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orangesum-4501
Le président du Sénat, qui peut freiner, voire bloque le projet, a plusieurs fois rappelé qu'il y avait des "lignes rouges" à ne pas franchir, notamment la limite dans le temps des mandats parlementaires. Le référendum, "c'est une vraie option", indique au Parisien un ministre. Les équipes du président auraient même étudié en profondeur tous les référendums de la Ve République. De Gaulle, Pompidou, Mitterrand, Chirac... Les victoires et les défaites ont été passées au crible, assure le quotidien local. Et le résultat est matière à rassurer le président. "Les référendums perdus l'ont été par des présidents qui étaient là depuis dix ans, usés par le pouvoir. Ce n'est pas le cas d'Emmanuel Macron", explique-t-on dans son entourage. D'autant plus qu'un tel choix permettrait de dépeindre un président qui n'a pas peur du "risque" et qui garde un lien avec les Français. "Direct au peuple !", se félicite auprès du Parisien un proche d'Emmanuel Macron. "Il a des armes constitutionnelles, il ne va pas y renoncer", confirme un autre proche. L'EXÉCUTIF SÛR DE SA FORCESurtout, l'exécutif est sûr de sa force, persuadé que la réduction du nombre de parlementaires, l'introduction d'une dose de proportionnelle et la limitation à trois mandats consécutifs sont des mesures qui plaisent aux Français. Sans compter qu'une passe d'arme serait aussi l'occasion de ringardiser les adversaires. "Il y a ceux qui veulent moderniser et les autres", résume l'entourage présidentiel. Les adversaires, justement, sont prêts à l'affrontement. "Oui ou non, voulez-vous consacrer Bonaparte ? Voilà sur quoi va se jouer la campagne référendaire", estime un cadre LR. Quant au patron du groupe PS à l'Assemblée, Olivier Faure, il espère désormais un référendum. "Je plaide pour un débat qui soit le plus clair possible, devant les Français, qui permette à chacun de mesurer ce qui est entrepris actuellement par le pouvoir exécutif, qui, méthodiquement, cherche semaine après semaine à brider tous les contre-pouvoirs", a-t-il affirmé, dans les couloirs de l'Assemblée. Le chef de file des députés PCF André Chassaigne avait mis au "défi" mardi Emmanuel Macron de consulter "le peuple" sur un remplacement des élus "par la technocrature". "Le suffrage universel ne m'a jamais fait peur", a répliqué Édouard Philippe au communiste Sébastien Jumel mercredi, lors des questions au gouvernement, soulignant que sur le projet de loi constitutionnelle, "le débat aura lieu à l'Assemblée nationale et au Sénat" avant un éventuel référendum via l'article 89. Ce qui n'empêche pas un référendum sur les autres textes, porteurs de mesures emblématiques comme la baisse du nombre de parlementaires.
Pour faire passer sa réforme de la Constitution, Emmanuel Macron n'a pas peur d'utiliser l'arme du référendum. Et il le fait savoir, notamment à l'attention, Gérard Larcher.
orangesum-4502
Scène de chaos : un ours en peluche noir de saleté et un T-shirt rose émergent de la boue marron à côté de restes de murs bleus et de morceaux de toits en tôle. Plusieurs enfants sont morts ou disparus."J'ai perdu mon fils de trois ans, je cherche son corps. Je n'ai plus d'espoir de le trouver en vie", a confié à l'AFP un habitant, Aboubacar Dagnon. Il n'était pas là au moment du drame mais la maison de sa femme, qui a survécu, a disparu et il fouille en contrebas. Des centaines de personnes, dont certaines s'enfoncent par moment jusqu'aux genoux, voire jusqu'aux hanches, dans la boue tentent de retrouver des survivants, tout en récupérant casseroles, portes, documents, vêtements et chaussures que l'éboulement a dispersés sur 70 mètres. "Treize morts, c'est le bilan provisoire, les recherches continuent", a déclaré le préfet d'Abidjan, Vincent Toh Bi. Le hameau appelé "Derrière les rails" est situé, dans une zone inondable et inconstructible habitée depuis des années par des familles modestes. Le bilan définitif devrait être beaucoup plus lourd. Les rails du chemin de fer Abidjan-Ouagadougou sont curieusement suspendus en l'air comme s'ils formaient un pont : la colline de terre de quatre à cinq mètres de hauteur sur laquelle ils étaient posés a disparu. "Vers huit heures (heures locale et GMT), on a entendu un grand +VLAHOUM+ comme si la terre emportait tout. On est sorti pour voir ce qui se passait. La colline était partie. On est venu pour aider. Je connaissais des gens ici. Certains ont disparu", raconte Ibrahim Sidibe. "Dieu merci, ma femme est sortie pendant que je dormais. Elle m'a réveillé et m'a dit : il y a un effondrement. Les murs se fissuraient. Elle a sauvé mon fils de trois mois. Moi, j'ai été frapper chez mon grand frère. J'ai pu le sauver mais mon oncle, sa femme qui était enceinte, leur garçon et leur fille ont été ensevelis", témoigne Seba Cissé, encore pieds nus et portant un maillot de foot de l'Argentine avec lequel il dormait. "J'ai tout perdu", dit ce réparateur de télévision, "mais Dieu merci, on est en vie". - Tunnel bouché - Aly Coulibaly, un couturier vivant à Yopougon, un grand quartier populaire voisin, mais qui venait à "Derrière les rails" tous les week-ends voir sa mère, a le visage triste. Cette dernière a survécu mais "une dame et deux enfants de la cour" commune ont disparu. Une voisine, Khadija Sekongo, enfouit une casserole et des habits gorgés d'eau et de boue dans un sac, qu'elle a du mal à soulever. "J'ai perdu ma maison", lâche-t-elle en remontant la pente avec son fardeau. La saison des pluies a commencé en mai à Abidjan et dure habituellement jusqu'à fin juillet. Les pluies ont déjà causé un mort ce week-end dans cette ville, selon le préfet. Le scénario des pluies torrentielles suivies d'inondations dévastatrices est récurrent dans la capitale économique ivoirienne. Les constructions dans des zones inondables, souvent habitées par des pauvres, sont légion dans cette métropole d'Afrique de l'Ouest qui compte cinq millions d'habitants et en croissance continue. Les autorités ont entrepris des actions dans toute la ville après les graves inondations qui avaient causé la mort de 18 personnes en juin 2018. S'attirant les foudres des populations, le gouvernement a détruit des "quartiers" dans des zones inondables ou dangereuses, où les habitants vivent dans des conditions précaires, s'installant là où ils trouvent de la place. Le drame de jeudi s'inscrit dans cette logique. "Dans le plan d'urbanisme, la zone a été conçue pour recueillir des eaux de pluie", explique le préfet qui a réquisitionné une zone bitumée, afin d'y installer des tentes destinées à accueillir les survivants et les gens évacués de la zone. Aboubacar Dagnon assure qu'un tunnel d'évacuation des eaux s'est bouché il y a trois ou quatre mois, créant une retenue d'eau. Les badauds qui l'entourent acquiescent. Les pluies des derniers jours ont fait monter l'eau jusqu'à emporter la colline. "On ne pensait pas que ça pouvait arriver, dit-il. Le train est encore passé hier".
Un glissement de terrain a emporté un hameau d'une vingtaine de maisons à Anyama, dans la banlieue nord d'Abidjan, faisant au moins 13 morts et de nombreux disparus ensevelis sous des tonnes de boue, après des pluies diluviennes ces derniers jours.
orangesum-4503
Quasiment cinq mois jour pour jour, Maurane disparaissait brutalement à l'âge de 57 ans à Bruxelles. À l'époque, elle enregistrait un album d'hommage à Jacques Brel qu'elle avait d'ailleurs bien entamé. Le choc quelque peu passé, sa fille, Lou Villafranca, s'exprime pour la première fois dans le magazine Télé Loisirs. Elle explique notamment pourquoi il était si important pour elle d'aller au bout de ce que sa mère avait entrepris. "Finir cet album est devenu une obsession, cela revenait à rendre hommage à l'immense artiste qu'elle était", dit-elle. Dans cette interview, la jeune femme de 25 ans avoue qu'elle a dû faire des choix, et notamment supprimer deux chansons prévues initialement. "J'ai enlevé L'air de la bêtise et Les bonbons, chansons 'gags' qui me semblaient moins appropriées après son décès", précise Lou Villafranca. Dans l'album, il n'y aura donc plus que douze reprises de Maurane."Ça avait un côté sadomaso"Mais pour la jeune fille, se replonger dans l'univers de sa mère a été parfois compliqué à vivre. "Entendre la voix de ma mère dix heures par jour, sept jours sur sept, avait un côté sadomaso, dit-elle dans Télé Loisirs. Ça fait un mal de chien, mais c'est une souffrance qui fait du bien", avant d'ajouter qu'elle était "super fière de l'avoir fait". Si ce projet qui lui tenait à cœur lui a permis de tenir, le deuil n'est pas encore tout à fait passé. "Je me suis mis dans une bulle. Je ne leur ai pas répondu (tous les messages reçus, ndlr), mais j'ai envie de les remercier tous", termine-t-elle dans Télé Loisirs. Lou Villafranca a par ailleurs dessiné la pochette de ce futur album posthume.
Cinq mois après la mort de la chanteuse Maurane, sa fille se confie dans le magazine Télé Loisirs. Lou Villafranca a décidé de terminer l'album que sa mère avait commencé, et explique combien il a été délicat pour elle de faire son deuil.
orangesum-4504
Il sort tout juste de garde à vue. Abdelkrim Chekatt, le père de Cherif Chekatt, l'auteur de la fusillade de Strasbourg, témoigne pour la première fois publiquement sur France 2. L'homme, qui s'est rendu de lui-même à la police quand il a compris que son fils pouvait être le tireur, explique. "Je n'étais pas sûr que c'était mon fils, alors j'avais des doutes. Je suis venu ici au commissariat de police pour dire aux policiers : 'si jamais vous avez localisé Cherif, j'irai vers lui et j'essaierai de le raisonner pour se rendre'."Avant d'ajouter : "Je serais allé vers lui et je lui aurais dit 'Cherif, ne tire pas, je suis ton père'. Et je l'aurais persuadé de se rendre". Interrogé sur les contacts qu'il aurait pu avoir avec son fils, il affirme être seulement tombé sur "sa messagerie"."Je l'aurais dénoncé à la police"Selon lui, ses derniers contacts avec Cherif remontent à trois jours avant l'attentat. "S'il m'avait parlé de ce projet-là, je l'aurais dénoncé à la police comme ça il n'aurait tué personne et il ne se serait pas fait tuer", regrette Abdelkrim Chekatt. Franco-Algérien, cet ancien chauffeur-livreur désormais à la retraite, décrit son fils comme quelqu'un qui défendait les thèses de l'Etat Islamique."Il me disait : 'Daech, ils combattent pour la juste cause'. Je lui disais de ne pas écouter ce qu'ils disent. 'Tu ne vois pas les atrocités qu'ils commettent : des décapitations, brûlent des gens vifs' ", martèle l'homme ornant un bonnet estampillé Che Guevara. Un discours pas vraiment pris au sérieux par l'assaillant présumé qui ne cessait de répéter "qu'ils n'étaient pas des assassins". Sa mère Rouadja Rouag, qui s'exprime dans un français approximatif, avoue avoir été "choquée" lorsqu'elle a appris la nouvelle. "J'étais choquée pour mon fils et pour les gens qui sont morts". Divorcés, les parents confessent ne partager en rien les idées de leur fils. Le père, Abdelkrim, est cependant fiché S relate France 2. Ils ont tenu à présenter leurs condoléances aux familles des victimes.
Leur fils, Cherif Chekatt a été abattu par la police jeudi 13 décembre après plus de 48h de fuite, à la suite de la fusillade de Strasbourg. Pour la première fois, ses parents témoignent publiquement sur France 2.
orangesum-4505
Il s'agit de la plus importante délégation turque à se rendre sur place depuis l'offensive lancée en avril 2019 par le maréchal Khalifa Haftar, l'homme fort de l'est libyen, pour tenter de prendre Tripoli. Cette tentative a récemment échoué, le GNA, à la faveur d'un soutien militaire turc accru, parvenant même à chasser les pro-Haftar de tout le nord-ouest du pays. Arrivé à la mi-journée, M. Cavusoglu était accompagné du ministre des Finances, Berat Albayrak, et du chef des Services de renseignement, Hakan Fidan. Ces responsables turcs se sont entretenus avec le chef du gouvernement d'union Fayez al-Sarraj des "derniers développements de la crise" en Libye et des "efforts internationaux pour la résoudre", a indiqué le GNA dans un communiqué. Selon la même source, il a notamment été question du "suivi de la mise en oeuvre du mémorandum d'accord militaire et de sécurité" signé en novembre 2019 entre Tripoli et Ankara. C'est en vertu de cet accord controversé qu'Ankara a renforcé son appui armé au GNA, faisant pencher la balance en faveur de ce gouvernement reconnu par l'ONU au détriment du camp du maréchal Haftar, soutenu par la Russie, l'Egypte et les Emirats arabes unis. Si la Libye est en proie au chaos depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, la bataille de Tripoli a vu une implication croissante de puissances étrangères. Les dernières semaines ont ainsi été marquées par des tensions entre la Turquie et la France, accusée malgré ses dénégations d'avoir misé sur le maréchal Haftar jusqu'à ses récents revers militaires. Paris a jugé "inacceptable" l'interventionnisme turc, Ankara rétorquant que la France était à ses yeux le principal "obstacle" à la paix en Libye. A Tripoli, la visite du chef de la diplomatie turque a aussi été l'occasion d'évoquer "le retour des entreprises turques" dans le pays, d'après le GNA. Avant 2011, les entreprises turques du BTP avaient conquis de larges parts du marché libyen, mais les projets avaient été abandonnés avec le renversement de Kadhafi.
Le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu, a effectué mercredi une visite surprise à Tripoli, siège du gouvernement d'union (GNA), dont Ankara est le principal allié dans le conflit entre pouvoirs rivaux libyens.
orangesum-4506
Ces chaussures, qui reprennent l'habillage rouge et blanc, ainsi que le "swoosh" (la virgule de Nike) noir du fameux modèle Air Jordan 1 Chicago, ont été portées lors d'une rencontre amicale disputée le 25 août 1985 à Trieste, en Italie. En tournée promotionnelle pour Nike, Michael Jordan avait revêtu le maillot de la Stefanel Trieste, l'une des équipes de première division italienne, pour jouer la rencontre contre la Juve Caserta, qu'il devait finir avec 30 points. Mais ce match est surtout connu pour une action précise, lors de laquelle l'arrière américain s'est envolé en fin de contre-attaque pour dunker, provoquant un choc qui a fait exploser le plexiglas. La chaussure gauche en avait conservé un morceau dans sa semelle, a indiqué Christie's qui l'avait initialement estimée entre 650.000 et 850.000 dollars lors de la mise en vente en ligne le 30 juillet. Une autre paire d'Air Jordan 1 portée en match par l'icône avait été vendue mi-mai pour 560.000 dollars chez Sotheby's. Un record qui n'aura tenu que trois mois pour des chaussures de sport. L'ex-superstar de la NBA Michael Jordan était déjà l'un des athlètes les plus populaires au monde, mais la récente diffusion par ESPN du documentaire fleuve en dix parties "The Last Dance" l'a récemment ramené sur le devant de la scène 17 ans après sa retraite sportive. Un vent de folie souffle depuis sur tous les objets de collection qui se rapportent à "MJ", des maillots aux cartes, en passant par les chaussures. Marché d'ultra-niche jusque récemment, les chaussures de sport portées par des athlètes ont gagné en popularité ces dernières années avec l'arrivée d'une nouvelle génération de collectionneurs. Au total, sur les 11 paires d'Air Jordan portées en match ou ayant appartenu au joueur qui ont été proposées lors de cette vente en ligne, neuf ont été achetées, pour un montant global de 931.875 dollars. Les Air Ship, le modèle porté par Michael Jordan au tout début de sa première saison professionnelle, en 1984, avant le lancement des Air Jordan 1, n'ont pas trouvé acheteur. Cette paire était estimée entre 350.000 et 550.000 dollars.
Une paire de Air Jordan 1 s'est vendue aux enchères 615.000 dollars, a annoncé jeudi la maison Christie's, battant le record des chaussures de sport les plus chères de l'histoire, presque trois mois seulement après un premier sommet atteint par un modèle similaire.
orangesum-4507
Validant les conclusions d'un document d'étape rendu public en décembre, ce rapport relève notamment un "défaut de vigilance et de technicité de la voirie" de la ville de Paris, estimant que "l'explosion aurait pu être évitée" si la cause de l'affaissement du trottoir devant l'immeuble où elle s'est produite avait été recherchée en amont par la municipalité. Le samedi 12 janvier 2019 au matin, une très forte explosion avait soufflé cette rue du IXe arrondissement, tuant quatre personnes, dont deux pompiers, blessant 66 autres et faisant quelque 400 sinistrés. Le rapport provisoire de décembre avait déjà relevé des "manquements" du service de voirie de la ville de Paris, ainsi que d'une entreprise de travaux publics. A l'époque, les experts avaient conclu, selon un communiqué du parquet, que l'explosion avait été provoquée par "une accumulation de gaz naturel du réseau GRDF, consécutive à la rupture d'une canalisation de gaz", ayant elle-même pour "cause principale" l'affaissement du trottoir. Dans le rapport définitif daté du 30 mai 2020, les quatre experts judiciaires mandatés par les juges d'instruction en charge d'une enquête pour homicide et blessures involontaires confirment leurs précédentes conclusions."Cette explosion aurait été évitée si la voirie de la ville de Paris avait tiré l'enseignement que la réitération pendant une très longue période de 16 mois du processus d'affaissement du trottoir (...) démontrait à l'évidence (...) qu'il ne s'agissait pas d'un phénomène banal, mais de l'instabilité du sol devant le porche, requérant d'en rechercher la cause", écrivent-ils. Ils mettent aussi en cause le syndic de copropriété de l'immeuble, qui aurait dû, selon eux, faire "procéder en urgence à la réparation du collecteur d'eaux usées de l'immeuble, le plus rapidement possible après sa mise en évidence le 25 novembre 2015". Enfin, les experts pointent la responsabilité de l'entreprise de travaux publics chargée en novembre 2016 d'effectuer des travaux sur le trottoir, jugeant qu'elle n'avait pas compris "que le vide sous le revêtement du trottoir révélait une instabilité du sol dont il convenait de rechercher la cause"."Il va falloir que la mairie de Paris prenne ses responsabilités car il semble maintenant établi par les experts que la voirie de Paris a eu un rôle prépondérant dans la survenue du sinistre", a réagi auprès de l'AFP Me Olivier Morice, avocat de cinq parties civiles, qui espère une mise en examen de la Ville. Contactée par l'AFP, la mairie "prend acte" de ce rapport et entend désormais apporter "les explications utiles au juge d'instruction afin de participer à la manifestation de la vérité".
La mise en cause de la ville de Paris dans l'explosion de la rue de Trévise, qui avait fait quatre morts en janvier 2019, a été confirmée par le rapport d'expertise définitif commandé par la justice, dont l'AFP a eu connaissance lundi.
orangesum-4508
Après la crise, le temps des leçons. Des leçons à tirer de l'incendie de l'usine Lubrizol, à Rouen, qui, le 26 septembre 2019, a conduit à ce que plusieurs tonnes de produits chimiques brûlent et qu'une fumée noire de 70 km de long se forme autour des lieux. Lubrizol : le scénario catastrophe prévisible ? par franceinfoCinq mois après cet accident, la ministre de la Transition écologique Élisabeth Borne doit présenter mardi une série de mesures pour améliorer la prévention des risques industriels, dont elle a dévoilé les grandes lignes au quotidien régional Paris-Normandie.18 000 inspections en 2018Selon les chiffres officiels, en 2018, les autorités avaient effectué 18.000 inspections sur les quelque 500.000 "installations classées pour la protection de l'environnement" (ICPE), dont quelque 1.300 sites Seveso présentant des risques majeurs. Un total qui a cependant baissé de 40% des dernières années. Le nombre annuel de ces contrôles va augmenter de 50% d'ici la fin du quinquennat, a précisé la ministre, grâce notamment à un allègement des tâches administratives que doivent effectuer les inspecteurs, au détriment du travail de terrain. En outre, "il y aura des contrôles ciblés sur les sites Seveso et nous élargissons le périmètre en prenant en compte tout l'environnement de ces sites", a-t-elle assuré. La ministre annonce d'autre part vouloir créer un "bureau d'enquête accident indépendant" pour "tirer tous les enseignements des accidents industriels les plus importants". Exercices d'urgenceLe plan d'action prévoit aussi des mesures que les industriels devront appliquer. Le gouvernement veut ainsi que les sites Seveso dits "seuil haut" soient obligés de réaliser tous les ans un exercice de mise en oeuvre de leur plan d'urgence en cas de sinistre, alors que les autres sites classés resteront sur un exercice tous les trois ans, a détaillé la ministre. Alors que la liste des produits présents sur les lieux de l'incendie à Rouen avait mis du temps à être publiée, "nous allons changer la réglementation et demander aux industriels de tenir à jour en permanence des fichiers avec la nature et la quantité de produits stockés sur leur site", ajoute-t-elle. En cas d'incendie, "les industriels devront nous fournir la liste des produits concernés dans des termes clairs, immédiatement", poursuit-elle ajoutant en outre, qu'un second train de mesures portant sur l'information en cas de crise sera présenté "avant l'été".
Cinq mois après la catastrophe de l'incendie de Lubrizol, la ministre de la Transition écologique Élisabeth Borne dévoile un plan de prévention.
orangesum-4509
"Il devrait être libéré jeudi", a indiqué la présidente. La cour d'appel avait ordonné le 1er juillet une enquête de faisabilité sur la libération sous surveillance électronique de cet homme âgé de 69 ans, dont le vrai nom est Josu Antonio Urrutikoetxea Bengoetxea. Lors d'une audience mercredi au cours de laquelle comparaissait Josu Ternera, la présidente de la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris a indiqué que le rapport avait "conclu à la faisabilité du placement sous bracelet électronique". C'est "faisable", a abondé l'avocate générale."Je salue une décision qui signe une volonté d'apaisement et de justice qui soit rendue dans la dignité", a estimé Me Laure Heinich, avocate de Josu Ternera."C'est une décision logique, respectueuse de la présomption d'innocence", s'est également félicité Me Laurent Pasquet-Marinacce, l'autre avocat de Josu Ternera, soulignant que son client "est inscrit à la Sorbonne en 3e année d'Histoire" et qu'il sera "hébergé par une enseignante de l'Ecole normale supérieure". Ce chef indépendantiste fait l'objet d'un mandat d'arrêt européen et de deux demandes d'extradition de la part des autorités espagnoles. Le mandat d'arrêt européen concerne sa participation supposée à des réunions non-autorisées en 2000. Examiné lors de l'audience du 1er juillet, le dossier a été mis en délibéré au 30 septembre. Concernant la première demande d'extradition, qui porte sur l'assassinat d'un cadre de Michelin à Vittoria le 25 juin 1980, la cour d'appel avait demandé le 1er juillet un complément d'informations. Me Laurent Pasquet-Marinacce a dénoncé le "délai considérable" pris pour l'examen de ces dossiers, un "retard" dont sont, selon lui, "comptables les autorités espagnoles" qui "ne sont pas capables de justifier pourquoi elles veulent juger M. Urrutikoetxea". L'autre demande d'extradition porte sur son implication présumée dans un attentat contre une caserne de la garde civile espagnole, qui avait fait 11 morts en 1987 à Saragosse (nord). La cour d'appel l'a approuvée en septembre 2019, mais M. Ternera s'est pourvu en cassation. Le 1er juillet, la cour d'appel a aussi refusé un deuxième mandat d'arrêt européen visant des "crimes contre l'humanité", dont la justice espagnole accuse M. Ternera entre 2001 et 2007, en raison d'"imprécisions" notamment sur la qualification et la datation des faits. Cet arrêt n'a pas fait l'objet d'un pourvoi en cassation, la décision est donc définitive. Avant d'être éventuellement remis à l'Espagne, il doit, quoi qu'il en soit, être rejugé en France. Après plus de seize ans de cavale, l'ancien dirigeant basque a été arrêté le 16 mai 2019 sur le parking d'un hôpital français des Alpes où il se rendait pour être soigné. A partir de la fin des années 70, il a été le chef de l'appareil politique de l'ETA.Élu en 1998 au Parlement autonome basque espagnol, Josu Ternera avait été désigné en 1999 comme l'un des trois négociateurs de l'ETA dans le processus de paix finalement avorté. C'est lui qui, le 3 mai 2018, avait annoncé la dissolution de l'organisation. Il avait été arrêté une première fois en France en 1989, à Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) puis condamné à 10 ans de prison et expulsé vers l'Espagne après sa remise en liberté en 1996. Le collectif Bake Bidea ("le chemin de la paix" en basque) qui réunit des élus et acteurs de la vie sociale, syndicale et associative du Pays Basque, et a organisé de nombreuses manifestations sur le sort des détenus basques de l'ex-ETA, a salué mercredi la "bonne nouvelle" de la libération imminente de Josu Ternera."Mais on ne peut que rappeler cela faisait plus d'un an qu'il était incarcéré avec de graves problèmes de santé, et c'était l'incompréhension qui régnait", a déclaré à l'AFP Anaïs Funosas, présidente de Bake Bidea, accusant la justice d'avoir "joué à la roulette russe avec son cas", par rapport au risque de le voir mourir en prison."Josu Ternera a d'autres enjeux judiciaires au-dessus de sa tête, on espère que la justice gardera la logique" de la décision de mercredi, a-t-elle ajouté.
La cour d'appel de Paris a ordonné mercredi l'assignation à résidence sous bracelet électronique de Josu Ternera, ancien chef de l'organisation séparatiste basque ETA, incarcéré en France depuis son interpellation en mai 2019.
orangesum-4510
La ville de Paris et le syndic, dont les responsabilités avaient été mises en cause dans un rapport d'experts rendu au printemps, ont été mis en examen respectivement le 8 et le 11 septembre pour "homicides et blessures involontaires" ainsi que pour "destruction, dégradation ou détérioration par l'effet d'une explosion ou d'un incendie". L'entreprise chargée d'effectuer des travaux sur le trottoir de l'immeuble, qui s'affaissait, a pour sa part été placée sous le statut intermédiaire de témoin assisté. Le samedi 12 janvier 2019 au matin, une très forte explosion avait soufflé cette rue du IXe arrondissement, tuant quatre personnes, dont deux pompiers, blessant 66 autres et faisant quelque 400 sinistrés."Cette mise en examen nous permet d'avoir enfin accès au dossier et de prendre part aux investigations", a déclaré à l'AFP Me Sabrina Goldman, avocate de la mairie. Toutefois, "nous contestons complètement l'analyse et les conclusions des experts et nous estimons n'avoir commis aucune faute en lien avec cet accident", a-t-elle ajouté. "Dans la gestion de l'affaissement du trottoir, nous considérons que les services de voirie ont travaillé dans les règles de l'art et nous sommes très dubitatifs sur l'analyse des experts qui font un lien entre l'affaissement, la fuite et l'accident", a-t-elle expliqué, ajoutant qu'elle demanderait une "contre-expertise"."C'est la suite logique du dépôt du rapport d'expertise qui mettait en cause la Mairie et le syndic qui conduit à ces mises en examen. Il est maintenant impératif que la mairie de Paris prenne toutes ses responsabilités", a réagi Me Olivier Morice, avocat de 17 parties civiles dans ce dossier. Dans leur rapport rendu le 30 mai, les experts mandatés par les juges d'instruction chargés de l'enquête avaient mis en cause un "défaut de vigilance" de la mairie, estimant que l'explosion aurait pu être évitée si la municipalité avait recherché la cause de cet affaissement qui s'était répété. Selon les experts, le syndic de copropriété aurait dû de son côté faire "procéder en urgence à la réparation du collecteur d'eaux usées de l'immeuble" après la mise en évidence de son état défectueux le 25 novembre 2015. Une telle mesure aurait empêché l'infiltration des eaux dans le sol, à l'origine de l'affaissement puis de la rupture d'une canalisation de gaz.
La mairie de Paris et le syndic de copropriété de l'immeuble devant lequel s'est produite l'explosion de la rue de Trévise à Paris qui a tué quatre personnes en janvier 2019, ont été mis en examen la semaine dernière, notamment pour "homicides et blessures involontaires", a appris mardi l'AFP de sources judiciaire et proches du dossier.
orangesum-4511
Edouard Philippe a présenté à l'Assemblée national ce mardi 28 avril un plan de déconfinement partiel à partir du 11 mai. La stratégie se fera par étapes, sur mesure selon les territoires et sous conditions, dans la hantise d'un deuxième assaut du coronavirus. Il a néanmoins écarté tout retour immédiat au monde d'avant, après six semaines de restrictions sévères. "Protéger les Français sans immobiliser la France", a résumé le chef du gouvernement en annonçant la fin des attestations : "il sera à nouveau possible de circuler librement" jusqu'à 100 km du domicile et de se rassembler, en public et en privé mais à moins de dix personnes. Il faut bien déconfiner pour éviter "le risque d'écroulement" de l'économie et de l'emploi, mais "progressivement, prudemment" et "si les conditions sont réunies" et que le nombre de cas et d'hospitalisations continue de baisser. Et "si les indicateurs ne sont pas au rendez-vous, nous ne déconfinerons pas le 11 mai" ou alors "plus strictement", a mis en garde le chef du gouvernement. Par ailleurs, la situation sanitaire sera étudiée localement, département par département, différenciés en "vert" ou "rouge". Mais pour tous : ni bar ni restaurant, ni cinéma, pas de festival ni de grande manifestation sportive au-delà de 5.000 personnes, et surtout pas de weekend à la plage et, de préférence, pas de mariage, a-t-il averti, brisant net les espoirs de liberté retrouvée. Dans le meilleur des cas, Edouard Philippe prévoit une première phase courant du 11 mai à début juin, suivie d'une deuxième "jusqu'à l'été", assorties de nombreuses exceptions."Les hôtels ont besoin de touristes !"Une stratégie prudente qui soulève les préoccupations des restaurateurs. "Nous sommes inquiets parce que, si l'on écoute bien le Premier ministre, nos ouvertures sont suspendues à l'esprit civique des Français. Est-ce que le déconfinement, pendant les trois semaines va bien se passer ou pas ? Ca c'est la première des choses et la première des inquiétudes", a expliqué Didier Chenet, président du GNI, le syndicat hôteliers et restaurateurs, au micro de BFMTV ce mardi."Notre deuxième inquiétude, c'est que le Premier ministre, donc, repousse l'état d'urgence sanitaire au 25 juillet. (...) Aujourd'hui, pendant ces trois semaines, on va pouvoir se déplacer mais à seulement 100 km. Si vous imaginez que l'on va tous aller passer nos vacances dans un rayon de 100 km, ça commence à nous inquiéter. Le gouvernement dit 'Dans les départements verts, on pourra commencer le déconfinement progressif...' Si vous regardez bien la carte de la France et du Covid-19, tout le littoral français quasiment, à l'exception des Bouches du Rhône, est dans le vert. Mais si vous n'avez pas la possibilité de vous déplacer, je ne sais pas comment on fera venir les touristes. Les hôtels ont besoin de touristes ! Ce ne sont pas les locaux qui vont faire l'activité touristique de leur département", s'est inquiété Didier Chenet. Le projet de loi prorogeant l'état d'urgence sanitaire de deux mois, jusqu'au 24 juillet, sera par ailleurs présenté samedi en Conseil des ministres et examiné la semaine prochaine au Parlement. Cette loi permet de prendre par décret des mesures - et des sanctions - organisant le confinement, de restreindre la circulation et de limiter les rassemblements.
La stratégie de déconfinement du gouvernement a été présentée à l'Assemblée nationale ce mardi 28 avril. Les annonces d'Edouard Philippe ont provoqué l'inquiétude du syndicat hôteliers et restaurateurs.
orangesum-4512
"Marseille ne pourra plus se faire sans les quartiers Nord", a-t-elle claironné dimanche soir, à l'annonce de sa victoire dans son secteur des 15-16e arrondissements, qu'elle dirige depuis 2008. Ses huit voix seront décisives pour l'élection du maire de la deuxième ville de France. A 52 ans, cette mère de trois enfants se définit comme "de gauche" mais aussi comme une "femme libre". Et ne dévoile pas son intention pour le "troisième tour", qui se jouera au conseil municipal samedi, pour désigner le successeur de Jean-Claude Gaudin. Un premier rôle qui sied à la "madone" de Marseille - comme elle s'est surnommée elle-même -, aux longs cheveux noirs et au large sourire, toujours juchée sur de hauts talons. Pas de fausse modestie chez Samia Ghali: dès 2017, lors d'un entretien à l'AFP, elle assurait: "Quand je suis à Paris, les gens m'interpellent: +Vous êtes la maire de Marseille!+ Si c'était aussi simple!"- Enfance "de misère" -Née en 1968 à Marseille de parents venus d'Algérie, dans un bidonville de Font-Vert (14e), Mme Ghali décrit une enfance "de misère". Tout bébé, elle est abandonnée par son père: "une plaie béante", confie-t-elle dans son autobiographie. A l'âge de six mois, dénutrie, elle échappe de peu à la mort grâce à l'intervention de son grand-père. Séparée de sa mère, elle sera élevée par ses grands-parents. Adolescente, elle voit mourir des amis du "fléau de la drogue" dans l'indifférence, ce qui la détermine à une "vie de combat". C'est à ce moment qu'elle prend le goût de la politique, à 16 ans, alors qu'elle assiste à une réunion animée par le socialiste Patrick Mennucci. Après un CAP de comptabilité, elle devient salariée d'une mutuelle puis agent territorial à la région et "fait son trou", comme elle dit, au Parti socialiste (PS), où elle trouve une "passion", mais aussi "le vrai racisme, celui qui blesse". L'"Arabe de service" comme la qualifie un militant de l'époque, devient conseillère d'arrondissement du 8e secteur (15-16e), celui de son enfance, en 1995, puis conseillère municipale à la mairie centrale en 2001, vice-présidente de la région en 2004. En 2008, elle emporte dès le premier tour la mairie de son secteur et accède au Sénat.- Divorce avec le PS -En 2014, la guerre intestine de la primaire du PS pour la mairie de Marseille, qu'elle perdra, marque un tournant dans sa carrière. Lors d'un duel fratricide, le député Patrick Mennucci l'accuse d'être la "candidate du système" Jean-Noël Guérini, président du conseil général tombé en disgrâce après ses démêlés judiciaires. En 2018, elle ne renouvelle pas son adhésion au PS. "Ma personnalité, elle transcende les partis politiques", assure-t-elle à l'AFP. Celle qui avait marqué les esprits en demandant, en 2012, l'intervention de l'armée dans le nord de la ville, particulièrement touché par les règlements de compte, avait aussi suscité de vives critiques en affirmant "comprendre" l'exaspération d'habitants qui avaient chassé des Roms d'un campement. Quand le reste de la gauche travaille à un vaste rassemblement pour l'élection municipale en 2020, elle fait encore sécession, en créant son propre mouvement, "Marseille avant tout", qui compte 6.000 adhérents selon elle. Elle prône un doublement du nombre de policiers municipaux, l'uniforme à l'école, mais aussi 25% de logements sociaux dans les huit secteurs de la ville. Dans son programme aussi: la rénovation des écoles et une limitation des bateaux de croisière, "ces usines à cancer" qui polluent les quartiers qu'elle défend. Samia Ghali, femme de paradoxes, qui crie son amour pour les Marseillais, "un peuple de souffrance", vit aujourd'hui au Roucas-Blanc, un quartier chic du sud de la ville. L'union de la gauche du Printemps Marseillais, dont la candidate Michèle Rubirola est arrivée en tête, l'appelle au ralliement.ghali samia"Qui peut imaginer que Samia Ghali donne les clés de la ville à la droite qu'elle a combattue pendant 25 ans?", a lancé dimanche Benoit Payan (Printemps marseillais), nouveau maire du 2e secteur.
Enfant de la "misère", infatigable "madone" des quartiers populaires du nord de Marseille, insaisissable électron libre politique, la sénatrice ex-PS Samia Ghali jouera un rôle d'arbitre dans l'élection municipale la plus incertaine de France.
orangesum-4513
L'ancien ministre PS de l'Économie a lancé lundi 16 mai "un appel" aux Français pour leur "proposer dans les mois qui viennent de construire un grand projet alternatif pour la France".-Sans faire officiellement acte de candidature pour la présidentielle de 2017, Arnaud Montebourg a fait un pas de plus vers cette échéance, en lançant "un appel depuis ce mont Beuvray" (Saône-et-Loire), qu'il gravit chaque lundi de Pentecôte depuis 2004, en vue de "proposer dans les mois qui viennent de construire un grand projet alternatif pour la France". "Alternatif aux appareils politiques et hors leur censure, et audacieux dans l'invention de notre futur. Alternatif à la pensée unique qui a fusionné la droite et la gauche, et créatif dans la recherche de solutions nouvelles", a-t-il précisé dans un discours d'environ vingt minutes."C'est le début d'une longue marche. Il faut partir de son point de départ et s'adresser à son camp, à ces Français qui ont le cœur à gauche et qui se sentent abandonnés", a décrypté auprès de l'AFP le lieutenant de Montebourg, le conseiller régional François Kalfon."ÊTRE DE GAUCHE""Le système politique est devenu une grande machine à trahir, il en est définitivement épuisé (...) Les responsables politiques veulent réformer la société, je proposerais d'abord que la société réforme le système politique et les responsables politiques", a-t-il lancé. Un positionnement "hors système" qui n'a pas empêché Arnaud Montebourg de réaffirmer clairement son ancrage à gauche. "Je suis un homme de gauche", a-t-il proclamé, en se démarquant en creux de son successeur Emmanuel Macron, dont l'ombre de la candidature plane aussi sur 2017 et qui se dit "et de droite et de gauche". Et l'ancien ministre de développer, dans une longue anaphore en douze points, ce qu'est selon lui "être de gauche aujourd'hui". "Être de gauche, c'est considérer que le pouvoir politique doit être parfois supérieur au pouvoir économique. C'est vouloir faire prévaloir les décisions de la démocratie sur les excès de l'économie (...) C'est Roosevelt et Colbert", a notamment déclaré M. Montebourg, qui a cité pêle-mêle dans son panthéon 24 figures plus ou moins illustres, du sociologue Pierre Bourdieu au pape François en passant par la militante altermondialiste Naomi Klein ou l'ancien président François Mitterrand. "Ce projet devra affronter et traiter les problèmes que la classe dirigeante de droite et de gauche esquive depuis des décennies et apporter des solutions nouvelles (...) ce projet devra tenter de réconcilier, réunifier les deux France: la France qui va bien et la France qui va mal", a insisté l'ancien député de Saône-et-Loire dans son discours d'une demi-heure, sous un temps ensoleillé. "Chacune de ces deux France devra être entendue mais aucune des deux ne devra éviter des concessions à l'autre. Il s'agit de construire des compromis gagnants pour tous (...) Ce projet devra s'inspirer de certaines valeurs. Il ne niera certainement pas ce que nous sommes, nous qui sommes des hommes et des femmes de gauche", a-t-il ajouté. Dans son discours, le 3e homme de la dernière primaire à gauche (17,19% des voix) a donné des indications sur son calendrier : "Prenons le printemps et l'été pour le faire (construire le projet, NDLR)". Ensuite viendra le temps de "se décider sur les candidatures" - probablement à la faveur du traditionnel rendez-vous d'Arnaud Montebourg et de ses partisans à Frangy-en-Bresse, le 21 août. Interrogé par la presse, l'ex-ministre a plaidé pour l'organisation d'une primaire à gauche: "Bien sûr qu'il faut une primaire. La primaire est l'outil par lequel les Français peuvent faire irruption dans un système complètement installé et figé (...) Deuxièmement elle permet de relégitimer un candidat de l'ensemble de la gauche (...) C'est l'airbag anti-21 avril". Il n'exclut au demeurant pas de se présenter hors de ce cadre, si les appareils partisans refusent d'organiser la primaire, selon ses proches. Arnaud Montebourg était entouré d'environ 200 personnes dont sa compagne, l'ancienne ministre de la Culture Aurélie Filippetti, et plusieurs députés socialistes "frondeurs", dont leur chef de file Christian Paul ainsi que des députés Laurent Baumel, Patrice Prat et Philippe Baumel.
- Il a l'ambition, il a l'intention et il a désormais le projet. Il ne manque plus qu'une déclaration de candidature à Arnaud Montebourg pour le lancer officiellement dans la course à la présidentielle de 2017.
orangesum-4514
Des associations et addictologues déplorent l'abandon du "Mois sans alcool", initiative pensée par le ministère de la Santé et à laquelle Emmanuel Macron a renoncé, selon le lobby du vin. "On a eu de source sûre une confirmation que la campagne ne serait pas portée par l'État cette année", a déclaré Nathalie Latour, déléguée générale de la Fédération addiction, qui dénonce une "dérobade de l'Etat"."Il y a eu des arbitrages sur un coin de table qui interrogent, alors que des budgets étaient fléchés et que des gens étaient au travail", a-t-elle ajouté. Ce "Mois sans alcool" devait être calqué sur un défi lancé en 2013 en Angleterre par l'association Alcohol Change. De plus en plus populaire outre-Manche, ce défi nommé "Dry january" ("Janvier sec") consiste à cesser, ou au moins diminuer, sa consommation d'alcool pendant le premier mois de l'année. L'importation de ce concept en France pour janvier prochain était prévue sous l'égide de l'agence sanitaire Santé publique France, qui dépend du ministère de la Santé. Cette dernière ne l'a jamais annoncé officiellement, mais une source interne a confirmé que le projet était effectivement en préparation et aurait dû être officiellement dévoilé très prochainement. Cette perspective suscitait depuis plusieurs semaines l'opposition du lobby de l'alcool, et notamment de l'Association nationale des élus de la vigne et du vin (Anev). Le 14 novembre, à l'occasion de son déplacement en Champagne, le président de la République a rencontré des représentants de la filière. L'un d'eux, Maxime Toubart, a déclaré au site professionnel Vitisphère que la question du "Mois sans alcool" avait été abordée. "'Vous pouvez faire savoir qu'il n'y aura pas de Janvier Sec', nous a-t-il dit", a assuré Président du SGV Syndicat Général des vignerons de la Champagne. Ni ces propos rapportés ni cette affirmation n'ont été démentis par l'Élysée."La prévention sur l'un des problèmes de santé publique les plus importants, celui de la consommation d'alcool, ne peut rester indéfiniment sans réponse, sous prétexte qu'un des lobbies économiques les plus puissants s'oppose à toute mesure efficace", ont déploré dans un communiqué commun le Fonds Actions Addictions, trois associations d'addictologues (SFA, FFA et ANPAA) et la Ligue contre le cancer.
L'opération, qui devait être lancée par l'agence Santé publique France, consistait à inciter à diminuer voire cesser sa consommation d'alcool pendant le premier mois de l'année.
orangesum-4515
Nous constatons au sein de cette génération un manque d'information sur le VIH/sida toujours très préoccupant : 23% des jeunes s'estiment mal informés, soit une augmentation de 12 points par rapport à 2009. C'est le niveau le plus haut atteint depuis 10 ans. À noter que ces chiffres sont semblables chez les personnes de 50 ans et plus. Le sondage révèle que plus de 20% des jeunes interrogés n'ont pas reçu d'enseignement spécifique sur le VIH au collège ou au lycée. Cette donnée, en hausse de 6 points par rapport à 2018, souligne la nécessité d'améliorer l'accès à l'information sur le VIH/sida auprès des élèves. "Ce rôle ne doit pas reposer uniquement sur les associations. Il est indispensable de renforcer l'éducation à la sexualité dans les collèges et les lycées. Trois heures par an sont prévues dans les programmes scolaires, mais ce n'est pas toujours respecté. Cela est une des raisons pour lesquelles les jeunes oublient que le VIH est toujours présent et qu'ils prennent des risques", explique Florence Thune, directrice générale de Sidaction. Un chiffre est aussi particulièrement alarmant : la moitié des 15-17 ans déclarent ne pas avoir utilisé de préservatif car ils n'en avaient pas à disposition. Malgré les discours actuels et les mesures récentes supposées simplifier la mise à disposition du préservatif, il semble que l'accès et les messages sur les moyens de prévention ne soient pas encore suffisants. "Si la communication n'évolue pas suffisamment à ce sujet aujourd'hui, nous n'arriverons pas à faire baisser le nombre de nouvelles infections", insiste Florence Thune. En plus de jouer le jeu du virus, le manque d'informations attise les craintes. En 2019, la peur du VIH/sida et les discriminations ont la dent dure. Soixante-dix-neuf pour cent des sondés affirment toujours avoir peur du virus du sida et 28% pensent que le VIH peut être transmis en ayant des rapports sexuels protégés avec une personne séropositive. Malgré les avancées scientifiques obtenues grâce à la recherche, les mentalités n'ont pas évolué : seule la moitié des personnes interrogées savent qu'une personne vivant avec le VIH sous traitement efficace ne transmet pas le virus. La lutte contre le sida auprès des jeunes est au milieu du gué. Alors que le sentiment d'information n'a jamais été aussi bas, les pratiques à risque ont néanmoins diminué en 2018. Huit pour cent des personnes interrogées disent avoir été exposées à un risque, soit une baisse de 6 points par rapport à l'année dernière. "Nous devons poursuivre nos efforts car cela semble porter doucement ses fruits. Plus de la moitié des jeunes déclarent avoir confiance dans les informations délivrées par les associations de lutte contre le sida, les bonnes informations imprègnent progressivement les esprits", poursuit Florence Thune. Les idées reçues sur le VIH/sida marquent le pas, après trois années d'augmentation. "C'est encourageant même si 13% des personnes interrogées pensent encore que le VIH/sida se transmet en buvant dans le verre d'une personne ou par la transpiration. C'est encore trop". "Il faut des informations, plus personnalisées et contextualisées, directement sur les smartphones par exemple. Il faut également penser à renouveler notre discours, en mettant en valeur les innovations de dépistage et de prévention. Le VIH ne doit pas être oublié et invisible dans la sphère publique", conclut Florence Thune. LES CHIFFRES À RETENIR• 23% des jeunes interrogés estiment être mal informés sur le VIH/sida, soit une augmentation de 12 points par rapport à 2009. C'est le niveau le plus haut atteint depuis 10 ans. • 23% considèrent qu'il existe des médicaments pour guérir du sida, contre 13% en 2009.• 28% des jeunes pensent que le VIH peut être transmis en ayant des rapports sexuels protégés avec une personne séropositive. • 14% estiment encore que la pilule contraceptive d'urgence peut empêcher la transmission de virus. • 94% des jeunes pensent que le préservatif est efficace pour empêcher la transmission du VIH/sida (soit une perte de 4 points depuis 4 ans). • 8% des jeunes de moins de 25 ans admettent avoir été exposés au moins une fois à un risque d'être contaminés par le VIH/sida (contre 14% en 2018). Pourtant, 31% considèrent avoir moins de risques que les autres d'être contaminés, soit un chiffre en hausse de 9 points par rapport à 2009.• 21% n'ont jamais bénéficié d'un enseignement au cours de leur scolarité, soit une perte de 8 point par rapport à 2009.• 73% des jeunes estiment que l'Éducation nationale n'en fait pas suffisamment en matière d'information sur le VIH/sida. (Hausse de 10 point par rapport à 2018). • 57% estiment que les associations de lutte contre le sida communiquent convenablement. POUR FAIRE UN DON À SIDACTIONPar téléphone : en appelant le 110 (numéro d'appel gratuit)Par Internet : www.sidaction.org (paiement sécurisé)Par SMS au 92110 : en envoyant "DON" pour faire un petit don de 5 euros (coût d'envoi du SMS gratuit ou inclus dans les forfaits SMS)Par courrier : Sidaction - 228, rue du Faubourg Saint-Martin 75010 PARIS* Sondage Ifop et Bilendi pour Sidaction réalisé par questionnaire auto-administré en ligne du 20 au 26 février 2019 auprès de 1.002 personnes, représentatives de la population française âgée de 15 à 24 ans.
Quelques jours avant le week-end du Sidaction (5,6 et 7 avril), Sidaction publie les résultats d'un sondage réalisé par Ifop-Bilendi* auprès des jeunes âgés de 15 à 24 ans.
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► L'Arc de Triomphe saccagéVéhicules et restaurants incendiés, magasins pillés, policiers attaqués: la violence déferle le 1er décembre dans plusieurs quartiers de Paris, du quartier de l'Opéra à la prestigieuse avenue Foch -comme d'autres autour de la place de l'Etoile- en passant par la rue de Rivoli. Des tags anti-Macron sont peints au pied de l'Arc de Triomphe attaqué et saccagé par les manifestants.► Macron insultéTrois jours après l'incendie de la préfecture de la Haute-Loire au Puy-en-Velay lors de l'acte 3, le président de la République effectue le 4 décembre, à la nuit tombée et presque en catimini, une visite surprise du bâtiment dévasté. À son départ, des passants reconnaissent le convoi présidentiel et aperçoivent Emmanuel Macron dans sa voiture. Pluie d'insultes : au milieu des nombreux "Démission, démission", "Sale fils de pute, il est venu en plus!" ou encore "Crève sur la route, connard".► Un policier sort son armeAlors qu'il tente de récupérer sa moto tombée à terre sur les Champs-Elysées, un motard de la police est pris à partie avec deux de ses collègues par des manifestants qui leur jettent des pavés et des trottinettes. Ce 22 décembre, le policier dégaine son pistolet en le pointant sur un manifestant, avant de le remettre rapidement dans son étui.► Un chariot élévateur au ministèreLe 5 janvier, des manifestants juchés sur un chariot élévateur enfoncent les portes en bois du ministère de Benjamin Griveaux, contraignant le porte-parole du gouvernement à être évacué d'urgence.► Les coups du boxeurEx-boxeur professionnel, Christophe Dettinger est filmé pendant l'acte 8 du 5 janvier frappant deux gendarmes à Paris sur la passerelle Léopold-Sédar-Senghor qui enjambe la Seine à Paris. L'un d'entre eux reçoit une série de coups de poings, abrité derrière son bouclier. ► L'oeil de Jérôme RodriguesL'une des figures médiatiques du mouvement des "gilets jaunes", Jérôme Rodrigues, est blessé à l'œil place de la Bastille à Paris le 26 janvier. Il s'effondre au sol alors qu'il filme avec son téléphone en direct. Jérôme Rodrigues perd l'usage de son œil et affirme que cette mutilation a été causée par un projectile tiré d'un lanceur de balles de défense (LBD).► Saccage des Champs-ÉlyséesC'est l'une des pires flambées de violence du mouvement : le 16 mars, les Champs-Elysées sont saccagées. Boutiques pillées, le Fouquet's est incendié, des barricades dressées et l'avenue dépavée afin de fournir à des manifestants et des "black blocs" des projectiles pour attaquer les forces de l'ordre et briser les vitrines. Édouard Philippe relève des "insuffisances" du maintien de l'ordre, le préfet de police de Paris est limogé.► Une septuagénaire blessée par la policeÀ Nice, une manifestante de 73 ans, militante d'Attac, est blessée à la tête lors d'une charge des forces de l'ordre pour disperser des "gilets jaunes" lors d'un rassemblement interdit le 23 mars. Après deux mois passés à l'hôpital pour plusieurs côtes cassées et des fractures au crâne, Geneviève Legay est rentrée chez elle mercredi.► "Suicidez-vous"Lors de l'acte 23, le 20 avril place de République à Paris, certains manifestants crient "Suicidez-vous, suicidez-vous" aux forces de l'ordre, au moment où la police est touchée par une vague de suicides sans précédent.► Intrusion à La SalpêtrièreLors du défilé parisien pour la fête des travailleurs le 1er mai, des dizaines de manifestants pénètrent dans l'enceinte de l'hôpital de La Pitié-Salpêtrière et viennent frapper à l'une des portes du service de réanimation implorant qu'on leur ouvre. Le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner parle d'"attaque", mais rapidement des vidéos accréditent l'hypothèse de personnes tentant d'échapper à des gaz lacrymogènes. Le ministre reconnaîtra plus tard qu'il n'aurait "pas dû" employer le mot "attaque".
Le mouvement des "gilets jaunes", né le 17 novembre, a été marqué par une profusion d'images fortes, diffusées à la fois par les médias et les vidéos postées sur les réseaux sociaux, dont voici les plus marquantes.
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Le président Emmanuel Macron avait déclaré mardi que plusieurs décisions seraient prises "dans les prochaines heures" et annoncées par le ministre de la Santé Olivier Véran. Le ministre doit tenir un point presse ce mercredi à 19H00. Le conseil de défense doit aborder la situation épidémique, la nécessité de mesures localisées là où la circulation du virus augmente ou encore la manière d'accélérer les résultats des tests et les modalités d'utilisation de tests salivaires, selon des sources proches de l'exécutif. Paris, où le taux d'incidence du virus est remonté en flèche et atteint désormais 204 cas pour 100.000, selon le ministère, soit davantage qu'à Lyon ou Marseille, devrait à son tour être soumise à des mesures plus strictes. Selon des sources concordantes, lors d'une réunion lundi entre l'Agence régionale de santé d'Île-de-France, la mairie et la Préfecture de police de Paris, ont été envisagées l'interdiction de vente d'alcool à partir de 20H00, l'interdiction de tout rassemblement au-delà de 10 personnes, ainsi que la baisse de la jauge maximale autorisée pour les grands rassemblements de 5.000 à 1.000 personnes. Est également envisagée l'interdiction de location de salle pour des fêtes, y compris pour des mariages. Aucune mesure ne serait en revanche envisagée pour les Ehpad de la région parisienne, les transports, ni de restrictions d'horaires pour les bars et restaurants, rejetées catégoriquement par la maire de Paris Anne Hidalgo. La mairie de Paris met en garde contre des mesures trop contraignantes qui handicaperaient la vie économique et sociale."Nous, nous appelons à la vigilance: nous allons vivre longtemps avec ce virus il faut faire quelque chose de vivable. L'objectif c'est de se protéger mais il faut laisser une vie sociale se faire", selon Anne Souyris, adjointe de la maire de Paris chargée de la Santé."Si on interdit encore toute manifestation dehors, qu'allons-nous faire des manifestations culturelles du type +Nuit Blanche+ (prévue le 3 octobre) ou les cinémas en plein air?" s'est-elle interrogée. Alors que le Conseil scientifique appelle à des contraintes plus strictes dans les 20 grandes métropoles, Lyon, Bordeaux, Toulouse, Lille et Marseille ont toutes déjà annoncé ces derniers jours de nouvelles restrictions pour tenter d'enrayer le rebond du virus. Ces limitations portent sur la taille des rassemblements autorisés, les visites dans les Ehpad, les fermetures ou réductions d'horaires des bars. La France a ainsi durci les conditions sanitaires pour des millions des Français, afin de tenter de freiner le rebond épidémique qui touche également d'autres pays voisins.
Un conseil de défense consacré au Covid est organisé ce mercredi matin à l'Elysée, juste avant le conseil des ministres, a indiqué l'Elysée, une réunion qui pourrait notamment durcir les mesures sanitaires à Paris.
orangesum-4518
Les forces de l'ordre vont-elles voler au secours du commerce en ligne? Tel est le projet que révèle BFM Paris vendredi 7 septembre. Selon le média d'information lcoale, plusieurs commissariats parisiens pourraient se voir bientôt confier la mission d'assurer le bon déroulement de transactions initiées sur internet, en particulier sur des plateformes de vente et achat entre particuliers comme Le Bon Coin. L'objectif du projet est d'éviter les mésaventures aux vendeurs ou acheteurs. Un policier pour éviter les mauvaises surprisesSelon la nouvelle procédure, le vendeur publierait d'abord l'annonce concernant son bien sur un site de revente. Une fois un accord de principe conclu avec un acheteur, il pourra alors, au lieu de donner rendez-vous à l'acheteur à son domicile ou dans un lieu public, proposer de conclure la transaction au commissariat. Après validation de la date de rendez-vous sur une plateforme spécialisée, la revente s'effectuera en présence d'un policier. Dans le cas d'une vente de voiture, des emplacements réservés à la police pourraient même être utilisés afin de sécuriser la transaction, selon la même source. Si le projet fait son chemin à la préfecture de police de Paris, il interpelle les syndicats, qui ont fait part de leur incompréhension. "La police a d'autres chats à fouetter. Ce n'est pas de la mauvaise volonté de notre part, c'est que nous travaillons matin, midi, soir et nuit à flux tendu", déplore une représentant syndical interrogé par BFM Paris. Nous manquons beaucoup d'effectifs, c'est une tâche supplémentaire et ça ne correspond pas du tout à notre cœur de métier", ajoute t-il encore.
Selon BFM Paris, une expérimentation va être menée dans trois commissariats de la capitale afin de "sécuriser" les transactions entre particuliers.
orangesum-4519
Carlos Ghosn met la France devant ses responsabilités. Le très recherché homme d'affaires a organisé une conférence de presse à Beyrouth au Liban mercredi 8 janvier pour revenir sur sa récente fuite du Japon. Durant plus de deux heures, il a répondu aux interrogations mais en a également profité pour faire passer un message aux autorités françaises. Que cela soit lors de son assignation à résidence à Tokyo ou depuis qu'il réside à Beyrouth, l'ancien patron de Renault-Nissan a-t-il ressenti un réel soutien de la part de l'Etat français. « Vous auriez été à ma place, vous vous seriez sentie comment ? Soutenu ? Défendu ? Lâché ? Neutre ? Je ne sais pas, je ne me prononce pas pour l'instant », estime-t-il, d'un ton amer. « J'espère que ce n'est pas le cas, c'est ce que j'espère. »Ghosn espère être jugé « comme les autres »Carlos Ghosn a martelé à plusieurs reprises que la justice japonaise n'était pas un « système équitable ». Craignant de ne pas être jugé honnêtement, il espère que son cas sera défendu comme celui de n'importe quel « citoyen français. Comme les autres, mais pas au-dessous des autres », souligne-t-il lors de ce point presse à Beyrouth. Questionné sur les accusations qui pèsent sur lui en France, il reste serein. Comme le rappelle Le Figaro, deux enquêtes le visent : une première pour un potentiel abus de bien social lors de la location du château de Versailles pour son mariage, une seconde sur des contrats de conseil passés entre lui, le criminologue Alain Bauer et Rachida Dati. Une perquisition a même eu lieu en octobre 2019 au bureau de la maire LR du VIIe arrondissement de Paris. « Je ne suis pas inquiet », assure l'ancien PDG. « A partir du moment où la justice demande à me parler, je me présenterai à la justice française. Je n'ai rien à me reprocher. »S'il doute du niveau d'implication des autorités françaises dans son jugement au Japon, il assure n'attendre rien de l'Etat. « Rien du tout. Puisque le gouvernement français a dit 'présomption d'innocence', je le crois. Mais quand d'autres ont dit 'présomption d'innocence' et ont un langage corporel qui dit le contraire, je ne suis pas d'accord », dénonce-t-il.
Lors d'une conférence de presse ce mercredi 8 janvier, plusieurs journalistes ont fait allusion au manque de soutien des autorités françaises à Carlos Ghosn. La réponse de ce dernier ne s'est pas fait attendre.
orangesum-4520
Si la cote de popularité d'Emmanuel Macron remonte peu à peu, les Français ne sont toujours pas convaincus par son action. Un sondage Kantar-Onepoint* réalisé pour Franceinfo et publié mercredi 3 septembre révèle en effet que seul un quart des Français (25%) jugent son bilan positif, et 51% estiment que son bilan n'est pas bon. C'est néanmoins mieux que l'an dernier, lorsque 60% des sondés jugeaient son bilan négatif, rappelle la station. Le président de la République convainc surtout ses électeurs du premier tour de l'élection présidentielle, puisque 65% d'entre eux pensent que son bilan est positif, et séduit de plus en plus ceux de droite. En effet, un tiers des sympathisants de la droite et du centre portent un regard bienveillant sur l'action du chef de l'État, en hausse de 21 points par rapport à l'an dernier. À l'inverse, 65% des électeurs de la gauche et 83% des électeurs du Rassemblement national jugent son bilan négatif. Emmanuel Macron: en marche vers l'immobilisme ? par BFMTVMais surtout, les Français ne se sentent pas écoutés. Près de 8 personnes interrogées sur 10 (79%) estiment que le gouvernement devrait être à l'écoute des propositions des Français. "Le gouvernement ne donne pas le sentiment d'être au rendez-vous. Emmanuel Macron donne l'impression d'être capable d'écouter et de comprendre les Français pour seulement 30% des personnes interrogées et il donne le sentiment de bien expliquer sa politique pour 36%. Donc, effectivement, il reste un effort à faire", analyse sur Franceinfo Emmanuel Rivière, directeur général de Kantar Public. Les attentes des FrançaisParmi leurs préoccupations, les Français réclament une amélioration du pouvoir d'achat (58%), la protection de l'environnement (38%), en hausse de 10% par rapport à l'an dernier, et la diminution des impôts et des charges (38%). Concernant les actions et les projets du gouvernement, la réforme des retraites est rejetée par près d'un sondé sur deux (48%), alors que l'extension de la procréation médicalement assistée (PMA) à toutes les femmes est approuvée à 55%.* Sondage réalisé du 27 au 29 août 2019 sur internet, auprès d'un échantillon de 1 000 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.
SONDAGE. "Le gouvernement ne donne pas le sentiment d'être au rendez-vous", analyse Emmanuel Rivière, directeur général de Kantar Public, interrogé par Franceinfo après la publication d'un sondage Kantar-One Point réalisé pour la radio.
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Pour la période comprise entre le 20 février, lorsque le premier malade italien est signalé, et le 31 mars, la hausse est de 38,7%, avec 25.354 décès supplémentaires par rapport aux cinq années précédentes, selon le communiqué conjoint de l'Institut national des statistiques (Istat) et de l'Institut supérieur de la santé (ISS). Sur ces quelque 25.300 décès supplémentaires, "la mortalité +directe+ qu'il est possible d'attribuer au Covid-19 (...) est d'environ 13.700 décès", selon le communiqué. En ce qui concerne les 11.600 autres décès supplémentaires, "avec les données dont nous disposons aujourd'hui nous pouvons seulement avancer l'hypothèse de trois causes possibles", poursuivent les experts, même si elles sont toutes liées d'une manière ou d'une autre à la pandémie. Une première partie de ces décès, non chiffrée, serait due aux décès causés directement par le Covid-19 mais sans que des tests n'aient été effectués sur ces morts, qui échapperaient ainsi à ces statistiques. Une deuxième partie, non chiffrée non plus, serait causée par des +morts indirectes+, c'est-à-dire des complications causées par le Covid-19 comme par exemple "le dysfonctionnement des reins ou du cœur", selon les experts, et toujours chez des individus n'ayant pas été testés au virus. La troisième partie concerne les malades décédés en raison "de la crise du système hospitalier" débordé dans un premier temps par les malades de Covid-19 "et la peur de se rendre dans un hôpital dans les zones les plus touchées", selon le communiqué. Ces zones les plus touchées sont des départements du nord de l'Italie, épicentre de l'épidémie, qui ont enregistré des hausses moyennes de décès vertigineuses: Bergame, +568% de décès en mars 2020 par rapport à la moyenne des 5 années précédentes, Cremona, +391%, Lodi +371% ou Brescia, +291%. L'Istat précise que ses chiffres se basent sur ceux fournis par 6.866 municipalité sur les 7.904 que compte la péninsule. L'Italie a enregistré à ce jour 29.079 décès, +195 sur 24 heures, pour 211.938 cas, a annoncé lundi la Protection civile. La région la plus touchée reste la Lombardie avec 14.294 décès pour 78.105 cas. Pour la première fois depuis le 10 avril, le nombre total de personnes actuellement malades est tombé sous la barre des 100.000, à 99.980, en baisse de 199 sur 24 heures.
L'Italie, pays européen le plus touché par l'épidémie de Covid-19, a enregistré une hausse de 49,4% du nombre de décès en mars 2020 par rapport à la moyenne de ce mois sur la période 2015-2019.
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La riposte contre le coronavirus se met en place. La confirmation de 16 nouveaux cas, samedi 29 février, a incité le ministre de la Santé, Olivier Véran, à annoncer de nouvelles mesures de précaution. Des mesures adoptées lors du Conseil de Défense suivi du Conseil des ministres exceptionnels, qui se sont déroulés dans la matinée. Tous les "rassemblements de plus de 5.000 personnes" en milieu fermé seront annulés en raison de l'intensification de l'épidémie causée par le Covid-19. Il en sera de même pour les rassemblements "en milieu ouvert quand ils conduisent à des mélanges avec des populations issues de zones où le virus circule possiblement", comme le semi-marathon de Paris dimanche. Ces mesures, conduisent aussi à annuler la dernière journée du Salon de l'agriculture dimanche à Paris, a indiqué le ministre de la Santé Olivier Véran. Parmi les événements annulés cités "à titre d'exemple" par le ministre, figurent "le carnaval d'Annecy du 6 au 8 mars" et le salon immobilier Mipim de Cannes, dont les organisateurs avaient annoncé un peu plus tôt qu'il serait décalé à juin. Limiter ses déplacements"Ces mesures sont provisoires et nous serons sans doute amenés à les faire évoluer, ce sont des mesures contraignantes et nous souhaitons paradoxalement qu'elles durent un peu, parce que cela voudrait dire que nous parvenons à contenir la propagation du virus", a ajouté M. Véran. Des mesures encore plus strictes ont été prises pour les deux principaux foyers de propagation du virus en France, l'Oise et la commune de La Balme-de-Sillingy en Haute-Savoie. "Dans l'Oise et dans la commune de La Balme, tous les rassemblements seront interdits jusqu'à nouvel ordre", a indiqué M. Véran. Dans les cinq communes de l'Oise particulièrement touchées, Creil, Crépy-en-Valois, Vaumoise, Lamorlaye, Lagny-le-Sec, ainsi qu'à la Balme, "nous recommandons aux habitants de limiter leurs déplacements". "Ils peuvent se déplacer pour se nourrir, pour faire leurs courses", mais ils doivent éviter les "déplacements inutiles" et doivent "si possible recourir au télétravail". Dans les cinq communes de l'Oise, "les établissements scolaires qui comptent des cas contact et qui présentent donc un risque plus élevé ne rouvriront pas lundi", selon M. Véran. Il y a "en tout 59 patients hospitalisés", "12 guéris" et 2 décédés (un enseignant français de 60 ans dont le décès a été annoncé mercredi et un touriste chinois de 80 ans), a indiqué le ministre. Vendredi 28 février, le ministre avait déjà annoncé qu'une "nouvelle étape" avait été "franchie" avec la révélation de 19 nouveaux cas. "Le virus circule sur notre territoire. (...) Je recommande désormais d'éviter la poignée de main", avait préconisé Olivier Véran.
La confirmation de 16 nouveaux cas de Covid-19, portant le total à 73 en France, a incité le ministre de la Santé à prendre une série de mesures de précaution, samedi 29 février.
orangesum-4523
Manuel Valls sera-t-il candidat à la mairie de Barcelone ? L'ex-Premier ministre français, né dans la capitale catalane mais naturalisé français, multiplie depuis des mois les voyages en Espagne, participant à de nombreux débats et manifestations politiques pour dénoncer le séparatisme en Catalogne. Ce vendredi 21 septembre, le député apparenté La République en marche (LREM) se trouve notamment en Espagne, comme en atteste ce tweet posté dans la matinée. L'élu de l'Essonne va mettre fin au suspense mardi 25 septembre. "L'ex-Premier ministre de la République française Manuel Valls annoncera le 25 septembre quelle sera sa position par rapport aux élections municipales qui auront lieu à Barcelone en mai 2019", indique un communiqué transmis vendredi par son entourage. Cette annonce est prévue à 19h au Centre de Culture contemporaine de Barcelone. "Il m'en a parlé. Il m'a dit que c'était un choix de vie. Il en est heureux", a dit à l'AFP Aquilino Morelle, ami de l'ancien socialiste et ex-conseiller du président François Hollande. Va-t-il démissionner de l'Assemblée ? En cas de candidature à la mairie de la deuxième ville d'Espagne, Manuel Valls devra-t-il quitter l'Assemblée nationale ? Depuis plusieurs semaines, plusieurs voix dénoncent son absentéisme aussi bien sur les bancs de l'hémicycle que sur le terrain. Dimanche 16 septembre, la cheffe de file des députés socialistes à l'Assemblée nationale, Valérie Rabault a réclamé sa démission. "On ne peut pas être élu de la République française et en même temps, mener une campagne à Barcelone", a-t-elle estimé sur le plateau de l'émission Dimanche en politique sur France 3. S'il doit se présenter, "il devrait démissionner" de son poste de député, a fait valoir l'élue du Tarn-et-Garonne. Par ailleurs, Farida Amrani, ex-rivale de La France insoumise à l'ex-chef du gouvernement lors des législatives a lancé une pétition pour exiger sa démission immédiate. Interrogé par l'AFP, l'ancien conseiller de M. Valls, Harold Hauzy, a rappelé l'engagement de l'ancien Premier ministre en faveur du non-cumul des mandats, et dit avoir "peu de doute sur sa décision dès lors qu'il aura fait son choix sur la candidature".
L'ex-Premier ministre va annoncer mardi 25 septembre à Barcelone s'il est candidat aux municipales de la capitale catalane.
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"Je ne pensais pas recevoir autant de monde. Je pense que les gens en ont marre, du coup ils sortent beaucoup", explique Nada Belazouz, la propriétaire et gérante du restaurant, situé au boulevard du 11 décembre 1960, dans le quartier huppé du Val d'Hydra, sur les hauteurs de la Ville blanche."Mais bien sûr, je reste très à cheval sur le respect des protocoles (sanitaires), c'est très important", s'empresse-t-elle d'ajouter. Cafés, restaurants, plages, parcs et autres lieux de détente, ainsi que les grandes mosquées, ont rouvert le 15 août en Algérie, l'un des pays d'Afrique les plus touchés par la pandémie de Covid-19, sous l'œil vigilant des autorités. Près de 40.000 infections et plus de 1.400 décès ont été officiellement enregistrés sur le sol algérien depuis le recensement du premier cas le 25 février, selon le ministère de la Santé. A l'entrée de "Signature", une table prisée des amateurs de cuisine du monde, des affiches rappellent les consignes de sécurité. Il y a distribution de gel hydroalcoolique et le masque sanitaire est obligatoire pour tout déplacement, y compris pour aller aux toilettes, sans oublier la distanciation physique."De temps en temps, des gens le prennent mal mais je suis obligée, je préfère ça à ce qu'il y ait un problème ou qu'on me ferme mon restaurant tout simplement", admet Mme Belazouz, même si elle se plaint de devoir faire "la police" en sus du service."Le client ne peut entrer que s'il y est autorisé. Interdit d'attendre à l'intérieur du restaurant. Il faut s'essuyer les pieds sur un tapis désinfectant, se laver les mains avec le gel avant d'être accompagné à sa table", témoigne-t-elle. - "On allait exploser" -Partagé entre l'envie de sortir et la crainte d'un regain des infections, Mohamed Amine, un médecin pneumologue, avoue ne pas savoir si c'est le bon moment de déconfiner ou pas. "Mais en tant que simple citoyen algérien, après cinq mois de confinement, il nous fallait sortir un peu, sinon les gens allaient exploser à la maison", confesse-t-il. Parmi les recettes gastronomiques, le docteur Amine décompressera autour d'un wok asiatique, un plateau indien ou libanais, ou encore des grillades brésiliennes, avant de finir sur un thé ou café gourmand, un fondant ou des brownies. D'imposantes inscriptions en calligraphie arabe ornent les murs. L'une en forme de carte du monde, l'autre consiste en une simple phrase. Les clients qui s'y attardent quelques secondes peuvent y lire "L'amour parle toutes les langues". Également attablé dans la grande salle de 120 places, à la décoration sobre, chic et moderne, Abdelhamid, un chirurgien-dentiste, est content de pouvoir sortir ce soir: "Le déconfinement, c'est quelque chose de bon. Les gens peuvent se défouler, sortir, jouer"... Mais si certains restaurateurs et cafetiers ont pu rouvrir, d'autres n'ont pas eu cette chance, contraints de mettre la clef sous la porte. Les cinq mois de fermeture depuis le 19 mars et l'obligation de payer le loyer ont eu raison de leur enseigne. S'il est encore trop tôt pour chiffrer les pertes financières de la restauration, il est certain que beaucoup d'employés du secteur ont perdu leur emploi. Selon une récente enquête du ministère du Travail, à peine un quart de l'ensemble de la main-d'œuvre est allée travailler pendant le confinement. L'étude révèle que sur un échantillon limité de 3.600 entreprises, employant 440.171 travailleurs, 200.000 sont aujourd'hui sans ressources et 50.000 ont perdu leur emploi.
Après cinq mois de confinement, pandémie oblige, le restaurant "Signature", une des tables gastronomiques d'Alger, affiche complet. Avec, en supplément au menu, de strictes mesures de protection sous peine de nouvelle fermeture.
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C'est l'une des pommes de discorde de la réforme des retraites : le controversé "âge d'équilibre" voulu le gouvernement a fait l'objet d'une étude, qui détaille les effets attendus de cette mesure. L'exécutif souhaitait créer ce nouvel "âge du taux plein" dès 2022, puis le relever progressivement à 64 ans en 2027. Cette disposition a pourtant été retirée à la demande des syndicats, une "conférence des financeurs" devant proposer d'autres scénarios d'ici fin avril. Pourtant, l'étude d'impact annexée au projet de loi dresse déjà dans les grandes lignes les effets potentiels de la mesure. Le plus souvent, elle serait neutre: "La moitié environ des assurés ne modifieraient pas leur âge de départ", soit parce qu'ils "auraient atteint le taux plein, en l'absence de réforme, à un âge proche de l'âge pivot", soit parce qu'ils partiront, comme aujourd'hui, à 62 ans sans décote pour invalidité ou inaptitude. Certains y gagneraient: "Environ un tiers des assurés pourront partir plus tôt", de l'ordre "d'un an et demi en moyenne" pour la génération née en 1981. Un "décalage" qui "serait moindre pour les générations plus récentes", car "l'âge d'équilibre" augmenterait "au fur et à mesure des gains d'espérance de vie", se rapprochant de l'actuel âge d'annulation de la décote à 67 ans. D'autres, enfin, y perdraient: "Environ un cinquième des assurés partiront plus tard", d'à peu près "trois ans en moyenne pour les générations nées dans les années 1990", avec toutefois "un gain très significatif de pension, en moyenne supérieur à 20%". Dans l'ensemble, avec l'âge pivot, "l'âge moyen de départ serait plus élevé" d'un mois pour la génération 1990 (64 ans et 7 mois) et de 8 mois pour la génération 2000 (65 ans et 2 mois).
Selon une étude d'impact contenue dans le projet de loi sur la réforme des retraites, l'introduction d'un "âge d'équilibre" ne modifierait l'âge de départ que d'un assuré sur deux. "Environ un tiers des assurés pourront partir plus tôt", précise encore le document.
orangesum-4526
En plein examen de la réforme du code du travail, qui envisage d'assouplir les règles des CDD, les interventions des représentants de la majorité se multiplient pour défendre le projet du gouvernement. Jeudi 27 juillet, c'est le député LREM Sylvain Maillard qui a apporté sa pierre à l'édifice. Invité de la matinale de RFI, l'élu, qui est aussi chef d'entreprise, s'est dit favorable à des modifications en profondeur des lois régissant le salariat en France. "Moi je suis favorable à tout ce qui crée de l'emploi", a-t-il défendu au micro de la station. "On a des millions et des millions de chômeurs en France. Ce qu'il nous faut, c'est retrouver l'activité (...) Je dirais le contrat de travail, quelque part c'est quelque chose d'annexe." Sylvain Maillard (LREM): «Moi je suis favorable à tout ce qui crée de l'emploi»par RFILe contrat de travail ne doit donc pas être la préoccupation première des législateurs, selon Sylvain Maillard. Pour autant, une mutation des contrats doit avoir lieu. Le patron d'Alantys Technology, une entreprise de distribution de composants électroniques, a expliqué être pour l'instauration d'un "CDI à droits progressifs". Tel qu'il l'envisage, ce nouveau type de contrat offrirait des récompenses aux employés en fonction de leur ancienneté. "Plus vous restez dans une entreprise, plus vous gagnez des droits, de formation supplémentaire, des droits de congés supplémentaires, accès à un actionnariat, accès à une récompense de votre fidélité envers l'entreprise et envers la progression de votre entreprise", a-t-il détaillé. À titre personnel, le chef d'entreprise a affirmé proposer uniquement des CDI aux personnes recrutées dans sa firme, mais il comprend que d'autres n'agissent pas ainsi. "J'entends aussi le besoin de flexibilité de beaucoup de secteurs qui ont besoin d'engager des personnes sur du court terme. L'essentiel pour nous, c'est que nous ayons moins de chômage parce qu'à la fin en 2022 nous ne serons jugés que sur une chose : est-ce que nous avons remis la France au travail."
Le message est clair. S'il veut tout mettre en place pour favoriser l'emploi, le député de Paris Sylvain Maillard ne s'accroche pas au contrat de travail, une question qui n'est pas au centre du débat selon lui.
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Michel Drucker était l'invité du Buzz TV du Figaro ce jeudi à l'occasion de la sortie de son livre "Il faut du temps pour rester jeune". L'animateur en a profité pour répondre à quelques questions plus intimes. Interrogé sur la peur de mourir, l'animateur est catégorique : "Quand la mort frappera à ma porte, j'ouvrirai pas. C'est Woody Allen qui a dit ça". S'il confie "ne pas y penser tous les jours", Michel Drucker avoue qu'il aimerait "mourir en bonne santé" et "mourir comme Dalida, sur scène". Le présentateur de "Vivement dimanche" révèle que ce rêve était également celui de Charles Aznavour, décédé le 1er octobre dernier à son domicile, à l'âge de 94 ans. Le sujet de la mort, Michel Drucker l'a déjà évoqué avec son épouse, non sans une pointe d'humour. "Ma femme, qui ne manque pas d'humour, et d'une lucidité implacable, me dit : 'oh la la, le jour où tu vas mourir, je coupe mon téléphone'". Quant à un hommage national, comme celui de Charles Aznavour, le 5 octobre dernier, aux Invalides, ou encore l'hommage populaire rendu à Johnny Hallyday, Michel Drucker ne l'imagine pas. "Ou alors avec des chiens et des cyclistes, ou des mamies avec leur chien", s'amuse l'animateur. Avant d'ajouter : "Je préfère ne pas y penser, dire que ce sera dans la plus stricte intimité, je n'en sais rien, mais en tout cas ce serait grotesque d'avoir un hommage national. Je ne suis pas un grand français, comme l'ont été Simone Veil, Jean d'Ormesson et Aznavour. Je suis un homme qui a fait de la télévision, mais la télévision ne fabrique pas des stars".À 76 ans, Michel Drucker ne manque pas de projets. À la tête de "Vivement dimanche" et Vivement dimanche prochain" sur France 2, l'animateur prépare également une émission en direct sur Patrick Bruel.
Invité sur le plateau du Buzz TV ce jeudi, l'animateur a accepté de se confier sur sa vie privée, et plus particulièrement sur son rapport à la mort.
orangesum-4528
Emmanuel Macron recevra mardi à l'Elysée le Premier ministre japonais, Shinzo Abe pour un entretien, suivi d'un déjeuner de travail, a indiqué la présidence française dimanche 21 avril. Pour la France, la visite de Shinzo Abe intervient à un moment sensible, en pleine affaire Carlos Ghosn. L'ex-patron des constructeurs d'automobiles Renault et Nissan est actuellement détenu au Japon. Déjà sous le coup de trois inculpations pour minoration de déclarations de revenus et abus de confiance aggravé, Carlos Ghosn va de nouveau y être mis en examen pour abus de confiance à l'issue de sa garde à vue lundi, ont affirmé vendredi 19 avril des médias japonais. Coordination du G20 et G7Selon l'Elysée, la venue de Shinzo Abe permettra de coordonner les priorités de la présidence japonaise du G20 et de la présidence française du G7 de 2019. Les deux pays organisent respectivement le Sommet du G20 à Osaka fin juin et le Sommet du G7 à Biarritz fin août. Le président de la République souhaite consolider ces échéances bilatérales autour de quatre axes : la coopération dans la zone pacifique, les partenariats industriels et la coopération économique, la poursuite des échanges culturels, dans la continuité de la saison "Japonismes 2018" et de l'organisation en 2021 d'une saison culturelle française au Japon, a ajouté l'Elysée. Début avril, Shinzo Abe avait annoncé son intention de se rendre d'ici la fin du mois dans six pays, la France, l'Italie, la Belgique, la Slovaquie, les Etats-Unis et le Canada dans le cadre des préparatifs au sommet du G20.
Le Premier ministre japonais, Shinzo Abe, sera reçu à l'Élysée mardi 23 avril dans un contexte de tension avec l'affaire Carlos Ghosn.
orangesum-4529
L'énarque de 59 ans quitte ainsi la présidence de CMI France, le groupe de médias français du milliardaire tchèque Daniel Kretinsky (Elle et ses déclinaisons, Version Femina, Télé 7 Jours, Télé 7 jeux, France dimanche et Ici Paris, ainsi que l'hebdomadaire Marianne), qu'il assurait depuis début 2019. Il en reste un des administrateurs."A la suite de l'annonce de la création du FDPI (Fonds de dotation pour une presse indépendante) garantissant la stabilité et l'indépendance actionnariales de Libération, le management du titre est renforcé: Denis Olivennes est nommé DG et co-gérant de Libération. A l'issue de la création du Fonds de dotation, il prendra la présidence de Presse Indépendante SAS, société en charge du management de journal, dont il aura le contrôle opérationnel", précise un courriel envoyé aux salariés. Il "travaillera avec Laurent Joffrin, directeur de la rédaction, le management et les équipes de Libération pour construire ensemble l'avenir du journal autour de cinq piliers fondamentaux : la stabilité actionnariale, l'indépendance de la rédaction, l'excellence éditoriale, le développement numérique, la pérennité économique". Laurent Joffrin, qui reste directeur de la rédaction, lui avait succédé à L'Obs en 2011. Denis Olivennes a dirigé Numéricable, Canal+, la Fnac et le groupe Nouvel Observateur, avant de présider le directoire de Lagardère Active (ancienne division du groupe Lagardère dont dépendait notamment la radio Europe 1) entre 2011 et 2018.- Un quotidien "libre et provocateur" -"Je remercie Patrick Drahi (fondateur d'Altice, propriétaire de Libération) pour sa confiance et pour l'honneur qu'il me fait. Avec les équipes de Libération, nous allons travailler ensemble à construire l'avenir du journal, dans la fidélité à son histoire et le respect scrupuleux de ses valeurs de quotidien de gauche, incomparable sur le plan culturel, libre et provocateur dans son approche, rigoureux en termes d'information", indique-t-il dans le texte."Les journalistes, salariés, pigistes, lecteurs, partenaires et fidèles soutiens de ce titre unique dans l'univers des médias peuvent compter sur mon engagement à leurs côtés. Nous allons poursuivre et amplifier la dynamique actuelle en particulier sur le numérique, afin d'assurer le développement de Libération et son équilibre économique qui sont la condition de sa liberté", poursuit le nouveau dirigeant. Devant les salariés, il a garanti qu'il "n'interfèrerait jamais avec le contenu éditorial", selon un communiqué de la rédaction, qui "sera particulièrement attentive à ce que ces engagements soient tenus". Clément Delpirou, directeur de Libé depuis deux ans et demi, a décidé de quitter le groupe pour une "nouvelle aventure" dans le domaine de l'immobilier. Cet ancien dirigeant du groupe de presse professionnelle Infopro Digital avait été recruté par Altice fin 2017 pour son expertise numérique. Sous sa houlette, Libé est passé de 8.000 abonnés numériques (septembre 2018) à 50.000 fin juin. A Libération, c'était le 6e directeur général en deux ans. Mi-mai, Altice France, propriétaire de Libération, avait créé la surprise en annonçant son intention de se séparer du journal pour le transférer dans une société à but non lucratif, un dispositif inédit pour un quotidien en France et censé garantir l'indépendance du titre, mais pour lequel les salariés demandent "des garanties juridiques, financières et sociales"."Patrick Drahi a alimenté un fonds de dotation à la presse, à but non lucratif et incessible. Si la fondation fait des profits, ils seront réinvestis ou donnés à des œuvres. De quoi mettre le journal à l'abri des collusions entre éditorial et économique", estimait Clément Delpirou dans une interview "bilan" à Petitweb fin mai."Il me semble qu'on ne se lance pas en termes d'annonce, d'énergie, d'investissement, dans un dispositif comme celui-là pour se dire dans 18 mois, +c'est pas rentable je ne poursuis pas+. L'organisation Altice est adaptée pour de grandes sociétés, mais ces bureaux, ce siège social, pèsent sur les comptes. Ce dispositif +non profit+ permet de réduire les frais d'intégration dans un groupe", avait-il analysé.
Un nouveau patron pour Libération: Denis Olivennes, ancien dirigeant de Canal+, Europe 1 et du Nouvel Obs, va prendre les rênes du quotidien à l'occasion de son changement de statut pour devenir une fondation.
orangesum-4530
La condamnation de Metin Topuz à huit ans et neuf mois de prison intervient trois jours après que le président turc Recep Tayyip Erdogan eut émis le souhait de voir s'ouvrir une "nouvelle ère" dans les rapports entre la Turquie et les Etats-Unis après plusieurs années de tensions. Selon l'agence de presse étatique Anadolu, M. Topuz a été reconnu coupable d'avoir "aidé un groupe terroriste armé", mais a été acquitté de l'accusation d'"espionnage". Le procureur avait requis jusqu'à 15 ans de prison. M. Topuz était accusé d'avoir aidé l'organisation du prédicateur turc Fethullah Gülen, la bête noire de M. Erdogan qui l'accuse d'avoir orchestré une tentative de coup d'Etat en 2016. M. Gülen réfute toute implication. Selon l'agence de presse DHA, le tribunal d'Istanbul a en outre ordonné le maintien en détention de M. Topuz. Le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo s'est déclaré "profondément troublé" par le verdict, et a dit souhaiter qu'il soit "rapidement annulé". "Nous en appelons à nouveau au gouvernement turc pour qu'il résolve ce dossier de manière juste", a-t-il plaidé. Le procès de M. Topuz a empoisonné les relations entre la Turquie et les Etats-Unis ces dernières années. Chargé au consulat américain de faire la liaison entre les autorités américaines et la brigade de lutte contre le trafic des stupéfiants de la police turque, l'employé a été arrêté en octobre 2017 et maintenu depuis en détention provisoire. Il était accusé d'espionnage et d'appartenance au mouvement de M. Gülen. - "Aucune preuve" -M. Topuz a toujours rejeté les accusations. Il a affirmé que les contacts qu'il a pu avoir avec des personnes que les autorités turques présentent comme des partisans de M. Gülen s'inscrivaient dans le cadre de son travail, et qu'il ne faisait qu'"obéir aux ordres" de ses supérieurs au consulat. Lors de la dernière audience de son procès jeudi, il a une nouvelle fois clamé son innocence et réclamé son acquittement, selon DHA."Des responsables américains ont été présents à chaque audience du procès de M. Topuz à Istanbul, et nous n'avons vu aucune preuve crédible pour étayer cette décision", a déploré Mike Pompeo dans un communiqué. Selon lui, "cette condamnation sape la confiance dans les institutions turques et la confiance nécessaire qui fonde les relations turco-américaines"."M. Topuz a travaillé pendant près de trois décennies, sans relâche, à la promotion de la coopération entre les forces de l'ordre de la Turquie et des Etats-Unis et contribué à la sécurité des nos deux pays", a-t-il ajouté. Le mouvement du prédicateur Gülen a longtemps été un allié de M. Erdogan, jusqu'à leur rupture en 2013, avec notamment la publication d'enregistrements accusant l'entourage de l'actuel président turc de corruption. Les autorités ont alors multiplié les arrestations de partisans présumés de M. Gülen, un mouvement qui s'est accéléré après le putsch manqué de 2016. La condamnation de M. Topuz intervient au moment où la Turquie cherche à réparer ses relations avec les Etats-Unis. Celles-ci se sont fortement dégradées depuis 2016 en raison notamment de divergences sur le dossier syrien, de l'achat d'armes russes par Ankara et de l'arrestation de plusieurs employés consulaires des Etats-Unis, dont M. Topuz. Mais Ankara, sous le coup de sanctions américaines pour l'achat de batteries de défense antiaériennes russes S-400, s'efforce depuis plusieurs mois d'apaiser les tensions. M. Erdogan et le président américain Donald Trump ont ainsi eu lundi un entretien téléphonique lors duquel ils sont convenus de "coopérer étroitement" pour rétablir la stabilité en Libye, selon la présidence turque.
Un tribunal d'Istanbul a condamné jeudi un employé turc du consulat américain à près de neuf ans de prison pour "aide à un groupe terroriste", une décision qui risque de tendre les rapports entre Ankara et Washington.
orangesum-4531
Un nouveau ministre devrait bientôt entrer au gouvernement. Selon une information dévoilée par le Journal du Dimanche, dimanche 25 août, l'actuel haut commissaire à la réforme des retraites devrait bientôt devenir ministre chargé de ce dossier. C'est peu dire que le sujet de la réforme des retraites est sensible, et l'Elysée souhaite mettre Jean-Paul Delevoye en position de force pour défendre ce dossier devant le Parlement. Selon le JDD l'actuel Haut commissaire a accepté ce nouveau poste mais le calendrier de son entrée au gouvernement reste "incertain". Le projet de loi de réforme des retraites ne devrait pas être soumis au Conseil d'Etat avant la fin de l'année rappelle le JDD, et il se pourrait que l'entrée en fonction du futur ministre se fasse dans le cadre d'un remaniement plus vaste si certains ministres décident de se présenter aux élections municipales. L'hebdomadaire souligne que Jean-Paul Delevoye pourrait bénéficier d'une position favorable pour mener à bien cette réforme puisqu'il connait bien les députés pour les avoirs choisis alors qu'il était président de la commission nationale d'investiture d'En Marche pour les législatives de 2017."Consultation citoyenne"La ministre de la Santé, Agnès Buzyn a annoncé mercredi 21 août qu'une "concertation citoyenne" allait être mise en place sur la réforme des retraites, afin que "les gens puissent réagir" après la remise du rapport de Jean-Paul Delevoye sur cette réforme. "Cela pourrait "se faire sur Internet, dans des mairies, via des associations, ou des syndicats (qui) peuvent aussi consulter leurs bases", a expliqué la ministre. Mi-juillet, Jean-Paul Delevoye a présenté ses recommandations en vue du "système universel" par points promis par Emmanuel Macron pour remplacer la quarantaine de régimes existants. Le fruit de 18 mois de discussions avec syndicats et patronat... mais aussi d'une première "consultation citoyenne" réalisée l'an dernier.
L'Elysée a proposé à Jean-Paul Delevoye, d'entrer au gouvernement en tant que ministre chargé de défendre la délicate réforme des retraites. La date de sa prise de fonction n'est pas encore connue.
orangesum-4532
En deux années d'allers-retours quotidiens entre la France, où elle travaille, et l'Allemagne, où elle habite avec son compagnon, Sylvie Serayet n'avait jamais eu aucun problème à la frontière. Mais ça, c'était avant le confinement. Le 28 avril dernier, comme le relate France 3 Grand Est, la Française s'est vue refuser l'entrée en Allemagne par des policiers d'outre-Rhin. Alors qu'elle pensait avoir tous les papiers nécessaires, les forces de l'ordre n'ont rien voulu savoir. Si Sylvie Serayet a bien présenté son attestation d'employeur, prouvant qu'elle travaille en France, c'est le justificatif de domicile qui a posé problème. Car celui-ci est au nom de son compagnon, et non au sien. Intransigeants, les policiers allemands lui interdisent le passage et la somment de rejoindre l'adresse indiquée sur sa carte d'identité. Problème : c'est en Isère, à plus de 500 km de là. "J'en ai gros sur la patate"Devant cette impasse, elle a alors décidé de se rendre dans un commissariat (français) pour porter plainte contre les deux agents allemands. Malheureusement, aucun fonctionnaire n'a pu la recevoir et Sylvie Serayet a été obligée de revenir à sa voiture, sur le parking de la douane. Au petit matin, après une nuit d'enfer à observer le ballet des voitures, c'est ici qu'elle tourne une vidéo avec son portable pour raconter sa mésaventure. "J'en ai gros sur la patate (...) J'ai dormi sur le parking, jusqu'à 4h", confie-t-elle, en larmes, dans la vidéo relayée par France 3.À l'aube, elle est retournée au commissariat français pour déposer sa main courante. "Les policiers français ont appelé l'ambassade de France en Allemagne. Ils sont au top, vraiment compréhensifs. Depuis, ils m'appellent tous les deux jours pour savoir si j'ai encore eu des problèmes à la frontière", détaille-t-elle à France 3. Contactée par nos confrères, la police fédérale allemande qui gère les frontières affirment que les agents n'ont fait qu'appliquer la loi. Depuis, Sylvie a pris soin de rectifier sa situation administrative pour que son nom apparaisse sur le bail de son compagnon. Et ne plus jamais revivre une telle nuit.
Une Française habituée à faire des allers-retours entre son lieu de travail, dans le Haut-Rhin, et son domicile, en Allemagne, s'est vue refuser le passage à la douane par des policiers allemands. Comme le rapporte France 3, elle a dû dormir toute la nuit dans sa voiture.
orangesum-4533
La France va connaitre son deuxième mois de confinement face au coronavirus, alors que l'exécutif vient de présenter de nouvelles mesures dans le cadre du plan d'urgence gouvernemental face à la crise sanitaire. Dans ce contexte de mobilisation générale face à l'épidémie, Bruno Retailleau affiche ses réserves : "Si l'union nationale n'est qu'une bouée de sauvetage pour Emmanuel Macron, qui pour l'instant n'a pas bien géré la crise, je dis non", a t-il lancé à l'antenne de Radio Classique, jeudi 16 avril. "La concorde oui", a-t-il expliqué, "et d'ailleurs on l'a prouvé à de multiples reprises". Mais "si l'union nationale ça consiste à piéger l'opposition pour la faire taire", c'est non pour lui. L'allocution présidentielle, une "oraison funèbre du macronisme"Selon l'élu de Vendée, avec une union, "on tomberait dans le syndrome autrichien" et "on a bien vu que c'était l'extrême droite qui à l'époque en avait bénéficié, puisque cela avait permis à l'extrême droite de dire 'vous voyez il y a un seul paquet, les partis classiques, et l'alternative c'est nous' Je pense que ça n'est pas une bonne solution". Bruno Retailleau a par ailleurs évoqué la dernière allocution télévisée du président de la République durant laquelle Emmanuel Macron "nous a présenté une sorte d'oraison funèbre du macronisme". "Mais est-ce que tout ça va impliquer un changement, je ne le sais pas". Le chef de l'Etat a affirmé qu'"il y a dans cette crise une chance: nous ressouder et prouver notre humanité, bâtir un autre projet dans la concorde"."Dans les prochaines semaines, avec toutes les composantes de notre Nation, je tâcherai de dessiner ce chemin qui rend cela possible", a-t-il ajouté. Aux yeux du chef de file LR, déjà "parler (...) de casting gouvernemental au moment où beaucoup de Français souffrent, où certains meurent, c'est un peu surréaliste, et c'est pour moi de la politique politicienne". "Ce que je demande à Macron, ça n'est pas de réfléchir à qui sera le Premier ministre dans quelques mois, c'est de réfléchir à la bonne stratégie pour tirer les Français d'affaire", a t-il martelé. "Le confinement est indispensable mais ça ne suffit pas", dit-il. "On doit marcher sur deux jambes", ajoute le patron des sénateurs LR, insistant sur "l'autre stratégie, plus offensive" qui consiste en "un dépistage massif et une protection avec les masques".
S'il se dit favorable à "la concorde" face à la crise du Covid-19, le président des Républicains au Sénat n'épargne par Emmanuel Macron et l'exécutif, dont il fustige la gestion de crise.
orangesum-4534
Malgré le confinement, Emmanuel Macron a maintenu vendredi à l'Elysée la traditionnelle cérémonie de remise du muguet du 1er mai, mais en petit comité, en plein crash des producteurs de muguet paralysés par la fermeture des fleuristes. Une cérémonie au cours de laquelle il a rendu hommage aux agriculteurs, commerçants, grandes surfaces qui ont permis de "nourrir" le pays durant cette crise sanitaire du coronavirus. "Je veux avoir une pensée pour ceux qui travaille aujourd'hui (...) et pour tous ceux qui ont continué à travailler pour nous nourrir", a-t-il dit. "Nos concitoyens ont parfois appris à manger plus localement, une vertu qu'il faudra conserver, a-t-il ajouté. Evoquant la tradition de la remise du muguet, il a souligné que "cette tradition est aussi celle de toute une famille, celle du ventre de Paris, des Halles d'abord et de Rungis à présent. Je rends hommage à l'ensemble du monde agricole, de la chaîne agro-alimentaire, du monde de la distribution.""Il est trop tôt pour dire que la crise est finie, mais nous serons à vos côtés", a assuré le chef de l'Etat aux représentants de la filière horticole présents. "Le 11 mai sera une étape importante mais il ne sera pas le passage d'un état actuel à la vie normale. Il y aura une reprise qu'il faudra organiser et donc un accompagnement qu'il faudra continuer", a-t-il poursuivi. Le "11 mai sera une étape, il y en aura d'autres", a-t-il insisté. Le gouvernement doit notamment annoncer fin mai, en fonction de la situation sanitaire, si les bars, cafés et restaurants peuvent rouvrir "à partir du 2 juin".
"Il est trop tôt pour dire que la crise est finie", a estimé vendredi 1er mai le chef de l'Etat à l'occasion de la cérémonie de remise du muguet à l'Elysée, martelant que le 11 mai "ne serait qu'une étape".
orangesum-4535
Un total de 1,35 milliard de dollars (environ 1,21 milliard d'euros) en promesses ont été récoltés, a indiqué à la presse une porte-parole de l'ONU. Les travailleurs humanitaires sont confrontés à une "course contre la montre" pour éviter une aggravation de la double crise dans le pays, le plus pauvre de la péninsule arabique, avait averti plus tôt le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres. Cette conférence a été organisée alors que les organisations humanitaires s'inquiètent d'une propagation rapide du virus au Yémen. Ce défi sanitaire s'ajoute à la crise humanitaire, la pire au monde selon les Nations unies, après plus d'une demie décennie de guerre. Depuis mars 2015, l'Arabie saoudite intervient au Yémen à la tête d'une coalition militaire qui appuie le gouvernement yéménite contre les rebelles Houthis, soutenus eux par l'Iran. La guerre a fait des dizaines de milliers de morts, pour la plupart des civils, et l'ONU affirme qu'environ 24 millions de Yéménites --plus des deux tiers de la population-- dépendent d'une forme ou d'une autre de l'aide humanitaire.- "Action urgente" -Lors de la conférence, l'Arabie saoudite a promis 500 millions de dollars (environ 448 millions d'euros) d'aides. Les Etats-Unis, important fournisseur d'armes du royaume, ont promis 225 millions de dollars (environ 201 millions d'euros) et l'Allemagne a annoncé 125 millions d'euros. Le Royaume-Uni, un fournisseur d'armes important de l'Arabie saoudite, a promis 160 millions de livres (environ 179 millions d'euros). Les Emirats arabes unis, alliés de Ryad et impliqués dans le conflit yéménite, n'ont rien promis. "Nous apprécions les promesses faites aujourd'hui mais elles sont loin de ce qui est nécessaire pour atténuer les souffrances", a réagi Jan Egeland, du Norwegian Refugee Council."Des millions de Yéménites sont confrontés à la double peine de la famine et de la pandémie", a-t-il ajouté. Plus tôt, M. Guterres avait estimé à 2,41 milliards de dollars (2,16 milliards d'euros) le montant de l'aide nécessaire essentielle de juin à décembre, dont des programmes pour lutter contre le Covid-19."Combattre le Covid-19 en plus de l'urgence humanitaire déjà présente requiert une action urgente", avait-il martelé. Un total de 180 millions de dollars sont nécessaires pour lutter contre le Covid-19, a estimé pour sa part le secrétaire général adjoint de l'ONU pour les affaires humanitaires, Mark Lowcock, qui participait à cette visioconférence, tout comme le ministre saoudien des Affaires étrangères Fayçal ben Farhane. Selon l'ONU, le virus est probablement déjà présent dans la plupart des régions du Yémen, où gouvernement et rebelles n'ont annoncé que quelques centaines de cas dans des bilans séparés. La situation humanitaire dans l'ensemble du pays risque de s'aggraver: les organismes d'aide intervenant dans le pays se dirigent vers un "gouffre budgétaire", a prévenu Jens Laerke, porte-parole du Bureau de coordination des affaires humanitaire des Nations unies (Ocha). Dans une déclaration commune, les responsables du Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef), du Programme alimentaire mondial (PAM) et de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) ont également tiré la sonnette d'alarme.- "Catastrophe" -Pour l'ONG Médecins sans frontières (MSF), le Yémen se tient au bord d'une "catastrophe", ses infrastructures sanitaires étant trop fragiles pour faire face au nouveau coronavirus, mises à mal par des années de guerre."Le Covid-19 n'est que le dernier défi dans une situation qui se détériore", a affirmé Abdallah al-Rabiah, chef du Centre d'aide et de secours "Roi Salmane", chargé de l'assistance humanitaire saoudienne au Yémen. Tout en menant ses interventions militaires contre les Houthis --ce qui a mené à une intensification du conflit--, Ryad estime être l'un des principaux pourvoyeurs d'aide humanitaire au Yémen. De leur côté, les rebelles ont vu dans la visioconférence de mardi une "tentative stupide (des Saoudiens pour cacher) leurs crimes", selon un porte-parole cité par leur chaîne de télévision Al-Masirah. La coalition menée par Ryad est notamment accusée de multiples bavures contre des civils au Yémen."L'Arabie saoudite continue de se laver les mains du rôle de sa coalition dans l'aggravation de la catastrophe humanitaire au Yémen, mais co-organiser cet événement ne dupera personne", a affirmé Afrah Nasser, un chercheur de Human Rights Watch. Si la visioconférence ne parvient pas à susciter suffisamment de dons, près de 5,5 millions de Yéménites pourraient perdre l'accès à une aide alimentaire et à une eau potable, dans ce pays fréquemment menacé par le choléra, avait indiqué plus tôt l'ONG Save the Children.
L'ONU n'a récolté mardi que la moitié des 2,4 milliards de dollars réclamés pour tenter de mettre fin à la grave crise humanitaire au Yémen, ravagé par la guerre et le nouveau coronavirus, à l'issue d'une conférence virtuelle organisée avec l'Arabie saoudite.
orangesum-4536
Ils ont percuté le fonctionnaire avant de prendre la fuite pour éviter un contrôle. Deux hommes, soupçonnés d'avoir grièvement blessé un agent des douanes ce mardi au niveau d'un péage dans la Drôme, transportaient une somme de 80 000 euros à bord d'un véhicule volé. Âgés de 31 et 33 ans et déjà connus de la justice, les suspects ont été interpellés peu après les faits, a-t-on appris mercredi auprès du parquet. Domiciliés dans les Bouches-du-Rhône et dans le Vaucluse, les deux hommes placés en garde à vue ont déjà un passé judiciaire "lourd", notamment pour des affaires de trafic de stupéfiants, a rapporté le procureur de la République à Valence, Alex Perrin. Une enquête pour tentative d'homicide et blanchiment d'argent a été ouverte. Les jours du fonctionnaire ne sont pas en danger. Le douanier de 39 ans, touché au crâne, est hospitalisé à Valence. Mardi en fin d'après-midi, il a été percuté et grièvement blessé par une voiture qui a pris la fuite lors d'une opération de contrôle au péage de Tain l'Hermitage, dans la Drôme. Le véhicule a été abandonné peu après par ses deux occupants qui sont partis à pieds avant d'être interpellés par les gendarmes. 6 barrages des douanes forcés depuis le 30 aoûtMercredi, la CFDT a réclamé dans un communiqué des "condamnations plus lourdes et plus dissuasives pour les chauffards". Selon le syndicat -le premier chez les douaniers- les passages en force de barrages routiers "sont devenus quasiment le quotidien pour les douaniers". Il relève pas moins de 6 barrages des douanes forcés depuis le 30 août sur les routes françaises". "Il y a une augmentation depuis quelques années, il y a de plus en plus de rébellion, parfois des conducteurs forcent des barrages alors qu'ils ne relèveraient que de petites condamnations", a indiqué à l'AFP David-Olivier Caron Secrétaire général CFDT Douane. "Lorsqu'il n'y a pas de blessé, les contrevenants ne risquent souvent qu'une amende ou une peine avec sursis", dit-il. Le syndicat réclame non seulement des peines plus lourdes mais aussi une prise en compte de la dangerosité du métier de douanier avec un déroulement de carrière et des conditions de retraite spécifiques.
Les deux hommes soupçonnés d'avoir percuté un douanier en forçant un barrage dans la Drôme mardi 22 septembre transportaient 80 000 euros à bord du véhicule volé avec lequel ils avaient pris la fuite, a-t-on appris mercredi 23 septembre. Cet incident est dénoncé par la CFDT comme étant "quotidien".
orangesum-4537
"Les violences conjugales ne sont pas des disputes de couples où les torts seraient partagés : c'est souvent un processus d'emprise sexiste, tellement ancré dans nos mentalités et dans nos pratiques que certains hommes se sont habitués à l'impunité", a lancé le chef du gouvernement en préambule. Pour ouvrir le "Grenelle" consacré à la lutte contre les violences conjugales, Édouard Philippe était entouré de plusieurs ministres, notamment Marlène Schiappa (Égalité entre les femmes et les hommes), Nicole Belloubet (Justice) et Christophe Castaner (Intérieur). • 1.000 places d'hébergement supplémentairesLe gouvernement va tout d'abord créer 1.000 nouvelles places d'hébergement et de logement d'urgence destinées aux femmes victimes de violences conjugales à partir du 1er janvier 2020, a annoncé le Premier ministre. "La première urgence, c'est de protéger les femmes victimes de violences conjugales en leur assurant une mise à l'abri rapide", a-t-il expliqué. Pour cette mesure, 5 millions d'euros seront débloqués. Ces places s'ajoutent aux quelque 5.000 existantes. Elles se déclineront en 250 places "dans les centres d'hébergement d'urgence, pour assurer des mises en sécurité immédiates", et 750 places de "logement temporaire", pour des périodes comprises entre 6 mois et un an, a précisé le chef du gouvernement. Comment trouver une place d'hébergement ? "Nous créerons une plateforme de géolocalisation pour que les associations, les forces de l'ordre, identifient en temps réel les places d'hébergement disponibles", propose encore Édouard Philippe. • Porter plainte à l'hôpital Le gouvernement souhaite également "généraliser la possibilité de porter plainte à l'hôpital" pour les victimes. "Quand une femme se rend aux urgences pour coups et blessures, c'est déjà suffisamment pénible. Si elle doit retourner chez elle avant de porter plainte, elle retrouvera son conjoint qui risque de la menacer", a fait valoir le chef du gouvernement. La possibilité de porter plainte à l'hôpital sera généralisée "à partir du 25 novembre", date de la fin de ce Grenelle, a-t-il précisé.• Un accueil "irréprochable" au commissariat "Quand une femme a le courage de porter plainte, l'accueil que lui réservent les forces de l'ordre doit être irréprochable", a estimé Édouard Philippe. Le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner va donc lancer "un audit de 400 commissariats et gendarmeries, ciblé sur l'accueil des femmes victimes de violences conjugales". Emmanuel Macron, qui s'est rendu mardi matin dans les locaux du 3919, "Violences femmes info", à Paris, a notamment pu écouter l'appel d'une femme en détresse que les gendarmes refusaient d'accompagner chez elle pour récupérer ses affaires à son domicile, où se trouvait son mari violent.• Généraliser le bracelet anti-rapprochement "L'interdiction judiciaire n'empêche pas toujours les féminicides", a par ailleurs déploré le Premier ministre. "Nous voulons que le bracelet anti-rapprochement soit très largement mis en place, dès cette année", a-t-il lancé.• Ne pas oublier les enfantsPour le chef du gouvernement, "tant que les hommes se convaincront qu'ils peuvent frapper la mère de leurs enfants sans être de mauvais pères, on peut redouter qu'ils continuent à le faire". "Dans plus de 80% des cas, les violences conjugales et les violences faites aux enfants sont liées", a-t-il détaillé. "En cas de plainte, le juge pénal pourra permettre à la mère de prendre seule les décisions tout en continuant à percevoir une pension alimentaire", propose le gouvernement. • Une justice plus rapide et plus efficaceLe gouvernement prévoit aussi un volet judiciaire. Ainsi, des "procureurs référents spécialisés" dans les violences conjugales seront identifiés "dans les 172 tribunaux de France métropolitaine et outre-mer". Des chambres d'urgence seront aussi expérimentées, a annoncé le Premier ministre. "Nous expérimentons ces chambres d'urgence pour que les dossiers soient traités en 15 jours avec une meilleure articulation des différents acteurs judiciaires. la première expérimentation aura lieu à Créteil", a précisé le chef du gouvernement. Le collectif féministe "Nous toutes" avait recensé lundi 101 féminicides par compagnon ou ex-conjoint en France depuis le début de l'année.
Le gouvernement lançait, mardi 3 septembre à Matignon, en présence de familles de victimes, son "Grenelle" des violences conjugales, pour enrayer un phénomène ayant déjà fait plus de 100 victimes depuis le début de l'année.
orangesum-4538
"J'entends l'impatience" mais "on avance". C'est par ces mots qu'Olivier Véran a voulu rassurer mercredi 10 juin les soignants, dont il assure "entendre l'impatience". Le ministre de la Santé a ainsi répondu à l'agacement de certains syndicats face au Ségur de la Santé, cette concertation lancée en grande pompe par Edouard Philippe le 25 mai, qui doit déboucher d'ici la mi-juillet sur des propositions concrètes pour l'hôpital public et les soignants. Lors d'une audition devant la commission des Affaire sociales du Sénat, le ministre de la Santé a promis des "avancées" rapides sur ce dossier, alors que les critiques se multiplient sur le déroulement des discussions. "De toutes façons on est tenu par notre propre agenda (...) Il faut qu'on bouge vite", a-t-il assuré, précisant s'être entretenu mercredi matin par téléphone avec plusieurs syndicats sur le sujet. Les syndicats dénoncent une "parodie"Plusieurs syndicats se sont agacés ces derniers jours de la façon dont étaient menées les discussions, dénonçant une "parodie de concertation" et une "opération de communication". "La méthodologie du Ségur de la Santé pose problème", a ainsi estimé le Collectif Inter-Hôpitaux (CIH), en regrettant "l'absence de transparence dans la conduite des travaux". "Des réponses concrètes doivent être apportées maintenant", a insisté le collectif. "Le Ségur fait partie intégrante du problème et pas de la solution", a estimé de son côté Sud santé, quatrième syndicat dans la fonction publique hospitalière (8,5%), qui a décidé de claquer la porte des discussions pour dénoncer l'absence de proposition chiffrée de la part du gouvernement. Interrogé sur ce point, Olivier Véran a assuré mercredi ne pas pouvoir pas "sortir un chiffre" à ce stade, évoquant le "respect" des "négociations". "Rien ne serait à mon sens moins productif que claquer la porte aujourd'hui", a-t-il néanmoins assuré. Primes variablesConcernant les primes de 500 à 1.500 euros versées aux soignants, elles aussi critiquées, en raison de critères d'attribution jugés trop restrictifs, le ministre a également défendu l'approche du gouvernement."Tous les soignants ont une prime. Mais le niveau de la prime varie en fonction de la charge épidémique rencontrée dans l'établissement", a-t-il assuré. "Chacun bien sûr a été impliqué. Mais je crois qu'une infirmière de réanimation à Mulhouse a été encore plus impliquée qu'un médecin de médecine nucléaire d'un hôpital situé hors de tout cluster, qui ne s'est pas vu transférer de malade de réanimation", a-t-il justifié.
Auditionné ce mercredi au Sénat, Olivier Véran a tenu à rassurer les soignants, critiques face au Ségur de la Santé. De nombreux syndicats dénoncent les méthodes de cette concertation entre le gouvernement et le personnel soignant, destiné à réformer l'hôpital public.
orangesum-4539
Les 743.000 candidats qui passaient le bac cette année vont connaître leurs résultats vendredi matin. Les académies d'Aix-Marseille et de Poitiers ouvrent le bal en donnant les leurs dès 08h, suivie de Lyon, Orléans et Reims à 08h30. Dans les autres académies, les lycéens seront fixés à 10h. Stress supplémentaire pour les lycéens, qui sont soumis à une incertitude liée au mouvement de grève de correcteurs, opposés à la refonte de l'examen bicentenaire. Pour contraindre le gouvernement à rouvrir des négociations sur les réformes du lycée et du bac qu'ils dénoncent, des professeurs ont refusé de saisir les notes des candidats mais aussi, pour certains, de rendre les copies. Selon Jean-Michel Blanquer, "une centaine de centres sur 1.500" où se tenaient jeudi les derniers jurys de délibérations ont été perturbés."Comme beaucoup de mes camarades, je suis dans le doute. Stressée, et en colère.. On se dit qu'on a travaillé pendant parfois deux ou trois mois pour qu'on ne sache même pas si notre travail vaudra au final quelque chose...", regrette Victoire élève au lycée La Bruyère à Versailles. Comme elle, de nombreux candidats se sentent pris entre deux feux et craignent de recevoir des résultats "faussés". Des résultats provisoires Car face à cette mobilisation, et pour permettre aux candidats de connaître leurs résultats à la date prévue, le ministre de l'Éducation a détaillé mercredi une "solution technique" : si certaines notes d'examen manquaient, ce seront les notes du contrôle continu du l'année qui seront prises en compte pour compléter la moyenne. Et si la note du bac s'avère finalement meilleure, c'est celle-là qui sera conservée. "Tous les élèves de France qui ont passé le baccalauréat auront leurs résultats (vendredi) matin", a martelé le ministre jeudi soir. Ironie du sort, les opposants à la réforme du bac, prévue pour 2021, dénoncent justement un futur examen qui fera la part belle au contrôle continu. Vendredi, dans chaque centre de délibération, les candidats, âgés cette année de 11 à 77 ans, pourront voir affichés "en même temps que les résultats, la liste des élèves qui auraient une note provisoire", a précisé le ministère jeudi soir. Jean-Michel Blanquer l'assure : seuls "700 correcteurs" grévistes sur les 175.000 mobilisés pour l'examen retenaient encore jeudi soir "autour de 30.000 copies" sur les quatre millions à évaluer. Fuite des résultatsAutre cafouillage jeudi soir à Lille : de nombreux candidats ont pu accéder à leurs résultats avant l'heure, rapporte le quotidien La Voix du Nord. Les résultats du bac ont fuité sur le site internet de l'académie. Le quotidien régional souligne que ceux-ci "ont été accessibles assez longtemps pour que des candidats puissent consulter leurs résultats" et transmettent des captures d'écran de leurs résultats. Depuis, la page a été bloquée. Pour décrocher le précieux sésame, il faut une moyenne supérieure ou égale à 10/20. Une moyenne entre 8 et 10 ouvre le droit au repêchage avec les épreuves orales de rattrapage, qui auront lieu lundi et mardi. Les candidats admis à l'oral devront choisir une ou deux matières à repasser, généralement celles où ils pensent améliorer nettement leurs notes de l'écrit. Les résultats de Guyane et Mayotte sont déjà connus depuis trois jours. Depuis 2012, le taux de réussite au bac dépasse les 80%. En 2018, 88,3% des candidats ont empoché le diplôme (après 87,9% en 2017 et 88,6% en 2016).
La session 2019 du baccalauréat aura été mouvementée entre une publication des résultats du bac qui s'annonce perturbée à cause d'une grève des enseignants, des soupçons de fraude qui pèsent sur les épreuves de mathématiques avec une enquête ouverte et plusieurs personnes placées en garde à vue, et une fuite des résultats sur le site de l'Académie de Lille.
orangesum-4540
Pas plus de 10 personnes rassemblées dans les parcs, sur les plages ou les quais, soirées dansantes interdites dans les bars, fêtes étudiantes, Journées du patrimoine ou Foire de Marseille annulées, sorties scolaires suspendues, interdiction de consommer debout dans les bars, de consommer de l'alcool sur la voie publique...: s'exprimant à deux heures d'intervalle, la préfète de Gironde Fabienne Buccio, et son homologue des Bouches-du-Rhône Christophe Mirmand ont annoncé une série de mesures quasi similaires. La préfète de la Loire, Catherine Séguin, a également pris lundi soir de nouvelles mesures restrictives à la suite de ses deux homologues, rendant notamment le port du masque obligatoire à Saint-Etienne. Tout comme le préfet du Nord, Michel Lalande, qui a annoncé l'annulation des Journées du Patrimoine dans plusieurs métropoles et de la Fête des voisins sur l'ensemble du département, appelant notamment au report des rassemblements privés. Mais les nouvelles mesures les plus restrictives concernent, en Gironde, Bordeaux et son agglomération (800.000 habitants), et dans les Bouches-du-Rhône, les communes où le taux d'incidence de la maladie dépasse le seuil d'alerte, à 100 cas pour 100.000 habitants --soit, lundi, 27 communes, où le port du masque est désormais obligatoire, comme à Marseille. Les deux départements, et en particulier Bordeaux et Marseille, avaient été mis en avant vendredi par le Premier ministre Jean Castex dans un discours, au cours duquel il avait sommé les préfets concernés de proposer de nouvelles mesures.- Stades presque vides -"Les rassemblements, c'est 10 personnes mais on peut avoir une jauge jusqu'à 1.000", contre 5.000 auparavant, a détaillé la préfète Fabienne Buccio en conférence de presse. A Marseille --où une limitation similaire a été annoncée par le préfet-- comme à Bordeaux, cette jauge maximale, qui s'appliquera aussi dans les salles de spectacle, va faire sonner encore plus creux les stades de l'OM et des Girondins de Bordeaux en Ligue 1 de football, ou de l'Union Bordeaux-Bègles en Top 14 de rugby. Laurent Marti, président de Bordeaux-Bègles, est du reste monté immédiatement au créneau en déplorant dans Sud-Ouest des mesures "pas appropriées". Concernant les bars et restaurants, qui redoutaient une fermeture avancée, la préfète de Gironde a expliqué préférer "garder les personnes à l'intérieur d'un bar qui sera bien géré et organisé, plutôt que de pousser les gens dehors". A Marseille non plus, les règles ne changeront pas, et ces établissements devront fermer de 00H30 à 06H00.- "Avertissement très clair" -"Il n'est pas question de faire s'affronter la ville de Marseille et les Marseillais et l'Etat", a commenté le premier adjoint socialiste de Marseille Benoît Payan, dont la ville avait été au coeur de polémiques avec le gouvernement à l'occasion de l'annonce de précédentes mesures sanitaires. Saluant en M. Mirmand un "homme de dialogue", il a rappelé qu'"on ne (pouvait) pas avoir de mesures aussi contraignantes sans explications et sans moyens de l'Etat"."Le Premier ministre a validé une forme de décentralisation (...) et c'est une très bonne chose", a réagit sur BFM TV le président LR de la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur Renaud Muselier. "Il s'agit de remettre en place une responsabilité individuelle et collective", a-t-il poursuivi, évoquant "un avertissement très clair pour les habitants de la région, et notamment de Marseille". Au total, la France a enregistré plus de 6.000 nouveaux cas de Covid-19 et 34 personnes sont décédées à l'hôpital en 24 heures, selon les données de Santé publique France publiées lundi soir. Le nombre de malades entrant en réanimation a encore augmenté, avec 448 nouveaux patients ces sept derniers jours, soit 21 de plus en 24 heures. L'épidémie a aussi fait 12 morts parmi les résidents d'un Ehpad de Bourg-en-Bresse au cours des dernières semaines. Gironde et Bouches-du-Rhône ont largement dépassé le seuil d'alerte en termes d'incidence de la maladie, à 158 cas pour 100.000 habitants en Gironde, et 212 cas pour 100.000 habitants dans les Bouches-du-Rhône. Le CHU de Bordeaux soigne aujourd'hui 77 patients Covid, dont 24 en réanimation, "avec une augmentation très forte depuis une dizaine de jours". Mais l'offre de lits de réanimation, 180 lits actuellement, peut être portée si besoin à 300 lits, a rappelé M. Bubien. A Marseille, les hôpitaux publics ont quant à eux mis en place 155 lits dédiés aux malades du Covid-19, dont 35 en réanimation. Lundi, 129 étaient occupés, dont 31 lits de réanimation.
Abaissement à 1.000 personnes de la jauge pour les événements publics, restriction des visites dans les Ehpad, appels à limiter les rassemblements dans la sphère privée: les préfets de Gironde, du Nord et des Bouches-du-Rhône ont renforcé lundi les mesures pour juguler le Covid-19.
orangesum-4541
Ayant régné sur l'Espagne pendant 38 ans, il a longtemps été très populaire, notamment pour avoir conduit entre 1975 et 1977 la transition de la dictature de Francisco Franco vers la Démocratie. Mais il a vu sa réputation ternie quand le pays avait pris conscience des lourds soupçons de corruption pesant sur lui. Lundi, l'ex-Roi de 82 ans a annoncé sa "décision réfléchie de [s']exiler, en cette période, en dehors de l'Espagne", dans une lettre adressée à son fils Felipe VI, où il exprime "sa profonde peine" et sa "grande sérénité". La justice, en Suisse et en Espagne, enquête notamment sur une centaine de millions de dollars qui auraient été secrètement versés sur un compte en Suisse à Juan Carlos Ier par l'Arabie saoudite. En juin, la Cour suprême espagnole avait annoncé l'ouverture d'une enquête, pour cerner l'éventuelle responsabilité de l'ancien monarque, mais uniquement pour des faits commis après son abdication en 2014.- Arrivé à dix ans -Né à Rome le 5 janvier 1938, le petit-fils du roi d'Espagne en exil Alphonse XIII grandit dans une famille royale "pas très tendre", qui le place en pensionnat en Suisse, selon l'historien britannique Paul Preston. Le petit prince blond n'a que dix ans quand on lui fait prendre un train vers un pays qu'il ne connaît pas: l'Espagne. Francisco Franco - qui dirige le pays depuis qu'il a remporté une Guerre civile sanglante (1936-1939) - a décidé de le faire éduquer auprès de lui. Juan de Bourbon a accepté de confier son fils au dictateur en espérant rendre un jour le trône aux Bourbons... - Dans l'ombre de Franco -Un drame absolu - dont il ne parlera jamais - marque sa jeunesse: en jouant avec une arme chez ses parents au Portugal, le garçon de 18 ans tue d'une balle son frère de 14 ans. Formé dans les académies militaires, il va passer 27 ans dans l'ombre de Franco, qui le considère peut-être comme le fils qu'il n'a pas eu mais dévore les rapports de police à son sujet. En 1962, Juan Carlos épouse la fille du roi de Grèce, Sofia, avec laquelle il aura trois enfants, Elena, Cristina et Felipe. Deux jours après la mort du dictateur, le voila enfin proclamé roi, le 22 novembre 1975. L'Espagne s'en méfie, mais le souverain fait évoluer le pays vers la Démocratie avec la légalisation du parti communiste, l'amnistie des délits politiques et en 1977, les premières élections libres depuis 1936. Le 23 février 1981, il réaffirme sa place dans l'Histoire en neutralisant un coup d'Etat militaire fomenté par son ancien secrétaire particulier.- Fortune occulte -Ayant belle allure, en uniforme militaire comme en costume ou tenue de sports, ce roi passionné de ski, moto, voile, chasse, tauromachie - connaît l'apogée de sa popularité en 1992, au moment des Jeux olympiques de Barcelone et de l'Exposition universelle de Séville. Le pays a longtemps fermé les yeux sur ses innombrables liaisons amoureuses, ses amitiés compromettantes et ses affaires en coulisses. Son déclin débuta par une chute où il se cassa la hanche, pendant un safari de luxe en 2012 au Botswana. Au cœur de la crise financière mondiale qui a mis le pays à genoux, l'Espagne découvre qu'il est allé chasser l'éléphant, aux frais d'un entrepreneur saoudien, en compagnie de la femme d'affaires allemande qui partageait alors secrètement sa vie. L'ancien roi est soupçonné d'avoir servi ses intérêts en servant ceux de l'Espagne, en amassant une fortune occulte à l'étranger, notamment grâce à ses relations avec les monarchies du Golfe. Pour tenter de limiter le discrédit de la monarchie, son propre fils Felipe VI a pris ses distances, lui retirant une dotation annuelle de près de 200.000 euros et a annoncé qu'il renonçait à l'héritage paternel.
Juan Carlos Ier, qui a annoncé lundi quitter l'Espagne après sa mise en cause dans une affaire de corruption, a été un personnage-clef et romanesque de l'histoire de l'Espagne, choisi par un dictateur pour lui succéder avant de devenir "le roi de la Démocratie" puis de connaître le discrédit.
orangesum-4542
Il était hors de question de laisser sa création s'éteindre à petit feu. BFM Lyon revient sur le confinement surprenant d'Igor Chmakoff. Ce Lyonnais est le patron de « La compagnie des tanneurs », une PME se consacrant à la vente de peaux aux particuliers et aux artisans. Et depuis le 16 mars dernier, il a tout simplement choisi de se confiner... dans ses bureaux. Les locaux de sa société se situent au sud de Lyon à Irigny précisément. Au sein des 2300 mètres carrés dont il dispose, il tente de faire survivre une entreprise qui est actuellement amputée de quatre salariés au chômage partiel et deux en télétravail uniquement. « On continue à bosser, à préparer les commandes, à préparer tout ce qu'on n'a pas eu le temps de faire dans la semaine parce que le téléphone n'arrête pas de sonner, de huit heures à huit heures », explique Igor Chmakoff. Une douche, une cuisine, une salle à manger aménagées Une fois que son lieu de confinement était identifié, ce chef d'entreprise a décidé de mettre en place un certain confort. Il peut profiter de plusieurs éléments déjà présents sur place : une douche, une salle à manger, une cuisine auxquelles il a rajouté une machine à laver et même une table à repasser. « C'est ma première maison, ici. C'est assez confortable, je pense qu'il y a pire que moi. Mais ça reste une chambre au bureau, dans une zone industrielle », se contente-t-il. Au quotidien, 24 heures sur 24, Igor Chmakoff s'applique à faire survivre une PME qui souffre du confinement mis en place. Si la production de sa société a été fortement ralentie, à l'image de nombreux secteurs professionnels en France, il refuse de baisser les bras et laisser tout ce qu'il a construit s'effondrer. « L'idée, c'était de se battre jusqu'au bout et de se dire: 'Le peu que je peux faire, je le fais.' Et si jamais je dois déposer le bilan, j'aurais la conscience tranquille d'avoir fait tout ce qu'il y avait à faire pour sauver la boîte », assure-t-il à BFM Lyon. La chaîne d'information en continu souligne que l'objectif de ce patron reste de maintenir au moins 25% du chiffre d'affaires réalisé habituellement. Cela pourrait garantir la survie de l'entreprise.
BFM Lyon rapporte la situation difficile d'Igor Chmakoff, gérant d'une PME forcé de se confiner dans ses bureaux pour faire perdurer l'activité de sa société.
orangesum-4543
En mai dernier, Emmanuel Macron avait prévenu : il ne proposerait pas de "plan" banlieues, et ce malgré le rapport commandé à Jean-Louis Borloo. "Ça n'aurait aucun sens que deux mâles blancs, ne vivant pas dans ces quartiers, s'échangent l'un un rapport et l'autre disant, 'on m'a remis un plan, je l'ai découvert'. C'est pas vrai, ça ne marche plus comme ça", avait ironisé le chef de l'État. Pas rancunier, l'ex-ministre de la Ville s'était dit très satisfait des annonces du président, estimant que "tous les sujets du rapport (avaient) été cochés". "Je n'ai aucun problème avec le président, je n'ai pas de problème avec quelqu'un qui confie une mission", martelait-il quelques jours plus tard au micro de Radio Classique. Borloo fustige une "monarchie" qui favorise les richesLes propos rapportés jeudi matin 28 juin par RTL semblent contredire une telle affirmation. Lors d'une réunion à la mairie de Valenciennes (Nord), qu'il a longtemps dirigée, il a critiqué le fond et la forme de la politique du gouvernement. "Moi, mon sentiment c'est qu'on est en train de remplacer le vieux monde des solidarités par le jeune monde des abandons de ceux qui ont besoin de la solidarité", a-t-il fustigé. "En d'autres termes, il faut faire attention à ce que notre pays ne se retrouve pas dans la situation désagréable où le gratin se sépare des nouilles. Ça n'a jamais fait un grand plat", a-t-il poursuivi."C'est le problème d'une monarchie qui en fait n'a plus de moyens, et ce qui me dérange c'est que les quelques moyens qu'elle a, elle a décidé d'arbitrer pour permettre à ce qui courent le plus vite de courir de plus en plus vite", a-t-il dénoncé. "Cette vision de la société, je la trouve inefficace et dangereuse", a-t-il conclu. La réponse du gouvernementChristophe Castaner, ministre des Relations avec le Parlement, a répondu, sur LCI : "Il a certainement de l'expérience pour commenter, mais ça m'interroge". "Je ne le savais pas critique gastronomique". "Ceux qui sont aux responsabilités depuis 30 ans sont-ils les mieux placés pour nous expliquer ce qu'ils n'ont pas fait et que nous devrions faire ?", a ajouté le délégué général de La République en Marche. M. Castaner a dénoncé jeudi matin le double discours de M. Borloo, qui ne dirait "pas la même chose à un moment et à un autre". "Je pense que la politique est morte de ces réalités-là", de la différence entre "un discours officiel et le reste du temps, du 'bullshit'" a lâché le Secrétaire d'État, qui s'est déclaré "pour la cohérence en politique".
L'ancien ministre de la Ville, auquel Emmanuel Macron avait commandé un rapport sur les banlieues qu'il n'a finalement pas utilisé, s'est montré très critique envers le président de la République.
orangesum-4544
Laurent Gerra ne semble pas vraiment apprécier la ligne éditoriale de certains hebdomadaires français. Dénonçant une "pseudo-élite" intellectuelle, l'humoriste qui sévit notamment sur RTL a entrepris de parodier des couvertures de Télérama ou des Inrocks en singeant, pour la photo, l'attitude de ceux qui y figurent, comme Orelsan, Eddy de Pretto ou Booba. Le rappeur de Boulogne-Billancourt a d'ailleurs fait part de son mécontentement de façon très directe à Laurent Gerra, en lui laissant un commentaire sur Instagram : "Même en costar tu la feras pas, ni celle de GQ. Faut avoir du talent pour ça, une vraie carrière, du style, pas de préjugés et ne pas boire de Villageoise. D'ailleurs qui es-tu ?". Dans une interview accordée au Figaro, Laurent Gerra a tout de même tenu à mettre les choses au point. Interrogé sur sa supposée jalousie envers ceux mis à l'honneur sur ces couvertures, il clame : "Je me fiche éperdument d'être sur la couverture de ces magazines". Avant d'ajouter : "En réalité, c'est tout le contraire. Je veux me moquer d'une espèce d'élite, plus exactement d'une pseudo-élite, qui est capable de dire tout et n'importe quoi le plus sérieusement du monde". Visiblement, l'humoriste ne partage pas du tout la vision de la France mise en avant par ces titres de presse : "L'autre jour, j'ai quand même lu une connerie sans nom : 'La France d'Eddy Mitchell devient la France d'Eddy de Pretto' Ah bon !". A la question de savoir s'il allait continuer à se moquer de ces Unes, il s'est montré catégorique : "Mais oui ! Vous savez c'est le manque de recul de la société qui me navre. Tous ces gars, ils ont fait quoi pour être intouchables ? Ils ont répondu à l'appel du 18 juin ?". Avant de se montrer plutôt amer : "Aujourd'hui, tu es traité de réac quand tu te moques d'un rappeur mais faut voir le contenu qu'ils balancent, eux. C'est vraiment de l'ordre de la caricature mais bien involontairement. Moi je suis caricaturiste, c'est mon métier".
Depuis deux mois, l'humoriste s'amuse à parodier les couvertures d'hebdomadaires comme Télérama ou Les Inrocks. Ciblé par des critiques, il a répondu dans une interview accordée au Figaro.
orangesum-4545
C'est une comparaison qui ne passe pas. "Les policiers français, les gendarmes français qui ont obéi aux ordres de leurs supérieurs en mettant en œuvre la rafle du Vel d'Hiv et d'autres rafles après et ailleurs sont les ancêtres de ceux qui aujourd'hui avec le même zèle traquent les migrants, les sans-papiers (...)", a déclaré le maire EELV de Colombes (Hauts-de-Seine) Patrick Chaimovitch le 19 juillet, selon une vidéo qui circule sur les réseaux sociaux, tournée lors d'une commémoration de la rafle du Vel d'Hiv. Dimanche 26 juillet, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a dénoncé des "propos scandaleux et insupportables" envers la police et la gendarmerie, menaçant de déposer plainte s'ils étaient bien confirmés."Ce maire à peine élu à Colombes, par ses propos infâmes, incarne désormais la honte de la République et déshonore déjà son mandat", a dénoncé de son côté le syndicat des commissaires de la police nationale sur Twitter."Il déshonore son mandat. Il est une honte pour la République. Comparer les policiers actuels avec ceux du régime de Vichy: c'est indigne (...), a également tweeté le syndicat indépendant des commissaires de police. Plusieurs élus de droite dont la présidente de la région Île-de-France Valérie Pécresse se sont émus de ces propos. "Comparaison insensée et scandaleuse du maire EELV de Colombes : nos forces de l'ordre agiraient comme la police de Vichy ! L'Etat doit porter plainte(...)", a-t-elle tweeté. Dans un communiqué adressé à l'AFP, le maire dit "regretter que (s)on propos ait pu porter à confusion" et rappelle son "soutien aux policiers et aux gendarmes qui exercent la lourde responsabilité républicaine de sécurité dans des conditions extrêmement difficiles". "Il n'y a pour moi aucune comparaison possible entre police et gendarmerie d'un Etat démocratique d'une part, et police et gendarmerie de l'État pétainiste d'autre part", insiste-t-il, réfutant tout parallèle entre "le sort des migrants" et celui "des Juifs promis à l'extermination". Les 16 et 17 juillet 1942, quelque 13.000 juifs avaient été arrêtés à leur domicile par des policiers et gendarmes français avant d'être rassemblés au Vélodrome d'Hiver pour être ensuite envoyés en camp de concentration, d'où beaucoup ne ne sont jamais revenus. Le 16 juillet 1995, Jacques Chirac, lors d'un discours prononcé au Square des martyrs du Vel d'Hiv à Paris, avait été le premier président à reconnaître la responsabilité de la France dans les déportations de juifs pendant la Seconde guerre mondiale.
Après les propos de Patrick Chaimovitch comparant les forces de l'ordre à la police de Vichy, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin envisage de déposer plainte.
orangesum-4546
Le Conseil d'Etat a entériné en grande partie dimanche des arrêtés préfectoraux imposant le port du masque généralisé à Strasbourg, 12 autres villes du Bas-Rhin ainsi qu'à Lyon et Villeurbanne, selon des ordonnances transmises à la presse. En première instance, la justice administrative, saisie par deux praticiens hospitaliers alsaciens et par l'association lyonnaise "Les Essentialistes Auvergne-Rhône-Alpes", avait enjoint jeudi à la préfecture du Bas-Rhin et vendredi à la préfecture du Rhône d'édicter un nouvel arrêté pour limiter l'obligation de porter le masque aux lieux et horaires particulièrement fréquentés. Des périmètres qui doivent être délimités et justifiésSaisi en appel par le ministre de la Santé Olivier Véran, le juge des référés du Conseil d'Etat a estimé dimanche qu'il est "justifié que le port du masque soit imposé dans des périmètres suffisamment larges pour englober de façon cohérente les zones à risque (...) afin que cette obligation soit cohérente et facile à appliquer pour les citoyens"."Toutefois ces périmètres étendus doivent être délimités et se justifier par l'existence de plusieurs zones à fort risque de contamination", précise encore l'institution dans un communiqué. Ainsi, le juge des référés a demandé au préfet du Bas-Rhin de limiter cette obligation au centre-ville dans certaines communes moins denses et au préfet du Rhône d'exclure de cette contrainte les personnes pratiquant des activités physiques ou sportives. Pour le Conseil d'Etat, "la simplicité et la lisibilité d'une obligation, comme celle de porter le masque, sont nécessaires à sa bonne connaissance et à sa correcte application par les habitants", même s'il faut "tenir compte de la contrainte" que représente ce port du masque. Rejet d'une application à certaines heuresDe la même manière, le Conseil d'Etat a rejeté l'idée d'une obligation applicable seulement à certaines heures : "les horaires peuvent être définis de façon uniforme pour toute une commune voire pour l'ensemble d'un département" si besoin."Les préfets du Rhône et du Bas-Rhin doivent modifier leurs arrêtés avant le mardi 8 septembre", ordonne le Conseil d'Etat. Lors de l'audience, dimanche à 11h, le représentant de l'Etat, Charles Touboul, directeur des affaires juridiques du ministère de la Santé, avait plaidé en faveur d'une "norme intelligible et compréhensible pour tous". L'avocat des praticiens hospitaliers alsaciens et de l'association lyonnaise, Me Régis Froger, avait lui demandé que la justice administrative trouve le "juste milieu" alors que le masque à l'extérieur "est beaucoup moins impératif qu'en milieu clos". Dimanche, le gouvernement a placé sept nouveaux départements en "zone rouge", laquelle couvre désormais plus du quart des départements, dont quatre en outre-mer.
La plus haute juridiction française valide les arrêtés préfectoraux qui imposent le port du masque à Strasbourg et Lyon.
orangesum-4547
"Chanoine de #Latran. Irrespectueux pour la #laïcité de la République. Et pour les catholiques qui ont un #chanoine en chocolat", a écrit le député des Bouches-du-Rhône sur Twitter, alors que le chef de l'État s'apprêtait à rencontrer le pape François. "Est-ce qu'il accepterait d'être mufti d'honneur de la mosquée al-Aqsa ?""Je m'oppose à toute immixtion de la religion dans la politique et de la politique dans la religion", a-t-il poursuivi sur son blog. "C'est ridicule qu'un président de la République accepte d'être chanoine d'honneur. Nous sommes une République laïque. Est-ce qu'il accepterait d'être mufti d'honneur de la mosquée al-Aqsa ? Est-ce qu'il accepterait d'être rabbin d'honneur de la grande synagogue de 'je ne sais où ?'", ajoute-t-il, en se revendiquant de "culture catholique". De son côté, l'Elysée a tenté de déminer le sujet : "Il ne va pas revenir en France avec une calotte écarlate et une robe de bure, il ne rentre pas dans les ordres !", ont déclaré à l'AFP les conseillers présidentiels. "C'est un titre honorifique et historique, sans aucune dimension spirituelle", ont-ils ajouté. "C'est une espèce de cérémonial, c'est emballé assez vite et il n'y a rien de majestueux". Avant Emmanuel Macron, Nicolas Sarkozy s'était déjà plié à cette "tradition", en décembre 2007, dans l'immense basilique majeure de Saint-Jean-de-Latran, attitrée à l'évêque de Rome (le pape). Le chef de l'Etat avait suscité un tollé, pour son discours d'éloge de la foi considéré bien peu laïc par la gauche. Le président Macron, lui, s'est abstenu de tout discours. Invité par la Conférence des évêques de France (CEF), Emmanuel Macron avait appelé en avril à "réparer" le lien "abîmé" entre l'Église et l'État français, provoquant des réactions dans la partie de la classe politique attachée à une conception stricte de la laïcité (Eglise et Etat sont séparés depuis 1905 en France).
Emmanuel Macron est venu ce mardi 26 juin à Rome chercher son titre de "premier et unique chanoine d'honneur" de la cathédrale du pape. Une tradition remontant au XVIIè siècle qui n'est pas du goût du leader de La France Insoumise (LFI), Jean-Luc Mélenchon, pour qui le chef de l'Etat est un "chanoine en chocolat".
orangesum-4548
C'est une affaire dont la médiatisation dépasse tous les protagonistes. Alors que la vidéo d'un chauffeur de bus giflant un collégien à Arcueil, dans le Val-de-Marne a fait le tour des réseaux sociaux, l'adolescent a donné sa version des faits au Parisien, mardi 18 septembre. Le jeune garçon a raconté aux policiers que jeudi dernier, il a traversé la rue en courant vers 12h-12h30 pour attraper son bus. Il a alors entendu un coup de klaxon, suivi d'un "ta gueule", qu'il pense avoir été lancé par le conducteur du bus 323. L'adolescent a répondu presque automatiquement : "Ta gueule, vas-y, avance". La suite est visible sur la vidéo devenue virale. Le machiniste descend de son bus, interpelle le garçon et le gifle, sous les cris de ses camarades. Le texte d'une pétition de soutien au chauffeur de bus donne une version différente des événements. On peut y lire que le collégien a traversé la route juste devant le véhicule, obligeant son conducteur "à freiner fortement et malmener la clientèle à l'intérieur de son bus". Ce dernier aurait ensuite adressé des remontrances au jeune garçon "comme n'importe quel parent l'aurait fait, car lui est papa d'ados aussi. En retour, il s'est fait insulter et le collégien a fini par un 'ferme ta gueule et conduis ton bus'". La pétition, qui a recueilli plus de 260.000 signatures mercredi, insiste sur la "gentillesse", le "calme olympien" et la "patience" du machiniste. D'après ses collègues, il risque "la révocation à cause d'un enfant qui a été inconscient". Contactée par le Parisien, la mère de l'adolescent, qui a porté plainte contre X, n'a pas souhaité faire de commentaires sur l'affaire et a demandé à ce qu'elle et son fils soient laissés tranquilles. D'après Le Parisien, l'adolescent est connu comme un élève au caractère difficile. Le chauffeur de bus n'a pas non plus souhaité s'exprimer. Si une procédure disciplinaire a bel et bien été enclenchée par la RATP, il n'a pas encore reçu de courrier, selon la CGT-RATP.
L'adolescent assure que c'est le chauffeur qui lui aurait dit "ta gueule" en premier".
orangesum-4549
Benoît Hamon voit rouge. L'ex-candidat à la présidentielle, qui a fait scission avec le Parti socialiste, critique la décision de l'exécutif de rétablir dès 2018 un jour de carence, c'est-à-dire une journée non-payée en cas d'arrêt maladie. Le ministre de l'Action et des Comptes publics, Gérald Darmanin, a fait savoir jeudi que cette mesure, qui existe dans le privé, allait être de nouveau mis en place dans le secteur public. Le gouvernement espère ainsi faire des économies tout en luttant contre l'absentéisme chez les fonctionnaires. Invité de RTL vendredi matin, Benoît Hamon a fustigé cette annonce. "L'État va faire des économies sur les arrêts maladie de ses fonctionnaires, c'est une manière de moins bien indemniser ceux qui sont en arrêt maladie au motif de lutter contre l'absentéisme", a-t-il déclaré. Selon lui, le jour de carence dans le public désavantagerait les fonctionnaires par rapport aux salariés car ces journées non-payées, si elles existent dans le privé, "sont compensées financièrement" dans la majeure partie des grandes entreprises. "La réalité c'est qu'on devrait s'interroger sur la souffrance au travail", estime le chef de file du "Mouvement du 1er juillet".- DES MALADIES DUES AUX MÉTHODES DE MANAGEMENT -"Il y a toujours des abus", a concédé Benoît Hamon, "mais à partir des abus, on ne peut pas expliquer aujourd'hui qu'il y ait autant d'arrêts maladie dans certaines administrations, qui sont liés à des méthodes de management, à une perte de sens". "J'aimerais que l'État s'attaque à la question de la souffrance au travail, au burn-out. De nombreux arrêts maladies pourraient être expliqués par la pression qui pèse sur le personnel", a-t-il poursuivi au micro de RTL."Dire la vérité sur les comptes publics, c'est la première étape pour pouvoir agir", avait déclaré Gérald Darmanin jeudi, en introduction de son annonce du rétablissement du jour de carence. Le ministre s'exprimait devant les "États généraux des comptes de la nation", un événement qui réunit des parlementaires, des élus locaux et des représentants syndicaux. "Même si le jour de carence ne doit pas être le seul instrument pour lutter contre l'absentéisme des agents, qui est aussi la conséquence de souffrances d'une partie d'entre eux (...), il permet de lutter contre le micro-absentéisme qui désorganise les services, alourdit la charge de travail des collègues en poste et coûte environ 170 millions d'euros par an", avait fait valoir le ministre.
Le gouvernement s'apprête à remettre en vigueur la journée de carence pour les fonctionnaires. La mesure avait été mise en place sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy, puis supprimée par son successeur François Hollande.
orangesum-4550
Dans de nombreux pays, c'est par internet que les autorités maintiennent une continuité éducative pendant la crise. Une option inenvisageable sur l'île socialiste de 11,2 millions d'habitants, où seuls 110.000 foyers disposent d'une connexion à domicile. Le petit écran, lui, est présent partout. Maman de Roy Almeida, sept ans et élève de CP, Ana Maria Delgado lui a préparé une petite table avec tout son matériel scolaire face à la télévision. Débarrassé de l'uniforme scolaire obligatoire (chemise blanche et pantalon bordeaux), Roy se sent plus à l'aise pour supporter la chaleur en short et T-shirt."L'école à la télévision, c'est un soutien et un guide" mais "il faut travailler avec les enfants tous les jours", souligne Ana Maria, chanteuse de profession. Les cours, donnés en direct par des professeurs dans un studio de télévision, sont retransmis par les chaînes publiques Canal Educativo et Telerebelde. Additions, propriétés des cellules eucaryotes, géographie: toutes les matières et tous les niveaux sont abordés sur petit écran.- "Un défi" -Pour la professeure Amalfy Rivero, 54 ans, "c'est un défi important": "Ne pas avoir l'élève directement dans sa classe, ça fait qu'on ne peut pas lui poser de questions et lui non plus". Après avoir martelé pendant des semaines dans la presse officielle que Cuba n'avait jamais fermé ses écoles depuis la révolution de 1959, le gouvernement a dû se rendre à l'évidence le 23 mars face à la progression de l'épidémie sur l'île. La fermeture décrétée ce jour-là était prévue jusqu'au 20 avril. Elle a été prolongée pour une durée indéfinie."Il est fondamental de continuer à respecter les mesures d'isolement prévues", a expliqué la ministre de l'Education Ena Elsa Velazquez. Les autorités soulignent toutefois que déjà 70% de l'année scolaire est passée, avec seulement huit semaines jusqu'aux grandes vacances. A la télévision, "ce n'est pas un cours en tant que tel, au niveau méthodologique, mais des espaces télévisés de 30 minutes pour faire des exercices, consolider des acquis", avec l'objectif d"'orienter les familles, pour qu'elles puissent aider leurs enfants", précise à l'AFP la vice-ministre Dania Lopez. Certaines séquences sont consacrées aux arts et aux sports, d'autres permettent de préparer les examens d'entrée à l'université. Une expérience similaire existe au Pérou, où les cours par télévision permettent d'atteindre les élèves des zones andines reculées. Au Venezuela aussi, l'école doit se poursuivre via télévision et radio mais les fréquentes coupures d'électricité dues à la crise économique compliquent son déroulé.- Pas des vacances -A Cuba, c'est une vieille histoire: les cours à la télévision y ont commencé il y a un demi-siècle, d'abord sur les téléviseurs soviétiques en noir et blanc. A l'époque, l'idée était de combler des manques ou l'absence d'un professeur. Aujourd'hui, alors que les écrans plats ont envahi les foyers cubains, le système reste dans la même lignée: assurer une éducation unique, gratuite, obligatoire pour tous, l'un des deux piliers de la révolution au côté de la santé. Les cours télévisés, traduits en langage des signes, parviennent à 1,7 million d'élèves de six à 18 ans."Moi, je les enregistre car ils ne durent pas longtemps et je préfère les voir dans le calme", confie Karla Silva, 13 ans, élève de 4e. Et une fois la télévision éteinte, "il est indispensable de consacrer plusieurs heures à étudier chaque matière", a insisté la ministre. La fermeture des écoles a permis de contenir la propagation du virus: Cuba recensait lundi 1.668 cas (dont 219 de moins de 20 ans), dont 69 décès. Aucune contagion via l'école n'a été enregistrée, ni aucun décès d'enfant. Mais les parents ont été prévenus: l'école via la télévision, ce ne sont pas les vacances. La police n'hésite pas à sermonner les parents se promenant avec leurs enfants dans la rue, leur ordonnant de rentrer chez eux.
Ce n'était jamais arrivé en soixante ans: la pandémie de coronavirus a forcé Cuba à fermer ses écoles. Mais les autorités les ont immédiatement remplacées par des cours donnés via la télévision, transformée en salle de classe virtuelle.
orangesum-4551
Elle doit la vie à son mari Patrick Balkany. Mercredi soir, il a trouvé sa femme inanimée dans une de leurs résidences secondaires situées dans l'Eure et a aussitôt prévenu les secours, qui ont hospitalisé Isabelle Balkany. Le maire de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) a confirmé les faits au micro de RTL : "Elle a pris une tonne de médicaments, pour faire soit-disant 'sa grosse sieste', comme elle l'écrivait. Je crois qu'elle a tout dit, tout écrit". Il a ensuite donné des nouvelles de sa femme âgée de 71 ans : "Elle dort, elle est à l'hôpital, elle récupère. Elle va avoir du mal à s'en remettre, elle était très fortement impactée. Elle trouvait que cet acharnement était terrible. Elle a fait beaucoup beaucoup de choses dans sa vie, elle a passé sa vie à s'occuper des autres et je dois dire qu'elle était parfois extrêmement touchée par les propos tenus par certains". Celle-ci avait en effet publié mercredi à 18h13 sur Facebook un long message trahissant son mal-être. La première adjointe de l'élu les Républicains a écrit huit fois "je suis fatiguée". Elle se dit "fatiguée de ce monde (...), de cette France (...), fatiguée de voir certains 'journalistes' (...) sortir de leur hibernation pour se repaître de leur détestation des autres, se délecter en 'pondant' des 'sagas' aussi pitoyables que saugrenues et ravager ainsi des vies (...), fatiguée "de voir en souffrir l'homme de ma vie, que j'aime et que j'admire pour tout ce qu'il a réalisé, mes enfants, les plus beaux cadeaux de l'existence et, même, les aînés de mes petits-enfants, mes lutins, hélas 'connectés'"... Alors qu'Isabelle Balkany doit comparaître avec son époux à partir du 13 mai pour fraude fiscale et blanchiment de fraude fiscale aggravée, elle conclut son texte par : "Je suis fatiguée, et comme c'est la fête du Travail, je vais en profiter pour faire une grosse sieste..."Ce procès devant le tribunal correctionnel de Paris, qui doit durer jusqu'au 20 juin, intervient au terme d'une vaste enquête de près de cinq ans. Le couple Balkany est notamment soupçonné d'avoir dissimulé à l'administration un patrimoine d'au moins 13 millions d'euros. Il n'est pas le seul coup dur pour Isabelle Balkany. En novembre dernier, le tribunal administratif de Rouen a rejeté sa requête contre l'administration fiscale qui lui réclame des pénalités.
L'épouse de Patrick Balkany, le maire LR de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), a tenté de se suicider dans sa maison de l'Eure mercredi 1er mai, selon Le Parisien. Réanimée, elle n'est plus en danger de mort.
orangesum-4552
Ils se souviendront certainement longtemps de cette nuit de galère. Plus de 2.500 voyageurs de la SNCF sont restés bloqués toute la nuit dans des trains dans le sud-ouest du pays, dans la nuit de dimanche 30 au lundi 31 août. Invité de RMC ce lundi, le ministre délégué aux Transports Jean-Baptiste Djebbari a promis que les voyageurs allaient être indemnisés. La SNCF "remboursera, à titre exceptionnel, les billets à hauteur de 300% de leur prix. Ce sera un remboursement à valoir sur l'achat de billets SNCF. La SNCF communiquera précisément dessus", a-t-il précisé."La loi des séries"Il a également livré quelques éléments de compréhension autour de ce qui a provoqué ces incidents. "C'est un peu la loi des séries. Hier, vous avez un premier train qui s'est engagé et qui a un problème électrique - pour le dire simplement - autour de Dax. Nous avons utilisé la voie de secours, et un deuxième train a eu un autre problème sur la voie de secours, ce qui a entraîné cette situation avec des passagers qui ont dû être emmenés à Hendaye, puis acheminés vers Bordeaux", a détaillé Jean-Baptiste Djebbari. Le train numéro 8546 prévu au départ de Hendaye à 17H55 pour une arrivée à Paris-Montparnasse à 22H00 est parti finalement à 18h30 avant se retrouver bloqué à Biarritz, où un autre train n'avait déjà pas pu partir à 15h45. Les deux TGV ont été jumelés et sont repartis à Hendaye. Un autre train se trouvait bloqué entre Dax et Bordeaux. La SNCF ne prévoit pas de retour à la normale avant mardi midi.
2.500 voyageurs de la SNCF sont restés coincés dans des trains toute la nuit du dimanche au lundi 31 août. Jean-Baptiste Djebbari promet sur l'antenne de RMC ce lundi que la SNCF remboursera les billets des passagers à hauteur de 300%.
orangesum-4553
"Un trou dans la raquette qui nous a été remonté du terrain". C'est en ces termes que la ministre du Travail Muriel Pénicaud a évoqué la situation des salariés ayant démissionné juste avant le confinement parce qu'ils "avaient une promesse d'emploi". Pour ces derniers, l'assurance chômage s'appliquera, a déclaré Muriel Pénicaud, qui a également annoncé réfléchit à améliorer l'indemnisation des indépendants. "Aujourd'hui, il y a 1.500 euros qui sont acquis de droit si vous avez une perte de chiffre d'affaires de 50%, et puis il peut y avoir 2.000 euros en plus, mais ces critères là sont à l'étude pour voir si on peut les améliorer", a-t-elle ajouté. "Ceux qui avaient démissionné peu de temps avant le confinement, avant le 17 mars, et qui avaient une promesse d'embauche, en CDI, en CDD, se retrouvaient souvent entre deux chaises et franchement pénalisés", a pointé le ministre."Avec Pôle emploi et l'Unédic, j'ai décidé que nous les prendrions en compte au titre du chômage", a-t-elle annoncé. En outre, la ministre a actualisé le chiffre, en constante progression, des salariés pour lesquels leur entreprise a demandé le chômage partiel: ils sont désormais 6,9 millions, un nouveau record, sur près de 20 millions de salariés du privés. Au total, 628.000 entreprises ont recouru à ce dispositif. Le coût, partagé entre l'Etat et l'Unédic, l'organisme qui gère l'assurance chômage, "sera très important, de plus de 20 milliard d'euros", a précisé Muriel Pénicaud. "C'est un investissement qui vaut la peine" car il évite des licenciements massifs, a-t-elle réaffirmé. Lors de la crise de 2008, ce dispositif n'avait pas été autant développé par le gouvernement de l'époque et "700.000 personnes ont perdu leur emploi", a-t-elle rappelé. Le dispositif du chômage partiel permet au salarié d'être indemnisé à hauteur de 70% du salaire brut et 84% du salaire net. Interrogée pour savoir si le gouvernement envisageait d'interdire le licenciement, comme le réclament des syndicats, elle a expliqué que "l'histoire a prouvé que ça ne marche pas du tout, sinon ça devient vite un refus d'embaucher" de l'employeur.
Cette mesure coûtera plus de 20 milliards d'euros, d'après la ministre du Travail.
orangesum-4554
La contestation sociale touche également les étudiants. Des mouvements qui ont contraint quelques universités franciliennes a reporté, lundi 6 janvier, leurs partiels en raison des difficultés d'accès aux campus liées à la grève contre la réforme des retraites. A Sorbonne Université, des étudiants ont installé des barricades devant les sites Sorbonne, Michelet, Clignancourt et Malesherbes pour revendiquer le report des examens. "Lorsque l'accès à certains sites est bloqué par des étudiants et autres manifestants, les examens sont suspendus pour éviter tout risque de violence. C'est le cas des partiels sur les sites de Clignancourt, Malesherbes et Michelet qui ne se tiendront pas lundi après-midi", a expliqué Sorbonne Université. A Nanterre, un appel au blocage a été lancé mais l'université assure que "tous les examens ont eu lieu lundi", même si "une trentaine d'étudiants sont passés dans un amphithéâtre pour essayer de mobiliser les étudiants, mais ça n'a pas pris". Dans un tweet publié dimanche, le président de l'université, Jean-François Balaudé, a expliqué que les partiels de décembre avaient déjà été déplacés et que l'université ne pouvait "faire davantage, sauf à rallonger l'année universitaire, ce dont personne ne veut". Il a néanmoins tenté de rassurer ses étudiants en promettant une tolérance certaine à l'égard des retards et absences. Des mesures exceptionnelles ont aussi été prises comme l'ouverture du gymnase "à compter de lundi soir, pour permettre aux étudiant.e.s qui le souhaitent d'y dormir", a-t-il affirmé sur Twitter. Lundi midi à Nanterre, une assemblée générale regroupant environ 300 personnes a voté le blocage de la fac à partir de mardi. Certaines universités parisiennes, dont l'Université Panthéon-Sorbonne (Paris 1), avaient anticipé les difficultés liées à la grève et annoncé un report des examens qui devaient débuter dès ce lundi. "Les 45.000 étudiants passeront leurs examens en bonne et due forme à partir du lundi 13 janvier et ils seront étalés sur trois semaines", a expliqué à l'AFP le président de cette université, Georges Haddad. A Bordeaux, les partiels sont reportés en psychologie, sociologie, anthropologie et sciences de l'éducation sur le campus de la Victoire en raison de "dégradations commises pendant l'occupation d'une partie des bâtiments par des étudiants en décembre", a indiqué sa présidence.
En raison de blocages dans plusieurs universités franciliennes, plusieurs séances d'examens ont dû été reportées.
orangesum-4555
Les premiers cas de coronavirus en France ont été détectés à la fin du mois du janvier. Si cela a commencé par des patients d'origine chinoise de retour du foyer de l'infection, les semaines qui ont suivi ont vu le virus se propager progressivement à l'ensemble du pays, en partant notamment de l'est et du nord de la France. Si le coronavirus a malheureusement déjà fait de nombreuses victimes, la très grande majorité des personnes infectées en sortent indemnes, mais subissent plusieurs semaines de symptômes. Le Parisien a recueilli le témoignage de plusieurs d'entre eux, qui insistent sur la nécessité de prendre au sérieux cette épidémie. "Je ne tombe quasiment jamais malade", explique au quotidien Yaakoub, étudiant francilien de 21 ans victime de toux, de fièvre et de maux de tête et qui raconte qu'au moment de son arrivée aux urgences, "les personnes ne le croyaient pas". "J'ai prévenu mes parents en écoutant les conseils des médecins [...] Ma maman a pleuré, a eu peur, voulait me voir. Je lui ai dit de rester à distance", ajoute le jeune homme.98% de patients guéris"Je ne veux pas faire paniquer, mais ce n'est pas une simple grippe", alerte de son côté Marcelle, laborantine de 34 ans également touchée au début du mois de mars. Elle explique au Parisien que le coronavirus lui a fait penser au paludisme ou à la typhoïde. "Je n'ai pas aimé voir les gens en rigoler", tonne-t-elle. Si 98% des patients contaminés par le virus vont finir par guérir, reste la question de séquelles éventuelles. "Est-ce qu'on va garder une cochonnerie dans les poumons, ou dans le sang, ça personne ne le sait", expliquait la semaine dernière à France 2 un malade convalescent. Un médecin, interrogé mercredi 18 mars par La Provence, rappelle que "pour la majorité des personnes atteintes et sans symptômes, notamment pulmonaires, elles ne présenteront aucune séquelle. En revanche, pour les patients ayant guéri d'une pathologie pulmonaire en relation avec le virus, cela dépendra de l'atteinte durant la phase aiguë". Le dernier bilan en France fait état de 264 décès et de plus de 3600 hospitalisations.
Alors que l'épidémie progresse en France et en Europe, les premiers patients atteints par le coronavirus dans l'hexagone voient le bout du tunnel. Le Parisien en a interrogé plusieurs.
orangesum-4556
La secrétaire d'Etat à l'Economie Agnès Pannier-Runacher a annoncé jeudi que le gouvernement allait demander aux entreprises de prévoir un tel stock pour leurs salariés."C'est une consigne qu'il est fondamental de respecter. Nous l'avons vu, notre pays n'était pas suffisamment doté de masques, il y avait eu des consignes qui n'étaient pas suffisamment appliquées, sans doute pas suffisamment claires, les entreprises doivent pouvoir protéger leurs salariés", a déclaré M. Véran, interrogé sur cette nouvelle directive sur RTL."On a vu que quand on a un seul stock centralisé dans un grand entrepôt on peut en perdre le fil - ça n'arrivera plus -, ça n'est pas les meilleures conditions de stockage possibles et la logistique pour les répartir sur le territoire prend trop de temps. Donc être capable de décentraliser, de déconcentrer les stockages de matériel de protection au sein des territoires, au sein des entreprises, des hôpitaux, des cabinets médicaux, c'est important," a ajouté le ministre. Interrogé sur le financement de ces mesures, il n'a pas explicitement répondu, tout en assurant que "personne n'a dit qu'elles (les entreprises) le feraient seules, nous les accompagnons". "Les entreprises ont vocation à protéger leurs salariés, il y a des règles qui existent," a-t-il toutefois souligné. Cette nouvelle consigne s'intègre dans le "plan en cas de rebond de l'épidémie, afin d'éviter à tout prix de revenir à une solution de confinement généralisé", a-t-il encore assuré. Le ministre s'est par ailleurs refusé à commenter les déclarations devant une commission d'enquête parlementaire des ex-ministres de la Santé Marisol Touraine, Roselyne Bachelot et Agnès Buzyn sur la gestion gouvernementale en matière de masques, dont la pénurie au début de l'épidémie de Covid-19 fait toujours polémique, relevant qu'il était lui-même convoqué le 28 juillet devant cette commission et lui "réservait (ses) commentaires".
La nouvelle consigne aux entreprises d'avoir 10 semaines de stocks de masques doit notamment permettre de "décentraliser" les stocks d'équipements de protection sanitaire face à un éventuel rebond de l'épidémie de coronavirus, a estimé jeudi le ministre de la Santé Olivier Véran.
orangesum-4557
Peu connu du grand public, cet homme de 46 ans jusqu'à présent l'un des bras droits de François Bayrou au sein du parti. Maire de la petite commune de Marchenoir, dans le Centre-Val de Loire, ce n'est que tout récemment qu'il a fait son entrée au palais Bourbon puisqu'il a été élu député le 18 juin dernier pour la première fois de sa carrière. Seul en lice pour devenir président du groupe MoDem à l'Assemblée, il a été plébiscité dimanche par les 42 députés du Mouvement Démocratique, qui l'ont choisi à l'unanimité. Le parti centriste lui a immédiatement adressé un message de "félicitations" sur Twitter.- ÉLU SOUS LES COULEURS DE LA RÉPUBLIQUE EN MARCHE - Soutenu par le parti d'Emmanuel Macron, Marc Fesneau l'avait facilement emporté aux dernières législatives dans la 1ère circonscription du Loir-et-Cher avec 69,15% des voix, face au candidat FN Michel Chassier. Depuis l'élection présidentielle, le centriste a régulièrement rappelé son appartenance à la majorité macroniste. Outre ses fonctions de maire et désormais de député, il assume également le rôle de président de la communauté de commune de Beauce Val de Loire. Ce diplômé de Sciences-Po avait fait le pari de reprendre ses études à 30 ans. Par le passé, il a été directeur du développement local à la chambre d'agriculture du Loir-et-Cher. Quelques heures avant l'annonce de l'élection de Marc Fesneau, dimanche 25 juin, Marielle de Sarnez avait fait savoir qu'elle renonçait à devenir présidente du groupe MoDem de l'Assemblée nationale. Samedi, dans un message posté sur Facebook, l'ex-ministre des Affaires européennes avait déclaré avoir vécu ces derniers temps les semaines "les plus tristes" de sa "vie politique", avec un "déferlement de malveillance".
Le député du Loir-et-Cher se retrouve à la tête du groupe MoDem à l'Assemblée. Élu à l'unanimité dimanche, il était le seul candidat à briguer ce poste après le retrait de l'ex-ministre Marielle de Sarnez. C'est désormais acté, le nouveau chef de file des députés MoDem s'appelle Marc Fesneau.
orangesum-4558
Les plateformes avaient jusqu'à présent soigneusement évité de viser directement le volubile homme d'Etat dans leur modération des contenus trompeurs ou dangereux, mais Twitter a fini par sévir. Le réseau a ajouté mardi une mention "vérifiez les faits" à deux tweets du milliardaire républicain, qui affirmait que le vote par correspondance était nécessairement "frauduleux". Une première. La réplique n'a pas tardé. Le président américain, suivi par 80 millions de personnes sur son réseau social de prédilection, a accusé Twitter "d'interférer avec l'élection présidentielle de 2020" et menacé de "réguler fortement", voire de "fermer" les réseaux sociaux. La Maison Blanche a fait savoir qu'il signerait jeudi un décret, sans donner plus de précisions sur son contenu.- "Livides" -La chiquenaude du réseau des gazouillis a été jugée comme une première étape encourageante par les militants et politiques qui reprochent aux plateformes de pratiquer le "deux poids deux mesures" dans leur lutte contre la désinformation. Facebook, notamment, a pris la décision controversée de ne pas soumettre au "fact-checking" (vérification des faits) par des tiers les propos tenus par des personnalités politiques. Dont acte: Mark Zuckerberg, le patron de la plateforme mondiale, n'approuve pas l'intervention de Twitter."Je crois juste fermement que Facebook ne devrait pas être l'arbitre de la vérité sur tout ce que les gens disent en ligne", a-t-il déclaré dans un entretien à Fox News, qui en a diffusé un extrait mercredi."Les entreprises privées, surtout les plateformes, ne devraient probablement pas être en position de faire cela", a-t-il insisté. Les attaques de la part de Donald Trump et de ses partisans "mettent beaucoup de pression (sur Twitter). Ils sont livides à l'idée de prendre les mesures qui s'imposent", estime Steven Livingston, directeur de l'institut "données, démocratie et politique" à l'université George Washington. Selon le professeur, les plateformes sont face à un dilemme, entre leur but affiché d'encourager de "saines conversations", ce qui implique de filtrer les messages toxiques ou mensongers, et leur modèle économique."Elles savent très bien qu'elles amplifient les extrêmes", analyse-t-il. "L'extrémisme retient l'attention et leur permet de vendre plus de publicité, c'est le but du jeu".- "Limite à ne pas franchir" -Il pense donc que Twitter n'appliquera ses propres règlements sur la désinformation que de façon ultra ciblée et restreinte, en se concentrant sur des sujets consensuels, comme le respect du processus électoral ou la pandémie de Covid-19. Le réseau n'a d'ailleurs pas retiré ni signalé d'autres tweets de Donald Trump, aussi postés mardi, dans lesquels il relaie une théorie du complot infamante, et sans fondement, pour discréditer une personnalité médiatique qui l'a critiqué dans le passé."Twitter a défini la limite à ne pas franchir, celle de l'intégrité du scrutin, qui l'emporte sur le droit de chacun d'utiliser le réseau comme bon lui semble", constate Daniel Kreiss, un professeur à l'université de Caroline du Nord. Cette approche est censée leur permettre de garder le cap pendant la campagne politique à venir, sans s'embourber dans les débats politiques. "Mais ils seront critiqués quoi qu'ils fassent", reconnaît-il. L'altercation entre Twitter et le président a en effet donné une nouvelle occasion à Donald Trump et ses alliés de se plaindre d'un soi-disant biais des géants de l'internet contre les conservateurs.- Si ce n'est pas faux, c'est vrai? -La désinformation est considérée comme particulièrement cruciale par Facebook et les autres plateformes depuis les tentatives de manipulation de l'élection présidentielle américaine et du référendum sur le Brexit, en 2016, par les services russes. L'intervention de Twitter constitue "un premier pas ultra nécessaire", note Michelle Amazeen, professeure de communication politique à l'université de Boston. Mais qui n'augure pas d'une amélioration notable de la qualité du débat démocratique."Est-ce que les utilisateurs de Twitter vont maintenant croire que si les tweets de Trump n'ont pas été signalés, cela signifie qu'ils sont avérés? Les recherches suggèrent que oui", remarque-t-elle. En matière de désinformation, Twitter et ses homologues sont encore très loin des standards en place dans la plupart des organes de presse. Ce ne sont pas "des sources d'information légitimes et fiables", assène Michelle Amazeen. "Les études montrent que les personnes qui se basent sur les réseaux sociaux pour les informations sont plus susceptibles d'être mal informées que celles qui se fient aux sources traditionnelles".
Après la rupture du statu quo péniblement établi avec Donald Trump, les réseaux sociaux se retrouvent coincés entre le marteau et l'enclume: un président qui menace de les fermer et l'obligation de gérer la désinformation politique pendant la campagne.
orangesum-4559
"La mise en oeuvre de la loi Agec (...) va être, j'espère, accélérée sous différents angles", a dit M. Leroy, lors d'une conférence de presse virtuelle à l'occasion des assises de l'économie circulaire."L'accélération est nécessaire dans la problématique des changements de comportements", que ce soit pour les particuliers ou dans le monde économique, a-t-il expliqué. M. Leroy a notamment cité l'affichage environnemental qui doit mettre en avant l'éco-conception, "pour que le consommateur puisse choisir des choses qui sont éco-conçues en étant informé". Le secteur textile s'est engagé dans cette démarche, a-t-il souligné. L'Ademe a lancé une étude sur l'indice de réparabilité des objets, prévu dans la loi Agec. L'agence est en train de construire cet indice, pour "qu'il ne soit pas un instrument au service du greenwashing", a souligné Arnaud Leroy. Dans le secteur économique aussi, "il est important d'accélérer (pour) ne pas rester dans des micro-expérimentations", a-t-il ajouté. Le PDG de l'Ademe a détaillé les travaux lancés dans le cadre de la loi Agec. L'étude sur la possible mise en place d'un système de consigne des emballages est en cours, avec des premiers retours attendus d'ici la fin octobre. "On sera au rendez-vous d'ici la fin de l'année, comme c'était prévu", a dit Arnaud Leroy. L'instance de régulation des filières REP (responsabilité élargie du producteur) a été créée cet été. L'étude sur la création d'une filière REP dans le BTP est également en cours, avec un point d'étape prévu dans quelques semaines. Arnaud Leroy a aussi annoncé la publication en novembre de la nouvelle étude Modecom, qui analyse le contenu de la poubelle des Français, tous les dix ans depuis 1990. Il s'est dit "vigilant" car "la valeur moyenne des déchets ménagers des Français repart à la hausse malgré beaucoup de campagnes pour la prévention" (sur la base de chiffres 2017, avant la loi Agec). L'Ademe a d'autre part présenté 17 territoires qui ont obtenu le label "Engagé en faveur de l'économie circulaire", notamment pour leur action pour réduire les déchets. Enfin, M. Leroy s'est déclaré "très satisfait du plan de relance (...) aussi bien dans la partie économie circulaire que dans la partie énergétique", en saluant l'enveloppe supplémentaire de 500 millions d'euros dédiée à l'économie circulaire pour 2021-2022.
Le PDG de l'Ademe (Agence de la transition écologique), Arnaud Leroy, a souhaité lundi que la mise en oeuvre de la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire (Agec) accélère, pour favoriser le changement de comportement des consommateurs.
orangesum-4560
Qu'importe le flacon. Les boissons alcoolisées fortes peuvent "lorsque cela est absolument nécessaire" être utilisées comme désinfectants pour les mains dans les hôpitaux japonais, face à la pénurie, ont indiqué les autorités sanitaires du Japon. Selon de nouvelles instructions du ministère japonais de la Santé contre la pandémie de Covid-19, les spiritueux comprenant entre 70% et 83% d'alcool peuvent être convertis à l'usage du nettoyage des mains. Certaines vodkas contiennent de tels taux d'alcool mais les boissons japonaises telles que le sake ou le shochu sont loin du compte avec des niveaux maximum de 22 à 45 pour cent respectivement. Certains fabricants de sake se sont mis à produire des alcools forts pour répondre à la demande de désinfectants. Le géant japonais des boissons Suntory a commencé à produire des désinfectants mais aux Etats-Unis, pays le plus lourdement touché par la pandémie. La réglementation japonaise fixe habituellement entre 76,9% et 81,4% le contenu en alcool des liquides désinfectants. Au-delà de ce taux, ils sont moins efficaces et doivent être dilués, ont expliqué des responsables officiels. Le Japon semble pour l'heure relativement épargné par la pandémie, qui fait rage en Europe et aux Etats-Unis, mais de récents bonds dans le nombre de cas répertoriés, en particulier à Tokyo, ont soulevé des inquiétudes. Dans l'archipel nippon, plus de 7.600 cas ont été répertoriés et 109 décès sont attribués au Covid-19. Les hôpitaux et maisons de retraite, qui peinent à trouver des désinfectants à base d'alcool, ont appelé le gouvernement japonais à trouver des solutions de rechange.
Les spiritueux peuvent être une solution " de fortune" face à la pénurie de produits de nettoyage des mains, ont indiqué les autorités sanitaires nippones.
orangesum-4561
Henri Kaloustian (propriétaire de la maison squattée à Théoule-sur-Mer): "Je ne vais pas attendre un mois pour rentrer"par BFMTVTout commence le 21 août dernier, lorsqu'Henri Kaloustian, 75 ans, arrive de Lyon pour profiter de sa résidence secondaire de Théoule-sur-Mer, dans les Alpes-Maritimes. Le retraité a alors la désagréable surprise de découvrir qu'il ne peut pas rentrer chez lui. La serrure a été changée et la maison, dont il est propriétaire avec sa femme depuis 36 ans, est occupée par un couple et ses deux enfants en bas âge. Après avoir tenté, en vain, de reprendre possession des lieux, il se résigne à dormir dans sa voiture le premier soir. Le couple multiplie ensuite les courriers aux autorités, notamment la mairie, sans se voir proposer de solution. Dans le cas d'une résidence secondaire, la loi donne 48 heures aux propriétaires pour prouver qu'il s'agit de leur maison et que les squatteurs sont entrés par effraction. Or, la famille en question était là depuis plus longtemps. Les gendarmes ont d'ailleurs refusé d'intervenir avant "qu'une décision de justice soit prise"."Rendez-vous compte que ces gens mangent leurs provisions, dorment dans leurs draps, vivent dans leurs souvenirs de famille !", s'est offusqué l'avocat des victimes, Me Renaud Broc. "Ils ont juste eu la 'bonté' de laisser monter mon client, cardiaque, chercher ses médicaments. Nous avons affaire à des gens qui connaissent le sujet : à l'huissier de justice, ils ont dit qu'une tierce personne, qu'ils n'ont pas voulu nommer, leur avait remis les clés. Ils ont fait changer la serrure. Ils se sont servis de leurs enfants comme de boucliers : ils ont parfaitement compris que, psychologiquement et politiquement, ça avait un effet."Les squatteurs assurent avoir été trompésLes occupants ont finalement quitté la maison. Une violente dispute a éclaté lundi 7 septembre entre les squatteurs. La gendarmerie est intervenue et a interpellé le mari, actuellement en garde à vue pour violences conjugales, et la mère de famille est partie avec ses deux enfants. Auprès de BFMTV, cette dernière a assuré qu'ils avaient agi de bonne foi. "On a un logement sur Paris mais mon mari a eu des problèmes et on a dû quitter Paris", a-t-elle expliqué."On a dormi plus d'une semaine en station-service avec les enfants, ensuite mon mari a rencontré une personne qui lui a dit : 'Je peux vous louer un logement' et donc mon mari a payé et c'est lui qui nous emmené ici". "On est entré ici, on a payé presque 1.000 euros", a-t-elle précisé. "Il nous a dit qu'il reviendrait chaque mois pour nous prendre de l'argent. On pensait que c'était le vrai propriétaire", a-t-elle ajouté."On n'a pas forcé la maison pour entrer. Y a rien qui est cassé. On nous a donné les clefs pour entrer. Nous, on n'a pas changé les serrures", a-t-elle par ailleurs assuré. "Nous, on veut pas de problème. On se sent comme des criminels alors qu'on n'a rien fait. Il n'y a rien qui nous retient dans cette maison. On veut juste trouver un logement", s'est-t-elle encore justifiée. Selon BFMTV, la famille a été relogée mardi. Henri Kaloustian a appris la nouvelle par les médias. Auprès de BFMTV, il s'est dit "content", mais n'a pas voulu tirer de conclusions hâtives. "Je ne suis pas sûr de pouvoir encore rentrer chez moi", a-t-il affirmé. La maison "n'est pas libre", a-t-il indiqué. En effet, un homme se présentant comme un ami de la famille de squatteurs est toujours sur place, mais promettait de quitter la maison mardi.
Après trois semaines, la famille qui occupait la résidence secondaire du couple Kaloustian a quitté la maison, à la suite d'une altercation entre les époux squatteurs.
orangesum-4562
Depuis qu'il a commencé ses observations satellites, en 2003, le service européen Copernicus sur le changement climatique n'avait jamais relevé des données d'une telle ampleur. L'activité de ces incendies "sans précédent" est, selon l'organisme, "des dizaines à des centaines de fois plus intense" que la moyenne. Des quantités inédites de carbone ont déjà été relâchées dans l'atmosphère. Et la fumée, particulièrement dense, a traversé tout le pays et l'Atlantique. "Le fait que ces incendies émettent tellement de pollution dans l'atmosphère que nous pouvons encore voir de la fumée épaisse 8.000 km plus loin reflète à quel point ils sont dévastateurs, en terme d'ampleur et de durée", a souligné mercredi dans un communiqué Mark Parrington, scientifique du service de surveillance de l'atmosphère de Copernicus. Le plus gros des fumées est concentré sur la côte ouest des Etats-Unis, où la qualité de l'air des grandes villes californiennes de Los Angeles et San Francisco, ou celles plus au nord de Portland (Oregon) et Seattle (Etat de Washington), compte actuellement parmi les plus mauvaises au monde. Depuis des jours, elle est classée comme "malsaine", voire localement dangereuse, par les autorités locales et certains commencent à s'inquièter des conséquences sanitaires d'une telle exposition aux fumées.- Vents violents -Plus de 17.000 pompiers, épuisés par leur lutte sisyphéenne contre les flammes depuis la mi-août, sont à pied d'oeuvre dans le seul Etat de Californie, le plus touché, avec quelque 25 foyers d'envergure. Et le gouverneur Gavin Newsom a mis en garde mercredi contre les vents de "Santa Ana", violents et chargés d'air chaud et sec, qui sont attendus sur la Californie dans les jours à venir et risquent d'aggraver une situation déjà tendue. L'Etat a déjà subi plus de 7.600 feux cette année, contre moins de 5.000 durant tout 2019, et la saison des incendies de forêts dure traditionnellement jusqu'en novembre, a rappelé M. Newsom. L'un de ces feux, le "Bobcat Fire", menaçait d'engloutir l'observatoire historique du Mont Wilson, près de Los Angeles, mais les pompiers sont parvenus à écarter le danger dans l'immédiat. Les incendies de l'Ouest américain ont fait au moins 30 morts en Californie et dans l'Oregon. Plus de 2 millions d'hectares au total sont déjà partis en fumée et des dizaines de milliers de personnes ont été contraintes d'évacuer leurs domiciles, dont des centaines ont été réduits en cendres. - "Vide et inquiète" -C'est le cas de la maison en bois d'Eraida Rodas, dans laquelle elle vivait depuis une douzaine d'années avec son mari et ses quatre enfants à Talent, dans le sud de l'Oregon. Il n'en reste plus aujourd'hui que la structure métallique du plancher, la carcasse calcinée d'un vélo d'enfant et des petites statues d'animaux. "C'est comme si j'avais perdu tous les efforts que notre famille a fait, je me sens vide, et inquiète", confie-t-elle à l'AFP, des sanglots dans la voix. Les feux qui se multiplient à travers la planète sont associés à divers phénomènes anticipés par les scientifiques en raison du changement climatique: augmentation de la température et baisse des précipitations notamment. A moins de deux mois de l'élection présidentielle, les incendies, qui ont déjà causé plusieurs milliards de dollars de dégâts, se sont invités dans la campagne. Le président Donald Trump s'est rendu lundi en Californie, où il a suscité la polémique en semblant nier le rôle du changement climatique dans ces feux hors normes, surtout dus selon lui à une mauvaise "gestion forestière". Son adversaire démocrate Joe Biden, qui lui fera face dans les urnes le 3 novembre, l'a qualifié en écho de "pyromane du climat". Sans le citer nommément, le gouverneur Newsom, qui s'était entretenu avec le président Trump en début de semaine, a quant à lui déclaré qu'il n'avait "plus de patience pour ceux qui nient l'existence du changement climatique".
Les incendies qui font rage depuis des semaines dans l'ouest des Etats-Unis sont si puissants que la fumée qu'ils dégagent s'est propagée jusqu'en Europe, et risquent d'être encore attisés dans les prochains jours par des vents violents attendus en Californie.
orangesum-4563
Les deux associés n'en reviennent toujours pas. Mercredi 5 juin, Brigitte et Emmanuel Macron sont apparus dans ce restaurant de Caen (Calvados) pour un dîner en tête-à-tête. Les restaurateurs n'avaient pas été informés de la venue du chef de l'État et de la première dame, rapporte Ouest France. Une équipe était bien venue repérer les lieux quelques heures plus tôt, mais "on pensait que ce serait pour le préfet", confie l'un des deux dirigeants du Mooky's. Le couple présidentiel, en déplacement dans la région, pour les commémorations du Débarquement, a fait irruption à 21 heures, entouré de plusieurs personnes dont les membres de la sécurité. Quatre autres clients se trouvaient déjà attablés. Brigitte Macron a commandé un gratin de ravioles, quant au chef de l'État, il a dîné d'une planche de charcuterie. Chacun a accompagné son dîner d'un verre de vin. D-Day : quelles retrouvailles pour Trump et Macron ? par FRANCE 24"Il ne se la pète pas du tout"Pourquoi les Macron ont-ils atterri dans cette cave à vin située dans rue discrète de la cité normande ? "Ils nous ont répondu qu'ils voulaient un bar à vin discret. Apparemment, trois avaient été sélectionnés sur photos. Emmanuel Macron a choisi le nôtre. Il a beaucoup d'humour et ne se la pète pas du tout. Beaucoup de prestance et de charisme. On a discuté football". Le couple a quitté le restaurant à pied vers 22h30, précise Ouest France. Brigitte et Emmanuel Macron ont séjourné dans un hôtel juste à côté, où ils déjeunent avec Donald Trump ce jeudi, avance le quotidien de l'Ouest. Ils ont laissé à leurs hôtes un pourboire de dix euros.
Le couple présidentiel a dîné en toute discrétion à l'improviste mercredi soir dans une cave à vin de Caen. Ouest France a rencontré les deux restaurateurs.
orangesum-4564
La chambre de l'instruction de la cour d'appel n'a pas suivi les réquisitions du parquet général et estimé, selon une source judiciaire, que le juge d'instruction "ne pouvait se fonder uniquement sur les résultats de l'enquête préliminaire" pour refuser le 16 août 2018 de relancer les investigations dans cette affaire."Il ne s'agit donc pas d'une divergence d'appréciation sur les charges", a-t-on souligné de même source. La chambre de l'instruction s'était vu ordonner, par une décision de la Cour de cassation de novembre 2019, le réexamen de la validité de ce non-lieu dont avait bénéficié en août 2018 M. Darmanin, accusé par une femme de viol, harcèlement sexuel et abus de confiance via une plainte avec constitution de partie civile datant de février 2018. Cette démarche faisait suite au classement sans suite par le parquet, décidé au terme d'une enquête préliminaire lors de laquelle le ministre avait été auditionné, sans être confronté à son accusatrice. En août 2018, la magistrate avait rendu "une ordonnance de non-lieu à informer", estimant qu'au vu de ces investigations, les faits reprochés n'étaient pas constitués et qu'il n'y avait pas lieu d'ouvrir une information judiciaire. L'appel formé par la plaignante, Sophie Patterson-Spatz, avait été considéré trop tardif par la cour d'appel dans une ordonnance d'octobre 2018, annulée par la Cour de cassation en novembre. Gérald Darmanin, 37 ans, est accusé par cette femme de l'avoir violée en 2009. A l'époque, elle s'était adressée à l'élu, alors chargé de mission au service des affaires juridiques de l'UMP, pour tenter de faire annuler une condamnation de 2004 pour chantage et appels malveillants contre un ex-compagnon. Selon elle, M. Darmanin lui aurait fait miroiter son appui auprès de la Chancellerie, en échange de faveurs sexuelles."Nous espérons avoir désormais une vraie information judiciaire, qui examinera sérieusement les éléments du dossier", ont réagi auprès de l'AFP Mes Elodie Tuaillon-Hibon et Marjolaine Vignola, qui dénoncent l'absence de confrontation entre leur cliente et le ministre lors de l'enquête préliminaire. Une deuxième accusatrice, une habitante de Tourcoing (Nord), ville dont le ministre fut maire de 2014 à 2017, avait porté plainte pour "abus de faiblesse", affirmant que l'élu lui avait demandé des faveurs sexuelles en échange d'un logement. Cette procédure a également été classée sans suite par le parquet de Paris au printemps 2018.
La cour d'appel de Paris a ordonné mardi la reprise des investigations concernant une accusation de viol en 2009 visant le ministre des Comptes publics Gérald Darmanin, a appris l'AFP jeudi de sources concordantes.
orangesum-4565
Redon, Verdun, Bastia, Castres et maintenant Marseille... La liste des services d'urgence en grève ne cesse de s'allonger. Vendredi 16 août, c'est au tour du personnel des urgences de la Timone à Marseille de rejoindre le mouvement. "Nous avons déposé un préavis spécifique le 8 août, de 3 mois, et il prendra effet le 16", explique Olivier Paviot, délégué FO-Timone et secrétaire du CHSCT-Timone dans les colonnes de La Provence. D'après le collectif Inte-urgences, à l'origine de ce mouvement social, 220 services d'urgence étaient en grève mercredi 14 août. Le ministère de la Santé en recensait pour sa part 195, avec une mobilisation "en déclin à certains endroits" et la signature de "protocoles de sortie de grève" dans 28 sites. Cela représente toutefois près de la moitié des hôpitaux publics dotés d'une structure d'urgence. C'est aussi deux fois plus qu'à la mi-juin, lorsque la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a débloqué 70 millions d'euros pour apaiser la colère des soignants. Cette somme est d'abord destinée à financer une prime mensuelle de 100 euros net pour toutes les infirmières et aides-soignantes des urgences publiques, à compter du 1er juillet. La promesse a beau s'être concrétisée sur les fiches de paie, les grévistes n'ont pas désarmé et continuent de réclamer davantage de postes et de lits d'hospitalisation pour les malades. L'enveloppe annoncée par Mme Buzyn devait aussi servir à recruter des renforts estivaux afin "qu'il n'y ait pas de trous dans les lignes de garde". Selon le ministère, Mme Buzyn "annoncera dès la rentrée de nouvelles mesures". À part à Paris, où une demi-douzaine de services ont cessé la grève, cela n'a pas suffi. À Mantes-la-Jolie (Yvelines), Pithiviers (Seine-et-Marne), Lens (Pas-de-Calais), Thouars et Parthenay (Deux-Sèvres), les interventions des ambulances du Smur ont du être suspendues à plusieurs reprises. À Sisteron (Alpes-de-Haute-Provence) et Sainte-Foy-la-Grande (Gironde), les urgences ont même été fermées la nuit jusqu'à nouvel ordre. Souvent en sous-effectif, les soignants travaillent en outre avec le risque permanent d'une agression, comme ces derniers jours à Nice, Epinal et Semur-en-Auxois (Cote-d'Or). Signe que rien n'a vraiment changé en cinq mois. Car tout était parti d'une série de violences début mars dans un hôpital parisien. La goutte de trop pour des personnels poussés à bout, à l'image de leurs services arrivés à saturation. En vingt ans, la fréquentation des urgences a plus que doublé, avec 21,4 millions de passages enregistrés en 2017. Des patients parfois entassés sur des brancards faute de place ailleurs: durant la même période, quelque 100.000 lits ont été supprimés dans les hôpitaux, qui en comptent désormais moins de 400.000.
220 services d'urgence sont en grève, malgré la prime accordée au début de l'été par le gouvernement qui promet "de nouvelles mesures dès la rentrée".
orangesum-4566
Pas de "bug" mais des centres d'appels en surchauffe. Quelque 200 agents ont été déployés en renfort jeudi 3 décembre dans les centres d'appels des finances publiques. Objectif : répondre aux fortes sollicitations des contribuables enregistrées depuis l'entrée en vigueur de la réforme, a annoncé le ministre de l'Action et des Comptes publics Gérald Darmanin. Selon Bercy, près de 150.000 appels téléphoniques ont été reçus sur la seule journée de mercredi sur la ligne téléphonique mise en place par le gouvernement pour répondre aux interrogations des contribuables (0 809 401 401, appels non surtaxés). Dans le même temps, 100.000 personnes se sont déplacées dans les centres d'impôts, 800.000 connexions ont été enregistrées sur le site impots.gouv.fr, et 16.000 mails ont été envoyés. Cette forte affluence a donné lieu à une congestion temporaire du service d'appel mercredi après-midi. Le ministre a confirmé qu'il y a eu trop d'appels pour qu'ils puissent tous être pris. Mais "nous avons rajouté 200 personnes supplémentaires ce (jeudi) matin" dans les 14 centres d'appels, a ajouté Gérald Darmanin lors d'une conférence de presse."Déjà ce matin, il y a eu 30 % d'appels en moins par rapport à la journée d'hier. Les choses fonctionnent", a ajouté le ministre, en assurant une nouvelle fois que la réforme a été mise en oeuvre sans "bug" notable. "La fusée de l'impôt à la source est bien partie et est partie bien droite", a-t-il insisté."Le taux de Jean-Paul" n'a pas été "appliqué à Jean-Pierre"La réforme du prélèvement à la source, entrée en vigueur le 1er janvier, prévoit que l'impôt soit collecté directement sur les salaires ou pensions. Il offre la possibilité aux contribuables qui le souhaitent de modifier régulièrement leur taux d'imposition pour l'adapter à leurs variations de revenus - ce que 57.000 ont souhaité faire dès mercredi, expliquant en partie la forte affluence enregistrée par l'administration fiscale. Pour une grande partie des Français, le changement du mode de prélèvement ne sera visible qu'à la fin du mois, lors de la réception des bulletins de paie. Mais selon Bercy, la réforme est d'ores et déjà entrée en vigueur pour 19 millions de contribuables, notamment les retraités.
Les agents déployés dans les centres d'appels des finances publiques ont été mobilisés pour répondre aux inquiétudes des contribuables après l'entrée en vigueur du prélèvement à la source.
orangesum-4567
Faux, selon Le Huff Post. D'après Donald Trump, être président des États-Unis lui coûte sa fortune, pourtant le milliardaire veut rempiler quatre ans de plus. Mardi en Pennsylvanie, devant les ouvriers de l'usine pétrochimique Shell de Monaca, l'homme d'affaires a vanté les bienfaits de son élection en 2016 pour l'économie américaine tout en se plaignant en parallèle des méfaits de cette fonction sur sa richesse."Ce truc me coûte une fortune, être président. Je dirais que le privilège d'être président me coûte entre 3 et 5 milliards de dollars, et je m'en contrefiche, je m'en fiche. Vous savez, quand vous êtes riche, ça n'a pas d'importance. Je veux seulement faire du bon boulot", a-t-il assuré. Et de poursuivre en sous-entendant qu'il perdait pour beaucoup en frais d'avocats : "Tous les jours, on me poursuit en justice pour quelque chose. Ça va probablement me coûter entre 3 et 5 milliards de dollars, juste parce que je suis là". Donald Trump bénéficie bien sûr de conseils payés par l'État, mais il a aussi une flopée d'avocats personnels. USA Today a calculé en 2017, rapporte le Huff Post, que ses différentes entreprises et lui étaient impliqués dans quelque 3 500 affaires juridiques et de nouvelles plaintes ont été déposées contre lui depuis deux ans. Mais Donald Trump perd-il autant d'argent qu'il l'affirme ? Difficile à vérifier, car il s'obstine à ne pas publier ses déclarations d'impôts. Toutefois, selon Forbes, en 2018, la fortune du président était évaluée à 3,1 milliards de dollars alors qu'en 2016 le magazine avait évalué l'empire du magnat de l'immobilier à 4,5 milliards de dollars. Il aurait donc perdu près de 1,5 milliard d'euros, loin encore des 3 milliards annoncés. De plus, ce n'est pas la faute des avocats, en tout cas pour le moment, explique le Huff Post. En deux ans, la Trump Tower ne fait plus recette, les appartements s'y étant vendus avec une perte de 20%. Même à des prix très bas, la Trump Organization galère pour que trouver des occupants à 12 000 m² de locaux. Forbes rajoute aussi que les déclarations polémiques en série de Donald Trump ont des effets négatifs sur ses affaires. Donald Trump perdrait donc de l'argent tout seul.
Le président américain a osé se plaindre de ses conditions de vie devant des ouvriers mardi. Il aurait perdu entre 3 et 5 milliards de dollars d'après lui.
orangesum-4568
Le prince Andrew, mis en cause dans l'affaire Epstein, a affirmé qu'il ne se souvenait pas avoir rencontré une femme qui l'accuse d'agressions sexuelles lorsqu'elle était mineure, selon des extraits d'un entretien avec la BBC dévoilés ce vendredi 15 novembre. "Je n'ai aucun souvenir d'avoir jamais rencontré cette femme", a déclaré le deuxième fils de la reine d'Angleterre Elizabeth II au sujet de Virginia Roberts (épouse Giuffre) selon la retranscription d'extraits d'une interview qui doit être diffusée samedi soir sur la BBC two dans l'émission Newsnight. Virginia Roberts, l'une des plaignantes dans l'affaire Epstein, a affirmé avoir été forcée d'avoir des relations sexuelles avec le prince Andrew à Londres en 2001 alors qu'elle avait 17 ans, puis à deux autres reprises à New York et sur l'île privée du financier américain dans les Caraïbes. Le prince "sait exactement ce qu'il a fait et j'espère qu'il va être honnête", avait-elle déclaré à la presse après une audience fin août à New York, où 15 autres plaignantes ont été entendues par la justice américaine, avant que les poursuites contre le financier Jeffrey Epstein ne soient éteintes du fait de son suicide. Dans son interview avec la BBC, le prince Andrew affirme qu'il s'en veut "tous les jours" d'avoir continué à fréquenter Jeffrey Epstein après sa libération en 2010. L'Américain avait purgé une peine de prison après avoir été condamné en 2008 pour avoir conduit des jeunes filles à se prostituer en Floride. Accusé d'agressions sexuelles sur mineures, Jeffrey Epstein avait été de nouveau arrêté et inculpé début juillet pour avoir organisé, pendant plusieurs années, un réseau constitué de dizaines de jeunes filles sous son emprise, avec lesquelles il avait des rapports sexuels dans ses nombreuses propriétés, notamment à Manhattan et en Floride. Il a été trouvé mort le 10 août dans la cellule de sa prison new-yorkaise, les résultats de l'autopsie confirmant un suicide par pendaison. Le palais de Buckingham a démenti à plusieurs reprises tout comportement inapproprié de la part du prince Andrew. Mis en cause dans la presse britannique, le prince de 59 ans avait affirmé fin août n'avoir jamais "vu" ou "soupçonné" d'abus sexuels de la part de Jeffrey Epstein. Dans le cadre d'une enquête ouverte en France, un nouvel appel à témoins, élargi à l'international, a été lancé vendredi. Les enquêteurs français s'intéressent au rôle joué par l'agent de mannequins français Jean-Luc Brunel, un ancien proche de Jeffrey Epstein, accusé de viols par plusieurs anciens top models.
Le deuxième fils de la reine d'Angleterre est accusé par une plaignante d'avoir profité du réseau de jeunes filles sous l'emprise de Jeffrey Epstein.
orangesum-4569
Le spectre de la deuxième vague de l'épidémie plane toujours sur la France. Le nombre d'admissions à l'hôpital pour Covid-19 en France a poursuivi sa hausse lundi 17 août, et le nombre de patients en réanimation a connu un rebond sensible, selon les chiffres publiés par la direction générale de la Santé (DGS). Les hôpitaux français ont ainsi admis 234 nouveaux patients atteints de Covid-19 au cours des dernières 24 heures, contre 173 vendredi, jour du dernier point quotidien de la DGS.4.925 personnes sont actuellement hospitalisées pour ce motif, soit 97 de plus que vendredi. "Le nombre de personnes hospitalisées pour COVID est en hausse depuis 3 semaines, notamment chez les moins de 40 ans", souligne le ministère.34 patients ont par ailleurs été admis dans des services de réanimation, contre 20 vendredi. Les services de réanimation comptent 384 personnes hospitalisées pour une infection au coronavirus, soit 17 de plus que vendredi. Le nombre de personnes en réanimation remonte ainsi au niveau constaté le 28 juillet. Le taux d'incidence continue de grimperDepuis le pic atteint le 8 avril, avec 7.148 patients en réanimation, ce chiffre n'a cessé de baisser jusqu'à fin juillet et évolue peu depuis.30.429 personnes sont décédées en France depuis le début de l'épidémie (soit 23 décès depuis vendredi), dont 19.924 au sein des établissements hospitaliers et 10.505 en établissements sociaux et médico-sociaux (ces chiffres, datant de la semaine dernière, seront actualisés mardi). Le nombre de nouveaux cas positifs détectés a en revanche chuté à 493 au cours des dernières 24 heures, contre plus de 3.000 samedi et dimanche selon Santé publique France et plus de 2.500 au cours des trois jours précédents, selon les chiffres du ministère. Mais le pourcentage de tests positifs a continué à augmenter, à 2,9% contre 2,4% vendredi, et 21 nouveaux foyers de cas groupés ont été détectés, pointe la DGS."En France métropolitaine, le nombre de nouveaux cas de COVID pour 100.000 habitants (incidence) augmente dans toutes les classes d'âge. La hausse est particulièrement marquée chez les 25-35 ans", observe-t-elle aussi. "Près de la moitié des personnes pour lesquelles le test RT-PCR (virologique) s'est avéré positif ne présentaient aucun symptôme mais étaient donc susceptibles de transmettre le COVID à leurs contacts proches", ajoute-t-elle.
La Direction générale de la santé a indiqué que le nombre de personnes hospitalisées en raison du Covid-19 était encore en hausse. Mais le nombre de nouveaux cas détectés est moins élevé qu'au cours du weekend.
orangesum-4570
"Nous sommes conscients que les consommateurs attendent de notre part plus de transparence, des informations nutritionnelles plus lisibles et plus faciles à comprendre". lors d'un point presse, Eric Le Cerf, fraîchement nommé à la tête de la branche française du géant américain des snacks et céréales, Kellogg, a annoncé l'adoption du Nutri-Score sur les emballages de la firme. Il s'agit d'un étiquetage nutritionnel simplifié permettant de rapidement connaître les apports et teneur en sucres ou graisse des aliments. Alimentation : que valent les alternatives au sucre ? par franceinfoCette décision concerne "tous les emballages de ses céréales du petit déjeuner et barres de céréales vendues en France sous les marques Kellogg's et Vérival", a indiqué le groupe dans un communiqué. Les céréales sont régulièrement pointées du doigt parce que trop sucrées et trop grasses. L'enjeu est de taille pour l'entreprise, dont la France est "un marché essentiel", le 2e en Europe, selon M. Le Cerf. Des recettes retravaillées pour en diminuer le sucreAfin de ne pas faire trop mauvaise figure à l'arrivée, "dans les prochaines semaines", des premières boîtes étiquetées dans les rayons, le fabricant s'est efforcé de retravailler certaines de ses recettes et a annoncé parallèlement le lancement d'une nouvelle gamme. Il a réduit par exemple de 30% la quantité de sucre dans ses céréales Coco Pops par rapport à la précédente recette, rajoutant du cacao et changeant légèrement le mode de fabrication pour en préserver le goût. Il a également annoncé le lancement de nouveaux produits sans sucre ajouté, ou enrichis en protéines végétales, ainsi que des produits bio. Ainsi complétée, la gamme du leader du marché en France (325 millions d'euros de chiffre d'affaires et 39% de part de marché pour les céréales) compte 16% de produits notés A, 9% notés B, 39% notés C, 35% avec la lettre D et un produit noté E. Son concurrent Nestlé avait annoncé en juin 2019 sa décision d'adopter le Nutri-Score pour tous ses produits vendus en Europe, après avoir fait partie en 2017 d'un groupe de multinationales qui refusaient le Nutri-Score et appelaient à utiliser un autre système baptisé Evolved Nutrition Label (ENL), basé sur une approche par portions. Tandis que l'Union européenne planche sur un système commun, le Nutri-Score, un modèle conçu par la France, est déjà utilisé en Belgique et en Suisse. L'Allemagne, l'Espagne et les Pays-Bas ont annoncé officiellement leur volonté d'adopter ce système.
Souvent pointée du doigt pour la teneur en sucres trop élevée de ses produits, la branche française de Kellogg a décidé de faire apparaître sur ses emballage le Nutri-Sore.
orangesum-4571
Seules les terrasses ont été autorisées à accueillir les clients à Paris en début du mois, les établissements à l'espace clos se préparant à la réouverture le 22 juin avec un protocole sanitaire draconien face à l'épidémie du coronavirus. L'une des recommandations clé est la distance d'un mètre entre les tables. Or la plupart des bistrots à Paris sont petits, sans terrasse, avec des tables collées les unes aux autres, ce qui fait aussi leur identité et leur charme. Dans le bistrot historique Allard fondé en 1932 au coeur de Saint-Germain-des-Prés à Paris, des paravents rectangulaires en voile de bateau à losanges sont installés entre les tables et des "séparateurs" ronds transparents peuvent être posés au milieu de la table à la demande du client. Mais la grande innovation passe par les tuyaux en inox sous le plafond munis de grosses "chaussettes" blanches disposées à la sortie d'air au dessus de chaque table avec des dessins de Dieux et Déesses du vent.- Design industriel -Le tout installé de façon assumée dans le décor historique au plafond jaune, murs couverts de papiers peints à fleurs et la banquette en velours rouge. "L'esprit du lieu est préservé. J'adore dans l'ADN du restaurant de 1932 la juste modernité et le design de 2020. Même si le Covid-19 disparaît, je vais garder ce design mis en place contre le virus", a déclaré à l'AFP Alain Ducasse. Selon lui, ce "prototype" qui "donne davantage de sécurité aux clients dans un espace contraint" pourrait être "une réponse possible" pour les bistrots tandis que l'espacement des tables leur fera perdre la moitié de leurs couverts. Ce projet vise à "démontrer qu'il est possible de faire différemment, ne pas subir, mais agir", souligne Alain Ducasse. Le système de filtration d'air mis en place après des consultations avec des infectiologues et scientifiques, se rapproche de celui des blocs opératoires et de la réanimation, déclare à l'AFP le designer Patrick Jouin dont les créations sont exposées au MOMA et au centre Pompidou. Il a été contacté par Alain Ducasse en avril, en pleine épidémie pour trouver une solution post-confinement pour les restaurants. "A cette époque-la, la problématique était la distanciation sociale et les gestes barrière", se souvient-il. Ces impératifs ont nourri dans un premier temps sa réflexion avant que les spécialistes ne comprennent que c'est "l'aération qui pousse le virus" et qu'il "faut travailler avant tout sur l'air". "Le système de traitement d'air dans un restaurant va à haute vitesse", ce qui contribue à la concentration de la charge virale en cas de présence d'un malade. Le défi était donc de diminuer la vitesse et "augmenter le changement d'air". "On prend de l'air de l'extérieur, on le passe à travers un filtre qui va le rendre absolument propre, on va injecter dedans un air pur légèrement rafraichi. On le fait au dessus de chaque table à très basse vitesse". Le système abaisse la distance de sécurité à 32 centimètres, au lieu d'au moins un mètre comme le préconisent les autorités sanitaires. Le dispositif n'est pas très cher, assure le designer, "les restaurants peuvent se le permettre". Mais il se refuse toutefois à en dévoiler de prix.
"Aucun restaurant ne peut vivre avec 50% de ses clients!" Le chef multi-étoilé Alain Ducasse teste dans un bistrot chic à Paris un système d'épuration d'air pour ne pas espacer les tables, mortel pour les affaires et la convivialité.
orangesum-4572
Asthme, rhinites, urticaire... Les décolorants pour cheveux peuvent être la source de bien des désagréments. Tel est l'avertissement lancé par l'Anses, qui recommande de "réduire au maximum" et "dans les meilleurs délais" les substances persulfates dans les produits capillaires. L'institut pointe des risques d'allergies, qui peuvent être très graves. Dans ses travaux d'expertise publiés mercredi 12 juin, l'agence sanitaire met en évidence des dangers pour la santé des professionnels de la coiffure et des consommateurs. Les persulfates engendrent dans certains cas des réactions allergiques au niveau respiratoire et cutané. Ces substances sensibilisantes constituent la deuxième cause des asthmes professionnels liées à des expositions aux produits chimiques, relève l'Anses. D'après les données disponibles (publications scientifiques et données du système de surveillance) "la très grande majorité des cas de réactions allergiques en lien avec ces substances sont observées dans le secteur de la coiffure"."L'exposition des professionnels se produit surtout lors de la préparation, de l'application et du rinçage des produits, par voie respiratoire et cutanée. Les consommateurs peuvent également être exposés lors de l'utilisation des produits de décoloration à utiliser chez soi et en tant que clients des salons de coiffure", précise l'agence sanitaire dans son communiqué. Les jeunes débutants, profil à risque ? Le Réseau national de vigilance et de prévention des pathologies professionnelles a recensé plus d'un millier de cas de pathologies professionnelles liées aux persulfates entre 2001 et 2015. Ces réactions sont nombreuses : asthme, dermatites allergiques, rhinites, urticaires, voire le cas extrême d'un choc anaphylactique, ainsi que d'autres maladies respiratoires. En très grande majorité, ces pathologies affectent des coiffeurs, et pour un quart d'entre eux des jeunes travailleuses et des apprenties. L'étude de l'Anses a également fait appel aux résultats d'autres agences sanitaires d'Europe (Royaume-Uni, Pays-Bas, Allemagne, Suisse, Autriche et Danemark), qui vont dans le sens de ce constat. "Ces pathologies peuvent entraîner des handicaps dans la vie quotidienne et de lourdes conséquences pour ces professionnels telles que l'obligation de reconversion professionnelle", souligne l'Anses. L'agence appelle à réduire dans les meilleurs délais l'usage des persulfates, notamment dans les produits capillaires, afin de protéger la santé des travailleurs et des consommateurs exposés.
Selon l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), plus de 1000 pathologies professionnelles dues aux persulfates ont été recensées entre 2001 et 2015. Ces substances se retrouvent dans les produits capillaires, auxquels sont exposés coiffeurs et clients.
orangesum-4573
Ce chef historique du jihad au Maghreb, mentor de plusieurs groupes jihadistes sahéliens, a été tué jeudi à Talhandak, au nord-ouest de la ville malienne de Tessalit, a appris l'AFP de sources proches du dossier. "Plusieurs de ses proches collaborateurs" ont également été "neutralisés", a assuré la ministre, Florence Parly, sur Twitter, sans plus de détails. "Abdelmalek Droukdal, membre du comité directeur d'Al-Qaïda, commandait l'ensemble des groupes qaïdistes d'Afrique du Nord et de la bande sahélienne, dont le JNIM, l'un des principaux groupes terroristes actifs au Sahel", dirigé par le touareg malien Iyad Ag Ghaly, selon la ministre. Le leader d'AQMI, dont le nom est parfois aussi orthographié Droukdel, a reçu l'allégeance de plusieurs groupes jihadistes actifs au Sahel, rassemblés depuis 2017 au sein du Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM, également appelé JNIM). Les Etats-Unis ont précisé avoir fourni des renseignements qui ont aidé à traquer Abdelmalek Droukdal.- Cadre important capturé -"L'US Africa Command a été en mesure d'apporter son aide, avec des renseignements (...) et un soutien pour bloquer la cible", a déclaré à CNN le colonel Chris Karns, porte-parole du commandement de l'armée américaine en Afrique. La France revendique également vendredi soir la capture d'un "cadre important de l'EIGS", le groupe jihadiste Etat islamique au Grand Sahara, rival du GSIM au Sahel et désigné ennemi numéro un par Paris depuis le sommet de Pau (France), en janvier, réunissant le président français Emmanuel Macron et les chefs d'Etat du G5 Sahel (Mauritanie, Burkina Faso, Mali, Niger, Tchad). "Les opérations contre l'EIGS, l'autre grande menace terroriste dans la région, se poursuivent également. Le 19 mai dernier, les forces armées françaises ont capturé Mohamed el Mrabat, vétéran du djihad au Sahel et cadre important de l'EIGS", a annoncé Mme Parly sur Twitter. La force française antijihadiste Barkhane, forte de plus de 5.000 militaires, multiplie ces derniers mois les offensives au Sahel pour tenter d'enrayer la spirale de violences qui, mêlées à des conflits intercommunautaires, ont fait 4.000 morts au Mali, au Niger et au Burkina Faso l'an dernier. Une source proche du dossier a confié à l'AFP que quelque 500 jihadistes avaient été "neutralisés" (tués ou capturés) au Sahel ces derniers mois par les militaires français, dont plusieurs figures importantes: cadres religieux, commandants, recruteurs, logisticiens...- Coup symbolique fort -La mort d'Abdelmalek Droukdal, grand nom d'Al-Qaïda, est un coup symbolique fort porté par la France en guerre au Sahel. Isolé en Algérie, il avait malgré tout des capacités de financement des réseaux sahéliens et un véritable rôle de chef, bien que de plus en plus contesté, indique à l'AFP une source proche du renseignement français. Sa mort, et celles à confirmer d'autres cadres d'Al-Qaïda, pourrait désorganiser la filière sahélienne de cette franchise jihadiste, engagée dans une lutte d'influence avec la filiale sahélienne de l'Etat islamique (EIGS). Né en 1971 dans un quartier pauvre de la grande banlieue d'Alger, Abdelmalek Droukdal rejoint les Groupes islamiques armés (GIA) en 1993. A la fin des années 90, il participe à la fondation du GSPC algérien (Groupement salafiste pour la prédication et le combat). Elu en Algérie en 1999, le président Abdelaziz Bouteflika réussit à convaincre la plupart des groupes armés de rendre les armes. Le GSPC, lui, refuse. Abdelmalek Droukdal décide alors de se rapprocher d'Al-Qaïda. Son affiliation à l'organisation terroriste d'Oussama ben Laden est confirmée en 2006. En janvier 2007, le GSPC est rebaptisé "Al-Qaïda pour le Maghreb islamique" (AQMI). A partir d'octobre 2011, l'émir d'AQMI cherche à élargir ses activités au Sahel. Il le fera par le biais d'Ansar Dine, dirigé par Iyad Ag Ghaly, l'un des groupes qui prennent en 2012 le contrôle du nord du Mali jusqu'au lancement en janvier 2013 d'une opération internationale pour les en chasser, France en tête. En mars 2017, le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM) est créé. Il réunit plusieurs formations jihadistes liées à AQMI sous la direction de Iyad Ag Ghaly. Cette alliance, qui depuis sa création a revendiqué les principaux attentats dans le Sahel, a été placée sur la liste noire américaine des "organisations terroristes".
Le leader d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), l'Algérien Abdelmalek Droukdal, a été tué par les forces françaises dans le nord du Mali, près de la frontière algérienne, a annoncé vendredi la ministre française des Armées, confirmant des informations obtenues plus tôt par l'AFP de sources concordantes.
orangesum-4574
Minée par les conflits et les luttes de pouvoir depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, la Libye est divisée depuis 2015 entre deux autorités rivales : le Gouvernement d'union nationale (GNA), reconnu par l'ONU et basé à Tripoli, et un pouvoir incarné par Khalifa Haftar, l'homme fort de l'Est libyen. S'exprimant lors d'un entretien avec le Centre pour le dialogue humanitaire (HD), l'ancien émissaire de l'ONU pour la Libye a dit avoir été "poignardé dans le dos par la plupart des membres du Conseil de sécurité"."Je n'avais plus aucun rôle (...) car "le jour où il a attaqué Tripoli, (le maréchal Khalifa) Haftar avait le soutien de la plupart d'entre eux, alors qu'on était critiqués en Libye pour ne pas l'avoir stoppé", a-t-il lâché d'un rire ironique. Depuis sa nomination en juin 2017 comme chef de la Mission d'appui de l'ONU en Libye (Manul), M. Salamé a tenté de faire aboutir des discussions entre les parties rivales, qui ont été interrompues à plusieurs reprises. Elles ont été mises à mal après l'attaque surprise lancée le 4 avril 2019 par le maréchal Haftar contre Tripoli, à quelques jours d'une conférence inter-libyenne longuement préparée par l'ONU avec l'aide du centre HD. L'offensive de Khalifa Haftar, lancée avec le soutien militaire de l'Egypte, des Emirats arabes unis et de la Russie --ainsi que l'appui de la France qui s'en défend--, a "mis à l'arrêt le processus de paix pour lequel nous avons travaillé pendant une année entière", a déploré M. SalaméLe maréchal Haftar était clairement "convaincu que plusieurs grandes puissances" le soutenaient. "Il les a nommées et a même cité des conversations qu'il a eues avec leurs dirigeants", a affirmé M. Salamé."C'est là que vous comprenez (...) que l'hypocrisie de ces pays a atteint, à ce stade, des limites qui rendent votre travail très problématique". Selon le diplomate libanais, "des pays importants ont, non seulement soutenu l'offensive sur Tripoli, mais ont comploté sciemment contre la tenue de la conférence nationale" de Ghadamès (sud). "Ils ne voulaient pas qu'elle ait lieu"."Je suis très en colère!", a lancé le diplomate libanais. Pour M. Salamé, le système international en place est "complètement déréglé", s'agissant notamment de "l'ingérence militaire directe dans des conflits locaux". C'est désormais un monde où "des dirigeants de pays importants n'ont plus aucun scrupule", a-t-il déploré.
L'ancien émissaire de l'ONU en Libye, Ghassan Salamé, s'en est pris mercredi au Conseil de sécurité, dénonçant l'hypocrisie de certains de ses membres qu'il accuse de l'avoir "poignardé dans le dos" dans le dossier de la crise libyenne, plus que jamais dans l'impasse.
orangesum-4575
Aucun "marcheur" n'a demandé expressément son départ lors de cette longue visio-réunion. "Je me sens redevable vis-à-vis de chacune et chacun d'entre vous pour réparer le lien de confiance qui a été abîmé" par la divulgation vendredi de cette note par l'hebdomadaire Marianne, a lancé l'élu de Paris, selon des propos rapportés. Marianne affirme que M. Le Gendre a adressé "fin mai" des "notes de travail" à Emmanuel Macron où il semble plaider pour un changement de Premier ministre et propose un nouveau casting gouvernemental - M. Le Gendre a évoqué un simple "message" sur le réseau Telegram et un "casting détaillé" dont il ne serait pas "l'auteur"."C'est vrai, j'ai écrit que je ne voyais pas au sein du groupe de candidats au poste de Premier ministre. Mais il est tout aussi vrai que j'ai écrit (...) que beaucoup d'entre vous pouvaient légitimement espérer rentrer au gouvernement", a poursuivi M. Le Gendre. Et de lancer: "Rien ne m'est plus étranger que le mépris". "La mission que vous m'avez confiée est d'une difficulté inouïe, la période actuelle en apporte une nouvelle illustration", a-t-il complété alors que le contexte est déjà difficile pour LREM, avec la constitution en mai de deux nouveaux groupes à l'Assemblée avec des ex-LREM, et un second tour des municipales compliqué en vue. Tandis que dans sa note M. Le Gendre suggérait de nommer Jean-Yves Le Drian ou Bruno Le Maire à Matignon, le président des députés "marcheurs" a réaffirmé solennellement la "confiance au Premier ministre Edouard Philippe et à son gouvernement"."Le président de la République sera amené à annoncer ce qu'il souhaite pour la suite de ce quinquennat (...) Le jour venu, nous devrons tirer toutes les conséquences de ce nouveau mandat dans le mandat", a cependant souligné M. Le Gendre. Partie remise pour un éventuel départ? "Il n'est pas exclu quand il y aura remaniement ministériel qu'il y ait remaniement plus large", a commenté une source parlementaire.- "Pas besoin de belle-mère!" -Selon une députée LREM, un départ provoqué serait "inconséquent" dans la séquence. Et "après les grands moments d'hystérie du week-end, la tension est un peu retombée" grâce à "des messages d'apaisement, de rassemblement" notamment de figures de la majorité. Plusieurs ont pris la parole en réunion, dont le président de l'Assemblée Richard Ferrand et le numéro un de LREM Stanislas Guerini, avec pour mot d'ordre "unité" et retour à la "bienveillance". "Les divisions sont létales", a insisté M. Ferrand, en référence également aux municipales. Parmi les députés les plus remontés avant la réunion, certains ont même tenu des mots d'apaisement, d'après plusieurs participants. "Merci des mots que tu as choisis", a dit par exemple Bruno QuestelRoland Lescure, qui s'était présenté contre Gilles Le Gendre en 2018, a assuré qu'il n'était "candidat à rien" aujourd'hui. Quelques députés ont été critiques néanmoins, comme François Cormier-Bouligeon qui a demandé y compris à Gilles Le Gendre d'"arrêt(er) de faire la danse du ventre pour rentrer au gouvernement", ou Jean-Baptiste Moreau qui a étrillé une note "du niveau du café du commerce". C'est "triste au global" et "rien ne va en sortir ni de bien, ni de constructif", a déploré auprès de l'AFP une "marcheuse"."La crainte, c'est qu'il y ait de nouveaux départs (...) Car l'impression, c'est l'évolution du groupe vers la droite", d'après un collègue. Pour Gilles Le Gendre, "c'est un sursis avec mise à l'épreuve d'un mois", durant lequel il doit "tenter de serrer les rangs avant la nouvelle étape du quinquennat", selon une source LREM. Président du groupe des députés LR, Damien Abad s'est refusé à "tirer sur une ambulance". Sébastien Jumel (PCF) a ironisé : "quand on a un Gendre comme ça, pas besoin de belle-mère!"
Fragilisé après la fuite d'une "note" sur un remaniement ministériel, le président des députés LREM Gilles Le Gendre s'est défendu mardi devant ses troupes, dans une ambiance de relatif retour au calme, en échappant à ce stade à une sanction de ses pairs.
orangesum-4576
1,7 million de femmes sont victimes de précarité menstruelle en France, selon l'association Règles élémentaires. Pour y remédier, des protections périodiques vont être distribuées gratuitement à des femmes en situation de précarité "dans plusieurs lieux collectifs", ont annoncé mercredi 12 février les secrétaires d'État chargées de l'Égalité femmes-hommes et de la Solidarité et la Santé. Cette mesure, lancée à titre expérimental, va être mise en place dès cette année, ont précisé Marlène Schiappa et Christelle Dubos. Cette expérimentation sera "dotée de 1 million d'euros", ont-elle ajouté dans un communiqué. "Cette expérimentation va vraiment permettre à toutes ces femmes aujourd'hui et à l'avenir de vivre leurs règles dignement", a estimé Tara Heuzé Sarmini, présidente de l'association Règles élémentaires, jeudi sur Europe 1. "On est ravis parce qu'on défend la gratuité dans certains lieux clefs depuis qu'on existe", s'est-elle félicitée. La mesure s'appuie sur deux rapports parlementaires. Le premier, publié mardi par les députées Laëtitia Romeiro Dias (LREM) et Bénédicte Taurine (LFI), porte sur le tabou des règles, afin que les règles soient moins "génératrices d'angoisses et de souffrances" pour les femmes. Le second, qui a été remis en novembre 2019 par la sénatrice Patricia Schillinger (LREM), s'intéresse à la précarité menstruelle et l'accès de toutes les femmes aux protections hygiéniques. Dans leur rapport sur le tabou des règles, les députées préconisent notamment l'installation de distributeurs de protections menstruelles dans certains lieux publics, auxquels les femmes sans domicile pourraient avoir accès grâce à des cartes prépayées. Elles recommandent également un accès à des protections gratuites pour les collégiennes, lycéennes et étudiantes dans leurs établissements scolaires. Parmi leurs 47 recommandations figurent également des mesures pour lutter contre le manque d'information sur le sujet, pour avoir des informations claires de la part des industriels sur l'utilisation de certaines protections et le risque de choc toxique, ou encore pour rendre plus transparente la composition des protections périodiques. Déplorant une "connaissance insuffisante" des filles et des femmes sur ce sujet, notamment concernant la "diversité des produits de protection", les "précautions d'usage et d'hygiène" ou les "risques sanitaires", les députées préconisent que le cycle menstruel soit systématiquement abordé dès la classe de 6e, et qu'un site internet public soit créé pour délivrer des "informations ludiques et accessibles". Selon elles, "il faut en parler aussi aux garçons, qui deviendront des pères et devront pouvoir répondre aux questions de leurs filles". Enfin les députées recommandent de renforcer la formation des médecins généralistes et des gynécologues concernant l'endométriose, une pathologie entraînant des règles très douloureuses, et dont le diagnostic est souvent tardif. Ce sujet n'a "rien d'anecdotique" sur les plans sanitaire comme économique, affirment les deux autrices du rapport, adopté par la délégation aux droits des femmes de l'Assemblée nationale. "La prise en charge insuffisante de la question des menstruations contribue à perpétuer les inégalités entre les femmes et les hommes", écrivent-elles.
Cette initiative gouvernementale, qui va être expérimentée dès cette année, ravit les associations.
orangesum-4577
La crise des "gilets jaunes" est-elle derrière lui ? Emmanuel Macron n'y croit pas du tout. "Je ne crois pas du tout que ce qui à un moment créé la colère sincère d'une partie de la population soit derrière nous", a déclaré le chef de l'État lors d'un échange avec la presse à Bormes-les-Mimosas samedi 27 juillet. Pour rappel, le fort de Brégançon où séjourne Brigitte et Emmanuel Macron pour les vacances est situé sur cette commune du Var. "Il y a des problèmes profonds dans notre pays qui sont liés à l'injustice, aux difficultés économiques qu'on connaît depuis très longtemps, parfois aux doutes qui existent, aux défis qu'on a devant nous, liés au vieillissement, au numérique, à l'écologie et je pense que ceci crée des peurs. Parfois ces peurs sont exploitées. Nous notre défi, c'est d'y répondre. Je ne crois pas du tout que ce qui a à un moment créé la colère sincère d'une partie de la population soit derrière nous", a déclaré le président. Agir "à la rentrée" "Je pense qu'il y a une partie à laquelle nous avons su répondre, il y a une partie à laquelle nous n'avons pas encore répondu parce que ça prend du temps. Il y a aussi une colère à laquelle il n'y a pas forcément de réponse immédiate. Je continue à être à la tâche et vigilant parce que je ne pense pas du tout que ce soit dernière nous. Je pense qu'il faut continuer à agir concrètement pour nos concitoyens à la rentrée, et à redonner du sens à l'action, parce qu'il faut, non pas chercher à éteindre les peurs mais à redonner une perspective", a-t-il poursuivi. Une tâche que le président dit aborder "avec beaucoup de détermination et d'humilité". Egalement interrogé sur la démission de François de Rugy, Emmanuel Macron a mis en garde contre "les tweets, les polémiques, les invectives qui montent" et "parfois nous conduisent à agir et à surréagir", prônant "la modération". Des vacances studieuses Depuis jeudi, le président et son épouse se reposent au fort de Brégançon, où ils doivent recevoir le 19 août Vladimir Poutine, a annoncé Emmanuel Macron. Après un aller-retour en Tunisie samedi pour les funérailles du président tunisien Béji Caïd Essebsi, il est allé au contact de la foule à Bormes-les-Mimosas, posant pour des selfies avec des badauds. Le fort de Brégançon, où il avait déjà passé ses congés d'été en 2018, et le weekend de l'Ascension en 2019, est "un lieu qui fait partie de l'histoire de notre pays, nous y sommes attachés, moi j'y suis attaché", a confié le président.
Le président de la République s'est octroyé un bain de foule samedi à Bormes-les-Mimosas. Face à la presse, il est revenu sur le mouvement des "gilets jaunes" qui a secoué le pays cette année.
orangesum-4578
Dernière histoire en date évoquée par le milliardaire républicain? Un avion rempli d'agitateurs aurait été envoyé pour semer le désordre lors de la convention républicaine à Washington la semaine dernière."Quelqu'un est monté dans un avion depuis une ville ce week-end et l'avion était rempli presque complètement de voyous portant des uniformes sombres, des uniformes noirs avec équipement et tout et tout", a-t-il raconté lundi sur Fox News. Mardi, il a évoqué devant les journalistes "un avion entier rempli de pilleurs, d'anarchistes et d'émeutiers"."Je vais voir si peux obtenir plus d'informations pour vous", a-t-il ajouté pour comme pour tenir son auditoire en haleine. Il ne l'a pas fait. Mais des similarités ont été relevées entre les propos du locataire de la Maison Blanche et une théorie conspirationniste ayant circulé sur Facebook au cours de l'été. Dans la même interview, Trump affirmait que son adversaire démocrate Joe Biden, qui le devance dans la plupart des sondages, est une marionnette contrôlée par "des gens dont vous ignorez l'existence, des gens qui oeuvrent dans l'ombre"."On dirait une théorie du complot", a répondu Laura Ingraham, de Fox News."Ce sont des gens dont vous n'avez jamais entendu parler", a répété le président de la première puissance mondiale. Les récits sur ces hommes en noir et ces mystérieuses puissances de l'ombre prêtes à tout pour empêcher sa réélection font partie des outils utilisés par Donald Trump pour dresser le tableau des menaces qui pèsent sur sa présidence.- Nébuleuse QAnon -Certains de ses propos ne sont pas très éloignés de ceux mis en avant par les adeptes de la nébuleuse d'extrême droite conspirationniste QAnon. Selon ces derniers, les Etats-Unis sont dirigés depuis des décennies par une organisation criminelle impliquant les Clinton, les Obama, les Rothschild et nombre d'autres membres de l'"élite" mondiale. Une organisation qui aurait monté une cabale contre Donald Trump, seul capable de rendre le pouvoir au peuple. Twitter a récemment supprimé des milliers de comptes liés à ce mouvement, qui a pris de l'ampleur et est observé de plus près à l'approche du scrutin. Loin de les condamner, le président américain a souligné qu'il n'était pas insensible à leur soutien. "Je ne sais pas grand-chose sur eux. J'ai compris qu'ils m'aiment beaucoup, ce que j'apprécie", expliquait-il le mois dernier lors d'une conférence de presse. Pour Rich Hanley, qui enseigne la communication à l'université Quinnipiac, Donald Trump joue sur des ressorts qui fonctionnent de plus en plus."Il est isolé parmi les présidents américains, mais pas parmi le nombre croissant d'Américains qui sont fascinés par les théories du complot", explique-t-il. Et, dans une Amérique à fleur de peau, le scrutin du 3 novembre ne devrait pas, loin s'en faut, inverser la tendance."Cela va être le Woodstock des théories du complot, quel que soit le vainqueur", prédit-il.
A huit semaines de l'élection présidentielle américaine, Donald Trump multiplie les allusions à diverses théories du complot où il est question - entre autres - de mystérieux saboteurs prêts à tout pour lui nuire.
orangesum-4579
Quatre matchs ont été arrêtés dès le premier mois de la nouvelle saison."Le 5 septembre, je réunis à la Ligue des associations de lutte contre l'homophobie, l'association nationale des supporters et quelques autres associations de supporters de façon à ce que nous puissions débattre tous ensemble", a annoncé jeudi matin sur franceinfo Nathalie Boy de la Tour, la présidente de la Ligue de football professionnel. A midi sur BFMTV, la ministre des Sports a "salué l'initiative". Pour Roxana Maracineanu, "il s'agit de se mettre tous autour de la table", car "ce n'est pas admissible d'entendre des chants homophobes". Roxana Maracineanu mène ce combat depuis mars dernier et un PSG-OM particulièrement fleuri auquel elle avait assisté. Appuyée par sa collègue Marlène Schiappa, elle a reçu le soutien d'Emmanuel Macron qui, en marge de la finale de la Coupe du Monde féminine à Lyon, avait souhaité l'arrêt de matchs en cas d'actes racistes ou homophobes. Message bien reçu par la Fédération internationale (Fifa) qui a envoyé une circulaire à toutes les associations nationales le 25 juillet dernier. Dans ce document, la FIFA exige la tolérance zéro face à toute discrimination et demande que tout acte de discrimination soit sévèrement puni, rappelle BFMTV. Pourtant, une source interne de la LFP avoue à BFMTV que "la seule consigne que l'on a passée aux arbitres c'est de consigner systématiquement dans leur rapport tous les chants insultants qu'ils entendent, ce qui n'était pas le cas jusqu'à présent". Les arbitres auraient donc préféré frapper fort d'entrée, en interrompant les matchs. Loin de calmer les ardeurs des supporters, ceux-ci ont vu rouge, d'autant que les interdictions de présence dans leur stade et de déplacement à l'extérieur se multiplient, qu'ils ne peuvent plus utiliser de fumigènes ou de pétards. Pour eux, bannir leurs "traditionnels" chants et insultes revient "à les écarter et à les faire taire", a résumé à France 3 Hauts-de-France Nicolas Hourcade, spécialiste du monde des ultras et membre de l'instance nationale du supportérisme. "Ils évoluent dans un cadre répressif, analyse Pierre Barthélemy pour l'Express, avocat de l'Association nationale des supporters. Ces interruptions de match leur tombent maintenant dessus comme un cheveu sur la soupe". "Si on prenait la peine d'expliquer que même sans intention homophobe, certains chants historiques peuvent blesser ou contribuer à renforcer les discriminations que subissent de jeunes homosexuels, ce serait compris et cela permettrait à tout le monde de sortir par le haut", a déclaré à France 3 Hauts-de-France et avocat qui traite de nombreux dossiers de supporters."Leur manière de réagir a été d'augmenter les chants insultants envers la Ligue. Cela s'est transformé en une manière de contester, non pas la lutte contre l'homophobie, mais la politique des autorités à leur égard", a expliqué Nicolas Hourcade, sociologue de l'Ecole centrale de Lyon, dans Le Monde."Du jour au lendemain, on impose des interruptions et on menace d'arrêter les matches, sans définition claire de ce qui est interdit, et sans dialogue préalable avec les clubs et les associations de supporteurs", a-t-il souligné à France 3 Hauts-de-France, "alors que le recours à l'insulte est légitime pour les supporteurs ultras". C'est là que le bât blesse en effet. La concertation a été inexistante ou presque de l'aveu même de la présidente de la Ligue fait à franceinfo. "La Ligue fait aussi son autocritique. Nous n'avons peut-être pas suffisamment, ou [les associations] n'ont peut-être pas eu l'impression d'être suffisamment consultées auparavant parce que nous n'avons pas communiqué là-dessus. Mais en tout cas ce dialogue est ouvert", a-t-elle concédé. Pour Nicolas Hourcade, il y a urgence, a-t-il estimé dans Le Monde : "Il faut sortir rapidement de cette spirale négative sinon tout le monde sera perdant : le football en général, la Ligue, les associations de supporteurs et surtout la lutte contre l'homophobie et les discriminations".
Il aura fallu que les interruptions de matchs de foot pour des actes homophobes frappent la Ligue 1 après plusieurs matchs de Ligue 2 pour que la Ligue de football professionnel (LFP) (re)lance le dialogue avec les supporters. L'interruption d'une dizaine de minutes du match Nice-Marseille mercredi soir par des banderoles et des chants homophobes fut le dérapage de trop.
orangesum-4580
Chauffeurs routiers, entreprises du BTP, agriculteurs, stations-service... ils sont les principales victimes des vols de carburant. Un phénomène en hausse ces derniers temps, dont le nombre s'élève déjà à 10.000 depuis le début de l'année, rapporte BFMTV mardi 6 novembre. Le 22 octobre, un homme a été interpellé en flagrant délit à Crèvecoeur-le-Grand (Oise) et condamné à 7 mois de prison. Il était parvenu à se procurer sur Internet une télécommande qui permet de contrôler à distance les pompes. Grâce à un code, il est alors possible de "désactiver la pompe et de se servir sans que le volume écoulé ne soit décompté", explique à BFMTV le Commandant de compagnie adjoint de Beauvais. Des pirates informatiques parviennent également à prendre à distance les commandes des pompes à essence afin de baisser le prix du litre à 0 euro. Ils n'ont alors plus qu'à venir se servir à la pompe. Ces vols effectués par des hackers sont aujourd'hui facilités, les stations-service étant de plus en plus souvent connectés. Le litre d'essence revendu un euro au marché noirOuest France rapportait lundi 5 novembre des faits similaires. Une société du Morbihan s'est en effet fait dérober 800 litres de carburant les 3 et 4 novembre, de même que plusieurs autres entreprises. Dans le département commme ailleurs, les vols de carburants flambent, à tel point que les gendarmes mettent en place des contrôles ciblés sur les axes que les malfaiteurs pourraient emprunter. À Toulouse, ce sont 700 litres de carburant qui ont été dérobés au service des espaces verts de la municipalité. Au début du mois d'octobre, la police est parvenue à mettre la main sur un homme de 57 ans qui "profitait de la fin de ses contrats d'intérim dans des entreprises de transports pour expliquer que la carte qui lui servait à faire le plein lui avait été dérobée", raconte La Dépêche lundi 5 novembre. En tout, il avait volé 9.500 litres d'essence soit environ 11.500 euros de carburant. La gendarmerie estime que le phénomène n'est pas nouveau mais reconnaît "qu"il a explosé ces derniers mois face à l'augmentation des prix de l'essence", note BFMTV. La chaîne explique que les litres de carburant volés sont revendus pour un euro sur le marché noir.
Conséquence de la hausse des prix de l'essence, le nombre de vols a progressé ces dernières semaines.
orangesum-4581
Le président de la République s'est exprimé sur les chances de la sélection nationale, qu'il classe parmi les équipes "qui peuvent gagner". "Je me méfie du statut des favoris" a lancé "sans aucun sous-entendu" le chef de l'exécutif, dont la cote de popularité ne décolle pas à moins d'un an de la prochaine élection présidentielle. "Qu'est-ce que on aime dans le sport ? C'est soutenir les petits, faire en sorte que les outsiders l'emportent" a t-il encore indiqué à "L'oeil du tigre", émission mêlant culture et sport. Ses favoris pour la compétition? "L'Espagne et l'Allemagne" préfère t-il avancer. L'EURO COMME BOL D'AIR FRAISLe président de la République a raconté ses souvenirs de l'Euro 84, déjà organisé sur le sol français, et où les Bleus avaient triomphé dans une finale à laquelle François Hollande avait assisté. "J'étais au stade, dans le public j'ai vécu cette victoire. C'était aussi une période très difficile, il y avait beaucoup de manifestation aussi à ce moment-là en 84, et le championnat d'Europe avait été une parenthèse". Une parenthèse enchantée que le président de la République aimerait renouveler en 2016, au cœur d'un contexte sécuritaire lourd marqué par la menace terroriste."Elle existe, la menace" même s'il "ne faut jamais se laisser impressionner", a affirmé le chef de l'État, quelques heures avant de se rendre à Clairefontaine pour y rencontrer les Bleus à huis clos. "Cette menace, elle vaut, hélas, pour un temps qui sera long", a-t-il ajouté, "donc il faut que l'on prenne toutes les garanties pour que cet Euro-2016 soit réussi". Rappelant qu'il avait décidé quelques jours après les attentats du 13 novembre à Paris et Saint-Denis (130 morts) de maintenir la COP21, le président Hollande a souligné qu'il avait, de la même manière, "décidé qu'il fallait non seulement maintenir la compétition et garder les fan zones" mais "faire en sorte que ce soit une fête européenne, populaire et sportive". Sur une note plus légère, le président a reconnu qu'il "n'était pas vraiment doué pour le football". Le président avait néanmoins disputé quelques matchs avec l'équipe des députés de l'Assemblée nationale, notamment en 2008. Cet aveu ne l'a pas empêché de lâcher un souhait, au moment où on lui demandait de choisir entre Lionel Messi et Cristiano Ronaldo : "J'aimerais tellement être Messi" a t-il ainsi lancé, en référence à l'Argentin, quintuple lauréat du Ballon d'Or.
À 5 jours du match d'ouverture de l'Euro 2016 entre le France et la Roumanie au stade de France, François Hollande a chaussé les crampons dans une interview accordée à France Inter ce dimanche 5 juin. Il a multiplié les allusions entre sport et politique, admettant pour l'anecdote qu'il "aimerait être" Lionel Messi.
orangesum-4582
La température a atteint 33,3 degrés Celsius à l'aéroport de Heathrow à Londres, faisant de jeudi la journée la plus chaude de l'année selon les services météorologiques, qui s'attendaient à voir le thermomètre approcher des records au Pays de Galles."C'est agréable évidemment de prendre un bain de soleil, les enfants sont heureux dans l'eau, c'est une belle journée", explique à l'AFP Magda Bewick, venue se prendre le soleil dans la ville balnéaire de Southend-on-Sea (Est de l'Angleterre). "Je suis en chômage technique dans mon travail, alors que faire d'autre ?", se justifie-t-elle. Face à la foule massée sur les plages en dépit de ses recommandations, le conseil municipal de la station balnéaire de Bournemouth, dans le Sud, a déclaré un "incident majeur", déclenchant une intervention coordonnée des services de police et de secours. Dans un communiqué, le conseil municipal a déploré une attitude "irresponsable" et "choquante". Selon lui, les services locaux ont dû émettre plus de 500 amendes pour stationnement illégal et ont été confrontés à des violations de l'interdiction de camper ainsi qu'à des violences verbales de la part du public. Plus de 33 tonnes d'ordures ont été ramassées sur la côte jeudi matin.-Difficile distanciation-"Nous ne sommes pas en position d'accueillir autant de visiteurs actuellement (...). S'IL VOUS PLAIT, ne venez pas, nous ne sommes pas prêts à vous accueillir", a plaidé la présidente du conseil municipal, Vikki Slade, dans ce communiqué. Les autorités sanitaires recommandent actuellement de maintenir deux mètres entre chaque personne pour éviter la propagation du nouveau coronavirus, qui a fait plus de 43.000 morts au Royaume-Uni, le bilan le plus lourd en Europe. Cette distance va être réduite à un mètre pour permettre la réouverture des pubs, restaurants, coiffeurs et cinémas le 4 juillet, mais à condition que des mesures permettant de réduire le risque, comme des équipements de protection spéciaux ou de la ventilation, soient mises en place. "Nous sommes toujours en pleine crise sanitaire et un tel nombre de personnes rendant visite à notre zone augmente la pression sur nos services de secours", a expliqué un responsable de la police locale, Sam de Reya. A Southend-on-Sea, Magda Bewick estime que les adultes respectent "aussi bien qu'ils le peuvent" les distanciations sociales, mais que "ce sont vraiment les enfants (le problème)". "Ils ne comprennent pas à quel point c'est grave et pourrait l'être pour les membres de leur famille". Le mercure s'est affolé dans une grande partie de l'Europe cette semaine en raison d'une masse d'air chaud venue d'Afrique, avec des températures dépassant les 30 degrés dans les pays scandinaves. Cette vague de chaleur, la première depuis l'arrivée du coronavirus dans la vie des Européens, ne devrait pas durer avec une baisse des températures attendue d'ici au week-end.
La vague de chaleur qui s'est abattue sur l'Europe a poussé les Britanniques en masse sur les plages jeudi, incitant les autorités locales à faire intervenir la police pour les disperser en pleine pandémie de nouveau coronavirus.
orangesum-4583
Répondant aux accusations de Pékin selon lesquelles les diplomates australiens ont aidé Bill Birtles et Mike Smith à "se soustraire à l'enquête de la Chine", le ministre australien du Commerce a affirmé que Pékin avait accepté un accord autorisant leur départ. M. Birtles, correspondant à Pékin pour la télévision ABC et M. Smith, basé à Shanghai pour le journal Australian Financial Review, ont trouvé refuge au sein des représentations diplomatiques de leur pays après avoir reçu la visite de la police chinoise. Les deux hommes ont quitté la Chine en début de semaine après la conclusion d'un accord entre Pékin et Canberra pour qu'ils soient interrogés par la police avant leur départ."Les fonctionnaires de notre ambassade ont fourni une protection appropriée à ces deux journalistes, leur permettant de quitter la Chine en toute sécurité", a déclaré le ministre du Commerce Simon Birmingham. Jeudi, le ministère chinois des Affaires étrangères a affirmé que l'ambassade d'Australie "est allée bien plus loin que le cadre de la protection consulaire". Selon lui, "elle s'est immiscée dans les affaires intérieures et la souveraineté judiciaire de la Chine.". M. Birmingham a souligné que l'Australie a discuté de manière "pertinente" avec les autorités chinoises pour négocier un accord "respectueux du processus de la Chine mais protégeant la sécurité de ces deux journalistes australiens". Ce départ des deux journalistes est le dernier épisode d'une série de conflits entre Pékin et Canberra, sur le plan commercial, sécuritaire mais également sur les origines de la pandémie de coronavirus. Les deux hommes ont été interrogés au sujet d'une autre ressortissante australienne, Cheng Lei, ex-présentatrice de la télévision publique chinoise anglophone CGTN. Elle est détenue au secret en Chine depuis août au nom de la "sécurité nationale".
L'Australie a nié vendredi avoir entravé une enquête visant deux journalistes australiens rentrés précipitamment dans leur pays cette semaine, estimant que ses diplomates avaient agi de manière appropriée.
orangesum-4584
A Paris, des tensions ont éclaté et la police a tiré des gaz lacrymogènes après avoir reçu quelques projectiles en fin d'après-midi après trois heures de rassemblement statique, les manifestants étant bloqués à leur point de départ. Des milliers de personnes se sont rassemblées - 15.000 d'après les chiffres de la préfecture de police de Paris (PP) - sur la place de la République à l'appel du comité Adama Traoré, jeune homme noir mort en juillet 2016 après son interpellation par des gendarmes en région parisienne. Au tout début du rassemblement, Assa Traoré, la soeur du jeune homme et figure du comité, a pris la parole invitant la foule à "dénoncer le déni de justice", "la violence sociale, raciale, policière", réclamant à nouveau la mise en examen des gendarmes impliqués dans l'interpellation de son frère."Quand le peuple français descend, c'est qu'on réclame tous la même chose, une justice juste pour tout le monde", a-t-elle ajouté. Dans la foule, de nombreux jeunes vêtus d'un T-shirt noir floqué de la demande portée depuis quatre ans par la famille Traoré: "Justice". Des pancartes proclament: "Tant que nous n'aurons pas la justice, vous n'aurez pas la paix", "On doit être la dernière génération à manifester pour ça". Mais l'impossibilité de défiler comme prévu a frustré de nombreux manifestants: "Je suis venu manifester pour la justice, on a été gazé à de multiples reprises puis ils nous avaient entouré et ça a dégénéré vu qu'on pouvait pas partir", raconte Djibril Sacko, 19 ans, avant d'ajouter "mais pour la justice on peut aller jusqu'au bout du monde". Peu avant 20H00 la foule s'était dispersée. - "Racisme systémique" -Le 2 juin, le comité Adama avait mobilisé 20.000 personnes devant le tribunal judiciaire de Paris, et s'est imposé comme le fer de lance de la lutte contre les violences policières. Son discours s'est élargi, de la dénonciation de violences policières à celle d'un "racisme systémique", trouvant un écho puissant après la mort de George Floyd, qui a suscité une vague planétaire d'indignation. En marge du défilé, 26 personnes ont été interpellées d'après la PP, dont 12 militants identitaires après le déploiement en haut d'un immeuble d'une banderole rouge et blanche portant l'inscription: "Justice pour les victimes du racisme anti blanc". D'autres défilés ont eu lieu à travers la France, comme à Marseille où 2.200 ont manifesté selon la police, 4.000 à 5.000 selon les organisateurs. Kezia, 15 ans est venue avec un groupe d'amis: "on attend une égalité entre noirs et blancs. C'est pas les noirs contre les blancs, c'est l'humanité contre le racisme". Pas loin, une affiche proclame: "Bonne nuit White privilège" et une statue "à la gloire des colonies" a été couverte de peinture sur les escaliers de la gare Saint-Charles. A Bordeaux, environ 500 personnes ont défilé dans une atmosphère bon enfant. "On n'a pas besoin d'avoir été victime pour être solidaires", affirmait dans le cortège Sarah, 15 ans, collégienne et membre de BlackLivesMatter-Bordeaux. "Rien que l'idée qu'il puisse y avoir du racisme et des abus dans la police qui est censée nous protéger, c'est affolant."A Lyon, où environ 2.000 personnes s'étaient rassemblées, la fin de manifestation s'est tendue entre quelques dizaines de manifestants et les forces de l'ordre, qui ont fait usage d'un véhicule lanceur d'eau et de gaz lacrymogène. Dans les prises de parole qui avaient précédé, l'attention s'est portée sur des jeunes de la région comme Mehdi, mort en 2016 en scooter à Vénissieux après avoir tenté d'échapper à un contrôle de police. Ou Wissam, décédé en 2012 à Clermont-Ferrand après son interpellation dans des conditions controversées. A Nantes, ce sont un millier de personnes qui ont défilé en fin d'après-midi, tandis que dans l'Est de plus petits cortèges ont marché à Metz (200), Nancy (550) et Besançon (550). - "Pas perdre la jeunesse" -"Il ne faut pas perdre la jeunesse", s'est inquiété jeudi le chef de l'Etat, dont l'allocution dimanche soir sera autant scrutée par les militants antiracistes que des policiers épuisés, écœurés d'être "jetés en pâture" par leur ministre, Christophe Castaner. Le racisme est "une maladie qui touche toute la société", a déclaré mercredi en Conseil des ministres Emmanuel Macron, tout en défendant les forces de l'ordre "dont l'écrasante majorité ne saurait être salie". Le ton est à l'apaisement après une semaine difficile pour l'exécutif. Pressé d'agir, le ministre de l'Intérieur avait annoncé des sanctions de policiers en cas de "soupçon avéré" de racisme, avant de reconnaître une erreur. Samedi en fin de journée, après une journée globalement calme, il a rendu hommage sur Twitter aux forces de l'ordre: "Reconnaissance et indéfectible soutien aux forces de l'ordre prises pour cible. Je salue l'engagement et le professionnalisme avec lesquels elles ont sécurisé, partout en France, les manifestations de ce jour". Dans un communiqué vendredi soir, il a en revanche confirmé la suppression de la technique d'interpellation dite "d'étranglement", qui ne sera plus enseignée.Évoquant une lettre adressée par le ministre aux forces de l'ordre, Frédéric Lagache, du syndicat Alliance, affirme que cela ne suffira pas à apaiser la colère de policiers "blessés et touchés dans leur honneur" et qui attendent "d'être reçus" par M. Macron.
Des milliers de personnes ont manifesté samedi en France contre le racisme et les violences policières, sur fond de colère chez les forces de l'ordre et à la veille d'une allocution du président Emmanuel Macron.
orangesum-4585
Que faire en cas d'inondations en Ile-de-France ? Quitter son logement ? Prendre sa voiture ? Un site internet, Episeine, dévoilé mardi 19 novembre, veut préparer les franciliens au risque de crues de la Seine et de la Marne. "Le risque d'inondation est le premier risque naturel majeur en Ile-de-France", selon une présentation de l'établissement public territorial de bassin (EPTB) pour Paris, les Hauts-de-Seine, la Seine-Saint-Denis et le Val-de-Marne. "En Ile-de-France, 850.000 personnes et 55.700 entreprises, représentant 620.000 emplois, sont installées en zone inondable", précise l'EPTB Seine Grands lacs. Le site internet, https://episeine.fr/, qui se décline sur les réseaux sociaux, s'adresse aux particuliers et aux entreprises. Il permet, en indiquant son adresse postale, de savoir si son logement est en zone inondable, et fournit une série de conseils pour se préparer à une crue, puis comment se comporter pendant et après des inondations. "Serez-vous prêt pour la prochaine inondation ?", lit-on sur la page d'accueil du site."Une inondation, ce n'est pas seulement avoir les pieds dans l'eau, c'est beaucoup plus large, avec des problèmes de communication, de transport...", a rappelé le président d'EPTB Frédéric Molossi lors d'une conférence de presse. Les réseaux téléphoniques, d'assainissement des eaux, les routes ou les voies ferroviaires peuvent être touchés. Une décrue sur plusieurs semainesIl existe actuellement quatre barrages réservoirs, mais ces installations, qui vont être complétées par une cinquième, n'empêchent pas les crues, a rappelé Frédéric Molossi. En 2016, la Seine était montée à 6,10 mètres au-dessus de son niveau normal à Paris, un palier, perturbant les transports. La crue avait entraîné des coupures de courant, la fermeture de musées et conduisant à de nombreuses évacuations et fait quatre morts. En 2018, le fleuve était monté à 5,85 mètres, plusieurs communes avaient été inondées en amont et en aval de Paris. Le niveau le plus élevé remonte à 1910, avec 8,62 mètres. "La montée des eaux est très lente" étant donné la taille du bassin de la Seine, précise le site internet. La décrue peut s'étaler sur plusieurs semaines, ce qui oblige à s'organiser en conséquence. Le site internet propose ainsi des conseils pour préparer sa valise en cas d'évacuation, un kit de communication pour les collectivités ou encore les démarches à suivre pour se faire indemniser. Il s'agit de "permettre aux populations d'être plus réceptives aux bons comportements", a expliqué Marion Cauvin, chargée de la prévention des inondations chez EPTB, par exemple de devoir quitter son logement pour plusieurs semaines.
Les crues de la Marne ou de la Seine sont les premiers risques naturels majeurs de la région parisienne où 850.000 personnes sont installées en zone inondable.
orangesum-4586
Alors que l'épidémie de Covid-19 se répand, un autre type d'infection se propage sur le web. La police nationale lance un avertissement face au risque "grandissant" d'arnaques liées au virus, indique la sous-direction de la lutte contre la cybercriminalité. Depuis fin janvier et les premiers signalements de cas de coronavirus en France, les enquêteurs de la plateforme de signalement Pharos veillent sur les tentatives d'escroquerie ou de piratage. Ce genre d'arnaques "reste ponctuel pour l'instant mais on sait que cela va aller en grandissant" avec la progression du coronavirus, assure une enquêtrice. Le site coronavirusmap.com propose ainsi une carte interactive de l'évolution de la pandémie au niveau mondial mais c'est en réalité un piège. Derrière cette application se cache un "malware" qui "a pour fonction de capter tout ce qu'il y a dans le téléphone ou l'ordinateur", prévient l'enquêtrice. Ces données seront ensuite utilisées ou revendues par les pirates informatiques. Le moteur de recherche Qwant a lui aussi évoqué ces cartes "infectées", dont les malwares peuvent voler les mots de passe des utilisateurs. Les enquêteurs anti-cybercriminalité mettent également en garde contre des mails prétendument envoyés par des ONG proposant de nouvelles informations et de télécharger des pièces jointes. Là encore, des virus peuvent se cacher dans la pièce jointe. La prudence est aussi de mise pour les sites internet proposant la vente de masques ou de solutions hydroalcooliques. Il est donc recommandé de se renseigner sur des sites fiables, connus ou officiels. En cas de problème, la police nationale demande d'effectuer un signalement sur Pharos (www.internet-signalement.gouv.fr). Les enquêteurs peuvent à l'occasion orienter vers des outils de désinstallation des logiciels malveillants.
Des logiciels malveillants pullulent sur des sites proposant des cartes de la progression du Covid-19, ainsi que sur de fausses plateformes en ligne proposant la vente de masques.
orangesum-4587
"Mamie Rock" : la gérante de l'empire Hallyday et mère d'André, l'ex-roi de la nuit rattrapé par le fisc et lui-même père de Laeticia et Grégory - qui fait parler de lui ces jours-ci. La vieille dame de 82 ans est rentrée à Marseillan (Hérault), son village natal, où elle est redevenue Elyette Boudou et soigne ses problèmes de santé. Nathalie Sapena l'a rencontrée à la sortie de la messe. De sa vie bling-bling, elle a gardé un foulard de marque et un sac Chanel à quelques milliers d'euros, cadeau de Johnny. "Si les autres ne sont pas avec elle, nous, les Marseillanais, on est avec elle. Parce que la famille Boudou, c'est une grande famille. Et le mal qu'on dit sur eux, c'est injuste !" Avec ce supporter qui l'assure de son soutien et ses lunettes noires, Elyette a encore un peu de la rock star elle aussi... Voir sa famille accusée d'avoir capté l'héritage la heurte. A ses yeux, David et Laura, qui "a déjà eu des appartements et encaisse 5 000 euros depuis 2004" sont des enfants gâtés : "Ils ont eu leur part, déjà." Johnny, lui, c'était autre chose. "C'était un homme exceptionnel. Et ma petite-fille aussi : qu'est-ce qu'elle l'a bien soigné ! Il y avait que Johnny qui comptait." Son avocat lui a bien demandé de ne pas parler, mais la mamie est bavarde et défend bec et ongles Laeticia : "C'est pas une petite-fille, c'est un ange. Je dis toujours que le bon Dieu m'a envoyé beaucoup de malheurs, mais il m'a laissé un ange sur cette terre." Une mamie gâteau qui ne tarit pas d'éloges sur la petite-fille dont elle s'occupe depuis sa plus tendre enfance.
L'entourage de Johnny Hallyday, inhumé le 11 décembre 2017, divise les Français. Le clan dont est originaire Laeticia, sa dernière épouse, a-t-il fait main basse sur le patrimoine du rocker ? Dans la famille Boudou, "Complément d'enquête" a demandé la grand-mère.
orangesum-4588
Ils ne sont pas près d'oublier cette très longue nuit. Les 328 passagers d'un TGV Paris-Lille sont restés bloqués, sans eau ni nourriture, durant toute la nuit du jeudi 31 janvier au 1er février, rapportent France Info et La Voix du Nord. Le train a mis plus de 7 heures pour parcourir un trajet qui prend seulement une heure, habituellement. Parti de la gare du Nord, à Paris, vers 22h20 jeudi, le convoi était attendu dans la capitale des Flandres à 23h40, mais il n'est arrivé que vendredi matin, peu avant 6 heures. Le train est en fait resté immobilisé sur les voies durant une grande partie de la nuit, en raison d'une panne. Le TGV s'est d'abord arrêté pendant deux heures pour un premier souci technique sur le système de freinage. "On nous a annoncé un problème, un cheminot a dû descendre sur les voies pour vérifier", a raconté un voyageur présent à bord, cité par La Voix du Nord. Le train est reparti mais s'est de nouveau immobilisé quelques instants plus tard, en gare d'Arras, toujours pour un problème de freins. Malaise à bordSur place, la situation s'éternise. "Des techniciens de la SNCF sont venus, mais on avait l'impression qu'ils ne savaient pas quoi faire", rapporte un autre passager. À bord, une personne fait un malaise. Les pompiers interviennent et l'emmènent à l'hôpital. Les voyageurs sont finalement regroupés dans l'une des deux rames qui composent le train. "Il y avait des femmes enceintes, des gens malades à l'avant du train", indique un jeune homme de 25 ans, cité par France Info. "On n'avait ni eau ni nourriture, on nous donnait des infos au compte-goutte, et je n'ai jamais vu passer les agents de la SNCF dans les wagons." Au milieu de la nuit, le conducteur décide de laisser l'une des deux rames - celle sur laquelle a eu lieu la panne - sur place. Le conducteur et les passagers repartent donc... en marche arrière, la rame immobilisée se trouvant à l'avant. Après avoir changé de voie, le train prend finalement la direction de Lille, où les passagers sont arrivées vers 5h50. Leurs billets devraient être remboursés, au moins en partie, assure La Voix du Nord.
Parti de Paris vers 22 heures jeudi soir, un TGV est arrivé à destination vendredi matin, peu avant 6 heures. En cause : une panne sur le système de freinage.
orangesum-4589
Les deux suspects, âgés de 18 et 19 ans, sont poursuivis pour "homicide en bande organisée". L'enquête avait été confiée à la Brigade criminelle de Paris. Aman, un lycéen de 16 ans, a été tué vers 03H30 samedi dernier dans le quartier d'Orgemont, où il était allé rendre visite à son cousin, avait indiqué à l'AFP le maire (DVD), Hervé Chevreau. L'adolescent aurait été tué pour une histoire de dégradation de voiture sur fond de rivalité entre la cité d'Orgemont à Epinay-sur-Seine et celle des Raguenets à Saint-Gratien (Val d'Oise), selon une source policière qui confirme des informations du JDD. Un jeune homme était descendu de voiture tirant sur un groupe de jeunes et touchant mortellement Aman. Quelques jours plus tard, un jeune homme de 19 ans originaire de Saint-Gratien, s'est de lui-même rendu au commissariat, avouant être le chauffeur de la voiture, mais assurant ne pas être l'auteur des tirs, selon la source policière. C'est un de ses amis, âgé de 18 ans et muni d'un fusil à canon scié, qui est soupçonné d'avoir tiré sur le groupe de jeunes. Caché à Montgeron dans l'Essonne, le jeune soupçonné d'être le tireur a été interpellé vendredi. Il a été, avec le chauffeur de la voiture, déféré et mis en examen samedi. Deux jours plus tôt, dans la ville voisine de Saint-Denis, un jeune homme de 18 ans avait déjà été tué par balle et deux autres blessés."J'ai entendu quatre coups de feu", avait relaté à l'AFP Slimane, 66 ans, habitant de la rue de Strasbourg où l'adolescent a été abattu sur le trottoir, en face d'un terrain de foot synthétique."Il paraît que c'était un jeune sans histoire, il ne faisait pas de deal, il était tranquille. Les jeunes du quartier disent que le ou les responsables se sont trompés de cible", avait ajouté ce témoin.
Deux jeunes majeurs ont été mis en examen et écroués samedi, soupçonnés d'avoir tué par balle un adolescent de 16 ans le week-end dernier à Epinay-sur-Seine (Seine-Saint-Denis), a-t-on appris auprès du parquet de Bobigny.
orangesum-4590
La France commence déjà à préparer ses vacances d'été. Selon les informations d'Europe 1, une grande partie de la population est en pleine planification de ses vacances et se concentre notamment sur le moyen de rejoindre son lieu de séjour. Face à des frontières européennes qui risquent d'être contrôlées, avec parfois l'interdiction de visiter ces pays du continent, beaucoup de personnes risquent d'opter pour des vacances dans l'Hexagone. La radio a réussi à identifier les villes qui attirent le plus les usagers de la SNCF. C'est Lyon qui arrive en tête des destinations les plus recherchées au moment de réserver son train. Bordeaux le talonne et c'est Marseille qui complète le trio de tête. Lille échoue au bord du podium mais prend tout de même la quatrième place de ce classement. Sans surprise, les zones fortement touchées par l'épidémie de coronavirus (Île-de-France, région Grand-Est) peinent à séduire les futurs vacanciers. Une fréquentation en très nette hausseCe vendredi 15 mai, il était de nouveau possible de réserver des TGV et Intercités en prévision de cet été. Globalement, c'est toute la fréquentation du site OUI.sncf qui explose. En une semaine, elle a progressé de 120% selon les informations d'Europe 1. Les ventes ont été multipliées par cinq, soit le double d'une journée habituelle au mois de mai. Les billets s'avèrent d'ailleurs échangeables et remboursables sans frais. Si l'entreprise envisage d'assurer 100% des TGV et Intercités prévus pour cet été, elle adapte son mode de vente. Il faut pouvoir garantir la sécurité sanitaire de chacune des personnes présentes dans le train. Seulement un siège sur deux est réservable, afin d'assurer les distances de sécurité entre passagers. Une prévention également présente chez les usagers. Europe 1 précise que la plupart d'entre eux choisissent de réserver sur des courtes périodes de 2 à 3 jours, en particulier lors des week-ends.
Europe 1 est parvenu à découvrir quelles sont les villes françaises les plus recherchées au moment de prendre son billet de train. Lyon, Bordeaux, Marseille et Lille sont les grandes gagnantes.
orangesum-4591
Déjà 30 ans ! Le 13 décembre 1987, le groupe TF1 dévoilait un format inédit dans le paysage audiovisuel français. Avec Téléshopping, la première chaîne proposait à ses fidèles téléspectateurs de faire leurs courses devant leurs téléviseurs. Importé des Etats-Unis, l'émission fut d'abord présentée par Pierre Bellemare et Gregory Frank, secondés par Maryse Corson. Le programme est alors baptisé Le Magazine de l'objet. Pionner du genre, le show inspirera de nombreuses déclinaisons, dont M6 Boutique ou La Boutique de Canal Plus. De Bellemare à DevoiseEn 1994, Pierre Bellemare passera le témoin à Laurent Cabrol. Le journaliste et Monsieur météo d'Europe 1 tiendra les rênes de l'émission pendant quatorze longues années. Assisté de Catherine Falgayrac, il offrira à Téléshopping ses meilleures audiences... jusqu'à 2008, où il sera tout simplement remercié par la chaîne. Pour lui succéder, c'est à l'animatrice Marie-Ange Nardi, précédemment sur France Télévisions, que l'on fera appel pour commercialiser les articles présentés dans le programme. En 2014, elle est rejointe par Alexandre Devoise, dépêché de M6. Un modèle lucratifDiffusé du lundi au samedi à partir de 8h30, Téléshopping est l'un des programmes phare de TF1. En témoignent ses 30 ans de succès, où les hilarantes démonstrations de produits se sont succédées. Les objets mis en avant dans l'émission sont dénichés dans le monde entier. "Ce sont des exclusivités (...) Il faut aller un peu partout à travers le monde pour trouver l'idée qui va tout révolutionner", confiait Marie-Ange Nardi aux journalistes d'Europe 1 en octobre 2016. Aujourd'hui, ce commerce télévisé rassemble plus de 100 000 téléspectateurs par jour et représente 5 % du chiffre d'affaire de la Une. Pour se diversifier, Téléshopping s'est récemment doté d'une version web et d'une application mobile. Et vous, que pensez-vous du programme ?
Il y a 30 ans de cela, en 1987, Pierre Bellemare présentait le premier numéro du célèbre magazine de télé-achat.
orangesum-4592
Une quatrième journée de mobilisation contre la réforme des retraites est organisée ce jeudi 9 janvier à l'appel de la CGT et FO, au 36e jour de grève contre la réforme des retraites. La suite du mouvement sera décidée lors d'une réunion jeudi soir, après la manifestation parisienne. Depuis le début de la crise, des concessions ont déjà été faites par l'exécutif à plusieurs corps de métier (policiers, marins, pilotes...). Mais l'intersyndicale campe sur sa position de retrait pur et simple du texte. L'exécutif tente donc plutôt d'amadouer la CFDT, favorable au principe d'un système "universel" par points unifiant les 42 régimes actuels, mais braquée sur l'âge pivot à 64 ans. Le Premier ministre Édouard Philippe a notamment fait un pas en sa direction en organisant vendredi à Matignon une réunion avec les partenaires sociaux pour discuter d'une conférence de financement du système des retraites, comme le réclame le syndicat réformiste. La CFDT a bien reçu ce "signe d'ouverture", a son secrétaire général Laurent Berger mercredi, tout en jugeant qu'on était "encore loin d'un accord" et d'un "abandon" de l'âge pivot. Invité de BFMTV-RMC jeudi matin, le secrétaire d'État aux Transports Jean-Baptiste Djebbari a assuré qu'il était "persuadé" de trouver un compromis vendredi. "Ce qui nous rassemble avec la CFDT (et l'Unsa, ndlr) est bien plus important que ce qui nous divise", a-t-il estimé. Le gouvernement va-t-il lâcher du lest et abandonner "l'âge pivot" ? Depuis plusieurs jours, les membres du gouvernement assurent que l'exécutif est ouvert à toutes propositions pour financer le système des retraites. "La proposition du gouvernement c'était de faire un âge d'équilibre qui permettait de ramener le quart des Français qui partent à la retraite après 64 ans vers la frontière de 64 ans", a par ailleurs déclaré jeudi matin M. Djebbari, en utilisant le passé. Une formulation aussitôt repérée par le journaliste Jean-Jacques Bourdin, qui a poussé le secrétaire d'État à se reformuler.
Une réunion doit se tenir vendredi avec les partenaires sociaux à Matignon pour discuter d'une conférence de financement du système des retraites, un pas en direction de la CFDT, qui réclame que d'ici là soit retirée du projet la question de l'âge pivot.
orangesum-4593
Ils étaient trois, portant des silhouettes blanches d'enfants, et victimes d'agressions sexuelles de la part de l'ex-prêtre Régis Peyrard. Dimanche matin, ils ont pris la parole avant la messe à la cathédrale Saint-Charles de Saint-Étienne, avec l'accord du recteur, rapporte dimanche 25 novembre Le Progrès."Je veux qu'on nous voit au cœur de l'Église catholique, que les fidèles puissent entendre notre combat", a expliqué au Progrès Georges, l'une des victimes de cet ex-prêtre dont le procès a eu lieu mardi dernier. Dimanche, le recteur de la cathédrale a invité Georges à s'exprimer devant les fidèles, dans un "esprit de compréhension pour les souffrances vécues", alors que "pendant des années, des dossiers (de pédophilie dans l'Église) sont restés sous le coude"."C'est comme un droit de réponse à l'institution, a alors déclaré le désormais quinquagénaire. Nous avons été entendus par la justice des hommes. Un jour, Monsieur Peyrard devra aussi affronter le jugement de Dieu. Je ne redirais pas ce que j'ai dit à la barre. Les enfants, ici présents, ne peuvent les entendre, mais, à vous les parents de faire attention à ces mains qui détruisent." Durant la messe, l'un des prêtres a ensuite appelé à "prier pour les victimes des perversions". "Les hommes d'Église donnent parfois la fâcheuse impression de tourner autour du pot, de pratiquer la langue de bois, a également déclaré le recteur de la cathédrale. Jésus, lui, nous dit que la vérité finit toujours par éclater."Au terme de l'audience correctionnelle mardi, une peine de trois ans de prison, dont la moitié avec sursis, à été requise contre Régis Peyrard, âgé de 85 ans. Le jugement a été mis en délibéré au 21 décembre.
Trois ans de prison, dont 18 mois ferme, ont été requis à l'encontre de Régis Peyrard pour agressions sexuelles sur mineur.
orangesum-4594
Certains Etats de l'Union européenne autorisent les agences de voyage ou les compagnies aériennes à rembourser des voyages annulés à cause du coronavirus par coupons, plutôt que par un remboursement direct. Cet acte, contraire à la loi européenne en temps normal, est autorisé dans la situation actuelle. Néanmoins, "le droit des consommateurs d'être remboursés" doit être respecté malgré les circonstances exceptionnelles qui frappent le secteur du tourisme, a affirmé mardi 14 avril le commissaire européen à la Justice Didier Reynders. Il invite donc les consommateurs à accepter des coupons en guise de remboursement de voyages annulés uniquement s'ils ont la garantie de pouvoir les utiliser ultérieurement. Invité à s'exprimer via visioconférence devant la commission du Marché intérieur et de la protection des consommateurs du Parlement européen, le commissaire européen a précisé que trois conditions devaient être remplies pour pouvoir proposer un remboursement par coupon : le remboursement en liquide doit rester possible en cas de non utilisation du coupon dans les délais impartis, cela doit être le choix du consommateur, et surtout la solvabilité du coupon doit être garantie en cas de faillite d'un des opérateurs impliqué dans le voyage. Il faut trouver un équilibre entre les droits des consommateurs et la viabilité des organismes liés au tourisme, a-t-il insisté. Selon Didier Reynders, toute la flexibilité a été donnée aux Etats membres pour soutenir ces derniers, via les différentes réponses économiques à la crise sous l'égide de l'UE, notamment les aides d'Etat et le soutien aux petites et moyennes entreprises. A ce titre, l'exemple du Danemark "n'est pas mauvais", a-t-il avancé, pays où il existe un "fonds de garantie pour les voyages". Début avril, la Commission avait donné son feu vert à un prêt de 200 millions d'euros envisagé par le Danemark à ce fonds, en vertu de l'encadrement temporaire des aides d'Etat, et afin que les organisateurs de voyages "continuent à disposer de liquidités suffisantes".
Oui, a répondu le commissaire européen à la Justice.
orangesum-4595
L'inquiétude grandit au sein de la RATP face au coronavirus Covid-19 en Île-de-France. Le syndicat majoritaire, l'Unsa a tiré la sonnette d'alarme après que deux conducteurs des lignes 6 et 11 ont été placés à l'isolement après leur retour de vacances, rapporte le Parisien. Covid-19 : comment les hôpitaux français sont-ils préparés ? par franceinfoDes passages par des zones touchéesUn des deux agents a transité par Singapour alors que le second rentrait de Venise. Le problème vient du fait que leurs agences de voyages respectives les ont prévenus tardivement qu'ils devaient rester isoler chez eux. Ils avaient entre temps repris le travail et croisé durant une journée des collègues et des voyageurs les exposant à une possible contamination."La direction affirme que les deux conducteurs ne sont pas infectés et que la faute revient aux tours-opérateurs. Mais nous sommes inquiets face à ce dysfonctionnement. L'entreprise se retranche derrière le ministère de la Santé, ce n'est pas suffisant", déclare Bastien Berthier, secrétaire de la commission santé sécurité et conditions de travail (C2SCT) au département métro de l'UNSA-RATP auprès du Parisien. Une rencontre avec la direction est prévue dans les prochains jours pour étudier les mesures à prendre afin de mieux protéger agents et usagers. Des stocks prêts à être utilisésLa direction de la RATP a quant à elle fait savoir qu'elle suit les recommandations du gouvernement et qu'elle a mis à jour ses procédures en cas d'urgence sanitaire. Des stocks de masques, gants et gels hydroalcooliques sont prêts à être distribués à ses agents. Pour les voyageurs, la régie précise qu'elle pourra publier des messages de prévention si les autorités en font la demande. En ce qui concerne les barres de soutien dans les métros et bus, "elles sont nettoyées régulièrement, même sans coronavirus", précise la RATP. Du côté de la SNCF, pour des interrogations similaires, les syndicats (Unsa et Sud Rail) ont fait un point mercredi 26 janvier avec la direction sur les mesures à prendre face au risque. Mais pour l'instant aucun détail n'a fuité sur les mesures qui pourraient être prises.
L'entreprise a constitué des stocks d'équipements de protection pour les agents si les conditions l'exigent. Cependant, le syndicat Unsa demande davantage de précautions.
orangesum-4596
Europe 1, où il travaille depuis 2003, exige des explications de son animateur vedette, qui pourrait être visé par une plainte de deux acteurs. -Le "MorandiniGate" n'en finit pas de faire des vagues depuis 24 heures. Après les révélations des Inrockuptibles, contre lesquels le présentateur souhaite porter plainte, il a été convoqué par la direction d'Europe 1 pour s'expliquer. En outre, deux des comédiens concernés par l'affaire envisagent de porter plainte. Jean-Marc Morandini devra écourter ses vacances à l'étranger. L'animateur de 50 ans est sommé de s'expliquer par la direction de la radio qui l'emploie, après les informations des Inrockuptibles, ce mercredi 13 juillet, sur ses pratiques douteuses opérées en tant que producteur. Selon une source interne, le directeur de la station Fabien Namias a convoqué Jean-Marc Morandini "pour avoir une conversation de vive voix", a-t-il annoncé dans la matinée aux salariés de la station. La radio, où le présentateur anime chaque matin la tranche de 9 heures à 12 heures, réagissait officiellement ce mercredi dans un communiqué : "La direction d'Europe 1 découvre cet article et les allégations qu'il contient et dont elle ignore tout". Elle ajoute : "Elle a interrogé Jean-Marc Morandini qui les dément formellement et qui l'a informée de son intention de porter plainte". L'animateur a confirmé cette information à l'AFP un peu plus tard. Pourtant, l'hebdomadaire culturel se déclare prêt pour une nouvelle offensive : ""Nous travaillons sur un prochain article pour la semaine prochaine suite à l'arrivée de nouveaux témoignages", a indiqué à l'AFP le rédacteur en chef des Inrocks, Pierre Siankowski. MORANDINI VISÉ PAR UNE PLAINTE Par ailleurs, deux des jeunes comédiens que Jean-Marc Morandini aurait poussé à s'exhiber nus envisagent une action en justice. "Nous réfléchissons à une action commune, soit pour travail dissimulé, soit pour harcèlement sexuel", a indiqué à l'AFP l'avocat Thierry Vallat, confirmant l'information de RTL. UNE CASTEUSE BIEN MYSTERIEUSE Photos et témoignages à l'appui, Les Inrocks publient une longue enquête à charge sur "les pratiques de Jean-Marc Morandini". Le magazine décrit le casting et le tournage de la web-série intitulée "Les Faucons" produite par "Ne zappez pas !" (NZZP), société dont l'animateur de NRJ12, d'Europe 1 et bientôt d'i-Télé (futur CNews) est le gérant. Au programme, "la vie d'une équipe de foot racontée sans tabou : amour, famille, drogue, sexe..." Des tabous qui n'existeraient pas non plus au sein de la production, relate l'article. On apprend, entre autres, que le producteur aurait poussé des jeunes hommes à s'exhiber nus devant la caméra. Entre juillet et octobre 2015, les premières annonces de casting pour "Les Faucons", dont certaines séances auraient eu lieu dans les locaux d'Europe 1, apparaissent sur le site Nawak. NZZP recherche des jeunes hommes entre 18 et 25 ans. Les échanges se feront exclusivement par mail entre les heureux candidats et une certaine "Catherine". Qui est-elle ? "Sur le générique de fin des épisodes, le nom 'Catherine Leclerc' apparaît en dessous de la mention 'directrice de casting'", explique l'hebdomadaire, qui souligne que, "parfois, 'Catherine' semble oublier qu'elle est une femme et se dit 'impatient', 'heureux', 'désolé', ou encore 'hésitant', comme on peut le lire sur différents courriels adressés aux comédiens". Par ailleurs, cette femme mystérieuse envoie des mails à n'importe quelle heure de la nuit, à des périodes, selon les Inrocks, où Jean-Marc Morandini poste des photos de vacances à Miami. DES TOURNAGES DE SCÈNES EXPLICITEMENT SEXUELLES Être capables de tourner quelques scènes de nu est une des exigences du contrat. Et pour s'en assurer, la "productrice" demandait aux candidats d'envoyer des vidéos d'eux nus. À ceux qui refusent, elle répond ceci : "Certains avaient choisi de le jouer de façon plus provocante, parfois avec une érection, ou en allant plus loin dans la provocation comme une masturbation, mais c'est intéressant de voir les limites de chacun même si je le rappelle il n'y aura ni érection, ni relation sexuelle dans la série."Pourtant, lors du tournage, entre septembre 2015 et avril 2016, racontent plusieurs acteurs, la production leur a demandé de tourner de nombreuses scènes parfois explicitement sexuelles, et ce à la demande de l'animateur, affirment es Inrocks, en citant un membre de l'équipe technique. L'un des comédiens accuse également Jean-Marc Morandini de lui avoir ensuite demandé, lors d'un rendez-vous fixé pour la série, de prendre des photos de lui nu. Par mail, "Catherine" lui aurait ensuite demandé d'avoir des relations sexuelles avec l'animateur, ce que le comédien a refusé. Le magazine affirme aussi que les comédiens n'ont été payés et déclarés que pour quelques heures de travail seulement. Quelques images de cette web-série circulent sur internet, mais les vidéos sont actuellement inaccessibles.
- Jean-Marc Morandini va devoir interrompre ses vacances à Chicago. Visé par une enquête à charge des Inrocks, le journaliste et animateur est au cœur d'une tempête médiatique.
orangesum-4597
Le tueur en série Michel Fourniret doit être entendu ce mercredi 27 novembre par la juge chargée de l'enquête sur la disparition d'Estelle Mouzin en 2003. Cette audition pourrait aboutir à sa mise en examen, dans un dossier vieux de 17 ans et au point mort depuis plusieurs années. A plusieurs reprises, Michel Fourniret a assuré par le passé n'avoir rien à voir avec la disparition de la fillette, survenue le 9 janvier 2003 à Guermantes (Seine-et-Marne), en expliquant qu'il se trouvait ce jour-là à son domicile de Sart-Custinne, en Belgique. En guise d'alibi, le tueur en série avait évoqué un appel téléphonique passé à son fils, le soir des faits, pour son anniversaire. Son fils n'avait alors pas répondu mais l'appel avait été attesté par des relevés téléphoniques. Entendue jeudi dernier par la juge Sabine Khéris, son ex-épouse Monique Olivier a cependant mis à mal l'alibi de son mari, en racontant avoir elle-même passé ce coup de téléphone à la demande de son mari, absent ce jour-là."Cela signifie que Michel Fourniret n'était pas à Sart-Custinne le jour de la disparition d'Estelle Mouzin. Il était ailleurs", a expliqué Me Richard Delgenes, avocat de Monique Olivier, qui n'a pas apporté de précisions sur le lieu où se trouvait le tueur en série. "On sait qu'à l'époque Michel Fourniret partait plusieurs jours (...) Situer et dater ses absences de janvier 2003, c'est un peu compliqué aujourd'hui", a expliqué Me Richard Delgenes. Des déclarations qui sèment le troubleLors d'une précédente audition en mars, l'"Ogre des Ardennes" avait lui-même relancé les spéculations sur sa possible implication dans cette affaire en livrant devant une juge d'instruction ce qu'une avocate de la famille Mouzin avait qualifié d'"aveux en creux". "Michel Fourniret doit avoir l'impression qu'il est le maître", commente Jean-Luc Ployé, expert psychologique du couple Fourniret, dans un entretien diffusée sur Europe 1 mercredi 27 novembre, évoquant le cas d'un "grand manipulateur". L'audition de mercredi, qui pourrait déboucher sur la mise examen du tueur en série, devra donc "éclaircir" la question de l'alibi, mais aussi l'emploi du temps de Michel Fourniret le jour des faits, a indiqué une source proche du dossier. Agée de neuf ans, Estelle Mouzin avait disparu le 9 janvier 2003 alors qu'elle rentrait de l'école à Guermantes, village de Seine-et-Marne situé à 250 km de Sart-Custinne. Son corps n'a jamais été retrouvé et les nombreuses pistes envisagées par les enquêteurs n'ont rien donné. Début 2007, la police avait mis une première fois hors de cause "l'ogre des Ardennes", condamné à la perpétuité pour huit meurtres. Six ans plus tard, l'expertise de milliers de poils et cheveux prélevés dans sa voiture n'avait pas non plus permis de trouver de traces de la fillette.
L'ancienne épouse du tueur en série a contredit l'alibi de son mari dans le dossier de la disparition de la jeune fille, volatilisée en 2003.
orangesum-4598
Vêtus du traditionnel costume noir, des dizaines de milliers de pèlerins prennent d'ordinaire possession des rues d'Ouman pour les festivités marquant le nouvel an juif, se recueillant et célébrant la mémoire de Rabbi Nahman de Breslev (1772-1810), grande figure de cette branche du judaïsme. C'est dans cette ville d'aujourd'hui 80.000 habitants, éloignée de toute grande agglomération, qu'il avait fait construire sa tombe et promis une année de bonheur à tout pèlerin venant la visiter. Depuis la chute de l'URSS, ce pèlerinage connait un succès croissant. Jusqu'à la pandémie de Covid-19. Confronté à des indicateurs épidémiologiques inquiétant, Kiev a fermé le 28 août ses frontières aux étrangers. Quelques semaines plus tôt, les autorités ukrainiennes et israéliennes avaient déjà recommandé aux pèlerins de ne pas faire le déplacement à Ouman. Quelques milliers de Hassidiques ont pris les devants, rejoignant la ville bien en amont du nouvel an juif, célébré cette année du 18 au 20 septembre."Malgré les problèmes liés à la pandémie, ils sont venus parce qu'ils croient que Rabbi Nahman les guérira toujours", explique à l'AFP Jonathan Cohen, un résident d'Ouman portant une kippa noire et un masque de protection. "Nous avons très peur du coronavirus. Mais la foi nous soutient", poursuit l'homme de 43 ans. - No man's land -Plusieurs centaines de kilomètres plus au nord, environ 2.000 pèlerins ont tenté par tous les moyens de rejoindre Ouman. Venus surtout d'Israël mais aussi des Etats-Unis, du Royaume-Uni ou de France, ils avaient pensé pouvoir contourner l'interdiction ukrainienne par le Bélarus. La moitié environ s'est retrouvé coincée dans la zone neutre, près d'un poste-frontière, dans des conditions précaires, l'Ukraine refusant de leur accorder un laissez-passer. Ils ont finalement dû faire demi-tour vendredi et devront célébrer les fêtes au Bélarus. A Ouman, c'est l'incompréhension. Tout aurait dû "être fait pour les autoriser à venir ici!", affirme à l'AFP Mota Franck, un rabbin venu de Jérusalem, comme chaque année depuis 33 ans. Pour cet homme de 50 ans, il aurait été suffisant que les pèlerins s'engagent à respecter "toutes les règles de quarantaine et passer tout les contrôles". Dans la rue Pouchkine, le centre des festivités à Ouman, d'innombrables écriteaux rappellent aux pèlerins de porter un masque. Tous ceux désirant pénétrer dans la tombe de Rabbi Nahman se voient aussi prendre la température. A l'intérieur du sanctuaire aux murs et aux colonnes blanches, après chaque passage ponctué d'un baiser sur la tombe en pierre, des hommes en veste jaune l'essuient avec du désinfectant. Cela n'empêche pas nombre d'habitants de la ville de craindre une hausse des contaminations au nouveau coronavirus, peur amplifiée par la découverte de 10 malades parmi les pèlerins. - Trop tard -Le maire d'Ouman, Oleksandr Tsebriï, s'est même rendu à Kiev pour camper devant le bureau du président Volodymyr Zelensky et le persuader d'annuler les festivités. Mais les autorités ukrainiennes ont "réagi trop tard", regrette-t-il, ajoutant être "désolé pour" les pèlerins, contraints de respecter des règles draconiennes contre le coronavirus dans ce qui est censé être un moment de communion. L'Ukraine, l'un des pays les plus pauvres d'Europe, avait enregistré vendredi près de 170.000 contaminations et environ 3.500 morts. Jeudi, le pays a atteint un record de nouveaux cas quotidiens et certains habitants dénoncent le maintien des cérémonies, même réduites. Lilia Pogrebniak, 35 ans, relève ainsi que les deux écoles proches du site du pèlerinage sont fermées à cause de la menace de la maladie, et aurait préféré que ces visiteurs "ne viennent pas cette année". Pour éviter les incidents, alors que deux pèlerins "agressifs" refusant de respecter les mesures de sécurité ont déjà été expulsés, la police a renforcé la sécurité autour de la tombe. Mais dès que possible, Ouman "accueillera à nouveau tous les touristes", assure le maire. "Mais maintenant, la santé et la vie sont primordiales".
En temps normal, rien ne distingue Ouman d'une autre ville moyenne ukrainienne. Mais un week-end par an, cette localité accueille un pèlerinage majeur pour la communauté juive hassidique, des célébrations gâchées cette année par le coronavirus.
orangesum-4599
En acquérant le Mas de Beaulieu, l'association, dont Pierre Rabhi est le président d'honneur, voulait "partir du sol le plus ingrat possible" et montrer que l'agroécologie, avec ses pratiques calées sur la vie des sols et les cycles de la nature, pouvait en améliorer sa structure et sa capacité à retenir l'eau, explique à l'AFP Olivier Hébrard, un de ses experts. Démonstration, bêche à l'appui: Olivier sort du Mas et tente de creuser le sol d'une parcelle alentour. En vain. De retour au Mas, au contraire, la bêche s'enfonce. "C'est une structure façon couscous, très riche en matière. Ça sent l'humus", dit-il en y plongeant ses mains, vite entourées par quelques vers de terre. Quelle différence entre les deux parcelles ? "Vingt-cinq ans de bonnes pratiques mises bout à bout" dans ce jardin laboratoire à la surface utile de 600 mètres carrés, où l'association teste régulièrement de nouvelles techniques de permaculture, comme ces paillages en laine pour protéger le sol ou ces engrais verts, constitués de mélanges de plantes. Tout un savoir à transmettre: l'association prodigue diverses formations, à destination de particuliers et de professionnels, à l'étranger et en France. En 2019, elle a formé 373 stagiaires et 110 volontaires dans l'Hexagone.- Les "plantes sont comme nous" - Au programme aujourd'hui: la récolte des semences."J'ai pu voir la différence entre une fleur mâle et femelle, et l'astuce pour les polliniser soi-même alors que j'ai eu beaucoup de problèmes avec mes courgettes cette année", se réjouit auprès de l'AFP Ludovic Ledard, jardinier à la retraite."C'est super car on se rend compte que les plantes sont comme nous : elles ont besoin d'un environnement sain sinon elles se développent moins bien", abonde Anaïs Breda, 32 ans, avant de confier être "épuisée" par la ville, "polluée et bruyante". Après le confinement, cette responsable d'une boutique de parfums naturels à Lyon, a pris sa voiture et une tente pour "tout quitter et vivre une expérience inspirante", comme "avoir son petit jardin". Effet de mode ou tendance lourde ? Selon Virginie Sanchez, coordinatrice des formations, "l'effet confinement" a accéléré "l'évolution des mentalités" déjà en cours vers des modes de vie alternatifs, alors que "dans les années 2000", avoir une conscience écologique était perçu comme "un radicalisme total".- "Coller avec la réalité" -Réunis dans un jardin partenaire proche du Mas, dix stagiaires, dont une dessinatrice en bâtiment, une commerciale, un électricien ou encore un plombier, suivent un cours sur les plantes comestibles."Retenez le pourpier", indique le formateur Stéphane Jansegers: "il est facile à reconnaître et il peut remplacer le poisson car il a beaucoup d'oméga 3". Le cours s'inscrit dans un stage de cinq jours intitulé "Cheminons vers l'autonomie", qui doit permettre aux stagiaires de "réfléchir à leurs objectifs" et de "faire coller leurs envies avec la réalité", explique à l'AFP Stéphane Jansegers. La réalité pour Axelle Ciofolo, stagiaire de 35 ans ? "Rien acheter est impossible". Cette ancienne employée dans la restauration rapide à Alès, désormais productrice de plantes médicinales en Ardèche, s'est longtemps "mis une pression énorme sur le potager". Mais au bout de "deux ans de processus", elle s'est "rendue compte que des choses ne marchaient pas, que ça prenait du temps"."Pas grave: à chacun son degré d'autonomie, et il faut que ça reste un plaisir", analyse-t-elle, expliquant avoir renoncé à produire son fromage, les chèvres représentant "trop de contraintes". Pour Sandrine Favari, commerciale dans une multinationale, "la réalité" est un jeu d'équilibriste entre projets personnel et professionnel. Pendant le confinement, la Montpelliéraine de 42 ans a réalisé ne plus vouloir vivre "entourée de béton, de feux rouges et de consommation à outrance". Elle qui avait la sensation de "ne plus rien apprendre" au travail, a décidé de "migrer à la campagne" et a acheté un hectare de terrain pour y installer un potager. Cette perspective lui redonne tant le moral qu'elle dit de nouveau "adorer" son métier.
Il y a 25 ans, la terre du Mas de Beaulieu (Ardèche) était "dure et pauvre". Aujourd'hui, c'est un jardin verdoyant qui prouve que l'agroécologie fonctionne, selon l'association Terre et Humanisme, dont le message séduit de plus en plus de citadins.
orangesum-4600
"L'ange de la mort m'a épargnée"."C'était absolument affreux. J'étais vraiment partie... mais Dieu m'a accordé encore un peu de temps", dit-elle en racontant le mois qu'elle a passé en soins intensifs alors que les médecins de l'hôpital tentaient de la garder en vie. Encore très faible, elle a pourtant fait du chemin depuis qu'elle avait été hospitalisée le 6 mars, peu avant que la pandémie ne se déclare en Espagne où elle a déjà fait près de 29.000 morts. Comme beaucoup de patients atteints du coronavirus, elle a été intubée, mise sous sédatifs et sous respirateur jusqu'à ce qu'elle puisse à nouveau respirer d'elle-même. Mais quitter les soins intensifs n'était que la première étape d'une longue convalescence, et d'une lente rééducation toujours en cours.- Surprise de pouvoir parler -Elle a fait beaucoup de progrès: après huit semaines d'hospitalisation, elle arrive à s'asseoir et a commencé à manger."Il y a encore une semaine, je pouvais à peine parler", dit-elle assise dans une chaise roulante, avec une touche de fierté d'avoir retrouvé sa voix qui gargouille un peu sous son masque."C'est surprenant que je puisse parler et que vous me compreniez". Derrière elle, le niveau d'oxygène s'affiche sur un écran que les infirmiers surveillent pour s'assurer qu'elle ne s'épuise pas en parlant. Car la maladie laisse des traces. De longs séjours en soins intensifs peuvent entraîner une grave perte de masse musculaire, des faiblesses respiratoires et des troubles cognitifs comme de la difficulté à parler, une perte de mémoire ou de l'anxiété. Dans ce cas, la rééducation est cruciale, explique le docteur Ruben Juarez Fernandez, un spécialiste âgé de 39 ans qui évalue les besoins des patients à leur sortie des soins intensifs."Il s'agit de s'assurer qu'ils auront le moins de handicaps et le moins de séquelles possibles quand ils retrouvent une vie normale chez eux". Laura Garcia Montes, une kinésithérapeute de 30 ans, aide Rosa à récupérer l'usage de ses membres et lui apprend des exercices pour améliorer le fonctionnement des poumons. Elle ne peut pas encore marcher, mais déjà s'asseoir fait une énorme différence, dit-elle."Rosa est ici depuis longtemps, plus de deux mois. Elle est maintenant capable de faire des choses, de coopérer davantage. Elle est plus heureuse, plus active et du coup le traitement va plus vite". Travailler avec des survivants du Covid-19 exige une attention particulière parce que beaucoup peuvent souffrir de nausées ou avoir du mal à respirer quand ils changent de position, dit-elle."Nous voulons les remettre d'aplomb pour qu'ils puissent s'asseoir sans avoir de nausée ou sans tomber en avant".- Apprendre à tenir des couverts -Rosa a aussi récupéré l'usage de ses mains et réapprend à tenir des couverts, poursuit Marta Garcia de Francisco, une ergothérapeute de 39 ans."Nous voyons beaucoup de patients qui ne peuvent plus se servir de leurs mains comme avant, pour s'habiller ou porter une cuiller à la bouche", explique-t-elle."Peut-être parce qu'ils sont restés immobiles en soins intensifs ce qui affaiblit les muscles ou à cause de problèmes neurologiques que nous observons chez des patients du Covid". Rosa doit encore améliorer sa stabilité pour pouvoir se lever et s'habiller elle-même. Elle ne sait pas combien de temps encore elle devra rester à l'hôpital."Nous avançons pas à pas, d'une semaine à l'autre, maintenant elle peut s'asseoir, il faudra ensuite voir si elle arrive à se lever, aller aux toilettes, s'habiller et manger", dit le Dr Fernandez. Après avoir frôlé la mort, Rosa n'aspire qu'à "vivre une vie normale"."Quand je vois des progrès tous les jours, je me sens mieux, dit-elle. J'ai encore du chemin à faire, mais je tiens mieux le coup".
"J'ai cru que j'allais mourir. Il y a des moments où j'avais tellement de mal à respirer que je ne pouvais pas communiquer", souffle d'une voix rauque Rosa Maria Fernandez qui, à 71 ans, a survécu à la maladie Covid-19.