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orangesum-901
La qualité de l'air s'est ainsi dégradée à Miami, les responsables sanitaires de la métropole conseillant aux habitants souffrant de problèmes respiratoires de rester chez eux. Le nuage de particules risque de polluer l'air en Floride jusqu'à la semaine prochaine, ont prévenu les autorités de la péninsule. Ces derniers jours diverses îles de l'arc caraïbe, comme la Jamaïque, Porto Rico, la Guadeloupe ou la Martinique, ont vu leur ciel d'obscurcir en raison de ce nuage. Qu'une "brume de sable" traverse ainsi l'Atlantique sur des milliers de kilomètres, poussée par les alizés, est un événement classique, selon les météorologues. Mais cette année le phénomène atteint une intensité inédite depuis des décennies. On observe "des zones de poussière du Sahara sur la capitale cubaine, mais c'est demain (jeudi) matin qu'aura lieu la plus forte concentration", a estimé sur Facebook le météorologue cubain José Rubiera."La docteure Olga Mayol, de l'université de Porto Rico, une île fortement touchée par ce nuage de poussière, estime que cette année, l'intensité est la plus forte depuis 50 ou 60 ans", a-t-il précisé. Mardi, en Guadeloupe, dans les Antilles françaises, la concentration en particules fines PM10 dans l'air dépassait largement le seuil d'alerte, à savoir 80 μg/m3 en moyenne sur 24 heures, a indiqué la préfecture de Guadeloupe dans un communiqué commun avec Gwad'Air, qui contrôle la qualité de l'air du territoire. Les préfectures de Guadeloupe et Martinique, autre territoire français dans les Antilles, ont déclenché des "procédures d'alerte". Le phénomène est dû à une masse d'air chaud et sec qui élève les températures mais bloque aussi la formation de cyclones tropicaux, entraînant une sensation thermique élevée et moins de pluies.
Un immense nuage de sable fin et de poussière du désert du Sahara, charrié par les vents, fait actuellement suffoquer les Caraïbes, dont les Antilles françaises, et a même commencé à affecter mercredi la Floride, ont averti les autorités américaines et françaises.
orangesum-902
Comme pour les équipes de France masculine et féminine de football à Clairefontaine avant les Coupes du monde 2018 en Russie et 2019 en France, Emmanuel Macron a rendu ce jeudi 5 septembre une petite visite aux joueurs du XV de France, avant la Coupe du monde de rugby au Japon. Accompagné de la ministre des Sports Roxana Maracineanu, il a été accueilli au Centre national de rugby de Marcoussis (Essonne) par le président de la Fédération française de rugby Bernard Laporte."Ayez confiance en vous, parce que moi j'ai confiance en vous et les Françaises et les Français aussi", a lancé le chef de l'État aux 31 rugbymen français sélectionnés par Jacques Brunel avant leur départ pour la Coupe du monde qui débute le 20 septembre. Le président de la République s'est lancé dans un bref discours avant de déjeuner avec l'équipe de France qui enregistre des résultats décevants depuis plusieurs années. "Tout le monde sera derrière vous dès le 21" septembre, pour affronter l'Argentine, a assuré le chef de l'État. "Vous n'êtes pas les favoris de cette compétition. Et vous vous êtes bien fait secouer ces derniers temps, on le sait aussi, y compris par tous les commentaires qu'on a pu lire et je sais combien ça peut être blessant", a-t-il souligné. "Mais je sais une chose, c'est qu'en sport, rien n'est jamais écrit. Il n'y a pas qu'en sport vous me direz, mais en sport c'est aussi vrai", a-t-il poursuivi, en les exhortant à "avoir confiance en vous et dans le collectif". "Je n'ai pas besoin d'avoir l'équipe de France championne des test-matches", a-t-il même ironisé."J'attends de vous aussi cette exigence individuelle et collective", a ajouté Emmanuel Macron en incitant les joueurs à porter "les valeurs qui font le rugby, ce collectif, cette solidarité, cette humilité, cet engagement". "N'oubliez jamais que vous portez beaucoup plus que votre simple maillot", a souligné le chef de l'État en insistant : "toute une nation vous regarde".
À 15 jours du coup d'envoi de la Coupe du monde de rugby au Japon, le chef de l'État s'est rendu ce jeudi 5 septembre au Centre national de rugby de Marcoussis pour encourager le groupe de 31 joueurs retenus pour la compétition et le staff du sélectionneur Jacques Brunel.
orangesum-903
"Nous sommes ravis de vous annoncer que Mei Xiang a accouché à 18H35 (22H35 GMT) et qu'elle prend soin de son nouveau-né avec attention", a tweeté le Smithsonian's National Zoo, précisant que la maman allaitait son petit et lui faisait des "câlins". Les fans de l'animal ont pu suivre son accouchement en direct grâce à une "panda cam", accessible sur le site internet du zoo, qui la filme 24 heures sur 24. Mei Xiang, âgée de 22 ans, avait été inséminée artificiellement le 22 mars avec la semence congelée du mâle Tian Tian, également pensionnaire du zoo et qui fêtera ses 23 ans à la fin du mois, selon l'établissement. Depuis leur arrivée en 2000, Mei Xiang a déjà eu trois bébés ayant survécu: deux mâles - Tai Shan en 2005 et Bei Bei en 2015 - et une femelle, Bao Bao, en 2013. Les trois pandas sont retournés en Chine à leur quatrième anniversaire, aux termes d'un contrat de partenariat avec le centre de conservation chinois. Il prévoit également le retour en Chine de Mei Xiang et Tian Tian en décembre prochain. L'accord américano-chinois prévoit aussi le paiement de 500.000 dollars par an du National Zoo pour soutenir les efforts de conservation en Chine de cette espèce classée comme "vulnérable". Moins de 2.000 pandas géants vivent encore dans leur habitat naturel du centre de la Chine, tandis que 600 autres vivent dans des zoos et des centres de reproduction à travers le monde, selon le zoo de Washington. Possédant un patrimoine génétique proche de celui de l'ours, le panda se nourrit exclusivement de bambou. Il pèse une centaine de kilos en moyenne et mesure jusqu'à 1,80 mètre. Sa particularité est de posséder six doigts et son nom signifie littéralement "chat-ours".
"Un panda géant tout mignon est né!": Mei Xiang, la femelle panda géante du zoo de Washington a donné naissance a un bébé vendredi, quatre ans après sa dernière grossesse, ont annoncé les responsables de l'établissement.
orangesum-904
Après avoir rapidement neutralisé les groupes jihadistes dans le pays, l'armée française n'a pas réussi à mettre un terme définitif aux violences, qui se sont propagées aux pays voisins. Ils sont 38 soldats français à avoir trouvé la mort en opération dans le Sahel, depuis 2013. Combat, accident, engin piégé... les causes sont nombreuses, dans une région au climat très inhospitalier et soumise à la violence des groupes jihadistes. Mais la France n'est pas la seule à avoir déployé des troupes dans la zone. Après le décès de treize militaires français dans un accident d'hélicoptère, mardi 26 novembre, retour sur les opérations françaises et internationales en Afrique sahélienne. Le 11 janvier 2013, la France lance l'opération Serval avec 1.700 soldats, des avions et des hélicoptères pour arrêter la progression de colonnes jihadistes qui contrôlent le Nord, et soutenir les troupes maliennes face à la menace d'une offensive vers Bamako. En trois mois, Serval, menée tambour battant, met en déroute les groupes armés. Le 1er août 2014, Serval est remplacée par l'opération Barkhane, étendue à l'ensemble de la bande sahélo-saharienne. Barkhane, du nom d'une dune prenant la forme d'un croissant sous l'effet du vent, est actuellement la plus importante opération extérieure de l'armée française, avec environ 4.500 militaires déployés dans la bande sahélo-saharienne, une étendue vaste comme l'Europe. Ils soutiennent les armées nationales qui combattent des jihadistes affiliés au groupe État islamique (EI) ou à Al-Qaïda. Six ans après le début de l'intervention française, les violences jihadistes persistent dans le nord du Mali et se sont propagées au centre du pays ainsi qu'au Burkina Faso et au Niger voisins. Depuis 2012, les hostilités, doublées de violences intercommunautaires, ont fait des milliers de morts et déplacé des centaines de milliers de civils."La situation sécuritaire est évidemment difficile", a récemment admis, au cours d'une visite au Sahel, la ministre des Armées Florence Parly, mais "le combat contre le terrorisme est un combat de longue haleine. Nous sommes armés de patience, de volonté et d'idées nouvelles". Tous les experts s'accordent à dire que la présence militaire française dans la région va durer des années. Présence des Casques bleusLes Nations unies sont également présente dans la région, avec la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma). Elle s'est déployée à partir du 1er juillet 2013, prenant le relais de la Mission internationale de soutien au Mali (Misma) formée par la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (Cédéao). La Minusma, avec un effectif d'environ 13.000 Casques bleus, est l'une des missions les plus importantes de l'ONU. Régulièrement attaquée, elle a payé un lourd tribut: elle a perdu plus de 200 soldats, dont plus d'une centaine dans des actions hostiles. Les États riverains sont également impliqués depuis novembre 2015, avec la création par les dirigeants de l'organisation G5 Sahel (Mauritanie, Mali, Niger, Burkina Faso et Tchad) d'une force conjointe pour lutter contre les groupes jihadistes qui essaiment dans la région. Face à la dégradation de la situation dans le centre du Mali, limitrophe du Burkina Faso et du Niger, gagnés à leur tour par les violences, ils réactivent le projet en 2017. Le président français Emmanuel Macron a apporté son soutien à cette initiative, Paris y voyant un possible modèle de prise en main par les Etats africains de leur sécurité. Mais la mise en œuvre est marquée par des problèmes de financement et d'organisation et des accusations de violations des droits de l'homme par les troupes de la force conjointe. Enfin, l'Union européenne met la main à la pâte avec la Mission européenne de formation de l'armée malienne (EUTM Mali), lancée en février 2013. Elle réunit 620 militaires de 28 pays européens, avec une mission de formation de l'armée malienne, sans participer aux combats. Elle a pour mission de remettre sur pied une armée malienne sous-entraînée et sous-équipée en apportant une expertise dans la préparation opérationnelle, le soutien logistique, le renseignement et la formation des unités combattantes sur le camp de Koulikoro, à 60 km au nord-est de Bamako. Son mandat a été prolongé en mai 2018 par l'Union européenne pour deux ans, avec un budget quasi doublé à 59,7 millions d'euros. Sa mission a été étendue à la formation de la force du G5 Sahel. Malgré les efforts de formation déployés par l'Union européenne, la Mission des Nations unies au Mali (Minusma) et Barkhane, les armées nationales des pays sahéliens, parmi les plus pauvres au monde, semblent incapables d'enrayer la progression des attaques. Quarante-trois soldats maliens ont été tués mi-novembre dans une attaque dans l'est du pays, près de la frontière nigérienne, s'ajoutant à une centaine de militaires maliens morts dans deux attaques jihadistes en un mois cet automne dans les mêmes confins du Mali, du Niger et du Burkina Faso. Au mois de novembre, l'armée française avait déjà perdu un soldat au Mali, le brigadier Ronan Pointeau, 24 ans, dans l'explosion d'un engin explosif, dont la pose avait été revendiquée par le groupe État Islamique au Grand Sahara. Lors d'une récente tournée au Sahel, la ministre française des Armées avait prôné la "patience" dans la guerre contre les jihadistes au Sahel. "C'est un combat dans lequel il faut faire preuve de patience", avait-elle affirmé lors de sa visite au Tchad, qui accueille le QG militaire français au Sahel. "Barkhane ne s'enlise pas. Barkhane s'adapte en permanence (...), il faudra encore du temps pour construire cette résilience des forces locales. Notre engagement au Sahel est et reste une priorité pour la France", avait insisté Florence Parly.
ÉCLAIRAGE. Répondant à l'appel du Mali, la France a déployé ses troupes dès 2013 dans le Sahel.
orangesum-905
Problème, explique Le Figaro, Francis Holder indique s'exprimer en tant qu'ambassadeur des "14 000 personnes qui forment l'entreprise. Quand Monsieur Fillon nous parle de libérer le travail, c'est la demande que fait l'ensemble du personnel", explique le chef d'entreprise. Et de préciser : "Quand monsieur Fillon nous parle de la libération du travail, c'est la demande que fait l'ensemble du personnel de pouvoir libérer le travail (...) Simplifier le Code du travail, c'est évident". Et Francis Holder conclut : "C'est pour ça que j'ai décidé de voter pour monsieur Fillon". Pourtant, aucun des employés n'aurait été informé au préalable de ce soutien. Sur Europe 1, Henri Fakih, délégué CFDT dans l'entreprise, se dit "un peu surpris qu'il parle à (leur) place". "Chacun est encore libre en France d'avoir ses opinions libres. Vous savez, nous, chez Paul, on a une grande majorité de personnes issues de l'étranger et je ne pense pas que M. Fillon fasse partie de leur cœur", a-t-il réagi. Il déplore d'avoir été "un peu manipulé". "C'est peut-être pour faire un peu de publicité mais je ne pense pas que ce soit une publicité qui nous fasse du bien", a-t-il encore regretté. Sur Twitter, le hashtag #BoycottPaul a vite été lancé. Le Figaro révèle également que Françoise Holder, l'épouse de Francis Holder, cofondatrice du groupe fait partie de l'équipe de campagne d'Emmanuel Macron. Quant au fils, David Holder, à la tête de la Maison Ladurée, il se désolidarise de son père. Dans un communiqué relayé par le Huffington Post, le patron ironise : "L'image de la Maison Ladurée est uniquement liée à la douceur et la gourmandise".
Le soutien passe mal. Dans une vidéo diffusée sur Twitter ce lundi, le patron des boulangeries Paul vante le programme de François Fillon.
orangesum-906
Lui, c'est pour lire quelques unes des 1.000 études scientifiques publiées chaque mois, au cas où "une nouvelle découverte puisse apporter une pièce à ce casse-tête du Covid-19". Elle, c'est parce qu'elle est "inquiète et angoissée". Malgré cela et la crainte d'exposer leurs deux enfants, qu'ils n'embrassent plus en rentrant, ils sont en première ligne dans la bataille contre la pandémie à Sao Paulo, la mégapole et capitale de l'Etat du même nom, le plus touché du Brésil, avec 2.851 morts. A l'Institut d'Infectiologie Emilio Ribas, l'USI a atteint 100% d'occupation dès la mi-avril, les 11 lits étant occupés par des patients du Covid-19. Le service déplore un décès par jour en moyenne. Le Dr Jaques Sztajnbok n'a pas pris un seul jour de repos depuis la mi-mars, car il a "la responsabilité de la santé des patients mais aussi de l'équipe" qu'il dirige, explique-t-il à l'AFP. Plusieurs de ses collègues ont été arrêtés après avoir été contaminés."Dès que mon téléphone sonne, je me dis: +Est-ce qu'on a encore un médecin qui est tombé malade?+. C'est une préoccupation qu'on n'a jamais eue lors des précédentes épidémies", raconte le médecin, qui travaille à l'Institut d'Infectiologie depuis 28 ans.- "Cool et courageux" -Jusqu'à présent, ni lui ni son épouse n'ont eu de symptômes du covid-19. Mais tout est prévu. "Comme on a un autre appartement adjacent, si l'un de nous tombe malade, il ira s'isoler", dit le Dr Sztajnbok. Ils ont mis en place un rituel quand ils rentrent de l'hôpital: ils laissent toutes leurs affaires dans l'entrée de l'appartement familial, et ne s'approchent pas des enfants avant d'avoir pris une douche et mis leurs vêtements à laver. Le couple, qui s'est rencontré en 1997 lors d'une épidémie de rougeole, vit dans un grand appartement avec des balcons et beaucoup de plantes, dans le quartier cossu de Pinheiros, avec ses deux enfants. Ana, 12 ans, n'est pas trop inquiète pour ses parents car "ils ne sont pas dans le groupe à risque". Quant à Daniel, 10 ans, il trouve que "c'est très cool et courageux" qu'ils soient en première ligne pour soigner les malades de cette pandémie."Au dîner, ils racontent toujours ce qui s'est passé pendant leur garde, je trouve ça intéressant". Malgré l'admiration qu'il leur porte, Daniel ne veut surtout pas devenir médecin. "Je ne veux pas voir quelqu'un mourir", dit le garçon.- Traitement "sur mesure" -Les époux admettent avoir plus que jamais besoin de discuter ensemble de ce qu'ils vivent à l'hôpital. "Ça nous aide à tenir le coup d'avoir le même objectif, de savoir qu'on est ensemble là-dedans", dit Fabiane. Les deux médecins s'étaient fixé une règle dès le début de cette crise: "déconnecter" le soir pour préserver la vie de famille. Promesse impossible à tenir pour le Dr Sztajnbok, qui, même s'il s'est changé pour se mettre en bermuda et en tongs, fête son 55e anniversaire ce soir-là en gardant un oeil sur son portable pour suivre l'évolution de ses patients et collègues touchés par le Covid-19. Ses enfants, leur nounou Paloma qui vit avec eux, et sa femme ont organisé une petite fête virtuelle avec le reste de la famille, connectée par l'application Zoom. Le médecin reçoit en pleine soirée d'anniversaire un message d'une interne: l'une de leurs patientes, obèse et dans un état grave, vient de retrouver le double de sa capacité respiratoire après qu'il a demandé qu'on l'a mette sur le ventre, pour qu'elle respire mieux. Jaques n'en revient pas et lit le message plusieurs fois à sa famille regroupée pour couper le gâteau."Cette maladie est très complexe, on ne peut pas appliquer le même traitement à tous les patients. En gros, il faut faire du sur-mesure pour chaque cas. C'est pour ça que je n'arrive pas à m'arrêter de travailler", concède-t-il."Mais c'est tellement gratifiant quand un patient va mieux", explique le médecin, confiant que c'est à cette patiente obèse qu'il a pensé au moment de souffler ses bougies.
Le Dr Jaques Sztajnbok, chef de l'unité des soins intensifs (USI) de l'Institut d'Infectiologie de Sao Paulo, se réveille souvent en pleine nuit à cause du coronavirus, de même que sa femme Fabiane, infectiologue aux urgences du même hôpital.
orangesum-907
717. Tel serait selon Le Point le nombre d'heures de vol déjà effectués par les hélicoptères de la gendarmerie nationale, pour survoler et filmer les cortèges des "Gilets jaunes", depuis "l'acte I" du mouvement, le 17 novembre dernier. Selon des chiffres apportés par la Gendarmerie, six métropoles ont été systématiquement surveillées par les airs tous les samedi depuis mi-novembre : Lyon, Rennes, Nantes, Bordeaux, Toulouse, et Paris. Un rapport du Sénat datant de 2013 établit le coût d'une heure de vol d'hélicoptère dans une fourchette allant de 812 euros à 1 690 euros. Selon une moyenne établie par Le Point, l'enveloppe se chiffrerait à 1.01 million d'euros. Les hélicoptères sont utilisés pour filmer les actions au sol, à l'aide d'une caméra dotée d'un zoom puissant. Ces images sont utilisées par les autorités pour aider à la prise de décision, et à la collecte de preuve vidéo qui peuvent être transmises à la justice. A son pic lors de son "acte" fondateur le 17 novembre, le mouvement des "Gilets jaunes" avait rassemblé ce jour 282.000 personnes, selon les chiffres de l'Intérieur. Depuis cette date, le coût des dégradations commises durant les manifestations s'élève à 200 millions, selon le ministre de l'Economie. Avec 30 millions d'euros pour la seule mobilisation de samedi dernier, a souligné mercredi Bruno Le Maire. Chômage partiel, baisse des ventes... "L'impact direct et de court terme sur la croissance française peut aller jusqu'à 0,2 point de PIB (produit intérieur brut) pour 2018 et 2019", soit plus de 4,5 milliards d'euros, estime t-il.
Selon Le Point, la barrière symbolique du million d'euros aurait été franchie, au sujet des moyens mobilisés pour assurer la surveillance aérienne des manifestations.
orangesum-908
Bernard Arnault, première fortune de France, a signé avec l'archevêque de Paris, Mgr Michel Aupetit, la convention concrétisant la promesse de 200 millions d'euros faite au nom de la famille Arnault et de son groupe de luxe LVMH."Nous finançons une partie de la reconstruction, nous allons suivre le programme établi par l'État. Nous sommes là pour aider et financer la rénovation de ce monument extraordinaire. Notre-Dame restera Notre-Dame", a déclaré M. Arnault. De son côté, Mgr Aupetit a indiqué que "tout avance en très bonne intelligence" entre les parties impliquées, la mairie de Paris pour le parvis, l'État en ce qui concerne le bâtiment, "et nous qui sommes affectataires"."Nous avons aussi le souci de tous les donateurs" car l'incendie "a touché des personnes de tous âges, de tous pays, c'est extraordinaire ce que (Notre-Dame) peut représenter de la France, de l'Histoire, de la spiritualité", a ajouté l'archevêque de Paris. D'ici fin octobre, d'autres contributions seront "officialisées", comme celle de la région Ile-de-France, d'un montant de 10 millions. La famille Pinault, qui possède le groupe Kering, signera le 30 septembre la convention liée à sa promesse de 100 millions d'euros de dons.850 millions promisSelon la loi de restauration de Notre-Dame votée cet été, le produit des dons sera reversé à l'État ou à l'établissement public chargé de la conservation et de la restauration de la cathédrale. A la suite de l'incendie de la cathédrale le 15 avril, plus de 850 millions d'euros ont été promis par des grandes fortunes, des entreprises et des particuliers du monde entier.
Bernard Arnault, propriétaire de LVMH et première fortune de France, a concrétisé aujourd'hui sa promesse de don de 200 millions d'euros pour la restauration de Notre-Dame de Paris, endommagée par un incendie le 15 avril dernier.
orangesum-909
Organiser un référendum le même jour que les élections européennes, le 26 mai, est '"une question secondaire" et la décision "n'est absolument pas prise", a déclaré lundi Gilles Le Gendre, le chef de file des députés LREM, en sortant d'un entretien avec Emmanuel Macron à l'Élysée. Selon les informations du JDD, le chef de l'État serait pourtant tenté de convoquer un tel référendum dès le 26 mai, jour des élections européennes. Mais l'idée ne fait pas l'unanimité, au sein même de la majorité. "Le référendum qui est dans le débat public depuis quelques semaines est une option parmi d'autres (...) La question du référendum est une question secondaire. La vraie question c'est : comment voulons-nous faire évoluer notre fonctionnement démocratique collectif ?", a affirmé l'élu de Paris devant la presse. Le risque de passer à côté du débat européen Outre le patron des députés LREM, le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian a également fait part de ses doutes, lundi sur France Inter. "L'enjeu européen est suffisamment fort pour en faire un enjeu européen. Le référendum c'est autre chose, c'est un enjeu national. Je ne pense pas qu'il faille mélanger les deux (...) ce n'est pas souhaitable", a-t-il déclaré. Pour Stanislas Guérini, délégué général de LREM, la date du 26 mai est "peu opportune". "Le 27 mai sera le premier jour de la refondation de l'UE ou le premier jour de son délitement. C'est une question qui est essentielle et je pense qu'il ne faut pas qu'elle soit escamotée. Je pense qu'il faut qu'on ait ce débat européen à plein sur les sujets européens", a-t-il déclaré sur Franceinfo. La ministre des Affaires européennes Nathalie Loiseau s'est aussi montrée réservée, dimanche, sur une telle concomitance de calendriers électoraux. "Je souhaite qu'on parle d'Europe le 26 mai", a-t-elle insisté. Sur LCI lundi, le député LREM du Val-d'Oise Aurélien Taché a abondé en considérant qu'il y avait "un risque" de tout mélanger. "Je suis un petit peu sceptique sur la date", a-t-il déclaré.
Plusieurs figures de la majorité, dont le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, ou le patron du parti La République en marche (LREM), Stanislas Guérini, se sont déclarées contre l'organisation d'un référendum le jour même des élections européennes. Selon les informations du Journal du dimanche (JDD), c'est pourtant ce que préparerait Emmanuel Macron à l'issue du grand débat national.
orangesum-910
Une Drucker au 20 heures mais pas de Michel DruckerActuellement sur scène avec son one-man show "Seul... avec vous", Michel Drucker ne compte visiblement pas encore s'arrêter ! Fort d'un parcours que beaucoup lui envient, il est difficile d'imaginer que le présentateur de Vivement dimanche ne soit pas satisfait par sa carrière. Et pourtant, il explique en réponse aux questions des lecteurs de Télé Câble Sat : "J'ai le regret de n'avoir pas présenté le Journal de 20h. Mais ma nièce s'y est collée !" En effet, Marie Drucker devient le joker de Laurent Delahousse sur France 2, en août 2008. Une expérience que son oncle lui envie fortement. Il enchaîne aussi sur un autre point : "Et puis de ne pas avoir commenté la Coupe du monde en 1998. Je suis passé à côté de la victoire de l'équipe de France."Du regret à la déception, il n'y a qu'un pasDe nombreuses personnes peuvent remercier Michel Drucker de leur avoir donné une chance. Cependant, ils ne l'ont apparemment pas tous fait savoir, ce qui déçoit énormément l'animateur. "Je dis toujours que la reconnaissance du ventre est une maladie du chien non transmissible à l'homme. Nombreux sont ceux qui n'ont jamais dit merci d'avoir été mis sous la lumière. Deux stars l'ont fait : Céline Dion et Julio Iglesias", révèle Drucker. Laurent Ruquier dans son viseurInterrogé sur celui qui pourrait le succéder, Michel Drucker a une réponse toute trouvée. "Celui qui m'impressionne le plus est Laurent Ruquier et de très loin. Capable d'animer Les Grosses Têtes, aller interviewer Alain Finkielkraut, écrire des pièces de théâtre, produire des artistes. Je pourrais rêver d'être son fils spirituel !", explique-t-il. En attendant qu'il raccroche, l'animateur se plaît sur scène. Comme il confiait déjà en mars dernier au Parisien : "Mais aujourd'hui, je suis convaincu d'une chose : quelque soit mon avenir télévisuel, je serai toujours sur scène. Comme on le dit à mon sujet, je suis un tardif qui a commencé tôt."
À 74 ans, Michel Drucker n'en fini plus de multiplier les casquettes professionnelles. Journaliste, animateur de télévision et radio, mais également producteur télé, il a une bien belle carrière derrière lui. Et pourtant, certains regrets persistent...
orangesum-911
Amir s'apprête à connaître un samedi soir agité. L'ancien finaliste de la troisième édition de « The Voice » et sixième de l'Eurovision 2016 aurait préféré que les événements se déroulent à une semaine de décalage. S'il aura les pieds à Paris, où il se produira lors de la finale du show de TF1, l'interprète du titre "J'ai cherché" aura bien la tête à Lisbonne, comme il l'a confié au Parisien/Aujourd'hui en France. «Honnêtement, j'ai plus suivi l'Eurovision et la préparation de Madame Monsieur, confesse-t-il. Je n'ai pas eu le temps malheureusement de voir 'The Voice'. J'ai dû visionner les prestations des quatre finalistes. Je vais suivre davantage Madame Monsieur.»« L'Eurovision est une cause nationale »L'artiste Parisien compte bien aider le couple français à obtenir le meilleur résultat possible. « J'aurai mon téléphone sur l'Eurovision pour suivre la prestation des candidats français Madame Monsieur et faire des tweets pour encourager à voter pour eux, prévoit-il. Il faut transmettre des messages à l'extérieur de la France ce qui n'est pas évident quand on a surtout des abonnés français sur Twitter, mais je ferai de mon mieux. Peut-être que les étrangers qui m'avaient suivi à l'époque de l'Eurovision et qui sont toujours abonnés à mes réseaux sociaux pourront envoyer beaucoup de SMS pour la France (...) L'Eurovision est une cause nationale. Elle doit être importante pour nous tous.»« Un engouement à l'étranger »Ancien juré de « Destination Eurovision », Amir n'avait pas voté pour Madame Monsieur, privilégiant Lisandro Cuxi. « Je me suis trompé, concède-t-il. De prime abord, je ne les ai pas vus comme des candidats favoris (...) Ensuite, je l'ai totalement assumé. Je leur ai même dit que mon opinion avait évolué, que c'était un très bon choix pour la France », a-t-il raconté au Parisien/Aujourd'hui en France. Amir pense même que « Mercy » est au cœur d'un réel engouement à l'étranger. « Une fille et un garçon à la guitare, c'est peu commun à l'Eurovision, explique-t-il. Une chanson engagée, alors qu'en général beaucoup de pays envoient de la pop ultra-formatée qui ne va pas chercher très loin. C'est courageux de se présenter avec un thème brûlant sur les migrants qui crée des débats. »
Ancien finaliste de « The Voice », Amir se produira en direct lors de la finale de l'émission ce samedi soir, en même temps que se déroulera l'Eurovision. Celui qui avait terminé 6e du concours en 2016 a confié au Parisien avoir davantage suivi Madame Monsieur que les finalistes de l'émission de TF1.
orangesum-912
Alors que la mobilisation faiblit ces dernières semaines, le mouvement des Gilets jaunes ne s'arrête pas pour autant. Et certains manifestants semblent toujours prêts à jouer les fauteurs de troubles en marge des rassemblements. Europe 1 relate que cinq personnes ont ainsi été interpellées samedi 25 au matin, peu avant le début de l'acte 28 des Gilets jaunes. Bernard Tapie : "Les gilets jaunes ? Ce n'est pas terminé"par La ProvenceAlors qu'elles étaient aux abords des Champs-Élysées, où un arrêté a été pris pour interdire toute manifestation ce week-end, les forces de l'ordre ont retrouvé sur elles des mortiers. Ces cinq manifestants sont considérés comme des « ultra-jaunes » par la police : radicalisés, ils ont "choisi la violence" pour se faire entendre, relate Europe 1, qui précise qu'ils sont âgés de 27 à 32 ans et sont originaires de la petite et de la grande couronne parisienne. Départ du Père LachaiseAucun incident n'était à signaler en début d'après-midi en marge des rassemblements des Gilets jaunes, que ce soit à Paris ou ailleurs en France, samedi. À Paris, le cortège s'est élancé peu après 11h30 du cimetière du Père Lachaise : les manifestants doivent se diriger vers le Sacré Cœur. En France, l'un des principaux rassemblements est prévu à Amiens, où les Gilets jaunes ont annoncé "venir chercher Macron chez lui" : près de 750 personnes ont déclaré sur Facebook se rendre dans la ville d'origine du président de la République.À la veille du vote des élections européennes, les chiffres de la mobilisation seront scrutés, une semaine après la plus faible mobilisation enregistrée depuis le début du mouvement des Gilets jaunes. Selon les chiffres du ministère de l'Intérieur, 15 500 personnes ont manifesté pour l'acte 27 du mouvement, dont 1 600 à Paris. Le « Nombre Jaune », qui comptabilise les remontées du terrain des Gilets jaunes, avait dénombré de son côté 40.497 manifestants.
Selon les informations d'Europe 1, ces cinq personnes sont considérées comme des « ultra-jaunes » par les services de police.
orangesum-913
Une attaque de drones, attribuée à l'Iran, a endommagé samedi 14 septembre deux installations majeures du géant pétrolier qu'est l'Arabie saoudite : Abqaiq, la plus grande usine de traitement du pétrole au monde, et le champ pétrolier de Khurais (est). Conséquence : Riyad a été forcé de réduire de moitié sa production de pétrole, soit environ 5% de la production mondiale, provoquant des ondes de choc sur les marchés pétroliers. Les prix du pétrole ont en effet grimpé de plus de 10% ce lundi 16 septembre. Pourquoi les prix du pétrole s'envolent ? par BFMTVUne hausse qui va se répercuter sur les prix à la pompe. En France, "on peut s'attendre assez rapidement à une augmentation de l'ordre de 4 ou 5 centimes" parce que "les grandes sociétés répercutent au jour le jour l'évolution des prix sur le marché de Rotterdam sur l'essence et le gazole", a déclaré à l'AFP Francis Duseux, président de l'Union française des industries pétrolières (UFIP)."Quand vous payez 1,50 euro sur un litre d'essence, vous avez à peu près 50 centimes de matières premières, de raffinage et de distribution", le reste étant constitué de taxes diverses, a-t-il rappelé. "Cinq centimes, à supposer que ça reste à ce niveau, c'est tout à fait considérable. C'est peut-être ce qu'il y a de plus inquiétant pour les Français", a souligné Francis Duseux. Pas de risque de rupture d'approvisionnementToutefois, la France est à l'abri d'une rupture d'approvisionnement, selon lui. "On a en France trois mois de stocks de réserve, c'est la loi qui nous oblige à posséder dans des stockages trois mois de la consommation de l'année précédente". "Au cas où l'approvisionnement en brut deviendrait un peu plus tendu, je pense qu'il n'y aurait pas de problème pour continuer à approvisionner les Français dans les stations-service ou pour remplir leur cuve de fioul domestique", a-t-il indiqué. L'évolution de la situation va désormais dépendre de plusieurs facteurs comme le temps pour réparer les installations endommagées, la mobilisation des stocks saoudiens et l'augmentation de la production d'autres pays mais surtout la réaction diplomatique et éventuellement militaire. "Le danger c'est, est-ce qu'on pourrait voir un embrasement de cette région, avec toutes les conséquences que ça pourrait avoir? Franchement je pense que ce n'est pas souhaitable", a conclu M. Duseux.
Les cours du pétrole ont grimpé de 10% lundi, deux jours après des attaques contre des infrastructures pétrolières en Arabie saoudite, qui ont entraîné une réduction de moitié de sa production. Une hausse qui va se répercuter sur les prix à la pompe.
orangesum-914
En Angleterre, dans les régions où la transmission du virus est élevée, les adultes et les élèves devront désormais se couvrir le visage lorsqu'ils se déplacent au sein des établissements secondaires. Le port du masque ne sera cependant pas obligatoire dans les salles de classe, où les risques sont jugés moins élevés. A quelque 9.000 km de là, la Corée du Sud est allée plus loin en replaçant à partir de mercredi l'intégralité des établissements scolaires de Séoul et de sa région en enseignement à distance. En France, également théâtre d'une hausse des contaminations -plus de 5.000 en 24 heures, un record depuis la fin du confinement en mai-, un renforcement des mesures contre le Covid a aussi été décidé à Marseille, la deuxième ville la plus peuplée. Le port du masque y est obligatoire depuis ce mercredi soir et les bars et restaurants doivent fermer à 23H00 (21H00 GMT) dans tout le département des Bouches-du-Rhône, dont cette agglomération est la capitale. Quant à Paris, il a été ajouté par la Belgique à sa liste des destinations européennes qui ne sont plus autorisées, à moins de se soumettre au retour à un dépistage du coronavirus et à une période d'isolement.- Un million de Birmans confinés -Le Premier ministre français Jean Castex a appelé mercredi ses compatriotes "à l'esprit de responsabilité" pour porter le masque de protection. "Il faut que tout le monde se sente concerné par la lutte contre l'épidémie", a-t-il insisté, assurant cependant qu'un reconfinement généralisé n'était "pas un objectif". Et ce alors qu'en Birmanie, où les autorités ont élargi le verrouillage de l'Etat Rakhine, un million de personnes ont été confinées pour tenter d'endiguer la propagation du virus. Quant à la Tunisie, un pays qui connaît lui aussi un nombre record de nouveaux cas, les autorités ont prolongé mercredi jusqu'au 3 septembre le couvre-feu qu'elles avaient remis en place le 21 août à El Hamma, une petite ville du gouvernorat de Gabès où l'hôpital est à la peine. L'Allemagne a pour sa part annoncé mercredi le maintien jusqu'au 14 septembre de ses mises en garde aux voyageurs s'appliquant à la plupart des pays situés hors de l'UE depuis cinq mois, tandis que la Norvège a officiellement déconseillé le même jour les déplacements "non essentiels" vers le territoire allemand. De son côté, la Croatie, qui a largement ouvert pendant l'été ses frontières aux touristes, a enregistré mercredi un nombre quotidien record de contaminations par le nouveau coronavirus, tandis que l'Ukraine a décidé d'à nouveau fermer ses frontières aux étrangers pour un durée de 30 jours.- 24 millions de cas -La légende jamaïcaine du sprint Usain Bolt a également contracté le Covid-19, a confirmé son agent, assurant néanmoins que l'octuple médaillé d'or olympique, actuellement en quarantaine, n'a "aucun symptôme". La pandémie continue sa lente progression, mais les dernières données hebdomadaires publiées par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) montrent un ralentissement dans la plupart des régions, à l'exception de l'Asie du Sud-Est et de la Méditerranée orientale. Le bilan mondial des victimes de la pandémie établi par l'AFP à partir de sources officielles s'établit désormais à plus de 820.000 morts depuis fin décembre. Près de 24 millions de cas ont au total été enregistrés. Les Etats-Unis sont le pays le plus endeuillé avec 178.524 morts, pour près de 5,8 millions de porteurs recensés du virus. Suit le Brésil avec 116.580 morts, pour près de 3,7 millions de cas.- Plus grande immunité des femmes ? - Pendant ce temps, les études sur le Covid-19 se poursuivent. L'une d'elles parue mercredi, dont le principal auteur est la Pr Akiko Iwasaki, arrive à la conclusion que la réponse immunitaire des femmes à cette nouvelle maladie pourrait être plus forte que celle des hommes, ce qui pourrait expliquer pourquoi ces derniers sont davantage touchés par des formes graves. Par ailleurs, selon une autre étude, rendue publique le même jour par le ministère britannique de la Défense, un produit contre les moustiques, dont la substance active provient de l'eucalyptus, s'est révélé efficace pour neutraliser le nouveau coronavirus. Pendant ce temps-là, la grogne sociale grandit sur la planète, notamment au Brésil. Ingrid dos Santos, infirmière dans un hôpital de campagne de Rio de Janeiro destiné à traiter le Covid-19, ne reçoit ainsi pas son salaire depuis mai, vraisemblablement englouti par la corruption. "Où est passé l'argent ? Nul ne le sait... Tout ce que nous savons, c'est qu'au bout du compte, les personnes qui travaillent en première ligne sont oubliées", déplore auprès de l'AFP cette mère de deux enfants. Et le virus continue de plomber les économies, notamment les secteurs aérien et du tourisme, qui devraient mettre plusieurs années à s'en remettre. Illustration, le Monténégro, dont l'économie dépend largement du tourisme, souffre, notamment le port de Kotor, habituellement submergé en cette saison de hordes de touristes et de bateaux de croisière."Nous sommes conscients désormais de notre dépendance à cette cohue estivale", reconnaît Branko Radulovic, qui loue des appartements dans cette ville classée au patrimoine mondial par l'Unesco.
Limitation des déplacements et appels à la responsabilité des populations : face à la crainte d'une deuxième vague et d'un reconfinement, les mesures visant à isoler rapidement les foyers de contamination se multipliaient mercredi à travers le monde.
orangesum-915
Deux personnes ont été placées en garde à vue. Une vingtaine de personnes ont fait irruption devant la maison de la mère d'Alexandre Benalla, située dans un village de l'Eure, dimanche 8 septembre après-midi, ont révélé Paris Normandie et France Info. Selon Le Point, les intrus avaient le visage dissimulé par des capuches ou des masques à l'effigie d'Alexandre Benalla. "Des pancartes ont été brandies et des insultes proférées. Des fumigènes et des pétards ont été lancés par les manifestants", indique Paris Normandie, qui précise qu'ils ont pris la fuite à l'arrivée des gendarmes. France Info évoque aussi des jets d'œufs en direction de la maison. Deux individus ont été interpellés et placés en garde à vue, précise le média normand. La mère d'Alexandre Benalla qui, selon Le Point est professeur de mathématiques dans l'Orne, a porté plainte, indique France Info. Qui sont les manifestants ? Selon LCI, qui affirme avoir interviewé l'un des individus interpellés, une femme, le groupe était notamment constitué de "gilets jaunes" et voulait célébrer, à sa manière, l'anniversaire d'Alexandre Benalla, qui fêtait ses 28 ans dimanche. "Nous nous sommes présentés avec des masques de Benalla, sauf moi qui suit toujours restée à visage découvert. Nous sommes restés un quart d'heure en tout. Trois œufs ont été lancés et nous avons allumé des fumigènes jaunes", aurait expliqué cette femme. Quant à leur motif, elle indique avoir voulu "dénoncer une justice à deux vitesses", selon que vous soyez en haut de la cordée ou que vous ne soyez rien. Il n'est pas normal qu'Alexandre Benalla se cache derrière son carnet d'adresses", estime-t-elle.
Le domicile de la mère de l'ancien chargé de mission de l'Élysée, situé dans une petite commune normande, a été la cible d'individus masqués, dimanche, selon plusieurs médias régionaux. Des fumigènes, des pétards et des œufs auraient été lancés.
orangesum-916
C'est le nouvel encadrement des abattages de ces animaux sauvages qui est lié à ce chiffre encourageant. Les pouvoirs publics se sont félicités, mercredi 10 juin de la stabilisation du nombre d'attaques sur les troupeaux perpétrées par les loups en 2019"L'année 2019 a été marquée par un pilotage précis du plan national d'action (PNA) qui a permis de stabiliser le niveau des attaques", a écrit dans un communiqué la préfecture d'Auvergne-Rhône-Alpes, chargée de la gestion du loup au plan national. Même si ce niveau reste "élevé", "le nombre d'animaux faisant l'objet d'indemnisation est stabilisé depuis 2017 à environ 12.500 par an". Toutefois, la préfecture reconnaît pour 2019 une "extension géographique" des attaques qui ont eu lieu dans 35 départements, contre 33 en 2018. Tirs concentrés sur des loups "en situation d'attaque""Cette stabilisation a pu être obtenue grâce notamment à l'expérimentation de nouvelles conditions d'encadrement des tirs", a avancé la préfecture. Les tirs d'abattage sont "désormais concentrés sur des loups en situation d'attaque". En 2019, il y a ainsi eu 4 tirs dits de "prélèvement" et 90 "lors d'attaques de troupeaux". Selon la préfecture, cet encadrement a aussi permis de respecter le quota de loups pouvant être abattus en 2019, fixé initialement à 90, puis à 100. Ce plafond relevé en septembre pour l'année 2019 avait suscité les protestations de plusieurs organisations de défense de la faune sauvage. La préfecture, qui prévoit de nouveaux arrêtés d'encadrement de tirs l'automne prochain, a suggéré "le maintien d'un plafond de tirs de loups à 19% de la population estimée en fin d'hiver, en permettant la continuation des tirs de défense simple au-delà dans une limite de 2% de la population estimée".580 loups adultes en recensés Selon l'Office français de la biodiversité (OFB), la population de loups gris en France est aujourd'hui estimée à 580 loups adultes, contre 530 un an plus tôt, mais le rythme de progression de cette espèce menacée a ralenti comparé à 2019, les raisons devant encore être étudiées. Il y a un an, la population adulte avait progressé de 100 individus, passant le cap des 500. Le plan loup adopté en 2018 prévoyait que ce seuil ne serait atteint qu'en 2023. Il correspond à l'aptitude d'une population à moyen terme (100 ans) "à résister au risque d'extinction". La présence de plus en plus importante de ces prédateurs carnivores, éradiqués dans les années 1930 et revenus naturellement par l'Italie dans les années 1990, est combattue par les éleveurs qui dénoncent les attaques contre leurs troupeaux. En 2018, 3.674 attaques ont ainsi eu lieu contre plus de 12.500 animaux, principalement des ovins.
Cette stabilisation des attaques de troupeaux s'explique par un nouvel encadrement des abattages, alors que la population des loups en France continue de grandir.
orangesum-917
​​​​​​La mairie de Lyon et le domicile de Gérard Collomb ont été perquisitionnés mercredi 5 juin, dans le cadre d'une enquête préliminaire sur des soupçons de détournements de fonds publics au bénéfice de l'ex-compagne du maire, ont indiqué des sources proches du dossier, confirmant une information du Parisien. Annoncées dans la matinée par Le Parisien, les perquisitions ont été confirmées à l'AFP par le Parquet national financier. Un journaliste de l'AFP a vu des policiers en civil munis de sacs à dos entrer dans la mairie. Aucun mouvement particulier n'était en revanche visible devant l'immeuble cossu abritant son domicile du 5e arrondissement. Selon le Canard enchaîné, le Parquet national financier a ouvert une enquête préliminaire sur un "possible détournement de fonds publics" après avoir reçu un rapport provisoire de la chambre régionale des comptes d'Auvergne-Rhône-Alpes consacré à la gestion de la ville de Lyon. L'ouverture de cette enquête pourrait porter un coup aux ambitions du baron lyonnais, réélu maire sans interruption depuis 2001, qui se prépare à briguer de nouveaux mandats l'année prochaine à la mairie et à la métropole. Selon les rapporteurs cités par le Canard enchaîné, Gérard Collomb aurait "fait bénéficier son ex-compagne (Meriem Nouri) de plusieurs emplois municipaux depuis plus de vingt ans". L'ex-ministre de l'Intérieur a confirmé mardi soir que Mme Nouri avait été employée par la ville de Lyon dans différentes fonctions depuis 1995 "puis titularisée comme agent administratif en juin 2005". Il souligne que pour la période 2015-2017, "un signalement a été effectué par la hiérarchie" de Mme Nouri dont le maire de Lyon dit n'avoir "seulement été informé en février 2019", sans toutefois préciser les motifs de ce signalement. "J'ai aussitôt pris l'initiative de faire diligenter une enquête administrative dont les conclusions seront rendues fin juin et, conformément à l'article 40, j'ai informé le procureur de la République. Depuis début 2018, Mme Nouri a été affectée d'abord dans une bibliothèque municipale puis dans une mairie d'arrondissement où elle travaille actuellement", précise encore M. Collomb. Selon une biographie du maire de Lyon parue en 2013, M. Collomb l'a rencontrée après avoir été quitté par sa première femme, alors que Mme Nouri travaillait à la Fédération socialiste du Rhône. L'ouvrage évoque "une histoire d'amour passionnée" qui a duré trois ans et a donné naissance à l'un des enfants de M. Collomb, remarié depuis 2001 avec son actuelle épouse Caroline. Ce n'est pas la première fois que le travail de cette femme dans des services municipaux agite le landerneau politique lyonnais. Un observateur averti se souvient ainsi que des rumeurs d'emploi fictif avaient déjà couru lors de la campagne des municipales de 2008. D'autres sources locales évoquent une femme à la personnalité imprévisible, potentiellement gênante pour la carrière de l'élu. Aux yeux de l'intéressé, les motifs de l'ouverture de cette enquête sont limpides: "il n'échappera à personne les véritables raisons qui conduisent ceux qui ont pris l'initiative de diffuser de telles informations de m'atteindre à 10 mois des élections municipales", a-t-il tonné. Cette affaire survient dans un contexte politique délicat pour M. Collomb, défié dans ses propres rangs LREM pour le prochain scrutin par son ancien dauphin et actuel président de la métropole lyonnaise, David Kimelfeld. Contacté par l'AFP, l'avocat de Gérard Collomb, Me Richard Zelmati, n'a souhaité faire aucun commentaire.
Le maire de Lyon s'était insurgé mardi soir d'informations parues dans le Canard enchaîné faisant état de l'ouverture par le Parquet national financier d'une enquête préliminaire sur un "possible détournement de fonds publics" au profit de son ex-compagne.​
orangesum-918
En effet, un habitant de Nantes, en Loire-Atlantique, s'est offert un "resto-basket", c'est-à-dire qu'il est parti sans payer la note, après un repas peu frugal de 444 euros. Une note salée, dont ce client ne s'est pas acquitté samedi 21 septembre, au moment de quitter le restaurant La Cigale. En effet, Ouest-France indique que l'individu a prétexté un vol de portefeuille pour expliquer l'impossibilité de payer. Dans la foulée, il s'est enfui en courant, assure Presse Océan. Il a alors été discrètement suivi par le personnel du restaurant, en attendant l'arrivée de la police. Le jeune homme a été interpellé à 1h15. La question qui se pose alors est de savoir ce que l'individu a bien pu commander afin d'avoir une addition aussi épicée. Un repas bien arroséSelon la presse locale, l'affamé avait soigné son palet avec un Dom Pérignon choisi sur la carte des vins, et facturé à quelque 200 euros la bouteille. Qu'il n'a apparemment pas bu avec modération. Pour le reste, pas de précisions sur les mets commandés, mais la liste a sans doute été longue. En effet, à en croire la carte du restaurant disponible sur le site de La Cigale, le plat individuel le plus cher est le homard de Bretagne à 59 euros. De quoi considérer comme un exploit le fait de pouvoir partir en courant à la fin du repas. Une fois arrêté par les policiers, il s'est avéré que l'individu était connu de leurs services. Ouest-France indique qu'il est notamment entré par effraction dans le magasin L'Heure du Marché, à Orvault, à 10 km de Nantes, la nuit précédant son fameux repas. France 3 indique de son côté que le patron de la brasserie a décidé, dorénavant, de faire payer à l'avance les clients qui commanderaient des bouteilles prestigieuses, qui font la renommée de l'établissement nantais. Le mauvais payeur devra quant à lui s'expliquer devant la justice le 18 février 2020. Le souvenir de ce repas devrait en fin de compte s'avérer amer.
Il avait sans doute très faim. Mais n'avait vraisemblablement pas les moyens de son appétit d'ogre.
orangesum-919
Entre dimanche midi et lundi à la mi-journée, 74 décès supplémentaires ont été recensés, ce qui porte à 6.277 le nombre de morts dus au virus, a annoncé le porte-parole du ministère de la Santé, Kianouche Jahanpour. Le nouveau bilan des décès représente un net rebond par rapport à la veille où la République islamique avait fait état de 47 morts, bilan quotidien le plus bas enregistré en 55 jours. Selon M. Jahanpour, 1.223 nouveaux cas d'infection ont été enregistrés au cours des dernières 24 heures, ce qui porte le total des cas confirmés à 98.647. Fermées pour la plupart depuis fin février, l'Etat a autorisé les mosquées à rouvrir leurs portes aux fidèles dans 132 comtés considérés comme à faible risque de propagation du virus. Le comté est une subdivision de la province: l'Iran compte ainsi 434 comtés répartis sur 31 provinces. Selon le ministère de la Santé, les fidèles doivent porter des masques et des gants avant d'entrer dans les mosquées et ne peuvent y rester qu'une demi-heure au moment de la prière en utilisant leurs outils de prière personnels. Les mosquées doivent également s'abstenir d'offrir de la nourriture et des boissons, doivent fournir des désinfectants pour les mains et désinfecter toutes les surfaces, selon un communiqué cité par l'agence semi-officielle Isna. D'après M. Jahanpour, 79.397 des patients hospitalisés depuis l'annonce des premiers cas de nouveau coronavirus en février, ont quitté l'hôpital tandis que 2.676 malades sont dans un état critique. Il a affirmé que l'Iran figure parmi les "cinq premiers pays du monde" avec le plus grand nombre de rétablissements. A l'étranger, mais aussi à l'intérieur même du pays, certains soupçonnent les chiffres officiels d'être largement sous-estimés. Le président Hassan Rohani a lui affirmé lundi que l'Iran "avait réussi à empêcher efficacement la propagation de ce virus dans de nombreuses" régions du pays. La réponse de l'Iran face à l'épidémie "a été jugée parfois comme étant au-delà des normes internationales", a déclaré M. Rohani durant une réunion par visioconférence du Mouvement des pays non alignés, retransmise à la télévision d'Etat. Mais les sanctions "antidroits humains" des Etats-Unis contre la République islamique ont entravé ses efforts pour contrôler le virus, a-t-il ajouté, notant qu'elles empêchaient les entreprises de vendre à l'Iran leurs produits médicaux. En 2018, le président américain Donald Trump a décidé de se retirer de l'accord international sur le nucléaire iranien (conclu en 2015) avant de réimposer de lourdes sanctions économiques contre Téhéran. Sur le papier, les biens humanitaires (médicaments et équipements médicaux notamment, NDLR) échappent aux sanctions, mais en réalité, les banques internationales préfèrent généralement refuser une transaction impliquant l'Iran, quel que soit le produit concerné, plutôt que de courir le risque de s'exposer à des représailles des Etats-Unis.
L'Iran a rouvert des mosquées dans certains comtés du pays jugés moins touchés par la maladie de Covid-19, mais a enregistré lundi un net rebond du nombre de décès et des nouveaux cas de contamination au coronavirus.
orangesum-920
Située sur la côte, à 450 km à l'est de la capitale Tripoli, Syrte est un verrou stratégique entre l'est et l'ouest du pays pétrolier plongé dans le chaos depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011. En avril 2019 et en pleine lutte de pouvoir, le maréchal Haftar, homme fort de l'Est, a lancé une offensive pour s'emparer de Tripoli, siège du Gouvernement libyen d'union nationale (GNA) reconnu par l'ONU. Le conflit a connu ces derniers mois une implication croissante de puissances étrangères. Et le GNA, appuyé par l'allié turc, a infligé une série de revers aux pro-Haftar, reprenant le contrôle de la totalité de l'ouest libyen. Et il semble vouloir continuer sur sa lancée. Samedi, "des ordres ont été donnés aux forces (du GNA) pour qu'elles commencent à avancer et attaquer toutes les positions des rebelles" dans la région de Syrte, a déclaré Mohamad Gnounou, porte-parole des pro-GNA."L'armée de l'air a mené cinq frappes dans la périphérie de Syrte, ciblant des véhicules armés et des mercenaires", a-t-il ajouté dans un communiqué sur Facebook.- "Dernier appel" -Les pro-Haftar avaient pris en janvier Syrte, contrôlée depuis 2016 par les forces pro-GNA, notamment celles issues de la ville de Misrata, qui avaient réussi à en chasser le groupe jihadiste Etat islamique (EI) après plusieurs mois de combats sanglants. Ils y étaient entrés, quasiment sans combats, après avoir sécurisé notamment l'allégeance d'un groupe salafiste local. Syrte est la ville natale de Kadhafi, renversé et tué lors d'une rébellion en 2011."Depuis quatre mois, nous exhortons les doyens et notables de Syrte de faire valoir la raison et d'épargner à la ville les horreurs de la guerre", a dit M. Gnounou. "Aujourd'hui, nous leur lançons un dernier appel" avant de prendre d'assaut la ville, a-t-il averti, soulignant la détermination du GNA à y imposer son autorité.- "Initiative du Caire" -Une "initiative du Caire" appelle au "respect des efforts internationaux et propose un cessez-le feu à partir de 06H00 locales (04H00 GMT), le lundi 8 juin 2020", a annoncé samedi le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi lors d'une conférence de presse. Présent à ses côtés au Caire, le maréchal Haftar --dont les forces subissent des revers dans le conflit et soutenu par l'Egypte, la Russie et les Emirats arabes unis-- a annoncé son accord à ce cessez-le-feu. La Ligue arabe s'est félicité de cette initiative, tout comme le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian qui a "salué le résultat obtenu aujourd'hui visant à la cessation immédiate des hostilités", estimant qu'il s'agissait là d'une "priorité". Mais le porte-parole des forces du GNA s'est montré plus réticent. "Nous n'avons pas commencé cette guerre, mais nous sommes ceux qui décident où et quand elle se termine", a réagi M. Gnounou. Depuis mercredi, le GNA a annoncé successivement la prise de l'aéroport international de Tripoli, hors service depuis 2014, le contrôle total des frontières administratives du Grand Tripoli, et la prise de Tarhouna, dernier fief des pro-Haftar dans l'ouest. Sans confirmer directement les deux premiers revers, le porte-parole de M. Haftar, Ahmad al-Mismari, a fait état d'un "redéploiement" des troupes hors de Tripoli."Cédant aux pressions et appels de grandes puissances et de l'ONU pour un cessez-le-feu et la reprise des réunions 5+5 (...) nous nous sommes repliés sur 60 km de la périphérie de Tripoli pour en éloigner la bataille", a-t-il dit. Les réunions de ce comité militaire, qui comprend cinq membres pro-GNA et cinq pro-Haftar et qui vise à obtenir un cessez-le-feu, sont suspendues depuis trois mois mais l'ONU a annoncé mercredi leur reprise à Genève. Toutes les tentatives de rétablir un cessez-le-feu durable ont jusque-là échoué. Depuis avril 2019, des centaines de personnes, dont de nombreux civils, ont été tuées et plus de 200.000 déplacées.
Fortes de leurs victoires dans le conflit en Libye, les forces gouvernementales ont lancé samedi une opération pour reprendre la ville de Syrte, le jour où le chef des troupes rivales Khalifa Haftar s'est dit favorable à un cessez-le-feu à partir de lundi.
orangesum-921
La femme du député assure qu'elle "travaillait depuis chez elle"."Je n'ai jamais vu madame Cochet prendre un ordinateur, utiliser les contacts, écrire des mails ou des courriers à des élus", affirme Maud Guerrini, une ancienne assistante parlementaire qui a travaillé pour Philippe Cochet à temps plein à partir d'octobre 2003. "Pour moi, elle était femme de député, je l'ai toujours connue comme ça. Elle nous aidait comme tous les militants. Je n'ai jamais vue faire quelque travail que ce soit. Elle n'avait pas de mission d'assistante parlementaire, sauf pour le courrier. Elle allait le chercher ou le porter à la boîte postale. Elle seule y allait", assure-t-elle. Maud Guerrini a contesté son licenciement en justice et obtenu des dommages-intérêts pour licenciement "dénué de cause réelle et sérieuse" en 2008. Mais elle l'assure : elle n'est pas "animée par un esprit de vengeance". "Je n'ai rien de personnel contre eux", explique-t-elle. "J'explique et je relate des faits dont j'ai été témoin. Laëtitia Cochet n'a jamais passé de coup de fil. En tout cas pas à la permanence". L'ancienne assistante n'est d'ailleurs pas la seule à remettre en cause un travail réel de l'épouse du député. Les témoignages sont nombreux : "Je ne l'ai jamais vue à la permanence", confirme un militant LR qui se rendait régulièrement dans le bureau de Caluire-et-Cuire à la fin des années 2000. "UNE CABALE CONTRE LES POLITIQUES""Je l'ai vue, oui, mais lors de réunions ou de campagnes politiques. Pas à la permanence", renchérit Michèle Vianès, conseillère municipale jusqu'en 2014, démise de ses fonctions d'adjointe en 2009 après une candidature aux élections européennes sous l'étiquette Debout la République. "C'est vous qui m'apprenez qu'elle était son assistante parlementaire", ajoute-t-elle. "De temps en temps, elle garait sa voiture dans la cour et venait dire bonjour. Mais elle ne s'est jamais assise à un bureau pour travail", ajoute une ancienne employée."Avant cet automne, on rencontrait Laëtitia Cochet très occasionnellement à la permanence, lorsqu'elle passait prendre ou déposer quelque chose. Depuis, (et après le licenciement d'une autre assistante parlementaire), on la voit bien plus souvent", explique-t-on dans l'entourage de Philippe Cochet. L'un de ses anciens collaborateurs dénonce une "cabale" contre les politiques. De son côté, Laëtitia Cochet assure qu'elle travaillait depuis chez elle, sans "bureau particulier". "Je m'organise comme je veux : je ne pointe pas. Je n'ai pas de poste de travail fixe et je ne suis pas toute la journée devant un ordinateur". UN SALAIRE NON INDIQUÉ"Je ne me suis jamais considérée comme une assistante parlementaire", poursuit-elle. "Je ne suis pas une collaboratrice classique. Je suis comme la femme du boulanger ou la femme du boucher. Car nous avons une proximité que les autres n'ont pas. Et une complémentarité : lui c'est moi et moi c'est lui". Que fait-elle de ses journées ? "Elle commence très tôt et finit très tard", affirme Philippe Cochet. "Elle a un rôle très polyvalent. Il n'y a pas de fiche de poste arrêtée (...) Elle réserve le restaurant pour les réunions de la circonscription, elle commande les vins, installe les chaises, porte des affaires dans les salles. Elle est multi-tâches. Ce n'est pas un travail fictif". Et sa femme d'ajouter : "Je suis là 24h/24, 7j/7. Je dirais que je suis la petite main (...) Tout travail mérite salaire". Difficile de savoir combien gagne précisément Laëtitia Cochet, selon les deux médias à l'origine de l'enquête. "Cette dernière accepte seulement de dire que sa rémunération est 'raisonnable' et 'correspond à une partie de l'enveloppe de Philippe Cochet", écrit France Info. Celle-ci s'élève à 9.561 euros par mois pour chaque député pour rétribuer jusqu'à cinq collaborateurs. La rémunération ne dépasse pas la moitié pour les proches, soit 4.780 euros. Les cas de Penelope Fillon ou de Laëtita Cochet ne sont pas isolés au Parlement. En 2014, au moins 115 députés sur 577 ont salarié un membre de leur famille, selon les chiffres avancés par Mediapart.
Après Penelope Fillon, Laëtitia Cochet ? Selon une enquête conjointe menée par France Info et le magazine Lyon Capitale, le député-maire Les Républicains (LR) de Caluire-et-Cuire (Rhône), Philippe Cochet, emploie sa femme à temps partiel en tant qu'assistante parlementaire depuis son élection à l'Assemblée en 2002. Rien d'illégal jusque-là, mais de nombreux témoins affirment ne l'avoir jamais vue travailler et pointent les zones d'ombres entourant son activité.
orangesum-922
Qui succédera à Gérard Collomb place Beauvau ? Si la question ne semble pas être encore tranchée, un nom circule actuellement : celui de Christophe Castaner. Il a été soufflé mercredi, jour officiel du départ de Gérard Collomb, par le chef de file des élus LREM au Sénat. Interrogé par France Info, François Patriat n'a pas tari d'éloges sur le délégué général de son parti. "Christophe Castaner a les compétences, la confiance du chef de l'État, il a l'autorité, et il connaît le militaire", a déclaré le sénateur de Côte-d'Or, mercredi soir. "Il coche les cases pour pouvoir" être nommé, "s'il le souhaite", a-t-il ajouté."Reconnu par la police""Pour être ministre de l'Intérieur, il faut être un peu un monstre froid. Tous ceux que j'ai connus, qui ont pris leur fonction à bras le corps, étaient des gens qui avaient un caractère trempé, un peu spécial", a souligné le sénateur. "Il faut quelqu'un qui ait du sens politique et qui soit reconnu par la police." S'il était choisi pour le poste, Christophe Castaner devrait en toute logique abandonner une ou plusieurs de ses casquettes actuelles, puisqu'il occupe déjà les fonctions de secrétaire d'État aux relations avec le Parlement, en plus de son rôle de chef de parti. Pour l'heure, c'est Edouard Philippe qui assure l'intérim place Beauvau. Le gouvernement pourrait prendre son temps avant de dévoiler le nom du nouveau ministre, et pour cause : les rumeurs d'un remaniement plus large que le simple remplacement de Gérard Collomb se font de plus en plus insistantes. Mercredi 3 octobre, Gérard Collomb avait fini par quitter son ministère pour reprendre la mairie de Lyon, après plusieurs jours d'un feuilleton rocambolesque, fait de démissions successives, d'abord refusées par Emmanuel Macron, puis finalement acceptées.
Le président du groupe La République en marche au Sénat estime que Christophe Castaner "coche toutes les cases" pour prétendre au poste de ministre de l'Intérieur, laissé vacant après la démission de Gérard Collomb mercredi 3 octobre.
orangesum-923
Ce tweet a été posté sur un compte sans abonnés et avec un portrait du roi Salmane d'Arabie saoudite en photo de profil. La vidéo a été visionnée près de 300.000 fois depuis le 4 mai, ce qui suggère, selon des experts, qu'elle a été retweetée par des faux comptes, à l'approche du 3e anniversaire, vendredi, de l'annonce par l'Arabie saoudite et quatre de ses alliés arabes de la rupture des liens avec le Qatar. La dispute avait d'ailleurs éclaté après un piratage apparent du site internet de l'agence de presse officielle du Qatar QNA en mai 2017. QNA avait alors diffusé des déclarations attribuées à l'émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, soutenant des groupes islamistes et critiquant le président américain Donald Trump. Doha s'est empressé de démentir, mais ces déclarations, reprises par les médias du Golfe, avaient déclenché des attaques contre le Qatar. Le hashtag "couper les liens avec le Qatar" s'est ensuite répandu sur Twitter. Le 5 juin 2017, l'Arabie saoudite, Bahreïn, les Emirats arabes unis et l'Egypte ont rompu leurs liens diplomatiques avec le Qatar, l'accusant d'être trop proche de l'Iran, rival régional de Ryad, et de soutenir des islamistes radicaux, puis lui ont imposé un embargo terrestre, maritime et aérien.- Impasse -Malgré démentis du Qatar et signes de reprise des relations, les efforts de réconciliation sont aujourd'hui dans l'impasse. Ces dernières semaines, des comptes Twitter pro-saoudiens ont répandu des rumeurs sur des troubles au Qatar, selon une étude de l'AFP de centaines de tweets. Ces campagnes ont été lancées à partir de l'Arabie saoudite, selon des experts dont certains divergent sur le niveau d'implication de hauts responsables saoudiens. Basé à Doha, l'universitaire Marc Owen Jones, qui étudie la désinformation anti-Qatar, accuse Ryad."Quiconque répand ce genre de nouvelle enfreint techniquement la loi saoudienne selon laquelle il est illégal de répandre des rumeurs (...) Pour échapper à la loi, il faut alors avoir l'approbation tacite du régime", dit-il à l'AFP. Les responsables à Ryad n'ont pas commenté les fausses rumeurs de coup d'Etat. Selon des observateurs saoudiens, le royaume lui-même est victime de désinformation venant du Qatar et de pays alliés, la Turquie et l'Iran. Les Emirats arabes unis, principal allié de Ryad, ont également été la cible de campagnes de désinformation, l'une faisant état de l'assassinat du ministre des Affaires étrangères d'Abou Dhabi, Abdallah ben Zayed. L'émirat avait imputé la responsabilité de cette rumeur au Qatar. La chaîne qatarie, Al Jazeera, a été accusée à plusieurs reprises d'avoir diffusé de la propagande anti-Ryad pour déstabiliser l'Arabie saoudite, mais Doha a refusé de fermer la chaîne. L'annonce début mai d'un coup d'Etat au Qatar a été suivie de tweets et d'informations de sources pro-saoudiennes affirmant que des dissidents défiaient ouvertement le régime de Doha. Cela s'est révélé faux."Les rumeurs sur les réseaux sociaux donnent l'illusion qu'il s'agit de campagnes montées de toutes pièces et ensuite reprises par les médias traditionnels", a dit l'expert.- "Argument de poids" -Pour M. Jones, de l'université Hamad ben Khalifa, la publication de déclarations attribuées à l'émir du Qatar "a donné un argument de poids pour déclencher la crise". Mais certains experts doutent du niveau d'implication de l'Arabie saoudite où le prince héritier Mohammed ben Salmane semble occupé à consolider son pouvoir."J'en conclus que quelqu'un de proche de Mohammed ben Salmane (...) s'est dit: "que dois-je faire aujourd'hui? je sais: je m'en prends au Qatar+", a déclaré Michael Stephens, membre associé du groupe de réflexion du Royal United Services Institute. Pour David Patrikarakos, un expert des réseaux sociaux en situation de conflit, l'Arabie saoudite "est en train de devenir un acteur important de la désinformation"."Compte tenu de leurs différends, il n'est pas surprenant de les voir intensifier la campagne de désinformation contre le Qatar", a-t-il dit à propos des Saoudiens. Les autorités du Qatar restent prudentes, n'appelant pas encore publiquement à une action des géants des réseaux sociaux contre les auteurs présumés de ces campagnes."La première campagne de désinformation en 2017 était sans précédent et personne ne s'attendait à une telle campagne coordonnée", a dit à l'AFP un responsable du bureau de communication du gouvernement du Qatar. "Mais maintenant, au Qatar et au niveau international, les gens ne prennent plus ce genre de campagne de désinformation au sérieux."De telles campagnes "nuisent à la réputation des gouvernements" qui les orchestrent, a-t-il souligné sans pour autant nommer aucun gouvernement.
Un tweet affirmant montrer le début d'un coup d'Etat au Qatar, avec une vidéo tremblante et le crépitement d'armes à feu, s'est vite propagé après avoir été mis en ligne début mai.
orangesum-924
Alexandre Benalla est loin d'en avoir fini avec la justice, et un nouvel épisode pourrait de nouveau jeter un certain discrédit sur sa personne. Le Monde a eu écho d'un épisode datant de 2016 impliquant l'ancien collaborateur d'Emmanuel Macron à l'Élysée. Selon le quotidien, les juges chargés de l'enquête ont ressorti une affaire où Alexandre Benalla aurait tenté de se faire passer pour un policier. À cette date, une équipe de police est appelée dans un immeuble d'Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) à la suite de cris et de violences. L'appartement en question n'est autre que celui d'Alexandre Benalla et de sa compagne de l'époque. "Nous sommes requis pour nous rendre à l'adresse précitée pour une jeune femme qui serait séquestrée à domicile, que son conjoint serait violent et qu'il la maintiendrait de force à domicile" notifie un des agents qui s'est rendu sur place. Après que les policiers ont sonné plusieurs fois à la porte sans réponse, le futur chargé de sécurité de la présidence ouvre, mais fait état d'un comportement "belliqueux" et "agressif". Ce dernier ne veut pas que sa compagne parle et réfute tout problème à son domicile. Face à l'insistance des agents, Alexandre Benalla brandit "une carte professionnelle comportant la ligne tricolore bleu-blanc-rouge". Sauf que le brigadier remarque que le document n'est pas valable. Un homme passablement énervé Alexandre Benalla cherche alors un subterfuge, raconte Le Monde, et tente de se faire passer pour le chauffeur de Bernard Cazeneuve, alors ministre de l'Intérieur. L'entourage du ministre, contacté par Le Monde, a réfuté en bloc tout lien avec l'homme de 27 ans. Après avoir inspecté l'appartement, les fonctionnaires se voient dans l'obligation de repartir, faute d'avoir trouvé un quelconque élément significatif. Mais le lendemain, un nouvel appel fait état des mêmes cris et scènes de violence. Les policiers qui se rendent sur place croisent une femme et trouvent Alexandre Benalla seul chez lui. Selon eux, "un grand nombre d'objets jonchent le sol" et l'homme fait une nouvelle fois preuve de "suffisance et de mauvaise foi". Cette affaire ressort aujourd'hui dans le cadre de l'enquête sur sa demande de port d'armes en 2017. Des mains courantes sont alors découvertes, dont celles-ci. Selon le procès-verbal du 20 mars 2019 qu'a pu consulter Le Monde, Alexandre Benalla s'était emporté vivement contre ces accusations provoquant même une suspension de séance.
Le Monde rapporte un épisode impliquant Alexandre Benalla datant de 2016 alors qu'il n'était pas encore en fonction à l'Élysée. À l'époque, il aurait tenté de se faire passer pour un policier ou pour le chauffeur de Bernard Cazeneuve.
orangesum-925
A l'occasion de la journée des droits des femmes, samedi 8 mars, un parcours dans les rues de la capitale a démarré au son des slogans féministes. "Égalité des salaires, moins de paroles en l'air", "on se lève et on se casse", cette journée arrive dans un contexte marquée par plusieurs polémiques mettant en cause les droits des femmes. Derrière des banderoles proclamant, "#8 mars, marche des grandes gagnantes", et "on arrête toutes" (mot d'ordre d'une "grève féministe"), la manifestation s'est élancée de la place d'Italie, pour dénoncer à la fois la réforme des retraites et ses effetssupposés négatifs pour les femmes, la répartition inéquitable du travail domestique ou encore les violences sexuelles. Entourées de fumigènes violets, une quarantaine de femmes en bleu de travail et fichu rouge ont exécuté une chorégraphie sur "un remix de l'hymne des femmes". "Qui fait la vaisselle ? Nous on fait la révolution", "Quand une femme dit non, c'est non", "Le silence tue, agissons", proclament les pancartes. Un contexte tendu"En tant que victime - j'ai été agressée en octobre -, je tenais absolument à être là, pour ne pas me sentir seule", explique Julia, 24 ans, venue de La Rochelle avec son frère. Le récent César octroyé au cinéaste Roman Polanski, accusé de viol, "ça m'a vraiment mise hors de moi. C'était la goutte d'eau", ajoute la jeune femme. Le défilé parisien doit rejoindre la place de la République, via plusieurs étapes symboliques. Sont notamment prévus un jeter de gants de ménage, des manifestations devant un hôpital pour la "revalorisation des métiers féminisés" ou devant un hôtel Ibis pour soutenir des femmes de ménage en lutte contre la précarité et les temps partiels. Mais aussi un "die in" pour symboliser les victimes de féminicides et une chorégraphie géante anti-réforme des retraites. Samedi soir, une marche "pour un féminisme populaire antiraciste" avait déjà réuni quelques milliers de personnes dans les rues de Paris. La situation s'était tendue en fin de parcours et neuf personnes avaient été interpellées.
Le cortège s'est élancé aux alentours de 14 h dans la capitale parisienne.
orangesum-926
Un "accord politique a été trouvé" pour former une nouvelle majorité de gouvernement sous la houlette du Premier ministre sortant Guiseppe Conte, a annoncé mercredi le chef du Mouvement 5 étoiles (M5S) Luigi Di Maio, à sa sortie d'une rencontre avec le président Sergio Mattarella. Le nouveau cabinet sera à nouveau dirigé par Giuseppe Conte, et ce "sera une garantie" pour le M5S, a précisé Luigi Di Maio, en critiquant son ex-allié Matteo Salvini pour avoir "coupé le courant" de la coalition qu'ils formaient depuis 14 mois et laissé "60 millions d'Italiens sans gouvernement". Les Cinq étoiles étaient la dernière formation politique à être reçue mercredi, au terme de deux jours de consultations menées au pas de course par Sergio Mattarella. Le M5S, premier parti au parlement depuis les législatives de 2018, est central pour la formation d'une majorité. Avant Luigi Di Maio, le chef du Parti démocrate, Nicola Zingaretti, était apparu optimiste à sa sortie de l'entrevue de sa délégation à la présidence. Il avait jugé possible de former "un gouvernement de changement" qui donnerait "la parole à la belle Italie, celle où l'espoir gagne sur la peur, la compréhension sur les rancoeurs et la concorde sur la haine". Le chef du Parti démocrate avait annoncé la mise au point par les deux formations d'une "première contribution politique à présenter au président", à savoir une ébauche de programme commun, au terme de plusieurs jours de tractations ponctuées de phrases assassines, suspensions de séance puis rabibochages. Giuseppe Conte, très populaire en Italie, a obtenu ces derniers jours le soutien, d'abord des Européens au G7 de Biarritz, puis lundi du président américain Donald Trump, qui l'a qualifié "d'homme très doué". Le M5S exerçait une forte pression pour le maintien de Giuseppe Conte. L'Italie est plongée dans une crise politique profonde, depuis le dynamitage le 8 août par le ministre de l'Intérieur Matteo Salvini, chef de la Ligue (extrême-droite), de la précédente coalition formée avec les Cinq étoiles, puis la démission le 20 août de Giuseppe Conte. Le programme commun doit être approuvé par les Cinq étoiles, qui veulent soumettre l'accord à leur plateforme internet de "démocratie directe" Rousseau, très contestée pour son manque de transparence et de représentativité (100.000 inscrits seulement, pour plus de 10 millions d'électeurs aux législatives de 2018). Ce vote pourrait intervenir pendant le week-end.
Le Mouvement 5 étoiles (anti-système) et le Parti démocrate (centre-gauche) ont "trouvé un accord" mercredi pour former un nouveau gouvernement, qui remplacera l'alliance populiste de Matteo Salvini.
orangesum-927
Ruptures de stock ou délais d'approvisionnement allongés : les fabricants et les vendeurs de masques de protection peinent à suivre une demande qui explose, en pleine psychose autour de l'épidémie de coronavirus. Dans certaines pharmacies, des panneaux signalant que les officines n'ont plus de masques chirurgicaux ont commencé à apparaître. Mercredi, le ministre de la Santé Olivier Véran a indiqué avoir "décidé de déstocker 15 millions de masques anti-projections" dans les stocks constitués par l'État, pour qu'ils soient distribués dans les pharmacies et les hôpitaux aux professionnels de santé et aux personnes "à risque".• Stocks mondiaux insuffisants Et la demande ne touche pas que ces masques chirurgicaux, utiles pour éviter les projections et non pour se protéger soi-même d'une contamination. Pour les masques de protection respiratoire de type FFP2, utilisés notamment dans l'industrie, les approvisionnements sont aussi sous tension. Le gouvernement a annoncé cette semaine qu'il allait commander des millions d'exemplaires. Et la panique est mondiale, l'épidémie concernant désormais des dizaines de pays et quelque 80.000 personnes. "Il y a une forte augmentation de la demande mondiale de produits allant de 5 à 60 fois jusqu'à 100 fois le niveau normal, entraînée par les achats de panique, le stockage, la spéculation", explique Fadéla Chaib, une porte-parole de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Comme la production ne suit pas le rythme, une pénurie se fait sentir. "Les stocks mondiaux d'équipements de protection individuelle (EPI) sont déjà insuffisants pour répondre aux besoins actuels de l'OMS et de ses partenaires, et les pays qui demandent du nouveau matériel sont confrontés à une attente de 4 à 6 mois pour recevoir des EPI tels que des masques chirurgicaux, des gants et des blouses", ajoute Fadéla Chaib.• 200 millions de masques supplémentaires commandés en France Pour ajouter aux difficultés d'approvisionnement, la Chine, épicentre de l'épidémie, est elle-même le principal producteur de masques au monde. "Environ 50% des masques chirurgicaux sont fabriqués en Chine", rappelle la porte-parole de l'OMS. Par conséquent, "l'épidémie a perturbé leurs systèmes de production et d'approvisionnement", souligne-t-elle. En France, le Premier ministre Édouard Philippe a mis en garde, cette semaine, contre toute précipitation, pour l'heure, à se fournir en masques. "C'est même assez déconseillé, c'est ce genre de comportement qui risque de créer la pénurie, alors même que des populations pourront, le moment venu, en avoir besoin", a-t-il souligné jeudi. "Si des décisions plus lourdes pour le quotidien de nos compatriotes devaient être prises, le gouvernement sous l'autorité du président de la République n'aurait évidemment pas la main qui tremble", a-t-il ajouté, en rappelant que "108 hôpitaux se tiennent prêts à recevoir des malades" et que 200 millions de masques supplémentaires ont été commandés.
Alors que la demande explose et que la production ne suit pas, le gouvernement "déconseille" de se précipiter sur les masques de protection, afin d'éviter la pénurie.
orangesum-928
Tout autour d'eux, les squelettes vides des immeubles éventrés et à moitié effondrés s'alignent dans leur quartier à Ariha, grande ville de la province d'Idleb, dans le nord-ouest syrien. Sur des images de drones filmées par un vidéaste de l'AFP, leurs silhouettes sont presque incongrues, petites taches de couleur au milieu d'un paysage monotone de béton gris déchiqueté. Des ruines comme un peu partout dans la région d'Idleb, dominée par des jihadistes et des rebelles, mais qui bénéficie depuis début mars d'un cessez-le-feu précaire, après plusieurs mois d'une offensive meurtrière du régime et de son allié russe. Pour le traditionnel repas de rupture du jeûne, Tarek Abou Ziad et sa famille se sont installés sur le toit de ce qui reste de leur maison, se faisant une petite place près des blocs de parpaing. Il est avec sa mère, sa soeur, son épouse et leurs quatre enfants. Des tapis de jute sont jetés au sol, tout autour sont alignés des matelas en mousse et les enfants s'installent sagement."J'ai voulu revenir ici sur les décombres, pour nous remémorer le mois du ramadan que nous passions chaque année dans notre maison", confie à l'AFP le boulanger de 29 ans. Leur maison a été bombardée après que la famille a fui les combats des derniers mois à Ariha pour trouver refuge ailleurs dans la province d'Idleb, comme près d'un million de personnes déplacées selon l'ONU par la dernière offensive du régime."Quand on est revenu, tout le quartier était détruit", déplore-t-il. Lui et sa famille sont restés à Ariha mais ont loué un logement dans un autre quartier. Lundi, exceptionnellement, ils ont décidé de partager l'iftar dans les ruines de leur maison. Mais ils ont apporté des plats déjà préparés, la cuisine étant détruite. Le jus est versé dans des gobelets en plastique, les galettes de pain sont distribuées. Les grillades et le poulet sont déballés, en attendant le coucher du soleil."Nous avions beaucoup de souvenirs dans cette maison, et nous sommes venus pour les revivre, après les bombardements et les souffrances", lâche la mère du boulanger, Samah, 50 ans. Tout près, dans une pièce d'un immeuble au mur soufflé, on peut voir les canapés des voisins, abandonnés à la poussière.
Au milieu des ruines apocalyptiques, Tarek Abou Ziad et sa famille déballent des grillades. En plein ramadan, ils ont tenu à retrouver les décombres de leur maison, le temps d'un iftar symbolique, dans la Syrie en guerre.
orangesum-929
Les sapeurs-pompiers du Lot-et-Garonne ont été alertés vers 10h30 ce dimanche 16 octobre par un coup de téléphone de... leur propre directeur-adjoint, qui faisait partie des randonneurs. Le groupe se trouvait sur le chemin de Péjouan près de Foulayronnes, à 10 km d'Agen au moment de l'attaque. L'officier a alerté qu'un des randonneurs avait été piqué par un frelon et a demandé un véhicule d'assistance, avant de rappeler peu après pour une autre victime, puis une autre. UN RANDONNEUR PIQUÉ À CINQ REPRISESAu final quatre véhicules, trois du SDIS (Service départemental d'incendie et de secours) et une ambulance, ont été dépêchés, afin de traiter sur place ou transférer les personnes piquées. Une quinzaine de personnes au moins, dont deux enfants de 12 ans, ont été piquées. Parmi les randonneurs, une femme de 41 ans et un homme de 62 ans, ont été hospitalisées à Agen où elles restaient sous surveillance dans l'après-midi, même si leur état n'inspirait pas d'inquiétude. L'un des deux a été piqué à cinq reprises. Le nid de frelons, ont expliqué les pompiers, était logé dans une souche d'arbre qui se trouvait sur le chemin communal emprunté par les randonneurs, et a pu être dérangé par les vibrations de leurs pas, ou par leur bruit, poussant les insectes à l'attaque. Il a été détruit lors de l'intervention des pompiers. Il n'était pas établi dimanche soir s'il s'agissait de frelons européens ou de frelons asiatiques, une espèce invasive introduite accidentellement en France il y a 12 ans dans des poteries importées de Chine. L'espèce a depuis colonisé plus de 70% du territoire.
Une quinzaine de randonneurs ont été piqués par des frelons - manifestement dérangés par le groupe - dimanche près de Foulayronnes (Lot-et-Garonne). Deux d'entre eux ont été hospitalisés mais sont hors de danger.
orangesum-930
Néanmoins aucune cause n'a pu être mise en évidence par leurs enquêtes, annonce ce jeudi 4 octobre Santé Publique France. Chaque année, près de 150 enfants naissent avec des malformations en France. Néanmoins, la concentration de cas dans trois endroits en France pose question. Dans l'Ain, sept signalements ont été émis dans un rayon de 25 kilomètres entre 2009 et 2014 En avril 2014, une note confidentielle de l'Institut de veille sanitaire, qui fait aujourd'hui parti de Santé Publique France, constate une autre accumulation inhabituelle, avec trois enfants nés en 2007 et 2008, sans main ou sans avant-bras autour de Mouzeil, une commune de 2.000 habitants située à une quarantaine de kilomètres de Nantes, rapporte Franceinfo. Le Registre des malformations de Rhône-Alpes (Remera) sonne l'alerte. Cette structure, qui fonctionne sous forme associative, est menacée après que la région Auvergne-Rhône-Alpes et l'Inserm ont stoppé son financement."Un plausible scandale sanitaire" ? En 2015, c'est la concentration d'enfants malformés à Guidel, près de Lorient, en Bretagne, qui interpelle. Trois enfants sont également nés sans main ou sans avant-bras entre 2011 et 2013. C'est la mère de l'un de ces enfants qui informe les autorités. "Par rapport aux chiffres attendus, c'était vraiment bien plus élevé, donc ça m'a perturbée", rapporte cette médecin à la radio. Une enquête a alors été ouverte. Deux versions s'affrontent lors d'une réunion nationale qui a eu lieu en 2016. L'agence sanitaire Santé Publique France estime que ces cas groupés est certainement le fruit du hasard alors que le Remera et sa directrice l'épidémiologiste Emmanuelle Amar s'inquiètent d'un "plausible scandale sanitaire". [BOLD"La probabilité que ça soit lié au hasard est plus qu'infinitésimale", assure-t-elle à Franceinfo. Les causes avérées ou suspectées de ce qu'on appelle "agénésie transverse des membres supérieurs" dans le langage médical peuvent être génétiques, liées à des contraintes physiques ou dues à des substances toxiques (alimentation, environnement, voire médicaments dans le cas du thalidomide, anti-nauséeux qui avait fait naître des milliers d'enfants sans bras entre 1957 et 1962). La piste des pesticides pas exploréeUn rapport publié jeudi 4 octobre par Santé Publique France assure néanmoins qu'aucune cause n'a pu être mise en évidence par leurs enquêtes. Mais pour Mme Amar, il y a de fortes chances que ces malformations soient causées par l'exposition des mères à des produits phytosanitaires, peut-être des pesticides, pendant leur grossesse. Une piste qui n'a pas encore été explorée, confirme auprès de Franceinfo Anne Galley, directrice des maladies non transmissibles et des traumatismes à Santé Publique France. "Nous, on n'investigue pas sur l'utilisation des pesticides parce que ce n'est pas notre métier, ni notre mission. Par contre, ce qu'on fait, c'est qu'on s'interroge sur l'impact possible sur les animaux puisqu'on sait que c'est un modèle de départ", explique-t-elle. Selon Anne Galley,"si on apprend qu'il y a un certain nombre de malformations dans le monde animal, à ce moment-là, effectivement, ça peut ouvrir des questionnements, mais ce n'est pas le cas, là." Mais selon Franceinfo, il y a bien eu des cas de malformations recensés sur des veaux dans l'Ain.
Le mystère reste entier. Des cas groupés de bébés nés sans mains, bras ou avant-bras en Bretagne, Loire-Atlantique et dans l'Ain ont alerté les autorités sanitaires ces dernières années.
orangesum-931
Le séjour idyllique d'un couple sur une île de Tanzanie a viré au cauchemar, après la mort par noyade du compagnon de Kenesha Antoine pendant qu'il la demandait en mariage. La jeune femme a publié vendredi 20 septembre sur Facebook un message d'hommage à son compagnon, Steven Weber, qui a trouvé la mort en demandant sa main à travers la fenêtre de leur chambre sous-marine du complexe hôtelier de luxe Manta, à Zanzibar. La vidéo montre l'homme équipé d'un simple masque et de palmes, nager jusqu'à la fenêtre de la chambre, contre laquelle il plaque une lettre manuscrite déclarant: "Je ne peux pas retenir mon souffle suffisamment longtemps pour te dire tout ce que j'aime en toi, mais tout ce que j'aime en toi je l'aime davantage chaque jour. Veux-tu être ma femme, épouse-moi." Le jeune homme a ensuite sorti une petite boîte contenant une bague alors que Kenesha Antoine criait de joie, tout en filmant. Les circonstances de la mort du jeune homme, sur l'île de Pemba, une destination prisée pour les lunes de miel, n'ont pas été établies précisément. "Tu n'es jamais remonté de ces profondeurs, tu n'as jamais pu entendre ma réponse +oui! oui! Un million de fois, oui, je veux me marier avec toi!!'," a écrit vendredi Kenesha Antoine dans un message confirmant la mort de son ami. "Nous n'aurons pas pu entamer et célébrer le début de notre vie commune car le plus beau jour de nos vies est devenu le pire, dans le coup du sort le plus cruel qu'on puisse imaginer", a écrit Kenesha Antoine. "Le connaissant, toujours prêt à faire des blagues de mauvais goût, il est probablement en train de faire rire quelqu'un avec une histoire sur la manière dont il a royalement bousillé cette demande et est mort en étant extra." Le président de Manta, Matthew Saus, a confirmé dimanche qu'un "client s'est noyé tragiquement en faisant de la plongée tout seul en dehors de la chambre sous-marine" jeudi. "La police locale de Zanzibar enquête actuellement sur cet accident", a-t-il précisé. Le couple séjournait dans la "chambre sous-marine" de l'hôtel, une structure flottante à 1.700 dollars la nuit (1.500 euros), dans des eaux transparentes où le lit est entouré de fenêtres donnant sur l'océan.
Un Américain avait plongé en apnée pour faire lire à sa compagne un message lui demandant sa main. Il n'en est jamais revenu.
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Alors que l'étau se resserre autour de Nordahl Lelandais dans l'enquête sur le meurtre d'Arthur Noyer, un témoignage diffusé par BFMTV en dévoile un peu plus sur lui. Mis en examen pour meurtre dans l'affaire Maëlys et également pour l'assassinat du jeune caporal, l'ancien militaire de 35 ans "était un squatteur, un vagabond", assure mardi 13 mars un ex-ami, qui a souhaité gardé son anonymat, à la chaîne d'information. "Il s'agrippait à tous les groupe. C'était un petit peu la pièce rapportée. Dans la soirée, c'était un peu l'ami rapporté par un autre ami. Il pouvait passer chez vous, comme ça, sans prévenir, à n'importe quelle heure", décrit celui qui se fait appeler Dylan et qui n'a semble-t-il jamais misé sur l'avenir de son ami. "Pour moi, il n'avait pas beaucoup d'avenir. Il ne se posait pas beaucoup de questions. Je ne l'ai même jamais entendu avoir l'ambition de faire quelque chose. Ne serait-ce que des vacances, ou partir en voyage, acheter une voiture... Ou alors il ne nous en parlait pas, mais il n'avait pas des motivations comme ça.""Il ne savait pas s'arrêter"S'il a avoué en février dernier, six mois après les faits, avoir tué la petite Maëlys, Nordahl Lelandais nie toujours avoir assassiné Arthur Noyer, mais a reconnu l'avoir pris en stop la nuit de sa disparition. "Nordahl c'était Nono, jusqu'à devenir Nono le bargeot. C'était tout le temps Nordahl qui faisait la bêtise de trop, qui allait trop loin, à faire la blague de trop, il ne connaissait pas trop ses limites. Il ne savait pas s'arrêter. C'était un peu lourd", déplore son ex-camarade. Depuis la disparition de la fillette, plusieurs jeunes femmes ayant partagé sa vie ont confié aux médias avoir eu affaire à un homme "manipulateur", "menteur" et "violent". Auprès de BFMTV, Dylan reconnaît que son ami était "lourd avec les femmes". "Les ruptures se passaient très très mal. Il se croyait supérieur, donc le fait de lui dire non, il l'acceptait mal, il l'acceptait très mal. Il changeait un petit peu à partir du moment ou vous lui disiez non", a-t-il expliqué. Outre l'affaire Maëlys et Arthur Noyer, Nordahl Lelandais est également soupçonné d'être impliqué dans la disparition d'un homme de 48 ans en 2016 et d'une jeune femme de 29 ans en 2011, a révélé la semaine dernière le parquet de Valence (Drôme). En revanche, l'hypothèse d'une implication dans la disparition en 2003 d'Estelle Mouzin, a été "vérifiée et la porte a été refermée", selon une source proche de l'enquête.
Sur BFMTV, un ami de l'ex-militaire mis en examen pour meurtre dans les affaires Maëlys et du caporal Arthur Noyer décrit un homme "qui faisait toujours la bêtise de trop" et qui n'acceptait pas qu'on lui dise non.
orangesum-933
Un scandale qui a poussé le candidat La République en marche (LREM) à quitter la course à la mairie de Paris. Piotr Pavlenski et Alexandra de Taddeo, placés en garde à vue dans l'enquête sur la diffusion de vidéos intimes de l'ex-candidat LREM à la mairie de Paris Benjamin Griveaux, vont être présentés au juge d'instruction, a-t-on appris lundi 17 février auprès du Parquet de Paris. L'artiste russe de 35 ans et l'étudiante en droit de 29 ans pourraient être mis en examen par ce magistrat dans le cadre d'une information judiciaire qui sera ouverte mardi matin. Dans l'attente de cette décision, il dormiront au dépôt, selon une information BFMTV. Menace d'une mise en examen La publication de ces vidéos la semaine passée sur un site internet créé ad hoc et devenu depuis inaccessible a été un coup de tonnerre dans la campagne des municipales à Paris : la tête de liste du parti présidentiel, distancée dans les sondages, a jeté l'éponge vendredi matin et Agnès Buzyn a quitté le ministère de la Santé pour lui succéder dimanche. Réfugié politique en France depuis 2017, Piotr Pavlenski, 35 ans, a affirmé vendredi être à l'origine de la mise en ligne des vidéos incriminées, assurant vouloir dénoncer l'"hypocrisie" de Benjamin Griveaux. Ce dernier "a utilisé sa famille en se présentant en icône pour tous les pères et maris de Paris. Il a fait de la propagande des valeurs familiales traditionnelles", a-t-il affirmé."Je ne crois pas qu'il ait agi tout seul"Pour l'avocat de Benjamin Griveaux, Me Richard Malka, difficile de croire la justification de l'activiste russe, qu'il juge "grotesque". "Clairement, je ne crois pas du tout qu'il ait agi tout seul", a-t-il assuré samedi soir sur LCI. Doute partagé pour la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye. "Je ne veux pas verser dans le complotisme. Néanmoins, je remarque qu'il y a quand même une certaine forme de technicité pour mettre en oeuvre tout cela", a-t-elle déclaré lundi matin sur la même chaîne d'infos, évoquant les difficultés techniques de réalisation d'un tel site Internet. "Donc il a sans doute été aidé, je ne suis pas sûre que ce soit le personnage central de cette affaire", a-t-elle conclu. Le secrétaire d'État au numérique Cédric O a quant à lui assuré sur FranceInfo ne disposer "à ce stade" d'"aucune information qui me laisse penser qu'il pourrait y avoir autre chose qu'un agissement personnel". "Si ça devait être le cas, ce serait très grave". "Nous n'avons aucune preuve ni aucun indice qui nous laisse penser que la Russie soit impliquée", a ajouté le ministre. Invité de BFMTV, l'avocat des "gilets jaunes" Juan Branco, qui dit avoir "conseillé" M. Pavlenski sur les vidéos à l'origine du retrait de M. Griveaux, a assuré de son côté que le Russe avait agi seul "avec la personne qui lui a transmis" les vidéos.
Piotr Pavlenski et Alexandra de Taddeo seront présentés à un juge d'instruction mardi, en vue d'une possible mise en examen. En garde à vue depuis samedi, le couple fait l'objet d'une enquête dans le cadre de l'affaire des vidéos à caractère sexuel attribuées à Benjamin Griveaux partagées sur les réseaux sociaux.
orangesum-934
Plus de 740.000 candidats, de 11 à 77 ans, plancheront à partir de lundi 17 juin sur les épreuves du baccalauréat. Mais alors que plane sur l'examen la menace d'une grève de la surveillance, les épreuves du baccalauréat pourront-elles se dérouler normalement ? Les syndicats d'enseignants ont appelé à la grève de la surveillance des épreuves du premier jour (philosophie pour les Terminales générales et technologiques, français pour les Premières), pour protester contre la réforme du bac. L'intersyndicale regroupe le Snes-FSU, premier syndicat chez les enseignants du secondaire, Sud-Éducation, la CGT... C'est la première fois depuis 2003 qu'un tel appel est déposé par des syndicats pour le bac. Invité de RTL vendredi 14 juin, le ministre de l'Éducation Jean-Michel Blanquer assure que les épreuves se dérouleront "normalement". "C'est mon premier devoir en tant que ministre de l'Éducation nationale de faire qu'il en soit ainsi", a assuré le ministre au micro de RTL. "Nous nous sommes organisés pour que les choses se passent normalement quels que soient les troubles ou les abstentions". "J'ai une grande confiance dans les professeurs de France. Les professeurs sont des personnes responsables, qui amènent leurs élèves jusqu'au baccalauréat. Ils n'ont aucune envie de saboter le moment auxquels ils les ont préparés. C'est une petite minorité qui fera grève, qui se fait beaucoup entendre dans les médias mais pour ma part ce qui m'intéresse, c'est intérêt des élèves. Et ce qui intéresse les professeurs c'est l'intérêt des élèves aussi". La crainte d'un bac "local" L'intersyndicale entend protester contre la réforme qui réduit notamment le nombre d'épreuves finales de l'examen au profit du contrôle continu et qui s'accompagne d'une refonte de l'enseignement au lycée. Les syndicats voient dans cette transformation effective en 2021 l'instauration d'un bac "local", dont la valeur dépendra du lycée dans lequel le jeune aura effectué sa scolarité, et prévoient "un rythme effréné des évaluations" via le contrôle continu. Il n'est "pas sûr que la grève soit très suivie car cela remettrait en question un examen sur lequel les profs ont travaillé toute l'année", mais "on n'est pas hyper sereins", résume auprès de l'AFP Bruno Bobkiewicz, membre du bureau national du SNPDEN-Unsa, principal syndicat des chefs d'établissement. "On a doublé le nombre de notre réserve de remplaçants" pour la surveillance, souligne ce proviseur du lycée Paul-Éluard à Saint-Denis, en banlieue parisienne. "S'il y a beaucoup de grévistes, on pourra aussi mobiliser les collègues qui occupent les couloirs et mettre un prof au lieu de deux dans chaque salle"."Le risque d'opposer les enseignants aux élèves et à leurs familles" "Nous ne sommes pas particulièrement inquiets, mais nous sommes vigilants", a déclaré Jean-Marc Huart, le numéro deux officieux du ministère, lors d'une conférence de presse. "Les chefs des centres d'examen ont convoqué plus de personnels que d'habitude", a-t-il précisé. "L'an dernier, l'organisation du bac s'était adaptée à la grève de la SNCF", a-t-il encore rappelé. L'ampleur du mouvement est difficile à prévoir. D'autres syndicats, bien que critiques envers la politique de Jean-Michel Blanquer, ont refusé de se joindre à cette action. Une grève ce jour-là "prend le risque d'opposer les enseignants aux élèves et à leurs familles", relève le SE-Unsa.
À trois jours des premières épreuves du bac, les syndicats d'enseignants maintiennent leur préavis de grève de la surveillance pour les épreuves de lundi. "Ils n'ont aucune envie de saboter le moment auxquels ils les ont préparés", estime le ministre de l'Éducation nationale vendredi sur RTL.
orangesum-935
On le surnomme dans le milieu "le Vatican". Haut fonctionnaire, Benoît Ribadeau-Dumas est surtout le directeur de cabinet d'Edouard Phillipe. Mais pour beaucoup, il est le symbole de la technocratie, cette frange de la majorité que beaucoup qualifient de coupée des Français, éloignée des réalités quotidiennes. À l'image aussi d'un Alexis Kohler, Benoît Ribadeau-Dumas serait très critiqué en interne, révèle Le Parisien. "C'est lui le souci. Il ne comprend pas les gens, il pense que tous les Gilets jaunes sont à enfermer. Il trouve tout dangereux, c'est l'antimacronisme par excellence", dézingue un proche du président de la République. Un autre proche du chef de l'État concède même que "ce n'est pas le Premier ministre le problème", mais bien "autour de lui". "C'est la caricature de la haute fonction publique, pire qu'à l'Élysée", rapporte même Le Parisien, qui explique d'ailleurs que certains membres du gouvernement en viendraient presque à regretter la présence d'Alexandre Benalla lorsqu'il était chargé de mission au Palais de l'Élysée. Ce dernier suivait en effet à la lettre "les ordres du patron". Macron sûr de lui ? Des craintes dans l'exécutif qui se font ressentir alors que les conclusions du grand débat approchent à grands pas. Dans les rangs du chef de l'État, on redoute ainsi les critiques non déguisées, prises de position ou petits commentaires. Le Parisien rappelle que ça avait été le cas notamment après le 10 décembre. Les "technos" s'en étaient pris à l'augmentation promise par le chef de l'État du Smic de 100 euros, une mesure jugée "trop coûteuse et inapplicable sur le plan juridique". Un ministre cité par le quotidien redoute une contre-attaque. "La technostructure va chercher comment contre-arbitrer le président". Si l'opposition interne inquiète, d'autres proches d'Emmanuel Macron tempèrent. "Macron a été élu pour ne pas se soumettre à la technostructure, inch'Allah : il y a eu une erreur après le 10 décembre, c'est une leçon qu'il a comprise", dit Daniel Cohn-Bendit. Le président de la République semble convaincu d'une chose : tout le monde réussira à accorder ses violons.
"Esseulé" ou encore "fatigué, Emmanuel Macron est également très critiqué au sein de son propre camp explique Le Parisien. À commencer par le directeur de cabinet d'Edouard Phillipe, Benoît Ribadeau-Dumas, qui cristalliserait les tensions dans la majorité.
orangesum-936
"Nous espérons que chaque Américain aura non seulement accès à un vaccin gratuit distribué dans divers sites, mais qu'il n'aura rien à payer non plus pour l'administration du vaccin", a dit Paul Mango, haut responsable du ministère de la Santé, lors d'une conférence téléphonique avec des journalistes. Washington a investi plus de 10 milliards de dollars dans six projets de vaccins et signé des contrats garantissant la livraison de centaines de millions de doses si les essais cliniques étaient probants et conduisaient à une autorisation par l'Agence américaine des médicaments (FDA). Les doses elles-mêmes seront payées par le gouvernement américain. Les médecins ou cliniques qui injecteront le vaccin aux gens devront être payés, mais ces coûts devraient être largement pris en charge par les assureurs privés et les programmes publics comme Medicare, y compris pour les gens sans assurance, selon Paul Mango, qui a dit que "la plupart" des assureurs privés étaient d'accord pour ne pas facturer de reste à charge. Mais le système de santé américain étant éclaté entre assureurs publics et privés, et les prix étant libres, le remboursement à 100% pour les patients dépendra de la négociation entre de multiples acteurs."Nous sommes en bonne voie pour livrer des centaines de millions de doses d'ici janvier 2021", a par ailleurs insisté Paul Mango. Suivront trois mois pour distribuer 300 millions de doses aux Américains, selon Francis Collins, directeur des Instituts nationaux de santé (NIH)."Je suis prudemment optimiste qu'au moins l'un d'eux (des six vaccins expérimentaux) sera prouvé comme sûr et efficace d'ici la fin de l'année", a-t-il aussi dit. La question qui agite les experts et l'opposition démocrate à Donald Trump est de savoir si le processus d'autorisation de la FDA sera précipité sous pression de la Maison Blanche, alors que le président a dit plusieurs fois espérer une autorisation d'ici l'élection présidentielle du 3 novembre."Nous n'avons pas réduit la rigueur réglementaire avec laquelle nous évaluerons et, je l'espère, autoriserons les vaccins", a martelé Paul Mango. Le contre-exemple est le vaccin approuvé par la Russie cette semaine, avant même le début de la dernière phase des essais cliniques, la phase où le vaccin expérimental est injecté à des dizaines de milliers de volontaires pour en vérifier l'efficacité et la sûreté."Je doute vraiment" que les Russes aient "prouvé de façon définitive que le vaccin est sûr et efficace", a commenté jeudi séparément Anthony Fauci, lors d'un panel National Geographic en ligne. Francis Collins a comparé la décision russe de donner le feu vert au vaccin, Spoutnik V, à de "la roulette russe".
Si un vaccin expérimental contre le nouveau coronavirus fait ses preuves, il sera distribué gratuitement aux Américains, a dit l'administration de Donald Trump jeudi, en répétant que le processus d'autorisation se ferait dans la plus grande rigueur scientifique.
orangesum-937
Confiné chez lui depuis mars, le candidat démocrate à la Maison Blanche va devoir aller plus loin que ses interventions trop statiques, retransmises en ligne depuis son sous-sol, et les messages trop convenus sur Twitter s'il veut l'emporter en novembre, s'étaient inquiétés publiquement de grands noms de son parti. D'autant que pendant qu'il peine à se faire entendre, avec ses 5,3 millions d'abonnés sur Twitter, l'accusation d'agression sexuelle d'une femme, Tara Reade, remontant aux années 1990, a trouvé un fort écho en ligne. Message reçu? L'équipe de l'ancien vice-président américain vient d'annoncer qu'elle multipliait par deux les effectifs de sa sphère numérique, qui tournait autour de 25 personnes pendant la primaire démocrate. Et un responsable indiquait lundi à l'AFP que l'objectif était désormais d'inonder les différentes plateformes sur internet. "Jusqu'à présent, sa campagne semblait être menée très à l'ancienne, sans penser du tout au numérique", remarque Lori Coleman, directrice de la stratégie en ligne chez DemCast, organisation progressiste indépendante de l'équipe de Joe Biden."Avant le coronavirus, la façon traditionnelle de faire campagne s'annonçait très avantageuse pour Joe", explique-t-elle à l'AFP. Le candidat, âgé de 77 ans, étant connu pour son sens du terrain et ses manifestations d'empathie. "Je ne pense donc pas qu'ils aient été très bien positionnés pour passer d'un coup à une campagne plus numérique lorsque le virus a frappé". En face, dans un symbole fort de l'importance que l'équipe de Donald Trump accorde aux réseaux sociaux depuis quatre ans déjà, c'est le responsable de sa stratégie numérique en 2016, Brad Parscale, qui dirige cette fois la campagne présidentielle du milliardaire. Depuis les élections parlementaires et locales de l'automne 2018, son équipe a déjà dépensé quelque 56 millions de dollars en publicités sur Facebook et Google, contre 19,6 millions pour Joe Biden depuis son entrée en campagne il y a un an, selon Acronym, une organisation progressiste.- "Encore le temps" -Mais en mars, le démocrate a dépensé plus que Donald Trump sur ces deux plateformes. Et ses vidéos en ligne ont été vues plus de 110 millions de fois depuis le début du confinement, souligne-t-on dans son équipe. S'ils reconnaissent qu'ils n'étaient jusqu'ici que peu nombreux, des membres de l'équipe numérique de Joe Biden espèrent désormais décupler leur force de frappe avec de nouvelles recrues qui ont travaillé auparavant pour d'ex-candidats démocrates à la forte présence en ligne: Beto O'Rourke, Kamala Harris, Elizabeth Warren... Cette équipe devra "dialoguer avec (et construire) des communautés en ligne" de partisans, a écrit vendredi Rob Flaherty, directeur de la stratégie numérique de Joe Biden. Il annonçait trois grands recrutements, chargés notamment de développer des contenus vidéo et l'image d'un tout nouveau site, s'est-il réjoui dans une allusion au style plutôt classique de l'actuel. Il faudra aussi mobiliser les donateurs, a-t-il souligné. En avril, Joe Biden et le parti démocrate ont levé 60 millions de dollars, a annoncé le candidat lundi, alors même que la crise du coronavirus frappait les Etats-Unis et mettait sa campagne en sourdine. Après Donald Trump, le septuagénaire affirmait lundi devant des donateurs que les électeurs auraient soif "d'authenticité et d'honnêteté" qu'il pourrait leur donner, tout en promettant de reconstruire une économie ravagée par la pandémie. "ll est prêt à diriger dans un tel moment de crise, et il a la compassion et l'empathie dont Trump a cruellement manqué pendant sa présidence", a déclaré à l'AFP Mike Gwin, l'un des porte-parole de Joe Biden. Dans son entourage, on pointe vers les sondages qui lui donnent un avantage sur Donald Trump, même s'ils sont à prendre avec prudence à ce stade. Si elle se dit "très inquiète" de l'avance prise en ligne par le président, Lori Coleman estime que Joe Biden a "encore le temps" de combler le fossé. "Je suis heureuse de voir son équipe réellement renforcer sa présence numérique".
Face à un Donald Trump aux 80 millions d'abonnés sur Twitter et son équipe de campagne focalisée sur internet depuis déjà bientôt quatre ans, Joe Biden met les bouchées doubles pour renforcer sa présence en ligne dans une campagne présidentielle bouleversée par la pandémie de Covid-19.
orangesum-938
Au grand dam du chauffard, la scène a été filmée par Alphacit Newim, un cycliste, journaliste indépendant, équipé d'une caméra. Sa réaction a surpris et indigné. L'automobiliste circulait dans le XIIe arrondissement de Paris dimanche quand il grille la priorité à deux piétons engagés sur un passage, un homme souffrant de cécité et son accompagnateur, rapporte BFMTV. Sentant qu'il a été frôlé, l'homme malvoyant lève sa canne et touche la carrosserie de la voiture, insuffisamment néanmoins pour la dégrader. L'automobiliste stoppe son véhicule au milieu de la voie de circulation, descend, laissant sa portière ouverte et se dirige énervé vers les deux hommes. Il les agresse verbalement et s'attaque physiquement à l'homme accompagnant la personne aveugle. Plusieurs piétons tentent de s'interposer et de raisonner le conducteur. Ils y parviennent au bout de quelques minutes. Celui-ci remonte dans son véhicule et part. Un témoin interrogé par Le Parisien a menacé de prendre en photo sa plaque d'immatriculation. La vidéo a été rapidement mise en ligne sur les réseaux sociaux, indignant nombre de personnes et d'associations comme la Fédération des aveugles et des amblyopes de France, qui a souligné "le caractère inadmissible de cette situation" et invité "la personne déficiente visuelle ainsi que son accompagnateur, à porter plainte dès maintenant afin que cette situation ne se reproduise plus et soit condamnée."La mairie de Paris a réagi elle aussi par l'intermédiaire de Christophe Najdovski, l'adjoint en charge des transports. Il a annoncé avoir saisi la préfecture de police afin que l'automobiliste soit sanctionné. Un piéton est prioritaire. La sanction est d'un retrait de six points sur son permis de conduire et de 125 euros d'amende. Dans les villes, la cohabitation est de plus en plus compliquée et les agressions plus courantes. À Saint-Étienne le même jour, un cycliste s'est fait mordre au sang et arracher le lobe d'une oreille par un piéton, rapporte France Bleu. Selon sur la version de la victime, il roulait sur une piste cyclable lorsqu'il a demandé à un piéton qui obstruait son chemin de s'écarter. En vain, le jeune piéton a fait chuter le cycliste et l'a agressé.
Samedi à Paris, un homme aveugle engagé sur un passage piéton a failli se faire écraser. Au lieu de faire profil bas, l'automobiliste est sorti de son véhicule pour frapper son accompagnateur.
orangesum-939
C'était une prise de parole très attendue. Alors qu'un rebond de l'épidémie de Covid-19 est observé depuis plusieurs semaines en France, le ministre de la Santé Olivier Véran a annoncé de nouvelles consignes sanitaires décidées par le gouvernement mercredi 23 septembre. Le ministre a rappelé que la situation sanitaire en France restait préoccupante. "La situation exige que nous prenions des mesures supplémentaires. Nous le faisons parce que c'est nécessaire", souligne-t-il. Quelque 83 cas de Covid-19 pour 100 000 habitants étaient recensés la semaine dernière. Olivier Véran annonce que ce chiffre est désormais de 95 cas et pourrait atteindre la barre des 100 cas la semaine prochaine. S'il était beaucoup plus élevé lors de la première vague, le taux de reproduction est également supérieur à 1 actuellement. Le ministre affirme qu'il serait possible de descendre en dessous de cette barre si les consignes sanitaires sont bien respectées. Le taux de positivité reste un indicateur important pour juger du niveau de l'épidémie dans le pays. Il est de 6% mercredi 23 septembre, soit une augmentation par rapport au 5% de la semaine dernière. En Île-de-France, le nombre d'hospitalisations liées à des contaminations au Covid-19 est aussi en hausse : 1000 sur les sept derniers jours, 460 la semaine précédente. Plusieurs nouveaux types de zoneLe ministre de la Santé annonce que 69 départements se retrouvent en zone alerte désormais. Jusqu'ici placés en rouge, ils doivent désormais faire face à plusieurs nouvelles consignes. Les rassemblements dans l'espace public seront limités à maximum 30 personnes. Cela vise notamment les mariages, les fêtes locales ou mêmes les anniversaires. Les salles sont appelés à faire respecter ces mesures. Les métropoles de Paris, Bordeaux, Lyon, Nice, Lille, Toulouse, Montpellier, Saint-Etienne, Rouen et Grenoble ont été placées en alerte renforcée. Les préfets y sont autorisés à prendre des mesures plus strictes s'ils jugent qu'elles sont pertinentes dans la lutte contre la Covid-19. Dans ces zones, les rassemblements sont désormais "limités à 10 personnes dans l'espace public". Les bars sont forcés de fermer leurs portes à 22 heures maximum dès lundi 28 septembre. Les fêtes locales et étudiantes sont interdites et les salles polyvalentes resteront fermées, de même que les salles de sports et les gymnases. D'autres grandes villes françaises comme Clermont-Ferrand ou encore Strasbourg pourraient prochainement être placées en alerte renforcée si la situation sanitaire ne s'améliore pas, a prévenu Olivier Véran. Face à ces annonces, la maire de Paris Anne Hidalgo assure vouloir tout faire pour éviter la recrudescence du virus. "Mais il est capital que les mesures soient proportionnées avec soin pour la vie sociale, le sport, la culture. Engageons la discussion avec la préfecture de police et les professionnels", insiste-t-elle sur son compte Twitter. Alerte maximale à Marseille et en GuadeloupeLa situation sanitaire continue aussi de s'aggraver dans la zone Aix-Marseille et en Guadeloupe. Face à ce constat, Olivier Véran annonce que ces zones sont désormais placées en alerte maximale, le plus haut niveau. Cela suppose notamment que durant les deux prochaines semaines, les bars et restaurants seront "totalement fermés". Cette décision a surpris Renaud Muselier, président de la région Sud. S'il annonce se plier aux règles, il regrette ce qu'il considère comme un "quasi-reconfinement". "Nous avions pris des décisions concertées il y a 9 jours, elles commençaient à marcher, c'est une punition collective !"De son côté, la maire de Marseille Michèle Rubirola affirme avoir appris avec "étonnement et colère" que la ville était placée en alerte maximale. Elle assure que la mairie n'a pas été consultée. "Rien dans la situation sanitaire ne justifie cette annonce. Je n'accepte pas que les Marseillais soient victimes de décisions politiques que personne ne peut comprendre", a-t-elle déclaré sur son compte Twitter.
Le ministre de la Santé Olivier Véran a fait le point sur l'évolution du Covid-19 et annoncé les nouvelles mesures prises afin de freiner l'épidémie.
orangesum-940
Après les inondations qui ont fait au moins 13 morts, l'Aude commence à panser ses plaies et à évaluer l'ampleur des dégâts. Alors que certains ont dénoncé une alerte rouge annoncée trop tardivement par Météo France, le Premier ministre Édouard Philippe a assuré que "l'événement météorologique avait été anticipé" mais "pas son intensité". Une autre question se pose désormais : le département aurait-il pu être mieux protégé ? En 1999, l'Aude avait déjà été ravagée par des inondations avec un bilan humain catastrophique : 26 personnes avaient trouvé la mort. Face au drame, l'État avait alors lancé des "Papi", plan d'action et de prévention des inondations. En 2015, 49 millions d'euros ont été débloqué rien que pour l'Aude. Mais trois ans plus tard, 48% seulement de cet argent a été dépensé, a révélé mardi soir "LŒil du 20h", sur France 2. Et ce n'est pas le seul retard, souligne la chaîne. En effet, certains chantiers du plan précédent, qui remonte à 2006, n'ont pas encore commencé. Contacté par l'un de leur journaliste, le président du syndicat mixte des milieux aquatiques et des rivières (SMMAR) Pierre-Henri Ilhes espère "qu'ils commenceront en début d'année prochaine". "Les financements et les crédits sont là", assure-t-il."On prend trop de temps dans les procédures administratives. Il faut étudier la solidité d'un pont, il faut étudier en aval si on n'a pas un enjeu sur les poissons, en amont si on n'a pas un enjeu sur les papillons. Et pendant ce temps on prend l'eau ! Voilà le problème !", a déploré de son côté le député La République en marche (LREM) de l'Aude Alain Péréa, dont la maison a également été inondée. Pourquoi de tels retards ? La cause de certains retards est parfois à chercher du côté... de l'écologie. L'aménagement de digues près de Sallèles-d'Aude, qui devrait être achevé depuis longtemps, souligne la chaîne, a été retardé par la présence de la libellule Oxygastra Curtisi et d'une quinzaine d'autres espèces protégées."Aujourd'hui, on est toujours en train de monter le dossier de dérogation aux espèces protégées, explique Laurent Triadou, directeur du syndicat mixte du delta de l'Aude. Si on avait pu l'obtenir plus tôt, on n'aurait sans doute pas les dégâts qu'on va identifier dans les jours à venir."
"L'Œil du 20h" de France 2 a révélé mardi soir que des millions d'euros du plan de prévention anti-inondations n'avaient toujours pas été investis dans l'Aude.
orangesum-941
Il sait de quoi il parle... Gérald Darmanin a commenté le départ de Valérie Pécresse des Républicains, annoncé dans la soirée du 5 juin. L'actuel ministre de l'Action et des Comptes publics était secrétaire général adjoint du parti jusqu'en mars 2017, avant d'en être exclu quelques mois plus tard après avoir rejoint le gouvernement d'Edouard Philippe. Désormais, Valérie Pécresse suivrait-elle le même chemin?"J'ai pas de conseil politique à donner à Valérie Pécresse qui a beaucoup d'expérience", estime Gérald Darmanin sur franceinfo, ce jeudi 6 juin, ajoutant que "la porte naturelle serait de soutenir le mouvement du gouvernement". Le ministre appelle à arrêter "l'égoïsme personnel et de s'apercevoir qu'on a un président qui essaye de dépasser le clivage que les Français ne veulent plus". "Je suis un peu dubitatif sur la capacité du personnel politique à dépasser son égoïsme pour travailler pour le pays. Je le regrette. Je juge sur les faits, et nous regarderons ce que fera Valérie Pécresse", ajoute -il encore. Face aux accusations de vouloir polariser le paysage politique français autour d'un duel LREM/Rassemblement national, le ministre répond par la volonté de réunir les différentes sensibilités. "En politique, il faut rassembler. Si un homme politique passe son temps à exclure tous les gens avec qui il pourrait travailler, à exclure, excommunier, à regarder le passé (...), on risque pas d'avancer beaucoup". Toujours du côté de La République en Marche, l'ancien porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux estime que "Madame Pécresse démontre qu'elle n'est plus à l'aise chez les Républicains". "Elle préfère les idées, qui sont différentes des miennes, à la discipline d'un parti. C'est tant mieux!" a commenté le député et candidat à la mairie de Paris, sur Radio-Classique. Annoncée à la surprise générale mercredi 5 juin sur le plateau du journal de 20h de TF1 de la décision de Valérie Pécresse apparaît comme totalement incompréhensible, dans son calendrier, son fondement et dans la formule", a déclaré à l'AFP la président du groupe UMP, Christian Jacob. "Valérie Pécresse a décidé de quitter son parti. La refondation de la droite est un devoir impérieux. Elle exige du courage et de sortir des logiques personnelles", a fustigé son homologue au Sénat, Bruno Retailleau. "Dans les moments difficiles, on ne quitte pas le navire", a encore tonné Éric Ciotti, alors que le trésorier des Républicains, Daniel Fasquelle, a assuré que ce n'était pas "en créant autant de partis qu'il y a de présidentiables que la droite reviendra un jour au pouvoir". Dans un entretien au Parisien, Jean Leonetti, président intérimaire de LR, a estimé de son côté que "Valérie Pécresse ne représente pas l'ensemble de la droite".
La présidente du conseil régional d'Île-de-France quitte les Républicains, estimant que la reconstruction de la droite "doit se faire à l'extérieur du parti". Le ministre Gérald Darmanin, qui avait été exclu de LR en octobre 2017, lui fait un appel du pied, se disant toutefois "dubitatif sur la capacité du personnel politique à dépasser son égoïsme".
orangesum-942
"Des renforts ont été envoyés pour lutter contre l'incendie dans le parc naturel Encontro das Aguas", proche de la frontière avec le Paraguay, et "se concentrent dans l'est du parc connu pour abriter la plus grande concentration de jaguars au monde", souligne le communiqué. Deux femmes et sept enfants, dont les maisons étaient entourés par les flammes, ont été secourus par les sauveteurs qui tentent également de protéger les 140 ponts afin d'éviter que les populations se retrouvent isolées, est-il ajouté. Le Pantanal, à l'extrémité sud de la forêt amazonienne et qui s'étend du Brésil au Paraguay et à la Bolivie, est c. La région abrite une des plus grandes concentrations d'oiseaux et de caïmans de la planète mais également une colonie de jaguars, espèce classée comme "presque menacée" d'extinction par l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Cette grande plaine traversée par de nombreuses rivières a été touchée par un nombre record d'incendies cette année. Il y a déjà eu plus d'incendies dans le Pantanal brésilien cette année (12.102) que sur l'ensemble des années 2018 et 2019 combinées, selon les données satellitaires recueillies par l'agence spatiale nationale, l'INPE. En juillet, les satellites ont détecté 1.684 incendies dans la région, soit trois fois plus qu'en juillet 2019 considéré jusqu'alors comme le pire mois depuis le début des relevés de l'INPE en 1998. Les autorités brésiliennes ont lancé le 7 août l'opération Pantanal II visant à limiter l'impact de ces incendies et 122 pompiers luttent actuellement contre les flammes, appuyés par cinq avions bombardiers d'eau.
Les incendies qui font rage dans le Pantanal, la plus grande zone humide tropicale sur terre, menacent une réserve naturelle connue pour abriter la plus grande population de jaguars au monde, ont alerté mardi les autorités de l'Etat du Mato Grosso, dans le centre-ouest du Brésil.
orangesum-943
La longue fermeture des débits de boisson touche de plein fouet les 3.000 âmes que comptent le village et ses environs. En temps normal, les clients "boivent leur pinte le long du comptoir comme ça, pour parler politique, des nouvelles du jour, comprendre ce qui se passe dans leur propre vie", explique le patron de pub Joe Sheridan, 49 ans, en déverrouillant les portes de son établissement du village de la région de Galway (ouest)."Il y a des gens qui me confient ici ce dont ils ne parleraient pas à leur médecin", raconte-t-il. Les pubs fermés, "on voit les gens porter sur leur visage les malheurs de la vie". Dans son établissement orné de panneaux de bois, M. Sheridan trouve une pile de courrier et l'odeur de moisi du pub à l'arrêt. Sur les murs, photos de groupes, souvenirs de sports et bouteilles poussiéreuses. Autant de témoignages du rôle du pub dans la vie locale: salle commune, musée et sorte de catharsis collective discrète pour ce coin d'Irlande. Les pubs irlandais ont fermé le 16 mars lorsque le pays s'est préparé à affronter le coronavirus qui a tué au total 1.777 personnes. Après 15 semaines d'hibernation, ceux qui servent à manger ont pu rouvrir. La réouverture de ceux qui ne servent qu'à boire est sans cesse repoussée, et désormais prévue au 13 septembre. Le secteur estime que la moitié des 7.000 pubs irlandais sont toujours fermés à cause du plus "long confinement dans l'Union européenne"."La vaste majorité de ces pubs sont de petits établissement ruraux tenus par des familles, qui appellent leurs clients par leurs prénoms", soulignait récemment le chef de la fédération des pubs irlandais, Padraig Cribben. Les pubs ruraux ont leur propre cachet, de taille modeste, décorés simplement et remplis de familles et d'amis. Nombre d'entre eux ne servent qu'à boire. Un seul des six pubs de Dunmore a pu rouvrir en s'associant avec un établissement de vente à emporter pour proposer des repas sur place.- "Huile sur le feu" -En milieu rural, nombreux sont ceux pour qui le déjeuner représente le repas principal, préservant une soirée ininterrompue pour le pub. Historiquement, ces établissements ont tenu le rôle d'épicerie, de quincaillerie, comblant le vide des infrastructures grâce au petit commerce et à l'aide mutuelle. A Dunmore, trois pubs font même toujours office de pompes funèbres: lorsqu'un habitué meurt, ils organisent les obsèques, les compagnons de pinte du défunt creusent sa tombe."C'est ça le +meitheal+", explique M. Sheridan, "c'est un mot irlandais qui désigne un groupe qui se forme pour travailler volontairement ensemble". Le confinement "met le bazar dans les traditions qui se sont construites au fil des générations", se désole-t-il. Le village de Dunmore, blotti au coeur de champs d'un improbable vert ceints de murs de pierres, ne compte que 600 habitants. L'étranger pourrait penser que ses six pubs se livrent une compétition féroce, mais M. Sheridan voit chacun comme les noeuds d'un écosystème de soutien avec des vibrations différentes, entre lesquels les gens du cru naviguent. Si le déclin de la population rurale n'a rien de nouveau, le coronavirus "jette de l'huile sur le feu", estime le patron, également élu local. Dans les maisons éparpillées en dehors de Dunmore, les clients du pub, beaucoup d'hommes âgés, passent leur temps seuls. Il n'y a guère que les promenades pour briser la monotonie des jours, avec peu de chances d'interactions sociales, et la visite du facteur."Ici, il n'y a rien d'autre à regarder que la lampe, comme un papillon de nuit", explique Brendan Jordan, dont les trois ou quatre visites hebdomadaires au pub offrent un peu de répit à cet homme de 51 ans qui s'occupe de sa soeur handicapée."Ils nous isolent ici à la campagne et tout le monde s'en fout", peste John Hussey, un agriculteur célibataire de 52 ans. "Ils ont tout tué dans les zones rurales."
Dans les pubs de Dunmore, les verres de Guinness prennent la poussière et les fûts sommeillent. La sobriété et l'ennui se sont emparés des habitants, que le coronavirus prive du coeur de la vie sociale de l'Irlande rurale.
orangesum-944
Ali al-Nimr, Dawood al-Marhoon et Abdallah al-Zaher, des activistes de la communauté chiite minoritaire, avaient été arrêtés en 2012, alors qu'ils étaient encore mineurs, pour avoir pris part à des manifestations antigouvernementales. Le parquet a ordonné cette semaine que soit de nouveau étudié les peines capitales dans ces trois affaires, a annoncé la Commission des droits humains, un organisme gouvernemental, dans un communiqué. En avril, cette commission avaient annoncé, citant un décret royal, la suppression de la peine de mort pour des crimes commis par des mineurs, quelques jours après l'annonce de l'abolition de la flagellation. L'annonce de jeudi "marque un progrès important dans la mise en oeuvre d'une importante réforme du système juridique et dans l'avancée des droits humains en Arabie saoudite", a déclaré dans un communiqué Awwad Al-Awad, le chef de la Commission. Les familles des trois condamnés n'ont pas été officiellement mises au courant, mais ont appris la nouvelle par les médias, ont affirmé des militants."L'annonce de réexaminer les peines de mort contre trois jeunes hommes (...) marque un pas attendu de longue date vers la justice", a affirmé Philip Luther, responsable pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord à Amnesty International."Nous appelons les autorités saoudiennes à s'assurer qu'en cas de nouveau procès, celui-ci ait lieu de manière juste et transparente (...) Les autorités doivent également s'assurer que les "aveux" obtenus sous la torture ne soient pas utilisés", a-t-il ajouté. L'ONG Reprieve s'est également félicité de l'annonce. "Si les autorités saoudiennes tiennent parole, et si toutes les peines de morts prononcées contre des condamnés pour des crimes commis lorsqu'ils étaient mineurs sont revues, alors c'est un changement positif énorme", a salué Maya Foa, directrice de Reprieve. "Ali, Dawood et Abdallah ont été emprisonnés enfants, et ont passé près d'une décennie de leur jeunesse à craindre une exécution", a-t-elle déploré. Reprieve a ajouté que quatre personnes condamnées pour des crimes commis alors qu'elles étaient mineures risquent en ce moment l'exécution en Arabie saoudite, et des procureurs demandent la peine de mort pour neufs autres jeunes. Le royaume ultraconservateur est accusé de violations des droits humains par des ONG internationales, notamment depuis le meurtre en octobre 2018 du journaliste Jamal Khashoggi, qui a provoqué un tollé international. Le pays enregistre l'un des plus hauts taux d'exécution au monde. Les militants restent cependant sceptiques sur le fait que ces réformes pourraient aboutir à la libération de prisonniers politiques ou mettre fin aux exécutions.
Les autorités saoudiennes réexaminent la peine de mort prononcée contre trois jeunes hommes pour des crimes commis lorsqu'ils étaient mineurs, a indiqué un communiqué officiel jeudi, au moment où le royaume cherche à redorer sa réputation en matière de droits humains.
orangesum-945
Le député Insoumis François Ruffin présentait lundi 3 juin aux côtés de plusieurs députés un projet de loi visant à interdire certains vols intérieurs en France. Objectif : réduire les émissions de gaz à effet de serre dans l'atmosphère. Interrogé sur un possible opportunisme des insoumis après leur mauvais score aux européennes, le député de la Somme s'est emporté, reprochant aux journalistes de s'intéresser davantage "aux histoires de tambouilles" qu'à l'urgence climatique."Je trouve navrant qu'au moment où on est en train de s'interroger sur comment on va faire pour sortir la planète de ce guêpier (...), on en soit ramené à des petites histoires de tambouilles. Je n'en suis pas, ça ne m'intéresse pas. Je viens essayer de porter autre chose pour essayer de sortir de ce guêpier", a-t-il lâché, haussant sensiblement le ton. "Comment mes enfants vont pouvoir grandir avec des hirondelles ?" "Je vous prie, vous journalistes, vous qui devez être la conscience aussi de notre pays. Je vous prie de faire l'effort de vous demander non pas qu'est ce que ça signifie Ruffin par rapport à Mélenchon, pourquoi Delphine Batho (ex-ministre de l'Ecologie PS, NDLR) est à cette table, pourquoi elle est à côté de Loïc Prud'homme (député LFI de gironde, NDLR)... Mais vous mettre dans cette urgence qui est de se dire : comment mes enfants demain vont pouvoir grandir avec des hirondelles ? C'est ça l'enjeu. Si vous me ramenez en permanence à des histoires de tambouilles vous allez faire un député qui va se barrer en plus parce que je n'ai pas envie de ça", a-t-il poursuivi, en colère. Après cette longue tirade, le réalisateur de "J'veux du soleil", s'est immédiatement excusé. Portée par la députée des Deux-Sèvres Delphine Batho et quatorze autres signataires, la proposition de loi vise à interdire les vols intérieurs pour lesquels le même trajet est réalisable en train en cinq heures. L'amendement déposé lundi vise 72 vols intérieurs comme les vols Paris-Lyon, Paris-Nantes, Paris-Marseille, ou encore Paris-Bruxelles.
Le député de la France insoumise (LFI) présentait lundi une proposition de loi pour limiter certains vols intérieurs. Il s'est agacé alors qu'un journaliste l'interrogeait sur l'opportunité, après les européennes, de "mettre du vert" dans sa politique.
orangesum-946
Le constat est paradoxal : si les "gilets jaunes" conservent une popularité certaine dans la population, les Français ne se montrent pas favorables à un retour et une amplification du mouvement. Selon un sondage Elabe diffusé mercredi 13 novembre, 55% des Français disent ainsi adhérer aux revendications soutenues par les "gilets jaunes". Ils sont toutefois 63% à ne pas souhaiter pas que la mobilisation reprenne. Ils ne sont ainsi que 37% à vouloir que "la mobilisation des 'gilets jaunes' reprenne et s'amplifie". Si plus d'un Français sur deux soutient ou a de la sympathie pour cette mobilisation (+4 points par rapport à une enquête des 5/6 novembre), 29% (-8) y sont opposés ou hostiles et 15% (+3) indifférents. Les électeurs de Jean-Luc Mélenchon et de Marine Le Pen au premier tour de la présidentielle de 2017 sont les plus nombreux (72%) à approuver le mouvement. Ceux d'Emmanuel Macron et de François Fillon y sont les plus hostiles, avec seulement 31% de soutien ou d'approbation, selon cette enquête pour BFMTV. Sur le plan politique, les "gilets jaunes" peinent toujours à trouver un débouché au mouvement. Malgré ce constat, 56% des sondés estiment néanmoins que le mouvement a permis aux citoyens de débattre des politiques publiques. Du côté d'éventuels changements dans l'action de l'exécutif, ils ne sont que 29% à penser que l'action des "gilets jaunes" a permis à Emmanuel Macron "de mieux comprendre les réalités de la vie quotidienne" et 26% "de faire avancer les choses" concernant le pouvoir d'achat. Enfin,Enquête réalisée en ligne les 12 et 13 novembre auprès de 1.004 personnes de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas. Marge d'erreur de 1,4 à 3,1 points.
Si les revendications portées par le mouvement emportent l'adhésion d'une majorité de Français, beaucoup d'entre eux disent ne pas vouloir d'une remobilisation générale, un an après "l'acte 1" des "gilets jaunes".
orangesum-947
Que faut-il en penser, y a-t-il des précédents ? "Je ne sais pas" a répondu à plusieurs reprises Larry Kudlow, conseiller économique du président, interviewé sur Fox Business mardi. Après avoir déclaré qu'il bannissait TikTok, un réseau social qui appartient au groupe chinois ByteDance, et qu'il s'opposait à un rachat, Donald Trump s'est finalement déclaré favorable à une acquisition par Microsoft ou une autre société américaine, d'ici le 15 septembre au plus tard. Mais il a exigé qu'une partie de la somme revienne au Trésor, parce qu'il "rendait possible" la vente. Une transaction qu'il a, de fait, rendue obligatoire, menaçant l'application d'interdiction totale si elle ne passait pas entre des mains américaines. Washington accuse en effet la plateforme d'espionner ses utilisateurs pour le compte de Pékin. "C'est le genre de tactique mafieuse qu'on pourrait voir en Russie", analyse James Lewis, directeur des technologies au Center for Strategic and International Studies. "Je ne pense pas que ce soit constitutionnel.""Nous n'avons jamais rien vu de tel", a remarqué Stuart Varney, de Fox Business. "Sans doute, j'imagine, je ne me souviens pas", a répondu Larry Kudlow, avant de tenter de minimiser la portée des propos du locataire de la Maison Blanche."Ecoutez, je ne sais pas si c'est une condition clef. Peut-être que le président pensait que comme le Trésor va devoir beaucoup travailler là-dessus, il y a beaucoup d'options. Je ne suis pas sûr que ce soit un concept spécifique à appliquer."- Extorsion -"C'est comme pour un propriétaire et un locataire: c'est le bail qui donne la valeur. Nous sommes le bail, en quelque sorte", avait expliqué Donald Trump lundi."TikTok est un succès formidable. Mais une part importante de ce succès est dans ce pays", a-t-il développé, estimant qu'il était "juste" que l'Etat reçoive une partie de la somme de la vente. Le principe d'une compensation financière pour le Trésor lors d'une acquisition est inhabituel, et généralement réservé aux crises. Récemment, les grandes compagnies aériennes américaines ont accepté d'accorder des contreparties au contribuable, mais c'était en échange des importantes aides de l'Etat pour faire face à la pandémie de coronavirus. La suggestion du président est "grossièrement inappropriée et n'a aucune base légale", a commenté Bobby Chesney, un professeur de droit de l'université du Texas, spécialisé dans les questions constitutionnelles et de sécurité nationale. L'ancien procureur Michael Bromwich a même assimilé la demande de Donald Trump à du racket, en référence à une loi fédérale sur les organisations criminelles, le Racketeer Influenced and Corrupt Organizations act (RICO)."Quand l'extorsion et la corruption deviennent un art de vivre..." a-t-il tweeté lundi. Les menaces de Donald Trump interviennent dans un contexte de vives tensions entre Pékin et Washington. La Chine a réagi en accusant les Etats-Unis de "manipulation politique"."C'est de l'intimidation pure et simple", a fustigé Wang Wenbin, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, lors d'une conférence de presse. Microsoft, de son côté, a reçu le message cinq sur cinq. Son patron Satya Nadella s'est entretenu dimanche avec le président pour le convaincre d'approuver les négociations, déjà bien avancées. Dans la foulée, le groupe a publié un communiqué expliquant que l'acquisition serait soumise "à une évaluation complète de la sécurité et devrait apporter des bénéfices économiques aux Etats-Unis, y compris au Trésor américain".
L'exigence étonnante de Donald Trump qu'une partie de la transaction Microsoft-TikTok soit versée dans les caisses de l'Etat a suscité de vives critiques et interroge jusque parmi les conseillers du président.
orangesum-948
Dans une ambiance festive, grâce notamment à une petite fanfare de touristes brésiliens au pied de l'édifice, les premiers visiteurs ont pu entrer vers 08H00 GMT pour gravir le célèbre monument, symbole mondialement connu de Paris. La foule des grands jours n'était toutefois pas encore de retour au pied de la Dame de fer. "On attendait beaucoup plus de monde. Comme les frontières sont fermées il n'y a pas beaucoup d'étrangers", concède Yacine Gueblaoui qui contrôle le port des masques à l'entrée du monument. Si les frontières avec les autres pays européens rouvrent progressivement, de nombreuses restrictions perdurent pour les visiteurs venus d'autres continents. "On a vendu 700 billets en ligne aujourd'hui", souligne Patrick Branco Ruivo, directeur général de la Tour Eiffel. "Ce qu'on va faire dans une journée on le fait habituellement en une heure", confirme Federico, agent d'accueil. Pour l'heure les visiteurs ne peuvent accéder qu'aux deux premiers étages (sur trois) de la célèbre "Dame de fer", uniquement par les 700 marches des escaliers. Les ascenseurs ne seront remis en service que le 1er juillet et le sommet qui culmine à 324 mètres, rouvert le 15. Pas de quoi décourager Thérèse, sexagénaire originaire du sud de la France, manifestement émue. "Je suis bien équipée. Je vais monter mais +piano, piano+. Et si je n'y arrive pas, c'est pas très grave!", sourit-elle. "C'est un moment plein d'émotion après ces mois difficiles"."C'est merveilleux d'être ici. Je suis un peu triste que le sommet ne soit pas ouvert, mais ça va aller. Maintenant on va devoir grimper les escaliers", s'esclaffe Shanique Chintsanya, une touriste américaine, qui vit en Allemagne. - Enthousiasme des visiteurs -Parcours fléché, port du masque obligatoire et respect de la distanciation: les critères de la réouverture n'ont pas gâché l'enthousiasme des premiers visiteurs. Alex, un Hollandais de quinze ans, est venu avec sa mère, se réjouit de pouvoir visiter l'emblématique monument parisien."C'est la première fois que je viens à Paris, et c'est vraiment super d'être ici. On a vu que la Tour Eiffel rouvrait aujourd'hui alors on s'est dit qu'on devait venir", explique t-il à l'AFP. "Je suis de passage à Paris, j'avais la matinée de libre donc j'en ai profité. C'est l'occasion car sans l'ascenseur, il y aura moins de monde", estime dans la file d'attente, Patrice Laubert, un Alsacien de 37 ans. Avec 7 millions de visiteurs par an, selon ses gestionnaires, la Tour Eiffel est l'un des monuments les plus visités au monde. Il avait fermé le 13 mars, avant même la mise en place du confinement en France, en raison de l'épidémie de Covid-19. Véritable emblème de Paris, il avait tout de même continué à scintiller le soir, pendant cinq minutes, au début de chaque heure nocturne. Pour attirer de nouveau les visiteurs, une grande terrasse estivale au 1er étage a été aménagée pour proposer burgers et glaces tandis qu'à partir du 9 juillet des DJ sets seront organisés tous les jeudis et vendredis.
"J'ai les larmes aux yeux, mais c'est de la joie". Comme Thérèse, une cinquantaine de visiteurs étaient présents jeudi matin pour la réouverture de la Tour Eiffel à Paris, après plus de trois mois de sommeil forcé en raison de la pandémie de coronavirus.
orangesum-949
Les juges d'instruction chargés de cette enquête ont ordonné cet été le renvoi devant le tribunal de ces huit personnes, impliquées à divers degrés dans ce dossier qui a secoué la police parisienne. Le principal protagoniste, un brigadier de la BAC du commissariat du XVIIIe surnommé "Bylka" (Kabyle en verlan) par les dealers du quartier de la Goutte d'or à Paris, comparaîtra notamment pour "corruption passive commise par personne dépositaire de l'autorité publique", ainsi que pour "transport, détention, acquisition, offre ou cession de stupéfiants". Il sera aussi jugé pour "faux en écriture publique", "vol" et "détournement d'un fichier de données à caractère personnel". A ses côtés comparaîtront cinq autres agents de police, presque tous accusés de "faux en écriture publique" et, pour certains, de trafic de stupéfiants ou encore de "violences par personne dépositaire de l'autorité publique". Deux autres hommes, non policiers, sont aussi renvoyés devant le tribunal pour trafic et détention de stupéfiants. L'un d'eux devra aussi répondre de "corruption active". Tout était parti d'une dénonciation pour des soupçons de corruption visant "Bylka", "considéré par la justice comme l'organisateur des malversations", selon le site Les Jours qui avait révélé en juin 2019 l'affaire. Le parquet de Paris avait ouvert en 2018 une enquête préliminaire puis une information judiciaire, confiées à l'Inspection générale de la police nationale (IGPN), la "police des polices". Au moment de la mise en examen du principal protagoniste, une source proche du dossier avait indiqué qu'il était soupçonné, avec des collègues, d'avoir "protégé des trafiquants de stupéfiants contre rémunération" et d'avoir blanchi l'argent ainsi obtenu. Les faits auraient été commis pour certains à partir de 2014 et jusqu'à l'été 2019. Au site Les Jours, des dealers du quartier, "déjà passés par la case prison", avaient affirmé que Bylka leur avait "déjà proposé de +prendre l'assurance+ pour ne plus être arrêtés" - en clair, de payer. L'avocat du brigadier, Me Patrick Maisonneuve, a assuré que les accusations de corruption et de trafic de stupéfiants seraient âprement discutées lors du procès. "Nous allons les contester", a-t-il déclaré à l'AFP, dénonçant une "ambiance délétère". "La hiérarchie est informée d'un certain nombre de choses et à partir du moment où il y a des résultats, on se contente des résultats".
Huit personnes, dont six policiers de la brigade anticriminalité du XVIIIe arrondissement de Paris, seront jugées en correctionnelle à partir du 3 novembre dans une affaire de racket de dealers, a appris jeudi l'AFP de source judiciaire, confirmant une information du Monde.
orangesum-950
Le gouvernement va s'atteler au paiement des heures supplémentaires, a promis Christophe Castaner mardi 18 décembre. Alors que le syndicat de police Alliance appelle à "fermer les commissariats" à partir de mercredi, le ministre de l'Intérieur a estimé que policiers "ne bloqueront pas les commissariats car ils ont le sens du service public", interrogé par BFMTV. "Je ne crois pas que les policiers soient gilets jaunes." "Je pense que les policiers, au contraire, ont protégé la République quand certains 'gilets jaunes' l'ont attaquée", a-t-il insisté. Les forces de l'ordre réclament notamment le règlement des nombreuses heures passées sur le terrain, durant la mobilisation des "gilets jaunes" ou pour gérer la menace terroriste. Les syndicats reçus mardi soir au ministère"L'État doit actuellement presque 275 millions d'euros à ses policiers au titre des heures supplémentaires, non pas de ces derniers mois ou de cette dernière année, mais depuis des dizaines d'années", a commenté le ministre mardi, à l'issue d'une cérémonie au Panthéon, à Paris. "C'est un chantier que je veux ouvrir. (...) Nous n'avons pas le droit d'avoir une dette de cet ordre-là", a poursuivi le ministre, qui ne donne toutefois pas de calendrier. "Je ne peux pas dire d'un claquement de doigts que je vais trouver 275 millions d'euros (...). Ça nous prendra un peu de temps, on ne trouve pas comme ça en quelques semaines un tel montant", a-t-il insisté. Les syndicats de police seront reçus Place Beauvau en fin de journée, à partir de 18 heures, pour présenter leurs doléances. Mercredi, "les policiers sont conviés à rester dans les services et à ne répondre qu'aux appels d'urgence", a lancé le syndicat Alliance dans un communiqué. L'Unsa-Police, de son côté, a enjoint les policiers à n'assurer qu'un "service minimum" dès mardi.
Après un mois de mobilisation exceptionnelle pour encadrer les actions des "gilets jaunes", le ministre de l'Intérieur a envoyé des signaux favorables en direction des forces de l'ordre, alors que les syndicats de police brandissent le spectre d'un mouvement social.
orangesum-951
C'est la première fois que les deux partis centristes, ennemis jurés depuis la guerre civile de 1922, s'allient pour gouverner. Micheal Martin, 59 ans, a été élu par les députés qui s'étaient réunis exceptionnellement dans un centre de congrès de Dublin afin d'avoir assez de place pour respecter les mesures de distanciation sociale contre le nouveau coronavirus. Il a obtenu 93 voix en sa faveur (63 contre et trois abstentions). Il s'est ensuite rendu à Aras an Uachtarain, la résidence du président irlandais Michael D Higgins qui l'a officiellement nommé Premier ministre ou "Taoiseach". Il succède à Leo Varadkar, le dirigeant du Fine Gael. Les Irlandais s'étaient rendus aux urnes en février mais aucun parti n'avait obtenu une majorité suffisante pour pouvoir gouverner seul. A l'issue de plusieurs mois de négociations en pleine pandémie, le Fianna Fail, le Fine Gael et les Verts s'étaient accordés pour constituer un gouvernement sans les nationalistes du Sinn Fein, pourtant arrivés en tête. Les membres des trois formations ont donné vendredi leur feu vert à cet accord. Le gouvernement de coalition aura une direction tournante. Micheal Martin, dont le parti Fianna Fail est le groupe parlementaire le plus important avec 38 des 160 sièges, assurera les fonctions de chef du gouvernement jusqu'en décembre 2022. S'exprimant juste après son élection, Micheal Martin a déclaré que la lutte contre la pandémie serait sa priorité. "2.278 personnes sur cette île ont perdu la vie", a souligné le nouveau Premier ministre. Malgré des "progrès importants" depuis le mois de mars, "la lutte contre le virus n'est pas terminée. Nous devons continuer à contenir sa propagation. Nous devons être prêts à faire face à toute nouvelle vague", a-t-il poursuivi.- "Mariage de raison" -Micheal Martin a expliqué que l'Irlande était confrontée à la récession la plus rapide qui l'ait jamais frappée et que des mesures d'urgence étaient nécessaires pour permettre une reprise économique."Il y a des restrictions qui resteront en place pendant un certain temps (...). Mais nous pouvons et devons faire beaucoup plus pour aider notre société et notre économie à se rétablir", a-t-il ajouté. Le nouveau chef du gouvernement a aussi mentionné d'autres défis, comme l'accès à des logements abordables et la crise climatique. L'Irlande est également en première ligne du Brexit, au moment où le Royaume-Uni et l'UE négocient les termes de leurs relations commerciales après la fin de la période de transition post-Brexit qui s'achève fin décembre. Le président du Conseil européen, Charles Michel, a félicité M. Martin. "Travaillons ensemble pour rendre l'Irlande et l'Europe plus vertes, plus prospères et plus sûres.", a-t-il tweeté. De son côté, le Premier ministre britannique Boris Johnson a souligné vendredi sur Twitter que l'Irlande était le "plus proche voisin" du Royaume-Uni, un "bon ami" et un "allié". Les élections de février avaient bouleversé le paysage politique en Irlande, où les deux partis centristes se relayaient au pouvoir depuis un siècle. Cette fois, le Fine Gael et le Fianna Fail avaient besoin du soutien des 12 députés du Parti Vert pour atteindre le seuil des 80 sièges nécessaire à la constitution d'une majorité parlementaire. Devant les députés, le dirigeant du Fine Gael, Leo Varadkar, a qualifié d'"historique" l'alliance avec le Fianna Fail et s'est dit "impatient de servir dans le gouvernement". Il devrait redevenir Premier ministre après M. Martin, en vertu du système de rotation mis en place. La cheffe du Sinn Fein, Mary Lou McDonald, a quant à elle accusé ces partis d'ignorer la volonté de changement exprimée par les électeurs. Devant les députés, elle a comparé leur union à un "mariage de raison" destiné à conserver le pouvoir. Avec un programme ancré à gauche, le Sinn Fein, favorable à une réunification avec l'Irlande du Nord, était arrivé en tête avec les suffrages de 24,5% des électeurs. Mais faute d'avoir présenté suffisamment de candidats, il n'est devenu que la deuxième force politique au Parlement avec 37 sièges.
Le dirigeant du parti de centre droit Fianna Fail, Micheal Martin, est devenu samedi le nouveau Premier ministre irlandais, prenant la tête d'un gouvernement de coalition dans lequel son parti cohabite avec la formation centriste rivale Fine Gael et les Verts.
orangesum-952
Pour Dominique Strauss-Kahn, le Brexit est loin d'être une mauvaise idée. Alors qu'il participe à la douzième World Policy Conference (WPC) qui s'est ouverte à Marrakech samedi 12 octobre, il a répondu aux questions du Journal du Dimanche. C'est lors de cet entretien qu'il a annoncé qu'il se considérait comme "brexiter". Pour l'ancien directeur général du FMI, la place de l'Europe est de plus en plus faible. L'image qu'elle renvoie le "désespère un peu". "La grande idée de l'Europe, lors de sa naissance, c'était justement par son union d'être un des joueurs de ce monde multipolaire (...) Je crains que l'Europe aujourd'hui ne soit en train de passer en seconde division", a déclaré l'ex-homme politique. Lui qui a pourtant beaucoup travaillé pour l'Europe estime que le Brexit n'est pas du tout une mauvaise chose. "C'est très bien que les Anglais fassent leur chemin de leur côté. Une bonne part des difficultés de l'Europe, depuis quarante ans, est de la faute des Britanniques, qui n'ont jamais voulu jouer le jeu", a-t-il encore lâché. Ainsi, selon DSK, l'Europe a plus de chance de grandir en ayant les Britanniques comme partenaires en dehors de l'UE. Dominique Strauss-Kahn a un regard optimisteAncien directeur général du Fonds monétaire international (FMI), il estime que la situation économique mondiale n'est pas vraiment problématique. "Je ne fais pas partie de ceux qui annoncent la catastrophe pour le mois prochain", confie-t-il avant de tout de même reconnaître "le ralentissement de l'économie mondiale" avec des difficultés sur l'investissement et les guerres commerciales qui posent des problèmes"considérables". Lors de son entretien accordé au JDD, il a également évoqué la situation entre la Chine et les États-Unis qui s'affrontent dans une guerre commerciale. "Il y a un problème de fond certainement, de compétition, de domination, mais il y a aussi une part de théâtre. Parce que ça sert les deux acteurs de pouvoir faire des pas en avant et des pas en arrière", a-t-il encore assuré.
Dominique Strauss-Kahn rêverait-il secrètement d'un Brexit pour la France ? Dans les colonnes du Journal du dimanche, il a en tout cas déclaré que la décision prise par les Anglais était la bonne.
orangesum-953
"Avant, il fallait attendre son tour pour avoir une table", peste Bachir, serveur, en montrant la grande terrasse de café déserte où il s'active depuis vingt ans, au coeur de la célèbre place Jamaa El Fna, symbole de la "ville ocre". La situation n'est guère meilleure pour son voisin Mohamed Bassir: "c'est la première fois que je vois Jamaa El Fna aussi vide, cela me rend triste", murmure ce marchand de jus d'orange posté derrière sa roulotte décorée de fruits en plastique. Habituellement grouillante de monde, cette célèbre place datant du XIe siècle a été désertée par les charmeurs de serpents, les musiciens de rue, les marchands de souvenirs et les diseuses de bonne aventure. Les taxis et les calèches tournent à vide depuis que le Maroc a déclaré l'état d'urgence sanitaire mi-mars et verrouillé ses frontières pour lutter contre la pandémie de Covid-19. Dans les ruelles labyrinthiques de la médina voisine, les souks colorés proposant habituellement babouches, joaillerie ou épices se résument à une succession de rideaux de fer baissés et de visages fermés.- "Tuer le temps" -"Les commerçants ont pour la plupart fermé boutique, les autres ouvrent pour tuer le temps car il n'y a rien à faire à la maison", affirme Mohamed Challah dans sa boutique de caftans où il "ne vend plus rien". Au sortir d'un confinement des plus stricts en juillet, commerçants et opérateurs touristiques avaient tout misé sur le tourisme national pour atténuer leurs pertes. Mais l'annonce surprise de nouvelles restrictions, dont la fermeture de Marrakech et de sept autres villes fin juillet, a fait voler en éclats leurs espoirs de relance."Les annonces de dernière minute ont fait beaucoup de mal aux professionnels du secteur", déplore un consultant en tourisme basé dans cette ville qui a attiré l'an passé 3 des 13 millions de touristes venus au Maroc et en tire l'essentiel de ses revenus."Des hôtels ont fermé, des milliers d'employés se sont retrouvés au chômage et toute la ville est désormais à l'arrêt", poursuit ce consultant qui a requis l'anonymat. Pour Jalil Habti Idrissi, qui dirige une agence de voyage vieille de 45 ans dont le chiffre d'affaires s'est écroulé, il sera "très difficile de rebondir".- "Marrakech étouffe" -Sur les réseaux sociaux, les appels se multiplient pour "sauver" la ville impériale et assouplir les restrictions à l'arrivée de visiteurs."Il faut apprendre à vivre avec ce virus et arrêter ce blocage, cette phobie", s'insurge M. Idrissi. La semaine dernière, des professionnels du secteur ont organisé plusieurs sit-in pour appeler les autorités à mettre fin à leur calvaire."Le coronavirus n'aura pas le temps de nous tuer, la faim s'en chargera avant", pouvait-on lire sur une banderole déployée vendredi. Lueur d'espoir: les autorités du royaume ont récemment accédé à une requête du patronat qui consiste à autoriser les voyageurs non soumis aux formalités de visa à se rendre au Maroc à bord de "vols spéciaux" opérés par les compagnies aériennes nationales, sur présentation d'une réservation d'hôtel et de deux tests --sérologique et PCR-- négatifs de moins de 48 heures. Mais il s'agit d'une "ouverture partielle", fait remarquer Ibtissam Jamili, qui dirige un cinq étoiles et accuse des "pertes colossales". L'enthousiasme pourrait par ailleurs être de courte durée car avec plus de 2.000 cas quotidiens enregistrés ces derniers jours, le royaume de 35 millions d'habitants fait face à une flambée des contaminations. Marrakech, comme Casablanca, la capitale économique, figure parmi les villes les plus touchées et quand les professionnels du tourisme appellent à sauver le secteur, de nombreux internautes s'inquiètent eux de la situation sanitaire et de l'engorgement des hôpitaux. Le royaume compte 86.686 cas, dont 1.578 décès et des photos de patients dormant à même le sol du principal hôpital de la capitale touristique ont été largement relayées sous le hashtag "Marrakech étouffe".
Joyau du patrimoine marocain avec sa médina ultra-touristique classée par l'Unesco, Marrakech affronte une crise sans précédent, privée de ses millions de visiteurs à cause d'une pandémie toujours vivace. Mais des voix s'élèvent pour "sauver la ville qui étouffe".
orangesum-954
"Il semble que les fouilles vont s'arrêter aujourd'hui parce que tout a été fait par tous les services de police et militaires (...) et je pense qu'on ne peut pas aller plus loin", a déclaré à la presse à la sortie du Château du Sautou Me Richard Delgenes, avocat de Monique Olivier. "Au moins on sait qu'on n'a pas pu trouver de corps à des endroits qui étaient scientifiquement des caches potentielles."Il a également émis le souhait que Michel Fourniret soit lui-même amené sur place, ce qui permettrait d'être "plus efficaces dans l'analyse de ses propos parce qu'on ne sait pas quand il manipule ou quand il manipule pas". Jeudi matin, les militaires et gendarmes, dont un camion des experts de l'identification criminelle, se sont à nouveau rendus aux abords du Château du Sautou, immense propriété de 15 hectares, située sur la commune de Donchery et isolée au milieu des bois, ont constaté des journalistes de l'AFP. - Un meurtre avoué en mars -La juge d'instruction parisienne Sabine Kheris, qui a quitté le site en fin d'après-midi jeudi, est à la tête de ces opérations de recherche, débutées lundi à Ville-sur-Lumes, à une dizaine de kilomètres. Les enquêteurs avaient alors fouillé sans succès la cave d'une maison ayant un temps appartenu à la soeur du tueur en série, décédée en 2002. Michel Fourniret, qui a avoué en mars l'enlèvement et le meurtre d'Estelle Mouzin, s'y était rendu régulièrement jusqu'à son arrestation en 2003. Un ticket de caisse, imprimé dans un supermarché à proximité le 11 janvier 2003 - soit deux jours après la disparition de la fillette de neuf ans à Guermantes (Seine-et-Marne) - et retrouvé lors d'une perquisition chez "l'Ogre des Ardennes", avait guidé les enquêteurs jusqu'à ce quartier pavillonnaire. L'équipe de recherche, composée d'une cinquantaine de gendarmes et experts, dont des membres de l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie, de la brigade fluviale ou de sapeurs de l'armée de Terre, a ensuite fouillé mardi et mercredi l'immense domaine du Sautou, ses espaces forestiers et plans d'eau, ne rapportant pour l'instant aucune découverte majeure. C'est dans cette propriété isolée, accessible uniquement par une route forestière, qu'avaient été retrouvés en 2004 les corps d'Elisabeth Brichet, 12 ans, et de Jeanne-Marie Desramault, 22 ans, deux victimes de Fourniret."On ne peut pas dire qu'il y a des avancées", mais "il y a eu des portes fermées, (...) des endroits qu'on peut écarter aujourd'hui", avait déclaré mardi soir Didier Seban, l'un des avocats de la famille Mouzin. Il avait également indiqué que les investigations pourraient se poursuivre en Belgique.
L'avocat de l'ex-femme de Michel Fourniret, Me Delgenes, a déclaré jeudi que les fouilles menées depuis lundi dans les Ardennes pour retrouver le corps d'Estelle Mouzin étaient sur le point de s'achever, sans résultat probant.
orangesum-955
La chaîne affirme que Pierre Cabaré, député de la 1re circonscription de Haute-Garonne, fait l'objet d'une enquête préliminaire pour harcèlement moral et sexuel. Une ancienne assistante parlementaire, qui fut également sa suppléante avant d'être licenciée, selon France 3, a déposé plainte contre lui pour agression sexuelle. L'inspection du travail a en outre saisi le parquet, rapporte la chaîne. Pierre Cabaré n'était pas joignable par l'AFP mercredi après-midi. À France 3 Occitanie, il indique que son ancienne salariée a été licenciée car elle ne répondait pas "aux règles professionnelles et aux injonctions de l'Assemblée nationale concernant les collaborateurs parlementaires". Selon lui, elle a porté plainte par "ressentiment". Une réunion d'urgence demandée à l'Assemblée L'intersyndicale des collaborateurs parlementaires à l'Assemblée demande une "réunion d'urgence" pour des "mesures concrètes" contre le harcèlement moral et sexuel. L'intersyndicale CFE-CGC, CFTC, CGT, CFDT, SNCP-FO, Solidaires, Unsa, qui a déjà alerté sur la problématique du harcèlement, en appelle au président de l'Assemblée Richard Ferrand (LREM), ainsi qu'aux huit présidents des groupes politiques."Il est en effet nécessaire de tout mettre en œuvre auprès des députés et des collaborateurs, non seulement au Palais‑Bourbon mais aussi en circonscription, pour s'assurer de la réelle prise en compte des cas de harcèlement moral ou sexuel en matière de prévention et de sanctions", écrit l'intersyndicale dans un extrait envoyé à la presse. "Lorsque ces agissements sont avérés, ils sont en effet indignes de notre institution", ajoute-t-elle. Au printemps dernier, l'Assemblée nationale a donné son feu vert à la création d'un dispositif de prévention et d'accompagnement dans la lutte contre le harcèlement, qui doit encore être mis en oeuvre.
Selon France 3 Occitanie, l'élu La République en marche (LREM) fait l'objet d'une enquête du service régional de police judiciaire (SRPJ) de Toulouse après la plainte d'une ancienne assistante parlementaire.
orangesum-956
1. Les soupçons d'emploi fictif de Penelope Fillon comme assistante parlementaire François Fillon et son ex-suppléant Marc Joulaud, lorsqu'ils étaient députés de la Sarthe, ont salarié Penelope Fillon comme collaboratrice permanente. Ils sont renvoyés pour "détournement de fonds publics" car les enquêteurs ont estimé que ses prestations étaient "fictives ou sur-évaluées". Penelope Fillon est, elle, jugée pour complicité et recel de ce délit. Elle aurait perçu 1,054 million d'euros pour des contrats de 1998 à 2002, 2002 à 2007, puis 2012-2013. Selon la défense, Penelope Fillon a commencé à travailler pour son mari dès 1981. Elle gérait son agenda local, le courrier parlementaire et rédigeait des mémos. Cette collaboration était essentiellement "orale" et les notes manuscrites au fur et à mesure détruites. Mais, aux yeux des juges, les documents présentés comme "preuves" d'un travail effectif s'apparentent davantage aux "faits et gestes banals" d'une "épouse et mère de famille". Pour les magistrats, les époux Fillon ont tout fait pour "dissimuler" cette activité, connue d'un tout petit cercle. Ils jugent exagérés "l'argument de la discrétion cultivée par Penelope Fillon". Une discrétion revendiquée par cette dernière, qui dans un entretien au Sunday Telegraph en 2007 assurait n'avoir "jamais été réellement" l'assistante de son mari "ou quelque chose de ce genre". Cette mère de cinq enfants regrettait alors que ceux-ci ne la voient que comme une "maman" malgré ses diplômes. Pire, selon les juges, l'emploi de Penelope Fillon auprès de Marc Joulaud, un fidèle nommé suppléant quand François Fillon était devenu ministre en 2002, n'était qu'une "contrepartie" et un moyen pour les Fillon "d'augmenter leurs revenus". Elle était d'ailleurs mieux payée que son député.2. Les soupçons d'emplois fictifs de deux enfants du couple François Fillon est aussi soupçonné d'avoir "accaparé" les fonds disponibles de son crédit collaborateur en employant successivement, de 2005 à 2007, ses deux aînés Marie et Charles comme assistants parlementaires, alors qu'il était sénateur de la Sarthe. Pour les magistrats, se pose là aussi la question de "la réalité" de leur travail, alors que Marie Fillon cumulait cet emploi avec un stage à plein temps dans un cabinet d'avocats et que son frère rédigeait un mémoire de DEA. Les salaires perçus, évalués à 117.400 euros, étaient reversés en grande partie à leur père. Les enfants Fillon n'ont pas fait l'objet de poursuites. Leur mère est jugée pour recel. 3. À La Revue des deux mondes, deux notes pour 135.000 euros François Fillon, sur le point de quitter Matignon au printemps 2012, avait sollicité son ami de plus de trente ans Marc Ladreit de Lacharrière, patron de la société Fimalac, pour qu'il emploie son épouse qui "s'ennuyait". Le milliardaire avait alors embauché Penelope Fillon comme conseillère littéraire au sein de La Revue des deux mondes. Censée réfléchir à la relance de ce titre qui périclitait, elle se proposait aussi de rédiger des notes de lecture. Seules deux seront publiées à l'automne 2012. Pour les magistrats, cet emploi de conseillère était uniquement destiné à satisfaire la demande d'un "homme politique influent". Le directeur de la revue et ses salariés ignoraient que Penelope Fillon était rémunérée comme telle et aucune trace de cette activité n'a été retrouvée. Elle cumulait en outre cette occupation avec un nouvel emploi d'assistante parlementaire de son époux, élu député de Paris, et avec la reprise de ses études. S'estimant "sous-employée", Penelope Fillon avait démissionné de la revue en décembre 2013, peu après avoir mis fin à sa collaboration parlementaire. Marc Ladreit de Lacharrière a plaidé coupable pour un emploi en partie fictif, rémunéré à hauteur de 135.000 euros. Il a été condamné en décembre 2018 à huit mois d'emprisonnement avec sursis et 375.000 euros d'amende pour abus de biens sociaux. Les époux Fillon comparaissent pour complicité et recel de ce délit. 4. Un prêt de 50.000 euros pas déclaré François Fillon est également jugé pour avoir omis de déclarer à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) un prêt de 50.000 euros accordé par Marc Ladreit de Lacharrière en mai 2012. Ce prêt, destiné à financer des travaux de rénovation de sa maison de la Sarthe, avait été remboursé après le déclenchement de l'affaire. L'ex-Premier ministre assure qu'il ignorait qu'il fallait déclarer les prêts entre particuliers.
François Fillon, son épouse Penelope, mais aussi son ancien suppléant à l'Assemblée nationale, Marc Joulaud, comparaissent à partir de lundi 24 février devant le tribunal correctionnel de Paris dans l'affaire des emplois présumés fictifs de la femme de l'ex-Premier ministre. Voici pour quels motifs les trois prévenus sont jugés.
orangesum-957
M. Hawit, âgé de 68 ans, avait plaidé coupable en avril 2016 de quatre chefs d'accusation dans le cadre du vaste scandale de corruption au sein de l'instance dirigeante du football mondial, notamment de complicité de racket, fraude électronique et complot pour entrave à la justice. Lors d'une audience lundi par téléconférence devant la juge de Brooklyn Pamela Chen, M. Hawit a, via une interprète, fait son mea culpa, soulignant "assumer la responsabilité de ses actes", "avoir considérablement changé" et être "désolé de (sa) conduite". La juge a estimé qu'aussi graves que soient ses délits, M. Hawit en avait "accepté la pleine responsabilité de façon extraordinaire", et avait déjà subi "une sorte de punition" en étant assigné à résidence aux Etats-Unis, loin de sa famille au Honduras, pendant plus de quatre ans. Elle a aussi estimé que sa participation à une corruption qui s'est révélée endémique au sein des fédérations latino-américaines "ne ressemblait pas" à cet homme qui avait mené une vie dédiée au service public. Elle a limité sa peine au temps que M. Hawit avait déjà passé en prison - y compris le temps passé en Suisse où il fut arrêté début décembre 2015 - avant d'être extradé et incarcéré aux Etats-Unis, puis assigné à résidence. M. Hawit peut donc rentrer au Honduras, a-t-elle expliqué, même s'il sera formellement pendant deux ans encore en liberté surveillée, avec obligation de répondre à toute demande de la justice américaine et interdiction d'exercer toute fonction liée au football. Vu la pandémie et l'annulation des vols commerciaux, son avocat a indiqué qu'il espérait pouvoir prendre un des vols de rapatriement organisés par le consulat du Honduras pour ses ressortissants. Quelque 45 personnes physiques et morales ont été inculpées par la justice américaine dans le "Fifagate", pour la plupart des Sud-Américains. Beaucoup des accusés avaient plaidé coupable avant le procès new-yorkais fin 2017 de trois responsables sud-américains qui clamaient leur innocence. Les audiences avaient exposé les millions de dollars de pots-de-vin versés par des sociétés de marketing sportif aux responsables du football d'Amérique latine, en échange des droits de retransmission télé et de promotion de tournois du continent.
Le Hondurien Alfredo Hawit, ex-vice président de la Fifa et ex-président de la Confédération d'Amérique du Nord, centrale et des Caraïbes (Concacaf), a été autorisé lundi à rentrer dans son pays par une juge américaine, plus de quatre ans après avoir plaidé coupable dans le scandale de corruption dit "Fifagate".
orangesum-958
L'acteur césarisé pour son rôle dans "La Tête haute" avait renversé en mars dernier une femme de 62 ans en faisant une marche arrière. Pour ces faits, il a été condamné à payer à payer 3.500 euros d'amende. Benoît Magimel était également jugé pour avoir conduit sous l'emprise de stupéfiants en 2014, fait pour lequel devra payer 750 euros d'amende. Son permis a par ailleurs été suspendu pour six mois. "Tout est bien qui finit bien. Je suis énormément surpris de l'ampleur qu'a suscitée cette affaire, ça a été beaucoup de bruit pour peu de choses", a commenté le comédien ce mardi à la sortie de l'audience, à laquelle il s'était rendu accompagné de son avocat et d'une conseillère en communication. Le comédien s'est dit "soulagé" de la décision, en évoquant "un accident malheureux". La peine prononcée est légèrement inférieure à celle réclamée par le procureur lors de l'audience du 12 avril : 5.000 euros d'amende pour les blessures involontaires de mars et un an de suspension pour la conduite sous stupéfiants en 2014. L'accusation avait par ailleurs abandonné les charges de défaut de permis et de délit de fuite à l'encontre du comédien.- "Banal accident" et consommation de stupéfiants -Les faits s'étaient déroulés le 11 mars, dans le XVIe arrondissement de Paris. L'acteur conduisait un véhicule de location lorsqu'il a renversé une femme de 62 ans en faisant marche arrière. La victime, qui s'est fait rouler sur le pied et a perdu l'équilibre, s'était vue reconnaître cinq jours d'incapacité totale de travail (ITT) pour plusieurs abrasions et hématomes. "C'était un banal accident de la circulation" avait déclaré son avocat à l'issue de l'audience du 23 avril. L'acteur avait par ailleurs été contrôlé positif à la cocaïne et l'héroïne lors de son arrivée chez les policiers, le jour de l'accident. Il évoque "une consommation seul, avec beaucoup de honte". "Quand je suis rentré chez moi, suite à ça, cette pression, cette grosse émotion, j'ai consommé quelque chose que j'avais chez moi", a détaillé Benoît Magimel, qui indique être membre des narcotiques anonymes et suivre une psychothérapie. "J'étais catastrophé, j'étais vraiment très inquiet pour cette dame", avait raconté l'acteur devant le tribunal correctionnel. Après l'arrivée des pompiers mais avant celle de la police, il était ensuite rentré chez lui, à quelques centaines de mètres de l'accident. - Conduite sous l'emprise de cocaïne deux ans plus tôt -En 2014 Benoît Magimel avait été contrôlé au volant de son véhicule dans le XIVe arrondissement, après avoir grillé un feu rouge. À l'époque, "il consent à se soumettre à un test d'alcoolémie qui se révélera négatif. En revanche, les policiers établissent, après un test salivaire, qu'il a pris le volant alors qu'il était sous l'emprise de stupéfiants", relève le Parisien. Contactée par le journal, une source judiciaire a confirmé cette seconde affaire qui remonte à maintenant deux ans. "Il a ensuite été conduit au commissariat pour y subir un prélèvement sanguin. Les résultats de ce prélèvement ont confirmé la présence de cocaïne et d'un produit de substitution dans son sang.
L'acteur Benoît Magimel a été reconnu coupable de blessures involontaires, pour avoir renversé une sexagénaire, et de conduite sous l'emprise de stupéfiants ce mardi par le tribunal correctionnel de Paris. Au total, pour ces deux affaires distinctes, il a écopé de 4.250 euros d'amende.
orangesum-959
"L'Ukraine a perdu 26 de ses fils", a déclaré samedi sur Facebook le président Volodymyr Zelensky, qui s'est rendu sur place, en décrétant une journée de deuil national samedi. Le précédent bilan faisait état de 23 morts et deux disparus. Au total, l'avion transportait 27 personnes, sept membres d'équipage et 20 étudiants de l'université nationale de l'aviation de Kharkiv (est). Deux étudiants ont survécu à la catastrophe, mais l'un d'eux, dans un état "extrêmement grave", est décédé samedi matin, selon le ministre de la Santé. Le deuxième blessé souffre d'une commotion cérébrale mais ses jours ne sont pas en danger, a-t-on appris de source hospitalière."Il est difficile de trouver les mots pour exprimer la douleur de cette perte", a ajouté sur Facebook le président Zelensky, affirmant qu'une enquête était en cours pour établir rapidement les causes de l'accident. L'avion, un Antonov-26, s'est écrasé vendredi soir lors d'un vol d'entraînement à deux kilomètres de l'aéroport militaire de Tchougouïv, près de Kharkiv. Selon de premières informations, le commandant de l'équipage qui pilotait l'appareil a signalé une panne de l'un des moteurs sept minutes avant le crash et demandé de pouvoir atterrir d'urgence, ont indiqué dans un communiqué les services de sécurité ukrainiens (SBU). Les étudiants n'étaient pas impliqués dans le pilotage, a ajouté le SBU. Le ministre de la Défense Andriï Taran a affirmé que "l'avion a en toute vraisemblance touché le sol avec son aile", selon un communiqué de son ministère. L'appareil avait été construit en 1977 mais pouvait encore voler trois ans sans rénovations, a assuré le ministre. Plusieurs messages de condoléances ont été envoyés depuis vendredi par des leaders étrangers, dont le président polonais Andrzej Duda, le Premier ministre canadien Justin Trudeau et le chef de la diplomatie de l'Union européenne Josep Borrell. La ville de Tchougouïv compte 30.000 habitants et est située à une trentaine de kilomètres au sud-est de Kharkiv. Elle est éfgalement à une centaine de kilomètres à l'ouest de la ligne de front qui sépare les territoires qui sont sous le contrôle du gouvernement ukrainien de ceux qui sont aux mains des séparatistes pro-russes. L'Antonov An-26 est un avion de transport léger conçu en Ukraine à l'époque soviétique. Long de 24 mètres, il peut voler à une vitesse de croisière de 440 km/h. Plusieurs avions militaires se sont écrasés en Ukraine lors de vols d'entraînement ces dernières années.
Vingt-six personnes, pour la plupart des élèves d'une école militaire, ont été tuées dans le crash d'un avion de transport militaire vendredi lors d'un vol d'entraînement dans l'est de l'Ukraine, selon un dernier bilan.
orangesum-960
C'est une phrase qui risque de jeter de l'huile sur le feu. Emmanuel Macron a estimé vendredi 11 janvier que "les troubles que notre société traverse sont parfois dus au fait que beaucoup trop de nos concitoyens" ont perdu "le sens de l'effort"."Notre jeunesse a besoin qu'on lui enseigne un métier et le sens de cet engagement qui fait qu'on n'a rien dans la vie si on n'a pas cet effort", a-t-il dit, devant les maîtres-boulangers réunis à l'Élysée pour la traditionnelle galette des rois. "Les troubles que notre société traverse sont aussi parfois dus, liés au fait que beaucoup trop de nos concitoyens pensent qu'on peut obtenir sans que cet effort soit apporté. Parfois on a trop souvent oublié qu'à côté des droits de chacun dans la République - et notre République n'a rien à envier à beaucoup d'autres - il y a des devoirs. Et s'il n'y a pas ce sens de l'effort, le fait que chaque citoyen apporte sa pierre à l'édifice par son engagement au travail, notre pays ne pourra jamais pleinement recouvrer sa force, sa cohésion, ce qui fait son histoire, son présent et son avenir." Le chef de l'État a fait l'éloge de l'apprentissage, qui "permet à chaque jeune de trouver sa place dans la société". Il enseigne "l'engagement des matins tôt et le soir tard, pour arriver à l'excellence", à une époque "où on pense qu'on peut tout apprendre en quelques jours". Il a aussi félicité les lauréats des concours de la meilleure baguette de tradition française -- Laurent Encatassamy, boulanger à Saint-Paulin à La Réunion -- et de la meilleure baguette de Paris, attribuée à Mahmoud M'Seddi, boulanger du XIVe arrondissement, parmi les 33.000 boulangeries artisanales en France. "C'est un maillage unique dans les territoires" de ces professionnels qui "font du lien social", a-t-il ajouté. "Notre pays, dans ces moments difficiles, dit que ce lien, il ne veut pas le voir s'abattre. Quand je vois des gens qui s'attaquent aux commerces, ils ont compris l'inverse de ce pourquoi ils se battent parfois", a-t-il critiqué, en références aux dégradations contre des commerces commises lors des manifestations des "gilets jaunes". Les boulangeries permettent "quelques minutes d'un échange quotidien qui change tout de l'équilibre d'un village, d'une ville d'un territoire", a-t-il dit, rappelant que douze millions de clients vont chaque jour dans des boulangeries pour acheter du pain et que 32 millions de baguettes sont vendues chaque jour."Le travail n'est pas seulement un élément économique, c'est le sens qu'on donne à sa vie. Parce que ce sont des heures passées pour guetter un sourire, la satisfaction d'un client", a-t-il poursuivi, avant de partager avec les professionnels de la boulangerie deux galettes géantes "républicaines" -- et donc sans fève ni roi, comme le veut la tradition depuis plus de 40 ans à l'Élysée.
Le président a également dénoncé ceux qui s'attaquent aux commerces, créateurs de lien social.
orangesum-961
La cérémonie funéraire s'est déroulée à Quetzaltenango, à quelque 105 km à l'ouest de la capitale, où des responsables locaux et des proches de Benoît Maria, connu localement sous le nom de Benito, se sont rassemblés pour ce dernier hommage. Le corps de ce travailleur humanitaire, âgé de 52 ans, doit être transféré jeudi à Guatemala City avant d'être rapatrié en France le même jour. L'assassinat de Benoît Maria, responsable au Guatemala d'Agronomes et Vétérinaires Sans Frontières (AVSF), une ONG qui soutient l'agriculture paysanne dans une vingtaine de pays, a soulevé une vive émotion en France et dans ce petit pays d'Amérique centrale. Le président français Emmanuel Macron a condamné sur Twitter son "lâche assassinat" et le vice-président guatémaltèque Guillermo Castillo a demandé à la justice de faire la lumière sur ce meurtre."Une des problèmatiques les plus importantes se trouve dans la criminalisation dont sont victimes les organisations non gouvernementales qui soutiennent le développement des communautés" indigènes, a déclaré à l'AFP l'un des leaders de cette communauté, Jose Luis Ramirez."Benito était l'une de ces personnes qui jugent que les peuples devraient être libres dans leur auto-détermination", a-t-il ajouté."Nous sommes ici pour saluer le corps de Benito", a déclaré à l'AFP une des premières maires de la communauté ixil, Feliciana Herrera, se disant "révoltée" par ce qui s'est produit. Selon plusieurs médias locaux, Benoît Maria était au volant d'une camionnette sur une route située près du village indigène de San Antonio Ilotenango, dans une zone montagneuse à quelque 85 km au nord-ouest de la capitale Guatemala, lorsqu'il a été tué par balles. Le véhicule a été criblé de onze impacts de balles, selon les mêmes sources. Selon les organisations humanitaires, Benoît Maria soutenait des projets agricoles en faveur principalement des communautés indigènes mayas-ixiles, auprès desquelles il résidait. Il a aussi participé à la création en 2011 de l'Université Ixil, consacrée à l'étude des savoirs ancestraux des peuples indigènes. L'Udefegua a dénombré entre janvier et avril au moins 157 agressions contre des militants au Guatemala, et 462 pour toute l'année 2019, dont 15 meurtres.
Leaders indigènes et travailleurs de l'humanitaire ont rendu un dernier hommage mercredi à Benoît Maria, un Français assassiné au Guatemala, où il venait en aide aux populations locales depuis plus de vingt ans.
orangesum-962
L'État a récupéré 12 milliards d'euros en 2019 dans le cadre de la lutte conter la fraude fiscale, a annoncé mercredi 1er juillet sur Twitter le ministre des Comptes publics Gérald Darmanin, qui évoque une année "record". Dans le détail, les recettes issues du contrôle fiscal se sont élevées à près de 11 milliards d'euros, auxquels s'ajoutent 358 millions d'euros provenant du service de traitement des déclarations rectificatives (STDR) et 530 millions d'euros de la convention judiciaire d'intérêt public (CJIP) dans les affaires Google et Carmignac, selon des chiffres publiés par Les Échos et confirmés par le ministère de l'Action et des Comptes publics. C'est plus que les 9 milliards d'euros annoncés mi-février dans un précédent bilan par le Premier ministre Edouard Philippe. "En février, nous n'avions des données consolidées que jusqu'à début octobre", a expliqué Gérald Darmanin aux Echos. Cela représente même une hausse de 50% par rapport à l'année passée et 2 milliards de plus qu'en 2015, précédent record qui s'établissait à près de 10 milliards d'euros, a précisé à le ministère des Comptes publics."Ces résultats exceptionnels sont le fruit de la stratégie que nous menons depuis trois ans pour lutter plus efficacement contre la fraude", s'est également félicité sur Twitter Gérald Darmanin. Selon le ministère, cette stratégie repose notamment sur un renforcement des outils mis à la disposition des services fiscaux et judiciaires "pour détecter, combattre et punir la fraude", comme par exemple le "name and shame" (possibilité de rendre publics les noms des fraudeurs) ou encore la "police fiscale", issus de la loi contre la fraude fiscale. En parallèle, "les droits et pénalités mis en recouvrement grâce au "datamining" (fouille et recoupement de différentes bases de données, NDLR) se sont élevés en 2019 à plus de 785 millions d'euros", a précisé la même source. Les procédures de régularisation en cours de contrôle ont quant à elles fortement progressé en 2019, avec au total plus de 36.000 régularisations (contre environ 3.900 en 2018), selon la même source. "Le contribuable accepte les résultats du contrôle dans plus d'un cas sur quatre (contre un sur cinq par le passé)", assure le ministère des Comptes publics.
Le chiffre dépasse de 2 milliards le précédent record de 2015.
orangesum-963
Ils ont 28 ans d'écart, mais leur couple dure. Jean-Marie Bigard et Lola Marois filent le parfait amour, désormais loin de la célébrité. Mais sept ans après leur union, la jeune actrice revient dans Paris Match sur le début de leur relation. Et sur les erreurs qui auraient pu faire éclater leur couple, explique Gala. Car les deux tourtereaux ont deux caractères bien trempés, un élément qui les a contraints à se séparer en 2010 comme le raconte Lola Marois dans Paris Match. "En 2010, nous nous fâchons et il me quitte. Je suis très triste, mais, par orgueil, je ne l'appelle plus", dit-elle. La situation est tendue, mais c'est bel et bien l'humoriste qui doit faire le premier pas. L'actrice explique comment elle a accepté de se laisser reconquérir. "Ok, mais tu as intérêt à taper haut si tu veux que je te pardonne !", lui assène-t-elle. Jean-Marie Bigard lui propose alors un dîner des plus romantiques pour la demander en mariage. "Il y avait un orchestre, des trompettes, des tambours et je vois 25 musiciens déguisés en clowns, en arlequins. Et Jean-Marie en costume trois-pièces, un genou à terre."Restaurant de luxeMais le comédien de 64 ans attend un peu pour faire sa demande. Rendez-vous dans un restaurant de luxe. "Au cours du repas, je devine un drôle de manège entre les serveurs et mon amoureux. Au moment du dessert, lorsque je plante la cuillère dans le gâteau, je tombe sur un petit coffret contenant une bague." Et d'ajouter. "J'ai les larmes aux yeux, lui me regarde fiévreusement et me demande : 'Est-ce que tu veux m'épouser ?' Je ne réponds pas tout de suite, je laisse passer du temps, enfin je suis dit : 'T'as gagné' et je l'embrasse". Dans cette interview, Lola Marois confie à quel point Jean-Marie Bigard lui "avait manqué". Elle évoque aussi leur rencontre en 2007, une journée où son moral n'était pas au beau fixe. Elle se décide d'aller voir le one man show de Jean-Marie Bigard "Mon psy va mieux". À la fin, elle se rend dans les loges et les deux s'échangent leurs numéros... Aujourd'hui, Jean-Marie Bigard et Lola Marois sont les heureux parents de deux jumeaux, Jules et Bella, nés en novembre 2012.
Sept ans après leur mariage, Jean-Marie Bigard et Lola Marois semblent former un couple des plus heureux. Dans une interview accordée à Paris Match, l'actrice revient sur des moments difficiles dans leur couple et l'incroyable demande en mariage de son mari, rapporte Gala.
orangesum-964
"Mes employeurs se sont excusés mais ils m'ont dit que je ne pouvais plus travailler pour eux. J'espère pourtant retourner bientôt travailler chez eux", confie à l'AFP Carmen Hernandez, 59 ans. Carmen exerce ce métier depuis plus de 20 ans et son cas est loin d'être isolé dans une région où les inégalités sociales sont criantes et où 18 millions de personnes, dont 93% de femmes, gagnent leur vie en exerçant des travaux domestiques, selon la Commission économique pour l'Amérique latine et les Caraïbes (CEPALC). La plupart étant employés sous contrat verbal uniquement, leur vulnérabilité s'en est avérée encore plus grande dans le contexte de l'épidémie de Covid-19. De fait, sept employées de maison sur dix sont au chômage ou ont perdu des heures de travail en raison des nouvelles contraintes sanitaires, notamment la quarantaine, selon la CEPALC. Au Brésil, par exemple, sur les 4,9 millions d'emplois perdus entre février et avril, 727.000 sont des employés de maison. Une situation critique dans un secteur où les salaires sont déjà très bas. En Amérique latine, les revenus des employés de maison sont inférieurs de moitié par rapport à la moyenne des travailleurs dans d'autres secteurs professionnels, en dépit des efforts de certains pays pour régulariser leur activité, selon la CEPALC. Avant la crise, Carmen la Mexicaine nettoyait cinq maisons par semaine. Sans emploi depuis mai, elle a bon espoir de reprendre un jour son travail à temps plein. Mais une normalisation semble encore lointaine. Le nouveau coronavirus continue de sévir dans la région où 2,28 millions de personnes ont été contaminées avec près de 105.000 décès.- Discrimination - La pandémie a également mis en évidence la discrimination dont sont victimes les employées de maison en Amérique latine, où cette profession représente jusqu'à 14,3% de l'emploi féminin. Au Brésil, avec six millions de ces employés, pour la plupart des femmes noires venant de quartiers pauvres, beaucoup ont été contraintes de continuer à travailler, risquant la contagion dans les transports publics. L'une des premières victimes - sur les quelque 55.000 morts au Brésil - a été une femme de 63 ans qui travaillait dans un quartier chic de Rio de Janeiro. Elle avait été contaminée par son employeur qui rentrait de vacances en Italie. Un autre cas a choqué les Brésiliens : la mort d'un garçon de cinq ans, fils d'une employée de maison, dans un immeuble de luxe à Recife (nord-est), qui est tombé du neuvième étage de l'appartement que sa mère nettoyait. Il l'avait accompagnée au travail parce qu'elle ne connaissait personne pour le faire garder et qu'il l'aidait en promenant le chien de son employeur. En Argentine, le cas d'un homme d'affaires de Tandil ayant dissimulé son employé dans le coffre de sa voiture pour entrer dans un quartier privé, violant ainsi la quarantaine, a également défrayé la chronique. Dans ce pays, la moitié des 1,4 million de travailleuses domestiques n'ont pas de sécurité sociale. Au Pérou, environ 60 employées ont été contaminées au cours des trois premiers mois de l'urgence sanitaire. "La crise a exacerbé les vulnérabilités et les inégalités existantes" chez les domestiques, explique Vinicius Pinheiro, directeur régional de l'Organisation internationale du Travail (OIT).- Cuaron, une sensibilité particulière -La situation dramatique des employées de maison suscite toutefois des initiatives pour les protéger. Au Mexique, avec 2,3 millions de femmes de ménage, Alfonso Cuaron, cinéaste primé et oscarisé, soutient une campagne afin d'inciter les employeurs à continuer de payer les salaires des femmes de ménage après leur accouchement. Cuaron affiche une sensibilité particulière vis-à-vis de ces femmes dont il trace le portrait dans son film "Roma" (2018), dédié à Liboria Rodriguez, l'employée qui l'éleva lorsqu'il était enfant. Un groupe d'enfants brésiliens a également lancé le manifeste "pour la vie de nos mères", réclamant de payer les femmes de ménage durant la quarantaine. Les gouvernements du Brésil et de l'Argentine accordent désormais des subventions d'urgence. Mais dans certains pays, l'aspect informel de la profession empêche l'accès aux aides. Agée de 75 ans, Elena Mendoza, qui travaillait pour un couple d'Américains à Mexico, ne perçoit ni salaire de quarantaine, ni aide gouvernementale. Pas plus que de gratitude. "J'ai appris par des laveurs de voitures que mes employeurs étaient rentrés à New York. Je pense que dans la précipitation, ils ne m'ont pas prévenu", confie la vieille femme.
Elles ont certes l'habitude d'être remerciées. Mais avec l'épidémie qui fait rage en Amérique latine, bon nombre d'employées de maison se retrouvent sans travail, dans une précarité extrême.
orangesum-965
Alors que le pays tourne à peine la page de la crise sanitaire et affronte de plein fouet la crise économique qui en découle, Emmanuel Macron pourrait bien être tenté d'opérer un remaniement ministériel pour se donner un nouveau souffle. S'il se décide - et l'hypothèse est plausible selon de nombreux observateurs -, le président de la République pourra compter sur les conseils de Gilles Le Gendre. D'après le journal Marianne, le chef des députés à l'Assemblée nationale a fait parvenir une note de travail à l'Elysée. Il y dresse la liste des candidats crédibles à chaque ministère. Qui pour investir le plus important de tous, Matignon ? Pour prendre la succession d'Edouard Philippe au poste de Premier ministre, Gilles Le Gendre a deux favoris : Jean-Yves Le Drian et Bruno Le Maire. D'après lui, le premier cité "envoie le bon signal politique ; saura gérer la majorité, dans la complexité actuelle de sa composition ; offre un contraste de générations avec toi (Emmanuel Macron, NDLR) qui n'est pas inintéressant". Seul bémol, pour le chef des députés LREM, Jean-Yves Le Drian "appuiera peu l'élan que nous souhaitons donner". Le Maire et son "faible charisme"Bruno Le Maire, le deuxième candidat idéal, est quant à lui décrit comme un homme aux "pensées et discours limpides" mais ayant un "faible charisme". Malgré ça, Gilles Le Gendre rend son verdict : "Tout à fait possible (pour devenir Premier ministre, NDLR)." Olivier Véran, Marc Fesneau et Didier Guillaume, trois membres du gouvernement actuel d'Edouard Philippe, sont également cités dans la note comme candidats crédibles au poste. D'autres actuels ministres sont évoqués pour changer de portefeuille. Si Emmanuel Macron suivait les propositions de Gilles Le Gendre, Christophe Castaner quitterait ainsi le ministère de l'Intérieur pour prendre celui de la Défense et Gérald Darmanin, actuel ministre du Budget, irait au ministère des Affaires sociales. Manuel Valls, un "cas complexe"Mais des petits "nouveaux" pourraient aussi faire leur entrée au gouvernement. Trois noms issus de la société civile sont évoqués selon Marianne : Eric Lombard, le patron de la Caisse des dépôts, Frédéric Mion, le directeur de Sciences-Po Paris, et Marie-Ange Debon, la directrice générale de Suez. Cependant, c'est celui d'un visage bien connu du monde de la politique qui est sans doute le plus marquant de cette note : Manuel Valls. L'ancien Premier ministre, "un cas complexe" et "clivant pour la majorité", est envisagé par le patron des députés LREM pour les Affaires étrangères. "Nous n'avons pas tant d'atouts dans notre jeu pour négliger ce poids lourd", justifie-t-il.
Le chef des députés LREM à l'Assemblée nationale a adressé une note de travail à Emmanuel Macron, révèle Marianne. Gilles Le Gendre y dresse notamment son "casting" parfait pour un éventuel remaniement.
orangesum-966
Le département du Nord est placé "en alerte sécheresse", a indiqué mardi 9 avril la préfecture, imposant plusieurs mesures de restriction de l'utilisation de l'eau pour les particuliers, professionnels et collectivités, valables jusqu'au 30 juin. Seule une petite partie du territoire, autour du delta de l'Aa, n'est pas concernée et seulement placée en "vigilance". L'arrêté de la préfecture du Nord interdit notamment l'arrosage des pelouses et des jardins de 9h à 19h, le remplissage des étangs ou piscines privées ou le lavage des voitures en dehors des centres spécialisés qui recyclent l'eau. "Pour les industriels, l'objectif est de tendre vers une réduction de consommation d'eau de l'ordre de 10 %" et, "pour les agriculteurs, l'arrêté vise des économies d'eau en interdisant l'irrigation entre 11h et 17h", précise la préfecture dans un communiqué."Nous prenons pour la première fois un arrêté qui restreint l'usage de l'eau dans le Nord en avril, alors que depuis ces deux dernières années, l'arrêté était plutôt pris en juillet ou août", a précisé le préfet Michel Lalande au micro de France 3 Nord. "La précocité de cette année ne fait que révéler au grand jour ce que tous les spécialistes et les observateurs nous indiquaient depuis bien des années, c'est que nous avons un problème d'eau sur un plan quantitatif, il pleut de moins en moins, et sur un plan qualitatif", a-t-il déploré."Le Nord connaît depuis 2017 des déficits pluviométriques importants" et, alors que l'hiver permet normalement la "recharge des nappes phréatiques", il a présenté cette année "un déficit pluviométrique de 20 % par rapport à la normale", a par ailleurs expliqué la préfecture dans son communiqué. De plus, le mois de février a été particulièrement sec, doux et ensoleillé et la pluviométrie est restée "insuffisante" au mois de mars. Le département présente donc "un seuil d'étiage historiquement bas et les éventuels événements pluvieux ou orageux ne sont pas de nature à améliorer rapidement la situation", juge la préfecture."Un niveau aussi bas peut faire apparaître des risques divers majeurs : les polluants éventuellement rejetés en rivière sont alors plus concentrés, les risques liés au manque d'oxygène et à l'augmentation de la température de l'eau mettent en péril les écosystèmes aquatiques, le manque d'eau peut impacter les usagers et les industries du département", alerte-t-elle. Par ces mesures, le préfet souhaite donc "anticiper toute dégradation supplémentaire du niveau des nappes", préserver "l'état quantitatif et qualitatif de la ressource" et "retarder l'éventuel renforcement des mesures" au cours de l'été.
Alors que le Nord a connu un déficit de pluie important depuis le début de l'année, la préfecture a imposé plusieurs mesures de restriction de l'utilisation de l'eau pour les particuliers, professionnels et collectivités. C'est la première fois qu'un tel arrêté est pris aussi tôt, souligne le préfet.
orangesum-967
Le magazine a été mis en cause depuis fin août pour avoir représenté en esclave la députée LFI Danièle Obono, déclenchant des condamnations unanimes dans la classe politique et l'ouverture une enquête préliminaire pour "injures à caractère raciste". Et, malgré les excuses présentées par le magazine, son directeur de la rédaction Geoffroy Lejeune a perdu son poste de chroniqueur sur LCI. Une affaire qui découle du tournant spectaculaire opéré par ce magazine, fondé en 1957 par Raymond Bourgine, un homme de presse et parlementaire partisan de l'Algérie française, et membre de l'Association pour défendre la mémoire du maréchal Pétain. A l'origine, "Valeurs actuelles n'est pas un journal d'extrême droite, même s'il avait recyclé un certain nombre de plumes de l'extrême droite", nuance le politologue Jean-Yves Camus. "C'est un journal de la droite antigaulliste, très libéral en économie et atlantiste", dit-il à l'AFP. Après le décès de Raymond Bourgine en 1990, l'hebdo change plusieurs fois de propriétaire (Marc Ladreit de Lacharrière, Serge Dassault, Pierre Fabre), avant de passer en 2015 sous le contrôle de l'homme d'affaires d'origine libanaise Iskandar Safa.- Des unes choc -Mais le vrai virage intervient en 2012, avec l'arrivée à la direction d'Yves de Kerdrel, qui transforme la ligne éditoriale et impose un positionnement "anti-système" et "souverainiste". L'hebdo se distingue depuis dans les kiosques par ses unes choc mettant en scène des thèmes clivants comme l'islam et l'immigration, mais qui séduisent un public grandissant. Les ventes grimpent et le lectorat rajeunit, prouesse notable dans un secteur de la presse écrite en crise."Ils se sont positionnés sur un créneau porteur, et ce créneau, incontestablement, c'est celui de la droite de la droite", estime Jean-Yves Camus. Valeurs actuelles occupe un espace "qui va des gens qui votent LR à ceux qui votent RN, et qui ne pratiquent pas l'exclusive à droite: on parle immigration, sécurité, islam". Pour lui, cet hebdo "joue le rôle du journal qu'on achète quand on est de droite, parce que la couverture vous éclabousse tout de suite le visage et parce que les mots ne sont pas mâchés", et séduit en particulier "les gens qui sont partisans de l'union des droites et qui pensent que Marine Le Pen représente une fraction de la droite". Autre particularité, Valeurs actuelles propulse dans l'arène médiatique plusieurs de ses figures comme Geoffroy Lejeune, Louis de Raguenel ou Charlotte d'Ornellas, qui multiplient les interventions sur les plateaux de télévision. Pour Jean-Yves Camus, "ce qui séduit les chaînes d'info en continu c'est cet alliage a priori très improbable d'une droite très décomplexée sur les questions identitaires et migratoires, et des codes de la jeunesse".- Essoufflement -Le journal est épinglé à plusieurs reprises par la justice. En décembre 2015, Yves de Kerdrel est condamné pour provocation à la haine pour un dossier intitulé "Roms, l'overdose". En revanche, la Cour de cassation a annulé en 2017 une condamnation pour provocation à la discrimination envers les musulmans, qui visait un numéro illustré par une Marianne voilée. Et la dynamique des ventes a fini par s'essouffler depuis quelques années. Passées de 85.000 exemplaires par semaine en 2012 à 116.000 en 2015, ses ventes sont retombées à 93.000 exemplaires l'an dernier, loin des 200.000 ventes par semaine qu'Yves de Kerdrel (qui a cédé les rênes de la rédaction en 2016 à Geoffroy Lejeune, puis quitté le magazine en 2018) visait en 2020."Il y a eu une montée de la diffusion mais ensuite les ventes ont décroché", commente le sociologue des médias Jean-Marie Charon. Pour lui, Valeurs actuelles fait partie des magazines "qui font leur succès en construisant des communautés ou des tribus autour de thèmes, de symboles et d'angles de traitement bien identifiés, mais dont les démarches ont pour base un lectorat relativement modeste". Il voit aussi dans l'aura de Valeurs actuelles, "par rapport à des expériences dans la presse d'extrême droite comme Présent qui n'ont pas marché", le résultat de son positionnement hors partis, le journal jouant au contraire sur la porosité par-delà les étiquettes partisanes.
Le succès en kiosques s'est érodé, mais on n'en a jamais autant parlé: Valeurs actuelles, cet hebdo né avant la Ve République, s'est transformé en moins d'une décennie en une vitrine jeune et décomplexée de la droite radicale.
orangesum-968
Le procès s'est déroulé sans le polémiste de 61 ans, représenté par son avocat. Interrogé sur cette absence, regrettée par le tribunal, Me Olivier Pardo a fait valoir que "M. Zemmour est de plus en plus victime d'agressions" et qu'"il n'est pas un juriste, il est une personnalité intellectuelle qui veut un débat intellectuel. Aujourd'hui, le débat est strictement juridique". Le tribunal a visionné les 32 minutes du discours tenu le 28 septembre à Paris, en ouverture d'une réunion baptisée "convention de la droite" et organisée par des proches de Marion Maréchal. Six passages de cette violente diatribe contre l'islam et l'immigration sont poursuivis par le parquet: il y dépeignait notamment des immigrés "colonisateurs", décrivant le voile et la djellaba comme "les uniformes d'une armée d'occupation". Décortiquant la "rhétorique insidieuse" du polémiste, la procureure a estimé que les "infractions étaient parfaitement caractérisées", demandant au tribunal de condamner le polémiste à 100 jours-amende à 100 euros - qui s'ils ne sont pas payés se transforment en emprisonnement - et à une large publication de la décision "à ses frais.""Au-delà du sentiment de haine et de rejet, il y a un appel, une exhortation au rejet, à la discrimination des musulmans dans leur ensemble, parce que tous ne peuvent être que des adeptes du jihad, de la violence", a déclaré la magistrate. La condamnation "doit amener les citoyens et pas seulement M. Zemmour, l'opinion, à prendre conscience que s'il avance toujours sur un fil, celui de la provocation (...) une sanction est prononcée lorsqu'il franchit les limites posées par la loi", a-t-elle ajouté. Les propos de M. Zemmour avaient à l'époque été largement dénoncés dans la classe politique et le CSA avait reçu quelque 3.600 signalements. Ils avaient aussi entraîné un âpre débat dans les médias pour lesquels travaillait M. Zemmour. Une dizaine d'associations anti-racistes et de lutte contre les discriminations sont parties civiles. La chaîne LCI, qui avait été citée pour "complicité" par l'association La Maison des potes, n'a finalement pas été jugée mercredi, du fait d'un vice de procédure. Une décision séparée sera rendue dans ce volet de l'affaire le 17 septembre. La défense de M. Zemmour devait plaider dans la soirée.
Le parquet a requis mercredi 10.000 euros d'amende, avec possibilité d'emprisonnement en cas de non-paiement, à l'encontre d'Eric Zemmour, jugé pour injure et provocation à la haine raciale après un discours tenu en septembre à Paris lors d'une "Convention de la droite".
orangesum-969
"Très très heureux de vous retrouver sur le plateau du journal", a lancé un "JPP" tout sourire, avant de lancer un sujet consacré à la météo morose depuis le début du déconfinement. Le journaliste, qui a fêté ses 70 ans en avril, s'était mis en retrait de son journal télévisé le 17 mars, pour respecter le confinement. Une mesure de prudence liée notamment à son âge. Mais bien que confiné à domicile, le présentateur titulaire du 13H de TF1 n'est pas resté inactif: il a fait des interventions en duplex, dans le "13H à la maison", une chronique qui lui a permis de continuer à cultiver ses liens avec les téléspectateurs. Il a notamment critiqué en avril des incohérences dans les mesures prises au nom de la lutte contre le Covid-19, sur le port du masque, les règles pour les commerces variables d'un secteur à l'autre ou les déclarations contradictoires sur la réouverture des écoles. "Tout ça donne le tournis", avait il lancé en direct, une sortie qui avait été saluée par de nombreux internautes. Et c'est lui-même qui avait annoncé son retour la semaine dernière aux téléspectateurs via les réseaux sociaux et à l'antenne, remerciant vendredi Jacques Legros d'avoir dirigé le 13H durant ces 12 dernières semaines. Ce n'est pas la première fois que Jean-Pierre Pernaut, à la tête du 13H de TF1 depuis 1988, et directeur adjoint de l'information de la chaîne, a été contraint de s'absenter, même si cette éclipse partielle était particulièrement longue. Il avait quitté l'antenne pendant quelques semaines à l'automne 2018 pour soigner un cancer de la prostate.
Le présentateur du 13H de TF1 Jean-Pierre Pernaut a repris lundi les commandes du journal télévisé de la mi-journée le plus regardé du pays, après en avoir cédé les rênes pendant 12 semaines à sa doublure Jacques Legros, en raison de la crise du coronavirus.
orangesum-970
La circulation différenciée s'étend. Après Paris et son agglomération dimanche, c'est au tour de la métropole lilloise de mettre en place pour la journée de lundi cette mesure visant à limiter la circulation des véhicules les plus polluants. Le pic de pollution à l'ozone persistant, cette mesure s'accompagne à Lille, comme à Paris, d'une réduction des vitesses autorisées. Pour la capitale, la préfecture de police a donc annoncé dimanche la reconduction pour au moins une journée de la circulation diffrérenciée dans Paris et sa petite couronne (le périmètre à l'intérieur de l'A86). "Seuls les véhicules Crit'Air 0, 1 et 2 pourront circuler à Paris et dans l'agglomération" entre 5h30 et minuit. Ces dispositions privent donc de circulation les véhicules les plus polluants comme les voitures à essence immatriculées avant fin 2015 et les diesel immatriculés avant fin 2010. Circulation différenciée : est-ce la solution miracle face à la pollution ? par franceinfoDans la métropole lilloise, la circulation différenciée sera imposée de 6h à minuit dans douze communes : Lille, Lambersart, Marcq-en-Baroeul, Hellemmes, Lomme, La Madeleine, Lezennes, Marquette-lez-Lille, Mons-en-Baroeul, Ronchin, Saint-André-lez-Lille et Sequedin. Elle concernera les véhicules équipés de vignettes Crit'Air 0, 1, 2 et 3. "Ces mesures pourront être reconduites mardi si la situation ne s'améliore pas", précise la préfecture du Nord dans un communiqué. Alors que les vitesses vont être réduites de 20km/h dans la région lilloise, la préfecture précise également que "tous les véhicules, quelle que soit leur vignette, utilisés à des fins de covoiturage, c'est-à-dire transportant au moins un passager en plus du conducteur, sont autorisés à la circulation".
L'épisode de pollution à l'ozone étant amené à perdurer en ce début de semaine, avec des températures élevées et un manque de vent, la circulation différenciée, mise en place dimanche à Paris, est reconduite pour la journée de lundi dans la capitale. La mesure est également établie pour lundi dans la métropole lilloise.
orangesum-971
Après plusieurs fusillades mortelles dans ce quartier du nord de Toulouse, le travail de ces policiers de terrain s'est focalisé sur la lutte contre le trafic de stupéfiants. Le 10 août, vers 23h00 un homme de 29 ans est tué à deux pas de la station de métro des Trois Cocus sur le point de deal de la cité des Izards. Deux jeunes gens, connus des services de police pour des affaires de stupéfiants, sont blessés par balles. A quelques pas de là, le 24 août, un jeune homme en situation irrégulière succombe à plusieurs tirs dans le dos. Le soir même, deux suspects, liés à des affaires de drogue, sont interpellés et mis en examen. Du côté des syndicats de police, on dénonce "la prolifération des armes", et un été marqué par des "crimes d'habitude", évoquant une dérive à la marseillaise de la ville rose. Ce jeudi vers 16h00, l'équipage de la BST des quartiers nord est appelé pour interpeller deux dealers. - Sous les cris des guetteurs -Séverine, 41 ans, transmet l'information aux trois hommes de son équipe: "Les collègues ont fait une surveillance: le trafic de stups a mis une heure à se mettre en place, ils ont identifié l'Apache comme vendeur". Chez les femmes et hommes de cette police du quotidien, qui sillonne les rues des cités, les dealers ont des surnoms. On se salue avec les guetteurs, la confrontation est habituelle, presque courtoise. Quand le fourgon Ford siglé arrive dans la cité, les cris des guetteurs fusent, "UTeQ (ancien nom des BST, NDLR) à la bibliothèque". Le trajet du véhicule est signalé pas à pas. "C'est comme ça toute la journée", lance Daoud, un sous-brigadier. "Une véritable nuisance, du matin au soir ils crient. Les habitants sont exténués.""Parfois, on leur colle une amende pour tapage, 68 euros, la moitié de leur paye du jour. Un +chouf+ (guetteur, ndlr) peut gagner 4.000 euros par mois, un vendeur 10.000", poursuit-il. Quand le fourgon débouche à la station de métro, deux policiers descendus un peu avant pour essayer de prendre en étau les dealeurs, font de grands signes. Les "cibles" ont décampé, l'alerte a, une fois de plus, bien fonctionné. Assis sur un muret, une quinzaine de clients en attente de livraison se lèvent au passage des policiers. De tous âges et milieux, ils observent la patrouille sans crainte, malgré la mise en place récente d'une amende forfaitaire visant les consommateurs . Mais verbaliser n'est pas l'objectif du jour des fonctionnaires. Et les consommateurs savent qu'ils ne risquent rien sans produits sur eux.- De 20.000 à 25.000 euros par jour -"Ce +point stups+ tourne à 20/25.000 euros", affirme Séverine. Après plusieurs tentatives infructueuses sur différents lieux de ventes environnants, la cheffe de bord décide de fouiller les planques "où ils cachent l'argent et la drogue". Un parking est ainsi méticuleusement ratissé, chaque recoin scruté."On essaie de leur faire mal. On a pu trouver jusqu'à 3.000 euros dans des sachets, maintenant c'est plutôt 500. Ils se sont adaptés et tournent plus souvent pour livrer", explique encore Séverine. Daoud, qui est "redescendu" à Toulouse après 17 ans de BAC en région parisienne, se remémore "(qu')à la place du terrain vague, il y avait des tours qui ont été détruites". Ce quartier, où a grandi Mohamed Merah, ne serait "pas si mal sans la drogue", observe-t-il. Les quelques barres s'élèvent parmi une majorité d'immeuble de quatre ou cinq niveaux entourés d'espace verts, de jardins et petites maisons. Les quatre fonctionnaires affirment "garder la gnaque" dans cette guerre de position, réfutant avoir l'impression de vider la mer à la petite cuillère. "Nous, on se dit si on travaille, c'est pour les habitants", lance Séverine.(Les prénoms des policiers ont été changés)
"Depuis les fusillades, on est sur les Izards. Quand ils ont tiré, il y avait des familles, des enfants. Ca aurait pu être un carnage". Pour Séverine, l'heure est à une nouvelle patrouille anti-drogue à la tête d'une Brigade spécialisée de terrain.
orangesum-972
Du hublot de l'avion à hélices en provenance d'Athènes, les rares locaux et journalistes -- seuls autorisés à s'y rendre depuis la pandémie du coronavirus -- peuvent apercevoir les multiples maisons cycladiques éclaboussées de soleil. Mais elles n'offrent que des volets clos et des piscines vides. Depuis la crise sanitaire planétaire, malgré le déconfinement et l'autorisation de rouvrir les magasins en Grèce, "on a l'impression d'une ville fantôme, il n'y a personne dans les rues, c'est effrayant", confie à l'AFP Lorraine McDermott, habitante de Myconos depuis 26 ans."D'habitude, il y a du monde, du bruit et de la musique partout, une circulation énorme", rappelle cette Irlandaise mariée à un Grec, qui loue quatre chambres au milieu du labyrinthe de ruelles du vieux Myconos. En 65 ans d'activité, "je n'ai jamais vu un tel désert", se désole aussi Nikos Degaitis, 86 ans, assis sur l'escalier qui jouxte sa boutique de souvenirs, la plus ancienne de Myconos. "J'ai peur d'ouvrir mon magasin, de servir les clients, pour vendre un magnet", soupire le vieil homme. "Je ne supporte pas de porter un masque (...), je préfère encore rester fermé et dormir tranquillement"."Les règles sont trop dures, comment respecter les mesures" de distanciation sociale "dans une ruelle si étroite?", se demande son petit-fils George Dasouras, qui travaille dans l'entreprise familiale. Dans Myconos, où rares sont ceux qui portent le masque, les boutiques de luxe et les magasins en tous genres autorisés à rouvrir depuis le 11 mai, préférent garder portes closes faute d'affluence fortunée."Tout dépendra du nombre de clients", souligne Vassilis Theodoropoulos qui envisage également ne pas rouvrir son hôtel fin juin, lorsqu'il y sera autorisé. "Que se passera-t-il s'il y a un cas de Covid dans l'hôtel et que je dois fermer et que cela se reproduit toute la saison?", s'inquiète-t-il.- Même "du plexiglas" -Sur la célèbre plage "Paradise", où se bouscule la jetset chaque été, on entend le chant des tourterelles là où tambourinent d'habitude les enceintes du beach-club Tropicana."L'an dernier, nous avions 600 à 700 bains de soleil, pour l'instant nous n'en avons même pas un seul", se lamente Damianos Daktlidis, propriétaire du beach-club et du luxueux hôtel attenant qui vient d'être "entièrement rénové". "C'est complètement vide", soupire "attristé" ce Grec de 24 ans qui a repris l'affaire familiale. Le jeune patron craint de ne pas "revenir à la rentabilité" avant la fin de la saison touristique ou "peut-être l'an prochain ou même l'année suivante". Les pieds dans le sable, il "attend le retour des vols" internationaux, en juillet espère-t-il. Il se pliera à toutes les règles que décidera le gouvernement grec même "s'il faut mettre du plexiglas" pour protéger les touristes du virus. Car tous sont encore dans l'incertitude des mesures qu'Athènes annoncera vendredi pour rassurer les touristes et les faire revenir dès que possible par air ou par mer."Nous aurons des touristes, nous ne savons juste pas combien", estime le porte-parole du gouvernement Stelios Petsas. Dans une économie grecque où l'industrie du tourisme est essentielle, avec 12% du PIB, le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis a promis jeudi de "trouver un moyen de faire revenir les gens en toute sécurité", estimant le retour des touristes "à partir de fin juillet".- Myconos, "un sourire de la mer" -"Les croisières ne reviendront pas, elles sont les cibles préférées du virus", estime Ariadne Voulgari, guide touristique, qui a déjà perdu sa clientèle de mai, généralement attirée par le site archéologique de l'île voisine de Delos."2020 est perdue", prévoit la guide, qui tient le restaurant familial "Captain's" sur le vieux port. "Si Myconos ne travaille pas, toute la Grèce sera affectée". Dans un pays où le coronavirus a fait 152 morts, le revenu du tourisme va chuter de 18 à 8 milliards, a déjà prévu le ministre grec du Tourisme."Il faudra quelques années pour retomber sur nos pieds", estime Lorraine McDermott. Myconos "a un futur, c'est évident", assure Dimitris Samaras, qui tient une bijouterie sur "Little Venice". "Ici ce n'est jamais fini, le monde est à Myconos, si les touristes ne reviennent pas cette année, il y a aussi les clients des yachts. Myconos c'est un sourire de la mer".
En débarquant à Myconos, en ce début de saison touristique, l'image est saisissante: l'île huppée traditionnellement bondée d'étrangers fortunés, s'est muée en île fantôme, offrant au visiteur des ruelles désertes, des magasins barricadés, des restaurants et hôtels fermés.
orangesum-973
A l'occasion de la journée mondiale des enfants disparus, l'office central de la répression des violences aux personnes (OCRVP) a décidé de relancer ces deux enquêtes anciennes."Nous sommes spécialisés dans les +cold cases+ (dossiers anciens) et nous avons voulu mettre un coup de projecteurs sur les disparitions inquiétantes de Mathis Jouanneau et de Cécile Valin", a expliqué le patron de l'Office, Eric Berot. Le petit Mathis avait 8 ans au moment de sa disparition, en septembre 2011 à Caen. "Il a été enlevé par son père, qui ensuite a erré durant 3 mois avant d'être interpellé près de Montpellier, mais seul. On ne sait pas ce qu'il s'est passé, si l'enfant est vivant ou mort", a poursuivi M. Berot. "Nous avons décidé de refaire une analyse criminelle de l'affaire et de mettre dans l'appel à témoins une photo du petit, vieilli (à l'âge de 16 ans) et une datant de sa disparition". Pour le dossier de Cécile Valin, la disparition est encore plus ancienne et remonte à juin 1997. L'adolescente, âgée alors de 17 ans, avait quitté à pied en fin d'après-midi le domicile familial de Saint-Jean-de-Maurienne (Savoie). Elle a été vue la dernière fois sur une route départementale en direction de Chambéry. "Elle s'est volatilisée. Toutes les hypothèses sont envisagées. Une commission rogatoire a été délivrée afin de réévaluer le dossier", a commenté M. Berot. La police a relancé ces deux appels à témoins sur Twitter notamment, avec pour chacun une fiche les décrivant ainsi que les circonstances de leur disparition. Des adresses sont communiquées pour chacun d'eux: [email protected] pour Cécile Valin, [email protected] pour Mathis Jouanneau. En cas de disparition inquiétante, la police demande d'appeler le 17 ou le 112. En 2019, 1.441 disparitions inquiétantes de mineurs ont été signalées en France.
La police nationale a émis lundi deux nouveaux appels à témoins concernant les disparitions non élucidées d'un enfant de 8 ans et d'une adolescente de 17 ans, remontant respectivement à neuf et 23 ans.
orangesum-974
Pour fêter ses 88 ans et les 84 ans de son épouse, Jean-Marie Le Pen avait invité pas moins de 300 personnes ce week-end dans son fief de Montretout, dans les Hauts-de-Seine, rapporte ce lundi 27 juin Le Parisien. "Je fête mes anniversaires aux calibres des canons. Mais attention ! Le 88, c'est un calibre allemand. On va encore me faire des reproches", expliquait, provocateur, le fondateur du FN. Parmi, les invités, peu faisaient parti du FN reconnaissait-il, même si les présences de Bruno Gollnisch et Marie-Christine Arnautu, qui s'étaient vus reprocher par le parti désormais dirigé par Marine Le Pen leur participation au rassemblement pour Jeanne d'Arc organisé par Jean-Marie Le Pen le 1er mai, étaient notables. Sans surprise, sa fille n'était pas de la partie pour cette fête avec "champagne à volonté, petits fours et soupe à l'oignon à 3h du matin".ÉVITER UN REFUSSi Marion Maréchal-Le Pen était également absente, officiellement à cause de ses fonctions de députée du Vaucluse, la présidente du FN, dont il a été exclu l'été dernier, n'était même pas invitée. "Je ne l'ai pas fait pour m'éviter un refus" expliquait-t-il. "C'est clair que Marine ne serait pas venue. Elle n'aurait jamais pris le risque de se retrouver dans ce genre de soirée, en présence d'exclus du FN et de quelques ramassis de l'extrême droite", taclait un proche de la candidate à la présidentielle. Étaient notamment présents Jérôme Bourbon, directeur de l'hebdomadaire d'extrême-droite Rivarol, et le le patron de Radio Courtoisie Henry de Lesquen, candidat déclaré à la présidentielle. Depuis ses propos réitérés en avril 2015 sur les chambres à gaz, "détail" de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale, et son entretien à Rivarol, dans lequel il prenait la défense du maréchal Pétain et étrillait Florian Philippot, ce qui lui avait valu son exclusion, les relations entre le père et la fille sont plus que tendues. Mi-mai, l'ancien président d'honneur sommait sa fille dans un courrier de lui donner accès aux instances et au siège du parti, dont il s'estime toujours membre de droit, sous peine de nouvelles démarches judiciaires. Une situation qui ne l'a néanmoins pas empêché de fêter son anniversaire jusqu'à 3h30 du matin, selon Le Parisien. "Quand je perds mon portefeuille, je m'efforce de le retrouver. Et si je ne le retrouve pas, je ne m'inflige pas le chagrin de l'avoir perdu", a résumé Jean-Marie Le Pen, "un brin philosophe", détaille le quotidien.
- En froid avec son père depuis plus d'un an, Marine Le Pen n'était pas invitée ce week-end à la garden-party organisée par son père pour fêter ses 88 ans . -Les célèbres commissaires-priseurs Gilles Neret-Minet et Pierre Cornette de Saint-Cyr, une flopée d'avocats du barreau de Paris, le mondain et l'ex-candidat de télé-réalité Massimo Gargia...
orangesum-975
"Je pense que c'est une question de santé publique", a plaidé l'édile PS sur RMC-BFMTV, s'étonnant que l'on puisse "prendre le métro mais pas marcher dans un parc". Mardi, le ministre de la Santé Olivier Veran avait réitéré son refus d'envisager une dérogation pour ces espaces verts à "Paris, en l'île-de-France et dans les autres zones classées rouge". "Bien sûr, il ne faut pas que cela se fasse n'importe comment, j'ai fait hier des propositions au gouvernement et on va discuter", a expliqué la maire de Paris."Si vous n'ouvrez pas les parcs et jardins à la promenade, pour y faire du sport, pour marcher, pas pour y faire des piques-niques, les Parisiens seront renvoyés à des trottoirs ou à des espaces comme les berges, le canal Saint-Martin", a-t-elle argué, en référence aux habitants qui avaient profité lundi de la première soirée de déconfinement le long du canal en faisant fi des distanciations sociales. Pour la maire de Paris, maintenir les distances sanitaires de sécurité exige de la place, or Paris, rappelle-t-elle, est une ville très dense avec 20.000 habitants au m2."Pour les parcs et jardin, on peut filtrer l'entrée des personnes et dire à un moment donné que la jauge est atteinte s'il y a trop de monde. Et si nous ouvrons les parcs et jardins, j'imposerai le port obligatoire du masque à travers leurs règlements, qui sont municipaux", a-t-elle expliqué. "Je pense que c'est raisonnable", a insisté la maire de Paris, en invitant à "ne pas infantiliser les gens, leur faire confiance en portant ce message: s'il y a plus d'espace, il y aura moins de concentration au même endroit".
La maire de Paris Anne Hidalgo a de nouveau réclamé mercredi l'ouverture des parcs et jardins à Paris, refusée par le gouvernement, en proposant notamment un filtrage des entrées pour éviter une surfréquentation.
orangesum-976
Le vent serait-il en train de tourner pour Cyril Hanouna ? En dépit d'une rentrée 2016 toujours au top dans les audiences, l'animateur du programme phare de C8 Touche pas à mon poste ! a (déjà) été au centre de plusieurs polémiques en quelques semaines. En effet, entre bad buzz et signalements au CSA, le présentateur ne semble plus faire l'unanimité. Cela malgré ses arguments avançant que seuls des journalistes "teubés" le critiquent, ne saisissant pas son sens de l'humour. L'humiliation de tropDernièrement, Matthieu Delormeau, l'un des sous-fifres de "Baba", a été victime d'une véritable humiliation en direct. Petit rappel des faits : suite à une intervention de son chroniqueur souffre-douleur, Cyril Hanouna l'a pris violemment à parti à la stupéfaction générale. "Non mais, excu­sez-moi, je vais quand même reve­nir sur un truc, parce que j'en ai assez qu'il dise "sur NRJ12 j'étais...". NRJ12 ils vous ont mis dehors comme une merde. On va pas se mentir, si, c'est vrai. Arrê­tez. Parce que je vais racon­ter l'histoire ! Qui c'est qui est venu en juillet dans mon bureau comme une pleu­reuse, hein ? Mais ferme ta gueule ! Quel bouf­fon celui-là !", a lâché sans ménagement le présentateur vedette. Reprise dans de nombreux médias, cette séquence choquante a remué le monde du petit écran. Pour se défendre, le trublion a cependant assuré que le public savait qu'il s'agissait d'une simple "vanne" et que seule la presse faisait du mauvais esprit. Que pense vraiment le public ? Nos confrères de Télé-Star ont alors logiquement décidé de donner la parole aux Français quant à cet événement, en mettant en place un sondage, organisé en collaboration avec l'Institut Harris interactive. La question "Cyril Hanouna a-t-il été humiliant envers Matthieu Delormeau pendant l'émission du 27 septembre dernier ?" a donc été posée à un échantillon représentatif de 1 069 personnes. Le moins que l'on puisse dire, c'est que les résultats se sont révélés sans appel, avec 77% des interrogés qui ont répondu "oui". Davantage, 75% trouvent l'animateur généralement "agaçant" et 59,2% avouent avoir une "mauvaise opinion" de lui. Le temps de la remise en question serait-il venu ? Il semblerait que oui...
À chaque semaine, une nouvelle polémique pour Touche pas à mon poste ! et Cyril Hanouna. Se défendant toujours contre les critiques qu'il a reçu ces dernières semaines, le présentateur a fait l'objet d'un sondage commandé par Télé Star pour connaître les véritables sentiments des Français à son égard... Et le moins que l'on puisse dire c'est que les résultats sont surprenants !
orangesum-977
Ce mercredi, à l'occasion des questions au gouvernement, Manuel Valls a tranché : "il n'y aura pas de remise en cause de l'article 2". Le président du groupe PS à l'Assemblée Bruno Le Roux a ouvert une porte qui aura tôt fait d'être refermée ce mercredi 25 mai. Alors qu'il s'était montré favorable à une évolution sur l'articulation accords de branche/entreprise, prévue à l'article 2 du projet de loi Travail, la réaction du gouvernement a été rapide. Le Premier ministre a écarté toute remise en cause de cet article, abondant dans le sens du porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll, qui avait déclaré plus tôt : "il n'est pas prévu de revoir les principes" de cet article vivement contesté. Manuel Valls met ainsi un terme à la confusion qui planait autour de l'éventualité d'une évolution de l'article 2 de la loi El Khomri, et le répète : "il n'y aura pas de retrait" du texte."La CGT ne fait pas la loi dans le pays", a déclaré le Premier ministre lors de la séance des questions au gouvernement. Invité de "Questions d'info" LCP-France Info-Le Monde-AFP ce mercredi, Bruno Le Roux avait dit souhaiter voir s'il y a "une possibilité que la branche donne un avis a priori", et non a posteriori sur l'accord d'entreprise, "ce qui est demandé par de nombreux syndicats". C'était aussi une proposition du rapporteur du texte Christophe Sirugue, qui n'avait pas été retenue. Le gouvernement, à travers la voix de Stéphane Le Foll, a rapidement clarifié sa position : "il n'est pas question de revenir" sur cet article 2. "Ce n'est pas ce que demande la CGT", a-t-il fait valoir ce mercredi sur France Info. Le syndicat exigeant le retrait pur et simple de la loi, Stéphane Le Foll estime qu'il "est difficile d'imaginer des négociations".- CONFUSION ET RÉTROPÉDALAGE -"Il y a d'autres syndicats aussi qui représentent beaucoup de salariés qui aujourd'hui sont plutôt majoritaires. Or, il faudra qu'on tienne compte de tout cela", a-t-il poursuivi. "Est-ce qu'un syndicat, parce qu'il revendique le retrait, peut imposer une décision" aux autres sur une autre position ? a encore demandé Stéphane Le Foll. Après ces déclarations du porte-parole du gouvernement, M. Le Roux a ensuite tenu à préciser ses propos à la presse. "Je ne suis pas pour revoir les principes de l'article 2, pour nous il n'y a aucune actualité au retrait du texte, la CGT s'est isolée en demandant le retrait du texte, il n'y aura aucune inversion de la philosophie du texte", a affirmé ce proche de François Hollande. "Simplement, il y a des débats qui n'ont pas été clos en première lecture. Je ne sais pas s'ils aboutiront, mais ils doivent pouvoir continuer à vivre et notamment (en ce qui concerne) la relation entre l'accord d'entreprise et les accords de branche, et la question des taux des heures supplémentaires, qui est un sujet qui inquiète les Français", a ajouté le député de Seine-Saint-Denis. Face à cette confusion, Jean-Claude Mailly, secrétaire général de FO, a réagi sur sur France Info : "Pardonnez la brutalité de mes propos, mais je constate que c'est un peu le bordel quand même. Il y a le président du groupe socialiste qui commence à dire qu'il y a effectivement un problème sur l'article 2, et le porte-parole du gouvernement qui ferme la porte." Mais sa position reste claire : "tant que le gouvernement ne revient pas sur cet article 2, nous continuerons la mobilisation", a affirmé le représentant syndical, tout en soulignant qu'il n'avait "jamais coupé les ponts du dialogue". Plus tard dans la journée, à l'occasion des questions au gouvernement, le Premier ministre Manuel Valls a mis un terme à la confusion. "Il n'y aura ni retrait du texte, ni remise en cause de l'article 2, car c'est le coeur de la philosophie du texte", a-t-il dit devant les députés. "Revenir sur ces dispositions, je cite, +ce serait porter un coup dur aux salariés, car ils perdraient le bénéfice des nouveaux droits que ce texte leur accorde+", a dit M. Valls, citant des propos du secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, qui s'est rallié au soutien du projet de loi après avoir obtenu des modifications, début mars.
L'article 2 du projet de loi Travail crée des remous au sein de la majorité. Alors qu'il cristallise la grogne syndicale et sociale, la question de son amendement divise les cadres du Parti socialiste.
orangesum-978
En déplacement en Seine-Saint-Denis, le ministre de la Santé Olivier Véran a rappelé samedi 25 avril l'objectif du gouvernement "de réaliser entre 500.000 et 700.000 tests par semaine au moment de la levée du confinement", le 11 mai, contre 300.000 actuellement. D'après lui, la France a déjà considérablement augmenté ses capacités de test. "Rien qu'hier en Île-de-France, 20.000 tests ont été réalisés", a-t-il affirmé. "Ce que l'Île-de-France réalise en une journée correspond à la capacité du pays entier il y a peu", a-t-il insisté. "Tester 60 millions de Français tous les jours, c'est impossible", a toutefois précisé Olivier Véran. "Admettons qu'on considère que toute personne est potentiellement malade", a-t-il concédé, soulignant qu'il faudra alors tester tout le monde. "Qu'est-ce qu'on fait demain? On va faire tester 60 millions de Français tous les jours ? Non seulement c'est impossible, mais aucun pays au monde ne le fait", a-t-il martelé. "Un dépistage tous azimuts de tout le monde dans une entreprise un matin (...) ça n'a pas de sens au niveau médical et scientifique", a-t-il insisté, alors que certaines sociétés comme Veolia ont annoncé leur intention de soumettre leurs salariés à des tests de dépistage au moment de leur reprise d'activité, après le déconfinement annoncé pour le 11 mai. Olivier Véran a par ailleurs souligné que ces tests constituaient "un examen médical qui ne peut pas être imposé" par l'employeur mais qui doivent se faire sur "prescription médicale". Le ministre s'exprimait en marge d'une visite à la Maison de la solidarité à Saint-Denis, cruciale pour la distribution d'aide alimentaire, où l'accompagnait la secrétaire d'Etat aux Solidarités Christelle Dubos. Auparavant il s'était rendu dans un laboratoire de tests qui a adapté son activité à l'épidémie de coronavirus de cette commune populaire. Il s'agissait de son premier déplacement depuis un mois. La "priorité nationale" sera alors de tester tous les cas suspects (les personnes présentant des symptômes du Covid-19) et les personnes ayant été en contact rapproché avec des cas confirmés de coronavirus, a-t-il rappelé. "Si après on voit qu'on n'est pas saturé en capacité de tests et qu'on peut élargir les critères, on le fera progressivement", a-t-il affirmé. En attendant, pour "limiter au maximum" la circulation du virus du fait de personnes asymptomatiques, le gouvernement s'appuie sur la prolongation des mesures de "distanciation sociale" (interdiction des rassemblements, etc.) et la réalisation de tests aléatoires à des fins de surveillance épidémiologique. Plusieurs modèles de tests sérologiques, sont par ailleurs "en cours de calibrage et de validation par les autorités sanitaire", a-t-il aussi rappelé, espérant en avoir validé quelques-uns "la semaine prochaine". Ces tests sanguins permettent de savoir si une personne a été infectée par le virus, qu'elle ait présenté des symptômes ou non, et le niveau d'anticorps développé offrant une potentielle immunité.
En déplacement en Seine-Saint-Denis, le ministre de la Santé a souligné samedi que le nombre de tests réalisés chaque jour pour dépister le coronavirus avait considérablement évolué depuis le début de la crise et qu'il atteindrait les 500.000 par semaines d'ici au 11 mai. "Tester 60 millions de Français tous les jours est impossible", a-t-il néanmoins prévenu.
orangesum-979
Le 13 avril, le chef de l'État avait promis un plan spécifique d'aide pour les secteurs "durablement impactés", dont le secteur culturel. "Un mandat clair a été donné en ce sens au ministre de la Culture Franck Riester, qui y travaille en lien avec les autres ministères concernés et en menant des concertations avec chaque filière", précise la présidence. Au préalable, le chef de l'État échangera pendant environ deux heures avec des artistes de différents domaines (littérature, danse, cinéma, théâtre, cirque contemporain, musique classique, musiques actuelles, art contemporain) dont le nom n'a pas été divulgué, en présence de Franck Riester et de ses collègues de l'Economie Bruno Le Maire et du Travail Muriel Pénicaud. Cet entretien, explique l'Élysée, portera sur l'impact de la crise sur leurs métiers, les mesures d'accompagnement et de soutien aux structures de production et de diffusion, ainsi que sur la meilleure façon de maintenir la présence de la culture malgré les contraintes imposées par l'épidémie. Les artistes pourront également exprimer leurs aspirations pour les prochains mois et leur vision pour "réinventer la place de la culture dans notre pays", ajoute l'Élysée. Dans une tribune publiée le 30 avril, des nombreuses personnalités de la culture, dont Catherine Deneuve, Jean Dujardin, Omar Sy, Clara Luciani, Oxmo Puccino ou Léa Seydoux, avaient exhorté le président de la République à agir pour aider la culture. Ils reprochaient notamment au ministère de la Culture l'absence de précision des mesures mises en place pour aider un secteur qui "fait vivre 1,3 million de personnes" et réclamaient une prolongation des droits des intermittents au-delà de cet été où toute activité est stoppée. Interpelé, le chef de l'Etat avait tweeté le 2 mai: "L'État continuera d'accompagner (les artistes), protègera les plus fragiles, soutiendra la création" et promis des annonces pour ce mercredi. Ce qui suscite depuis une immense attente dans tous les secteurs culturels. Alors que festivals et concerts sont annulés pour tout l'été, que les théâtres et cinémas resteront fermés jusqu'à nouvel ordre et que tournages et répétitions sont suspendus, tout l'écosystème de la culture est laminé par la pandémie et la nécessité de distanciation sociale. Mardi, Franck Riester a annoncé travailler sur un dispositif de protection des intermittents pour l'été mais sans se prononcer sur l'"année blanche" pour leurs droits qu'ils réclament.
Emmanuel Macron tiendra mercredi matin une visioconférence avec des artistes de différents domaines avant d'annoncer les premières orientations d'un "plan pour la culture" que "le gouvernement sera amené à mettre en oeuvre rapidement", a annoncé l'Elysée mardi soir.
orangesum-980
Une partie de la droite et de l'extrême droite ont dénoncé la "coupable naïveté" de l'exécutif après les attaques de Carcassonne et Trèbes. Le président des Républicains (LR), Laurent Wauquiez, et celui de Debout la France, Nicolas Dupont-Aignan, ont notamment réclamé "le rétablissement de l'état d'urgence". Ils ont également réitéré leur demande de rétention administrative des fichés S (pour "sûreté de l'État") les plus dangereux et l'expulsion des étrangers qui seraient dans ce cas."Je crois qu'il y a une certaine confusion entre les personnes fichées S et les personnes inscrites au FSPRT", a répondu Gérard Collomb, ce samedi 31 mars dans Ouest-France. "Ce dernier fichier suit le parcours de personnes radicalisées, alors que le fichier S est un sous-ensemble du fichier des personnes recherchées. Mais l'un comme l'autre sont des fichiers administratifs qui visent à aider au travail des services de renseignement"."Frédéric Péchenard le dit lui-même""Mettre en prison les 26.000 fichés S, ou ceux qu'on jugerait dangereux est impossible, car l'inscription dans un fichier n'est pas une preuve de culpabilité", a ajouté le ministre. "Frédéric Péchenard (élu LR et ex-directeur de la police nationale), qui n'est pas réputé pour être laxiste, le dit lui-même. Quant à l'expulsion d'étrangers en situation régulière et connus pour radicalisation, c'est déjà le cas. Nous avons réalisé 20 expulsions en 2017, un nombre jamais atteint auparavant", a fait valoir le ministre de l'Intérieur. Lundi, le vice-président LR de la région Île-de-France chargé de la sécurité, Frédéric Péchenard, avait expliqué que les demandes de Laurent Wauquiez étaient "très difficile à mettre en œuvre, techniquement et juridiquement". Estimant que "les signaux faibles étaient parfaitement décelés" par les services de renseignement français, l'ex-directeur général de la police nationale a dit préférer "d'autres mesures peut-être moins spectaculaires mais plus efficaces" telles que le rétablissement des perquisitions administratives et le renforcement du renseignement pénitentiaire, afin d'"affiner pour savoir qui va passer à l'acte" parmi ces personnes."C'était difficilement prévisible"À la date du 20 février 2018, 19.745 personnes étaient inscrites au Fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT). Créé en 2015, ce fichier vise à comptabiliser tous les islamistes radicaux présents en France et susceptibles de constituer une menace, afin d'assigner un service à leur suivi et d'éviter "les trous dans la raquette". On y trouve aussi bien un homme signalé par son employeur parce qu'il ne veut plus serrer la main des femmes, une mineure récemment convertie à l'islam radical ou un homme en lien avec le groupe État islamique (EI) se disant prêt à passer à l'acte. Y figurent aussi ceux qui sont partis ou soupçonnés d'être en zone irako-syrienne. Tous les "fichés S" (pour "sûreté de l'Etat") ne sont pas inscrits au FSPRT, et inversement. Et pour cause : ils ne sont pas tous liés à l'islam radical. La fiche "S" est un outil de police servant notamment à repérer un individu lorsqu'il tente de passer les frontières. Elle ne justifie pas à elle seule l'inscription au FSPRT. Il faut qu'il y ait d'autres facteurs aggravants, indiquant une radicalisation ou une volonté de passer à l'acte. Radouane Lakdmin "était inscrit au FSPRT depuis 2015, mais les investigations initiées par les services de renseignement n'avaient mis en évidence aucun signe laissant présager un passage à l'acte", a rappelé Gérard Collomb. "La Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) l'avait donc convoqué, comme cela se pratique pour un entretien administratif. Elle souhaitait s'assurer qu'il ne présentait plus de signe de radicalisation avant que son dossier ne soit éventuellement mis en veille". Et d'ajouter : "Le comportement de l'auteur suscite de nombreuses interrogations. Je vous rappelle qu'il a, le jour des faits, emmené sa sœur à l'école avant de réaliser son projet terroriste. C'était donc difficilement prévisible". "La menace s'est transformée"Faut-il réinstaurer l'État d'urgence ? "Je rappelle que pendant l'État d'urgence, cinq attentats ont été commis sur notre sol (Magnanville, Nice, Saint-Étienne-du-Rouvray, Paris sur les Champs-Élysées et Marseille). Si on était sorti de manière sèche de l'état d'urgence, sans prendre d'autres mesures, évidemment cela aurait été inconséquent", a répondu le ministre. "Mais ce n'est pas le cas, nous avons adopté la loi relative à la Sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme en octobre"."La menace terroriste étant permanente, cette loi a inséré dans le droit commun des outils permettant de prendre des mesures de police administrative contraignantes : des mesures individuelles de surveillance ou encore la possibilité de procéder à des visites domiciliaires, etc", a-t-il ajouté. "Ce texte était critiqué par une partie de l'opinion comme étant 'liberticide'. Mais il y avait besoin de ces mesures pour le travail quotidien des services. Elles viennent d'ailleurs, d'être confirmées jeudi par le conseil constitutionnel"."J'ai régulièrement rappelé, depuis que je suis ministre, que la menace n'avait pas disparu. Elle s'est transformée", a également martelé Gérard Collomb à Ouest-France. "Nous sommes passés d'attentats commandités depuis le front irako-syrien à une menace essentiellement endogène, avec des individus qui se sont radicalisés, quelques fois en petit groupe, et peuvent passer à l'acte rapidement"."Pour détecter cette menace et l'enrayer, nous renforçons les moyens des services de renseignement : 1 900 postes supplémentaires seront créés sur l'ensemble du quinquennat. Et en 2018, le budget de fonctionnement de la DGSI augmentera de 17,5 %", a-t-il poursuivi. "Nous travaillons en permanence sur des individus radicalisés et nous mettons tout en oeuvre pour déceler un passage à l'acte imminent et déjouer des attentats. L'an dernier, vingt attentats ont été déjoués et deux en 2018.
Dans un entretien accordé à Ouest-France, Gérard Collomb a assuré samedi "comprendre l'émotion des Français" après les attentats jihadistes dans l'Aude qui ont fait quatre morts le 23 mars. Mais pour le ministre de l'Intérieur, il est "impossible" de "mettre en prison les 26.000 fichés S, ou ceux qu'on jugerait dangereux, car l'inscription dans un fichier n'est pas une preuve de culpabilité".
orangesum-981
Les excès de vitesse sur les routes ont bondi de 30% en décembre. Rien d'étonnant puisque les "gilets jaunes" ont passé leur colère à partir du 17 novembre sur la moitié des radars automatiques de France qui, pour la plupart, ne flashent plus. Mais, plus étonnant, ils peuvent encore mesurer les vitesses des véhicules, d'où ce chiffre impressionnant révélé par RTL ce mardi matin. Les chauffards, qui ne peuvent être identifiés, s'en sont donnés à coeur joie pendant ce mois où beaucoup prennent la route pour passer les fêtes en famille ou entre amis. A la radio, le délégué interministériel à la sécurité routière, Emmanuel Barbe, a dit craindre une hausse des accidents : "Les radars étaient voilés et le cliché n'était pas exploitable. On voit bien que tout le monde accélère et cela va se payer en morts. Il faut vraiment que cela cesse". Les radars automatiques ont permis de sauver 23 000 vies entre 2003, date d'installation des premiers appareils, et 2012, selon la Sécurité routière. La Cour des comptes indiquait que 40 radars avaient été complètement détruits sur l'ensemble de l'année 2017. En 2018, ce serait près de 1 750 radars sur 2 500 qui auraient été dégradés ces dernières semaines en France. Dans certains départements, ce sont jusqu'à 90% des appareils qui seraient hors service, d'après Le Figaro. Le ministère de l'Intérieur a refusé mi-décembre de commenter ces chiffres et a seulement reconnu une "augmentation forte" des dégradations. Une vingtaine de personnes, ayant abîmé des radars, a été appréhendée. Ces dégradations représentent un manque à gagner important pour l'Etat, d'autant plus que les réparations coûteront plusieurs dizaines de millions d'euros. Le délégué interministériel à la sécurité routière, Emmanuel Barbe, a annoncé sur RTL : "Nous réparerons bien évidemment tous les radars parce que c'est vital". Mais il n'a pas donné de calendrier. Nul doute qu'il y aura encore moult excès de vitesse en janvier.
Les automobilistes profitent du fait que de nombreux radars automatiques soient hors service pour dépasser les limitations de vitesse, révèle RTL.
orangesum-982
"Nous allons faire une démonstration publique sur la Seine avec cinq Sea Bubbles, qui seront installées au pied de l'Assemblée nationale", explique le naviagateur, associé avec le véliplanchiste Anders Bringdal pour ce projet futuriste. La Sea Bubble est une embarcation électrique et écologique qu'Alain Thébault rêve de voir voler au dessus de la Seine. Les Sea Bubbles sont en fait surélevées sur de fines ailes qui elles, gardent le contact avec l'eau. Conduite par un pilote, elle pourra transporter à son bord quatre passagers. À l'image des taxis ou VTC, le véhicule pourra être réservé par les usagers via une appli. "Ce n'est pas un gadget. Je voudrais que le plus grand nombre de gens puisse les utiliser pour les déplacements est ouest, pour desservir La Défense. Et pourquoi pas imaginer des couloirs pour les Bubbles, comme pour les bus ? Il faut vraiment contribuer à réduire le nombre de voitures en ville et c'est maintenant que ça se passe", explique Alain Thébault. Une tendance dans l'air du temps alors que les voies sur berge sont désormais fermées aux voitures. Le projet a d'ailleurs charmé Anne Hidalgo puisque dès novembre dernier, la maire de Paris a approuvé l'expérimentation des Sea Bubbles dans la capitale. Où garer ces Sea Bubbles ? Pour ses stations d'amarrage, Alain Thébault déjà a imaginé que "des hydroliennes placées sous les docks produiront de l'énergie grâce au courant du fleuve, ce qui permettra de recharger les bulles en temps réel". L'entrepreneur espère voir ses bulles glisser sur les fleuves du monde entier. Le pari n'est pas gagné mais on s'en approche. Selon Le Parisien, les villes américaines de New York, Miami et Seattle sont déjà intéressés.
Les taxis du futur prendront bientôt la Seine. Inventée par le navigateur Alain Thébault, la Sea Bubble et sa drôle de silhouette pourraient être testées sur le fleuve parisien dès le printemps prochain, rapporte Le Parisien mercredi 26 octobre.
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Un MC Donald's saccagé, une concession Renault vandalisée, un engin de chantier incendié... Près de 1200 Blacks Blocks étaient présents à l'avant du cortège des manifestations syndicales du 1er mai à Paris. Arrivés boulevard de l'hôpital, ces militants anarchistes d'extrême gauche, rassemblés autour de banderoles comme "premiers de cordée, premiers guillotinés" ou "risques à l'ordre public", s'en sont violemment pris aux vitrines et au mobilier urbain. Le black bloc est une tactique qui consiste à manifester tout de noir vêtu, pour assurer l'anonymat et exprimer une critique antisystème : "On en a marre de ce système capitaliste qui détruit tout, de la répression policière brutale contre ceux qui s'y opposent. On veut un changement radical, qu'on écoute la société, on veut de l'écologie, de l'altermondialisme", a déclaré l'un d'entre eux, se décrivant comme un étudiant de 19 ans, interrogé sous couvert d'anonymat. "On est là parce que la situation est apocalyptique. Ça fait deux mois qu'on essaie de faire sauter les facs, les gares mais ça ne marche pas ", témoignait un autre. Avant l'événement, le black bloc n'existe pas ; après l'événement, il n'existe plusFonctionner sans hiérarchie, c'est le principe-même des Blacks Blocs, mais leur atout réside surtout dans leur capacité à s'organiser et se coordonner de manière éphémère. Avant l'événement, le black bloc n'existe pas ; après l'événement, il n'existe plus. Dans son livre "Pour un nouvel art politique", l'historienne Dominique Baqué rappelle ainsi que les Black Blocs sont apparus "à Berlin-Ouest au cours de l'hiver 1980, souvent issus des squats, libertaires et anarchistes, prônant l'appropriation violente des biens matériels produits par le capitalisme". Les Blacks Blocs avaient déjà réalisé une démonstration de force lors des manifestations contre la loi Travail du printemps 2016. La police avait estimé leur nombre à 500 contre 1200 lors de la manifestation de mardi. Une montée en puissance déjà remarquée lors de l'évacuation de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes ou encore lors de l'occupation de facs où des Blacks Blocs étaient présents : "Ils espèrent que ces violences subies leur permettront de convaincre d'autres militants présents sur les manifestations, mais aux méthodes pacifiques. Enfin, ils y voient un moyen d'obtenir un écho médiatique et de prouver à l'opinion publique que l'Etat n'est pas capable de tenir la rue", a expliqué au Parisien Olivier Cahn, maître de conférences à l'université de Cergy-Pontoise (Val-d'Oise), spécialiste de ces manifestants ultra-violents. Bien que leur venue était connue des services de police, leur nombre, lui, l'était moins. Et ces groupuscules sont très difficiles à contenir : "Ce sont des gens parfaitement organisés, qui arrivent par groupes de deux ou trois, qui se 'désilhouette', c'est-à-dire qu'ils arrivent avec un blouson rouge, il le retourne et il est noir", a détaillé Dominique Rizet, spécialiste police de BFMTV. "On pourrait envisager tous les filtrages, mais ils trouvent leurs projectiles sur place", insiste David Le Bars, du syndicat des commissaires de la police nationale, qui juge leurs techniques "imparables, paramilitaires".
Mardi, lors du défilé syndical du 1er mai, 1200 Blacks Blocks, des individus appartenant à des groupuscules d'extrême gauche, ont vandalisé vitrines et mobilier urbain, avant d'être interpellés par les forces de l'ordre. Qui sont-ils et quelles sont leurs revendications?
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La jeune femme de 35 ans avait été sexuellement agressée dans le métro à Paris le 29 octobre dans la soirée. Elle avait alors décidé de sortir son téléphone et de filmer son agresseur. Il était resté à proximité après lui avoir touché les fesses alors qu'il se savait filmé. Il s'était finalement éloigné après avoir lancé un clin d'oeil à sa victime. Celle-ci avait alors posté la vidéo sur Twitter. Les policiers de la brigade des chemins de fer (BRF) pensent l'avoir interpellé lundi 5 novembre à la garde de Fontenay-sous-Bois (Val-de-Marne) et placé en garde à vue, rapporte Le Parisien mardi 6 novembre. La jeune femme est attendue dans les locaux de la BRF mardi après-midi pour identifier son agresseur, poursuit le quotidien francilien. La trentenaire avait ensuite porté plainte. L'enquête avait été confiée à un groupe spécialisé dans les agressions sexuels. Avec le retentissement de la vidéo de la victime, les policiers de la BRF avaient déjà fait saisir les images du quai de la ligne 1 du métro, à Gare de Lyon. Elle s'y trouvait alors qu'elle rentrait de Marseille. "Juste après m'avoir touchée, il s'est retourné vers moi et il m'a fait un petit rictus glaçant, un sourire en coin vicelard", avait-elle raconté au Parisien. "J'ai décidé de filmer mon agresseur pour reprendre le contrôle, pour ne plus me sentir en position de victime", poursuivait-elle. Selon le quotidien, l'agresseur présumé aurait fait plusieurs autres victimes. Il encourt une peine de cinq ans de prison et une amende de 75.000 euros
Les images montrant un agresseur sexuel dans le métro parisien, filmé par sa victime, avait été largement relayées sur les réseaux sociaux. Un suspect, qui pourrait être cet homme, a été interpellé lundi dans le Val-de-Marne, selon Le Parisien.
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Ce lundi 7 septembre, Marlène Schiappa, ministre déléguée à la Citoyenneté, a confirmé la volonté de l'Etat de lutter contre le séparatisme. Emmanuel Macron l'a annoncé lors de son discours au Panthéon, le gouvernement planche actuellement sur un projet de loi visant à protéger la laïcité. "Le séparatisme, celui contre lequel on lutte au gouvernement, c'est l'action de constituer un groupe qui a pour but de s'organiser en marge de la République et de manière hostile à la République et souvent de façon violente", a détaillé la ministre déléguée à la Citoyenneté ce lundi matin sur RTL. Dans le viseur du gouvernement, l'islam politique et "ses dérives sectaires qui veulent faire que les lois d'un petit groupe soient plus importantes ou supérieures aux lois de la République", a rappelé Marlène Schiappa. Jean Castex avait déjà annoncé courant juillet que la lutte contre l'islamisme radical était "une préoccupation majeure" de l'exécutif. Financement des mosquées, interdiction des certificats de virginité... La ministre a indiqué qu'un projet de loi sera présenté "d'ici l'automne". Parmi les sujets sur lequel la future loi entend légiférer : le financement des mosquées. "Ça fait partie des grands sujets", a-t-elle ajouté. "Près de 250 lieux prêchant des idées séparatistes ont été fermés", a précisé Marlène Schiappa. Mais il reste des zones grises ajoute la ministre, d'où ce projet de loi qui "nous permettra d'être beaucoup plus ferme". Le gouvernement veut aussi faire interdire les certificats de virginité. "Nous engagerons des poursuites pénales grâce à cette loi", a-t-elle précisé. Les médecins qui produisent ce genre de certificats feront l'objet de poursuites. Enfin, les associations devront signer un contrat de respect de la laïcité et le respecter, sans quoi elle ne toucheront pas d'aides publiques.
Marlène Schiappa était l'invitée de RTL ce lundi 7 septembre. Elle est revenue sur le sujet du séparatisme et a esquissé les contours de la future loi.
orangesum-986
Aucune cérémonie officielle n'est prévue pour commémorer la proclamation, le 1er septembre 1920, de l'Etat du Grand-Liban par les autorités mandataires françaises depuis la Résidence des Pins. C'est dans ce lieu emblématique que le président français Emmanuel Macron rencontrera mardi les représentants d'une classe politique qui s'accroche désespérément à ses privilèges. Sa mission, moins d'un mois après l'explosion (au moins 188 morts, plus de 6.500 blessés) sera de les convaincre de sauver le pays en acceptant, enfin, des réformes politiques et économiques indispensables. En amont de ce nouveau déplacement, son ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian n'y est pas allé par quatre chemins: "Le risque aujourd'hui, c'est la disparition du Liban", a-t-il dit. Dans un pays où la population s'est relevée après de nombreux drames, cette fois l'abattement semble total."C'est la plus grande crise vécue par le Liban. C'est encore pire que la guerre" civile (1975-90), estime Rose Ghulam, 87 ans, dont la maison a été détruite par le souffle de l'explosion ayant défiguré Beyrouth."Nos dirigeants n'ont aucune conscience, ils ne sont pas honnêtes, comment peuvent-ils reconstruire nos maisons? Il faut tous les changer", ajoute l'institutrice à la retraite, née sous le mandat français.- Point de non-retour -Pour de nombreux Libanais en lutte contre la corruption de leurs dirigeants depuis le mouvement de contestation d'octobre 2019, l'explosion, due à une énorme quantité de nitrate d'ammonium stocké dans le port de Beyrouth selon les autorités, constitue un point de non-retour. Les politiques, au courant de la présence de cette matière à haut risque depuis des années, se sont rejeté la balle et n'ont pas rendu de comptes à la population jusque-là. L'ensemble de la société civile les accuse plus largement de ne pas avoir été capables, 30 ans après la fin de la guerre civile, d'édifier un Etat de droit."Le système politique est au bout du rouleau. Tout le monde dit qu'on ne peut pas continuer comme ça, y compris les acteurs politiques, mais ils sont pris au piège. Ce système agit comme une souricière dans laquelle ils sont coincés", estime l'universitaire Karim El-Mufti. Si le pays a vécu un âge d'or dans les années 1960, son histoire est surtout une succession de crises politiques, entrecoupées d'épisodes de violence. La crise économique actuelle, la plus grave de son histoire, a brutalement appauvri en quelques mois la population, faisant basculer plus de la moitié dans la pauvreté."Le point de rupture est atteint", estime l'enseignant-chercheur en Sciences politiques et droit international. Principal mis en cause: le système censé répartir équitablement le pouvoir entre confessions religieuses. Hérité de l'ère ottomane, il devait être aboli à terme par l'accord de Taëf en 1989, qui a mis fin à la guerre civile. Mais rien n'a été fait. Au contraire, la répartition des plus hauts postes -chef de l'Etat chrétien maronite, Premier ministre musulman sunnite et président de l'Assemblée musulman chiite- a été poussée à l'extrême. Désormais, elle paralyse l'Etat. Plus aucune décision, plus aucune nomination, même aux échelons les plus bas de l'administration, n'arrivent à être prises puisqu'il est nécessaire d'obtenir l'accord des politiciens des multiples communautés. Dimanche, le président Michel Aoun a annoncé vouloir oeuvrer pour un "Etat laïc", mais cette déclaration risque de rester un voeu pieux."Le Liban risque de disparaître", avertit M. Mufti.- Bientôt "minuit"? -En raison de son extrême fragmentation, le Liban a toujours été une caisse de résonance des conflits de la région, comme l'actuel bras de fer entre l'Iran et les Etats-Unis. Dans l'histoire du Liban, "les ingérences étrangères ont toujours existé, et nous avons une culture de clientélisme accru", explique la chercheuse Dima de Clerck. "Nous ne sommes pas un peuple uni, on a toujours besoin d'un parrain étranger."L'historienne relève aussi "l'absence d'une mémoire collective nationale au profit de mémoires portées par les différents groupes identitaires". Ce qui explique pourquoi, "nous n'avons pas de manuels d'histoire unifiés", souligne-t-elle. Face à ce sombre tableau, que reste-t-il du soulèvement d'octobre 2019, vécu par une partie des Libanais comme un moment prompt à façonner un sentiment national transcommunautaire?"Ce qu'il faut (...), c'est un nouveau contrat social. Mais personne n'en a les clés. Ni les groupes politiques, ni les oppositions, ni la communauté internationale", dit Karim El-Mufti. Est-il déjà trop tard? "Il est minuit moins quelques minutes à l'horloge de la fin du Liban. Mais il n'est pas encore minuit", écrit Emilie Sueur, co-rédactrice en chef du quotidien L'Orient-Le Jour.
Endeuillé par l'explosion gigantesque du 4 août, ruiné par la crise économique, prisonnier d'un système politique à bout de souffle, le Liban craint pour sa survie alors qu'il marque dans la tristesse son centenaire.
orangesum-987
Gérard Larcher prévient : laisser la vie politique française se réduite à un Emmanuel Macron "progressiste" contre une Marine Le Pen "populiste" serait "un danger pour la démocratie". Dans un entretien au Parisien ce dimanche, le président LR du Sénat répète : "un choix contraint c'est une démocratie réduite". Et d'ajouter: "les électeurs ont horreur qu'on les enferme dans un non-choix". La gauche PS et la droite parlementaire incarnée aujourd'hui par LR, les deux forces qui ont dominé la vie politique française pendant des décennies, étaient l'une et l'autre absentes du second tour de la présidentielle de 2017, conclue par la victoire d'Emmanuel Macron sur Marine Le Pen. Deux ans plus tard, les élections européennes remportées par le RN lepéniste (23,3%) devant les macronistes de LREM (22,4%) ont confirmé la rélégation électorale de LR (8,5%) et du PS (6,2%). Larcher pousse la droite à "se mettre au travail"Il y a danger pour la démocratie si on la réduit à un choix binaire", assure le président du Sénat, "mais aussi danger pour le pays de penser que tout se résoudrait à ce débat, surtout dans la période de crise profonde que nous traversons : crise sociale, crise identitaire, montée des populismes et des communautarismes. Je ne voudrais pas voir sur ma télévision, le soir du second tour de la présidentielle de 2022, l'image inversée de celle de 2017...". Il faut donc que la droite réagisse, pour Gérard Larcher : "Il faut se mettre au travail pour recréer un espace politique entre LREM et RN". Interrogé sur les personnalités qui seraient susceptibles d'incarner un tel espace en 2022, il mentionne le président de l'Association des maires de France (AMF), François Baroin, mais aussi Xavier Bertrand et Valérie Pécresse, respectivement à la tête des régions Hauts-de-France et Ile-de-France, et Bruno Retailleau, le chef de file des sénateurs LR.
Le président LR du Sénat refuse de voir la vie politique française réduite à un duel entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen.
orangesum-988
► Quatre présidents de la République, huit chefs du gouvernementParmi les huit présidents qui se sont succédé depuis 1958, quatre sont énarques. Il s'agit de Valéry Giscard d'Estaing, Jacques Chirac, François Hollande et Emmanuel Macron. C'est également le cas de huit des 22 Premiers ministres. Jacques Chirac bien sûr, qui fût chef du gouvernement sous la présidence de François Mitterrand, entre 1986 et 1988, mais aussi Laurent Fabius, Michel Rocard, Édouard Balladur, Alain Juppé, Lionel Jospin, Dominique de Villepin et Édouard Philippe. Au sein du gouvernement, sur les 656 ministres et secrétaires d'État que compte pour le moment la Ve République, 96 ont fait l'ENA, selon le décompte de l'AFP.► Valéry Giscard Giscard, le pionnierLe 8 janvier 1959, lorsqu'est nommé le premier gouvernement de la Ve République, Valéry Giscard d'Estaing, secrétaire d'État aux Finances, est, à 32 ans, le seul énarque. En 1974, il sera encore le tout premier énarque à être élu président. Ses prédécesseurs étaient nés trop tôt pour avoir pu faire l'ENA, qui a été créée après-guerre, en 1945.► Sous Pompidou, l'ère des énarquesS'ils ne sont qu'une poignée sous la présidence de Charles de Gaulle, entre 1958 et 1969, les énarques connaissent leur apogée sous celle de Georges Pompidou. Entre 1969 et 1974, sur les 69 ministres de ses gouvernements successifs, 23% sortent de l'ENA. Une proportion qui est montée à 37% dans l'un de ses gouvernements, d'avril 1973 à février 1974, un record inégalé depuis.► Mitterrand et Chirac pas en restePar la suite, François Mitterrand et Jacques Chirac font également confiance aux anciens élèves de l'école, avec respectivement 18,2% et 20,6% de ministres issus de ses rangs. Les énarques se sont taillé la part du lion pendant les périodes de cohabitation : 32% lorsque Jacques Chirac était le Premier ministre de François Mitterrand, puis 29% lorsque Lionel Jospin était celui de Jacques Chirac. ► Plus de conseillers que de ministresMalgré cette importance dans les hautes sphères de la République, les énarques se font de plus en plus rares depuis la présidence de Nicolas Sarkozy. Si Emmanuel Macron et Édouard Philippe sortent tous deux de cette école, ils n'ont nommé que sept ministres énarques depuis 2017, parmi lesquels Bruno Le Maire, en charge de l'Économie, et la ministre des Armées Florence Parly. Les énarques gardent néanmoins un poids conséquent dans l'entourage des ministres et du président. Un tiers des membres de l'équipe d'Emmanuel Macron à l'Élysée.► Dans quels ministères y a-t-il le plus d'énarques ? Les deux ministères qui ont vu passer le plus d'énarques (41%) sont la Culture et les Affaires étrangères, même si leur passage à la tête de ces ministères était souvent bref. Dans ce dernier, ont défilé notamment Hubert Védrine, Dominique de Villepin, Alain Juppé et Laurent Fabius. viennent ensuite le ministère de la Défense (35%), les grands ministères économiques et financiers (31%) puis le ministère de l'Intérieur (28%). À l'inverse, les ministères de la Justice et de l'Éducation sont bons derniers, avec seulement 13% d'anciens élèves de l'ENA.
Quel est le poids des énarques dans la Ve République ? Au total, la moitié des présidents, un tiers des Premiers ministres et un ministre sur sept sont passés par les bancs de la prestigieuse École nationale d'administration, qu'Emmanuel Macron veut faire disparaître.
orangesum-989
Quelques jours après la polémique autour de l'hommage prévu à Philippe Pétain, la tombe de l'ex-maréchal de France a été vandalisée, selon une information du Parisien, confirmée par le parquet des Sables-d'Olonne. La sépulture, qui se trouve sur l'Île-d'Yeu en Vendée, a été prise pour cible dans la nuit du samedi 10 au dimanche 11 novembre, à quelques heures des commémorations de l'armistice de la Première Guerre mondiale. Les gendarmes sont intervenus mardi matin car un individu avait été aperçu rodant autour de la tombe. La sépulture a été retrouvée maculée de peinture noire, avec l'inscription "pour mon père" rédigée sur la pierre blanche, tandis que la croix de bois placée à la tête du caveau a été cassée. Une enquête a été ouverte par la brigade de gendarmerie de l'île-d'Yeu, avec l'appui de la section de recherches d'Angers, précise Le Parisien. La tombe de Philippe Pétain, ancien héros de la Grande Guerre puis chef du gouvernement collaborationniste de Vichy, avait déjà été vandalisée à deux reprises, en 2007 et 2017. "Il y a régulièrement des dégradations, qui peuvent prendre plusieurs types de formes, soit de la peinture, la croix souvent est cassée, soit des pots de fleurs ou des poubelles qui sont déversés", a indiqué à l'AFP la procureure des Sables-d'Olonne, Carine Halley. Pétain : retour sur ses actions pendant la seconde GM - L'info du vrai du 08/11 - CANAL+par L'info du vraiRécemment, l'ex-maréchal des armées a été au cœur d'une polémique car un hommage, finalement annulé, devait lui être rendu au moment des commémorations du 11-Novembre. Le président Emmanuel Macron avait jugé "légitime" d'inclure le maréchal Pétain dans un hommage aux Invalides aux chefs militaires de la Grande Guerre, avant de se rétracter.
La croix qui surplombe la sépulture a été brisée et les mots "pour mon père" ont été inscrits à la peinture noire sur la pierre tombale, révèle Le Parisien mardi 13 novembre.
orangesum-990
M. Abbas avait déjà annoncé la rupture de "toutes les relations" avec Israël et les Etats-Unis après l'annonce du plan américain pour le Proche-Orient en janvier, qui propose notamment l'annexion de la vallée du Jourdain et des colonies juives en Cisjordanie, territoire occupé depuis 1967 par Israël. Pour le président palestinien, ce projet prouve qu'Israël ne se sent plus tenu de respecter les accords de paix d'Oslo de 1993. Et en conséquence, les Palestiniens non plus, a-t-il affirmé mardi soir. Le gouvernement ne se sent plus lié "à partir d'aujourd'hui, à tous ses accords et ententes avec les gouvernements américain et israélien, et toutes ses obligations basées sur ces ententes et ces accords, y compris celles relatives à la sécurité", a-t-il affirmé."Nous avons déjà entendu ça, de nombreuses fois. Mais Abbas doit encore transposer ses mots en actes", estime Hugh Lovatt, analyste au groupe de réflexion du Conseil européen des relations internationales."Alors que l'annexion se profile, sa déclaration doit être interprétée comme un dernier coup de semonce désespéré", renchérit cet analyste. M. Abbas n'a pas donné de détails sur les conséquences pratiques de son annonce. Mais Mahmoud al-Aloul, vice-président du parti Fatah du président Abbas, a affirmé mercredi à l'AFP que les détails seraient finalisés prochainement, assurant que "depuis hier soir, tous les contacts avec les Israéliens, notamment sur des questions sécuritaires, ont cessé."Le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo a dit mercredi "regretter" la décision de M. Abbas d'abroger la coopération sécuritaire avec Israël."Nous espérons que les accords concernant la sécurité vont être maintenus, que le travail sur le terrain pour assurer la sécurité des gens en Israël et des Palestiniens va se poursuivre", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à Washington. D'après des analystes, la fin de la coopération sécuritaire pourrait menacer le calme relatif en Cisjordanie, où vivent 2,7 millions de Palestiniens et plus de 450.000 Israéliens, qui habitent dans des colonies jugées illégales par le droit international.- Pressions -Pour Tareq Baconi, de l'International Crisis Group (ICG), la coopération "ne peut être démantelée du jour au lendemain". Israël contrôle tous les points d'entrée de la Cisjordanie et une coordination avec l'Etat hébreu est nécessaire même lorsque M. Abbas doit se déplacer entre Ramallah et toute autre ville palestinienne."Il n'y aurait pas seulement un impact sur la liberté de mouvement (des Palestiniens) mais sur tout, même sur l'approvisionnement en nourriture", dit M. Baconi, arguant que M. Abbas tente d'augmenter la pression sur Israël pour qu'il modère son projet. Les déclarations de Mahmoud Abbas interviennent juste après l'entrée en fonction d'un nouveau gouvernement "d'union" en Israël entre le Premier ministre Benjamin Netanyahu et son ex-rival Benny Gantz. Or le gouvernement israélien doit se prononcer à partir du 1er juillet sur sa stratégie pour traduire dans les faits le plan du président américain Donald Trump. Joe Biden, candidat démocrate à la présidentielle américaine de novembre, a marqué mardi son opposition au projet d'annexion, estimant qu'il sapait tout espoir de paix, quand l'Union européenne (UE) a rappelé à l'Etat hébreu la nécessité de respecter le droit international. Le roi Abdallah II de Jordanie, seul pays arabe avec l'Egypte à avoir signé des accords de paix avec l'Etat hébreu, a prévenu d'un "conflit majeur" avec son royaume en cas d'annexion. Selon Oded Eran, ancien ambassadeur israélien en Jordanie, Israël craint de mettre en danger ses relations avec le royaume hachémite, son voisin. Dans ce contexte, l'émissaire de l'ONU pour le Proche-Orient, Nickolay Mladenov, a exhorté Israël à "abandonner ses menaces d'annexions" et les dirigeants palestiniens à "reprendre des discussions avec tous les membres du Quartette" (Etats-Unis, Russie, Union européenne et ONU). L'ambassadrice américaine à l'ONU, Kelly Craft, a souligné de son côté qu'une solution ne pouvait passer que par une réunion des deux parties, Palestiniens et Israéliens, à une même "table" de négociations. Et si M. Netanyahu a estimé qu'il "était temps" de passer à l'annexion, son nouveau partenaire et ministre de la Défense Benny Gantz est plus réticent et pourrait, d'après M. Eran, freiner le projet.
Le président palestinien Mahmoud Abbas a renouvelé ses menaces de mettre fin à la coopération sécuritaire avec Israël, qui projette d'annexer des territoires en Cisjordanie occupée, mais la stratégie palestinienne reste confuse dans ce dossier sensible, estiment des analystes.
orangesum-991
-Les divisions semblent de plus en plus marquées chez Les Républicains (LR, ex-UMP). Après les critiques à peine voilées de Nathalie Kosciusko-Morizet, c'est au tour de Bruno Le Maire de faire savoir son mécontentement. Le candidat à la primaire l'a expliqué ce lundi 4 juillet sur France 2 : il ne se sens "pas lié" par certaines propositions votées par son parti en vue de la présidentielle de 2017. Pourquoi ? "D'abord parce qu'il y a dedans des propositions qui me choquent et qui me paraissent de très mauvaises idées", a affirmé le député de l'Eure."MOI, JE FERAI CE QUE JE DIS""La première mesure qui est proposée c'est le rétablissement du cumul des mandats. C'est une très mauvaise idée", a-t-il poursuivi. Selon lui, revenir sur cette mesure phare de la présidence de François Hollande signerait "le retour des fiefs" et de "la baronnie", assurant qu'au contraire, il faut "ouvrir" la vie politique. Bruno Le Maire s'en est également pris directement au président du parti, Nicolas Sarkozy : "Nicolas Sarkozy proposait la TVA sociale, trois semaines après son élection (en 2007), exit la TVA sociale, on y renonce. (...) On a entendu des slogans très forts avec le karcher. Est-ce que les Français ont vraiment l'impression que la sécurité a été rétablie ?", a-t-il demandé. "Quand je vois dans le projet de samedi qu'on propose la dégressivité des allocations chômage, je dis formidable. Sauf que je la proposais en 2011, lorsque j'étais responsable du projet présidentiel et que Nicolas Sarkozy, comme François Fillon, avait écarté cette proposition parce qu'elle allait trop loin. Moi, je ferai ce que je dis. Je tiendrai mes promesses", a-t-il dit.À quelques mois de la primaire (20 et 27 novembre), le Conseil national des Républicains a adopté samedi à Paris le projet du parti pour 2017. Cela en l'absence de ses principaux candidats, dont Bruno Le Maire en déplacement à Aix-en-Provence. Seuls trois candidats déclarés à la primaire étaient restés pour écouter son discours : François Fillon, Nadine Morano, Hervé Mariton. "Merci à François, Nadine, Hervé, Michèle (Alliot-Marie) d'être là, parce que c'est à l'intérieur que ça se passe", a lancé le président du parti Nicolas Sarkozy, taclant les absents, sans les nommer, tels Alain Juppé, Jean-François Copé et Nathalie Kosciusko-Morizet, qui s'étaient éclipsés. Tous préparent leur propre projet et ne se sentent "pas engagés" par celui présenté samedi, qu'ils considèrent comme étant celui de M. Sarkozy. Eric Woerth, secrétaire général du parti, a pourtant assuré que ce projet de" rupture" était le "fruit d'un débat profondément démocratique" et que "ceux qui ne viennent pas pour de mauvaises raisons ont bien tort". Parmi les candidats, seuls Hervé Mariton et Nadine Morano ont pris part au vote sur le projet (le premier a voté contre, la seconde pour). Ce dernier, publié sous forme d'un livre de 366 pages, reprend l'ensemble des propositions formulées au cours de dix-huit conventions au cours des quinze derniers mois ("autorité de l'Etat", "refondation de Schengen", "identité nationale", "respect de la laïcité"...). S'y ajoutera plus tard le projet du candidat élu. Il a été entériné à la quasi-unanimité des conseillers nationaux (seuls quatorze d'entre eux l'ont rejeté).
- Bruno Le Maire se dit "choqué" ce lundi par certaines propositions du projet des Républicains, adopté samedi par le conseil national du parti. Le candidat à la primaire de la droite est très fortement opposé au retour au cumul des mandats.
orangesum-992
En s'appuyant sur la manifestation pour le climat samedi 21 septembre à Paris, les "gilets jaunes" espèrent un nouveau souffle et une mobilisation à la hausse. Au risque de se dissoudre dans la vague verte au nom de la "convergence des luttes". Depuis près d'un an, les "gilets jaunes" ont occupé des ronds-points et défilé tous les samedis contre la politique gouvernementale lors de manifestations parfois émaillées de violences, au cours desquelles des centaines de personnes ont été blessées. Mais depuis le printemps, les cortèges se sont dépeuplés et beaucoup espèrent que la journée de samedi marquera un rebond. Sur les réseaux sociaux, les appels, unanimes, à rallier la marche climat et à "marcher contre le système" à Paris attirent d'ailleurs un nombre de personnes largement supérieur à ce qui a été observé les dernières semaines."100 % des effectifs" mobilisés Du côté de la police, on s'attend effectivement à un retour en nombre des "gilets jaunes" dans la rue. Stanislas Gaudon, porte-parole du syndicat policier Alliance, interrogé sur franceinfo jeudi 19 septembre, craint en parallèle l'arrivée massive de "black blocs" à Paris samedi. "Il y a un appel à constituer un black bloc avec des individus ultra-radicaux qui ne viennent pas pour revendiquer mais pour casser, troubler l'ordre public et s'attaquer aux forces de sécurité. On est donc inquiet parce qu'on va mobiliser 100 % des effectifs au sein de la préfecture de police. On est quasiment sur les mêmes mobilisations que début décembre, donc ce sont des effectifs d'exception". Il ajoute : "On craint que nos collègues servent de chair à canon à ces black blocs qui se sont entraînés pendant plus de neuf mois de mobilisation". "On joue avec le feu"Samedi s'annonce à haut risque en raison d'une convergence des événements dans la capitale : marche pour le climat, manifestation contre la réforme des retraites, rassemblement des "gilets jaunes", mais aussi Journées européennes du patrimoine. Ainsi, plusieurs monuments et bâtiments officiels n'ouvriront pas leurs portes au public, contrairement aux années précédentes. Et ceux qui seront ouverts nécessiteront une surveillance des forces de l'ordre. "On joue avec le feu quand on demande aux collègues d'assurer la sécurité pour un tas d'événements dans la même journée", a commenté Stanislas Gaudon sur franceinfo. "On peut craindre en effet des intrusions dans des bâtiments avec peut-être des actions médiatiques. Ensuite, il faudra surveiller des infiltrations de 'gilets jaunes' ou de black blocs au sein des manifestations déclarées. On peut craindre enfin des rassemblements non déclarés, des attroupements en plein cœur de Paris et qui mobiliseraient encore des forces", prévient le syndicaliste, qui craint d'"avoir des blessés" et "que l'on ait des dégradations qui occultent complètement ces Journées du patrimoine et ces deux manifestations déclarées en préfecture".
Stanislas Gaudon, porte-parole du syndicat de police Alliance, prédit un samedi noir à Paris lors des Journées européennes du patrimoine, et craint "l'affluence d'individus ultra-radicaux" vers la capitale.
orangesum-993
Fusillade dans une épicerie casher de la banlieue new-yorkaise début décembre, attaque à l'arme blanche dans la résidence d'un rabbin au nord de New York fin décembre, attaque contre une synagogue de Californie en avril: la communauté juive américaine a connu l'an dernier "le plus haut niveau d'actes antisémites enregistré depuis 1979", selon l'ADL, organisation qui lutte contre l'antisémitisme et le racisme. Au total, 2.107 actes antisémites - agressions, harcèlement, vandalisme - ont été enregistrés en 2019, selon l'ADL, nouveau record après un pic de 1.986 en 2017 et 1.879 en 2018. 2018 avait été marquée par l'attaque contre la synagogue de Pittsburgh, qui avait fait 11 morts, l'attaque la plus meurtrière jamais commise contre la communauté juive américaine. Les agressions physiques, déjà en augmentation en 2018, ont encore bondi, passant à 61 contre 39 un an plus tôt. Plus de la moitié de ces agressions ont eu lieu dans la ville de New York. La fusillade de l'épicerie casher de Jersey City le 10 décembre avait fait quatre morts dont un policier, et l'attaque au couteau lors d'une fête juive chez un rabbin de la petite ville de Monsey, où vit une importante communauté orthodoxe, avait fait 5 blessés. L'un d'eux est décédé en mars dernier."Cette année a été sans précédent pour les activités antisémites, une période où beaucoup de communautés juives du pays ont été confrontées directement à la haine", a déclaré le président de l'ADL, Jonathan Greenblatt, cité dans un communiqué. Les actes de harcèlement ont également augmenté, avec 1.127 incidents (+6% par rapport à 2018), tout comme les actes de vandalisme, au nombre de 919 (+19%). Tous les Etats américains, à l'exclusion de l'Alaska et de Hawaï, sont concernés. Derrière New York, ce sont le New Jersey, la Californie, le Massachusetts et la Pennsylvanie qui sont les plus touchés. Face à cette recrudescence, "nous devons nous assurer que les synagogues et les lieux communautaires ont des mesures de sécurité adéquates pour prévenir d'éventuelles attaques", a souligné M. Greenblatt. "Nous allons travailler avec les membres du Congrès et les autres élus pour garantir un financement et obliger tous les Etats à dispenser un enseignement de l'Holocauste, ce qui peut être efficace en termes de dissuasion", a-t-il ajouté.
Les Etats-Unis ont enregistré en 2019 un nouveau record d'actes antisémites, avec une forte augmentation des agressions physiques, selon le rapport annuel publié mardi par l'Anti-Defamation League (ADL).
orangesum-994
Notamment lorsqu'il a critiqué le projet de fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim en demandant : "On a peur de quoi ? D'un tsunami sur le Rhin ?" La fermeture du site figure parmi les promesses de campagne de François Hollande et doit être enclenchée cette année."Si un réacteur est dangereux, pourquoi fermer Fessenheim et pas les 53 autres ? (...) Fessenheim ne fermera pas", a lancé M. Sarkozy. "Les Républicains demandent une chose : qu'on arrête de faire de la filière nucléaire un enjeu de la politique politicienne. Si le général de Gaulle, Georges Pompidou, Valéry Giscard d'Estaing, François Mitterrand, Jacques Chirac et moi-même, six présidents de la République, nous avons constamment fait en matière nucléaire les mêmes choses, c'est que le nucléaire appartient (...) à la France, c'est un de ses atouts majeurs", a assuré M. Sarkozy lors d'une matinée de travail. "François Hollande est le premier président de la République à rompre le consensus national sur le nucléaire. Il portera une lourde responsabilité", a-t-il poursuivi, s'inquiétant d'un "plan social gigantesque" sur le sujet. Le président des Républicains avait indiqué dans un entretien au JDD samedi que si la droite revenait au pouvoir en 2017, elle abrogerait l'objectif de réduire d'ici 2025 la part du nucléaire de 70 à 50% dans la production d'électricité. Sur la politique agricole, il faut selon lui "s'opposer à une espèce de 'boboïsation' permanente. On a entendu un ministre de l'Agriculture dire que l'avenir, c'est la vente à la ferme. On imagine une robe en dentelle, un noeud papillon, on va acheter ses oeufs à la ferme... J'ai rien contre, je trouve ça très sympathique, on peut même prendre une photo, la mettre dans un cadre...", a ironisé M. Sarkozy. Il s'est aussi inquiété de la croissance démographique dans le monde, notamment au Nigeria, et a demandé une "conférence mondiale annuelle" sur le sujet. M. Sarkozy a également plaidé pour "un marché européen du prix du carbone", une "taxe carbone aux frontières de l'Europe pour ne pas avoir de dumping environnemental". "Les quotas annuels" de pêche, "ça peut plus durer", a-t-il aussi assuré, "à moins qu'on dise 'fermons les ports, fermons les pêcheurs'".
Nicolas Sarkozy est bel et bien de retour, et il n'a rien perdu de sa gouaille. Lors d'une matinée de travail du parti Les Républicains sur l'environnement, la mer et l'énergie, à Paris, l'ancien président s'est livré mardi 3 mai à un véritable show, provoquant les rires de l'assistance.
orangesum-995
Les coupures ou réductions de puissance d'électricité ou de gaz pour impayé sont en hausse en 2019, s'inquiète le médiateur de l'énergie, qui souligne mardi 8 octobre que ses services sont de plus en plus sollicités par des consommateurs privés d'énergie."Le médiateur observe une hausse des sollicitations de consommateurs en situation d'impayés et craint qu'en 2019, le nombre d'interventions pour impayés, coupures ou réductions de puissance, dépasse les 572.440 réalisées en 2018", indiquent ses services dans un communiqué. Les données provisoires pour le 1er semestre 2019, transmises par les fournisseurs, font en effet état d'une hausse de 18% en électricité et de 10% en gaz naturel par rapport au 1er semestre 2018. Le fournisseur d'électricité ou de gaz peut procéder à la coupure ou réduction d'énergie en cas d'impayé, au terme d'une procédure (envoi de deux courriers et possibilité de saisir le fonds de solidarité pour le logement). La coupure est toutefois interdite pendant la période hivernale du 1er novembre au 31 mars. "L'augmentation des interventions pour impayés depuis le début de l'année m'inquiète. J'appelle les fournisseurs à un meilleur accompagnement de leurs clients en difficultés, en les informant sur les aides disponibles et leurs recours", a indiqué Jean Gaubert, le médiateur national de l'énergie, cité dans le communiqué. En cas de difficulté, ses services conseillent de contacter d'abord le fournisseur pour essayer d'obtenir un échéancier de paiement, puis de prendre rendez-vous avec les services sociaux et de contacter d'autres acteurs (CAF, associations caritatives...). Selon le Médiateur, les personnes privées d'énergie possèdent plusieurs points communs: "factures de régularisation élevées, logements énergivores, accidents de la vie, recours mal connus".
Les coupures pour impayé ont progressé de 18% sur la première moitié de l'année.
orangesum-996
Selon la préfecture, les précipitations ont provoqué la mort d'au moins six personnes, parmi lesquelles quatre à Villegailhenc. Deux personnes ont été emportées par les eaux à Villardonnel. Une personne a été blessée dans l'effondrement de sa maison à Cuxac d'Aude. Six communes sont dans une situation préoccupante. Le préfet recommande de ne pas sortir des maisons. Un numéro de téléphone a été mis en place pour obtenir des informations, le 04 68 10 29 00. La commune de Pezens et ses quelque 1 800 habitants sont en cours d'évacuation en raison d'un "risque de vague submersive", a indiqué le maire à BFMTV. D'autres communes, Cuxac d'Aude, Les Estagnols et Istagnac, sont évacuées de manière préventive. La préfecture a indiqué ce matin l'arrêt de la circulation ferroviaire entre Narbonne et Carcassonne. De nombreux axes routiers sont coupés, a publié à l'aube sur Twitter la préfecture de l'Aude. Celle-ci a informé dans un autre tweet que les transports scolaires sur l'agglomération de Carcassonne étaient suspendus. Quelque 250 sapeurs-pompiers, plus d'une centaine de gendarmes et six hélicoptères sont mobilisés face à cette crue dans la vallée moyenne de l'Aude sans précédent depuis 1891, selon Vigicrues. Le ministère de l'Intérieur annonce l'envoi de renforts nationaux de sécurité civile dans le département. 700 pompiers seront mobilisés au total, selon Édouard Philippe, qui se rend sur les zones sinistrées cet après-midi. Sur franceinfo, Jean Nicolau, responsable de la permanence prévision chez Météo France, a indiqué attendre "encore 150 à 180 mm de précipitations supplémentaires dans la matinée, donc plus de 300 mm sur l'ensemble de l'épisode. C'est l'équivalent de 3 à 4 mois de précipitations, le dernier épisode de cette intensité date de 1996". Les Pyrénées-Orientales, le Tarn, la Haute-Garonne, le Tarn-et-Garonne, l'Aveyron et l'Hérault restent placés en vigilance orange.
Une alerte rouge est en vigueur ce lundi matin dans le département de l'Aude en raison des fortes pluies qui s'y abattent.
orangesum-997
Un homme a été tué par la chute d'un arbre à Objat en Corrèze, alors que le sud-ouest et le centre de la France sont frappés par de violents orages, rapporte France Bleu mercredi 4 juillet.Âgé de 64 ans, la victime participait à un rassemblement régional de cyclotourisme. Selon France Bleu, il revenait d'une balade à vélo et rejoignait son chalet avec sa compagne quand un arbre arraché par le vent s'est abattu sur lui, vers 17h30. Malgré une intervention rapide, les secours n'ont pas pu le ranimer. La Corrèze faisait partie des 31 départements placés en vigilance orange par Météo France. Des orages particulièrement actifs avec des chutes de grêles s'abattaient dans l'après-midi dans le nord de l'Aquitaine, le sud des Charentes et du Berry ainsi que le nord de l'Auvergne. Dans de telles circonstances, Météo France conseille aux habitants des zones concernés d'éviter d'utiliser le téléphone et les appareils électriques, de prendre les précautions d'usage pour se protéger des effets de la foudre et de mettre leurs biens en sécurité. En Charente, également en vigilance orange, de violents orages de grêle, ont provoqué d'importants dégâts matériels, notamment dans les secteurs de La Rochefoucauld et de Chabanais, a indiqué a préfecture dans un communiqué en début de soirée. Les vents ont soufflé jusqu'à près de 100 km/heure, endommageant 800 maisons, notamment dans le village de Saint-Sornin, l'un des plus touchés, où "un poste de commandement opérationnel (PCO) a été installé" dans la salle des des fêtes, précise la préfecture. Des dizaines de sinistrés ont été abrités pour la nuit dans des gymnases. Environ 200 sapeurs-pompiers étaient engagés pour un total de 370 interventions, dans tout le département de la Charente.
Météo France avait placé jusqu'à 31 départements du Sud-Ouest et du Centre en vigilance aux orages mercredi 4 juillet.
orangesum-998
"Rien n'a été toléré". A l'antenne de LCI, François Hollande a évoqué ses années à la tête du pays et la politique française en matière de lutte contre la radicalisation islamiste. "Vous pensez qu'on n'a pas été loin quand on a été frappé, comme on l'a été, par le terrorisme? On a fait au moins trois lois pour lutter contre la radicalisation (islamiste) et les phénomènes d'appel au terrorisme", a t-il fait valoir, jeudi 20 février. "Nous avons fait fermer des mosquées, expulsé des imams. Nous avons fait et il faut continuer à le faire. Nous avons également lutté contre les influences étrangères ; de ce point de vue-là, le président Macron va dans cette direction et il a raison", ajoute celui l'ancien chef de l'Etat, qui a dirigé la France pendant la vague d'attentats de 2015 et 2016. Selon lui, "l'idée qu'on ne ferait pas est une idée extrêmement malsaine parce que ça laisserait penser qu'on a toléré: rien n'a été toléré"."Qu'il y ait des élus locaux, qu'il y ait eu des formes de complicité pour se faire, quelque fois réélire, c'est possible" a t-il toutefois constaté. "Il y a un certain nombre d'enquêtes journalistiques qui ont dit qu'il y a quand même un certain nombre de proximités assez dangereuses", a-t-il ajouté, dans une référence au livre "Le maire et les barbares" (Albin Michel) écrit par Eve Szeftel, qui détaille les liens entre certains élus de Seine-Saint-Denis et voyous locaux. "Mais, en tout cas, pour ce qui concerne l'État, nous avons été d'une fermeté absolue", assure t-il.
"Nous avons été d'une fermeté absolue", a estimé le chef de l'Etat au sujet de la politique de l'exécutif pendant son mandat, entre 2012 et 2017.
orangesum-999
Cinq enfants sont dans un état grave. Dimanche soir à Aubervilliers, un grave incendie s'est déclenché dans le quartier du Landy, près de la mairie. Selon les informations de franceinfo, citant un bilan provisoire transmis par les pompiers de Paris, au moins 22 personnes sont blessées. Sept individus sont dans un état d'urgence absolue pour de graves brûlures, dont cinq enfants. Deux femmes sont également grièvement brûlées et le pronostic vital de l'une d'elles est engagé. Les flammes ont également fait une quinzaine de blessés légers, parmi lesquels un enfant et une dizaine de policiers dépêchés sur place, précise franceinfo. L'incendie s'est déclaré vers 19 heures au dernier étage d'un immeuble résidentiel assez ancien, sous les combles, indique Europe 1. L'origine du sinistre reste pour l'instant inconnue. Selon les précisions de franceinfo, plusieurs soldats du feu ont également été intoxiqués par des fumées durant l'intervention. De nombreuses personnes ont pu être sauvées. Les pompiers ont indiqué à Europe 1 que le feu était maîtrisé depuis 19h30 mais qu'ils restaient en alerte et menaient des opérations sur le toit de l'immeuble afin d'éviter que les flammes ne redémarrent et se propagent aux bâtiments voisins. Vers 21h30, Gérard Collomb, ministre de l'Intérieur, a fait savoir sur Twitter que l'incendie était désormais éteint. Le ministre a également salué la rapidité et l'efficacité de l'intervention des pompiers. Fin juillet dernier, à Aubervilliers, une mère et ses trois enfants étaient morts dans l'incendie de leur appartement. Les flammes avaient été déclenchées par un enfant de 10 ans. Il a depuis été mis en examen pour incendie volontaire ayant entraîné la mort.
Les pompiers de Paris sont intervenus dans le quartier du Landy à Aubervilliers, en Seine-Saint-Denis. Un incendie de grande ampleur a fait au moins une vingtaine de blessés, dont dix policiers.
orangesum-1000
De nouveaux boutons de sécurité font leur apparition sur la plateforme de commande de VTC Uber mercredi 17 octobre. Ce nouveau dispositif baptisé "Kit sécurité" s'affichera sous la forme d'un bouclier, qui apparaîtra en bas à droite de l'écran dans l'application des usagers. Parmi ces nouvelles fonctionnalités, un bouton d'urgence pour les usagers comme pour les chauffeurs. Après avoir mis à jour l'application, il est désormais possible de contacter les secours via un raccourci "appeler le 112". Les informations utiles telles que la position GPS du véhicule, son modèle et sa plaque d'immatriculation sont également indiquées afin de renseigner les secours. Une liste de proches à dispositionAutre nouveauté, il sera désormais possible de partager les détails d'un trajet avec cinq contacts inscrits comme favoris dans l'application. "Que ce soit à votre départ du travail pour informer vos enfants de l'heure de votre arrivée ou lorsque vous allez rejoindre vos amis et voulez leur indiquer dans combien de temps vous arrivez. Cela peut être fait de manière automatique pour chaque course ou ponctuelle et le partage peut être arrêté à tout moment", note Uber sur son site internet. Chauffeurs et livreurs pourront aussi partager leurs trajets avec leurs proches. Une volonté de surveiller les chauffeurs ? Une "alerte de vitesse" fait également son apparition pour les chauffeurs. Ainsi, la vitesse maximale autorisée s'affichera et une alerte apparaîtra sur la carte de géolocalisation quand le chauffeur dépassera la vitesse autorisée. Après avoir mis en place en mars dernier, "la limitation des heures de conduite sur l'application", Uber cherche-t-il à surveiller encore davantage les conducteurs ? "Notre objectif est juste d'informer les chauffeurs, car cela leur rend service", explique au Parisien Sachin Kansal, directeur des produits de sécurité chez Uber. "Si nous avons une plainte d'un client pour une vitesse excessive, nous pourrons alors regarder cela de plus près", reconnaît-il toutefois auprès du quotidien francilien. "A quoi servent ces outils de sécurité si les chauffeurs doivent conduire deux heures de plus pour vivre décemment avec les hausses des prix du gazole", regrette auprès du Parisien Patrick Rossi de la section VTC de la CDFT. Selon le quotidien, la grogne monte chez les chauffeurs VTC qui envisageraient une mobilisation.
La plateforme de commande de VTC Uber déploie en France un "kit sécurité" qui permettra de contacter les secours plus rapidement et alertera le chauffeur en cas d'excès de vitesse. Des nouveautés qui laissent sceptiques les conducteurs Uber.