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Si les syndicats sont désunis, les dirigeants de FO et de la CFDT ayant déjà annoncé qu'ils ne participeraient pas à la mobilisation à l'appel de la CGT, certains politiques de l'opposition viendront en revanche gonfler les rangs des défilés.Le député et leader de la France Insoumise Jean-Luc Mélenchon doit battre le pavé à Marseille, tandis que l'ancien candidat socialiste à la présidentielle Benoît Hamon, Olivier Besancenot (NPA) ou encore Pierre Laurent, secrétaire national du Parti communiste, défileront dans le cortège parisien.Plus original, Florian Philippot a lui aussi décider de manifester... depuis l'intérieur d'un camion de forain. À l'appel de Marcel Campion, "le roi des forains" connu pour exploiter notamment la grande roue de la place de la Concorde à Paris, plusieurs dizaines de camions de forains perturbaient mardi matin la circulation à Paris. Parmi eux, celui de Pascal, où se trouvait le vice-président du FN, comme en atteste une vidéo postée sur son compte Twitter."On se mobilise contre cette loi travail XXL, on est un petit groupe. C'est important de se mobiliser parce que cette loi, si personne ne bouge, elle va passer en force avec les ordonnances. Et elle est catastrophique bien évidemment pour les salariés. C'est une loi de précarisation", explique-t-il sur le réseau social. "Le temps est venu de défendre nos culs. Nous le ferons en première ligne de toutes manifestations de colère sociale : avec les syndicats et les insoumis, les bonnets rouges et les blacks blocs, les agriculteurs faillis et les anarchistes", écrivait la semaine dernière Marcel Campion. Un appel relayé et salué par Florian Philippot, ce qui lui avait valu d'être traité de "pire que le pire des gauchistes" par Robert Ménard.
VIDÉO. Le vice-président du FN a posté mardi matin sur Twitter une vidéo de lui dans un camion de forains, la profession participant à la mobilisation contre la réforme du Code du travail en bloquant la circulation à Paris.Près de 200 manifestations sont prévues à travers la France et 4.000 appels à la grève ont été lancés mardi 12 septembre en cette première journée de mobilisation contre la réforme du Code du travail, selon le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez.
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Le tribunal de Paris a condamné le chroniqueur de 62 ans pour des propos tenus le 28 septembre 2019, en ouverture d'une réunion baptisée "convention de la droite" et organisée par des proches de l'ex-députée du Front national (devenu RN) Marion Maréchal. Le tribunal a considéré "qu'en distinguant parmi les Français l'ensemble des musulmans opposés aux +Français de souche+ et en les désignant, ainsi que les immigrés musulmans vivant en France, non seulement comme des criminels auteurs des attentats de 2015 mais comme d'anciens colonisés devenus colonisateurs", les propos poursuivis "constituent une exhortation, tantôt implicite tantôt explicite, à la discrimination et à la haine à l'égard de la communauté musulmane et à sa religion"."Les opinions, même choquantes, doivent pouvoir s'exprimer, néanmoins les faits reprochés vont plus loin et outrepassent les limites de la liberté d'expression puisqu'il s'agit de propos injurieux envers une communauté et sa religion", a indiqué la présidente de la 17e chambre correctionnelle.Le tribunal a aussi souligné que le discours avait été "préparé" et les mots "choisis", rappelant que M. Zemmour avait été définitivement condamné, quelques jours avant les faits, à 3.000 euros d'amende pour des propos anti-musulmans, la Cour de cassation ayant rejeté son pourvoi. Dans cette affaire, il a saisi la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH).Lors de l'audience le 1er juillet, le parquet avait requis 10.000 euros d'amende, avec possibilité d'emprisonnement en cas de non-paiement."Je considère que le tribunal n'a pas fait une application juste de la loi et j'envisage de faire appel", a réagi auprès de l'AFP l'avocat de l'intéressé, Olivier Pardo, assurant avoir "gagné nombre d'affaires, non devant le tribunal, mais devant la cour d'appel ou la Cour de cassation".Le discours avait à l'époque été largement dénoncé dans la classe politique et il avait entraîné un âpre débat dans les médias pour lesquels travaillait Eric Zemmour. En dépit de l'intense controverse, le chroniqueur avait ensuite été embauché par CNews, où il intervient dans une émission quotidienne.Cette condamnation "ne changera sans doute rien à court-terme quant à sa présence sur CNews. Mais il sera maintenant un peu plus évident que cette chaîne fait commerce de la haine, ce à quoi les annonceurs qui y passent des publicités doivent être de plus en plus sensibilisés", a réagi vendredi SOS Racisme dans un communiqué.L'association La Maison des potes, elle aussi partie civile, "demande aux télévisions et radios de prendre à l'encontre de Eric Zemmour les décisions qui s'imposent, comme elles ont su les prendre contre Dieudonné suite à ses condamnations".En revanche, la chaîne LCI, qui avait diffusé l'intégralité des propos en direct, ne sera finalement pas jugée dans ce dossier, le tribunal ayant déclaré nulle le 17 septembre la citation la concernant, pour une question de procédure.
Le polémiste Eric Zemmour a été condamné vendredi à 10.000 euros d'amende pour injure et provocation à la haine après une violente diatribe sur l'islam et l'immigration en septembre 2019 lors d'un rassemblement politique à Paris.
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Cette "marche de la colère" doit partir vers 12H30 de la place de la Bastille pour rejoindre celle de la République. Les organisations syndicales, qui ont réussi l'union sacrée tous corps et tous grades confondus, espèrent une mobilisation exceptionnelle de 15.000 à 20.000 manifestants. De mémoire de syndicalistes policiers, on n'avait pas vu un tel appel unitaire depuis 2001. À l'époque, le meurtre de deux policiers au Plessis-Trévise (Val-de-Marne), lors d'un cambriolage, par un braqueur récidiviste, avait déclenché un mouvement de colère. Cette fois, pas de fait divers sanglant agissant comme élément déclencheur. Mais une usure opérationnelle liée au mouvement social des "gilets jaunes", la police étant régulièrement accusée de violences, et un bond des suicides au sein de la police nationale, un mal endémique dans l'institution.• Cinq points de revendications Les policiers formulent cinq revendications : "l'amélioration de la qualité de vie au travail", "une véritable politique sociale pour les agents du ministère de l'Intérieur", "une réponse pénale réelle, efficace et dissuasive", "la défense des retraites" et une future loi d'orientation et de programmation "ambitieuse". "Il y a un ras-le-bol profond", fait valoir David Le Bars, secrétaire général du syndicat des commissaires de la police nationale (SCPN-Unsa). "Tous les syndicats ont conscience que la police est malade." "L'administration a parfois du mal à se remettre en question. Notre initiative se veut aussi une aide aux décideurs politiques pour engager une profonde réflexion sur la police", explique le commissaire. • Le régime de retraite des policiers menacé ?"On est au-delà des moyens. Une enveloppe budgétaire ou la future Loppsi (loi d'orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure) ne régleront pas tout", complète le syndicaliste. Il met également en avant le "contexte de craintes" relatif aux réformes des retraites et de la fonction publique. La remise à plat des régimes spéciaux est en effet l'un des principaux points de tension entre l'exécutif et les syndicats policiers, qui craignent la disparition de leur système de bonifications.• Soutien de Castaner Les policiers bénéficient d'une bonification spéciale dite "du cinquième" ou "quinquennale", qui leur offre une annuité (quatre trimestres) de cotisation tous les cinq ans. Le dispositif est plafonné à cinq annuités. Pour être éligible à cette bonification, le fonctionnaire doit avoir exercé 27 années de service.Le 17 septembre, le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner a assuré qu'il défendrait "jusqu'au bout la spécificité du statut" des forces de l'ordre. Sana parvenir à dissiper les inquiétudes. "Nous voulons une position ferme et définitive du gouvernement", résume le secrétaire général d'Unité-SG-FO, Yves Lefebvre. • "Le feu dans la maison police""Le métier de policier n'est pas un métier comme les autres car son exercice est dangereux", souligne David Le Bars. "On prend le risque d'une fuite des personnels et de carrières à deux vitesses. On va s'effondrer sur nous-mêmes", s'alarme le patron du SCPN. "Castaner n'a pas toutes les cartes en main. Il joue une partie de poker avec Matignon qui détient les cordons de la bourse et l'Élysée", observe Yves Lefebvre. "Mais tout le monde doit comprendre qu'il y aura le feu dans la maison police", si le gouvernement devait suivre les préconisations du rapport du haut-commissaire à la réforme des retraites Jean-Paul Delevoye, publié en juillet. La semaine dernière, Christophe Castaner s'est rendu au congrès d'Unité-SGP et son secrétaire général l'a interpellé : "si vous nous enlevez le régime spécifique, rendez-nous le droit de grève." "Il faut que le gouvernement nous réponde vite car nous sommes déjà dans l'après 2 octobre", avertit Yves Lefebvre.
SOCIAL. "Gilets jaunes", hausse des suicides, réforme des retraites : tous les syndicats de la police appellent les fonctionnaires à manifester, mercredi 2 octobre à Paris. Un front commun inédit depuis près de 20 ans.
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Conseiller du président américain sur la crise du Covid-19, il a d'autre part averti que le bilan aux Etats-Unis, pays le plus touché par la pandémie, était "probablement plus élevé" que les plus de 80.000 morts officiels, notamment à cause des cas non recensés de personnes décédées chez elles. Très attendue, son audition, par visioconférence au Sénat américain, a contrasté avec le discours de la Maison Blanche qui concentre depuis des jours son message optimiste sur la nécessité de relancer l'économie du pays, ravagée par la crise du coronavirus. "Notre capacité de tests est la meilleure du monde, de loin", a encore défendu le président Trump sur Twitter mardi. "Les chiffres baissent dans la plupart des régions de notre pays, qui veut rouvrir et redémarrer. C'est ce qui est en train de se passer, en toute sécurité!"Interrogé sur son discours en décalage avec celui du président, Anthony Fauci a rejeté toute "confrontation". "Je donne des conseils et il les écoute et les respecte et il s'informe auprès de diverses personnes. Au cours de derniers mois, il n'y a pas eu de relation conflictuelle entre nous", a-t-il déclaré aux membres de la commission sur la Santé du Sénat. Immunologiste mondialement reconnu, qui s'est distingué dans la lutte contre de nombreux virus, du sida à Ebola, Anthony Fauci est devenu une figure rassurante pendant la crise pour beaucoup d'Américains. Mais aussi décriée, des républicains s'indignant qu'il contredise Donald Trump. Et lors de l'audition mardi, le sénateur libertarien Rand Paul a paru faire sortir Anthony Fauci de son flegme habituel en lui lançant qu'il n'était pas l'unique "référence" sur la question de savoir quand il serait sûr de redémarrer l'économie. "Je ne me suis jamais présenté comme l'unique référence et seule voix là-dessus. Je suis un scientifique, un responsable de la santé publique et je conseille en me basant sur les meilleures indications scientifiques", a-t-il répondu.- Morts "inutiles" -"Les conséquences pourraient être très graves" si un Etat, une ville ou une région décide de rouvrir son économie avant que les conditions nécessaires ne soient réunies, notamment une baisse de l'épidémie détectée pendant 14 jours, a souligné le Dr Fauci. "Si nous ne déployons pas la réponse adéquate, lorsque l'automne arrivera, puisqu'il n'y a pas de doutes sur le fait qu'il y aura des infections dans la population, alors nous courrons le risque de voir une reprise" de l'épidémie, a-t-il mis en garde. Le conseiller santé de Donald Trump avait lancé un avertissement encore plus sombre la veille, en déclarant au New York Times que les Etats-Unis risqueraient de connaître "des morts et de la souffrance inutiles" s'ils levaient les restrictions "de façon prématurée".Anthony Fauci s'est d'autre part dit "prudemment optimiste" sur la perspective d'un vaccin, avec huit candidats actuellement soumis à des essais cliniques. Mais imaginer que des vaccins ou traitements soient prêts pour la rentrée serait "aller trop loin", a-t-il nuancé. L'antiviral expérimental remdesivir, qui a suscité des espoirs, n'a encore donné que de "modestes" résultats à ses yeux. A 79 ans, Anthony Fauci s'était placé par précaution ce week-end dans un type de "quarantaine modifiée" en raison d'une exposition possible au nouveau coronavirus, car deux employés de la Maison Blanche avaient été testés positifs. Mais il a précisé qu'il continuait à travailler et s'était rendu lundi à la Maison Blanche. Comme le médecin, deux autres membres de premier plan de la cellule de crise de la Maison Blanche invités à témoigner au Sénat s'étaient aussi placés par précaution en isolement: Robert Redfield, directeur des Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC) et Stephen Hahn, patron de l'agence des médicaments (FDA). Les CDC ont annoncé après l'audition que tous trois pouvaient retourner au travail à condition de bien vérifier leur température et de porter des masques. Le quatrième témoin, le ministre-adjoint de la Santé Brett Giroir, a également témoigné par visioconférence. Certains sénateurs ont eux assisté en personne à l'audition, la plupart masqués à leur arrivée et en respectant les distances de sécurité dans une salle d'ordinaire comble, mais presque vide mardi. Une organisation inédite qui donne la mesure de la pandémie s'acharnant particulièrement sur les Etats-Unis, avec plus de 1,36 million de cas officiellement déclarés.
L'immunologiste Anthony Fauci, figure centrale de la cellule de crise de la Maison Blanche sur le coronavirus, a mis en garde mardi contre les conséquences "très graves" d'un redémarrage de l'économie trop rapide, pourtant encouragé par Donald Trump.
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Dix-sept collaborateurs d'Emmanuel Macron ont décidé de quitter le Château ces dernières semaines. Et comme le révèle L'Express, tous se retrouveront lundi 8 avril à 19h30 pour un pot de départ commun. Emmanuel Macron sera évidemment de la partie. Parmi les partants : Sylvain Fort, Ismaël Emelien, Stéphane Séjourné ou encore David Amiel. Sibeth Ndiaye et Cédric O fêteront également leur départ, eux qui ont été nommés respectivement porte-parole du gouvernement et secrétaire d'État chargé du Numérique. La plume du président, Sylvain Fort, va quant à lui retourner dans le privé. Ismaël Emelien et David Amiel devraient eux s'atteler à la promotion du livre qu'ils ont coécrit "Le progrès ne tombe pas du ciel". C'est donc à ses fidèles de la première heure qu'Emmanuel Macron va dire au revoir lundi soir. Leurs remplaçants, en cours de recrutement, devraient être connus avant la fin du mois d'avril.
Un vent nouveau va souffler dans les couloirs de l'Élysée.
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Les retraités concernés par l'annulation de la hausse de la CSG, annoncée le 10 décembre, seront remboursés le 9 mai des sommes versées depuis le 1er janvier, a rapporté Le Figaro mardi 23 avril."Ce sera fait le 9 mai pour les retraités qui gagnent moins de 2.000 euros par mois. 3,5 millions de foyers sont concernés, a assuré au quotidien le cabinet de la ministre de la Santé, Agnès Buzyn. En fonction des banques, il y aura peut-être un décalage du virement d'un ou deux jours."Le 10 décembre dernier, Emmanuel Macron avait annoncé une série de mesures pour tenter d'apaiser la colère des "gilets jaunes", notamment la suppression dès 2019 de la hausse de 1,7 points de la CSG "pour ceux qui touchent moins de 2000 euros par mois". Jusqu'alors, seuls les retraités gagnant moins de 1.200 euros par mois étaient exemptés. "Les retraités sont une partie précieuse de la Nation, avait déclaré le président. Pour ceux qui touchent moins de 2.000 euros, nous annulerons en 2019 la hausse de la CSG qui a été subie." De fait, cette mesure était entrée en vigueur le 1er janvier 2019. Mais sa mise en œuvre avait été retardée pour des raisons techniques, a rappelé Le Figaro. Les retraités gagnant entre 1.200 et 2.000 euros par mois ont ainsi continué à payer une CSG majorée (à 8,3%) depuis le début de l'année. Ce sont ces sommes "versées en trop", qui vont être remboursées le 9 mai. Dans le même temps, le taux de CSG appliqué aux pensions versées en mai aux retraités concernés repassera à 6,6%.Pour les "petites retraites" (moins de 14.548 euros annuels pour une personne seule), rien ne change, puisqu'elles étaient déjà exemptées de la hausse de la CSG entrée en vigueur le 1er janvier 2018. Les retraités gagnant plus de 22.580 par an pour une personne seule, eux, conservent le taux majoré à 8,3%.
L'annulation de la CSG était entrée en vigueur le 1er janvier, mais la mise en oeuvre de la mesure avait été retardée pour des raisons techniques.
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Dylan Nacass, 23 ans, surfait à Bells Beach, une plage de la région de Melbourne, quand le squale l'a attaqué vendredi, a rapporté 9News samedi.Une vidéo montre un requin à proximité de deux hommes qui nagent sur leur planche vers le rivage."Je lui mets un coup de poing, il me reste dans les pattes. Deux fois, après il s'en va", a raconté le jeune homme en anglais à la chaîne de télévision australienne.Un habitant du coin, Matt Sedunary, a expliqué avoir accouru dans l'océan pour aider le jeune Français après avoir compris qu'il était en difficulté."Il a commencé à crier, honnêtement j'ai pensé qu'il blaguait avec ses amis", a-t-il déclaré. Mais il a songé: "Je ne vais pas laisser tomber ce mec. La plupart des gens feraient pareil".La vidéo a été filmée par un Australien, Graham Blade, qui a dit avoir rapidement saisi que c'était une attaque de requin. "Je l'ai vu apparaître derrière lui et j'ai su que c'était vraiment ça".Dylan Nacass en a été quitte pour des éraflures et des points de suture.L'Australie est l'un des pays où les attaques de requins sont les plus fréquentes, avec 27 l'an dernier selon le zoo de Taronga à Sydney. Les morts sont rares: il n'y en avait pas eu en 2019, mais déjà deux en 2020."Je veux vraiment y retourner rapidement. Dès que ma jambe sera... c'est bon, je vais retourner surfer bientôt", a promis le surfer.
Un surfer français a survécu à une attaque de requin en Australie avec de légères blessures à la jambe en lui assénant des coups de poing, a-t-il raconté à des médias locaux.
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Le nouveau coronavirus a forcé nombre de personnes à travers le monde à se rabattre sur les possibilités offertes par internet pour poursuivre, tant bien que mal, leur activité. Mais pour les Kalbelias de l'État touristique du Rajasthan (nord de l'Inde), le basculement n'a pas été sans obstacles.Cette communauté pauvre largement nomade, dont les chants et danses sont classés depuis 2010 par l'Unesco au patrimoine culturel immatériel de l'humanité, vit dans des tentes ou des huttes de terre avec une électricité aléatoire et souvent sans wifi.Lorsqu'elle a commencé à donner des cours via le logiciel de visioconférence Zoom, Aasha Sapera, mère célibataire de 26 ans, n'avait aucune idée de la manière dont cela allait fonctionner."Nous avions tellement de problèmes d'internet. Les leçons étaient souvent annulées car la connexion était trop mauvaise", explique la jeune femme, qui compte aujourd'hui des élèves sur tout le globe, du Japon au Brésil.Les cours sur internet se sont montés avec les moyens du bord. Une coupure d'électricité a ainsi plongé dans l'obscurité la maison d'une danseuse en pleine session. Elle a alors dû demander à un voisin d'allumer les phares de sa voiture et est allée finir sa classe dehors, à la lumière des faisceaux.La danse des Kalbelias, qui reproduit les ondulations d'un serpent, attire au Rajasthan un flux régulier d'artistes internationaux et de chercheurs.Ce réseau a joué un rôle-clé dans la conversion des danseuses en entrepreneuses du numérique, rapporte Aasha Sapera, qui figure parmi la dizaine de danseuses présentes sur "Kalbeliya World". Cette plateforme en ligne permet de prendre des cours par webcam auprès d'elles.Quand cette idée leur a été suggérée, "elles étaient très enthousiastes. Elles étaient aussi intimidées", relate l'anthropologue belge Ayla Joncheere, l'une des initiatrices du projet.- Bouée de secours -Depuis le lancement du site mi-mai, plus de 600 élèves de 20 pays se sont inscrits pour apprendre à danser comme des serpents, offrant une bouée de secours inespérée aux artistes. Celles-ci sont souvent la seule source de revenus de leur famille élargie.Les Kalbelias vivent de longue date aux marges de la société indienne. Le colonisateur britannique avait classé la communauté comme "tribu criminelle" au XIXe siècle et l'Inde indépendante les assimile à des voleurs et des prostituées.Une interdiction de 1972 empêchant les numéros de charmeurs de serpents, l'une des principales sources de revenus de la communauté, les a poussés à mettre l'accent sur la danse et les chants pour gagner leur vie. De nombreuses femmes comme Aasha Sapera ont appris cet art de leur mère et grands-mères.Le succès des cours en ligne a poussé plusieurs autres danseuses à tenter de suivre leur exemple, avec des résultats mitigés.Binu Sapera a ainsi commencé par donner quelques leçons sur Instagram, invitant ses abonnés à donner la somme qu'ils souhaitaient. Aucun d'entre eux n'a payé."C'était si désolant. J'ai dépensé tellement d'argent pour recharger mon internet mobile pour donner ces cours, et tout ça pour rien", confie-t-elle à l'AFP.Grâce à l'aide d'une connaissance britannique, elle enseigne désormais sur Zoom à un petit groupe d'élèves et reçoit environ 11.000 roupies (125 euros) par mois, moitié moins que ce qu'elle gagnait avant la pandémie.Cette perte de revenus a laissé cette femme de 23 ans, mère de deux enfants, profondément désabusée quant à l'avenir de sa discipline dans une Inde en rapide mutation."Du fond de mon cœur, je veux que mes enfants étudient et empruntent d'autres voies, loin de la danse", dit-elle. "J'adorais ce mode de vie mais maintenant je trouve cela trop difficile. Vous n'avez aucune sécurité."
Quand la pandémie a entraîné la fermeture des frontières indiennes et le confinement du pays, la danseuse folklorique Aasha Sapera s'est retrouvée sans gagne-pain. Elle a alors dû opérer, pour survivre, une improbable conversion vers les cours en ligne.
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Quatre personnes, dont deux policiers, ont été tuées vendredi 10 août lors d'une fusillade, survenue peu après 7h du matin heure locale selon des témoins, dans le quartier de Fredericton au Canada. Un suspect a été interpellé après avoir été grièvement blessé.Interrogés par les télévisions, des témoins ont vu le canon d'une arme sortant de la fenêtre d'un petit immeuble, tirant en direction d'une cour. De nombreuses voitures de police, des ambulances et des pompiers ont immédiatement été dépêchés sur les lieux. La police a ordonné à la population du quartier de rester chez elle. Peu avant 10H30 (locales), la police a levé le bouclage du quartier. Le suspect arrêté, a été grièvement blessé. Pour le moment, son identité et ses motifs n'ont pas été précisés, a ajouté la police sur son compte Twitter. Le Premier ministre canadien Justin Trudeau a immédiatement réagi à cette "terrible" fusillade, en disant suivre la situation "de très près"."Comme dans un film""J'ai entendu ce que je pensais être des enfants qui jouaient avec des pétards. Deux coups, trois coups, puis trois ou quatre après cela... C'était surréaliste, comme dans un film", a raconté à Radio-Canada Pierre Huard, un résident du quartier."Au nom de tous les gens du Nouveau-Brunswick, j'offre mes condoléances, mes pensées et mes prières aux victimes et à leur famille", a pour sa part tweeté le Premier ministre de la province Brian Gallant."A ce moment-ci, je demanderais à la population, en particulier aux personnes qui se trouvent dans les secteurs visés par la police, de se tenir informées des derniers développements entourant cette situation et de suivre les consignes des autorités qui travaillent dans le secteur", a-t-il ajouté.7.700 Canadiens victimes d'un crime violent en 2017 impliquant une arme à feuLa petite province du Nouveau-Brunswick, dans le sud-est du pays, avait déjà connu une fusillade meurtrière en juin 2014. Trois policiers de la Gendarmerie royale du Canada (GRC, police fédérale) avaient été abattus en pleine rue à Moncton, principale ville du Nouveau-Brunswick. Selon Statistique Canada, 7.700 Canadiens ont été victimes d'un crime violent en 2017 impliquant une arme à feu, poursuivant la tendance à la hausse amorcée en 2013.
Pour le moment, l'identité du suspect et ses motifs n'ont pas été précisés.
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L'inquiétude grandit autour du coronavirus semblable au Sras qui a déjà fait six morts en Chine. Détecté dans cinq pays, la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, s'est voulue rassurante. Pour elle, le risque d'introduction en France est "faible mais ne peut pas être exclu". "Notre système de santé est bien préparé, les établissements de santé ont été informés et des recommandations de prise en charge ont été délivrées", a souligné la ministre au cours d'un point presse au ministère. Virus en Chine : que sait-on de l'épidémie ?par franceinfoL'inquiétude vient surtout du fait "qu'il y a des lignes aériennes directes" avec Wuhan, la ville chinoise épicentre de cette épidémie, a indiqué la ministre. Un cas suspect en France a finalement été "totalement exclu", a précisé le directeur général de la Santé Jérôme Salomon."Un citoyen français a présenté des symptômes respiratoires quelques jours après un séjour à Wuhan. Il a été pris en charge en isolement dans un établissement de référence. Il va bien, est rentré chez lui, tous les examens virologiques (réalisés au Centre national de référence de l'institut Pasteur) sont négatifs", a-t-il précisé.En cas de doute, les personnes sont invitées à "rester à la maison" pour éviter les contacts et à appeler le 15, a ajouté Jérôme Salomon, soulignant aussi l'efficacité des "mesures barrières" (lavage de mains, etc.) pour éviter des contaminations. Des messages de précautions sont diffusés dans les vols directs en direction et en provenance de Wuhan et des affiches rappelant la conduite à tenir en cas de symptômes sont affichées dans les aéroports internationaux, a indiqué Agnès Buzyn.La France n'a en revanche pas mis en place de contrôle systématique de la température des voyageurs en provenance de Chine, contrairement à d'autres pays comme la Russie et la Thaïlande, car cette mesure n'est "pas recommandée par l'Organisation mondiale de la Santé", est "complexe à mettre en place" et "pas très efficace", a expliqué M. Salomon.Par ailleurs, les passagers au départ de Wuhan font déjà l'objet d'une détection, a-t-il rappelé. La Chine a recensé près de 300 cas de cette maladie respiratoire sur son territoire et six morts au total à Wuhan, l'épicentre de l'épidémie qui a contaminé plusieurs autres personnes au Japon, en Corée du Sud, en Thaïlande et à Taïwan. L'OMS se réunira mercredi pour déterminer s'il convient de décréter une "urgence de santé publique de portée internationale".Les États-Unis touchésUn peu plus tôt dans la journée, les autorités sanitaires des États-Unis ont confirmé le premier cas sur le sol américain. Un homme d'une trentaine d'années a été hospitalisé à Everett, près de Seattle, avec le nouveau coronavirus chinois, ont annoncé mardi les Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC), confirmant le premier cas aux Etats-Unis. Il s'agit du dernier pays touché après la Chine, le Japon, la Corée du Sud, la Thaïlande et Taïwan.Les Etats-Unis ont mis en place, vendredi 17 janvier, des contrôles dans trois grands aéroports américains (New York JFK, San Francisco et Los Angeles), et vont étendre ces contrôles à Chicago et Atlanta cette semaine, ont annoncé des responsables. Tous les passagers voyageant depuis Wuhan par des vols indirects seront dorénavant obligés d'arriver aux Etats-Unis par ces aéroports.La souche incriminée est un nouveau type de coronavirus, une famille comptant un grand nombre de virus. Ils peuvent provoquer des maladies bénignes chez l'homme (comme un rhume) mais aussi d'autres plus graves comme le syndrome respiratoire aigu sévère (Sras). Zhong Nanshan, un scientifique chinois de la Commission nationale de la santé, a déclaré lundi soir que la transmission par contagion entre personnes était "avérée". C'était la première fois qu'une telle affirmation était faite publiquement.
Malgré un cas du coronavirus détecté aux États-Unis, Agnès Buzyn s'est voulue rassurante, rappelant les consignes de précaution.
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"Notre objectif, à terme, est de la sortir par le haut. De démontrer qu'elle n'a rien à voir, ni de près, ni de loin" avec la mort du petit garçon de 4 ans retrouvé dans la Vologne il y a plus de 33 ans, souligne Me Christophe Ballorin, l'un de ses avocats. Les conditions de sa garde à vue à l'époque font l'objet d'une question prioritaire de constitutionnalité (QPC), qui devrait être le seul point examiné par les magistrats de la chambre de l'instruction. Leur décision sera mise en délibéré, selon une source judiciaire."Ses déclarations ne sont pas saines"En 1984, alors âgée de 15 ans, Murielle Bolle, placée en garde à vue par les gendarmes, avait accusé son beau-frère Bernard Laroche d'avoir enlevé Grégory, avant de se rétracter. Ce dernier avait été incarcéré puis relâché avant d'être tué d'un coup de fusil par son cousin Jean-Marie Villemin, le père de l'enfant, en 1985. Trois décennies plus tard, la justice soupçonne cette femme de 48 ans d'avoir participé à l'enlèvement et soutient que sa rétractation s'explique par des violences familiales subies à l'époque, ce qu'elle conteste.Pour ses avocats, c'est au contraire sa garde à vue qui pose problème : "ses déclarations ne sont pas saines", selon Me Christophe Ballorin, qui rappelle notamment que la jeune fille n'avait pas été assistée par un avocat. La loi ne l'imposait pas à l'époque mais selon ses conseils, "ce n'était pas conforme à la Constitution". La requête en nullité de la mise en examen se base quant à elle sur "l'absence d'indices graves et concordants".Une procédure étendue sur plusieurs mois ?Murielle Bolle ne sera pas présente vendredi à l'audience, qui s'annonce "très technique". Cette procédure pourrait d'ailleurs s'étendre sur plusieurs mois. Si les magistrats dijonnais jugent la QPC sérieuse, celle-ci devra passer un deuxième filtre, la Cour de cassation, avant d'être examinée par le Conseil constitutionnel. Dans l'intervalle, la requête en nullité serait suspendue. Le procureur général de Dijon, Jean-Jacques Bosc, a indiqué à l'AFP qu'il s'opposerait, dans ses réquisitions, à la transmission de la QPC à la Cour de cassation.Écrouée après sa mise en examen à la fin juin dernier, Murielle Bolle avait été placée sous strict contrôle judiciaire début août, avec obligation de résider dans la Nièvre, loin de son domicile vosgien. En janvier, la cour d'appel de Dijon a refusé de l'autoriser à rentrer chez elle, alors qu'elle n'a toujours pas été ré-entendue par la juge d'instruction depuis sept mois. Ses avocats prévoient de déposer une nouvelle demande de modification de son contrôle judiciaire après une prochaine audition dont la date n'est pas encore fixée.L'affaire Grégory, restée l'une des plus grandes énigmes criminelles, avait été relancée en juin avec la mise en examen pour enlèvement et séquestration suivis de mort des époux Jacqueline et Marcel Jacob. Ces deux septuagénaires sont soupçonnés d'avoir été les "corbeaux" de l'affaire et d'être impliqués dans le rapt et la mort de Grégory, dans le cadre d'un "acte collectif" qu'ils contestent.Leurs avocats devaient eux aussi déposer une requête en nullité "dans le cadre de l'audience" de vendredi, selon Me Frédéric Berna, l'un des avocats de Jacqueline Jacob. "Nous soutenons que leur mise en examen est nulle car leurs droits élémentaires ne leur ont pas été notifiés" en juin dernier, a précisé Me Berna. "Mais nous n'en faisons pas une question essentielle car sur le fond, ils sont innocents", affirme le conseil.
VIDÉO. Les avocats de Murielle Bolle reviennent ce vendredi 9 février devant la cour d'appel de Dijon pour demander la nullité de sa mise en examen pour le rapt du petit Grégory Villemin et contester la validité de sa garde à vue en 1984.
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Heureux ou déçus avant l'heure. C'est ce qui est arrivé jeudi 4 juillet dans la soirée aux candidats du rectorat de Lille (Nord). Plusieurs d'entre ont eu accès aux résultats du bac 2019 sur le site de l'académie alors que ceux-ci ne devaient être mis en ligne que vendredi matin à 8 heures, comme pour l'ensemble des académies. Le rectorat de Lille a confirmé à franceinfo, qui a révélé l'information, avoir mis en ligne par erreur jeudi soir pendant 15 à 20 minutes les résultats du baccalauréat 2019. En cause ? "Un problème de verrouillage lors d'essais techniques". "Le bac, c'est une grosse organisation et nous procédons chaque année à des essais techniques pour nous assurer qu'il n'y aura pas de problèmes lors de la publication des résultats", a ajouté le rectorat de Lille qui précise : "c'est revenu à la normale très vite". Une candidate raconte à franceinfo que son cousin lui a envoyé le lien vers les résultats via les réseaux sociaux. "Je n'y croyais pas trop au départ, surtout qu'il était écrit 'session juin 2018'. Mais quand j'ai rentré mon numéro d'immatriculation et ma date de naissance, ils m'ont affiché la bonne session et mon résultat. J'étais sur le site de l'académie de Lille", témoigne sur le site de la radio publique la jeune fille. Ce nouvel incident s'ajoute à une longue liste de couacs qui marqueront l'édition du baccalauréat 2019. Grève des surveillances, grève des corrections, fuites des sujets... cette dernière édition aura été mouvementée.
Les résultats ont été disponibles durant quinze à vingt minutes jeudi soir. Le rectorat avance "un problème de verrouillage lors d'essais techniques".
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"Je suis musulman et je bute toutes les cathos". Cette phrase, rapportée par Le Parisien a été hurlée sur les quais de la station Anvers (ligne 2), dans le métro de Paris, par un individu de 23 ans, qui a menacé les passagers d'un wagon qui était en arrêt prolongé. Selon Le Parisien, qui a révélé l'information quelques heures après les faits, le forcené a brandi un couteau avant de le ranger, puis d'être maîtrisé sans grande difficulté par des usagers de la rame.Deux condamnationsSelon la même source, l'agresseur a été identifié comme un ressortissant égyptien nommé Emad F. Connu des services de justice pour deux condamnations de droit commun, il n'est cependant pas fiché S et ne figure pas dans les listes de la Direction du renseignement de la préfecture de police.
Un individu de 23 ans a causé une grosse frayeur à des usagers du métro parisien, samedi 14 juillet à la station Anvers, dans le nord de Paris.
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Malgré un confinement instauré début juillet, Melbourne a continué d'enregistrer des centaines de nouveaux cas quotidiennement. Les autorités locales ont donc décidé de mettre en place un couvre-feu de 20H00 à 05H00 du matin pour les six prochaines semaines.Déclarant un "état de catastrophe" dimanche, Daniel Andrews, le Premier ministre de l'Etat de Victoria (sud-est), a expliqué que la capitale de l'Etat passait à la "phase 4" des restrictions jusqu'au 13 septembre à cause de niveaux de contamination "inacceptablement élevés".Les habitants de Melbourne n'auront pas le droit de sortir pour plus qu'une heure d'activité sportive dans la journée, et dans un rayon de cinq kilomètres autour de chez eux.Seule une personne par foyer aura le droit de faire les courses chaque jour, également dans un rayon de cinq kilomètres.Quelques semaines après être revenus en classe, la plupart des élèves des écoles et universités reprendront les cours par internet à partir de mercredi minuit, tandis que les crèches et autres structures d'accueil seront fermées à partir de jeudi.Les mariages sont annulés dans la ville jusqu'à nouvel ordre. Au plus haut de la première vague de la pandémie, les mariages avaient été limités à cinq personnes en Australie."Nous avons pris ces décisions car faire moins que cela ne nous protégera pas", a expliqué M. Andrews. "Faire moins que cela fera durer le problème encore des mois et des mois"."L'heure n'est plus au laxisme, le temps des avertissements est fini", a déclaré M. Andrews. "Si vous n'êtes pas chez vous alors que vous devriez y être, si vous avez le virus et poursuivez votre vie normale, la fermeté s'appliquera. Il y a des vies en jeu."Des restrictions supplémentaires concernant les lieux de travail seront annoncées lundi, a-t-il précisé, suggérant que les activités non essentielles pourraient être interrompues.L'Etat de Victoria a recensé dimanche 671 nouveaux cas de Covid-19 et sept morts.Hors de Melbourne, le reste de l'Etat va passer à la phase 3 de confinement à partir de mercredi minuit. Les habitants ne pourront quitter leur domicile que pour travailler, aller à l'école et acheter des biens de première nécessité.Les autres Etats australiens, allégeant les restrictions, n'ont déclaré aucun ou très peu de nouveaux cas depuis des semaines. Mais ils ont fermé leurs portes aux habitants du Victoria et de Sydney (sud-est), un autre point de contaminations.Au total, près de 18.000 cas de nouveau coronavirus et au moins 208 morts ont été recensés en Australie, qui compte quelque 25 millions d'habitants.
L'Australie a annoncé dimanche un couvre-feu à Melbourne pour lutter contre la résurgence de cas de Covid-19 dans la deuxième ville du pays, dont les habitants n'auront plus le droit de sortir à plus de cinq kilomètres de leur domicile.
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Pour remédier à cela, il envisagerait un recours en justice, indique la presse anglaise.Le torchon brûle entre Meghan Markle et son père, Thomas. Selon plusieurs sources, le père et la fille ne s'adresseraient plus la parole, et Thomas Markle aurait appris la grossesse de sa fille dans les médias. L'homme d'affaires serait prêt à tout pour reconquérir le cœur de sa fille avance la presse anglaise, et ainsi pouvoir passer du temps ensuite avec son petit-enfant. Il envisagerait même des recours en justice si la femme du prince Harry ne lui présentait pas sa descendance.Ainsi, selon The Mirror que cite Closer, Thomas Markle aurait même engagé des équipes juridiques pour prendre les devants et aurait contacté l'archevêque de Canterbury, afin d'éviter que ses droits de grand-père maternel soient lésés. Il ne veut pas que l'enfant soit le seul petit-enfant du Prince Charles.Des regrets en vain ?Selon des proches du septuagénaire cités par le Mirror, Thomas Markle voudrait que le sang du nourrisson soit "bleu et taché". "Mon sang sera dans les veines de cet enfant autant que celui de la famille royale. J'ai des droits", aurait-il avancé.Ce froid dans la famille Markle remonte aux préparatifs du mariage de Meghan avec le prince Harry. À l'époque, Thomas Markle avait vendu des photos à des magazines people en échange d'un chèque de 100 000 dollars. Même s'il avait regretté son acte, il ne s'était pas rendu au mariage royal. Après une crise cardiaque, il avait indiqué être à l'hôpital, avant d'être vu deux jours plus tard à la sortie d'une célèbre chaîne de café américaine. Depuis, la duchesse de Sussex ne semble plus vouloir prêter attention aux revendications ni aux complaintes de son père, qui se disait "profondément blessé" et déçu. "Elle ne serait rien sans moi. C'est grâce à moi qu'elle est la duchesse qu'elle est aujourd'hui !", disait-il. Pas sûr que ses nouvelles velléités n'arrangent les choses.
Les relations entre Thomas Markle et sa fille sont plutôt tendues ces derniers temps. À tel point que Thomas Markle pense qu'il ne verra pas son petit-enfant.
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Aucune femme dans le top 15. Quatorze parmi les 50. Tel est le bilan des femmes dans le classement du JDD des 50 personnalités préférées des Français. Sophie Marceau est la femme la mieux lotie, à la 16e place. Un constat amer pour Marlène Schiappa, secrétaire d'État à l'Égalité femmes-hommes, qui a commenté dimanche 30 décembre sur son compte Twitter les résultats de ce sondage.En maniant l'ironie, Marlène Schiappa a d'abord écrit : "Ceux qui clamaient qu'après #metoo les femmes domineraient le monde ou assurent qu'avec les quotas il devient impossible pour un homme d'exister se seraient donc trompé ?". Avant de poursuivre "plus sérieusement" son propos : "Ce constat doit interpeller ! Est-ce à dire que les Français seraient juste sexistes et préféreraient unanimement les hommes aux femmes ? Je ne le crois pas. En revanche, la sous-médiatisation des femmes est une réalité".Selon elle, la faible présence de femmes dans ce classement est lié à la "sous-médiatisation des femmes" qu'elle décrit comme une "réalité". Elle prend notamment exemple sur le débat public, en citant des chiffres du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) : "Les femmes sont à peine 35% des experts qui interviennent à la télévision et 27% des invités politiques"."Bref, ce classement reflète les personnalités préférées parmi les plus connues. Donc avec un panel de base très masculin. C'est sur tout ce process que nous devons travailler pour rendre + visibles les femmes sportives, artistes, entrepreneuses, politiques, expertes !", conclut-elle dans un autre tweet.Reléguées au-delà de la 20e placeOutre Sophie Marceau, les autres femmes classées sont principalement connues dans l'audiovisuel et la chanson : Florence Foresti (23e), Mimie Mathy (26e), Elise Lucet (31e), Louane (32e), Valérie Lemercier (37e), Muriel Robin (38e), Mylène Farmer (39e), Josiane Balasko (40e), Ingrid Chauvin (41e), Karine Lemarchand (42e), Zazie (45e), Nolwenn Leroy (46e), Line Renaud (47e). Même des idoles comme Marion Cotillard, Vanessa Paradis ou Catherine Deneuve sont "out" cette année.Jean-Jacques Goldman (35,3%), Omar Sy (32,5%) et Dany Boon (25,7%) forment le trio de tête. Kylian Mbappé suit de près le podium (24,5%) et signe une entrée fracassante dans le classement. L'astronaute Thomas Pesquet (24,5%) fait un bond en avant par rapport au dernier classement (de la 33e à la 5e place).
La secrétaire d'État à l'Égalité femmes-hommes regrette le faible nombre de femmes représentées dans le classement des personnalités préférées des Français.
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"Les savants me disent Autiste, les autres ne me nomment pas, ne me regardent pas. Je suis un Tabou..." Ses mots sont poignants, bouleversants. Dans une tribune publiée ce dimanche 21 juillet dans les colonnes du Parisien, Mikael, jeune autiste âgé de 8 ans, interpelle Emmanuel Macron sur le silence des institutions face à l'autisme à l'école. « Je m'adresse à vous avec des mots empruntés de derrière le Mur où je me trouve, poursuit l'écolier en classe de CP. Ma maman et mon papa arrivent parfois à traverser ce mur mais c'est un véritable combat quotidien pour eux. Je n'ai pas décidé d'être derrière ce Mur et je souhaite en sortir. »Derrière ces lignes, Mikael pointe les lacunes du système scolaire. "Madame École remet un livret trimestriel à mes parents avec des non-acquis partout. Devrait-on être étonnés de ces résultats alors que cet outil reste inapproprié pour évaluer mon niveau d'accès à la connaissance ?", demande le jeune garçon. Et d'ajouter : "Ce rendez-vous trimestriel génère un dialogue de sourds entre Madame École avec ses objectifs d'apprentissage, Madame Accompagnatrice (merci à elle pour ses efforts !), et mes parents." Mikael en appelle à la compréhension d'Emmanuel Macron pour "aider les familles qui, comme mes parents, cherchent à faire tomber le mur entre la société et l'Autisme, ou du moins à ouvrir une porte. Aidez-les à obtenir des places dans un institut médico-éducatif." En janvier 2018, la Cour des comptes estimait qu'environ 1% de la population française était touchée par un trouble du spectre autistique (TSA) : soit 600 000 adultes et environ 100 000 enfants. Par ailleurs, 80% des enfants atteints d'autisme n'ont pas accès à une scolarité ordinaire. L'article D351-10 du code de l'Éducation affirme pourtant que "l'enfant est de droit dans l'école ordinaire". Scolariser les enfants autistes est même un devoir civique encadré par la loi du 11 février 2005 "pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées".Scolariser les enfants autistes est même un devoir civiqueEn août 2017, la secrétaire d'État chargée des personnes handicapées annonçait 8000 nouveaux emplois d'accompagnants des élèves en situation de handicap (AESH). Mais pour M'Hammed Sajidi, président de l'association Vaincre l'autisme interrogé sur Europe 1, "ce chiffre correspond au nombre d'enfants autistes qui naissent chaque année en France". Autre problème : les auxiliaires de vie scolaire (AVS) reçoivent une formation de 60 heures, mais n'ont ni connaissance du handicap, ni diplômes préalables.
Dans une tribune publiée dans les colonnes du Parisien, un enfant de 8 ans sensibilise le chef de l'État sur le silence qui entoure l'autisme.
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Le député-maire de Meaux citait alors le cas de "parents d'élèves traumatisés parce qu'un de leurs fils, qui prenait son goûter à la sortie du collège, s'est fait arracher sa nourriture des mains par une bande de jeunes qui se prenait pour une brigade iranienne de promotion de la vertu". Selon lui, ce jeune s'était fait "arracher son pain au chocolat par des voyous" au motif "qu'on ne ne mange pas au ramadan". Le prix d’un pain au chocolat ? "10 ou 15 centimes", répond Copépar Europe 1Un prix divisé par dix. Lundi sur Europe 1, un auditeur malicieux a demandé au candidat à la primaire de la droite et du centre le coût d'un pain au chocolat. Réponse de Jean-François Copé : "aux alentours de 10 ou 15 centimes". Raté. En boulangerie, le prix du pain au chocolat tourne plutôt autour de 1 euro voire 1,5 euro. Pour descendre au prix avancé par le candidat, il faut aller chercher les pains au chocolat industriels de supermarchés... et encore pour les moins chers."Je l'assume". Informé du prix réel du pain au chocolat en boulangerie, Jean-François Copé a d'abord tenté de justifier son chiffre : "ça dépend de la taille", avant de reconnaître son erreur : "je suis loin du compte. Je ne vais pas en acheter souvent, c'est un peu calorique". Dans "La Social Room" d'Europe 1, le député a fait amende honorable : "j'ai répondu très vite, je l'assume !"Cette "bourde" en rappelle en tout cas d'autres de la part d'élus, souvent accusés d'être coupés de "la vie réelle". En 2012, par exemple, Nathalie Kosciusko-Morizet avait séché sur le prix du ticket de métro, en l'évaluant à 4 euros au lieu de 1,70 euros.
C'est une anecdote qui le poursuit. En 2012, Jean-François Copé avait voulu illustrer la "pression" de certains extrémistes musulmans.
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Ce sera la première fois que le drapeau aux couleurs de l'arc-en-ciel va flotter sur le palais Bourbon. À l'occasion de la Marche des fiertés, samedi 30 juin, l'Assemblée nationale sera pavoisée avec le drapeau LGBT, a annoncé jeudi 28 juin son président, François de Rugy, selon La Chaîne Parlementaire (LCP)."J'ai souhaité que très concrètement et de façon symbolique, l'Assemblée nationale soit pavoisée, comme d'ailleurs d'autres bâtiments officiels, avec le drapeau arc-en-ciel qui est le symbole en général de la lutte contre l'homophobie, de l'égalité des droits" à l'occasion de la marche des fiertés lesbiennes, gaies, bi, trans et intersexes (LGBTI), a-t-il déclaré sur LCP. "C'est un combat qui est souvent passé par l'Assemblée nationale, qui a parfois été d'ailleurs assez agité à l'Assemblée nationale, mais aujourd'hui, on voit que ce sont plutôt des sujets qui rassemblent et on se dit d'ailleurs que les débats agités paraissent un peu surréalistes", a-t-il encore dit. Ce pavoisement "symbolise l'engagement de la représentation nationale dans la lutte contre toutes les discriminations, dans un contexte où, comme l'a montré le dernier rapport de SOS Homophobie, les actes anti-LGBT, non seulement persistent, mais augmentent en France (+4,8% en 2017) et particulièrement en milieu scolaire (+38%)", a indiqué la présidence de l'Assemblée.
L'Assemblée veut afficher son engagement "dans la lutte contre toutes les discriminations".
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Il y a sept jours, les Français retrouvaient une plus grande liberté de mouvement, avec le déconfinement. Quel bilan en tirent-ils ? On observe un avant et un après 11-mai, même si le changement n'est pas radical : 6 Français sur 10 déclarent que leur quotidien a changé (60%) et 15% estiment que leur quotidien a "beaucoup" changé. Néanmoins, 40% des sondés déclarent que le 11 mai n'a rien changé pour eux. C'est le cas plus particulièrement des femmes (43%) et des seniors de 65 ans et plus (50%), qui doivent faire preuve de davantage de prudence.Le moral des Français a repris des couleurs depuis lundi dernier et plus encore à l'issue de ce premier week-end "déconfiné" : la note moyenne pour refléter son état d'esprit est de 6,6/10, soit le niveau le plus élevé mesuré depuis la mise en place de ce suivi, il y a deux mois, et 0,7 point de plus que la note la plus basse enregistrée fin mars. Globalement, plus des deux tiers des Français tirent un bilan positif de cette première semaine de déconfinement, pour eux-mêmes et pour leurs proches, et 7% en tirent un bilan "très positif". En ce qui concerne la reprise de l'activité économique et l'évolution de l'épidémie en France, un Français sur deux (50%) seulement tire un bilan positif de cette première semaine. Par ailleurs, plus des trois quarts des Français (77%) craignent toujours qu'eux-mêmes ou un membre de leur famille n'attrape le coronavirus. Même si elle est en baisse, la proportion d'individus qui anticipent une 2e vague et un reconfinement reste très élevée (71%, -4 points depuis le 11 mai). Comme avant le week-end, 16% seulement des sondés sont confiants en ce qui concerne l'évolution de la situation économique de la France.Conséquence : près de 4 Français sur 10 estiment toujours que "le pire est devant nous" (39%), quand un tiers pense que "les choses vont rester stables" (33%) et 18% que "le pire est derrière nous".
Six personnes interrogées sur dix estiment que leur quotidien a changé depuis la fin du confinement et les deux tiers déclarent en tirer un bilan positif, selon la dernière vague du baromètre BVA pour Orange et Europe 1, lundi 18 mai.
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Des images rares ont été tournées jeudi en Méditerranée, près des côtes italiennes : il s'agit d'un bateau de passeurs en train de débarquer un canot de migrants, à une centaine de kilomètres des côtes de l'île de Lampedusa. Des images mises en ligne par l'agence de garde-frontières Frontex, sur le compte Twitter de l'organisation.Sur ce compte, les différentes étapes de l'enquête sont expliquées avec précision : d'abord les experts de Frontex remarquent un bateau de pêche transportant un canot vide.Les migrants transférés à LampedusaIls décident de le suivre à la trace à l'aide d'un drone et d'un avion. Ils remarquent ensuite des dizaines de personnes quittant le "bateau mère" pour prendre place à bord du petit canot qui y est rattaché. Certaines sont vêtues d'un gilet de sauvetage, d'autres non. Une fois à bord, le plus grand bateau coupe ses liens avec le canot, puis fait demi-tour vers la Libye, laissant le canot voguer vers l'Italie. "Il s'agit clairement d'un bateau-mère utilisé par des criminels pour transporter un groupe de migrants en mer vers leur destination, puis les faisant débarquer sur une embarcation plus petite", écrivent les experts de Frontex. L'agence a immédiatement contacté les autorités italiennes et maltaises. Le bateau de pêche a été intercepté samedi par les garde-côtes italiens, au large des côtes libyennes. A son bord, six Egyptiens et un Tunisien, qui ont été arrêtés, rapporte Le Parisien. Quant aux migrants, ils ont débarqué samedi matin à Licata et ont été transférés au centre d'accueil de migrants de Lampedusa.
Ces images ont été tournées par l'agence européenne de garde-frontières, Frontex, jeudi au large des côtes italiennes.
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"SpOC sera la source principale de forces et de capacités nécessaires aux commandements combattants, aux partenaires de coalitions, à l'état-major et au pays", a très sérieusement annoncé la Space Force dans un communiqué.C'est la base aérienne de Peterson, dans le Colorado, qui abritera le quartier général de SpOC, précise le communiqué.Les réseaux sociaux se sont réjouis de ce nom qui rappelle celui du personnage vulcain de Star Trek, Spock, reconnaissable à ses oreilles pointues. "Je serais bien commandant SpoC", a ainsi noté un internaute, sous une photo de l'acteur Leonard Nimoy qui incarnait Spock.La Space Force aura aussi un commandement dédié à la formation, qui s'appellera Space Training and Readiness Command, ou STARCOM. Les unités opérationnelles s'appelleront des "deltas".Ce n'est pas la première fois que la célèbre série télévisée se retrouve soupçonnée d'avoir déteint sur l'armée américaine: le logo de la nouvelle Force de l'espace, une flèche pointée vers le haut, surplombant une planète sur un fond d'étoiles, est très similaire à celui de la Starfleet, une flotte spatiale de l'univers Star Trek, qui existe depuis 1966.
La nouvelle force spatiale américaine a annoncé mardi sa nouvelle structure de fonctionnement, avec notamment un commandement opérationnel au nom digne de la série Star Trek: Space Operations Command ou, dans le jargon du Pentagone, SpOC.
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Les touristes américains seront en terrain connu lors de leurs démarches administratives en Autriche : l'assistance consulaire désormais proposée par la chaîne de fast-food aux citoyens américains en difficulté dans le pays.L'ambassade américaine à Vienne a annoncé la signature d'un partenariat avec le roi de la restauration rapide prévoyant que les succursales de la marque en Autriche puissent épauler les voyageurs en détresse en les mettant en lien avec les services consulaires. "Les équipes (des restaurants McDonald's en Autriche) les assisteront en établissant le contact avec les services consulaires de l'ambassade américaine", explique la représentation diplomatique dans un message sur Facebook présentant ce "partenariat".Parmi les exemples cités figure le cas d'un passeport perdu ou volé ou encore l'assistance voyage en cas d'urgence. L'ambassade, jointe par l'AFP, n'a pu préciser dans l'immédiat si cette coopération était une première.L'initiative a été diversement perçue sur les réseaux sociaux où les termes de "McVisa" et "McPasseport" ont aussitôt fleuri. "Sommes-nous apparemment totalement incapables de chercher les coordonnées de l'ambassade sur internet??", s'est interrogé un internaute.
En cas de passeport perdu ou volé, les citoyens américains n'auront qu'à pousser la porte du fast-food.
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Enfin le début d'une éclaircie pour les restaurateurs français. Forcés de rester fermés durant ces nombreuses semaines de confinement instaurées dans le pays, ils pourraient prochainement rouvrir leurs portes. C'est ce qu'a laissé entendre le Premier ministre Edouard Philippe lors d'un point presse jeudi 14 mai. Très attendu sur ce sujet, il s'est montré direct et n'a pas esquivé la question. « Je veux le dire clairement : dans les départements qui vont rester en vert, notre objectif c'est de faire en sorte que les cafés et la restauration puissent ouvrir dès le 2 juin », annonce-t-il dans des propos relayés par BFMTV.D'ici là, c'est aux professionnels de ce secteur de commencer un travail en amont fondamental en cette période de crise sanitaire. Edouard Philippe les appelle à se préparer à « appliquer les protocoles sanitaires ».Une reprise mais à plusieurs conditionsLa réouverture de nombreux restaurants ou cafés ne pourra pas se faire sans que plusieurs conditions indispensables soient assurées. « Une réouverture le 2 juin pourra être envisagée si l'évolution de l'épidémie ne se dégrade pas et sous réserve que les mesures sanitaires recommandées par le Haut Conseil de Santé publique soient parfaitement respectées », souligne le Premier ministre.Comme le rapporte BFMTV, cette date évoquée ce jeudi 14 mai n'a encore rien de définitif. Après étude de l'évolution de l'épidémie de coronavirus en France, une décision définitive sera prise dans le courant de la semaine du 25 mai. Une réouverture ne se fera alors que « dans les meilleures conditions possibles », rappelle Edouard Philippe.
Le Premier ministre Edouard Philippe a affirmé lors d'un point presse qu'il souhaitait la réouverture des restaurants dès le 2 juin, mais sous certaines conditions.
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"Aman était calme, réservé, respectueux. L'enfant sage parmi tous ses copains", raconte Maryam Doubi, 21 ans, animatrice jeunesse dans cette ville de Seine-Saint-Denis."Il n'a jamais posé de problème, était loin des embrouilles", ajoute Pacôme, son entraîneur de foot. Il reste "choqué" par cette disparition d'autant plus frappante que l'adolescent essayait d'apaiser à "son petit niveau" les querelles de quartiers. "Et c'est ça qui malheureusement l'a emporté". L'animatrice et l'entraîneur, membres de l'association Viv'r, organiseront dimanche avec famille et amis "dévastés" une marche blanche en sa mémoire. Elle partira de la mairie, près de l'immeuble HLM où il vivait, jusqu'à la cité d'Orgemont où il a été tué. - Snack et Playstation -Ce soir-là, Aman était chez sa tante. D'origine comorienne, la famille, arrivée il y a 25 ans à Epinay, est très soudée et veille sur ses enfants, qui grandissent paisiblement. Aman, qui a quatre frères et sœurs, était aussi proche de son cousin. Comme souvent, les deux ados montent "chez le voisin du 9e pour un tournoi de Playstation", raconte à l'AFP sa cousine, Naïma, 35 ans.Vers minuit, ils partent manger dans un snack, s'arrêtent au retour pour discuter près du "synthé", le terrain de foot synthétique bien connu des jeunes du coin.Il est près de 03H30. Aman et son cousin n'ont pas le droit d'être dehors, mais ils ont fait le mur. "Une bêtise d'ado comme on en a tous fait", soupire sa cousine. "Ils rigolaient avec leurs copains... cinq minutes plus tard, une voiture est arrivée et voilà".Un homme descend du véhicule et tire au fusil à canon scié sur le groupe. Aman est touché au front et au thorax. La raison des tirs ? Une dérisoire histoire de vengeance après une voiture dégradée, sur fond de rivalités entre la cité d'Orgemont, une des plus grandes du 93, et celle des Raguenets à Saint-Gratien, la ville voisine, située dans le Val-d'Oise. Deux hommes de 18 et 19 ans ont depuis été mis en examen et écroués pour "homicide en bande organisée".Aman, inconnu de la justice, était juste "au mauvais endroit au mauvais moment" et "n'était pas lié à quoi que ce soit", déplore une source policière.La veille de son meurtre, Mohamed, un jeune de 18 ans était lui aussi tué d'une balle, simplement pour avoir voulu s'interposer lors d'un différend entre deux groupes à Saint-Denis. - "Victimes d'une minorité" -"Ça pourrait être l'enfant de n'importe qui. Mais lui est mort parce qu'il habite à Épinay", lance en larmes Elise Boscherel, sa professeure principale au lycée professionnel Louise Michel. "C'était Aman qui réglait les conflits", poursuit-elle, il lui arrivait de "faire tampon". "Ça fait 20 ans que ça dure. Les rivalités ont ressurgi l'année dernière", explique l'enseignante. "J'ai retrouvé un de mes élèves roué de coups, la tête dans le caniveau". Certains jours, il lui arrive de raccompagner des élèves menacés jusqu'à leur domicile.Ces querelles de quartiers, aux origines obscures, connaissent des "pics de temps en temps", regrette une autre source policière. Elles impliquent "des gamins de 12-13 à 20 ans, qui n'ont aucune maturité et ne se rendent pas compte de ce à quoi ils participent". Aujourd'hui, la cousine d'Aman plaide pour mieux prendre en charge "cette poignée de jeunes qui gâche la vie des autres". "Dans les quartiers, nous sommes victimes de cette minorité. Tous les autres jeunes sont très bien et subissent."Aman, élève de seconde, avait prévu de se réorienter pour devenir chauffeur routier. Il cherchait un internat, manière aussi de sortir de ces rivalités "qui le fatiguaient", assure Elise Boscherel.Vers minuit, trois heures avant le drame, il lui avait envoyé un message au sujet de son orientation. "Il devait parler de ça au snack avec ses amis", pense la professeure. Loin, là encore, de la violence interquartiers.
Aman avait 16 ans, voulait être chauffeur routier. "Doux" et "discret", "loin des embrouilles de quartiers", il a été tué par balle le 6 juin à Epinay-sur-Seine, victime innocente de violences entre cités qu'il essayait pourtant d'apaiser.
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La CGT Douanes a porté plainte pour incitation à la haine raciale.La scène a été entièrement filmée et circule sur les réseaux sociaux. Dans une vidéo d'une dizaine de minutes tournée mercredi 21 novembre, des militants "gilets jaunes" montrent l'arrestation de six migrants, délogés d'un camion par les gendarmes à Flixecourt dans la Somme. Les clandestins ont été dénoncés par des manifestants, qui ont entendu des coups provenant de la cuve du poids-lourd, alors que le camion était garé au barrage. Le chauffeur s'était arrêté pour faire une pause aux côtés des "gilets jaunes", rapporte France 3 Hauts-de-France."Injures" et "barbecue géant"Sur les images amateur, on voit les gendarmes extraire les migrants de la cuve, tandis que des manifestants se félicitent de cette arrestation. Certains profèrent des injures à l'adresse des clandestins. En réaction, la branche douanière de la CGT a dit vouloir porter plainte contre les "gilets jaunes" à l'origine de l'intervention des forces de l'ordre. "Pour défendre le renom de la douane et les prérogatives qui sont les nôtres, nous venons de déposer plainte pour injure et diffamation. De même, au titre de l'art 40 du CPP, nous avons déposé plainte pour incitation à la haine raciale", précise le syndicat dans un communiqué publié mercredi. "Dans cette vidéo, les protagonistes appellent à 'un barbecue géant'. Tout ceci rappelle de bien tristes et peu glorieux événements de notre histoire... mais c'est surtout un appel clair à la haine raciale", déplore la CGT.Interrogé sur Europe 1 jeudi matin, le député La France insoumise François Ruffin a dénoncé cette action des "gilets jaunes". "Au milieu d'un mouvement comme ça, il y a tout et son contraire. Dans ce mouvement, il y a le meilleur et le pire de l'homme", a commenté l'élu de la Somme."Il y a des moments où je suis fier de mon coin, fier des gens de mon coin, et fier d'être élu de Flixecourt, et des moments où je le suis beaucoup moins. Je ne suis pas fier du tout que ça se passe de cette manière-là. Il va falloir discuter, voir pourquoi ça s'est passé comme ça et redire que ce n'est pas en se vengeant sur plus faible que soi qu'on arrange son sort", a déclaré François Ruffin.
Six migrants, dissimulés dans la cuve d'un camion-citerne, ont été interceptés à un barrage de "gilets jaunes", sur l'autoroute A16 près d'Amiens. Les clandestins ont été aperçus par des manifestants, qui ont prévenu les forces de l'ordre.
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Le trafic ferroviaire sera-t-il impacté par la crise du coronavirus en France ? Alors que le pays se prépare à passer au stade 3 de l'état d'alerte, le secrétaire d'Etat aux Transports, Jean-Baptiste Djebbari a prévenu mardi que des adaptations dans la desserte de la SNCF et de la RATP pourraient avoir lieu. Il écarte en revanche une suspension pure et simple du trafic. "On peut s'attendre avec le pic épidémique à avoir plus de personnes absentes dans ces deux grandes entreprises publiques, d'avoir peut-être 15% ou 20% de gens absents", a-t-il souligné au micro de RTL. Un absentéisme que le secrétaire d'Etat entend gérer "comme pendant la grève" de décembre. Des mesures d'adaptation "au jour le jour""Comme on l'avait fait pendant la grève nous gérerons l'absentéisme, peut-être en réduisant la fréquence sur certaines lignes, peut-être en priorisant certaines autres lignes", a expliqué Jean-Baptiste Djebbari.Ces mesures d'adaptation, sur lesquelles le gouvernement, la RATP et la SNCF travaillent d'ores et déjà, se feront "au jour le jour, en fonction des gens disponibles", a-t-il toutefois prévenu. "Caractère essentiel au maintien des transports"Interrogé sur les conséquences d'un passage au "stade 3" de l'épidémie de Covid-19, Jean-Baptiste Djebbari a cependant exclu l'hypothèse d'un arrêt pur et simple des transports publics."Il y a un caractère essentiel au maintien des transports puisque les Français vivent de leur métier. D'ailleurs en Italie ils ne font pas différemment : c'est la vie sociale qui est réduite, mais la vie économique, les déplacements professionnels, sont bien permis", a-t-il rappelé. Le secrétaire d'Etat avait évoqué la semaine dernière de possibles "restrictions" en cas de pic épidémique, "soit sur un plan géographique, soit en donnant priorité par exemple à un certain nombre de trains, en Île-de-France ou ailleurs".
La crise du coronavirus en France devrait provoquer un pic d'absentéisme du personnel à la RATP et à la SNCF, pour raisons médicales. Si le trafic ne sera pas suspendu, le secrétaire d'Etat aux Transports, Jean-Baptiste Djebbari a prévenu mardi 10 mars que des adaptations pourront avoir lieu.
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Pour éviter de trop nombreux licenciements, le gouvernement mis en place dès le début du confinement mi-mars le dispositif d'activité partielle, ou de chômage partiel. Après avoir réduit une première fois la voilure en juin, l'exécutif compte faire de même en juillet. Interrogée vendredi 12 juin sur BFMTV/RMC, la secrétaire d'Etat à l'Economie Agnès Pannier-Runacher a déclaré que les entreprises paieraient "un petit peu plus" pour le chômage partiel au 1er juillet, "de l'ordre de 10%". Depuis le 1er juin, la prise en charge par l'Etat et l'Unédic a baissé de 100% à 85% de l'indemnité versée au salarié à l'exception des secteurs faisant l'objet de restrictions en raison de la crise sanitaire comme le tourisme ou la restauration. Les entreprises supportent donc un reste à charge de 15 %. La rémunération perçue en chômage partiel, aujourd'hui fixée à 84% du salaire net (70% du brut), va aussi évoluer. "Il y aura une incitation pour qu'il y ait une reprise du travail", a déclaré la secrétaire d'Etat, sans fournir plus de précisions. Selon une source syndicale, une hypothèse est que l'indemnisation du salarié passe de 70 à 60% du salaire brut, sauf pour les salariés au Smic qui resteraient indemnisés à 100%. Les syndicats sont vivement opposés à toute baisse de l'indemnisation des salariés, qui serait "une folie", selon Laurent Berger (CFDT).RétropédalageSollicité par la presse, le ministère du Travail, où Muriel Pénicaud reçoit vendredi et lundi en bilatérale les numéros un des syndicats et organisations patronales, a néanmoins indiqué un peu après ne "pas confirmer du tout" cette déclaration, parlant d'une "imprécision" de la secrétaire d'Etat. Dans la foulée, le cabinet de Mme Pannier-Runacher a fait savoir à l'AFP "qu'il ne faut pas déduire de ce qu'elle a dit qu'il y aura un nouveau surcoût de 10% pour les entreprises du chômage partiel au 1er juillet". "Elle faisait référence à ce qui s'est passé au 1er juin". Dans le dernier projet de budget rectificatif, le coût du chômage partiel est évalué à 31 milliards d'euros pour l'Etat et l'Unedic. Selon les dernières statistiques du ministère, les demandes d'indemnisation en avril concernent 6,5 millions de salariés, un chiffre qui pourrait monter au final jusque 8,6 millions de salariés pour ce mois-là, les entreprises ayant un an pour faire leur demande.Syndicats et patronat discutent également au ministère des paramètres d'un autre régime d'activité partielle, réservé aux entreprises qui prendront des engagements en matière d'emploi. Selon ce qui a déjà été adopté au Parlement, ce régime baptisé "activité réduite pour le maintien en emploi" doit faire l'objet d'un accord collectif ou de branche. Il doit permettre une réduction du temps de travail, compensée en partie par l'Etat, à un niveau actuellement discuté. Une fois la concertation terminée, les arbitrages doivent être annoncés par Emmanuel Macron aux partenaires sociaux avant le 1er juillet.
La secrétaire d'Etat à l'Economie Agnès Pannier-Runacher a affirmé vendredi matin que les entreprises devraient supporter un reste à charge plus important du chômage partie et assuré que que la rémunération, aujourd'hui fixée à 84% du salaire net, allait évoluer. Mais le ministère du Travail a indiqué par la suite ne "pas confirmer du tout" cette déclaration, parlant d'une "imprécision" de la secrétaire d'Etat.
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C'est sous un soleil radieux que Marine Le Pen a prononcé son discours de rentrée, avec, dans le viseur, les municipales de 2020. Elle a profité de ce moment pour critiquer la politique menée par le chef de l'État et le gouvernement. Emmanuel Macron, "on le revoit, bronzé et satisfait, entre deux bains de foule arrangés et un crépage de chignons brésilien (avec le président brésilien Jair Bolsonaro, NDLR), nous dire : J'ai changé, a-t-elle lancé. Un autre président, souvenez-vous, nous avait fait le même coup", une allusion à Nicolas Sarkozy. "C'est pourquoi j'appelle tous ceux qui souhaitent construire une alternative à la politique d'Emmanuel Macron à nous rejoindre et prendre leur part à cette belle entreprise de redressement national. Ce qui nous anime, c'est un esprit d'ouverture et d'union de toutes les bonnes volontés venues de droite ou de gauche, du centre ou d'ailleurs", assure Marine Le Pen. Pour les municipales, "chaque liste présentée, chaque siège de conseiller municipal obtenu, chaque mairie conquise, seront autant de marches franchies, de nouvelles avancées annonçant de nouvelles conquêtes, notamment départementales et régionales dès 2021, préludes à la grande élection présidentielle de 2022."Candidate en 2022 ? "On n'en est pas là" Interrogée sur sa propre candidature en 2022, la présidente du RN répond : "nous verrons cela, on n'en est pas là. Tout cela se décidera quelques mois avant la présidentielle". Pour convaincre les électeurs, Marine Le Pen a notamment évoqué l'argument sécuritaire. Selon elle, "un sentiment d'insécurité généralisé s'installe en France. Insécurité physique, avec un ensauvagement progressif de la société, avec ces meurtres gratuits au couteau, à la machette, au sabre japonais, ces lynchages pour des motifs futiles, ces passages à tabac pour un simple regard, ces exactions barbares par de prétendus déséquilibrés souvent venus d'ailleurs", a-t-elle lancé. Le week-end dernier, un demandeur d'asile afghan a été mis en examen pour assassinat et tentative d'assassinat, après avoir poignardé à mort un jeune homme et blessé plusieurs personnes à un arrêt de bus à Villeurbanne (Rhône). "Il est temps de remettre un peu d'ordre""Pas un jour ne se passe sans un fait divers tragique et bien des événements cet été nous ont ramenés à cette violence endémique (...) À supposer que ces criminels barbares agissent seulement par folie, et non pas comme tout le laisse à croire, pour des motifs politico-religieux, je le dis : la France n'est pas une terre d'asile psychiatrique !", estime Marine Le Pen. Elle a également évoqué la "perspective inquiétante du retour des revenants de Daesh, ou les sorties de prison prévues des condamnés pour terrorisme". "Chaque jour qui passe voit s'accélérer la submersion de nos rues, de nos villages, de nos villes, par une immigration aujourd'hui parfaitement incontrôlée, et la hausse des cartes de séjour s'accélère à un rythme exponentiel (...) Certains quartiers de Paris ont pris les allures de Jungle de Calais", dénonce-t-elle. "Il est temps de remettre un peu d'ordre", a conclu Marine Le Pen, jugeant que "les élections municipales seront l'occasion de placer la sécurité au coeur du débat politique"."Les mutilations des manifestants, marque indélébile du quinquennat Macron"Par ailleurs, Marine Le Pen s'affiche comme un soutien des "gilets jaunes". La présidente du RN critique "l'arrogance des dirigeants et le mépris de classe" de l'exécutif, qui ont, ces derniers mois, "profondément divisé" les Français. "Fallait-il ajouter à la fracture sociale, territoriale, identitaire, une fracture psychologique qui voit désormais deux France se regarder avec méfiance et même avec défiance ?", s'interroge-t-elle. "Des mots blessants, on est passé au fil des mois aux actes blessants. Par la brutalité de son programme, le pouvoir a heurté et inquiété. Par ses méthodes, il a humilié, brutalisé", a-t-elle poursuivi. "Les mutilations des manifestants de l'année dernière, tragiques faits d'armes de l'indigne M. Castaner (le ministre de l'Intérieur, NDLR), restent une marque indélébile du quinquennat Macron", estime encore Marine Le Pen. Selon elle, "c'est l'image de notre pays qui a a été abîmée. Les gardes à vue préventives, les campagnes de diffamation d'État contre les opposants ou les manifestants, panoplie des régimes autoritaires, n'ont pas grandi l'image de nos gouvernants", dénonce-t-elle encore. Les "fautes" d'Emmanuel Macron "On a vu des chars dans Paris, des policiers armés de pistolets mitrailleurs, pour faire face à des Français", regrette la patronne du RN. Pour elle, "ces dérives antidémocratiques constituent une faute éthique, une faute impardonnable que nous ne voulons plus revoir". "Le président a d'ailleurs conscience d'avoir mal agi, il a rangé Castaner dans un placard, il commence à se risquer à un timide mea culpa de circonstance", juge-t-elle. Pour Marine Le Pen, "la faute politique" de ce gouvernement est aussi "d'avoir mis en œuvre un projet pour ceux qui ont réussi, tout en ignorant voire méprisant ceux qui aux yeux du président ne seraient rien". "La pire faute politique de M. Macron sera d'avoir lancé les Français les uns contre les autres", a-t-elle enfin lancé.
La présidente du Rassemblement national (RN) avait choisi son fief du Pas-de-Calais pour son retour sur le devant de la scène.
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Testée depuis juin à Rennes, Reims, Créteil et mi-juillet à Lille et Marseille, cette amende de 200 euros, qui concerne en théorie toutes les drogues mais vise surtout les fumeurs de cannabis, a été généralisée plus vite que prévu.Après une fusillade liée au trafic à Nice fin juillet, Jean Castex a décidé de l'utiliser partout en France dès la rentrée. L'amende permet d'"appliquer une sanction sans délai" et de lutter "contre les points de revente qui gangrènent les quartiers", a alors vanté le Premier ministre. La drogue circule "en quantité extrêmement importante dans le territoire de la République, pas simplement dans les quartiers populaires mais aussi dans ce qu'on pourrait appeler les beaux quartiers", a rappelé mardi Gérald Darmanin lors d'un déplacement à Choisy-le-Roi, en banlieue parisienne. "L'amende est une possibilité parmi d'autres de pouvoir pénaliser" les consommateurs, a ajouté le ministre de l'Intérieur, "ce n'est pas suffisant mais c'est nécessaire". C'est "une arme simplifiée" pour les services de police et de gendarmerie, selon lui.L'enjeu est connu. Malgré une des politiques les plus répressives du Vieux continent - l'usage de stupéfiants est passible d'un an de prison et 3.750 euros d'amende -, les Français sont les premiers consommateurs de cannabis en Europe et pointent au troisième rang pour la cocaïne.- "Dépénalisation de fait" -Les procédures pour usage débouchant souvent sur un simple rappel à la loi, l'amende forfaitaire a été pensée par la majorité LREM pour lutter contre la "dépénalisation de fait" du cannabis.Fixée à 200 euros et inscrite au casier judiciaire, elle concerne uniquement les majeurs et peut passer à 150 euros en cas de règlement sous 15 jours, 450 euros au-delà de 45 jours.De quoi faciliter le travail des policiers. "Ça évite des dizaines d'heures de procédure pour, au bout, avoir un simple rappel à la loi", salue Stanislas Gaudon, délégué général du syndicat Alliance.Mais cette "énième mesure répressive" hérisse médecins et magistrats."L'amende pousse les usagers dans la clandestinité et éloigne de l'accès aux médecins. Si vous la payez, qui va vous inciter à rencontrer un professionnel ?", explique à l'AFP Nathalie Latour, déléguée générale de la Fédération Addiction.Une critique partagée par l'Union syndicale des magistrats (USM), majoritaire chez les juges.Son secrétaire général Jacky Coulon déplore un dispositif qui "transfère le pouvoir d'appréciation du parquet au policier" et avec lequel "on ne se pose pas la question du soin". Tout cela pour "un gain de temps relatif: les affaires de consommation ne sont pas les plus chronophages".A Créteil, où le parquet fait dresser des amendes pour des quantités de cannabis inférieures à 30 grammes, et conserve la procédure classique pour les usagers de cocaïne, on relativise.- "Déjà un échec" -Encore peu utilisée, l'amende est "une réponse de plus à l'usage de stupéfiants, pour essayer d'assécher la demande", dit-on au parquet. "Après, ça ne va pas faire disparaître le trafic".En deux mois d'expérimentation, 545 amendes ont été dressées dans l'ensemble des villes-test. Le parquet de Rennes a indiqué fin août que sur son ressort, 32% des justiciables ayant reçu leur amende l'avaient réglée."Avec 500 amendes dans des villes qui réunissent 1,6 million d'habitants, et une personne sur trois qui paye, cette mesure est déjà un échec. C'est une condamnation sur le trottoir, qui va renforcer les contrôles au faciès", estime Béchir Saket, cofondateur de l'association L630, en faveur d'une dépénalisation.Alors que les consommateurs aisés se font livrer, "on ne va pas rentrer chez les gens pour savoir s'ils prennent de la drogue", reconnaît Eric Poulliat (LREM), co-auteur d'un rapport parlementaire qui a inspiré l'amende. "Mais c'est déjà beaucoup de montrer à un gamin que son grand frère ne peut pas fumer un joint en terrasse sans être inquiété".L'amende "ne va pas agir profondément sur la consommation, ni sur l'engorgement des tribunaux. Elle est là pour rappeler un interdit pénal et libérer du temps de police pour lutter contre le trafic", rappelle le député, pour qui la prévention envers les mineurs reste "essentielle".Dans ce but, les recettes générées doivent abonder le fonds de lutte contre les addictions.
A peine expérimentée, déjà généralisée: l'amende forfaitaire pour usage de drogues, vantée par le gouvernement pour lutter contre la consommation et le trafic, est entrée en vigueur partout en France mardi, sous l'œil sceptique de nombreux magistrats et professionnels de santé.
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Le gouvernement l'avait annoncé le 14 mai dernier : dès la réouverture des restaurants, le plafond d'utilisation des tickets restaurant serait doublé, passant de 19 à 38 euros par jour, pour soutenir le secteur, durement touché par la crise du coronavirus. Mais alors que cafés, bars et restaurants peuvent de nouveau accueillir des clients, le décret d'application de la mesure n'a pas encore été publié au Journal officiel relève BFMTV mercredi 3 juin. Il était également prévu d'autoriser le paiement en ticket restaurant le week-end et les jours fériés, deux mesures qui devaient rester en vigueur jusqu'au 31 décembre 2020. Selon la chaîne d'information, la parution du décret devrait néanmoins intervenir d'ici la fin de la semaine, ou au plus tard au début de la semaine prochaine.Ces mesures sont très attendues des restaurateurs qui espèrent ainsi accueillir les salariés qui n'ont pas pu utiliser leurs titres restaurant pendant le confinement, à cause de la fermeture des établissements et du recours massif au télétravail. Selon le Groupement national des indépendants, les salariés auraient aujourd'hui un milliard d'euros à dépenser en ticket restaurant.En revanche, le plafond des dépenses quotidiennes réalisées avec les tickets restaurant dans les magasins alimentaires reste fixé à 19 euros. Le ministère du Travail avait annoncé fin avril que ce plafond serait relevé à 95 euros une fois par semaine. La mesure n'a jamais été mise en oeuvre faute de publication du décret annoncé.
Le gouvernement avait annoncé un doublement du plafond de paiement pour de la réouverture des restaurants, mais le décret d'application de la mesure n'a pas encore été publié.
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"Nous allons suggérer aux parquets de retenir cette qualification, car le maire qui est insulté, c'est un maire qui, au sens du droit pénal, est un maire outragé", a déclaré le garde des Sceaux, qui a annoncé plus tard dans la journée, en déplacement à Dijon, que la circulaire "serait signée sans doute la semaine prochaine".Contrairement à l'injure "qui est souvent la qualification retenue" dans ces affaires, celle d'outrage permet la mise en oeuvre des TIG (travail d'intérêt général), a rappelé le ministre."C'est simple, c'est pragmatique, c'est efficace et ça va dans le bon sens", a-t-il assuré, après une rencontre à laquelle ont participé les différentes associations d'élus, en présence du Premier ministre Jean Castex, du ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, et de la ministre de la Cohésion des Territoires, Jacqueline Gourault.La circulaire contiendra "un certain nombre de mesures qui nous permettent de dire aux maires à quel point nous sommes à leur côté", a souligné M. Dupond-Moretti, sans donner plus de détails sur son contenu."Cela implique que la justice donne une réponse proportionnée, bien sûr, systématique et immédiate, bien évidemment", a-t-il ajouté. Les associations d'élus reprochent à la justice sa lenteur pour traiter les cas d'agressions. Au cours de la réunion, le Premier ministre a exigé plus de "fluidité" dans les échanges entre le préfet, le procureur de la République et les élus. "A cet effet, les préfets devront désormais systématiquement signaler aux parquets les faits dont les élus sont victimes et qui sont susceptibles de recevoir une qualification pénale", a indiqué Matignon dans un communiqué.Après un été marqué par différentes agressions contre des maires, M. Dupond-Moretti a souligné que "chaque agression commise contre un maire est une agression commise contre la République"."Ces mesures ne sont pas symboliques (...) elles permettent de régler un certain nombre de difficultés", a-t-il insisté dans l'après-midi à Dijon avant une rencontre avec des maires du département. Selon les chiffres de l'Association des maires de France (AMF), 233 maires ont été agressés de janvier à juillet. Pour toute l'année 2019, ils avaient été 383 à subir des coups ou des insultes, contre 361 en 2018.Son président, François Baroin, présent à Matignon, a refusé de commenter la circulaire avant d'en avoir connaissance. "Nous l'attendons avec beaucoup d'impatience"."Cette réunion était indispensable, nécessaire à la lumière de l'évolution d'une violence qui est incontestable dans notre société", a-t-il toutefois affirmé après la réunion.Plusieurs agressions ont défrayé la chronique cet été, notamment celle de Francis D'Hulst, élu de la localité de Portbail dans la Manche frappé par des campeurs, ou celle de Philippe Becheau, maire de Saint-Philippe d'Aiguille, en Gironde, après s'être plaint de tapage nocturne.
Le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti a annoncé mercredi que les insultes contre les maires seraient désormais considérées comme des outrages, au terme d'une réunion interministérielle à Matignon sur la violence contre les élus.
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D'après les autorités, quelque 2.750 tonnes de nitrate d'ammonium, stockées "sans mesures de précaution" dans le port de Beyrouth, sont à l'origine de la puissance des déflagrations, les pires vécues par la capitale libanaise, malgré son histoire tourmentée."La situation est apocalyptique, Beyrouth n'a jamais connu ça de son histoire", a estimé le gouverneur de Beyrouth, Marwan Aboud."On aurait dit un tsunami, ou Hiroshima (...). C'était un véritable enfer", a raconté à l'AFP Elie Zakaria, habitant du quartier de Mar Mikhail, célèbre pour ses bars nocturnes et qui fait face au port. "C'est un massacre. Je suis sorti au balcon, j'ai vu des gens qui criaient, ensanglantés, tout était détruit."- Trois milliards de dollars -La puissance de ces explosions présentées comme accidentelles est telle qu'elles ont été enregistrées par les capteurs de l'institut américain de géophysique (USGS) comme un séisme de magnitude 3,3. Et leur souffle a été clairement ressenti jusque sur l'île de Chypre, à plus de 200 km de là.Le paysage, mercredi, reste lunaire: les conteneurs ressemblent à des boîtes de conserve tordues, les voitures sont calcinées, le sol jonché de valises et de papiers provenant de bureaux soufflés par l'explosion.Selon un dernier bilan provisoire de la Croix-Rouge, plus de 100 personnes ont été tuées et plus de 4.000 blessées.Selon le gouverneur de Beyrouth, jusqu'à 300.000 personnes sont sans domicile en raison des énormes dégâts. Il a estimé les dommages, qui ont touché selon lui plus de la moitié de la capitale, à plus de trois milliards de dollars.Des secouristes, épaulés par des agents de sécurité, ont oeuvré toute la nuit à la recherche de survivants ou de cadavres sous les décombres. Les opérations continuent. L'UE va envoyer une centaine de pompiers spécialisés pour participer aux recherches.L'explosion a soufflé les vitres des habitations dans la plupart des quartiers de Beyrouth et de sa grande banlieue, et les artères de la ville restent jonchées de bris de verre.L'Agence des Nations unies pour l'agriculture et l'alimentation, la FAO, craint à brève échéance un problème de disponibilité de farine pour le Liban, des silos de céréales installés près du port ayant été éventrés.Les hôpitaux de la capitale, déjà confrontés à la pandémie de Covid-19, sont saturés. Des habitants, blessés et ensanglantés, ont dû faire le tour des hôpitaux toute la nuit pour les supplier d'être admis.- Colère -Le Premier ministre, Hassan Diab, dont le gouvernement est contesté par une partie de la population et a été encore davantage fragilisé par la démission lundi du ministre des Affaires étrangères, a décrété trois jours de deuil national et promis que les responsables devraient "rendre des comptes"."Il est inadmissible qu'une cargaison de nitrate d'ammonium, estimée à 2.750 tonnes, soit présente depuis six ans dans un entrepôt, sans mesures de précaution. C'est inacceptable et nous ne pouvons pas nous taire", a déclaré le Premier ministre devant le Conseil supérieur de défense, selon un porte-parole.Le nitrate d'ammonium, substance entrant dans la composition de certains engrais mais aussi d'explosifs, est un sel blanc et inodore utilisé comme base de nombreux engrais azotés sous forme de granulés. Il a causé plusieurs accidents industriels dont l'explosion de l'usine AZF à Toulouse, dans le sud-ouest de la France, en septembre 2001 (31 morts, 8.000 blessés).Une source au sein des services de sécurité a indiqué à l'AFP que le nitrate d'ammonium avait été saisi sur un bateau en panne il y a six ans et entreposé au hangar numéro 12 du port, "sans aucun suivi".Des Casques bleus ont été grièvement blessés à bord d'un navire amarré dans le port, selon la mission de l'ONU au Liban (Finul). Sur les réseaux sociaux, les Libanais expriment à nouveau leur colère et leur dégoût contre la classe dirigeante, qu'ils accusent de corruption, estimant que l'explosion était le résultat de sa mauvaise gestion et de sa négligence.Réuni mardi soir, le Conseil supérieur de défense a proclamé Beyrouth "ville sinistrée" et appelé à l'aide.- Aide internationale -De nombreux pays ont répondu, notamment la France, aux liens historiques avec ce pays, qui doit envoyer mercredi plusieurs tonnes de matériel sanitaire et un détachement de la sécurité civile. Le président français, Emmanuel Macron, se rendra au Liban jeudi pour "rencontrer l'ensemble des acteurs politiques", selon ses services. Les Etats-Unis ont également proposé leur aide, ainsi que l'Allemagne, qui compte des membres du personnel de son ambassade à Beyrouth parmi les blessés.Des pays du Golfe, dont certains ont des relations diplomatiques et économiques étroites avec le Liban, ont également rapidement offert leur aide au Liban.Ce drame survient alors que le Liban connaît sa pire crise économique depuis des décennies, marquée par une dépréciation inédite de sa monnaie, une hyperinflation, des licenciements massifs et des restrictions bancaires drastiques.
Au moins 100 morts, des milliers de blessés et des centaines de milliers de sans-abri: ville "sinistrée", Beyrouth reste abasourdie mercredi, au lendemain d'explosions ahurissantes, des habitants cherchant encore des disparus et des affaires personnelles au milieu de paysages d'apocalypse.
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Comme annoncé le 28 mai, les cinémas, les centres de vacances, les casinos et les salles de jeux vont également rouvrir lundi "dans le respect de règles sanitaires strictes", a souligné dans la nuit de vendredi à samedi un communiqué de Matignon après la réunion d'un Conseil de Défense et de Sécurité nationale (CDSN) sous l'autorité du président Emmanuel Macron.Alors que les écoliers et collégiens vont retourner lundi en cours grâce à un protocole sanitaire allégé, on s'oriente aussi vers un nouvel assouplissement des conditions de travail en entreprise. Le ministère du Travail et le ministère des Solidarités et de la Santé "ont engagé l'actualisation et la simplification du protocole national et des protocoles particuliers" et les résultats de ces travaux seront "présentés la semaine prochaine".En campagne samedi au Havre pour le second tour des municipales, le Premier ministre Edouard Philippe a insisté: il faut rester "prudents" pour "essayer de faire en sorte de repartir dans les meilleures conditions".Mais footballeurs, basketteurs ou handballeurs pourront donc reprendre dès lundi le chemin des stades, gymnases, qu'ils soient couverts ou en plein air, "avec des mesures de prévention adaptées", dès lors que les gestionnaires ou propriétaires des équipements sportifs "y sont prêts", a précisé le ministère des Sports.Les sports de combat restent en revanche interdits à ce stade, sauf pour le haut niveau.- Assouplissement -Les stades seront ouverts dans un premier temps uniquement pour la pratique sportive. Puis, le 11 juillet, date qui marquera la fin de l'état d'urgence sanitaire sur le territoire métropolitain, ils vont aussi ouvrir au public, tout comme les hippodromes, avec une "jauge maximale" de 5.000 personnes qui restera "en principe" en vigueur jusqu'en septembre.Un nouvel examen de la situation épidémiologique sera réalisé mi-juillet "pour décider si un assouplissement est possible pour la deuxième partie du mois d'août", ce qui concerne notamment la reprise de la Ligue 1, alors que la Ligue professionnelle de football planche sur un scénario prônant un retour des spectateurs "à 100%".Le 11 juillet, par ailleurs, les croisières fluviales seront de nouveau autorisées. "En coordination avec nos partenaires européens, il pourra être décidé de reprendre les croisières en mer entre les ports européens, pour les navires dont la capacité ne dépasse pas une limite fixée par arrêté ministériel", selon le communiqué de Matignon.- Les discothèques attendront -A partir de septembre enfin "et sous réserve d'une nouvelle évaluation de la situation épidémiologique, la rentrée pourra être marquée par de nouveaux assouplissements". Il s'agit de l'ouverture des foires, expositions et salons et "le cas échéant" de l'ouverture des discothèques et des croisières maritimes internationales.La France a enregistré 14 décès supplémentaires liés au Covid-19 dans les hôpitaux au cours des dernières 24 heures, portant le nombre total de décès depuis le début de l'épidémie à 29.617, selon le bilan publié vendredi par la Direction générale de la santé (DGS). Le nombre de patients du Covid-19 en réanimation continue parallèlement de baisser avec 727 malades, soit 25 de moins que jeudi, selon un communiqué de la DGS.A l'avenir, le gouvernement semble écarter un nouveau confinement en cas de deuxième vague. "La stratégie de réponse, notamment pour protéger les personnes les plus vulnérables sans recourir à un reconfinement général, ainsi que le dispositif sanitaire, seront présentés par le gouvernement dans les prochains jours. Des dispositions particulières seront prises pour l'été", indique le communiqué de Matignon.En outre-mer, l'état d'urgence sanitaire sera maintenu en Guyane où "le virus circule activement" et où le deuxième tour des élections municipales est reporté.En France métropolitaine, les indicateurs relevés ces derniers jours dans le Val-d'Oise justifient une vigilance particulière, selon Matignon.La Direction générale de la santé surveille aussi la situation en Normandie, où le taux de reproduction du virus a dépassé cette semaine "le seuil d'alerte fixé à 1,5", et se situe juste au-dessus, à 1,6.
Les Français vont pouvoir reprendre les sports collectifs dès lundi et retourner au stade à partir du 11 juillet: le gouvernement a annoncé une accélération du déconfinement pour l'été grâce à des progrès dans la lutte contre l'épidémie de Covid-19 et écarté un reconfinement général en cas de deuxième vague.
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Marion Maréchal est sortie de son rôle de directrice de l'Issep, école de sciences politiques basée à Lyon (Rhône), pour apporter son soutien aux "gilets jaunes". L'ex-députée RN (ex-FN) du Vaucluse, qui a manifesté sur les Champs-Élysées samedi dernier, a indiqué jeudi 29 novembre au micro de BFMTV avoir "beaucoup d'empathie" pour eux. "J'ai beaucoup d'empathie pour eux quand j'entends des personnes expliquer qu'ils sont dans la rue parce qu'ils ont 450 euros de retraite ou des agriculteurs expliquer que c'est leur maman de 70 ans qui leur font leurs courses parce qu'ils n'ont pas de quoi se les payer et que la réponse du gouvernement c'est un haut conseil au climat. Ça interpelle", a-t-elle déclaré. La création de ce haut conseil pour le climat, composé d'experts, est l'une des réponses apportées cette semaine par Emmanuel Macron à la grogne contre la vie chère. "Même en temps que simple citoyenne qui n'est pas engagée en politique, il est légitime que je puisse leur apporter un soutien", a conclu Marion Maréchal. Des critiques déjà formulées sur TwitterMarion Maréchal est déjà sortie de sa réserve sur Twitter pour critiquer le gouvernement. "J'avais trouvé Christophe Castaner assez minable comme adversaire aux régionales, il l'est encore davantage comme ministre de l'Intérieur en réprimant violemment les 'gilets jaunes'. Du jamais-vu contre les casseurs 'black bloc', les prières de rue, les étudiants bloqueurs ou les zadistes", a-t-elle écrit sur le réseau social le 24 novembre, jour de mobilisation des "gilets jaunes" à Paris, où elle-même se trouvait parmi eux sur les Champs-Élysées. Elle a de nouveau critiqué l'attitude de l'exécutif le 26 novembre. "Le gouvernement a voulu salir la mobilisation des milliers de 'gilets jaunes' dans toute la France avec une poignée de casseurs... d'extrême-gauche ! Une vraie manipulation. Moi aussi j'ai honte, honte de nos dirigeants".
Retirée de la vie politique, l'ex-députée du Vaucluse se positionne en "soutien moral ardent" du mouvement des "gilets jaunes".
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Le tribunal correctionnel de Compiègne (Oise) a condamné mardi 10 septembre un homme de 44 ans à 800 euros d'amende dont 400 avec sursis pour des commentaires postés sur un groupe Facebook public de "gilets jaunes" et menaçants envers la secrétaire d'Etat Marlène Schiappa.Le tribunal l'a déclaré coupable de provocation non suivie d'effet au crime ou délit par voie électronique et l'a également condamné à verser à la plaignante 150 euros de dommages et intérêts et 600 euros pour les frais d'avocat, a précisé le parquet, confirmant des informations du Courrier Picard. En janvier, cet internaute oisien, sans emploi, publie un commentaire sous un message qui évoque la volonté de la secrétaire d'Etat chargée de l'Egalité entre les femmes et les hommes, d'identifier les donateurs de la cagnotte en faveur du boxeur Christophe Dettinger, rapporte le quotidien régional.Pas "d'impunité de clavier", se félicite l'avocat de Marlène SchiappaLe prévenu écrit alors en commentaire "grosse putain, on va te couper la tête", puis concernant le président de la République Emmanuel Macron, à la place d'une démission, il propose : "une balle, c'est mieux". Le prévenu n'avait jamais été condamné auparavant et a affirmé n'avoir jamais participé à des manifestations en raison de ses problèmes de santé, selon le Courrier Picard. "Je me réjouis que ce type de propos soient condamnés", a réagi l'avocat de Mme Schiappa, Me Eric Morain, pour qui il ne doit pas y avoir "d'impunité de clavier". Il avait demandé 2.000 euros de dommages et intérêts et 1.000 euros au titres des frais de justice.
Le prévenu, âgé de 44 ans, a été condamné à une amende de 400 euros pour "provocation non suivie d'effet au crime ou délit par voie électronique" envers le président de la République et la secrétaire d'Etat.
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Mais c'est loin d'être gagné. Pas beaucoup plus clair. François Fillon a été élu à la primaire de la droite et du centre le 27 novembre dernier. Largement sollicité par les militants, certains éléments de son programme suscitent néanmoins l'interrogation. En matière d'assurance maladie, le candidat à la présidentielle a déclaré que seules les maladies graves et chroniques seraient remboursées. Une annonce qui provoque l'inquiétude chez certains Français, mais également au sein de son propre camp. Jérôme Chartier, proche de François Fillon a tenté de rassurer, au micro de France Inter ce lundi 12 décembre. Il a tenu à expliquer cette proposition : "La sécurité sociale est en déficit, la situation n'est plus tenable." Jérôme Chartier a ajouté par la suite : "Les complémentaires santé complètent le remboursement, cette part-là doit être régulée." Jérôme Chartier tente de défendre la proposition de François FillonA la question de savoir si un rhume serait pris en charge, Jérôme Chartier est alors bien en peine de répondre : "Le rhume, ça dépend de quel rhume. Il faut entrer dans le détail." Précisant par la suite : "Je ne suis pas médecin, je ne suis pas capable de vous le dire, c'est le médecin qui pourra le dire, un rhume si ça tourne mal, ça peut devenir beaucoup plus qu'un rhume, c'est le médecin qui va le déterminer." Difficile de savoir donc pour l'heure, ce qui sera remboursé ou non. Jérôme Chartier fini par botter en touche : "La santé, c'est quelque chose d'extrêmement compliqué en France, il y a plusieurs types de complémentaires (mutuelles, assurances privées, ndlr), c'est la raison pour laquelle je m'en tiens aux grands principes", a-t-il tenté d'expliquer. Jérôme Chartier a fini en concluant : "On ne peut pas continuer avec une sécurité sociale en déficit comme aujourd'hui, il y a des soins mal remboursés, comme les soins dentaires." Marisol Touraine a visiblement écouté l'interview et n'a pas hésité à lâcher un petit commentaire bien senti sur Twitter : "Jérôme Chartier annonce qu'avec François Fillon, seuls certains rhumes seront remboursés. Il veut indexer le remboursement sur le degré d'éternuement ?" Une déclaration qui amuse mais qui n'éclaircit pas vraiment la situation.
Le programme de santé de François Fillon inquiète. Au micro de France Inter ce lundi 12 décembre, Jérôme Chartier a tenté de rassurer les Français.
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L'affaire Chris Froome n'est pas la seule à polluer l'ambiance autour du prochain départ du Tour de France, prévu pour le 7 juillet. Comme le révèle le Journal du dimanche, le maire de Cholet Gilles Bourdouleix a lancé une pétition signée par des élus de 25 communes de l'agglomération de Cholet (Maine-et-Loire). En cause, des accusations portées par l'édile à l'encontre de Bruno Retailleau, l'ancien président de la région Pays de la Loire. Celui-ci aurait, selon Gilles Bourdouleix, favorisé son département d'origine, la Vendée, au moment de répartir le budget accordé par la région pour l'organisation des quatre étapes du Tour de France qui la traversent.La Vendée aurait ainsi, selon le maire en colère, touché l'intégralité des 602 000 euros alloués par le conseil régional pour l'occasion, au détriment du Maine-et-Loire et de la Loire-Atlantique. Gilles Bourdouleix, dont la municipalité a dû débourser 228 000 euros pour avoir l'opportunité d'accueillir le Tour, crie au scandale. Dans un mail adressé à ASO, l'organisateur de l'épreuve, il évoque un "détournement de fonds publics", visant directement Bruno Retailleau. Ce dernier aurait tout fait pour que la Vendée soit la principale bénéficiaire de l'événement. "C'est la Vendée qui apparaît partout comme le seul site du grand départ [...] Et en plus nous observons que l'affiche de la Région ne fait aucune référence à Cholet", écrit l'élu dans le même message.Bruno Retailleau, de son côté, évoque selon le JDD une affaire "sans queue ni tête", rappelant que "rien ne s'est fait dans le secret". "Quand j'ai proposé une convention à Gilles Bourdouleix, il y a un an, il a dit oui. Rien ne l'obligeait à accepter si les conditions ne lui seyaient pas. Nous nous serions alors organisés différemment", a déclaré le sénateur. Le maire de Cholet, lui, menace de boycotter l'arrivée du contre-la-montre par équipe disputé dans sa ville le 9 juillet.
Alors que la Grande boucle s'élance dans quelques jours à Noirmoutier, en Vendée, le maire de Cholet accuse l'ex-président de la région Pays de la Loire Bruno Retailleau de "détournement de fonds publics", comme le révèle le JDD.
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C'est un traumatisme vécu au quotidien par des millions de femmes. Face au problème du harcèlement de rue, l'association "Ni Putes Ni Soumises" a décidé de sensibiliser un homme en le confrontant à ces situations dégradantes. "Mettez-vous à notre place et vous comprendrez", lance l'association dans sa dernière campagne. Regards malsains, gestes déplacés, propos graveleux... Comme le relaye 20minutes, un acteur de 23 ans (Antoine) a été grimé en femme pour arpenter le temps d'une journée les rues de la capitale et s'afficher dans des cafés, bars et dans le métro. Avec ses longs cheveux blonds, des bottes à talons et une grande robe, l'acteur a été la cible de nombreuses remarques sexistes. "Je me suis senti extrêmement vulnérable", confie le jeune homme dans une vidéo reprise par 20minutes. Dans un rapport de 2015, le Haut conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes dévoilait que 100 % des femmes avait été harcelées au moins une fois dans leur vie dans les transports en commun. "Il faut vraiment que nous les hommes on voie cette vidéo et qu'on prenne conscience de ce problème pour faire changer les choses", ajoute Antoine.700 contraventions depuis un anDepuis un an, la nouvelle loi contre le harcèlement sexiste dans la rue ou les transports a donné lieu à plus de 700 contraventions. Au total, 713 contraventions pour "outrage sexiste" ont été dressées par les forces de l'ordre sur l'ensemble du territoire, la grande majorité en flagrant délit, a indiqué le cabinet de la secrétaire d'Etat chargée de l'égalité femmes-hommes, Marlène Schiappa. Cette loi pénalise les "propos ou comportements à connotation sexuelle ou sexiste", lorsqu'ils sont "dégradants, humiliants, intimidants, hostiles ou offensants". Des faits passibles de 90 euros d'amende, voire de 1 500 euros en cas de circonstance aggravante (lorsque la victime a moins de 15 ans, notamment).
Comme le relaye 20minutes, l'association "Ni Putes Ni Soumises" a sensibilisé un homme au harcèlement de rue en le grimant en femme le temps d'une journée.
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C'est un nouveau chapitre dans un très long feuilleton. Nicolas Sarkozy a dénoncé jeudi 25 juin une "invraisemblable accumulation de manquements et de dysfonctionnements" après la révélation, par l'hebdomadaire Le Point, d'investigations d'ampleur menées par le parquet national financier (PNF) sur des ténors du barreau. Une surveillance qui visait à identifier une "taupe" éventuelle dans l'affaire dite des "écoutes". L'ancien président de la République avait été informé que des écoutes le visaient. "En réaction aux révélations du Point, je n'exprime qu'une seule demande: le respect de l'Etat de droit", a affirmé sur twitter l'ancien chef de l'Etat, qui doit être jugé dans l'affaire "des écoutes" en fin d'année. "En conséquence, toute la vérité doit être établie sur les circonstances qui ont permis cette invraisemblable accumulation de manquements et de dysfonctionnements", a ajouté Nicolas Sarkozy, qui s'exprime rarement sur les réseaux sociaux.Selon l'hebdomadaire, le PNF a enquêté en vain, entre 2014 et 2019 et notamment via des investigations en catimini sur des ténors du barreau de Paris, pour identifier la "taupe" éventuelle qui aurait informé Nicolas Sarkozy et son avocat Me Thierry Herzog de l'existence d'écoutes les visant. L'existence de cette enquête, parallèle aux investigations dans l'affaire dite des "écoutes", était connue et dénoncée de longue date par la défense de l'ancien président et de son conseil, mais pas son contenu ni l'ampleur de la surveillance de tous ces avocats.Selon Le Point, les factures téléphoniques détaillées ("fadettes") de nombreux ténors du barreaux et de leurs collaborateurs ont été épluchées, ainsi que celle d'une magistrate ou des lignes fixes du PNF. Certains avocats ont même été géolocalisés.Ces révélations ont ulcéré jeudi les avocats concernés. Me Dupond-Moretti a annoncé sur LCI une "plainte" contre ces "méthodes de barbouzes". Le procès de Nicolas Sarkozy pour corruption dans l'affaire dite des "écoutes", qui devait initialement se tenir en octobre, se déroulera finalement du 23 novembre au 10 décembre.Dans cette affaire, l'ancien chef de l'Etat est soupçonné d'avoir tenté d'obtenir début 2014, par l'entremise de Thierry Herzog, des informations secrètes auprès de l'ancien haut magistrat à la Cour de cassation Gilbert Azibert dans une procédure en marge de l'affaire Bettencourt, en échange d'un coup de pouce pour un poste à Monaco.
À la suite des révélations du Point sur les méthodes de surveillance du parquet financier, Nicolas Sarkozy s'est exprimé, réclamant le respect de l'État de droit et une enquête.
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La fin mercredi de ces dérogations --ultime vestige, côté américain, de l'accord international de 2015 dont Washington s'est retiré unilatéralement en 2018-- vise à "distraire l'opinion publique de ses défaites continues face à l'Iran", a déclaré Behrouz Kamalvandi, un porte-parole de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique."Mettre fin aux dérogations sur la coopération nucléaire avec l'Iran (...) n'a aucun impact réel sur le travail continu de l'Iran", a-t-il ajouté dans un communiqué publié sur le site de l'organisation.Selon lui, la décision américaine a été prise en réaction aux livraisons de pétrole iranien au Venezuela, pays également sous sanctions américaines, et aux "avancées significatives de l'industrie nucléaire iranienne".Mercredi, le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo avait estimé ne plus pouvoir "justifier le renouvellement de ces dérogations", affirmant que "le régime iranien poursuit ses menaces nucléaires" et dénonçant une "escalade inacceptable".Le représentant de l'Iran à l'ONU, Majid Takht-Ravanchi, a affirmé qu'avec cette décision, M. Pompeo achevait le retrait complet de Washington de l'accord de 2015."Affirmer que les Etats-Unis sont TOUJOURS des +participants+ (à l'accord) n'est pas seulement absurde; c'est FAUX", a écrit M. Takht-Ravanchi sur Twitter. Les Etats-Unis affirment être encore un "Etat participant" à l'accord, malgré le retrait, et donc pouvoir faire pression pour prolonger un embargo sur les ventes d'armes internationales à la République islamique, qui doit expirer en octobre. La Grande-Bretagne, la Chine, la France, l'Allemagne et la Russie sont encore parties à l'accord international sur le nucléaire iranien.Depuis mai 2019, l'Iran s'est progressivement affranchi d'engagements auxquels il avait souscrit, en riposte au retrait unilatéral, un an auparavant, des Etats-Unis qui ont rétabli des sanctions économiques contre Téhéran.En outre, Téhéran accuse les Européens d'inaction et de violer leurs engagements, en n'aidant pas la République islamique à contourner les sanctions américaines.Malgré sa "campagne de pression maximale" contre Téhéran depuis 2018, l'administration du président Donald Trump avait jusqu'ici régulièrement prolongé ces dérogations, sans leur donner de grande publicité.Elles concernaient notamment le réacteur de Téhéran destiné à la recherche, ainsi que le réacteur à eau lourde d'Arak, modifié sous le contrôle de la communauté internationale de manière à rendre impossible la production de plutonium à usage militaire.Selon M. Kamalvandi, la fin des dérogations n'aura pas d'impact sur le travail continu sur le réacteur d'Arak ni sur d'"autres équipements". Désormais, les pays encore attachés à l'accord sur le nucléaire iranien et impliqués dans ces projets qui n'ont pas vocation militaire risquent d'être sanctionnés par les Etats-Unis s'ils ne se désengagent pas. Cela concerne avant tout la Russie.
L'Iran a assuré jeudi que la "tentative désespérée" des Etats-Unis de mettre fin à des dérogations-clés sur son programme nucléaire civil, n'avait aucun impact sur la République islamique.
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Trente et un départements de la région parisienne et du centre de la France ont été placés en vigilance orange, ce dimanche 10 juin, en raison d'un "risque fort de phénomène violent" d'orages.Les départements concernés sont l'Aveyron, le Cher, la Corrèze, la Creuse, la Dordogne, l'Eure-et-Loire, l'Indre, l'Indre-et-Loire, le Loir-et-Cher, le Loiret, le Lot, le Lot-et-Garonne, Paris, les Hauts-de-Seine, la Seine-Saint-Denis, le Val-de-Marne, la Seine-et-Marne, les Yvelines, le Tarn, le Tarn-et-Garonne, la Haute-Vienne, l'Essonne, le Val-d'Oise, Aisne, Ariège, Eure, Haute-Garonne, Gers, Oise et Seine-Maritime, détaille Météo-France dans son bulletin."De violentes rafales de vent, de grêle et de très fortes pluies" attendus par endroit L'alerte commence dimanche à 16 heures et devrait prendre fin lundi soir à minuit, selon le bulletin de Météo-France. Même si ces orages sont, pour l'instant, de faible activité, la situation devrait s'aggraver dans l'après-midi précise Météo France. "En fin d'après-midi, la situation va devenir à nouveau fortement orageuse. Les orages les plus violents sont attendus sur le Bassin parisien, le Limousin, l'ouest de l'Aquitaine et le sud du Massif central", précise le bulletin. "Ils seront parfois accompagnés de violentes rafales de vent, de grêle et de très fortes pluies".
Météo-France prévient d'un "risque fort de phénomène violent" concernant les orages dans ces 31 départements.
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Après l'incendie qui a touché l'usine Lubrizol de Rouen dans la nuit de mercredi à jeudi, les dirigeants de l'entreprise ont pris la parole vendredi soir. "Je suis réellement embarrassée que notre activité économique ait eu cet impact-là sur la population", a expliqué Isabelle Striga, directrice générale de Lubrizol sur Franceinfo. "Je suis moi-même venue la nuit de l'incident, j'ai vu l'ampleur de l'incendie et j'ai pensé immédiatement aux habitants proches parce que c'était un incident d'ampleur".Un incendie "spectaculaire""C'est dur, d'autant que nous faisons des efforts sans relâche sur la sécurité, nous et les salariés", a-t-elle poursuivi, tout en rejetant certains commentaires : "Autant la gêne peut être comprise, l'inquiétude peut être comprise, mais parfois des commentaires vraiment à charge blessent les salariés de l'entreprise dans des moments comme ça où ils voient l'outil de travail qui disparaît." Frédéric Henry, président de Lubrizol, a lui aussi reconnu sur Franceinfo que l'incendie "était particulièrement spectaculaire". "Comme tous les habitants, j'ai été impressionné donc je peux tout à fait comprendre qu'on puisse se poser des questions". Mais il a nuancé aussitôt : "je ne dis pas qu'il y a des raisons de s'inquiéter pour la santé puisque les services de l'Etat et ATMO Normandie ont été extrêmement vigilants".La priorité désormais consiste à "sécuriser le site" et "déblayer beaucoup de choses qui ont brûlé". Vendredi soir, la ministre de la Santé Agnès Buzyn a reconnu que la ville de Rouen était "clairement polluée" par les suies après le sinistre.
Alors que les habitants de Rouen se plaignent des odeurs nauséabondes dans la ville, les dirigeants du groupe disent "comprendre" l'inquiétude.
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C'est peut-être la fin du parcours pour un nouveau membre de la famille Clain. Trois Françaises soupçonnées d'appartenir au groupe État islamique (EI) et neuf enfants les accompagnant ont été arrêtés alors qu'ils tentaient d'entrer en Turquie, ont rapporté jeudi 4 juillet les médias turcs. L'une d'entre elles pourrait être Jennifer Clain. Les trois femmes, identifiées par leurs initiales J.C., C.A. et M.D., recherchées par Interpol, ont été arrêtées par les autorités turques dans la province de Kilis, frontalière avec la Syrie, selon l'agence de presse étatique Anadolu.Une source proche du dossier a indiqué à l'AFP que les initiales J.C. se réfèrent à Jennifer Clain, nièce des frères Fabien et Jean-Michel Clain, qui ont revendiqué au nom de l'EI les attentats du 13 novembre 2015 en France. Elle est aussi l'épouse de Kévin Gonot, un Français condamné à mort en Irak le 26 mai pour appartenance à l'EI. D'après Anadolu, les 12 personnes arrêtées ont été transférées à la Direction de l'immigration en attendant leur expulsion du pays.Dans les premières années du conflit syrien, qui a débuté en mars 2011, la Turquie a été le principal point de passage vers la Syrie des étrangers, notamment occidentaux, souhaitant rejoindre des groupes jihadistes. Longtemps accusée par ses alliés de fermer les yeux sur ces passages, Ankara, à la suite d'attaques sur son sol, a fermé sa frontière avec la Syrie, multiplié les arrestations et expulsions de jihadistes étrangers présumés et rejoint la coalition internationale anti-EI.
L'une d'elles pourrait être Jennifer Clain, l'un des nièces de Fabien et Jean-Michel Clain, qui ont revendiqué au nom de l'EI les attentats du 13 novembre 2015 en France.
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"Mon cœur" arrive en tête du classement. Mon amour ou mon canard ? Quels sont les petits noms les plus donnés par les Français à leurs amoureux-ses ? Selon un sondage Yougov pour la marque de bonbons au chocolat "Mon chéri", publié au début du mois de février, les Français sont nombreux à donner des surnoms à leur moitié. Les personnes interrogées étaient invitées à choisir entre sept petits proposés, "mon cœur", "mon amour", "mon chaton", "mon bébé", "mon doudou", "mon lapin" et "mon canard". "Mon cœur" est le surnom le plus plébiscité avec 39 % des suffrages. Se place sur la deuxième marche du podium "mon amour", qui récolte 32 % des voix. Ce mot doux est d'ailleurs particulièrement prisé des 18 - 24 ans avec 45 % des votes. Le chiffre tombe à 26 % chez les plus de 55 ans. "Mon bébé" pointe quant à lui à la troisième place avec 11 % des voix. Parmi le bestiaire proposé par Yougov, seul "mon chaton" se classe dans le top 4 avec 9 % des suffrages exprimés. "Mon lapin" et "mon canard" obtiennent moins de 1 % des votes, détaille BFMTV. "Mon doudou" est lui utilisé par 8 % des personnes interrogées. Autre enseignement de ce sondage, les mots doux n'ont pas le même succès dans toutes les régions de France. Ainsi, en région parisienne, "mon cœur" obtient 4 points de plus que dans le reste du pays. Et "mon bébé" recueille 14 % des votes dans les Sud-Est, soit trois points de plus que la moyenne nationale. Alors que ces petits mots d'amour sont parfois moqués, ils seraient toutefois une manière de "personnaliser la relation". "C'est important car cela personnalise la relation, sinon certains peuvent avoir l'impression d être collègues ou colocataires. Quand il y a des reproches à faire, on va plutôt utiliser le prénom. Le surnom sera lui plus doux, plus ludique, plus en lien. Cela crée de la complicité, une certaine connivence", explique ainsi Sophie Touttée Henrotte, thérapeute de couple, à LCI.
COUPLE. Selon un sondage publié au début du mois de février, les Français sont nombreux à s'adresser à leur moitié en utilisant des petits noms.
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Le ton est direct, sans fioritures. À la Jacques Dutronc. "Quel courage, oh la vache... Il avait beau faire de la gonflette, de s'entretenir, c'est à l'intérieur que c'était balèze. Chapeau". Jacques Dutronc a côtoyé Johnny Hallyday lors de la dernière tournée des Vieilles Canailles cet été. Il a pu voir l'avancée de la maladie, mais aussi la pugnacité du rockeur. "Il a eu un courage énorme. Tout le monde oubliait sa maladie. Cette espèce de crabe de merde... Je savais qu'il souffrait énormément. C'était terrible. Le côté coulisses était pas beau à voir."Les remèdes et les soutiens, c'est au travers du public qu'il les trouvait, comme l'explique Jacques Dutronc. "Le voir comme ça, ça faisait mal pour lui. C'était assez gênant. Je remerciais souvent le public de l'accueillir de cette manière-là, aussi bien qu'avant voire mieux. Au moins ça requinquait notre Johnny. C'était une très bonne chimio." Une chimio qui n'aura pas suffi, mais qui lui aura permis de rester le plus longtemps possible avec son public. Johnny Hallyday se battait contre un cancer des poumons, il est décédé dans la nuit du 5 au 6 décembre chez lui à Marnes-la-Coquette (Hauts-de-Seine).
Jacques Dutronc, qui était récemment aux côtés de Johnny Hallyday lors de la tournée des Vieilles Canailles, est admiratif devant le courage du rockeur, qui a connu des moments difficiles avant de s'éteindre. Il témoigne sur RTL ce jeudi 7 décembre.
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Barcelone face à la menace terroriste. La ville catalane s'est placée en état d'alerte lundi 24 décembre à la suite d'un renseignement américain pointant un risque d'attaque durant la période des fêtes de fin d'année. La police régionale des "Mossos d'Esquadra et le reste des forces de police travaillent sur cette menace", a assuré sur la radio locale Rac1 le responsable régional de l'Intérieur en Catalogne, Miquel Buch.Dans un tweet, le bureau des affaires consulaires du Départements d'État américain a appelé à faire preuve d'une "prudence accrue" à Barcelone, en particulier dans la zone des Ramblas qui fut l'une des cibles des attaques terroristes qui avaient frappé la Catalogne en août 2017.Un individu recherchéSelon le journal national El Pais, un Marocain de 30 ans, titulaire d'un permis pour conduire des cars, est recherché par les forces de l'ordre. Le quotidien El Periodico de Catalunya assure quant à lui que la police régionale de Catalogne a évoqué dans une note interne la possibilité qu'un individu tente de foncer dans la foule avec un autobus à Barcelone.Contactée par l'AFP, la police régionale n'a pas confirmé ces informations mais a reconnu "un renforcement ponctuel des mesures de sécurité dans les zones de grande affluence". Un porte-parole du ministère espagnol de l'Intérieur a de son côté souligné que le pays restait au niveau 4 sur 5 d'alerte terroriste fixé en 2015, mais que les mesures de sécurité avaient été renforcées le 11 décembre en raison des fêtes de fin d'année.Le 17 août 2017, un Marocain de 22 ans au volant d'une camionnette s'était lancé sur la célèbre allée des Ramblas de Barcelone et avait causé la mort de 14 personnes. Il s'était ensuite enfui dans une voiture après en avoir tué le conducteur. Quelques heures plus tard, cinq de ses compliques l'avaient imité, fauchant des passants dans la station balnéaire de Cambrils, avant de les attaquer au couteau et de poignarder à mort une femme. Cette double attaque avait été revendiquée par l'organisation jihadiste État Islamique.
À la suite d'un renseignement transmis par les services américains, faisant état d'un risque d'attentat pour les fêtes de fin d'année, les autorités espagnoles ont accru les dispositifs de sécurité à Barcelone. Un individu serait activement recherché par les forces de l'ordre.
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Un atterrissage "pas vraiment" doux mais qui ressemblait plutôt à "un petit accident de voiture" avec tonneaux, a déclaré samedi 3 juin le Français."C'est difficile de retourner sur Terre, de retrouver la gravité qu'on n'a pas connue pendant six mois", confie-t-il dans une vidéo réalisée par l'ESA, l'Agence spatiale européenne. "Chaque mouvement est un peu difficile. Le système d'équilibre ne marche pas très bien". "C'est pour cela que j'ai des médecins qui m'aident". "Mais sinon, ça va. Je suis content d'être revenu. Je me réadapte petit à petit. Je me sens très, très bien", a-t-il assuré. UN VIEILLISSEMENT ACCÉLÉRÉCe séjour de plus de six mois n'est pas sans conséquences pour l'astronaute. "Dans l'espace, le corps de Thomas Pesquet s'est transformé avec l'apesanteur. Il a grandi de plusieurs centimètres, car sa colonne vertébrale s'est étirée, sa tête s'est arrondie, son cœur et ses muscles ont rétréci", explique le journaliste de France Télévisions Amaury Guibert, en direct de Cologne, en Allemagne, où Thomas Pesquet a atterri samedi matin 3 juin. Il va y passer les prochains jours sous la surveillance de l'ESA, l'Agence spatiale européenne, afin de se réadapter à la gravité et passer toute une batterie d'examens médicaux et de tests.Privé de pesanteur pendant quelque 200 jours, où il n'a pas supporté le poids de son corps, et à cause d'un environnement assez agressif, le 10e Français a avoir été dans l'espace a perdu en masse musculaire. Ses artères et muscles ont pris 20 ans. Un vieillissement réversible sur Terre, expliquent les spécialistes auprès de LCI. "L'astronaute devrait récupérer ces pertes osseuses une fois revenu sur Terre, mais chaque récupération est différente. Il peut arriver que certaines zones osseuses ne soient pas réparées.", explique néanmoins le docteur Brigitte Godard, médecin des astronautes à l'ESA. D'autres désagréments sont notamment irréversibles : il devrait subir des soucis oculaires ou auditifs dus au bruit des machines dans l'ISS.UN PROGRAMME INTENSIFPour retrouver son corps d'avant, il va devoir s'imposer un entraînement physique exigeant. "Un ancien astronaute avait cette formule : on se sent comme un bébé qui doit réapprendre à marcher, dont la peau est très sensible., souligne le journaliste de France Télévisions. "Il va devoir réapprendre à redevenir un Terrien", résume Gilles Dawidowicz, spécialiste du système solaire, à LCI. "Il va passer trois semaines à un mois dans les mains de son médecin et des scientifiques et des examens médicaux sont programmés tous les jours", explique le docteur Godard auprès de la chaîne d'information. Au programme : cours de piscine afin de reprendre de la masse musculaire et deux heures d'activité physique par jour (physiothérapie, massage...) pour retrouver de retrouver une "capacité à l'effort", explique la chaîne."Il faudra cependant 6 mois à 1 an pour que tout revienne à la normale", selon le médecin.
ESPACE - Le Français Thomas Pesquet est revenu sur Terre vendredi 2 juin. Un séjour qui n'a pas été sans conséquences sur son état physique.Après 196 jours dans l'espace à bord de la Station spatiale internationale (ISS), le spationaute français Thomas Pesquet et le cosmonaute russe Oleg Novitski sont revenus sur Terre vendredi 2 juin, atterrissant dans l'après-midi dans les steppes du Kazakhstan.
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Une petite fille d'un an aurait fait une chute dans la piscine familiale. D'après le quotidien, ses parents l'ont conduit à l'hôpital, au pôle santé de Lunel, mais les secouristes n'ont pas réussi à la ramener à la vie, malgré de longues opérations de réanimation et des multiples massages cardiaques, selon le site Infos-H24."Ce drame alors que l'été débute à peine doit inciter les familles qui possèdent des piscines à redoubler de vigilance, lorsque des enfants en bas âge sont laissés libres dans la propriété. Il est impératif de ne pas relâcher la surveillance", rappelle le site.Ce type d'accident est récurrent en période estivale. Selon un rapport de l'institut de veille sanitaire, le nombre total de noyades accidentelles des moins de 20 ans s'élevait à 459 cas en France sur la période du 1er juin au 30 septembre, dont 112 en piscine familiale, comme le relaye Midi Libre. Un enfant de 6 ans s'était noyé le 1er juin dernier, près de Montauban, après être tombé dans une piscine. L'enfant était décédé d'une crise cardiaque malgré l'intervention des pompiers. "L'apprentissage de la nage chez les enfants le plus tôt possible" fait partie des premières recommandations de l'INVS. Le site du ministère de l'Intérieur préconise d'équiper sa piscine d'alarmes sonores mais précise que rien ne vaut "la surveillance d'un adulte".
Un bébé d'un an s'est noyé dans la piscine de ses parents, près de Lunel (Hérault). L'horrible drame s'est produit dimanche 26 juin vers 20h, dans le village de Saint-Just, selon Midi-Libre.
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Conflits d'intérêts, frais de mandat... Huit députés sur dix ont sollicité au moins une fois la déontologue de l'Assemblée nationale depuis le début de la législature en juin 2017. Richard Ferrand, le président de l'institution, s'est félicité de ce "réflexe déontologique"."Au total, Mme Agnès Roblot-Troizier a reçu quelque 1.467 sollicitations de députés, collaborateurs parlementaires et fonctionnaires des services de l'Assemblée", indique un communiqué de la présidence, se fondant sur le premier rapport annuel de cette autorité indépendante. Ce document, qui sera présenté à la fin du mois au bureau de l'Assemblée, plus haute instance collégiale, et sera alors rendu public, présente un bilan en "très forte croissance", insiste le communiqué.L'activité de la déontologue, qui a vu ses moyens renforcés, a ainsi "été fortement marquée par la réforme de prise en charge des frais de mandat des parlementaires" et de nombreuses préconisations ont été adoptées concernant "les dépenses susceptibles d'être prises en charge".Des règles plus strictes et un contrôle aléatoireLes lois de moralisation adoptées à l'été 2017 ont entraîné une réforme du système début 2018, avec des règles plus strictes et un contrôle aléatoire des dépenses. Les députés disposent désormais d'une "avance" de 5.373 euros mensuels (même montant que l'ancienne IRFM), dont 600 euros peuvent être dépensés sans justificatifs."Dès 2019, la déontologue sera chargée du contrôle des frais de mandat de l'exercice 2018", dont les modalités seront définies lors du bureau du 30 janvier. "Ainsi, l'intégralité des députés verront leurs frais de mandat contrôlés d'ici la fin de la mandature", indique le communiqué. Le président de l'Assemblée a par ailleurs "salué le travail de la déontologue pour la prévention et la lutte des conflits d'intérêts", notant que le rapport annuel met aussi en valeur ses missions de lutte contre le harcèlement, avec "un rôle d'écoute et de conseil".
La déontologue de l'Assemblée, chargée notamment de vérifier les frais parlementaires des députés, a été consultée par 80% des élus au Palais Bourbon.
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Des opposants au baccalauréat nouvelle formule ont pénétré samedi 18 janvier dans le lycée Blaise-Pascal de Clermont-Ferrand, entraînant l'annulation des épreuves de contrôle continu "E3C". À partir de 07H30, environ 300 militants, enseignants et étudiants, se sont réunis devant le lycée puis ont investi les couloirs "pour perturber les épreuves" à l'appel d'une intersyndicale, a indiqué à l'AFP Frédéric Campguilhem, cosecrétaire académique de la CGT-Education. "La proviseure a donc décidé de les annuler, les lycéens sont tous sortis, nous sommes contents d'avoir réussi cette action symbolique car tout s'est déroulé dans le calme", a ajouté le responsable syndical. Les élèves de première de ce lycée, l'un des plus importants de Clermont-Ferrand, devaient passer à partir de 09H00 des épreuves de langues vivantes -anglais, italien et chinois- comptant pour le contrôle continu instauré par la réforme du baccalauréat. Celles-ci ont été reportées "à une date ultérieure", a confirmé un porte-parole du rectorat de Clermont-Ferrand.Le recteur de l'académie Karim Benmiloud a "condamné fermement cette intrusion dans le lycée par des personnels extérieurs pour empêcher le déroulement des épreuves E3C ce (samedi) matin", a indiqué ce porte-parole. M. Benmiloud "apporte tout son soutien au lycée Blaise-Pascal pour que des suites soient données à ce grave incident". Le rectorat a par ailleurs précisé que les épreuves à venir dans d'autres établissements de la région "sont organisées et se dérouleront".Selon Claude Deletang, secrétaire départemental de la FSU du Puy-de-Dôme, l'intersyndicale (SNES-FSU, CGT, FO, Unef, SNALC, Sud) appelle à poursuivre ces actions dans les jours à venir. "Nous voulons le retrait de la réforme Blanquer, parce que c'est la fin du bac national, on se dirige vers un bac à la carte. Les enseignants ne savent pas à quoi préparer les élèves, ils deviennent plus évaluateurs qu'enseignants", a-t-il souligné.Pour M. Campguilhem, la réforme "s'inscrit dans une logique anglo-saxonne, et donne une fausse liberté de choix, c'est un échec du ministre et on va vers un conflit qui ne va pas s'arrêter". Plusieurs syndicats d'enseignants ont appelé au boycott de ce nouveau baccalauréat, demandant le report des épreuves et dénonçant une réforme mal préparée.
Les manifestants demandent le retrait de la réforme Blanquer, qui instaure des épreuves en contrôle continu au baccalauréat.
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Il y a un peu plus d'un an, Catherine Laborne faisait ses adieux aux téléspectateurs de TF1 après 28 années de bons et loyaux services à la présentation de la météo. Aujourd'hui elle l'assure, la télévision ne lui manque pas. Dans les colonnes du Parisien, Catherine Laborde détaille les contours de sa nouvelle vie entre Paris et l'île d'Yeu. "Mon mari et moi venons d'acheter une maison en bord de mer à l'île d'Yeu. Nous sommes à moitié là-bas, à moitié à Paris. Là, je viens de passer de nombreuses heures à nettoyer les bordures où des petites fleurs mauves forment un dessin magnifique ! Et je m'occupe beaucoup de mon chat. Cela m'a aidée, je n'ai pas eu de temps pour la nostalgie. Et puis nous allons faire un beau voyage au Japon en octobre. Si je ne le fais pas maintenant, je ne le ferai jamais", confie-t-elle au quotidien.Catherine Laborne prépare également un livre, dans lequel elle promet de révéler un gros secret. "Je le termine et il sortira en janvier. J'y fais un peu le bilan, un point sur ce changement de vie. Il y a un secret que j'aborde aussi. J'ai mis près de deux ans, car je suis extrêmement paresseuse et il était difficile de parler de moi", reconnaît-elle.Si le petit écran ne lui manque pas, Catherine Laborde a néanmoins été ravie de retrouver ses anciens collègues lors de l'enregistrement du "Grand Concours des animateurs". "La dernière fois que j'ai participé au Grand Concours, je me suis dit qu'il faudrait arrêter. Pourtant, je suis tellement contente de retrouver mes copains, que je vois par écran interposé, que c'est un vrai plaisir de participer à ce jeu. Lors de l'enregistrement, j'étais en terrain connu. J'avais le trac quand je présentais la météo, mais là, pas du tout. Je me lâche !"
Le 1er janvier 2017, Catherine Laborde quittait TF1 après 28 ans à la présentation de la météo. Dans une interview au Parisien, la présentatrice s'est confiée sur sa nouvelle vie et ses projets.
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Intervention peu ordinaire ce week-end pour les policiers de Châlons-en-Champagne (Marne), rapportent L'Union et France Bleu Champagne Ardenne. Dans la nuit de samedi 23 à dimanche 24 mai, les forces de l'ordre sont appelées pour un tapage nocturne un peu particulier : des habitants d'un immeuble de Saint-Memmie, une commune limitrophe, se plaignent du bruit que font leurs voisins du dessus mais également d'infiltrations d'eau. Sur place, les agents de police découvrent... une véritable piscine d'environ trois mètres de long sur deux mètres de large, posée sur la dalle du salon de l'appartement, situé au 4e étage de l'immeuble ! Les occupants du logement, deux jeunes âgés d'une vingtaine d'années, avaient transformé leur appartement en piscine pour organiser une "pool party", d'après le bruit signalé par les voisins. Les autres participants de cette fête se sont éclipsés avant l'arrivée des forces de l'ordre. Les pompiers ont également été mobilisés pour vider la piscine : le poids de l'eau pouvant aller jusqu'à plusieurs tonnes, cela représentait un risque pour la dalle de l'appartement, cette dernière n'étant pas prévue pour supporter une telle charge. Une expertise va d'ailleurs devoir être menée pour savoir si la dalle a été fragilisée.Quant aux deux locataires, après avoir dû s'expliquer avec les policiers qui sont intervenus, ils vont devoir affronter leur propriétaire.
La police et les policiers ont dû intervenir pour vider le bassin, dont le poids pouvait présenter un risque pour le plancher.
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Isabelle Fouillot, la mère d'Alexia Daval, est revenue sur la reconstitution du meurtre de sa fille qui s'est tenue, lundi 17 juin, à Gray-la-Ville (Haute-Saône). Levant les dernières zones d'ombre dans cette affaire, Jonathann Daval a reconnu avoir partiellement brûlé le corps de son épouse. "On voulait la vérité, il fallait qu'il avoue"Isabelle et Jean-Pierre Fouillot, les parents de la victime, ainsi que le mari de la sœur d'Alexia Daval, Grégory Gay, étaient présents lors de cette reconstitution. Face à la presse, la mère de la victime a expliqué : "Ce n'était pas facile, mais on y est parvenu. Alexia va peut-être pouvoir reposer un peu en paix maintenant. On voulait la vérité, il fallait qu'il avoue". "Le pardon, ça viendra un peu plus tard"Elle a poursuivi, émue : "S'il n'avouait pas, on repartait dans d'autres délires. On aurait pu soupçonner un complice, plein de choses. C'était la meilleure chose qu'il dise la vérité".Isabelle Fouillot a également confié que son gendre lui avait de nouveau demandé pardon. "Le principal pour l'instant, c'est d'avoir la vérité, le pardon, ça viendra un peu plus tard", a-t-elle estimé, saluant, pour conclure, le travail des autorités dans cette enquête. Le procureur de Besançon a précisé que le procès de Jonathann Daval pourrait se tenir "plutôt au deuxième semestre 2020".
"Alexia va peut-être pouvoir reposer un peu en paix maintenant. On voulait la vérité, il fallait qu'il avoue", a déclaré, lundi, Isabelle Fouillot.
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Et déjà, l'ancien ministre Arnaud Montebourg se frottait les mains. "Nationalisation des chantiers navals STX : la doctrine du Made in France fait de nouveaux adeptes", a écrit sur Twitter l'ancien ministre de l'Economie. Arnaud Montebourg voit en effet l'une de ses proprositions reprise par le gouvernement. Lors de la campagne de la primaire de la Belle alliance populaire, Arnaud Montebourg avait plaidé pour une nationalisation des chantiers STX. "Je propose pour ma part la nationalisation 51 % par l'Etat, ou par une entreprise publique qui pourrait être DCNS, de manière à avoir une alliance équilibrée entre les Italiens et la France", avait-il déclaré sur Europe 1 en janvier dernier. "Une nationalisation temporaire", avait même précisé Arnaud Montebourg.
Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a annoncé jeudi 27 juillet dans l'après-midi la nationalisation temporaire des chantiers navals de STX à Saint-Nazaire. L'information, qui n'avait pas encore été officialisée par le gouvernement, était publié dans la matinée par Le Monde.
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Le tracé de ces nouveaux axes épousera en partie celui des principales lignes de transports en commun empruntés par les usagers et viendra se connecter aux 475 kilomètres de pistes cyclables de la capitale alpine et de sa métropole."Notre objectif, c'est d'empêcher le plus fortement possible le report modal vers la voiture le 11 mai. Ce serait le pire des scénarios", explique Christophe Ferrari, le président de Grenoble-Alpes Métropole.Des travaux de balisage et de marquage au sol ont démarré mardi sur une portion de 1,6 kilomètres située à l'entrée nord de la ville, le long d'un quai où la circulation des voitures a été réduite à une voie pour faciliter sa mise en place.Ces aménagements devront cependant rester "assez légers et réversibles" pour permettre au trafic routier de reprendre ses droits "en cas de saturation"."Nous faisons le pari de stimuler l'ensemble du système vélo. Il nous faut inciter 100.000 nouveaux cyclistes pour le réussir", estime Yann Mongaburu, le président du Syndicat mixte des mobilités de l'aire grenobloise (SMMAG).Pour cela, le SMMAG va notamment accompagner la réouverture de treize ateliers de réparation de vélos de l'agglomération et a mis en ligne des tutoriels.Au total, six autres communes de la proche banlieue de Grenoble lui ont emboîté le pas pour tenter de "désaturer" le réseau de transports publics lors du déconfinement. Sa capacité va être "réduite de moitié" pour permettre l'application des préconisations sanitaires."Nous sommes dans la continuité de ce qui est réalisé depuis six ans, notamment avec les autoroutes à vélos. Cette anticipation nous permet de regarder l'incertitude actuelle de façon un peu plus sereine", souligne le maire écologiste de la ville Éric Piolle."La question, à terme, sera de décider si ces voies cyclables vont rester temporaires. On décidera à l'usage", conclut Christophe Ferrari.
Dix-huit kilomètres de voies cyclables temporaires vont être déployés d'ici à la fin mai à Grenoble et dans plusieurs communes de son agglomération pour fluidifier le déconfinement de ce territoire de 500.000 habitants quotidiennement embouteillé.
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A l'orée du dernier mois de 2019, les constructeurs automobiles peuvent souffler. Le marché automobile français du neuf a très légèrement progressé en novembre, par rapport à un an plus tôt, et s'oriente vers une année à peu près au même niveau que la précédente, selon les chiffres publiés dimanche par la fédération du secteur. En novembre, 172.734 voitures particulières neuves ont été mises en circulation sur les routes françaises, soit une hausse de 0,65% sur un an, selon le Comité des constructeurs français d'automobiles (CCFA). Le mois de novembre 2019 comportait pourtant moins de jours ouvrés que celui de 2018.De janvier à novembre, les nouvelles immatriculations ont atteint un total de 2,003 millions de véhicules, contre 2,008 millions sur la même période un an plus tôt (-0,25%). Cette évolution est conforme aux projections du CCFA qui table de longue date pour 2019 sur une année "stable" par rapport à 2018.Renault en formeLes deux grands constructeurs français, PSA (Peugeot, Citroen, DS, Opel) et Renault (avec sa propre marque, Dacia et Alpine) ont connu des fortunes diverses en novembre. Le premier, en route vers une fusion avec Fiat Chrysler, a vu ses immatriculations de voitures particulières neuves baisser de 7,04% à 54.503 unités. Le second signe à l'inverse une hausse de 11,53% à 42.562 immatriculations.Hors des groupes français, l'allemand Volkswagen, de loin l'étranger le plus présent sur le marché français, a poursuivi son rétablissement entamé à l'automne, après avoir été l'un des principaux perdants de l'entrée en vigueur d'une norme antipollution européenne un an plus tôt. En novembre, ses immatriculations ont encore progressé de 8,05% sur un an, à 23.959 véhicules, marquant toutefois un ralentissement de rythme après deux bonds spectaculaires les deux précédents mois (+46,9% et +31,6%). Parmi les autres variations notables chez les groupes étrangers, le japonais Nissan - partenaire de Renault - et le coréen Hyundai signent de belles hausses, de respectivement 39,93% à 3.399 immatriculations et 10,61% à 6.862.En revanche, les japonais Toyota et Suzuki, de même que l'allemand Daimler, enregistrent des baisses marquées, de respectivement 12,64% à 8.278 immatriculations, 38,20% à 1.464 et 12,73% à 6.236. Fiat Chrysler a aussi subi un recul, de 6,90% à 6.017 unités.
Le marché automobile français est en légère hausse. Malgré les incertitudes du secteur, 2019 devrait être une année semblable à l'année précédente.
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L'objectif était simple et clairement affiché par l'entreprise : cultiver la confiance Monsanto. À cette fin, plusieurs fichiers ont été constitués, classant des personnalités de la société civile et la classe politique selon leurs opinions et leur influence potentielle. L'un des fichiers, que se sont procurés Le Monde et France 2, se penche tout particulièrement sur la question du renouvellement du glyphosate, pesticide décrié car suspecté d'être cancérogène.Le géant du secteur phytosanitaire a ainsi attribué un code couleur pour catégoriser près de 80 personnes selon leur position. Parmi les "alliés", Eugénia Pommaret, dirigeante de l'organisation de lobbying du secteur des pesticides, l'Union des industries de la protection des plantes. Dans la classe politique, le meilleur soutien identifié est le président du groupe Les Républicains à l'Assemblée, Christian Jacob. Parmi les "alliés potentiels à recruter", plusieurs personnalités politiques et syndicales. Xavier Bertrand, le président (LR) des Hauts-de-France, Xavier Beulin, l'ancien président de la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA), décédé en 2017, ou Jérémy Decerle, président du syndicat Jeunes Agriculteurs. À leurs côtés se trouve également une proche de Nicolas Sarkozy, l'ancienne navigatrice Maud Fontenoy.Ségolène Royal, bête noire de MonsantoConsidérés comme des adversaires potentiels, les "parties prenantes à éduquer" et "à surveiller". Parmi eux se trouvent quelques journalistes, tels que Sandy Dauphin, journaliste chargée de l'environnement à France Inter, est classée "mobile/changeable". Autre opposante identifiée, Marisol Touraine, alors ministre de la Santé lors de l'élaboration du fichier. Avec Ségolène Royal, sa collègue en charge du ministère de l'Environnement en 2016, Monsanto avait identifié des voix "hostiles" qu'il était nécessaire "d'isoler". Ségolène Royal occupe même la place d'opposante n°1 de Monsanto, puisqu'elle obtient le score le plus bas en matière de "soutien existant à Monsanto" : zéro.
"Alliés", "alliés potentiels à recruter", "parties prenantes à éduquer" ou "à surveiller"... Monsanto a fiché des centaines de personnes de la société civile et de la classe politique pour ses activités de lobbying.
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C'est qu'il faut "éviter de s'égailler, de se disperser", a martelé mercredi 13 juillet le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll. Cependant, François Hollande s'exprimera sur le sujet jeudi. -"Ce matin au conseil des ministres n'a pas été évoqué une seule fois le meeting de la Mutualité hier soir", a assuré ainsi le porte-parole, précisant que le président de la République aurait l'occasion de s'exprimer à ce sujet jeudi, à l'occasion de sa traditionnelle interview donnée le jour de la fête nationale. "Il faut éviter de s'égailler, de se disperser", a-t-il conseillé. Cependant, les Dernières Nouvelles d'Alsace révèlent qu'Emmanuel Macron avait été convoqué à l'Elysée avant le conseil des ministres, et que Manuel Valls était probablement présent. De même, selon BFMTV, François Hollande, s'il n'a pas évoqué directement le meeting de son ministre, l'aurait mis en garde en empruntant des chemins détournés, conseillant à ses troupes de ne "jamais oublier la gratitude"."BESOIN DE COHÉRENCE"On a besoin de cohérence au niveau du gouvernement. Et c'est sûrement ce qu'a voulu dire le Premier ministre hier", a aussi commenté Stéphane Le Foll au sujet des propos lâchés mardi par Manuel Valls à propos du meeting de son ministre de l'Économie.Emmanuel Macron a mis le cap mardi soir sur la présidentielle de l'an prochain, en appelant ses partisans à porter son mouvement "jusqu'à 2017 et jusqu'à la victoire", sans toutefois annoncer officiellement sa candidature. "À partir de ce soir, nous devons être ce que nous sommes, c'est-à-dire le mouvement de l'espoir", a martelé à Paris le trublion du gouvernement socialiste, devant quelque 3.000 militants de son mouvement "En marche !", créé en avril. Son initiative a eu le don d'agacer Manuel Valls. "Il est temps que tout cela s'arrête", a lâché le chef du gouvernement mardi, à un journaliste qui lui demandait "si un de ses ministres pouvait tenir un meeting politique"
- En apparence, tout va bien. Emmanuel Macron, comme ses collègues, sont sortis souriants du conseil des ministres, et n'ont pas évoqué le meeting, la veille au soir, du ministre de l'Économie.
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"George était vraiment humble, quelqu'un qu'on avait envie d'aimer, donc on va marcher pour lui et ça va être plein à craquer", annonçait en début de journée sur Instagram le rappeur Trae Tha Truth, ami du défunt et co-organisateur de la marche.Parmi les manifestants, plusieurs membres de la famille de George Floyd et une cinquantaine de cowboys noirs, à cheval et vêtus de t-shirts à son effigie. Passant devant les vitrines du centre et les quelques magasins protégés par des planches en bois, la foule a scandé "Je ne peux pas respirer" et "Dites son nom! George Floyd!".Des dizaines de milliers d'habitants de Houston sont venus en famille ou en groupe pour célébrer la mémoire de l'Afro-Américain de 46 ans, mort asphyxié lors de son interpellation il y a huit jours quand un policier blanc s'est agenouillé sur son cou pendant plus de huit minutes.La scène diffusée sur les réseaux sociaux a provoqué une immense vague de colère dans le pays et les manifestations pour dénoncer les brutalités policières se succèdent, parfois émaillées de violences.Juché sur des toilettes portables en plastique, arborant une pancarte "Nique Trump", Brandon Anderson fume un cigarillo et échange avec d'autres manifestants. Il témoigne avec émotion auprès de l'AFP: "Je suis venu ici aujourd'hui parce que je suis un homme noir. Et je sais que je suis l'être le plus détesté sur cette planète. Mais je refuse de laisser ce monde m'abattre. Je refuse de croire que je ne suis pas aimé".Venue avec des amies, Grace Amaku, une infirmière d'origine nigériane, se réjouit d'une manifestation cathartique: "Il est temps que les Noirs se lèvent et montrent que nous ne pouvons plus supporter cela parce que tout le monde respire la douleur", affirme-t-elle à l'AFP, ajoutant qu'elle ressent "de l'espoir" quand elle voit des personnes non noires s'exprimer sur le sujet des violences policières."J'ai deux fils et je veux vraiment que leur avenir soit brillant, plutôt que de subir quelque chose que nous subissons depuis assez longtemps", a raconté Alex Thigpen, un Afro-américain venu "pour faire sa part", monté sur une colline d'où l'on voyait la foule compacte massée sur le parvis de la mairie et déborder sur les rues adjacentes."Aujourd'hui n'est pas à propos de la mairie, c'est à propos de la famille de George Floyd, nous voulons qu'ils sachent que George n'est pas mort en vain", a lancé le maire de la ville, Sylvester Turner, à la foule."Nous ne sommes pas parfaits, nous le reconnaissons. Dans notre ville nous respectons tout le monde, chaque quartier a de la valeur", a-t-il ajouté.Les funérailles de George Floyd sont prévues le 9 juin à Houston, ville où il a grandi. Avant cela, deux cérémonies doivent se dérouler jeudi à Minneapolis et samedi en Caroline du Nord d'où il était originaire.
Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont manifesté mardi à Houston, au Texas, pour rendre hommage à George Floyd et demander justice après la mort de ce noir américain lors de son interpellation par la police de Minneapolis le 25 mai.
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Plusieurs tags dont une croix gammée ont été retrouvés sur la façade de la mosquée d'Agen. Parmi ces tags tracés en rouge dans la nuit de samedi à dimanche, figurait notamment une croix gammée, a indiqué une source judiciaire qui confirmait une information de Sud-Ouest. Une source préfectorale a également fait état de la présence sur les murs de l'édifice de dessins représentant "un doigt d'honneur et un sexe masculin". Dans un tweet, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a condamné "avec la plus grande fermeté les dégradations inacceptables qui ont visé la mosquée d'Agen. Ces actes odieux sont contraires aux valeurs de la République. Soutien aux Musulmans d'Agen".Sur son compte twitter, la préfecture du Lot-et-Garonne a elle aussi condamné "fermement les dégradations et actes odieux commis" sur l'édifice, "en totale contradiction" avec "la liberté des cultes".L'enquête judiciaire a été confiée au commissariat d'Agen.En 2005, la mosquée d'Agen avait été la cible de plusieurs coups de feu durant la Saint-Sylvestre. L'événement avait donné lieu à des manifestations contre l'intolérance.
Dans le Lot-et-Garonne, les fidèles musulmans d'Agen ont découvert dimanche des tags injurieux et faisant l'apologie de l'idéologie raciste sur leur mosquée.
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Une adolescente de 12 ans a succombé au Covid-19 en Belgique, ont annoncé les autorités sanitaires du pays à l'occasion de leur bilan quotidien sur la pandémie, mardi 31 mars. Il s'agit de la plus jeune victime du Covid-19 recensée en Europe à ce jour. "C'est un événement très rare, mais qui nous bouleverse", a déclaré le Dr Emmanuel André, un des porte-parole des autorités. L'adolescente avait de la fièvre depuis trois jours et avait été "testée positive" au nouveau coronavirus, a précisé un autre porte-parole, Steven Van Gucht. C'est la première fois qu'est rapporté le décès d'un enfant en Belgique, où 705 personnes au total sont mortes des suites du nouveau coronavirus, selon les chiffres officiels. La semaine dernière, le décès d'une adolescente française de 16 ans en région parisienne avait suscité une vive émotion en France. "Il faut rester attentif mais ça reste du domaine de l'exceptionnel", a déclaré Jean-Paul Mira, chef du service de réanimation à Cochin, ce mardi 31 mars.Les décès dus à la maladie Covid-19 sont heureusement exceptionnels parmi les jeunes, mais "les formes graves de la maladie entraînant une hospitalisation, y compris en soins intensifs, ou menant à un décès peuvent se produire chez des adultes de tout âge", ont averti les autorités sanitaires américaines dans un rapport.
Le décès de l'adolescente survient quelques jours après la mort d'une Française âgée de 16 ans. Si les cas graves de Covid-19 sont plus rares chez les jeunes, le virus peut frapper à tout âge.
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Un mois après la catastrophe de l'incendie de Lubrizol, les différents aspects de l'enquête n'ont pas permis de faire la lumière sur l'origine du désastre. "De nombreux examens techniques, auditions, constatations et transports sur les lieux ont déjà été réalisés", a rappelé le procureur. Le pôle santé publique du parquet de Paris s'est saisi le 1er octobre de l'enquête menée jusqu'alors par le parquet de Rouen.Des infractions Le procureur a par ailleurs indiqué que le parquet s'était saisi d'un rapport d'inspection de la direction régionale de l'environnement "faisant état de la commission de plusieurs infractions par la société Normandie Logistique", voisine de la société Lubrizol à Rouen. Mercredi, le directeur régional de l'environnement, Patrick Berg, avait évoqué ce rapport d'inspection devant la mission d'information de l'Assemblée nationale sur cette catastrophe mercredi, sans toutefois préciser la nature des infractions pénales commises."Ce procès-verbal vise huit contraventions de cinquième classe, dont six susceptibles d'avoir été commises antérieurement à l'incendie et deux pouvant avoir été commises postérieurement", a détaillé le procureur de Paris. "Il vise également le délit d'exploitation non conforme par une personne morale d'installation classée ayant porté une atteinte grave à la santé, la sécurité ou dégradé substantiellement la faune, la flore, la qualité de l'air, du sol ou de l'eau". Défaillance administrativeMercredi, M. Berg avait reproché à Normandie Logistique "une défaillance administrative". "Ils sont juridiquement une installation classée ICPE soumise à enregistrement sauf que à défaut de s'être manifesté après une modification des textes en 2010, ils sont restés connus chez nous comme ICPE soumise à déclaration", un niveau inférieur de classement, avait-il précisé.Le 26 septembre, vers 2 h 30, une partie de l'usine Lubrizol et trois bâtiments de Normandie Logistique ont été ravagés par un gigantesque incendie, qui a provoqué un énorme panache de fumée noire de 22 km. Le sinistre n'a pas fait de victime. La quantité totale de produits brûlés s'élève à 9 505 tonnes, dont 5 253 tonnes de produits chimiques sur le site de Lubrizol et 4 252 tonnes de produits sur le site de Normandie Logistique (parmi lesquels 1 691 tonnes de produits Lubrizol). Mardi, le PDG de Lubrizol, Eric Schnur, a réaffirmé que l'incendie s'était déclaré en dehors de l'usine.
Le procureur de la République de Paris a annoncé jeudi que les investigations n'ont à ce jour pas permis de déterminer "la localisation précise du départ" du feu.
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Aux alentours de 7h45 ce mercredi 14 février, Nordahl Lelandais, a été extrait de la prison de Saint-Quentin Fallavier et a été conduit au palais de justice de Grenoble pour y subir un deuxième interrogatoire dans le cadre de l'affaire Maëlys. La fillette a disparu dans la nuit du 26 au 27 août lors d'un mariage à Pont-de-Beauvoisin, en Isère. "Cette journée s'annonce cruciale", aurait confié une source proche du dossier au quotidien régional. Selon les informations de BFMTV, Nordahl Lelandais a été entendu "à sa demande" par les juges d'instruction et aurait déclaré vouloir que "Maëlys soit retrouvée". Un convoi composé de l'ex-militaire de 34 ans, du procureur de la République de Grenoble et de techniciens en identification criminelle, a quitté le palais de justice en fin de matinée pour se rendre à Pont-de-Beauvoisin, où a disparu Maëlys, avant de se diriger vers Domessin, où réside la famille Lelandais. Sur place, les enquêteurs se sont attardés sur "un terrain en contrebas du domicile de la famille et bordant les voies ferrées", détaille Le Dauphiné.Toujours selon le journaliste du quotidien qui suit l'affaire, le convoi a repris la route vers 12h45 pour se diriger vers le mont Cevoz sur la commune de Saint-Franc. Des recherches avaient déjà eu lieu dans les environs quelques jours après la disparition de la fillette. Toutes les routes du secteur ont été bouclées par la gendarmerie. Une source proche du dossier évoque même au Dauphiné Libéré "une avancée très significative dans l'enquête, un élément capital".Franceinfo évoque des traces de sang retrouvées dans la voiture de Nordahl Lelandais, ce qui l'aurait poussé à coopérer.Mis en examen pour l'enlèvement et le meurtre de la fillette depuis le 3 septembre dernier, Nordahl Lelandais avait une première fois été interrogé le 30 novembre dernier. L'ex-maître-chien a également été mis en examen pour l'assassinat du caporal Arthur Noyer, disparu en avril à Chambéry (Savoie) et dont des ossements ont été retrouvés à Montmélian.
Ce mercredi, Nordahl Lelandais, mis en examen dans l'affaire de la disparition de la petite Maëlys, a été extrait de sa cellule pour être interrogé une seconde fois par les juges, révèle Le Dauphiné Libéré.
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Une attaque à l'arme blanche a fait deux blessés ce vendredi 25 septembre à Paris, dans le 11e arrondissement, tout près de l'ancien immeuble de Charlie Hebdo et au moment même où se déroule le procès des auteurs de l'attentat contre le journal satirique en 2015. Les deux victimes sont des employés de Premières lignes, société de production qui travaille avec Cash investigation sur France 2. Le parquet national antiterroriste a été saisi. Des voix se sont élevées, comme celle du rédacteur en chef de Cash Investigation sur Franceinfo, regrettant qu'il n'y ait pas eu de "protection policière en plein 'procès Charlie'". Le premier adjoint à la maire de Paris, Emmanuel Grégoire, a tenu à répondre."Il est inélégant d'accuser la police de ne pas avoir fait son travail", s'est-il indigné, également sur Franceinfo. "La police passe son temps à réévaluer les risques", a-t-il ajouté. "Nous mettons en place tous les moyens pour limiter ces risques, et lorsqu'ils arrivent, pour nous déployer très fort et éviter qu'il y ait de trop graves conséquence. (...) Le risque zéro n'existe pas mais on fait tout ce qu'on peut pour en limiter la portée et les conséquences", a continué Emmanuel Grégoire."La préfecture de police de Paris est exemplaire", a conclu le premier adjoint à la maire de Paris.Une attaque au hachoirPeu avant midi, un homme muni d'un hachoir a blessé deux personnes, un homme et une femme, tous les deux âgés d'une trentaine d'années, près des anciens locaux du journal, rue Nicolas Appert, dans le 11e arrondissement de Paris. "Leurs vies ne sont pas en danger, Dieu merci", a déclaré le Premier ministre Jean Castex lors d'un déplacement sur les lieux. Selon Paul Moreira, fondateur et co-dirigeant de Premières Lignes, ils ont été blessés "au niveau du haut du corps", l'un a la tête."J'ai vu un de mes collègues, taché de sang, être poursuivi par un homme avec une machette dans la rue", a ajouté, auprès de l'AFP, une employée de la société.Depuis l'attentat du 7 janvier 2015, au cours duquel 12 personnes avaient été tuées par les frères Kouachi, Charlie Hebdo n'occupe plus ses locaux du 11e. La rédaction a déménagé à une adresse tenue secrète.
Après l'attaque à l'arme blanche à Paris ce vendredi 25 septembre près des anciens locaux de Charlie Hebdo, le rédacteur en chef de Cash Investigation a regretté qu'il n'y ait pas eu de "protection policière en plein 'procès Charlie'. Le premier adjoint à la maire de Paris, Emmanuel Grégoire, lui a répondu sur Franceinfo.
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-"Il n'est pas vrai et il n'est pas exact (de dire) que l'islam c'est le terrorisme". C'est par cette phrase sans ambiguïté que le pape François a refusé d'associer islam et actes terroristes. Il était interrogé, après l'attentat perpétré dans l'église de Saint-Étienne-du-Rouvray par deux jihadistes, sur son choix de ne jamais mentionner l'islam lorsqu'il condamne ce type d'attentats. "Je ne pense pas qu'il soit juste d'associer islam et violences", a dit le pape."SI JE DOIS PARLER DE VIOLENCES ISLAMIQUES, JE DOIS AUSSI PARLER DE VIOLENCES CHRÉTIENNES""Tous les jours quand j'ouvre les journaux, je vois des violences en Italie, quelqu'un qui tue sa petite amie, un autre qui tue sa belle-mère, et ce sont des catholiques baptisés", a déclaré François, qui a pris la parole dans une conférence de presse organisée à bord de l'avion qui le ramenait de Pologne. "Si je dois parler de violences islamiques, je dois aussi parler de violences chrétiennes. Dans presque toutes les religions, il y a toujours un petit groupe de fondamentalistes. Nous en avons nous aussi", a-t-il insisté.Dans la lignée de ses déclarations faites à Cracovie lors des Journées mondiales de la jeunesse (JMJ), le pape estime que la religion n'était pas le vrai moteur des violences. "On peut tuer avec la langue aussi bien qu'avec un couteau", a-t-il lancé, se référant apparemment à la montée des partis populistes qui attisent le racisme et la xénophobie. Le terrorisme "prospère quand le dieu de l'argent est placé en premier" et "quand il n'y a pas d'autre option".Le pape s'est également interrogé sur la place des jeunes en Europe. "Combien parmi nos jeunes Européens avons-nous abandonnés sans idéal, sans travail ? Alors ils se tournent vers les drogues, vers l'alcool, et vont là-bas s'engager avec les groupes fondamentalistes", a-t-il estimé. Refusant que l'islam soit associé aux violences, des représentants musulmans de France mais également d'Italie se sont rendus à la messe dans des églises dimanche matin, en signe de solidarité et de fraternité.
- Dans une intervention effectuée ce dimanche au soir de la clôture des Journées mondiales de la Jeunesse, le souverain pontife a écarté tout amalgame entre islam et terrorisme, expliquant que les catholiques pouvaient être aussi violents que les musulmans. Le chef du clergé estime également que l'Europe est en train de pousser une partie de sa jeunesse vers le terrorisme.
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Chadlia Caïd Essebsi, l'épouse du président Béji Caïd Essebsi décédé le 25 juillet quelques semaines avant la fin de son mandat, est décédée ce dimanche 15 septembre, alors que sept millions de Tunisiens étaient appelés aux urnes en ce jour de l'élection présidentielle anticipée. L'information a été dévoilée par un des fils du couple. "Ma mère Chadlia, veuve de Béji Caïd Essebsi, est morte, Que Dieu la bénisse", a fait part Hafedh Hafedh Caïd Essebsi, sans apporter de précisions sur les causes de sa mort.Mme Essebsi, 83 ans, avait accueilli en juillet les nombreux chefs d'Etat venus rendre hommage à son mari décédé à l'âge de 92 ans, après avoir été le premier président démocratiquement élu au suffrage universel en Tunisie. Elégante et discrète, elle n'apparaissait que rarement en public, contrairement aux premières dames de la Tunisie post-indépendance, Wassila Bourguiba et Leïla Ben Ali. "On se dit tout, et il me demande toujours mon avis", avait-elle assuré dans un rare entretien accordé au magazine Leaders en novembre 2014, pendant la campagne de son époux. "Cette fois-ci, j'ai senti qu'il avait tellement envie de sauver la Tunisie que je ne pouvais pas l'en empêcher. Il faut bien faire des sacrifices, quand c'est de la patrie qu'il s'agit. Depuis lors, je réalise l'ampleur des mesures de sécurité nécessaires, mais nous essayons de garder le même rythme de vie". Le couple a eu deux filles et deux garçons, dont Hafedh Caïd Essebsi, qui a gardé le contrôle du parti créé par son père, Nidaa Tounes, au prix de luttes de personnes qui ont décimé la formation.Sept millions de Tunisiens sont appelés à voter dimanche en Tunisie, pays pionnier du Printemps arabe pour une élection présidentielle avancée de sept semaines en raison du décès d'Essebsi, et dont l'issue reste incertaine.
Chadlia, veuve du défunt président tunisien Essebsi, est décédée le jour de l'élection qui doit désigner le successeur de son mari à la tête de la Tunisie, ce dimanche 15 septembre.
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Ce mardi 4 février sera marqué par un changement de temps avec une perturbation qui traverse le pays en matinée et des températures en nette baisse, selon les prévisions de Météo-France. En raison des précipitations tombées ces dernières 48 heures, une partie du quart Nord-Est a été placée en vigilance orange aux inondations. Si l'alerte orange a été levée en milieu de matinée sur la Moselle, le Nord et le Bas-Rhin, les Ardennes, la Marne et la Meuse restent placées en vigilance orange.Par ailleurs, les deux départements corses restent en vigilance orange aux vents violents pour la journée de mardi, en raison du passage de la tempête "Hervé". Le vent souffle déjà très fort sur l'île, où des rafales entre 140 et 175 km/h ont été relevées entre le Cap Sagro et le Cap Corse, entre 120 et 130 km/h à l'est du massif de Bavella et 100 à 110km/h en Balagne, selon Météo-France."À noter que le vent de nord-ouest à ouest soufflera du Tarn à la Lozère ainsi que sur les départements du pourtour méditerranéen. Cette situation relève d'un niveau de vigilance jaune mais il convient d'y être attentif", souligne par ailleurs Météo-France. "De plus, le vent sera violent en montagne sur l'ensemble des massifs de l'est du pays en particulier sur les Alpes. Ils seront associés à de fortes chutes de neige", précise encore l'organisme météorologique.La fin du phénomène est prévue pour mardi à 20h.
Météo France a levé l'alerte orange aux inondations dans la Moselle, le Nord et le Bas-Rhin. La Corse reste en revanche toujours en alerte en raison du passage de la tempête "Hervé".
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Un acte héroïque salué par Emmanuel Macron. Mamoudou Gassama, un jeune Malien de 22 ans en situation irrégulière, a escaladé un immeuble, samedi 26 mai à Paris, pour sauver un enfant suspendu à un balcon. Après la diffusion de la vidéo sur les réseaux sociaux, de nombreuses personnes ont réclamé la régularisation du jeune homme. Lors de son entretien avec Emmanuel Macron à l'Elysée, ce lundi 28 mai, le chef de l'Etat a annoncé à Mamoudou Gassama qu'il allait être naturalisé français et qu'il allait intégrer le service civique des sapeurs-pompiers. Que permet la loi dans une telle situation ?Selon l'article L313-14 du Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile (Ceseda), les sans-papiers peuvent être régularisés pour des motifs exceptionnels, "sauf si sa présence constitue une menace pour l'ordre public", explique l'article de loi. Une carte de séjour temporaire peut être délivrée "au regard des motifs exceptionnels qu'il fait valoir", explique Franceinfo.La décision reste à la discrétion du préfetC'est au préfet qu'il revient d'examiner les conditions d'une éventuelle régularisation, selon une circulaire, signée en 2012 par Manuel Valls. Une personne en situation irrégulière peut se voir délivrer un titre de séjour temporaire portant la mention "vie privée et familiale", s'il justifie d'un "talent exceptionnel ou de services rendus à la collectivité (par exemple dans les domaines culturel, sportif, associatif, civique ou économique)" ou de "circonstances humanitaires", détaille la circulaire. Mais c'est bien le préfet qui décide. "Ce que l'article L.313-14 met en place, c'est un dispositif qui régit l'admission exceptionnelle au séjour, et qui peut être utilisé à tout moment par les préfets, qui ont un pouvoir discrétionnaire pour délivrer des titres de séjour", a expliqué à Libération Violaine Carrère, membre du Groupe d'information et de soutien des immigrés. "La régularisation au mérite n'existe pas dans le Code des étrangers", ajoute-t-elle. 5 personnes régularisées pour "talent exceptionnel" ou "service rendu à la collectivité" en 2017Une situation qui reste tout de même exceptionnelle. Selon la Direction générale des étrangers en France (DGEF), en 2017, seulement cinq personnes ont été régularisées pour "talent exceptionnel" ou "service rendu à la collectivité". Ils étaient six en 2016 et huit en 2015, selon cet organisme du ministère de l'Intérieur. Employé de l'Hyper Cacher, porte de Vincennes, Lassana Bathily, un Malien aujourd'hui âgé de 27 ans, s'est distingué lors de la prise d'otage du 9 janvier 2015. Onze jour après les évènements, il a été naturalisé par Bernard Cazeneuve, le ministre de l'Intérieur de l'époque, rappelle Franceinfo. En 2014, un jeune Tunisien sans-papiers a été régularisé après avoir sauvé dans un immeuble en feu.
Le jeune homme de 22 ans, qui a escaladé la façade d'un immeuble pour un sauver un enfant suspendu à un balcon, a été naturalisé.
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Malgré la poursuite du déconfinement, les Français sont très pessimistes sur la suite des événements. Après plusieurs semaines consécutives de baisse, la proportion de Français qui estiment que dans cette crise "le pire est devant nous" poursuit sa hausse (+ 6 pts en une semaine) et remonte à un niveau proche de celui mesuré le 11 mai, révèle jeudi 25 juin la vague 66 du baromètre BVA de suivi de la crise du Covid-19 réalisé pour Orange et La Tribune. Ce sentiment est partagé par 35% des Français, c'est 10 points de plus qu'il y a 3 semaines. Et c'est surtout désormais un sentiment à nouveau plus répandu que l'idée selon laquelle que "la situation va rester stable" (34%, -5 pts). Le sentiment que "le pire est derrière nous" reflue quant à lui à 20%, après avoir atteint 32% il y a 15 jours. Parallèlement, la peur d'attraper le coronavirus se maintient au même niveau depuis 15 jours, après avoir diminué continuellement pendant un mois. Les 2/3 des Français (66%) déclarent toujours avoir peur d'attraper ou qu'un membre de leur famille n'attrape le coronavirus.Un comportement paradoxalAlors que le Conseil scientifique juge que c'est "extrêmement probable", la proportion de Français qui anticipent une deuxième vague d'épidémie qui conduira à un nouveau confinement s'envole après une première hausse significative la semaine dernière. Ce sont désormais 74% des sondés qui redoutent cette possibilité. C'est 20 points de plus qu'il y a 2 semaines.On observe pour autant un léger relâchement dans les comportements : seuls 46% des sondés déclarent appliquer "tout à fait" strictement les recommandations sanitaires qui accompagnent le déconfinement (gestes barrières, port du masque dans certaines circonstances, distanciation sociale...), soit 3 points de moins que la semaine dernière.Les craintes économiques restent par ailleurs très fortes. Près de huit Français sur 10 se déclarent toujours inquiets en ce qui concerne la situation économique de la France (78%). Quatre Français sur 10 se déclarent inquiets en ce qui concerne la situation financière de leur foyer dans les semaines qui viennent (38%, -4 points), et trois salariés sur 10 sont inquiets quant à la capacité de leur entreprise à faire face à la crise (29%).
SONDAGE - Les résultats enregistrés cette semaine par le baromètre BVA de suivi de la crise du Covid-19 réalisé pour Orange et La Tribune confirment la résurgence d'une certaine inquiétude chez les Français.
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"Inquiet du déferlement de haine" contre Laeticia Hallyday, Patrick Bruel avait mis, en mars, la veuve de Johnny Hallyday en contact avec son "ami" conseiller en stratégie."À l'origine, le people, ce n'est pas mon truc", a expliqué Mathieu Laine au Canard. "Ma société s'occupe de recruter des académiques (économistes, juristes) pour conseiller les dirigeants dans les procédures de concurrence. Mais mon ami Patrick Bruel m'a demandé d'aider Laeticia. Or, je sais objectiver des sujets complexes".L'hebdomadaire satirique précise que la société du conseiller, Altermind, affiche "une liste impressionnante de clients" (Carrefour, Intermarché, LVMH, Kering...). Résultat : un chiffre d'affaires de 3,3 millions d'euros, dont plus de 2,3 millions pour Altermind UK. L'actuel PDG de Carrefour, ancien dirigeant de la Fnac, Alexandre Bompard aurait également fait appel à lui, à l'époque, pour "déminer les problèmes de concurrence entre Darty et la Fnac". Laeticia Hallyday: "On me roue de coups" (1/2)par BFMTVLe Canard précise que Mathieu Laine est également proche du numéro un et deux du Point, Étienne Gernelle et Sébastien Le Fol. "C'est donc tout naturellement qu'il a 'vendu' (l'interview fleuve de Laeticia) dans Le Point du 12 avril". "Étienne Gernelle a mis l'interview en forme. Je l'ai relue et amendée avec Laeticia", précise Mathieu Laine. "Elle a insisté pour me rémunérer, mais nous n'avons pas établi de contrat". "C'est un bébé Minc"Mathieu Laine est également présenté comme un excellent "orateur" : "C'est un bébé Minc. Il écrit des livres et se fait passer par un intellectuel auprès des chefs d'entreprise", explique un patron au Canard". L'hebdomadaire précise que l'ex-bras droit de François Pinault chez Artemis, Patricia Barbizet, "s'en est entichée au point de favoriser son entrée au Siècle", le club d'influence où se réunit à chaque fin de mois, le "tout-Paris".Certains médias le présentent également comme un "proche" d'Emmanuel Macron : "Il est venu déjeuner une fois en huit mois", a répondu au Canard un proche du chef de l'État. "Et je n'ai jamais entendu le Président chanter les louanges de ses propositions", a-t-il ajouté, bien que Mathieu Laine "se vante d'avoir arraché à Emmanuel Macron l'engagement de maintenir le programme pour 2018"."Pendant la campagne électorale, Mathieu Laine s'est pourtant démené, profitant de ses tribunes dans Le Figaro ou Challenges pour déclarer sa flamme au candidat Macron... après en avoir longtemps pincé pour Fillon". Et l'hebdomadaire d'ajouter : "Comme d'autres, il a participé à la récolte de fonds. Aujourd'hui, il semble attendre un retour sur un investissement".
Le fondateur du cabinet d'études et de conseils Altermind à Paris, Mathieu Laine, conseille Laeticia Hallyday dans la guerre judiciaire qui l'oppose aux deux enfants aînés de Johnny Hallyday, David et Laura Smet. Il explique au Canard enchaîné pourquoi il n'a pas souhaité être rémunéré pour ce travail.
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L'île était entrée dans l'histoire l'an dernier en étant le premier pays d'Asie à acter les mariages entre personnes de même sexe après trois décennies de lutte pour l'égalité des droits sur l'île. Cependant, la loi régissant ces unions comprend des restrictions, ce qui n'est pas le cas pour les mariages hétérosexuels.Ainsi, les homosexuels ne peuvent épouser que des étrangers originaires de pays où le mariage gay est reconnu. Selon les militants, la pandémie de coronavirus a montré la nécessité de modifier rapidement la loi. De nombreux couples mixtes de même sexe ont été séparés en raison des mesures de fermeture des frontières dans de nombreux pays. "L'an dernier, nous avons vu d'autres couples se marier, mais nous n'avons pas pu", a expliqué Cho Yen-chun, 44 ans, qui partage depuis trois ans sa vie avec une Hongkongaise."C'est assez déprimant et maintenant nous ne pouvons plus nous voir en raison du coronavirus", reconnait-elle. Environ 3.600 couples se sont mariés depuis la célébration des premiers mariages homosexuels une semaine après la promulgation, l'an dernier, de la loi. Dimanche, sur les "murs de Lennon" Walls" situés près du bureau de la présidente Tsai Ing-wen à Taipei, des couples homosexuels ont affiché des mots, des photos et des billets d'avion appelant à une plus grande intégration."J'espère que le gouvernement de Mme Tsai pourra modifier la loi dès que possible", a souligné Mme Cho.En janvier, Mme Tsai a été réélue à une large majorité.Sa présidence est populaire au sein de la jeunesse taïwanaise plus favorable à son programme de réformes.Les groupes de défense des droits estiment qu'au moins un millier de couples mixtes de même sexe attendent de voir leur union reconnue à Taïwan."Il n'y a pas de protection juridique pour nous si nous ne pouvons pas nous marier", a souligné la Malaisienne Tan Bee Guat, 39 ans, qui a séjourné à Taïwan avec un visa d'étudiante pour être avec sa compagne."Je ne peux pas être étudiante à vie", a-t-elle ajouté. Taïwan accueille une importante communauté LGBT et Taipei doit accueillir l'an prochain les Jeux gays asiatiques.
Taïwan a célébré dimanche le premier anniversaire de la légalisation du mariage homosexuel, l'occasion pour des couples et des groupes de défense des droits des homosexuels de demander la reconnaissance des unions avec des étrangers.
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Une collecte de fonds destinée à financer une institutrice malade du cancer a été organisée par les parents d'élèves de l'école Glen Park, à San Francisco (Californie). L'enseignante, atteint d'un cancer du sein, est tenue par la loi de payer le salaire de son remplaçant, qui se chiffre à près de 200 dollars par jour.Selon une porte-parole du district scolaire, cette situation "n'est pas propre au district ou à San Francisco". Une obligation de remboursement est en vigueur dans tous les établissements scolaires de Californie, conformément aux dispositions du Code de l'éducation californien, édicté en 1976. L'accord entre le district et les organisations syndicales prévoit que chaque enseignant a droit à dix jours de congés-maladie payés par an. Les jours non pris peuvent se cumuler d'année en année. Une fois cette réserve de jours épuisée, les enseignants atteints de maladie peuvent encore bénéficier de 100 jours de congés prolongés, durant lesquels ils reçoivent "l'intégralité de leur salaire moins le coût de leur remplaçant".L'institutrice, qui a souhaité conserver son anonymat, exerce dans l'école depuis 17 ans. "C'est une enseignante super, ce n'est pas juste. C'est fou!", un des parents d'élèves qui a contribué à la "cagnotte" pour l'enseignante de deuxième année de maternelle. La collecte de fonds organisée sur une plateforme en ligne a permis de rassembler 14.000 dollars et est désormais close.Les syndicats ont assuré vouloir renégocier ce système mais "nous travaillons dans le cadre d'un système éducatif public qui est financièrement atone", a estimé Eric Heins, président de l'Association des enseignants de Californie.
En vertu des dispositions du Code de l'éducation de Californie, cette institutrice de San Francisco (Etats-Unis) doit rembourser la paie versée à son suppléant. Sa situation a suscité un élan de solidarité, qui a permis de lever 14.000 dollars.
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Cette semaine, les soupçons de surfacturation de l'agence de la conseillère en communication de Jean-Luc Mélenchon, Sophia Chikirou, durant la campagne présidentielle, ont alimenté la rubrique politique. L'opposition critique par ailleurs la hausse des prix des carburants.
BEST-OF POLITIQUE. Les meilleures petites phrases de la semaine.
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Objectif ? Les appeler à renforcer l'apprentissage et les embauches dans les quartiers en difficulté. Le chef de l'État en a profité pour préciser sa désormais célèbre formule sur "les premiers de cordée".La polémique sur cette métaphore est survenue en octobre 2017, après l'interview télévisée du chef de l'État sur TF1. Emmanuel Macron y avait expliqué "croire" au principe de "la cordée". "Il y a des hommes et des femmes qui réussissent parce qu'ils ont des talents, je veux qu'on les célèbre (...) Si l'on commence à jeter des cailloux sur les premiers de cordée c'est toute la cordée qui dégringole", avait-il lancé.Quelqu'un pour "ouvrir la voie"Le président est revenu sur cette idée mardi devant les patrons de Kering, BNP-Paribas, Accor, L'Oréal ou encore Pernod Ricard : "Ce n'est pas le premier de cordée qui tire les autres sur la corde. Chacun doit aller, aspérité après aspérité, prendre sa propre prise. Mais quelqu'un a ouvert la voie", a-t-il déclaré selon des propos rapportés par BFMTV. "En revanche, généralement, il y en a toujours un qui assure dans une cordée. Et ce n'est pas le premier qui assure", a-t-il poursuivi. "Je le dis parce qu'une société qui n'a pas ses premiers de cordée, qui n'a pas des gens qui arrivent à ouvrir la voie dans un secteur économique, social, dans l'innovation, ne monte pas la paroi. Mais quand il n'y a personne qui assure, le jour où ça tombe, ça tombe complètement"."Un pays ne peut pas réussir quand seuls quelques uns réussissent", a cependant expliqué le chef de l'État en concluant cette réunion baptisée "La France, une chance. Les entreprises s'engagent".Le président s'est félicité que les 30.000 offres de stages de classe de 3e promises dans son discours sur la politique de la ville en mai étaient déjà trouvées pour être proposées aux jeunes l'an prochain.
VIDÉO. Emmanuel Macron a réuni les patrons des 100 plus grandes entreprises françaises le mardi 17 juillet à l'Élysée.
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Après le Soudan, M. Pompeo est arrivé à Bahreïn, une monarchie qui entretient des contacts avec Israël depuis les années 1990, et qui a été le premier pays du Golfe à saluer l'accord de normalisation annoncé le 13 août entre les Emirats arabes unis et l'Etat hébreu.La capitale bahreïnie Manama est la troisième étape d'une tournée au Moyen-Orient du responsable américain, entamée en Israël et qui doit s'achever aux Emirats. Au Soudan, M. Pompeo est arrivé à bord du "premier vol officiel direct Tel-Aviv-Khartoum".Avec ce périple, M. Pompeo, dont le pays est un grand allié d'Israël, tente de convaincre d'autres pays arabes de suivre l'exemple des Emirats et de normaliser leurs liens avec l'Etat hébreu.Mais au Soudan où il a effectué la première visite d'un chef de la diplomatie américaine depuis 2005, le Premier ministre Abdallah Hamdok, qui dirige un gouvernement de transition, lui a expliqué qu'une éventuelle normalisation n'était pas de son ressort. "La phase de transition est dirigée par une large coalition avec un agenda spécifique visant à achever le processus de transition (...) jusqu'aux élections libres (en 2022). Le gouvernement de transition n'a pas de mandat au-delà de ces tâches pour décider de la normalisation avec Israël", a-t-il dit selon un communiqué.M. Hamdok a aussi tenu à souligner devant M. Pompeo "la nécessité de dissocier la sortie du Soudan de la liste des pays soutenant le terrorisme de la question de la normalisation avec Israël".- "Enormes opportunités" -Le Soudan et Israël n'ont jamais entretenu de relations diplomatiques. Ils sont même techniquement en guerre et, durant les 30 ans de pouvoir d'Omar el-Béchir, le Soudan a accueilli des islamistes radicaux, dont le chef d'Al-Qaïda Oussama ben Laden. C'est pour punir le Soudan de ses mauvaises fréquentations que les Etats-Unis lui ont imposé des sanctions et l'ont placé sur leur liste des pays soutenant le terrorisme dans les années 1990.Depuis le départ de M. Béchir sous la pression de la rue en 2019, les nouvelles autorités de transition en place cherchent à retirer le Soudan de la liste noire américaine pour relancer leur économie en crise, les sanctions américaines bloquant tout investissement au Soudan.L'inflation atteint 143% en glissement annuel et la monnaie ne cesse de se déprécier face au dollar, sans oublier les répercussions de la pandémie de nouveau coronavirus."Personne ne doit s'attendre à un accord de paix du jour au lendemain", a indiqué un responsable du département d'Etat américain, se disant "très satisfait" des discussions avec les dirigeants soudanais.Il a néanmoins ajouté qu'"il va de soi qu'une normalisation avec Israël débloquerait d'immenses opportunités économiques et (créerait) des emplois au peuple du Soudan".- "Echec" -Pour Marc Lavergne, directeur de recherches au Centre national de la recherche scientifique (CNRS), la position soudanaise est "un échec pour les Américains qui pensaient pouvoir contraindre un pays pauvre et fragile comme le Soudan à normaliser ses relations avec Israël (...)".Le Soudan "est déjà assez divisé pour ne pas en rajouter encore avec la normalisation avec Israël qui ne fait pas consensus. Il a d'autres chats à fouetter avec tous les problèmes qu'il a sur le dos", a-t-il ajouté, en allusion à la crise économique et les conflits avec des groupes rebelles. Après un entretien en février en Ouganda avec le général Abdel Fattah al-Burhane, chef du Conseil souverain au Soudan, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait évoqué "une coopération qui normalisera les relations" bilatérales. Mais le Soudan avait ensuite nié que cette question ait été abordée.Mardi, la coalition des partis et de la société civile, qui avait dirigé la contestation anti-Béchir, a elle aussi jugé que le gouvernement actuel n'avait "pas de mandat" sur la question de la normalisation, en soulignant "le droit des Palestiniens à leur terre et à une vie libre et digne".Les Palestiniens ont eux dénoncé l'accord Israël/Emirats et tentent de mobiliser des puissances étrangères pour y faire obstacle. L'Egypte a été le premier pays arabe à conclure un traité de paix avec Israël, en 1979, suivie par la Jordanie en 1994.
Le Soudan a douché mardi les espoirs des Israéliens et des Américains d'une reconnaissance rapide d'Israël, en écartant une éventuelle normalisation avec l'Etat hébreu avant la fin de la transition politique en 2022, lors d'une visite à Khartoum du secrétaire d'Etat Mike Pompeo.
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Reconnu coupable de fraude fiscale, Patrick Balkany dormira en prison ce vendredi 13 septembre. Le maire Les Républicains de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) a été condamné à quatre ans de prison ferme avec incarcération immédiate. À l'énoncé du jugement, les policiers se sont avancés vers l'homme politique de 71 ans, sous les yeux de son épouse Isabelle, venue assister au délibéré. Cette dernière, première adjointe au maire de Levallois-Perret, a de son côté été condamnée à trois ans ferme sans mandat de dépôt, le tribunal tenant compte de son état de santé au moment du procès. Elle n'y avait pas assisté, convalescente après une tentative de suicide début mai. Le couple a également été condamné à 10 années d'inéligibilité et dix ans d'interdiction de gérer une société. Le tribunal correctionnel a suivi les réquisitions du parquet national financier (PNF), qui avait demandé cette peine contre "un grand fraudeur fiscal" baignant dans "un océan d'argent liquide". Il estime aussi que les époux Balkany "ont intentionnellement dissimulé à l'administration fiscale la majeure partie de leurs revenus.""Les infractions dont se sont rendus coupables les époux Balkany ont gravement porté atteinte à l'ordre public et économique et aggravé la déchirure désormais ancienne du pacte républicain", a également dénoncé le président Blanchet."On s'est payé Balkany aujourd'hui""Je ne suis absolument pas surpris", a déclaré l'avocat des deux prévenus, Éric Dupond-Moretti, à l'issue du jugement. "Ce qui me choque le plus, c'est évidemment le mandat de dépôt qui est une humiliation totalement inutile, et pour nous insupportable", a rajouté Me Dupond-Moretti devant la presse. "Je pense qu'on s'est payé Balkany aujourd'hui et nous allons bien sûr interjeter appel", a-t-il annoncé. Lors du réquisitoire, Me Dupond-Moretti, avait déjà estimé qu'il s'agissait d'une "procédure qui ne sert qu'à humilier", considérant que le mandat de dépôt demandé pour Patrick Balkany était une "humiliation"."La justice a voulu une image très forte, et cette image ils l'ont eu", a de son côté dénoncé Me Pierre-Olivier Sur, l'avocat d'Isabelle Balkany. "On a vu Patrick Balkany partir en prison, on a vu sa femme l'enlacer. Tout ça me paraît obscène", a-t-il affirmé, estimant qu'il "n'y avait pas un euro d'argent public détourné." "Alors pourquoi tout ça ? Sauf pour l'image", a-t-il insisté. "Pour Isabelle Balkany c'est l'émotion totale, absolue, insupportable", a-t-il ajouté.Ce qu'on leur reprocheLe PNF et le fisc, qui avait porté plainte en 2015, reprochent aux élus de Levallois-Perret de n'avoir pas payé d'ISF entre 2010 et 2015, malgré des actifs estimés à 16 millions d'euros annuels minimum. Ils leur reprochent également d'avoir déclaré des revenus amplement sous-évalués entre 2009 et 2014. Au total, les sommes éludées sont estimées à plus de 4 millions d'euros d'impôts sur le revenu et la fortune, un montant contesté par la défense. Les élus de Levallois-Perret ont admis des "fautes", reconnaissant certaines des accusations de fraude fiscale. Parmi la liste des avoirs qui auraient dû entrer dans le calcul de l'impôt, l'accusation et le fisc avaient notamment pointé la luxueuse villa Pamplemousse de Saint-Martin, qu'Isabelle Balkany a tardivement reconnu posséder, et un somptueux riad à Marrakech, que le couple nie avoir acheté. Les Balkany ont également été condamnés pour avoir sous-évalué la valeur du moulin qu'ils possèdent à Giverny (Normandie), ce dont ils se défendent, et d'avoir dépensé des sommes sans commune mesure avec leurs revenus connus, notamment sous forme d'espèces non déclarées. L'accusation ne s'était pas attardée sur les origines de leur fortune, prescription oblige. L'avocat d'Isabelle Balkany avait plaidé "coupable pour emploi de fonds successoraux non déclarés" en référence aux héritages familiaux dissimulés en Suisse et jamais déclarés. Patrick Balkany avait affirmé que le couple avait "mangé" son capital issu notamment d'héritages dissimulés en Suisse et jamais déclarés et évoqué l'écoulement de lingots d'or légués par son père.
Le maire de Levallois-Perret a été condamné vendredi 13 septembre à Paris à quatre ans de prison ferme pour fraude fiscale est condamné avec incarcération immédiate, tandis que son épouse Isabelle a été condamnée à trois ans de prison, sans mandat de dépôt. Pour le tribunal, les époux "ont intentionnellement dissimulé la majeure partie de leur revenus".
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EDF a-t-elle minoré une pollution radioactive ? C'est en tout cas l'accusation portée ce mercredi 4 juillet par trois associations (Sortir du nucléaire, SDN Sud Ardèche et Frapna Ardèche). Selon elles, du tritium - une substance radioactive provenant de la fusion nucléaire - se serait répandu dans la nappe de captage d'eau potable de la centrale pendant plusieurs semaines.En cause ? Le débordement à partir du 1er avril d'un puits de collecte d'effluents radioactifs lié au "mauvais réglage d'une vanne, couplé au dysfonctionnement des alarmes dans la salle de commandement", explique le Canard enchaîné dans son édition datée de ce mercredi. L'hebdomadaire ajoute que la pompe prévue pour éviter le débordement était en panne depuis novembre 2017 et que celle de secours, apportée en urgence, a "rendu l'âme au bout de trois heures".1.300 personnes astreintes à l'eau minéraleUn taux élevé de tritium est finalement détecté lors de prélèvements effectués les 4 et 7 mai, soit plus d'un mois après les premiers débordements. La concentration mesurée aurait été de 190 Becquerels par litre, soit près de 20 fois supérieure au taux habituel de 10 Becquerels par litre, selon les associations.EDF ne nie pas cette pollution mais conteste les chiffres des associations : "L'eau du robinet n'affichait que 70 becquerels par litre, 111 fois moins que la limite de dangerosité fixée par l'Organisation mondiale de la santé", a expliqué au Canard enchaîné le service de presse de l'entreprise. Raison pour laquelle le directeur ne s'est pas pressé d'informer ses salariés, explique l'hebdomadaire. Au total, près de 1.300 personnes ont reçu comme consigne de ne pas boire l'eau du robinet sur le site. Car pendant cette période, 400 intermittents du nucléaire travaillaient sur l'un des quatre réacteurs de Cruas, à l'arrêt pour maintenance. L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) n'a, elle, été alertée que le 22 mai. Elle a alors déclenché une inspection. Dans un rapport publié le 7 juin, consulté par le Canard, elle déplore qu'EDF ait mis 7 jours pour la prévenir et lui reproche d'avoir "minoré la gravité de l'incident".
Trois associations ont déposé plainte ce mercredi 4 juillet contre EDF, rapportent Le Dauphiné Libéré et Le Canard enchaîné. L'entreprise est accusée d'avoir "tenté de minimiser la pollution" d'un captage d'eau potable sur le site de la centrale nucléaire de Cruas-Meysse (Ardèche).
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"Le nouveau monde vous demande de ralentir": plutôt que d'installer des panneaux de limitation à 80 km/h tel qu'exigé à partir de dimanche 1er juillet, le département de la Corrèze a placé des panneaux de fin de limitation de vitesse accompagnés d'une remarque "humoristique" en signe de protestation."On a fait le choix de reposer des panneaux de 90 km/h sur certaines portions de route, à savoir la quarantaine de créneaux de dépassement du département, et à la fin de mettre un panneau de fin d'interdiction", a expliqué le président du Conseil départemental, Pascal Coste (Les Républicains). Sous ces panneaux de fin de limitation figure un autocollant où le Département a fait inscrire : "Le nouveau monde vous demande de ralentir". "On a resignalé tous les endroits où on peut rouler à 90 km/h avec une petite note d'humour", résume l'élu."Il y a deux ans d'expérimentation de la limitation à 80km/heure, après on verra bien"M. Coste affirme que le Conseil départemental n'a pas eu le temps d'acheter et de mettre en place les panneaux limitant la vitesse à 80 km/h en temps voulu. "Les panneaux humoristiques vont rester tant qu'on aura un "nouveau monde". Il y a deux ans d'expérimentation de la limitation à 80km/heure, après on verra bien", raille l'élu. Selon lui, le Conseil départemental avait demandé au gouvernement à "pouvoir rester à 90 km/h tout en mettant en place les autres mesures de prévention - stage de conduite pour les séniors, centre de pilotage virtuel avec des véhicules présents sur les foires, prévention sur les stupéfiants et l'alcool". "Nous avons reçu une fin de non recevoir", déplore-t-il. A partir de dimanche, la limitation de vitesse sur 400.000 kilomètres de routes à double sens sans séparateur central passera de 90 km/h à 80 km/h, malgré l'opposition d'automobilistes, de motards et d'élus locaux.
Le président du Conseil départemental, Pascal Coste, affirme que le Conseil départemental n'a pas eu le temps d'acheter et de mettre en place les nouveaux panneaux.
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Face aux craintes de mainmise américaine, le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres a appelé lors d'un sommet virtuel à un vaccin accessible à tous, devant être considéré comme un "bien public mondial, un vaccin pour les peuples".En France, où 29.065 personnes ont succombé au Covid-19, "le virus continue à circuler, en particulier dans certaines régions (...) mais il circule à une petite vitesse. Là où on avait à peu près plusieurs dizaines de milliers de cas, autour de 80.000 nouveaux cas par jour début mars avant le confinement, on estime qu'on est maintenant autour de 1.000 cas à peu près", a déclaré vendredi le président du Conseil scientifique, le professeur Jean-François Delfraissy. Lieu emblèmatique du pays et l'un des plus visités au monde, le château de Versailles doit d'ailleurs rouvrir samedi - avec masque obligatoire et un nombre de visiteurs limité - après plus de 82 jours de confinement qui ont mis à mal son modèle économique, et sans les Américains et les Asiatiques qui formaient 30% de ses visiteurs. En Europe, où les nouvelles hospitalisations sont en chute libre, la Banque centrale européenne a sorti jeudi les grands moyens pour lutter contre la récession et l'endettement public, en doublant presque son fonds de soutien à l'économie et en prolongeant sa durée, signe que les effets de la crise vont durer des années.Et la reprise progressive de la circulation des personnes se poursuit à l'approche de la saison estivale : la République tchèque rouvre vendredi à midi (10H00 GMT) ses frontières avec l'Autriche et l'Allemagne, dix jours plus tôt que prévu. Les voyages vers la Hongrie seront également autorisés. - L'oxygène, "ressource stratégique" -Bonne nouvelle aussi aux Fidji, où les autorités ont affirmé que l'île ne comptait plus aucune personne porteuse de la maladie. Mais le Brésil, qui compte 212 millions d'habitants, est devenu derrière les Etats-Unis et le Royaume-Uni, le troisième pays le plus endeuillé. Plus de 34.000 personnes y sont mortes du coronavirus, avec un nouveau record journalier de décès (1.473), selon le ministère de la Santé. Et pour les spécialistes, les chiffres officiels sont largement sous-évalués.Le président d'extrême droite Jair Bolsonaro reste partisan d'un retour à une activité économique normale, au mépris des mesures de confinement prises par les gouverneurs des Etats.La maladie continue sa progression galopante dans le reste de l'Amérique latine, mettant sous pression les systèmes de santé.Face aux graves pénuries d'oxygène nécessaire pour maintenir en vie les patients, le Pérou, pays où la barre des 5.000 morts a été franchie, a déclaré jeudi qu'il était considéré comme une "ressource stratégique". "Les patients n'ont plus d'oxygène à l'intérieur (de l'hôpital), j'ai dû acheter deux ballons pour que mon père puisse y être transféré", raconte Olga Bravo, 44 ans, à Lima.- Mea culpa -La propagation du virus s'accélère aussi au Mexique, qui a franchi mercredi la barre des 1.000 morts en 24 heures pour la première fois. Le bilan total y dépasse les 11.000 décès.A l'échelle mondiale, la pandémie a fait plus de 387.000 morts depuis que le virus est apparu fin décembre en Chine. Les Etats-Unis restent de loin le pays le plus touché (plus de 108.000 décès), suivis par le Royaume-Uni (39.904), le Brésil (34.021) et l'Italie (33.689). Côté traitement, l'étude retentissante et très critiquée du Lancet, qui doutait de l'intérêt de l'hydroxychloroquine contre le Covid-19, a finalement sombré avec la rétractation de trois de ses quatre auteurs."Nous ne pouvons plus nous porter garants de la véracité des sources des données primaires", écrivent ces scientifiques, mettant en cause le refus de la société les ayant collectées, dirigée par le quatrième auteur, de donner accès à la base de données.A la suite d'un mea culpa du Lancet, l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) avait annoncé mercredi la reprise des essais cliniques sur ce médicament, dérivé d'un antipaludique.L'incertitude sur ce traitement demeure cependant. Le même jour, une autre étude menée aux Etats-Unis et au Canada publiée dans le New England Journal of Medicine avait conclu que la molécule est inefficace dans la prévention du Covid-19.
L'épidémie de nouveau coronavirus est "contrôlée" en France, ont affirmé vendredi les autorités scientifiques, symbole d'une Europe où les frontières continuent à se rouvrir, mais en Amérique latine, nouvel épicentre de la pandémie, le Brésil est devenu le troisième pays le plus endeuillé au monde.
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Même les célèbres jets d'eau du Bellagio sont "complètement fermés" en raison de la pandémie de coronavirus, grogne un vigile peu aimable à destination d'un journaliste de l'AFP, avant de le chasser.En 2019, mai avait attiré près de 3,7 millions de visiteurs à Las Vegas, deuxième meilleur mois de l'année. Avec le confinement, les foules de fêtards ivres, les tables de poker bondées et les rabatteurs en tous genres semblent être de lointains souvenirs.Les larges trottoirs du Strip, artère principale de la ville où sont concentrés les plus grands casinos, sont désertés, hormis quelques vigiles désoeuvrés, une poignée de sans-abris et quelques touristes à l'air éberlué.Une aubaine pour certains habitants de Vegas, qui en profitent pour y faire du vélo ou du skate-board: ils n'ont aucune peine à respecter la distanciation sociale de rigueur."Même si je vis à Las Vegas, je ne viens jamais sur le Strip. Jamais. Je n'en ai pas besoin", assure Mike Evans, concessionnaire automobile de 47 ans."Etre entouré d'ivrognes et de gens agressifs, ce n'est pas vraiment de la détente", explique-t-il, interrompant sa balade à vélo pour prendre un selfie. Angela Arnold profite elle aussi de cette accalmie involontaire pour faire du vélo entre amis. Direction le célèbre panneau en forme de losange proclamant "Welcome to Fabulous Las Vegas". "On ne va pas subir les klaxons ni les gens distribuant des publicités vulgaires", se réjouit-elle.- "Argent et cupidité" -Luis Rosales, 30 ans, serveur à l'hôtel Venetian, pratique le patin à roulettes et le jogging sur le Strip."Jamais de la vie je n'aurais cru voir Las Vegas fermée", lance-t-il. "Il n'y pas de bruit, pas d'agitation... C'est comme une ville-fantôme".Derrière cette façade apaisée pointe la désolation économique d'une ville qui vit du jeu et du tourisme, des activités stoppées net par la pandémie.Des affiches annoncent des inaugurations de boîtes de nuit qui n'ont jamais pu avoir lieu.Un hôtel bon marché, l'un des rares restés ouverts sur le Strip, a bien vu débarquer quelques touristes rendus fous par le confinement. Mais la plupart des clients ont pris des chambres à la semaine après avoir perdu leur logement en raison de la crise économique."Le bruit nous manque... Le mouvement, les gens, se nourrir de la joie des autres", assure Samantha. Serveuse dans un bar à cocktails, où elle recevait de généreux pourboires, la jeune femme sert désormais des ailes de poulet pour le salaire minimum.Elle se promène avec sa mère, Louisa, croupière de poker qui a elle aussi perdu son emploi.Certes, Las Vegas semble être sur le point de se réveiller. A compter de samedi, les restaurants seront autorisés à rouvrir, à condition de réduire leur capacité de moitié.Mais les casinos et les nightclubs qui attirent les foules, sans parler des boîtes de striptease et des maisons closes, légales dans certaines zones du Nevada, restent inaccessibles."Etant donné que l'argent est la source de tous les maux et que Vegas est considérée comme la capitale de l'argent et de la cupidité, c'est le dernier endroit que j'aurais cru voir fermé", confie Mike Evans. "Et pourtant c'est arrivé".
Les statues du Caesars Palace sont protégées par des barrières, les montagnes russes du casino New York-New York à l'arrêt et les gondoles de l'hôtel Venetian prennent la poussière: Las Vegas est presque aussi vide que le désert qui la cerne.
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Au lendemain de l'attaque à l'arme blanche qui a fait deux blessés à proximité des anciens locaux de Charlie Hebdo, à Paris, l'assaillant présumé a "assumé son acte" en garde à vue, a-t-on appris samedi 26 septembre de sources proches de l'enquête. Cet homme, qui se présente comme né au Pakistan et âgé de 18 ans, selon les premiers éléments de l'enquête, "assume son acte qu'il situe dans le contexte de la republication des caricatures (de Charlie Hebdo, ndlr) qu'il n'a pas supportée", a ajouté l'une de ces sources.La veille, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a évoqué un acte de "terrorisme islamiste". Le patron de la place Beauvau a par ailleurs déclaré avoir demandé au préfet de police de Paris Didier Lallement pourquoi la menace a été "sous-évaluée". "Il y a eu un attentat, quand il y a eu un attentat, c'est que manifestement on aurait pu faire mieux", a-t-il ajouté.
Selon les premiers éléments de l'enquête, le jeune homme dit ne pas avoir "supporté" la republication des caricatures de l'hebdomadaire satirique.
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Vendredi 14 juin, un adolescent déficient mental a été condamné à huit ans de prison pour le meurtre de la petite Léa, deux ans et demi. Le tribunal pour mineurs d'Avesnes-sur-Helpe (Nord) a également condamné l'adolescent, âgé de 14 ans au moment des faits, à "dix ans de suivi socio-judiciaire avec injonction de soins". Il encourt trois ans de prison supplémentaires s'il ne respecte pas ses obligations."Toute la famille est effondrée, huit ans... c'est rien huit ans, c'est demain huit ans, ma petite-fille est morte déjà depuis un an. Ça ne fera pas revenir la petite, mais la justice aurait pu être un peu plus sévère", a réagi vendredi soir sur France 3 Alain Marmignon, le grand-père de Léa. En mai 2018, le corps de la petite fille avait été découvert dans un cours d'eau, dénudé, au fond du jardin du domicile de ses grands-parents à Mairieux, un village de 700 habitants proche de Maubeuge. À cette époque, un adolescent vivait chez les grands-parents de Léa, ces derniers accueillant des enfants placés depuis des années.Dix ans d'emprisonnement requis Un mineur poursuivi pour "meurtre sur mineur de moins de quinze ans" encourt habituellement vingt ans de réclusion criminelle mais "dans ce dossier, les experts ont unanimement conclu à la grave altération de ses facultés mentales (...) ce qui ramène à treize ans la peine encourue", a commenté Cécile Gressier, procureure de la République d'Avesnes-sur-Helpe. "En raison de cette altération du discernement", le parquet avait requis dix ans d'emprisonnement."En difficulté dans ses facultés de compréhension et d'expression" le mineur a "expliqué à l'audience différents éléments relatifs à ses conditions de placement (...) mais n'a pas donné de réelle explication sur son acte", a encore déclaré la magistrate.Une réforme de la justice des mineurs La ministre de la Justice Nicole Belloubet doit soumettre son avant-projet d'ordonnance pour réformer la justice des mineurs "dans les prochains jours". Outre la présomption d'irresponsabilité pénale à 13 ans, le texte prévoit d'instaurer "une nouvelle procédure en deux temps", avec une première audience devant statuer sur la culpabilité et une seconde pour le prononcé de la sanction ou de mesures éducatives. Cette "césure" du procès pénal doit répondre de "manière plus adaptée et rapide" à la délinquance des mineurs et "réduire de moitié" les délais de jugement, qui sont de près de 18 mois actuellement.
L'adolescent, déficient mental, a également été condamné à "dix ans de suivi socio-judiciaire avec injonction de soins".
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Une vingtaine de bateaux ont été touchés par un violent incendie dans le port des Goudes à Marseille, samedi 5 janvier.Peu après 23 heures, les marins-pompiers de Marseille ont été appelés pour un feu d'embarcations dans le port des Goudes, au Sud de la ville, à l'entrée du parc national des Calanques. Une vingtaine d'engins et 70 marins-pompiers ont lutté contre le feu qui s'est propagé à une vingtaine de bateaux, jusqu'à 2 heures du matin. "Un marin-pompier est tombé à l'eau en luttant contre le sinistre, il a réussi à sortir de l'eau rapidement sans être blessé", ont précisé les marins-pompiers dans un communiqué.Dimanche matin, l'origine de l'incendie était encore indéterminée selon la préfecture de police de Marseille. Un premier bateau aurait pris feu, se serait détaché et serait venu se heurter aux autres bateaux au mouillage, selon la police.Dans un communiqué, le maire de Marseille Jean-Claude Gaudin (LR) a estimé que "le pire a pu être évité, les habitations et les restaurants ont pu être épargnés", et a assuré que la mairie et la métropole mettront "tout en oeuvre pour effacer les scènes de désolation laissées par cet incendie". 80 mètres de barrière anti-pollution ont été installés dans le port afin d'éviter tout risque de propagation d'hydrocarbures en mer.
VIDÉO. Un pompier est tombé à l'eau au cours de l'intervention mais a réussi à s'en sortir sans être blessé.
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Seul le Concorde, autre avion supersonique, avait transporté régulièrement des passagers dans l'histoire du transport aérien, de 1976 à 2003. Virgin Galactic veut aller plus vite (Mach 3 au lieu de Mach 2 pour le Concorde), mais devra résoudre les problèmes qui ont condamné le Concorde, en particulier le bruit et la consommation de carburant.L'appareil imaginé par Virgin dans des images publiées lundi est une aile delta capable d'accueillir entre 9 et 19 passagers, à une altitude supérieure à 60.000 pieds soit 18.000 mètres, environ le double des avions de ligne actuels. Il devra décoller et atterrir des pistes d'aéroports existantes.Virgin Galactic a signé un protocole d'accord non-contraignant avec Rolls Royce pour développer le réacteur du futur avion. "L'équipe va également travailler sur les défis représentés par la gestion thermique, la maintenance, le bruit, les émissions et les questions économiques liés à des vols à haute vitesse de routine", indique Virgin Galactic dans un communiqué.La société était jusqu'à présent uniquement sur le créneau des vols de tourisme spatial, grâce à un appareil mi-avion mi-fusée conçu pour emmener six passagers à la fois flotter quelques minutes à la frontière de l'espace. Des vols d'essai doivent encore avoir lieu, aux Etats-Unis, avant le début de ces vols spatiaux commerciaux.Mais, cotée en Bourse depuis l'an dernier, elle cherche à se diversifier et avait annoncé en mai un accord avec la Nasa pour développer des technologies de "haute vitesse". L'agence spatiale américaine travaille par ailleurs depuis des décennies à la conception d'un avion expérimental supersonique silencieux, le X-59, et un premier exemplaire est en train d'être construit par Lockheed Martin en Californie. Le but est que le bang supersonique, le formidable bruit d'explosion provoqué par le franchissement du mur du son, soit peu voire pas audible depuis le sol.
La société spatiale Virgin Galactic a annoncé lundi un partenariat préliminaire avec le constructeur de moteurs Rolls Royce pour construire un avion de ligne capable de voler à trois fois la vitesse du son.
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Les images témoignent de la violence du choc. Ce lundi 10 août, au petit matin, un camion s'est encastré dans une maison située à Lunéville (Meurthe-et-Moselle), rapporte France 3 Grand Est. Les clichés de l'accident, relayés par les pompiers sur les réseaux sociaux et repérés par le média local, montrent l'ampleur des dégâts : une maison en pierre en partie effondrée sur un camion plié en deux par le poids des gravats. La cabine du véhicule s'est retrouvée complètement enfouie sous les décombres. D'après les pompiers, il a fallu plus de deux heures d'efforts pour extraire le chauffeur du poids lourd. "Les pompiers du secteur de Lunéville étaient appuyés par des spécialistes en sauvetage-déblaiement et une équipe cynophile", ont précisé les secours sur Twitter. L'habitante de la maison miraculéeLe chauffeur de 38 ans a été transporté à l'hôpital dans un état grave. Au moment de l'impact, l'habitante de la maison, âgée de 93 ans, se trouvait au rez-de-chaussée, juste à côté de la pièce qui s'est écroulée. "Choquée", d'après France 3, elle est miraculeusement saine et sauve. Une enquête est en cours pour tenter de déterminer ce qui a provoqué la sortie de route du véhicule. Somnolence, malaise ou événement extérieur : aucune piste n'est pour l'instant privilégiée par les enquêteurs.
En Meurthe-et-Moselle, un camion a provoqué l'effondrement partiel d'une maison, relate France 3 Grand Est. Le chauffeur du poids lourd a été transporté à l'hôpital dans un état grave.
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Le Royaume-Uni sortira-t-il de l'Union européenne le 31 octobre prochain ? Le Parlement britannique a adopté cette semaine une proposition de loi contraignant le Premier ministre Boris Johnson à repousser de trois mois la date du Brexit, prévu le 31 octobre, s'il ne trouve pas un accord de divorce avec l'UE d'ici le 19 octobre, soit juste après le prochain conseil européen. Le chef du gouvernement britannique a lui assuré qu'il préférerait "mourir au fond d'un fossé" plutôt que d'envisager une telle option. Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian a également exclu ce dimanche 8 septembre tout nouveau report du Brexit dans les circonstances actuelles. "Dans l'état actuel des choses, c'est non", a-t-il déclaré dans l'émission politique Le Grand Rendez-vous Europe1/CNEWS/Les Échos."Ils (les Britanniques) disent qu'ils veulent proposer d'autres solutions, des arrangements alternatifs pour assurer le retrait (...) Nous ne les avons pas vus, donc c'est non, on ne va pas recommencer tous les trois mois. Que les autorités britanniques nous disent le chemin", a-t-il martelé."Que les Britanniques assument leur situation (..) Il faut qu'ils nous disent ce qu'ils veulent", a insisté le chef de la diplomatie française. "Sur le fond, il y a une espèce de conflit de légitimité entre le peuple qui, par la voie du réferendum, a dit 'je veux sortir' (..) et le Parlement, expression du peuple aussi, qui ne sait pas comment sortir", a-t-il noté. "Pour l'instant on ne sait pas ce qu'ils veulent faire puisqu'il n'y a pas de majorité pour aucune des options", a-t-il poursuivi."Il y a aujourd'hui une impasse qui se traduit d'ailleurs par des risques concernant le Royaume-Uni puisque l'Écosse agite l'éventualité d'une indépendance", a-t-il encore souligné.
Alors que les députés britanniques veulent repousser de trois mois le Brexit, initialement prévu au 31 octobre, le ministre français des Affaires étrangères a estimé dimanche matin qu'il n'avait pas suffisamment d'éléments en main pour prendre une décision.
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Jeudi dernier, Apple et Google ont retiré Fortnite de leurs plateformes de téléchargement d'applications, après qu'Epic Games eut tenté de contourner les systèmes de paiement des commissions dues aux deux géants de la tech.Epic Games a aussitôt déposé plainte contre les deux groupes de la Silicon Valley.Lundi, la société a en outre demandé à la cour californienne une ordonnance restrictive contre Apple, pour l'empêcher de mettre ses menaces à exécution."Non content de retirer Fortnite de l'App Store, Apple attaque la totalité d'Epic dans des domaines non liés", écrivent les avocats de l'éditeur dans la requête juridique.Ils citent une lettre envoyée par Apple vendredi, faisant savoir au studio que, suite à la violation du règlement, son "accès au +Apple Developer Program+ va être résilié si les infractions décrites ne sont pas rectifiées dans les 14 jours".Les développeurs doivent payer aux plateformes de téléchargement des applications - l'App Store et le Google Play Store - une commission de 30% sur les transactions des utilisateurs.Mais Epic Games a installé jeudi un mode de paiement alternatif, pour inciter les joueurs à contourner les systèmes intégrés par défaut - et ainsi économiser de l'argent.L'éditeur a besoin des outils de programmation d'Apple (compris dans le "Apple Developer Program") pour distribuer d'autres applications sur iOS, le système d'exploitation sur les appareils mobiles d'Apple.Il s'en sert aussi pour sa plateforme de création vidéo Unreal Engine, utilisée par divers studios de jeux vidéo, films et émissions."Si Unreal Engine n'est plus opérationnel sur Apple, les studios devront utiliser des alternatives. Les dommages causés aux activités d'Epic, à sa réputation et à la confiance de ses clients ne seront ni mesurables ni réparables", détaillent les avocats.Ils demandent au tribunal "d'empêcher Apple d'écraser Epic avant même que le procès ait lieu".Epic Games plaide en faveur d'un changement des règles d'Apple pour tous les développeurs d'applications. "Apple impose des restrictions déraisonnables et illégales pour monopoliser les deux marchés", indique la plainte du studio, qui qualifie la commission de 30% de "taxe tyrannique".Apple a indiqué jeudi qu'il appliquait simplement le contrat accepté par tous les développeurs. Le groupe s'est défendu contre des attaques similaires dans le passé en expliquant que les commissions servaient à protéger les applications et leurs utilisateurs des pirates et des arnaques.
Le jeu vidéo Fortnite n'est plus disponible dans le magasin d'applications d'Apple, et le fabricant de l'iPhone menace en outre de couper l'accès de son éditeur, Epic Games, aux outils de programmation nécessaires pour d'autres produits.
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L'incident a été confirmé par les gendarmes, selon France 3 Occitanie.Les faits se sont déroulés à la sortie de l'école de Lacapelle-Marival, près de Gramat. Le petit Noah était en compagnie de sa mère et de son frère de 4 ans quand il a été attaqué. Le chien malinois effectuait un exercice de recherche de personnes dans le cadre de son dressage avec une équipe du centre national d'instruction cynophile de la gendarmerie.C'est la mère de famille qui est intervenue pour faire lâcher prise -difficilement- au chien, qui a attaqué pour une raison indéterminée. "Mon enfant était à terre, il criait, a-t-elle raconté à La Dépêche du Midi. Quand j'ai enfin réussi à faire lâcher le chien, Noah était inerte comme une poupée de chiffon." Le garcçonnet a été légèrement blessé à l'abdomen et à l'aisselle. Il a été conduit aux urgences de l'hôpital de Figeac.
Plus de peur que de mal, mais un gros traumatisme pour la victime et sa famille. Un garçon de 3 ans a été attaqué par un chien de la gendarmerie dans le Lot, a rapporté jeudi 20 avril La Dépêche du Midi.
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L'origine d'un foyer recensant "25 cas de personnes contaminées à ce jour", principalement des jeunes, a été identifié à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine), a indiqué lundi 3 août l'Agence régionale de santé (ARS) ) à l'AFP, confirmant des informations de presse. Le premier cas a été identifié le 25 juillet et les investigations sont toujours en cours. Ce foyer fait suite à une fête organisée dans un gîte à laquelle participait une soixantaine de jeunes et à "la difficulté d'appliquer les gestes barrière dans ce type de circonstances". D'après le maire de la ville, Gilles Lurton, les faits se seraient produits le 17 ou le 18 juillet. Ces 60 jeunes gens "sont venus pour un anniversaire, mais ils avaient réservé le gîte pour un nombre beaucoup moins important de personnes", indique-t-il au Parisien. Venues de différents secteurs géographiques, les personnes concernées ont été invitées à se confiner pendant deux semaines. Le travail minutieux de traçage des personnes ayant été en contact avec les participants à cette soirée est toujours en cours. Auprès du Parisien, l'ARS confie "craindre une dissémination du virus dans leur entourage et sur le territoire", puisque "l'analyse des données récoltées dans le cadre du contact tracing confirme que ces personnes ont une activité sociale forte et sont mobiles en cette période estivale".Pour le moment, "d'après ce que me disent les médecins, il n'y a aucune augmentation du nombre de nouveaux cas positifs à Saint-Malo, qui reste faible", assure l'édile. "On suit la situation au jour le jour. C'est ma préoccupation de tous les jours et de toutes les nuits", ajoute le maire, qui a pris il y a quelques jours un arrêté rendant obligatoire le port du masque dans certains quartiers de la ville.L'Ille-et-Vilaine est le département le plus touché de la région par les cas de Covid 19. C'est aussi le plus peuplé.
Un nouveau cluster a été détecté en Bretagne après une fête organisée dans un gîte à laquelle participait une soixantaine de jeunes et à "la difficulté d'appliquer les gestes barrière dans ce type de circonstances", déplore l'Agence régionale de santé.
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Un poney a été retrouvé mort dans son enclos, vraisemblablement tué d'une balle dans la tête, a indiqué le procureur d'Albi ce lundi 21 septembre. "Un poney a été découvert mort par ses propriétaires. L'animal ne souffrait d'aucune pathologie particulière. Il présentait un orifice au niveau du crâne, ce qui rend vraisemblable qu'il ait été tué par le tir d'un projectile dont la nature est pour le moment indéterminée", a déclaré dans un communiqué Alain Berthomieu. Une autopsie vétérinaire doit être réalisée cette semaine, pour donner aux enquêteurs de la gendarmerie des précisions sur le type d'arme utilisé.200 enquêtes ont été ouvertesDepuis le mois d'août, des faits de mutilation principalement de chevaux ont été signalés un peu partout sur le territoire, provoquant une vive émotion en France. Environ 200 enquêtes ont été ouvertes. Mais seulement une trentaine de cas sont considérés comme des actes avec une intervention humaine, selon la gendarmerie. Aucun cas similaire n'avait jusque là été signalé dans le Tarn, a précisé le parquet d'Albi. Pour les enquêteurs, les motivations sont diverses (challenge sur internet, pratiques sataniques, haine des équidés, mimétisme, etc.) et les auteurs multiples.En déplacement dans un centre équestre de Saône-et-Loire touché par une attaque fin août, le ministre de l'Agriculture Julien Denormandie avait promis "la mobilisation de tous les services pour que justice passe". Un numéro gratuit a été mis en place pour les propriétaires de chevaux le 9 septembre.
L'animal a été abattu d'une balle dans la tête, selon le procureur d'Albi.
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Il avait quitté le parti présidentiel et son groupe parlementaire samedi 29 décembre après une série de tweets douteux. L'ex-député LREM Joachim Son-Forget lance son parti baptisé JSFee, "je suis français et européen", inspiré de ses initiales. Il a expliqué sa démarche mercredi 2 janvier à Franceinfo, affirmant avoir déjà récolté "des milliers d'inscriptions en une journée", rapporte la radio publique. Au sujet de son départ d'En marche, celui qui siégera désormais en tant que non-inscrit à l'Assemblée regrette de ne pas avoir pu s'exprimer librement au sein de son ancien parti. "Ça me donnerait presque l'impression qu'En Marche est vieux. À quoi ça sert de prendre des gens de la société civile s'ils n'ont plus le droit d'expliquer ce qu'ils étaient dans la société civile et qu'ils ressemblent à des photocopies les uns des autres." Comme il l'avait laissé entendre auprès de Valeurs actuelles, le député lance son parti dans la perspective des élections européennes. "On fera comme tout le monde. On fera semblant de faire une consultation et puis à la fin, on dira ce qu'on a envie de dire nous puisque de toute façon on a tout prévu avant. Comme ça, c'est clair", explique-t-il ajoutant que ce sont "des copains" ou "des copains des copains" qui constitueront la liste. Celui qui revendique sa liberté de parole explique vouloir "faire un jeu". "Je vais jouer à être normal et les gens autour de moi qui veulent me soutenir, ils vont jouer à la même chose et puis on verra ce que ça donne", lâche-t-il.Non sans ironie, le député de la 6e circonscription des Français de l'étranger (Suisse et Lichtenstein) évoque même l'Élysée sur son compte Twitter. "Suspendu" après ses propos sur TwitterDéjà dans le collimateur d'une lettre d'avertissement de son parti pour des propos sexistes contre la députée EELV Esther Benbassa, le député a signé depuis jeudi 27 décembre dans la soirée de nombreux tweets assez éloignés de la réserve attendue d'un député. Il a raconté samedi sur Twitter : "J'ai été suspendu, ce n'était pas une lettre d'avertissement. Du coup, âpres échanges téléphoniques non-fructueux, j'ai pris ma décision après l'avoir annoncée au président (du groupe). Pas de drame, mais de la constance".Un peu avant minuit jeudi, il avait commencé par un selfie posté par le député avec une peluche de blaireau, où il s'en prenait à ceux, dont ses collègues LREM, qui avaient critiqué ses propos envers Esther Benbassa. "Dédicace spéciale à tous les trolls, collègues hypocrites déversant leur fiel, poltrons cachés dans leur anonymat, et toute ma compassion envers les binaires et les coincés au level 1, le boss de fin étant trop subtil et trop intelligent pour eux", avait-il légendé. Plus tard, le député a posté une vidéo de lui tirant avec un fusil de sniper - un de ses hobbies - ou des photomontages le montrant en personnage de dessin animé ou en joueur de foot avec le maillot de la Suisse devant le drapeau du Kosovo - dont il a reçu il y a quelques mois un certificat de nationalité. Le parlementaire, médecin de profession, avait dans son viseur une citation anonyme de députés LREM cités dans le journal Le Monde et le qualifiant de "psychologiquement perturbé".
L'ex-député LREM crée JSFee pour "Je suis français et européen", avec, en ligne de mire, les prochaines élections européennes.
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Dans une décision rendue vendredi 19 juin, le Conseil constitutionnel a supprimé le délit de "recel d'apologie du terrorisme", qui sanctionnait le seul fait de télécharger et de détenir des vidéos de propagande islamiste, estimant qu'il était contraire à la Constitution. Ce délit avait été consacré par une décision de la Cour de cassation, rendue en janvier. Pour ses opposants, il permettait de contourner l'anticonstitutionnalité de l'infraction de consultation "habituelle" de sites terroristes, censurée à deux reprises en 2017 par les "Sages". "C'est une nouvelle victoire", a commenté Me Patrice Spinosi, l'avocat de la Ligue des droits de l'Homme (LDH) et du requérant, un homme condamné à quatre ans d'emprisonnement pour avoir détenu des images faisant l'apologie du terrorisme. "La Cour de cassation essayait de rétablir ce délit de consultation de sites terroristes par une construction artificielle. Le Conseil constitutionnel a maintenu sa jurisprudence", s'est-il félicité."Chimère juridique"Dans un arrêt du 7 janvier, la chambre criminelle de la Cour de cassation avait consacré l'existence de ce nouveau délit en cumulant deux infractions, le recel et l'apologie du terrorisme. "L'idée est en réalité assez simple: si vous consultez régulièrement des sites faisant l'apologie du terrorisme, vous en téléchargerez le contenu sur un disque dur ou sur une clé USB, vous détenez donc, c'est le recel, une chose qui provient d'un délit, c'est l'apologie du terrorisme", avait fait valoir pendant l'audience Me Spinosi, appelant à supprimer une "chimère juridique".Ce nouveau délit punissait, selon les cas, d'une peine de cinq, sept ou dix ans d'emprisonnement "le seul fait de détenir des fichiers ou des documents faisant l'apologie d'actes de terrorisme sans que soit retenue l'intention terroriste ou apologétique du receleur comme élément constitutif de l'infraction", a relevé le Conseil constitutionnel. Pour les "Sages", ce délit portait à la liberté d'expression et de communication "une atteinte qui n'est pas nécessaire, adaptée et proportionnée". Ils ont donc formulé une "réserve d'interprétation", qui équivaut à prohiber de ce délit. Comme il l'avait fait dans ses décisions de février et décembre 2017 censurant le délit de consultation "habituelle" de sites terroristes, le Conseil constitutionnel rappelle que "la législation comprend un ensemble d'infractions pénales autres que l'incrimination contestée et de dispositions procédurales pénales spécifiques ayant pour objet de prévenir la commission d'actes de terrorisme".
Les Sages ont pris le contre-pied de la Cour de cassation, qui avait reconnu l'existence de ce nouveau délit.
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L'opération, la troisième en moins d'une semaine dans le quartier sensible des Grésilles, a notamment permis de saisir une réplique factice d'arme semi-automatique et une autre de pistolet mitrailleur, ainsi qu'un pistolet d'ordonnance, des cartouches, un couteau, a indiqué le procureur de la République, Eric Mathais, dans un communiqué.Comme la dernière fouille, qui avait mené lundi matin à neuf interpellations, cette nouvelle action s'inscrit dans le cadre du "plan local d'actions judiciaires contre armes et stupéfiants" (Placsa), un travail de fond qui a été accéléré à la suite des récentes violences urbaines, a précisé le procureur.Sur les neuf individus interpellés lundi matin, la garde à vue d'un mineur a été levée tandis que les huit autres ont fait l'objet d'une nouvelle prolongation d'une durée maximum de 48h00, soit jusqu'à vendredi matin, a-t-on indiqué de même source.L'opération de lundi matin avait permis de saisir trois carabines démontées et des sacs contenant entre 2 et 3 kilogrammes de cartouches. Ont également été découverts des tubes servant de lanceurs à tirs de mortiers.De faibles quantités de cannabis, de cocaïne et d'héroïne ont aussi été saisies, ainsi qu'une somme totale de 3.150 euros.Vendredi, lors de la première opération, de la résine de cannabis, un couteau, 25 cocktails molotov, ainsi que des plaques minéralogiques belges avaient été saisis. Aucune interpellation n'avait alors été effectuée.Ces fouilles font suite aux violences survenues du 12 au 15 juin, aux Grésilles notamment, lors desquelles des hommes encagoulés étaient apparus sur des vidéos munis de ce qui semblait être des fusils d'assaut ou des pistolets automatiques. Le procureur a récemment souligné que certaines de ces images n'avaient pas été tournées à Dijon.Ces violences ont eu lieu après une série d'actions de représailles lancées par des membres de la communauté tchétchène, qui voulaient se venger de l'agression d'un adolescent qu'ils imputent à des dealers des Grésilles.Dans l'enquête concernant ces faits, six Tchétchènes ont été interpellés jeudi. Deux ont été mis hors de cause, tandis que les quatre autres ont été mis en examen, dont trois placés en détention provisoire. Le quatrième suspect est resté libre sous contrôle judiciaire.
Une troisième opération de recherche d'armes, lancée mercredi matin à la suite des violences survenues du 12 au 15 juin à Dijon, a conduit à l'interpellation de huit personnes, a-t-on appris de source judiciaire.
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"Sans touristes, Venise est une ville morte", constate amèrement Mauro Sambo, un gondolier de 66 ans qui sillonne les canaux de la Sérénissime depuis 1975."Même si le déconfinement a commencé, qui fait un tour en gondole? Les étrangers, pas les locaux", se désole cet homme élégant à la barbe finement taillée, tout en nettoyant sa gondole amarrée devant le palais ducal.Atmosphère crépusculaire et silence assourdissant règnent aussi sur le Grand Canal, où ne circulent plus que les vaporetti, les bateaux-bus de la Sérénissime. Les somptueux palais bordant les deux rives, qui abritent institutions culturelles et hôtels de luxe, ont tous les volets fermés.En Italie, le tourisme représente 13% du PIB et 15% des emplois, mais l'économie de la Cité des Doges est encore plus dépendante de ce secteur."Environ 65% de la population travaille dans le tourisme, de même qu'énormément d'habitants des communes limitrophes", rappelle la responsable du tourisme à mairie du Venise, Paola Mar, dans un entretien avec l'AFP."L'impact du coronavirus sur la venue des étrangers, qui représentent 85% des touristes venant à Venise, est très lourd par rapport à d'autres destinations ayant plus de touristes nationaux qu'étrangers", souligne-t-elle, alors que l'Union européenne a appelé mercredi ses membres à rouvrir leurs frontières intérieures pour empêcher un naufrage du secteur touristique."Nous avons déjà reçu des demandes pour savoir quand on peut revenir, comment on peut revenir...", se réjouit cependant cette femme dynamique à l'abondante chevelure blanche.- "Ouverte sur le monde" -"Nous avons survécu à des guerres, et il s'agit bien d'une guerre, nous réussirons à nous en sortir, grâce à notre esprit d'entreprise", veut croire Francesco Pecin, un entrepreneur du bâtiment de 47 ans croisé près du Pont des Soupirs.Il se dit "sidéré" face aux ruelles et canaux déserts. "Il y a de moins en moins de Vénitiens pur jus, alors qu'il y a toujours plus d'hôtels et d'appartements en location", reconnaît-il, mais "nous avons besoin du tourisme".Une analyse partagée par Enrico Facchetti, un ex-orfèvre de 61 ans qui promène sa chienne devant la basilique Saint-Marc: "La ville a une mono-économie basée sur le tourisme. Peut-être est-ce une erreur, mais nous n'avons pas le choix. Sans les touristes, nous ne nous en sortirons pas!""Historiquement, Venise est ouverte sur le monde, cosmopolite: regardez cette basilique! Elle est de style byzantin, les chevaux de bronze sur le fronton ont été pris à Constantinople..."Le centre historique de Venise ne compte plus que 52.000 habitants, sur un total de près de 260.000, et l'hémorragie vers la terre ferme continue, favorisée par un coût de la vie moins élevé et l'attrait d'une vie quotidienne plus commode.Le quartier de Cannareggio, moins touristique que Saint-Marc, reste néanmoins encore un peu animé: les habitants masqués et gantés font sagement à la queue devant les bars, épiceries et boulangeries. Même si peu d'habitants en parlent, la cohabitation avec les touristes n'est pas toujours sereine, comme l'illustre une large banderole tendue sur la façade d'un immeuble: "Marre des Bed and Breakfast! Maison violée!"La pression du secteur touristique sur le marché immobilier est forte: outre les appartements transformés en Airbnb, les immeubles abritant des activités artisanales font aussi l'objet de convoitises. Sur l'île de Murano, célèbre pour ses fabriques d'objets en verre, "ils sont en transformé une verrerie en un hôtel-restaurant", se désole ainsi Dimitri Tiozzo, un chef d'entreprise de 53 ans, crâne rasé et fine moustache. "Il n'y a plus de production artisanale", conclut-il.Mais face à la crise, la priorité est au retour des touristes, car outre le virus "notre ville est en souffrance depuis le mois de novembre", marqué par de catastrophiques inondations, observe Paola Mar.
Sur la célébrissime place Saint-Marc, même les pigeons ont disparu: chassés par le coronavirus, les touristes du monde entier qui leur donnent habituellement à manger ne sont plus là pour donner vie à ce décor féerique.
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Jugeant la situation "suffisamment alarmante pour que des mesures complémentaires puissent être envisagées", le nouveau préfet de la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur, Christophe Mirmand, a indiqué lundi 24 août que des mesures devraient être mises en oeuvre "dans les tout prochains jours" pour faire face à "la situation préoccupante" de l'épidémie de Covid-19 dans les Bouches-du-Rhône. Parmi les mesures qui pourraient être annoncées, Christophe Mirmand a notamment évoqué "une restriction des horaires d'ouverture des restaurants ou des bars". Une hypothèse qui ne réjouit pas la maire de gauche de Marseille, Michèle Rubirola. "On est encore en période estivale, il fait encore très chaud, il y a des gens qui sont dans des appartements petits, voire insalubres. On ne va pas leur demander de ne pas se réunir", a estimé mardi 25 l'élue lors d'un déplacement dans un centre de dépistage itinérant et gratuit à la Belle de Mai, un quartier populaire de la ville. "On ne peut pas sérieusement empêcher la population de se retrouver", a-t-elle insisté, expliquant qu'elle avait rencontré le préfet lundi, avec son premier adjoint.L'édile s'est dite notamment favorable à une fermeture "plutôt vers 23h00-minuit", si elle devait être limitée. "Ca nous semble favoriser l'économie de tous ceux qui ont souffert du confinement"."La question de l'ouverture des lieux de convivialité se pose naturellement", estime aussi dans un communiqué le président Les Républicains de la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur, Renaud Muselier. Mais "on ne peut pas fermer tous les bars et tous les restaurants du département!", ajoute-t-il, appelant à prendre des "mesures de restriction" uniquement contre les établissements qui ne respectent pas les règles sanitaires. "Ces établissements jouent leur survie alors que la situation sanitaire a déjà fait beaucoup de mal à ce secteur essentiel de l'économie régionale. Dans ce contexte, les bons élèves ne peuvent pas être punis comme les mauvais élèves", poursuit-il.En outre, "c'est normal qu'on trouve plus de tests positifs, avant on ne testait pas (...) Là on voit des gens asymptomatiques qui vont se faire dépister, des gens qui doivent partir en voyage à qui on demande des tests de dépistage", a souligné Mme Rubirola, médecin de profession. "On a demandé à être très vigilant dans les endroits clos, là où le virus se propage de plus en plus", ainsi que là "où les personnes ne peuvent pas respecter la distanciation physique de un mètre", a-t-elle rapporté, évoquant les transports en commun ou encore les files d'attente pour les sorties touristiques organisées. La maire de Marseille a également rappelé que la mairie distribuait gratuitement des masques aux personnes les plus précaires.Dans la deuxième ville de France, le taux d'incidence du Covid-19, c'est-à-dire le nombre de nouveaux cas rapporté au nombre d'habitants, a grimpé à 118,4 cas pour 100.000 habitants dans les Bouches-du-Rhône et à 145 uniquement à Marseille sur la semaine du 15 au 21 août, alors que le seuil d'alerte est de 50 cas pour 100. 000 habitants. Le taux de positivité des tests au Covid-19 est de 7,3 % à Marseille, et 6,3 % dans les Bouches-du-Rhône, sachant que la moyenne nationale est à 3,6 %. Le département est ainsi placé en vigilance "vulnérabilité élevé" face au virus.
Alors que des mesures plus contraignantes devraient probablement être instaurées dans les Bouches-du-Rhône pour faire face à la propagation du Covid-19, Michèle Rubirola et le président LR de la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur se montrent hostiles à de nouvelles restrictions.
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À l'occasion de la rentrée scolaire, Laurent Wauquiez a envoyé un SMS aux lycéens de la région Auvergne-Rhône-Alpes, dont il est président. Mais certains s'interrogent, et notamment les élus de l'opposition, sur la manière dont il a eu ces numéros de téléphone."Je vous souhaite à tous une excellente rentrée, et que cette année vous réserve à tous de belles réussites!", a écrit le président des Républicains dans son message. Si le contenu ne fait pas polémique, l'opposition critique l'utilisation des numéros de téléphone des élèves à des fins politiques. "Je rappelle que tous ces lycéens voteront en 2021""Comment Laurent Wauquiez peut-il avoir légalement accès au portable de tous les lycéens sauf via le PassRegion? Ce fichier n'est pas destiné à cela", s'est emporté Jean-François Debat, conseiller régional et président du groupe PS et Démocrates, dont la fille, lycéenne à Bourg-en-Bresse, a reçu le SMS. "Laurent Wauquiez utilise pour sa communication politique personnelle des informations destinées à la région en tant qu'institution. Je veux que cela cesse et je rappelle que tous ces lycéens voteront en 2021", a-t-il ajouté.La CNIL va "demander des précisions" à la région Auvergne-Rhône-AlpesDe son côté, la Région a précisé que ce SMS a été envoyé uniquement aux lycéens adhérents au Pass'Région ayant accepté de cocher une case intitulée "J'autorise la région à m'envoyer des informations liées aux dispositifs régionaux". "Mais la communication de la Région, institutionnelle, et d'ordre pratique, ce n'est pas la communication politique du Président de la Région. Ce fichier ne peut pas servir à cela", s'est exclamé l'opposant politique qui a saisi la CNIL. La CNIL, la Commission nationale de l'informatique et des libertés, c'est-à-dire l'autorité chargée de veiller au respect de la vie privée dans le domaine informatique a expliqué, mardi 4 septembre, qu'elle allait "demander des précisions" à la région Auvergne-Rhône-Alpes. "De manière générale, les données ne doivent pas être réutilisées pour des finalités non prévues", a-t-elle ajouté.
L'opposition dénonce l'utilisation de ces numéros de téléphone à des fins politiques.
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Dans son dernier bulletin publié dimanche 29 avril, Météo France a placé le Pas-de-Calais, la Seine-Maritime et la Somme en alerte orange aux fortes pluies. Neuf départements du nord-est de la France restent eux placés en vigilance orange aux orages : les Ardennes, l'Aube, la Marne, la Haute-Marne, la Meurthe-et-Moselle, la Meuse, la Moselle, la Haute-Saône et les Vosges.Les orages devraient frapper la zone dans l'après-midi. "Dans une masse d'air assez instable, des orages vont se multiplier et s'organiser cet après-midi et cette nuit pour devenir forts voire violents. Cela démarre sur la Champagne et la Haute-Saône en milieu d'après-midi, pour concerner ensuite les Ardennes et la Lorraine en fin d'après-midi et soirée", annonce Météo France. Ces orages devraient s'évacuer ensuite vers le Nord dans la soirée. Risques d'inondation dans le Sud-OuestTrois autres départements restent en alerte pour des risques de pluies et inondations, la Corrèze (19), le Lot (46) et le Tarn-et-Garonne (82). Pour ces départements Météo France décrit un "épisode pluvio-orageux intense". "L'activité pluvieuse se poursuit sur les départements en vigilance orange avec des cumuls pouvant atteindre 15 à 30 mm en 1h dans les prochaines heures. Sur l'épisode, les cumuls atteindront fréquemment une moyenne de 50 à 60 mm (ou litres/m²) parfois 70 mm, ce qui correspond habituellement à environ 2 à 3 semaines de pluie en cette saison", détaille le bulletin météorologique. L'alerte court jusqu'à 06 heures lundi matin.
Douze départements de l'est et du nord de la France sont placés, ce dimanche 29 avril, en vigilance orange aux orages par Météo France.
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Emmanuel Besnier, le PDG du groupe agroalimentaire l'avait reconnu, ce jeudi 1er février, dans un entretien au quotidien économique Les Échos : "On ne peut pas exclure que des bébés aient consommé du lait contaminé" entre 2005, quand une bactérie avait rendu 141 bébés malades, et 2017. L'Institut Pasteur le confirme à la mi-journée à l'AFP. La bactérie trouvée dans l'une usine de lait infantile Lactalis de Craon, à l'origine de deux épidémies de salmonellose chez des nourrissons en 2005 et 2017, a également contaminé 25 autres bébés entre 2006 et 2016. "Ce sont des cas sporadiques de salmonellose chez des nourrissons, 25 sur dix ans, pour lesquels nous avons pu confirmer qu'il s'agissait de la même souche", explique le directeur du Centre national de référence salmonelles à Pasteur, François-Xavier Weill."On a d'abord prouvé que la même bactérie de type 'salmonella agona' était en cause dans les deux épidémies de salmonellose, de 2005 et 2017. Et on s'est demandé où avait pu résider la souche pendant les 12 années entre temps", poursuit le bactériologiste. "La seule hypothèse possible scientifiquement, c'est qu'elle est restée dans l'usine en question". Mais l'Institut Pasteur n'a pas les moyens de dire si ces 25 nourrissons malades entre 2006 et 2016 ont consommé du lait infantile venu de cette usine. "C'est extrêmement difficile de retrouver si c'est le cas. Mais l'ADN parle très clairement, et il oriente vers cette usine", nuance François-Xavier Weill, qui avait mené l'enquête bactériologique sur la contamination de janvier-mai 2005. Cette épidémie avait touché 141 nourrissons, tandis que celle de 2017 en a affecté 38.
La bactérie à l'origine de deux épidémies de salmonellose chez des nourrissons ayant consommé des laits infantiles produits dans l'usine de Craon (Mayenne), en 2005 et 2017, provient de la même souche que celle qui a rendu 25 bébés malades entre 2006 et 2016, révèle l'Institut Pasteur. Il est pour l'heure impossible, toutefois, d'affirmer que ces enfants ont consommé du lait infantile issu du site Lactalis incriminé.
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Les deux manifestants filmés en train d'être frappés par un collaborateur de l'Élysée, Alexandre Benalla, lors des manifestations du 1er-Mai ont demandé à être parties civiles dans l'enquête judiciaire en cours. "Ils se sont constitués parties civiles aujourd'hui (lundi 23 juillet, NDLR)", a déclaré à l'AFP Me Sahand Saber, avocat de la jeune femme et du jeune homme molestés place de la Contrescarpe (Ve arrondissement de Paris), confirmant une information de LCI.Ces deux jeunes gens avaient déjà demandé à être entendus par les enquêteurs. "Ils ne veulent pas être mêlés à l'affaire d'État mais simplement être entendus assez rapidement par la justice pour être reconnus comme victimes de violences policières", a-t-il précisé. "Mes clients ne font pas partie du mouvement des blacks blocks et n'étaient pas non plus des manifestants (...) En aucun cas ils n'étaient venus se battre avec les forces de l'ordre", a-t-il ajouté, confirmant des propos au Monde, contredisant ainsi la version de M. Benalla.Dans un communiqué, l'ancien collaborateur d'Emmanuel Macron mis en examen notamment pour "violences en réunion" a justifié ses agissements par le fait d'avoir voulu aider les forces de l'ordre à "la maîtrise de ces personnes" qu'il qualifie comme "deux individus particulièrement virulents".Un "apéro" qui dégénèreSelon Me Saber, ce couple était venu "prendre un verre" sur la place de la Contrescarpe où "un apéro" se tenait à l'appel du Comité d'action interlycéen, proche de la mouvance autonome. Mais la tension était ensuite montée entre participants et forces de l'ordre. "Mes clients se sont alors retrouvés face à une charge des CRS dont ils ont essuyé les coups. À ce moment-là, ils ont eu une réaction irréfléchie, ce qu'ils reconnaissent, ils ont jeté ce qu'ils avaient sous la main. Pour mon client, c'était quelque chose comme une carafe d'eau, elle, elle ne se s'en souvient plus", a relaté l'avocat. La suite apparaît dans l'une des vidéos au cœur de la polémique. Sur les images, Alexandre Benalla extirpe sans ménagement la jeune femme d'une mêlée entre policiers et manifestants tandis que son compagnon est traîné au sol par les forces de l'ordre. M. Benalla intervient de nouveau en assénant au jeune homme des coups dans le thorax et dans la tête. Le syndicat de police Vigi se porte également partie civileDans cette affaire qui ébranle l'exécutif sur le plan politique depuis plusieurs jours, le syndicat de police Vigi, qui avait déposé une plainte jeudi 19 juillet pour "usurpation de fonction" et "usurpation de signes réservés à l'autorité publique", s'est également porté partie civile dans le cadre de l'information judiciaire confiée à un juge d'instruction, selon une source proche du dossier.M. Benalla, dont le licenciement a été annoncé vendredi, un salarié de La République en marche (LREM), Vincent Crase, et trois hauts gradés de la police parisienne soupçonnés d'avoir transmis au conseiller de l'Élysée des images de vidéosurveillance de l'incident ont été mis en examen dimanche soir : les deux premiers notamment pour "violences en réunion" et les trois policiers pour "violation du secret professionnel" et "détournement d'images issues d'un système de vidéoprotection".
L'avocat du couple molesté par Alexandre Benalla assure que ses clients n'étaient pas des manifestants venus se battre avec les forces de l'ordre, contredisant ainsi la version de M. Benalla.
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