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orangesum-801 | Les enquêteurs continuent leurs investigations concernant l'affaire Benalla, et notamment afin de savoir si les deux hommes ont eu un rendez-vous le 26 juillet 2018, alors même que cela leur était strictement interdit pas leur contrôle judiciaire respectif. Vendredi 1er mars, RTL et Le Parisien révèlent des extraits du rapport d'enquête qui a incité les juges d'instruction à placer les deux protagonistes en détention provisoire. Et ces révélations tournent autour de la présence d'Alexandre Benalla et Vincent Crase dans le même quartier. En effet, l'analyse du déclenchement des bornes de leurs téléphones portables atteste qu'ils ont tous les deux été en même temps dans le même quartier du XVIe arrondissement de Paris. Et ce non loin du domicile de Marie-Élodie Poitout, ancienne cheffe de la sécurité de Matignon, qui a quitté ses fonctions à la suite des révélations dans cette affaire. Cette dernière a assuré aux enquêteurs qu'elle a bien reçu Alexandre Benalla chez elle, mais plutôt le 30 ou le 31 juillet alors qu'il raccompagnait son concubin Chokri Wakrim, et pas le 26. Des éléments pas assez solidesLa date du 26 juillet est clé, car c'est celle avancée par Mediapart comme étant le jour de la rencontre entre Alexandre Benalla et Vincent Crase, et dont le média assure avoir produit les enregistrements dans un article du 31 janvier. RTL et Le Parisien rapportent par ailleurs que les expertises des enregistrements fournis par Mediapart n'assurent pas encore que ce soient les voix des deux hommes pour le moment, bien qu'elles "semblent correspondre". De plus, l'hypothèse que les enregistrements soient trafiqués n'est pas évoquée. Tous ces éléments n'ont cependant pas convaincu la Cour d'appel de Paris. Car s'ils ont incité les juges d'instruction à placer Alexandre Benalla et Vincent Crase en détention provisoire, la Cour les a jugés insuffisants et a ordonné la remise en liberté des deux hommes, faute de preuves solides concernant la violation de leur contrôle judiciaire. | Dans le rapport d'enquête consulté par RTL et Le Parisien, il apparaît que les téléphones ont borné dans le même quartier, sans pour autant prouver une éventuelle rencontre. |
orangesum-802 | Jeudi 5 août 2010, peu après la pause déjeuner dans la mine de cuivre de San José, en plein désert de l'Atacama, dans le nord du Chili. Un éboulement souterrain fait prisonniers 33 mineurs âgés de 19 à 63 ans (en réalité, 32 Chiliens et un Bolivien). On ne les découvre vivants qu'après 17 jours au fond de cette mine exploitée depuis plus d'un siècle. Après 69 jours, ils ressortent hissés à la surface dans une nacelle treuillée par un étroit conduit de 66 cm de diamètre. Un sauvetage spectaculaire suivi en direct par les télévisions du monde entier. A leur sortie, ils sont applaudis comme des héros, on loue leur solidarité face à la faim, leur ténacité face à l'enfermement, on les invite, on leur offre des voyages, un homme d'affaires chilien leur donne à chacun 10.000 USD et cinq ans après Hollywood fait un film de leur histoire, "Les 33". Mais ça n'a pas duré, comme quatre d'entre eux l'ont raconté à l'AFP. Les destins sont différents mais l'amertume est partagée.- Cauchemars -José Ojeda était la voix de l'espoir. C'est lui qui a griffonné le premier message remonté par une sonde annonçant au monde l'impensable: "Nous allons bien, les 33 sont dans le refuge" de sécurité. A 57 ans, il fait toujours "des cauchemars et continue d'avoir le sommeil perturbé". Surtout, il lutte contre un diabète avancé qui limite ses mouvements et l'oblige à se déplacer avec des béquilles. Avec sa femme et sa fille, il vit chichement à Copiapo de la pension du gouvernement équivalente à quelque 320 USD, pas assez pour payer ses examens médicaux."Les gens croyaient qu'on avait reçu beaucoup d'argent et ce n'est pas vrai", dit-il. Après huit ans de procédure, la justice a condamné l'Etat chilien à verser une indemnisation de 110.000 USD et mis hors de cause l'entreprise San Esteban. Mais l'Etat a fait appel, arguant du fait qu'une partie d'entre eux (14 sur 33 en raison de leur âge ou de leur état de santé) bénéficiaient de pensions à vie ou avaient touché de l'argent d'institutions privées ou de particuliers. Jimmy Sanchez était le plus jeune du groupe, arrivé à la mine à 19 ans sans avoir fini ses études secondaires. "C'est comme si c'était arrivé hier. Je crois que je ne vais jamais oublier", dit-il. Le jeune homme, qui vit à Copiapo, n'a jamais pu remettre son casque de mineur: "Une fois, je suis allé chercher du travail mais quand ils ont su qui j'étais ils m'ont fermé les portes". Il y a cinq ans déjà, le psychologue Alberto Iturra, chargé de soutenir les 33 mineurs, confirmait cette réticence à les recruter car les patrons "se disaient qu'à n'importe quel moment ils allaient demander des congés, arrêter de travailler ou, pire encore, qu'ils n'allaient pas supporter le stress". Déclaré inapte pour des raisons psychologiques, Jimmy vivote grâce à la pension du gouvernement dans une petite maison qu'avec sa femme et ses deux enfants il doit partager avec 20 personnes. Mario Sepulveda, 49 ans, est celui que l'on voyait sur les vidéos enregistrées à l'intérieur de la mine. C'est le plus charismatique des mineurs, incarné à l'écran par Antonio Banderas dans le film "Les 33". C'est aussi celui qui s'en sort le mieux. Cet habitant des environs de Santiago voyage régulièrement pour donner des conférences de motivation. L'an dernier, il a remporté l'émission de téléréalité "Resistiré", qui consiste à survivre et franchir des épreuves en milieu hostile. Avec l'argent gagné - un peu plus de 150.000 USD, selon la chaîne -, il construit un centre pour enfants souffrant d'autisme, comme le dernier de ses six enfants, "Marito", âgé de sept ans. Omar Reygadas, 67 ans, un des plus expérimentés du groupe, était devenu chauffeur. Il vient de perdre son emploi, victime de la crise du nouveau coronavirus."Tout ce que nous avons vécu dans la mine est encore très vivace ainsi que tout ce que nous avons vécu" par la suite, dit ce veuf qui vit de sa pension.- De la cohésion à la division -Après l'éboulement, ces mineurs qui se connaissaient à peine, ont dû s'organiser pour survivre, apprendre la discipline, rationner les rares denrées alimentaires qui se trouvaient dans le refuge. Deux cuillères de thon en boîte, une demi-verre de lait toutes les 48 heures pendant les 17 premiers jours où ils ont survécu dans la pénombre, par une humidité extrême et des températures de 32 à 35 degrés, résignés au pire. "Une des choses qui nous a le plus aidés c'est l'humour. Même dans les pires moments on a rigolé. On a passé un super moment sous terre. On chantait, on rêvait, on prenait des décisions démocratiques et personne n'a voulu faire le malin", se souvient Mario Sepulveda. Hors de la mine, la cohésion n'a pas tenu."Les familles ont provoqué toutes ces divisions entre nous. Il y a eu un avant, un pendant et un après. Dès qu'on est sortis, c'est devenu chacun pour soi", poursuit-il."Beaucoup d'entre nous se sont inquiétés de l'aspect financier et ont oublié ce qu'on avait vécu", dit de son côté Jimmy. Certains sont restés dans la lumière, écumant les plateaux télévisés, accordant des interviews grassement payées ou multipliant les conférences rémunérées comme Mario Sepulveda ou Omar Reygadas. Une notoriété qui a créé des jalousies quand d'autres sont demeurés dans l'ombre. La vente des droits de leur épopée a creusé le fossé. Quelques semaines après avoir été secourus, le 13 octobre 2010, les 33 mineurs avaient signé un accord pour céder les droits sur leur histoire en vue d'un film et d'un livre. Conseillés par des avocats, ils avaient alors formé une structure juridique complexe. Mais certain des mineurs se considèrent floués."La stratégie des avocats a été de nous diviser et ils ont réussi. Ils nous ont poussés à nous disputer entre nous", affirme Jimmy en colère contre ceux qui ont tiré profit de sa souffrance. "Ils ont gagné beaucoup d'argent avec nous et nous on n'a rien gagné".- Des rêves modestes -Ils en veulent au gouvernement qui n'a pas versé d'indemnisations - l'appel est en cours. Ils lui reprochent de ne pas les avoir assez accompagnés - "on nous a vite relâchés, on n'a eu qu'un an de thérapie", dit Mario Sepulveda - ni sollicités pour leur expérience unique comme par exemple la manière de supporter le confinement. A la veille du 10e anniversaire de l'accident, le gouvernement souligne l'évolution de la "culture de la sécurité" dans les mines: en 2010, quelque 2.400 inspections étaient effectuées, en 2019 ce chiffre est monté à plus de 10.000. Les rescapés de l'Atacama, eux, ne se voient plus tous ensembles. Pour la plupart redevenus anonymes, ils ont des ambitions modestes. Le jeune Jimmy rêve d'avoir son propre foyer. José, le diabétique, en appelle à l'aide pour pouvoir payer ses soins. Mario Sepulveda assure qu'il échangerait ses voyages et ses conférences contre un retour à la mine."Je rêve de prendre mon service, à l'entrée d'une mine, d'être avec mes camarades et le chef d'équipe. (...) Je veux apporter quelque chose avec mon expérience. J'aime la mine et le travail de mineur". | Ils incarnaient l'espoir et la solidarité. Dix ans après être restés coincés à 600 mètres sous terre, les 33 mineurs chiliens de l'Atacama sont plombés par le traumatisme, le découragement, la jalousie, l'oubli. |
orangesum-803 | Pharmacies, bureaux de tabac, mairies, supermarchés... Le mode de distribution des masques grand public à la population n'est pas encore arrêté, mais le gouvernement la commencera le 4 mai, une semaine avant la date prévue pour le déconfinement, a affirmé vendredi 24 avril la secrétaire d'État à l'Économie, Agnès Pannier-Runacher, dans un entretien aux Échos."L'État contribuera à doter en masques grand public les citoyens dès que possible par les canaux de distribution les mieux adaptés. De premières expérimentations seront faites à partir du 4 mai", y explique Mme Pannier-Runacher. "Plusieurs modes de distribution ont été identifiés pour permettre à un maximum de Français d'y avoir accès. Le champ des possibles est très large et nous regardons toutes les hypothèses : pharmaciens, mairies, grande distribution, buralistes, plateforme Afnor, e-commerce, etc.", ajoute-t-elle. 11 mai: Y aura-t-il des masques pour tous? par BFMTVPour autant, "il reste à trancher des questions : comment éviter un phénomène de surstockage par certains au risque de provoquer des ruptures locales d'approvisionnement ? Comment s'appuyer sur les collectivités locales ?", s'interroge la secrétaire d'État, précisant que ces questions seront arbitrées dans le cadre du plan de déconfinement. Pour l'heure, le gouvernement a "initié une filière de fabrication de masques grand public en textile, le plus souvent lavables et réutilisables", souligne Mme Pannier-Runacher, affirmant que la production a atteint plus de 10 millions de masques la semaine passée. "Et l'approvisionnement, par la production française et les importations, va s'accroître rapidement pour dépasser 25 millions de masques lavables par semaine fin avril", poursuit-elle. Interrogée sur l'opportunité d'encadrer les prix de vente de ces masques, la secrétaire d'État indique que "ce n'est pas d'actualité". | La production de ces masques en tissu a atteint 10 millions d'unités par semaine, et le gouvernement vise les 25 millions. |
orangesum-804 | Après plus de cinq mois de mobilisation, des milliers de "gilets jaunes" sont redescendus dans la rue samedi pour un acte 23 marqué par un regain de tension à Paris avant les réponses d'Emmanuel Macron au grand débat, attendues jeudi 25 avril. Selon le ministère de l'Intérieur, le nombre de manifestants a reculé sur l'ensemble du pays (27.900 contre 31.100 la semaine précédente) mais a quasiment doublé dans la capitale (9.000). Selon leurs estimations, les "gilets jaunes" ont comptabilisé plus de 100.000 manifestants en France. Réunies pour lancer un nouvel "ultimatum" à Emmanuel Macron, plusieurs milliers de personnes ont marché à Paris au départ de Bercy, dans le sud-est de la capitale, sous un grand soleil. Les premières échauffourées ont éclaté en début d'après-midi près de Bastille, avant de se concentrer sur la place de la République, point d'arrivée du cortège. Pendant l'après-midi, la place a été régulièrement plongée dans un nuage de gaz lacrymogènes tandis que des manifestants jetaient bouteilles et autres projectiles en direction des forces de l'ordre. Plusieurs enseignes ont été vandalisées, a constaté une journaliste de l'AFP. "Suicidez-vous"Amplifiant le climat de tension, certains manifestants ont crié "Suicidez-vous, suicidez-vous" aux forces de l'ordre, alors que la police est touchée par une vague de suicides sans précédent. "Honte à ceux qui se sont livrés à une telle ignominie", a twitté le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner. Après plusieurs heures de face-à-face tendu, le rassemblement se dispersait lentement vers 19H sur la place de la République où la circulation automobile avait repris, ont constaté des journalistes de l'AFP. La police a procédé à Paris à 227 interpellations et à plus de 20.500 contrôles préventifs, selon la préfecture. Malgré les craintes des autorités, qui avaient déployé 60.000 policiers et gendarmes dans le pays, les heurts ont été sans commune mesure avec ceux du premier "ultimatum" du samedi 16 mars, pendant lesquels les Champs-Elysées avaient été saccagés. "Malgré la volonté de certains manifestants de casser à nouveau (...), le travail des forces de l'ordre et leur professionnalisme ont permis de protéger les biens et les personnes", a salué Christophe Castaner dans un communiqué. Une vision toutefois contestée par la mairie de Paris dont le premier adjoint Emmanuel Grégoire a dénoncé des dégâts "très importants" et critiqué un dispositif de sécurité "pas satisfaisant". | Dans le cadre de l'acte XXIII des "gilets jaunes", dont la mobilisation est repartie à la hausse à Paris, 21.070 contrôles préventifs et 249 interpellations ont été effectués par les forces de l'ordre. 60.000 gendarmes et policiers avaient été mobilisés. |
orangesum-805 | C'est pourtant bien en vers que le président de la République a répondu au poème qu'une adolescente britannique avait écrit après sa visite de la Tour Eiffel, selon l'ambassade de France en Grande-Bretagne. En avril dernier, Sophie, 13 ans, avait été époustouflée par son voyage à Paris en famille. La Dame de fer lui avait laissé un souvenir particulièrement prégnant. Elle avait alors rédigé un poème sur le monument emblématique de la capitale, et l'avait envoyé à l'Élysée, alors occupé par François Hollande. Huit mois plus tard, c'est Emmanuel Macron qui lui a répondu... Avec un poème de son cru. Les deux textes ont été publiés sur le compte Twitter de l'ambassade de France au Royaume-Uni, qui a également fourni la version originale, en français : "En voyage à Paris, la petite SophieCroisa une géante illuminant la nuit."Comment t'appelles-tu, monstre surnaturel ?""Mes nombreux visiteurs m'appellent Tour Eiffel""N'es-tu pas parfois lasse, avec tes mille atoursQue l'on ne voie en toi qu'une banale tour ? Toi le dragon, la fée, qui veille sur Paris,Toi, immense flambeau planté dans le ciel gris !""Quel plaisir tu me fais ! Ils sont devenus raresCeux qui comme Cocteau, Aragon ou Cendrars,Trenet, Apollinaire, avaient su célébrerMon âme parisienne aux charmes singuliers. Puisque tu sais si bien percer les apparences, Tu pourrais, si tu veux, à ton retour de France,Prendre à ton tour la plume et conter en anglais(It would be nice and fun) ce qui chez moi te plaît !""Tu peux compter sur moi ! Il y a tant à dire !Je t'écrirai vingt vers... Mais qui voudra les lire ?""Oh, moi j'en connais un qui lira ton cantique.""C'est ?""Monsieur le président de la République" | On connaissait Emmanuel Macron banquier, Emmanuel Macron président, ou encore Emmanuel Macron comédien. Mais nous ne connaissions pas encore Emmanuel Macron poète. |
orangesum-806 | Attention, le dance-floor de Danse avec les stars ré-ouvre ses portes ! En effet, ce samedi 15 octobre 2016 à partir de 21h, les personnalités et les danseurs du programme phare de TF1 entrent dans la compétition. A l'occasion de cette saison 7, Sandrine Quétier et Laurent Ournac renfilent leurs costumes de meneurs de revue, au côté du flamboyant jury composé de Fauve Hautot, Jean-Marc Généreux, Chris Marques et Marie-Claude Pietragalla. Comme à son habitude, le quatuor jugera avec un oeil critique, mais toujours bienveillant, les performances du casting quatre étoiles de cette édition. D'ailleurs, s'il reprendra la recette de son succès, le spectacle offrira plusieurs nouveautés cette année. Tout au long du concours, plusieurs primes comporteront des thèmes. Les téléspectateurs pourront ainsi voir les participants se déhancher sur des sons des années 1990 un samedi ou voir ceux-ci donner le meilleur d'eux-mêmes pendant la soirée des juges. Quelles surprises réservera la ladies night et quels sentiments exprimeront les candidats le temps d'un numéro inspiré d'un jour marquant de leur vie ? Une chose est en tout cas certaine, le public en prendra une fois de plus plein les yeux. Ce dernier sera au passage plus que jamais un élément clé dans le déroulement de ce marathon. Pour la première fois, les fans seront sollicités via les réseaux sociaux ou MYTF1 afin de donner leurs avis sur la scénographie, les danses ou bien les costumes, cela même pendant les répétitions ! Cette interactivité inédite promet donc de faire l'événement. Un défi de taille à releverLes célébrités se révèlent en tout cas plus motivées que jamais pour préparer un show magnifique et être les meilleurs. Parmi eux, on retrouve par exemple Sylvie Tellier, la grande patronne des Miss, qui ne cache pas sa joie de prendre part à l'émission : "Je vais me concentrer et me dépasser. C'est ma récré à moi. Les années passent à une vitesse folle entre mon travail, les Miss, les polémiques, etc. J'ai 38 ans et là on me propose de faire un arrêt sur image pour vivre une aventure exceptionnelle et m'amuser. Ça n'arrive jamais dans la vie !" Florent Mothe, la vedette de la comédie musicale Le Roi Arthur, bien que réticent au départ, explique à présent attendre avec impatience de relever ce challenge : "J'ai hésité avant de dire oui car je pars de zéro dans la danse et je ne veux pas être ridicule. (...) J'espère que je vais me révéler une passion pour la danse. À partir du moment où j'ai accepté, j'ai vraiment voulu m'y mettre. (...) Je suis assez motivé pour gagner, on a envie de faire des jolies choses et de donner de l'émotion."La valse des sentiments... L'émotion sera d'ailleurs l'un des moteurs de Caroline Receveur et de Karine Ferri car chacune d'entre elles s'est lancée dans l'aventure DALS pour des raisons très personnelles. Pour l'animatrice de The Voice, mère depuis peu, le programme sera l'occasion de faire passer un message : "Une femme, quand elle devient maman, son physique et le regard qu'elle a sur elle-même, ils changent, c'est normal. Cette expérience permet de s'accepter telle que l'on est après un heureux événement, de prendre du recul sur l'image que l'on renvoie et sur qui l'on est vraiment. Mon corps ne sera plus jamais comme il l'a été, ça ne me pose pas de problème car j'ai accompli la plus belle chose que je pouvais faire dans la vie (Ndlr : avec la naissance de son bébé)." Quant à la blogueuse mode, son ambition est d'avant tout de rendre hommage à son père décédé il y a quelques mois : "Je pense que les primes et l'aventure vont tourner autour de lui me concernant. Il y aura un prime dédié aux souvenirs personnels et donc cela aura du sens par rapport à mon papa... Mais je pense que cela sera une force qui va m'accompagner tout au long de l'aventure. Je veux le rendre fier." De toute évidence, les jeunes femmes livreront des performances intenses et comme le souligne Karine Ferri : "Ce programme va peut-être me permettre de poser des mots par une attitude ou une chorégraphie, de faire ressentir certaines choses et de l'émotion, des choses que je n'ai jamais dites..." On a déjà hâte de voir ça. Let's dance !Mais ces séquences seront bien sûr loin d'être larmoyantes car l'envie générale est avant tout de faire plaisir et de divertir le public, à renfort d'une grande dose de fun. Julien Lepers est là le premier pour vivre à fond cette opportunité : "(Je compte) passer du bon temps ! Mieux vaut ça que de pleurer, j'ai passé des moments moins agréables... Dans un émission de télé, il faut se faire plaisir et être généreux, donner de soi-même à ceux qui nous regardent, c'est très important. Ne jamais les oublier ! Ils vont nous juger, plein de questions vont se poser... Ça sera du plaisir !". Considéré comme l'un des favoris de la saison, Laurent Maistret, l'ancien aventurier de Koh-Lanta, déclare : "Il n'y aucune raison que je gagne ! Il y avait des gens que je voulais rencontrer ici et notammentKamel le magicien. Je suis là avant tout pour kiffer et pour rigoler. J'irai où j'irai et voilà." Son ami prestidigitateur promet quant à lui d'assurer le show en incluant son art au cours de ses prestations : "Il y aura de la magie dans nos performances. Dès le premier prime, il n'y aura pas que de la danse, il y aura un tour de magie. (...) J'espère toutefois que si j'ai une mauvaise note, je n'aurai pas utiliser la magie pour la transformer !" Egalement déterminé à proposer le meilleur spectacle possible, il confesse espérer pouvoir danser sur du Michael Jackson... Tout comme son adversaire Julien Lepers ! Aura-t-on donc droit à une battle endiablée sur l'un des tubes du King of Pop ? Entre chorégraphies, fun, amitiés, émotions, défis et compétition, cette nouvelle saison de Danse avec les stars risque fort d'être l'une des plus marquantes de l'histoire du programme. Qui remportera le trophée ? Réponse dans quelques semaines mais en attendant, en avant la musique ! | Samedi 15 octobre 2016, TF1 lance la septième saison de Danse avec les stars ! Plus que jamais, les célébrités qui s'affronteront sur la piste de l'émission sont déterminées à offrir le plus beau de tous les show. Ces dernières nous ont d'ailleurs confié leurs ambitions, leurs motivations et leurs doutes, juste avant de se lancer à corps perdus dans la compétition... |
orangesum-807 | Decathlon ne recule pas. Critiquée, notamment par des personnalités politiques, pour avoir prévu de commercialiser un "hijab" (terme arabe désignant le voile islamique) destiné aux personnes souhaitant pratiquer la course à pied en ayant les cheveux couverts, la marque française assume son choix. Dans des tweets adressés à des internautes, lundi 25 février, elle affirme que cet accessoire "sera bien disponible dans quelques semaines" sur son site Internet. La polémique est née après la mise en ligne de la fiche du hijab, à l'origine uniquement pensé pour le marché marocain. Lydia Guirous, porte-parole du parti Les Républicains, a été l'une des premières à réagir : "Decathlon se soumet également à l'islamisme qui ne tolère les femmes que la tête couverte d'un hijab pour affirmer leur appartenance à la oumma (communauté musulmane, ndlr) et leur soumission aux hommes. Decathlon renie donc les valeurs de notre civilisation sur l'autel du marché et du marketing communautaire". Aurore Bergé, porte-parole de La République en Marche, a également exprimé sa désapprobation : "Le sport émancipe. Il ne soumet pas. Mon choix de femme et de citoyenne sera de ne plus faire confiance à une marque qui rompt avec nos valeurs". Agnès Buzyn, ministre de la Santé, a souligné sur RTL qu'un tel produit n'était "pas interdit par la loi". Mais elle a également expliqué qu'elle aurait "préféré qu'une marque française ne promeuve pas le voile". Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France, s'est aussi exprimé à ce sujet : "J'ai deux filles et je n'ai pas envie qu'elles vivent dans un pays où la place des femmes dans la société régresse comme en Arabie Saoudite. J'appelle au boycott de la marque Decathlon". "Ce hijab était un besoin de certaines pratiquantes"Sans éluder la logique économique qui justifie cette commercialisation ("Nous ne créons pas de produit lorsqu'il n'y a pas de demande, nous sommes une entreprise"), Decathlon insiste de son côté sur sa volonté de proposer un produit adapté aux femmes de confession musulmane. "Nous ne renions aucune de nos valeurs. Nous avons toujours tout fait pour rendre la pratique du sport plus accessible, partout dans le monde. Ce hijab était un besoin de certaines pratiquantes de course à pied, et nous répondons donc à ce besoin sportif", a tweeté, dans une réponse adressée à Lydia Guirous. Decathlon n'est pas la seule enseigne de sport à proposer un tel hijab. L'équipementier Nike commercialise aussi ce produit et le propose en noir, gris ou blanc, au prix de 30 euros. | Le groupe français Decathlon a affirmé mardi "assumer complètement" la commercialisation prochaine d'un "couvre-tête" destiné aux pratiquantes de course à pied, déjà vendu au Maroc sous l'appellation "hijab", et qui suscite la polémique en France. |
orangesum-808 | Les observateurs sont unanimes : la démission de Gérard Collomb est le symbole d'une crise au gouvernement. Pourtant, l'entourage du président préfère afficher son optimisme et sa confiance, rapporte Le Figaro, mercredi 3 octobre."Emmanuel Macron ? C'est un champion des prises de judo ! Mettez-le dans une position inconfortable, et vous verrez, il saura toujours retourner la situation", confie au quotidien un proche du chef de l'État. "Lundi, il n'a pas vraiment refusé sa démission, il a surtout cherché à gagner du temps", assure un autre très proche d'Emmanuel Macron, selon qui le nom du nouveau ministre de l'Intérieur devrait être connu dans les 48 prochaines heures. Mais qui serait à même de prendre ce poste hautement stratégique, alors que la menace terroriste reste élevée et qu'Emmanuel Macron doit renforcer la cohésion de son gouvernement en pleine crise ? Parmi les noms qui circulent dans les hautes sphères, celui de Christophe Castaner revient régulièrement, selon Le Figaro. Très proche d'Emmanuel Macron, il avait rejoint tôt le mouvement du futur président. Cependant, le secrétaire d'État aux Relations avec le Parlement est également délégué général de la République en marche. Pourrait-il rejoindre la place Beauvau tout en restant à la tête du parti présidentiel ? "Le président a-t-il envie de se créer une difficulté supplémentaire avec un effet de rebond sur le mouvement ? Je n'en suis pas sûr", explique au Figaro une source. Une autre personnalité de l'équipe gouvernementale est également régulièrement citée : le ministre de l'Action et des Comptes publics, Gérald Darmanin. Il a le soutien du Premier ministre Édouard Philippe. "Sauf que l'épisode du prélèvement à la source a montré que Darmanin avait privilégié son intérêt personnel plutôt que la défense du président", glisse un proche d'Emmanuel Macron. Ministre de lé Défense sous François Hollande, puis des Affaires Étrangères sous Emmanuel Macron et fin connaisseur des questions régaliennes, Jean-Yves Le Drian pourrait également être approché, croit savoir Le Figaro. L'ex-patron de la police nationale, le Républicain Frédéric Péchenard, fait également office de candidat, alors que son nom revient régulièrement depuis le début du quinquennat. "J'y réfléchirais", a-t-il déclaré au Journal du Dimanche. Enfin, le médiatique et populaire procureur de Paris, François Molins, aurait le soutien de certains. Personnalité de l'antiterrorisme français, il est en partance pour le poste de procureur général près la Cour de cassation. | Emmanuel Macron doit aller vite pour remplacer le ministre de l'Intérieur, dans un contexte de menace terroriste et de crise politique. |
orangesum-809 | Confinement et déconfinement, masques, écoles... Vendredi, durant le "13 Heures" de TF1, son présentateur a poussé ce qu'il a lui-même appelé un "petit coup de gueule" visant les "incohérences" de la politique de lutte contre le Covid-19. Des propos soutenus par Jean-Marie Bigard, qui a déclaré à son tour ": Tout ce que tu as dit est tout à fait vrai". En fin de journée, un compte Twitter parodique, "Le Journal de l'Elysée", a annoncé que la ministre de la Justice Nicole Belloubet menaçait le journaliste de "sanction pénale". De nombreux internautes croyant à l'authenticité de ce message ont critiqué l'autoritarisme du gouvernement. "Sommes-nous en dictature ?" "On ne peut pas critiquer le pouvoir en place publiquement sous peine de poursuites judiciaires ? Nous sommes dans une république ou dans une dictature dans laquelle une chasse aux sorcières est lancée ?" "Madame Belloubet pas touche à notre Jean-Pierre qui fait depuis tant d'années un super travail pour le terroir français. Il n'y a que la vérité qui blesse !!" "On a bien compris la dynamique "liberticide" du pouvoir. Jupiter est INCAPABLE d'entendre les critiques", "La dictature se met en marche", "Dès qu'un journaliste n'est pas dans les clous, ça dérange, bien sûr"... Qu'est-ce qui scandalise tous ces internautes ? Vendredi, après un "coup de gueule" de Jean-Pierre Pernaut durant le journal de 13 heures de TF1, sur la façon dont l'exécutif gère la crise sanitaire, le compte Twitter @JournalElysee, baptisé "Le Journal de l'Elysée PARODIE", a publié le message suivant : "ALERTE INFO : Pour (la ministre de la Justice) Nicolas Belloubet, les propos de Jean-Pierre Pernaut peuvent "faire l'objet d'une sanction pénale." "Il est inadmissible qu'en France un présentateur télé puisse impunément critiquer le pouvoir en place", déclare la ministre de la Justice."Le message a provoqué une avalanche de réactions, des milliers de commentaires, parfois injurieux, étant directement adressés au compte officiel de la garde des Sceaux. Pourtant, les indices montrant qu'il s'agit d'un compte humoristique ne manquent pas. Le terme "PARODIE", en lettres capitales, apparaît dans son nom. Sa présentation indique : "Découvrez ici toutes les dernières actualités de l'Elysée. Compte TRÈS parodique." Le compte est localisé à Montcuq, commune bien connue des amateurs de Daniel Prévost. En outre, toutes les publications du compte sont humoristiques. Extraits : "Pour relancer l'économie, la Ministre du Travail souhaite autoriser les employeurs à donner des coups de fouets à leurs salariés." "ALERTE INFO : Le préfet de Paris Didier Lallement annonce que chaque personne atteinte du Covid-19 sera verbalisée à hauteur de 135 euros". Malgré tout, certains twittos se laissent toujours avoir. Ainsi, une nouvelle publication à propos de Jean-Pierre Pernaut, ce lundi 27 avril, a aussi reçu une salve de critiques visant l'exécutif. Le message se moque du journaliste Christophe Barbier : "Christophe Barbier "choqué" par le coup de gueule de Jean-Pierre Pernaut. 'Un journaliste doit toujours faire preuve d'objectivité et c'est pourquoi il doit saluer les actions du gouvernement'", ironise l'auteur anonyme. | Le présentateur vedette du journal télévisé de TF1 peut compter sur ses fans pour le défendre face aux critiques, même imaginaires ! |
orangesum-810 | Présenté à un juge, "le mis en cause a été mis en examen pour les infractions citées, et placé en détention provisoire", a indiqué le procureur du Havre samedi dans la soirée. Le parquet avait requis la mise en examen de l'auteur de la prise d'otage "pour tentative d'extorsion avec arme, séquestration et tentative, violences volontaires et détention de substances explosives, ainsi que son placement en détention provisoire", avait auparavant indiqué le procureur. Agé de 34 ans et connu pour des antécédents judiciaires et psychiatriques, l'homme s'était rendu jeudi en fin de soirée, après de patientes négociations avec les hommes du Raid, arrivés sur place peu après 19H00."Originaire du Havre et y demeurant, il fournit des explications confuses quant à ses motivations, invoquant des difficultés familiales ou le sort des enfants palestiniens", a souligné M. Gosselin. Le preneur d'otages, qui s'était retranché jeudi à 16H45 dans une agence de la Bred en plein centre du Havre, était muni d'une arme de poing "qui s'avère être un pistolet d'alarme", a indiqué le procureur. "Le dispositif artisanal qu'il a présenté comme étant une bombe était constitué de deux bouteilles d'alcool à brûler assemblées avec des pétards de feux d'artifice", a-t-il ajouté."Aucune des six personnes retenues en otage n'a fait l'objet de violences physiques", a souligné le procureur, précisant qu'elles avaient été prises en charge par une association d'aide aux victimes. D'après M. Gosselin, le mis en cause est "connu de la justice pour avoir été condamné à quatre reprises entre 2006 et 2016, notamment pour vol, menaces, violences, port d'arme et séquestration". Il a été libéré "au terme de sa dernière incarcération en mai 2018" et "son état de santé a été estimé compatible avec la poursuite de la procédure", a ajouté François Gosselin. En 2013, le même homme, porteur d'une arme de poing et d'une grenade lacrymogène, avait pris en otage pendant plus de deux heures quatre personnes dans une banque CIC de Paris avant de se rendre à la police. Il réclamait alors un logement social pour lui et son fils. | L'homme qui avait retenu six personnes en otage jeudi dans une agence bancaire au Havre avant de se rendre a été mis en examen "pour tentative d'extorsion avec arme" et "séquestration" et placé en détention samedi, a annoncé le procureur de la République François Gosselin. |
orangesum-811 | Les nouvelles données mercredi 12 février par le ministère de la Santé se veulent rassurantes. Deux des onze personnes hospitalisées en France après avoir été contaminées par le nouveau coronavirus sont "guéries" et sont sorties de l'hôpital, a indiqué le gouvernement. Les deux patients guéris sont le couple de trentenaires chinois qui était hospitalisé à l'hôpital Bichat à Paris, a précisé le numéro 2 du ministère, Jérôme Salomon, lors d'une conférence de presse. Cet homme de 31 ans et sa femme de 30 ans, originaires de Wuhan, épicentre de l'épidémie, faisaient partie des premiers cas sur le sol français, annoncés le 24 janvier. Ils étaient arrivés en France le 18 janvier. Un "protocole extrêmement sûr" pour décider de la sortie d'hôpitalLes critères de sortie répondent à un "protocole extrêmement sûr" qui fait l'objet d'un "consensus international" : les symptômes (fièvre, toux...) doivent avoir disparu et "on exige deux tests négatifs" dans un intervalle de 24 heures pour s'assurer que ces patients ne sont plus contagieux. D'autres sorties parmi les premiers cas interviendront "dans les prochains jours", selon le Pr Salomon. Neuf patients encore hospitalisés en FranceAprès ces deux sorties, neuf patients restent hospitalisés en France : un à Bordeaux, deux à Bichat (dont un Chinois de 80 ans dans un état toujours "sévère") et un à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris, plus les cinq Britanniques qui ont été contaminés par un compatriote dans un chalet des Contamines-Montjoie (Haute-Savoie). Les 61 tests réalisés en Haute-Savoie sont négatifs, et il n'y a pas de "chaîne de transmission" qui s'est installée à partir des personnes contaminées par le Britannique, s'est félicité le Pr Salomon. "Par précaution", trois écoles demeurent toutefois fermées et "de nombreuses personnes restent en confinement à domicile". Le "Covid-19" responsable de 1.113 mortsLa maladie provoquée par le nouveau coronavirus, désormais nommée "Covid-19" par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), a fait 1.113 morts en Chine, selon les autorités sanitaires chinoises, sur un total de 44.653 personnes contaminées répertoriées en Chine continentale. En dehors de la Chine, près de 500 cas de contamination et deux décès ont été confirmés dans une trentaine de pays et territoires. L'OMS a par ailleurs estimé mercredi qu'il était "beaucoup trop tôt" pour prédire une fin de l'épidémie. | Aucun nouveau cas n'a pour l'heure été détecté en France, a également annoncé le ministère de la Santé lors d'un point presse mercredi. |
orangesum-812 | Il y a désormais 73 cas recensés de tels symptômes chez des enfants dans cet Etat, et les services de santé de l'Etat enquêtent sur la mort de l'enfant de cinq ans comme sur d'autres cas, a précisé le gouverneur Andrew Cuomo."Il y a eu au moins un décès à cause de ça, et il se pourrait qu'il y en ait d'autres sur lesquels nous enquêtons", a-t-il ajouté, en présentant une liste de symptômes pour lesquels les parents sont encouragés à consulter. Selon la chaîne CBS, un enfant de sept ans est mort la semaine dernière dans une banlieue new-yorkaise, avec des symptômes similaires. Depuis deux semaines, plusieurs dizaines de cas ont été signalés, aux Etats-Unis mais aussi en France, au Royaume-Uni, en Italie ou en Espagne, d'enfants touchés par ces symptômes proches d'une affection rare, la maladie de Kawasaki. Le lien avec le Covid-19 n'est pas formellement établi, mais les scientifiques le jugent probable. A New York même, les autorités municipales avaient indiqué mardi que 15 enfants avaient été hospitalisés avec des symptômes similaires, incluant éruption cutanée, douleurs abdominales, vomissements ou diarrhées. Quatre avaient testé positif au coronavirus, et six avaient développé des anticorps suggérant une infection antérieure. Dans un article publié en ligne mercredi par la revue médicale The Lancet, des médecins britanniques décrivaient les huit premiers cas observés chez des enfants à Londres, dont l'un est décédé. Décrite pour la première fois en 1967 au Japon, la maladie de Kawasaki maladie affecte essentiellement les jeunes enfants. Son origine n'est pas connue avec précision et pourrait mêler facteurs infectieux, génétiques et immunitaires. Avant l'apparition de ces cas, la maladie Covid-19 était réputée ne se développer sous des formes graves chez les enfants que de façon exceptionnelle. La maladie, et ses syndromes respiratoires aigus parfois mortels, semblait s'attaquer surtout aux personnes âgées et aux adultes présentant des facteurs de risque tel que diabète, hypertension, surpoids, insuffisances cardiaques ou respiratoires. Mais au fur et à mesure que progresse la pandémie, les soignants découvrent de nouvelles particularités et complications liées au nouveau coronavirus. Le décès annoncé par M. Cuomo intervient alors que l'épidémie recule lentement depuis la mi-avril dans l'Etat de New York, qui en a longtemps été l'épicentre aux Etats-Unis. Le coronavirus a déjà infecté plus de 330.000 personnes et fait plus de 20.000 morts -- dont 216 jeudi -- dans cet Etat de quelque 20 millions d'habitants."Ce serait vraiment très douloureux" si le lien avec le Covid était confirmé, a souligné le gouverneur. "Tant de gens se consolaient (...) en pensant que les enfants ne souffraient pas de ce virus", "c'est le cauchemar de tous les parents", a-t-il ajouté. | Un enfant de cinq ans est mort dans l'Etat de New York d'une maladie inflammatoire aux symptômes proches de la maladie de Kawasaki, probablement liée au Covid-19, a indiqué vendredi le gouverneur de l'Etat de New York. |
orangesum-813 | Un trafic d'êtres humains. C'est ce qu'a mis au jour une enquête menée en France, Roumanie et Angleterre. Elle avait été ouverte le 22 août 2018 suite à une "succession d'interceptions" de chauffeurs routiers d'origine roumaine qui tentaient de traverser la Manche "avec des migrants dissimulés dans leur ensemble routier", ont indiqué dans un communiqué la police aux frontières du Pas-de-Calais et la police judiciaire de Lille. Selon l'enquête de police, "sous couvert de sociétés de transport roumaines avec l'implication de leurs dirigeants", les chauffeurs routiers "faisaient transiter les candidats à l'exil depuis les ports" du littoral des Hauts-de-France, de Belgique et des Pays-Bas. Sous la direction de la juridiction inter-régionale spécialisée du tribunal de grande instance de Lille, "l'enquête a débouché sur une coopération internationale avec l'appui d'Europol et d'Eurojust". D'après les enquêteurs, "les migrants voyageaient cachés dans la remorque, dans la cabine du chauffeur ou sous le pare-vent du tracteur" et des convoyages, orchestrés depuis la Belgique, "se faisaient également par containers". Selon ce mode opératoire, "les migrants au nombre de plus d'une dizaine parfois, étaient 'stockés' pendant plusieurs heures, voire plusieurs jours", avant une prise en charge "sur un bateau pour un acheminement par voie maritime jusqu'au port de Hull", en Angleterre. 259 tentatives de convoyagesL'enquête "a permis de dénombrer un minimum de 259 tentatives de convoyages de migrants, qui ont résulté à 167 succès pour 92 échecs", "140 migrants" ont été interceptés à la frontière, "pour un minimum de 327 migrants passés en territoire britannique". En outre, "le chiffre d'affaires de cette organisation criminelle est estimé à près de 3,6 millions d'euros". Dix-sept personnes ont été interpellées. Les individus interceptés à l'étranger devraient être prochainement remis aux autorités françaises en vue de leur mise en examen. | Dix-sept personnes ont été interpellées en Angleterre, en France et en Roumanie dans le cadre d'une enquête sur un réseau de passeurs qui opéraient notamment depuis les Hauts-de-France pour transporter des migrants vers le Royaume-Uni, |
orangesum-814 | "On fait gagner trois ans de travail en moins à ma mère". Le ministre de l'Action et des Comptes publics Gérald Darmanin a défendu jeudi 5 décembre sur France 2 la réforme des retraites prenant l'exemple de sa propre mère, femme de ménage. "Vous croyez que je vais dire les yeux dans les yeux à mère : 'je fais une réforme qui va te faire travailler encore plus longtemps, tu auras encore plus mal au dos, et tu seras encore plus malheureuse qu'aujourd'hui' ? Aujourd'hui, ma mère pour qu'elle ait une retraite à taux plein, pour qu'elle vive dignement, il faut qu'elle travaille jusqu'à 67 ans. Avec la réforme qu'on propose (...) elle partira à taux plein à 64 ans. On fait gagner trois ans de travail en moins à ma mère, trois ans. Trois ans à se lever à 5 heures du matin, à ramasser la merde, en moins, à ma mère", a-t-il déclaré sur le plateau télévisé. Darmanin mise tout sur sa mere pour emouvoir (et aussi sur ses grands-parents et sa secretaire) (1)par LeHuffPostL'intervention du ministre n'a pas échappé au syndicat FO Propreté qui a invité vendredi "la maman de Gérald Darmanin à s'engager dans la grève". "Lors de son intervention télévisée d'hier (jeudi) soir, le ministre Darmanin, argentier du gouvernement, s'est copieusement appuyé sur la situation de sa mère, femme de ménage, pour justifier les bienfaits du projet gouvernemental de système à points", s'insurge la FEETS-FO dans un communiqué."Une arnaque" La fédération, qui regroupe les syndicats FO des salariés du ménage, "tient à rétablir quelques vérités pour le secteur du nettoyage", rappelant que, "pour un demi-million de salariés du nettoyage, dont 80 % sont des femmes, le salaire moyen mensuel est de 600 euros". "Comment oser dire qu'en dehors de toute solidarité, par le simple fait d'accumuler des points en ayant un salaire de 600 euros, il serait possible d'acquérir une retraite de 1.000 euros ?", interroge le syndicat qui dénonce un "mensonge" voire une "arnaque". L'annulation de la décote à 64 ans ? Les salariées du nettoyage, majoritairement des femmes non qualifiées, sont pour beaucoup à temps partiel et ne bénéficieront donc pas forcément de la revalorisation envisagée à 1.000 euros du minimum de retraite pour une carrière complète. Le rapport du haut-commissaire aux retraites Jean-Paul Delevoye qui doit servir de base à la réforme prévoit des mesures comme la revalorisation à 1.000 euros du minimum de retraite pour une carrière complète et une possible réduction à 64 ans (au lieu de 67 aujourd'hui) de l'âge d'annulation de la décote en cas de durée de cotisation insuffisante qui bénéficierait à 20 % de femmes. | En réaction, le syndicat FO Propreté à inviter "la maman de Gérald Darmanin à s'engager dans la grève" dénonçant "un mensonge" après l'intervention de Gérald Darmanin jeudi sur France 2. |
orangesum-815 | Les deux adversaires du second tour se sont renvoyés à la tête des accusations d'"héritage", de "mensonges" et de méconnaissance des dossiers sans prendre toujours le temps d'exposer calmement les mesures de leurs programmes. 23h20 - Il est l'heure des cartes blanches des candidats après un débat très accroché et souvent tendu. Emmanuel Macron choisit de parler des personnes en situation de handicap, souhaitant notamment que plus aucune ne vive sous le seuil de pauvreté. Pour sa propre carte blanche, Marine Le Pen commence à répondre à Emmanuel Macron avant d'être interpellée par les journalistes et de développer sa "philosophie générale" sur sa vision de la France.22h45 - Les deux candidats passent maintenant à l'Europe, un thème principal dans leurs programmes. Marine Le Pen est apparue assez mal à l'aise sur la sortie de l'euro. Plutôt confuse sur le calendrier du retour au franc, elle ne parvient pas à répondre clairement. "Ce que les Français doivent comprendre, à la limite, ça ne les regarde même pas cet euro monnaie commune sera une facilité entre les Etats. Les Français eux ils auront une monnaie dans leur portefeuille." Emmanuel Macron dénonce "un projet mortifère" et prône pour une Europe forte.22h - Dans une séquence sur le terrorisme, Marine Le Pen a annoncé vouloir expulser les fichés S étrangers et "mettre en place la déchéance de nationalité" pour les binationaux. La candidate du Front national a aussi accusé son adversaire de "complaisance pour le fondamentalisme islamique". Emmanuel Macron a lui rappelé l'importance qu'il accordait à la lutte contre le terrorisme et souhaite mettre l'accent sur les services de renseignement et la coopération entre les pays.21h50 - Emmanuel Macron attaque Marine Le Pen sur sa réforme de la retraite. La candidate qui voulait revenir à la retraite à 60 ans dès son élection à l'Élysée a finalement reculé mardi en reconnaissant que la réforme arriverait une fois la "voie de l'emploi" retrouvée, plutôt à la fin de son quinquennat donc. Le candidat d'En marche ! n'a pas manqué de lui faire remarquer cette contradiction vis-à-vis de son programme. "Parlez de votre projet et pas du mien", lui a répliqué Marine Le Pen.21h25 - Passe d'armes entre les deux candidats sur leurs visites respectives de l'usine d'Amiens de Whirlpool, menacée de fermeture. "Ne soyez pas méprisants avec les salariés de Whirlpool, car ils savent ce qui les tue, la politique que vous menez", a attaqué la candidate du Front national. "Vous ne proposez rien dans le cas de Whirlpool, vous ne respectez pas. J'ai passé des heures avec eux et vous 15 minutes, vous n'avez pas débattu. Je suis rentré pour aller au contact des salariés, c'est ça respecter les gens et pendant que vous faisiez votre numéro avec les caméras j'étais avec les représentants", lui a répondu le candidat d'En marche !. 21h10 - Par tirage au sort, c'est Marine Le Pen qui a débuté ce débat. Et la candidate du Front national s'est montrée tout de suite très offensive vis-à-vis de son adversaire. Dans son propos introductif, elle a décrit Emmanuel Macron comme "le choix de la mondialisation sauvage, de l'ubérisation, de la précarité, de la guerre de tous contre tous". Interrogée sur le chômage, elle s'en est pris à son "héritage" : "Monsieur le ministre de l'Économie, devrais-je dire, monsieur le conseiller auprès de M. Hollande."20h45 - Les deux candidats sont arrivés dans les studios de la Plaine-Saint-Denis où le débat se déroule. Marine Le Pen a dit attendre du débat "qu'il soit utile pour les Français et qu'il démontre que M. Macron et moi-même avons deux visions radicalement différentes". De son côté, Emmanuel Macron a expliqué vouloir "un moment de clarification qui va permettre d'expliquer en détail le projet qu' porte".20h - Parmi les douze thèmes sélectionnés pour alimenter les 2 heures 30 du débat, certains risquent de concentrer toutes les attaques des candidats. Cela pourrait être le cas de l'Europe, sur laquelle les positions d'Emmanuel Macron et de Marine Le Pen divergent considérablement. La sécurité et la protection contre le terrorisme sont aussi des thématiques dont la candidate du Front national pourrait s'emparer. Le candidat d'En marche ! devrait lui lancer l'offensive sur l'économie et sur les revirements de son adversaire à propos de la sortie de l'euro.19h30 - Les détails du débat ont été minutieusement réglés par les équipes des candidats. Ainsi la table qui séparera Marine Le Pen, à gauche, d'Emmanuel Macron, à droite, mesure 2,5 mètres de large et il fera entre 19 et 20 degrés dans le studio. Pas moins de 14 caméras filmeront le débat et, c'est une première depuis 1974, les plans de coupe ont été autorisés. Côté audiences, les débats réunissent en général entre 20 et 30 millions de personnes, le débat de 2012 avait été regardé par 17,8 millions de téléspectateurs.19h - Les deux candidats se retrouvent ce mercredi soir pour le traditionnel débat d'entre-deux tour, un moment qui peut être décisif. C'est une situation inédite pour Emmanuel Macron comme pour Marine Le Pen dont le Front national participe pour la première fois à un débat du second tour. Ils vont avoir près de 2h30 pour aborder les 12 thèmes prévus par les deux journalistes en charge de l'animation : Nathalie de Saint-Cricq, chef du service politique de France 2 et Christophe Jakubyszyn, son homologue de TF1. | 23h30 - Les deux candidats ont terminé le débat dans les temps, et pressés par les journalistes, sur une dernière prise de parole chacun. Pendant ces 2h30, les échanges ont souvent tournés en rond et ont été très tendus entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen. |
orangesum-816 | Face à Caroline de Haas, l'animatrice de Sud Radio, qui est pour rappel l'une des signataires de la tribune signée par cent femmes dans "Le Monde" contre le puritanisme, avait notamment déclaré que l'on peut "jouir lors d'un viol"."Est-ce que je peux regretter de dire les choses telles qu'elles sont ?"Ce soir, à 18h50, Brigitte Lahaie sera l'invitée de Patrick Simonin dans "L'Invité" sur TV5Monde. Dans la séquence, l'animatrice est évidement longuement interrogée sur ses propos polémiques. "Je regrette que cela ait été sorti de son contexte" débute-t-elle, rappelant que ses propos constituent "malheureusement une vérité". "J'aurais peut-être du ajouter 'malheureusement'" reconnaît-elle. "Ce que je voulais dire, parce que je connais par coeur les questions de sexualité, c'est que, parfois, le corps et l'esprit ne coïncident pas" poursuit ensuite Brigitte Lahaie."Je peux regretter cette phrase parce que je n'ai pas vécu une journée très agréable. Mais est-ce que je peux regretter de dire les choses telles qu'elles sont ?" s'interroge-t-elle. "Évidemment que je ne l'ai pas dit pour blesser" explique ensuite l'animatrice avant de consentir à faire des excuses. "On dit quelque chose, c'est repris par les réseaux sociaux, on est lynché, et il faut faire des excuses. Si c'est comme ça que le monde marche, alors je présente mes excuses" lance-t-elle alors. "Quand on est incomprise à ce point, c'est vrai que ça fait mal". Quelques minutes plus tard, lorsque Patrick Simonin lui demande si elle souffre, l'animatrice répond simplement "Je crois que ça se voit". Très émue, elle craque et fond en larmes. Je suis une "femme qui a souffert dans sa chair et qui depuis trente ans aide les femmes à se libérer" lance-t-elle, la voix nouée par l'émotion."Quand on est incomprise à ce point, c'est vrai que ça fait mal" reconnaît-elle. Après un long silence, l'animatrice explique finalement qu'elle n'en veut à personne et qu'elle n'a "aucune violence contre les autres". | Après l'incompréhension, le temps des explications. Mercredi soir, lors d'un débat diffusé sur BFMTV, des propos tenus par Brigitte Lahaie avaient jeté un grand trouble dans la sphère médiatique. |
orangesum-817 | Les chiffres de Médiamétrie sont éloquents : cette 11e saison a attiré jusqu'ici 3,9 millions de téléspectateurs en moyenne (en comptant les données de rattrapage), contre 3,1 millions pour la saison 10. Et surtout, l'émission présentée par Stéphane Rotenberg a cartonné auprès des publics les plus courtisés par M6, notamment les femmes et les actifs. Cette saison a capté une part d'audience générale de 16%, un sommet depuis 7 ans. Et elle a rassemblé 26% des "femmes responsables des achats de moins de 50 ans" (catégorie qui a remplacé les "ménagères" dans le jargon de la télé), son meilleur score depuis 8 ans."Top Chef" a aussi récolté 26% des téléspectateurs de moins de 50 ans, son meilleur niveau depuis son lancement. Une performance rare en télé pour une émission d'une telle longévité, souligne à l'AFP Florence Duhayot, directrice de Studios 89, filiale de M6 qui produit l'émission. Un phénomène lié en partie au confinement, qui a fait les grandes heures des programmes très grand public de TF1 et de M6, à l'image de "Koh Lanta" ou de The Voice"."Le confinement a beaucoup joué", reconnaît la productrice, et il a certainement permis de confirmer la grande passion des Français pour la cuisine, également illustrée par une autre émission de la chaîne, "Tous en cuisine" de Cyril Lignac. Et les jurés ont servi de porte-voix dans les médias à un secteur de la restauration laminé par le confinement.- cuisine verte vs abats -Mais la productrice de "Top chef" voit aussi dans ce succès le résultat de plusieurs changements introduits cette année."C'est la saison de tous les paris", résume-t-elle : outre un changement au jury (Paul Pairet a succédé à Jean-François Piège), "Top Chef" a misé sur "des chefs qui renouvellent la cuisine et surprennent", et "on a mis en avant une tendance qui est totalement dans l'air du temps: l'écologie et la sauvegarde de la planète". Cette édition 2020 a bien sûr été affectée par la crise du coronavirus, mais sans trop de conséquences pour les téléspectateurs : le tournage avait en effet été bouclé quasi-totalement avant le confinement, y compris la finale, explique Florence Duhayot. Sauf... la séquence ultime, ou "cérémonie des couteaux", durant laquelle le nom du grand vainqueur (un des secrets les mieux gardés du PAF), est révélé. Cette séquence, toujours filmée peu de temps avant la diffusion, pour éviter les fuites, sera un peu moins chaleureuse cette année, du fait de la distanciation physique qui limitera les effusions,Mais "le vrai problème, ça a été la post-production", raconte la productrice : un travail de l'ombre qui prend des mois et a du se faire largement en télétravail, une gageure pour une émission de ce calibre. Malgré ce contexte particulier, la productrice promet du spectacle mercredi soir, sans révéler d'indices sur l'issue du duel entre le Normand David, apôtre d'une cuisine écolo, déjà récompensé d'une étoile au Michelin pour son Jardin des plumes à Giverny, et le Bordelais Adrien, chef du Détour à Paris, qui aime mettre en avant des mets oubliés comme les abats."C'est une très belle finale et il y a plein de rebondissements", et même si la cérémonie finale se déroule dans ces circonstances particulières, "on pleure quand même" d'émotion, assure Florence Duhayot. | Qui l'emportera, de David Gallienne ou d'Adrien Cachot ? M6 diffuse mercredi soir la finale de Top Chef, épilogue d'une 11e saison qui a battu des records en série, grâce au confinement qui a dopé les audiences de la Six, mais aussi à des changements plutôt audacieux dans la recette de l'émission. |
orangesum-818 | Saisie par l'ex-chef de l'Etat et plusieurs de ses proches mis en cause dans l'enquête, la chambre de l'instruction a ainsi validé les investigations lancées il y a huit ans dans ce dossier aux multiples ramifications. La défense peut encore se pourvoir en cassation. La cour a seulement annulé partiellement un des motifs de mise en examen de Nicolas Sarkozy pour violation du code électoral."On voit bien que le corporatisme judiciaire existe parce que dans un dossier ni fait ni à faire qui est un scandale (...) la chambre de l'instruction vient de couvrir des nullités de procédures qui montrent qu'il n'y a plus de code de procédure pénale en France", a réagi Me Francis Szpiner, un des avocats de l'homme d'affaires Alexandre Djouhri, mis en examen depuis janvier dans cette enquête."De voir que tous les moyens sont rejetés est quand même très inquiétant, ce qui veut dire que les avocats ont toujours tort et le parquet général toujours raison", a abondé Me Jean-Marc Delas, un autre de ses avocats."C'est stupéfiant dans un dossier de cette nature qui depuis le départ est un fiasco judiciaire construit sur du sable, le fantasme est encore aujourd'hui présent", a-t-il ajouté. Me Vincent Brengarth, avocat de l'ONG Sherpa, dont la constitution de partie civile était contestée par le camp Sarkozy, a pour sa part exprimé "sa satisfaction". "Je pense que les juges ont su résister à des pressions de toutes sortes", a-t-il déclaré à l'AFP. L'enquête avait été ouverte après la publication par Mediapart en 2012, dans l'entre-deux tours de la présidentielle, d'un document censé prouver que la campagne victorieuse de Nicolas Sarkozy avait été financée par le régime de Mouammar Kadhafi. Témoignages de dignitaires libyens, notes des services secrets de Tripoli, accusations d'un intermédiaire... En sept ans de travail, les magistrats ont réuni une somme d'indices troublants qui ont donné corps à cette thèse. Toutefois, aucune preuve matérielle n'a été retrouvée, même si des mouvements de fonds suspects ont conduit à neuf mises en examen à ce jour. Dans une vaste offensive procédurale, l'ex-chef de l'Etat et ses anciens ministres Claude Guéant, Eric Woerth et Brice Hortefeux - tous mis en examen sauf ce dernier - avaient soulevé toute une série de nullités contre ces investigations. | La cour d'appel de Paris a rejeté jeudi l'essentiel des recours déposés par le camp de Nicolas Sarkozy qui contestait la validité de l'enquête sur des soupçons de financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007, a-t-on appris de sources proches du dossier. |
orangesum-819 | Faut-il encadrer plus sévèrement le port des signes religieux ? Des députés Les Républicains et une élue La République en marche ont quitté jeudi 17 septembre une audition à l'Assemblée sur le Covid-19 et la jeunesse, pour protester contre la présence d'une syndicaliste étudiante voilée, la vice-présidente de l'Unef Maryam Pougetoux. Une position partagée par Ségolène Royal. "Quand j'ai vu ces images, j'ai été estomaquée", a-t-elle commenté vendredi matin sur BFMTV, assurant qu'elle aurait quitté la salle "pour marquer le coup". Le règlement de l'Assemblée nationale permet le port de signes religieux pour les personnes auditionnées ou celles assistant aux débats parlementaires, alors qu'il est interdit dans l'administration française. "Ce n'est pas clair. Disons que Le règlement de l'Assemblée nationale n'a pas prévu ce cas, parce que c'était imprévisible", a répliqué Ségolène Royal. "Pourquoi est-ce qu'elle a pu entrer sans que l'alerte ne soit donnée, sans qu'il y ait une discussion avec elle?", s'est par ailleurs interrogée l'ancienne ambassadrice des pôles, qui estime que l'attitude de la jeune femme relève du "militantisme"."Il faut du respect mutuel, des uns et des autres", a-t-elle poursuivi, pour qui la présence d'un hijab à l'Assemblée nationale relève également de la provocation. "Elle sait qu'elle provoque, elle a le droit de provoquer, heureusement qu'on peut être provocateurs dans notre société, mais en face il y a des limites, il y a la règle", a-t-elle fustigé. "Le militantisme reste à la porte des commissions parlementaires, il y a aucune raison d'en faire un drame, il faut de la fermeté", a néanmoins tempéré Ségolène Royal, préconisant de "rappeler les règles de la laïcité, sans en faire des tonnes". "Les règles religieuses ne doivent jamais l'emporter sur les règles civiles, les règles publiques, les règles de la République", a-t-elle martelé, avant de conclure: "Plus on sera fermes sur ce sujet-là, moins il y aura de polémiques.""Evitons d'hystériser le débat"Anne-Christine Lang, la députée LREM qui a quitté la réunion, a réclamé de son côté vendredi dans un entretien à L'Expressl'interdiction des signes religieux lors des auditions au Parlement, une position partagée par des élus LR. "L'Assemblée nationale n'a pas à être le théâtre du militantisme islamiste. En dehors de l'audition de responsables religieux il faut interdire les signes religieux à l'Assemblée", a fustigé le député des Alpes-Maritimes, Eric Ciotti, sur T witter. "Il faut changer le règlement afin que tous les espaces parlementaires soient neutres sur le plan de la religion", a fait valoir le vice-président des LR et maire de Chalôn-sur-Saône (Saône-et-Loire), Gilles Platret. Sur LCI, le patron d'EELV, Yannick Jadot, a estimé en revanche, que cette polémique est "une rupture complète avec les principes de la laïcité". "Cette Assemblée nationale a fait venir en son temps, l'abbé Pierre qui a même été député", a-t-il rappelé. Le célèbre religieux fut député de la Meurthe-et-Moselle de 1946 à 1951."Evitons d'hystériser le débat", a fait valoir la ministre du Travail, Elisabeth Borne sur Sud Radio. "Je suis pour le respect de la loi (...), donc je pense qu'il faut éviter de créer de la crispation inutile sur ces sujets", a-t-elle souligné. | Pour l'ancienne ministre de l'Environnement, l'attitude de la vice-présidente de l'Unef, venue voilée à l'Assemblée nationale, relève du "militantisme" et de la "provocation". |
orangesum-820 | Les deux anciens concurrents ainsi que leurs autres alliés comme le PCF et Générations se sont rendus place Toudouze, dans le 9e arrondissement, afin de partager une table à une terrasse tout juste rouverte avec la deuxième phase du déconfinement."Nous sommes ici dans un esprit de conquête", a déclaré Anne Hidalgo à la presse, qui a plusieurs fois usé du mot "rupture", comme David Belliard, pour qualifier le projet commun. "Je pense au logement, à la lutte contre la pollution ou encore à l'alimentation" comme nouveaux points de consensus, a-t-elle précisé."Les projets d'aménagement (d'Anne Hidalgo) comportaient des points de discussion pour arriver à un accord, nous partageons le point essentiel de faire plus d'espaces verts pour les projets créés sur les grandes friches", a souligné pour sa part David Belliard. Interrogée sur la place faite à EELV dans l'exécutif, Anne Hidalgo a rapporté que l'accord prévoyait "des adjoints et une mairie d'arrondissement, on verra" laquelle."On a trouvé un accord sur les trois thèmes sur lesquels on travaillait depuis plusieurs jours: le projet, la gouvernance et les listes", avait indiqué dans la matinée à l'AFP le directeur de campagne de la maire, Emmanuel Grégoire. "Nous avions un projet écologique et social et nous savions qu'une coalition était nécessaire. Nous la faisons aujourd'hui avec Anne Hidalgo", a souligné David Belliard dans une interview au Parisien. Anne Hidalgo était arrivée en tête du premier tour des municipales avec 29,3% des voix et David Belliard quatrième, avec 10,8%. Les candidats au second tour des municipales du 28 juin avaient jusqu'à mardi 18H00 pour déposer leurs listes. Les écologistes "demandaient à avoir une mairie après le 28 juin", "on a dit oui et on en discutera", a ajouté M. Grégoire. Par ailleurs "il était question que David Belliard entre dans l'exécutif, s'il le souhaite, c'est à lui de l'exprimer", a-t-il ajouté. "Il y aura au minimum une mairie écologiste durant la prochaine mandature si les électeurs et les électrices nous accordent leur confiance pour gérer Paris. A cette heure, je ne peux pas encore vous dire laquelle, mais si nous remportons l'élection, les écologistes seront parties prenantes de la gouvernance de la capitale à tous les niveaux, et je m'en réjouis", a confirmé M. Belliard au Parisien."Je suis satisfait que nous partagions avec les équipes d'Anne Hidalgo une large part du diagnostic, sur la nécessité de +dédensifier+ la capitale ou de renforcer les solidarités notamment", a-t-il ajouté. Sur les projets d'aménagement urbains ou encore la question de la place de la publicité à Paris, "nous sommes parvenus à trouver de nombreux compromis importants", a-t-il souligné."Le projet Bercy-Charenton (XIIe) va être remis à plat : le nouveau projet, qui reste à discuter, fera l'objet d'une concertation citoyenne. Nous nous engageons à ce qu'il comporte la création d'un troisième bois à Paris. Sur le TEP Ménilmontant comme sur la friche Ordener, nous avons obtenu des garanties de refonte de ces projets avec pour objectif de préserver ou d'augmenter la part de parcs et de jardins", a précisé M. Belliard."Il y a eu de bonnes avancées, c'est une bonne nouvelle", s'est réjoui Julien Bayou, le secrétaire national d'EELV, au micro de Sud Radio. | Aussitôt l'accord scellé pour le deuxième tour des municipales, la maire PS sortante de Paris Anne Hidalgo et le chef de file des Verts dans la capitale David Belliard se sont affichés ensemble mardi après-midi. |
orangesum-821 | Le père de Laeticia Hallyday n'est pas avare en révélations croustillantes. Dans une interview accordée au Parisien publiée vendredi 17 août, André Boudou n'a éludé aucun sujet. Il s'est notamment livré au sujet de la relation de sa famille avec Johnny, évoquant notamment l'apport de la grand-mère de Laeticia au « taulier ». « À la mort de mon père, ma mère est allée vivre avec Johnny (..). Avec Laeticia, elles ont apporté une famille à Johnny, un équilibre. Si Johnny ne nous avait pas rencontrés, ma fille et moi, il serait mort bien avant et ruiné. » André Boudou a ensuite étayé ses propos. « Quand ma fille se lie à Johnny, je mets mon nez dans ses affaires et je découvre qu'il a 120 millions de francs de dettes, notamment un chèque sans provision au Trésor Public de 56 millions. J'arrange le coup etc., c'est pour cela que dans une lettre, il m'a écrit 'Tu m'as sauvé la vie'. Je ne lui ai jamais fait perdre d'argent. »Le père de Laeticia est également revenu sur le sujet de l'héritage de « l'idole des jeunes » : « Je peux comprendre la frustration de Laura et David, mais de là à attaquer tout le monde comme cela, c'est violent. J'espère qu'ils arriveront à se parler. Mais je ne m'en mêle pas. Le trust s'est fait dans les quatre dernières années et je n'étais plus là. Johnny aurait pu être plus courageux, il aurait pu faire une vidéo pour expliquer sa décision à ses enfants. Cela aurait évité tout cela à Laeticia. » André Boudou a ensuite démenti la rumeur d'une altercation avec David Hallyday lors des obsèques de Johnny à Saint-Barth : « C'est faux. Mais c'est vrai qu'il y avait une tension. Laeticia était la nouvelle Jackie Kennedy française et Sylvie Vartan ne le supportait pas. Après les obsèques, la mère de David a réuni tout le monde à Los Angeles pour organiser la stratégie que l'on a vu après : faire comme s'il y avait d'un côté le showbiz parisien et de l'autre une famille de ringards, de ploucs de province. » | André Boudou, le père de Laeticia Hallyday, s'est exprimé dans une interview accordée au Parisien publiée vendredi 17 août. Il n'a pas mâché ses mots. |
orangesum-822 | Première puissance militaire du Maghreb, l'Algérie veut désormais permettre à ses forces de prendre part à des opérations de maintien de la paix, selon l'avant-projet de la réforme dévoilé début mai. L'Armée nationale populaire (ANP) semble avoir les moyens d'une telle ambition, avec 467.200 hommes: 130.000 dans les forces d'active, 187.200 paramilitaires et 150.000 réserviste, selon l'Institut international d'études stratégiques (IISS) de Londres). Ses dépenses militaires ne sont pas en reste. Elles s'élevaient à 9,6 milliards de dollars en 2018, d'après l'Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri), soit 5,3% du PIB, ce qui situerait l'Algérie au premier rang continental. Le calendrier de cette réforme survient aussi dans un contexte régional tendu, au moment où Alger entend peser sur le conflit en Libye, avec laquelle elle partage près de 1.000 km de frontière. De plus, l'Algérie, qui a servi de médiateur en 2014-2015 entre le gouvernement de Bamako et des groupes rebelles armés du nord du Mali, s'inquiète des risques d'instabilité sur son flanc sud.- "Principes et objectifs" -Le comité d'experts chargé de la révision constitutionnelle, qui sera soumise à référendum, propose d'amender le texte en vigueur pour autoriser l'envoi de soldats à l'étranger, en posant des conditions. L'Algérie pourra "dans le cadre des Nations unies, de l'Union africaine (UA) et de la Ligue arabe, et dans le plein respect de leurs principes et objectifs, participer à des opérations de restauration et de maintien de la paix", précise l'amendement. La nouvelle mouture de la Loi fondamentale prévoit de donner le droit au président --chef suprême des forces armées et ministre de la Défense-- d'engager des troupes, avec l'aval des deux tiers du Parlement. C'est une "possibilité" laissée à son "appréciation", note le président du comité, le professeur Ahmed Laraba. Alors qu'en vertu de son actuelle Constitution, Alger défend le principe de non-ingérence, certains analystes s'inquiètent d'un changement de doctrine. Alliée traditionnelle de la Russie, le pays s'est rapproché de l'Otan à partir des années 2000, notamment dans le cadre de la lutte antiterroriste. Mais son armée n'a participé à aucun conflit extérieur depuis la guerre des Six Jours (1967) et celle du Kippour (1973) contre Israël."L'envoi de troupes militaires à l'étranger risque d'exposer nos soldats et le pays tout entier au danger", estime Reda Deghbar, professeur à la faculté de droit de Blida (sud d'Alger). Cette initiative "risque d'hypothéquer la souveraineté de l'Algérie car elle va donner l'occasion à des forces étrangères s'immiscer dans les affaires internes du pays", ajoute Smaïl Maaref, expert des questions stratégiques.- "Idées empoisonnées" -Pas le moins du monde, rétorque le président du comité d'experts."Ces amendements ne remettent pas en cause les principes fondamentaux autour desquels s'organise la politique étrangère de l'Algérie: souveraineté, non-intervention et non-ingérence", argue-t-il. Selon lui, la participation de l'armée à d'éventuelles opérations de maintien de la paix ne saurait être assimilée à "une forme d'intervention". "Dans ce genre d'opérations, il n'y a pas d'affrontements, ni d'usage de l'armement lourd". Qu'en pense l'armée elle-même, pilier du régime? Un éditorial publié dans sa revue El Djeich ("L'Armée") affirme que la révision constitutionnelle est "pleinement conforme à la politique étrangère" algérienne. Et elle critique les détracteurs de la réforme, ceux qui "ont pris l'habitude de frayer en eaux troubles", les accusant d'avoir "tenté de sortir le débat de son contexte réel et choisi délibérément (...) de distiller (...) des idées empoisonnées". Pour Mohamed Laagab, chargé de mission à la présidence algérienne, "la défense et la préservation de la stabilité et de la sécurité du pays et de sa souveraineté peut se faire parfois en dehors des frontières". Il évoque en particulier la "présence de groupes terroristes" ou encore de "mercenaires dans les pays voisins". Commentant la récente élimination par les forces spéciales française du chef d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), l'Algérien Abdelmalek Droukdel, dans le nord du Mali, Alger avait jugé que la lutte antiterroriste relevait de "la responsabilité" de la communauté internationale. | Une réforme de la Constitution voulue par le président Abdelmadjid Tebboune ouvre la voie à un possible déploiement de l'armée algérienne à l'étranger, faisant craindre chez certains un changement de doctrine militaire du pays, qui écarte actuellement toute intervention hors de ses frontières. |
orangesum-823 | "Serebrennikov (ses coaccusés), (Iouri) Itine, (Konstantin) Malobrodski ont commis une fraude (...) d'une ampleur particulièrement importante", selon le jugement, lu par la juge Olesya Mendeleïeva sans immédiatement annoncer les peines infligées. Le parquet a requis six ans de prison contre le réalisateur. "Leurs actions ont été commises à des fins d'enrichissement personnel en escroquant les collaborateurs du ministère de la Culture", a-t-elle ajouté. Kirill Serebrennikov, 50 ans, était poursuivi pour avoir détourné entre 2011 et 2014 environ 129 millions de roubles (1,65 million d'euros au taux actuel) de subventions publiques. La juge a reproché aux accusés d'avoir agi en groupe et à Kirill Serebrennikov d'avoir "dirigé tous les membres du groupe et pris des mesures pour dissimuler les vols". Le parquet a demandé la condamnation des accusés à des peines comprises entre quatre et six ans de prison. La défense a demandé l'acquittement. Vendredi, Kirill Serebrennikov est arrivé au tribunal chaussé de baskets blanches, vêtu d'un pull noir et arborant un masque sanitaire noir et des lunettes de soleil sombres. Arrêté en août 2017 sur le tournage à Saint-Pétersbourg (nord-ouest) de son film "Leto", il avait été emmené à Moscou, puis assigné à résidence jusqu'en avril 2019. Nombre de personnalités culturelles russes et étrangères lui ont exprimé leur soutien, estimant que son art en contradiction avec le conservatisme des autorités russes a pu lui faire des ennemis à l'origine de ses déboires. Kirill Serebrennikov, directeur artistique du Centre Gogol, un célèbre théâtre moscovite, a toujours nié les charges pesant contre lui. Quelque 3.000 personnalités de la culture ont appelé lundi dans une pétition le ministère de la Culture à renoncer aux poursuites, dénonçant une "affaire qui a été fabriquée" par les enquêteurs. | Le réalisateur et metteur en scène Kirill Serebrennikov, figure célébrée du milieu artistique russe, a été reconnu coupable vendredi de fraude à des fins d'enrichissement personnel par un tribunal moscovite dans une affaire controversée. |
orangesum-824 | Ils sont aujourd'hui hantés par les images qu'ils ont vues. Un peu plus de 24 heures après le terrible accident qui a coûté la vie à quatre enfants âgés de 9 à 13 ans, des témoins de l'accident, ainsi que des personnes ayant tenté de les sauver, témoignent de l'horreur qu'ils ont vécue. Dans Le Parisien, deux frères expliquent avoir vu au loin une "boule de feu" avant d'accourir pour porter secours aux accidentés. "On a tiré la dame pour l'éloigner un peu, on avait peur que ça explose", décrit Salah Boukateh. "Elle était très brûlée sur tout un côté, mais elle ne voulait pas qu'on s'occupe d'elle. Elle criait qu'il fallait sauver les enfants, le reste ne comptait pas...", complète-t-il. Un des deux hommes qui a sauvé la vie de la conductrice en la tirant de la voiture raconte la scène. "Sa portière était complètement enfoncée (...) Avec un autre homme, j'ai essayé de casser le pare-brise et nous avons réussi à l'extraire. Je lui ai pris le bras gauche et nous l'avons sortie, les flammes commençaient à être sur elle", dit Aurélien. Mais ce sont aujourd'hui les images d'enfants criant de peur et de douleur qui hantent leurs esprits. "Il (un des enfants) hurlait, il pleurait. Nous étions plusieurs à essayer d'ouvrir les portières, elles étaient bloquées. On a essayé de les faire plier par le haut... A mains nues, c'était déjà difficile, mais l'incendie était très violent, et avec les flammes qui grandissaient c'est devenu impossible", continue Aurélien en larmes dans des propos que rapporte Le Parisien. Le conducteur du camion probablement fautif A plusieurs, ils tentent bien d'éteindre le feu avec des extincteurs mais il est trop tard. D'autant que selon les premiers éléments de l'enquête, tous ne sont pas morts sur le coup. "Ils ont brûlé sous nos yeux et on n'a rien pu faire...", déplore avec émotion Salah. Un sentiment d'impuissance couplé à la colère depuis qu'ils ont appris les possibles circonstances du drame. Dans le choc, trois véhicules étaient en effet impliqués. La voiture qui a pris feu, mais également un camion et une fourgonnette. Ce serait un défaut d'attention du conducteur du camion qui aurait tout déclenché. Devant les enquêteurs, l'homme de 57 ans aurait avoué qu'il cherchait à ramasser un objet tombé à terre dans sa cabine. Il se serait ensuite relevé, aurait remarqué que la route était réduite à une voie et aurait percuté la fourgonnette avant de faire une embardée sur la voiture qui venait en face, avec les quatre enfants donc. Le véhicule se serait ensuite embrasé. Un drame qui n'a pas livré encore tous ses secrets mais qui n'en finit pas de submerger d'émotion les témoins. La RN2 est qualifiée depuis longtemps de "goulot d'étranglement". | Au lendemain de l'accident mortel qui a coûté la vie à quatre enfants sur la Route Nationale 2 à hauteur de Laon (Aisne), des témoins décrivent au Parisien des scènes "d'horreur" et regrettent de ne pas avoir pu faire plus. |
orangesum-825 | L'épidémie de coronavirus a des conséquences positives sur l'environnement. En effet, alors qu'une bonne partie de l'Europe, zone la plus meurtrie, est placée en confinement, la pollution de l'air a drastiquement baissé ces derniers jours, révèle l'Agence spatiale européenne (ESA) vendredi 27 mars. Les images du satellite Copernicus Sentinel-5P comparent les niveaux moyens de dioxyde d'azote du 14 au 25 mars et les niveaux moyens mensuels de l'année passée et révèlent de fortes réductions au-dessus de plusieurs grandes villes européennes, dont Paris, Madrid et Milan. Le dioxyde d'azote est un gaz produit principalement par les véhicules et les centrales thermiques et peut causer une inflammation importante des voies respiratoires. Il serait responsable de la mort prématurée de 68.000 personnes par an dans l'Union Européenne. "Le satellite Copernicus Sentinel-5P a récemment cartographié la pollution atmosphérique à travers l'Europe et la Chine et a révélé une baisse significative des concentrations de dioxyde d'azote - coïncidant avec les strictes mesures de quarantaine", explique l'ESA sur son site. Ces mesures ne sont qu'une première estimation de la baisse de la pollution en Europe et les équipes de l'institut royal météorologique des Pays-Bas travaillent avec d'autres scientifiques internationaux pour parvenir à l'analyser de façon plus détaillée. En effet, les concentrations de dioxyde d'azote varient d'un jour à l'autre en raison des changements météorologiques. Néanmoins, d'autres études valident ces informations. En France, AirParif a également noté de son côté une forte amélioration de la qualité de l'air en région parisienne. Par ailleurs, l'Agence européenne l'environnement a indiqué mercredi que la pollution de l'air diminuait en Europe. La concentration de dioxyde d'azote a reculé de 24% ces quatre dernières semaines par rapport aux quatre semaines précédentes à Milan et En Espagne, le niveau de concentration de dioxyde d'azote a chuté de 55% sur un an à Barcelone et de 41% à Madrid, selon elle. | Des images de l'Agence spatiale européenne révèlent de fortes réductions des concentrations de dioxyde d'azote (NO2) dans les grandes villes d'Europe, en particulier à Paris, Milan et Madrid, ces derniers jours. |
orangesum-826 | Le nombre de personnes diagnostiquées positives au coronavirus continue d'augmenter en France, selon le bilan hebdomadaire de Santé Publique France publié jeudi soir. Sur la semaine du 27 juillet au 2 août, 7.565 personnes ont été testées positives en métropole, soit +33% par rapport à la semaine précédente qui avait vu un bond du nombre de cas (+57%, avec 5.695). En outre, le nombre de cas positifs augmente plus vite que le nombre de tests réalisés : du 27 juillet au 2 août, 505.945 tests ont été réalisés, ce qui représente une hausse de 14%. Selon Santé publique France, le taux de positivité est également en hausse : 1,6% en métropole sur la semaine du 27 juillet au 2 août, contre 1,4% la semaine précédente. Le taux d'incidence dépasse quant à lui la barre des 10 cas positifs pour 100.000 habitants dans l'Hexagone et s'établit à 11,6, contre 8,7 la semaine précédente. Ce taux d'incidence, supérieur à 20 dans 10 départements, est particulièrement élevé en Mayenne - où il est néanmoins en diminution (48 contre 148 la semaine précédente) - et à Paris où il est en augmentation (31 contre 17)."Au 4 août 2020, la tendance hebdomadaire à la hausse des clusters depuis juillet s'accentue, avec 91 clusters signalés" entre le 27 juillet et le 2 août. Mais le nombre de cas par foyer "semble" en baisse même si certains sont encore en cours d'investigation. Sur les 609 clusters signalés sur la France entière (94% en métropole), un peu plus de la moitié sont clôturés. Selon le bilan quotidien publié jeudi par la direction générale de la Santé, 1.604 personnes ont été testées positives au coronavirus dans les dernières 24 heures, après 1.695 la veille. Ce chiffre a repassé la barre des 1.000 depuis fin juillet. Le nombre de patients en réanimation s'élève à 390, soit 6 de plus en 24 heures. Le solde de malades en réanimation oscille entre hausse et baisse ces derniers jours. L'Île-de-France, la Provence-Alpes-Côte d'Azur, les Hauts-de-France et la Guyane regroupent 69% des malades en réanimation. La France compte désormais 30.312 décès, soit 7 de plus en 24 heures. Mardi, le Conseil scientifique, qui guide le gouvernement dans la lutte contre le Covid-19, avait prévenu que la France n'est pas à l'abri d'une reprise incontrôlée de l'épidémie, et exhorté les Français à respecter les mesures barrières. | Le nombre de personnes testées positives au Covid-19 a augmenté de 33% en une semaine quand le nombre de tests réalisés n'a augmenté que de 14%. |
orangesum-827 | Les capacités sanitaires ont également été renforcées sur ce territoire français voisin du Brésil, très touché par la pandémie. "Si le taux de reproduction demeure dans les jours à venir à un niveau élevé et que les signes d'une accélération de la circulation du virus se maintiennent, l'hypothèse d'un reconfinement de la Guyane devra être réexaminée", a averti Matignon dimanche 21 juin. Le Premier ministre Édouard Philippe a demandé à Annick Girardin, ministre des Outre-mer, de se rendre sur place mardi. 278 cas en 24 heures Le deuxième tour des municipales, prévu le 28 juin, a déjà été reporté en Guyane, passée au stade 3 de l'épidémie la semaine dernière. L'exécutif souhaite aussi y prolonger l'état d'urgence sanitaire au-delà du 11 juillet. Les autorités notent une brusque accélération de l'épidémie depuis dix jours, notamment dans l'agglomération de Cayenne. Selon les derniers chiffres communiqués dimanche, le Covid-19 a fait 278 cas supplémentaires en 24 heures, pour s'établir à 2.441 cas positifs (dont 930 guéris), 97 patients hospitalisés et 14 en réanimation, pour sept décès au total. Nouvelles mesures Dès lundi, 17 soignants supplémentaires, issus de la réserve sanitaire nationale, doivent arriver sur place. D'autres équipes soignantes, en particulier de l'AP-HP, (Hôpitaux de Paris) "vont être projetées à partir de cette semaine". Une unité de l'hôpital de campagne de la sécurité civile de 20 lits de médecine générale sera par ailleurs déployée cette semaine pour accueillir des patients non-Covid et permettre ainsi de dégager des capacités hospitalières supplémentaires. Couvre-feu renforcé dans plusieurs communes La stratégie d'évacuation sanitaire, en priorité vers les Antilles et pouvant être étendue vers l'Hexagone en cas de nécessité, sera poursuivie. "Deux patients ont été évacués (vers la Martinique, ndlr) le 18 juin par un avion CASA de l'armée de l'air. Une nouvelle évacuation sanitaire de deux patients est en cours de réalisation", précise Matignon. Par ailleurs, le couvre-feu a été renforcé dans la ville de Kourou, commune du littoral guyanais la plus touchée. "La progression de l'épidémie à Kourou a justifié qu'en lien avec le maire cette commune soit placée sous le régime du couvre-feu renforcé", a expliqué le préfet de Guyane Marc Del Grande, dimanche à l'AFP. Le couvre-feu est désormais étendu de 19h (au lieu de 21h) à 5h en semaine, et le week-end du samedi 15 h (au lieu de 19h) au lundi 5h. Kourou, commune la plus touchée Les communes de Cayenne, Rémire et Matoury, qui forment "l'île de Cayenne", sont soumises à ce régime depuis vendredi. Macouria - entre Cayenne et Kourou - est concernée par ces dispositions depuis dimanche soir. Et "le couvre-feu pourra être étendu à (d'autres) zones du territoire", a précisé Matignon dimanche, alors que des foyers de contamination gagnent également "toute la bande littorale, l'ouest et le Maroni". Si l'on excepte le cas très particulier de Saint-Georges de l'Oyapock, commune de 4.220 âmes à la frontière du Brésil toujours confinée, qui déplorait 314 cas cumulés samedi soir (soit près de 7,5% de sa population), Kourou est la ville de Guyane la plus touchée en nombre de cas par habitant, avec 353 cas pour 25.913 habitants, soit 1,4% de la population. Il y avait 69 cas le 4 juin. Jeudi, le site Guyaweb a révélé que six personnes du centre spatial de Kourou avaient récemment été testées positives, une information confirmée par le Centre national d'études spatiales (Cnes). Depuis, 56 cas supplémentaires ont été confirmés à Kourou vendredi et 13 samedi, selon le dernier bilan des autorités rendu public dimanche. | L'épidémie se propage rapidement dans la région, avec 278 cas supplémentaires en 24 heures. L'exécutif envisage donc un reconfinement. |
orangesum-828 | Conséquences : les difficultés d'approvisionnement en carburant persistaient dans certaines stations-service, tandis que les opérateurs mettaient les bouchées doubles pour réapprovisionner leurs réseaux, laissant espérer une amélioration d'ici la fin de journée. À 17h, plus de 2.000 stations à travers la France étaient en rupture totale ou partielle selon le site penurie.mon-essence.fr. La situation pourrait s'empirer, la CGT et FO ayant appelé dans l'après-midi à la grève le personnel de la 3e raffinerie française ExxonMobil de Notre-Dame-de-Gravenchon, près du Havre (Seine-Maritime). Autre menace sur l'approvisionnement en carburants : la Compagnie industrielle maritime (CIM, 260 salariés), qui exploite les terminaux pétroliers du Havre et d'Antifer (nord du Havre, près d'Étretat), et dont les installations sont connectées par oléoducs aux raffineries de Total et d'Exxon, pourrait aussi se mettre en grève. Face à une telle situation, les membres du gouvernement montent au créneau. Alors que le ministre des Finances Michel Sapin a qualifié ces blocages "d'illégitimes", la ministre du Travail Myriam El Khomri a déploré que "des salariés", "des Français soient pris en otage, alors même que nous avons beaucoup avancé". "Nous avançons pour permettre à notre pays d'avoir un peu plus de capacité d'adaptation, pour mieux répondre à des pics de commandes, des pics d'activité et pour développer des droits qui sont plus en lien avec le monde du travail, je pense par exemple au droit à la formation", a ajouté la ministre qui se trouvait à Marseille ce lundi dans le cadre d'une visite sur le thème des dispositifs d'aide à l'emploi, notamment dans les quartiers nord de MarseillePeu avant 14h00, quelque 200 militants de gauche ont été empêchés d'aller à la rencontre de la ministre qui déjeunait dans un restaurant dans le quartier portuaire de La Joliette. Dans la nuit de dimanche à lundi, plusieurs centaines de militants CGT ont décidé de bloquer un dépôt de carburant et une raffinerie à Fos-sur-Mer, près de la cité phocéenne. Les militants CGT des Bouches-du-Rhône, qui demandent le retrait de la loi, ont indiqué qu'ils comptaient maintenir les barrages jour et nuit jusqu'à la manifestation nationale prévue jeudi 26 mai. Les regrets des ministres ne pourront sans doute pas apaiser les syndicats. Le numéro un de la CGT, Philippe Martinez, a affirmé lundi matin sur RTL que les mobilisations allaient "continuer" si le gouvernement ne retirait pas le projet de loi travail, ajoutant que "la balle" était dans le camp de l'exécutif. Il a également déploré que le gouvernement choisisse "de bomber le torse, (de) gonfler les muscles" au lieu d'être à "l'écoute de ceux qui ne sont pas contents". | - Alors que les syndicats appellent à durcir leur mouvement par de nouveaux blocages de raffinerie et dépôts de carburant, le ton est monté d'un cran ce lundi entre le gouvernement et les opposants et la loi Travail. -Existe-t-il un réel risque de pénurie de carburant en France ? Ce lundi 23 mai, six des huit raffineries françaises étaient affectées, comme plusieurs dépôts de carburant, par des mouvements sociaux contre la loi Travail, principalement dans le nord-ouest de la France, soit par une grève de leurs salariés soit par des actions extérieures de chauffeurs routiers. |
orangesum-829 | "Valérie Pécresse est montée dans le canot de sauvetage du Titanic. Elle a enfin compris que le fruit était pourri de l'intérieur, que les LR sont devenus trop radioactifs". Interrogé par Le Parisien, Gérald Darmanin semble satisfait jeudi 6 juin du départ de Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France, des Républicains. Le ministre de l'Action et des Comptes publics, ancien cadre du parti de droite, assure auprès du quotidien francilien recevoir "plein de messages d'élus LR". Et d'ajouter : "Cet après-midi (mercredi, ndlr), en pleine séance de questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, j'ai même encore eu quatre députés Républicains qui m'ont fait passer un petit mot". Vers une défection de plusieurs maires LR ? L'ancien LR Sébastien Lecornu, aujourd'hui ministre des Collectivités territoriales, croit en un rapprochement de Valérie Pécresse avec la macronie. "Elle est à la tête de la plus grande région de France, on a forcément des choses à faire ensemble, en dehors de tout système partisan et pour l'intérêt général. (...) Puisque son mouvement s'appelle Libres !.... eh bien elle est désormais libre pour nous aider", a-t-il déclaré au Parisien. Chez les ex-LR ralliés à Emmanuel Macron, on espère, dans le sillon de Valérie Pécresse, voir les déçus de l'ex-parti de Laurent Wauquiez les rejoindre. Mercredi le Premier ministre Édouard Philippe a reçu des maires de la droite et du centre "pour entretenir le lien avec la majorité en vue des municipales", indique Le Parisien. Selon les informations du journal, plusieurs d'entre eux pourraient passer de LR à la macronie dans les prochains jours dans un communiqué commun. Dans une "lettre aux militants et sympathisants" publiée jeudi matin, la présidente de la région Ile-de-France fait le constat de "l'impossible refondation de l'intérieur du parti, cadenassé sur ses idées et sur son organisation". | Mercredi, la présidents de la région Île-de-France a claqué la porte des Républicains. Les ex-LR ralliés à la majorité présidentielle, dont Gérald Darmanin et Sébastien Lecornu, espère que sa décision fera des émules. |
orangesum-830 | Il a répondu à la demande de Martine Aubry. Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a promis ce dimanche l'arrivée d'ici la fin de l'année de 60 policiers supplémentaires à Lille, lors d'une visite "impromptue" au commissariat central. La maire socialiste avait formulé dans une lettre quelques jours plus tôt une demande de renforts. "Il manque à peu près une cinquantaine de policiers nationaux dans l'agglomération de Lille (...). Dès le mois de septembre, ces policiers qui manquent seront complétés, une trentaine à l'arrivée de septembre à la sortie des écoles, le reste au mois décembre", a-t-il assuré. "D'ici la fin de l'année c'est soixante policiers en plus qu'il y aura dans l'agglomération de Lille pour revenir aux effectifs qui sont normalement de 1 845", a détaillé le ministre. Il a aussi estimé que "la vidéo surveillance n'est pas assez présente à Lille" et assuré l'avoir dit à Martine Aubry par téléphone, jugeant que des caméras supplémentaires aideraient à la "lutte contre les trafics de stupéfiants, qui sont importants dans notre agglomération.""Ce n'est pas qu'une question de trafiquants de quartiers, je l'entends trop souvent. Il y a aussi des gens, dans les beaux quartiers de Lille et d'ailleurs, qui utilisent ces substances illicites, le cannabis, la cocaïne. Le consommateur doit être pénalisé comme le trafiquant doit être pénalisé", a-t-il souligné. "Une délinquance et une violence de plus en plus insupportables"Dans un courrier daté du 29 juillet adressée à Gérald Darmanin, Martine Aubry lui demandait de "mettre en œuvre dans les meilleurs délais un vrai plan de renforcement des moyens humains et matériels de la circonscription de sécurité publique de Lille"."Il convient aussi, parmi d'autres mesures, d'intensifier la coopération avec nos voisins européens pour endiguer l'entrée des produits stupéfiants sur la métropole lilloise", poursuivait-elle. Selon l'édile, "ces trafics génèrent une délinquance et une violence de plus en plus insupportables pour les habitants qui vivent dans des immeubles véritablement mis en coupe réglée par les dealers." "Vous parlez 'd'ensauvagement', c'est dans ces zones de non droit qu'il est le plus visible", écrivait-elle encore, rappelant qu'une femme avait été blessée en juillet dans un quartier de Lille, disant avoir été victime d'un dealer. Interrogé sur son poste de maire de Tourcoing, Gérald Darmanin a refusé de répondre. Vendredi, il avait annoncé vendredi que l'élection de son successeur aurait finalement lieu "fin août", alors qu'il avait initialement émis le souhait d'une nomination à fin juillet. | Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, en visite "impromptue" au commissariat central de Lille dimanche 2 août, a annoncé l'arrivée de 60 policiers supplémentaires. Une mesure en réponse à la demande de renforts Martine Aubry, la maire socialiste de Lille, pour faire face au trafic de drogue dans la métropole. |
orangesum-831 | Ces dernières semaines, le Liban a connu une hausse des infections au nouveau coronavirus. Le pays a enregistré lundi un nouveau record journalier de contaminations avec 456 nouveaux malades, portant le nombre total de cas de Covid-19 à 9.337 depuis le début de l'épidémie au Liban fin février, dont 105 décès."Les hôpitaux publics et privés de la capitale se retrouvent avec une capacité d'accueil très limitée, que se soit en matière de lits dans les unités de soins intensifs ou de respirateurs", a averti en conférence de presse le ministre Hamad Hassan."Nous sommes au bord du gouffre, nous n'avons pas le luxe de prendre notre temps", a-t-il averti, plaidant pour un nouveau confinement de deux semaines pour juguler la propagation de l'épidémie."Dans la capitale, les unités de soins intensifs et les départements hospitaliers aménagés pour lutter contre l'épidémie dans les hôpitaux publics sont pleins", avait indiqué plus tôt M. Hassan au micro de la radio La voix du Liban."Dans la plupart des hôpitaux privés qui accueillent des patients atteints du coronavirus, les lits en soins intensifs sont remplis", a-t-il également souligné. Il a expliqué que quatre hôpitaux de la capitale qui accueillaient des cas de Covid-19 sont "hors-service" après l'explosion meurtrière dans le port de Beyrouth le 4 août qui a ravagé des quartiers entiers de la capitale. La situation chaotique après l'explosion rend difficile l'instauration d'un confinement ou le respect des mesures de précaution, a averti M. Hassan."Notre capacité à contrôler les comportements face au virus est plus limitée", a-t-il reconnu, citant notamment "les déplacements des familles dans les hôpitaux pour chercher des blessés ou des disparus" et la mobilisation dans la rue, où des dizaines de volontaires déblaient quotidiennement les décombres. Le gouvernement avait décrété un reconfinement provisoire, annulé après l'explosion dévastatrice qui a fait au moins 177 morts et 6.500 blessés. La déflagration a été provoquée par un incendie dans un entrepôt où étaient stockées selon les autorités 2.750 tonnes de nitrate d'ammonium depuis des années. La pandémie avait été maîtrisée dans un premier temps par les autorités libanaises qui ont imposé à la mi-mars un confinement largement suivi. Mais les cas sont repartis à la hausse au début de l'été avec la levée progressive des mesures. | Les hôpitaux de Beyrouth sont quasi saturés face à l'afflux de patients atteints du nouveau coronavirus et le Liban est "au bord du gouffre" après l'explosion dévastatrice dans la capitale libanaise, a assuré lundi le ministre démissionnaire de la Santé Hamad Hassan. |
orangesum-832 | "Nous devons nous attaquer à la substance du problème, pas aux symboles. Nous devons aborder le présent, ne pas tenter de réécrire le passé - et cela signifie que nous ne pouvons et ne devons pas nous laisser entraîner dans un débat sans fin sur quel personnage historique bien connu est suffisamment pur ou politiquement correct pour rester à la vue du public", a écrit le dirigeant conservateur dans une tribune au quotidien The Telegraph, publiée dimanche soir sur le site internet du journal. Il a annoncé la mise en place d'une commission chargée d'examiner "tous les aspects des inégalités" dans l'emploi, la santé ou encore les études universitaires. Le dirigeant est revenu sur le cas de la statue de l'ex-Premier ministre Winston Churchill, située près du parlement, à Londres, et vandalisée en marge de manifestations contre le racisme déclenchées par la mort de l'Américain noir George Floyd, asphyxié par un policier blanc. L'inscription "était un raciste" a été taguée sous le nom du dirigeant conservateur, accusé d'avoir tenu des propos racistes, notamment contre les Indiens. La statue a été depuis protégée par une boîte métallique. Des milliers de manifestants, soutenus par des groupes d'extrême droite, se sont rendus samedi près du parlement dans le but de "monter la garde" autour du monument. Des affrontements ont eu lieu entre des manifestants d'extrême droite et la police, qui a procédé à 113 arrestations. Boris Johnson a jugé "tout à fait absurde que des groupes de voyous d'extrême droite et de fauteurs de troubles aient convergé à Londres avec pour mission de protéger la statue de Winston Churchill". Churchill "était un héros" a écrit M. Johnson. "Je résisterai de toutes mes forces à toute tentative de retirer cette statue de la place du Parlement et plus tôt on pourra retirer la protection qui l'entoure, mieux ce sera."Plutôt que de déboulonner des statues, comme celle du marchand d'esclaves Edward Colston, arrachée de son piédestal par des militants antiracistes à Bristol (sud-ouest de l'Angleterre), Boris Johnson a proposé d'en "construire d'autres et de célébrer les gens qui, selon notre génération, méritent un monument ". | Le Premier ministre britannique Boris Johnson a annoncé la création d'une commission sur les inégalités raciales, appelant à s'attaquer à la "substance" du racisme et pas aux symboles, en référence à de récentes dégradations de statues en marge de manifestations antiracistes. |
orangesum-833 | Dans la famille Dupont de Ligonnès, Xavier n'est pas le seul à susciter de nombreuses interrogations. Le Parisien met en lumière l'implication de plusieurs autres membres de la famille dans le groupe Philadelphie, aussi appelé Le Jardin, qui pourrait s'avérer être une secte. Ce groupe est ciblé par un signalement auprès du parquet de Versailles depuis septembre 2019 et une enquête a finalement été ouverte pour « abus de faiblesse en état de sujétion psychologique visant un mouvement d'inspiration catholique, traditionaliste, radical et apocalyptique ». Lorsqu'une personne adhère à cette organisation, elle doit alors se dévouer entièrement à elle pour « agir pour le service de Dieu ». Cela implique alors de nombreuses pratiques comme la déscolarisation d'enfants, des prières envers Lucifer, une rupture totale avec sa famille ainsi que plusieurs dépenses étranges. Une famille a alerté la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes), affirmant que le groupe restait encore actif. Olivier et Fabien B., deux frères originaires de l'est de la France, ont témoigné auprès de l'association de défenses des familles et de l'individu (Adfi) sur les pratiques de cette organisation. Si Fabien a toujours pris ses distances, Olivier a appartenu à ce groupe avant de les quitter pour pouvoir vivre une relation amoureuse non autorisée. Leur troisième frère Florian, moine dans un couvent, serait encore membre. Tout aurait commencé avec leurs parents, sous l'emprise pendant vingt ans de Geneviève Dupont de Ligonnès, mère de Xavier et décrite comme porteuse de la parole divine, et sa fille Christine. Toute une fortune familiale disparue L'office centrale pour la répression des violences aux personnes (OCRVP) et la direction interrégionale de la police judiciaire de Versailles se penchent actuellement sur le dossier des frères B. Ces derniers ont remarqué des anomalies financières au moment du décès de leur mère le 31 janvier 2019. Voulant financer les obsèques, les deux fils ont alors réalisé que les économies parentales avaient été dilapidées. Le couple aurait même vendu son seul bien immobilier, estimé à 250 000 euros, mais il n'existe plus aucune trace de cette transaction. Fabien et Olivier soupçonnent l'organisation d'avoir profité de la faiblesse psychologique de leur père pour les escroquer. En mars 2019, ils l'ont fait hospitaliser d'office. Rapidement, le sexagénaire a quitté l'établissement médical, repris son travail. Surtout, soutenu par sa fille Anaëlle, il aurait accusé ses fils de manipulation, allant jusqu'à déposer une main courante contre eux. Les deux frères ont fini par saisir le juge des tutelles en novembre 2019 pour que leur père soit protégé. Du côté de la famille Dupont de Ligonnès, on crie au complot. « Il s'agit d'une sombre histoire de vengeance personnelle. Après avoir tenté de le faire placer sous tutelle alors que celui-ci n'a aucune altération de ses facultés mentales. Pour moi, il n'y a pas plus de secte que d'or en barre », assure Stéphane Goldenstein, l'avocat de la famille mais aussi de Jean-Michel B, le père. Selon les deux frères, Xavier Dupont de Ligonnès n'avait plus de liens avec Le Jardin depuis plusieurs années avant sa disparition. Les membres de l'organisation restent, eux, persuadés que le présumé meurtrier serait aujourd'hui encore à l'abri, se cachant pour éviter d'être arrêté pour des crimes qu'il n'aurait pas commis. A leurs yeux, il serait victime d'un complot à l'origine de cette tuerie. | Le Parisien revient sur l'activité trouble de plusieurs membres de la famille Dupont de Ligonnès qui feraient parti d'une secte. |
orangesum-834 | Jean Castex était attendu ce mercredi 15 juillet pour présenter les grands axes de sa feuille de route. À l'occasion d'un discours d'une heure devant l'Assemblée nationale, le nouveau Premier ministre a détaillé une série de mesures, notamment à l'attention des jeunes et des plus démunis. Mais la prise de parole du successeur d'Édouard Philippe est loin d'avoir convaincu toute l'assistance. "Avec Jean Castex, que de mots creux ! Le lassant et inutile bavardage des énarques qui se soumet à la fatalité, la mondialisation et la pensée unique", a ainsi lancé Guillaume Peltier, député de Loir-et-Cher et vice-président délégué des Républicains. Malgré le brouhaha de l'hémicycle, Jean Castex a tenté de détailler les mesures engagées par le gouvernement. "Quelqu'un peut-il prévenir Jean Castex qu'il est en train de dénoncer la situation délétère qu'Emmanuel Macron a grandement contribué à installer en France ? Le bilan sévère qu'il dresse est celui du macronisme !", a souligné sur Twitter le député et conseiller départemental Éric Ciotti. Et d'ajouter, au micro de BFMTV : "Je suis sincèrement déçu. Ce discours était très éloigné du concret que l'on pouvait attendre. On a eu des portes ouvertes enfoncées à répétition. C'était un discours plat, sous souffle, sans méthode. L'exercice ne restera pas dans les annales de la Vème République". Jean-Luc Mélenchon n'a pas non plus été tendre avec le chef du gouvernement. "Absent au cours du siècle écoulé, monsieur Castex-Hibernatus est réapparu à la tribune de l'Assemblée nationale, ses pantoufles aux pieds", a commenté sur Twitter le leader de La France insoumise. Pour rappel, Jean Castex s'est donné "600 jours pour rebâtir la France" et fait de la lutte contre le chômage "la priorité absolue des 18 prochains mois". | Ce mercredi 15 juillet, le Premier ministre a présenté devant l'Assemblée nationale sa feuille de route pour les prochains mois. Un discours critiqué par certains députés. |
orangesum-835 | Les notes sont salées pour certaines villes tenues par des maires Rassemblement national ou Rassemblement bleu marine. En effet, selon Le Point, les frais de justice des édiles d'extrême droite ont explosé et atteignent des records pour les villes en question, d'autant que les frais sont réglés via le budget municipal. À Fréjus, David Rachline défend les 27 procédures dans lesquelles il est impliqué et dont il est à l'initiative pour la moitié d'entre elles."Je défends ma moralité et j'y tiens ! Ceux qui la mettront en cause devront en répondre devant les tribunaux", prévient-il. Résultat, quelque 700 000 euros de frais d'avocats depuis son élection en 2014. À Béziers, l'élu d'opposition Pascal Resplandy a fait le compte des frais engendrés par les actions en justice de Robert Ménard. Expert-comptable de métier, il a soigneusement fait les calculs et est arrivé à la somme de 878 787 euros. Le recours à des ténors du barreau parisienLe calcul de l'opposition n'est pas toujours très évident, les frais sont parfois difficiles à déceler, car passés dans des catégories diverses dans les comptes administratifs, précise l'hebdomadaire. Ils sont parfois amalgamés à d'autres honoraires (géomètres, notaires) ou placés dans la colonne de "frais divers". Certains élus d'opposition abandonnent l'idée de saisir la Commission d'accès aux documents administratifs face à l'ampleur de l'investigation. Par ailleurs, certains opposants en justice jugent aussi le combat inégal devant la justice, tant les ressources des municipalités sont supérieures. "Nous n'avons plus de sous pour continuer le combat", confie ainsi au Point Jean-Paul Radigois, administrateur du Comité de défense de Fréjus-plage. D'autres expliquent que la surface financière des maires RN ou affiliés leur permet également de faire appel à des ténors du barreau parisien. Ainsi, Robert Ménard a payé 18 300 euros au médiatique Me Gilles-William Goldnadel pour un dépôt de plainte dans une affaire finalement abandonnée. Le recours légal à la "protection fonctionnelle"Un recours à de grands noms qui coûte cher. Ainsi, Me David Dassa-Le Deist aurait confié à un confrère que les affaires de Steve Briois, maire de Hénin-Beaumont, et de Bruno Bilde, député RN du Pas-de-Calais, représentaient la moitié du chiffre d'affaires de son cabinet, rapporte Le Point. Contacté par l'hebdomadaire, les élus réfutent avoir augmenté les dépenses et s'appuient sur les chiffres de leurs prédécesseurs, contestés par l'opposition. Avant tout, les maires et élus RN et Rassemblement bleu marine mettent en avant le recours à la "protection fonctionnelle". Depuis 2002, la loi relative à la démocratie de proximité autorise tout agent public, et donc les maires, à bénéficier de cette protection contre "les violences, menaces ou outrages dont ils pourraient être victimes à l'occasion ou du fait de leurs fonctions". Et le dispositif ne peut que très rarement leur être refusé. En effet, "il faudrait que le maire ait commis une faute personnelle détachable de ses fonctions ou que ses propos aient été d'une particulière gravité", explique au Point une avocate spécialisée dans le droit administratif. | Les élus d'opposition des villes administrées par le Rassemblement national ou Rassemblement bleu marine pointent des frais de justice jugés exorbitants et payés par le budget municipal. |
orangesum-836 | Un affaiblissement profond de l'organisme liée à une dénutrition très importante, avec absence totale de réserve graisseuse. Le bilan de l'autopsie pratiquée sur Jacob, le rhinocéros noir du zoo breton de Pont-Scorff est tombé. Il ne laisse planer aucun doute sur les conditions du décès de l'animal le 31 décembre, moins de 15 jours après la signature d'un compromis de vente pour l'achat du zoo de Pont-Scorff afin de le transformer en centre de réhabilitation de la faune sauvage et en refuge pour les animaux saisis par la justice. Dans un long message posté sur Facebook, repéré par Ouest-France, Rewild souligne que dès son arrivée la vétérinaire en charge du suivi médical de Jacob expliquait qu'il était très mal en point et se posait même la question de l'euthanasier. Selon l'association, qui s'est procuré le dossier de l'animal, celui-ci était malade depuis des années. Finalement, des lésions buccales sévères (tartre, gingivites et pointes dentaires acérées qui perforaient les joues), empêchaient Jacob de manger. Une « usure anormale des dents ne peut être imputable qu'à son alimentation, pas assez abrasive par rapport à la végétation arbustive de savane ». Considéré comme un vieillard à l'âge de 28 ans, alors qu'un rhinocéros peut vivre jusqu'à 50 ans dans son milieu naturel, cumulait des problèmes dus à son état captif, assure l'association.« Une nourriture inadaptée à ses besoins » D'après l'association, en 2012, Jacob avait perdu sa compagne victime de lésions cutanées liées à un climat inadapté. Lui, qui avait commencé à développer les mêmes maux avait pu être sauvé. « Jacob est donc littéralement mort de faim et de fatigue, considéré comme un vieillard avant l'âge. Il aura vécu toute sa vie dans un climat inadapté à ses besoins, avec une nourriture inadaptée à ses besoins et dans un état de faiblesse et de souffrance directement induit par ses conditions de rhinocéros captif », résume-t-elle dans son post. Racheté dans le but de libérer le plus d'animaux captifs, le projet a bénéficié d'un financement participatif relayé par Hugo Clément, le journaliste de France 2, et Stéphane Bern. Dans la foulée, Marc Simoncini, fondateur entre autres du site de rencontre Meetic, faisait un don de 250 000 euros. | Le rachat du zoo de Pont-Scorff (Morbihan) par Rewild, une coalition d'associations désireuse d'en faire un centre de réhabilitation, n'a pas permis de sauver le rhinocéros. L'animal est mort de faim et de fatigue, informe l'association sur Facebook. |
orangesum-837 | Quatre femmes retenues en otages depuis mardi 7 mai dans l'après-midi par un jeune homme de 17 ans dans un bar-PMU de Blagnac, à l'ouest de Toulouse, ont été libérées "saines et sauves" en début de soirée. Le preneur d'otage, un mineur de 17 ans toujours retranché et armé, est connu de la police pour avoir été interpellé dans une manifestation des "gilets jaunes" en décembre dernier. Le jeune homme avait été interpellé pour participation à un groupement en vue de commettre des violences. Il est également "défavorablement connu pour des affaires de violences sur les forces de l'ordre, pour des affaires de vols", poursuit le procureur de la République Dominique Alzeari. Un état de santé "dépressif"Une perquisition a été menée à son domicile à Blagnac où un testament écrit a été retrouvé, selon "La Dépêche du Midi". Un courrier dans lequel "il semble assez dépressif, ou en tout cas préoccupé par son état de santé, et il fait une allusion au mouvement des 'gilets jaunes' mais en assurant que l'acte qu'il voulait commettre n'irait pas au-delà de cette démarche finalement un peu spectaculaire", a précisé le procureur. Le suspect avait tiré deux fois en l'air au début de la prise d'otages, selon une source proche du dossier. Il "aurait déclaré que, si la police intervenait, il tirerait sur les forces de l'ordre", a-t-elle ajouté. Un périmètre de sécurité avait été mis en place dans cette ville de l'agglomération de Toulouse et le voisinage avait été informé d'une opération de police, précise encore "La Dépêche du Midi". CRS, Raid et pompiers sur place En début de soirée, l'unité centrale du Raid et celles de Toulouse et Bordeaux restaient déployées sur les lieux, autour desquels un périmètre de sécurité a été mis en place. | Un individu, âgé de 17 ans, a pris mardi après-midi quatre femmes en otage dans un bureau de tabac de Blagnac, près de Toulouse. |
orangesum-838 | Interdiction d'achat immobilier aux "Non-Corses", remplacement de tous les étrangers par des Corses dans les emplois, quotas de touristes... Un groupe de cinq personnes se présentant comme un nouveau Front de libération nationale corse (FLNC) a remis à Corse-Matin un communiqué "d'interdictions et de préconisations" pour "la survie de notre peuple". "Nous, patriotes corses, avons décidé de nous unir pour reconstituer le FLNC sur la base de son manifeste historique du 5 mai 1976", écrit le groupe dans ce communiqué d'une page titré "FLNC Per l'Indipendenza (Pour l'indépendance: NDLR)" remis à Corse-Matin, lors d'une conférence de presse clandestine. "La conférence de presse a eu lieu en Haute-Corse, dans la région de la Caldaniccia. Ca s'est limité à une remise de communiqué, sans question possible", a précisé à l'AFP un membre de la rédaction de Corse-Matin. Une vidéo de 34 secondes diffusée sur le site du quotidien montre, dans un sous-bois et de nuit, cinq individus cagoulés et vêtus de noir, derrière une banderole sur laquelle est écrit FLNC. Plusieurs serrent le poing et au moins un brandit un fusil. Enseignement du corse obligatoire à l'école"Conformément à l'engagement historique du FLNC, nous ne porterons jamais atteinte aux personnes, mais seulement aux biens", assure le groupe. Parmi les interdictions figure celle "pour les Non-Corses d'acheter des biens fonciers ou immobiliers". Les biens acquis au cours des 10 dernières années doivent être revendus "à leur prix d'achat d'origine" et seuls des Corses, communes ou Collectivité de Corse, pourront les acheter pour en faire "principalement" des logements sociaux. Il est par ailleurs préconisé d'"assurer le contrôle par le peuple corse des compagnies maritimes qui desservent la Corse" Le communiqué réclame également une interdiction de créer toute nouvelle enseigne de grande distribution, appelle à "remplacer les étrangers par des Corses dans tous les emplois" et exige un enseignement obligatoire du corse d'une heure par jour de la maternelle au CM2. "Une disparition programmée"Le groupe apporte également une forme de soutien à la majorité nationaliste au pouvoir dans l'île, assurant qu'elle est "cohérente". "Nous ne doutons pas de la sincérité et de l'engagement patriotique des élus de la majorité territoriale", écrivent-ils, "mais nous regrettons qu'ils continuent de s'égarer sur un chemin qui conduit à l'intégration définitive du peuple corse dans la société française". Ce groupe appelle à "combattre idéologiquement" toutes les autres forces politiques "en dénonçant leur complicité objective avec l'État colonialiste français". "Nous veillerons, par la force si nécessaire, à ce que ces interdictions et préconisations" soient appliquées , "car elles sont seules en mesure de sauver le peuple corse d'une disparition programmée", conclut le document avant la mention en corse "La liberté ou la mort". Le Front de libération nationale de la Corse (FLNC) avait annoncé en 2014 qu'il déposait les armes, au terme de quatre décennies marquées par plus de 4.500 attentats revendiqués. Le parquet national antiterroriste se saisit de l'enquêteLe parquet national antiterroriste s'est saisi de l'enquête ouverte, a indiqué mardi à l'AFP le procureur d'Ajaccio. "Je vous confirme que le parquet national antiterroriste se saisit de cette revendication", a déclaré Eric Bouillard, procureur de la République d'Ajaccio, ajoutant : "On a prêté beaucoup d'attention à cette action, le parquet de Paris prendra la suite". Une enquête pour association de malfaiteurs terroristes devrait être ouverte directement par le parquet national et être confiée conjointement aux services de police et de gendarmerie, a précisé à l'AFP une source proche de l'enquête. L'annonce de cette "reconstitution" survient dans un contexte marqué depuis plusieurs mois par de nombreux actes de violence en Corse, où élus et personnalités de la société civile ont dénoncé au cours des derniers jours une "emprise mafieuse" sur l'île. | Ce groupe se revendique du manifeste historique du FLNC, le Front de libération nationale corse, qui a déposé les armes en 2014. |
orangesum-839 | Rester ou partir? Cinq ans et demi après la prise d'otages d'Amédy Coulibaly au magasin casher de la porte de Vincennes, qui a fait quatre morts, proches et survivants font le même constat: "c'est difficile d'être juif en France", même si "la France soutient les juifs". Certains sont restés en France, malgré la "peur" qui les tiraille au quotidien. D'autres sont partis vivre en Israël, jugé "plus sûr". Seule une partie d'entre est venue témoigner devant la cour d'assises spéciale. Valérie Braham, veuve de Philippe Braham, un client du magasin tué par Coulibaly après avoir donné son patronyme, en fait partie. J'avais "besoin de parler de mon mari", un homme "très droit" et "respectueux", explique-t-elle. "Je suis devenue veuve à 39 ans et j'ai peur qu'il m'arrive malheur", poursuit en sanglots cette mère de trois jeunes enfants. "Je ne sais pas ce que je vais leur raconter plus tard. Ils savent que c'est un méchant qui a tué papa, mais ils ne comprennent pas pourquoi: papa c'était le plus gentil du monde", raconte Mme Braham, silhouette svelte et longs cheveux noirs. Ce vendredi 9 janvier 2015, Coulibaly a abattu en un quart d'heure un employé de 20 ans, Yohan Cohen, et trois clients du magasin casher, Philippe Braham, Michel Saada et Yoav Hattab, venus faire des courses pour Shabbat. Ils "ont été assassinés, tellement sauvagement, seulement parce qu'ils étaient juifs, et c'est inexcusable", témoigne l'ex-caissière du magasin, Zarie Sibony. Partie vivre en Israël après l'attaque, elle tenait à témoigner car "il est hors de question que les gens nous oublient". Ce départ pour Israël, Michel Saada s'y préparait début 2015, et il devait être "définitif" en dépit d'un "amour viscéral" pour la France, confie sa soeur. "Il disait +on ne peut plus rester en France quand on est juif+ et cette phrase elle revient sans cesse", ajoute-t-elle d'une voix très faible. "Fier d'être républicain", Michel Saada était aussi "très lucide sur la menace antisémite" en France et en Europe, souligne sa soeur cadette, qui a expliqué à la cour avoir longuement hésité à se constituer partie civile après cette "épreuve" qui a "fracassé" sa famille "en mille morceaux". - Pas de "pardon" -Pendant les "quatre heures et quatre minutes" de la sanglante prise d'otages, Amédy Coulibaly a affirmé agir "en équipe" avec les frères Saïd et Chérif Kouachi, auteurs de l'attentat perpétré deux jours plus tôt contre Charlie Hebdo, et comptait "mourir en martyr". Il a également dit agir au nom du groupe Etat islamique, évoqué les "guerres" menées par la France "contre le califat" ou encore la Palestine. "Alors oui, il y a des conflits entre pays, mais moi je n'y suis pour rien, mon mari n'y était pour rien! Moi, je suis en colère et je ne pardonnerai jamais", lâche Valérie Braham. Pas de "pardon" non plus pour Eric Cohen, le père du jeune Yohan, première victime d'Amédy Coulibaly lors de la prise d'otages."C'est pas possible d'enlever la vie à un enfant de 20 ans! Pourquoi cette méchanceté gratuite, pourquoi cette haine du juif?", s'emporte M. Cohen, se refusant à regarder les accusés, répartis dans les box vitrés. Ces derniers sont jugés pour leur soutien logistique présumé aux auteurs des attentats, qui ont fait au total 17 morts. Certains d'entre eux connaissaient Coulibaly, qu'ils avaient côtoyé en prison ou dans sa ville natale de Grigny, dans l'Essonne."Quand vous avez perdu votre fils, c'est très difficile de se contenir", se justifie Eric Cohen, parti lui aussi vivre en Israël après les attentats. Aujourd'hui, il a "peur pour (sa) fille", "revenue en France pour raisons professionnelles". Cette "haine", le père de Yoav Hattab, un étudiant tunisien tué à l'âge de 21 ans alors qu'il tentait de s'emparer d'une des armes de Coulibaly, "n'arrive pas à (la) comprendre" lui non plus. A Tunis, le 9 janvier 2015, "la communauté musulmane a pleuré avec moi, ce sont mes frères", rappelle le rabbin Hattab. Les auditions des proches des victimes de l'attaque se poursuivent mercredi. | "Pourquoi cette méchanceté gratuite, cette haine?" Au procès de l'attentat contre l'Hyper Cacher, les proches des victimes, tuées "sauvagement" parce que juives, ont exprimé mardi aux assises de Paris leur "colère" et leur "peur de l'avenir". |
orangesum-840 | "Ému et révolté" par les agressions qui ont causé la mort de Philippe Monguillot, chauffeur de bus à Bayonne, et Mélanie Lemée, la gendarme fauchée lors d'un contrôle routier dans le Lot-et-Garonne, Antonin, l'actuel "maître de midi" a décidé de faire un geste envers les familles des deux victimes, a annoncé 20Minutes. Âgé de 20 ans, le champion de l'émission des "12 coups de midi", présenté par Jean-Luc Reichmann, a expliqué qu'il verserait ses gains du vendredi 10 juillet sur les cagnottes en ligne des deux familles de victimes. Dans un tweet posté ce même jour, il a écrit : "Personne ne devrait mourir pour le simple fait d'exercer son devoir et son travail. Ils sont chacun devenus les symboles de la violence quotidienne exacerbée que subissent beaucoup de Français, et que nous ne vaincrons qu'unis, mobilisés et solidaires." 500 euros chacuneAntonin a également invité "ceux qui le peuvent" à contribuer à cet élan de solidarité en mettant en avant le lien des collectes en ligne. Dimanche 12 juillet, celle destinée à la famille de Philippe Monguillot dépassait les 16 000 euros et celle des proches de Mélanie Lemée les 34 000 euros. Chacune a été abondée de 500 euros, grâce à la nouvelle victoire du "maître de midi". De son côté, Jean-Luc Reichmann, l'animateur de l'émission, a également fait part de son sentiment sur Twitter. "Une famille brisée au nom de quoi !?... Je suis bouleversé par tant de violence et de lâcheté. Je continuerai à me battre, à vos côtés tant que je le pourrai, et à dénoncer toute forme de violence", a posté samedi celui qui occupait en 2019 la dixième place du classement des personnalités préférées des Français. | Antonin, l'actuel champion du jeu télévisé de TF1, a fait don d'une partie de ses gains aux familles de Philippe Monguillot, le chauffeur de bus agressé à Bayonne et décédé, et Mélanie Lemée, la gendarme tuée par un chauffard, relaie 20Minutes. |
orangesum-841 | Les chiffres interrogent. Selon un rapport de l'Inspection générale des finances commandé par le ministre de l'Action et des Comptes publics, Gérald Darmanin, et que s'est procuré le Figaro, une partie des fonctionnaires français ne travaillerait pas assez. Un panel de plus d'1,1 million de personnes a été interrogé sur son temps de travail, et il en ressort cette conclusion : 310 000 personnes travaillent "moins que le seuil légal" (fixé à 35 heures/1 607 heures annuelles). Surtout, parmi eux, 190 000 ne donnent aucune justification à ces chiffres. Des chiffres justement, qui font écho aux promesses d'Emmanuel Macron lors de sa campagne de supprimer 50 000 postes d'ici 2022. Or, si ces fonctionnaires, qui ne travaillent pas assez, se conformaient au seuil légal, 30 000 d'entre eux pourraient voir leurs postes supprimés. Parmi le personnel incriminé, celui des collectivités locales, qui travaille en moyenne 1 578 heures, décrit le rapport. On y apprend que "sauf cas exceptionnels, les situations dérogatoires n'ont pas lieu de perdurer". Ce personnel épinglé, bénéficie le plus souvent des mêmes avantages que leurs collègues soumis à une pénibilité, alors qu'eux-mêmes n'y sont pas contraints. On prend l'exemple des surveillants de prison qui travaillent en horaires décalés, et travaillent 1 582 heures. Sauf que 13 000 de leurs collègues, qui sont en poste fixe (et non soumis aux horaires de nuit par exemple), travaillent moins qu'eux !D'autres secteurs sont visés comme l'Éducation nationale, la Justice, ou encore le ministère des Armées. Dedans, 30 000 agents ont droit à un jour de congé pour "ancienneté". Le jour de fractionnement mis en cause Le rapport de l'IGF tacle aussi les fameux "jours de fractionnement". Le Figaro rappelle que la mesure permet aux personnes qui posent cinq jours de vacances entre le 1er novembre et le 30 avril de recevoir un jour de congé supplémentaire. S'ils sont dans l'enseignement secondaire, ils ne peuvent en effet pas choisir leurs congés, du coup ils bénéficient automatiquement de deux jours supplémentaires. Une mesure qui "coûte" 29,4 millions d'heures à l'État soit 18 300 postes, précise le rapport. Enfin, l'Inspection générale des finances pointe du doigt les "jours ministres". Des jours de congés accordés dans les ministères sans raison apparente, "en excès" même, dénonce-t-on du côté de l'IGF. Ainsi, à la Culture, les agents se verraient accorder sept jours ainsi que deux en sus, à l'Intérieur, deux jours ou encore une semaine aux Affaires sociales. Le cas "épineux" des repos compensateurs des policiers et CRS est à son tour remis en cause. Il permettrait d'économiser 2 800 postes selon le rapport. Le projet de loi de "transformation de la fonction publique" sera présenté mercredi 27 mars en Conseil des ministres. | Selon un document exclusif que s'est procuré le Figaro émanant de l'inspection générale des finances, des milliers de fonctionnaires ne travailleraient pas autant qu'ils ne le devraient. Le rapport préconise des mesures simples. |
orangesum-842 | 508 points de vente seront ainsi conservés,dont la majorité a été rachetée par Beaumanoir. L'offre du groupe Beaumanoir, dont le siège est situé à Saint-Malo, a été "jugée comme le projet le plus pertinent et favorable à la sauvegarde de l'emploi, pérennisant 2.520 emplois en France, 366 magasins et l'activité de l'entrepôt logistique de Montierchaume (Indre)", a estimé la société, qui récupère ainsi la quasi-totalité de l'activité "mode" de La Halle. L'autre entrepôt de La Halle, situé aussi dans l'Indre, à Issoudun, n'a en revanche pas trouvé preneur. Une vingtaine de candidats s'étaient présentés auprès du tribunal de commerce de Paris avec des offres pour La Halle, ses 830 magasins et ses quelque 5.500 salariés, placée en redressement judiciaire début juin. Aucun cependant ne souhaitait reprendre en totalité l'enseigne qui, lors de son dernier exercice clos fin août 2019, avait réalisé un chiffre d'affaires annuel de 847 millions d'euros, pour une perte nette de 39 millions d'euros. Ainsi, entre les magasins rachetés par Beaumanoir et ceux, dédiés à la chaussure, repris par "Chaussea et Chauss 34, ce sont 3.334 emplois préservés sur 5.500", a précisé Karim Cheboub, délégué CGT de La Halle. Il s'est estimé satisfait que "l'offre qu'[ils ont] défendue soit choisie par le tribunal: c'est celle qui préserve le plus d'emplois". Avec cette acquisition du "fleuron français de la mode à petit prix pour toute la famille", le groupe malouin fondé en 1985, qui possède également les marques Cache Cache, Bonobo et Bréal, compte "consolider" sa position sur ce secteur. Pour accompagner la relance de la marque La Halle, Beaumanoir a prévu "une enveloppe de 60 millions d'euros", ajoute-t-il, dont 45 millions proviennent d'un prêt garanti par l'Etat (PGE) spécifiquement attribué au développement de La Halle, afin notamment de renforcer ses activités d'e-commerce. Fragilisée par deux mois de fermeture de ses magasins pendant le confinement décidé pour limiter la propagation de l'épidémie de Covid-19, après avoir déjà subi les "gilets jaunes" et les grèves de décembre, La Halle avait été placée en procédure de sauvegarde le 21 avril. | Une offre de reprise a été acceptée auprès de Beaumanoir et Chaussea. |
orangesum-843 | Les participants de l'émouvante cérémonie au Parc de la paix de cette grande ville de l'île méridionale de Kyushu étaient cette année dix fois moins nombreux que d'ordinaire et ils avaient le visage barré d'un masque pour éviter la propagation du nouveau coronavirus. Le 9 août 1945, à 11H02, l'explosion de la Bombe A détruisit 80% des bâtiments de Nagasaki, dont sa célèbre cathédrale d'Urakami, et provoqua la mort de quelque 74.000 personnes, sur le coup et jusqu'à la fin de l'année. Le 6 août, le largage de la bombe Little Boy avait détruit Hiroshima, plus au nord, tuant 140.000 personnes. Ces deux bombes d'une puissance destructrice inédite achevèrent de mettre le Japon à genoux: le 15 août 1945, l'empereur Hirohito annonçait à ses sujets la capitulation face aux Alliés, précipitant ainsi la fin de la Seconde Guerre mondiale. Dimanche matin une messe a été célébrée à la mémoire des victimes en la cathédrale toute proche de l'hypocentre de l'explosion, dans cette région qui garde des marques de l'introduction du christianisme au Japon au XVIe siècle.- Survivants applaudis -Puis à 11H02 (02H02 GMT), la cloche du monument de la paix de Nagasaki a retenti et les hôtes parmi lesquels quelques représentants étrangers se sont figés, debout, pour une minute de silence. Quelques instants auparavant une poignée de représentants des survivants, des familles de victimes, des écoliers et lycéens avaient dans des récipients de bois apporté symboliquement aux victimes de l'eau recueillie en différents points de la ville, ravivant le souvenir poignant des agonisants qui de toute part réclamaient de l'eau. Ces scènes sont gravées dans la mémoire de Shigemi Fukahori, 89 ans, venu témoigner pendant la cérémonie retransmise en direct par la chaîne publique NHK et en ligne. Le jeune collégien avait vu des "piles de corps noircis" dont il ne savait pas "s'ils étaient vivants ou morts". "Les gens criaient +de l'eau! De l'eau!+ mais je ne pouvais pas les aider", se souvient le vieil homme. Ses camarades, qu'il avait pu rejoindre, sont ensuite morts dans la journée, tous ses frères et soeurs aussi. Il se souvient de "la terreur à l'idée d'être le suivant". "Je ne veux pas que quiconque ressente ce que je ressentis à ce moment", a-t-il lancé. La maire de Nagasaki Tomihisa Taue a appelé l'assistance à applaudir les survivants appelés "hibakusha" au Japon "qui n'ont cessé (...) d'alerter le monde entier des dangers des armes nucléaires" pendant 75 ans, tout comme cela a été fait cette année à travers le monde pour remercier et encourager le personnel soignant confronté à la pandémie.- "Fausse sécurité" -Une fois encore, sous le regard du Premier ministre Shinzo Abe, il a appelé son pays à signer le traité des Nations unies interdisant les armes atomiques. Il l'avait fait pour la première fois lors de la cérémonie d'août 2017 en termes très vifs, alors que venait d'être adopté par 122 pays ce texte bannissant les armes atomiques. Les puissances nucléaires --États-Unis, Russie, Royaume-Uni, Chine, France, Inde, Pakistan, Corée du Nord et Israël-- avaient boycotté les discussions, de même que la plupart des pays de l'Otan et le Japon, couvert par le parapluie nucléaire de Washington qui s'engage à protéger son allié nippon via le principe de dissuasion."En tant que seul pays à avoir souffert des attaques nucléaires, il est de notre devoir de faire avancer pas à pas les efforts de la communauté internationale pour parvenir à un monde libéré des armes nucléaires", a déclaré le Premier ministre Shinzo Abe, ajoutant que le Japon servirait de "pont entre les pays ayant des positions différentes"."La perspective d'un usage intentionnel, accidentel ou par mauvais calcul de l'arme atomique est dangereusement présente", a mis en garde le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres, dans un message lu par la secrétaire générale adjointe Izumi Nakamitsu. L'an dernier, le pape François s'est aussi rendu à Hiroshima ainsi qu'à Nagasaki, pour marteler son rejet total de l'arme atomique, qu'il a qualifiée de "crime", et vilipender la doctrine de la dissuasion nucléaire, une "fausse sécurité" empoisonnant au contraire les relations entre les peuples, selon lui. | La ville japonaise de Nagasaki commémore dimanche le bombardement nucléaire américain qui la détruisit il y a 75 ans, trois jours après la première attaque nucléaire de l'histoire sur Hiroshima. |
orangesum-844 | C'est un peu l'histoire de l'arroseur arrosé. Excédés par les blocages sur l'A84 dans le département de la Manche, mardi 20 novembre, des routiers ont décidé de bloquer les bloqueurs, a rapporté France Bleu Cotentin."Ils veulent pas faire du filtrant ? Eh ben on va les bloquer aussi. Ils verront ce que c'est de pas rentrer chez soi le soir," se sont emportés des routiers auprès de France Bleu, avant de placer un semi-remorque en travers de la route pour empêcher les "gilets jaunes" de circuler. De quoi refroidir les manifestants, qui ont finalement cédé et laissé passer une partie des poids-lourds."On les envoie sur Saint-Lô, ils vont se retrouver de nouveau bloqués, a expliqué l'un des "gilets jaunes". Si on les renvoie sur l'A84 on a perdu." Un peu plus tard, les gendarmes -dont la passivité a été dénoncée par les routiers- sont finalement intervenus, ouvrant les glissières de sécurité pour permettre aux véhicules de se dégager. Cependant, le répit pourrait n'être que de courte durée dans le Cotentin. Car si l'A84 a pu être vidée et les manifestants évacués d'un rond-point stratégique de Guilberville, ils ont pour projet de "se répartir sur les petites routes pour bloquer les camions plus loin", indique France BleuPar ailleurs, la situation pourrait évoluer si les routiers décident de se joindre au mouvement. Jusqu'à maintenant, ils en sont resté à l'écart. Ainsi, la première organisation du secteur, la Fédération nationale des transports routiers (FNTR) a annoncé lundi dans un communiqué que pour les entreprises de transport, "même si elles comprennent les motivations des manifestants, (la) situation économique tendue ne leur permet pas de perdre des journées de travail." Gilets jaunes" : que va-t-il advenir du mouvement ? par franceinfoMais mardi soir, la fédération FO des transports et de la logistique a appelé ses adhérents et sympathisants à rejoindre le mouvement des "gilets jaunes" afin de défendre le pouvoir d'achat, envisageant même de durcir le ton à travers un appel à la grève. FO est le premier syndicat du secteur à appeler à la mobilisation en soutien des "gilets jaunes", mouvement qui se veut apolitique et qui est organisé en dehors des organisations syndicales. | Face aux menaces des routiers, les "gilets jaunes" ont finalement cédé. |
orangesum-845 | "Nous aurons fabriqué au moins 100 millions de doses avant la fin de l'année, et ensuite probablement beaucoup plus, des centaines de millions de doses seront disponibles chaque mois, et nous aurons assez de vaccins pour tous les Américains d'ici avril", a déclaré le président américain lors d'une conférence de presse à la Maison Blanche, répétant son optimisme sur l'issue des essais cliniques en cours de vaccins expérimentaux. Il n'a pas précisé quels fabricants seraient en mesure de livrer ces volumes, mais deux sociétés, Moderna et Pfizer, sont en phase 3 active des essais cliniques de leurs vaccins expérimentaux, la première attendant des résultats en novembre, la seconde en octobre. Les deux ont passé des contrats avec le gouvernement américain pour livrer des centaines de millions de doses, et les autorités sanitaires américaines ont lancé les préparatifs pour être en mesure de stocker et livrer les premières doses dès octobre, et dans les 24 heures suivant une éventuelle autorisation par l'Agence des médicaments (FDA). Chaque vaccin serait injecté en deux doses séparées de trois ou quatre semaines. La date de disponibilité d'un vaccin américain est un enjeu de la campagne pour l'élection présidentielle du 3 novembre, le candidat démocrate Joe Biden ayant dit ne pas faire confiance à Donald Trump pour garantir l'intégrité du processus scientifique d'homologation. Moncef Slaoui, haut responsable de l'opération Warp Speed en charge des vaccins, avait dit à la radio NPR le 3 septembre qu'il tablait sur un volume de doses suffisant pour vacciner entre 20 et 25 millions de personnes d'ici la fin de l'année. Et le directeur des Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC), Robert Redfield, a dit cette semaine que le vaccin ne serait sans doute disponible pour la majorité des Américains qu'au deuxième ou troisième trimestre 2021. | Donald Trump a promis vendredi que 100 millions de doses de vaccins contre le Covid-19 seraient fabriquées avant la fin de l'année, et suffisamment pour vacciner les 330 millions d'Américains d'ici avril 2021. |
orangesum-846 | L'un des plus célèbres détracteurs du projet, Stéphane Bern a salué cette décision. Le chantier de contournement de Beynac (Dordogne) un projet controversé depuis près de 30 ans a été annulé mardi 9 avril par le tribunal administratif de Bordeaux (Gironde) mardi 9 avril. Le tribunal administratif de Bordeaux, qui n'a pas suivi l'avis du rapporteur public à l'audience fin mars, estime que le projet porté par le département de la Dordogne "ne répond pas à une raison impérative d'intérêt public présentant un caractère majeur". Le projet de plus de 32 millions d'euros, une déviation de 3,2 km autour du village de Beynac-et-Cazenac, comprenant aussi deux ponts et un pont-rail, dans une vallée touristique parsemée de châteaux, est principalement porté par le président du département Germinal Peiro (PS). Des personnalités mobilisées Dans un tweet, Stéphane Bern, engagé de longue date contre le projet, a mis en garde le président du département. "Le tribunal administratif de Bordeaux annule l'arrêté @Prefet24 du contournement de #Beynac et suit l'avis du Conseil d'État. Il reste à espérer que Germinal Peiro et Benjamin Delrieu (conseiller régional de Nouvelle-Aquitaine, ndlr) respecteront enfin la loi républicaine pour cesser le massacre du patrimoine", écrit l'animateur dans un tweet. "J'espère que les électeurs se souviendront aux prochaines élections des menées du président du département et de ses affidés", lâche-t-il, interrogé par France Bleu Dordogne."Je suis très heureux pour les amoureux de la Dordogne", a-t-il par ailleurs déclaré à l'AFP. "C'était prévisible, c'était espéré pour tous les défenseurs du patrimoine, tous les défenseurs de l'écologie", a-t-il ajouté déplorant "une gabegie des deniers publics scandaleuse". "J'espère qu'au bout du compte cela va protéger cette magnifique vallée", a-t-il conclu, en référence à d'autres étapes judiciaires à venir. Un projet réapparu dans les années 2000D'autres personnalités comme Nagui, Yann Arthus-Bertand, Corinne Lepage ou encore Franck Dubosc avaient également pris position contre le contournement de Beynac dans une tribune publiée dans le journal Sud Ouest. Dans sa décision, tribunal administratif enjoint au département "de procéder à la démolition des éléments de construction" déjà réalisés sur le chantier démarré début 2018, avec notamment la réalisation de deux piles de pont. Il enjoint également "à la remise en état des lieux". Cette décision est un énième rebondissement dans le dossier du contournement de Beynac, un dossier de plus de 30 ans réapparu depuis les années 2000, qui a cristallisé les oppositions de défenseur de l'environnement et du patrimoine, parmi lesquels Stéphane Bern, et des élus locaux. Le président du département décidé à poursuivre le projet Les partisans du projet invoquaient en priorité des arguments de circulation routière, de sécurité, de nuisances, pour le bourg de Beynac (550 habitants), quand les opposants n'y voyaient qu'un problème estival, durant la saison touristique, et dénonçaient l'impact environnemental et paysager dans la vallée de la Dordogne. "Cette décision est ubuesque. Ce chantier a démarré avec toutes les autorisations nécessaires", a réagi pour sa part Germinal Peiro, déplorant une décision "méprisante pour les élus et la population du monde rural. L'intelligentsia ne s'intéresse au monde rural que pour y passer des vacances"Le président du département a affirmé à l'AFP que sa "volonté de poursuivre le projet est intacte. Nous prendrons toutes les mesures adaptées pour cela. Nous ferons soit appel, soit nous lancerons une nouvelle procédure de zéro". | La justice administrative a annulé mardi 9 avril le chantier du "contournement de Beynac", village médiéval touristique de Dordogne, un projet controversé depuis des années. Les travaux avaient été suspendus en référé en décembre par le Conseil d'Etat. |
orangesum-847 | Révélée en 2009 par l'émission "Secret Story", sur TF1, Cindy Lopes se lance désormais dans la politique. Mère de deux enfants, elle a décidé de rejoindre la liste Alliance Jaune de Francis Lalanne pour les élections européennes du 26 mai. Une liste qui se revendique du mouvement des "gilets jaunes", que le chanteur soutient depuis le début."J'ai choisi la liste de Francis Lalanne parce que c'est la seule liste 'gilets jaunes' qui n'a pas de couleur politique, qui n'est pas un parti déguisé en 'gilets jaunes' commence d'autres listes du même style", explique-t-elle lors d'une interview donnée lundi 13 mai au site people Stéphane Larue. "J'ai été 'gilet jaune' quand j'étais en Bourgogne et j'ai manifestée avec quelques manifestants en jaune. Je suis très concernée par ce sujet parce que maintenant j'ai deux enfants et que je ne roule pas sur l'or. Je me rends bien compte que tout a augmenté, tout est très cher et que les revenus ne suivent pas", poursuit-elle. Emmanuel Macron se "moque du monde et n'en fait qu'à sa tête"Si elle a rejoint Alliance Jaune, elle figure à la 76e position, c'est surtout pour Francis Lalanne, "parce qu'il a un côté très spirituel", précise-t-elle. "J'aime beaucoup les gens qui pensent autrement, qui ont une sensibilité différente", assure-t-elle. "Mes convictions, c'est de faire ce que l'on dit et de dire ce que l'on fait, un peu le contraire de ce que fait Emmanuel Macron. J'ai l'impression qu'il se moque du monde et qu'il n'en fait qu'à sa tête et on a l'impression que les Français de base sont, soit des vaches à lait, soit les dindons de la farce... parfois même les deux." Ce n'est pas la première fois que Cindy Lopes s'engage dans une bataille politique. En 2014, elle s'était présentée aux élections municipales de Villeneuve-le-Roi, dans le Val-de-Marne. À l'époque, sa liste divers-droite n'avait recueilli que 4% des voix. Fera-t-elle plus cette fois-ci ? Jeudi 9 mai, le sondage quotidien "rolling" de l'Ifop créditait la liste Alliance Jaune de 1,5% d'intentions de vote. Cindy Lopes n'est pas la seule star de la télé-réalité à se présenter pour les Européennes. Kevin Miranda, ex-participant des "Anges de la télé-réalité" a décidé de rejoindre la liste de François Asselineau. | L'ex-candidate de télé-réalité a décidé de rejoindre la liste Alliance Jaune, qui se veut une liste "gilets jaunes". La jeune femme, qui "ne roule pas sur l'or", se dit "très concernée" par leurs revendications. |
orangesum-848 | "J'ai prié, loué soit Dieu, dans la mosquée du quartier et c'était une belle sensation", s'est réjouit un internaute sur Twitter. En application des strictes règles de distanciation, les fidèles ont dû se plier à certaines consignes comme apporter leur tapis de prière et se tenir à plus de deux mètres les uns des autres. Ils ont également dû réaliser leurs ablutions --rituel de purification-- chez eux, et non dans les mosquées."Les croyants se sont précipités dans la maison de Dieu pour accomplir le devoir (de la prière) après la réouverture des mosquées", a déclaré le ministère des Affaires islamiques sur Twitter. Ce dernier a mis en ligne une vidéo montrant de nombreux fidèles masqués dans une mosquée et tendant la main vers une grande bouteille de gel hydro-alcoolique après la prière. Les mosquées ont reçu l'ordre d'éviter tout attroupement et de ne pas distribuer de nourriture, boissons, encens et brindilles de "miswak" utilisées pour nettoyer les dents, a ajouté le ministère. Mais sur les réseaux sociaux, certains se sont plaints que certains fidèles ne respectaient pas strictement les règles."Je jure devant Dieu que certaines personnes ne se soucient de rien. Pas de masque facial. Pas de tapis", a témoigné un internaute. - Levée progressive du couvre-feu -L'Arabie saoudite, qui abrite les lieux les plus sacrés de l'Islam, a fermé les mosquées pendant plus de deux mois pour limiter la propagation du virus. Le royaume, qui a annoncé le plus grand nombre de cas de coronavirus dans le Golfe, sort tout juste d'un couvre-feu total et national qui avait été imposé pendant l'Aïd al-Fitr, la fête musulmane marquant la fin du mois de jeûne du ramadan. Les vols intérieurs ont également repris dimanche avec une centaine de vols prévus selon les médias d'État. Le ministère de l'Intérieur a déclaré qu'il commencerait à assouplir les restrictions de manière progressive, avec une levée du couvre-feu dans tout le pays --sauf à La Mecque-- entre 6H00 et 20H (heures locales) jusqu'au 20 juin. Le royaume doit lever entièrement les restrictions à partir du 21 juin.À La Mecque, important foyer d'infections, le couvre-feu sera levé entre 6H00 et 15H00 jusqu'au 20 juin, avant d'être réduit de cinq heures supplémentaires. L'Arabie saoudite a enregistré officiellement plus de 85.000 cas de nouveau coronavirus et 503 décès. Le royaume a suspendu en mars le petit pèlerinage ("Omra") à La Mecque qui se pratique toute l'année, par crainte que le virus ne se propage dans les villes saintes de La Mecque et de Médine. Cette suspension restera en vigueur jusqu'à nouvel ordre, a déclaré le ministère de l'Intérieur. Les autorités n'ont pas encore annoncé si le hajj, prévu pour la fin juillet, serait maintenu cette année mais elles ont exhorté les musulmans à reporter temporairement leurs préparatifs pour le pèlerinage annuel. L'année dernière, quelque 2,5 millions de fidèles du monde entier se sont rendus en Arabie pour participer au hajj, pèlerinage que les musulmans sont tenus de réaliser au moins une fois au cours de leur vie s'ils en ont les moyens. La grande mosquée de La Mecque est presque vide de fidèles depuis le mois de mars, et son esplanade entourant la Kaaba, structure cubique vers laquelle se tournent les musulmans pour prier, n'a jamais connu une affluence aussi réduite. Seuls les employés de la mosquée et le personnel de sécurité ont été autorisés à y effectuer les cinq prières quotidiennes. | Des fidèles masqués ont afflué dimanche dans les mosquées saoudiennes, qui ont rouvert dans tout le royaume sauf dans la ville sainte de La Mecque, après plus de deux mois de fermeture en raison de la pandémie de nouveau coronavirus. |
orangesum-849 | Frappé par l'arrêt des compétitions sportives avec la crise du coronavirus, le journal a eu recours au chômage partiel, a dû réduire sa pagination et son prix. Sa diffusion a plongé (-14,64%, à 199.407 exemplaires en mars, selon l'ACPM/OJD). Le groupe, qui édite le journal L'Equipe, L'Equipe Magazine, Vélo Magazine, France Football, Sport & Style mais aussi la chaîne de télévision L'Equipe, emploie environ 700 salariés. Si les perspectives sportives sont bonnes, avec un calendrier particulièrement favorable jusqu'aux JO de 2024 à Paris (avec notamment en 2021 des Jeux Olympiques à Tokyo et un Euro de Football, en 2022, une Coupe du Monde de Foot et des JO d'hiver et en 2023 une coupe du monde de rugby en France), le contexte économique est difficile. Comme le reste du secteur, le groupe fait face à une baisse "sans précédent" de ses recettes publicitaires "qui risque de durer plusieurs années", prévient la direction, ainsi que d'une chute des ventes en kiosques que le groupe espère "enrayer d'ici à la fin de l'année malgré la liquidation judiciaire de Presstalis"."L'Equipe doit faire évoluer ses organisations si elle veut se donner la chance d'être compétitif et en développement ces prochaines années", souligne la direction, d'où le projet d'accord de performance collective, qui sera présenté aux représentants syndicaux la semaine prochaine. Créé par les ordonnances Macron, ce dispositif permet aux entreprises en difficultés de renégocier avec les syndicats le temps de travail et la rémunération des salariés. Les négociations porteront sur "l'augmentation de la durée du temps de travail (à travers les RTT), la création d'un compte épargne temps et mise en place du télétravail" et sur la rémunération avec un "effort temporaire demandé à chaque salarié, révisable, si la situation économique devait s'améliorer"."Le déconfinement a débuté il y a moins de trois semaines mais la direction de l'UES L'Équipe n'a pas attendu longtemps pour se dévoiler : elle a laissé filtrer sa volonté d'imposer une baisse significative des salaires, du 13e mois et des jours de RTT en échange d'un maintien de l'emploi jusqu'au 31 décembre 2024", a déploré l'intersyndicale du groupe dans un communiqué publié lundi, mentionnant l'éventuelle suppression "d'une centaine de postes à la rentrée". Selon la direction, ce projet n'intègre pas de suppressions de postes. L'intersyndicale SNJ, SNJ-CGT, UFICT-CGT et SGLCE-CGT a aussi pointé le fait que le groupe "n'a déposé aucune demande de prêt garanti par l'État (PGE)" et que "les premières évaluations de l'impact de la crise sanitaire fournies par la direction ne semblent pas devoir mettre en péril la trésorerie plantureuse du groupe Amaury". Outre un "effort financier de la direction générale", le projet d'accord de la direction prévoit également "un engagement et soutien de l'actionnaire", le groupe Amaury. Dans une communication distincte, Amaury a annoncé mardi les nominations d'Aurore Amaury et Jean-Etienne Amaury à la direction générale, faisant d'eux la troisième génération à reprendre les rênes du groupe familial. Aurore Amaury est également présidente du groupe L'Équipe et d'Amaury Média, la régie publicitaire, tandis que Jean-Etienne Amaury est président d'ASO, l'organisateur du Tour de France. Marie-Odile Amaury continuera d'assurer la présidence du groupe. | L'Equipe ouvre mardi des négociations autour d'un accord de performance collective, un projet censé préserver l'emploi en renégociant le temps de travail et la rémunération des salariés qui inquiète les syndicats du groupe. |
orangesum-850 | La Chine où l'épidémie de coronavirus a débuté fin décembre, a dénombré quelque 81.400 cas, dont 3.300 décès. Après deux mois de confinement, Wuhan, berceau du Covid-19, a commencé à se rouvrir au monde extérieur. Fort d'une nette amélioration de la situation sanitaire locale, les restrictions qui pesaient sur la capitale du Hubei ont commencé à être levées : la gare locale a recommencé samedi à accueillir des trains venant d'ailleurs et la circulation a repris sur les autoroutes. Et c'est une marée d'habitants qui se sont précipités pour rentrer, après avoir été éloignés de leur ville depuis au moins dix semaines. Avec cette levée du confinement, des questions se posent sur le bilan de la Chine. En effet, des images de files d'attente, et des piles d'urnes funéraires sèment sur le doute sur l'ampleur réelle de l'épidémie dans cette mégapole de 11 millions d'habitants. Coronavirus: la Chine a-t-elle minimisé son bilan ? par BFMTVComme le rapporte le journal américain Time, des photos relayées vendredi 27 mars par le média chinois d'investigation Caixin montrent des empilements et des déplacements de milliers d'urnes. "À l'extérieur d'un salon funéraire, des camions ont expédié environ 2.500 urnes mercredi et jeudi", écrit le media américain, citant Caixin. Une autre photo montre 3.500 urnes empilées au sol à l'intérieur, sans préciser si elles sont remplies ou non. Le média chinois remet également en cause la méthode de comptage. De nombreuses personnes décédées et qui présentaient des symptômes similaires à ceux du Covid-19 n'auraient pas été testées et auraient été ainsi exclues du décompte officiel des cas. L'avis des médecins françaisToutes ces urnes ne sont pas nécessairement destinées à des victimes du coronavirus. Mais alors que la France comptait dimanche 29 mars plus de 2.600 morts pour plus de 40.000 cas déclarés, et l'Italie plus de 10.000 morts, certains spécialistes français s'interrogent également sur ce bilan. "Nous pensons que l'épidémie a commencé beaucoup plus tôt en Chine, probablement dès septembre", a estimé dimanche sur LCI Karine Lacombe, infectiologue à l'hôpital Saint-Antoine de Paris et chargée de communiquer ponctuellement sur l'épidémie aux côtés du gouvernement. "Ils ont aussi probablement caché la vraie mortalité parce que 3.000 morts, quand on voit ce qui se passe en Italie ou en Espagne, on a du mal à le croire. Probablement que les données de description des personnes atteintes du coronavirus ont été biaisées", a-t-elle ajouté. Pour Patrick Berche, professeur émérite de microbiologie et ancien directeur de l'institut Pasteur, il est également fort probable que la Chine ait revu à la baisse sa mortalité causée par le Covid-19. "Il y avait une mortalité annoncée par les Chinois qui, a mon avis, a été certainement sous-estimée. On a beaucoup de mal à croire qu'un pays, même avec des mesures de confinement, ait si peu de morts", a-t-il déclaré dimanche sur Europe 1. | La Chine a dénombré officiellement quelque 3.300 morts du Covid-19. Néanmoins, les importantes livraisons d'urnes funéraires après la levée du confinement relance les doutes sur le nombre réel de victimes. |
orangesum-851 | Le parquet de Lorient a fait appel vendredi 20 septembre d'un jugement du tribunal correctionnel relaxant une assistante maternelle, retrouvée en état d'ivresse alors qu'elle gardait un bébé de seize mois. Le père avait déposé plainte après des faits survenus le 15 mars. Venu chercher l'enfant chez sa nounou, il avait découvert son bébé déambulant à quatre pattes sans surveillance et sa nourrice de 48 ans affalée dans son canapé en état d'ivresse manifeste, avec une alcoolémie de 2,46 g. Poursuivie pour privation de soins ou d'aliments compromettant la santé d'un mineur par personne ayant autorité, l'assistante maternelle a comparu le 12 septembre devant le tribunal correctionnelle de Lorient qui l'a relaxée. Depuis les faits, cette femme a perdu son agrément sur décision du Conseil départemental. L'enfant avait été confié par le couple de Lorientais en septembre 2018 à cette assistante maternelle agréée et expérimentée. Mais après une première alerte (la nounou ne leur avait pas ouvert un matin) le père avait trouvé porte close le 15 mars au soir. A son procès, la quadragénaire avait reconnu ne plus avoir surveillé l'enfant durant près de deux heures. Le père avait frappé en vain à la porte. Entendant son enfant pleurer, il s'était introduit par une baie vitrée ouverte et avait aperçu son fils Maël "à quatre pattes jouant avec une canette de bière vide". L'assistante "dormait sur le canapé une bouteille de vin aux trois quarts vide à son chevet. Impossible de la réveiller: je croyais qu'elle était morte", avait-il témoigné. A l'audience, son avocat Thomas Delaby avait reconnu la faute tant professionnelle que morale de sa cliente, mais relevé n'y avait eu aucune conséquence sur la santé de l'enfant, ce dont attestait un certificat médical. | A son procès, l'assistante avait reconnu avoir laissé un enfant de 16 mois sans surveillance pendant près de deux heures. |
orangesum-852 | L'inquiétude monte à la CGT Métallurgie à la suite de l'annonce du rachat de Bombardier Transport par Alstom. Le syndicat s'est dit, mercredi 19 février,"très inquiet" des conséquences "à moyen terme", jugeant qu'il y aurait "évidemment des conséquences sociales pour les salariés", particulièrement dans les Hauts-de-France. La raison de la crainte est simple, comme l'explique Ludovic Bouvier responsable régional de la CGT Métallurgie dans les Hauts-de-France. "Ce sont deux groupes identiques, qui fabriquent la même chose, notamment sur le marché européen. On va donc se retrouver avec des doublons et on est très inquiets en Nord-Pas-de-Calais car le seul site de Bombardier est ici à Crespin (Nord)", avec quelque 2.000 personnes, "à 25 km du site d'Alstom de Petite-Forêt", qui compte 1.300 à 1.400 salariés, a expliqué le syndicaliste. Les signaux rassurants envoyés par la rédaction sont, pour le moment, loin d'avoir convaincu la CGT. "Ils disent que tout va bien se passer, note Ludovic Bouvier. Mais qui peut croire que les directions de Bombardier et d'Alstom sont de grands philanthropes, qu'ils agiront différemment des autres multinationales qui ont opéré les mêmes affaires, à l'image de Renault et Nissan, et où l'on a vu les effectifs fondre comme neige au soleil?". Dans le secteur ferroviaire, "deux tiers des employés sont des cols blancs: recherche et développement, bureaux d'études, techniciens d'atelier, ingénieurs... On imagine qu'ici, Alstom va forcément supprimer les doublons (...)", a-t-il alerté. Pour Ludovic Bouvier, "il est évident que, dans les cinq ans à venir, et même avant, il y aura des conséquences sur l'emploi! Lorsque les deux groupes assurent qu'ils vont employer des milliers de personnes à faire la même chose, ils nous prennent pour des imbéciles". Crainte pour "l'économie de la région"La CGT est également "très inquiète pour les équipementiers et sous-traitants" qui, dans la région, "sont parfois dédiés à 100% à Alstom ou Bombardier". Et, avec "40% des effectifs nationaux" employés dans la fabrication de matériel roulant, le secteur ferroviaire constitue "une part importante de l'économie de la région", a-t-il poursuivi. Par ailleurs, si Bombardier est endetté, "sa branche transport est largement bénéficiaire ! Pourquoi Bombardier scierait-il la branche sur laquelle il est assis ? Certainement parce que son principal actionnaire, la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ), va prendre le contrôle d'Alstom", assure M. Bouvier. Selon un communiqué d'Alstom, la CDPQ, qui détient actuellement 32,5% de Bombardier Transport, doit en effet devenir au terme de l'opération le premier actionnaire d'Alstom avec environ 18% du capital. | À la suite du rachat par Alstom du canadien Bombardier, de nombreux emplois pourraient être menacés dans les Hauts-de-France, seule région ou Bombardier transports dispose d'un site. |
orangesum-853 | Vieux d'environ 3.500 ans, les sphinx à tête de bélier et corps de lion ont longtemps orné le temple de Karnak, dévolu au dieu Amon, l'une des principales divinités du panthéon égyptien. Leur transfert début mai sur la place Tahrir, épicentre de la révolte populaire de 2011, a été un déchirement pour certains Louxoriens."Je suis contre le transfert des statues. Ca m'attriste", a regretté Ahmed Idriss, un député du gouvernorat de Louxor. "Louxor est un musée à ciel ouvert qu'il aurait mieux valu développer car la valeur des monuments est liée à leur emplacement historique", a-t-il ajouté. Les quatre pièces de grès ont été installées autour d'un obélisque de granite rose trois fois millénaire portant une représentation du roi Ramsès II, pharaon de la XIXe dynastie (1301-1236 avant J.-C.). Ce dernier avait été déplacé quelques mois plus tôt du site archéologique de Tanis, dans le delta du Nil.- "Objets inestimables" -Ce projet urbanistique, lancé par les autorités en 2019, s'est attiré les foudres d'archéologues, de militants et d'universitaires, en raison notamment de l'exposition des pièces antiques à la pollution et à l'érosion. Fin 2019, une pétition demandant l'arrêt des travaux a été adressée au président Abdel Fattah al-Sissi. Invoquant la Convention de Venise (1964) pour la restauration et la préservation des monuments, les avocats du Centre égyptien pour les droits économiques et sociaux (ECSR), une ONG locale, ont même entamé une procédure judiciaire dénonçant la mise en danger "d'objets inestimables". La Convention de Venise a été adoptée par l'Unesco en 1974 et signée la même année par l'Egypte."L'importante pollution sur la place Tahrir va dégrader les objets (antiques)", qui risquent de perdre leur valeur historique, a mis en garde sur Facebook l'égyptologue Monica Hanna. Au coeur de la capitale égyptienne, la place Tahrir est très souvent embouteillée et enfumée. Tahrir héberge plusieurs bâtiments importants dont le musée égyptien, très prisé des touristes, où se trouvent des milliers d'objets antiques et le "Mogamma", un grand bâtiment de style soviétique qui abrite des services administratifs. C'est devant ce dernier que s'étaient réunis en janvier-février 2011 les manifestants de la révolte qui a balayé Hosni Moubarak, après 30 ans de règne. En décembre, M. Sissi annonçait que le transfert des statues sur la place la doterait d'une "touche de civilisation". Pourtant, "Tahrir", qui signifie "Libération", n'est pas dépourvue d'histoire aux yeux de l'architecte Ayman Badr."La place n'a pas besoin d'être décorée avec des éléments historiques (...) Sa valeur historique réside dans sa mémoire", estime-t-il. Entre autres transformations, les autorités prévoient d'unifier la couleur des façades qui entourent la place, d'ajouter de l'éclairage et de réduire le nombre de panneaux publicitaires. Face aux craintes de voir les statues vandalisées, le ministre du Tourisme Khaled al-Enany a affirmé que des piédestaux avaient été construits "afin que personne ne puisse les toucher" et assure que les nouveaux monuments de la place seront régulièrement entretenus.- Attractivité -La date d'inauguration de cette transformation symbolique reste inconnue --les sphinx et l'obélisque attendent sous emballages. Le patrimoine antique de l'Egypte constitue une source importante d'attractivité et alimente l'économie du tourisme, vitale pour le pays. Comme partout ailleurs dans le monde, ce secteur, qui représente 5% du PIB égyptien, est à l'arrêt depuis le début de la pandémie de nouveau coronavirus. En dépit des arguments officiels, M. Badr demeure perplexe quant au bien-fondé du nouvel agencement de la place. Selon lui, les sphinx et l'obélisque sont "éclipsés" par les imposantes constructions qui entourent la place. Mahmoud Zaki, guide touriste à Louxor, considère, lui, que les adversaires du projet "ne se rendent pas compte" de la gloire que représente la présence de ces oeuvres sur "la plus célèbre des places d'Egypte". Un avis que partage l'expert en égyptologie Ali Abu Deshish: "ça n'a pas de sens que des obélisques égyptiens se trouvent sur des places aux quatre coins du monde et qu'il n'y en ait pas sur Tahrir". | Sur l'emblématique place Tahrir du Caire, connue pour ses embouteillages monstres, quatre sphinx fraîchement déplacés de leur site originel à Louxor (sud) créent la polémique en Egypte, en attendant d'être officiellement dévoilés. |
orangesum-854 | Mamoudou Barry, 31 ans et père d'un enfant de deux ans, est mort des suites de ses blessures après avoir été roué de coups dans la rue, le 19 juillet, lors d'une agression qualifiée de "raciste" par ses proches à Canteleu, dans la banlieue de Rouen. Il avait soutenu une thèse de droit sur les "Politiques fiscales et douanières en matière d'investissements étrangers en Afrique francophone" le 27 juin à Rouen. "L'Université guinéenne en deuil s'incline devant la dépouille de docteur Mamoudou Barry", affirmait une grosse banderole. Des étudiants étaient vêtus de T-shirts à l'effigie du défunt avec des inscriptions réclamant "justice pour Docteur Mamoudou Barry". Plusieurs membres du gouvernement, le président de la Cour constitutionnelle, Mamdouba Bangoura et des universitaires étaient présents, aux côtés de parents et proches du défunt, dont son épouse. "C'est en 2007 que le jeune étudiant Mamoudou Barry a été reçu dans notre université et en 2010, il est sorti major de sa promotion avant d'aller en France pour poursuivre ses études jusqu'à l'obtention de son doctorat", a déclaré le recteur de Sonfonia, Koré Bah. Après la cérémonie d'hommage, le cortège funéraire devait quitter Conakry dimanche soir pour Mamou, à 300 km de la capitale, où est prévue la prière mortuaire lundi, suivie de l'inhumation à Bolaro, village natal du défunt, à une trentaine de km plus loin. La dépouille a été rapatriée samedi soir à Conakry, à bord d'un vol régulier parti de l'aéroport Charles de Gaulle, à Paris. L'arrivée a eu lieu en présence de dizaines de parents et proches du défunt, dont plusieurs femmes en pleurs, des membres du gouvernement et un représentant de l'ambassade de France à Conakry, Fabien Talon."Le gouvernement guinéen suit de très près l'évolution de l'enquête pour élucider le mobile de ce crime odieux. Nous sommes convaincus que justice sera rendue car les crimes racistes ne peuvent être tolérés", a déclaré, samedi soir, le chef de la diplomatie guinéenne, Mamadi Tour頠A la suite de l'agression contre Mamoudou Barry, un homme a été interpellé et hospitalisé en raison de problèmes psychiatriques. Le représentant de l'ambassade de France à l'arrivée du corps samedi soir, M. Talon, a dit être porteur d'une lettre de condoléances du président français Emmanuel Macron à son homologue guinéen, Alpha Condé, et au peuple de Guinée. | Le cercueil de Mamoudou Barry, enveloppé d'un drapeau rouge, jaune et vert aux couleurs de la Guinée, est arrivé dimanche matin à l'université publique Sonfonia de Conakry, porté par ses camarades de promotion de cet établissement où M. Barry a fait ses études entre 2007 et 2010. |
orangesum-855 | Claude Sinké, l'octogénaire suspecté d'avoir blessé deux personnes dans l'attaque contre la mosquée de Bayonne a été "mis en examen des chefs de tentatives d'assassinat, dégradation et destruction aggravées, violence avec arme sur personne dépositaire de l'autorité publique et violence avec arme", a annoncé mercredi 30 octobre le procureur de Bayonne Marc Mariée dans un communiqué. Le suspect a ensuite été placé en détention provisoire. L'expertise psychiatrique, demandée par le procureur après l'audition de l'octogénaire, avait "conclu à une altération partielle de son discernement et/ou du contrôle de ses actes". La responsabilité pénale de Claude Sinké reste néanmoins engagée et l'homme encourt la réclusion criminelle à perpétuité. Mardi, le procureur avait expliqué que le suspect avait expliqué avoir voulu incendier la mosquée de Bayonne pour "venger la destruction de la cathédrale de Paris", qu'il attribue aux musulmans. "L'ensemble de son audition interroge sur son état de santé psychique", avait commenté Marc Mariée. Lors de sa garde à vue, l'octogénaire a démenti avoir voulu tuer en mettant le feu à la porte de la mosquée, expliquant avoir procédé à des repérages pour être sûr de n'intervenir "qu'à un moment où elle était très peu occupée". Ces affirmations cadrent mal avec le récit de l'attaque, reconstituée notamment grâce à des témoignages et des caméras de surveillance. Le suspect a ainsi tiré une première fois sur un homme assis près de la mosquée, puis à deux reprises sur un conducteur avant de mettre le feu à son véhicule. Il a aussi braqué son arme face aux forces de l'ordre venues l'interpeller. L'enquête semble donc pencher pour l'hypothèse d'un tireur solitaire instable psychologiquement. Le parquet de Bayonne a d'ailleurs annoncé que "le Parquet national antiterroriste n'entend pas se saisir du dossier". Les jours des deux septuagénaires blessés dans l'attaque ne sont plus en danger. | La responsabilité pénale de l'octogénaire, qui souffre d'une "altération partielle de son discernement", reste engagée. Il encourt la réclusion criminelle à perpétuité. |
orangesum-856 | Les Hautes-Alpes, les Alpes-Maritimes, la Savoie, l'Isère et les Alpes-de-Haute-Provence sont toujours placés en vigilance avalanches, selon le dernier bulletin de Météo France, publiée jeudi 31 janvier peu après 22 heures. Dans le massif alpin, Météo France observe une "nette augmentation du risque d'avalanches spontanées à partir de la seconde partie de la nuit sur les massifs du Sud des Alpes, de l'Isère, puis sur Maurienne et Bauges". Le risque d'avalanches sera de 5, le niveau le plus élevé, dès vendredi matin. "Au niveau des massifs internes de Savoie, avec une limite pluie-neige qui reste plus basse, l'accumulation de neige entraînera une hausse des risques d'avalanches un peu moins rapide : le risque deviendra très fort surtout à partir de la mi-journée de vendredi". En Haute-Savoie, qui n'est pas concernée par la vigilance orange, le risque d'avalanches est toutefois élevé avec un niveau 4. "En conséquence pour l'ensemble des massifs alpins, des avalanches sont susceptibles d'atteindre des routes de montagne ; l'accès aux stations et l'exploitation des domaines skiables seront probablement perturbés", note Météo France. La Corse-du-Sud en alerte pluie et inondationLa Corse-de-Sud reste quant à elle placée en vigilance pluie et inondation. "En cours de nuit de jeudi à vendredi, les pluies vont se généraliser sur la Corse du Sud et s'accentuer en cours de matinée de vendredi. Les pluies se renforcent encore l'après-midi et deviennent abondantes particulièrement sur la chaîne centrale et les versants ouest du relief. Les pluies commenceront à baisser d'intensité en seconde partie de nuit de vendredi à samedi", détaille Météo France. Les départements de l'Eure, du Nord, de l'Oise, du Pas-de-Calais, de la Seine-Maritime et de la Somme restent en alerte neige et verglas. Les Yvelines et le Val-d'Oise ne sont en revanche plus concernés par la vigilance orange. La perturbation, qui devrait quitter les Hauts-de-France en seconde partie de nuit, "dépose une couche de neige fraîche de 3 à 5 cm, très localement 7 à 8 cm, plus particulièrement la Seine Maritime et sur la moitié ouest de la région Hauts de France, notamment le nord de la Somme et le Pas-de-Calais", note Météo France. Le redoux arrive progressivement par le sud, poursuit l'institut météorologique. | Une grande partie des massifs alpins reste en vigilance avalanches selon le dernier bulletin de Météo France, publié jeudi dans la soirée. Par ailleurs, six départements du nord de la France sont toujours en alerte neige et verglas. |
orangesum-857 | Les cérémonies pour le centenaire de l'Armistice de la Grande guerre seront-elles perturbées par des militants violents ? La direction du service de renseignement de la préfecture de police de Paris craint des violences à l'occasion d'un rassemblement prévu dans l'après-midi de dimanche 11 novembre sur la place de la République à Paris, selon une note confidentielle dont le contenu a été révélé vendredi 8 novembre par Le Parisien. Les forces de l'ordre estiment qu'il existe un "risque de débordements" liés à la possible participation de "200 à 400 éléments à haute potentialité violente" dans ce rassemblement organisé contre la venue de Donald Trump à Paris. Le président des États-Unis a en effet été convié par Emmanuel Macron, comme des dizaines de chefs d'État et près d'une centaine de délégations étrangères, à assister aux hommages qui auront lieu devant l'Arc de Triomphe. La menace d'un "Black bloc"Les individus violents "pourraient chercher à partir en déambulation sauvage et tenter de rejoindre les abords de l'ambassade des États-Unis, du palais de l'Élysée ou de la grande Halle de la Villette où sera inaugurée la première édition du Forum de Paris sur la paix", selon la police. Afin de faire face à la menace, des agents ont été rappelés pour compléter le dispositif de 10.000 policiers mobilisés pour assurer la sécurité des événements prévus durant le week-end en présence d'officiels. Cette note de renseignement s'appuie notamment sur un appel à la mobilisation lancé sur Internet par un groupe antifasciste et anticapitaliste. Les militants sont invités à se mobiliser "par tous les moyens nécessaires" et, surtout, "à prendre la tête de la manifestation contre Donald Trump". La méthode pourrait être semblable à celle d'un "Black bloc", consistant en un regroupement d'individus vêtus de noir et masqués. Une action de ce type avait été menée lors des manifestations du 1er mai et avaient engendré des affrontements avec la police et de nombreux dégâts matériels. | La préfecture de police de Paris craint l'infiltration de manifestants violents dans un rassemblement contre la venue de Donald Trump à Paris, en marge des célébrations de l'armistice de la Première guerre mondiale. |
orangesum-858 | Si le candidat avait su galvaniser les troupes avant sa victoire à la primaire le 29 janvier dernier, certains s'inquiètent aujourd'hui du "trou d'air" que traverse sa campagne, rapporte le Parisien, le 16 février. Les élus lui reprochent tour à tour des prises de paroles trop éparses, peu de déplacements ou encore des réponses jamais envoyées à des soutiens. Et mardi, lors de la réunion du groupe socialiste, les critiques ont fusé. "Il n'a pas dû réaliser qu'il est en campagne", s'énerve l'un d'entre eux, cité par le quotidien. "À force de jouer le décalage, on finit par sortir du jeu". "L'organisation tarde trop". Exemple de cette grogne : la visite du candidat dans une ferme bio en Seine-et-Marne, lundi dernier. Un choix que beaucoup regrettent dans les rangs socialistes alors que l'affaire Théo occupait l'espace médiatique et donc les déclarations des autres candidats à la présidentielle. Pour faire bonne figure, l'équipe de campagne de Benoît Hamon a publié un communiqué dans lequel il condamnait les violences et refusait "l'instrumentalisation de l'affaire par Marine Le Pen". Certains n'hésitent même plus à exposer ces difficultés publiquement, à l'image de Jean-Louis Gagnaire, député PS de la Loire. "Dur, dur de défendre le programme et la stratégie de Hamon ce matin", a-t-il notamment écrit sur son compte Twitter, à l'issue de la réunion du groupe socialiste. "Les soutiens de Hamon commencent à comprendre ce qu'est la vraie Fronde au sein du groupe socialiste à l'Assemblée", a-t-il ajouté. Du côté de l'équipe de campagne, ces critiques passent mal. "Faut bosser maintenant", s'agace-t-on. | Plusieurs députés socialistes regrettent une campagne trop discrète et mal menée du candidat Benoît Hamon.À dix semaines du premier tour de l'élection présidentielle, l'inquiétude et la grogne montent chez une partie des socialistes. En cause : la campagne à contre-courant de Benoît Hamon. |
orangesum-859 | Cette guerre des mots est intervenue deux jours avant une réunion ministérielle par visioconférence de la Ligue arabe sur la Libye, à laquelle le GNA a refusé de participer. Initialement prévue lundi, cette réunion a été reportée à mardi en raison de "problèmes techniques", selon un diplomate. Dans le conflit en Libye, l'Egypte soutient les forces du maréchal Khalifa Haftar, rivales du GNA, appuyé lui par la Turquie et basé dans la capitale Tripoli. Avec l'appui militaire d'Ankara, le GNA a engrangé d'importantes victoires depuis début juin, prenant le contrôle de l'ensemble du nord-ouest de la Libye. Ces succès ont signé l'échec de l'offensive lancée en avril 2019 par le maréchal Haftar pour s'emparer de Tripoli. Les forces du GNA restent néanmoins freinées dans leur avancée vers la ville de Syrte, verrou stratégique vers l'Est, qu'elles veulent reprendre aux troupes du maréchal Haftar, homme fort de l'est du pays pétrolier. Samedi, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a prévenu que toute avancée des pro-GNA vers Syrte (450 km à l'est de Tripoli) pourrait entraîner une intervention "directe" du Caire.- "Ligne rouge" -Ville natale de l'ex-dictateur Mouammar Kadhafi --déchu et tué en 2011--, Syrte, ainsi qu'Al-Joufra plus au sud, représentent une "ligne rouge", a averti M. Sissi, lors d'un discours retransmis à la télévision. Si cette ligne est franchie, la sécurité de l'Egypte, qui partage une frontière poreuse avec la Libye, nécessitera une "intervention directe" des forces égyptiennes dans le pays, a-t-il déclaré."C'est un acte hostile, une ingérence flagrante et l'équivalent d'une déclaration de guerre", a dénoncé le GNA dans un communiqué."L'ingérence dans les affaires internes de l'Etat libyen et l'atteinte à sa souveraineté, que ce soit par des déclarations (...) comme celles du président égyptien, ou par l'appui aux putschistes, aux milices et aux mercenaires, sont inacceptables", a-t-il averti. Appelant la communauté internationale "à assumer ses responsabilité face à cette escalade", le GNA s'est dit "favorable à toute médiation impartiale sous l'égide de l'ONU" et a rejeté "les initiatives unilatérales des hors-la-loi". La Libye est plongée dans le chaos depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011 après une révolte populaire. Depuis 2015, une lutte de pouvoir oppose le GNA au maréchal Haftar qui dit tenir sa légitimité du Parlement élu basé dans l'Est. Syrte, ainsi qu'Al-Joufra plus au sud, représentent une "ligne rouge", a prévenu M. Sissi samedi. Si cette ligne est franchie, cela entraînera une "intervention directe" des forces égyptiennes en Libye, a-t-il dit."La Libye toute entière est une ligne rouge", a rétorqué le GNA. "Quel que soit le différend qui oppose les Libyens, nous ne permettrons pas à notre peuple d'être insulté ou menacé."En revanche, le chef du Parlement élu et basé dans l'Est, Aguila Saleh, a défendu dans un communiqué l'avertissement de M. Sissi, jugeant "nécessaire" une intervention de l'armée égyptienne "pour soutenir nos forces armées face au terrorisme et à l'invasion étrangère". De son côté, le chef de la diplomatie jordanienne, Ayman Safadi, s'est dit favorable à une solution politique en Libye et a apporté "son plein soutien à l'Egypte face à toute menace contre sa sécurité et sa stabilité", lors d'un entretien téléphonique avec son homologue égyptien, Sameh Choukri. | Le Gouvernement libyen d'union nationale (GNA), reconnu par l'ONU, a dénoncé dimanche comme une "déclaration de guerre" les menaces de l'Egypte d'intervenir militairement dans le conflit en Libye voisine. |
orangesum-860 | Le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, a réaffirmé, lundi 28 octobre sur RTL , la volonté du gouvernement de mener à bien la réforme des retraites, décriée par les syndicats. "Rien ne nous fera reculer de manière générale sur la transformation du pays", a-t-il déclaré, estimant que les Français avaient élu Emmanuel Macron pour cela. "Il vaut mieux, en politique, respecter le mandat que nous ont donné les Français", a ajouté le ministre. "L'intérêt des Français, c'est qu'il y ait une réforme qui soit mise en place, qui soit juste, qui soit équitable et qui garantisse la pérennité d'un système par répartition auquel nous sommes tous attachés, a-t-il poursuivi. Rien ne justifie le maintien de ces régimes spéciaux. Discutons de tout cela. Ils ne sont plus défendables."Interrogé sur la grève illimitée annoncée à partir du 5 décembre par plusieurs syndicats, M. Le Maire a encore dit ne pas craindre de "paralysie du pays". Emmanuel Macron a assuré lundi matin sur RTL qu'il n'aurait "aucune forme de faiblesse ou de complaisance" face aux mobilisations contre sa réforme des retraites même si cette dernière devait le rendre "impopulaire"."Je veux aller au bout de cette réforme, je pense qu'elle est nécessaire pour le pays donc je la défendrai. Peut-être ça me rendra impopulaire, peut-être que des gens diront 'c'est insupportable, tout ça pour ça'. Je ferai tout pour qu'il n'y ait pas ces blocages, je ferai tout pour qu'on soit en soutien de nos compatriotes qui seraient bloqués, mais je n'aurai aucune forme de faiblesse ou de complaisance." | Le ministre de l'Économie estime que les régimes spéciaux "ne sont plus défendables". |
orangesum-861 | Emmanuel Macron a tenté lundi soir 10 décembre de calmer la colère des "gilets jaunes", qu'il a jugée "juste à bien des égards", en annonçant une série de mesures sociales, notamment sur le Smic et les retraites. Après avoir contredit son Premier ministre, en annonçant la semaine dernière la suppression de la hausse des taxes sur le carburant en 2019, alors qu'Édouard Philippe avait affirmé la veille qu'elles seraient simplement suspendues pour six mois, le chef de l'État a de nouveau mis en porte-à-faux certains membres de son gouvernement. Bruno Le Maire sur la CSGLe chef de l'État a annoncé lundi soir que les retraités touchant une retraite inférieure à 2.000 euros par mois ne subiraient plus la hausse de la CSG. Jusque-là, seuls les retraités gagnant moins de 1.200 euros environ étaient exemptés. Or, dans la matinée, le ministre de l'Économie et des Finances Bruno Le Maire avait rejeté cette idée(/BOLD]. "La hausse de la CSG c'est ce qui permet de financer l'augmentation du salaire net de tous ceux qui travaillent", avait-il argumenté au micro de RTL. La mise au point de Muriel Pénicaud sur le Smic"Le salaire d'un travailleur au Smic augmentera de 100 euros par mois dès 2019 sans qu'il en coûte un euro de plus pour l'employeur", a assuré le chef de l'État dans son allocution. Une déclaration qui semblait à première vue contredire les affirmations de sa ministre du Travail, Muriel Pénicaud, qui avait exclu la veille un "coup de pouce" au Smic au-delà de la hausse de 1,8% attendue en janvier, expliquant que cela "détruirait des emplois". En réalité, l'augmentation annoncée par Emmanuel Macron "inclut la revalorisation du Smic qui est déjà prévue, le reste ça va être la solidarité, ça va être le budget de l'État qui va permettre de compléter ces salaires sans avoir une charge supplémentaire pour les entreprises, notamment les petites, qui risqueraient de supprimer de l'emploi", a précisé Mme Pénicaud, interrogée sur France 2. L'ISF et la fausse note de Marlène Schiappa et Benjamin GriveauxAlors que les "gilets jaunes" réclament le rétablissement de l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF), Emmanuel Macron a répété lundi soir qu'il n'en serait rien. La semaine dernière, ce sujet avait donné lieu à plusieurs couacs au sein du gouvernement. La secrétaire d'État à l'Égalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa, s'était dit prête à proposer de "rétablir l'ISF" si les évaluations du nouveau dispositif qui le remplace (IFI) n'étaient pas concluantes."Ce sujet-là n'est pas sur la table", avait de son côté déclaré le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux, demandant "18 à 24 mois pour que la mesure fasse son plein effet". Mais "si quelque chose ne marche pas, on n'est pas idiot, on va le changer", avait-il ajouté, entretenant l'ambiguïté. "Nous ne craignons pas ce débat. Il est nécessaire, il aura lieu", avait également promis Édouard Philippe devant les parlementaires, en s'en remettant au comité d'évaluation."Nous ne détricoterons rien de ce qui a été fait depuis dix-huit mois", avait finalement tranché le chef de l'Etat au cours du Conseil des ministres. | Annulation de la hausse de la CSG pour certains retraités, coup de pouce au Smic, fermeté sur la suppression de l'ISF... Le chef de l'État a multiplié lundi soir les annonces, contredisant parfois ses ministres. |
orangesum-862 | TF1 a rassemblé 11,4 millions de téléspectateurs en moyenne, soit 46,2% de part d'audience (PdA) en diffusant ce rare exploit d'un club français jusqu'en finale, selon les chiffres de Médiamétrie. RMC Sport, qui diffusait le match en crypté, a attiré de son côté 624.000 téléspectateurs en moyenne, selon la chaîne. Même avec son format à huis clos, adapté à la crise sanitaire, la finale de la Ligue des champions s'est affirmée comme un évènement sportif majeur de l'année, d'autant que de nombreuses compétitions et matches ont été supprimés à cause de l'épidémie. La dernière finale jouée par un club français, opposant l'AS Monaco au FC Porto (0-3) en 2004, avait attiré près de 11 millions de téléspectateurs et 44% de part d'audience, sur TF1 déjà. La retransmission télévisée de la finale de la Ligue des Champions avait attiré moins de spectateurs ces dernières années (4,2 millions de spectateurs en 2016 pour Real Madrid-Atlético Madrid par exemple), mais aucun club français n'était à l'affiche. Il faut remonter aux années 1990 pour trouver des audiences encore plus massives: la finale de 1991 entre Marseille et l'Etoile rouge de Belgrade (perdue par l'OM 3-5 aux tirs aux buts) avait rassemblé 17,5 millions de personnes devant la télévision (soit 69,8% de part d'audience ce soir-là). La finale de la Coupe du monde en 2018, entre la Croatie et la France, a été suivie par 19,3 millions de téléspectateurs (82% de PdA) sur TF1. Un million de personnes avaient également suivi la victoire des Bleus sur beIN. | La finale de la Ligue des Champions remportée par le Bayern Munich face au PSG (1-0) a attiré dimanche plus de 12 millions de téléspectateurs. |
orangesum-863 | Le patron des sports de glace Didier Gailhaguet ne cèdera pas... Du moins pas tout de suite. Le président de la fédération au coeur du scandale depuis que plusieurs patineuses - dont l'ancienne championne Sarah Abitbol - ont accusé leur ancien entraîneur d'agressions sexuelles, a indiqué qu'il ne prendrait pas de décision avant la fin de l'inspection diligentée par le ministère des Sports. Et ce, alors que la ministre Roxana Maracineanu a demandé sa démission ce lundi. Accusé d'avoir fermé les yeuxGailhaguet est mis en cause pour avoir conservé dans son équipe fédérale Gilles Beyer malgré une mesure d'interdiction d'exercer auprès de mineurs après une enquête au début des années 2000. Or Gilles Meyer a été l'entraîneur de Sarah Abitbol, multiple championne de France et d'Europe et médaillée mondiale en couple, qui l'accuse de l'avoir violée entre 1990 et 1992, alors qu'elle était âgée de 15 à 17 ans. Gailhaguet préside la FFSG depuis 1998, à l'exception de la période 2004-2007. En 2002, il a écopé d'une interdiction de toute fonction à l'international durant 3 ans pour avoir triché par le biais du vote d'une juge française lors des JO-2002. Interrogé sur le soutien apporté ou non par la quinzaine de membres du bureau exécutif réuni pendant plus de quatre heures mardi soir, M. Gailhaguet a seulement répondu: "je vous le dirai demain mercredi"."Des documents, des faits et des pièces concrètes""Demain (mercredi), j'apporterai des documents, des faits, des pièces concrètes et vous jugerez sur pièce", a-t-il déclaré à propos de la conférence de presse qu'il tiendra mercredi à 14h30 au siège de la fédération."Je suis conscient de la gravité de la situation. Je trouve quand même un peu bizarre que seul le président de la fédération soit aujourd'hui au banc des accusés. Je suis un homme clean. Je ne mérite pas le traitement qui m'est apporté, et je saurai le démontrer."Il a par ailleurs répété qu'il avait "certainement commis des erreurs, mais pas commis de fautes". | Gilles Meyer, l'ancien entraîneur de Sarah Abitbol qui l'accuse de l'avoir violée quand elle était âgée de 15 ans, a été maintenu dans le bureau exécutif de la fédération des sports de glace malgré la mesure d'interdiction d'exercer auprès de mineurs dont il faisait l'objet. |
orangesum-864 | A Pyongyang, une gigantesque statue d'un soldat nord-coréen brandissant un drapeau trône à l'extérieur du Musée de la guerre victorieuse. A proximité, une énorme pierre commémorative présente un message du fondateur du régime Kim Il Sung -le grand-père du leader actuel Kim Jong Un- qui assure que "les réalisations historiques (des forces nord-coréennes) rayonneront pendant 10.000 générations". A Séoul, les murs du Mémorial de guerre de Corée sont couverts de plaques métalliques présentant les noms des 190.000 militaires sud-coréens et soldat de la coalition de l'ONU emmenée par Washington "morts en défendant la République de Corée". Point commun entre les deux musées, les statues monumentales qui figurent militaires et civils engagés dans la lutte. La Guerre de Corée débuta le 25 juin 1950 quand l'armée du Nord franchit le 38ème parallèle, le long duquel Moscou et Washington avaient divisé la péninsule au terme de la Seconde Guerre mondiale, qui signait aussi la fin de la colonisation japonaise.- "Repli stratégique" -Le Nord soutient aujourd'hui encore qu'il fut attaqué par les Américains et leurs "marionnettes" du Sud. Après deux jours de "bombardements préliminaires", relate Choe Un Jong, guide du musée de Pyongyang et capitaine de l'armée, "les ennemis pénétrèrent de un à deux kilomètres à l'intérieur de notre pays.""Notre Armée populaire de Corée contrecarra l'attaque surprise de l'ennemi et engagea immédiatement la contre-offensive."Les historiens ont cependant trouvé dans les archives soviétiques de multiples documents montrant que Kim Il Sung demanda à Staline la permission d'envahir le Sud, et d'autres détaillant les préparatifs de l'opération. Le conservateur du musée de Séoul, Go Hanbin, balaie lui aussi le récit nord-coréen."Personne à part le Nord de défend cette thèse", dit-il. "La guerre résulta de leur ambition d'unifier la péninsule sous le régime communiste."Les forces nord-coréennes prirent Séoul en trois jours et progressèrent rapidement face à une armée sud-coréenne sous-équipée. Cette avancée prit fin à la faveur notamment de la Bataille d'Incheon enseptembre, qui permit au Sud et aux forces de l'ONU emmenée par les Etats-Unis de reprendre l'ascendant, de prendre Pyongyang en octobre et de progresser quasiment jusque la frontière chinoise. Le Nord qualifie cette phase de "repli stratégique temporaire".- "Mon sang se glace" -La Chine communiste de Mao Tse-Toung envoie alors des millions de personnes, appelés "Volontaires du peuple" plutôt que soldats, pour prêter main forte aux Nord-Coréens. Séoul est à nouveau reprise, et le sera une fois de plus par le Sud avant que le conflit, particulièrement brutal, ne s'enlise au niveau de l'actuelle Zone démilitarisée (DMZ), pas loin du 38ème parallèle. Au musée de Pyongyang, deux salles sont consacrées à la contribution chinoise, qui ne fut "pas décisive", assure cependant la guide Choe. L'armistice qui mit fin en 1953 à des hostilités qui firent des millions de morts est présenté comme la défaite des Etats-Unis. Médecin militaire pendant la guerre, Jon Gu Kang devint par la suite la première femme générale du Nord et rencontra cinq fois Kim Il Sung. Elle avait 88 ans au moment de son interview par l'AFP, en 2017 au musée de Pyongyang."Les Etats-Unis sont nos ennemis jurés depuis un siècle et mon sang se glace rien que de penser à eux", disait-elle. "Nous ne pouvons vivre sous le même ciel."Elément clé de l'identité nationale du Nord, la Guerre de Corée est aussi constitutive de la légitimité du régime. L'histoire officielle raconte en effet que Kim Il Sung a battu deux des plus grandes puissances impérialistes au monde, le Japon puis les Etats-Unis, en quelques années pour défendre l'indépendance coréenne.- "Désastre sanglant inutile" -Il est donc, selon les experts, capital pour Pyongyang de se poser en victime d'une agression."Si vous admettez que vous n'avez pas été attaqué, que vous vouliez libérer le Sud mais que vous avez échoué, vous reconnaissez ce que la guerre a réellement été: un désastre sanglant inutile", estime Andrei Lankov, du Korea Risk Group."Mais en disant que vous avez été attaqué et que vous avez tenu votre position, vous n'êtes plus un aventurier malchanceux qui crée le désordre, mais le héros qui a vaincu l'agression étrangère."La guerre s'inscrit dans "le mythe fondateur" de la Corée du Nord, selon lui. Et aujourd'hui, elle justifie encore son programme nucléaire par la permanence de cette menace américaine. Les positions sont plus équivoques au Sud, un pays qui se définit pour ce qu'il est devenu, à savoir un Etat démocratique technologiquement très avancé, et la 12ème économie au monde."Les Sud-Coréens voient pour la plupart la Guerre de Corée comme un événement historique parmi d'autres", explique M. Go. Le conservateur reconnaît même qu'avec le temps, les visiteurs critiquent de plus en plus son musée pour sa "perspective étriquée" sur les victoires sud-coréennes. | Un même conflit, mais deux récits... Soixante-dix ans après le début de la Guerre de Corée, les musées de Pyongyang et Séoul proposent des lectures radicalement différentes des hostilités qui gravèrent dans le marbre la division de la péninsule. |
orangesum-865 | Les contrôles seront menés "dans les grandes gares" mais "en dehors de ces plages horaires, les transports qui ne seront pas saturés sont évidemment ouverts à tous", a ajouté Mme Pécresse, qui préside également Ile-de-France mobilités, sur France2. Toutefois "il y aura une tolérance dans les premiers jours, l'objectif n'est pas la verbalisation mais de donner priorité à ceux qui ont absolument besoin des transports en commun, ceux qui vont travailler", a-t-elle précisé. Par ailleurs "nous distribuerons 2 millions de masques", a assuré Mme Pécresse, qui a ensuite précisé sur twitter que l'opération débuterait "dans plus de 400 gares lundi matin". L'initiative sera menée "pendant les premières semaines" du déconfinement pour "permettre d'amorcer la pompe jusqu'à ce que les Franciliens puissent les acheter eux-mêmes", a-t-elle ajouté."Nous avons besoin de réussir ce déconfinement tous ensemble" et "ça va être très compliqué en Ile-de-France" où existe un "goulet d'étranglement" des transports en commun, dans lequel "pourrait repartir l'épidémie", a-t-elle affirmé. C'est pourquoi "tous ceux qui télétravaillent doivent continuer à le faire", a-t-elle souligné, en appelant de nouveau les autres à étaler leurs horaires d'arrivée ou à employer des modes de transport alternatif comme le covoiturage ou le vélo. Même si "des centaines de kilomètres de pistes temporaires" vont être labellisées, Mme Pécresse a souhaité que celles-ci "fassent l'objet d'une évaluation à la fin de la période transitoire" car "il ne faudrait pas qu'il y ait des embouteillages massifs parce que certaines auraient été mal positionnées". Au-delà du déconfinement "le vrai sujet de cette fin de crise va être le chômage de masse et la pauvreté qui vont toucher toutes les régions de France", et "parler d'allongement de la durée du travail dans une période ou tout le monde va en chercher est un peu maladroit", a-t-elle affirmé. Mais "de cette crise peuvent naître de nouvelles habitudes, une nouvelle organisation du travail et si c'est le cas, peut être cette crise aura été un bienfait pour la qualité de vie en Ile-de-France", a-t-elle dit. | L'attestation employeur instituée à partir de lundi dans les transports en commun d'Ile-de-France sera contrôlée "entre 6H30 et 9H30", et "le soir entre 16H00 et 19H00", a assuré vendredi la présidente de la région Valérie Pécresse (ex-LR). |
orangesum-866 | "Ces entreprises prennent le travail des personnes mais ne leur donnent pas les protections en retour", s'est indigné le procureur général Xavier Becerra, dans un communiqué. Cette procédure intervient après l'entrée en vigueur en début d'année d'une loi californienne qui doit contraindre les géants de la réservation de voitures à requalifier les chauffeurs de VTC en employés."Parfois il faut une pandémie pour nous secouer et nous faire comprendre ce que cette situation signifie vraiment et qui en souffre. Les conducteurs Uber et Lyft qui attrapent le coronavirus ou perdent leur emploi réalisent assez vite ce dont ils sont privés", a argumenté M. Becerra."Mais ce ne sont pas seulement ces travailleurs qui y perdent. Les contribuables américains se retrouvent à devoir aider à porter ce fardeau qu'Uber et Lyft n'acceptent pas.""Au moment où l'économie californienne est en crise avec 4 millions de personnes sans emploi, nous devons faciliter l'accès à des revenus, pas le compliquer", a réagi un porte-parole de Uber. La société a promis de contester cette action en justice, "tout en poussant pour l'amélioration des conditions de travail des chauffeurs indépendants, y compris des revenus minimums garantis et de nouveaux avantages sociaux". Uber a déjà porté plainte le 31 décembre contre l'Etat américain pour contester la loi dite "AB5", dans une tentative de préserver un modèle économique attaqué de toutes parts dans le monde, et qui n'a jusqu'ici jamais dégagé de bénéfices.- Bras de fer judiciaire -Le groupe californien s'était associé à la start-up de livraison Postmates et à deux chauffeurs pour attaquer le texte en justice."Les plaignants (...) défendent leur liberté fondamentale de travailler en tant que fournisseurs de service indépendants et en tant qu'entreprises technologiques dans l'économie à la demande", déclaraient-ils dans cette plainte pour "violation des droits constitutionnels". Ils brocardent une loi "irrationnelle" ciblant l'économie des employés indépendants tout en exemptant certaines professions, comme "les représentants de commerce, les chauffeurs de camion de construction ou les pêcheurs commerciaux". A San Francisco, les chauffeurs indépendants semblent partagés entre l'inquiétude à l'idée de perdre la flexibilité dont ils disposent actuellement en termes d'horaires et le manque de couverture sociale. D'autres catégories de contractuels, comme des associations de journalistes pigistes ou de camionneurs, contestent la loi AB5. Le procureur général de la Californie a été rejoint dans l'action lancée mardi par les procureurs de Los Angeles, San Diego et San Francisco."La loi californienne est très claire: les conducteurs Uber et Lyft sont des employés", a asséné Mike Feuer, le procureur de la ville de Los Angeles. Selon lui, ces deux entreprises "exploitent leurs chauffeurs et transfèrent illégalement les coûts de leurs responsabilités en tant qu'employeurs vers les contribuables californiens "."Nous nous réjouissons à l'idée de travailler avec les procureurs et maires de l'Etat pour apporter les bénéfices de l'économie innovante de la Californie au plus grande nombre de travailleurs possible", a de son côté réagi Lyft. "Surtout en cette période où la création d'emplois avec un accès à des soins de santé abordables et d'autres avantages est plus important que jamais." | Le procureur général de la Californie a assigné mardi en justice Uber et son concurrent américain Lyft, les accusant de considérer leurs conducteurs comme des travailleurs indépendants et non des salariés, les privant de droits sociaux comme le salaire minimum ou l'assurance maladie. |
orangesum-867 | Une "concertation avec les acteurs associatifs, les organisations syndicales et patronales" va être engagée pour "déterminer les mesures pertinentes de soutien aux parents en cas de perte d'un enfant, y compris une meilleure organisation des congés", ont indiqué vendredi 31 janvier dans un communiqué la ministre du Travail Muriel Pénicaud et le secrétaire d'État chargé de la protection de l'enfance Adrien Taquet. Ces travaux "s'inscriront dans la perspective de l'examen au Sénat de la proposition de loi visant à modifier les modalités de congé de deuil pour le décès d'un enfant", ont-ils précisé. Cette annonce intervient à la suite du tollé provoqué par un vote de l'Assemblée nationale rejetant une proposition de loi qui voulait porter de cinq à douze jours le congé d'un salarié venant de perdre un enfant. La proposition a été rejetée par 40 voix contre 38, la majorité présidentielle estimant notamment que le salarié endeuillé pouvait bénéficier de jours de congés offerts par ses collègues. De l'extrême gauche au patronat, de nombreuses voix se sont élevées pour clamer leur indignation. Le rapporteur Guy Bricout (UDI-Agir) avait jugé que cinq jours n'étaient "pas à la hauteur" pour "reprendre pied suite à la mort d'un enfant", en appelant à l'"humanité" de ses collègues. Il a rappelé que chaque année en France, 4.500 enfants meurent avant d'avoir atteint la majorité. En réponse, Sereine Mauborgne (LREM) avait défendu la "possibilité pour l'employeur de créer un compte de don" de RTT, la ministre du Travail Muriel Pénicaud mettant aussi en avant que le texte tel que rédigé ne reposait pas sur la solidarité nationale, mais sur un congé "payé 100% par l'entreprise". Ces propos ont soulevé l'indignation dans l'hémicycle. "On parle de la tragédie des tragédies", "douze jours, je pensais que ça passerait comme une lettre à la poste", a lancé François Ruffin de La France insoumise, dénonçant une majorité "mesquine", tandis que le député de droite Pierre Cordier dénonçait une "honte". Vendredi matin, c'est le chef du patronat lui-même, Geoffroy Roux de Bézieux, qui a demandé un nouveau vote en faveur des douze jours. "C'est une évidence et c'est lancé", a répondu dans un tweet M. Roux de Bézieux à l'ancienne présidente de l'organisation patronale Laurence Parisot, qui avait estimé un peu plus tôt que "le Medef s'honorerait à demander un nouveau vote de cette proposition". | À l'issue d'un débat houleux, les parlementaires ont rejeté jeudi l'extension du congé de deuil en cas de décès d'un enfant. Devant le tollé provoqué, le gouvernement a dit vouloir "engager une concertation" pour améliorer les mesures de soutien aux parents. |
orangesum-868 | Que s'est-il passé jeudi 31 mai sur le parvis de la cathédrale Notre-Dame-de-Paris ? Un groupe de 45 jeunes, venus du collège Barbara de Stains (Seine-Saint-Denis), en proche banlieue parisienne, visitent la capitale dans le cadre d'un cours d'histoire-géographie. Encadrés par six professeurs et le CPE de l'établissement, les élèves de 6e admirent la célèbre cathédrale lorsqu'ils sont abordés par trois policiers, armés de fusils d'assaut, qui assurent la sécurité des lieux. Les faits ont été relatés par le CPE, Echaniz Iñaki, jeudi soir sur Twitter. Dans un communiqué, le conseiller principal d'éducation explique que ses élèves "ont été impressionnés" par l'attirail des forces de l'ordre et "ont demandé aux policiers s'il s'agissait de vraies armes". "Un des enfants, sans aucune provocation, a mimé un pistolet à l'aide de son index et de son majeur, pointés vers le ciel", précise Echaniz Iñaki. C'est alors que la situation a dérapé. Les policiers se sont adressés aux enseignants pour leur dire "d'éduquer" leurs élèves, puis l'un des agents s'en serait pris directement à l'adolescent qui avait miné un pistolet et tiré en l'air : "Je m'en bats les couilles que tu sois mineur, avec moi c'est direct au commissariat" , explique le CPE dans son post Twitter. La visite s'est poursuivie pour les élèves mais les adultes qui les encadraient n'ont pas voulu en rester là. Le CPE et un enseignant sont retournés voir les policiers pour demander des explications. "Avec mon collègue, nous avons demandé à pouvoir voir le matricule" du policier qui s'en était pris aux élèves, a raconté le CPE à BuzzFeed. "Il a collé son fusil contre son matricule, en menaçant de nous embarquer." "On a l'habitude de subir les regards des gens dans le métro et dans la rue. Mais de la part des représentants des forces de l'ordre, c'est inacceptable", a-t-il dénoncé sur Twitter. Les jeunes "étaient béats qu'on puisse leur parler comme ça alors qu'on passe notre temps à leur dire qu'il faut se respecter et ne pas s'insulter". L'administration du collège a immédiatement saisi le Défenseur des droits et a effectué un signalement auprès de l'IGPN, la police des polices. | L'administration d'un collège de Stains, en Seine-Saint-Denis, a publié un communiqué sur Twitter pour dénoncer le comportement de l'agent, qui aurait tenu des "propos discriminants et insultants", révèle le site BuzzFeed News. |
orangesum-869 | Les comptes d'En Marche ont été "validés", s'est contenté de réagir Benjamin Griveaux, jeudi matin 7 juin sur l'antenne de France Inter. "C'est important que vous y consacriez une matinée", a poursuivi ironiquement le secrétaire d'État et porte-parole du gouvernement. "Mais, comme Jean-Luc Mélenchon a eu, lui, 450.000 euros de réformation, je propose que, proportionnellement, que vous y consacriez deux journées, et comme Marine Le Pen a 870.000, là, je crains que vous ayez à passer la semaine avec madame Le Pen. Je vous souhaite bon courage !", a-t-il lancé, refusant de s'étendre sur les révélations concernant la campagne d'Emmanuel Macron. Jeudi matin, France Info révélait que l'actuel locataire de l'Élysée aurait bénéficié d'avantageuses ristournes durant la course à la présidence. Il aurait notamment profité de prix d'amis pour la location de salles parisiennes pour des meetings, en particulier Bobino et le Théâtre Antoine, qui appartiennent tous deux à Jean-Marc Dumontet. L'homme, incontournable dans le monde du spectacle, a affiché ouvertement son soutien au candidat d'En Marche durant la campagne. De son côté, la commission de contrôle a réaffirmé n'avoir détecté aucune irrégularité dans les factures fournies par le candidat Macron. "Les rapporteurs n'ont pas retenu d'irrégularités et la commission a suivi leur appréciation" sur ce point, a déclaré le président de la commission, François Logerot, lors d'un point de presse. "Personne n'est infaillible, mais nos rapporteurs ont fait un travail sérieux." Comptes de campagne d'Emmanuel Macron : "Pour les comptes de Mélenchon, le parquet a été saisi. Pourquoi il ne l'est pas pour cette affaire ?" demande Clémentine Autainpar franceinfoSur France Info, la députée de La France insoumise Clémente Autin a estimé qu'il s'agissait là d'une "affaire d'État". L'élue ne "comprend pas comment la Commission nationale des comptes de campagnes a laissé filer ces informations et pourquoi le parquet n'est pas aujourd'hui saisi". Les éléments révélés "sont des infractions à la loi", a-t-elle insisté, interrogeant l'indépendance de la commission. "Les faits qui sont révélés sont interdits par la loi au nom d'une égalité de traitement, qui est un gage nécessaire pour que les candidatures puissent être égales. Sinon, ce sont toujours les puissants, qui ont un bon carnet d'adresses, qui vont bénéficier de soutien et être avantagés dans la compétition électorale", a-t-elle développé. Toujours sur France Info, le député Les Républicains du Vaucluse Julien Aubert a taclé le président de la République, estimant que les remises obtenues durant sa campagne étaient de l'ordre de la "braderie". "Le mot ristourne est assez mal calibré. 75%, c'est de la braderie", a-t-il lancé. | Interrogé sur les révélations autour des ristournes accordées à Emmanuel Macron durant la campagne présidentielle, le porte-parole du gouvernement a éludé la question, se contentant d'affirmer que les dépenses d'En Marche avaient été approuvées par la commission des comptes de campagne. |
orangesum-870 | Chaque année, les brebis passent l'été dans les pâturages autour du Mont Lozère (1.699 mètres) avant de redescendre début septembre vers leurs bergeries. Mais le pastoralisme qui a façonné depuis le néolithique les paysages des Causses et des Cévennes, classés au patrimoine de l'Unesco depuis 2011, est confronté à de nouveaux défis, de la concurrence pour les terrains avec les forestiers, chasseurs, touristes, promoteurs de parcs photovoltaïques ou éolien, à la présence croissante du loup. Fils d'éleveurs, amoureux "des grands espaces", Joël Ballet, 55 ans, vient de passer deux mois sur 800 hectares gérés par le Parc national des Cévennes comme "berger référent" du groupement pastoral de Finiels, dans le massif du Mont Lozère. "C'est le plus beau métier du monde, une vraie passion!", s'exclame celui qui travaille le reste du temps comme technicien à l'Institut national de recherche agronomique (Inra). Les brebis, des Blanches du Massif Central, ont parcouru sous ses yeux des pelouses sèches aux tons ocres, verts et violets, devant un panorama s'étendant des Monts d'Auvergne à la Méditerranée, des Alpes aux Pyrénées. Pour le berger, la tradition de l'estive est "vitale pour l'ouverture des paysages". "Si nous n'avions pas pâturé cette estive magnifique pendant 30 ans, les bois, la bruyère, voire la broussaille auraient gagné et le chemin de Stevenson emprunté par de nombreux touristes, ne serait pas aussi bien entretenu", explique à l'AFP Olivier Maurin, 45 ans, l'un des huit éleveurs du groupement pastoral. En 1878, l'écrivain écossais Robert Louis Stevenson avait parcouru 220 kilomètres à pied dans cette région.- "Pression du loup" -"On fait un métier difficile", souligne pourtant Olivier Maurin, maire de Prévenchères et président d'une filière d'agneau de qualité. "La difficulté économique, on l'a toujours surmontée mais aujourd'hui la seule chose qui pourrait nous faire arrêter c'est le loup dont les attaques depuis 2011 sur nos troupeaux nous ruinent moralement". L'éleveur dit avoir été "marqué à vie" par la première attaque, lorsqu'il a découvert une de ses brebis "debout, égorgée et éventrée mais toujours vivante au fond d'un ravin". "Pourquoi ne parle-t-on pas de bien-être animal dans ce cas-là mais seulement à propos des abattoirs?", s'étrangle-t-il. Peu convaincu par les mesures de protection des troupeaux et de compensation pour les éleveurs, il milite désormais pour le déclassement du loup des espèces protégées et "une régulation sérieuse". Une position vigoureusement combattue par les défenseurs du loup, persuadés que les éleveurs doivent apprendre à vivre avec cette espèce, présente en Lozère par le passé. Au cours de l'été, des brebis en estive ont été attaquées par le loup à deux reprises sur le Mont Lozère. Joël Ballet, qui n'avait jamais vécu cette expérience, parle d'une "pression morale intense, parce qu'on sait qu'on est surveillé mais on ne voit jamais le loup". Lui qui dit savoir "à peine" se servir d'un fusil estime que les bergers devraient être autorisés à "tuer les loups qui s'approchent des troupeaux" et que le grand prédateur devrait être enfermé dans des parcs spécialisés comme celui du Gévaudan, en Lozère. "Mon combat désormais, ce sera d'expliquer qu'on ne peut pas vivre avec le loup", conclut-il.- "Amener la vie" -La transhumance "répond également à des attentes de la société: une agriculture respectueuse de l'environnement, préservant la biodiversité, proposant une alimentation de qualité" et doit être maintenue, estime par ailleurs l'éleveur Olivier Maurin. "Ça fait du bien de les voir redescendre d'estive, c'est une belle tradition qui (...) amène de la vie", s'enthousiasme devant sa maison de lauzes et de pierre une retraitée du village de Bleymard tandis que l'immense troupeau s'engouffre dans la rue principale. Au fil de la journée, traversant collines, plantations de résineux et champs, éleveurs, bergers, brebis et chiens de race border collie --pas de patous anti-loups en raison du grand nombre de randonneurs-- ralentissent l'allure sous l'effet du soleil, de la fatigue, et de la poussière. Vers 16H00, les 2.500 ovins atteignent enfin le hameau de la Fare, où chaque éleveur récupère ses bêtes en fonction de la couleur des marques inscrites sur leurs dos. Le lendemain, chacun comptera le nombre de brebis pleines pour préparer la saison de l'agnelage débutant mi-septembre. | Dans les reflets dorés du soleil levant, 2.500 brebis - un des plus gros troupeaux transhumants du Massif Central - s'élancent au rythme des sonnailles depuis le Mont Lozère vers la vallée, 30 kilomètres plus bas, une tradition séculaire aujourd'hui menacée. |
orangesum-871 | Emmanuel Macron s'est confié jeudi 31 janvier à une poignée de journalistes, notamment de Paris Match."J'ai beaucoup appris de ces vingt mois. Ça m'a scarifié", a confié le chef de l'État, interrogé sur son début de quinquennat, selon des propos rapportés par l'hebdomadaire. Sur la crise des "gilets jaunes" qui secoue le pays depuis bientôt trois mois et met largement en cause sa personne, le chef de l'État l'affirme : "Si être 'gilet jaune', ça veut dire qu'on est pour que le travail paie plus et que le Parlement fonctionne mieux, alors je suis gilet jaune". Il estime toutefois que le mouvement a "muté", notamment par le fait de "40 à 50.000 militants ultras qui veulent la destruction des institutions". Emmanuel Macron n'hésite pas à mettre en cause la "fachospère" et la "gauchosphère", très actives sur les réseaux sociaux. Un mea culpa sur ses "petites phrases" Aurait-il pu désamorcer la crise en prononçant plus tôt un moratoire sur la hausse des prix des carburants ? "J'ai hésité. J'ai écouté le gouvernement et la majorité. Cela aurait été vécu comme une reculade. Je ne sais pas si cela aurait empêché le reste", confie-t-il, assurant à Paris Match qu'il a failli annoncer ce moratoire le jour de son discours sur la transition écologique le 27 novembre. Le président a toutefois reconnu que ses "petites phrases" qui font régulièrement les gros titres ont pu nourrir "un procès un humiliation". "J'ai toujours été sincère et je n'ai jamais voulu blesser", assure le chef de l'État. "Dans le système où nous vivons, cette franchise n'est plus possible parce que je suis président de la République", admet Emmanuel Macron. "Je vais faire beaucoup plus attention. Cela suppose une conversion personnelle", a-t-il promis, cité cette fois par BFMTV. Un référendum ? Le sujet est "sur la table" Pour le chef de l'État, les réponses économiques à la crise des "gilets jaunes" ont été apportées lors de son allocution du 10 décembre. Et il l'assure, "le travail va payer", cite Paris Match. La semaine prochaine, Emmanuel Macron se rendra à deux nouveaux rendez-vous du grand débat national, notamment auprès de jeunes. Le chef de l'État reste flou quant à l'issue de cette grand-messe démocratique. "Il faudra rebâtir des formes locales de délibérations", "il y a un besoin de commandement", peut-être même d'une "nouvelle République", lâche sans en dire davantage le chef de l'État, cité par Paris Match. Toutefois, l'idée d'un référendum fait son chemin : "Je ne l'exclus pas. Ça fait partie des sujets sur la table". | Lors d'une réunion informelle avec quelques journalistes, le chef de l'État s'est confié sur son début de quinquennat et a livré sa vision du mouvement des "gilets jaunes". Emmanuel Macron a également affirmé que l'issue du grand débat pourrait être un référendum. |
orangesum-872 | Le temps des "grandes manœuvres" approche. Le comité de la stratégie du conseil d'administration d'EDF se penchera fin mai sur les projets d'évolution de la structure du groupe. D'ici cette échéance, les contours de la réorganisation du groupe se précisent. Selon Le Parisien, l'Etat souhaiterait reprendre la main sur la filière nucléaire d'EDF, afin de mieux contrôler ce secteur stratégique. Selon la même source, cette renationalisation partielle d'EDF est une composante du projet "Hercule" : renforcer la participation publique dans le capital de l'entreprise, "en lien avec les enjeux et risques particuliers de l'activité nucléaire", selon une formule employée par l'Elysée fin novembre. L'idée est notamment de permettre à l'entreprise, par ailleurs lourdement endettée (33,4 milliards d'euros à fin 2018), de pouvoir continuer à investir dans l'activité nucléaire sur le long-terme. Le gouvernement, qui veut conserver un groupe intégré, avait indiqué travailler sur une possible réorganisation avec une société mère et des filiales. Cette nouvelle "holding" prendrait dans son giron les activités de production d'électricité nucléaire et sa commercialisation sur les marchés de gros. La question reste en suspens quant au cas de la production des barrages hydroélectriques, qui pourrait y être intégrée. Selon Le Parisien, la participation de l'Etat dans cette structure serait "se rapprocherait" de 100%, sans l'atteindre. 15 ans après la privatisation du groupe, une renationalisation "complète" de la filière nucléaire d'EDF n'est ainsi pas encore envisagée en l'état. Selon Edouard Philippe, le gouvernement décidera "courant 2019" d'une possible montée au capital. Une "place à part" pour le nucléaire par rapport aux autres énergiesPour les autres filiales d'EDF la donne est différente. Le projet impliquerait ainsi d'ouvrir aux investisseurs privés le capital des autres filiales d'EDF (EDF Renouvelables, Dalkia, Enedis, RTE et Framatome), réunies sous une même entité. Face aux craintes de "démantèlement" émises par les syndicats, le gouvernement a écarté le scénario d'une scission pure et simple. "Les propositions d'évolution devront impérativement préserver l'intégrité du groupe et permettre de dédier les moyens et financements adéquats pour chaque activité", a posé l'Elysée. Le ministre de la Transition écologique et solidaire, François de Rugy, avait de son côté confirmé réorganisation possible avec une "société mère" et des filiales : "le débat est de savoir quels actifs nous mettons dans telle ou telle structure pour être efficace dans la durée". Le nucléaire pourrait ainsi avoir une place à part pour le sanctuariser et le protéger des soubresauts des marchés. | Dans les prochaines semaines, EDF va statuer sur les projets de restructuration du groupe. De son côté, l'Etat souhaite renforcer sa présence dans la filière nucléaire, quitte à ouvrir la capital des autres filiales aux investisseurs privés. |
orangesum-873 | Une ancienne star du petit écran va prochainement effectuer son grand come-back à la télévision ! Rajoutée à un format déjà existant, cette gloire du PAF français apportera donc son expertise à un programme qui fera alors peau neuve avec cette arrivée spéciale. Ainsi, les téléspectateurs auront le plaisir de retrouver Jacques Pradel dans le magazine de faits divers Chroniques criminelles, diffusé par NT1 le samedi 7 janvier 2016 dès 20h55. Un expert en la matièreDans cette nouvelle formule dont Magali Lunel assurera toujours la présentation, la star incontournable des années 1990 prêtera sa voix en devenant le narrateur des reportages. Habitué à cet exercice de conteur, il est tous les jours sur RTL, entre 14h et 15h, à la tête de L'heure du crime. Ici, il analyse pour le plus grand plaisir de ses auditeurs d'anciennes enquêtes criminelles, donnant la parole à des spécialistes, des acteurs ou bien des témoins de l'affaire. Un parcours couronné de succèsVéritablement spécialiste sur cette thématique, il a été autrefois le maître de cérémonie de quelques émission cultes. Souvenez-vous, entre 1990 et 1997 il était le visage de Perdu de vue sur TF1. Surfant sur la vague de son immense succès, il a hérité en parallèle de Témoin numéro 1, qui a figuré sur la grille de la première chaîne de 1993 à 1996. Son passage dans le magazine de la chaîne de la TNT devrait donc sans nul doute permettre à celui-ci de gagner en profondeur. Serez-vous au rendez-vous pour le retour de Jacques Pradel ? | Jacques Pradel, bien connu dans les années 1990 pour avoir été le présentateur des programmes cultes Perdu de vue ou encore Témoin numéro 1, s'apprête à retourner à la télévision ! Alors qu'il officie chaque jour sur RTL pour parler d'anciens faits divers, il rejoint ici le magazine Chroniques criminelles explorant le même thème. |
orangesum-874 | Le 9 janvier, elle avait signé la tribune controversée parue dans Le Monde défendant "une liberté d'importuner, indispensable à la liberté sexuelle". Elle justifie à nouveau au Parisien cette signature : "J'avais la volonté de montrer que toutes les femmes n'étaient pas des victimes et que beaucoup d'entre elles étaient même capables d'assumer un harceleur sans se sentir démolies". Le lendemain sur BFMTV, nouveau tollé. l'animatrice radio assurait qu'une femme "peut avoir un orgasme lors d'un viol". Phrase qu'elle ne regrette pas : "Si un sexothérapeute avait prononcé ces mots, on se serait questionné, il y aurait eu une réflexion". Même si #BalanceTonPorc a dérapé en "chasse aux sorcières", une révolution est en marche, admet-elle. "Qu'on prenne enfin en cause les abus sexuels et les viols, oui. Évidemment. Mais il y a eu une dérive. Je pense que les femmes risquent de perdre beaucoup à force de ne plus pouvoir être séduites. Moi j'aime bien qu'un homme me tienne la porte, qu'il ait envie de m'inviter au restaurant. Ce ne sont pas des choses qui me gênent, mais que nous pourrions perdre". Brigitte Lahaie, qui écoute tous les jours à la radio les Français lui demander des conseils sur le sexe et l'amour, dit entendre que "des hommes n'osent plus offrir un café à leurs collègues"."L'homme propose et la femme dispose, c'est ça la séduction à la française", assure-t-elle, assumant ne "jamais avoir été pour la parité. "Une femme intelligente, professionnelle, arrive très bien au poste qu'elle a envie d'avoir, explique-t-elle. Quand j'ai négocié mes contrats, j'ai toujours plutôt négocié ma qualité d'horaires et de travail que mon salaire. Ma priorité est ailleurs et c'est celle de beaucoup de femmes. Elles ont d'ailleurs bien raison, parce que perdre sa vie à la gagner, c'est un peu stupide". | Silencieuse depuis janvier, Brigitte Lahaie s'exprime à nouveau dans Le Parisien ce jeudi à l'occasion de la sortie de son livre "Le Bûcher des Sexes". |
orangesum-875 | "C'est une hécatombe", s'alarme Richard Galy, le maire de Mougins, dans les Alpes-Maritimes. Le nombre de décès dans un Ehpad de cette ville de la Côte d'Azur a encore augmenté et atteint 29 morts en lien avec le coronavirus, soit un quart de ses résidents, a indiqué vendredi 3 avril l'édile Les Républicains. "De jour en jour, le nombre de personnes touchées a augmenté ainsi que le nombre de morts, maintenant on en est à 29. C'est quelque chose d'apocalyptique, c'est une hécatombe", a dit à l'AFP Richard Galy, médecin généraliste et maire de Mougins depuis 2001, qui se montre très critique envers le propriétaire de cet établissement pour personnes âgées dépendantes et l'Agence régionale de santé (ARS)."Ultimatum""A la suite de la réunion de crise de ce jour dont il n'est sorti aucune décision concrète, je ne peux plus faire confiance ni à Korian (le propriétaire) ni à l'ARS dans la gestion de cette tragique situation où chaque minute compte", a-t-il fustigé dans un communiqué intitulé "coup de gueule du maire". "Ça fait quasiment deux semaines que je demande de tester tout le monde (...) Nous sommes le 3 avril et aujourd'hui il semblerait que la moitié du personnel soit testée mais les résidents toujours pas", a-t-il poursuivi en ajoutant: "C'est un ultimatum : d'ici à lundi matin, il faut que tout le personnel et tous les résidents soient testés, et des travaux réalisés pour isoler de manière hermétique le bloc sain du bloc malade". Un porte-parole de l'établissement, joint par l'AFP, a confirmé "avoir communiqué 29 décès à l'ARS" et "démarré le dépistage des soignants ce vendredi avant un dépistage des résidents prévu lundi". "L'établissement doit être organisé en deux secteurs distincts et étanches", a-t-il dit. Les résidents relogés ?"Si ce n'est pas possible, je demanderai la réquisition de l'hôtel pour sauvegarder les personnes qui sont pour l'instant en bonne santé car à mon avis, elles n'ont aucune chance de s'en sortir en restant dans l'établissement, c'est dramatique", a-t-il protesté. Lors d'une nouvelle réunion de crise vendredi, le dr Galy a déjà proposé que les résidents non malades soient relogés dans un hôtel réquisitionné sous la surveillance d'une petite équipe médicalisée mais il a essuyé un refus, en raison de normes invoquées lors de la discussion associant l'ARS, la sous-préfecture de Grasse et le groupe Korian."De quelles normes parle-t-on lorsqu'il s'agit de sauver des vies? La seule norme absolue est de secourir au plus vite les résidents", écrit-il dans son communiqué. Le maire LR a aussi exigé "que l'établissement Korian assure la communication qu'il doit aux familles livrées à elles-mêmes et qui m'interrogent chaque jour car sans nouvelles de leurs proches". Rien n'interdit aux familles de venir chercher leurs proches ou parents, sous réserve de certaines précautions sanitaires, a-t-il rappelé. | Richard Galy, maire de la ville de Mougins et médecin généraliste, exige que les résidents et le personnel d'un Ehpad de sa ville soient testés après le décès de plus d'un quart des personnes âgées en lien avec le coronavirus. |
orangesum-876 | Il a d'autre part dénoncé la mort aux Etats-Unis de George Floyd, un Afro-américain décédé lors de sa violente arrestation par la police, dont les images ont fait le tour du monde et déclenché des manifestations de colère dans plusieurs villes américaines. Selon M. Ghalibaf, le nouveau Parlement élu lors des législatives de février, "considère que négocier et jouer l'apaisement avec les Etats-Unis, axe de l'arrogance global, serait inutile et nuisible". "Notre stratégie face à l'Amérique terroriste est de finir de venger le sang du martyr Soleimani", a-t-il dit à l'adresse des députés dans un discours télévisé. Cela, a-t-il souligné, pourra être réalisé avec "l'expulsion totale de l'armée terroriste de l'Amérique de notre région". Le président du Parlement faisait référence au général iranien Qassem Soleimani, chef des opérations extérieures des puissants Gardiens de la révolution --l'armée idéologique de l'Iran-- qui a été tué par une attaque aérienne américaine. M. Ghalibaf a appelé à améliorer les relations avec les voisins de l'Iran et "les grandes puissances qui ont été des amis pendant les temps difficiles et partagent avec nous des relations stratégiques importantes", sans les nommer. Agé de 58 ans, M. Ghalibaf a été trois fois candidat malheureux à la présidentielle, ex-chef de la police, membre des Gardiens de la révolution et maire de Téhéran de 2005 à 2017. Dans son discours au Parlement, il a condamné les Etats-Unis pour la mort de George Floyd, dont l'arrestation mortelle dans la ville de Minneapolis a déclenché des manifestations à travers le pays réclamant justice pour la victime et dénonçant les bavures policières qui y frappent les Noirs de manière disproportionnée.- "Grand Satan" -Une vidéo filmée par des passants est devenue virale depuis lundi. Elle montre un policier blanc à Minneapolis plaquer au sol George Floyd et maintenir son genou sur son cou pendant de longues minutes, alors que ce dernier dit ne plus pouvoir respirer. Les tensions entre Téhéran et Washington n'ont cessé de grimper après le retrait unilatéral des Etats-Unis en mai 2018 de l'accord international sur le nucléaire iranien conclu en 2015, assorti du retour de lourdes sanctions américaines contre Téhéran. Elles ont atteint leur apogée début janvier, lorsque Qassem Soleimani a été tué dans une frappe de drone américaine près de l'aéroport de Bagdad qui a choqué les Iraniens, par-delà les clivages politiques, et avait fait craindre un conflit ouvert entre les deux ennemis jurés. Quelques jours plus tard, l'Iran ripostait par des tirs de missiles sur des bases abritant des soldats américains en Irak, sans représailles militaires de Washington. M. Galibaf a dénoncé samedi sur Twitter "la structure politique, judiciaire et économique" des Etats-Unis, qui attise "la guerre, la pauvreté, la corruption morale et fratricide dans le monde et le racisme, la faim, l'humiliation, et +l'étouffement avec le genou+ dans leur propre pays"."Que peut-on les appeler autre que le Grand Satan ?", a-t-il encore dit, utilisant le terme par lequel Téhéran désigne son ennemi juré: "L'Amerique est la #source_du_mal. #GeorgeFloyd."Même son de cloche chez le ministre des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif. Il a affirmé sur Twitter que "certains ne pensent pas que +La vie des Noirs compte+. A ceux parmi nous qui le pensent: il est grand temps pour le monde entier de faire la guerre au racisme. Le moment est arrivé pour un #MondeContreLeRacisme". Son tweet est accompagné de l'image d'une déclaration faite en 2018 par le secrétaire d'Etat américain, Mike Pompeo, critiquant l'Iran, dont le texte a été de manière à ce que l'objet des critiques soit Washington non pas Téhéran. On peut ainsi lire dans le texte modifié: "Le gouvernement américain est en train de dilapider les ressources de ses citoyens" ou encore "les gens aux Etats-Unis sont fatigués du racisme, de la corruption, de l'injustice et de l'incompétence de leurs dirigeants. Le monde entend leur voix". M. Pompeo a répondu à son homologue iranien par un tweet affirmant "vous pendez les homosexuels, lapidez les femmes et exterminez les juifs", sans préciser ses propos. | Le nouveau président du Parlement iranien, Mohammad-Bagher Ghalibaf, a jugé dimanche qu'il serait "inutile" de négocier avec les Etats-Unis, à l'occasion de son premier discours à la Chambre, largement dominée par des conservateurs. |
orangesum-877 | "Bolsonaro veut profiter de cette maladie et il dit que l'indigène doit mourir, qu'on doit en finir avec" lui, a accusé Raoni Metuktire, du peuple Kayapo, dans un entretien à l'AFP réalisé en vidéo depuis son village d'Amazonie. Infatigable défenseur des droits de son peuple, le nonagénaire ne mâche pas ses mots contre ce président d'extrême droite dont il a déjà réclamé le départ et qui a tenu des propos méprisants pour les autochtones. Alors que le coronavirus a fait plus de plus de 34.000 morts dans tout le Brésil, "le président Bolsonaro ne pense pas à nous, les indigènes", accuse-t-il. Il invoque "la précarité des soins de santé" de son peuple, dont la mortalité est deux fois plus élevée que le reste de la population, touchant des enfants, voire des bébés, en raison d'une immunité plus faible. "Ici au Brésil, les autorités ne pensent jamais à transporter un indigène pour le soigner dans un hôpital de Brasilia, pour qu'il puisse revenir, une fois guéri, dans son village", poursuit le vieux chef à la coiffe traditionnelle de plumes jaunes et au labret qui lui distend la lèvre."Nous ne savons pas ce qu'ils pensent (à Brasilia) de l'amélioration des soins de santé pour les peuples autochtones, jusqu'à présent je n'en ai pas entendu parler", insiste-t-il.- "Je les retiens au village" -"Cette pandémie est très dangereuse. Elle a commencé à tuer des gens de mon peuple dans chaque région". Le vieux chef s'est confiné dans la forêt, dans son village de Metuktire, dans l'Etat du Mato Grosso. "Je ne bouge pas de mon village, j'attends la fin de la pandémie", dit Raoni, qui a sillonné la planète pour rencontrer des chefs d'Etat. "Après, j'irai en France, voir mes amis". "Je m'inquiète beaucoup pour mon peuple et je ne laisse personne sortir pour aller dans les villes, je les retiens tous au village", explique-t-il dans sa langue kayapo."Mais certains ont continué d'aller en ville, comme mes congénères du village de Kateté, et ils ont rapporté la maladie dans leurs villages. Pareil avec mes congénères de Gorotire", également dans l'Etat du Para, où "cinq sont morts", se désole le cacique. L'ONG française Planète Amazone a récolté les deux tiers d'un appel de fonds de 60.000 euros pour sécuriser l'auto-confinement de communautés indigènes. Mais depuis trois semaines, 10 tonnes d'aliments de base et de produits d'hygiène destinées aux Kayapos sont bloquées par les fournisseurs, selon Planète Amazone, dont le président Gert-Peter Bruch dénonce "un alourdissement criminel de la bureaucratie". Car faute de produits, les indigènes doivent aller dans les villes. De même la fourniture de médicaments par les ONG aux indigènes a été compliquée par une circulaire de Brasilia, le 20 mai. Selon l'APIB (Association des peuples indigènes du Brésil), au moins 211 indigènes sont morts du coronavirus, pour 2.178 cas de contamination.- Délimitation des terres -L'"imprévu de la maladie" a empêché Raoni de se rendre à Brasilia pour défendre une autre cause essentielle des indigènes: la délimitation de leurs terres. Le cacique voulait rencontrer le chef de la Funai, la Fondation nationale de l'Indien, un organe public chargé des affaires indigènes. Une récente ordonnance de la Funai autorise avec effet immédiat le démantèlement de 237 terres indigènes n'ayant pas été encore été délimitées par décret présidentiel. Ce sont ainsi des terres de la superficie du Portugal qui peuvent être occupées et démembrées."Non, cela n'est pas possible!", s'insurge Raoni. "Nos terres ne peuvent être occupées par des envahisseurs", fermiers, bûcherons et orpailleurs clandestins. "Et lui, en tant que président", poursuit-il au sujet de Jair Bolsonaro, "doit délimiter ces terres qui ne le sont pas encore, pour que mon peuple y vive et s'y sente bien"."La Funai appartient aux Indiens. Elle ne peut pas parler contre nous (...) Elle doit faire son travail et faire délimiter les terres indigènes qui ne le sont pas encore". | Le coronavirus qui sévit au Brésil n'épargne pas les indigènes d'Amazonie, une pandémie dont leur porte-parole emblématique, le cacique Raoni, a accusé le président Jair Bolsonaro de vouloir "profiter" pour éliminer son peuple. |
orangesum-878 | Pour la finale de la Ligue des champions entre le PSG et le Bayern Munich dimanche soir, d'importantes mesures ont été prises à Paris pour que les rassemblements se fassent dans le respect de la sécurité et des mesures sanitaires liées à la pandémie de coronavirus. Ainsi, afin de "respecter la distanciation sociale", il n'y aura à partir de 21h "plus de circulation sur les Champs-Elysées de manière à ce que les gens puissent remplir l'espace en respectant les règles", a indiqué le préfet de police de Paris samedi. 17 stations de métro seront fermées et le périmètre d'obligation de port du masque a été étendu pour la soirée."À l'intérieur de la zone pour laquelle il y a un arrêté de port du masque obligatoire, les personnes auront systématiquement le masque et si ce n'est pas le cas, elles seront verbalisées", a rappelé dimanche matin sur franceinfo la porte-parole du ministère de l'Intérieur Camille Chaize. Des "points de prévention" seront mis en place et 20.000 masques pourront être distribués. En outre, un effectif de 3.000 membres des forces de l'ordre sera mobilisé dans la capitale. Ce dispositif de sécurité répond à "un double enjeu, à la fois d'ordre public mais aussi de sécurité sanitaire", a indiqué Camille Chaize. Il "va monter crescendo" afin de "maintenir la sécurité (...) des biens et des commerces", a-t-elle expliqué. Deux heures après le match, les Champs-Elysées seront évacués. "Au fur et à mesure de la soirée, c'est là que les heurts arrivent c'est pour ça que ce délai a été choisi", a précisé la porte-parole du ministère de l'Intérieur. "Ce délai de deux heures est déjà important pour les supporters", a-t-elle estimé. | Un important dispositif sécuritaire et sanitaire a été prévu dans la capitale. Les Champs-Elysées seront évacués deux heures après le match. |
orangesum-879 | Un poste qu'il n'occupe que deux petits mois puisque Laurent Wauquiez décide ensuite de se consacrer à la vie politique et à la campagne législative partielle de 2004 en Haute-Loire. Date à laquelle il devient député. UN AVANTAGE "EFFECTIF JUSQU'EN 2022"L'ancien ministre se met alors "en détachement" de ses fonctions au Conseil d'État. Un statut réservé aux promotions de grade (comme maître des requêtes) qui lui offre un double avantage : premièrement, ce statut lui garantit une "roue de secours" en cas de défaite électorale mais il lui permet également de cotiser des points de retraite. Un arrêté pris le 4 septembre 2017 et publié au Journal officiel (JO) explique même que ce détachement "sera effectif jusqu'en 2022". Au final, l'ancien ministre a donc déjà cumulé 13 ans de cotisations pour seulement deux mois de travail dans l'institution du Palais-Royal mais il pourrait en profiter pendant encore cinq ans. Cette pratique est prohibée pour les ministres et les parlementaires depuis les lois relatives à la transparence publique de 2014, ou lois dites "Cahuzac". Elle reste cependant légale pour les autres élus, comme les présidents de région. Laurent Wauquiez n'a cependant quitté le palais Bourbon qu'en juin dernier. Mais la loi ne s'applique qu'aux ministres et aux parlementaires "à compter du premier renouvellement de l'assemblée (...) suivant le 31 mars 2017". Rien d'illégal donc mais la situation pourrait avoir du mal à passer d'un point de vue moral, surtout pour un homme politique qui dénonce en permanence l'"assistanat". L'ancien maire du Puy-en-Velay n'est pas le premier ciblé pour ce procédé : en 2014, l'hebdomadaire Marianne avait ainsi révélé que François Hollande était en détachement de la Cour des comptes depuis plus de 30 ans. D'autres politiques cumulent également leurs droits à la retraite avec leurs indemnités d'élus. D'autres ont cependant choisi de démissionner de la fonction publique, comme Bruno Le Maire en 2012. L'actuel ministre de l'Économie avait expliqué vouloir "en finir avec cette logique de caste". "On ne peut pas demander aux plus fragiles de prendre des risques, et en même temps maintenir une sécurité totale pour ceux qui sont les mieux placés dans la société", avait-il fait valoir. Il avait été imité trois ans plus tard par l'ancienne députée Nathalie Kosciusko-Morizet. | Comme repéré par Lyon Capitale, Laurent Wauquiez a déjà cumulé - en toute légalité - 13 ans de droits à la retraite pour seulement deux mois passés au Conseil d'État. Diplômé de l'ENA, le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes a commencé sa carrière en avril 2001 en tant que fonctionnaire du Conseil d'État. Auditeur de seconde classe, il est promu maître des requêtes en avril 2004. |
orangesum-880 | Ce procès emblématique, le premier pour un attentat jihadiste commis en France depuis celui qui s'était tenu en 2017 pour les tueries perpétrées par Mohamed Merah cinq années plus tôt, était initialement prévu avant l'été, mais il a été reporté en raison de la crise sanitaire. C'est également le premier procès pour terrorisme à être filmé, en vertu de son "intérêt pour la constitution d'archives historiques de la justice". En raison de la persistance de l'épidémie de Covid-19, les capacités des salles d'audience et de retransmission du tribunal judiciaire, dans le nord-ouest de Paris, sont réduites de moitié. Par ailleurs, des mesures exceptionnelles de sûreté sont mises en place, notamment des contrôles par détecteur de métaux. La cour d'assises spéciale, qui siège d'ordinaire dans le palais de justice de l'île de la Cité, doit juger jusqu'au 10 novembre quatorze accusés, soupçonnés à des degrés divers de soutien logistique aux frères Saïd et Chérif Kouachi et à Amédy Coulibaly, auteurs des attaques qui ont fait 17 morts et terrorisé la France. Le 7 janvier 2015, les frères Kouachi ont assassiné 12 personnes dans l'attaque à la rédaction de l'hebdomadaire satirique Charlie Hebdo à Paris avant de prendre la fuite. Le lendemain, Amédy Coulibaly a tué une policière municipale à Montrouge, près de Paris, puis le 9 janvier, il a exécuté quatre hommes, tous juifs, lors de la prise d'otages du magasin Hyper Cacher, dans l'Est parisien. Il est mort sur place dans un assaut policier, les frères Kouachi ayant été eux abattus peu avant dans une imprimerie où ils s'étaient retranchés, à Dammartin-en-Goële (Seine-et-Marne).- "Fort enjeu" -Sur les quatorze accusés, trois manquent à l'appel: Hayat Boumedienne, compagne de Coulibaly, et les frères Belhoucine, partis quelques jours avant les attaques pour la zone irako-syrienne. Leur mort, évoquée par diverses sources, n'a jamais été officiellement confirmée, et ils restent visés par des mandats d'arrêt. Les juges antiterroristes ont retenu les charges les plus lourdes, la "complicité" de crimes terroristes, passible de la réclusion criminelle à perpétuité, contre l'aîné des frères Belhoucine, Mohamed, et contre Ali Riza Polat, qui sera lui dans le box des accusés. Ce proche d'Amédy Coulibaly est soupçonné d'avoir eu un rôle central dans les préparatifs des attentats, en particulier la fourniture de l'arsenal utilisé par le trio terroriste. Les autres accusés sont essentiellement jugés pour "association de malfaiteurs terroriste criminelle" et encourent vingt ans de réclusion. Un seul comparaît libre sous contrôle judiciaire pour "association de malfaiteurs" simple, un délit puni de dix ans de prison. Environ 200 personnes se sont constituées parties civiles. Certains rescapés de la tuerie de Charlie Hebdo et de la prise d'otages à l'Hyper Cacher viendront témoigner à la barre. "Ce procès est une étape importante pour eux. Ils attendent que justice soit rendue pour savoir qui a fait quoi, tout en sachant que ceux qui ont appuyé sur la gâchette ne sont plus là", expliquent à l'AFP Marie-Laure Barré et Nathalie Senyk, avocates de victimes de Charlie Hebdo. "Ce n'est pas parce qu'Amédy Coulibaly est décédé que ce procès n'a pas un fort enjeu. Sans les accusés dans le box, Coulibaly n'aurait pu agir", souligne Patrick Klugman, avocat de victimes de l'Hyper Cacher, et pour lequel, dans ce volet, il ne s'agit pas d'un "procès de lampistes". Pour Safya Akorri, l'une des avocates de la défense, en l'absence des "principaux responsables", qui ne pourront "rendre compte", la justice sera au contraire "mise à lourde épreuve durant ces deux mois, et l'attente de rigueur que l'on est en droit de placer en elle est immense". Les investigations se poursuivent sur les soutiens dont ont bénéficié les frères Kouachi depuis le Yémen, où l'un d'eux s'était rendu en 2011. L'attaque jihadiste visant Charlie Hebdo avait en effet été revendiquée du Yémen par Al-Qaïda dans la péninsule arabique (Aqpa), dont un cadre proche des deux frères, Peter Cherif, a été arrêté en décembre 2018 à Djibouti et remis à la France. Il a été mis en examen dans ce volet, mais sa possible implication ne sera pas examinée lors du procès. Coulibaly s'était lui réclamé du groupe terroriste Etat islamique (EI). Au total, la vague d'attentats perpétrés en France depuis janvier 2015 a fait 258 morts. | La guerre portée sur le sol français, contre la satire, les juifs, l'Etat: plus de cinq ans après les premiers attentats jihadistes d'une vague sans précédent, le procès des attaques contre Charlie Hebdo, une policière à Montrouge et l'Hyper Cacher s'ouvre le 2 septembre à Paris, sous haute surveillance. |
orangesum-881 | "Les gens de Charlie, je suis avec eux dans leur combat. Avec leurs stylos, oui, c'est un combat...", a témoigné devant la cour d'assises spéciale de Paris le fils du chroniqueur de France inter, qui publiait dans les colonnes de Charlie Hebdo sous le surnom d'"Oncle Bernard"."De mon côté, je continuerai à me battre à ma manière, c'est-à-dire en souriant, en continuant à me lever pour rire. Il ne faut pas avoir peur, il faut continuer à vivre, à rigoler, pour vivre libre", a insisté le jeune homme. Figure respectée dans le champ économique, Bernard Maris fait partie des 10 personnes tuées dans l'attentat perpétré par les frères Kouachi le 7 janvier 2015 contre la rédaction de l'hebdomadaire. Sa mort à 68 ans avait suscité de nombreuses réactions dans le monde universitaire et médiatique."C'était quelqu'un de très distrait, qui était dans la lune", a raconté devant la cour son fils, en racontant son amour et sa "fascination" pour son père. Un portrait complété à la barre par la fille de l'économiste."Mon père était un être profondément vivant, généreux, protecteur. Quand on était dans la voiture, il me disait +regarde comme le ciel est beau+", a raconté cette dernière, en évoquant la "douceur" et la "tendresse" du chroniqueur de Charlie."On ne peut pas perdre quelqu'un comme ça, on ne peut pas perdre son père dans ces conditions-là", a ajouté la jeune femme, avant de confier, la voix brisée par l'émotion, sa détresse."Je pense qu'il a eu peur, ça fait tellement mal d'imaginer cette terreur (...) J'aurais aimé être avec lui. Évidemment, il ne faut pas, mais j'aurais aimé être avec lui pour lui tenir la main, lui dire +ne t'inquiète pas, ne t'inquiète pas+". L'audience doit se poursuivre vendredi après-midi avec d'autres proches de victimes. Le procès, dans lequel 14 personnes sont jugées pour leur soutien aux frères Kouachi et à Amédy Coulibaly, tueur de l'Hyper Cacher, est prévu jusqu'au 10 novembre. | Face au terrorisme, "il ne faut pas avoir peur", a exhorté vendredi le fils de l'économiste et écrivain Bernard Maris, tué dans l'attaque contre Charlie Hebdo, en appelant lors du procès des attentats de janvier 2015 à "se battre pour la liberté". |
orangesum-882 | Enveloppé dans une longue voilure blanche, le géant de la Grand'Place, 47 m de hauteur, est bichonné chaque jour par des ouvriers experts, spécialisés dans la restauration du patrimoine. Le chantier a débuté en juin avec deux mois de retard en raison de la crise sanitaire et Maryse Bertoux, adjointe culture et patrimoine à la commune, souhaiterait voir le monument rouvrir ses portes aux Journées du patrimoine 2021 : "nous avions prévu 16 mois au départ. Pour l'instant, on tient bien les délais."L'opération est onéreuse. Elle est estimée à environ 1,3 M EUR par la municipalité, qui n'assume que 20% de l'investissement. La majorité des subventions proviennent en effet du ministère de la Culture, du département, de la région, mais aussi du loto du Patrimoine à hauteur de 137.000 EUR. Un bonus auquel la commune ne s'attendait pas : "nous avons eu la surprise le 7 mars 2019. Ce jour-là nous avions un urban trail qui démarrait. Nous avons vu la presse débarquer le matin, on ne savait pas pourquoi... Ce sont eux qui nous ont appris la nouvelle!", se souvient l'élue. Mais "nous avions déjà envisagé les rénovations. Ces travaux se préparent 2-3 ans à l'avance", précise-t-elle. Si le site est fermé pour une si longue durée, c'est parce que, pour des raisons financières, il faut tout refaire en une seule fois, comme l'explique Cédric Ludwikowski, chargé de mission à l'association Beffrois du Patrimoine mondial: "par exemple, agir simplement sur une girouette engendrerait des coûts importants, et il est judicieux de coupler cette intervention avec une réfection des ardoises de toitures, pour réduire la facture liée aux échafaudages notamment."L'objectif est de redonner à la structure son aspect d'antan. Ainsi, huit nouveaux carillons seront refondus pour revenir aux 35 cloches installées sur l'édifice en 1951. Elles compléteront les 27 encore présentes en cours de rénovation. Les beffrois, monuments typiques du Nord, servaient au Moyen-Âge de tours de guet. Celui de Béthune a été construit en 1346 à l'initiative de bourgeois de l'époque. D'abord en bois, l'édifice fut détruit par un incendie puis rebâti en pierre en 1388. Il résista en 1664 à l'incendie de la Halle aux draps qui l'entourait puis à trois jours de bombardements allemands en 1918. Toutes les maisons l'entourant furent détruites et le laissèrent seul au milieu de la Grand'Place. "Le beffroi retrace véritablement l'histoire de la ville" commente l'élue locale. Alors que la ville est sous le choc de la fermeture annoncée de l'usine de pneus Bridgestone (863 salariés), le renouveau du beffroi est aussi un moyen d'attirer les touristes: "On a eu de beaucoup de visites, un engouement, mais je pense que l'attrait sera plus important lorsqu'on l'aura rénové complètement" explique Mme Bertoux. | Promis à rénovation avant-même l'opération "Loto du patrimoine", le beffroi de Béthune (Pas-de-Calais) a bénéficié d'un coup de pouce aussi bienvenu qu'inattendu, à la fois financièrement et au plan touristique. |
orangesum-883 | Programme phare de la chaîne américaine CW, la série "Flash" fait, depuis l'été dernier, les beaux jours de la Une en termes d'audience. À chaque diffusion, les aventures de Barry Allen, le bolide écarlate, rassemblent des millions de curieux. Vous faites partie des rares à bouder le programme ? On vous donne trois raisons de vous y mettre !Un casting séduisantLe succès de "Flash" doit beaucoup à son interprète principal : Grant Gustin. Charismatique et attachant, le comédien incarne avec aisance le justicier supersonique, auquel il prête son dynamisme et sa candeur. Difficile également de ne pas se prendre d'affection pour la fameuse Team Flash, en l'occurrence, la ravissante Caitlyn Snow (Danielle Panabaker) et l'adorable Cisco Ramon (Carlos Valdes), dont l'humour finement ciselé fait mouche. L'énigmatique Docteur Wells, mentor et guide de Barry Allen n'est pas en reste. Action, humour et émotionContrairement à son aînée "Arrow" (dont "Flash" est un spin-off) chez qui violence et brutalité sont les maîtres-mots, "Flash" mise sur un ton plus léger qui n'est pas sans faire penser à la série "Smallville", qui revient elle-aussi sur la jeunesse d'un autre super-héros : Superman. Chaque épisode de "Flash" est un manège émotionnel. On rit, on pleure, on sourit, et souvent, on a peur, devant les prouesses de l'homme le plus rapide du monde. N'oublions pas non plus les scènes d'action qui, malgré le modeste budget effets spéciaux de la série, sont plutôt réussies. Des méchants, en veux-tu, en voilàAutre point fort de la série "Flash" : ses nombreux antagonistes. Si, comme le disait Alfred Hitchcock, "Meilleur est le méchant, meilleur est le film" "Flash", peut se targuer de compter dans son intrigue, des vilains de taille. On pense notamment au machiavélique Reverse Flash qui menait la vie dure à l'éclair dans la première saison du show. Dans la deuxième, actuellement diffusée sur TF1, c'est au terrible Zoom que Barry est confronté. C'est sans compter les iconiques Captain Cold, Heat Wave, Weather Wizard, tous campés par des monstres sacrés du petit écran : Dominic Purcell et Wentworth Miller de "Prison Break", et Liam McIntyre de la série "Spartacus". Si avec tout ça vous n'êtes pas convaincus... | Malgré sa diffusion tardive, la série phénomène de TF1 a réuni plus d'un million de téléspectateurs, ce lundi 5 septembre. Retour sur les raisons de ce succès d'audience. |
orangesum-884 | Conséquence d'une flambée des cas de nouveau coronavirus, le choc est rude pour la ville, qui se préparait comme le reste de l'Angleterre à rouvrir pubs, restaurants, cinémas et salons de coiffure samedi. A la place, les magasins non essentiels ont dû baisser le rideau mardi et la plupart des écoles fermeront jeudi. Will Horspool, 35 ans, était impatient de retrouver un semblant de normalité ce week-end. "Je voulais boire une bière dans un pub du coin". Las, il a dû annuler et envisage d'aller dans un café d'une ville des environs, épargnée par les nouvelles mesures. Dharmesh Lakhani, directeur du restaurant Bobby's, qui emploie 20 personnes, se préparait aussi à rouvrir, avec des mesures de prévention à la clé: clients éloignés de deux mètres les uns des autres, employés utilisant masques et gel hydroalcoolique. Le retour des clients est repoussé pour ce restaurant végétarien indien situé au coeur du fameux Golden Mile local, artère remplie de restaurants, bijouteries et magasins de saris. "C'est très décevant", confie-t-il, jugeant la ville "pénalisée" par rapport aux autres de la région. Leicester, ville de quelque 340.000 habitants et dont l'agglomération concernée par le reconfinement compte plus de 600.000 habitants, dénombre environ 10% de tous les cas recensés dans le pays la semaine dernière. Il y a eu 944 cas confirmés de coronavirus dans la ville ces deux dernières semaines."Je suis infirmière et j'ai vu les cas augmenter", dit à l'AFP Manuela, 30 ans, masque sur le visage, interrogée dans une rue du centre-ville aux nombreuses boutiques fermées. "Les gens ne prennent pas le sujet au sérieux". Bien que le ministre de la Santé, Matt Hancock, ait incité la population à rester à la maison "autant que possible", de nombreux habitants déambulent dans le centre-ville, certains le visage couvert, d'autres non, avec de longues files d'attente devant les banques. Des panneaux incitent la population à "rester en bonne santé", en leur rappelant se se laver soigneusement les mains et de garder leurs distances les uns avec les autres.- "Trop de rassemblements" -Lors d'une conférence de presse, le maire Peter Soulsby s'est dit "très préoccupé à propos du bien-être de la ville en général et de la santé des habitants mais aussi à propos de l'économie". Le maire réclame davantage d'information pour savoir "dans quels quartiers" et même "quelles rues" le virus a frappé. Les raisons de la récente augmentation des cas dans la ville, y compris parmi les enfants, reste incertaine. Le Sunday Times a évoqué des contaminations dans des usines agro-alimentaires et des foules aux abords de restaurants faisant de la vente à emporter. La cohabitation de plusieurs générations dans un même foyer, dans cette ville réputée pour sa population aux origines très diverses, est également évoquée comme possible facteur. Dans un centre de dépistage installé en plein air dans le parc de Spinney Hill, les habitants défilent au compte-goutte à la mi-journée. Parmi eux, Wendy Green, 56 ans, qui travaille dans un hôpital. Elle s'agace du manque de prudence de la population."Il y a trop de rassemblements. Les gens font du shopping ou manifestent", déplore-t-elle, en allusion à de récents rassemblements du mouvement Black Lives Matter. L'épidémie "va continuer (...) puis se répandra à la ville voisine et à toute l'Angleterre", prédit-elle, pessimiste. L'annonce d'un reconfinement à Leicester tombe particulièrement mal pour le Premier ministre Boris Johnson qui a dévoilé mardi son "New Deal" pour relancer l'économie britannique, très affectée par l'épidémie. L'opposition travailliste lui reproche d'avoir tardé à réagir à Leicester. Le dirigeant conservateur était déjà très critiqué pour sa gestion de la pandémie, qui a fait plus de 43.000 morts au Royaume-Uni, pays le plus touché d'Europe. | "C'est contraire aux libertés": Will Horspool ne mâche pas ses mots, amer comme bien des habitants de Leicester de voir cette ville du centre de l'Angleterre devenir la première du Royaume-Uni à revenir en arrière dans le déconfinement. |
orangesum-885 | Unité SGP police-FO a demandé jeudi 3 janvier des excuses aux personnalités politiques ayant tenu des propos à l'encontre des policiers après l'interpellation du "gilet jaune" Éric Drouet. Le syndicat vise particulièrement la France insoumise et Gilbert Collard (apparenté RN)."Comment des personnages dits 'publics', dont des élus, peuvent-ils se comporter de la sorte et tenir de tels propos à l'encontre des policiers ?", s'interroge Yves Lefebvre, Secrétaire général du syndicat dans ce communiqué. Il reproche notamment à LFI d'avoir parlé de "police politique" et à "d'autres, comme Maxime Nicolle", autre figure des "gilets jaunes", d'essayer "de se trouver une légitimité" et d'appeler "quasiment à l'insurrection". Il affirme également que M. Collard a osé "traiter la police de fasciste"."Unité SGP Police-FO ne peut accepter ces comportements et demande que des enquêtes soient ouvertes à l'encontre de ces personnes et que, dans un premier temps, des excuses publiques soient faites à l'endroit des fonctionnaires de police qui, tous les jours, exercent un métier de plus en plus difficile et doivent faire face à de plus en plus de violences à leur encontre", affirme le syndicat. Le leader de la France insoumise a dénoncé dans un tweet "une police politique cible et harcèle désormais les animateurs du mouvement gilet jaune"."On utilise, et quelque part c'est 'fascisant', la loi pour ordonner aux fonctionnaires de police, qui n'y sont pour rien, une intimidation sur les hommes et les femmes" gilets jaunes, a pour sa part déclaré M. Collard, jeudi sur LCI. M. Drouet avait été interpellé mercredi soir place de la Concorde, pour avoir "appelé à l'organisation d'une manifestation non-déclarée sur les Champs-Elysées". Il a été relâché jeudi en fin d'après-midi. | Jean-Luc Mélenchon a notamment dénoncé une "police politique qui cible et harcèle les animateurs du mouvement gilets jaunes". |
orangesum-886 | Madonna a contracté le Covid-19 il y a deux mois alors qu'elle se produisait à Paris dans le cadre de son "Madame X tour" : c'est ce qu'elle affirme dans un message publié mercredi soir sur Instagram. Pour étayer ses propos, la chanteuse âgée de 61 ans évoque son test sérologique qui montre la présence d'anticorps contre le virus : "Lorsque le test est positif pour les anticorps, cela signifie que vous avez contracté le virus. C'est clairement ce qui m'est arrivé car j'étais malade à la fin de ma tournée à Paris il y a plus de sept semaines, ainsi que de nombreux autres artistes de mon spectacle », affirme-t-elle. "Mais à l'époque nous pensions tous avoir attrapé une mauvaise grippe". Aujourd'hui, elle affirme être guérie. Huit milliards de dollars pour un vaccin contre le Covid-19La tournée européenne et française de la star avait été des plus compliquées. Pour son premier concert parisien, elle avait eu plus de 3 heures de retard. Puis, blessée au genou, elle avait même dû annuler un concert au Grand Rex. Depuis le début de la crise liée au Covid-19, Madonna se targue d'avoir récolté plus de huit milliards de dollars pour la recherche d'un vaccin, dont plus d'un million provenant de ses fonds personnels. Elle figure aussi dans la liste des signataires de la tribune signée par plus de 200 personnalités et publiée mercredi dans Le Monde. Un court texte disant « non à un retour à la normale » après la crise du coronavirus. | La célèbre chanteuse affirme avoir contracté le virus au mois de mars, alors qu'elle se produisait à Paris. Elle dit être guérie. |
orangesum-887 | La chambre de l'instruction de la cour d'appel qui était chargée d'examiner la validité du mandat d'arrêt émis par le Mécanisme pour les tribunaux pénaux internationaux (MTPI), a ordonné sa remise à cette structure chargée d'achever les travaux du Tribunal international pour le Rwanda (TPIR). M. Kabuga, actuellement écroué en France, est resté impassible, assis sur une chaise roulante, à l'énoncé de la décision, demandant seulement où il pouvait être transféré."Je m'attendais à cette décision, on est dans un contexte extrêmement politique", a déclaré à des journalistes Laurent Bayon, un de ses avocats, à l'issue du délibéré.- Pourvoi en cassation -Il a aussitôt annoncé saisir la Cour de cassation (plus haute juridiction de l'ordre judiciaire français) qui aura deux mois pour se prononcer. En cas de rejet, il y aura encore un délai d'un mois pour le remettre au MTPI. L'octogénaire, longtemps l'un des fugitifs les plus recherchés au monde, invoque son état de santé et la crainte d'une justice partiale pour refuser son transfert à Arusha, en Tanzanie, où siège le tribunal de l'ONU qui doit le juger pour génocide et crimes contre l'humanité. La semaine dernière, un juge du MTPI à La Haye, William Sekule, a estimé que le Rwandais devait être transféré à Arusha quand les conditions seraient réunies, rejetant une requête du procureur du MTPI qui souhaitait le transfert temporaire de M. Kabuga à La Haye compte tenu des restrictions de voyage mises en place à cause de la pandémie de Covid-19. Félicien Kabuga, arrêté le 16 mai en banlieue parisienne, est notamment accusé d'avoir créé, avec d'autres individus, les milices hutu Interahamwe, principaux bras armés du génocide de 1994 qui fit, selon l'ONU, 800.000 morts, essentiellement au sein de la minorité tutsi. Et d'avoir mis sa fortune à contribution pour acheminer des milliers de machettes aux miliciens. Mais l'ancien président de la tristement célèbre Radio télévision libre des Mille collines (RTLM), qui diffusa des appels aux meurtres des Tutsi, conteste l'intégralité des sept chefs d'inculpations.- La Haye ou Arusha ? -"Tout cela ce sont des mensonges. Les Tutsi, je les ai aidés dans tout ce que je faisais, dans mes affaires, je leur faisais crédit. Je n'allais pas tuer mes clients", avait déclaré Félicien Kabuga, en kyniarwanda, devant la chambre de l'instruction lors de l'audience examinant le mandat d'arrêt émis par le MTPI. L'état de santé de M. Kabuga, qui a subi l'an dernier une ablation du côlon dans un hôpital parisien et souffre de "délires" selon ses avocats, est au coeur des contestations de la défense. Celle-ci met en avant le cas de sept accusés du TPIR mal soignés, dont un qui est décédé avant son procès. Outre les maladies endémiques et l'état du système de santé tanzanien, les avocats invoquent aussi la crise sanitaire liée au Covid-19. Enfin, ses avocats craignent qu'une fois M. Kabuga en Tanzanie, le MTPI ne décide de remettre leur client aux autorités rwandaises, contournant ainsi le refus de la France de livrer les suspects du génocide à Kigali. C'est pourquoi la défense a écrit mardi au MTPI pour lui demander officiellement de se dessaisir au profit de la justice française, qui a déjà jugé et condamné trois génocidaires. | La cour d'appel de Paris a émis mercredi un avis favorable pour la remise à la justice internationale de Félicien Kabuga, accusé d'être le "financier" du génocide au Rwanda et qui tente par tous les moyens d'être jugé en France après plus de 25 ans de cavale. |
orangesum-888 | Lors de sa visite d'une maison de santé en Seine-Saint-Denis, mardi 7 avril, Emmanuel Macron a été interpellé sur le manque d'équipements auquel sont confrontés les soignants. La Seine-Saint-Denis est l'un des départements les plus touchés par l'épidémie de coronavirus. Ce déplacement intervenait alors que la France entre dans sa quatrième semaine de confinement, fixé jusqu'au 15 avril pour le moment. Portant un masque chirurgical, comme c'est obligatoire pour toutes les personnes entrant dans l'établissement, Emmanuel Macron a discuté des conditions d'accueil des patients et de travail des soignants. Un responsable lui a expliqué qu'ils manquaient de certains équipements de base, avec "de grosses difficultés pour les surblouses". "Je n'en n'ai pas assez", a témoigné une infirmière, en indiquant qu'elle lavait ses deux blouses "tous les soirs" pour les porter à tour de rôle. Emmanuel Macron lui a répondu qu'elles faisaient un travail "formidable" et que l'Etat cherchait à les "soulager" en "démultipliant" la production et les importations. "Même les plans les mieux pensés n'avaient pas envisagé que les pays seraient touchés en même temps", a-t-il ajouté pour justifier le déficit de masques et d'équipements. "Ce qu'on pensait sans valeur il y a six mois ou un an, d'un seul coup" est devenu rare, selon lui. La visite de cette maison de santé a été l'occasion de "mettre en exergue le recours massif à la télémédecine depuis le début de la crise et les synergies positives créées entre la médecine de ville et l'hôpital", a indiqué l'Elysée. Il s'agissait du deuxième déplacement en Seine-Saint-Denis depuis le début de la crise sanitaire. Le 18 mars, Emmanuel Macron était allé à la rencontre des équipes de réanimation de l'hôpital Avicenne de Bobigny. | En visite dans une maison de santé de Seine-Saint-Denis, le chef de l'État a assuré que tous les moyens étaient mis en œuvre pour palier au manque de moyens. |
orangesum-889 | La dérogation pour cet insecticide est "le plus grave recul en matière de protection du vivant depuis des années", a affirmé Delphine Batho, présidente du mouvement, lors d'une visioconférence de presse tenue à la veille de la présentation, jeudi, du projet de loi sur ce dossier en conseil des ministres. L'ancienne ministre de l'Écologie soutient que "la réhabilitation des néonicotinoïdes par le gouvernement est basée sur un mensonge", alors que "1.221 études scientifiques" démontrent leur dangerosité. Selon elle, le gouvernement a pris sa décision "sous la pression des lobbys de l'industrie du sucre". "L'enjeu est absolument vital", insiste GE. "La toxicité des néonicotinoïdes a des conséquences monstrueuses qui entraînent l'effondrement accéléré des pollinisateurs, des insectes, des oiseaux, impactent l'ensemble du vivant, y compris la santé humaine". Il "appelle à une mobilisation citoyenne indispensable et urgente" par la diffusion d'une brochure intitulée "Neonicotinoïdes: quand c'est non, c'est non!" et "la création de collectifs citoyens avec des réunions publiques dans les territoires". GE a également adressé une "lettre aux partis démocratiques et syndicats", les invitant à une réunion en visio-conférence le 9 septembre. Les planteurs de betteraves ont demandé de pouvoir utiliser les néonicotinoïdes pour s'attaquer aux pucerons verts, vecteurs du virus de la jaunisse qui fait s'effondrer les rendements cette année. Selon le gouvernement, il y a urgence à agir pour sauver le secteur qui en France, premier producteur de sucre européen, concerne 46.000 emplois. Il prévoit une autorisation d'utilisation dès 2021 et jusqu'en 2023 maximum de ce pesticide, sous "conditions strictes". Les néonicotinoïdes, qui s'attaquent au système nerveux des pollinisateurs comme les abeilles, essentiels à l'agriculture, ont été interdits de tout usage phytosanitaire en septembre 2018. | Génération Écologie (GE) a lancé mercredi une campagne "contre le projet de loi remettant en cause l'interdiction des néonicotinoïdes", dont la "toxicité" a des "conséquences monstrueuses" sur l'environnement, et accuse le gouvernement d'"obscurantisme". |
orangesum-890 | Cyril Hanouna fait-il à ce point peur ? D'un simple SMS, il a fait dépublier un article du Parisien qui devait paraître dimanche 7 avril, raconte Libération mardi matin. La veille, selon les syndicats du Parisien, l'animateur de C8 a envoyé un SMS menaçant à la rédaction en chef du quotidien francilien. Selon un communiqué envoyé par les syndicats en interne lundi soir, Cyril Hanouna menace de ne plus "rien faire avec le Parisien" et de "prévenir la famille propriétaire du canard", la famille de Bernard Arnault, le patron de LVMH, qui a "toujours été cool" avec lui. Le courroux de Cyril Hanouna a été causé par un article mis en ligne samedi sur le site du journal, racontant que certains salariés de C8 sont inquiets du déménagement de la star et de ses équipes dans les locaux de la chaîne. L'animateur du groupe Canal+ s'en est pris sur Twitter à l'auteur du papier :Et Cyril Hanouna a donc envoyé un SMS à une rédactrice en chef adjointe, espérant que l'article ne paraisse pas dans l'édition du Parisien du dimanche, ce qu'il a obtenu. Dans un autre communiqué interne, que Libération s'est procuré, la société des journalistes (SDJ) du Parisien évoque des "pressions" et "dénonce avec la plus grande fermeté ce qui s'apparente à une atteinte inacceptable à notre indépendance éditoriale"."C'est un choix d'ordre professionnel et non de la censure", se défend la rédactrice en chef adjointe, Maguelone Bonnaud, qui a reconnu avoir été sollicitée par Cyril Hanouna. "Je trouvais que l'article n'était pas bon, qu'il n'était pas construit sur des faits. Pour moi, il n'avait pas sa place dans le Parisien. Je suis contre le fait de se payer Hanouna gratuitement. Mais des articles non complaisants à son égard, quand ils étaient étayés, on en a publié plein", explique-t-elle à Libération alors que l'enquête aurait été préalablement validée par d'autres membres de la hiérarchie. Un texto "classique "Le message de Cyril Hanouna n'y serait pour rien. "Des personnalités qui appellent un journaliste pour dire qu'après cela plus rien ne sera comme avant, c'est très classique", rajoute Stéphane Albouy, directeur de la rédaction du Parisien. L'article est en ligne, visible par tous, repris par des dizaines de médias", se justifie-t-il. Les syndicats rappellent néanmoins que Cyril Hanouna "a activement participé à la coproduction de la dernière soirée de cérémonie des Etoiles du Parisien sur C8 dont Maguelone Bonnaud avait la codirection éditoriale", écrivent-ils. Ceux-ci ont exigé une rencontre avec le directeur de la rédaction du Parisien. | Cyril Hanouna a réussi à faire dépublier un article qui devait paraître dimanche 7 avril dans Le Parisien, révèle mardi matin Libération. L'article est néanmoins sur le site web du quotidien, mais les journalistes sont mécontents. |
orangesum-891 | L'état de catastrophe naturelle va être déclaré après les violents orages qui ont balayé la région Auvergne-Rhône-Alpes samedi, a déclaré dimanche 16 juin le ministre de l'Agriculture, Didier Guillaume."L'État va déclarer l'état de catastrophe naturelle, mais cela ne peut pas se faire dès la première matinée, a-t-il assuré sur BFMTV. Il faudra attendre un jour ou deux que les données objectives remontent. Mais évidemment que c'est ce que je vais dire ce matin aux agriculteurs et aux habitants qui ont dû être relogés." "C'est un événement terrible comme il s'en produit assez peu, a encore dit le ministre. Ça a duré dix minutes, mais dix minutes d'une tornade de grêle. Les dégâts sont importants sur une zone d'une dizaine de kilomètres dans la Drôme.""Les arbres ont été abîmés, pas sûr qu'ils puissent reporter des fruits, a expliqué M. Guillaume. Il y a la perte de récoltes, qui peut atteindre 100% vu la force de la grêle, et il y a la perte de fond. C'est-à-dire, est-ce que les arbres qui ont été éventrés et abîmés pourront encore produire ? Il faudra replanter. Pour cela, il faudra regarder de près et je vais sur place ce matin et nous prendrons toutes les mesures possibles."Les autorités ont déjà pris les premières mesures pour avancer sur le dossier. "Le zonage est en cours, il devrait être fait dans les 48 heures", a indiqué le cabinet de M. Guillaume à franceinfo. "En attendant, il faut que les gens fassent leur première déclaration auprès de leur assurance. Ils ont cinq jours pour le faire", a également prévenu le ministère. Lors de cette déclaration, les assurés doivent joindre un maximum d'éléments sur les biens endommagés, comme des factures ou des photos. BFMTV rappelle également qu'il est conseillé de garder les objets endommagés, pour un éventuel examen par les experts. Les sinistrés peuvent espérer une provision sur leur indemnisation dans les deux mois. | En attendant que les services de l'État déterminent les zones qui seront concernées par l'état de catastrophe naturelle, les particuliers et les agriculteurs doivent faire leur première déclaration aux assureurs dans les cinq jours. |
orangesum-892 | "Deux ans de prison ferme pour Drareni. Nous allons faire un pourvoi en cassation", a déclaré à l'AFP Me Bouchachi. "Son maintien en détention est la preuve d'un enfermement du régime dans une logique de répression absurde, injuste et violente", a réagi Christophe Deloire, le secrétaire général de Reporters sans Frontières (RSF), dont Khaled Drareni est le correspondant en Algérie. Le journaliste, âgé de 40 ans, a été arrêté après avoir couvert le 7 mars à Alger une manifestation d'étudiants. Il est aussi accusé d'avoir critiqué sur Facebook "la corruption et l'argent" du système politique et d'avoir publié le communiqué d'une coalition de partis politiques en faveur d'une grève générale, selon RSF."Nous sommes scandalisés par l'entêtement aveugle des juges algériens qui viennent de condamner @khaleddrareni à 2 ans de prison (en appel)", a affirmé M. Deloire dans un communiqué. M. Drareni avait été condamné le 10 août dernier à trois ans d'emprisonnement pour "incitation à attroupement non armé" et "atteinte à l'unité nationale". Lors du début du procès en appel, il y a une semaine, le procureur avait requis quatre années de prison ferme contre lui."En dissuadant sa couverture journalistique, une justice algérienne aux ordres croit possible de mettre le +Hirak+ dans une cocotte-minute et de fermer le couvercle. C'est une stratégie vaine, explosive, qui sape la légitimité de ceux qui la mettent en oeuvre", a dénoncé RSF. Khaled Drareni était jugé en compagnie de Samir Benlarbi et Slimane Hamitouche, deux figures du "Hirak", le soulèvement populaire antirégime. Sous le coup des mêmes chefs d'accusation, MM. Benlarbi et Hamitouche ont été condamnés à quatre mois de prison. Les ayant déjà purgés, ils sont ressortis libres de la cour d'Alger. | Incarcéré depuis le 29 mars, le journaliste algérien Khaled Drareni a été condamné mardi en appel à deux ans de prison, ce qui signifie qu'il reste en détention, selon l'un de ses avocats, Mustapha Bouchachi. |
orangesum-893 | La République en marche (LREM), qui représentera la majorité, tandis qu'à Grenoble, c'est la députée Emilie Chalas qui a décroché l'investiture. La République en marche se met en ordre pour les municipales de mars 2020. Lundi 15 juillet, le parti a dévoilé les noms de 15 de ses futurs candidats, qui feront campagne en Haute-Marne, en Moselle, dans l'Isère, l'Ille-et-Vilaine ou encore en région parisienne. Parmi les personnes désignées figurent l'ex-socialiste Carole Gandon, qui portera les couleurs de la majorité dans la capitale bretonne, Rennes, détenue par la gauche depuis plus de 40 ans. Si elle était favorite pour décrocher l'investiture, la référente LREM d'Ille-et-Vilaine a dû faire face aux ambitions de Pierre Breteau, leader de la droite et du centre dans la métropole rennaise. Du côté de Grenoble, c'est la députée Emilie Chalas qui a été désignée pour concourir sous l'étendard du parti présidentiel. L'élue devra affronter l'actuel maire Europe-Ecologie Les-Verts, Éric Piolle, ainsi que l'ex-maire Les Républicains (LR) Alain Carignon. Combs-la-Ville, Ozoir-la-Ferrière, Vincennes, Aulnay-sous-Bois...À Combs-la-Ville, en Seine-et-Marne, le parti de la majorité a investi John Samingo, ancien membre du Parti socialiste et aujourd'hui collaborateur de la députée LREM Anne-Christine Lang. À Ozoir-la-Ferrière, dans le même département, c'est Jean-Pierre Bariant, ex-adjoint au maire LR de la ville, qui a reçu l'aval de La République en marche. Toujours en région parisienne, à Aulnay-sous-Bois (Seine-saint-Denis), le parti présidentiel a également investi un ex-conseiller municipal LR, Benjamin Giami, tandis qu'à Vincennes (Val-de-Marne), c'est Florence Gall, collaboratrice du député LREM Guillaume Gouffier-Cha, qui a été choisie. L'ex-socialiste Chantal Cazals aura, quant à elle, la tache de conquérir Fontenay-sous-Bois (Val-de-Marne), traditionnelle communiste. La République en marche a en outre décidé d'apporter son soutien à Alexandre Cassaro à Forbach (Moselle), longtemps fief de Florian Philippot sous les couleurs du Front national. M. Cassaro, conseiller régional du Grand Est, avait déjà été candidat aux municipales dans cette commune en 2014, à l'époque estampillé LR. | Le parti présidentiel a investi 15 nouveaux candidats en vue des élections municipales de l'an prochain. À Rennes, c'est Carole Gandon, porte-parole nationale de |
orangesum-894 | Les Yonnais n'imaginaient certainement pas être au cœur d'une fâcherie avec la Belgique. Luc Bouard, le maire (LR) de La Roche-sur-Yon (Vendée), a fait part lors de ses vœux de sa volonté de rebaptiser une esplanade de sa commune au nom de Simone Veil, décédée le 30 juin dernier. Problème : la Belgique n'auraient que peu appréciée cette initiative, puisque le lieu porte actuellement le nom d' Albert-1er, ancien souverain belge. France Bleu révèle ainsi, ce lundi 5 février, une lettre datée du 26 janvier et adressée au maire de La Roche-sur-Yon. Dans celle-ci, l'ambassadeur de Belgique en France s'émeut vivement de la volonté de l'élu de débaptiser le square du nom du Roi des Belges. "Si Madame Simone Veil mérite une commémoration au vu de son action et de son rayonnement, ce 'dé-baptême' (sic.) aurait pour effet immédiat et visible de jeter aux oubliettes le Roi Chevalier, qui dans la posture qu'il a prise au cours de la Première Guerre mondiale, a œuvré à la fois pour la Belgique et pour la France", tranche Vincent Mertens de Wilmars. Loin du langage diplomatique habituel, l'ambassadeur affirme qu'effacer le nom d'Albert-1er pourrait "être interprété comme une manifestation inamicale à l'égard de la Belgique". Une action qui serait "lourde de signification" au moment où les deux pays s'apprêtent à commémorer l'ensemble le centenaire de la Grande Guerre. Entre inflexibilité et signes d'apaisement"Je trouve ça assez cocasse qu'un ambassadeur d'un pays étranger vienne s'immiscer dans les affaires de la commune", a rétorqué, ce lundi, Luc Bouard à France Bleu Loire Océan. Le maire yonnais reste cependant inflexible : "Bien évidemment, ça ne change rien à ma détermination, si ce n'est la renforcer même". S'il précise que ce changement de nom se fera "à l'issue de la cérémonie du 11 novembre 2018", une plaque au nom de Simone Veil sera dévoilée après la commémoration. Appelé également le Jardin du Souvenir, le square Albert 1er reste un lieu dédié "à ceux qui sont tombés pour la Patrie" lors des Premières et Seconde Guerres mondiales, ainsi que lors de la guerre d'Indochine. Point de rassemblement lors de commémorations en Vendée, un mur d'hommage trône au bout de l'allée principale. Le maire a proposé, sur sa page Facebook, de renommer l'actuel boulevard des Belges en "boulevard Albert-1er". Un premier signe d'apaisement. De là à craindre une brouille diplomatique avec la Belgique ? "On ne sait jamais avec nos amis belges, s'il faut en rire ou faire autre chose", conclut-il lors de son intervention sur France Bleu. | En réponse à la volonté du maire de la Roche-sur-Yon de rebaptiser le square Albert-1er en "esplanade Simone Veil", l'ambassadeur de Belgique en France a fait part de sa colère dans un courrier. Une lettre qui n'a pas manqué de faire réagir Luc Bouard, comme l'annonce France Bleu. |
orangesum-895 | Suivant lentement un Christ en croix posé sur le toit de la voiture ouvrant cette procession originale, il a ainsi pu "aller à la rencontre des gens tout en respectant les règles" de distanciation sociale en vigueur à cause de la pandémie de coronavirus."J'ai ressenti le besoin de dire aux gens qu'ils ne sont pas seuls et qu'ils n'ont pas été abandonnés, en leur amenant des paroles de réconfort et de foi", a expliqué à l'AFP ce curé de 48 ans en charge de deux paroisses de la commune de Oeiras, située à l'ouest de la capitale portugaise. Pour y parvenir, il a emprunté à ses paroissiens la petite décapotable, un micro et l'enceinte amplifiant sa voix et la musique liturgique."Bien que le temple soit fermé, l'Eglise reste vivante", s'est réjouit le prélat, qui tient son nom de famille d'un grand-père britannique. Les quelque 10 millions d'habitants que compte le Portugal sont soumis depuis la mi-mars à une série mesures de confinement qui ont été renforcées pendant la période de Pâques, afin d'éviter les traditionnelles réunions de famille et tout déplacement inutile. Le cardinal-patriarche de Lisbonne, Mgr Manuel Clemente, avait salué jeudi la "créativité pastorale" démontrée par les curés pour faire vivre la fête pascale à leurs fidèles confinés. Le plus haut prélat de l'Eglise catholique portugaise a lui-même officié dans une cathédrale vide et, comme dans de nombreux pays chrétiens, les célébrations ont été retransmises en direct par internet. Pour ses paroissiens de Oeiras, le père Nuno Westwood a commencé ces derniers temps à retransmettre lui-aussi ses messes en direct sur les réseaux sociaux."Les jours de semaine, je compte parfois plus de 200 personnes connectées sur Facebook, alors qu'elles étaient entre 50 et 100 à venir à l'Eglise avant l'épidémie", assure-t-il. Selon un bilan publié dimanche, le Portugal a dépassé la barre des 500 décès par Covid-19 et comptait plus de 16.500 cas officiellement déclarés. | Debout dans une petite Smart décapotable blanche, masque chirurgical sur le visage, le père Nuno Westwood a parcouru ce dimanche de Pâques les rues de ses paroisses de la banlieue de Lisbonne en priant dans un micro pour se faire entendre par les fidèles à leur fenêtre. |
orangesum-896 | C'est l'une des premières conséquences du Brexit : depuis le 1er février, les pêcheurs français ne peuvent plus se rendre dans les eaux de l'île anglo-normande de Guernesey. Les autorités de l'île y ont "temporairement suspendu" l'accès, a annoncé le ministère français de l'Agriculture et de la Pêche. "Pour le cas particulier des eaux de Guernesey, les accès des pêcheurs français aux 6-12 milles sont fondés sur la Convention de Londres, qui expire aussi le 31 janvier à minuit, à la suite de la dénonciation du Royaume-Uni", a expliqué le ministère dans un communiqué. Une situation délicate pour une partie des pêcheurs bretons et normands qui travaillent essentiellement dans ces eaux. Dimitri Rogoff, président du Comité des pêches de Normandie, s'est inquiété de la situation sur franceinfo. "Nous avons 44 bateaux qui sont privés d'un accès à la ceinture de Guernesey, c'est-à-dire à la zone qui se trouve au large de Guernesey, dans laquelle ils ont l'habitude d'aller", a-t-il expliqué. "Ce sont des bateaux de taille modeste, des entreprises familiales, ils sont riverains de la Manche et ils travaillent dans la Manche, ils n'iront pas ailleurs", a-t-il poursuivi. "On a des bateaux qui font 20% de leur chiffre d'affaires sur ces zones-là. Ce sont donc des flottilles qui vont être obligées d'aller pêcher ailleurs sauf que la Manche, c'est un petit espace, et quand on va pêcher ailleurs, on retombe sur d'autres pêcheurs, et cela crée un déséquilibre. Cela crée des concurrences sur une ressource qu'on a du mal à gérer. C'est délicat. Ce sont des zones très petites. On n'est pas dans l'océan. On ne peut pas se reporter ailleurs", a-t-il ajouté. Pour avoir de nouveau accès aux eaux de Guernesey, les pêcheurs devront désormais demander une autorisation individuelle. "Les autorités de Guernesey ont décidé ce (vendredi) soir de l'instauration d'un régime d'autorisation individuelle. La procédure pour solliciter ces autorisations doit être mise en place la semaine prochaine", a indiqué le ministère qui précise que "pendant cette période, l'accès des navires français aux eaux de Guernesey est temporairement suspendu". Les autorités de Guernesey se sont engagées à rendre "le plus court possible le délai de délivrance de ces autorisations", affirme le ministère. Une solution qui ne satisfait pas la députée de la Manche Sonia Krimi qui a dénoncé "une décision précipitée et irrespectueuses de l'amitié entre nos deux pays", estimant que cette "décision politique entraîne un risque inconsidéré pour notre filière". Le ministère de l'Agriculture et de la Pêche, qui assure "rester en contact avec la Commission européenne, les autorités britanniques et le baillage de Guernesey", a rappelé que "l'accord de sortie qui vient d'être conclu avec le Royaume-Uni instaure une période de transition jusqu'au 31 décembre 2020, pendant laquelle l'accès aux eaux du Royaume-Uni est préservé", le temps de trouver un compromis entre l'UE et le Royaume-Uni sur la pêche. Les pêcheurs de huit États membres de l'UE sont fortement dépendants des eaux britanniques. Ces dernières représentent 30% du chiffre d'affaires des pêcheurs français. Les habitants des îles anglo-normandes, dont fait partie Guernesey, sont des citoyens britanniques. Si elles n'appartiennent pas au Royaume-Uni, ces îles ont avec lui des liens étroits. | Les pêcheurs français vont désormais devoir demander des autorisations individuelles dont les procédures seront définies prochainement. Cette décision inquiète les pêcheurs dont certains réalisent l'essentiel de leur travail dans les eaux de cette île anglo-normande. |
orangesum-897 | Pièce maîtresse de la vente organisée à Beverly Hills les 17 et 18 juillet, le costume de spationaute est estimé entre 200.000 et 300.000 dollars. Il est d'autant plus recherché que le réalisateur Stanley Kubrick est réputé avoir détruit la plupart des accessoires et costumes de "2001", considéré comme un chef d'oeuvre du genre, pour empêcher qu'ils soient utilisés dans d'autres films sans son autorisation. D'après Jason DeBord, responsable de la maison de ventes Julien's Auctions qui organise l'événement, la seule autre pièce majeure du film vendue aux enchères était la navette spatiale Aries 1B, qui transportait le Dr Heywood Floyd de la station spatiale jusqu'à la Lune. Elle avait été acquise par l'Académie des Oscars en 2015 pour 344.000 dollars. Le scaphandre mis sous le marteau en juillet a vraisemblablement servi lors d'une des scènes les plus emblématiques de "2001", lorsque le Dr. David Bowman (joué par Keir Dullea) détruit HAL 9000, ordinateur qui a développé une conscience et décide de tuer les astronautes pour pouvoir accomplir la mission pour laquelle on l'a programmé. Le costume avait déjà été vendu aux enchères en 1999 et est depuis lors resté dans une pièce à température contrôlée. "C'est un peu comme s'il avait disparu de la surface de la Terre", a déclaré à l'AFP M. DeBord."2001, l'Odyssée de l'espace" avait été sélectionné dans quatre catégories aux Oscars et l'avait emporté dans celle des effets spéciaux, grâce au réalisme avec lequel il représentait les voyages spatiaux. Parmi les 900 autres objets mis en vente par Julien's Auctions figurent notamment la commande de pilotage utilisée par Neil Armstrong lors du vol d'Apollo 11 vers la Lune, estimé entre 100.000 et 200.000 dollars, ainsi qu'un gant de scaphandre conçu sur-mesure pour Armstrong. Moins spatiale mais tout aussi spectaculaire, la fameuse voiture parlante utilisée pour la série télévisée "K 2000", une Pontiac Firebird Trans Am de 1982, est également au catalogue, estimée entre 100.000 et 200.000 dollars. Estimée entre 20.000 et 40.000 dollars, la cape rouge de Superman, portée par Christopher Reeves dans le film de 1978, devrait s'envoler à Beverly Hills le mois prochain. | Un rare scaphandre ayant servi sur le tournage de "2001, l'Odyssée de l'espace" lors d'une scène mythique de ce film culte de Stanley Kubrick va être prochainement vendu aux enchères. |
orangesum-898 | Alain Delon a d'ores et déjà choisi son camp en ce qui concerne le débat sur la fin de vie. Face à la polémique liée à l'affaire Vincent Lambert, la légende du cinéma français en a profité ce lundi 27 mai pour donner son avis sur la question. Lors d'un entretien avec l'hebdomadaire suisse L'Illustré de Lausanne, il affirme être partisan du droit de mourir avec dignité. Interrogé sur le sujet, Delon ne laisse pas de place au doute. Dans l'hypothèse où il se retrouverait gravement malade, il chercherait à mettre fin à ses souffrances. Pour cela, l'acteur ferait appel à Exit, une association helvétique à but non lucratif se battant pour les mêmes idées que lui. « C'est toi qui décides, personne d'autre »Désormais résident en Suisse, il s'y retrouve dans cette alternative. « Je trouve ça grandiose. Je suis totalement pour. Il y a un côté très propre, net. Tu es dans ta chambre avec les gens que tu veux, les amis que tu as choisis. Ce sont tes derniers moments mais c'est toi qui décides, personne d'autre », souligne-t-il à L'Illustré. « Par rapport à ce que l'on voit dans le monde, en France l'affaire Vincent Lambert.. Exit, c'est ton droit. On est d'accord ou pas, mais au moins on a le droit de le faire. »Président d'Exit entre 2000 et 2018, le docteur Jérôme Sobel confirme qu'il a autorisé « les suicides assistés d'environ 2000 personnes et les assume tous », rapporte Le Point. Cette pratique est légale en Suisse, à conditions de respecter certaines conditions. Il arrive même que certains hôpitaux encadrent les interventions. Fatigué mais pas malade, Alain Delon commence tout de même à anticiper une possible santé en difficulté. « J'ai déjà organisé avec mes avocats suisses pratiquement tout ce qui se passera le jour où je devrai partir. Je ne veux surtout pas que ce soit la curée », annonce-t-il à l'Illustré. Une confiance totale en sa filleLes relations dans la famille Delon restent assez tendues. Concernant ses fils Anthony et surtout Alain-Fabien, accusé d'avoir « fait pas mal de conneries », l'acteur ne les épargne pas. Leurs rêves de cinéma l'ont « assez fait chier. » Il ne leur fait pas autant confiance qu'à leur sœur. Sa fille Anouchka a déjà été désignée comme exécutrice testamentaire. D'ici là, elle supervise les travaux de l'appartement de son père à Genève. | En pleine affaire Vincent Lambert, Alain Delon s'est exprimé en faveur du droit à la mort dans la dignité, quitte à faire appel à une société suisse. |
orangesum-899 | Ils ont donc choisi Airbnb pour réserver leur logement sur place : une petite maison appartenant à Rex (pseudo du propriétaire sur le site). À leur arrivée, ce dernier les accueille et leur remet les clés, comme prévu, avant de les prévenir qu'il partait quelques jours à la montagne. Alors que le couple s'installe et commence à prendre ses marques, une visite inattendue va venir perturber leur séjour. "Alors qu'il prenait son petit-déjeuner sur la terrasse, à 7h30, mon conjoint entend un petit bruit. En levant la tête, il aperçoit un homme cagoulé, armé d'un fusil d'assaut braqué sur lui. Une dizaine d'hommes lourdement armés l'accompagnent. Ils sont à la recherche du propriétaire et perquisitionnent les lieux. Munis d'un bélier, les policiers d'élite catalans enfoncent quatre portes de pièces verrouillées dans la maison", raconte Anne-Sophie Guillonnet à Ouest-France. Le couple, rapidement innocenté, a pu tout de même profiter des lieux deux jours supplémentaires. C'est seulement à leur retour que le couple a appris la vérité. Le propriétaire de la villa, n'est autre qu'une "une figure connue, chef d'un réseau néonazi catalan". Ce dernier a d'ailleurs été condamné à plusieurs reprises à des peines de prison ferme pour apologie de l'Holocauste. Anne-Sophie Guillonnet a quant à elle contacté Airbnb pour leur faire part de sa mésaventure et demander "un geste pour le préjudice moral subi". "Je trouve incroyable qu'un site international aussi connu ne fasse pas un minimum d'enquête sur les propriétaires loueurs en vérifiant notamment leur casier judiciaire. Ils m'ont répondu que le délai de réclamation de 24 heures était dépassé", déplore-t-elle. En revanche, l'annonce de location pour la villa de Rex a évidemment été retirée du site. Et le propriétaire néonazi, pour sa part, est retourné derrière les barreaux. | Un couple de Français, qui louait une petite villa à Vilalba Sasserra via Airbnb, a eu la mauvaise surprise de voir débarquer la police. La raison ? Le propriétaire était un chef néonazi catalan, rapporte ce jeudi Ouest-France. Anne-Sophie Guillonnet et son compagnon, originaire de Saint-Nazaire, avaient décidé de s'offrir quelques jours de vacances dans un village situé à une soixantaine de kilomètres de Barcelone. |
orangesum-900 | "Tehuantin totoca Los Cogelones" (nous sommes les Cogelones), lance à pleine voix Victor Hugo, le chanteur de 31 ans, lors d'une répétition dans la commune de Nezahualcóyotl, dans la périphérie de Mexico. Il chante en nahuatl, la langue des ses ancêtres, la plus pratiquée des 68 langues amérindiennes du Mexique. Outre le mélange de l'espagnol et du nahuatl dans les textes, les cinq frères ont intégré des instruments traditionnels précolombiens tels que la conque ou le huéhuetl, un tambour de bois et de caoutchouc sur lequel on tape avec des baguettes. "Zan tonallo quetzalli papachihuihui (cette belle journée sera rassasiée)", entonne avec rage le chanteur, la tête ceinte d'un ruban et les jambes couvertes d'un pagne."En 2012 nous avons commencé à intégrer des prières comme le faisaient nos grands-parents aztèques et nous avons ajouté des instruments précolombiens pour créer quelque chose qui mélange notre présent et notre passé autochtone", explique à l'AFP Marco, le batteur, 33 ans. Victor Hugo, Marco et Alberto s'attachent à diffuser la langue nahuatl parmi leurs élèves de musique dans l'école du quartier. "On aime partager la musique, partager cette partie de la culture parce que c'est notre héritage", souligne Alberto. Le groupe a été créé en 2009 à Nezahualcóyotl, dont le nom rend hommage à un poète-roi préhispanique. Les cinq frères sont arrivés au punk par un oncle qui leur a aussi fait renouer avec le nahuatl. L'épidémie de coronavirus les a forcés à retarder la présentation de leur premier album, intitulé "Hijos del Sol" (Les fils du soleil) et prêt depuis juillet. Un des concerts les plus marquants du groupe a eu lieu fin 2019 lors d'un festival organisé en plein centre de la capitale, où ils ont interprété "500 años" (500 ans), un morceau qui dénonce la discrimination et le racisme. Les Cogelones appartiennent ainsi à cette vague de groupes mexicains qui se consacrent depuis plusieurs décennies à préserver les cultures autochtones à travers le rock, le métal ou le blues. Cela "permet aux jeunes de vivre leurs origines depuis un contexte actuel", souligne l'historien et musicien José Luis Paredes. Dans leur quatier marqué par la délinquance, la violence et l'absence de services de base, la vie est un exercice quotidien de résistance estiment les frères Sandoval et c'est ce qu'ils veulent transmettre dans leur musique. Dans le quartier "les gens vivent en résistant, tout le temps (...) c'est un lieu qui se construit à partir de l'adversité", achève Victor Hugo. | Une décharge de guitares et de batterie se mêle au doux son d'une conque: voici le punk amérindien des frères Sandoval qui chantent en langue indigène pour "résister" face au racisme et à l'adversité. |