Liens externes
Résumé statistique de Carneville sur le site de l'Insee
Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2012 (site de l'IGN, téléchargement du 24 octobre 2013)
Notes et références
Notes
Références
Commune dans la Manche
Aire urbaine de Cherbourg-en-Cotentin |
17501 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Carolles | Carolles | Carolles est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de et située au sud de la presqu'île du Cotentin, dans la baie du Mont-Saint-Michel.
Géographie
Situation
Carolles est une commune située sur la côte ouest du Cotentin, à la limite nord de la baie du mont Saint-Michel. Originellement paysanne, elle s'est tournée vers la mer avec l'arrivée du tourisme balnéaire. Elle est entourée des communes de Jullouville et de Champeaux.
Cadre géologique
Carolles est localisée dans le domaine centre armoricain, dans la partie nord-est du Massif armoricain qui est un socle ouest-européen de faible altitude (maximum ), caractérisé par des surfaces d'aplanissement et qui résulte d'une histoire complexe composée de trois orogenèses : icartienne (Paléoprotérozoïque,ca. 2,2-1,8 Ga), cadomienne (Édiacarien 750-540 Ma) et surtout varisque (ou hercynienne, au Dévonien-Carbonifère, 420-300 Ma). La structure du Massif armoricain résulte de la superposition de l'héritage de ces deux derniers orogènes.
Le site géologique de Carolles se situe plus précisément dans un bassin sédimentaire essentiellement briovérien dans lequel se sont mis en place des granitoïdes intrusifs formant le batholite granodioritique mancellien, avec quelques pointements sécants de leucogranite.
Les falaises vives de Carolles, de de hauteur, s'étendent sur , depuis Carolles-Plage au Nord jusqu'à la plage de Saint-Michel (Saint-Jean-le-Thomas) au Sud, et sont incisées par la vallée du Lude. Les falaises vives se prolongent à l'intérieur des terres par des falaises mortes. Ces falaises bordent le massif granitique de Carolles (constitué d'une granodiorite riche en biotite et en cordiérite parcourue par un réseau de diaclases souligné par une teinte rouille caractéristique d’un début d’altération) qui forme un plateau bocager dont l’altitude varie entre , et qui constitue la prolongation occidentale du massif granitique de Vire-Carolles, élément de ce batholite mancellien (mis en place entre ). Le massif de Vire-Carolles forme une barre transversale Est-Ouest sur environ de longueur, avec une largeur variant de . L'intrusion magmatique a développé à la périphérie de cette intrusion un métamorphisme de contact, à l'origine d'une auréole de cornéennes qui ceinture ce massif. Cette ceinture s'imprime dans le paysage par les falaises escarpées, contrastant avec la surface faiblement ondulée du massif granitique. . Au niveau de la pointe de Carolles, les cornéennes sont recoupées par des filons d'épaisseur décimétrique d'aplite et de quartz. Sur l’estran rocheux à Sol-Roc, on peut observer des bancs subverticaux de cornéennes et un développement de structures en plis pincés en leur sein.
Les cornéennes et granodiorite cadomiennes de la Pointe de Champeaux font partie de l’inventaire du patrimoine géologique national depuis le .
Le granite bleu de Carolles est utilisé dans la région pour faire les encadrements des ouvertures des maisons (portes et fenêtres), alors que les murs sont construits avec du granite de Vire. Il a aussi été employé pour la construction du cloître de l’abbaye de La Lucerne au .
Selon la légende locale, la Vallée du Lude résulte d'un combat entre l'Archange saint Michel et Satan. L'archange aurait fendu la falaise d'un coup d'épée, le diable se réfugiant derrière le Rocher du Sard (appelé aussi Rocher du Diable, cette crête rocheuse correspond à des cornéennes très redressées. De ce rocher Satan assistait, dit-on, au transport des dalles de granit de Chausey utilisées pour construire le Pont au Bault sur la Sélune au sud d’Avranches.
Une légende qui remonte probablement à la fin du , place à l'angle des falaises, la Grotte des Mines d'or où les habitants auraient extraient des métaux précieux. Cette légende que la toponymie a perpétuée dans le nom de Pignon Butor (c'est-à-dire Butte d'or) provient de la présence dans les cornéennes d'un minéral, la pyrite, dont l'éclat métallique et la couleur jaune l'ont souvent fait prendre pour de l'or (« or des fous »).
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat complétée par des études régionales prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Granville – pointe du Roc », sur la commune de Granville, mise en service en 1973 et qui se trouve à , où la température moyenne annuelle évolue de pour la période 1971-2000 à pour 1981-2010, puis à pour 1991-2020.
Urbanisme
Typologie
Carolles est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee.
Elle appartient à l'unité urbaine de Granville, une agglomération intra-départementale regroupant et en 2017, dont elle est une commune de la banlieue.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Granville dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe , est catégorisée dans les aires de moins de .
La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des , ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (49,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (52,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (26,3 %), zones agricoles hétérogènes (24,3 %), terres arables (13,7 %), prairies (11,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (11,8 %), forêts (10,7 %), eaux maritimes (1,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,4 %).
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui).
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes de Carollis en 1154 ; Caroles en 1158 ; Charoles en 1223 ; ecclesia de Carolles en 1412 ; Charolles en 1548 ; Carolles en 1612.
Selon François de Beaurepaire, le nom de Carolles provient du latin tardif quadrolas, c'est-à-dire « bloc de pierre » et il signifierait donc « lieu où se trouvent des pierres ». La version francienne de ce toponyme serait Charolles (Saône-et-Loire).
Le gentilé est Carollais.
Histoire
Depuis la préhistoire, les peuples se sont installés sur l’emplacement stratégique du massif de Vire-Carolles.
Sur le site de la Cabane Vauban se trouvent les vestiges d’un oppidum gaulois, fortification assez vaste (), connue sous le nom de Camp romain ou Camp des Châtelliers. Variante de l'éperon barré, il peut être considéré comme une sorte de « château-fort de falaise » datant de l'âge du fer.
Le premier seigneur connu de Carolles est un certain Robert de Charolles, vivant au , et cité dans le cartulaire du Mont-Saint-Michel.
Carolles, avec Saint-Pair-sur-Mer et Saint-Michel-des-Loups, s'associe à Bouillon le . La commune créée prend alors le nom de Jullouville. Saint-Pair-sur-Mer se sépare de l'association en et Carolles reprend son indépendance en .
Blasonnement
Politique et administration
Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et quatre adjoints.
Démographie
Économie
Lieux et monuments
Monuments
Corps de garde du (dénommé cabane Vauban ou vigie) situé au nord de la baie du mont Saint-Michel et destiné à surveiller la mer.
La Croix Paqueray a été érigée en 1815 dans la solitude du Pignon Butor au lendemain de la guerre de l'Empire. Il s'agissait d'un mémorial aux morts de cette guerre pour laquelle la commune de Carolles avait fourni un contingent de soldats particulièrement élevé. En été, les jeunes gens se réunissaient après les vêpres près de la Croix Paqueray et se livraient à des jeux et à des danses qui firent l'objet de sermons réprobatoires de la part du clergé. La première croix érigée était en bois, elle fut remplacée en 1871 par la croix en granit actuelle.
Église Saint-Vigor du dotée d'un clocher-tour avec un toit en bâtière, d'un porche du et d'un toit en carène de bateau renversée. Elle abrite quelques œuvres classées à titre d'objets aux monuments historiques (notamment les fonts baptismaux et des sculptures). Cette église dépend de la paroisse Notre-Dame-de-la-Baie du doyenné du Pays de Granville-Villedieu.
La maison de l'oiseau migrateur, ouverte en 2003.
Lieux naturels
La plage : elle s'ouvre aux loisirs des bains de mer au milieu du . L'inauguration du Paris-Granville en 1870 et l'arrivée des réfugiés parisiens lors de la guerre de 1870 permettent à ceux-ci d'apprécier les plages de sable fin de la baie du mont Saint-Michel.
Vallée du Lude : site protégé depuis le . Encaissé entre deux hautes falaises, c'est un site sauvage d'une grande richesse naturelle. La légende voudrait qu'elle ait été ouverte d'un coup d'épée de l'Archange Saint-Michel dans sa lutte contre Satan, retranché sur le Rocher du Sard, appelé aussi Chaire du Diable. Au pied de la falaise du Pignon Butor, s'ouvrent les grottes marines de la pointe de Lude ou grottes dites des Mines d'or.
La faune très variée de blaireaux, renards, petits rongeurs, vit dans les fourrés, mais ce sont surtout les oiseaux qu'on peut voir et écouter, ils y nichent en grand nombre.
Le ruisseau dit le Lude naît à Saint-Michel-des-Loups et ne parcourt que avant de se jeter dans la mer au milieu d'un éboulis de rochers et de galets appelé le Port du Lude.
Vallée des peintres, arrosée par le ruisseau du Crapeux, qui forme la limite de la commune. Elle se nommait Vallon Bouvet au et Ravin de la Trésorerie au . Vers 1840, une carrière de granite fut ouverte sur un flanc du vallon. Exploitée jusqu'en 1926, on y extrayait le granite bleu de Carolles utilisé notamment pour les bassins du port de Granville, des pavés pour les trottoirs mais aussi comme matériau d’empierrement ou de sculpture. Il prend le nom de la vallée des peintres vers 1900 en raison des artistes qui y déposent leur chevalet. Un viaduc est bâti entre 1906 et 1908 pour la ligne de chemin de fer reliant Sourdeval à Granville, contribuant à l'essor de la station balnéaire. Désaffectée en 1935, la ligne est aujourd'hui un chemin de randonnée emprunté par les promeneurs alors que la halte gare de Carolles, acquise par la municipalité, est devenue la mairie en .
If de (l'âge de l'arbre est précisé sur une pancarte, mais celle-ci n'est pas régulièrement mise à jour) sur la place de l'église, à côté du monument aux morts. Avec la croix en granit, il est l'unique témoin du cimetière désaffecté en 1913.
Projet patrimonial
Consciente de la richesse de son patrimoine bâti et naturel, Carolles s'est associée aux communes de Granville, Saint-Pair-sur-Mer et Jullouville au sein de l'association loi de 1901 « Granville, pays de l'estran » pour postuler au label Villes et Pays d'art et d'histoire.
Activité et manifestations
Personnalités liées à la commune
Jacques Simon (Paris 1875 - Carolles 1965), peintre et graveur, a réalisé les vitraux de l'église.
Pierre Berthelier (Paris 1878 - Carolles 1941), peintre de l'École de Carolles.
Edmond Debon (Condé-sur-Noireau 1846 - Carolles 1922 ), peintre et directeur artistique de la galerie de la Madeleine, il rejoint Carolles durant la Grande Guerre.
René Perchet (1898-1980), maire dans les années 1960-1970, directeur général de l'Architecture, directeur général du ministère des Affaires culturelles, grand officier de la Légion d'honneur, médaille militaire, croix de guerre 1914-1918, enterré à Carolles.
Pierre-Roland Giot (Carolles 1919 - Rennes 2002), préhistorien.
Notes et références
Notes
Références
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
Liste des communes de la Manche
Liens externes
Résumé statistique de Carolles sur le site de l'Insee
Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2014 (site de l'IGN, téléchargement du )
Commune dans la Manche
Unité urbaine de Granville
Aire urbaine de Granville |
17502 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Carquebut | Carquebut | Carquebut est une ancienne commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de habitants, commune déléguée au sein de Sainte-Mère-Église depuis le .
Géographie
Cette commune est au cœur du parc naturel régional des Marais du Cotentin et du Bessin. D'une superficie de , elle est divisée entre marais (Marais des Mottes, Marais de la Pigachière, Marais d'Éturville) et les collines environnantes. L'altitude maximale est de environ au-dessus du niveau de la mer.
Les principaux hameaux de Carquebut sont : Éturville, le Petit Hameau, le Grand Hameau, le Port, les Raillières et Vigilant.
La principale route de la commune est la route nationale 13 qui relie Caen à Cherbourg. De même, la voie de chemin de fer Paris-Cherbourg traverse Carquebut.
Toponymie
Le nom de cette commune est le seul du doyenné de Plain qui semble avoir un nom d'origine entièrement scandinave ou anglo-scandinave. Il est attesté sous les formes Querquebu en 1165/1173 ; Kirkebi en 1204 ; Kerkebu en 1228.
Ce nom est issu de la combinaison des éléments kirkja « église » et bú « maison, ferme; résidence, domaine; village », soit « le village de l'église », « le domaine rural (près) de l'église » ou encore « la maison (près) de l'église ». L'ancien norois bú s'est ici très probablement croisé avec l'ancien anglais de même origine bū (forme fléchie bȳ) « résidence », forme sous laquelle il a dû se fixer.
Plusieurs villages scandinaves ont le même nom : Kirkeby au Danemark, Kyrkby, Kyrkeby en Suède, et de nombreux , en Angleterre (plus d'une quarantaine d'exemples).
Remarque
De manière assez incompréhensible, le deuxième élément de ce toponyme est expliqué par l'ancien norois buth (variante both) « abri temporaire, cabane; maison » par François de Beaurepaire, et à sa suite René Lepelley, alors qu'il avait été parfaitement analysé par Auguste Longnon, Auguste Vincent, Albert Dauzat, Jean Adigard des Gautries et Fernand Lechanteur, et finalement Ernest Nègre. Or les formes anciennes sont sans appel : nulle trace de dentale à la finale, contrairement aux produits de buth / both qui aboutissent d'ailleurs normalement en Normandie à -bo(t) ou -beu(f) et leurs variantes graphiques diverses.
Histoire
La seigneurie de Carquebut a appartenu à la famille de La Luzerne, qui portait d'azur à la croix ancrée d'or chargée de cinq coquilles de gueules.
Politique et administration
Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et deux adjoints.
Démographie
Économie
La principale activité économique de la commune est l'agriculture. La déchèterie de la communauté de commune est sur le territoire de la commune. Carquebut compte aussi une maison de retraite.
Lieux et monuments
Le manoir de Franquetot (). Il y avait avant la Révolution une chapelle Saint-Pierre qui était desservie par le curé de Saint-Côme-du-Mont (principal décimateur).
Le manoir de Courcy. Propriété des Gourmont, famille de Remy de Gourmont. Le manoir est du avec un pavillon central à pilastres surmonté d'un fronton triangulaire. Haut d'un étage sur rez-de-chaussée, seul l'étage, qui s'éclaire par des fenêtres à linteaux droits, sert d'habitation. Les communs, plus anciens, comprennent une charretterie à trois arcades.
Le manoir du Port (dont les dernières traces ont disparu au début des années 1900).
Le manoir de Martainville (détruit dans les années 1880 pour les pierres).
Le manoir des Fontaines () est actuellement une maison de retraite. En 1611, il est qualifié de « vieil manoir antien ».
L'église () : édifice de la fin du de style gothique, placée sous le vocable de saint Ouen. L'ensemble, de plan cruciforme, est composé d'une nef unique avec un chœur de trois travées à chevet plat, et de trois chapelles latérales ajoutées aux communiquant avec le transept. Le clocher du est coiffé d'une flèche octogonale. Le logis du sacristain est situé au-dessus de la chapelle dite des Hommes. À l'intérieur un maître-autel du .
Le Manoir (), et son escalier en vis, inscrit à l'inventaire général du patrimoine culturel.
La fontaine Saint-Ouen inaugurée vers 650 par saint Ouen, évêque de Rouen.
Personnalités liées à la commune
Émile Frédéric Jean Alexandre Sevestre est né à Carquebut le de Frédéric Jean et d’Apoline Désirée qui étaient cultivateurs dans la commune.
Doué d'une grande intelligence, le jeune Émile rentre au collège diocésain de Valognes où il suit de brillantes études et remporte plusieurs prix d'excellence, notamment le prix d'honneur de la dissertation de philosophie et le prix d'honneur de l'enseignement religieux. En 1895, il sort du collège et le , il est ordonné prêtre. Ensuite appelé à sa mission pastorale, il est successivement vicaire de Saint-Sauveur-Lendelin, missionnaire à Notre-Dame-sur-Vire, vicaire à Saint-Nicolas de Coutances, professeur au petit séminaire et au collège de Valognes et vicaire à Saint-Croix de Saint-Lô. Mais finalement, le , il se retire à Carquebut pour se consacrer au travail d'historien qui va le rendre célèbre.
Dès lors, c'est une montagne de travaux d'une grande qualité qui se succèdent. Son domaine de prédilection, l'histoire religieuse de la Révolution française occupe une grande partie de son œuvre. On peut en citer quelques titres (une bibliographie complète est proposée par Remy Villand dans sa monographie sur Carquebut) :
L'Histoire, le texte et la destinée du Concordat, Angers, Siraudeau, 1903 ;
Étude critique des sources de l'Histoire religieuse de la Révolution en Normandie, Paris, Picard, 1916 ;
Le Personnel de l'Église constitutionnelle en Normandie (1791-1795), Paris, Picard, 1925.
Une autre particularité de l'abbé Sevestre, est qu'il est le seul habitant de Carquebut à avoir été chargé de cours à l'École pratique des hautes études, et professeur à l'école des Sciences sociales de Paris. Il est également l'ami d'Alphonse Aulard, fondateur de la Ligue des droits de l'homme, ce qui lui attira la méfiance des autres prêtres du diocèse.
Cependant, tout ne va pas pour le mieux pour notre abbé. En effet, son caractère particulier, son âge avançant, l'abbé Sevestre, retiré à Carquebut, se trouve de plus en plus isolé et meurt dans l'indifférence le dans sa maison de Carquebut (actuelle maison de Cécile Barbey). Cependant, son œuvre grandissime lui vaut l'hommage de ses pairs. Ainsi, Gabriel Le Bras, président de la Société d'Histoire ecclésiastique de la France, dit d'Émile Sevestre en parlant des morts de l'année : « Combien de nos compatriotes ont connu l'histoire religieuse de la Révolution française comme l'abbé Émile Sevestre ? ».
Émile Sevestre lui-même écrit ces phrases touchantes : « Mes ouvrages ont été pendant ma vie mes meilleures consolations et mes avocats les plus éloquents. Ils m'ont fait oublier les mesquineries et les tristesses de la vie. Ils m'ont vengé des attaques injustement dirigées contre ma personne. À ma mort et après ma mort, ils ne m'abandonneront pas. C'est le seul cortège que je souhaite. »
Notes et références
Notes
Références
Sources
Textes de l'abbé Émile Sevestre à propos de Carquebut.
Archives municipales de Carquebut
Notice sur Carquebut par Rémy Villand.
Voir aussi
Articles connexes
Liste des communes de la Manche
Liste des anciennes communes de la Manche
Liens externes
Carquebut sur le site de l'Institut géographique national
Ancienne commune dans la Manche
Commune déléguée dans la Manche |
17503 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Catteville | Catteville | Catteville est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie (région administrative), peuplée de .
Géographie
La commune est au sud-ouest de la péninsule du Cotentin. Son bourg est à au sud-ouest de Saint-Sauveur-le-Vicomte, à au nord de La Haye-du-Puits et à à l'est de Barneville-Carteret.
Le point culminant () se situe en limite nord-est, près du lieu-dit « la Raterie ». Le point le plus bas () correspond à la sortie du Gorget du territoire, au sud-est.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat complétée par des études régionales prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bricquebec », sur la commune de Bricquebec-en-Cotentin, mise en service en 1969 et qui se trouve à à vol d'oiseau, où la température moyenne annuelle est de et la hauteur de précipitations de pour la période 1981-2010.
Sur la station météorologique historique la plus proche, « Cherbourg – Maupertus », sur la commune de Cherbourg-en-Cotentin, mise en service en 1935 et à , la température moyenne annuelle évolue de pour la période 1971-2000 à pour 1981-2010, puis à pour 1991-2020.
Urbanisme
Typologie
Catteville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee.
La commune est en outre hors attraction des villes.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (99,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (99,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (54,1 %), terres arables (45,7 %), forêts (0,1 %), zones humides intérieures (0,1 %).
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui).
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Catevilla vers 1095.
Il s'agit d'une formation toponymique médiévale en -ville au sens ancien de « domaine rural », dont le premier élément est un anthroponyme conformément au cas général.
Albert Dauzat y a vu le nom de personne germanique occidental Catto que l'on rencontre dans Chattonville (Eure-et-Loir) et Catonvielle (Gers) avec Catto au cas régime, alors que la majorité des auteurs plus contemporains proposent d'y reconnaître le nom de personne scandinave Kati, comprendre vieux norrois Káti et vieux danois Kati.
Cette hypothèse repose en partie sur le grand nombre de Catteville que l'on rencontre à la fois dans le Cotentin et le pays de Caux Catteville (Seine-Maritime, Crosville-sur-Scie, Catevillam vers 1020 ; Katheville 1266 ; Kateville 1270), qui sont les aires de diffusion maximale de la toponymie norroise, et sur son association avec des appellatifs d'origine scandinave comme Catelon (Eure, Catelont 1262 sur lundr « bosquet »), homonyme de Catelonde, lieu-dit à Versainville (Calvados, Cathelunde fin ) ; Catuit (Seine-Maritime, Sorquainville, Catuict 1243 sur Þveit « essart ») ; Catemare (Seine-Maritime, Catemara 1199 sur marr > mare) ou Cathehoulle (1490, hollr « élévation, colline »), hameau jouxtant Catteville (Crosville-sur-Scie), formé probablement sur le nom du même personnage.
Le gentilé est Cattevillais.
Histoire
Charles-Claude de Bréauté (1665-1711), seigneur de Catteville, fut grand-bailli du Cotentin de 1692 à 1700 et maître de la Garde-robe du duc d'Orléans.
Politique et administration
Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et un adjoint.
Démographie
Catteville a compté jusqu'à en 1831.
Économie
Lieux et monuments
Église Saint-Ouen (, ), avec à l'intérieur un bas-relief de style très naïf du ou antérieur.
Restes d'une motte castrale près de la Douve.
Activité et manifestations
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Articles connexes
Liste des communes de la Manche
Liens externes
Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2013 (site de l'IGN, téléchargement du 19 mars 2014)
Résumé statistique de Catteville sur le site de l'Insee
Notes et références
Notes
Références
Commune dans la Manche |
17504 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Catz | Catz | Catz (prononcé ) est une ancienne commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de habitants. Depuis le , elle est une commune déléguée de Carentan-les-Marais.
Géographie
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Cats en 1759 ; Catz en 1793 et Cats en 1801.
René Lepelley envisage sans aucune certitude le gaulois cato, « combat » avec un suffixe en -s.
Le gentilé est Catais.
Histoire
Réunie en 1837 à Saint-Pellerin, la commune reprend son indépendance en 1841.
Le , la commune fusionne et intègre Carentan-les-Marais avec les autres communes de Brucheville, Montmartin-en-Graignes, Saint-Hilaire-Petitville et Vierville.
Politique et administration
Le conseil municipal était composé de onze membres dont le maire et deux adjoints.
Démographie
Catz a compté jusqu'à en 1821.
Économie
Lieux et monuments
Église Saint-Grégoire, remaniée au . Elle abrite un maitre-autel du , deux tableaux et une poutre de gloire du , ainsi que des fonts baptismaux et trois statues du , œuvres classées à titre d'objets aux monuments historiques.
Monument érigé le , sur la route de Saint-Pellerin, en mémoire des aviateurs du 501st Fighter Group et des troupes du génie du 826th Air Engin Battalion. Les premiers étaient basés sur l'aérodrome militaire de campagne des Veys, les seconds l'avaient construits.
Manoir de Banville (fin ).
Activité culturelle et manifestations
Personnalités liées à la commune
Léon Garreta (1887-1914) : né à Mantes, il est un entomologiste réputé lorsqu'il épouse en 1912 Suzanne Barbé dont les parents possèdent le château de Banville et exploitent la ferme en dépendant. Il reprend l'exploitation, produit et commercialise son lait et son beurre. Il devient également maire de la commune en 1913. Officier de réserve, il est mobilisé le comme sous-lieutenant au d'infanterie de Cherbourg. Il est tué à Mogimont dans les Ardennes belges (actuellement commune de Bouillon, province de Luxembourg) le , lors de la bataille des Frontières. Il repose dans le cimetière de Catz. Il est décoré de la Légion d'honneur et de la croix de guerre à titre posthume.
Voir aussi
Articles connexes
Liste des communes de la Manche
Liens externes
Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2013 (site de l'IGN, téléchargement du 19 mars 2014)
Résumé statistique de Catz sur le site de l'Insee
Notes et références
Notes
Références
Ancienne commune dans la Manche
Commune déléguée dans la Manche
Carentan-les-Marais |
17505 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Cavigny | Cavigny | Cavigny est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de .
Géographie
La commune s'inscrit dans le parc naturel régional des Marais du Cotentin et du Bessin.
Elle se compose d'un bourg (Cavigny) et de plusieurs écarts : les Claies de Vire ; le Moulin de Roguereuil ; Bahais ; la Coquerie ; la Perelle ; la Porte Verte ; le château de la Mare (avec sa chapelle) ; la Vignette ; la Benardrie ; la Haut Pignon ; le Rond Buisson ; l'Hôtel au Fresne ; Hamel Bazire ; la Grange à Dîme ; la Mare aux Angots.
Elle est bordée par la Vire à l'est, et traversée par le ruisseau de Margalet.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat complétée par des études régionales prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pont-Hébert », sur la commune de Pont-Hébert, mise en service en 1996 et qui se trouve à à vol d'oiseau, où la température moyenne annuelle est de et la hauteur de précipitations de pour la période 1981-2010.
Sur la station météorologique historique la plus proche, « Caen-Carpiquet », sur la commune de Carpiquet, dans le département du Calvados, mise en service en 1945 et à , la température moyenne annuelle évolue de pour la période 1971-2000 à pour 1981-2010, puis à pour 1991-2020.
Urbanisme
Typologie
Cavigny est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Lô, dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe , est catégorisée dans les aires de à moins de .
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (66,2 %), terres arables (23,6 %), zones agricoles hétérogènes (6,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,8 %).
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui).
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Cavignaci au début du .
Toponyme gallo-romain °CAVIN(N)IACU, formé avec le suffixe gallo-roman -ACU ajouté à un nom de personne. Le premier élément est vraisemblablement l'anthroponyme gallo-romain Cavin(n)ius, d'où le sens global de « (domaine rural) de Cavin(n)ius ». Ce type toponymique se rencontre de nombreuses fois en France sous les formes Chavigny, Chevigny, Chugny. François de Beaurepaire a proposé le nom gallo-romain Cavannius, et donc implicitement la proto-forme gallo-romane °CAVANNIACU, opinion minoritaire qui représente néanmoins une autre possibilité, ni confirmée ni infirmée par les formes anciennes.
Le gentilé est Cavignais.
Microtoponymie
Le hameau Bahais, du gaulois bagacon (hêtraie). Hypothèse formulée dans l'article de l'ancienne commune : Bahais.
Les lieux-dits en Y-ère/-erie sont des habitats ultérieurs, résultant du développement démographique de la Normandie. Ils désignaient la ferme de la famille Y, fondée sur les nouvelles terres obtenues par les grands défrichements des . Les essarts prennent le nom des défricheurs, suivi de la désinence -erie ou -ière.
Les autres lieux-dits en (Hôtel / Hameau / Le / Clos / Pont / Maison)-Y sont des constructions plus tardives, ils désignaient un bien de la famille Y.
Histoire
Sous l'Ancien Régime, la paroisse faisait partie de la généralité de Caen, de l'élection de Carentan et Saint-Lô (en 1612 et 1636), puis de Carentan (en 1677), puis de Saint-Lô (en 1713). Elle dépendait de la sergenterie du Hommet.
Jusqu'en 1801, la commune fait partie du canton d'Esglandes.
Le hameau Bahais (de l'ancienne commune Bahais) fut rattachée à Cavigny en 1830.
Politique et administration
Les maires
Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et deux adjoints.
Démographie
Cavigny a compté jusqu'à en 1886.
Économie
Un Pôle Environnement a vu le jour en 2009. Le traitement des déchets est basé sur la biométhanisation. Ce procédé permet une dégradation accélérée des déchets et leur transformation, en compost utilisable en agriculture, d'une part, en biogaz utilisé pour la production d'électricité et de chaleur, d'autre part. Le Point Fort Environnement traite les déchets de du Centre Manche, représentant .
Chargé d'organiser la collecte sélective, de réaliser et d'exploiter les déchèteries et de traiter les différents déchets ménagers, le syndicat s'est engagé dans une gestion durable de ses déchets. La réalisation du pôle de traitement de Cavigny, incluant un centre de tri modernisé et une unité de méthanisation pour valoriser la fraction organique des ordures ménagères en électricité et en compost dote le Centre manche d'une filière durable pour le traitement de ses déchets.
Plusieurs élevages bovins.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Le château de la Mare construit en 1630. Il a appartenu à Michel de Saint-Martin, recteur de l'Université, victime en 1687 d'une cérémonie burlesque apparentée à celle du « Bourgeois gentilhomme ». Il fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historique depuis le .
Restes des six anciens fours à chaux de la Roque-Genêts en bordure de la Vire, inscrits au titre des monuments historiques depuis le .
Les claies de Vire.
Église Notre-Dame bâtie en 1957 (Cochepain et Cailler, architectes). Construite en remplacement de l'ancienne église entièrement détruite par les Américains lors des combats de la Libération ; les Allemands étaient cachés dans le clocher. Depuis l'église de Saint-Fromond, les Américains ont aperçu les masques à gaz des Allemands qui pendaient à travers les ouvertures du clocher. Les verrières en dalles de verre coulées dans du béton de la nouvelle église placées en bandeaux hauts dans la nef et autour du portail d'entrée sont l’œuvre du peintre Maurice Rocher (1918-1995) et ont été réalisées par l'atelier Barillet. L'édifice a été labellisée patrimoine du le , et un programme de restauration fut engagé à partir de 2016.
Ruines, qui ne peuvent être visitées, de l'église de l'ancienne paroisse de Bahais, qui fut « délaissée » après le rattachement à Cavigny. L'église appartenait à la compagnie Chaufournière.
Motte castrale à Thère, près du château de la Mare.
Personnalités liées à la commune
Notes et références
Notes
Références
Voir aussi
Articles connexes
Liste des communes de la Manche
Liens externes
Résumé statistique de Cavigny sur le site de l'Insee
Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2013 (site de l'IGN, téléchargement du 19 mars 2014)
Commune dans la Manche
Ville titulaire de la croix de guerre 1939-1945
Aire urbaine de Saint-Lô |
17506 | https://fr.wikipedia.org/wiki/C%C3%A9aux | Céaux | Céaux est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de .
Géographie
Commune donnant sur la baie du mont Saint-Michel, Céaux est entourée des communes de Courtils, Servon, Pontaubault et Le Val-Saint-Père.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat complétée par des études régionales prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pontorson », sur la commune de Pontorson, mise en service en 1997 et qui se trouve à à vol d'oiseau, où la température moyenne annuelle est de et la hauteur de précipitations de pour la période 1981-2010.
Sur la station météorologique historique la plus proche, « Granville – pointe du Roc », sur la commune de Granville, mise en service en 1973 et à , la température moyenne annuelle évolue de pour la période 1971-2000 à pour 1981-2010, puis à pour 1991-2020.
Urbanisme
Typologie
Céaux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Avranches, dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe , est catégorisée dans les aires de moins de .
La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des , ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (99,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (65,9 %), zones agricoles hétérogènes (22,5 %), prairies (7,8 %), zones urbanisées (3,5 %), zones humides côtières (0,2 %), eaux maritimes (0,1 %).
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui).
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Celsis entre 1060 et 1066 ; Cels entre 1066 et 1087.
Pour Albert Dauzat, ce nom repose sur le latin celsus (« élevé »). François de Beaurepaire reprend cette hypothèse en envisageant parallèlement une référence à une « construction élevée », ou encore un sens figuré ; le qualificatif d'une divinité locale, « Très-Haut », et donc indirectement désigne un lieu de culte. René Lepelley fait siennes ces explications, tout en conservant aussi la possibilité de voir dans Céaux le produit de cellis « ermitages ».
Histoire
Économie
Politique et administration
Démographie
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Saint-Cyr-Sainte-Juliette (, ), dont un vitrail est classé à titre d'objet aux monuments historiques.
Personnalités liées à la commune
Héraldique
Voir aussi
Articles connexes
Liste des communes de la Manche
Liens externes
Céaux sur le site de la communauté de commune
Céaux sur le site de l'Insee
Altitudes, coordonnées, superficie : IGN.
Notes et références
Notes
Références
Céaux |
17507 | https://fr.wikipedia.org/wiki/C%C3%A9rences | Cérences | Cérences est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de .
Géographie
La commune est au sud du Coutançais. Son bourg est à à l'est de Bréhal, à à l'ouest de Gavray, à au sud de Coutances, à au nord-est de Granville et à au nord-ouest de Villedieu-les-Poêles.
Le territoire de Cérences est le plus étendu des trente communes du canton de Bréhal. La Sienne, rivière d'environ de long, prend sa source en forêt de Saint-Sever et termine son aventure à Regnéville sur mer dessinant un paysage des plus remarquables : le havre de Regnéville. À Cérences, la Sienne offre de beaux méandres, des moulins égrainés et des saumons frétillants.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat complétée par des études régionales prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Granville – pointe du Roc », sur la commune de Granville, mise en service en 1973 et qui se trouve à , où la température moyenne annuelle évolue de pour la période 1971-2000 à pour 1981-2010, puis à pour 1991-2020.
Urbanisme
Typologie
Cérences est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Granville, dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe , est catégorisée dans les aires de moins de .
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (93,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (51,9 %), terres arables (23,9 %), zones agricoles hétérogènes (16,6 %), forêts (4,2 %), zones urbanisées (2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,4 %).
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui).
Toponymie
Le toponyme est attesté sous la forme curtam que appellatur Cerencis en 1027.
Albert Dauzat le considère issu ou lié à l'ancien français seran / cerens, « séran », instrument servant à carder la filasse, mot d'origine gauloise, pluriel de l'oïl serence, seran, peigne pour séparer la filasse des fibres de lin ou de chanvre.
Le gentilé est Cérençais.
Histoire
À la création des cantons, Cérences est chef-lieu de canton. Ce canton est supprimé lors du redécoupage cantonal de l'an IX (1801).
En 1964, Cérences ({{Unité[1852|habitants}} en 1962) absorbe Bourey ().
Politique et administration
Le conseil municipal est composé de dix-neuf membres dont le maire et cinq adjoints.
Démographie
Cérences a compté jusqu'à en 1800. Bourey a atteint son maximum démographique en 1831 avec .
Activité économique
La distillerie de pommes
La distillerie de pommes est créée en 1926. En 1936, elle est rachetée par Lesaffre, industriels du Nord. Située près du pont sur la Sienne et à proximité de la gare, elle est détruite aux trois quarts par les bombardements américains en 1944 et reconstruite en 1946. En 1958, elle se tourne vers le séchage du lait pour produire de la poudre de lait. Dès les années 1970, elle produit de la levure sèche. Avec la réorientation de la PAC (politique agricole commune) et la fin des excédents laitiers, l'usine se spécialise dans le séchage d'ingrédients alimentaires. Ainsi quatre nouvelles tours de séchage sont construites entre 1990 et 2003.
Économie actuelle
Maisonneuve (fabrication de fûts et citernes), Lesaffre ingrédients services (poudres alimentaires).
Tourisme
Un gîte et une aire de camping-cars de six places constituent l'offre d'hébergement de la commune.
Lieux et monuments
L'église Notre-Dame de Cérences (). Elle dépend de la paroisse Notre-Dame-de-l'Espérance du doyenné du Pays de Granville-Villedieu. Elle abrite une Vierge à l'Enfant du classée à titre d'objet aux monuments historiques.
L'église Notre-Dame de Bourey.
Château de la Motte Billard ().
Manoir de l'Épinay ().
Manoir de Guelle et son pigeonnier.
Ancien lavoir.
La Forêt des elfes, parc aventure.
Activité et manifestations
Associations
Manifestations
Fête communale autour du , autrefois très populaire.
Fête du jeu et du sport en mars depuis 2014.
Personnalités liées à la commune
Odet-Julien Leboucher, historien né en 1744 à Bourey où il est mort en 1826.
Ernest Briens (1835 à Cérences - 1907 à Cérences), homme politique.
Voir aussi
Articles connexes
Liste des communes de la Manche
Liens externes
Cérences sur le site de la communauté de communes
Résumé statistique de Cérences sur le site de l'Insee
Sources
Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2012 (site de l'IGN, téléchargement du 24 octobre 2013)
Notes et références
Notes
Références
Cerences
Cerences |
17520 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Srinivasa%20Ramanujan | Srinivasa Ramanujan | Srinivasa Ramanujan (en tamoul : ; ), né le à Erode et mort le à Kumbakonam, est un mathématicien indien.
Issu d'une famille modeste de brahmanes orthodoxes, il est autodidacte, faisant toujours preuve d'une pensée indépendante et originale. Il apprend seul les mathématiques à partir de deux livres qu'il s'est procurés avant l'âge de seize ans, ouvrages qui lui permettent d'établir une grande quantité de résultats sur la théorie des nombres, sur les fractions continues et sur les séries divergentes, tandis qu'il se crée son propre système de notations. Jugeant son entourage académique dépassé, il publie plusieurs articles dans des journaux mathématiques indiens et tente d'intéresser les mathématiciens européens à son travail par des lettres qu'il leur envoie.
Une de ces lettres, envoyée en à Godfrey Harold Hardy, contient une longue liste de formules et de théorèmes sans démonstration. Hardy considère tout d'abord cet envoi inhabituel comme une supercherie, puis en discute longuement avec John Littlewood pour aboutir à la conviction que son auteur est certainement un , un qualificatif souvent repris de nos jours. Hardy répond en invitant Ramanujan à venir en Angleterre ; une collaboration fructueuse, en compagnie de Littlewood, en résulte.
Affecté toute sa vie par des problèmes de santé, Ramanujan voit son état empirer lors de son séjour en Angleterre ; il retourne en Inde en 1919 où il meurt peu de temps après à Kumbakonam à l'âge de trente-deux ans. Il laisse derrière lui des cahiers entiers de résultats non démontrés (appelés les cahiers de Ramanujan) qui, en ce début de , continuent à être étudiés.
Ramanujan a travaillé principalement sur les fonctions elliptiques et sur la théorie analytique des nombres ; il est devenu célèbre pour ses résultats calculatoires impliquant des constantes telles que et , les nombres premiers ou encore la fonction partition d'un entier, qu'il a étudiée avec Hardy. Grand créateur de formules mathématiques, il en a inventé plusieurs milliers qui se sont pratiquement toutes révélées exactes, mais dont certaines ne purent être démontrées qu'après 1980 ; à propos de certaines d'entre elles, Hardy, stupéfié par leur originalité, a déclaré qu’.
Biographie
Jeunesse
Ramanujan ( « frère cadet de Rāma ») naît le à Erode, dans l'actuel État du Tamil Nadu en Inde, dans la résidence de ses grands-parents maternels. Son père, K. Srinivasa Iyengar, né à Thanjavur, travaille comme commis dans un magasin de sari. Sa mère, Komalathammal, est femme au foyer, tout en gagnant un peu d'argent en chantant au temple. Il aura plusieurs frères, dont deux seulement survivront à la petite enfance : Lakshmi Narasimhan (1898-1946) et Thirunarayanan (1905-1978).
À un an, il vient vivre chez son père dans une maison traditionnelle de la rue Sarangapani à Kumbakonam. En 2003, cette maison a été transformée en un musée honorant ses travaux. Il y passe la plus grande partie des vingt années suivantes. En , Ramanujan contracte la variole, dont il gardera toute sa vie des cicatrices. Il déménage ensuite dans la maison de ses grands-parents maternels, entre-temps installés à Kanchipuram, non loin de Madras.
Le , Ramanujan entre à l'école élémentaire ; les deux années suivantes, sa scolarité est chaotique. Sa grand-mère ayant perdu son emploi de fonctionnaire à la cour de Kanchipuram, sa mère et lui retournent à Kumbakonam, où il est inscrit à l'école primaire Kangayan. À la mort de son grand-père paternel, il est renvoyé chez ses grands-parents maternels, qui ont alors déménagé à Madras. Ne supportant pas l'école de Madras, il fait l'école buissonnière, ce qui conduit sa famille à faire appel à la police pour s'assurer qu'il y va effectivement. Six mois plus tard, Ramanujan est de retour à Kumbakonam.
Dès lors, le père de Ramanujan étant accaparé par son travail, c'est sa mère qui se charge de son éducation. Elle lui enseigne notamment la tradition brahmane et le purana, ainsi que les chants religieux, afin qu'il puisse assister à des pujas. Réinscrit à l'école primaire Kangayan, Ramanujan y devient un brillant élève. En , juste avant ses dix ans, il termine premier de son quartier aux examens de fin d'études primaires, en anglais, en tamoul, en géographie et en arithmétique. Cette même année, Ramanujan rencontre pour la première fois les mathématiques « abstraites », lors de son passage dans l'enseignement secondaire.
En 1898, il a onze ans, deux étudiants du Government College de Kumbakonam, un établissement d'enseignement supérieur, sont hébergés chez ses parents. Après leur avoir soutiré toutes leurs connaissances en mathématiques, il obtient d'eux le prêt de livres, en particulier Plane Trigonometry, de Sidney Luxton Loney. Dès l'âge de treize ans, il maîtrise les connaissances issues de ce livre, et redécouvre quelques théorèmes. À quatorze ans, il reçoit l'équivalent du baccalauréat français et une bourse universitaire.
À quinze ans, Ramanujan emprunte à la bibliothèque du Government College le de George Shoobridge Carr, contenant plusieurs milliers de résultats d'analyse et de géométrie, mais ne donnant que quelques indications sur leurs démonstrations, ce que Hardy déplorera par la suite en attribuant à cet ouvrage le style elliptique et non rigoureux de Ramanujan. Cependant, c'est ce livre qui fait entrer Ramanujan dans l'univers des mathématiques. À dix-sept ans, il étudie en profondeur les nombres de Bernoulli et calcule la constante d'Euler jusqu'à ; à cette époque, ses camarades affirment .
Diplômé de la de Kumbakonam en 1904, Ramanujan reçoit le prix K. Ranganatha Rao pour les mathématiques, des mains du directeur de l'école, M. Krishnaswami Iyer. C'est ce dernier qui le recommande au Government College, le qualifiant d'étudiant exceptionnel. Mais à cause de sa focalisation sur les seules mathématiques, Ramanujan perd sa bourse d'étude et quitte le domicile familial, en , pour s'installer à Visakhapatnam. Au début de l'année 1906, il s'inscrit au de Madras. Toujours excellent en mathématiques, mais médiocre dans les autres disciplines comme la biologie, Ramanujan échoue à l'examen de et échoue à nouveau l'année suivante. À partir de 1908, il n'essaie plus de suivre un cursus conventionnel, mais continue des recherches personnelles en mathématiques, tout en vivant dans une grande pauvreté matérielle ; à cette époque, faute de papier, il effectue ses calculs et ses raisonnements de tête ou sur une ardoise, ne notant que les résultats définitifs sur un cahier ; il conservera cette méthode de travail toute sa vie ; de plus, son isolement l'amène à se construire un système de notations personnel, qui rendra par la suite difficilement déchiffrable son travail.
Premiers travaux
Inquiète de ses échecs qui obscurcissent son avenir, la famille de Ramanujan décide de le marier. Le , il épouse Janaki Ammal, âgée de dix ans. Pour survivre, il prépare des étudiants à leurs examens de fin d'année, au Presidency College. Des problèmes de santé apparaissent dès la fin des années 1900, il demande à son ami Radakrishna Iyer de donner en cas de malheur ses cahiers mathématiques au professeur Singaravelu Mudaliar, du ou au professeur britannique Edward B. Ross, du .
Après sa guérison, Ramanujan part en train de Kumbakonam à Viluppuram, une ville alors sous contrôle français et y rencontre V. Ramaswamy Aiyer, fondateur de la Société mathématique indienne. Ramanujan, qui envisage un emploi au département des recettes où Ramaswamy travaille, lui montre ses cahiers de mathématiques. Comme Ramaswamy le racontera plus tard :
Ramaswamy envoie Ramanujan à Madras, muni de lettres de recommandation, chez des amis mathématiciens, desquels il obtient de nouvelles lettres de recommandation auprès de Rao, le secrétaire de la Société mathématique indienne. Ce dernier est impressionné par les résultats de Ramanujan, tout en émettant des doutes sur leur authenticité. C'est seulement après avoir discuté avec ce jeune prodige d'intégrales elliptiques, de séries hypergéométriques et de séries divergentes, qu'il est convaincu de ses capacités. Ayant demandé à Ramachandra un emploi et un soutien financier, Ramanujan est envoyé à Madras, où il peut continuer ses recherches, tandis que Ramaswamy l'aide à publier ses résultats dans le .
L'une de ses premières contributions à ce journal est un problème qui demande de déterminer la valeur d'un radical imbriqué infini, un objet certes inhabituel, mais qui ne devrait pas effrayer un mathématicien. Pourtant, après six mois, n'ayant toujours reçu aucune solution, il publie la réponse, ainsi que quelques indications sommaires pour l'obtenir.
En 1911, Ramanujan écrit pour le Journal un article de dix-sept pages sur les nombres de Bernoulli contenant plusieurs théorèmes et conjectures. À cette époque, son style d'écriture laisse encore beaucoup à désirer. Comme l'écrivait M. T. Narayana Iyengar, l'éditeur du Journal,
En , Ramanujan obtient finalement un poste permanent de comptable auprès du Trésorier général de Madras, un travail lui laissant assez de loisirs pour se consacrer complètement aux mathématiques.
Prise de contact avec les mathématiciens britanniques
À la fin de , Narayana, Ramachandra et Edgar William Middlemast tentent de présenter les travaux de Ramanujan à des mathématiciens britanniques. Micaiah John Muller Hill, de l'University College de Londres, trouve les articles de Ramanujan trop lacunaires et affirme que, bien que Ramanujan , il manque des bases nécessaires pour être accepté par ses confrères mathématiciens. Même si Hill ne propose pas de prendre Ramanujan comme étudiant, il lui offre des conseils professionnels détaillés sur son travail. Aidé par ses amis, Ramanujan écrit alors des lettres aux mathématiciens les plus prestigieux de l'université de Cambridge.
Les deux premiers, Henry Frederick Baker et Ernest William Hobson, renvoient les articles de Ramanujan sans commentaires. Le , Ramanujan envoie alors à Godfrey Harold Hardy une lettre de neuf pages, que ce dernier prend d'abord pour une mystification : Hardy reconnaît bien certaines des formules qui y figurent, mais d'autres lui . En particulier, la plupart des étranges fractions continues de la dernière page du manuscrit laissent Hardy perplexe, avouant qu'il n'avait . Il fait à leur sujet cette remarque, aujourd'hui devenue célèbre : .
Hardy demande alors à son collègue J. Littlewood de lire ce manuscrit. Stupéfié, ce dernier affirme qu'il ne peut provenir que d'un , un qualificatif souvent repris de nos jours). Hardy déclarera à la mort de Ramanujan que cette lettre est et montre que son auteur est .
Le , Hardy répond à Ramanujan ; il lui exprime son intérêt pour son travail et lui signale qu'il est . Avant même que sa lettre n'arrive à Madras, Hardy contacte le bureau de l'Inde dans le but d'organiser un séjour de Ramanujan à Cambridge. Arthur Davies, secrétaire du comité d'aide aux étudiants indiens, rencontre Ramanujan au début de 1914 pour discuter des détails de ce séjour, mais pour ne pas contrevenir à son éducation brahmane et pour ne pas heurter sa famille, Ramanujan refuse de quitter son pays pour . Cependant, il a entre-temps envoyé à Hardy une seconde lettre remplie de théorèmes, dans laquelle il écrit : . Gilbert Walker, qui travaille alors avec Hardy au Trinity College, étudie alors les travaux de Ramanujan et exprime, lui aussi, son étonnement, insistant pour que le jeune homme vienne travailler à Cambridge.
À la suite de sa décision de rester en Inde, Narayana et Ramachandra réunissent le bureau d'études mathématiques de l'université de Madras pour discuter de . Le bureau décide de lui attribuer une bourse de recherche de par mois durant deux ans, soit plus du double de son salaire de comptable. Durant cette période, Ramanujan continue de proposer des articles au Journal of the Indian Mathematical Society. Ainsi, Narayana publie certains théorèmes sur la sommation de séries divergentes, en les lui attribuant ; une autre série de théorèmes publiés dans ce journal porte sur le calcul d'intégrales définies. Ramanujan généralise une méthode due à Giuliano Frullani.
Après que Ramanujan a décliné l'invitation de Hardy, la correspondance avec celui-ci se gâte quelque peu. Hardy propose alors à E. H. Neville, un collègue donnant des conférences à Madras, de superviser les travaux de Ramanujan, et d'essayer de le convaincre de venir. Cela se révèle inutile, car entre-temps la mère de Ramanujan fait un rêve dans lequel la déesse familiale Namagiri Thayar lui a recommandé de « ne plus s'interposer entre son fils et l'accomplissement de son destin ». Ramanujan s'embarque alors pour l'Angleterre en laissant sa femme, alors âgée de quinze ans, à la garde de ses parents.
Séjour en Angleterre
Ramanujan arrive à Londres le après un mois de traversée ; il est accueilli par Neville qui le loge chez lui à Cambridge, et il commence aussitôt à travailler avec Hardy et Littlewood. Au bout de six semaines, Ramanujan emménage à Wheewell's Court, à cinq minutes à pied du logement de Hardy, et ce dernier et Littlewood peuvent étudier ses cahiers. Hardy a déjà reçu et théorèmes dans les deux premières lettres, mais les cahiers en contiennent beaucoup plus. Certains sont faux, et d'autres sont déjà connus, mais la majorité constitue des découvertes importantes, leur faisant à tous deux une forte impression. Littlewood commente tandis que Hardy . Hardy, qui aimait classer les mathématiciens sur une échelle de 1 à 100, s'attribuera par la suite 25, donnera 30 à Littlewood, 80 à David Hilbert et 100 à Ramanujan.
Hardy et Ramanujan ont des personnalités contrastées, et leur collaboration voit s'affronter des cultures, des croyances et même des styles de travail opposés. Les décennies précédentes ont connu en Occident une crise des fondements des mathématiques, rendant nécessaire une approche rigoureuse des démonstrations, dont Hardy est un fervent partisan, alors que Ramanujan se repose sur son instinct et ses intuitions fulgurantes. Hardy fera de son mieux pour combler les lacunes dans l'éducation de Ramanujan et pour le convaincre d'appuyer ses résultats sur des preuves rigoureuses, sans pour autant brider son inspiration ; le conflit entre les deux approches est pénible à chacun, et Hardy déplorera par la suite à plusieurs reprises que Ramanujan n'ait pas reçu une éducation plus traditionnelle, qui lui aurait peut-être ; il fait cependant remarquer qu'il n'a pas pris le temps de lui demander d'où provenaient exactement ses connaissances, car, dit-il,
Ramanujan reçoit un Bachelor Of Science « de recherche » (grade disparu correspondant au Ph. D. actuel) en mars 1916 pour son travail sur les nombres hautement composés, travail dont la première partie a été publiée dans les . Cet article de plus de démontre de nombreuses propriétés de ces nombres ; Hardy remarquera .
Le , il est admis dans la London Mathematical Society ; en 1918, il est élu Fellow of the Royal Society , devenant le second Indien à y être admis, après Ardaseer Cursetjee en 1841. La même année, le , il est le premier Indien à devenir Fellow of Trinity College.
Au total, Ramanujan passe près de cinq ans à Cambridge, y publiant beaucoup de ses découvertes, dans une vingtaine d'articles réunis après sa mort en un livre par Hardy et ses collaborateurs ; la Première Guerre mondiale n'empêche pas ces articles de susciter une grande attention, car ils ouvrent de nouvelles pistes de recherche.
Maladie et mort
Durant toute sa vie, Ramanujan a été tourmenté par des problèmes de santé. Son état s'aggrave en Angleterre, peut-être en raison du climat, et des difficultés à maintenir le strict régime végétarien exigé par son brahmanisme orthodoxe, au milieu des restrictions dues à la guerre entre 1914 et 1918. Diagnostiqué tuberculeux, et souffrant d'un déficit sévère en vitamines, il fréquente plusieurs établissements hospitaliers à partir de 1917, avant d'être admis en sanatorium à Putney, où Hardy lui rend des visites fréquentes. En février 1918, très déprimé, affaibli et démoralisé, semble-t-il, par la nourriture proposée dans ces établissements, le jeune mathématicien tente de se suicider en se jetant sous les roues d'une rame du métro londonien. Cependant, à partir du printemps 1918, une succession de bonnes nouvelles, dont son admission à la Royal Society, lui redonne le moral, tandis que la fin de la guerre en novembre lui permet d'envisager un retour en Inde.
En mars 1919, apparemment en meilleure santé, mais encore fragile, il retourne à Kumbakonam rejoindre sa femme et ses parents ; sa réputation (due aux honneurs reçus en Angleterre) l'a précédé, et on lui propose en particulier un poste de professeur d'université à Madras, qu'il déclare accepter dès qu'il sera complètement guéri ; cependant, peut-être à cause de la chaleur excessive, il recommence à s'affaiblir durant l'été, ce qui ne l'empêche pas de continuer à produire de nouveaux résultats mathématiques, mais ses derniers mois sont assez pénibles ; il meurt le , à l'âge de .
En 1994, une analyse des dossiers médicaux et des symptômes de Ramanujan par le docteur D. A. B. Young l'amène à conclure que sa maladie ressemblait beaucoup plus à une amœbose hépatique (une maladie alors endémique à Madras) qu'à la tuberculose. En effet, Ramanujan avait connu deux épisodes de dysenterie avant de quitter l'Inde. Or lorsqu'elle n'est pas correctement traitée, la dysenterie peut effectivement devenir chronique, et conduire à une amœbose, alors que correctement diagnostiquée (mais les erreurs n'étaient alors pas rares), la maladie aurait pu être soignée et même guérie dès cette époque.
Personnalité et vie religieuse
Ramanujan est décrit par ses amis indiens comme amical et tranquille, capable de plaisanter en tamoul et en anglais ; sa passion pour les mathématiques lui donne un charme et une innocence que tous lui reconnaissent, et lui attire des amis désireux de l'aider. À Cambridge, son entourage en parle comme d'un compagnon au caractère timide et calme, mais s'animant d'un enthousiasme communicatif lorsqu'il expose ses idées mathématiques ou philosophiques en petit comité ; c'est un personnage digne aux manières agréables et à l'existence spartiate.
Les premiers biographes indiens de Ramanujan insistent sur son hindouisme rigoureusement orthodoxe, et affirment qu'il attribue sa capacité de réflexion à sa déesse familiale, Namagiri Thayar, qu'il compte sur elle pour l'inspirer dans son travail et qu'il prétend avoir rêvé de gouttes de sang symbolisant son époux, Narasimha, avatar de Vishnou, après avoir reçu les visions de rouleaux de formules mathématiques complexes se déroulant sous ses yeux. Selon ces biographes, Ramanujan dit souvent :
Cependant, Hardy tenait à ce qu'on ne considère pas Ramanujan comme un mystique dont les inspirations mathématiques proviendraient , le décrivant au contraire comme ; il cite (en insistant sur l'étonnement qu'elles lui ont causé) des remarques de Ramanujan qui montrent que toutes les religions . Hardy en déduisait que la piété de Ramanujan avait été idéalisée par les Occidentaux et exagérée par ses biographes indiens ; il n'évoquait pourtant là que ses croyances et non ses pratiques religieuses, se plaignant au contraire des conséquences regrettables de son observance stricte du végétarisme sur sa santé et peut-être sur son travail.
Travaux mathématiques
Apports théoriques
Les travaux de Ramanujan portent principalement sur divers aspects de la théorie des nombres (par exemple les nombres premiers de Ramanujan, les nombres hautement composés, les identités de Rogers-Ramanujan, ou encore l'étude détaillée, accomplie en collaboration avec Hardy, de la fonction donnant le nombre de partitions d'un entier et en particulier à ce sujet les congruences qui portent son nom), et plus particulièrement sur l'utilisation dans cette théorie de méthodes analytiques comme la méthode du cercle (qu'il a contribué à développer), ainsi que sur l’utilisation des fonctions elliptiques et modulaires, et des fonctions thêta ; Paul Erdős considérait également qu'il était l'initiateur, en combinatoire, des méthodes probabilistes. Il a fait par ailleurs des découvertes dans plusieurs autres domaines des mathématiques, comme en analyse avec la sommation de Ramanujan ou le « master theorem », ainsi que de fécondes conjectures, comme celles concernant la fonction tau.
Formules
Ramanujan est célèbre pour son extraordinaire productivité en matière de formules. Hardy a déclaré, faisant allusion à Leonhard Euler, lui aussi grand créateur de formules remarquables, qu'il , et, concernant la lettre qu'il lui avait envoyée en 1913, que les formules qu'elles contenaient ne pouvaient qu'être justes, car .
Répartis dans trois cahiers, ainsi que sur un ensemble de feuillets épars redécouvert en 1976, et appelé le « cahier perdu », pour un total d'environ , plusieurs milliers de ses résultats ont été analysés et désormais tous démontrés (parfois à l'aide d'outils informatiques) : très peu sont faux (le plus souvent à la suite d'erreurs de copie) et les deux tiers sont originaux. Ramanujan ne disposant pas de certaines théories, inconnues ou en cours de développement au début du , comme la théorie analytique des nombres, et ignorant même des résultats fondamentaux de l'analyse complexe, comme le théorème des résidus, les méthodes qui lui ont permis de découvrir une telle quantité de formules et de théorèmes restent obscures. Les sections suivantes donnent une idée de la variété de ces formules.
Formules de la lettre à Hardy
La première lettre de Ramanujan à Hardy, datée du , est constituée essentiellement de formules et de théorèmes sans démonstration. Hardy en reconnut certains, mais d'autres lui . Ainsi, au bas de la page 3, figure l'identité suivante :
valable pour , et où la fonction gamma , due à Euler, généralise aux réels la factorielle (elle vérifie et pour les entiers). Ce résultat avait déjà été obtenu par Gustav Conrad Bauer en 1859, mais Hardy l'ignorait à l'époque.
Hardy a également été fort impressionné par certaines des séries infinies manipulées par Ramanujan, par exemple les deux suivantes :
dans lesquelles les coefficients sont en progression arithmétique (1, 5, 9, 13,… et 1, 9, 17, 25,…). Hardy put redémontrer ces résultats à l'aide de propriétés des séries hypergéométriques prolongeant les travaux d'Euler et de Gauss, mais il trouva néanmoins qu'ils étaient que ceux de Gauss.
Les théorèmes sur les fractions continues de la dernière page du manuscrit, tels que celui-ci (déjà démontré par Jacobi, et proche de résultats connus de Gauss) :
, où erf est la fonction d'erreur
laissèrent pour la plupart Hardy perplexe : il n'avait .
Fractions continues généralisées
Deux exemples spectaculaires de la créativité de Ramanujan sont les formules suivantes :
reliant , et le nombre d'or, (cette formule figurait dans sa première lettre à Hardy, et faisait partie de celles qui ), et une autre mettant en jeu et :
Cette seconde formule combine une série infinie et une fraction continue généralisée pour donner une relation entre les deux plus célèbres constantes des mathématiques.
Séries pour
Les frères Jonathan et Peter Borwein ont démontré en 1987 un ensemble de formules que Ramanujan avait découvertes en 1910 et qui figuraient dans son premier article publié en Angleterre (sans aucune démonstration, et avec seulement quelques vagues indications sur leur origine), dont la plus surprenante (et d'ailleurs la plus efficace) est :
Cette formule fournit huit décimales supplémentaires de 1/ à chaque nouveau terme de la série (et produit dès le premier terme l'excellente approximation , vraie à près).
Hardy a fait remarquer que les résultats de Ramanujan cachent souvent des théories plus profondes qu'il n'y paraît ; ainsi, le résultat précédent proviendrait de l'étude du « discriminant fondamental » = −4 × 58 = −232 de nombre de classes h(d) = 2 et serait lié à la « coïncidence numérique » (on a en effet 26390 = 5 × 7 × 13 × 58, 16 × 9801 = 3962 et 1103 = 19 × 58 + 1).
Radicaux imbriqués
Dans l'une de ses premières publications dans le Journal of the Indian Mathematical Society, Ramanujan demandait de déterminer la valeur de radicaux imbriqués infinis tels que
;
à la page 105 de son premier cahier, on trouve une formule plus générale :
,
d'où on déduit que la solution de la question du Journal est simplement .
Dans le « cahier perdu », on trouve d'autres formules plus spectaculaires encore, par exemple
(où la séquence des signes se reproduit périodiquement).
Autres identités algébriques
Sa virtuosité dans la manipulation des nombres algébriques l'a amené à produire de surprenantes égalités telles que :
,
qu'il avait également proposé comme problème dans le Journal of the Indian Mathematical Society.
Dans un genre un peu différent, il découvrit également plusieurs identités permettant de construire des exemples de sommes de trois cubes égales à un cube, comme celle-ci :
qui généralise la curieuse coïncidence numérique 3 + 4 + 5 = 6 = 216 pour x = 1 et y = 0 ; elles sont aisées à vérifier par un simple développement algébrique, mais semblent difficiles à obtenir sans disposer d'une théorie générale ; là encore, on ignore si Ramanujan en possédait une (la question pourrait avoir un rapport avec la théorie des nombres taxicab).
Approximations numériques
Dans son premier article écrit à Cambridge, Ramanujan fournit d'étonnantes approximations numériques (en précisant l'erreur commise, mais avec très peu de justifications), telles que
(à près, c'est-à-dire avec 18 décimales exactes).
Il donne également dans le même article trois exemples de nombres « presque entiers » :
,
, et
.
Un phénomène analogue se produit pour les nombres de Heegner ; c'est ce qui a donné à Martin Gardner l'idée du poisson d'avril attribuant à Ramanujan la prédiction selon laquelle serait entier ; pour cette raison, ce dernier nombre est parfois connu sous le nom de constante de Ramanujan.
Anecdote du taxi
Ramanujan faisait preuve d'une extraordinaire mémoire des nombres et de leurs propriétés. Hardy rapporte à ce sujet l'anecdote suivante, devenue célèbre :
En effet, . Et Hardy, citant Littlewood, conclut (après avoir tout de même remarqué que Ramanujan ignorait la réponse à la même question pour les puissances quatrièmes) qu'il donnait l'impression que .
Reconnaissance posthume
Postérité mathématique
Articles et manuscrits de Ramanujan
Faute de papier, Ramanujan a pris en Inde l'habitude d'effectuer ses calculs et ses raisonnements de tête ou sur une ardoise, ne notant que les résultats définitifs ; il conserve cette méthode de travail toute sa vie, remplissant ainsi en tout trois cahiers (contenant près de quatre mille formules sur plus de sept cents pages) qu'il transporte partout avec lui.
Après sa mort, Thirunarayanan, son plus jeune frère, réunit certaines de ses notes manuscrites, et sa femme, Janaki Ammal, fait don de l'ensemble de ses cahiers et de ses notes à l'université de Madras, où les trois cahiers sont conservés actuellement ; en , le secrétaire général de l'université, Francis Drewsbury, envoie la plus grande partie de ces documents à Hardy.
Hardy écrit, en juin 1920, un article nécrologique dans Nature, et, l'année suivante, une nécrologie plus détaillée pour la London Mathematical Society ; il y affirme, ce qui va s'avérer prophétique, qu'il faudra au moins vingt années pour qu'on mesure tout ce qu'a apporté Ramanujan. Il commence alors, en collaboration avec S. Aiyar et Bertram Martin Wilson, à réunir et à éditer ses textes publiés dans divers journaux indiens ou anglais ; l'ensemble ( en tout) est publié en 1927. En 1937, Hardy écrit pour The American Mathematical Monthly un article, The Indian Mathematician Ramanujan, racontant les circonstances de leur rencontre et se consacrant surtout à ses travaux, puis donne une série de conférences en Angleterre et aux États-Unis, qu'il réunit dans un livre publié en 1940.
À une date indéterminée (probablement après 1935), Hardy transmet les cahiers (et des manuscrits épars) à George Neville Watson, lequel, en collaboration avec Wilson, avait commencé à travailler sur un projet d'édition, mais qui semble s'être désintéressé de ce projet après la mort de Wilson en 1935.
Après la mort de Watson en 1965, John Macnaghten Whittaker (le fils de son ami Edmund Whittaker) inspecte ses archives (avant leur incinération quelques jours plus tard) et découvre un ensemble de de la main de Ramanujan, que Rankin et lui envoient à la bibliothèque du Trinity College en décembre 1968. George Andrews en entend parler par Lucy Joan Slater, et l'y découvre à son tour au printemps de 1976, comme il en fait le récit en 2012, pour les célébrations du . C'est à partir de ce moment que cet ensemble est connu sous le nom de « cahier perdu » ().
À partir de 1977 et pendant plus de vingt ans, Bruce Carl Berndt se consacre à l'édition commentée des trois cahiers (appelés désormais cahiers de Ramanujan), en cinq volumes totalisant plus de . En tout, les cahiers contiennent près de , le plus souvent sans aucune démonstration. Berndt et ses collaborateurs, notamment les mathématiciens George Andrews, Richard Askey et Robert Rankin, s'attellent soit à les démontrer, soit à chercher des références dans la littérature existante ; Berndt peut également s'appuyer sur les notes que Watson et Wilson ont prises dans les années 1930 pour leur projet abandonné d'édition. Entre 2005 et 2018, il publie une édition commentée, en cinq autres volumes, des résultats du « cahier perdu », en étant cette fois aidé également par Ken Ono, qui, comme Andrews, est un spécialiste des formes modulaires sur lesquelles ces résultats portent pour l'essentiel.
Héritage mathématique
Dès l'annonce de sa mort, Hardy déclare : Plusieurs des pistes ouvertes par Ramanujan sont explorées au cours des vingt années suivantes ; Hardy décrit certaines de ces avancées dans ses conférences de la fin des années 1930, qu'il réunit dans un livre publié à Cambridge en 1940.
Cependant, vers la fin des années 1950, les travaux de Ramanujan tombent dans un oubli relatif, et les carnets, publiés par le Tata Institute en 1957, mais difficilement déchiffrables, restent confidentiels. Une importante avancée résulte pourtant de travaux sur la conjecture de Ramanujan à partir de 1965, culminant dans la démonstration de la conjecture par Pierre Deligne en 1974 ; les idées de Ramanujan donnent naissance à de féconds développements (utilisant en particulier les nouveaux outils de la géométrie algébrique), rattachant cette conjecture apparemment très spécialisée à de nombreuses et importantes questions ouvertes, telles que le programme de Langlands ; de manière peut-être plus anecdotique, la conjecture a permis la construction explicite de certains graphes, auxquels on a justement donné le nom de graphes de Ramanujan.
Au début des années 1980, les travaux de Bruce Carl Berndt sur les résultats des trois cahiers, ainsi que la découverte du « cahier perdu », amènent à prendre conscience de ce que, comme le disait Freeman Dyson, . En particulier, l'importance des dernières découvertes de Ramanujan n'est perçue que progressivement à partir des années 1990, principalement à la suite des travaux de Ken Ono ; celui-ci s'appuie sur certains de ces résultats pour obtenir, en 2014, un ensemble spectaculaire de nouvelles formules algébriques.
Cet impressionnant héritage explique le qualificatif de « visionnaire », au moins aussi souvent accolé à son nom que celui de « génie ». Certains propos de Ramanujan ont contribué à entretenir le mystère ; si Hardy a insisté pour qu'on ne voie « rien de mystique » dans les conjectures qu'il a énoncées, Ken Ono mentionne sa perplexité devant certaines de ses prédictions, précises et détaillées, qui lui paraissent inaccessibles avec les outils dont il disposait.
Autres hommages
En 1983, à la demande de Janaki Ammal, sa veuve, Richard Askey commissionne le sculpteur Paul Granlund pour la réalisation de bustes en bronze de Ramanujan (s'appuyant sur la photographie de son passeport). Une subvention permet de réaliser dix bustes ; celui promis à Janaki se trouve à présent au (le département de mathématiques de l'université de Madras, lequel porte d'ailleurs le nom de Ramanujan depuis 1950).
Le Tamil Nadu célèbre l'anniversaire de Ramanujan le 22 décembre comme (Journée nationale de l'Industrie et de la Technologie) ; cet anniversaire est également célébré par le Government Arts College de Kumbakonam où il a fait ses études, ainsi que par l'Institut indien de technologie de Chennai. En 2011, pour le de sa naissance, le gouvernement indien déclare que le 22 décembre sera désormais « Journée nationale des mathématiques », et le Premier ministre indien, Manmohan Singh, annonce de plus que 2012 sera pour cette raison Année nationale des mathématiques.
Plusieurs institutions décernent des distinctions mathématiques en référence à Ramanujan. L'académie Shanmugha décerne le prix SASTRA Ramanujan à un jeune mathématicien (de moins de 32 ans, l'âge de sa mort) ayant fait un travail remarquable dans les domaines de prédilection de Ramanujan : fractions continues, séries, théorie des nombres ; en partenariat avec l'université de Kumbakonam, elle a par ailleurs créé en 2000 un musée et un centre universitaire consacré à sa vie et à son œuvre, le . Le Centre international de physique théorique à Trieste décerne le prix ICTP Ramanujan à des jeunes mathématiciens des pays en développement, en coopération avec l'Union mathématique internationale.
La Société mathématique indienne organise chaque année depuis 1990 une conférence commémorative « Srinivasa Ramanujan ».
En 2010, le collège Deshbandhu, un collège universitaire affilié à l'université de Delhi et situé dans le quartier Kalkaji du sud de Delhi, est rebaptisé collège Ramanujan.
Un timbre à l'effigie de Ramanujan est émis par le gouvernement de l'Inde en 1962 (pour le de sa naissance) commémorant ses découvertes en théorie des nombres ; après avoir été repensé, ce timbre est remis en circulation le par India Post. Le , un timbre de cinq roupies, édité à l'occasion de la première « Journée nationale des mathématiques », figure un portrait du mathématicien indien, sur fond de formules et de figures géométriques.
Dans la fiction
Dans son roman, intitulé Le Comptable indien et publié en 2009, l'écrivain américain David Leavitt retrace la collaboration, sur fond de Première Guerre mondiale, entre Ramanujan et Hardy, à travers des souvenirs de ce dernier, évoqués alors qu'il entame une série de conférences sur les travaux de Ramanujan à l'occasion des célébrations du tricentenaire de l'université Harvard. Bien que centrée sur le personnage du mathématicien britannique, notamment sa jeunesse et ses relations sociales au sein de la société secrète des , l'œuvre du romancier décrit la figure du talentueux autodidacte indien par la présentation des rencontres faites à Cambridge par celui-ci et de divers éléments de sa biographie.
En 2007, Simon McBurney a écrit et dirigé A Disappearing Number, pièce de théâtre inspirée par la collaboration entre Ramanujan et Hardy ; cette pièce a été en particulier jouée en France (en version originale surtitrée) au Théâtre Nanterre-Amandiers en 2008.
Au cinéma et à la télévision
Plusieurs films et documentaires lui sont consacrés :
Ramanujan, film biographique de Gnana Rajasekaran, sorti en 2014.
L'Homme qui défiait l'infini, film biographique de Matt Brown, 2016 (sorti en France en DVD en 2017), basé sur le livre de ; le rôle de Ramanujan y est tenu par Dev Patel.
En 2016, le ministère des Affaires étrangères de l'Inde a produit un documentaire intitulé Srinivasa Ramanujan - The Mathematician & His Legacy [« Srinivasa Ramanujan : le mathématicien et son héritage »], contenant en particulier des interviews de mathématiciens contemporains, ainsi que des reconstitutions de scènes de la vie de Ramanujan.
Ramanujan est également une source d'inspiration pour plusieurs personnages de fiction :
Dans Will Hunting, Will, un génie mathématique autodidacte, est comparé à Ramanujan par le professeur Lambeau, qui l'a découvert et lui sert de mentor.
Amita Ramanujan, la jeune mathématicienne indienne de la série Numb3rs, a été nommée ainsi pour lui rendre hommage.
Œuvre de Ramanujan
Les articles publiés dans les journaux indiens et anglais ont été réunis par Godfrey Harold Hardy et ses collaborateurs :
.
Les photocopies des cahiers de Ramanujan ont été publiées par le Tata Institute of Fundamental Research (TIFR) ; celles du « cahier perdu » (et d'autres documents épars) par Narosa Publishing House.
.
Les résultats des trois cahiers, du et de la correspondance ont été analysés par Bruce Carl Berndt (en collaboration avec d'autres mathématiciens, en particulier George Andrews et Robert Rankin).
.
{| border=0|class="wikitable"
|-
| — volume I, || 1985 || ;
|-
| — volume II, || 1989 || ;
|-
| — volume III, || 1991 || ;
|-
| — volume IV, || 1993 || ;
|-
| — volume V, || 2005 || .
|}
.
{| border=0|class="wikitable"
|-
| — volume I, || 2005 || ;
|-
| — volume II, || 2008 || ;
|-
| — volume III, || 2012 || ;
|-
| — volume IV, || 2013 || ;
|-
| — volume V, || 2018 || .
|}
.
Notes et références
Notes
Citations originales
Références
Voir aussi
Bibliographie
En français
.
.
.
Godfrey Harold Hardy, Mathématiques et mathématiciens, Nitens, 2018. . Parmi les 23 textes de ou sur Hardy, plusieurs évoquent Ramanujan.
En anglais
.
; article repris dans l'ouvrage suivant :
.
(chapitre 9 : Review of Ramanujan's Collected Papers, pages 84 à 90).
.
.
et volume 60, janvier 2013, 2 (partie II) .
Articles connexes
Cahiers de Ramanujan
Liste de sujets nommés d'après Srinivasa Ramanujan, et en particulier
Conjecture de Ramanujan
Identités de Rogers-Ramanujan
Prix SASTRA Ramanujan
The Ramanujan Journal (périodique dédié aux domaines des mathématiques qu'il a influencés).
Nombre presque entier
Partition d'un entier
Fausse fonction thêta
Liens externes
« Les mystérieux carnets de Ramanujan », conférence de Édouard Thomas (parties 2/4, 3/4, 4/4) ; voir également les transparents de cette conférence.
Site consacré à Ramanujan, patronné par l'Institut des sciences mathématiques de Chennai (sous la direction de K. S. Rao), et contenant en particulier
des extraits de la correspondance entre Ramanujan et Hardy,
les photocopies des cahiers,
les articles publiés en Inde et en Angleterre, etc.
: interview de Bruce Carl Berndt sur les démonstrations des résultats des cahiers de Ramanujan
Mathématicien indien
Mathématicien du XXe siècle
Personnalité végétarienne
Étudiant de l'université de Madras
Membre de la Royal Society
Naissance en décembre 1887
Naissance dans la présidence de Madras
Naissance dans le district d'Erode
Décès en juin 1920
Décès au Tamil Nadu
Décès dans le Raj britannique
Décès à 32 ans |
17528 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Guinness | Guinness | Guinness (prononcé ) est une marque de bière ainsi qu'une brasserie irlandaise. Fondée en 1759, celle-ci est devenue une entreprise de taille mondiale avec l'acquisition en 1986 de Distillers Company, un groupe écossais possédant notamment les marques de whiskies Johnnie Walker, Ballantine's ou Chivas Regal. Guinness PLC a disparu en 1997, date de la création de l'entreprise Diageo PLC par fusion-acquisition avec Grand Metropolitan.
La Guinness est un stout, une bière noire coiffée d'une mousse blanche, connue mondialement pour sa saveur et son aspect si particuliers. La Guinness est fortement liée à l'histoire de l'Irlande, elle en est un des symboles au niveau international. La brasserie historique de St. James, fondée en 1759, se trouve à Dublin.
Profil
La Guinness est née à la brasserie Arthur Guinness près de la porte St. James de Dublin (Irlande). Cette bière est un stout, un type de bière de fermentation haute issue des bières porter devenues célèbres au à Londres (Royaume-Uni). Sa couleur brune presque noire (mais qui est en fait rouge profond ; à voir à la lumière) provient de l'utilisation pour sa conception de malts hautement torréfiés et de grains d'orges grillés. La couche de mousse couleur crème qui coiffe la bière est le résultat d'un ajout d'azote durant le tirage (service à la pression). Cette dernière caractéristique pose la difficulté d'obtenir une saveur et une texture identique entre les Guinness servies à la pression et celles vendues en bouteilles et canettes.
La Guinness est extrêmement populaire en Irlande. Elle représente la première boisson alcoolisée vendue dans le pays. Même si elle est culturellement liée à l'Irlande, il s'agit d'une des bières les plus célèbres au monde, s'exportant dans le monde entier (notamment avec sa gamme Foreign Extra Stout). La société mère historique (Guinness UDV) est installée à Londres depuis 1932. Depuis 2001 la bière a été distribuée à l'échelle globale par la multinationale Diageo. La France fait exception depuis le premier , car ce sont les Brasseries Kronenbourg (elles-mêmes appartenant à Carlsberg Group depuis le ) qui sont le distributeur de la bière.
Histoire
Fondation : 1759
L'histoire de la brasserie débute en 1759 lorsqu'Arthur Guinness, fils de brasseur, décide de louer une brasserie à Dublin pour fabriquer de la bière. Le , il signe un bail lui accordant l'usage d'un site pour neuf mille ans, en contrepartie d'un loyer annuel de 45 livres. Le site choisi est une brasserie désaffectée, la , qui comprend une maison d'habitation, une salle de brassage, deux malteries et des écuries. Ce bail n'est plus valide puisque la famille Guinness a depuis racheté et agrandi la propriété, mais le document est toujours visible au Guinness Storehouse, grenier à grains racheté en face de la brasserie et reconverti en un musée ludique retraçant l'histoire de la bière Guinness.
1800 - 1900
La Guinness profite de l'expansion de l'Empire britannique et s'exporte dans le monde entier (1811 : Lisbonne (Portugal) / 1820 : Guernesey, Barbade, Trinité-et-Tobago, Sierra Leone / 1840 : New York (États-Unis) / 1858 : Nouvelle-Zélande / etc). Dès 1870, 10 % des ventes de la société s'effectuent hors d'Irlande. Actuellement, la Guinness Stout est également brassée sous licence dans certains pays à travers le monde. La matière première est préparée à Dublin puis envoyée afin d'être mélangée avec de la bière produite localement.
La brasserie Guinness s'impose comme la plus importante brasserie au monde en 1886 avec une production annuelle de de barils.
1900 - 2000
En 1914, la production annuelle atteint presque de barils.
La Guinness Storehouse, bâtie en 1904, a servi à la phase de fermentation jusqu'en 1988. Ce bâtiment de sept niveaux, articulé autour de poutres d'acier qui en supportent toute la structure, est reconverti depuis novembre 2000 en une sorte de musée/magasin. Les architectes ont intégré un espace en forme de pinte géante au centre de l'édifice afin de souligner la thématique du lieu. Le visiteur peut découvrir l'histoire de la Guinness, le processus de fabrication, une collection de publicités (films et affiches), une exposition sur l’artiste John Gilroy, des bars, un restaurant, etc. En 2004, le avait déjà accueilli près de 2 millions de visiteurs.
En 1988, la société Guinness invente le pour imiter au mieux le service à la pression. L'entreprise recevra trois ans plus tard le pour son invention.
Depuis 2000
La brasserie Guinness de Park Royal à Londres a fermé ses portes en 2005. Il s'agissait de la première brasserie Guinness construite hors d'Irlande en 1936. Toute la production destinée au Royaume-Uni provient désormais de la brasserie de St. James. Les habitants du Royaume-Uni avaient pour habitude de penser que la Guinness brassée à Dublin était meilleure que celle de Londres.
Le journal anglais The Independent annonça le que la société Diageo avait l'intention de fermer la brasserie historique de St. James, qui reste la plus grande d'Europe, pour la vendre à des promoteurs immobiliers. Diageo confirma que « des changements significatifs dans ses unités de production »étaient à l'étude.
En 2016, sous la pression des végétaliens, Guinness modifie sa recette ancestrale : elle renonce à utiliser les traditionnelles vessies natatoires de poissons pour filtrer et éclaircir sa bière et utilise dorénavant un nouveau process de filtration. Sa bière est désormais végane.
En 2018, selon le livre Guinness des records, le plus gros buveur de Guinness à monocycle est Martin Evrard.
Marché
Chiffres clés
Il se vend en Irlande près de de pintes de Guinness chaque jour et dans le monde, soit au total ( litres).
Sur le marché des bières en Afrique, la marque Guinness est dominante avec 50 % de parts de marché depuis 2000. 10 % des ventes annuelles de Guinness sont effectuées en Afrique.
En 2006, Guinness a connu la progression de ses ventes la plus importante au Canada. Le jour de la Saint Patrick en 2006, plus de Guinness ont été vendues au Canada qu'en Irlande.
Communication
Guinness est une marque qui dispose d'une forte identité publicitaire au Royaume-Uni, en Irlande et plus récemment en Afrique. Au fil du temps, les publicitaires ont su tirer profit de la forte personnalité intrinsèque de la Guinness, en ce qui concerne ses caractéristiques gustatives et esthétiques. Ainsi, la marque Guinness est désormais associée aux valeurs de force, patience et bon vivre.
La marque utilise une harpe celtique telle que celle de Brian Boru ou du Trinity College comme élément de son identité visuelle. Ce modèle de harpe datant du est un des symboles traditionnels de l'Irlande depuis le règne de Henry VIII au . Guinness utilisa la harpe comme symbole en 1862 puis comme logotype déposé en 1876. Cependant, elle est inversée par rapport à celle des armoiries nationales.
L'autre symbole le plus notoire de la marque est le toucan. Sur une affiche des années 1940, on pouvait lire le slogan suivant : « », soit en français : « Les toucans dans leur nid en conviennent. La Guinness vous fera du bien. Essayez en aujourd'hui et constatez ce que peuvent faire une (bière) ou deux ». Le mot « toucan » doit être compris comme un jeu de mots entre le nom de l'oiseau et « ».
En , on pouvait lire à Cork les affiches publicitaires de Guinness avec le célèbre slogan « Guinness is good for you » (Guinness est bonne pour vous), et à côté celles de Beamish : « … but Beamish is a better drink » (… mais Beamish est une meilleure boisson).
Récompenses
Liste non exhaustive des prix reçus lors de concours publicitaires internationaux :
2000 : Meilleur film publicitaire de tous les temps au Royaume-Uni selon le Sunday Times et Channel 4, pour le spot "Surfer" (agence : Abbott Mead Vickers BBDO).
2001 : Advertiser of the Year des Clio Awards (concours international), pour le travail de 5 différentes agences de communication durant l'année 2001.
2003 : Gold Shark Award des Shark Advertising Awards (concours irlandais), pour le spot utilisant l'histoire de Thomas Crean.
2004 : Silver Shark Award des Shark Advertising Awards, pour la campagne publicitaire du « Noël Irlandais ».
2005 : Epica d'Or des Epica Awards (concours européen), pour le spot "NoitulovE" diffusé au Royaume-Uni (agence : Abbott Mead Vickers BBDO, Londres).
Science
Fabrication
La Guinness est produite à partir d'eau, de malt d'orge, de houblon et de levure de bière.
Une partie de l'orge est cuite à la vapeur, puis torréfiée pour donner à ce stout sa couleur et sa saveur caractéristiques. L'orge utilisée provient exclusivement d'Irlande, tout comme l'eau qui est pompée à la source Lady's Well dans les montagnes de Wicklow. Contrairement aux rumeurs, la Guinness est bien pasteurisée et filtrée depuis les années 1940.
Composition
En dépit de sa réputation de « repas dans un verre », la Guinness ne contient que par pinte, soit ( = ), ce qui est inférieur à une portion égale de lait écrémé ou de jus d'orange.
La Guinness Draught contient de l'azote ainsi que du dioxyde de carbone. L'azote étant beaucoup moins soluble que le dioxyde de carbone, la bière est sous pression sans être pétillante. La douceur de cette Guinness est due à son faible niveau de dioxyde de carbone et à son chapeau crémeux.
La Guinness Original Extra Stout a un goût plus acide, car elle contient seulement du dioxyde de carbone (le dioxyde de carbone en solution dans l'eau forme de l'acide carbonique). Les Guinness Foreign Extra Stout et Special Export Stout sont plus proches de la Guinness du , laquelle était plus lourde et plus alcoolisée.
Santé
Une équipe de chercheurs d'une université du Wisconsin aurait mis en évidence un effet bénéfique pour le cœur de la consommation de Guinness, comparativement à la consommation de lager ; ils attribueraient cet effet à la présence dans cette bière d'éléments antioxydants similaires à ceux trouvés dans certains fruits et légumes, ralentissant le dépôt de cholestérol dans les artères.
Les bières fabriquées par la société Guinness contiennent de la colle de poisson, un ingrédient qui provient de la vessie natatoire. La colle de poisson (ou ichtyocolle), est utilisée depuis , pour filtrer et éclaircir, en particulier les bières brunes (stout).
Ce sont les véganes, amateurs de cette marque, qui ont mis à disposition, depuis Manchester, une pétition en ligne, sur la plateforme Change.org, signée par végétaliens, amateurs de bière, dont le chanteur Tom Jones, pour inciter la brasserie à utiliser un procédé de filtration alternatif.
Le , la société Guinness a indiqué dans le quotidien The Times, qu'elle allait abandonner ce procédé en 2016, et rendre ainsi ses bières, « compatibles » pour les véganes.
Cascade Guinness
L'un des sujets de conversation typiques dans un pub en Irlande portait jusqu'alors sur le mystère de la . Les bulles de gaz semblent descendre au fond du verre au lieu de monter à la surface. Mais ce que certains pensaient être une illusion d'optique est, depuis mars 2004, un fait scientifiquement prouvé.
Pour faire simple, les différences de température dans le verre créent un courant de convection. Ainsi, les bulles remontent par un courant central, stagnent près de la surface, puis redescendent sur la périphérie du verre.
Ce phénomène de peut se produire de fait dans n'importe quel liquide, mais le contraste produit par une bière noire et des bulles claires le rend plus visible.
Consommation
Service à la pression
La Guinness est en règle générale de préférence servie fraîche, à . Elle a également besoin d'une tireuse spécifique à azote afin d'être servie à la pression (les autres bières utilisant principalement du dioxyde de carbone). L'action de l'azote exige plus de temps que le dioxyde de carbone et forme de plus petites bulles. Ces bulles forment une mousse dense, crémeuse et relativement persistante. Selon les « règles » du service d'une Guinness, une pinte (environ ) demande près de ( selon la brasserie) pour être tirée, cela en grande partie dû au fait que les barmans doivent remplir tout d'abord la pinte à 70-80 %, attendre que les bulles se stabilisent et que le chapeau de crème redescende avant de terminer de servir la pinte. Cette règle est principalement observée en Irlande et il est relativement courant que les touristes de passage commencent à boire leur pinte alors que leur verre n'est pas encore complètement rempli, provoquant ainsi l'hilarité des habitués. La brasserie Guinness a d'ailleurs beaucoup communiqué sur le fait que « de bonnes choses viennent à ceux qui attendent » ("").
Selon une tradition, il est dit que lorsqu'une Guinness est servie à la pression, on doit pouvoir dessiner un trèfle (symbole national irlandais) dans la mousse car celle-ci doit être épaisse. Si le trèfle s'efface ou qu'il est impossible d'en faire un, le client peut, s'il le veut, ne pas payer sa Guinness.
Service imitant la pression
En dehors de l'Irlande et du Royaume-Uni, les pompes à Guinness se répandent dans les bars ou pubs spécialisés, sous réserve qu'ils aient le tirage nécessaire car un fût ouvert se dégrade rapidement. Pour cette raison, la Guinness est généralement consommée sans être servie à la pression. La Guinness Draught, vendue en canette, donne une expérience similaire à celle de la bière « à la pression ». En France, c'est la variante que l'on retrouve le plus fréquemment dans les bars ou dans les magasins.
Cette canette à la particularité de contenir un objet appelé communément (capsule flottante en français) ou officiellement . Cette capsule se présente sous la forme d'une ogive ou d'une sphère (selon le conditionnement) de de diamètre en plastique translucide qui est remplie d'azote sous pression. Lors de l'ouverture du contenant (canette ou bouteille), la capsule libère son contenu et permet d'obtenir une bière similaire à celle que servirait une tireuse.
En mars 2006, Guinness lança le au Royaume-Uni. Le est une sorte de plaque électrique destinée à l'usage des particuliers. Cette plaque envoie des ondes ultrasoniques à travers le verre rempli de Guinness afin de recréer l'effet , soit la montée des bulles constituant progressivement la couche de mousse. Cet ustensile fonctionne avec les canettes de Guinness dites .
La société avait sorti une version primitive de l'appareil en 1977 à New York. Puis l'idée avait été abandonnée jusqu'en 2003, où l'on testa une nouvelle version dans des bars au Japon. Depuis, le surger a fait son apparition en France et en Grèce. Néanmoins, le surger est réservé à la vente aux professionnels en France, en contradiction avec l'intention première qui donnait la possibilité à chacun de servir des Guinness à la manière d'une tireuse à bière.
Cocktails à base de Guinness
le Black Velvet : de Guinness Extra Stout + de champagne brut.
Ce célèbre cocktail a été inventé en 1861 au Brook’s Club à Londres. Le prince Albert étant mort, tout le monde était en deuil et l'histoire raconte qu'un serveur du club, pris par l'émotion du moment, décida que même le champagne se devait d'être en deuil. Il le mélangea donc à de la Guinness. Le résultat était si délicieux que le cocktail devint extrêmement populaire.
le Poor Man's Black Velvet est une variante dans laquelle le cidre remplace le champagne. Aussi connu sous le nom de Crown Float.
le Guinness Shandy : de Guinness Draught + de limonade.
Ce cocktail aurait été inventé par hasard par l'équipe de rugby à XV de Nouvelle-Zélande pendant une tournée à travers le monde. Après un match, les joueurs auraient commandé de la Guinness avec de la limonade à la place d'un panaché (bière blonde + limonade). L'équipe trouva le mélange très rafraîchissant. Certains pensent qu'il s'agit de l'origine de leur surnom, les All Blacks, mais cela est peu probable.
le Midnight : de Guinness Draught + de porto.
Après dîner, certains officiers du Royal Flying Corps auraient bu de la Guinness à la place du traditionnel verre de porto. Le pichet de Guinness passa autour de la table dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, pendant que celui de porto tournait comme d'habitude dans l'autre sens. Lorsque les deux pichets se retrouvèrent au bout de la table au même moment, un officier distrait mélangea les deux boissons dans son verre, et trouva que le résultat n'était pas désagréable.
le Trojan Horse : de Guinness Draught + de cola.
le Black 'n Black : de Guinness Draught + de liqueur de cassis.
le Irish Car Bomb : de Irish Cream (exemple : Baileys) + de Whiskey irlandais, le tout versé dans de Guinness.
le Black & Tan ou Half & Half : 50 % Guinness + 50 % bière blonde.
le Depth Charge : de Guinness Draught + de whisky irlandais. Pour les braves.
le Baltimore Zoo : Gin, vodka, rhum, tequila, Guinness et sirop de grenadine.
le Irish Freeman : de Guinness "Draught" + de whisky irlandais flambé.
le Sweety Guinness : de Guinness "Draught" + de crème de cassis.
le Kildonny : de Guinness "Draught" + de Kilkenny.
Note : La Guinness est un ingrédient baptisé dans le domaine du cocktail "Black Stuff" (de la noire) ou "Devil's Nectar" (nectar du diable), à ne pas confondre avec des noms de cocktails.
Cuisine à la Guinness
La bière est un ingrédient de cuisine, au même titre que des boissons alcoolisées telles que les vins et le cidre. En tant que spécialité irlandaise, la Guinness entre dans la composition de certaines spécialités locales. Parallèlement, certains plats irlandais s'accompagnent traditionnellement d'une pinte de stout. De manière inverse, une pinte de stout s'accompagne d'en-cas comme le soda bread.
La société Guinness a édité , un livre qui regroupe des recettes (traditionnelles ou non) utilisant la Guinness comme ingrédient. Le site internet de la marque propose en consultation libre 21 recettes allant des entrées, en passant par les plats principaux, jusqu'aux desserts.
Variétés
La Guinness est une bière particulière qui supporte mal le transport. Afin de l'exporter, par exemple vers un pays à climat tropical, il est nécessaire d'en augmenter le degré d'alcool (Guinness irlandaise : 4,2° / Guinness antillaise : 7,5°).
Une Guinness aura une saveur différente selon le pays (plus ou moins d'alcool), le conditionnement (bouteille, canette, fût), le service (pression ou pas) et la variante produite (draught, extra cold, gold, pilsner, etc.). Il existe donc, à travers le monde, une grande variété de Guinness, aux caractéristiques différentes.
Les classiques Draughts
La Guinness Draught est la variété phare de la gamme Guinness, elle est d'ailleurs à ce titre la bière la plus vendue en Irlande. C'est un stout draught qui partage les caractéristiques des stouts : peu alcoolisée (elle titre entre 4,1 et 4,3 % de volume d'alcool), rafraîchissante, brassée à partir d'un moût dont la teneur en grains hautement torréfiés lui donne une couleur foncée ainsi qu'un goût de café ou de cacao. La Guinness Draught a une remarquable douceur en bouche et une amertume et un corps très prononcés et devrait être servie à une température de 14 °C.
Cela dit, ses caractéristiques varient selon le pays, le conditionnement, et la grande majorité des amateurs de cette bière s'accordent à dire qu'elle possède une saveur unique, voire incomparable par rapport aux autres stouts du marché. Majoritairement servie à la pression, la Guinness Draught est également vendue en bouteille et en canette. La brasserie différencie d'ailleurs 4 variétés de Guinness Draught.
Guinness Draught, vendue en fûts et servie à la pression (4,1 à 4,3°).
Guinness Draught bouteille, contient le rocket widget qui simule le service à la pression (4,1 à 4,3°).
Guinness Draught canette, contient également le rocket widget, mais sous une forme différente (4,1 à 4,3°).
Guinness Extra Cold Draught, vendue en fûts et servie refroidie à la pression (4,1 à 4,3°).
Les Extra Stout
Les Extra Stout forment une gamme à part au sein de la gamme des bières Guinness. Plus forte, plus « corsée », à l'amertume plus marquée, la Extra Stout est également exportée à l'étranger sous l'appellation Foreign Extra Stout. La Foreign Extra Stout est mélangée avec une petite quantité de bière intentionnellement fermentée pour en modifier la saveur. Autrefois mélangée à de la bière fermentée naturellement (par fermentation spontanée de levures Brettanomyces dans d'anciennes cuves en chêne), elle est maintenant mélangée avec de la bière pasteurisée qui a été fermentée bactériologiquement. Les Extra Stout ne contiennent que du dioxyde de carbone et non de l'azote, ce qui a notamment pour conséquence de rendre leur saveur plus acide (formation d'acide carbonique).
Ce sont des stouts, mais à l'inverse des Draught elles sont plus fortement alcoolisées (titrant entre 4,1 et 8 % de volume d'alcool), cela afin d'assurer une bonne teneur en alcool après leur exportation à travers le monde. Elles conservent la couleur foncée et le goût de café ou de cacao propre à la Guinness. Une variété spéciale, la Foreign Extra Stout Nigeria, vendue majoritairement au Nigeria (ainsi qu'au Royaume-Uni), utilise du sorgho à la place de l'orge à cause de restrictions concernant la culture de l'orge. Là encore ses caractéristiques varient, surtout selon le pays d'exportation. Majoritairement vendue en bouteille, la Guinness Extra Stout se décline en 4 grandes variétés :
Guinness Original Extra Stout (4,2 à 4,3° : Irlande et Royaume-Uni / 4,8° : Namibie et Afrique du Sud / 5° : Canada et Europe continentale / 6° : États-Unis, Australie et Japon).
Guinness Foreign Extra Stout, vendue en Irlande, en Afrique, aux Caraïbes et en Asie (5° : Chine / 6,5° : Jamaïque et Afrique de l'Est / 7,5° : Irlande, Afrique de l'Ouest, Indonésie et Saint-Christophe-et-Niévès / 8° : Malaisie).
Guinness Foreign Extra Stout Nigeria, vendue au Nigeria et au Royaume-Uni (l'orge est remplacée par du sorghum / 7,5°).
La 0.0
La 0.0 est une bière sans alcool commercialisée en Irlande par Guinness depuis le printemps 2021. Elle avait déjà été mise sur le marché en octobre 2020 mais une contamination microbienne avait obligé la marque à rappeler les stocks et à en arrêter la fabrication par mesure de précaution.
La Guinness 0.0 est fabriquée de la même manière et avec les mêmes ingrédients que la Guinness Draught. En fin de fabrication, la bière subit une filtration à froid qui permet d'éliminer l'alcool tout en conservant le goût et les caractéristiques de la Guinness.
Les éditions limitées Brewhouse Series
Guinness Brewhouse Series - Brew 39, sortie en octobre 2005, elle est une variante de la Guinness en production limitée (disponible dans 300 pubs en Irlande et seulement à la pression, durant environ 6 mois).
Guinness Brewhouse Series - Toucan Brew, sortie en mai 2006, baptisée du nom de l'oiseau emblématique de la marque, elle est moins amère.
Guinness Brewhouse Series - North Star Brew, sortie en octobre 2006, cette variante a une saveur finale plus arrondie.
Les très « locales »
Guinness Malta, boisson sucrée non-alcoolisée, produite au Nigeria et au Togo, exportée principalement au Royaume-Uni et en Malaisie.
Guinness Special Export Stout, vendue en Belgique et aux Pays-Bas (8°).
Guinness Bitter, une variante de style « bière anglaise bitter » (4,4°).
Guinness Extra Smooth, une variante plus crémeuse, vendue au Ghana, au Cameroun et au Nigeria (5,5°)
Les variantes possibles
Guinness Mid-Strength, bière peu alcoolisée testée à Limerick en mars 2006 et à Dublin en mai 2007 (2,8°).
Guinness Red, une Irish Red Ale (bière irlandaise rousse à haute fermentation) testée en février 2007 (4,2°).
Guinness Dublin Porter et Guinness West Indies Porter, développées à partir de 2014 et commercialisées en 2016.
Les variantes retirées de la vente
Guinness Yeast Extract (GYE), un sous-produit de la Guinness vendue jusqu'aux années 1950.
Guinness Brite Lager
Guinness Brite Ale
Guinness Light
Guinness XXX Extra Strong Stout
Guinness Cream Stout
Guinness Gold
Guinness Pilsner
Guinness Shandy
Guinness Special Light
Divers
Le Guinness book : L'entreprise Guinness est à l'origine du Livre Guinness des records qui recense des milliers de records. Lors d'une partie de chasse en 1951, Sir Hugh Beaver (directeur de la brasserie Guinness) fut entraîné dans un débat pour savoir d'entre le pluvier doré et le tétras, lequel volait le plus vite. Se rendant compte qu'il était alors impossible de le savoir, même en consultant des ouvrages de référence, il lui vint à l'esprit qu'un livre qui apporterait des réponses aux discussions ayant lieu dans les pubs de Grande-Bretagne et d'Irlande aurait un énorme succès.
Le test de Student : William Gosset, plus connu sous le pseudonyme de Student, est un statisticien irlandais. Employé par la brasserie Guinness pour stabiliser le goût de la bière, il inventa le test de Student, aujourd'hui test standard en économétrie pour tester la nullité d'un coefficient dans une régression linéaire normale.
Le mécénat sportif : La marque parraine de nombreux événements sportifs ou culturels tels que le Cork Jazz Festival depuis 1977, la Gaelic Athletic Association, le Championnat d'Angleterre de rugby à XV (appelé également Guinness Premiership de 2005 à 2010) et des courses hippiques.
Le bon consommateur de Guinness : La Guinness laisse sur le verre un anneau de mousse témoin de la dernière lampée absorbée. Il faut neuf cercles pour mériter le titre de bon consommateur de pinte.
Notes et références
Concernant certaines informations non reliées à un ouvrage ou à une référence internet particulière, veuillez consulter la section historique du site officiel de la marque qui a permis la vérification ainsi que la construction de l'article et plus particulièrement la section « Histoire » : Guinness Global - history
Voir aussi
Articles connexes
Les stouts irlandaises :
Beamish
Caffrey's
Murphy
La Guinness et l'Irlande :
Cuisine irlandaise
Fête de la Saint-Patrick
Livre Guinness des records
William Gosset
noitulovE
Bibliographie
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.
Liens externes
Site officiel de la marque Guinness
Site officiel du groupe Diageo
Marque de bière
Brasserie ayant son siège en Irlande
Bière irlandaise
Stout
Marque du groupe Diageo
Entreprise fondée en 1759 |
17529 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Pong | Pong | Pong est un des premiers jeux vidéo d'arcade et le premier jeu vidéo d'arcade de sport. Il a été imaginé par l'Américain Nolan Bushnell et développé par Allan Alcorn, et la société Atari le commercialise à partir de novembre 1972. Bien que d'autres jeux vidéo aient été inventés précédemment, comme , Pong est le premier à devenir populaire.
Le jeu est inspiré du tennis de table en vue de dessus, et chaque joueur s'affronte en déplaçant la raquette virtuelle de haut en bas, via un bouton rotatif, de façon à garder la balle dans le terrain de jeu. Le joueur peut changer la direction de la balle en fonction de l'endroit où celle-ci tape sur la raquette, alors que sa vitesse augmente graduellement au cours de la manche. Un score est affiché pour la partie en cours et des bruitages accompagnent la frappe de la balle sur les raquettes.
Pong est à l'origine un exercice demandé par Bushnell à Alcorn en guise d'entraînement. Une version similaire a été créée précédemment par Ralph Baer pour la console de jeu Odyssey de Magnavox, mais son existence reste peu connue. Surpris par la qualité du résultat, Bushnell et Ted Dabney, fondateurs d'Atari, décident de commercialiser le jeu dès 1972. La copie du concept entraîne d'ailleurs une poursuite en justice de Magnavox contre Atari pour violation de brevet en 1976.
Mise sur le marché fin 1972, la borne d'arcade est un succès : elle est vendue à près de l'année suivante et engrange jusqu'à de dollars de chiffres d'affaires en 1975, dépassant toutes les prédictions de Bushnell et Dabney. Ce succès incite de nombreuses sociétés à se lancer dans le jeu vidéo en copiant le concept, notamment sur console de salon. À la suite des bons chiffres de la borne d'arcade et de l'engouement généré par les concurrents pour le jeu de salon, Pong est porté sur une console de salon dédiée, sous le nom à partir de 1975, commercialisée par puis directement par Atari un an après. Ce double succès est considéré comme l'évènement précurseur de l'industrie du jeu vidéo, avec une forte augmentation de l'offre, des centaines de consoles de salon reprenant le concept.
Système de jeu
Le concept original de Pong est une simulation simpliste de tennis de table ou ping-pong, repris pour le nom du jeu. Une balle, représentée par un petit carré blanc, se déplace à travers l'écran et rebondit sur les rebords du haut et du bas. Les deux joueurs commandent chacun une raquette, représentée par un trait vertical aux extrémités gauche et droite du terrain de jeu. Dans la version originale, l'interface est dotée d'une ligne centrale en pointillés, séparant l'écran en deux et représentant le filet vu du dessus. Les bords de l'écran matérialisent les limites du terrain, la balle ne pouvant pas sortir par le haut ou le bas. Ces délimitations sont présentes dans la plupart des versions ultérieures mais avec des styles différents, selon les choix des développeurs. Enfin, les scores de chaque joueur sont affichés en haut de leur zone respective.
Le joueur déplace cette raquette en la faisant glisser verticalement entre les extrémités de l'écran à l'aide des contrôles. Si la balle frappe la raquette, elle rebondit vers l'autre joueur. Si elle manque la raquette, l'autre joueur marque un point. La vitesse de la balle augmente au cours de la partie, jusqu'à ce que l'un des joueurs perde le point. L'angle de rebond de la balle change en fonction de l'impact avec la raquette : au centre de la raquette, la balle sera renvoyée à 180° par rapport à son impact, alors que l'angle est plus aigu si la balle rebondit sur le bord de la raquette. Par ailleurs, celle-ci ne peut aller jusqu'au haut de l'écran, afin d'éviter des parties infinies, et obliger un des joueurs à perdre si la balle y arrive.
Dans sa version originale, Pong nécessite deux joueurs, chacun commandant une raquette. Que ce soit sur borne d'arcade ou sur la console Home Pong, chaque raquette est dirigée par un (un bouton rotatif), répondant avec une vitesse variable selon la façon dont le joueur le tourne. Dans des versions ultérieures du jeu, une des deux raquettes peut être contrôlée par la machine, afin de jouer avec un seul joueur.
Histoire
Contexte
Le marché du jeu vidéo émerge et Pong n'est pas le premier jeu de raquettes à avoir été commercialisé. La forme la plus ancienne d'un jeu électronique de ping-pong remonte à un jeu jouable sur un oscilloscope, créé par William A. Higinbotham au laboratoire national de Brookhaven en 1958, et intitulé . Durant l'automne 1972, Magnavox dévoile au public la première console de jeux de l'histoire nommée Odyssey, qui propose une douzaine de jeux de société, d'action et de sport. La console contient notamment Ping-Pong, un jeu de raquettes où deux carrés en font rebondir un troisième, pour simuler une partie de tennis de table. Produites à plus de en deux ans, d’entre elles trouvent preneur durant la première année de commercialisation.
En parallèle, Nolan Bushnell commence sa carrière dans le jeu vidéo avec la borne d'arcade , présentée pour la première fois au public en 1971, et inspirée du jeu sorti dix ans plus tôt. L'accueil du public est mitigé et les ventes de machines sont en deçà de ses espérances, avec moins de 200 unités écoulées. Le public, qui n'a encore jamais vu ce genre de divertissement, perçoit la machine comme trop complexe et intimidante. Bushnell poursuit tout de même l'aventure, en s'entourant de personnes compétentes en marketing afin de soigner l'image de ses créations, et lance la société Atari en avec Ted Dabney. La société cherche alors des contrats pour développer des jeux avec des constructeurs. Elle décroche par ailleurs un premier contrat avec pour produire un jeu de course.
Alors que Bushnell travaille sur un de , il recrute Allan Alcorn, qui n'a aucune expérience dans le jeu vidéo. Toutefois, Bushnell et Dabney ont déjà collaboré par le passé avec Alcorn chez Ampex, et connaissent ses talents en électronique et en informatique.
Conception
À l'arrivée d'Alcorn, Bushnell lui propose un premier projet secret, qu'il présente comme un exercice d’entraînement afin qu'il se forme au développement de jeu vidéo. Il demande de réaliser . Alcorn passe trois mois à réaliser un prototype fonctionnel. Ne comprenant pas les schémas réalisés par Bushnell pour dont il doit s'inspirer, il repart de zéro avec ses connaissances dans la technologie TTL. Il en profite par ailleurs pour remplacer les pièces onéreuses par d'autres, meilleur marché, afin de réduire les coûts.
Selon Alcorn, le plus compliqué par rapport à l'exercice initial de Bushnell a été l'affichage du score, devant gérer le dessin des chiffres en sept segments. Une autre problématique est que les raquettes ne vont pas jusqu'en haut de l'écran à la suite d'un défaut dans le circuit, ce qu'Alcorn ne modifie pas finalement, afin d'éviter que les parties ne durent indéfiniment. Dans une interview en 2008, il considère par ailleurs ce problème comme un . Une fois le jeu de base prêt, il en profite pour ajouter d'autres fonctionnalités afin de le rendre attractif, sinon le jeu aurait été impossible à jouer et donc ennuyeux. Il fait référence dans la même interview à une vidéo où l'on peut voir Ralph Baer et lui-même jouer à Ping-Pong sur Magnavox Odyssey pendant la et recommande de la regarder pour voir à quel point cette version — qu'il ne connaissait pas à l'époque de la conception de Pong — était ennuyeuse.
Ainsi, au lieu d'une simple raquette renvoyant la balle selon le même angle, il conçoit une raquette divisée en huit segments : les deux segments centraux renvoient la balle à 180° alors que les deux de chaque extrémité renvoient à un angle de 45°. Il ajoute également une accélération à la balle, afin que les échanges soient de plus en plus tendus lorsqu'un point est longuement disputé.
Une fois devant le prototype, Bushnell et Dabney sont surpris du résultat et des détails apportés par Alcorn. Bushnell souhaite aller plus loin et demande à Alcorn d'ajouter du son, précisément les bruits d'une foule et des applaudissements. Alcorn trouve alors en quelques heures comment produire des sons rudimentaires avec son circuit électronique, par le biais de plusieurs tonalités, ce qui se relève suffisant pour Bushnell. Bushnell ajoute quelques détails mineurs, notamment un monnayeur et des instructions sur la borne d’arcade : (en français : « Ne manquez pas la balle pour [obtenir] un score élevé »).
À la vue du résultat, Bushnell pense qu'Alcorn est prêt à travailler sur le jeu de course prévu pour le contrat avec . Cependant, Dabney pense qu'il faut proposer la commercialisation de Pong à la place, mais Bushnell est en désaccord. Il décide alors de construire une borne complète et de la tester en conditions réelles pour avoir des retours.
Premier succès local
En , le système est testé pour la première fois à la , un bar situé à Sunnyvale en Californie, dans lequel il y a déjà quelques bornes, dont celle de , et dont Alcorn connaît le gérant. La popularité de la borne croît rapidement et une file d'attente se forme le matin devant le bar rien que pour jouer à Pong, sans consommer d'alcool. Le jeu est simple à prendre en main, contrairement à , et l'affichage du score permet d'inciter à une compétition entre amis dans des lieux comme les bars.
Une première panne mineure survient à cause de l'usure des potentiomètres utilisés pour piloter les raquettes. En fonction de l'argent récolté, Alcorn estime qu'ils ont subi , bien plus que ce pour quoi ils étaient prévus. Deux semaines après l'installation de la machine, elle tombe hors-service. Le gérant du bar appelle Alcorn afin de remettre en état le jeu. À l'ouverture de la borne, Alcorn découvre que le monnayeur déborde, et empêche la machine de fonctionner.
Pendant ce temps, Bushnell se rend à Chicago pour présenter le concept à plusieurs fabricants de bornes d'arcade pour mesurer le potentiel du projet. Lorsqu'Alcorn l'informe du succès du jeu au téléphone, il se convainc qu'Atari devrait plutôt produire elle-même la machine que de vendre le concept. Bushnell et Dabney décident de construire douze autres machines : dix pour lancer des tests dans d'autres salles de jeu, une pour les bureaux d'Atari et une pour présenter le concept à Bally. Désormais, Bushnell ne souhaite plus présenter ce projet à Bally, mais le garder pour Atari. Il rencontre alors les dirigeants de Bally et de la filiale Midway et les convainc tour à tour de ne pas prendre le projet, en leur disant que Pong n'est finalement pas si exceptionnel. Bally cède en échange d'un autre jeu, permettant à Atari de commercialiser Pong par ses propres moyens.
Commercialisation et premiers montages en série
Afin de lancer la commercialisation, Bushnell rencontre des banquiers pour financer le démarrage de la production. Après plusieurs refus, seul veut bien accorder un prêt, de , moins que ce qu'espérait Bushnell mais suffisant pour commencer. Atari occupe également les locaux adjacents à ceux d'origine, portant sa superficie à afin d'installer la ligne d'assemblage. Ted Dabney achète cinquante télévisions de pour de sa poche à l'époque. Après avoir recruté quelques personnes pour l'assemblage, l'entreprise entame la construction des premières bornes. Dabney et Bushnell décident du prix de vente de la borne — , sous la barre des qu'ils souhaitaient — et Bushnell passe des appels afin de prospecter les premiers clients. En trois appels, il réussit à vendre . Le prix est par la suite remonté à .
Les deux fondateurs décident d'aller à l'agence pour l'emploi locale, afin de recruter quiconque est disponible pour monter les bornes, en échange d'un salaire de de l'heure, à peine supérieur au revenu minimum. En contrepartie, Atari promet une bonne ambiance, dont le (en français : « boums de bières le vendredi soir »), où les employés peuvent profiter de bières et jouer gratuitement à des jeux le vendredi soir. Les ventes se multiplient et les prospectus professionnels présentent Pong comme .
Cependant, la demande est telle qu'Atari recrute de plus en plus ; les ouvriers de la ligne d'assemblage ont des journées de travail allant jusqu'à 16 heures. Les tensions montent entre le management, composé principalement de Bushnell, Dabney et Alcorn, et le personnel peu qualifié pour monter les bornes. La drogue circule dans les locaux, et l'odeur de cannabis se répand parmi les lignes d'assemblage. De plus, afin de compenser le salaire très bas, le vol de matériel devient une pratique courante chez certains employés. Les dirigeants découvrent ces abus environ six semaines après leurs débuts et décident de licencier les voleurs, sans pour autant régler les problèmes de drogue. Toutefois, lors d'une interview en 2007, Bushnell dément l'usage de drogues au sein de l'entreprise. Cette première ligne de montage reste sommaire et peu organisée, produisant uniquement dix bornes par jour dont une bonne partie ne passe pas le contrôle qualité.
Le phénomène Pong prend tout de même de l'ampleur et plus de sont commandées à la fin de l'année 1973 et plus de en 1974. Paradoxalement, le succès d'Atari permet aux ventes de l'Odyssey de décoller. Ralph Baer admet que .
Version familiale
Après le succès de sa borne d'arcade et l'apparition des premières consoles domestiques, Atari veut également se lancer dans la course. En 1974, alors que l'Odyssey n'a pas convaincu à la suite d'erreurs marketing et que la console est en fin de vie, Harold Lee propose de réaliser une console de salon dédiée similaire, à connecter à une télévision, reprenant le premier succès d'Atari, Pong. Le projet débute alors sous le nom de code , en référence à une des employées de la société, avant d'adopter son nom définitif .
Alcorn travaille avec Lee afin de développer un prototype utilisant la même technologie que la borne d'arcade quelques années plus tôt. Ils travaillent alternativement, Lee améliorant le circuit et Alcorn le déboguant ensuite, afin d'économiser de l'argent. Grâce à la chute du coût des pièces électroniques, la machine d'Atari coûte bien moins cher que l'Odyssey de Magnavox, pour un produit final de meilleure qualité : le boîtier de la console est plus travaillé et l'image à l'écran est plus nette. Tout comme le jeu original, chaque contrôleur ne nécessite qu'un bouton rotatif, là où l'Odyssey en utilise deux. Bien que ne fait tourner qu'un jeu alors que l'Odyssey en propose douze, la version d'Atari est plus aboutie, comprenant notamment l'affichage du score et du son.
Les premiers circuits de la console sortent des usines à l'automne 1974 et disposent du plus puissant des circuits intégrés jamais utilisé dans un produit grand public de l'époque. Bushnell commence alors à faire le tour des réseaux de distribution avec Gene Lipkin, alors président de la division Arcade du groupe, afin de proposer la console. Dans un premier temps, les réseaux ne sont pas intéressés par la console d'Atari, ayant encore à l'esprit le résultat mitigé de l'Odyssey. Le prix demandé — hors taxes, équivalent à plus de en 2012 — est également jugé excessif par certains vendeurs.
Après plusieurs refus, Lipkin contacte la section sport du groupe Sears, dans lequel l'Odyssey a déjà été commercialisée. Tom Quinn, responsable de la section, est alors intéressé mais uniquement en échange d'une clause d'exclusivité. Les dirigeants d'Atari ne souhaitent pas s'enfermer avec un partenaire unique et déclinent la proposition de Quinn, espérant trouver une meilleure offre.
En , Atari présente la au salon du jouet de New York, et découvre les rites de ces salons. La plupart des exposants organisent des meetings privés dans divers lieux de la ville afin de conclure les engagements loin des concurrents, ce qu'Atari n'a pas prévu. Lors du salon, une douzaine de professionnels s'arrêtent au stand d'Atari, intéressés par la , mais ne concluent aucun contrat, ayant déjà rempli leurs contrats lors des meetings privés.
Quelques jours après le salon, Lipkin rappelle Quinn afin d'arranger une réunion pour proposer une nouvelle fois la à Sears. Quinn a besoin de l'aval de sa direction pour conclure le contrat et organise une démonstration à Chicago, au siège de la société Sears. Après une réparation en urgence, devant les clients, pour faire marcher le prototype, Alcorn convainc l'équipe de Sears. Quinn demande alors à Bushnell quelle quantité d'unités Atari est capable de produire pour les vacances de Noël. Nolan avance le chiffre de mais Quinn rétorque que Sears veut vendre Pong. Bushnell conclut l'accord sur les chiffres de Sears, s'estimant capable de développer les chaînes de production grâce à l'argent du contrat et une levée de fonds.
Après l'ouverture d'une seconde usine d'assemblage afin de satisfaire la commande de Sears, Atari envoie en la demande d'approbation de la FCC. La console sort comme convenu avant le Noël suivant, où les commandées sont vendues à la suite de longues files d'attente dans les magasins. La console est finalement un succès avec plus de vendues la première année.
Accueil
Critiques
Pionnier d'un nouveau secteur, celui du jeu vidéo, Pong fait peu l'objet de critiques de presse. Le jeu devient rapidement populaire, tout d'abord localement avec le prototype installé au , où une file d'attente se forme uniquement pour pouvoir jouer à la borne. Une fois commercialisée, la borne se démocratise rapidement en Californie, à tel point que la concurrence se met à copier le concept afin d'obtenir une part de ce nouveau secteur. Quelques critiques de presse commencent alors à apparaître. En 1974, le consacre un article à ces , prédisant par ailleurs que le secteur sera contrôlé par une poignée d'acteurs, à la place des dizaines de fabricants de l'époque. Plusieurs publicitaires présentent également Pong comme .
Pong est considéré comme un pionnier du jeu vidéo : en 2015, le de Rochester dans l’État de New York crée un consacré au jeu vidéo, dans lequel Pong figure aux côtés de cinq autres jeux vidéo : Pac-Man, Tetris, Super Mario Bros., Doom et . Il est reconnu par beaucoup de spécialistes du jeu vidéo comme l'élément fondateur des jeux vidéo, sans pour autant oublier le rôle de Ralph Baer dans l'histoire. Gamasutra qualifie la sortie du jeu comme la naissance de l'ère moderne du jeu vidéo. Le magazine Entertainment Weekly classe Pong comme le meilleur jeu de l'Atari 2600, la première console à cartouches conçue par Atari sur laquelle Pong est également porté. Le jeu est l'une des entrées de l'ouvrage Les 1001 jeux vidéo auxquels il faut avoir joué dans sa vie.
Ventes
Dès sa sortie, Pong est une borne d'arcade très lucrative pour Atari, générant quatre fois plus de revenus que les machines à sous de l'époque. Alors que ces machines rapportent habituellement de 40 à par semaine, Bushnell estime que Pong engrange jusqu'à par semaine. Ce succès commercial entraîne un important nombre de commandes de bornes : alors que seules 200 bornes sont vendues en 1972, le nombre de commandes grimpe à en 1973. Au total, plus de sont vendues en trois ans, ce qui surpasse les ventes de n'importe quel flipper de l'époque.
Comme son prédécesseur et malgré une arrivée tardive sur un marché déjà compétitif, est un succès commercial pour la jeune société Atari. Sortie pour Noël 1975, la console de salon est vendue à environ via Sears sur cette période ; à plus de pendant cette année. Ce dernier a l'exclusivité de la distribution en échange d'une aide pour financer la production des consoles ainsi que la promotion lors de sa sortie.
Le lancement d' permet à la société Atari de décoller sur plusieurs fronts. Sur le plan financier, la société réalise un chiffre d'affaires de 40 millions de dollars en 1975 pour un bénéfice de 2,5 à 3,5 millions de dollars. Le public prend également connaissance de la marque :
Poursuites judiciaires de Magnavox
En 1972, alors que , la société de Nolan Bushnell, tente de commercialiser avec difficulté Computer Space, Magnavox présente dans plusieurs salons privés sa console, l'Odyssey. Conçue par Ralph Baer, il dépose plusieurs brevets et marques au cours de ses travaux, dont celle de Ping-Pong. La première apparition publique de l'Odyssey a lieu le à Phoenix selon Ralph Baer. Trois semaines plus tard, elle est présentée à un salon de Burlingame, où Nolan Bushnell aurait été présent selon Magnavox. Il aurait signé le livre d'or et testé la fameuse console contenant notamment le jeu Ping-Pong. Au retour du salon, alors qu'il forme la société Atari, il propose l'idée du jeu, sous le nom Pong, comme exercice à Allan Alcorn, sans préciser que l'idée lui est venue après avoir essayé le même jeu au salon.
Quelques semaines après la commercialisation de Pong, malgré la relative hausse des ventes de l'Odyssey grâce au succès du jeu d'Atari, Magnavox porte plainte contre Atari pour violation de brevets. Ralph Baer est très soigneux et documente l'intégralité de ses avancées, dont la création de Ping-Pong pour Odyssey avant le jeu d'Atari. De plus, la présence de Bushnell et d'autres employés de Nutting Associates penche en faveur de Magnavox. De son côté, Bushnell estime, avec son avocat, les frais de justice à près de de dollars, même en cas de victoire.
Quatre ans plus tard, Bushnell et Magnavox arrivent à un arrangement à l'amiable, dont Magnavox pose les conditions : en échange de payés en une fois, la société cède une licence d'exploitation à Atari, obtient des droits sur les produits vendus par Atari sur l'année suivant l'accord et s'engage à poursuivre toute autre société enfreignant les brevets de Baer. Cette dernière clause est importante, dans un contexte d'expansion du jeu vidéo où des dizaines de constructeurs lancent leurs consoles de salon intégrant un clone de Pong. L'accord est signé officiellement en . Une fois l'accord signé, Atari s'efface de la scène, ne présentant pas ses projets au de juin 1976 mais seulement l'année suivante, afin d'éviter de reverser les droits dus à Magnavox via l'accord.
L'accord se relève finalement très rentable pour Atari : en plus des dizaines de milliers de bornes d'arcade vendues avant l'accord, de 1974 à 1976, la console et ses variantes (, , etc.) sont également des succès commerciaux, bien au-delà des payés pour la licence. De son côté, Magnavox attaque en justice des dizaines d'entreprises avec les brevets déposés par Baer, ce qui rapporte plus de 100 millions de dollars à la société et laisse la voie libre à Atari pour pleinement profiter du concept.
Baer sort médusé de cette histoire, estimant avoir été effacé de l'histoire du jeu vidéo, au profit de Bushnell. Des années plus tard, il ironise par ailleurs lorsque Bushnell le présente en , lui rétorquant . De son côté, le cofondateur d'Atari réfute toujours cette version, proclamant dans une interview au en 2007 qu'Atari existait bien avant Magnavox, via le jeu et que Baer avait bien créé la version de Magnavox mais certainement pas le succès qu'est devenu Pong : .
Postérité
Rééditions
Dans les années 1970, Atari fait face à une vive concurrence. La société se doit de créer de meilleurs produits rapidement, la technologie évoluant sans cesse et ses idées étant reprises de façon systématique par la concurrence, que Bushnell appelle les (en français : « chacals »). En effet, General Instrument commercialise en 1976 la puce AY-3-8500, qui permet l'intégration de trois à quatre variantes de Pong sur console. Rien que cette puce se vend à plus de cinq millions d'unités en moins de deux ans. Vendue une dizaine de dollars, elle permet à n'importe quelle entreprise de réaliser sa console de jeu vidéo avec le célèbre jeu.
Pour contrer ces copies et conserver ses parts de marché, Atari sort chaque année des versions dérivées de Pong, améliorant de façon incrémentale l'idée initiale, d'abord en arcade puis en version console de salon, avec notamment :
1973 : où deux équipes de deux joueurs peuvent s'affronter ;
1974 : où quatre joueurs s'affrontent sur une borne à l'horizontale, avec chacun un côté de l'écran de jeu ;
1976 : , première version améliorée de la console de salon ;
1977 : avec seize variantes de Pong dans une seule console.
Ces éditions ont des graphismes similaires à la version originale mais incluent des éléments de différents. En 1976, Atari souhaite éditer un jeu jouable en solo inspiré de Pong, ce qui conduit Bushnell à créer le concept de . Ainsi la raquette du joueur sert désormais à renvoyer la balle vers le haut afin de casser des briques. De la même façon que Pong, le concept de est repris par les autres sociétés.
Grâce à la simplicité de mise en œuvre, Pong est régulièrement réédité sur console, de la même façon que Tetris sorti une dizaine d'années plus tard. Ainsi, Pong a été adapté par Atari sur PC, PlayStation, Nintendo DS, Xbox 360 et sur smartphone. La simplicité de ses contrôles permet également de reproduire le jeu sur des plates-formes minimalistes, telles que l'Apple Watch ou encore des façades d'immeubles.
Explosion du jeu vidéo dans les années 1970
Encore confidentiel au début des années 1970, le secteur du jeu vidéo décolle à la suite des succès de Pong et de l'Odyssey. Les Odyssey vendues, chiffre relativement faible, confortent tout de même de nombreux industriels dans l'idée que le jeu vidéo domestique sera le nouvel eldorado du jeu. En 1974, plusieurs sociétés développent des consoles se branchant à une télévision et proposent plusieurs jeux de sport, la plupart du temps des jeux de raquettes. Ces consoles sont un assemblage de composants électroniques et ne sont bien souvent disponibles qu'en magasin spécialisé ou en vente par correspondance.
Déjà précurseur sur le marché de l'arcade, avec des dizaines de jeux commercialisés, Atari fait croître rapidement le marché des consoles lorsqu'elle complète son offre avec sa console de salon Home Pong. Au lieu de proposer plusieurs jeux, Atari n'en propose qu'un, une réplique de sa populaire borne d'arcade, de meilleure qualité que les autres jeux de l'année 1974. Le nombre de consoles différentes sorties monte jusqu'à plus de 744 références en 1977, avant de connaître un ralentissement avec la démocratisation des microprocesseurs, qui permet l'ajout de nouveaux jeux aux consoles existantes et ainsi des cycles de commercialisation plus longs.
Notes et références
Notes
Références
Bibliographie
Voir aussi
Articles connexes
Atari ;
Histoire du jeu vidéo ;
Tennis for Two : jeu de tennis sur oscilloscope, inventé en 1958.
Liens externes
: tout sur Pong, de 1947 aux années 1970 ;
: Restauration d'une borne d'arcade originale.
Jeu vidéo de tennis de table
Jeu vidéo sorti en 1972
Jeu vidéo d'arcade
Console de jeux vidéo de première génération
Jeu Atari
Jeu vidéo développé aux États-Unis |
17533 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Masse%20de%20Chandrasekhar | Masse de Chandrasekhar | La masse de Chandrasekhar est la masse maximale que la pression de dégénérescence électronique d'un objet peut supporter sans qu'il y ait d'effondrement gravitationnel. Elle intervient lorsque de la matière s'accumule autour d'un objet fait de matière dégénérée, comme une naine blanche ou un cœur d'étoile massive.
Histoire
La limite fut calculée en 1930 par le physicien indien Subrahmanyan Chandrasekhar alors âgé de 20 ans lors d'un voyage en paquebot de Bombay vers l'Angleterre. Chandrasekhar découvrit que Eddington et Fowler avaient oublié de tenir compte des effets de la relativité dans leur calculs. Eddington s'opposa pendant longtemps à Chandrasekhar à tel point que celui-ci écrivit en 1939 un livre concernant la structure des étoiles qui ferma définitivement la question.
Physique
La physique évoquée ci-dessous porte principalement sur la dégénérescence électronique.
Propriétés de la matière dégénérée
La matière est dite dégénérée lorsque sa densité et sa « faible » température font que les fermions (électrons principalement) occupent des niveaux d'énergie plus élevés que ce que la distribution de Maxwell prédit. Cela lui donne des propriétés particulières, à savoir :
très faible compressibilité à masse constante ;
pression et densité quasi indépendantes de la température ;
conductivité thermique très élevée.
Les corps composés de matière dégénérée sont toujours très massifs (de l'ordre de ) et autogravitants, car un confinement considérable est nécessaire pour le maintien de cette matière. Par exemple, la matière composant une naine blanche a une densité de l'ordre d'un million de fois celle de l'eau, à une température de plusieurs centaines de milliers de degrés. Extraite de l'intense confinement et mise dans un environnement plus familier, cette matière exploserait et se diluerait très rapidement.
Équation d'état
Les équations d'état sont assez faciles à calculer pour des gaz supposés fortement dégénérés et soit non-relativistes, soit ultrarelativistes. Pour un gaz fortement dégénéré non-relativiste, l'équation d'état s'écrit . Pour un corps massif, la résolution de l'équation hydrostatique donne un polytrope d'indice 3/2 dont le rayon est proportionnel à l'inverse du cube de la masse.
Pour un gaz ultrarelativiste (à proximité de la limite de Chandrasekhar), l'équation d'état devient , ce qui correspond à un polytrope d'indice 3. La résolution de l'équation hydrostatique pour un tel polytrope montre que la masse de l'objet considéré est forcément inférieure à une masse limite. C'est cette masse limite qui est appelée masse de Chandrasekhar. Pour un traitement relativiste complet, une interpolation entre les deux équations doit être faite. La figure ci-contre montre le rayon d'une naine blanche en fonction de sa masse.
Applications
La masse de Chandrasekhar intervient dans l'origine des supernovas de type I et de type II.
Naine blanche
Une naine blanche, reste d'étoile après que les couches extérieures en ont été soufflées, est un astre formé de matière dégénérée, abritant une masse de l'ordre de celle du Soleil dans une sphère d'un rayon de l'ordre de celui de la Terre, d'où une masse volumique très élevée. Pour une naine blanche composée de carbone et d'oxygène, la masse de Chandrasekhar s'élève à solaire (soit environ ). À l'issue de l'évolution d'une étoile, une naine blanche a une masse largement inférieure à la masse de Chandrasekhar (moins d'une masse solaire), mais peut accumuler de la matière, ce qui arrive notamment si une autre étoile orbite près d'elle. Sa masse augmentant, son rayon diminue jusqu'à ce que, près de la masse de Chandrasekhar, la contraction gravitationnelle et les épisodes de novae aient suffisamment réchauffé l'intérieur de l'étoile pour que se déclenche la fusion du carbone. Lorsque la réaction commence, l'augmentation de température à l'intérieur de l'astre est isochore à cause de la dégénérescence (indépendance de la température par rapport à la pression). Comme la réaction est très fortement dépendante de la température, elle s'emballe et l'énergie libérée dépasse l'énergie de liaison gravitationnelle de la naine blanche. Cette dernière devient une supernova de type Ia, à la différence des supernovas de type ll résultant de l'effondrement du cœur d'étoiles massives ayant consommé tous les éléments pouvant fusionner (jusqu'au fer) et générant une étoile à neutrons ou même un trou noir (au-dessus de 3,2 masse solaires résiduelles), les supernova de type la dispersent la totalité de leur masse. Ce sont de super bombes thermonucléaires faisant fusionner en un temps très court le carbone, l'azote et l'oxygène dont elles sont presque exclusivement constituées.
Cœur d'une étoile massive
Les étoiles d'une masse supérieure à 12 masses solaires sont assez chaudes pour que les réactions de fusion thermonucléaire conduisent à la formation de nickel 56 par fusion du silicium. Lorsque le silicium central a complètement été transformé en fer et en nickel 56 il reste un noyau de nickel 56 et de fer inerte entouré par une couche de silicium toujours en réaction. Le noyau inerte se contracte jusqu'à atteindre la pression de dégénérescence des électrons, et constitue un corps dégénéré dont la masse de Chandrasekhar est d'environ 1,4 masse solaire. La fusion du silicium continue d'apporter du nickel, qui se dépose sur le corps et devient dégénéré à son tour. Lorsque la masse accumulée dépasse la masse de Chandrasekhar, l'effondrement gravitationnel se produit et la supernova commence, laissant une étoile à neutrons d'un diamètre de quelques dizaines de kilomètres et contenant au moins 1,5 fois la masse du soleil.
Notes et références
Voir aussi
Bibliographie
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Articles connexes
Limite d'Oppenheimer-Volkoff
Physique stellaire |
17534 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Cerisy-la-For%C3%AAt | Cerisy-la-Forêt | Cerisy-la-Forêt est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de . Elle bénéficie d'un important patrimoine environnemental et architectural.
Sur un territoire occupé dès l'Antiquité, l'histoire de Cerisy-la-Forêt est liée à la fondation au de l'abbaye Saint-Vigor qui prendra son essor vers le . Sur le territoire communal qui compte , on trouve aussi plusieurs châteaux (château de la Boulaye, château de la Couespellière) et manoirs. La commune est bordée par la forêt de Cerisy.
Géographie
Localisation
La commune se situe dans le département de la Manche, au nord du Massif armoricain, à l'est du Pays saint-lois et à l'ouest du Bessin. Le village est situé à au nord-est de Saint-Lô à vol d'oiseau, surplombant la vallée de l'Elle, et offrant un panorama dégagé sur la forêt de Cerisy distante d'un kilomètre. Le Massif armoricain, dont Cerisy-la-Forêt occupe approximativement l'extrême nord, est un pays d'élevage laitier. Les paysages, de type semi-bocager, se composent de prairies, de haies, d'étendues boisées et de zones humides.
Bayeux est à à l'est à vol d'oiseau, Saint-Lô, préfecture du département, à au sud-ouest, et Caen à environ à l'est.
Relief et géologie
Le Massif armoricain, au nord-est duquel s'étend le territoire de Cerisy-la-Forêt, est un dépôt constitué d'argiles, de schistes, graviers, et de granite. L'altitude du village se situe entre environ et environ .
Le point le plus haut correspond au lieu-dit, le « Vieux Graviers » qui est une petite colline située à la limite du territoire de Cerisy-la-Forêt.
Le sous-sol de Cerisy-la-Forêt date de la période géologique du Protérozoïque.
Hydrographie
Le territoire est entièrement dans le bassin de la Vire. Les deux tiers nord-est sont occupés par le bassin de son sous-affluent l'Esque qui y prend sa source tout comme ses deux affluents le Douet Morel et le London, ce dernier confluant en dehors de la commune à Saint-Martin-de-Blagny. Le tiers sud-ouest est dans le bassin de l'Elle, affluent direct du fleuve côtier, qui traverse le territoire.
Le territoire de la commune comprend en outre de nombreuses zones naturelles : zones humides, marais, étangs, prairies, vallées. On trouve une réserve naturelle nationale, la « forêt domaniale de Cerisy » également protégée en tant que zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) sous le nom « forêt de Cerisy » et gérée par l’Office national des forêts.
Climat
Le climat y est de type océanique. Les données climatiques sont comparables à celles des stations de Caen-Carpiquet, située à environ et plus accessoirement de Cherbourg-Cap de la Hague, située à environ , à « vol d'oiseau » de Cerisy-la-Forêt. La pluviométrie annuelle y avoisine les .
Les pluies sont assez fréquentes tout au long de l'année mais plus abondantes en automne et en hiver, en liaison avec les perturbations venant de l'océan Atlantique. Rarement intenses, elles tombent souvent sous forme de bruine (crachin).
La température moyenne est de .
En hiver, la température moyenne oscille entre et . On compte entre de gel par année.
En été, la température moyenne est située autour de .
Cerisy-la-Forêt n'a pas de station météo, la plus proche est celle de Caen-Carpiquet.
Le tableau ci-dessous indique les températures et les précipitations pour l'année 2007 (données de la station Caen-Carpiquet) :
Voies de communication et transports
Voies routières
Le bourg de Cerisy-la-Forêt est à l'intersection de la route départementale RD8 qui le relie à Sainte-Marguerite-d'Elle et à l'Embranchement en forêt de Cerisy, et de la départementale D34 qui mène vers Le Molay-Littry au nord et à la route Saint-Lô - Bayeux au sud.
Transports
Cerisy-la-Forêt est directement desservi par les transports scolaires. À à l'ouest de Cerisy par la RD8, à Lison, se trouve la gare la plus proche. Il s'agit d'un point d'arrêt géré sur la Ligne de Mantes-la-Jolie à Cherbourg. Lison est desservie par des TER Basse-Normandie, circulant sur la relation Cherbourg - Carentan - Lison - Le Molay-Littry - Caen. La moitié des trains a comme origine ou destination la gare de Paris-Saint-Lazare et permet de rallier la capitale sans changement, avec un temps de voyage de deux heures et demie environ.
Urbanisme
Typologie
Cerisy-la-Forêt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Lô, dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe , est catégorisée dans les aires de à moins de .
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (83,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (65,3 %), forêts (14,5 %), terres arables (14 %), zones agricoles hétérogènes (3,4 %), zones urbanisées (2,7 %).
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui).
Morphologie urbaine
La population du village est répartie entre le bourg et ses hameaux, en particulier Cantilly, le Biot et la Paumerie. En termes de distance au bourg, Cantilly est le hameau le plus éloigné ( par voie routière) ; à l'inverse, les hameaux de la Joitière et du Pont-tannerie furent absorbés par le bourg.
Logement
En 2008, la commune comptait , (contre 409 en 1999, le nombre de résidences principales a augmenté dans cette période de 339 à 371, les résidences secondaires passaient de 40 à 59). Parmi ces logements, 80.6 % étaient des résidences principales, 12.7 des résidences secondaires et 6.7 des logements vacants. Ces logements étaient pour une part de 96,9 % de maisons individuelles ; elles comportaient en moyenne 4,9 pièces. La proportion d'habitants propriétaires de leur logement (en tant que résidence principale) était de 81,1 %. Environ 59.2 % des occupants habitent la même maison depuis dix ans ou plus.
Toponymie
Prononciation du nom
La prononciation standard est [səʁi'zi] (la transcription francisée est se-ri-zi). La prononciation courante est [sʁi'zi] (transcription francisée : s'ri-zi). La prononciation dialectale : [ʃʁi'zi], transcription francisée : ch’ri-zi.
Attestations anciennes
Le nom de Cerisy-la-Forêt est attesté dès le Moyen Âge par les formes anciennes suivantes (entre autres) : Cerasiacus () ; Cerisiacus ; Cirisiacus (1032) ; abbatia Cerasii (1042) ; Ceresiensis […] abba[s] (1169) ; monach[i] de Cereseio'''' (1156-1173) ; Ceresie (1160-1174) ; Cereisi (1175) ; abba[s] de Cerisio (1180) ; abb[as] de Cerisiaco (1180) ; abba[s] de Ceresiaco (1180), Sanct[us] Vigor de Cerisiaco (1180) ; abba[s] de Cerasio (1195) ; abba[s] de Ceraseio (1195) ; abba[s] Cerasiensi[s] (1195) ; abb[ac]i[a] de Ceras[iaco] (1198) ; abba[s] de Ceriseio (1198) ; abbaci[a] de Ceriseio (1203) ; apud Ceriseium (1210) ; Cerisi (v. 1210) ; abbas Ceraseii (1218) ; conventu[s] de Cerasii (1233) ; abbas de Cerasiaco (1233) ; abbas de Ceresiaco (1252) ; Jacobus de Cyreseio (1269) ; abbatia de Ceresi (1269/1270) ; monasteri[um] Cerasiens[e] (1276), (1284), abba[s] et conventu[s] de Ceraseio (1288), abbas de Ceraseyo (1332) ; abbas de Ceraseio (1332) ; abbas de Cherisiaco 1337 ; sergenteria de Ceraseio (1337) ; abbatia de Ceraseyo (v. 1350) ; Cerisy (v. 1350) ; abbas de Cereseio (1351/1352) ; Cherisi (1356) ; Cerisi du Bois d'Elle (1362) ; Cherisy (1370) ; Cerisy (1418) ; Cherisy, […] (1434), Cherisy (1494) ; Serisy (1561) ; Cerisy (1635) ; Cerisi (1689) ; Cerisy (1694) ; Cerisi (v. 1700) ; Cerisy (1713) ; Cerisi (1716) ; Cerisy (1719) ; Cerisy l'Abbaye (1753-1785) ; Cerisy (1792) ; Cerisy la Forêt (1793) ; Cerisy la Forest (1793) ; Cerisy-la-Forêt (1801).
À partir des années 1750, la commune porte le nom de Cerisy l'Abbaye mais au moment de la Révolution, son nom fut changé comme toutes les villes ayant un élément lié à la religion.
On remplace le terme Abbaye par Forêt, nom révolutionnaire qui ne sera pas remis en cause par le et qu'elle conserve encore aujourd'hui.
Le déterminant -la-Forêt fait allusion à la Forêt de Cerisy.
Étymologie
Toponyme gallo-romain formé avec le suffixe gallo-roman -(I)ACU ajouté à un autre élément, qui ne fait pas l'unanimité parmi les spécialistes. Ce type toponymique est attesté en Normandie et dans les régions voisines sous les formes Cerisé, Cerisi (Orne), Cerisy (Manche, Somme, Pas-de-Calais).
Auguste Longnon y a vu le latin cerasus « cerisier », d'où implicitement (car la proto-forme entière n'est pas fournie) °CERASIACU « (le lieu) caractérisé par la présence de cerisiers », à moins que cet auteur n'ait pensé à un traitement particulier de °CERASĒTU « cerisaie », formé avec le suffixe collectif -ĒTU, et qui devrait normalement aboutir à °Cerisay, °CeriséAuguste Vincent, comme tous les spécialistes postérieurs, préfère voir dans le premier élément un anthroponyme : en l'occurrence, le nom de personne gallo-romain Carisius ou Charisius, soit °CARISIACU « (le domaine) de C(h)arisius ». Cette explication se heurte à une impossibilité phonétique : un étymon en °CA- aboutit nécessairement à [ʃ], ch- en français et [k], qu- dans les formes dialectales normandes. Or les attestations anciennes de Cerisy sont de type français [s], c(e)- et normand [ʃ], ch-, correspondant au produit de [k] latin devant [e] ou [i].
Albert Dauzat corrige le tir en proposant, avec davantage de cohérence phonétique, les noms de personnes gallo-romains Ceretius ou °Cerisius, soit °CERETIACU ou °CERISIACU, « (le domaine) de Ceretius ou °Cerisius ».
Quatre ans plus tard, Adigard des Gautries et Lechanteur hésitent encore entre Carisius (qui ne convient pas) et Ceretius (qui peut convenir).
Marie-Thérèse Morlet opte pour le nom de personne °Cerisius déjà envisagé par Dauzat, d'où °CERISIACU qui convient parfaitement phonétiquement. La seule difficulté est que ce nom n'est pas attesté, et qu'il représente un dérivé hypothétique (mais plausible) de Cerius, lui-même généralement rattaché au latin cera « cire ».
François de Beaurepaire a préféré un étymon °CERATIACU formé sur le nom de personne gallo-romain Ceratus (autre dérivé de cera « cire »), qu'il présente comme attesté chez Marie-Thérèse Morlet, mais il ne semble pas y figurer. Alternativement, il envisage une possible proto-forme °CESARIACU dérivée de Cesarius, soit « (le domaine) de Cesarius », qui a l'avantage, lui, d'être un nom courant et bien attesté. Dans cette hypothèse, la forme °CESARIACU aurait subi une métathèse aboutissant à °CERASIACU > Cerisy. Ces solutions alternatives sont reprises telles quelles par René Lepelley.
Ernest Nègre reprend quant à lui l'hypothèse Ceretius de Dauzat, soit °CERETIACU « (le domaine) de Ceretius ».
Parmi toutes ces hypothèses, plusieurs d'entre elles sont plausibles, et rien ne permet de les départager : Ceretius, °Cerisius et Cesarius conviennent, à condition d'admettre, comme il a été dit, la dérivation Cerius → °Cerisius et la métathèse °CESARIACU > °CERASIACU. La forme Ceratus avancée par François de Beaurepaire paraît pour l'instant non documentée, mais pourrait également convenir. Enfin, l'explication d'Auguste Longnon, consistant à voir dans le premier élément de ce toponyme l'appellatif cerasus « cerisier », quoique moins probable, n'est pas à exclure absolument, contrairement à ce que semble penser de Beaurepaire. On sait en effet qu'un certain nombre de noms en -(I)ACU sont formés sur les appellatifs, en dépit des opinions d'Albert Dauzat et de sa disciple Marie-Thérèse Morlet, dont la préférence va systématiquement aux anthroponymes. Ce débat théorique est développé dans l'article consacré à Michel Roblin.
Sous l'Ancien Régime, la paroisse a parfois porté le nom de Cerisy-l'Abbaye. Dans le cadre de la déchristianisation à l'époque de la Révolution française, ce nom fut changé en Cerisy-la-Forêt en , en référence à la forêt voisine. Celle-ci, aujourd'hui appelée Forêt de Cerisy, se situe sur le territoire du Calvados, à l'exception d'une petite portion nommée le Bois l'Abbé à Cerisy, par référence à l'abbaye du lieu.
Microtoponymes
La plupart des microtoponymes de la commune sont des formations médiévales ou postérieures. Quelques-uns cependant semblent d'origine gallo-romaine ou pré-latine.
Toponymes évoquant la topographie
les Rochers ; la Vallée ; les Varannes « friches en zone humide, délaissés de rivière » ; le Vieux Gravier.
Toponymes liés à l'eau
Avec l'appellatif eau « cours d'eau » + anthroponyme : l'Eau Geau (sur l'Esque).
Avec l'appellatif douet « ruisseau » + anthroponyme : le Douet Morel.
Avec l'appellatif gouttière « lieu où l'eau dégoutte », d'où « petite source » : la Gouttière (à la source d'un ruisselet, affluent rive droite de l'Esque).
Avec l'appellatif étang : Village de l’Étang (retenue d'eau sur l'Esque).
Avec l'appellatif pont : le Pont Tannerie (sur le Douet Morel) ; le Pont Claudel (sur l'Esque).
Avec l'appellatif planche « petit pont, passerelle » : la Planche au Chêne (sur le Douet Morel).
Avec l'ancien appellatif toponymique ré, ray « gué » : Longré « long gué » (désigne initialement un gué sur l'Elle).
Avec l'appellatif moulin (moulins à eau sur l'Elle) : voir plus bas les toponymes évoquant l'activité humaine.
Toponymes de végétation
Gavray est un type toponymique bien connu issu du gallo-roman *WAB(E)RETU, reposant sur un thème d'origine gauloise *wab(e)ro- / *wob(e)ro- auquel on attribue généralement le sens de « terre boisée ou broussailleuse; terre inculte » . On le rencontre également en France sous les formes Vavray, Vauvray, Vouvray, etc.
Appellatifs romans : les Landes ; le Bois d'Elle (d'après le nom de la rivière d’Elle) ; Launay « le bois d'aunes » ; la Boulaye « le bois de bouleaux » ; la Planche au Chêne, « le pont au chêne »; la Chênée « le bois de chênes ».
Toponymes évoquant la présence humaine
Nom gallo-romain en -acum : Cantilly, dont les plus anciennes attestations (1736, 1753/1785) sont identiques, représente la forme normano-picarde du type toponymique Chantilly / Cantillac / Chantillac, expliqué par une formation gallo-romane *CANTILIACU dérivée du nom de personne gallo-romain Cantilius, soit « le domaine de Cantilius ». Le nom de cet important hameau de Cerisy fait défaut sur la carte de Mariette de La Pagerie (1689), mais cette absence doit correspondre à une lacune plutôt qu'à l'apparition tardive du toponyme dont on ne voit guère d'où il aurait pu être transféré (une création de ce type étant évidemment impossible aux ).
Noms médiévaux ou modernes en -ière et -erie : les hameaux en -ière et -erie sont pour la plupart des habitats résultant du développement démographique de la Normandie. Ils désignaient initialement la ferme ou le domaine d'une famille, fondée sur les nouvelles terres obtenues par les grands défrichements des . Par la suite, on a utilisé ces suffixes pour noter simplement la propriété. On peut citer : la Bissonnière (sur Bisson) ; la Branlière ; la Couespelière (sur Couespel) ; la Hunaudière (sur Hunaud) ; la Joitière (sur Jouet) ; la Mallardière (sur Mallard); la Maltellière ; la Maumistière ; la Quesnellière (sur Quesnel). — La Gouesmerie ; la Jayetterie (sur Jayet ou Jaillet) ; la Lucasserie (sur Lucas) ; la Marquerie (sur Marc) ; la Paumerie (sur Paumier ou Lepaumier) ; la Pouerie ; la Rupaillerie (sur Rupalley).
Patronymes employé seuls (au singulier ou au pluriel) : le Biot ; les Brians ; Carbonnel ; les Houzeaux (pluriel de Houzel, Houzé).
Avec l'appellatif hamel / hameau « hameau, groupe de maisons » : Hameau du Puits ; Hamel Roque ; Hamel es Telliers (sur Tellier ou Letellier).
Avec l'appellatif lieu « domaine rural » : le Lieu Jouanne ; le Lieu Sirrey.
Avec l'appellatif maison : les Maisons Yon.
Avec l'appellatif mesnil « manoir, domaine rural » (seul ou déterminé) : le Mesnil ; le Mesnil Reinne.
Avec l'appellatif ro(c)que « château fort » : la Rocque.
Avec l'appellatif castel « château » : le Castel.
Toponymes évoquant l'activité humaine
Avec l'appellatif moulin : Moulin d'Apechon (sur l'Elle) ; Moulin des Rondelles, noté [moulin] d'Erondé sur la carte de Mariette de La Pagerie (1689), et attesté dans l'annuaire téléphonique de 1993 sous la forme Le Moulin des Rond’Elle (!), remotivée d'après le nom de la rivière d'Elle sur laquelle il se trouve. Il s'agit de l’un des surnoms de moulins les plus répandus en France, comparant le moulin à eau à une hirondelle rasant l’eau. Le type le plus fréquent Arondel / Arondeau repose sur l’ancien français arondel, forme diminutive d’aronde « hirondelle ». Les variantes la Rondelle, les Rondelles, le Rondel, etc. représentent des formes déglutinées de l’arondel ou de la variante dialectale normande féminine l’érondelle, quelque peu malmenée par l’étymologie populaire.
Avec l'appellatif tannerie : le Pont Tannerie (sur le Douet Morel).
Avec l'appellatif normano-picard vaquerie « vacherie, étable (d'où élevage) de vaches » : la Vacquerie.
Nom métaphorique évoquant la stérilité du sol : Bapeaume, du composé verbal bat-paumes.
Avec l'appellatif moine « religieux vivant dans une abbaye » : la Croix aux Moines (référence à l'ancienne abbaye Saint-Vigor).
Toponymes évoquant une voie de communication
Avec l'appellatif rue (au sens de « chemin bordé de maisons; hameau-rue ») + anthroponyme : Rue Dorée.
Avec les appellatifs pont, planche « petit pont, passerelle » et ré, ray « gué » : voir plus haut les toponymes liés à l'eau.
Origine incertaine
Le Bouquetat (noté le Bouque-Eta en 1825/1866). — Ce microtoponyme n'apparaît pas sur les cartes des , mais peut néanmoins être ancien. Situé en lisière de la forêt de Cerisy, il pourrait représenter un toponyme de végétation : on serait en effet tenté d'y voir une variante altérée du type Bouquetot (de l'ancien scandinave bok « hêtre » + topt « domaine rural; village », mais l'absence de formes anciennes interdit d'être affirmatif.
Apechon. — Ce nom, qui désigne un moulin sur l'Elle ainsi qu'un chemin proche, est noté [moulin] d'achon sur la carte de Mariette de La Pagerie (1689). La finale du toponyme semble manifester un traitement normano-picard (-chon est la forme dialectale normande du français -çon ou -sson), mais l'ensemble demeure pour l'instant opaque.
Gentilé
Le gentilé est Cerisyais.
Histoire
Antiquité
À la limite des communes de Cerisy et Saint-Jean-de-Savigny se trouve un oppidum vitrifié de type Fécamp appelé Le Castel ou la Butte des Romains. Cette place-forte, située à la frontière entre les Bajocasses ou les Unelles, a pu appartenir à l'un ou l'autre de ces peuples. Une voie romaine passe également à Cerisy.
Moyen Âge
Les plus anciens souvenirs de l'histoire de Cerisy-la-Forêt au Moyen Âge remontent au , alors que la Gaule commence à se christianiser. Vigor, un des premiers évangélistes du Bessin, reçoit du riche seigneur Volusien la terre de Cerisy avec vingt-cinq villages, pour le remercier d'avoir débarrassé la région d'un « serpent horrible qui mettait à mort les hommes et les animaux ».
Vers 510, le saint homme construit, à la place d'une table druidique, un monastère ou ermitage dédié à saint Pierre et saint Paul.
Au , la Neustrie est envahie par les Vikings. En 891, ils pillent Bayeux, défendue par le comte . Les incursions en terre de Cerisy datent probablement de la même année, avec destruction complète du monastère érigé par Vigor. Rollon, chef normand, obtient du roi les pays de Basse-Seine par le traité de Saint-Clair-sur Epte en 911, et le Bessin en 924.
Époque moderne
La maréchaussée
La maréchaussée, en 1660, a un rôle prévôtal. De ce fait, elle est implantée dans les villes et villages de garnison. Ainsi, dans les registres d'état civil des de Cerisy-la-Forêt, plusieurs actes de décès de dragons sont enregistrés. Y figurent aussi quelques actes de mariages de dragons ou de baptêmes de leurs enfants. Ceux-ci nous permettent d'en déduire qu'un corps de cette arme existait alors en cette commune. La Maréchaussée était alors installée dans la ferme de l'abbaye.
Cette compagnie de maréchaux était donc dans l'enceinte de l'abbaye, là où les « gens de robes » rendaient la justice. Le cardinal de Mazarin a été abbé commendataire de cette institution religieuse.
La salle de justice et sa cellule attenante ont traversé les siècles, subissant invasions et incendies. De la prison de la « Brigade de l'époque », il ne reste plus que le linteau ornant l’entrée sur lequel on peut lire : .
La salle des aveux est contigüe à la salle de justice et à la cellule de l'abbatiale. De nombreux graffitis ornent le mur de la geôle. On remarque qu'il en existe deux niveaux. En effet, au , les prisonniers portaient comme le rappelle l'avertissement vu précédemment… « de lourdes chaines de fer ». Les prisonniers ainsi très limités dans leurs mouvements, ne pouvaient sculpter qu'à une petite hauteur et que des motifs très simples.
Au , ils deviennent libres de leurs mouvements dans les cellules, n'ayant plus à supporter les chaînes. Toutefois, la paille, ajoutée jour après jour sur le sol du cachot, entraîna l'élévation du sol. Cette litière n'était pas changée.
La conséquence de la liberté de mouvement des prisonniers, associée à l'élévation du sol est nettement visible. En effet, les dessins ou graffitis sont de plus en plus élevés, plus travaillés et expressifs.
La sergenterie
La sergenterie de Cerisy est une ancienne circonscription administrative, elle ressortissait en 1612-1636 et 1677 à l'élection de Bayeux, puis elle fut partagée à partir de 1691 entre les élections de Saint-Lô et de Bayeux, qui faisaient toutes deux partie de la généralité de Caen.
Il en est fait mention en 1337 sous la forme latinisée sergenteria de Ceraseio, en 1434 sous la forme sergenterie de […] Cherisy, en 1612-1636 et 1640 sous la forme sergeanterie de Cerisy, et en 1713 sous la forme sergenterie de Cerisy.
Elle comprenait ; en 1735 : Blay, Trévières, Mandeville-en-Bessin, Cottun, Tournières, Le Molay, Saonnet, Bernesq, Tessy, Notre-Dame-de-Blagny, Campigny, Crouay, Baynes, Agy, Rubercy, la Haye-Piquenot, Saint-Martin-de-Blagny, Littry, Noron-la-Poterie, Ranchy, Le Breuil-en-Bessin, Saon, Saint-Paul-du-Vernay. Seule celle de Cerisy passa dans l'élection de Saint-Lô, et plus tard dans le département de la Manche lors de sa création. Toutes les autres paroisses correspondent actuellement des communes situées sur le territoire du Calvados.
Époque contemporaine
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Cerisy-la-Forêt a abrité des réfugiés cherbourgeois.
Le , le général Eisenhower et Omar Bradley sont venus encourager la d'infanterie américaine « Indian head » au château de la Boulaye.
La bataille du moulin des Rondelles
Le la d'infanterie américaine reçut l'ordre de traverser l'Elle. Quand les troupes atteignirent la rive est, ils rencontrèrent une résistance ennemie, qui présageait la fin de l'avancée rapide commencée le . Malgré le fait que l'Elle soit une petite rivière facilement franchissable, sa traversée fut durement disputée.
Le une première tentative de traversée fut arrêter dès le départ par un feu nourri de mitrailleuses et de mortiers provenant de la rive ouest. Le les hommes de la Compagnie C du reçurent l'ordre de traverser la rivière à cet endroit. La première tentative dans la matinée échoua et ce n'est que dans l'après-midi après la deuxième offensive qu'ils réussirent à atteindre l'autre rive.
La dureté des combats provoqua de nombreuses pertes, dix hommes de la Compagnie C furent tués et vingt-trois autres blessés. Au total, les pertes de la d'infanterie américaine durant ces deux jours de combat s'élevèrent à , blessés ou disparus.
Pendant la deuxième attaque de la Compagnie C le , les hommes furent arrêtés par un feu nourri de mitrailleuses. Des mortiers ennemis commencèrent à ajuster leur tir sur les GI. Se rendant compte de la gravité de la situation et réalisant que les obus de mortiers allaient bientôt tomber sur eux, le soldat de première classe Mister, incita les hommes à bouger et continuer leur avance.
Il se précipita de sa propre initiative devant les hommes en direction de la rivière. Sachant que ses chances de survie étaient maigres il cria, « Allez, suivez-moi! ». Le soldat de première classe Mister chargea droit vers l'ennemi situé en haut de la pente, lorsqu'il fut mortellement touché. Inspirés et encouragés par les actions du soldat de première classe Mister, les hommes de la Compagnie C avancèrent et remportèrent la bataille.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
La commune appartient à la première circonscription de la Manche.
Cerisy-la-Forêt est une commune qui vote majoritairement à droite ainsi que le confirment les dernières élections :
Pour l'élection présidentielle de 2012, le premier tour a vu arriver en tête Nicolas Sarkozy avec 32,75 % soit 167 voix, suivi de François Hollande avec 22,35 % soit 114 voix, puis de Marine Le Pen avec 17,65 % soit 90 voix, puis de François Bayrou avec 12,35 % soit 63 voix, et enfin Jean-Luc Mélenchon avec 7,25 % soit 37 voix. Aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 5 %, avec un taux de participation de 83,71 %. Au deuxième tour 55,07 % des électeurs cerisyais ont voté pour Nicolas Sarkozy (UMP) et 44,93 % pour François Hollande (PS), avec un taux de participation de 85,48 %.
Au second tour des élections législatives de 2012, 55,22 % des électeurs de Cerisy-la-Forêt ont voté pour Philippe Gosselin (UMP) soit 185 voix, 44,78 % pour Christine Le Coz (PS) soit 150 voix, avec un taux de participation de 55,81 % à Cerisy-la-Forêt.
Pour l'élection présidentielle de 2007, le premier tour a vu arriver en tête Nicolas Sarkozy avec 35,26 % soit 180 voix, suivi de François Bayrou avec 25,43 % soit 132 voix, puis de Ségolène Royal avec 18,30 % soit 95 voix, et enfin de Jean-Marie Le Pen avec 6,74 % soit 35 voix, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 5 %, avec un taux de participation de 86,69 %. Au deuxième tour 57,68 % des électeurs cerisyais ont voté pour Nicolas Sarkozy (UMP) et 42,32 % pour Ségolène Royal (PS), avec un taux de participation de 84,58 %.
Au second tour des élections législatives de 2007, 61,71 % des électeurs de Cerisy-la-Forêt ont voté pour Philippe Gosselin (UMP) soit 224 voix, 38,29 % pour Jean-Karl Deschamps (PS) soit 139 voix, avec un taux de participation de 59,48 % à Cerisy-la-Forêt.
Aux élections européennes de 2009, les deux meilleurs scores à Cerisy-la-Forêt étaient ceux de la liste de la Majorité Présidentielle conduite par Dominique Riquet, qui a obtenu soit 34,72 % des suffrages exprimés et de la liste du Parti socialiste conduite par Gilles Pargneaux, qui a obtenu soit 13,43 % des suffrages exprimés, pour un taux de participation de 36,02 %.
Administration municipale
Cerisy-la-Forêt est située dans le canton de Saint-Clair-sur-l'Elle qui comprend et en 2008.
De 1686 à 1791, la commune a dépendu du notariat de Cerisy-la-Forêt.
Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et trois adjoints.
Instances judiciaires et administratives
Cerisy-la-Forêt est dans le ressort de la cour d'appel de Caen. La commune est dans le ressort des tribunaux de grande instance et d'instance ainsi que du tribunal de commerce et du tribunal pour enfants de Coutances ; le conseil de prud'hommes est également à Coutances.
Politique environnementale
La hêtraie de Cerisy abrite une espèce endémique, le carabe doré à reflet cuivré (Chrysocarabus auronitens ssp cupreonitens) qui est une sous-espèce endémique de la forêt, ces petits insectes nichent pour la plupart du temps dans du bois mort. C'est pourquoi il est strictement interdit de ramasser du bois en forêt et il est conseillé de faire très attention en promenade pour ne pas perturber cette population.
Jumelages
depuis 1973.
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Le maximum de la population a été atteint en 1806 avec .
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à s'élève à 35,6 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à est de 29,3 % la même année, alors qu'il est de 31,6 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait pour , soit un taux de 51,99 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,21 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Enseignement
La commune de Cerisy-la-Forêt est située dans l'académie de Caen.
Au , une école est aménagée sur l'emplacement du château de Cerisy-la-Forêt. En 2012, Cerisy-la-Forêt est dotée d'une école primaire et d'une école maternelle.
Le collège le plus proche se trouve à Saint-Clair-sur-l'Elle, à de Cerisy-la-Forêt : le collège Jean Grémillon (en hommage au cinéaste, né en 1901 et qui a grandi à Cerisy-la-Forêt).
Manifestations culturelles et festivités
Le marché hebdomadaire se tient chaque mercredi. La date de la fête patronale est le dimanche le plus proche du . L'église est le lieu du feu d'artifice chaque .
Chaque année, depuis 1999, la communauté de communes de l'Elle organise à Cerisy-la-Forêt le Symposium de sculpture. qui a lieu pendant deux semaines au mois de juin.
Depuis sa première édition, le festival suscite l'intérêt du public qui vient chaque année plus nombreux. Des sculpteurs nationaux et internationaux y sont invités.
Le symposium est le plus important de la région. En 2008, à l'occasion de son dixième anniversaire, ce sont qui s'y sont produits réalisant trente-trois œuvres originales en granit, marbre et autres matériaux. Ce fut la rencontre la plus importante en Europe.
Les sculptures produites sont reparties sur différents sentiers de randonnées de la communauté de communes ou auprès des sponsors des rencontres.
De nombreux concerts sont organisés à l'abbaye ainsi que des journées Portes ouvertes pour faire découvrir l'abbatiale.
Santé
L'hôpital le plus proche est celui de Saint-Lô, le CHU le plus proche est celui de Caen. La commune dispose également d'une pharmacie.
Sports
L'Association sportive de Bérigny-Cerisy fait évoluer deux équipes de football en divisions de district.
Cerisy-la-Forêt est la ville départ de la route des abbayes (Manche).
Cerisy-la-Forêt est également traversé par le GR de pays 5 et le GR de pays 3. Il y a aussi beaucoup de circuits de randonnée et de VTT sur la commune.
Associations
La commune est dotée d'une salle des fêtes qui fait office de cinéma. Une séance de cinéma est ainsi organisée une fois toutes les trois semaines à la salle des fêtes de Cerisy entre les mois de septembre et de juin. L'association Omnibus a été à l'origine de cette initiative. Dans cette salle des fêtes sont organisées une partie des festivités municipales récurrentes. Parmi les festivités cerisyaises notables, peut être citée : la Fête du village.
Plusieurs activités associatives sont présentes dans la commune (athlétisme, cours d'anglais, percussions, fitness, gymnastique douce, art floral, cours d'italien, initiation à l'anglais, cours de français pour résidents anglophones, ateliers contes, peinture, arts plastiques, atelier cuisine…) ; toutes sont coordonnées au sein de l’association Omnibus.
Sont également basés à Cerisy-la-Forêt : une société de chasse et de pêche, comité des fêtes, association des Curieux de natures et diverses associations.
Médias
Le journal La Manche libre propose dans son édition hebdomadaire quelques pages consacrées au Pays Saint-Lois et donc à l'actualité locale de Cerisy-la-forêt.
Le journal Ouest-France évoque régulièrement l'actualité du village.
La commune a aussi son propre journal annuel, L'Écho de l'abbaye.
Cultes
Le culte catholique est assuré à Cerisy-la-Forêt à l'ancienne église abbatiale dédiée à saint Vigor. Appartenant au diocèse de Bayeux jusqu'à la Révolution, la commune appartient au diocèse de Coutances et Avranches, au sein de la paroisse Sainte-Thérèse-de-l'Enfant-Jésus de Saint-Clair-sur-l'Elle et du doyenné du Pays saint-lois.
Économie
Revenu de la population et fiscalité
Les foyers fiscaux de Cerisy-la-Forêt en 2008 :
revenus moyens des ménages imposés : (), nombre de foyers fiscaux : 496 ;
revenus moyens des ménages non imposés : (), nombre de ménages imposés : 213 (42,94 %) ;
revenus moyens par ménage : (), nombre de ménages non imposés : 283 (57,06 %) ;
moyenne de l'impôt par ménage imposé : , poids de l'impôt pour les ménages imposés : 2 %.
Population active
La population âgée de s'élevait en 2008 à , parmi lesquelles on comptait 68,4 % d'actifs ayant un emploi et 3,7 % de chômeurs.
La répartition par catégories socioprofessionnelles de la population active de Cerisy-la-Forêt fait apparaître une sous-représentation des « cadres et professions intellectuelles » et une sur-représentation des « artisans et commerçants » et des « ouvriers », et dans une moindre mesure des « professions intermédiaires », par rapport à la moyenne de la France métropolitaine. Le reste est occupé par les retraités.
Répartition de la population active par catégories socioprofessionnelles (recensement de 2008)
Emploi
La majorité des emplois sont issus de la sphère agro-alimentaire et de l'agriculture. Un ensemble d'entreprises artisanales, de commerces, de services poste, banques, assurances, agences immobilières et d'autres services sanitaires et sociaux en font une commune pôle attractive et dynamique.
La maison de retraite qui emploie une trentaine de salariés
Entreprise
Siège social de la Sorapel (Société ouvrière régionale pour les applications de l'électricité) qui emploie (hors intérimaires) dans la construction de réseaux dans l'ouest de la France.
Commerce, agriculture et tourisme
Commerce
Cerisy-la-Forêt dispose d'un équipement commercial de proximité (supérette, bar-tabac, boucherie, boulangerie…). La commune dispose également d'une agence postale et d'une agence bancaire.
Agriculture
À Cerisy-la-Forêt on pratiquait autrefois la pomiculture, ces cultures ont disparu dans les années 1950, remplacées par l'élevage bovin pour le lait et la culture de maïs et de blé. L'agriculture ne représente aujourd'hui qu'environ 8,2 % des emplois de la commune, mais outre qu'elle est l'activité traditionnelle du village, elle y joue encore un rôle important à côté du tourisme, de l'artisanat et des services. Les vingt-six exploitations agricoles de Cerisy-la-Forêt participent aussi par leur activité à l'entretien des paysages, au maintien de la qualité de vie et à l'attrait touristique de la commune.
Tourisme
Le tourisme commence à se développer à Cerisy-la-Forêt dans les années 1950, à partir de l'abbaye, et aussi de la forêt. La présence de Centre de vacances ou de loisirs à Cerisy-la-Forêt a aussi favorisé l'activité locale. Le tourisme s'appuie aujourd'hui sur la qualité des paysages, qui allient prairies, forêts et zones humides, entre la forêt de Cerisy-la-Forêt et la vallée de la Vire. Le territoire communal est propice à la pratique de la randonnée pédestre ou équestre et du VTT. Cerisy-la-Forêt compte quelques gîtes et chambres d'hôtes.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Édifices religieux
L'église abbatiale Saint-Vigor des est classée aux monuments historiques. Sa chapelle Saint-Gerbold est connue sous le nom de chapelle de l'Abbé.
Il existe quatre chapelles sur le territoire communal : celle de Saint-Gerbold date de 1260, la chapelle du château de la Boulaye, construite vers le , la chapelle du château de la Couespellière, et la chapelle Saint-Hubert.
Il existait de nombreuses chapelles à Cerisy-la-Forêt, mais beaucoup ont été démolies pendant la révolution comme la chapelle de l'Épine.
Dans les croyances populaires normandes, c’est aux carrefours que se retrouvent, pour célébrer leurs sabbats, diables et sorcières. C’est donc dans un désir de conjuration que le monde chrétien a multiplié aux carrefours les croix et les calvaires, on a donc érigé dans le bourg un calvaire.
Architecture civile
La commune de Cerisy-la-Forêt compte également un monument aux morts situé au cœur du cimetière, les lavoirs de Cantilly, du Pont-Tannerie, de la Joitière et du Pont-Claudel ainsi que plusieurs fontaines à eau. Il existe aussi plusieurs châteaux comme le château de la Boulaye connu pour avoir été le QG de Dwight Eisenhower pendant la Seconde Guerre mondiale, mais aussi le château de la Couespellière (), le château de l'abbaye, le manoir de l'Elle, le manoir des Rocher, la ferme fortifiée de la Hunaudière, du Castel et de Longré ainsi que de nombreuses batisses du et des moulins comme le moulin des Rondelles où eut lieu le combat du moulin des Rondelles marqué par la perte de dix soldats américains, le moulin d'Apechon.
Les halles
Autrefois à Cerisy se dressaient deux halles, la halle au grains et la halle au beurre, elles avaient un rôle important dans l’essor du commerce local. La Halle aux grains fut détruite lors des bombardements pendant la Seconde Guerre mondiale.
Autres monuments
Stèle du moulin des Rondelles, commémorant les combats et la perte de dix soldats américains le .
Tumulus.
Monuments disparus
L'ancienne voie romaine reliant Coutance à Bayeux passe sur le territoire de la commune.
Un ancien moulin à vent (en ruine)
Les souterrains de l'abbaye
Comme pour les châteaux, les abbayes étaient pourvues de tout un réseau de souterrains. Leur fonction première à Cerisy était le collectage des eaux pluviales et usées, c'est-à-dire un système d'égout. En fonction secondaire, ils servaient à se cacher, à s'enfuir, à tenir au frais certaines denrées, voire des revenus qui pouvaient ainsi échapper à la perception réglementaire des abbés commendataires.
Lieux culturels
Toutes les trois semaines l'association Omnibus organise des séances de cinéma dans la salle des fêtes.
La commune dispose également d'une bibliothèque.
Patrimoine naturel
La commune de Cerisy-la-Forêt comprend de nombreux espaces naturels protégés, notamment la forêt qui est classée réserve naturelle et Natura 2000. La forêt est aussi classée en ZNIEFF (zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique), tout comme la vallée de l'Elle.
Le Symposium des sculptures
Le symposium international de sculpture sur pierre est une manifestation artistique, organisée chaque année à Cerisy-la-Forêt.
Depuis sa première édition en 1999, le festival suscite l'intérêt du public qui vient chaque année plus nombreux. Des sculpteurs nationaux et internationaux y sont invités. Le symposium est le plus important de la région. En 2008, à l'occasion de son dixième anniversaire, ce sont qui s'y sont produits réalisant trente-trois œuvres originales en granit, marbre et autres matériaux. Ce fut la rencontre la plus importante en Europe1. Les sculptures produites sont reparties sur différents sentiers de randonnées de la communauté de communes ou auprès des sponsors des rencontres.
La forêt
La hêtraie de Cerisy-la-Forêt est composée de 15 % de prairies semi-naturelles humides, constituées de marais et de prairies mésophiles améliorées, 73 % de forêts caducifoliées et 12 % d'eaux douces intérieures (eaux stagnantes, eaux courantes). On peut y apercevoir des cervidés tels que cerfs, chevreuils, mais également des sangliers, blaireaux, renards. Il est donc conseillé de faire très attention en promenade à ne pas perturber cette population mais aussi en voiture pour ne pas percuter un animal, les accidents n'étant pas rares.
Les oiseaux et autres rapaces sont divers et variés en forêt de Cerisy. Les amphibiens et les insectes sont aussi une richesse de cette forêt et notamment le carabe doré à reflet cuivré (Chrysocarabus auronitens ssp cupreonitens) qui est une sous-espèce endémique de la forêt. La forêt de Cerisy est composée à 75 % de hêtre, 12 % de chêne et 3 % de pin sylvestre. On trouve aussi de nombreuses autres espèces d'arbres telles que le bouleau, le châtaignier, l'aulne glutineux… des arbustes : le houx, le fragon (protégé en forêt de Cerisy), le noisetier… et de nombreuses fleurs : l'euphorbe des bois, la digitale pourpre, l'anémone des bois…
La borne royale
On peut découvrir à Cerisy une borne royale du gravée d'une fleur de Lys qui délimitait le domaine royal.
Cerisy-la-Forêt et la littérature
Le Roman de Renart fut composé de 1174 à 1250 par plusieurs auteurs, dont notamment Richard de Lison, un clerc qui raconte de manière romancée des faits d'intérêt local ayant pour décor la paroisse du Molay :
Personnalités liées à la commune
Aimé-Victor-François Guilbert (1812-1889), cardinal, né à Cerisy-la-Forêt.
David la Terreur (1761-1796), chef de bande de chauffeurs, né à Cerisy-la-Forêt.
Germain Habert de Cérisy, abbé de Cerisy.
Jean Grémillon (1901-1959), réalisateur et scénariste, a passé son enfance à Cerisy-la-Forêt.
La famille de Sallen
La maison de Sallen fut une famille de seigneurs, dont l'origine remonte à Thomas de Sallen, fondateur du château des Rochers à Cerisy-la-Forêt. Ils possédèrent les seigneuries de : seigneur de Monts-en-Bessin, de Silly, de la Haye-Piquenot, de la Saint Clérière, des Rochers, de Littry, de Bernières, Estry, la Quièze, Blagny et Baynes, près de Bayeux.
Notes et références
Notes
Références
Annexes
Bibliographie
Albert Desile, « L'abbaye de Cerisy-la-Forêt libérée de ses entraves », La Manche Libre, 30 juin 1957.
J.-L. Dufresne, « Les comportements amoureux d'après les registres de l'Officialité de Cerisy-la-Forêt (/ s.)», Bulletin philologique et historique, 1973.
Pierre Héliot, Cerisy-la-Forêt, Bulletin de la Société nationale des Antiquaires de France, 1959
Baylé, Maylis. " Cerisy-la-Forêt, abbatiale Saint-Vigor ", in L'Architecture normande au Moyen Âge, t. 2. Edit. Corlet et Presses Universitaires de Caen, 1997
Musset, Lucien. " Cerisy-la-Forêt ", in Normandie Romane, t.1 ; Éditions Zodiaque, La Pierre-qui-Vire, 1967
Articles connexes
Liste des communes de la Manche
Liens externes
Altitudes, coordonnées, superficie'' : répertoire géographique des communes 2014 (site de l'IGN, téléchargement du mars 2015)
Cerisy-la-Foret
Cerisy-la-Foret
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17535 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Cerisy-la-Salle | Cerisy-la-Salle | Cerisy-la-Salle est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de (les Cerisyais).
Géographie
Cerisy-la-Salle est une commune située en plein cœur du bocage normand.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat complétée par des études régionales prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Coutances », sur la commune de Coutances, mise en service en 1974 et qui se trouve à à vol d'oiseau, où la température moyenne annuelle est de et la hauteur de précipitations de pour la période 1981-2010.
Sur la station météorologique historique la plus proche, « Granville – pointe du Roc », sur la commune de Granville, mise en service en 1973 et à , la température moyenne annuelle évolue de pour la période 1971-2000 à pour 1981-2010, puis à pour 1991-2020.
Urbanisme
Typologie
Cerisy-la-Salle est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Coutances, dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe , est catégorisée dans les aires de moins de .
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (98 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (79,7 %), zones agricoles hétérogènes (13,6 %), terres arables (4,4 %), zones urbanisées (2,2 %).
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui).
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Ceriseio en 1258 ; Cerisiaco vers 1280 ; Ceraseium en 1284 ; Cereseium en 1351 et en 1352 ; Saint Benoist Cerisy en 1635 ; Cerisy en 1677, 1689, 1694 et vers 1700 ; Cerisy bourg en 1713 ; Cerisi en 1716 ; Cerisy en 1719, Cerisy la Salle en 1732.
La paroisse est connue que sous le nom de Cerisy jusqu'en 1732. Formé sur un anthroponyme gallo-romain Carisius, ou Ceretius.
Le déterminant -la-Salle apparaît au , en 1732. Il correspond au titre de marquis de La Salle que portait à cette époque Louis Caillebot de La Salle, détenteur du fief de Montpinchon dont relevait celui de Cerisy. Ce personnage se démène avec fougue, pour qu'apparaisse son nom et son titre dans les appellations officielles de Montpinchon et de Cerisy, d'où les différentes dénominations de Cerisy la Salle, Cerisy Caillebot et Cerisy Caillebot la Salle attestées au .
Histoire
Cerisy est un fief, donné en 1327 par Eustache de Pirou à Robert de Pierrepont.
La paroisse ne fut d'abord connue que sous le nom de Cerisy jusqu'en 1732. Puis le marquis de Caillebot de La Salle y ajouta le nom de sa terre, érigée en marquisat : la commune devint alors Cerisy-la-Salle. Des lettres patentes du roi, obtenues en l'année 1776, unirent le marquisat de la Salle et celui de La Haye-du-Puits sous le nom de Caillebot-la-Salle. Depuis cette époque, la paroisse prit le nom de Cerisy-Caillebot ou même de Cerisy-Caillebot-la-Salle. Enfin, en 1790, cette paroisse reprit son ancienne dénomination de Cerisy-la-Salle et laissa celle de Caillebot-la-Salle.
Elle fut une importante place protestante au cours des guerres de Religion ; le château fut envahi à la révocation de l'édit de Nantes.
En 2018, les conseils municipaux de Cerisy-la-Salle et Montpinchon s'orientent vers une commune nouvelle.
Héraldique
Politique et administration
Consulter la liste des maires de la commune sur le portail « ».
Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et trois adjoints.
Démographie
Cerisy-la-Salle a compté jusqu'à en 1821.
Services
Une crèche multi-accueil : « la Marelle ».
Un centre d'accueil des jeunes : « OCJS ».
Une école primaire.
Un collège Anne-Heurgon-Desjardins.
Économie
Lieux et monuments
Château de Cerisy-la-Salle, accueillant un centre culturel international. Construit entre 1613 et 1625 (sous ), il accueille depuis 1952 divers colloques en cours d'année. Le château est classé monument historique.
Manoir de la Hutière ().
Église Saint-Pierre-et-Saint-Paul (), abritant une Vierge à l'Enfant du classée à titre d'objet.
Le menhir () de la Roche Bottin (au village des Hauts-Vents), est un témoignage préhistorique.
Activité et manifestations
Centre culturel international (au château) : des colloques y ont lieu chaque année. Leurs actes donnent souvent lieu à une publication.
Depuis 2003, il existe un conseil des jeunes du canton de Cerisy-la-Salle.
Personnalités liées à la commune
Naissances
Charles Le Boulanger (1880-1929), écrivain.
(1918-2009), artiste sculpteur.
Albert Pipet (1925-2013), écrivain.
Pierre-Marie Osouf (1829-1906) archevêque de Tokyo en 1891.
Autres
Anne Heurgon-Desjardins (1899-1977), fondatrice du Centre culturel international de Cerisy-la-Salle en 1952.
Voir aussi
Articles connexes
Liste des communes de la Manche
Liens externes
Cerisy-la-Salle sur le site de l'Insee
Cerisy-la-Salle sur le site de l'office de tourisme
Notes et références
Notes
Références
Altitudes, coordonnées, superficie : IGN.
Commune dans la Manche
Ville titulaire de la croix de guerre 1939-1945 |
17536 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Chalandrey | Chalandrey | Chalandrey est une ancienne commune française du département de la Manche et la région Normandie, associée à Isigny-le-Buat depuis le .
Géographie
Chalandrey est un point haut de la région. Il est facile d'y observer le mont Saint-Michel par temps clair.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Chalandreio en 1174, Chalandre vers 1200 et en 1220, Chalandreu en 1275, Chalendreyo en 1371 et en 1372, Chalandrieu en 1394, Challandrie en 1398, Chalandrieu en 1401, ecclesia de Challandreio vers 1480, Chalandray en 1677, Chalandrey en 1829.
Histoire
Le château fort de la Cour est démoli sur ordre d'Henri au siècle tout comme celui de Rouen afin de mieux contrôler d'éventuelles rébellions.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, l'envahisseur allemand avait installé ses troupes (radiocommunications et artillerie) sur les hauteurs de Chalandrey qui offraient une vision allant de Mortain à l'est au mont Saint-Michel à l'ouest.
En 1973, Les Biards, Chalandrey, La Mancellière, Le Mesnil-Bœufs, Le Mesnil-Thébault, Montgothier, Montigny, Naftel et Vezins se sont associées pour former la commune canton d'Isigny-le-Buat (première commune canton de France).
Administration
Démographie
Économie
Lieux et monuments
L'église Saint-Martin () dont les bancs proviennent de l'abbaye de Savigny.
Activité et manifestations
Voir aussi
Articles connexes
Liste des anciennes communes de la Manche
Liens externes
Notes et références
Ancienne commune dans la Manche
Commune associée dans la Manche |
17537 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Champcervon | Champcervon | Champcervon est une ancienne commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, intégrée le au sein de la commune nouvelle du Grippon.
Géographie
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Campcervor en 1179 ; Campo Cervorum en 1172-1182 ; Campo Cervol en 1227 ; Champcervoux en 1342.
Ce toponyme peut être issu du latin campus, « champ », « terrain », et cervus, « cerf » (ou d'une forme conjecturale *cervonem selon Albert Dauzat). René Lepelley émet également pour le second élément l'hypothèse du comparatif superior, « supérieur », soit deux sens évoqués : « terrain aux cerfs » ou « terrain d'en haut ».
Le gentilé est Champcervonnais.
Histoire
Le , la commune de Champcervon fusionne avec la commune des Chambres pour former la commune nouvelle du Grippon créée sous le régime juridique des communes nouvelles instauré par la loi du de réforme des collectivités territoriales et reprenant le nom de la commune supprimée en 1826. Il n'est pas créé de communes déléguées, les communes des Chambres et de Champcervon sont supprimées et le chef-lieu de la commune nouvelle est établi à Champcervon.
Politique et administration
Le conseil municipal était composé de onze membres dont le maire et deux adjoints.
Démographie
Champcervon a compté jusqu'à en 1806.
Économie
Lieux et monuments
Église Saint-Martin, du . Cette église dépend de la paroisse Saint-Pierre-et-Saint-Paul du doyenné du Pays de Granville-Villedieu.
Manoir de Lerre.
Croix de chemin dite « Croix Louveau » ().
Activité et manifestations
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Articles connexes
Liste des communes de la Manche
Liens externes
Résumé statistique de Champcervon sur le site de la communauté de communes
Résumé statistique de Champcervon sur le site de l'Insee
Notes et références
Notes
Références
Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2012 (site de l'IGN, téléchargement du 24 octobre 2013)
Ancienne commune dans la Manche
Commune disparue en 2016 |
17538 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Champcey | Champcey | Champcey est une ancienne commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de habitants, commune déléguée au sein de Sartilly-Baie-Bocage depuis le janvier 2016.
Géographie
Toponymie
Le toponyme est attesté sous les formes Chanceium vers 1175 et Canceio en 1180. Il serait issu de l'anthroponyme gaulois ou roman Cantius.
Le gentilé est Champcéen.
Histoire
Le premier seigneur connu de Champcey est un certain Gervasius de Cancedio (Gervais de Champcey) qui appose sa signature en 1028 sur la charte de Romagny.
Politique et administration
Le conseil municipal était composé de onze membres dont le maire et deux adjoints.
Démographie
Champcey a compté jusqu'à 690 habitants en 1806.
Économie
Lieux et monuments
Église Notre-Dame, dont le chœur date du . Elle dépend de la paroisse Saint-Auguste-Chapdeleine du doyenné du Pays de Granville-Villedieu. Elle abrite deux bustes-reliquaires de saint Gaud et de saint Marcouf classés à titre d'objets aux monuments historiques.
Tour du Manoir (), avec neuf meurtrières. Au centre de la cour, reste de l'ancien puits à margelle monolithique.
Activité et manifestations
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Liste des communes de la Manche
Notes et références
Notes
Références
Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2012 (site de l'IGN, téléchargement du 24 octobre 2013)
Liens externes
Champcey sur le site de la communauté de communes
Résumé statistique de Champcey sur le site de l'Insee
Ancienne commune dans la Manche
Commune déléguée dans la Manche |
17539 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Champeaux%20%28Manche%29 | Champeaux (Manche) | Champeaux est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de .
Géographie
Situation
La commune est au nord-ouest de l'Avranchin, bordée par une falaise dominant la baie du mont Saint-Michel. Son bourg est à à l'ouest de Sartilly, à au sud de Granville et à au nord-ouest d'Avranches.
Le point culminant recensé sur le répertoire géographique des communes de l'IGN s'élève à . Il se situe près du lieu-dit Bonneville dont les deux collines adjacentes atteignent la .
Cadre géologique
Champeaux est localisée dans le domaine centre armoricain, dans la partie nord-est du Massif armoricain qui est un socle ouest-européen de faible altitude (maximum ), caractérisé par des surfaces d'aplanissement et qui résulte d'une histoire complexe composée de trois orogenèses : icartienne (Paléoprotérozoïque,ca. 2,2-1,8 Ga), cadomienne (Édiacarien 750-540 Ma) et surtout varisque (ou hercynienne, au Dévonien-Carbonifère, 420-300 Ma). La structure du Massif armoricain résulte de la superposition de l'héritage de ces deux derniers orogènes.
Le site géologique de Champeaux se situe plus précisément dans un bassin sédimentaire essentiellement briovérien dans lequel se sont mis en place des granitoïdes intrusifs formant le batholite granodioritique mancellien, avec quelques pointements sécants de leucogranite.
Les falaises vives de Champeaux, de de hauteur, s'étendent sur , depuis Carolles-Plage au Nord jusqu'à la plage de Saint-Michel (Saint-Jean-le-Thomas) au sud, et sont incisées par la vallée du Lude. Les falaises vives se prolongent à l'intérieur des terres par des falaises mortes. Ces falaises bordent le massif granitique de Carolles (constitué d'une granodiorite riche en biotite et en cordiérite parcourue par un réseau de diaclases souligné par une teinte rouille caractéristique d’un début d’altération) qui forme un plateau bocager dont l’altitude varie entre , et qui constitue la prolongation occidentale du massif granitique de Vire-Carolles, élément de ce batholite mancellien (mis en place entre 540 et 560 Ma). Le massif de Vire-Carolles forme une barre transversale Est-Ouest sur environ de longueur, avec une largeur variant de . L'intrusion magmatique a développé à la périphérie de cette intrusion un métamorphisme de contact, à l'origine d'une auréole de cornéennes qui ceinture ce massif. Cette ceinture s'imprime dans le paysage par les falaises escarpées, contrastant avec la surface faiblement ondulée du massif granitique. . Au niveau de la pointe de Carolles, les cornéennes sont recoupées par des filons d'épaisseur décimétrique d'aplite et de quartz. Sur l’estran rocheux à Sol-Roc, on peut observer des bancs subverticaux de cornéennes et un développement de structures en plis pincés en leur sein.
Les cornéennes et granodiorite cadomiennes de la Pointe de Champeaux font partie de l’inventaire du patrimoine géologique national depuis le 5 janvier 2006.
Selon la légende locale, la Vallée du Lude résulte d'un combat entre l'Archange saint Michel et Satan. L'archange aurait fendu la falaise d'un coup d'épée, le diable se réfugiant derrière le Rocher du Sard (appelé aussi Rocher du Diable, cette crête rocheuse correspond à des cornéennes très redressées. De ce rocher Satan assistait, dit-on, au transport des dalles de granit de Chausey utilisées pour construire le Pont au Bault sur la Sélune au sud d’Avranches.
Une légende qui remonte probablement à la fin du , place à l'angle des falaises, la Grotte des Mines d'or où les habitants auraient extraient des métaux précieux. Cette légende que la toponymie a perpétuée dans le nom de Pignon Butor (c'est-à-dire Butte d'or) provient de la présence dans les cornéennes d'un minéral, la pyrite, dont l'éclat métallique et la couleur jaune l'ont souvent fait prendre pour de l'or (« or des fous »).
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat complétée par des études régionales prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Granville – pointe du Roc », sur la commune de Granville, mise en service en 1973 et qui se trouve à , où la température moyenne annuelle évolue de pour la période 1971-2000 à pour 1981-2010, puis à pour 1991-2020.
Urbanisme
Typologie
Champeaux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Granville, dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe , est catégorisée dans les aires de moins de .
La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des , ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (83,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (40 %), zones agricoles hétérogènes (37,4 %), zones urbanisées (8,4 %), forêts (5 %), prairies (4,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,2 %), zones humides côtières (0,5 %).
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui).
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Campels en 1071 - 1085 ; de Campellis en 1155 (Robert de Torigni) et 1162 (Cartulaire Lucerne) ; Campeaus en 1172 (Robert de Torigni).
Il s'agit d'une formation toponymique médiévale basée sur l'appellatif normanno-picard campel « petit champ (cultivé) » au pluriel campiaus « petits champs », francisée plus tardivement en champeaux, et derivée en -el (suffixe diminutif) de camp / champ « plaine cultivée ». Champeaux étant situé au sud de la ligne Joret, la forme du normand méridional en Ch- s'est imposée, alors que la forme septentrionale Campeaux subsiste ailleurs en Normandie.
Le gentilé est Champelais.
Histoire
La paroisse était un important point de surveillance de la baie du Mont-Saint-Michel ou passait la voie romaine de Bretagne et sur la falaise au Trait de Néron on y dressa un camp observatoire.. Guillaume de Saint-Jean-le-Thomas, seigneur de Champeaux au fit construire une première église, dont il ne subsiste aucun vestige, et la léproserie Saint-Blaise.
Dans le Livre rouge de l'Échiquier de Normandie, il est fait mention d'un Willelmus de Campellis.
En 1367, il est mentionné que les places de Saint-Pair, Genest et Champeaux sont occupées par les Bretons. Cela pourrait laisser supposer l'existence d'un château. La tradition orale le situe près de l'église, à l'ouest ; en 1820, on y voyait des restes de constructions, sans aucune certitude.
Sur la carte de Cassini, un château de Champeaux est figuré près du hameau des Telliers, y figure également une motte « Bourelle » et il y aurait eu des retranchements dans la lande de Bevays-Beuvais.
Politique et administration
Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et deux adjoints.
Démographie
Champeaux a compté jusqu'à en 1800.
Économie
Lieux et monuments
La côte, partant de Saint-Jean-le-Thomas et se terminant à Jullouville, donne une vue imprenable sur le mont Saint-Michel, sa baie et le rocher de Tombelaine.
Église Saint-Vigor. Elle fut fondée au , mais a été transformée de nombreuses fois. Elle a subi un incendie en 1911 et la foudre a détruit son clocher en . Elle a d'abord dépendu de l'abbaye de La Lucerne, puis du doyenné de Genêts. Elle dépend aujourd'hui de la paroisse Saint-Auguste-Chapdeleine du doyenné du Pays de Granville-Villedieu.
Ruines de l'ancienne maladrerie de Saint-Blaise (), fondée par .
Falaises de Champeaux. Une des trois cabanes Vauban () des falaises, la moins connue, est sur le territoire de Champeaux, la plus connue sur Carolles, la troisième sur Saint-Jean-le-Thomas.
Activité et manifestations
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
Liste des communes de la Manche
Liste d'églises françaises à clocher-mur
Liens externes
Résumé statistique de Champeaux sur le site de l'Insee
Notes et références
Notes
Références
Altitudes, coordonnées, superficie'' : répertoire géographique des communes 2014 (site de l'IGN, téléchargement du mars 2015)
Commune dans la Manche |
17540 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Champrepus | Champrepus | Champrepus (prononcé ) est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de .
Géographie
Le bourg de Champrepus est à à l'ouest de Villedieu-les-Poêles et à de l'accès 37 de l'autoroute A84. S'étendant sur , le territoire est dans l'arrondissement de Saint-Lô, limitrophe des arrondissements d'Avranches et de Coutances.
Le territoire est traversé d'est en ouest par la route départementale (ancienne route nationale 24bis) passant par le bourg et menant à Fleury et à Villedieu-les-Poêles à l'est et à Beauchamps et à Granville à l'ouest. Elle croise la qui permet de rejoindre au nord Le Mesnil-Garnier et au sud la reliant La Haye-Pesnel et Le Tanu à Fleury. L'A84 (sortie 37) est accessible à à l'est, à Fleury.
Champrepus est dans le bassin de la Sienne, par son sous-affluent l'Airou qui délimite le territoire à l'ouest. Trois de ses affluents parcourent le territoire communal : la Douquette qui marque la limite avec La Lande-d'Airou au sud, le ruisseau de la Hébarbe qui parcourt puis délimite le territoire avec Le Mesnil-Villeman au nord et un modeste ruisseau dont le bourg surplombe le vallon.
Le point culminant () se situe en limite nord-est, près du lieu-dit la Vallée. Le point le plus bas () correspond à la sortie de l'Airou du territoire, au nord-ouest. La commune est bocagère.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat complétée par des études régionales prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Coulouvray-Boisbenâtre », sur la commune de Coulouvray-Boisbenâtre, mise en service en 1988 et qui se trouve à à vol d'oiseau, où la température moyenne annuelle est de et la hauteur de précipitations de pour la période 1981-2010.
Sur la station météorologique historique la plus proche, « Granville – pointe du Roc », sur la commune de Granville, mise en service en 1973 et à , la température moyenne annuelle évolue de pour la période 1971-2000 à pour 1981-2010, puis à pour 1991-2020.
Urbanisme
Typologie
Champrepus est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee.
La commune est en outre hors attraction des villes.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (97,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
prairies (63,2 %), terres arables (30,3 %), zones urbanisées (3,5 %), forêts (2,4 %), zones agricoles hétérogènes (0,6 %).
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui).
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Campo Repulso en 1180 et 1189, Camprepus vers 1768.
Du latin campus repulsus « champ éloigné, écarté », en suivant les premières attestations du toponyme en latin médiéval.
Le gentilé est Champrepussien.
Histoire
Politique et administration
Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et deux adjoints.
Démographie
Champrepus a compté jusqu'à habitants en 1821.
Économie
Lieux et monuments
Église Saint-Jean-Baptiste (, remaniée).
Le zoo de Champrepus.
Activité et manifestations
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Liste des communes de la Manche
Notes et références
Notes
Références
Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2013 (site de l'IGN, téléchargement du 19 mars 2014)
Liens externes
Résumé statistique de Champrepus sur le site de l'Insee
Commune dans la Manche |
17541 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Chanteloup%20%28Manche%29 | Chanteloup (Manche) | Chanteloup est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de (les Chanteloupais).
Géographie
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat complétée par des études régionales prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Granville – pointe du Roc », sur la commune de Granville, mise en service en 1973 et qui se trouve à , où la température moyenne annuelle évolue de pour la période 1971-2000 à pour 1981-2010, puis à pour 1991-2020.
Urbanisme
Typologie
Chanteloup est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee.
Elle appartient à l'unité urbaine de Bréhal, une agglomération intra-départementale regroupant et en 2017, dont elle est une commune de la banlieue.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Granville dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe , est catégorisée dans les aires de moins de .
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (100,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
prairies (47,3 %), terres arables (29 %), zones agricoles hétérogènes (14,6 %), zones urbanisées (9,2 %).
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui).
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes villa quę dicitur Chantelou entre 1022 et 1026, Fulcho Paginellus, vavassor de Chantelo en 1172, Cantelou en 1205, Cantu lupi vers 1280, ecclesia de Cantulupi en 1332, Cantus lupi en 1351 et en 1352, Chantelou 1418Rô, Chãteloup en 1716, Chanteloup en 1719.
Toponyme médiéval issu de l'ancien français chante lou « chante loup ». Ce type toponymique, très répandu, désigne des endroits où l'on pouvait entendre le hurlement des loups. Ce toponyme très fréquent aurait plutôt un rapport avec le chant de l’alouette, « Chanteloup » venant, dans ce cas, de la déformation de Chantaloue.
On notera l'appellation de Chanteloup-sur-Corbigni en 1828 , attribuable à Louis Du Bois, et visant à distinguer cette commune de Chanteloup dans l'Eure,
Histoire
Politique et administration
Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et deux adjoints.
Démographie
Économie
Lieux et monuments
Léglise Saint-Pierre des et s. Elle abrite deux statues classées à titre d'objets aux Monuments historiques : une Vierge à l'Enfant du et une statue de sainte Barbe du ou du , découverte en 2003. L'église dépend de la paroisse Notre-Dame-de-l'Espérance du doyenné du Pays de Granville-Villedieu.
Le château de Chanteloup, vestiges d'un ancien château fort médiéval auquel est adjoint un château de style Renaissance. L'ensemble fait l'objet d'une protection totale aux Monuments historiques.
Activité et manifestations
Personnalités liées à la commune
Prosper Môquet (1897 à Chanteloup - 1986), homme politique. Il est le père de Guy Môquet, jeune communiste fusillé en 1941 à 17 ans.
Voir aussi
Liste des communes de la Manche
Notes et références
Notes
Références
Altitudes, coordonnées, superficie : Chanteloup sur le site de l'Institut géographique national (archive Wikiwix).
Liens externes
Chanteloup sur le site de la communauté de commune
Résumé statistique de Chanteloup sur le site de l'Insee
Commune dans la Manche |
17542 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Chasseguey | Chasseguey | Chasseguey est une ancienne commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de habitants, devenue le une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Juvigny les Vallées.
Géographie
La commune est en Avranchin, à l'ouest du Mortainais. Son bourg est à au nord de Saint-Hilaire-du-Harcouët, à à l'ouest de Mortain, à au sud-est de Brécey et à à l'est d'Avranches.
Couvrant 306 hectares, le territoire de Chasseguey est le moins étendu du canton de Juvigny-le-Tertre.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Chacegne vers 1210 et en 1238, Chacegney 1348, Chacegney et Chaceguey en 1369 et 1370, Chaceguey en 1371 et 1372, Chassegne en 1394, Chassegney en 1398, ecclesia de Chaceguey en 1412, ecclesia de Chasseguey vers 1480, Passegay en 1631 et en 1635, Chassegay entre 1612 et 1636, Chaceguey en 1677.
Selon René Lepelley, le toponyme est issu de l'anthroponyme roman Cassinius.
Le gentilé est Chasseguéen.
Histoire
Politique et administration
Liste des maires
Le conseil municipal est composé de sept membres dont le maire et deux adjoints.
Population et société
Démographie
Chasseguey a compté jusqu'à 262 habitants en 1856. Elle est la commune la moins peuplée du canton de Juvigny-le-Tertre.
Activité et manifestations
Économie
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Saint-Jean-Baptiste, du siècle. Elle abrite une dalle funéraire du siècle classée à titre d'objet aux Monuments historiques.
Château du siècle.
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Articles connexes
Liste des anciennes communes de la Manche
Liens externes
Résumé statistique de Chasseguey sur le site de l'Insee
Notes et références
Notes
Références
Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2014 (site de l'IGN, téléchargement du mars 2015)
Ancienne commune dans la Manche
Commune déléguée dans la Manche |
17543 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Chaulieu%20%28Manche%29 | Chaulieu (Manche) | Chaulieu est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de .
Géographie
Inclus dans la Manche, la commune est à la croisée des trois départements bas-normands. Elle est aussi aux confins du Mortainais, du Bocage virois et du Bocage flérien. Le bourg de Saint-Martin est à à l'est de Sourdeval, à à l'ouest de Tinchebray, à au sud de Vire et à au nord-est de Mortain.
Le territoire est également partagé entre les bassins de trois fleuves : la Vire qui prend sa source en limite au nord, la Sée par l'un de ses premiers affluents à l'ouest et la Loire par un sous-affluent de , l'Égrenne qui prend également sa source en limite, mais à l'est. La moitié ouest est drainée par deux affluents de la Sée dont l'Yeurseul qui fait fonction de limite, tandis qu'un des premiers affluents de la Vire, le ruisseau de Maisoncelles, collecte les eaux du nord.
Le point culminant de la Manche (365/) est situé à proximité du bourg de l'ancienne commune de Saint-Martin-de-Chaulieu. Le point communal le plus bas () correspond à la sortie de l'Égrenne du territoire, au sud-est. La commune est bocagère.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat complétée par des études régionales prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Cornier-des-Landes », sur la commune de Tinchebray-Bocage, mise en service en 1951 et qui se trouve à à vol d'oiseau, où la température moyenne annuelle est de et la hauteur de précipitations de pour la période 1981-2010.
Sur la station météorologique historique la plus proche, « Granville – pointe du Roc », sur la commune de Granville, mise en service en 1973 et à , la température moyenne annuelle évolue de pour la période 1971-2000 à pour 1981-2010, puis à pour 1991-2020.
Urbanisme
Typologie
Chaulieu est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vire Normandie, dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe , est catégorisée dans les aires de moins de .
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (97,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
prairies (64,1 %), zones agricoles hétérogènes (29,2 %), terres arables (4,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,7 %), forêts (0,4 %).
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui).
Toponymie
Commune constituée en 1972 par la réunion de Saint-Martin-de-Chaulieu et de Saint-Sauveur-de-Chaulieu.
Les deux paroisses réunies étaient dédiées à Martin de Tours (Saint-Martin) et à Jésus de Nazareth (Saint-Sauveur).
Le nom de la localité est attesté sous les formes Chauleu en 1144, de Calvo Loco vers 1169, Calido Loco vers 1185, Chautleu en 1230.
L'origine du toponyme Chaulieu est incertaine. François de Beaurepaire exprime sa préférence pour la solution, « lieu chauve », sans doute conforté (implicitement) par la topographie du lieu (point culminant de la Manche). Cette explication est adoptée par Ernest Nègre. Si lieu semble bien issu du latin locus, « lieu », René Lepelley évoque deux possibilités pour chau : calvus, « chauve », ou calidus, « chaud » (évoquant une terre dont la topographie ou l'orientation l'expose au soleil).
Le gentilé est Chaulieusien.
Histoire
En 1972, Saint-Martin-de-Chaulieu (324 habitants en 1968) et Saint-Sauveur-de-Chaulieu (70 habitants) fusionnent. La commune ainsi créée prend le nom de Chaulieu.
Politique et administration
Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et deux adjoints.
Démographie
Chacune des deux commune avait atteint son maximum démographique en 1836 : Saint-Martin avec habitants et Saint-Sauveur avec habitants.
Économie
Lieux et monuments
Château de Chaulieu (), possession historique de la famille des Rotours, inscrit au titre des Monuments historiques.
Église Saint-Martin ().
Église de Saint-Sauveur-de-Chaulieu ().
Belvédère sur le point culminant du département, dans le bourg de Saint-Martin.
Activité et manifestations
Fête Saint-Louis en août.
Personnalités liées à la commune
Guillaume et Robert des Rotours qui, en 1928, rachètent le château à leur parent Camille de Caix de Chaulieu, propriétaire de 1894 à 1916, descendant de Hugues Antoine des Rotours de Chaulieu.
Voir aussi
Liste des communes de la Manche
Liste des anciennes communes de la Manche
Notes et références
Notes
Références
Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2013 (site de l'IGN, téléchargement du 19 mars 2014)
Liens externes
Résumé statistique de Chaulieu sur le site de l'Insee
Chaulieu sur le site de l'ancienne communauté de communes
Notes E. Roynel
Massif armoricain
Sommet dans la Manche
Commune dans la Manche
Point culminant d'un département en France
Mortainais |
17544 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Chavoy | Chavoy | Chavoy est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de .
Géographie
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat complétée par des études régionales prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Brécey », sur la commune de Brécey, mise en service en 1996 et qui se trouve à à vol d'oiseau, où la température moyenne annuelle est de et la hauteur de précipitations de pour la période 1981-2010.
Sur la station météorologique historique la plus proche, « Granville – pointe du Roc », sur la commune de Granville, mise en service en 1973 et à , la température moyenne annuelle évolue de pour la période 1971-2000 à pour 1981-2010, puis à pour 1991-2020.
Urbanisme
Typologie
Chavoy est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Avranches, dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe , est catégorisée dans les aires de moins de .
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (94,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
prairies (61 %), zones agricoles hétérogènes (23,1 %), terres arables (10,7 %), forêts (5,1 %).
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui).
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Chavei en 1172, 1218 et 1225, Chavei vers 1285.
Du latin tardif *cavetum dont la signification s'apparenterait du mot dialectal cavée, « chemin creux », peut-être par allusion à un chemin traversant, une tranchée, « une cavée ». La finale actuelle -oy résulte d'une influence phonétique francienne. Ernest Nègre s'éloigne de cette ligne, et préfère interpréter Chavoy par l'ancien français régional chavez, chavais, cheveis « portion de terrain d'une certaine étendue, enclavée au milieu d'un domaine », attesté en gallo.
Histoire
Politique et administration
Démographie
Lieux et monuments
Personnalités liées à la commune
Pierre-Jacques Payen de Noyan de Chavoy, officier canadien des troupes de la Marine, né à Montréal en Nouvelle-France en 1695 et mort à Paris en 1771, seigneur de Chavoy.
Voir aussi
Liste des communes de la Manche
Notes et références
Notes
Références
Altitudes, coordonnées, superficie : IGN.
Liens externes
Chavoy sur le site de l'Insee
Commune dans la Manche
Aire urbaine d'Avranches |
17545 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Chef-du-Pont | Chef-du-Pont | Chef-du-Pont est une ancienne commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de habitants, commune déléguée au sein de Sainte-Mère-Église depuis le janvier 2016.
Géographie
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Capite Pontis vers 1190 et Quief du Pont (non daté).
Le toponyme est issu de l'ancien français chef, « tête », « bout », et pont.
Il est dû à la position du village à l'entrée du pont sur le Merderet ou sur l'Ouve, qui commandait l'accès de la péninsule du Cotentin.
Le gentilé est Capipontain.
Histoire
Lors des opérations du débarquement allié, le 6 juin 1944, le village et le pont sur le Merderet deviennent rapidement un objectif pour la aéroportée américaine. Le village est libéré le jour même et le pont est tenu par les 507 et régiments d'infanterie sous les ordres du lieutenant-colonel Ostberg, au soir du Jour J.
Héraldique
Politique et administration
Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et trois adjoints.
Démographie
Chef-du-Pont a compté jusqu'à en 1990.
Économie
Usine Mont-Blanc (crème dessert).
Laiterie coopérative Isigny-Saint Mère (mimolettes).
Charcuteries de la Trappe.
Lieux et monuments
Église Sainte-Colombe (), inscrite au titre des Monuments historiques depuis le 25 février 1958. Elle abrite trois autels, une chaire à prêcher, deux statues (Vierge à l'Enfant allaitant et sainte Colombe), un lutrin en buste et une poutre de gloire, œuvres classées à titre d'objets.
Ferme du Haut de la Rue (, s).
Château Le Val ().
Les Gardes.
Activité et manifestations
Voir aussi
Liste des communes de la Manche
Notes et références
Notes
Références
Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2013 (site de l'IGN, téléchargement du 19 mars 2014)
Liens externes
Site municipal
Résumé statistique de Chef-du-Pont sur le site de l'Insee
Ancienne commune dans la Manche
Commune déléguée dans la Manche |
17546 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A9renc%C3%A9-le-H%C3%A9ron | Chérencé-le-Héron | Chérencé-le-Héron est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de .
Géographie
La commune est dans le sud du département de la Manche, au nord de l'Avranchin. L'atlas des paysages de la Basse-Normandie la classe dans la partie sud de la « Manche centrale », caractérisée par un bocage fermé au faible relief. Son bourg est à au sud de Villedieu-les-Poêles et à au nord-est d'Avranches.
La commune est parcourue du nord au sud par la route départementale (ancienne route nationale 799) qui traverse le bourg, le reliant à Villedieu-les-Poêles au nord et à Brécey au sud. La en part vers le nord-ouest permettant de rejoindre Saultchevreuil-du-Tronchet par la limitrophe. À l'ouest, la relie la au bourg de Rouffigny. Le sud du territoire est traversé par la qui permet notamment de rejoindre Saint-Martin-le-Bouillant au sud-est. L'A84 est accessible à au nord, près de Villedieu-les-Poêles (sorties 37 vers Rennes et 38 vers Caen).
Le bourg de Chérencé est sur une ligne de partage des eaux. Les eaux de la moitié occidentale du territoire sont collectées par des premiers affluents de l'Airou, rivière du bassin de la Sienne, dont la Nouette qui est aussi considérée comme un bras de l'Airou. La moitié orientale est dans le bassin de la Sée et est bordée par l'Anguille (appelé aussi le Bieu), affluent direct du fleuve côtier,
Le point culminant () est le sommet d'une colline au nord du bourg. Le point le plus bas () correspond à la sortie du territoire de l'Anguille, au sud-est. La commune est bocagère.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat complétée par des études régionales prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Coulouvray-Boisbenâtre », sur la commune de Coulouvray-Boisbenâtre, mise en service en 1988 et qui se trouve à à vol d'oiseau, où la température moyenne annuelle est de et la hauteur de précipitations de pour la période 1981-2010.
Sur la station météorologique historique la plus proche, « Granville – pointe du Roc », sur la commune de Granville, mise en service en 1973 et à , la température moyenne annuelle évolue de pour la période 1971-2000 à pour 1981-2010, puis à pour 1991-2020.
Urbanisme
Typologie
Chérencé-le-Héron est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Villedieu-les-Poêles-Rouffigny, dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe , est catégorisée dans les aires de moins de .
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (96,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
prairies (57 %), zones agricoles hétérogènes (30,3 %), terres arables (9,5 %), zones urbanisées (2,9 %), forêts (0,2 %).
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui).
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes de Carenceio en 1186, Charenceyo en 1369-1370 et Charencé en 1422. Il semble issu de l'anthroponyme gaulois ou roman Carantius ; La commune s'est également appelée Cherencey le Héron en 1889.
L'ajout du déterminant -le-Héron est attesté dès le . Il a été rendu nécessaire par la proximité (environ ) d'un autre Chérencé, devenu par la suite Chérencé-le-Roussel. Le Héron s'écrivait autrefois le Hairon, ce nom devait être celui de l'Airou qui désigne la rivière qui prend sa source à l'est du territoire de la commune voisine de La Trinité.
Le gentilé est Chérencéen.
Histoire
Politique et administration
Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et trois adjoints.
Démographie
Chérencé-le-Héron a compté jusqu'à 846 habitants en 1836.
Économie
Lieux et monuments
Église Notre-Dame (-s).
Activité et manifestations
Fête communale en juillet.
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Liste des communes de la Manche
Notes et références
Notes
Références
Altitudes, coordonnées, superficie'' : répertoire géographique des communes 2012 (site de l'IGN, téléchargement du 24 octobre 2013)
Liens externes
Chérencé-le-Héron sur le site de la communauté de communes
Résumé statistique de Chérencé-le-Héron sur le site de l'Insee
Cherence-le-Heron |
17547 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A9renc%C3%A9-le-Roussel | Chérencé-le-Roussel | Chérencé-le-Roussel est une ancienne commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de habitants (les Chérencéens), devenue le une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Juvigny les Vallées.
Géographie
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Charenceium en 1235, Charenceio en 1236, Charenceyo en 1369 et 1370, Charenceyo le Roussel en 1371 et 1372, Charencé le Roussel en 1393.
Roussel représente un nom de famille, relativement fréquent dans la Manche, qui dut être celui d'un ancien seigneur. Il s'agit initialement d'un sobriquet médiéval évoquant une particularité physique, issu de l’ancien français rossel « roux, roussâtre », d’après la couleur des cheveux.
Histoire
Lors de la bataille de Normandie, Chérencé-le-Roussel est libéré le par la d'infanterie américaine. Sa reprise est le premier objectif opérationnel de la blindée allemande le lors du déclenchement de l'opération Lüttich pour tenter de couper la percée américaine née du succès de l'opération Cobra. Les Allemands échouent dans leur tentative de reprendre la localité, ce qui provoque le remplacement immédiat de Gerhard von Schwerin alors chef de la blindée allemande.
Politique et administration
Liste des maires
Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et deux adjoints.
Population et société
Démographie
Activité et manifestations
Économie
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'église Notre-Dame-de-l'Assomption ().
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Articles connexes
Liste des anciennes communes de la Manche
Liens externes
Chérencé-le-Roussel sur le site de l'Insee
Notes et références
Notes
Références
Altitudes, superficie : IGN.
Ancienne commune dans la Manche
Commune déléguée dans la Manche
Ville titulaire de la croix de guerre 1939-1945 |
17548 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A8vreville%20%28Manche%29 | Chèvreville (Manche) | Chèvreville est une ancienne commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de habitants, devenue le une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Grandparigny.
Géographie
Toponymie
Le nom de la localité qui est attesté sous la forme Capreoli villa en 846 indique capreolus, « chevreuil », Capravilla à la fin du et au début du s, Chievrevilla en 1235 ou 1236.
Peut-être la désignation d'un animal ou le même mot employé comme surnom d'un individu.
Chèvreville, « Domaine de la chèvre ».
Histoire
Le , Chèvreville intègre avec trois autres communes la commune de Grandparigny créée sous le régime juridique des communes nouvelles instauré par la loi du de réforme des collectivités territoriales. Les communes de Chèvreville, Martigny, Milly et Parigny deviennent des communes déléguées et Parigny est le chef-lieu de la commune nouvelle.
Politique et administration
Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et deux adjoints. Ces conseillers intègrent au complet le conseil municipal de Grandparigny le jusqu'en 2020 et Gilbert Daniel devient maire délégué.
Boycott des élections municipales de mars 2008
Les habitants de cette petite commune ont tous boycotté le premier tour des élections cantonales et municipales de 2008 pour protester contre la décision de RTE, filiale d'EDF, de faire passer une ligne à très haute tension de volts sur son territoire, en provenance du futur réacteur EPR de la centrale nucléaire de Flamanville. Aucun de ses élus, ni de ses habitants, ne s'est déplacé pour participer au scrutin pour lequel aucune liste de candidats n'avait été déposée. Mais, conformément à la loi, le bureau de vote était ouvert.
D'autres protestations de ce genre ont eu lieu dans le canton de Clamecy dans la Nièvre.
Démographie
Économie
Lieux et monuments
Église Notre-Dame du .
Château du .
Activité et manifestations
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Liste des communes de la Manche
Liste des anciennes communes de la Manche
Notes et références
Notes
Références
Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2014 (site de l'IGN, téléchargement du mars 2015)
Liens externes
Résumé statistique de Chèvreville sur le site de l'Insee
Ancienne commune dans la Manche
Commune déléguée dans la Manche |
17549 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Chevry%20%28Manche%29 | Chevry (Manche) | Chevry est une ancienne commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de habitants, commune déléguée au sein de Moyon-Villages depuis le janvier 2016.
Géographie
La commune est dans le centre-Manche, dans le canton de Tessy-sur-Vire. Le petit bourg est à à l'ouest de Tessy-sur-Vire.
Le territoire communal est traversé au sud-est par la route départementale joignant Tessy-sur-Vire à l'est à Bréhal à l'ouest. Le bourg y est relié par la qui se prolonge au nord vers Moyon. Au nord du bourg, la s'y raccorde pour mener à Tessy et, par la commençant en limite est, à Fervaches au nord-est. L'A84 est accessible à Pont-Farcy (sortie 39), à par Tessy-sur-Vire.
Chevry est dans le bassin de la Vire, par son sous-affluent le ruisseau du Moulin de Chevry qui traverse la commune d'ouest en est, recevant plusieurs courts affluents en rive droite.
Le point culminant (171/) se situe en limite sud-ouest, près du lieu-dit la Crette, sur une pente qui culmine sur la commune voisine de Beaucoudray à . Le point le plus bas () correspond à la sortie du territoire du ruisseau du Moulin de Chevry (sous-affluent de la Vire), à l'est. La commune est bocagère.
Le climat est océanique, comme dans tout l'Ouest de la France. La station météorologique la plus proche est Granville-Pointe du Roc, à , mais Caen-Carpiquet est à moins de . Le pays saint-lois s'en différencie toutefois pour la pluviométrie annuelle qui, à Chevry, avoisine les .
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Chevre au , Chevreyo vers 1230 et Chevreium vers 1280.
Le toponyme se serait construit à partir de l'anthroponyme roman Caprius.
Le gentilé est Chevryais.
Histoire
Politique et administration
Le conseil municipal était composé de sept membres dont le maire et deux adjoints.
Démographie
Chevry a compté jusqu'à 322 habitants en 1851. Au recensement de 2010, elle est la commune la moins peuplée du canton de Tessy-sur-Vire.
Économie
Lieux et monuments
Église Saint-Pierre (), abritant un retable aux douze Apôtres du classé à titre d'objet aux Monuments historiques.
Activité et manifestations
Personnalités liées à la commune
Jean Mabire (1927-2006), écrivain régionaliste normand et journaliste, a vécu à Chevry.
Notes et références
Notes
Références
Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2013 (site de l'IGN, téléchargement du 19 mars 2014)
Voir aussi
Articles connexes
Liste des communes de la Manche
Liens externes
Chevry sur le site de la communauté de communes
Résumé statistique de Chevry sur le site de l'Insee
Ancienne commune dans la Manche
Commune déléguée dans la Manche |
17550 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Clitourps | Clitourps | Clitourps (prononcé ) est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de .
Géographie
La commune est au nord-est de la péninsule du Cotentin. Son bourg est à au sud-est de Saint-Pierre-Église, à à l'ouest de Barfleur et à au nord-oust de Quettehou.
Dans cette commune, la roche dominante est l'arkose.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat complétée par des études régionales prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Gonneville », sur la commune de Gonneville-Le Theil, mise en service en 1959 et qui se trouve à à vol d'oiseau, où la température moyenne annuelle est de et la hauteur de précipitations de pour la période 1981-2010.
Sur la station météorologique historique la plus proche, « Cherbourg – Maupertus », sur la commune de Cherbourg-en-Cotentin, mise en service en 1935 et à , la température moyenne annuelle évolue de pour la période 1971-2000 à pour 1981-2010, puis à pour 1991-2020.
Urbanisme
Typologie
Clitourps est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cherbourg-en-Cotentin, dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe , est catégorisée dans les aires de à moins de .
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (90,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (73,1 %), prairies (17 %), forêts (9,8 %).
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui).
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Clitorp en 1164; Clitorp vers 1180 (cartulaire de Coutances, copie Delisle).
Le toponyme est issu du norrois klif, « rocher, butte, falaise », et thorp (comprendre þorp), « ferme (isolée), groupe de fermes iolées, village », d'où le sens global de « groupe de fermes, village de la butte ». Dans cette hypothèse, il faut supposer que la butte en question est le mont Étolan, qui culmine à 138 m sur le territoire de Saint-Pierre-Église, et s'étend sur les deux communes.
Remarque : L'appellatif norrois (ou vieil anglais) klif se retrouve pluieurs fois en Normandie, notamment en Cotentin avec le mont Étanclin (Mont Estenclif 1262), mont de Doville (anciennement mont Escalleclif) et vraisemblablement le mont Clin (la Hague). Quant à l'évolution de -torp en -tourp, -tour(s) n'apparaît qu'au dans le nord Cotentin (cf. le Tourp), alors qu'ailleurs la voyelle ouverte o de torp se maintient (cf. le Torp). Il s'agit d'une mutation locale que l'on constate aussi dans hougue, resté hogue dans les autres pays normands.
Le gentilé est Clitourpais.
Histoire
Un des premiers propriétaires de Clitourps fut Gresten (c'est-à-dire Geirsteinn en vieux norrois), qui a laissé son nom au fief de Grainthéville (Grestenvilla). Un autre Scandinave, Torgis ou Turgis (c'est-à-dire Þórgíls en vieux norrois) son vassal ou parent, bâtit le manoir de Torgistorps, devenu plus tard prieuré. D'après les notes de Léopold Delisle, Clitourps fut le berceau de la famille Prevel, dont un membre Regnouf (ou Renouf, vieux norrois RúnulfR, influencé dans la prononciation populaire par les noms francs en Ragin- > Re- cf. Raginald > Renaud), prit une part importante à la conquête de l'Angleterre en 1066, sous la conduite de Guillaume le Bastard. À la fin du onzième siècle, Roger était seigneur de Clitourps. Simon, son fils, avait le patronage de l'église qu´il donna en 1120 dans toute son intégrité au chapitre de Coutances. En 1189, Hugues, fils d´Amaury, seigneur de Clitourps suivit Richard Cœur de Lion à la croisade. En 1224, le seigneur de Clitourps s´appelait Gaulthier. En 1287, Robert de La Haye, écuyer, procéda sans succès contre le chapitre de Coutances au sujet du patronage de l'église. Dans la première moitié du , le seigneur de la paroisse est Jean de Clitourps. Une de ses filles porta cette terre dans la famille Osbert (« d´argent à la croix de gueules cantonnée de quatre lionceaux de sable »). Guillaume Osbert est mort en 1455, il laisse un fils Pierre Osbert, seigneur de Tesson, Brucheville, Clitourps et des Moutiers, vicomte de Coutances. Il vivait encore en 1485. Par mariage, vente, échange ou autrement, la seigneurie de Clitourps passe dans la famille des Castel, qui possède le fief de Saint Pierre Église depuis 1475. Le 20 mars 1688, Bon Thomas Castel vendit la seigneurie et le patronage honoraire de Clitourps à Charles Alexandre Lefèvre, écuyer, sieur de Crainthéville.
Politique et administration
Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et deux adjoints.
Démographie
Clitourps a compté jusqu'à 622 habitants en 1806.
Économie
Parc éolien de Clitourps : il y a quelques années a eu lieu l'installation de cinq éoliennes sur la commune.
Lieux et monuments
Abri sous roche du Mont Étolan. Le site a été occupé par dix à douze Néandertaliens entre avant notre ère. Ils pratiquaient la chasse ou le charognage, et découpaient les morceaux avec des silex. Les fouilles ont débuté en après la découverte d'un biface. Ils s'abritaient dans de petites dépressions ou cuvettes d'un environ afin de se mettre à l'abri des vents dominants.
Manoir de Fontenay du , inscrit au titre des monuments historiques depuis le .
Le nouveau Fontenay ou manoir de la Féronnerie, du .
Église Notre-Dame en forme de croix latine du . Son chœur a été rebâtie au , et à l'intérieur sont conservées de belles statues, des soit en pierre ou en poterie dont une Vierge à l'Enfant en terre cuite polychromée et dorée du , ainsi que des fonts baptismaux en calcaire d'Yvetot décoré de motifs de rinceaux et d'une inscription gothique « JESUS » ().
Manoir de Grainteville ou Graintheville ou Grinthéville reconstruit au ; haut d'un étage sur-rez-de-chaussée, avec une façade plate et une porte centrale et des fenêtres surmontée d'un fronton. Les communs recèlent une charretterie à trois arches en plein cintre reposant sur des colonnes à tailloirs.
Ferme de La Feuvrerie du .
Activité et manifestations
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Liste des communes de la Manche
Notes et références
Notes
Références
Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2012 (site de l'IGN, téléchargement du 24 octobre 2013)
Liens externes
Clitourps sur le site de la communauté de communes
Résumé statistique de Clitourps sur le site de l'Insee
Commune dans la Manche
Aire urbaine de Cherbourg-en-Cotentin |
17551 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Coigny | Coigny | Coigny est une ancienne commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, devenue le une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Montsenelle.
Elle est peuplée de habitants (les Coignysais).
Géographie
La commune appartient au Parc naturel régional des Marais du Cotentin et du Bessin, classé en zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type 2 et couvert par la convention de Ramsar. À ce titre, le territoire de Coigny est soumis à la directive oiseaux et la directive habitats.
Couvrant 450 hectares, le territoire de Coigny est le moins étendu du canton de La Haye-du-Puits (sa superficie est toutefois très similaire à celle de Houtteville qui couvre 451 hectares).
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Cuneis vers 1080, de Cuneis en 1123, de Cogneis en 1186, Coignies en 309, Coingnies en 1320, Coignies en 1362.
Si la graphie Cuneis est une forme romane, elle sous-entend une formation gallo-romane reposant sur le latin cuneus « coin », Cogneis, au sens de « (terre) en forme de coin », ou mieux, « (terre) dans un coin, un recoin ». Cette solution a l'avantage de correspondre à une réalité géographique du territoire de l'ancienne paroisse.
Histoire
Politique et administration
Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et deux adjoints.
Démographie
Économie
Lieux et monuments
Château de Coigny, dit le Vieux château (ancienne ferme-école du Cotentin) : douves, restes du corps central, cheminée Renaissance au , classée Monument historique ; vastes communs .
Château de Franquetot / inscrit aux Monuments historiques : logis rectangulaire, avant-corps central à fronton, deux ailes en retour d'équerre, combles à lucarnes ; plan en fer à cheval : les deux bâtiments en équerre sont des et , les deux de droite datent du milieu , construits dans le style des précédents ; mobilier ; chapelle ornée de boiseries ; vestiges (murs) des écuries ; vaste parc.
Église Saint-Pierre, refaite au , abritant un ensemble maitre-autel-retable des et siècles avec tabernacle, statuettes et trois tableaux (L'Ascension, saint Sébastien, saint Pierre), classé à titre d'objet.
Personnalités liées à la commune
Thomas Guillotte, qui prend le nom de Franquetot seigneur de Franquetot et seigneur de Saint-Jores et seigneur de Coigny vers 1560.
François de Franquetot de Coigny (1670 au château de Coigny - 1769), maréchal de France.
François Henri de Franquetot de Coigny, duc de Coigny (1737-1821), maréchal de France, petit-fils du précédent.
Activité et manifestations
Notes et références
Notes
Références
Altitudes, superficie : répertoire géographique des communes.
Annexes
Articles connexes
Liste des communes de la Manche
Liens externes
Coigny sur le site de la communauté de communes
Coigny sur le site de l'Insee
Histoire et patrimoine de Coigny
Ancienne commune dans la Manche
Commune déléguée dans la Manche |
17552 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Colomby | Colomby | Colomby est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de .
Géographie
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat complétée par des études régionales prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bricquebec », sur la commune de Bricquebec-en-Cotentin, mise en service en 1969 et qui se trouve à à vol d'oiseau, où la température moyenne annuelle est de et la hauteur de précipitations de pour la période 1981-2010.
Sur la station météorologique historique la plus proche, « Cherbourg – Maupertus », sur la commune de Cherbourg-en-Cotentin, mise en service en 1935 et à , la température moyenne annuelle évolue de pour la période 1971-2000 à pour 1981-2010, puis à pour 1991-2020.
Urbanisme
Typologie
Colomby est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cherbourg-en-Cotentin, dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe , est catégorisée dans les aires de à moins de .
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
prairies (46,1 %), terres arables (39,2 %), zones agricoles hétérogènes (14,7 %).
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui).
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Columbeio vers 1110, de Colombeyo en 1332.
Toponyme formé sur Colombe, soit à une paroisse dédiée à Sainte Colombe.
Histoire
L'affaire criminelle Jean-Baptiste Desmares a eu lieu dans la commune et fut jugée à la cour d'assises de la Manche, à Coutances, le 11 juillet 1836.
Héraldique
Politique et administration
Démographie
Économie
Lieux et monuments
Église Saint-Georges de style gothique datant du , classée monument historique en 1966. L'église contient également des œuvres classées au titre de mobilier comme des stalles, une chaire et une Vierge à l'enfant.
Le presbytère, accueillant à présent la mairie, date lui du et il est inscrit aux monuments historiques.
La commune possèdent également de nombreux manoirs parmi lesquels :
maison forte de la Baronnie, du début du , avec son logis flanqué de deux tours circulaires ;
manoir du Breuil de style gothique flamboyant construit au début du ;
manoir du hameau Ravend du ;
Briquehoulle des s.
Activité culturelle et manifestations
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Liste des communes de la Manche
Notes et références
Notes
Références
Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2013 (site de l'IGN, téléchargement du 19 mars 2014)
Liens externes
Site officiel de la mairie
Résumé statistique de Colomby_ sur le site de l'Insee
Commune dans la Manche |
17553 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Cond%C3%A9-sur-Vire | Condé-sur-Vire | Condé-sur-Vire est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de .
Le , la commune devient une commune nouvelle en fusionnant avec Le Mesnil-Raoult ( en 2013), puis l'année suivante intègre Troisgots ( en 2014).
Géographie
La commune est en pays saint-lois. Son bourg est à à nord-ouest de Torigni-sur-Vire, à au sud de Saint-Lô et à au nord de Tessy-sur-Vire.
Le territoire est traversé du sud-est au nord-ouest par la route nationale 174 à 2×2 voies dont deux accès sont sur le territoire. L'un, au sud-est du bourg et également à proximité du bourg de Torigni-sur-Vire, permet de rejoindre l'A84 (sortie 40 à Guilberville) ou Vire, l'autre au nord-est, relié au bourg par la , mène à Saint-Lô. L'ancien tracé qui jouxte la et qui ne traverse pas le bourg, a été déclassé en route départementale . Le bourg de Condé est relié à Torigni-sur-Vire par la qui se prolonge à l'ouest vers Saint-Samson-de-Bonfossé. Il est également traversé par la qui mène à Sainte-Suzanne-sur-Vire et à Saint-Lô au nord et à Giéville au sud. La part également du bourg et mène à Saint-Jean-des-Baisants au nord-est. Partant de la au sud du bourg, la va vers Domjean. Deux autres routes départementales empruntent le nord du territoire communal : la qui relie Sainte-Suzanne à Saint-Jean-des-Baisants et la qui mène de Sainte-Suzanne à La Barre-de-Semilly.
Comme l'indique son nom, Condé-sur-Vire est dans le bassin de la Vire qui borde son territoire à l'ouest. Les eaux de celui-ci sont collectées par le Hamel (ou ruisseau de Précorbin, ou Précurbin), affluent du fleuve côtier, qui arrose le sud du bourg.
Le point culminant () se situe au nord-est, près du lieu-dit le Hameau Barbey, à la sortie de la du territoire. Le point le plus bas () correspond à la sortie de la Vire du territoire, à l'ouest. La commune est bocagère comme la plupart des communes du département.
Commune étendue d'un pays (le Bocage normand) où l'habitat est dispersé, ses nombreux lieux-dits sont, du nord-ouest à l'ouest, dans le sens horaire : Hure de Loup, la Durandière, le Val, Giesville, Chien de la Ville, les Hauts Vents, les Fontaines, Chapelle Saint-Jean-de-Brébeuf, la Barbée, la Campagne, les Closets, la Lande, la Marquerie, la Grange aux Lapins, Cotigny (au nord), la Faverie, l'Hôtel Vannier, Sous le Bosq, la Petitière, le Hameau Barbey, Villeneuve, le Bruley, la Carbonnière, la Pinçonnière, la Petite Carbonnière, la Sinnelière, la Pajoterie, la Bernerie, la Coutainnerie, le Rocher, le Clos Huet, la Rue, la Bouinière, la Tringalle, la Racherie, le Focq, Bonne Vierge, la Petite Carbonnière, le Côtil, la Hamelière, la Vassourie (à l'est), le Hamel, la Butte, l'Opinière, les Hayes, la Causcannière, le Sault, les Feugrets, la Fauquetière, le Mesnil, la Planquerie, la Boulaye, Argilly, la Hamelinière, la Renaudière, la Houitière, les Roquettes, la Couvanne, Belmour, la Plotinnière, la Dannerie, la Vautellerie, l'Égrat, la Coquerie, Rouge Doui, le Cerisier, le Houx, le Pré, le Fets (au sud), Cats de Ça, le Rouge Camp, la Pédoyère, Pont de la Roque, les Roches de Ham, les Fontaines de Bas, les Fontaines de Haut, le Bust, les Carrières, la Boisselière, le Moulin de Vire, la Godardière, Ferme du Pont, la Bélinière, Monthurel, la Vassonnière, les Aunays, la Mautelière, le Bourg, le Pont de Vire (à l'ouest), Murlucouf, la Mignonerie, le Herpeux, le Calvaire, la Planquette, le Mesnil Grimault, Arganchy, la Bouteillerie, l'Épine Fraut et la Meslerie.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat complétée par des études régionales prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1968 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Urbanisme
Typologie
Condé-sur-Vire est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee.
Elle appartient à l'unité urbaine de Condé-sur-Vire, une unité urbaine monocommunale de en 2017, constituant une ville isolée.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Lô, dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe , est catégorisée dans les aires de à moins de .
Toponymie
Le toponyme est attesté sous la forme de Condeto vers 1350.
Condé est l'évolution phonétique du gallo-roman CONDĀTE en langue d'oïl. Ce type toponymique est issu du gaulois condate « confluence, réunion ». On le rencontre dans de nombreux noms de communes, dont le déterminant complémentaire est souvent le nom du cours d'eau principal, ici la Vire.
Le gentilé est Condéen.
Histoire
Lors de la bataille de Normandie, la ville est libérée le par la d'infanterie américaine. Une stèle en l'honneur des libérateurs a été érigée à droite de l'église.
Courant 2015, les communes de Condé-sur-Vire et du Mesnil-Raoult décident créer une commune nouvelle baptisée « Condé-sur-Vire » qui doit voir le jour le . L'arrêté préfectoral fixant les conditions a été publié le 28 septembre 2015.
L'année suivante, la commune s’agrandit encore avec l'intégration de la commune de Troisgots avec un effet au . Au 15 mars 2020, les communes déléguées sont supprimées par décision du conseil municipal.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Candidats ou listes ayant obtenu plus 5 % des suffrages exprimés lors des dernières élections politiquement significatives :
Présidentielle 2017 (configuration commune nouvelle) :
(86,91 % de votants) : Emmanuel Macron (EM) 27,18 %, Marine Le Pen (FN) 21,39 %, François Fillon (LR) 20,71 %, Jean-Luc Mélenchon (FI) 15,64 %, Nicolas Dupont-Aignan (DLF) 5,63 %, Benoît Hamon (PS) 5,34 %.
(83,03 % de votants) : Emmanuel Macron (EM) 68,30 %, Marine Le Pen (FN) 31,70 %.
Régionales 2015 (configuration ancienne commune) :
(55,04 % de votants) : Hervé Morin (Union de la droite) 36,54 %, Nicolas Bay (FN) 24,89 %, Nicolas Mayer-Rossignol (Union de la gauche) 21,88 %, Yanic Soubien (EÉLV) 5,26 %.
(65,25 % de votants) : Hervé Morin (Union de la droite) 44,50 %, Nicolas Mayer-Rossignol (Union de la gauche) 31,76 %, Nicolas Bay ([FN) 23,74 %.
Européennes 2014 (46,74 % de votants) : FN (Marine Le Pen) 29,17 %, UMP (Jérôme Lavrilleux) 23,29 %, PS-PRG (Gilles Pargneaux) 15,64 %, UDI - MoDem (Dominique Riquet) 11,95 %, EÉLV (Karima Delli) 5,54 %.
Législatives 2012 :
(64,54 % de votants) : Philippe Gosselin (UMP) 41,20 %, Christine Le Coz (PS) 39,55 %, Denis Féret (FN) 8,40 %.
(63,18 % de votants) : Philippe Gosselin (UMP) 51,45 %, Christine Le Coz (PS) 48,55 %.
Les électeurs de la commune placent Laurent Pien et Patricia Auvray-Levillain (Divers droite) en tête au premier et au second tour des élections départementales de 2015
Les électeurs de la commune placent Yves Fauvel (Majorité présidentielle) en tête au premier et au second tour des élections cantonales de 2011
Les électeurs de la commune placent Jean-François Le Grand (Liste de la majorité) en tête au premier tour des élections régionales de 2010 et Laurent Beauvais (Liste d'Union de la gauche) en tête au second tour.
Les électeurs de la commune placent René Garrec (Liste de droite) en tête au premier et au second tour des élections régionales de 2004
Administration municipale
Sources Registre d'Etat civil de Condé-sur-Vire
Le conseil municipal est composé de vingt-neuf membres dont le maire et sept adjoints.
Jumelages
.
Population et société
Démographie
Évolution démographique de la commune nouvelle
Condé-sur-Vire est la commune la plus peuplée de son canton.
Évolution démographique de la commune déléguée
Manifestations culturelles et festivités
Vélorail : une association gère une portion de de voie ferrée de l'ancienne ligne SNCF de Saint-Lô à Guilberville entre les gares de Condé-sur-Vire et de Gourfaleur. dix-neuf cyclo-draisines (quatre à cinq places) sont louées toute l'année pour effectuer ce trajet de (aller-retour avec manœuvre pour changement de sens au terminus de Gourfaleur) qui emprunte le pont ferroviaire métallique de type Eiffel de Sainte-Suzanne-sur-Vire. Le parcours présente deux véritables passages à niveau.
En 2016, la commune accueille l'élection de Miss Manche pour la deuxième année consécutive.
Un concours de maisons fleuries est organisé. Il est élargi depuis 2016 à l'ensemble de la commune nouvelle.
Sports
Condé Sports fait évoluer une équipe senior de football en ligue de Basse-Normandie et trois autres en divisions de district.
Canoë-kayak : Base de loisirs de canoë-kayak de Condé-sur-Vire.
Kayak-polo : Champion de France N1 en 2002, de 2004 à 2011 puis à nouveau en 2014. Font notamment partie de l'équipe Maxime Gohier et François Barbey, par ailleurs triples champions du Monde avec l'équipe de France.
Course en ligne : Nathalie Marie, plusieurs titres nationaux et internationaux, figure emblématique du kayak à Condé-sur-Vire.
Tir sportif : l'Entente de tir de Condé-sur-Vire (ETCV) créée en 2009, affiliée à la Fédération française de tir.
tir de loisirs et de compétition au gymnase.
disciplines pistolet et carabine à air comprimé à et arbalète field à 10 et .
titres départementaux, régionaux et nationaux.
école de tir labellisée cibles couleurs.
Économie
Union laitière normande
Elle & Vire
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Patrimoine religieux
L'église Saint-Martin, dont la nef fut construite en 1131. Elle abrite une Vierge à l'Enfant en bois du classée à titre d'objet aux Monuments historiques. Deux chapelles adjacentes ont été bâties en 1310. Trois nouvelles cloches ont été posées en 1688 et une grosse cloche en 1830. En partie détruite en juillet 1944, elle est reconstruite après la Seconde Guerre mondiale et est bénite le 7 juin 1959.
Chapelle Saint-Jean-de-Brébeuf (1993), construite à l'occasion du quatrième centenaire de la naissance du saint et financée par une souscription publique et une subvention de l'évêché de Coutances.
Église Notre-Dame du Mesnil-Raoult ( et Reconstruction), abritant une Vierge à l'Enfant du (classée à titre d'objet aux MH), ainsi qu'une statue de saint Jean Baptiste.
Chapelle sur le site appelé la Chapelle-sur-Vire, néo-gothique de la fin du , abritant un retable dont trois bas-reliefs et deux haut-reliefs sont classés à titre d'objets aux Monuments historiques. Le site pittoresque en vallée de la Vire, qui était précédemment occupé par la chapelle Notre-Dame-sur-Vire datant de la fin du , est depuis le Moyen Âge un lieu de pèlerinage marial important.
L'église Saint-Lô (fin ), néo-gothique également, dominant la colline sur laquelle est situé le bourg, est visible de beaucoup de points de vue alentour.
Ancienne abbaye de La Boulaye.
Patrimoine civil
L'usine Elle & Vire.
Le site des Roches de Ham, en partie sur le territoire communal.
Manoir d’Arganchy ().
Manoir du Pont (, restauré au ).
Manoir de la Bélinière ().
Le Pont de la Roque.
Équipements culturels
La salle Condé Espace.
Salle de cinéma située à la mairie (place Auguste-Grandin).
Personnalités liées à la commune
Sans aucune certitude, saint Jean de Brébeuf (né le , mort à Saint-Ignace au Canada le ), bien que le manoir seigneurial de sa famille se trouvât à Condé-sur-Vire.
Raymond Brulé (1897-1944), distillateur à Condé-sur-Vire, résistant, mort en déportation
Lucien Georges Surmonne, né en 1901 sur les bords du canal de l'Ourcq, artiste peintre, y séjourna à partir de 1945 jusqu'à sa mort en 1991. Il réalisa, entre autres, de nombreuses toiles ou aquarelles des roches de Ham, joyau de la vallée de la Vire.
Héraldique
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
Liste des communes de la Manche
Liste des communes nouvelles créées en 2017
Liens externes
Site de la mairie
Résumé statistique de Condé-sur-Vire sur le site de l'Insee
Notes et références
Notes
Références
Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2012 (site de l'IGN, téléchargement du 24 octobre 2013)
Commune dans la Manche
Ville titulaire de la croix de guerre 1939-1945
Commune nouvelle dans la Manche |
17554 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Contri%C3%A8res | Contrières | Contrières est une ancienne commune française rurale, située dans le bocage dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de habitants, commune déléguée au sein de Quettreville-sur-Sienne depuis le 2019.
Géographie
La grande ville la plus proche est Saint-Lô, distante de . Les cours d'eau que comprend la commune sont le fleuve côtier la Sienne (long de ), la rivière la Vanne et les ruisseaux de Malfiance et de Beaudebec. La pointe d'Agon est à environ . Le parc naturel régional des Marais du Cotentin et du Bessin se trouve distant de .
Le climat est océanique avec des étés tempérés.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Contrariis aux ,
Contreires en 1206, Contreriis en 1213, Contreres en 1230, Contreriis en 1253 .
François de Beaurepaire mentionne la locution contraria ripa « rive opposée » attestée en latin médiéval, qui permettrait selon lui d'expliquer cette dénomination de Contrières, « occupant un site opposé par rapport à l'autre rive de la Sienne ».
Contrières n'est pas directement située au bord de la Sienne, mais à près de deux kilomètres de cette rivière; le cours d'eau qui baigne la localité est le ruisseau de Beaudebec sur la rive gauche duquel elle se trouve, sur une légère hauteur. Il faudrait alors considérer qu'il fait allusion au site de Contrières « de l'autre côté (de la butte) », par rapport à Saussey.
Le gentilé est Contrièrais.
Histoire
Au Moyen Âge, en 1066, les seigneurs de Contrières, Raoul de Quesnay et un « sieur de Monceaux », sont à Hastings avec Guillaume le Conquérant. Deux siècles plus tard, en 1204, Philippe Auguste compte parmi ses alliés le seigneur de Monceaux responsable du château de Gavray. Au , la famille Louvel dirige les deux fiefs de Contrières et de Monceaux.
Plus tard, à la Révolution, François Armand Bonaventure Louvel de Monceaux participa à la chouannerie normande.
En 1793, la commune portait le nom de Contriéres. Avant 1800, Contrières ( en 1793) absorbe la commune de Quesney () au sud de son territoire. Elle prend le nom de Contrières en 1801. Aux alentours de 1830, c'est la famille De Cahouët qui succède aux Louvel.
Le , la commune fusionne avec Quettreville-sur-Sienne (déjà issu d'une fusion en 2016 avec Hyenville), Guéhébert, Trelly et Hérenguerville, et devient alors une commune déléguée.
Politique et administration
Le conseil municipal était composé de onze membres dont le maire et trois adjoints.
Démographie
Économie
Les principales activités sont l'agriculture et l'élevage.
Parmi les AOC, on trouve les prés-salés du Mont-Saint-Michel, le Camembert de Normandie, le Pont-l'Evêque, le Calvados et le Pommeau de Normandie.
Lieux et monuments
L'église Sainte-Marguerite, construite au , abrite des fonts baptismaux du , dont les boiseries du chœur et la cuve baptismale, en granit, est sculptée de « La Grand Messe aux Épées », qui s'est tenue juste avant la Bataille de Hastings en 1066, classés à titre d'objet aux Monuments historiques. Elle a également une tour quadrangulaire qui date du et qui dû être reconstruite à la suite des dégâts causés par la foudre en décembre 1811. L'église compte aussi un clocher à bâtière de tradition normande. Le mobilier de l'église comprend également un vitrail qui commémore les morts de 1914-1918, ainsi que les statues de sainte Barbe et sainte Marguerite.
L'ancienne paroisse de Quesnay (rattachée à la commune de Contrières en 1794), avec notamment la chapelle de style roman du et le presbytère, propriété privée, est située juste à côté du château.
Le château de Quesnay, qui date du , a deux piliers à damiers de brique et de pierre.
Château de Monceaux ()
Un if millénaire, classé au patrimoine végétal de la Manche, d'une hauteur de 12 mètres, a une circonférence de 3,90 mètres.
Activité et manifestations
La commune comprend huit associations relatives à des activités culturelles, de loisirs et au sport. Contrières est par ailleurs jumelée avec une commune alsacienne du Bas-Rhin, Bergbieten. Enfin, une coopération s'est mise en place avec le village de Zingan au Burkina-Faso.
Sports
L'Entente sportive Trelly-Quettreville-Contrières fait évoluer deux équipes de football en divisions de district.
Animations
La Sainte-Marguerite (-end de juillet), fête traditionnelle autour d'un repas champêtre au feu de bois, avec animation.
Personnalités liées à la commune
Jacques-Louis Daniel (1794 à Contrières - 1862), évêque de Coutances-et-Avranches.
Voir aussi
Liste des communes de la Manche
Notes et références
Notes
Références
Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2013 (site de l'IGN, téléchargement du 19 mars 2014)
Liens externes
Site municipal
Résumé statistique de Contrières sur le site de l'Insee
Ancienne commune dans la Manche
Commune déléguée dans la Manche
Aire urbaine de Coutances |
17555 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Cormeray%20%28Loir-et-Cher%29 | Cormeray (Loir-et-Cher) | Cormeray est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher, en région Centre-Val de Loire.
Localisée au centre du département, la commune fait partie de la petite région agricole « la Sologne viticole », vaste étendue de bois, d'étangs et de prés.
L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels qui occupent la quasi-totalité du territoire communal. Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est toutefois recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture des céréales et des oléoprotéagineux. À l'instar du département qui a vu disparaître le quart de ses exploitations en dix ans, le nombre d'exploitations agricoles a fortement diminué, passant de 7 en 1988, à 20 en 2000, puis à 10 en 2010.
Géographie
Localisation et communes limitrophes
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La commune de Cormeray se trouve au centre du département de Loir-et-Cher, dans la petite région agricole de la Sologne viticole. À vol d'oiseau, elle se situe à de Blois, préfecture du département et à de Vineuil, chef-lieu du canton de Vineuil dont dépend la commune depuis 2015. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Le Controis-en-Sologne.
Les communes les plus proches sont : Chitenay () , Cheverny () , Cour-Cheverny () , Cellettes () , Seur () , Fresnes () , Fougères-sur-Bièvre () , Feings () et Ouchamps ().
Paysages et relief
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage, adoptée le et entrée en vigueur en France le , un atlas des paysages de Loir-et-Cher a été élaboré en 2010 par le CAUE de Loir-et-Cher, en collaboration avec la DIREN Centre (devenue DREAL en 2011), partenaire financier. Les paysages du département s'organisent ainsi en huit grands ensembles et . La commune fait partie de l'unité de paysage de « la Sologne viticole », dans la Sologne.
La Sologne viticole, moins boisée que la Grande Sologne, présente un relief doux. La présence affirmée d'une agriculture qui prend le relais des boisements de Grande Sologne dégage des points de vue et des horizons ouverts. Les paysages de bois et de cultures s'enchaînent en s'imbriquant les uns aux autres.
L'altitude du territoire communal varie de à .
Hydrographie
La commune est drainée par des petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de de longueur totale.
Climat
La commune bénéficie d'un climat « océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France définie en 2010. Ce type affecte l'ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, et en particulier la plus grande partie du département de Loir-et-Cher. Le climat reste océanique mais avec de belles dégradations. Les températures sont intermédiaires et les précipitations sont faibles (moins de de cumul annuel), surtout en été, mais les pluies tombent en moyenne sur en janvier et sur 8 en juillet, valeurs moyennes rapportées à l'ensemble français. La variabilité interannuelle des précipitations est minimale tandis que celle des températures est élevée.
Les paramètres climatiques qui ont permis d'établir cette typologie comportent pour les températures et 8 pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer.
Milieux naturels et biodiversité
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel.
Urbanisme
Typologie
Cormeray est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Blois, dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe , est catégorisée dans les aires de à moins de .
Occupation des sols
Selon l'Insee, Cormeray est une commune rurale, car elle n'appartient à aucune unité urbaine.
L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels (93,6 %). La répartition détaillée ressortant en 2012 de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover est la suivante :
terres arables (32,2 %),
zones agricoles hétérogènes (52,6 %),
prairies (8,9 %),
zones urbanisées (6,4 %).
Le territoire est caractérisé par un paysage de Sologne alternant milieux ouverts (agricoles) et milieux fermés (forêts). À l'échelle de l'unité géographique « Chailles / Les Montils Cheverny / Cour-Cheverny », qui regroupe douze communes, dont Cormeray, la consommation d'espaces agricoles et naturels pour répondre aux besoins de développement a été soutenue : 78 % des aménagements (logements, équipements, entreprises) ont été réalisés sur de nouveaux terrains, soit entre 2002 et 2015.
Planification
La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d'un établissement public, pour déterminer les partis d'aménagement de l'espace au sein d'un SCoT, un document essentiel d'orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCOT du Blésois, approuvé en 2006 et révisé en juillet 2016.
En matière de planification, la commune disposait en 2017 d'un plan local d'urbanisme en révision. Par ailleurs, à la suite de la loi ALUR (loi pour l'accès au logement et un urbanisme rénové) de mars 2014, un plan local d'urbanisme intercommunal couvrant le territoire de la Communauté d'agglomération de Blois « Agglopolys » a été prescrit le .
Habitat et logement
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Cormeray en 2016 en comparaison avec celle du Loir-et-Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion des résidences secondaires et logements occasionnels (3,4 %) par rapport au département (18 %) et à la France entière (9,6 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 81,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (83,4 % en 2011), contre 68,1 % pour le Loir-et-Cher et 57,6 pour la France entière.
Risques majeurs
Le territoire communal de Cormeray est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible).
Il est également exposé à un risque technologique : le transport de matières dangereuses.
Risques naturels
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés au retrait-gonflement des argiles. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques.
Risques technologiques
Le risque de transport de marchandises dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic et une canalisation de transport de gaz. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d'avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu'à , selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d'urbanisme peuvent être préconisées en conséquence.
Histoire
Commune créée par démembrement des sections B partie Est, C, D en partie, E et F de Chitenay, loi du 16 avril 1859 (A.D. 41-3 O 1/2), soit 991 ha et 586 habitants ; la commune de ChitenayLe décret de l'Assemblée nationale du décrète qu', mais ce n'est qu'avec le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II () que la paroisse de Cormeray devient formellement « commune de Cormeray ».
Équipements et services
Eau et assainissement
L'organisation de la distribution de l'eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La compétence eau et assainissement des communes est un service public industriel et commercial (SPIC).
Alimentation en eau potable
Le service d'eau potable comporte trois grandes étapes : le captage, la potabilisation et la distribution d'une eau potable conforme aux normes de qualité fixées pour protéger la santé humaine. En 2019, la commune est membre du syndicat intercommunal d'adduction d'eau potable de Cellettes Chitenay Cormeray qui assure le service en régie.
Assainissement des eaux usées
En 2019, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Cormeray est assurée par la communauté d'agglomération Agglopolys qui a le statut de régie à autonomie financière.
Deux stations de traitement des eaux usées sont en service au sur le territoire communal :
« CD 95 », un équipement utilisant la technique de l'aération par boues activées, avec prétraitement, dont la capacité est de ;
« Les Etangs », un équipement utilisant la technique de l'aération par boues activéeset déphosphatation physico-chimique, dont la capacité est de , mis en service le .
L'assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel. La Communauté d'agglomération de Blois « Agglopolys » assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l'entretien des installations.
Sécurité, justice et secours
La sécurité de la commune est assurée par la brigade de gendarmerie de Cour-Cheverny qui dépend du groupement de gendarmerie départementale de Loir-et-Cher installé à Blois.
En matière de justice, Cormeray relève du conseil de prud'hommes de Blois, de la Cour d'appel d'Orléans (juridiction de Blois), de la Cour d'assises de Loir-et-Cher, du tribunal administratif de Blois, du tribunal de commerce de Blois et du tribunal judiciaire de Blois.
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à s'élève à 37,5 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à est de 20,9 % la même année, alors qu'il est de 31,6 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait pour , soit un taux de 50,1 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,45 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Économie
Secteurs d'activité
Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Cormeray selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés :
Le secteur du commerce, transports et services divers est prépondérant sur la commune (50 entreprises sur 78)6,4) %, il est plus important qu'au niveau départemental (11,8 %).
Sur les implantées à Cormeray en 2016, 63 ne font appel à aucun salarié, 12 comptent 1 à et 3 emploient entre
Agriculture
En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la polyculture et le polyélevage. Le département a perdu près d'un quart de ses exploitations en , entre 2000 et 2010 (c'est le département de la région Centre-Val de Loire qui en compte le moins). Cette tendance se retrouve également au niveau de la commune où le nombre d'exploitations est passé de 37 en 1988 à 20 en 2000 puis à 10 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de en 1988 à en 2010.
Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Cormeray, observées sur une période de :
Produits labellisés
La commune de Cormeray est située dans l'aire de l'appellation d'origine protégée (AOP) de quatre produits : un fromage (le Selles-sur-cher) et trois vins (le Cheverny, le Cour-cheverny et le crémant-de-loire).
Le territoire de la commune est également intégré aux aires de productions de divers produits bénéficiant d'une indication géographique protégée (IGP) : le vin Val-de-loire et les volailles de l’Orléanais.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Le château de la Coque à Cormeray 41120.
Héraldique
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Bibliographie
.
Articles connexes
Liste des communes de Loir-et-Cher
Liens externes
Cormeray sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
Notes
Références
Cormeray
Commune de la Sologne
Aire urbaine de Blois |
17556 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Cosqueville | Cosqueville | Cosqueville (prononcé ) est une ancienne commune française littorale rurale, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de habitants.
Devenue commune déléguée au sein de Vicq-sur-Mer depuis le , le statut de commune déléguée est supprimée en mars 2020 par décision du conseil municipal.
Géographie
Cosqueville est située en bord de mer dans le Val de Saire. Les principaux cours d'eau de la commune sont la rivière de Varouville ainsi que les ruisseaux de Hacouville et de la Fontaine des Dalles. Le port de Cherbourg est à . Son climat est océanique avec des étés tempérés.
La roche dominante du territoire est le granite.
La commune est à de distance du parc naturel régional des Marais du Cotentin et du Bessin.
Les plages
La plage du Vicq.
La pointe de la Loge : les anciennes maisons de pêcheurs sont à présent utilisées comme habitations. Cette plage se trouve à la limite de la commune de Fermanville.
L'Anse du Sablon : c'est de là que partait autrefois les extractions des carrières qui ont notamment été utilisées pour la rade de Cherbourg.
La plage des Mares, sur laquelle on retrouve des vestiges de la Seconde Guerre mondiale.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Coskevilla entre 1164 et 1196, Galfridus Cosquet, dominus de Cosquevilla en 1216, Cousquevilla vers 1280, ecclesia de Cosquevilla en 1332, Coquevilla en 1351 et en 1352, fief Richard Cosquet [à cosqueville] en 1396, Quoqueville en 1424, Cosqueville en 1549.
Anciennement nommé Cosquevilla, qui vient du latin villa, « domaine rural », précédé du nom de famille Cosquet.
En 1801, le nom de la commune était Coqueville.
Le gentilé est Cosquevillais.
Histoire
Aux temps préhistoriques
Le littoral a été peuplé dès le Paléolithique comme en témoignent les armes et outils datant de cette époque. La Pierre Plantée, du Néolithique, qui forme un triangle avec les deux menhirs de Saint-Pierre-Église, mesure neuf pieds de hauteur. Il en existait un autre, qui a été renversée par les vagues de la mer et qu´on nommait le Poteau, à cause de sa forme cylindrique. Ces mégalithes sont connus sous le nom des « Trois Princesses ». En 1820, un dolmen a été détruit au hameau de la Trigalle. Onze années plus tard, on découvrit aux environs une petite niche souterraine, dans laquelle il y avait quarante coins en bronze.
Une partie du territoire de la commune a été envahie par la mer. Aux marées basses, on retrouve des traces de chemins charretiers, qui ont laissé des empreintes dans la pierre, ainsi que des arbres enfouis dans une tourbe noirâtre, qui devait être autrefois de l´humus ou une terre végétale. Le Rocher du Vic, les Roches du Bourg, maintenant submergés, indiquent qu´il y avait là des habitations.
Avant l'arrivée des Normands
Après les Celtes et les Gaulois aux environs du , les Unelles , les Romains sont venus s'installer. Aux alentours du , l'invasion des Normands, qui détruisaient tout et semaient la terreur, entraîna une redistribution des terres. Cosqueville appartenait à la famille des Coskets qui s'était illustrée pendant la conquête de l'Angleterre. En 1823 dans une parcelle nommée « le Clos à Bœufs » on a découvert des pièces mérovingiennes en or et en argent.
Moyen Âge
On trouve la première mention de Cosqueville en 1164 sous la forme Coskevilla. En 1196, Galfridus Coquet est seigneur de Cosquevilla.
Un Raoul des Moustiers de Cosqueville participa en 1096 à la première croisade avec Robert Courteheuse. Il semble que la paroisse fut très tôt divisée en deux fiefs : celui de Cosqueville possession de la famille des Coskets, le second, celui de Bellanville, à la famille de Beaumont.
Guillaume Le Moine, au , seigneur de Beaumont et patron d'Angoville donne l'église à l'abbaye de Montebourg. La donation est confirmée par d'Angleterre.
Fusions
En 1973, Cosqueville fusionne avec Angoville-en-Saire et Vrasville, qui gardent le statut de communes associées. La commune d'Angoville aurait relevé de la famille du Moncel. Ses armoiries sont composées de trois losanges. Quant à Vrasville, elle aurait été rattachée à la famille d'Évrard d'origine scandinave.
Le , Cosqueville intègre avec trois autres communes la commune de Vicq-sur-Mer créée sous le régime juridique des communes nouvelles instauré par la loi du de réforme des collectivités territoriales. Les communes de Cosqueville, Gouberville, Néville-sur-Mer et Réthoville deviennent des communes déléguées et Cosqueville est le chef-lieu de la commune nouvelle. Du fait de la fusion sous ce régime, Angoville-en-Saire et Vrasville perdent leur statut de communes associées et sont définitivement intégrées à Cosqueville.
Politique et administration
Le conseil municipal était composé de quinze membres dont le maire et un adjoint. Deux de ces conseillers étaient respectivement maires délégués des communes associées de Vrasville et d'Angoville-en-Saire. L'ensemble des conseillers intègre le conseil municipal de Vicq-sur-Mer le jusqu'en 2020 et Richard Leterrier est élu maire de la commune nouvelle.
Démographie
Cosqueville comptait en 1712.
Économie
Les principales activités sont la culture et la production animale.
Appellations d'origine contrôlée
La commune de Cosqueville se trouve sur le territoire des Prés-salés du Mont-Saint-Michel et du camembert de Normandie.
Lieux et monuments
Menhir dit la Pierre Plantée.
La Vierge de la Fourche aux Loups.
Le jardin de Cosqueville.
La pointe du rocher de Tabot ou pointe du rocher au Pique, connue comme lieu de naufrage.
Le Grand Manoir, du , autrefois entouré de douves, c'est l'ancien siège de la seigneurie de Cosqueville. Des six tourelle d'origine, il n'en subsiste qu'une. On peut notamment y voir une fenêtre avec grille de fer forgé défensive, qui serait la plus imposante du Cotentin.
La motte féodale, située derrière l'église de Vrasville dans un champ dit le Clos-à-Bœuf.
La Maison de Cosqueville appelée le château ou château de Bellanville, construit en 1751 par Thomas-Hervé Dagier, sieur de Tourville et son épouse, Marie-Thérèse Le Sens. En 1912, elle a été agrandie, notamment de sa partie gauche et d'une tourelle. Haut d'un étage sur rez-de-chaussée, le château dissimulé dans la verdure est couvert d'une toiture ponctuée d'une double rangée de lucarnes. Un parc et un étang complètent l'ensemble.
Église Notre-Dame, d'origine romane, dont le clocher date du . Le chœur d'origine a été démoli en 1770, de même que l'autel, lors de la Révolution. L'une de ses chapelles anciennement dédiée à saint Fiacre a été rebaptisée chapelle de la Sainte-Vierge. L'autre de ses chapelles, à l'origine dédiée à sainte Anne, est la chapelle Saint-Jean. Des cinq cloches de l'église qui dataient de 1770 n'en subsiste qu'une seule, les quatre autres ayant été emmenées à Cherbourg à la Révolution.
Église Saint-Blaise d'Angoville , , avec un campanile à deux ouvertures.
Les quatorze puits communaux, propriétés privées, sont surveillés par l'association Transmission des Cultures et du Patrimoine.
La commune inclut une partie du marais de Tocquebœuf, qui s'étend également sur la commune de Fermanville.
Activité et manifestations
Personnalités liées à la commune
On trouve des toiles situées à Cosqueville dans l'œuvre du peintre de la marine Jean Helleu (1894-1985).
Le commandant René Pugnet, connu pour avoir été le premier commandant du paquebot Normandie, a habité Cosqueville. Il est inhumé au cimetière de Cosqueville.
Voir aussi
Liste des communes de la Manche
Liste des anciennes communes de la Manche
Notes et références
Notes
Références
Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2014 (site de l'IGN, téléchargement du mars 2015)
Lien externe
Résumé statistique de Cosqueville sur le site de l'Insee
Ancienne commune dans la Manche |
17558 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Coudeville-sur-Mer | Coudeville-sur-Mer | Coudeville-sur-Mer est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de (les Coudevillais).
Géographie
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat complétée par des études régionales prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Granville – pointe du Roc », sur la commune de Granville, mise en service en 1973 et qui se trouve à , où la température moyenne annuelle évolue de pour la période 1971-2000 à pour 1981-2010, puis à pour 1991-2020.
Urbanisme
Typologie
Coudeville-sur-Mer est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Granville, dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe , est catégorisée dans les aires de moins de .
La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des , ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (89 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
prairies (62,3 %), terres arables (12,9 %), zones urbanisées (11,3 %), zones agricoles hétérogènes (10,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,1 %), forêts (0,3 %).
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui).
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Coudevilla à la fin du ; Condevilla au ; Coudevilla en 1284.
Il s'agit d'une formation toponymique médiévale en -ville au sens ancien de « domaine rural » dont le premier élément Coude- représente selon le cas général, un anthroponyme.
Il existe plusieurs noms de personnes qui peuvent expliquer l'évolution en Coude-, selon que l'on prenne en compte la validité de forme Condeville ou non : les anthroponymes germaniques continentaux Coldus (comprendre Coldo) et Chaldo ou encore anglo-saxon Cuda.
Le , Coudeville devient Coudeville-sur-Mer.
Histoire
Politique et administration
Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et quatre adjoints.
Démographie
Coudeville a compté jusqu'à habitants en 1806.
Économie et tourisme
Coudeville-sur-Mer est dénommée « commune touristique » depuis . La commune présente un front de mer de à Coudeville-Plage.
Lieux et monuments
Église Saint-Georges (s) qui dépend de la paroisse Notre-Dame-de-l'Espérance du doyenné du Pays de Granville-Villedieu.
Château de la Chesnaye, du .
Manoir de la Brohonnière du .
Activité et manifestations
Sports
L'Association sportive Coudeville-Hudimesnil fait évoluer une équipe de football en division de district.
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Liste des communes de la Manche
Notes et références
Notes
Références
Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2012 (site de l'IGN, téléchargement du 24 octobre 2013)
Liens externes
Site municipal
Résumé statistique de Coudeville-sur-Mer sur le site de l'Insee
Commune dans la Manche
Commune touristique en France
Aire urbaine de Granville |
17559 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Coulouvray-Boisben%C3%A2tre | Coulouvray-Boisbenâtre | Coulouvray-Boisbenâtre est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de .
Géographie
La commune est au nord-est de l'Avranchin et au nord-ouest du Mortainais, sur les hauteurs les séparant du Bocage virois. Son bourg est à au nord-ouest de Saint-Pois, à au sud-ouest de Saint-Sever-Calvados, à au nord-est de Brécey et à au sud-est de Villedieu-les-Poêles. Le territoire de Coulouvray-Boisbenâtre couvre hectares.
Le territoire est traversé par la route départementale , passant par le bourg et reliant Saint-Pois au sud-est à Saultchevreuil-du-Tronchet (Villedieu-les-Poêles) au nord-ouest. Elle croise dans le bourg la qui permet de rejoindre Fontenermont au nord et qui dessert les lieux-dits du sud de la commune avant de retrouver la au Ny au Jan. Partant de cette section, la permet de rejoindre Cuves vers le sud. Du carrefour du boug part la menant à Saint-Sever-Calvados au nord à travers la forêt. À l'ouest, partant de la , la retrouve Saint-Laurent-de-Cuves au sud. À l'est, la relie le Ny au Jan au Gast. L'accès à l'A84 est à Fleury () et à La Colombe () à au nord-ouest, à proximité de Villedieu-les-Poêles.
Le territoire est sur la ligne de partage des eaux entre la Sienne et la Sée. La partie au nord de la est dans le bassin de la Sienne qui délimite la commune au nord, alimentée par quelques courts affluents. Les eaux de la partie sud sont collectées par deux affluents de la Sée et leurs propres affluents. L'ouest est drainé par le ruisseau de Saint-Laurent , et deux de ses affluents : le ruisseau de la Chaussée qui marque la limite ouest et le ruisseau de la Touche. La limite à l'est est matérialisée par le Glanon dont le principal affluent, le ruisseau du Grand Melon, parcourt le sud du territoire.
Le point culminant () se situe en limite, près du lieu-dit la Guéranterie. Le point le plus bas () correspond à la sortie du ruisseau de la Chaussée du territoire, au sud-ouest. La commune est bocagère.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat complétée par des études régionales prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1988 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Urbanisme
Typologie
Coulouvray-Boisbenâtre est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee.
La commune est en outre hors attraction des villes.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (95,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
prairies (74,4 %), zones agricoles hétérogènes (13,4 %), terres arables (7,6 %), forêts (3,1 %), zones urbanisées (1,5 %).
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui).
Toponymie
Nom créé en 1850 par la fusion des toponymes Coulouvray et Boisbenâtre.
Attesté sous la forme Coulouvray-Boisbenâtre en 1850.
Coulouvray est attesté sous les formes Colovreio en 1184 ; Colovrei vers 1200 ; Coulouvreio en 1238 ; Colouvreio en 1260.
Le toponyme Coulouvray se serait formé à partir du latin colubra, « couleuvre », suffixé de -etum ou -acum.
Boisbenâtre est attesté sous les formes Le Bois Benastre en 1398, ecclesia de Bosco Benastre en 1412 et vers 1480, Boys Benastre vers 1480, Boisbenastre entre 1612 et 1636, Boisebenastre en 1648, Bois Benastres en 1677, Boisbenatre en 1689, Bois benatre en 1694, Bois-Benastre en 1709, Bois Benastres en 1713, Bois benatre en 1716, Bois Benastre en 1719, Bois benâtre en 1720, Bois-Benastres en 1735 et en 1763, Boisbena[tre] entre 1740 et 1756, Boisbenatre entre 1753 et 1785 et en 1793, Bois-Benatre en 1801 et en 1837.
Le toponyme Boisbenâtre est tardif, de formation romane, constitué de l'appellatif bois et du nom de famille Bénastre, soit « le bois de (la famille) Benastre ».
Le gentilé est Coulouvréen.
Histoire
En 1850, Coulouvray ( en 1846) absorbe la commune calvadosienne de Boisbenâtre (), au nord du territoire.
Une mentalité à part dans le Bocage au début du
À cette époque la commune devait sa vitalité à trois corporations d'artisans qui lui conféraient une mentalité à part. Elle était notée profondément républicaine par les services départementaux. Il y avait des chaudronniers-étameurs. Ces fondeurs itinérants, disparus dans les années 1920-1925, refaisaient à neuf les couverts qu'ils fondaient. Les sabotiers, eux, travaillaient à partir du hêtre, très présent dans la forêt avoisinante. Enfin les tailleurs de pierre (jusqu'au ), les piqueurs de granite (piquaou) n'exploitaient que les abondantes boules de pierres grises. Quand apparut la poudre noire pour éclater les blocs, cinq importantes carrières s'ouvrirent dans la commune. Elles produisaient du beau granite pour les édifices, pierres d'angles, pourtour des fenêtres et des portes, monuments funéraires.
De véritables artistes exécutaient des travaux remarquables, par exemple les gargouilles de Notre-Dame d'Avranches, ou le chemin de croix à la Chapelle-sur-Vire. Après la guerre 1914, deux ateliers de taille sont établis avec chacun quinze tailleurs. Puis vint le grand moment du pavé de rue. Arrivent à ce moment des ouvriers tchèques, polonais, belges, espagnols. Après 1945, la reconstruction fait beaucoup appel au granite… mais finis les pavés !
Une profession très organisée
La profession très importante à la fin du , s'était déjà organisée. Héritiers du compagnonnage, les granitiers avaient formé un noyau syndical assez puissant pour défendre la profession et obtenir certains avantages. Les granitiers ont bénéficié de la première convention collective de France. Les patrons granitiers, nombreux, avaient formé un syndicat des entrepreneurs granitiers de Basse-Normandie dont le siège était à Vire. Patrons et délégués du syndicat ouvrier avaient établi un tarif concernant le travail du granit ou tout était prévu très précisément. L'ouvrier travaillait librement sur son morceau et savait le prix qu'il en recevrait. Ce tarif est resté en vigueur dans la profession jusqu'à l'arrivée de la réglementation horaire du travail.
Politique et administration
Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et deux adjoints.
Démographie
Au recensement de 2012, Coulouvray-Boisbenâtre est la commune la plus peuplée du canton de Saint-Pois.
Économie
Lieux et monuments
Église Notre-Dame (, et s).
Château de la Tullière du .
Moulin de Boisbenâtre.
Moulin de Coulouvray.
Activité et manifestations
Fête Madeleine en juillet.
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Liste des communes de la Manche
Notes et références
Notes
Références
Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2012 (site de l'IGN, téléchargement du 24 octobre 2013)
Liens externes
Résumé statistique de Coulouvray-Boisbenâtre sur le site de l'Insee
Coulouvray-Boisbenatre |
17560 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Courcy%20%28Manche%29 | Courcy (Manche) | Courcy est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de .
Géographie
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat complétée par des études régionales prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Coutances », sur la commune de Coutances, mise en service en 1974 et qui se trouve à à vol d'oiseau, où la température moyenne annuelle est de et la hauteur de précipitations de pour la période 1981-2010.
Sur la station météorologique historique la plus proche, « Granville – pointe du Roc », sur la commune de Granville, mise en service en 1973 et à , la température moyenne annuelle évolue de pour la période 1971-2000 à pour 1981-2010, puis à pour 1991-2020.
Urbanisme
Typologie
Courcy est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Coutances, dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe , est catégorisée dans les aires de moins de .
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
prairies (86,3 %), terres arables (8,7 %), zones agricoles hétérogènes (5,1 %).
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui).
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Curci à la fin du et Curciacum en 1056. Le toponyme serait issu d'un anthroponyme latin/roman tel que Curtius, suffixé de -acum.
Le gentilé est Courcyais.
Histoire
Politique et administration
Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et trois adjoints.
Démographie
Au premier recensement républicain, en 1793, Courcy comptait , population jamais atteinte depuis.
Économie
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'église Saint-Lô possède un plan de croix latine avec une nef voûtée en bois du , un chevet droit, et deux chapelles latérales formant transept. La chapelle sud a été refaite à la fin du . La chapelle nord est soutenue par de gros piliers sculptés. Plusieurs statues, un bas-relief et une chaire à prêcher sont classés monuments historiques à titre d'objets.
Le parc médiéval de l'Évêque de Coutances, inscrit au titre des monuments historiques depuis le 2 novembre 1988, est situé partiellement sur la commune.
Personnalités liées à la commune
Famille de Courcy. Les barons de Courcy sont une famille de grands barons normands, compagnons de Guillaume le Conquérant et sénéchaux de Normandie.
Laud de Coutances, évêque de Coutances au , qu'une légende fait naitre à Courcy.
Michel Lefrançois de Lalande (1766 à Courcy - 1839), astronome.
Voir aussi
Liste des communes de la Manche
Notes et références
Notes
Références
Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2013 (site de l'IGN, téléchargement du 19 mars 2014)
Liens externes
Résumé statistique de Courcy sur le site de l'Insee
Commune dans la Manche
Aire urbaine de Coutances |
17561 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Courtils | Courtils | Courtils est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de .
Géographie
Commune donnant sur la baie du mont Saint-Michel, Courtils est entourée des communes de : Huisnes-sur-Mer, Servon, Précey et Céaux.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat complétée par des études régionales prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pontorson », sur la commune de Pontorson, mise en service en 1997 et qui se trouve à à vol d'oiseau, où la température moyenne annuelle est de et la hauteur de précipitations de pour la période 1981-2010.
Sur la station météorologique historique la plus proche, « Granville – pointe du Roc », sur la commune de Granville, mise en service en 1973 et à , la température moyenne annuelle évolue de pour la période 1971-2000 à pour 1981-2010, puis à pour 1991-2020.
Urbanisme
Typologie
Courtils est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee.
La commune est en outre hors attraction des villes.
La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des , ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (99,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (99,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (68,7 %), zones agricoles hétérogènes (24,4 %), prairies (6,4 %), zones humides côtières (0,5 %).
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui).
Toponymie
Attestée sous la forme Cortils en 1229.
Toponyme médiéval précoce (étant donné l'absence d'article) issu de l'ancien français cortil « petite cour; jardin; enclos de toute sorte », employé au pluriel. Il n'est pas interdit de penser que cette appellation pourrait ici faire allusion aux très nombreuses salines ayant autrefois existé à Courtils; cependant, ce sens particulier, théoriquement issu de celui de « parcelle close », n'est pas formellement attesté.
Histoire
On compte quatorze soldats « morts pour la France » pendant la Première Guerre mondiale d'après le monument aux morts de la commune placé dans le cimetière municipal.
Politique et administration
Démographie
Lieux et monuments
Église paroissiale.
La Maison de la Baie - Relais de Courtils était un centre d'interprétation qui présente le processus de formation de la baie du Mont Saint-Michel et son évolution afin de permettre de comprendre les travaux menés au cours des années 2000 pour préserver son insularité. Le centre ouvert en 1995 a fermé en 2010.
Personnalités liées à la commune
Pierre Foursin (1852 à Courtils - 1916), fondateur de Montmartre (Saskatchewan), vice-président du conseil général de la Seine.
Voir aussi
Liste des communes de la Manche
Notes et références
Notes
Références
Altitudes, coordonnées, superficie : IGN.
Liens externes
Courtils sur le site de l'Insee
Commune dans la Manche |
17562 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Coutances | Coutances | Coutances est une commune française, située dans le département de la Manche en Normandie. Elle est notamment connue pour sa cathédrale, son festival Jazz sous les pommiers. Coutances est sous-préfecture, le siège de la Cour d'assises de la Manche et celui de l'évêché de Coutances et Avranches. Elle est peuplée de .
Géographie
Coutances est située à l'ouest du Cotentin, à de la côte ouest. Le centre de la ville est situé sur un promontoire dont la cathédrale constitue le point culminant. En contrebas coule la Soulles, affluent du fleuve côtier la Sienne. La topographie de la ville lui a parfois valu le surnom de « Tolède du Cotentin ». L'agglomération est à à l'ouest de Saint-Lô, à au sud de Cherbourg-Octeville, à à l'ouest de Caen et à au nord de Rennes.
Communes limitrophes
Climat
La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1974 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Urbanisme
Typologie
Coutances est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee.
Elle appartient à l'unité urbaine de Coutances, une agglomération intra-départementale regroupant et en 2017, dont elle est ville-centre.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Coutances, dont elle est la commune-centre. Cette aire, qui regroupe , est catégorisée dans les aires de moins de .
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (69 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
prairies (44 %), zones urbanisées (22 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (19,8 %), terres arables (12,2 %), zones agricoles hétérogènes (1,9 %), forêts (0,1 %).
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui).
Toponymie
Le nom de la ville est attesté sous les formes Cosedia au . Le nom de Cosedia est sous la forme plurielle (plutôt qu'un locatif), Cosediæ sur l'Itinéraire d'Antonin, mais Cosedia sur la Table de Peutinger. Il représente le nom primitif de Coutances, et fut remplacé par ce dernier au .
Le nom de la ville est aussi attesté sous la forme Constantia dans la Notice des Dignité et le Res Gestea d'Amien Marcellin.
Selon Orderic Vital : Hic [Flavius Constantius Chlorus] in Neustriam civitatem condidit quam a nomine suo Constantiam nominavit, c'est-à-dire qu'il établit clairement un lien entre Constance Chlore et le nom de la cité.
Ceci est contesté par René Lepelley pour qui le toponyme gaulois Cosedia a subi l'influence du latin , déverbal de considere « être assis », le n précédant un s n'étant plus prononcé en bas latin, une réaction savante l'aurait rétabli. Le changement de en Constantia correspondrait à une volonté de rendre plus dynamique le nom de la ville, soit « la cité inébranlable ». Le nom des empereurs romains n'aurait qu'influencé ce changement du . La cité donnera son nom au Cotentin.
Homonymie avec Constance (Allemagne), Constanza (Roumanie) et Cottance (Loire, Constantia 971), Constância au Portugal.
Le gentilé est Coutançais.
Histoire
Chef-lieu du peuple celte des Unelles durant le Bas-Empire, la ville de Cosedia prit au le nom de Constantia sous le règne de l'empereur Constance Chlore. La ville , siège du diocèse de Coutances dénommé en l'honneur de Constance Chlore, tétrarque en charge du gouvernement des gaules entre 292 et 306, et plus précisément elle était le siège de la légion Prima Flavia Gallicana Constantia. La région de Constantia, connue sous le nom de pagus Constantinus, est devenue le Cotentin.
À l'époque gallo-romaine, elle est habitée et traversée par une voie romaine. Au , la ville s'est probablement étendue sur plus de , puis son emprise territoriale s'est rétractée progressivement. Au , Constantia devient le siège d'un préfet militaire relevant du Tractus Armoricanus et Nervicanus.
Son premier évêque fut saint Éreptiole au .
La ville est détruite par les Vikings en 866. Le « comté de Coutances » (pagus constantiensis) avec tous ses revenus est donné en 867 aux Bretons à la suite du traité de Compiègne.
En 1002, le duc de Normandie , après avoir aidé le roi des Francs à conquérir la Bretagne, repousse près de Coutances le roi anglo-saxon Æthelred le Malavisé et sollicite l'aide de Scandinaves pour lutter contre le comte de Chartres, . C'est à partir du et l'arrivée de l'évêque Geoffroy de Montbray, compagnon de Guillaume le Conquérant, que « renaît » la ville, avec une nouvelle cathédrale et des fondations de communautés religieuses.
La ville est entourée d'une enceinte qu'après Guillaume le Conquérant, bien qu'elle dut être fortifiée dans la première période ().
Il s'y est tenu, pendant plusieurs siècles, une « foire de la Saint-Michel », dont l'origine remonte au , drainant des marchands vers la commune.
En 1204, le duché de Normandie est annexé par le roi de France et la cathédrale romane est « habillée » en style gothique normand, sous l'impulsion de l'évêque Hugues de Morville (1208-1238), fondateur également de l'hôtel-dieu. De nombreuses traces romanes sont en effet visibles lors de la visite complète de la cathédrale.
La ville eut à souffrir des ravages de la guerre de Cent Ans. En 1355, à la suite du Traité de Valognes entre Charles le Mauvais et le roi de France Jean le Bon, qui fait suite et confirme celui de Mantes, le Navarrais conserve le clos du Cotentin avec la ville de Cherbourg, les vicomtés de Carentan, Coutances et Valognes.
Après le siège et la prise de Caen en par le roi d'Angleterre , la ville ouvre ses portes aux Anglais. En 1449, l'armée royale de prend la ville au bout de trois jours. Ses murailles sont abattues en 1465, en représailles, sur ordre de , à cause de l'alliance de la ville avec le duc de Bretagne.
Pendant les guerres de Religion, en 1562, la cathédrale est pillée par les Huguenots. Ils capturent l'évêque Arthus de Cossé et l'obligent, à Saint-Lô, à parcourir la ville à l'envers sur un âne mitré, la queue de l'animal entre les mains.
Jusqu'en 1569, l'évêque de Coutances exerçait une juridiction sur les îles Anglo-Normandes.
Au début du , le baron Louis-Marie Duhamel, maire de la ville et passionné d'urbanisme, fait percer les boulevards qui désengorgent le centre-ville et créent d'agréables promenades plantées.
Durant la Grande Guerre, Coutances accueille un grand nombre de blessés de guerre, jusqu'à pour une population s'élevant alors à . C'est également une ville de garnison, notamment pour des militaires belges.
L'affaire criminelle Émile Jégaden se déroule à Coutances et y est jugée par la cour d'assises de la Manche le .
En 1944, la ville est détruite par plusieurs terribles bombardements qui font plus de , mais épargnent la cathédrale. La ville, moins touchée que Saint-Lô, accueillera provisoirement la préfecture de la Manche pendant plusieurs années. L'architecte chargé de la reconstruction, Louis Arretche (qui s'occupe également de Saint-Malo) s'attachera à lui redonner son âme tout en la dotant des équipements modernes.
Un hold-up retentissant se déroula à la poste de Coutances en . L'affaire Marcel Marie et Roger Lemosquet fut jugée aux assises de la Manche.
En 1965, Coutances ( en 1962) absorbe Saint-Nicolas-de-Coutances ().
Héraldique
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
En mars 2008, la liste du maire UMP sortant, Yves Lamy, est élue avec 51 % des voix au second tour contre 30 % pour la liste de l'union de la gauche menée par Christiane Durchon (Les Verts) et 19 % pour la liste centriste d'Étienne Savary (MoDem). La majorité dispose donc de vingt-trois sièges. quatre reviennent à la coalition de gauche et deux pour le MoDem.
Les résultats aux diverses élections dénotent une position traditionnellement à droite sur l'échiquier politique.
Présidentielle 2007 : Nicolas Sarkozy (UMP) arrive en tête avec plus de 30 % des voix. Ségolène Royal (PS) arrive en seconde position. La surprise arrive au second tour où la candidate socialiste arrive en tête avec 51 % des suffrages.
Législative 2007 : Alain Cousin (UMP), député sortant est réélu très largement à la députation avec plus de 60 % des suffrages. Il avait frôlé l'élection dès le avec 49 % des votes face à son opposante, Danielle Jourdain-Menninger, qui ne récolte que 18 % à chaque tour et ne confirme pas la bonne percée faite par Ségolène Royal. On voit ici l'attachement coutançais à ses figures politiques et aux notables.
Européenne 2009 : La liste UMP récolte 26 % des suffrages devant la liste Europe écologie qui obtient 20 %. Les socialistes n'obtiennent que 16 %. Là encore, la tendance se confirme même si le bon score des écologistes reste une surprise à l'instar du national.
Administration municipale
Le conseil municipal est composé de vingt-neuf membres dont le maire et sept adjoints.
Liste des maires
Démographie
Coutances a compté jusqu'à en 1982.
Lors du recensement de 2007, l’arrondissement de Coutances enregistre la plus forte hausse de population de la Manche, surtout sur la côte et autour de Coutances. Si la ville de Coutances est en très légère baisse par rapport à 1999 (-0,4 %), des communes comme Blainville-sur-Mer, Gouville-sur-Mer, Pirou ou Saint-Sauveur-Lendelin affichent une hausse de population de plus de 20 % en huit ans. D'autres, comme Quettreville-sur-Sienne, Montmartin-sur-Mer ou Lessay ont connu une hausse comprise entre +10 % et +20 %. Selon la Direction départementale de l'équipement, la démographie du Coutançais progresse plus rapidement que la moyenne française depuis 1999.
Économie
L'économie coutançaise est fortement tournée vers l'agro-alimentaire. Le groupe Agrial est une coopérative agricole et société de transformation agro-alimentaire, de dimension nationale et internationale, dont une partie des activités est basée à Coutances. La ville abrite également un abattoir à bovins de la Socopa.
Dans le domaine des hautes technologies, Elvia, une entreprise fabricante de circuits imprimés, est implantée à Coutances.
Historiquement, Coutances est surtout connue pour être la capitale judiciaire de la Manche avec son tribunal de grande instance, le tribunal de commerce, sa maison d'arrêt, et son pôle d'instruction, tandis que Saint-Lô est la capitale politique et administrative et Cherbourg la capitale économique.
Malgré la crise, Coutances reste commercialement attractive. En effet, l'année 2009 est riche en nouvelles installations : Picard, Koodza, Kiabi… Depuis 10 ans maintenant, Coutances concentre son activité économique sur sa périphérie et notamment sur la Zone industrielle de la Mare où sont installés : Leclerc, Buro +, plusieurs concessions automobiles, Oncle Scott's, Etap hôtel, La Halle au Sommeil...
Le centre-ville reste stable en matière de construction, mais reste actif au niveau des mutations : de nombreuses banques ouvrent dans le centre, de même que des agences immobilières...
Coutances est dénommée « commune touristique » depuis février 2013.
Enseignement
Coutances est une des villes de France qui compte le plus d'établissements scolaires par rapport à sa population. On dénombre ainsi :
10 écoles maternelles et primaires
3 collèges (Jacques-Prévert, Germain, Guérard)
5 lycées :
2 lycées d'enseignement général et technologique (lycée Germain (privé), lycée Charles-François-Lebrun (public))
1 lycée agricole
2 lycées professionnels (les Sapins dont le Bac pro "Métiers de la mode" est nationalement reconnu, la Roquelle)
4 CFA (IFORM, CFA Paul Bocage pour le bâtiment, CEFAM pour les formations continues)
Une Maison familiale rurale dispense des formations en Production horticoles et en Travaux paysagers.
Lieux et monuments
Le pays de Coutances est classé Pays d'Art et d'Histoire.
Patrimoine religieux
La cathédrale Notre-Dame, place du Parvis, classée au titre des Monuments historiques depuis 1862.
L'église Saint-Nicolas, rue Saint-Nicolas, (transformée en salle d'expositions).
L'église Saint-Pierre, place Saint-Pierre, (), classées Monuments historiques.
La chapelle Notre-Dame de la Roquelle, chemin Notre-Dame de la Roquelle.
La chapelle Notre-Dame de la Mare, allée du Château de la Mare.
La chapelle de la congrégation des Sœurs des Sacrés-Cœurs, rue du Parc.
La chapelle du couvent des Carmélites, boulevard d'Alsace Lorraine.
La chapelle du couvent du Sacré-Cœur, rue Daniel (établissement Jean-Paul II).
La chapelle du centre d'accueil diocésain, rue Daniel.
La chapelle du lycée Lebrun, rue de la Mission.
La chapelle des Sœurs de la Miséricorde, rue Geoffroy Hubert.
La chapelle de la Guérie, rue de la Guérie.
La chapelle de l’ancien couvent des Augustines, rue des teintures.
La chapelle Notre-Dame-de-la-Victoire et bâtiments de l'Hôtel-Dieu, rue des teintures, de l'ancien prieuré des Augustins.
Le clocher de l'ancienne chapelle des frères Augustins, rue des teintures (centre hospitalier).
Palais épiscopal de Coutances.
Autres édifices religieux
Le centre évangélique protestant, rue du Clos de la Fontaine.
La salle du royaume des témoins de jehovah, rue du Bord de Soulles.
Patrimoine civil
Ruines de l'aqueduc du , classé au titre des Monuments historiques depuis 1840.
L'hôtel de ville installé dans l'hôtel de Cussy contenant une maquette au 1/5 d'un drakkar.
Le musée Quesnel-Morinière.
Le lycée Lebrun de Coutances, premier lycée impérial. Sa chapelle est inscrite au titre des Monuments historiques.
La maison d'arrêt.
Le tribunal, siège de la cour d'assises de la Manche.
Halle aux poissons.
Le jardin des plantes, inscrit au titre des Monuments historiques.
Le parc médiéval de l'Évêque, ancien parc de l'évêque, avec réserve de chasse, glacière et fontaine ferrugineuse, inscrit.
Monuments disparus
Le château médiéval, ancien siège de la vicomté de Coutances.
Parcs et espaces verts
Le jardin des plantes, inscrit aux Monuments historiques, est un des plus remarquables de la région. De nombreuses compositions florales y sont réalisées chaque année.
La ville est également entourée d'une ceinture de boulevards plantés d'alignements de tilleuls formant des promenades ombragées prisées des Coutançais.
Coutances est une ville fleurie ayant obtenu trois fleurs au concours des villes et villages fleuris.
Transports
Cosibus
Le transport urbain Cosibus est entré en service le 3 septembre 2018. Le bus traverse la ville du Nord au Sud, et vice-versa, passant notamment par la Gare SNCF, le lycée Lebrun, l'hôpital, la place Wood et la Louverie. Le prix d'un voyage est de et un abonnement mensuel coûte , rechargeable sur la carte de transport régional Atoumod. L'organisation du service est assuré par Normandie Voyages, filiale de Transdev.
Activité et manifestations
Manifestations
Tous les ans, le festival de jazz Jazz sous les pommiers, durant la semaine de l’Ascension. Des milliers de personnes viennent à ce festival internationalement connu où jazz, animation, spectacles de rue et théâtre se mélangent. Des têtes d'affiche viennent se représenter pour ce festival : Keziah Jones (2008), Yael Naim (2009), Melody Gardot (2010)…
Le chanteur néerlandais Dick Annegarn a consacré une chanson à la ville de Coutances (éditée en 1975), et incluse dans la bande originale de La Science des rêves, en septembre 2006.
Le théâtre municipal est très actif et offre chaque année de nombreux spectacles (théâtre, danse, cirque, musique…). Des personnalités sont parfois invitées (une par an généralement) comme Jamel Debbouze, Valérie Lemercier (2009) ou Alain Souchon.
Sports
Au niveau des activités, il y a :
le football : sport prédominant à Coutances avec son club l'Entente sportive coutançaise. La 1A évolue en division d'honneur, autrement dit la nationale. Le club fait évoluer une seconde équipe en ligue de Basse-Normandie et une troisième équipe en division de district ;
la gymnastique : le club de la Saint-Michel ;
l'athlétisme : le club de la BAC (Bocage athlétique coutançais) comptait dans ses rangs Bertrand Savary ( sur 800 mètres au championnat de France 2007) ;
la natation : le Club nautique de Coutances ;
le handball : le club de la SAEL compte de nombreux licenciés et un dynamisme important ;
le volleyball : représenté par le club du SC Coutances volley qui a de bons résultats chez les jeunes au niveau régional et en coupe de France ;
le tennis, le squash, le basket-ball…
le football gaélique, représenté au plus haut niveau par le Gaélique Football Club Pays de Coutances.
Jumelages
Coutances est jumelée avec les villes suivantes :
;
;
;
;
.
Ces jumelages prennent leur intérêt dans le cadre scolaire notamment, où des échanges sont organisés entre les établissements.
Personnalités liées à la commune
par ordre chronologique
Naissances
Louis Le Roy (1510 à Coutances - 1577), écrivain.
François Feuardent (1539 à Coutances - 1610), religieux franciscain, un des chefs de la Ligue catholique.
François Le Breton, né à Coutances (), écrivain.
Robert Bichue, né et mort à Coutances (1705-1789), peintre. Il fut connu en son temps pour avoir peint une vue représentant le côté nord de la cathédrale de Coutances qu'il fit ensuite graver sur une planche en cuivre en 1747, œuvre dédiée à Monseigneur de Matignon, évêque de la ville, et qui reste aujourd'hui un témoignage précieux de l'aspect de Coutances au .
Guillaume-Philippe Benoist (1725-1770 ou 1800), graveur français.
Guillaume Le Gentil de la Galaisière (1725 à Coutances - 1792), astronome.
François Gionest (1737 à Coutances - 1823 à Caraquet), fut membre d'équipage du capitaine Saint-Simon durant la bataille de la Ristigouche et l'un des fondateurs de la ville de Caraquet. Deviendra l'ancêtre de toutes les familles Gionet en Acadie.
Eugène-Constant Piton, écrivain.
Adolphe Tardif (1824-1890), archiviste et jurisconsulte.
Émile Boissel-Dombreval (1864 à Coutances - 1937 à Coutainville), député, président du Conseil général, maire de Coutances de 1904 à 1919.
Jean-Marthe-Adrien Lhermitte, dit « le Brave » (1766 à Coutances - 1826), contre-amiral.
Michel Louis Joseph Bonté (1766 à Coutances - 1836), militaire.
Paul Gires (1873 à Coutances - 1948), médecin, fondateur de l'École française de stomatologie.
Étienne Fauvel (1899 à Coutances - 1965 à Coutances), médecin, député.
Lycette Darsonval (1912 à Coutances - 1996), danseuse.
Jacques Robiolles (né en 1935 à Coutances), réalisateur, acteur et producteur.
Yves Sillard (né en 1936 à Coutances), ingénieur et haut fonctionnaire, il est un spécialiste des ovnis.
Dominique Hervieu (née en 1963 à Coutances), danseuse et chorégraphe de danse contemporaine.
Christophe Leroy (né à Coutances le 30 janvier 1964), chef cuisinier de la jet-set.
Fabrice Clément (né en 1966 à Coutances), président du SM Caen , depuis 2019.
Franck Cotigny, (né en 1967 à Coutances), conseiller technique national de la Fédération française de parachutisme, champion de France de parachutisme en 2000 à Strasbourg, vice-champion de France en 1994 à Royan.
Alexandre Henrard, né le 11 juillet 1992, pentathlète.
Décès
Marie des Vallées (1590-1656), mystique catholique, surnommée « la sainte de Coutances », inspiratrice de saint Jean Eudes.
Pierre Quantin (1759-1824), général des armées de la République et de l'Empire.
Émile-Auber Pigeon (1829-1902), ecclésiastique et historien de la Manche.
Pierre Dudouyt (1851-1936), médecin-chef des hôpitaux de Coutances, médecin-chef du lycée Lebrun, député et sénateur.
Georges Davy (1883-1976), sociologue. Une place de Coutances porte son nom.
Guillaume Desgranges (1886-1967), peintre.
Nicole Vervil (1920-2005), actrice.
Autres
Geoffroy de Montbray, évêque-guerrier de Coutances, fait construire la cathédrale, puis participe à la conquête de l'Angleterre en 1066.
Jean-Baptiste Lebrun (1736-1822), sénateur du Premier Empire et pair de France, a été élève au collège à Coutances.
Charles-François Lebrun (1739-1824), duc de Plaisance, frère du précédent, troisième consul et prince-architrésorier du Premier Empire, a été élève au collège à Coutances. Sa statue se trouve non loin de la cathédrale à Coutances et un lycée de la ville porte son nom.
Guillaume Louis Darthenay (1750-1834), sénateur du Premier Empire et pair de France, élève au collège à Coutances.
Charles Sébline (1846-1917), préfet, sénateur, ancien élève du lycée Lebrun.
Remy de Gourmont (1858 - 1915), écrivain, fut élève au lycée de Coutances de 1868 à 1876.
Fernand Fleuret (1883-1945), poète, fut élève au lycée de Coutances.
Régis Messac (1893-1945), écrivain, résistant, enseigna au lycée de Coutances ; il disparut en déportation (). Une rue de Coutances porte son nom.
Raymond Brulé (1897-1945), résistant coutançais, mort en déportation ; sa femme Hélène Delavenay (1902-1999) a dirigé l'école normale d’institutrices.
Laurent Clément (1921-2004), préfet, ancien élève du lycée de Coutances.
André Lerond (1930-2018), footballeur international, a commencé sa carrière à Coutances.
Arnaud Sol Dourdin, né à Hyenville en 1966, coiffeur et maquilleur de stars (parmi lesquelles Sharon Stone de 2004 à 2007) et de Miss France depuis 2009.
Fabrice Adde (né en 1979), acteur, ancien élève du lycée Lebrun.
Influence littéraire
Au moins cinq auteurs influents de la littérature française font allusion à Coutances dans leur œuvre ;
Le premier est Victor Hugo (1802-1885) qui, dans son recueil posthume Toute la Lyre (1888), décrit avec extase une journée d'été à Coutances.
Le second est Marcel Proust (1871-1922) qui, dans la dernière partie de son roman Du côté de chez Swann (1913), évoque Coutances comme l'une des destinations rêvées de son enfance. Il s'en fait parallèlement une représentation idéalisée qu'il attribue aux syllabes composant le nom de la ville et qu'il décrit longuement, sans manquer de faire allusion à la cathédrale.
Le troisième est Louis-Ferdinand Céline (1894-1961) qui, dans son roman Voyage au bout de la nuit (1932), évoque brièvement une « tante de Coutances » (Hortense) qui serait lointainement liée à Bardamu. Une nouvelle courte référence apparaît plus tard dans le pamphlet Les Beaux Draps (1941), alors que Céline évoque avec virulence l'occupation allemande et ses répercussions sur la population française. L'auteur s'est de fait fortement intéressé à son ascendance manchoise, ce dont il fait part un jour à son amie Simone Saintu ; '' Figurez-vous que le jour où comme Tircis je songerai à la retraite, je filerai précisément en Normandie. Il y a aux environs de Coutances un vieux château de famille. En effet, au , une branche Destouches s'était fixée à Lentillières, sur la paroisse de Saint-Aubin-du-Perron… mais les Destouches (ou Des Touches) avaient déserté le lieu en 1775 pour s'installer aux environs de Dinan… Ce château abritera vraisemblablement mes pénates… tout me fait croire qu'on ne s'y embêtera pas… ''.
Le quatrième est Marcel Pagnol (1895-1974) qui, narrant l'histoire de sa famille dans le roman La Gloire de mon père (1957), s'attarde notamment sur la vie de son grand-père maternel Auguste Lansot (1839-1877) dont il situe la naissance à Coutances. Cette affirmation s'avérera cependant erronée, Pagnol ayant confondu le lieu de naissance de son grand-père (né en réalité à Lorient) avec celui de son arrière-grand-père Pierre-Aimable Lansot (1808-1870).
Le cinquième est Michel Houellebecq (1956) qui témoigne de la surprise que lui inspira une visite au centre E-Leclerc de Coutances et qu'il relate dans son roman Sérotonine (2019) comme étant la première de la sorte dans sa vie.
Notes et références
Notes
Références
Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2013 (site de l'IGN, téléchargement du 19 mars 2014)
Voir aussi
Articles connexes
Liste des communes de la Manche
Coutances (fromage)
Ancien diocèse de Coutances
Diocèse de Coutances et Avranches
Évêchés de Normandie
Liste des évêques de Coutances
Bibliographie
Auguste François Lecanu, Histoire du diocèse de Coutances et Avranches, Coutances & C., 1877-78, 2 vol.
Liens externes
Site de la mairie
Résumé statistique de Coutances sur le site de l'Insee
Film du janvier 1922 (Millénaire à Coutances), vues de la ville et cathédrale (Archives INA)
Commune dans la Manche
Ville titulaire de la croix de guerre 1939-1945
Aire urbaine de Coutances
Station de la table de Peutinger |
17563 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Chimie%20physique | Chimie physique | La chimie physique est l’étude des bases physiques des systèmes chimiques et des procédés. En particulier, la description énergétique des diverses transformations fait partie de la chimie physique. Elle fait appel à des disciplines importantes comme la thermodynamique chimique (ou thermochimie), la cinétique chimique, la mécanique statistique, la spectroscopie et l’électrochimie.
Sont comptés parmi les phénomènes que la chimie physique essaie d'expliquer :
les forces intermoléculaires qui déterminent les propriétés physiques des matériaux, telles la déformation plastique des solides et la tension superficielle des solides ;
la cinétique chimique et la vitesse de réaction ;
les propriétés des ions et la conductivité électrique des matériaux ;
la chimie des surfaces et l'électrochimie des membranes ;
la thermochimie : le transfert de chaleur, et plus généralement les échanges d'énergie, entre un système chimique et son environnement lors d'une transition de phase ou d'une réaction chimique ;
les propriétés colligatives et leur emploi pour déterminer le nombre de particules en solution ;
les nombres de phases, composantes et de degrés de liberté peuvent être reliés selon la règle des phases de Gibbs ;
l'électrochimie et les piles électriques.
Concepts clés
Les concepts clés de la chimie physique sont les diverses façons d'appliquer la physique à la description des problèmes chimiques.
Un des concepts clés de la chimie classique est la description de toute espèce chimique en termes des groupes d'atomes liés ensemble, et de toute réaction chimique comme la formation et la rupture de ces liaisons. La prévision des propriétés des composés chimique à partir d'une description des atomes et leur liaisons est un but principal de la chimie physique. Pour décrire les atomes et les liaisons avec précision, il faut savoir où sont les noyaux atomiques et comment sont distribués les électrons autour d'eux.
La chimie quantique est sous-discipline de la chimie physique qui emploie la mécanique quantique à la résolution des problèmes chimique. Elle fournit des outils qui servent à déterminer la force des liaisons chimiques, la forme géométrique des liaisons, le mode de mouvement des noyaux, et les modes d'absorption ou d'émission de la lumière par les composés chimiques. La spectroscopie est un domaine relié de la chimie physique qui s'occupe de l'interaction du rayonnement électromagnétique avec la matière.
Une autre série de questions importantes en chimie demande quelles réactions peuvent se produire spontanément, et quelles propriétés sont possibles pour un mélange chimique donné. Ces questions sont étudiées en thermodynamique chimique, qui fixe des limites sur l'avancement possible d'une réaction chimique, ou la quantité d'énergie chimique qui peut être convertie en travail dans un moteur à combustion interne ou autre machine thermique. Elle fournit aussi des liens entre des propriétés comme le coefficient de dilatation thermique et le taux de changement de l'entropie en fonction de la pression d'un gaz ou d'un liquide. Elle peut souvent être utilisée afin de prévoir si une conception de réacteur ou de moteur est réalisable, ou bien de vérifier la validité des données expérimentales. Dans une certaine mesure, la thermodynamique des processus en quasi-équilibre ou hors équilibre peuvent décrire des changements irréversibles. Cependant, la thermodynamique classique décrit surtout des systèmes en équilibre et des changements réversibles, et non des processus loin de l'équilibre ni leur vitesse.
Les vitesses des réactions ainsi que leurs mécanismes font l'objet de la cinétique chimique, une autre branche de la chimie physique. Une idée clé de la cinétique chimique c'est que pour le passage des réactifs aux produits, la plupart des réactions chimiques doivent passer par un état de transition qui possède une enthalpie libre plus élevée que soit les réactifs, soit les produits, et qui constitue un obstacle à la réaction. En général, plus haute est la barrière, plus que la réaction est ralentie. Une deuxième idée clé est que la plupart des réactions chimiques se produisent à la suite des étapes de réaction élémentaires, chacune avec son propre état de transition. Les questions clés de la cinétique comprennent la dépendance de la vitesse de réaction de la température et des concentrations des réactifs et des catalyseurs au mélange réactionnel, ainsi que la manière dont les catalyseurs et les conditions de réaction peuvent être modifiés pour optimiser la vitesse d'une réaction.
En effet les vitesses et mécanismes des réactions rapides peuvent souvent être précisées en fonction de quelques concentrations et une température, sans avoir besoin de connaître les positions et les vitesses de chaque molécule au mélange réactionnel. Ceci est exemple d'un autre concept clé en chimie physique, qui veut que dans la mesure des connaissances requises par un ingénieur, tout ce qui arrive dans un mélange d'un très grand nombre (possiblement de l'ordre de la constante d'Avogadro, ) de particules peut souvent être décrit par quelques variables comme la pression, la température, et la concentration. Les raisons précises de cette situation sont décrites dans la mécanique statistique, une branche de la chimie physique qui est partagée avec la physique. La mécanique statistique fournit également des façons de prédire les propriétés observées dans la vie quotidienne à partir des propriétés moléculaires, sans compter sur des corrélations empiriques sur la base de similitudes chimiques.
Histoire de la chimie physique
L'appellation « chimie physique » a été probablement utilisée pour la première fois par Mikhail Lomonosov en 1752, quand il présenta un cours intitulé « Cours de vraie chimie physique » (russe : « Курс истинной физической химии ») devant les étudiants de l'Université d'État de Saint-Pétersbourg.
Les fondements de la chimie physique furent posés en 1876 par Josiah Willard Gibbs après la publication de l'article On the Equilibrium of Heterogeneous Substances, qui contient les bases théoriques de la chimie physique comme les potentiels chimiques ou l'enthalpie libre.
Le premier périodique scientifique pour les publications en chimie physique fut le Zeitschrift für Physikalische Chemie, fondé en 1887 par Wilhelm Ostwald et Jacobus Henricus van 't Hoff. L'un et l'autre étaient, avec Svante August Arrhenius, des personnalités reconnues de ce domaine à la fin du début du . Tous trois obtinrent d'ailleurs le prix Nobel de chimie entre 1901 et 1909.
Les développements au comprennent l'application de la physique statistique aux systèmes chimiques, ainsi que la recherche sur les colloïdes et la science des surfaces, à laquelle Irving Langmuir a fait nombreuses contributions. Une autre étape importante fut l'application de la mécanique quantique en chimie pour donner naissance à la chimie quantique, où Linus Pauling fut un des pionniers. Les avances théoriques ont accompagné les avances aux méthodes expérimentales, surtout l'emploi des différentes méthodes de spectroscopie moléculaire telles la spectroscopie infrarouge, la spectroscopie rotationnelle (dans la région des micro-ondes où de l'infrarouge lointain), la résonance magnétique nucléaire (RMN) et la résonance paramagnétique électronique (RPE).
Référence
Annexes
Articles connexes |
17566 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Couvains%20%28Manche%29 | Couvains (Manche) | Couvains est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de .
Géographie
Le territoire regroupe plusieurs hameaux : Couvains (centre principal), la Croix, la Pierre, Renouf, le Castel, le Boulay, les Vyndaies, le Hutrel de Haut, la Vaudinière, la Haye, Hôtel Mortnam, le Lieu de Tour, les Bauchers, la Guerroterie, l'Oraille, la Frénée, les Duchemins, la Butte, la Maizelière, les Escaliers, la Cauverie de Bas, la Cauverie de Haut, la Giffardière, la Valette, la Mauouarderie, la Dilaiserie, le Château, l'Avenue, les Hauts Vents, Bretel, Bois de Bretel, les Forges, Mesnilville, la Fossardière, le Coustey, Hôtel Pohier, Hôtel Castel, Hôtel Merçaire, les Foulons, la Basse Pierre, la Commune, Hameau des Coqs, la Blonderie.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat complétée par des études régionales prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pont-Hébert », sur la commune de Pont-Hébert, mise en service en 1996 et qui se trouve à à vol d'oiseau, où la température moyenne annuelle est de et la hauteur de précipitations de pour la période 1981-2010.
Sur la station météorologique historique la plus proche, « Caen-Carpiquet », sur la commune de Carpiquet, dans le département du Calvados, mise en service en 1945 et à , la température moyenne annuelle évolue de pour la période 1971-2000 à pour 1981-2010, puis à pour 1991-2020.
Urbanisme
Typologie
Couvains est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Lô, dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe , est catégorisée dans les aires de à moins de .
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (98,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (98,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
prairies (63,9 %), terres arables (34,5 %), forêts (1,7 %).
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui).
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Couveinz en 1276, Covenz en 1253, Conveinz en 1312.
Cortis Wahan, « le domaine de Wahan ».
Le village tire son nom du latin cortis : domaine rural, qui est précédé du nom de personne germanique Wahan.
Couvains-sur-Elle fut proposé en 1828 par Louis Du Bois pour distinguer la commune de celle de l'Orne, l'Elle (rivière, affluent de la Vire).
Le gentilé est Couvinot.
Histoire
Politique et administration
Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et trois adjoints.
Démographie
Économie
Lieux et monuments
Église Notre-Dame du .
Ruines du château de Couvains. Une motte castrale est signalée.
Chapelle et château de Mesnilville, propriété de la famille Lallemant-Turpin.
Activité et manifestations
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Liste des communes de la Manche
Notes et références
Notes
Références
Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2014 (site de l'IGN, téléchargement du mars 2015)
Liens externes
Résumé statistique de Couvains sur le site de l'Insee
Commune dans la Manche
Aire urbaine de Saint-Lô |
17567 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Couville | Couville | Couville est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de .
Géographie
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat complétée par des études régionales prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bricquebec », sur la commune de Bricquebec-en-Cotentin, mise en service en 1969 et qui se trouve à à vol d'oiseau, où la température moyenne annuelle est de et la hauteur de précipitations de pour la période 1981-2010.
Sur la station météorologique historique la plus proche, « Cherbourg – Maupertus », sur la commune de Cherbourg-en-Cotentin, mise en service en 1935 et à , la température moyenne annuelle évolue de pour la période 1971-2000 à pour 1981-2010, puis à pour 1991-2020.
Urbanisme
Typologie
Couville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cherbourg-en-Cotentin, dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe , est catégorisée dans les aires de à moins de .
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (89,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
prairies (44,4 %), terres arables (36,8 %), zones urbanisées (9,9 %), zones agricoles hétérogènes (8,9 %).
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui).
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Kalvilla vers l'an mille, Couvilla vers 1100. Il est issu d'un anthroponyme : norrois selon Ernest Nègre (Kali) et René Lepelley (Koli), ou germanique (Colo) selon Albert Dauzat. Le second élément est l'ancien français vile dans son sens originel de « domaine rural », issu du latin villa rustica.
Le gentilé est Couvillais.
Histoire
C'est à la gare de Couville que fut découverte une malle sanglante et que fut arrêté un couple formé par Joseph Aubert et Marguerite Dubois, les auteurs de l'homicide d'un jeune philatéliste. Cette affaire fut jugée aux assises de la Seine, du 26 au . Son retentissement trouva un large écho dans la presse internationale de l'époque.
En 1943, la commune voit se construire une plate-forme de lancement de missiles V1 dont l'existence, une fois découverte, provoqua une série de bombardements. Un site analogue est alors poursuivi en souterrain à Brécourt sur la commune d'Hainneville.
Politique et administration
Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et trois adjoints.
Démographie
Économie
C'est de la gare de Couville que devait partir le minerai de fer exploité par la société des Mines de May-sur-Orne, qui avait repris en 1951 les activités de la mine de fer de Flamanville fermée en 1940 du fait de la Deuxième Guerre mondiale. Après la fermeture de la mine en 1962, c'est l'installation de l'Usine de retraitement de la Hague, qui a relancé l'activité économique de la région.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Notre-Dame (), abritant plusieurs œuvres classées à titre d'objets aux monuments historiques, dont les fonts baptismaux romans du , posés sur quatre colonnettes simples, et dont la cuve quadrangulaire est ornée d'un bas-relief figurant en face est un monstre ailé, en face ouest des arcatures, en face nord une étoile à cinq branches, et en face sud une fleur stylisée à quatre pétales dans un cercle. L'église est aujourd'hui rattachée à la nouvelle paroisse Sainte-Bernadette du doyenné de Cherbourg-Hague. On a retrouvé dans l'édifice des sarcophages mérovingiens.
Château Saint-Luc du . Château construit par Guillaume Simon ( 1609-1676) et qui prit le nom de Saint-Luc lorsqu'il devint la propriété de Louis Lucas. Sur la tour sont insérées les armes du seigneur de Couville, Guillaume Simon (d'azur à la croix d'argent chargée de cinq croissants de gueules et cantonnée de quatre cygnes d'argent et de son épouse Suzanne Poërier d'azur au chevron d'or accompagné en chef de deux étoiles d'argent et en pointe d'un croissant de même. Un casque de profil surmonte l'écu.
Activité et manifestations
L'Association des parents d’élèves de Couville organise chaque année des manifestations.
Les Foulées couvillaises, généralement organisée fin mars. Des trails et des randonnées sont proposées le matin, puis un éveil athlétique composés de trois courses à pied aux enfants l'après-midi.
La chasse aux œufs de Pâques, chaque lundi de Pâques. Une chasse aux œufs dans l'enceinte de l'école de Couville.
Une soirée au théâtre, en association avec la troupe de théâtre de la commune, une pièce de théâtre est présentée.
Un vide-greniers organisé au mois de mai, sous chapiteau, avec restauration.
La kermesse de fin d'année, organisée fin juin. La journée se termine par une retraite aux flambeaux et par un feu d'artifice.
Personnalités liées à la commune
Héraldique
Notes et références
Notes
Références
Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2014 (site de l'IGN, téléchargement du mars 2015)
Voir aussi
Articles connexes
Liste des communes de la Manche
Gare de Couville
Liens externes
Site municipal
Couville sur le site de la communauté de communes
Résumé statistique de Couville sur le site de l'Insee
Couville sur le blog photo "Tcheu nous"
Commune dans la Manche
Ville titulaire de la croix de guerre 1939-1945
Aire urbaine de Cherbourg-en-Cotentin |
17568 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Crasville%20%28Manche%29 | Crasville (Manche) | Crasville (prononcé ) est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de .
Géographie
La commune est littorale, sa plage est exposée à l'est.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat complétée par des études régionales prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Gonneville », sur la commune de Gonneville-Le Theil, mise en service en 1959 et qui se trouve à à vol d'oiseau, où la température moyenne annuelle est de et la hauteur de précipitations de pour la période 1981-2010.
Sur la station météorologique historique la plus proche, « Cherbourg – Maupertus », sur la commune de Cherbourg-en-Cotentin, mise en service en 1935 et à , la température moyenne annuelle évolue de pour la période 1971-2000 à pour 1981-2010, puis à pour 1991-2020.
Urbanisme
Typologie
Crasville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee.
La commune est en outre hors attraction des villes.
La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des , ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (95,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
prairies (57,1 %), terres arables (34,4 %), zones agricoles hétérogènes (5,2 %), zones urbanisées (2,8 %), zones humides côtières (0,6 %).
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui).
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Crasville en 1159 et 1180 et Crasvilla vers 1280.
Il s'agit d'une formation toponymique en -ville au sens ancien de « domaine rural », dont le premier élément Cras- représente un anthroponyme ou un adjectif.
L'analyse du premier élément Cras- divise les toponymistes. La première hypothèse, tenant compte de la localisation des Crasville qui semble exclusive à la Normandie, l'explique par le nom de personne norrois Krakr, comprendre Krákr (vieux danois krak), surnom qui signifie « corneille ». À l'appui de cette hypothèse : de très nombreux toponymes en -ville sont formés à partir d'un anthroponyme scandinave; un Crabec (à , peut-être ancien nom du ruisseau Cliquempoix); un hameau de Craque-Mesnil à Brix (situé à une vingtaine de km à vol d'oiseau) et le caractère relativement tardif des premières attestations du type Crasville (la plus ancienne concernant apparemment Crasville-la-Mallet, Crasvilla 1060), l'absence du -s à Cra- dans des mentions anciennes (Crasville [Eure, Cravilla 1207; Crasville-la-Roquefort [Seine-Maritime, Cravilla vers 1126]), de sorte que l'évolution du premier élément pourrait être analogue au type Crosville (Manche, Seine-Maritime, Eure, Calvados), dont la forme la plus ancienne est celle de Crosville-sur-Scie (Seine-Maritime, Crocvilla 1025) et qui représente selon les spécialistes le nom de personne norrois Krokr (comprendre Krókr ou KrókR > vieux danois Krok). En outre, le -s après voyelle note souvent la fermeture de la voyelle qui précède, et est une ancienne graphie correspondant à l’accent circonflexe, dans ce cas à â et ô, dans la mesure où le /a/ de Krakr et le /o/ de krokr sont des voyelles longues.
D'autres hypothèses envisagent un recours au nom de personne germanique Chramn (on devrait avoir *Cranville dans ce cas) ou un hypocoristique de Crassmarus, à savoir *Crasso qui convient bien phonétiquement, mais dont la principale faiblesse réside dans le fait qu'il n'est pas attesté.
Enfin le recours à un adjectif cras « gras, riche », d'où « fertile » pour une terre, ainsi que celui de « gros, important », tous deux attestés par des dérivés, est suggéré. Cependant cet adjectif ne semble pas épicène et sa forme fémimine est crasse « grasse », ville étant féminin, on devrait avoir *Crasseville.
Le gentilé est Crasvillais.
Histoire
En 1818, Crasville (460 habitants en 1806) absorbe Grenneville (121 habitants) à l'est de son territoire.
Politique et administration
Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et deux adjoints.
Démographie
Crasville a compté jusqu'à 661 habitants en 1821.
Économie
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'église Notre-Dame de Grenneville (rattachée depuis 1817 à Crasville), dépend aujourd'hui de la paroisse Sainte-Thérèse-du-Val-de-Saire du doyenné de Valognes-Val-de-Saire. Le lieu de culte sous le patronage de saint Antoine qui passe pour être l'un des plus anciens du Cotentin, a vu son église reconstruite aux . Elle abrite un christ en croix du classé à titre d'objet aux monuments historiques, et à l'extérieur enclavé dans un mur, saint Antoine en robe de bure. En 1964, fut mis au jour des sarcophages, laissant supposer à la présence sous le cimetière actuel, d'une nécropole mérovingienne du .
L'église Sainte-Colombe de Crasville, datant du . Elle abrite de nombreuses œuvres classées à titre d'objets. Parmi son mobilier de l'époque , un ensemble de trois autels, une chaire, un lutrin, des stalles et deux confessionnaux. Quant à la statuaire, l'église conserve une Vierge à l'enfant du ainsi que des terres cuites polychromées de Saussemesnil.
Pavillon de Grenneville inscrit au titre des monuments historiques depuis le .
Manoir de Carnanville (fin ).
Manoir de Tilly.
Pour mémoire
Chapelle Saint-Germain, disparue au . Elle se situait sur le havre face à la baie de Saint-Vaast-la-Hougue.
Activité et manifestations
Personnalités liées à la commune
La famille Halley est originaire de Crasville, par Jean-Nicolas Halley, fils d'agriculteurs locaux à la fin du .
Héraldique
Voir aussi
Liste des communes de la Manche
Liste des anciennes communes de la Manche
Notes et références
Notes
Références
Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2012 (site de l'IGN, téléchargement du 24 octobre 2013)
Liens externes
Résumé statistique de Crasville sur le site de l'Insee
Commune dans la Manche
Ville titulaire de la croix de guerre 1939-1945 |
17569 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Cr%C3%A9ances | Créances | Créances est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de .
Géographie
Créances est une commune littorale de la Manche en Basse-Normandie. Dotée d'une plage de sable fin et d'un estran permettant la pêche à pied de coques (Cerastoderma edule) et lançons, Créances est la commune la plus peuplée du canton de Lessay (au recensement de 2011). Le territoire se compose de paysages variés : landes, dunes, havre…
La plage « Printania » toute de sable fin, peu fréquentée, permet baignades et bains de soleil. Depuis quelques années, un camping et des bungalows de bois attirent de nombreux touristes hollandais et allemands. Centre agricole, Créances devient de plus en plus un lieu de villégiature. De nombreuses familles s'y installent chaque été depuis la fin des années 1990. Deux restaurants, un centre commercial, une pharmacie, plusieurs boutiques (boulangeries, pâtisseries, marchand de journaux, charcutier-traiteur, ), des gîtes ruraux et des villas à louer facilitent l'accueil des touristes.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat complétée par des études régionales prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Coutances », sur la commune de Coutances, mise en service en 1974 et qui se trouve à à vol d'oiseau, où la température moyenne annuelle est de et la hauteur de précipitations de pour la période 1981-2010.
Sur la station météorologique historique la plus proche, « Granville – pointe du Roc », sur la commune de Granville, mise en service en 1973 et à , la température moyenne annuelle évolue de pour la période 1971-2000 à pour 1981-2010, puis à pour 1991-2020.
Urbanisme
Typologie
Créances est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee.
La commune est en outre hors attraction des villes.
La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des , ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (76,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
zones agricoles hétérogènes (28,2 %), terres arables (24,6 %), prairies (17,8 %), forêts (13,2 %), zones urbanisées (7,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5 %), zones humides intérieures (1,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,3 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,6 %), zones humides côtières (0,4 %).
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui).
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Crienciæ en 1056, Crientiis entre 1035 et 1066, Crientiæ en 1144, Dionis[us] de Crienciis en 1176, ecclesia de Crienciis entre 1185 et 1188, Criences entre 1172 et 1189, Crienches vers 1190, Criencie en 1235, Crienciis en 1288, ecclesia de Crienchiis en 1332, parrochia de Creenciis en 1332, Crienches en 1377, Creances en 1418, Creances en 1427, en 1634 et en 1635, Créences en 1677, Creance enre 1791 et 1792, Créances en 1793 et en 1801, la Créance en 1804.
Le toponyme pourrait être issu de l'anthroponyme gallo-romain Crientius ou encore, selon René Lepelley, du bas latin credentia, « confiance », sens qu'avait originellement l'ancien français créance et qui reste en français actuel l'un des sens de ce substantif. René Lepelley considère ainsi que Créance aurait été « la cité à laquelle on pouvait se fier ».
Le gentilé est Créançais.
Histoire
font remonter la création de Créances au naufrage au début du Moyen Âge d'un navire portugais sur la côte. Les marins et leurs compagnes seraient restés dans les marais. Ce qui expliquerait les particularités du patois local, parfois très différent du normand parlé aux alentours. Longtemps, les femmes créançaises étaient vêtues de noir et on trouvait bon nombre d'habitants à la peau mate, les yeux noirs et les cheveux bruns. Mais aucun document écrit n'a jamais pu confirmer cette tradition. En outre, il existe de nombreux villages côtiers où sont racontées des histoires analogues le long des côtes de la Manche, aussi bien en Normandie, en Bretagne qu'en Angleterre ou en Irlande et cela pour expliquer le type foncé supposé de ses habitants, il s'agit le plus souvent d'Espagnols de l'invincible armada ayant échoué sur ses côtes ou encore d'Italiens, comme dans le quartier du Pollet à Dieppe. Mais aucune preuve tangible ne vient étayer ces dires.
On trouve au début du un certain Foulque IV Paynel, baron de Hambye et de Bricquebec, seigneur de Chanteloup, de Moyon, de Créances, d'Apilly (Saint-Senier-sous-Avranches), du Merlerault et de Gacé, puissant seigneur de Normandie, chevalier banneret qui regroupe sous ses armes, quatre bacheliers et de dix à quatorze écuyers. Son frère Nicole Paynel lui succédera.
Longtemps sous la domination des comtes de Créances qui avaient sur le territoire délégation de haute-justice, la vie était rude pour les Créançais. Des terres marécageuses, une mer parfois difficile et des chemins peu praticables faisaient de ces lieux un endroit pauvre et les conditions de vie y étaient difficiles. En 1786 le registre paroissial (archives de la Manche) fait état de , 49 en 1787 et 41 en 1788.
Peu à peu, les techniques évoluant, l'agriculture s'organisa et les conditions de vie s'améliorèrent, arrêtant l'exode des jeunes gens et faisant du village un centre agricole florissant.
Il subsiste peu de vestiges de ce passé difficile. Jusque dans les années 1920, on pouvait voir les ruines de l'« auditoire » (tribunal) et de la prison seigneuriale (lieu-dit la Comté). L'église, souvent reconstruite, abrite un bel autel baroque en bois polychrome et un très beau bas-relief d'albâtre de l'époque médiévale. Le manoir de Bellée, ancienne résidence des comtes de Créances, garde des traces architecturales des , notamment un somptueux colombier à étages situé au milieu de la cour d'honneur, une chapelle () et la grange certainement construite au Moyen Âge, qui permettait de recevoir les marchandises reçues au titre des impôts dus au seigneur. À l'intérieur du manoir, un bel escalier du subsiste avec sa rampe d'origine, ainsi que de grandes cheminées. Ailleurs sur le territoire de la commune, se trouvent les vestiges du moulin comtal.
À la création des cantons, Créances est chef-lieu de canton. Ce canton est supprimé lors du redécoupage cantonal de l'an IX (1801). Un canton de Créances est à nouveau créé en mars 2015.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Administration municipale
Le conseil municipal est composé de dix-neuf membres dont le maire et cinq adjoints.
Démographie
Créances a compté jusqu'à habitants en 1821.
Économie
Dans la Manche, la ville de Créances est nommée « le pays de la carotte » car il y a de moins en moins de maraîchers dans cette ville. La carotte de Créances est connue pour son goût sucré dû à son implantation dans les « mielles » (champs de sable).
Lieux et monuments
Église Sainte-Trinité dont le clocher est fortifié avec mâchicoulis, dotée d'un autel en bois polychrome du et de statues et bas-relief médiévaux. Le groupe sculpté Saint Michel terrassant le démon est classé à titre d'objet aux monuments historiques.
Chapelle Notre-Dame du Buisson.
Havre de Lessay, pointe du Becquet.
Dunes.
Le Château Blanc.
Manoir du Bellée.
Étang du Brocq.
Étang du Hocquet.
Oratoire de Notre-Dame-de-Lourdes.
Activité et manifestations
Sports
Créances Sports fait évoluer trois équipes de football en divisions de district.
Manifestations
Créances a sa fête de la carotte qui se déroule toujours le deuxième samedi d'août. Lors de cette fête, le grand Maitre de la confrerie des mangeurs de carottes intronise des personnes vivant à Créances et ayant aidé à la culture maraichère. Cette fête attire des curieux de toute la région et de nombreux touristes s'y rendent depuis quelques années. Vide-greniers, camelots, rôtisseries traditionnelles normandes, attractions se déroulent toute la journée du lever du soleil à tard dans la nuit.
Le hameau du Buisson célèbre chaque année en juillet la Sainte Anne. Après une messe traditionnelle, souvent agrémentée par les trompettes d'une fanfare, le maire, entouré de la population et des anciens combattants de l'agglomération, rend hommage aux soldats tombés sur le champ d'honneur. Puis un vin d'honneur, un grand repas pris en commun et des attractions attirent de nombreux Créançais.
Articles connexes
Liste des communes de la Manche
Liste de monuments aux morts français surmontés d'une croix latine
Notes et références
Notes
Références
Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2013 (site de l'IGN, téléchargement du 19 mars 2014)
Liens externes
Le site officiel de la ville de Créances
Résumé statistique de Créances sur le site de l'Insee
Commune dans la Manche |
17570 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Cretteville | Cretteville | Cretteville est une ancienne commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, devenue le une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Picauville.
Elle est peuplée de habitants.
Géographie
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Chetevilla en 1154, Quetreville en 1484.
Histoire
Par décision du conseil de la commune nouvelle de Picauville, le statut de commune déléguée est supprimé à partir du .
Politique et administration
Démographie
Lieux et monuments
Ferme de la Cour de Cretteville : restes d'une commanderie de Malte transformée en ferme du , restaurée au , écusson de l'ordre de Malte.
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Liste des communes de la Manche
Notes et références
Notes
Références
Altitudes, coordonnées, superficie : IGN.
Liens externes
Cretteville sur le site de l'Insee
Ancienne commune dans la Manche
Commune déléguée dans la Manche
Bauptois |
17571 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Crollon | Crollon | Crollon est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de .
Géographie
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat complétée par des études régionales prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pontorson », sur la commune de Pontorson, mise en service en 1997 et qui se trouve à à vol d'oiseau, où la température moyenne annuelle est de et la hauteur de précipitations de pour la période 1981-2010.
Sur la station météorologique historique la plus proche, « Granville – pointe du Roc », sur la commune de Granville, mise en service en 1973 et à , la température moyenne annuelle évolue de pour la période 1971-2000 à pour 1981-2010, puis à pour 1991-2020.
Urbanisme
Typologie
Crollon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Avranches, dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe , est catégorisée dans les aires de moins de .
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (50,3 %), prairies (49,7 %).
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui).
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Crolum en 1186, Croilon au , Crolon en 1369 et en 1370.
De l'anthroponyme norrois krokr et de lundr (« bois »), « le bois de Krokr ».
Histoire
Politique et administration
Démographie
Économie
Lieux et monuments
Activité et manifestations
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Liste des communes de la Manche
Notes et références
Notes
Références
Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2014 (site de l'IGN, téléchargement du mars 2015)
Liens externes
Résumé statistique de Crollon sur le site de l'Insee
Commune dans la Manche |
17572 | https://fr.wikipedia.org/wiki/Crosville-sur-Douve | Crosville-sur-Douve | Crosville-sur-Douve est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de .
Géographie
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat complétée par des études régionales prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bricquebec », sur la commune de Bricquebec-en-Cotentin, mise en service en 1969 et qui se trouve à à vol d'oiseau, où la température moyenne annuelle est de et la hauteur de précipitations de pour la période 1981-2010.
Sur la station météorologique historique la plus proche, « Cherbourg – Maupertus », sur la commune de Cherbourg-en-Cotentin, mise en service en 1935 et à , la température moyenne annuelle évolue de pour la période 1971-2000 à pour 1981-2010, puis à pour 1991-2020.
Urbanisme
Typologie
Crosville-sur-Douve est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee.
La commune est en outre hors attraction des villes.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
prairies (66,9 %), terres arables (21 %), zones agricoles hétérogènes (12,1 %).
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui).
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Crovilla au .
Voir toponymie de Crosville-sur-Scie.
Le locatif sur-Douve a été ajouté en 1939.
Le gentilé est Crosvillais.
Histoire
Héraldique
Politique et administration
Le conseil municipal est composé de sept membres dont le maire et un adjoint.
Démographie
Crosville a compté jusqu'à 260 habitants en 1841.
Économie
Lieux et monuments
Le château de Crosville du , classé monument historique depuis le , est racheté et restauré depuis 1980 par la famille Lefol, des agriculteurs qui habitaient alors la bâtisse. Il est ouvert au public. Sur des terres appartenant à sa famille depuis le , Jean Boudet de Crosville élève un donjon en 1403. Il faudra attendre le pour que la bâtisse s'agrandisse et s'embellisse. C'est Jean de Crosville qui en est l'initiateur : symétrie des bâtiments, frontons triangulaires au-dessus des façades, escalier de réception, cheminées monumentales, plafonds peints à la française. Son fils terminera les travaux entrepris.
Le manoir du Quesnay. Sur le manteau d'une cheminée, est sculptée, sur une grande dalle calcaire, des armoiries martelées qui figure un écu écartelé, timbré d'un heaume morné posé de profil, soutenu par deux lions affrontés. On y distingue au premier quartier les armes de Robert Douessé, d'azur à six losanges d'argent, au second, celles de son épouse (1539) Louise de Crosville, d'argent à la croix de neuf carreaux de gueules, au troisième, peut être un membre de la famille de Trousseauville, de sable à la croix ancrée d'or, et au quatrième quartier, celles de Jacqueline Julien, d'azur à une épée d'argent posée en pal supportée par eux lions d'argent affrontés, lampassés et armés de gueules, épouse en 1571 de Jacques Douessé.
L'église Saint-Gervais-et-Saint-Protais, du , abrite des lambris du et un tabernacle du classés à titre d'objets.
Activité culturelle et manifestations
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Liste des communes de la Manche
Notes et références
Notes
Références
Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2013 (site de l'IGN, téléchargement du 19 mars 2014)
Liens externes
Résumé statistique de Crosville-sur-Douve sur le site de l'Insee
Historique du château de Crosville
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