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orangesum-3401
Majoritaires au Sénat, les républicains soumettront ce texte au vote la semaine prochaine. Mais son avenir est incertain à la Chambre des représentants, contrôlée par les démocrates qui ont proposé leur propre réforme allant beaucoup plus loin. Les négociations s'annoncent difficiles. Mais les deux partis semblent décidés à adopter des mesures rapidement face au mouvement de protestation qui secoue les Etats-unis depuis la mort de George Floyd, un homme noir asphyxié sous le genou d'un policier blanc le 25 mai à Minneapolis. N'ayant qu'un pouvoir limité sur la police, le président républicain Donald Trump a signé mardi un décret interdisant les prises d'étranglement, sauf en cas de danger pour la vie du policier, et ordonnant une réforme limitée des forces de l'ordre. Il a appelé le Congrès à inscrire rapidement dans la loi des mesures plus complètes. Le sénateur républicain Tim Scott, porteur du projet de loi, a souligné mercredi que son texte comprenait "de fait une interdiction des prises d'étranglement", mais il se limite à supprimer les subventions fédérales aux services de police autorisant cette pratique. Les démocrates, eux, prévoient une interdiction pure et simple dans tout le pays. Le projet de loi républicain prévoit aussi d'utiliser le levier des subventions fédérales pour pousser les services de police à améliorer leur formation ainsi qu'à fournir au gouvernement les données sur les agents signalés pour leur mauvaises pratiques. Elles viendraient alimenter une base de données prévue par le décret présidentiel. Le texte ne s'attaque pas à la large immunité dont jouissent les policiers, contrairement à celui des démocrates. Tim Scott a expliqué qu'inclure des mesures en ce sens le condamnerait à l'échec au Sénat, compte tenu de l'opposition de nombreux républicains. "J'espère que le président ralliera ses forces" et signalera sa volonté de promulguer le texte, a ajouté Tim Scott, seul sénateur afro-américain du côté républicain. La proposition des républicains est "inadéquate", a jugé la présidente démocrate de la Chambre, Nancy Pelosi. Les démocrates pourraient également voter la semaine prochaine à la Chambre sur leur propre projet de loi, qui était soumis à un premier vote en commission mercredi.
Des sénateurs républicains ont présenté mercredi un projet de réforme de la police qui s'attaque, après Donald Trump la veille, aux sujets épineux des prises d'étranglement et de la formation des policiers pour tenter de répondre à la vague de colère contre le racisme aux Etats-Unis.
orangesum-3402
Invitée à un débat sur France 2 intitulé "l'alcool, un tabou français" le 7 février dernier, la ministre de la Santé Agnès Buzyn avait déploré que "l'industrie du vin laisse croire aujourd'hui que le vin (soit) différent des autres alcools". "En termes de santé publique, c'est exactement la même chose de boire du vin, de la bière, de la vodka ou du whisky...", avait-elle assuré, déplorant que la France tienne depuis longtemps un double discours sur l'alcool. Un avis que ne partage pas le président de la République. "Moi, je bois du vin le midi et le soir. Je crois beaucoup à la formule de (Georges) Pompidou : 'n'emmerdez pas les Français'", a indiqué jeudi 22 février Emmanuel Macron à des journalistes de la presse régionale en marge d'une rencontre avec des agriculteurs, à deux jours du coup d'envoi du Salon de l'agriculture. "Il y a un fléau de santé publique quand la jeunesse se saoule à vitesse accélérée avec des alcools forts ou de la bière, mais ce n'est pas avec le vin", a ajouté le chef de l'État. "Tant que je serai président, il n'y aura pas d'amendement pour durcir la loi Evin", a-t-il assuré. Le vin "n'est pas notre ennemi""Évidemment qu'il y a de l'alcool dans le vin, mais c'est un alcool qui n'est pas fort et qui du coup fait partie de notre tradition, de notre culture, de notre identité nationale, il n'est pas notre ennemi, mais l'alcoolisme est toujours notre ennemi", a estimé quelques heures plus tôt sur BFMTV Christophe Castaner. "Pas d'emballement, ne nous emballons pas sur ce sujet", a lancé le secrétaire d'État aux Relations avec le Parlement et délégué général de La République en Marche (LREM), alors que l'"Académie du vin de France" a signé une tribune dans Le Figaro appelant la ministre de la Santé à cesser "de diaboliser le vin, qui est une part de la civilisation française". "Il ne faut pas négliger l'alcoolisme, il ne faut pas penser que parce que nous produisons plus de vin que nous fabriquons de whisky, il faut considérer qu'il y en a un qui serait bon et l'autre mauvais", a souligné M. Castaner. "L'alcoolisme est dangereux, c'est une question de niveau de consommation et donc il ne faut pas négliger cela".
Contrairement à sa ministre de la Santé qui a jugé que le vin "était un alcool comme un autre", le président ne veut pas "emmerder les Français" et a assuré qu'il n'y aurait pas "d'amendement pour durcir la loi Evin" restreignant la publicité pour les boissons alcoolisées.
orangesum-3403
Urgentiste, le docteur Éric Loupiac avait 60 ans. Atteint par le Covid-19, il est décédé le 23 avril, relate Le Monde, ce 3 mai. Il laisse derrière lui ses trois enfants et son épouse. Cette dernière souhaite porter plainte "à plusieurs niveaux, pour négligence et mise en danger de la santé d'autrui". Dans son viseur, figurent notamment Olivier Véran, le ministre de la Santé, et Agnès Buzyn, sa prédécesseure. La veuve entend également se retourner contre l'Agence régionale de santé (ARS) de Bourgogne-Franche-Comté et le directeur de l'hôpital de Lons-le-Saunier, où son époux travaillait. "J'attends que justice soit rendue, que les coupables soient trouvés et qu'ils s'expliquent pour cette négligence qui a causé la mort de mon mari. Dès décembre [2019], il m'avait dit qu'on ne serait pas prêt à l'hôpital s'il y avait une catastrophe. On a sous-estimé le manque d'équipements, notamment en masques. J'en veux à ceux qui ont mal géré la crise au niveau national. Depuis le 26 février, on vivait confinés. Mon mari avait anticipé la vague. Le gouvernement a mis trois semaines à confiner la population, le 17 mars, après les élections municipales", explique-t-elle au quotidien. Un vol de masquesLa veuve estime que son mari a été infecté lors d'une garde, au début du mois de mars. En raison d'un vol de masque à l'hôpital, le défunt n'a pas pu se couvrir le visage avec un masque FFP2. Les masques chirurgicaux n'auraient pas fait barrière au Covid-19. "S'il y avait eu des masques FFP2, mon mari serait encore là. Il avait réclamé un sas d'entrée pour trier les patients "suspects Covid" ou non. La direction a refusé et a mis quinze jours à le mettre en place", ajoute-t-elle. Joint par Le Monde, le directeur de l'hôpital assure avoir eu une "prise de conscience précoce qui a permis d'organiser très tôt l'achat et la diffusion de matériels de protection, ainsi que la mise en place de cette filière dédiée aux patients "suspects Covid" dès leur arrivée aux urgences. Nous partageons tous l'immense tristesse de son épouse et de ses enfants. Nous l'accompagnerons et concourrons bien sûr au bon déroulement de la procédure judiciaire, il est normal que sa famille ait toute la lumière.""Tout avait été prévu"Il ajoute également que son établissement n'a jamais "manqué de moyens de protection, nous avons toujours eu des masques, très tôt, dès février. Les protocoles de soins et la filière ont été opérationnels dès le 28 février. Aux urgences, tout avait été prévu avant même le confinement". L'ARS, quant à elle, ne souhaite pas s'exprimer sur le sujet de la plainte, mais rend hommage au docteur. Éric Loupiac est le dixième médecin à avoir succombé au Covid-19 en France.
Après la mort de son mari, victime du coronavirus, une veuve envisage de porter plainte contre l'État, l'Agence régionale de santé de Bourgogne-Franche-Comté mais aussi la direction de l'hôpital où il exerçait, rapporte Le Monde.
orangesum-3404
Lors de la perquisition du siège de La France insoumise (LFI) en octobre 2018, Jean-Luc Mélenchon avait crié "La République, c'est moi" au visage d'un policier en faction devant les locaux. Dans son livre à paraître le 19 septembre, le chef de file du parti assume ses propos tout en dénonçant la caricature qui, selon lui, en a été faite."Face à quelque juge ou policier que ce soit, la République c'est bien moi, et ils me doivent le respect dû à ceux que je représente, leur maître, le peuple souverain", écrit Jean-Luc Mélenchon dans "Et ainsi de suite" (Plon) dont le groupe de presse régionale Ebra publie des extraits samedi 14 septembre. L'ouvrage sera publié le jour où Jean-Luc Mélenchon doit comparaître avec cinq proches au tribunal de Bobigny pour les incidents ayant émaillé cette perquisition, diligentée dans le cadre d'une enquête sur des soupçons d'emplois fictifs au Parlement européen et les comptes de la campagne 2017. "J'aurais dû mieux choisir mon public", écrit le chef de fil insoumis. "Car les commentateurs troncs des plateaux de télé ont réduit mon propos à leur propre dimension mesquine et à l'esprit monarchique du maître qu'ils servent en la personne du président de la Ve République", poursuit Jean-Luc Mélenchon qui dénonce un "procès politique" à son encontre."Je suis la République devant tout autre corps et notamment ceux du 'maintien de l'ordre', comme ils disent. Tout simplement parce que la loi qui les commande est proposée et votée par des gens comme moi, députés de la Nation toute entière", argumente-t-il. "Le caractère inviolable du tribun ou du député est l'incarnation de la souveraineté du peuple", poursuit-il, concluant ainsi que "la République c'est bien moi".
Dans son livre "Et ainsi de suite", le chef de file des insoumis revient sur la perquisition du siège de La France insoumise et dénonce l'interprétation qui a été faite de ses propos.
orangesum-3405
"Typiquement, les enfants sont infectés dans les familles, par leurs parents le plus souvent, mais après, transmettent très peu à l'école", explique à l'AFP son auteur principal, Arnaud Fontanet, de l'Institut Pasteur. Ces travaux viennent confirmer d'autres observations similaires, même si leurs résultats restent préliminaires puisqu'ils n'ont pas encore été publiés dans une revue scientifique, souligne Pasteur. Basée sur des tests de détection d'anticorps, l'étude a été réalisée dans six écoles primaires de Crépy-en-Valois (Oise), commune très touchée par l'épidémie en février-mars. Cela représente au total 1.340 personnes (510 enfants, 76 parents, 42 enseignants, plus des personnels non-enseignants et des membres des familles). Les chercheurs ont identifié trois enfants de trois établissements différents qui étaient infectés par le nouveau coronavirus au moment où les écoles étaient encore ouvertes (elles ont été fermées mi-février pour les vacances puis le confinement dans cette zone rouge). Or, ces trois enfants n'ont contaminé personne à l'école, qu'il s'agisse d'autres élèves ou d'adultes. Le faible nombre de cas et la durée d'exposition relativement courte (trois semaines, entre fin janvier et mi-février) limitent la portée de ce constat. Pour autant, "c'est une petite brique qui s'ajoute" à d'autres observations similaires à travers le monde, souligne le Pr Fontanet. Plusieurs travaux précédents ont montré que les enfants transmettaient peu le Covid-19, alors que l'analogie avec d'autres maladies virales comme la grippe avait d'abord fait supposer l'inverse."A ma connaissance, il n'y a jamais eu d'épidémie (de Covid-19) partie d'une école", poursuit le Pr Fontanet. Avant la sortie du confinement en France le 11 mai, le Conseil scientifique chargé d'éclairer le gouvernement, dont fait partie le Pr Fontanet, préconisait pourtant une fermeture des écoles jusqu'en septembre. Cette préconisation n'avait pas été suivie. A l'époque, "le Conseil scientifique était réservé car la question était difficile à trancher", se souvient le Pr Fontanet.- Enseignants peu touchés -En effet, d'autres études montraient que les enfants pouvaient avoir une charge virale aussi élevée que les adultes, ce qui pouvait faire craindre qu'ils soient tout aussi contagieux."En mettant tout ça dans la balance, le Conseil scientifique avait plutôt opté pour la prudence", fait valoir le chercheur. "Mais maintenant, avec l'ensemble des études dont on dispose, je suis d'accord pour dire que le risque de transmission dans les écoles primaires est faible", poursuit-il. Les écoles et les collèges de France ont rouvert pour tous lundi. Jusque-là, seule une petite partie des élèves était accueillie, et pas tous les jours, ce qui suscitait de plus en plus de mécontentement chez les parents. Pour permettre le retour de tous les élèves, le protocole sanitaire a été assoupli."Le risque de démarrage d'une épidémie à partir d'une école, ou même qu'un enseignant soit infecté à partir d'élèves de moins de 10 ans, semble très faible. En revanche, pour des lycéens, je suis plus réservé", note le Pr Fontanet. Une autre étude qu'il avait menée dans un lycée de Crépy-en-Valois, publiée fin avril, montrait que l'épidémie y avait flambé, contrairement à ce qu'il a observé dans les écoles primaires. Sur les 1.340 personnes incluses dans l'étude sur les écoles primaires, 139 (81 adultes et 58 enfants) ont été infectées par le nouveau coronavirus à un moment ou à un autre. Chez les enfants, cela représente une proportion de 8,8%.61% des parents d'enfants infectés l'étaient aussi, contre seulement 6,9% des parents d'enfants non-infectés. Les chercheurs en déduisent que c'est la plupart du temps les parents qui ont contaminé les enfants, et pas l'inverse. Les enseignants, eux, ont été peu touchés: seuls 3 sur 42 ont été infectés (7%). Enfin, plus de 41% des enfants infectés (24 sur 58) n'ont pas déclaré de symptômes (contre 9,9% chez les adultes)."Cela confirme ce qu'on savait déjà: les enfants font des formes mineures de la maladie, avec des signes très peu spécifiques" (essentiellement la diarrhée et la fatigue pour ceux de cette étude), voire pas de symptôme du tout, selon le Pr Fontanet.
Les enfants de 6 à 11 ans transmettent peu le Covid-19 à l'école, que ce soit aux autres élèves ou aux adultes, un constat "rassurant" au moment où les établissements scolaires rouvrent, selon une étude française rendue publique mardi.
orangesum-3406
L'information a été révélée par deux candidats de l'émission. Depuis le premier prime en direct, les 16 talents de The Voice sont payés. Invités de radio Voltage, Liv Del Estal et Xam Hurricane ont révélé le montant que leur a versé la production. "C'est le tarif mini­­mum syndi­­cal. On est payés pour les répets, ce qui est assez rare dans la musique il faut le signa­­ler, et pour les primes, ça fait à peu près 500 euros par semaine", a lancé le jeune homme de 23 ans à l'antenne. Et d'ajouter : "C'est bien payé. Moi person­nel­le­ment j'ai fait pas mal de choses dans la musique, ça ne m'est jamais arrivé d'être payé 500 euros la semaine. C'est cool. Je comprends qu'ils ne puissent pas le faire avant, mais c'est très bien qu'ils le fassent main­­te­­nant". Une somme non négligeable pour les talents, mais qui est bien loin de celles perçues par les coachs de l'émission phare de TF1. En effet, le chroniqueur de TPMP, Thierry Moreau avait révélé que Mika, Florent Pagny, Zazie et Pascal Obispo recevaient pas moins de 15 000 euros par journée travaillée, soit sur la saison près de 500 000 euros. Si Xam Hurricane, sauvé par le public samedi, dans l'équipe de Pascal Obispo, va recevoir cette semaine un nouveau cachet, ce n'est pas le cas de Liv Del Estal, éliminée lors du premier prime en direct, dans l'équipe de Zazie. Pour espérer remporter un contrat chez Universal, le jeune homme devra encore se mesurer à 11 candidats puisque Guillaume, Casanova, Frédéric Longbois, Ecco, Betty Patural, Hobbs, Raffi Arto, Yasmine Ammari, Edouard Edouard, B. Demi-Mondaine et Maëlle sont encore en lice.
Ils étaient 16 candidats à accéder au premier prime en direct de l'émission The Voice sur TF1. Une épreuve cruciale à partir de laquelle les talents perçoivent un salaire, rapporte Chartsinfrance.
orangesum-3407
Deux députés Les Républicains ont adressé un courrier au président de l'Assemblée nationale, demandant la création d'une mission d'information sur "la multiplication des actes anti-chrétiens". Annie Genevard, vice-présidente de l'Assemblée et secrétaire générale du parti LR, et Philippe Gosselin, vice-président de la commission des Lois, interpellent Richard Ferrand dans une lettre rendue publique mercredi 20 mars. "Au cours du seul mois de janvier, 66 actes anti-chrétiens sont à déplorer dans notre pays", déplorent-ils."Les images des flammes dans l'église Saint-Sulpice ce week-end sont un exemple de plus des violences commises à l'égard des catholiques", ajoutent-ils en référence à un incendie à l'entrée de l'église parisienne. "Face à cela, la représentation nationale n'a pas le droit de détourner le regard", estiment ces députés, appelant l'Assemblée à donner "une réponse à la hauteur de ces événements dramatiques", "au-delà de toute considération partisane". Les missions d'information, qui peuvent être décidées en conférence des présidents de l'Assemblée, concernent souvent des sujets sensibles ou des thèmes d'actualité intéressant tous les groupes politiques. Les travaux comprennent auditions et éventuels déplacements. L'église Saint-Sulpice, située dans le 6e arrondissement de Paris, a été endommagée dimanche 17 mars par un incendie, qui serait d'origine "humaine" et "délibérée". "C'est une église qui est attaquée. Mais aucun objet cultuel n'a été directement ciblé", a tempéré le père Jean-Loup Lacroix, qui officiait dans l'édifice au moment du départ de feu. "L'incendie a eu lieu à la porte de l'édifice. On ne peut pas parler de profanation. Ce n'est pas une attaque antireligieuse", a t-il déclaré dans les colonnes du Point.
Après l'incendie qui a endommagé l'église Saint-Sulpice, à Paris, Annie Genevard et Philippe Gosselin appellent la représentation nationale à donner une "réponse à la hauteur de ces événements dramatiques".
orangesum-3408
L'apparition samedi avant l'aube de la voie lactée, phénomène rare qui survient surtout en été par ciel sans lune, a créé un saisissant contraste entre ciel et terre, immortalisé par un photographe de l'AFP grâce à des photos longue exposition. Sous ce vaste nuage d'étoiles, les squelettes d'immeubles, les décombres, les façades et toits éventrés semblent d'autant plus effroyables. La ville, perchée dans une région montagneuse de la province d'Idleb appelée "Jabal al-Arba'in", a longtemps été un site touristique prisé en Syrie. Pins, hôtels, restaurants: la douceur de vie qui y régnait autrefois attirait de nombreux visiteurs. Aujourd'hui déserte, elle a fait l'objet en début d'année, à l'instar d'autres localités et villes environnantes, d'une vaste offensive du régime syrien, soutenu par l'aviation russe, pour la reprendre aux jihadistes du groupe Hayat Tahrir al-Cham (HTS, ex-branche syrienne d'Al-Qaïda) et sécuriser une autoroute stratégique (M4), poussant ses quelque 70.000 habitants à fuir massivement vers des zones plus sûres. Mais la ville, ravagée, est restée aux mains de HTS et le cauchemar ne semble pas terminé. Plus de neuf ans après le début de la guerre, Ariha et la région d'Idleb, dernier bastion jihadiste et rebelle échappant au pouvoir de Damas, restent dans le collimateur du régime malgré un fragile cessez-le-feu entré en vigueur en mars. Le conflit en Syrie, déclenché en 2011 par la répression de manifestations prodémocratie par Damas, a déjà fait plus de 380.000 morts - dont plus de 115.000 civils - et poussé à la fuite des millions de personnes.
Dans la Syrie en guerre, une traînée blanche a constellé dans la nuit le ciel au-dessus des ruines de la ville déserte d'Ariha, dévastée par les violences.
orangesum-3409
Un ancien gendarme a été mis en examen pour avoir commandité et visionné des vidéos de viols et d'agressions sexuelles sur des mineurs en live depuis les Philippines. Placé en garde à vue lundi, le suspect - un ancien officier de gendarmerie de 55 ans, selon L'Est Républicain -, a été mis en examen pour "complicité de viol et d'agression sexuelle sur mineur de 15 ans" et placé sous contrôle judiciaire, a indiqué samedi 2 mars à l'AFP le procureur de la république de Nancy (Meurthe-et-Moselle) François Pérain. Phénomène apparu en 2012 aux Philippines L'enquête a démarré par un signalement du Homeland Security Investigation (HSI), agence fédérale américaine compétente en matière d'abus sexuels sur mineurs. Celle-ci a indiqué à l'Office central pour la répression des violences aux personnes (OCRVP) qu'un Français était "commanditaire d'actes de viols et d'agressions sur mineurs de 15 ans commis aux Philippines courant 2017-2018", selon François Pérain. Le HSI était tombé sur la piste de l'ex-gendarme après l'examen de "supports numériques et informatiques saisis" chez un suspect aux Philippines. Celui-ci avait diffusé sur internet "des scènes d'agressions sexuelles et de viols de mineurs en 'live streaming'", c'est-à-dire en direct, poursuit le procureur. Cette pratique consiste à "diffuser en direct sur internet et de façon payante des vidéos d'abus sexuels, notamment sur des enfants (...) majoritairement pré-pubères", phénomène apparu en 2012 aux Philippines, indique le procureur. Influer en temps réel sur l'agressionVia des plateformes de discussions, et moyennant un paiement allant de "15 à 60 dollars", clients et fournisseurs choisissent le "profil" de la victime et conviennent d'un scénario d'agression. La vidéo est ensuite diffusée, soit préenregistrée, soit en direct afin de permettre au commanditaire d'influer en temps réel sur l'agression, explique François Pérain. L'ancien gendarme a notamment été confondu par des échanges internet entre août et décembre 2017 avec un interlocuteur dans lesquels il mentionnait notamment deux mineurs "dont l'un aurait subi une agression sexuelle et l'autre un viol", a précisé le magistrat. Le HSI fait état de 26 transactions financières vers les Philippines, pour un montant total de 82.235 pesos philippins (environ 1.380 euros). L'ex-gendarme a reconnu le visionnage de vidéos dont la "grande majorité" mettait en scène des "spectacles" d'adultes, soutenant que "les faits concernant des mineurs ne portaient que sur très peu de transactions", a détaillé le procureur.
Le suspect est un ancien officier de gendarmerie à la retraite. Via une plateforme de discussions, il choisissait avec "ses fournisseurs" le profil des victimes et le "scénario de l'agression" diffusée ensuite en direct.
orangesum-3410
Julien Clerc est un passionné de football depuis l'enfance. Fan de l'équipe de France, mais aussi du PSG. S'il est longtemps allé au Parc des Princes pour supporter son équipe de coeur, le chanteur révèle que cela fait plusieurs années qu'il n'y est pas retourné. La raison ? Une mésaventure vécue dans les travées du Parc alors qu'il se trouvait avec sa fille. "En fait, avant l'arri­vée des Qata­riens, l'atmo­sphère était irres­pi­rable et on s'est fait agres­ser une fois avec ma fille. Je m'étais dit : 'Ben si c'est ça le football, ça ne vaut pas le coup...'", révèle dans les colonnes du quotidien celui qui avait pris l'habitude de partir avant le coup de sifflet final pour éviter la cohue. "Ce n'était pas très malin, car à cette époque, le PSG marquait souvent en fin de match et on a raté un nombre incalculable de buts...", ironise le chanteur. Mais cette agression a été la goutte de trop, et malgré les appels du pied de certains de ses amis, Julien Clerc a tiré un trait sur le Parc des Princes. "Je n'y suis pas retourné depuis, même si je sais que l'ambiance a changé. Nico­las Sarkozy me dit tout le temps : 'Quand tu veux, on va au Parc ensemble, je t'emmène'. Mais j'habite à Londres désormais". Installé dans la capitale anglaise avec sa famille, Julien Clerc goûte désormais à l'ambiance festive des stades anglais. "J'aime l'ambiance très musi­cale avant les matchs, les chants, le public qui applaudit sur une action défensive de son équipe, le fait que les enfants peuvent venir avec leurs grands-parents", confie-t-il à dans les colonnes de L'Équipe.
Dans une interview accordée au journal L'Equipe, Julien Clerc s'est confié sur sa passion pour le football. L'occasion pour le chanteur de faire quelques révélations.
orangesum-3411
Le prince Harry poursuit sa bataille contre les tabloïds britanniques pour défendre son épouse Meghan Markle. Alors qu'il était déjà monté au créneau mardi, le duc de Sussex a déposé une nouvelle plainte contre News Group Newspapers, le propriétaire du magazine The Sun. "Nous confirmons qu'une plainte a été émise par le Duc de Sussex", a indiqué News Group Newspapers. Selon plusieurs médias, qui parlent de piratage de boîtes vocales, une plainte a également été déposée contre le Daily Mirror."Ma plus grande peur est que l'histoire se répète" Mardi, le prince Harry était monté au créneau pour défendre son épouse Meghan contre la presse tabloïd britannique, qui la harcèle selon lui "sans pitié" comme sa mère la princesse Diana, et il avait annoncé le dépôt d'une plainte contre le Mail on Sunday."Ma plus grande peur est que l'histoire se répète", expliquait le prince Harry dans une lettre publiée sur ce site. "J'ai perdu ma mère et maintenant je vois ma femme devenir la victime des mêmes forces puissantes". Poursuivie par des paparazzi à moto, "Lady Di" est décédée le 31 août 1997 dans un accident de voiture à Paris. Une lettre de Meghan Markle à son pèreLe prince Harry avait annoncé sur le site internet du couple une action en justice contre la publication d'une lettre privée, "illégalement, dans l'intention de détruire (...) en omettant des paragraphes, certaines phrases et même des mots pour masquer les mensonges proférés depuis un an". Il faisait ainsi allusion à la publication en février par le tabloïd Mail on Sunday d'une lettre de Meghan à son père Thomas Markle, vis-à-vis duquel elle a pris ses distances, et qui ne manque pas une occasion de s'épancher auprès des médias sur sa relation brisée avec sa fille.
Le fils du prince Charles et de Lady Di avait déjà annoncé engager des poursuites, mardi, accusant certains médias de harceler son épouse, comme sa mère l'avait été en son temps.
orangesum-3412
Pour certains participants, membres du groupuscule extrémiste local Patriot Prayer auquel appartenait la victime, le drame confirme que l'Amérique est plongée dans la "guerre civile". Et, comme le président Donald Trump le répète à l'envi, que ses valeurs traditionnelles sont attaquées par l'ultra-gauche et les mouvements antiracistes. Aaron Danielson, 39 ans, membre d'un groupe local d'extrême droite, Patriot Prayer, a été abattu samedi dans cette grande ville du nord-ouest des Etats-Unis, où des partisans de Donald Trump étaient venus défier les militants du mouvement Black Lives Matter. Suspect de ce crime, Michael Reinoehl, 48 ans et habitué des manifestations antiracistes organisées depuis 100 jours à Portland, est mort cinq jours plus tard lors de son interpellation par des forces fédérales. Il se cachait à environ 200 km au nord de Portland et a sorti une arme à feu en voyant les policiers. Les circonstances de la mort de M. Danielson, surnommé "Jay" par ses amis, sont encore floues et font l'objet d'une enquête. Mais Michael Reinoehl avait reconnu à demi-mot quelques heures plus tôt dans une interview à Vice News avoir tué Aaron Danielson. "Nous sommes au coeur d'une guerre civile entre le bien et le mal. Le bien ce sont tous les gens que vous voyez ici, le mal ce sont les libéraux qui laissent détruire nos villes par les +antifas+, +Black Lives Matter+ ou quel que soit le nom que vous leur donnez", déclare à l'AFP Dann, quinquagénaire rondouillard qui a côtoyé la victime au sein de Patriot Prayer. Il désigne de la main les familles alignées près d'un imposant barbecue où grillent des saucisses, au milieu des chaises de camping et des nombreux drapeaux américains déployés pour l'occasion.- "Sacrifice humain" -Sans l'hommage à la victime et les fusils d'assaut ou pistolets portés par quelques groupes d'hommes, avec casquette et barbe, l'ambiance serait presque à la fête dans ce grand jardin public de Vancouver, à un quart d'heure seulement au nord de Portland. Mais l'humeur de Dann est sombre. "Les deux mois qui s'annoncent jusqu'à l'élection présidentielle vont être horribles. Il va y avoir encore plus de violence, d'insultes", prédit-il."On voit que les antifas, et même Black Lives Matter, essayent de détruire la famille américaine et ont des valeurs marxistes, c'est dans leur manuel d'entraînement. Et nous sommes contre ça", renchérit Daparu De Crusha, 51 ans, un long skateboard à la main et un petit pistolet à la ceinture. Il est convaincu que son camarade "Jay" n'a pas été abattu par hasard. "Je crois que c'était orchestré, c'était une chasse. Il devait y avoir un sacrifice humain ce soir-là et Jay Danielson a été leur victime", lance cet ancien publicitaire. Citant souvent la Bible et des théories conspirationnistes visant la Chine ou Bill Gates, il se définit comme évangélique et "libertaire". Et pour lui, la victoire ou la défaite de Trump le 3 novembre ne changera rien aux problèmes de son pays."Ca ne va pas s'arrêter avec l'élection", estime lui aussi Dann, qui porte toutefois la casquette rouge "Make America Great Again" des partisans de Donald Trump et s'est fait tatouer sur le bras un des slogans préférés des conservateurs américains, "nous le peuple"."La seule chose qui va faire cesser ça, c'est si nous défendons nos droits. Nous devons arrêter de nous laisser intimider", dit-il. Dann reconnaît être inquiet mais il possède une arme et, si nécessaire, est prêt à s'en servir."Je crois que 90% d'entre nous ici ressentent la même chose. On ne veut pas utiliser une arme à feu, mais s'il le faut, nous savons nous en servir et nous le ferons", souligne-t-il. Dans son hommage à Jay Danielson, Joey Gibson, fondateur de Patriot Prayer qui se défend d'être d'extrême droite ou de prôner la suprématie de la race blanche, a bien insisté samedi sur le rejet de la haine et de la violence."Nous devons lutter de toutes nos forces mais je ne veux voir personne encourager un quelconque acte de violence au nom de Jay, pas une seule personne", a-t-il lancé.
Proches de la victime, familles avec enfants ou militants parfois armés, quelques centaines de personnes se sont rassemblées samedi dans un parc près de Portland pour saluer la mémoire d'Aaron Danielson, membre d'un groupuscule nationaliste tué une semaine plus tôt par un homme se réclamant de la mouvance antifasciste.
orangesum-3413
Mardi après-midi, c'est discrètement que la candidate de la macronie arrive dans les rues de l'hyper-centre, à deux pas de l'Hôtel de Ville. Les passants la regardent, s'arrêtent, mais personne n'osent vraiment l'interpeller... Jusqu'à ce qu'un jeune trentenaire lui demande un "selfie"."Vous serez un politique, vous verrez !", prophétise auprès du jeune homme la candidate, qui ne se considère "pas politique". Pourtant, après de longues réflexions qui ont agacé son camp, l'ancienne ministre de la Santé est restée candidate à la mairie de Paris, et promet désormais d'être assidue au Conseil de Paris. Quoi qu'il arrive. Et dans la dernière ligne droite, elle va à la rencontre des associations LGBTQI+ (lesbiennes, gays, bi-es, trans, queer, intersexes) au coeur du Marais."Les personnes que je viens voir sont un symbole pour moi, un symbole de la lutte contre les discriminations", plaide la candidate, qui met en avant "les solidarités" dans son programme. "Je n'étais pas très content qu'elle se réveille si tard, mais je suis content qu'elle le fasse", abonde le responsable de l'Association des parents et futurs parents gays et lesbiens, Dominique Borel. "Rencontrer Agnès Buzyn, c'est toujours intéressant", ajoute ce militant, qui relève qu'"au moins, elle fait l'effort". - "Petite commission parlementaire" -Agnès Buzyn interroge, écoute et note soigneusement les remarques de ces responsables associatifs et militants, promet de favoriser l'adoption pour les couples de même sexe, lutter contre les discriminations, sensibiliser les agents de la Ville et la future police municipale à ces questions... Avant d'être rattrapée sur ses actions lorsqu'elle était ministre la Santé - poste qu'elle a abandonné pour remplacer au pied levé le Benjamin Griveaux, démissionnaire après la révélation d'une vidéo intime - et d'être interrogée, cette fois, sur les "manques" de la loi PMA (Procréation médicalement assistée pour les femmes seules ou lesbiennes)."Une magnifique loi portée qui permet l'accès aux droits à toutes les femmes. J'aurais souhaité la porter jusqu'au bout", confie l'ex-ministre, qui l'a préparée "pendant deux ans". Avant de s'éclipser, la militante de SOS Homophobie insiste: "Est-ce qu'on peut se revoir avant le 6 juillet ?", et le retour de la loi au Parlement, insiste-t-elle."Je ne peux pas", s'excuse Agnès Buzyn. "J'ai une petite commission parlementaire avant". "Ça doit être compliqué pour elle, depuis ses déclarations", souffle une passante, dans une allusion à ses propos, révélés par Le Monde, où elle qualifiait au lendemain du premier tour les élections municipales de "mascarade". Avant de s'expliquer devant les parlementaires sur sa gestion des masques, et Covid-19, la candidate reste bon gré mal gré concentrée sur sa campagne en dépit de sondages peu encourageants qui la classent toujours troisième, bien loin de ses rivales. Selon un sondage BVA, Agnès Buzyn (18%) est loin derrière la maire socialiste sortante Anne Hidalgo, qui arrive largement en tête (45%), et la candidate du parti Les Républicains Rachida Dati (34%). Pour remobiliser ou limiter la casse, la candidate en appelle désormais au sursaut macroniste: "Ce vote va être interprété comme un vote potentiellement de défiance vis-à-vis du président de la République. Or, je pense que le gouvernement aujourd'hui mérite qu'on soutienne son action (...) déterminante dans la crise", plaide-t-elle. "Tout vote pour Mme Dati, Mme Hidalgo, sera interprété comme un vote contre l'exécutif.""On n'acte jamais d'une défaite avant d'avoir joué le match", glisse-t-elle, tout sourire. Et si dimanche, elle devait perdre, la médecin spécialisée en hématologie, promet d'être "une opposante à celle qui sera élue". "Je porterai cette voix d'opposition", promet-elle.
Une tournée médiatique tambour battant, une discrète campagne sur les pavés parisiens: Agnès Buzyn, candidate LREM arrivée troisième au premier tour des municipales à Paris, veut d'abord "jouer le match" avant de s'avouer vaincue, et met en garde contre un vote sanction "contre l'exécutif".
orangesum-3414
Alors que la France vit actuellement une période surprenante avec un hiver historiquement chaud, Le Parisien annonce que cette situation devrait rapidement changer. Une perturbation a commencé dans la nuit du lundi 24 au mardi 25 février par l'ouest du pays et avançait vers l'est ce mardi matin. Le ciel devrait, lui, nettement se détériorer dans la soirée à l'arrière du pays. Toutes ces prévisions ont poussé Météo-France à placer une très grande partie de l'Hexagone en vigilance jaune, au niveau 2 sur 4. La rencontre entre l'air chaud qui touchait le pays et cette nouvelle arrivée d'air froid polaire pourrait entraîner des complications au niveau du climat en France. « Près de la Manche, des averses de grésil et des coups de tonnerre seront possibles. Mardi après-midi, ces nombreuses giboulées gagneront peu à peu jusqu'à l'Aquitaine et au Grand-Est. En soirée, la plupart des régions seront dans cette ambiance fraîche avec de nombreuses averses », annonce Météo-France. Météo-France met en garde également sur des « rafales jusqu'à 70 km/h à 90 km/h, voire 100 km/h à 110 km/h sur toutes les régions côtières près de la Manche, de la Méditerranée et de l'océan Atlantique, jusqu'à 60km/h à 80 km/h dans les terres ». Des chutes de neige au NordSelon les informations rapportées par Le Parisien, les régions du nord de la France pourraient être touchées par des chutes de neige en début de nuit. L'observatoire français des tornades et orages violents Keraunos alerte sur la possible présence au même moment d'orages et d'averses de neige dans la nuit du mardi 25 au mercredi 26 février. Toutes les régions ne devraient pas être impactées de la même manière. Dans le Grand Est, la neige pourrait tenir au sol en raison des sols assez refroidis. La Chaîne météo annonce que cela pourrait « générer quelques centimètres de neige au sol sur le Pays de Caux, les reliefs du Calvados et les collines du Perche ». La neige ne devrait en revanche pas tenir en Île-de-France où les sols sont assez chauds. Cela pourrait tout de même susciter quelques soucis dans les transports.
Le Parisien rapporte que l'hiver devrait se faire ressentir mardi 25 et mercredi 26 février. Des rafales de vents importantes et des orages sont attendus.
orangesum-3415
Le gouvernement doit détailler jeudi les modalités de la deuxième phase du déconfinement. Sont notamment attendues des annonces sur une possible réouverture des lycées. A partir de la semaine prochaine, les écoles et collèges - qui n'ont rouvert qu'en zone verte pour les sixièmes et cinquièmes - sont également censés accueillir davantage d'enfants. Selon les derniers chiffres du ministère, 20% des élèves d'école primaire et 30% environ des collégiens concernés ont pour le moment repris, rarement à temps plein. La priorité est de pouvoir "permettre à un maximum d'enfants de reprendre contact avec l'institution scolaire" avant la fin de l'année, souligne-t-on dans l'entourage du ministre Jean-Michel Blanquer. Notamment à ceux qui en ont "le plus besoin". Le ministre l'a reconnu récemment: "Nous voudrions que certains enfants aillent à l'école et nous n'y arrivons pas". De nombreuses écoles seraient en capacité d'accueillir davantage d'élèves qu'actuellement, selon le ministère. Mais en raison d'une situation sanitaire incertaine, les parents craignent d'y renvoyer leurs enfants. Mardi sur LCI, le ministre a aussi pointé les municipalités qui refusent de rouvrir leurs écoles, notamment en Seine-Saint-Denis: "Je pense à Stains, la ville la plus pauvre (de ce département) (...), c'est profondément anti-social", a-t-il insisté."C'est évident, les enfants ont besoin de l'école", a-t-il martelé.- "Ne tient qu'à un fil" -A l'inverse, des familles non "prioritaires" qui étaient volontaires pour remettre leurs enfants à l'école se sont vu refuser l'accès par manque de place, le plus souvent dans des grandes villes comme Paris."On sent en ce moment une pression qui monte pour accueillir davantage d'élèves", affirme Francette Popineau, secrétaire générale du Snuipp-FSU, premier syndicat du primaire."Mais pour le moment les enseignants ne voient pas bien ce qui permettrait d'ouvrir les vannes: on attend des réponses scientifiques pour savoir si le protocole sanitaire peut être ou non assoupli". Si ce protocole n'est pas allégé, l'école ordinaire ne pourra pas reprendre avant septembre, reconnaît-on dans l'entourage du ministre."Les contraintes sont importantes mais c'est aussi le corolaire d'un retour en sécurité, il n'y a pas d'allégement prévu à court terme", a tranché Jean-Michel Blanquer interrogé mardi sur LCI. Comment accueillir quand même davantage d'élèves d'ici là? "L'organisation actuelle ne tient qu'à un fil; si on rajoute des effectifs, ça ne fonctionne plus", prévient Agnès Le Brun, porte-parole de l'Association des maires de France (AMF), en charge de l'éducation.- "Reprise de contact" -Il est difficile par exemple de passer de deux services de cantine à trois, ou d'accroître encore le rythme de nettoyage des locaux, souligne-t-elle. Jean-Michel Blanquer mise notamment sur le développement d'activités "sport, santé, civisme et culture (2S2C)" par les collectivités locales, pour permettre l'accueil des enfants en-dehors du cadre scolaire. Environ 200 communes auraient pour le moment manifesté leur intérêt. Mais "les compensations financières annoncées par l'Etat sont trop faibles et les ressources humaines insuffisantes", critique Mme Le Brun. Du côté des fédérations de parents d'élèves comme la FCPE, on préconise d'"ouvrir tous les lieux publics comme les bibliothèques, les gymnases ou les parcs" pour y accueillir les enfants dont les parents doivent retourner au travail. Dans le second degré, on en est à l'état des lieux. Avant de savoir s'ils pourront rouvrir, les lycées font leurs calculs. "Je ne serai sans doute pas en mesure de proposer à chaque élève davantage qu'une journée de cours tous les quinze jours", affirme ainsi Jean-Roch Pioch, proviseur d'un lycée de 1.100 élèves à Aurillac (Cantal)."Si les lycées rouvrent, il faut qu'on nous explique pourquoi", juge Philippe Vincent, secrétaire général du SNPDEN, premier syndicat des chefs d'établissement. Selon lui, l'objectif ne peut pas être "scolaire" et il ne peut s'agir que d'une "reprise de contact" avec des élèves parfois perdus de vue ou bien pour préparer leur parcours l'an prochain."Avec le protocole actuel, une reprise massive est de toute façon techniquement impossible", tranche-t-il.
Tous les élèves français retourneront-ils dans leur établissement d'ici à la fin de l'année scolaire? Rien n'est moins sûr si le protocole sanitaire hyper strict qui régit leur fonctionnement n'est pas assoupli, estiment les acteurs du secteur.
orangesum-3416
Il joue tous les jours aux Lego. Agé de 13 ans, Sacha, un enfant non-voyant de Clermont-Ferrand, est passionné par les célèbres briques de couleurs à assembler. Une passion née vers quatre ans, au moment où il a été frappé par son handicap. Ce mercredi 1er juillet, il était invité à parler de son amour pour ce jouet, créé par Ole Kirk Christiansen en 1932. Fidèle auditeur de RTL Petit Matin, une émission diffusée de 4h30 à 7 heures, Sacha a ainsi confié son rêve de devenir concepteur de Lego et baigner dans cet univers toute sa vie. Dans son bureau adapté pour assembler ces briques, Sacha essaye également de reproduire des monuments célèbres du monde entier ou des animaux. "Certaines constructions sont assez grandes. J'ai plusieurs tiroirs où je range les différentes pièces, par exemple les cadres de fenêtres. J'aimerais bien en faire mon métier, réaliser les plans qu'il y a dans les boites", précise-t-il. Sacha possède tous les genres de Lego, dont certains qui lui permettent d'"apprendre le braille", ce système d'écriture tactile à l'usage des aveugles et malvoyants. Ces Lego particuliers permettent au jeune garçon de jouer avec des voyants. "On a eu un atelier de sensibilisation dans son centre spécialisé qu'il suit en parallèle du collège et les voyants et non-voyants pouvaient jouer avec les lettres", explique sa mère Siam, également invitée dans l'émission, qui souligne que son fils "fabrique tout, tout seul". Maé, sa grande sœur, immortalise sur son compte Instagram de son frère - un compte crée durant le confinement et qui compte 1 331 abonnés - toutes ces constructions. "Son rêve est de nager dans une piscine à briques", a confié la mère de famille. Le rêve de Sacha deviendra peut-être bientôt une réalité. RTL Petit Matin a en effet sollicité Lego pour sensibiliser la marque danoise.
Invité au micro de RTL, Sacha, 13 ans et non-voyant, rêve de devenir concepteur au sein de la célèbre marque d'assemblage Lego.
orangesum-3417
Le 5 avril, la reine Elizabeth II avait cité sa chanson mythique, "We'll Meet Again" ("Nous nous reverrons") dans son discours aux Britanniques pendant le confinement. Le disque s'était alors à nouveau arraché. Vera Lynn, célèbre chanteuse pendant la Seconde Guerre mondiale, est décédée jeudi 18 juin à l'âge de 103 ans. Surnommée la "fiancée des forces armées", elle a été toute sa vie une fervente supportrice des soldats, pour qui elle a chanté pendant la guerre, dans des pays comme l'Égypte ou l'Inde, souvent au péril de sa vie. En mai, elle avait exhorté ses compatriotes à "se souvenir des braves garçons et de ce qu'ils ont sacrifié pour nous". "Ils ont quitté leurs familles et leurs foyers pour se battre pour notre liberté et beaucoup ont perdu la vie en essayant de nous protéger et de protéger nos libertés", avait-elle rappelé. Un "tube" redécouvert pendant le confinementEn mars dernier, en pleine pandémie de coronavirus, Vera Lynn avait encouragé les Britanniques à "redécouvrir l'esprit qui nous a permis de traverser la guerre". Le 5 avril, la reine Elizabeth II lui a emprunté le titre de "We'll Meet Again", sa célèbre chanson destinée à remonter le moral des troupes, lors d'un discours destiné à insuffler de l'espoir aux Britanniques soumis au confinement. "Des jours meilleurs viendront : nous retrouverons nos amis, nous retrouverons nos familles, nous nous retrouverons de nouveau", avait déclaré la monarque. En mai, la population a même été invitée à entonner ce titre pour marquer le 75e anniversaire de la capitulation de l'Allemagne nazie le 8 mai 1945. À cette occasion, son dernier album, "Vera Lynn 100" s'est retrouvé à la 30e place des charts britanniques, faisant de "Dame Vera" l'artiste la plus âgée à figurer dans le top des albums les plus vendus au Royaume-Uni. Records de ventes d'albums Née le 20 mars 1917 à Londres, Vera Lynn était aussi connue pour avoir chanté "The White Cliffs of Dover" ("Les falaises blanches de Douvres"), "There'll Always Be An England" ("Il y aura toujours une Angleterre"), et "If Only I Had Wings" ("Si seulement j'avais des ailes") pour donner du courage aux Britanniques pendant le Blitz, les bombardements allemands. En 2009 à 92 ans, elle était déjà devenue l'artiste la plus âgée à figurer dans le top 20 des albums les plus vendus au Royaume-Uni, avec sa compilation "We'll Meet Again - The very best of Vera Lynn". "Cette musique peut paraître un peu fade aux oreilles des jeunes gens. Mais pour nous, elle était stimulante et pleine de sens", affirme-t-elle au micro de la BBC le jour de son centième anniversaire. L'album "Vera Lynn 100", sorti à cette occasion, avait pulvérisé un nouveau record en devenant numéro 3 du classement britannique.
Pendant la guerre, la "fiancée des forces armées" a parcouru le monde pour soutenir les troupes de Sa Majesté en chantant dans les camps militaires, les hôpitaux ou les usines d'armement. Elle est décédée jeudi à l'âge de 103 ans.
orangesum-3418
La décision a provoqué la colère à droite, de Valérie Boyer (LR) ) Louyis Aliot (FN), en passant par Nicolas Dupont-Aignan (DLF), une position mutuelle repérée par Le Lab d'Europe 1. Louis Aliot a dénoncé dans un communiqué publié jeudi 26 octobre "l'œuvre de destruction de notre civilisation judéo-chrétienne". "On utilise la loi sur la laïcité pour bafouer notre histoire et nos valeurs, y compris en défigurant des œuvres d'art. Cette profanation judiciaire laïciste est d'autant plus absurde que c'est du Pape, chef de l'Église catholique, dont il s'agit !", lance le vice-président du parti frontiste, cité par Le Lab d'Europe 1. "Il est incroyable qu'en France aujourd'hui, il soit plus facile d'édifier des représentations d'un plug anal place Vendôme ou d'une sculpture d'inspiration zoophile avec "domestikator", plutôt que des œuvres qui font référence à notre civilisation au travers de ses grands hommes !", poursuit-il. Le maire FN de Fréjus David Rachline s'est également ému de la décision prise par les Sages. "Certains font semblant de confondre laïcité et guérilla contre les expressions bienvenues de notre héritage...", a-t-il écrit dans un message diffusé sur Twitter. Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France, s'est lui aussi indigné vendredi 27 octobre sur LCI du retrait du crucifix. "Cette croix, elle est dans l'espace public, elle fait partie de l'histoire du pays. Alors on va enlever toutes les petites croix qui se trouvent dans notre pays, au détour des petits chemins de campagne, sur des monuments ? On va raser les églises ? Mais enfin, ils sont tombés sur la tête. [...] C'est une décision Pol Pot. C'est aberrant. Ça me fait penser en Russie, en URSS, où on abattait les croix", a lâché celui qui avait rallié le Front national dans l'entre-deux-tours de la présidentielle, cité par Le Lab d'Europe 1. Valérie Boyer, porte-parole du candidat Fillon pour la présidentielle, rejoint sur cette question Louis Aliot et Nicolas Dupont-Aignan. "La boîte de Pandore est ouvert", a-t-elle prévenu jeudi 26 septembre sur Twitter. LE MAIRE DE PLOERMEL ÉGALEMENT OPPOSÉ À CETTE DÉCISION Le maire de Ploërmel condamne également cette décision. Patrick Le Diffon (LR), n'a pas exclu de porter l'affaire devant la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH). "La statue fait partie depuis douze ans du paysage de Ploërmel, ça ne dérange nullement les habitants. C'est au contraire un atout touristique indéniable pour la commune", a-t-il expliqué. En outre, "cet édifice est une œuvre d'art. Il faut l'autorisation de l'artiste pour la modifier", a-t-il plaidé. Cette statue est au cœur d'un long combat judiciaire. En 2010, le tribunal administratif de Rennes avait déjà déclaré illégale une subvention versée par le conseil général du Morbihan pour son édification.
L'affaire a pris un tour politique. Mercredi 25 octobre, le Conseil constitutionnel ordonnait le retrait de la croix au-dessus de la statue de Jean-Paul II, à Ploërmel (Morbihan).
orangesum-3419
Prenant le contre-pied du message sécuritaire et sombre de son rival Donald Trump, l'ancien vice-président de Barack Obama a affirmé que le pays pouvait transformer ce "point d'inflexion" en "opportunité" pour plus d'"égalité". Lors d'une rencontre dans une église avec des habitants de Kenosha, ville de l'Etat-clé du Wisconsin récemment secouée par des émeutes, son ton sobre, lent, derrière son masque, a aussi tranché avec les envolées souvent ardentes du président républicain. A deux mois de l'élection présidentielle du 3 novembre, Joe Biden, 77 ans ouvre avec ce voyage une nouvelle phase, plus active, de sa campagne. Alors que le candidat démocrate était resté pendant des semaines confiné chez lui à Wilmington, dans le Delaware, puis avait limité ses déplacements de campagne à la région, pour, disait-il, limiter les risques de propagation du Covid-19, son rival Donald Trump, 74 ans, sillonnait les Etats-Unis. Le président républicain n'était d'ailleurs pas en reste jeudi soir, avec un discours à Latrobe en Pennsylvanie, un autre de ces Etats pivots qui basculent d'un parti à l'autre. "Pas de foule, pas d'enthousiasme pour Joe aujourd'hui. Loi et Ordre!", a tweeté Donald Trump en surnommant son rival "Joe Hiden" ("Joe le planqué"), ironisant sur son confinement. Le président américain avait visité Kenosha dès mardi, mais n'avait pas rencontré la famille, ni cité le nom de Jacob Blake, faisant du rétablissement de l'ordre le coeur de son message. - "Preuve d'humanité" - Dès leur arrivée dans le Wisconsin, à l'aéroport de Milwaukee, l'ancien vice-président et son épouse Jill Biden ont eux rencontré la famille de Jacob Blake, 29 ans, touché par sept balles tirées à bout portant, devant ses enfants, le 23 août. Une interpellation filmée qui a ravivé le mouvement historique de protestation contre le racisme et les violences policières aux Etats-Unis, et provoqué trois nuits d'émeutes à Kenosha. Toujours hospitalisé, Jacob Blake est paralysé des pieds à la taille. "J'ai eu l'occasion de passer du temps avec Jacob au téléphone", a confié Joe Biden. "Il a dit que rien ne pouvait avoir raison de lui. Qu'il puisse remarcher ou non, il ne lâchera pas". Les journalistes n'ont pas pu assister à l'appel et Joe Biden n'a pas répondu aux questions qu'ils lui ont lancé sur le tarmac. Pendant son entretien, "Jacob a parlé de ses souffrances et le vice-président a exprimé sa compassion", a rapporté Ben Crump, l'avocat de la famille Blake. - Cap sur le Michigan - La tension à Kenosha a culminé le 25 août, quand un jeune de 17 ans, soutien du président selon les médias, a tiré au fusil semi-automatique sur trois manifestants, faisant deux morts. Donald Trump a refusé de condamner les actes de Kyle Rittenhouse, inculpé de meurtre avec préméditation. Le discours du milliardaire républicain ne porte pas "toute la culpabilité" des tensions aux Etats-Unis, a souligné Joe Biden à Kenosha, mais il a, selon lui, "légitimé le côté obscur de la nature humaine". Et sa présidence a "mis en lumière (...) le racisme sous-jacent qui est institutionnalisé aux Etats-Unis". Mais là encore, le septuagénaire démocrate a tenu à se dire "optimiste". "Je crois vraiment que nous avons l'immense opportunité maintenant (...) d'accomplir beaucoup de choses vraiment positives". Avant de reprendre l'avion, Joe et Jill Biden ont fait un autre arrêt dans la petite ville de Wauwatosa. "Vas-y Joe", lui ont crié certains des quelque 200 "Wisconsinites" rassemblés dans la rue. "N'oubliez pas de voter!" leur a lancé le candidat démocrate, en les saluant chaleureusement. Marquée par la pandémie, qui a fait plus de 185.000 morts aux Etats-Unis, une profonde crise économique et cette vague historique de colère contre le racisme, la campagne électorale cumule les facteurs inédits. Si Joe Biden devance le milliardaire républicain dans les sondages, le suspense reste entier à la faveur de scores plus serrés dans les Etats-clés. Et la mobilisation dans les urnes pourra faire basculer l'élection. Son équipe a annoncé jeudi qu'il se rendrait le 9 septembre dans le Michighan, un autre Etat que Donald Trump avait remporté de peu en 2016.
Le candidat démocrate à la Maison Blanche Joe Biden a dénoncé jeudi le "racisme sous-jacent" qui ronge les Etats-Unis, tout en martelant son "optimisme" pour l'avenir après s'être entretenu avec Jacob Blake, un homme noir grièvement blessé par la police.
orangesum-3420
Au cours des 2.000 dernières années, les températures mondiales n'avaient jamais augmenté aussi rapidement que maintenant. Au moment même où l'Europe subit un épisode caniculaire qui devrait battre de nombreux records, deux études distinctes analysent 2.000 ans de tendances de l'histoire climatique récente de notre planète. Le "petit âge glaciaire" n'était pas global, à l'inverse du réchauffement actuelLes scientifiques ont exploité des données de température compilées à partir de près de 700 indicateurs: des anneaux d'arbres, des carottes de glace, des sédiments lacustres et des coraux ainsi que des thermomètres modernes. La première étude, publiée dans la revue Nature, bat en brèche la théorie climatosceptique relative au "petit âge glaciaire", qui s'est produit dans certaines régions de l'hémisphère nord de 1300 à 1850. Ainsi, s'il a fait extraordinairement froid en Europe et aux Etats-Unis pendant plusieurs siècles, il n'a pas fait froid partout sur la planète. "Lorsque nous retournons dans le passé, nous trouvons des phénomènes régionaux, mais aucun n'est mondial", explique Nathan Steiger de l'Université Columbia à New-York. "Alors qu'actuellement, le réchauffement est global. 98% du globe s'est réchauffé après la révolution industrielle", ajoute-t-il. Un deuxième article, dans Nature Geoscience, examine la moyenne des variations de température sur de courtes périodes, de quelques décennies chacune. Leurs conclusions sont claires: à aucun moment depuis le début de notre ère, les températures n'ont augmenté aussi rapidement et aussi régulièrement qu'à la fin du XXe siècle. Quand après-guerre, la production (alimentée par les combustibles fossiles) et la consommation ont atteint des niveaux sans précédent. Ce résultat "souligne le caractère extraordinaire du changement climatique actuel", explique Raphael Neukom de l'Université de Berne en Suisse, coauteur de l'étude. Ces études "devraient enfin stopper les climatosceptiques qui prétendent que le réchauffement climatique observé récemment s'inscrit dans un cycle climatique naturel", souligne Mark Maslin de l'University College de Londres, commentant les travaux.
Deux études scientifiques distinctes confirment que le réchauffement climatique actuel est trop brutal et soudain pour s'inscrire dans un "cycle naturel", cassant les théories climatosceptiques.
orangesum-3421
Le sommet du G20, qui se déroule actuellement à Buenos Aires, en Argentine, est-il pour pour le prince Mohammed ben Salmane, héritier du trône saoudien, l'occasion de redorer son image à l'international ? "MBS", surnom qui lui avait été donné à l'époque où il était salué comme un grand réformateur, a vu sa réputation entachée par le meurtre du journaliste Jamal Khashoggi, qu'il est soupçonné d'avoir fait tuer. Le rôle que joue l'Arabie saoudite dans l'interminable et sanglant conflit yéménite est également très critiqué. Mais loin de se trouver ostracisé en Argentine, ou d'être traité en "paria" comme le prédisaient certains experts, le prince héritier a été au contraire très entouré, au point d'être la vedette de deux vidéos devenues virales. L'une le montre avec le président russe Vladimir Poutine, lui aussi critiqué, cette fois pour avoir remis le feu aux poudres du conflit ukrainien."Vous ne m'écoutez jamais"L'autre concerne le président Emmanuel Macron. Le président français a eu une courte discussion avec le prince de 33 ans. À en croire la présidence française, le chef de l'État lui a demandé "d'associer des experts internationaux à l'enquête" sur le meurtre de Jamal Khashoggi et il a défendu "la nécessité d'une solution politique au Yémen". Divers médias ont répercuté sur Twitter une vidéo de quelques minutes de cet entretien. Le directeur de cabinet de "MBS", Bader al Asaker, l'a partagée sur son compte suivi par 1,3 million de personnes. On y voit un "MBS" à l'expression plutôt neutre, qui lâche à un moment un petit rire lorsqu'il aperçoit la caméra. Et un Emmanuel Macron plutôt tendu. Plusieurs journalistes de l'AFP ont pu distinguer des bribes du dialogue en anglais, mais sans pouvoir dire à quoi exactement ces paroles font référence."Ne vous inquiétez pas", dit le prince. "Je suis inquiet", répond Emmanuel Macron. "Vous ne m'écoutez jamais", lance aussi le président français. "Bien sûr que j'écouterai", rétorque le prince héritier saoudien. "Je suis un homme de parole", a également ajouté Emmanuel Macron selon The Guardian (en anglais). La présidence française affirme ne pas disposer elle-même d'un meilleur enregistrement de la conversation. Elle précise qu'"aucun autre échange n'est prévu". C'est le premier tête-à-tête entre les deux hommes depuis l'annonce de la disparition du journaliste Jamal Khashoggi dans le consulat saoudien à Istanbul.
Au premier jour du G20 en Argentine, Emmanuel Macron a eu une courte discussion, vendredi 30 novembre, en aparté avec le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, souvent appelé "MBS". Il a évoqué l'affaire Khashoggi et le Yémen, selon l'Élysée.
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Communiqué contre communiqué. Ce jeudi, la France insoumise a annoncé que Thomas Guénolé, candidat pour les élections européennes, avait fait l'objet d'un signalement par une militante pour "harcèlement sexuel". De son côté, l'intéressé dénonce des "méthodes staliniennes" utilisées pour étouffer ses critiques sur le fonctionnement du mouvement. "Le comité électoral a reçu un signalement d'une jeune femme dénonçant des faits pouvant s'apparenter à du harcèlement sexuel de la part de Thomas Guénolé", indique le comité électoral de LFI, dans un communiqué. Il dit avoir saisi sa "cellule de veille et de vigilance". "Nous découvrons avec stupeur le communiqué de Thomas Guénolé qui instrumentalise des prétextes politiques pour sa défense", ajoute le comité électoral."Une dictature"Une allusion au communiqué au vitriol publié quelques minutes plus tôt par le politologue, où celui-ci attribue ces accusations aux critiques qu'il formule en interne depuis plusieurs semaines sur l'organisation du mouvement. "Fort 'opportunément', les dirigeants de la France insoumise se mettent à employer contre moi des méthodes staliniennes", affirme-t-il: "m'accuser de choses sur la base de rumeurs mais refuser de me communiquer le moindre document m'incriminant précisément ; faire pression sur moi pour que je retire 'spontanément' ma candidature LFI à l'élection européenne." Et celui qui figure en 14ème position, non éligible en l'état actuel des intentions de vote, sur la liste LFI pour le scrutin du 26 mai, de dénoncer le mouvement "comme une dictature". Notre-Dame de Paris : "Ce bâtiment est un membre de notre famille" (Jean-Luc Mélenchon)par BFMTV"Tandis que le soulèvement historique des 'Gilets Jaunes' exige le RIC et la démocratie directe, Jean-Luc Mélenchon, lui, gouverne LFI en autocrate", écrit-il. "Distant des militants de terrain, l'appareil central fonctionne comme une toile d'araignée: des cercles de plus en plus étroits, jusqu'à 'JLM' au centre qui in fine décide de tout ce qui compte en symbiose avec Sophia Chikirou", dont le retour pour les européennes avait provoqué le retrait de la tête de liste pressentie, Charlotte Girard, affirme Thomas Guénolé dans son communiqué. Guénolé dénonce la personnalité "colérique" de MélenchonEn outre, selon Thomas Guénolé, "les enquêtes judiciaires sur les comptes de campagne présidentielle de LFI font peser un risque judiciaire élevé de condamnation de Jean-Luc Mélenchon, avant la prochaine élection présidentielle, à une peine d'inéligibilité". En effet, LFI est visée par des enquêtes sur les comptes de la campagne 2017 et sur les conditions d'emploi d'assistants d'eurodéputés. "Des millions de gens voudraient soutenir la France insoumise pour son programme, mais s'y refusent juste à cause de la personnalité imprévisiblement colérique de Jean-Luc Mélenchon", estime par ailleurs Thomas Guénolé.
Accusé en interne de harcèlement sexuel, le politologue proche de la France insoumise reproche au parti sa "dérive autoritaire". Il entame une procédure judiciaire à l'égard du mouvement.
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La réflexion et le débat ont coupé court. L'Élysée a fait savoir ce lundi qu'aucune réforme des droits de succession ne serait engagée d'ici à 2022. Christophe Castaner avait pourtant estimé vendredi que cet impôt était "complexe", "mal accepté" et "qu'il n'avait pas suivi l'évolution de la société et les nouvelles formes familiales". "Maintenant arrêtez d'emmerder les retraités !""Il nous semble essentiel d'ouvrir une réflexion en vue de réformer en profondeur la fiscalité sur les successions dans notre pays", avait ajouté le chef du parti présidentiel. Il avait alors précisé qu'il ne s'agissait pas "d'annonces" mais d'une piste de réflexion. Selon BFM TV, l'initiative a été "peu appréciée" à l'Élysée. "On n'y touchera pas tant que je suis là", a lancé le chef de l'État. "On a demandé des efforts aux retraités mais maintenant arrêtez de les emmerder!""Une cohérence mais un risque politique réel"Actuellement, l'impôt sur les successions comprend des barèmes progressifs selon la somme héritée, avec des tranches allant jusqu'à 60% en cas de lien de parenté éloigné. Mais de nombreux abattements ont été mis en place, qui permettent aux transmissions d'être plus faiblement taxées. Une augmentation de certaines tranches était envisagée au sein de LREM afin de libérer l'épargne pour la flécher vers l'investissement et de valoriser le travail plutôt que l'héritage. "Cela avait été abordé pendant la campagne" mais finalement pas traité, a expliqué à l'AFP un source au sein du parti présidentiel. "Il y a une cohérence mais un risque politique réel". Début 2017, un rapport de l'organisme public France stratégie alors dirigé par l'économiste proche d'Emmanuel Macron, Jean Pisani-Ferry, avait appelé à "revoir en profondeur" cette fiscalité pour lutter contre "l'apparition d'une société à deux vitesses".
Emmanuel Macron a exclu "formellement" ce lundi 17 septembre de modifier les droits de succession "sous sa présidence". Le délégué général de La République en Marche (LREM) et secrétaire d'État chargé des Relations avec le Parlement, Christophe Castaner, s'était pourtant dit ouvert vendredi à une "réflexion sans tabou" sur la question, afin de lutter contre la "progression des inégalités de naissance".
orangesum-3424
"J'ai tremblé en entendant leurs propos". Mardi 26 novembre, Juan Branco, un jeune avocat proche des "gilets jaunes", poste sur son compte Twitter un enregistrement audio qui dévoile selon lui "comment François Ruffin et Emmanuel Macron ont mis en scène leur rivalité, utilisant les ouvriers pour propulser leur notoriété". L'enregistrement date du 12 septembre 2016. À cette époque, François Ruffin est journaliste, patron de Fakir, et réalisateur du documentaire Merci Patron, sorti quelques mois plus tôt. Emmanuel Macron de son côté vient de quitter le gouvernement. Il se lancera dans la course à la présidentielle deux mois plus tard."Je pense qu'on sort d'ici en étant pas contents"Les deux hommes échangent au QG d'En Marche, le jeune parti de l'ex-ministre de l'Économie, dans la tour Montparnasse, à Paris. Ils abordent le cas d'Ecopla, une entreprise de moules en aluminium menacée de fermeture, dont une vingtaine de salariés se sont rendus dans la capitale pour "plaider leur cause". Le futur député de La France insoumise propose au futur président de la République de "réfléchir stratégie". Il lui suggère d'être "vivement et publiquement interpellé par les salariés d'Ecopla" lors d'un "premier épisode", puis que Emmanuel Macron en réponse leur propose de se rendre sur place pour "un deuxième épisode". "Ok", lui répond alors ce dernier, en lui proposant de "caler une date de déplacement" et de la communiquer "ensemble". "Et je pense qu'on sort d'ici en étant pas contents", ajoute journaliste. Le soir même, les salariés d'Ecopla, accompagnés de François Ruffin, viennent perturber une réunion des jeunes soutiens du futur chef de l'État dans le centre de la capitale. Devant la presse, l'ex-locataire de Bercy reconnaît avoir commis "une erreur" en ne voyant pas "que le sujet pouvait basculer aussi vite en liquidation". Il leur rendra visite le 20 septembre. Mais la mobilisation médiatique du futur candidat sera peu concluante. En mars 2017, les salariés abandonnent leur projet de reprise et l'entreprise est liquidée. Une stratégie revendiquéeCet enregistrement avait déjà été dévoilé en octobre 2016 par Radio Nova, mais avait fait beaucoup moins de bruit. Et pour cause, Marianne rappelle que l'écoute intégrale de cette séquence révèle que cette discussion s'est déroulée en fait sous les yeux des représentants des salariés d'Ecopla.À l'époque, François Ruffin revendique par ailleurs cette stratégie auprès du journaliste de Radio Nova : "Là, celui qui est la clef du dossier, c'est Macron, parce que Macron, il est en pleine lumière donc il faut lui bouffer un peu de sa lumière pour les faire exister (les salariés d'Ecopla, ndlr)". Mardi 26 novembre, l'Insoumis est revenu sur cet épisode dans les colonnes du Figaro. "Nous avons squatté son QG de campagne à la tour Montparnasse. S'en est suivie une discussion entre les salariés, Fakir et Macron pour sortir le combat des Ecopla de l'ornière. Dès le soir-même, à la surprise générale, de son staff, d'Emmanuel Macron lui-même, les salariés l'ont interpellé à la sortie d'un meeting, à Paris. Le but, pour nous, ici, n'était pas d'enfoncer Emmanuel Macron mais d'aider les salariés dans leur bataille", explique-t-il. "Je n'ai pas envie de me cacher sur ce truc-là, assure-t-il. Je n'ai pas honte. J'étais dans un combat pour sauver des salariés d'une boîte située au fin fond de l'Isère. J'avais une carte Macron à jouer, je l'ai jouée. Et j'ai d'ailleurs joué d'autres cartes avec d'autres candidats à la présidentielle au même moment.""Oui, avec Christophe, Karine et les autres ouvriers, nous avons tout essayé pour sauver cette usine. Jamais je n'en aurai honte, oui, c'est ma fierté", a-t-il par ailleurs insisté sur Twitter, avant de dénoncer les méthodes de Juan Branco. "Que les donneurs de leçons mènent ces batailles sociales autrement que depuis des posts sur Facebook." "Que les 'leaders politiques' cessent de mentir et de mettre en scène des fausses oppositions", lui a répliqué l'avocat. Ce dernier accuse par ailleurs les deux hommes politiques, qui ont tous les deux grandi à Amiens et fréquenté la même école privée, d'avoir mis en scène leur opposition face aux salariés de Whirlpool, à Amiens, en octobre 2017 et le 22 novembre dernier. Lors de ce dernier déplacement, le député de la Somme a haussé la voix contre le chef de l'État qui les prendrait "pour des cons, une deuxième fois". Auprès du Figaro, l'entourage du chef de l'État "nie catégoriquement toute mise en scène avec François Ruffin à Amiens" dans le dossier Whirlpool. "Les nombreux témoins des différents face-à-face en attesteront", indique-t-on, en soulignant "l'attachement sincère du président auprès des ex-salariés". "Emmanuel Macron est venu les rencontrer dans le cadre de son déplacement à Amiens. Il n'a voulu ni éluder, ni éviter le sujet, ajoute l'entourage. Le climat était tendu mais les échanges ont pu avoir lieu et le président s'est engagé à revenir dans un an", ont rappelé ses proches.
Un enregistrement daté de septembre 2016 exhumé par l'avocat proche des "gilets jaunes" Juan Branco semble dévoiler une entente entre le futur président de la République et le futur Insoumis à propos de la gestion de la crise d'Ecopla. "Je n'ai pas honte", assure aujourd'hui le député de la Somme au Figaro, expliquant avoir "joué la carte Macron".
orangesum-3425
Faut-il y voir une réponse aux appels de certains membres des Républicains à un rapprochement avec le parti d'extrême-droite ?"Je souhaite que les électeurs qui m'ont fait confiance (à la présidentielle NDLR) se reportent à l'élection partielle à Mayotte sur (M. Elad Chakrina LR), le candidat de M. (Mansour) Kamardine", député LR de Mayotte, a déclaré sur CNews Mme Le Pen, qui veut que son parti noue davantage d'alliances avec d'autres formations."LES ÉTIQUETTES ONT PEU D'INTÉRÊT"Le FN, qui a longtemps renvoyé dos à dos LR et PS, ne présente pas de candidat à ce scrutin. A Mayotte, "nous n'avons pas réussi à trouver de candidat, ce qui d'ailleurs m'a fait prendre une décision. J'ai entendu M. (Mansour) Kamardine à la commission des Affaires étrangères, il a pris tout à fait conscience de la gravité de la situation de l'île, et c'est la raison pour laquelle, compte tenu de la gravité de la situation, je pense qu'il faut passer au-dessus de nos étiquette partisanes", a expliqué la dirigeante frontiste."Il en va encore une fois de l'avenir de Mayotte et les étiquettes ont somme toute peu d'intérêt", a insisté la finaliste de la présidentielle. Interviewé par le Journal du Dimanche, l'ex ministre LR de Nicolas Sarkozy Thierry Mariani a plaidé le week-end dernier pour un "rapprochement" avec le Front national. Affirmant que Les Républicains "n'ont plus d'alliés" après le rapprochement des centristes avec Emmanuel Macron, "à quelques exceptions près", l'ex-député des Français de l'étranger, battu aux dernières législatives, s'est interrogé : "Peut-on arriver au pouvoir tout seuls ? Peut-on constituer une majorité sans alliés ? La réponse est non". Un appel du pied qui lui a valu un rappel à l'ordre de la part de la direction du parti. "Il n'y aura pas de porosité", a assuré Virginie Calmels, vice-présidente de LR dimanche 11 mars. Une position partagée par le patron du parti Laurent Wauquiez, qui a réaffirmé lundi soir 12 mars lors d'un Facebook live qu'il refusait une alliance avec le parti de Marine Le Pen.
C'est une démarche rarissime pour le FN, et une première pour Marine Le Pen. La présidente du Front national a appelé jeudi 15 mars à voter en faveur du candidat LR lors de la législative partielle de dimanche à Mayotte.
orangesum-3426
Le journal publie un extrait d'un procès-verbal qui retranscrit une conversation du 9 mars 2014 entre sa chroniqueuse judiciaire Dominique Simonnot et un magistrat qui souhaite s'exprimer sous couvert de l'anonymat. La ligne portable de ce dernier était alors sur écoute dans le cadre d'une information judiciaire menée par les juges Patricia Simon et Claire Thépaut, visant Nicolas Sarkozy et son avocat pour des soupçons de corruption d'un haut-magistrat, Gilbert Azibert. Le procès est prévu à Paris à partir du 23 novembre."Adieu la protection du secret des sources, pourtant sacrée et garantie par la loi sur la presse, la Convention européenne des droits de l'Homme et la jurisprudence", dénonce le journal satirique."Contourner l'interdit est un jeu d'enfant", note encore le Canard enchaîné puisque "les enquêteurs ont soigneusement omis de mentionner le métier de l'interlocutrice: journaliste". "Sans quoi cette conversation n'aurait pu être écoutée et encore moins retranscrite", conclut le journal."On réfléchit à la manière de marquer le coup sur ce qui est, pour nous et pour tous les journalistes, un véritable scandale portant atteinte au secret des sources", a réagi la journaliste jointe par l'AFP."On ne porte pas plainte pour l'instant", a déclaré pour sa part le directeur de publication Nicolas Brimo. "On a trop peur qu'il y ait une nouvelle enquête...", a-t-il plaisanté, mais "cela montre bien qu'on s'asseoit sur la protection des sources". Selon le code de procédure pénale, les correspondances avec un journaliste permettant d'identifier une source en violation de l'article 2 de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse ne peuvent être retranscrites, à peine de nullité.
La conversation téléphonique d'une journaliste du Canard Enchaîné avec un magistrat a été écoutée et retranscrite en 2014 dans le cadre de l'affaire dite "Paul Bismuth", révèle l'hebdomadaire dans son édition à paraître mercredi.
orangesum-3427
Drapeau nazi, buste du Reich, meubles du IIIe Reich... tant d'objets conservés depuis des années au Sénat. C'est en tout cas ce que révèle Le Monde après une longue enquête. Le journal explique qu'il existe au Sénat un "bunker", appelé aussi "abri de défense passive". Ce bloc de béton aménagé en 1937 se situe sous le jardin du Petit Luxembourg. C'est là que les journalistes pensaient y trouver ces fameuses reliques... Mais rien du tout. D'ailleurs, il leur aura fallu beaucoup de temps pour mettre la main dessus. Bien cachés ? Ou bien gardés ? Les sénateurs, qui comme Vincent Capo-Canellas (UDI) ne sont là que depuis quelques années, ne semblent pas au courant. "Vous me l'apprenez", glisse-t-il. D'autres, des anciens, comme Gérard Miquel (PS), sénateur de 1992 à 2017, n'en revient pas non plus. "Conserver un buste d'Hitler, ça ne me serait pas venu à l'esprit. Si j'avais découvert ça, j'aurais dit ce que j'en pensais", déplore l'homme de 73 ans. Dans un premier temps, le cabinet de Gérard Larcher a mis en avant une "fake news", avant de lancer les recherches, sans doute pour devancer la polémique. Les sénateurs choquésAinsi, après plusieurs semaines de recherches, Le Monde reçoit un courrier de la part du Sénat qui liste tous les "documents et objets laissés au Sénat par l'occupant allemand à l'issue de la Seconde Guerre mondiale". Parmi eux donc, des "ouvrages allemands frappés des tampons Luftflotte West (flotte aérienne)" peut-on apprendre, "un appareil respiratoire allemand et une lampe à gaz" mais aussi "quelques pièces de mobilier ainsi qu'un buste laissé par l'occupant allemand" dont l'origine n'est pas connue. Le Sénat avoue également avoir retrouvé un drapeau nazi orné d'une "croix gammée et d'une croix de fer" aux couleurs du IIIe Reich. Une découverte qui interroge donc, entre la portée historique d'une telle conservation et le poids d'un tel secret. Et si ces objets se retrouvent là aujourd'hui, cela remonte certainement au 25 août 1944. À cette date, le Palais du Luxembourg est libéré. La Luftwaffe (armée de l'air allemande) et ses équipes avaient pris possession du Sénat, jusqu'à installer leur petit cocon. À leur départ, les occupants casseront tout, laissant un paysage lunaire derrière eux et sans doute ces fameuses reliques... Quoi qu'il en soit, l'affaire choque les sénateurs rapporte le quotidien français, à l'image de Roger Karoutchi, ancien secrétaire d'État, interrogé : "On ne garde pas un buste d'Hitler, c'est insensé", dénonce-t-il. Alors maladresse, guerres internes ou autres raisons ? Personne en dehors du Sénat n'a eu accès aux objets. Seules des photos ont été envoyées aux journalistes.
Une enquête du Monde révèle que des reliques de l'époque nazie sont conservées dans le Palais du Luxembourg depuis la Seconde Guerre mondiale. Un secret bien gardé jusqu'alors.
orangesum-3428
"Pascale Mitterrand n'est en rien à l'origine des informations communiquées à la presse", a d'abord assuré Me Michel Dufranc, ce vendredi soir sur notre antenne. L'avocat de Pascale Mitterrand explique que sa cliente n'a fait que répondre à des questions de journalistes d'Ebdo qui avaient déjà "toutes les informations": "Elle a répondu sobrement aux questions posées en s'assurant que son nom n'apparaîtrait pas". Une charge "lourde à porter" Or, le nom de Pascale Mitterrand est apparu quelques heures après que l'enquête des journalistes d'Ebdo, qui en a fait ce vendredi sa Une, a commencé à défrayer la chronique avant même sa publication. Dans cet article de Laurent Valdiguié et Anne Jouan, il est notamment question d'une plainte déposée en 2008 pour abus sexuel: la plaignante accuse Nicolas Hulot de faits qui remonteraient à 1997. Le parquet de Saint-Malo a confirmé jeudi soir qu'une plainte pour viol, classée sans suite, avait bien été déposée cette année-là à l'encontre de l'animateur. A l'époque du dépôt de plainte, les faits allégués remontaient déjà onze ans en arrière et se situaient donc au-delà du délai de prescription. Si cette démarche tardive et vouée à l'échec a pu interroger, l'avocat de Pascale Mitterrand rappelle sur notre antenne la difficulté des victimes à dévoiler ce type de souffrances: "Ce sont des affaires complexes. Les comportements des victimes ne sont pas toujours rationnels. Souvent les victimes enfouissent les faits, ont du mal à en parler à leur entourage proche. En 1997, elle était très jeune, à peine vingt ans, elle portait le nom de Mitterrand et on était peu de temps après la mort de François Mitterrand. C'était une lourde charge à porter." Hulot continue à nier: "le contraire eût été étonnant", selon l'avocatS'il a ainsi expliqué le silence prolongé de sa cliente, Michel Dufranc livre aussi les motivations de sa cliente à l'époque: "Elle a voulu que monsieur Hulot sente le vent du boulet, point! Et elle a voulu qu'il sache dix ans après que son ressenti des faits était toujours le même à son égard et à celui des faits."Les versions des deux intéressés s'affrontent autour du récit des événements, ce qui ne trouble pas l'avocat de la petite-fille de François Mitterrand: "C'est dans la nature de ce type d'affaires de voir s'opposer une affirmation et une affirmation contraire. Il est rare de voir quelqu'un qui est soupçonné ou accusé d'un délit sexuel, harcèlement ou viol, le reconnaisse spontanément. Qu'il continue à nier les faits... le contraire eût été étonnant."Jeudi matin, face à Jean-Jacques Bourdin, le ministre de la Transition écologique a assuré que la plainte avait été classée notamment parce que les enquêteurs avaient jugé que "rien ne permettait qu'on le poursuive". Quelques heures plus tard, une lettre du parquet de Saint-Malo datée de 2008 et l'informant du classement sans suite de la plainte était exhumée. On y lisait qu'"en tout état de cause, les faits dénoncés n'apparaissaient pas établis", aux yeux de la justice. "Le parquet a estimé que les faits étaient prescrits et donc qu'il n'y avait pas à aller plus loin dans les investigations. C'est une décision d'administration judiciaire", a nuancé Michel Dufranc.
L'avocat de Pascale Mitterrand, Michel Dufranc, a répondu vendredi soir sur notre antenne à certaines questions qui entourent l'affaire Hulot, après la publication de l'enquête du magazine Ebdo.
orangesum-3429
Malgré les déconvenues politiques, Manuel Valls n'a pas oublié son humour. L'ancien Premier ministre a réagi avec lhumour jeudi à un tweet moqueur du "Gorafi", ce site d'informations parodiques. Le message renvoyait vers un article intitulé "Manuel Valls écope d'une amende pour non-respect du confinement après avoir dormi sur le paillasson d'Emmanuel Macron". Et si Manuel Valls revenait dans le paysage politique français ? par Europe 1Une référence au fait que depuis sa défaite aux élections municipales de Barcelone en Espagne en mai 2019, Manuel Valls affiche dès qu'il le peut son soutien à Emmanuel Macron, dans la presse et également sur les réseaux sociaux, comme pour montrer une envie de revenir dans le paysage politique français."Un peu d'humour ne fait pas de mal"Mais le tweet du Gorafi semble réellement avoir amusé Manuel Valls, qui y a réagi en le qualifiant "d'excellent", et d'ajouter "Un peu d'humour dans ces moments ne fait pas de mal". En février, Le Parisien rapportait que Manuel Valls et Emmanuel Macron, autrefois durement opposés, échangeaient à nouveau régulièrement sur la situation du pays. Et l'ancien Premier ministre n'hésite pas à faire savoir dans la presse son "envie" de "servir le pays" - comme le rapportait RTL en mars dernier. Emmanuel Macron aurait-il entendu l'appel de son ancien rival ? Selon Le Parisien, le nom de Manuel Valls circulerait parmi d'autres pour figurer dans un "gouvernement de concorde" nationale dans des circonstances particulièrement difficiles pour la France. Les noms de Michel Barnier, Nathalie Kosciusko-Morizet ou encore Stéphane Le Foll circulent également pour faire partie de cet hypothétique gouvernement. Pourtant malgré ses appels du pied répétés, Manuel Valls a rejeté jeudi l'éventualité de faire partie d'un gouvernement de concorde. Invité de RMC, il a indiqué que "cela n'avait aucun sens" d'en faire partie "alors que la France est "en pleine guerre" contre le coronavirus. "J'ai dit que ma patrie c'est la France, que j'avais la chance d'avoir des identités différentes (...) Evidemment si je pouvais à un moment ou l'autre aider mon pays, je peux le faire de mille manières. Mais honnêtement ça n'a aucun sens aujourd'hui", a poursuivi l'ancien Premier ministre, en soulignant le "besoin de forces et d'unité" pour "faire face" à l'épidémie.
L'ancien Premier ministre a relayé un message du site parodique "Le Gorafi" moquant sa relation au chef de l'Etat.
orangesum-3430
Clap de fin pour Carlos Ghosn. Le PDG de Renault, incarcéré au Japon depuis plus de deux mois, a démissionné, a annoncé jeudi 24 janvier le ministre français des Finances, Bruno Le Maire. Philippe "Lagayette (administrateur référent de Renault NDLR) a reçu hier soir la lettre de démission de Carlos Ghosn", a précisé Bruno Le Maire à l'AFP. Le conseil d'administration du constructeur automobile se réunit jeudi en fin de matinée pour nommer un nouveau directeur général. Il étudiera également les indemnités de départ de l'ancien patron du groupe, celles-ci pourraient atteindre 25 millions d'euros, indique Franceinfo. Carlos Ghosn devrait toucher sa rémunération fixe, à savoir un million d'euros pour l'exercice 2018. Reste la part variable de sa rémunération qui peut s'élever à 100 % du salaire fixe, soit un million d'euros. "Un quart est versé en cash et le reste en actions gratuites", explique Europe 1. Mais pour toucher ces actions, Carlos Ghosn doit être toujours présent dans l'entreprise en 2022, ce qui semble improbable. L'ex-pdg devrait donc toucher 250.000 euros. Que deviendront les actions de Carlos Ghosn ? Autre variable, les actions cumulées par Carlos Ghosn à la tête de Renault. Celles-ci ne peuvent être touchées que 4 ans après. Pour les actions de 2014, Carlos Ghosn peut y prétendre en 2019, ainsi de suite pour les actions de 2015, 2016 et 2017, explique Europe 1. Toutefois, cette part variable est indexée sur la présence de Carlos Ghosn au sein de l'entreprise, commente Franceinfo. L'homme étant incarcéré au Japon depuis la mi-novembre, la question se pose. Le conseil d'administration devra trancher. "Il va y avoir des tractations. Le fait qu'il soit loin et en mauvaise posture devrait conduire à ce que les syndicats qui hurlent déjà au scandale soient entendus par l'État et la nouvelle direction", estime Bernard Jullien, directeur du Groupe d'étude et de recherche permanent sur l'industrie et les salariés de l'automobile (GERPISA), au micro d'Europe 1 mercredi. Carlos Ghosn a démissionné de la présidence de Renaultpar euronews (en français)"Si on le révoque, il ne sera pas présent dans l'entreprise au moment où ces actions auraient dû lui être attribuées, et là, on parle d'un gros paquet de plusieurs centaines de milliers d'actions Renault, donc on peut parler jusqu'à 20 millions d'euros", ajoute pour Franceinfo Loïc Dessaint du cabinet Proxinvest qui conseille les actionnaires dont ceux de Renault. Selon lui, "le conseil d'administration doit être ferme en lui disant 'Carlos, tu n'as pas été présent, tu n'as pas le droit à ces actions'". La retraite et une indemnité de non concurrence En mars, alors qu'il fêtera ses 65 ans, Carlos Ghosn pourra par ailleurs prétendre à sa retraite, soit 800.000 euros par an. Celle-ci serait également soumise à une condition de présence dans l'entreprise, note Europe 1. En outre, il pourrait également toucher une indemnité de non-concurrence, dont le montant pourrait monter jusqu'à 4 millions d'euros. Au total, selon les calculs de Franceinfo, Carlos Ghosn pourrait toucher jusqu'à 25 millions d'euros si les parts variables de sa rémunération lui sont accordées. Les solutions envisagées devront être soumises à l'Assemblée générale des actionnaires qui se tiendra au mois de juin, rapporte Europe 1. En pleine crise des "gilets jaunes", l'État, actionnaire majoritaire de Renault à hauteur de 15,01 % devrait réfléchir à deux fois avant d'accepter le versement d'une telle somme à un ex-grand patron déchu.
Selon les calculs de Franceinfo, le montant des indemnités de Carlos Ghosn, s'il était versé dans sa totalité, pourrait s'élever à 25 millions d'euros. Il est toutefois peu probable que l'ex-patron parte avec une telle somme.
orangesum-3431
Le tribunal correctionnel de Marseille a laissé à la hiérarchie des deux policiers, le brigadier-chef Lionel Pourtalet et le gardien de la paix Thomas Bagnus, le soin de décider d'une éventuelle interdiction professionnelle. Aucun mandat de dépôt n'ayant été prononcé à l'audience, où de nombreux collègues étaient venus les soutenir malgré les restrictions liées à la lutte contre le Covid-19, les deux policiers, de stature imposante et aux bras tatoués, sont repartis libres. Ils ont dix jours pour faire appel. Le 20 février 2018, Ishaq, leur jeune victime, avait été frappée à coups de pieds et de poings dans une rue d'un quartier populaire du nord de Marseille, après avoir fait des courses dans une épicerie de nuit. Habitant une autre région, il se trouvait à Marseille pour les vacances. Il avait expliqué avoir vu une voiture de police s'arrêter à son niveau, alors qu'il téléphonait, puis ses deux passagers en descendre et le frapper après l'avoir éloigné au fond d'une impasse pour ne pas être vus. Les deux policiers l'auraient aussi contraint à ne pas les regarder. Le conducteur, un autre gardien de la paix, n'a pas été poursuivi. La victime avait été conduite par les pompiers aux urgences, où une interruption totale de travail de 15 jours lui avait été délivrée: l'adolescent présentait une fracture sous l'oeil et de nombreux hématomes et contusions au visage et aux genoux.- ADN sur un stylo -En le frappant, les policiers avaient fait tomber un stylo marqué du logo du syndicat policier Alliance, que la victime avait ramassé et remis aux policiers de l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) chargés de l'enquête. L'ADN de l'un des policiers avait été retrouvé sur ce stylo, celui de l'autre policier sur une manche du survêtement de la victime."Le tribunal a travaillé avec attention, il n'est pas joyeux pour des magistrats de juger et de condamner des policiers, c'est très pénible et douloureux", a souligné la présidente en rendant le délibéré."Vous avez commis ce délit grave et menti au tribunal à l'audience" en niant les faits, a-t-elle souligné. Les policiers ont toujours affirmé avoir poursuivi cette nuit là un jeune homme, mais sans parvenir à le rattraper."Cette peine est amplement méritée, personne n'est au-dessus des lois, dans aucun territoire", a commenté après l'audience l'avocate de la partie civile, Me Linda Sennaoui. Depuis le début du mois de mai, c'est la deuxième fois que le tribunal correctionnel de Marseille condamne des policiers auteurs de violences à des peines de prison ferme. Début mai, deux policiers ont ainsi été incarcérés après avoir été condamnés en comparution immédiate à respectivement quatre ans et 18 mois de prison pour enlèvement et séquestration, faux et violences volontaires. En plein confinement, ces policiers, qui ont fait appel, avaient arrêté illégalement un jeune réfugié afghan sur le Vieux-Port, puis l'avaient abandonné 30 km plus loin, dans un terrain vague où celui-ci affirme avoir été frappé.
Deux policiers ont été condamnés jeudi à quatre ans de prison, dont deux ferme, pour avoir roué de coups un adolescent de 16 ans à Marseille en 2018, la justice souhaitant punir "un délit grave" commis par des dépositaires de l'autorité publique.
orangesum-3432
Le 14 février Nordahl Lelandais a avoué avoir tué "accidentellement" la petite Maëlys. Jusqu'alors, il avait nié farouchement tout rôle dans la disparition de la fillette en marge d'un mariage à Pont-de-Beauvoisin (Isère), le 27 août dernier. Dans ce dossier, il est poursuivi pour "meurtre", qui implique une intentionnalité mais pas de préméditation. Plusieurs médias, dont Le Parisien et France Bleu Pays de Savoie, révèlent vendredi 30 mars que la demi-sœur de l'ancien maître-chien de l'armée a envoyé une lettre à l'avocat des parents de la petite fille, maître Fabien Rajon, le 7 mars dernier. La jeune femme explique vouloir leur faire part de sa "tristesse". "Jusqu'au bout j'y ai cru, j'ai voulu croire qu'on retrouverait votre petite vivante, et les jours, les semaines, les mois ont passés et le choc est tombé, ça s'est écroulé sous mes pieds, une chape de plomb nous est tombée dessus", écrit-elle. "Personne ne devrait subir une telle épreuve", assure-t-elle. Elle revient sur ce fameux 14 février, lorsque Nordahl Lelandais a admis le meurtre, tout en refusant de s'exprimer sur les circonstances. Lors de son dernier interrogatoire à Grenoble le 19 mars, il a néanmoins commencé à fournir "ses explications" sur la mort de l'enfant, dont rien n'a filtré jusqu'à présent. "Je me disais, bah non, il ne peut pas montrer où est votre petite Maëlys, il ne sait pas, ce n'est pas possible et pourtant, mon frère a avoué." "Vous souhaitiez que votre petite hante mon frère, c'est moi qui suis hantée, je suis meurtrie", poursuit-elle, avant de conclure : "Je souhaite qu'un jour, vous soyez libérés de votre peine. Il faut être fort pour votre grande fille, pour le repos de Maëlys."Jeudi 29 mars, Nordahl Lelandais a également avoué avoir tué le caporal Arthur Noyer, mort dans la nuit du 11 au 12 avril 2017.
Dans une lettre envoyée à l'avocat des parents de Maëlys le 7 mars dernier, soit trois semaines après les aveux de son demi-frère, la jeune femme se dit "hantée" par la mort de la fillette.
orangesum-3433
Le garçon de sept ans, grièvement blessé après avoir été fauché par un chauffard à Lorient, est sorti du coma. "Il est sorti du coma, la semaine dernière", a indiqué lundi 1er juillet Ahmed Makas, membre de l'association culturelle turque de Lorient et en contact avec les familles des deux victimes."Il a ouvert les yeux. Il a encore des difficultés pour la parole. Mais c'est positif, même si cela reste préoccupant", a ajouté M. Makas. L'enfant est toujours hospitalisé à Brest à l'hôpital Morvan, mais il peut communiquer "avec les yeux" et exprimer "quelques mots". La procureure de la République de Lorient Laureline Peyrefitte n'était pas en mesure de confirmer que l'enfant est sorti du coma. La cavale du conducteurL'accident est survenu le 9 juin dernier. Une voiture, suivie à distance par la gendarmerie après un refus d'obtempérer, circulait à vive allure sur la voie de bus, quand elle a percuté un autre véhicule en sortie de rond-point, sans faire de blessé, avant de faucher sur un trottoir deux enfants, des cousins d'origine turque. L'un d'eux est décédé sur le coup, le deuxième, grièvement blessé, était dans le coma depuis l'accident. Le conducteur du véhicule avait pris la fuite après l'accident avec sa passagère. Elle avait été interpellée par les gendarmes après s'être rendue chez un habitant de Caudan (Morbihan), mettant un terme à trois jours de cavale. Elle a été placée en détention provisoire. Le conducteur, âgé de 20 ans, a été arrêté à Lanester à quelques kilomètres du lieu du drame après 9 jours de cavale. Poursuivi pour homicide et blessures involontaires aggravés, refus d'obtempérer aggravé, conduite sans permis, conduite sans assurance et délit de fuite, il a été placé en détention provisoire et encourt dix ans d'emprisonnement. La passagère conteste sa détention provisoireLa chambre de l'instruction de Rennes se réunira jeudi 4 juillet, à la suite d'un appel formé par la passagère, a indiqué lundi l'avocat des familles des deux enfants Me Philippe Courtois dans un communiqué. Selon l'avocat bordelais, la jeune femme de 21 ans, écrouée depuis le 14 juin, conteste son placement en détention provisoire. L'avocat des familles, des présidents d'associations ainsi que les pères des deux enfants s'exprimeront devant la presse à l'issue de l'audience.
Le 9 juin, un chauffard renversait deux cousins à Lorient. L'un deux, âgé neuf ans, est décédé dans l'accident ; son cousin, âgé de sept ans, grièvement blessé, était dans le coma.
orangesum-3434
L'information a été révélée ce jeudi 29 septembre par Europe 1. D'après le site d'information, le ministère de l'Intérieur serait entré en contact avec plusieurs chaînes de télévision et sociétés de production. Le but de la rencontre ? Inviter les grandes chaînes et les sociétés de production à ne plus diffuser leurs émissions en direct, à cause de la menace d'attentat qui plane actuellement sur le pays. Ce qui a mis la puce à l'oreille de nos confères, c'est la diffusion depuis quelques jours en différé, du programme de téléréalité Secret Story. En effet, le rendez-vous phare des ados est, depuis le 23 septembre, diffusé avec un léger décalage d'environ 5 à 10 minutes. Les plus attentifs auront d'ailleurs remarqué la disparation de la mention "direct" des images de l'émission. Info ou intox ? Mais contacté par le Figaro, la Place Beauvau a nié toute intervention auprès du groupe TF1. Les grandes chaînes n'auraient également pas reçu de courrier ou de consignes de sécurité de la part du ministère. Il y aurait, en revanche, bien eu une rencontre entre les dirigeants de la chaîne et le gouvernement, afin de débattre de la sécurité sur les plateaux de télévision, mais aucune décision n'en est véritablement sortie. Il aurait plutôt été question de la "création d'un groupe de contact afin d'échanger sur ces questions", explique Pierre-Henry Brandet, porte-parole du ministère de l'Intérieur. Tout porte donc à croire que cette mesure de sécurité ne concerne que les programmes de divertissement des chaînes du groupe TF1, sur sa propre décision. Endemol, la société productrice de Secret Story affirme avoir adopté cette mesure afin de pouvoir suspendre l'antenne en cas d'attaque terroriste. Les émissions The Voice ou Danse avec les stars, dont le lancement est prévu pour le 15 octobre prochain, devraient connaître le même sort.
Le ministère de l'Intérieur aurait suggéré, à travers un courrier, à plusieurs chaînes de télévision de renoncer au direct en raison de menaces d'attentats.
orangesum-3435
Le gouvernement de Hassan Diab a démissionné lundi. Mais dans la rue, les Libanais veulent aussi le départ du chef de l'Etat, du chef du Parlement, des députés, des partis politiques... accusés depuis longtemps de corruption et d'incompétence et jugés responsables du drame de par leur incurie. "Tous veut dire tous", ne cessent-ils de clamer. Pour la quatrième nuit consécutive, les heurts ont repris entre des dizaines de manifestants et les forces de l'ordre près du siège du Parlement à Beyrouth. Dix blessés ont été transférés vers des hôpitaux et 32 ont été soignés sur place, selon la Croix-Rouge libanaise. A 18H08 locales (15H08 GMT), les cloches des églises ont retenti et les appels à la prière dans les mosquées ont été lancés. C'est à cette heure là que la capitale a été secouée le 4 août par une gigantesque déflagration au port de Beyrouth, causée par un incendie dans l'entrepôt où étaient stockées selon les autorités 2.750 tonnes de nitrate d'ammonium. Au moins 171 morts, 6.000 blessés, de nombreux disparus et près de 300.000 sans-abri. Des quartiers entiers de Beyrouth transformés en champs de ruines. Depuis, c'est la population, surtout des jeunes volontaires, qui déblaye les décombres et aide les plus démunis et ceux dans le besoin, face à l'inertie des pouvoirs publics. Des ONG locales et internationales se sont aussi mobilisées pour apporter aides médicales et nourriture. La démission du gouvernement plonge davantage le pays dans l'incertitude mais les manifestants veulent que tous les dirigeants rendent des comptes et soient jugés."Nous ne ferons pas notre deuil, nous ne porterons pas le noir avant d'avoir enterré le pouvoir", a lancé un orateur devant la foule de Libanais, la plupart vêtus de blanc, rassemblés aux portes du port rasé par l'explosion. Certains pleurent, d'autres retiennent avec peine leurs larmes. Une femme égrène l'interminable liste des noms des victimes, qui défilent aussi sur un écran.- Barricades en feu -"Mon frère est mort à cause de la négligence de l'Etat, à cause de la corruption", lâche Ali Nourredine, tenant le portrait d'Ayman, 27 ans, un militaire qui était au port. Il n'a que faire de la démission du gouvernement. "Il y aura un changement quand l'ensemble du régime changera", dit-il au bord des larmes. A quelques km de là, près du siège du Parlement, des dizaines de manifestants ont tenté de défoncer des barricades en y mettant parfois le feu. Les forces de l'ordre ont répliqué avec des gaz lacrymogènes, comme tous les soirs depuis samedi. Une semaine après le drame, les autorités n'ont pas pu encore expliquer pourquoi une importante quantité de nitrate d'ammonium -substance chimique dangereuse- était entreposée depuis six ans au port, au beau milieu de la ville. De surcroît sans "mesures de précaution" de l'aveu même de Hassan Diab. L'enquête locale se poursuit, disent-elles, après l'interpellation d'une vingtaine de personnes. Parmi les morts dans l'explosion figurent 35 réfugiés selon l'ONU. En octobre 2019, un mouvement de contestation inédit est né au Liban pour dénoncer le marasme économique et des services publics en déliquescence et appeler au départ d'une classe politique quasi inchangée depuis des décennies et accusée des maux du pays.- Record de contaminations -L'explosion a été la catastrophe de trop pour une population accablée face à une dépréciation historique de la livre libanaise, une hyperinflation et des restrictions bancaires draconiennes. A cela s'ajoute l'épidémie de Covid-19. Un nouveau record quotidien de contaminations -309 cas et sept décès- a été enregistré ces dernières 24 heures. Honni, le gouvernement Diab annoncé en janvier, trois mois après la démission de celui de Saad Hariri sous la pression de la rue, a été formé par un seul camp, celui du mouvement Hezbollah, qui domine la vie politique, et ses alliés. Qui succèdera à Hassan Diab? Le Premier ministre est nommé par le président Michel Aoun, lui-même très décrié, sur la base de consultations contraignantes avec les blocs parlementaires des partis politiques traditionnels, eux aussi rejetés par la rue. Reste à voir aussi si l'ampleur du cataclysme va pousser à la formation rapide d'un gouvernement, les tractations prenant d'habitude des mois. Quoi qu'il en soit, les analystes sont partagés sur un possible changement. Hilal Khachan estime que l'explosion pourrait "changer la donne". Jeffrey G. Karam, politologue à la Lebanese American University de Beyrouth, juge, en revanche, "quasi impossible de considérer et même d'imaginer que l'explosion va balayer la classe politique au pouvoir".
A 18H08 mardi à Beyrouth, une foule, en pleurs et en colère, a rendu hommage aux victimes de l'explosion qui a dévasté la capitale libanaise il y a une semaine, et promis de faire tomber l'ensemble de la classe dirigeante.
orangesum-3436
Selon le dernier bilan de la direction générale de la Santé, diffusé vendredi soir, l'épidémie de Covid-19 a fait 27.529 morts en France depuis le 1er mars, avec 104 décès supplémentaires enregistrés en 24 heures. 17.342 personnes sont décédées en milieu hospitalier et 10.187 en Ehpad et autres établissements médico-sociaux. Ce dernier chiffre est inférieur à celui indiqué jeudi (- 14 décès) car entre le 13 et le 14 mai, des corrections de données de plusieurs établissements d'Île-de-France ont été apportées par l'Agence régionale de santé (ARS). Ce vendredi 15 mai, 19.861 personnes sont hospitalisées pour une infection Covid-19 dont 2.203 en réanimation. 438 nouvelles admissions ont été enregistrées en 24 heures. 64 nouveaux cas graves ont été admis en réanimation. La baisse des hospitalisations se poursuit en réanimation, avec 96 malades de Covid-19 en moins par rapport à jeudi. Quatre régions - Île-de-France, Grand-Est, Auvergne-Rhône-Alpes et Hauts-de-France - regroupent toujours 72% des cas hospitalisés. En Outre-Mer (Guadeloupe, Guyane, La Réunion, Martinique, Mayotte), on relève 109 hospitalisations, dont 23 en réanimation. Depuis le début de l'épidémie, 98.192 personnes ont été hospitalisées, dont plus de 17.000 en réanimation. Jeudi, SOS médecins a réalisé 297 interventions pour suspicion de COVID-19, soit 6% de l'activité totale. Les services d'urgence ont noté 701 passages pour ce même motif, soit 3% de l'activité totale. Par ailleurs, Santé publique France a enregistré 144 signalements de "maladies systémiques atypiques pédiatriques" depuis le 1er mars 2020 et déplore le décès d'un enfant de 9 ans. En cas de fièvre élevée et durable, de manifestations inflammatoires (ganglions, éruptions) chez l'enfant, il convient de demander rapidement un avis médical.
L'Île-de-France, le Grand-Est, l'Auvergne-Rhône-Alpes et les Hauts-de-France regroupent toujours 72% des patients hospitalisés.
orangesum-3437
Une étude publiée, le lundi 15 août, dans le Journal of the American College of Cardiology, montre, en effet, que rémunérer les fumeurs pour qu'ils arrêtent la cigarette permet d'augmenter significativement le taux de réussite. Il faut dire que les chercheurs de l'université de Genève n'ont pas hésité à se montrer généreux. Chacun des 800 fumeurs qui ont accepté l'expérience avait des revenus assez faible (pour la Suisse) afin que la prime puisse avoir un réel impact. Ils gagnaient tous moins de 50.000 francs suisse (45.900 euros) par an et n'avaient recours à aucun traitement de substitution pour les aider à arrêter. Pour augmenter leur motivation, les primes augmentaient au fur et à mesure du sevrage : 92 euros pour la première semaine, 138 euros pour la deuxième, etc. Au bout des 6 mois, la cagnotte totale a atteint 1.400 euros. DES BONS D'ACHATMalgré l'argent, une majorité des cobayes n'a pas tenu. Seuls 45% d'entre eux ont ainsi réussi à se passer de tabac pendant les six mois de l'expérience. Un chiffre qui tombe à 20%, un an après. Toutefois, cette étude montre une réelle efficacité de la méthode. Car chez un échantillon "témoin" de fumeurs qui ont essayé d'arrêter sans compensation financière, le taux de succès n'était que de 10%. Les primes auraient donc permis de doubler ce chiffre."L'argent est une solution efficace, surtout chez les plus pauvres, mais elle ne suffit pas. La démarche doit être accompagnée d'une motivation plus intime, il ne faut surtout pas oublier qu'arrêter la cigarette, c'est quelque chose de très personnel", explique, dans Le Figaro, Pierre Rouzaud, tabacologue et président de l'association Tabac et Liberté. Mais l'idée de la rémunération fait bel et bien son chemin. En mai dernier, l'Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) a ainsi lancé un programme offrant des bons d'achat de 20 euros aux femmes enceinte qui arrêtaient de fumer.
Malgré les primes alléchantes, une majorité des 800 fumeurs ayant servi de cobayes n'a pas tenu le coup. L'argent, meilleure motivation pour arrêter de fumer ? La méthode, testée par des chercheurs en Suisse, semble en tout cas assez surprenante.
orangesum-3438
Mais depuis que l'établissement a été placé en confinement en mars avec la propagation du nouveau coronavirus, la mère et la fille ont remplacé les câlins par des rendez-vous séparées par une vitre. Les 46 patients de l'hôpital Premier, dans un quartier de classe moyenne, sont dans le groupe à risque, et c'est ce facteur qui a incité le centre médical à adopter un confinement total le 25 mars, un jour après que l'État eut déclaré une mise en quarantaine partielle. "Un employé peut partir, mais à son retour, il doit passer par une phase d'isolement", explique Ruan Oliveira, le conseiller en communication de l'hôpital, qui a volontairement décidé de rejoindre l'isolement. "J'ai compris que mon rôle ici en tant que communicateur est d'enregistrer ce qui se passe", explique le jeune homme de 26 ans, qui affirme être déjà habitué "à dormir et à se réveiller au travail". La routine quotidienne à l'hôpital Premier n'est pas très différente de celle d'avant la quarantaine, explique Olivie Schleier. "C'était plus difficile au début, mais nous avons déjà réussi à sortir au solarium, nous avons discuté, nous avons joué à des jeux de société." "Nous n'avons pas toutes les activités d'avant, mais pour être honnête, c'est très bien ici", explique, animée, Mme Schleier, qui ce jeudi reçoit sa fille Eunice et son petit-fils Alexandre à travers la vitre sur laquelle, les patients et leurs familles séparés, placent leurs mains faute de contact physique. La tendresse échangée par la mère et sa fille est telle que lorsqu'elles approchent leurs visages, on oublie qu'elles sont séparées par une vitre. "J'ai toujours été très proche de ma mère, je l'ai amenée à cet hôpital juste pour la voir tous les jours. C'est difficile, mais je suis rassurée puisqu'elle est protégée", confie Eunice, la voix pleine d'émotion. Sur l'ensemble du personnel de l'hôpital, la moitié a accepté de se placer en isolement, mais "personne n'a perdu son salaire", explique Ruan Oliveira. Un chef s'est déclaré volontaire pour s'occuper de la cuisine. Certains employés ont fait appel à leurs talents personnels et enseignent le yoga et autres activités physiques. Le confinement sera en vigueur jusqu'au jusqu'au 30 juin. Olivie Schleier, une descendante d'Allemands, a vécu une enfance difficile dans un Brésil marqué par l'après-guerre. "Ce n'est pas la première crise que j'ai connue", dit-elle, évoquant des souvenirs du passé. "Je pense que nous devons la surmonter sereinement", conseille cette petite femme toujours souriante. La fenêtre de la chambre de Mme Schleier fait face à la rue et là, Eunice, l'aînée de ses trois enfants, vient souvent lui "rendre visite", bien que "de manière informelle". Olivie Schleier dit espérer que la "nouvelle normalité" d'après la crise sanitaire sera plus humaine avec plus de respect pour "les employés, pour l'ouvrier qui ramasse les ordures, car ce sont eux qui mènent le combat".
Eunice, 56 ans, avait l'habitude de rendre visite quotidiennement à sa mère, Olivie, 81 ans, hospitalisée pour des problèmes cardiaques dans un hôpital de Sao Paulo.
orangesum-3439
La championne du monde de pentathlon moderne Elodie Clouvel, 31 ans, a récemment affirmé dans une interview avoir sans doute attrapé le nouveau coronavirus lors de ces Jeux organisés en Chine dans la ville qui s'est ensuite révélée être le berceau de l'épidémie mondiale. Selon elle, d'autres athlètes sont rentrés malades. Elle dit aussi avoir été en contact "récemment" avec un médecin militaire qui n'aurait pas exclu une contamination au Covid-19. "Il n'y a pas eu, au sein de la délégation française des Jeux militaires mondiaux, de cas déclarés auprès du Service de santé des armées de grippes ou d'hospitalisation pendant et au retour des JMME, pouvant s'apparenter, à postériori, à des cas de Covid-19", a réagi le ministère des Armées, qui ne précise pas si la jeune femme a été ou non en contact avec des médecins militaires pour être testée ou comparer ses symptômes de l'époque avec ceux du nouveau coronavirus."La délégation française a bénéficié d'un suivi médical, avant et pendant les jeux, avec une équipe médicale dédiée composée de près d'une vingtaine de personnels", souligne encore le ministère, en rappelant que "lorsque les Jeux mondiaux militaires d'été (JMME) se sont déroulés du 18 au 27 octobre 2019, à Wuhan en Chine, l'épidémie liée au Covid-19 n'était alors pas connue" et que "le premier cas de Covid-19 n'a été rapporté par la Chine à l'OMS, que le 31 décembre 2019". La championne du monde de pentathlon moderne Elodie Clouvel a affirmé lors d'un entretien fin mars à la chaîne locale Télévision Loire 7, exhumé par Le Parisien, qu'elle pensait avoir été contaminée avec son compagnon Valentin Belaud, pentathlète lui aussi, lors de ces Jeux auxquels ils participaient au sein de la délégation française. L'AFP a pu consulter en ligne deux versions de cette interview, dont une où la partie en question a été coupée."Je pense qu'avec Valentin on a déjà eu le coronavirus, enfin le Covid-19 parce qu'on était à Wuhan pour les Jeux mondiaux militaires fin octobre. Et en fait, il s'avère qu'après les Jeux mondiaux militaires on est tous tombés malades avec les mêmes symptômes. Valentin a loupé trois jours d'entraînement. Moi j'ai été malade aussi. J'avais une grosse conjonctivite (...) c'était trop bizarre... j'avais eu des trucs que j'ai pas eus avant". "On ne s'est pas plus inquiété que ça parce qu'on n'en parlait pas encore mais c'est vrai qu'on rentrait de Wuhan et c'est à ce moment là que le virus s'est développé et on a commencé à en parler", ajoute-t-elle."Il y a beaucoup d'athlètes des Jeux mondiaux militaires notamment qui ont été très malades. On a eu un contact avec le médecin militaire récemment qui nous a dit + je pense que vous l'avez eu parce qu'il y a beaucoup de gens qui ont été malades de cette délégation+", affirme l'athlète."A ce jour et à notre connaissance, aucun autre pays représenté au JMME de Wuhan n'a par ailleurs rapporté de tels cas", souligne le ministère.
Les armées françaises affirment n'avoir reçu aucun signalement de maladie pouvant "à posteriori" s'apparenter au Covid-19 de la part d'athlètes militaires français à leur retour des Jeux militaires mondiaux d'été, organisés en octobre à Wuhan, réagissant au témoignage d'une athlète française estimant avoir été contaminée durant ces Jeux.
orangesum-3440
À 11 heures mardi 4 décembre, 276 stations étaient en situation de rupture partielle de carburant et 165 en rupture totale, selon le site mon-essence.fr basé sur 8 973 signalements d'automobilistes."Sept dépôts de carburant étaient bloqués mardi en début de matinée", a indiqué un porte-parole de chez Total au Figaro. L'entreprise affirme que 125 de ses stations-service, sur les 2 200 appartenant au groupe, sont à sec. La plupart se situe en Bretagne, dans le Finistère, les Côtes-d'Armor et le Morbihan. Dès dimanche soir, le préfet du Finistère avait dû prendre des mesures de restriction de consommation : 30 euros par voiture et par jour et 200 euros pour les poids lourds. Dans le Morbihan, les pénuries sont dues "à une surconsommation irrationnelle de carburant" alors que "l'approvisionnement des stations-service est régulier", selon la préfecture, qui appelle à n'utiliser les pompes "qu'en cas de réel besoin" et à éviter les "réserves de précaution", rapportait Le Point lundi. Les forces de l'ordre ayant débloqué plusieurs dépôts pétroliers de l'ouest de la France lundi, les stations-service de Douarnenez (Finistère) ont pu être réapprovisionnées et rouvrir, indiquait Ouest-France mardi matin. Le dépôt de Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône) a lui aussi été débloqué lundi, mais de nombreuses stations autour d'Avignon, Aix-en-Provence, Marseille et Toulon manquent encore d'essence et/ou de gazole. Dans le Var, la seule route permettant aux camions-citernes de rejoindre le dépôt pétrolier de Puget-sur-Argens a été bloquée lundi par les "gilets jaunes". Les conséquences se font notamment sentir dans les Alpes-Maritimes, selon Nice-Matin, qui affirme mardi matin que le secteur de Cannes, Villeneuve-Loubet et Cagnes-sur-Mer est touché par des pénuries.
Au 18e jour de la mobilisation des "gilets jaunes", des pénuries de carburants se font jour. La Bretagne et le sud de la France sont particulièrement touchés.
orangesum-3441
Le site "No Hu" - "cassez la tirelire" - était extrêmement populaire dans ce pays communiste hyper-contrôlé, où le public est accro aux paris en ligne, que ce soit sur smartphone ou sur PC. Lancée en 2018, cette plateforme proposait de multiples jeux de paris ayant généré des revenus "absolument énormes... pour une valeur totale estimée à 2,6 milliards de dollars (2,3 milliards d'euros NDLR)", selon un rapport publié par l'organe officiel de la police de Hanoï. Pour éviter les transactions en ligne, les joueurs devaient acheter des crédits auprès d'agents "No Hu" disséminés par centaines dans les rues de la capitale. Ceux-ci redistribuaient les gains aux vainqueurs en liquide et accordaient des "prêts" aux perdants à condition d'hypothéquer sa moto ou d'autres objets de valeur. La police a compté plusieurs millions d'utilisateurs de ce jeu et "les transactions rapportaient environ 110 millions de dollars par mois", affirme le rapport. Seize Vietnamiens ont été arrêtés, des dizaines de téléphones portables et de cartes de retrait saisies, et vendredi le site internet était désactivé."J'ai perdu tellement d'argent en jouant sur ce site. Vous pouvez gagner au début, mais plus vous jouez, plus vous perdez", a expliqué un joueur à l'AFP, en demandant à rester anonyme. Le gouvernement communiste a récemment commencé à desserrer son monopole sur les jeux de hasard, en ouvrant des casinos à titre d'expérimentation et en autorisant certains paris sportifs. En juillet 2019, près de 400 Chinois avaient été arrêtés en lien avec des lotos et des paris sportifs en ligne ciblant la clientèle chinoise. La même année dans une autre affaire, des dizaines de Vietnamiens, dont de hauts responsables de la police, avaient été emprisonnés pour avoir eux aussi organisé des paris en ligne.
La police vietnamienne a annoncé avoir démantelé un gigantesque réseau de jeux en ligne ayant généré plus de 2,3 milliards d'euros de revenus, la plus grosse opération de ce type au Vietnam où les jeux de hasard sont très populaires mais pour la plupart interdits.
orangesum-3442
Il devra rester éloigné de son cabinet à compter du 1er mars. Un généraliste homéopathe qui exercice à Angers vient d'être sanctionné par l'Ordre des médecins, qui lui reproche d'avoir permis délivré un "certificat de complaisance" à un enfant, sur demande des parents, selon les informations du Parisien. Le garçon de deux ans n'a donc pas reçu l'ensemble des 11 vaccins obligatoires. Quelques mois plus tard, la petite sœur du garçon, née prématurément, a contracté la coqueluche et a dû être transportée à l'hôpital. C'est cette contamination qui a éveillé les soupçons, rapporte le quotidien. À l'hôpital, le personnel a demandé des justifications pour le certificat d'exemption de vaccination, délivré au frère aîné, et a saisi le Conseil de l'Ordre des médecins. Face à la chambre disciplinaire, le praticien, âgé de 65 ans, a avoué avoir été "poussé" par les parents et assuré qu'il faisait "en général peu de certificats de ce type", a raconté son épouse au Parisien. Le médecin a également expliqué qu'il était difficile de gérer les parents hostiles à la vaccination. "C'était une famille nouvellement arrivée sur Angers. Elle venait pour la première fois au cabinet et avait besoin du certificat pour la crèche... mais elle n'est jamais revenue", a précisé l'épouse. Dans sa décision, l'Ordre des médecins a estimé que le praticien avait "fait courir un risque injustifié à l'enfant et à son entourage" et avait "manqué à son obligation déontologique de vigilance sanitaire". "Son comportement fautif résulte pour une part d'un manque d'entretien et de perfectionnement de ses connaissances", a précisé la chambre disciplinaire, citée par Le Parisien. Depuis janvier 2018, 11 vaccins sont obligatoires, dont celui de la coqueluche, pour les enfants. Selon la femme du médecin sanctionné, la fillette admise à l'hôpital est "tirée d'affaire". Le praticien a également écopé de quatre mois de suspension avec sursis.
Un médecin généraliste du Maine-et-Loire va être suspendu durant deux mois pour avoir fourni un certificat d'exemption de vaccination à un enfant, sous la pression des parents, rapporte Le Parisien.
orangesum-3443
Le salon international, grand-messe du secteur du mobile, est annulé en raison des craintes liées au nouveau coronavirus qui ont poussé de nombreux grands groupes à se désister. C'est ce qu'ont annoncé les organisateurs mercredi 12 février. Coronavirus Covid-19 : le salon mondial du mobile de Barcelone est annulépar euronews (en français)L'association mondiale des opérateurs des télécoms (GSMA) a indiqué dans un communiqué qu'elle "a annulé le MWC Barcelone 2020 car la préoccupation mondiale relative à l'épidémie de coronavirus, les inquiétudes sur les voyages et d'autres circonstances rendent impossibles l'organisation de cet événement", prévu du 24 au 27 février.492 millions d'euros de retombées locales et 14.000 emploisIl s'agit de l'un des plus importants événements professionnels internationaux à être annulés en raison de la peur suscitée par l'épidémie. La GSMA avait elle-même estimé que le MWC attirerait plus de 110.000 visiteurs et générerait 492 millions d'euros de retombées locales et plus de 14.000 emplois."La ville hôte respecte et comprend cette décision. La GSMA et les partenaires de (Barcelone) continueront à travailler ensemble et à se soutenir pour l'édition 2021 et pour les suivantes", précise le communiqué signé de John Hoffman, président exécutif de l'organisateur. Aucun cas du virus Covid-19 n'a été détecté en Espagne continentale, mais deux cas de patients infectés - un Britannique et un Allemand - ont été confirmés dans l'archipel des Baléares et des Canaries. Une trentaine d'entreprises avait annulé leur venue ces dernières jours, dont de grands groupes comme les Américains Intel, Facebook, Cisco et Amazon, le Chinois Vivo, le Sud-Coréen LG, le Suédois Ericsson, ou encore les Japonais Sony et NTT DoCoMo.
Le salon mondial du mobile (MWC) devait se tenir du 24 au 27 février prochains à Barcelone.
orangesum-3444
En dépit des pressions d'organisations de défense de l'environnement, cet Etat continuait d'autoriser le libre commerce des oeufs de certaines espèces, un mets recherché dans les restaurants locaux. Les populations ont rapidement décliné ces dernières années en raison de ce commerce, de la pollution, mais aussi du fait que les tortues soient chassées pour leur chair ou leur carapace. Les autorités ont décidé d'interdire le commerce des oeufs de toutes les espèces de tortue d'ici la fin de l'année en raison "d'une importante baisse des arrivées de toutes les espèces de tortues dans l'Etat de Terengganu", a déclaré à l'AFP Azman Ibrahim, un homme politique local influent."Nous espérons que cela permettra de sauver la vie marine, de protéger l'environnement et de renforcer les revenus touristiques de l'Etat", a-t-il ajouté, sans donner de détail sur les pénalités qu'impliquerait le commerce des oeufs de tortue. Avec sa longue côte baignée par la mer de Chine méridionale, l'Etat de Terengganu est le lieu de ponte le plus important en Malaisie péninsulaire pour les tortues. La ponte comme l'éclosion des oeufs sont aussi des attractions touristiques majeures. La vente des oeufs de tortue luth avait déjà été interdit en raison de la baisse du nombre d'animaux venant pondre. Les trois autres espèces fréquentant les plages de Terengganu sont la tortue imbriquée, la tortue olivâtre et la tortue verte. Leurs oeufs ne pourront plus être vendus à compter de l'an prochain. Elizabeth John, de l'ONG Traffic, a décrit cette interdiction comme "une décision capitale pour la protection des tortues marines". Mohamad Uzair Rusli, un biologiste travaillant à la préservation de ces reptiles, a aussi salué "une décision audacieuse" mais averti que l'enjeu serait de faire respecter cette interdiction. D'autant que la consommation des oeufs de tortue fait partie de la culture locale dans l'Etat. Certains habitants les considèrent comme un aphrodisiaque. En Malaisie, chaque Etat a ses propres lois et certains, comme ceux de Sabah et Sarawak sur Borneo, ont déjà interdit le commerce des oeufs de tortue.
L'Etat de Terengganu, important lieu de ponte pour les tortues marines dans le nord-est de la Malaisie, interdira à la fin de l'année le commerce de leurs oeufs dans le but de protéger ces espèces menacées, ont annoncé jeudi les autorités locales.
orangesum-3445
Certains chassent les records avec les carpes ou les silures. D'autres tombent dessus par le plus grand des hasards. C'est le cas de ces deux jeunes Vendéens, qui ont fait une trouvaille assez incroyable il y a une semaine, rapporte France Bleu. Les deux enfants âgés de 10 ans ont déniché une huître géante dans un parc à huîtres de Talmont-Sainte-Hilaire, près d'une rivière. Le mollusque ? Un mastodonte qui pèse 1,3kg et mesure 27 centimètres. Une sorte d'Ovni chez ce coquillage qui pèse habituellement en moyenne 60 à 80g. Un record de longévité peut-être aussi pour cette huître qui aurait entre 30 et 40 ans selon les spécialistes. Interrogé par France Bleu, le jeune Rudy n'en revient toujours pas. "Au début, j'ai vu ce qui ressemblait à un gros caillou. J'ai regardé et j'ai vu que c'était une huître. Une huître gigantesque !", raconte-t-il. Selon son père, à qui appartient le parc à huitres, le spécimen a pu être oublié durant des années dans le sable. Prendre soin d'elle Néanmoins, sa présence et le fait qu'elle soit encore en vie restent un "mystère" pour la femme de l'ostréiculteur. Elle explique quand même comment elle aurait pu vivre tout ce temps : "Elle est très résistante (...) Elle n'a pas dû être stressée dans sa vie", les huitres réagissant à leur environnement proche, rappelle France Bleu. Pas question cependant de la tuer ou de la manger maintenant qu'elle a été trouvée. La famille compte bien la faire vivre longtemps. "Évidemment, on ne va pas l'ouvrir pour la déguster (...) Elle est tellement grosse, il faudrait la couper et la cuire au four, ça ne vaut pas le coup", tempère l'ostréiculteur. Elle va désormais la cacher pour éviter "d'attirer les convoitises". "On va la garder précieusement dans un panier au fond de la rivière et la surveiller d'année en année pour connaître son évolution". Produit phare du littoral français et surtout des tables de fête, l'huître est depuis quelques mois menacée par des maladies, conséquence du réchauffement climatique. À tel point que c'est toute une profession qui s'inquiète. En 2018, la filière a produit plus de 100 000 tonnes d'huitres, un chiffre en constante baisse.
Une huître vieille de 30 ans et pesant plus d'1kg a été retrouvée en Vendée par des enfants, explique France Bleu. La famille a décidé de l'adopter !
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Depuis les vignes de Menetou-Salon et Sancerre, le Premier ministre, accompagné du ministre de l'Agriculture Julien Denormandie, a voulu se porter au chevet de cette "viticulture dynamique, viticulture exportatrice qui paye un lourd tribut à la situation". Après les 170 millions d'euros accordés en mai, le gouvernement a gonflé l'enveloppe de 76 millions pour la porter à 246 au total, ce que le Premier ministre a avantageusement arrondi à 250 devant la presse. Ce coup de pouce "est un soulagement pour la filière viticole", a réagi auprès de l'AFP Jérôme Despey, secrétaire général de la FNSEA et viticulteur dans l'Hérault."J'ai demandé à ce que ces aides puissent être distribuées le plus rapidement possible car les besoins en trésorerie (...) sont forts", a affirmé le Premier ministre, qui avait commencé sa visite par une exploitation bio à Menetou-Salon, au nord-est de Bourges. M. Castex s'est ensuite rendu à la maison des vins de Sancerre, pour écouter les doléances des professionnels locaux, touchés par la fermeture des cafés, bars et restaurants pendant le confinement, une reprise de l'activité touristique aléatoire et une "contraction assez forte des échanges commerciaux", alors que la France "exporte entre 30 et 40% de sa production", selon Matignon. Au total, les viticulteurs estiment que la crise sanitaire a engendré un manque à gagner d'au moins 1,5 milliard d'euros. A la crise du nouveau coronavirus s'ajoute l'effet des sanctions américaines prononcées fin 2019 sur les vins de moins de 14 degrés (hors vins à bulles), en représailles à un différend commercial entre Airbus et Boeing."On s'est senti abandonné avec les taxes Trump, alors que l'on représente une bonne part des exportations", a déploré Olivier Luneau, propriétaire du domaine Jean-Teiller à Mennetou-Salon, juste avant l'arrivée de M. Castex. Selon les représentants du secteur, la filière viticole française nécessitait un doublement des aides (européennes et nationales) accordées jusqu'à présent, soit 350 millions d'euros au total, pour faire face à la crise.- 2,6 millions d'hectolitres à distiller -Selon M. Despey, sur les 246 millions d'euros d'aide, 119 millions d'euros viennent de crédits d'Etat français et 127 millions sont pris "sur le budget viticole européen". Il aurait préféré que les fonds communautaires financent "des mesures structurantes pour les viticulteurs plutôt que des mesures de gestion de crise". Dans le détail, l'enveloppe additionnelle doit servir à renforcer les aides à la distillation (+56 millions, 211 millions au total) et au stockage des excédents (+20 millions, 35 millions au total). Le dispositif de distillation subventionne la transformation des vins invendus en alcool qui servira dans la fabrication de bioéthanol, de parfums ou de gel hydroalcoolique. Ce seront donc quelque 2,6 millions d'hectolitres qui pourraient être transformés, a précisé le ministre de l'Agriculture Julien Denormandie. Les viticulteurs demandaient de quoi distiller 3 à 3,5 millions d'hectolitres pour faire de la place pour la prochaine vendange qui a débuté dans certaines régions du sud, et démarrera avec trois semaines d'avance, fin août, à Menetou-Salon. M. Denormandie, qui se rendait ensuite sur une exploitation céréalière frappée par la sécheresse, a par ailleurs annoncé le prolongement d'une année du dispositif d'exonérations de charges patronales pour les saisonniers, dit TODE (travailleurs occasionnels, demandeurs d'emplois). Il devait s'achever au 1er janvier 2021. La FNSEA salue une "bonne nouvelle" de nature à "soutenir la compétitivité et l'emploi agricole mis à mal par une concurrence exacerbée sur le coût du travail"."Alors que des filières très +employeuses+ de main-d'œuvre saisonnière telles que la viticulture, l'horticulture, les fruits et légumes sont actuellement confrontées à de grandes difficultés économiques, l'annonce de Julien Denormandie apporte un soutien tangible pour 2021", estime le syndicat majoritaire dans un communiqué. Il demande la pérennisation du dispositif "afin d'apporter plus de visibilité aux employeurs agricoles".
Un "effort de solidarité": en débloquant près de 80 millions d'euros supplémentaires pour les viticulteurs, Jean Castex, en visite mercredi dans le Cher, espère atténuer les effets d'une crise sanitaire et économique qui éprouve durement la filière à l'heure des vendanges.
orangesum-3447
L'Arabie saoudite avait suspendu "temporairement" début mars la Omra, pèlerinage qui attire chaque année des millions de pèlerins en Arabie saoudite et peut être entrepris tout au long de l'année. Il s'agissait d'une mesure inédite destinée à prévenir la propagation de la maladie Covid-19. Dans une première étape, "6.000 citoyens (saoudiens) et résidents (étrangers) du royaume seront autorisés chaque jour à faire la Omra, à partir du 4 octobre", indique le ministère dans un communiqué publié par l'agence de presse officielle saoudienne SPA. Les fidèles venant de l'étranger seront, eux, autorisés à partir du 1er novembre, quand le nombre de pèlerins admis s'élèvera à 20.000 par jour, ajoute le ministère. La décision de reprendre l'Omra a été prise pour répondre aux voeux "des musulmans du pays et de l'étranger" de pouvoir se rendre dans leurs lieux saints, selon la même source. La mesure concerne les villes de La Mecque et de Médine, les deux premiers lieux saints de l'islam.- "Double effort" -Les autorités avaient également décidé de revoir à la baisse le hajj, le grand pèlerinage de La Mecque, qui a eu lieu cette année entre fin juillet et début août. Seuls une dizaine de milliers de fidèles résidant en Arabie saoudite ont pu l'effectuer, contre quelque 2,5 millions de participants venus du monde entier en 2019. La décision des autorités saoudiennes risque de priver l'Arabie saoudite d'importants revenus, alors que Ryad espérait pouvoir accueillir tous les ans 30 millions de pèlerins d'ici à 2030. Les pèlerinages coûtent généralement des milliers de dollars aux fidèles qui économisent souvent pendant des années et doivent s'inscrire sur de longues listes d'attente pour avoir une chance d'y participer. Les autorités sanitaires ont déclaré qu'aucun cas de coronavirus n'avait été signalé sur les lieux saints pendant le hajj, l'un des cinq piliers de l'islam. Les pèlerins ont fait le tour de la Kaaba -- une structure cubique à l'intérieur de la Grande Mosquée de La Mecque vers laquelle prient les musulmans du monde entier -- le long de chemins préservant la distance physique. Ils étaient également soumis à des contrôles de température réguliers et tenus de se mettre en quarantaine obligatoire après le rituel. Le roi Salmane, qui dirige le royaume à 84 ans, a déclaré que la tenue du hajj en pleine pandémie nécessitait "un double effort" de la part des autorités saoudiennes.- Défi logistique -Les pèlerinages du hajj et de la Omra représentent un défi logistique énorme, avec des foules colossales s'entassant dans des lieux saints relativement petits, les rendant vulnérables à la contagion. Le royaume a cherché à contenir un pic d'infections sur son territoire, avec désormais plus de 330.000 cas - le plus élevé du Golfe - et plus de 4.500 décès. Mais plus de 312.000 personnes infectées sont déclarées guéries à la date de ce mardi. Le tourisme religieux, qui représente 12 milliards de dollars (10,2 milliards d'euros) chaque année, selon les chiffres du gouvernement, est vital pour les finances saoudiennes dans un contexte de chute des cours du pétrole, dont le royaume est le premier exportateur au monde. L'Arabie saoudite, qui dépensait naguère sans compter grâce aux revenus de l'or noir, est désormais contrainte à ce qu'une source proche du gouvernement qualifie de "resserrement budgétaire".
Le petit pèlerinage musulman de la Omra va reprendre progressivement à partir du 4 octobre, a annoncé le ministère saoudien de l'Intérieur, sept mois après sa suspension en raison de la pandémie de coronavirus.
orangesum-3448
C'est le premier cas pédiatrique depuis plus de 30 ans dans l'État de l'Oregon (nord-ouest), la maladie ayant quasiment disparu aux États-Unis. Le petit garçon a été hospitalisé près de deux mois - dont 47 jours en réanimation -, pour un coût de 800.000 dollars (711.500 euros). Mais ses parents, qui ne l'ont fait vacciner contre aucune maladie, refusent toujours toute injection pour leur fils. C'est une histoire rapportée par le New York Times et relevée par RTL lundi 11 mars. Six jours après s'être blessé, l'enfant a commencé à avoir les mâchoires qui claquaient, des problèmes pour respirer et des spasmes musculaires. "Honnêtement, je ne pensais jamais voir cette maladie aux États-Unis", confie au quotidien le Dr Judith A. Guzman-Cottrill, spécialiste des maladies infectieuses infantiles à l'université de la santé et des sciences de l'Oregon, où le petit malade a été traité. "C'était difficile pour nous de le voir souffrir". "Cela ne devrait jamais se produire dans notre pays", s'indigne-t-elle. L'affaire remonte à 2017 mais a été racontée la semaine dernière dans un rapport de l'université. Aux États-Unis, comme en France, la méfiance à l'encontre des vaccins va croissant. La semaine dernière, Ethan, un jeune Américain de 18 ans a été invité à témoigner devant le Congrès. Après avoir passé les 18 premières années de sa vie sans recevoir aucune injection, il est allé se faire vacciner, contre l'avis de sa mère. "J'ai grandi avec une mère croyant que les vaccins sont dangereux", a témoigné le lycéen devant des sénateurs américains. En quelques semaines, le jeune homme est devenu un héros des pro-vaccins aux États-Unis, où experts et élus débattent des "poches" de citoyens réfractaires, à l'origine de plusieurs foyers de rougeole, comme dans d'autres pays comme en France, à Madagascar, au Brésil ou en Ukraine. Outre-Atlantique, Facebook s'est engagé la semaine dernière dans la lutte contre la désinformation sur la vaccination, précise le New York Times.
L'enfant s'est coupé en jouant dans une ferme. Il a attrapé le tétanos.
orangesum-3449
-Des danseurs en costume folklorique pour exalter les valeurs européennes et des airs d'accordéon. Marine Le Pen a tenu vendredi soir un meeting dans la capitale autrichienne, où le groupe des députés européens d'extrême droite qu'elle copréside organisait une convention. Ovationnée par quelque 1.500 militants, réunis au palais des congrès de Vienne, la présidente du Front national a défendu bec et ongle la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne, aux côtés du leader de l'extrême droite autrichienne Norbert Hofer. L'homme fort du FPÖ qui a bien failli, il y a un mois, remporter l'élection présidentielle autrichienne. La présidente du FN s'en est pris à une Europe "désastre". "Rien de concret ne permet de défendre l'Europe telle qu'elle est aujourd'hui. Elle ne génère que désordre, confusion, chaos et destruction partout", a-t-elle lancé face à une foule acquise à sa cause. Portée par sa progression électorale, Marine Le Pen souhaite désormais travailler à l'émergence d'un "printemps du peuple" dont l'objectif est de faire reculer les pouvoirs européens et stopper les flux migratoires. "Je l'espère, les peuples retrouveront bientôt le chemin de leur prospérité, de leur dignité, de leur liberté", a-t-elle déclaré. UNE "EUROPE A LA CARTE"Le président du FPÖ, Christian Strache a, lui, rendu hommage à Marine Le Pen qui, a-t-il prédit, "sera présidente" en 2017. A la tribune, la leader frontiste a défendu son projet d'une "Europe à la carte", ce qui se traduirait par une Europe des nations où chaque État pourrait négocier ses propres conditions d'adhésion. Et imagine déjà, si elle est élue présidente de la République en 2017, organiser dès le début de son mandat un référendum sur le "Frexit" : le maintien ou non de la France dans l'UE. Reçue au Parlement autrichien, la présidente du FN n'a pas eu un mot pour Jo Cox, la députée travailliste britannique en faveur du "Brexit", assassinée jeudi à Birstall dans le nord de l'Angleterre. Questionnée par un journaliste, elle a fini par lancer : "Évidemment, c'est un événement dramatique." Avant d'ajouter : "Je trouverais pour le moins malvenu et indécent d'utiliser cet événement dramatique pour pousser ses idées."
- La présidente du Front national s'est rendue vendredi à Vienne pour rencontrer ses alliés d'extrême droite. À quelques jours du référendum sur le "Brexit", Marine Le Pen continue de faire campagne pour la sortie du Royaume-Unie de l'UE.
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C'est pour agrandir une mine de minerai de fer que le groupe anglo-australien avait détruit à l'explosif le 24 mai la grotte de Juukan Gorge, en Australie occidentale, un des sites de peuplement les plus anciens du pays. M. Jacques, directeur général de Rio Tinto, va devoir renoncer à 2,7 millions de livres (3 millions d'euros) de bonus en raison de cet incident, a annoncé lundi le groupe à l'issue d'une enquête interne. Le chef de la division "Minerai de fer" Chris Salisbury et la cheffe de la communication Simone Niven renonceront de leur côté à des bonus de 792.000 dollars américains et de 687.000 dollars américains. L'enquête interne a montré que Rio Tinto avait bien obtenu les autorisations légales pour détruire le site mais que, ce faisant, le groupe n'avait pas respecté ses propres standards. Elle a estimé que ce dynamitage n'était "pas le résultat d'une seule cause ou d'une seule erreur", mais "le résultat d'une série de décisions, d'actions et d'omissions sur une longue période". Le président de Rio Tinto Simon Thompson a déploré un manque de respect de son groupe envers les communautés locales et leur patrimoine."Cette enquête fournit un cadre clair en vue de changements. Il faut souligner que ce n'est que le début d'un processus et non sa fin", a-t-il dit. "Nous allons mettre en oeuvre de nouvelles mesures importantes pour nous assurer que ce qui s'est passé à la grotte de Juukan ne se reproduise pas". Rio Tinto avait initialement défendu la destruction du site en affirmant qu'elle avait été approuvée par le gouvernement de l'Etat. Mais l'émoi créé au sein des responsables aborigènes, qui avaient dit avoir été informés de cette destruction trop tard pour l'en empêcher, avait poussé le groupe a présenter ses excuses. L'importance culturelle du site avait été établie par des fouilles réalisées un an après que Rio Tinto eut obtenu l'autorisation de le détruire. Ces fouilles avaient permis de découvrir l'outil en os le plus ancien découvert à ce jour en Australie, réalisé il y a 28.000 ans avec un os de kangourou. Des analyses ADN avaient permis d'établir un lien entre le peuplement du site et des personnes habitant toujours dans la zone. L'Etat d'Australie occidentale est en train de réexaminer les lois régissant les activités minières près des sites du patrimoine aborigène.
Rio Tinto va retirer trois millions d'euros de bonus à son patron, le Français Jean-Sébastien Jacques, à la suite du dynamitage par le géant minier d'un site qui fut habité par des Aborigènes il y a plus de 46.000 ans, destruction qui a suscité l'émoi en Australie.
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"Une profonde indignation". C'est le sentiment qui anime le général Thierry Burkhard, chef d'état-major de l'armée de terre française. Il réagissait aux nouvelles caricatures du journal satirique Charlie Hebdo qui a publié des dessins parodiques faisant référence à la mort des 13 soldats français au Mali. L'hebdomadaire satirique, à la longue tradition antimilitariste, a publié en ligne cinq dessins associant ces décès à une campagne de recrutement récemment lancée par l'armée française. Ces dessins ne figuraient pas dans la version papier du journal, paru mercredi. L'un montre notamment le président Emmanuel Macron debout devant un cercueil recouvert du drapeau bleu-blanc-rouge et surmonté d'un des slogans de la campagne de recrutement: "J'ai rejoint les rangs pour sortir du lot"."Profonde indignation et incompréhension à la vue de ce dessin de @Charlie_Hebdo", a réagi sur Twitter le général Thierry Burkhard, chef d'état-major de l'Armée de terre. "Mes pensées vont d'abord aux familles de tous les soldats morts au combat pour défendre nos libertés". Sollicité par l'AFP, l'hebdomadaire n'a pas réagi. Charlie Hebdo avait lui-même été touché par un attentat jihadiste le 7 janvier 2015 qui avait décimé une partie de sa rédaction et de ses dessinateurs les plus renommés, parmi lesquels Wolinski et Cabu. Un hommage national aux treize militaires tués au Mali sera rendu lundi à Paris par le président Emmanuel Macron, en présence du président malien Ibrahim Boubacar Keïta. Les soldats français sont morts dans la collision de deux hélicoptères lors d'une opération de combat contre des jihadistes, dans un contexte sécuritaire alarmant au Sahel. L'armée française a subi avec ce drame une de ses plus grandes pertes depuis l'attentat contre le QG français Drakkar à Beyrouth en 1983, qui avait fait 58 morts.
À la suite de la publication par Charlie Hebdo de dessins parodiques sur la mort de soldats français au Mali, le chef d'état-major de l'armée de terre a exprimé son indignation.
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Certains le surnomment le "Belphégor de l'hôpital", du nom du célèbre fantôme qui hante le Louvre dans la série du même nom diffusée dans les années 60. France Bleu Gascogne s'est fait l'écho vendredi 8 février de phénomènes étranges qui se produisent depuis près de trois semaines au service gériatrique de l'hôpital de Dax (Landes). "Des portes et des fenêtres qui s'ouvrent toutes seules alors qu'elles viennent d'être fermées. Des objets et du matériel médical qui changent de place de manière inexpliquée. Des chaises qui se retrouvent en plein milieu du couloir comme par magie", liste la radio locale. Elle raconte même que le drap d'une patiente tétraplégique lui a été enlevé durant la nuit, alors qu'il lui était impossible de le retirer seul. Le personnel de l'hôpital a également découvert des poches d'urine percées et déversées au sol. Ces phénomènes inquiètent les familles des patients ainsi que les membres du personnel. La piste interne privilégiée Ils sont en tout cas pris au sérieux par la gendarmerie, puisqu'une enquête a été ouverte, rapporte France Bleu Gascogne. Pour l'heure aucun acte "grave" n'aurait été commis sur des patients ou le personnel. Pour les gendarmes, ces événements inexpliqués seraient l'oeuvre "d'un plaisantin (...) qui voudrait faire peur à tout le monde". Selon la radio, les enquêteurs s'orientent vers la piste interne, "d'abord parce que pour entrer la nuit, il faut un code, ensuite parce que certaines manipulations de matériel nécessiteraient des compétences médicales". En attendant, la police organise des rondes autour de l'hôpital et des agents de sécurité supplémentaires surveillent le site. Les incidents sont depuis moins fréquents, assure France Bleu.
Selon France Bleu Gascogne qui rapporte les faits, une enquête de gendarmerie a été ouverte pour mettre la main sur l'auteur de ces actes qui inquiètent patients et personnel.
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Plus tard dans la journée, Nicolas Hulot a donné sa version des faits à franceinfo. Brigitte Bardot et Nicolas Hulot ne partiront jamais en vacances ensemble, quand bien même cela servirait la cause animale ! Le ministre de la Transition écologique n'a pas du tout apprécié les propos tenus par l'actrice dans les colonnes de Var Matin samedi, interview dans laquelle elle avait qualifié le ministre de "trouillard de première classe". Sur Twitter, dimanche, Brigitte Bardot révèle que Nicolas Hulot lui a signifié son mécontentement au téléphone, le matin même, et que de là, les choses se sont envenimées."J'ai été réveillée, aujourd'hui dimanche 12 août, à 10 heures du matin, par un coup de téléphone d'un Nicolas Hulot en rage me traitant de lâche, de mielleuse vis-à-vis du Président", raconte l'actrice dans un message posté sur le réseau social. Elle affirme également que le ministre de la Transition écologique lui a avoué être impuissant sur de nombreux dossiers car ceux-ci sont "bloqués par l'Élysée et qu'il ne donc rien faire". Selon les propos de Brigitte Bardot, Nicolas Hulot a également, lors de cet appel, vanté les "35 années de sa vie" passées à défendre la planète et les animaux, du jamais vu selon lui. L'ancienne comédienne lui a alors opposé ses "46 ans" de dévotion envers la cause animale. La Française rapporte également que le ministre lui a "proposé de prouver courage" en partant à ses côtés pour réintroduire des ours dans les Pyrénées. "Je lui ai rétorqué que j'étais contre la réintroduction d'ours qui allaient se faire flinguer ! Et j'ai raccroché". Je ne supporte plus les démagos de tout poilJoint ce dimanche par franceinfo, Nicolas Hulot a avoué avoir appelé Brigitte Bardot mais n'a pas souhaité développer sur le contenu de cette conversation qui est pour lui de l'ordre du privé. "J'ai simplement l'habitude quand je suis contrarié par des déclarations que je trouve injustes et injurieuses d'appeler les gens en direct. C'est comme ça que je fonctionne. Il n'y a rien de mieux et de plus utile qu'une conversation franche et spontanée, que visiblement Brigitte Bardot n'a pas souhaitée prolonger puisqu'à partir du moment où j'ai développé un certain nombre d'arguments, madame Bardot a préféré raccrocher", a ainsi déclaré le ministre. Plus de 24 heures après la parution de l'interview dans Var Matin, Nicolas Hulot est toujours très remonté contre Brigitte Bardot. "Je ne supporte plus les démagos de tout poil. Je ne doute pas qu'elle s'est beaucoup investie, et elle l'a fait parfois avec courage et brio (...) Il y a un moment ou un autre où il faut arrêter de céder à la simplicité, de donner des conseils à distance, tout ça avec vue sur la Méditerranée. C'est très sympathique, mais ça ne fait pas avancer la cause", a-t-il encore lâché à franceinfo. Le numéro trois du gouvernement a enfin annoncé que la cause animale allait faire l'objet de toutes les attentions à l'automne prochain en réponse à la demande du président de la République.
Après le coup de gueule de l'ex-actrice contre le ministre de la Transition écologique, celui-ci était furieux. Il l'a donc sermonnée au téléphone, révèle Brigitte Bardot sur Twitter dimanche.
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Dimanche soir, la petite nation de l'Océan Indien se préparait au pire. Les équipes d'intervention sont provisoirement parvenues à bloquer la fuite d'hydrocarbures qui se déversaient depuis plusieurs jours de la cale du bateau. Mais le risque que le vraquier se brise tout simplement en deux était grandissant. "Les fissures se sont creusées. La situation est encore pire", a déclaré à la presse le Premier ministre mauricien Pravind Jugnauth. Le Wakashio, appartenant à une entreprise japonaise mais battant pavillon panaméen, transportait 3.800 tonnes d'huile lourde et 200 tonnes de diesel lorsqu'il a heurté le 25 juillet un récif à Pointe d'Esny. Situé sur la côte sud-est de l'île, ce récif est un joyau écologique connu pour ses sites de conservation classés internationalement, ses eaux turquoises et ses zones humides protégées. Jeudi, les autorités mauriciennes ont annoncé que des hydrocarbures s'écoulaient de la coque fissurée du vraquier. Plus de 1.000 des 4.000 tonnes de carburant transportées par le Wakashio se sont déjà déversées en mer, a indiqué Akihiko Ono, le vice-président de la Mitsui OSK Lines, la société qui exploitait le navire.- "Trop tard" -Dimanche, des milliers de personnes ont afflué sur les rives pour tenter de limiter tant bien que mal la marée noire qui menace l'île. "Les gens ont compris qu'il fallait qu'ils prennent les choses en main pour protéger la faune et la flore", a déclaré à l'AFP Ashok Subron, un militant écologiste arrivé de la cité voisine de Mahébourg. Les volontaires se sont efforcés de tresser des barrages flottants en chanvre et en tissu afin de circonscrire la nappe de carburant. D'autres, munis de masques et gants en caoutchouc, tentaient de ramasser dans des seaux les produits échappés du navire. Jusqu'à présent, les eaux agitées ont mis en difficulté les opérations pour limiter les fuites d'hydrocarbures. Selon des images satellites, la nappe a déjà commencé à dériver vers la côte, attisée par des vents et des courants forts. "Je pense qu'il est déjà trop tard. Si le navire se casse en deux, la situation sera incontrôlable", a déclaré à l'AFP Vassen Kauppaymuthoo, un océanographe et ingénieur environnemental.- "Réunion de crise" -L'île Maurice possède les plus beaux récifs coralliens du monde et constitue un sanctuaire pour une faune rare et endémique. Ses 1,3 million d'habitants dépendent de ses eaux pour la nourriture et l'économie. "La pêche est notre seule activité. Nous ne savons pas comment nous pourrons nourrir nos familles", a confié un pêcheur interrogé par l'AFP. Le Premier ministre Pravind Jugnauth, qui a déclaré un "état d'urgence environnemental", a convoqué dimanche une réunion de crise des autorités concernées et remercié la France pour son aide. Samedi, un navire de la marine française et un avion avec des experts à bord sont partis pour Maurice depuis la Réunion. Le Japon a annoncé de son côté l'envoi d'une équipe de six experts pour travailler aux côtés des secours français et locaux. La police mauricienne avait prévu d'aborder dimanche le Wakashio, afin de saisir les rapports de navigation et les enregistrements des communications. Les 20 membres de l'équipage du vraquier avaient pu être évacués sains et saufs après son accident fin juillet.
Le bateau échoué dans les eaux cristallines de l'île Maurice avec 4.000 tonnes de pétrole à bord menaçait dimanche de se briser, faisant craindre une catastrophe écologique encore plus grave dans cet espace maritime protégé.
orangesum-3455
A New York, plusieurs grands magasins de la célèbre 5e Avenue ont été pillés lundi soir, selon des journalistes de l'AFP sur place, et la police a annoncé avoir arrêté "des centaines" de personnes. Le couvre-feu, instauré dans la ville de 23h à 5h lundi, commencera dès 20h mardi, a annoncé le maire Bill de Blasio, tout en assurant que la métropole était "totalement sous contrôle, et pour l'essentiel calme et paisible". Donald Trump est confronté aux désordres civils les plus graves de son mandat alors que des centaines de milliers d'Américains protestent contre les brutalités policières, le racisme et les inégalités sociales, exacerbées par la crise du Covid-19."Au plus profond de nous-mêmes, on en a assez", a expliqué à l'AFP Jessica Hubbert, un manifestante afro-américaine de Los Angeles.- Couvre-feu -Une semaine après l'homicide à Minneapolis de George Floyd, un homme noir de 46 ans asphyxié par un policier blanc, New York, Los Angeles et des dizaines d'autres villes américaines ont renforcé leurs mesures sécuritaires, décrétant ou rallongeant un couvre-feu nocturne pour vider les rues. A Washington, plusieurs dizaines de manifestants ont été arrêtés sans violence dans la soirée pour violation du couvre-feu instauré à partir de 19H00. A St-Louis, dans le Missouri, quatre policiers ont été blessés par balles, et l'un d'eux est dans un état grave, a annoncé le chef de la police locale. Après une manifestation pacifique dans l'après-midi de lundi, environ 200 personnes ont commencé à lancer des pierres et des fusées d'artifice aux policiers, avant de commencer à piller des boutiques. La police, a-t-il reconnu, a répondu avec des "munitions". Face aux troubles se surajoutant à la pandémie de coronavirus, Donald Trump avait annoncé plus tôt d'un ton martial le déploiement dans la capitale de "milliers de soldats lourdement armés" et policiers pour mettre un terme "aux émeutes" et "aux pillages". Il a jugé que les troubles de la veille à Washington étaient "une honte". Appelant les gouverneurs à agir vite et fort pour "dominer les rues" et briser la spirale des violences, il leur a lancé une mise en garde."Si une ville ou un Etat refuse de prendre les décisions nécessaires pour défendre la vie et les biens de ses résidents, je déploierai l'armée américaine pour régler rapidement le problème à leur place", a-t-il lancé, dénonçant des actes de "terrorisme intérieur". "Il utilise l'armée américaine contre les Américains", a dénoncé sur Twitter Joe Biden, son adversaire à la présidentielle de novembre. Le candidat démocrate doit se rendre mardi matin à Philadelphie pour s'exprimer sur les "troubles civils". Le visage couvert d'un masque, il s'est rendu lundi dans l'église d'une paroisse noire de son Etat du Delaware pour y rencontrer des responsables locaux. L'ancien vice-président de Barack Obama compte sur cet électorat pour remporter la Maison Blanche. Tandis que Donald Trump s'exprimait dans les jardins de la Maison Blanche aux airs de camp retranché, la police dispersait avec du gaz lacrymogène des centaines de manifestants rassemblés à l'extérieur de l'enceinte. L'objectif était de libérer le champ vers l'église Saint John, bâtiment emblématique tout proche qui a été dégradé dimanche soir. Le président s'y est rendu à pied, entouré de membres de son cabinet, pour s'y faire photographier, une bible en main. La maire démocrate de Washington, Muriel Bowser, a dénoncé une dispersion "honteuse" qui, selon le gouverneur de l'Etat de New York, Andrew Cuomo, ne servait qu'à offrir au président "une séance photo".- Pression prolongée -De Boston à Los Angeles, de Philadelphie à Seattle, le mouvement de protestation s'est exprimé jusqu'ici de façon majoritairement pacifique le jour, mais a aussi donné lieu à des embrasements nocturnes et des destructions. Au coeur des manifedstations, les slogans, "Black Lives Matter" ("La vie des Noirs compte") et "I can't breathe" ("Je ne peux pas respirer"), les derniers mots de M. Floyd gisant par terre, menotté et cou sous le genou d'un policier, dont les collègues restaient passifs. M. Floyd est mort asphyxié en raison d'une "pression forte et prolongée" exercée sur son cou et sa cage thoracique, a affirmé lundi Ben Crump, l'avocat de la famille de la victime, en révélant les résultats d'une autopsie indépendante. L'autopsie officielle, rendue publique dans la foulée, a également conclu à une pression létale au niveau du cou de l'Afro-Américain, ayant causé un arrêt du coeur. Ni le renvoi de l'agent coupable de la bavure, Derek Chauvin, ni son arrestation postérieure n'ont calmé les esprits et les protestations ont touché au moins 140 villes américaines. Face aux affrontements mêlant manifestants, casseurs et forces anti-émeute, les soldats de la Garde nationale ont été déployés dans plus d'une vingtaine de métropoles, dans un climat de tension inédit depuis les années 1960. Pour disperser les protestataires, les forces de l'ordre ont utilisé gaz lacrymogènes et balles en caoutchouc. L'agent Derek Chauvin, qui a été inculpé d'homicide involontaire, doit comparaître le 8 juin devant un tribunal. Pas de quoi espérer donc une baisse immédiate de la tension ambiante, d'autant que cette même semaine prochaine seront célébrées les obsèques de George Floyd, au Texas. L'émotion a dépassé les frontières des Etats-Unis. Des manifestations contre les brutalités policières et le racisme aux Etats-Unis ont aussi eu lieu ces derniers jours en Grande-Bretagne, en Allemagne, en Irlande, aux Pays-Bas, au Canada et en Nouvelle-Zélande. Les rivaux des Etats-Unis dans le monde, Chine et Iran en tête, n'ont eux pas laissé passer l'occasion de critiquer Washington. Pékin a notamment dénoncé la "maladie chronique" du racisme aux Etats-Unis. Et Carrie Lam, la cheffe de l'exécutif de Hong Kong malmenée l'an dernier par une vague de contestation soutenue par la plupart des pays occidentaux, a accusé Washington d'avoir "deux poids, deux mesures" face aux manifestants.
Le président américain Donald Trump a promis lundi de restaurer l'ordre dans une Amérique en proie à un déferlement de colère historique, menaçant de déployer l'armée pour faire cesser les violences.
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L'animateur de Rendez-vous en Terre inconnue s'offre un nouveau challenge en cette rentrée télévisuelle. Avec Mille et Une Vies, Frédéric Lopez propose un programme touchant qui se concentre sur l'humain. Ainsi, dans une maison calme et chaleureuse, entourée de verdure, il reçoit un invité au destin fort, qu'il soit célèbre ou anonyme. Lors d'un entretien accordé à nos confrères, il en profite pour dévoiler ses blessures passées."J'étais complexé, intimidé par mes interlocuteurs"Avec Mille et Une Vies, l'animateur désire aller "en profondeur dans l'histoire sans épargner aucun détail", l'important ici, c'est ce que dit l'invité. Il ajoute : "Même si c'est difficile à entendre, je sais surtout que c'était difficile à vivre. Alors, la moindre des choses, c'est d'écouter ces personnes qui ont envie de se raconter". Un face-à-face qui le met à nu, car comme il le dit, il ne se cache pas derrière une oreillette ou autre. C'est lui et l'invité. "Là, si je pose la question, c'est que cela m'intéresse. Une question trahit celui qui la pose", explique Frédéric Lopez. Et avoir les bonnes questions, ça n'est pas toujours simple. Un exercice qui a longtemps fait douter l'animateur de lui-même. "J'ai commencé ce métier en ayant très peu d'estime de moi, j'ai fait une thérapie après. J'étais complexé, intimidé par mes interlocuteurs et j'avais parfois honte de mes questions", confie Frédéric Lopez. Des problèmes qui semblent remonter depuis l'enfance. "Mon père était quelqu'un de très sévère, qui n'était pas capable d'affection et de compliment", révèle l'animateur. Pour l'émission, Frédéric Lopez a rencontré des psysFrédéric Lopez compte bien se servir de sa propre expérience pour comprendre, questionner et écouter ses invités. Si aujourd'hui il a surmonté ses doutes et que tout va bien avec son père, il a quand même rencontré des coachs et des psys. Non pour s'épancher sur sa vie personnelle, mais pour obtenir des conseils. "Écouter les autres est forcément bouleversant. Cela fait peur. Il n'est pas question que je me protège en devenant imperméable", explique l'animateur. Finalement, l'important est de transformer une blessure passée en une force future !
A presque 50 ans, Frédéric Lopez revient cette année avec "Mille et Une Vies", une nouvelle émission quotidienne et inédite sur France 2. L'occasion pour l'animateur de se livrer dans une interview donnée au Figaro TV magazine.
orangesum-3457
"Nos voix portent, nous avons une plate-forme et nous touchons beaucoup de monde", a déclaré le défenseur de 31 ans du Bayern Munich, dont le père est Ghanéen, dans une interview à la radio Deutsche Welle."Tous les sportifs blancs qui ne s'expriment pas actuellement ne sont pas des racistes, évidemment", dit-il, "mais naturellement il est souhaitable qu'ils utilisent leur notoriété aussi pour cette cause. Beaucoup le font, mais je crois qu'on peut faire encore beaucoup plus". Nombre de sportifs, noirs dans leur majorité, se sont déjà joints partout dans le monde aux hommages à George Floyd, un homme noir de 46 ans, décédé le 25 mai à Minneapolis (Etats-Unis) en répétant "I can't breathe" ("Je ne peux pas respirer"), alors qu'il était maintenu à terre sous le genou d'un policier blanc dont les collègues sont restés passifs. Pour Boateng, il est important d'aller plus loin qu'un simple message sur les réseaux sociaux: "Il faut aussi prendre les choses en main, que ce soit sous forme de travail auprès des enfants, ou dans des projets d'intégration. Tout le monde peut aider"."Ca dépend toujours des parents, et de ce qu'ils transmettent à leurs enfant. Dans les écoles aussi il faut que la question du racisme soit intégrée dans les programmes. Ce n'est que comme ça que nous avancerons", ajoute-t-il. L'ex-international, qui a raconté avoir souffert du racisme sur les terrains depuis son enfance, avait été la cible en 2016 de déclaration d'un leader d'extrême-droite, Alexander Gauland, qui avait affirmé que "les gens l'apprécient comme footballeur mais n'aimeraient pas l'avoir comme voisin". La chancelière Angela Merkel avait alors publiquement soutenu Boateng.
Le champion du monde allemand 2014 Jérôme Boateng estime qu'il serait "souhaitable" que plus de sportifs blancs célèbres joignent leurs voix aux hommages à George Floyd, envoyant ainsi un signal contre le racisme.
orangesum-3458
L'épisode de pollution se poursuit en Île-de-France. Les mesures prises par la préfecture de police vendredi dernier sont toujours en vigueur lundi 25 février. Parmi ces mesures, la réduction de la vitesse maximale de la vitesse autorisée de 20 km/h. Vendredi, Anne Hidalgo avait réclamé "des mesures automatiques" de restriction de la circulation des véhicules polluants, au deuxième jour du pic de pollution aux particules fines en Île-de-France. "Face au pic de pollution, j'ai proposé hier aux services de l'Etat d'interdire temporairement la circulation des véhicules polluants. Ils ont refusé. Résultat, aujourd'hui, l'air est irrespirable. Sortons de l'inertie. Il faut des mesures automatiques dès qu'un pic survient", a-t-elle tweeté. En visite au Salon de l'agriculture ce lundi, la maire de Paris a réitéré ses appels à l'État de mettre en place la circulation différenciée. "Ça suffit ! (...) Il faut que l'État soit plus réactif et si l'État ne peut pas être réactif, que ce soit la loi qui automatiquement impose la circulation différenciée. On a mis en place des vignettes qui permettent de distinguer les voitures en fonction du niveau de pollution et on n'a pas fait ça pour rien. On a fait ça justement pour pouvoir déclencher la mesure intelligente qui s'appelle circulation différenciée quand on est en pic de pollution. On est en pic de pollution et on ne l'a pas ! Donc là, ça suffit", a lancé Anne Hidalgo. Le pic de pollution en Île-de-France devrait se poursuivre jusqu'à mardi au moins. Selon le dernier bulletin d'AirParif, association chargée de mesurer la qualité de l'air en Île-de-France, les niveaux de pollution repartiront même à la hausse avec un indice de pollution à 67 contre 54 lundi. Christophe Najdovski, adjoint au maire de Paris aux transports et espaces publics, a réagi dans un tweet, interpellant la préfecture de police et le ministère de la Transition écologique. "Il y a urgence !"
Alors que le pic de pollution aux particules fines se poursuivra mardi en Île-de-France, la maire de Paris Anne Hidalgo, en colère contre l'État, réitère ses demandes de mise en place de la circulation différenciée.
orangesum-3459
Entre le patron de la CFDT et l'ancien animateur télé, "il y a de la confiance et du respect", raconte Matthieu Orphelin, député ex-LREM et proche de Nicolas Hulot, qui met en avant leur "savoir faire" pour "rechercher le compromis sans rien lâcher sur l'exigence". S'ils se connaissent depuis le quinquennat de François Hollande, les deux hommes ont vraiment uni leurs forces autour du "pacte du pouvoir de vivre" lancé en mars 2019 pour faire "converger écologie et social". Ce "pacte" revendique aujourd'hui "55 organisations" signataires et porte 15 propositions "urgentes" de l'après confinement comme revaloriser le RSA et l'élargir aux 18-25 ans ou renoncer à la réforme de l'assurance chômage.... "Tactiquement, ils pensent que les lignes vont bouger à l'aune de cette crise. Mais ils ont intérêt à faire des propositions immédiates et applicables, sinon ils risquent d'apparaître comme une nouvelle forme de think tank (cercle de réflexion) éploré", souligne le politologue Stéphane Rozès.- "Jamais écoutés" -Ces dernières semaines, leurs équipes échangent environ "tous les deux jours", dit Samuel Leré, de la Fondation Hulot, et plaident pour "une grande conférence avant l'été avec tous les corps intermédiaires". Avec le constat commun que pendant trois ans, "on a beaucoup été consultés mais jamais écoutés" et que les décisions se prennent toujours "entre Bercy, Matignon et l'Elysée". "Il y a une difficulté à trouver un mode opératoire de cette deuxième partie de mandat plus collaborative, plus ouverte", complète Frédéric Sève, secrétaire national de la CFDT. Complexe, la relation de la majorité à ces deux figures illustre les divergences chez LREM. Des marcheurs de l'aile gauche ont toujours mis en avant leur proximité avec la CFDT, quitte à organiser des conciliabules avec Laurent Berger dans un café près de l'Assemblée nationale, mi-décembre, en plein mouvement social sur les retraites, quand le leader syndical était devenu l'élément clé pour tenter de trouver une issue. D'autres, "plus libéraux", les jugent encombrants et ont pu être "vexés" par le départ fracassant de l'ex-ministre Nicolas Hulot, reconnaît Matthieu Orphelin."Le pacte du pouvoir de vivre, ça a été mal vécu par la Macronie. Cela a été perçu comme un objet politique plus que sociétal", assure aussi un proche de la CFDT. Symbole de ces clivages: les spéculations sur la possible constitution d'un 9e groupe parlementaire à l'Assemblée "Ecologie, démocratie, solidarité", dissident de LREM et proche idéologiquement des deux hommes. A l'inverse, pour une partie de la gauche ou de la sphère syndicale, "et pas seulement à la CGT" ni à LFI, ils suscitent de l'hostilité voire de la "détestation" pour "leur compatibilité avec l'ordre existant", estime le sondeur Jérôme Sainte-Marie (PollingVox).- "New Age" -"Ils incarnent une forme de christianisme social, avec le même idéal de concorde et de charité. Pour Berger, c'est lié aux origines de la CFDT avec la CFTC, et pour Hulot, c'est son côté New Age, bienveillant, sagement décroissant", pointe-t-il. La semaine dernière, l'initiative de Nicolas Hulot "Le temps est venu" et ses cent maximes "pour un nouveau monde" comme "le temps est venu pour une nouvelle façon de penser" lui ont valu une série de moqueries."La critique est facile mais l'art est difficile", l'a soutenu Laurent Berger mercredi. Pour Hulot, reviennent aussi à intervalle régulier les questionnements sur ses ambitions politiques contrariées. Un retour ? "Je ne pense pas. Peser oui, mais pas en revenant en politique", estime Matthieu Orphelin. Quant à Laurent Berger, "il n'a surtout pas envie de confondre les choses", insiste Frédéric Sève. Mais "de fait, ils occupent un terrain politique", sourit Jérôme Sainte-Marie. "Leurs 15 propositions, c'est une forme de programme. Des candidats se sont présentés à la présidentielle avec moins que ça".
C'est l'alliance du syndicaliste et de la figure écolo: déçus par la première partie du quinquennat, Laurent Berger et Nicolas Hulot enchaînent clins d'oeil et initiatives communes pour "peser" après le coronavirus, mais leur relation ambiguë à la Macronie leur vaut l'hostilité d'une partie de la gauche.
orangesum-3460
Trente-huit enfants de 0 à 11 ans vivant dans la vallée de l'Orbiel (Aude), à proximité de l'ancienne mine d'arsenic de Salsigne, ont un taux d'arsenic supérieur à la moyenne, a indiqué mardi l'Agence régionale de Santé (ARS) Occitanie. Le 8 juillet, "un dispositif de surveillance clinique et biologique individuelle de l'exposition à l'arsenic des populations de la vallée de l'Orbiel" avait été mis en place. Et sur 103 enfants de 11 ans ou moins testés, 38 ont un taux d'arsenic par gramme de créatinine supérieur à 10 microgrammes/gramme, qui est la valeur de référence, selon un communiqué de l'ARS. Dix d'entre eux ont un taux supérieur à 15 µg/g."Lorsque la concentration trouvée est supérieure à la valeur de référence de 10 μg/g, il est recommandé d'effectuer un prélèvement de contrôle 2 mois après avoir supprimé ou limité les sources d'exposition. En effet, un seul dosage ne peut montrer l'exposition au cours du temps puisque c'est le reflet d'une exposition récente, et non d'une exposition chronique", souligne l'ARS. Plus importante mine d'or d'Europe et première mine d'arsenic du monde, Salsigne a été exploitée pendant près d'un siècle jusqu'en 2004. Mais elle a légué des millions de tonnes de déchets toxiques stockés sur cinq sites alentour, dont certains, dénoncent des associations, ont perdu de leur étanchéité. Les inondations d'octobre 2018 (14 morts) ont accru les inquiétudes quant à la pollution des sols. Et l'annonce le 20 juin de la découverte de taux d'arsenic plus élevés que la moyenne chez trois garçonnets avait confirmé les craintes des habitants. "Mon fils a été empoisonné, c'est intolérable", accuse la mère d'un enfant de 4 ans, qui souffre de maux de ventre après les inondations de 2018. La jeune femme estime que l'Etat avait connaissance des risques de la mine sur les populations, et plus particulièrement sur les enfants. "
Depuis des inondations en 2018, plusieurs enfants vivant dans la vallée de l'Orbiel (Aude) souffrent d'un taux d'arsenic anormalement élevé. Les substances toxiques auraient été charriées par les pluies en provenance d'une ancienne située en amont. Plusieurs associations dénoncent un scandale sanitaire.
orangesum-3461
En juillet dernier, Téhéran confirmait l'arrestation en Iran de l'universitaire franco-iranienne Fariba Adelkhah. Cette éminente anthropologue spécialiste de l'islam chiite, chercheuse au Centre de recherches internationales (Ceri) de Sciences Po-Paris, "fait partie des suspects qui ont été arrêtés récemment", expliquait l'Autorité judiciaire sans en dire plus, sans donner la moindre information supplémentaire sur son cas. Selon l'un de ses proches, elle avait été arrêtée le 5 juin. Le Fonds d'analyse des sociétés politiques (Fasapo) annonce ce mercredi que son collègue de Sciences-Po, le Français Roland Marchal, a également été arrêté en juin dernier. Dans une lettre ouverte, l'association, à laquelle appartiennent les deux chercheurs, indique qu'elle avait accepté, à la demande des autorités françaises, de garder le silence sur cette arrestation, jusqu'à ce qu'elle soit révélée par Le Figaro. Le quotidien français a en effet publié mardi soir un article sur l'arrestation d'un opposant iranien qui aurait pu être facilitée par la France "pour permettre le déblocage de la détention de deux Français emprisonnés en Iran depuis juin", selon une de leur source."Cette discrétion semblait préférable aux autorités françaises qui s'étaient immédiatement engagées, au plus haut niveau, pour obtenir la libération de nos collègues dès que nous avions signalé leur disparition, le 25 juin, mais souhaitaient éviter toute surenchère nationaliste à Téhéran", explique l'association. "Elle nous le semblait aussi au vu des expériences des collègues étrangers s'étant retrouvés dans la même situation, qui signalaient combien la mobilisation médiatique 'occidentale' avait été soit inutile soit pire, contre-productive", poursuit la lettre ouverte. Paris veut la fin "sans délai" de cette "situation inacceptable""Fariba Adelkhah et Roland Marchal sont des prisonniers scientifiques, arrêtés sur la base de leur qualité de chercheurs et de leurs travaux, lesquels sont accessibles au public dans leur intégralité, et placés en détention pour des raisons qui n'ont rien à voir avec leur activité professionnelle mais tout à faire avec des objectifs extrascientifiques d'ordre politique ou géopolitique auxquels ils sont complètement étrangers", assure au Monde Jean-François Bayart, ancien directeur du CERI-Science Po.À la différence de Fariba Adelkhah, Roland Marchal a pu bénéficier d'une assistance consulaire selon Le Monde et Le Figaro. "Les conditions de détention sont dures, mais il n'est pas soumis à de mauvais traitements et bénéficie d'une assistance médicale", explique au Monde un proche du spécialiste de l'Afrique de l'Est, qui était venu à Téhéran pour passer les fêtes de l'Aïd avec sa collègue et amie. Ne reconnaissant pas la double nationalité, l'Iran n'accorde en généralement pas d'accès consulaire aux détenus binationaux, ce qui explique la situation de Mme Adelkah. Les autorités iraniennes ont par ailleurs dénoncé le 4 octobre comme une "ingérence inacceptable" une demande du ministère français des Affaires étrangères sur son cas."Nous souhaitons que les autorités iraniennes se montrent transparentes dans ce dossier, et agissent sans délai pour mettre fin à cette situation inacceptable", a réagi le ministère des Affaires étrangères après la confirmation de l'arrestation de Roland Marchal, assurant être "pleinement mobilisé" pour la libération des deux chercheurs.
Le chercheur français Roland Marchal a été arrêté en juin en Iran, en même temps que sa collègue franco-iranienne Fariba Adelkhah, a confirmé mercredi le Fonds d'analyse des sociétés politiques (Fasapo) après les révélations du Figaro.
orangesum-3462
Dans une courte étude parue mardi dans la revue américaine Jama Network Open, des virologues de l'hôpital universitaire de Francfort ont minutieusement contacté tous les passagers du vol afin de découvrir le risque réel posé par la présence de passagers contaminés par le virus responsable du Covid-19. Le 9 mars, le vol Tel Aviv-Francfort d'une durée de 4h40 a 102 passagers à bord, dont un groupe de 24 touristes. Les autorités allemandes, ayant reçu l'information que le groupe avait été en contact avec un responsable hôtelier contaminé en Israël, ont décidé de tester les 24 touristes à leur arrivée à Francfort. Sept d'entre eux ont été testés positifs (sept autres le seront plus tard). Quatre à cinq semaines plus tard, les chercheurs ont contacté les 78 autres passagers, dont 90% ont répondu. En les interrogeant sur leurs contacts et leurs symptômes, et en en testant plusieurs, ils ont trouvé deux passagers très probablement contaminés durant le vol: deux personnes assises de l'autre côté du couloir des sept cas initiaux. Pour les virus respiratoires, les virologues considèrent traditionnellement que la zone de contamination dans un avion s'étend deux rangées devant, et deux rangées derrière. Mais étonnamment, une personne assise dans la rangée (siège 44K) immédiatement devant celle de deux touristes infectieux (sièges 45J et 45H) n'a pas été contaminée. "La personne de la rangée 44 nous a dit qu'elle avait eu une longue conversation avec les deux de la rangée 45", raconte pourtant à l'AFP Sandra Ciesek, directrice de l'institut de virologie médicale à Francfort. Pas de contamination non plus pour deux passagers assis immédiatement derrière un autre touriste infecté. "Nous avons été surpris de ne trouver que deux transmissions", résume Sebastian Hoehl, du même institut. Tous les autres passagers n'ont malheureusement pas été testés, donc on ne peut exclure que d'autres aient été contaminés. L'étude confirme dans tous les cas que les transmissions dans un avion, en l'absence de masques, sont bien possibles. Mais, souligne le chercheur, "le taux étant plus faible que prévu, et aucun des passagers n'ayant porté de masque, il est rassurant que nous n'en n'ayons pas détecté d'autres". Et les chercheurs de noter que plusieurs études sur des vols de rapatriement de Wuhan, en Chine, au début de la pandémie, ont établi qu'aucune contamination n'avait eu lieu à bord, alors que les passagers étaient masqués.
En mars dernier, avant que les masques ne deviennent routine, des touristes allemands infectés par le coronavirus sont revenus d'Israël en avion, un vol de plus de quatre heures durant lequel, à la surprise des chercheurs, seules deux contaminations d'autres passagers ont été découvertes.
orangesum-3463
Le groupe de grande distribution Carrefour veut supprimer plus de 1.200 postes dans ses hypermarchés français en 2019, dans le non-alimentaire. Le secteur touché par ces réductions d'effectifs est celui des bijouteries, qui, selon franceinfo, devraient purement et simplement disparaître. Lors d'un comité central d'entreprise (CCE), la direction a également indiqué que seraient concernés le rayon multimédia, l'arrière-caisse, le service de la paie, l'encadrement, des fonctions administratives et les caisses des stations-service, selon les syndicats CGT et CFDT. En 2018, Carrefour avait déjà supprimé 2400 postes dans son siège, dans le cadre d'un plan de "restructuration". Un "RCC" qui fait parlerSelon CGT et FO, respectivement 3e et premier syndicat du groupe, le plan concernerait 1.229 postes supprimés sur environ 60.000 salariés. Le CFDT parle d'"environ 1.300 postes", un chiffrage confirmé par une source proche des négociations. La direction de Carrefour a confirmé la tenue de négociations, sans se prononcer sur les chiffres avancés. "Le volume le plus important des suppressions est sur l'encadrement" avec plus de 500 postes de cadres concernés, a indiqué Sylvain Macé, de la CFDT Carrefour. Le groupe négocie avec les organisations syndicales un accord de rupture conventionnelle collective (RCC), une première chez Carrefour, pour encadrer ces suppressions de postes. La signature de l'accord doit intervenir d'ici l'été, selon plusieurs sources. Création des "Ordonnances Pénicaud", contenues dans la dernière réforme du code du travail, les RCC permettent de supprimer des postes via des départs volontaires, sans justification économique. Pour être validées, ces ruptures doivent faire l'objet d'un accord signé par des syndicats représentant au moins 50% du personnel."On a pris un coup d'épée sur la tête", a réagi un représentant de la CGT Carrefour. Ce dernier refuse de signer l'accord, et que les salariés dont le poste va disparaître soient reclassés. Comme FO, la CFDT compte participer à la suite des négociations, mais M. Macé ne cache pas son "inquiétude sur la notion de volontariat" dans la mesure où les postes disparaissent. Michel Enguelz, délégué syndical central FO du groupe Carrefour, veut insister "sur les moyens et les perspectives d'avenir" afin d'"obtenir les meilleures conditions de départ possibles pour les salariés concernés". En début d'année, Carrefour avait présenté aux partenaires sociaux un plan de transformation de ses hypermarchés passant par un désengagement progressif de l'entreprise dans les rayons non-alimentaires, déficitaires.
Le "coup de balai" devrait concerner l'activité non-alimentaire du groupe d'hypermarchés, qui a déjà commencé ses négociations avec les syndicats.
orangesum-3464
La Russie a quant à elle réaffirmé être étrangère aux problèmes de santé du détracteur numéro un du Kremlin et ne voir aucun indice d'une tentative d'assassinat à l'aide d'un agent neurotoxique de type Novichtok, contrairement à ce qu'affirment trois laboratoires européens. "Je ne sais encore presque rien faire, mais hier (lundi) j'ai pu respirer par moi-même toute une journée", est-il écrit sur le compte Instagram d'Alexeï Navalny, la photo jointe le montrant les yeux ouverts et les traits tirés, assis sur son lit d'hôpital en compagnie de son épouse, de son fils et de sa fille."C'est un procédé étonnant et sous-estimé par beaucoup. Je le recommande", a-t-il plaisanté. Il a aussi dit à ses 1,7 million d'abonnés : "vous me manquez", une semaine après avoir été sorti d'un coma artificiel. L'opposant, victime d'un empoisonnement intentionnel le 20 août à Tomsk en Sibérie selon son entourage, pourra bientôt se passer de "ventilation artificielle", avait fait savoir la veille l'hôpital de Berlin où il est soigné.- Retour en Russie - Interrogée par l'AFP quant à un retour de l'opposant en Russie une fois rétabli, sa porte-parole a répondu qu'"il n'avait jamais été question d'autre chose"."Je comprends pourquoi on se pose la question, mais je trouve néanmoins étrange qu'on puisse penser" qu'il puisse s'exiler, a-t-elle commenté sur Twitter. Plusieurs opposants ou adversaires du Kremlin ont été sciemment empoisonnés ces dernières années, d'autres assassinés par d'autres moyens. A chaque fois, la Russie a rejeté les accusations la visant. Un laboratoire militaire allemand a conclu le 3 septembre à l'empoisonnement d'Alexeï Navalny, 44 ans, par une substance de type Novitchok, conçue à des fins militaires à l'époque soviétique. Cet agent avait déjà été utilisé contre l'ex-agent double russe Sergueï Skripal et sa fille Ioulia en 2018 en Angleterre. Pour Londres, le GRU, le renseignement militaire russe, est le principal suspect. Des laboratoires français et suédois ont confirmé les conclusions allemandes, si bien que Paris et Berlin ont insisté de nouveau lundi sur la nécessité d'une enquête russe. Selon ses partisans, M. Navalny a été empoisonné à la fin d'un voyage en Sibérie consacré à la campagne électorale de ses candidats aux élections locales du 13 septembre et à des enquêtes sur la corruption des élites. Exclu de la scène politique et médiatique nationale, l'opposant dispose d'un très large auditoire sur les réseaux sociaux et chez les jeunes, notamment grâce à ses enquêtes visant l'entourage de Vladimir Poutine.- "Pas de Novitchok" en Russie -Moscou refuse d'ouvrir une enquête criminelle sur l'affaire car les médecins russes affirment n'avoir identifié aucune substance toxique dans l'organisme de M. Navalny lorsqu'il a été hospitalisé en Sibérie. La Russie met donc en doute la fiabilité des analyses allemandes, y voyant un prétexte pour l'Union européenne pour la menacer de nouvelles sanctions. Elle affirme aussi n'avoir aucun stock de Novitchok. Ces stocks "ont été détruits en accord avec le protocole et les règlements de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques" (OIAC), a déclaré le chef du renseignement extérieur Sergueï Narychkine, selon les agences de presse russes. Il a souligné avoir "beaucoup de questions pour la partie allemande" car "quand Alexeï Navalny a quitté le territoire russe, il n'y avait pas de substance toxique dans son corps". Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a aussi fait part de son "incompréhension", car Moscou n'a pas reçu les données sur la santé de l'opposant réclamées à Berlin. Le Parquet allemand avait déclaré que celles-ci ne pourraient être transmises qu'avec l'accord d'Alexeï Navalny. Concernant l'état de santé du patient, M. Peskov, qui ne prononce jamais le nom de l'opposant, a dit, d'après les agences russes, que "tout le monde" serait "content" s'il se remettait. Le premier message de M. Navalny intervient au lendemain d'une victoire électorale symbolique à Tomsk, où deux de ses partisans sont entrés au conseil municipal, une première. D'autres ont été élus dans la troisième ville du pays, Novossibirsk, toujours en Sibérie.
L'opposant russe Alexeï Navalny a diffusé mardi sur Instagram un premier message et une photo de lui depuis son empoisonnement présumé fin août et sa porte-parole a signifié qu'il reviendrait en Russie une fois remis.
orangesum-3465
"Nous, les entreprises biopharmaceutiques soussignées, souhaitons redire notre engagement continu à développer et à tester des vaccins potentiels contre le Covid-19 dans le respect de hautes normes éthiques et de principes scientifiques rigoureux", ont déclaré dans un communiqué conjoint les directeurs généraux d'AstraZeneca, BioNTech, GlaxoSmithKline, Johnson & Johnson, Merck Sharp & Dohme, Moderna, Novavax, Pfizer et Sanofi. Les sociétés s'engagent notamment à "ne déposer une demande d'autorisation, ou d'autorisation en urgence, qu'après avoir démontré la sûreté et l'efficacité du vaccin dans le cadre d'un essai clinique de phase 3 conçu et mené dans le but de remplir les conditions fixées par les autorités réglementaires telles que la FDA", l'Agence américaine des médicaments. C'est cette FDA qui concentre les inquiétudes de plusieurs experts et anciens responsables sanitaires aux Etats-Unis, après qu'elle a autorisé pour une utilisation en urgence, malgré l'absence de preuves rigoureuses, deux traitements contre le Covid-19, l'hydroxychloroquine (autorisation révoquée par la suite) et le plasma sanguin de patients rétablis, tous deux vantés par Donald Trump. Ces derniers jours, le candidat démocrate à la Maison Blanche, Joe Biden, a accusé Donald Trump de "saper la confiance du public" en évoquant régulièrement l'éventualité d'un vaccin avant l'élection du 3 novembre. Le chef de la FDA a, de son côté, garanti un processus purement scientifique pour juger de l'efficacité d'un vaccin. Aux Etats-Unis, des comités d'experts indépendants supervisent les essais cliniques, qui sont bien avancés aux Etats-Unis pour les vaccins de Moderna et Pfizer, et pour lesquels les autorités sanitaires veulent qu'un système de distribution soit en place d'ici le 1er novembre. La FDA dépend en théorie de ces comités indépendants, et des fabricants de vaccins, qui doivent déposer eux-mêmes une demande d'autorisation. Les résultats des essais cliniques ne devraient quoiqu'il en soit pas être connus avant les deux derniers mois de l'année, selon Anthony Fauci, directeur de l'Institut national des maladies infectieuses."Il est extrêmement improbable, mais pas impossible", que les essais donnent des résultats avant l'élection, a dit à la radio NPR le chef scientifique de l'opération de la Maison Blanche pour produire des vaccins, l'opération Warp Speed, Moncef Slaoui.
Neuf patrons de sociétés développant des vaccins contre le Covid-19 ont signé mardi un engagement commun à respecter la plus haute rigueur scientifique, réponse implicite aux inquiétudes aux Etats-Unis sur d'éventuelles pressions de Donald Trump pour faire autoriser un vaccin avant l'élection présidentielle.
orangesum-3466
La Grande-Bretagne pourrait quitter l'Union européenne le 1er janvier 2019, a annoncé dimanche 17 juillet le ministre britannique du Commerce international. Le pays a déjà entamé des discussions avec l'Australie et le Canada sur des accords de libre-échange, a-t-il assuré. Ce calendrier impliquerait que le gouvernement britannique active d'ici la fin de l'année l'article 50 du Traité de Lisbonne, qui permet de notifier formellement la volonté du pays de quitter l'UE et ouvre sur une période de négociations de deux ans. Le 1er janvier 2019 "est la date sur laquelle je travaille et elle pourrait être avancée si nécessaire", a déclaré au Sunday Times le ministre Liam Fox, un eurosceptique historique dont la mission spécifique est de développer les liens avec les pays hors de l'Union européenne. UNE DOUZAINE D'ACCORDS EN NÉGOCIATIONM. Fox indique, à cet égard, avoir déjà entamé des discussions informelles avec plusieurs pays, dont le Canada, en vue de nouer des accords de libre échange, même si le Royaume-Uni ne peut signer aucun accord avant d'avoir quitté l'UE. Le ministre, qui doit se rendre aux États-Unis la semaine prochaine, a dit "se pencher sur une douzaine d'accords de libre-échange en dehors de l'UE pour être prêts lorsque nous quitterons" l'union. La nouvelle Première ministre Theresa May s'est, elle, entretenue samedi avec son homologue australien Malcolm Turnbull qui, selon Downing Street, espère nouer dès que possible un accord de libre échange avec le Royaume-Uni. "C'est très encourageant que l'un de nos plus proches alliés internationaux cherche déjà à établir un tel accord. Cela montre que le Brexit peut marcher pour le Royaume-Uni", a souligné Theresa May dans un communiqué. Avant d'être investie mercredi dernier, la Première ministre avait indiqué qu'elle ne comptait pas activer l'article 50 "avant la fin de l'année", alors que la Commission européenne refuse de débuter les négociations sans ce préalable. Lors de sa première visite officielle, vendredi à Édimbourg, Theresa May a souligné qu'elle cherchait d'abord à "unifier l'approche du Royaume-Uni", alors que l'Écosse s'est prononcée à 62% pour un maintien dans l'UE. Nicola Sturgeon, la Première ministre de l'Écosse, a déclaré dimanche à la BBC que cette intention renforçait "de manière considérable la position de l'Écosse".
- Le gouvernement britannique négocie déjà des accords de libre-échange avec des puissances commerciales mondiales non-européennes. -Le Brexit a enfin un horizon.
orangesum-3467
Problème de santé publique ou pratique ou pratique culturelle, voire charnelle ? Alors que des associations veulent organiser un défi "mois sans alcool" en janvier, des célébrités s'en sont ému dans une tribune lundi dernier. Des médecins addictologue leur ont répondu jeudi 12 décembre. Premier épisode de la passe d'armes, la parution lundi sur le site du Figaro d'une tribune titrée "Arrêtez de culpabiliser les amateurs de vin!". Parmi les signataires, des écrivains dont Philippe Claudel, d' anciens sportifs (Serge Blanco, Guy Forget ou Emmanuel Petit), des artistes dont la chanteuse Anne Sylvestre et plusieurs cuisiniers, comme Yannick Alleno ou Michel Troisgros. "Certaines voix autorisées - par qui? - s'élèvent aujourd'hui pour stigmatiser la consommation d'alcool et culpabiliser le buveur à chaque fois qu'il s'apprête à caresser les flancs d'un verre avant de le porter à ses lèvres", écrivent-ils. "On évoque même la possibilité d'un 'mois sans alcool' dès janvier prochain, suivant en cela, comme les moutons que nous sommes souvent, la toquade anglo-saxonne et puritaine du 'dry january'", poursuivent-ils. Ils font référence à un défi que veulent organiser une vingtaine d'associations en janvier, sur le modèle d'une opération lancée en 2013 en Angleterre. Selon ces associations, le projet aurait initialement dû être porté par l'Etat, qu'elles accusent d'avoir renoncé sous la pression du lobby du vin."Commencer à interdire, c'est interdire tout court, et à jamais. On commence par un mois, mais un mois, c'est le début de l'éternité", poursuivent les signataires de la tribune du Figaro, pour qui l'alcool contenu dans un grand vin est comparable à "l'armature interne d'une sculpture, qui soutient un ensemble mais n'en constitue pas la beauté"."Ce qu'ils dénoncent n'est pas l'opération qui est proposée à nos concitoyens", répliquent jeudi dans un communiqué commun des médecins et dirigeants d'associations qui organisent ou soutiennent le "mois sans alcool", baptisé "Défi de janvier". Parmi eux, Axel Kahn (Ligue contre le cancer), Amine Benyamina (Fédération française d'addictologie), Michel Reynaud (Fonds actions addictions) ou François Bourdillon, qui dirigeait jusqu'à cette année l'agence sanitaire Santé publique France."Lancé sur un mode ludique, que chacun est libre de relever à sa manière, sans interdiction, culpabilisation ou moralisme, le Défi de Janvier n'est pas l'injonction prohibitionniste qu'évoque étrangement cette tribune", assurent-ils. "Ce défi (...) consiste à questionner l'injonction permanente à boire de l'alcool et à analyser ses capacités de contrôle", poursuivent-ils, en soulignant que "20% de la population consomment 80% de l'alcool vendu en France".
Jean-Pierre-Pernault, Guy Forget, Emmanuel Petit et d'autres dénoncent une "toquade anglo-saxonne et puritaine".
orangesum-3468
Fermée au public en raison de la pandémie de nouveau coronavirus, la vaste esplanade où peuvent se masser plus de 300.000 personnes est restée quasiment vide pour la première fois de son histoire, pendant que commerçants et hôteliers comptaient leurs pertes. Dans un épais brouillard qui s'est dissipé ensuite, seule une trentaine d'employés du sanctuaire ont pu assister à la messe dite sur l'autel monté sur le parvis de la basilique de Notre-Dame du Rosaire de Fatima."Il est possible que de nombreuses personnes pensent que ce pèlerinage est triste car il se tient dans une enceinte fermée sans les grandes foules et la couleur des années précédentes", a reconnu l'évêque de Leiria-Fatima, Mgr Antonio Marto, dans son homélie. Dans un message lu par Mgr Marto, le pape François a lui aussi regretté que la "force des circonstances" ait rendu impossible le pèlerinage "habituel" à Fatima. "Aujourd'hui, ce n'est qu'avec l'âme et le cœur que nous parvenons à faire le lien avec la Vierge Marie", a ajouté le souverain pontife.- "On ne vend rien" -Selon la tradition catholique, la Vierge serait apparue près du village de Fatima à trois jeunes bergers à six reprises au cours de l'année 1917, la première le 13 mai. Mercredi matin, la plupart des nombreuses boutiques de souvenirs religieux situées autour du sanctuaire étaient fermées. Devant sa petite échoppe, une des rares à avoir rouvert à la faveur d'un plan de déconfinement entamé la semaine dernière, Manuel Moniz regrettait avec amertume l'absence de pèlerins et de touristes."On ne voit personne et on ne vend rien. Je n'ai jamais vu une chose pareille", s'est lamenté cet homme de 72 ans, lunettes sur le bout du nez. L'an dernier, 6,3 millions de pèlerins et touristes avaient visité le sanctuaire situé à 130 kilomètres au nord de Lisbonne et qui figure parmi les sites mariaux les plus fréquentés au monde, à l'instar de Lourdes en France. En 2017, le pape François s'est rendu sur place pour canoniser deux des bergers de Fatima, Francisco Marto et sa petite sœur Jacinta, morts de la grippe espagnole en 1919 et 1920, à l'âge de dix et neuf ans, respectivement. A l'occasion du centenaire des apparitions, la quarantaine d'hôtels de cette petite bourgade de 12.000 habitants avait fait le plein, avec une affluence record de plus de 9,4 millions de visiteurs.- "Solitude et désolation" -La fermeture des frontières du Portugal et la paralysie du secteur touristique ont "un impact désastreux pour toute la région", assure à l'AFP Alexandre Marto, qui dirige une coopérative d'une dizaine d'hôtels dotés d'un millier de lits, sur un total de 9.000 que compte Fatima."Rien que cette semaine, j'estime que nous avons perdu environ 45.000 nuitées", précise-t-il en soulignant que les touristes étrangers représentent plus de 70% des clients des hôtels de la ville. Après la messe, devant l'enceinte restée déserte, "cette solitude et cette désolation offrent une expérience spirituelle et humaine, qui nous fait comprendre que seuls nous n'arrivons pas à enrichir la vie", a cependant fait valoir le père Francisco Pereira, un des chapelains du sanctuaire. Comme les autres temps forts des pèlerinages à Fatima, la "procession de l'adieu" a bien eu lieu comme chaque année, mais revêtait cette fois un caractère plus symbolique. En l'absence d'une multitude de fidèles émus venus des quatre coins du monde, la statuette de la Vierge était précédée par les drapeaux d'une vingtaine de pays, avant d'écourter son tour de l'esplanade pour être ramenée à l'intérieur de la basilique.
Sans la foule de pèlerins qu'il accueille chaque 13 mai, le sanctuaire catholique de Fatima, dans le centre du Portugal, a célébré mercredi le 103e anniversaire des apparitions de la Vierge Marie lors d'une cérémonie religieuse réduite au strict minimum.
orangesum-3469
Pendant ce temps, l'agent du joueur se trouvait à Paris. L'arrivée du Brésilien au Paris Saint-Germain se précise enfin. Après qu'il a annoncé son départ du FC Barcelone mercredi matin à ses coéquipiers, son agent indique que le club parisien paiera "dans les prochaines heures" la clause libératoire de 222 millions d'euros. Neymar a confirmé mercredi 2 août son départ du Barça, ce qui le rapproche grandement du Paris SG. Avec cette annonce, se dessine une fin de feuilleton imminente, même si la Ligue espagnole compte faire de la résistance. "Le joueur est venu s'entraîner comme prévu et a communiqué à ses coéquipiers qu'il s'en allait", a indiqué un porte-parole du club espagnol à l'AFP. "L'entraîneur (Ernesto Valverde) lui a donné l'autorisation de ne pas s'entraîner et d'aller s'occuper de son avenir". Le Barça a ensuite confirmé l'information par un communiqué, affichant pour la première fois officiellement sa résignation à laisser partir l'un des trois éléments de son trio "MSN", formé avec Lionel Messi et Luis Suarez.• LA CLAUSE LIBÉRATOIRE DE 222 MILLIONS PAYÉE AU BARÇA "DANS LES PROCHAINES HEURES"Dans l'après-midi, l'ex-agent du joueur, Wagner Ribeiro - qui semble avoir repris du service, a précisé que le PSG paiera "dans les prochaines heures" la clause libératoire de 222 millions d'euros pour recruter Neymar. Celui-ci pourrait être présenté en "fin de semaine" à Paris. L'agent historique du Brésilien a fait cette déclaration à la presse, alors qu'il arrivait à l'aéroport de Barcelone, en même temps que Neymar et son père, pour prendre l'avion, selon une vidéo diffusée par le journal sportif Marca. La destination du joueur n'a pas été mentionnée, mais relève désormais du secret de Polichinelle. Ces dernières semaines, plusieurs médias annonçaient son départ prochain vers le PSG, propriété d'un fonds souverain qatari. Le 18 juillet, le journaliste brésilien Marcelo Bechler, basé à Barcelone, a le premier évoqué un "accord" entre le club français et le numéro 10 de la Seleçao. • LE CLAN NEYMAR RENOUE AVEC SON AGENTMercredi, l'attaquant de 25 ans a été le dernier à arriver au centre d'entraînement du club blaugrana, vers 09h00 locales, au volant de sa voiture de luxe, l'air sérieux, accompagné de trois amis. Il en est reparti vers 09h30. Entre-temps, selon le récit du quotidien sportif catalan Sport, il s'est rendu dans le bureau de l'entraîneur pour lui notifier son départ, puis dans le vestiaire, où il n'a pas fait de discours mais a pris congé de ses coéquipiers un par un. Il a ensuite rencontré les dirigeants du club au siège du Barça, selon Radio Catalunya. "Ney" ne s'est toujours pas exprimé publiquement sur sa situation. Il avait évité mardi soir les dizaines de journalistes qui l'attendaient à l'aéroport de Barcelone à son retour de Chine, où il avait rempli des obligations commerciales, via Dubai. Mais ce mercredi représente sans doute une bascule dans le feuilleton qui tient en haleine la planète football depuis deux semaines. Signe supplémentaire d'un transfert imminent : l'ancien agent de Neymar, Wagner Ribeiro, écarté par le clan du joueur après avoir été condamné pour évasion fiscale en mai, aurait repris du service pour finaliser le contrat avec le PSG, selon certains médias. Et quand le latéral parisien Thomas Meunier a tweeté : "Bon alors... ce scoop" avec l'émoticône d'un sourire entendu, le PSG lui a répondu avec le même symbole. • UNE SOMME RECORD Ce serait le transfert du siècle. Le PSG serait prêt à payer les 222 millions d'euros de la clause libératoire de son contrat avec le Barça. Cette somme exploserait le record actuel des 105 millions d'euros, hors bonus, dépensés à l'été 2016 pour le transfert de Paul Pogba de la Juventus Turin à Manchester United. Dans un autre communiqué, le Barça s'est accroché à cette somme de 222 millions, "qui devra être versée dans sa totalité". La question qui se pose désormais est de savoir quand le joueur fera sa visite médicale et sera présenté par le PSG. Voire s'il assistera à la réception du promu Amiens, samedi au Parc des Princes (17h00), pour la reprise de la Ligue 1. • DES POINTS DE BLOCAGEMais le président de la Ligue espagnole, Javier Tebas, menace de bloquer le transfert en refusant de percevoir l'argent de la clause de cession, qui doit être déposé à son siège pour que le joueur soit libéré de son contrat barcelonais. "Nous n'acceptons pas cet argent d'un club comme le PSG qui (...) enfreint les normes et les lois" du fair-play financier de l'UEFA, a-t-il lancé mercredi au quotidien sportif As, dans un entretien réalisé avant l'annonce du départ. Tebas accuse le club français de "dopage financier", en recevant "des injections économiques de pays qui offrent des joueurs à leurs supporters en les retirant à d'autres". L'arrivée de Neymar au Barça, en 2013 en provenance de Santos (club mythique de Pelé), avait déjà fait polémique. Son transfert, dont le montant définitif n'a jamais été établi, avait fait l'objet de plusieurs enquêtes judiciaires. Le club espagnol a été condamné pour avoir camouflé au fisc une partie des coûts de la transaction. Il doit affronter prochainement un nouveau procès pour escroquerie et corruption entre particuliers, durant lequel seront également jugés Neymar et son père, Neymar Sr. Il y a enfin un problème de prime à régler : le Barça a gelé une somme de 26 millions d'euros qui devait revenir au clan Neymar cet été, selon les termes de la prolongation de contrat signée l'année dernière et jusqu'en 2021.
Ça se précise. La star brésilienne du FC Barcelone, Neymar, a annoncé son départ du club catalan à ses coéquipiers mercredi matin au moment de l'entraînement.
orangesum-3470
Les musées et les monuments seront rouverts "à travers le territoire" à partir du 2 juin et le port du masque y sera obligatoire, a annoncé jeudi le Premier ministre."Dans les zones vertes, les salles de spectacle et les théâtres vont ouvrir à compter du 2 juin", a ajouté le Premier ministre, précisant que le port du masque sera là aussi obligatoire. "Je ne méconnais absolument pas la difficulté pratique de rouvrir ses équipements, dès lors que la programmation s'est trouvée perturbée, les répétitions n'ont pas pu intervenir", a admis le Premier Ministre."Mais le spectacle vivant ne fonctionne pas comme ça", a réagi auprès de l'AFP Malika Séguineau, du Prodiss, première organisation patronale du spectacle musical dans le privé."Il ne suffit pas d'appuyer sur un bouton. On nous a dit que c'était une situation de guerre mi-mars et toutes les programmations ont été annulées. Il n'y a plus de ventes de billets depuis mi-mars. Les grands artistes français ont reporté à 2021, de même que les artistes internationaux", a-t-elle souligné. Même constat au théâtre: "Beaucoup de pièces ont été annulées, il ne suffit pas de rallumer les projecteurs", a renchéri Jean-Michel Ribes, directeur du Théâtre du Rond-Point sur BFM-TV. Pour le Premier ministre, "si certains (exploitants de salles) peuvent (rouvrir) alors qu'ils le fassent, les règles de distanciation physique devront y être respectées par une organisation spécifique des places assises, une gestion des flux conforme au protocole sanitaire de ces espaces et le port du masque".- "Pas viable" - "La distanciation sociale, c'est l'anti-thèse de ce que nous voulons faire, rassembler les gens. Et ouvrir les salles de spectacles avec une jauge dégradée (amputée de sa capacité), ce n'est pas viable économiquement", déplore encore Malika Séguineau. Le Prodiss avait fait part de ses souhaits dans un communiqué publié avant l'intervention du Premier ministre: "la réouverture des salles de spectacle sans distanciation, le maintien du chômage partiel à taux plein jusqu'en août 2021 (date basée sur le calendrier accordé aux intermittents, ndlr) et au regard des pertes des entreprises du secteur, qui ne pourront être absorbées avant 2027, une aide structurelle massive de 250 millions d'euros au titre du plan de sauvegarde"."Plus de 50 % des entreprises du secteur sont en voie d'extinction et la perte de chiffres d'affaires pour les entreprises du secteur (salles, festivals, producteurs de spectacles) est estimée à 1,8 milliard d'euros", s'alarme encore le Prodiss."Les exploitants (de salles) devront proposer et garantir des règles d'usage adapté", a par ailleurs souligné Edouard Philippe. Pour Malika Séguineau, c'est faire peser la responsabilité juridique des réouvertures sur les exploitants, "or ce ne sont pas des experts sanitaires". "C'est un peu du +débrouillez-vous+", juge la responsable du Prodiss, qui attend les décrets prévus ce week-end pour avoir "des réponses à toutes (ses) questions".- "On trépigne" -"Il y a enfin une lumière au bout du tunnel, enfin on se dit on va pouvoir rouvrir, refaire notre métier, même s'il y a encore des ambiguïtés... Car le 2 juin en zone verte, tous les théâtres peuvent ouvrir dans des conditions normales, où les spectateurs seront côte à côte ? Je ne pense pas", a commenté sur RTL Jean-Marc Dumontet, directeur de théâtres parisiens. "Donc il y a des contraintes qu'on ne connaît pas", poursuit-il, même s'il veut retenir "un signal extrêmement fort, une impulsion". Il s'est même dit "ému en entendant le Premier ministre qui nous donnait des perspectives, on en a besoin, on trépigne". Pour les cinémas, la réouverture le 22 juin sera donc effective partout en France: "Les exploitants de cinéma eux-mêmes voulaient que la réouverture soit nationale de façon à pouvoir organiser la programmation des salles", a-t-il développé. Même si, là aussi, les conditions de cette réouverture et du respect de la distanciation restent à clarifier. Les discothèques, en revanche, "dont l'essence même est de rassembler les gens dans un esprit festif, resteront fermées au public jusqu'au 21 juin au moins", a-t-il spécifié.
Musées, monuments, salles de spectacle dès la semaine prochaine, avant les cinémas le 22 juin: les lieux culturels vont à leur tour débuter un déconfinement qui s'annonce comme un casse-tête pour le spectacle vivant.
orangesum-3471
Le suspect du meurtre de la sexagénaire juive Sarah Halimi va t-il échapper à un procès ? Cette perspective a provoqué vendredi 12 juillet la colère des parties civiles après une décision des juges d'instruction qui estiment "plausible" l'abolition de son discernement au moment des faits, synonyme d'irresponsabilité pénale et d'abandon des poursuites. L'hypothèse des juges, signifiée vendredi dans une ordonnance, a relancé la crainte des parties civiles que le suspect musulman Kobili Traoré, 29 ans, ne soit jamais jugé, alors que le parquet de Paris avait réclamé le 17 juin son renvoi devant une cour d'assises pour "homicide volontaire" à caractère antisémite. Selon une source proche du dossier, les magistrats, comme le prévoit la loi, vont saisir la chambre de l'instruction "pour apprécier les suites médicales et juridiques" à donner à cette affaire, qui a déclenché il y a deux ans un vif débat médiatique. Des avocats de parties civiles ont annoncé qu'ils feraient appel de l'ordonnance des juges, devant cette même chambre de l'instruction. De son côté, "le parquet analyse cette ordonnance afin de déterminer s'il fait ou non appel", a-t-il indiqué."Bouffée délirante" après une forte consommation de cannabisDans la nuit du 3 au 4 avril 2017 à Paris, Kobili Traoré, pris d'une "bouffée délirante", selon les experts, s'était introduit chez sa voisine Lucie Attal - aussi appelée Sarah Halimi -, âgée de 65 ans, au troisième étage d'un immeuble HLM du quartier populaire de Belleville, après avoir traversé l'appartement d'une famille d'amis qui s'étaient barricadés dans une chambre. Aux cris d'"Allah Akbar", entrecoupés d'insultes et de versets du coran, ce jeune musulman l'avait rouée de coups sur son balcon avant de la précipiter dans la cour. "Nous attendons cette audience qui devrait conclure à ce que l'irresponsabilité pénale de Kobili Traoré soit définitivement reconnue", a réagi son avocat, Me Thomas Bidnic. Au terme de l'enquête, trois expertises psychiatriques concordent pour dire que le jeune homme, sans antécédent psychiatrique, ne souffre pas de maladie mentale mais qu'il a agi lors d'une "bouffée délirante" provoquée par une forte consommation de cannabis. Elles divergent cependant sur la question de l'abolition ou de l'altération du discernement du jeune homme, toujours hospitalisé. Abolition ou altération du discernementSur ce point, les juges estiment finalement qu'il y a des "raisons plausibles" de conclure à l'abolition du discernement de Kobili Traoré, selon les termes de leur ordonnance révélée par Le Parisien et confirmée par une source judiciaire. Le premier expert avait d'abord conclu que le discernement du suspect devait être considéré comme "altéré", mais pas "aboli", "du fait de la consommation volontaire et régulière de cannabis" dont il ne pouvait ignorer les effets, engageant ainsi sa propre responsabilité. La contre-expertise, menée par trois médecins, concluait au contraire à l'abolition de son discernement, synonyme d'abandon des poursuites. La juge avait alors sollicité un nouveau collège d'experts dont l'avis, moins tranché, penche "plutôt classiquement vers une abolition du discernement" de Kobili Traoré, car "au moment des faits, son libre arbitre était nul". "Cette dernière thèse sur laquelle se sont basés les juges dans leur ordonnance m'apparaît pour le moins contestable", a estimé Me Francis Szpiner, avocat avec Me Caroline Toby des enfants de Sarah Halimi, qui réclame un "débat contradictoire" aux assises. Selon une source proche du dossier, les juges sont également allés à rebours du parquet à propos d'un autre pan sensible du dossier en écartant comme circonstance aggravante le "caractère antisémite" du meurtre. "Je suis nullement étonné par la décision des juges", a déploré l'avocat du beau-frère de la victime, Me Gilles-William Goldnadel, dénonçant une instruction "erratique". Contexte tendu dans les quartiers populairesCe dossier avait relancé un débat sur un antisémitisme dans certains quartiers populaires sous l'effet d'un islam identitaire, controverse ravivée un an plus tard par le meurtre d'une octogénaire juive à Paris, Mireille Knoll. La qualification antisémite de ce crime avait donné lieu à un bras-de-fer entre la juge, qui ne l'avait pas retenue au départ, et le parquet de Paris qui la réclamait, soutenu par les représentants de la communauté juive. L'affaire avait pris une tournure politique quand le président Emmanuel Macron avait réclamé à la justice "toute la clarté" sur les faits, en présence du Premier ministre israélien en visite à Paris en juillet 2017.
Jugée plausible par les juges, l'abolition du discernement du meurtrier de Sarah Halimi pourrait le rendre irresponsable des faits qui lui sont reprochés. Une décision qui a provoqué la colère des parties civiles.
orangesum-3472
Après un premier week-end déconfiné et ensoleillé qui a vu de nombreux Français se presser dans la nature ou sur les plages, lundi a sonné l'heure de la reprise pour quelque 185.000 collégiens des "zones vertes", qui ont fait leur rentrée en se pliant à un strict protocole sanitaire, dont le port obligatoire du masque. Devant le collège Pierre-Puget à Marseille, certains tentaient de se rassurer. "On ne risque rien, c'est ma mère qui me l'a dit", assurait Amine. Mais au collège Debussy d'Angers, Christian-Pierre, en 5ème, qui a trouvé le travail à distance "un peu compliqué", se sent "libéré de revoir enfin des gens à qui je peux parler, faire du vrai travail avec les profs". Cette nouvelle étape du déconfinement scolaire coupe la France en deux: rien n'a ainsi changé lundi pour les collégiens en "zones rouges" qui devront attendre fin mai pour savoir s'ils retourneront en classe. - Moins de pression en réa -Malgré les craintes, le gouvernement continue de défendre ce redémarrage pour renouer avec les quelque 500.000 élèves ayant décroché pendant le confinement."J'espère que les conditions sanitaires nous permettront ensuite d'aller plus loin", a lancé le ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer, en déplacement dans un collège de l'Eure. Car après une semaine entière où les Français ont retrouvé une certaine liberté de mouvement, autorités et experts ont les yeux rivés sur les signes qui pourraient alerter d'une possible "deuxième vague". Pour l'heure, la décrue se poursuit et pour la première fois depuis le 22 mars, le nombre de malades du Covid en réanimation - indicateur essentiel de la pression sur le système hospitalier - est repassé sous la barre des 2.000 lundi, alors que le bilan total se monte désormais à au moins 28.239 décès. Critiqué pour sa gestion de l'épidémie, le gouvernement se veut toutefois rassurant et affirme être en mesure d'"isoler" tout nouveau foyer de contamination, dont 25 ont été identifiés depuis le début du déconfinement."On n'en est pas à ce qu'on pourrait appeler une deuxième vague," a estimé lundi sur France 2 le professeur Arnaud Fontanet, épidémiologiste, professeur à l'Institut Pasteur et membre du Conseil scientifique. Les indicateurs de surveillance et les tests permettront d'en savoir plus d'ici une à deux semaines, a-t-il expliqué. D'ici là, "ne décidons pas trop vite (d'assouplir ou de resserrer les restrictions, ndlr), mais restons très vigilants".- Scrutin brûlant -C'est dans ce contexte que le gouvernement s'attaque à un nouveau dossier brûlant, l'organisation éventuelle du second tour des municipales. Son Conseil scientifique doit lui remettre "entre ce (lundi) soir et demain" son avis sur la possibilité d'organiser le scrutin, selon Matignon. La décision pourrait être prise d'ici à la fin de la semaine et l'hypothèse d'un scrutin fin juin semble faire son chemin. Dimanche, 36 maires de grandes villes, dont Anne Hidalgo (Paris) ou Christian Estrosi (Nice), ont appelé à l'organiser en juin, rejoints lundi par l'Association des maires de France (AMF), si la situation sanitaire le permet. Mais l'exécutif, dont la décision de maintenir le premier tour en mars, juste avant d'imposer le confinement à la quasi-totalité du pays, a été très critiquée, envisage cette fois l'organisation d'un débat et d'un vote au Parlement. Edouard Philippe consultera en tout cas les responsables des partis politiques "mercredi en fin de journée", a fait savoir Matignon. Le président Emmanuel Macron doit faire un point sur le déconfinement mardi avec les représentants des maires, placés en première ligne au côté de l'Etat, et le sujet sera certainement à l'agenda. En attendant, les conseillers municipaux élus dès le premier tour entraient en fonction ce lundi, ouvrant la voie à l'élection des maires et adjoints dans plus de 30.000 communes. Alors que le déconfinement a fait craindre un relâchement dans la vigilance face au virus, le Conseil d'Etat a interdit la surveillance de ses règles avec des drones à Paris, notamment l'interdiction de rassemblements de plus de 10 personnes. Le Conseil d'Etat a également ordonné au gouvernement de lever l'interdiction "générale et absolue" de réunion dans les lieux de culte, invoquant notamment "la tolérance des rassemblements de moins de 10 personnes dans d'autres lieux ouverts au public". Côté économie, le gouvernement présentera "sous 15 jours" un plan de soutien au secteur automobile et un autre pour l'aéronautique avant le 1er juillet. Et Emmanuel Macron et la chancelière allemande Angela Merkel ont proposé lundi un plan de relance européen de 500 milliards d'euros, qui pourra selon le ministre de l'Economie Bruno Le Maire, être utilisé pour "rénover" l'hôpital, comme s'y est engagé Emmanuel Macron, ou d'autres secteurs sinistrés (tourisme, automobile, aéronautique). La Sécurité sociale, frappée de plein fouet par la pandémie entre dépenses nouvelles (masques, hôpitaux, arrêts de travail) et recettes évaporées (reports de cotisations, baisse d'activité), va dores et déjà pouvoir emprunter jusqu'à 95 milliards d'euros cette année, selon un projet de décret obtenue par l'AFP.
Les premiers collégiens ont repris lundi le chemin des cours dans les régions les moins touchées par l'épidémie de Covid-19 et le gouvernement attend désormais l'avis de son conseil scientifique sur l'organisation du second tour des municipales, dossier brûlant auquel il entend associer les partis politiques.
orangesum-3473
À moins de deux semaines du jour J, tour d'horizon de la situation dans les transports. ► La SNCFA la SNCF, les trois principaux syndicats représentatifs appellent à la grève. Un mouvement illimité pour défendre les retraites "de l'ensemble des salariés" car "les régimes spéciaux (dont celui des cheminots, ndlr) comme le régime général sont ciblés" par la réforme, soulignent la CGT-Cheminots, l'Unsa ferroviaire et SUD-Rail. Jeudi, la CFDT-Cheminots, quatrième syndicat de la SNCF, les a rejoints. Le syndicat a également déposé un préavis de grève reconductible à partir du 5 décembre. Le syndicat pourrait toutefois ne pas appeler à faire grève s'il obtient satisfaction au cours des prochains jours. S'il n'est pas opposé à un régime universel, il réclame "le maintien du régime spécial" de retraite pour les salariés de la SNCF sous statut de cheminot, a indiqué Didier Aubert, secrétaire général de la CFDT. Les voyageurs sauront "le 3 décembre dans l'après-midi" quels trains circuleront le 5, a précisé l'entreprise. "Le 5 on commence, le 6 on continue", haranguait mardi lors d'une manifestation le responsable de la CGT-Cheminots. "Il y aura une grosse journée de mobilisation le 5 toutes catégories confondues", y compris dans l'encadrement où règne "un très fort mécontentement sur les retraites", estimait Laurent Brun auprès de l'AFP.https://video-streaming.orange.fr/actu-politique/rail-route-airs-qui-fera-greve-le-5-decembre-CNT000001luNZT.html► La RATPAprès l'électrochoc de la grève très suivie le 13 septembre, qui avait mis Paris quasiment à l'arrêt, les trois syndicats représentatifs de la régie appellent cette fois-ci à une grève illimitée contre la réforme. "Le 5 décembre sera a priori aussi fort que le 13 septembre", estime Fabrice Ruiz de la CFE-CGC. "Ce sera une très grosse journée" au vu des "remontées du terrain et des déclarations des agents qui doivent prévenir à l'avance s'ils seront grévistes", explique Bertrand Hammache de la CGT. "On n'est pas très inquiet pour le 6 décembre", qui devrait voir la grève se poursuivre, note Thierry Babec de l'Unsa. Le 13 septembre, le trafic avait été très fortement perturbé sur le réseau. Du jamais-vu depuis 2007.► Dans les transport routiersLa CGT et FO appellent à une grève illimitée dès le 5 décembre dans le transport urbain et routier de voyageurs, de marchandises, de fonds. Un appel qui concerne également les ambulanciers, déménageurs ou les taxis. "On fait ce qu'il faut pour que ce soit suivi", a indiqué à l'AFP Patrice Clos de FO Transports et Logistique. "Pour le transport urbain et le transport routier de voyageurs, des notifications avant préavis de grève, assez nombreuses, ont été déposées", par exemple "à Lyon, Montpellier, Bordeaux", a-t-il précisé. Dans le privé, aucun préavis n'est nécessaire.► Les appels à la grève dans le secteur aérienChez Air France, les syndicats de pilotes et ceux des hôtesses et stewards n'appellent pas à la grève. En revanche, trois syndicats particulièrement implantés auprès du personnel au sol ont déposé des préavis : FO, premier syndicat toutes catégories, qui souhaite un mouvement reconductible, comme la CGT. SUD-Aérien veut mobiliser le 5, en scandant "ni retraite à points, ni droits en moins". Les grévistes impliqués dans l'exploitation aérienne - navigants ou personnel au sol - doivent se déclarer individuellement au plus tard 48 heures avant le début du conflit pour permettre à la compagnie de s'organiser et d'informer ses passagers. Chez les contrôleurs aériens, le SNCTA, premier syndicat, n'appelle pas à la grève, contrairement à l'USAC-CGT, numéro deux. Ces fonctionnaires sont soumis à un système d'astreinte destiné à assurer un service minimum mais une mobilisation importante pourrait engendrer retards ou annulations de vols.
De la SNCF aux poids lourds, de la RATP à Air France, les appels à la grève le 5 décembre contre la réforme des retraites s'accumulent dans le secteur des transports. À tel point que dans l'entourage d'Emmanuel Macron, on l'appelle le "mur du 5 décembre".
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Une fois n'est pas coutume, le film est sorti dans plus de 70 pays, surtout sur le Vieux Continent, avant les États-Unis, où Warner Bros. table sur l'important week-end férié de Labor Day, avec une sortie le 3 septembre. Cette superproduction à 200 millions de dollars, après plusieurs reports, est la seule du genre à oser sortir maintenant. Disney, par exemple, a préféré sauter la case grand écran pour son produit phare, "Mulan", redirigé vers les plateformes. À Londres, le film semble remplir ses promesses. Soixante-et-une personnes ont assisté à la séance de la mi-journée à l'Odeon de Leicester Square, et les ventes de tickets sont "très fortes" pour les prochaines séances à travers le pays, a constaté sa directrice Tessa Street. "C'est vraiment le film parfait" pour faire revenir le public dans les cinémas, qui ont commencé à rouvrir début juillet au Royaume-Uni, estime-t-elle, interrogée par l'AFP. "Les gens qui viennent disent qu'ils reviendront, c'est super". Pour Kevin Toussaint, un cuisinier français de 31 ans résidant à Londres, c'était une première sortie au cinéma depuis la levée du confinement. "J'ai vu qu'ils montraient Tenet, et je suis curieux", a-t-il dit à l'AFP. Le film a même pu compter sur un ambassadeur de prestige: dans une courte vidéo diffusée sur Twitter, la star américaine Tom Cruise a dit avoir "adoré" le film, qu'il a vu masqué à Londres, estimant "super d'être de retour dans une salle de cinéma", une façon d'encourager les spectateurs à revenir. - "Sauter dans l'écran" - "Tenet" a tout pour remplir sa mission. L'accroche scénaristique du film se reflète dans son titre, un palindrome, c'est-à-dire un mot qui se lit dans les deux sens. Soit le traitement que Nolan réserve aux personnages de son film, qui vont pouvoir avancer normalement dans l'intrigue ou reculer dans le temps pour tenter d'avoir un coup d'avance sur l'autre. De quoi dynamiter, avec cette touche de fantastique, une trame sinon classique d'un agent secret - John David Washington, fils de Denzel, vu dans "BlacKkKlansman" - aux trousses d'un esprit du mal - Kenneth Branagh, glaçant - qui menace l'humanité."Ce film est 10 fois plus difficile à comprendre qu'+Inception+", a commenté sur Twitter un spectateur sud-coréen, qui a pu voir le film durant le week-end avant sa sortie officielle, comme 84.000 de ses compatriotes. "Mais Nolan est clairement un génie". Sans révolutionner les genres auxquels son film s'attaque avec fougue pendant 2h30, Nolan pousse le curseur très loin. Pour le volet espionnage, il y a des effluves de "James Bond". Nolan a confessé la semaine dernière dans une conférence de presse mondiale par écrans interposés - Covid-19 oblige - avoir été marqué par "L'espion qui m'aimait", un "Bond" période Roger Moore. "C'est le premier que j'ai vu, à 7 ans, avec l'impression que je pouvais sauter dans l'écran pour aller aux quatre coins du monde, c'est ce sentiment que j'ai voulu retrouver".- "Vivre en plein cauchemar" -"Tenet", tourné dans sept pays différents, respecte le cahier des charges. Mais la touche Nolan, c'est un héros noir, ce que n'ont jamais tenté jusqu'ici les décideurs de la franchise du célèbre agent secret au service de sa Majesté. Le casting est d'ailleurs impeccable. Robert Pattinson campe à merveille un personnage ambigu, qui comme il s'en réjouit "aime le chaos et vivre en plein cauchemar". Et Elizabeth Debicki endosse une nouvelle fois l'habit d'une femme bafouée qui reprend sa liberté, comme dans "Les Veuves" de Steve McQueen. "Sa force vient de son voyage vers la résilience", raconte joliment l'actrice. Sur le fond, le réalisateur américano-anglais, qui a soumis son script à des scientifiques pour coller aux théories sur la marche du temps, n'est pas le premier à réfléchir aux conséquences sur le présent d'une manipulation du passé. "Terminator" ou "Edge Of Tomorrow" (avec Tom Cruise) l'ont déjà fait. Mais ici, les passerelles temporelles sont plus nombreuses et plus poreuses.
En pleine crise sanitaire, des fans de cinéma ont pris le chemin des salles obscures mercredi à Londres pour voir "LE" film de la fin d'été: "Tenet", blockbuster entre espionnage et science-fiction, signé du prince du box-office Christopher Nolan, attendu comme le messie pour raviver un secteur déprimé par la pandémie.
orangesum-3475
Dans cette lettre de saisine datée de mercredi, le directeur général de l'AP-HP (Assistance publique - Hôpitaux de Paris), Martin Hirsch, demande à son collège de déontologie de donner un avis "avant la fin du mois de juillet". La question est de savoir "s'il peut y avoir des manquements à des obligations d'ordre déontologique (...) dans un cas de figure où des propos sont tenus avec l'autorité conférée à une fonction de responsabilité dans un hôpital public universitaire". Le Pr Perronne est chef du service des maladies infectieuses de l'hôpital de Garches (Hauts-de-Seine). La lettre de l'AP-HP dont l'AFP a obtenu copie pointe notamment "l'accusation portée à l'égard d'une autre équipe hospitalière extérieure à l'AP-HP d'avoir +laissé crever+ un patient, en l'occurrence le beau-frère de l'intéressé, au motif que ne lui aurait pas été délivré un traitement, préconisé par l'auteur comme ayant fait ses preuves, alors que cette efficacité n'est pas établie". Cette accusation, qui visait des médecins du CHU de Nantes, a récemment été proférée par le Pr Perronne à la télévision et portait sur l'hydroxychloroquine, traitement promu par le Pr Didier Raoult. Autres propos qui "doivent retenir l'attention" selon le courrier de Martin Hirsch: "Prétendre que les décisions concernant un tel traitement sont à l'origine de 25.000 morts dans notre pays; enfin, mettre en cause la probité d'autres médecins de la même institution dans la manière dont ils ont émis des avis sur la crise, en affirmant que leur attitude a provoqué des milliers de morts". Ces propos ont tous été tenus par le Pr Perronne dans différents médias, en pleine promotion de son livre accusateur sur la gestion de la crise du Covid-19, "Y a-t-il une erreur qu'ILS n'ont pas commise". Dans sa lettre, Martin Hirsch précise qu'il "ne s'agit bien entendu pas de remettre en cause la liberté d'expression" (...) "ni bien évidemment de considérer que l'on ne pourrait pas librement apporter sa contribution au débat sur la manière dont une crise sanitaire est gérée et émettre des critiques, fussent-elles virulentes". Il demande au collège de déontologie de dire si les propos litigieux sont contraires à l'article 25 de la loi sur les droits et obligations des fonctionnaires du 13 juillet 1983 , selon lequel "le fonctionnaire exerce ses fonctions avec dignité, impartialité, intégrité et probité". De son côté, le Conseil national de l'Ordre des médecins a annoncé jeudi s'être saisi du cas du Pr Perronne en raison des mêmes propos.
L'AP-HP a saisi ses instances déontologiques au sujet du Pr Christian Perronne, spécialiste des maladies infectieuses favorable à l'hydroxychloroquine, en raison de propos dans lesquels il met en cause d'autres médecins, selon un courrier dont l'AFP a obtenu copie jeudi.
orangesum-3476
"La flèche de la cathédrale Notre-Dame de Paris était en restauration lors de l'incendie du 15 avril 2019. L'échafaudage installé pour cette opération a résisté à l'effondrement de la flèche mais il a été déformé par la chaleur de l'incendie", rappelle l'établissement public dans un communiqué. Cet échafaudage, constitué de 40.000 pièces, de 200 tonnes "dont la moitié se trouve à plus de 40 mètres de haut", a dans un premier temps été "consolidé puis ceinturé de poutres métalliques sur trois niveaux afin de le stabiliser et d'empêcher tout risque d'écroulement". Un second échafaudage a été mis en place et à partir de lundi, "deux équipes en alternance de cinq cordistes descendront au plus près des parties calcinées pour découper, à l'aide de scies sabres, les tubes métalliques fondus les uns sur les autres". Ils seront évacués avec une grue de 80 mètres. "Cette opération se déroulera tout au long de l'été", précise le communiqué. Juste après l'incendie, qui avait suscité une émotion mondiale, le président Emmanuel Macron avait souhaité une reconstruction en cinq ans du joyau gothique. Le chantier a toutefois connu des aléas. Il avait été retardé durant l'été par des mesures contre la contamination au plomb. Puis à l'automne et à l'hiver, les intempéries ont bloqué les travaux, chaque fois notamment que les vents soufflaient à plus 40 km/h. Et au printemps, le coronavirus a plongé le chantier dans le sommeil. Il a repris progressivement fin avril. Le parvis de la cathédrale a lui été ouvert le 31 mai. Beaucoup d'inconnues persistent par ailleurs sur la forme finale de la flèche, qui s'est effondrée pendant l'incendie: reconstruire à l'identique celle de Viollet-Le-Duc, ou concevoir un "geste architectural contemporain", comme l'a évoqué le président de la République.
La dernière phase de la délicate opération de démontage de l'échafaudage de la flèche de Notre-Dame de Paris, déformé par la chaleur de l'incendie, commencera lundi, a annoncé dimanche l'établissement public chargé de la restauration de la cathédrale.
orangesum-3477
crânes nus !"Avant j'étais tout blond, mais j'avais les cheveux très fins. Et puis bon, c'est parti !", explique Edmond Kerstenne, 73 ans, président de la confrérie nationale à LCI qui a réalisé un reportage chez nos voisins du plat pays qui revendiquent leur calvitie. Il reconnaît que la confrérie compte seulement une trentaine de membres mais revendique un parcours des plus sérieux pour être intronisé. "Pour rentrer, il faut être chauve au moins naissant. Il en existe trois sortes : les chauves naissants - qui sont dégarnis sur le dessus. Il y a ceux qui, comme moi et à peu près 90% des chauves, ont une couronne autour du crâne. Et il y a enfin les chauves complets mais c'est plus rare". Il clame cependant haut et fort qu'"un crâne rasé, ça ne compte pas. Ça se voit tout de suite, on voit la racine des cheveux". Pour ce cinquantenaire où sont attendues quelque 250 personnes, trois postulants tenteront de décrocher leur toge d'entrée. "On est postulant pendant un an, on devient stagiaire au bout de six mois, et puis membre en toge", poursuit le président". Ils prêteront symboliquement serment la main sur une boule de billard : "Je jure de ne rien tenter pour modifier la coiffure que nous a destinée Dame Nature". Avant que leurs confrères ne leur versent de l'alcool de myrthe sur le crâne et boivent avec eux le reste du breuvage. Cette confrérie, au-delà de son clin d'oeil humoristique, a une portée sociale : cette année, les dons récoltés permettront d'offrir des cadeaux pour la Saint-Nicolas, le Noël belge, à des enfants placés en foyer.
Aujourd'hui 8 octobre en Belgique, c'est un jour un peu spécial pour les chauves. La confrérie nationale qui les rassemble, fête son cinquantenaire avec au menu convivialité, toges et...
orangesum-3478
Les propos de Gérard Louvin envers la direction de France 2 risquent, sans aucun doute, de déplaire à la chaîne publique. Interviewé par Eric Dussart et Jade ce samedi 12 novembre dans leur émission sur RTL, le producteur a exprimé son avis sur AcTualiTy et n'a pas mâché ses mots concernant la stratégie de France Télévisions. Thomas Thouroude dans le viseur de Gérard Louvin ? Alors que les émissions des après-midis de France 2 ne font pas l'unanimité parmi les téléspectateurs, Eric Dussart questionne le producteur sur l'avenir d'AcTualiTy, présenté par Thomas Thouroude. "Je l'ai regardé une fois et je ne l'ai pas trouvé si mauvaise que ça", commence Louvin. Il relativise ensuite les propos qu'il avait tenu à l'égard du présentateur dans Touche pas à mon poste !, lorsqu'il avait rejoint l'équipe de chroniqueurs. "J'ai toujours eu un peu de mal avec l'animateur, que je trouve très bon en tant que journaliste sportif, mais j'ai un peu de mal en animateur. J'ai l'impression, ce que j'ai dit un jour chez Hanouna - excusez-moi monsieur Thouroude - J'ai l'impression qu'il joue à l'animateur. Mais il s'améliore. Pour moi, plus il fait d'émissions, moins il joue à l'animateur. Il devient bon", juge le producteur. Gérard Louvin déglingue les dirigeants de France 2Un avis qu'il nuance moins quand cela concerne la direction de la chaîne publique. "Je pense qu'il n'y a pas beaucoup de professionnels à France 2. Je crois même qu'il n'y en a pas", enchaîne Gérard Louvin. Il précise bien qu'il parle des responsables et non pas des animateurs. "Moi j'ai travaillé dix-sept ans avec Patrick Le Lay et Etienne Mougeotte (les anciens dirigeants de TF1, ndlr), je sais ce que c'est que des bons", ajoute le producteur. Il va même jusqu'à les comparer à "l'Académie des 9". "Il y a neuf cases de direction qui ne se parlent pas. Ils ne communiquent pas entre eux. Ils ne se font même pas une réunion pour se réunir à neuf ! À partir de ce moment-là, on ne peut pas avancer, chacun fait son petit truc dans son coin", déplore Louvin. Pour lui, le plus gros problème de la chaîne reste lié aux multiples remaniements de son directoire. Pour appuyer ses paroles, il confronte France 2 et M6 : "M6, pourquoi ils avancent quand même ? Parce qu'il y a les mêmes patrons depuis vingt ans." Récemment, Vincent Meslet, qui avait succédé à Thierry Thuillier en septembre 2015, a été limogé et remplacé par Caroline Got. "Ils en sont au 15e directeur des programmes ! Oh ! Réveillez-vous !", ironise Gérard Louvin.
Invité d'On ne refait pas la télé sur RTL ce week-end, Gérard Louvin n'a pas eu sa langue dans sa poche. Le producteur a massacré les dirigeants de France 2, pointant du doigt le manque de communication entre ces derniers.
orangesum-3479
Elle dénonce la présence de substances potentiellement cancérogènes ou de métaux lourds dans ces produits du quotidien. Comment bien choisir ses cosmétiques pour éviter les produits néfastes voire toxiques ? Dentifrices, crèmes et gels de douche, vernis à ongle, crèmes hydratantes, fonds de teint, mousses à raser... La revue 60 millions de consommateurs a mené une enquête publiée jeudi 27 août. Dans chacune de ces catégories, le magazine édité par l'Institut national de la consommation note les produits sur une échelle de A "sans réserve d'utilisation" à E ("utilisation fortement déconseillée, produit contenant trop de substances problématiques") en fonction des ingrédients affichés sur l'emballage et de l'impact de ces derniers sur la santé (70% de la note) et sur l'environnement (30%). Dupin Quotidien : Où en est l'interdiction des néonicotinoïdes ? - 19/08par RMCConséquences néfastes sur l'organisme"Il ne faut pas affoler les gens", précise à l'AFP la chef de la rubrique Santé - Cosmétique du magazine, Adelaïde Robert, "en cas de risque avéré et immédiat pour la santé on n'aurait pas ces produits sur le marché". Il s'agit plutôt de signaler des produits dont une utilisation régulière et sur une longue période peut avoir des conséquences néfastes sur l'organisme. A chaque catégorie de produits cosmétiques étudié, ses ingrédients problématiques. Pour les crèmes hydratantes, il s'agit par exemple des polymères, dont la fabrication est très polluante, ou des colorants dits azoïques, dont certains "sont potentiellement cancérogènes en plus d'être sensibilisants et irritants", écrit le magazine. Certains produits de douche, de marque Carrefour, Dop et Weleda, contiennent de la coumarine, "suspectée d'être cancérogène-mutagène-reprotoxique", ou du Lilial (butylphényl méthylpropional), présent dans la crème Dove, "toxique pour la reproduction". Certains dentifrices, "de marque Oral B, Sanogyl, Sensodyne, Signal, Vademecum ou Zendium", présentent quant à eux des traces de métaux lourds, comme le zinc et l'étain, "toxiques", explique le magazine. Ou du dioxyde de titane, qui "peut contenir des nanoparticules et est soupçonné d'être cancérogène"."Pousser les industriels à faire mieux"Globalement, le magazine appelle les consommateurs à repérer dans les listes d'ingrédients ceux à éviter autant que possible, comme le butylcarbamate d'iodopropynyle, allergisant, ou l'EDTA, irritant et "surtout très polluant pour l'environnement"."L'idée de ces évaluations, c'est de pousser les industriels à faire mieux, parce qu'on voit bien que dans chaque famille de produits, il y en a qui s'en sortent bien" en proposant des produits expurgés de ces ingrédients problématiques, conclut Adélaïde Robert.
Certaines marques sont très connues, comme Dior, L'Oréal, ou Carrefour. La revue 60 millions de consommateurs épingle ce jeudi plusieurs cosmétiques, dans une étude portant sur 86 produits.
orangesum-3480
Elle s'est éteinte dans la nuit de samedi à dimanche, alors qu'elle se trouvait en soins intensifs à l'hôpital de Pau. Le drame était survenu dans la matinée du samedi 8 avril. La fillette dévalait une pente enneigée de la station avec son grand frère de 12 ans lorsqu'ils ont perdu le contrôle de la luge sur laquelle ils glissaient. Les deux enfants sont passés à travers un filet bordant la piste, puis la fillette a percuté un tube en métal, à l'extérieur de la piste. La violence du choc lui a fait perdre connaissance, tandis que son frère a reçu un coup au tibia. Aucun des deux enfants ne portait de casque, selon une déclaration du directeur de la station. Le peloton de gendarmerie de haute montagne d'Oloron Sainte-Marie a été chargé de l'enquête pour faire la lumière sur l'accident. Il s'agira pour les gendarmes de déterminer si le drame est lié à une vitesse excessive ou à un défaut de sécurisation de la piste enneigée. Selon les premiers éléments, le filet bordant la piste n'était pas un filet de protection, mais servait simplement de "balisage", insuffisant pour retenir l'embardée des deux enfants. Le 18 février, un garçon de 4 ans avait été tué tandis que sa sœur, âgée de 8 ans, et leur son père avaient été grièvement blessés lors d'une chute en luge de 15 mètres dans un ravin, dans la station de ski du Mont-Aigoual, située à la frontière entre le Gard et la Lozère. Auparavant, le 5 février, un garçon d'une dizaine d'années était tombé dans un ravin en Savoie alors qu'il tentait de récupérer sa luge.
L'enfant n'a pas survécu à ses blessures. Les autorités ont annoncé lundi le décès d'une fillette de 8 ans, qui avait été grièvement blessée dans un accident de luge à la station de La Pierre Saint-Martin, dans les Pyrénées-Atlantiques.
orangesum-3481
"Il faut que tout le monde garde beaucoup de calme. J'ai vu beaucoup de mauvaise foi, d'approximations et de faux débats". Emmanuel Macron a pris la parole vendredi 22 mars lors d'une conférence de presse, où il a expliqué la décision de l'exécutif de renforcer les moyens sécuritaires, notamment en ayant recours aux militaires de Sentinelle pour protéger les bâtiments officiels et permettre aux forces de l'ordre d'être concentrés sur les manifestations des "Gilets jaunes". "Ce qui a été décidé, c'est exactement ce qui avait été décidé au mois de décembre et dans le passé", a t-il tempéré, indiquant qu'il s'agissait de "faire appel aux militaires de Sentinelle pour ce qui est leur mission : la lutte contre le terrorisme, et protéger les sites sensibles, pour pouvoir décharger les policiers et les gendarmes de ces missions". "En aucun cas l'armée dans notre pays est en charge du maintien de l'ordre public. C'est un faux débat absolu!", a t-il ajouté, égratignant l'opposition. "Ceux qui jouent à se faire peur ou à faire peur à certains ont tort", a t-il lâché.♦ Un haut-gradé sème le douteQuelques minutes auparavant, Jean-Luc Mélenchon avait prononcé une allocution sur un ton solennel, où il a appelé les militaires à "ne pas tirer". Le chef de file de La France Insoumise a appelé "à la désescalade, au retour à une relation proportionnée". La polémique avait enflé dans la matinée, quand le gouverneur militaire de Paris a déclaré sur Franceinfo que les militaires pourront "aller jusqu'à l'ouverture du feu [...] si leur vie est menacée ou celle des personnes qu'ils défendent". Le général Leray a précisé que les soldats sont tenus d'effectuer "des sommations". "C'est arrivé par le passé", a t-il rappelé, évoquant le cas des attaques au Carrousel du Louvre, en février 2017, où à Orly. « Ils sont parfaitement à même d'apprécier la nature de la menace et d'y répondre de manière proportionnée », a t-il assuré.♦ "Leur intervention potentialise un risque de mort"Sur le même thème, deux avocats ont interpellé le Défenseur des droits, Jacques Toubon, pour lui demander d'obtenir des "garanties" quant à la mobilisation des effectifs de Sentinelle. Estimant que cette situation est "facteur de risques supplémentaires", les avocats William Bourdon et Vincent Brengarth demandent dans leur courrier de "tout mettre en oeuvre pour, si ce n'est essayer de faire changer la position du gouvernement, permettre d'obtenir des garanties extrêmement claires pour éviter tout risque". Ils y dénoncent également le "choix de l'escalade" fait par les autorités. "Nous ne pouvons imaginer ce qu'il adviendrait si un bâtiment était effectivement sous la menace et si un militaire était requis d'intervenir", anticipent-ils. "De l'aveu même des militaires aujourd'hui, leur intervention potentialise un risque de mort", a réagi Me William Bourdon. L'opération Sentinelle mobilise 7.000 soldats en France. Les soldats protègent des sites religieux (synagogues, mosquées...), des lieux particulièrement exposés au risque terroriste ou très fréquentés (lieux touristiques, gares...). Ils sont présents de manière quasi permanente à certains endroits, comme les aéroports ou les musées.
Le chef de l'Etat estime que la polémique sur la mobilisation des militaires en marge de l'acte 19 des "Gilets jaunes" est un "faux débat". Pendant ce temps-là, des voix s'élèvent pour pointer les risques "d'escalade" potentiellement mortelle.
orangesum-3482
Au menu toute la semaine, ce projet de loi table sur une récession historique de 11% du PIB en 2020, un déficit qui se creuse encore (11,4%) et une dette publique qui gonfle à 120,9% du PIB. En ouverture des débats, le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a évoqué un "cantonnement" de cette "dette Covid", un traitement à part qui pourrait permettre d'étaler dans le temps son amortissement, "par exemple jusqu'en 2042". Il a aussi répété s'attendre à "800.000 suppressions d'emplois au minimum d'ici la fin de l'année 2020". Selon lui, "il nous faudra au moins deux ans pour retrouver le niveau de PIB que nous avions réussi à atteindre fin 2019. Il nous faudra deux ans mais nous le ferons", a-t-il assuré. Les prévisions restent très incertaines. La secrétaire d'Etat Agnès Pannier-Runacher a déjà évoqué pour "septembre" la présentation d'un quatrième budget rectifié, qui pourrait intégrer des mesures plus vastes de relance. Car ce projet de loi de finances rectificative N.3 prévoit surtout des "plans de soutien et d'urgence sectoriels": 18 milliards d'euros pour le secteur du tourisme, l'un des plus affectés par le confinement, 15 milliards d'euros de soutien à l'aéronautique ou encore les 8 milliards du plan automobile. Ce "PLFR 3" doit aussi entériner un soutien de 4,5 milliards d'euros de l'Etat aux collectivités, au moment où leurs recettes fondent avec la crise. C'est "un effort sans précédent", a insisté le ministre du budget Gérald Darmanin. Les discussions cette semaine s'annoncent nourries sur les contreparties écologiques aux aides publiques, réclamées notamment par la gauche et les ONG environnementales. "Là-dessus, on n'a pas tous la même opinion dans la majorité", reconnaît le rapporteur général Laurent Saint-Martin (LREM)."Ce n'est pas le moment de poser des conditions pour des mesures de trésorerie d'urgence", se lamente une figure LREM, confiante cependant pour trouver "un terrain d'entente", avec une conditionnalité pour certaines grandes entreprises. - "Transition écologique" -Lundi, Bruno Le Maire a affirmé que "dans tous les plans sectoriels, des investissements massifs seront engagés pour la transition écologique (...) Nous avons demandé à Air France de réduire son empreinte carbone, de devenir la compagnie la plus respectueuse de l'environnement et de supprimer un certain nombre de lignes intérieures lorsqu'il y a une alternative par le train à moins de 2h30". Une quarantaine de députés, notamment de la majorité, réclamaient aussi d'intégrer dès ce PLFR 3 certaines mesures proposées par la Convention citoyenne pour le climat. Lors d'une rencontre à l'Elysée avec les 150 membres de cette convention, Emmanuel Macron a toutefois annoncé lundi un projet de loi spécifique à la fin de l'été. Face à la crise du secteur du bâtiment, un amendement du gouvernement au budget devrait d'ailleurs faire débat au plan environnemental: il souhaite reporter d'un an la suppression d'un avantage fiscal sur le gazole non routier (GNR). En outre, l'opposition de gauche réclame à nouveau le rétablissement de l'impôt de solidarité sur la fortune. Avec le mouvement altermondialiste Attac, les groupes socialiste, communiste et LFI ont plaidé pour plus de "justice fiscale" devant le Palais Bourbon. Mais le gouvernement exclut toute hausse d'impôt et considère le rétablissement de l'ISF comme un débat "d'arrière garde", une mesure de nature à "décourager les investissements", selon lui. A gauche, l'Insoumis Jean-Luc Mélenchon a défendu sans succès une motion de rejet préalable, en tançant la majorité pour sa politique de "l'offre", pro-entreprise. A droite, Eric Woerth (LR) a reproché au gouvernement une "addition de plans sectoriels" sans "vision claire" et voudrait que l'exécutif accélère son plan global de relance, prévu à la rentrée. Le gouvernement a aussi annoncé lundi de nouvelles aides pour les commerçants et artisans, notamment via un dispositif pour revitaliser les centres-villes grâce à des loyers modiques. Bruno Le Maire a en outre assuré que "des mesures fortes pour l'emploi des jeunes seront bien dans ce PLFR3 pour être opérationnelles à la rentrée, sur l'apprentissage et le contrat de professionnalisation" notamment.
Au secours du tourisme, de l'automobile ou de l'aéronautique: l'Assemblée nationale a démarré lundi l'examen d'un troisième budget rectifié face à la "tempête économique" du coronavirus, la gauche et une partie de la majorité réclamant des contreparties écologiques et sociales en cas d'aides publiques.
orangesum-3483
Pendant que la France se prépare à un nouveau probable "coup de vis" face à l'épidémie de Covid-19,les cotes de confiance d'Emmanuel Macron (35%) et de Jean Castex (32%) reculent de quatre points chacune en septembre par rapport au mois précédent, indique le sondage mensuel Elabe, pour Les Echos et Radio Classique, publié jeudi. Selon les résultats de l'Observatoire politique, le chef de l'Etat retrouve ainsi sa cote de confiance du mois de juillet, après une hausse de 4 points enregistrée en août. 35% des Français lui font confiance pour affronter efficacement les principaux problèmes qui se posent au pays. A l'inverse, 57% (+1) ne lui font pas confiance, dont 30% "pas du tout". 8% sont sans opinion. Sa cote de confiance progresse auprès de son électorat du 1e tour (+4% à 75%), mais est en net recul auprès des électeurs de François Fillon (-17 points, à 41%)."L'image positive" d'Edouard Philippe perdureQuant au Premier ministre, sa cote est inférieure de 11 points à celle de son prédécesseur Edouard Philippe lors de son dernier mois de mandat (43% en juillet dernier). Si 32% des Français font confiance à Jean Castex, 51% (+8 points) ne lui font pas confiance. Sa cote baisse surtout auprès des Français de 50 à 65 ans (23%, -11) et des plus de 65 ans (43%, -11). Au classement des personnalités dont les Français ont une "image positive" figurent en tête Edouard Philippe (54%, -3), Roselyne Bachelot (48, -1) et Nicolas Hulot (46%, -3). Nicolas Sarkozy les suit (37%, +1). Sondage réalisé par internet les 8 et 9 septembre auprès d'un échantillon représentatif de 1.001 personnes, selon la méthode des quotas.
Le Premier ministre souffre de la comparaison avec son prédécesseur, Edouard Philippe, dont 54% ont une image "positive".
orangesum-3484
Ces chasseurs de virus se livrent à un travail digne des détectives rendu crucial à l'heure du déconfinement. Pour éviter une deuxième vague et un possible reconfinement, toutes les personnes à risque doivent pouvoir être identifiées le plus vite possible. Leur travail devrait pouvoir être facilité aussi à partir de mardi avec le lancement prévu dans le pays, à la suite d'autres pays, d'une application mobile de traçage des malades en Allemagne. Tout démarre par simple fax reçu à l'autorité sanitaire de la ville rhénane: un laboratoire vient d'annoncer un test positif. - "Gérer les émotions" -Dès lors pas une minute à perdre. Le "cas" est appelé dans l'heure au téléphone, déjà pour annoncer la maladie, la mise en quarantaine obligatoire et "gérer les émotions" oscillant entre banalisation et peur panique, explique Andreas Gehlhar, l'un des 200 étudiants en médecine enrôlés depuis mars par l'office de santé local. Car l'Allemagne, déjà montrée en exemple pour sa gestion du pic de la crise ayant permis d'avoir un nombre de décès comparativement faible (environ 8.800 à ce jour pour près de 190.000 cas d'infection) a décidé dans bien des cas de faire appel à des personnels qualifiés, tels que des étudiants ne médecine, pour "chasser" le virus. Même effectué à distance, le travail préliminaire d'"anamnèse" est "crucial pour le suivi de la pathologie", souligne l'enquêteur. Ensuite il s'agit de retrouver chaque contact que le malade a eu durant les 48 dernières heures. Il faut alors questionner sans relâche, comme un détective. "Une personne âgée vivant dans un immeuble collectif nous dit n'avoir vu que sa fille en deux jours", or "on apprend dans la conversation qu'elle a parlé au personnel de ménage dans sa cage d'escalier et qu'elle a patienté 30 minutes au cabinet médical où elle a été testée", raconte Barbara Grüne, médecin scolaire propulsée à la tête d'une des trois "brigades" d'enquêteurs sanitaires du bureau. La liste des contacts du malade peut ainsi s'allonger. Chacun d'entre eux sera appelé et cela dans plus de vingt langues parlées parmi les étudiants enquêteurs, dans une ville d'un million d'habitants où cohabitent nombre de nationalités. Le but est de convaincre chacun des contacts du premier cercle de se placer en quarantaine, ce que "la grande majorité accepte de faire", selon Mme Grüne, ce qui permet de "casser la chaîne de circulation du virus."- Deuxième vague - A Cologne, le bilan de la pandémie reste contenu, à l'image du pays, avec 2.500 cas d'infections depuis février pour 100 personnes décédées. Si les nouveaux cas signalés par jour sont bien moindres qu'au pic de la pandémie en mars, "ce n'est pas une raison pour retomber dans l'insouciance", prévient toutefois le docteur Johannes Niessen, directeur de l'office de santé. D'autant que le gouvernement allemand veut augmenter la fréquence des tests pour garder la pandémie sous contrôle. "Nous sommes préparés pour la deuxième vague d'infection qui arrivera à l'automne", ajoute M. Niessen. Ce n'est pas forcément le cas dans l'ensemble des 400 offices sanitaires, où le nombre de médecins recrutés par l'administration a diminué d'un tiers ces 15 dernières années, selon la fédération du secteur, BVOGD. En cause: beaucoup de départs non remplacés, le service public n'attirant pas avec un salaire conventionnel bien inférieur à celui du privé. Le ministère de la santé à Berlin a promis 50 millions d'euros pour informatiser les offices de santé et recruté au printemps 500 étudiants venus de tous bords, des "containment scouts" ("moniteurs de confinement") envoyés sur les points chauds du pays. L'armée allemande a déployé 190 soldats enquêteurs dans une trentaine d'offices du pays, a indiqué la Bundeswehr à l'AFP. Quant à l'application mobile de traçage, elle "ne remplacera pas notre travail de contact ni de conseil", prévient déjà Mme Grüne.
"Vos symptômes? Vos rencontres ces derniers jours?" A Cologne, des étudiants en médecine recrutés par l'autorité sanitaire questionnent sans relâche les nouveaux malades avérés ou suspectés du coronavirus dans le but de stopper la chaîne d'infection.
orangesum-3485
L'institut Pasteur, mais aussi la Fondation Abbé-Pierre, la Ligue contre le cancer ou encore Médecins sans frontières... Toutes ces associations lancent un cri d'alarme face à la baisse des dons des Français. L'Institut Pasteur en a alerté ses donateurs dans un courrier que publie franceinfo jeudi 27 septembre. "Vous le savez, cette année 2018 est marquée par des réformes fiscales considérables qui ont eu pour conséquence une diminution très importante des montants de notre collecte de fonds. (...) Cette baisse des dons amoindrira notre capacuté à financer certains projets de recherche ambitieux pour la médecine de demain", peut-on lire dans cette lettre. La suppression de l'ISF principale responsable ? En ligne de mire des associations, les différentes réformes fiscales, la suppression de l'ISF et la réforme de la CSG en tête. Le remplacement de l'ISF par l'impôt sur la fortune immobilière (IFI) serait la mesure la plus dure lourde. "C'est simple : cela a entraîné une chute de 70% de nos dons, soit une baisse de notre budget d'environ 800 000 euros", explique Patrice Blanc, président bénévole des Restos du Cœur, à franceinfo. Soit les donateurs ne sont plus assujettis à l'ISF, soit ils le sont à un niveau inférieur. Et le manque à gagner est considérable." Les contribuables soumis à l'ISF pouvaient déduire 75% du montant de leur don aux associations. C'est encore le cas aujourd'hui, mais seuls 120 000 ménages sont soumis au nouvel impôt, alors qu'ils étaient trois fois plus à payer l'ISF, selon Les Echos (abonnés). "Cela nous a concrètement fait perdre 60% des volumes de nos dons, soit presque 2 millions d'euros, détaille pour Franceinfo Jean-François Chambon. Nous sommes passés de 3,5 millions d'euros de dons en 2017 à presque 1,5 million en 2018 pour le moment". Même constat pour Action contre la faim et la Croix-Rouge qui accuse "500 000 euros de budget en moins pour l'année 2018", selon la direction de la communication. Pierre Siquier, président de France Générosités, qui regroupe une centaine d'associations, affirme de son côté que depuis le début de l'année 2018, la baisse de l'ISF a entraîné "une diminution de 55% des dons". La hausse de la CSG, un frein pour les dons des retraités ? La hausse de la CSG aurait également impacté les dons des retraités. Pour l'heure, il est encore difficile d'avancer un chiffre. Toutefois, "la grande majorité des dons faits aux associations viennent de personnes âgées de plus de 65 ans. Chez nous, elles représentent environ 60% des donateurs, témoigne Jean-François Riffaud, directeur communication d'Action contre la faim auprès de franceinfo. Il est certain que toute mesure fiscale défavorable aux retraités aura un impact sur les dons". "Nos estimations nous font penser que la CSG fera baisser de près de 10% la collecte de 2018, hors ISF, abonde Jean-François Chambon, de l'Institut Pasteur. "Cela touche notamment les petits donateurs, qui ont vraiment l'impression de perdre du pouvoir d'achat", poursuit-il. Le prélèvement à la source, source d'inquiétudeLe prélèvement à la source est également un sujet d'inquiétude pour les associations. Même si rien ne change dans les faits, les organismes craignent que les contribuables aient l'impression de perdre du pouvoir d'achat, ce qui pourrait limiter leurs dons. Le gouvernement a ainsi accepté de mettre en place une mesure afin de soutenir les dons : dès janvier, les donateurs recevront un acompte de 60% sur les réductions d'impôts auxquels ils peuvent prétendre. Certaines associations misent aussi sur la pédagogie comme La Croix rouge qui a fait parvenir un courrier d'explications à ses donateurs : "le prélèvement à la source : rien ne change pour votre générosité", est-il écrit en haut du message, publié par franceinfo.
Selon plusieurs associations interrogés par franceinfo les dons baissent considérablement cette année 2018. En cause ? Les différents réformes fiscales, suppression de l'ISF en tête.
orangesum-3486
L'ouragan Dorian, qui se trouvait vendredi 30 août au-dessus de l'Atlantique à quelque 1.000 km à l'est de la ville de West Palm Beach, en Floride, est devenu un ouragan "majeur" de catégorie trois sur les cinq que compte l'échelle de Saffir-Simpson, avec des vents atteignant près de 185 km/h, a annoncé le Centre national des ouragans (NHC) américain. L'ouragan devrait encore gagner en puissance et atteindre le continent en catégorie quatre, avec des bourrasques dépassant 220 km/h. Dans l'État américain de Floride, les habitants se préparent à évacuer les zones côtières qui devraient être frappées dans la nuit de lundi à mardi. Certains ont déjà commencé à évacuer vers des zones jugées plus sûres, mais la majorité d'entre eux étaient dans l'expectative, Dorian progressant à une petite vitesse de 17 km/h et ayant tendance à changer de trajectoire. Les dernières projections voyaient l'ouragan atteindre la côte orientale de la Floride au niveau de la station balnéaire de West Palm Beach. C'est là que Donald Trump possède son célèbre club de golf de Mar-a-Lago, qu'il surnomme sa "Maison Blanche d'hiver". Les habitants se préparent"Tenez-vous prêts. Soyez prêts à faire face à un événement qui pourrait s'étaler sur plusieurs jours", a demandé vendredi le gouverneur républicain de la Floride, Ron DeSantis, aux habitants des zones côtières. "Si vous vous trouvez dans une zone d'évacuation et que vous recevez l'ordre d'évacuer, je vous prie de le faire. Placez votre sûreté avant le reste : mieux vaut évacuer et ne pas finir victime, plutôt que rester et mettre votre vie en danger", a ajouté le gouverneur. De nombreux habitants ont pris d'assaut les stations essence et les supermarchés. Ils ont reçu la consigne de stocker de l'eau, des vivres et d'éventuels traitements de santé permettant de tenir au moins une semaine. La Floride se prépare à l'arrivée de l'ouragan Dorianpar euronews (en français)L'état d'urgence déclaréLe président américain Donald Trump a annulé jeudi le voyage qu'il devait effectuer en Pologne ce week-end, pour s'assurer en personne que "l'ensemble des moyens de l'État fédéral soient focalisés sur la tempête qui arrive". L'état d'urgence a été déclaré dans l'archipel des Bahamas, en Floride et dans une douzaine de comtés de l'État de Géorgie. Cette mesure permet de mieux mobiliser les services publics de l'État et de recourir si besoin à l'aide fédérale. Selon un officier coordonnant les secours, 12.000 soldats se trouvent actuellement en Floride en attendant l'arrivée de Dorian. Les Rolling Stones, qui devaient faire danser le public de Miami samedi soir, ont avancé leur concert à vendredi, à cause des mauvaises conditions météo annoncées. Mick Jagger et sa bande avaient déjà dû, le mois dernier, déplacer une date de concert à la Nouvelle-Orléans en raison du passage de la tempête Barry. La Floride en première ligneLa Floride, principalement constituée d'une péninsule au sud-est des États-Unis, se trouve chaque année en première ligne lors de la saison des ouragans. Avec un relief très plat, le littoral est particulièrement menacé par une montée des eaux. Le centre des terres se caractérise également par de faibles altitudes. Pour les habitants, la principale menace est donc les inondations. Selon les prévisions du Centre national des ouragans, Dorian devrait déverser sur des portions de la côte des pluies dont l'accumulation atteindra de 15 à 30 cm, voire 45 cm dans certaines zones localisées.
Cet ouragan de catégorie trois devrait encore gagner en puissance avant d'atteindre les côtes de Floride lundi ou mardi.
orangesum-3487
Les 15 et 22 mars prochain se tiennent les élections municipales dans les 35.000 communes françaises. Français et résidents européens y élueront leurs prochains conseillers municipaux pour un mandat de six ans, selon un mode de scrutin à la fois majoritaire et proportionnel en fonction de la taille des communes. Les maires, qui restent les élus les plus appréciés des électeurs, sont élus à bulletins secrets et à la majorité absolue lors du premier Conseil municipal qui suit les élections. Sécurité civile, urbanisme, état civil... Le maire dispose de larges attributions, sous sa double casquette d'agent de l'État et de la commune. Ses compétences sont néanmoins entamées par les groupements de communes, auxquels la quasi-totalité d'entre elles sont désormais rattachées. Le maire, un agent de l'ÉtatLe maire agit sous le contrôle du préfet ou du procureur de la République. Officier d'état civil et de police judiciaire, il publie les lois et règlements, organise les élections, participe aux opérations de recensement, d'élections socio-professionnelles et délivre certaines autorisations (licences de débit de boissons...). Il célèbre les mariages, enregistre les déclarations de naissance et de décès et tient les registres d'état civil. Le maire, un agent exécutif de la communeCet élu local est chargé de l'exécution des décisions du Conseil municipal. À ce titre, le maire prépare le budget, passe les marchés publics, signe des contrats, contracte des emprunts et représente la commune en justice. Il exerce des délégations dans des domaines très divers (urbanisme, éducation, police, justice...), mais peut également en déléguer à l'un de ses adjoints ou à un conseiller municipal. Le maire s'occupe notamment de gérer le patrimoine communal, de faire construire et entretenir des bâtiments publics. C'est également lui qui attribue les permis de construire et autres documents. Le maire dispose de pouvoirs de police. À ce titre, il peut constater des infractions (nuisances sonores...), fixer par arrêté les mesures de police municipale. C'est également lui qui s'assure de la sécurité (baignade, circulation, stationnement...) et de la salubrité publiques. Le maire est le garant de l'obligation scolaire et décide de la création de classes. C'est également lui qui alerte la population en cas de risques de toute nature. Sous son autorité, la commune organise les transports urbains et entretient les espaces verts et les cimetières. Elle subventionne des associations et participe à la construction d'équipements culturels et sportifs. Le maire agit sous le contrôle du Conseil municipal qui doit se réunir au moins une fois par trimestre. Le maire en fixe l'ordre du jour et la séance est ouverte au public, mais il peut également exercer son pouvoir de "police des séances", notamment en cas d'agitation. En 2014, ils étaient 926.068 à briguer un mandat municipal. Une armée du même ordre sera à nouveau sur les rangs pour les prochaines élections.
Élu de proximité par excellence, le maire s'occupe aussi bien d'attribuer les permis de construire que de célébrer les mariages. Il dispose de pouvoirs de police et gère le budget de la commune.
orangesum-3488
Pamela Anderson peut compter sur son entourage. Alors qu'elle est très attendue dans la prochaine édition de Danse avec les stars, le 29 septembre prochain, la star américaine est au coeur d'une polémique. Le 13 septembre dernier, le magazine "Public" dévoilait que, selon ses informations, Pamela Anderson allait toucher la somme astronomique de 400 000 € pour sa participation au concours de Danse. Depuis, celle que le monde a connue dans "Alerte à Malibu" n'a eu de cesse de démentir l'information. Mais ces supposées révélations ont rendu la garde rapprochée de la star folle de rage. Via un communiqué rapporté par "Closer", son agent s'est montré déterminé à nier l'information de Public. Il demande à la journaliste qui a sorti l'information de "de publier le contrat de Mme Anderson sur lequel elle s'appuie pour confirmer ses propos tenus encore hier dans TPMP ! Elle n'en serait évidemment pas capable, car elle sait parfaitement que ce qu'elle raconte dans son magazine est FAUX et que je la ferai attaquer en diffamation et en usage de faux le cas échéant. Car - NON - Pamela n'a pas reçu 400 000 euros pour participer à Danse avec les Stars. Ni même 300 000 euros. Non, Pamela n'a pas accepté de faire l'émission pour avoir 'un gros chèque' ... l'argent n'est pas son moteur ! Ceux qui la connaissent savent."Maxime Dereymez se dévoile pour défendre Pamela Anderson. Cette virulente réaction fait suite à l'émission TPMP People du 21 septembre. Sur le plateau, la journaliste Myriam Palomba a en effet confirmé : "400 000 €, c'est ça. On des super informateurs au nouveau de la production de Danse avec les stars !". On apprend également que Pamela Anderson aurait demandé de s'entraîner à Marseille (pour être proche d'Adil Rami, son compagnon), qu'elle aurait refusé plusieurs appartements de la production... "On a des proches, des gens dans les chaines, dans la production", a soutenu la journaliste de Public pour affirmer ses informations. Mais ces informations ont également provoqué une réaction très vive au sein même de l'émission. Le danseur Maxime Dereymez n'a même pas hésité une seconde à briser l'embargo quant à sa partenaire pour cette saison sur son compte Instagram :"Je ne suis pas censé révéler officiellement avec qui je danse cette saison, mais j'en prends le risque... Ce que j'ai lu aujourd'hui dans les médias me fait bouillir et je ne peux pas rester silencieux par rapport à la situation ! (...) Pamela est un amour de femme, peut-être rock'n'roll, mais certainement pas Diva, qui s'adresse à tout le monde naturellement et sans barrière. (...) Ne croyez pas les saloperies que des couillons balancent gratuitement, juste parce que c'est facile."
Dans son édition du 13 septembre dernier, le magazine "Public" affirme que Pamela Anderson toucherait 400 000 € pour sa participation à "Danse avec les stars". Son agent a, depuis, vivement nié l'information et le danseur qui l'accompagnera a même révélé son identité pour prendre sa défense.
orangesum-3489
Je suis celui que les hommes de Daesh détestent le plus. Je suis musulman et journaliste. Je peux aller là où mes confrères ne pourront jamais mettre les pieds". Un journaliste équipé d'une caméra cachée a infiltré pendant 6 mois une cellule d'aspirants jihadistes à Paris et Châteauroux. Ces hommes, qui préparaient un attentat en France, ont presque tous été arrêtés fin 2015. Pour "Soldats d'Allah", extraordinaire plongée d'une heure et demie au cœur d'un groupe d'islamistes radicaux diffusé lundi soir sur Canal+, le journaliste Saïd Ramzi (un pseudonyme), musulman "de la même génération que les tueurs du Bataclan", a commencé par gagner leur confiance. Si les premiers contacts, via des groupes prêchant le jihad sur Facebook, sont faciles, il a fallu ensuite rencontrer en personne celui qui se présente comme "l'émir" de cette dizaine de jeunes gens, certains musulmans par leur famille, d'autres convertis. Soldats d'Allah - Spécial investigation (extrait 2)par Telerama_BACela se passe à Châteauroux, dans le parc d'une base de loisir, déserte en hiver. A partir de là, les enregistrements des conversations permettent de comprendre les motivations de ces apprentis-jihadistes qui, bien que connus des services anti-terroristes et pour la plupart surveillés, se rencontrent et complotent."Mon but était de tenter de comprendre ce qu'ils ont dans la tête", dit Saïd Ramzi à l'AFP. "Et l'un des enseignements principaux est que je n'ai pas vu d'islam dans toute cette affaire. Aucune volonté de rendre le monde meilleur. Seulement des jeunes paumés, frustrés, perdus, suicidaires, faciles à manipuler. Ils ont eu la malchance d'être nés à cette époque où il y a l'Etat islamique. C'est très triste. Ce sont des jeunes en quête, et c'est ce qu'ils ont trouvé".- "Viens, frère, on va au paradis" -Lors de leur première rencontre, l'émir du groupe, un jeune franco-turc qui se fait appeler Oussama, tente de convaincre le journaliste, qu'il ne connait que sous le nom d'Abou Hamza, que le paradis les attend, à l'issue d'une mission suicide, en Syrie ou en France. "Vers le paradis, c'est ça le chemin", lui murmure-t-il, avec un constant sourire qui glace le sang. "Viens, frère, on va au paradis. Nos femmes nous y attendent, avec des anges comme serviteurs. Tu auras un palais, un cheval ailé fait d'or et de rubis". window.pvp_36f25b9b0ef025832453a13a4b7808ec = new Pvp('dmpublic', {idDM: "x47rf7b", mediaType: "dm-public"}, { 'sequenceUrl': "//pms.orange.fr/module/pm/1892/videoInfo/docUId/CNT000001a3Ry7/adCategory/embed", 'domNode': "pvpContainer_36f25b9b0ef025832453a13a4b7808ec", "origin": "embed", "mute": true, "autoplay": false
"Je suis musulman, de même génération que les tueurs du Bataclan. Je crois en dieu, je prie parfois, mais il m'arrive de boire des coups, le soir aux terrasses des cafés.
orangesum-3490
Un voilier avec trois personnes à bord a rompu son mouillage dans la nuit de vendredi à samedi peu après minuit et a heurté des hauts-fonds en baie d'Ajaccio avant de couler, a annoncé la préfecture maritime, samedi 26 septembre. Un mort et un disparu sont à déplorer."Alors qu'une femme a été retrouvée saine et sauve sur la côte et a été prise en charge par les pompiers, les recherches de deux hommes se poursuivent en mer comme à terre", avait d'abord indiqué la préfecture maritime. Quelques heures plus tard, le corps d'un homme a été repêché en début de matinée, samedi, vers 6h30, selon France 3 ViaStella. Les recherches pour retrouver une deuxième personne, ont été arrêtées. Dans des conditions météorologiques compliquées par les intempéries, d'importants moyens avaient été déployés, notamment un hélicoptère de la sécurité civile, le remorqueur d'intervention, d'assistance et de sauvetage Abeille Flandre prépositionné en Corse-du-Sud, un navire de la société nationale de sauvetage en mer (SNSM) et des patrouilles terrestres des pompiers."Le plongeur de l'hélicoptère Dragon a été engagé pour une inspection sommaire de l'épave, dans des conditions difficiles ne permettant pas une inspection visuelle complète, sans pouvoir retrouver les personnes toujours disparues", avait précisé la préfecture maritime. Des débris de ce voilier français baptisé le "Be Bop" ainsi que son épave ont été localisés, indique l'autorité en rappelant que les conditions météorologiques étaient particulièrement dégradées, avec des rafales de vent de plus de 90 km/h et une mer forte avec des creux allant jusqu'à quatre mètres, ce qui "complexifie les opérations de recherche". La Corse était alors placée par Météo-France en alerte orange pour "vents violents". La préfecture avait appelé à limiter les déplacements, respecter les interdictions d'usage du feu, éviter le littoral et écouter les médias locaux.
Le corps sans vie d'un homme a été repêché après le naufrage du bateau, qui a percuté des hauts-fonds avant de couler.
orangesum-3491
Le 23 septembre dernier, cette maman a vécu une journée "en enfer" à La Timone. Trois jours après la naissance de son deuxième enfant, son bébé décède à la suite de complications cardiaques. Le corps du nourrisson doit alors être déposé par le personnel de l'hôpital au dépositoire. Problème : "le couffin où, normalement, le corps de notre fille aurait dû être posé n'était pas disponible", raconte la maman à La Provence. Dans cette journée déjà douloureuse, la mère de l'enfant décide de prendre les choses en main et prend son bébé dans les bras pour l'emmener à la chambre mortuaire située à l'autre bout du bâtiment. "Nous traversons les couloirs du service de réanimation, descendons par l'hôpital des enfants par des couloirs moins fréquentés afin d'éviter de croiser le maximum de personnes puisqu'en effet, je tiens ma fille de trois jours morte dans les bras", rappelle la maman. Arrivée avec son compagnon devant le dépositoire, l'enfer continue. Le couple trouve la porte fermée puisque le dépositoire est fermé après 17h. En attendant que quelqu'un vienne ouvrir, les deux parents attendent "assis sur un parpaing en béton au niveau, je pense, du local poubelle puisqu'un monsieur passait avec son chariot électrique et tractait les poubelles avec des rats qui grouillaient au sol."Le corps est finalement récupéré "au milieu des poubelles et des rats tel un vulgaire colis que l'on va entreposer dans un coin. Nous voulions la veiller, mais l'accès nous a été interdit. Ils nous ont abandonnés comme ça, seuls sur un parking, en pleine souffrance... ", explique la jeune mère. Une fois rentrée chez elle, elle a écrit un long courrier à l'hôpital pour pointer "l'incompétence, le manque d'humanité et de compassion". Reçu par le directeur de la Timone et le chef du service de réanimation, le couple s'est vu présenter des excuses de la part de la direction.
Une maman n'a pas eu d'autres solutions que de traverser l'hôpital de la Timone à Marseille avec le cadavre de son nourrisson dans les bras pour l'apporter à la chambre mortuaire, révèle La Provence.
orangesum-3492
Depuis le printemps et le confinement décrété à cause du nouveau coronavirus, ils sont des dizaines de milliers à avoir migré vers leurs maisons de campagne. Si la plupart des restrictions ont été levées depuis en juillet, les frontières russes sont elles restées fermées. Et de nombreux résidents de la capitale passent donc aussi leur congé estival à la datcha, longtemps délaissée au profit de destinations plus exotiques et ensoleillées. Et ils se sont organisés pour rendre le quotidien plus divertissant que tondre les pelouses et récolter les fruits du jardin. Musée éphémère d'objets soviétiques retrouvés dans les greniers, spectacles amateurs, promenades champêtres à la découverte de la flore... Autant d'activités organisées par et pour les "datchniki". "D'habitude en juillet on partait en Grèce ou en Italie. Cet été on organise chez nous des loisirs qui ont du sens", raconte à l'AFP Snejana Goloubeva, cosmétologue de 40 ans. Deux fois par semaine, elle et son fils adolescent participent aux ateliers gratuits organisés par les cosaques du village Aliaoukhovo, à 60 km de Moscou. Au menu aujourd'hui: apprendre des chants populaires en russe et ukrainien, sous la direction de Nikolaï Dolgopol, 69 ans, lieutenant-colonel de l'armée à la retraite et doyen de la cosaquerie régionale."Privés de leur Thaïlande et Turquie, nombre de jeunes flâneurs arrivent ici et découvrent des valeurs traditionnelles qui leur manquaient", résume-t-il. - Retour aux sources -Pendant que son fils prend un cours d'art martial cosaque, Snejana et d'autres se dirigent vers les prés. Marina Vassilieva, ancienne employée de la télévision soviétique devenue phytothérapeute, leur apprend à repérer les plantes médicinales traditionnelles, réputées renforcer le système immunitaire."J'apprends les traditions de nos ancêtres", relève Ksenia Akimova, lycéenne de 14 ans, un bouquet d'herbes prodigieuses à la main. En pleine épidémie du coronavirus, cet engouement pour la campagne n'est pas sans rappeler la réputation de refuge des datchas durant la crise des années 1990, après la chute de l'URSS, lorsque deux tiers des ex-Soviétiques y passaient leurs vacances et faisaient pousser dans leur potager les aliments nécessaires à leur survie. Car pour beaucoup, même voyager en Russie en temps de pandémie n'est pas raisonnable: 83% des Moscovites excluent par exemple d'envoyer leurs enfants en colonie de vacances cet été, selon le site "stopcoronavirus" mis en place par les autorités russes. Du coup, les datchas --près d'un Russe sur deux en a une-- ont été équipées à tout va : en juin, les ventes de balançoires ont triplé, celles des piscines gonflables, de hamacs et de chaises longues ont doublé par rapport à l'année dernière, selon le site d'achat d'occasion Avito. - Voyage dans le temps - Et le samedi à Ermolino, à 50 km de Moscou, c'est soirée cinéma. Les datchniki s'installent en extérieur dans des fauteuils usés. Face à eux un grand écran, tandis que deux vieux projecteurs juchés dans le gazon crépitent, accompagnés du vrombissement des moustiques. A l'affiche des classiques."Personne n'est parti en vacances, nos spectateurs sont donc deux fois plus nombreux" que l'année précédente, raconte le projectionniste Alexandre Mamaïev, juriste de 32 ans qui s'est fait offrir quelque 1.500 bobines de films anciens par la municipalité locale. "Le cinéma est un autre moyen de voyager", résume ce cinéphile, heureux de renouer avec la tradition soviétique des projections itinérantes qui permettaient de faire découvrir le 7e Art aux multiples kolkhozes isolés d'URSS privés de cinémas. Le scientifique Nikolaï Mochtchevitine, 53 ans, abonde en ce sens: voir un vieux dessin animé avec sa fille est pour lui "un voyage dans le temps".
Apprendre des traditions cosaques, redécouvrir la tradition soviétique du cinéma en plein air: privés des plages méditerranéennes, des Moscovites ont puisé dans l'Histoire pour se divertir durant l'été et tromper la monotonie de leurs datchas.
orangesum-3493
L'écrivain Michel Houellebecq et les 23 joueurs, titulaires et remplaçants, de l'équipe de France championne du monde de foot font partie de la promotion du 1er janvier de la Légion d'honneur, qui distingue également de nombreux policiers et pompiers."Cette promotion rassemble au total 402 personnes réparties à parité exacte hommes-femmes entre 345 chevaliers, 42 officiers, 9 commandeurs, 4 grands officiers et 2 grand'croix", a indiqué la grande chancellerie de la légion d'honneur dans un communiqué. Les joueurs de l'équipe de France de foot, tous faits chevaliers, bénéficient d'une "promotion spéciale" et ont été distingués pour "services exceptionnels nettement caractérisés". Nathalie Baye promue officierL'historienne et sinologue Marie-Claire Bergère, 85 ans et le politologue franco-allemand Alfred Grosser, 93 ans sont les deux personnalités élevées à la dignité de grand'croix pour leur contribution au "rayonnement de la France". Ecrivain français parmi les plus connus et traduits à l'étranger, Michel Houellebecq, dont le livre "Sérotonine" sera le livre-événement de la rentrée littéraire de janvier, est nommé chevalier. Le poète et académicien René de Obaldia, 100 ans, est promu quant à lui commandeur. La comédienne Nathalie Baye est promue officier tandis que Ludmila Mikaël et Michèle Laroque sont nommées chevaliers avec le journaliste Stéphane Bern, promoteur du loto du patrimoine. Le chef cuisinier Régis Marcon, trois étoiles au Guide Michelin depuis 2005, est promu officier tandis qu'Agathe Bousquet, présidente de Publicis, Jean-Luc Déchéry, PDG de la maison de maroquinerie Camille Fournet, et Laurent Mignon, le nouveau patron de BPCE sont nommés chevaliers. Dans le domaine des hautes technologies et du numérique, Hervé Pillaud, éleveur vendéen féru de nouvelles technologies, président de l'Agri Startup Summit et Martine-Michèle Sebag, spécialiste de l'intelligence artificielle, directrice de recherche au CNRS, sont nommés chevaliers tout comme Françoise Soulié-Fogelman, mathématicienne et informaticienne, qui fait partie des experts retenus par la Commission européenne pour élaborer une stratégie en matière d'intelligence artificielle. Une promotion pour un jeune étudiant sauvagement tabasséOutre la promotion spéciale coupe du monde, le sport est mis à l'honneur avec la nomination au grade de chevalier de Florence Hardouin, directrice de la fédération française de football et Cécile Hernandez, snowboardeuse handisport. Ancien ministre, chancelier de l'Institut de France, Xavier Darcos est élevé à la dignité de grand officier. Jacques Godfrain, ancien ministre, ancien député, ancien maire de Millau, est promu officier tandis que Marisol Touraine, ancienne ministre et François Zocchetto, ancien sénateur, maire de Laval, sont nommés chevaliers. Hélène Waysbord-Loing, présidente d'honneur de la Maison d'Izieu, est élevée à la dignité de grand officier. La promotion du 1er janvier distingue également Marin Sauvageon, jeune étudiant sauvagement tabassé en novembre 2016 à Lyon après s'être interposé contre des individus qui reprochaient à un couple de s'embrasser dans la rue. Le jeune homme a été nommé chevalier pour "services exceptionnels nettement caractérisés".
Quel est le point commun entre Michel Houellebecq et Kylian Mbappé ? Tous deux figurent dans la prestigieuse promotion du 1er janvier de la Légion d'honneur.
orangesum-3494
De "nouveaux lâchers" d'ours sont "indispensables" afin d'assurer "à long terme la viabilité" de la population, "encore trop petite", de ces plantigrades dans le massif pyrénéen, a assuré mercredi l'association Ferus, en charge de la protection et de la conservation des grands prédateurs. "La bonne nouvelle de l'année 2018 est sans conteste le lâcher de deux ourses dans le Béarn en octobre. Un moment historique ! MAIS... Un long chemin reste à faire", indique Férus dans un communiqué. Deux ourses, Claverina et Sorita, qui pourraient donner naissance à des petits en 2019, ont été lâchées en octobre dans les Pyrénées-Atlantiques afin de sauvegarder l'espèce menacée d'extinction en France mais les éleveurs locaux sont opposés à leur présence. 448 dossiers de dommages pour 2018Pour l'association, "la sécurité totale des ourses n'est pas assurée à cause d'une minorité d'anti-ours toujours violente". Selon les bergers anti-ours, leur présence n'est pas compatible avec l'élevage. L'animal, qui se nourrit à 70% de végétaux, peut s'attaquer à des brebis ou provoquer la chute de dizaines d'entre elles d'un escarpement si elles sont effrayées. D'autres bergers militent, eux, pour une cohabitation avec l'animal. En Ariège, où les opposants à la présence de l'ours dans les Pyrénées sont particulièrement virulents, le nombre de demandes d'indemnisation pour des dommages liés aux plantigrades a pratiquement doublé (+70%) en 2018 avec 448 dossiers dommages effectués, dont 428 ont fait l'objet d'une indemnisation, selon la préfecture. Plainte contre l'État françaisConcernant le loup, "ça reste sombre", selon Férus. "Les pouvoirs publics ne jurent toujours que par les tirs : 51 loups (espèce protégée) peuvent être tués en 2018. À cette heure, déjà 45 animaux sont tombés sous les balles. Pourquoi ? Pour rien", assure l'association."La prédation due aux loups ne baisse pas car seuls les moyens de protection des troupeaux fonctionnent, à court, moyen et long terme. Et les loups sont maintenant effarouchés dans les zones centrales de parcs nationaux (comme dans le cas du Mercantour)!"."Nous devons plus que jamais rester vigilants face à ceux qui demandent carrément que les loups soient tués dans ces maigres espaces pourtant destinés à la faune sauvage avant tout", conclut-elle. Férus a annoncé mi-décembre avoir porté plainte auprès de la Commission européenne contre l'État français, estimant qu'il ne respecte pas ses obligations de protection du loup. Espèce protégée, le loup, disparu en France dans les années 1930, est revenu par l'Italie à partir de 1992.
L'espèce est menacée d'extinction en France mais les éleveurs s'opposent au retour du plantigrade.
orangesum-3495
"En ma qualité de président de la commission du Développement régional au Parlement européen, je me permets de vous recommander de bien vouloir solliciter l'assistance et l'aide de l'Union européenne qui dispose d'un dispositif pour contribuer aux réponses à la situation qui nous préoccupe en Guyane", écrit M. Omarjee, dans ce courrier dont l'AFP a eu copie. Selon lui, "la situation sanitaire actuelle exige de l'Etat que tout soit mis en oeuvre et déployé pour éviter que la catastrophe ne s'aggrave encore, et sauver le maximum de vies". "Force est de constater que les moyens déployés jusqu'ici par l'Etat en Guyane sont très largement insuffisants, en nombre de lits hospitaliers et de réanimation, en respirateurs artificiels, en personnel hospitalier soignant et non soignant, insuffisants dans toute la chaîne de secours du dépistage aux soins", affirme-t-il. Le député rappelle que "le corps médical européen (RescUE) a été créé pour pallier le manque important d'équipes médicales qualifiées lors de crises sanitaires. Il a été mobilisé notamment lors de la crise Ebola" (en Afrique). "Il sera utile en Guyane", ajoute-t-il. M. Omarjee demande également l'activation "sans délai" du "mécanisme de protection civile de l'Union pour la Guyane", la mobilisation du "centre de coordination de réaction d'urgence et tout autre dispositif en mesure d'aider". Mardi, la ministre des Outre-mer Annick Girardin avait affirmé, lors des questions au gouvernement à l'Assemblée, que la Guyane avait besoin d'un renfort de "300 soignants" supplémentaires pour faire face à l'accélération de l'épidémie de coronavirus, et avait lancé un nouvel appel à la solidarité nationale. Selon la ministre, le pic est attendu pour la mi-juillet, fin juillet. Mardi, la Guyane a passé la barre des 4.000 cas (4.004), dont 1.508 guéris.
Le député européen LFI Younous Omarjee a demandé au Premier ministre Edouard Philippe de solliciter "l'aide" de l'Union européenne pour faire face à l'épidémie de coronavirus en Guyane, qui s'aggrave, dans un courrier qu'il lui a adressé mercredi.
orangesum-3496
Si début avril, lorsque les premières mesures de confinement ont été édictées pour limiter la propagation du nouveau coronavirus, la fermeture des plages n'avait ni choqué ni déçu outre mesure, c'est que les températures de l'eau comme de l'air restaient fraîches. Mais avec le début du déconfinement ces dernières semaines, et la chaleur caniculaire des derniers jours, certains Israéliens n'ont pas attendu le feu vert des autorités pour piquer une tête. Samedi dernier, lors de shabbat, des milliers de personnes ont défié les règles sur les plages de Tel-Aviv pour se faire dorer la pilule et se rafraîchir dans la Méditerranée sur des plages sans sauveteurs. L'ouverture au public mercredi de 124 plages surveillées à travers le pays marque le début officiel de la saison balnéaire. Celle-ci devait s'ouvrir le 1er avril mais a été repoussée au 1er juin en raison de la pandémie de Covid-19, avant d'être finalement avancée au 20 mai. Vêtus de t-shirts orange fluo, les plagistes de Tel-Aviv se sont affairés à disposer transats et parasols sur le sable en veillant à respecter les directives, sous le regard inquisiteur des résidents qui affluent et n'aspirent qu'à une bouffée de liberté au soleil. Daria, 30 ans, en bikini et le dos couvert de tatouages colorés, était à la plage à l'aube. "A cause de la chaleur, je suis venue à 05h45, j'attendais ce moment avec impatience", dit-elle à l'AFP."Deux mois sans nager à cause du nouveau coronavirus, j'avais l'impression de dépérir", renchérit Dalia Cohen, 72 ans, large sourire, venue comme Dalia tôt pour profiter de la Méditerranée. - Deux mètres ou deuxième vague -Mais avec les transats, les enfants qui façonnent des châteaux de sables, les jeunes qui jouent aux raquettes et une part de liberté retrouvée, difficile pour les autorités de faire respecter les mesures de distanciation physique. En théorie, une distance de deux mètres entre les personnes reste requise sur les plages et les groupes ne doivent pas dépasser six personnes, a détaillé le gouvernement qui cherche à déconfiner tout en craignant une deuxième vague de contaminations. Pays d'environ neuf millions d'habitants, Israël a officiellement enregistré environ 16.600 cas de Covid-19, dont 278 décès, ce qui reste en-deçà des bilans de nombre de pays en Europe et sur le continent américain. L'épidémie s'est concentrée chez les juifs orthodoxes, parfois appelés "haredim" (les "craignants" Dieu en hébreu), ce qui a contribué à l'idée que les quartiers ou villes non-orthodoxes étaient moins propices à la propagation du virus."Tel-Aviv est différente car il n'y a pas de haredims, mais nous avons eu beaucoup de touristes qui ont aussi amené le virus", note Teah Harel, 29 ans, rencontrée par l'AFP et qui, avant l'ouverture des plages, affirmait ne pas se sentir en danger. Avec le soleil, et maintenant la mer, plusieurs n'attendent désormais qu'une chose: la réouverture des bars. A moins d'une nouvelle vague de contamination rapide, leur souhait devrait être exaucé dans une semaine, le 27 mai, ce qui devrait donner à la libérale Tel-Aviv son véritable air d'été.
"C'est la première fois que je rentre dans l'eau depuis des mois. C'est la meilleure sensation au monde!" A l'aube, et en pleine canicule, Daria ne s'est pas fait prier pour célébrer la réouverture des plages en Israël après deux mois de confinement.
orangesum-3497
Se réveiller seule, dans un avion immobile et plongé dans le noir. C'est la mésaventure vécue par une femme qui s'était endormie à bord d'un avion d'Air Canada et qui a apparemment été oubliée par les équipes au sol. Dans un message partagé par une amie sur la page Facebook d'Air Canada, Tiffani Adams raconte qu'elle voyageait sur un vol Québec-Toronto lorsqu'elle s'est endormie, peu après le décollage, sur sa rangée de sièges vides. Elle s'est réveillée dans "le noir absolu" après l'atterrissage, l'avion ayant apparemment été remorqué à l'extérieur de l'aéroport international Pearson de Toronto une fois tous les passagers et les membres d'équipage débarqués. Téléphone à court de batterie"Je me dis, 'je fais un cauchemar' (parce que) sérieusement comment cela peut-il arriver", explique-t-elle. La jeune femme parvient à joindre brièvement un ami sur son téléphone portable, avant de tomber à court de batterie. "J'essaie de me concentrer sur ma respiration et de contrôler mon attaque de panique, pendant que je tente de charger mon téléphone en le connectant à tous les ports USB que j'ai trouvés", explique-t-elle. Sans succès: l'électricité dans l'avion a été coupée. La jeune femme déniche finalement une lampe torche dans le cockpit et parvient à ouvrir l'une des portes de l'appareil. Mais quinze mètres la séparent du sol. Elle réussit ensuite à attirer l'attention d'un conducteur de chariot de bagages, en lui envoyant des signaux lumineux avec sa lampe. L'homme découvre Tiffani Adams au niveau de la porte ouverte de l'avion, les jambes dans le vide."Il est choqué, me demande comment diable ils ont pu me laisser dans l'avion", raconte-t-elle. "Je me pose la même question." Air Canada s'est excusée pour l'incident survenu début juin, selon Tiffani Adams, qui assure n'avoir pas réussi à trouver le sommeil depuis, victime de terreurs nocturnes. La compagnie a indiqué à la chaîne CTV News qu'elle enquêtait sur l'incident mais a refusé de fournir davantage de détails.
Elle a été secourue après avoir attiré l'attention d'un conducteur de chariot de bagages.
orangesum-3498
Si le gouvernement a fait un pas ce week-end en direction de certains syndicats, dont la CFDT et l'Unsa, qui réclamaient le retrait de l'âge pivot du projet de réforme des retraites, la contestation se poursuit cette semaine. En ce 41e jour de mobilisation, notamment dans les transports, le secrétaire général de l'Unsa estime qu'il est temps d'arrêter la grève et de passer à la prochaine étape des négociations. "Il y a des syndicats qui sont enfermés dans une stratégie depuis 6 mois d'un bras de fer total avec le gouvernement pour obtenir une victoire par KO avec le fameux retrait", a dénoncé mardi 14 janvier sur BFM Business Laurent Escure. L'intersyndicale formée de la CGT, Force ouvrière (FO), la FSU, Solidaires, la CFE-CGC et trois organisations de jeunesse continuent en effet à réclamer "le retrait de ce projet" et ont appelé à à une nouvelle journée interprofessionnel de grèves et manifestations le 16 janvier. Laurent Escure (UNSA) : Comment sortir de la grève ? - 14/01par BFM BusinessAu début du mouvement de grève, "nous, à l'Unsa, on avait analysé (que) la détermination du gouvernement, adossée à ce qu'on voyait dans les enquêtes d'opinion, faisait que dans le moment stratégique, la ligne qui était la nôtre était une ligne de travailler sur des compromis, sur des avancées, des compensations, des garanties, des moindres reculs", a expliqué le responsable syndical."Ça ne veut pas dire que tout est réglé mais il y a eu des avancées, c'est bien quand elles sont là qu'on les connaisse, et c'est bien que les hommes et femmes politiques arrêtent de manipuler les mouvements sociaux", a-t-il ajouté. "La CGT et Force Ouvrière ont quand même amené un certain nombre de salariés dans le mur ces dernières semaines avec cette stratégie qui est aujourd'hui une impasse", a-t-il estimé. Des salariés manipulés"Il y a une reprise progressive" du travail à la RATP, où l'Unsa est le premier syndicat, et à la SNCF, où elle est deuxième, parce que "les avancées obtenues sont connues des agents petit à petit", a poursuivi le responsable du deuxième syndicat le plus représenté à la RATP et à la SNCF. Mais, a-t-il nuancé, "y compris peut-être à l'Unsa, certains avaient été sensibles à des arguments, parce qu'on leur avait vendu que le mouvement allait s'embraser partout". Aujourd'hui, a poursuivi M. Escure, "ils se rendent compte qu'ils ont été un peu manipulés". Des salariés "se rendent compte aujourd'hui que pour certains, ils ont fait un peu grève pour rien", a estimé M. Escure, critiquant la participation lundi à un piquet de grève RATP du leader de La France insoumise. "Sauf que ce n'est pas Jean-Luc Mélenchon qui remplit le frigo à la fin du mois", a-t-il soupiré.
Selon Laurent Escure, la CGT, FO et le leader de La France insoumise ont "manipulé les grévistes opposés à la réforme des retraites en leur assurant que "le mouvement allait s'embraser partout".
orangesum-3499
"Nous ne seront pas en mesure de déposer une motion de censure" a annoncé mercredi 11 mai vers 16h30 Laurent Baumel, député frondeur du PS, affirmant qu'il manquait deux signatures sur les 58 requises pour valider la motion de censure "des gauches et des écologistes" contre le projet de loi Travail, imposée la veille par Manuel Valls à coup de 49-3. "Il ne nous a manqué que deux voix pour déposer notre motion de censure de #Gauche. Inimaginable il y a encore 24h. #alerteaGauche", a aussitôt déploré sur Twitter le socialiste Yann Galut. Les 56 signataires estimaient dans leur motion de censure que "l'utilisation par un gouvernement issu de la gauche, de l'article 49-3 de la Constitution, sur un texte portant réforme du code du travail, est un acte politique d'une extrême gravité". Ce projet de loi "comporte un risque grave d'atteintes aux droits des salariés et à notre modèle social" et "ouvre une brèche" quant à la "dérégulation du droit du travail", notaient également les élus qui accusent le gouvernement de "bafouer" les droits du Parlement et de faire "aussi violence à des millions de citoyens qui, en majorité, rejettent ce projet de loi".28 SIGNATAIRES SOCIALISTES Le texte a recueilli la signature de 28 députés PS ou apparentés, parmi lesquels on retrouve sans surprise Aurélie Filippetti, Benoît Hamon, Christian Paul, Laurent Baumel. Plus étonnant, l'ex-PS Thomas Thévenoud a également signé le projet de motion de censure. Au contraire, les députés proches de Martine Aubry, qui s'oppose régulièrement au gouvernement, ne l'ont pas signé. "Cela aurait été un premier pas vers la scission du parti", a affirmé François Lamy. "Le Premier ministre divise et affaiblit suffisamment la gauche pour qu'on n'en rajoute pas en déposant une motion de censure qui ne pouvait pas être adoptée" a-t-il par la suite détaillé sur Twitter. Le président du groupe PS, Bruno Le Roux, a refusé mercredi de parler de sanctions à ce stade contre les contestataires PS qui voulaient censurer le gouvernement, même s'il a fini par concéder que ce n'était pas "anodin". Jean-Marie Le Guen et Stéphane Le Foll ont de leur côté été beaucoup moins cléments. Alors le secrétaire d'État aux Relations avec le Parlement a appelé les frondeurs à clarifier leur situation, estimant sur i-TÉLÉ que c'était "allé trop loin", le porte-parole du gouvernement a dénoncé sur Europe 1 la "lourde responsabilité" des signataires PS. Pour lui, si ces députés "s'en vont, ce serait la logique. Parce que le fait d'être au PS garantit quand même pour beaucoup les possibilités d'être élu. On ne peut pas toujours contester le PS et le gouvernement et en même temps être dans cette situation où lorsqu'on se présente, on se présente avec une étiquette". Ces derniers ont néanmoins confirmé qu'ils ne voteraient pas ce jeudi 12 mai la motion de censure de droite, ce qui devrait finalement permettre au projet de loi El Khomri d'être adopté, sans vote, en première lecture. "On ne va pas mêler nos voix à des gens qui ne veulent pas de la loi El Khomri pour des raisons opposées aux nôtres" a assuré Laurent Baumel. Parmi les autres signataires se trouve 10 écologistes, dont Noël Mamère et Cécile Duflot, un radical de gauche, quatre députés non-inscrits et 13 élus du groupe GDR (qui réunit les 10 députés du Front de gauche et des ultra-marins), dont André Chassaigne. Le président des députés Front de Gauche a par ailleurs annoncé qu'il voterait la motion de censure de la droite, expliquant ce jeudi que la question n'était pas tant "de faire tomber le gouvernement", que d'obtenir le retrait du projet de loi TravailVoici la liste des signataires, dans l'ordre alphabétique :Abeille Laurence (Ecologiste, E)Allain Brigitte (E)Amirshahi Pouria (ex-PS, Non inscrit, NI)Asensi François (GDR)Attard Isabelle (E)Auroi Danielle (E)Bachelay Alexis (PS)Baumel Laurent (PS)Bello Huguette (GDR)Blazy Jean-Pierre (PS)Bocquet Alain (GDR)Bonneton Michèle (E)Bruneau Isabelle (PS)Buffet Marie-George (GDR)Candelier Jean-Jacques (GDR)Carrey-Conte Fanélie (PS)Carvalho Patrice (GDR)Charroux Gaby (GDR)Chassaigne André (GDR)Chauvel Dominique (PS)Cherki Pascal (PS)Coronado Sergio (E)Dolez Marc (GDR)Duflot Cécile (E)Filippetti Aurélie (PS)Fraysse Jacqueline (GDR)Gaillard Geneviève (PS)Galut Yann (PS)Gourjade Linda (PS)Gueugneau Edith (PS)Hamon Benoît (PS)Hanotin Mathieu (PS)Hutin Christian (MRC, apparenté PS)Janquin Serge (PS)Joron Romain (PS)Juanico régis (PS)Kalinowski Laurent (PS)Lambert Jérôme (Radical de gauche)Lassalle Jean (NI)Laurent Jean-Luc (MRC, app. PS)Léonard Christophe (PS)Mamère Noël (E)Marie-Jeanne Alfred (GDR)Nilor Jean-Philippe (GDR)Nogues Philippe (NI)Paul Christian (PS)Pouzol Michel (PS)Prat Patrice (PS)Romagnan Barbara (PS)Roumégas Jean-Louis (E)Sansu Nicolas (GDR)Sas Eva (E)Sebaoun Gérard (PS)Tallard Suzanne (PS)Thévenoud Thomas (ex-PS, NI)Zanetti Paola (PS)
- Le projet de motion de censure de la gauche contre la loi Travail a échoué à deux voix près mercredi. -Ils ont échoué de peu.
orangesum-3500
"La confiance avec Eric Dupond-Moretti est rompue", a lancé la présidente du Syndicat de la Magistrature (SM, classé à gauche) Katia Dubreuil en marge d'un rassemblement de plusieurs dizaines de magistrats sur le parvis du tribunal de Paris. Dans un rare appel à se rassembler devant les tribunaux, les deux principaux syndicats de la profession, l'Union syndicale de la magistrature (USM, majoritaire) et le SM, ont sonné la charge contre "leur" ministre. Dans leur viseur, la mise en cause de trois magistrats du PNF pour l'enquête controversée lancée pour identifier la "taupe" qui aurait pu informer Nicolas Sarkozy et son avocat Thierry Herzog qu'ils étaient sur écoute dans une enquête pour corruption. Le ministre a estimé que les faits qui leur sont reprochés sont "susceptibles d'être regardés comme des manquements au devoir de diligence, de rigueur professionnelle et de loyauté". Les magistrats ont par ailleurs peu goûté la décision d'Eric Dupond-Moretti de nommer, pour la première fois, une avocate pour diriger l'Ecole nationale de la magistrature (ENM) en dénonçant leur "culture de l'entre-soi" et le "corporatisme qui éloigne la justice des citoyens"."Il est inédit qu'un ministre de la Justice malmène si fort et si vite l'institution judiciaire", ont affirmé l'USM et le SM. Un autre syndicat, Unité Magistrats-FO, n'appelait pas aux rassemblements mais a déposé devant le Conseil d'Etat, avec l'Association de défense des libertés constitutionnelles (Adelico), un référé pour demander la suspension de l'enquête administrative ordonnée par le garde des Sceaux.- Risque de "déstabilisation" -Alors que le torchon brûle, Eric Dupond-Moretti a joué l'apaisement. "C'est l'expression syndicale, laissez la s'exprimer", a-t-il dit lors d'une visite à Pontoise (Val-d'Oise), "je suis un démocrate convaincu, les syndicats disent ce qu'ils ont envie de dire, et je dis ce que j'ai envie de dire". Mais la mobilisation a été très suivie. A Bordeaux, une centaine de magistrats se sont brièvement rassemblés à la mi-journée sur les marches du Palais de Justice, à quelques pas de l'ENM."La Ve République est fondée sur une séparation des pouvoirs et trois piliers fondamentaux: l'exécutif, le législatif et le judiciaire. Si on fragilise un des barreaux, le système s'effondre", a mis en garde Marie-Noëlle Courtiau-Duterrier, vice-procureur au parquet de Bordeaux et déléguée régionale USM. A Marseille, une soixantaine de magistrats se sont rassemblés devant le tribunal judiciaire. "On est là pour défendre l'indépendance de la justice", a expliqué Clara Grande, déléguée locale au SM. A Lille, quelque 70 magistrats en colère ont dénoncé "le conflit d'intérêt majeur dans lequel se situe le garde des Sceaux". "Le ministre de la Justice, sous couvert d'un discours d'ouverture et de transparence, met à mal les principes démocratiques (...) au profit d'intérêts privés", a déploré Audrey Bailleul, de l'USM. D'autres rassemblements ont également eu lieu à Lyon, Strasbourg, Grenoble, Villefranche-sur-Saône, Bobigny ou encore à Agen et Bastia, ont constaté des correspondants de l'AFP."C'est assez inédit de vivre un tel mépris de la part de son propre ministre", a affirmé Céline Parisot, présidente de l'USM. Pour les deux principaux syndicats de magistrats, le ministre cherche à "rabaisser" les personnels de justice et fait courir un risque de "déstabilisation de l'institution judiciaire"."Après avoir jeté le discrédit sur le PNF, à l'aube de la tenue d'un procès au cours duquel l'un des amis d'Eric Dupond-Moretti doit comparaître (Me Thierry Herzog, avocat de Nicolas Sarkozy et proche du garde Sceaux, ndlr), c'est au tour de l'ENM d'être caricaturée et réduite à un outil de reproduction d'une caste, alors que cette école s'est ouverte sur la société civile depuis de nombreuses années", ont mis en avant Céline Parisot et Katia Dubreuil. Les magistrats ne demandent "qu'une chose simple: travailler en toute indépendance", ont-elles souligné.
Les magistrats ont exprimé jeudi partout en France leur colère contre Eric Dupond-Moretti, indignés par l'ouverture d'une enquête administrative contre trois de leurs collègues du Parquet national financier (PNF) et les déclarations jugées "méprisantes" du garde des Sceaux sur leur formation.