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Le 28 juin dernier, lors d'un épisode de canicule exceptionnel par sa précocité et son intensité, le précédent record de 44,1°C enregistré dans le Gard en août 2003 avait été largement battu dans plusieurs localités du sud de la France. Le réseau de stations automatiques de Météo France exploité en temps réel avait alors relevé un maximum de 45,9°C à Gallargues-le-Montueux. Mais à quelques jours d'un nouvel épisode caniculaire, l'organisme de prévisions a revu sa copie. Météo France collecte également les données du Réseau Climatologique d'État (RCE) et ses environ 800 postes manuels tenus par des observateurs bénévoles qui transmettent leurs observations avec quelques jours de délai, selon le communiqué. Parmi ces observations, une température de 46°C a été relevée à Vérargues, à moins de 10 km de la station automatique de Gallargues-le-Montueux. "Après contrôle et expertise par les climatologues de Météo France, cette valeur a été validée", a assuré Météo France. "C'est officiel : on a atteint les 46°C en France en juin", peut-on lire sur son site. La France se classe au 6e rang des pays européens ayant connu la température la plus élevée derrière la Grèce (48,0°C), le Portugal (47,4°C), l'Espagne (47,3°C), l'Italie (47,0°C) et la Bosnie-Herzégovine (46,2°C), selon l'organisme météorologique.
Le record absolu de température en France s'est établi le 28 juin à 46°C à Vérargues dans l'Hérault et non à 45,9°C à Gallargues-le-Montueux dans le Gard, a indiqué vendredi Météo France après l'analyse de nouvelles données.
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Un journaliste de l'AFP a vu cet avion de transport Antonov An-26, partiellement détruit, près d'une route, entouré par la police. Les images diffusées par les autorités sur les réseaux sociaux ont montré l'appareil en flammes. Sur des photos diffusées par les services d'urgence, des pompiers arrosent ses débris."22 personnes sont mortes", a indiqué à l'AFP le vice-ministre de l'Intérieur Anton Guerachtchenko. "La plupart d'entre elles (étaient) des étudiants" de l'institut des forces aériennes ukrainiennes de Kharkiv, a ajouté dans un communiqué l'armée de l'air.Deux personnes ont été blessées et trois autres portées disparues, selon le dernier bilan du service d'Etat pour les situations d'urgence. - Refus de dernière minute -Le précédent bilan faisait état de 22 morts, deux blessés et quatre disparus sur un total de 28 personnes à bord, mais il s'est avéré qu'un étudiant, compté initialement parmi les disparus, n'a pas été admis à bord. "L'étudiant Oleksandre Khartchenko n'a pas été admis à ce vol à la dernière minute", ont déclaré les forces aériennes, précisant que sept membres d'équipage et 20 élèves se trouvaient à bord. Les blessés se trouvent dans un état "critique", a indiqué sur Facebook le gouverneur régional Oleksiï Koutcher. "Terrible tragédie", a déploré sur Facebook le président ukrainien Volodymyr Zelensky, annonçant qu'il se rendrait sur place samedi. Le chef de la diplomatie de l'Union européenne Josep Borrell a envoyé ses condoléances aux familles et amis de "ceux qui ont perdu leurs vies", sur Twitter. - Vol d'entraînement -Le président Zelensky a ordonné de "créer d'urgence une commission gouvernementale pour élucider les circonstances et les causes" de la catastrophe.Le parquet général a annoncé dans un communiqué avoir ouvert une enquête pour "violation des règles de vols". Cet avion de transport militaire Antonov An-26 s'est écrasé à l'atterrissage, vers 20h50 heure locale (17H50 GMT) à deux kilomètres de l'aéroport militaire de Tchougouïv, selon le service d'Etat pour les situations d'urgence.L'avion s'est enflammé après le crash et l'incendie a pu être éteint une heure plus tard. La petite ville de Tchougouïv est située à une trentaine de kilomètres au sud-est de Kharkiv et à une centaine de kilomètres à l'ouest de la ligne de front qui sépare les territoires qui sont sous le contrôle du gouvernement ukrainien de ceux qui sont aux mains des séparatistes prorusses."Selon des informations préliminaires, c'était un vol d'entraînement", a indiqué la présidence ukrainienne dans un communiqué.Plusieurs avions militaires se sont écrasés en Ukraine lors de vols d'entraînement ces dernières années. L'Antonov An-26 est un avion de transport léger conçu en Ukraine à l'époque soviétique. Long de 24 mètres, il peut voler à une vitesse de croisière de 440 km/h. Largement héritée de l'époque soviétique, l'armée ukrainienne, qui souffrait d'un manque de financement chronique, se trouvait dans un état lamentable jusqu'au début de la guerre avec les séparatistes dans l'Est en 2014. Depuis, Kiev aidé par les Occidentaux a tenté de la moderniser mais des experts considèrent les résultats comme mitigés.
Au moins 22 personnes, pour la plupart des élèves d'une école militaire âgés d'une vingtaine d'années, ont été tuées et deux autres grièvement blessées dans le crash d'un avion militaire vendredi soir près de Kharkiv, dans l'est de l'Ukraine.
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Il était 13 heures passées lorsque l'accident s'est produit. Un véhicule, avec deux personnes et deux chiens a son bord, a fait une sortie de route alors qu'il se trouvait sur le pont d'Issy-les-Moulineaux, dans les Hauts-de-Seine. La voiture a percuté le terre-plein central avant de défoncer la barrière de sécurité, terminant sa course dans la Seine, dimanche après-midi. Des conditions de sauvetage difficilesRapidement, un policier arrivé sur place a plongé pour tenter de secourir les personnes à bord. Deux plongeurs de la brigade des sapeurs-pompiers de Paris sont également intervenus, mais l'opération de sauvetage a été ralentie par des conditions difficiles, du fait de l'opacité du fleuve notamment.Pris au piège dans la carcasse métallique, les deux occupants se trouvaient en arrêt cardiaque lorsqu'ils ont été extraits de la voiture. Malgré les tentatives de réanimation, la passagère de 84 ans est décédée peu après, tandis que le fils, qui se trouvait au volant, a été conduit à l'hôpital en urgence absolue. Il a lui succombé à ses blessures le lendemain.Une brigade fluviale s'est ensuite attelée à repêcher le véhicule. L'opération, filmée par un témoin, a pris entre une et deux heures rien que pour placer les sangles autour du véhicule, selon Le Parisien.
Une voiture a chuté d'un pont, dimanche 28 avril à Boulogne-Billancourt, près de Paris. Les deux occupants, un homme de 56 ans et sa mère âgée de 84 ans, sont décédés, rapporte Le Parisien.
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Une contamination au plomb ? Les familles avec des enfants de moins de sept ans et les femmes enceintes vivant sur l'Île de la Cité à Paris sont invitées à faire doser le plomb présent dans leur sang. En cause : l'identification d'un cas d'enfant présentant un taux supérieur au seuil réglementaire, a indiqué lundi 4 juin l'ARS d'Ile-de-France.L'ARS, qui surveille les conséquences des retombées de plomb après l'incendie de Notre-Dame de Paris, a déclenché une "enquête environnementale". Objectif : identifier, dans les lieux de vie de cet enfant, "la ou les causes de cette imprégnation et vérifier qu'elle n'est pas liée à d'autres facteurs que l'épisode exceptionnel" du sinistre survenu le 15 avril.Pollution au plomb aux abords de la cathédraleL'enfant présente un taux supérieur au seuil réglementaire de 50 microgrammes par litre. Ce taux de plombémie (dosage du plomb dans le sang) "impose de s'assurer que les facteurs d'exposition ont bien disparu et de suivre régulièrement la santé de l'enfant" mais "il n'implique pas de prise en charge thérapeutique particulière", précise l'ARS dans un communiqué.Toutefois, "par précaution", les populations sont invitées "à consulter leur médecin traitant, qui pourra leur prescrire une plombémie". Pour les personnes qui le souhaitent, une consultation de dépistage sera mise en place sur rendez-vous au Centre de diagnostic de l'Hôtel Dieu à partir de mardi.L'incendie de Notre Dame de Paris est à l'origine d'une pollution au plomb aux abords de la cathédrale. Les prélèvements effectués à partir du 17 avril par le Laboratoire central de la préfecture de police ont montré qu'il n'y avait pas de risque associé à la qualité de l'air mais que des valeurs hétérogènes, pour certaines élevées, étaient constatées dans les sols à proximité et dans certains locaux administratifs. [Adopté] Projet de loi pour la restauration et la conservation de la cathédrale Notre-Dame de Paris et instituant une souscription nationale à cet effetpar SénatDes prélèvements dans les appartements des familles Face à ce constat, les sols en question ont été interdits d'accès au public. Leur dépollution va commencer dans les prochains jours.Pour les logements des riverains et afin d'éviter l'éventuelle ingestion de poussières de plomb, en particulier par les enfants, l'agence a diffusé des conseils de prévention visant à opérer un nettoyage humide efficace des appartements.L'ARS procède à des prélèvements dans les appartements de familles vivant à proximité de la cathédrale, pour s'assurer de l'efficacité des opérations de nettoyage effectuées. L'agence va par ailleurs informer cette semaine individuellement les familles des résultats des prélèvements dans leur logement et les conseiller dans les gestes à adopter pour prévenir d'éventuelles réintroductions de poussières dans les logements.
L'Agence régionale de santé (ARS) a tiré la sonnette d'alarme lundi alors qu'un enfant présentant un fort taux de plomb dans le sang a été identifié. Après l'incendie de Notre-Dame, les jeunes enfants et femmes enceintes sont invités à faire mesurer le taux de plomb dans leur sang.
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"Il faut sécuriser la santé et la sécurité des travailleurs", a martelé Laurent Berger, ce matin sur Radio J, expliquant qu'il faudrait "que l'activité reprenne dans un certain nombre de cas quand c'est assuré". Et de citer en exemple l'usine Toyota d'Onnaing (Nord), qui vient de redémarrer sa production.Laurent Berger a identifié le dialogue social comme condition au succès du déconfinement, et comparé le cas de Toyota à celui d'une autre entreprise, Amazon. Le géant logistique a fermé ses entrepôts alors que la justice française a donné raison aux syndicats lui réclamant une réelle évaluation des risques liés à l'épidémie. "Dans l'une (de ces entreprises, ndlr), il y a eu de longues discussions sur la façon dont on reprend l'activité, sur les gestes barrière, sur l'organisation du travail; dans l'autre, aucun dialogue social", a-t-il estimé.Alors que la levée du confinement approche, le secrétaire général de la CGT-Cheminots, Laurent Brun, a laissé entendre vendredi que les agents de la SNCF pourraient refuser le travail faute de mesures sanitaires suffisantes pour les protéger. Pour la CFDT, "l'idée n'est pas de commencer à brandir des menaces de ne pas faire fonctionner les services publics de transport (...) mais c'est d'abord de s'assurer que les moyens de protection des travailleurs sont réunis", a souligné Laurent Berger. "Là où ça ne sera pas suffisant, la CFDT n'a aucun état d'âme à dire qu'on ne peut pas reprendre l'activité", lorsqu'il n'y a "pas d'efforts de l'entreprise", a-t-il ajouté.Concernant le retour des élèves à l'école, le numéro un de la CFDT s'est en outre dit "perplexe" sur le principe du volontariat évoqué par le gouvernement. Il a appelé à discuter "avec l'ensemble des professionnels" pour éviter toute décision "unilatérale".
La CFDT ne la juge toutefois "pas illogique" dès lors que la santé et la sécurité des salariés sont assurées.
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Jean d'Ormesson et Johnny Hallyday se sont éteints à quelques heures d'intervalles, le 5 et 6 décembre. Deux disparitions qui ont bouleversé les Français. La découverte de généalogistes pourra peut-être leur remonter le moral. Selon le site Geneanet, les deux hommes étaient cousins éloignés, rapporte vendredi 15 décembre Le Parisien. Ils avaient en effet un ancêtre commun... au XVe siècle!Il s'agit du seigneur Jean de La Malaize, marié à Marie Smaele de Broesberghe, qui vivait alors à Namur, en Belgique (après avoir appartenu notamment au trône français). Le couple a eu trois enfants dont deux filles, Marie et Catherine. La branche "Smet" (le vrai nom du chanteur, ndlr) descend de Marie et la branche "Ormesson" de Catherine. Treize générations séparent les deux femmes du rockeur et de l'écrivain, membre de l'Académie française. "Nous voulions rendre hommages à ces deux monstres sacrés, explique Christophe Becker, directeur du site de généalogie. En croisant leurs arbres respectifs, nous sommes tombés sur ce Jean de la Malaize. Certes, nous sommes tous un peu cousins mais c'est quand même amusant de le démontrer. C'est un clin d'œil qui doit bien les faire marrer là-haut."
PEOPLE. L'Immortel et le taulier avaient un ancêtre commun, rapporte vendredi 15 décembre Le Parisien.La semaine dernière, la France a perdu deux légendes.
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Observation "exceptionnelle" au Parc national de Niokolo Koba au Sénégal où la lutte contre le braconnage commence à porter ses fruits : pour la première fois depuis des années, un éléphant en liberté y a été observé de près. "Nous venions de voir des buffles quand, tout à coup, quelqu'un a lancé : 'Oh, un éléphant!'", raconte Philipp Henschel, le directeur pour Afrique de l'Ouest et centrale de l'ONG américaine Panthera, qui participait à une mission d'observation au coeur de ce parc, situé à plus de 600 km au sud-est de Dakar, la capitale sénégalaise. "Contrairement aux rumeurs que l'espèce aurait disparue du parc, on vient d'observer ce grand mâle", a-t-il commenté sur Twitter en partageant une vidéo de l'animal. Le pachyderme, un mâle "probablement âgé de 35 à 45 ans", est resté placidement sur le bord de la route "pendant 2 ou 3 minutes", avant de "s'éloigner tranquillement". La rencontre s'est déroulée dans la matinée du 19 janvier dans une zone vallonnée et difficile d'accès du parc sénégalais, proche du Mont Assirik, où ont trouvé refuge les derniers éléphants de ce pays d'Afrique de l'Ouest."C'est la première fois depuis au moins trois ou quatre ans qu'un éléphant s'est approché d'aussi près, sans prendre peur", explique Jacques Gomis, le conservateur de ce grand parc composé essentiellement d'une savane dominée par des baobabs et qui s'étend sur plus de 9.000 km² près des frontières de la Guinée, de la Guinée-Bissau et du Mali. "Le fait qu'on ait pu l'approcher en plein jour démontre que la sécurité commence à s'installer, que les animaux sont plus sereins, puisque lorsqu'ils sont stressés, ils modifient leurs habitudes et ne se déplacent plus que la nuit", ajoute-t-il.Braconnage, sécheresse accrue, exploitation forestière et agricole aux abords de la réserve : la population d'éléphants, au nombre d'une centaine dans les années 1980, a été décimée dans le pays, a expliqué à l'AFP le conservateur général des parc nationaux du Sénégal, le colonel Boucar Ndiaye. Mais ces dernières années, l'État sénégalais a renforcé la lutte contre le braconnage et l'exploitation forestière illégale. Ainsi, trois brigades mobiles et des postes fixes assurent la sécurité des animaux 24 heures sur 24, avec le soutien financier d'ONG et de mécènes privés. Cette politique semble porter ses fruits. Ces dernières années, la présence de quelques éléphants, y compris des femelles et des jeunes, a pu être établi dans le Niokolo Koba grâce à un faisceau d'indices (excréments, empreintes ou encore restes alimentaires) et des photos prises par des caméras automatiques. Les observations vont se poursuivre dans les prochains mois, afin de déterminer si le groupe est viable et en mesure de se reproduire. "Pour cela, il faudrait qu'il compte une dizaine d'individus", explique le conservateur du parc."Il ne faut pas s'enorgueillir à outrance, mais on peut se réjouir qu'aucune espèce n'a disparu", souligne le colonel Boucar Ndiaye, selon qui "les efforts doivent être poursuivispour renforcer la protection des animaux", dont les populations de lions, d'élands de derby (la plus grande antilope d'Afrique) ou de lycaon (chien sauvage africain) restent fragiles.
Pour les responsables du parc, c'est un signe que la pression du braconnage s'atténue dans le pays.
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Un jeune homme a été tué par balles dans les quartiers nord de Marseille dimanche 4 août, a-t-on appris auprès des pompiers, confirmant une information de La Provence.Dimanche, peu après 20h30, ce mineur de 17 ans se trouvait sur une place connue pour abriter un trafic de stupéfiants située dans le 15e arrondissement de la cité phocéenne, lorsque des hommes cagoulés sont arrivés et ont ouvert le feu sur un groupe de jeunes dont il faisait partie.Touché par plusieurs balles au niveau du thorax, le jeune homme était en arrêt cardio-respiratoire à l'arrivée des pompiers qui ont tenté, en vain, de le ranimer. Depuis le début de l'année, cinq personnes ont été tuées dans des règlements de compte liés au trafic de drogue dans la région marseillaise. Le 11 avril, un jeune homme de 19 ans avait été tué de deux balles dans le 3e arrondissement de Marseille par deux hommes cagoulés qui se sont enfuis.
Depuis le début de l'année, cinq personnes ont été tuées dans la cité phocéenne dans des règlements de compte liés au trafic de drogue.
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Face aux nombreuses rumeurs circulant dans la presse, la chanteuse a publié un démenti sous forme de coup de gueule sur son compte Facebook. "Une certaine presse avide de faux scandales et peu encline à la vérité vient de relater, au travers d'une interview surréaliste, que je serais maman d'une fille que j'aurais mise au monde en 1961 et cachée de tous!" , explique-t-elle. Une façon pour la star de répondre indirectement à Eléonore Brand-Théry dite Léo Brand, 54 ans. Une femme qui prétend être sa fille dans le livre "Dans vos yeux - Entre ombre et lumière". Un ouvrage publié le 11 juin dernier dont elle fait actuellement la promotion dans Ici Paris. Elle dit être la fille de Sylvie Vartan et Johnny Hallyday, née 5 ans avant David Hallyday et explique qu'ils auraient caché son existence car à l'époque c'était mal vu d'avoir des enfants si jeunes. Pourtant, officiellement Sylvie et Johnny ne se sont connus qu'en 1962, après sa naissance. Mais selon, elle ils se seraient connus bien avant. Une histoire farfelue source d'un buzz dont se serait bien passée Sylvie Vartan. "Au-delà du caractère tronqué et faux de tels dires, ce qui me rend triste, c'est que cette même presse exploite la vulnérabilité de certaines personnes, en leur donnant la parole, tout cela pour servir les intérêts mercantiles de cette regrettable presse qui se complait de tels ragots" , a tenu à préciser sur Facebook Sylvie Vartan, même si elle considère que son public n'est pas assez crédule pour croire à cette histoire.
Sylvie Vartan est en colère. Non, elle n'a pas eu de fille cachée avec Johnny Hallyday.
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"Vivre avec le virus" sans "mettre le pays à l'arrêt" : Emmanuel Macron a défini le mot d'ordre de la rentrée alors que les contaminations au coronavirus repartent à la hausse. Dans ce contexte anxiogène, l'objectif de l'Elysée et de Matignon est de "donner confiance et visibilité" aux Français afin de "répondre à leurs interrogations et à leurs inquiétudes", explique une source proche de l'exécutif. Pour "faire les choses dans le bon ordre", le gouvernement a d'ailleurs décidé de décaler d'une semaine la présentation du plan de relance post-Covid, initialement prévue mardi. Pour cela, le chef de l'Etat présidera mardi un conseil de défense qui fera le point sur l'évolution de l'épidémie et les différents protocoles sanitaires mis en place dans les entreprises, les établissements scolaires, les transports mais aussi pour les manifestations sportives ou culturelles. Ces mesures seront de nouveau au menu du conseil des ministres mercredi avant d'être expliquées et détaillées aux Français, probablement par le Premier ministre Jean Castex.L'exécutif entend maintenir la stratégie mise en place à l'occasion du déconfinement du 11 mai, à savoir faire confiance aux acteurs locaux - maires et préfets en particulier - pour prendre des mesures au cas par cas et éviter tout nouveau confinement au niveau national. "Ce que l'on veut éviter, c'est d'être débordé (...) Mais on ne peut pas mettre le pays à l'arrêt, parce que les dommages collatéraux d'un confinement sont considérables", expliquait Emmanuel Macron dans un entretien à Paris Match, indiquant qu'il n'excluait pas des "reconfinements ciblés". "Nous avons des stratégies très localisées, comme ce qui s'est passé en Mayenne, et allant jusqu'à un reconfinement ciblé qu'on pourrait instaurer si la situation l'imposait", a-t-il assuré. Pour le chef de l'Etat, la clé réside dans une prise de conscience de l'ensemble des Français, qui sont "les coacteurs de cette crise". Cette rentrée particulière représente également un véritable test pour le Premier ministre Jean Castex qui, depuis son entrée à Matignon le 3 juillet, a multiplié les déplacements sur le terrain. Mais sans en recueillir les fruits puisque sa popularité subit une forte baisse, passant de 55% en juillet à 48% d'opinions favorables, selon un sondage Ifop pour le Journal du Dimanche.Ces deux derniers mois, l'opposition s'est pourtant montrée discrète dans ses critiques sur la stratégie sanitaire du gouvernement, à l'exception de protestations à la décision de ne pas accorder la gratuité des masques. "Si les masques sont obligatoires à l'école, ils doivent être gratuits. Car l'école dans notre pays est gratuite et obligatoire", a encore insisté dimanche Jean-Luc Mélenchon en clôture de l'université d'été de La France insoumise.
L'exécutif a la tâche délicate de maîtriser la reprise de l'épidémie afin qu'elle ne menace pas la relance économique, son autre priorité.
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Le président Emmanuel Macron a fixé au 11 mai le début du déconfinement du pays, un déconfinement qui sera progressif, a-t-il souligné. En Île-de-France, la présidente de la région Valérie Pécresse souhaite d'ailleurs continuer à "limiter les déplacements" après cette date, pour des raisons de sécurité sanitaire. "Ce que je crois c'est qu'il faut tenir un discours de vérité, et pas faire de surpromesse : le déconfinement, il commencera le 11 mai et il sera progressif", a déclaré sur France Inter Valérie Pécresse. "Ce qu'il faut voir, c'est que les transports c'est un goulet d'étranglement très important" pour la sortie du confinement en Île-de-France, a-t-elle souligné. "La région Île-de-France a une spécificité, c'est que tous les jours, nous avons en temps normal 5 millions de Franciliens dans les transports en commun. Est-ce qu'on imagine aujourd'hui remettre 5 millions de personnes dans des métros et dans des RER ?", a-t-elle demandé en précisant "qu'aujourd'hui il n'y a plus que 500.000 personnes chaque matin dans les transports en commun". "La marche est très haute, donc ça veut dire qu'il va falloir y aller très progressivement" dans les écoles et les entreprises, a-t-elle averti, car il "faudra aller sur le lieu du travail et des études et que ça, ce sera un vrai facteur bloquant" pour des raisons de sécurité sanitaire. "Je pense qu'on télétravaillera encore énormément après le 11 mai, ce sera souhaitable, parce qu'il faudra limiter les déplacements", a ajouté l'ancienne ministre de Nicolas Sarkozy."Ce que j'imagine, c'est que la reprise du travail pour les écoles, pour les lycées, ne puisse être que progressive, qu'on puisse imaginer, par exemple, faire des classes dédoublées, qu'on puisse avoir des arrivées à des heures différentes par exemple, peut-être les petits entre 8 heures et 9 heures, les collégiens entre 9 heures et 10 heures, les lycéens entre 10 heures et 11 heures", a-t-elle suggéré. "Ce qui me paraîtrait logique, c'est d'abord de faire revenir les élèves les plus défavorisés, ceux qui sont déscolarisés", a-t-elle poursuivi. "Et il faut assurer la sécurité de tout le monde : ça veut dire porter des masques, respecter les distances de sécurité... Il y a tout un travail de réflexion à faire pour que ça puisse fonctionner. Dans les régions très urbaines, ça ne peut être que progressif", a ajouté Valérie Pécresse.
"Nous avons en temps normal 5 millions de Franciliens dans les transports en commun. Est-ce qu'on imagine aujourd'hui remettre 5 millions de personnes dans des métros et dans des RER ?", s'interroge la présidente de la région.
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La présidente du Rassemblement national et déjà candidate pour 2022 s'est déplacée mardi à Dijon, secouée par des violences urbaines, où elle a réclamé sur un ton martial "l'ordre et la justice", en dressant un parallèle avec la guerre civile au Liban.Quelques jours plus tôt, pour son premier déplacement depuis le déconfinement, elle avait dénoncé une "présomption de culpabilité" envers la police en rendant visite à un commissariat près de Paris.Immigration et insécurité sont des thèmes traditionnels de son parti et mobilisateurs pour son électorat, qui s'était peu déplacé au premier tour des municipales et est appelé à voter à nouveau pour le second tour le 28 juin.Dans ce contexte, "elle reprend les fondamentaux qui marchent, souveraineté, identité, sécurité", relève le politologue Jean-Yves Camus.- Rassembleur -Car si le RN a conservé au premier tour des municipales 8 des dix mairies qu'il détenait, ce scrutin n'a pas été le grand cru espéré dans les villes de plus de 10.000 habitants. Le nombre de listes y a reculé de 40% et les résultats y sont aussi en baisse, y compris dans ses bastions.Le parti mise donc beaucoup sur l'élection de son député Louis Aliot à Perpignan, grande ville de 122.000 habitants. Pour le reste, il veut tourner la page, considérant le second tour comme une "nouvelle élection" orientée vers la présidentielle. "La France d'après, c'est Marine Le Pen!", assure le directeur de campagne des municipales Gilles Pennelle.La cheffe du RN n'a d'ailleurs pas prévu d'aller soutenir des candidats aux municipales, pas même à Perpignan, où Louis Aliot a pris soin de ne pas faire référence au RN pendant sa campagne.Se projetant déjà vers la présidentielle, Marine Le Pen a en revanche choisi de rendre hommage au général de Gaulle, ancien président à l'image de rassembleur. Un choix qui n'allait pas de soi pour la dirigeante d'une famille politique qui a longtemps été dans une opposition farouche à de Gaulle et à son héritage politique Sa célébration sur l'Ile de Sein en Bretagne du 80e anniversaire de l'appel du 18 juin, très critiquée par les habitants, a tourné court.- Déficit -Venue en catimini un jour avant la date prévue, sans prévenir la presse, elle a prononcé un bref discours devant le monument aux Forces françaises navales libres, pour honorer "cet appel à la liberté qui exhorta le peuple abattu au sursaut". Mme Le Pen a été ensuite huée à son départ, et la gerbe qu'elle avait déposée rapidement enlevée et piétinée.La présidente du RN a accusé alors des "préfets militants (qui) semblaient vouloir créer le désordre" et les "milices d'extrême gauche", même si à Sein et à Audierne, moins d'une cinquantaine de personnes ont protesté, y compris des habitants.La dédiabolisation du RN, revendiquée par Marine Le Pen depuis son arrivée à la tête du parti en 2011 et à laquelle les références à de Gaulle contribuent, "n'est pas encore achevée", analyse le directeur de l'Observatoire des radicalités, Jean-Yves Camus. Mais même "manqué sur la forme", cet hommage à de Gaulle lui sert sur le fond "à se présidentialiser", selon lui."Marine Le Pen est dans une situation de déficit de crédibilité pour occuper la fonction présidentielle. Pour tenter de combler ce déficit, une solution est de se draper dans les oripeaux du gaullisme", explique M. Camus.Sur un autre front, le RN a connu cette semaine le soulagement de voir l'ex-Front national relaxé par la justice des accusations d'escroquerie dans le financement des législatives de 2012. Condamné uniquement dans un sous-volet de cette affaire, le parti a qualifié ce jugement de "victoire". Mais vendredi soir, le parquet de Paris a annoncé faire appel dans cette affaire qui menace le parti de dommages et intérêts astronomiques, qui plomberaient ses finances déjà exsangues.
Insécurité et immigration à Dijon, hommage à de Gaulle sur l'île de Sein: Marine Le Pen a occupé l'actualité cette semaine sur des thèmes mobilisateurs de son électorat en vue du second tour des municipales, sans perdre de vue son objectif de se présidentialiser.
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C'est l'une de ces histoires qui finissent bien et dont les pompiers sont fiers. Le Service départemental d'incendie et de secours (SDIS) du Nord a publié l'enregistrement de la conversation d'un pompier et d'une jeune femme dont le père faisait une crise cardiaque, relève France 3 Hauts-de-France jeudi 21 juin.La scène se déroule le 24 décembre 2017, à Moncheaux, dans le Nord. Ce jour-là, une femme appelle le 18, complètement paniquée. "C'est urgent, c'est mon père, il n'arrive plus à respirer", crie-t-elle, en pleurs. À l'autre bout du fil, l'opérateur lui répond avec sang-froid. Pendant une dizaine de minutes, il va la guider pour lui faire réaliser les gestes de premiers secours, jusqu'à l'arrivée de ses collègues pompiers."Madame, ne criez pas, calmez-vous. Allez près de votre papa, entend-on le pompier dire dans cet enregistrement de 2 mn 35. Mettez-le par terre, sur le dos, vous le mettez torse nu, vous massez." La jeune femme de 22 ans, des sanglots dans la voix s'exécute. "Appuyez madame. On appuie, on relâche. Vous n'arrêtez jamais le geste, poursuit le pompier. Et un, et deux, et trois..." "Je reste avec vous, je vais pas vous laisser tout seule", dit encore l'opérateur, tout en surveillant la progression de l'unité d'intervention sur son écran. Jusqu'à son arrivée au domicile de la famille, le pompier reste en ligne, donnant à la jeune femme le rythme à imprimer au massage cardiaque. Quand enfin les secouristes arrivent, il rassure une dernière fois son interlocutrice. "C'est bien madame, vous avez bien réagi. Bon courage madame, vous avez été très forte", lui dit-il.Sur place, les pompiers réussissent à relancer le cœur du père, qui s'en sort sans séquelles. La famille a récemment envoyé un message de remerciement aux pompiers et a donné son accord pour que l'enregistrement soit rendu public. "Regardez jusqu'au bout ces deux minutes. Nous vous invitons à partager très largement cette publication émouvante et pleine d'espoir", écrit le SDIS sur son compte Facebook.
VIDÉO - Pendant une dizaine de minutes, un opérateur du 18 a accompagné une jeune femme pour qu'elle masse son père qui faisait une crise cardiaque.
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Devant des députés masqués et gantés en raison du coronavirus, Moustafa al-Kazimi, 53 ans, ancien chef du renseignement ayant ses entrées à Washington comme à Téhéran, a prêté serment avec 15 de ses ministres.Les portefeuilles --cruciaux et convoités par de nombreux partis politiques-- des Affaires étrangères et surtout du Pétrole, dans le pays deuxième producteur de l'Opep, sont toutefois toujours vacants, comme cinq autres.Dès jeudi, le nouveau gouvernement devra s'atteler à rassurer les Irakiens entre chômage technique généralisé --et donc perte de revenus-- du fait du confinement, recettes pétrolières divisées par cinq en un an et l'idée évoquée par Bagdad d'imprimer des dinars irakiens qui fait planer les craintes d'une dévaluation massive.Il devra aussi tenter de renouer avec la classe politique la plus fragmentée de l'Irak post-Saddam Hussein.En changeant de gouvernement, pour la première fois en cours de mandat depuis le renversement de Saddam Hussein en 2003 par les Américains, Bagdad veut tourner la page de l'année et demie de pouvoir d'Adel Abdel Mahdi.- Entre Washington et Téhéran -Cet indépendant de 77 ans sans base partisane ni populaire devait être l'homme du consensus et de l'apaisement propice à la reconstruction du pays ravagé de 2014 à 2017 par la guerre contre le groupe Etat islamique (EI).Mais son mandat sera retenu comme celui de l'exacerbation des maux latents de l'Irak: l'économie entièrement dépendante de la rente pétrolière est au plus mal, la crise de confiance entre citoyens et politiciens est totale après plus de 550 morts dans la répression de la "révolte d'octobre" et les relations diplomatiques --au beau fixe pour l'union sacrée contre l'EI-- sont à retisser.M. Kazimi devra ainsi reprendre langue avec des Américains, dont les troupes sont sous le coup d'un ordre d'expulsion du Parlement jamais mis en application et qui ont été visées par trois roquettes mercredi.Rendez-vous est fixé en juin pour un "dialogue stratégique" à Bagdad avec une délégation américaine. Dès l'annonce de la formation du gouvernement de M. Kazimi, longtemps passé pour l'homme des Américains à Bagdad avant de se rapprocher de Téhéran, les Etats-Unis ont semblé offrir une main tendue.Le secrétaire d'Etat américain Mike Pompeo a appelé le nouveau Premier ministre pour lui annoncer avoir prolongé de quatre mois les exemptions qui permettent à l'Irak d'acheter de l'énergie iranienne en échappant aux sanctions américaines.En janvier, les Etats-Unis avaient failli précipiter l'Irak dans le chaos. Répliquant à des roquettes sur ses soldats et diplomates, Washington a assassiné le général iranien Qassem Soleimani aux portes de l'aéroport de Bagdad, avant d'essuyer quelques jours plus tard une volée de missiles balistiques iraniens qui ont fait redouter une déflagration au-delà des frontières de l'Irak.Le chef de la diplomatie de Téhéran, qui dépêche des émissaires à Bagdad à chaque formation de gouvernement pour préserver ses intérêts chez son voisin, a félicité M. Kazimi dans un tweet.- Nouvelles manifestations? -M. Kazimi hérite d'un pays délabré mais aussi d'un budget 2020 toujours pas adopté et déjà divisé par trois. Avec la chute vertigineuse du pétrole, seule source en devise du pays, son gouvernement sera celui de l'austérité.De quoi refaire planer la menace d'une révolte alors que les braises de celle d'octobre couvent toujours, notamment sur la place Tahrir de Bagdad où campe encore une poignée d'irréductibles.Ceux-là réclament un changement total du système et de ses politiciens. M. Kazimi leur a promis des élections anticipées mais aucun horizon ne semble se dessiner et le Premier ministre sortant a lui-même mis cinq mois à quitter son poste malgré sa démission.A ces cohortes de manifestants, qui ont défilé pendant plusieurs mois à Bagdad et dans le sud chiite du pays, pourraient dans un avenir plus ou moins proche se mêler les minorités jusqu'ici restées à l'écart.Maintenant que Bagdad ne verse plus au Kurdistan autonome sa part du budget fédéral --plus de 400 millions de dollars par mois-- pour payer ses très nombreux fonctionnaires, la grogne pourrait gagner le nord kurde, ou même l'ouest sunnite, qui se dit discriminé de longue date.Dans l'immédiat, l'Irak doit affronter l'épidémie de Covid-19 --déjà 102 morts-- alors qu'il tente encore d'en finir avec les cellules de l'EI qui frappent toujours.
Après cinq mois de vacance du pouvoir, l'Irak s'est doté tôt jeudi d'un gouvernement qui hérite d'une économie à genoux, de relations diplomatiques au plus bas et de la menace de nouvelles manifestations face à l'austérité désormais inévitable.
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Lorsque les internautes tapent "Premiers ministres britanniques" sur Google, les photos des chefs de gouvernement britannique s'affichent dans une frise chronologique appelée "Knowledge graph". Tous les portraits étaient visibles samedi matin, sauf celui de Winston Churchill, ce qui a poussé de nombreux utilisateurs de Twitter à accuser Google de censure."Ahurissant si c'est une politique délibérée, @Google. L'Europe occidentale serait presque certainement asservie sans l'homme dont la photo est maintenant absente", a tweeté Simon Clarke, secrétaire d'Etat pour la croissance régionale et le gouvernement local, défendant le héros de la Seconde guerre mondiale."Nous sommes au courant qu'une image de Sir Winston Churchill manque dans son entrée Knowledge Graph sur Google", a tweeté Google's search liaison, organe de communication du moteur de recherche chargé s'expliquer ses rouages. Google s'est excusé pour les "inquiétudes" provoquées par l'incident, dû selon le groupe à une "actualisation automatique", promettant qu'il "sera résolu" rapidement. De nombreuses autres images du dirigeant conservateur étaient disponibles samedi matin dans le cadre de recherche d'images ou de recherche sur le web.Le weekend dernier, la statue de l'ex-Premier ministre Winston Churchill, près du parlement, à Londres, a été dégradée en marge de manifestations contre le racisme, déclenchées par la mort de l'Américain noir George Floyd, asphyxié par un policier blanc. L'inscription "était un raciste" a été taguée sous le nom du dirigeant conservateur, accusé d'avoir tenu des propos racistes, notamment contre les Indiens.La statue a été protégée d'éventuelles dégradations par une boite métallique avant de nouvelles manifestations antiracistes samedi, et a poussé des milliers de manifestants, dont des militants d'extrême-droite à se rendre près du parlement pour "monter la garde" autour de sa statue. Des affrontements ont eu lieu entre des manifestants d'extrême-droite et la police, qui a procédé à une centaine d'arrestations.
La disparition d'une photo de l'ancien Premier ministre britannique Winston Churchill d'une recherche Google a suscité des interrogations au Royaume-Uni, au moment où la figure de l'ancien dirigeant conservateur est remise en question, dans la vague de manifestations antiracistes.
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Vendredi matin, un homme, âgé de 72 ans, a blessé son ex-compagne de plusieurs coups de couteau à Bischheim, près de Strasbourg. Le septuagénaire a été mis en examen pour tentative d'assassinat et incarcéré dimanche 15 septembre, a-t-on appris après du parquet de Strasbourg.L'homme n'a reconnu que "partiellement" les faits, a-t-on indiqué de même source, confirmant une information des Dernières nouvelles d'Alsace. Selon les DNA, l'homme aurait rejeté la faute sur la victime, dont il était séparé depuis peu.Le septuagénaire a été interpellé vendredi matin à Bischheim, juste après les faits survenus dans une camionnette. Selon un témoignage de France 3 Alsace, une cycliste était passée au niveau du véhicule au moment de l'agression. Elle avait alors ouvert la porte pour faire sortir la victime, avant que l'ex-conjoint ne prenne la fuite au volant de la camionnette.Selon une source policière, la victime, âgée de 54 ans a "reçu plusieurs coups de couteau". Prise en charge par les secours en état d'urgence relative, elle avait été transportée au CHU de Strasbourg. Selon les DNA, elle a été "sérieusement touchée au visage et au thorax" et "pourrait garder des séquelles de ses blessures". Ses jours ne sont toutefois pas en danger. Cent vingt-et-une femmes victimes de violences conjugales sont décédées en 2018 d'après un décompte officiel.
L'homme a été incarcéré. La victime, qui a reçu "plusieurs coups de couteau", est "sérieusement" blessée mais ses jours ne sont pas en danger.
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Un chiffre record ! Selon les informations de RTL et la Vieimmo.com, au premier semestre 2019, le prix moyen du mètre carré se négociait à plus de 10.000 euros pour les logements anciens à Paris. Selon les chiffres de Century 21, qui s'appuie sur les transactions réalisées au sein de son réseau, le prix du mètre carré se situe désormais à 10.005 euros le mètre carré. En 2009, les prix de l'immobilier parisien atteignaient 9.610 euros du mètre carré, soit une augmentation de 62,5 % en 10 ans et 8 % en un an. Qui sont les acheteurs ? "Cette demande provient à plus de 51 % des cadres supérieurs et des professions libérales. La proportion des employés et ouvriers parmi les acquéreurs devient mineure : ils représentent 3,4 % de l'ensemble des acheteurs (contre 16,5 % il y a 10 ans)", précise Century 21, cité par la Vieimmo.com.Par ailleurs, les délais de vente se contractent et tombent à 60 jours en moyenne, soit six jours de moins sur les douze derniers mois. Ainsi, la superficie moyenne d'une acquisition est de 48,3 mètres carrés contre 49,6 mètres carrés il y a un an."Malgré cette réduction de surface, le montant moyen d'une transaction n'a jamais été aussi élevé à Paris : 483.261 euros, près de 30.000 euros de plus qu'il y a un an", précise le réseau Century 21, cité par LavieImmo.com.
Au premier trimestre 2019, le prix du mètre carré à Paris dépasse les 10.000 euros dans l'ancien. En 10 ans, le prix du mètre carré a augmenté de 62,5 % dans la capitale.
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Lors d'une rare conférence de presse conjointe, le Fatah laïc et le Hamas islamiste, respectivement au pouvoir en Cisjordanie et dans la bande de Gaza, ont assuré vouloir ouvrir "une nouvelle page"."Nous mettrons en place tous les mécanismes pour assurer l'unité nationale" contre le projet israélien, a affirmé le secrétaire général du Fatah, Jibril Rajoub, disant vouloir s'exprimer "d'une seule et même voix".Saleh al-Arouri, cadre du Hamas qui s'exprimait en visioconférence depuis Beyrouth, a de son côté assuré que "la direction du Hamas est pour le consensus national"."Cette conférence de presse conjointe est d'ailleurs une opportunité pour entamer une nouvelle étape au service de notre peuple en ces moments périlleux", a-t-il estimé.La dernière rencontre connue entre le Hamas et le Fatah remontait à janvier 2020. Les deux formations sont à couteaux tirés depuis 2007, année pendant laquelle le Hamas a pris le contrôle de la bande de Gaza, un an après avoir remporté les législatives et au terme d'une quasi guerre civile.Depuis, tous les efforts de réconciliation ont échoué.- "Responsabilité" -Mais le projet d'Israël, qui souhaite annexer ses colonies et la vallée du Jourdain en Cisjordanie --un territoire palestinien que l'Etat hébreu occupe depuis 1967-- semble faire bouger les lignes.Pour l'analyste palestinien Ghassan al-Khatib, le Hamas et le Fatah considèrent que le projet d'annexion est "très dangereux" et "assez important pour mettre de côté leurs différences"."Notre peuple palestinien a été le témoin aujourd'hui d'une étape majeure pour atteindre l'unité", s'est félicité le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, dans un communiqué. "Nous, à la direction du Hamas, soutenons cette démarche, qui reflète un sens de la responsabilité nationale."L'annexion en Cisjordanie est prévue par le plan américain pour le Proche-Orient, rejeté en bloc par les Palestiniens dès sa présentation fin janvier. Le texte prévoit aussi la création d'un Etat palestinien démilitarisé sur un territoire restreint avec la Cisjordanie et la bande de Gaza, distantes d'une cinquantaine de kilomètres, reliées par un corridor.Le Hamas avait appelé mi-juin le peuple palestinien "à transformer cette épreuve en opportunité pour remettre le projet palestinien sur les rails"."Il n'y a pas de place pour un monopole, l'exclusion où la domination au sein du leadership palestinien", avait affirmé un haut responsable du mouvement.- Tensions avec Washington? -Côté israélien, le Premier ministre Benjamin Netanyahu multiplie les consultations avec des responsables américains et le gotha sécuritaire sur son projet d'annexion, lui qui avait qualifié d'"opportunité historique" le plan de son proche allié, le président américain Donald Trump.D'après l'accord de gouvernement d'union signé ce printemps, Israël peut en principe se prononcer depuis mercredi sur la mise en oeuvre du plan.M. Netanyahu a rencontré cette semaine à Jérusalem Avi Berkowitz, conseiller spécial de Donald Trump, et David Friedman, ambassadeur américain en Israël. Il "poursuit ses discussions avec les Américains", mais aussi avec de hauts responsables militaires et du renseignement, selon ses services."Il semblerait qu'une partie des discussions (avec les Américains) porte sur des gestes envers les Palestiniens", explique à l'AFP Daniel Shapiro, qui fut ambassadeur en Israël sous l'ex-président américain Barack Obama."Ces mesures sont difficiles à avaler pour Netanyahu à cause de sa base électorale qui souhaite une annexion encore plus vaste, avec moins de coordination avec les autres acteurs concernés, le plus tôt possible et sans donner quoi que ce soit aux Palestiniens", précise M. Shapiro. "Je pense qu'il y a des tensions entre Netanyahu et la Maison Blanche sur ce sujet."La question qui occupe donc de nombreux observateurs est de savoir si le Premier ministre optera pour une approche maximaliste avec le rattachement à Israël de la vallée du Jourdain et d'une centaine de colonies, ou une approche minimaliste en ciblant une poignée de colonies.Il pourrait aussi reporter son projet, tout en sachant que sa "fenêtre" de tir n'est que de quelques mois. Car une victoire en novembre à la présidentielle américaine du démocrate Joe Biden, hostile à l'annexion, pourrait anéantir l'appui américain à ce plan.
Les frères ennemis palestiniens du Fatah et du Hamas se sont engagés jeudi à l'"unité" contre le projet israélien d'annexion de pans de la Cisjordanie occupée, après plus d'une décennie de divisions intestines.
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une défense de narval.Sous pression, l'homme se raccroche parfois à des choses très surprenantes. Alors qu'il venait de faire deux morts et plusieurs blessés à l'aide d'un couteau, un agresseur à Londres (Royaume-Uni) a fait face à un opposant très surprenant. Il s'est tout simplement retrouvé nez à nez avec une défense de narval brandie par un passant cherchant à le maîtriser. Cette scène surréaliste a été captée puis diffusée sur les réseaux sociaux.Âgé de 28 ans, Usman Kahn a semé la panique sur le London Bridge avec son arme blanche. Si certains ne sont pas parvenus à lui résister, plusieurs piétons n'ont pas hésité à lui faire face. Muni d'un extincteur, l'un d'entre eux l'a aspergé avec. Dans le même temps, l'homme à la défense de narval le repoussait à distance avec ce long bâton. Une manière de limiter l'impact de la folie de l'assaillant avant que les forces de l'ordre ne finissent par intervenir. « On a fait tout ce qu'on pouvait pour essayer de lui arracher son couteau afin qu'il ne blesse personne d'autre », confie Stevie Hurst, un guide touristique présent sur place, à la BBC dans des propos relayés par L'Express.Poignardé, il a continué à se battre Le média britannique The Times révèle que l'homme en question, nommé « Luckasz » dans l'article, est un cuisinier polonais qui travaille dans les cantines du Fishmonger's Hall, un endroit qui accueille maintenant une corporation de pêcheurs londoniens. Lorsqu'il a appris la situation d'urgence qui avait lieu sur ce pont, l'homme est parti se munir de cette défense de narval, probablement un trophée d'un pêcheur exposé sur place. Il n'a pas hésité à se battre avec Usman Kahn, malgré les blessures. « Même s'il a été poignardé, ça ne l'a pas empêché de continuer à se battre. Luckasz est un héros », confie un de ses amis au journal, des propos rapportés par le Huffington Post.Outre des armes peu communes, l'assaillant a aussi dû affronter d'autres piétons prêts à tout pour le neutraliser. « Certains des gars qui étaient sur (l'assaillant) étaient d'ex-prisonniers et ils se trouvaient tous au Fishmonger's Hall », raconte Jamie Bakhit, un agent d'entretien s'étant entretenu avec un intervenant, à l'agence de presse britannique Passe Agency.
Un homme armé d'un couteau a fait deux morts et plusieurs blessés à Londres (Royaume-Uni) vendredi 29 novembre. Avant que la police ne l'abatte, un piéton avait tenté de le neutraliser avec...
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Cette libération inattendue de Joseph Scott Pemberton, qui a effectué la moitié de sa peine, a suscité l'indignation au sein des associations de défense des droits. Escorté par des militaires américains, il a embarqué à bord d'un avion militaire américain à l'aéroport de Manille, a indiqué le bureau philippin de l'immigration."M. Pemberton tient à exprimer sa plus profonde gratitude au président Duterte pour lui avoir accordé une grâce absolue. Il lui est extrêmement reconnaissant pour cet acte de compassion", a déclaré son avocate, Rowena Flores, dans un communiqué.Mme Flores a affirmé que M. Pemberton présente ses "sincères condoléances pour la douleur qu'il a causée" à la famille de sa victime Jennifer Laude. Il s'agit des premières excuses officielles de ce Marine de 25 ans."Il aimerait avoir les mots pour exprimer son profond chagrin et son regret", a-t-elle ajouté. M. Pemberton avait été reconnu coupable en octobre 2014 du meurtre de Jennifer Laude, une femme transgenre de 26 ans également connue sous le nom de Jeffrey, rencontrée dans un bar d'Olongapo, à 80 kilomètres au nord-ouest de Manille, lors de manoeuvres militaires conjointes avec les Philippines.Le couple s'était entendu pour avoir des relations sexuelles mais le soldat est devenu violent lorsqu'il a découvert que Jennifer Laude avait encore des organes génitaux masculins. L'avocate de la famille de la victime a condamné cette grâce, qui a ravivé le sentiment anti-américain dans l'ancienne colonie américaine."Qu'il trouve la paix de l'esprit. (J'espère) qu'il a tiré une leçon sur la valeur de la vie et de la dignité, indépendamment du sexe et de la nationalité", a déclaré à l'AFP l'avocate Virginia Suarez.M. Penberton fait désormais l'objet d'une interdiction du territoire philippin en raison des "risques pour la sécurité publique" qu'il représente, a ajouté le bureau de l'immigration.
Un Marine américain, condamné en 2014 à dix ans de réclusion pour le meurtre d'une jeune Philippine transgenre, a été expulsé dimanche après avoir été gracié par le président Rodrigo Duterte.
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"Sa disparition a suscité un émoi sans précédent dans la profession enseignante et au-delà". Le syndicat Snuipp-FSU a indiqué vendredi 3 janvier que les autorités avaient reconnu la responsabilité de l'administration dans le suicide de Christine Renon, cette directrice d'école de Pantin (Seine-Saint-Denis) qui avait dénoncé dans une lettre ses conditions de travail avant de se donner la mort. Le 23 septembre dernier, son corps était retrouvé dans le hall de son école maternelle. Dans un courrier envoyé deux jours avant son suicide à de multiples destinataires, cette femme de 58 ans mettait en cause l'Education nationale et ses conditions de travail, détaillant "son épuisement", la solitude des directeurs, ou encore les réformes incessantes et contradictoires. Selon un communiqué du Snuipp-FSU (premier syndicat du primaire) en Seine-Saint-Denis, la direction des services départementaux de l'Education nationale a reconnu, dans un courrier adressé à sa famille le 11 décembre, "l'imputabilité au service" pour son décès. "Cela veut dire que l'administration est reconnue responsable du décès de Christine Renon", a expliqué Marie-Hélène Plard, co-secrétaire départementale du syndicat."Tout ce qu'elle a dénoncé est reconnu: c'est la dégradation de ses conditions de travail qui l'ont poussée à mettre fin à ses jours", a-t-elle poursuivi. "C'est extrêmement important pour les collègues et ça va nous permettre de nous battre pour que réellement on ait une amélioration". Interrogé, le ministère de l'Education a soutenu qu'il s'agissait d'une "décision coutumière de l'administration dans ce genre de circonstances, car elle permet d'assurer une protection maximale aux ayant-droits".Le rapport d'une enquête administrative de l'inspection générale de l'Education nationale, lancée après le suicide, doit par ailleurs être publié dans les jours qui viennent. Selon une source proche de l'enquête, il semblerait que ce rapport ne conclut "pas uniquement à la responsabilité de l'employeur" mais établisse "un faisceau de motifs" pour expliquer le suicide de Mme Renon. Mardi, le ministère de l'Education doit aussi publier les résultats d'une consultation effectuée en novembre auprès de tous les directeurs et directrices d'école, pour établir un état des lieux sur leurs conditions d'exercices et leurs besoins.
Le premier syndicat du primaire appelle le ministère de l'Education nationale à "prendre ses responsabilités" après avoir reconnu "l'imputabilité au service" du suicide de Christine Renon, retrouvée morte le 21 septembre dernier devant l'établissement scolaire qu'elle dirigeait.
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Après les blouses blanches, les soldats du feu. Pour alerter la population sur leurs conditions de travail,les pompiers du Nord ont entamé jeudi un sit-in de 24 heures à Lille à l'appel de plusieurs syndicats. Munis de drapeaux, une trentaine de pompiers ont installé des stands place de la République pour distribuer tracts et nourriture aux citoyens. Le but ? "Leur faire prendre conscience des dangers qui planent sur eux", a expliqué Quentin De Veylder, secrétaire général de la CGT du Sdis 59. La durée de 24 heures choisie pour l'organisation de l'événement fait quant à elle "référence à la durée des gardes"."Nous sommes payés par l'imposition, le contribuable, donc on appartient aux citoyens et ils ont clairement leur mot à dire sur notre situation", a-t-il ajouté, estimant que "c'est la pression populaire qui fera la différence".Baisse des effectifs et sur-sollicitations pour des missions annexesOutre la réforme des retraites, les pompiers dénoncent notamment "la baisse des effectifs et les sur-sollicitations pour des interventions ne relevant pas de (leurs) missions, ce qui déshabille les effectifs au détriment des urgences vitales et de la mission incendie", a affirmé Grégory Vercoutre, secrétaire général du syndicat autonome SPP-PATS 59.L'incivilité pointée du doigtPar ailleurs, "on a aucune campagne nationale de sensibilisation sur l'incivilité", qui augmente de jour en jour, déplore-t-il. Les pompiers sont, selon lui, "obligés d'attendre la police trop longtemps" sur certaines interventions."Le mouvement a aussi pour objectif de soutenir l'action nationale revendicative en ce jour de réunion pour statuer sur la revalorisation de la prime de feu". Cette compensation financière pour les dangers des conditions de travail "n'a pas bougé depuis les années 1990", a-t-il expliqué.
Les pompiers du Nord souhaitent sensibiliser la population sur leurs conditions de travail et sur les dangers qu'ils rencontrent dans l'exercice de leur profession.
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Un kayakiste français qui effectuait un périple vers l'océan Arctique a été retrouvé mort dans un lac au nord du Canada, ont annoncé samedi 10 août les autorités locales. Le bureau du médecin légiste des Territoires du Nord-Ouest a indiqué que le corps d'un kayakiste, retrouvé mercredi sur le Grand Lac des Esclaves, avait été identifié comme étant celui de Thomas Destailleur, 30 ans. La gendarmerie royale du Canada (GRC, police fédérale) avait lancé des recherches après avoir été informée qu'un kayakiste traversant ce lac n'avait pas communiqué avec sa famille comme prévu. Le kayak renversé avait ensuite été repéré par avion et la dépouille transportée dans les locaux du médecin légiste pour une autopsie. L'enquête sur les circonstances du décès se poursuit.Originaire de Lille et installé récemment à Toronto, Thomas Destailleur avait entrepris ce périple dans le cadre d'un projet visant à "réconcilier l'Homme et sa planète", par le biais "d'aventures sportives et écoresponsables", indiquait-il sur sa page Facebook. "Au départ de Jasper dans les Rocheuses canadiennes, j'ai décidé de suivre les eaux du Glacier Athabasca sur 3.700 km jusqu'à l'océan Arctique et le village de Tuktoyaktuk. D'abord à vélo puis en kayak, la totalité de l'itinéraire devrait me prendre à peu près deux mois et demi", expliquait-il. Dans son dernier post, publié le 5 août, au 31e jour de son voyage, il rapportait avoir fait face à des conditions difficiles avec du vent et de fortes vagues.
Thomas Destailleur, 30 ans, avait entrepris un périple entre les montagnes Rocheuses et l'Océan arctique, dans le cadre d'un projet visant à "réconcilier l'Homme et sa planète".
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Vendredi 31 mai, la compagnie aérienne Air France a informé ses passagers de la présence de listéria dans des sandwichs au thon proposés sur neuf vols long-courrier effectués entre le 21 et 24 mai. Tous les produits du fournisseur concerné ont été retirés. Aucun cas de listériose n'a été reporté jusqu'à présent. "Dans le cadre de procédures de contrôle assurant la qualité des produits alimentaires distribués à bord de ses vols, Servair, prestataire de restauration à bord, a informé Air France de la présence de listéria dans un sandwich au thon proposé en libre-service (buffets à bord)", a expliqué Air France.Les sandwichs ont été proposés en classe économie et premium à bord de neuf vols long-courrier au départ de Paris et à destination d'Abuja (Nigéria), d'Accra (Ghana), de Bamako (Mali), de Dubaï (Émirats Arabes Unis), de N'Djamena (Tchad) et de la Réunion. Un numéro d'appel pour les passagersLa listériose est une maladie qui peut s'avérer dangereuse, notamment pour les enfants, les personnes âgées et les femmes enceintes. Le principal symptôme de la listériose est la fièvre, éventuellement accompagnée de maux de tête. Air France recommande donc aux voyageurs présentant ces symptômes de consulter leur médecin. Des numéros d'appel accessibles de 8h à 22h ont été mis à disposition des passagers de des vols concernés : le 0800.091.091 depuis la France et le +33.1.44.18.06.92 depuis l'étranger. En mai, la listéria a fait deux victimes en France. Une habitante de l'Yonne est décédée au début du mois et une femme enceinte a perdu son bébé, après avoir consommé un fromage contaminé.
Ces sandwichs ont été proposés dans neuf vols long-courrier effectués entre le 21 et le 24 mai. Les sandwichs ont été retirés.
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Le coronavirus n'épargne personne. En France, près de 2.000 personnes sont décédés des suites du Covid-19, selon les chiffres communiqués vendredi 27 mars, dont plusieurs élus de la République. En Côte d'Or, Jacques Lajeanne, maire de la petite commune de Beurey-Bauguay, est décédé à 82 ans dans la nuit de mercredi à jeudi 26 mars à l'hôpital de Dijon, a indiqué son premier adjoint Jacques Bizouard à l'AFP. Ce dernier souligne par ailleurs que l'élu était présent dans le bureau de vote lors du premier tour, dont le maintien le 15 mars dernier en pleine pandémie a fait polémique. Coronavirus : la contamination d'assesseurs en lien avec le premier tour des municipales ?par franceinfo"Ca lui a pris dimanche dernier. La semaine d'avant, il était avec nous, confiné dans la même salle de vote pour le premier tour des municipales", a-t-il expliqué. "On était tous ensemble, avec les assesseurs", a-t-il ajouté. "C'est la première personne à mourir du virus ici", a poursuivi celui qui succède dorénavant au maire décédé. "Jusqu'à présent, on ne voyait ça qu'à la télé..." "Nous sommes très, très inquiets", a-t-il ajouté, craignant pour son village de 130 habitants. Quand c'était encore permis, le maire allait "souvent" rendre visite à l'hôpital à sa femme, elle-même atteinte du virus et dans un état "grave", selon le premier adjoint. "On était déjà contaminés avant je pense"Dans le Bas-Rhin, le maire du village de Saint-Nabor, François Lantz, 74 ans, est décédé vendredi à l'hôpital, après avoir contracté le Covid-19, selon les Dernières Nouvelles d'Alsace (DNA). La préfète du Grand Est et du Bas-Rhin, Josiane Chevalier, a dit sur Twitter "s'associe(r) à la douleur et à la peine de la famille de François Lantz, maire de Saint-Nabor, décédé ce vendredi du coronavirus".Maire depuis 2008 de cette commune de 500 habitants, François Lantz ne s'était pas représenté aux élections municipales, mais était présent au bureau de vote dimanche 15 mars, tout comme son premier adjoint et un autre adjoint. "On a tous les trois ressenti des symptômes le lundi après les élections. On était déjà contaminé avant je pense", a affirmé aux DNA le premier adjoint Régis Muller, "sous le choc".Des mesures de protection ont été prises -du gel hydroalcoolique, des gants, pas de file d'attente...- mais ça n'a pas suffi. Deux semaines après le premier tour, nombreux sont les bénévoles, assesseurs, militants et élus qui ont été testés positifs au virus. Mort du vice-président du Grand ReimsAlain Lescouet, maire de Saint-Brice-Courcelles, dans la Marne et vice-président de la communauté urbaine du Grand Reims, est également décédé vendredi à 74 ans. "Hospitalisé depuis lundi en raison d'une infection au coronavirus, (...) M. Lescouet est décédé au CHU de Reims", a déclaré à l'AFP la présidente Les Républicains de la communauté urbaine du Grand Reims Catherine Vautrin, rendant hommage à "un homme qui était l'exemple type d'un élu engagé pour son territoire, au service de tous".Conseiller municipal de Saint-Brice-Courcelles dès 1983, puis maire depuis 1993, M. Lescouet venait d'être réélu dès le premier tour des élections municipales avec 73,15% des voix.
Jacques Bizouard, premier adjoint de Beurey-Bauguay (Côte d'Or), craint pour son village après le décès du maire, tombé malade du coronavirus "une semaine après" avoir assisté aux opérations de vote du premier tour des municipales.
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La ville de 21 millions d'habitants recense désormais plus d'une centaine de personnes atteintes du nouveau coronavirus, après deux mois sans aucune contamination.Comment le virus s'est-il réveillé à Pékin, qui fait pourtant l'objet d'une surveillance toute particulière par son statut de siège du régime communiste?Et quelles sont les mesures prises pour enrayer l'épidémie?- Origine inconnue -Au plus fort de l'épidémie en début d'année, Pékin avait des allures de forteresse retranchée derrière une Grande muraille sanitaire. Toutes les personnes arrivant de l'extérieur étaient systématiquement placées en quarantaine à leur arrivée.Résultat, le Covid-19 n'a contaminé dans la ville que 597 personnes et fait neuf morts, à en croire les chiffres officiels.Le mois dernier, ces mesures ont été levées, signe d'une normalisation progressive dans le premier pays touché par le Covid-19.Seuls les vols internationaux font figure d'exception: les compagnies ne peuvent toujours pas atterrir directement à Pékin pour éviter les cas de contamination dits "importés" de l'étranger.L'apparition d'un nouveau cas la semaine dernière a ravivé la crainte d'une nouvelle vague de contamination.Des dizaines de personnes qui travaillaient ou ont fréquenté le marché de gros de Xinfadi, au sud de la ville, ont été testées positives.Ce site gigantesque, principale source d'approvisionnement en produits frais de la métropole, a vu plus de 200.000 personnes y converger depuis le 30 mai, selon les autorités.La source du rebond épidémique demeure toutefois un mystère.Les médias ont rapporté que le virus avait été détecté notamment sur des planches servant à découper le saumon importé.Cependant, "cela ne suffit pas à certifier que (le virus) provient de produits de la mer d'importation", a tempéré à la télévision l'épidémiologiste en chef du Centre de contrôle et de prévention des maladies (CDC), Wu Zunyou. "Cela a pu (aussi bien) provenir d'une personne contaminée", a-t-il estimé.- Quel plan de bataille? -Symbole du brusque reconfinement en cours à Pékin: les établissements scolaires, qui avaient pour la plupart rouvert, ont refermé leurs portes mercredi, tout comme les salles de sport.Bars, restaurants et commerces doivent à nouveau fermer ou imposer des restrictions aux clients: prise de température, limitation du nombre de personnes à table, inscription...Onze, marchés de la ville sont désormais fermés en tout ou partie et une opération de désinfection est en cours dans les restaurants de la capitale.Une vaste campagne de dépistage a également été lancée. Depuis samedi, quelque 356.000 personnes ont subi un test, affirment les autorités.Pékin a exhorté mardi soir ses habitants à éviter les voyages "non essentiels" en dehors de la ville et interdit aux résidents de zones touchées de quitter la capitale.Les irréductibles candidats au voyage doivent fournir un certificat attestant d'un test négatif du Covid-19 réalisé lors des sept derniers jours.Et de nombreuses villes et provinces imposent désormais une quarantaine aux voyageurs en provenance de Pékin.Mercredi, les deux aéroports de la capitale ont annulé plus d'un millier de vols et les transports publics ont été réduits à 75% de leur capacité.- 'Une longueur d'avance' -Pékin est engagé dans "une course contre la montre" contre le nouveau coronavirus, a assuré mercredi un porte-parole de la ville, Xu Hejian.La capitale doit "toujours avoir une longueur d'avance sur l'épidémie et prendre les mesures les plus strictes, décisives et déterminées", a-t-il relevé.La fermeture des écoles pourrait durer jusqu'à l'automne, a envisagé lundi un haut fonctionnaire. Et dans cette éventualité, les établissements scolaires ont été invités à prévoir assez de cours en ligne.Pour autant, aucun sentiment de panique n'était perceptible à Pékin et la ville restait largement animée mercredi, même si le trafic était nettement moins dense qu'habituellement.Les autorités ont "élevé le niveau de risque épidémique dans certaines rues ou quartiers mais pas sur la ville entière", relève Lu Jiehua, professeur de sociologie à l'Université de Pékin."Dans une certaine mesure, cela aide à apaiser les inquiétudes".
Vols annulés, écoles fermées et habitants priés de ne pas quitter Pékin: la capitale chinoise s'efforçait mercredi de ralentir la contagion après un rebond des cas de Covid-19 depuis cinq jours.
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Ses larmes à la suite de l'attentat de Nice perpétré le 14 juillet 2016 avaient suscité l'émotion. Quelques jours après le drame, Tahar Mejri apprenait que son fils Kylan était mort, il avait 4 ans. Sa femme Olfa est quant à elle morte devant son mari sur la Promenade des Anglais. Devant les caméras, sa douleur avait été immense, touchante, il était devenu inconsolable, jusqu'à sans doute mourir d'avoir perdu ces êtres. Car Tahar Mejri est mort jeudi 13 juin, relaie Nice Matin.L'association Mémorial des anges a publié un post sur Facebook afin d'annoncer le décès de Tahar Mejri, commençant la publication par un "mourir d'aimer" qui exprime ce que le père et mari a vécu depuis 3 ans. "Victime de grandes souffrances, il était à la fois très touchant et reconnaissant du travail effectué pour la mémoire", a exprimé Anne Murris, la présidente de l'association. Sa compagne, Rachel, explique de son côté l'immense tristesse qui chaque jour submergeait Tahar Mejri, jamais consolé de la perte de Kylan et Olfa."Il est parti les rejoindre""Rachel, j'ai fait un rêve. Olfa m'a téléphoné. Elle dit que Kylan pleure son papa, qu'elle ne peut plus le tenir. Qu'il faut que je vienne", a ainsi évoqué Tahar Mejri auprès de Rachel la semaine dernière. "Il s'est éteint contre sa volonté. Inconsciemment, il est parti les rejoindre. Il a essayé de reprendre le dessus... Mais l'amour de son fils était plus fort que tout", confie une amie au quotidien régional.En quête de réponses concernant l'attentat qui a coûté la vie à sa femme et son fils, il s'était constitué partie civile dans les deux enquêtes, et attendait le procès prévu pour 2020. Il "voulait des réponses à ses questions", explique son avocate. Elle indique aussi qu'il vivait mal la lenteur de l'enquête et la remise en liberté de certains suspects. Au-delà, les familles des victimes en appellent à l'État à se poser les bonnes questions. "Que faire pour ne pas tomber dans ce type de dérive?", demande Anne Murris, qui a perdu sa fille le 14 juillet 2016. "La prise en charge des victimes montre ses limites face à la souffrance humaine. Les dégâts peuvent survenir longtemps après, avec des retours de bâton très violents", assure-t-elle. La sûreté départementale enquête concernant les causes de la mort de Tahar Mejri, et rien ne permet à cette heure de privilégier la thèse du suicide.
Inconsolable de la mort de son fils Kylan âgé de 4 ans et de celle de sa femme lors de l'attentat de Nice, Tahar Mejri s'est éteint à 42 ans jeudi 13 juin, dévasté par le chagrin depuis 3 ans.
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Exploités dans des parcs d'attraction ou des "sanctuaires" qui sous couvert d'éthique et de respect dissimulent souvent un juteux business où le dressage reste brutal, les 3.000 éléphants employés dans l'industrie du tourisme sont au chômage depuis la fermeture brutale des camps mi-mars."On pensait que la pandémie serait rapidement sous contrôle, que la situation reviendrait à la normale. On a perdu tout espoir", raconte à l'AFP Chaiyaporn, mahout (gardien) d'éléphants depuis quinze ans.Pour éviter que les sept pachydermes dont il a la garde meurent de faim, il a entamé un périple de 100 kilomètres à travers les forêts épaisses du Nord du royaume pour les ramener chez eux.La chaleur est écrasante et le groupe se déplace avant l'aube ou dans la soirée, la progression est lente - l'animal parcourt 4 à 5 kilomètres par heure - et les pauses sont fréquentes pour dénicher les 300 kilos d'herbes et de plantes qui lui sont nécessaires chaque jour."Ils sont exténués mais plutôt heureux. Ils ont une très bonne mémoire. On dirait qu'après des années d'absence ils savent qu'ils rentrent enfin chez eux", sourit Chaiyaporn. Leur destination? Le petit village karen de Huay Pakoot, à 180 kilomètres de Chiang Mai (nord). En deux mois, un millier d'éléphants ont ainsi regagné leur village et des dizaines sont encore sur les routes."Une vague migratoire d'une telle ampleur sur une aussi courte période de temps est inédite dans le pays", relève Theerapat Trungprakan, président de la Thai Elephant Alliance Association.- Liberté impossible -A Huay Pakoot, 92 pachydermes cohabitent désormais avec les 400 habitants.Les remettre en liberté est impossible car ils entreraient en conflit avec les centaines de spécimens encore à l'état sauvage et pourraient être victimes d'accidents ou de maladies. Longtemps forcés à transporter des touristes sur leur dos, se baigner avec eux, ou exécuter des tours comme dans un cirque, ils ne sont plus exploités aujourd'hui. Mais ce retour aux sources n'est pas sans poser d'autres problèmes.Les vastes forêts entourant le village ont été défrichées pour laisser place à la culture du maïs et il n'y a pas de quoi subvenir aux besoins d'un aussi vaste troupeau.Jira, un jeune mahout qui a marché deux nuits et trois jours depuis Chiang Mai avec ses pachydermes, compte faire pousser davantage d'herbes, de bananes et de cannes à sucre si la crise continue.Cela ne sera pas suffisant. "Faute d'installation appropriée, Huay Pakoot n'est pas prêt à gérer sur le long terme un tel nombre de bêtes", relève Theerapat Trungprakan, dont l'ONG livre nourriture et médicaments.Selon lui, il est fort probable que des conflits avec les villageois apparaissent, dès lors qu'un pachyderme détruira des cultures. Et des bagarres entre éléphants, engendrant parfois de graves blessures, ont d'ores et déjà été rapportées.Autre crainte, malgré l'interdiction de leur exploitation dans l'industrie forestière, certains risquent d'être employés à nouveau au transport du bois, responsable de nombreuses blessures."Les mahouts sont sans revenu et la plupart ne reçoivent aucune aide du gouvernement, beaucoup n'auront pas d'autre choix que de les faire retravailler", s'inquiète Saengduean Chailert de l'Elephant Nature Park, qui prône tout de même un retour aux villages pour surmonter la crise.Les professionnels exhortent les autorités à agir rapidement."40 dollars par jour doivent être débloqués par animal, faute de quoi c'est la survie de certains qui est en jeu", s'alarme Theerapat Trungprakan.D'autres se prennent à espérer que la période soit mise à profit pour entamer une large réflexion sur la place du pachyderme dans l'industrie du tourisme.Le nombre d'éléphants en captivité a bondi de 30% en 30 ans et le secteur manque cruellement de régulation. Une fois domestiqué, l'animal est considéré comme du simple bétail d'après la loi thaïlandaise, à l'inverse des éléphants sauvages, protégés.Le soleil est au zénith quand Chaiyaporn conduit son troupeau à la rivière pour la baignade quotidienne. "A Huay Pakoot, on s'occupe d'éléphants depuis 400 ans, quoi qu'il arrive on ne les lâchera pas".
Un millier d'éléphants menacés par la faim ont fui les camps désertés par les touristes en Thaïlande et regagné leur village natal. Une vague migratoire sans précédent à haut risque pour les pachydermes une fois rentrés chez eux.
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"Un journaliste économique et le chauffeur du minibus sont morts quand le véhicule transportant 15 employés de Khurshid TV a été frappé", a expliqué à l'AFP Jawed Farhad, le directeur de cette chaîne de télévision privée.L'attentat a été revendiqué par le groupe Etat islamique, selon Site Intelligence Group qui suit les activités des jihadistes.Un rare cessez-le-feu de trois jours, initié par les talibans et qui s'est terminé mardi, a permis de diminuer les violences à travers le pays. Les insurgés ont depuis repris leurs attaques contre les forces afghanes, mais avec moins d'intensité que d'habitude.Samedi soir, le gouvernement a annoncé avoir libéré 710 nouveaux prisonniers talibans depuis vendredi, dans un processus qui en verra 2.000 sortir de prison en échange du cessez-le-feu. 900 talibans avaient déjà été libérés mardi par les autorités.Les insurgés ont dit ne pas être responsables de l'explosion de samedi, qui n'a pour l'instant pas été revendiquée.Le gouvernement a condamné une attaque "odieuse", selon un communiqué.Quelques heures avant l'attaque, le responsable gouvernemental chargé des pourparlers, Abdullah Abdullah, avait annoncé que son équipe était prête à débuter "à tout moment" des négociations de paix avec les talibans."L'annonce d'un cessez-le-feu, une réduction des violences et l'échange de prisonniers ont préparé le terrain pour un bon début", avait-il déclaré lors d'une conférence de presse.M. Abdullah, qui dirige un conseil en charge des négociations créé par Kaboul, a cependant précisé qu'un nouveau cessez-le-feu devait être instauré pendant les négociations. Selon le ministère de l'Intérieur, l'attaque de samedi visait Kurshid TV."Une attaque contre les journalistes est une attaque contre la liberté d'expression (...) Le gouvernement afghan enquête sérieusement", a déclaré Feroz Bashari, un porte-parole du gouvernement.Six autres employés de la chaîne ont été blessés, a-t-il ajouté. Il s'agit de la seconde attaque visant des employés de Khurshid TV en moins d'un an.En août 2019, deux passants avaient été tués lors de l'explosion, non revendiquée, d'une mine magnétique, ou "sticky bomb", fixée sur un minibus de la chaîne.L'Afghanistan est l'un des pays les plus dangereux pour les journalistes, qui doivent couvrir la guerre et sont parfois eux-mêmes ciblés.- Un gouvernement "uni" -La réduction des violences talibanes fait renaître de timides espoirs alors que le processus de paix semblait au bord du gouffre.Les insurgés avaient en effet intensifié leurs offensives contre les forces afghanes depuis la signature, fin février à Doha, d'un accord américano-taliban qui prévoit le départ de toutes les troupes américaines étrangères d'Afghanistan d'ici mi-2021. En échange, les talibans ont pris des engagements en matière de lutte contre le terrorisme, et ont promis d'ouvrir des négociations de paix directes inédites avec le gouvernement de Kaboul.Kaboul a aussi aidé à faire avancer le processus en libérant des centaines de prisonniers récemment.Les insurgés demandent en effet l'échange de 5.000 prisonniers talibans contre 1.000 membres des forces afghanes avant l'ouverture des négociations.Ces discussions devaient débuter le 10 mars, mais ont été repoussées. M. Abdullah a été nommé chef d'un conseil en charge des pourparlers dans un accord visant à résoudre une dispute avec son rival, le président afghan Ashraf Ghani.Arrivé second lors de la présidentielle de septembre 2019, entachée d'accusations de fraude, M. Abdullah s'était cependant déclaré vainqueur, plongeant le pays dans une crise politique. Selon Matin Bek, un membre de l'équipe des négociateurs du gouvernement, la prise de fonction de M. Abdullah est un pas en avant. "Nous étions accusés de ne pas être unis, maintenant nous le sommes", a-t-il assuré à l'AFP, précisant que son équipe se rencontrait toutes les semaines."En raison des événements récents, nous nous attendons à ce que le processus puisse débuter au courant du mois de juin", a-t-il ajouté. L'ouverture de ces pourparlers fait partie des conditions inscrites dans l'accord signé entre les insurgés et Washington en vue d'un retrait des troupes étrangères sous 14 mois.
Deux employés d'une chaîne de télévision afghane ont été tués samedi par l'explosion d'une bombe placée en bord de route à Kaboul, peu après que le gouvernement s'est dit prêt à débuter des négociations avec les talibans.
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Qui a informé Nicolas Sarkozy qu'il était sur écoute ? Le parquet national financier (PNF) a essayé de répondre à cette question pendant près de 6 ans, notamment via des investigations en catimini sur des ténors du barreau de Paris, révèle Le Point jeudi 25 juin. L'existence de cette enquête, parallèle aux investigations dans l'affaire dite des "écoutes", était connue et dénoncée de longue date par la défense de l'ancien président et de son conseil, mais pas son contenu ni l'ampleur de la surveillance de tous ces avocats.Ouverte le 4 mars 2014 pour "violation du secret professionnel", elle a finalement été classée sans suite en décembre 2019, presque six ans plus tard, selon Le Point. Selon l'hebdomadaire, les enquêteurs de l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (Oclciff) ont épluché les factures détaillées de nombreux ténors du barreaux et de leurs collaborateurs, parmi lesquels Mes Eric Dupond-Moretti, Jean Veil, Jacqueline Laffont ou Hervé Témime, mais aussi d'une magistrate ou des lignes fixes du PNF. Certains ont même été géolocalisés.Objectif : retrouver la taupe éventuelle qui aurait informé le 25 février 2014 l'une de ces personnes, qui ont toutes la particularité d'avoir été en contact téléphonique avec Me Herzog ce jour où lui et Nicolas Sarkozy sont soupçonnés d'avoir appris qu'ils avaient été placés sur écoute dans une affaire qui leur vaut un procès pour "corruption", "trafic d'influence" et "violation du secret professionnel" du 23 novembre au 10 décembre.Joint, le PNF n'avait pas répondu jeudi matin."Des méthodes de barbouzes"La révélation de l'ampleur des investigations entreprises a suscité jeudi une forte émotion chez les avocats concernés. Me Dupond-Moretti a évoqué "des méthodes de barbouzes" et annoncé sur LCI un dépôt de plainte. "Ça montre l'aspect désespéré de la procédure, on va chercher jusqu'au bout du monde des preuves qui n'existent pas, tout ça pour déboucher sur un constat d'échec et le cacher à la défense" a réagi Me Paul-Albert Iweins, avocat de Me Herzog.Dans cette affaire des "écoutes", l'ancien chef de l'État est soupçonné d'avoir tenté d'obtenir début 2014, par l'entremise de Thierry Herzog, des informations secrètes auprès de l'ancien haut magistrat à la Cour de cassation Gilbert Azibert dans une procédure en marge de l'affaire Bettencourt, en échange d'un coup de pouce pour un poste à Monaco. L'affaire trouvait son origine dans les interceptions de conversations téléphoniques de l'ex-chef de l'État avec son avocat, diligentées dans le cadre de l'enquête sur les accusations de financement libyen de sa campagne de 2007. Les policiers avaient découvert que Nicolas Sarkozy utilisait un portable secret ouvert au moyen d'une carte pré-payée sous l'alias de "Paul Bismuth" pour communiquer avec un unique interlocuteur: son avocat.
Les enquêteurs ont notamment épluché les factures détaillées de nombreux ténors du barreaux et de leurs collaborateurs.
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Quelque 12.500 foyers étaient toujours privés d'électricité dimanche 15 décembre à la mi-journée, après les vents violents qui ont touché l'ouest du pays, selon le gestionnaire du réseau de distribution d'électricité Enedis. "Il restait environ 12.500 foyers privés d'électricité ce matin à 11H00", a indiqué un porte-parole d'Enedis, joint au téléphone par l'AFP. Les foyers touchés se situent essentiellement en Nouvelle-Aquitaine (8.200) et en Occitanie (3.500). Mais il reste aussi 800 foyers non raccordés au réseau en Normandie.Ils subissent les conséquences de vents violents qui ont soufflé dernièrement sur ces régions. Les quelque 2.000 techniciens déployés sur le terrain "restent évidemment mobilisés pour rétablir au plus vite ces derniers clients", a déclaré le porte-parole d'Enedis. Au plus fort de la crise, dans la nuit de jeudi à vendredi, 400.000 foyers ont été privés d'électricité dans plusieurs régions de France.Enedis insiste sur les consignes de sécurité à respecter. Les personnes qui utilisent des groupes électrogènes doivent les placer à l'extérieur des habitations pour éviter tout risque d'intoxication au monoxyde de carbone.Le gestionnaire du réseau électrique rappelle qu'il ne faut en aucun cas toucher un câble électrique tombé à terre. Si des personnes trouvent une ligne électrique à terre ou constatent qu'un arbre est tombé sur une ligne, elles sont invitées à appeler le 09.726.750 plus les deux chiffres du département pour signaler l'incident.
Ils se situent principalement en Nouvelle-Aquitaine et en Occitanie.
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=11ptC'était une allocution très attendue. Le ministre de la Santé, Olivier Véran, a pris la parole ce jeudi 17 septembre. Il a tenu un point sur l'épidémie de Covid-19, voué à devenir hebdomadaire, dans un contexte de reprise de la circulation du virus. Olivier Véran a ainsi averti que les autorités constataient "depuis plusieurs semaines une accélération de la circulation du virus" au point qu'aujourd'hui, "l'épidémie est à nouveau très active dans notre pays".=11pt"Tous les indicateurs montrent une progression de l'épidémie", a-t-il ajouté avant de pointer des "différences significatives" entre les régions quant à la circulation du virus. Ainsi, à Lyon (Rhône) et Nice (Alpes-Maritimes), où l'on observe un "taux d'incidence très élevé" avec un "impact fort chez les plus de 65 ans", des mesures spécifiques devront être proposées "d'ici samedi".=11ptDu côté de Marseille (Bouches-du-Rhône) et en Guadeloupe, "si la situation sanitaire ne s'améliore pas", des mesures "encore plus fortes" devront être prises dès la semaine prochaine, y compris la "fermeture possible des bars" et "l'interdiction de rassemblement public".=11ptEnfin, à Lille (Nord), Toulouse (Haute-Garonne), Rennes (Ille-et-Vilaine), Dijon (Côte-d'Or) et Paris, où le "taux d'incidence est élevé", y compris chez les plus de 65 ans, mais le seuil critique n'est "pas encore atteint", l'exécutif sera "extrêmement attentif" à l'évolution de la situation, fait valoir le ministre. =11ptDe nouveaux tests =11ptÀ l'école, les règles devraient être assouplies, les autorités observant "peu de propagations d'enfant à enfant". C'est le ministre de l'Education, Jean-Michel Blanquer, qui sera chargé de détailler dans quelle mesure se fera cet assouplissement.=11ptDu côté des tests, une vingtaine de lieux de dépistage vont être mis en place pour tenter de mettre fin à l'embouteillage qui règne dans les laboratoires. Le ministre de la Santé a également appelé les Français à "ne pas trop" se faire tester.
Le ministre de la Santé a pris la parole ce jeudi 17 septembre pour énoncer les dernières mesures du gouvernement face à l'épidémie de coronavirus, alors que la France craint une deuxième vague.
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Dix personnes, âgées de 30 à 69 ans, dont sept anciens salariés de l'entreprise de luxe, étaient jugées à Paris depuis mercredi, soupçonnées d'avoir joué un rôle dans un réseau présumé produisant des répliques du célèbre sac Birkin.La procureure a requis vendredi des peines allant jusqu'à 4 ans de prison dont deux avec sursis et 200.000 euros d'amende, avec un mandat d'arrêt, pour un homme considéré comme l'un des initiateurs de cette entreprise délictuelle, seul absent au procès.Décrivant une "contrefaçon de haute qualité, qui permet un bénéfice très important", la magistrate a demandé 3 ans dont 2 avec sursis ainsi que 100.000 euros d'amende contre un autre organisateur présumé et la même amende, assortie de 30 mois dont 20 avec sursis, contre une femme soupçonnée d'avoir commercialisé les sacs.Pour six autres prévenus, elle a demandé des peines avec sursis et des amendes, ainsi que 240 jours-amende à 30 euros pour un ancien salarié, seulement poursuivi pour abus de confiance.Au cours des trois jours de procès, les prévenus ont reconnu une grande partie des faits reprochés, qui remontent à 2013 et 2014.A l'époque, l'approvisionnement en peaux de crocodile se faisait auprès d'un fournisseur italien en Lombardie. Les différentes étapes de fabrication étaient ensuite réalisées chez eux par des salariés ou ex-salariés d'Hermès, les sacs s'échangeant sur des parkings et dans la rue.Ces "vrais faux" sacs étaient écoulés auprès de touristes asiatiques à Paris, ou à Hong-Kong, pour au moins 20.000 euros. Le prix d'un sac neuf de ce type est d'environ 45.000 euros: dans ce dossier, les avocats des sociétés Hermès ont demandé au total quelque 2 millions d'euros pour le préjudice moral et commercial."Excessif", "disproportionné", "indécent", s'est indignée la défense lors des plaidoiries. Fustigeant le discours "moral" de l'entreprise, plusieurs conseils ont plaidé la relaxe, contestant notamment la notion de droit d'auteur dans son application au sac Birkin.
Le tribunal rendra son jugement le 24 septembre dans le dossier des ex-salariés d'Hermès, jugés pour avoir fabriqué des sacs contrefaits et contre qui l'accusation a requis des peines allant de l'amende à la prison ferme.
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"Les chiffres de septembre devraient servir d'alarme pour nous tous" à travers l'Europe, où le nombre de nouveaux cas est désormais supérieur à ceux enregistrés en mars et avril, a déclaré depuis Copenhague le directeur de la branche Europe de l'Organisation mondiale de la santé, Hans Kluge. La zone Europe de l'OMS, qui comprend 53 pays dont la Russie, compte près de 5 millions de cas officiels et plus de 227.000 morts liées au virus, d'après le tableau de surveillance de l'organisation.L'organisation onusienne a également exclu de raccourcir sa recommandation d'une quarantaine de 14 jours pour tout ceux qui ont été en contact avec le virus. "Nous ne la réviserions que sur la base d'un changement de notre compréhension de la science, ce qui n'est pas le cas jusqu'à présent", a insisté Catherine Smallwood, en charge des situations d'urgence à l'OMS Europe.Or, en France, la durée d'isolement a été ramenée à sept jours en cas de contact. Elle est de dix jours au Royaume-Uni et en Irlande et plusieurs pays européens, comme le Portugal et la Croatie, envisagent actuellement de la réduire.- "Pas une bonne idée" -Les autorités régionales de Madrid, épicentre de la pandémie en Espagne, vont annoncer vendredi de nouvelles restrictions.Le but de ces nouvelles mesures sera "de restreindre la mobilité et de réduire l'activité dans les zones (...) où l'on observe la plus forte transmission du virus", a expliqué le responsable régional de la Santé publique Antonio Ruiz Escudero.Un nouveau confinement "ne me semble pas être une bonne idée, pour les boutiques, le petit commerce, les petits bars, les écoles... Les gens sont déjà très stressés d'être à la maison, le confinement a été très dur" au printemps, a confié à l'AFP Maribel Quesada, une retraitée de 55 ans habitant dans le quartier de Puente de Vallecas."Obliger les gens à choisir entre pouvoir manger et travailler, et prendre soin d'eux et de leurs proches, c'est un équilibre super difficile", a commenté Cristina Sanz, médecin de famille de 30 ans, les yeux tirés à la sortie de sa garde de nuit dans ce quartier du sud de la capitale.L'Espagne, l'un des pays les plus touchés par la pandémie, a dépassé récemment la barre des 600.000 cas et des 30.000 morts.En Autriche, les rassemblements privés en intérieur vont être limités à dix personnes. "Nous avons une hausse exponentielle des nouvelles infections en Autriche", a déploré le chancelier Sebastian Kurz, qui a estimé dimanche que son pays était touché par une "deuxième vague" de la pandémie.En France, le ministre de la Santé a annoncé dans la soirée que de nouvelles restrictions, dont "la possible fermeture des bars" ou "l'interdiction de rassemblements publics" seront décidées dans le pays, notamment à Lyon (centre-est), à Nice (sud-est), à Marseille (sud-est) ou en Guadeloupe (Antilles). "Notre bagarre est de mettre en place des mesures pour éviter l'afflux sur l'hôpital, c'est une course contre la montre, il faut décider au bon moment, ni trop tôt car elles sont contraignantes, ni trop tard", a commenté Olivier Véran. Dimanche sur les Champs-Elysées à Paris, la présence du public sera limitée à 5.000 spectateurs pour l'étape d'arrivée du Tour de France. En Grande-Bretagne, le Premier ministre Boris Johnson a estimé qu'il fallait "être dur maintenant" pour contenir une deuxième vague, comparée à la deuxième "bosse" d'un chameau, et sauver Noël, cher aux Britanniques. Il a appelé la population à respecter l'interdiction de se réunir à plus de six personnes en Angleterre.Aux Etats-Unis, les futurs vaccins pour lutter contre le coronavirus sont plus que jamais un argument de campagne en vue de la présidentielle.Le président Donald Trump a assuré mercredi que la première économie mondiale disposerait d'un vaccin dès octobre, qui sera largement distribué à la population. Des déclarations qui vont à l'encontre des avis exprimés par des experts sanitaires.Interrogé au Congrès, le directeur des Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC), Robert Redfield a estimé que la majorité des Américains ne pourraient pas bénéficier d'un vaccin avant "le deuxième ou troisième trimestre de 2021".A New York, la municipalité a repoussé une nouvelle fois, jusqu'au 29 septembre ou au 1er octobre, la rentrée des classes pour une grande partie des élèves de la ville. - 13% de la population, 50% des vaccins -Dans le sillage des Etats-Unis, qui a signé plusieurs contrats avec des laboratoires afin de se garantir la livraison des premières doses disponibles, plusieurs pays riches, parmi lesquels le Royaume-Uni, l'Union européenne et le Japon, ont suivi la même voie, selon un rapport de l'ONG Oxfam. Ces pays représentant 13% de la population mondiale ont pré-acheté la moitié des futures doses de vaccins contre le Covid-19, calcule l'organisation.La logique de ces pays est de s'approvisionner par précaution auprès de multiples fabricants concurrents, dans l'espoir qu'au moins l'un de leurs vaccins se révèle efficace. Mais le rapport souligne la difficulté qu'aura une partie de la population mondiale à trouver des vaccins dans la période initiale, alors qu'un dispositif de mutualisation internationale appelé Covax, soutenu par l'OMS, est boycotté par Washington et manque de financements.Selon le dernier bilan établi jeudi par l'AFP, la pandémie a fait plus de 943.000 morts dans le monde depuis la fin décembre, alors que plus de 30 millions de cas ont été diagnostiqués.
Face à un niveau de transmission du Covid-19 en Europe jugé "alarmant" par l'OMS, et alors que les contaminations dans le monde ont passé le cap des 30 millions, selon l'AFP, des villes et des pays envisagent de durcir leurs mesures de protection ou de confinement.
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"Insoutenable", "un enfer"... les voisins d'un septuagénaire marseillais n'en pouvaient plus. La Provence rapporte le cas de cet homme âgé de 78 ans. Depuis de nombreuses années, il avait pris l'habitude de ramener des tonnes de déchets dans son propre appartement. Selon le quotidien, l'homme était atteint de troubles du comportement, plus précisément du syndrome de Diogène. Une maladie qui implique des conditions de vie plus que spartiates, souvent négligées et dans un environnement insalubre. Ses voisins, qui témoignent, expliquent que le septuagénaire faisait des allers-retours quotidiens vers la poubelle du coin de la rue Saint-Savournin (1er arrondissement de Marseille) où il allait chercher les déchets, qu'il venait stocker chez lui. Démuni, solitaire, il vivait sans eau ni électricité. "Un enfer pour nous. Cela génère d'insoutenables odeurs et notamment lorsqu'il vide le seau dans lequel il fait ses besoins", relatent ses voisins. Au total, plus de 24 tonnes de cartons ont été retrouvées chez lui, une quantité impressionnante qui aurait pu s'accroitre s'il n'y avait pas eu la canicule en juillet dernier. Une semaine de déblayage Au milieu des immondices, l'homme de 78 ans a en effet été retrouvé inanimé sur un matelas, sur son palier. Il baignait dans ses urines, explique La Provence. Alertés, les secours l'ont fait hospitaliser dans une situation critique.L'homme parti, l'appartement a enfin pu être déblayé, au plus grand soulagement des habitants de l'immeuble, et après qu'un courrier de la ville et de l'ARS a été envoyé au propriétaire. Les cartons étaient disposés du sol au plafond, rendant l'opération très longue. L'entreprise chargée du nettoyage a rempli "une douzaine de bennes et fait autant d'allers-retours à la déchetterie" précise le syndic. Ils ont même dû jeter des cartons par la fenêtre. Le syndrome de Diogène, qu'est-ce que c'est ?par letribunaldunetAujourd'hui, beaucoup pointent du doigt l'attitude de sa tutrice qui n'a jamais rien fait. Ils sont aussi soulagés, l'immeuble aurait pu être fragilisé selon eux. Cependant, l'anxiété n'a pas tout à fait disparu du côté du syndic qui craint un retour du vieil homme après son hospitalisation. Or, sans eau ni électricité, et malade, tout pourrait recommencer pour eux, y compris les odeurs nauséabondes. Déjà confronté à cette situation dans le passé, un des voisins avait vu la personne malade mourir chez elle.
Un Marseillais atteint de troubles du comportement avait rempli son appartement de façon un peu particulière, rapporte La Provence. En plusieurs années, il avait collecté plus de 24 tonnes de déchets.
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Cette mission de défense planétaire, présentée comme une "assurance-vie" pour la Terre, s'inscrit dans un programme, AIDA, mené avec la Nasa, pour se protéger d'un astéroïde qui menacerait la Terre."L'Europe et les Etats-Unis vont pouvoir tester une bonne fois pour toutes une technique de déviation d'astéroïdes. De tous les phénomènes naturels, l'impact d'astéroïdes est le seul qu'on peut prévoir et qu'on peut éviter", s'est félicité Ian Carenelli, le chef de la mission HERA, lors d'une conférence de presse.HERA forme un tandem avec DART, un véhicule spatial dont le lancement est prévu pour juillet 2021 et qui doit s'écraser l'année suivante sur la lune de l'astéroïde Didymos, appelée Dimorphos.Ce système d'astéroïdes binaires "géocroiseurs" évolue périodiquement à proximité de la Terre. L'impact d'un objet comme Didymos - 160 mètres de long, à peu de chose près la taille de la pyramide de Gizeh - sur Terre aurait des conséquences catastrophiques.Après l'impact sur Didymos, DART doit évaluer la possibilité de faire dévier de sa trajectoire un objet menaçant notre planète.La sonde HERA prendra le relais: elle doit quitter la base de lancement de Kourou en 2024 pour observer, deux ans plus tard, le résultat de la mission DART et faire "sa propre enquête sur la scène de l'accident", selon l'ESA.Elle pourra aussi étudier de façon inédite les entrailles de Dimorphos, exposées par l'impact.Un impact d'astéroïde sur Terre est un phénomène "à très faible probabilité: pour l'instant, il n'y a aucune menace identifiée sur le risque d'astéroïde, mais on sait que sur le long terme, ça se produira, il vaut donc mieux être prêt avant d'en avoir besoin", a commenté Patrick Michel, le responsable scientifique de la mission.Le contrat accordé à OHB System, d'un montant de 130 millions d'euros pour un total de 300 millions pour la mission de l'ESA, comprend la conception détaillée, la fabrication et les tests d'HERA.
L'Agence spatiale européenne (ESA) a signé mardi à Darmstadt avec le spécialiste allemand de l'espace OHB System le premier grand contrat industriel pour la mission HERA de défense planétaire et d'exploration des astéroïdes.
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Ce petit poisson rouge est un rescapé des inondations qui ont frappé l'Aude dans la nuit du dimanche 14 au lundi 15 octobre. Deux jours après, un pompier de l'Hérault a recueilli un poisson rouge qu'il a découvert dans un nid-de-poule de Trèbes. "Nous étions amenés à nettoyer les trottoirs pour éviter que des gens se blessent en marchant dans la boue, raconte Nicolas, le sauveur du poisson, à France Bleu mardi 23 octobre. Un collègue m'a averti qu'un petit poisson était en train d'agoniser dans un nid-de-poule sur le bord de la route".Le pompier a lançé mardi 23 octobre sur Facebook une page dédiée à l'animal afin de retrouver sa "famille". Il y fait parler le poisson baptisé "Moïse sauvé des eaux". "Je m'appelle Moïse. Je suis un petit poisson rouge. J'étais tranquillement en train de buller dans mon aquarium dans la région de Trèbes quand soudain, en pleine nuit, une vague a submergé mon habitat et la merveilleuse famille qui s'occupait de moi", peut-on lire sur le réseau social dans un message partagé 748 fois. "Que mes proches se rassurent, je vais bien, ici, on s'occupe bien de moi.Toutefois, la petite famille que je gardais me manque terriblement. J'aimerais beaucoup la revoir", poursuit Moïse, qui compte sur les réseaux sociaux pour retrouver les siens. On apprend dans un second message que d'autres poissons rouges ont été retrouvés par des pompiers de Perpignan, eux aussi venus prêter assistance à la population. Il semblerait qu'il s'agisse des compagnons de Moïse. "Je n'en crois pas mes nageoires, tellement de partages et de messages de soutien de votre part auront réussi à retrouver ma famille ; si vite. (...) je vous tiens informés dès que possible". "Je me suis dit que l'animal avait vu son aquarium emporté et brisé par la vague qui a submergé la cité, qu'il est resté deux jours dans un trou à survivre et que ça ferait sans doute du bien à des gens qui ont tout perdu de savoir qu'il est vivant", a déclaré le pompier, interrogé par le quotidien Midi Libre. Les inondations qui ont frappé l'Aude ont fait 14 victimes, 16.000 sinistrés et de nombreux dégâts, estimés à 200 millions d'euros.
Le poisson rouge a été sauvé par un pompier venu prêté main forte aux sinistrés de Trèbes. Il agonisait dans un nid-de-poule.
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Elle était surnommée la "Joan Baez française". La chanteuse Anne Vanderlove, connue pour "Ballade en novembre", gros succès de 1967, et sa collaboration vocale à "La mort d'Orion" de Gérard Manset, est morte à 75 ans, a-t-on appris jeudi auprès de sa famille. "Anne est morte dans la nuit de samedi à dimanche chez nous, dans le Finistère, auprès des siens", ont indiqué à l'AFP sa compagne Sandrine et son fils Charles.Une voix militante Anna Van der Leeuw de son vrai nom, née le 11 décembre 1943 à Scheveningen près de La Haye, connut un début de carrière assez fulgurant avec "Ballade en novembre" qui lui valut d'être récompensée du Grand prix de l'Académie de la chanson française en 1967. Rapidement surnommée "la Joan Baez française", elle enchaîne avec d'autres titres tels que "Les Petits cafés" et "La Fontaine de Dijon". Un statut conforté lors des événements de Mai 1968 où sa voix militante se fait aussi entendre dans les usines en grève.Une traversée du désert Sa carrière connaît toutefois un sérieux coup d'arrêt quelques mois plus tard, après un conflit avec sa maison de disques Pathé-Marconi. Gérard Manset l'invite alors à collaborer à son deuxième opus "La mort d'Orion", son oeuvre culte de rock-symphonique à laquelle elle prête sa voix. Après plusieurs albums autoproduits, elle vit une traversée du désert jusqu'en 1997 et son retour avec l'album "Bleus". Prison avec sursis Cette année-là, c'est pourtant au rayon faits divers qu'elle fait aussi reparler d'elle, en étant condamnée à 12 mois de prison avec sursis, pour son implication dans une affaire de complicité d'attaques à main armée. Anne Vanderlove affirmera avoir été "manipulée" par son mari d'alors, Jean Linay, également condamné, pour "complicité de vol en bande organisée avec arme", à cinq ans d'emprisonnement.Repartie de zéro, l'auteure-compositrice-interprète sortira cinq autres albums, dont le dernier "Rue Columbus" en 2010. En 2013, elle est nommée Chevalier de l'ordre des Arts et des Lettres par la ministre de la Culture, Aurélie Filippetti.
Anne Vanderlove est décédée à 75 ans, dans la nuit du samedi 29 au dimanche 30 juin, chez elle, dans le Finistère.
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Pour relancer les investigations, la plaignante, une comédienne d'une vingtaine d'années, avait déposé une plainte avec constitution de partie civile après ce classement sans suite au printemps 2019.Les plaintes avec constitution de partie civile permettent quasi automatiquement d'obtenir l'ouverture d'une information judiciaire et la désignation d'un magistrat instructeur.Vendredi, le parquet de Paris a pris des réquisitions aux fins d'information du chef de viol, a-t-il précisé. Il appartient désormais au juge d'instruction de décider s'il lance ou non des investigations, ce qu'il fait dans la quasi-totalité des cas.La plaignante "souhaite que la justice, et notamment les autorités judiciaires (...) puissent faire leur travail sereinement et dans le calme", a réagi dans un communiqué à l'AFP son avocate Me Elodie Tuaillon-Hibon, regrettant que l'enquête préliminaire ait "inexplicablement été classée sans suite".Contacté par l'AFP, l'avocat de Gérard Depardieu, Me Hervé Témime, n'a pas souhaité commenter cette information. En juin 2019, le ministère public avait conclu son enquête préliminaire au bout de neuf mois en expliquant que "les nombreuses investigations réalisées" n'avaient "pas permis de caractériser les infractions dénoncées dans tous leurs éléments constitutifs".Une première plainte avait été déposée fin août 2018 à la gendarmerie de Lambesc (Bouches-du-Rhône) par cette jeune actrice. Selon cette dernière, les faits qu'elle dénonce se seraient déroulés au domicile parisien de la star, un hôtel particulier du VIe arrondissement, les 7 et 13 août 2018.Le parquet d'Aix-en-Provence avait immédiatement ouvert une enquête préliminaire avant de s'en dessaisir au profit du parquet de Paris, qui avait confié les investigations au 3e district de la police judiciaire (DPJ). L'acteur de 71 ans, monstre sacré du cinéma, avait été entendu en audition libre par la police. Il est l'une des personnalités françaises à avoir été visées par une plainte pour viol ou agression sexuelle depuis la chute du producteur américain Harvey Weinstein en 2017.La vague #MeToo a ensuite déferlé au-delà de l'univers du cinéma, touchant notamment les mondes de la politique et du sport.
Le parquet de Paris a demandé à un juge d'instruction d'enquêter sur les accusations de viol visant Gérard Depardieu, qui les conteste, après avoir initialement classé sans suite la procédure, a appris samedi l'AFP auprès du ministère public.
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Le "grand canidé" aperçu cette semaine en Charente-Maritime était bien un loup. Le préfecture de Charente-Maritime a confirmé la présence de l'animal dans le département, qui a été authentifié par l'Office national de la Chasse et de la Faune sauvage. Le canidé avait été photographié mercredi 20 novembre près de parcelles de vignes à Saint-Thomas-de-Conac dans le sud-ouest de la Charente-Maritime, sur la rive droite de la Gironde, à 85 km au nord de Bordeaux, a indiqué la préfecture. La photographie a été transmise à l'Office national de la Chasse et de la Faune sauvage (Oncfs), "qui l'a authentifiée comme étant celle d'un loup gris (canis lupus lupus)", précise la préfecture. Elle indique que l'événement "est à rapprocher" de la découverte il y a une quinzaine de jours de brebis mortes sur une ferme de Mortagne-sur-Gironde, à 15 km plus au nord. Ceci, "sans que l'Oncfs soit dans la capacité d'affirmer le lien entre les faits, en raison des délais", précise toutefois la préfecture. L'Oncfs poursuit ses investigations pour déterminer l'origine de l'animal et le localiser, selon la préfecture qui rappelle que le loup "est une espèce protégée".Réapparition naturelle dans les années 90Selon le réseau "Loup-Lynx" de l'Oncfs, la présence du loup est "occasionnelle" en Nouvelle-Aquitaine et n'a jamais été recensée à ce jour que dans deux secteurs : les Pyrénées-Atlantiques, dans leur partie béarnaise (Est) et la Dordogne, rappelle son dernier bulletin d'octobre. Ailleurs sur la région, "aucune information n'a permis d'attester la présence de l'espèce", selon l'ONCFS qui dispose d'un maillage territorial d'agents spécialement formés.Depuis son éradication de France dans les années 1930, le loup a fait une réapparition naturelle au début des années 1990, via l'Italie et les Alpes. Selon l'ONCFS, la population de loups était estimée au sortir de l'hiver 2018-2019 à 530 adultes, contre 430 un an plus tôt, avec toujours une concentration dans les Alpes, le Sud-Est et l'Est, mais un front de colonisation qui se déplace. Avec un "seuil de viabilité" de l'espèce considéré comme atteint, et sur fond de recrudescence d'attaques de troupeaux, le gouvernement a relevé en 2019 le pourcentage de loups pouvant être tués.
En Nouvelle-Aquitaine, le loup n'avait jusque là été recensé que dans le Béarn et la Dordogne. Près de 90 ans après les grandes campagnes d'éradication, l'animal regagne progressivement de nouveaux territoires.
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Outre le vaccin, toujours ardemment cherché par les scientifiques, les médecins espèrent toujours pouvoir disposer d'un médicament permettant de traiter efficacement les patients atteints par la Covid-19. Une étude britannique a attiré l'attention de la communauté scientifique, même si son ampleur appelle pour le moment à la prudence. Ce traitement inhalé utilise une protéine naturelle qui intervient dans la réponse de l'organisme contre les virus, selon des résultats préliminaires dévoilés, lundi 20 juillet, par le laboratoire britannique qui le produit, Synairgen.L'étude menée par l'université de Southampton sur 101 patients conclut que les patients traités avec ce médicament ont 79% de chances de moins que ceux qui ont reçu un placebo de développer des formes sévères de la maladie, c'est-à-dire nécessitant respirateur, ou mortelles. Les patients traités avec le SNG001 ont plus de deux fois plus de chances de guérir par rapport à ceux qui ont reçu un placebo.Trois des patients (6%) traités avec le placebo sont morts, tandis qu'aucun décès n'est à déplorer parmi ceux qui ont été traités avec le SNG001.L'étude a a été réalisée sur un échantillon relativement réduit de patients et n'a fait l'objet d'une évaluation par un comité de lecture, mais elle pourrait révolutionner la manière dont le Covid-19 est traité. Selon le directeur général de Synairgen, Richard Marsden, il pourrait s'agir d'une "avancée majeure".Contrer l'impact du virus"Les résultats confirment notre conviction que l'interféron bêta (...) présente un potentiel énorme comme traitement par inhalation pour restaurer la réponse immunitaire des poumons, en améliorant la protection, en accélérant la récupération et en contrant l'impact du virus SARS-CoV-2", a déclaré dans un communiqué le Pr Tom Wilkinson, professeur de médecine respiratoire à l'université de Southampton, qui a dirigé l'essai.Le Pr Stephen Holgate, co-fondateur de Synairgen, a quant à lui souligné que ce traitement "restaure la capacité des poumons à neutraliser le virus ou toute mutation du virus ou co-infection avec un autre virus respiratoire tel que la grippe ou le VRS (un virus respiratoire commun, NDLR), comme cela pourrait se produire en hiver en cas de résurgence du COVID-19".Jusqu'alors seul un médicament, la dexaméthasone, a prouvé qu'il pouvait sauver des malades du Covid-19. Un autre traitement, l'antiviral remdesivir, permet de réduire la durée d'hospitalisation mais pas la mortalité.
Quelques mois après les débats enflammés sur l'utilisation de l'hydroxychloroquine, une nouvelle étude menée sur un médicament a livré des résultats prometteurs. Il réduirait de 79 % les chances de développer une forme grave du Covid-19.
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L'opération avait déjà été deux fois reportée en juillet. Les "conditions défavorables de vent en altitude" sont cette fois imputées. Le décollage du lanceur lourd européen avait initialement été programmé pour le 28 juillet puis repoussé au 31 juillet "afin de procéder à des inspections techniques complémentaires". Et le dernier jour de juillet, le lancement avait été interrompu... 2 mn 14 secondes avant le décollage "à la suite d'un comportement anormal d'une sonde dans le réservoir hydrogène liquide de l'étage principal cryotechnique".La nouvelle fenêtre de tir, fixée au 15 août est de 18h33 à 19h20, heure de Kourou, soit de 23h33 à 00h20, heure de Paris dans la nuit du 15 au 16 août.Le lanceur doit emporter deux satellites de télécommunications (Galaxy 30 et BSAT-4b) au profit des opérateurs Intelsat et B-SAT et un véhicule de maintenance de satellites (MEV-2) qui s'arrimera à un autre appareil déjà en orbite (Intelsat 10-02)."Une fois arrimé, il contrôlera l'orbite du satellite client à l'aide de ses propres propulseurs. Après sa mission pour IS-10-02, MEV-2 se désarrimera et se tiendra à disposition du véhicule d'un autre client", précise Arianespace dont c'est le premier lancement d'un véhicule de maintenance satellitaire.Arianespace avait également reporté début juillet le tir de la fusée européenne Vega en raison de conditions météorologiques particulièrement défavorables. Ce tir a été décalé au 17 août.
Et encore un report: le lancement de la fusée Ariane 5 depuis Kourou, en Guyane française, avec à son bord trois satellites pour les opérateurs Intelsat et B-SAT, a été une nouvelle fois repoussé, du 14 au 15 août, a annoncé jeudi Arianespace
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Dans son allocution dimanche soir, le chef de l'Etat Emmanuel Macron n'a pas laissé de place au doute: la reprise se fera "de manière obligatoire et selon les règles de présence normale" à compter du 22 juin, à l'exception des lycées. Finie la classe à la maison. Toutes les familles ont bien compris que leurs enfants devraient et pourraient reprendre le chemin de l'école.Depuis la réouverture des établissements scolaires mi-mai, 1,8 million d'écoliers - sur un total de 6,7 millions - sont retournés à l'école et 600.000 sur 3,3 millions au collège, rarement à temps complet.Pour cette nouvelle rentrée qui interviendra deux semaines avant le début des vacances d'été, le retour de tous les élèves se fera grâce à l'allègement du protocole sanitaire. Jusqu'à présent, il imposait une distanciation entre les élèves de 4m2. Désormais, les règles de distanciation physique à l'école maternelle vont être abolies, a annoncé mercredi après-midi M. Blanquer sur Public Sénat.A l'école maternelle, "entre les élèves d'une même classe ou d'un même groupe, aucune règle de distanciation ne s'impose, que ce soit dans les espaces clos (salle de classe, couloirs, réfectoire, etc.) ou dans les espaces extérieurs", est-il écrit dans ce nouveau protocole. A l'école élémentaire, on essaiera de "faire respecter un mètre" entre les élèves, a poursuivi le ministre. Il a toutefois laissé entendre que des aménagements seraient possibles: dans certaines classes, "on sera obligé d'avoir un peu moins d'un mètre". Selon le protocole, "dans les écoles élémentaires et les collèges, le principe est la distanciation physique d'au moins un mètre lorsqu'elle est matériellement possible, dans les espaces clos (dont la salle de classe), entre l'enseignant et les élèves ainsi qu'entre les élèves quand ils sont côte à côte ou face à face", poursuit le nouveau document, impliquant que la distanciation n'est pas obligatoire. "Si la configuration des salles de classe (surface, mobilier, etc.) ne permet absolument pas de respecter la distanciation physique d'au moins un mètre, alors l'espace est organisé de manière à maintenir la plus grande distance possible entre les élèves et les élèves de plus de 11 ans doivent porter le masque de protection dans la classe", ajoute-t-on. La distanciation physique "d'au moins un mètre" ne s'applique pas dans les espaces extérieurs entre élèves d'une même classe ou d'un même groupe, y compris pour les activités sportives", selon le document. - "On ne mettra pas la pression" -Depuis mercredi matin, un document provisoire avait circulé au sein des personnels de l'Education nationale. Même assoupli, ce nouveau protocole pose toujours question. A Paris, une directrice d'école du XIIe a prévenu que tous les enfants ne pourraient peut-être pas revenir à l'école à temps plein, quand une autre, dans le XXe, assure par e-mail l'accueil de tous les élèves jusqu'au 4 juillet.Comment faire "quand on a des tables doubles qu'on ne peut pas scier...?", s'interrogeait de son côté le directeur d'une école de la région parisienne."On ne mettra pas la pression: soit un directeur veut suivre le protocole et donc ne pourra pas accueillir tous les élèves, soit il souhaite suivre l'injonction d'Emmanuel Macron et fera revenir tout le monde", assure Patrick Roumagnac, secrétaire général du syndicat des inspecteurs de l'éducation (SI.EN UNSA, majoritaire). Pour permettre d'accueillir le plus grand nombre, le nouveau protocole évoque aussi la possibilité "d'organiser la classe à l'air libre".Selon plusieurs acteurs du secteur, le ministère table aussi sur le fait que des familles se sont déjà organisées pour la fin de l'année scolaire et ne remettront donc pas leurs enfants à l'école.
Pour permettre le retour de tous les élèves lundi, le ministère de l'Education a publié mercredi soir un nouveau protocole sanitaire validant la suppression des règles de distanciation physique en maternelle, et une relative souplesse en élémentaire et au collège.
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De nouveaux débordements ont eu lieu à Portland (nord-ouest), où un homme a été blessé par balle en marge de la protestation.C'est la troisième nuit de manifestations contre le président-élu. Entre 1.200 et 4.000 personnes se sont rassemblées vendredi à New York dans le parc emblématique de Washington Square. "Ton mur ne pourra pas entraver notre marche", "l'amour surmonte la haine", les pancartes ont fleuri aux abords de l'arc de triomphe du parc, lieu de rassemblement de tous les mouvements citoyens depuis les années 60. Certains agitaient des drapeaux mexicains, d'autres des affiches à l'effigie d'Hillary Clinton."NOUS DEVONS NOUS MONTRER""Ce n'est pas notre président ! Ce n'est pas notre président !", a entonné la foule. "Nous sommes ici pour soutenir les gens que Trump a insulté, pour montrer à nos enfants que nous avons notre mot à dire, et pour défendre les droits de l'homme", a expliqué Kim Bayer, 41 ans. "Je n'ai jamais eu aussi peur de ma vie", a-t-elle reconnu. "Nous devons nous montrer et faire du bruit".Lors de sa campagne, Donald Trump s'en est pris aux Mexicains et a menacé de construire un mur à la frontière avec leur frontière avec les États-Unis, aux immigrés sans papiers, mais aussi aux musulmans, et a tenu des propos sexistes envers plusieurs femmes. "Je ne suis pas ici pour contester l'élection, parce qu'il n'y a pas de signes de fraude ou de trucage", explique Jamie, une manifestante. "Mais il y a beaucoup d'incertitude et nous avons besoin d'un message d'amour". A New York, 11 personnes ont été arrêtées, selon la police.DES "ÉMEUTES" POUR LA POLICE DE PORTLANDLa mobilisation contre le plus vieux président à entrer à la Maison Blanche, 70 ans, touche notamment Miami (Floride), Los Angeles, San Diego (Californie) ou encore Atlanta (Géorgie). L'acteur Robert De Niro, 73 ans, s'est dit "déprimé" par le résultat de l'élection. "Nous devons juste attendre de voir comment les choses vont se passer, et rester extrêmement vigilants face au nouveau gouvernement", a-t-il déclaré. Robert De Niro n'avait pas mâché ses mots à l'égard du candidat républicain pendant la campagne, le traitant de "porc" et d'"idiot" dans une vidéo très partagée sur les réseaux sociaux.A Portland (Oregon, nord-ouest), la situation a une nouvelle fois dégénéré dans la nuit de vendredi à samedi. Selon la police de la ville, un homme a été blessé dans une fusillade sur le pont Morrison en marge de la protestation. "Le suspect était dans un véhicule sur le pont et il a eu une confrontation avec quelqu'un dans la protestation. Le suspect est sorti du véhicule et a tiré plusieurs coups de feu blessant la victime", a expliqué la police dans un communiqué. Le blessé a été hospitalisé mais son pronostic vital n'est pas engagé.Le suspect a, lui, pris la fuite dans le véhicule décrit "comme une berline grise ou argenté". Le suspect est décrit comme "un jeune homme afro-américain, à la carrure mince, vêtu d'un sweat-shirt à capuche de couleur sombre et un jean bleu". La veille, une manifestation avait été qualifiée d'"émeute" par la police. Des voitures et des magasins avaient été dégradés ou vandalisés.Trois jours après son élection, le président-élu a commencé à mettre de l'eau dans son vin dans un premier entretien, affirmant qu'il pourrait simplement "amender" la loi d'assurance-maladie surnommée Obamacare, dont il avait promis l'abrogation durant sa campagne. Cette législation a permis à 22 millions d'Américains d'avoir une assurance santé. Le président élu a expliqué au quotidien Wall Street Journal (WSJ) que Barack Obama lui avait suggéré jeudi de conserver plusieurs pans de sa loi. "Je lui ai dit que j'étudierai ses suggestions et, par respect, je le ferai", a déclaré Donald Trump. La loi "Obamacare sera soit amendée, soit abrogée, soit remplacée".
Les opposants à Donald Trump continuent à donner de la voix. Ils ont à nouveau protesté vendredi dans une vingtaine de villes américaines et prévoyaient de le faire encore ce week-end.
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Quelques jours après une attaque à la hache revendiquée par Daesh, un jeune homme de 18 ans a ouvert le feu vendredi soir 22 juillet dans un McDonald's de Munich. Le point sur l'enquête :• Que s'est-il passé ?La fusillade a éclaté vendredi peu avant 18h dans un restaurant McDonald's avant de se poursuivre dans une rue adjacente. Des témoins évoquent alors trois assaillants qui sont ensuite entrés dans le centre commercial situé près du stade olympique, dans le nord de la ville. Il s'avérera finalement que ces témoignages étaient erronés. L'homme a agi seul et s'est suicidé après les faits. Une vidéo amateur, postée sur les réseaux sociaux, montre des gens en train de fuir le restaurant et un homme vêtu de noir tirant à plusieurs reprises sur eux.La ville de Munich a été pendant huit heures pratiquement en état de siège. Les transports en commun ont été interrompus, la gare centrale fermée et les habitants invités à rester chez eux, tandis que des hélicoptères sillonnaient le ciel de la capitale bavaroise, dans le sud de l'Allemagne. Plus de 2.000 policiers ont été mobilisés au moment où les autorités pensaient que plusieurs auteurs étaient en fuite. Parmi eux, des unités d'intervention d'élite venues de tout le pays, y compris le GSG9 : cette unité spécialisée dans la lutte antiterroriste a été créée en Allemagne à la suite de la prise d'otages d'un commando palestinien visant des athlètes israéliens pendant les jeux Olympiques de 1972 à Munich.• 9 morts Outre les neuf morts abattues par balles par le tueur armé d'un pistolet, la police a déploré 16 blessés. Sept ressortissants étrangers - trois Kosovars, trois Turcs et un Grec - font partie des victimes ont annoncé samedi les autorités des pays concernés.Le ministre turc des Affaires étrangères Mevlüt Cavusoglu a cité les noms des trois victimes turques - Sevda Dag, Can Leyla et de Selçuk Kiliç - lors d'un entretien avec la chaîne d'information turque NTV. Il a ajouté qu'il avait appelé les familles. Quant aux victimes kosovares, il s'agit d'un homme, Diamant Zabergja, 21 ans, et de deux femmes, Armela Segashi, une adolescente de 14 ans, et Sabina Sula, dont l'âge n'a pas été précisé, selon les médias locaux.• Un forcené qui voulait faire un lien avec BreivikLa fusillade a été perpétrée par un Germano-Iranien de 18 ans identifié comme David Ali Sonboly, né à Munich et qui fréquentait une école de la ville. Selon la police, il s'agissait d'un forcené souffrant de problèmes psychiatriques, sans lien avec le jihadisme, qui a voulu "faire un lien" avec le massacre commis il y a cinq ans en Norvège par Anders Behring Breivik."Le lien est évident", a dit le chef de la police, en soulignant que la fusillade était intervenue 5 ans jour pour jour après le massacre de 77 personnes par l'extrémiste de droite Breivik, le 22 juillet 2011. Le jeune homme était semble-t-il fasciné par les tueries de masse en tant que telles. En revanche, rien n'indique qu'il ait partagé les opinions politiques radicales du Norvégien. L'auteur de la fusillade, détenteur de la double nationalité allemande et iranienne, a agi seul et n'était pas connu des services de police. Il a, selon la police, probablement tendu un piège à un certain nombre des victimes en "piratant" un compte Facebook, afin de les attirer sur les lieux de la tuerie, un établissement de restauration rapide McDonald.Samedi à l'aube, les forces de l'ordre ont effectué une perquisition dans la chambre occupée par le jeune homme, située dans un quartier de logements sociaux où résident de nombreux étrangers ou Allemands d'origine étrangère. Une voisine, interrogée par l'AFP sur les lieux, a affirmé connaître le jeune homme, "une bonne personne (...) qui riait comme toute personne normale". "Je ne l'ai jamais vu en colère, je n'ai jamais entendu de problème avec la police ou avec les voisins", a témoigné Delfye Dalbi, 40 ans, qui affirme habiter au 1er étage et le jeune homme, fils de chauffeur de taxi, au 5e.Sur une courte vidéo amateur largement diffusée sur les réseaux sociaux vendredi soir peu après la tuerie, et authentifiée par la police, on voit un riverain agonir d'injures l'auteur de la tuerie, vêtu de noir et un pistolet à la main. "Sale métèque", lui lance ce riverain. Une voix qui semble celle de l'assaillant lui répond: "Je suis Allemand, je suis né ici", dit-il, avant de lancer : "J'étais en traitement hospitalier".Le jeune homme n'était pas connu des services de police. Il fréquentait une école de la ville et selon la police a probablement tendu un piège à un certain nombre des victimes en "piratant" un compte Facebook, afin de les attirer sur les lieux de la tuerie.• Un piège via FacebookL'auteur de la tuerie de Munich avait sans doute piégé ses victimes en piratant un compte Facebook pour les inviter à se rendre dans un restaurant McDonald's et y bénéficier de réductions, a affirmé ce samedi après-midi le ministre allemand de l'Intérieur Thomas de Maizière.Celui-ci a également souligné que le jeune homme de 18 ans avait probablement été victime dans le passé de "harcèlement" par d'autres "jeunes de son âge". "Il y a eu avant vraisemblablement un compte Facebook piraté", a expliqué M. de Maizière lors d'une conférence de presse à Berlin. Ce compte incitait les victimes à venir profiter "des offres spéciales ou des réductions" de la chaîne de restauration rapide au centre commercial où s'est déroulée la fusillade sanglante vendredi soir."Certains éléments laissent penser (que la personne qui a piraté le compte) est le tueur", a ajouté le ministre alors que l'invitation à se retrouver dans le fast-food était fixée à 16h vendredi. Selon les médias, le tireur, David Ali Sonboly, aurait posté ce message sur Facebook: "Je vous offre ce que vous voulez mais pas trop cher".
- Un jeune Germano-iranien a tué vendredi soir à Munich en Allemagne 9 personnes avant de se donner la mort. Selon la police, il n'y a pas le moindre lien avec Daesh mais avec le tueur norvégien Anders Behring Breivik -L'Allemagne s'est réveillé sous le choc ce samedi matin 23 juillet.
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Depuis le 1er avril, Mathias Echène, un Français de 49 ans détenu en Indonésie depuis juin 2017 pour un litige commercial, a entamé une grève de la faim pour protester contre sa détention. Sa sœur Éléonore a lancé un appel à l'aide en direction d'Emmanuel Macron sur Europe 1 vendredi 31 mai. "Je ne sais pas ce que peut faire le président de la République, mais c'est un peu notre dernier recours. On a frappé à toutes les portes, on a fait tout ce qu'il fallait mais là on arrive dans un cas d'angoisse pour la vie d'un homme", témoigne-t-elle. "Les nouvelles sont inquiétantes, il ne marche plus, il a perdu plus de 18 kilos, il a beaucoup de vertiges, des nausées, il avait déjà des problèmes au cœur et à la hanche... Et là, avec ses conditions d'incarcération et en rajoutant sa grève de la faim, c'est extrêmement effrayant pour nous tous", explique-t-elle. Un recours auprès de l'ONUMathias Echène a été emprisonné en juillet 2017 dans le centre de détention de Denpasar à Bali en Indonésie, un centre réputé pour ses conditions de détention difficiles. Cet ancien trader s'était installé en 2010 à Bali avec sa famille et s'était lancé dans l'immobilier en construisant des villas de luxe. Il a été jugé coupable de surfacturations frauduleuses sur deux projets immobiliers par un tribunal de Hong-Kong.Ses avocats ont déposé mi-avril un recours auprès des Nations Unies pour "détention arbitraire".
Ce Français de 49 ans est détenu depuis un an et demi pour un litige commercial. Il a entamé une grève de la faim en avril pour protester contre sa détention.
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Pour le grand favori, Laurent Wauquiez, il est hors de question de le faire devant les caméras de télévision, rapportait samedi RTL. Pour ses challengers, Florence Portelli et Maël de Calan, c'est au contraire indispensable, rapporte Le Parisien mardi 31 octobre."Quelles que soient les précautions que nous pourrions prendre, un débat organisé sur un plateau de télévision aura pour principale finalité d'exacerber artificiellement nos différences et d'étaler nos divisions", écrivait la semaine dernière Laurent Wauquiez dans une lettre à ses concurrents. "J'ai trop vu les débats de la primaire qui ont abouti à quoi ? Le jeu des petites phrases, le fait qu'on exagère les différences et les divisions pour plaire au jeu médiatique", avait-il confirmé dimanche au Grand Jury RTL, Le Figaro et LCI. Il avait alors proposé un débat "dans le cadre d'un meeting militant et populaire."Un débat à "huis clos" dénoncé par ses adversaires. "Je ferai le débat que j'ai proposé, s'est insurgé Florence Portelli mardi dans les colonnes du Parisien. Laurent Wauquiez n'a cessé de se défiler depuis que j'ai émis l'idée d'un débat. Et ce, parce qu'il est uniquement dans une posture politique." Dimanche déjà, elle avait fait part de son opposition. "Organiser un débat devant quelques centaines de personnes dans le huis-clos d'une salle parisienne, c'est priver de débat une grande majorité des adhérents", avait-elle écrit dans un communiqué.Même son de cloche chez Maël de Calan. "On doit un débat télévisé à nos adhérents, mais aussi à tous les électeurs de la droite, qui ont le droit de savoir où vont les Républicains, tant sur la stratégie que sur les idées qu'ils veulent incarner", a-t-il déclaré. S'il n'est pas hostile à l'idée d'un débat impliquant des adhérents, il exige qu'il soit retransmis. D'après lui, si Laurent Wauquiez est hésitant, c'est "parce qu'il ne veut pas nous donner de tribune et pour pouvoir continuer à avoir un double discours."Dans le camp Wauquiez, la position n'est pas figée. "On n'a jamais parlé d'un débat à huis-clos. Si les chaînes sont intéressées, et on est convaincus qu'elles le seront, elles pourront évidemment le diffuser, a assuré un proche du favori au Parisien. "Mais il faut que le débat soit animé par des militants et non par des journalistes : c'est une élection interne et nous nous adressons à nos adhérents."
Les trois candidats à la présidence du parti Les Républicains ne sont pas d'accord sur de nombreux sujets. Et parmi eux, le format que doit avoir le débat qui les opposera avant le scrutin prévu les 10 et 17 décembre prochains.
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Observateur averti de la vie politique israélienne, francophile, il a consacré une partie de son oeuvre à l'histoire de l'extrême-droite française avec des essais comme "Ni droite ni gauche: l'idéologie fasciste en France" ou encore "L'histoire refoulée - La Rocque, Les Croix de feu et le fascisme français", publié en 2019.Né en Pologne en 1935 dans une famille juive, il a perdu, enfant, l'ensemble de sa famille pendant la Seconde Guerre mondiale: son père est mort à son retour de l'armée polonaise, tandis que sa mère et sa soeur ont été assassinées par les nazis.Un oncle et sa tante l'ont alors fait passer pour un catholique. Il a ensuite émigré après la guerre en France, devenue sa patrie d'adoption et l'objet de ses recherches, avant de rejoindre Israël peu après sa création en 1948.Avec l'historien Georges Bensimhon, il avait notamment signé l'ouvrage "Aux origines d'Israël: entre nationalisme et socialisme". Sa critique de l'essor, selon lui, de la droite israélienne au cours des dernières décennies détonnait aussi en Israël.En novembre dernier, M. Sternhell avait donné une conférence à l'institut français Romain Gary de Jérusalem, devant certains de ses plus fidèles lecteurs mais aussi des critiques, et des personnes plus religieuses, ce qui avait donné lieu des échanges pointus et animés, avaient constaté un journaliste de l'AFP sur place.L'historien avait participé à la guerre de Kippour en 1973, avant de cofonder l'ONG Peace Now, "La Paix Maintenant", alors favorable à un accord de paix entre Israël et l'Egypte et aujourd'hui engagée dans la lutte contre l'essor des colonies juives en Cisjordanie occupée.Dimanche matin, le site du journal Haaretz, pour lequel M. Sternhell signait des chroniques, a annoncé son décès, attribué à une détérioration de son état de santé après une chirurgie. L'ONG "La Paix Maintenant" et l'Université hébraïque de Jérusalem, où il était professeur en sciences politiques, ont confirmé son décès.Zeev Sternhell était "l'exemple même d'une personne qui a réussi à combiner excellence académique à un engagement profond envers notre société et notre pays", a souligné l'université, dans un communiqué.
L'historien Zeev Sternhell, l'une des figures historiques de la gauche israélienne, est décédé dimanche à l'âge de 85 ans de complications liées à une chirurgie, ont annoncé l'ONG "La Paix Maintenant" qu'il avait cofondée et le quotidien Haaretz.
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Ce lundi, les expositions et les ventes ont repris à l'hôtel des ventes Drouot, lieu emblématique du monde des enchères en France.Dans une étude, le Conseil des ventes volontaires (CVV) a recensé les 175 enchères organisées durant le confinement, dans des conditions très strictes: pas d'exposition publique avant la vente, pas de public, retrait des lots reporté après le déconfinement, paiement à distance...Pour la majorité (56%), ces ventes ont été des "live auction" (dites aussi "live à huis clos"): un commissaire-priseur tient un séance où il met les lots aux enchères les uns après les autres, filmé par un collaborateur, et les collectionneurs enchérissent sur internet. Pour l'autre partie (44%), elles ont été purement en ligne, ventes qui peuvent s'étaler sur une semaine ou plus.Un certain nombre de maisons n'ont pratiqué ni les unes, ni les autres.De façon globale, après un quasi-arrêt généralisé jusqu'au 28 mars, les ventes ont progressivement repris dans certaines maisons. Mais aucune vente aux enchères (hors vente caritative) n'a jamais atteint 1 million d'euros."Face à cette période de confinement, c'est un marché qui a continué à se battre vraiment bien. Comme on l'a vu avec les ventes Tajan, Osenat, Millon ou Ader, les acheteurs ont été là. Si ça s'est écroulé, c'est simplement qu'il y avait très peu de ventes", a souligné à l'AFP Ariane Chausson, directrice de l'information du Conseil des ventes volontaires.Les ventes aux enchères publiques avaient enregistré en France en 2019 une augmentation de 12%, le montant total adjugé atteignant 3,37 milliards d'euros. Tous les secteurs avaient progressé y compris les ventes électroniques (+7%).
Les maisons d'enchères ont fermé leurs portes et ont dû se replier, du fait du confinement, sur des opérations online ou à huis clos, accusant une baisse cumulée de leurs ventes de plus de 80 %, mais la demande reste forte et le secteur dynamique, a souligné lundi l'autorité de régulation du secteur.
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, diffusé ce vendredi 10 février à 21h. À cette occasion, M6 offre une soirée spéciale DiNozzo.Difficile de dire au revoir à Tony DiNozzo, un pilier de la série depuis ses débuts ! Après treize années a incarné ce personnage, aussi bien charmant que marrant, Michael Weatherly a décidé de passer à autre chose. M6 diffuse donc ce soir l'épisode final de la saison 13, intitulé "La famille avant tout", où DiNozzo va apprendre une nouvelle qui bouleversera sa vie d'agent spécial, le poussant à prendre une grande décision. Afin de lui rendre hommage comme il se doit, ce final sera suivi par huit épisodes de "NCIS", permettant ainsi de revenir sur les temps forts du personnage, et notamment sur sa relation avec Ziva.Michael Weatherly reste dans le monde des sériesHabitué du petit écran, le comédien enchaîne les petites apparitions vers la fin des années 1990 dans des séries incontournables, comme "Charmed" ou encore "Ally McBeal". En 2000, c'est grâce à la fiction "Dark Angel" avec Jessica Alba qu'il obtient enfin un rôle important, celui de Logan Cale alias le Veilleur, un cyber-journaliste qui se bat contre le pouvoir corrompu mis en place à la tête des États-Unis. Le show connaîtra seulement deux saisons, mais il permettra à Michael Weatherly de faire ses preuves et ainsi de se faire connaître auprès du public. Il rebondira très vite ensuite en décrochant le fameux rôle de Tony DiNozzo dans "NCIS". Depuis son départ de la série, l'acteur n'a pas chômé ! En effet, il est le héros de "Bull", une nouvelle fiction pour laquelle il joue le Dr Jason Bull, un brillant psychologue spécialisé en conseils juridiques. Accompagné de son équipe, il met en place des stratégies afin d'influencer les décisions d'un jury en faveur de ses clients lors de procès. La série est inspirée de la carrière du Dr Phil McGraw et sera prochainement diffusée sur M6. Et vous, que pensiez-vous de son personnage dans "NCIS" ?
Michael Weatherly s'apprête à rendre son badge et à quitter NCIS pour de bon. L'acteur fait ainsi ses adieux à son personnage lors du dernier épisode de la saison 13
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Une équipe de chercheurs de Chine, d'Australie et des Etats-Unis a analysé des empreintes de pas de l'ère du Crétacé inférieur, découvertes lors de fouilles sur le site archéologique de Sacheon Jahye-ri, près de Sacheon City en Corée du Sud, où avaient été découvertes d'anciennes espèces de lézards, araignées et minuscules rapaces vieux de 120 millions d'années.Leurs recherches, publiées par la revue Nature Scientific Reports, suggèrent que ces empreintes ont été faites par un ancêtre du crocodile moderne appelé "Batrachopus grandis". Il marchait "comme un crocodile se balançant sur une corde raide", explique Kyung Soo Kim, de l'Univsersité nationale de pédagogie de Chinju, en Corée du Sud.Une démarche "semblable à celle de dinosaures, mais les empreintes ne proviennent pas de dinosaures", détaille le scientifique. Les chercheurs avaient initialement attribué ces traces à celles d'un ancien ptérosaure, ce dinosaure géant ailé qui marchait sur deux pattes pour protéger ses ailes sur terre.Les empreintes, de 18 à 24 cm, ont été entièrement réalisées par des membres arrières, comme en témoigne l'absence de trace de queue et les voies étroites laissées derrière. Elles évoquent une longueur corporelle allant jusqu'à trois mètres, avec des jambes de la même taille que celles d'un humain, selon Anthony Romilio, paléontologue à l'Université de Queensland, l'un des auteurs de l'étude. La forme des empreintes montre que Batrachopus grandis marchait vraisemblablement les pieds à plat, enfonçant ses talons dans la terre, comme le font aussi les hommes, selon cette étude, qui souligne la nécessité de réexaminer d'autres spécimens de cette période morphologiquement similaires.
Les ancêtres des crocodiles ne se seraient pas déplacés sur quatre pattes, comme leurs cousins modernes, mais sur ses deux pattes arrières, ce qui lui conférait une curieuse démarche, semblable à celle de certains dinosaures comme le ptérosaure, selon une étude parue jeudi.
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Gérard Collomb, le ministre de l'Intérieur, a été assigné en justice devant le tribunal de grande instance de Paris pour "atteinte à la présomption d'innocence" par Me Mohamed el Monsaf Hamdi, l'avocat d'Ahmed Hamdane, révèle Franceinfo, mercredi 20 juin. Selon lui, l'audience a été fixée au 6 juillet prochain à 11 heures.Cet Irakien de 33 ans réfugié en France, a été mis en examen le 9 mars dernier pour assassinat en relation avec une entreprise terroriste, association de malfaiteurs terroristes en vue de commettre des crimes d'atteintes aux personnes, crimes de guerre par atteinte à la vie, crimes de guerre par traitements inhumains et dégradants, crimes de guerre par l'usage de moyens et de méthodes de combats prohibés et participation à un groupement formé en vue de préparer des crimes de guerre.Soupçonné par la justice français d'être un des poids lourds de Daech, il a été placé en détention provisoire peu après sa mise examen. L'homme est également soupçonné par les autorités irakiennes "d'avoir participé en juin 2014 au massacre de 1.700 personnes à proximité de Tikrit et d'avoir administré la région de Samarra pour le compte de Daech", détaille Franceinfo."M. Gérard Collomb a affirmé, sans attendre la fin de l'instruction et sans qu'il y ait de jugement définitif, que mon client est un cadre de Daech et qu'il a commis des crimes abominables, c'est pour cela que je tiens à dire que mon client a droit au respect de la présomption d'innocence", a martelé Me Hamdi à Franceinfo.Surveillé depuis l'été 2017 par la DGSIAhmed Hamdane a obtenu une carte de résident français en juin 2017, après avoir été déclaré réfugié politique par l'Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra), rapporte la station. Pourtant, la coalition militaire internationale et la France avaient été alertées par les autorités irakiennes sur la possible présence en Europe de cet homme parti d'Irak fin 2014 et que l'on avait, à tort, donné pour mort. La Direction générale de la Sécurité intérieure (DGSI), elle, le surveillait depuis l'été 2017. Le 6 mars dernier, l'homme a été interpellé à Lisieux (Calvados) et placé en garde à vue. Selon une source au sein des services de renseignements, Ahmed Hamdane, qui nie appartenir à Daech, n'aurait eu aucune activité terroriste depuis qu'il est sur le territoire français, poursuit la radio.
Le ministre de l'Intérieur est assigné devant le tribunal de grande instance de Paris pour "atteinte à la présomption d'innocence" par l'avocat de l'Irakien Ahmed Hamdane, récemment placé en détention pour crime de guerre.
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Les images de pompiers blessés lors de la manifestation survenue mardi 15 octobre à Paris ont choqué sur les réseaux sociaux. Les conséquences des affrontements avec la police continuent d'être dévoilées. Des pompiers de Côte-d'Or se disaient jeudi "en colère" après la blessure mardi, lors de la manifestation nationale à Paris, d'un de leurs camarades, qui risque de "perdre son oeil", a indiqué à l'AFP un responsable syndical. Le pompier blessé a reçu un projectile dans un oeil, mais "il ne sait pas si c'était une grenade lacrymogène" qui aurait brisé sa visière "ou une grenade de désencerclement", selon Matthieu Brégand, président du Syndicat autonome des sapeurs pompiers professionnels de Côte-d'Or.Cet adjudant-chef d'une cinquantaine d'années, actuellement hospitalisé à Paris et opéré mercredi, risque de "perdre son oeil", a précisé M. Brégand, qui a affirmé que les pompiers de Côte-d'Or sont "en colère". "Il y aura un dépôt de plainte", qui devrait être effectué au niveau de la fédération nationale autonome des sapeurs pompiers, a annoncé M. Brégand. Selon le syndicaliste, "une pluie de lacrymogènes" s'est abattue mardi sur les pompiers, dont environ 80 venus de Côte-d'Or, qui attendaient les bus à la fin de la manifestation. "Je n'en veux pas à la police, j'en veux aux décideurs qui ont donné l'ordre", a ajouté Matthieu Brégand.Celui-ci a aussi dénoncé de récentes menaces de sanctions émanant de la direction, notamment d'une suppression des avancements.Des circonstances encore floues"Aucune sanction n'a été prise", s'est défendu auprès de l'AFP le Service départemental d'incendie et de secours de Côte-d'Or (SDIS 21), qui a dit vouloir "revenir à un fonctionnement normal du service". Il n'a cependant pas exclu des conséquences sur l'avancement des agents, en cas de poursuite de ce qu'il a qualifié de "situations de grèves illicites".Le SDIS 21 a confirmé cette blessure à l'œil, jeudi dans un communiqué, mais a dit ignorer "les circonstances dans lesquelles ces faits se sont déroulés" ainsi que "l'état de santé" de son agent. Des milliers de pompiers ont défilé mardi à Paris pour dénoncer le manque d'effectifs et de reconnaissance de leur profession, lors d'une manifestation nationale qui s'est terminée par des échauffourées avec les forces de l'ordre. La marche a réuni entre 7.000 à 10.000 personnes, selon les neuf syndicats de la profession, qui avaient tous appelé à la mobilisation.
Un pompier blessé lors de la manifestation de mardi 15 octobre a été blessé à l'oeil. Ses camarades ont fait part de leur colère.
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Le ministre de l'Économie va devoir payer l'ISF (impôt de solidarité sur la fortune). L'information est révélée par Le Canard Enchaîné et Mediapart ce mardi. Les vérifications faites suite à son entrée dans le gouvernement auraient débouché à une réévaluation du patrimoine immobilier de son couple. Cela veut dire qu'il a franchi le seuil de 1,3 million d'euros d'actifs nets taxable, ce que le ministre conteste depuis un an et demi.Selon Mediapart, la discorde portait sur la valeur de la demeure de son épouse au Touquet. Il aurait finalement admis devoir payer l'ISF et déposé une déclaration rectificative pour les années 2013 et 2014. Selon le barème de l'ISF, faible sur les premières tranches, le rattrapage pourrait être inférieur à 10 000 euros, intérêts ou pénalités compris."Ils n'ont fait l'objet d'aucune notification de redressement" a insisté le cabinet du ministre auprès de Mediapart.Mais cela explique peut-être pourquoi Emmanuel Macron s'était positionné en faveur de la taxation sur la succession au détriment de l'ISF. Le fondateur de "En Marche !" n'est pas le seul du gouvernement à payer l'ISF. L'ex-ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius et l'ex-ministre chargée des Personnes âgées Michèle Delaunay ont fait savoir qu'ils étaient assujettis à cet impôt.
Le ministre de l'économie a été rattrapé par le fisc. Il va devoir payer l'ISF pour 2013-2014.Mauvaise nouvelle pour Emmanuel Macron.
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"Dans un contexte déjà très dégradé pour les journalistes lors de leur couverture des manifestations", le nouveau "schéma national du maintien de l'ordre", publié jeudi, n'est pas conforme aux "principes français et européens de la liberté d'informer", estiment les sociétés des journalistes, des rédacteurs et/ou des personnels de nombreux médias comme l'AFP, Arrêt sur images, BFMTV, Challenges, Courrier international, Les Echos, Europe 1, L'Express, Le Figaro, France 2, franceinfo, etc., dans cette lettre diffusée sur le site du Monde. Destiné à l'usage des gendarmes et policiers, ce schéma prévoit notamment "la création d'un canal d'échange entre les forces de l'ordre et les journalistes +titulaires d'une carte de presse, et accrédités auprès des autorités+", rappellent les signataires. Le port d'équipement de protection est par ailleurs autorisé aux journalistes "dès lors que leur identification est confirmée et leur comportement exempt de toute infraction ou provocation", selon le texte du ministère."Pourtant, l'exercice de la profession de journaliste, définie dans le code du travail, ne nécessite pas la possession d'une carte de presse", soulignent les SDJ, "tant pour la couverture des manifestations dans l'espace public que pour l' +identification+" requise pour les équipements de protection.En outre, le document "rappelle" que "le délit constitué par le fait de se maintenir dans un attroupement après sommation ne comporte aucune exception, y compris au profit des journalistes ou de membres d'associations".Pour les rédactions, il s'agit "en réalité" d'un "feu vert accordé par le ministre de l'Intérieur aux forces de l'ordre pour empêcher les journalistes de rendre compte pleinement des manifestations, y compris de leurs dispersions ou de leurs dérapages".C'est "d'autant plus inacceptable" que cela "fait suite à de nombreux abus policiers constatés envers les journalistes lors des récents mouvements sociaux et dénoncés, entre autres, par le Conseil de l'Europe", estiment les SDJ, appelant le "ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, à corriger" sa copie.Dans un communiqué publié vendredi, le Syndicat national des journalistes (SNJ) avait également dénoncé ce texte qui, sous couvert "d'assurer une prise en compte optimale des journalistes" pendant les manifestations, entend selon lui les "mettre au pas"."Sous Christophe Castaner", le prédécesseur de M. Darmanin, "plus de 200 journalistes" ont été "empêchés de travailler par les forces de police et de gendarmerie", affirme le SNJ.
La nouvelle doctrine du maintien de l'ordre dans les manifestations "porte atteinte à la liberté d'informer", s'alarment une quarantaine de sociétés de journalistes dans une lettre publiée mardi, appelant le ministère de l'Intérieur à "corriger" ces mesures.
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"Le terrorisme a une nouvelle fois frappé notre territoire". Le procureur de Paris Rémy Heitz a donné une conférence de presse mercredi 12 décembre à la mi-journée, après l'attaque qui a frappé le marché de Noël de Strasbourg (Bas-Rhin) mardi soir. "Des témoins de l'attaque à Strasbourg mardi soir ont entendu l'assaillant crier 'Allah Akbar', a-t-il indiqué ajoutant que "quatre proches" du suspect toujours en fuite, Chérif C., étaient en garde à vue. "Le terrorisme a une nouvelle fois frappé notre territoire, nous rappelant de façon dramatique que la menace est toujours bien réelle", a déclaré le chef du parquet antiterroriste lors d'une conférence de presse au tribunal de grande instance de Strasbourg. "Au regard du lieu ciblé, du mode opératoire employé par l'assaillant, de son profil et des témoignages recueillis auprès de ceux qui l'ont entendu crier 'Allah Akbar', la section antiterroriste du parquet de Paris s'est saisi des faits d'hier soir", a-t-il indiqué. Une enquête a été ouverte pour "assassinats en relation avec une entreprise terroriste, tentatives d'assassinat en relation avec une entreprise terroriste et d'association de malfaiteurs terroriste en vue de préparer des crimes d'atteinte aux personnes".Deux morts, une troisième victime en état de mort cérébraleActivement recherché, l'agresseur de 29 ans, né à Strasbourg et fiché "S" (pour Sûreté de l'État) pour radicalisation islamiste, a ouvert le feu mardi peu avant 20h00 en trois points du centre historique de Strasbourg, à proximité du marché de Noël. "Il a, tout au long de ce parcours, à plusieurs reprises ouvert le feu avec une arme de poing et utilisé un couteau avec lesquels il a blessé grièvement et donné la mort", a relaté le procureur. Selon le magistrat, deux personnes sont décédées, "une troisième se trouvant en état de mort cérébrale". Par ailleurs, "douze personnes sont blessées dont six en état d'urgence absolue".27 condamnations"Plusieurs perquisitions ont été réalisées cette nuit dans des lieux que" Chérif C. "est susceptible de fréquenter" et "quatre proches ont été placés en garde à vue cette nuit", a précisé Rémy Heitz. Le suspect est "connu des services de police et de justice pour des faits de droit commun, principalement pour des faits de vols et de violences", a-t-il par ailleurs ajouté, précisant que "27 condamnations" figuraient à son casier judiciaire, "pour des faits de droit commun, commis pour la quasi-totalité en France, mais aussi en Allemagne et également en Suisse". "Il a déjà été incarcéré à de multiples reprises et était connu de l'administration pénitentiaire pour sa radicalisation et son attitude prosélyte en 2015", a encore indiqué Rémy Heitz, confirmant qu'il était inscrit au Fichier des signalements pour la prévention et la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT) et faisait "l'objet d'un suivi de la DGSI".
Une enquête a été ouverte pour "assassinats en relation avec une entreprise terroriste, tentatives d'assassinat en relation avec une entreprise terroriste et d'association de malfaiteurs terroriste en vue de préparer des crimes d'atteinte aux personnes". L'auteur des faits est fiché S pour radicalisation islamiste.
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Ryad a indiqué mardi que le hajj prévu fin juillet cette année serait limité à un millier de personnes, de toutes nationalités, "se trouvant à l'intérieur du royaume" saoudien.C'est la première fois dans l'histoire moderne du pays que les musulmans étrangers doivent renoncer à ce pèlerinage annuel à La Mecque, premier lieu saint de l'islam situé dans l'ouest saoudien.Mais cette mesure apparaissait comme de plus en plus inévitable après que plusieurs pays ont annulé les pèlerinages pour leurs citoyens.L'annonce officielle a cependant ajouté à la déception des musulmans qui souvent attendent de longues années pour pouvoir se rendre au hajj, passent par une préparation spirituelle et doivent économiser d'importantes sommes d'argent."Mon espoir d'aller (à la Mecque) était si grand", dit Kamariah Yahya, une Indonésienne de 68 ans. "Je me préparais depuis des années. Mais que faire? C'est la volonté d'Allah."L'Indonésie, qui compte la plus importante population musulmane au monde, envoie traditionnellement le plus gros contingent de pèlerins au hajj, mais elle avait renoncé début juin au pèlerinage devant les risques liés à la pandémie.Le pèlerinage de la Mecque est l'un des cinq piliers de l'islam, et un voyage que tout musulman, s'il en a les moyens, doit entreprendre au moins une fois dans sa vie.Mais cet événement qui voit chaque année des millions de personnes converger vers les lieux saints de l'islam risquait pendant la pandémie de devenir un énorme foyer de contagion du nouveau coronavirus.- Vulnérables -Pour Shahadat Hossain Taslim, qui dirige un groupe représentant des agences de voyage du Bangladesh pour le hajj, "de nombreuses personnes vont être brisées" par cette décision qu'il estime cependant nécessaire."La majorité des pèlerins du Bangladesh sont des personnes âgées, qui sont vulnérables au Covid-19", observe-t-il.En Inde, le ministère aux Affaires des minorités a indiqué que plus de 200.000 personnes étaient inscrites pour le hajj de 2020 et assuré qu'elles recevraient un remboursement des sommes déjà déposées.L'Arabie saoudite est touchée par une recrudescence du nombre de contaminations. Les autorités ont officiellement recensé plus de 161.000 personnes infectées, dont 1.307 sont décédées.Le Saoudien Yazeed Daajani dit comprendre la décision et recommande d'observer strictement les mesures de précaution.Ahmed al-Khoury, un Jordanien vivant à Ryad, ne voit pas de raison pour "une annulation ou un report du hajj". "D'autres virus peuvent être plus mortels."Une ménagère iranienne, Javadgaran, s'est dit "attristée par la décision", même si "elle n'est pas si mauvaise" pour lutter contre le virus.Pour son compatriote Abdollah Pouyan, retraité, la décision est "dans l'intérêt de tous".- Limiter les risques -A Tunis, Mohamed-Amine espère y aller l'année prochaine, évoquant "des conditions exceptionnelles" et une décision nécessaire "pour leur protection".Limiter le pèlerinage aux fidèles déjà présents dans le royaume devrait permettre de limiter les risques sanitaires.Mais certains s'interrogent sur le rôle de l'Arabie saoudite comme gardienne des lieux les plus saints de l'islam, source de pouvoir et de légitimité religieuse.Mohamad Azmi Abdul Hamid, membre du Conseil consultatif des organisations islamiques en Malaisie, estime que les pays musulmans auraient dû être consultés pour une "décision collective"."Il est temps que (les villes saintes de Médine et de la Mecque) soient gérées par une instance internationale représentant les pays musulmans", a-t-il déclaré à l'AFP.La décision risque aussi de déplaire aux musulmans les plus radicaux, qui font passer la religion avant les précautions sanitaires.Certains musulmans attendent déjà le prochain pèlerinage en 2021."J'espère que je pourrai participer au hajj l'année prochaine et je prie de rester en bonne santé jusqu'à cette date", dit l'Indonésienne Kamariah Yahya.
De nombreux musulmans se sont montrés déçus mardi par l'annonce de l'Arabie saoudite de limiter le grand pèlerinage à un nombre réduit de fidèles, mais ont dit comprendre la décision de ce pays arabe du Golfe le plus touché par le coronavirus.
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Le 23 avril, le président Cyril Ramaphosa annonce, dans le cadre d'un assouplissement progressif des mesures de confinement, la levée à partir du 1er mai de l'interdiction de la vente des cigarettes, en vigueur depuis fin mars.Les fumeurs soufflent. Leur soulagement sera de courte durée.Six jours plus tard, la ministre de la Gouvernance, Nkosazana Dlamini-Zuma, membre-clé du cabinet resserré en charge de la crise sanitaire, fait marche arrière."La façon dont le tabac est partagé ne permet pas de distanciation sociale", justifie la ministre qui, il y a plus de vingt ans, s'était illustrée dans une croisade anti-tabac au ministère de la Santé."Quand les gens se roulent une cigarette", ajoute-t-elle, "ils mettent de la salive sur le papier puis ils partagent cette cigarette." Fin de l'explication.Les fumeurs sont furieux. Depuis fin mars, plus d'un demi-million de personnes ont signé une pétition dénonçant une "farce" et exigeant la reprise du commerce de cigarettes.L'industrie fulmine. L'Association indépendante et équitable du tabac (Fita), qui représente les fabricants de cigarettes, saisit la justice. "Il n'y a aucun fondement pour soutenir que l'interdiction des cigarettes est liée à la lutte contre le Covid-19", estime son président, Sinenhlanhla Mnguni."Les seuls bénéficiaires" de cette mesure sont "les vendeurs illégaux", estime le numéro 1 du marché en Afrique du Sud, filiale du géant British American Tobacco, qui décide pourtant de ne pas s'associer à la plainte.- Cafouillage -Le marché noir se porte effectivement très bien. Un quart des habitants des quartiers informels réussissent à se procurer des cigarettes malgré l'interdiction de vente, selon une enquête du Conseil de recherche en sciences humaines (HSRC) commandée par le gouvernement.Sur le plan médical, le début sur le maintien de l'interdiction divise. L'épidémiologiste Salim Abdool Karim, à la tête du comité d'experts qui conseille le gouvernement, refuse de se prononcer en arguant qu'il n'a pas rendu d'avis à ce sujet.Mais pour le Pr Mosa Moshabela, à la tête de l'école de santé publique de l'université du KwaZulu-Natal (nord), la décision est parfaitement justifiée.Face au Covid-19, "les fumeurs font partie des groupes à haut risque, comme les personnes âgées", souligne-t-il à l'AFP. Il "critique" toutefois le manque de communication du gouvernement qui, selon lui, n'a pas pris le temps d'expliquer "une décision si importante pour tant de personnes".Le cafouillage au sommet de l'Etat alimente les spéculations sur des divisions, récurrentes, au sein du gouvernement.Le ministre des Finances, Tito Mboweni, a avoué qu'il n'était "pas favorable au maintien de l'interdiction". "Mais j'ai perdu l'arbitrage et donc j'ai dû m'aligner", a-t-il expliqué.Sur le plan financier, l'interdiction coûte cher au gouvernement: 300 millions de rands (15 millions d'euros) de taxes au budget de l'Etat, selon le patron du fisc, Edward Kieswetter.- Tensions à l'ANC -Tito Mboweni "nous donne l'impression que faire partie du gouvernement est horrible, que c'est comme d'avaler une solution dentaire chaque matin", a commenté pour l'AFP l'analyste politique Ralph Mathekga.Cyril Ramaphosa a mis cinq jours pour réagir à l'annonce de sa ministre et expliquer, à qui veut bien le croire, que le revirement était le résultat d'une décision "collective"."Il est faux de suggérer qu'il y a des ministres ou un président qui font et disent ce que bon leur semble sur le sujet", a-t-il assuré, précisant que l'interdiction avait été prolongée pour "la santé de la population, un point c'est tout".Mais le silence du président "montre que les différences politiques qui existaient au sein de l'ANC (Congrès national africain, au pouvoir) avant le coronavirus ont mis peu de temps à refaire surface", estime Ralph Mathekga.L'ANC est divisée depuis plusieurs années entre pro et anti Jacob Zuma, le prédécesseur de Cyril Ramaphosa, contraint de démissionner en 2018 pour cause de scandales de corruption.Fin 2017, les deux camps s'étaient affrontés pour prendre le contrôle du parti: le camp anti-Zuma et son candidat Cyril Ramaphosa s'étaient imposés de justesse devant l'ex-femme de l'ancien chef de l'Etat... Nkosazana Dlamini-Zuma.La bataille du tabac a ravivé ces dissenssions. "La faction Zuma a aujourd'hui de bonnes raisons de dire qu'elle existe toujours" car, avec la crise sanitaire, "il va y avoir d'importantes ressources à distribuer", souligne Ralph Mathekga.L'Afrique du Sud, le pays d'Afrique subsaharienne le plus touché par le Covid-19 avec plus de 10.000 cas, espère obtenir des bailleurs internationaux une aide financière pouvant atteindre 3,9 milliards d'euros.
Fallait-il prohiber la vente de tabac pendant le confinement contre le coronavirus ? Le débat sanitaire a viré à la controverse politique et à l'imbroglio judiciaire en Afrique du Sud, où le gouvernement est la cible de toutes les critiques.
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Au cours d'un entretien téléphonique avec le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis, le chef de l'Etat a de nouveau fait "part de sa préoccupation au sujet des tensions provoquées par les décisions unilatérales de la Turquie en matière d'exploration pétrolière, qui doivent cesser pour permettre un dialogue apaisé entre pays voisins et alliés au sein de l'Otan", indique la présidence dans un communiqué. "Rappelant l'importance de régler les différends actuels par le dialogue", il "a souligné la nécessité d'une plus grande concertation entre la Grèce et la Turquie et a salué à cet égard l'initiative de médiation engagée par l'Allemagne", ajoute le texte."Afin de mieux apprécier la situation dans cette région de la Méditerranée et marquer sa volonté de faire respecter le droit international, le président a décidé de renforcer temporairement la présence militaire française en Méditerranée orientale dans les prochains jours, en coopération avec les partenaires européens, dont la Grèce", conclut le communiqué.La présidence française n'était pas en mesure de donner, dans l'immédiat, des détails sur ce renforcement de la présence française.La découverte ces dernières années de vastes gisements gaziers en Méditerranée orientale a aiguisé l'appétit des pays riverains et renforcé les tensions entre la Turquie et la Grèce, pays voisins et alliés au sein de l'Otan, aux relations régulièrement ponctuées de crises.La situation s'est détériorée lundi après le déploiement par Ankara d'un navire de recherche sismique, escorté par des bâtiments militaires, dans le sud-est de la mer Égée, une zone de la Méditerranée disputée et riche en gisements gaziers. La marine grecque est également présente dans la zone pour "surveiller" les activités turques, selon Athènes.M. Mitsotakis a assuré mercredi que la Grèce ne chercherait pas à aggraver la tension, tout en prévenant "qu'aucune provocation ne resterait sans réponse".
Le président français Emmanuel Macron a appelé mercredi la Grèce et la Turquie à se concerter davantage pour apaiser les tensions en Méditerranée orientale, où il a annoncé un renforcement de la présence militaire française, selon l'Elysée.
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Le 30 janvier, un corps momifié a été retrouvé dans le quartier de Valdegour à Nîmes, a rapporté France Bleu Gard Lozère.Des courriers ouverts datant d'il y a cinq ansSi on ignore la date exacte de sa mort, les derniers courriers ouverts retrouvés sur place dataient d'il y a au moins cinq ans, ce qui semble signifier que le décès de l'homme est survenu il y a plusieurs années. Une période pendant laquelle personne n'avait remarqué la disparition de l'homme, qui menait manifestement un style de vie solitaire. Un défaut de paiement à l'origine de la découverteComme le rapporte France Bleu Gard Lozère, c'est l'huissier envoyé par le bailleur du logement qui a découvert son corps momifié après avoir forcé la porte d'entrée. Le défunt avait cumulé de nombreux mois de loyers impayés.Si les analyses sont toujours en cours, les premiers éléments semblent indiquer qu'il s'agit d'une mort naturelle.
C'est un huissier qui venait rendre visite au défunt à la suite d'un défaut de paiement qui a découvert le cadavre.
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"L'accès au crédit immobilier sera maintenu, sans le moindre doute" : la Banque de France (BdF) s'est montrée rassurante lundi 3 février. Selon cette institution chargée de superviser le secteur financier, les ménages français ne courent pas le risque d'être exclus en masse du crédit immobilier malgré les restrictions récemment demandées par les autorités financières. La semaine dernière, le fondateur de l'Observatoire des crédits aux ménages Michel Mouillart avait affirmé que plus de 100.000 ménages seraient exclus de fait du crédit immobilier à cause de ces restrictions. "Le crédit immobilier continuera de croître en France, sur des bases plus saines et plus durables", a insisté la BdF, dans un communiqué commun avec l'ACPR, régulateur du secteur et entité qui dépend elle-même de la BdF. "Certains chiffres qui circulent du côté des banques n'ont aucun fondement", ont poursuivi la BdF et l'ACPR. "Ils michel ne tiennent pas compte de l'épargne que les ménages peuvent mobiliser facilement - dont leur assurance-vie -, ni des flexibilités prévues", ont-ils ajouté. Fin 2019, les autorités financières, dont la BdF et le ministère de l'Économie, ont demandé aux banques d'éviter d'octroyer des crédits immobiliers sur une durée supérieure à 25 ans et de ne pas accorder de prêt immobilier dont les remboursements représenteraient plus d'un tiers des revenus des ménages.La Banque de France a rappelé lundi que les autorités avaient néanmoins prévu une certaine flexibilité. Ainsi, elles n'ont pas fermé entièrement la porte à des crédits de plus de 25 ans, leurs recommandations laissant de la marge de manoeuvre aux banques, en particulier quand il s'agit d'un premier achat immobilier. Pour l'heure, ces restrictions sont incitatives, les autorités renvoyant les banques à leur responsabilité. Néanmoins, les mesures pourraient devenir contraignantes d'ici à la fin de l'année.Ces recommandations ont provoqué de multiples mises en garde des acteurs du marché. Si les courtiers en crédit ont été les plus virulents, les banques sont restées plus discrètes et, dans un premier temps, sa fédération, la FBF, s'est contenté d'assurer pratiquer un crédit "responsable".Ces mesures s'inscrivent dans un contexte d'essor sans précédent du crédit immobilier, répercutant la politique monétaire historiquement favorable au crédit de la Banque centrale européenne (BCE).
Le fondateur de l'Observatoire des crédits aux ménages a affirmé que plus de 100.000 ménages seraient exclus du crédit immobilier à cause des restrictions demandées par les autorités financières. La Banque de France a dénoncé ces propos.
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Dans de nombreuses villes européennes, la pandémie de Covid-19 et le confinement allègent, au moins temporairement, les maux provoqués par l'explosion du nombre de touristes ces dernières années: saturation des centre-villes, hausse des prix et des loyers.Le parc Güell, oeuvre emblématique de l'architecte moderniste d'Antoni Gaudi, est en ce moment à l'usage exclusif des habitants du quartier."Toute mon enfance, j'ai joué dans ce parc. Mais avec ma fille, nous ne venions jamais car c'était impossible de faire quoi que ce soit, il y avait trop de monde", explique Laia Torra, une professeure de sport de 39 ans.Aujourd'hui, la jeune femme, venue avec une amie et leurs enfants, ont à leur disposition un des endroits les plus convoités du parc: un long banc ondulant décoré de mosaïques colorées, donnant sur un merveilleux panorama de la ville, avec la Méditerranée à l'horizon.Les deux femmes n'y viennent normalement jamais, car le site est toujours pris d'assaut par des visiteurs cherchant le meilleur angle de prise de vue."C'est merveilleux, c'est comme revenir vingt ans en arrière. Nous savons que c'est temporaire mais il faut en profiter", insiste Laia tandis que les enfants font la course en patinette et à vélo.A Barcelone, les pancartes "Tourist, go home" qui avaient fleuri ces dernières années ont perdu leur raison d'être, au moins pour un temps. Même si la facture économique sera salée.Après avoir manifesté les étés derniers contre les fêtes et le manque de civisme de certains touristes, l'ancien quartier de pêcheurs de la Barceloneta s'est aujourd'hui transformé en un gigantesque gymnase à ciel ouvert, où les habitants viennent courir, nager et surfer pendant les heures autorisées."Normalement je ne vais pas sur ces plages (...) Maintenant c'est plus tentant. Et l'eau est plus propre", se réjouit Emma Prades, une psychologue de 43 ans.- "De qui vivrons-nous?" -Les 42.000 habitants de la ville croate de Dubrovnik, la "perle de l'Adriatique" où fut en partie tournée la série Games of Thrones, fuyaient eux aussi les plages bondées."Nous avons pu nous détendre un peu pendant ces deux, presque trois mois", explique Mladen Kriz, technicien télécom de 43 ans.Les gigantesques bateaux de croisière ne mouillent plus dans le petit port."Et cet été, nous pourrons nous baigner tranquillement en ville. Mais en même temps, sans touristes c'est un peu vide. Et beaucoup de gens vivent de ça ici. De quoi vivrons-nous sans touristes?", s'interroge ce père de deux enfants, dont la femme est guide touristique.A Lisbonne, dans les ruelles escarpées du quartier populaire de l'Alfama, Paulo da Silva partage cette inquiétude."C'est vraiment triste. Il n'y a rien de bon dans tout ça. Les étrangers avaient redonné vie à ce quartier et maintenant tout peut de nouveau s'arrêter d'un moment à l'autre", regrette ce fonctionnaire de 45 ans, installé sur une terrasse rouverte récemment.Dans le centre de la capitale portugaise, Fabiana Pavel, architecte italienne qui milite contre la massification touristique, profite de la tranquillité de son Barrio Alto, connu pour sa vie nocturne et ses concerts de fado."Cette époque nous manquera (...) Je ne suis pas contre le tourisme mais contre ses excès. Cette crise est la preuve qu'il est dangereux de tout parier sur une seule industrie", analyse-t-elle."Cela faisait des années que nous avertissions que tout cela pouvait voler en éclats", renchérit Marti Cuso, travailleur social de 30 ans qui dénonce depuis des années l'invasion touristique du centre de Barcelone, où il vit, et l'expulsion de la population locale sous la pression touristique.Alors que d'autres quartiers reprennent vie après le confinement grâce à la réouverture des petits commerces, les volets restent baissés dans le très visité quartier Gothique et sur l'emblématique avenue des Ramblas."Aujourd'hui, malheureusement on voit les conséquences: la monoculture touristique a engendré un désert", regrette M. Cuso.
A Barcelone, Laia et sa fille se promènent paisiblement dans le parc Güell généralement envahi de touristes. Mladen savoure l'inhabituel silence des ruelles de marbre de Dubrovnik et Fabiana le calme du vieux Lisbonne.
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Aujourd'hui en instance de divorce, Fiona Cabaye révèle que l'international français l'a quittée alors qu'elle était enceinte de leur troisième enfant. Une rupture compliquée à vivre, en particulier pour leurs trois filles. "La nouvelle copine de mon mari est une femme que mes enfants appelaient 'Tata', vous imaginez ? Les deux dernières sont petites et ne se rendent pas compte, mais l'aînée, qui a six ans, est en souffrance. Pour elle, Tata est avec papa, c'est confus dans sa tête !", explique Fiona Cabaye à Public. Avant d'ajouter : "Il a mis huit mois avant de venir voir Romy quand elle est née : il ne voulait pas me voir, donc, il ne voyait pas sa fille". Aujourd'hui, Yohan Cabaye et sa femme ne communiquent plus que par avocats interposés. Le numéro 6 des Bleus semble quant à lui avoir déjà tourné la page. Yohan Cabaye s'est affiché à plusieurs reprises pendant l'Euro aux côtés de sa nouvelle compagne, qui attend un heureux évènement.
Nouvelles révélations. Dans une interview exclusive accordée au magazine Public, la femme de Yohan Cabaye, qui récemment révélait que son mari l'avait quittée pour une de ses amies, s'est confiée sur cette séparation.
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Pendant que la France fait sa rentrée dans un contexte sanitaire toujours tendu par la crise du Covid-19, Nicolas Sarkozy a réservé un mot à l'adresse du professeur Didier Raoult, qu'il soutient face à ce qu'il qualifie de "violences". "L'adversaire, c'est le Covid, c'est pas tel ou tel médecin, et je pense notamment au professeur Raoult", s'est indigné l'ex-président de la République mercredi 2 septembre, en marge du forum des entrepreneurs, à Marseille. "A chaque crise il faut trouver des bouc-émissaires. C'est une maladie française !", a t-il déploré, déclenchant des applaudissements dans la foule face à laquelle il donnait une conférence."Je ne comprends pas pourquoi il y a tant de violence à son endroit. C'est un hommage de grande qualité qui a fait son possible pour soigner au mieux ses passants. Il a sans doute fait des erreurs, comme on en fait tous, moi le premier. Mais j'observe qu'en période de crise, il y a les pseudos spécialistes qui se précipitent et disent du mal de quelqu'un. Il faut un coupable et c'est celui là. Ca m'a paru déplacé", a t-il encore ajouté."J'ai aucune compétence pour dire qui a raison et qui a tort. En tout cas c'était pas le sujet. Chacun a fait comme il a pu, et lui le premier".
L'ancien chef de l'Etat s'en est pris à la "maladie française" de trouver des "bouc-émissaires" lors des crises.
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La circulation devrait être difficile sur les routes d'Île-de-France vendredi 25 et samedi 26 octobre, indique Bison Futé, sans toutefois que la situation ne soit comparable aux grand départs.L'organisme classe le week-end en vert au niveau national. L'Île-de-France est toutefois en rouge vendredi et en orange samedi. "Les bouchons récurrents seront présents dans les métropoles et leur périphérie, indique Bison Futé. Les vacanciers sur le départ devront donc éviter de quitter les agglomérations aux heures de pointe, principalement en fin d'après-midi, généralement de 16 à 20 heures." En Île-de-France, la circulation sera très dense jusque tard dans la soirée de vendredi. Samedi, Bison Futé prévoit une circulation compliquée en Île-de-France dès le milieu de matinée en direction des barrières de péage. Il est recommander d'éviter de quitter ou traverser la région entre 8h et 16h.
Bison Futé recommande de ne pas quitter les métropoles en fin de journée vendredi.
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Pour ses troisièmes vœux aux armées depuis son élection, Emmanuel Macron s'est rendu jeudi 16 janvier sur la base aérienne 123 d'Orléans-Bricy (Loiret). Le président a notamment annoncé l'envoi du porte-avions Charles-de-Gaulle au Moyen-Orient en soutien de l'opération Chammal, volet français de l'opération internationale anti-État islamique. "Le groupe aéronaval viendra soutenir l'opération Chammal de janvier à avril, avant de se déployer en Atlantique et en mer du Nord", a-t-il détaillé devant un parterre de militaires et d'élus. Il "sera le cœur d'opérations combinées de plusieurs pays européens", a-t-il affirmé dans un discours prononcé devant deux avions de chasse Rafale, en précisant qu'"Allemagne, Belgique, Pays-Bas, Espagne, Portugal et Grèce participeront à l'escorte du Charles-de-Gaulle au cours de sa mission"."Cette force européenne, tout comme notre déploiement Lynx dans les pays baltes, viendra renforcer le lien transatlantique et l'OTAN, preuve supplémentaire que défense européenne et OTAN sont les deux piliers d'un même édifice", a-t-il souligné. "Au Proche et Moyen-Orient, malgré les mutations de la région, nos forces engagées dans l'opération Chammal poursuivent les opérations de lutte contre Daech(...) dont la menace pèse toujours, sous une autre forme, larvée, plus insidieuse", a-t-il insisté, avant de lancer une pique à peine voilée aux pays qui, comme l'Allemagne et le Canada, ont retiré une partie de leur contingent d'Irak début janvier sur fond de tensions entre Téhéran et Washington."La France, depuis le début, avec constance (...), elle, est restée avec détermination, avec courage", et "ceux qui se battent contre la menace terroriste, ceux qui la subissent, dans cette région, savent qui est là et qui reste", a-t-il martelé.Un rassemblement contre la réforme des retraitesLa BA 123 d'Orléans est l'une des plus importantes bases aériennes de France, avec 2.200 personnels militaires et civils couvrant un large spectre d'activités, dont le transport aérien et les opérations spéciales.Avant son discours, Emmanuel Macron a assisté à une démonstration de commando parachutiste engagé en opération extérieure, comme actuellement au Sahel, avant de se voir présenter la défense anti-aérienne des bases nucléaires et les outils de la lutte anti-drones.En début d'après-midi, de 150 à 200 personnes ont manifesté contre la réforme des retraites à Bricy (Loiret), à quelques centaines de mètres de la base aérienne. "Monsieur Macron vient adresser ses vœux aux armées, il ne fait jamais ça pour les salariés. On lui montre qu'on est là", a déclaré l'un d'eux, François Compin, salarié à la centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire (Cher).
Le Charles-de-Gaulle "sera le cœur d'opérations combinées de plusieurs pays européens" lors de son déploiement en Méditerranée orientale en soutien de l'opération Chammal de lutte contre Daech, a annoncé jeudi le président lors de ses vœux aux armées.
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Dans le plan de relance de 100 milliards d'euros qui sera annoncé le 3 septembre, "la culture au sens large bénéficiera d'une dotation exceptionnelle de 2 milliards d'euros (...). "C'est un choix politique, inédit (...). Ça veut dire que nous pensons d'abord que la culture est une activité économique, il faut le dire haut et fort", a déclaré Jean Castex."Il faut aller au théâtre, au cinéma, vous ne risquez rien", a ajouté le chef du gouvernement, indiquant que le port du masque sera rendu "obligatoire" dans les salles, en vertu d'une décision du conseil de défense qui s'est tenu la veille. Il a annoncé des compensations pour les salles de spectacle et les cinémas: il va "falloir que nous compensions l'écart entre les recettes issues des contraintes sanitaires et ce qui aurait été leur point d'équilibre", a-t-il dit.Évoquant ses rencontres prévues jeudi avec les représentants du spectacle vivant et vendredi avec ceux du cinéma, Jean Castex a relevé: "tout le monde voit que, dans une salle de cinéma ou de théâtre, les règles sanitaires qui vous sont imposées ne vous permettent pas d'atteindre votre équilibre économique". "La priorité c'est que tout ça reprenne, la priorité, c'est que les gens vivent", a-t-il ajouté.Il faut "soutenir le secteur culturel" et les Français doivent "se cultiver avec le virus", a martelé le Premier ministre.Il ne sera plus possible par ailleurs à l'autorité préfectorale de déroger" à la jauge maximale de 5.000 personnes "dans les départements rouges, c'est-à-dire où il y a une forte circulation virale", a encore annoncé le Premier ministre.Et "si la circulation virale est forte ou si la configuration des lieux est inadaptée, le préfet peut aussi carrément interdire. Ce n'est pas parce qu'on ne peut plus déroger au-delà, qu'on ne peut pas aussi abaisser (la jauge)", a-t-il souligné, précisant que ce sera évalué au "cas par cas".
Le secteur de la culture bénéficiera d'une "dotation exceptionnelle" de deux milliards d'euros dans le plan de relance, a déclaré mercredi le Premier ministre Jean Castex sur France Inter, qui a annoncé la fin des dérogations pour les rassemblements dans les départements en zone rouge.
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On connaissait l'histoire du ralliement de Nicolas Sarkozy à Edouard Balladur avant l'élection présidentielle de 1995, vécue par une trahison par Jacques Chirac. Ce dimanche, dix jours après le décès de son ancien mentor, Nicolas Sarkozy a décrit plus en détail leur relation tumultueuse : "Je n'ai pas toujours été très discipliné, il n'a pas toujours été très gentil, mais peut-être que j'ai fait beaucoup de choses pour l'épater." "Je l'ai beaucoup aimé, on s'est beaucoup combattus, on a eu des milliers de souvenirs ensemble", s'est remémoré Nicolas Sarkozy, qui a rencontré en 1975, à seulement 20 ans, celui qui était alors Premier ministre de Valéry Giscard d'Estaing et allait devenir président de la République vingt ans plus tard, en 1995.Dans l'émission "Vivement dimanche prochain" sur France 2, Nicolas Sarkozy est notamment revenu sur le 16 mai 2007, jour de la passation de pouvoir entre son ex-mentor, devenu un rival, et lui, tout juste élu président de la République. "En bas de l'escalier, je lui ai dit 'Tu te rends compte'. Il m'a dit 'Tu me tutoies enfin'. 'Oui, je lui ai dit, parce que j'y suis arrivé, il n'y a plus de raison que je te vouvoie'.""J'étais apaisé (...) à la minute où les Français m'ont élu président de la République", a expliqué par la suite Nicolas Sarkozy. "Curieusement, une enclume est sortie de moi ce jour-là. Je me suis dit 'C'est fait'."Longtemps proche collaborateur de Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy lui avait préféré Édouard Balladur lors de la campagne présidentielle de 1995, créant une fracture irrémédiable entre les deux hommes."On est tous pareil"Lundi, lors de l'hommage national à Jacques Chirac, en l'église Saint-Sulpice, "je me suis dit, en voyant son cercueil: 'Voilà, le seul moment d'égalité dans la vie, c'est la mort'. Et là, on est tous pareil, il y a pas président, il y a pas pauvre, il y a pas riche, il y a pas grand, petit, on est tous pareil", a ajouté celui qui fut président de 2007 à 2012.Dans son livre qui vient de paraître, "Ici, c'est Chirac", Jean-Luc Barré, auteur des mémoires de Jacques Chirac, rapporte quelques propos féroces de l'ex-président, qui appelait régulièrement Nicolas Sarkozy "le nain" ou "le minuscule".
L'ancien président de la République Nicolas Sarkozy s'est exprimé sur la relation qu'il entretenait avec son prédécesseur Jacques Chirac, dix jours après son décès.
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Déjà bien en vue pendant la séquence de l'affaire Benalla, au cours de laquelle il a notamment interpellé Edouard Philippe à l'Assemblée nationale, Jean-Luc Mélenchon peaufine sa stature de leader de l'opposition. Selon Le Figaro, qui rapporte l'information mercredi 8 août, l'ex-candidat à l'élection présidentielle va ouvrir son université d'été à des élus des autres sensibilités de l'hémicycle. Les débats se tiendront à Marseille, les 24, 25 et 26 août."Le but est de montrer que face à la politique d'Emmanuel Macron, la première force d'opposition a cœur de donner la parole à tout le spectre politique, malgré des divergences", détaille le directeur des campagnes de LFI, Manuel Bompard.Ne pas laisser le champ libre aux InsoumisDu côté des Républicains (LR), la députée du Loiret Marianne Dubois va prendre part à une table ronde sur le thème de la défense, tandis que l'élu d'Eure-et-Loir Olivier Marleix est convié pour aborder la vente du groupe Alstom par l'Etat. Ce dernier avait présidé la commission d'enquête parlementaire qui a mené les investigations sur les détails de cette vente, dénoncée vivement par LFI. S'il a confirmé qu'il prendra part aux débats, le député LR tient à garder ses distances. "Ce n'est pas la convergence des luttes", insiste t-il, expliquant qu'on "ne refuse jamais une occasion de débattre". Selon lui, "les Républicains ne doivent pas laisser aux Insoumis le monopole de la critique des excès de la mondialisation".Début juillet, Jean-Luc Mélenchon avait vanté le bilan de son groupe parlementaire, devenu à ses yeux "connu et reconnu". "Nous avons été reconnus par le titre de premier opposant au gouvernement", avait-il affirmé, y voyant le fruit d'un "combat" du groupe "qui unit la présence dans les tribunes, à la commission et aux manifestations". Cela a permis, selon lui, de porter des "coups rudes" au nouveau régime, "au point que sa réputation est moins bonne au bout de seulement un an", s'était-il encore félicité. Des socialistes viendront également garnir les rangs de l'université d'été de La France insoumise, comme le porte-parole du PS et député des Landes Boris Vallaud, ainsi que Dominique Potier (Meurthe-et-Moselle), qui prendra part à des discussions sur la ruralité."Convergence des territoires oubliés"Plus à gauche, Régis Juanico, membre du mouvement de Benoît Hamon, et le communiste Stéphane Peu seront aussi présents. "Face à la politique d'Emmanuel Macron, des inquiétudes s'expriment sur tous les bancs. Il peut y avoir une convergence des territoires oubliés de la République, avec des gens de gauche et de droite pour dire que la France ne peut pas se résumer aux métropoles", explique t-il.L'ouverture des débats n'a toutefois pas été poussée à l'extrême opposé de l'échiquier politique. Aucun député du Rassemblement national (ex-FN) n'a été invité.
Le leader de La France insoumise (LFI) a invité des députés de presque tous les bords pour préparer sa rentrée politique.
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"Ce soir, j'ai l'honneur de nommer l'une des juristes les plus brillantes et les plus douées du pays à la Cour suprême", a déclaré le président américain depuis les jardins de la Maison Blanche."Vous allez être fantastique", a-t-il lancé en s'adressant à la juge de 48 ans, debout à ses côtés, avant de prédire une confirmation "rapide" de cette nomination par le Sénat.Sauf énorme surprise, Amy Coney Barrett, catholique pratiquante opposée à l'avortement, viendra renforcer la majorité conservatrice au sein de cette institution-clé qui tranche les grands débats de la société américaine.Le choix présidentiel devrait être rapidement validé par le Sénat, a majorité républicaine. Les auditions doivent débuter le 12 octobre, pour un vote espéré fin octobre, quelques jours avant l'élection du 3 novembre. "C'est ma troisième nomination", a souligné, tout sourire, M. Trump qui aura, fait rare, désigné trois juges suprêmes --sur un collège de neuf-- en un seul mandat.Quelques minutes seulement après l'annonce de la nomination, le candidat démocrate à la Maison Blanche Joe Biden a appelé le Sénat à ne pas se prononcer avant la présidentielle du 3 novembre."Le Sénat ne devrait pas se prononcer (...) tant que les Américains n'auront pas choisi leur prochain président et leur prochain Congrès", a estimé l'ex-vice-président de Barack Obama.En banlieue de Harrisburg, la capitale de Pennsylvanie, où l'ex-magnat de l'immobilier devait tenir un meeting de campagne dans la soirée, l'annonce de la nomination, retransmise sur grand écran devant les centaines de personnes déjà présentes, a été accueillie par des acclamations et des applaudissements."USA, USA, USA", a scandé la foule juste après l'annonce.- Appel à attendre -Dès le décès de "RBG", icône progressiste et féministe, Donald Trump a engagé au pas de course le processus pour ancrer durablement la Cour suprême dans le conservatisme, ses juges étant nommés à vie.Tout le camp démocrate est vent debout, arguant qu'il devrait revenir au vainqueur de l'élection présidentielle de faire un choix si déterminant pour la société américaine.La plus haute juridiction est effet régulièrement appelée à trancher sur des questions ultrasensibles, comme l'avortement, le droit de porter des armes, la discrimination positive ou encore les litiges électoraux.Pour la sénatrice Kamala Harris, colistière de Joe Biden, la confirmation de cette juge "pousserait la Cour encore plus à droite" et "nuirait à des millions d'Américains", mettant notamment en danger l'assurance santé adoptée sous M. Obama.La puissante organisation de défense des droits civiques ACLU a encore exhorté samedi le Sénat à "reporter le processus de confirmation" jusqu'au lendemain de l'investiture du prochain président, le 20 janvier.Le sujet sera à coup sûr mardi soir au coeur du premier débat télévisé de la campagne entre Joe Biden, favori dans les sondages, et Donald Trump, qui mise en partie sur cette séquence pour refaire son retard.Le choix d'Amy Coney Barrett, mère de sept enfants, professeure de droit et magistrate connue pour ses convictions religieuses traditionalistes, pourrait galvaniser l'électorat chrétien conservateur sur lequel Donald Trump s'est largement appuyé lors de son élection-surprise il y a quatre ans.D'autant que malgré une majorité de juges déjà théoriquement à droite après deux nominations par l'ex-homme d'affaires new-yorkais, la Cour suprême avait infligé au début de l'été une série de revers au camp conservateur, sur l'interruption volontaire de grossesse comme sur les droits des minorités sexuelles et des jeunes migrants sans papiers.La haute juridiction "crache à la figure des gens fiers de se considérer comme républicains ou conservateurs", avait alors pesté Donald Trump.- "ACB" après "RBG" - Amy Coney Barrett -- "ACB", comme la surnomment certains médias -- faisait déjà partie des favoris en 2018 pour la Cour suprême lorsque le président lui avait finalement préféré le juge Brett Kavanaugh."J'aime les Etats-Unis et j'aime la Constitution des Etats-Unis", a-t-elle déclaré lors d'une brève allocution au cours de laquelle elle a rendu un homme appuyé à Ruth Bader Ginsburg, qu'elle est appelée à remplacer."Elle a gagné l'admiration des femmes à travers et le pays et dans le monde entier", a-t-elle souligné.Mais signe des tensions politiques qui traversent l'Amérique, c'est sous les huées de manifestants que Donald Trump était venu se recueillir jeudi devant la dépouille de Ruth Bader Ginsburg, exposée à l'entrée de la Cour suprême.Une semaine tout juste après son décès, à 87 ans, "RBG" a reçu vendredi ses derniers hommages solennels au Capitole des Etats-Unis, en présence de Joe Biden et de sa colistière pour la vice-présidence, Kamala Harris."Aujourd'hui, la juge Ginsburg a marqué l'histoire une dernière fois", a tweeté l'ancien vice-président américain.Elle sera inhumée dans l'intimité la semaine prochaine au cimetière national d'Arlington, près de Washington.
Donald Trump a nommé samedi la juge conservatrice Amy Coney Barrett pour remplacer l'icône féministe Ruth Bader Ginsburg à la Cour suprême des Etats-Unis, dans un climat de vives tensions à six semaines de la présidentielle.
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Ce sont douze ans de bons et loyaux services qui ont été célébrés le 20 septembre dernier à l'hôtel de ville de Rueil-Malmaison, relate Le Parisien. Alain Luca, directeur général des services de la ville tirait sa révérence. Dépense publique : "On paie le train de vie de l'État et des Français par l'endettement", estime Éric Woerth (LR)par franceinfoMontant du pot de départ, auquel 300 invités ont participé, 12 886 euros. Devant ce montant exorbitant, la note de ce type d'événement oscille généralement entre 3 000 et 4 000 euros, la CGT s'est insurgée. "Si cela s'avère être vrai, cette prestation aurait été financée avec le compte du budget communal, s'indigne-t-on dans les rangs du syndicat. C'est-à-dire aux frais du contribuable et en dehors de tout intérêt pour le service public..."Patrick Ollier, le maire (LR) de la ville, a tenu à faire dégonfler la polémique, y voyant "une attaque mesquine" de la CGT. " Ce pot de départ, j'en ai laissé l'organisation à M. Luca, explique le maire. Son secrétariat a passé commande et lui a validé l'ensemble. Vu le montant, j'ai tout de suite demandé à Alain Luca d'en payer une partie." La mairie n'a pas réglé l'intégralitéL'ancien DGS de la ville, qui avoue ne pas 'avoir fait attention aux prix", confirme avoir versé de sa poche une partie de la somme. Il ne serait resté à la charge de la mairie "que" 7 883 euros. Un montant qui reste trop élevé pour le syndicat. Dans un courrier, la CGT demande s'il est "légitime, raisonnable, opportun, et surtout décent" d'effectuer ce genre de dépenses.
La CGT a dénoncé le montant de la facture du pot de départ du directeur général des services. Le néo-retraité assure avoir payé une partie de la note de sa poche.
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L'oncle de Sinoyolo - un nom d'emprunt - avait organisé son séjour en décembre dans les montagnes environnant Port Elizabeth (sud) pour les cérémonies d'initiation baptisées "Ulwaluko", marquant le passage des garçons à l'âge adulte.Chaque année en juin et en décembre, des milliers de jeunes Xhosa âgés de 15 à 17 ans passent au moins trois semaines à l'écart du monde, pendant lesquelles ils sont circoncis et apprennent à devenir des hommes responsables.Mais pour la première fois, les rois, princes et chefs traditionnels xhosa, l'ethnie des anciens présidents Thabo Mbeki et Nelson Mandela, ont suspendu ce rite annuel, pendant lequel les jeunes partagent une hutte, avec pour seul accompagnement sanitaire un "médecin de brousse".Ils ont d'abord décidé en avril, environ un mois après l'imposition du confinement en Afrique du Sud, de reporter les cérémonies prévues en juin. Puis toutes celles de l'année ont été annulées lorsqu'il est apparu que l'épidémie allait encore durer des mois, indique à l'AFP Afra Msutu, un chef traditionnel xhosa."Si nous les envoyons là-bas et qu'un garçon se révèle positif, ils seront tous contaminés", poursuit-il."Lorsque vous allez dans les montagnes pour vous faire circoncire, pendant les sept premiers jours vous êtes très vulnérable", souligne Afra Msutu, "nous nous sommes dit que ce serait trop dangereux et que nous risquions de perdre plus de garçons que d'habitude".Les circoncisions pratiquées dans des conditions sanitaires sommaires font chaque année des dizaines de morts, ainsi que de nombreuses victimes de déshydratation et d'infections.Sinoyolo reconnaît que le report de son initiation lui apporte un léger soulagement, à la fois en raison de la dureté des rites et du risque de contracter le Covid-19, qui a fait officiellement plus de 11.000 morts pour quelque 570.000 cas confirmés en Afrique du Sud.Pour lui comme pour le chef traditionnel, le pire aurait été de devoir interrompre ou écourter l'initiation."Quand vous êtes là-haut dans la montagne, vous n'êtes pas censé revenir avant la fin, même si vous êtes malade, parce que vos y perdriez vos valeurs", explique Afra Msutu."Nous ne voulions pas prendre le risque que la communauté considère nos garçons de 2020 comme faibles parce qu'ils ne seraient pas allés jusqu'au bout" du processus, ajoute-t-il.Sinoyolo approuve vigoureusement d'un signe de tête, insistant sur l'importance de l'initiation. "Les gars plus âgés font des choses que vous ne pouvez pas faire et vous traitent de gamin, c'est pourquoi je veux élever mon niveau" au sein de la société xhosa, dit l'adolescent.Afra Msutu assure néanmoins que la décision d'annuler les cérémonies de cette année a été unanime: "Aussi excitant que cela puisse être d'aller dans les montagnes, l'essentiel c'est d'en revenir vivant".
A 17 ans, Sinoyolo espérait bien devenir un "homme" à part entière, après s'être soumis aux rites traditionnels d'initiation de l'ethnie xhosa. Mais la propagation du coronavirus en en Afrique du Sud en a décidé autrement.
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Responsabilités, nombreuses attributions, journées à rallonge... Le travail de maire n'est pas toujours évident. C'est ainsi qu'à Allondaz, commune savoyarde de 277 âmes, à un peu moins de deux mois du scrutin, personne ne s'est encore présenté pour les élections municipales. "Je n'ai pas ressenti de désintérêt pour la commune (de la part des habitants), mais plutôt des réticentes vis-à-vis des responsabilités qui sont à prendre", témoigne sur RTL Bettina Cervellin, la maire du village savoyard, qui ne souhaite pas se représenter. L'élue évoque aussi les difficultés à "concilier une vie professionnelle, une vie personnelle et une vie communale". Elle prend l'exemple du déneigement. "Pour nous, petite commune de montagne, la problématique du déneigement va commencer à 4 heures du matin. Il faut aller voir l'état des routes et déclencher le déneigeur de façon à ce que nos voies communales soient dégagées pour 7h du matin pour que tout le monde puisse tranquillement et en toute sécurité partir sur leurs activités professionnelles", raconte-t-elle. Si Bettina Cervellin a pu concilier vie professionnelle, vie personnelle et vie politique, c'est grâce à son métier d'enseignante "qui permet d'aménager un peu son emploi du temps" et la compréhension de sa direction. Elle a ainsi pu se "décharger de certaines tâches comme professeur principal".Si aucune liste n'est déposée avant le 27 février, le premier tour sera annulé. Cela laissera huit jours supplémentaires à la commune pour trouver des candidats. Si personne ne se présente, la préfecture gérera les affaires courantes pendant trois mois, avant d'organiser de nouvelles élections. Si personne ne se porte volontaire là encore, le village risque d'être administrativement dissout et rattaché à une commune avoisinante. La maire se veut optimiste. "J'ai bon espoir, les gens aiment vivre à Allondaz, il faut simplement qu'on trouve une tête...", conclut Bettina Cervellin.
Si personne ne se présente, le village court le risque d'être dissous administrativement et rattaché à une commune avoisinante.
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Depuis près d'un mois, les candidats de Danse avec les stars s'entraînent sans relâche pour la saison 7 du programme phare de TF1. Officiellement lancée le 15 octobre 2016, la compétition s'est ouverte sur les chapeaux de roues et les célébrités ont assuré le show devant un jury emballé et un public conquis. Parmi les participants, on retrouve dans cette édition Valérie Damidot, l'ex-présentatrice de M6 dans D&CO. Associée au beau Christian Millette, la sympathique animatrice voit cette aventure comme celle de tous les défis et compte profiter de cette occasion pour rendre hommage à sa maman récemment décédée.Des efforts physiques considérablesDéterminée à donner le meilleur d'elle-même et à se dépasser, la blonde ne ménage pas ses efforts. Elle s'est donc mise au sport trois semaines avant ses adversaires. Grâce à son entraînement (et en partie à cause du traitement contre sa maladie thyroïdienne) et désirant se sentir mieux dans sa peau, elle a ainsi perdu 9 kilos ! Se donnant désormais à fond pendant les répétitions à l'approche du second prime (dont l'issue sera marquée par le départ d'un couple), Valérie Damidot a indiqué, mardi 18 octobre 2016, via son compte Instagram s'être blessée au genou, postant alors plusieurs clichés en compagnie de son kiné... Ce mal l'empêchera-t-il de mener à bien sa chorégraphie samedi 22 octobre 2016 ?Un hommage poignantÀ n'en pas douter, l'ancienne Madame Bricolage puisera en tout cas toutes ses forces, pour remporter ce challenge, dans sa volonté d'honorer la mémoire de sa mère disparue. Comme elle l'a expliqué à nos confrères de TV Mag, elle démontrera une motivation sans faille pour la rendre fière coûte que coûte. "C'est un beau défi personnel dans une émission que ma mère adorait. (...) J'aurais bien aimé qu'elle soit encore là pour le voir. Et peut-être qu'elle me voit quand même finalement là où elle est désormais. Je vais faire en sorte qu'elle soit fière de moi", s'est-elle notamment épanchée. Les futures prestations de Valérie Damidot s'annoncent donc déjà empreintes d'une vive émotion. Avez-vous hâte de découvrir cette facette cachée de sa personnalité ?
L'aventure Danse avec les stars reprend sur TF1 ! Cette année, Valérie Damidot fait partie des célébrités qui s'affrontent sur la piste de l'émission et cette dernière envisage cette aventure comme un véritable défi personnel. De plus, le concours est l'occasion pour elle de rendre hommage à sa maman décédée...
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Une information relevée par France Bleu.Est-ce si difficile de comprendre la vie en milieu rural ? C'est en substance comme cela que l'on pourrait résumer la pensée de Christophe Georges, maire de Pignols, commune du Pyu-de-Dôme de 320 habitants. Depuis des mois, il reçoit les plaintes successives de plusieurs de ses nouveaux habitants. Et à chaque fois le même motif de mécontentement : les nuisances engendrées par les abeilles d'un couple d'apiculteurs de la ville. Et plus particulièrement les déjections provoquées par les insectes.Au point de faire sortir le maire de ses gonds, comme son long message sur le réseau social Facebook le montre. "J'en aurais entendu pendant plus de 10 ans en tant que maire, mais celle-ci pour moi dépasse beaucoup de limites !" lance ainsi l'élu, qui veut surtout que l'on soutienne Dominique et Stéphanie Pineau, le couple d'apiculteurs au centre de la discorde. "Ayant pris le risque de quitter leur emploi pour créer une activité je vous demande de partager au maximum ce message en soutien à ce couple aujourd'hui, car ils ont le moral au plus bas."Un remplaçant à trouver pour 2020Mais au-delà de "l'affaire des déjections d'abeilles", c'est évidemment un problème plus large que veut dénoncer le maire de Pignols. "Aujourd'hui on a des habitants qui arrivent dans nos campagnes, qui ne voient que les avantages, puis ils se rendent compte qu'il y a aussi des inconvénients. Il faut avoir un peu de tolérance, hein !", déclare Christophe Georges à France Bleu. Et de rajouter : "On est passé de 200 à 320 habitants en quelques années, c'est très bien, mais il y a un vrai manque d'implication des concitoyens dans la vie de la commune. On fait une réunion publique, on est à peine 15 dont 7 élus municipaux. Pour le 14 juillet, on a dû annuler le dîner prévu parce qu'il n'y avait quasiment personne."De son côté, le couple d'apiculteurs n'a pas voulu mettre de l'huile sur le feu. Simplement remercier les soutiens et tenter de trouver une solution qui conviendrait à tous. "Nous souhaitons continuer à faire bénéficier à nos abeilles de l'environnement exceptionnel de Pignols et de la Forêt de la Comté, mais en cherchant toutes les solutions possibles pour éviter de déranger nos voisins. Bien au contraire, nous voulons contribuer positivement à la vie de ce bien joli village et surtout pas être une source de conflits", écrivent Dominique et Stéphanie Pineau.Ce conflit entre maire et nouveaux habitants rappelle l'histoire de ce panneau qui prévient les touristes de Saint-André-de-Valborgne dans le Gard. Le maire de la commune souhaitait avec l'inscription prévenir de potentiels touristes que des bruits de coqs, animaux ou encore tracteurs étaient monnaie courante.Conséquence peut-être de cette affaire, le maire de Pignols a d'ores et déjà décidé de ne pas se présenter pour un nouveau mandat lors des élections municipales l'année prochaine.
La commune de Pignols, dans le département du Puy-de-Dôme, est le théâtre d'un affrontement entre le maire et quelques "néoruraux". Au centre du conflit, les déjections d'abeilles.
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Ces 10 premières places étaient jusqu'à présent réservées aux centrales à charbon. La compagnie aérienne irlandaise arrive à la 9e place du classement établi par l'ONG Transport & Environment. Ryanair émet d'ailleurs plus que les usines françaises les plus polluantes : ArcelorMittal Dunkerque et ArcelorMittal Méditerranée. Easyjet arrive en seconde position des compagnies aériennes les plus polluantes. La compagnie allemande Lufthansa complète le podium. Air France est en revanche très loin du top 10.La pollution au carbone, dans le secteur aérien, a augmenté de 26,3% ces cinq dernières années en Europe. L'avion étant de loin le moyen de transport le plus polluant.
C'est une première. Ryanair est rentrée lundi dans le top 10 des plus gros émetteurs de CO2 en Europe en 2018, rapporte Le Parisien.
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Un homme a été tué par balle mardi soir dans une cité de Bobigny, la ville préfecture de Seine-Saint-Denis, a-t-on appris mercredi 15 août de sources concordantes.Les faits ont eu lieu vers 18H15 dans une rue du quartier de l'Abreuvoir, a précisé une source proche de l'enquête. L'homme né en 1987 et connu des services de police, a été touché par des tirs de pistolet et est décédé vers 19H00, a ajouté cette source. Il était originaire du département.L'enquête, ouverte pour assassinat, a été confiée à la police judiciaire du département, a indiqué à l'AFP le parquet de Bobigny. Mercredi, aucune garde à vue en lien avec cette affaire n'avait eu lieu.
Une enquête pour assassinat a été ouverte, mais aucun suspect n'a été identifié pour le moment.
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Les contrôles aux frontières demeureront en vigueur, a précisé la Première ministre Jacinda Ardern, qui a cependant ajouté que les mesures de distanciation sociale et les restrictions du nombre de personnes pouvant se rassembler n'étaient plus nécessaires."Nous sommes confiants quant au fait que nous avons éradiqué pour l'instant la transmission du virus en Nouvelle-Zélande", a déclaré Mme Ardern lors d'un discours télévisé, ajoutant que ses compatriotes s'étaient "unis d'une façon sans précédent pour vaincre le virus".L'archipel du Pacifique Sud, qui compte une population de cinq millions d'habitants, a dénombré 1.154 cas confirmés et 22 décès.Plus aucune nouvelle contamination n'a été recensée depuis 17 jours. Cela faisait une semaine qu'il n'y avait plus qu'un seul cas actif.L'identité du dernier patient n'a pas été dévoilée, mais il s'agirait d'une femme d'une cinquantaine d'années qui serait liée à une chaîne de transmission du virus à Auckland.Le directeur général du ministère de la Santé Ashley Bloomfield a annoncé lundi que cette personne s'était rétablie et n'était plus à l'isolement.- "Jalon important" -"Le fait de n'avoir aucun cas actif pour la première fois depuis le 28 février est certainement un jalon important dans notre périple mais, comme nous l'avons précédemment dit, il sera essentiel de maintenir la vigilance contre le Covid-19", a-t-il dit dans un communiqué.La Nouvelle-Zélande a été saluée pour sa réponse efficace à l'épidémie de coronavirus, qui a impliqué notamment un confinement strict de sept semaines jusqu'en mai."Le dernier cas n'avait plus de symptômes depuis 48 heures et est considéré comme rétabli", a précisé le ministère de la Santé. L'alerte sanitaire a été ramenée au niveau 1, sur une échelle qui en compte 4, ce qui signifie que les théâtres pourront rouvrir, de même que les discothèques, sans aucune restriction du nombre de clients.Les événements sportifs ne seront plus obligés de se tenir à huis clos, une évolution majeure pour la fédération locale de rugby, qui va permettre à sa compétition "Super Rugby Aotearoa" de débuter dans des stades pleins."Nous sommes incroyablement fiers, et reconnaissants, d'être la première compétition sportive professionnelle au monde en position de permettre à nos équipes de jouer à nouveau devant leurs fans", a déclaré le patron de New Zealand Rugby Mark Robinson. "Cela va être une compétition unique et ça tombe bien que les Néo-Zélandais aient la possibilité de participer".Cette compétition est une version resserrée du Super Rugby qui opposait des franchises de Nouvelle-Zélande, d'Australie, d'Afrique du Sud, d'Argentine et du Japon avant sa suspension prématurée en mars à cause de l'épidémie de coronavirus.Le championnat Super Rugby Aotearoa ne rassemblera que les cinq franchises néo-zélandaises et se veut un substitut temporaire à la compétition multinationale.Mme Ardern a observé que la levée des restrictions permettrait de soutenir l'économie nationale."Nous avons de l'avance sur la reprise économique car ce niveau 1 fait de nous une des économies les plus ouvertes au monde, si ce n'est la plus ouverte", a-t-elle dit.Elle a précisé que les modèles montraient qu'au niveau 1, l'économie fonctionnait à 96% de son potentiel, contre 63% seulement au niveau 4.
La Nouvelle-Zélande a levé lundi toutes les restrictions nationales qui avaient été décrétées pour lutter contre le coronavirus, après le rétablissement de la dernière personne qui était encore à l'isolement.
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D'origine arménienne, Krekor Ohanian, de son vrai nom, était plus connu sous celui de Mannix, détective privé icône du petit écran dans les années 70. Le cousin du célèbre chanteur français, a été l'acteur le mieux payé de sa génération grâce à cette série devenue culte. Si Mike Connors a décroché des rôles dans Les Incorruptibles, L'homme qui tombe à pic ou La croisière s'amuse, c'est véritablement le rôle de Joe Mannix qui l'a imposé, et qui est resté dans les mémoires. Comme le révèle Le Parisien qui cite Variety, le célèbre acteur américain aurait succombé des suites d'une leucémie qu'on lui avait récemment diagnostiquée. Un décès qui laisse donc son cousin Charles Aznavour, sa femme, ses deux enfants et ses millions de fans nostalgiques orphelins.
Il était le cousin américain de Charles Aznavour. Mike Connors est décédé jeudi 26 janvier à l'âge de 91 ans, comme l'a annoncé Variety, relayé par Purepeople.
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Nommé ministre de la Justice depuis une semaine, Éric Dupond-Moretti multiplie les déplacements sur le terrain. Le garde des Sceaux s'est rendu lundi 13 juillet à Épinay-sur-Seine (Seine-Saint-Denis) pour visiter un centre éducatif fermé (CEF) pour mineurs délinquants où il a échangé avec des "gamins déchirés par la vie", qu'"il faut aider". "J'ai toujours pensé qu'il valait mieux construire une école qu'une prison. Les gamins qui sont là sont déchirés par la vie", a déclaré l'ancien avocat pénaliste. "Ces gamins vont revenir un jour ou l'autre dans la société civile et il faut qu'ils reviennent meilleurs, je crois en cela passionnément", a-t-il ajouté. "Ces gamins là, pour la plupart d'entre eux, n'ont pas eu de chance. Il faut les aider." Éric Dupond-Moretti a rendu hommage au personnel "magnifique" qui travaille dans ce CEF pour donner à ces mineurs "une colonne vertébrale". "Les gens qui travaillent ici le font par passion. C'est difficile, c'est gratifiant en même temps." "Ça tranche avec le discours sécuritaire de ces dernières années", a réagi auprès de l'AFP le député LFI Eric Coquerel, présent à la visite. "Ce n'est pas habituel qu'un ministre rappelle qu'en prison, ou dans les centres de ce type, l'objectif est aussi la réinsertion, pas seulement la punition". "J'espère qu'il aura les moyens de sa politique", a-t-il ajouté. Ce à quoi s'est engagé Éric Dupond-Moretti lundi matin. Déplorant "deux problèmes" au sein de la Justice, "le manque de moyens et de mauvaises habitudes", il a promis que la Justice allait "connaître un budget qu'elle n'a pas connu depuis longtemps". Le nouveau ministre de la Justice a également réagi auprès des médias à la demande de Jean-Luc Lennon, procureur de la République de Basse-Terre, d'être démis de ses fonctions et de revenir dans son lieu d'affectation initial qui est le parquet général, à la suite de sa nomination. "Le procureur de Basse-Terre a le droit de faire ce qu'il a fait", a rétorqué Éric Dupond-Moretti. "Il est parti au parquet général, il n'est pas à l'ANPE (Agence nationale pour l'emploi, ancien nom de Pôle Emploi, ndlr), c'est son droit, je respecte cela infiniment". "Il a dit qu'en tant que procureur il ne pouvait pas être loyal, j'espère qu'il le sera en tant que membre du parquet général. Qu'est ce que vous voulez que je dise d'autre?", a-t-il lancé, un peu agacé, pour clore le sujet.
En visite dans un centre éducatif fermé pour mineurs délinquants en Seine-Saint-Denis lundi 13 juillet, le nouveau garde des Sceaux a déploré "deux problèmes" au sein de la Justice : "le manque de moyens et de mauvaises habitudes".
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Après le dépôt, fin 2017, de plusieurs plaintes par des parents d'élèves, les deux femmes - âgées respectivement de 36 et 25 ans - avaient été placées en garde à vue, ainsi que deux autres membres du personnel de cette école privée hors contrat accueillant 18 élèves de la maternelle au CM2. Ces deux derniers avaient été remis en liberté et ne font pas l'objet de poursuites.Repas froids, siestes dans les toilettes, récréations imposées par zéro degré... En réponse à la longue liste de mauvais traitements reprochés par certains parents d'élèves, les deux accusées se sont défendues de toutes atteintes physiques. Elles ont cependant justifié certains agissements."Une mesure d'adaptation"Camille T., 36 ans, a nié fermement toute violence : des cous étranglés, des cols tirés, des fessées, selon les témoignages. "C'est contraire à mes convictions". Architecte d'intérieur, elle s'est formée à cette pédagogie alternative avant d'ouvrir cette école hors contrat en 2013. Une école peut se revendiquer librement Montessori et les éducateurs n'ont aucune obligation de passer par l'Éducation nationale.Les crispations se sont concentrées autour de quelques événements et notamment plusieurs siestes - sept selon l'accusée - pour une fillette de 4 ans présentant un handicap, dans un local avec WC sans fenêtre, porte fermée. "Cette enfant dormait dans cette pièce, alors qu'elle ne dormait pas avec les autres (...) Pour moi, ce n'est pas une violence, c'est une mesure d'adaptation", affirme la trentenaire, qui parle de jalousies et de complot de certains parents. Selon elle, la maman "rejette le handicap de sa fille" et ne la garde pas pour la sieste alors qu'elle ne travaille pas... Confirmez-vous avoir laissé des enfants en recréation dans le froid alors qu'ils demandaient à rentrer ?, interroge le président. Ils "n'ont pas été deux heures dans le froid, on les sort parce qu'ils ont besoin de sortir même s'il fait froid", rétorque Béatrice B., l'éducatrice de 25 ans. Les enfants ont-ils été privés de repas, de dessert ? Non, ils ont pu être décalés, explique la directrice. "Un enfant énervé qui jette de la purée sur les murs, on le sort pour qu'il se défoule". Les repas froids ? Il s'agit d'"un enfant qui ne s'alimente pas, très difficile", s'est-elle défendu."On dirait un gourou""Délire collectif ?", "complot ?": "non !", a rétorqué le procureur. Ces enseignantes, confrontées souvent à des enfants en difficulté, "ont été débordées, et, dans des situations d'énervement, ont pu se livrer à des brutalités sur des enfants très jeunes", a-t-il estimé. Sur les bancs des parties civiles, une quarantaine de parents se sont affrontés pros et antis directrice. Après une audience de près de 11 heures, le procureur a requis une peine de huit mois avec sursis avec interdiction d'exercer pendant cinq ans à l'encontre de la directrice ; et quatre mois avec sursis et trois ans d'interdiction d'exercer pour l'éducatrice.Une poignée de parents, cités par la défense, sont venus témoigner du bien qu'il pensait de l'établissement. Ma fille "avait perdu confiance en elle" dans le circuit classique, ici elle "a gagné en confiance", dira l'un. "Mes fils m'ont dit qu'ils se suicideraient si elles ne revenaient pas", confiera un autre.On dirait un "gourou", raille l'avocate de l'association Enfance et Partage, Me Karine Collomb, qui reconnaît à la directrice "une qualité : elle a réponse à tout". Les parents "ont été trompés" sur les "buts affichés" d'une pédagogie fondée sur la bienveillance, plaidera de son côté l'avocate de l'association l'Enfant Bleu, Me Leila Nemir. L'école reste ouverte. Les deux accusées ne peuvent plus y exercer depuis janvier en raison de leur contrôle judiciaire. Le jugement sera rendu le 22 juin. L'Association Montessori de France a indiqué que l'école ne fait pas partie de ses membres, tout en précisant que l'adhésion à l'association était "libre" et que de nombreux établissements ne le font pas. Longtemps réservée en France aux écoles hors contrat, très onéreuses, la méthode Montessori suscite désormais aussi l'intérêt d'écoles publiques. Créée au début du XXe siècle par Maria Montessori, médecin italienne, elle consiste à placer l'enfant au centre des apprentissages et se fonde notamment sur l'éducation sensorielle, via des manipulations, tout en encourageant l'autonomie dès le plus jeune âge.
La directrice et une éducatrice d'une école Montessori de Villié-Morgon (Rhône) étaient jugées lundi pour "violences sans incapacité sur mineurs de moins de 15 ans par une personne ayant autorité". Des accusations qui ébranlent les principes bienveillants de cette pédagogie qui encourage l'autonomie et l'initiative chez l'enfant.
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Mercredi 14 septembre, Afida Turner était l'invitée du Mad Mag sur la 12e chaîne. Alors qu'un hommage lui était rendu par les chroniqueurs de l'émission, l'exubérante chanteuse, trahie par un croisement de jambes rapide, dévoilait ses parties intimes. La scène n'a pas échappé au regard vigilant des spectateurs et des internautes, qui l'ont tout de suite diffusée sur les réseaux sociaux.Entre choc et indignation, ce moment gênant a été vivement critiqué sur la toile. Des plaintes sont également remontées au CSA, la haute autorité gardienne des médias qui, d'après le Huffington Post, a reçu 52 signalements en l'espace de 24 heures. Autant dire que la séquence a fait jaser. Selon les informations du site, le dossier sera étudié prochainement par le Conseil, qui décidera ensuite s'il y a lieu de sanctionner la chaîne.Comme un air de déjà vuNRJ12, qui a depuis condamné le geste, n'en est pas à son premier dérapage. Réputée pour ses programmes trash, la chaîne est dans le viseur du CSA depuis déjà quelques temps. Plus tôt cette année, les Sages annonçaient leur intention de faire retarder l'heure de diffusion des Anges de la télé-réalité, une émission jugée "vulgaire et sexiste" par le Conseil.Et Afida Turner dans tout ça ? Contactée par nos confrères de TVMag pour commenter l'incident, la jeune femme a retorqué : "C'est dommage qu'une histoire de culotte fasse davantage parler que ma musique. Contrairement à ce que certains disent, je n'ai rien prémédité, sinon je me serais rasée. (...) Ce sont des choses qui peuvent arriver, ce sont les aléas du direct. La prochaine fois, je mettrai une gaine de grand-mère !". La direction de NRJ12 a depuis fait savoir qu'elle n'était plus la bienvenue dans leurs émissions. Voilà qui est clair.
Après le passage remarqué de l'ancienne lofteuse dans l'émission Mad Mag, NRJ12 s'est attirée les foudres du Conseil Supérieur de l'Audiovisuel.
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"Le vêtement ne doit pas être un facteur ni de discrimination, ni de stigmatisation". Après les appels du "Lundi 14 septembre" incitant les collégiennes et lycéennes à défendre leurs droits de porter t-shirts courts et autres mini-jupes, le ministre de l'Education a appelé à une "certaine sobriété" dans l'habillement en milieu scolaire. "Ca a toujours existé. Il est important d'arriver à l'école dans une tenue correcte", a relevé Jean-Michel Blanquer, lundi 21 septembre, sur RTL. "C'est le règlement intérieur qui l'établit. Ca relève d'un certain bon sens. L'école n'est pas un lieu comme les autres. Vous n'allez pas à la plage comme vous allez en boite de nuit", a t-il lancé, évoquant un système "protecteur". "C'est protecteur parce que nos enfants sont sous la pression de bien des choses comme les marques, de la mode, du regard de l'autre sur les chaussures ou les vêtements que l'on a. Je souhaite qu'il y ait une certaine sobriété en la matière". "Chacun peut comprendre qu'on vient à l'école habillé d'une façon républicaine, c'est à dire qui permette une plus grande égalité entre tous".Le ministre estime que "c'est un enjeu d'égalité sociale et de protection des filles et des garçons. La question de la tenue correcte n'est pas spécifique aux filles. On ne vient pas au collège en short", a t-il abondé, demandant à chacun de "mener le bon raisonnement". "Aujourd'hui on doit faire attention à l'hypersexualisation, qui est une pression sur nos adolescents. Nous devons protéger nos enfants et adolescents face à cela, et une certaine sobriété dans les vêtements fait partie de cette protection".
Le ministre de l'Education a réagi à la polémique sur les tenues vestimentaires en milieu scolaire, sujettes à des mouvements de protestation.
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Nordahl Lelandais serait-il impliqué dans une autre affaire de disparition et de meurtre ? C'est en tout cas ce que croit savoir l'avocat d'une jeune femme disparue en 2009, rapporte BFM TV. Coralie Moussu, 32 ans, a été retrouvée morte dans le Rhône en 2010, un an après sa disparition. De quoi relancer les spéculations dans l'entourage de sa famille. "Le Parquet de Nîmes a écrit fin janvier au juge d'instruction chargé du dossier Lelandais, pour lui demander de vérifier sa présence éventuelle dans le Gard à l'époque des faits", dit Patrick Gontard cité par BFM TV. Nordal Lelandais, tueur en série ? Le parquet rouvre 4 dossiers de disparitions inexpliquéespar BFMTVLa famille ne croit pas au suicideSelon lui, rien n'est sûr, il s'agit avant tout "d'une piste à creuser". Maître Gontard explique qu'il a eu vent de la présence dans le Gard, à Bagnols-sur-Cèze, d'un cousin de Nordahl Lelandais et d'une de ses cousines. Il a alors effectué la démarche d'alerter le parquet. Mais celle-ci "avait déjà été effectuée auprès des enquêteurs", précise-t-il. L'avocat explique que la famille n'a jamais réellement cru à la thèse du suicide privilégiée par les enquêteurs. Disparue le 6 novembre 2009, elle avait été retrouvée fin décembre 2010 dans le Rhône, près de Port-Saint-Louis-du-Rhône. Sa voiture n'a jamais été retrouvée.Une autre affaire intrigueSelon Midi Libre, une autre disparition intrigue les enquêteurs. Il s'agit de celle d'un jeune homme, Lucas Tronche, âgé de 16 ans. L'adolescent n'a plus donné signe de vie depuis mars 2015 à Bagnols-sur-Cèze. La SRPJ de Montpellier cherche à savoir si Nordahl Lelandais était présent dans le Gard à ce moment-là.Selon BFM TV, onze autres familles de personnes disparues se sont réunies le 1er février à Lyon pour échanger des informations et déterminer si Nordahl Lelandais pourrait avoir croisé un de leurs proches. Sur ces onze dossiers, quatre ont été rouverts par le parquet de Grenoble.
Une nouvelle fois, la piste de Nordahl Lelandais est évoquée dans le cadre d'une autre disparition. Il s'agit d'une jeune femme, disparue en 2009 et retrouvée morte dans le Rhône en 2010, croit savoir BFM TV.
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Depuis quelques jours, Alexis Corbière est au cœur de la polémique pour avoir exercé le porte-parolat de la campagne de Jean-Luc Mélenchon en tant qu'auto-entrepreneur. Le Monde a notamment révélé qu'il était payé pour chacun de ses passages à la télévision et à la radio le temps de la campagne présidentielle de 2017. "L'auto-entrepreneur, c'est l'auto-esclave", affirmait pourtant le leader de LFI le 26 mars 2017. "Je suis fonctionnaire, mon métier, ce n'est pas porte-parole de candidat, a expliqué lundi sur Franceinfo Alexis Corbière. Il fallait un statut précaire parce que jusqu'au 18 mars nous n'avions pas les 500 signatures, les banques ne nous avaient pas donné d'argent". "Vous voulez un scoop ? Là où on n'a pas respecté nos convictions, c'est qu'on a travaillé la nuit, et le dimanche. Pourtant, je suis contre le travail de nuit et du dimanche. Cette polémique est absurde", a insisté mardi sur BFMTV le député LFI de Seine-Saint-Denis. Invité de la chaîne d'information jeudi 22 mars, Jean-Luc Mélenchon a utilisé les mêmes arguments. "Je vais vous dire des choses autrement plus odieuses que nous avons fait. Nous avons travaillé le soir après 18h, alors que c'est absolument interdit. Nous avons travaillé le dimanche, nous avons travaillé la nuit, nous avons travaillé le jour", a énuméré le député des Bouches-du-Rhône. Statut autoentrepreneur : "Je déteste ce statut (…) on avait des paies de crevards", déplore Mélenchonpar BFMTV"Alexis Corbière, professeur des écoles, a dû se mettre en congé mais il n'avait pas l'intention d'abandonner son statut de l'enseignement professionnel. Par conséquent, il avait le statut d'auto-entrepreneur", a-t-il expliqué, arguant que son porte-parole n'était pas le seul. Ce qui ne signifie pas qu'il cautionne ce statut. "Je déteste le statut d'auto-entrepreneur. Regardez la cruauté du procédé : Alexis était payé comme auto-entrepreneur 3.000 euros, et pendant ce temps-là le porte-parole d'Emmanuel Macron était à 6.000 euros. Attendez qu'on voit les autres, et vous verrez les paies. Nous on avait des paies de crevards", a-t-il déploré.
Le leader de la France insoumise (LFI) est revenu jeudi sur le statut d'auto-entrepreneur d'Alexis Corbière, qui fut son porte-parole durant la dernière campagne présidentielle. S'il explique qu'il "déteste ce statut", il assure qu'il n'avait pas le choix.
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Députée-infirmière, sénatrice-généraliste, président de région-urgentiste... Depuis le début de l'épidémie de coronavirus en France, ils sont nombreux à avoir troqué leur écharpe d'élu pour reprendre la blouse blanche de leurs débuts. La secrétaire d'Etat aux Anciens combattants Geneviève Darrieussecq, médecin allergologue, n'est pas en reste, a rapporté mardi 28 avril Le Figaro. "Profitant d'un agenda allégé et de ses week-ends parisiens contraints, elle officie en tout anonymat trois matinées par semaine à l'hôpital militaire de Percy, dans la région parisienne 'avec masque, lunettes et surblouse'", écrit le quotidien. "Je voulais être utile", confie la ministre de 64 ans, qui martèle "médecin, ça ne s'oublie pas". Elle a été affectée au triage des patients qui arrivent à l'hôpital d'instruction des armées de Percy (HIA) à Clamart (Hauts-de-Seine). "Cela m'a fait très plaisir de reprendre un stéthoscope", assure-t-elle. "Je suis dans mon élément", estime Geneviève Darrieussecq, qui en tant que secrétaire aux Anciens combattants est également responsable du service de Santé des Armées, en première ligne de la mobilisation militaire contre le virus. La ministre peut ainsi se rendre compte de l'action de ses troupes. "Les capacités de réanimation ont été multipliées par trois", souligne-t-elle, se disant très admirative du travail de ses confrères, rapporte Le Figaro.L'hôpital Percy accueille également l'ancienne ministre de la Santé et candidate LREM à la mairie de Paris Agnès Buzyn, professeur d'hématologie.
Médecin allergologue de profession, la secrétaire d'Etat aux anciens combattants a repris du service en officiant à temps partiel à l'hôpital militaire Percy, dans les Hauts-de-Seine. "Je voulais être utile", assure-t-elle au Figaro.
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Manuel Valls s'exprimera dimanche 30 septembre sur le plateau du journal télévisé de France 2, selon les informations du Figaro vendredi 28 septembre. Il s'agira de l'une de ses dernières apparitions en tant que député de la première circonscription de l'Essonne, où Manuel Valls siège depuis 2002. L'ancien Premier ministre a en effet décidé d'abandonner son mandat parlementaire pour se lancer à la conquête de la mairie de Barcelone. Invité du 20 heures de France 2, Manuel Valls devrait revenir sur les raisons qui le poussent à quitter l'échiquier politique français. Un journaliste de Paris-Match a par ailleurs indiqué sur Twitter que Manuel Valls poursuivra sa "tournée d'adieux" lundi sur BFMTV/RMC et mardi sur France Inter. Il devrait également assister à ses dernières questions au gouvernement mercredi 3 octobre. L'ex-socialiste fait le choix de multiplier les prises de parole pour expliquer sa démarche. "Aux électeurs, je dis de respecter le choix de vie qui est le mien. C'est un choix très personnel, très beau, incroyable. C'est un choix de vie, et je l'assume. Les insultes ou les accusations qui viennent d'Evry ou de Paris ne me touchent pas", a-t-il déjà déclaré mardi 25 septembre lors de l'annonce officielle de sa candidature à la mairie de Barcelone, où il est né en 1962.
Candidat officiel à la mairie de Barcelone, l'ancien Premier ministre s'adressera aux Français lors du journal de 20 heures de France 2.
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Un fumeur de cigarettes sur cinq, parmi les adultes, s'est procuré son tabac lors de son dernier achat ailleurs que dans un bureau de tabac en France en 2018, essentiellement dans des pays frontaliers, d'après une étude publiée mardi 15 juillet.En 2018, parmi les adultes, 77,8% des fumeurs de cigarettes (en paquets ou roulées) ont déclaré avoir acheté leur tabac dans un bureau de tabac en France lors de leur dernier achat, selon l'étude. Cette proportion avait légèrement augmenté entre 2014 et 2017 (passant de 78,7% à 81,3%) avant de revenir en 2018 au niveau de 2014. Ils sont 16,4% à avoir fait leur dernier achat dans un pays limitrophe de la France continentale et 1,6% dans des pays non limitrophes, selon cette étude basée les enquêtes du Baromètre Santé publique France 2014, 2017 et 2018 en métropole, auprès d'adultes (18-75 ans).Les achats en duty-free représentaient 2,1% et ceux dans la rue moins de 1%, selon les réponses de personnes interrogées l'an dernier. Les achats sur internet sont quasi inexistants dans les réponses données lors des trois éditions de l'enquête (moins de 0,1%).En 2018, parmi les adultes, 44,3% des fumeurs de cigarettes ont déclaré avoir acheté du tabac à l'étranger au moins une fois au cours des douze mois précédant l'enquête.Les régions Grand-Est et Hauts-de-France se distinguent: le taux de ceux qui ont fait leur dernier achat dans un pays limitrophe y avoisine les 50% contre 9% dans l'ensemble des autres régions. La difficulté à "distinguer achats transfrontaliers légaux et contrebande rend très compliquée l'estimation de la part de cette dernière dans les flux. Elle aurait représenté environ 6% de la quantité de tabac consommée en France en 2010", indiquent les auteurs d'après un travail de l'Observatoire français des drogues et toxicomanies.Vers le paquet à 10 eurosDe façon globale, les niveaux des achats transfrontaliers de tabac semblent similaires en 2014 et 2018 sachant que dans le même temps, la prévalence (fréquence) du tabagisme est passée de 34,1% à 32,0% en France métropolitaine, selon l'étude.En France, le prix annuel moyen du paquet de 20 cigarettes le moins cher est passé de 4,90 euros en 2007 à 6,50 euros en 2014. Il est ensuite resté stable jusqu'aux augmentations de mars 2018 portant le prix du paquet le moins cher à 7,42 euros.L'objectif annoncé par le gouvernement est d'atteindre le "prix minimal" de 10 euros le paquet de cigarettes en novembre 2020, notent les auteurs. Mais faute d'une harmonisation des prix dans l'Union européenne, les auteurs jugent "important de mesurer régulièrement des indicateurs" des lieux d'achats.
Un fumeur sur cinq se procure son tabac à l'étranger. Une statistique stable malgré la hausse des taxes.
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"Les conditions de vent en altitude au-dessus du Centre spatial guyanais restant défavorables, Arianespace a décidé de ne pas engager les opérations de chronologie finale du lancement du Vol Vega n°16 envisagées le samedi 20 juin 2020", selon un communiqué."La nouvelle date de lancement visée sera annoncée dès que possible en fonction de l'évolution des conditions météorologiques", ajoute Arianespace.Ce vol doit marquer le retour de la fusée Vega depuis sa défaillance survenue à l'été 2019, qui avait entraîné sa destruction, par précaution.Il représente un enjeu crucial pour l'Europe spatiale, qui va faire son entrée sur un marché en plein essor, où la concurrence - notamment celle de l'américain SpaceX - fait rage: la mission "VV16" est son premier lancement partagé (ou "rideshare"), qui doit placer en orbite basse 53 satellites pour le compte de 21 clients, issus de 13 pays différents. Cette "grappe" est constituée de sept petits satellites (pesant entre 15 et 150 kilos), ainsi que de 46 nano-satellites, allant de 300 grammes à 11 kilos. Leurs applications vont de la communication à l'observation de la Terre, en passant par la recherche scientifique.
Le tir de la fusée européenne Vega, initialement prévu jeudi soir depuis Kourou en Guyane, puis reporté à samedi, a de nouveau été repoussé, a annoncé Arianespace.
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L'accident s'est produit le 7 octobre dernier sur une base militaire située près d'Orléans. Au cours d'un entraînement, un soldat de 1e classe appartenant à l'armée de terre a été tué, a indiqué vendredi 11 octobre le ministère des Armées.Ce militaire, âgé de 26 ans, appartient "à une unité sensible de l'armée de terre dont l'anonymat des membres est protégé par la loi", a précisé le ministère dans un communiqué. "Une enquête de gendarmerie est en cours pour déterminer les circonstances exactes de l'accident", a ajouté le ministère.Selon la radio France Info qui cite des "sources concordantes", ce soldat faisait partie d'une unité de la DGSE et aurait été victime d'un accident de tir lors d'un entrainement sur la base de Cercottes. Le ministère des Armées a présenté "toutes ses condoléances à la famille, aux proches et aux frères d'armes du militaire décédé".
Le militaire, âgé de 26 ans, aurait été victime d'un accident de tir. Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes des faits.
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Après François de Rugy et l'ex-ministre de l'Intérieur Christophe Castaner, elle est la troisième à s'être déclarée en vue de la succession de Gilles Le Gendre, critiqué en interne et qui va quitter ses fonctions à la rentrée.Le scrutin est prévu les 9 et 10 septembre pour dévoiler le résultat à l'ouverture des journées parlementaires LREM, organisées à Amiens les 10 et 11 du même mois.Comme Christophe Castaner la veille, elle a dit avoir "envie" d'être présidente du groupe, dans une lettre adressée à ses collègues à la fin de la session parlementaire à l'Assemblée."Nous avons souvent douté. Certains sont partis, d'autres ne viennent plus : cela doit clairement et collectivement nous interpeller", ajoute la candidate, en référence notamment aux deux nouveaux groupes à l'Assemblée rejoints par des députés LREM."Vous savez d'où je viens. Mais si j'ai justement choisi de quitter la droite, ce n'est pas pour que les idées de la droite conservatrice l'emportent !" mais pour "construire autre chose, d'autres idées, d'autres méthodes", a ajouté cette ancienne juppéiste réputée proche de l'ex-Premier ministre Edouard Philippe.Elle dit aussi vouloir défendre un groupe "qui efface ses combats personnels au bénéfice des seuls combats qui vaillent : ceux de notre collectif".Aurore Bergé fait partie des députés critiques vis-à-vis de la présidence de Gilles Le Gendre, fragilisé par des départs au fil de l'eau d'élus du groupe LREM, jusqu'à la formation en mai d'un 9e groupe politique à l'aile gauche puis d'un 10e à l'aile droite, faisant perdre la majorité absolue à LREM.M. Le Gendre, 62 ans, avait été déstabilisé début juin après la fuite dans la presse d'une "note" à Emmanuel Macron sur un remaniement ministériel, dans laquelle il semblait plaider pour un changement de Premier ministre, alors Edouard Philippe, et proposait - ce qu'il dément - un nouveau casting gouvernemental. Avec lui, c'est toute l'équipe de direction du groupe, soit quelque 25 députés qu'il avait choisis, qui devra s'en aller. Cette réorganisation pourrait coïncider avec des changements à la tête du parti présidentiel.
La députée des Yvelines Aurore Bergé a officialisé samedi sa candidature à la présidence du groupe majoritaire à l'Assemblée en septembre, dans un message que l'AFP s'est procuré.
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"Nous pensons que la présence américaine en Allemagne est importante pour la sécurité non seulement de l'Allemagne mais aussi pour la sécurité des Etats-Unis", ainsi que "pour la sécurité de l'Europe", a affirmé M. Maas au cours d'une visite en Pologne.Le président américain a assuré lundi que le stationnement de 52.000 soldats américains actuellement en Allemagne, le principal ancrage des forces américaines de l'Otan, représentait "un coût énorme pour les Etats-Unis". "Nous allons donc (en) réduire le nombre, nous allons le porter à 25.000".Mais selon le Pentagone, il n'y a qu'entre 34.000 et 35.000 soldats américains en permanence présents en Allemagne. La rotation des unités signifie que leur nombre total ne peut que provisoirement dépasser les 50.000.- Allemagne "délinquante" -"L'Allemagne a des arriérés, ça fait des années qu'elle a des arriérés et elle doit des milliards de dollars à l'Otan et il faut qu'elle paie", a encore déclaré Donald Trump, allant jusqu'à qualifier l'Allemagne de "délinquante". "Nous protégeons l'Allemagne et elle a des arriérés, c'est ridicule".En visite à Varsovie, le chef de la diplomatie allemande a affirmé que Berlin n'avait pas reçu de détails sur la date et les modalités de cette réduction. "Ni le département d'Etat ni le Pentagone n'ont été en mesure de fournir des informations à ce propos", a-t-il précisé, ajoutant que tout changement dans l'architecture de la sécurité européenne "doit absolument être discuté".Le sujet doit être évoqué mercredi au cours d'une réunion en vidéoconférence des ministres de la Défense des pays de l'Otan."Il s'agit d'un accord bilatéral entre l'Allemagne et les Etats-Unis, mais la question est importante pour l'Alliance", a réagi mardi le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg.Sans commenter les accusations de M. Trump, il a en revanche défendu sa demande d'un meilleur partage du fardeau pour les dépenses de défense : "Il reste du chemin (à parcourir) avant de parvenir à 2% du PIB", le montant que chaque pays s'est engagé à consacrer à ses dépenses militaires en 2024.L'annonce de Donald Trump et ses attaques contre Berlin ont accentué les tensions entre Washington et ses alliés européens au sein de l'Otan. "L'Allemagne a été qualifiée cinq fois de délinquante", s'est insurgé un diplomate européen, outré par ces accusations.Les troupes américaines sont présentes en Allemagne depuis la fin de la Deuxième guerre mondiale, mais les ambitions militaires de la Russie de Vladimir Poutine leur ont donné une nouvelle importance.Moscou a réagi de manière prudente mardi."En ce qui concerne les relations entre les USA et l'Allemagne, nous ne souhaitons pas donner nos propres évaluations", a dit le ministre russe des Affaires étrangères au cours d'un point presse.En revanche, la France a réitéré son appel à une plus gande "autonomie stratégique" de l'Europe, au sein de l'Otan, face au repli américain."L'évolution nous oblige, nous Européens, à affirmer notre autonomie stratégique, dans l'Alliance, pour assurer notre propre sécurité", a déclaré le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian dans un entretien avec le quotidien français La Croix à paraître mercredi.- La Crimée annexée -Au cours d'un point de presse commun avec Heiko Maas, son homologue polonais Jacek Czaputowicz lui a apporté son soutien : "De notre point de vue, les forces américaines en Allemagne servent aussi notre sécurité. Nous voudrions que cette présence en Allemagne soit maintenue".La Pologne cherche depuis longtemps le renforcement de la présence américaine sur son sol mais M. Czaputowicz a assuré que les "pourparlers" avec les États-Unis n'avaient "aucun lien avec les récentes déclarations américaines et les relations américano-allemandes concernant la présence ou la réduction des forces américaines en Allemagne".Les Etats-Unis ont déjà augmenté le nombre de leurs soldats présents par rotation en Pologne à 5.500 dans le cadre d'une réponse plus large de l'Otan face aux inquiétudes déclenchées par l'annexion par la Russie de la Crimée en 2014.Après avoir passé des décennies sous la domination soviétique avant 1991, la Lettonie a également salué la possibilité de nouveaux déploiements américains dans les régions limitrophes de la Russie."Nous accueillerions favorablement une plus grande implication américaine dans la sécurité des pays baltes, y compris des troupes américaines déployées ici", a déclaré à l'AFP le ministre letton de la Défense Artis Pabriks à Riga. Le président lituanien Gitanas Nauseda a déclaré quant à lui : "Nous espérons que certaines des troupes que les États-Unis envisagent de délocaliser d'Allemagne resteront en Europe". La Lituanie "serait heureuse d'accueillir de manière régulière les troupes américaines".
La présence de troupes américaines en Allemagne est "importante" pour la sécurité américaine et européenne, a déclaré mardi le ministre allemand des Affaires étrangères Heiko Maas, au lendemain de l'annonce par Donald Trump de sa volonté de nettement réduire ce dispositif.
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"L'an passé, ici même, certains tentaient de faire croire que si j'étais élu mon premier objectif serait de mettre à mal le festival, voire même de le supprimer. Or il n'en est rien, Visa est toujours là et je m'en félicite", a affirmé le nouveau maire d'extrême droite lors de l'inauguration.Le président de l'association Visa pour l'image et ex-ministre de la Culture, Renaud Donnedieu de Vabres, a fait part de la "fierté" des organisateurs "d'avoir résisté" en maintenant le festival, même dans une version plus intimiste, malgré la pandémie. "Défendre Visa pour l'image, c'est défendre la liberté, l'indépendance d'esprit" face à "la violence du monde actuel où se construisent les murs, les barrières, les sectarismes", a-t-il souligné au côté de Louis Aliot.Il était essentiel de montrer aux photojournalistes que "leur réunion annuelle continue à les soutenir, à présenter leurs travaux au monde entier", a plaidé son directeur historique, Jean-François Leroy. - "Situation très précaire" -"Ils ont subi la crise du Covid de plein fouet. Entre l'effondrement des recettes publicitaires dans les journaux et les difficultés à se déplacer, ils n'ont pratiquement pas reçu de commandes pendant trois mois", a-t-il déploré, alertant sur "la situation aujourd'hui très précaire de beaucoup d'entre eux". Mais l'épidémie est aussi pour le secteur une source d'inspiration à la mesure de son onde de choc planétaire: "c'est la première fois dans l'histoire du festival qu'on assiste à un évènement aussi international", a relevé M. Leroy. "Il y a eu autant de manière de s'emparer du sujet qu'il existe de photographes. On a reçu une palette de propositions complètement hallucinante". Parmi les rares exposants à avoir fait le déplacement, le photographe franco-américain Peter Turnley a capté, dans une série de clichés en noir et blanc, les regards des New-Yorkais sous Covid. L'amour, le deuil, la souffrance et le quotidien par temps de pandémie sont aussi déclinés en images venues des quatre coins du monde dans une autre exposition, collective. Pour M. Leroy toutefois, l'urgence est ailleurs et se manifeste dans un programme largement consacré à des problématiques "encore plus graves" que le coronavirus: le réchauffement climatique et les conséquences de l'activité humaine sur l'environnement.- "Sauver la planète"? -"Je pense qu'on viendra à bout de cette épidémie, je ne suis pas sûr qu'il ne soit pas déjà trop tard pour sauver la planète", s'inquiète-t-il auprès de l'AFP. De l'Inde au Pérou, en passant par les Philippines, le photographe américain James Whitlow Delano rend ainsi compte d'une "planète noyée sous le plastique", avec des images terrifiantes de villages, fleuves et vallées noyés sous les déchets. Victor Moriyama a lui braqué son objectif sur la déforestation de la plus grande forêt tropicale du monde, l'Amazonie, tandis que Bryan Denton déroule le cycle "infernal" des sécheresses et inondations en Inde, dû au changement climatique.L'eau est également au coeur de l'exposition de Sanne Derks sur Cuba. "En pensant à une île tropicale, on ne s'imagine pas qu'il y ait un problème de pluie", explique à l'AFP la photojournaliste néerlandaise.Pendant plusieurs mois, elle a enquêté sur cette pénurie, la façon dont elle est gérée par l'Etat communiste, et l'inventivité des Cubains pour faire face. Cette ancienne anthropologiste a opéré un changement radical de carrière à 35 ans, se lançant à corps perdu dans le photojournalisme, "mais je n'avais aucune idée que ça allait être si dur".Aujourd'hui âgée de 40 ans, elle dit gagner l'équivalent "de ce que touchent les personnes qui vivent avec le seuil de pauvreté" aux Pays-Bas. Dans les quatre lieux de Perpignan où sont exposées la vingtaine de projets, les visiteurs masqués déambulent sans se bousculer, loin de l'affluence des années précédentes. Et dans les hôtels de la ville, privés de l'afflux habituel de festivaliers, l'ambiance est plutôt morose.
Visa pour l'image, principal festival de photojournalisme au monde, a ouvert samedi à Perpignan sa 32e édition, la première sous Covid et après l'élection à la mairie du RN Louis Aliot, pour soutenir "plus que jamais" une profession ébranlée par la pandémie.
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Le Premier ministre Edouard Philippe présente ce jeudi après-midi les décisions prises dans la matinée au Conseil de défense présidé par Emmanuel Macron à l'Elysée pour l'acte 2 du déconfinement. Près de trois semaines après le début du déconfinement engagé le 11 mai, les conditions sanitaires s'améliorent, avec un reflux continu du nombre de malades graves en réanimation (1.501 mercredi, 54 de moins que la veille). Depuis début mars, le virus a tué 28.596 personnes (+66 en 24 heures), dont près de la moitié résidaient en Ehpad et autres établissements.
Le gouvernement lance jeudi l'acte 2 du déconfinement en assouplissant largement les restrictions sur les déplacements, les cafés et restaurants et les parcs à partir du 2 juin grâce au ralentissement de l'épidémie.
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Nathalie Loiseau est au centre de l'attention depuis les révélations sur son passé d'étudiante à Science Po. L'étincelle est partie d'un article publié lundi 22 avril, selon lequel Nathalie Loiseau apparaissait en 1984 pour des élections sur la liste "commission paritaire" de l'Union des étudiants de droite (UED), syndicat né sur les cendres du GUD (Groupe union défense, syndicat étudiant d'extrême droite aujourd'hui dissout). Elle portait alors encore son nom de jeune fille (Nathalie Ducoulombier)."C'est révoltant, c'est le contraire de ma vie", lance t-elle, en réponse aux rumeurs de "proximité avec l'extrême-droite". "C'est le contraire de la raison pour laquelle je suis entrée en politique". "Je déteste tout ce que représente l'extrême-droite dans notre pays et en Europe" a t-elle déclaré dans une vidéo mise en ligne sur sa page Twitter, mardi 23 avril."Oui, il y a 35 ans, j'ai commis une erreur. J'ai accepté par amitié de figurer sur une liste où il y avait des gens d'extrême droite. Je ne le savais pas. J'aurais dû le vérifier, je le regrette", admet-elle. Évoquant une erreur d'il y a 35 ans, la tête de liste met en avant 35 années d'engagement personnel et politique pour porter des "valeurs" et défendre aujourd'hui la liste "Renaissance", qu'elle mène dans la perspective des prochaines élections européennes. "Je ne veux pas laisser salir ni ce que je suis, ni ce qu'est cette liste", conclut-elle. Soulignant avoir "complètement oublié cet épisode", Nathalie Loiseau a reconnu auprès de Mediapart avoir "dit oui" lorsqu'on l'avait "approchée pour participer à une liste qui voulait accentuer le pluralisme à Sciences Po, alors quasi inexistant, et qui cherchait des femmes". "Si ceux qui étaient sur la liste avaient un agenda extrémiste, je ne les ai pas fréquentés, je ne l'ai pas perçu, et si c'est le cas c'est une erreur. Si j'avais identifié des membres du GUD sur cette liste, évidemment que je n'aurais pas accepté d'y figurer", a-t-elle ajouté.
L'ancienne ministre du gouvernement d'Edouard Philippe et tête de liste de La République en Marche (LREM) pour les prochaines élections européennes a reconnu avoir accepté "par amitié" de figurer dans une liste, dont elle ignorait la composition précise.
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Muriel Robin s'insurge contre le triste constat inédit de ce classement 2018 : aucune femme n'est dans le top 10."Il y en a marre ! C'est presque toujours les hommes d'abord - à part sur les bateaux qui font naufrage. Même si je me réjouis pour Jean-Jacques Goldman et Omar Sy notamment", lance l'humoriste. Et d'ajouter : "C'est vrai que depuis la disparition de Simone Veil, les grandes statures manquent... J'attends le jour où il y aura dix femmes dans le top 10 mais je n'y crois pas vraiment".Au classement de ces personnalités préférées des Français, Sophie Marceau est la première femme et chute de 11 places. Classée 5e en 2017, elle n'est que 16e en 2018. À noter que parmi les femmes ayant voté, les trois premières personnalités préférées sont... des hommes. Il s'agit, dans l'ordre, de Jean-Jacques Goldman, du chanteur Soprano et de Dany Boon.
Quand il s'agit de défendre la cause des femmes, Muriel Robin n'est jamais très loin. Ce dimanche, après la publication par le JDD du classement des personnalités préférées des Français.
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Ils appellent à "renoncer" à la réforme de l'assurance-chômage en pleine crise du coronavirus. Le numéro deux de la France Insoumise (LFI) Adrien Quatennens, le porte-parole du Parti socialiste (PS) Boris Vallaud et les syndicats ont réclamé mercredi au gouvernement de stopper le nouveau mode de calcul de l'allocation-chômage, qui doit entrer en vigueur à compter du 1er avril, alors qu'une crise économique se profile liée au Covid-19. Un impact "tragique" pour "des dizaines de milliers de travailleurs"L'entrée en vigueur du texte "va être tragique pour les dizaines de milliers de travailleurs dont les plus précaires, aux emplois menacés par le Covid-19", a prévenu Boris Vallaud sur Twitter. "Le gouvernement doit définitivement y renoncer", a-t-il insisté. Avant lui, Adrien Quatennens avait appelé le gouvernement à "renoncer à l'application de la réforme" qu'il n'est "pas possible d'appliquer dans un contexte où l'économie est mise à mal", a-t-il justifié sur France 2. Ces revendications interviennent alors que Bruno Le Maire a reconnu lundi sur France Inter, que "l'impact [du coronavirus] sera sévère sur la croissance française en 2020", précisant que l'épidémie devrait coûter "plusieurs dixièmes de points de PIB" à la France.Le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, soutenu par FO et la CGT, a quant à lui redemandé mercredi au gouvernement de "renoncer" dans les plus brefs délais à l'application des nouvelles règles de calcul de l'allocation chômage pour les travailleurs précaires. Qualifiant les mesures de "profondément injustes", il a estimé que "plus d'un million de travailleurs seront concernés par une baisse allant de 20 à 45% de leur indemnisation chômage"."La situation économique créée par l'épidémie risque de conduire à ce qu'un plus grand nombre de salariés se retrouvent en situation de demandeurs d'emploi et donc vont subir les conséquences restrictives de ces mesures", a pour sa part résumé FO dans un communiqué.Demande d'un budget pour "faire face dans l'immédiat à la crise sanitaire"Adrien Quatennens a aussi réclamé au Premier ministre "3 à 4 milliards de plus sur la table" pour l'hôpital "pour pouvoir recruter quelque 40.000 infirmiers supplémentaires pour faire face dans l'immédiat à la crise sanitaire liée au coronavirus qui vient impacter un hôpital public déjà très atteint". "Sans quoi ça peut être compliqué", a-t-il mis en garde.Le ministère de la Santé avait annoncé le 3 mars qu'hôpitaux publics et cliniques privées allaient récupérer 260 millions d'euros correspondant aux crédits "non consommés" en 2019, une somme qui venait s'ajouter aux 415 millions mis en réserve début 2019 et "dégelés" en décembre.Le ministère avait en outre dit qu'il allait "accélérer le calendrier du versement des dotations pour 2020": 3,5 milliards d'euros, soit "une partie des crédits" votés, seront "versés dès avril, et non pas fin mai comme c'est habituellement le cas".La réforme de l'assurance chômage doit s'appliquer au 1er avril 2020, après une première vague, au 1er novembre 2019, qui a modifié les règles pour ouvrir des droits à indemnisation et les recharger.
Alors qu'une crise économique semble inévitable avec la propagation du coronavirus en France, plusieurs figures de la gauche appellent le gouvernement à "renoncer" à la réforme de l'assurance chômage, qui aurait un impact "tragique" pour des "milliers de travailleurs".
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Il veut éviter que "trop de jeunes décrochent de l'emploi". Yannick Jadot a proposé jeudi 14 mai de "restaurer" 300.000 emplois aidés en 2020 face à la crise sociale à venir, qui va succéder à la crise sanitaire du coronavirus.Interrogé sur Franceinfo, l'eurodéputé écologiste a déploré que cet outil, "qui permettait à la fois de ramener dans le cadre professionnel des personnes de plus en plus éloignées de l'emploi, qui avait une fonction majeure dans le secteur associatif et de l'éducation populaire" ait été supprimé. Emmanuel Macron avait en effet annoncé en 2017 la suppression progressive de ce dispositif qui a concerné jusqu'à plus de 450 000 personnes, suscitant la polémique à gauche comme à droite. 2,5 milliards d'eurosYannick Jadot évalue le besoin à "300 000 emplois aidés pour 2020, parce que trop de jeunes et de personnes décrochent de l'emploi, et pour remettre du lien social, notamment dans les quartiers, autour de la transition énergétique".La mesure coûterait "autour de 2,5 milliards d'euros à l'Etat", a-t-il estimé, rappelant que la France était "en capacité d'aider à hauteur de 7 milliards un grand groupe comme Air France sans conditionnalité sociale, environnementale -mais personne ne veut la mort d'Air France-". Dès lors, pour l'écologiste, "on peut être capable aussi d'aider ceux qui décrochent", a-t-il argumenté."Dans les quartiers difficiles, il y a des associations d'aide alimentaire qui n'ont plus de bénévoles et plus de budget, alors qu'on a une crise alimentaire dans ce pays, oui, mettons le paquet sur le social", a-t-il ajouté."Je ne dis pas que ce système des emplois aidés était parfait, mais il était injustement décrié, avec un taux de 50 à 75% d'insertion", a completé le député européen auprès de l'AFP. "Il faut utiliser un dispositif qui a le mérite d'être connu".
Supprimés par Emmanuel Macron à son arrivée à l'Elysée en 2017, les emplois aidés devraient être "restaurés" pour faire face à la crise sociale qui s'annonce, a estimé Yannick Jadot jeudi 14 mai. L'eurodéputé propose d'en recréer 300 000 en 2020.
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Jean-Pierre Raffarin s'est montré une nouvelle fois assez critique à l'égard du président des Républicains Laurent Wauquiez. "Je le trouve globalement dans la même ligne que (sa) ligne de campagne électorale, donc pour moi c'est une ligne qui n'est pas assez mesurée et tempérée", a déclaré jeudi matin 26 avril sur France Inter l'ex-Premier ministre de Jacques Chirac. "Je pense que le pays a besoin à la fois de détermination et de volonté de réformes, mais il faut aussi avoir un discours souvent plus apaisé, et plus rassembleur", a-t-il poursuivi, en rappelant qu'il s'est donné jusqu'à "la fin de l'année pour apprécier la situation, pour voir exactement où il veut aller". EN 2019, "JE SERAI AVEC LA LISTE EUROPÉENNE""Les élections européennes (de 2019, ndlr) seront assez déterminantes", a-t-il souligné. "Moi, je suis profondément européen, donc c'est là où j'attends vraiment Laurent Wauquiez (...) moi je ne soutiendrai pas une liste eurosceptique, je soutiendrai une ligne européenne", a prévenu l'ancien sénateur de la Vienne.À la question de savoir s'il pourrait rejoindre La République en Marche, l'ancien Premier ministre a répondu "pas vraiment". "S'il doit y avoir une liste des Républicains eurosceptique et une ligne d'En marche européenne, je serai avec la liste européenne", a-t-il cependant averti."Je ne suis plus dans la lutte pour le pouvoir, je m'intéresse à la politique, je participe aux débats de fond (...) en revanche quand il s'agira de mettre un bulletin dans l'urne, je voterai pour la liste la plus européenne, ça c'est clair". RAFFARIN, UN CONTRE-EXEMPLE ?Dans une réaction transmise à l'AFP, le député Guillaume Larrivé, délégué au projet des Républicains, s'est dit "assez fasciné d'entendre les leçons de M. Raffarin" dont "l'immobilisme à Matignon, entre 2002 et 2005, a puissamment contribué au déclin de la France en Europe". "Merci, Monsieur, de nous laisser construire la nouvelle droite. Pour notre génération, vous êtes un contre-exemple", a taclé le député de l'Yonne.
L'ancien Premier ministre a prévenu le président du parti Les Républicains (LR) qu'aux élections européennes de 2019, entre LR et La République en Marche (LREM), il voterait "pour la liste la plus européenne".
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"Je ne dis pas que tout est parfait. (...) Est-ce que certains vont être durement touchés? Oui. Mais nous devons ouvrir notre pays et nous devons l'ouvrir bientôt", a lancé le président américain depuis une usine Honeywell de masques respiratoires à Phoenix, dans l'Arizona.Interrogé peu après sur ABC News, il s'est montré encore plus explicite. Pense-t-il que "des vies seront perdues afin de rouvrir l'économie"? "Il est possible que cela arrive car nous ne serons pas confinés dans nos maisons", a-t-il répondu.Si les Etats-Unis viennent de franchir le cap des 70.000 décès liés au coronavirus et pourraient atteindre celui des 100.000 avant le début du mois de juin, la Maison Blanche concentre depuis plusieurs jours son message sur le déconfinement en cours. Preuve de la volonté de l'exécutif de marquer le début d'un nouveau chapitre, le vice-président Mike Pence a indiqué que la cellule de crise sur le Covid-19, qu'il dirige, devrait être démantelée dans les semaines à venir.Estimant que les Américains étaient des "guerriers", Donald Trump a estimé qu'ils étaient prêts pour cette "nouvelle phase de la bataille".Serait-il tenté de dire "Mission accomplie"? "Non, non, mission accomplie, c'est quand c'est terminé", a-t-il répondu.Kayleigh McEnany, porte-parole de la Maison Blanche, a par ailleurs précisé que les experts médicaux resteraient étroitement associés au processus de décision. "Le président poursuivra son approche basée sur des données pour une réouverture en toute sécurité", a-t-elle souligné.Après avoir laissé entendre le contraire, M. Trump s'est présenté au milieu des ouvriers de l'usine Honeywell tous munis de masques sans en porter un lui-même, se contentant de lunettes de protection.- "Je ne le sens pas pour moi" -Début avril, le milliardaire républicain avait souligné qu'il n'avait pas l'intention, à titre personnel, de se plier à la recommandation des autorités sanitaires de porter un masque."Porter un masque en recevant des présidents, des Premiers ministres, des dictateurs, des rois, des reines, je ne sais pas... Je ne le sens pas pour moi", avait-il avancé, alors que toutes les visites de dirigeants étrangers étaient déjà interrompues depuis des semaines.Mike Pence a été très critiqué pour ne pas avoir porté de masque lors de la visite d'une clinique dans le Minnesota, en violation des règlements en place dans cet établissement. Dimanche soir, il a reconnu qu'il avait fait une erreur.Le déplacement présidentiel lui-même, avec des conseillers, des journalistes, les membres du Secret Service, était un défi.Toute personne se trouvant à un moment ou à un autre à proximité du président a été testée pour le Covid-19, a assuré la Maison Blanche."Le président prend très au sérieux la santé et la sécurité de tous ceux qui voyagent pour permettre ses déplacements et le bon déroulement des opérations de la Maison Blanche", a souligné Judd Deere, porte-parole de l'exécutif américain.Interrogé sur les nombreuses projections qui ne prédisent pas d'arrêt subit des contagions pendant l'été, M. Trump a une nouvelle fois défendu ses décisions depuis le début de la pandémie. "Nous avons eu tout juste", a-t-il asséné.Le bilan des Etats-Unis cache de grandes disparités, comme en Europe. De gros foyers initiaux, comme New York et le New Jersey, voient les contagions baisser. Au Texas, dans l'Illinois ou encore dans la région de Washington, le nombre de nouveaux cas augmente. En Californie et en Floride, il stagne.La Californie, premier Etat américain à avoir décrété le confinement pour endiguer le coronavirus, va commencer à assouplir certaines mesures à la fin de la semaine, comme la réouverture de certains commerces.Lors de son dernier déplacement en Arizona, le 19 février pour un meeting de campagne, Donald Trump avait minimisé les risques, évoquant l'arrivée prochaine du printemps comme une libération."Je pense que tout va bien se passer", avait-il déclaré sur une chaîne de télévision locale."Je pense que quand nous arriverons au mois d'avril, avec un temps plus chaud, cela aura un impact très négatif sur ce type de virus. Nous verrons, mais je pense que tout va bien se passer".
Le président américain Donald Trump a appelé mardi avec force à rouvrir l'économie même si cela devait alourdir encore le bilan de la pandémie de Covid-19 aux Etats-Unis.
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