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orangesum-4601
Par crainte de la foudre, la première tentative du lancement de la capsule Crew Dragon en direction de la Station spatiale internationale (ISS) avec deux astronautes à bord avait été annulée mercredi, seulement 17 minutes avant l'heure prévue du décollage."Aucune décision sur la météo n'a encore été prise pour le vol d'essai de samedi du vaisseau spatial Crew Dragon de SpaceX. Nous réévaluerons la situation demain matin", a tweeté Jim Bridenstine, le chef de la NASA. Le décollage de la fusée Falcon 9 de SpaceX, avec à son sommet la capsule Crew Dragon, est en théorie prévu samedi à 15H22 (19H22 GMT) du centre Kennedy, d'où décollèrent les astronautes qui ont marché sur la Lune dans les années 1960 et 1970. Les deux astronautes sont Bob Behnken et Doug Hurley. Plus tôt vendredi, la NASA a indiqué que la probabilité d'un lancement était de 50%. La météo prédit pour l'instant de l'orage. La prochaine fenêtre de lancement serait dimanche à 15H00 (19H00 GMT). Le vol a été maintenu malgré la pandémie de Covid-19. Des touristes et passionnés de l'espace s'étaient installés mercredi sur les plages du littoral de Floride, dont la fameuse Cocoa Beach, pour assister à la première tentative de lancement. Mercredi, Donald Trump était venu assister en personne à ce que la Nasa appelle l'aube d'une nouvelle ère spatiale, où les Etats-Unis confient au secteur privé le transport de ses astronautes, et retrouvent en même temps l'accès à l'espace qu'ils avaient perdu en 2011 avec l'arrêt des navettes spatiales. Le président américain a indiqué qu'il reviendrait samedi.
La décision de lancer ou non le premier vol habité de la société américaine SpaceX samedi après-midi sera prise le matin même, après observation de la météo, a annoncé vendredi le patron de la NASA.
orangesum-4602
Si la France a déjà envoyé "en urgence" avions et navire militaires et équipements pour contenir et pomper les hydrocarbures échappées du navire, l'enjeu est maintenant d'avoir une "expertise nouvelle pour savoir ce que l'on fait de l'épave", a indiqué le ministre sur franceinfo, en duplex depuis La Réunion où il effectue une visite de quatre jours sur les thèmes de la rentrée scolaire et de la relance économique. C'est pourquoi "la France dépêche ce matin par voie militaire trois experts de très haut niveau, des experts français, qui vont aider le Premier ministre mauricien à prendre des décisions". La France défend "une approche très environnementale et très en protection de la biodiversité, et singulièrement des côtes réunionnaises", a-t-il souligné. Parmi les scénarios possibles, "soit couler l'avant de l'épave au grand large", mais "ce n'est clairement pas la solution qui retient notre préférence", soit "le remorquer et le déconstruire ailleurs", ce qui prendra "plus de temps". Quant au risque de voir des boulettes d'hydrocarbures arriver sur les côtes réunionnaises, il a souligné qu'"aucun dépôt de ce type" n'a pour l'heure été repéré, et il ne s'agirait de toute façon "pas d'une marée noire de type Amoco Cadiz ou Erika" -deux pétroliers dont les naufrages avaient provoqué des marées noires très graves sur les côtes atlantiques françaises en 1978 et 1999- puisque le navire est un vraquier et que "les nappes d'hydrocarbures qui se sont écoulées sont issues du fioul domestique du navire". Mais la mer va être "mauvaise" dans les "trois à quatre prochains jours" et "on se doit d'être vigilants", a souligné M. Lecornu. Le vraquier japonais MV Wakashio s'est brisé en deux samedi, trois semaines après avoir échoué sur un récif de l'île Maurice, où il a déversé mille tonnes de fioul dans les eaux turquoise de cette destination touristique de l'océan Indien.
La France va envoyer trois experts auprès du gouvernement de l'île Maurice pour l'aider à décider de l'avenir de l'épave du vraquier brisé en deux au large de ses côtes, dans "une approche très environnementale", a souligné lundi le ministre des Outre-Mer Sébastien Lecornu.
orangesum-4603
En conclusion du grand débat, Emmanuel Macron avait annoncé qu'il s'inspirerait de la Finlande, à la pointe en matière d'égalité. Promesse tenue. Il a envoyé cette semaine à Helsinki le secrétaire d'État chargé de la Protection de l'enfance Aurélien Taquet, dont la mission a été suivie par Europe 1. Dans ce "parcours des 1 000 jours", en référence au temps séparant la conception de l'enfant à ses deux ans, le rôle des PMI (centre de Protection maternelle et infantile) sera plus important, annonce la radio. Aurélien Taquet souhaite que toutes les mamans passent la visite médicale du quatrième mois de grossesse et que toutes reçoivent également une visite à domicile après l'accouchement. Et l'État veut attribuer cette mission aux PMI. Les centres verraient leurs moyens renforcés s'ils atteignent les objectifs de sensibilisation des parents, particulièrement les plus isolés, pour leur faire intégrer ce "parcours des 1 000 jours". Lors des visites post-naissance à domicile, la présence du père devra être fortement encouragée. Celles-ci permettront de veiller non seulement au développement de l'enfant, mais aussi pour faire attention à son environnement familial. Des allocs et des bons pour les "bons" parentsLes nouveaux parents pourraient aussi bénéficier de certains services s'ils adhérent à ce fameux parcours. La radio évoque un chéquier, avec des bons pour des jours de baby-sitting ou pour des cours de bébé-nageur. Comme en Finlande, le versement des allocations familiales serait conditionné au bon respect de chaque étape. En revanche, pas de places en crèche garanties. "On ne peut pas garantir un droit si l'on n'en a pas les moyens", a confié Adrien Taquet à Europe 1. Mais le secrétaire d'État s'est montré très intéressé par les crèches finlandaises ouvertes 24 heures sur 24. Bien qu'elles coûtent cher, elles résoudraient un problème qui revenait souvent lors du grand débat national, celui de la précarité des mères célibataires.
Pour combattre les inégalités dès la naissance, l'exécutif prépare un plan baptisé "parcours des 1 000 jours", selon Europe 1. Il correspond au début de la grossesse jusqu'aux deux ans du bébé.
orangesum-4604
Valéry Giscard d'Estaing n'aura plus à s'en soucier. Comme le rapporte France Bleu Pays d'Auvergne, le château de la Varvasse, situé à Chanonat (Puy-de-Dôme), a enfin trouvé preneur après 13 ans d'attente. La propriété, une demeure de 1 000 mètres carrés et un terrain de 13 hectares au bord d'une rivière, a été vendue le 5 février pour une somme comprise entre 1 et 1,5 million d'Euros, selon la radio locale. Une bonne affaire pour l'ancien chef de l'Etat ? "Au départ Monsieur le président souhaitait la modique somme de 2,9 millions d'euros", confie Jacques Estève, le directeur de l'agence ayant réalisé la vente, au micro de France Bleu Pays d'Auvergne. "Ça a traîné, ça a traîné... On avait approché un client du monde arabe, mais ça ne s'est pas fait... Mais il était encore gourmand à cette époque-là, il avait ses têtes. Il y avait des gens avec qui il aurait accepté de le faire, et d'autres non. Avec le monde africain, il aurait signé sans problème..."Un lieu chargé d'histoireFinalement, l'acquéreur ne sera ni issu du monde arabe ni africain. Le nouveau propriétaire du château est en effet un quinquagnéraire auvergnat souhaitant garder l'anonymat. "C'est quelqu'un de très simple et de très sobre", détaille Jacques Estève à France Bleu Pays d'Auvergne. "Il n'est pas là pour se faire remarquer. Ce sera pour lui, pour y vivre personnellement et pour y développer un peu d'événementiel, comme des réceptions, des mariages. Je pense qu'une partie sera louée en chambres d'hôtes. Et comme c'est quelqu'un de très humain, il pourrait même y avoir des choses créées, comme une ferme naturelle qui permettra de faire des visites pour un accès au public."L'acquéreur discret possède désormais un lieu chargé d'histoire, acheté par le père de Valéry Giscard d'Estaing en 1936. En 2012, "VGE" s'était déjà séparé du mobilier de la Varvasse lors d'une vente aux enchères qui avait rapporté 652 000 euros à sa fondation. Mais même sans la statue de l'Ariane endormie, qui était à l'époque partie contre 82 000 euros, le lieu a encore du cachet...
Après 13 ans d'attente, le château de la Varvasse, propriété de la famille Giscard d'Estaing depuis les années 30, a été racheté début février. L'acquéreur, un Auvergnat, a acheté le bien pour la moitié du prix initial.
orangesum-4605
Jean-Marc Reiser, mis en examen pour assassinat après la disparition de Sophie Le Tan, une étudiante de 20 ans, a répondu vendredi 5 octobre aux questions du juge d'instruction de Strasbourg. L'homme de 58 ans placé en détention provisoire depuis le 18 septembre a maintenu qu'il n'était pas impliqué dans cette affaire. "C'était une journée très longue, très éprouvante (...) Il y a forcément des nouveautés, mais il y a des choses qui restent les mêmes, y compris dans les positions de M. Reiser : il n'a rien à voir de près ou de loin dans la disparition de Mme Le Tan", a expliqué à l'AFPPierre Giuriato, l'un des deux avocats qui ont assisté le suspect, à l'issue d'une audition qui a duré un peu plus de six heures. "L'interrogatoire a été très long, il a débuté vers 09h30. Jean-Marc Reiser a répondu à toutes les questions, il n'en a éludé aucune", a déclaré Francis Metzger, son deuxième conseil."Une version des faits cohérente"L'homme, au lourd passé judiciaire, s'est justifié sur la présence de traces d'ADN appartenant à la victime retrouvées dans son appartement à Schiltigheim, dans la banlieue de Strasbourg. "Il les justifie d'une certaine manière", a détaillé Me Giuriato. "Il a une version des faits cohérente, qui est en opposition avec certains éléments qui découlent du dossier". Selon BFMTV et Franceinfo, Jean-Marc Reiser a finalement reconnu que la jeune femme était montée chez lui au 6e étage de son appartement. Il a expliqué qu'il l'avait rencontré par hasard à l'université et qu'elle était blessée à la main. Il lui aurait alors proposé de la soigner à son domicile puis aurait nettoyé les lieux après son départ. Il aurait confié que si dans un premier temps, il avait affirmé ne pas la connaître, c'était par peur d'être suspecté en raison de son passé criminel. Il aurait également reconnu avoir passé une petite annonce pour louer son appartement, contrairement à ses premières déclarations. Sophie Le Tan n'a plus donné signe de vie depuis le 7 septembre. Elle devait visiter ce jour-là un appartement à Schiltigheim. Une semaine plus tard, le 15 septembre, les enquêteurs avaient arrêté Jean-Marc Reiser à qui ils se sont intéressés grâce à des données téléphoniques. Chez lui, ils ont retrouvé des traces de sang laissées malgré un nettoyage récent. Dans ces traces, ils ont mis en évidence un ADN correspondant à celui de Sophie Le Tan. Deux jours plus tard, il avait été mis en examen pour assassinat, enlèvement et séquestration. Le quinquagénaire avait notamment été condamné en 2001 par la cour d'assises du Doubs à 15 ans de réclusion pour des viols commis en 1995 et 1996, peine confirmée ensuite par la cour d'assises d'appel de Côte-d'Or en 2003. Jean-Marc Reiser avait aussi été acquitté en 2001 par la cour d'assises du Bas-Rhin dans une autre affaire, la disparition d'une jeune femme de 23 ans, en 1987, dont le corps n'a jamais été retrouvé. Le dernier client à qui cette représentante de commerce avait rendu visite était Jean-Marc Reiser.
S'il dément toujours avoir un rôle dans sa disparition, le principal suspect dans l'affaire de la disparition de Sophie Le Tan a néanmoins reconnu face au juge que l'étudiante était montée chez lui pour soigner sa main blessée, affirment BFMTV et Franceinfo.
orangesum-4606
Les citoyens seront consultés dès le mois de septembre et jusqu'à la fin de l'année sur la réforme des retraites, a annonce jeudi 12 septembre le Premier ministre Édouard Philippe. Le projet de loi sera voté "d'ici la fin de la session parlementaire de l'été prochain", a-t-il précisé."Nous sommes décidés à prendre tout le temps nécessaire", a-t-il déclaré devant le Conseil économique social et environnemental (Cese), précisant que ce délai servira à "définir le système cible et les générations concernées" par le "système universel" par points voulu par Emmanuel Macron. Le chef de l'État lancera "avant la fin du mois de septembre" un cycle de "consultations citoyennes" qui "se termineront à la fin de l'année", via notamment une "plateforme numérique", a annoncé M. Philippe. En parallèle, des concertations avec les partenaires sociaux "vont commencer dès la semaine prochaine" et "dureront jusqu'au début du mois de décembre". Ces discussions porteront sur quatre thèmes, dont les "conditions d'ouverture des droits", en particulier "l'importante question de l'âge (de départ) et de la durée (de cotisation), et le "pilotage financier du système" pour le ramener à l'équilibre d'ici 2025. Sur le thème clef de l'âge de départ à la retraite ou de durée de cotisation, le Premier ministre a annoncé qu'il allait "confier une mission à Sophie Bellon, présidente du conseil d'administration de Sodexo qui aura à ses côtés Jean-Manuel Soussan, directeur des ressources humaines du groupe Bouygues Construction, et à Olivier Mériaux ancien directeur général adjoint de l'agence nationale pour l'amélioration des conditions de travail (Anact)".
Le projet de loi devra être voté d'ici à l'été 2020, a annoncé le Premier ministre.
orangesum-4607
Butylcarbamate d'iodopropynyl, coumarine, butylphényl méthylpropional, dioxyde de titane... Difficile de s'y retrouver dans les listes d'ingrédients de ces produits cosmétiques qui garnissent étagères et trousses de toilette. Le magazine 60 Millions de consommateurs, édité par l'Institut national de la consommation (INC), a donc publié jeudi une étude sur 86 produits de plusieurs catégories d'utilisation, dentifrices, crèmes et gels de douche, vernis à ongle, crèmes hydratantes, fonds de teint, mousses à raser, l'accompagnant d'un "Cosméto'score" qui les évalue d'une échelle de A à E, de "sans réserve d'utilisation" à "utilisation fortement déconseillée, produit contenant trop de substances problématiques". Comment s'effectue la notation? En fonction des ingrédients indiqués sur l'emballage et de leur impact sur la santé (70% de la note) et sur l'environnement (30%). "La place de l'ingrédient dans la composition du produit, comme la façon d'appliquer le produit, joue énormément dans la pondération de la note finale", a précisé lors d'une conférence de presse jeudi la rédactrice en chef de la revue, Sylvie Metzelard. Pour autant, cette notation n'est pas "une évaluation de dangerosité", a complété Emmanuel Chevalier, ingénieur à l'INC. "Il s'agit d'une évaluation des risques, et quand on parle d'un produit noté E, cela signifie que l'utiliser va augmenter la probabilité de développer une problématique pour la santé, ou que cela ait un impact sur l'environnement". Mais "en cas de risque avéré et immédiat pour la santé, on n'aurait pas ces produits sur le marché", avait expliqué un peu plus tôt à l'AFP la chef de la rubrique Santé - Cosmétique du magazine, Adelaïde Robert. La Fédération des Entreprises de la Beauté (FEBEA), qui représente les entreprises cosmétiques, s'est d'ailleurs empressée de rappeler dans un communiqué que "tous les produits cosmétiques vendus en France respectent la réglementation cosmétique européenne, qui est la plus stricte au monde".- Pousser à "Faire mieux" -"Tous les produits cosmétiques mis sur le marché en France sont sûrs, autorisés et contrôlés", martèle le président de la FEBEA, Patrick O'Quin, dans ce communiqué, ajoutant que les industriels "réalisent aussi en permanence des efforts considérables de recherche & développement pour développer des produits toujours mieux tolérés, plus efficaces et respectueux de l'environnement"."Inquiéter le consommateur avec des indicateurs fourre-tout, forcément anxiogènes, n'est pas la bonne méthode", estime encore Patrick O'Quin, la FEBEA ajoutant que l'indice de 60 millions de consommateurs "mélange" données de santé, environnementales, allergènes ne concernant qu'une faible part des utilisateurs, ou encore les mauvais usages, par exemple des aérosols inflammables."L'idée de ces évaluations, c'est de pousser les industriels à faire mieux, parce qu'on voit bien que dans chaque famille de produits, il y en a qui s'en sortent bien" en proposant des produits expurgés de ces ingrédients problématiques, défend Adélaïde Robert, de 60 Millions de consommateurs. Car acheter des produits de grands noms, ou arborant le label bio, n'est pas une garantie d'éviter les substances indésirables, estime 60 Millions de consommateurs. Et chaque catégorie de produits cosmétiques a ses ingrédients problématiques: pour les crèmes hydratantes, il s'agit par exemple des polymères, dont la fabrication est très polluante, ou des colorants dits azoïques, dont certains "sont potentiellement cancérogènes en plus d'être sensibilisants et irritants", écrit le magazine. Certains produits de douche, de marque Carrefour, Dop ou Weleda, contiennent de la coumarine, "suspectée d'être cancérogène-mutagène-reprotoxique", ou du Lilial (butylphényl méthylpropional), présent dans la crème Dove, "toxique pour la reproduction". Certains dentifrices, "de marque Oral B, Sanogyl, Sensodyne, Signal, Vademecum ou Zendium", présentent quant à eux des traces de métaux lourds, comme le zinc et l'étain, "toxiques", explique le magazine. Ou du dioxyde de titane, qui "peut contenir des nanoparticules et est soupçonné d'être cancérogène". Globalement, le magazine appelle les consommateurs à repérer dans les listes d'ingrédients ceux à éviter autant que possible, comme le butylcarbamate d'iodopropynyle, allergisant, ou l'EDTA, irritant et "surtout très polluant pour l'environnement". De quoi faire travailler sa mémoire, puisque le magazine en cite une grosse douzaine.
Quel impact sur la santé et l'environnement de ces substances, au nom souvent imprononçable, entrant dans la composition des produits cosmétiques? La revue 60 Millions de consommateurs a relevé dans une étude, jugée "anxiogène" par le secteur, des ingrédients potentiellement cancérogènes ou polluants.
orangesum-4608
Trois jours avant la première phase de "déconfinement" en France, les députés ont débattu à l'Assemblée nationale du texte prolongeant l'état d'urgence sanitaire, dans le cadre de la lutte contre l'épidémie de coronavirus. Dans le cadre des débats, le ministre de la Santé a pris la parole pour inciter les élus à concentrer les discussions sur les "principes généraux" du texte. Cette déclaration faisait suite des échanges parlementaires sur un amendement concernant... la pêche à la ligne. Véran rappelle le basculement du principe d'interdiction au principe d'autorisationCes discussions ont ainsi mené Olivier Véran à rappeler le cadre des discussions : "C'est l'état d'urgence sanitaire. Pourquoi est-ce qu'on le propose et pourquoi on a besoin pendant deux mois d'avoir des outils de restriction des libertés?", a t-il demandé au député Eric Coquerel. "Je vous pose la question parce que je me demande si vous avez la réponse, à vous entendre. On est ici pour étudier un texte qui prolonge l'état d'urgence sanitaire pour protéger la vie des Français face à une épidémie telle que nous n'en avons pas connue depuis un siècle, qui a tué près de 30000 personnes dans notre pays"."On peut discuter de tout. La pêche à la ligne, c'est très important, mais ça fait bientôt 20 minutes de savoir si on crée un article spécifique dans la loi indiquant 'autoriser la pêche'. Les questions que vous posez, je dis pas qu'elles sont pas legitimes". "Mais le régime n'est plus un régime d'interdiction sauf exception, mais un régime d'autorisation sauf exception. Je dis pas que c'est important! Revenons-en peut-être aux principes généraux, parce que l'heure tourne!La déclaration d'Olivier Véran a entraîné une rapide réaction de Jean-Luc-Mélenchon. "Je viens pas pour me faire engueuler par un ministre", lui a t-il lancé. "Nous on vous a pas cherché! On est d'accord avec, point. De grâce, un peu de tranquillité, il faut pas être à cran pour la pêche à la ligne", a t-il ajouté, estimant avoir contribué au débat sur l'amendement en question car il vaut "mieux vaut dans les moindres recoins protéger la liberté".
"Je ne viens pas pour me faire engueuler par un ministre!" a t-il lancé au ministre de la Santé, qui avait déploré la longueur des discussions sur des points trop spécifiques au détriment du débat de fond sur le prolongement de l'état d'urgence sanitaire.
orangesum-4609
Alors qu'on pourra prochainement la découvrir dans "L'Aventure Robinson" sur TF1 aux côtés d'Amir, Christine Bravo s'est confiée en exclusivité à Pure People sur ses autres projets. A cette occasion, l'animatrice de 62 ans a révélé se lancer dans "un deuxième métier" pour le moins surprenant. En effet, Christine Bravo vient de s'acheter un bateau et compte bien s'en servir pour organiser des visites guidées sur la Seine. "J'ai acheté un bateau sur la Seine, un bateau pour douze passagers, là il va partir en chantier naval, et je lance des croisières culturelles historiques sur la Seine. Mon dossier a été accepté, il y a beaucoup de candidatures, moi j'ai proposé un projet culturel et le dossier est passé", explique-t-elle à Pure People. Le bateau, "un super van craft" est "garé au port de l'Arsenal". Christine Bravo prévoit de démarrer sa nouvelle aventure, baptisée "Sous les jupons de la Seine et de ses canaux", à partir de septembre, et elle l'assure, elle sera "toute la journée" sur son bateau. Un changement de cap qu'elle a choisi aussi de prendre dans sa vie privée, puisqu'elle s'est également acheté "une péniche pour y vivre". Interrogée également par Pure People sur un retour dans Les Grosses Têtes, l'animatrice est catégorique. "J'ai arrêté. D'abord, je ne veux plus de contraintes du tout et j'ai plus envie de me lever tôt, c'est enregistré le matin. J'ai travaillé 25 ans avec Laurent Ruquier, là je veux plus de cette contrainte, d'être enfermée dans un studio. C'est plus ma vie". Le message est clair.
Christine Bravo a plein de projets sur le feu. L'animatrice en a dévoilé la teneur en exclusivité dans une interview à Pure People.
orangesum-4610
La vie de Bella, comme celle de millions d'élèves, a été chamboulée par l'épidémie de nouveau coronavirus. Son école est fermée depuis mars et la jeune fille n'a plus d'autre occupation que d'arpenter à longueur de journée les ruelles insalubres du bidonville de Kibera, au cœur de Nairobi. Confronté à l'évolution inquiétante de l'épidémie - le pays a recensé près de 27.000 cas pour plus de 400 décès - le gouvernement a annoncé en juillet que les écoles ne rouvriraient pas avant janvier et que l'année scolaire 2020 était considérée comme "perdue". Les examens ont été annulés, et les quelque 15 millions d'élèves du primaire et du secondaire reprendront l'an prochain dans la même classe que cette année. Au Kenya, l'année scolaire court de janvier à octobre. Bella va à l'école "Kibera school for girls", une grande bâtisse de briques rouges établie par l'ONG locale Shofco, qui accueille plus de 330 filles âgées de 5 à 15 ans. La direction de l'école a d'abord tenté de créer un groupe WhatsApp, pour maintenir les devoirs à la maison. Mais dans cet univers où la plupart des parents sont illettrés, ne possèdent pas de smartphones ou n'ont pas de quoi s'acheter du crédit quand ils en ont, l'expérience a vite tourné court. L'école, gratuite, a ensuite distribué des devoirs papiers que les enfants venaient récupérer. Après l'annonce de la fin de l'année scolaire, l'école a toutefois décidé de ne maintenir les devoirs que pour la vingtaine de filles qui étaient en dernière année de primaire (13-14 ans) et devaient passer un examen cette année.- Des familles appauvries -"Pour les filles, c'est vraiment frustrant (...) Elles restent rarement à la maison pour si longtemps", souligne à l'AFP Rachel Esther, la directrice adjointe. "Je suis sûre que la plupart d'entre elles n'aiment pas ça". Elle ne cache pas son inquiétude pour l'avenir de ces filles, qui risquent de se détacher de l'école ou de devenir victimes de la violence sociale, à l'image de la hausse constatée ces derniers mois des grossesses d'adolescentes. La fermeture des écoles, où sont souvent distribués des repas gratuits, a aussi eu pour effet d'appauvrir encore plus les parents. "Ce n'est pas facile, parce que je dois payer le loyer, nourrir (mes enfants)", remarque la mère de Bella, Lilian Adhiembo, une veuve qui gagne à peine 200 shillings (1,5 euro) par jour en vendant du charbon de bois. Avec la bénédiction de sa mère, pour qui l'école "est la clé de tout", Bella "prie pour que cette histoire de +corona+ soit bientôt finie" et qu'elle puisse à nouveau y retourner pour s'assurer "un bon avenir". En zone rurale également, l'impact est fortement ressenti par les familles. Même si le gouvernement a demandé aux écoles de rembourser les frais de scolarité ou de les reporter sur l'année prochaine, certains craignent que ce ne soit pas le cas. Joseph Ochola Nzwa, un petit fermier de la région de Kakamega (ouest), avait vendu ses quatre taureaux pour payer l'école à ses enfants. "Maintenant, j'ai peur qu'ils ne terminent pas l'école", s'inquiète-t-il. "J'espérais (que les aînés) finiraient l'école, trouveraient un travail et aideraient à payer les frais pour ceux encore en école primaire, mais tout ça est réduit à néant".- Des enseignants pas payés -Les établissements et le personnel éducatif sont aussi durement affectés. Le privé, qui rassemble 2,3 millions d'élèves dans le primaire, est le plus touché. Sans leur principale source de revenus, les frais de scolarité, certaines écoles privées ont du mal à payer leurs factures et leur personnel. Certains enseignants du privé ou contractuels publics n'ont pas été payés depuis des mois et ont dû trouver des emplois alternatifs pour survivre. Début août, 126 écoles privées avaient déjà fait savoir qu'elles ne rouvriraient pas leurs portes en janvier, selon l'Association kényane des écoles privées (KPSA), qui craint que ce chiffre ne fasse qu'augmenter. Or dans le système kényan, le privé est souvent là pour pallier les défaillances du public, notamment dans les zones les plus défavorisées. "Le gouvernement seul ne peut pas garantir l'éducation pour tous ses citoyens", constate Peter Ndoro, le président de la KPSA. Si le secteur privé n'est pas soutenu, "cela mettra notre système éducatif en danger", prédit-il. Les enfants devront basculer dans le public et "s'ils vont là-bas, comment allons-nous gérer la distance sociale, la distance physique? Il va y avoir un gros problème". En fermant les écoles pour l'année, le gouvernement a fait primer la santé publique tout en se donnant un peu de temps pour organiser la rentrée. Mais dans des écoles publiques où peuvent parfois s'amasser dans la même classe une centaine d'élèves, le défi restera immense en temps de Covid-19. Ces écoles auront-elles l'espace pour créer plus de classes, les moyens d'embaucher d'autres enseignants? Rachel Esther n'en est pas sûre et craint que "nous ne soyons pas prêts à rouvrir les écoles au Kenya en janvier".
"Je ne me sens pas bien, car le +corona+ a tout détruit et nous ne pouvons pas aller à l'école": Bella Achieng Otieno, 15 ans, fait partie de cette génération de jeunes Kényans sacrifiés sur l'autel du Covid-19 par la décision du gouvernement de fermer les écoles jusqu'en janvier 2021.
orangesum-4611
"Nous avons comparé les chiffres. L'an dernier en Californie nous avons eu 675 feux de forêts de janvier au 10 mai. Cette année, c'est 1.135 incendies, ce qui représente une augmentation d'environ 60%", a prévenu la semaine dernière le gouverneur de Californie, Gavin Newsom. La situation préoccupe d'autant plus les secours que les incendies peuvent atteindre des proportions gigantesques dans les grandes forêts de résineux de la côte ouest. Le Camp Fire qui avait ravagé le nord de la Californie en novembre 2018, avait parcouru au total 600 km2 (six fois la superficie de Paris intra-muros). Il avait ravagé la petite ville de Paradise, tuant 86 habitants et détruisant 90% des bâtiments. Avec un nouveau coronavirus hautement contagieux, il est hors de question pour les pompiers d'envisager de travailler comme par le passé. Mais comment éteindre un incendie en respectant la distanciation physique? Sur les gros incendies, "les camps ont la taille d'un petit village. Il peut y avoir plus d'un millier de pompiers et de personnels de soutien logistique au même endroit", explique à l'AFP Kerry Greene, spécialiste des secours d'urgence et porte-parole du Centre national de coordination des agences de lutte contre les incendies."Cafétéria, douches, dortoirs... Ça fait beaucoup de gens qui vont et viennent dans le camp si on ajoute les livraisons quotidiennes, la collecte des ordures et ce genre de choses", dit-elle. Les conditions rêvées pour la propagation du Covid-19. Sous la houlette du Centre de coordination, les pompiers de tous les Etats-Unis ont donc réfléchi au moyen de réduire l'envergure des dispositifs déployés sur le terrain."Les grands camps ne seront plus la norme comme par le passé", assure Mme Greene. La lutte contre les incendies se fera autant que possible par petits groupes et de manière plus dispersée, pour permettre aux pompiers de respecter la distanciation sociale de rigueur.- Approche "agressive" -Autre recommandation: constituer des groupes d'intervention de taille réduite (10 à 20 personnes maximum), des "modules" conçus sur le modèle d'une famille."L'idée est qu'ils passent la saison entière ensemble", comme c'était déjà souvent le cas par le passé, mais "en se mélangeant le moins possible aux autres modules", explique Kerry Greene. Le Covid-19 aura aussi une conséquence directe sur les techniques de lutte contre les feux de forêt. Les secours vont adopter une approche dite "agressive", en privilégiant une action rapide et l'utilisation d'avions bombardiers d'eau."Nous allons éteindre les feux aussi vite que possible (...) Si nous les contenons dès le départ, alors nous protégerons le public et nos pompiers" qui auront mathématiquement moins de risque d'être exposés au coronavirus, a souligné Thom Porter, le chef des pompiers de Californie. Les secours s'adapteront aussi aux nouvelles contraintes de la pandémie en cas d'évacuation de milliers d'habitants devant la progression des flammes, comme c'est le cas tous les ans."On envisage une séparation des centres d'évacuation, peut-être Covid d'un côté et non Covid de l'autre, la possibilité de mettre les évacués dans des chambres d'hôtel individuelles plutôt que dans les dortoirs ou gymnases scolaires que nous utilisons habituellement", a dit Mark Ghilarducci, directeur des services d'urgence du gouverneur de Californie. Porter un masque, désinfecter les surfaces, se tenir à deux mètres de ses collègues: certains pompiers font remarquer qu'appliquer ces recommandations sanitaires n'est pas toujours possible dans le feu de l'action, et même pénible, voire dangereux."C'est sacrément dur de mettre en oeuvre ces pratiques sur le front", résume dans un retour d'expérience Shawn Faiella, chef d'une équipe d'intervention dans la forêt nationale de Lolo, dans le Montana. "Je sais que ce n'est pas une situation habituelle mais nous mettons un fardeau sur les épaules de nos équipes avant même d'être arrivés sur les lieux de l'incident", souligne-t-il. Les instances de coordination des secours savent déjà que les équipes sur le terrain n'auront pas toujours le choix."Les pompiers feront de leurs mieux pour suivre les recommandations sanitaires, mais dans certains cas, ils ne pourront pas le faire tout en combattant les incendies en sécurité", reconnaît Kerry Greene.
L'été sera chaud pour les pompiers de l'ouest américain: la saison des feux de forêts s'annonce à haut risque et ils devront en outre affronter cette année la pandémie de Covid-19, qui les oblige à modifier leurs stratégies de lutte contre les incendies.
orangesum-4612
La date du 20 août revêt une importance "symbolique" a-t-elle confié à la presse après sa rencontre avec la chancelière allemande à Berlin. Greta Thunberg, alors âgée de 15 ans et encore inconnue, avait en effet entamé le 20 août 2018 une grève scolaire devant le parlement suédois à Stockholm. Cette mobilisation s'est muée au fil des mois en mouvement, baptisé "Fridays for future", auquel ont participé chaque semaine des milliers de jeunes Européens.- "Déni" -Ce succès, combiné à une poussée du vote écologiste dans nombre de pays, ne semble cependant pas avoir fait avancer la cause climatique, regrette Greta Thunberg. Dans une lettre au vitriol adressée aux dirigeants européens, elle dénonce ainsi jeudi "l'inaction politique" qui perdure selon elle au sujet de la protection climatique et le "déni" des gouvernements."L'UE doit enfin agir, l'Allemagne doit prendre l'initiative : les investissements dans les combustibles fossiles doivent cesser, l'écocide doit devenir une infraction punissable", demande-t-elle."Lorsqu'il s'agit d'agir, nous sommes toujours dans un état de déni. La crise climatique et écologique n'a jamais été traitée comme une crise", déplore Greta Thunberg. La militante de 17 ans a été reçue pendant une heure et demi par Angela Merkel avec d'autres membres du mouvement, Luisa Neubauer (Allemagne), ainsi que Anuna de Wever et Adélaïde Charlier (Belgique). L'Allemagne, qui assure actuellement la présidence de l'UE, a une "énorme responsabilité, nous voulions être sûre qu'elle porte haut les enjeux", a expliqué Anuna de Wever. "Angela Merkel semble être consciente des enjeux", a abondé Luisa Neubauer. La chancelière, qui quittera le pouvoir fin 2021, et les quatre militantes, ont "convenu que le réchauffement climatique est un défi mondial et que les pays industrialisés ont une responsabilité particulière dans la lutte contre ce phénomène", a rapporté après la rencontre le porte-parole du gouvernement, Steffen Seibert.- "Opportunité" -"La base en est la mise en œuvre cohérente de l'accord de Paris sur le climat" qui vise à limiter le réchauffement de la planète à 2° par rapport à l'ère pré-industrielle, a-t-il précisé. L'entrevue a en grande partie porté, selon la chancellerie, sur l'objectif de neutralité climatique de l'UE d'ici 2050, avec un éventuel objectif intermédiaire d'ici 2030, ainsi que sur la tarification du CO2. "L'écart entre ce que nous devrions faire et ce qui est réellement fait se creuse de minute en minute", regrettaient cependant en amont de la rencontre les militantes climatiques. Malgré la mobilisation "nous avons encore perdu deux années cruciales à cause de l'inaction politique", regrettent les militantes, appelant les pays à arrêter d'urgence tous les investissements dans les combustibles fossiles. L'Allemagne elle-même est accusée de ne pas faire assez d'efforts. Elle reste fortement dépendante du charbon, exploité jusqu'en 2038, en raison de son abandon progressif du nucléaire après la catastrophe de Fukushima en 2011. Le pays pourrait toutefois atteindre, grâce à la baisse d'activité liée au coronavirus, son objectif de réduire de 40% par rapport au niveau des années 90 ses émissions."La pandémie de nouveau coronavirus offre une énorme opportunité de changer les choses", veut ainsi croire Adélaïde Charlier. L'épidémie et le ralentissement économique mondial brutal qu'elle entraîne ont certes un effet temporaire positif sur les niveaux d'émission et de pollution. Mais ils compliquent toutefois la mobilisation pour le climat au moment où les craintes concernant l'emploi sont la priorité. Fridays for future prévoit une journée mondiale de mobilisation le 25 septembre mais adaptée au contexte sanitaire, marqué dans nombre de pays européens par une hausse des cas. "Nous prenons l'épidémie au sérieux, nous cherchons des moyens d'adapter (la mobilisation), avec par exemple moins de monde dans les rues", a indiqué Luisa Neubauer, figure du mouvement en Allemagne.
Mobilisée depuis tout juste deux ans pour le climat, la militante suédoise Greta Thunberg a profité d'une rencontre jeudi avec Angela Merkel pour tenter face à "l'inaction politique" de donner un nouveau souffle à son mouvement freiné par l'épidémie de Covid-19.
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Trois mois après le drame, Jonathann Daval a finalement avoué mardi 30 janvier avoir tué son épouse Alexia, retrouvée morte le 30 octobre dernier dans un bois en Haute-Saône. S'il a reconnu l'avoir étranglée, il nie en revanche avoir brûlé la dépouille. Pourtant, le corps partiellement brûlé de la jeune femme de 29 ans avait été retrouvé dissimulé sous des branchages dans le bois d'Esmoulins, près de Gray-la-Ville, à quelques kilomètres du domicile du couple. BFMTV fait le point sur l'affaire. UNE RELATION TENDUE ENTRE ALEXIA ET JONTHANNAlexia et Jonathann "avaient une relation de couple avec de très fortes tensions. Alexia avait une personnalité écrasante, il se sentait rabaissé, écrasé. À un moment, il y a eu des mots de trop, une crise de trop, qu'il n'a pas su gérer. C'est un couple dont malheureusement l'un des conjoints était violent mais ce n'est pas celui auquel on pense, c'est à dire qu'Alexia, en période de crise, pouvait avoir des accès de violence extrêmement importants à l'encontre de son compagnon", a déclaré mardi soir l'avocat de l'informaticien de 34 ans Randall Schwerdorffer, s'attirant au passage les foudres de la secrétaire d'État à l'égalité entre les femmes et les hommes Marlène Schiappa. Selon BFMTV, les enquêteurs avaient trouvé dès la découverte du corps des échanges de textos particulièrement virulents entre les deux époux, remontant à plusieurs semaines avant le crime, dans le téléphone de la victime. Alexia reprochait notamment à Jonathann leurs difficultés à avoir un enfant. Cette tension au sein du couple a également été décelée lors des auditions des amis proches et de la famille, mais elle n'a jamais été évoquée de façon directe, rapporte également la chaîne d'information, précisant que les enquêteurs dressent le portrait d'un couple dominant/dominé. CE QUI S'EST PASSÉ LA NUIT DU MEURTRE Mardi, confronté à "plusieurs éléments accablants", un traceur sur son véhicule professionnel attestant que le véhicule avait bougé le soir de la disparition d'Alexia, des traces de pneus correspondant à ce véhicule et un drap du couple retrouvé près du corps, Jonathann Daval a finalement craqué et a avoué avoir étranglé son épouse. L'homme n'a avoué le crime qu'à la fin de sa garde à vue, acculé par les éléments scientifiques rassemblés par les gendarmes de la section de recherches de Besançon. Il avait jusque-là toujours maintenu qu'Alexia était partie courir et n'était jamais revenue.► Vendredi 27 octobreSelon BFMTV, une dispute a éclaté le vendredi 27 octobre après un dîner chez les parents d'Alexia. Cette dernière serait devenue "hystérique". Ils en seraient venus aux mains. Le prévenu aurait tenté de maîtriser sa femme physiquement, aurait "perdu le contrôle" et l'aurait ensuite étranglée, selon ses propres mots. La jeune femme s'est débattue jusqu'à en avoir les ongles retournés et lui laisser sur les bras et les mains des traces de griffures et de morsures. Face au corps, le jeune homme se serait retrouvé "désemparé", toujours selon son récit. Si la jeune femme était déjà en tenue de sport, short et sweat-shirt, elle se serait elle-même changée pour être plus à l'aise, c'est lui qui lui a mis les chaussures de sport après son décès. À 1h30 du matin, il a démarré son véhicule d'entreprise pour le rentrer dans le garage et y placer le corps dans le coffre, recouvert d'un drap venant de chez eux. ► Samedi 28 octobreQuelques heures plus tard, le samedi matin à 8h, il prend son véhicule de fonction et roule avec le corps de son épouse, sans idée précise, assure-t-il. Il se retrouve à la forêt d'Esmoulins et y laisse le corps. Il envoie ensuite un texto depuis le téléphone d'Alexia aux parents de la jeune femme. En se faisant passer pour elle, il leur écrit qu'elle va faire un footing et qu'elle fera peut-être un crochet par chez eux. CE QUI A ALERTÉ LES ENQUÊTEURSLes enquêteurs en sont persuadés : Jonathann s'est ensuite attelé à se forger un alibi. Il va voir sa mère, puis passe sur son lieu de travail et rend ensuite visite à ses beaux-parents. Ce qui intrigue les enquêteurs c'est son comportement à ce moment là. Très vite, Jonathann s'inquiète de ne pas voir revenir son épouse, seulement une demi-heure après l'heure supposée de son départ. Il en parle notamment à sa mère et envoie plusieurs messages de son téléphone à celui d'Alexia, en lui disant qu'il s'inquiète, lui demandant si elle est rentrée et de lui répondre. Finalement, à 12h30, il prévient la gendarmerie. LA SUITE DE L'ENQUÊTELes enquêteurs cherchent désormais à savoir quelle est sa part de responsabilité dans la combustion du corps afin d'écarter toute piste de complicité. Ils attendent par ailleurs les résultats des analyses du matériel informatique, pour en savoir plus sur la préméditation ou non grâce à l'historique des navigateurs, et du draps saisis lors de la perquisition. Mis en examen pour "meurtre sur conjoint", Joanthann Daval est actuellement incarcéré à Dijon. Il encourt la réclusion à perpétuité.
BFMTV retrace ce jeudi 1er février la chronologie de l'affaire Alexia Daval. Dès la découverte du corps, les enquêteurs auraient analysé le téléphone d'Alexia Daval et découvert des textos très virulents envers son époux.
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Plus de Michel Cymes et moins de Cyril Hanouna sur nos écrans ! C'est le résultat auquel a abouti un sondage de Télé Loisirs. Dans une récente édition, l'hebdomadaire interrogeait ses lecteurs sur leurs préférences en matière d'animateurs à la télévision. Le questionnaire proposait ainsi une liste de 35 personnalités du petit écran, classées en trois catégories, à savoir divertissements, magazines et talk-shows. Dans le flop 5 du jury, figurent en bonne position Léa Salamé, Thomas Thouroude et... Cyril Hanouna. Avec respectivement 71 % et 73 % des voix, la journaliste politique et l'animateur d'AcTualiTy font partie des animateurs que les Français souhaitent voir moins souvent dans la catégorie magazines. Ils sont rejoints par Hanouna, mal-aimé de la rubrique talk-shows avec ses 89 %, que les nombreuses polémiques suscitées par l'émission Touche pas à mon poste ont sans doute desservi. Pas très loin, on retrouve son concurrent Arthur, dernier de la catégorie divertissement avec 79 %. Et les favoris sont... L'étude s'est également intéressée aux chouchous du public. Il en ressort notamment que Michel Cymes est l'un des présentateurs favoris des Français. Fort de 73 % de suffrages, le médecin-animateur fait partie des plébiscités, tout comme son confrère Frédéric Lopez (66%), qui présente depuis septembre 2016 l'émission de témoignage Mille et une vie. Autre surprise du classement : la journaliste Anne-Sophie Lapix. Aux commandes de l'émission C à vous depuis 2013, la débarquée de Canal+ a tenu le pari de succéder à Alessandra Sublet, précédente animatrice du show. Ailleurs, dans la rubrique divertissement, c'est Laurence Boccolini (Money Drop) et Olivier Minne (Fort Boyard), tous deux à 62%, que les Français aimeraient voir davantage. Et vous, quels animateurs souhaitez vous voir plus souvent sur vos téléviseurs ?
Le magazine Télé Loisirs a évalué la côte de popularité de vos animateurs préférés par le biais d'un sondage. Sans surprise, Cyril Hanouna fait partie de ceux que le public souhaite voir en retrait.
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Le 12 avril dernier, Emmanuel Macron avait répondu aux questions de Jean-Pierre Pernault sur TF1 en direct d'une salle de classe de l'école de Berd'huis, dans l'Orne. Ce jour-là, il avait promis d'inviter les élèves à l'Élysée, "comme ça, ça fera un voyage de classe". Lundi 25 juin, il a tenu promesse en les accueillant dans le palais présidentiel, d'après une vidéo postée sur le compte Twitter de l'Élysée."Qu'est-ce que ça fait d'habiter aux Champs-Élysées ?" avait demandé, au printemps, un jeune élève de l'école. "Je ne vais pas te dire que je sors souvent dans le quartier, avait répondu le président. C'est pratique parce que j'habite là où je travaille, donc je n'ai pas de transport à prendre. Après, ça veut dire que tu travailles beaucoup et un peu tout le temps." "Mais c'est un lieu qui est très beau. C'est le lieu des Françaises et des Français, avait-il encore dit. Si tu veux tu viens le visiter aux journées du patrimoine." Il leur avait ensuite promis : "Je vais vous inviter à venir à l'Élysée pour le voir, ça fera un voyage de classe", laissant les enfants bouche bée. Selon la vidéo postée par l'Élysée, un groupe d'élèves de l'école a pu visiter la résidence d'Emmanuel Macron, avant de rencontrer, une nouvelle fois, le président. "Ça me fait plaisir de vous revoir, leur a-t-il dit. Bon, merci encore de m'avoir, pour certains, prêté leur classe, en tout cas de nous avoir prêté notre votre école il y a quelques mois."
Le président a reçu les écoliers dans la salle des fêtes de l'Élysée.
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Nourrir correctement les milliards de Terriens ou lutter contre le réchauffement climatique ? Pour ne pas être un jour confronté à ce dilemme, il est indispensable de repenser l'usage des terres et nos habitudes alimentaires, avertit jeudi 8 août le Giec. Les experts de l'ONU sur le climat plaident pour des actions "à court terme" contre la dégradation des sols, le gaspillage alimentaire ou les émissions de gaz à effet de serre du secteur agricole, dans un rapport spécial présenté à Genève. Les délégations des 195 pays membres du Giec ont examiné pendant cinq jours ce rapport dont l'intitulé complet est: "le changement climatique, la désertification, la dégradation des sols, la gestion durable des terres, la sécurité alimentaire et les flux de gaz à effet de serre dans les écosystèmes terrestres". Il revient en profondeur sur l'impact qu'a le réchauffement climatique sur les terres consacrées aux cultures, à l'élevage ou encore les forêts. Derrière ces thématiques se cache la sécurité alimentaire des prochaines décennies. Les conclusions du "résumé à l'intention des décideurs politiques" de ce rapport de 1.200 pages, négocié ligne par ligne sont sans appel. "Notre utilisation des terres (...) n'est pas soutenable et contribue au changement climatique", a souligné la co-présidente du Giec Valérie Masson-Delmotte, pour qui le rapport met "l'accent sur l'importance d'agir dès maintenant". Crises alimentaires à venirLe temps est compté, alors que le réchauffement des terres émergées atteint déjà 1,53°C, le double de la hausse globale (océans compris), selon le rapport. "Dès 2°C de réchauffement global, nous pourrions nous retrouver avec des crises alimentaires d'origine climatique plus sévères et plus nombreuses", a prévenu l'un des auteurs, Jean-François Soussana, lors de cette conférence téléphonique. La marge est étroite pour contenir le réchauffement climatique et ses effets dévastateurs sur les terres, et nourrir convenablement une population qui pourrait dépasser 11 milliards d'individus à la fin du siècle. "Nous devons penser de manière beaucoup plus approfondie à la façon dont nous allons utiliser chaque hectare, explique Piers Forster, professeur sur le changement climatique à l'université de Leeds. Les terres doivent permettre de cultiver notre nourriture, fournir la biodiversité et l'eau douce, donner du travail à des milliards de personnes et capturer des milliards de tonnes de carbone". Changer les habitudes alimentairesLe Giec a élaboré différents scénarios pour limiter le réchauffement à 1,5°C ou bien en dessous de 2°C par rapport à la période pré-industrielle. Ils incluent des mesures d'atténuation basées sur les terres et des changements d'usage, combinant boisement, reboisement, une déforestation réduite et des bioénergies. Outre les indispensables réductions de gaz à effet de serre, d'autres solutions existent du côté du système alimentaire et des habitudes de consommation, car les changer ne nécessite pas de consommer plus d'espaces. Actuellement, de "25 à 30% de la production totale de nourriture est gaspillée", souligne le rapport, alors qu'environ 820 millions de personnes souffrent de la faim. Si dans les régions pauvres, l'apport en protéines animales est parfois insuffisant, dans les pays riches, il dépasse les recommandations nutritionnelles de l'Organisation mondiale pour la santé. Deux milliards d'adultes sont en surpoids ou obèses. Il faut "éliminer le gaspillage alimentaire et réduire la consommation de viande", insiste l'ONG Climate Action Network. Ce travail est le deuxième d'une série de trois "rapports spéciaux" du Giec, après celui sur la possibilité de contenir le réchauffement à 1,5°C, l'an dernier, et avant celui sur les océans et la cryosphère (banquise, glaciers, calottes polaires) attendu fin septembre, au moment où l'ONU organisera un sommet sur le climat à New York.
Dans un nouveau rapport, le Giec a dressé un bilan inquiétant de la situation climatique, qui nécessite des changements drastiques dans la production et la consommation de nourriture.
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"Je voudrais vraiment qu'en 2024 la cathédrale puisse à nouveau accueillir le monde, parce qu'en 2024 Paris, accueillera le monde. Au-delà de la levée de fonds qui est en train de se mettre en place, d'une façon extraordinaire, je pense qu'il faut qu'on se mette aussi dans l'idée que ça ne peut pas prendre 10 ans, 15 ans ou 20 ans. Il faut le faire dans les règles de l'art mais en 2024 on doit être là tous ensemble pour accueillir le monde et Notre-Dame doit être là", a affirmé Anne Hidalgo face à la presse, mardi 16 avril. La maire de Paris rejoint Emmanuel Macron qui a fixé mardi la durée de reconstruction à cinq ans. "Je veux que cela soit achevé d'ici cinq années, nous le pouvons et là aussi nous nous mobiliserons", a-t-il annoncé lors de son allocution depuis le palais de l'Élysée. L'ancien ministre de la Culture Jack Lang a salué mercredi le délai de cinq ans fixé par le président Emmanuel Macron pour la restauration de Notre-Dame de Paris. Il l'a estimé réalisable, avec une phase de trois ans pour le chantier et l'emploi de matériaux et technologies modernes. Le soutien de Jack Lang "On a entendu qu'il faudra des décennies, et pourquoi pas des siècles. Bravo au président d'avoir résisté à la sinistrose ambiante. Il a totalement raison, il faut fixer un cap, les moyens sont là", a-t-il déclaré à l'AFP. Ce délai de 5 ans est remis en cause par la fédération du bâtiment spécialisée dans les monuments historiques. "Une restauration entre dix et quinze ans me semble raisonnable", a avancé lors d'une conférence de presse Frédéric Létoffé, l'un des deux présidents du Groupement des entreprises de restauration de monuments historiques (GMH). Dans un tweet au vitriol l'association de défense du patrimoine Sites et Monuments a épinglé la maire de Paris et le président de la République. "Anne Hidalgo et le président Emmanuel Macron partagent l'indécence de subordonner la reconstruction de #NotreDame à l'organisation des #JO2024, c'est-à-dire le principal à l'accessoire. Signe des temps, évidemment perceptible dans nos choix budgétaires", écrit l'association sur Twitter.
La maire de Paris et le chef de l'État ont plaidé mardi pour que Notre-Dame ait retrouvé ses couleurs d'ici cinq ans, en 2024, date qui coïncide avec la tenue des Jeux olympiques d'été à Paris. Ce délai de 5 ans est toutefois remis en cause par les spécialistes.
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Face au manque de neige, certaines stations emploient les grands moyens. Le conseil départemental de la Haute-Garonne a ainsi décidé de faire livrer de la neige par hélicoptère dans la station de ski de Luchon-Superbagnères, dans les Pyrénées, rapporte France 3. Deux opérations d'héliportage de neige naturelle ont été approuvées et confiées à une entreprise spécialisée basée dans les Pyrénées. La première a eu lieu vendredi 14 février, la seconde est prévu ce samedi 15 février. Contacté par France 3, le conseil départemental a expliqué qu'il s'agissait "d'enneiger les téléskis débutant du plateau et de garantir 15 jours d'activité pour les écoles de ski". "Dès que les températures le permettront, les canons à neige reprendront la production de neige de culture sur cette zone prioritaire pour la bonne marche du domaine skiable", a-t-il indiqué. La neige naturelle est héliportée depuis le secteur du Céciré, situé à plus de 2.000 mètres d'altitude, jusqu'au bas des pistes. Au total, quelque 50 tonnes de neige doivent être ainsi transportés. "Cela va nous coûter entre 5.000 et 6.000 euros, sachant qu'en terme de retour sur investissement il faut multiplier au moins par 10", a indiqué le directeur du syndicat mixte Haute-Garonne Montagne qui gère la station, Hervé Pounau."C'est un choix compliqué mais un choix assumé. On assume même si l'image n'est pas très éco-responsable" "afin de soutenir (...) la station, la ville de Luchon et les acteurs du tourisme, déjà fortement impactés par les conditions climatiques exceptionnelles", a expliqué le conseil départemental de la Haute-Garonne, ajoutant que les commerçants et les professionnels venaient de vivre deux saisons difficiles où les chiffres d'affaires ont fondu presque 30%. La Haute-Garonne est le seul département pyrénéen à ce jour à avoir repris la gestion complète de trois stations en difficultés (le Mourtis, Luchon Superbagnères et Bourg d'Oueil) via la création du syndicat mixte Haute-Garonne Montagne. Selon Hervé Pounau, entre 50 et 80 personnes vont pouvoir travailler grâce à cette opération: le personnel de la station, mais aussi les moniteurs, les loueurs de matériel, les restaurateurs... Le directeur du syndicat mixte se dit conscient que "ce n'est pas hyper écologique". "C'est vraiment exceptionnel et nous n'avons aucune intention de le reproduire. On n'a pas eu le choix cette fois-ci", souligne-t-il. Vendredi, seules 6 pistes étaient ouvertes sur les 28 que compte le domaine de Superbagnères.
Coût financier pour la collectivité : 5.000 euros. "C'est un choix compliqué mais un choix assumé, pour sauver des emplois", a expliqué le conseil départemental de la Haute-Garonne.
orangesum-4619
Les deux hommes sont d'anciens agents de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), le service d'espionnage français. Ils se sont côtoyés au contre-espionnage. Ils étaient jugés pour "livraison d'information à une puissance étrangère", "atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation", "intelligence avec une puissance étrangère". L'épouse d'un des espions également condamnée Pierre-Marie H., 69 ans, ancien fonctionnaire civil de défense, a été condamné à 12 ans de détention criminelle. Le parquet général avait requis contre lui la peine maximale encourue, 15 ans. Henri M., 73 ans, un militaire de carrière qui a passé une partie de sa vie en Chine, a pour sa part été condamné à 8 ans d'emprisonnement, alors que le parquet général avait requis 10 ans d'emprisonnement contre lui. L'épouse de Pierre-Marie H., qui comparaissait pour "recel de bien provenant d'intelligence avec une puissance étrangère de nature à porter atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation", a elle écopé de 4 ans d'emprisonnement dont 2 ans avec sursis. La cour d'assises, composée uniquement de magistrats professionnels, a prononcé à l'égard de tous les trois la peine complémentaire de privation de droits civiques pendant 10 ans. Informations relatives à la défense nationaleLes informations sur le fond du dossier sont minimes. C'est une affaire de "pénétration par une puissance étrangère des renseignements français", a déclaré l'avocate générale lundi, avant de demander le huis clos. Demande acceptée : "Il paraît nécessaire non seulement de protéger les personnes amenées à témoigner et d'empêcher la divulgation d'informations touchant à la défense nationale", a expliqué le président. Les anciens agents avaient été mis en examen et placés en détention provisoire en décembre 2017, alors qu'ils étaient déjà à la retraite. Liaison avec une interprète chinoise de l'ambassade à PékinVingt ans plus tôt, Henri M. avait été nommé représentant officiel de la DGSE à Pékin. Mais il a été rappelé en France dès début 1998, après avoir entamé une liaison avec l'interprète chinoise de l'ambassadeur. Il a pris sa retraite quelques années plus tard et est retourné en Chine en 2003, où il a épousé l'ex-interprète. Pierre-Marie H. s'est fait arrêter à l'aéroport de Zurich avec de l'argent liquide après avoir rencontré un contact chinois sur une île de l'océan Indien. Lui n'a jamais été en poste à l'étranger. Comme l'a souligné lundi l'avocate générale, c'est un procès "rare par les qualifications, rare par la qualité des accusés, rare par la période de prévention".
Ces deux anciens agents secrets, jugés aux assises, ont été condamnés, vendredi à Paris, à 8 et 12 ans de prison pour avoir livré des informations sensibles. Ils étaient jugés à huis clos.
orangesum-4620
Des pommettes hautes, un regard souligné de noir sous une chevelure brune, de fines mains blanches voletant sur une robe sombre, la chanteuse, avant Barbara, est sur scène une longue dame noire."Gréco, rose noire des préaux. De l'école des enfants pas sages", comme la peint Raymond Queneau. Car Gréco n'était pas sage. "Je suis un clown dans la vie et puis j'aime rire. Le plus grand atout de la séduction, c'est l'humour, donc l'intelligence, la dérision", affirmait-elle, il y a quelques années. Juliette Gréco est née le 7 février 1927 à Montpellier. Avec sa soeur Charlotte elle a grandi près de Bordeaux chez ses grands-parents après la séparation de ses parents. Son enfance est mélancolique, elle s'exprime surtout par la danse. La guerre fait fuir la famille dans une propriété du Périgord qui sert de lieu de passage pour la Résistance. En 1943, sa mère et sa soeur sont déportées, elle-même est incarcérée à Fresnes une dizaine de jours. Elle racontera cette période de sa vie dans une autobiographie parue en 1983, "Jujube". "Ecrire +Jujube+ a été extrêmement cruel pour moi, très violent, j'ai aimé écrire mais je n'ai pas aimé remonter le film à l'envers. Je ne voulais pas que quelqu'un d'autre le fasse, je l'ai écrit moi, donc je ne suis pas discutable", expliquait-elle. Dès la fin de la guerre, elle n'a pas 20 ans, son air mutin, sa beauté, sa liberté d'allure et de ton séduisent intellectuels et artistes de Saint-Germain-des-prés. Elle fréquente Duras, Sartre, Beauvoir et anime les soirées du mythique cabaret "Le Tabou". La jeunesse explose dans un Paris libéré où l'existentialisme naît entre les murs des clubs. Juliette Gréco rencontre Miles Davis avec lequel elle aura une aventure. - Archétype de la femme moderne -Raymond Queneau et Jean-Paul Sartre signent ses premiers succès de chanteuse, "Si tu t'imagines..." et "La Rue des Blancs-Manteaux". Elle élargit au fil du temps son répertoire avec Prévert, Desnos, Vian, Cosma, Aznavour. La "Jolie môme" se produit à l'Olympia pour la première fois en 1954 et c'est la consécration. Après un mariage éclair avec Philippe Lemaire dont elle a une fille Laurence-Marie (décédée d'un cancer en 2016, même année où Juliette Greco fut victime d'un AVC), elle interprète dans les années 60 les plus grands auteurs d'alors, Gainsbourg, Béart, Ferré, Brel, Brassens. "J'ai rencontré les gens les plus +émerveillants+ qui soit", reconnaît-elle. Gréco est l'archétype de la femme moderne: "J'étais très en avance sur mon temps, j'ai été d'ailleurs un objet de scandale absolu, je ne cherche jamais ce genre de chose, je suis comme ça, je n'y peux rien". Comédienne de vocation, elle a joué dans "Bonjour tristesse" en 1958 une adaptation du roman de Sagan tournée par Otto Preminger, lors de sa liaison avec le producteur américain Darryl Zanuck. Mais c'est son rôle dans le feuilleton "Belphégor" qui la fait triompher sur le petit écran en 1965. Au fil des ans, elle fait de nombreuses tournées à l'étranger en conservant les mêmes convictions et les mêmes engagements politiques. Après un deuxième mariage avec le comédien Michel Piccoli, elle a épousé Gérard Jouannest, l'ancien pianiste et ami de Jacques Brel en 1988, qui l'accompagne aussi sur scène. Juliette Gréco a survécu au temps et aux modes. De jeunes chanteurs lui ont écrit des chansons dans ses derniers albums: Olivia Ruiz, Benjamin Biolay, Abd Al Malik ou Miossec, lequel avait écrit sa toute dernière chanson, "Merci", présentée à l'automne 2015. Et leurs mots qu'elle prononçait avec gourmandise étaient pour elle "une nourriture absolue". "Ce sont les mots qui dictent le geste, jusqu'au bout des doigts", disait celle qui avait lancé au printemps 2015 une grande tournée d'adieux, pendant laquelle elle avait fêté ses 89 ans sur la scène du Théâtre de la Ville, là même où elle avait créé en 1968 son plus grand succès, l'espiègle "Déshabillez-moi".
"Passion, combat, amour et rigolade intense", disait Juliette Gréco pour résumer sa vie. La grande dame de la chanson française décédée mercredi à 93 ans, amie des poètes et des musiciens, a incarné l'esprit de Saint-Germain-des-Prés.
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En octobre 2017, une polémique concernant Alexis Corbière et Raquel Garrido avait éclaté lorsqu'il avait été révélé par BuzzFeed que le couple occupait depuis plusieurs années un logement social situé dans le XIIe arrondissement de Paris pour 1.200 euros. Un an plus tard, le couple d'Insoumis, qui a depuis déménagé en Seine-Saint-Denis, est à nouveau pointé du doigt. Dans son édition du 31 octobre, Le Canard enchaîné révèle que le député de La France insoumise et la chroniqueuse de C8 ont bénéficié d'une aide financière pour des travaux au titre de ménage "très modeste" pour rénover leur appartement au printemps dernier. Après une demande le 15 mai, avec un devis de près de 20.000 euros de travaux de rénovation énergétique (chaudière, radiateurs, menuiseries), ils ont reçu un peu plus de 12.000 euros de remboursement de l'Agence nationale de l'habitat (Anah), écrit le journal. Le palmipède admet la légalité de la démarche. Ils ont bénéficié d'une faille dans le dispositif : ils ont envoyé leur déclaration de revenus de 2016 en l'absence, à ce stade de l'année, d'une communication du fisc sur leurs revenus de 2017, qui avaient alors nettement augmenté en raison de l'indemnité parlementaire du député et du salaire de chroniqueuse télévisée de Raquel Garrido, ex-porte parole de LFI. La réponse de CorbièreDans un communiqué publié sur Twitter, Alexis Corbière a dénoncé un "article infamant" qui jette "le discrédit sur un citoyen, une famille, qui respectent la loi". "Je ne suis pas responsable ni du nom de ces catégories, ni des plafonds retenus. (...) Je n'ai fait que respecter les règles qui régissent ce dispositif", a réagi l'Insoumis, soulignant que les revenus de son foyer en 2016 étaient de 37.451 euros, soit considérés comme "très modestes" pour un couple avec trois enfants."Les travaux ont été rendus indispensables par un grave incendie à mon domicile en février 2018 provoqué par un poêle à bois qui était auparavant l'unique source de chauffage", a-t-il assuré. "Il m'est donc particulièrement insupportable de lire, dans ce journal satirique, que les travaux étaient en quelque sorte une filouterie préméditée de ma part". Le député de Seine-Saint-Denis estime avoir "suivi scrupuleusement" la "procédure très stricte" requise pour obtenir l'aide de l'Anah, dont "l'obligation de passer par un architecte-conseil" ou encore "un bilan énergétique par un organisme indépendant". Sa compagne a également réagi sur Twitter. "Le Canard enchaîné est dans une spirale profondément malsaine. Le 11/02/18 il y a eu chez moi un grave incendie. Barbara est restée coincée à l'étage par le feu dans la cage d'escalier. On aurait prémédité cela de façon 'dégourdie' pour toucher une subvention ? Je suis dégoûtée", a déploré l'avocate.
Après les révélations du Canard enchaîné concernant l'aide financière qu'il avait obtenu au titre de ménage "très modeste" pour rénover son appartement, le député La France insoumise a publié un communiqué dénonçant un article "infamant". "Je ne suis pas responsable ni du nom de ces catégories, ni des plafonds retenus", a argué l'élu de Seine-Saint-Denis.
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Cela fait plus de 20 ans que l'interprète de "Voyage, voyage", Desireless, a choisi de s'éloigner des projecteurs. La chanteuse de 65 ans vit désormais dans un petit village de la Drôme, à Buis-les-Baronnies. "En 1995, j'ai décidé de fuir le monde du show-busi­ness. Je vivais en région pari­sienne et je n'en pouvais plus de tout ce stress que nous impose ce milieu", explique-t-elle dans les colonnes de France Dimanche. Une courte carrière qui ne lui a pas permis de se mettre à l'abri financièrement. Malgré les 5 millions d'exemplaires de son tube vendus, Desireless reconnait qu'elle ne roule pas sur l'or. "Si j'étais auteur et compositrice, je serais très riche. Mais je ne suis qu'interprète de Voyage, voyage, je ne touche donc 'que' 2 000 euros par an grâce à cette chanson. Je survis en chantant Voyage, voyage dans mes concerts", explique-t-elle au magazine, tout en relativisant : "Je ne me plains pas, parce que je suis très loin d'être au Smic". En plus des concerts et autres galas, pour renflouer son compte en banque, Desireless avait accepté d'interpréter son propre rôle dans le premier volet du film "Star 80". Une expérience qu'elle n'a pas voulu renouveler. "Quant au film Stars 80, j'ai participé au premier volet, et ça m'a suffi. Si j'ai accepté, c'était surtout pour le fric. Je suis contente de ne pas avoir joué dans le second. On va dire que je n'avais pas trop d'atomes crochus avec les gens de la production", révèle-t-elle à France Dimanche à propos du film produit par Thomas Langmann. Sur le point de se faire opérer de la jambe, Desireless va malheureusement devoir déménager. Sa condition physique ne lui permettant plus de déambuler dans sa demeure de 300m², et encore moins d'y faire le ménage. "Je n'ai pas la chance de gagner assez d'argent pour qu'on le fasse à ma place", a-t-elle avoué. Mais une chose est sûre, l'interprète de "Voyage, voyage" va rester dans le village de Buis-les-Baronnies pour lequel elle a eu un coup de foudre. "J'adore cette ambiance où tout le monde se connaît. Je vais chaque mercredi au marché. Il y a toujours du monde à la maison. Je vis dans un para­dis".
Desireless aurait-elle des problèmes d'argent ? Dans les colonnes de France Dimanche, la chanteuse a révélé avoir accepté de participer à "Star 80" pour l'argent.
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Le mouvement des "gilets jaunes", marquera-t-il le pas lors de ce samedi 1er juin, jour de manifestation? Depuis plusieurs semaines, ils sont moins nombreux à descendre dans les rues en France, samedi 25 mai, ils étaient un peu plus de 12.000 selon les chiffres du ministère de l'Intérieur. Plusieurs appels à manifester ont été lancés sur Facebook notamment, mais ils rassemblent pour le moment peu de monde. Entre quelques dizaines à quelques centaines de personnes ont annoncées"participer" à des mobilisations à Roue, Dunkerque, ou Lille. Un événement nommé "ACTE 29 Gilets Jaunes : Justice ! Rends-nous la clé des Champs !" prévoit un rendez-vous Place Dauphine, avec un parcours déclaré passant par la porte Maillot et finissant sur le Boulevard de Courcelles. Un peu moins de 400 personnes disent vouloir y "participer". Par ailleurs, Jérôme Rodrigues, l'une des figures du mouvement, a appelé poursuivre le mouvement « face à la répression et la privation de nos libertés d'expressions et de manifestations », il n'a toutefois pas donné de lieu de rassemblement. Autre leader du mouvement, Priscillia Ludosky, a annoncé de son côté sur Facebook qu'une « manifestation déclarée, signée et autorisée à Paris » devrait avoir lieu samedi. Le cortège doit se rassembler à partir de 11 heures place Denfert-Rochereau, il devrait ensuite rejoindre la place de la Nation. Des arrêtés anti-manifestationsÀ Paris, et comme depuis plusieurs samedis, un arrêté anti-manifestation a été pris. Il concerne le secteur des Champs-Elysée, interdit aux "personnes se revendiquant des Gilets jaunes" a fait savoir la préfecture de police dans un communiqué. Au Puy-en-Velay, en Haute-Loire, un arrêté a également été pris afin d'interdire les manifestations en centre-ville. Un appel national avait été lancé plus tôt dans la semaine, avant d'être annulé. « Notre sens civique et des responsabilités nous pousse à cette annulation, mais ne vous y trompez pas, le mouvement des gilets jaunes de la Haute-Loire reste bien vivant et décidé. Nous ne lâcherons rien », ont indiqué ces Gilets jaunes dans un communiqué. Les organisateurs s'étaient rétractés en raison de la foire de la ville qui se tient ce même jour.
Alors que le mouvement des "gilets jaunes" perd en intensité dans la rue plusieurs appels à manifester samedi 1er juin ont circulé sur les réseaux sociaux. Quelques dizaines à quelques centaines de personnes disent y participer.
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Tout commençait pourtant bien ! Hier matin, Sophie Davant s'amusait de son chignon dans l'émission C'est au programme sur France 2, profitant même de l'occasion pour se comparer à la princesse Charlène de Monaco. Malheureusement pour elle, Damien Thévenot, l'un des chroniqueurs sur le plateau, dévoile le nom d'une autre femme, lui trouvant plus de ressemblance avec elle qu'avec la princesse. Barbara Cartland, la comparaison de trop ? Damien Thévenot ne pensait certainement pas vexer Sophie Davant en la comparant avec Barbara Cartland, une romancière britannique décédée en 2000 à l'âge de 98 ans, notamment connue pour son extravagance. La réaction de la jolie blonde à ses propos ne s'est pourtant pas fait attendre. "Je serais habillée en rose si j'étais Barbara Cartland", s'exclame l'ancienne présentatrice de Toute une histoire, avant d'ajouter au chroniqueur : "Vous êtes gonflés, quand même !" Tentant de se rattraper aux branches, ce dernier indique malgré tout que l'écrivain "a vendu plein de livres". Cependant, le mal est fait et Sophie Davant préfère vite changer de sujet, visiblement vexée. Sophie Davant victime d'une arnaque sur une crème anti-âgeDécidément, ces derniers temps, rien n'épargne l'animatrice en ce qui concerne son âge. En effet, début janvier, elle avait alerté les téléspectateurs de C'est au programme, qu'une marque de produits dermatologiques utilisait son image sans son accord, pour vanter les vertus rajeunissantes d'une crème anti-âge. Ayant reçu plusieurs lettres d'acheteurs qui se sont fait avoir, Sophie Davant avait décidé de prendre la parole."J'ai tout de suite une annonce à faire, je voudrais m'adresser aux téléspectateurs qui m'ont envoyé des lettres et qui auraient été abusés par une publicité d'une marque dermatologique prétextant que je vante les qualités d'un produit dermatologique pour rajeunir. Je ne me suis jamais prêtée à ce genre d'exercice, donc attention, arnaque", avait déclaré la présentatrice de 53 ans. La remarque sur Barbara Cartland était peut-être de trop pour cette dernière, qui a avoué avoir recours à différentes techniques pour effacer ses rides !
À 53 ans, la présentatrice de C'est au programme ne prend pas toujours bien les sous-entendus sur son âge. Lors de son émission diffusée ce jeudi 12 janvier, un chroniqueur a comparé Sophie Davant à Barbara Cartland. Ce qui n'a pas du tout été du goût de l'animatrice.
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Si les participants au mouvement dénoncent tous ces violences récurrentes, chaque manifestant a ses motivations: voici les paroles de cinq d'entre eux, recueillies par des correspondants de l'AFP aux Etats-Unis, témoin de la diversité du mouvement. +Kayla Junaye Johnson, étudiante en justice pénale (Minneapolis)"J'ai eu mal au ventre en voyant (la vidéo)", dit-elle. "C'est un meurtre en direct, y a pas d'autre nom. C'est choquant, c'est affreux et chacun des policiers devrait être inculpé de meurtre". Cette étudiante de 21 ans est d'abord allée manifester devant un commissariat du sud de Minneapolis. "Je me suis retrouvée en première ligne, à genoux, à crier +Les mains en l'air, ne tirez pas!+ J'ai évité plusieurs grenades assourdissantes, c'était vraiment effrayant par moments. Il y en a une que je n'ai pas vue venir, je l'ai prise au bras, grâce à la police de Minneapolis j'ai une brûlure au second degré"."Je ne me sens pas à l'aise à proximité de policiers, je ne me sens pas forcément en sécurité. J'ai rencontré des amis de ma famille qui sont de bons policiers, mais quand je suis près d'eux, c'est inquiétant car je ne sais pas ce qui peut se passer (...) Ils ont tellement de pouvoir dans le monde actuel que ça fait peur, tout peut arriver". Jamais elle n'aurait pensé que les choses tourneraient comme ça. "Mais je ne suis pas surprise. C'est l'Amérique, être noire en Amérique, voilà ce qui se passe (...) C'est triste mais c'est comme ça".+Michelle Evans, mère de famille employée dans le marketing (Minneapolis)Mère de garçons de quatre et sept ans, elle n'est pas allée manifester, craignant que ce soit "dangereux". Mais elle a exprimé son émotion en se rendant mardi là où a été plaqué au sol George Floyd, accompagnée de ses enfants. "Il faut qu'ils comprennent qu'ils ont des privilèges et qu'ils devront faire partie de la solution quand ils seront grands", dit-elle. Elle dénonce, en pleurs, le racisme "structurel" des Etats-Unis. "C'est comme ça que le pays a été construit, il faut tout mettre à plat et recommencer de manière équitable, inclusive". Devant les fleurs en hommage à George Floyd, elle serre ses fils contre elle. "Nous voulons juste montrer notre soutien et voir comment on pourrait, un jour, faire partie de la solution".+Tyqaun White, étudiant noir en théorie musicale (New York)"C'est juste trop, on est arrivé au point où les Noirs demandent juste à ce qu'on ne les tue pas", dit mardi cet étudiant de 20 ans, issu d'une famille de huit enfants. "C'est devenu ridicule, on voit des corps noirs tués, marginalisés et torturés tous les jours... Il faut que ça s'arrête.""On est à une époque moderne et pourtant on a une mentalité enracinée dans l'esclavage. Ca ne va pas. Je me bats pour George Floyd et tous les Noirs tués depuis que je suis enfant, et je n'ai que 20 ans"."Nous sommes en colère. Les gens meurent ou vivent dans la pauvreté.... Et on veut nous tuer et nous réduire au silence? Non, nous devons manifester!" dit-il, dénonçant un couvre-feu qui sert à "nous dompter et nous contrôler"."Nous devons manifester éternellement, jusqu'à ce que ce système soit renversé et construit vraiment sur l'égalité et la liberté. Je me battrai aussi longtemps qu'il le faudra".- Jeff Austin, anthropologue, et sa fille (banlieue chic de Washington)"Il faut vraiment qu'on change nos méthodes policières et l'attitude de notre société envers les questions raciales", dit-il. "Plus les gens s'impliquent dans la lutte contre les attitudes racistes, mieux c'est. Chacun a son rôle à jouer. J'ai 62 ans et je suis prêt à passer le témoin à la prochaine génération pour qu'elle essaie de faire mieux que nous.""J'ai déjà fait beaucoup de manifestations, là c'est différent, les gens sont vraiment en colère", dit sa fille Lily Henry-Austin, lycéenne de 17 ans."En tant que femme blanche, j'ai d'énormes privilèges, je ne pouvais pas juste rester chez moi et ne rien faire. Il faut que ça change, ça me fait vraiment mal de voir des gens ne pas être traités comme des humains (...) Je vais (manifester) jusqu'à ce que ça change", dit-elle. +Hipolito Arriaga, ex-Marine aux racines porto-ricaines (Miami)Comme Marine, déployé en Irak, "j'ai vu beaucoup de violence (...), de violence contre les gens de couleur à l'étranger", dit ce natif de New York, 36 ans. "Ce que j'ai fait là- bas, je n'en étais pas fier, ça m'a rappelé comment la police me traitait ici aux Etats-Unis, à New York particulièrement"."On nous forme à voir les gens, en Irak, en Afghanistan, comme s'ils étaient des animaux, des sauvages (...) On les traite d'insurgés, c'est une façon de les déshumaniser pour pouvoir être violents avec eux. De façon similaire, dans ce pays maintenant ils nous traitent de voyous, et le président veut nous étiqueter +terroristes+ parce qu'on exerce notre droit d'expression (...) Ils oublient que ce pays a été fondé par une révolution".gc-chp-lbc-pmh-lm-cat/dax/ob
Depuis huit jours, des manifestations contre les brutalités policières d'une ampleur historique secouent les Etats-Unis, provoquées par la diffusion le 25 mai d'une vidéo montrant l'arrestation d'un homme non armé, George Floyd,décédé après avoir été plaqué au sol par un policier blanc, genou sur son cou.
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Ces grands oiseaux migrateurs, espèce protégée en Allemagne, sont arrivés par dizaines au tout début du printemps dans le village de Ühlfeld, au coeur du nord rural de la Bavière. Deux d'entre eux se sont posés alors sur sa cheminée, raconte à l'AFP le brasseur Christian Zwanzger."Nous en avons déjà eu l'an passé (sur le toit de la brasserie), et les jeunes cigognes, quand elles reviennent, retournent souvent au même endroit", explique-t-il. Qu'à cela ne tienne, le Bavarois à la barbe blonde a attendu que le nid soit construit pour ensuite le surélever sur une plateforme, une solution délicate mais déjà éprouvée, qui permet aux cigognes de fonder leur famille en toute sécurité et au brasseur de continuer à produire l'esprit tranquille. Mais quand le nid a été terminé, "nous étions en plein confinement", se souvient-il. "Aucune main d'oeuvre n'était disponible, et nous aurions eu besoin d'un appareil spécial pour surélever. Ce n'était alors pas possible". Ensuite, à la naissance des petits, plus question de toucher au nid. Maintenant qu'ils commencent à voler, un artisan doit venir la semaine prochaine pour enfin le surélever. Il est temps: les stocks sont au plus bas et même si la production reprend dans les jours à venir, il faudra attendre cinq à six semaines avant que la nouvelle bière soit prête. Malgré le manque à gagner, le brasseur n'est pas amer. Les habitants du village ont appris à vivre avec ces oiseaux échassiers, qui font parti du décor avec leurs silhouettes élancées perchées sur les toits et leurs claquements de becs caractéristiques."Les cigognes adorent venir chez nous. Ici à Ühlfeld, nous avons environ 35 nids", dit-il fièrement.
Une brasserie bavaroise a dû suspendre sa production de bière après qu'une famille de cigognes blanches eut choisi sa cheminée pour installer son nid, en plein confinement pour cause de nouveau coronavirus.
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Une femme frappée par un homme car elle ne lui apporte pas le hamburger demandé: une publicité a suscité un tollé en Belgique, consommateurs et politiques la jugeant "nauséabonde" et "irresponsable", sur fond de mobilisation contre les violences conjugales. Selon plusieurs médias belges, quelque 500 plaintes ont été recensées par le Conseil de la publicité, l'organe disciplinaire du secteur en Belgique. Posté sur Facebook, le visuel incriminé, qui emprunte à la BD et au pop art américain des années 1950, montre un homme en costume-cravate décochant un coup de poing au visage à une femme blonde, qui vacille sous la violence du geste. "Sérieux, un faux Bicky?", proclame l'homme pour justifier le geste. Et l'annonceur d'expliquer, au-dessus de l'image, que seule la bonne couleur de boîte permet de s'assurer qu'il s'agit du "véritable Bicky", un steak cuit dans la friture prisé des Belges amateurs de junk-food. Mercredi, tous les médias belges se faisaient l'écho du tollé provoqué par la publicité, rapidement retirée de Facebook mais qui restait visible dans les commentaires de nombreux internautes. "Nous ne nous attendions pas à telles réactions de protestation", a réagi l'entreprise GoodLife Foods, qui produit le hamburger."Nous ne cherchions pas à susciter toutes ces réactions. Aujourd'hui, nous faisons notre mea culpa" a pour sa part réagi le responsable de la marque Bicky pour le Benelux, dans les colonnes du Soir. "La violence envers les femmes est plus importante que notre marque. Nous ne voulons pas que Bicky soit associé à cette violence. Et nous souhaitons que cette polémique s'arrête au plus vite". "Bicky, hamburger à vomir", a écrit le journal Le Soir dans un billet d'humeur, se demandant comment, en 2019, des créatifs de la publicité pouvaient juger une telle campagne "drôle, sympa, prometteuse". "Tous les dix jours, un homme tue sa femme, ou son ex. Et tous les jours, certaines se font humilier, violer, tabasser", ajoutait le quotidien, faisant part de sa "rage". Nawal Ben Hamou et Christie Morreale, ministres de l'Egalité des chances respectivement à la région Bruxelles-Capitale et en Wallonie, ont annoncé avoir saisi l'organe disciplinaire de la publicité. La première a fustigé sur sa page Facebook une campagne "nauséabonde et totalement irresponsable"."Environ une femme sur quatre subira des violences pendant sa vie, certaines d'entre elles en mourront. Utiliser la violence à l'égard des femmes dans la publicité est irresponsable", a renchéri sur Twitter Mme Morreale. Selon Mme Sepul, le jury d'éthique publicitaire de Belgique a transmis les plaintes reçues à l'organe équivalent des Pays-Bas, la Reclame Code Commissie. L'annonceur identifié, Izico, est établi aux Pays-Bas, a-t-elle expliqué. Ce dernier va désormais être amené à s'expliquer et une sanction pourrait être décidée d'ici "quelques semaines". "Même s'il y a eu retrait (de la publicité), c'est important d'un point de vue moral et symbolique de statuer pour baliser les choses", a fait valoir Mme Sepul.
La distributeur "GoodLife Foods" est dans la tourmente après la publication d'un visuel pour son burger "Bicky", qui met en scène un homme frappant une femme.
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Lundi, le Conseil des droits de l'homme de l'ONU a donné son feu vert à un débat urgent sur le racisme et la violence policière, demandé par les pays africains. Le décès vendredi soir de Rayshard Brooks, 27 ans, survient alors que les Etats-Unis et le monde entier sont secoués par une vague de protestations après la mort de George Floyd, un Afro-Américain qui a péri le 25 mai asphyxié sous le genou d'un policier blanc à Minneapolis (Minnesota). Le médecin légiste a qualifié dimanche d'homicide la mort de Rayshard Brooks. Le restaurant de la chaîne Wendy's près duquel il avait été mortellement blessé par balle par un policier a été incendié samedi alors que des centaines de personnes manifestaient dans la capitale de l'Etat de Géorgie, bloquant une autoroute. La maire d'Atlanta, Keisha Lance Bottoms, dont le nom a été avancé comme possible colistière du démocrate Joe Biden pour l'élection présidentielle de novembre, a annoncé samedi la démission "immédiate" d'Erika Shields, qui dirigeait la police de la ville depuis plus de 20 ans.- Colère "légitime" -Selon un rapport officiel, Rayshard Brooks, 27 ans, s'était endormi dans sa voiture sur l'allée du drive-in du restaurant et des employés de l'établissement ont appelé la police parce que son véhicule bloquait les clients. L'homme était en état d'ébriété et a résisté lorsque deux policiers blancs ont voulu l'arrêter, affirme le Bureau d'enquête de l'Etat de Géorgie (GBI). Les images de l'incident, rendues publiques dimanche par la police, montrent une lutte entre les agents et le suspect qui réussit à s'emparer du pistolet Taser de l'un des policiers et prend la fuite. Mais alors que le GBI affirme que M. Brooks "s'est retourné et a pointé le Taser vers l'agent qui a utilisé son arme", les images montrent que le suspect a le dos tourné au policier quand il est blessé. Transporté dans un hôpital et opéré, il est mort peu après, précisent les enquêteurs, selon lesquels un agent a été blessé. Le policier qui a tiré, Garrett Rolfe, a été renvoyé de la police d'Atlanta et le deuxième agent impliqué affecté à des tâches administratives, a rapporté la chaîne de télévision ABC News. Selon le quotidien local Atlanta Journal-Constitution, le procureur du district de Fulton, Paul Howard, a indiqué que son bureau allait décider d'ici le milieu de la semaine des poursuites à engager. C'est le 48e cas de fusillade impliquant un policier sur lequel le GBI enquête depuis le début de l'année, selon le quotidien. Quinze de ces fusillades ont été mortelles."En Géorgie, un Taser n'est pas une arme mortelle", a déclaré à la presse un avocat agissant au nom de la famille de la victime, Chris Stewart, "il y avait d'autres options que de lui tirer dans le dos". Rayshard Brooks, père de quatre enfants, avait célébré le jour-même le huitième anniversaire de sa fille, selon l'avocat. L'ex-élue afro-américaine de Géorgie Stacey Abrams, autre colistière potentielle de Joe Biden, a jugé dimanche "légitime" la colère des manifestants. "Un homme a été tué parce qu'il dormait dans une allée et nous savons que ce n'est pas un incident isolé", a-t-elle expliqué. James Clyburn, représentant démocrate afro-américain de Caroline du Sud, s'est dit révolté. "Il n'était nul besoin d'utiliser la force létale. Et je ne sais pas ce qui a poussé ce gars à faire cela. Ce doit être dans la culture. Ce doit être le système", a-t-il déclaré sur CNN. Prenant ses distances avec le slogan "defund the police" (couper les fonds à la police), il a estimé que "la police a un rôle à jouer" et que "nous devons faire en sorte que son rôle se conforme à l'époque".- Chaîne humaine à Berlin -En Europe, où se sont poursuivies durant le week-end des manifestations anti-racisme en Allemagne, France, Grande-Bretagne ou Suisse, le Premier ministre britannique Boris Johnson a annoncé lundi la création d'une commission sur les inégalités raciales. Il a appelé à s'attaquer à la "substance" du racisme et pas aux symboles après de récentes dégradations de statues, disant "vouloir changer le discours pour qu'on arrête ce sentiment de victimisation et de discrimination". Pour l'opposition travailliste, "les Noirs ne jouent pas les victimes, ils protestent précisément parce que le temps des études est révolu et c'est maintenant le temps de l'action". Le président français Emmanuel Macron a assuré dimanche que la France se montrera "intraitable" face au racisme mais "n'effacera aucune trace ni aucun nom de son histoire" et "ne déboulonnera pas de statue". Human Rights Watch l'a appelé à des "réformes concrètes" pour couper court aux "contrôles d'identité abusifs et discriminatoires" et au "racisme au sein des forces de l'ordre".
La mort à Atlanta d'un homme noir tué par un policier blanc a ravivé la colère des manifestants contre le racisme aux Etats-Unis et provoqué la démission de la cheffe de la police de cette ville du Sud, la mobilisation contre le racisme se poursuivant à travers le monde.
orangesum-4629
Alors que Michel Fourniret puis son ex-femme Monique Olivier ont récemment été amenés sur des lieux où ils sont soupçonnés d'avoir commis des meurtres, leur fils Selim a accepté de se confier jeudi au micro de TF1, quatre années après sa première interview. Utilisé comme appât lorsqu'il n'était qu'un enfant, le jeune homme de 30 ans garde le souvenir d'un père colérique. "Il s'énervait pour des broutilles. Il n'y a jamais eu de violence physique. Juste des cris, de la violence verbale. Il était très, très autoritaire", se souvient-il. La vérité sur ses parents, Selim Fourniret l'apprendra "comme tout le monde", à la télé, après leur arrestation. Il en voudra d'ailleurs plus à sa mère Monique Olivier, "parce qu'elle et moi, on avait une sorte de complicité", déclare-t-il sur TF1. "J'ai vécu dans le mensonge la plus grande partie de ma vie. (...) Je m'en suis longtemps voulu d'avoir pu être aussi naïf", confie-t-il également dans le livre "Le fils de l'ogre" du journaliste Oli Porri Santoro. Après des années de silence, en 2014, Selim Fourniret décide d'écrire à son père afin de tenter de le faire avouer des meurtres, avant de finalement le rencontrer, le 16 janvier 2016, à la maison d'arrêt d'Ensisheim. Une visite au cours de laquelle Michel Fourniret se livrera. "Oui, j'ai quelque chose à voir dans la mort de Joanna Parrish. C'est vrai ! Mais encore une fois, je n'ai rien à voir avec celle d'Estelle Mouzin", lui confesse-t-il alors. Un passé qui hante Selim Fourniret qui avoue avoir déjà pensé au suicide. "J'ai appris qu'il s'est servi de moi comme appât. Même si je n'en ai aucun souvenir, c'est pesant. J'aimerais que Michel et Monique avouent ce qu'ils ont fait. Qu'ils donnent les emplacements, les noms", lance-t-il au micro de TF1. Aujourd'hui, Selim Fourniret, qui a changé de nom, veut tourner la page. De son histoire, le trentenaire n'en parle "jamais". Seuls quelques rares amis sont au courant. "Quand on me demande ce que font mes parents dans la vie, je réponds généralement : 'ils sont morts'".
À l'occasion de la sortie du livre "Le fils de l'ogre" pour lequel il a contribué, Selim Fourniret a accepté de témoigner à visage caché jeudi 4 octobre, sur TF1.
orangesum-4630
"Il y a un vrai engouement: en quelques semaines, la demande a triplé au Maroc et dans d'autres pays de la région", souligne Yassine Qamous, le directeur de "Droneway Maroc", qui distribue sur le continent africain les produits du leader mondial chinois DJI. Selon lui, le Maroc, qui utilise des drones depuis plusieurs années déjà, "figure parmi les pays les plus avancés du continent" dans ce domaine avec un tissu industriel dédié, un réseau de chercheurs mais aussi de pilotes agréés. Des autorisations administratives restrictives ont longtemps limité les drones civils à quelques usages spécifiques, comme les tournages de cinéma, le traitement des surfaces agricoles, la surveillance des panneaux solaires ou les relevés cartographiques. Mais tout a changé avec l'apparition de la pandémie de Covid-19: ces dernières semaines, les robots volants sont apparus dans plusieurs villes, où les autorités les utilisent pour diffuser des messages d'alerte, détecter des mouvements suspects dans les rues ou débusquer des rassemblements illégaux sur les terrasses des maisons. Les consignes strictes de confinement instaurées mi-mars ne sont en effet pas toujours respectées, la presse locale évoquant notamment des soirées nocturnes entre voisins ou des prières collectives sur les toits, hors de portée des patrouilles de contrôle.- "Technologie vitale" -La préfecture de Temara, près de Rabat, a ainsi lancé la semaine dernière un système de surveillance aérienne de haute précision développé par des ingénieurs d'un groupe local, Beti3D, jusque-là spécialisé dans la topographie. D'autres pays en Europe, en Asie ou au Moyen-Orient ont aussi adopté les technologies déployées en Chine au début de la pandémie, que ce soit pour surveiller les mouvements des citoyens, désinfecter les espaces publics ou développer les livraisons."Les drones ont rapidement émergé comme une technologie vitale pour les agences de sécurité publique pendant la crise puisqu'ils permettent de contrôler en toute sécurité les espaces publics", analyse le site de DJI, groupe chinois qui couvre à lui seul 80% du marché mondial. Comme la plupart des pays, le Maroc utilise avant tout des engins importés de Chine. Mais l'apparition de nouveaux besoins liés à la pandémie pousse au développement d'une production locale adaptée."Il y a une vraie demande", se réjouit Abderrahmane Krioual, le patron de Farasha, une start-up qui vient de lever des fonds pour développer à Rabat une ligne de production de drones de surveillance thermique et de pulvérisation de désinfectant. Très en pointe dans le secteur, le département aéronautique de l'Université internationale de Rabat (UIR) a mis à disposition des pouvoirs publics son savoir-faire dès la fin mars, pour le déploiement de drones équipés de haut-parleurs ou de caméras infrarouge capables de détecter les mouvements nocturnes ou les températures des foules. "Quelques projets sont en cours avant généralisation dans tout le pays", explique Mohsine Bouya, directeur "Valorisation et transfert" à l'UIR. Les équipes de l'UIR ont aussi développé des applications de traçage, mais "il faut attendre une législation conforme" pour les déployer, précise-t-il. Les autorités marocaines ne souhaitant pas communiquer sur le sujet, il n'a pas été possible d'avoir une cartographie précise des drones déployés depuis l'instauration de l'état d'urgence sanitaire mi-mars. - "Cadres légaux" -Contrairement à d'autres pays, le recours aux drones de surveillance ne suscite pas de débat au Maroc, où la stratégie musclée du pouvoir face à la pandémie suscite une forte adhésion, selon des indicateurs officiels. Le royaume a très vite fermé ses frontières et massivement déployé des forces de l'ordre sur le terrain pour faire respecter les mesures strictes de confinement ou de port obligatoire du masque, renforcées depuis le début du ramadan par un couvre-feu nocturne. Le non respect de ces consignes est passible d'un à trois mois de prison et/ou d'une amende équivalent à 115 euros. Les forces de l'ordre ont interpellé plus de 85.000 contrevenants entre le 15 mars et 30 avril, et près de 50.000 ont été traduits en justice, selon les derniers chiffres officiels. D'après les autorités, ces mesures drastiques ont permis de limiter la contagion, avec 5.053 cas dont 179 décès depuis l'instauration de l'état d'urgence sanitaire. Hors des frontières du royaume, le nombre élevé d'interpellations a toutefois poussé la semaine dernière une responsable opérationnelle des Nations unies à citer le Maroc parmi les pays où les mesures exceptionnelles génèrent une "culture de lockdown toxique" pour les droits humains. Rabat a rejeté cette appréciation en affirmant avoir pris des mesures "en phase avec des cadres légaux respectant pleinement les droits de l'Homme".
Surveillance aérienne des populations, diffusion de messages d'alerte, désinfection des espaces publics... Le Maroc développe tous azimuts l'usage des drones au nom de la lutte contre le nouveau coronavirus, en phase avec une tendance mondiale pour les solutions sans contact.
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-Le 2 juin dernier, Brock Turner a été jugé coupable d'avoir agressé sexuellement une jeune femme intoxiquée et inconsciente derrière une poubelle, lors d'une fête de fraternité de l'université. Selon la loi américaine, il risquait jusqu'à 14 ans d'emprisonnement. Le procureur en a requis six. Le juge a finalement condamné le jeune homme à six mois de prison. Une peine qui indigne une partie des Américains, et dont la médiatisation a été alimentée par une lettre dans laquelle la victime raconte son calvaire. Le père de l'étudiant a par ailleurs choqué l'opinion publique en déclarant que la prison ferme était une punition trop "dure" pour "20 minutes d'action sur une vie de 20 ans", ajoutant que son fils ne serait "jamais plus cette personne toujours joyeuse". Le juge californien Aaron Persky a justifié sa décision en affirmant qu'un emprisonnement plus long de Brock Turner, 20 ans, aurait eu "un impact profond" sur lui alors qu'il avait fait preuve de "remords sincères". Sa victime, une jeune femme aujourd'hui âgée de 23 ans, a déclaré au site internet BuzzFeed qu'elle était déçue de cette peine "douce" et en colère que Brock Turner continue à nier l'avoir sexuellement agressée. Dans une lettre de douze pages lue au tribunal, et largement relayée sur les réseaux sociaux, la jeune femme avait décrit comment l'attaque l'avait blessée, lui faisant "ne plus vouloir de son corps". Elle y décrit s'être réveillée dans un lit d'hôpital de San Jose, en Californie, le matin du 18 janvier 2015, sans se souvenir de ce qui s'était passé. Dans sa lettre, elle détaille tous les examens minutieux et invasifs subis pour accumuler des preuves de son agression. Les faits se sont déroulés le 17 janvier 2015. Elle raconte : "Il y avait une fête à dix minutes de chez moi, je me suis dit que je devais y aller. J'ai fait des grimaces, je me suis détendue, et j'ai bu de l'alcool trop vite." Puis elle perd connaissance. À son réveil, elle est allongée "sur un brancard, dans un couloir". "J'avais du sang séché et des bandages sur les mains et les coudes. (...) Un policier m'a expliqué que j'avais été agressée", détaille l'étudiante. Elle contredit aussi Brock Turner, qui affirmait qu'elle était consciente et consentante pendant l'agression lors de cette fête. Dans sa lettre, elle réplique également aux propos tenus au tribunal par le jeune homme, qui a affirmé qu'il voulait que son histoire montre "aux gens qu'une nuit alcoolisée peut ruiner une vie". "Laissez-moi reformuler : je veux montrer qu'une nuit trop alcoolisée peut ruiner deux vies. La vôtre et la mienne", écrit-elle. Ces déclarations se sont répandues comme une traînée de poudre sur les réseaux sociaux et dans les médias le week-end dernier. L'étudiant avait été reconnu coupable en mars de trois chefs d'accusation : agression avec intention de commettre un crime sur une personne en état d'ébriété/inconsciente, pénétration d'une personne en état d'ébriété et pénétration d'une personne inconsciente. Cette affaire a braqué les projecteurs sur le fléau des viols sur les campus américains qui, selon une étude, touche une femme sur six pendant leur première année d'université, l'alcool ou les drogues les empêchant souvent de se défendre.
- Six mois de prison, dont trois ferme. La sentence pour le viol d'une étudiante inconsciente par un autre élève de l'université américaine de Stanford, en Californie, fait scandale outre-Atlantique, où les autorités s'alarment du fléau des agressions sexuelles sur les campus.
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Près de deux mois plus tard, à l'approche du déconfinement le 11 mai, l'heure est au bilan dans ces colocations enfants-parents improvisées."Tout s'est fait très vite. Location de voiture, bagages, passage à minuit au bureau pour récupérer des dossiers et on a roulé toute la nuit jusqu'à Castres" dans le Tarn, raconte Françoise, une avocate de 34 ans. Impossible pour elle d'imaginer de passer plusieurs semaines avec son compagnon et leur fils de trois ans dans leur 38 m² parisien. Mais pour s'installer chez ses parents de 70 ans, avec le risque de contamination qu'une telle décision comportait, "il a fallu mettre en place pendant deux semaines des règles de distanciation très strictes, en expliquant à notre fils qu'il ne pourrait pas faire de câlins à papi mamie", dit-elle."Ca lui arrive de faire des caprices si on lui refuse un jouet ou un dessert, mais là, bizarrement, il a compris la gravité de la situation", s'étonne Françoise. Soraya aussi a délaissé la capitale pour la grande maison familiale à Aix-en-Provence. "A vrai dire, ma mère ne m'a pas trop laissé le choix", s'amuse cette journaliste de 33 ans, confinée depuis près de deux mois avec ses parents et son frère.- "Tout le monde craque" -"Comme une vraie maman orientale, elle ne me laisse toucher à rien dans la cuisine. Je suis nourrie, blanchie, logée comme quand j'étais adolescente !". Mais de son propre aveu, "au bout de deux mois, les non dits ressortent et tout le monde commence à craquer, même pour une tasse de café qui traîne sur la table", soupire la jeune femme, inquiète de ne pas pouvoir rentrer immédiatement à Paris après le 11 mai. Thierry, un enseignant de 62 ans, n'a lui non plus pas hésité à ouvrir sa maison à La Palme, entre Narbonne et Perpignan, à sa fille de 28 ans... et deux de ses copines toulousaines."Ici, il y a de l'espace, un grand jardin, la mer, la nature. Je savais que ce serait beaucoup plus agréable pour elles, vu qu'elles habitent en ville", témoigne le sexagénaire. Thierry avoue à demi-mots "quelques petites tensions car je suis habitué à vivre seul", mais il assure que leur présence l'a sauvé de l'isolement pendant le confinement, "car je n'ai ni télévision, ni internet". "Il prenait sur lui quand on était trop chiantes", rigole Adèle, sa fille kinésithérapeute, heureuse d'avoir pu partager des moments de qualité avec son père.- "Parenthèse hors du temps" -"Elles sont arrivées avec autant de nourriture que de bouquins, alors une des premières activités qu'on a faite ensemble, c'était de construire une bibliothèque", s'enorgueillit Thierry. Ce sont aussi ces moments complices avec son fils que Liliane, 73 ans, retiendra de ce confinement dans la maison familiale à Nérac (Lot-et-Garonne)."Il a quitté la maison quand il avait 16 ans pour voler de ses propres ailes, alors le voir revenir s'installer ici à 39 ans, pour moi qui vient de perdre mon mari, ça a été formidable", dit-elle d'une voix douce. Mais pour son fils Arnaud, un violoniste installé à Toulouse, il a été difficile de trouver sa place, "car je voulais qu'on cohabite comme des colocs et pas me sentir +invité+ chez elle"."C'est une mère poule. Difficile de participer à la préparation des plats, aux tâches ménagères. Ca a été compliqué de le dire, mais une fois que c'était fait, ça allait beaucoup mieux!", dit-il. Le soir, un petit rituel s'est installé entre eux: "on écoute des podcasts, de la musique classique". Un nouveau monde pour Liliane qui "est plus dans la culture de la télévision", raconte le musicien."J'appréhende beaucoup le déconfinement... Même si je sais que chacun doit faire sa vie, c'est une parenthèse hors du temps avec mon fils que je n'oublierai pas", confie Liliane.
"C'était comme un retour en adolescence": ils sont trentenaires et n'imaginaient pas un jour revivre chez leurs parents. Mais à l'heure du confinement, la grande maison avec jardin était beaucoup plus attrayante que leurs quelques mètres carrés d'appartement.
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Les parents d'élèves risquent de garder leurs enfants pendant un certain temps. Depuis le 16 mars, près de 12 millions d'élèves sont forcés de continuer leur enseignement de chez eux, à travers des cours à la maison. Si la date du 4 mai a été un temps évoquée concernant la réouverture des établissements scolaires, cela pourrait arriver bien plus tard selon les informations de BFMTV. Interrogé sur Europe 1, le ministre de l'Education nationale Jean-Michel Blanquer n'a pas fermé la porte à un report de cette date. « C'est une possibilité, ça dépend de l'évolution de l'épidémie. J'espère qu'on sera en mesure de rentrer le 4 mai (...), il faudrait que le pic de l'épidémie soit derrière nous à ce moment-là », souligne-t-il. « Ce sera peut-être plus tard. »C'est une décision qui doit prendre en compte plusieurs aspects. Faut-il une politique globale pour chaque école ou faire du cas par cas ? « Est-ce qu'on ouvre d'abord les collèges, les lycées ? L'école primaire c'est encore plus compliqué : au CP, faire appliquer les gestes barrière est très difficile », confie un ministre à BFMTV. Des examens repoussés ou en visioconférenceCe prolongement du confinement des élèves pourrait aller jusqu'au mois de juillet et risque de créer un réel retard au niveau de l'apprentissage. Jean-Michel Blanquer a expliqué que, dans le cas du baccalauréat, il se tiendrait mais pourrait davantage favoriser le contrôle continu dans sa note. D'autres examens pourraient se tenir bien plus tardivement qu'à l'accoutumée. « L'année dernière, le brevet a été organisé en septembre, à cause de la canicule. C'est une option »​​​​​​​, révèle ce fameux ministre à BFMTV. Un membre de l'exécutif confie à la chaîne d'information en continu que le gouvernement réfléchit à de nouveaux dispositifs pour certains examens. Il pourrait tenter de mettre en place des « jurys dématérialisés, voire d'oraux en visioconférence. L'Education nationale travaille sur différents scénarios. C'est la seule façon d'être prêts quand le déconfinement commencera », assure-t-il.
Prévue pour le 4 mai prochain, la reprise des cours pourrait être reportée selon les informations de BFMTV. Certains examens pourraient avoir lieu en septembre.
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Le maire de Massy, dans l'Essonne n'en revient pas. Au lieu de distribuer le courrier dans les boîtes aux lettres des habitants du quartier Atlantis, un facteur se délestait des missives dans des bennes destinée aux ordures ménagères. L'élu a d'abord cru à une rumeur, mais une photographie a immortalisé le méfait."Depuis plusieurs jours, nous avons observé un facteur agir ainsi. Sans preuve, nous ne pouvions pas intenter d'action. Ce jeudi, mon papy de cœur se promenait dans la rue quand il a aperçu le facteur. Il m'a aussitôt appelée. Je me suis dépêchée d'aller sur mon balcon pour prendre des photos. J'ai publié les clichés sur un groupe Facebook, et la mairie a aussitôt réagi", raconte au Parisien une Massicoise. Dans la foulée, des agents communaux ont ouvert une des bennes enterrées et y ont retrouvé des courriers. « Cela paraissait tellement incroyable », commente Nicolas Samsoen, le maire (UDI). Et d'ajouter : "On a retrouvé une carte postale écrite par une petite fille, des factures, des lettres du trésor public..." Du côté de la direction régionale de La Poste, on est formel : "De tels agissements sont inacceptables de la part d'un facteur (...) Les plis ont été récupérés et vont être remis en distribution dès demain." Quant au facteur incriminé, il a été mis à pied dans le cadre d'une procédure de licenciement et une plainte devrait être déposée. Une réponse et des actions jugées insatisfaisante par Nicolas Samsoen, qui souligne que les problèmes de distribution du courrier s'aggravent régulièrement dans le nord-ouest de l'Essonne. Pour lui, il y a urgence à réorganiser la distribution. D'ailleurs comme d'autres premiers magistrats de ce secteur, il a déposé un recours contre La Poste auprès du tribunal administratif.
Des habitants de Massy, dans l'Essonne, ont photographié un facteur en train de jeter leur courrier dans une borne pour les ordures ménagères informe Le Parisien.
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Dans un entretien mardi sur France inter, il a également indiqué qu'au cas où les théâtres ne rouvriraient pas à la rentrée, les salles de Bastille et Garnier pourraient fermer leurs portes pour mener des travaux initialement prévus à l'été 2021. L'Opéra, déjà échaudé par une récente grève historique de son personnel contre la réforme des retraites qui a entraîné 15 millions de pertes en billetterie, "va se retrouver à la fin de l'année 2020, et pour la première fois depuis très longtemps, sans fonds de roulement et un déficit qui tournera autour de 40 millions d'euros", a indiqué M. Lissner, qui quitte ses fonctions en 2021. Rappelant que l'institution tricentenaire est depuis quelque années autofinancée à 60% (contre 40% de subventions), il a toutefois souligné qu'elle "ne fera pas faillite car l'Etat sera toujours aux côtés" de cette maison, la plus grande d'Europe et l'une des plus prestigieuses au monde. Il a par ailleurs qualifié d'"impraticable" le rapport que vient de rendre aux autorités le Pr François Bricaire, infectiologue, où il préconise, outre le port de masque, un temps d'aération dans les lieux clos, la suppression des vestiaires, des bars ainsi que des entractes, l'instauration d'un à deux sièges d'écart entre les spectateurs."Ce n'est pas faisable", a-t-il dit en évoquant notamment l'impossibilité de monter par exemple un opéra de Wagner qui dure cinq heures sans entracte."Comment ferait-on pour faire rentrer à l'Opéra Bastille 2.700 spectateurs en respectant les distances? Comment on fait pour la circulation à l'intérieur du bâtiment? Pour les toilettes? La distance dans une fosse d'orchestre, c'est impossible, la distance sur scène pour les chœurs c'est impossible, la distance entre chanteurs, éventuellement, mais la mise en scène est totalement à repenser", a-t-il encore affirmé."Je pense qu'il faut être lucide. En ce qui concerne l'Opéra on ne peut pas proposer des spectacles au rabais dans lesquels l'exigence artistique serait mise à mal", a encore ajouté M. Lissner. Il a indiqué que s'il n'y a pas de reprise en septembre, et "comme nous avons des travaux prévus à l'été 2021, je me demande s'il n'était pas plus sérieux (...) de fermer (l'Opéra) si c'est nécessaire deux ou trois mois à la rentrée pour faire ces travaux". Il soumettra cette proposition au conseil d'administration de la maison.
L'Opéra de Paris accusera fin 2020 un déficit de 40 millions d'euros en raison notamment de la paralysie liée au Covid-19 selon son directeur Stéphane Lissner, pour qui de strictes mesures sanitaires seraient "impraticables" dans le monde lyrique.
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La police judiciaire enquête sur un viol qui aurait été commis à Paris samedi 1er décembre lors de la manifestation des "gilets jaunes". La garde des Sceaux Nicole Belloubet a annoncé dimanche face à la presse, au tribunal de grande instance, qu'un viol avait été commis. "Lorsqu'il y a non seulement des dégradations qui sont absolument inacceptables dans notre République (...), lorsqu'il y a des incendies (...), lorsqu'il y a des atteintes aux personnes, y compris je crois un viol, ce sont des éléments qui ne peuvent pas être acceptés dans notre République", a déclaré la ministre de la Justice, à 1 minute 30 dans la vidéo ci-dessous. Selon les informations du Parisien, un manifestant de Seine-et-Marne aurait contraint une "gilet jaune" de 23 ans à une fellation. Les faits se seraient déroulés dans les sous-sols d'un établissement de restauration rapide, poursuit le quotidien francilien. La jeune femme a alerté les manifestants qui l'accompagnaient et son agresseur aurait été molesté avant d'être livré aux forces de l'ordre. Le suspect serait en garde à vue et connu des services de police pour consommation de stupéfiants, précise Le Parisien. Les investigations ont été confiées au premier district de police judiciaire. Au total, ce week-end, les violences ont donné lieu à 363 garde à vue, dont 32 pour des mineurs, selon un nouveau bilan du parquet de Paris. Parmi ces personnes en garde à vue, 81 procédures visant des majeurs ont été classées sans suite tandis que les gardes à vue ont été prolongées pour 111 autres majeurs, a indiqué lundi matin le parquet. Le Parisien précise que la police judiciaire a été saisie pour les faits les plus graves comme le vol d'un fusil d'assaut aux forces de l'ordre, les dégradations de l'Arc de Triomphe ou encore la destruction d'une grille du jardin des Tuileries.
La police judiciaire a été saisie d'un viol commis sur une jeune femme de 23 ans. Le suspect serait un homme qui se trouvait parmi les manifestants samedi.
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L'importance de ce savant auteur d'une vingtaine de volumes - des traités sur les circuits des épidémies dont son essai fameux sur l'hygiène internationale (1873) - a été occultée par la célébrité posthume de l'auteur d'A la Recherche du temps perdu. Adrien Proust (1834-1903) sera au XIXe siècle l'un des penseurs européens majeurs de la distanciation sociale, de la quarantaine, du cordon sanitaire moderne et du confinement - qu'il appelait "séquestration" -, à une époque où le choléra asiatique, la peste, la fièvre jaune étaient particulièrement meurtrières. Ce "géographe des épidémies", comme l'a décrit à l'AFP le biographe et spécialiste de Marcel Proust, Jean-Yves Tadié, a tracé "les nouvelles routes des grandes épidémies", voyageant de la Perse à l'Egypte, s'intéressant à leur propagation au pèlerinage de La Mecque. Il s'est beaucoup penché sur l'hygiène dans les transports, notamment maritimes."Si ce n'est pas lui qui a inventé le cordon sanitaire, il l'a réactivé", explique M. Tadié. Il a notamment théorisé le confinement systématique."Une séquestration rigoureuse, l'interruption des communications par terre ou par mer ont réussi à préserver certains lieux ou certains pays", écrivait dans son essai celui qui devait devenir en 1884 l'inspecteur général des services sanitaires.- Se laver fréquemment mains et visage - Adrien Proust se vantait de n'avoir contracté aucune maladie en gardant ses distances avec des malades qu'il visitait courageusement. Il suffisait, disait-il, de se laver fréquemment mains et visage. Selon Jean-Yves Tadié, "il a une vision européenne des choses", et des similitudes peuvent être observées avec la crise actuelle: "la défense de l'Europe contre le choléra se faisait comme aujourd'hui en ordre dispersé". Il aura été de toutes les conférences internationales sur les épidémies jusqu'à son décès en 1903. Il y plaidera pour la création d'un Office international d'hygiène publique, qui verra le jour en 1907, quatre ans après sa disparition. Adrien Proust bataillait "pour imposer aux Britanniques et aux Ottomans un véritable contrôle sanitaire". Le même dilemme qu'aujourd'hui existait: privilégier l'économie globalisée ou la santé? Au nom du "laisser faire, laisser passer", les Britanniques "ne voulaient pas freiner le commerce qui reposait très largement sur la route des Indes. On a vu se reproduire la même chose avec (le Premier ministre) Boris Johnson qui ne voulait pas d'abord des contrôles", relève le professeur Tadié. Né à Illiers-Combray, près de Chartres, fils de petits commerçants, boursier passé par le petit séminaire, docteur à 28 ans, ce médecin également neurologue, qui croit aux médicaments et se spécialise dans l'hygiène sur ses 40 ans, sera le prototype du positiviste laïc, républicain, athée, intéressé par la question sociale. Admis à l'Académie de médecine, homme de son temps, Adrien Proust est convaincu que la science apportera l'épanouissement à l'humanité, et que l'hygiène est une cause nationale et internationale.- Deux visions du confinement -C'est aussi un père "assez terrifiant", infidèle, écrasant de sa stature le jeune Marcel asthmatique, qu'il appelait "mon pauvre Marcel", relève Jean-Yves Tadié. Un personnage repris sous les traits du docteur Cottard dans Un amour de Swann. Il avait noué une relation plus proche avec son aîné, Robert, qui sera un médecin renommé pendant la Première guerre mondiale. S'ils partageaient la même capacité de travail, beaucoup séparait Adrien et Marcel: le père disait dans son traité d'hygiène qu'il "faut triompher de la poussière et aérer". Conseils que le fils, qui s'est confiné la dernière partie de sa vie, n'appliquera jamais."Ce sont les méthodes de sa mère qu'il emploie pour lutter contre l'asthme: se couvrir, s'enfermer dans sa chambre, alors que son père lui disait de faire de l'exercice, de sortir, d'ouvrir la fenêtre", note le professeur Tadié. Il y a confinement et confinement: quand Adrien prônait les fenêtres ouvertes, Marcel était imprégné par la peur de la contamination au point de faire désinfecter au formol les lettres qu'il recevait...
S'il avait vécu aujourd'hui, l'hygiéniste Adrien Proust, père de Marcel Proust, aurait tracé la géographie du coronavirus, conseillé le gouvernement, préconisé un confinement systématique et décelé quelques frappantes similitudes avec les crises épidémiques du XIXe siècle.
orangesum-4638
7 071 cas confirmés en 24 heures, 58 nouveaux clusters. L'agence de sécurité sanitaire Santé publique France (SPF) a publié dimanche 6 septembre des chiffres à la hausse, montrant une progression importante du coronavirus. La SPF parle d'une progression "exponentielle" de la circulation du virus et une dynamique de transmission "préoccupante". Ainsi le taux de positivité est monté à 4,9%. Ce chiffre, qui correspond au nombre de personnes testées positives divisé par le nombre de personnes testées sur les 7 derniers jours, est en augmentation constante. En milieu de semaine, il n'était que de 4,3% et de 3,9% fin août. Des données qui inquiètent beaucoup les experts. "Ce que je peux vous dire d'ores et déjà, c'est que l'hospitalisation et l'admission en réanimation n'est que le reflet de la situation épidémique d'il y a deux semaines et donc il est évident que dans les quinze prochains jours, il y a aura une augmentation, pas massive mais une augmentation quand même, du nombre de cas graves", a déclaré le ministre de la Santé Olivier Véran samedi sur BFMTV. Vers "une situation critique" en décembre ?"On a une croissance aujourd'hui de 30% du nombre de cas par semaine, de 15% du nombre d'hospitalisations. Si on continue avec ce même rythme, on arrivera sur une situation critique en décembre dans plusieurs régions de France", a averti dimanche l'épidémiologiste Antoine Fontanet sur LCI. Signe de cette aggravation de la situation, une maison de retraite de l'Aveyron a annoncé dimanche que 43 pensionnaires et 11 salariés étaient infectés par le Covid-19, a-t-on appris dimanche auprès de l'Agence régionale de santé. Deux personnes âgées ont dû être hospitalisées "mais leur état de santé n'a pas nécessité un placement en réanimation", précise l'ARS. A Marseille, "65 à 67" lits de réanimation occupésA Marseille, "65 à 67" places en réanimation sont occupées par des patients atteints du Covid-19 sur les 70 lits qui leur sont dédiés, a précisé le professeur Dominique Rossi, président de la Commission médicale d'établissement à l'Assistance publique-hôpitaux de Marseille. La situation, bien que préoccupante, est pour l'instant maitrisée. Dimanche soir, le gouvernement a placé sept nouveaux départements en zone rouge : le Nord, le Bas-Rhin, la Seine-Maritime, la Côte-d'Or, les deux départements de la Corse et l'île de La Réunion. Depuis le début de l'épidémie, 30.701 personnes sont décédées du Covid-19 en France.
Les derniers chiffres rendus publics dimanche 6 septembre par l'agence de sécurité sanitaire Santé publique France (SPF) montrent une progression très rapide du virus.
orangesum-4639
Ces lits, constitués d'un assemblage de boîtes, sont une innovation de deux frères fabricants de carton. Elle leur est venue à l'esprit durant le confinement, en place de fin mars à début juin dans ce pays de 1,3 milliard d'habitants, lorsqu'ils cherchaient un moyen de se rendre utile."Le plus important est que le virus ne reste à la surface du carton que 24 heures", explique Vikram Dhawan, l'un des deux concepteurs, rencontré par l'AFP dans leur manufacture affairée de Bhiwadi, dans l'État du Rajasthan (nord)."Sur toute autre surface, métal, bois ou plastique, (le virus) reste trois à quatre jours", affirme-t-il. Ces lits en carton sont recouverts d'une couche qui les imperméabilise et peuvent supporter jusqu'à 300 kilos. Le gouvernement de Delhi en installe actuellement des centaines dans un immense centre religieux en cours de reconversion en lieu d'isolement, d'une capacité à terme de 10.000 lits. Bombay, autre ville meurtrie par la pandémie et où les hôpitaux sont saturés, y a également eu recours."Une personne seule peut porter très facilement" ces lits, indique Vikram Dhawan. "C'est compact, léger et peut être produit et assemblé en quelques minutes."Les matelas destinés à aller sur ces sommiers sont eux fournis par l'entreprise Sheela Foam Limited, qui s'est associée aux fabricants de carton."Quand on pense à des lits, on pense généralement à du bois ou du métal. Mais le critère ici était d'avoir un lit jetable ou facilement nettoyable", déclare Sudhir Varanasi, responsable de Sheela. Le lit en carton et le matelas "ont tous deux une couche protectrice pour qu'ils puissent être lavés et pas souillés en cas de fuite accidentelle", indique-t-il. Les frères Dhawan n'ont pas publiquement révélé le coût de production des lits, mais chaque unité serait facturée autour de 9 euros. Une fois l'épidémie passée, ils envisagent un marché pour leur nouveau produit."Je crois que 50-60 de nos propres employés en ont ramené à la maison et sont très contents de l'utiliser dans la vie de tous les jours", dit Vikram Dhawan."Ça ne coûte que le prix d'une sortie au restaurant."
En besoin criant de lits pour faire face à la flambée de cas de coronavirus, l'Inde se tourne notamment vers des sommiers en carton pour accueillir les malades dans des centres d'isolement.
orangesum-4640
En 2018, 70% des adolescents français de 15 ans déclarent avoir déjà bu de l'alcool, contre 79,2% en 2014, souligne l'OFDT, dont l'analyse s'appuie sur les résultats d'une enquête de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) menée tous les quatre ans auprès de 227.000 élèves de 44 pays ou régions d'Europe et au Canada. Un tiers des collégiens disent y avoir goûté avant l'entrée en 6e (contre 49,8% en 2014), soit le niveau d'expérimentation le plus élevé d'Europe à cet âge, tous sexes confondus. Si les garçons sont des consommateurs plus précoces que les filles jusqu'à 13 ans, l'écart s'estompe ensuite dans la quasi totalité de l'Europe, à l'exception de l'Arménie, la Moldavie et l'Albanie. L'expérimentation de l'ivresse - au moins deux au cours de la vie -, davantage présente en général chez les garçons que les filles, chute également de 17,1 à 12,9% chez les jeunes Français de 15 ans, les plaçant dans le dernier quart du classement, dominé par le Danemark. La cigarette fait également beaucoup moins d'adeptes avec seulement un tiers des adolescents français à l'avoir déjà essayée à la fin du collège en 2018, contre plus de la moitié en 2014. Le niveau d'expérimentation des jeunes de 11 et 13 ans, nettement plus faible, est aussi en baisse avec respectivement 4,1 et 14% de premiers fumeurs. Si elle reste au-dessus de la moyenne européenne, la proportion de jeunes fumeurs "au cours du mois" en France quitte les premières places du classement, occupées par l'Italie, la Bulgarie et la Lituanie. L'expérimentation du cannabis chez les adolescents de 15 ans, en augmentation continue en France depuis 2006, chute de 12 points en 2018 avec 16,5% de garçons et filles qui ont tiré sur leur premier joint. La consommation "au cours du mois" (8,5%) suit la même courbe, avec une baisse de six points. La France quitte ainsi les premiers rangs du classement mais reste dans le premiers tiers des pays les plus consommateurs chez les adolescents. Derrière les jeunes Bulgares, qui sont les plus accros au cannabis, les plus fortes prévalences sont constatées dans des pays ou régions d'Europe occidentale tels que l'Angleterre, la Suisse, l'Italie, l'Allemagne ou le Pays de Galles.
La consommation de l'alcool, de tabac et de cannabis baisse chez les jeunes adolescents français âgées de 11 à 15 ans mais reste supérieure à la moyenne européenne, selon une note de l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) diffusée mardi.
orangesum-4641
Tous les médias qui le désirent pourront finalement assister à la "convention de la droite" organisée par des proches de Marion Maréchal. Un volte-face de la part des organisateurs, qui avaient dans un premier temps refusé leur accréditation aux journalistes de Libération, L'Express et L'Opinion "pour des raisons de personnes". "Ils ont été systématiquement agressifs et dénigrants à notre sujet, pour certains en trahissant leur parole parfois", avait affirmé Jacques de Gillebon, rédacteur en chef de L'Incorrect, qui organise l'événement. Après cette annonce, plusieurs médias et invités avaient menacé de boycotter l'événement, dont les directeurs de la rédaction du Monde, Luc Bronner, celui des rédactions du Figaro, Alexis Brézet, ainsi que la rédactrice en chef web des Inrocks Marie Kirschen. Les organisateurs ont finalement fait volte-face ce mercredi, affirmant que cette polémique "n'a pas lieu d'être". De son côté, la rédaction de L'Opinion a remercié via son directeur de la rédaction "tous ceux, confrères et intervenants, qui ont appuyé notre exigence de respect de la liberté de la presse". Problème réglé ? Pas pour tout le monde : le député LREM Aurélien Taché, qui avait initialement accepté l'invitation à venir porter la contradiction à cette réunion, a maintenu son refus de participer à la convention, même après la réintégration des médias. "Je ne vais pas m'y rendre. Le mal est fait", a-t-il tranché."Si L'Opinion, L'Express et Libé ne sont pas accrédités, j'annulerai également ma participation à la convention de la droite", avait tweeté de son côté le philosophe Raphaël Enthoven, autre invité censé porter la contradiction. Le journaliste de l'émission "Quotidien" de la chaîne TMC qui n'avait pas reçu d'accréditation parce que "c'est juste du divertissement", a finalement été aussi invité, selon un organisateur.
Les journalistes de Libération, L'Opinion et L'Express étaient privés d'accréditation pour couvrir la "convention de la droite" le 28 septembre à Paris, dont Marion Maréchal est l'invitée vedette. Après une menace de boycott de plusieurs médias, ils ont finalement été réintégrés.
orangesum-4642
Emmanuel Macron s'est exprimé mercredi 21 août devant l'Association de la presse présidentielle à quelques jours du sommet du G7 à Biarritz. Le président français s'est notamment dit très "vigilant" sur l'état de fatigue des forces de l'ordre. Emmanuel Macron a envisagé de "repenser certaines méthodes d'intervention" au vu des "blessures inacceptable" subi tant du côté des policiers que des manifestants lors des manifestations des "gilets jaunes". "Cela doit nous conduire à repenser certaines méthodes d'intervention, à les re-légitimer si besoin". Mais "je souhaite que la justice soit partout et la transparence avec", a dit le chef de l'Etat. "J'ai entendu le rapport par le défenseur des droits et je recevrai les médecins qui m'ont interpellé sur ce point", a-t-il précisé. En juillet dernier, le Défenseur des droits avait estimé que le ministère de l'Intérieur devrait réfléchir à la "pertinence" des grenades à main de désencerclement comme outil de maintien de l'ordre. Un homme avait notamment été gravement blessé par une grenade de ce type en 2016. "Pas de liberté sans ordre public"Emmanuel Macron a aussi évoqué l'enquête en cours, qui a été délocalisée, sur la mort du jeune Steve Maia Caniço le 21 juin à Nantes, durant une opération policière controversée. "Il n'y a pas de liberté s'il n'y a pas d'ordre public. Notre police a agi dans ce cadre. Avez-vous vu l'utilisation que les régimes autoritaires font de la situation française ?" Quand ils font une opération policière, "ils disent "voyez, c'est pareil en France. Avec ces violences" "on affaiblit l'état de droit", a-t-il fait valoir. Lundi, à son grand agacement, Vladimir Poutine, qu'il recevait au Fort de Brégançon, a comparé les actions de la police en France contre les "gilets jaunes" aux vagues d'arrestations d'opposants à Moscou.
Le chef de l'Etat a évoqué mercredi 21 août devant les journalistes les "blessures inacceptables" chez les policiers mais aussi chez les manifestants pendant le mouvement des "gilets jaunes". "Il n'y a pas de liberté s'il n'y a pas d'ordre public" a-t-il également déclaré.
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À la suite de son échec à la primaire socialiste pour la présidentielle de 2017 et de son ralliement à Emmanuel Macron, Manuel Valls avait décidé de changer d'horizon en s'engageant de l'autre côté des Pyrénées. Il s'était lancé dans la course à la mairie de Barcelone, sa ville natale. Et si Manuel Valls revenait dans le paysage politique français ? par Europe 1Lors de sa campagne, il avait promis que "quoi qu'il arrive", il resterait dans la capitale catalane. Mais moins d'un an après sa défaite, l'ancien Premier ministre laisse planer le doute sur un retour en France. Depuis quelques mois, il ne manque pas de saluer l'action du gouvernement. En octobre dernier, ce défenseur d'une laïcité stricte apportait son soutien au ministre de l'Éducation national Jean-Michel Blanquer après ses propos sur le voile, "pas souhaitable dans notre société". Mi-février, il a jugé sur RTL qu'Emmanuel Macron posait "le bon diagnostic sur le mal" après la présentation de son plan de lutte contre le "séparatisme" islamiste."Je n'ai pas rompu avec la politique française"Dans un entretien au Parisien le 28 février, il assurait que "si (son) retour en politique n'est pas à l'ordre du jour, (il) ne manquerai(t) jamais d'être utile aux Français. Par (son) expérience, (ses) prises de position, (ses) réflexions ou (ses) propositions". Il jugeait aussi "légitime de la part de l'exécutif de vouloir mettre en œuvre" la réforme des retraites, et jugeait "justifiée" et "en aucun cas antidémocratique" l'utilisation du 49.3 face à "l'obstruction". Auprès du Monde vendredi 6 mars, il insiste. "C'est d'abord le débat politique en France qui me passionne car c'est ma vie", assure-t-il, avant d'affirmer : "Je ne suis pas en exil, je n'ai pas disparu et viens régulièrement à Paris. Je n'ai pas rompu avec cette ville, ni avec la politique française." Il affirme avoir "des contacts réguliers" et des relations "apaisées" avec Emmanuel Macron, et entretenir de "bonnes relations" avec le président de l'Assemblée Richard Ferrand, le patron du groupe La République en marche (LREM) à l'Assemblée Gilles Le Gendre, ainsi qu'avec plusieurs membres du gouvernement, dont les ex-socialistes Didier Guillaume et Jean-Yves Le Drian; mais aussi Gérald Darmanin ou Jean-Michel Blanquer. Un potentiel retour qui divise "De passage à Paris ces derniers jours, il a multiplié les échanges avec des responsables de la majorité", révèle Le Monde. Cela signifie-t-il un retour en macronie ? "Certains parient pour une promotion sur un portefeuille régalien, à la Défense, au Quai d'Orsay ou plus vraisemblablement à l'Intérieur", écrit encore le quotidien. Certains, au sein de l'exécutif, seraient pour intégrer "un profil d'expérience", dont "la parole porte", afin d'incarner "la fermeté" et "contrer la droite et l'extrême droite" avant la présidentielle de 2022. "On manque d'un Valls ou d'un Sarkozy, qui certes clivent, mais au moins impriment une volonté", estime un proche du chef de l'État, tandis qu'un ministre issu du PS juge qu'"il peut apporter". "Il est solide. Il a l'atout d'avoir une image positive à gauche, en incarnant la social-démocratie, et, à droite, en étant en pointe sur la sécurité et la laïcité", avance de son côté le chef de file des députés MoDem, Patrick Mignola. Tous ne partagent pas cet avis. "Quel serait le gain politique ? Il ne peut pas parler à un électorat social-démocrate : il est lui-même l'incarnation de cette rupture", fustige un pilier de la majorité. "Il vaudrait mieux ajouter des éléments de justice sociale et d'écologie à notre ligne idéologique, plutôt que de faire du régalien sur une ligne autoritaire", prévient de son côté la figure de l'aile gauche de LREM Aurélien Taché. "Si Valls revenait au premier rang et voulait pousser ses orientations sur la laïcité ou l'immigration, je ferais entendre une autre voix", prévient le député du Val-d'Oise. "Je n'exclus rien""Je ne suis candidat à rien. Je n'ai pas de plan", jure de son côté Manuel Valls, en éludant la question d'une éventuelle entrée au gouvernement : "C'est un choix qui n'appartient qu'au président de la République et au premier ministre." L'ancien maire PS d'Évry assure vouloir partager ses "réflexions" sur ses thèmes de prédilection car, "à 57 ans", il considère ne pas être "totalement terminé". Il affirme vouloir être "utile" à Emmanuel Macron et "au débat" en France. "Je n'exclus rien et ne sais pas de quoi sera fait l'avenir", conclut-il.
Et si l'ancien Premier ministre revenait sur le devant de la scène ? Dans un entretien au Monde vendredi, celui qui a tenté d'être élu maire de Barcelone déclare vouloir être "utile" à Emmanuel Macron.
orangesum-4644
Alan, infirmier de 38 ans, était jeune, généreux et dynamique. "Il adorait aider les gens, il était né pour travailler aux urgences", raconte Regina Evaristo. Le 7 avril, il a commencé à avoir de la fièvre. Quinze jours plus tard, il est décédé, laissant une petite fille de neuf ans. Regina n'a pas pu lui faire ses adieux. Son fils a été enterré en quelques minutes par des fossoyeurs portant de lourdes combinaisons de protection. Cette scène s'est reproduite des milliers de fois au Brésil, deuxième pays au bilan le plus meurtrier après les Etats-Unis. "C'est une blessure ouverte", dit à l'AFP Regina Evaristo, une métisse de 54 ans qui dirige une association caritative fondée avec son fils en 2009, à Rio de Janeiro."On ne voit plus la personne, elle disparaît, tout simplement. C'est la douleur élevée à sa puissance maximale", poursuit-elle.- Patients abandonnés -Alan est mort le 22 avril, quand le Brésil comptait encore moins de 3.000 décès du Covid-19. Au lieu de céder au désespoir, Regina Evaristo s'est laissé guider par sa foi chrétienne et a décidé d'utiliser sa modeste association pour mettre en place une opération d'envergure."J'avais deux choix: soit je restais dans le deuil, soit j'utilisais ma douleur pour aider d'autres personnes. J'ai essayé de faire ce qu'Alan aurait voulu", explique-t-elle. Grâce à une campagne de dons, elle a fourni des milliers d'équipements de protection à des professionnels de la santé, et même des paniers repas dans les hôpitaux des quartiers pauvres de Rio. Son objectif: aider à protéger le personnel soignant. Le manque d'équipements et de moyens sont selon elle la cause de la mort de son fils. Un combat difficile dans un pays où le président d'extrême droite Jair Bolsonaro minimise sans cesse le virus, cette "petite grippe". Regina Evaristo, qui a étudié la théologie et la comptabilité, est habituée à la misère des favelas où son association vient en aide aux plus pauvres. Mais elle n'aurait jamais pu imaginer les scènes cauchemardesques dans des hôpitaux publics saturés au coeur de la pandémie."J'ai des vidéos de l'hôpital où se trouvait Alan sur lesquelles on voit des patients abandonnés parce que le personnel soignant n'avait pas d'équipements de protection. Ils ne pouvaient même pas leur apporter de nourriture", raconte-t-elle."Beaucoup de gens sont morts seuls et abandonnés", déplore-t-elle. Au Brésil, plus de 300 infirmiers sont morts du Covid-19, un des pires bilans au monde, selon le Conseil Fédéral des Infirmiers (Cofen). Certains ont manifesté récemment pour réclamer le paiement de salaires en retard et dénoncer la corruption qui a détourné des fonds destinés à l'achat d'équipements ou la construction d'hôpitaux de campagne. "Ce n'est pas le Covid-19 qui a le plus tué, c'est la corruption", accuse Regina Evaristo. - "Il aimait aider les gens" -Alan est entré dans sa famille à l'âge de 12 ans. Au total, cette mère au grand coeur a adopté dix enfants. Elle en a aussi eu trois biologiques, dont deux sont décédés, tout comme son mari. Regina se souvient d'Alan comme un élément pacificateur de la famille, toujours prêt à résoudre les conflits entre frères et soeurs. Alan, infirmier pendant une vingtaine d'années, travaillait aux urgences de l'hôpital public Carlos Chagas quand la pandémie a frappé le Brésil. Il a commencé à ressentir de la fièvre le 7 avril, a reçu le diagnostic de Covid-19 dans la foulée, mais a assuré à sa famille qu'il n'y avait pas de quoi s'inquiéter. Trois jours plus tard, il était hospitalisé pour des troubles respiratoires. Juste avant son intubation, Alan a appelé sa mère pour lui dire que tout allait bien et qu'il allait faire réparer sa voiture dès qu'il sortirait de l'hôpital. C'est la dernière fois qu'elle lui a parlé.
Quand son fils a été terrassé par le Covid-19, Regina Evaristo a ressenti une douleur inimaginable, comme tant de Brésiliens ayant perdu des proches durant la pandémie, qui a déjà fait près de 100.000 morts dans le pays.
orangesum-4645
Les femmes disposeront-elles bientôt de plus de temps pour recourir à une interruption volontaire de grossesse (IVG) ? La délégation aux droits des femmes à l'Assemblée recommande dans un rapport adopté mercredi 16 septembre de porter de 12 à 14 semaines de grossesse la limite légale pour pratiquer un avortement chirurgical. Objectifs : que l'accès à l'IVG ne soit pas un "parcours du combattant", garantir une vraie "liberté de choix" et préserver la santé des femmes qui recourent à l'IVG. Les co-rapporteures Marie-Noëlle Battistel (PS) et Cécile Muschotti (LREM), ainsi que la présidente de la délégation, Marie-Pierre Rixain (LREM), estiment en effet que 3 à 5.000 patientes seraient contraintes chaque année de se rendre à l'étranger, notamment en Espagne et aux Pays-Bas, afin d'avorter une fois les 12 semaines écoulées. 45 ans après la loi Veil, votée en 1975, "ce droit chèrement et durement acquis demeure fragile", étant parfois empêché "par des actions militantes ou par des actions de désinformation volontaire", punies depuis 2014 par le délit d'entrave à l'IVG, rappellent Marie-Noëlle Battistel et Cécile Muschotti. Parmi les obstacles dans l'accès à l'IVG, le rapport pointe notamment les errances de médecin en médecin, les difficultés à obtenir des rendez-vous ou encore l'existence de "discours culpabilisants", avec des inégalités territoriales particulièrement criantes dans les zones rurales. Afin d'éviter que l'avortement soit "simplement toléré et non un droit à part entière", les rapporteures préconisent d'ailleurs que chaque service de gynécologie-obstétrique en hôpital public puisse pratiquer des IVG, même si les chefs de service n'y sont pas favorables. La commission appelle également à supprimer la clause de conscience spécifique à l'IVG : sans ôter la liberté de choix des praticiens, elle permettrait d'éviter de "stigmatiser" l'avortement, et s'accompagnerait d'une obligation de réorienter la patiente vers un autre soignant, inscrite dans le Code de la santé publique. Le rapport recommande également d'étendre les compétences des sages-femmes en leur permettant de réaliser des IVG chirurgicales, après qu'elles aient obtenu le droit de pratiquer des avortements par voie médicamenteuse en 2016, une méthode privilégiée par les patientes dans deux tiers des cas. Lors de l'examen du rapport, Marie-Noël Battistel a précisé que les différentes mesures présentées feraient l'objet d'une proposition de loi, "prochainement déposée" par la délégation. L'allongement de la durée légale du recours à l'IVG, qui fait l'objet d'intenses débats éthiques et politiques, a déjà été rejetée à plusieurs reprises : en mai, le Sénat avait notamment refusé un allongement temporaire des délais d'IVG pendant la durée de la crise du coronavirus. Une autre proposition de loi transpartisane visant à faciliter l'accès à l'IVG a par ailleurs été déposée par une quarantaine de députés cet été, la crise du Covid-19 ayant selon eux mis en évidence sa "fragilité". Le nombre d'IVG en France est relativement stable depuis 2001, oscillant chaque année entre 225.000 et 230.000 avortements.
Errances de médecin en médecin, difficultés à obtenir des rendez-vous ou encore existence de "discours culpabilisants"... Les femmes souhaitant avorter peuvent se heurter à de nombreux obstacles.
orangesum-4646
Au 14e jour du déconfinement, les données sur l'épidémie de Covid-19 - qui a tué 28.289 personnes en France depuis le 1er mars selon Santé Publique France - restent orientées à la baisse. Le nombre de malades du coronavirus hospitalisés en réanimation poursuit sa décrue, avec 1.665 patients samedi, soit 36 de moins en 24 heures. Mais les spécialistes demeurent prudents face à une maladie dont le temps d'incubation peut atteindre deux semaines. Après plus de deux mois d'arrêt, les cérémonies religieuses ont pu reprendre dès samedi, de manière très encadrée. "Mon portable crépite de messages ! Les gens sont tellement heureux !", raconte à l'AFP le père Pierre Amar, prêtre à Versailles, assurant que le clergé sera capable d'édicter et faire respecter "des consignes claires et efficaces, afin de sécuriser cette reprise". Un décret publié au journal officiel samedi, et immédiatement entré en vigueur, autorise la reprise sous conditions des offices avec du public, une mesure ordonnée au gouvernement par le Conseil d'Etat. Curés, pasteurs, rabbins, imams doivent notamment s'assurer que les fidèles respectent la distanciation physique, portent un masque et se désinfectent les mains.- Prudence -"Chaque évêque avec ses prêtres va déterminer les lieux où ça peut reprendre, prudemment et progressivement: aujourd'hui, demain, et pendant toute la semaine jusqu'à la Pentecôte", dimanche 31 mai, a souligné samedi Thierry Magnin, porte-parole de la Conférence des évêques de France (catholiques) pour qui la publication du décret est "source de joie". Si la mesure a été bien accueillie dans les paroisses catholiques, les autres cultes recommandent la prudence. Les autorités musulmanes ont appelé les fidèles à faire chez eux la prière de l'Aïd el-Fitr, marquant dimanche la fin du ramadan et qui est traditionnellement l'occasion de repas de fête en famille, de visites rendues à ses proches et d'échanges de cadeaux."Nous recommandons vivement d'envisager une reprise progressive (du culte, ndlr) à partir du 3 juin", a déclaré Mohammed Moussaoui, président du Conseil français du culte musulman. Les autorités juives sont sur la même ligne. Le grand rabbin de France Haïm Korsia a martelé qu'il ne fallait pas "se ruer sur la réouverture des synagogues". Vendredi, le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner, qui a rencontré les responsables religieux, leur avait rappelé la préférence des autorités pour une réouverture généralisée seulement après le 2 juin, afin de pouvoir mesurer les effets du déconfinement sur la contagion du virus. Le gouvernement juge qu'il est trop tôt pour tirer des conclusions, mais certains scientifiques n'hésitent plus à affirmer que l'épidémie de Covid-19 est derrière nous, avec l'éventualité qu'une partie de la population soit immunisée. L'usage de l'hydroxychloroquine, remède prôné et promu par le controversé Pr Didier Raoult, est de plus en plus questionné: le ministre de la Santé Olivier Véran a demandé samedi au Haut conseil de la santé publique de proposer "sous 48 heures une révision des règles dérogatoires de prescription" de traitements comme l'hydroxychloroquine (dont l'usage en France est déjà très restreint).- "C'est l'urgence" -C'est dans ce contexte encore incertain mais teinté d'optimisme que les Français passent ce long week-end, avec des appels réitérés à respecter les règles : ne pas s'éloigner de plus de 100 km du domicile, accès restreints aux loisirs, maintien des gestes barrière et port du masque. La vie municipale se déconfine aussi : l'exécutif a reporté le second tour des municipales au 28 juin dans les 5.000 communes où il est nécessaire, une décision toutefois réversible. Dans les 30.000 communes où un seul tour aura suffi, le 15 mars, les conseils municipaux sont entrés en fonction ce samedi pour élire les maires. Le ministre de l'Action et des Comptes publics Gérald Darmanin, élu maire de Tourcoing (Nord), va cumuler "pendant un temps" cette fonction avec son portefeuille ministériel, a-t-il assuré. Parmi les secteurs frappés de plein fouet par la crise sanitaire, artistes, radios et festivals appellent dimanche dans le JDD à la mobilisation générale pour soutenir la "scène française" de la musique. L'édition se mobilise aussi, un collectif de plus de 600 éditeurs, auteurs et libraires demandant au chef de l'Etat, dans une tribune samedi, d'agir pour "sauver" la filière. En première ligne face à l'épidémie, le personnel soignant attend de pied ferme le coup d'envoi lundi du "Ségur de la santé" du gouvernement, et la hausse des rémunérations à l'hôpital. "C'est l'urgence", insiste le président de la Fédération hospitalière de France, Frédéric Valletoux, dans une interview au JDD. Et alors que le constructeur Renault est au plus mal, Emmanuel Macron devrait également faire "d'importantes annonces" mardi dans le cadre d'un plan de soutien de la filière automobile.
Un weekend de l'Ascension sous le signe d'un prudent déconfinement religieux en France : avec des indicateurs sanitaires de plus en plus encourageants, des catholiques peuvent se rendre à la messe dimanche et des musulmans célébrer l'Aïd el-Fitr, qui marque la fin du ramadan.
orangesum-4647
Ils étaient deux, il n'en reste plus qu'un ! Nicolas Coppermann, le président d'Endemol France, a profité de son passage sur La Médiasphère de LCI pour confirmer que Christophe Dechavanne allait tourner le pilote d'un nouveau jeu. En effet, sa société de production désire adapter pour TF1 un jeu italien "Avanti un altro !" rebaptisé pour l'occasion par "Au suivant !" en français. "On a un pilote de jeu qu'on va tourner pour TF1 avec Christophe Dechavanne. C'est un format italien. On avait fait un pilote avec Christophe Dechavanne. On va en refaire un avec lui", annonce le patron d'Endemol. Deux Christophe, une seule place mais ... Côté animation, le choix semblait aussi se tourner vers Christophe Beaugrand, actuellement à la présentation de Secret Story. Mais concernant ce jeu en particulier, Nicolas Coppermann a enlevé tous doutes existants : "L'idée, très clairement, est de le faire avec Christophe Dechavanne". Cependant, le président n'exclut pas pour autant Beaugrand de tous autres projets. "On va aussi tester Christophe Beaugrand à l'animation de jeu", et ajoute, "On pense tous que Christophe Beaugrand a un grand avenir dans le jeu". Tout n'est donc pas perdu pour l'animateur. Un concept de longue dateCommençant en septembre 2011 en Italie, "Avanti un altro" aurait déjà intéressé TF1 il y a quelques années de ça. En effet, d'après le site puremedias, la chaîne avait déjà enregistré un pilote avec Christophe Dechavanne début 2014, mais cela n'avait pas abouti. Un projet qui n'a apparemment pas quitté leurs esprits. Le jeu mettra en avant les connaissances des candidats, permettant ainsi de gagner jusqu'à 250 000 euros dans la version italienne. Côté concept (toujours dans la version italienne) : les candidats se mettent à la file indienne, et tour à tour ils doivent répondre correctement à trois des quatre questions proposées sur des thèmes prédéfinis. Si un candidat y parvient, il pioche au hasard un tube contenant de l'argent ou une pénalité. A lui de décider s'il souhaite continuer et risquer de perdre sa cagnotte ou de s'arrêter et espérer être qualifié pour la finale, à condition qu'il ait accumulé le plus d'argent.
Tf1 souhaite lancer un nouveau jeu ! Alors que le nom de Christophe Beaugrand se faisait entendre, la chaîne semble avoir jeté son dévolu sur Christophe Dechavanne.
orangesum-4648
L'autorité judiciaire pourra imposer durant cinq ou dix ans à ces personnes l'obligation de répondre aux convocations du juge d'application des peines, d'établir sa résidence en un lieu déterminé, des interdictions d'entrer en relation et de paraître dans certains lieux, et encore l'obligation de pointage ainsi que, sous réserve de l'accord de la personne, le port du bracelet électronique. Comme les élus MoDem, la ministre de la Justice Nicole Belloubet s'est prononcée contre le bracelet, "mesure la plus attentatoire à la liberté" parmi cet arsenal. Mais les "marcheurs", dont l'ancien patron du Raid Jean-Michel Fauvergue, ont jugé le bracelet "incontournable" et ont prévu qu'il permette de réduire le pointage à une fois par semaine. A l'issue d'âpres débats, les députés LREM, LR et UDI ont voté l'ensemble de cette proposition de loi en faveur de "la sécurité des Français", le groupe LFI contre ce qu'il voit comme une "fuite en avant" et "un semblant de peine" pour ces terroristes sortis de détention. Socialistes et communistes se sont eux abstenus sur un texte "dangereux par rapport aux principes fondateurs du droit"."La menace est de plus en plus endogène": "des personnes condamnées pour des faits de terrorisme vont sortir de prison", environ 150 dans les trois prochaines années, dont "certains sont encore très dangereux", a expliqué Yaël Braun-Pivet, présidente LREM de la commission des Lois. "Or nous n'avons pas tous les outils nécessaires pour assurer leur suivi". Ces personnes "ont été condamnées dans les années 2010 très souvent pour des délits", d'où ces "sorties sèches", sans "accompagnement judiciaire" mais avec toutefois une année possible de contrôle administratif, selon l'autre auteur de la proposition de loi, Raphaël Gauvain. Les peines pour terrorisme n'ont été durcies qu'en 2016 après la vague d'attentats sur le sol français.- "peine après la peine" -La ministre de la Justice Nicole Belloubet a globalement soutenu la proposition LREM, tout en mettant en avant un "impérieux besoin d'équilibre": pas question "d'instaurer une quelconque forme de justice prédictive", sur la base d'un "simple soupçon" quant à la dangerosité de la personne. Le texte doit être rapidement examiné par le Sénat, en vue d'une adoption définitive d'ici fin juillet. Des sénateurs emmenés par Philippe Bas (LR) ont déposé une proposition de loi similaire en mars, laissant augurer une convergence entre les deux chambres."Nous sommes sur une ligne de crête", relève Mme Braun-Pivet: les mesures de sûreté ne doivent pas s'apparenter à une peine, au risque de ne pouvoir s'appliquer aux personnes déjà jugées. Or les "marcheurs" visent une application immédiate. Le Conseil national des barreaux (CNB), qui représente les 70.000 avocats de France, avait adopté début juin une motion contre "la peine après la peine", dénonçant un texte remettant en cause les garanties de l'Etat de droit et contraire à la déclaration des droits de l'Homme. Les députés de gauche, des groupes Libertés et territoires et EDS font la même critique. "L'objectif politique de ce texte est d'agiter les peurs en adoubant une nouvelle fois les thèses de l'extrême droite", dénoncent les insoumis, qui pointent un renoncement "à la réinsertion de ces personnes". Un suivi social, éducatif ou psychologique figure dans l'éventail des mesures à la main de la justice, répond Mme Braun-Pivet, qui souligne que certains condamnés sont "demandeurs de cet accompagnement". De leur côté, les députés de droite et certains UDI ont cherché en vain à renforcer les mesures de sûreté ou les prolonger dans le temps. "On ne doit pas faire preuve d'idéologie ou d'angélisme", a martelé Eric Diard (LR), qui a néanmoins voté le texte, même "nettement insuffisant". La garde des Sceaux a rappelé que 514 personnes sont détenues pour des faits de terrorisme islamiste, et 760 autres sont des détenus de droit commun "susceptibles d'être radicalisés".
L'Assemblée nationale a voté dans la nuit de lundi à mardi une proposition de loi LREM controversée prévoyant des "mesures de sûreté" pour les condamnés pour terrorisme, à l'issue de leur peine.
orangesum-4649
La semaine dernière, le ministre de la Transition écologique a dîné avec plusieurs de ses anciens confrères d'Europe-Écologie-les Verts (EELV). Un "dîner amical et convivial", avec notamment l'ex-députée de la Vienne Véronique Massonneau, l'ex-secrétaire d'État Jean-Vincent Placé, mais également Denis Baupin, a révélé Le Figaro lundi 11 février. Or, la semaine dernière, se tenait le procès en diffamation fait par l'ancien député EELV de Paris aux femmes l'accusant de harcèlement et d'agressions sexuelles, ainsi qu'à France Inter et Mediapart, qui avaient révélé ces témoignages. Un procès au cours duquel l'ancienne ministre écologiste Cécile Duflot a affirmé que l'ancien vice-président de l'Assemblée nationale l'avait agressée sexuellement. Mardi, le ministre a tenu à s'expliquer. Au micro d'Europe 1, il a expliqué qu'il ne "savait pas que ce procès allait avoir lieu". "Évidemment que la concordance de calendrier était très malvenue", a-t-il reconnu. Il a par ailleurs assuré ne pas "du tout" être un soutien de Denis Baupin. "On m'a demandé de témoigner des deux côtés dans ce procès, j'ai toujours refusé de le faire. Je considère que ce procès était très malvenu, c'était une très mauvaise idée", a-t-il assuré. "Bien sûr que le dîner ne vaut pas soutien à Denis Baupin", a-t-il ensuite insisté sur Franceinfo, plaidant la maladresse. "C'est plus qu'une maladresse, c'est une faute"Les explications de François de Rugy ne satisfont pas le député Les Républicains Daniel Fasquelle. "Quand on est ministre de la République, on doit être attentif à chacun de ses gestes, et aux personnes que l'on rencontre", a estimé l'élu du Pas-de-Calais sur Franceinfo. "Un ministre de la République doit se tenir à l'écart de ce genre d'affaires. C'est plus qu'une maladresse, c'est une faute", regrette-t-il. Le député UDI Michel Zumkeller juge quant à lui que, "dans un contexte pareil, il était urgent d'attendre et de ne surtout pas l'inviter. On a parfois du mal à comprendre ces maladresses, ça paraît tellement évident qu'il ne faut pas le faire... On peut se mettre à la place de tous ceux qui sont concernés, ça paraît quand même très déplacé."
Le ministre de la Transition écologique a reçu son ancien allié écologiste, soupçonné d'agressions sexuelles, juste avant son procès en diffamation contre ses accusatrices ainsi que France Inter et Mediapart. Un dîner "qui ne vaut pas soutien", assure François de Rugy.
orangesum-4650
Le clan de Rugy livre sa vérité. Séverine Servat de Rugy a décidé de prendre la parole dans un livre intitulé « La Marche du crabe » aux éditions Michel Lafon. Dans une interview accordée au Journal du dimanche, elle revient sur les nombreuses accusations qui ont poussé son mari François de Rugy à quitter son poste de ministre de la Transition écologique. Lorsqu'il était membre du gouvernement, il avait été visé par une enquête de Mediapart mettant en avant son train de vie et évoquant une potentielle utilisation d'argent public à des fins personnelles alors qu'il était président de l'Assemblée nationale. Des accusations qu'elle réfute. « Un dossier composé de fake news a été livré tout ficelé à nos accusateurs. C'était une cabale, ni plus ni moins », dénonce-t-elle.À l'époque, le scandale avait notamment été alimenté par la publication d'une photo d'un repas du couple avec des homards à déguster. Séverine Servat de Rugy semble avoir identifié la personne par qui la polémique est née. Il s'agirait d'une ancienne amie qui lui aurait fait du chantage, réclamant plusieurs choses à son mari dont un important redressement fiscal de près « d'un million d'euros ». Face au refus du couple, elle se serait d'abord montrée menaçante par message avant de mettre en place son plan à l'occasion d'un repas pour Noël à l'hôtel de Lassay. « À un moment, elle s'est collée derrière moi et m'a fait poser devant une bouteille de vin en me disant : 'C'est le vin préféré de ma mère' », raconte-t-elle au JDD. « Quand j'ai vu la photo publiée par Mediapart, je n'ai pas eu de mal à me rappeler la scène... ni la date : ce réveillon, c'est la seule fois - en quatorze mois - qu'on a eu du homard sur la table. »Des tensions avec Benjamin Griveaux ? Dans son ouvrage, la femme de François de Rugy n'hésite également pas à rappeler les remarques qui ont été faites à son mari par des personnalités politiques du même gouvernement. Alors porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux l'avait accusé de donner « une image terrible » de sa fonction, rappelant que lui ne cuisinait « pas du homard, mais de la côte de bœuf ». « Je vous fait remarquer que la côte de bœuf coûte plus cher que le homard », souligne-t-elle. Pour autant, malgré les animosités, elle refuse de rajouter une couche sur l'ancien candidat à la mairie de Paris. « Le livre était déjà sous presse quand ses ennuis sont arrivés », assure-t-elle au Journal du dimanche. « Benjamin Griveaux n'a probablement pas pensé à moi quand François a démissionné ; mais moi, le jour qui a suivi son retrait, j'ai pensé à lui et à son épouse. »Aujourd'hui, François de Rugy continue de se battre pour tenter de faire entendre sa vérité. Il a porté plainte pour diffamation et sa femme affirme qu'ils attendent le procès. Interrogée sur le rôle qu'elle jouerait si son mari redevenait ministre, Séverine Servat de Rugy affirme qu'elle le suivrait de nouveau. « Servir son pays, c'est une émotion. Se battre pour ses idées, une société meilleure, quel autre métier permet cela ? », déclare-t-elle. « Si ça doit se reproduire, je ferai plus attention : plus de logement de fonction, plus de cérémonies publiques, je serai encore plus effacée. »
Séverine Servat de Rugy sort du silence dans son livre « La Marche du crabe » aux éditions Michel Lafon. Dans un entretien au Journal du Dimanche, elle revient notamment sur la descente aux enfers de son mari François de Rugy.
orangesum-4651
Habituellement, la nomination d'un archevêque n'implique pas de candidature : le pape choisit parmi des noms qui lui sont proposés par le Nonce apostolique à Paris, ambassadeur du Saint-Siège. Mais Anne Soupa a "décidé" de bousculer les codes et de se lancer pour l'archevêché de Lyon, où la place est officiellement vacante depuis la démission du cardinal Philippe Barbarin en mars."Je vais envoyer (au Nonce à Paris) une profession de foi, un programme pour Lyon, une biographie et un communiqué de presse", a déclaré à l'AFP la bibliste, qui a fondé en 2009 la Conférence catholique des baptisés francophones, un mouvement réformateur qui revendique plusieurs milliers d'adhérents. De cette candidature, Anne Soupa espère surtout "une prise de conscience qu'un autre visage de l'Eglise est possible" alors qu'aujourd'hui "aucune femme" ne dirige de diocèse, n'est prêtre ou diacre. Dans sa profession de foi transmise à l'AFP, elle invite les femmes "bridées" à "candidater partout où elles se sentent appelées". Anne Soupa n'exerce pas comme religieuse mais revendique un travail de terrain "depuis plus de 35 ans". Elle préside notamment le Comité de la jupe, qui milite depuis 2008 pour une juste reconnaissance des femmes au sein de l'Eglise. Elle est également favorable à un autre type de gouvernance de l'Eglise, où les laïcs auraient un rôle. "Au moment où l'Eglise est dans une crise très profonde, il faut se mettre un autre schéma dans la tête", a-t-elle affirmé. Pourquoi Lyon ? La Parisienne, qui a vécu quatre ans à Lyon, souligne les abus "très graves" longtemps étouffés par le diocèse, en référence à l'affaire Preynat, du nom de l'ancien prêtre reconnu coupable pour agressions sexuelles sur de jeunes scouts entre 1971 et 1991, mais qui a fait appel. Cette affaire, qui a éclaté en 2015, a éclaboussé toute la hiérarchie catholique à travers le cardinal Philippe Barbarin. Condamné l'an dernier pour ses silences sur l'affaire, le prélat a été relaxé en appel mais a démissionné de ses fonctions d'archevêque de Lyon."L'Eglise reste déchirée, prisonnière de ce cléricalisme", a affirmé Anne Soupa qui veut voir dans sa candidature "une main tendue" pour une certaine modernisation.
Une théologienne de 73 ans a annoncé lundi se porter candidate à l'archevêché de Lyon, dans l'espoir de provoquer une "prise de conscience" devant "l'invisibilité" des femmes dans l'Eglise catholique.
orangesum-4652
Alain Juppé va-t-il soutenir la liste de La République en marche en vue des élections européennes de mai 2019 ? En tout cas, la Macronie semble faire les yeux doux au maire de Bordeaux à en croire Le Parisien. L'ancien Premier ministre a déjeuné vendredi 12 octobre avec Nathalie Loiseau, ministre des Affaires européennes à la mairie de Bordeaux, dans le cadre d'une consultation citoyenne sur l'Europe. Ce duo se connaît très bien, la membre du gouvernement ayant été conseillère au cabinet d'Alain Juppé lorsqu'il était ministre des Affaires étrangères. Juppéiste "canal historique", elle a affirmé que "la logique serait qu'on avance ensemble. Nous avons les mêmes inquiétudes face aux démolisseurs de l'Union, la même vision de l'Europe qu'il faut réformer". Des déclarations qui viennent conforter celles de son mentor dans les colonnes du Point. Ainsi, Alain Juppé avait déclaré que "le projet d'Emmanuel Macron est cohérent et ambitieux". Avant d'ajouter qu'il le partageait "très largement". Vendredi, il a même ajouté qu'il n'a y pas "l'épaisseur d'une feuille de papier à cigarette", entre sa conception de l'Europe et celle du chef de l'État. "Chouette, il y a encore un millimètre"De là à soutenir la liste LREM ? "Je vais m'engager, car il faut se battre face aux casseurs d'Europe - les Trump, Poutine et notre propre scepticisme. Mais avant, je vais regarder les projets. À ce moment-là, je prendrai position", a-t-il indiqué au Parisien. Mais rien n'est décidé pour le moment, car les tractations en coulisses ne seraient pas encore terminées. Alain Juppé a ainsi plaidé en faveur d'une politique de quotas que goûtent peu les Macronistes. De quoi épaissir la feuille de papier à cigarette, ce dont s'amuse l'ancien Premier ministre de Jacques Chirac. "Chouette, il y a encore un millimètre", a-t-il commenté avec malice. Toujours est-il qu'Alain Juppé semble vouloir peser sur les prochaines échéances politiques, y compris le remaniement en cours. Ainsi, le quotidien indique que l'entrée au gouvernement de Maël de Calan serait un pas fait en faveur d'une alliance. D'autant qu'Édouard Philippe est lui aussi un ancien poulain d'Alain Juppé, qui le trouve "excellent Premier ministre".
Le maire de Bordeaux a indiqué que sa conception de l'Europe et celle d'Emmanuel Macron étaient très proches, sans toute fois s'allier au projet de La République en marche, pour le moment, rapporte Le Parisien.
orangesum-4653
Banques, commerces, voitures de luxe et véhicules des forces de l'ordre dégradés ou incendiés... Pendant plusieurs heures, ce casseur a été suivi par les forces de l'ordre alors qu'il brûlait, pillait et volait, en marge de la manifestation des "gilets jaunes" dans la capitale, comme le rapportent, lundi 11 février, plusieurs médias qui se sont procurés le procès verbal de la police. Le jeune homme n'a pas pu être arrêté plus tôt car il se trouvait en permanence au cœur d'un groupe particulièrement hostile. Samedi, vers 14h, boulevard Saint-Michel (Ve arrondissement), "Notre attention est attirée par le comportement d'un individu au milieu d'une foule. Disons qu'il est particulièrement hostile à la présence de fonctionnaires de police", débute le PV retranscrit par Le Parisien. "Gilet jaune enfilé sur une tenue entièrement noire, le suspect porte un masque et des lunettes de protections à élastiques rouges qui lui cachent le visage. Il sort un marteau de son sac à dos et s'attaque aux vitres d'une banque Bred", poursuit le document. Mais les policiers "diffèrent" l'interpellation du casseur "au vu de la présence hostile de très nombreux manifestants". Des barrières de chantier lancées sur une voiture de policeEn revanche, ils continuent à le suivre. Thomas P. "est ensuite aperçu en train de casser la devanture en marbre d'une agence d'assurances pour constituer des projectiles qu'il lance ensuite sur les forces de l'ordre", poursuit le rapport. En moins d'une heure, il s'attaque à six commerces, selon les précisions d'Europe 1. Il continue son périple dans le XVe arrondissement, où il détruit des caméras de vidéosurveillance puis une voiture de police stationnée près du boulevard Pasteur "en lançant des barrières de chantier", selon le quotidien. Là encore, "préférant ne pas prendre le risque de déclencher une émeute, les policiers renoncent à intervenir à plusieurs reprises et filment ses agissements."La Porsche du chef Christian Etchebest incendiée "À 15h43, rue des Volontaires (XVe arrondissement, NDLR), Thomas P. dérobe un ordinateur dans une enseigne Allianz et se met à le détruire sur le trottoir, sous les applaudissements de ses complices (...) Une agence BNP et une concession Renault sont aussi prises pour cible". Le jeune homme dégrade des voitures exposées, selon Europe 1. "Six minutes plus tard, rue François-Bonvin, les policiers observent le jeune homme casser les vitres d'une Porsche noire garée et jeter un carton enflammé dans l'habitacle", poursuit Le Parisien. La voiture appartient au chef cuisinier Christian Etchebest, précisent le quotidien et la radio. Le casseur dégradera une autre voiture de luxe, une BMW. "Arrivé rue Émile-Pouvillon (VIIe), Thomas P. pénètre dans une Honda grise, retire le frein à main et s'amuser à déplacer le véhicule", raconte encore le journal. Dans le quartier de la tour Eiffel, "il s'acharne au marteau sur les vitres de protection du monument. À 16h50, il s'approche de deux véhicules Vigipirate de l'opération Sentinelle positionnés, sans occupants, non loin. Les vitres ont déjà été brisées par d'autres casseurs". Le jeune homme pénètre dans une des voitures. "Notons qu'il ressort de ce véhicule qui prend immédiatement feu", retranscrivent les policiers. La voiture sera intégralement brûlée. "Écarter ces individus qui n'ont pas leur place dans une manifestation" Thomas P. est arrêté à 17h55 près de l'avenue George-V (VIIIe), après avoir jeté un pavé sur un véhicule de l'administration pénitentiaire. Selon Le Parisien, il est "connu de la Direction du renseignement de la préfecture de police (DRPP) pour son appartenance à la mouvance anarcho-autonome" et "déjà connu de la justice pour des dégradations". Selon le secrétaire d'État à l'Intérieur, Laurent Nuñez, invité de Franceinfo lundi, "c'était un individu qui était connu des services de renseignement comme appartenant à la mouvance ultra-gauche". Comment a-t-il pu commettre des dégradations tout l'après-midi, alors qu'il avait été repéré ? "La police ne peut pas interpeller sur le champ tous les casseurs", défend le secrétaire d'État. Et de rappeler la "volonté" du gouvernement "d'écarter ces individus qui n'ont pas leur place dans une manifestation : ils n'expriment aucune revendication, ils sont là pour commettre des violences et pour faire tomber nos institutions".
RÉCIT. Thomas P., 25 ans, appartenant à l'ultra-gauche et déjà connu pour des faits de violences, a été interpellé samedi, durant l"acte 13" de la mobilisation, après avoir commis de nombreuses dégradations.
orangesum-4654
Christophe Castaner n'a pas caché ce matin sur France Inter son animosité à l'égard de l'activiste russe Piotr Pavlenski, qui a provoqué l'abandon de Benjamin Griveaux, ex-collègue au gouvernement et "marcheur" de la première heure comme lui, à la course à la mairie de Paris."Il n'y a pas d'affaire Griveaux, il y a une affaire de quelqu'un qui a répandu sur les réseaux sociaux sa haine de l'autre", a lancé le ministre de l'Intérieur. "Je n'ai pas à me prononcer sur son cas, mais ce que j'attends de quelqu'un que l'on protège au nom de l'asile politique, c'est qu'il soit un citoyen exemplaire". Citoyen russe habitué aux coups d'éclat et aux actes forts, Piotr Pavlenski a obtenu le statut de réfugié politique en France en 2017. Piotr Pavlenski et sa compagne Alexandra de Taddeo ont été placés sous contrôle judiciaire après leur mise en examen mardi pour "atteinte à l'intimité de la vie privée" et "diffusion sans l'accord de la personne d'un enregistrement" à caractère sexuel. Et Christophe Castaner a rappelé la seconde affaire qui concerne l'artiste controversé : la nuit du 31 décembre 2019, "il a poignardé deux personnes, dont une au visage avec 12 points de suture, frappé une troisième personne et organisé sa fuite et sa disparition pendant un mois". Le ministre a alors assuré : "Il y aura une poursuite judiciaire, on verra s'il est sanctionné pour cela, et nous pourrons remettre en cause son statut de réfugié à ce moment-là". Même s'il sait que sa démarche prendra du temps, car "il fera sûrement appel et trouvera de très bons avocats. Ils sont nombreux manifestement à être à ses côtés", il semble sûr de son coup. Pour les fonctionnaires de son ministère, rapporte Checknews de Libération, remettre en cause le statut de réfugié du Russe âgé de 35 ans ne sera sans doute pas possible : "Les éléments reprochés à Piotr Pavlenski ne peuvent être regardés comme justifiant un retrait du statut au sens de l'article L711-6" du Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile. Pavlenski ne remplit pas les conditionsCet article prévoit qu'il peut être "mis fin" à ce statut dans deux cas : s'il y a "des raisons sérieuses de considérer que la présence en France de la personne concernée constitue une menace grave pour la sûreté de l'État" ou si elle "a été condamnée en dernier ressort (...) soit pour un crime, soit pour un délit constituant un acte de terrorisme ou puni de dix ans d'emprisonnement, et sa présence constitue une menace grave pour la société française". Et "clairement, ce n'est pas le cas" de Piotr Pavlenski, souligne-t-on place Beauvau, cité par Sud Ouest. L'Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra), organe qui octroie l'asile, précise sur son site que trois crimes peuvent justifier un retrait du statut de réfugié : les crimes contre la paix, les crimes de guerre ou les crimes contre l'humanité. Selon les précisions de Checknews, dans le cadre de l'affaire Griveaux, Piotr Pavlenski encourt une peine de prison pouvant aller jusqu'à deux ans. Dans le cadre de l'information judiciaire ouverte en lien avec les faits de violence du 31 décembre dernier, l'artiste pourrait écoper de trois ans de prison, la peine montant à dix ans de réclusion dans le cas d'une mutilation ou d'une infirmité de la victime.
Sur France Inter ce mercredi matin, le ministre de l'Intérieur a évoqué la possibilité de remettre en cause le statut de réfugié politique de Piotr Pavlenski, l'homme qui a précipité la chute de Benjamin Griveaux.
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D'après les calculs du think tank libéral, la perte mensuelle serait de 179 euros en moyenne, si cette promesse de campagne d'Emmanuel Macron entrait en vigueur comme prévu en 2019. Des résultats très éloignés de ceux délivrés en 2015 par le Conseil d'orientation des retraites (COR). Alors que les fonctionnaires sont appelés à se mobiliser le 22 mars pour la défense du service public, une étude de la Fondation pour la recherche sur les administrations et les politiques publiques (Ifrap) dévoile les perdants et les gagnants d'une éventuelle unification des systèmes de retraites. L'enquête a été réalisée sur un échantillon de 4.004 fonctionnaires d'État à jour de cotisation pour leur départ à la retraite à 62 ans. UNE MAJORITÉ DE PERDANTS MÊME EN INTÉGRANT LES PRIMESSans prendre en compte les primes, l'alignement des deux systèmes ferait 95% de perdants, avec une pension moyenne inférieure de 21% à celle obtenue avec le régime de la fonction publique (2.321 euros, -179 euros). Selon l'Ifrap, les plus pénalisés seraient les professeurs : un professeur certifié (catégorie A) bénéficiant par exemple d'un salaire brut de 4526 euros mensuel verrait sa pension passer de 3104 euros à 2767 euros. Soit une perte de plus de 300 euros. Un cheminot avec un salaire brut mensuel de 3.568 euros perdrait lui 163 euros. Seul profil gagnant : une fonctionnaire de catégorie C gagnant 2404 euros brut verrait sa pension passer de 1.544 à 1.603 euros, soit un gain de 59 euros par mois. En intégrant les primes, les pensions moyennes diminueraient de 7,7% et le taux de perdants serait alors moindre mais atteindrait tout de même 66%. "Nous avons retenu des cas de fonctionnaires ayant majoritairement fait carrière dans la fonction publique d'État, donc pas de polypensionnés, hors militaires, hors catégories actives, et bénéficiant de droits à taux plein sans décote ni surcote", a expliqué au Figaro la directrice de l'Ifrap, Agnès Verdier-Molinié. Réforme des retraites : les fonctionnaires y perdront-ils ? par franceinfo"La précision est importante car une précédente étude du Conseil d'orientation des retraites (COR), datée de 2015, qui incluait entre autres les polypensionnés, estimait qu'en appliquant le système du régime général à tous, il y aurait autant de gagnants que de perdants", a-t-elle ajouté. "Par ailleurs, le calcul du COR avait été effectué primes comprises. Nous souhaitions montrer quel serait le résultat lorsque l'on excluait du calcul les primes pour lesquelles les agents de la fonction publique ne cotisent pas", a-t-elle expliqué. "Si la réforme menée par le gouvernement aboutit à une convergence des systèmes de retraite - ce qui est plus que souhaitable - prendre en compte les primes supposerait de cotiser a posteriori sur les primes perçues sur l'ensemble de la carrière". UN MODE DE CALCUL PLUS FAVORABLESelon elle, cette étude montre de "manière globale" que "le mode de calcul des pensions du public est beaucoup plus favorable par rapport à celui du privé". "Dans la fonction publique, la pension est calculée à partir du traitement indiciaire moyen des 6 derniers mois, hors primes. Le taux de liquidation est de 75%. Dans le privé, c'est la moyenne des 25 meilleures années de la carrière, dans la limite du plafond annuel de la sécurité sociale, pour la retraite de base (CNAV)"."Les salaires sont revalorisés au moment du départ en retraite par des coefficients établis par la Sécurité sociale. Le taux de liquidation est de 50%", a-t-elle précisé. "Les autres différences portent sur la pension de réversion (versée au conjoint survivant sans condition d'âge dans la fonction publique) ou encore les conditions d'âge". La Fondation préconise deux solutions : "soit ne pas verser de retraite sur les primes, soit racheter des droits à pensions sur ces primes, une partie étant financée par l'agent, une autre par l'État. L'écart est trop important pour que l'on ne tienne pas compte de ce point. Il convient de poser ces éléments factuels pour en faire bénéficier le débat public sur la future réforme. C'est un enjeu fondamental, parce que derrière tout ça, c'est aussi le sujet de comment équilibrer les comptes publics. On va encore emprunter 195 milliards d'euros en 2018 donc on a encore énormément de réformes à mener", a-t-elle fait valoir.
VIDÉO. Selon une étude de l'Ifrap publiée ce lundi 12 mars dans les colonnes du Parisien, 95% des fonctionnaires verraient leur pension de retraite diminuer si leur régime était aligné sur celui du privé.
orangesum-4656
Depuis plusieurs jours, Washington fait pression sur l'Allemagne, la France et la Grande-Bretagne (les trois pays européens parties à l'accord sur le nucléaire iranien conclu à Vienne en 2015) pour obtenir une prolongation de l'embargo sur les ventes d'armes internationales à la République islamique. Cet embargo, qui doit être levé progressivement à partir d'octobre, est inscrit dans la résolution 2231 du Conseil de sécurité de l'ONU, entérinant l'accord de Vienne que le président américain Donald Trump a dénoncé unilatéralement en mai 2018 avant de rétablir des sanctions économiques contre l'Iran."L'Amérique a fait une erreur très stupide en abandonnant cet accord", a déclaré M. Rohani lors d'une réunion du gouvernement; "La chose sage que les Etats-Unis ont à faire est de revenir" au sein de ce pacte, a-t-il ajouté. Selon M. Rohani, la levée de l'embargo sur les armes était "une partie indissociable" de l'accord nucléaire. "Si jamais [cet embargo] est rétabli ... ils savent bien quelles conséquences graves les attendent [...] s'ils font une telle erreur". M. Rohani n'a pas précisé quelles seraient ces conséquences, indiquant toutefois qu'elles étaient détaillées dans une lettre envoyée précédemment aux autres parties à l'accord, (l'Allemagne, la Chine, la France, la Grande-Bretagne, et la Russie). Le secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale iranien, Ali Chamkhani, a averti dimanche que la prolongation de l'embargo sur les ventes d'armes à l'Iran comme le souhaite Washington tuerait définitivement ce qui reste de l'accord international sur le nucléaire. Les Etats-Unis "devraient savoir, et certains autres pays aussi, que l'Iran n'acceptera en aucune manière une violation de la résolution 2231", soulignant que la levée de l'embargo est un "droit inaliénable" de l'Iran. La 2231 offre à Téhéran un allègement des sanctions internationales qui asphyxiaient son économie en échange de garanties destinées à prouver que l'Iran ne cherche pas et ne cherchera jamais à se doter de la bombe atomique. M. Rohani a affirmé à ce propos que son pays n'utiliserait pas les armes qu'il achète pour "attiser le feu" mais pour éviter que des conflits aient lieu. Washington veut empêcher la levée de l'embargo sur les ventes d'armes à l'Iran et a déjà prévenu envisager "toutes les options" pour arriver à ses fins. Le Département d'Etat prépare ainsi un argumentaire juridique visant à faire reconnaître que les Etats-Unis sont toujours un "Etat participant" à l'accord de Vienne en dépit de leur retrait. La manoeuvre vise à forcer les Européens à choisir entre accepter de prolonger l'embargo sur les armes ou permettre aux Etats-Unis de déclencher, en tant qu'"Etat participant" la réimposition de toutes les sanctions internationales contre l'Iran levées par la 2231, ce qui pour Téhéran, achèverait d'enterrer l'accord.
Le président iranien Hassan Rohani a affirmé mercredi que les Etats-Unis avaient fait une "erreur stupide" en abandonnant l'accord nucléaire et averti de graves conséquences si leurs alliés acceptaient de prolonger l'embargo sur les armes.
orangesum-4657
Le pouvoir d'achat des Français va progresser de manière inédite depuis 10 ans, selon les chiffres de l'Insee, rapporte franceinfo mercredi 19 décembre. Une tendance à mettre au compte de la conjoncture, mais également des mesures annoncées par Emmanuel Macron. L'année 2018 a déjà été bonne sur le front du pouvoir d'achat, avec une hausse de 1,4%. Et pour l'année 2019, l'Insee prévoit une progression de 2%, rien que pour le premier semestre, indique franceinfo. Le ralentissement de l'inflation, mais aussi la baisse du prix du pétrole expliquent ces bons chiffres. Sans oublier les mesures annoncées par Emmanuel Macron à l'automne, avant la crise des "gilets jaunes" : baisse de la taxe d'habitation et des cotisations sociales. Et il faut également prendre en compte les annonces faites pour répondre au mouvement populaire, dont l'influence sera la plus importante, avance franceinfo : prime exceptionnelle versées par les entreprises, suppression de la hausse de la CSG pour les retraités dont la pension est inférieure à 2.000 euros, augmentation de 100 euros pour une partie des salariés touchant le Smic, défiscalisation des heures supplémentaires... Cependant, il y a un revers à la médaille de ce coup de pouce à la consommation. Si les Français l'utilisent pour acheter des produits fabriqués à l'étranger (vêtements, téléphonie...), il pourrait aggraver la balance commerciale déficitaire du pays, sans profiter aux entreprises françaises. D'ailleurs, l'Insee prévoit une croissance limitée pour l'année 2019, aux alentours de 1,9%. Si les mesures annoncées par le président ciblent surtout les ménages les plus modestes, il ne faut toutefois pas écarter la possibilité que le surplus d'argent soit épargné, et donc ne soit pas réinjecté dans l'économie française, estime franceinfo. D'autant plus que, souligne l'Insee, le moral des ménages est au plus bas. C'est pourquoi l'institut de la statistique prévoit pour l'année prochaine une hausse du taux d'épargne de 14,7% à 15,2%. Pourquoi l'Insee prévoit une forte hausse du pouvoir d'achat en 2019 ? par BFMTVLe président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, relativiese cependant cette bonne nouvelle pour le portefeuille des Français. "Ce qu'il faut dire, c'est que le pouvoir d'achat augmente, ça, c'est la vérité statistique sur l'ensemble des Français. Ce qu'il faut dire aussi, c'est que c'est financé par la dette et par l'impôt, a-t-il déclaré sur franceinfo. Normalement, les gains de pouvoir d'achat, ils devraient être financés par les gains de productivité de l'outil productif français."
La conjoncture et les mesures annoncées par l'exécutif font faire effet en 2019, mais ce coup de pouce au pouvoir d'achat va-t-il profiter à l'économie française ?
orangesum-4658
Sa cavale aura duré 94 jours. Le braqueur Redoine Faïd a été arrêté mercredi 3 octobre à Creil (Oise), la ville qui l'a vu grandir. Le fugitif de 46 ans, auteur d'une évasion spectaculaire le 1er juillet 2018 a été arrêté dans un appartement situé au quatrième étage d'un petit immeuble du quartier HLM du Moulin. Selon les informations de LCI, le logement avait été placé sous surveillance, signalé à la police comme pouvant abriter une possible cellule salafiste. "Après plusieurs jours de planque et de filature, les policiers ont acquis la certitude de la présence du fugitif dans l'appartement", rapporte la chaîne d'information en continu. Si aucun habitant de l'immeuble n'a reconnu l'homme le plus recherché de France, c'est parce qui lui et ses complices se grimaient en femmes quasi-intégralement voilées, poursuit LCI. Lors de sa conférence de presse, le procureur de Paris François Molins a confirmé ces informations, indiquant que Redouane Faïd et ses complices avaient été repérés alors qu'ils allaient et venaient depuis l'immeuble, vêtus de burqa. Comment les enquêteurs sont remontés jusqu'à Faïd ? Les éléments clés de la conférence de Molinspar BFMTV"Le 2 octobre, vers 22h30, les enquêteurs ont vu l'individu vêtu d'une burqa sortir du véhicule et entrer au domicile de la jeune femme. Peu après, c'est un second individu, lui aussi porteur d'une burqa, qui est entré dans l'immeuble. C'est dans ce contexte que les opérations ont été accélérées et que les enquêteurs ont interpellé à 4h20 Redoine Faïd", a détaillé le procureur de Paris. Six autres personnes ont également été interpellées, dont quatre avec lui dans l'appartement où deux armes à feu - un pistolet automatique et un pistolet mitrailleur - ont été retrouvés. Les policiers ont également découvert deux perruques et deux burqas, a indiqué François Molins. Parmi les personnes interpellées figurent l'un des frères de Redoine Faïd, Rachid Faïd, deux de ses neveux et la "logeuse". Deux autres complices ont été interpellés en région parisienne.
Redoine Faïd et ses complices se cachaient dans un appartement de Creil quand la police les a interpellés. Le braqueur utilisait une burqa pour se déplacer sans être reconnu.
orangesum-4659
Le corps d'une femme présentant de nombreuses traces de coup a été découvert samedi matin sous un tas de détritus sur un parking de Cagnes-sur-Mer (Alpes-Maritimes) par des passants qui ont alerté la police. Le lendemain, son compagnon, a été interpellé et placé en garde à vue dans les locaux de la Sûreté départementale, à Nice, a indiqué le parquet de Grasse."L'individu interpellé semble correspondre aux images des caméras de vidéo-surveillance de la ville sur lesquelles on le voit se disputer avec la victime", a affirmé le parquet de Grasse. L'interpellation a eu lieu grâce à des recoupements entre l'exploitation des images de vidéosurveillance, grâce auxquelles les enquêteurs sont remontés jusqu'à son domicile, et divers témoignages. Des témoins ont notamment entendu la victime dire à son agresseur, lors de la dispute, "Je te quitte". Dimanche, la victime, âgée de 21 ans, n'avait pas encore pu être formellement identifiée par son père qui avait signalé sa disparition, du fait des coups portés à son visage qui la rendent "méconnaissable". Lors de l'agression, samedi vers 2h du matin, des témoins avaient appelé la police mais la patrouille dépêchée sur place n'avait trouvé aucune trace de la victime. Sur France Bleu Azur, un témoin de la scène, qui a appelé la police et qui souhaite rester anonyme, dénonce ce lundi la lenteur et l'inefficacité de l'intervention des forces de l'ordre. "Je suis restée avec eux au téléphone jusqu'à ce que la jeune se fasse assassiner. Il l'a battue à mort", explique cette source. "Il sautait sur elle comme sur un trampoline, et il a fini par... Tout ça, j'étais en contact avec la police, je leur expliquais tout en leur disant : 'mais là c'est fini, mais vous êtes où ? Mais enfin, là, je ne la vois plus, elle est morte cette petite, elle est morte, elle est morte'", déplore l'habitante de Cagnes-sur-Mer. Les justifications de la policeSelon elle, une fois sur place, la police n'a pas suffisamment bien cherché le corps. De son côté, la la police explique auprès de France Bleu Azur que le temps d'arrivée sur place dépend des autres interventions et du temps nécessaire pour joindre la patrouille la plus proche des lieux. Par ailleurs, les agents ont cherché des personnes en train de se disputer, sans pour autant imaginer cette issue tragique, rapporte France Bleu Azur."Il m'a menacé de me planter et m'a même dit qu'il avait un gun"Un jeune homme de 19 ans a également vu la scène, ainsi qu'il le raconte auprès de Nice-Matin. Il raconte avoir surpris dans la nuit de vendredi à samedi, vers 1h15, un échange très vif entre un individu "grand et torse nu", et une jeune femme "d'environ 25 ans, mignonne", qui donnait l'impression de "vider son sac". La situation a dégénéré, et le jeune homme est sorti pour tenter de raisonner l'homme. "Il m'a menacé de me planter et m'a même dit qu'il avait un gun". Une arme à feu dont l'existence n'est pas avérée, précise Nice-Matin. Le témoin est aussitôt rentré chez lui, et sa mère a appelé la police. Selon lui, l'homme a roué de coups la jeune femme, continuant après qu'elle eut perdu connaissance de la frapper au visage, de "lui cogner la tête contre une voiture, puis contre un mur", et même de "la piétiner" pendant un laps de temps qui lui a paru interminable. "Il l'a fracassée. Elle ne bougeait plus et il s'acharnait", se souvient-il. "Au début, elle a crié à la mort, c'était horrible. Il semblait n'avoir aucune compassion. J'étais en panique", ajoute-t-il. Le corps de la victime doit être autopsié en début de semaine. La piste d'un meurtre par conjoint est privilégiée."Grenelle" contre les violences conjugalesLe collectif féministe #NousToutes a organisé dimanche soir à Paris un rassemblement pour dénoncer ce 100e féminicide de l'année, alors que s'ouvre mardi le "Grenelle" destiné à lutter contre les violences conjugales. En 2018, 121 femmes ont été tuées en France par leur compagnon ou ex-compagnon, soit une tous les trois jours, selon le ministère de l'Intérieur.
Après la découverte samedi 31 août du cadavre d'une jeune femme dissimulée sous un tas d'ordures à Cagnes-sur-Mer, le collectif féministe #NousToutes a organisé dimanche soir à Paris un rassemblement pour dénoncer ce 100e féminicide de l'année en France.
orangesum-4660
L'accord, inimaginable quelques semaines plus tôt, intervient après deux mois d'agitation sociale à travers le pays, initialement déclenchée en juillet contre la hausse des prix de la viande. A partir du 14 août, la contestation s'intensifie: les 17.000 ouvriers des chantiers navals Lénine de Gdansk se mettent en grève après le licenciement d'une ouvrière, Anna Walentynowicz, réclamant entre autres sa réintégration. Leurs revendications de libertés syndicales vont faire tâche d'huile. - Lech Walesa, tribun charismatique -Un militant licencié quatre ans plus tôt du même chantier, l'électricien Lech Walesa, 35 ans, passe aussitôt le mur d'enceinte de l'immense site et prend la tête du mouvement, se révélant en tribun charismatique. La direction lâche très vite sur plusieurs points, mais les grévistes réclament davantage, notamment la création de syndicats libres. Les grèves prennent vite une dimension politique avec l'arrivée sur les chantiers d'intellectuels dissidents qui conseillent les grévistes. Les contestataires ont la peur au ventre: ils n'ont pas oublié la répression sanglante des grèves en décembre 1970 - le soulèvement des chantiers de Gdansk avait alors fait chuter le leader du Parti communiste Wladyslaw Gomulka - ni les interventions militaires soviétiques de 1956 en Hongrie et de 1968 en Tchécoslovaquie. Mais ils ont également retenu le "N'ayez pas peur" prononcé un an plus tôt par le pape polonais Jean Paul II à Varsovie. Le 17 août, le comité inter-entreprises (MKS) dirigé par Lech Walesa recense pas moins de 191 établissements en grève. On en dénombrera quelque 700 à la fin du mouvement. Jour et nuit, des familles et des sympathisants se pressent aux grilles fermées des chantiers, apportant nourriture, boissons, fleurs et encouragements. Des images saintes jalonnent l'enceinte du site industriel, tandis que dans tout le pays des messes accompagnent la grève."Il y avait quelque chose derrière notre lutte, quelque chose comme la volonté de Dieu, en particulier concernant mon rôle", estimera plus tard Lech Walesa, fervent catholique. Le 22 août, le vice-premier ministre Mieczyslaw Jagielski arrive à la tête d'une délégation gouvernementale pour négocier. Les pourparlers sont retransmis dans les chantiers par hauts-parleurs.- Accord pour un syndicat indépendant -Le 31 août, un "bulletin" de l'AFP tombe: "Un accord a été réalisé dimanche entre les autorités et le comité de grève de Gdansk, a annoncé son chef Lech Walesa". Dans la foulée, Lech Walesa proclame la fin de la grève, annonce retransmise par la télévision. Le leader des grévistes se lève pour entonner l'hymne national, entraînant le vice-Premier ministre. "Nous n'avons pas obtenu tout ce que nous voulions. Mais nous avons obtenu tout ce qui était possible dans la situation actuelle. Et nous obtiendrons le reste ensuite", déclare alors le leader des grévistes. L'accord autorise un syndicat indépendant, prévoit le droit à la grève, une limitation de la censure, des hausses de salaires, la retransmission d'une messe dominicale à la radio-télévision et la libération des prisonniers politiques."Jusqu'à présent il était entendu, en Pologne comme dans tous les autres pays socialistes, que la classe ouvrière, en étant elle-même au pouvoir, n'avait aucune raison de recourir à la grève, ni de constituer des syndicats indépendants du parti qui la représente", souligne à l'époque l'AFP. La signature de l'accord se déroule dans "la grande salle de conférence du chantier, décorée d'un crucifix et d'un buste de Lénine", "sous le crépitement des flash, et dans le ronronnement des caméras de télévision de plusieurs pays", rapporte l'AFP. Lech Walesa signe le texte avec un stylo à l'effigie du Pape. Les dernières tractations sont suivies par "les ouvriers agglutinés autour des haut-parleurs du chantier, assis sur un tas de briques, juchés sur des bancs de fortune". Un an et demi après, le général Wojciech Jaruzelski décrète la loi martiale pour interdire le syndicat, qui a réussi à fédérer 10 millions de membres. Plusieurs dizaines de milliers de militants syndicaux sont arrêtés, dont Lech Walesa, détenu onze mois. Le mouvement poursuivra ses activités dans la clandestinité jusqu'à redevenir légal en 1989. En octobre 1983, Lech Walesa recevra le prix Nobel de la Paix, puis il sera élu président de la Pologne en 1990 lors du premier scrutin démocratique.
Le 31 août 1980, il y a 40 ans, les grévistes des chantiers navals de Gdansk entraînés par Lech Walesa et le régime communiste polonais signent un accord historique permettant la création de Solidarnosc (Solidarité), premier syndicat indépendant du bloc soviétique.
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En plein mouvement des "gilets jaunes", le couple présidentiel est observé de près. Et rien ne lui est épargné. Notamment en ce qui concerne les tenues vestimentaires de la Première dame. Dernière polémique en date : les chaussures de Brigitte Macron. En effet, dimanche dernier, l'épouse d'Emmanuel Macron avait été photographiée, en visite officielle en Égypte, avec des baskets de la marque de luxe Louis Vuitton. Prix de la paire : 725 euros, avait révélé le Daily Mail. Une information qui avait rapidement provoqué un tollé, notamment au sein des "gilets jaunes". "Pour Madame Macron, comme pour son mari, rien n'est trop beau, rien n'est trop haut avec nos impôts", pouvait-on ainsi lire sur un des groupes Facebook dédié au mouvement. Un commentaire repéré par le journaliste Vincent Glad. Contacté par franceinfo, l'entourage de Brigitte Macron a essayé d'éteindre la polémique, dénonçant une fake news. "Ce sont des chaussures prêtées. Les vêtements n'appartiennent pas à Brigitte Macron. C'est le système que nous avons mis en place pour que cela ne coûte rien à l'État et pour mettre en valeur les créateurs français", a indiqué un proche de la Première dame, tout en précisant qu'elle n'a "aucun frais de représentation". Par ailleurs, il semblerait que le modèle de baskets porté par Brigitte Macron en Égypte ne soit pas commercialisé par Louis Vuitton. En 2018, le Parisien avait déjà révélé que les vêtements de la Première dame lui étaient généralement prêtés par les marques, dont très souvent par Louis Vuitton. La collaboration entre Brigitte Macron et LVMH remonterait d'ailleurs à plusieurs années, lorsque son mari était encore ministre de l'Économie. Le directeur de cabinet de Brigitte Macron Pierre-Olivier Costa avait apporté quelques précisions à Check News en avril 2018. "Elle a accepté, car même si elle continue d'acheter des vêtements, le rythme des déplacements fait qu'elle a besoin de faire appel à des couturiers. Ce sont toujours les marques qui viennent lui proposer des vêtements, elle ne fait aucune demande. Elle se fait ainsi la porte-parole des créations françaises à travers les vêtements qu'elle porte", avait-il expliqué.
Les baskets Louis Vuitton de Brigitte Macron n'en finissent plus de défrayer la chronique. Face à la polémique, l'entourage de la Première dame a décidé de prendre la parole, comme le rapporte franceinfo ce samedi.
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C'est la dernière ligne droite pour le groupe français Madame Monsieur. A Lisbonne, les représentants de la France au concours de l'Eurovision vivaient ce week-end leurs dernières répétitions. Selon 20Minutes, sur place avec les musiciens, tout avait plutôt bien commencé, avant de partir en vrille ce dimanche. Vendredi, une première répétition avait eu lieu qui s'était très bien passée. De quoi mettre en confiance le chorégraphe du duo, Kevin Vivès. "Samedi matin, on a tout retravaillé (...) On a rehaussé les lumières, modifié plusieurs plans de caméras et des déplacements des deux artistes", a-t-il raconté dimanche au journal. Mais l'Eurovision est un événement particulier. Aussi, Edoardo Grassi, le chef de la délégation française, et Kevin Vivès ont dû adapter leur façon de travailler. "En temps normal, quand on travaille sur un show ou une émission, on bosse directement avec les équipes de production et les ingénieurs", expliquait le chorégraphe à 20Minutes en amont de la répétition de ce dimanche. "A l'Eurovision, on doit transmettre nos demandes et consignes par écrit à un intermédiaire. Donc j'espère que les équipes techniques respecteront notre brief". Et là réside le problème. Dimanche, lors de la seconde répétition du duo Madame Monsieur et de la chanson Mercy, tout n'a pas été au goût de la délégation et des demandes formulées en amont. Une chance de l'emporterAprès un premier passage du groupe sur scène, Edoardo Grassi et Kevin Vivès ont fait remonter plusieurs remarques à l'équipe technique : des plans manquant d'intensité, des mouvements de caméras n'allant pas dans le bon sens... Tout est analysé en vue d'un second essai. Mais malgré des améliorations, les Français ne sont pas satisfaits de ces deuxièmes répétitions. "On a passé du temps à faire tout un dossier avec les plans de caméras souhaités. Là, au premier passage, la caméra part du côté inverse à ce que l'on a demandé, c'est à se demander si les équipes ont jeté un coup d'oeil à ce qu'on a listé", s'agace Kevin Vivès dans les colonnes de 20Minutes. L'énervement, dimanche, était aussi lisible sur le visage d'Edoardo Grassi, affirme le quotidien. "C'est la première fois que je suis moins satisfait d'une deuxième répétition que d'une première", a-t-il relevé. Le chef de la délégation française reste toutefois confiant et va prendre le dossier en main : "Je vais prendre du temps pour demander directement des modifications, sans intermédiaire (...) On a une autre répétition mercredi après-midi, et j'espère que tout ce que j'aurais dit sera pris en compte". Après avoir souvent fini dans le bas du tableau ces dernières années lors des finales de l'Eurovision, la France tient en 2018 une véritable chance de l'emporter. 20Minutes rappelait récemment que la chanson "Mercy" du groupe Madame Monsieur fait partie des favorites de cette édition, et est notamment prisée des bookmakers. Le titre, qui raconte le parcours bien réel d'un enfant migrant né à bord d'un bateau humanitaire, est arrivé en seconde position lors du vote organisé par les fans clubs de l'Eurovision du monde entier.
Le 12 mai prochain, le duo Madame Monsieur se produira à Lisbonne pour défendre les couleurs de la France à l'Eurovision. Le duo est donc en pleine répétition au Portugal, mais tout ne se passe pas comme voulu, rapporte 20Minutes.
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Il en a fait l'annonce ce lundi 5 décembre dans son fief d'Évry, précisant d'ailleurs qu'il quittait Matignon dès le lendemain. Celui qui est encore chef du gouvernement n'a pas joué la carte du suspense, annonçant d'emblée qu'il se portait candidat à la fonction suprême. Mais outre cette ambition affichée dès les premières secondes, certains ont pointé des similitudes entre son vocabulaire et celui du candidat malheureux à la primaire de la droite: Nicolas Sarkozy."J'ai cette force en moi, cette volonté de servir mon pays. C'est au-delà des mots, c'est une conviction totale. Je veux tout donner pour la France qui m'a tant donné", a déclaré Manuel Valls, faisant tiquer l'oreille du community manager de Nicolas Sarkozy. Ce dernier, ex-membre de l'équipe de campagne de l'ancien président, a justement fait remarquer que cette formule n'était sans rappeler le célèbre "Tout pour la France", de l'ex-chef de l'État. Autre similitude remarquée, le choix de son slogan "Faire gagner tout ce qui nous rassemble". Comme l'a fait remarquer un journaliste de France Info, celui-ci rappelle étrangement le (premier) discours d'adieux de Nicolas Sarkozy après sa défaite en 2012. Enfin, Manuel Valls a également fait référence à l'expérience "forte" qu'il est nécessaire d'avoir "face à la Chine de Xi Jinping, aux États-Unis de Donald Trump, à la Turquie de Recep Erdogan, à la Russie de Vladimir Poutine". Un argument que l'on retrouvait fréquemment dans le vocabulaire de campagne de Nicolas Sarkozy pendant la primaire de la droite. Et on ne peut pas vraiment dire que cela lui a réussi.
Ça y est. Manuel Valls est officiellement candidat pour 2017.
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L'attente devenait tout simplement interminable. Selon les informations de France Bleu Loire, un homme âgé de 72 ans a attendu pendant près de 120 heures (soit 5 jours) aux urgences du CHU de Saint-Etienne. Ce n'est que mardi 30 juillet que le service médical a enfin pu s'occuper de lui. Une situation ubuesque qui n'a pourtant rien d'un cas isolé. Depuis plusieurs jours, le personnel des urgences de cet établissement ne cesse d'alerter sur les conditions dantesques dans lesquelles il travaille. Certains affirment qu'il devient de plus en plus fréquent de voir des patients attendre au minimum 70 heures avant d'être pris en charge. « On commence à voir des gens qui repartent avec des débuts d'escarres, parce qu'ils restent trop longtemps sur des brancards. On fait ce qu'on peut pour les masser mais on n'est pas assez », raconte Axelle, une aide-soignante, à France Bleu Loire. La charte du CHU non respectéeLa charte du patient du CHU de Saint-Etienne garantit normalement « la qualité de l'accueil, de traitement et des soins (...) pour assurer à chacun une vie digne », « le respect de la vie privée ». Des principes totalement bafoués aujourd'hui. « Non ce n'est pas respecté », confie Axelle. « Faire des toilettes dans un couloir parce qu'on n'a plus de place dans les box, au niveau de l'intimité du patient, il n'y en a pas. On a des paravents, mais ils ne cachent pas tout. »Le personnel s'est mis en grève depuis maintenant deux mois. Comme dans le reste du pays, les grévistes ne cessent de dénoncer les dérives qu'ils constatent au quotidien, en particulier aux urgences. « C'est dans ce service que les patients vont rester plusieurs heures. (...) On rajoute du travail au personnel des urgences parce que des services ferment, mais on ne rajoute pas de moyens aux personnes pour compenser cette fermeture », s'insurgeait déjà un agent du personnel le 22 juillet 2019. Contactée par France Bleu Loire, la direction n'a pas souhaité s'exprimer sur ces problèmes. Les salariés du CHU de Saint-Etienne ne comptent pas en rester là. Les syndicats ont déjà annoncé depuis plusieurs jours que la grève devrait durer jusqu'à la fin du mois d'août.
Un homme de 72 ans est resté sur un brancard pendant 5 jours aux urgences du CHU de Saint-Etienne avant d'être pris en charge mardi 30 juillet. Une dérive dénoncée depuis plusieurs mois.
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La situation se tend encore davantage entre Le Média et son ancienne directrice, Sophia Chikirou. Mardi 30 octobre, France Info et Mediapart révèlent que les dirigeants actuels de la webtélé, proche de La France insoumise, ont déposé deux plaintes après le vol de documents et de matériel, en juillet dernier. Les disparitions ont eu lieu alors que Sophia Chikirou, ex-directrice de la communication de Jean-Luc Mélenchon, démissionnait avec fracas du Média. Celle qui était alors présidente de deux sociétés, l'entreprise de presse (EDPLM) et la société de production (SDPLM), aurait conservé les clefs des locaux du Média, situés à Montreuil, malgré sa démission au mois de juillet. Au retour de congés, fin août, les employés constatent que le bureau de Sophia Chikirou a été vidé. Un classeur contenant des factures, le tampon de la société, la broyeuse à documents et 3.000 euros de matériel vidéo ont disparu, selon les plaintes déposées par la direction actuelle. Deux chèques, issus du chéquier de la société de production Le Média, manqueraient également à l'appel. Les images des caméras de vidéosurveillance montrent qu'une personne s'est introduite dans les bureaux, à la fin du mois de juillet, sans déclencher l'alarme. Il s'agirait donc d'une personne qui disposait des codes de l'alarme et des clefs, puisqu'aucune trace d'effraction n'a été relevée. Le bureau de Sophia Chikirou était d'ailleurs toujours fermé à clef fin août. La direction a dû faire appel à un serrurier pour l'ouvrir. Sophia Chikirou assure ne rien savoirSollicitée par France Info, Sophia Chikirou a indiqué ne pas être au courant de ces vols. "Sur le vol, Madame Chikirou n'a absolument aucune connaissance de ce qu'un vol (...) de biens appartenant au Média aurait pu être commis cet été", a répondu son avocat, David Marais. L'ex-patronne du Média affirme que toute cette affaire relève de la "tentative de manipulation" et de "l'opportunisme". "Je suis accusée d'un vol commis il y a plus de trois mois, on peut se demander comment la direction actuelle du Média s'aperçoit du vol trois mois après", a réagi Sophia Chikirou dans une vidéo publiée lundi 29 octobre. Qui est Sophia Chikirou, la conseillère communication de Mélenchon? par 20MinutesDans le courant du mois d'octobre, Sophia Chikirou a été entendue par les policiers dans le cadre d'une enquête sur des soupçons de surfacturation durant la campagne présidentielle de Jean-Luc Mélenchon.
L'actuelle direction du Média assure que des factures, le tampon de la société, des chèques ainsi que 3.000 euros de matériel vidéo se sont volatilisés durant l'été, au moment du départ de l'ancienne présidente de la webtélé, Sophia Chikirou. Deux plaintes contre X ont été déposées, selon France Info et Mediapart.
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Les César : un exercice périlleuxLa 41e cérémonie des César, qui a eu lieu en février dernier, a été ce que l'on appelle communément un carton. L'événement qui récompense les talents du cinéma français et étranger souffre parfois de critiques sévères pour son manque de dynamisme. Et ce malgré des maîtres de cérémonie qui ont su rivaliser d'imagination pour le présenter au fil des années comme Edouard Baer, Gad Elmaleh ou Valérie Lemercier. Mais Florence Foresti a su faire la différence en 2016 avec un show grandiose, drôle, vif d'esprit et de corps, entourée par ses artistes préférés lors de sketchs. Vanessa Paradis, le duo du Palmashow ou encore Audrey Lamy lui avaient notamment prêté main forte ce soir-là. Mais il faut croire que l'humoriste souhaite rester sur l'image éclatante de son succès (2,5 millions de téléspectateurs sur Canal+ selon Médiamétrie), au lieu de s'y accrocher. Elle n'envisage effectivement pas de revêtir le smoking élégant de maîtresse de cérémonie pour l'édition 2017, costume qu'elle avait pourtant longtemps rêvé de porter autrefois. "On n'est pas venu me chercher, c'est moi qui suis allée postuler", confiait-t-elle à ce propos à l'émission Clique en 2016. Au suivant ? Concernant les prochains prétendants au titre d'hôte de cérémonie, des noms se susurrent déjà dans les médias, notamment celui de Patrick Timsit. Ce dernier expliquait d'ailleurs sur C8, la semaine dernière, qu'il avait été contacté par les organisateurs. Une information qui doit être confirmée ou infirmée en octobre prochain par l'Académie elle-même. À suivre, donc. Il est fort à parier que Florence Foresti doit nous réserver quelques surprises de taille pour l'année à suivre. L'actrice sera notamment à l'affiche de "De plus belle", une comédie signée Anne-Gaëlle Daval, un film au casting étonnant car l'humoriste donnera la réplique au réalisateur et acteur Mathieu Kassovitz. Nul doute que la Lyonnaise la plus drôle de France saura une nouvelle fois, nous plaire.
Celle qui fait rire les Français depuis maintenant plus de dix ans déclarait au magazine Elle du 10 novembre 2016, que lorsqu'elle arrête un spectacle, elle ne peut pas le reprendre. Même sanction pour la cérémonie des César 2017 qu'elle ne compte pas orchestrer de nouveau. Explications.
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"Si la justice a dysfonctionné, il y aura des sanctions", a assuré le ministre de la Justice sur Europe 1, en expliquant avoir "demandé une inspection" sur ce "crime atroce". Le 20 août, une adolescente de 15 ans a été violée et tuée par un pédocriminel multiréciviste, qui a avoué le meurtre samedi. Condamné à dix-huit ans de réclusion criminelle en 2005, sorti de prison en 2016, cet homme de 45 ans bénéficiait d'une remise de peine avec un suivi socio-judiciaire pendant dix ans."À cet instant précis, on peut penser que la justice a fait le suivi", a estimé M. Dupond-Moretti."Après un drame comme celui-là, on doit se taire. Et on n'est pas obligé de faire dans la surenchère populiste", a ajouté le ministre, réagissant aux critiques virulentes formulées par l'extrême droite et la droite ce week-end."La France, ce n'est pas un coupe-gorge", s'est-il indigné, en rappelant que le taux de réponse pénale est "de plus de 90%". Pour lui, "on ne peut pas dire que la justice ne fonctionne pas". Réclamés à droite, le rétablissement des peines plancher ou de la rétention de sûreté, qui permet le placement de détenus qui ont exécuté leur peine mais présentent toujours un risque élevé de récidive dans des centres de soin, "ça n'arrangera rien", a-t-il jugé. "Il n'y a aucun système qui permet la rémission des crimes". En revanche, "il y a un vrai sujet, c'est la réaction de la justice qui parfois est tardive", a-t-il reconnu, en promettant des mesures pour inventer "une réponse qui soit immédiate à la petite délinquance."M. Dupond-Moretti a par ailleurs récusé "l'ensauvagement de la société" dénoncé par la droite et par le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin et la ministre déléguée à la citoyenneté Marlène Schiappa. "L'ensauvagement, c'est un mot qui (...) développe le sentiment d'insécurité", a-t-il estimé. Or "pire que l'insécurité, il y a le sentiment d'insécurité" qui est "de l'ordre du fantasme" et est nourri par "les difficultés économiques" et "certains médias"."Bien sûr, sur le terrain économique, la droite n'a rien à opposer au président de la République, donc elle vient sur les sujets régaliens et sécuritaires", a-t-il ironisé. Pour montrer que la justice agit, il a annoncé son intention de communiquer plus souvent."Pour M. Dupond-Moretti, le sentiment d'insécurité est un +fantasme+ et en parler revient à s'adresser aux +bas instincts+ des Français", a réagi Marine Le Pen sur Twitter. La patronne du Rassemblement national a estimé que "les tweets de M. Darmanin cachent mal la réalité : une politique laxiste, déconnectée et méprisante envers les Français."
Eric Dupond-Moretti a promis mardi des "sanctions" en cas de dysfonctionnement de la justice après le meurtre et le viol d'une adolescente par un multirécidiviste à Nantes, et dénoncé la "surenchère populiste" sur ce drame en récusant tout "ensauvagement" de la société.
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Tout part d'une déclaration. Celle de Jacques Maire auprès de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP). Dans celle-ci, il est mentionné que ce dernier possède des parts chez l'assureur AXA. Cette société propose notamment à ses clients des plans d'épargne retraite. Faut-il y voir là un conflit d'intérêts ? Si oui, se profile un nouveau couac qui ne facilitera pas le travail (déjà difficile) des élus de la majorité alors que les débats font rage au palais Bourbon. Ce sont les Insoumis qui ont interpellé le député dans l'hémicycle à propos de ce potentiel conflit d'intérêts. Le 24 février, la députée du Val-de-Marne, Mathilde Panot, a demandé à son homologue : "Avez-vous demandé à la déontologue s'il s'agissait d'un conflit d'intérêts ?"La réponse a été immédiate : "Effectivement, je n'ai pas passé ma vie à courir les mandats électoraux. Je n'ai pas passé ma vie à cumuler les fonctions. Je n'ai pas passé ma vie dans le confort d'une carrière particulière" avant d'ajouter qu'il est "convaincu que les Français ne veulent pas de députés qui soient des professionnels de la politique pendant quarante ans". Un entourage qui interrogeTout aurait pu être plus simple si l'entourage de Jacques Maire n'avait dit l'inverse, quatre jours auparavant, à CheckNews, le service de fact-checking de Libération, en affirmant que le député n'avait plus de parts chez AXA. La réponse de Jacques Maire dans l'hémicycle tend aujourd'hui à prouver le contraire... Dans un deuxième article paru ce mardi, l'élu a fourni un commentaire supplémentaire via son entourage : "La HATVP demande à ce que la déclaration soit mise à jour en cas de changement substantiel de situation. Je fais des mises à jour quand c'est le cas". En gros, pour lui, la situation est tout à fait régulière, il n' y a rien à voir de plus. Une demande de retrait de Jacques MaireUne version assez contradictoire par rapport à celle initiale et qui n'a pas manqué de faire réagir ! "Comment Jacques Maire peut-il continuer à être rapporteur de la loi sur les retraites ? Après interpellation de ma collègue, "Libé" révèle ici le mensonge de son entourage" critique sur Twitter Clémentine Autain, députée insoumise de Seine-Saint-Denis. Sa collègue du Val-de-Marne n'y va pas par quatre chemins et conclut : "Sa situation de conflits d'intérêts est donc avérée", avant de demander le retrait du député. La déontologue de l'Assemblée Nationale a été saisie, a annoncé ce 25 février, Jacques Maire lui-même, pour faire la lumière sur cette affaire.
Jacques Maire, député LREM et co-rapporteur du texte est actionnaire chez AXA, le groupe d'assurance. Les Insoumis ne décolèrent pas.
orangesum-4669
L'Afghanistan a vécu une journée assez calme mercredi, un seul incident majeur ayant été rapporté, au lendemain du terme du cessez-le-feu de trois jours décrété par les talibans. Ceux-ci n'ont pour l'instant pas annoncé s'ils le prolongeaient."Le retrait a été accéléré en raison des précautions prises pour le Covid-19", a déclaré un haut responsable du ministère de la Défense américain à l'AFP. Les Etats-Unis s'étaient engagés à ramener leurs effectifs de 12.000 à 8.600 hommes à la mi-juillet, aux termes d'un accord signé le 29 février à Doha avec les talibans. En vertu de ce texte, l'ensemble des troupes étrangères doivent avoir quitté l'Afghanistan au printemps 2021, en échange d'engagements sécuritaires des insurgés. Mais les effectifs américains ne sont déjà plus que de 7.500 soldats, a estimé le haut responsable américain. Donald Trump a déclaré mardi à des journalistes qu'"environ 7.000 soldats" américains étaient déployés "en ce moment" en Afghanistan, pays où les Etats-Unis sont présents depuis plus de 18 ans, soit la guerre la plus longue de leur histoire. Mercredi, M. Trump, qui ne cesse de répéter qu'il veut rapatrier au plus vite l'ensemble des troupes américaines d'Afghanistan, a estimé que les militaires américains ne devrait pas y agir comme une "force de police"."Après 19 ans, il est temps pour eux de faire la police dans leur propre pays", a écrit M. Trump sur Twitter. "Ramenez nos soldats chez eux, mais surveillez bien ce qui se passe et frappez comme le tonnerre, comme jamais auparavant, si nécessaire !", a-t-il ajouté, s'adressant vraisemblablement au Pentagone. Le porte-parole du Pentagone, le lieutenant-colonel Thomas Campbell, a déclaré dans un communiqué que les États-Unis respectaient l'accord avec les talibans. Tout nouveau retrait surviendra "après que le gouvernement américain aura évalué l'environnement sécuritaire et le respect par les talibans de l'accord" de Doha, a-t-il ajouté.- "Bon progrès" -Après presque quatre jours de répit, une pause d'autant plus appréciée que les violences étaient en forte recrudescence, l'armée afghane a mené des frappes aériennes et un assaut au sol contre des talibans qui attaquaient un convoi logistique dans la province de Zaboul (Sud), a déclaré le porte-parole de la police provinciale Lal Mohammad Amiri. Quelque 18 insurgés ont péri et trois enfants ont été blessés, a-t-il ajouté. Alors que les autorités afghanes ont libéré mardi 900 prisonniers talibans, après en avoir relâché cent la veille, dans l'espoir d'aboutir à une reconduction du cessez-le-feu, ceux-ni n'ont officiellement toujours pas fait connaître leur position sur le sujet."La libération de 900 prisonniers par l'autre camp est un bon progrès, a commenté mardi soir Suhail Shaheen, un porte-parole des talibans, pour qui les insurgés relâcheront "bientôt un nombre significatif de prisonniers". Les rebelles ont surpris samedi en décrétant unilatéralement un arrêt des combats pour que leurs concitoyens "puissent célébrer dans la paix et le confort" l'Aïd el-Fitr, qui marque la fin du ramadan. Le président afghan Ashraf Ghani a immédiatement accepté cette offre, puis a décidé dimanche de libérer "jusqu'à 2.000 prisonniers talibans, dans un geste de bonne volonté", selon son porte-parole Sediq Sediqqi. Ces libérations réciproques de prisonniers - jusqu'à 5.000 talibans contre 1.000 membres des forces afghanes - sont prévues par l'accord de Doha, non ratifié par Kaboul. Ce vaste échange de détenus, émaillé d'obstacles, a pris du retard. Kaboul avait, avant le cessez-le-feu, élargi environ 1.000 détenus alors que les insurgés en avaient libéré environ 300. Le cessez-le-feu, le premier à l'initiative des talibans depuis qu'une coalition internationale menée par les Etats-Unis les a chassés du pouvoir en 2001, a été largement respecté, malgré quelques escarmouches. C'est la deuxième interruption des combats en Afghanistan depuis 2001. La première, à l'initiative d'Ashraf Ghani, avait duré trois jours en juin 2018, déjà à l'occasion de l'Aïd el-Fitr. Les talibans ont également respecté une trêve partielle de neuf jours du 22 février au 2 mars 2020 à l'occasion de la signature de l'accord de Doha.
Le retrait militaire américain d'Afghanistan est très en avance sur le calendrier prévu, selon un haut responsable interrogé mercredi par l'AFP, alors que le président Donald Trump a à nouveau appelé à ce que ces troupes rentrent aux Etats-Unis.
orangesum-4670
Actuellement mise en cause à propos de son utilisation de ses moyens d'ambassadrice des pôles, Ségolène Royal va être convoquée pour s'expliquer devant l'Assemblée, a précisé mardi 24 novembre Jean-Christophe Lagarde. Au passage, le président de l'UDI confirme une information du Figaro, premier média national à évoquer cette convocation. Plus précisément, dans les jours à venir, le député Christophe Naegelen (UDI), co-responsable de la mission d'information de l'Assemblée nationale sur la problématique des pôles, et son confrère Éric Girardin (LREM), vont transmettre la convocation à l'ex-ministre. "Nous demandons qu'elle soit en parallèle auditionnée par la commission des Affaires étrangères", a précisé M. Lagarde. Elle n'exclut pas de participer à l'élection présidentielle de 2022Durant cette entrevue, les députés aborderont la question de "son absence à l'ensemble des réunions officielles au Conseil de l'Arctique qui se sont tenues depuis sa nomination" et "ses interventions médiatiques quasiment hebdomadaires sur la politique nationale", d'après M. Naegelen, cité par Le Figaro. Pour rappel, en novembre 2019, l'hebdomadaire Le Point et franceinfo affirmaient que l'ex-candidate socialiste à la présidentielle utilisait en partie, à des fins personnelles, les moyens alloués par ce poste d'ambassadrice. Ainsi, la chaîne d'information l'accusait d'avoir recours à sa fonction - bénévole - et à ses trois collaborateurs, rémunérés par le ministère des Affaires étrangères, pour faire la promotion d'activités personnelles. A l'époque, l'ancienne ministre de l'Environnement avait dénoncé ces "attaques", "comme par hasard au moment où (elle) apparaît dans les sondages la mieux placée pour relever le défi de la gauche à l'élection présidentielle" en 2022. En effet, à ce jour, l'ancienne candidate à l'élection présidentielle, en 2007, n'a pas exclu de participer au prochain scrutin.
Deux députés UDI et LREM ont décidé de convoquer devant l'Assemblée nationale l'ancienne candidate à l'élection présidentielle pour qu'elle s'explique concernant l'utilisation de ses moyens d'ambassadrice des pôles.
orangesum-4671
Christie's avait déjà repoussé une première fois la 20th Century Week, événement majeur de la saison des enchères, de mi-mai à fin juin. Elle avait également fusionné les semaines de New York et de Londres en une même série de ventes, toutes prévues dans la métropole américaine. Elle a finalement fixé la vente au 10 juillet, la divisant en quatre volets, organisés à Hong Kong, Paris, Londres et New York. Les quatre ventes, réunies sous le nom "ONE", se tiendront consécutivement, en commençant par Hong Kong, qui tient, cette semaine-là, une série de ventes. Christie's prévoit d'accueillir du public partout où les dispositions en vigueur le permettront et dans le respect des consignes édictées par les autorités, pour éviter la propagation du coronavirus. Dans le cas de New York, les rassemblements demeurent interdits. La vente sera accessible en ligne et les collectionneurs pourront enchérir par internet ou par téléphone, a indiqué Christie's dans un communiqué publié vendredi. La saison dernière, Christie's avait offert, pour la première fois lors des grandes ventes de soirée à New York, qui sont régulièrement le théâtre de transactions records, la possibilité d'enchérir en ligne, mais avec un plafond. Il s'agit d'un "format hybride", comme l'a expliqué la co-présidente du département impressionnisme et art moderne au sein de la maison d'enchères, Giovanna Bertazzoni, citée dans le communiqué."Nous avons le sentiment que cet événement reflètera la façon dont nos clients composent leurs collections aujourd'hui", a-t-elle ajouté. Parmi les quelques oeuvres dévoilées par Christie's et qui seront proposées lors de cette vente, figure "Nude with Joyous Painting" (1994), du peintre américain Roy Lichtenstein, estimé à 30 millions de dollars et inclus dans la partie new-yorkaise de l'événement. Sera mis en vente également à New York une toile de la série "Les femmes d'Alger" de Pablo Picasso, intitulée "Version F" et estimée aux environ de 25 millions de dollars. La "Version O" de la série s'est vendue en mai 2015 pour 179,3 millions de dollars chez Christie's.
La maison d'enchères Christie's a annoncé vendredi que ses grandes ventes de printemps de New York auraient lieu sur une journée seulement, en juillet, et dans un format inédit.
orangesum-4672
"C'est la crédibilité qui a une chance, c'est le réformisme qui a une chance". Dans une interview accordée à France Inter ce mercredi 18 décembre. François Hollande a appelé à la création d'une nouvelle "force" à gauche en réponse à la perspective d'une victoire de l'extrême droite en 2022. "Il va falloir qu'il se passe quelque chose (...) une mobilisation citoyenne, un parti, une organisation, un mouvement, une force qui surgisse à partir de ce qui existe aujourd'hui et qui puisse faire entendre la voix de l'espérance", a lancé l'ex-chef de l'Etat. Selon lui, "il y a un problème de débouché politique" en 2022 à la crise sociale actuelle sur la réforme des retraites et l'ancien dirigeant du PS "veut être un contributeur parmi d'autres de cette force qui doit naître", "nécessaire pour la gauche et pour la France". "Sinon le risque, c'est quand même une alternative d'extrême droite", a-t-il appuyé. François Hollande, sur l'avenir de la gauche et 2022 : "Il va falloir qu’il se passe quelque chose, (...) qu'une force surgisse et fasse entendre la voix de l'espérance. J’y contribuerai si c'est nécessaire."par France InterPour l'ancien de l'Etat, la leçon de l'échec des travaillistes et de Jeremy Corbyn aux élections britanniques jeudi dernier, c'est que "le nationalisme, le souverainisme est plus fort que le gauchisme". "Le gauchisme n'a aucune chance face au nationalisme", a-t-il martelé, dans une allusion indirecte au leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon. "C'est la crédibilité qui a une chance, c'est le réformisme qui a une chance", "la social-démocratie renouvelée a une chance", a poursuivi l'ancien chef de l'Etat. Même si elle est moribonde, lui demande-t-on? "Il y a des moribonds qui peuvent demain être en bonne santé, à condition qu'ils se soignent", a-t-il répondu."La menace, elle est là. Donc pour la gauche et notamment pour le mouvement socialiste, on ne peut pas en rester là, on ne peut pas être simplement spectateur de ce qui se passe", a-t-il mis en garde. Selon lui, il faut une "incarnation", une "figure" pour cette nouvelle force, "on verra qui". "Je ne vais pas moi-même m'imposer, je ne vais pas moi-même considérer que je suis une solution quand certains pensent que j'ai été un problème", a t-il encore ajouté.
L'ancien président de la République veut "être un contributeur" dans l'émergence d'une nouvelle "force" de gauche, appelant à l'émergence d'une "social-démocratie renouvelée" pour faire face au risque d'une "alternative d'extrême-droite"'.
orangesum-4673
La démission, il y a une semaine, de l'adjoint à la Culture à la mairie de Paris, Christophe Girard, avait fait les gros titres de la presse. Longtemps silencieux, son ami Gabriel Matzneff (comme il se plait à le dire), au cœur du "scandale" qui l'a poussé à quitter son poste, sort du silence. Dans une lettre envoyée au média BFM TV, il dépeint toute son incompréhension à la suite de cette affaire et se dit "outré et catastrophé" du sort qui est réservé à son "ami". "Ce réquisitoire (...) montre qu'être mon ami, témoigner de l'amitié à mon égard est en soi une faute qu'il convient de punir sévèrement", regrette-t-il dans un premier temps. "C'est un délit que n'avait jusqu'à ce jour pas prévu le Code pénal, mais je compte sur les féroces pharisiens qui, depuis sept mois inlassablement me lapident, pour l'y inscrire sans tarder", lance-t-il. Par ces mots, Gabriel Matzneff fait référence notamment aux élus écologistes qui avaient manifesté pour souhaiter le départ de Christophe Girard. Ils avaient dénoncé le soutien de l'élu à l'écrivain visé par une enquête pour "viols sur mineurs" ; des relations loin des "qualités éthiques et morales" nécessaires "pour ce genre de responsabilités", rappelle BFM TV. Prêt à contre-attaquer Mais ce soutien inattendu va-t-il servir Christophe Girard ? De tout temps, l'élu a nié avoir eu des relations personnelles avec l'écrivain. Lors de la découverte par la mairie de Paris de notes de frais "engagées" par Christophe Girard pour des repas avec Gabriel Matzneff, il s'était justifié en mettant en avant des rendez-vous professionnels. C'est d'ailleurs dans ce sens que le premier adjoint à la mairie de Paris, Emmanuel Grégoire, avait abondé dans son sens. "Manger avec quelqu'un n'est pas qualificatif de sanction pénale (...) Christophe Girard ne se cachait pas d'avoir eu des contacts avec Gabriel Matzneff, qu'il ne qualifie pas d'amicaux mais de professionnels", justifie-t-il. Accusé de "pédophilie" et de "violences sexuelles" par la romancière Vanessa Springora dans son roman Le Consentement, Gabriel Matzneff est depuis persona non grata dans le milieu. D'autres ont dénoncé la complaisance dont il avait bénéficié à l'époque. S'il ne souhaite pas s'expliquer pour le moment, il confie qu'il le fera dans les semaines à venir et ce à l'occasion de la sortie d'un "livre-confession". "Quant à ma propre défense, c'est dans un livre que je la formulerai. Écrivain aujourd'hui honni, maudit, mais l'écriture demeure mon art, mon salut, par-delà le désespoir où j'ai été soudainement précipité", révèle-t-il. Comparant les accusateurs de Christophe Girard à "Marat et Fouquier-Tinville", il se dit aujourd'hui "assassiné par la société française" et ne compte pas en rester là.
L'écrivain a envoyé une lettre à BFM TV pour faire part de sa tristesse après la démission du conseiller de Paris. Il annonce aussi la sortie prochaine d'un livre retraçant l'affaire.
orangesum-4674
"L'affaire DSK" avait défrayé la chronique pendant des mois. L'écho médiatique était à la hauteur d'un des protagonistes les plus puissants du monde, Dominique Strauss-Kahn. Celui qui était alors directeur général du FMI (Fonds monétaire international) était arrêté à New York le 14 mai 2011. Nafissatou Diallo, une femme de ménage du Sofitel où il séjournait l'accusait d'agression sexuelle. Un accord confidentiel conclu entre les deux parties avait enterré l'affaire. "L'affaire DSK a gâché ma vie", déclare à Paris Match celle qui n'avait plus parlé publiquement depuis le 28 juillet 2011, à Brooklyn, dans un centre culturel chrétien. L'entretien s'est déroulé dans le même endroit. L'ex-femme de chambre annonce également la sortie prochaine d'un livre, afin "d'exorciser" cette histoire. À la question, qu'avez-vous à dire à DSK ? Elle répond : "Rien. Je n'ai pas envie de savoir ce qui lui arrive. Je ne veux plus penser à lui". Elle souhaite créer une fondation "Je veux créer une fondation dont j'ai déjà le nom en tête pour aider les femmes qui, comme moi, sont arrivées en Amérique sans éducation, sans même parler la langue, et qui ont vécu des situations horribles. [...] Je ne m'étais jamais considérée comme une militante féministe, mais je veux que ce qui m'est arrivé serve aux autres", poursuit-elle. Michel Taubmann, le biographe de Dominique Strauss-Kahn, a déclaré ce mercredi à BFMTV que l'accord négocié entre les deux parties impose pourtant une interdiction de s'exprimer dans les médias. Il affirme également qu'un million de dollars ont été versés à Nafissatou Diallo, et 500 000 à ses avocats. Dans tous les cas, Nafissatou Diallo n'exprime aucun regret concernant sa procédure : « Si c'était à refaire je referais exactement pareil. Ce qui est arrivé m'est tombé dessus. J'ai dit la vérité et j'ai été privée de justice. »
L'ancienne femme de ménage du Sofitel de New York avait accusé Dominique Strauss-Kahn d'agression sexuelle il y a neuf ans. Discrète depuis lors, elle a décidé de s'exprimer dans une interview à paraître dans Paris Match, explique BFMTV.
orangesum-4675
Ciblé par des critiques parfois violentes au congrès de Force ouvrière, le secrétaire général Jean-Claude Mailly a déclaré jeudi 26 avril avoir "le dos large" et assumer ses choix, notamment à propos des ordonnances sur la réforme du code du travail. Il a cependant déploré l'image que les dissensions ont donné de la confédération. À la tête du syndicat depuis 14 ans, M. Mailly doit passer vendredi la main à Pascal Pavageau, seul candidat à sa succession. Depuis lundi à Lille, plusieurs dizaines de militants lui ont reproché, parfois violemment, sa "passivité" et sa "timidité" sur les ordonnances réformant le droit du travail, une position qui secoue le syndicat en interne depuis plusieurs mois. "J'ai le dos large et je vous avoue que ces derniers mois, au-delà des nuances ou divergences démocratiques qu'on peut avoir entre nous, je considère que certains ont mordu le trait de la fraternité et de la camaraderie", a-t-il lancé jeudi, pour son dernier discours officiel. Une partie seulement de la salle s'est levée pour saluer M. Mailly. S'il a pris "quelques bosses", il "s'en fout", a-t-il assuré, car il "peut se regarder dans la glace le matin". Il n'a pas voulu revenir dans le détail sur l'épisode interne des ordonnances, y décelant "une part d''irrationnel" ou un "prétexte". "Qui a dit que les ordonnances étaient bien?", a-t-il lancé. MARTINEZ DOIT "SE FRISER LES MOUSTACHES""Ca fait beaucoup d'énergie dépensée en interne", a-t-il déploré. Philippe Martinez, numéro un de la CGT, "doit se friser les moustaches" et Laurent Berger, patron de la CFDT, penser qu'il a "un boulevard si FO se déchire comme ça!", a-t-il ajouté. "J'ai eu du mal à avaler qu'on puisse penser que je sois un menteur", a ajouté le responsable syndical, rappelant que c'est "à l'unanimité du bureau confédéral que nous avons pris les décisions", bureau dont est membre son successeur. "Les hommes et les femmes passent, les organisations restent", a-t-il dit. "Je sais aussi par expérience qu'à FO les successions, c'est jamais simple", a-t-il ajouté. "Être secrétaire général de la confédération, c'est une lourde responsabilité et on ne peut le mesurer que quand on l'a obtenue", a-t-il affirmé, en forme de mise en garde à Pascal Pavageau. M. Mailly a répété qu'il avait "sollicité un mandat" au Conseil économique et social européen. "Il y a un camarade qui a accepté de démissionner pour que je puisse le remplacer", a-t-il assuré. "C'est pas Macron qui désigne là-dedans, c'est pas Pénicaud, c'est FO!", a-t-il ajouté, en réponse à des critiques sur un "parachutage"."IL Y A DES CRITIQUES QUI M'ONT BLESSÉ""Ce matin, j'ai parlé avec mes tripes, il y a des critiques qui m'ont blessé", a commenté M. Mailly dans l'après-midi auprès de quelques journalistes. Les délégués sont réunis jeudi en commission avant le vote vendredi matin pour leur nouveau secrétaire général. Le résultat du vote sur le rapport d'activité - généralement voté à plus de 95% - sera un thermomètre du mécontentement envers le secrétaire général sortant. Le vote s'est déroulé jeudi mais le résultat doit être rendu public vendredi.
Le patron sortant du syndicat a notamment été accusé d'avoir "vendu la classe ouvrière à Macron et au Medef".
orangesum-4676
"On dirait que j'ai pas envie de faire des comédies, de faire rire, mais en fait, si, si ! J'ai toujours voulu le faire !", déclare l'actrice de 26 ans, à l'affiche de cette comédie présentée hors compétition à Venise et qui doit sortir le 2 décembre en France. Face à David Marsais et Grégoire Ludig (le duo télé Palmashow), deux losers qui tentent de dresser une mouche géante, Adèle Exarchopoulos campe une jeune femme atteinte d'un trouble du langage, qui l'empêche de s'exprimer sans crier."Je sais que les gens pensent que je ne fais que chuchoter dans des films d'auteur, mais pour moi (la comédie) c'est la base du cinéma. C'est un terrain de jeu extrême et énorme. J'admire les acteurs qui ont de la composition, je pense que la clé c'est le travail, mais que c'est là-dedans, en vrai, qu'on s'épanouit", explique-t-elle à l'AFP."Je n'ai pas envie d'appartenir à une forme de cinéma", ajoute celle qui a été Palme d'or et meilleur espoir féminin avec "La Vie d'Adèle" de Kechiche: "Je ne demande que ça de me réinventer". Et quel meilleur moyen que de tourner avec un adepte de l'absurde comme Quentin Dupieux, capable de narrer les aventures d'un pneu ("Rubber") ou de filmer Jean Dujardin en obsédé du cuir ("Le Daim") ? "Je connaissais son cinéma, tant dans sa profondeur que son absurdité", explique-t-elle.- "Ça va être une fin de carrière !" - Figure inclassable, avec aussi une carrière de musicien de la French Touch (Mr Oizo), Quentin Dupieux a tourné, à 46 ans, plusieurs films aux États-Unis, fait rire avec Éric et Ramzy ou manié l'humour noir dans "Au Poste !", avec Benoît Poelvoorde."Mandibules" donne à nouveau dans le fantasque, avec sa mouche géante trouvée dans le coffre d'une voiture volée. S'ensuit un road-trip dans des paysages aux faux airs de Far West. Puis la rencontre, dans une villa sur la Côte d'Azur, avec une bande de jeunes fortunés, dont India Hair, le chanteur Roméo Elvis... Au-delà des gags et des "gimmicks", "c'est aussi un film sur l'amitié et un film social sur les gens qu'on n'écoute pas parce qu'ils n'ont pas les codes pour parler", souligne Adèle Exarchopoulos."J'avais toujours fantasmé (sur le tournage) des comédies", me disant qu'ils "ont dû tellement se marrer", remarque l'actrice, citant des films comme "Ace Ventura", avec Jim Carrey, ceux du duo Toledano-Nakache ou les séries "Seinfeld" et "Friends". Avec Quentin Dupieux, à "la première prise, je me disais +mais qu'est-ce que je fais là ! Ca va être une fin de carrière !+", s'amuse-t-elle. "En fait, je me suis éclatée ! (...) C'était totalement dans le plaisir et en même temps énormément d'exigence". Camper ainsi le rôle d'une jeune femme handicapée dans une comédie, c'était "un risque énorme" pour Adèle Exarchopoulos de faire "un truc +too much+ ou foireux", selon le réalisateur."J'avais peur parce que je n'avais jamais fait quelque chose avec autant de composition physique", confirme l'actrice. Mais "moi, j'aime quand c'est pas complaisant, quand c'est pas dans la séduction, qu'il n'y a pas de demi-mesure... Après, je comprends tout à fait qu'il y ait des gens que ça ne fasse pas rire".
L'actrice Adèle Exarchopoulos, propulsée en 2013 par "La Vie d'Adèle", confie son plaisir d'aborder la comédie, un terrain de jeu qu'elle juge "extrême", dans "Mandibules", le nouvel opus d'humour fantasque de Quentin Dupieux présenté à Venise.
orangesum-4677
Michael Ryan, le directeur des questions d'urgence sanitaire à l'organisation mondiale de la santé, a souligné mercredi "une tendance continue et préoccupante, avec beaucoup de pays qui ont connu des augmentations de 25 à 50 % au cours de la semaine dernière". "L'épidémie dans le continent américain est très intense, en particulier en Amérique centrale et du Sud", a-t-il dit. "Malheureusement, la pandémie dans beaucoup de pays du continent américain n'est pas parvenue à son pic", a-t-il ajouté. Pour sa part Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur de l'OMS, a déclaré, au cours de la même conférence de presse virtuelle, "qu'au cours du premier mois de cette épidémie, moins de 10.000 cas ont été signalés à l'OMS. Au cours du mois dernier, près de 4 millions de cas ont été signalés. Nous nous attendons à atteindre un total de 10 millions de cas la semaine prochaine". Il a salué la décision des autorités saoudiennes de n'autoriser qu'un millier de personnes à effectuer le grand pèlerinage à La Mecque cette année, soulignant que "c'est un autre exemple des choix difficiles que tous les pays doivent faire pour donner la priorité à la santé".- Pire que prévu -Selon un bilan établi par l'AFP à partir de sources officielles, la pandémie de nouveau coronavirus a fait au moins 478.818 morts dans le monde depuis que la Chine a fait officiellement état de l'apparition de la maladie en décembre. Plus de 9.326.400 cas d'infection ont été officiellement diagnostiqués dans 196 pays et territoires, un chiffre que tous les experts s'accordent à trouver certainement sous-estimé. Les économistes du Fonds monétaire international ont révisé mercredi, dans un sens plus dramatique, leurs estimations des répercussions du virus sur l'économie mondiale. Le FMI a prévenu que cette "crise pas comme les autres", non seulement était bien pire que prévu, mais que la reprise serait plus lente qu'espéré. Ainsi, l'économie mondiale devrait reculer de 4,9% cette année: bien plus que les 3% anticipés en avril en plein cœur de la pandémie, quand le FMI soulignait déjà qu'il s'agissait de la pire crise depuis la Grande Dépression des années trente. Et pour certains pays notamment en Europe, la contraction du Produit intérieur brut est vertigineuse: -12,5% pour la France, -12,8% pour l'Espagne et l'Italie. Même si le PIB mondial devrait rebondir de 5,4% en 2021, le FMI avoue que l'exercice de prévision est affecté d'un degré inédit d'incertitude. Dans plusieurs pays d'Europe qui pensaient, au vu de statistiques sanitaires encourageantes, être tirés d'affaire, les perspectives s'assombrissent et le spectre d'une deuxième vague vient hanter les responsables et les opinions publiques. Ainsi les professionnels de santé britanniques s'inquiètent d'une résurgence de la pandémie, au lendemain de l'annonce de la plus importante étape du déconfinement à partir du 4 juillet. En Allemagne, présentée en modèle de gestion de la pandémie, plus de 600.000 personnes ont été reconfinées après l'apparition d'un important foyer de contamination parti du plus grand abattoir d'Europe, dans l'Ouest du pays. En Slovénie, le port du masque est réimposé dans les lieux et les transports publics. En Croatie, une obligation de quarantaine, qui avait été levée, est rétablie pour les voyageurs provenant des Balkans, où les chiffres de contaminations sont repartis à la hausse. Les fêtes ou rassemblements sur la voie publique "mettent en péril des mois d'efforts collectifs" pour lutter contre le coronavirus, a mis en garde de son côté la Première ministre belge Sophie Wilmès. Devant la presse, elle réagissait à des images devenues virales sur les réseaux sociaux, montrant plusieurs centaines de personnes faisant la fête dans la nuit de samedi à dimanche dans un quartier de Bruxelles bien connu des noctambules. En Italie, les autorités médicales s'inquiètent du relâchement de la population, dont témoigne la chute des ventes de masques - introuvables au début du confinement - tandis que les plages sont bondées et que les apéritifs festifs se multiplient dans le pays qui a enregistré 34.657 morts. La prudence est de mise aussi en Espagne, où la Catalogne est revenue sur sa décision d'autoriser la réouverture des discothèques, n'autorisant à danser que les personnes se connaissant déjà, et seulement dans des restaurants ou des hôtels.- Réouverture des maisons closes -Aux Etats-Unis, le Sud du pays, de la Floride à la Californie, est devenu le point chaud de l'épidémie. Avec près de 330 millions d'habitants, les Etats-Unis affichent le pire bilan du monde en valeur absolue: plus de 121.000 morts et de 2,3 millions de cas détectés. Très durement frappés par le Covid-19 au début de l'épidémie aux Etats-Unis, New York et le New Jersey ainsi que le Connecticut voisin ont décrété mercredi une quarantaine pour les personnes venant des Etats où la pandémie accélère. Près de la moitié des 50 Etats américains ont connu une augmentation du nombre de cas au cours des deux dernières semaines, et certains, comme le Texas et la Floride, affichent des records quotidiens dans le nombre de cas recensés."Les deux prochaines semaines seront critiques" pour répondre aux poussées "préoccupantes" de contamination, a mis en garde le Dr Anthony Fauci, immunologiste en chef de la Maison Blanche, se disant inquiet alors que plus de 32.000 cas avaient été diagnostiqués en 24 heures mardi. Et au Brésil, le rythme des contaminations a repris sa courbe ascendante après le déconfinement progressif dans certains Etats, jugé précipité par les spécialistes. Mardi soir, le pays a enregistré en 24 heures son deuxième plus grand nombre de contaminations, mais aussi de décès, avec 39.436 nouveaux cas confirmés et 1.374 morts. La seule lueur d'espoir est venue mercredi des Pays-Bas, qui ont annoncé la réouverture le 1er juillet de leurs maisons closes. Il est important de vérifier à l'avance si un client présente des symptômes du Covid-19, a précisé le gouvernement. "Tout le monde est très content de la nouvelle. Nous n'avons plus d'argent", a réagi Felicia Anna, présidente du syndicat des travailleurs du sexe dans le quartier rouge d'Amsterdam.
Bientôt dix millions de cas dans le monde et des perspectives économiques catastrophiques : la pandémie de Covid-19, loin de ralentir, promet des semaines et mois sombres pour la planète.
orangesum-4678
La proposition de loi centriste a été adoptée par 49 voix contre 1 et 10 abstentions. Tous les groupes ont mis en avant le "fléau" du démarchage qui "empoisonne la vie" des Français. Approuvé une dernière fois par le Sénat début juillet, le texte avait fait l'objet d'un accord entre députés et sénateurs en commission mixte paritaire, après près de deux ans de navette. Il avait été initié par le groupe UDI-Agir, qui s'est depuis scindé. 2ème séance : Encadrement du démarchage téléphonique (CMP) - Mercredi 15 juillet 2020par Assemblée nationaleAu nom du gouvernement, la ministre déléguée à l'Industrie Agnès Pannier-Runacher a salué une "loi du quotidien" et vanté "une position équilibrée", soulignant que "trop" de Français subissent des abus. Le rapporteur, Christophe Naegelen (UDI) a lui mis en avant la création d'"un cadre légal pour lutter contre les appels intempestifs et les appels frauduleux". Des amendes pouvant aller jusqu'à 375.000 euros pour les entreprisesLa proposition de loi vise notamment à sanctionner davantage les appels frauduleux chez des personnes inscrites sur Bloctel, la liste anti-démarchage. Les amendes administratives pourront atteindre 75.000 euros pour les personnes physiques et 375.000 euros pour les entreprises, contre 3.000 et 15.000 euros actuellement. Un décret, pris après avis du Conseil national de la consommation, déterminera en outre "les jours et horaires ainsi que la fréquence auxquels la prospection commerciale par voie téléphonique non sollicitée peut avoir lieu". Dans le secteur de la rénovation énergétique, où des entreprises peu scrupuleuses profitent des subventions publiques pour abuser des ménages, le texte pose le principe de l'interdiction du démarchage téléphonique, hors contrats en cours. Il prévoit encore une meilleure information du consommateur sur la liste gratuite d'opposition au démarchage téléphonique. Un texte jugé "insuffisant"A l'instar des députés communistes, plusieurs groupes ont jugé le texte "insuffisant" et choisi de s'abstenir. Mathilde Panot (LFI) a notamment estimé que le démarchage, dont le propre est "de vendre des choses inutiles", ne peut être encadré "à coup de mesurettes". Même vote pour le groupe EDS, au nom duquel Delphine Batho a regretté un encadrement du démarchage, "là où nous voulons y mettre fin", y voyant "une occasion manquée". Au nom du groupe LR, Pierre Cordier a aussi vu dans ce texte "un début", mais prévenu qu'il faudrait "légiférer de nouveau", optant également pour l'abstention.
Le Parlement a adopté définitivement mercredi soir une proposition de loi sanctionnant plus durement le démarchage téléphonique abusif. Le texte va jusqu'à l'interdire dans le secteur de la rénovation énergétique.
orangesum-4679
Un "cluster" (foyer épidémique) de 34 cas de Covid-19, sans cas grave, a été confirmé samedi 16 mai au sein d'un abattoir de Fleury-lès-Aubrais (Loiret). L'ensemble des 400 salariés vont être testés d'ici à mardi, a annoncé dimanche l'Agence régionale de santé (ARS). Le site du Loiret fermé jusqu'au 25 mai "Compte tenu de l'importance de la circulation du virus" dans l'abattoir, l'ARS de Centre-Val de Loire a décidé de "procéder au dépistage de l'ensemble des salariés de l'entreprise au-delà de la seule unité de découpe qui était l'objet des investigations premières", a expliqué Laurent Habert, directeur général de l'ARS Centre-Val de Loire, lors d'une conférence de presse. Coronavirus: les abattoirs sont-ils des lieux à haut risque? par BFMTVPierre Pouessel, préfet du Loiret et de la région Centre-Val de Loire, estime qu'il s'agit d'un "important cas groupé covid", tout en précisant qu'il n'y a "aucun cas grave à ce stade". Le préfet a fermé l'entreprise jusqu'au lundi 25 mai et la réouverture du site ne sera possible que "si les conditions sanitaires sont respectées". Un établissement obsolète L'abattoir Tradival a une capacité de 55.000 tonnes par an, ce qui en fait "le plus important abattoir d'animaux de boucherie, spécialisé dans la filière porcine, de la région Centre-Val de Loire". Cet abattoir, qui se caractérise "par son obsolescence" selon le préfet, compte trois unités (abattage, découpe, transformation). "L'unité de transformation est fermée depuis décembre suite à un problème de santé alimentaire et jusqu'à présent les mesures correctives ont été jugées insuffisantes pour sa réouverture", a souligné le préfet. Au moins quatre morts aux Etats-Unis Ce nouveau "cluster" dans un abattoir s'ajoute à plusieurs cas, en France et à l'étranger. Ainsi, au moins 69 employés travaillant dans un abattoir des Côtes-d'Armor ont été testés positifs cette semaine. Une campagne de dépistage massif des 220 employés est en cours. Aux Etats-unis, plusieurs abattoirs sont devenus des foyers de contagion du Covid-19 et quatre contrôleurs chargés de faire respecter les règles sanitaires dans ces établissements sont décédés. Selon une étude du Centre pour le contrôle et la prévention des maladies américain (CDC), citée dimanche par BFMTV, 115 abattoirs aux Etats-Unis étaient touchés fin avril. Nombreux pays En Allemagne, dans le Schleswig-Holstein, région frontalière du Danemark, un abattoir avait enregistré 109 cas de contamination au 8 mai, jetant la suspicion sur l'ensemble de la filière dans le pays. En Australie, 98 cas ont été identifiés dans un abattoir de Melbourne, selon ABC News samedi. Des cas sont également répertoriés en Espagne, au Canada, en Irlande ou au Brésil, selon le Journal du dimanche (JDD). Les gestes barrière pas respectés ? La multiplication de ces cas peut-elle s'expliquer par la difficulté d'appliquer les gestes barrière dans les abattoirs ? Le directeur de l'ARS Centre-Val de Loire reconnaît que les 34 cas confirmés dans le Loiret, dans un lieu où travaillent 160 personnes, montrent "qu'il y a eu beaucoup de contacts et d'échanges dans cette unité au sein des personnels". "Peut-être qu'il faudra qu'on regarde également, et ce sera un des buts de l'enquête, les conditions dans lesquelles les agents et les personnels sont ensemble, y compris en dehors des chaines de production. Il faudra voir si les gestes barrière et de distance physique ont été ou non appliqués... Est-ce que pour des raisons d'exiguïté ?", s'interroge Laurent Habert. Le froid permet au virus de vivre plus longtempsDans son étude, le CDC relève qu'il est difficile de maintenir la distanciation physique dans les abattoirs et que le port du masque est difficile dans cet environnement, note le JDD. La température très basse dans ces établissements pourrait aussi être un facteur aggravant, l'air froid augmentant la durée de vie du virus, selon le CDC.
Au moins 34 personnes travaillant dans un établissement du Loiret et six employés d'un abattoir des Côtes-d'Armor ont été testés positifs au Covid-19. En Allemagne, aux Etats-Unis ou en Australie aussi, des cas sont recensés.
orangesum-4680
Le commentaire avait créé un tollé des deux côtés de l'Atlantique. Dimanche 25 août, le président brésilien Jair Bolsonaro a réagi à un post Facebook qui se moquait du physique de Brigitte Macron - apparaissant sur une photo désavantageuse - en le comparant à celui de son épouse Michelle Bolsonaro, rayonnante le jour de son investiture. "Vous comprenez maintenant pourquoi Macron persécute Bolsonaro ?", était-il écrit à côté des photos des deux couples présidentiels. "C'est la jalousie (...) de Macron, je parie", a écrit un internaute. "N'humilie pas le type - MDR ("mort de rire"), avait répondu en commentaire le président Bolsonaro. Des "propos extraordinairement irrespectueux", selon Emmanuel Macron, qui ont été effacés mardi 27 août. "Afin d'éviter une mauvaise interprétation, le commentaire a été retiré du réseau social", a annoncé mercredi à des journalistes le porte-parole de la présidence brésilienne, Otávio do Rego Barros. Crise diplomatiqueL'attaque sur la première dame française s'ajoutait à celle du ministre de l'Éducation, qui a estimé sur Twitter que "Macron (n'était) pas à la hauteur du débat" sur l'Amazonie et qu'il était "un crétin opportuniste". Ces derniers jours, à propos de l'Amazonie, Jair Bolsonaro a également accusé Emmanuel Macron d'avoir une "mentalité colonialiste", tandis que celui-ci a jugé que son homologue avait "menti" sur ses engagements climatiques. Le chef de l'État d'extrême-droite a montré mardi des signes d'apaisement en faisant savoir - après un tollé mondial - que le Brésil était "ouvert" à l'aide financière de 20 millions de dollars (18 milliards d'euros) du G7 pour lutter contre les incendies en Amazonie, qu'il avait d'abord refusée. Il est néanmoins revenu à la charge mercredi, exigeant qu'Emmanuel Macron "se rétracte" après l'avoir accusé de mensonge et avoir "relativisé" la souveraineté du Brésil sur l'Amazonie, une question particulièrement sensible au Brésil, où s'étendent près de 60% de la plus vaste forêt tropicale du monde.
En pleine crise diplomatique avec la France, le président brésilien s'était moqué sur les réseaux sociaux du physique de la première dame.
orangesum-4681
Ces panneaux, installés depuis mi-juillet, représentaient un verre de vin sur fond gris au-dessus d'une voiture effectuant une sortie de route. "Il s'agissait de représenter le verre de trop", a-t-on expliqué au conseil départemental. Mais "des vignerons se sont manifestés pour faire retirer les panneaux", jugeant qu'ils stigmatisaient la consommation de vin, selon la même source, confirmant une information de L'Hebdo de Sèvre et Maine. Les quinze panneaux vont donc être modifiés (tous n'avaient pas été installés) et "une rencontre est organisée à la fin du mois de septembre avec les représentants des vignerons", a indiqué le conseil départemental."On est très vigilant sur la manière dont les choses sont perçues. C'est très important pour nous d'avoir des messages clairs", a précisé l'institution. Claude Chabot, porte-parole de la Ligue contre la violence routière de Loire-Atlantique, a regretté une "grave erreur". "Les viticulteurs se sont offusqués d'un panneau de prévention qui n'attaque personne, à part l'abus d'alcool", a-t-il estimé."Le conseil départemental avait eu une très bonne idée. Ce sont des élus qui mènent la barque sécurité routière de manière tout à fait correcte, c'est étonnant qu'ils aient réagi comme ça", a-t-il ajouté. La campagne de prévention du département, d'un coût total de 59.000 euros, comprenait également des spots radio et 30 panneaux centrés sur les excès de vitesse et l'envoi de SMS au volant. "Les vendeurs de téléphone portable pourraient se sentir visés", a ironisé Claude Chabot. Contactée par l'AFP, la Fédération des vins de Nantes n'avait pas réagi dans l'immédiat. Soixante-cinq personnes sont mortes dans des accidents de la route en Loire-Atlantique entre septembre 2019 et août 2020, contre 58 durant les 12 mois précédents, selon la préfecture.
Le conseil départemental de Loire-Atlantique a fait retirer des panneaux sensibilisant sur les dangers liés à l'alcool au volant, à la demande de vignerons, a indiqué l'institution samedi.
orangesum-4682
"La France a procédé ce jour au retour de dix jeunes enfants français mineurs, orphelins ou cas humanitaires, qui se trouvaient dans des camps du nord-est de la Syrie", a-t-il indiqué dans un communiqué. Aucune précision n'a été donnée sur leur lieu d'arrivée en France, ni sur les circonstances dans lesquelles ils ont quitté la Syrie."Ces enfants ont été remis aux autorités judiciaires françaises, font désormais l'objet d'un suivi médical particulier et d'une prise en charge par les services sociaux", a seulement précisé le Quai d'Orsay. Depuis l'effondrement du groupe Etat islamique en mars 2019, la France a ramené 28 enfants de Syrie : cinq en mars 2019, douze en juin 2019 et une fillette souffrant de malformation cardiaque en avril. Paris a "remercié" l'administration semi-autonome kurde du nord-est de la Syrie pour sa "coopération" dans ce nouveau rapatriement, soulignant avoir agi "au regard de la situation de ces jeunes enfants particulièrement vulnérables et dans le cadre des autorisations données par les responsables locaux". Pour le Collectif Familles Unies, qui regroupe des proches de ces enfants en France, si ces rapatriements sont "un immense soulagement", "tous les enfants français vivant dans les camps en Syrie sont des +cas humanitaires+. TOUS", a-t-il tweeté lundi matin."28 enfants français rapatriés de Syrie depuis mars 2019", a ajouté le collectif. "Certains attendent encore DEPUIS PLUS DE DEUX ANS. Il faut à présent rapatrier l'ensemble des enfants avec leurs mères, comme le demandent l'ONU, l'UNICEF, le CICR, le CNCDH..."."Ces enfant sont marqués au fer rouge par la violence de leur histoire", a insisté auprès de l'AFP l'avocate Marie Dosé, qui défend plusieurs familles et "demande instamment à la presse de les préserver en ne révélant pas leur identité, car ils ont assez souffert comme ça"."Tous les enfants sont des cas humanitaires et leur intérêt supérieur à tous serait d'être rapatriés avec leurs mères", a ajouté l'avocate qui demande depuis des années le retour des enfants et de leurs mères. Mais la France rechigne à ramener les quelque 150 adultes, hommes et femmes, qu'elle estime complices de l'EI et dont elle souhaite le jugement sur place. Les autorités kurdes affirment détenir environ 12.000 étrangers, 4.000 femmes et 8.000 enfants, dans trois camps de déplacés du nord-est de la Syrie, la grande majorité dans celui d'Al-Hol. Elles ont souvent appelé les pays concernés à rapatrier leurs ressortissants, affirmant ne pas être en mesure de les garder beaucoup plus longtemps. Treize jihadistes françaises, dont Hayat Boumedienne, la compagne de l'un des auteurs des attentats de janvier 2015 en France, se sont évadées des camps où elles étaient détenues, selon le Centre d'analyse du terrorisme (CAT). En 2019, 517 personnes, dont 371 enfants, sont morts dans le camp d'Al-Hol, a indiqué mi-janvier à l'AFP une responsable du Croissant-Rouge kurde dans le camp.
Dix enfants de jihadistes français qui étaient retenus dans des camps de déplacés sous contrôle kurde en Syrie ont été rapatriés en France dans la nuit de dimanche à lundi, a annoncé le ministère français des Affaires étrangères.
orangesum-4683
"C'est une véritable barbarie qui s'installe", or "avec la barbarie, on ne négocie pas, on la combat", a lancé la présidente du Rassemblement national et candidate déjà déclarée à la présidentielle, lors d'un discours virulent devant un public réduit à près de 400 élus, journalistes et militants, coronavirus oblige. "Cet été fut un été meurtrier, (...) comme si l'intarissable promesse du vivre-ensemble se retournait contre ses promoteurs au pouvoir", "plus occupé à faire croire qu'à faire", a ajouté la dirigeante d'extrême droite. Marine Le Pen faisait allusion à plusieurs faits divers violents cet été, vus par son parti comme un "ensauvagement" de la société, un terme repris par plusieurs ministres et leaders de la droite. Le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti avait dénoncé à cet égard une "surenchère populiste", expliquant que la France n'était "pas un coupe-gorge". A Fréjus, Mme Le Pen a éreinté le Garde des sceaux, sifflé à plusieurs reprises par la salle, qui "nie la réalité". "C'est Taubira (ancienne ministre socialiste de la Justice, ndlr) en pire"."Marine le Pen, c'est son père en pire", lui a rétorqué le ministre sur Twitter, estimant que la fille de Jean-Marie Le Pen "mentait éhontément et (qu'il) le prouverait aux Français". Dans "l''ultraviolence", Mme Le Pen a vu "en partie une conséquence de l'immigration anarchique et incontrôlée imposée aux Français depuis des années". La cheffe du RN a promis de rétablir "une triple certitude: la certitude des poursuites", "des sanctions", et "de l'exécution de la peine". "L'impunité, c'est fini, les peines fictives, c'est fini, la prison garderie c'est fini"."La bataille idéologique, ça fait des années qu'on l'a gagnée. Ce qu'on attend c'est la victoire politique", avait souligné Marine Le Pen samedi, renvoyant dos-à-dos la droite et le gouvernement, qui n'ont "rien fait".- "Gauchisante" -Devant le slogan "Français réveillez vous", la finaliste de la présidentielle de 2017 a invité les abstentionnistes à voter pour elle, après avoir fustigé la veille un parti LR en "porosité idéologique" avec le chef de l'Etat. Elle a promis à cet égard de "lever certaines ambiguïtés" quand les électeurs de droite "croient que le programme économique du RN est le même" que celui de la France insoumise, même si elle défend toujours la retraite à 60 ans avec 40 annuités. Le maire de Béziers Robert Ménard, élu avec le soutien du RN, estime dans Le Point que Marine Le Pen n'est "pas en position de gagner" en 2022 parce qu'elle tient des "analyses très gauchisantes". Mme Le Pen a aussi mis en garde contre un automne économique et social qui risque d'être lui aussi "meurtrier" et vanté un "autre modèle" basé sur "localisme", après avoir dénoncé en juillet "le fiasco" de la gestion de la crise sanitaire par le gouvernement dans un Livre noir. Marine Le Pen entend ainsi occuper tout l'espace politique pour affronter à nouveau Emmanuel Macron au deuxième tour de la présidentielle, en 2002, même si les Français sont 68% à ne pas souhaiter ce duel, selon l'Ifop. Il s'agit aussi pour elle de ranimer ses troupes, après des municipales décevantes, pour les sénatoriales, départementales et régionales à venir. Mais la cheffe du RN, comme le numéro 2 du parti Jordan Bardella, ne se présentera pas aux régionales et "réfléchit" toujours à laisser les rênes du parti pour se consacrer à la présidentielle. Si sa patronne est déjà en route vers 2022, le RN lui n'affiche pas le même élan qu'avant la dernière présidentielle, de l'aveu de plusieurs élus. Le parti, en difficulté financière, visé par une enquête et en manque d'adhérents, "est devenu squelettique" et il y a un "malaise profond sur le terrain", rapporte l'un d'eux, notamment depuis la mise à l'écart de membres de la commission nationale d'investiture proches de l'ancienne députée Marion Maréchal.
Marine Le Pen a promis, pour sa rentrée politique dimanche à Fréjus (Var), de combattre "la barbarie", mettant plus que jamais l'accent sur l'insécurité, et attaqué de front le ministre de la Justice, Eric Dupond-Moretti, qualifié de "Taubira en pire".
orangesum-4684
Durant plus de 40 ans, il s'était totalement dévoué pour le cinéma. L'acteur américain Robert Forster a tiré sa révérence vendredi 11 octobre. C'est son attaché de presse qui a annoncé cette bien triste nouvelle au journal américain The Hollywood Reporter, comme le rapporte L'Express. Depuis de nombreuses années, il se battait contre un cancer au cerveau. À l'âge de 78 ans, la maladie a été plus forte que lui et l'a emporté. Il laisse derrière lui sa compagne, un fils, trois filles et quatre petits-enfants. Robert Forster s'était fait connaître du grand public pour son rôle de Max Cherry dans le film de Quentin Tarantino "Jackie Brown". L'acteur avait d'ailleurs été nommé aux Oscars en 1998, pour sa prestation dans ce film. Acteur plus souvent de seconds rôles, il était tout de même parvenu à se faire un nom et une gueule dans le monde du cinéma. Il a joué des rôles clés dans les films "Mulholland Drive" de David Lynch ou "The Descendants" d'Alexander Payne. Son rôle dans "Breaking Bad" saluéRécemment il s'était également illustré dans la série "Breaking Bad", dans laquelle il incarnait Ed. "Je n'oublierai jamais à quel point il a été gentil et généreux envers un petit jeune qui débutait à Hollywood", a écrit sur son compte Twitter l'acteur Bryan Cranston qui interprète le rôle principal de la série. "Je suis attristé d'apprendre aujourd'hui que Robert Forster est décédé. Un homme charmant et un acteur accompli", a-t-il encore écrit pour lui rendre hommage. Alors que le vendredi 11 octobre, Robert Forster quittait ce monde, le film El Camino, tiré du feuilleton Breaking Bad, pour lequel il a repris son rôle, sortait sur Netflix. D'ailleurs, son attaché de presse a fait savoir qu'il avait tourné dans deux nouveaux longs-métrages avant de mourir. Ces derniers devront sortir prochainement. Dans le monde des séries, Robert Forster était très connu. En 2000 il avait fait quelques apparitions dans "Desperate Housewives".
Le monde du cinéma est en deuil. L'acteur Robert Forster est décédé vendredi 11 octobre, à l'âge de 78 ans des suites d'un cancer du cerveau, rapporte L'Express.
orangesum-4685
Après quatre jours et quatre nuits et de multiples prises de bec, les 27 dirigeants européens ont trouvé mardi 21 juillet un accord sur un plan historique destiné à soutenir leurs économies frappées par la crise du coronavirus, basé pour la première fois sur une dette commune. Le plan prévoit un fonds de 750 milliards d'euros, qui pourront être empruntés par la Commission sur les marchés. Il se décompose en 390 milliards de subventions, qui seront allouées aux Etats les plus frappés par la pandémie, dont 40 milliards pour la France."Jour historique pour l'Europe!", s'est réjoui Emmanuel Macron sur Twitter. Tout le monde ne partage pas son avis. "Macron vient de signer le pire accord pour la France de toute l'histoire de l'UE! Pour protéger son ego, il sacrifie notre avenir et notre indépendance : impôts européens, abandon de notre agriculture, engagement financier colossal du pays...", a tweeté la présidente du Rassemblement national Marine Le Pen, selon qui "la France va contribuer à un fonds dont elle perdra la maîtrise d'affectation" et "va contribuer à un fonds en étant contributeur déficitaire". Dans un communiqué, le RN assure qu'alors qu'"une vague de faillites et de licenciements s'annonce pour l'automne, la France décide de se mutiler financièrement pour nourrir une vision idéologique et antinationale de l'Europe appelée 'Union européenne'". Pour sa part Jean-Luc Mélenchon, numéro un de La France Insoumise, a estimé sur Twitter que "Macron a tout cédé : des rabais de cotisations aux pays radins, des contrôles de dépenses, la baisse du montant du plan de relance etc. Bérézina. Au secours la propagande. (...) Le budget de la Politique Agricole "Commune" est en baisse, surtout le volet agriculture biologique". "La France contribue pour 17% au budget de l'UE. Elle recevrait 40 milliards de subventions. Sauf impôts européens elle devra rembourser... 66 milliards !", ajoute-t-il, estimant que "Macron ne sait pas négocier". En revanche, l'ancien président François Hollande a salué avec ce plan européen "un progrès majeur dans la solidarité entre les 27". "La capacité donnée à la Commission de lever un emprunt procurera à l'Union européenne des ressources nouvelles qui accéléreront la transition écologique", relève-t-il dans un communiqué. Mais "l'Union européenne dans sa forme actuelle ne permet pas d'aller aussi loin que la situation l'exigerait", considère l'ex-chef de l'Etat, qui appelle à "une Europe de l'avant avec quelques pays autour du couple franco-allemand". Le président de l'UDI Jean-Christophe Lagarde s'est aussi félicité d'une "très bonne nouvelle pour l'UE", notant que "pour la première fois, il y a l'acceptation du fait qu'on ne peut pas faire que du business en commun, on doit aussi avoir des objectifs en commun". Pour l'ex-Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, "la France et l'Allemagne retrouvent ensemble la force du réveil européen."Le patron des députés Les Républicains Damien Abad a invité de son côté lors d'un point presse à ne pas tomber "dans une espèce d'euphorie communicationnelle" sur cet accord. Il a pointé des aspects positifs mais aussi de "vraies interrogations", notamment sur la contrepartie accordée aux pays dits "frugaux", ou la question du financement de l'emprunt, objet d'un "flou généralisé". Au nom des députés communistes, Pierre Dharréville a eu pour sa part un jugement "assez sévère", estimant que l'accord, "largement dicté" par les pays frugaux "pour en réduite la portée", revenait à "une solidarité trompeuse, au rabais". Le président de Debout La France Nicolas Dupont-Aignan a lui estimé qu'Emmanuel Macron roulait "les Français dans la farine!". "Il se félicite d'un plan de relance européen qui coûtera à notre pays le double de ce qu'il rapportera et qui offre un rabais budgétaire d'1,9 milliard € aux Pays-Bas, de 3,7 milliards € à l'Allemagne... Du délire!", a-t-il tweetté.
REACTIONS. La présidente du Rassemblement national a qualifié mardi 21 juillet de "pire accord" le plan de relance de l'Union européenne, tandis que le chef de file des Insoumis Jean-Luc Mélenchon a estimé qu'Emmanuel Macron avait "tout cédé". Au contraire, François Hollande a salué un "progrès majeur".
orangesum-4686
La première étude, menée par des chercheurs français, conclut que ce dérivé de l'antipaludéen chloroquine ne réduit pas significativement les risques d'admission en réanimation ni de décès chez les patients hospitalisés avec une pneumonie due au Covid-19. Selon la seconde étude, menée par une équipe chinoise, l'hydoxychloroquine ne permet pas d'éliminer le virus plus rapidement que des traitements standard chez des patients hospitalisés avec une forme "légère" ou "modérée" de Covid-19. En outre, les effets secondaires sont plus importants."Considérés dans leur ensemble, ces résultats ne plaident pas pour une utilisation de l'hydroxychloroquine comme un traitement de routine pour les patients atteints du Covid-19", estime dans un communiqué de presse la revue médicale britannique BMJ, qui publie les deux études. La première porte sur 181 patients adultes admis à l'hôpital avec une pneumonie due au Covid-19 qui nécessitait qu'on leur administre de l'oxygène.84 de ces patients ont reçu de l'hydroxychloroquine quotidiennement moins de deux jours après leur hospitalisation, contrairement aux 97 autres. Le fait de recevoir ou pas ce traitement n'a rien changé, que ce soit pour les transferts en réanimation (76% des patients traités à l'hydroxychloroquine étaient en réanimation au bout du 21e jour, contre 75% dans l'autre groupe de patients) ou pour la mortalité (le taux de survie au 21e jour était respectivement de 89% et 91%)."L'hydroxychloroquine a reçu une attention planétaire comme traitement potentiel du Covid-19 après des résultats positifs de petites études. Cependant, les résultats de cette étude n'étayent pas son utilisation chez les patients admis à l'hôpital avec le Covid-19 qui nécessitent de l'oxygène", concluent les chercheurs de plusieurs hôpitaux de la région parisienne. La seconde étude portait sur 150 adultes hospitalisés en Chine avec essentiellement des formes "légères" ou "modérées" de Covid-19. La moitié a reçu de l'hydroxychloroquine, l'autre non. Là encore, le fait de recevoir ou non ce traitement n'a rien changé sur l'élimination du virus par les patients au bout de quatre semaines. De plus, 30% de ceux qui avaient reçu de l'hydroxychloroquine ont souffert d'effets indésirables (le plus fréquent était la diarrhée) contre 9% chez les patients qui n'en avaient pas pris. Utilisée pour traiter des maladies auto-immunes, le lupus et la polyarthrite rhumatoïde, l'hydroxychloroquine a de fervents partisans. Le controversé professeur français Didier Raoult promeut ainsi l'usage de ce médicament chez des patients en début de maladie, associé à un antibiotique, l'azithromycine. Le président américain Donald Trump a également régulièrement prôné son utilisation contre le coronavirus. Mais ces dernières semaines, plusieurs études ont mis en doute l'efficacité de cette molécule dans le traitement du Covid-19 et les autorités sanitaires de plusieurs pays ont mis en garde contre le risque d'effets indésirables, notamment cardiaques.
L'hydroxychloroquine, traitement qui a fait couler beaucoup d'encre, ne semble pas efficace contre le Covid-19, que ce soit chez des patients gravement ou plus légèrement atteints, selon deux études publiées vendredi.
orangesum-4687
Le risque est de "banaliser et de pérenniser le recours à un régime d'exception". Le projet de loi prolongeant de six mois les restrictions de rassemblement et de déplacement pour freiner la propagation de l'épidémie de coronavirus peut porter une "atteinte disroportionnée" aux droits et libertés, alerte Claire Hédon jeudi 24 septembre. La Défenseure des droits a averti le président de l'Assemblée nationale Richard Ferrand et deux autres députés dans un courrier. Le texte en question, bientôt examiné par l'hémicycle, prévoit une prorogation jusqu'au 1er avril 2021 du "régime transitoire" institué à la sortie de l'état d'urgence sanitaire le 9 juillet pour limiter la propagation du Covid-19. Cette mise en garde intervient au lendemain des annonces du ministre de la Santé Olivier Véran sur les nouvelles restrictions imposées selon les zones de contamination en France, qui divise la classe politique, notamment à Marseille, placée en zone d'alerte "maximale". La métropole est visée par des interdiction de rassemblements de plus de 10 personnes dans l'espace public, par une limitation des visites en Ehpad, et par une fermeture totale des bars et des restaurants dès samedi. Appel à "renforcer le contrôle parlementaire"Les mesures sanitaires "viennent considérablement limiter l'exercice des droits et libertés tels que la liberté d'aller et venir, la liberté de réunion, le droit au respect de la vie privée et familiale", avec des conséquences encore plus lourdes pour les personnes âgées en Ehpad, les détenus ou les plus précaires, rappelle la Défenseure des droits dans sa lettre."Si elles peuvent être légitimes au regard de la crise sanitaire actuelle", ces restrictions doivent toutefois répondre à "un certain nombre d'exigences fondamentales" comme "la prévisibilité, la nécessité et la proportionnalité", ajoute-t-elle. La loi doit être "claire et précise" pour éviter d'éventuels "abus" ou encore "atteintes au principe d'égalité de traitement", selon la Défenseure, qui appelle les députés à "renforcer le contrôle parlementaire". Mardi 22 septembre, Olivier Véran avait défendu le projet de loi devant les députés : "Ce texte, je le sais ne soulève pas l'enthousiasme de certains d'entre vous, pas le mien non plus. Mais il est indispensable. Nous devons accepter de restreindre certaines de nos libertés auxquelles nous sommes attachés". Le teste a été approuvé par les commission des lois de l'Assemblée nationale mercredi 23 septembre, et devra être examiné le 1er octobre par les députés.
Claire Hédon met en garde. La défenseure des droits s'est adressée par courrier ce jeudi au président de l'Assemblée nationale Richard Ferrand au sujet d'un projet de loi prolongeant les restrictions de liberté pour luter contre le Covid-19.
orangesum-4688
Interrogée par le "média d'investigation", la ministre a assuré qu'elle allait déménager. L'appartement est de type PLUS (prêt locatif à usage social), en gestion auprès de l'office HLM de Clamart. Elle y vit avec son mari, Frank Ballanger, journaliste à Radio France et leurs trois enfants. L'ancienne médaillée olympique, âgée de 43 ans, aurait obtenu ce logement grâce à l'ancien maire socialiste de ville (2001-2014), Philippe Kaltenbach, auprès duquel elle avait commencé sa carrière en politique en 2010. "Elle correspondait à l'époque aux critères d'attribution""Le nom de Maracineanu et celui de son mari Franck Ballanger, journaliste à Radio France, figurent bien sur la boîte aux lettres. Tout comme celui des deux associations de la ministre ( "J'peux pas, j'ai piscine" et Educateam) et celui de son entreprise de conseil, Anaide", écrit le site. Roxana Maracineanu été conseillère régionale d'Île-de-France, apparentée PS, de mars 2010 à décembre 2015. Contacté par Médiacités, M. Kaltenbach assure qu'il n'y a pas eu de passe droit : l'ex-président PS du conseil régional Jean-Paul Huchon "m'avait demandé de mettre une personne de la société civile sur ma liste pour les élections de 2010, je suis donc allé chercher Roxana Maracineanu car c'est une championne", explique-t-il. "Il n'y avait évidemment aucune contrepartie : les gens se battent pour être élus au conseil régional ! Si elle a eu ce logement, c'est parce qu'elle correspondait à l'époque aux critères d'attribution en terme de revenus. On ne peut pas empêcher les élus d'obtenir un logement social quand ils y sont éligibles". Qui est Roxana Maracineanu, la nouvelle ministre des Sports ? par Le ParisienEnfant de réfugiés fuyant la Roumanie de Ceaucescu, Roxana Maracineanu s'est vite révélée comme une excellente nageuse en dos pour devenir la reine de la natation française avec notamment une médaille d'or mondiale et une médaille d'argent aux Jeux olympiques en 2000. Elle était ensuite devenue consultante pour la télévision et la radio et tenait également une chronique dans L'Équipe. Fin 2014, elle avait présenté un projet à la Fédération française de natation (FFN) pour briguer le poste de directeur technique nationale mais elle n'avait pas été choisie. Effrayée par les nombreuses noyades, elle avait également crée une association "J'peux pas, j'ai piscine". Cet été, elle avait remis un rapport au Premier ministre Édouard Philippe préconisant des initiations à la nage plus poussées et regrettant "les méthodes actuelles".
La nouvelle ministre des Sports, Roxana Maracineanu, loue un logement social à Clamart (Hauts-de-Seine) depuis 2012, selon le site Médiacités. L'ancienne championne de natation l'avait obtenu grâce à l'ancien maire socialiste de la ville, Philippe Kaltenbach.
orangesum-4689
La chaleur frappe très fort en cette première semaine du mois d'août. Météo France place ce vendredi 7 août 9 départements en vigilance rouge, du fait du risque de sur-mortalité dans le contexte sanitaire : l'Eure, Paris et petite couronne, la Seine-Maritime, les Yvelines, l'Essonne et le Val-d'Oise. 53 départements sont désormais en vigilance orange. Ce vendredi à 15h30, les températures sont plus élevées que la veille avec 35°C sur une grande partie du pays. Du sud-ouest au au val de Loire, on enregistre 38°C. Le mercure atteint même 40,2°C à Bretenoux (Lot) et 40,4°C à Barbezieux (Charente), selon Météo France. Une chaleur d'autant plus dangereuse durant la crise sanitaire du coronavirus, le port du masque est d'ailleurs obligatoire même à l'extérieur dans certaines villes en France - à Marseille, Lille, Toulouse, Nice, Bayonne, Blois, Nancy ou encore Tours. Ces chaleurs sont parties pour durer au minimum jusqu'au dimanche 9 août. La nuit de vendredi à samedi sera chaude, voire tropicale. Samedi, les températures seront en baisse par rapport à ce vendredi sur les régions de l'ouest et du sud-ouest de la France. Elles resteront toutefois élevées, justifiant le maintien de la vigilance orange. Sur les autres départements placés en vigilance orange, on observera généralement une hausse des températures maximales avec 35 à 39°C, localement 40°C, ajoute Météo France. Cet épisode caniculaire que nous traversons durera au moins jusqu'à mardi. Dès mercredi, une dégradation orageuse devrait faire baisser les températures. Toujours d'après Météo France, la sévérité attendue de l'épisode pourrait le placer dans le Top 5 de ces dernières décennies, loin derrière les canicules de 2003 et 2006. La canicule menace les plus fragiles mais aussi les personnes en bonne santé. Dans ces circonstances, le ministère de la Santé et des Solidarités a mis en place un numéro gratuit pour obtenir des conseils de protection. "Prudence ! Quel que soit notre âge, quelle que soit notre condition physique, les grandes chaleurs comportent toujours des risques. Adoptons tous les bons gestes et soyons attentifs les uns aux autres", a mis en garde Olivier Véran dans un message sur Twitter.
Météo France place 9 départements en vigilance rouge canicule et 53 départements en vigilance orange ce vendredi 7 août.
orangesum-4690
Les réseaux sociaux sont une véritable plateforme de communication pour les hommes et femmes politiques. Donald Trump se distingue par ses étonnants tweets et il n'hésite pas à dire le fond de sa pensée, quitte à déranger. Depuis quelques jours, il ne cesse d'insulter deux journalistes américains. Pour le président des États-Unis, la présentatrice Mika Brzezinski est une "folle au faible QI", tandis que l'animateur Joe Scarborough est un "psychopathe". Loin de s'excuser le lendemain, il réitérait ses propos. Ce comportement n'étonne plus la population américaine et il y a quelques jours, Donald Trump tenait des propos sexistes envers une journaliste irlandaise. Depuis quelques heures, c'est une autre vidéo qui agite la toile et Non Stop Zapping vous dévoile les étonnantes images. Donald Trump fier de ses exploits de catcheurDonald Trump semble avoir un véritable problème avec les médias. Il faut dire que le président des États-Unis a été pris en flagrant délit de fake news en affichant dans un de ses clubs de golf, une fausse couverture du "Time", le glorifiant. Cette fois-ci, il s'attaque à la CNN. Dans une vidéo parodique, il est ainsi possible de voir Donald Trump frapper une personne symbolisant la chaîne CNN. Une bonne manière pour lui de se venger des "fausses informations" diffusées par les médias. Le Président a ainsi décidé de diffuser sur son compte Twitter cette vidéo qui était apparue un peu plus tôt sur Reddit. Cette séquence rappelle les exploits de catch de Donald Trump. En 2007, le célèbre businessman participait à une "bataille des milliardaires" et il humiliait Vince McMahon, le président de la fédération mondiale de catch sur le ring de Ford Field à Détroit dans le Michigan, à l'Est des États-Unis.
Sur Twitter, Donald Trump vient de poster une étonnante vidéo pour dénoncer les médias qui diffusent de fausses informations. Le Président frappe ainsi la CNN.
orangesum-4691
"Il niait depuis le début et son alibi a pu être vérifié", a indiqué à l'AFP le procureur Arnaud Laraize, confirmant une information de BFMTV. Les investigations menées auprès de témoins, l'analyse du bornage de son téléphone et la vérification de ses déplacements dans la journée et la soirée du 24 août "ont permis d'établir qu'il n'était pas dans le département (de l'Yonne) au moment des faits. Il a donc été mis hors de cause et sa garde à vue a été levée lundi en fin de soirée", a-t-il ajouté. Cet homme de 50 ans avait été interpellé à son domicile de Nambsheim (Haut-Rhin) lundi matin par les gendarmes de la section de recherches de Dijon suite au signalement d'un témoin qui pensait l'avoir identifié sur portrait-robot. Ce portrait, diffusé fin août, est celui d'un des deux auteurs de sévices infligés à un cheval et deux poneys le 24 août dans un refuge de l'Yonne. Il avait pu être élaboré grâce au témoignage de son propriétaire Nicolas Demajean. La nuit du 24 août, ce dernier avait surpris sur sa propriété deux intrus dont l'un lui avait entaillé l'avant-bras gauche avec une serpette. Les deux agresseurs avaient ensuite pris la fuite. Deux poneys avaient été lacérés à l'arme blanche, l'un sur 50 centimètres, l'autre sur 25 cm, et un cheval de selle avait également été mutilé , avait précisé M. Demajean, qui avait dû être hospitalisé, victime d'une incapacité totale de travail de quatre jours. Depuis plusieurs mois, des chevaux ont été victimes de mutilations sur plus de la moitié du territoire national."Nous sommes extrêmement choqués par ces actes ignobles qui sont commis. Il y a aujourd'hui 153 enquêtes qui sont ouvertes partout en France dans plus de la moitié des départements de France", a déclaré lundi soir le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, en déplacement dans l'Oise. Selon le colonel Hubert Percie du Sert, coordinateur de la sous-direction de la police judiciaire de la gendarmerie, ont déjà été recensés "une vingtaine" de cas d'oreilles coupées, auxquels s'ajoutent des faits de "mutilations d'organes génitaux, des lacérations avec des objets tranchants". Soulignant "la pluralité des auteurs et des modes opératoires", il a récemment indiqué à l'AFP que toutes les pistes étaient envisagées: un challenge sur internet, des dérives sectaires, le mimétisme, la haine des équidés, des rites sataniques...
Le suspect interpellé lundi dans le Haut-Rhin après la diffusion d'un portrait-robot dans le cadre de l'enquête sur un cas de mutilation de chevaux a été mis hors de cause et libéré, a annoncé mardi le parquet de Sens à l'AFP.
orangesum-4692
C'est une idée qui fait son chemin, mais soulève déjà des objections. Afin de résoudre la crise des "gilets jaunes", le gouvernement n'exclut pas l'hypothèse de mettre en place une prime exceptionnelle défiscalisée de 1.000 euros maximum à destination des salariés. Formulée par Xavier Bertrand, président LR de la région Hauts-de-France, cette proposition a été favorablement commentée par certains ministres. Dans l'esprit de Xavier Bertrand, cette mesure serait une "prime de pouvoir d'achat" qui s'ajouterait au salaire et au 13e mois. Elle ne serait pas soumise aux cotisations sociales et aux impôts des salariés et de l'entreprise. "Cette idée là, je l'ai eue en discutant avec des chefs d'entreprise qui m'ont dit qu'ils aideraient bien leurs salariés quand ça va bien", expliquait l'ancien ministre du Travail sur BFMTV, mardi 4 décembre. "Elle rapportera à l'État en TVA car les salariés qui en bénéficieraient ne vont pas la mettre de côté mais ils vont la dépenser", avait-elle ajouté. Les ministres Bruno Le Maire (Économie) et Gérald Darmanin (Action et Comptes publics) ont exprimé publiquement, jeudi 6 décembre, leur opinion favorable concernant cette prime. "Ça permet de soutenir ceux qui travaillent", a abondé le premier cité sur France 2. "Si les entreprises, et nous les encourageons à le faire, peuvent mieux redistribuer la différence entre le capital et le travail, j'y suis personnellement favorable", a complété le second sur France Inter. Le patronat approuve, les syndicats vent deboutIl s'agit aussi d'une "bonne idée", selon le président du Medef Geoffroy Roux de Bézieux. Il estime néanmoins que cette prime ne pourrait être appliquée que dans les secteurs "où ça va bien". Surtout, les organisations patronales souhaitent que le versement de cette prime soit laissé à la discrétion des employeurs. "Le caractère volontaire est essentiel parce que malheureusement la situation des entreprises ne permet pas de la généraliser", a expliqué Jean-Eudes du Mesnil du Buisson de la confédération des PME. Du côté des syndicats des travailleurs, le principe de cette prime suscite des critiques. Pour Laurent Berger, de la CFDT, cette prime doit être "obligatoire" et ne pas être considérée comme une solution à long-terme : "C'est une des solutions mais c'est du one-shot, ce n'est pas une solution structurelle". Du côté de FO, le secrétaire confédéral Yves Veyrier estime que cette prime "ne peut pas être la réponse à la question des salaires" et demande "une hausse du SMIC et du point d'indice de la fonction publique". Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, a de son côté lancé : "Défiscaliser, c'est supprimer des cotisations sociales. Ça intéresse beaucoup le Medef, qui redemande toujours plus d'allègements de prélèvements".
Gouvernement et partenaires sociaux, qui cherchent des solutions pour apaiser la colère des gilets jaunes, se divisent sur le principe d'une prime exceptionnelle volontaire versée par les entreprises.
orangesum-4693
Une centaine de parents et d'enseignants se sont rassemblés dans la soirée de mercredi 27 novembre devant un lycée d'Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), sous le choc après le meurtre de deux élèves. "Ces deux morts ne sont que les versants les plus dramatiques de la violence quotidienne que subissent nos élèves", a dit un représentant des personnels, sur le parvis du lycée professionnel d'Alembert. Face à lui, une banderole avait été tendue: "deux élèves morts en deux mois: que fait l'Etat ?". Le 4 octobre, Kewi, 15 ans, avait été mortellement poignardé aux Lilas en marge d'un cours d'EPS, sur fond de rivalités entre quartiers. Samedi, c'est Djadje, 19 ans, qui est mort des suites de ses blessures, après avoir été poignardé en bas de son immeuble de Saint-Ouen. Les deux meurtres n'ont à ce stade "aucun lien", selon une source proche de l'enquête. Mais ils ont fortement ému parents et enseignants. D'autant que depuis la rentrée, "au moins 20 élèves ont subi des agressions", selon eux."Agressions physiques", "séquestrations", "intimidations armées": ces violences ont eu lieu à l'extérieur de l'établissement, "mais elles infusent dans le lycée, les élèves les ressentent", explique un enseignant. "Dans ma classe, un élève a été frappé à cause d'embrouilles de cités. Il a dû changer de lycée", raconte à un élève en première. "On est triste, mais en colère aussi", ajoute-t-elle. "C'est pas normal toutes ces violences. On veut que ça s'arrête."Les personnels mobilisés ont exercé leur droit de retrait lundi et mardi. Ils réclament des moyens pour "assurer la sécurité et l'éducation des élèves". Parmi leurs demandes: deux postes de surveillants et un CPE supplémentaires, le classement du lycée en zone d'éducation prioritaire, comme le collège attenant, ou la rénovation des locaux. Le rectorat s'est dit "préoccupé" par ces violences "qui peuvent avoir un retentissement sur la scolarité des élèves". Mais, ces violences ayant lieu à l'extérieur de l'établissement, "ce sont avant tout des problématiques de sécurité publique", a-t-il souligné.
"Deux morts en deux mois, que fait l'Etat ?", demandent les employés du lycée d'Alembert, qui s'alarment de la "violence extrême" qui rythme le quotidien de l'établissement scolaire.
orangesum-4694
La cour d'appel de Paris doit examiner le recours que le théologien de 55 ans a formé après le rejet, le 4 mai, de sa première demande de mise en liberté. "On lui refuse tout, y compris son accès au juge, puisqu'il a souhaité comparaître pour s'expliquer", dénonce sur franceinfo, son avocat Me Emmanuel Marsigny. L'avocat estime que le théologien musulman "ne bénéficie pas d'un traitement équitable". "Il n'est pas présumé innocent, il est présumé coupable dans un dossier où il est avéré que les plaignantes ont menti", affirme son avocat qui souligne que des "incohérences" dans les déclarations des plaignantes ont été démontrées par les investigations. Incarcéré depuis trois moisMe Emmanuel Marsigny assure par ailleurs que Tariq Ramadan a "offert de payer une caution, de remettre son passeport, y compris d'avoir un bracelet électronique" et qu'il "se battra jusqu'au bout pour prouver son innocence". Tariq Ramadan, atteint d'une sclérose en plaques dont le traitement a été jugé compatible avec la détention, est incarcéré depuis sa mise en examen le 2 février pour deux viols présumés, dont l'un sur une personne vulnérable, qu'il conteste vigoureusement. Une nouvelle audition le 5 juinLa première, Henda Ayari, est une ancienne salafiste qui a raconté dans un livre et à la télévision avoir été violée en 2012 à Paris. La deuxième, surnommée "Christelle" et souffrant d'un handicap, a dénoncé un rapport sexuel contraint d'une très grande violence, commis en 2009 à Lyon. Elle est la seule à ce jour à avoir été confrontée au suspect, lors de sa garde à vue en février. En mars, une troisième femme a affirmé avoir été violée en France, à Londres et à Bruxelles à neuf reprises entre 2013 et 2014. L'audition prévue le 5 juin de Tariq Ramadan - la première depuis sa garde à vue - pourrait conduire à une nouvelle mise en examen pour ces faits.
L'intellectuel musulman suisse, incarcéré depuis trois mois, conteste ce mardi 22 mai devant la justice le refus de sa remise en liberté, invoquant son état de santé et dénonçant "des incohérences" de ses accusatrices.
orangesum-4695
La procédure d'extinction de ce réacteur à eau pressurisée de 900 mégawatts doit débuter lundi à 23H30 pour s'achever à 02H00 mardi, un peu plus de quatre mois après l'arrêt de l'autre réacteur de la doyenne des centrales françaises, inaugurée en 1977. Ce 22 février, la commune avait vibré d'indignation face à cette "mise à mort" d'un outil jugé performant mais devenu un symbole politique : marche d'élus coiffés de bonnets rouges, "soupe populaire" dans la pénombre... Mais cette fois, les défenseurs de la centrale, las de prêcher dans le désert, n'ont encore rien annoncé. Les anti-nucléaire, eux, se retrouveront lundi après-midi, mais à distance, à bord d'un bateau sur le Rhin."On a dit ce qu'on avait à dire en février", résume le maire, Claude Brender. S'il continue de dénoncer un "assassinat politique", M. Brender souhaite désormais "privilégier le message de remerciement pour ces 42 années de présence de la centrale nucléaire qui ont permis de développer ce territoire extrêmement rural", à la frontière allemande. Les salariés, pour leur part, soulignent leur fierté d'avoir travaillé pour cette centrale que certains appellent leur "bébé", jugeant son arrêt incompréhensible. Déléguée syndicale CFE-CGC, Anne Laszlo décrit "une ambiance assez surréaliste sur le site où tout le monde, à tous les étages hiérarchiques, essaie de finir cette période dans la plus grande dignité". "On espère surtout être les dernières victimes de cette chasse aux sorcières contre le nucléaire", ajoute-t-elle. "Il y a une forme de lassitude, mais (les agents) sont des professionnels, qui feront ce qu'ils ont à faire, en application des règles", malgré un "sentiment d'arbitraire", complète son collègue Jean-Luc Cardoso, technicien d'exploitation à la centrale depuis 1989 et ancien délégué CGT. L'heure sera bientôt aux adieux. Cet été, quelque 150 familles vont quitter la commune de 2.500 habitants, avant une vague équivalente à l'été 2021. Alors que fin 2017, 750 salariés d'EDF et 300 prestataires œuvraient encore sur le site, seules 294 personnes y seront nécessaires jusqu'à 2023, tant qu'il y aura du combustible usé, puis soixante salariés d'EDF pour le démantèlement.- Silence des machines -Dans leur maison, propriété du "parc EDF" comme de nombreuses autres de leur rue, Jean-Christophe et Cécile Rouaud font leurs cartons. En août, cet ingénieur, son épouse directrice de crèche et leurs deux enfants déménageront à Saumur (Maine-et-Loire), à quelques kilomètres d'une autre centrale nucléaire, celle de Chinon, où travaillera désormais Jean-Christophe. "On approche de la fin, on sent que l'atmosphère est un peu plus tendue, les gens ont peur de ne plus entendre les machines tourner", raconte-t-il, décrivant un "sentiment de gâchis partagé par tous les employés". Si le départ de cette famille se déroule sans trop de heurts, la situation des agents qui souhaitent ne pas déraciner leurs familles est plus problématique. Certains doivent partir seuls travailler ailleurs en laissant leurs familles en Alsace. "Eux défendent leur vie professionnelle, moi, ma vie tout court", assène Gabriel Weisser. Voix dissonante à Fessenheim, ce riverain s'est engagé depuis l'accident de Fukushima en faveur de l'arrêt de la centrale."C'est une reconfiguration industrielle, pas un deuil, il faut peser ses mots quand on parle d'une technologie responsable des deux accidents" de Tchernobyl et Fukushima, pointe-t-il, heureux de voir Fessenheim enfin "libérée du nucléaire". Alors que la reconversion économique peine à se dessiner, le maire veut croire que la commune restera attractive grâce à ses équipements financés sur la "rente" nucléaire mais certains commerçants, "orphelins" de leur centrale, craignent qu'elle devienne une cité dortoir. "En tant que restaurateurs, on va dans l'invisible, on ne sait pas combien de temps le démantèlement va durer", explique Laurent Schwein, patron du restaurant Au bon Frère. Président du club de foot, il doit renoncer à une équipe avec le départ d'une dizaine de jeunes.
Résignés mais toujours en colère, ils n'ont plus envie de manifester: à Fessenheim, agents EDF comme habitants attendent l'arrêt définitif, dans la nuit de lundi à mardi, du second réacteur de leur centrale nucléaire, un bouleversement pour la petite commune alsacienne.
orangesum-4696
Il a témoigné ce mercredi 27 juin sur BFMTV. Paul Gobillot (62 ans) a été licencié pour "faute grave" après plus de 30 ans passés à la tête du collège Saint-Joseph. Le 30 mars, il avait été informé du viol présumé d'un collégien par deux autres élèves de l'établissement lors d'un voyage scolaire à Malte. Le directeur s'était rendu à la gendarmerie avec les parents de la victime et avait été entendu en tant que témoin. Deux adolescents, élèves de 4e, ont ensuite été mis en examen pour "viol en réunion". "Une chasse à l'homme depuis plusieurs mois"Le directeur diocésain de l'enseignement catholique du Gard, Jérôme Martine, avait expliqué le 22 juin que Paul Gobillot avait été licencié "suite à des dysfonctionnements répétés et préjudiciables à l'établissement et à plusieurs acteurs de la communauté éducative". Selon le responsable, "les motifs de licenciement ne sont en aucune manière liés au fait qu'il aurait dénoncé un viol". Mais Paul Gobillot assure que son éviction est liée à sa démarche auprès des gendarmes : "Quand vous voyez quelqu'un qui se noie, vous avez deux possibilités : vous sortez votre téléphone portable et vous appelez les pompiers (...) ou vous savez nagez et vous allez le sauver", a-t-il expliqué ce mercredi 27 juin au micro de BFMTV. "Moi, j'ai choisi la deuxième solution, j'y suis allé, et on me reproche d'avoir fait ça"."Très apprécié des enseignants et des élèves, Paul Gobillot fait l'objet d'une véritable chasse à l'homme depuis plusieurs mois, autant par le directeur diocésain que par l'Ogec", organisme de gestion de l'établissement, avait affirmé à l'AFP son avocat Me Philip de Lumley-Woodyear. Les élèves, les parents et les professeurs saluent, eux, un directeur exemplaire : "Je ne vois pas pourquoi il aurait été licencié pour ce qu'on lui reproche, moi je trouve que c'est logique ce qu'il a fait, il fallait d'abord prévenir les gendarmes et puis après le diocèse", à déclaré à la chaîne d'information un élève de 6ème au collège. "Je suis effondrée par ce qui arrive à mon directeur, c'est un homme de qualité, un enseignant de qualité, un directeur de qualité, et là on le licencie, pour moi c'est une aberration", a abondé une professeur de français. Plusieurs manifestations de soutien ont été organisées dans le village.
VIDÉO. Le directeur du collège catholique Saint-Joseph à Saint-Ambroix (Gard) a été renvoyé le 13 juin pour avoir, selon lui, dénoncé un viol entre élèves à la gendarmerie avant d'en informer sa hiérarchie.
orangesum-4697
Ils s'étaient passé le témoin un après-midi de mai 2017, dans la cour de l'Elysée. Nicolas Sarkozy a fait part de sa "profonde tristesse" après l'annonce du décès de Jacques Chirac, à l'âge de 86 ans. "C'est une part de ma vie qui disparaît aujourd'hui", a t-il affirmé."Il a incarné une France fidèle à ses valeurs universelles et à son rôle historique" et "il n'a jamais rien cédé sur notre indépendance, en même temps que sur son profond engagement européen", a ajouté dans un communiqué Nicolas Sarkozy, en saluant "la stature imposante et la voix si particulière de Jacques Chirac" qui "ont accompagné la vie politique française pendant un demi-siècle"."S'il a pu nous arriver de nous opposer sur le plan politique, je n'ai jamais oublié ce que je lui devais et ce qu'il a fait pour notre pays", a ajouté Nicolas Sarkozy, ancien ministre des Finances et de l'Intérieur de Jacques Chirac avec qui il entretenait des relations tumultueuses, illustrée notamment par le célèbre "Je décide, il exécute" lancé par Jacques Chirac lors d'une interview télévisée. Ce dernier avait ainsi lancé en 2011 qu'il voterait pour François Hollande à la présidentielle de 2012 contre Nicolas Sarkozy. Mais "sa ténacité, sa force de conviction, son empathie naturelle, et par-dessus tout sa capacité à surmonter les épreuves de la vie ont constamment forcé mon admiration et suscité mon respect", a ajouté Nicolas Sarkozy qui a affirmé: "c'est sur son exemple que j'ai souhaité servir la France". Il a ainsi salué la "lucidité" de l'ancien chef de l'Etat qui a reconnu "la responsabilité qui avait été celle de l'Etat dans les complicités criminelles de Vichy"."Les Français peuvent être reconnaissants pour cette action toute entière vouée à notre pays. Sa mémoire restera dans l'Histoire de France comme dans le coeur de tous nos compatriotes", a-t-il assuré.
Successeur de Jacques Chirac à l'Elysée, Nicolas Sarkozy a évoqué l'histoire tumultueuse qui les lie, estimant qu'il lui a servi "d'exemple" dans sa carrière d'homme d'Etat.
orangesum-4698
Le gouvernement s'est fixé l'objectif de supprimer 120.000 postes de fonctionnaires d'ici à la fin du quinquennat. Il semble soutenu dans cette démarche par l'opinion. Selon un sondage Odoxa réalisée pour BFM Business et Aviva, "les Français se montrent toujours assez favorables à des réformes économiques structurelles importantes, comme celles, d'inspiration libérale, portées par le gouvernement".88% pour une baisse d'impôts56% se prononcent ainsi pour la réduction du nombre de fonctionnaires (44% contre). Odoxa note cependant que le "timing" choisi par le gouvernement pour une telle annonce n'est pas "des plus judicieux". "Il est curieux de n'avoir pas attendu auparavant que ne s'éteignent les très nombreux 'départs de feu' apparus ces derniers jours : en effet, les mouvements des gardiens de prison, des enseignants et parents d'élèves et surtout de nombreux personnels de santé des hôpitaux et des Ehpad sont très largement soutenus par les Français parce qu'ils disent aimer leur secteur public (87%) et pronostiquent que ces mouvements épars déboucheront prochainement sur un vaste conflit social". Jugeant à 64% que la part de la dépense publique est "trop importante" en France, 73% des sondés se disent plus globalement favorables à une réduction "drastique" (une quinzaine de points) pour la ramener à un niveau moyen comparé aux autres pays de l'OCDE. Pour rappel, en 2016, la dépense publique représentait 56% du PIB alors qu'elle n'est que de 41% en moyenne dans les 35 pays de l'OCDE. Ils sont également 88% à plébisciter une baisse des impôts. Idem pour la réduction des dépenses publiques (81%). L'objectif de suppression de 120.000 postes de fonctionnaires d'ici la fin du quinquennat "n'est pas l'alpha et l'oméga" de la future réforme de l'Etat, a déclaré mercredi le secrétaire d'Etat à la fonction publique Olivier Dussopt sur CNews. "Si le seul objectif était quantitatif, mathématique, nous aurions commencé dès cette année, ça n'est pas le cas", a-t-il argumenté. Journée de mobilisation le 22 marsOlivier Dussopt a également écarté l'idée que le "plan de départs volontaires" annoncé par le gouvernement ait lieu dans certains secteurs : "Est-ce que vous imaginez que l'on puisse mettre en place un plan de départs volontaires dans les secteurs où nous recrutons des fonctionnaires ? Ça paraît contradictoire", a-t-il raillé. "La fonction publique hospitalière n'est pas du tout concernée" par ces plans, a assuré pour sa part mercredi sur LCI la ministre des Solidarités et de la Santé, Agnès Buzyn, faisant valoir qu'au contraire on y "cherche à recruter". "Cela ne concerne bien entendu ni l'éducation, ni la police, ni la santé", a-t-elle avancé, tout en reconnaissant un droit "à se poser la question" des missions nécessitant des fonctionnaires. Sept syndicats de fonctionnaires ont appelé à une "journée de mobilisation" le 22 mars pour protester contre les annonces du gouvernement sur la réforme de la fonction publique. Le 10 octobre, plusieurs centaines de milliers de fonctionnaires étaient descendus dans la rue à l'appel de l'ensemble des organisations de la fonction publique, une première depuis 10 ans.*Enquête réalisée entre 31 janvier le 1er février 2018 auprès d'un échantillon de 1.003 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, parmi lesquelles : 215 sympathisants de gauche, 154 sympathisants de LaREM, 119 sympathisants de droite hors FN et 158 du FN.
Selon un sondage Odoxa* publié ce jeudi 8 février, 56% des Français sont favorables à une baisse du nombre des fonctionnaires.
orangesum-4699
"Baissons les volets, le gouvernement national continue à maintenir un silence effrayant", a lancé Toto Martello, dans un communiqué. Dans la nuit de samedi à dimanche, l'île a accueilli un vieux bateau de pêche qui transportait 367 migrants, selon un chiffre revu à la baisse par les autorités locales. Transportant 13 femmes et 33 mineurs, d'après le maire de Lampedusa, il risquait de faire naufrage en raison de vents violents et a été escorté par les gardes-côtes italiens et la police jusqu'au port, précise l'agence de presse italienne Ansa. Les migrants, dont la nationalité n'est pas connue, ont été débarqués par petits groupes au petit matin et se sont soumis à des contrôles de température, avant d'être acheminés vers un centre géré par une paroisse, a constaté un correspondant pour l'AFP-TV. Quand ils ont débarqué dans le port, les attendait une manifestation organisée par La Ligue (parti d'extrême droite). Depuis vendredi, une trentaine de petites barques, venues majoritairement des côtes tunisiennes, avaient déjà gagné l'île en y débarquant quelque 500 migrants, recense la presse italienne. Evoquant "une situation sans précédent", le maire de Lampedusa a annoncé la convocation lundi des représentants des associations professionnelles de l'île pour déclarer "une grève générale"."Si un bateau de pêche de cette taille avec des centaines de personnes arrive ici et que personne ne le remarque, cela signifie qu'il n'y a pas de contrôles en Méditerranée. Mais que font les navires militaires ? Nous ne sommes pas en guerre, pourquoi ne sont-ils pas utilisés pour des interventions de sécurité en mer et pour transférer des migrants?", s'interroge-t-il.- "nous sommes en danger" -Le centre d'accueil d'urgence de Lampedusa abrite déjà 1.160 migrants, soit dix fois sa capacité maximale. Il est "débordé au-delà de ce qui est humainement possible d'endurer", s'est indigné le maire. ll a par ailleurs dénoncé le fait que l'armée avait du mal à empêcher les migrants de s'en échapper, malgré de strictes protocoles liés à l'épidémie du Covid-19. Craignant pour la situation sanitaire de l'île, le maire a mis en garde: "Les personnes en danger doivent être aidées, mais l'accueil humanitaire a besoin de règles car ici, maintenant, nous sommes en danger". La Sicile a enregistré dimanche 34 nouveaux cas de Covid-19, concernant 4 migrants, portant le nombre de personnes actuellement atteintes par le virus à 1.114. Le président de la région Sicile, Nello Musumeci, a réclamé dimanche au gouvernement, sur son compte Facebook, une réunion de "crise humanitaire et sanitaire". "Lampedusa n'y arrive plus. La Sicile ne peut pas continuer à payer l'indifférence de Bruxelles et le silence de Rome", a tonné l'élu, président de région grâce à une alliance de droite et d'extrême droite. Il avait pris un décret il y a une semaine pour fermer tous les centres d'accueil de migrants de Sicile (dont Lampedusa fait partie), dénonçant des conditions d'hygiène intenables avec l'épidémie de Covid-19, une démarche rejetée par la justice italienne. Les gardes-côtes italiens ont aussi transporté samedi jusqu'à Lampedusa 49 personnes jugées fragiles, essentiellement des femmes et des enfants, qui avaient été secourues en Méditerranée par le Louise Michel, affrété par l'artiste de rue Banksy. Les 150 autres passagers du Louise Michel ont tous été transférés samedi soir sur le Sea-Watch 4, qui totalise désormais 350 passagers dont certains sont à bord depuis une semaine. Selon le compte Twitter de ce bateau affrété par l'ONG allemande Sea-Watch et l'organisation Médecins sans frontières (MSF), des migrants sont soignés par leurs équipes médicales pour "brûlures de carburant, déshydratation, hypothermie et blessures traumatiques". Le navire, baptisé du nom d'une anarchiste française du XIXe siècle, est décoré d'un graffiti de l'artiste britannique Banksy représentant une petite fille en gilet de sauvetage brandissant une bouée en forme de coeur. Son capitaine est Pia Klemp, une militante allemande pour les droits de l'homme, fait toujours l'objet d'une enquête par la justice italienne, notamment pour "aide à l'immigration illégale". Banksy, qui entretient le mystère sur son identité, a expliqué samedi, dans une vidéo avoir acheté le bateau car "les autorités de l'UE ignorent délibérément les appels de détresse venant de non Européens". Une embarcation de migrants, remorquée par la police, a par ailleurs pris feu accidentellement dimanche à l'approche des côtes de Calabre (sud de l'Italie), faisant quatre morts, deux disparus et cinq blessés, a indiqué la police.
La petite île italienne de Lampedusa, dont le principal centre d'accueil est saturé en pleine pandémie, a encore accueilli dans la nuit de samedi à dimanche près de 370 nouveaux migrants, une situation "sans précédent" qui a poussé son maire à appeler à une "grève générale" pour faire réagir le gouvernement.
orangesum-4700
Tout n'est pas encore perdu pour Stéphane Bern dans sa mission pour la sauvegarde du patrimoine, mais c'est mal parti ! Depuis deux mois, il a lancé une plateforme en ligne afin de récolter un maximum d'argent pour restaurer quelque 270 monuments en danger. La collecte se poursuit jusqu'au mois de novembre, mais pour l'instant le bilan est loin des attentes espérées. Selon les informations du Parisien, 1,3 million d'euros ont été récoltés jusqu'à présent sur les 2,5 milliards prévus selon les calculs du quotidien. C'est Emmanuel Macron qui avait confié à Stéphane Bern, à l'issue des Journées du patrimoine, la mission "Patrimoine en péril". Le président de la République avait annoncé vouloir faire du patrimoine national une priorité de son quinquennat. Les missions de l'animateur de télévision sont diverses : identifier le patrimoine matériel en danger et prévoir de mettre en œuvre des moyens de financement innovants afin de le sauvegarder. Un Loto et un jeu de grattage pour sauver la mission BernEn plus de la plateforme de dons déjà lancée et qui s'achèvera en novembre prochain, Stéphane Bern s'est associé avec la Française des jeux pour lancer un jeu de grattage "Mission Patrimoine". Il sera mis en vente à partir du mois de septembre. La FDJ espère récolter entre 15 et 20 millions d'euros avec ce jeu. Mais c'est sur son Super Loto que Stéphane Bern espère remporter le plus d'argent. En effet, le 14 septembre prochain aura lieu un tirage exceptionnel. Selon les premières estimations, l'argent récolté avec ce Loto devrait pouvoir financer les travaux de 18 projets prioritaires. La mission prend néanmoins largement appui sur le financement participatif. C'est sur ce dernier point que les résultats sont jusqu'à présent décevants. Via la plateforme, les donneurs particuliers ont le choix entre soutenir la mission Bern en général ou alors un projet précis. C'est le couvent Saint-François à Pino, en Haute-Corse, qui a recueilli le plus de dons : 217 000 euros alors que de nombreux projets affichent toujours 0% de dons récoltés. C'est le cas de la chapelle du Saint-Nom-de-Marie à Bastia, de la "Maison de Marcel" en Ardèche ou du pont vieux de Lavoûte-sur-Loire en Haute-Loire.
Le "Monsieur patrimoine" de l'Élysée est en train de faire un flop, selon les informations du Parisien. Les dons recueillis jusqu'à présent pour la préservation du patrimoine sont loin d'être encourageants.