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orangesum-3601
Des chercheurs se demandent si les accessoires connectés ne pourraient pas servir à avertir leur porteur dans les tous premiers jours, cette période cruciale où une personne peut être contagieuse sans s'en douter. Le mois dernier, des scientifiques de l'institut de neurosciences Rockefeller de la West Virginia University ont déclaré avoir créé une plateforme numérique capable de repérer le Covid-19, grâce à la bague connectée Oura et à un système d'intelligence artificielle. Leur application prédit l'apparition des symptômes (fièvre, toux, difficultés respiratoires) jusqu'à trois jours avant et avec 90% d'exactitude, assurent-ils. L'institut Scripps Research a de son côté mobilisé plus de 30.000 personnes pour participer à une étude visant à déterminer comment les accessoires pourraient repérer les porteurs asymptomatiques ou "pré-symptomatiques" de la maladie. Les appareils "ont le potentiel d'identifier les personnes contagieuses" malgré l'absence de symptômes, assure Jennifer Radin, une des épidémiologistes qui dirigent la recherche. Cet institut a déjà démontré leur potentiel dans la prédiction de la grippe, d'après une étude publiée en janvier dans la revue The Lancet.- Ecouter le cœur -Les accessoires mesurent des "changements subtils", explique Jennifer Radin, peut-être plus précis et probants que les contrôles de température. Car "40% des gens qui attrapent le Covid-19 n'ont pas de fièvre", rappelle-t-elle. Les appareils contrôlent par exemple la fréquence cardiaque au repos, un bon indicateur de début d'infection. "Nous voyons des changements (du pouls) 4 jours avant que quelqu'un n'ait de la fièvre", détaille la chercheuse. Eric Topol, le directeur of the Scripps institute, estime que l'idée d'utiliser des accessoires est prometteuse "parce que 100 millions d'Américains portent une montre ou un bracelet connecté". Mais l'étude n'apportera des résultats concluants que si beaucoup de volontaires acceptent d'y participer. La startup californienne Evidation tente quant à elle de mettre au point un algorithme d'alerte précoce à partir des accessoires connectés portés par 300 personnes très exposés au risque de contracter la maladie, avec l'aide financière du gouvernement et de la fondation Bill & Melinda Gates. Cette recherche doit "permettre d'identifier de façon plus efficace quand et où les gens attrapent la Covid-19, et potentiellement faciliter des interventions en temps réel pour limiter la propagation et évaluer les résultats", indique Luca Foschini, cofondateur d'Evidation. Une recherche similaire est en cours en Allemagne.- Rester chez soi? -La médecine envisage de plus en plus le recours aux accessoires connectés dans le diagnostic, car ils peuvent surveiller la température corporelle, les rythmes cardiaque et respiratoire, le sommeil, l'activité physique et d'autres indicateurs. Apple a lancé des études pour évaluer la capacité de l'Apple Watch à détecter les problèmes cardiaques. Fitbit, son concurrent sur le créneau de la montre connectée, participe à 500 projets différents sur le cancer, le diabète, les maladies respiratoires et d'autres soucis de santé."Les montres et autres accessoires portés sur soi réalisent au moins 250.000 mesures par jour, ce qui en fait des appareils de suivi très puissants", note Michael Snyder, de l'école de médecine de Stanford. Des chercheurs de cette université ont annoncé en avril leur participation à la recherche sur ce type d'objets connectés et différentes maladies, dont la Covid-19, en partenariat avec Scripps. Michael Snyder espère que, dans un futur proche, les accessoires connecteront les humains avec les signes précurseurs d'une infection ou d'autres maux. "Quand vous vous demandez si vous avez des allergies ou si vous êtes en train de tomber malade, ces algorithmes pourront vous aider à déterminer si vous devriez rester à la maison parce que votre corps est en train de repousser un virus", prédit-il.
Votre montre connectée, qui mesure déjà votre activité physique, est-elle capable de détecter la contamination au coronavirus avant l'apparition des symptômes?
orangesum-3602
Blessé par un policier à l'abdomen, il a été hospitalisé. Selon plusieurs médias, il a été opéré dans la soirée et son pronostic vital ne serait pas engagé. Originaire d'Ouzbékistan, cet homme est arrivé aux Etats-Unis en 2010 et dispose d'un titre de séjour permanent, la fameuse "carte verte" américaine. Selon le New York Times, il travaillait comme chauffeur pour Uber. Plusieurs médias américains affirment qu'il était connu des services de police, pour des délits mineurs commis dans plusieurs Etats. Le Missouri notamment, où il avait été arrêté en octobre 2016 pour non présentation à une audience. Officiellement, cet homme vivait à Tampa, en Floride. Mais selon plusieurs témoins, des voisins notamment, il s'était récemment installé à Paterson, dans l'Etat du New Jersey, près de New York. "Il était ici depuis trois mois. Vous pouvez demander aux gens, personne ne le connait, personne n'a reconnu son visage", a expliqué Nazar Oudah, un habitant de Paterson. C'est dans le New Jersey qu'il est devenu chauffeur de VTC, et c'est aussi dans cet Etat qu'il a loué le pick-up ayant servi à l'attaque de mardi. Plusieurs médias américains ont indiqué qu'il avait crié "Allahou Akhbar" ("Dieu est grand") en sortant de son véhicule, après avoir fauché des piétons. Par ailleurs, toujours selon nos confrères, les autorités ont retrouvé une note, écrite en anglais, dans le véhicule utilisé par l'assaillant, et dans laquelle ce dernier affirme avoir agi au nom de Daesh. S'exprimant quelques instants après l'attaque, mardi, le maire de New York, Bill de Blasio, l'a qualifiée d'"acte lâche de terrorisme", sans parler de jihadisme. De son côté, le président américain Donald Trump a évoqué sans attendre l'organisation Daesh. "Nous ne devons pas permettre à Daesh de revenir ou d'entrer dans notre pays après les avoirs vaincus au Moyen-Orient et ailleurs. Assez!", a-t-il tweeté. Les autorité ont d'ores et déjà mené des perquisitions. Elles ont notamment retrouvé une voiture sur un parking, qui pourrait être celle de l'assaillant. Une perquisition a également été menée à son domicile et dans une mosquée de Paterson.
Il était connu des services de police. Selon les premiers éléments de l'enquête, l'homme qui a foncé sur des piétons et cyclistes mardi à Manhattan, faisant huit morts et onze blessés, est âgé de 29 ans et originaire d'Ouzbékistan.
orangesum-3603
Avant que le nouveau coronavirus ne déferle sur l'Amérique latine, Carlos, un nom d'emprunt choisi par peur de représailles, se débrouillait bien à Bogota. Son travail dans une pizzeria lui permettait des rentrées d'argent régulières. Comme cinq millions de ses compatriotes, il avait émigré en 2017 pour échapper à la crise économique qui secoue son pays. Mais sa situation a changé du tout au tout il y a un peu moins de six mois avec le virus et les mesures de confinement dans la capitale colombienne. "Les ventes ont commencé à baisser et la pizzeria ne vendait plus assez pour nous payer", raconte Carlos, 31 ans. Il décide alors de rentrer au Venezuela avec sa femme. Une fois la frontière terrestre passée, son calvaire commence. Les autorités vénézuéliennes de l'Etat de Tachira (ouest) l'obligent à observer une quatorzaine pour s'assurer qu'il n'est pas porteur du Covid-19. Mais en fait de deux semaines, Carlos doit rester tout un mois dans un gymnase transformé en "centre d'accueil" car les retards dans le traitement des tests s'accumulent. Son test est négatif mais il a "perdu un mois de vie" et a "eu faim, très faim"."Le matin, on avait droit à un +pancake+ (sorte de crêpe, ndlr). Au déjeuner c'était à chaque fois du riz et des lentilles, parfois avec un peu de manioc et quelques morceaux de lard", énumère Carlos. Et le soir, exactement le même menu qu'à midi. A cause de cette diète, Carlos dit être tombé malade, traversé par des "douleurs à l'estomac". Pendant ces 31 jours d'enfermement, Carlos et sa femme ont perdu chacun dix kilos. Difficile aussi de dormir dans ce gymnase où des dizaines de personnes s'entassaient sur des matelas posés à même le sol. "On devait se laver tous les jours, ils (les autorités, ndlr) nous donnaient du chlore et du savon", relate Carlos. Dans ce centre surveillé par des soldats "il n'y avait pas grand chose à faire, on ne sortait que pour aller se laver", dit-il.- "Bioterroristes" -Le président socialiste Nicolas Maduro et son gouvernement ont toujours défendu la gestion des centres d'accueil destinés aux Vénézuéliens rentrés au pays et baptisés Points d'assistance sociale et intégrale (PASI). Mais certains d'entre eux sont à ce point insalubres que la Commission interaméricaine des Droits de l'homme (CIDH) a fait part de son "inquiétude". L'histoire de Carlos n'est pas un cas isolé. Mais, si lui a choisi de repasser légalement la frontière, d'autres préfèrent les "trochas", ces sentiers qui permettent de passer illégalement d'un pays à l'autre en traversant une rivière ou une forêt sans avoir à observer de quarantaine dans un "centre d'accueil". Et c'est à ces derniers que Nicolas Maduro en veut. Il les accuse d'être responsables de l'"augmentation des cas" de coronavirus dont 53.000 ont été officiellement recensés pour quelque 430 décès liés à la maladie. M. Maduro s'en est même pris au président colombien Ivan Duque, l'accusant de vouloir utiliser les Vénézuéliens qui empruntent les "trochas" pour "contaminer" le Venezuela. Le Centre stratégique opérationnel des Forces armées a, lui, appelé les Vénézuéliens à "dénoncer" leurs compatriotes rentrés clandestinement, les taxant de "bioterroristes". Un responsable de l'Etat de Zulia (ouest) les a lui qualifiés d'"armes biologiques". Face à la vague d'indignation, Nicolas Maduro a présenté ses "excuses" à "quiconque s'est senti offensé par telle ou telle expression". Si le passage -- légal ou illégal -- de la frontière terrestre relève de l'expérience traumatisante pour beaucoup, d'autres ont eu la chance de pouvoir rentrer par les airs. Valeria (prénom modifié) a emprunté un vol humanitaire et a atterri à l'aéroport de Caracas, fermé aux vols commerciaux depuis la mi-mars. "J'ai été bien traitée", dit Valeria. Elle a dû passer quelques jours à l'isolement dans un complexe touristique désaffecté, mais "nous avons eu droit à trois repas par jour, toujours variés, et nos proches pouvaient nous faire parvenir des biens essentiels".
Privé de travail en Colombie à cause de la pandémie, Carlos est rentré chez lui, au Venezuela. Mais une fois la frontière passée, il a été forcé d'observer une quatorzaine dans un "centre d'accueil" insalubre avec "la faim" au ventre.
orangesum-3604
Le secteur de l'automobile peut souffler, mais il est loin d'avoir retrouvé son niveau d'avant la crise. Les immatriculations de voitures particulières neuves ont progressé de près de 4% en juillet par rapport au même mois en 2019, mais restent en repli de 33% sur les sept premiers mois de l'année, a annoncé samedi 1er août le comité du secteur. En juillet, "avec 178.981 immatriculations, le marché français des voitures particulières neuves est en hausse de 3,92% en données brutes par rapport à juillet 2019", et ce alors même que juillet 2020 comptait un jour ouvré de moins, a fait savoir le Comité des constructeurs français d'automobiles (CCFA) dans un communiqué. Ce résultat s'explique entre autres par les bonnes performances du groupe Renault (+33%), dont les marques Renault et Dacia ont bondi de 41% et 15% respectivement. À l'inverse, le groupe PSA a subi un recul de 5%. Si la marque au lion Peugeot s'est adjugée une hausse d'un peu plus de 6%, les labels Citroën, DS et Opel ont baissé de respectivement 20%, 16% et 12%. Du côté des constructeurs étrangers, l'allemand Volkswagen, de très loin le premier importateur en France, a vu ses immatriculations chuter de 13%, tirées vers le bas par ses marques VW et Audi. Le mois de juillet s'est également révélé compliqué pour les groupes allemands BMW (-3%) et Daimler (-25%). Le groupe FCA (Fiat, Jeep, etc.) a lui vu ses immatriculations diminuer de 15% environ. Fortunes diversesCertains ont toutefois su tirer leur épingle du jeu, à l'image des japonais Nissan (+28%) et Toyota (+14%), de l'américain Ford (+5%) ou encore du coréen Hyundai (+26%). Sur les sept mois allant de janvier à juillet, le marché automobile montre toujours les stigmates du confinement et de la crise économique liée à l'épidémie de Covid-19. Les nouvelles immatriculations ont atteint un total de 894.779 véhicules, soit grosso modo 440.000 de moins que sur la même période l'an passé. Cela représente un plongeon de 33%, ressenti de manière généralisée par les groupes français comme étrangers.
Le nombre d'immatriculation a grimpé de 4% en juillet, comparé au même mois de l'année dernière. Néanmoins cette légère amélioration du marché ne suffit pas à contrebalancer les pertes des sept premiers mois.
orangesum-3605
Isaias se trouve actuellement à une centaine de kilomètres à l'est de Charleston, en Caroline du Sud, et se déplace avec des vents soutenus de 120 km/h, selon le Centre national des ouragans (NHC), basé à Miami en Floride. Une dépression entre dans la catégorie 1 de l'échelle de Saffir-Simpson de classification des ouragans - qui en compte cinq - lorsque ses vents soutenus maximaux dépassent les 119 km/h. L'oeil de l'ouragan "va s'approcher des côtes du nord-est de la Caroline du Sud et du sud de la Caroline du Nord au cours des prochaines heures", indique le NHC, d'après qui Isaias "doit toucher terre ce soir". Le Centre met en garde contre la menace de vents violents, d'inondations et de fortes vagues dans les Caroline, dont les habitants sont habitués chaque été ou presque au passage des phénomènes météorologiques. Le président Donald Trump a annoncé avoir déclaré l'état d'urgence pour la Floride et les deux Caroline afin de libérer des fonds fédéraux."Tout le monde doit rester vigilant", a-t-il averti lors d'une conférence de presse."J'encourage tout le monde à suivre les directives des autorités locales et des Etats", a-t-il ajouté."En Caroline du Nord, nous savons en gros quoi faire", comme ne pas conduire sur les routes inondées, s'abriter dans un endroit sûr et préparer un kit d'urgence", a déclaré au cours du week-end le gouverneur de cet Etat, Roy Cooper. "Mais cette fois, mettez aussi vos masques et désinfectants pour les mains dans votre kit et n'oubliez pas de respecter la distanciation" physique, a-t-il ajouté. Comme de nombreux Etats du sud et de l'ouest des Etats-Unis, les Caroline du Sud et du Nord font face depuis plusieurs semaines à une recrudescence de la pandémie de Covid-19. Un temps classé comme ouragan de catégorie 1 avant d'être rétrogradé en tempête tropicale puis de redevenir un ouragan, Isaias a fait la semaine dernière une victime dans le territoire américain de Porto Rico, une femme de 56 ans dont le véhicule a été emporté par les eaux. La dépression a également fait des dégâts, mesurés, en République dominicaine et dans les Bahamas. Elle a en revanche épargné la Floride, dont les autorités, déjà aux prises avec la pandémie de Covid-19, craignaient le pire.
La tempête tropicale Isaias est redevenue un ouragan lundi soir et s'approchait des Etats américains de Caroline du Sud et du Nord après avoir relativement épargné les Caraïbes et la Floride.
orangesum-3606
"Je voulais que ce soit le genre d'endroit où les femmes s'ouvrent vraiment sans avoir peur d'être attaquées, harcelées ou jugées", explique cette jeune trentenaire aux pommettes hautes et aux cheveux longs à l'AFP. Sexe, divorce et violence domestique sont abordés librement sur son réseau fermé, inaccessible aux hommes, sur Facebook. Au Pakistan, pays musulman conservateur, les inégalités de genre sont criantes et les femmes peinent à parler de leurs problèmes personnels. Le harcèlement en ligne y est monnaie courante. Ancienne maquilleuse, Kanwal Ahmed recueillait souvent les confessions de futures mariées, perdues et inquiètes, dans un pays où les unions arrangées sont la norme et les femmes fortes l'exception. C'est alors qu'elle a conçu Soul Sisters Pakistan, lancé en août 2013. Le petit réseau a essaimé, jusqu'à conquérir 260.000 membres. Trois à six millions de conversations s'y déroulent chaque mois, selon Mme Ahmed. En 2018, Facebook l'a sélectionnée parmi 6.000 candidats comme l'un des 115 "Community Leaders" (chefs de communautés) utilisant sa plateforme pour aider les autres, lui accordant une subvention. Car Soul Sisters n'est pas qu'un forum. Des "Soulies" offrent du soutien émotionnel à celles qui en ont besoin. Du conseil juridique informel est également proposé aux utilisatrices. Alors que 90% des Pakistanaises ont subi une forme de violence domestique, selon la Commission des droits de l'Homme du Pakistan, leur pays ne leur offre pas un accès suffisant à des services de "santé, police, justice et aide sociale" pour assurer leur sécurité et leur protection, estime l'ONU.- Honte et tabou -Même les fonctions physiologiques du corps féminin sont taboues, comme le suggère un hashtag récent, #MyBodyIsNotASecret (#MonCorpsNEstPasUnSecret) largement utilisé par les "sœurs", qui souligne l'évolution d'une génération ayant assisté à l'impact mondial du mouvement #MeToo."Il y a beaucoup de malaise associé au corps des femmes. On n'en parle pas", regrette Kanwal Ahmed, qui a elle-même perdu une connaissance d'un cancer du sein, diagnostiqué trop tardivement parce qu'elle avait "trop honte pour parler de son corps avec qui que ce soit". Une membre de Soul Sisters a fait part de son combat contre le vaginisme, permettant à d'autres d'identifier leurs propres symptômes."La plateforme est importante car beaucoup de femmes ne seraient pas d'accord pour parler de ces questions sur les forums publics", analyse Nayab Gohar Jan, qui défend leurs droits à Lahore, la capitale de l'Est pakistanais. Dans un internet pakistanais "dominé par les hommes", Kanwal Ahmed "a brisé ce cercle vicieux et a en quelque sorte fait éclater le plafond de verre en diffusant sur YouTube une émission qui traite strictement des questions féminines", poursuit-elle. Produite grâce à la subvention reçue de Facebook, celle-ci, également en ligne sur Facebook, attire des centaines de milliers de vues. De telles initiatives ne sont pas allées sans leur lot de critiques, la fondatrice de Soul Sisters ayant été accusée de promouvoir le divorce et les comportements de "sauvages", alors que des voix plus progressistes lui reprochent de permettre le partage de points de vue conservateurs. Des groupes dissidents ont même émergé pour capter, sans succès, ses membres. "Chaque fois que quelqu'un change d'avis ou que nous avons des réussites, c'est une satisfaction instantanée", a-t-elle récemment tweeté. Kanwal Ahmed s'est récemment installée au Canada, d'où elle poursuit son combat. Pour remettre en question une société "qui a peur des femmes qui ont une voix".
"Les femmes au Pakistan sont vraiment, vraiment fortes. Nous avons une voix. Nous n'avons tout simplement pas assez d'espace pour l'utiliser". Kanwal Ahmed a donc lancé un site, Soul sisters, où 260.000 "sœurs d'âme" désormais se confessent, se questionnent et s'encouragent.
orangesum-3607
Jean-Marie Le Pen s'est insurgé contre l'incarcération du militant d'extrême droite radicale Hervé Lalin, dit Ryssen, pour des propos antisémites ou négationnistes, ainsi que les condamnations récentes d'Alain Soral et Dieudonné pour des motifs proches. "Hervé Ryssen est en prison. Soral, Dieudonné, d'autres sont condamnés pour délit d'opinion. Les juges rouges du Syndicat de la magistrature s'en donnent à coeur joie", a estimé dans un tweet le cofondateur du FN (devenu RN). "Les adversaires politiques sont persécutés par les voies judiciaires et fiscales. C'est une dérive vers la dictature", a ajouté Jean-Marie Le Pen qui avait été exclu du parti en 2015 après ses propos polémiques sur la Shoah. Un membre du bureau national (direction élargie) actuel du RN, l'ancien eurodéputé proche de Jean-Marie Le Pen Bruno Gollnisch, avait lui aussi déploré dimanche sur Twitter qu'Hervé Ryssen soit "emprisonné pour délit d'opinion". L'ancien vice-président du FN et maire de Perpignan Louis Aliot, défenseur de la "dédiabolisation" du parti des accusations de racisme et d'antisémitisme, avait répondu sur Twitter que les propos de Bruno Gollnisch n'engageaient "que lui-même et ne nous engageaient en aucun cas". "La liberté d'expression n'autorise pas toutes les provocations ou toutes les abjections", avait-il ajouté. Hervé Lalin avait été convoqué jeudi 17 septembre par la police judiciaire puis présenté à un magistrat qui a ordonné l'exécution de ces peines prononcées entre 2017 et 2020 pour un total restant de 17 mois d'emprisonnement. L'essayiste d'extrême-droite Alain Soral a été pour sa part condamné le lendemain à trois amendes, avec possibilité de prison en cas de non-paiement, notamment pour avoir imputé aux juifs l'incendie de Notre-Dame de Paris. L'humoriste controversé Dieudonné a été condamné le 10 septembre à 10.000 euros d'amende pour avoir tenu des propos racistes en juin 2017 lors de son spectacle.
Le fondateur du FN a pris la défense de plusieurs figures de l'extrême-droite, récemment condamnés pour propos antisémites ou négationnistes.
orangesum-3608
Au même moment, Emmanuel Macron appelait les Français à être "plus vigilants" dans le respect des gestes barrières face au Covid-19. "Il ne faut pas se relâcher dans les moments de vie privée car c'est souvent dans les fêtes privées, dans les moments familiaux, que les contaminations se font", a-t-il souhaité. Le Premier ministre Jean Castex a annoncé qu'il va subir un test de dépistage, après avoir côtoyé samedi le directeur du Tour de France Christian Prudhomme, détecté positif mardi. Interrogé à ce sujet, Emmanuel Macron a déclaré que le séminaire gouvernemental prévu mercredi pourrait être retardé, ou bien se tiendrait peut-être "en visio pour ce qui est du Premier ministre et des éventuels autres cas contacts". En déplacement à Sanguinet (Landes), pour les journées parlementaires du MoDem, Jean Castex a assuré se sentir "parfaitement en forme". Il a souligné qu'il entendait "continuer, en appliquant les règles, à exercer (sa) fonction de chef du gouvernement". "Son agenda va être réorganisé de manière à ce qu'il puisse travailler à Matignon (où il habite) mais en visio, pendant les prochains jours", a précisé son entourage. Dans ce contexte, cette image a de quoi surprendre : le haut-commissaire au Plan François Bayrou, qui participait à cette visite au titre de président du MoDem, a pris la parole sans masque. Il était le seul, visage nu, parmi les personnes présentes, les règles sanitaires en vigueur obligeant à porter un masque dans les lieux publics clos. Une situation qui a immédiatement fait réagir sur les réseaux sociaux.
VIDÉO. Lors d'un déplacement dans les Landes, et alors même que le Premier ministre annonçait qu'il allait se faire dépister après avoir été en contact avec le directeur du Tour de France Christian Prudhomme, testé positif, le haut-commissaire au Plan ne portait pas de masque.
orangesum-3609
François-Xavier Lauch, chef de cabinet d'Emmanuel Macron, était convoqué mercredi 12 septembre dans la matinée, face à la commission d'enquête du Sénat. Emmanuel Macron a profité de la présence de son homme de confiance devant les parlementaires pour leur faire passer un message. "Le président de la République m'a autorisé à venir", a ainsi déclaré le chef de cabinet d'Emmanuel Macron en introduction de son audition. "Oui, j'ai bien dit autorisé", a-t-il répété alors qu'un murmure s'élevait dans les rangs des sénateurs. "Veiller au principe de séparation des pouvoirs""Ce faisant, il souhaite contribuer à la manifestation de la vérité. Il m'a néanmoins demandé de rappeler le cadre juridique dans lequel s'inscrit cette audition. Je dois veiller au principe de séparation des pouvoirs qui ne me permettra pas de répondre à des questions portant sur des faits donnant lieu à une information judiciaire, et à celle portant sur l'organisation interne de la présidence de la République", a expliqué François-Xavier Lauch face à des sénateurs surpris. À tel point que le président de la commission a dû calmer ses collègues : "Mes chers collègues, seul monsieur Lauch a la parole", a ainsi recadré Philippe Bas. La séparation des pouvoirs, un principe qu'Alexandre Benalla a également rappelé dans son communiqué publié mardi 11 septembre, dans lequel il se résignait finalement à passer devant la commission d'enquête. "Au principe de la séparation des pouvoirs et des droits de la défense, il est apparu avec évidence que cette commission n'avait pas qualité pour m'entendre sur les faits du 1er mai 2018, puisque seule l'autorité judiciaire a compétence pour enquêter sur ces faits", a ainsi écrit Alexandre Benalla, ancien chargé de mission de l'Élysée.
Emmanuel Macron a profité de l'audition de son chef de cabinet devant la commission d'enquête pour adresser un message aux sénateurs.
orangesum-3610
"A la suite d'une défaillance technique, une dizaine de textes stockés dans notre système éditorial ont été publiés par erreur pendant quelques minutes ce jeudi 31 octobre, dont une nécrologie consacrée à Bernard Tapie. Nous présentons nos excuses à M. Tapie ainsi qu'à nos lecteurs pour cet incident regrettable." C'est en ces termes que le quotidien français s'est adressé à ses lecteurs, à la suite de cet incident qui n'a pas manqué de faire réagir. Ainsi, le journaliste Franz-Olivier Giesbert, qui avait eu entre-temps Bernard Tapie au téléphone, a répondu avec humour à cette bourde du quotidien. "Je viens d'avoir Bernard Tapie au téléphone. Il m'a dit en plaisantant : « L'annonce de ma mort par « Le Monde » est, comme disait Mark Twain, « très exagérée. »", a-t-il écrit sur le réseau social Twitter. Eric Valmir, secrétaire général de l'information à Radio France et reporter, a souligné pour sa part qu'il était "rare de pouvoir lire sa propre nécrologie de son vivant". Malgré ces excuses et le retrait de l'article du site du quotidien Le Monde.fr, cette nécrologie restait toujours disponible à la lecture sur un site répertoriant les "archives du Web", et qui la mettait toujours à disposition à 17 h 30 ce jeudi. Un journaliste du Parisien l'a d'ailleurs relevé en renvoyant sur le site en question. L'écriture de nécrologie en avance, courante dans la profession, donne parfois lieu à des publications par erreur, quand ce ne sont pas les réseaux sociaux qui s'enflamment d'eux-mêmes après la propagation de rumeurs.
Le quotidien français a publié sur son site une nécrologie de l'homme d'affaires et homme politique français à 15 h 01, avant de s'excuser pour cette défaillance.
orangesum-3611
Un authentique clown, parfois triste, avec un côté mauvais garçon. C'est ainsi que se révèle Benoît Poelvoorde dans une interview accordée au JDD. Comédien à succès, populaire et très apprécié pour son humour corrosif et parfois noir, le Belge a confié qu'il avait connu quelques passages hors de la ligne blanche qui lui ont valu des passages au poste de police, et pas uniquement dans sa jeunesse. Lors d'une interview "interrogatoire de police" à l'occasion de la sortie du film "Au poste !", en salle mercredi 4 juillet et réalisé par Quentin Dupieux, Benoît Poelvoorde a confié avoir eu maille à partir avec la maréchaussée. "J'ai été arrêté plusieurs fois. D'abord pour tapage nocturne quand j'étais gamin : avec des copains, on avait essayé d'entrer dans une chambre d'hôtel, mais on s'était fait gauler", confie-t-il au JDD. "On s'enfuyait, mais, manque de bol, des flics passaient dans la rue et nous ont embarqués", explique-t-il. "Les policiers sont en général très gentils"Mais en jetant un œil au passé, il estime s'en être bien sorti. "Je me suis fait aussi arrêter pour conduite en état d'ivresse à Namur, il y a dix ans. Je dois avouer que j'ai eu de la chance de ne pas me faire choper plus souvent !", assure Benoît Poelvoorde à l'hebdomadaire. "Aujourd'hui, j'évite de prendre le volant après une soirée arrosée, je me fais ramener", rassure le comédien, désormais sage et repenti. Quant à son statut de star, il estime qu'il ne lui offre pas de passe-droit. "Je crois que les gens sont assez contents de coincer une célébrité", confesse l'acteur du culte "C'est arrivé près de chez vous". "Mais les policiers sont en général très gentils avec moi : certains, très serviables, se proposent même de me raccompagner", raconte Benoît Poelvoorde, petit-fils de commissaire divisionnaire.
Le comédien belge a confié au JDD ses différentes expériences lors d'arrestations par les forces de l'ordre.
orangesum-3612
Selon le gouvernement, l'objectif du nouveau cadre législatif est "d'éclaircir le secteur des ONG", dont beaucoup sont arrivées en Grèce lors de la grande crise migratoire de 2015 mais ont quitté ces dernières années le pays. Le gouvernement avait demandé aux ONG de s'enregistrer auprès du ministère des Migrations avant mercredi, pour examiner si ces organisations répondent aux critères requis par la loi. Jusqu'ici 137 ONG ont ouvert un compte au registre ministériel dont 80 ont accompli la première étape de la procédure. Soixante-dix sont en cours d'examen dont seuls "18 répondent jusqu'ici aux conditions requises", selon le ministère. De nombreuses ONG ont salué la tentative du ministère de "mettre à jour" le registre des ONG et de "renforcer la transparence" du secteur mais "s'opposent" à de nombreux points de la décision ministérielle, dans une lettre adressée au ministère dont l'AFP a eu une copie. Elles déplorent en particulier "les entraves bureaucratiques de la procédure d'enregistrement, ce qui pose des problèmes à l'accès sur le terrain pour secourir les migrants" et à "l'accès aux fonds" nécessaires pour leur action. Elles s'inquiètent aussi des restrictions imposées par une décision ministérielle sur "le droit du rassemblement" ce qui empêche les bénévoles de secourir les migrants à l'extérieur des camps comme c'est souvent le cas. Le ministre Notis Mitarachi a accusé la semaine dernière le précédent gouvernement de gauche d'Alexis Tsipras (2018-2019) d'avoir laissé "le champ libre à la gestion des fonds européens par les ONG" sans le contrôle de l'Etat. En raison alors de l'urgence de la situation et du manque d'infrastructures adéquates en Grèce pour accueillir les centaines de milliers de migrants dont la majorité sont passés en Europe occidentale, l'UE a octroyé des fonds aux ONG, qui avaient alors afflué dans le pays pour gérer la situation en coopération avec l'Etat grec. Après la construction des camps et autres infrastructures ces dernières années, l'Etat grec a progressivement pris de relais de la gestion de la majorité des services d'assistance de demandeurs d'asile, comme c'était prévu. L'actuel gouvernement conservateur est sous le feu de critiques du Haut commissariat des réfugiés (HCR) et d'autres ONG sur la gestion des camps surpeuplés et sordides sur les îles de la mer Egée et le manque de logements en Grèce continentale pour les demandeurs d'asile.
Le ministère grec des Migrations a annoncé mercredi que seuls 18 des 40 ONG actuellement actives auprès des migrants dans les camps du pays vont continuer leur action en vertu d'une récente loi visant à "réguler" ce secteur "opaque".
orangesum-3613
Philippe Martinez (CGT) et Jean-Luc Mélenchon (La France insoumise) avaient décidé de se rendre à Vitry-sur-Seine dans le Val-de-Marne, pour soutenir trois agents RATP, visés par une enquête disciplinaire après des propos homophobes. Le leader insoumis a réitéré son opposition au projet de loi et fustigé l'attitude du gouvernement. "Les retraites en France, ça représente 300 milliards d'euros. Ils veulent en faire un capital à placer dans les fonds de pension. Parce que la commission européenne leur a demandé de le faire. Aujourd'hui c'est la retraite par point, et si nous avons la stupidité d'y céder, demain ce sera la retraite par capitalisation (...) Par conséquent, non c'est non, nous réclamons avec vous le retrait, nous vous disons notre admiration, notre fraternité, vous vous battez pour la patrie républicaine, c'est-à-dire une république sociale", a clamé Jean-Luc Mélenchon devant des agents grévistes. Et de rajouter : "Où est la démocratie ? C'est un attentat, un coup de force qui est fait contre la démocratie et la démocratie sociale." "Retrait, retrait, retrait"Quelques minutes tôt, le secrétaire général de la CGT avait déjà appelé à généraliser les grèves un peu partout et rappelé que les raffineries, les dockers, le personnel dans l'éducation, à l'hôpital et dans l'énergie, il y avait des grèves. Avec un seul mot d'ordre : "retrait, retrait, retrait." Philippe Martinez qui avait aussi pointé du doigt "l'enfumage du Premier ministre sur le changement de l'âge pivot en âge d'équilibre" devant les hourras de l'assemblée présente devant le dépôt RATP de Vitry. Le 10 décembre une séquence diffusée sur les réseaux sociaux avait fait scandale, lorsqu'un agent non gréviste était passé devant ses collègues grévistes. Ils avaient tous repris en chœur des propos jugés homophobes tels que : "suceur de b...", donc; "va te faire enc...."; "sale P...". Une enquête a permis d'identifier trois agents qui risquent une sanction disciplinaire.
Venus soutenir des grévistes convoqués pour insultes homophobes, Phillipe Martinez et Jean-Luc Mélenchon ont une nouvelle fois dénoncé la réforme des retraites soutenue par le gouvernement. Et demandé son retrait.
orangesum-3614
"Nous allons faire en sorte que la justice soit rendue", a promis la procureure Joyette Holmes lors d'une conférence de presse. "Nous savons que nous avons une famille et une communauté brisée", a ajouté cette Afro-Américaine qui vient de récupérer le dossier. Les conclusions des enquêteurs devraient lui être transmises rapidement. "Je ne prévois pas grand chose de plus avant que nous bouclions le dossier", a expliqué le chef du Bureau des investigations de Géorgie, Vic Reynolds. La veille au soir, ses services ont arrêté William Bryan, qui avait filmé la mort d'Ahmaud Arbery, 25 ans, abattu le 23 février à Brunswick, dans cet Etat du Sud au long passé ségrégationniste. Sur sa vidéo, le jeune homme court le long d'une route. Alors qu'il contourne un pick-up blanc sur lequel un homme blanc se tient, il est stoppé par un deuxième homme blanc qui l'agrippe. On entend trois coups de feu. Sa diffusion, début mai, a suscité une onde de choc et relancé l'affaire, enlisée depuis deux mois. Le dossier a été retiré à la police locale et confié aux enquêteurs de l'État qui ont immédiatement procédé à l'arrestation des deux hommes: Gregory McMichael, 64 ans, et son fils Travis, 34 ans. Comme eux, William Bryan, 50 ans, a été inculpé pour meurtre, mais aussi pour tentative d'arrestation illégale. "L'accusé a tenté d'interpeller Ahmaud Arbery sans en avoir l'autorité, utilisant à plusieurs reprises son véhicule dans l'intention de le stopper", selon le mandat d'arrêt consulté par l'AFP. William Bryan, qui a filmé la scène depuis un véhicule en suivant le jeune joggeur, s'est toujours présenté comme un témoin du crime, niant y avoir participé et même avoir été armé. "Nous avons des motifs sérieux" de soupçons, a rétorqué Vic Reynolds. La famille d'Ahmaud Arbery réclamait depuis plusieurs jours son arrestation et s'est dite "soulagée" qu'il ait finalement été placé en détention. Selon les premiers rapports de police, Gregory McMichael a assuré avoir pris le jeune homme pour un cambrioleur et avoir voulu l'arrêter. Pour sa famille, il a été victime d'un crime raciste étouffé ensuite par un système policier et judiciaire complaisant: Gregory McMichael a longtemps travaillé comme enquêteur pour les services du procureur local. Depuis la diffusion de la vidéo, de nombreux manifestants et internautes, réunis derrière le slogan #IrunwithMaud ("Je cours avec Maud", le surnom du jeune homme) réclament des comptes.
Après trois arrestations, la police de l'État américain de Géorgie a indiqué vendredi être en train de "finaliser" l'enquête sur la mort d'un jeune joggeur noir il y a trois mois, qui suscite beaucoup d'émotion aux États-Unis.
orangesum-3615
La baisse patients hospitalisés et en réanimation se poursuit également. "La circulation du virus demeure élevée, nous devons donc rester pleinement mobilisés", a déclaré le directeur général de la Santé mardi 21 avril. Près de 83 000 personnes ont dû être hospitalisées depuis le début de l'épidémie, soit 1885 nouveaux patients ces dernières 24 heures. 30 106 personnes sont toujours hospitalisées. Le solde de patients admis est donc négatif avec 478 personnes hospitalisées en moins en 24 h. La décrue se poursuit également en ce qui concerne les hospitalisations en réanimation. 5433 personnes y sont actuellement hospitalisées dans un état grave, soit 250 de moins que la veille. Au total, 117 324 cas ont désormais été testés positifs au coronavirus sur le sol français depuis le début de l'épidémie, selon les chiffres rapportés par les 1.301 établissements de santé français. Le Covid-19 a tué "de loin davantage que toutes les épidémies de grippe, même les plus meurtrières, et davantage que la canicule de l'été 2003" qui avait fait 19.000 morts, avait souligné, hier, Jérôme Salomon."La vitesse de l'épidémie a diminué rapidement", mais l'immunité collective est faible"La vitesse de l'épidémie a diminué rapidement", avait par ailleurs assuré Jérôme Salomon, précisant que "sans le confinement, les gestes barrières, chaque personne porteuse contaminait trois personnes, aujourd'hui ce chiffre est passé sous le chiffre de un."Le directeur général de la Santé avait également rappelé que "l'immunité collective est faible, on s'attend à avoir plus de 90% de tests négatifs, car le virus a peu circulé". D'après lui, l'urgence est d'abord de "gérer l'épidémie et donc de réaliser des tests virologiques, viendront ensuite les tests sérologiques".
Au total, Santé Publique France comptabilise mardi 21 avril 20 796 morts depuis le 1er mars, dont 12 900 en hôpitaux, soit 531 morts supplémentaires par rapport à la veille. Entre dimanche et lundi, 547 morts avaient été comptabilisées.
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Au-delà d'une surprise, un choc. Le 13 septembre 2015, Claire Chazal faisait ses adieux aux JT week-ends de TF1 devant près de 10 millions téléspectateurs. Quelques jours plus tôt, la direction du groupe annonçait son départ après plus de vingt ans d'expérience : une nouvelle qui en a surpris plus d'un. Claire Chazal était, en effet, l'une des présentatrices vedettes du canal et nul ne pouvait prédire son éviction de la première chaîne. La journaliste a depuis trouvé refuge chez France Télévisions, où elle est aux commandes d'Entrée Libre. Diffusée quotidiennement sur France 5, l'émission propose un regard vif et sérieux sur l'actualité culturelle. Une transition en douceur, donc, pour celle qui a pu bénéficier d'une importante indemnité de départ en fermant la porte de TF1."Une épreuve très difficile"Dans le numéro de TéléLoisirs paru lundi 12 septembre, l'ex-reine des JT est revenue sur ce moment pénible de sa carrière : "Ça a été une épreuve très difficile, je ne vais pas vous mentir" avoue l'animatrice, avant d'ajouter: "J'ai eu le sentiment de perdre une famille, car la rédaction représentait beaucoup pour moi, et, évidemment, mon lien privilégié avec les téléspectateurs". Dans la suite de l'entretien, Claire Chazal a également confessé sa nostalgie de l'époque des JT : "Je ne peux pas vous cacher qu'il arrive que l'actualité me manque, surtout quand elle a été aussi dense que cette année. Pendant ces grandes vacances, j'ai réalisé que j'allais vivre ma première rentrée sans être au coeur de l'actualité, sans avoir, par exemple, l'excitation d'essayer de décrocher une interview du président de la République". Mais que ses fans se rassurent, l'ex-prêtresse de l'info de TF1 a soufflé aux journalistes de TéléLoisirs, qu'elle travaillait en ce moment sur des émissions qui lui permettront à nouveau de traiter des sujets d'actualité. On n'a pas fini d'en entendre parler !
Dans les colonnes du magazine TéléLoisirs, la journaliste est revenue sur sa douloureuse éviction de TF1, ainsi que sur son départ soudain de la présentation des JT des week-ends.
orangesum-3617
"Des affichettes proclamant notamment 'Justice pour Steve' et 'La Terre Ceta mère' ont aussi été apposées sur l'immeuble", situé dans le 5e arrondissement de Lyon, a précisé Thomas Rudigoz, joint par téléphone sur son lieu de vacances."Je vais porter plainte pour le principe", a-t-il précisé. A la suite de cette dégradation, "je n'ai qu'une phrase: violence gratuite, stupide et inutile", a par ailleurs posté le député sur Facebook. "Ce n'est pas comme cela que des oppositions doivent s'exprimer et que notre démocratie doit s'exercer", y poursuit-il."L'agressivité et la violence n'apportent jamais rien de bon et elles doivent être condamnées avec fermeté". Une cinquantaine de "gilets jaunes", rassemblés pour rendre hommage au jeune homme qui s'est noyé à Nantes après une intervention policière controversée, étaient partis de la place Bellecour vers le palais de justice au bord de la Saône, puis le Vieux Lyon, où se trouve la permanence de Thomas Rudigoz, a expliqué ce dernier, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès. Plusieurs permanences de députés ont fait l'objet d'actions anti-Ceta (traité de libre-échange entre l'Europe et le Canada) ces derniers jours, leurs auteurs souhaitant condamner les parlementaires ayant voté en faveur de sa ratification. Samedi dernier, des manifestants ont ainsi brisé à Perpignan toutes les vitres de la permanence où se trouvait le député LREM Romain Grau, et tenté d'y mettre le feu. Jeudi, des agriculteurs anti-Ceta ont muré la permanence de la députée LREM Corinne Vignon à Toulouse, avant de déverser du fumier devant celle d'une autre députée LREM, Monique Iborra, puis devant la préfecture de Haute-Garonne.
La permanence du député LREM du Rhône Thomas Rudigoz a été dégradée samedi après-midi à Lyon par des "gilets jaunes" qui ont jeté sur la façade des œufs et des tomates, en marge d'un rassemblement en hommage à Steve Maia Caniço.
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Inquiétude dans les Bouches-du-Rhône. À en croire La Provence, une femme âgée de 77 ans a disparu depuis une semaine à Martigues. La septuagénaire séjournait dans le camping des Mouettes lorsqu'elle a été vue pour la dernière fois. Une disparition d'autant plus inquiétante que Marie-Thérèse Vilbois est une habituée des lieux : cela fait plus de 40 ans qu'elle vient dans le camping. La disparition a été constatée par son fils Marc quelques heures après l'évacuation du camping en raison des incendies qui ont touché le secteur la semaine passée. Sur RTL, il confie son inquiétude, lui qui n'a jamais "eu à répondre à un appel selon lequel elle aurait été égarée". Après avoir quitté un gymnase dans lequel les vacanciers avaient été relogés à cause des feux, Marie-Thérèse aurait mangé dans la pizzeria du camping Marius. C'est à cet endroit qu'elle a été aperçue pour la dernière fois. Avis de recherche lancé dans les campings Alors est-elle perdue, déstabilisée ou lui est-il arrivé quelques choses ? La Provence indique que les gendarmes ont lancé un avis de recherche avec sa photo affichée partout dans les campings. Mais également dans les bars et commerces qu'elle avait l'habitude de fréquenter. Le jour de sa disparition, elle portait une robe à fleurs noire et blanche et des lunettes, précisent les gendarmes. Son téléphone n'est malheureusement pas géolocalisable dans la mesure où la zone n'est couverte que par une antenne. Des riverains se sont aussi mobilisés afin de la retrouver. Dans les Bouches-du-Rhône, la semaine dernière, les incendies ont ravagé plus de 1 000 hectares de végétation. Deux campings ont été détruits. Au plus fort de l'intervention, jusqu'à 1 800 pompiers ont été mobilisés.
Marie-Thérèse Vilbois n'a plus donné signe de vie depuis le 5 août au soir, nous apprennent nos confrères de la Provence. Elle a été vue pour la dernière fois près d'une pizzeria.
orangesum-3619
Face à la recrudescence des cas de coronavirus en France, le Premier ministre Jean Castex a assuré mercredi 26 août sur France Interqu'il n'y avait "pas de quoi s'affoler, on n'est pas revenu à la situation (...) du mois d'avril ou du mois de mai". "Malgré tout, il y avait encore il y a quelques semaines 1.000 cas par jour qui étaient diagnostiqués, on est (aujourd'hui) autour de 3.000", a-t-il néanmoins ajouté. Des propos loin de rassurer les Français. Face à une possible seconde vague de l'épidémie, ils sont aujourd'hui 74% à se dire inquiets de la propagation du virus, selon le nouveau sondage Elabe "L'Opinion en direct" de BFMTV publié mercredi. Une proportion en hausse de 18 points depuis le début de l'été, souligne la chaîne d'info. Au quotidien, 74% des sondés se disent inquiets à l'idée de prendre les transports en commun, 70% à visiter à des personnes âgées ou vulnérables et 58% d'aller au musée ou au cinéma. Malgré les images de plages et terrasses bondées, un Français sur deux indique être inquiet à l'idée de partir en vacances ou en week-end (50%) ou d'aller au restaurant (47%). Faire ses courses (43%), aller au travail (40%) et rendre visite à des amis ou de la famille (39%) sont les situations qui inquiètent le moins. Si 60% des sondés expliquent être inquiets à l'idée de laisser leurs enfants à l'école, 77% d'entre eux se disent néanmoins favorables au maintien de la rentrée scolaire le 1er septembre. Toujours aussi inquiets, les Français se montrent néanmoins plus confiants : 63% d'entre eux estiment que le pays est mieux préparé. Un sentiment qui ne profite cependant pas à l'exécutif, puisque seulement 43% des sondés leur font confiance pour lutter efficacement contre l'épidémie, en hausse seulement de 3 points depuis le mois de mai. * Sondage Elabe pour BFMTV réalisé les 25 et 26 août 2020 sur Internet, sur un échantillon de 1000 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.
SONDAGE. Le nouveau sondage Elabe pour BFMTV publié mercredi 26 août montre que l'inquiétude des Français concernant le coronavirus repart à la hausse.
orangesum-3620
Plusieurs associations appellent à un "acte 1" des policiers et à une mobilisation jeudi 20 décembre."Les policiers sont à bout et ne bénéficient d'aucune reconnaissance". Le syndicat Unité SGP Police a annoncé samedi 15 décembre sur Twitter un "acte 1 de la colère des policiers". Le syndicat reprend ainsi le vocabulaire des "gilets jaunes" dont l'acte 5 a eu lieu samedi 15 décembre. Après les annonces d'Emmanuel Macron lundi 10 décembre, le syndicat avait exprimé sa colère, estimant "inacceptable" que rien ne soit annoncé par le président pour les "gradés, gardiens et adjoints de sécurité". "Monsieur le président grâce à nous notre République a tenu. La reconnaissance s'impose immédiatement", a écrit le syndicat, réclamant notamment le paiement des heures supplémentaires défiscalisées. L'"acte 1" a été confirmé par Linda Kebbab, déléguée nationale du syndicat samedi sur RMC. Un "plan Marshall" pour la police"Avec toute la charge de travail, on est sur une situation explosive", a décrit à l'AFP Frédéric Lagache, numéro deux du syndicat des gardiens de la paix et de gradés, Alliance. "Au vu de l'engagement sans faille des policiers, nous exigeons un retour immédiat sur l'investissement, avec un véritable plan 'Marshall'". Pour Alliance, les forces de l'ordre ont été mise "à rude épreuve" entre la gestion sécuritaire de la mobilisation des "gilets jaunes" et la lutte antiterroriste "au plus haut niveau" provoquée par l'attentat de Strasbourg. "Les forces de l'ordre vont éprouver de plus en plus de difficultés à assumer tous les fronts", a résumé le syndicat. Selon Frédéric Lagache, les policiers "entre épuisement et colère, en ont assez des gratitudes et veulent des actes" de la part du gouvernement. Celui-ci réclame pour les policiers "des avancées sociales et la juste rétribution de leur engagement", avec le paiement des heures supplémentaires, des astreintes ou encore des heures de nuit. Appel à la mobilisation jeudi 20 décembreUn appel à une mobilisation le 20 décembre devant un commissariat du 8e arrondissement a été lancé sur les réseaux sociaux sous le hashtag #LesGyrosBleus. "Le président a fait des annonces pour certaines personnes, et pas pour d'autres. Une fois de plus nous sommes les grands oubliés. Pas de pouvoir d'achat, le gel du point d'indice, les heures supplémentaires non payées, 24 millions au total, ça fait beaucoup, surtout en ce moment. On nous soutient à la télé, mais après, il n'y a rien. C'est de la communication pour nos gouvernants. Du coup, nous avons lancé cet appel au rassemblement", a déclaré à LCI Guillaume Lebeau, vice-président de l'association MPC (mobilisation des policiers en colère). Le mouvement est rejoint notamment par l'association femmes des forces de l'ordre en colère (FFOC). Depuis le 17 novembre et le début de la mobilisation des "gilets jaunes", les forces de l'ordre font l'objet d'une intense activité opérationnelle, encore accrue par les manifestations de lycéens et la vigilance accrue face à la menace terroriste après l'attentat de Strasbourg. Quelque 89.000 policiers et gendarmes ont été mobilisés le 8 décembre à l'occasion de l'acte IV des "gilets jaunes".
Mouvement des "gilets jaunes", attentat de Strasbourg, mobilisation lycéenne... la grogne gagne dans les rangs des forces de l'ordre, largement mises à contribution, alors que plusieurs de leurs revendications ne sont, selon eux, pas entendues par le gouvernement.
orangesum-3621
Adeline Blondieau a décidé de se séparer de plusieurs objets ayant appartenu à Johnny Hallyday. Une veste en cuir, un pantalon, des lunettes de soleil, ou encore des vêtements et bijoux offerts par le Taulier, seront mis en vente aux enchères le 20 octobre prochain à l'hôtel Drouot, à Paris, rapporte Closer. Des souvenirs datant de 1943 à 2017 qui feront partie de la vente organisée par Coutau-Bégarie & Associés. L'actrice de "Sous le soleil" qui ne s'était que très peu exprimée depuis la mort du rockeur, qu'elle avait accusé de viol en 2015, a décidé de rendre hommage à sa manière à celui qui a partagé sa vie pendant près de dix ans. Dans un texte que Closer s'est procuré et qui accompagne le catalogue de la vente aux enchères, Adeline Blondieau explique pourquoi elle a choisi de se séparer de ces objets personnels."Quand Johnny est mort, j'ai été submergée par une tristesse bien plus grande que je ne m'y attendais. La mort change notre regard sur le passé. Elle nous pousse à pardonner, à tourner une page, à ne garder que le meilleur. Pour faire mon deuil, je me suis replongée dans l'histoire passionnelle, de presque 10 ans, que nous avions vécue. J'ai pris le temps de comprendre qui était l'homme que j'avais épousé. J'ai partagé certains souvenirs avec ceux qui l'ont connu. Cela m'a permis de comprendre ce que je voulais garder de notre histoire. Tout ce qui concerne Johnny, l'idole, tout ce qui faisait de nous des 'personnages' et non des personnes. Je le mets aujourd'hui à disposition de son public. Je ne garde de l'homme que j'ai aimé, il y a plus de 20 ans, que l'intime", écrit la comédienne dans la préface. Une vente aux enchères qui va ravir les fans du rockeur.
Dix mois après la mort du Taulier, la comédienne a rendu un touchant hommage à son ex-mari, à l'occasion d'une vente aux enchères, rapporte Closer.
orangesum-3622
La région Île-de-France a demandé mercredi 8 janvier à la SNCF et à la RATP le remboursement intégral des abonnements pour décembre la grève ayant très fortement perturbé les transports publics dans la région depuis le 5 décembre. Dans le même temps, le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez, a annoncé que la SNCF remboursera intégralement leur abonnement pour le mois de décembre aux abonnés aux trains TER."Valérie Pécresse demande à la RATP et la SNCF le remboursement de tous les abonnements pour les voyageurs, qui sont pour beaucoup salariés et qui subissent une galère épouvantable avec parfois des heures de transport et des frais supplémentaires pour aller travailler et assurer le fonctionnement et la continuité dans leurs entreprises", a résumé un porte-parole à l'AFP. Le petit monde des transports franciliens pensait régler cette affaire après la fin de la grève, mais celle-ci a déjà bien débordé sur janvier. Et de nombreux usagers se sont sentis floués car ils ont eu bien peu l'occasion de valider leur Pass Navigo en décembre -faute de transports, parce qu'ils n'ont pas pu physiquement accéder aux guichets automatiques dans la cohue ou parce que les barrières du métro étaient ouvertes. Contractuellement, la SNCF est engagée avec Île-de-France Mobilités à faire circuler au moins un train de banlieue sur trois. La RATP, elle, a une obligation contractuelle de 50% aux heures de pointe (sur les RER A et B, le métro et le réseau de surface). "Le principe du dédommagement est acté", a indiqué un porte-parole de la RATP à l'AFP. Mais le groupe public estime qu'il a rempli ses obligations sur le réseau de surface (bus et trams) et en grande partie sur le RER -même si les véhicules, bondés, étaient inaccessibles- depuis le début de la grève. Pour compliquer les choses, le Medef Paris a demandé mercredi à Ile-de-France Mobilités le remboursement de la contribution des entreprises parisiennes en mois de décembre, la grève des transports publics ayant "causé des pertes majeures de chiffre d'affaires pour les entreprises et empêché leurs salariés de venir travailler". Appelée "versement transport", cette contribution destinée au financement des transports en commun concerne les entreprises d'au moins onze salariés. Elle se monte à 4 milliards d'euros par an en Ile-de-France, auxquels il faut ajouter la prise en charge par les entreprises de 50% des abonnements de leurs salariés via le Pass Navigo (près d'un milliard par an), selon le Medef. "Il n'est pas raisonnable de faire peser sur les entreprises parisiennes le montant d'une taxe équivalente à presque 3% de leur masse salariale pour financer des transports qui ne circulent pas", a déclaré le président du Medef Paris Jean-Louis Schilansky, cité dans un communiqué. Il réclame en conséquence "le remboursement du versement transport pour le mois de décembre et demandera également celui du mois de janvier si la grève se poursuit". "La demande du Medef est indécente", a répondu Valérie Pécresse via son porte-parole. "Le versement transport comme les financements des collectivités servent à financer les besoins immenses pour moderniser le réseau de transport en commun dont les entreprises profitent", a-t-elle ajouté. En région Auvergne-Rhône-Alpes, les négociations ont été bouclées, et le président de la région a annoncé le remboursement intégral des abonnements TER au mois de décembre."Avec un service public aussi dégradé (en raison des grèves), il aurait été indigne de faire payer aux usagers ne serait-ce qu'une fraction de leur abonnement", a souligné M. Wauquiez lors d'une conférence de presse à Lyon. Ce remboursement prendra la forme d'un bon d'achat ou d'un abonnement gratuit d'un mois pour les 80.000 abonnés aux TER de la région, selon lui. L'action de l'exécutif régional pourrait n'être qu'une "première étape" car celui-ci entend aussi demander compensation pour les désagréments subis par les voyageurs en janvier. La région Auvergne-Rhône-Alpes est l'une des plus importantes du pays pour le réseau des TER, puisque 1.300 trains de ce type y circulent quotidiennement. La liaison entre Lyon et Saint-Etienne est notamment la plus chargée du pays. En moyenne, depuis le début du conflit, moins de 20% des trains prévus - 250 - y ont fonctionné. Et certains jours ont été "catastrophiques", comme le 5 décembre "où à peine 5% des trains ont circulé", selon M. Wauquiez.
Si la RATP a déjà accepté le principe du dédommagement, l'entreprise estime avoir rempli ses obligations de service minimum sur une partie de son réseau.
orangesum-3623
Que va devoir faire la France une fois que l'épidémie de coronavirus sera passée ? Jean-Luc Mélenchon a déjà fait son idée, mais il voudrait que "le monde d'après" la pandémie "commence maintenant". Et il faudra que ce soit sans Emmanuel Macron, estime-t-il dimanche 22 mars."Le monde d'après, je voudrais qu'il commence maintenant", a déclaré le chef de file des insoumis, interrogé sur sa vision des mois qui suivront la pandémie de coronavirus dans Questions politiques (France Inter/France Télévisions/Le Monde). "C'est maintenant qu'il faut commencer à faire de la planification de la production, maintenant qu'on fait de la fraternité, maintenant qu'on en finit avec l'égoïsme social", a-t-il plaidé. "Sur le plan économique et du pouvoir, il va falloir changer et comprendre que ce que nous disions n'était pas qu'une vue de l'esprit. La priorité au service public, le refus du marché roi partout, la relocalisation... ce sont des mesures à la fois écologiques et indispensables", a encore fait valoir le député des Bouches-du-Rhône. Qui conduirait ces changements ? Pas Emmanuel Macron, a répondu Jean-Luc Mélenchon, qui a "zéro confiance dans des gens qui ont méthodiquement désorganisé le service public, préféré le marché à toute autre chose, vidé l'hôpital et les budgets de la santé". Répétant, comme il l'a fait sur les bancs de l'Assemblée samedi soir lors de l'examen du projet de loi d'urgence, qu'il nourrissait une "opposition sans acrimonie mais en même temps vigilante et exigeante", l'Insoumis a souligné que "des mesures" de l'exécutif pour faire face à la crise ne le "convainquent pas"."À la fois on ne veut pas accabler, crucifier, avoir un mot plus haut que l'autre qui déclencherait des polémiques et en même temps on est obligé de dire les choses, sinon on ferait tous preuve d'un silence que je qualifierais de complice", a-t-il déclaré. Interrogé sur la possible prolongation du confinement, Jean-Luc Mélenchon a appelé à "écouter" les experts, "mais sans le mythe de l'omniscience des scientifiques qui parfois peuvent avoir des avis contradictoires"."Le confinement ce n'est pas une situation naturelle pour un être humain. Il va produire des milliers et des milliers de situations psychologiques de détresse", a-t-il souligné. "C'est pour ça qu'il faut ouvrir des lignes qui permettent aux gens d'appeler des psychologues, des psychiatres, pour que les gens puissent parler", a proposé M. Mélenchon.
Emmanuel Macron ne pourra pas mener les changements sociétaux nécessaires, estime l'Insoumis.
orangesum-3624
Sa veuve lance une pétition pour obtenir une meilleure prise en charge des patients dans les villages isolés. La victime est morte des suites d'une crise cardiaque à son domicile de Montmeyan (Var) dans la nuit du 30 décembre dernier. Les secours ne sont arrivés qu'une heure et demie après que son épouse a donné l'alerte alors que son fils avait prodigué un massage cardiaque à son père sur les conseils par téléphone du Samu. Le Samu de Draguignan aurait contacté les pompiers d'Aups, déjà en intervention. Ce sont finalement les secours de Barjols qui sont intervenus, relate France Bleu vendredi 9 mars. Aujourd'hui, la femme de la victime en est persuadée, son mari aurait eu une chance s'il avait été pris en charge plus tôt. "Je ne sais pas si les secours auraient pu sauver mon mari, mais à cause de ce délai d'attente, il n'a même pas eu de chances de s'en sortir.", affirme-t-elle au micro de France Bleu vendredi 9 mars. Le village où réside la veuve est situé à environ 45 minutes des hôpitaux de Maniques, Brignoles et Draguignan. Mais selon le chef du Samu du Var, les délais avancés par l'épouse du défunt sont irréalistes. Il précise notamment que des équipes d'intervention plus rapides sont mises en place dans le département. "Dans le département du Var, vous n'aurez pas de premiers secours qui seront après 20 ou 30 minutes sur place, le temps de déclenchement de toutes les prises de renseignement. Avant l'heure, vous avez tous les secours sur place", affirme-t-il, interrogé par BFM. La veuve a lancé une pétition afin d'obtenir une meilleure prise en charge des patients résidents dans des villages isolés, rapporte BFMTV. "Si mon malheur est arrivé, c'est avant tout par manque de moyens. J'ai écrit un peu partout pour que les villages excentrés soient mieux desservis par les pompiers et le Samu. C'est un très beau village, mais nous avons plus de chances de mourir ici qu'ailleurs", poursuit Montmeyannaise, citée par France Bleu. La veuve a également adressé un courrier au président de la République pour obtenir une meilleure desserte des petites communes pour les ambulances.
Cet habitant d'un village du Var a fait un malaise dans la nuit du 30 au 31 décembre 2017. Il est mort malgré un massage cardiaque prodigué par son fils, alors que les secours auraient mis une heure et demie à arriver.
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Emmanuel Macron a voulu délivrer un message d'espoir mercredi 23 octobre à La Réunion, où il est arrivé dans l'après-midi. Accueilli par une grève générale, le chef de l'État a assuré les Réunionnais que "le gouvernement est engagé tout entier avec les élus" pour "apporter des solutions concrètes" sur l'île, toujours en situation de crise sociale aiguë, un an après le mouvement des "gilets jaunes"."Vous pouvez compter sur moi, mais surtout vous pouvez compter sur mon engagement et mon attachement (...) Je tiens à ce bout de France et je suis attaché à ce que chacun et chacune y vive mieux", a affirmé le président à sa descente de l'avion. Pour le chef de l'État, la mobilisation importante des "gilets jaunes" en novembre 2018 est le fruit d'une "colère qui s'est exprimée (...) sur les difficultés du quotidien". "Les choses sont en train de bouger", a-t-il affirmé. "Il y a beaucoup de difficultés qui persistent mais nous sommes là pour les résoudre", a-t-il poursuivi, estimant toutefois que "cela ne se fera pas en un jour" et que "sur la vie chère, il n'y pas de recette miracle". Il faut "réinvestir dans le développement économique et la création d'emplois", a estimé le président. "Si la vie est chère c'est parce qu'on n'a pas suffisamment développer la production locale et qu'il y en a en quelques sortes qui ont tout pris pour eux", a-t-il déclaré, estimant qu'il fallait "redoubler d'effort pour lutter contre ce fléau". Une crise sociale qui persiste sur le territoireLe chef de l'État était attendu aux abords de l'aéroport par une centaine de personnes répondant à l'ensemble des syndicats réunionnais, qui ont lancé une grève générale jeudi pour dénoncer "la situation sociale de La Réunion". Aux jets de bouteilles et de pierres par des manifestants, les forces de l'ordre ont répondu par des tirs de gaz lacrymogènes, selon des sources concordantes. Dans ce territoire de plus de 850.000 habitants, 40% de la population vit sous le seuil de pauvreté, le taux de chômage atteint 24%, et même 42% chez les jeunes. Le coût de la vie pour un budget moyen de ménage réunionnais est de 7,1% plus élevé qu'en métropole, selon l'Insee, alors que le revenu médian réunionnais est inférieur de 30% au niveau national (AFD, 2015). Après une inflation record en 2018 (+1,8%), les prix augmentent toujours en 2019 (+0,6% depuis le début de l'année). Rencontre avec des demandeurs d'emploi et des producteurs locauxAu cours de son séjour, qui s'achèvera vendredi, le président, accompagné notamment par les ministres de l'Economie, du Travail et de l'Agriculture, devrait rencontrer jeudi des demandeurs d'emploi dans une mission locale de Saint-Paul, s'entretenir avec des participants aux nouvelles "représentations citoyennes" mises en place après la crise des "gilets jaunes", et pique-niquer avec des représentants des filières de la production agricole locale à Petite-île (sud). Ce déplacement intervient juste après un voyage à Mayotte et une brève escale aux îles Glorieuses, un petit archipel de 7 km des îles Éparses, présumées riches en hydrocarbures, administrées par la France et revendiquées par Madagascar.
Le président est arrivé mercredi sur l'île où il restera trois jours. Dans ce territoire touché par le chômage et la pauvreté, les habitants attendent des solutions concrètes à la crise sociale.
orangesum-3626
C'est un épisode de sa vie qu'il n'est pas prêt d'oublier. Mardi 21 août, Lucas Meurlet a tenu tête à une ourse. Le jeune homme de 22 ans était en randonnée avec son père et son frère dans le Val d'Aran, dans les Pyrénées espagnoles, lorsque la rencontre a eu lieu, rapporte France Bleu. Alors qu'il gravissait seul une crête de 2.500 mètres d'altitude, le Nantais se retrouve nez-à-nez avec une femelle ourse et ses petits. Il s'enfuit immédiatement, mais l'animal, visiblement agressif, commence à le poursuivre. Voyant que l'ourse le rattrape rapidement, le randonneur change de stratégie : il tente d'impressionner l'animal. Bien que terrorisé, il se retourne, ouvre grand les bras et se met à pousser de grands cris. Il fait ainsi face à l'ourse, qui s'arrête alors à quelques mètres de lui. Elle tourne autour du malheureux... et finit par repartir. Lucas Meurlet prend ensuite ses jambes à son cou et se cache dans un buisson. Le père et le frère, qui ont assisté la confrontation de loin, préviennent les secours espagnols, qui interviennent rapidement. Seul problème : le jeune homme est introuvable, tapi dans son buisson. Depuis sa cachette, il finit par envoyer un SMS à son frère pour lui donner sa position. La famille se retrouve enfin. "DIGNE D'UN FILM D'HORREUR""J'avais les jambes qui flageolaient. J'ai commencé à voir ma vie défiler", a raconté le jeune homme au micro de France Bleu. "Elle m'a chargé deux fois. La troisième fois, elle a ouvert la gueule. Du coup, je me suis avancé face à elle pour lui montrer que j'avais envie de vivre. J'ai crié de toutes mes forces. Et là, l'ourse a reculé et pris la fuite", poursuit-il. "C'est une image digne d'un film d'horreur. Face à un ours avec ses pattes aussi larges que vos cuisses, ça fait flipper."
Le jeune homme, pris en chasse, s'est dressé face à l'animal et a hurlé. Désemparé, l'ours s'est calmé et a fini par repartir.
orangesum-3627
La filiale du groupe Altice prévoit de supprimer "330 à 380 CDI et jusqu'à 200 pigistes et intermittents", sur un total de 1.600 salariés, dans le cadre d'un "plan de transformation et de reconquête post-Covid", a annoncé l'intersyndicale (CFDT-CFTC-CGT-SNJ-UNSA) dans un communiqué. La maison-mère de BFMTV et RMC (groupe Altice) anticipe un écroulement des recettes publicitaires post-crise sanitaire et avait annoncé mi-mai une réduction de ses effectifs, dont l'ampleur a été précisée mardi au cours de négociations avec les syndicats. Ce projet avait été présenté le 19 mai aux représentants syndicaux. NextRadioTV, qui emploie plus de 1.600 personnes (ETP), avait souligné que ses effectifs avaient augmenté de plus de 50% ces six dernières années.- "Coupe drastique" -"Cette coupe drastique est incompréhensible dans un groupe qui réalise structurellement des bénéfices", soulignent les représentants des salariés, qui prévoient une assemblée générale le mardi 23 juin. Les négociations doivent se poursuivre pendant l'été, alors que le quotidien d'Altice, Libération, présentait en une mercredi un dossier sur "la presse oppressée" par les mesures d'économie, annoncées aussi à L'Equipe ou au Parisien. NextRadioTV prévoit de diviser par deux le recours aux intermittents, aux pigistes et aux consultants et de "mutualiser les fonctions supports". Le groupe va également réduire la voilure dans le sport et le divertissement. Le plan social "débuterait par une phase de volontariat; les licenciements contraints n'interviendraient que si le nombre de volontaires était insuffisant", avait précisé la direction du groupe en mai. "Notre objectif sera de limiter autant que possible l'impact sur les postes en CDI et de poursuivre l'excellence éditoriale, tout en développant les compétences technologiques et les forces commerciales, essentielles à NextRadioTV", avait précisé le groupe. Ce recentrage intervient dans un contexte de restructuration plus large de la branche médias d'Altice France: sortie de l'activité presse avec la reprise de L'Express par Alain Weill, vente de sa filiale Milibris, un prestataire technique qui permet aux éditeurs de numériser leur titres papier, et nouveau management avec la nomination en janvier d'Arthur Dreyfuss, un proche de Patrick Drahi, le grand patron du groupe. Altice France avait également créé la surprise mi-mai en annonçant son intention de se séparer de Libération pour le transférer dans une société à but non lucratif."Malheureusement, nous avons décidé de réorganiser rapidement ce groupe et nous avons entamé les négociations avec les employés (...) car il n'y a pas d'autre choix que de restructurer cette activité", avait déclaré le président d'Altice Patrick Drahi, mi-mai, devant des analystes. Altice a publié un chiffre d'affaires en hausse de 3,6% au premier trimestre à 3,6 milliards d'euros, porté par ses revenus dans les télécoms avec notamment SFR en France, et a confirmé ses objectifs pour 2020 malgré la crise économique liée à la pandémie de Covid-19.- Exit RMC Sport News -Alors que le secteur publicitaire s'attend à perdre quasiment un quart de sa valeur cette année, NextradioTV entend aussi économiser sur le sport. Son bouquet sportif, lancé en 2016 sous le nom SFR Sport puis rebaptisé RMC Sport, avait réussi à séduire 2 millions d'abonnés grâce à l'acquisition de droits prestigieux. Mais avec l'annulation des matches pour cause de coronavirus, le nombre d'abonnés a baissé (le groupe ne communique pas la base d'abonnés actuelle). RMC Sport News, dédiée à l'information sportive, en a fait les frais et s'est arrêtée début juin. Avec ce virage stratégique, NextRadioTV entend accélérer dans le numérique, le replay et les "services associés", qui permettent aux chaînes de se faire rémunérer par les opérateurs de télécoms. Le groupe souhaite investir dans les podcasts, les données, et poursuivre son développement dans l'info locale.
"Le chiffre est tombé: un salarié sur trois devra partir et c'est écoeurant": les salariés de NextRadioTV, maison-mère de BFMTV et RMC, ont protesté mercredi contre le plan d'économies annoncé dans les médias du groupe Altice.
orangesum-3628
Faire de Washington un Etat, c'est "montrer notre respect pour la démocratie", a affirmé la présidente démocrate de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi. Bien qu'ils paient des impôts et servent dans l'armée, "pendant plus de deux siècles, on a privé les habitants de Washington de leurs pleins droits à participer à notre démocratie", a-t-elle dénoncé. Approuvé par 232 voix contre 180, avec le seul soutien des démocrates, c'est la première fois de l'histoire américaine qu'un tel texte est adopté par l'une des chambres du Congrès américain, et la première fois depuis 1993 qu'un vote était organisé sur le statut de Washington. Mais ce projet de loi sera certainement rejeté ensuite au Sénat, où les républicains, majoritaires, y sont largement opposés. Et même s'il y était approuvé, Donald Trump, pour qui les républicains ne sont pas assez "stupides" pour l'adopter, y mettrait certainement son veto. Le président républicain fait allusion à l'enjeu politique crucial de ce projet de loi: prévoyant d'allouer au nouvel Etat deux sénateurs et un représentant, elle pourrait modifier les dynamiques du pouvoir au Congrès. Nancy Pelosi et plusieurs élus démocrate portaient pour l'occasion un masque noir portant le chiffre 51, car Washington deviendrait le 51e Etat américain. "Le Congrès fait face à deux options: continuer à exercer son autorité autocrate, non-démocratique sur les 705.000" habitants de la ville ou "s'élever à la hauteur des promesses et idéaux de ce pays" en adoptant la loi, avait lancé dans l'hémicycle Eleanor Holmes Norton, seule représentante de la capitale fédérale à la Chambre. N'ayant qu'un statut d'observatrice, elle n'a pas pu pas voter pour le texte. Un manque de représentation qui est au coeur des débats, inscrit même sur les plaques d'immatriculation de Washington avec la mention "taxation without representation" (les impôts sans les élus). Lors de la création des Etats-Unis au 18e siècle, les pères fondateurs avaient souhaité établir le siège du gouvernement fédéral en dehors des 13 premiers Etats pour éviter les conflits. La Constitution a donc prévu la création d'un "district", en 1790, directement rattaché au pouvoir central. C'est en raison de ce statut unique que les résidents de "Washington DC", soit "le district de Columbia", n'ont pas d'élus qui votent au Congrès. - Trop noire, trop démocrate" - "Le district paye plus d'impôts par personne que tout autre Etat américain" a souligné Eleanor Holmes Norton. Sa population est plus importante que celles des Etats du Vermont et du Wyoming, et comparable avec une demi-douzaine de petits Etats. Il s'agit en fait "véritablement d'une tentative d'obtenir deux sénateurs démocrates", a accusé un élu républicain de la Chambre, Jody Hice, lors des débats. La capitale fédérale est en effet une ville de gauche, qui a voté à plus de 90% démocrate dans les dernières présidentielles. Ses électeurs seraient susceptibles de faire basculer la majorité, surtout au Sénat. "Ils disent que (la ville) est trop noire, trop démocrate", a accusé vendredi Nancy Pelosi, en direction des républicains. Autour de 45% des habitants de Washington sont noirs. Ce projet de loi est présenté sous le nom de "Washington Douglass Commonwealth", en référence au premier président des Etats-Unis George Washington et au célèbre abolitionniste noir Frederick Douglass. Jody Hice a souligné que la ville abritait les sièges du pouvoir fédéral. Le district "avait été différencié pour ne pas être influencé par un Etat", a-t-il rappelé. Les démocrates contre-argumentent que la Constitution n'établissant pas de taille minimum pour le territoire fédéral, il suffirait de le réduire aux zones non-habitées autour de la Maison Blanche, du Capitole, siège du Congrès, de la Cour suprême ainsi que du grand parc du National Mall, des musées fédéraux et des bureaux du gouvernement. "DC devrait être un Etat", a tweeté le candidat démocrate à la Maison Blanche, Joe Biden. Un amendement constitutionnel, en 1977, avait prévu de donner des élus au Congrès à ses habitants. Malgré son adoption il n'a jamais été ratifié.
La Chambre des représentants a approuvé vendredi un projet de loi pour donner le statut d'Etat à la capitale fédérale Washington, une première historique saluée par les démocrates mais qui ne devrait pas aboutir au Sénat républicain.
orangesum-3629
Initialement la réforme du bac prévue par Jean-Michel Blanquer devait faire la part belle au contrôle continu à partir de l'an prochain. L'épidémie de coronavirus aura précipité les choses puisque cette année aucune épreuve finale ne sera prise en compte pour la délivrance de l'examen. Selon les textes officiels devant paraître jeudi au bulletin officiel, "cette organisation exceptionnelle est conçue dans un esprit de bienveillance vis-à-vis des candidats". En clair, pas question qu'ils soient pénalisés par la fermeture des lycées décidée mi-mars. Ne seront prises en compte que les notes des premier et deuxième trimestres avant le confinement. Les livrets scolaires, qui doivent tous être rendus d'ici au 15 juin, pourront aussi "valoriser" l'implication ou les progrès des élèves. Quant aux moyennes annuelles, elles seront "arrondies à l'unité supérieure". Le bac sera-t-il pour autant donné à tout le monde ? Pas du tout, assure Claire Guéville, du Snes-FSU, premier syndicat du secondaire. "Les moyennes des deux premiers trimestres sont le plus souvent inférieures aux notes obtenues à l'examen final", regrette d'ailleurs l'enseignante, qui s'inquiète de résultats "très inégaux selon les établissements". "Il va nous falloir des garanties sur le bon fonctionnement des jurys", déclare-t-elle. Ces jurys d'harmonisation, qui auront accès aux notes des élèves et à leurs appréciations, disposeront également d'éléments statistiques des lycées sur les trois dernières années, comme les résultats au bac dans chaque série ou le taux de mentions. Forts de ces données, ils pourront ainsi décider de "revaloriser la moyenne annuelle" d'un candidat. C'est en tout cas le souhait de bons lycées, ayant la réputation de noter sévèrement leurs élèves, une pratique qui risque cette année de les désavantager.- "Coaching intensif" -"Nous espérons pouvoir rassurer les familles, aujourd'hui un peu inquiètes", souligne par exemple Romuald Eyraud, proviseur adjoint du lycée du Parc, à Lyon. "D'ordinaire, environ les trois quarts de nos élèves ont des mentions, ce qui ne serait pas le cas cette année si on s'en tenait aux seules moyennes des deux premiers trimestres". D'autres établissements, réputés moins bons, contestent à l'inverse cette décision. "Cela nous condamne de nouveau à des résultats médiocres au bac cette année", regrette une professeure d'anglais en Terminale souhaitant garder l'anonymat. Pour de nombreux élèves de son lycée du centre de Paris, "c'est un peu la panique": "ils ont tendance à travailler dans la dernière ligne droite, ils vont être très pénalisés par la seule prise en compte des bulletins du début d'année". "Comment les rassurer et faire en sorte qu'ils restent mobilisés ?", se demande-t-elle. Les lycées commencent à rouvrir progressivement leurs portes cette semaine. Beaucoup d'entre eux veulent notamment cibler les Terminales qui savent déjà que leur moyenne sera comprise entre 08 et 10/20 et qui iront au rattrapage (8 au 10 juillet). "Pour ces élèves, on va mettre en place des séances de coaching intensif", affirme Pascal Bolloré, du SNPDEN, premier syndicat des chefs d'établissement, et proviseur à Saint-Maur-des-Fossés (Val-de-Marne)."On va leur proposer une forme de tutorat, c'est un vrai challenge pédagogique", explique aussi Florence Delannoy, membre du SNPDEN et proviseure d'un lycée dans le Nord."Ils ont la chance de savoir très tôt qu'ils iront à l'oral de rattrapage et en même temps ils sont, pour beaucoup, totalement déconnectés de l'école", souligne-t-elle. Certains ne sont pas encore fixés sur leur sort, comme Hugo, en Terminale ES à Châtellerault (Vienne): "J'ai fait le calcul de ma moyenne sur un simulateur en ligne. Ca me donne 10 pile, mais je pourrais rater le bac du premier coup pour un ou deux points", craint-il. Alors il essaye de se motiver pour travailler un peu chaque jour. A l'inverse, ses camarades qui sont sûrs de l'avoir "ont déjà tout lâché", assure-t-il.
L'édition 2020 du baccalauréat, délivré cette année sur la base du contrôle continu, doit être marquée du sceau de la "bienveillance" selon les textes officiels du ministère, qui n'ont pas levé toutes les interrogations entourant la validation du diplôme.
orangesum-3630
Ce qui n'a pas manqué de faire réagir là droite. Nouvelle crise au sommet des Républicains (LR) : le président du parti Laurent Wauquiez a mis fin dimanche 17 juin aux fonctions de vice-présidente déléguée de Virginie Calmels, remplacée par Jean Leonetti, en épilogue de deux semaines de conflit ouvert avec elle. Ancien ministre délégué aux Affaires européennes et actuel maire d'Antibes (Alpes-Maritimes), Jean Leonetti, cardiologue de formation, est notamment connu pour ses travaux sur la fin de vie. La loi du 22 avril 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie porte d'ailleurs son nom. Un aspect de sa carrière que Richard Ferrand et Christophe Castaner ont utilisé pour se moquer de la situation de crise cher Les Républicains. "Bien connu pour ses travaux et réflexions sur la fin de vie, nul doute que Jean Leonetti pourra éclairer la direction du parti de Laurent Wauquiez sur son avenir", a tweeté dimanche soir le chef de file des députés La République en marche (LREM). Le délégué général de LREM et secrétaire d'État chargé des Relations avec le Parlement a également ironisé sur les travaux du désormais numéro 2 de LR. "Est-ce son vécu quotidien ou ses dernières lectures qui ont poussé Wauquiez à son choix?", a-t-il posté dimanche soir sur Twitter, avec une photo d'un des livres écrits par Jean Leonetti, À la lumière du crépuscule - Témoignages et réflexions sur la fin de vie. La porte-parole des Républicains, Lydia Guirous a rapidement réagi et l'a appelé à "faire preuve d'humilité et décence face au parcours de Jean Leonetti". "Faire de la dérision sur le sujet sensible de la fin de vie démontre votre inconséquence", a-t-elle insisté. Toujours sur Twitter, la conseillère politique de Laurent Wauquiez Nadine Morano a également critiqué Christophe Castaner. "Méfiez vous en politique on passe vite de la lumière au crépuscule notamment quand on tombe dans l'indécence de faire un parallèle avec un sujet aussi douloureux que la fin de vie", a-t-elle écrit sur le réseau social.
REVUE DE TWEETS. Les deux cadres de La République en marche (LREM) se sont moqués de la nomination du spécialiste de la fin de vie en tant que numéro 2 des Républicains.
orangesum-3631
Avant la rencontre contre Paderborn le week-end dernier (victoire 6-1, dont trois buts de Sancho en 33 minutes), l'Anglais et le Suisse avaient été pris en photo par un coiffeur réputé, venu exprès de Düsseldorf (situé à 70 km de Dortmund). Ce dernier avait publié le cliché sur Instagram. Problème: ni le coiffeur ni les deux joueurs ne portaient de masques, violant ainsi le très strict règlement de la fédération, qui avait autorisé la reprise de la Bundesliga mi-mai à condition notamment que les joueurs ne reçoivent personne à leur domicile. "Les joueurs (...) ont manifestement violé les règles générales d'hygiène et de protection contre les infections ainsi que le concept médico-organisationnel" de la fédération, a annoncé la DFL vendredi."C'est une vaste blague", a immédiatement réagi Sancho, 20 ans, sur son compte Twitter officiel, suivi par plus de 330.000 fans, en interpellant directement la Fédération allemande. Le club avait expliqué jeudi que les joueurs avaient assuré n'avoir enlevé leur masque que pour la photo. Le coiffeur aurait également porté un écran facial en plastique en leur coupant les cheveux, selon le club."Il ne fait aucun doute que même les footballeurs professionnels doivent se faire couper les cheveux. Cependant, cela doit actuellement se faire en accord" avec les règles sanitaires, a souligné la DFL qui n'a pas précisé le montant de l'amende. Quatre autres professionnels de Dortmund auraient également utilisé les services du coiffeur, dont les Belges Axel Witsel et Thorgan Hazard. Cependant, aucune photo n'a jusqu'ici été publiée. La Fédération allemande (DFB) avait été plus clémente mercredi en décidant de ne pas sanctionner Sancho pour avoir montré, après un but, un tee-shirt portant la mention "Justice For George Floyd", le Noir américain tué par un policier le week-end dernier à Minneapolis. En Angleterre, le défenseur latéral ivoirien de Tottenham Serge Aurier avait également suscité la polémique en publiant sur Instagram le 19 mai une photo le montrant aux côtés de son coiffeur. Son club avait immédiatement annoncé qu'il enquêtait sur les circonstances de cet incident, sans toutefois communiquer ensuite sur une éventuelle sanction. Selon la presse britannique, le joueur aurait écopé d'une amende de 140.000 livres (156.000 euros).
Deux joueurs du Borussia Dortmund, Jadon Sancho et Manuel Akanji, ont été mis à l'amende vendredi par la Fédération allemande de football (DFL) pour s'être fait couper les cheveux à domicile sans respecter les règles sanitaires.
orangesum-3632
Le gouvernement d'union dirigé par Benjamin Netanyahu doit présenter à partir du 1er juillet sa stratégie pour mettre en œuvre le plan américain pour le Proche-Orient, qui prévoit l'annexion par Israël de la vallée du Jourdain et des colonies juives de Cisjordanie occupée. Dans ces colonies, plusieurs se sont opposés au plan car il prévoit la création d'un Etat palestinien sur ce que certains colons considèrent comme des terres bibliques du peuple juif. Mais, au cours des dernières semaines, une nouvelle préoccupation a émergé chez les colons: le "mapping". La carte. Si la majorité des quelque 130 colonies israéliennes forment une sorte de chapelet, reliées par la route dans des zones déjà sous contrôle militaire israélien, d'autres, comme Otniel, située au sud de Hébron, se retrouveraient isolées dans le futur Etat palestinien tel qu'envisagé par le plan américain."On ne pourra pas sortir sans escorte militaire, il y aura plus de bombes, plus de tirs, de pierres, de cocktails Molotov, la police palestinienne n'aura que faire de nous, on aura très peur, mais on sait que Dieu est avec nous", poursuit Efrat, 37 ans qui s'extrait du petit parc à toboggans avec ses enfants. Près d'une vingtaine de colonies sont concernées, selon Yochai Damri, le président du Conseil régional de Hébron, qui déplore "un manque de logique", avec, dit-il, entre autres critiques, des détours pour rejoindre Israël par la route. "Otniel est ici", note-t-il en désignant du doigt sur une grande carte en papier posée au sol et qui est, selon lui, fidèle à celle présentée dans le projet de l'administration Trump."Tout ce que nous voyons en rouge, c'est l'Etat palestinien, et (là) ce sont des enclaves dans l'Etat".- "Péril" -A partir des années 1970, Israël a commencé à établir un réseau de colonies en Cisjordanie. Illégale au regard du droit international, la colonisation a continué de s'étendre encouragée par les gouvernements successifs israéliens, et rendant à chaque fois moins viable la "solution à deux Etats" prônée par la communauté internationale. Au cours de la dernière décennie, la population des colonies a bondi de 50%: un total de 450.000 personnes y vivent désormais, au côté de quelque 2,7 millions de Palestiniens."Nous avons été envoyés ici par l'État d'Israël", clame M. Damri ,dont les parents ont fondé Otniel, une colonie religieuse d'environ 1.000 habitants, il y a près de 40 ans. Mardi, M. Damri a rencontré Benjamin Netanyahu avec d'autres représentants de colonies pour faire part de leurs inquiétudes quant à la création d'un Etat palestinien, bien que sur un territoire réduit et sans Jérusalem-Est pour capitale, et sur le tracé de l'annexion en cours de réalisation côté israélien. Yochai Damri qualifie de "justice historique" le projet d'annexion car rattachant des terres de Judée-Samarie, nom biblique de la Cisjordanie, à Israël. "Mais nous voulons vérifier que (...) nous ne serons pas mis en péril" par ce plan, ajoute l'homme qui garde en mémoire la mort, en 2016, de Dafna Meïr, poignardée à mort devant ses enfants, chez elle, à Otniel, par un jeune Palestinien. - Troisième Intifada? - Selon un sondage publié par l'Institut démocratique d'Israël, centre de recherche basé à Jérusalem, si 50% des Israéliens appuient le projet d'annexion, 58% pensent également qu'il pourrait mener à une troisième intifada -soulèvement palestinien-, après celles 1987-1993 et 2000-2005."J'ai construit cette maison dans laquelle j'ai énormément investi, je travaille très dur pour subvenir aux besoins de ma famille, je veux savoir ce qui va se passer", confie Assaf Fassi, homme d'affaire au style décontracté qui a planté des arbres fruitiers dans son jardin."On ne sait pas si on va pouvoir construire, si on va pouvoir se développer, si mes enfants pourront vivre ici", explique l'homme qui a gardé des traces de la seconde intifada --il avait été grièvement blessé en 2002 lorsque des Palestiniens s'étaient introduits à Otniel, tuant quatre de ses amis. Ces jours-ci, à Jérusalem et dans les colonies, les yeux sont aussi tournés vers les Etats-Unis: une défaite de Donald Trump à la présidentielle de novembre pourrait saper le soutien américain au projet d'annexion d'où, selon des analystes, la courte fenêtre de tir d'environ six mois. Dans un entretien au journal israélien Haaretz, David Elhayani, le président du Conseil de Yesha, ne s'est lui pas montré tendre avec M. Trump. Aussitôt rabroué par Benjamin Netanyahu, le leader des colonies ne s'est pas tu pour autant. Le plan actuel est une "sentence de mort" pour des colonies isolées comme Otniel, a-t-il estimé.
"Si on devient une +enclave+ comme c'est prévu, ce sera un cauchemar", craint Efrat Dahan, mère de famille vivant à Otniel, colonie juive où plusieurs habitants redoutent comme elle les conséquences du projet controversé d'annexion de pans de la Cisjordanie par Israël.
orangesum-3633
Pour, Marine Le Pen, cette note "ne dit rien". "Tout cela est sacrément au conditionnel. On n'a pas un élément supplémentaire sur les raisons qui ont poussé la Société Générale à clôturer brutalement le compte d'un parti politique français", a-t-elle expliqué au micro de BFMTV et RMC. "C'est le tribunal qui va décider" du sort de cette affaire."L'OBJECTIF C'EST D'EMPÊCHER LE FRONT NATIONAL DE FONCTIONNER""Les clôtures de comptes du Front national ne paraissent pas traduire un dysfonctionnement des banques au regard de leurs obligations réglementaires, et ne laissent pas supposer de discrimination", écrit la BdF dans un document publiée ce mardi. La Société Générale a confirmé la semaine dernière avoir demandé au FN de clôturer ses comptes, poussant le parti et sa présidente, Marine Le Pen, à dénoncer une "fatwa bancaire" et à annoncer leur intention de porter plainte. De son côté, la banque française a assuré que cette décision ne répondait qu'à des considérations bancaires et n'avait rien de politique. La députée du Pas-de-Calais a indiqué que la plainte annoncée la semaine dernière allait être déposée "dans la semaine". Y aurait-il suspicion de blanchiment ? "Ne vous lancez pas dans des hypothèses diffamatoires", a-t-elle répondu à Jean-Jacques Bourdin. "Quand une banque a la moindre interrogation, elle saisit Tracfin, qui elle-même se renseigne et vérifie l'origine des fonds. Donc soit ils utilisent Tracfin, et ils ne le font pas (...) soit à l'évidence il n'y a absolument rien qui soit suspect ou inquiétant dans les transferts de fonds qui passent au travers du Front national", a-t-elle répondu. Le FN "ne peut plus recueillir les adhésions par carte bancaire, nous ne pouvons plus recueillir les dons par carte bancaire, nous n'avons pas de chéquier, nous ne pouvons pas recueillir les prélèvements de nos élus qui contribuent au financement du Front national. Comment voulez-vous que le Front national fonctionne dans ces conditions ? On voit bien que l'objectif, encore une fois, c'est d'empêcher le Front national de fonctionner", a insisté Marine Le Pen."Ils nous ont combattus politiquement, et durement. Ils nous combattent juridiquement. Et aujourd'hui ils nous combattent financièrement". Qui ? "Il faut demander à M. Oudéa (directeur général de la Société Générale, NDLR), qui est par ailleurs le président de la Fédération bancaire européenne". "Cela dépasse la situation du FN et ça met en lumière les abus bancaires dont sont victimes des millions de Français". "Je veux élargir le sujet du FN pour demander maintenant un grand débat sur la moralisation du système bancaire français", a-t-elle ajouté.
VIDÉO. Saisie par le Front national (FN) et le ministère des Finances, la Banque de France a estimé ce mardi 28 novembre que la Société Générale n'a pas enfreint la réglementation en vigueur en fermant plusieurs comptes du parti d'extrême droite.
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"Je ne vois pas vraiment ce que je peux faire avec tous ces livres déjà distribués à travers le pays", a prévenu le juge Royce Lamberth, du tribunal fédéral de Washington. "Le mal est déjà fait, me semble-t-il", a-t-il déploré, alors que l'ouvrage doit sortir mardi. Il a mis sa décision en délibéré -- elle pourrait intervenir dès vendredi. Le gouvernement des Etats-Unis avait déposé cette requête de dernière minute pour bloquer la parution de "The Room Where It Happened" (La pièce où cela s'est passé), chronique des 17 mois passés par l'auteur auprès de l'occupant du Bureau ovale comme conseiller à la sécurité nationale, en 2018-2019. L'avocat du gouvernement, David Morrell, a réaffirmé que le livre était truffé d'informations "classifiées".- "Théâtre" -John Bolton était tenu de ne rien publier "sans autorisation écrite" mais "en échange d'argent, il a rompu cette promesse", a-t-il attaqué, soulignant qu'il avait coupé court au processus traditionnel de relecture par les juristes de la Maison Blanche. Charles Cooper, l'avocat de l'ex-conseiller à l'épaisse moustache blanche, a lui reproché au gouvernement un "théâtre" qui n'a "rien de judiciaire". Invoquant le premier amendement de la Constitution américaine qui consacre la liberté d'expression, il a plaidé que son client avait largement joué le jeu. Et déploré que des informations hautement classifiées invoquées par l'exécutif l'aient en fait été après un premier examen de son manuscrit par la Maison Blanche."L'ambassadeur Bolton a rempli ses obligations contractuelles", a-t-il lancé."Ce n'est pas vrai! Il n'a pas reçu d'autorisation écrite", a riposté le juge Lamberth, visiblement agacé par cette ligne de défense. "Je ne comprends vraiment pas pourquoi il a pris un tel risque."Quoi qu'il en soit, sans attendre l'issue de ce bras de fer judiciaire, de larges extraits ont déjà opportunément filtré dans la presse ces derniers jours.- "Traître qui abîme l'Amérique" -Il s'en dégage le portrait d'un président mal avisé et prêt à tout pour se faire réélire en novembre prochain, quitte à demander un coup de pouce de la Chine, adversaire stratégique des Etats-Unis, et mettre donc en danger la sacro-sainte sécurité nationale. John Bolton, qui a prévu plusieurs apparitions télévisées ce week-end, a déjà asséné sa conclusion jeudi: Donald Trump est selon lui "inapte" à présider la première puissance mondiale. En face, le milliardaire républicain s'est déchaîné sur Twitter contre son ex-conseiller, qualifié d'"aigri qui voulait seulement déclencher une guerre" et a attendu d'être limogé en septembre pour critiquer son ex-patron qu'il défendait bec et ongles jusque-là. Et le camp trumpiste est venu à la rescousse. Le secrétaire d'Etat Mike Pompeo a publié jeudi un communiqué tonitruant accusant John Bolton d'être un "traître qui abîme l'Amérique" avec ses "mensonges". Il est vrai que ce ténor du gouvernement toujours prompt à défendre Donald Trump est lui-même pris en défaut de loyauté dans le livre, affirmant parfois derrière son dos que le président "ne raconte que des conneries", selon John Bolton. L'opposition démocrate est elle partagée entre la dénonciation de révélations tardives qui lui auraient été plus utiles lors de leur procédure de destitution du président -- finalement acquitté en début d'année --, et la volonté de donner un écho à ce portrait accablant. La Maison Blanche aimerait que le tapage médiatique autour des mémoires de John Bolton s'arrête là, pour que les projecteurs se concentrent uniquement sur la relance de sa campagne prévue lors d'un grand meeting samedi à Tulsa, dans l'Oklahoma. En perte de vitesse dans les sondages face à son adversaire démocrate Joe Biden, Donald Trump en a besoin pour tenter de tourner la page des crises à répétition qui ont secoué sa présidence ces derniers mois, de sa gestion controversée de la pandémie, à la croissance économique coupée en plein vol alors qu'il comptait en faire son principal atout, jusqu'à la vague de colère historique contre le racisme et les violences policières.
La justice américaine s'est penchée vendredi sur le livre au vitriol de l'ex-conseiller de la Maison Blanche John Bolton contre Donald Trump, dont le président-candidat, déjà sous pression, veut empêcher la publication.
orangesum-3635
Une aide soignante de 64 ans, qui circulait en voiture samedi dans le secteur de Pont d'Hérault, est portée disparue depuis samedi. Son véhicule a été localisé plusieurs kilomètres en aval du lieu où il a été emporté par le fleuve Hérault, a précisé un communiqué du service départemental d'incendie et de secours (Sdis) dimanche soir."Il faudrait un miracle pour qu'on la retrouve vivante", avait indiqué dès dimanche matin le préfet Didier Lauga à l'AFP. La deuxième personne portée disparue est un homme de 56 ans parti courir samedi en montagne, dans la même zone, a précisé lundi matin à l'AFP le commandant Jean-Charles Dussère, pour les pompiers du Gard. Les recherches ont lieu sur les communes de Pont d'Hérault et de Mandagout. Alors que l'ensemble du département est retombé en zone de vigilance jaune, les services de secours ont repris leurs interventions lundi auprès de la population, avec quelque 500 foyers encore privés d'électricité sur les flancs du mont Aigoual selon les chiffres d'Enedis. Des interventions sont également prévues pour rétablir les lignes téléphoniques sur les communes de Saumane et de Saint-André-de-Valborgne. Le préfet du Gard doit se rendre sur les lieux lundi matin, afin de rencontrer des sinistrés et d'évaluer l'ampleur des dégâts provoqués par les trombes d'eau tombées samedi sur les contreforts du massif des Cévennes. Gonflés par les pluies, des cours d'eau comme le Gardon ont connu des crues rapides, avec une hausse de six mètres en deux heures, forçant les autorités à évacuer plusieurs centaines de personnes par précaution."Il faut que les maires (...) puissent dès demain (lundi) et mardi demander l'état de catastrophe naturelle", a déclaré dimanche le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, lors de son déplacement dans la commune d'Anduze avec la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili. Les épisodes d'intempéries dits "cévenols" se produisent en général à l'automne, quand la mer Méditerranée est la plus chaude, favorisant alors une forte évaporation. Ces masses d'air chaud, humide et instable remontent vers le nord, provoquant de fortes pluies.
Les recherches des deux personnes portées disparues suite aux violentes précipitations qui ont frappé le Gard ce week-end ont repris lundi matin avec des équipes cynophiles et des sauveteurs en eau vive, a-t-on appris auprès des pompiers du département.
orangesum-3636
Les coups de klaxon, les voitures pare-choc contre pare-choc et l'odeur des gaz d'échappements ont repris leurs droits sur de nombreuses portions du boulevard périphérique du centre-ville, large par endroit de 10 voies. Sous des températures estivales, après un mois de mai marqué par des précipitions record, de nombreux Moscovites profitaient aussi à pied et dès le matin du droit retrouvé de sortir librement de chez soi, avec la fin du confinement décrété fin mars à cause du nouveau coronavirus. Entièrement vêtue d'une blouse de protection, Tamara Sadikova, 85 ans, explique avec un grand sourire sortir de chez elle pour "la première fois" depuis l'imposition des restrictions."Je suis une citoyenne respectueuse des lois et je suis sortie seulement quand j'ai pu. Je n'ai pas pu résister aujourd'hui: il fallait que j'aille à la pharmacie, dans les magasins", raconte cette ancienne ingénieure qui a pu compter sur l'aide de son fils pendant plus de deux mois. Le maire, Sergueï Sobianine, a annoncé lundi la levée du système "d'auto-isolement" à domicile et du régime de laissez-passer obligatoire. Le port du masque dans la rue, et des gants dans les lieux fermés et les transports, reste toutefois obligatoire. La rapidité de ce déconfinement, alors que la ville est l'épicentre de l'épidémie en Russie et comptait encore 1.572 nouveaux cas mardi, a pu surprendre. Ioulia Frolova, une prothésiste dentaire de 28 ans, espère qu'il n'y "aura pas de deuxième vague"."J'ai quelque doute sur l'opportunité d'annuler aussi tôt les mesures de quarantaine (...) Mais je vais croire les statistiques, espérer qu'elles sont vraies, que nos médecins viennent à bout" de la pandémie, dit-elle en étouffant un rire. - Réouverture express -Mardi, le Kremlin s'est défendu d'aller trop vite dans le déconfinement. "Pourquoi ce serait trop rapide? Des restrictions demeurent, d'autres seront levées dans une ou deux semaines, ce n'est pas une levée complète" des mesures, a déclaré aux journalistes le porte-parole de Vladimir Poutine, Dmitri Peskov. Outre les coiffeurs et les salons de beauté, les cliniques vétérinaires ont notamment eu le droit d'ouvrir mardi. Beaucoup restaient cependant fermés, faute de temps pour s'organiser avec moins de 24 heures de prévis. Ils n'ont appris que lundi après-midi, quand le maire de la ville Sergueï Sobianine l'a annoncé, qu'ils pourraient rouvrir. Les clients n'ont eux pas attendu. "On a repris les rendez-vous dès hier et ça n'arrête pas: on est complet jusqu'à samedi!", glisse entre deux coups de téléphone Anastasia, gérante d'un "barber shop" du quartier Presnenski. Trois des quatre fauteuils de son petit salon sont occupés et les masques et gants, théoriquement obligatoires, sont en réalité facultatifs ici chez les clients comme chez les employés. A quelques centaines de mètres, le salon de manucure "Paltchiki" respecte mieux les gestes barrières: les quelques clientes sont éloignées les unes des autres et une vitre en plexiglas a été dressée autour de la caisse derrière laquelle Ania s'active pour réceptionner des livraisons et noter les rendez-vous."On s'est organisé pour ouvrir dès que possible", raconte la gérante du salon, débordée d'appels. A partir du 16 juin, les musées, les bibliothèques et les terrasses pourront rouvrir tandis que les salles de sport et les piscines fonctionneront à partir du 23 juin, la veille de la grande parade militaire voulue par le Kremlin pour remplacer celle du 9 mai, annulée à cause du coronavirus. Une semaine plus tard, le 1er juillet, aura lieu le référendum sur la réforme constitutionnelle qui doit notamment donner à Vladimir Poutine la possibilité de rester au pouvoir jusqu'en 2036.
Les embouteillages sont de retour, les piétons flânent sur les trottoirs et le soleil est même de la partie: Moscou a entamé mardi un déconfinement très attendu, avec notamment la fin d'un impopulaire système de laissez-passer.
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Coronavirus : l’été permettra-t-il d'enrayer l’épidémie ? par franceinfoLa montée des températures affaiblie-t-elle le Covid-19 ? C'est ce que pense l'Académie Nationale de médecine, qui a rendu mardi 26 mai une étude sur l'impact du climat sur la transmission du virus. L'organisme a mené son enquête à partir d'un réseau de 19 médecins exerçant en France, en Italie et dans la zone africaine intertropicale (Sénégal, Côte d'Ivoire, Burkina Faso, Mali, Togo, Gabon), et dans les DOM/TOM (Guadeloupe, Martinique, La réunion, Mayotte, Saint Martin, Saint Barthélémy, Nouvelle Calédonie), les chargeant de collecter des données relatives au nombre d'hospitalisations et de décès, de températures, ou encore de densité de population. Résultat : il y a moins de cas où il fait le plus chaud. Lien entre température et transmission du Covid-19"Plusieurs travaux montrent que l'élévation de la température et du taux d'hygrométrie affecte la viabilité du virus et réduite le nombre d'infections. L'importance de cette corrélation a pu être quantifiée, une augmentation de 1 degré de température étant associée à une diminution de 3,1% des nouveaux cas et de 1,2% des décès", peut-on lire dans le communiqué publié par l'Académie. "Les résultats de cette enquête attestent que l'indice de diffusion, de 2,67 en Europe pour une température moyenne de 11,2°C, s'abaisse à 0,03 en Afrique subsaharienne où la température moyenne s'élève à 34,8°C", précise le communiqué. "Ils confirment les observations selon lesquelles les climats chauds ont un effet sur la transmission de SARS-CoV-2 et confortent l'hypothèse du'ne influence saisonnière du climat sur l'épidémiologie de la Covi-19 dans les pays tempérés", conclue-t-elle. Des résultats qui permettent à l'Académie Nationale de Médecine de formuler des recommandations sur la gestion de la crise sanitaire. Elle préconise de prendre en compte le facteur climatique dans les modélisations du phénomène épidémique et de prendre en comte les phénomènes météorologiques. L'organisme préconise enfin de ne pas "négliger le risque de résurgence épidémique de Covid-19, notamment en France métropolitaine, surtout si circulation persiste dans l'hémisphère Sud pendant l'été, en renforçant les capacités de surveillance, de prévention et de riposte dès le mois de septembre".
La chaleur joue-t-elle un rôle dans la transmission du Covid-19 ? L'Académie Nationale de médecine pense que oui. Dans une étude publié ce mardi, l'organisme démontre un lien entre température et transmission du virus, et formule des recommandations pour la gestion de l'épidémie.
orangesum-3638
L'ancien ministre des Finances s'en prend également à la politique fiscale et sociale menée depuis quatre mois par Emmanuel Macron. Pour Michel Sapin, la réforme de l'impôt sur la fortune (ISF), qui exclura désormais les revenus de l'épargne, est "inégalitaire et déséquilibrée". "Ces mesures fiscales, marquées à droite, vont avoir un effet brutal et violent sur l'aggravation des inégalités que nous étions parvenus à faire diminuer", explique-t-il. Il dénonce également "la politique de rabot massif sur les APL dont les bénéficiaires ne sont pas les grandes fortunes" ou encore le "saccage" de la suppression des emplois aidés. Quant à la probable privatisation de la Française des jeux (FDJ), il rappelle qu'"il faut prendre en compte les considérations éthiques et morales". L'ancien ministre estime également "regrettable" le report du prélèvement à la source de l'impôt sur le revenu. "Il est dommage de perdre un an dans une réforme de bon sens, qui n'est ni de droite ni de gauche", déplore-t-il. UN BON POINT SUR LES QUESTIONS INTERNATIONALESMalgré tout, ce très proche de François Hollande estime qu'Emmanuel Macron "est très bien rentré dans les habits de président de la République". "Il s'est très bien imposé au niveau international (...), sur la question européenne, il a le discours et le volontarisme qui conviennent", dit-il. Interrogé sur les ordonnances réformant le code du Travail, il ne les juge "pas souhaitables" et assure que le gouvernement auquel il appartenait aurait "pu se passer" de la loi El Khomri. "Les réformes précédentes, comme celle de l'ANI (qu'il avait lui-même conduite au ministère de l'Emploi en 2013, ndlr), progressivement mise en oeuvre, avaient créé la souplesse nécessaire et auraient suffi", estime-t-il. Quel est son rôle désormais ? "Apporter au débat (sa) connaissance du fonctionnement de l'État, des relations internationales, de l'élaboration des politiques, pour permettre aux jeunes générations de s'affirmer", répond-il à l'hebdomadaire. L'ancien ministre va devenir un des sept collaborateurs auxquels l'ancien président François Hollande a droit. "J'ai envie de travailler avec lui dans cette période difficile, où la 'gauche de responsabilité' est très mal en point, pour aider ce parti à se reconstruire", a-t-il confié.
Dans un entretien publié mardi par Paris Match, Michel Sapin annonce qu'il va devenir l'un des sept collaborateurs auxquels l'ancien président François Hollande a droit pendant 5 ans. Objectif ? Travailler à la reconstruction de la "gauche de responsabilité".
orangesum-3639
Pour la première fois en 30 ans, la police n'avait pas autorisé le traditionnel hommage aux victimes qui se tient chaque année dans le Parc Victoria, en invoquant les restrictions liées au coronavirus. Les policiers ont en outre annoncé avoir procédé à des arrestations en tentant de disperser un rassemblement dans un quartier commerçant de la ville, Mongkok, où ils ont accusé des "protestataires vêtus de noir" d'avoir bloqué des routes. Au Parc Victoria, quelques manifestants avaient retiré les barrières qui avaient été installées autour de ce grand espace vert de l'île de Hong Kong, ce qui a permis à une foule sans cesse plus nombreuse de venir noircir les terrains de football en scandant des slogans du mouvement pro-démocratie. "Voilà 30 ans que je viens chaque année pour la veillée à la mémoire des victimes de la répression du 4 juin, mais cette année, cela a encore plus d'importance", a déclaré à l'AFP un homme de 74 ans se faisant appeler Yip."Parce que Hong Kong vit le même genre de répression menée par le même régime, comme ce qui s'est passé à Pékin", a-t-il ajouté.- Mélange fétide -Beaucoup portaient un t-shirt noir avec l'inscription "Vérité" en blanc. "Debout pour Hong Kong", lançaient les manifestants, quand d'autres agitaient des drapeaux pour l'indépendance. Déployée aux abords du parc, la police n'est pas intervenue. Et vers 20H00 (12H00 GMT), tous ont allumé des bougies dans le Parc Victoria, comme dans de nombreux quartiers d'un territoire qui a connu en 2019 sa pire crise politique depuis sa rétrocession en 1997. Hong Kong a vécu de juin à décembre au rythme de manifestations et actions quasi-quotidiennes, et parfois violentes, pour dénoncer les ingérences grandissantes de la Chine. Et nombre d'habitants s'inquiètent désormais d'une reprise en main très ferme par le pouvoir central communiste. Nouvelle illustration des tensions politiques, le Conseil législatif (LegCo), le Parlement hongkongais, a finalement adopté jeudi après-midi dans des conditions houleuses un texte très controversé criminalisant tout outrage à l'hymne national chinois. Les élus de l'opposition pro-démocratie se sont refusés à participer à ce vote perdu d'avance, et l'un d'eux a même déversé un mélange fétide d'engrais liquide dans la chambre pour perturber la séance. Les adversaires du texte y voient la dernière tentative en date de Pékin pour rogner les libertés locales théoriquement garanties jusqu'en 2047 par l'accord de rétrocession. Et le fait qu'elle soit votée le jour anniversaire de Tiananmen n'a fait qu'accroître leur émoi.- Tabou en Chine -La sanglante intervention de l'armée chinoise dans la nuit du 3 au 4 juin 1989 avait mis fin à sept semaines de manifestations d'étudiants et d'ouvriers contre la corruption et pour la démocratie en Chine. La répression avait fait entre plusieurs centaines et plus d'un millier de morts. Le sujet est tabou en Chine. Jeudi matin à Pékin, un photographe de l'AFP a été stoppé par la police, qui l'a obligé à effacer la plupart de ses clichés, alors qu'il circulait près de Tiananmen. Voilà 30 ans qu'une veillée attire immanquablement des foules à Hong Kong, seul endroit du pays où l'événement est commémoré, ce qui illustre les libertés uniques dont jouit le territoire autonome, revenu dans le giron chinois en 1997. Mais pour la première fois en trois décennies, la veillée n'avait pas été autorisée par la police qui avait cité les risques liés au Covid-19, les rassemblements de plus de huit personnes restant interdits. En échange, les organisateurs avaient appelé les habitants à allumer des bougies là où ils se trouvaient. Un peu partout dans la ville, des stands avaient été dressés pour distribuer des bougies aux personnes rentrant du travail. - "Répression politique" -"Je ne crois pas que ce soit à cause de la pandémie. C'est de la répression politique", a déclaré dans la journée à l'AFP Wong, un homme de 53 ans qui a refusé de donner son identité complète, après s'être agenouillé près du Parc en hommage. "J'ai bien peur que cette veillée n'ait plus jamais lieu."L'an passé, la veillée du 30e anniversaire s'était déjà déroulée dans un contexte politique tendu: l'exécutif hongkongais pro-Pékin tentait d'imposer l'autorisation des extraditions vers la Chine continentale. Une semaine plus tard, allaient débuter sept mois de manifestations quasi-quotidiennes dans la métropole financière. En réponse à ce mouvement, Pékin vient d'annoncer son intention d'imposer à Hong Kong une loi sur la sécurité nationale, qui prévoit de punir les activités séparatistes, "terroristes", la subversion, et les ingérences étrangères dans le territoire. Beaucoup de Hongkongais, et nombre de capitales occidentales, redoutent que cette réforme ne soit le prélude à une vague de répression politique et ne signe la fin de la semi-autonomie. Washington a salué comme chaque année la mémoire des victimes. Le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo a ainsi tweeté une photo de lui avec quatre figures du mouvement de Tiananmen. Interrogé sur la répression, un porte-parole du ministère des Affaires étrangères a répété mercredi que le pouvoir chinois était "déjà parvenu à une conclusion claire sur les troubles politiques survenus à la fin des années 1980". "Les grandes réalisations de la Chine nouvelle au cours des 70 dernières années ont pleinement démontré que la voie de développement choisie par la Chine est tout à fait correcte", a indiqué Zhao Lijian.
Des milliers de Hongkongais ont bravé jeudi l'interdiction de rassemblement pour marquer le 31ème anniversaire de la sanglante répression de Tiananmen lors de veillées dans plusieurs quartiers marquées par des arrestations, sur fond de tensions liées à l'influence de Pékin sur la ville.
orangesum-3640
Jérôme Cahuzac se préparerait-il aux conditions difficiles de détention ? C'est en tout cas seul avec son chien que l'ancien ministre passe ses journées, selon les informations de Paris Match. "Il vit avec son chien, tout seul comme un malheureux", a confié le sénateur François Patriat, l'un de ses derniers amis. Ce sont les agressions du quotidien qui l'ont obligé à se replier sur lui-même. "Il est venu diner à la maison, parce qu'il n'aime plus sortir au restaurant", raconte l'avocat Francis Szpiner. "Il ne peut pas aller au cinéma sans qu'un gars essaie de lui mettre la main dans la figure", ajoute un autre proche de l'ancien ministre. Il semblerait qu'il ait peur du monde extérieur. "L'année dernière, je l'ai croisé dans une salle d'attente de l'aéroport de Paris. Il était dans un coin, recroquevillé, avec des lunettes pour ne pas être reconnu. Comme un animal qui se terre", explique encore le lobbyiste Paul Boury."Aujourd'hui, il est vidé de l'intérieur"Jérôme Cahuzac s'est donc réfugié en Corse. Il habite dans un petit village de 943 habitants. Il s'occupe de sa mère, âgée de plus de 90 ans qui aurait des problèmes de santé. Dans le village, ils sont nombreux à assurer qu'ils ne le croisent jamais. "Je n'ai plus rien, je ne suis plus rien, je suis mort", aurait-il d'ailleurs dit au président du groupe La République en marche au Sénat, François Patriat. Pour Paul Boury, la situation de Jérôme Cahuzac est terrible. "Il avait une telle énergie, une puissance intérieure, une volonté. Aujourd'hui, il est vidé de l'intérieur". Joint par la rédaction de Paris Match, l'ancien ministre du Budget leur aurait répondu "Écrivez ce que vous voulez. Je n'ai rien à dire", avant de raccrocher. Pour rappel, Jérôme Cahuzac encourt jusqu'à cinq ans d'emprisonnement pour fraude fiscale et pour blanchiment d'argent. Lors de son procès en première instance, il avait été condamné à trois ans de prison ferme. Il avait fait appel de cette décision.
Alors que l'ancien ministre sera fixé sur son sort le 15 mai prochain, il semblerait qu'il vive replié sur lui-même en Corse, seul avec son chien.
orangesum-3641
Le vent soufflera violemment dimanche de l'Ouest au Massif central avec la première tempête de l'automne, en prévision de laquelle quinze départements ont été placés en vigilance orange, et une nouvelle vague de pluies balaiera encore le pays, prévoit Météo France. Outre les huit départements de l'arc atlantique déjà placés en vigilance orange (Charente, Charente-Maritime, Gironde, Landes, Pyrénées-Atlantiques, Deux-Sèvres, Vendée et Vienne), la vigilance "vent" a été étendue samedi après-midi vers le Massif Central à sept départements supplémentaires : Allier, Cantal, Corrèze, Creuse, Dordogne, Puy-de-Dôme et Haute-Vienne. Au cours de la nuit, des pluies localement soutenues et orageuses arroseront d'une part les régions situées entre la vallée du Rhône et les Alpes. D'autre part, avec l'arrivée de la tempête Amélie, une nouvelle vague de pluies marquées et parfois mêlées de coups de tonnerre, s'engouffrera sur la moitié ouest. Mais surtout, le vent deviendra violent en seconde partie de nuit sur une partie de la façade atlantique. Dès le milieu de la nuit, les rafales atteindront jusqu'à 120 à 140 km/h sur les rivages de la Vendée à la Gironde, 100 à 120 km/h dans les terres du Poitou-Charentes au sud de l'Aquitaine. Ce fort coup de vent se propagera dimanche matin au quart sud-ouest. Dans la journée, les conditions resteront agitées, avec beaucoup de vent sur un grand quart sud-ouest. On pourra encore craindre jusqu'à 120 à 140 km/h en rafales sur les rivages de la Charente-Maritime et de la Gironde le matin, 90 à 110 km/h sur les autres départements placés en vigilance orange, voire 130 sur le relief du Massif central jusqu'en début d'après-midi.
Météo France a étendu samedi après-midi la vigilance orange aux vents violents à sept départements en direction du Massif Central.
orangesum-3642
- Manuel Valls effectue ce lundi 4 juillet sa première visite en tant que Premier ministre en Corse, où les dirigeants nationalistes l'attendent de pied ferme. Point d'orgue du déplacement : le discours du Premier ministre en milieu de journée devant l'Assemblée de Corse, après ceux des leaders nationalistes Gilles Simeoni et Jean-Guy Talamoni, victorieux des élections régionales de décembre 2015. VERS LA FUSION DES DEUX DÉPARTEMENTSCette victoire électorale inédite avait débouché sur un entretien des deux hommes avec Manuel Valls à Matignon, dont le fruit avait été la création de trois groupes de travail, consacrés respectivement à "l'avenir et au développement de la langue corse", à la "lutte contre la spéculation foncière et la fiscalité" et à la mise en place de la "collectivité unique" prévue au 1er janvier 2018, qui doit entraîner la fusion des deux départements avec l'organe régional. Ce dernier dossier est un des principaux chantiers posé au Premier ministre. Manuel Valls "formulera des propositions" lors de son discours. Une concertation a été confiée en février au ministre Jean-Michel Baylet pour tenter de lever les désaccords sur cette question. Département français unique de 1811 à 1975, la Corse avait été divisée en Haute-Corse et Corse-du-Sud il y a 41 ans, devenant simultanément une région. Trois lois de 1982, 1991 et 2002 ont fixé un statut institutionnel à part, dont une collectivité territoriale dotée d'un exécutif renforcé. Le calendrier du 1er janvier 2018 sera-t-il tenu ? "Bien sûr. Le gouvernement tiendra ses engagements", a assuré le Premier ministre ce lundi dans Corse-Matin, tout en maintenant son intention de légiférer par ordonnances. "Tout a été mis en œuvre pour que, lors de mon déplacement ce lundi, un accord soit trouvé, et que le processus de ratification des ordonnances par le Parlement puisse s'enclencher". Quant à un éventuel texte de loi spécifique en lieu et place des ordonnances, "le calendrier parlementaire est déjà extrêmement serré et il faudra, de toute façon, passer par la loi pour la ratification des ordonnances. Ne perdons pas de temps, ne perdons pas de vue l'essentiel", évacue le Premier ministre. NOUVEAUX INVESTISSEMENTS DE 450 MILLIONS D'EUROSDans une interview accordée au Parisien, Gilles Simeoni demande davantage d'autonomie : "par exemple, un transfert des compétences fiscales, notamment en matière de successions". Pour le pirésident du conseil exécutif de la Corse, il faut également "stopper la spéculation immobilière. Un statut de résident permettrait aux locaux, et notamment aux primo-accédants, d'acheter sur leur île. Pour le Premier, c'est scandaleux. Mais à Courchevel, ça n'a pas posé de problème ! Si en Corse ça n'avance pas, je vais encourager les communes à en faire autant". Manuel Valls annonce par ailleurs une nouvelle tranche pour le Programme exceptionnel d'investissements (PEI) pour la Corse, financé à 70% par l'Etat. Ce PEI, dont la troisième tranche (2014-2016) arrive à terme, sera doté d'une "quatrième convention d'un montant de 450 millions d'euros". Alors que les nationalistes réclament une "amnistie" pour les "prisonniers politiques" corses, le Premier ministre a répliqué en assurant que les règles de rapprochement "s'appliquent". A l'exception du "commando Erignac" ayant tué le préfet de Corse en 1998, qu'il assume de garder en prison sur le continent. Sur la langue corse, la revendication d'une "co-officialité" avec le français n'a pas de chance d'aboutir, l'exécutif ayant été très clair dans son refus. Mais les nationalistes pensent obtenir gain de cause a minima sur la création d'une agrégation de corse. LA FRANCE "PAYS AMI" ? "PAS DE L'HUMOUR"Au surlendemain du décès de Michel Rocard, la visite devrait être l'occasion de nouveaux hommages à l'ancien Premier ministre, salué comme un "ami de la Corse" dès samedi soir par Gilles Simeoni et Jean-Guy Talamoni. Lorsqu'il était à Matignon, Michel Rocard avait chapeauté avec son ministre Pierre Joxe une nouvelle loi sur le statut de la Corse en 1991, qui créait la "collectivité territoriale de Corse". Le Conseil constitutionnel avait d'ailleurs censuré à l'époque l'usage dans la loi du terme "peuple corse" au motif que la Constitution "ne connaît que le peuple français". Ce point suscite encore la controverse : "il n'y a qu'une seule nation, la nation française. Il est hors de question de revenir là-dessus", avait affirmé fin décembre Manuel Valls, ancien conseiller de Michel Rocard. Au même moment, Jean-Guy Talamoni avait fait polémique en qualifiant la France de "pays ami". "Ce n'était pas de l'humour"', explique-t-il ce lundi au Parisien. "Je n'ai jamais considéré que la Corse était française. Pour moi, la Corse est un pays, pas une entité administrative française. Je ne suis pas devenu français parce que je suis devenu président de l'Assemblée nationale de Corse". Après son discours devant l'Assemblée de Corse à Ajaccio, il doit se rendre dans l'après-midi à Bastia, puis au cap Corse.
- Manuel Valls se frotte à un déplacement délicat ce lundi en Corse. Dans une interview publiée par Corse-Matin, le Premier ministre assure que la collectivité unique (fusion des deux départements) sera "bien sûr" créée en janvier 2018 et que le programme d'investissements destiné à "l'île de Beauté" sera prolongée.
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Une personne aurait perdu la vie dans la ville côtière de Orange Beach dans l'Alabama, mais le maire Tony Kennon, a dit ne pas disposer de davantage d'informations, a rapporté le site d'informations AL.com. Au total, selon le site poweroutage.com, plus de 510.000 foyers n'avaient plus d'électricité mercredi dans ces deux Etats. L'ouragan Sally a touché terre mercredi à 04h45 (09h45 GMT) à Gulf Shores, une petite ville de l'Etat d'Alabama. Il était alors en catégorie 2, et a depuis été rétrogradé en tempête tropicale, puis en dépression tropicale. Les vents charriés par Sally se sont calmés et atteignent désormais une vitesse maximale 55 km/h. La dépression se déplace lentement (à environ 15 km/h), ce qui signifie des pluies continues sur les mêmes zones pendant une période prolongée, intensifiant la montée des eaux, selon le dernier bulletin du Centre national des ouragans (NHC) publié à 03H00 GMT jeudi. "Des inondations catastrophiques et historiques sont en cours", a aussi averti l'institution. Les rues de la ville de Pensacola et ses quelque 50.000 habitants, à l'extrême nord-ouest de la Floride, étaient transformées en torrents, selon de nombreuses vidéos circulant sur les réseaux sociaux. Le passage de l'ouragan a eu "des effets dévastateurs", a déclaré lors d'une conférence de presse mercredi matin David Morgan, shérif du comté d'Escambia, où se trouve Pensacola. "Nous anticipons des évacuations qui se compteront en milliers" lorsque celles-ci seront possibles, a-t-il prévenu. La situation "est mauvaise", a-t-il dit, rapportant qu'une portion d'un pont de la ville s'était probablement effondrée. "Cela va prendre un temps considérable de nettoyer tout ça.""Personne n'était préparé pour (un ouragan) de catégorie 2. Moi et une centaine de voisins, nous n'avons pas mis de planches en bois ou de volets" sur nos habitations, explique à l'AFP David Triana, 57 ans, qui réside dans la petite ville de Navarre près de Pensacola. Des opérations de secours étaient en cours et des refuges ont été ouverts dans la zone, mais les autorités ont prié la population de rester en sécurité chez elle lorsque c'était possible.- "Situation extrêmement dangereuse" -A une quarantaine de kilomètres de là, dans l'Alabama, des images montraient la marina de la ville balnéaire d'Orange Beach balayée, avec des bateaux de plaisance déplacés par les vents jusque sur les quais, au milieu de débris. Les autorités du comté de Baldwin, où se trouve Orange Beach, ont alerté mercredi matin d'une "situation extrêmement dangereuse", avec "des dégâts graves et étendus". L'ouragan a aussi provoqué des dommages importants autour de la ville toute proche de Mobile, où des vitrines ont été brisées et où les rues étaient jonchées de branches d'arbres. "Il y a de nombreuses zones avec des niveaux d'inondations historiques", a déclaré mercredi la gouverneure de l'Alabama, Kay Ivey, où a été déclaré l'état d'urgence dès lundi. Mme Ivey a expliqué à la population qu'en raison des conditions météorologiques "des retards allaient être enregistrés dans la remise en marche de l'électricité et d'autres services essentiels". Le gouverneur Ron DeSantis a lui aussi déclaré l'Etat d'urgence pour des comtés du nord-ouest de la Floride. Dans un refuge à Pascagoula, ville côtière du Mississippi, le cinquantenaire Clinton Shepherd a passé la nuit à "espérer et prier" pour que la tempête ne soit pas dévastatrice. "C'est tout ce que nous pouvons faire". - "Extrêmement dangereux" -A 03H00 GMT, l'oeil de l'ouragan se trouvait à environ 50 km au sud-est de la ville de Montgomery, en Alabama. Sally devait traverser le sud-est de l'Alabama dans la nuit avant d'arriver sur le centre de l'Etat de Géorgie puis la Caroline du Sud jeudi, toujours accompagné de pluies torrentielles, a précisé le Centre national des ouragans. Avec le réchauffement de la surface des océans, les ouragans deviennent plus forts, selon les scientifiques, qui prévoient ainsi une augmentation de la proportion de cyclones de catégorie 4 et 5. Paulette, René, Teddy et Vicky: avec Sally, pas moins de cinq tempêtes se sont déclarées simultanément au-dessus de l'Atlantique en ce début septembre, un record depuis 1971. Il y a tellement eu de tempêtes tropicales dans cet océan cette année que l'ONU, qui les baptise, est en passe de se trouver à court de prénoms, pour la deuxième fois seulement de l'histoire. Les services météorologiques américains avaient prédit que la saison des ouragans dans l'Atlantique, qui dure du 1er juin au 30 novembre, serait extrêmement "active", avec entre sept et onze ouragans.
Rues submergées et coupures de courant: l'Etat américain de l'Alabama et le nord-ouest de la Floride étaient balayés dans la nuit de mercredi à jeudi par les pluies de la tempête Sally, qui provoquent des inondations "catastrophiques".
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Le groupe Casino, engagé dans un programme de vente d'actifs non stratégiques, a annoncé lundi 22 avril, la cession des murs de 12 Géant Casino et 20 magasins Monoprix et Casino Supermarchés, valorisés à 470 millions d'euros, au fonds Apollo Global Management. L'opération sera bouclée "d'ici juillet 2019", le groupe devant recevoir 374 millions d'euros "au plus tard à la fin juillet", ajoute le groupe de distribution dans son communiqué. Casino en outre "sera associé à la création de valeur de l'opération via une participation dans une société spécifique" constituée pour valoriser ce portefeuille immobilier et le céder sur le marché "dans les meilleures conditions". "En fonction de la performance de cette société", le groupe Casino pourra percevoir dans les prochaines années "jusqu'à 110 millions d'euros complémentaires", précise le texte. Inquiétude des salariésLes 32 magasins, situés principalement en province, représentent 26,6 millions d'euros de loyers, indique encore Casino. La transaction ne modifie pas l'objectif d'une croissance annuelle de 10% du bénéfice opérationnel courant (ROC) de la France, "porté par l'exécution rapide des actions menées depuis 2018", souligne-t-il sans son communiqué, en évoquant notamment de fermetures et cessions de magasins déficitaires ou des économies de coûts. L'opération s'inscrit dans le cadre de cessions d'actifs non stratégiques à réaliser d'ici le 1er trimestre 2020. C’est le premier supermarché de la région ouvert 24h/24. Après Paris, Lyon, Nice (et maintenant Marseille et Montpellier), le groupe Casino a choisi d’ouvrir son 3ème magasin en continu de province à Mérignac-Arlac.par Tv7 BordeauxAprès avoir perdu 54 millions d'euros en 2018, Casino avait annoncé mi-mars vouloir réduire sa dette en portant ses cessions d'actifs de 1,5 à 2,5 milliards d'euros et en lançant un nouveau plan stratégique à l'horizon 2021. Face à ce plan d'économie et à la situation tendue dans le secteur de la grande distribution, la CGT avait appelé les salariés du secteur à se mobiliser au cours du week-end de Pâques, en dénonçant une "brutalité et une violence inouïe" du patronat. La CGT Commerce, qui se demande si "la grande distribution va connaître le même sort que la sidérurgie au siècle dernier", participera aussi à un rassemblement prévu à Paris le 27 avril avec d'autres organisations.
Le groupe Casino a annoncé vendre les murs de plusieurs de ses magasins à un fonds, dans le cadre d'une grande cession d'actifs non stratégiques. La CGT s'alarme des répercussions sur l'emploi.
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Selon la présidente du Front national (FN), ces personnes "auraient pu débarquer en Tunisie ou Algérie". Les 630 migrants secourus par L'Aquarius sont tous arrivés dimanche 17 juin dans le port espagnol de Valence, épilogue d'une semaine d'errance en Méditerranée. Pour ces 450 hommes, 80 femmes dont au moins sept enceintes, 89 adolescents et onze enfants de moins de 13 ans - qui rêvent tous d'une vie meilleure en Europe - l'arrivée à Valence marque la fin d'une odyssée de 1.500 kilomètres. Certains d'entre eux seront accueillis en France, une offre saluée par le chef du gouvernement espagnol Pedro Sanchez comme un signe de la "coopération" et de la "solidarité" européennes nécessaires face à la crise migratoire. Mais dimanche, le porte-parole du gouvernement français, Benjamin Griveaux, a estimé qu'il était "impossible" d'en déterminer le nombre."Le signal est celui de l'ouverture de nos frontières""Bien sûr, je suis heureuse qu'ils (les migrants, ndlr) soient sains et saufs, mais je suis aussi extrêmement inquiète. J'ai entendu le Premier ministre français indiquer qu'une partie d'entre eux allait arriver en France. Le signal est celui de l'ouverture de nos frontières nationales, au moment où l'Italie avec beaucoup de sérieux et d'efficacité dit 'maintenant, c'est terminé, on ne peut plus'", a déclaré Marine Le Pen dimanche lors du Grand Rendez-vous CNews-Europe1-Les Échos. "Ce qui va se passer, c'est que la prochaine fois, les bateaux n'iront pas en Italie ou en Espagne, mais directement dans les ports français", selon Marine Le Pen. "Et que fera le gouvernement français à ce moment ?". Pour l'ancienne candidat à l'élection présidentielle, c'est bien la France qui fait preuve d'"hypocrisie" et de "cynisme total" dans ce dossier malgré les critiques exprimées par Emmanuel Macron envers Rome."La France dit 'on ne veut pas d'images de clandestins accostant en France', mais on deale avec l'Espagne pour récupérer une partie des migrants qui sont sur l'Aquarius", fustige-t-elle. "Emmanuel Macron est immigrationniste. On le voit partout dans ses déclarations, sa filiation idéologique et les budgets qui sont votés". Cette semaine marque également l'échec de la politique européenne en matière d'immigration pour la présidente du FN. "Ils auraient pu débarquer plus tôt en Tunis ou Algérie. Mais on est parti du principe que les migrants devaient systématiquement arriver en Europe. Pourquoi ?", a-t-elle questionné.
VIDÉO. Pour Marine Le Pen, la promesse du gouvernement français d'accueillir une partie des 630 réfugiés de L'Aquarius caractérise la position "immigrationniste" d'Emmanuel Macron.
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"Nous l'avons dit et nous le redisons encore : les jeunes peuvent être contaminés, les jeunes peuvent mourir, et les jeunes peuvent transmettre le virus", a martelé le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus au cours d'une conférence de presse."Il semble que les rebonds de cas dans certains pays sont en partie dus à des jeunes qui baissent la garde pendant l'été dans l'hémisphère nord", a-t-il souligné, les exhortant à "prendre les mêmes précautions que les autres pour se protéger du virus et pour protéger les autres"."Les jeunes devraient être à la pointe du changement" dans les nouvelles attitudes sociales induites par la pandémie - distanciation physique, lavage des mains, port du masque lorsque la distanciation est impossible... - , a insisté le dr Tedros. Les nightclubs, notamment, sont "des amplificateurs de la transmission du virus", a ajouté une responsable de l'OMS, Maria Van Kerkhove. En outre, même si le coronavirus dans ses formes graves touche essentiellement des personnes âgées ou déjà atteintes d'autres pathologies, la maladie, même dans ses formes modérées, "peut affecter de nombreux organes. Nous ne savons pas quel est l'impact à long terme", a mis en garde le responsable des urgences sanitaires de l'OMS, le docteur Michael Ryan. Le Covid-19 "entraîne une inflammation des poumons, mais il a aussi été constaté que ce processus inflammatoire peut s'étendre au système cardiovasculaire, dans le sang, le coeur, dans d'autres organes...", a-t-il dit."Ne prenez pas de risques inconsidérés. Les risques à l'heure actuelle ne peuvent pas être quantifiés clairement", a-t-il insisté. Des flambées de cas de coronavirus ont été observées dans des pays européens où les jeunes en vacances vont dans les bars ou organisent des soirées sur les plages. Au Canada, les moins de 39 ans constituent une nette majorité des nouveaux cas de Covid-19, ont averti le week-end dernier les autorités sanitaires du pays. La pandémie a fait près de 670.000 morts dans le monde et plus de 17 millions de cas ont été diagnostiqués depuis fin décembre.
Les jeunes "ne sont pas invincibles" face au Covid-19 et ils sont dans certains pays trop nombreux à "baisser la garde", entraînant une hausse de la transmission du virus, a averti jeudi le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
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Mardi 6 novembre, les policiers de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) ont interpellé six suspects en lien avec la mouvance d'ultradroite à la suite de renseignements faisant état d'un possible projet d'action violente contre Emmanuel Macron. Des arrestations qui ont eu lieu dans les départements de l'Isère, de l'Ille-et-Vilaine et de la Moselle, dans le cadre d'une enquête préliminaire ouverte par le parquet de Paris le 31 octobre pour "association de malfaiteurs terroriste criminelle". L'enquête avait été ouverte en raison des échanges de l'un des quatre suspects toujours en garde à vue ce vendredi 9 novembre sur des messageries cryptées où il se montrait particulièrement virulent envers le chef de l'État. Cet homme, Jean-Pierre B., 62 ans, domicilié en Isère, est membre d'un groupe identitaire d'extrême droite, les Barjols, et animait lui-même la page Facebook du mouvement pour le département de l'Isère, a précisé France 2 ce vendredi soir. Une arme pas repérable par les portiques de sécuritéL'affaire a pris un autre tournant lorsque le retraité s'est déplacé, avec un autre homme, lundi 5 novembre en Moselle, alors qu'Emmanuel Macron s'y trouvait pour les commémorations. Ils y ont rejoint deux autres hommes et passé la nuit dans une commune proche de Charleville-Mézières. Les forces de l'ordre sont intervenues le lendemain matin. Dans la voiture de l'Isérois, ils ont retrouvé un couteau en céramique, qui n'est pas repérable par les portiques de sécurité précise la chaîne, avec lequel il voulait poignarder le président lors d'un bain de foule, selon ses aveux. "On est vraiment intervenu juste avant une action imminente", a précisé à France 2 une source proche de l'enquête. "Il a l'air de monsieur Tout-le-monde, il aurait pu y arriver."
France 2 a dévoilé vendredi soir 9 novembre le plan des suspects arrêtées en début de semaine. Le meneur présumé était sous surveillance de la DGSI depuis le 31 octobre en raison de ses échanges sur des messageries cryptées où il se montrait très virulent envers le chef de l'État.
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Alors que la reine Elizabeth II doit recevoir ses petits-fils, les princes Harry et William, lundi 13 janvier dans l'après-midi, au sujet de la décision du cadet de mettre fin à ses fonctions officielles, tous deux prennent la parole pour démentir des affirmations de la presse britannique. Dans une rare déclaration commune, ils font front commun contre la "fausse histoire" publiée dans le journal britannique "The Sunday Times", sur leurs relations prétendument dégradées. "Pour des frères qui prêtent une profonde attention aux questions touchant à la santé mentale, cette utilisation d'un langage incendiaire est offensante et potentiellement dangereuse", dénoncent les deux fils du prince Charles et de Lady Di, dans un communiqué commun, au moment où la famille royale tente de résoudre la crise provoquée par les désirs d'indépendance du prince Harry et sa femme Meghan.• "Des entités séparées""Malgré des démentis clairs, une fausse histoire a été publiée dans un journal britannique, spéculant sur les relations entre le duc de Cambridge (le prince Wiliam, NDLR) et le duc de Sussex (le prince Harry)", regrettent-ils. Selon le "Sunday Times", William aurait confié à un ami : "J'ai mis mon bras autour des épaules de mon frère toute notre vie et je ne peux plus le faire; nous sommes maintenant des entités séparées". Le journal, qui disait citer un "proche", affirmait que Harry et Meghan s'étaient sentis "repoussés parce qu'ils avaient perçu comme du harcèlement de la part du duc de Cambridge". • Réunion au sommet entre la reine, le prince Charles et ses deux filsAprès son annonce fracassante, le prince Harry est convoqué chez la reine. Elizabeth II réunit lundi sa famille, pour une réunion de crise destinée à trouver une solution aux velléités d'indépendance de son petit-fils et de son épouse Meghan. Ce face-à-face dans la résidence de Sandringham (est de l'Angleterre) est, depuis le début de la tempête que traverse la famille, le premier entre le prince âgé de 35 ans et la monarque de 93 ans, "blessée" selon les journaux par sa volonté de se mettre en retrait de la famille royale britannique. Le duc de Sussex, sixième dans l'ordre de sa succession au trône, souhaite gagner son "indépendance financière" et vivre une partie de l'année en Amérique du Nord, sans totalement tourner le dos à la monarchie. • Le spectre de l'abdication d'Édouard VIIIAnnoncé alors qu'Harry cachait de moins en moins son malaise face aux attaques des tabloïds contre sa femme, le "Megxit" a pris de court la monarchie, dont les principaux membres n'avaient pas été consultés. Elizabeth II a demandé à sa famille de trouver rapidement une solution. L'épisode a ravivé le souvenir de l'abdication, en 1936, du roi Édouard VIII pour épouser Wallis Simpson, une Américaine divorcée - comme Meghan. Il avait fini sa vie en exil à Paris. Après avoir déménagé du palais de Kensington, à Londres, où ils vivaient avec William et Kate, Harry et Meghan ont rompu avec la fondation où les deux couples œuvraient ensemble. Meghan, 38 ans, repartie au Canada aussitôt après l'annonce choc pour retrouver son fils de 8 mois, Archie, devrait participer aux discussions par téléphone.• La question des revenus de Harry et MeghanLa volonté du couple de gagner sa vie -probablement en capitalisant sur son statut- en gardant ses titres royaux, l'usage du cottage qu'il occupe sur les terres du châteaux de Windsor et un pied dans la monarchie passe mal au Royaume-Uni. Parmi les sujets discutés figure le montant de la dotation financière que le prince Charles attribue au couple depuis sa réserve personnelle. Meghan et Harry n'ont jusqu'ici officiellement renoncé qu'à leur part de l'allocation royale, laquelle ne représente que 5% de leurs revenus. Le couple a en revanche fait déposer la marque "Sussex Royal", qui couvre des domaines très divers, de cartes postales à des vêtements en passant par des services de conseil ou des campagnes caritatives.• Une interview choc en préparation ? S'ils n'obtenaient pas satisfaction, Harry et Meghan pourraient accepter une interview télévisée à bâtons rompus aux conséquences potentiellement désastreuses, rapportent lundi plusieurs journaux. De quoi rappeler celle donnée par Lady Di en 1995, dévastatrice, dans laquelle elle s'épanchait sur les difficultés de sa vie au sein de la "firme", surnom de la famille royale. Tom Bradby, journaliste à la chaîne de télévision ITV et ami de William et Harry, a fait planer la menace d'une "longue interview télévisée où tous les coups seraient permis". Le résultat "ne serait pas joli", a-t-il averti dimanche. Dans une interview donnée à ce journaliste en octobre 2019, Meghan Markle, qui a épousé Harry en 2018, avait confié les larmes aux yeux que sa nouvelle vie était "difficile" en raison de la pression des médias. Harry a d'ailleurs déposé une série de plaintes contre des tabloïds accusés de violer sa vie privée. Il redoute que "l'histoire ne se répète", après la mort de sa mère Diana dans un accident de la route, en 1997, alors qu'elle était pourchassée par des paparazzis à Paris.
Le journal britannique "The Sunday times", affirmant citer l'aîné des deux frères, a fait état dimanche de relations dégradées au sein de la fratrie. Les princes William et Harry assurent lundi qu'il s'agit d'une "histoire fausse".
orangesum-3649
Le placement préféré des Français leur fait-il perdre de l'argent ? Telle est la question posée par Le Parisien dans son édition du 28 février, qui relaye une enquête de l'association de consommateurs CLCV pointant du doigt les rendements insuffisants des assurances-vie. "Le taux des fonds en euros ne permet pas aux épargnants de maintenir leur pouvoir d'achat", note François Carlier, délégué général de la CLCV. Ces chiffres concernent les contrats investis en euros, des placements modestement rémunérateurs mais dont le capital est garanti. Dans un contexte de taux très bas, conséquence des politiques très interventionnistes menées ces dernières années par les grandes banques centrales mondiales, ces placements n'ont cessé de voir leurs rémunérations s'effriter. Les assureurs "ne font pas l'effort"Début 2018, les experts avaient tablé sur une baisse de la rémunération de 0,2 point, passant à 1,6% contre 1,8% pour l'année précédente. Un an plus tard, les prédictions sont confirmées. "L'année 2018 devrait être marquée par une baisse des rendements, avec un taux moyen aux alentours de 1,7%", note t-il. Dans le même temps, l'inflation grignote la marge des épargnants. "L'inflation moyenne était de 1,8% l'année dernière", rappelle t-il. Conséquence : plusieurs contrats d'assurance-vie affichent un rendement négatif. Dans ce contexte d'inflation marquée, "il fallait faire un effort sur le rendement, et ils (les assureurs, ndlr) ne font pas cet effort là", commente François Carlier sur les ondes de RTL. Selon lui, "pour maintenir le pouvoir d'achat de l'épargne après prélèvements sociaux en 2018, il fallait afficher un rendement d'environ 2,18 %", note t-il encore, appelant les organismes financiers à utiliser les réserves accumulées pour "protéger le pouvoir d'achat de leurs clients"."Des fois on se demande ce qu'ils vont faire de cet argent. C'est une vraie interrogation et on va se retourner vers les professionnels et les autorités de tutelles pour mettre ça au clair", promet-il.
Selon une étude révélée par Le Parisien, plusieurs contrats proposés par les assureurs rapportent moins que l'inflation, suivant une tendance de fond observée depuis plusieurs années.
orangesum-3650
"Dérive autoritaire et violente", "images indignes de violences policières absolument injustifiables", "violences inadmissibles et incompréhensibles"... Plusieurs élus et associations féministes se sont émus dimanche 8 mars de "violences policières" en marge d'une manifestation "féministe et antiraciste" organisée samedi soir à Paris. Manifestation féministe : "Est-ce que je peux compter sur les forces de l'ordre pour être en sécurité ?", s'interroge la présidente de la Fondation des femmespar franceinfo"Je suis atterrée de voir que le ministère de l'Intérieur a choisi de déployer des moyens pour réprimer les femmes plutôt que de renforcer les moyens de lutte contre les violences machistes", s'est indignée sur Twitter la présidente de la Fondation des femmes Anne-Cécile Mailfert, rappelant que "le féminisme n'a jamais tué personne le machisme lui tue tous les 2 jours dans notre pays". "Des féministes ont été frappées par les forces de l'ordre alors qu'elles manifestaient - notamment - contre les violences sexuelles", s'est émue de son côté la militante Caroline De Haas, du collectif #NousToutes. La maire de Paris Anne Hidalgo, candidate à sa réélection, s'est dite "choquée" par des "violences inadmissibles et incompréhensibles", et a fait part sur Twitter de son "soutien aux manifestantes et manifestants". Le secrétaire national d'EELV Julien Bayou a fustigé quant à lui des "violences policières absolument injustifiables". Le porte-parole du PCF Ian Brossat a dénoncé de son côté des "manifestantes nassées, violentées..." "Le gouvernement aurait-il trouvé une manière toute particulière de célébrer le 8 Mars à l'occasion de la marchefeministe ?", interroge-t-il sur Twitter. Le chef de file des insoumis Jean-Luc Mélenchon a estimé que la France était "humiliée par ses matraques". Selon une source policière, la manifestation qui réunissait "plusieurs milliers de personnes" a donné lieu à des "dégradations" et des "tentatives de départ en cortèges sauvages". Juste avant d'arriver place de République, certaines manifestantes se sont allongées et quelque 200 ont scandé des slogans anti-police, a précisé cette source. Les forces de l'ordre ont fait usage de gaz lacrymogènes pour disperser le cortège place de la République, a enfin expliqué cette source. Neuf personnes ont été interpellées selon la préfecture de police de Paris : six pour participation à un regroupement, une pour outrage, rébellion et jets de projectiles, et deux pour outrage et rébellion. Selon la secrétaire d'État chargée de l'égalité entre les hommes et les femmes, Marlène Schiappa, le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner "a demandé un rapport à la préfecture de police sur ce qui s'est passé en marge de la marche féministe". "Toutes les femmes doivent pouvoir manifester pacifiquement pour faire respecter leurs droits", a-t-elle ajouté sur Twitter. Cette "marche nocturne", "pour un féminisme populaire antiraciste" était organisée par des collectifs militants distincts de ceux ayant appelé à la marche des "Grandes gagnantes" prévue dimanche après-midi. Il s'agissait d'une manifestation "non mixte", c'est-à-dire réservée aux femmes ou aux transsexuelles, selon l'appel publié sur le site internet paris.demosphere.net.
Samedi soir, une marche "pour un féminisme populaire antiraciste" a réuni quelques milliers de personnes dans les rues de Paris. La situation s'est tendue en fin de parcours et neuf personnes ont été interpellées.
orangesum-3651
"Je ne me rendrai dans aucun de ces offices". Le chef de file de LFI Jean-Luc Mélenchon a regretté, lundi 4 novembre, un "mélange des genres" pour les cérémonies du 11 novembre de la part du gouvernement. Selon lui, l'exécutif enfreint la laïcité en "faisant la publicité" des offices religieux organisés à cette occasion."Cette année, le ministère des Armées m'a fait parvenir un carton d'invitation avec coupon réponse pour des cérémonies à la synagogue, à la grande mosquée, au temple protestant ou dans une cathédrale. Ces invitations sont arrivées avant celle pour la cérémonie nationale à l'Arc de Triomphe", relate l'ancien candidat à l'élection présidentielle, dans un communiqué."Je ne me rendrai dans aucun de ces offices""J'informe donc le gouvernement que je ne me rendrai dans aucun de ces offices", ajoute-t-il. Il participera cependant à une cérémonie républicaine, à Paris ou à Marseille, a précisé son entourage à l'AFP. "Partisan constant de la loi de séparation des Églises et de l'État, je considère que ce n'est ni au prêtre, ni au rabbin, ni à l'imam, ni au pasteur d'organiser l'hommage que la République veut rendre à ceux qui sont morts pour tous", explique le patron des députés insoumis. "Un mélange des genres des plus regrettables""Les cérémonies du 11 novembre doivent cultiver l'unité du peuple français. Elles ne sauraient pousser à sa fragmentation", estime-t-il encore. "Libre à chaque religion de se souvenir des morts selon son propre rite, en s'adressant à ses fidèles. Mais le fait que le gouvernement républicain en fasse la publicité est un mélange des genres des plus regrettables", a-t-il encore souligné.
Selon le leader de la France insoumise (LFI), le gouvernement enfreint la laïcité en "faisant la publicité" des offices religieux organisés pour les cérémonies du 11 novembre.
orangesum-3652
Il faut sécuriser le transport des marchandises, alors que l'épidémie de coronavirus perturbe gravement l'économie du pays, a alerté mercredi 18 mars le président de l'association des industries agroalimentaires (Ania). Des difficultés logistiques pourraient perturber l'approvisionnement de la chaîne alimentaire, prévient-il."J'appelle à trouver des solutions rapidement pour sécuriser le transport des marchandises, c'est-à-dire le travail en particulier des chauffeurs, métiers déjà en forte tension", a déclaré Richard Girardot dans un communiqué. "En temps de guerre, sans logistique une armée n'est rien", ajoute-t-il, saluant "l'engagement des salariés (de l'agroalimentaire) à remplir leur mission, celle de nourrir les femmes et les hommes". "Je remercie le gouvernement de son attention, de sa diligence à faciliter les conditions de l'exercice de cette mission afin que chacun, sur tous les territoires, puisse continuer à s'approvisionner normalement en produits sains, sûrs et durables", poursuit-il, en se joignant "à la reconnaissance et aux encouragements du gouvernement". Plus tôt mercredi, le ministre de l'Économie et des Finances Bruno Le Maire a appelé les salariés des secteurs essentiels des services, des déchets mais également de l'agroalimentaire, "à se rendre sur leurs lieux de travail", en prenant leurs précautions, pour garantir la "sécurité économique du pays" en pleine épidémie de coronavirus."Côté transporteurs, il y a des droits de retrait qui s'effectuent dans certaines sociétés de transport", a confirmé M. Girardot, dans un entretien à l'AFP, en indiquant que son syndicat en appelle régulièrement au gouvernement et aux préfets, lors des réunions de crise, pour formuler des "recommandations fortes vis-à-vis des sociétés et des salariés de transports". Concernant les entreprises de l'agroalimentaire elles-mêmes, "à ce jour, il n'y a pas de problème de production", a affirmé M. Girardot."On tient le maximum de 10% d'absentéisme, ce qui ne déséquilibre pas les processus de production", a-t-il indiqué, évoquant le chiffre de 5% d'absentéisme la semaine dernière. L'indicateur avoisine, depuis le confinement, les 8% en moyenne. Mettant en avant la "solidarité des salariés" du secteur, M. Girardot a toutefois reconnu que la question des masques de protection pouvait engendrer "dans certaines entreprises une inquiétude forte, dans d'autres pas du tout". Pour les PME, "il n'y a aucun problème. Ça concerne plus des structures plus lourdes, plus importantes et là, on commence à parler argent", a déclaré le patron de l'Ania, qui a évoqué dans certaines entreprises des négociations autour de "primes sous une forme ou une autre". Il a écarté le terme de prime de risque, lui préférant celui de "prime solidarité": "on tient beaucoup à ce terme, parce qu'il n'y a pas de risque majeur dans la situation actuelle"."Si on respecte le mètre, voire trois mètres d'écart sur les lignes, à ce jour il n'y a aucun souci", a insisté M. Girardot. Concernant la distribution, il a estimé que les ruptures de fin de journée dans les points de vente "vont disparaître d'ici la fin de la semaine".
"En temps de guerre, sans logistique une armée n'est rien", estiment les industriels, qui craignent notamment le droit de retrait chez les transporteurs.
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L'adulte responsable a "reconnu que c'était inapproprié". Ce garçonnet se souviendra longtemps de cette froide journée d'école en décembre. Il l'a en partie passée dehors sans son manteau, puni par la responsable de l'accueil de loisirs de l'école maternelle et élémentaire des Mathes, en Charente-Maritime. Selon les quotidiens régionaux Ouest France ou Sud Ouest, la cause de cette sanction est une dispute entre ce garçon de six ans et sa sœur de dix ans. La punition a déplu aux parents, à tel point qu'ils réfléchissent à une éventuelle plainte. L'agent municipal a admis "que c'était inapproprié", assurant que l'enfant n'est pas resté longtemps dehors dans le froid sans manteau. Faux, d'après la mère des deux enfants puisque "la sœur a eu le temps de manger son goûter, de nettoyer la table et de commencer une activité". Le maire de cette commune, située près de Royan, a mis à pied trois jours la responsable de l'accueil de loisirs et l'a réaffectée dans un autre service. Elle ne serait plus en relation avec des enfants. En décembre 2014 déjà, rapporte La Voix du Nord, une fillette, scolarisée à Cuincy (Nord), avait été victime du même traitement avec plusieurs autres camarades. Après un chahut, les animateurs chargés de surveiller les enfants à la cantine auraient décidé d'une punition collective. Ils ont fait allonger tous les enfants à même le sol glacé. La durée de la punition a varié, selon les versions, d'un quart d'heure à une heure. Dès le lendemain, une fille de 7 ans a eu mal au ventre. La mère, médecin, a ausculté l'enfant et constaté une légère montée de fièvre. Trois jours après, la petite s'est mise à vomir. Le dimanche soir, elle partait à l'hôpital pour une pneumopathie. Elle y est restée douze jours et ses fêtes de Noël ont été gâchées.
En Charente-Maritime, un enfant de 6 ans a eu comme punition d'être envoyé dans la cour sans son manteau, rapportent mercredi Sud-Ouest et Ouest-France. Il faisait -4°C.
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Aujourd'hui, la maison mère des "Soprano", de "Sur écoute" ("The Wire") et de "Game of Thrones" tente de rattraper ses rivaux en ligne, en lançant mercredi sa plateforme de streaming à plusieurs milliards de dollars, HBO Max."Dans la constellation des marques de divertissement, HBO est une pièce maîtresse", dit Christopher Smith, qui enseigne la communication à l'université de Californie du Sud. Et "en utilisant la marque HBO, ils se fraient un passage dans la guerre du streaming". Car la plateforme entre sur un marché bondé. Après Netflix, Amazon Prime Video et Hulu, sont arrivés Disney+, Apple TV+ et Quibi. Mais après avoir prêté ses films et ses séries à d'autres plateformes de streaming pendant des années, la société mère WarnerMedia a décidé qu'elle ne pouvait plus se tenir à l'écart de la tendance qui a révolutionné Hollywood. Le lancement de HBO Max vient après l'achat par AT&T, pour 85 milliards de dollars, de Time Warner, et rassemble les titres de cet empire médiatique sous un seul toit. Des séries bien-aimées du public comme "Friends" aux classiques du cinéma comme "Casablanca" et "Citizen Kane", en passant par la saga des "Batman", tous côtoieront les prestigieuses séries de HBO au sein du nouveau service. HBO Max devait frapper un grand coup en se lançant dans la course avec une émission spéciale rassemblant les acteurs de "Friends", mais le coronavirus est passé par là. La pandémie a retardé les tournages à Hollywood, et les patrons de HBO Max comptent sur les classiques et les séries "doudou" pour attirer des abonnés en mal de bonne humeur en cette période sombre."Nous puisons vraiment dans la nostalgie et le sentiment de réconfort associés à ces personnages emblématiques que les gens adorent, et les histoires avec lesquelles ils sont tombés amoureux année après année", dit la cheffe du marketing, Katie Soo."La réalité, c'est que nous vivons une période difficile, n'est-ce pas?", a-t-elle avancé récemment lors d'un séminaire en ligne avec le magazine Variety. "Il n'y a pas de manuel".- Onéreuse - Mais malgré le séduisant catalogue de HBO Max, des analystes font part de leurs craintes sur sa stratégie. A 15 dollars par mois, c'est le plus cher des services de streaming, au moment où le chômage aux Etats-Unis atteint des records. Et sa plateforme pléthorique rompt avec le modèle classique de HBO, qui se concentrait sur des productions moins nombreuses mais pionnières et de grande qualité, selon M. Smith. "Cela menace de diluer ce qui rendait HBO si particulière", estime-t-il. HBO Max existera en outre parallèlement à HBO Go, un autre service de télévision payante, et à l'application HBO Now, ce qui pourrait ajouter à la confusion."Mauvais slogans, mauvaise promotion. Mais le fond de ce qu'ils vendent est en fait formidable", résume M. Smith. Car bien que HBO Max n'ait pas prévu de programmes faits sur-mesure pour son lancement, elle a des séries et des films de premier plan en préparation. Dans les tuyaux, se trouvent ainsi trois nouvelles séries du créateur de "Lost" JJ Abrams, une nouvelle version de "Gossip Girl" et une oeuvre de science-fiction de Ridley Scott: "Raised by Wolves". Côté films, un nouveau label de production, "Warner Max", fournira de huit à dix films à moyen budget par an. Des fans de BD à travers le monde se sont aussi réjouis de l'annonce qu'une version "director's cut" de "Justice League" (2017) serait visible sur la plateforme. Selon un récent sondage du Hollywood Reporter, l'attrait principal de HBO Max est en effet la présence de plusieurs titres de l'univers DC, avec des personnages comme Batman, Superman et Wonder Woman. Et des analystes pensent que le moment pourrait en fait être idéal pour lancer une myriade de contenus déjà connus qui pourront être appréciés d'un public confiné ou préférant rester prudemment chez lui en raison de la pandémie."Avec les gens qui passent plus de temps à la maison, et avec un temps plus important consacré au streaming, ils arrivent à un moment plutôt convenable", juge Bruce Leichtman, président du Leichtman Research Group.
Bien avant que Netflix et Amazon n'attirent les stars de Hollywood vers le petit écran, la chaîne du câble HBO avait assis une solide réputation en aidant à faire émerger la télévision payante grâce à des programmes audacieux et de qualité.
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Plus de 25 ans que la statue du général de Gaulle trônait au centre d'un petit square, Place des anciens combattants, à la jonction de la rue Principale et de la rue de l'Usine à Amnéville. Mais ceci va devenir une histoire ancienne explique France Bleu. Le général de Gaulle devrait connaître un autre terrain hospitalier dans les jours à venir, malgré tous les efforts de la mairie. Cette statue de bronze signée Claude Goutin, un sculpteur mosellan, était en vente aux enchères ce jeudi 9 juillet. La raison ? Son propriétaire, l'association de l'office de tourisme de la commune, a fait faillite. Bien désireuse de garder cette précieuse œuvre d'art, la municipalité était présente dans la salle de vente aux enchères et a dû faire face à un acquéreur anonyme pour le moins déterminé. Si elle a été mise en vente pour la modique somme de 5 000 euros, les débats se sont ensuite enflammés raconte France Bleu à tel point que les enchères ont atteint des sommets, se concluant à 68 000 euros. Sauf que la mise a été remportée par l'acquéreur anonyme, qui devra d'ailleurs s'acquitter de quelque 80 000 euros en comptant les diverses commissions. L'opposition en colère Une déception pour les Amnévillois d'autant que le maire de Metz, récemment élu, avait promis de racheter la statue si elle venait à atterrir dans d'autres bras que la municipalité. Mais dans la salle, il semblerait que François Grosdidier ne se soit pas manifesté. De quoi faire sortir de leurs gonds les élus d'opposition, un réclamant la tenue d'une réunion d'un conseil municipal exceptionnel, l'autre dénonçant "un nouveau scandale", explique le Républicain lorrain. Une situation d'autant plus dommageable pour eux que la statue avait été inaugurée en 1995 par Alain Juppé, et qu'elle avait été récupérée puisque la ville de Metz n'avait pas honoré sa commande. La mairie d'Amnéville avait également promis de tout faire pour la récupérer ; c'était sans compter sur la présence d'un anonyme passionné.
La statue qui appartenait à une association de la ville a été le théâtre d'une vive bataille pour connaître son futur acquéreur, raconte France Bleu.
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Elle est passée de paralysée à "femme normale". La religieuse Bernadette Moriau retrouvait goût à la vie un soir de juillet 2008. Après un pèlerinage à Lourdes, elle quittait son état de paralysie, "une renaissance" récompensée par l'Église le 11 février puisque la septuagénaire devenait la 70e miraculée de Lourdes. Aujourd'hui, comme le rapporte Le Parisien, sa vie a bien changé. Elle est sous le flux des sollicitations. "Au départ, j'ai été submergée d'appels, ça a été très étrange. Je me retrouvais face à des journalistes, je ne savais pas trop comment faire. Le plus étonnant, ça a été de voir que mon histoire se retrouvait à la télévision ou dans des journaux qui ne parlent d'habitude pas de l'Église.", raconte-t-elle. Une médiatisation soudaine qui a été quelque peu compliquée à gérer au début. Ça a été "dur à vivre pendant quelques jours, mais rien de méchant". Un changement dont elle s'amuse six mois après. "Au départ, cela m'étonnait d'être reconnue au supermarché ou dans la rue". Selfies, affiches, tournéeLa sœur a même découvert les joies des nouvelles technologues et la mode des selfies, explique Le Parisien. "Moi qui n'aimais pas les photos, j'ai dû m'y faire." À Lourdes où elle sera présente jusqu'au 16 août, elle raconte sa désormais nouvelle vie chamboulée. "Quand j'y suis retournée, c'était étrange, tout le monde me reconnaissait (...) Mais comme je l'ai dit en février, moi je reste juste une petite sœur."Une sœur qui a toujours parfois du mal à s'en remettre "Je ne m'attendais pas à un tel bouleversement, mais c'est agréable", confesse celle qui n'a pas oublié d'où elle vient. Car Bernadette Moriau souffrait du syndrome de la queue-de-cheval depuis 1966, une maladie qui touche la moelle épinière. Sa santé se dégradant, elle devait utiliser de la morphine pour atténuer la douleur, expliquait Libération. Pour certifier la reconnaissance officielle de "miracle", la religieuse a dû aussi vivre un "parcours du combattant". Aujourd'hui, elle profite de sa nouvelle vie et diffuse la bonne parole. "Même si les gens ne croient pas en Dieu, c'est un message d'espoir."
Six mois en arrière, la vie de Bernadette Moriau changeait du tout au tout. La "miraculée de Lourdes" était reconnue officiellement par l'Église, une décision qui a littéralement changé sa vie, raconte Le Parisien.
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Plus de 100.000 personnes ont rejoint le centre-ville par cortèges avant de se réunir devant le palais de l'Indépendance, siège de la présidence, selon des journalistes de l'AFP qui estiment que la foule était plus imposante que lors des précédents dimanches. Le chef de l'Etat de 66 ans, au pouvoir depuis 26 ans et dont la réélection du 9 août est contestée, continue lui d'exclure tout dialogue et recherche le soutien de Moscou. Parfois aux son des tambours, toujours drapés des couleurs rouges et blanches de l'opposition, les manifestants sont partis en début d'après-midi des différents quartiers de Minsk pour se réunir progressivement, criant des slogans comme "Tribunal!" ou "Combien vous payent-ils?" à destination des forces de l'ordre."Malgré la pluie et les pressions des autorités, malgré la répression, beaucoup plus de gens sont venus à Minsk que dimanche dernier", a déclaré à l'AFP une figure majeure de l'opposition, Maria Kolesnikova: "Je suis convaincue que les manifestations continueront jusqu'à ce que nous gagnions". Comme la semaine dernière, les forces de l'ordre avaient été déployées en masse, avec même l'armée et des véhicules blindés autour de bâtiments stratégiques. Les stations de métro étaient fermées avec des barrières et des barbelés. Plus de 120 personnes ont été arrêtées selon l'ONG Viasna, médias et comptes d'opposition signalant que la police commençait à nouveau à interpeller des manifestants en début de soirée. Des images montraient des hommes cagoulés, en civil et armés de matraques circulant dans le centre-ville et pourchassant des manifestants. D'autres manifestations ont eu lieu dans de nombreuses villes du pays, notamment à Grodno (ouest) ou Brest (ouest)."Pourquoi le président légalement élu se trouve réfugié à l'étranger?", demandait Nikolaï Diatlov, employé de banque de 32 ans, faisant référence à la cheffe de file de l'opposition Svetlana Tikhanovskaïa, qui a trouvé refuge en Lituanie sous la pression après l'élection."J'ai été choqué par la détention et les passages à tabac de citoyens pacifiques (...) Je suis pour de nouvelles élections parce qu'aucun de mes amis n'a voté pour Loukachenko", déclarait de son côté Nikita Sazanovitch, 28 ans. - Exil en Pologne -Loin de reculer, le régime d'Alexandre Loukachenko a répondu cette semaine par de nouvelles arrestations à la mobilisation des étudiants, qui se sont mis en grève après la rentrée du 1er septembre. Plusieurs dizaines ont été arrêtées dans la semaine, une réponse répressive qui touche aussi les journalistes bélarusses dont une vingtaine ont été interpellés. La répression avait été particulièrement brutale dans les premiers jours suivants l'élection: au moins trois personnes avaient été tuées, des dizaines blessées et plus de 7.000 interpellées durant les premières manifestations. De nombreux cas de tortures et de mauvais traitements avaient aussi été documentés. Depuis, les arrestations massives sont moins nombreuses mais le régime multiplie les pressions visant des travailleurs en grève ou des figures de l'opposition, dont plusieurs se sont réfugiés à l'étranger par crainte d'une arrestation. L'une d'entre elles, Olga Kovalkova, a déclaré samedi avoir trouvé refuge en Pologne après avoir été menacée par les services secrets bélarusses. Alexandre Loukachenko, qui avant l'élection n'avait pas de mots assez durs pour dénoncer les tentatives de "déstabilisation" de Moscou, dénonce désormais un "complot" occidental et fait tout pour se rapprocher de la Russie. Moscou a intensifié son soutien avec la visite à Minsk jeudi de son Premier ministre Mikhaïl Michoustine, le premier déplacement de ce niveau depuis le début de la crise, ou la rencontre entre les chefs des diplomaties des deux pays. Durant sa rencontre avec M. Michoustine, M. Loukachenko a aussi affirmé que ses services avaient intercepté une communication entre Berlin et Varsovie prouvant que l'empoisonnement de l'opposant russe Alexeï Navalny, hospitalisé à Berlin, était une "falsification" occidentale. La télévision bélarusse a diffusé l'enregistrement vendredi soir, accueilli souvent de manière dubitative par les internautes bélarusses ou russes, tandis que Moscou gardait le silence.
Les Bélarusses ont de nouveau répondu en masse dimanche à l'appel de l'opposition pour défiler dans les rues de Minsk contre le président Alexandre Loukachenko, malgré l'impressionnant déploiement des forces de l'ordre et de l'armée dans la capitale.
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Directeur général de la Santé, Jérôme Salomon tente d'apaiser les craintes autour d'une potentielle propagation du coronavirus en France. Interrogé sur l'état de santé des trois cas de patients atteints, il assure qu'ils vont « très bien ». « Leur situation n'inquiète plus les cliniciens. Cela montre que notre système de santé est préparé et que le dispositif de prise en charge est performant », annonce-t-il. Il tient également à rappeler que leur état désormais positif s'explique aussi car ils « ont suivi les bonnes procédures ». Ces dernières heures, la possibilité d'un quatrième cas en France commençait à inquiéter. Une crainte pour l'instant balayée par ce professeur. « Nous avons reçu beaucoup d'appels et de demandes d'information. Dans les prochains jours, nous aurons des cas possibles voire confirmés mais il n'y a pas, aujourd'hui, de cas supplémentaires en France », déclare-t-il au Parisien.« La situation est sous contrôle »Jérôme Salomon a également souhaité apaiser les tensions qui montent en France. Le risque d'une épidémie est pris en compte mais le directeur général de la Santé se veut rassurant. « Aujourd'hui, la situation est sous contrôle, avec des équipes spécialisées et des tests qui permettent de faire un diagnostic en quelques heures. L'important est de bien gérer les cas-contacts car une épidémie n'est ni plus ni moins qu'une transmission du virus d'une personne malade à une personne non malade », explique-t-il. Ce professionnel appelle tout de même la population à la vigilance, rappelant qu'il ne faut pas hésiter à appeler le 15 en cas de suspicion. Si les derniers résultats sont rassurants concernant les trois cas recensés, la prudence reste le mot d'ordre pour les jours à venir. « Nous sommes très attentifs, très prudents, très vigilants et dans l'adaptation permanente. Personne ne peut prédire l'évolution. Vous savez, ce n'est pas si fréquent d'avoir un nouveau virus chez l'homme ! C'est pour cela que le système est extrêmement mobilisé », rappelle-t-il auprès du Parisien.
Le directeur général de la Santé Jérôme Salomon assure au Parisien que la situation des trois patients atteints par le coronavirus « n'inquiète plus les cliniciens français ».
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Le Premier ministre britannique Boris Johnson, contaminé par le nouveau coronavirus, est sorti jeudi soir 9 avril des soins intensifs. "Le Premier ministre a été transféré des soins intensifs vers un autre service de l'hôpital, où il sera placé sous surveillance étroite pendant la phase initiale de sa guérison", a annoncé son porte-parole dans un communiqué, précisant que "son moral (était) extrêmement bon". Pour autant, son père ne crie pas victoire. "Il doit se reposer. Tel que je le comprends, il a été transféré des soins intensifs vers une unité de récupération, mais je ne pense pas qu'on puisse dire qu'il est tiré d'affaire", a indiqué Stanley Johnson vendredi matin sur la BBC. "Il doit prendre le temps. Je ne peux pas croire que vous vous en sortiez et retourniez directement à Downing Street et repreniez les rênes sans une période de réajustement", a ajouté l'ancien fonctionnaire européen. Diagnostiqué positif au Covid-19 fin mars, le dirigeant conservateur de 55 ans a été hospitalisé dimanche, puis transféré aux soins intensifs lundi. Il est à ce jour le seul chef de gouvernement d'une grande puissance à avoir été contaminé par la virus, qui a fait près de 8.000 morts au Royaume-Uni, un des pays européens les plus durement touchés. C'est le chef de la diplomatie, Dominic Raab, qui assure l'intérim en son absence. Boris Johnson "s'est presque sacrifié"Le gouvernement a prévenu jeudi qu'il fallait se préparer à une prolongation du confinement, en principe prévu pour trois semaines jusqu'à lundi, face à l'aggravation de la pandémie dans le pays. Si aucune décision formelle n'est attendue avant la fin de la semaine prochaine, le message martelé par les autorités est de ne pas relâcher les mesures de distanciation sociale adoptées, notamment pendant le long week-end printanier de Pâques. Mais le ministre du Logement, Robert Jenrick, est épinglé à la une de plusieurs journaux vendredi pour avoir rendu visite à ses parents, à une soixantaine de kilomètres de chez lui, malgré les messages officiels de rester chez soi. M. Jenrick a justifié sur Twitter avoir apporté des médicaments à ses parents, âgés et en quarantaine, et avoir respecté les règles de distanciation sociale. Selon Stanley Johnson, la maladie qui a frappé son fils met en exergue la gravité de la pandémie : "Il s'est presque sacrifié. Nous devons nous assurer de jouer le match correctement maintenant".
Toujours hospitalisé pour se remettre de son infection au Covid-A9, le Premier ministre britannique "doit se reposer", a a indiqué son père sur la BBC.
orangesum-3660
Une action forte pour dénoncer "une hécatombe". "Cet hiver, au moins 20.000 colonies sont mortes en Bretagne. Une véritable hécatombe comme on n'en a jamais connu", explique le syndicat des apiculteurs professionnels de Bretagne. Partis du Faouët (Morbihan) lundi, les apiculteurs feront étape les jours suivants dans plusieurs communes jusqu'à leur arrivée à Rennes, prévue vendredi. "Des ruchers entiers, très beaux à l'automne, sont aujourd'hui particulièrement décimés. Les pertes sont particulièrement élevées dans le centre-Bretagne", constate Joël Nadan, du syndicat des apiculteurs de Bretagne. "Personnellement, quand je cumule les ruches dépeuplées, les orphelines, les bourdonneuses et autres non-viables, j'approche les 50% de perte. C'est du jamais vu depuis le début de ma carrière en 1984", explique l'apiculteur. Jusqu'à 80% de pertes pour certains apiculteurs"Des collègues plus jeunes (...) ont perdu jusqu'à plus de 80% de leur cheptel. Leur situation financière est dramatique : quasiment pas de récolte possible cette année et une reconstitution de leur cheptel plus qu'hypothétique", dénonce M. Nadan. Il déplore que l'Observatoire des mortalités, mis en place cette année par l'Etat, mène "des analyses en cas de suspicion de maladie ou parasite, mais aucune recherche, aucune analyse, aucun financement n'est prévu pour orienter vers une intoxication chimique, même dans les cas extrêmes"."Nos ministres sont-ils aveugles, et sourds ? Ou simplement des marionnettes aux mains des firmes chimiques et de la FNSEA, syndicat qui défend la santé des firmes avant celles des agriculteurs", s'insurge le syndicat breton. Des décisions pas encore suffisantesUn Observatoire des Mortalités et des Affaiblissements de l'Abeille mellifère (OMAA), a été créé en région Bretagne et Pays de la Loire, à titre expérimental, jusqu'au 31 juillet 2019. Il a pour objet, selon le site de l'ESA (Epidémiosurveillance santé animale), de "mieux recenser les événements de santé observés dans les ruchers de la région". Selon le syndicat, l'interdiction prochaine, décidée la semaine dernière par la Commission européenne, de trois néonicotinoïdes "est une bonne nouvelle" mais reste "très insuffisant". "Ces trois produits étaient déjà soumis à un moratoire en France sur certaines cultures et certains agriculteurs les avaient déjà remplacés par un autre néonicotinoïde qui reste autorisé par l'Europe". Une décision tout de même saluée par plusieurs personnalités politiques.
Près de 300 apiculteurs bretons ont entamé ce lundi un "convoi mortuaire" de ruches mortes du Morbihan à la Chambre d'agriculture régionale de Bretagne à Rennes pour dénoncer "l'utilisation de pesticides nocifs aux abeilles en agriculture".
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En pleine épidémie du coronavirus en France, cette mesure détonne. Selon les informations récoltées par Le Parisien dimanche 22 mars, une clinique privée appartenant au groupe Vivalto située à Mantes-la-Jolie dans les Yvelines vient de demander à ses salariés de tout simplement rester chez eux. Ils sont encouragés à prendre leurs congés dès maintenant. « On veut travailler », assure pourtant un membre du personnel. Cet établissement médical compte au total 92 lits, se concentre sur la chirurgie en général mais dispose d'une unité de soins continus capable de prendre en charge des patients « post-coronavirus » selon les salariés. Contactée par Le Parisien, la direction affirme pourtant se plier aux consignes des autorités sanitaires : reporter les opérations non urgentes et libérer des lits en prévision d'une future arrivée de malades. « Nous sommes donc dans un entre-deux, dans l'attente des patients touchés par le Covid-19 et avant une vague qui devrait arriver prochainement » L'incompréhension du personnel Les tentatives d'explications de la direction n'ont visiblement pas convaincu les 120 employés forcés de rester chez eux. Ils estiment que la clinique « pourrait tout aussi bien accueillir les spécialités des hôpitaux publics afin de leur libérer des lits en réanimation ». Surtout, c'est l'impression de se sentir inutile qui prédomine chez le personnel de l'établissement. « On nous dit de prendre nos journées de récupération maintenant ! C'est absurde, on manque de personnel soignant partout en région parisienne et on nous demande de rester à la maison à ne rien faire. C'est rageant », s'agace l'un des salariés auprès du Parisien. « On pourrait au moins nous envoyer ailleurs afin de donner un coup de main », réclame un de ses collègues.
Le Parisien révèle que la clinique de Mantes-la-Jolie (Yvelines) a demandé à son personnel de rester à la maison et prendre ses congés en attendant la possible arrivée de patients ayant été atteints du coronavirus.
orangesum-3662
L'événement est organisé par diverses associations pour dénoncer la mort par balles le 9 juin d'un ours de quatre ans dans les Pyrénées, sur fond de tensions entre pro et anti-ours. Dans un premier temps interdite, la manifestation pourra finalement avoir lieu, le collectif ayant déposé un recours en référé devant le tribunal administratif de Toulouse. "La détermination paie! Nous saluons le professionnalisme et le courage du tribunal administratif de Toulouse", a indiqué vendredi soir le collectif Forest Shepherd Occitanie sur sa page Facebook. La veille, la préfecture de l'Ariège avait publié un arrêté interdisant la manifestation, estimant que cette "marche blanche, onze jours après le braconnage d'un ours, est susceptible de créer des tensions entre les partisans de la réintroduction de l'ours et des acteurs du monde rural du massif pyrénéen". En outre, la préfète avait relevé des "projets d'organisation d'une contre-manifestation et les vives tensions entre les deux parties observées sur plusieurs canaux de diffusion, dont les réseaux sociaux". Le rassemblement est prévu pour 10 heures ce samedi"Nous, citoyennes et citoyens, refusons les comportements mafieux dans nos montagnes! Nous refusons qu'une minorité impose sa loi et prenne en otage notre région", a indiqué le collectif, appelant les participants à être "nombreux" samedi à 10 heures devant la préfecture de Foix. Dans le camp anti-ours, les éleveurs estiment que la présence du plantigrade est incompatible avec leur activité pastorale. Plus d'un millier de morts de brebis ont été indemnisées en 2019 en lien avec la présence de l'ours. Un ours de 4 ans a été retrouvé le 9 juin près de la station de ski de Guzet, à 1.800 mètres. Une autopsie a révélé que le plantigrade, né dans les Pyrénées, avait été tué par une arme à feu. C'est le 2e ours qui meurt cette année dans les Pyrénées, après la découverte du cadavre de Cachou, en avril, du côté espagnol de la frontière.
La manifestation pro-ours programmée samedi à Foix et interdite par la préfecture aura finalement bien lieu.
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Les compagnies aériennes affichent-elles des temps de vol plus élevés qu'en réalité ? Oui, si l'on en croit une enquête réalisée par l'association de consommateurs Which? et repérée par l'hebdomadaire Le Point. L'organisation a comparé 125 vols proposés par British Airways, Easyjet, Ryanair et Virgin Atlantic et comparé leur temps de vol avec des voyages similaires datant de 2008. Résultat : 76 d'entre eux (61%) prennent plus de temps aujourd'hui. Une ponctualité apparenteLe vol entre Londres (aéroport d'Heathrow) et Newark (banlieue de New York) prend par exemple 35 minutes de plus sur la compagnie Virgin Atlantic. Parmi les douze destinations analysées de cette compagnie, neuf ont vu leur temps de trajet augmenter. Ryanair ne fait pas mieux. Sur 11 lignes passées au peigne fin, neuf sont plus lentes aujourd'hui qu'il y a dix ans. Les courtes distances sont également concernées, selon l'étude : le trajet entre Londres et Berlin prend, en moyenne, 10 minutes de plus. Comment expliquer de tels écarts ? "Les compagnies aériennes bricolent régulièrement les horaires de vol prévus pour se donner une marge de manœuvre", a expliqué à l'association, le professeur de gestion du transport aérien à l'université de Cranfield (centre de l'Angleterre) Keith Mason. "Si des retards surviennent, cela entraînera des répercussions sur le reste du programme des vols", a-t-il ajouté. Trafic aérien : quels recours en cas de retard ? par euronews (en français)Pour l'association, cette marge de manœuvre permet également aux compagnies citées de se vanter de leur ponctualité auprès de leurs clients. Elle leur permet également d'éviter ou de réduire des éventuels retards, impliquant de possibles compensations financières. Des remboursements désormais garantis par la réglementation européenne. Ce phénomène donne lieu à des abus : l'an dernier, Hong Kong Airlines s'est distinguée avec 94,8% de ses vols arrivant à l'heure. Un record expliqué par des temps de vol rallongés artificiellement, selon l'association. Les compagnies visées par l'association fournissent, elles, d'autres explications. British Airways justifie ces temps de vol plus longs par des modifications de trajet à destination de certaines régions du monde comme l'Extrême-Orient et plus généralement à un ciel beaucoup plus chargé qu'il y a 10 ans. La compagnie britannique, comme Ryanair et Virgin Atlantic, explique également avoir réduit la vitesse de croisière de ses avions pour réduire la consommation de carburant et faire des économies.
Une association britannique accuse les compagnies aériennes de mentir sur le temps réel des trajets pour se donner "une marge de manœuvre" et "faire valoir leur ponctualité" auprès de leurs clients.
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C'est irrémédiable, une séparation laisse des séquelles. Depuis la mise en examen de Nicolas Sarkozy le 21 mars, conséquence de l'enquête sur les suspicions autour d'un financement libyen de la campagne présidentielle de 2007, les protagonistes cités dans cette affaire ont interdiction de voir l'ancien président de la République. Une situation que Brice Hortefeux, fidèle allié et ami de Nicolas Sarkozy, semble avoir du mal à vivre comme en témoigne Le Parisien."Bien sûr qu'il me manque", s'exclame Brice Hortefeux. Avant de soupirer : "Je le vis mal. Pour moi, c'est une mesure humiliante, c'est tout". Depuis l'interdiction prononcée par les juges, les deux hommes politiques ont interrompu tout contact. Entre eux, plus un appel, ni un texto ou même un mail, explique Le Parisien qui a recueilli des témoignages dans l'entourage des deux hommes. Depuis 1976, l'ex-ministre de l'Intérieur voue une fidélité sans faille à son mentor, Nicolas Sarkozy. "Il souffre en silence", explique un ami de Brice Hortefeux. D'autant plus que, si les deux hommes ont eu des trajectoires différentes depuis le mandat de Nicolas Sarkozy, leurs contacts n'en restent pas moins fréquents : "On se parlait moins que durant la primaire de droite où c'était tous les jours. En règle générale, on échangeait toujours une fois par semaine", confie Brice Hortefeux."Brice fait partie de sa vie"Même son de cloche dans l'entourage de Nicolas Sarkozy. "Je ne peux pas imaginer que cette relation ne lui manque pas. Brice pour lui, c'est avant tout un ami. Il fait partie de sa vie."C'est à peu de choses près, ce que l'ancien champion de la droite avait défendu, en prime time sur le plateau de TF1, alors qu'il se défendait des accusations dans l'affaire libyenne. "Brice Hortefeux est mon ami depuis tant d'années, je l'aime tendrement", concédait-il, le 22 mars dernier. Tout en reprochant à son allié de s'être "planté", en fréquentant le "sulfureux intermédiaire" et "sinistre" Ziad Takieddine : "Je ne peux pas être moi-même accusé au titre des liens que j'ai avec tel ou tel, et de ce qu'aurait pu, ou pas, faire tel ou tel". Quoi qu'il en soit, les deux hommes n'ont pas digéré la décision des juges. Si l'entourage de Nicolas Sarkozy évoque une mesure visant à "marquer l'opinion", les amis de quarante ans se serrent les coudes... à distance. "Avec Brice, on n'a pas besoin de se parler pour se comprendre", tranche l'ancien chef d'État.
Nicolas Sarkozy a interdiction de rencontrer et de parler à ses proches concernés dans la tentaculaire "affaire libyenne". Une décision de justice qui attriste son fidèle allié, Brice Hortefeux, comme l'évoque Le Parisien.
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Koh-Lanta souhaite innover. Alors que les téléspectateurs suivent actuellement les aventuriers de Koh-Lanta, L'île au trésor chaque vendredi soir sur TF1, la production aurait décidé de changer un peu la donne. Une équipe jaune, une équipe rouge et bientôt une équipe bleue pour la prochaine saison de l'émission. Du rouge, du jaune... et du bleu !Un twist qui ne manque pas de surprendre, mais qui peut apporter un peu de piment et de renouveau. La production souhaiterait donc intégrer une nouvelle équipe, qui se verrait affronter les deux autres avant la traditionnelle réunification qui se produit en cours de saison. Cependant, si l'annonce de ce changement semble inattendue, ça n'est pas un fait nouveau. Les États-Unis ont d'ailleurs introduit ce twist dans Survivor, la version américaine de Koh-Lanta, dès 2004. Les jaunes, les rouges et les verts s'affrontaient à Pearl Islands au Panama. Les trois équipes étaient composées d'anciens candidats, déjà présents lors des sept précédentes saisons. Friands de cette nouvelle règle, ils n'ont pas hésité à inclure jusqu'à quatre équipes dans d'autres éditions. En attendant de découvrir ce changement, l'actuel Koh-Lanta continue de passionner le public français. En effet, les huit premiers épisodes ont ainsi rassemblé en moyenne 5,64 millions de fidèles chaque soir selon Médiamétrie. Une augmentation de 1,2 point par rapport à la précédente saison, au printemps dernier. Koh-Lanta bouscule les habitudesL'émission française n'en est pas à ses premiers changements. TF1 et Adventure Line Productions ont déjà modernisé le jeu en incluant des nouveautés par petites touches. Ils ont, par exemple, ajouté des colliers d'immunité, modifié les équipes en cours d'aventure ou même proposé au candidat éliminé de se venger via le vote noir. Malgré toutes ces innovations, l'intégration d'une troisième équipe restera le fait le plus marquant du jeu depuis sa création en 2001. Que pensez-vous de cette idée ?
Un air de changement souffle sur Koh-Lanta ! Selon les informations du site PureMédias, une troisième équipe devrait s'ajouter aux deux traditionnelles dès la prochaine saison.
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C'est un épuisement anormal des stocks qui suscite l'inquiétude dans la police. Le Parisien révèle que les autorités ont été alertées samedi 13 juillet d'une surprenante augmentation des ventes d'acide chlorhydrique dans plusieurs enseignes de l'Essonne. Le signal est d'abord venu du magasin Weldom, dans la ville d'Etampes. Il venait de refuser à certains clients l'achat de quantités anormales de ce produit. Une situation qui n'a rien d'un cas isolé. D'autres magasins comme le Bricorama de Villabé ou bien le Castorama de Montgeron-Vigneux-sur-Seine ont également signalé avoir écoulé tous leurs stocks en une seule journée. A l'origine, ce liquide transparent n'a rien de dangereux. Il sert principalement à déboucher ou détartrer des canalisations. Mais il existe certaines combinaisons qui peuvent rendre cet acide extrêmement problématique. En mélangeant le produit avec des billes d'aluminium, il est possible de produire une puissante explosion. « C'est un produit corrosif qui peut faire de gros dégâts notamment sur la peau et les yeux », confie une source du Parisien chez les pompiers. Un cocktail qui avait commencé à se répandre, poussant plusieurs préfets à prendre des arrêtés en 2013 afin d'en interdire la vente aux mineurs. Des soupçons d'attaques sur la policeCe soudain écoulement de stock pourrait représenter un véritable danger. Alors que le défilé du 14-Juillet attire toute l'attention, les policiers restent sur leurs gardes en cas d'attaques imprévues. « On craint que ce soit utilisé pour réaliser des pétards ou des cocktails Molotov », révèle une source policière au Parisien. Un autre policier craint de son côté devoir à nouveau faire face aux « mêmes bombes qu'en 2018 fabriquées au quartier de La Forêt à Montgeron ». Des mineurs avaient tenté de toucher des policiers. Face à ces menaces, les autorités seront attentives à la moindre action suspecte. Mais elles ne comptent pas pour autant chambouler leur organisation. « Sachant que ce produit a été vendu en de telles quantités, on n'engagera pas nos personnels. On évaluera le risque et s'il n'y a pas de mise en péril pour des personnes, on laissera brûler », annonce une source du Parisien chez les pompiers. Le département de l'Essonne risque d'être déjà très occupé dans la soirée du dimanche 14 juillet. Les policiers se préparent à de possibles débordements en marge des deux rencontres de la Coupe d'Afrique des nations : Sénégal-Tunisie et Algérie-Nigeria. Plusieurs villes comme Grigny ou Corbeil-Essonnes ont été des lieux d'affrontements entre jeunes et forces de l'ordre ces derniers jours.
Des ventes anormales d'acide chlorhydrique ont alerté les forces de police de l'Essonne. Elles craignent que cela soit utilisé contre elles lors du 14-Juillet ou lors de célébrations liées à la Coupe d'Afrique des nations.
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Les sanctions prévues par le règlement seront désormais appliquées. Le président de l'Assemblée nationale, Richard Ferrand, a décidé de mettre un terme aux débordements divers qui ont émaillé les débats dans l'hémicycle, et a menacé les députés dans une lettre envoyée mardi 13 novembre aux parlementaires. Les séances, en particulier celles dédiées aux questions au gouvernement, "continuent d'être parfois perturbées par le chahut, les invectives ou des cris de députés de toutes tendances politiques", a constaté le titulaire du perchoir. "Ces comportements ternissent fortement l'image du débat parlementaire et de notre institution" alors que "c'est par ces images (...) que nos compatriotes se figurent la fonction de représentation que nous incarnons", souligne le député du Finistère, avant de rappeler plusieurs "règles de bienséance". Port d'une tenue vestimentaire "convenable et non détendue ni, a fortiori, négligée", interdiction de "brandir pancartes ou tracts", de "téléphoner, filmer ou photographier à l'intérieur de l'hémicycle" ou encore d'y entrer "avec des sacs, des objets ou des vêtements encombrants". "Sacs volumineux, manteaux et autres objets doivent être déposés à l'extérieur de notre hémicycle qui n'est ni un campus ni un camping", insiste Richard Ferrand en évoquant de possibles sanctions prévues dans le règlement intérieur. "Je vous informe que j'entends désormais appliquer ces sanctions, chaque fois que les circonstances l'exigeront", explique le président de l'Assemblée. Il rappelle avoir "donné des instructions de grande vigilance" aux huissiers du Palais Bourbon, chargés notamment de veiller au respect des règles. Les sanctions peuvent aller de la privation pendant un mois de quelque 1.400 euros, soit le quart de l'indemnité parlementaire, à l'exclusion de l'Assemblée nationale pendant quinze jours, voire trente en cas de récidive. L'Insoumis François Ruffin, notamment, s'était vu retirer le quart de son indemnité fin 2017 pour avoir porté un maillot de football dans l'hémicycle en soutien à une proposition de loi pour taxer les gros transferts.
Tenue, téléphone, pancartes et encore conversations... Richard Ferrand n'en veut plus.
orangesum-3668
En cause, une absence de prise en charge lors d'une correspondance à Avignon qui l'a contrainte à rester dans le premier train, rapporte LCI.fr, jeudi 10 août. Se déplaçant en fauteuil, Emmanuelle, doctorante en neurosciences, avait souscrit à l'offre "Accès Plus" de la SNCF, qui propose une prise en charge gratuite des personnes en situation de handicap lors de leur voyage en train. Mais lors de sa correspondance à Avignon pour Grenoble, aucun agent de la compagnie ferroviaire n'était présent pour la prendre en charge. "La SNCF m'a expliquée qu'ils pensaient que mon train partait d'Avignon, et non que j'étais en correspondance", témoigne-t-elle auprès de LCI."ENCORE !"Des voyageurs ont tenté sans succès de prévenir des employés, contraignant la jeune femme à rester dans le train, qui repart au bout de trois minutes d'arrêt en direction de Paris. Une contrôleuse est alors prévenue par des passagers. "La première réaction de l'agent en apprenant que les agents d'Avignon m'avaient laissée dans le train a été 'Encore !'", raconte encore la jeune femme. PAS D'AGENTS NON PLUS POUR PRENDRE EN CHARGE LA JEUNE FEMME À PARIS"J'ai pris mon mal en patience. Et la contrôleuse qui me demandait 'vous êtes sûre que vous ne voulez pas quelque chose à boire?'", ajoute-t-elle, alors que les toilettes du TGV ne sont pas assez larges pour un fauteuil roulant. De nouveau à Paris, aucun agent de la SNCF n'est présent pour accueillir Emmanuelle. Un employé venu pour une autre personne en fauteuil est prévenu par un passager, qui la prend en charge. "Il m'a conduite au bureau d'accueil des voyageurs des personnes handicapées et là-bas ils étaient au courant de mon histoire", dit-elle. UN DÉTOUR DE CINQ HEURESCes derniers lui trouvent une place dans un train en direction de Grenoble. Au final, la jeune femme est arrivée à destination à 21 heures, au lieu de 16 heures, "sans avoir vu la Tour Eiffel". Interrogée par LCI, la SNCF a simplement expliqué que cette histoire "est toute à fait malheureuse". Emmanuelle a pris contact avec la compagnie. "En général ce service fonctionne très bien. Mais quand ça bugue, les conséquences sont énormes", conclut-elle.
OUBLI - Une femme en fauteuil roulant devait rallier Grenoble depuis Vintimille en TGV. En l'absence d'agents pour la prendre en charge pour une correspondance, elle a été contrainte de rester dans le train jusqu'à Paris. Une jeune femme de 28 ans, en fauteuil roulant électrique, a été contrainte de faire un détour par Paris pour se rendre en TGV à Grenoble depuis Vintimille, à la frontière italienne.
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L'ancien ministre de la Transition écologique, Nicolas Hulot, a appelé à l'unité par-delà les clivages politiques afin d'affronter la "guerre" contre le dérèglement climatique, dans un entretien à paraître dans Dimanche Ouest-France. "Il est urgent d'affronter la réalité climatique, écologique plutôt que de toujours lui tourner le dos. Nous devons absolument nous rassembler, au-delà de toutes nos barrières politiques, religieuses pour changer nos modes de vie. En temps de guerre, on est capable de s'unir sur l'essentiel. Et nous sommes en guerre!", estime M. Hulot dans le journal. "Ce modèle économique est obsolète. On est au bord de l'abîme", poursuit l'ancien ministre. "Quand Notre-Dame brûle, les flammes sont visibles, que l'on soit croyant ou pas, on est tout prêt à prendre un seau pour aller aider les pompiers. La planète se consume, mais on continue à cultiver nos différences, à s'appuyer sur des idéologies creuses". "Il faut arrêter de dire aux gens qu'on a une grippe alors qu'il s'agit bien d'une tumeur", insiste-t-il. Nicolas Hulot, qui a démissionné du gouvernement en septembre 2018, se dit "prêt" à apporter son "soutien à un gouvernement qui fera la démonstration qu'il veut véritablement faire rentrer l'écologie dans la modernité". "Je ne serai pas avec lui politiquement, mais je serai derrière en appui pour faire en sorte que les citoyens adhèrent. C'est beaucoup plus important que de reprendre une posture partisane", explique-t-il. S'il affirme qu'il ne sera pas candidat aux municipales, M. Hulot appelle cependant "les maires de tous bords" à "faire un effort" pour "cesser de consommer des terres agricoles à tous crins avec des projets immobiliers, des projets de grandes surfaces, des projets d'une autre époque au moment où il faut revitaliser les cœurs des villes". Contre le CetaParallèlement à cet entretien, M. Hulot part en guerre contre le Ceta, l'accord de libre échange entre l'Union européenne et le Canada, dans une tribune publiée par le Journal du dimanche."Disons non au Ceta actuel pour rouvrir la négociation", plaide-t-il, en rappelant que "la ratification du Ceta par la France sera discutée puis votée à l'Assemblée à partir du 9 juillet"."Ratifier le Ceta (...) est un choix entre deux mondes, entre deux avenirs", selon lui."L'un favoriserait le moins-disant environnemental, sanitaire et social et pénaliserait encore un peu plus les agriculteurs en les exposant à toujours plus de concurrence internationale déloyale", développe-t-il. "L'autre permettrait de se laisser le temps de construire des relations commerciales équilibrées, qui n'oublient ni l'ambition environnementale, ni la protection sociale, ni la dignité humaine"."Dans quelques mois, le futur Premier ministre du Canada pourrait être Andrew Scheer, un conservateur qui a voté contre la ratification de l'accord de Paris" sur le climat, fait valoir l'ancien ministre."Que fera-t-on alors du Ceta, si le Canada décidait de ne pas tenir ses engagements climatiques ou de suivre Donald Trump en quittant à son tour l'accord de Paris ?", s'interroge-t-il.
L'ancien ministre de l'écologie a lancé dimanche, un appel au rassemblement face aux changements climatiques et s'oppose au Ceta.
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Emmanuel Macron a confirmé dimanche 10 mars la mort de "plusieurs" Français dans le crash dimanche matin d'un Boeing 737 d'Ethiopian Airlines qui effectuait la liaison Addis Abeba-Nairobi. L'appareil s'est écrasé peu après son décollage de la capitale éthiopienne. Les 149 passagers et 8 membres d'équipage sont morts. En début de soirée, le Quai d'Orsay a d'abord annoncé que huit Français sont morts dans la catastrophe. "Un nouveau bilan porte à neuf le nombre de victimes françaises de l'accident aérien", a ensuite indiqué la porte-parole du ministère des Affaires Etrangères. Dans un premier temps, Ethiopian Airlines avait communiqué une liste (toujours incomplète) des nationalités des passagers, faisant état de 7 ressortissants français tués. Parmi les pays les plus touchés par la catastrophe, le Kenya paye le plus lourd tribut dans la catastrophe (32 morts). La liste fait également état de la mort de 18 Canadiens. Dimanche en début d'après-midi, le ministère de l'Europe et des Affaires étrangères a mis en place une cellule de crise, qui peut être contactée au 01 43 17 51 00. L'appareil avait décollé à 8h38 (heure locale) de l'aéroport international Bole d'Addis Abeba. Le pilote a fait part de "difficultés" peu après et il a demandé à rentrer sur Addis, a indiqué à la presse le PDG de la compagnie."Le pilote a mentionné qu'il avait des difficultés et qu'il voulait rentrer" et "il a eu l'autorisation" de faire demi-tour et de repartir vers Addis Abeba. L'avion devait atterrir à Nairobi vers 10h30. Les conditions météorologiques étaient bonnes dimanche matin à Addis Abeba.
Quelques heures après le crash d'un Boeing d'Ethiopian Airlines, dimanche 10 mars, en Ethiopie, le ministère des Affaires Etrangères a annoncé que neuf Français ont péri dans l'accident. Plus tôt dans l'après-midi, Emmanuel Macron avait confirmé le décès de "plusieurs" Français dans l'accident, qui a fait au total 157 morts, de 32 nationalités différentes.
orangesum-3671
Trop c'est trop. L'association "40 millions d'automobilistes" trouve que le prix de l'essence est bien trop élevé en France depuis quelques mois. Selon La Dépêche, elle a décidé d'agir fermement en lançant l'opération "coût de pompe". À travers cette action, elle incite tous les automobilistes à envoyer à l'État leurs tickets de carburants, grâce à un procédé tout simple : un fichier est disponible sur le site de l'association et l'usager n'a plus qu'à le télécharger avant de l'imprimer et l'envoyer. Selon les chiffres présentés par le quotidien, les prix ont flambé ces dernières semaines : le gazole, par exemple, a pris quasiment 12 % alors que l'essence sans-plomb a augmenté de 3,9 centimes soit + 4,9% au litre. Une information confirmée par la ministre des Transports, Elisabeth Borne, sur BFM TV ce lundi matin. "Le gouvernement a annoncé une trajectoire carbone pour tenir compte de la pollution des carburants fossiles qui a été annoncée et les taxes vont continuer à augmenter", tout en ajoutant "Il y a un rattrapage qui continue entre le diesel et l'essence. Sur le diesel, la taxe a augmenté de 7 centimes et c'est la trajectoire qui a été annoncée sur le quinquennat. L'essence doit augmenter de 4 centimes."Deuxième poste budgétaire des FrançaisUne décision que déplore Pierre Chasseray, délégué général de l'association "40 millions d'automobilistes". "Avec Emmanuel Macron, c'est l'État qui organise l'envolée des prix et le matraquage des automobilistes. L'augmentation démesurée de la taxe sur les produits énergétiques et la double imposition que constitue la TVA, ce qui est une aberration, nous conduisent tout droit à un litre de carburant à plus de deux euros dans quelques années à peine." Pour elle, le but est clair, il faut inciter l'État à alléger les taxes sur les carburants. La Dépêche rappelle d'ailleurs une étude de l'Insee montrant que les transports sont désormais le deuxième poste budgétaire des Français. En moyenne, ce sont 1 740 euros qui sont dépensés chaque année par ménage pour l'essence."Plutôt que d'augmenter la fiscalité sur les carburants, Emmanuel Macron devrait davantage se soucier de rendre accessible tous les produits de première nécessité", tempête Pierre Chasseray. Et de rappeler l'importance des carburants dans la vie des citoyens. Hors des villes notamment, il est nécessaire d'avoir une voiture pour chercher ou trouver un travail, et donc de s'approvisionner en carburant.
L'association invite les Français à envoyer leurs factures de carburants à l'État, explique La Dépêche. Le but, interpeller Emmanuel Macron sur les tarifs qui ne cessent de grimper.
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L'exécutif entend récompenser les soignants pour leur engagement ces derniers mois. En première ligne dans la lutte contre l'épidémie de coronavirus, ils recevront "dans les prochaines semaines", probablement "sur les paies de mai ou de juin" une prime, a précisé la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye mercredi 13 mai à l'issue du Conseil des ministres. Le texte "est sur le point d'être signé", a-t-elle assuré. Cette prime, promise par Emmanuel Macron fin mars et précisée par le gouvernement mi-avril, doit être comprise entre 500 et 1.500 euros et sera exemptée d'impôts et de cotisations sociales. Le ministère de la Santé a précisé mercredi soir à l'AFP que les personnels hospitaliers des 40 départements les plus touchés par l'épidémie recevront le montant maximal. Ces départements sont essentiellement ceux du nord et de l'est du pays, où se situent les régions les plus durement frappées par le Covid-19. Tous ceux d'Île-de-France (8 départements), Grand Est (10), Bourgogne-Franche-Comté (8) et Hauts de France (5) sont ainsi inclus dans la liste. Quatre départements d'Auvergne-Rhône-Alpes (Drôme, Loire, Rhône, Haute-Savoie) y figurent également, ainsi que l'Eure-et-Loir, les Bouches-du-Rhône, les deux départements de Corse et Mayotte. En dehors de ces zones, "les agents ayant travaillé dans les services Covid+ des hôpitaux de référence percevront également la prime de 1.500 euros", tandis que ceux "des autres services percevront une prime de 500 euros", rappelle le ministère. Hommage le 14 juillet et une médailleOutre cette prime, l'engagement des soignants sera mis à l'honneur le 14 juillet. Emmanuel Macron souhaite "que la fête nationale soit une occasion supplémentaire de manifester l'hommage et la reconnaissance de la nation à tous ceux qui se sont engagés dans la lutte contre le Covid-19", a indiqué Sibeth Ndiaye. Par ailleurs, une promotion unique de la Légion d'honneur et de l'Ordre national du mérite sera publiée le 1er janvier 2021 (pas en 2020), et comprendra "une part importante de personnes ayant contribué à la lutte contre le virus à tous les niveaux et dans tous les domaines d'activité". En outre, "une médaille de l'engagement face aux épidémies sera réactivée afin de récompenser les personnes qui se sont dévouées pendant la crise du Covid-19. Cette médaille, qui avait été créée à l'occasion de l'épidémie de choléra qui avait frappé notre pays en 1884 (...), pourra être décernée à titre individuel ou collectif".
Les personnels hospitaliers de 40 départements recevront le montant maximal de la prime promise par le gouvernement en récompense de leurs efforts durant l'épidémie de coronavirus, soit 1.500 euros net, a indiqué mercredi soir le ministère de la Santé.
orangesum-3673
Une stratégie qui ne lui a pas valu la clémence des juges du tribunal parrainé par l'ONU, qui l'ont condamné en 2012 à la perpétuité. Douch est l'ancien chef de la terrible prison de Tuol Sleng à Phnom Penh, également connue sous le nom de S-21, où 15.000 personnes ont été torturées avant d'être exécutées entre 1975 et 1979. Il restera comme une personnalité profondément ambiguë. Capable de coopérer avec la justice et de pleurer d'émotion à l'audience en première instance, avant de faire volte-face et de plaider l'incompétence de la cour. La personnalité de Kaing Guek Eav, alias Douch, n'a jamais fait l'unanimité. Quand son avocat français, François Roux, décrivait la sincérité d'un homme soucieux de "revenir dans l'humanité", rescapés et accusation dénonçaient des "larmes de crocodile". Pendant son premier procès, entre mars et novembre 2009, ce petit homme aux cheveux poivre et sel et au regard puissant a endossé la torture, la cruauté en guise de méthode politique, les exécutions, la terreur qui régnait à Tuol Sleng."Je suis responsable émotionnellement et légalement", avait-il reconnu. Converti au christianisme dans les années 1990, il a demandé pardon aux rares survivants et familles des victimes, acceptant d'être condamné à "la peine la plus stricte". Mais au dernier jour de l'audience, il s'est offert un retentissant coup de théâtre, arguant qu'il n'était qu'un serviteur et non un haut responsable du régime et qu'il échappait donc à la compétence du tribunal."indifférence à la souffrance"Condamné à 30 ans de prison pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre en 2010, il a fait appel. Puis s'est séparé de son avocat français, chargeant le Cambodgien, Kar Savuth, d'obtenir sa libération. Il a alors écopé de la perpétuité. Il a ensuite été un témoin clé dans le procès de trois dirigeants khmers rouges, les seuls à avoir dû répondre de la mort de deux millions de personnes: le chef de l'Etat du Kampuchéa démocratique Khieu Samphan, condamné à la perpétuité, l'idéologue du régime Nuon Chea, qui s'est aussi vu infliger la prison à la vie mais est décédé depuis, et le ministre des Affaires étrangères Ieng Sary, mort pendant son procès. Douch avait alors expliqué que la politique du régime consistait à "écraser" les prisonniers, poussant Nuon Chea à le traiter de "branche pourrie". Né le 17 novembre 1942 dans un village de la province de Kompong Thom, au nord de Phnom Penh, Douch a été professeur de mathématiques avant de rejoindre les Khmers rouges en 1967. Après la chute du régime en 1979, il a continué d'appartenir au mouvement puis a travaillé pour des organisations humanitaires. Après des années à se cacher, il est démasqué en 1999 par un photographe irlandais, Nic Dunlop, et arrêté."Méticuleux, consciencieux, attentif à être bien considéré par ses supérieurs" selon les psychiatres, le tortionnaire avait tenu une administration rigoureuse des activités de la prison. Mais s'il n'a rien renié de son rôle de patron de l'établissement, il s'est dépeint aussi comme prisonnier d'une doctrine, incapable de dire non. Et a refusé d'endosser un rôle politique au sein du régime khmer rouge (1975-1979), se réfugiant derrière la peur d'être abattu pour justifier son zèle. L'accusation a décrit son "enthousiasme et sa méticulosité dans chacune de ses tâches", sa "fierté" de diriger le centre de torture et "son indifférence à la souffrance" d'autrui. L'ethnologue français François Bizot, trois mois captif de Douch en 1971 dans la jungle, a évoqué pour sa part la "sincérité fondamentale" du tortionnaire, "prêt à donner sa vie pour la Révolution".
Bourreau méthodique et zélé du mouvement ultra-maoïste de Pol Pot au Cambodge, Douch, décédé mercredi à l'âge de 77 ans, est le seul responsable khmer rouge à avoir jamais plaidé coupable, avant de tout remettre en cause et de réclamer sa libération.
orangesum-3674
Il n'a pas laissé de trace, ni d'adresse, ni de coordonnées. On ne connait rien de lui, mis à part son visage et le fait qu'il a disparu et est désormais recherché par la police. En effet, selon France Info qui s'appuie sur une information de La Provence, Police nationale 13 a lancé un avis de recherche ce jeudi 18 octobre pour cet homme surnommé "Monsieur 13 août". Un surnom dont il a été affublé par le personnel de l'hôpital psychiatrique Edouard-Toulouse à Marseille, ces derniers n'ayant pu récupérer aucune information sur son passé. L'homme, qui a été recueilli dans le centre d'hébergement d'urgence le 13 août 2017, a ensuite été hospitalisé d'office. Mais il a disparu depuis. Ne parlant ni français et n'ayant pas d'empreintes digitales enregistrées dans le fichier national, les enquêteurs ont dû se résoudre à diffuser sa photo dans tous les hôpitaux psychiatriques de France. Trouver une identitéOr, selon la magistrate instruite du dossier, il est impératif de lui trouver une identité puisque "personne ne peut demeurer sans acte de naissance et donc sans identité sur le sol français", confie-t-elle dans La Provence. Des comparaisons ADN ont en outre été ordonnées dans plusieurs pays européens. Mais en cas de recherches infructueuses, l'homme ne pourrait pas rester sans identité. Selon la loi, l'État devra même lui en attribuer une. La magistrate explique qu'on pourrait ainsi se servir "du jour du prénom saint du calendrier, correspondant à la date à laquelle il a été découvert et de l'endroit où il vit". Selon France Info, il pourrait ainsi être nommé Hippolyte Toulouse. En attendant, les autorités espèrent obtenir des informations supplémentaires. Elles ont laissé un numéro de téléphone pour quiconque détenant des informations : 04 91 39 81 88.
La police marseillaise a lancé un appel à témoin pour retrouver un patient d'hôpital psychiatrique disparu, révèle France Info. L'homme, dont l'identité est inconnue, a disparu plus d'un an.
orangesum-3675
La vidéo a été repérée ce lundi 9 janvier par Le Parisien. On y voit des dizaines et des dizaines de visons, agglutinés dans des cages minuscules, au milieu de leurs déjections et de restes de nourriture. Les équipes de l'association One Voice ont infiltré six élevages de visons en France, dont on ne connaît toutefois pas l'emplacement. Dans certains établissements, l'état sanitaire est catastrophique. Les excréments s'accumulent dans les cages sur plusieurs centimètres dans l'une des fermes. Avant leur mise à mort par asphyxie, les bêtes sont jetées dans des conteneurs, détaille France Info. Celles qui s'échappent sont rattrapées par un chien."En France, cette industrie est sur le déclin. Peu développée et peu contrôlée, elle impose des conditions terribles pour les animaux", a déclarée la présidente de One Voice, Muriel Arnal, au Parisien. "Sans compter un impact non maîtrisé sur l'environnement." - PÉTITION POUR L'INTERDICTION -Simultanément à la diffusion de la vidéo, One Voice a publié ce lundi 9 janvier une pétition prônant l'interdiction total des fermes de fourrure en France. Ailleurs en Europe, certains pays ont banni l'exploitations des animaux pour leur peau. C'est le cas du Royaume-Uni, de la Croatie et des Pays-Bas, qui se classe pourtant à la troisième position des pays producteurs de fourrure à travers le monde. Amsterdam vient d'entériner la fin de cette filière : les professionnels ont jusqu'en 2024 pour stopper définitivement leur activité, précise Le Parisien. Contactée par Le Parisien, la Fédération française des métiers de la fourrure s'est dite "très surprise" car "si l'animal est maltraité, son poil sera moins beau". "Ce n'est pas dans l'intérêt des éleveurs", a réagi un porte-parole, qui a rappelé l'existence d'une loi européenne établissant les règles du bien-être de tous les animaux d'élevage. Dans le monde, la filière de la fourrure pèse plus de 35 milliards d'euros.- DES OURS EN PELUCHE FAITS À PARTIR DE FOURRURE -Chaque année, 56 millions d'animaux, dont de nombreux visons, sont tués pour leur fourrure, précise France Info. Un manteau peut valoir jusqu'à 55.000 euros. Le vison sert aussi à confectionner d'autres produits plus inattendus, comme des ours en peluche. L'entreprise française Histoires de bêtes, qui propose des peluches faites à partir de vraie fourrure d'animaux, fait justement l'objet d'une pétition et d'appels au boycott.
VIDÉO - Âmes sensibles et amis des bêtes s'abstenir. L'association de défense des animaux One Voice s'est infiltrée dans plusieurs élevages de visons et dévoile des images très crues des conditions de vie des animaux, destinés à finir en manteaux ou en tours de cou.
orangesum-3676
Le responsable du manège accidenté a été mis en examen, mardi 2 avril, a appris franceinfo de source judiciaire. Il est poursuivi pour "homicide involontaire aggravé d'une violation délibérée de prudence ou de sécurité, blessures involontaires et mise en danger de la vie d'autrui". L'homme avait été placé en garde à vue, dés samedi 31 mars, après l'accident qui a coûté la vie à un père de famille de 40 ans, à Neuville-sur-Saône, à une quinzaine de kilomètres au nord de Lyon. Un expert judiciaire a également été commis dès samedi soir pour rechercher les causes du drame. Une loi pour renforcer la sécurité des manègesSelon une source proche de l'enquête, il y a eu manifestement des carences dans l'entretien du manège ainsi que des problèmes sur les fixations et une sécurité problématique. Il n'y aurait eu par exemple que deux ceintures de sécurité dans la nacelle où se trouvaient les trois personnes, dont la victime. Les occupants ne semblent pas non plus les avoir bouclées sans que cela ait été contrôlé. La mairie de cette petite commune de 7.000 habitants avait fermé les attractions aussitôt après l'accident. La fête de Neuville-sur-Saône était organisée chaque année au moment de Pâques, avec les mêmes forains, sans incident jusqu'ici, avait indiqué l'adjoint au maire de la commune Laurent Buffard. Après un accident qui avait coûté la vie en 2007 à un père et son fils à la Fête des Loges de Saint-Germain-en-Laye, près de Paris, une loi a été adoptée en février 2008 pour renforcer la sécurité des manèges. Cette loi exige notamment un contrôle technique initial et périodique effectué par un organisme agréé par l'Etat.
Samedi 31 mars, un père de famille est mort dans un accident de manège à Neuville-sur-Saône, dans le Rhône.
orangesum-3677
Pour Laurent Nuñez, hors de question de retirer le lanceur de balles de défense (LBD) aux forces de l'ordre. "C'est une arme intermédiaire qui évite d'utilise l'arme létale, le pistolet. Il est hors de question de la retirer et de revenir là-dessus", a déclaré le secrétaire d'État dimanche dans l'émission le "Grand Jury" sur RTL/LCI/Le Figaro. "C'est une arme indispensable quand des situations dérivent en émeutes et violences urbaines", a-t-il estimé. "Le LBD est utilisé tous les jours par nos policiers et nos gendarmes et heureusement, pour mettre fin à des troubles à l'ordre public, pour mettre fin à un refus d'obtempérer, pour se protéger quand leur vie est en danger", a poursuivi le membre du gouvernement, au jour où se tenait une "marche des mutilés" à Paris. Organisée par des "gilets jaunes", cette manifestation avait pour but de dénoncer l'utilisation des LBD et grenades de désencerclement par les forces de l'ordre, accusées d'avoir éborgné ou arraché les mains de certains participants. Crise inédite"Ce n'est pas parce qu'il y a une main qui a été arrachée que la violence est illégale", a réagi Laurent Nuñez. "Nous n'avons pas de regret sur la façon dont nous avons mené l'ordre public et la sécurité publique. C'est une crise inédite depuis 50 ou 60 ans, personne n'a eu à affronter ce que nous avons eu à affronter avec Christophe Castaner et les choses se sont quand même globalement bien passée en matière d'ordre public", a développé le secrétaire d'État. Depuis le début du mouvement des "gilets jaunes, le 17 novembre, 2.448 personnes ont été blessées côté manifestants et 1.797 parmi les forces de l'ordre, selon des chiffres du ministère de l'Intérieur au 13 mai. "Quand il y a une agression contre des policiers et qu'il y a une riposte proportionnée, oui il peut y avoir des blessés", a encore estimé Laurent Nuñez. "Je ne présente pas d'excuse, je m'en remets à la justice de mon pays", a-t-il tranché, avant de nuancer : "Avec Christophe Castaner (le ministre de l'Intérieur), nous avions toujours dit que s'il y avait des fautes commises dans l'emploi de la force, il y aurait bien évidemment des sanctions.
Alors que des "gilets jaunes" défilaient à Paris dimanche 2 juin pour protester contre les violences policières, le secrétaire d'État à l'Intérieur Laurent Nuñez a déclaré qu'il n'avait "pas de regret" quant à la gestion des manifestations.
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Après que le Dr Philippe Siou ait démenti ces nouvelles informations auprès du site Le Parisien, c'est au tour du chanteur lui-même de réagir par le biais de son attaché de presse Fabien Lecoeuvre. "Michel Polna­reff a beau­coup de peine que son produc­teur, qu'il consi­dère comme un grand du métier, refuse de recon­naître sa mala­die. Alors je lui ai lu ce matin le papier du JDD où on remet en cause son embo­lie pulmo­naire. Il était triste. Sous le choc... Et se demande ce que peut cacher une telle réac­tion.." explique le proche de Michel Polnareff sur Gala.fr, avant de raconter que ses producteurs de Gilbert Coullier Productions, qui selon le JDD auraient fait dresser un constat d'huissier le soir de son concert annulé indiquant qu'une note 362 euros aurait été éditée au bar de son hôtel. L'initiative d'une production dont l'artiste n'aurait plus de nouvelles depuis le 6 novembre dernier selon Fabien Lecoeuvre. "Son produc­teur refuse la vérité, qu'est-ce que cela cache ? Est ce que Michel était assuré pour ses derniers spec­tacles ? " s'interroge l'agent de l'artiste sur le site du magazine Gala, en précisant qu'aucun méde­cin du spec­tacle n'est venu consta­ter la mala­die du chanteur depuis le 2 décembre, ni depuis son hospi­ta­li­sa­tion il y a une semaine, alors qu'il faudra bien que quelqu'un rembourse les 500 000 euros qu'auraient couté l'annulation des deux derniers concerts de la tournée. Il remet aussi en cause le témoignage accablant du garde du corps de Michel Polnareff dans le JDD. "Il n'était pas avec nous ce soir-là, il nous a simple­ment déposés devant le restau­rant et s'est éclip­sé... Je tiens à préci­ser que c'est un employé de la produc­tion et non de Michel", explique à Gala Fabien Lecoeuvre. Le nouvel épisode d'un conflit autant people que financier qui ne fait que débuter.
Michel Polnareff a-t-il menti sur sa maladie ? Le chanteur fait la Une du JDD ce dimanche. Le journal évoque une soirée très arrosée la veille de son concert annulé à Paris, loin de la version officielle racontée par l'équipe du chanteur et le médecin.
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Pour les Français, le maire est -de loin-, l'élu le plus populaire. Ils sont 63% à le plébisciter, le jugeant compétent (67%), honnête (67%) et dynamique (64%), selon un sondage Odoxa-CGI pour franceinfo publié mardi 8 octobre. Cette appréciation monte à 68% chez ceux qui résident dans des communes de moins de 2.000 habitants. Le taux d'opinions favorables décroît dans les grandes agglomérations: 51% seulement des résidents interrogés dans les communes de plus de 100.000 habitants ont une bonne opinion de leur maire. Les maires sont en tout cas beaucoup plus populaires que les présidents de région (38% d'opinions favorables), les députés (35%), les présidents de département (35%) et les sénateurs (25%). Le maire est aussi quatre fois plus connu (seulement 9% des interrogés ne le connaissant pas) que le président de région et le député, cinq fois plus que le président de département et six fois plus que le sénateur."Il n'y a rien de plus beau que ce mandat de maire (...), mais d'un autre côté, il faut que l'État nous garantisse plus de protection, a réagi mercredi François Baroin, maire LR de Troyes et président de l'Association des maires de France (AMF). Pour lui, le maire "ne ressemble pas à un homme politique". "C'est quelqu'un qui, lorsqu'il devient maire, s'élève au-dessus de son engagement militant ou partisan", qui "travaille au coin de la rue et non pas au bout du monde", estime-t-il. "Les gens sentent bien que, au fond, le maire donne le meilleur de lui-même", a encore dit M. Baroin. L'édile a tout de même relevé une progression des "contraintes" dans l'exercice du mandat de maire. "J'ajoute que les menaces, les insultes, ce qui se passe avec le développement des réseaux sociaux, le drame de Signes de cet été, créent aussi, et c'est normal pour des êtres humains qui sont à peine rémunérés, un sentiment de 'Est-ce que ça vaut le coup ?'". Ce sondage a été réalisé auprès d'un échantillon représentatif de 3.005 personnes âgées d'au moins 18 ans, selon la méthode des quotas, par questionnaire auto-administré en ligne du 24 au 30 septembre 2019. Marge d'erreur entre 0,8% et 1,8%.
"Il n'y a rien de plus beau que le mandat de maire", abonde François Baroin, le maire Les Républicains (LR) de Troyes, en réaction aux résultats de cette enquête.
orangesum-3680
En France, cette 35e édition, dont le thème est cette année "la musique plus forte que...", sera néanmoins peut-être un peu moins festive. Sept mois après les attentats de Paris et une semaine après l'assassinat d'un couple de policiers au nom de Daesh et alors que l'EURO 2016 bat son plein à travers l'Hexagone, les pouvoirs publics ont préféré jouer la sécurité. La Fête de la musique "tombe dans une période où les effectifs policiers sont particulièrement mobilisés", explique le ministère de la Culture. "Les discussions menées avec le ministère de l'Intérieur ont privilégié la sécurité du public, quitte à annuler ou décaler certains événements". Ainsi le grand concert prévu mardi soir place Denfert-Rochereau, à Paris, a-t-il dû être annulé après l'avis défavorable de la préfecture de police. La plateforme de streaming Deezer ne rééditera pas non plus le concert qu'elle avait organisé l'an passé sur l'emblématique Place de la République, devenue un lieu de recueillement après les attentats parisiens. MATCH À HAUT RISQUES À MARSEILLEÀ Marseille, la Fête de la musique a été reportée à jeudi en raison d'Ukraine-Pologne, un match classé à risques, organisé mardi soir au stade Vélodrome. La cité phocéenne est encore traumatisée par les violents affrontements du 11 juin entre supporters anglais et russes, en marge du match Angleterre-Russie, qui avaient fait 35 blessés, dont trois grièvement. Pour les mêmes raisons, les festivités ont également été reportées à vendredi dans la ville voisine d'Aix-en-Provence. En régions, plusieurs villes ont également revu leur dispositif musical à la baisse. Comme à Toulouse où la soirée animée mardi soir par le chanteur Garou Place du Capitole et diffusée en direct sur France 2 et TV 5 Monde, sera réservée aux seules personnes inscrites via une plateforme internet. À Lille, musique et foot se conjugueront, puisqu'une scène a été installée dans le fan-zone, entre les gares de Lille-Europe et de Lille-Flandres. Pas de grand changement, en revanche, à Bordeaux qui procédera simplement à une "redisposition" hors du centre ville des scènes officielles, la célèbre place des Quinconces, cœur habituel de la Fête, étant cette année réservée à la fan zone de l'Euro. LA MUSIQUE CONTRE LE FANATISMEMême s'il a "conscience des contraintes de sécurité liées au football", Jack Lang déplorait la semaine dernière auprès de l'AFP l'annulation de certains événements. "En 35 ans de Fêtes de la musique, les citoyens et les musiciens ont constamment fait la preuve qu'ils savaient s'auto-organiser pacifiquement dans un esprit de tolérance et de respect. L'ancien ministre de la Culture était néanmoins plus positif ce mardi dans les colonnes de Metronews, assurant que la Fête de la musique ne serait pas gâchée : "certains concerts sont annulés, c'est vrai, mais c'est une minorité. Plus que jamais il faut que l'art, la culture, contribuent à créer un moment de communion collective. Il n'y a rien de plus fort que la musique pour susciter ces moments de respect, de vivre ensemble. Vous savez, là où les fanatiques exercent un contrôle, ils interdisent toute pratique musicale. Et la laisser s'exprimer, c'est une réplique, une riposte formidable" a-t-il assuré. Même son de cloche au ministère de la Culture. Le "terrorisme s'est attaqué à la musique, à la culture en général, au Bataclan, d'une certaine façon aussi au Pulse à Orlando", a expliqué l'actuelle ministre Audrey Azoulay sur Europe 1 ce mardi matin. Si "la Fête de la musique reste si forte, longtemps après sa création, c'est que la musique nous rassemble, alors que le terrorisme cherche à nous diviser", a-t-elle ajouté. "Chacun peut contribuer, participer, c'est un événement non commercial qui nous fait du bien"."Il faut faire les choses de façon responsable et ça a été organisé de la sorte avec le ministère de l'Intérieur", a-t-elle tenu à rassurer. "Ça pousse aussi à revenir à des formes qui sont moins des formes de grands concerts, qui d'ailleurs ne sont pas l'esprit de la Fête de la musique, et plus à des petites formes", a-t-elle dit. "Et c'est chacun, partout, qui peut jouer, qui peut descendre dans la rue, si la météo le permet".
- Face à la menace terroriste et alors que les forces de l'ordre sont fortement mobilisées par l'EURO, certains concerts de la Fête de la musique ont été annulés ou reportés. -De plus en plus internationale depuis son lancement en France par Jack Lang en 1982, la Fête de la musique est célébrée ce mardi 21 juin dans 120 pays.
orangesum-3681
Ménager les élèves et les intérêts économiques de l'industrie touristique : c'est le casse-tête auquel doit faire face chaque année le ministère de l'Éducation nationale. Et c'est bien les écoliers qui ont été sacrifiés encore une fois, si l'on en croit les critiques de syndicats de parents d'élèves et d'enseignants, relayées lundi 9 juillet par Le Figaro."Nous ne sommes pas chronobiologistes, mais nous constatons que les enfants sont très fatigués entre la fin des vacances de printemps et le début des grandes vacances", s'insurge auprès du quotidien Samuel Cywie, le vice-président de la Peep, deuxième fédération de parents d'élèves. Cible de sa colère : la période de onze semaines d'école pour les élèves de la Zone C entre Pâques et l'été, en 2019. Le calendrier scolaire 2018-2019 sera présenté le 12 juillet devant le Conseil supérieur de l'éducation, qui réunit la communauté éducative. Cette instance consultative rejette habituellement le découpage proposé par le ministère de l'Éducation nationale."C'est toujours la même construction, dénonce Valérie Sipahimalani, du syndicat enseignant Snes. Avec l'industrie des sports d'hiver, le calendrier des ministères du Tourisme et de l'Économie passe avant celui de l'Éducation nationale." Pour rentabiliser au maximum la période hivernale, les vacances d'hiver commence dès février, et celle de printemps dès avril. Avec au final des périodes parfois très longues sans vacances. Un phénomène encore accentué par par le découpage en trois zones de la France, là encore pour permettre aux professionnels du tourisme d'optimiser leurs recettes. Pourtant, un rythme de deux semaines de vacances après sept semaines de classe est communément admis comme étant le meilleur pour les élèves. "Et ce sont les tout-petits qui pâtissent le plus de ces trop longues périodes", assure Samuel Cywie, car collégiens et lycéens, eux, ne vont généralement plus en cours dès le mois de juin en raison de l'organisation des examens de fin d'année. En Europe, les petits Français sont ceux qui ont le plus de vacances : 144 jours d'école, contre 190 pour les Anglais et 208 pour les Allemands, par exemple, avec pour résultat des journées de cours plus chargées. En août 2017, Jean-Michel Blanquer avait annoncé vouloir lancer une "concertation" sur "le temps et l'espace de l'élève au XXIe siècle", estimant qu'il y avait trop de vacances scolaires.
Certains écoliers auront onze semaines de cours avant les vacances d'été 2019.
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Depuis la rentrée 2016, il ne se passe pas une semaine sans que Cyril Hanouna et son talk show Touche Pas à Mon Poste ! ne soient au coeur d'une vive polémique. Fréquemment la cible de nombreuses critiques, à cause de son attitude jugée par beaucoup comme déplacée envers certains de ses chroniqueurs, l'animateur star de C8 divise quand il humilie ses acolytes, prétextant agir ainsi seulement pour faire rire. Aujourd'hui, le présentateur a été pris à parti sur Facebook par un comédien dénonçant son comportement à l'antenne. Une lettre ouverte à chargesAinsi, Grég Allaeys est un acteur qui travaille souvent auprès des jeunes dans des établissements scolaires, afin d'aider les ados à s'exprimer quant au harcèlement à l'école. Dans son billet, qui a été partagé plus de 22 000 fois et aimé par plus de 47 000 individus, il accuse Cyril Hanouna de normaliser l'humiliation. Il écrit : "(...) Tout ce que tu fais impunément contribue à banaliser le harcèlement, le tout légitimé par ton chroniqueur sous emprise et contrat de travail. Alors que tu tires le cerveau de nos chères têtes blondes ou brunes vers le bas (bas) est une chose, mais que tu attises la bêtise et la haine en est une autre. NON, humilier quelqu'un même "pour rire" ce n'est pas normal."Hanouna ou l'exemple à ne pas suivre ? Tout au long de sa poignante tirade, Grég Allayes alimente son discours d'exemples concrets, dont il a malheureusement était témoin dans les cours de récréation. Remonté, il a accordé une interview à nos confrères de Rue 89, dans laquelle il explicite les raisons de son énervement : "Je ne dis pas que c'est sa faute, mais, oui, ce qu'il peut faire dans ses émissions me met en colère. Avec mes collègues de la compagnie, nous nous déplaçons dans les collèges, nous sensibilisons les jeunes. Il s'agit d'un travail de longue haleine et nous avons l'impression qu'en 10 minutes dans son studio parisien, il vient piétiner tout ça."Loin de faire des accusations gratuites, il explique que l'attitude du trublion du PAF est souvent citée à titre d'exemple par les jeunes qu'il accompagne. "C'est déjà arrivé, dans des discussions, d'entendre 'Hanouna, il fait ça à la télévision'. Quand on voit comment il traite ses chroniqueurs à l'antenne, ça me met en colère de savoir qu'il influence des gamins", renchérit le comédien. Cyril Hanouna réagira-t-il à ces propos comme il l'a déjà fait par le passé pour se défendre suite à ses dérapages ? Partagez-vous aussi le point de vue de Grég Allayes ?
Cyril Hanouna continue à faire couler beaucoup d'encre... L'animateur est la cible d'un long texte rédigé par un comédien qui déplore son comportement dans son émission Touche Pas à Mon Poste. L'auteur reproche au présentateur de favoriser le harcèlement et l'humiliation à l'école.
orangesum-3683
Le texte, adopté par le parlement du New Jersey jeudi, doit encore être ratifié par le gouverneur démocrate Phil Murphy, qui a indiqué être favorable au projet. Après un délai de 18 mois, aucun commerce ne pourra distribuer de sacs en plastique, à quelques exceptions près, notamment les emballages plastiques pour de la viande crue, des fruits ou des légumes. Quant aux sacs en papier, très populaires aux Etats-Unis, ils seront interdits dans toutes les épiceries et supermarchés d'une superficie d'au moins 230 m2. Plusieurs Etats et villes américaines avaient déjà imposé aux commerçants de faire payer les sacs en papier mais aucun ne les avait encore interdit. La pandémie de coronavirus a retardé l'application d'interdictions déjà votées pour les sacs en plastique, notamment dans l'Etat de New York, où la mise en place a été repoussée du 1er mars au 19 octobre. Par précaution sanitaire, certains commerces ont même refusé temporairement aux clients la possibilité d'utiliser leurs propres sacs. La loi adoptée jeudi interdit également l'utilisation du polystyrène pour emballer des aliments. Elle prévoit également que des pailles ne soient distribuées qu'aux clients qui en font la demande, et non par défaut, comme c'est souvent le cas. Les contrevenants recevront un simple avertissement à la première infraction, mais seront passibles d'une amende de mille dollars en cas de récidive et 5.000 pour une troisième entorse. Tous les Etats américains ne sont pas au diapason de ce mouvement. En 2015, le Missouri a adopté une loi qui empêche les municipalités de l'Etat d'interdire les sacs en plastique.
L'Etat du New Jersey a voté l'interdiction des sacs à usage unique, en plastique ou en papier, une première aux Etats-Unis, où la pandémie de coronavirus a récemment augmenté l'utilisation des sacs jetables.
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"Vous êtes immunisé, vous pouvez embarquer. Dans le cas contraire vous restez au sol." Alors que le secteur du transport aérien est touché de plein fouet par la pandémie de coronavirus, les compagnies aériennes réfléchissent déjà à demain. Et parmi les défis qui les attendent : relancer l'activité et regagner la confiance des passagers après la crise due à l'épidémie de Covid-19. Selon Le Parisien, plusieurs pistes sont déjà sur la table pour répondre à cette équation. Et parmi elles, la création d'un "passeport sanitaire". Un document qui ne permettrait qu'aux personnes déjà immunisées par la maladie de prendre l'avion et fonctionnerait comme un passeport classique. Une solution qui semble séduire de nombreux acteurs mais qui pose un certain nombre de problèmes. "Sa mise en place est complexe", reconnait dans le quotidien René Marc Chikli, président du Syndicat des entreprises du tour-operating (Seto). Il pointe notamment les risques de "stigmatisation" et de "dérives". Des caméras thermiquesSi rien n'est acté pour le moment, de nombreuses pistes sont à l'étude en parallèle de ce "passeport sanitaire". Certains évoquent la possibilité de faire voler des avions à moitié remplis pour respecter les règles de distanciation sociale. Une idée qui nuirait toutefois grandement à la rentabilité des compagnies aériennes, à moins d'augmenter drastiquement le prix des billets d'avion. D'autres préconisent de leur côté de désinfecter systématiquement les appareils après chaque rotation ou de rendre obligatoire le port de masques et de gants. Du côté des gestionnaires d'aéroports, on réfléchit également à la question. Aéroports de Paris a ainsi annoncé, mardi 7 avril, travailler sur de nouvelles mesures et avoir acheté "des caméras thermiques en anticipation, au cas où il nous serait demandé de les utiliser". Chaque journée perdue durant cette crise où la moitié du monde est confinée coûte des millions d'euros aux compagnies aériennes. Selon l'association internationale du transport aérien (IATA), la crise économique devrait engendrer un manque à gagner de 230 milliards d'euros en 2020.
Le secteur de l'aérien est l'un des plus touchés par la crise due à la pandémie de nouveau coronavirus. Pour relancer leur activité et rassurer les passagers une fois l'épidémie passée, plusieurs solutions sont envisagées, dont la création d'un "passeport sanitaire".
orangesum-3685
A l'occasion de la finale de la Ligue des champions opposant le Bayern Munich au Paris Saint-Germain, il n'y aura, à partir de 21H00 (19h00 GMT), "plus de circulation sur les Champs de manière à ce que les gens puissent remplir l'espace en respectant les règles" de distanciation sociale, a déclaré lors d'un point presse Didier Lallement, qui a appelé les badauds à venir "à pied" sur l'avenue. Ce "dispositif" exceptionnel est en principe réservé aux soirées du 31 décembre, a précisé M. Lallement."Il y aura des expressions de joie", "il faut simplement qu'elles soient compatibles avec la sécurité publique (...)" et avec les mesures liées à la pandémie de Covid-19, a affirmé le ministre de l'Intérieur Darmanin, venu inspecter à la Préfecture de police de Paris le dispositif prévu pour dimanche soir. Il a ajouté que "deux heures après le match", "le rassemblement (serait) totalement interdit et les policiers et gendarmes feront l'évacuation des personnes". Le périmètre d'obligation de port du masque sera étendu pour la soirée et des "points de prévention" seront mis en place et 20.000 masques pourront être distribués. Une "verbalisation systématique" sera appliquée en cas de non-port de cette protection du visage, a indiqué le ministre. Un effectif de 3.000 membres des forces de l'ordre sera mobilisé, notamment pour la "sécurisation" des "commerces et établissements" de l'avenue, a indiqué le préfet. 17 stations de métro seront fermées. Dimanche soir, une retransmission du match qui se jouera à Lisbonne est prévue au sein du Parc des princes, avec une jauge limitée à 5.000 personnes. "Si tout va bien, le lundi soir il y aura également un rassemblement des supporters limitée à 5.000" participants, a rajouté le préfet de police. De son côté, la mairie de Paris s'est dite défavorable aux rassemblements en cas de victoire du PSG en finale, alors que Paris fait partie des départements français jugés les plus vulnérables au coronavirus Sars-Cov-2."Nous continuons à appeler les gens à ne pas se rassembler en masse, même s'il y a victoire", a déclaré Pierre Rabadan, adjoint au maire chargé des Sports, interrogé par l'AFP après les annonces de la préfecture de police. Mardi soir, après la victoire du PSG en demi-finale de la compétition, le quartier des Champs-Élysées avait été le théâtre de violences et de vols en marge des manifestations de liesse, malgré un important dispositif policier. 36 personnes avaient été placées en garde à vue dont 26 ont ensuite été présentées à la justice, selon le parquet de Paris.
Dispositif exceptionnel à Paris dimanche soir pour la finale de la Ligue des champions : l'avenue des Champs-Élysées sera réservée aux piétons, a annoncé samedi le préfet de police de Paris.
orangesum-3686
"Ce matin alors que nous nous rendions à mon bureau, notre convoi a été attaqué. Je vais bien (...) j'ai des brûlures sur le visage et la main", a raconté M. Saleh dans une vidéo publiée sur Facebook, la main recouverte d'un bandage."Malheureusement dix civils, la plupart des gens qui travaillaient dans cette zone, ont été tués et quinze autres, dont certains des gardes du corps du premier vice-président, ont été blessés", a déclaré Tariq Arian, un porte-parole du ministère de l'Intérieur, à la presse. Le ministre de l'Intérieur Masoud Andarabi a dit soupçonner le réseau Haqqani, une organisation considérée comme liée aux talibans, d'être derrière l'attentat."Le type d'explosifs utilisés, et la nature de l'attaque sont similaires à d'autres attaques commises et revendiquées par le réseau Haqqani dans le passé", a écrit le ministre sur Twitter."L'explosion d'aujourd'hui n'a rien à voir avec nous", a réagi le porte-parole des talibans Zabihullah Mujahid interrogé par l'AFP. "Un magasin qui vend des bouteilles de gaz a aussi pris feu, faisant exploser les bouteilles", a raconté Abdullah, un commerçant qui, comme de nombreux Afghans, n'utilise qu'un seul nom. Le président afghan Ashraf Ghani a condamné l'attaque de mercredi. La délégation de l'Union européenne en Afghanistan a quant à elle dénoncé "un acte désespéré par ceux qui veulent gâcher les efforts de paix". Mohammad Masoom Stanekzai, chef de l'équipe de négociateurs de Kaboul pour les pourparlers de paix avec les insurgés, a appelé à l'arrêt des violences pour faciliter le processus de paix. "L'heure des excuses est passée. Le meurtre du peuple doit cesser", a-t-il tweeté. L'envoyé spécial américain Zalmay Khalilzad a relevé que les adversaires du processus de paix "devenaient plus désespérés dans leurs tentatives de perturber cette occasion historique"."Les Afghans savent qu'un processus de paix couronné de succès est le seul antidote au conflit qui se prolonge dans le pays. C'est aux deux équipes de négociateurs et à leurs dirigeants de satisfaire les aspirations à la paix des Afghans, a-t-il ajouté sur Twitter.- "Guerre de mots" -Ancien chef des services de renseignement afghans et connu pour ses positions hostiles aux talibans, Saleh avait déjà échappé à une tentative d'assassinat l'été dernier pendant la campagne présidentielle, quand ses bureaux avaient été pris d'assaut. L'attaque avait fait au moins 20 morts, pour la plupart des civils, et 50 blessés."Après huit heures de combat, je suis retourné à mon bureau, pour voir mes amis et collègues massacrés", avait-il raconté quelques mois plus tard au site indien The Print."C'est un combat sérieux. Ce n'est pas une guerre de mots. C'est une guerre qui implique le sang. Ils n'avaient pas pris le risque de me rater, mais ils l'ont fait, ils m'ont manqué", avait-il commenté ajoutant que "le cerveau (de l'attaque) était l'ISI", la puissante agence de renseignement militaire du Pakistan, dont il avait dénoncé "l'effrayante ingérence et la manipulation de la société afghane". Dans un tweet, le ministère des Affaires étrangères a "fermement condamné" ce nouvel attentat. "C'est un soulagement que le premier vice-président soit indemne", a poursuivi Islamabad, que Kaboul et Washington accusent de soutenir les talibans, ce que le Pakistan nie. L'attaque de mercredi intervient alors que l'équipe de négociateurs afghans et les talibans doivent bientôt démarrer des pourparlers de paix inédits au Qatar. Dimanche, M. Saleh avait déclaré que l'engagement des talibans pour la paix serait mesuré dès le début des négociations, lorsque la délégation de Kaboul fera pression pour un cessez-le-feu permanent. "Le premier test pour les talibans est (un) cessez-le-feu", a annoncé Saleh lors d'une interview sur Tolo News, une chaine de télévision privée afghane.- "Leur Emirat à tout prix" -Alors que les préparations sont en cours pour les pourparlers de Doha, la violence n'a pas cessé."Certains éléments parmi les talibans se fichent si les négociations échouent", a expliqué Atta Noori, un analyste politique basé à Kaboul. Selon de nombreux observateurs, les insurgés ont en effet été en enhardis par la signature d'un accord en février avec Washington, qui entérine le retrait des troupes américaines d'ici mi-2021."Ils savent que le gouvernement afghan faiblit, alors que la communauté internationale s'y intéresse de moins en moins et porte plus d'attention aux talibans", a continué M. Noori. "En bref, les talibans veulent leur Emirat à tout prix et aussi que personne ne s'oppose à eux", a-t-il ajouté. Mardi, le porte-parole du président afghan avait accusé sur Twitter les talibans de mener des attaques quotidiennement. Prévue en mars, l'ouverture d'un dialogue de paix, inédit entre les deux camps, a été reportée à plusieurs reprises du fait de désaccords autour d'un échange de prisonniers aujourd'hui presque achevé.
Au moins dix personnes ont été tuées mercredi à Kaboul lors d'un attentat contre le convoi d'Amrullah Saleh, premier vice-président connu pour être très antitalibans, alors que des pourparlers de paix entre les insurgés et le gouvernement afghan doivent démarrer instamment à Doha.
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Les "gilets jaunes" s'exportent. Pendant que se déroulait en France l'acte XII des manifestations contre le gouvernement, samedi 2 février, plusieurs centaines de personnes vêtues de gilets jaunes ont défilé dans les rues de Stuttgart (Allemagne) pour exprimer leur opposition aux interdictions de circulation des vieux véhicules diesels imposées depuis début janvier. Une revendication qui n'est pas sans rappeler l'origine de la contestation française, provoquée par une hausse des taxes sur le carburant.À Stuttgart, les manifestants, munis de pancartes "pro diesel" et "conducteurs de diesel défendez-vous", se sont retrouvés en milieu d'après-midi à proximité de la station mesurant la pollution sur un des principaux axes de la ville. "C'est injuste, ce qui arrive aux gens. Des dizaines de milliers de personnes sont touchées et ne peuvent pas s'acheter une nouvelle voiture", a dit à l'AFP Vasilos Topalis, un des organisateurs de la manifestation."Les Français sont un modèle"Depuis le 1er janvier, les voitures diesel de norme Euro 4 ou plus anciennes, généralement immatriculées avant 2011, ne sont plus autorisées à circuler dans Stuttgart, où se trouvent le siège de Daimler et celui du premier équipementier mondial pour l'industrie automobile Bosch. Une exception pour les habitants doit être levée début avril. Sous la pression d'associations environnementales qui ont saisi des tribunaux locaux, d'autres villes comme Berlin, Mayence, Hambourg et Bonn ont déjà été contraintes par la justice de prochainement limiter la présence de certains diesels. Une interdiction de circulation concerne également un tronçon d'autoroute près d'Essen. Dans une Allemagne fière de ses puissantes berlines, un fleuron industriel déjà atteint par le scandale des moteurs diesel truqués, politiques et constructeurs se sont pourtant échinés pendant des mois à éviter de telles restrictions à la circulation automobile. Electrique, essence, hybride : quelle voiture faut-il choisir ? par 90autoLes organisateurs de la manifestation avaient appelé la population à être présente avec des "gilets jaunes", après plusieurs semaines de tentatives infructueuses de faire prendre une version allemande de ce mouvement social. "Les Français sont un modèle, car ils ont osé descendre dans la rue pour défendre leurs droits", estime Vasilos Topalis. "Nous n'appartenons à aucun parti, il s'agit d'un mouvement citoyen", poursuit Ioannis Sakkaros, à l'origine du mouvement de protestation.
Des centaines de manifestants, portant pour la plupart des "gilets jaunes", se sont rassemblées samedi 2 février à Stuttgart. Ils protestent contre la nouvelle politique anti-diesel instaurée par les pouvoirs publics.
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Nordahl Lelandais, soupçonné du meurtre de la petite Maëlys en 2017 en Isère, a été mis en examen jeudi pour agression sexuelle sur une petite cousine, Extrait mercredi de sa cellule de Saint-Quentin-Fallavier (Isère), Nordahl Lelandais passé la nuit dans un autre établissement pénitentiaire et a été présenté jeudi à une juge d'instruction de Charleville-Mézières (Ardennes), qui lui a signifié sa mise en examen, a-t-on précisé. Il a quitté en début d'après-midi le palais de justice sous escorte pour regagner sa prison, a-t-on ajouté de même source. Début février, les gendarmes de la section de recherches de Reims l'avaient entendu en garde à vue dans le cadre d'une information judiciaire ouverte après la plainte d'une petite cousine, qui l'accuse d'agression sexuelle. Les faits dénoncés par l'adolescente remonteraient à mars 2017 - elle avait alors 14 ans - c'est-à-dire un mois avant la mort du caporal Arthur Noyer (en avril 2017 en Savoie). Dans une vidéo diffusée à l'été 2019 par BFMTV (où elle apparaît dans l'ombre sans qu'on puisse la reconnaître, sa voix ayant été modifiée) elle raconte avoir subi, le jour de l'enterrement de son père, des attouchements de la part de son "grand cousin". Le mis en cause aurait ensuite menacé de la tuer si elle disait quelque chose. Deux ans plus tard, la jeune fille a porté plainte, après s'être confiée à sa mère. L'ancien maître-chien, âgé de 37 ans, est en outre mis en examen pour le meurtre de la petite Maëlys (fin août 2017 en Isère) et des agressions sexuelles commises sur deux petites cousines quelques semaines auparavant, âgées de quatre et six ans au moment des faits. Il est également mis en examen pour assassinat dans l'affaire Arthur Noyer. Le parquet de Chambéry a requis mi-février son renvoi devant les assises pour meurtre et non plus assassinat. Si le magistrat instructeur suit le réquisitoire définitif du parquet en renvoyant Nordahl Lelandais pour meurtre devant la cour d'assises de la Savoie, alors la peine maximale encourue passera de la réclusion criminelle à perpétuité à trente ans de réclusion.
L'ancien maître-chien, suspect principal dans le meurtre la petite Maëlys, est dans le viseur de la justice pour une autre affaire qui remonterait à mars 2017.
orangesum-3689
Elle avait abandonné son bébé dans une poubelle. La "mère supposée" d'un nouveau-né, découvert samedi soir devant la porte d'un restaurant à Huttenheim (Bas-Rhin), a été mise en examen mardi 30 avril pour tentative de meurtre et a été placée en détention, a annoncé jeudi 2 mai le parquet. Cette femme avait placé la fillette dans une poubelle ce qui justifie le chef de tentative de meurtre retenue à son encontre, selon la procureure de Strasbourg, Yolande Renzi. Un ami de la famille, résidant sous le même toit qu'elle, a découvert le nouveau-né et l'a déposé devant le restaurant, selon Les Dernières Nouvelles d'Alsace. "C'est grâce à l'intervention de cet homme que le nouveau-né a pu être ensuite pris en charge", a précisé le parquet. La fillette confiée à l'aide sociale à l'enfance"Se sachant enceinte, (la mère) a expliqué avoir accouché à son domicile. Ne voulant pas garder l'enfant, elle a décidé de le déposer dans une poubelle devant chez elle", raconte le quotidien local. Quand l'homme qu'elle hébergeait est rentré au domicile familial, il a entendu des bruits depuis le container et a découvert le nourrisson. "L'homme a pris la décision de l'emmener jusqu'au restaurant pour qu'elle puisse être trouvée et prise en charge", ajoutent le journal Les Dernières Nouvelles d'Alsace. Celui-ci a toutefois été mis en examen pour non-dénonciation de crime et dissimulation de preuves par modification de la scène de crime. Le bébé, qui pesait 2,2 kg et souffrait d'une légère hypothermie, avait été trouvé à 23h45, enveloppé dans une couverture, devant la porte du restaurant. La fillette avait été prise en charge par les pompiers puis transférée au service pédiatrique de l'hôpital de Hautepierre, à Strasbourg. Elle a fait l'objet d'une ordonnance de placement provisoire auprès de l'Aide sociale à l'enfance.
La mère du nouveau-né abandonné devant un restaurant à Huttenheim a été mis en examen pour tentative de meurtre. Un homme qui résidait chez elle est lui poursuivi pour dissimulation de preuves.
orangesum-3690
"Nous pouvons être en bonne part soulagés", a réagi lors d'une conférence de presse le gouverneur de Louisiane, John Bel Edwards, en soulignant que son Etat avait échappé aux "ravages catastrophiques" annoncés."Mais nous avons subi une énorme quantité de dégâts", a-t-il ajouté, en mentionnant les milliers d'habitants "à la vie bouleversée". En passant dans la mer des Caraïbes, Laura avait provoqué il y a près d'une semaine d'importantes inondations en Haïti et en République dominicaine, qui se partagent l'île d'Hispaniola (ou Quisqueya). Elle a tué au moins 31 personnes en Haïti et quatre en République dominicaine. Rétrogradée en tempête tropicale jeudi après-midi, Laura s'est ensuite renforcée avant de toucher terre aux Etats-Unis en ouragan de catégorie 4 (sur 5) jeudi vers 01H00 locale (06H00 GMT) au niveau de la ville côtière de Cameron, près de la frontière avec le Texas, dans le Golfe du Mexique, avec des vents soutenus de 240 km/h, selon le Centre national des ouragans (NHC). Cela en fait l'ouragan plus puissant à avoir touché la Louisiane depuis plus d'un siècle et demi, d'après les données compilées par un chercheur de l'université du Colorado spécialisé dans les ouragans, Philip Klotzbach. Une fois le jour levé sur la région, les premières images montraient les scènes de désolation habituelles: arbres et lignes électriques à terre, bâtiments écroulés, toits arrachés, rues inondées ou couvertes de débris... L'ouragan a fait au moins dix morts en Louisiane et quatre au Texas voisin, huit de ces 14 décès étant dus à des intoxications au monoxyde de carbone émis par des générateurs portables mis en marche en intérieur en raison de coupures d'électricité. En Louisiane, quatre personnes ont en outre été tuées par des chutes d'arbres sur leurs habitations et une s'est noyée après que son bateau eut été emporté dans le cyclone. Près de 800.000 personnes étaient privées d'électricité jeudi après-midi en Louisiane et au Texas, selon le site PowerOutage.us. Les vitres explosées d'un grand immeuble témoignaient de la violence des vents à Lake Charles, ville de Louisiane connue pour ses raffineries de pétrole, principale ressource économique de la région. Un incendie s'y est déclaré dans une usine de produits chimiques, d'où s'est longtemps élevé un imposant panache de fumée au-dessus des eaux, imposant aux riverains de se calfeutrer à leur domicile. - Rétrogradé en tempête tropicale -Les météorologues ont mis en garde contre les inondations dans le Nord de la Louisiane et le Sud de l'Arkansas. Le président Donald Trump a annoncé qu'il se rendrait au Texas et en Louisiane "samedi ou dimanche". Quinze ans presque jour pour jour après l'ouragan Katrina, qui avait ravagé La Nouvelle-Orléans et profondément marqué les esprits en Louisiane, les autorités locales avaient appelé la population à la plus grande prudence. Le gouverneur de l'Etat du Texas, Greg Abbott, avait estimé jeudi que la montée des eaux n'avait pas été "aussi importante qu'initialement prévu" et que les évacuations ordonnées dans les zones côtières avaient probablement permis de sauver de nombreuses vies. Plus d'1,5 million de personnes au total se trouvaient sous le coup d'ordres d'évacuation en Louisiane et au Texas, l'un des Etats américains les plus touchés par la pandémie de Covid-19. De nouveaux protocoles ont d'ailleurs dû être mis en place dans les centres d'hébergement d'urgence afin de pouvoir faire respecter au mieux la distanciation physique. La saison des ouragans dans l'Atlantique, qui dure officiellement du 1er juin au 30 novembre, s'annonce particulièrement intense cette année. Le Centre national des ouragans s'attend à 25 dépressions. Laura est déjà la douzième.
L'ouragan Laura, l'un des plus violents à avoir jamais frappé l'Etat américain de Louisiane, a fait au moins 14 morts dans le Sud des Etats-Unis, mais moins de dommages que redouté.
orangesum-3691
. Actuellement à la présentation de L'Amour est dans le pré chaque lundi soir dès 21h sur M6, Karine Le Marchand délaissera prochainement les agriculteurs au profit des... politiciens ! En effet, dans sa nouvelle émission Ambition Intime (toujours sur la même chaîne), la sympathique animatrice interviewera les futurs candidats à l'élection présidentielle de 2017. Confessions sur canapéA l'aise dans l'exercice de l'entretien en tête-à-tête (pour preuve la phase des portraits des participants d'ADP), elle recevra ses convives spéciaux dans un lieu particulier agrémenté de mobilier et d'objets personnels appartenant à ces derniers. Comme le révèle nos confrères de Gala,Nicolas Sarkozy sera par exemple reçu dans un salon de type haussmanien, avec un cliché de sa femme (Carla Bruni ) et lui au second plan, posé sur une cheminée. Marine Le Pen sera quant à elle en extérieur dans un jardin privé, alors que Jean-Luc Mélenchon dans un loft au design industriel. Ici, elle tentera au fil de ses questions, d'inciter ces personnalités publiques à montrer une part d'eux-mêmes, plus intime. Invitée le 2 juillet 2016 sur le plateau de Thierry Ardisson dans Salut les Terriens !, elle a expliqué plus en détails ce qui l'a motivé à mettre en place ce projet : "C'est moi qui l'ai écrit, qui le produit. Le point commun [entre les fermiers et les politiciens], c'est que ce sont deux populations qui ne parlent pas d'eux-mêmes facilement. Ce sont des taiseux, ils se protègent beaucoup [...], ce sont des gens qui ont une carapace extrêmement solide, ils ont une force de caractère qui, à mon sens, est hyper intéressante." Empathique et rassurante, on se doute que Karine Le Marchand parviendra sans mal à convaincre ses interlocuteurs de se livrer en toute décontraction... Des invités de marqueSelon Télé-Loisirs, elle aurait même d'ores et déjà enregistré une première série de portraits, notamment avec François Bayrou,Bruno Le Maire, Alain Juppé, François Fillon ou encore Arnaud Montebourg. La meilleure amie des animaux de la ferme a d'ailleurs dévoilé à Gala comment avoir réussi à convaincre ces messieurs de la rejoindre sur son sofa : "Ce qui m'a aidé c'est que beau­coup d'entre aux avaient des épouses qui regar­daient L'Amour est dans le Pré ! J'avoue, ça a aidé..."Également fidèle à ses amis de longue date, un guest de luxe apparaîtra au générique d'un numéro d'Ambition intime en la personne de Thierry Olive, l'emblématique éleveur de vaches laitières (aujourd'hui marié avec Annie) de L'Amour est dans le pré, édition 2012 : "J'interviendrai aux côtés d'un ancien ministre, qui est aujourd'hui un candidat déclaré à la primaire, pour donner mon avis sur l'élection présidentielle" a-t-il précisé à TV Magazine. Que du beau monde en somme !Rendez-vous donc bientôt sur le fameux canapé, lové entre Karine et ses invités, pour partager quelques secrets (d'Etat ?) bien gardés.
L'animatrice emblématique de la chaîne proposera très bientôt aux téléspectateurs sa nouvelle émission, Ambition intime. Dans une ambiance cosy et intime, Karine Le Marchand interrogera en tête-à-tête les personnalités politiques phares de la campagne présidentielle de 2017
orangesum-3692
La catastrophe a visiblement été évitée de peu. Selon les révélations de France 3 Grand Est, le centre pénitentiaire de Queuleu à Metz, en Moselle, a été victime d'un réel problème d'infrastructure lundi 8 juin. La préfecture de Moselle annonce que la présence de « plusieurs fissures d'environ 6 centimètres et l'affaissement d'environ 10 centimètres de la dalle du plafond ». Le bâtiment est divisé en deux étages avec l'infirmerie et, au dessus, le service médico-psychologique régional (SMPR). Les pompiers sont rapidement arrivés sur les lieux. Une cellule de crise a également vu le jour. Le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) de Nancy tente d'établir le possible lien entre ces dégradations et une secousse sismique non ressentie ayant également eu lieu dans la journée. Après un certain temps d'analyse, à 21h15, il a estimé qu'il n'existait plus de « risque structurel sur la bâtiment », il semble donc peu probable qu'il s'effondre. Pour autant, il faudra par la suite redémarrer d'importants travaux. Des problèmes ont déjà été remarqués par le passé. France 3 Grand Est fait notamment mention de fuites du chauffage au niveau du sol.53 détenus redirigés Les équipes régionales d'intervention et de sécurité (ÉRIS) ont dû se rendre sur place pour aider le pénitencier. Elles ont aidé à réorienter les détenus vers leurs cellules pour la plupart. Ils étaient restés dans la cour de promenade le temps que l'incident soit maîtrisé. « A priori, personne n'a été blessé », assure le secrétaire régional FO-Pénitentiaire Franck Rassel à France 3 Grand Est. Tous les prisonniers ne pourront pas pour autant rester à Queuleu. Certains seront redirigés vers le bâtiment A ou le bâtiment C, mais les ÉRIS vont malgré tout devoir assurer l'évacuation d'autres détenus vers les prisons de Nancy et Épinal.
Selon les informations de France 3 Grand Est, la prison de Metz-Queuleu a vu une de ses dalles s'affaisser de 10 centimètres, forçant l'évacuation de dizaines de détenus le temps de régler le problème.
orangesum-3693
Cet accord est une véritable bouée de sauvetage pour AAP au moment où le secteur des médias connaît d'importantes difficultés financières, aggravées par les conséquences économiques de la pandémie de coronavirus. Trois mois après l'annonce de sa fermeture, la direction a indiqué vendredi qu'un consortium, auquel appartient l'ancien responsable de News Corp, Peter Tonagh, était sur le point de racheter l'agence de presse."Je suis très heureux d'annoncer que AAP devrait être vendu à un consortium constitué de philanthropes et de personnes souhaitant faire un investissement" socialement bénéfique, a déclaré Bruce Davidson, le directeur général d'AAP, dans un message adressé au personnel. Cette agence, qui a vu le jour il y a 85 ans, entend continuer à couvrir l'actualité mais également les sujets d'intérêt général ainsi que le sport et la photographie. Cependant, elle ne coupera pas à des suppressions d'emplois et seule près de la moitié des 180 salariés devrait pouvoir rester. "Ils voient cela comme une entreprise philanthropique et auront la patience de travailler sur de nouvelles opportunités commerciales afin de parvenir à une viabilité à long terme", a cependant assuré M. Davidson. Le consortium s'est engagé à poursuivre le travail d'AAP en matière de journalisme impartial et fiable, a ajouté M. Tonagh. En février, les dirigeants de cette agence avaient annoncé sa fermeture, ses principaux actionnaires - News Corp Australia et le groupe de presse Nine Entertainment -, estimant qu'elle n'était "plus rentable". Quelques semaines plus tard, différentes offres de rachat avaient permis de suspendre le projet de fermeture qui avait été annoncé pour le 26 juin."Enfin une bonne nouvelle pour une industrie qui a pris un coup ces derniers temps", a tweeté le rédacteur en chef d'AAP, Tony Gillies, après cette annonce. Ce plan de sauvetage d'AAP survient au moment où les médias australiens connaissent une importante chute de leurs revenus. Fin mai, le groupe du magnat Rupert Murdoch News Corp a annoncé qu'il arrêterait d'imprimer plus de 100 titres de la presse locale et régionale en Australie, en raison d'un effondrement des revenus publicitaires qui a été encore aggravé par l'épidémie de nouveau coronavirus.
L'unique agence de presse nationale australienne, Australian Associated Press (AAP) semble sauvée après que son directeur général a annoncé vendredi un projet de reprise par un consortium de philanthropes.
orangesum-3694
. Voilà comment Thierry Solère prédit l'avenir de son ancienne formation politique, alors que Les Républicains sont plongés dans le marasme d'une déroute électorale sans précédent. Le député LREM des Hauts-de-Seine a évoqué lundi 3 juin sur LCI la démission de Laurent Wauquiez de la présidence de LR, estimant que "la droite républicaine en France a fait trois erreurs successives: celle du Trocadéro, elle s'est acharnée sur la candidature de François Fillon qui avait pris l'engagement d'arrêter sa campagne, (...) ensuite au second tour de la présidentielle elle n'a pas appelé à voter pour Emmanuel Macron. (...) C'est le péché originel". Thierry Solère a ensuite expliqué la "troisième erreur: "C'est deux années de quinquennat où ils se sont opposés à tout, sur tout, tout le temps, quitte à s'opposer à des sujets qu'ils avaient eux-mêmes préconisés pendant la campagne présidentielle. Déficit de crédibilité. Les électeurs sont partis (...)", a-t-il poursuivi. "Je crois que la suite (pour Les Républicains, ndlr) avec cette stratégie qu'ils ont choisi depuis deux ans, c'est d'être les supplétifs de l'extrême droite. Un jour vous verrez ceux qui viennent vous expliquer 'pas d'alliance' vous expliquer qu'ils peuvent très bien travailler avec Marion Le Pen et avec Marine Le Pen (...) que c'est plus l'extrême droite, que c'est pas Jean-Marie Le Pen (...)". Le député, désormais membre de la majorité présidentielle estime que le résultat des élections européennes en France "incite à avoir des résultats (...) et à éviter toutes les postures partisanes". "J'appelle aujourd'hui tous les maires notamment, modérés de la droite et du centre, à venir aider à la reconstruction du pays et à rejoindre la majorité présidentielle", a-t-il dit. "Retroussons nous les manches, venez aider le président de la République, la majorité, et formons un bloc central qui a des résultats", a t-il lancé, évoquant la concurrence croissante du Rassemblement national : "Ceux qui sont républicains et qui ne veulent pas ça, ouvrez les yeux. C'est le moment de s'en rendre compte", a t-il encore ajouté.
L'ancien porte-parole de François Fillon pendant la campagne présidentielle de 2017, aujourd'hui député LREM, avait démissionné au début de "l'affaire" Pénélope Fillon. Il voit en l'acharnement de son ancien parti à maintenir son candidat l'une des raisons de sa dégringolade."Les supplétifs de l'extrême droite"
orangesum-3695
Le projet "se poursuit conformément aux voeux de l'artiste", a assuré à l'AFP le CMN qui gère ce monument, l'un des plus visités de Paris. En raison de la pandémie du coronavirus, l'empaquetage avait été reporté à la période du 18 septembre au 3 octobre 2021, soit un an exactement après les dates initialement prévues. Le président du CMN Philippe Belaval a tweeté après la mort du plasticien d'origine bulgare: "Nous aurons bien sûr à coeur de réaliser ce projet pour rendre à cet artiste un peu de l'amour immense qu'il a voué à Paris". Le Centre Pompidou, qui a été en lien étroit avec l'artiste d'origine bulgare et son entourage depuis les prémisses de ce projet, confirme aussi qu'il "devrait bien se faire à l'automne 2021"."Le projet est maintenu pour septembre 2021: son installation débutera le 15 juillet 2021 et son démontage sera achevé le 31 octobre 2021", a précisé à l'AFP Laure Martin, présidente du projet "l'Arc de triomphe empaqueté" dont le neveu de Christo, Vladimir Yavachev, est par ailleurs le directeur. Selon Mme Martin, "c'était le souhait exprimé par Christo, avant même la mort de son épouse Jeanne-Claude en 2019, que le projet soit réalisé s'ils devaient décéder avant". Le maintien du projet "a été confirmé à M. Belaval par l'Elysée", a-t-ele ajouté. Célèbre pour ses réalisations gigantesques, qui ont consisté entre autres à emballer le Pont-Neuf à Paris et le Reichstag à Berlin, Christo est mort à New York à l'âge de 84 ans. Conçue comme l'avant-première au projet, l'exposition "Christo et Jeanne-Claude, Paris!" que le Centre Pompidou devait inaugurer le 16 mars, au moment où le confinement avait déjà débuté, ouvrira le 1er juillet, en même temps que l'ensemble des espaces du musée national d'art moderne. Un hommage sera par ailleurs rendu par le Centre Pompidou à Christo.
L'empaquetage de l'Arc de Triomphe, monumental projet phare et rêve ultime du plasticien Christo, décédé dimanche, est toujours programmé pour l'automne 2021, a-t-on assuré mardi au Centre des monuments nationaux (CMN) et auprès des responsables du projet.
orangesum-3696
Si leur relation n'a pas toujours été au beau fixe, Emmanuel Macron ne semble pas en tenir rigueur à François Bayrou. Selon les informations de franceinfo recueillies auprès de l'entourage du président de la République, "sur un plan personnel", le chef de l'État "nourrit un sentiment d'amitié" à l'égard du président du MoDem, avec qui il échange "régulièrement et continuera de le faire". Un soutien de poids, après la mise en examen de François Bayrou vendredi 6 décembre dans l'affaire des emplois présumés fictifs d'assistants parlementaires à Bruxelles. Après plus de deux ans d'enquête, le leader centriste est soupçonné d'avoir "couvert" le paiement par le Parlement européen de plusieurs salariés qui travaillaient en réalité pour le compte du parti. Au total, douze responsables du MoDem sont inquiétés, dont Sylvie Goulard et Marielle de Sarnez. Malgré cette main tendue, l'Élysée a fait savoir à franceinfo samedi 7 décembre, qu'il n'avait pas à s'exprimer "sur une décision de justice". Deux rencontres prévuesFrançois Bayrou a répondu présent à l'invitation du président de la République à l'Élysée, à l'occasion d'un déjeuner de la majorité organisé lundi 9 décembre. Une réunion à deux jours des annonces d'Édouard Philippe sur la réforme des retraites. Une semaine plus tard, les 16 et 17 décembre, c'est en tant que maire de Pau que le leader du MoDem recevra Emmanuel Macron. Le chef de l'État accueillera dans la ville des Pyrénées-Atlantiques un sommet avec ses homologues africains. Au cœur des discussions : la mobilisation des forces Barkhane au Sahel et l'inauguration de Febus.
Après la mise en examen de François Bayrou dans l'affaire d'emplois fictifs présumés au Parlement européen, l'Élysée a fait savoir qu'à titre personnel, Emmanuel Macron entretenait un "sentiment d'amitié" à l'égard du leader du MoDem.
orangesum-3697
L'aménagement des espaces au bureau doit être repensé après le confinement. La crise sanitaire du coronavirus n'aura pas seulement bouleversé le quotidien des Français durant les 55 jours du confinement. Le retour au bureau ce lundi 11 mai oblige à repenser l'aménagement des espaces de travail avec un grand gagnant : le télétravail. Le confinement aura aussi fait une victime : les open spaces ancienne formule, estiment des experts. Car déconfinement ne signifie pas disparition du virus. Le 3 mai dernier, le gouvernement a publié un "protocole national" qui devra être suivi par les entreprises afin de faire respecter la distanciation physique, incluant recommandations en terme de jauge par espace ouvert, gestion de flux des personnes... Selon la dernière édition (2017) du baromètre de la qualité de vie au bureau, réalisé par TNS Sofres et Actineo, trois actifs sur cinq (65%) travaillant au bureau sont dans un espace fermé, 29% dans un espace collectif ouvert (ou "open space") et 6% sont sans poste attitré (bureau partagé ou "desk-sharing"). Sur les 65% qui sont en bureau fermé, 32% sont seuls - proportion qui monte à 77% chez les cadres dirigeants et 46% chez les cadres intermédiaires. 33% d'entre eux sont dans un bureau de plus de deux personnes - 36% des employés. Dans le contexte post-covid-19, "les entreprises vont être obligées de repenser leur organisation. Toucher aux environnements de travail est une question sensible" pour Catherine Pinchaut, secrétaire nationale de la CFDT, qui prévient que beaucoup va dépendre "de la qualité du dialogue social". "Il faut que l'employeur assume ses responsabilités en matière de sécurité, qu'il informe et forme ses salariés", insiste Céline Verzeletti, secrétaire confédérale de la CGT. Les bureaux en plateau ouvert ont été fustigés dans le livre à succès "L'open space m'a tuer" paru en 2008 sous les plumes de Thomas Zuber et Alexandre des Isnards (Pocket). Le sociologue du travail Alain d'Iribarne les a qualifiés de "fabrique du contrôle social" où "chacun se surveille, écoute les conversations des autres". Ils vont devoir être repensés, assure l'architecte et psychologue du travail Elisabeth Pélegrin-Genel. "L'open space a été densifié au fil des années, on a entassé les gens pour économiser des mètres carrés. On va devoir 'dédensifier' et revenir à quelque chose de sans doute beaucoup plus agréable car on ne sera pas collé les uns contre les autres."La crise "marquera ces lieux"Auteur en 2016 du livre "Comment (se) sauver (de) l'open space ?" (Editions Parenthèse), elle se dit aujourd'hui "assaillie de sollicitations pour installer des plexiglas" sur les plateaux de travail. "Comme dans 'Playtime' de Jacques Tati. J'espère que ce ne sera que temporaire, qu'on ne va pas finir par vivre chacun dans son scaphandre, à deux mètres les uns des autres..." Dans ce contexte, le bureau partagé "peut devenir une bonne solution de par sa facilité d'entretien" car il est plus facile de désinfecter un poste de travail vide de tout effet personnel, estime Elisabeth Pélegrin-Genel. Le cotravail (ou "coworking) permet pour sa part de renouer avec une ambiance de bureau dans des espaces dédiés, partagés par plusieurs entreprises, plus proches du domicile, permettant d'éviter des heures de trajet. "Le coworking est une alternative au domicile" pour Odile Duchenne, directrice générale d'Actineo, observatoire de la qualité de vie au travail, tout en permettant ce "travail à distance, grand gagnant" de cette crise. Selon Patrick Conjard, de l'Agence nationale pour l'amélioration des conditions de travail (Anact), le "travail hors les murs", qui concernait 7% des salariés avant la crise et 30% (un peu plus de 7 millions) pendant, "bouleverse les pratiques managériales" appelées à "gérer les collectifs en présence et à distance"."On va de plus en plus travailler ailleurs que dans les immeubles de bureau", ajoute Odile Duchenne, mais "cela ne veut pas dire la fin du bureau". Pour la dirigeante d'Actineo, "l'entreprise sera le lieu où l'on vient pour les réunions, le partage, la créativité". Cela impliquera l'aménagement de "salles de réunion plus grandes, plus hautes de plafond, plus aérées". Une chose est certaine pour Odile Duchenne : "la crise marquera ces lieux".
Télétravail, "coworking", bureaux partagés... La pandémie de coronavirus oblige à repenser les manières de travailler.
orangesum-3698
L'Académie de médecine recommande de porter un masque "grand public" ou "alternatif", c'est-à-dire en tissu. "Dans l'espace public, les masques en tissu, lavables, doivent être préférés aux masques jetables pour d'évidentes raisons économiques et écologiques", expliquent les experts. "Si les masques alternatifs ont des performances légèrement inférieures à celles des masques chirurgicaux en termes de filtration et d'étanchéité, ils offrent généralement de meilleures qualités de confort et de 'respirabilité'", argue l'Académie. Comment utiliser ces masques en tissu ? "Ils peuvent être lavés à la main ou en machine, avec un détergent, comme le linge de corps, la température de 60°C n'étant pas plus justifiée pour le lavage des masques que pour le lavage des mains", souligne l'Académie. Et quelle est leur durée de vie ? "Ils sont réutilisables après chaque cycle de lavage - séchage tant que leurs qualités (maillage du tissu et intégrité des brides) ne sont pas altérées". Attention, les masques lavables "doivent être changés lorsqu'ils deviennent humides et ne jamais être portés plus d'une journée". Les scientifiques estiment que "les masques en papier, jetables, dits 'chirurgicaux', doivent être utilisés préférentiellement lors des activités de soins et de façon systématique pour les personnes malades ou en isolement". "Le port du masque dans la communauté n'est pas facultatif; se masquer pour protéger les autres est un geste altruiste dont l'efficacité collective est certaine quand tout le monde l'applique", insiste l'Académie. Alors qu'"une pléthore d'affirmations souvent contradictoires entretient la confusion générale", l'institution recommande "que l'obligation du port du masque, systématiquement associée aux mesures de distanciation, soit instaurée dans tous les lieux publics, clos et ouverts, selon des règles faciles à comprendre, à appliquer et à contrôler", et "qu'une information claire et simplifiée sur l'usage des masques soit largement diffusée". Dès début avril, l'Académie de médecine avait recommandé le port obligatoire du masque "grand public" pour les sorties. "Il est établi que des personnes en période d'incubation ou en état de portage asymptomatique excrètent le virus et entretiennent la transmission de l'infection. En France, dans ce contexte, le port généralisé d'un masque par la population constituerait une addition logique aux mesures barrières actuellement en vigueur", estimait alors l'Académie.
PRATIQUE. La société savante, qui recommande depuis début avril de porter un masque "grand public" pour sortir, a publié de nouvelles règles mardi 8 septembre.
orangesum-3699
La confiance dans la manière dont Emmanuel Macron et le gouvernement gèrent la crise est au plus bas (30%) depuis le 19 mars - date de la première mesure de ce baromètre. La confiance dans la qualité des informations fournies par les médias et les pouvoirs publics se dégrade aussi, atteignant son plus bas niveau depuis le début de la crise avec 32% pour les pouvoirs publics, 30% pour les médias (-3 points). Les cartes des départements "rouges" et "verts" et leurs incidences, les polémiques sur les transports publics et leur fonctionnement, les doutes sur les conditions du déconfinement... pèsent négativement sur les opinions, alors que les Français ont de plus en plus conscience de la réalité des changements à venir. Leur moral est particulièrement affecté par les perspectives à court et moyen termes, et s'affaiblit à l'approche du 11 mai. Plafonné à 6,2/10 depuis quelques jours, il est cependant plus élevé chez ceux qui pensent que "les choses vont rester stables" ou que "le pire est derrière nous" (6,5). Les opinions sur l'évolution de la situation semblent se polariser davantage, 41% envisagent que "le pire est devant nous", en hausse de 2 points à contre-courant de la tendance des derniers jours; quand 18% pensent que "le pire est derrière nous", une opinion à son plus haut niveau. Au final, seuls 31% pensent que "les choses vont rester stables" (en baisse de 3 points). Enfin, face aux incertitudes sur les conditions de reprise de l'école, les parents ne sont plus que 60% à considérer qu'il est facile de s'occuper de ses enfants (contre 74% le 19 avril).
SONDAGE. La confiance des Français dans la façon dont l'exécutif gère la crise et dans les informations reçues se dégrade pour atteindre son pire niveau depuis le début du confinement, selon le baromètre BVA pour Orange et Europe 1, mardi 5 mai.
orangesum-3700
Un avion militaire belge de type F-16 s'est écrasé jeudi 19 septembre au matin dans le Morbihan, sans faire de victimes, a annoncé la préfecture dans un communiqué. "Cet avion avait décollé de Florennes (Belgique) et se rendait à la base aéronautique navale de Lann-Bihoué (Morbihan)", a précisé la préfecture. Un périmètre de sécurité a été mis en place à 500 mètres autour du site du crash par la gendarmerie. Le préfet du Morbihan a déclenché une cellule de crise à 11h15. Quarante sapeurs-pompiers et 20 engins de secours de la brigarde de sapeurs-pompiers (Sdis) du Morbihan sont mobilisés."On peut confirmer qu'un F-16 biplace qui effectuait un vol d'entraînement s'est écrasé ce matin près de Lorient. Les deux occupants ont réussi à s'éjecter, les sièges éjectables ont fonctionné. Une équipe de la Direction de la sécurité aérienne de la Défense se rend sur place depuis la Belgique", a indiqué la Défense belge. Un pilote suspendu à une ligne haute tension"L'appareil de type F-16 n'était pas armé et son chargement est en cours d'expertise. Le pilote et son co-pilote ont pu s'éjecter avant le crash. Ils ont été tous les deux localisés et sont en vie. L'un d'eux a déjà pu être pris en charge par les services de secours déployés sur site" a fait savoir la préfecture. Un second pilote qui était "suspendu à une ligne haute tension par son parachute" a été décroché dans la journée selon le Télégramme. "Les services d'Enedis (gestion du réseau d'électricité, NDLR)" étaient "sur place pour aider à la récupération du militaire", avait-elle évoqué dans son communiqué. Des photos diffusées par le journal régional le Télégramme montraient jeudi midi l'un des pilote suspendu par son parachute à une ligne haute tension. Avant de s'écraser, l'avion a "touché une habitation", relate le Télégramme. "On peut dire que c'est un miracle. L'aile de l'avion a arraché une partie de la toiture sur la façade nord de notre maison. Les dégâts sont impressionnants : les arbres et le cabanon étaient en feu quand mon épouse a été évacuée", raconte un habitant au quotidien.
Un avion de chasse belge F-16, s'est écrasé jeudi matin dans le Morbihan. Les deux pilotes, indemnes, sont parvenus à s'éjecter.