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orangesum-701
Conséquence du réchauffement climatique ou de l'épidémie de coronavirus ? Le très recherché guépard saharien est réapparu ces derniers jours dans le parc naturel de l'Ahaggar (Tamanrasset), raconte France 24. Le félin, qui est un de ceux les plus menacés d'extinction, n'avait plus donné signe de vie depuis dix ans. C'est le directeur du projet des parcs Culturels Algériens (PPCA) qui a donné la nouvelle en expliquant le dispositif mis en oeuvre pour observer les espèces en voie d'extinction classées par l'Union internationale pour la conservation de la nature. "Une cinquantaine d'agents de l'Onpca et différents spécialistes [les ont observé] pendant 120 jours, et 40 caméras fonctionnant en continu générant ainsi une nouvelle banque de données de plus de 230 000 photos qui sont à l'étude", a indiqué Hamoud Amerzagh. En faisant son point par visioconférence, il a ajouté que ces missions de recherches, déjà effectuées en 2017 et 2019 et donc en mars dernier, obéissaient à "un protocole scientifique impliquant les habitants de l'aire géographique du parc ainsi que leurs connaissances et savoir-faire" 200 spécimens dans le monde Le représentant du PNUD (Programme des Nations Unies pour le développement) a félicité l'Algérie pour cette avancée et assuré du soutien de l'ONU "pour une meilleure préservation de la biodiversité dans les parcs naturels algériens", révèle Algérie Eco. Car dans le monde, il ne resterait aujourd'hui plus que 200 guépards sahariens, appelé aussi Acinonyx jubatus hecki ou encore Amayas. Un maigre chiffre, à l'image de la population de guépards africains qui ne s'élève aujourd'hui plus qu'à 7 100 spécimens évoluant dans leur habitat naturel dans le monde. Le guépard saharien possède un certain nombre de caractéristiques qui s'apparentent aux chiens, à commencer par ses pattes. Mais sa morphologie diffère de ses congénères africains puisque le guépard saharien est plus trapu et mesure 65 centimètres de hauteur et 1m70 de longueur. De pelage beige clair avec des tâches ocres (et non noir), il pèse environ 45 kg.
Le guépard saharien avait disparu depuis plus de dix ans selon France 24. Des scientifiques l'ont vu réapparaître dans le parc naturel de l'Ahaggar.
orangesum-702
Le groupe d'extrême droite du Parlement européen, actuellement nommé "Europe des nations et des libertés" (ENL), devient "Identité et démocratie" et comptera 73 eurodéputés, dont les membres de La Ligue de Matteo Salvini et du Rassemblent national (RN) de Marine Le Pen. "Identité et Démocratie (ID) sera pendant ces 5 années le nom de notre groupe au Parlement Européen, au sein duquel siégeront désormais les 22 députés (puis 23 après le Brexit) français" du Rassemblement national, a annoncé mercredi 12 juin sur Twitter le nouvel eurodéputé RN Thierry Mariani, élu fin mai. Il a précisé que le groupe comptera 73 membres issus de 9 pays, sans toutefois donner de détails sur les délégations nationales qui le composeront au sein du Parlement européen, dont la session constitutive est prévue le 2 juillet. La présidence du groupe sera tenue par l'Italien Marco Zanni, ancien élu du Mouvement Cinq Étoiles qui avait rejoint l'ENL début 2017, a encore indiqué l'ex-ministre UMP. Pas de "super groupe"Marine Le Pen, venue en personne discuter à Bruxelles, visait la constitution d'un "super groupe". Fin mai, alors que les tractations étaient encore en cours sur sa composition, elle avait indiqué qu'il comptait déjà 77 membres et qu'elle espérait "pouvoir monter considérablement ce nombre". Les populistes ont progressé de 20% par rapport à 2014 et ont désormais 175 sièges. "C'est vrai qu'on aurait pu espérer mieux, mais on est beaucoup plus gros qu'avant", défend un eurodéputé RN auprès d'Europe 1. Le groupe parlementaire double en effet sa taille par rapport à ses effectifs dans le Parlement sortant, où l'ENL compte 36 membres issus de 8 pays. Outre les élus du RN, le groupe peut compter sur les 28 élus de La Ligue, mais aussi les membres du Vlaams Belang belge ou du FPÖ autrichien. Mais ils n'ont pas réussi à attirer dans leurs rangs les 29 élus du Parti du Brexit de Nigel Farage. "C'est d'une bêtise. Il préfère rester chez lui, avec son petit groupe à lui", a déploré auprès du Parisien le Belge Gerolf Annemans, président du Mouvement Europe des nations et des libertés (MENL). Jordan Bardella (RN) : "Nous étions le 8e groupe, nous sommes aujourd'hui le 4e groupe au Parlement européen"par BFMTVLe groupe "Identité et démocratie" a également échoué à convaincre le parti polonais Droit et Justice (PiS). Son dirigeant, Jaroslaw Kaczynski, a reconnu avoir un "problème" avec Matteo Salvini. "Il veut créer un nouveau groupe avec des formations que nous ne pouvons accepter", a-t-il dit, citant explicitement le RN et le mouvement allemand Alternative für Deutschland (AfD), dont il n'apprécie pas la russophilie.
Fin mai, Marine Le Pen avait expliqué qu'elle espérait "pouvoir considérablement augmenter" le nombre de membres du groupe d'extrême-droite au Parlement européen. Le groupe "Identité et démocratie" ne compte finalement que 73 eurodéputés.
orangesum-703
Cette manifestation s'est tenue malgré un premier assouplissement des restrictions déjà effectif ou prévu à partir du 22 mai dans 49 des 67 comtés de cet Etat. Elle a réuni beaucoup moins de monde que lors d'un premier rassemblement le 20 avril, selon un photographe de l'AFP. Beaucoup de slogans ce vendredi étaient les mêmes que lors de la manifestation d'avril, dénonçant des restrictions d'activités jugées excessives imposées par le gouverneur démocrate Tom Wolf et son équipe. Parmi les manifestants - qui pour la plupart ne portaient pas de masque ni ne respectaient la distanciation sociale - beaucoup de partisans de Donald Trump, brandissant des drapeaux américains et d'autres appelant à sa réélection lors de la présidentielle de novembre prochain, ou scandant parfois "USA, USA, USA!"Le slogan "Selfish and Proud" ("Égoïste et fier") revenait sur de nombreuses pancartes. Dans un débat sur le confinement très politisé aux Etats-Unis, les personnes qui ne portent pas de masque sont régulièrement qualifiées d'"égoïstes". La Pennsylvanie a été moins touchée par la pandémie que les Etats voisins de New York et du New Jersey, avec plus de 60.000 cas recensés du coronavirus, et plus de 4.300 morts, selon les données de l'Etat. Les manifestations anti-confinement se sont multipliées aux Etats-Unis depuis un mois, notamment dans les Etats les plus disputés pour la présidentielle, encouragées par le président Donald Trump qui souhaite relancer l'économie rapidement. La Pennsylvanie fait partie de ces Etats, comme le Michigan et le Wisconsin. Dans ce dernier Etat, la Cour suprême, saisie par des élus républicains, a annulé mercredi la prolongation du confinement décidée par l'administration du gouverneur démocrate Tony Evers.
Quelques centaines de personnes ont manifesté vendredi contre les mesures de confinement en Pennsylvanie, lors d'un rassemblement à Harrisburg, capitale de l'Etat, ont constaté des journalistes de l'AFP.
orangesum-704
A Paris, près de 200 personnes, parmi lesquelles des soignants en blouse blanche, se sont réunies devant l'hôpital Robert-Debré au son de sifflets et de casseroles, autour d'une large banderole "La santé ça ne se négocie pas". Plusieurs militantes en tenue de "Rosie la Riveteuse", symbole féministe inspiré des ouvrières faisant tourner les usines américaines pendant la Seconde Guerre mondiale, se sont jointes aux manifestants, en entonnant une chanson "Premières de corvée"."Les hospitalières? Mais elles sont crevées! Elles n'en peuvent plus!", a expliqué Youlie Yamamoto, animatrice du collectif "A cause de Macron". La crise sanitaire, "ça a été un enfer pour elles et on leur donne quoi? Une médaille. C'est pas acceptable". Il y a des métiers "de plus en plus précaires à l'hôpital", a abondé Aurélie Trouvé, Porte-parole d'Attac. C'est "ce qui fait que ces soignantes n'arrivent plus, n'ont pas les moyens d'assurer la santé de tous et toutes, en tout cas de moins en moins". D'autres rassemblements ont lieu à Paris, notamment devant l'hôpital Saint-Louis et devant l'hôpital Tenon, où plusieurs dizaines de manifestants ont demandé à ce que "les soignants travaillent dans de bonnes conditions". Ces rassemblements, organisés dans le cadre de l'opération #jediscolère, surviennent à cinq jours d'une vaste journée de mobilisation, organisée par une coalition de syndicats et de collectifs hospitaliers, dont la CGT, FO, Sud et l'Unsa."La population et les professionnels exigent des changements dans la politique de santé instaurée par le gouvernement Macron (...) Nous ne nous contenterons plus de belles promesses", ont prévenu jeudi dans un communiqué ces syndicats, disant vouloir faire pression sur le "Ségur de la santé". Lancée le 25 mai, cette vaste concertation doit déboucher d'ici la mi-juillet sur des propositions concrètes pour améliorer le quotidien des soignants. Mais plusieurs syndicats se sont inquiétés ces derniers jours de la façon dont sont conduites les discussions.
De nouveaux rassemblements ont eu lieu jeudi devant des hôpitaux pour réclamer plus de moyens pour les soignants, à cinq jours d'une "journée d'action nationale" destinée à établir un rapport de force avec le gouvernement, en plein "Ségur de la santé".
orangesum-705
Depuis la débâcle du PS à l'élection présidentielle, Bernard Cazeneuve est resté discret, et s'est même mis en retrait de la vie politique. Il est redevenu avocat au sein du cabinet parisien August Debouzy. Mais depuis plusieurs semaines, l'ancien Premier ministre s'impose peu à peu comme le candidat idéal pour relancer la gauche, alors que François Hollande semble perdre ses soutiens. "La seule personne en capacité, c'est Bernard Cazeneuve (...) François Hollande lui-même en est conscient", a notamment souligné Michel Sapin, fidèle de l'ancien président de la République, au Figaro vendredi. "Bernard Cazeneuve, il sait qu'il peut être un recours pour la gauche, une figure majeure, un homme d'Etat. Il n'est pas marqué de la même façon que d'autres" par le quinquennat de François Hollande, assure également le patron du PS Olivier Faure auprès de l'AFP. Bernard Cazeneuve pourrait-il être celui qui reconstruira la gauche ? par BFMTVL'ex-ministre de l'Intérieur consulte, reçoit tous les élus qui le demandent et multiplie les prises de parole comme autant de "cartes postales", souligne l'agence de presse. Son tweet appelant au rassemblement de la gauche posté au soir des élections européennes après le nouveau score décevant de la liste Place publique/PS a relancé le débat : Bernard Cazeneuve prépare-t-il le terrain pour la présidentielle de 2022 ?"Quand j'entends dire que je serais en train de créer je ne sais quel microparti, mouvement, club, confédération, d'organiser des financements ou des investitures pour les municipales je suis effaré et amusé. Il n'y a rien de tout cela. Si j'ai quelque chose à faire, c'est contribuer - à ma juste place - à la reconstruction d'une force de gauche humaniste, sociale, écologiste et européenne", temporise dans les colonnes du Journal du dimanche ce 23 juin l'ex-élu de la Manche."La gauche a besoin d'un travail de fond"S'il "observe sans déplaisir l'intérêt qu'il suscite", dixit le JDD, il assure "qu'il n'est pas en train de préparer une candidature". "Je n'ai pas d'obsession présidentielle, pas même le besoin vital de la politique. Je suis totalement libre, c'est ma force. Je ne suis animé que par le désir d'être utile", explique-t-il, affirmant qu'il "n'y a aucune accélération". Il estime par ailleurs que "la gauche a besoin d'un travail de fond" et se dit "sceptique sur la capacité des appareils à l'accomplir." "Pendant qu'ils se parlent entre eux pour négocier des accords qui ne débouchent jamais sur rien, ils ne parlent plus aux Français, déplore-t-il. Or, le rassemblement auquel j'aspire viendra du cœur du pays. Il faut exprimer nos convictions, aller dans les territoires pour les faire partager au plus grand nombre de citoyens, qui attendent ce moment.""Des désaccords politiques" avec MacronDans les colonnes du JDD, Bernard Cazeneuve commenter par ailleurs l'action de son ancien collègue Emmanuel Macron. Il assure n'avoir "aucune animosité personnelle envers lui", mais des "désaccords politiques, c'est infiniment plus important". Il est notamment "inquiet des orientations principales de la politique d'Emmanuel Macron : l'injustice fiscale, le dédain des corps intermédiaires, la préoccupation excessive de soi qui laisse si peu de place aux intérêts du pays."
Alors que certains de ses proches vont jusqu'à parler d'un retour, l'ancien Premier ministre met les choses au point dans Le Journal du Dimanche ce 23 juin. "Je n'ai pas d'obsession présidentielle", assure-t-il, tout en reconnaissant l'intérêt qu'il suscite.
orangesum-706
C'est un petit événement à l'échelle politique mais Dominique Strauss-Kahn est sorti de son silence par la voie de l'écriture. L'ex-patron du FMI a choisi de publier une tribune d'une trentaine de pages dans la revue Politique internationale pour s'exprimer sur la crise qui vient. Cette tribune intitulée "l'être, l'avoir et le pouvoir dans la crise" n'a pas laissé les membres de la majorité insensibles. Les louanges ne se sont pas faits attendre comme le révèle le Parisien : "Cela fait du bien de retrouver des lectures de haut vol" abonde un cadre de La République en Marche (LREM) alors qu'un député de la majorité s'enthousiasme : "On ne peut pas trop le dire, parce qu'il est démonétisé par l'affaire du Sofitel et ses conseils à des autocrates, mais il est quand même au-dessus du lot."Quant au président de la République, toujours selon le Parisien, il a lu cette tribune et l'a trouvée pertinente. Mais reste à savoir s'il a eu Dominique Strauss-Kahn en ligne directe ? A ce propos, un proche de l'exécutif explique : "Il y a tellement de strauss-kahniens autour de lui, que s'il n'a pas échangé avec lui, c'est tout comme". Trois cadres de LREM en ligne directeMais, même si le président n'a pas eu l'ancien patron du FMI au téléphone, d'autres dans la majorité présidentielle ont sauté le pas pour le joindre. Richard Ferrand, le président de l'Assemblée Nationale, est dithyrambique en privé expliquant que ce texte est ce qu'il a lu "de plus intelligent" sur la crise actuelle et n'a pas manqué de décrocher son téléphone pour le faire savoir au principal intéressé. De son côté, Bruno Le Maire, l'actuel ministre de l'Economie a également décroché le combiné pour joindre son lointain prédécesseur à Bercy le vendredi 10 avril. "Le ministre a beaucoup apprécié cette note, cela rejoint beaucoup de ses intuitions. Ce qui était très intéressant pour lui, c'est tout le volet international" abonde un de ses proches. Enfin, Stanislas Guerini, le patron de LREM, strauss-kahnien à ses origines politiques a pu faire part de son accord à DSK en estimant que cette crise à venir est "d'une grande ampleur" et pourtant "largement sous-estimée" alors qu'elle va toucher de par son caractère inédit l'offre et la demande.
Auteur d'une tribune sur les conséquences de la crise, "DSK" a pu échanger avec trois piliers de LREM. Le Parisien révèle que Richard Ferrand, Bruno Le Maire et Stanislas Guerini ont eu en ligne directement l'ancien patron du FMI.
orangesum-707
Pour la 33ème journée de grève contre la réforme des retraites, la SNCF annonce, au travers de sa porte-parole Agnès Ogier, "une amélioration significative" du trafic lundi 6 janvier. Pour preuve : 8 TGV sur 10 circuleront. Les usagers pourront également compter sur 1 Transilien sur 2, 2 TER sur 3, 1 Intercités sur 3 et 8 Ouigo sur 10. "Certaines lignes qui étaient fermées depuis le 5 décembre seront rouvertes demain", a-t-elle annoncé dimanche 5 janvier sur BFMTV. La porte-parole invite néanmoins les usagers à vérifier que leur train circule bien avant de se rendre en gare. Si l'amélioration est générale, le trafic variera selon les régions. Par exemple, 98% des trains seront garantis sur l'axe Nord, avec notamment un trafic normal sur Paris - Lille. Quelque 87% des trains sont également confirmés sur l'axe Atlantique avec notamment 9 trains sur 10 sur la ligne Paris-Bordeaux et 8 trains sur 10 entre Paris et Nantes. Sur l'axe Est, 84 % des trains sont annoncés sur l'axe Est avec 9 trains sur 10 pour Paris - Strasbourg. La circulation sera moindre sur l'axe Sud-Est où 78% des trains circuleront. Le trafic Lyon - Paris et Marseille - Paris sera cependant quasi normal. Lundi 6 janvier, 3 800 trains devraient circuler, soit 50% de plus que la semaine dernière. En Île-de-France, les usagers pourront compter sur 1 RER A et 1 RER B sur 2 en moyenne aux heures de pointe. Du côté de la RATP, une légère amélioration n'empêchera pas le trafic de rester très perturbé. S'il sera normal sur les lignes 1 et 14 (avec des risques de saturation), les trams 1, 2, 5, 7 et 8, il restera très perturbé sur les autres lignes. Les bus, quant à eux, rouleront tout au long de la journée. Il y en aura en moyenne 3 sur 4, comme les Orlybus.
Selon Agnès Ogier, la porte-parole de la SNCF, interrogée par BFMTV, le lundi 6 janvier connaîtra "une amélioration significative" du trafic ferroviaire. En revanche, le trafic sera encore très perturbé sur le réseau RATP en dépit d'une petite amélioration.
orangesum-708
"Hey t'es mignonne. Tu voudrais pas prendre une chambre d'hôtel?" Depuis un an, la nouvelle loi contre le harcèlement sexiste dans la rue ou les transports a donné lieu à plus de 700 contraventions. C'est l'une des dispositions de la loi Schiappa sur les violences sexistes et sexuelles, entrée en vigueur début août 2018. Elle pénalise les "propos ou comportements à connotation sexuelle ou sexiste", lorsqu'ils sont "dégradants, humiliants, intimidants, hostiles ou offensants". Des faits passibles de 90 euros d'amende, voire de 1500 euros en cas de circonstance aggravante (lorsque la victime a moins de 15 ans, notamment). En un an, 713 contraventions pour "outrage sexiste" ont ainsi été dressées par les forces de l'ordre sur l'ensemble du territoire, la grande majorité en flagrant délit, selon le cabinet de la secrétaire d'Etat chargée de l'égalité femmes/hommes, Marlène Schiappa."Il n'est plus permis et ne doit plus être toléré d'invectiver, de suivre, d'humilier les femmes en les harcelant dans la rue, les transports ou l'espace public!", a commenté Mme Schiappa, en saluant des "résultats encourageants". Pour les associations féministes, qui alertent depuis des années sur l'ampleur du phénomène et ses conséquences sur les victimes, cette loi a certes constitué une avancée, au moins symbolique. Mais certaines militantes estiment que son impact réel est marginal, et réclament une véritable politique de "prévention"."Il ne faudrait pas que le chiffre des verbalisations devienne le chiffre officiel servant à quantifier le phénomène", beaucoup plus répandu que ne pourraient le laisser supposer les 713 amendes recensées, estime la militante marseillaise Anaïs Bourdet. Les GG veulent savoir : Pourquoi les femmes ne s'engagent-elles pas davantage en politique ? – 29/07par RMCMenaces de viol, agressions verbales, commentaires dégradants et injurieux: pendant 7 ans, sur son site participatif "Paye ta shnek", elle a recueilli quelque 15000 témoignages de femmes victimes. Amère de constater que le harcèlement et les agressions verbales "sont toujours aussi fréquents", et n'arrivant plus à "digérer toute cette violence", elle a annoncé en juin qu'elle arrêtait son blog."Personne n'est intervenu"Pour elle, la loi Schiappa relève de la "communication" gouvernementale, notamment parce que la nécessité de faire constater les faits en flagrant délit la rend peu applicable: "même si les harceleurs ne sont pas très intelligents, ils ne vont pas agir devant un agent de police!" Surtout, "il faut se pencher sur l'origine du problème, en mettant l'accent sur la prévention, pour changer les mentalités dès la maternelle. Sinon, c'est un pansement sur une plaie béante". Un constat partagé par l'association "Stop au harcèlement de rue", créée en 2014 - bien avant la déferlante "#MeToo". Les quelque 700 amendes infligées depuis un an montrent que "l'impunité n'est pas totale, et c'est tant mieux", mais ce chiffre est "très éloigné de la réalité, car les femmes qui se font harceler, c'est tous les jours", relève Julie Peigné, l'un des militantes. En outre, les femmes qui souhaitent porter plainte sont souvent mal reçues par la police, selon elle: "on leur demande si elles avaient bu ou comment elles étaient habillées, ou bien on leur dit que ce n'est pas grave, qu'elles vont s'en remettre". Autre phénomène contre lequel la loi ne peut rien: sur "Paye ta shnek", beaucoup de victimes regrettent que personne ne soit intervenu pour les défendre lorsqu'elles ont été agressées ou dénigrées en public. C'est en partie pour pallier ce manque que d'autres militants ont imaginé une application sur Smartphone, baptisée "HandsAway" (littéralement: "bas les pattes!"). Lancée en octobre 2016, elle compte 40 000 utilisateurs inscrits. Lorsqu'une femme est importunée, elle peut y déclencher une alerte géolocalisée: les utilisatrices à proximité sont ainsi averties de la présence d'un harceleur, et celle qui a déclenché l'alerte reçoit des messages de soutien des autres utilisateurs - y compris des hommes - qui peuvent l'aiguiller vers une structure d'accueil ou un commissariat. Les alertes sont aussi parfois déclenchées par des hommes, lorsqu'ils sont témoins d'un harcèlement, souligne Lucile Dupuy, de "HandsAway". Dans une telle situation, "beaucoup d'hommes sont désemparés, ils ne savent pas comment réagir".
713 contraventions ont été prises dans la rue ou les transports. Une "avancée", mais dont certaines associations féministes dénoncent les limites.
orangesum-709
Protestant contre la réforme ferroviaire, des cheminots ont envahi le siège de la SNCF mardi 5 juin, a rapporté le Huffington Post. Le même jour, les sénateurs ont adopté en première lecture le projet de loi qu'ils avaient modifié pour donner des gages aux syndicats. Après avoir forcé une porte, les cheminots ont pénétré dans les locaux de la SNCF, au chant de "Cheminots en colère, on va pas se laisser faire", peut-on voir dans une vidéo postée sur Twitter. Appelant le PDG du groupe, Guillaume Pepy à les rejoindre, ils ont défilé dans les salles du siège, avant de monter sur le toit et d'y allumer des fumigènes.À l'origine du mouvement social, la réforme ferroviaire a passé une nouvelle étape avec l'adoption par les sénateurs d'un texte amendé pour donner des gages aux syndicats. Il fera l'objet, lundi, d'une commission mixte paritaire (CMP) chargée de trouver un texte commun entre députés et sénateurs. Les grands principes du projet gouvernemental, adopté mi-avril à l'Assemblée en première lecture, sont conservés : ouverture à la concurrence du transport de voyageurs, transformation de la SNCF en société anonyme à capitaux publics et fin des recrutements au statut de cheminot. Au cours des débats, les sénateurs ont voulu graver dans le marbre le principe de l'incessibilité de la SNCF, préserver les dessertes TGV utiles à l'aménagement du territoire. Mais pour la CGT, rien ne change. "Le vote n'est ni une surprise ni un tournant, ça c'est la propagande du gouvernement, on avait établi un calendrier (de jours de grève ndlr) au-delà du processus parlementaire, les grévistes continueront la grève", a dit le secrétaire général de la CGT cheminots, Laurent Brun sur BFMTV. La prochaine séquence de deux jours de grève, la 14e depuis début avril, commence mercredi soir. SNCF: si ce qui a été voté au Sénat est confirmé par la commission mixte paritaire, la CFDT quittera la grève (Laurent Berger)par BFMTVCependant, le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger a déclaré vendredi sur BFMTV que son syndicat quittera le mouvement "si ce qui a été voté par le Sénat (dans la nuit de jeudi à vendredi, ndlr) est confirmé". Interrogé par Jean-Jacques Bourdin, qui lui demandait : "si tout ce qui a été voté au Sénat est confirmé par la commission mixte paritaire, vous quittez la grève", Laurent Berger a répondu : "plus une ou deux demandes que nous avons faites, oui". Expliquant sa satisfaction après les avancées obtenues auprès des sénateurs, il a cependant tenu à rappeler que "la responsabilité (de la grève, ndlr), ça a été la façon dont ont été lancées les choses. Depuis, nous n'avons de cesse de renouer la discussion, même si, sur la philosophie globale de la loi, nous restons en interrogation et en opposition."
Les sénateurs ont adopté mardi 5 juin en première lecture le projet de loi qui réforme le secteur ferroviaire, en donnant des gages aux réformistes, menaçant l'unité syndicale.
orangesum-710
"Nous ne recevons plus d'argent", se lamente Damaris Majano de la bourgade de San Isidro, à quelque 70 km au nord-est de San Salvador. Dans son quartier parsemé de baraques en tôle et en torchis, Damaris Majano, une petite jeune femme de 25 ans au teint cuivré, doit recourir à l'aide alimentaire distribuée par la municipalité. Son père, émigré aux Etats-Unis s'est retrouvé au chômage lorsqu'a fermé l'entreprise de distribution de fleurs pour laquelle il travaillait à Miami. A San Isidro, "les gens sont dans le besoin", constate la jeune femme. Depuis 1980, 60% de la population de ce gros bourg de 15.000 habitants a émigré pour chercher une vie meilleure, fuyant la misère, la violence et la guerre civile. De janvier à avril, le Salvador a reçu plus de 1,6 milliard de dollars des émigrés, mais ce chiffre est en baisse de 9,8% par rapport à la même période de 2019. La chute a même été de 40% en avril, au début de la pandémie sur le continent américain, selon un rapport de la Banque centrale du Salvador. Pour toute l'année 2019, ce sont plus de 5,6 milliards de dollars qui ont afflué au Salvador, en hausse de 4,8% sur l'année antérieure. Un volume correspondant à 16% du PIB du pays.- Explosion sociale -Dans le village de Potrero Cubias, près de San Isidro, Antonio Iraheta, un paysan de 64 ans, explique à l'AFP que les envois d'argent de ses quatre fils émigrés aux Etats-Unis ont diminué de moitié car ils ont perdu leur travail. Devant son modeste logement en tôle, Elsy Gonzalez reçoit un appel de son mari, Emérito Bonilla, depuis l'Etat du Maryland, aux Etats-Unis. "Sans travail, tout est plus difficile, on ne peut pas aider, on ne peut pas envoyer d'argent, rien", explique-t-il à sa femme, restée au pays avec le reste de la famille."Mes administrés sont frappés" par le tarissement de l'argent des émigrés, reconnaît Ernesto Romero, le maire de San Isidro, qui organise des distributions de vivres aux habitants. Ceux-ci souffrent en outre de la perte de leurs récoltes en raison du récent passage de la tempête Amanda, qui a fait plus de 30 morts au Salvador. Réduits à la disette, des centaines de Salvadoriens agitent des chiffons blancs sur le bord des routes pour demander de la nourriture. Pour le président de la Fondation pour le développement d'Amérique centrale (Fudecen), Oscar Cabrera, la crise provoquera la perte de 240.000 emplois dans ce pays de 6,6 millions d'habitants, dont près d'un tiers vit déjà sous le seuil de pauvreté. La situation "peut déboucher tôt ou tard sur une explosion sociale", avertit M. Cabrera. Comme au Salvador, les envois d'argent des émigrés sont un élément vital de l'économie au Honduras et au Guatemala. Le Honduras a reçu de janvier à mai un peu plus de 1,9 milliard de dollars, en baisse de 7,1% par rapport à la même période de 2019. Au Guatemala, ce sont 3,9 milliards de dollars qui ont été envoyés par les émigrés durant les cinq premiers mois de l'année, soit un tassement de 3,1%. Aux Etats-Unis vivent 2,7 millions de Guatémaltèques, 2,5 millions de Salvadoriens et un million d'émigrés du Honduras. Cependant, la pandémie a fait exploser le chômage aux Etats-Unis atteignant 13,3% en mai, mais touchant 17,2% des migrants d'origine latino-américaine, selon les statistiques officielles.
La pauvreté s'aggrave dans les trois pays du nord de l'Amérique centrale, Salvador, Honduras et Guatemala : en raison de la crise provoquée par le nouveau coronavirus, les familles ne reçoivent plus d'argent de leurs proches émigrés, notamment aux Etats-Unis, et dont dépend leur survie.
orangesum-711
Il n'avait pas connu une telle hausse d'opinions favorables depuis l'automne 2017. La cote de popularité d'Emmanuel Macron remonte en janvier de quatre points en un mois et pointe désormais à 27 %. Selon ce baromètre Ifop publié dimanche 20 janvier par le JDD, sur ces 27 %, 5 % se disent "très satisfaits" du chef de l'État (+1), tandis que 22 % déclarent être "plutôt satisfaits" (+3). Pour le cinquième mois consécutif, plus de 70 % des Français (72 %) restent "mécontents" de l'action du président. Parmi eux, 40 % se déclarent "très mécontents" (-5) et 32 % de "plutôt mécontents" (+1). 1 % ne se prononce pas. Grâce à ce score Emmanuel Macron stoppe une chute continue depuis le mois d'avril 2018. "C'est un petit bol d'air dans une impopularité qui reste structurelle", déclare Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l'Ifop. Le mois dernier dans ce baromètre Ifop, Emmanuel Macron avait frôlé le niveau de popularité de 22 % de François Hollande après la même durée en tant que chef de l'Etat. C'est parmi les sympathisants des Républicains (29 %, +7) et du MoDem (52 %, +14) que la proportion de sondés "satisfaits" d'Emmanuel Macron augmente le plus. Opération reconquête Le chef de l'État a lancé cette semaine le grand débat national voulu pour répondre à la crise des "gilets jaunes". À l'occasion de deux réunions de plus de 6 heures avec des centaines de maires de Normandie et d'Occitanie, Emmanuel Macron s'est montré endurant. Le président devrait répéter l'exercice une à deux fois par semaine d'ici la fin du grand débat le 15 mars, note le JDD. "Le chemin va être long. C'est par petite touche que l'on reconstruira, d'où les sorties qui vont se multiplier, y compris celles sans tralala et dans la discrétion", commente un conseiller du président pour le quotidien du dimanche. La cote de popularité du Premier ministre a quant à elle reculé d'un point à 30 % d'opinions positives. 67 % des Français sont mécontents de l'action d'Édouard Philippe. Enquête réalisée en ligne et par téléphone entre le 11 et le 19 janvier, menée selon la méthode des quotas auprès d'un échantillon de 1.928 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Marge d'erreur de 1 à 2,2%.
Le chef de l'État s'offre un peu d'oxygène ce mois-ci. Selon un sondage, 27 % des Français sont satisfaits de son action, soit 4 points de plus que le mois dernier.
orangesum-712
"Cet endroit, c'est ma vie", confie la copropriétaire de Madame Om, un pied sur un amas de pierres brisées, persiennes déchiquetées et bois cassé, à l'endroit même où se trouvait autrefois la piste de danse de son pub dans le quartier de Gemmayzé. La façade bleue décorée des traditionnelles fenêtres à triples arches a été soufflée par l'explosion, offrant une vue imprenable sur les ruines du port."D'un seul coup, bam, il n'y avait plus rien", déplore l'entrepreneure. Derrière elle, sur un mur qui tient encore debout, des photos en noir et blanc de l'astre de l'Orient, Oum Kalthoum, qui a inspiré le nom du bar. L'établissement, réputé LGBT friendly, accueillait autrefois des drags show. Aujourd'hui, le balcon s'est effondré, le sol s'est affaissé. Pour reprendre l'affaire, il va falloir trouver un autre endroit. Sur sa page de crowdfunding en ligne, Mme Hassoun a déjà récolté un peu plus de 5.000 dollars (environ 4.200 euros) sur les 85.000 qu'elle réclame."On organise une collecte de fonds pour peut-être pouvoir reconstruire quelque chose, se relever, redonner du travail à nos employés", plaide la quadra dynamique.- "Très forte solidarité" -L'explosion du 4 août a fait plus de 190 morts et 6.500 blessés. Le drame a dévasté les quartiers bobos animés qui, à quelques encablures du port, accueillaient la vie nocturne trépidante de Beyrouth. Pour les bars, cafés hypsters et restaurants de Gemmayzé et Mar Mikhaël, l'explosion était le drame de trop, après des mois de crise économique et de fermeture imposée pour cause de Covid-19. En l'absence d'aides publiques, sans possibilité de prêt bancaire dans un Liban en faillite, le crowdfunding s'est imposé comme la seule possibilité pour espérer remettre sur les rails leur commerce et payer les salaires. Les donations affluent surtout de l'étranger, dans un pays où la crise n'a épargné aucune classe sociale. Un mois et demi après la tragédie, certains établissements ont rouvert, au milieu d'immeubles effondrés et de bâtisses désertes. Comme le petit café Cortado, lancé par Hany Bourghol début 2019 avec un associé. Pour financer les travaux, cet avocat franco-libanais qui vit entre Beyrouth et Dubaï a contracté un prêt aux Emirats arabes unis. Il espère le rembourser grâce au crowdfunding."On ne peut pas attendre que l'armée ou le gouvernement bougent", martèle-t-il. L'avocat de 37 ans a déjà levé un quart des 20.000 dollars attendus. Un ami qui vit en Roumanie et l'avait initié aux secrets des baristas a pu convaincre plusieurs cafés roumains de reverser une partie de leurs bénéfices à Cortado."Il y a eu une très forte solidarité", se réjouit M. Bourghol. Pour aider à reconstruire la salle d'escalade où elle s'entraîne, Laura Karam a aussi lancé une campagne de crowdfunding. Grâce à elle, le Flyp centre, situé dans le quartier de Karantina jouxtant le port, a déjà récolté plus de 16.000 dollars."On a demandé aux fans d'escalade à l'étranger de nous aider", ajoute la jeune femme de 24 ans.- "Tout reconstruire" -Elle prend en photo des volontaires sur une grue qui enlèvent les prises du mur d'escalade endommagé. Elle postera ensuite les clichés en ligne."Il faut tout reconstruire à Beyrouth", martèle résolument Mme Karam. Un total de 19.115 commerces et entreprises mais aussi 962 restaurants ont été affectés par l'explosion, d'après l'armée. De l'aveu des autorités, celle-ci a eu lieu dans un entrepôt où étaient stockée depuis des années et "sans mesures de précaution" une énorme quantité de nitrate d'ammonium. Pour mobiliser encore plus de fonds, Diala Sammakieh, copropriétaire du Flyp centre, a lancé aussi une campagne de crowdfunding. L'objectif: réparer les dégâts sur un site de parkour adjacent au mur d'escalade mais aussi payer les salaires des employés. La quadragénaire, qui a aussi vu son appartement détruit par l'explosion, ne se berce guère d'illusions quant à une aide de l'Etat."Je ne pense pas que le gouvernement va faire quoi que ce soit pour nous", lance-t-elle. "Même si l'explosion, c'est eux".
L'explosion du 4 août à Beyrouth a éventré la façade de son bar et dévasté l'intérieur. Au milieu des ruines, Gizelle Hassoun est déterminée à relancer son affaire et, dans un Liban en crise, une seule solution: le crowdfunding.
orangesum-713
À Mayotte, "on ne fera pas de miracle" contre l'immigration clandestine, car "on ne pourra pas mettre de barrage tout autour" de l'île, a déclaré la ministre des Outre-mer Annick Girardin dimanche 21 avril sur place. La ministre est en déplacement dans le 101e département français jusqu'à mardi et a présenté dimanche en présence d'élus et de représentants des services de l'Etat les avancées du "Plan d'action pour l'avenir de Mayotte". Ce plan avait été acté en mai dernier suite au mouvement social contre l'insécurité qui avait totalement paralysé le territoire début 2018. Aux deux élus qui se sont plaints de la "foule d'immigration qui ne s'arrête pas", Annick Girardin a répondu que ce "n'était pas pour (se) défausser" mais "qu'il y a une responsabilité générale" en désignant les Mahorais qui encouragent l'immigration clandestine en hébergeant ou en faisant travailler des clandestins. "Je n'ai jamais vu un territoire qui cultive autant d'ambiguïté", a renchéri le président du tribunal de grande instance de Mayotte, Laurent Sabatier, estimant lui aussi qu'il y a "une part de responsabilité citoyenne"."Beaucoup a été réalisé"Un an après la crise sociale sur l'île, qui subit une forte pression migratoire des îles voisines des Comores, la ministre a estimé que "beaucoup a été réalisé" sur les 53 engagements déclinés en 125 actions du plan. Elle a notamment souligné le renfort de 170 policiers et gendarmes entre 2018 et 2019 ainsi que l'intensification de la lutte contre l'immigration clandestine. En 2019, près de 2.300 reconduites aux frontières sont réalisées chaque mois contre 1.600 en 2017, a insisté la ministre. En 2018, Mayotte a effectué plus de 15.000 éloignements, en majorité vers les Comores. Une semaine après la visite du ministre de l'Intérieur Christophe Castaner, Annick Girardin a confirmé que deux navires intercepteurs supplémentaires arriveraient en 2019 et qu'un nouveau commissariat serait créé à Mamoudzou (chef-lieu). La ministre a rappelé que 100 millions d'euros par an durant le quinquennat allaient être affectés aux constructions scolaires, 140 millions à la modernisation du réseau d'eau et d'assainissement et 192 millions aux infrastructures de santé.
En visite à Mayotte, la ministre des Outre-mer, Annick Girardin, a expliqué que l'État ne pourrait pas à lui seul endiguer l'immigration clandestine en provenance des îles Comores.
orangesum-714
"Les Américains sont venus à Abbottabad et ont tué Oussama Ben Laden. Il est mort en martyr", a déclaré M. Khan lors d'un discours devant l'Assemblée nationale, où il a mentionné les relations compliquées entre Islamabad et Washington après le raid américain."Après cela, le monde entier nous a insultés (...). Notre allié tue quelqu'un dans notre pays sans même nous en informer", a-t-il poursuivi, qualifiant ces faits d'"humiliation" pour de nombreux Pakistanais. Opposants et défenseurs des droits de l'Homme ont immédiatement fait part de leur indignation."Imran Khan a truqué l'histoire en déclarant aujourd'hui qu'Oussama Ben Laden est un martyr", a réagi Khawaja Asif, le ministre des Affaires étrangères du précédent gouvernement, devant le parlement."Les musulmans du monde entier se battent contre la discrimination qu'ils subissent en raison du terrorisme récent. Et notre Premier ministre aggrave la situation en qualifiant OBL [Oussama Ben Laden] de martyr de l'Islam", a tweeté Meena Gabeena, une défenseure des droits de l'Homme. Le ministre des Technologies, Fawad Chaudhry, a tenté de défendre le Premier ministre, en invoquant le fait que "sa langue avait fourché". Les martyrs sont vénérés dans l'Islam. Ce terme est généralement utilisé pour les personnes qui meurent ou sont tuées alors qu'elles sont au service de la religion. Pendant des années, le Pakistan a officiellement nié savoir que le fondateur d'Al-Qaïda se cachait sur son territoire jusqu'à ce qu'il soit abattu lors d'un raid nocturne sur une ville de garnison au Nord d'Islamabad, ce qui a suscité des allégations de collusion entre les autorités et Al-Qaïda. En 2019, Imran Khan avait toutefois déclaré lors d'un voyage aux États-Unis que le renseignement militaire pakistanais avait fourni à Washington une piste qui avait permis de débusquer Ben Laden. Asad Durrani, ex-directeur du renseignement militaire, a également déclaré sur Al Jazeera en 2015 que cette agence savait probablement où le cerveau du 11-Septembre se cachait et espérait l'utiliser comme monnaie d'échange avant qu'il ne soit tué. Imran Khan a longtemps été affublé au Pakistan du sobriquet de "Taliban Khan" pour sa volonté maintes fois répétée de négocier avec les talibans.
L'ancien chef d'Al-Qaïda Oussama Ben Laden, tué le 2 mai 2011 par les forces spéciales américaines au Pakistan, est mort en "martyr", a déclaré jeudi le Premier ministre pakistanais Imran Khan, provoquant une vague de réactions hostiles dans le pays.
orangesum-715
Ils sont en première ligne face à la maladie et paient un lourd tribut. Depuis le début de l'épidémie de coronavirus, 6.019 cas potentiels de contamination ont été rapportés parmi les professionnels de santé et les salariés d'établissements médico-sociaux, selon Santé publique France. Parmi eux, une quinzaine de décès ont à ce stade été rendus publics. Médecins généralistes ou urgentistes, infirmiers, aides-soignants, agents hospitaliers, cadres de santé... Etat des lieux d'une profession qui paie un lourd tribut dans la lutte contre le Covid-19, en raison de son exposition aux patients contaminés. MédecinsAu total, sept médecins en activité sont décédés du coronavirus ces dernières semaines, principalement dans la région Grand Est, premier foyer de contamination en France. Premier soignant tué par le Covid-19, Jean-Jacques Razafindranazy, médecin originaire de Madagascar, est mort le 21 mars à l'âge de 67 ans. A la retraite depuis deux ans, cet urgentiste continuait à assurer plusieurs gardes par semaine à l'hôpital de Compiègne (Oise). Sylvain Welling, généraliste âgé de 60 ans, a succombé le lendemain, à l'hôpital de Saint-Avold (Moselle). Ce médecin de famille qui exerçait dans la commune de L'Hôpital, également en Moselle, avait été admis quelques jours pus tôt en réanimation. Gynécologue-obstétricien, Jean-Marie Boegle est mort le même jour au CHU de Dijon. Ce praticien de 66 ans exerçait dans une clinique de Mulhouse (Haut-Rhin) où il aurait contracté le virus auprès de l'une de ses patientes, selon l'établissement. Décédé lui aussi le 22 mars, à l'hôpital de Colmar, Mahen Ramloll, 70 ans, exerçait comme généraliste dans un cabinet de Fessenheim (Haut-Rhin). Selon la presse régionale, ce natif de l'île Maurice aurait confié à un confrère avoir été en contact avec des patients contaminés. Olivier-Jacques Schneller, 68 ans, s'est éteint au cours du même week-end à l'hôpital de Trévenans (Territoire-de-Belfort). Selon le maire de Couthenans, commune de Haute-Saône où il possédait son cabinet, ce médecin de campagne était tombé malade quinze jours auparavant. Sixième médecin emporté par l'épidémie, André Charon est mort le 3 avril dans le Haut-Rhin. Âgé de 73 ans, il avait décidé de rester en activité en raison de la pénurie de généralistes dans son secteur et exerçait dans la maison de santé de Folgensbourg, près de la Suisse. Un septième médecin, dont le nom n'a pas été rendu public, a succombé fin mars à l'hôpital Belle-Isle de Metz. Ce praticien de 50 ans travaillait au centre hospitalier régional (CHR) de Metz, selon la direction de l'établissement. InfirmiersUne infirmière de 51 ans, salariée de l'Ehpad La Résidence Sévigné à Saint-Maur-des-Fossés (Val-de-Marne), est décédée à son domicile dans la nuit du 3 au 4 avril. Cette mère de famille, employée depuis un an dans cette résidence, "présentait des symptômes évocateurs du Covid-19", selon le groupe LNA Santé qui possède l'établissement. Aides-soignantsUne aide-soignante de l'Ehpad La Filature, à Mulhouse, est décédée du Covid-19 le 8 avril. Cette femme de 48 ans, dont le nom n'a pas été rendu public, "avait trois enfants", selon le groupe Korian, propriétaire de l'établissement. Ses collègues ont dénoncé le manque d'équipement mis à leur disposition. Un aide-soignant de l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, à Paris, est mort jeudi soir après plusieurs jours en réanimation, selon des sources syndicales. Cet homme de 59 ans travaillait en radiologie, et ne souffrait pas d'autre pathologie, a précisé à l'AFP l'une de ces sources. Agents hospitaliersDeux agents de l'Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP) ont succombé à ce stade du Covid-19. Selon l'AP-HP, qui a annoncé leurs décès jeudi, le premier travaillait à l'hôpital Bichat qu'il avait intégré en 1980 et où il se trouvait en réanimation. Le second est mort à son domicile. Il travaillait depuis 1993 "en qualité d'électricien de maintenance à l'hôpital Antoine-Béclère" de Clamart (Hauts-de-Seine), où il avait fait toute sa carrière, a précisé l'AP-HP dans un communiqué. Cadres de santéLa directrice des soins de l'hôpital de Montfermeil-Le Raincy (Seine-Saint-Denis), Elena Mamelli, est décédée le 29 mars. Cette infirmière de 52 ans travaillait depuis près de trente ans au sein de cet établissement, selon Le Parisien. Un cadre de l'Agence régionale de santé (ARS) d'Ile-de-France, Pierre Housieaux, est également décédé du Covid-19. Membre de la cellule de crise, "il avait été parmi les premiers à répondre à l'appel à mobilisation interne lancé il y a un mois et demi", d'après l'ARS. A l'annonce de ces deux décès, le médecin urgentiste Patrick Pelloux avait souligné sur Twitter que le coronavirus "frappe durement le monde hospitalier". "Mais nous ne lâcherons pas le combat (...) Nous sauverons le plus de malades tous ensemble", avait-il ajouté.
Les soignants, applaudis tous les soirs à 20h, sont particulièrement frappés par l'épidémie de coronavirus. 6.019 d'entre eux ont été potentiellement infectés, pour une quinzaine de décès.
orangesum-716
Je me sens "une utilité nouvelle" a affirmé Jean-Luc Mélenchon, invité politique de BFM TV ce dimanche, ajoutant, sur une éventuelle candidature en 2022 après celles de 2012 et 2017 : "Je suis comme vous, je n'avais pas prévu le Covid-19 et la catastrophe (économique et sociale) à venir, je me sentais plutôt dans le rôle d'un homme qui prépare la suite". En effet, "j'ai pris des coups très rudes, mon image a été abimée par les violences que j'ai subies", a-t-il poursuivi en référence à sa réaction de colère très médiatisée à la perquisition du siège de LFI en octobre 2018. "Maintenant je me dis que je me sens une utilité nouvelle du fait de l'expérience que j'ai accumulée et que les événements ne me font pas peur", a ajouté le président du groupe des députés insoumis."Je sais que j'ai une décision à prendre, ça me coûte assez, je dois être un des rares personnages de ce pays qui est monté dans un train dont il n'arrive plus à descendre", a-t-il souligné. "Des fois oui, il y a des jours où je préférerais être tranquille", notamment pour s'adonner à la "tentation de l'écriture", a concédé Jean-Luc Mélenchon."Si vous saviez, les candidatures à la présidentielle sont une croix à porter, ne croyez pas que ce soit une promenade de santé", a-t-il expliqué. "C'est épuisant, vous prenez des coups de tous les côtés, et la prochaine il y a de grandes chances que ce soit un égout. Quand on voit comme la précédente s'est passée, je redoute la suite". Questionné sur le député François Ruffin, qui a confié récemment qu'il pourrait se présenter si le "drapeau" de la gauche sociale et écologiste était "à terre", Jean-Luc Mélenchon a répété qu'il faisait partie des "amis" qu'il préparait à prendre sa succession, ne se croyant pas "immortel". "J'ai la plus grande estime pour lui en particulier en sa qualité d'auteur de documentaires", a-t-il ajouté à propos de celui qui se proclame "député-reporter" et a réalisé "Merci Patron" et "J'veux du soleil!".
Le chef de file de La France insoumise explique qu'il aura "une décision à prendre" en 2022.
orangesum-717
Les autorités indiennes, qui ont imposé un confinement strict depuis fin mars et suspendu le trafic aérien international sur leur territoire, disent avoir déployé des navires militaires et des vols spéciaux vers plusieurs pays, y compris vers les Emirats arabes unis qui, comme les autres Etats du Golfe, abritent une importante communauté de travailleurs venus d'Asie. Avec 3,3 millions de ressortissants, les Indiens constituent près d'un tiers de la population des Emirats, notamment à Dubaï, le plus dynamique des sept membres de cet Etat fédéral. Le consulat indien dans cet émirat, dont l'économie diversifiée attire particulièrement la main d'oeuvre étrangère, a reçu à lui seul 200.000 demandes de rapatriement, souvent des travailleurs ayant perdu leur emploi à cause de la crise entraînée par l'épidémie. Le navire et les deux vols, prévus jeudi à Dubaï et censés évacuer quelques centaines de personnes, représentent donc une goutte d'eau aux yeux d'Ishan, un expatrié indien qui gérait les services de conciergerie dans des établissements de luxe à Dubaï avant d'avoir été remercié."Ils font ça comme on jette des os aux chiens", lance à l'AFP cet homme de 35 ans, qui se dit chanceux d'avoir obtenu des compensations financières de la part de son entreprise, contrairement à de nombreux autres travailleurs étrangers. "Disons 400 personnes le premier jour (par avion), quelque 5.000 en dix jours. Qu'ont-ils réellement changé à la situation?", s'interroge-t-il.- "Echec total" -Pour Ishan, le gouvernement indien se livre à une campagne médiatique pour attirer "l'attention de la communauté internationale" mais, sur le terrain, le manque de transparence plonge les ressortissants dans un abîme d'incertitude. "Nous sommes en colère car c'est un échec total du gouvernement", lance-t-il, précisant qu'il s'informe sur la situation grâce à la presse émiratie, n'ayant obtenu aucun éclaircissement de la part du consulat sur le départ des vols, le prix des billets et le coût du placement en quarantaine de 14 jours imposé à l'arrivée en Inde. "Regardez les gens qui n'ont pas d'argent. Comment les préparez-vous à cette situation?", s'interroge Ishan. Contactés par l'AFP, l'ambassade indienne aux Emirats et le consulat à Dubaï n'étaient pas joignables mercredi. Ibrahim Khaleel, à la tête d'une association de la communauté indienne de Dubaï, a été sollicité par les autorités consulaires pour sélectionner 100 personnes parmi les centaines de milliers de demandes. "Les personnes âgées, les femmes enceintes et les personnes souffrant d'une maladie autre que le coronavirus" étaient prioritaires, a-t-il expliqué à l'AFP."Notre association envisage de payer les billets d'avion pour les personnes qui ne peuvent pas se les offrir", a-t-il ajouté sans donner plus de détails.- "Personne n'a décroché" -Mais toutes les femmes enceintes ne font pas partie des heureuses élues. "Nous avons appelé (le consulat) mais personne n'a décroché. J'ai envoyé un e-mail. Ils ont répondu qu'ils ne pouvaient rien dire et m'ont conseillé d'attendre leur appel", raconte à l'AFP une jeune Indienne, arrivée à huit mois de grossesse et bloquée avec son mari à Sharjah, l'émirat voisin de Dubaï. La jeune femme de 26 ans, qui a requis l'anonymat, était de passage dans le pays pour rendre visite à son époux qui travaille à Dubaï mais elle réside dans un petit appartement partagé avec d'autres familles à Sharjah, où les loyers sont bien moins élevés. "Nous n'avons pas d'assurance maladie et les dépenses médicales coûtent très chères aux Emirats", confie-t-elle, disant avoir peu d'espoir de retourner rapidement dans son pays avant l'accouchement, pour que sa famille la soutienne."Je ne sais pas pourquoi, je n'ai pas été choisie."
"C'est de la propagande", fustige un immigré indien à Dubaï, après le lancement cette semaine par New Delhi d'une grande opération de rapatriement de centaines de milliers de ses ressortissants bloqués à l'étranger par les restrictions imposées face à la pandémie de Covid-19.
orangesum-718
Bolloré n'en voulait plus. Après 27 années d'antenne, le PDG de Vivendi décidait en septembre dernier de ne pas reconduire le Zapping, jugeant le programme obsolète et prétextant un manque d'espace "en clair" sur la chaîne cryptée. Mais selon les informations de TéléObs, l'émission a trouvé un nouveau diffuseur. France Télévisions aurait engagé des discussions afin de récupérer le programme, et ce dernier devrait être retransmis sur France 2. D'après nos confrères de L'Obs, la pastille reviendra sous une nouvelle formule et un nouveau nom de baptême, le titre " Zapping " étant fortement rattaché à l'esprit Canal. Ce zapping 2.0 sera en revanche, toujours piloté par Patrick Menais, le réalisateur et rédacteur en chef historique de l'émission, remercié par Bolloré pour "faute lourde" en juillet 2016, pour avoir déposé les noms "Zapping" et "Zapping de l'année" à l'INPI (Institut national de la propriété industrielle) de son propre chef. 27 ans de télévisionCréé en 1989 sur l'initiative d'Alain de Greef, alors directeur des programmes de Canal+, Le Zapping recensait et compilait en 6 minutes, les moments les plus marquants de la télévision. Menais et son équipe de zappeurs ont, pendant près de 30 ans, scruté toutes les émissions du paysage audiovisuel français, à la recherche du passage clé. Mais depuis l'ingérence de l'homme d'affaires breton dans les dossiers de la chaîne, le programme s'est révélé un peu plus engagé qu'à ses débuts, n'hésitant pas à critiquer ouvertement le nouveau patron, ce jusqu'à la censure, et l'annulation définitive. Ce n'est pas la première fois que France Télévisions manifeste son intérêt pour un programme de Canal+. En 2015, Delphine Ernotte, la présidente du groupe, avait fait savoir que Les Guignols de l'Info étaient les bienvenus sur l'un des canaux du service public s'ils étaient évincés par Bolloré. Il semblerait qu'elle leur a finalement préféré les zappeurs...
Sacrifiée de la grille des programmes de Canal+ par Bolloré l'été dernier, la célèbre compilation pourrait faire son grand retour sur France 2.
orangesum-719
Une pelouse malmenée, des plates-bandes détériorées, des déchets à la pelle... Le bilan du spectacle du polémiste Dieudonné à Villeneuve-Loubet, samedi soir, est lourd. La propriétaire du château de Vaugrenier, où s'est déroulé l'évènvement, menace de porter plainte contre l'humoriste s'il ne paye pas les réparations, rapporte France Bleu Azur dimanche 8 avril. Au départ, Nadèje le Lédan avait loué les extérieurs de cette propriété proche de Nice à une société d'événementiel "pour une pièce de théâtre classique". "Le traiteur n'avait vendu que six repas pour les techniciens qui ont installé la scène, indique la propriétaire, citée par France Bleu. Il s'est aperçu que beaucoup plus de monde que prévu est arrivé. 600 personnes au lieu de 300. Et c'est seulement à ce moment là que l'on s'est rendu compte qu'il s'agissait de Dieudonné.""Ils ont laissé des détritus partout, des mégots. Il va y avoir de gros travaux de remise en état qui vont coûter fort cher", a déploré Nadèje le Lédan. Si la location lui a rapporté 2.000 euros, les dégâts s'élèvent à 5.000 euros, selon ses estimations. Alors, elle "demande qu'ils assument le coût de la remise en état des prairies, des plates bandes fleuries et de l'arrosage automatique qui a été détérioré et qui venait d'être installé. S'ils ne le font pas spontanément, je pense que je serai obligée d'aller devant le tribunal."Si elle avait su que Dieudonné viendrait jouer son spectacle, elle aurait refusé la location, a-t-elle encore précisé. "Je ne sais pas si l'on a le droit de refuser une vente. Mais je ne veux pas rentrer dans la polémique entre monsieur Estrosi et Dieudonné", a-t-elle dit, en référence au refus du maire de Nice de laisser le polémiste se produire dans sa ville.
Dieudonné avait donné le lieu de son spectacle au dernier moment sur les réseaux sociaux.
orangesum-720
Dédoublement des CP et CE1 en zone prioritaire, assouplissement de la réforme du collège et des rythmes scolaires, réforme du bac et du lycée... Depuis son arrivée rue de Grenelle, Jean-Michel Blanquer a lancé une série de réformes assez consensuelles. Il a aussi publié des recommandations sur l'apprentissage de la lecture, la dictée ou les mathématiques, plus contestées par les syndicats d'enseignants et certains parents d'élèves. Le ministre est d'ailleurs souvent présenté comme "un conservateur" par ses détracteurs. Il est aussi régulièrement soutenu par certains ténors de l'opposition à droite."Nous fixerons des repères de progression annuels en français et en maths""Je suis souvent caricaturé, j'ai besoin d'expliquer que je suis souvent plus subtil que ce qui est décrit dans la presse", expliquait le ministre vendredi à la presse lors de la présentation de son troisième livre L'École de la confiance. Prenant l'exemple du débat autour des différentes méthodes de lecture, il a invité à "dépasser les clivages stériles" ou autres "fake news". "Je suis souvent décrit comme passéiste pour l'école, c'est évidemment faux", avait-il ajouté. "Être moderne, ce n'est pas édulcorer", ajoute-t-il dimanche dans le JDD. "N'en déplaise aux agacés professionnels, il faut examiner nos forces et nos faiblesses, regarder ce qui marche mieux dans d'autres pays et ce que dit la recherche internationale. Ceux qui nient l'apport des sciences nouvelles peuvent-ils se proclamer progressistes ?", lance-t-il."On n'est jamais trop ambitieux pour les élèves""Au primaire, il faut apprendre la conjugaison de tous les groupes de verbes, à tous les temps et à toutes les personnes", poursuit-il. "Au passé simple, on ne peut pas se contenter de la troisième personne du singulier et du pluriel ! Nous fixerons cet été des repères de progression annuels en français et en maths pour éviter de se retrouver à la fin avec des lacunes irrattrapables", prévient-il. "Je veux en finir avec l'illusion du 'cet élève ne sait pas lire en fin de CP mais il apprendra plus tard'"."Je ne vois pas pourquoi pourquoi un enfant de 2018 n'aurait pas les même capacités qu'un enfant de 1960 ou de 1905", explique-t-il également. "J'entends déjà les critiques : 'La Fontaine, c'est du vieux Français, les enfants sont dépassés !' Mais j'ai constaté l'inverse" . "Quand j'ai lu Le Laboureur et ses enfants dans un quartier défavorisé de Tourcoing, les CM2 ont tout compris. La leçon de cela, c'est que les élèves adorent découvrir : on n'est jamais trop ambitieux pour eux"."Retrouver le goût de l'excellence"A-t-il l'impression d'avoir enclenché de véritable transformation à l'école ? "Je l'ai souvent répété : 20% des élèves sortent de l'école primaire sans maîtriser les savoirs fondamentaux", répond-il. "Améliorer ces résultats médiocres et retrouver le goût de l'excellence sont mes obsessions". Et le ministre d'ajouter : "Un an, c'est court mais nous avons fixé des priorités : le primaire, le lycée professionnel et une action résolue pour les territoires défavorisés, urbains et ruraux". Selon lui, "beaucoup de leviers" de levier ont été actionnés. "Les premières remontées sur le dédoublement du CP montrent des progrès très nets dans la fluidité de la lecture", annonce-t-il. Vers un meilleur taux d'encadrement en maternelle"L'idée est d'enclencher le cercle vertueux de la confiance", ajoute-t-il. "C'est la clé du succès : les pays qui s'en sortent le mieux sur le plan scolaire sont ceux où la société a confiance en son école. Les professeurs y sont respectés et les élèves prennent plaisir à apprendre". Envisage-t-il de dédoubler certaines classes de maternelle ? "Cette idée n'a rien d'absurde", répond-il. "Je l'ai moi-même envisagée dans un livre précédent. Mais il y a des contraintes économiques et pratiques - comme l'exiguïté des locaux. Nous travaillons avec les communes pour développer le travail en équipe et valoriser celui des Atsem [personnel de service]. Notre objectif est de parvenir ainsi à un meilleur taux d'encadrement des enfants".
"Être moderne, ce n'est pas édulcorer". Dans une interview accordée au Journal du dimanche, le ministre de l'Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, défend son bilan et sa stratégie et réfute l'idée de favoriser "une vision passéiste de l'école".
orangesum-721
Sorti mi-octobre, le livre "Un président ne devrait pas dire ça...", écrit par les journalistes du Monde Gérard Davet et Fabrice Lhomme, a fait couler beaucoup d'encre. Les confidences du chef de l'État sur les magistrats, les footballeurs, l'immigration, Notre-Dame-des-Landes ou encore l'islam a suscité de nombreuses réactions de tous bords, et notamment de la part de Manuel Valls. Le Premier ministre évoquait la semaine dernière devant des journalistes sa "colère" personnelle et une "honte" ressentie selon lui par les militants socialistes à la lecture du livre-confession et ne cachait plus ses ambitions présidentielles. "Chacun doit être à sa tâche", lui rétorquait alors le président par médias interposés. Cette semaine, le couple exécutif a tenté d'arrondir les angles. Mercredi 2 novembre, les deux hommes ont partagé un déjeuner après un Conseil des ministres durant lequel François Hollande leur a intimé de faire preuve de "cohésion" et de "solidarité", afin de parvenir à un modus vivendi selon un proche du président. Depuis tout va bien ? "Nos relations sont fondées sur la confiance et l'amitié, a expliqué au Journal du Dimanche le chef de l'État. Mercredi en Conseil des ministres, nous avons rappelé l'ampleur de la tâche qui est la nôtre et qui nous appelle à beaucoup de responsabilités. Nous l'avons montré lors de l'évacuation des campements de Calais et de Stalingrad, une opération humanitaire exemplaire."Le JDD révèle par ailleurs que l'explication a été plus que franche. "Tes mots ont été très durs", a reproché François Hollande à Manuel Valls. Le chef du gouvernement a de son côté persisté dans la critique : "Un, le livre agit comme un catalyseur des doutes que les Français ont sur ta personnalité. Deux, parler des responsabilités publics internationaux devant deux journalistes qui enregistrent, ça me heurte vis-à-vis de l'exercice du pouvoir". Selon Europe 1, le Premier ministre est "exaspéré à l'idée qu'il ait pu avoir des conversations téléphoniques avec François Hollande en se croyant seul alors que, peut-être, deux journalistes étaient présents et que le dictaphone tournait à plein régime". Pour François Hollande, ce livre est de l'histoire ancienne. "J'ai voulu restituer le sens des décisions que j'ai déjà eu à prendre tout au long du quinquennat. Il n'y a plus à y revenir", a-t-il assuré dans les colonnes de l'hebdomadaire. Seul regret : ses déclarations sur la magistrature et "sa lâcheté", qui ont mis le feu aux poudres.
Les relations entre Manuel Valls et François Hollande s'étaient brusquement crispées la semaine dernière quand le Premier ministre avait confié avoir ressenti de la "colère" après la publication de confidences polémiques du chef de l'État. Les deux hommes ont mis les choses au clair mercredi, lors d'un déjeuner après le Conseil des ministres.
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Une "insulte raciste" serait à l'origine de l'altercation entre les deux hommes. Selon l'hebdomadaire Marianne, qui a révélé les faits, l'altercation s'est produite mercredi après-midi rue Broca dans le XIIIe arrondissement de Paris. Un témoin interrogé par le journal assure que le député LREM de la 9e circonscription des Français de l'étranger a "asséné un coup de casque très violent puis un deuxième" à Boris Faure, qui est tombé "par terre, en sang"."JE REGRETTE D'AVOIR CÉDÉ À LA PROVOCATION"Toujours hospitalisé jeudi soir, le premier secrétaire de la fédération PS des Français de l'étranger n'avait pas encore été entendu par les enquêteurs. Selon l'un de ses proches, Gabriel Richard-Molard, celui-ci "s'est réveillé cet après-midi" et "a pu manger". "Il est en observation", a-t-il ajouté. Plus tôt dans la journée, sa famille avait expliqué qu'il avait dû "être opéré en urgence" après son admission à l'hôpital. Contacté par l'AFP, M'jid El Guerrab a reconnu un geste violent, tout en affirmant avoir réagi à des "insultes racistes" et à une "agression physique". Une version des faits confirmée par un témoin de la scène, qui affirme avoir entendu Boris Faure dire "sale Arabe" au député. "Je m'excuse pour la violence du geste. Et d'ailleurs, je condamne toute forme de violence car en dépit des paroles et insultes proférées, la violence n'est jamais la réaction appropriée (...) Je regrette d'avoir cédé à la provocation", avait-il déclaré jeudi. EN CONGÉ DU PARTI"Je n'ai jamais agressé de mon propre fait Boris Faure. Je me suis défendu après qu'il m'a attrapé le poignet, pour qu'il le lâche. La seule chose que je tenais était mon casque de moto". Le député s'est mis ce vendredi "en congé" de son parti et de son groupe parlementaire afin de permettre à l'enquête de se dérouler de la manière la plus sereine possible. Il a ensuite été placé en garde à vue. "Je souhaite naturellement le rétablissement le plus rapide à Boris Faure", a-t-il écrit sur son compte Facebook. L'épouse du Boris Faure a elle expliqué ce vendredi à France Info que son mari était "tombé tout à fait par hasard sur M'jid El Guerrab. Il lui a dit : 'Il faut qu'on remette à plat nos conflits, ils ont commencé à discuter, et, tout d'un coup, il a vu M'jid El Guerrab prendre son casque, prendre de l'élan, et taper, taper très fort. Il n'a vraiment pas compris, il n'a pas vu venir le coup". Le Parti socialiste et La République en Marche ont "condamné" les "actes de violence" commis par M'jid El Guerrab contre le premier secrétaire de la Fédération des Français de l'étranger. "Si les circonstances de cette altercation doivent encore être précisées, aucun comportement ne saurait justifier des actes de violence", a souligné LREM. "Aucun acte de violence n'est tolérable dans notre vie démocratique et notre État de droit", a tweeté Richard Ferrand, président du groupe REM à l'Assemblée, souhaitant un "prompt rétablissement à Boris Faure". Les deux hommes nourrissent un contentieux depuis les élections législatives. M'jid El Guerrab (ex-PS) a remporté la 9e circonscription des Français de l'étranger face, notamment, au socialiste Didier Le Bret. Dans un texte publié sur les blogs de Mediapart, Boris Faure accusait en mai M'jid El Guerrab d'avoir rejoint En Marche par "opportunisme", après avoir vu qu'il ne pourrait remporter la primaire locale face à Didier Le Bret. Pour M'jid El Guerrab, cette primaire était une "mascarade" dont le résultat était écrit d'avance. Le candidat Les Républicains (LR) dans la circonscription, Erwan Davoux, a lui demandé la démission du député.
VIDÉO - Un cadre du Parti socialiste (PS), Boris Faure, est en "soins intensifs" depuis mercredi après avoir reçu des coups de casque d'un député La République en Marche (LREM), M'jid El Guerrab. Ce dernier s'est mis en congé du parti et a été placé en garde ce vendredi 1er septembre.
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Éric Dupond-Moretti, Francis Szpiner, Hervé Temim et de nombreux autres ténors du barreau de Paris ont pris place jeudi matin dans la majestueuse bibliothèque de l'Ordre des avocats pour soutenir leur confrère dans cette audience très inhabituelle, présidée par l'ex-bâtonnier Pierre-Olivier Sur. Une procédure disciplinaire contre un avocat est généralement engagée par le bâtonnier, mais cette fois, elle a été lancée par la procureure générale, Catherine Champrenault. Vincent Nioré ne décolère pas contre cette haute-magistrate, représentée à l'audience par deux avocats généraux: "Elle me salit par ses pressions", "elle me harcèle moralement", s'emporte-t-il. "Elle n'est pas là alors que j'ai passé des jours à préparer cette audience!". "Vincent Nioré est un excellent délégué du bâtonnier. La procureure générale veut donc qu'il dégage", renchérit son avocat Cédric Labrousse. Il est reproché à Vincent Nioré d'avoir tenu des propos insultants lors d'une audience devant le juge des libertés et de la détention (JLD) qui a eu lieu le 18 avril 2019 à la suite de perquisitions dans des cabinets d'avocats soupçonnés de "faux". En tant que délégué du bâtonnier, Me Nioré contestait la saisie de documents par des juges d'instruction. A l'adresse des juges d'instruction, Vincent Nioré a lâché au cours de cette audience en avoir assez "de nettoyer l'urine", "en avoir marre des salissures des juges d'instruction". "Vous êtes les émissaires de la procureure générale", a-t-il encore lancé aux juges. Et puis: "Nous allons lever tout le barreau pénal contre vous et la procureure générale". A l'encontre du juge d'instruction Serge Tournaire, il a asséné: "Nous connaissons vos méthodes. (...) Vous humiliez les avocats". - Règles déontologiques -Vincent Nioré est délégué du bâtonnier aux perquisitions depuis 13 ans. Il a assisté, dit-il, à 240 perquisitions dans des cabinets ou au domicile d'avocats. Son rôle: "la protection du secret professionnel et donc la protection du client", explique le bâtonnier Olivier Cousi. Il représente "la défense des avocats de la défense". Vincent Nioré décrit la violence de certaines perquisitions, "une intrusion dans l'intimité", et raconte l'une d'elles en 2018: alors que le magistrat se montrait insistant à l'entrée de l'immeuble d'une avocate, le mari de celle-ci a fait une crise d'épilepsie. Vincent Nioré avait alors nettoyé l'urine et le vomi de cet homme. Voilà pourquoi, explique-t-il, il a tenu les premiers propos qui lui sont reprochés par Catherine Champrenault. Ses déclarations lors de l'audience JLD, Vincent Nioré ne les regrette pas: "Ces propos je les reconnais, je les assume, je les aime", dit-il. L'avocat explique que l'audience devant le JLD a "dégénéré". Il reconnait avoir eu "un ton fort voire virulent" mais estime que les juges d'instruction étaient "anormalement susceptibles, anormalement insultants". "Dans la magistrature, on a le devoir de supporter cette violence verbale, sinon entrez à la sécurité sociale!", dit-il. "Ils nous perquisitionnent, ils nous écoutent et on ne devrait pas réagir?", s'emporte encore Vincent Nioré, alors que viennent d'être révélées des investigations d'ampleur, menées par le parquet national financier (PNF) sur des ténors du barreau. L'avocat ne mâche pas ses mots: "l'ENM (l'école nationale de la magistrature, NDLR) produit de temps à autres des petits monstres". Pierre-Olivier Sur l'appelle à modérer ses propos. Pour Michel Lernout, l'avocat général qui représente le parquet général, Vincent Nioré "pratique en permanence l'invective. (...) Il tient des propos inadmissibles sur la procureure générale qui n'a rempli que son rôle". "Est-ce que des avocats sont moins soumis aux règles de déontologie que les autres? Me Nioré en fait fi, de ces règles". Il demande au Conseil de discipline de prononcer un blâme contre l'avocat. La décision sera rendue le 22 juillet.
"Ces mots, je les revendique": accusé d'avoir tenu des propos insultants et offensants contre des juges, l'avocat Vincent Nioré, délégué du bâtonnier de Paris aux perquisitions, a comparu jeudi en audience disciplinaire, une procédure engagée par la procureure générale de Paris.
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Le tribunal administratif de Paris n'a pas retenu le recours en urgence formé par les parents de Vincent Lambert, qui demandaient la suspension de la procédure d'arrêt des soins de leur fils tétraplégique, programmée par son médecin-traitant à partir de lundi. Viviane et Pierre Lambert demandaient au juge des référés de suspendre l'interruption des soins dans l'attente de l'examen d'une plainte déposée devant le Comité international des droits des personnes handicapées (CIDPH) relevant du Haut-commissariat aux droits de l'Homme de l'ONU. Les requérants invoquaient "l'atteinte grave et manifestement illégale portée au droit au respect de la vie et au droit au recours effectif, qui constituent des libertés fondamentales". Le jugé des référés "a estimé que le droit au recours effectif était hors de cause, dès lors que le comité des droits des personnes handicapées, qui n'est pas une instance nationale, ne constitue pas une juridiction". Vendredi 10 mai, le médecin traitant de Vincent Lambert a annoncé à la famille l'interruption des traitements à partir du 20 mai de cet ancien infirmier psychiatrique en état végétatif au CHU de Reims. Le 24 avril, le Conseil d'Etat avait jugé conforme à la loi la décision collégiale d'arrêt des soins, prise le 9 avril 2018 par le CHU de Reims pour faire cesser un "acharnement thérapeutique" mais contestée par une partie de la famille. A la suite de cette décision, les parents de Vincent Lambert, catholiques farouchement opposés à l'euthanasie passive, ont déposé un recours devant la Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH) et le Comité international de protection des droits des personnes handicapées (CIDPH). Ils ont aussi annoncé avoir saisi le Défenseur des droits. La CEDH a rejeté leur requête, mais le CIDPH a demandé à la France de suspendre toute décision d'arrêt des soins, dans l'attente d'une instruction sur le fond. La ministre de la Santé Agnès Buzyn a indiqué que la France répondrait à la demande du comité, mais qu'elle n'était pas tenue, légalement, de la respecter. Le tribunal administratif a également relevé que gouvernement français "n'avait aucune obligation de respecter" une demande de ce comité. Il en a conclu que "la mise en œuvre, sans attendre cet examen, de la procédure d'arrêt de soins, ne constitue pas une atteinte manifestement illégale portée au droit au respect de la vie".
Le juge des référés a rejeté mercredi 15 mai le recours des parents de Vincent Lambert, qui s'appuyaient sur un avis du "Comité international des droits des personnes handicapées". Cette structure "ne constitue pas une juridiction", leur répond-il.
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C'est une situation apocalyptique dans laquelle sont plongés de nombreux départements depuis le jeudi 11 juin. Comme le rappelle Météo France, 16 d'entre eux sont toujours placés en vigilance orange « pluies-inondations, orages et crues » vendredi 12 juin. Les dernières 24 heures ont vu certains lieux complètement dévastés par ces orages. Le Gard a été particulièrement touché. Les fortes pluies ont provoqué la crue du Gardon entre Saint Jean du Gard et l'Estréchure. Dans la matinée de ce vendredi 12 juin, il débordait au niveau d'Anduze avec une montée de 3 à 5 mètres selon BFMTV. Dans certaines villes du département comme Valleraugue, 305mm de pluies ont été relevés ces dernières 24 heures, rapporte Météo France. Un appel à limiter les déplacements La situation est extrêmement difficile à contrôler pour les autorités locales. Elles constatent que plusieurs routes s'effondrent comme à Saint-André-de-Majencoules où d'impressionnants accidents ont eu lieu, comme en attestent plusieurs images relayées sur les réseaux sociaux. Le préfet du Gard appelle sur Twitter à rester prudents et limiter au maximum les déplacements. BFMTV annonce que près de 200 foyers ont été privés d'électricités dans les Cévennes. Au micro de la chaîne d'information, la maire de La Malène (Lozère) Régine Doussière explique avoir été « surprise par la vitesse à laquelle le Tarn est monté ce matin. On avait anticipé car on avait prévu de grandes pluies et les gens du camping ont été relogés. Tout le village a été très solidaire, on a déménagé les infrastructures ». Des images parfois surprenantesLa violence de ces intempéries dévoile toutefois, par moment, quelques paysages complètement inédits. Une journaliste de Midi Libre Lozère a ainsi publié un cliché du village de Saint-Enimie sur lequel on peut voir les eaux bleu lagon d'une source se mêler au torrent impérieux du Tarn. Une image saisissante. En Corse, des dizaines de personnes se sont retrouvées prises au piège au moment de ces orages. France 3 Corse rapporte que les pompiers ont évacué 70 personnes des commerces locaux et 80 de leur voiture bloquée par les eaux. Plusieurs rues à Ajaccio sont interdites de circulation. Si un pompier a été touché au pied, cela reste pour l'instant le seul blessé recensé.
La météo s'est acharnée sur plusieurs départements depuis le jeudi 11 juin. Des images impressionnantes montrent l'ampleur des dégâts.
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Sept mois après le drame de la rue d'Aubagne à Marseille et l'effondrement de deux immeubles qui a fait huit morts, le Sénat a adopté en première lecture une proposition de loi du sénateur des Bouches-du-Rhône Bruno Gilles (LR) pour "améliorer la lutte contre l'habitat insalubre ou dangereux", qui propose la création d'"une police spéciale du logement". Les sénateurs ont voté à main levée le texte remanié en commission, soutenu par l'ensemble des groupes, avec un avis de "sagesse" du gouvernement. Bruno Gilles a souhaité que l'Assemblée nationale se saisisse à son tour "rapidement" de la proposition de loi. La lutte contre le logement insalubre traduit "une vision de la dignité de l'homme que nous partageons tous", a-t-il souligné. "Ce texte est là pour nous rappeler que les morts de la rue d'Aubagne ne sont pas morts pour rien", a pour sa part déclaré sa collègue PS Samia Ghali."Entre 400.000 et 2,8 millions de logements seraient indignes ou potentiellement indignes" en France, selon la rapporteure LR Dominique Estrosi Sassone. La texte propose notamment la création d'une "police spéciale du logement", qui traitera selon "une procédure identique" l'ensemble des cas de logements dégradés, qu'il s'agisse d'immeubles en péril ou d'immeubles insalubres. Le volet "prévention" rend obligatoire la réalisation du diagnostic technique global (DTG) pour les copropriétés de plus de 15 ans. Il propose que les syndics puissent signaler, comme c'est déjà le cas pour les immeubles manifestement indignes, les cas d'immeubles insalubres, dangereux ou non décents, sans qu'on puisse leur opposer le principe de confidentialité. Le texte prévoit en outre un renforcement des sanctions contre les marchands de sommeil. Le ministre du Logement Julien Denormandie a estimé que "beaucoup de choses" allaient "dans le bon sens", mais que la proposition de loi "peut être encore enrichie", notamment par les travaux en cours à l'Assemblée nationale. La proposition de loi de Bruno Gilles, candidat déclaré à la mairie de Marseille en 2020, avait été renvoyée en commission en mars, afin de permettre un délai de réflexion supplémentaire et des déplacements de la commission des Affaires économiques en région ainsi qu'outremer.
La proposition de loi votée par le Sénat prévoit de renforcer la prévention des risques par un diagnostic technique obligatoire pour les logements anciens, ainsi que l'alourdissement des sanctions contre les marchands de sommeil.
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Le concert, retransmis depuis 14h00 locales (12h00 GMT) notamment sur le compte Twitter de l'artiste d'origine russe, est "un cri silencieux" lancé alors que le secteur de la culture est quasiment mis à l'arrêt depuis le début de pandémie de nouveau coronavirus, a-t-il estimé dans un communiqué annonçant l'événement."Mon monde et celui de mes collègues est différent de celui d'avant depuis de nombreuses semaines et devrait le rester pendant un long moment", a également souligné Igor Levit, volontiers présenté par les médias comme l'un des plus grands pianistes contemporains à seulement 33 ans. Depuis un studio de musique berlinois, l'artiste doit jouer sans interruption "Vexations" d'Erik Satie dont "les quelques notes - un thème et deux variations - tiennent sur une seule page" mais sont répétées 840 fois."L'œuvre reflète un sentiment de résistance, et c'est pourquoi il semble important de jouer les Vexations maintenant", a-t-il encore précisé."Je ne peux pas garantir que je vais mener à son terme (le concert). Qui sait? Peut-être qu'à un moment je vais m'effondrer. Mais je sais que je serai différent au sortir" de cette performance, a-t-il aussi admis dans un entretien à Der Spiegel. Depuis la mi-mars, Igor Levit a donné presque chaque soir des "concerts à la maison" retransmis en direct sur Twitter. Connu aussi notamment pour son engagement contre l'antisémitisme, Igor Levit avait révélé fin 2019 être la cible d'une menace de mort lors d'un concert dans une ville du Sud de l'Allemagne. Il avait tenu à maintenir ce concert encadré de lourdes mesures de sécurité. Il avait alors fait part de sa peur, "non pas pour moi mais pour ce pays. Mon pays" marqué par une résurgence des actes antisémites, avait souligné cet homme d'origine russe et arrivé enfant en Allemagne.
Le pianiste allemand Igor Levit a entamé samedi un concert exceptionnel de 20 heures au cours duquel il va jouer une unique oeuvre d'Erik Satie afin d'attirer l'attention sur le sort des artistes touchés par la pandémie de coronavirus, a constaté l'AFP.
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Les vacanciers devront s'armer de patience, ce week-end, s'ils comptent prendre le volant. La circulation devrait être très dense, notamment dans la vallée du Rhône, aux abords de la mer Méditerranée et en direction de la Gironde. Voici le détail des prévisions pour les trois jours à venir.• Vendredi 26 juilletPour la première journée du week-end, Bison Futé prévoit un niveau orange dans le sens des départs, vert dans celui des retours. Les principales difficultés devraient se concentrer sur la vallée du Rhône et le pourtour méditerranéen. L'accès à l'Italie par le tunnel du Mont-Blanc devrait également être chargé de 10 à 23 heures, avec parfois une attente de plus d'une heure. Bison Futé conseille aux automobilistes de : - quitter l'Île-de-France avant 7 heures du matin- éviter les abords des grandes métropoles entre 14 et 20 heures- ne pas circuler sur l'autoroute A6 entre Beaune et Lyon, de 9 heures à 18 heures- éviter l'autoroute A7 entre Lyon et Orange, de 12 heures à 20 heures- l'autoroute A9 entre Orange et Narbonne, de 9 heures à 20 heures. • Samedi 27 juilletLa situation devrait se corser samedi, journée la plus difficile de tout le week-end. Bison Futé hisse le drapeau rouge dans le sens des départs et orange dans celui des retours, avec une vigilance particulière en vallée du Rhône, à proximité de la mer Méditerranée mais aussi en direction de l'Italie, via le Mont-Blanc, ainsi qu'entre Orléans et Bordeaux. Pour éviter les embouteillages, mieux vaudra : - quitter les grandes métropoles avant 7h.- éviter l'autoroute A7 entre Lyon et Orange, de 5 heures à 19 heures- éviter l'autoroute A7 entre Orange et Lyon, de 8 heures à 18 heures- éviter les autoroutes A7 et A8 entre Orange et Aix-en-Provenc, de 9 heures à 16 heures- éviter l'autoroute A9 entre Orange et Narbonne, de 5 heures à 15 heures, et de Narbonne vers l'Espagne, entre 7 et 18 heures- éviter l'autoroute A9 entre Narbonne et Orange, de 9 heures à 18 heures - éviter l'autoroute A43 entre Lyon et Chambéry, de 9 heures à 16 heures.• Dimanche 28 juilletEnfin, la circulation s'annonce plus fluide pour la dernière journée du week-end, mais avec encore de nombreux ralentissements. Bison Futé conseille d'éviter au maximum de circuler : - sur l'autoroute A10 entre Saintes et Bordeaux, de 10 heures à 20 heures- entre Lyon et Orange, sur l'autoroute A7 dans les deux sens, de 9 heures à 19 heures- sur l'autoroute A7 entre Lançon-de-Provence et Orange, de 9 heures à 18 heures- sur l'autoroute A9 entre Narbonne et Orange, de 10 heures à 18 heures. Tour de FrancePar ailleurs, la 19ᵉ étape du Tour de France se déroulera entre Saint-Jean-de-Maurienne et Tigne (Savoie) vendredi, puis le Tour passera par Albertville et Val-Thorens (Savoie) samedi, avant de rallier Rambouillet (Yvelines) à Paris dimanche pour l'ultime étape. Le week-end dernier, un pic de 688 km de bouchons cumulés avait été relevé samedi 20 juillet en milieu de journée.
Cette semaine encore, le trafic s'annonce très chargé sur les routes de France, avec le premier chassé-croisé entre juillettistes et aoûtiens. Vendredi 26 juillet, Bison Futé prévoit une journée orange dans le sens des départs, avant de hisser le drapeau rouge sur tout le pays samedi.
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Des chercheurs de l'université d'Arizona, dont les travaux n'ont pas encore été soumis à la validation de pairs, ont trouvé que la proportion de virus sur les surfaces revêtues de ce produit diminuait de 90% en 10 minutes et de 99,9% en deux heures."Je pense que c'est surtout important pour les surfaces très utilisées comme les métros et les bus, parce que vous pouvez les désinfecter mais les prochaines personnes qui viendront les recontamineront", a indiqué à l'AFP Charles Gerba, l'auteur principal de l'étude. L'équipe de l'université de l'Arizona a testé un revêtement spécifiquement conçu pour agir contre les virus développé par la société Allied BioScience, qui a également financé leur étude. Le scientifique a qualifié la technologie de "nouvelle avancée dans le contrôle des infections"."Cela ne remplace pas un nettoyage et une désinfection régulière", a prévenu M. Gerba, "mais cela vous couvre entre la désinfection et le nettoyage". La substance incolore est pulvérisée sur les surfaces, et doit être réappliquée tous les trois ou quatre mois. Le revêtement dénature les protéines du virus et attaque sa couche protectrice. Les chercheurs ont effectué leurs tests sur le coronavirus humain 229E, dont la structure et la génétique sont similaires à celles du SRAS-CoV-2, mais qui ne provoque que des symptômes bénins du rhume et est donc plus sûr à utiliser. La technologie des revêtements dits autodésinfectants existe depuis près de dix ans et a été utilisée auparavant dans les hôpitaux pour lutter contre la propagation des infections, notamment contre les bactéries résistantes aux antibiotiques. Un article publié en 2019 par des chercheurs de l'université d'Arizona a révélé que les revêtements réduisaient de 36% les infections contractées en milieu hospitalier.
Une nouvelle arme contre le Covid-19? Un revêtement anti-microbes serait en mesure d'éliminer le coronavirus de surfaces pour jusqu'à 90 jours en une seule application, selon une étude préliminaire publiée vendredi.
orangesum-730
Mardi, le bilan de l'épidémie de coronavirus a été modifié : il fait finalement état de 28.022 morts, les chiffres dans les Ehpad et les établissements médico-sociaux ayant été révisés à la baisse. Dans ses données au 19 mai sur le site du gouvernement, la direction générale de la Santé (DGS) indique 10.308 décès dans les Ehpad, contre 10.650 lundi. Interrogée, la DGS a précisé que ce nouveau chiffre "résulte d'ajustements dans la remontée des données en provenance des Agences régionales de santé". Le nombre de décès dans les hôpitaux s'élève de son côté à 17.714, soit 125 de plus que lundi. Il y a déjà eu à plusieurs reprises des problèmes avec les remontées des bilans en Ehpad depuis leur prise en compte à partir de début avril. Au cours d'un briefing quelques minutes plus tôt, son premier depuis environ deux semaines, le directeur général de la Santé Jérôme Salomon n'avait pas donné, contrairement à l'habitude, le chiffre total des décès, se contentant de celui des hospitalisations, notamment en réanimation, qui poursuit sa baisse, à 1.894 malades graves (soit 104 de moins en 24 heures)."Il faut se faire tester au moindre doute"Interrogé sur l'objectif longtemps affiché par le gouvernement de pouvoir effectuer 700.000 tests par semaine, et qui n'en est pour l'instant qu'à la moitié avec environ 50.000 tests réalisés par jour, Jérôme Salomon a assuré que ce chiffre n'était en fait pas le "vrai objectif". "Le vrai objectif c'est que nous fassions des tests pour toutes les personnes qui sont symptomatiques, pour toutes les personnes qui en ont besoin, les cas contacts en particulier (...) toutes les situations où on a besoin de tester, autour d'un cluster autour de cas groupés (...), toutes les situations hospitalières qui le nécessitent (...) c'est ça le vrai objectif c'est de réussir notre stratégie de test et c'est ce que nous allons faire", a-t-il dit."Il faut se faire tester au moindre doute" en se faisant prescrire un test par son médecin en cas de symptôme, a-t-il insisté, assurant que "déconfiner ne signifie pas la fin de l'épidémie". Interrogé sur une éventuelle hausse des contagions depuis le déconfinement, Jérôme Salomon a déclaré que "aujourd'hui nous n'avons pas ce signal". "Mais il faut être très attentif parce que nous avons encore plusieurs jours de grande vigilance, nous avons des changements de comportements qui ont été observés, des gens ont repris progressivement le travail, le nombre de personnes dans les transports continue à augmenter, donc il faut savoir que la situation est évolutive, que nous avons un recul lié au délai d'incubation et que donc il faut rester extrêmement prudent", a-t-il insisté. Jérôme Salomon a par ailleurs donné de nouveaux chiffres concernant la maladie inflammatoire infantile proche de la maladie de Kawasaki et sans doute liée au Covid-19 et touchant certains enfants. Il y a eu "152 cas depuis 1er mars, avec pour 98 cas un lien possible avec la maladie (Covid), pour d'autres une investigation toujours en cours et dans de nombreux autres cas pas de lien avec la maladie. Il y a eu un pic mi-avril et une diminution régulière depuis".
Le bilan de l'épidémie de coronavirus a été revu à la baisse mardi, en raison de chiffres révisés à la baisse dans les Ehpad et établissements médico-sociaux.
orangesum-731
"Vous devez vous demander : quelle échéance pour un retour à 'la vie d'avant' ? J'aimerais pouvoir tout vous dire et vous répondre, mais nous n'avons pas de réponse définitive à ça." Lors de son discours, lundi 13 avril, Emmanuel Macron est revenu avec transparence sur la recherche d'un remède pour endiguer définitivement l'épidémie de Covid-19. Comme indiqué plus tôt dans la journée par l'Organisation mondiale de la santé, l'élaboration d'un vaccin est une condition sine qua non pour stopper la transmission du virus. Et permettre la reprise d'une vie normale. "D'après les premières données, une faible minorité de Français ont contracté le Covid, a expliqué le président de la République, qui s'est entretenu ces derniers jours avec plusieurs spécialistes scientifiques. (...) Nous sommes loin de l'immunité collective. La première voie est celle des vaccins." Des vaccins qui mettent du temps à être élaborés par les chercheurs. "Nous aurons besoin de plusieurs mois au moins pour la mettre en oeuvre, a reconnu Emmanuel Macron. Notre pays investira plus encore dans la recherche."L'autre voie vers le retour à "la vie d'avant l'épidémie" passe par l'élaboration d'un traitement efficace. Tandis que les débats se poursuivent au sujet de l'efficacité de la chloroquine, Emmanuel Macron a souhaité élargir le panel de solutions. "Toutes les options sont explorées. Notre pays est celui qui a engagé le plus d'essais cliniques en Europe. Nos médecins travaillent d'arrache-pied. Aucune piste ne sera négligée."Cependant, comme pour les vaccins, ces traitements mettent du temps à être élaborés, puis testés pour s'assurer de leur efficacité et du fait qu'ils ne présentent pas de risques. "Nous aurons plusieurs mois à vivre avec le virus", a résumé le président, qui a indiqué que les personnes âgées et vulnérables devraient être confinées plus longtemps. En Asie, le virus qu'on pensait endigué est déjà de retour, faisant craindre de nouvelles épidémies.
Lors de son discours, lundi 13 avril, Emmanuel Macron a fait un point sur le retour à la vie d'avant l'épidémie. Un retour conditionné à l'élaboration d'un vaccin ou, au moins, d'un traitement fiable.
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Avant le retour en classe de quelque 12,4 millions d'élèves mardi, chacun se prépare à une année scolaire dans l'ombre du coronavirus et sous la menace d'un durcissement des consignes sanitaires."Je prends les choses un peu au jour le jour car on sait que les directives peuvent changer du jour au lendemain", résume calmement Hélène, enseignante en CE1 dans un village du Vaucluse, qui avait déjà repris l'école en mai après le confinement. Elle qui jugeait alors cette reprise précipitée a changé d'avis. "C'était finalement une bonne chose parce que ça nous permet d'appréhender cette rentrée avec un peu moins de stress. On sait à peu près à quoi ça va ressembler". Depuis, les règles ont été redéfinies et le masque est désormais obligatoire pour tous les enseignants. Mais, comme d'autres collègues, Hélène déplore "des points d'interrogation" persistants, sur l'organisation à la cantine ou dans la cour de récré. Le ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer se veut lui rassurant, estimant que le protocole sanitaire "est simple et clair" et qu'"il n'a pas vocation dans ses grands principes à varier". Il est l'"un des plus stricts d'Europe, il nous permet d'avoir la rentrée la plus normale possible", selon lui. Lundi matin en Mayenne, il a assuré que "normalement, il ne manquera pas d'enseignants dans les classes" mardi, car la rentrée est "bien préparée". "Aujourd'hui, la jeunesse doit être notre priorité absolue. Nous leur devons un avenir bien dessiné et nous leur devons une rentrée dynamique", a-t-il dit. Le masque sera aussi obligatoire pour les collégiens et les lycéens mais la distanciation physique ne sera plus obligatoire quand elle n'est pas matériellement possible, tout comme la limitation du brassage entre classes et groupes d'élèves, qui est simplement "recommandée". Ce qui inquiète le plus Hélène: les trois enfants en grande difficulté scolaire qu'elle n'a pas revus depuis le confinement en mars. "C'est un faible pourcentage sur une classe de 23 élèves mais pour ceux-là, ça va être compliqué de les faire revenir dans l'univers de l'école", craint-elle.- "Des directives qui changent tout le temps" -Lauriane, qui effectue sa première rentrée à Paris en grande section de maternelle, se dit à la fois "sereine" et "motivée" mais juge "insupportable que les directives changent tout le temps". "La semaine dernière, c'était sans masque pour les enseignants de maternelle, et cette semaine, c'est obligatoire", regrette cette trentenaire qui a abandonné un poste de responsable des ressources humaines d'un groupe du CAC40 pour devenir enseignante."Avec ce masque sur la bouche toute la journée, comment est ce que je vais pouvoir, dès le premier jour, aborder l'apprentissage des sons avec mes élèves de 5 ans?", s'interroge-t-elle, espérant "vivement être bénéficiaire de masques transparents" évoqués par Jean-Michel Blanquer. Sarah, enseignante de moyenne section de maternelle à Paris, partage le même constat sur la transmission des savoirs aux plus petits, et s'"inquiète particulièrement pour les élèves allophones, nombreux dans les classes en Ile-de-France". Marie, professeur d'histoire-géographie dans un collège en REP+ en Seine-Saint-Denis, n'a pas d'inquiétude sur le fait que les élèves respecteront le port du masque mais regrette "de n'avoir aucune directive à ce stade sur le volet pédagogique". "Comment on s'organise concrètement pour des élèves en grande difficulté scolaire qui n'ont pas mis les pieds à l'école depuis le mois de mars?", s'inquiète-t-elle."Ça va prendre du temps de faire l'état des lieux du retard qui a été accumulé, pour les enfants qu'on aura sous la main". Mais le plus gros défi sera encore de faire revenir ceux qui ont totalement décroché, présage-t-elle déjà. Le ministre promet lui un renforcement des évaluations des élèves au CP et CE1 afin de "mesurer l'impact du confinement" et a aussi annoncé dimanche le lancement d'un chantier qui intéressera tous les enseignants: un "Grenelle des professeurs" visant à revaloriser leur salaire et leurs conditions de travail.
Certains sont plutôt "sereins" car ils ont vécu le retour à l'école en mai, d'autres s'"inquiètent" de faire cours aux plus petits en portant un masque: enseignants et professeurs font leur prérentrée lundi dans un contexte inédit.
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Le téléfilm raconte l'histoire d'Anne (Lucie Lucas), une avocate, qui rejoint son futur mari à Jaipur en Inde pour se marier. Cependant, une fois arrivée, rien ne se passe comme prévu et elle rencontre Ravi (Rayane Bensetti), à qui elle demande de l'aide. Ce dernier, d'origine franco-indienne, a décidé de quitter la France n'y trouvant pas ses repères et espère que tout sera différent en Inde. Alors que tout les oppose, ils vont vivre un intense périple. Lucie Lucas et Rayane Bensetti : un duo qui fonctionneLes deux acteurs ne sont pas des inconnus de la chaîne. Lucie Lucas interprète Clem depuis six ans dans un show éponyme, tandis que Rayane Bensetti s'est fait connaître grâce à la série humoristique "Pep's". Mais c'est surtout dans Danse avec les stars, dont il sort gagnant à l'issue de la saison cinq, que le jeune homme se fait remarquer avant d'intégrer également le casting de "Clem".Étant demi-frère et soeur dans la série "Clem", les deux enfants chéris de TF1 changent de rôle pour "Coup de Foudre à Jaipur". Lors d'interviews partagées par la chaîne, Rayane Bensetti et Lucie Lucas se sont exprimés sur cette nouvelle collaboration. "Nous partageons finalement peu de scènes avec Lucie sur le tournage de 'Clem' car nos personnages n'ont pas le même âge et évoluent dans des sphères différentes. Grâce à ce nouveau projet, nous avons eu l'occasion de nous redécouvrir", explique le jeune homme. "Nous nous sommes beaucoup amusés pendant le tournage de 'Coup de foudre à Jaípur' et notre complicité n'a fait que grandir", ajoute Lucie. Une évolution de leurs rôles chez TF1Pour Lucie Lucas, obtenir le rôle d'Anne est une bouffée d'air frais. "Elle a un parcours initiatique important et vit une grosse évolution tout au long du film. J'ai trouvé cet aspect très intéressant à explorer. Anne a 30 ans, le même âge que moi. J'étais heureuse de sortir enfin des rôles d'adulescentes", confie la comédienne. Reconnaissante d'avoir été choisie par le réalisateur Arnauld Mercadier, elle révèle avec émotion au site Gala d'avoir été en souffrance de ne pas faire autre chose que "Clem". Également habitué à jouer des rôles d'adolescents, Rayane Bensetti se réjouit de changer de registre. "J'ai été emballé par le rôle de Ravi qui me changeait de mes personnages précédents. Je me glissais dans la peau d'un homme exerçant deux métiers et ayant une vie bien remplie. C'est un peu la première fois que je ne joue pas un vrai cancre !", explique-t-il. Ne ratez pas "Coup de Foudre à Jaipur" ce soir à 20h55 sur TF1 afin de découvrir leur performance !
Un vent de romance souffle sur TF1 ! Ce mercredi 19 octobre, à 20h55, la chaîne diffuse "Coup de Foudre à Jaipur", un téléfilm avec Lucie Lucas et Rayane Bensetti. Une comédie romantique qui ne manque pas d'évasion.
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Une opération de communication ? C'est en tout cas ce que dénonce Marine Le Pen au sujet de la visite de François Hollande, vendredi, dans un lycée d'Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), fief de la présidente du Rassemblement national. L'ancien président est en tournée dans des lycées français pour parler Europe avec les jeunes. Marine Le Pen a demandé l'annulation de cette rencontre dans un courrier adressé mardi à la rectrice de l'académie de Lille. "À quelques semaines des élections européennes, cette visite relève d'une opération de communication en direction du public des jeunes adultes, dans le but d'influer sur leur vision de l'UE et par là même d'influencer leur vote", a estimé l'ancienne candidate à la présidentielle. Sur France Bleu Nord, Valérie Cabuil a refusé d'accéder à la demande de la députée du Pas-de-Calais. "Il est hors de question que je demande une annulation à l'ancien Président de la République", a-t-elle déclaré mercredi 20 mars. "Ces invitations de ce type de personnalités se font à la demande de l'établissement, des équipes pédagogiques qui inscrivent cela dans un programme. Evidemment, c'est un invité prestigieux. Mais il est usuel que les établissements invitent des personnalités qui ont des choses à raconter à nos élèves sur des sujets. On est inscrit dans un programme pédagogique, pas dans une campagne dans laquelle nous ne sommes pas", a plaidé la responsable d'académie au micro de la radio locale. Pour Marine Le Pen, cette rencontre pose "d'évidentes questions éthiques puisqu'elle porte atteinte aux fondements élémentaires de la neutralité politique - elle-même inhérentes au principe de laïcité - qui doit prévaloir au sein des établissements scolaires", avait-elle écrit dans son courrier.
La présidente du Rassemblement national s'est opposée, dans un courrier adressé à la rectrice d'académie, à la venue de François Hollande dans un lycée d'Hénin-Beaumont. Mercredi, la demande de Marine Le Pen a été rejetée.
orangesum-735
La garde à vue de l'ancien chef de l'État Nicolas Sarkozy a repris mercredi 21 mars, après une interruption dans la nuit, dans l'enquête sur des soupçons de financement de sa campagne présidentielle de 2007 par la Libye de Mouammar Kadhafi. Interrogée sur ce sujet, Marine Le Pen a tout d'abord tenu à rappeler la présomption d'innocence. "Tant que la justice ne s'est pas prononcée, il faut rester prudent", a-t-elle insisté au micro de Radio Classique. La présidente du FN a par ailleurs voulu "mettre l'accent sur quelque chose d'éminemment dérangeant. Nicolas Sarkozy, et il n'est pas le seul, se retrouve, quelles que soient ses affaires, toujours devant le même juge d'instruction. Est-ce qu'il n'y a que deux ou trois juges d'instruction en France ? C'est gênant, et ça pose un certain nombre de questions." "Je ne veux pas que l'on mette nos policiers en situation d'échec. Nous vivons une explosion de la délinquance en France" Marine Le Pen (21/03/2018)par Radio Classique"La justice doit faire son travail de manière très sérieuse"Le juge Serge Tournaire, qui conduit cette enquête aux multiples ramifications, "est engagé, comme d'autres juges d'instruction qui sont saisis d'affaires qui touchent à des politiques, dans un soutien au Syndicat de la magistrature. Et (...) ceci pose un vrai problème de fond, sur le soupçon d'absence de neutralité de la part de ces magistrats". Classé à gauche, le Syndicat de la magistrature (SM) avait défrayé la chronique en 2013, après la découverte dans ses locaux d'un "mur des cons" où étaient placardés les portraits de dizaines de personnalités, de droite pour la plupart, dont Nicolas Sarkozy ou la flamme tricolore, emblème du FN. "La justice dans cette affaire, parce qu'il s'agit d'un ancien président de la République, mais aussi parce que les conséquences pourraient être très lourdes, doit faire son travail de manière très sérieuse, et avec la neutralité qu'on devrait toujours exiger de la part d'une instruction", a expliqué la finaliste de la présidentielle en mai. Une affaire d'envergure internationaleSans vouloir se prononcer, sur le fond de l'affaire, Marine Le Pen a néanmoins souligné qu'elle "ne touche pas seulement le financement d'une campagne électorale. Elle touche à la mise en œuvre d'une guerre, elle touche à l'élimination d'un chef d'État, elle touche à la déstabilisation profonde d'un pays, et sa conséquence qui a été une vague migratoire massive sur l'Europe", a fait valoir Marine Le Pen. "Si les faits étaient avérés, les conséquences iraient beaucoup plus loin qu'un simple financement déloyal d'une campagne présidentielle", a souligné la députée FN du Pas-de-Calais."On a le sentiment qu'il n'y a pas une campagne présidentielle qui s'est déroulée dans des conditions de loyauté", a ajouté Marine Le Pen, dont plusieurs proches ont été mis en examen en 2015 pour "financement illégal" de campagne électorale en 2012.
La présidente du Front national (FN) estime que le juge Serge Tournaire, qui conduit l'enquête sur un éventuel financement libyen de la campagne présidentielle de 2007, est "engagé dans un soutien au Syndicat de la magistrature", classé à gauche, ce qui pose "un vrai problème de fond, sur le soupçon d'absence de neutralité".
orangesum-736
La République En Marche vient de se trouver un nouveau soutien. Jusqu'ici plutôt réservé en ce qui concerne ses convictions politiques, Vincent Cerutti a décidé de franchir le pas. Selon Ouest-France, il s'affiche clairement comme un soutien du parti d'Emmanuel Macron. Vincent Cerutti prêt à se lancer en politique ? Il répond à la rumeurpar Non Stop PeopleCe jeudi 20 juin, l'association « Le Mans on y gagne ! » voyait le jour, avec le soutien du parti. L'occasion pour l'ancien animateur de l'émission « Danse avec les stars » sur TF1 de 2011 à 2014 d'officialiser son engagement politique. Il a souhaité clarifier les raisons de ce choix. « J'ai toujours voté à gauche mais j'ai été très déçu », confie-t-il dans des propos relayés par Actu.fr. « Lorsqu'Emmanuel Macron s'est présenté, j'ai cru et je crois encore en cette progression. J'ai cru en ce nouveau virage, en ces nouvelles possibilités et en cette nouvelle couleur politique. »Un engagement au niveau localOriginaire du Mans, il estime que sa ville a besoin d'aide. Pour lui, la situation ne pourra pas s'améliorer avec le Parti Socialiste. « Il n'y a plus de gauche au Mans et en France, à moins que M. Le Foll puisse rediscuter avec M. Faure. Sinon je ne vois pas comment le Parti Socialiste pourra faire une vraie proposition aux Mancelles et Manceaux. Quand aux Républicains, il suffit d'allumer la télévision », analyse-t-il. Outre le manque de réponses qu'apportent ces partis, Vincent Cerutti craint une montée du Rassemblement National. « Je sens ma ville en danger », avoue-t-il, repris par Actu.fr. « Les gens ont peur, sont inquiets et en ont marre. »Il reste désormais à définir quel rôle pourrait occuper l'animateur. Il ne se ferme aucune porte. « Aujourd'hui, je ne suis pas dans cette réflexion de me dire est-ce que je dois mettre entre parenthèses mon autre carrière médiatique pour me lancer en politique. En tout cas, la fonction de maire nécessite une implication totale et à plein temps. Ce n'est pas d'actualit頻, souligne Vincent Cerutti. « L'idée aujourd'hui c'est de soutenir 'Le Mans on y gagne !' et de mettre toutes les énergies au service de la ville et surtout combattre les idées d'extrême droite. »
Pour la première fois de sa carrière, Vincent Cerutti exprime ses opinions politiques. Il s'engage avec LREM dans la Sarthe.
orangesum-737
Au cœur de l'enquête, l'identité de celui que le procureur national antiterroriste Jean-François Ricard a qualifié dès vendredi d'"auteur principal" de l'attaque qui a fait deux blessés graves devant les anciens locaux de Charlie Hebdo: cet homme se présente comme Hassan A., âgé de 18 ans, né à Mandi Bahauddin, une ville agricole du Pendjab au Pakistan. Inconnu des services spécialisés sous cette identité, l'homme "parle un peu le français, mais bénéficie d'un traducteur en ourdou", selon une source proche de l'enquête. Sa garde à vue, entamée vendredi midi suite à son interpellation par la police place de la Bastille à Paris, a été prolongée de 48 heures dimanche par un juge des libertés et de la détention, selon une source judiciaire. L'identité d'Hassan A. correspond à celle d'un jeune homme entré en France encore mineur, il y a trois ans. Pris en charge par l'aide sociale à l'enfance dans le Val-d'Oise jusqu'à sa majorité en août dernier, il ne présentait "aucun signe de radicalisation", selon le conseil départemental. De source proche de l'enquête, Hassan A. envisageait de se lancer dans une formation aux métiers du bâtiment. Deux des domiciles présumés de cet homme présenté comme "itinérant" ont été perquisitionnés vendredi, un hôtel social situé à Cergy (Val-d'Oise) et un deux-pièces à Pantin (Seine-Saint-Denis), meublé de plusieurs lits superposés. Des matériels (ordinateurs, téléphones) ont été saisis. Décrit comme "très poli" à l'AFP par Josiane, une voisine, il avait fait l'objet d'un rappel à la loi en juin pour le port d'une arme blanche.- Il visait Charlie Hebdo -Autre question centrale pour les enquêteurs: le mobile de cette attaque. En plein procès de l'attentat meurtrier de janvier 2015 contre l'hebdomadaire satirique, l'homme "assume son acte" qui visait Charlie Hebdo, expliquent des sources proches de l'enquête. Le suspect pensait que l'hebdomadaire se trouvait toujours dans les locaux du XIe arrondissement, selon l'une de ces sources, pour qui cette attaque intervient "dans le contexte de la republication des caricatures (du prophète Mahomet, ndlr) qu'il n'a pas supportée". Les enquêteurs s'intéressent ainsi à une vidéo en cours d'authentification, un élément révélé samedi par l'hebdomadaire Le Point. "On le voit en train de pleurer, de chanter, il assume son geste par anticipation (...), c'est une sorte de manifeste, il annonce son passage à l'acte, mais ce n'est pas une allégeance à une organisation", selon la même source. Dans le week-end, une vidéo de deux minutes circulait sur les réseaux sociaux, semblant correspondre à cette description: un homme s'y présente comme "Zaheer Hassan Mehmood" et se déclare "ému" par "des caricatures du prophète Mohammed qui ont été faites"."Aujourd'hui, vendredi 25 septembre, je vais les condamner", ajoute-t-il, revendiquant avoir pour "guide" le mollah Ilyas Qadri, chef de file de Dawat-e-Islami, un groupe religieux apolitique et non-violent d'inspiration soufie, basé au Pakistan. Enfin, comme toujours dans ce type d'enquêtes, les services antiterroristes vérifient l'entourage du principal suspect. Dimanche, neuf gardes à vue étaient encore en cours: l'homme se présentant comme Hassan A., six anciens colocataires de son appartement de Pantin, son petit frère et une connaissance. Deux gardes à vues ont déjà été levées. Dès vendredi soir, un homme initialement considéré comme suspect, "Youssef", Algérien de 33 ans, avait été relâché. Qualifié de "héros" par son avocate, il avait tenté d'arrêter l'attaquant au couteau - ce que l'enquête a corroboré. Avec ces gardes à vue, il s'agit de comprendre "l'environnement" du suspect, selon la source proche du dossier, "car "tout laisse à penser qu'il a agi seul".- "Resserrer les mailles du filet" -Dimanche, l'ex-secrétaire d'Etat à l'intérieur Laurent Nuñez, devenu patron de la "task force" antiterroriste de l'Elysée, a estimé dans un entretien à l'AFP que "nous améliorons la détection" en la matière mais "il faut resserrer encore les mailles du filet". L'actuel ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a estimé dimanche que les Français et leurs dirigeants avaient "peut-être (...) collectivement" évacué la menace du "terrorisme islamique" et qu'il lui revenait de leur "rappeler la réalité", lors de la visite d'une synagogue à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) pour la fête juive de Yom Kippour. Pour le garde des Sceaux Eric Dupond-Moretti, s'exprimant samedi soir sur France 2, "il y a le terrorisme très structuré" que les services "surveillent de très près", "et puis il y a ce terrorisme-là". Pour l'ancien avocat, "le terrorisme +low cost+, c'est votre voisin à qui vous dites bonjour tous les jours, qui ressemble à monsieur tout le monde et qui passe à l'acte sans qu'il y ait un certain nombre d'éléments extérieurs permettant de penser qu'il va passer à l'acte".
Neuf personnes en garde à vue et une éventuelle vidéo de revendication à l'étude: plus de 48 heures après l'attaque au hachoir à Paris, l'enquête antiterroriste se poursuivait dimanche autour du parcours du principal suspect qui a reconnu vouloir s'en prendre à Charlie Hebdo.
orangesum-738
Jean Castex était lundi 3 août à Lille pour une visite destinée à faire un point sur la résurgence de l'épidémie dans la métropole, où le port du masque est désormais obligatoire dans certains "lieux publics ouverts" comme ailleurs dans le pays. "Nous devons ne pas baisser la garde", a exhorté Jean Castex le Premier ministre depuis Roubaix, où il s'est rendu après Lille. "Comme j'ai l'habitude de la dire, le virus n'est pas en vacances, nous non plus", a poursuivi le chef du gouvernement. "J'appelle chaque Française, chaque Français, chaque personne, à rester très vigilant car la lutte contre ce virus, la lutte contre cette maladie, dépend bien sûr de l'Etat, bien sûr des collectivités locales, bien sûr de toutes les institutions qui sont mobilisées, mais dépend aussi de chacune et chacun d'entre nous", a également rappelé Jean Castex. Le Premier ministre a appelé la population à se "protéger contre ce virus, surtout sans faire arrêter la vie économique net la vie sociale, c'est-à-dire en évitant la perspective d'un reconfinement généralisé". Dans certaines régions, "on constate une progression des données de l'épidémie qui doit nous conduire à être plus que jamais attentifs, et c'est le cas", a insisté Jean Castex, qui n'a répondu à aucune question. Il s'est félicité des 14.000 tests déjà effectués dans la métropole de Lille, qui fait face à un regain de cas de Covid-19. "Il faut poursuivre, aller dans les endroits où des clusters sont susceptibles d'apparaître", a-t-il toutefois prévenu. "J'appelle chaque Français à rester très vigilant car la lutte contre le virus dépend bien sûr de l'Etat, des collectivités locales, des institutions, mais aussi de chacun d'entre nous", a-t-il insisté. Dans la métropole lilloise, qui compte 95 communes regroupant 1,2 million d'habitants, le taux de positivité atteint 3%, un niveau "trois fois plus élevé que dans le reste du département", et le taux d'incidence s'établit désormais à 38 personnes contaminées pour 100.000 habitants contre 17 deux semaines plus tôt.
En visite dans l'agglomération lilloise pour l'entrée en vigueur de l'obligation de porter un masque dans certaines rues, le Premier ministre a appelé lundi à "ne pas baisser la garde" afin "d'éviter un reconfinement généralisé".
orangesum-739
Si Laurent Ruquier souhaite garder la chroniqueuse dans son émission, la productrice du programme ne serait pas du même avis. Depuis son arrivée dans On n'est pas couché après le départ de Léa Salamé, Vanessa Burggraf doit faire face aux critiques très violentes des téléspectateurs. Alors que la journaliste avait réussi à trouver sa place avec Yann Moix, elle s'est attiré la colère des internautes il y a plusieurs semaines après un dérapage dans l'émission sur l'autisme. Rapidement, Vanessa Burggraf a présenté ses excuses le 2 mars dernier alors qu'elle se trouvait dans les locaux de SOS Autisme France. La chroniqueuse a notamment déclaré "avoir compris la réaction des familles et des personnes autistes". Mais malgré ces dérapages, Laurent Ruquier souhaite garder la journaliste auprès de lui la saison prochaine : "Vous verrez que la saison prochaine, tout le monde trouvera qu'elle fait parfaitement le job !", a-t-il confié lors d'une interview pour Télé Star. Malheureusement, il semblerait que cet avis ne soit pas partagé par la production de l'émission. Selon nos confrères de Closer, la productrice Catherine Barma voudrait au contraire que l'ancienne journaliste de France 24 quitte On n'est pas couché. Alors qu'en janvier dernier, elle affirmait que la chroniqueuse avait des efforts à fournir, Catherine Barma aurait déjà sa remplaçante en vue, et il s'agirait d'Apolline de Malherbe, qui officie sur BFMTV. Yann Moix soutiendrait Catherine Barma dans cette décision. Il faudra attendre encore quelques semaines avant de connaître la fin de cette histoire et savoir si Vanessa Burggraf sera licenciée.
Mauvaise nouvelle pour les fans de Vanessa Burggraf. Selon nos confrères de Closer, la journaliste pourrait bientôt être remplacée dans On n'est pas couché.
orangesum-740
L'une des présidentes de la cour d'assises des Yvelines a été agressée lundi 17 juin à son domicile. La magistrate a été visée par un tir de LBD alors qu'elle sortait de son domicile, a indiqué une source proche du dossier, qui précise que son pronostic vital n'est pas engagé. Les agresseurs "ne sont pas venus là par hasard", a indiqué une autre source proche de l'enquête, laissant entendre que la victime avait été délibérément visée en raison de ses fonctions. Les faits se sont déroulés aux alentours de 9 h 30, selon le parquet de Versailles. La victime a été blessée à la tête et c'est un membre de sa famille qui a prévenu les gendarmes, a indiqué une autre source proche du dossier. La gravité de ses blessures restait inconnue lundi à la mi-journée. Toutes les forces de l'ordre sont mobilisées pour retrouver les auteurs La ministre de la Justice, Nicole Belloubet, a réagi sur Twitter. "J'apprends avec indignation et émotion l'agression de la présidente de la cour d'assises de Versailles. Toutes les forces de l'ordre sont mobilisées pour retrouver les auteurs. Tout mon soutien à la magistrate, à sa famille et à la communauté judiciaire de Versailles", a-t-elle écrit, précisant que plusieurs suspects pouvaient être recherchés. "Une pensée à notre collègue de Versailles, agressée violemment à son domicile ce matin", a aussi déclaré sur le réseau social le porte-parole de la Chancellerie Youssef Badr. "C'est aussi lâche qu'insupportable. J'espère qu'elle se remettra vite. Nous pensons fort à elle ainsi qu'à ses collègues", a-t-il poursuivi.
Un important dispositif de recherche a été mis en place pour retrouver le ou les agresseurs en fuite. La magistrate a été visée dans la tête par un tir de LBD.
orangesum-741
Dans cette lettre adressée à la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, et cosignée par 100 députés, l'élu du Calvados Christophe Blanchet propose "que l'on puisse permettre aux salariés qui le désirent et qui le peuvent, dans le public comme dans le privé, de faire don d'une partie de leur congés payés", au bénéfice "de ceux qui luttent directement contre le coronavirus". Interrogée à l'Assemblée lors de la séance de questions au gouvernement, Muriel Pénicaud a jugé la proposition "très intéressante". Le gouvernement la "soutient pleinement" a-t-elle dit. "Il faut définir les modalités de conversion des jours de repos", a-t-elle ajouté. "Cela soulève tout une série de questions", a-t-elle encore dit, se montrant favorable à "le coupler avec les chèques vacances". M. Blanchet a fait état de la "frustration" de certains Français qui au-delà des applaudissements de soutien à 20 heures, "ne peuvent ou ne savent comment aider davantage" les soignants, plaidant qu'il ne faut pas faire "obstacle à la fraternité", dans ce courrier daté du 22 avril."Un tel dispositif ne représente pas une charge pour l'État ni pour les entreprises car les congés payés sont déjà provisionnés. A titre indicatif, il y a 23 millions de salariés en France, si chacun donne juste un jour de congé, cela fait 23 millions de jours, ou l'équivalent en valeur, dédiés aux personnels soignants", ajoute le courrier. Ces jours pourraient être donnés "sous forme de chèques-vacances, utilisables aussi bien dans l'offre publique que privée", précise le député, qui évoque une possible proposition de loi en ce sens. L'élu LR Maxime Minot a fustigé dans un communiqué un "plagiat inacceptable" des députés LREM, soulignant avoir déposé le 22 mars une proposition de loi en ce sens, que les députés de la majorité "ont refusé de cosigner". Son texte porte sur l'instauration d'un "don de jours de repos pour les personnels soignants". L'élu y souligne qu'en l'état de la législation, "seul le don à l'intérieur de la même entreprise pour des salariés qui viennent en aide à un proche atteint d'une perte d'autonomie" grave ou présentant un handicap est possible. L'élu de l'Oise, qui indique avoir "déjà recueilli plus de 50 cosignatures de députés issus de toutes les oppositions", dénonce "une façon de faire révoltante", lançant un appel pour que son texte soit inscrit "à l'ordre du jour en vue de son adoption dans le consensus que ce sujet mérite". Le député LR Philippe Gosselin a brièvement relayé cette protestation à l'occasion d'une question qu'il posait sur un autre sujet lors de la séance de questions. Pour sa part, le patron des députés LREM Gilles Le Gendre a dénoncé mardi de la part de LR une "mauvaise polémique, certainement pas à la hauteur des enjeux". "Il faut d'abord qu'on lève les obstacles techniques qui s'opposent à cette excellente idée, ce qui n'est pas mince", a-t-il ajouté, indiquant toutefois être "assez confiant".
Des députés LREM veulent autoriser les salariés qui le souhaitent à faire don d'une partie de leurs congés payés aux soignants, selon un courrier consulté mardi par l'AFP, un élu LR y voyant un "plagiat" de sa proposition et le gouvernement la jugeant "très intéressante".
orangesum-742
"Je suis pas optimiste, je suis déterminé". Edouard Philippe a soutenu les mesures présentées dans le cadre de son plan sur l'immigration, ce mercredi 6 novembre. "Ces mesures ne sont pas toujours suivies des faits" a t-il d'abord commenté au sujet des anciennes politiques publiques, résumant son nouveau plan en "ouvrir là où nous jugeons d'ouvrir, et contrôler quand nous le jugeons nécessaire". Le Premier ministre a ainsi défendu la modification de l'attribution des titres de séjour professionnels, une procédure "extrêmement encadrée et très compliquée". "Nous avons fait en matière de politique migratoire quelque chose qui ne s'est jamais fait", a également t-il dit au sujet du débat organisé au Parlement. Sur la question d'éventuelles distensions au sein de la majorité, Edouard Philippe a assuré que la concorde était toujours de mise dans son gouvernement. "J'assume le travail, les choix, les orientations. Il faut assumer le caractère collectif de la construction", a t-il affirmé, se défendant de toute discorde avec la ministre de la Justice Nicole Belloubet qui avait affiché ses réticences face à l'idée de quotas, qui ne "sont pas la seule solution". Au coeur d'un débat sensible sur l'immigration, le chef du gouvernement a par ailleurs évoqué l'entretien accordé par Emmanuel Macron à l'hebdomadaire de droite Valeurs actuelles. "Je suis surpris que les commentateurs passent autant de temps à commenter le choix du président de la République"."Quand on est président de la République ou responsable politique, on parle à tous les Français". "J'ai vu plus de commentaires sur le choix de Valeurs actuelles, que sur ce que le président a dit", a t-il ajouté.
Invité de BFM-TV ce mercredi 6 novembre, le Premier ministre a défendu son plan immigration présenté à la mi-journée, reprenant les deux grands axes : réforme de l'accès aux soins d'un côté, et nouveau de règles pour les titres de séjour professionnels de l'autre.
orangesum-743
Les professionnels de l'automobile rapportent ce mardi 10 décembre que 560 000 automobilistes n'ont pas effectué leur contrôle technique depuis le début de l'année. Dans le Journal Auto, Karine Bonnet la présidente du réseau Dekra, affirme des oublis de contrôles " anormalement élevés " : "Il y a toujours une part d'automobilistes qui oublient de respecter l'échéance de leur contrôle, mais les proportions actuelles sont anormalement élevées. Je doute que nous rattrapions ce retard avant la fin de l'année. " D'après le Parisien, Édouard Philippe, le délégué à la Sécurité routière Emmanuel Barbe, et le ministère de l'Intérieur ont aussi été interpellés par une lettre du Conseil national des professions de l'automobile (CNPA). Selon celui-ci, chaque jour, 10 000 voitures qui circulent sur les routes présenteraient de dangereux dysfonctionnements voire un danger immédiat pour les conducteurs. Aujourd'hui, le nouveau contrôle technique obligatoire examine 133 points de contrôle sur un véhicule. Pour chaque partie vérifiée, un niveau d'indice de gravité est indiqué pour une quelconque défaillance. Dans le cas où un véhicule comporte des défaillances trop importantes, le propriétaire de la voiture devra effectuer une contre-visite une fois les réparations faites. Depuis juillet 2019, les contrôles sur les automobiles diesel sont lourdement renforcés. Forcés d'engager plus de frais de réparations les détenteurs de véhicules diesel optent pour une impasse sur le contrôle technique. Malgré le report de six mois du durcissement des contrôles pour répondre à une demande des Gilets Jaunes, les professionnels estiment que cette décision du gouvernement n'apporte pas une tolérance au niveau des contrôles, mais porte plutôt à confusion. Pour rappel l'amende forfaitaire pour un défaut de contrôle technique sur une voiture commence à 135 euros et peut atteindre 750.
Selon le Conseil national des professions de l'automobile (CNPA) 10 000 véhicules potentiellement dangereux, rouleraient sur les routes chaque jour.
orangesum-744
Réunis dimanche après-midi en assemblée générale, "les salariés se sont fortement prononcés en faveur d'une parenthèse dans la grève (454 pour, 27 contre, 5 abstentions) pour permettre la reprise des négociations dans des conditions favorables au plus tôt", a indiqué l'intersyndicale du pôle audiovisuel du groupe Altice dans un communiqué. Cette grève inédite, lancée en milieu de semaine, sera suspendue lundi à 09H00, poussant la direction de la première chaîne d'info française a annulé sa soirée électorale."En raison d'un mouvement social en cours au sein du groupe NextRadioTV, BFMTV est dans l'impossibilité de diffuser ce soir sa soirée électorale" des municipales, a annoncé BFMTV sur Twitter, en présentant ses "excuses" à ses téléspectateurs. La radio RMC faisant de même peu après."Nous, journalistes, nous devrions être présents dans des dizaines de villes, devant les QG de campagne, sur les plateaux, dans les rédactions, pour vous raconter, décrypter, vivre avec vous ce temps fort de la démocratie. C'est notre mission. Pourtant nous ne la remplirons pas", avaient prévenu les sociétés de journalistes de BFMTV, BFM Paris, BFM Business, RMC et les rédactions digitales de NextRadioTV, dans une tribune publiée sur le site du Journal du dimanche."Une journée électorale sans BFMTV, ni BFM Paris, ni RMC est une nouvelle réjouissante pour nos concurrents et nos détracteurs", a regretté la direction de la chaine info, dans un message interne transmis aux salariés.- Départs volontaires -Les journalistes des antennes de NextradioTV ont entamé mercredi une grève contre un plan d'économies prévoyant la suppression de centaines de postes. Les grévistes réclament notamment que la direction renonce à tout départ contraint et rejettent la suppression de la moitié des postes de pigistes et intermittents. Dimanche après-midi, peu avant l'AG, la direction avait indiqué dans un courriel adressé aux salariés qu'il s'agirait "exclusivement d'un plan de départs volontaires" qu'il porterait "au maximum sur 330 CDI"."Si, à l'issue du plan de départs volontaires, le nombre de 330 volontaires n'est pas atteint, il n'y aura aucun licenciement économique contraint, et ce jusqu'au 30 novembre 2021", ont assuré Alain Weill, président de NextradioTV, Arthur Dreyfuss, directeur général d'Altice Médias France, et l'ensemble du comité de direction. Ils font également état d'"une solution pérenne d'emploi au sein du groupe" pour les salariés dont l'activité sera supprimée dans la nouvelle organisation et "une solution d'accompagnement ou selon les cas l'accès au plan de départs volontaires" pour chaque pigiste et intermittent."Bien sûr de nombreuses questions restent encore sans réponse mais la réouverture des négociations imminente permettra la discussion de ces points entre l'intersyndicale et la direction", espèrent les syndicats dans leur communiqué commun. Ce mouvement, qui a fortement perturbé les antennes du groupe depuis mercredi, avait déjà entrainé le report de 24 heures du débat pour le second tour des municipales à Paris entre Anne Hidalgo, la maire sortante de Paris et ses rivales Rachida Dati (LR) et Agnès Buzyn (LREM). Au début de cet ultime grand rendez-vous médiatique des municipales à Paris, les trois candidates avaient chacune exprimé leur soutien aux grévistes de NextradioTV.
Pas de soirée électorale sur BFMTV et RMC dimanche soir même si la grève de journalistes de la chaîne, de la radio, et des autres médias de NextRadioTV sera suspendue lundi matin, après une contestation inédite contre le projet d'importantes suppressions d'effectifs.
orangesum-745
"On pourrait penser que vous adaptez vos réponses aux questions...", demande l'une des deux juges d'instruction chargées de l'enquête, dimanche 3 septembre, à l'homme interpellé et mis en examen pour "enlèvement, séquestration ou détention arbitraire de mineur de 15 ans" le même jour. "Non, je n'adapte pas, j'essaie de me rappeler des souvenirs de cette soirée au maximum", se défend-il, selon L'Express, qui affirme lundi 2 octobre avoir eu accès au compte-rendu de cet interrogatoire, le dernier en date du suspect. "C'ÉTAIT LA PREMIÈRE FOIS QUE JE LA VOYAIS"Cet ancien maître-chien dans l'armée, âgé de 34 ans, un temps reconverti dans le dressage de chiens, est au coeur de l'enquête, les différentes versions qu'il a données de la soirée intriguant les enquêteurs. Les juges d'instruction tentent notamment de comprendre comment une trace de l'ADN de Maëlys, mêlé à celui de cet adepte de boxe thaï, s'est retrouvée sur le tableau de bord de sa voiture, alors qu'il avait d'abord nié qu'elle était montée dans sa voiture. "Quand j'étais à table et qu'elle a vu la photo de mes chiens sur mon téléphone, j'ai parlé avec cette petite. C'était la première fois que je la voyais", se remémore-t-il devant les juges, selon L'Express. "L'homme prétend que cette scène s'est déroulée en présence de la mère de Maëlys. Ce qu'elle conteste, rappelle le magazine. Au contraire, "elle avait été troublée par la familiarité avec laquelle Maëlys désignait le suspect : 'mon copain' ou 'tonton'". UN MYSTÉRIEUX "PETIT BLOND"L'homme affirme avoir ensuite recroisé l'enfant "sur le parking de la salle des fêtes avec d'autres enfants". Là, Maëlys, accompagnée d'un "petit blond avec un ballon" dont il ignore le prénom - et que les enquêteurs n'ont jamais retrouvé -, aurait insisté pour regarder si ses bergers malinois étaient dans le coffre de son Audi A3. "J'avais ouvert côté passager. Je leur ai montré (que non), le petit blond est monté et Maëlys aussi, ça a duré 5-6 secondes." "Est-ce que vous avez touché Maëlys?", demande l'une des juges. "Je ne me rappelle pas l'avoir touchée, peut-être en l'aidant à descendre de la voiture car c'est une trois-portes. Je ne me rappelle pas l'avoir prise dans les bras", répond le suspect. Comme le rappelle L'Express, les enquêteurs doutent de la présence (ou de l'existence) du second enfant. Aucune trace ADN n'a été relevée dans la voiture. En outre, "un témoin raconte n'avoir vu que Maëlys sur le parking. Ce dernier dit par ailleurs avoir surpris une injonction étrange du suspect à la fillette. Alors qu'ils regagnaient la salle, (le suspect) aurait dit à Maëlys : 'Moi je passe par là, mais tu passes de l'autre côté'. En clair, il lui demande de rentrer par la porte principale quand lui emprunte la porte vitrée attenante", explique L'Express. Comment explique-t-il ce détail ? "C'était l'entrée du DJ et il y avait des fils". "JE NE VOULAIS PAS QUE MA MÈRE SACHE QUE JE BOIS QUAND JE CONDUIS"Quand les juges lui demandent pourquoi il n'a pas fourni ces explications dès sa première audition, il reconnaît : "C'est une bêtise de ma part, admet-il. Sur le coup, pour moi, entendre qu'une petite a été enlevée et m'avait parlé, et que je l'avais fait monter dans ma voiture sans la forcer, ça m'a perturbé". Pour expliquer ses incohérences, il déclare qu'"il y avait beaucoup d'alcool". La police s'interroge également sur deux déplacements du suspect lors du mariage. Il s'est absenté une première fois, entre 00h30 et 01h00. "Selon ses déclarations, il rentre chez sa mère à Domessin (Savoie), chez qui il vit, à 10 minutes en voiture de la salle des fêtes, pour changer son short blanc taché 'de vin rouge et de vomi'", indique L'Express. Il assure avoir jeté le vêtement dans une poubelle dans la rue : "Je ne voulais pas que ma mère sache que je bois et conduis en même temps", explique-t-il aux juges. Son avocat avait de son côté expliqué que le short était trop taché pour être récupérable, et que c'est pour cette raison qu'il s'en était débarrassé. PARTI ACHETER DE LA DROGUE AU MOMENT DES RECHERCHESDeuxième déplacement inexpliqué du suspect vers 03h00 du matin. La disparition de Maëlys a déjà été signalée aumicro par le DJ et les invités du mariage sont à sa recherche. "Mais l'ex-militaire est aux abonnés absents, explique l'hebdomadaire. Un de ses amis se souvient l'avoir vu pour la dernière fois entrer aux toilettes au début des recherches", affirmant qu'il va vomir. "Je ne comprends pas pourquoi il dit ça. On est sorti en même temps. Je n'ai pas vomi du tout", conteste le suspect, expliquant être allé "simplement pisser". "Vers 3h15, le marié demande à ce qu'il soit contacté, indique L'Express. Mais les trois appels sont redirigés aussitôt vers son répondeur. Là encore, il a une réponse : "Je suis allé à Saint-Albin chercher des produits stupéfiants", sans pouvoir fournir l'identité de son dealeur. UN NETTOYAGE MINUTIEUX DE LA VOITURE POUR ENLEVER LES "POILS DE CHIEN"L'enquête se concentre également sur ses agissements du lendemain. Le dimanche, le suspect est filmé nettoyant sa voiture pendant une heure et demi, dans une station de lavage. Il aurait particulièrement insisté sur la poignée de la porte avant, côté passager, et décapé le coffre avec un puissant nettoyant qui a fait vomir les chiens renifleurs. Le suspect explique qu'il devait vendre sa voiture. Il affirme d'abord avoir utilisé du savon de Marseille, avant de reconnaître l'usage d'un "pschitt à jantes" dans le coffre et sur les tapis avant. "C'est vraiment parce que j'allais la vendre., assure-t-il. Habituellement, je nettoie à l'aspirateur et à la brosse (...) Je ne voulais pas laisser de poils de chiens", retranscrit L'Express. Pourquoi a-t-il insisté sur la poignée passager ? "La griffure des ongles, tout simplement. Je ne me rappelle pas avoir insisté."
L'Express publie, lundi, des extraits de l'audition de l'ancien militaire, âgé de 34 ans, mis en examen pour enlèvement. Il nie toujours toute implication dans la disparition de la fillette, dans la nuit du 26 au 27 août, lors d'un mariage à Pont-de-Beauvoisin (Isère).
orangesum-746
Une même proportion de ces télétravailleurs déplorent une augmentation de leur charge mentale (28%), "vivent des tensions avec leur entourage familial" (28%) et considèrent que le confinement a détérioré la qualité de leur sommeil (29%) et de leur alimentation (26%), d'après cette enquête réalisée auprès de salariés d'entreprises du secteur privé d'au moins 10 salariés. Quatre sur dix "ont du mal à articuler temps de vie professionnelle et personnelle" (39%) ou "à se déconnecter du travail" (45%). Ils ressentent aussi "une dégradation de la qualité du lien social" (39%) avec leurs collègues et leur manager, "difficile à maintenir" malgré les outils numériques. Pour trois des personnes interrogées sur dix, le "contexte particulier de télétravail contraint" causé par le Covid-19 a "un impact négatif" sur leur charge de travail (33%) et sur leur motivation (30%)."La moitié" des télétravailleurs confinés "expérimente cette forme de travail pour la première fois". Ceux qui l'avaient déjà adoptée en sont désormais moins contents: leur "note de satisfaction" a diminué, passant de 9/10 en 2019 à 8,3/10 pendant le confinement. Parmi les télétravailleurs avec enfants, près de la moitié éprouvent "des difficultés à assurer le travail à distance tout en devant s'occuper de leurs enfants" (47%), selon ce sondage, premier d'une série de trois enquêtes prévues d'ici à fin mai par Malakoff Humanis. Globalement, les télétravailleurs confinés sont inquiets: 86% éprouvent des craintes "pour l'avenir économique du pays", 49% "pour leur propre avenir" et 42% "pour celui de leur entreprise". Un tiers d'entre eux pensent que cette crise sanitaire "va modifier la position de leur entreprise vis-à-vis du télétravail" (35%, contre 16% après les grèves de décembre et janvier derniers qui avaient favorisé dans une moindre mesure le recours au télétravail). Près de six nouveaux télétravailleurs sur dix envisagent déjà de "demander à pratiquer le télétravail après le confinement, de manière régulière ou ponctuelle". Ce sondage a été effectué du 15 au 20 avril sur internet, auprès d'un échantillon représentatif de 1.010 salariés d'entreprises du secteur privé d'au moins 10 salariés.
Trois télétravailleurs confinés sur dix estiment que leur santé psychologique (30%) et leur santé physique (27%) se sont dégradées pendant le confinement, selon un sondage CSA pour Malakoff Humanis publié mercredi.
orangesum-747
La censure de la taxe sur les dividendes par le Conseil constitutionnel est au cœur de l'actualité. Et pour cause : l'invalidation début octobre par les Sages de cette taxe de 3% sur les dividendes distribués par les entreprises, votée en 2012 sous la précédente majorité PS, va obliger l'État à rembourser environ 10 milliards d'euros aux grandes entreprises. La taxe avait déjà été partiellement retoquée en mai par la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE). Qualifiant cette affaire de "scandale d'État", le ministre de l'Économie Bruno Le Maire a précisé vendredi à l'Assemblée avoir demandé à l'Inspection générale des finances "de faire toute la lumière sur le processus de décisions qui a conduit à faire adopter" cette taxe. L'OPPOSITION CIBLE MACRONCertains ont déjà leur idée sur la question. Agacé de voir mis en cause la responsabilité de l'ancienne majorité, le chef de file des députés Nouvelle gauche (ex-PS) Olivier Faure s'en est pris au ministre de l'Économie, rappelant "qu'il y avait quelqu'un qui supervisait les dossiers et est aujourd'hui président de la République", dans une allusion aux fonctions à l'époque d'Emmanuel Macron, secrétaire général adjoint de l'Élysée. "Nous n'avons pas la même conception de l'État, ce n'est pas le directeur de cabinet ou le conseiller qui est responsable, c'est le ministre", lui a répondu Bruno Le Maire. Chez LR, on accuse également le chef de l'État. "Le scandale d'Etat dénoncé aujourd'hui par Bruno Le Maire est en réalité le scandale de l'État 'en marche' dont le premier responsable est Emmanuel Macron", a assuré lundi le porte-parole Guillaume Larrivé, au cours du point de presse hebdomadaire de son parti à Paris. Selon lui, "il n'est pas besoin de saisir l'Inspection générale des finances", car "les responsables sont connus". "Nous savons qu'un certain Emmanuel Macron était pendant quatre ans et demi le principal adjoint du président de la République François Hollande sur les questions économiques et fiscales, d'abord comme secrétaire général-adjoint de l'Élysée, chargé de la fiscalité puis comme ministre à Bercy", a-t-il argué. De plus, "Alexis Kohler, actuel secrétaire général de l'Élysée, était directement en responsabilité sur ces questions, puisqu'il était le directeur de cabinet du ministre. L'actuelle directrice du Budget, chargée aujourd'hui de trouver les 10 milliards d'euros nécessaires pour rembourser les effets de cette taxe, Amélie Verdier, était à cette époque la directrice de cabinet de Jérôme Cahuzac, le ministre du Budget". POURQUOI UNE TELLE TAXE ?"De François Hollande à Emmanuel Macron en passant par Alexis Kohler, aujourd'hui secrétaire général de l'Élysée et hier bras droit de Pierre Moscovici au ministère de l'Économie, personne, dès le départ, n'ignorait le risque juridique que représentait cette taxe", a par ailleurs écrit dimanche Le Journal du dimanche (JDD). Il faut remonter à juillet 2012, quelques mois après l'arrivée de François Hollande à l'Élysée, pour comprendre la mise en place d'une telle taxe. Il s'agit de redresser les finances du pays et de trouver 5 milliards d'euros après le retoquage de la taxe Sarkozy sur les OPCVM (organismes de placement collectif en valeurs mobilières) par la CJUE. Pierre Moscovici et Jérôme Cahuzac, secrétaire d'État au Budget, élaborent ainsi une contribution additionnelle de 3% à l'impôt sur les sociétés, due pour tous les dividendes versés aux actionnaires. LES MISES EN GARDE DES SPÉCIALISTESInitialement, le gouvernement en exonère les filiales détenues à plus de 10% par leur maison-mère, dans le respect de la directive européenne "mère-fille". Mais Christian Eckert, député PS et rapporteur du Budget, qui craint de voir une partie des recettes échapper à l'État, rabote cette exonération. Les sociétés de groupes étrangers se retrouvent alors taxées. "Jamais les risques juridiques ne sont évoqués par les parlementaires", selon le JDD. Pourtant à l'époque, les avocats fiscalistes alertent sur l'illégalité de la taxe au regard des règles de l'Union européenne. "Le gouvernement a consulté des spécialistes, mais n'a pas voulu entendre car il fallait boucher un trou budgétaire", témoigne auprès de l'hebdomadaire une source proche du dossier. QUI VA PAYER ? Aujourd'hui, le gouvernement d'Édouard Philippe doit gérer la crise. Bruno Le Maire a confirmé qu'il allait ouvrir des discussions avec les grandes entreprises sur "une contribution exceptionnelle" de leur part et a précisé "avoir engagé des discussions avec la Commission européenne pour expliquer que c'est un événement exceptionnel qui ne devrait pas nous empêcher de sortir de la procédure de déficit excessif". Le patron des députés LREM Richard Ferrand a exclu de son côté toute augmentation d'impôt pour les ménages pour régler "la tuile" de l'annulation de la taxe sur les dividendes.
FISCALITÉ. Guillaume Larrivé, porte-parole du parti les Républicains (LR), a affirmé lundi 23 octobre que l'affaire des taxes sur les dividendes, dont l'annulation va coûter près de 10 milliards d'euros à l'État, est un "scandale de l'État 'en marche', dont le premier responsable est Emmanuel Macron".
orangesum-748
Cette opération s'inscrit dans le "plan local d'actions judiciaires renforcées contre les armes" (Plajurca), un travail de fond qui a été accéléré à la suite des récentes violences urbaines, a précisé le procureur. A la différence de la vaste opération de police, survenue la semaine dernière et qui avait mobilisé 140 membres des forces de l'ordre, cette opération est judiciaire et s'inscrit donc sous le contrôle directe du parquet. Le nombre des policiers mobilisés n'a pas été indiqué. Vendredi, lors de la précédente opération, 80g de résine de cannabis, un couteau, 25 cocktails molotov, ainsi que des plaques minéralogiques belges, une motocross, des gants et des cagoules avaient été saisis, avait indiqué la préfecture. Le préfet Bernard Schmeltz avait alors indiqué que cette opération de police s'inscrivait dans la démarche de "fermeté" voulue par le gouvernement "pour rétablir la paix", à la suite des journées de tensions aux Grésilles. Le procureur de la République avait indiqué mercredi que les investigations se poursuivaient "pour parvenir à identifier les participants" aux violences qui ont secoué les Grésilles, mais aussi Chenôve, dans la banlieue sud-ouest de Dijon. Dans des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux, des hommes cagoulés sont apparus munis de ce qui semblait être des fusils d'assaut ou des pistolets automatiques. Ils s'en sont également pris à des caméras de sécurité et ont incendié des véhicules. Ces violences ont fait suite à une série d'actions de représailles lancées par des membres de la communauté tchétchène, qui voulaient se venger de l'agression d'un adolescent par, selon eux, des habitants des Grésilles. Le calme est revenu depuis mardi et le père tchétchène de l'adolescent agressé a demandé que cessent ces exactions. Mais celles-ci ont fortement marqué les esprits, dans une capitale bourguignonne peu habituée à ce type de tensions. Six Tchétchènes ont été interpellés et placés en garde à vue jeudi dans le cadre de l'enquête séparée sur les raids punitifs. Deux ont été mis hors de cause, tandis que les quatres autres ont été mis en examen, dont trois ont été aussitôt placés en détention provisoire. Le quatrième suspect est resté libre sous contrôle judiciaire.
Une nouvelle opération de recherche d'armes était en cours lundi matin dans le quartier sensible des Grésilles à Dijon, à la suite des violences survenues du 12 au 15 juin, a indiqué à l'AFP le procureur de la République, Eric Mathais.
orangesum-749
Ce projet de 500 milliards de dollars consiste à créer de toutes pièces une mégalopole le long de la côte de la mer Rouge, dans le nord-ouest de l'Arabie saoudite. Neom se veut comme un ensemble urbain futuriste qui évoque une superproduction de science-fiction avec ses taxis volants et ses robots intelligents. Mais il est confronté à une résistance inattendue parmi la population locale, dans un pays qui a la réputation de ne pas tolérer de dissonances. Pour ses opposants, Neom est conçu comme une enclave pour expatriés aux moeurs libérales, et il ne profitera probablement pas aux habitants. En avril, cette fronde a été marquée par la mort d'un membre de la tribu Houweitat, tué car il refusait de céder ses terres. Avant cette fusillade avec les forces de sécurité, Abdel Rahmane al-Houwaiti avait publié des vidéos qualifiant de "terrorisme d'Etat" le déplacement forcé de sa tribu, qui vit depuis des générations sur le site. Il avait même prédit que sa résistance lui coûterait la vie. Selon l'agence saoudienne de sécurité de l'Etat, cet homme "recherché" est mort en s'opposant à son arrestation, et une cache d'armes a été retrouvée chez lui. De nombreux autres membres de la tribu, chez qui la possession d'armes est courante, ont été arrêtés pour avoir refusé leur relocalisation, selon des militants.- "Généreuse compensation" -Les responsables de Neom ont indiqué que 20.000 personnes au total devaient être relogées afin de permettre l'érection de cette ville futuriste, dont les premières constructions ont vocation à être achevées avant 2023. Pour ces habitants déplacés, le gouvernement, en plus de "nouvelles propriétés", prévoit "une généreuse compensation en espèces", affirme à l'AFP une source saoudienne associée au projet. Des "programmes de responsabilité sociale" offrant bourses universitaires et formations professionnelles ont aussi été lancés par les instigateurs de Neom, selon elle. Mais si les médias officiels ont publié un serment de loyauté de la tribu envers les dirigeants saoudiens, plusieurs de ses membres ont rejeté les compensations, ont affirmé à l'AFP des militants. Membre du conseil consultatif de Neom, Ali Chihabi, a qualifié sur Twitter de "tragique" la fusillade mortelle d'avril. Comparant la démarche à celle de l'expropriation en droit occidental, il a souligné que la saisie de terrains survenait "en tout temps, partout dans le monde, quand des routes, des voies ferrées ou des barrages sont construits". Reste que pour Neom, ce dossier tribal épineux vient aggraver les complications financières, dans un pays toujours ultradépendant au pétrole et qui fait face à la chute des prix du brut sur fond de pandémie mondiale de Covid-19.- "Joyaux de la couronne" -Le gouvernement prépare des coupes budgétaires "douloureuses", a récemment indiqué le ministre des Finances Mohammed al-Jadaane, sans préciser si Neom, annoncé en 2017, serait concerné."Je serais surpris si des coupes ne sont pas faites avec d'importantes réductions des investissements", commente la source saoudienne associée au projet. Et, "compte tenu des sommes nécessaires (Neom ne) peut qu'être retardé". Pour le centre américain de réflexion Soufan, "la baisse record des prix du pétrole combinée aux pressions démographiques croissantes pose des défis importants aux plans du prince" héritier, qui s'est engagé dans un ambitieux programme de réformes."La ville high-tech de Neom est le joyau de la couronne" de cette "vision futuriste pour l'Arabie saoudite", relève-t-il. "Mais on ne sait pas encore comment le projet d'un prince aiderait le royaume à faire face à l'explosion (des demandes) de la jeunesse.""Le gouvernement aura moins d'argent à distribuer pour apaiser les citoyens saoudiens. L'érosion du contrat social entre les gouvernants et les gouvernés entraînera de graves problèmes, surtout dans une société tribale", poursuit Soufan. Déterminé à transformer le royaume, le prince Mohammed, appelé MBS, semble toutefois prêt à aller de l'avant avec Neom, présenté comme une Silicon Valley régionale."Les fondamentaux économiques se sont retournés contre ce projet fantastique, mais je ne m'attends pas à ce que MBS y renonce", dit Kristin Diwan, de l'Arab Gulf States Institute à Washington. "C'est la pierre angulaire de tout ce qu'il veut réaliser."
Chute vertigineuse des prix du pétrole, mais aussi rare résistance tribale: le projet de mégalopole futuriste Neom, pilier du plan économique du prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, voit se dresser devant lui une série de difficultés.
orangesum-750
Dans une longue interview accordée au site Reporterre.net, la "gilet jaune" Priscillia Ludosky annonce son intention de saisir la Cour pénale internationale (CPI) sur les violences policières. Cette figure du mouvement accuse en premier lieu le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner. "Je ne sais pas comment il peut être encore en poste. J'en veux aux personnes qui donnent des ordres, et quand même un peu aux personnes qui les exécutent", lâche Priscillia Ludosky. "Nous allons saisir la Cour pénale internationale. Ce qu'il se passe n'est pas normal", lâche cette "gilet jaune", également membre du collectif "Article 35", en référence à l'article 35 de la Déclaration des droits de l'Homme de 1793. Selon le texte, "quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs", cite Reporterre.net. Le collectif réunit "des vidéos, des photos ou tout autre témoignage à propos des violences subies par les manifestants", des éléments qui seront ensuite fournis à la CPI. Les forces de l'ordre "pourraient au moins décider de ne pas utiliser le LBD" La "gilet jaune", initiatrice d'une pétition en mai contre la hausse des prix du carburant, met également en cause les forces de l'ordre. "Je suis choquée que les forces de l'ordre ne mettent pas, elles-mêmes, fin à ces choses. Elles pourraient au moins décider de ne pas utiliser le LBD (lanceur de balles de défense, ndlr). On a quand même un peu de libre arbitre, à un moment donné !", dénonce-t-elle. "On peut dire 'merde', y compris au travail. Quand un policier tire, ce n'est pas le ministre qui en pâtit psychologiquement. C'est celui qui tire, et celui qui reçoit la balle", conclut Prscillia Ludosky. Toutefois, le collectif "Article 35" devra trouver un soutien de poids s'il veut mener à bien son projet, note le Huffpost. En effet, seuls les États signataires du traité de Rome, à l'origine de la création de la CPI, ou le Conseil de sécurité des nations unies peuvent saisir un procureur qui décidera de mener une affaire devant la CPI. Autre possibilité, un procureur peut ouvrir une enquête de sa propre initiative. Mardi, le Conseil de l'Europe a appelé la France à "suspendre l'usage du LBD dans le cadre des opérations de maintien de l'ordre" afin de "mieux respecter les droits de l'homme".
Cette figure des "gilets jaunes" dénonce dans Reporterre.net les agissements des forces de l'ordre à l'égard des manifestants et fustige le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner.
orangesum-751
M. Person, 31 ans, un ex-PS strauss-kahnien qui avait fondé le mouvement "Les jeunes avec Macron" dès 2015, a expliqué choisir de démissionner de ses fonctions de délégué général adjoint de LREM et de ne plus siéger au bureau exécutif "pour donner un nouveau souffle au parti". Dans un entretien au Monde, celui qui est député de Paris a en outre invité "tous ceux qui veulent bâtir les succès de demain à quitter eux aussi leurs fonctions à la tête du parti pour écrire une nouvelle page". Lundi soir, lors d'un bureau exécutif au siège du parti, il s'agissait donc de se compter. Le député de la Vienne, Sacha Houlié, a lui aussi présenté sa démission de cet organe décisionnaire mais, lui a t-on rappelé, il n'en est que l'invité et pas membre de droit. Le patron de LREM, Stanislas Guerini, en a profité pour proposer de nommer de nouvelles personnalités "pour donner plus de résonance à l'aspect citoyen du mouvement" et, surtout, de reporter le renouvellement du "BurEx", initialement prévu en novembre, au printemps après les élections régionales. La députée Aurore Bergé, tenante de la branche droite, en a fait un casus belli, et a alors annoncé sa démission de cette instance décisionnaire. Les évolutions du "BurEx" ont toutefois été actées par un vote: en lieu et place de M. Person, c'est désormais un binôme qui devient délégué général adjoint, la députée juppéiste Marie Guévenoux et un proche d'Emmanuel Macron, Jean-Marc Borello, issu de la société civile et réputé appartenir à la branche gauche de la macronie."Ils incarnent extrêmement bien ce qu'est LREM, le +en même temps+", défend Stanislas Guerini, qui a également nommé le secrétaire d'Etat Clément Beaune et l'ex-porte parole du gouvernement Sibeth Ndiaye à la tête du "pôle idées"; le député ex-PS Roland Lescure à la communication du mouvement; l'ex-secrétaire d'Etat Brune Poirson aux relations internationales et l'eurodéputé Stéphane Séjourné aux relations avec la société civile. Astrid Panosyan devient trésorière en remplacement de Mme Guévenoux.- Droitisation -Salutaire clarification ou poursuite du délitement? La démission de Pierre Person et le nouvel organigramme interviennent au lendemain de six élections législatives partielles catastrophiques pour le LREM, dont aucun candidat ne s'est qualifié pour le second tour, y compris dans une circonscription conquise il y a trois ans. La déroute marque un énième épisode d'une annus horribilis pour LREM, dont la stratégie d'alliances à géométrie variable aux élections municipales - défendue par Stanislas Guerini - s'est révélée perdante. M. Person, dont les rapports avec ce dernier se sont peu à peu dégradés depuis, affirme toutefois que "le sujet n'est pas personnel mais politique". Stanislas Guerini lui a répondu: "Il y a deux manières de faire face aux responsabilités, soit on tient fermement la barre et on est à la hauteur des enjeux, soit on lâche la barre. Moi, j'ai choisi de tenir la barre". Au-delà, c'est la ligne politique de La République en marche que Pierre Person interroge, critique d'une droitisation du mouvement en calque à celle du gouvernement, alors qu'il s'était toujours montré dubitatif sur les nominations d'Édouard Philippe puis de Jean Castex (deux ex-LR) à Matignon. Le "en même temps" macronien a par ailleurs déjà été ébranlé à l'Assemblée nationale, où le groupe LREM a perdu sa majorité absolue, notamment après une scission d'une partie de son aile gauche. Et le parti présidentiel s'attend à de nouvelles turbulences: son bureau exécutif devait être renouvelé à la fin de l'année, mais Stanislas Guerini a décidé de le reporter au printemps prochain - l'un des points de friction avec Pierre Person. Il est déjà promis à une âpre bataille entre plusieurs têtes de listes potentielles qui se préparent à contester la direction actuelle - même si le démissionnaire a prévenu qu'il n'en serait pas. Les élections régionales, en mars, doivent donner lieu à un autre casse-tête pour LREM qui hésite à soutenir des sortants. Au risque de nourrir à nouveau un procès en incohérence politique.
Après la démission de son numéro deux, Pierre Person, La République en marche a tenté lundi soir d'endiguer la crise dans laquelle elle s'enfonce depuis plusieurs semaines en présentant un nouvel organigramme lors d'un bureau exécutif houleux.
orangesum-752
Un an après la mise en place du gouvernement, 29 ministres animeront, dans autant de départements, jeudi 17 mai des réunions publiques pour "répondre aux questions que les gens se posent" sur l'action gouvernementale. Autrement dit, défendre le bilan du gouvernement. Il s'agit "de relayer le message du tandem Macron-Philippe autour de la double thématique : 'Un, nous faisons depuis un an ce qui a été promis pendant la campagne par Emmanuel Macron. Deux, sur le plan économique, les résultats se concrétisent et la situation du pays s'améliore'", analyse mercredi 16 mai Le Canard enchaîné. Nicolas Hulot : une possible démission cet été ? par franceinfoPour cette action conjointe baptisée "Les rencontres du gouvernement", seuls feront défaut Édouard Philippe, le secrétaire d'État aux relations avec le Parlement Christophe Castaner et délégué général de La République en Marche, missionné pour L'ÉMission politique de France 2 jeudi soir, ou encore Julien Denormandie, secrétaire d'Etat à la Cohésion des territoires, retenu en commission des affaires économiques de l'Assemblée nationale. Durant chacune de ces réunions, programmées principalement dans des villes de taille moyenne, "il y aura une introduction courte de 10 minutes. Mais on est d'abord là pour répondre aux questions que les gens se posent sur la politique conduite", a expliqué cette semaine le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux. "DIGNE D'UN PARTI BOLCHÉVIQUE"Les citoyens qui souhaitent participer ont dû s'inscrire sur Facebook ou auprès de la préfecture dans la limite des places disponibles, quelques centaines au maximum. "Les flics du Renseignement territorial (ex-RG) ont ainsi procédé discrètement à un 'criblage' des prétendants. En clair : vérifier si tous ces braves gens sont bien sous tous rapports", révèle mercredi Le Canard. Dans les colonnes de l'hebdomadaire, un préfet ironise : "Le parti majoritaire qui utilise les services de l'État pour faire sa promotion de sa politique, c'est digne d'un parti bolchévique."Dans le détail, le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb sera à Fresnes (Val de Marne), Bruno Le Maire (Économie) à Pessan (Gers), Agnès Buzyn (Santé) à Paris, Elisabeth Borne (Transports) à Toulouse, Florence Parly (Armées) à Verdun (Meuse), Françoise Nyssen (Culture) à Strasbourg le vendredi, Gérald Darmanin (ministre de l'Action et des Comptes publics) à Vichy (Allier) ou encore Jean Michel Blanquer (Éducation) à Alençon, Jean Yves Le Drian (Affaires étrangères) à Abbeville (Somme), Muriel Pénicaud (Travail) à Bayeux (Calvados) ou Nicolas Hulot (Transition écologique) aux Arcs-sur-Argens (Var). ​
Jeudi 17 mai, ministres et secrétaires d'État vont à la rencontre des Français dans le cadre de réunions publiques ouvertes à tous qui se tiendront simultanément dans une trentaine de départements. Selon Le Canard enchaîné, l'identité des citoyens qui s'y sont inscrits a été vérifiée par les services du Renseignement territorial.
orangesum-753
Explications. La prime à la conversion change de formule. À partir du 1er août prochain, ce dispositif, qui vise à aider les ménages les plus modestes à acheter une voiture moins polluante, fait peau neuve et va devenir plus difficile à obtenir. Le gouvernement a choisi d'imposer des critères d'attribution plus drastiques qu'auparavant, et ce pour faire face à l'engouement suscité par la prime. Cette année, le dispositif a déjà séduit 250.000 Français, contre 100.000 l'an dernier, selon les chiffres officiels. Quelles sont les modifications apportées ? La prime à la conversion demeure sa dimension d'aide aux citoyens qui souhaitent acheter un véhicule, neuf ou d'occasion, thermique ou électrique, pour remplacer leur ancienne voiture, plus polluante. Mais cette aide sera désormais orientée vers "les ménages les plus modestes" et les véhicules "vraiment plus propres", comme l'avait déclaré la ministre des Transports, Élisabeth Borne, au début du mois de juillet. Ce qui va changer : moins de 60.000 euros et les diesels d'avant 2019 exclusConcrètement, cela signifie que les véhicules de plus de 60.000 euros seront désormais exclus du dispositif. Le gouvernement a également décidé de revoir à la baisse le plafond d'émission de CO2 : les voitures devront afficher au maximum 117 grammes de CO2 par kilomètre, contre 122 grammes jusqu'à présent. Également, les véhicules classés en vignette Crit'air 2 et immatriculés avant le 1er septembre 2019 ne seront plus du tout éligibles à la prime à la conversion, excluant donc du dispositif tous les diesel immatriculés avant cette date. En revanche, les véhicules flex-fuel fonctionnant au superéthanol E85 seront favorisés, avec un abattement de 40% sur leurs émissions de CO2. Des baisses de subventionsCôté financier, le montant de l'aide sera désormais calculé en fonction du revenu fiscal de référence du foyer. Jusqu'à présent, il dépendait uniquement du fait que le ménage soit imposable ou non. Et des baisses de subventions sont à prévoir : "Les différents niveaux de prime sont revus à la baisse à l'exception des véhicules les plus propres", indique un décret publié au Journal officiel mercredi 17 juillet. Toutefois, la prime pourra toujours atteindre jusqu'à 5.000 euros pour les ménages les plus modestes acquérant une voiture hybride ou électrique.
À compter du mois prochain, l'aide gouvernementale pour renouveler son véhicule sera plus difficile à obtenir. Les conditions d'attribution seront plus strictes et le montant de la prime se trouvera réduit dans de nombreux cas.
orangesum-754
Crise sanitaire oblige, l'incertitude est plus que jamais de mise au départ de ce Tour sous surveillance, dans une édition déjà reportée de deux mois en raison de la crise sanitaire. Les équipes n'ont pas obtenu gain de cause dans un contexte de recrudescence de la circulation du virus qui a entraîné le classement du département de départ, les Alpes-Maritimes, en zone rouge. Elles s'étaient émues de la règle prévoyant une exclusion pour deux cas positifs de Covid dans leur groupe d'une trentaine de personnes, comprenant les coureurs et l'encadrement. L'assouplissement du protocole proposé vendredi par l'Union cycliste internationale (UCI) a été retoqué par la cellule interministérielle de crise, l'autorité compétente sur le sujet, au moment où l'épidémie a repris une progression "exponentielle" en France, selon la Direction générale de la Santé qui a annoncé vendredi plus de 7.000 nouveaux cas d'infection en 24 heures."On en reste à deux cas sur 30 personnes d'une même équipe sur une période de sept jours", a confirmé à l'AFP le directeur du Tour Christian Prudhomme. Deux ministres, Jean-Michel Blanquer et Roxana Maracineanu, en charge des Sports, sont prévus au départ qui sera donné près de la Promenade des Anglais. Leur venue marque l'importance accordée à l'un des rares événements sportifs mondiaux qui peut avoir lieu en cette année marquée par la pandémie.- Les coureurs dans leur bulle -Le Colombien Egan Bernal, tenant du titre, et le Slovène Primoz Roglic, les deux premiers favoris avec le Français Thibaut Pinot, sont comme les autres coureurs du peloton entrés dans une bulle d'environ 700 personnes qui regroupent les concurrents et tous ceux qui sont appelés à les côtoyer (encadrement des équipes, officiels). Les médias doivent se tenir à distance et plus encore, le public qui sera privé cette année de selfies et d'autographes de coureurs. Pour le cyclisme, l'un des sports les plus accessibles, c'est une révolution !"Personne ne sait ce qui va arriver mais on va essayer d'arriver à Paris", a résumé vendredi Dave Brailsford, le patron de l'équipe Ineos qui a gagné sept des huit dernières éditions de la Grande Boucle. Sur le plan sportif, pour la première fois depuis le début de l'ère de l'équipe britannique anciennement Sky, qui a laissé de côté deux anciens lauréats (Froome et Thomas), une puissance sensiblement équivalente lui fait face. Jumbo a bâti une armada de même niveau autour de Roglic et de son numéro 1 bis, le Néerlandais Tom Dumoulin. Si les deux équipes choisissent de ne pas prendre de risques et de tuer dans l'oeuf toute offensive d'envergure, la course risque d'être verrouillée. Bernal, le premier Sud-Américain vainqueur du Tour l'an passé, a "encore quelques douleurs dans le dos". "Mais je me sens bien mieux que sur le Dauphiné où j'avais vraiment très mal", ajoute le jeune Colombien (23 ans). Il a été intronisé "leader absolu" par le boss de l'équipe Ineos, Dave Brailsford, qui a toutefois fait appel à l'Equatorien Richard Carapaz, le vainqueur du Giro 2019 recruté à la fin de l'année dernière.- Vers un premier sprint -Pinot s'attend à devoir patienter, lui qui porte les espoirs français de monter sur la plus haute marche du podium à Paris... trente-cinq ans après Bernard Hinault. Le Franc-Comtois de l'équipe Groupama-FDJ mise sur les difficultés des 8 derniers jours avec, pour sommet, l'arrivée inédite du col de la Loze au-dessus de Méribel (Savoie), à plus de 2300 mètres d'altitude. Avant un contre-la-montre à domicile, sur les pentes de La Planche des Belles Filles (Haute-Saône), dans l'avant-dernière étape. Pendant la première semaine, le parcours, très dynamique, multiplie les possibilités d'attaque au gré d'une traversée du sud de la France qui passe par les Alpes et les Cévennes avant les Pyrénées le week-end suivant. Le menu satisfait les grimpeurs, au premier rang desquels les Andins (Carapaz, Quintana, Lopez, Uran, Higuita et bien sûr Bernal) ainsi que le débutant slovène Tadej Pogacar. Mais, en attendant les premiers cols de l'arrière-pays niçois dimanche qui nourrissent les ambitions déclarées de Julian Alaphilippe, l'homme qui a enflammé le mois de juillet 2019, ce sont les sprinteurs qui regardent vers le premier maillot jaune. L'Australien Caleb Ewan, vainqueur à trois reprises l'année passée, l'Irlandais Sam Bennett et l'Italien Giacomo Nizzolo figurent parmi les favoris de la première étape de cette 107e édition décidément très particulière.
Les coureurs du Tour de France sous la menace: les équipes restent à la merci d'un exclusion pour deux cas de Covid dans leur effectif, encadrement compris, suivant la décision des autorités françaises annoncée peu avant le départ donné samedi à Nice.
orangesum-755
Il avait 20 ans. Le rappeur originaire de Floride a été abattu en pleine journée à Deerfield Beach, une ville au nord de Miami. "La victime adulte masculine est bien Jahseh Onfroy, 20 ans, aussi connu comme le rappeur XXXTentacion", a écrit le service du shérif de Broward sur Twitter, après avoir indiqué sur le réseau social que la victime était morte lors d'une fusillade. Selon le site d'informations TMZ, un appel téléphonique a été passé dans l'après-midi aux services de police pour signaler que deux assaillants en cagoule venaient de voler un sac Louis Vuitton du véhicule du rappeur, avant de repartir dans leur SUV noir."L'homme de 20 ans a été approché par deux hommes suspects armés. Au moins l'un d'entre eux a ouvert le feu sur Onfroy. Les deux suspects se sont enfuis dans une voiture de couleur foncée. Les premiers éléments de l'enquête laissent à penser qu'il pourrait s'agir d'un vol à main armée", a confirmé le bureau des shérifs. Le célèbre rappeur américain, Kanye West, lui a rendu hommage dans un tweet. "Repose en paix. Je ne t'ai jamais dit à quel point tu m'as inspiré quand tu étais ici. Merci d'avoir existé", a écrit le mari de Kim Kardashian. XXXTentacion a accédé à la célébrité en publiant ses morceaux sur la plateforme SoundCloud. Sa musique, très sombre et aux sonorités étouffées évoquait souvent sa dépression et son passé de criminel. Son dernier album avait fini à la première place du classement de référence Billboard, le magazine américain consacré à l'industrie du disque.
VIDÉO. Le rappeur américain XXXTentacion a été assassiné par balles dans sa voiture le lundi 18 juin près de Miami.
orangesum-756
"Le comportement de Jean-Luc Mélenchon est indigne et cette histoire est insupportable", tonne Eva Joly dans une interview au Point samedi 20 octobre. "Jean-Luc Mélenchon alimente l'idée que les élus devraient bénéficier d'un traitement spécifique. C'est vraiment l'ancien monde", lâche la députée européenne écologiste dans les colonnes de l'hebdomadaire. "Quand j'ai commencé dans la magistrature, à chaque fois qu'une enquête butait sur un élu, il fallait se dessaisir... Cette période est terminée, il n'y a plus de privilèges et tant mieux", poursuit-elle. Pour celle qui a instruit l'affaire Elf, il est temps que l'exécutif "rompe le lien avec le parquet" et cite au Point un exemple récent. "Emmanuel Macron tenait à désigner lui-même le nouveau procureur de Paris (en remplacement de François Molins, ndlr), car Paris est une juridiction sensible, celle où se traitent toutes les grandes affaires du pays, de terrorisme comme de la plupart des affaires de corruption financière". Selon Eva Joly, cette connexion entre l'exécutif et le parquet est "une faiblesse qui crée une suspicion dans laquelle s'engouffre Jean-Luc Mélenchon. Ce lien entre l'exécutif et le parquet, même s'il ne joue que dans 0,001 % des affaires, suffit à semer le doute dans l'opinion". "Ce n'est pas le Jean-Luc que je connais" L'ancienne magistrate évoque le "plaisir" qu'elle a eu à connaître "un peu" Jean-Luc Mélenchon et se souvient avoir "parfois manifesté côte à côte" avec lui "lorsqu'il siégeait au Parlement européen". "J'ai été choquée de l'entendre se moquer de l'accent toulousain d'une journaliste qui l'interrogeait. J'ai aussi été attaquée de la sorte et cela m'a blessée par le passé", commente la franco-norvégienne. Mercredi 17 octobre, dans les couloirs de l'Assemblée nationale, Jean-Luc Mélenchon s'était moqué de l'accent du Sud d'une des journalistes qui le questionnait. Il avait répété ses propos en appuyant son accent méridional et avait ensuite sollicité "une question formulée en Français. Pour Eva joly, "Jean-Luc Mélenchon file un mauvais coton". "Ce n'est pas le Jean-Luc que je connais", lâche-t-elle.
Dans une interview au Point, l'ancienne candidate à l'élection présidentielle revient sur le coup de sang de Jean-Luc Mélenchon lors des perquisitions menées notamment au siège du parti La France insoumise.
orangesum-757
La crise est plus que jamais tendue. Des "gilets jaunes libres", qui ont appelé à trouver une sortie de crise dans le dialogue, sont visés par des menaces de mort, affirme la militante bretonne Jacline Mouraud qui fait partie de ce collectif. Selon elle, ces menaces sont l'oeuvre d'autres manifestants."On est visé par des espèces de gamins anarchistes qui sont manipulés. On reçoit des appels en pleine nuit, des menaces comme 'on a ton adresse, t'en as plus pour longtemps'. D'autres personnes ont reçu des menaces sur leurs enfants", assure à l'AFP cette femme de 51 ans devenue figure emblématique des "gilets jaunes"."Il est hors de question que je cautionne des gamins irresponsables qui appellent à tout casser"Jacline Mouraud affirme avoir déposé "six plaintes". Ces dernières seraient particulièrement nombreuses depuis la publication dans le JDD de dimanche 2 décembre d'une tribune des "gilets jaunes libres" appelant à cesser les violences. "Cette nuit, c'était le summum. C'est clair que ces personnes (qui font des menaces de mort, ndlr) ne veulent pas de résolution du conflit. Elles ne sont là que pour foutre la merde. Un groupe impose sa petite dictature et tous les autres obéissent. Il est hors de question que je cautionne des gamins irresponsables qui appellent à tout casser encore une fois à Paris", s'insurge l'intéressée. Estimant que "le gouvernement a la solution" s'il écoute les revendications des gilets jaunes, Jacline Mouraud poursuit son appel au calme : "J'ai une question à poser aux gilets jaunes : vous voulez quoi maintenant ? Vous voulez que quelques anarchistes retournent le pays ?"
Selon la militante bretonne Jacline Mouraud, des menaces de mort ont été proférées contre le collectif des "gilets jaunes libres" dont elle fait partie.
orangesum-758
"grain de riz". Une séquence qui remonte à 2002 et qui a été ressortie jeudi par LCP dans le cadre de l'émission "Ça vous regarde" consacrée au racisme anti-asiatiques. En pleine campagne des municipales en 2002 pour la réélection de son mari à la mairie de Levallois-Perret, Isabelle Balkany avait un homme d'origine cambodgienne qui travaillait pour elle. Selon elle, il avait "un nom pas possible". Elle a donc décidé de l'appeler "grain de riz" parce que c'était "plus drôle", précisait-elle à l'époque avec un sourire en coin. La séquence est ressortie ce jeudi 6 février chez nos confrères de LCP au cours de l'émission Ça vous regarde, dans laquelle étaient évoqués tous les préjugés racistes dont sont victimes les Asiatiques depuis le début de l'épidémie de coronavirus. La séquence tournée par Canal+ 18 ans plus tôt est très vite devenue virale alors qu'Isabelle Balkany s'exprime en ces termes dans la vidéo : "'Grain de riz' c'est un petit boat people qui est venu à Levallois il y a vingt ans, c'était Chirac qui nous avait demandé de prendre des boat people dans les villes. (...) Grain de riz on l'adore, il est extra. C'est vrai que vu de l'extérieur ça fait bizarre". Les réactions ont toutes été unanimes face aux propos de l'actuelle maire par intérim de Levallois-Perret. "Isabelle Balkany qui parle à son employé cambodgien avec des relents de néocolonialisme. Identité niée, voire caricaturée. Ceci n'est pas une relation 'entre une femme bourgeoise et son employé'. C'est du racisme", déplore notamment la journaliste Linh-Lan Dao. Pour Grace Ly, "son prénom n'est pas imprononçable. Un 'Boat People' n'est pas acceptable. 'Grain de riz' est insupportable. 'Il est adorable' est à vomir dans votre bouche. Le factotum masseur facteur est un être humain comme vous", continue l'écrivaine d'origine chinoise. Contactée par le Huffington Post, Isabelle Balkany dit ne jamais "s'être fait masser" par cet homme, et refuse de voir la séquence incriminée dans le reportage avant de dénoncer l'acharnement des internautes : "Sur les réseaux sociaux, il y a quand même une majorité de cons", lance-t-elle. Elle finit même par se justifier : "Moi qui suis d'origine d'Afrique du Nord, juive, avec une mère protestante et élevée par une nounou musulmane, si y a quelqu'un d'origine composée, c'est bien moi et Patrick aussi d'origine hongroise. C'est effrayant."
En 2002, les Balkany surnommaient un employé d'origine cambodgienne
orangesum-759
"Westworld", "Silicon Valley" et "Mr Robot" : la domination technologiqueLes scénaristes de fictions télévisées ont fait de l'intelligence artificielle un domaine de prédilection en 2016. La question sur l'évolution des androïdes et leur place dans notre vie, mais également de notre rapport, parfois toxique, avec la technologie ont été traités dans diverses sitcoms ou séries plus sérieuses. Celle qui aura marqué les esprits ces derniers mois, c'est bien "Westworld", le nouveau hit de la chaîne HBO. Dans ce show, les robots, appelés hôtes, sont créés dans un parc d'attraction pour que les invités humains les fusillent ou en abusent sexuellement. Cependant, des "rêveries", souvenirs de leurs vies passées, ont été implantées dans les androïdes. Leur permettant de développer une conscience, qui entraîne un risque de rébellion envers les humains. La comédie "Silicon Valley" s'intéresse à quatre jeunes programmateurs cherchant à percer dans la Silicon Valley, berceau de l'industrie informatique en Californie. Après deux saisons à suivre les aventures financières de cette bande de geek, la troisième se veut encore plus ancrée dans l'actualité. De Google à Uber, les grands noms de la technologie sont passés au crible dans la sitcom. Mike Judge, le showrunner de la série, n'a d'ailleurs pas manqué de faire le parallèle entre la situation de son personnage principal, Richard, et le sort de Dick Costolo, ancien PDG de Twitter, également poussé vers la sortie. Sans oublier la série "Mr Robot", qui reflète également des événements réels, en mettant en avant un hacker parano qui compte faire tomber le capitalisme."Game of Thrones", "The 100" et "Better Things" : la revanche des femmesLes rôles masculins forts ne manquent pas, mais cette année, les séries télévisées n'ont pas hésité à mettre les femmes au pouvoir. Ne représentant plus seulement un atout sexy dans des trames scénaristiques, elles se démarquent et montrent toute leur intelligence. La toute puissante série "Game of Thrones" a souvent été accusée de traiter les femmes avec dédain. Une plainte qui ne peut être retenue avec son sixième chapitre. En effet, la plus grande partie des épisodes de cette dernière saison ont mené ses personnages féminins à la victoire. Arya prend le dessus sur le Waif, Daenerys sur les esclavagistes, Sansa obtient sa revanche sur Ramsay Bolton et quant à Cersei, elle l'a enfin sur tout le monde. Une série qui a bien surpris au fur et à mesure des épisodes, c'est "The 100". Alors que les premières images de la fiction faisaient penser à un show pour adolescents, l'évolution des saisons s'est avérée beaucoup plus sombre, mature et cruelle. La série a choisi de s'appuyer sur des rôles féminins forts, comme Clarke et Lexa, qui continuent de faire face aux décisions qu'elles prennent. Les Américains ont également pu découvrir une nouvelle pépite créée par Louis C. K. (humoriste et créateur de la série "Louis", ndlr), Better Things. L'histoire suit le quotidien de Sam (jouée par Pamela Adlon), une mère de famille de trois enfants, divorcée, qui poursuit son difficile métier d'actrice, en essayant de la conjuguer à une vie sentimentale chaotique. Une femme moderne !"The People Vs. O. J. Simpson", "Insecure" et "The Night Of" : la diversité ethniqueLes séries télévisées ont fait la part belle aux minorités raciales cette année, en leur attribuant de nombreux rôles principaux. Pour sa nouvelle série, Ryan Murphy a frappé fort en centrant la première saison d'"American Crime Story", sur le procès controversé et ultra-médiatisé de O. J Simpson. L'acteur et ex-star du football américain, accusé d'avoir assassiné sa femme, avait divisé l'Amérique lors de son affaire judiciaire. Plébiscitée par la critique, la série a d'ailleurs remporté cinq statuettes lors de la dernière cérémonie des Emmy Awards. La brillante comédie "Insecure", dans la lignée des séries comme "Atlanta" (créée par Donald Glover), montre une autre réalité du monde à la télévision. La fiction suit le quotidien d'Issa, une Afro-Américaine à l'aube de la trentaine, qui traite avec un groupe de collègues bien attentionnés, mais racistes. Et il y a eu "The Night Of", avec la superbe performance de son acteur principal, Riz Ahmed. D'origine Pakistanaise, le jeune Naz est inculpée de meurtre. Maintenant prisonnier du système judiciaire, il pourra compter sur un avocat bon marché mais entêté pour révéler la vérité.
Cette année, selon le service d'étude de la chaîne câblée FX, près de 455 séries télévisées ont été diffusées aux États-Unis. C'est dire que les Américains ont eu l'embarras du choix pour sélectionner leurs programmes préférés. Mais quand est-il des grandes tendances qui en sont ressorties ?
orangesum-760
La bataille entre les partisans des 80 km/h et ceux qui privilégient une limitation à 90 km/h se poursuit. Selon une étude réalisée par la Ligue contre la violence routière et dévoilée par Le Journal du dimanche, les accidents les plus graves ont lieu en majorité sur les routes départementales. Ces routes sont justement concernées par un amendement LREM à un article du projet de loi mobilité, ouvrant la voie à un assouplissement - par les maires et les départements - de la limitation à 80 km/h sur les routes secondaires. En mai dernier, Edouard Philippe s'était dit prêt à laisser les conseils départementaux assouplir cette limitation sur les routes secondaires, entrée en vigueur depuis juillet 2018. La suppression de cette mesure, largement impopulaire, était notamment une revendication des Gilets jaunes. Comme le précise Le Journal du dimanche, le professeur de médecine Claude Got, spécialiste de la sécurité routière, a coordonné cette étude s'intéressant à 35 départements de l'Hexagone et plus précisément à leurs 400 000 kilomètres de routes bidirectionnelles sans séparateur central. L'étude a cartographié pour chaque département, les routes où ont eu lieu des accidents avec des blessés graves ou mortels durant la période s'étalant de 2013 à 2017. Selon les résultats obtenus, la moitié des décès dans un département intervient en moyenne sur 15% de son réseau routier. Pour chacun des 35 départements étudiés, la conclusion de Claude Got est la même : "Augmenter sur ces voies la vitesse maximum autorisée de 80 à 90 km/h ne peut donc qu'accroître les nombres d'accidents, de tués et de blessés". "Le risque est maximal sur les belles routes"Interrogée par Europe 1, la présidente de la Ligue contre la Violence Routière Chantal Perrichon affirme que "contrairement à ce que les conducteurs imaginent, ce n'est pas sur les petites routes ou en montagne que le risque est maximal". "Le risque est maximal sur les belles routes, celles qui n'ont pas de séparateur médian, ces belles infrastructures où circulent un maximum de véhicules", ajoute-t-elle. Selon Chantal Perrichon, les conclusions de l'étude sont claires : "La majorité des tués se retrouve sur une dizaine de voies pour chaque département. D'où la nécessité de ne pas revenir aux 80 km/h, car augmenter la vitesse générera forcément une augmentation du nombre d'accidents". Pour se faire entendre, la Ligue contre la Violence routière va envoyer 40 000 courriers aux préfets, parlementaires et présidents des conseils départementaux, précise Le Journal du dimanche. La présidente de l'association y écrit notamment que "les décisions que vous prendrez seront lourdes de conséquences".
Selon une étude demandée par la Ligue contre la violence routière, dévoilée par "Le Journal du dimanche", la limitation de la vitesse à 80 km/h doit être maintenue car "le risque maximal est sur les belles routes".
orangesum-761
"Il y a urgence" à trouver un remplaçant à Gérard Collomb. Les syndicats de policiers sont dans l'expectative après la démission du ministre de l'Intérieur. D'autant plus que la perspective d'un intérim assuré par le Premier ministre ne les enchante guère."Le Premier ministre ne peut pas assurer toutes ces fonctions, a déploré sur franceinfo le secrétaire général du syndicat UNSA Police, Philippe Capon. Le ministère de l'intérieur est très prenant. Il faut une présence 24h/24h, ce n'est pas le ministère de la routine, mais le ministère de l'événement." S'il déplore qu'"il n'y a plus de patron", le syndicaliste est tout de même satisfait de la clarification de la situation. "Qu'une passation se fasse avec le Premier ministre c'est assez singulier, mais on a besoin d'un ministre omniprésent, pas d'un ministre qui a ses pieds à Paris et la tête à Lyon", a-t-il estimé."C'est la fin d'un feuilleton qui a démarré quand il a fait savoir qu'il allait partir, a-t-il encore dit. J'étais un peu surpris de cette annonce, mais le ministre s'était voulu rassurant : il m'avait appelé deux jours après en me disant qu'il ne partirait pas de sitôt."Pour le secrétaire général du syndicat des commissaires de la police nationale (SCPN), David Le Bars, Gérard Collomb était un ministre "à l'écoute". "On avait des dossier en cours avec lui, a-t-il confié à franceinfo. Il était réceptif et attentif. (...) Je salue son départ (...) même s'il y a eu un cacophonie derrière sur les conditions du départ, ce n'est pas le sujet des policiers. Le sujet des policiers, c'est d'avoir un ministre et de continuer sur les chantier importants." Qui pourrait remplacer Gérard Collomb au ministère de l'Intérieur? par BFMTV"Si aujourd'hui il y a un beau résultat (l'arrestation de Redoine Faïd, ndlr), il y a aussi des sujets d'inquiétude et il va falloir prendre les sujets à bras le corps avec le nouveau ministre", a-t-il aussi estimé."Les policiers aujourd'hui de terrain, les gardiens de la paix, attendent d'avoir un ministre qui s'inscrit dans la durée pour leur apporter la juste reconnaissance de leur investissement, a pour sa part estimé sur BFMTV le secrétaire général de SGP Police FO, Yves Lefebvre. (...) Le problème, c'est qu'on va repartir avec une feuille blanche. On commençait à bien travailler avec Gérard Collomb, qui plus est avec ses équipes. Et aujourd'hui qui dit nouveau ministre, dit nouvelles équipes. Et là, on va encore perdre du temps, et je peux vous assurer que la sécurité de nos concitoyens et la sécurité des policiers français, c'est bien mal parti !"
Si les policiers sont plutôt bienveillants avec Gérard Collomb, ils s'inquiètent tout de même du manque d'un chef, facteur de stabilité.
orangesum-762
A 69 ans, elle a livré une image plus intime de Joe Biden, dont la vie, à 77 ans, a été frappée plusieurs fois par la tragédie. "Comment réunir une famille brisée? De la même façon que vous unifiez une nation", a-t-elle raconté dans un témoignage vibrant, en insistant sur l'image de rassembleur que le démocrate cherche à se donner."Avec amour et compréhension, et avec des petits gestes de gentillesse. Avec courage. Avec une foi inébranlable."Joe et Jill Biden se sont mariés en 1977, cinq ans après un accident de voiture tragique qui avait emporté la première épouse du sénateur et leur fillette. Encore petits, ses deux fils survivants, Beau et Hunter, lui avaient eux-mêmes suggéré d'épouser Jill, a raconté Joe Biden dans des mémoires, où il avait écrit: "Elle m'a redonné la vie." Dans un discours enregistré dans un lycée de Wilmington, fief de la famille dans le Delaware, où elle avait enseigné, elle est revenue mardi soir sur ces premières années de relations:"Joe disait toujours aux garçons: +Maman nous a envoyé Jill+"Jill Biden avait interrompu sa carrière lorsqu'elle avait eu leur fille, Ashley, en 1981, mais avait ensuite repris les études pour décrocher un doctorat en éducation. Elle enseigne toujours dans une université. Elle a aussi évoqué la mort de Beau Biden en 2015 et comment son époux, alors vice-président de Barack Obama, avait dû chercher la force de retourner travailler à la Maison Blanche peu après. "Nous avons découvert que c'est l'amour qui soude une famille ensemble", a-t-elle déclaré, dans un discours qui a aussi touché aux crises qui frappent les Etats-Unis, décrivant le silence des écoles fermées à cause de la pandémie, et les tensions traversant le pays sous Donald Trump. Mais sans jamais nommer le républicain. "Il y a ceux qui veulent nous dire que notre pays est divisé au-delà de tout espoir, que nos différences sont irréconciliables. Mais ce n'est pas ce que j'ai vu au cours de ces mois" de campagne, a-t-elle affirmé. "Nous avons démontré que le coeur de notre nation bat encore avec de la gentillesse et du courage." Faisant son entrée dans la salle de classe, Joe Biden a lancé la phrase qu'il prononce en ouverture de pratiquement tous ses discours de campagne: "Je suis le mari de Jill Biden." Après ce discours, "vous pouvez comprendre pourquoi elle est l'amour de ma vie et le pilier de notre famille", a confié l'ancien vice-président de 2009 à 2017, et sénateur pendant plus de 36 ans. "C'est la personne la plus forte que je connaisse." Rare moment d'apaisement dans cette campagne abrasive, le sénateur républicain et allié de Donald Trump, Lindsey Graham, a salué le discours de Jill Biden, "une personne remarquable".- Maîtriser une manifestante - Avec une vigueur qui semblait parfois dépasser celle de son époux, elle avait sillonné les Etats-Unis pendant la primaire démocrate, avant la pandémie. A cette occasion, elle avait commis un rare faux pas, en appelant des électeurs démocrates à "avaler un peu" la pilule pour voter pour lui, le mieux à même, selon elle, de rassembler le parti mais aussi les indépendants, voire des républicains. "Alors d'accord, votre candidat est peut-être meilleur sur, par exemple, la santé que Joe mais vous devez penser surtout à qui peut gagner cette élection" le 3 novembre, avait-elle glissé. Elle était restée discrète face à l'accusation faite par une femme, Tara Reade, qui affirme que Joe Biden l'a violée dans les années 1990, une accusation rejetée catégoriquement par le candidat démocrate. Le sénateur devenu vice-président s'est vu reprocher d'avoir un rapport trop tactile avec des femmes, qui se sont plaintes de gestes trop envahissants. Questionnée à ce sujet, Jill Biden a dit n'y avoir vu qu'un comportement innocent de son mari, tout en précisant qu'il avait "appris" des déclarations de ces femmes qui jugeaient leur espace intime envahi. La fine silhouette de cette enseignante souriante ne semblait pas la prédisposer à maîtriser des manifestants. Mais lors d'un meeting à Los Angeles en mars, elle avait repoussé, sans hésiter, une protestataire qui s'approchait de son époux. Son geste était devenu viral. Mais n'avait pas eu l'air de surprendre Joe Biden. En plaisantant, il avait déclaré qu'il valait mieux ne pas "chercher des noises" à sa compagne depuis plus de quarante ans.
"Je suis le mari de Jill Biden": c'est par sa boutade préférée que le candidat démocrate à la Maison Blanche a salué mardi soir le discours de son épouse, enseignante et figure rassembleuse qui sait s'attirer de rares voix positives chez les républicains.
orangesum-763
Visiblement intimidée par l'irruption de ces deux hommes aux allures de cosmonautes sur son palier, cette habitante du district populaire de Fatih répond à leurs questions avant de se soumettre au dépistage dont le résultat sera connu le lendemain. En Turquie, près de 6.000 équipes de "traceurs" -- tous des professionnels de la santé -- pistent 24 heures sur 24 les cas potentiels de nouveau coronavirus en identifiant et suivant les personnes ayant eu des contacts avec des malades. En aidant à repérer rapidement les nouveaux cas pour les isoler et les traiter à un stade précoce, le traçage a permis selon le gouvernement turc de contenir l'épidémie et de limiter le nombre de morts. Même si des observateurs s'interrogent sur la fiabilité des chiffres officiels, le nombre de morts par rapport à celui de personnes infectées semble remarquablement faible: 3.689 décès pour 135.569 cas, selon le dernier bilan publié vendredi. Lundi, le ministre de la Santé, Fahrettin Koca, a estimé que le traçage était "au coeur de la réussite" de la Turquie contre la pandémie. Selon lui, chaque processus de traçage permet d'identifier en moyenne 4,5 personnes potentiellement contaminées car ayant été en contact avec un malade. Le 29 avril, il avait indiqué que plus de 460.000 personnes avaient été contactées par les traceurs en Turquie.- "Travail de détective" -Pour repérer des cas potentiels, les médecins accomplissent "un vrai travail de détective", souligne Melek Nur Aslan, directrice de l'agence publique de santé pour le district de Fatih. Lorsqu'un malade est identifié, "nous essayons de retracer son parcours à partir de 48 heures avant l'apparition des premiers symptômes jusqu'au moment où il a été testé positif" au virus, explique-t-elle à l'AFP. Pour cela, les médecins vont voir le patient avec une liste de questions: où s'est-il rendu? Avec qui a-t-il parlé? Portait-il un masque? Ils obtiennent ainsi une liste de personnes potentiellement contaminées qu'ils contactent pour leur demander de rester confinées pendant 14 jours. Si la personne présente des symptômes ou en développe pendant son confinement, alors ils effectuent un test de dépistage. C'est justement sur un tel cas que viennent d'intervenir les deux médecins à Fatih: la femme qu'ils ont vue est fatiguée et a des migraines. Une fois sortis de l'immeuble, ils retirent leurs équipements de protection qu'ils jettent dans un grand sac poubelle. L'un d'eux porte une grosse boîte contenant l'échantillon prélevé qui sera envoyé au laboratoire dans la journée. Si le test est positif, cette femme "apparaîtra comme un cas confirmé dans notre fichier, ce qui entraînera un nouveau processus de traçage", indique l'un des traceurs, Mustafa Sever, un médecin généraliste.- "Rassurer" -Leur rôle sera aussi crucial pour éviter l'apparition d'une deuxième vague au moment où la Turquie s'apprête à assouplir les mesures restrictives, avec par exemple la réouverture des centres commerciaux et des coiffeurs à partir de lundi. Contrairement à d'autres pays où le traçage suscite des débats sur la confidentialité et l'utilisation des données récoltées, la Turquie a appliqué cette mesure dès le début de la pandémie. Mme Aslan affirme que seuls les soignants chargés de tracer les potentiels cas de coronavirus ont accès aux données recueillies, via une application qui leur est dédiée. Si l'opération de traçage actuelle est gigantesque en raison de l'ampleur de la pandémie, ce système n'est pas nouveau en Turquie. Le docteur Sever explique ainsi qu'il a déjà mené des "enquêtes" similaires lors d'épidémies de rougeole à Istanbul. Rien qu'à Istanbul, 1.200 équipes de deux à quatre traceurs pistent en permanence les nouveaux cas potentiels de coronavirus, selon Mme Aslan. En plus de traquer le virus, ces traceurs ont aussi pour rôle de faire de la pédagogie et d'apaiser les personnes qu'ils vont voir."Lorsqu'on se déplace au domicile des gens, ils voient que quelqu'un s'occupe d'eux, qu'ils ne sont pas laissés à l'abandon", explique le docteur Sever. Et d'ajouter: "S'ils sont inquiets, on discute un peu avec eux pour les rassurer".
Equipés d'une blouse, de lunettes de protection et d'un masque, les deux médecins montent les marches quatre à quatre. Leur première mission du jour: tester une femme qui a eu des contacts avec un patient malade du coronavirus à Istanbul.
orangesum-764
David Hallyday s'est coupé de son mutisme. En marge d'un concert à Compans (Seine-et-Marne), le 17 mars dernier, l'aîné de Johnny Hallyday a accordé une interview à l'hebdomadaire Marianne. Installé sa loge, le chanteur s'est laissé allé à quelques confidences, notamment autour de l'épineuse question de l'héritage laissé par la défunte idole yéyé. Ainsi, le musicien se veut tenace et affiche haut sa détermination sur cette question qui divise la famille Hallyday. "Je ne lâcherai pas. Je ne lâche jamais rien", explique-t-il à l'hebdomadaire qui fait peau neuve ce vendredi. Avant de préciser : "Je n'ai pas ça dans les gènes. Il suffit de voir les deux qui m'ont fait", évoquant ainsi sa mère, Sylvie Vartan, qui a été la première à le défendre publiquement. Des propos qui auront le mérite de rassurer les fans, mais aussi de leur témoigner sa gratitude pour leur soutien dans "l'affaire Hallyday". Ainsi, il s'est dit touché par la ferveur populaire autour de lui et sa sœur Laura. "C'est vraiment touchant. C'est un peu comme une grande famille qui serre les coudes quand un proche disparaît", confie-t-il à Marianne. Avant d'ajouter : "Ce genre de moment me fait découvrir les gens sous un autre aspect. Ça me fait du bien et ça me donne de la force". Toujours empêtré dans la procédure judiciaire, dont la seconde audience du procès est prévue le 30 mars au Tribunal de Nanterre, David Hallyday avait pourtant rejeté toute sollicitation d'interviews au sujet de l'héritage. Récemment au Parisien, il déclarait combien son père lui manquait, notamment à travers le morceau : "Ma dernière lettre". Ce titre inédit a été écrit pour son père disparu. "Cette chanson est très spéciale pour moi. Elle n'a que quelques jours. Elle a été composée avec mon ami Arno Santamaria à Londres, pour mon père et pour vous. J'y ai mis tout ce que j'ai pu lire dans mon coeur et dans le sien", avait-il expliqué. Un morceau que le chanteur pourrait bien jouer à l'occasion des prochaines dates de sa tournée, vendredi 23 mars à Cagnes-sur-Mer (Alpes-Maritimes) et Dunkerque (Nord) une semaine plus tard.
L'aîné de Johnny Hallyday s'est exprimé au sujet de la délicate question de l'héritage, lors d'un entretien accordé à Marianne. Il affirme ainsi à ses fans qu'il ne compte "rien lâcher" dans la procédure juridique qui oppose sa soeur et lui à Laetitia Hallyday.
orangesum-765
"Votre responsabilité est d'être clair, précis, ferme. L'Intersyndicale nationale des internes (Isni) appelle le président de la République à faire respecter un "confinement total et absolu de la population, à l'instar des mesures déployées en Chine". C'est de cette mesure dont "nous avons besoin", poursuit le syndicat dans un communiqué publié jeudi 19 mars. Dans ce texte alarmiste adressé à Emmanuel Macron, l'Insi appelle les autorités à "cesser les demi-mesures et les discours équivoques" au vu de la gravité de la situation. Le syndicat qui réclame un "arrêt strict de toutes les entreprises non vitales" mais aussi "des transports en commun". "Moins le confinement sera strictement appliqué, plus les réanimations seront saturées, plus nous devrons faire des choix", justifie-t-il. Le gouvernement a décidé lundi soir d'instaurer un confinement d'"au moins 15 jours", afin de limiter le risque de saturation des services d'urgence face à l'expansion du Covid-19. Mais certaines entreprises fonctionnent encore, tandis que certains trains et métros continuent de circuler, pour permettre notamment aux personnels soignants de rejoindre leurs lieux de travail. Beaucoup prennent les choses "à la légère", s'inquiète MacronPour l'Isni, en l'état de l'évolution de l'épidémie, les services de réanimation seront "saturés dans moins de 15 jours, voire plus rapidement dans certaines régions". En visite à l'Institut Pasteur, Emmanuel Macron a déploré que "trop" de Français continuaient à "prendre à la légère" les consignes de confinement prises pour lutter contre le coronavirus, qui "ne sont pas parfaitement respectées". "Quand je vois que des gens continuent à aller au parc, à se mettre ensemble, à aller à la plage ou à se ruer dans les marchés ouverts, c'est qu'ils n'ont pas compris les messages" passés par les autorités, a déclaré le chef de l'Etat. "Ce n'est pas aujourd'hui parfaitement respecté" et "on a beaucoup de nos concitoyens qui prennent encore ça à la légère", a-t-il ajouté.
Face à la propagation galopante du coronavirus sur le territoire français, le principal syndicat des internes en médecine déplore les "discours équivoques" du gouvernement, et l'exhorte à "cesser les demi-mesures".
orangesum-766
"L'Australie est une île merveilleuse, dotée d'un trésor de plantes, d'animaux et d'habitants uniques" : Johnny Depp et son épouse Amber Heard ont diffusé ce lundi cette vidéo saugrenue. Cette affaire avait fait la une de la presse internationale en mai 2015, les deux acteurs américains ayant fait entrer subrepticement en Australie Pistol et Boo, leurs deux yorkshire-terriers. Le ministre australien de l'Agriculture Barnaby Joyce avait alors menacé les chiens d'euthanasie s'ils ne "foutaient" pas "le camp aux États-Unis". La vidéo a été diffusée devant le tribunal australien de Southport, sur la côte orientale, où l'actrice a reconnu avoir falsifié des documents au moment de l'arrivée en jet privé des deux animaux. Depp tournait alors en Australie le cinquième opus des Pirates des Caraïbes, "Dead men Tell no Tales" (Les morts ne racontent pas d'histoires).- Obligation de bonne conduite et amende - Dans ce clip, le couple souligne qu'il est important d'obéir aux strictes lois sanitaires du pays. L'acteur ajoute, le visage impassible et les yeux dans le vague, que les Australiens sont "tout aussi uniques" que leur faune. Le continent "doit être protégé", déclare Depp, l'air grave. Le tribunal a imposé à l'actrice de 29 ans une obligation de bonne conduite d'un mois, assortie d'une amende avec sursis de 1.000 dollars australiens (685 euros). En revanche, le tribunal a renoncé à poursuivre l'actrice pour importation illégale d'animaux. "L'Australie n'a pas les nombreux nuisibles et maladies qui sont fréquents à travers le monde. C'est pourquoi l'Australie doit imposer des lois si fermes sur la biosécurité", explique Amber Heard dans cette vidéo de contrition. "Et les Australiens sont tout aussi uniques, à la fois chaleureux et directs. Lorsqu'on ne respecte pas la loi australienne, ils vous le disent sans détour", lance l'acteur, visant apparemment le ministre de l'Agriculture. Amber Heard avait plaidé coupable d'avoir falsifié le formulaire destiné à l'immigration, que toute personne doit remplir à son arrivée, et qui lui demande entre autres si elle transporte des animaux ou des plantes. Elle a imputé la responsabilité du pataquès aux employés de son mari chargés de la paperasserie. Dans le clip, l'actrice exprime ses "remords". "Je suis sincèrement désolée que Pistol et Boo n'aient pas été déclarés", assure-t-elle. - "Une espèce de gros bide en sueur" -Le ministre de l'Agriculture Barnaby Joyce, qui est également Premier ministre adjoint, précise que le couple s'est entretenu avec le ministère de l'Agriculture au sujet du tournage de la vidéo. "Je ne crois pas que ce soit quelque chose qu'ils auraient voulu faire volontairement", indique-t-il. La présence des chiens n'avait été révélée que lorsqu'ils avaient été conduits dans un salon de toilettage, longtemps après leur arrivée. L'Australie impose une réglementation très stricte sur les animaux, afin d'éviter la propagation de maladies. Les chats et les chiens venant des États-Unis sont ainsi soumis à 10 jours de quarantaine. Quelques mois après cet incident, l'acteur américain avait ironisé : "J'ai tué mes chiens. Je les ai mangés sur ordre direct d'une espèce de gros bide en sueur originaire d'Australie". La vidéo d'excuses du couple fait ce lundi les délices des réseaux sociaux, où elle est comparée à de la propagande nord-coréenne ou à un plaidoyer d'otages.
Le couple hollywoodien s'était attiré les foudres des autorités australiennes l'année dernière en falsifiant des documents pour que ses chiens échappent à la quarantaine. Un délit pour lequel ils ont été condamnés à présenter des excuses dans une vidéo étonnante.
orangesum-767
"La situation en Guyane est extrêmement préoccupante", a souligné mercredi 24 juin la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye, à l'issue du Conseil des ministres. Alors que l'épidémie se renforce dans cette enclave française en Amérique du Sud, les autorités font face à un manque de personnel soignant. En Guyane, "nous avons des cas regroupés, avec une diffusion communautaire, autrement dit, où le retraçage des chaînes de contamination n'est plus possible", a-t-elle expliqué, assurant que l'État était "aux côtés des Guyanais, de manière à répondre à cette difficulté importante que nous ne méconnaissons pas". Compte tenu de la situation, le second tour des municipales, prévu le 28 juin, a été reporté, mais aucune nouvelle date n'a été pour l'instant "définie", a précisé la porte-parole. "Cela se fera en lien avec les autorités locales", a-t-elle dit. La ministre des Outre-mer Annick Girardin, en déplacement en Guyane depuis mardi, a de son côté lancé mercredi matin sur RTL un appel à des renforts supplémentaires sur le territoire, notamment en infirmiers, réanimateurs et médecins, pour faire face à l'épidémie. "Ici en Guyane on a besoin d'aide, de personnels de santé, infirmiers, réanimateurs, médecins. C'est un appel que je veux faire, nous avons besoin de cette ressource supplémentaire. On a le nombre de lits, on a les respirateurs, on a tout le matériel, mais on manque de bras", a déclaré Annick Girardin. L'agence régionale de santé (ARS) comptabilisait mardi 2.593 cas confirmés, 8 décès et 15 patients en réanimation. "On double chaque semaine le nombre de cas, a expliqué Annick Girardin. On était à 500 cas il y a deux semaines". Alors que le gouvernement a indiqué dimanche que la question d'un reconfinement du territoire était sur la table, Annick Girardin a précisé que le débat se posait entre "un reconfinement généralisé et un reconfinement ciblé". Elle a rappelé avoir installé mardi à Cayenne "un comité de gestion de crise élargi, avec les élus, les citoyens, scientifiques, associations et le grand conseil coutumier, pour prendre une décision partagée". Mais "il faut se rappeler que des reconfinements ciblés sont déjà pratiqués en Guyane (Saint-Georges de L'Oyapock, Camopi et une cité de Remire-Montjoly) qu'il y a un couvre-feu, des contrôles routiers, la situation est déjà sous contrôle et les restriction sont déjà très très fortes", a-t-elle souligné. La ministre doit se rendre mercredi à Saint-Laurent-du-Maroni, où elle rencontrera notamment des élus et des associations.
Le nombre de cas double chaque semaine dans ce territoire situé en Amérique du Sud.
orangesum-768
Quelque 94 membres de la minorité musulmane persécutée en Birmanie, dont 30 enfants, qui se trouvaient à bord d'une embarcation de fortune auraient été secourus cette semaine par des pêcheurs, selon les autorités maritimes de Sumatra. Ils ont été interceptés par des garde-côtes et ramenés près des côtes indonésiennes mercredi. Mais les responsables de la ville de Lhokseumawe, sur la côte nord de Sumatra, ont d'abord refusé de laisser le groupe de réfugiés débarquer, invoquant un risque sanitaire. Les riverains en colère ont alors décidé d'agir, et ont pris leurs bateaux pour ramener les réfugiés à terre. Les habitants des alentours se sont rassemblés sur une plage et les ont encouragés, selon un journaliste de l'AFP sur place."C'est pour des raisons purement humanitaires", a expliqué le pêcheur Aples Kuari."Nous avons été attristés de voir des enfants et des femmes enceintes bloqués en mer". Le chef de la police locale Eko Hartanto avait indiqué plus tôt que les Rohingyas seraient renvoyés en mer. Mais les autorités ont dû revenir sur leur décision devant les protestations de la population locale et le groupe de réfugiés a pu finalement mettre pied à terre et être hébergé par les habitants. Les Rohingyas seront testés par du personnel médical pour s'assurer qu'ils ne sont pas contaminés par le nouveau coronavirus, selon les sauveteurs de la province d'Aceh. Amnesty International a salué ce sauvetage."Le débarquement des réfugiés rohingyas est un moment d'optimisme et de solidarité", a souligné Usman Hamid, directeur exécutif de l'ONG en Indonésie."C'est à mettre au crédit des habitants d'Aceh qui ont insisté et ont pris des risques pour que des enfants, des femmes et des hommes puissent être ramenés à terre". L'Indonésie et la Malaisie voisine sont des destinations recherchées par les Rohingyas, qui fuient les persécutions et les violences en Birmanie, pays en majorité bouddhiste. Des milliers d'entre eux tentent chaque année un périlleux voyage en mer vers ces pays l'Asie du Sud-Est. L'Indonésie, à la population en grande majorité musulmane, permettait l'arrivée et le séjour des Rohingyas. Mais depuis le début de la pandémie de coronavirus, plusieurs pays de la région ont annoncé qu'ils repousseraient ces embarcations de réfugiés de peur qu'ils ne soient infectés par le virus.
Des Indonésiens ont ramené à terre jeudi une centaine de Rohingyas, défiant les autorités qui refusaient de laisser les réfugiés débarquer par peur d'une contamination par le nouveau coronavirus.
orangesum-769
Avant de quitter le Front national (FN) à l'été 2017, Florian Philippot était le numéro 2 du parti de Marine Le Pen, désormais baptisé Rassemblement national. Dans ce cadre, le désormais président des Patriotes a été interviewé pour le documentaire Le Pen : secrets, pardons et trahisons diffusé lundi soir 14 janvier sur BFMTV. Dans un premier extrait dévoilé ce mercredi, le conseiller régional du Grand Est raconte dévoile une anecdote sur le fondateur du FN Jean-Marie Le Pen qui date de 2015. Comme d'habitude, le père de Marine Le Pen avait enregistré sa vidéo hebdomadaire, destinée à être publié sur le site internet du parti. Une vidéo "terrible" dans laquelle le Menhir "dissertait sur la devise de Vichy" et qui était selon Florian Philippot indiffusable. "J'avais prévenu Marine Le Pen, et personne n'avait osé allé le voir pour lui dire 'on est obligés de couper ça', d'abord parce que politiquement c'est insupportable, et même pour vous, pour vous empêcher des procès", explique-t-il. "J'ai eu cette idée de dire 'écoute cette vidéo ne sera jamais mise en ligne car le site va planter'", poursuit-il. "Du vendredi au dimanche soir vous aviez un message d'erreur sur le site du Front national et c'était nous-même qui l'avions planté. On était que deux à le savoir, Marine Le Pen et moi.""On lui a dit 'non non on a perdu la vidéo, désolé'. Et comme il n'a pas eu le courage de la retourner, on était sauvés pour une semaine", conclut-il. Selon lui, Jean-Marie Le Pen n'a cru que moyennement à cette explication, sans pour autant pouvoir prouver qu'elle était fausse.
Devant les caméras de BFMTV, l'ex-bras droit de Marine Le Pen raconte comment, en 2015, il a passé à la trappe une vidéo du fondateur du Front national sur laquelle il "dissertait sur la devise de Vichy". Un vidéo "politiquement insupportable", selon le président des Patriotes.
orangesum-770
Leur saison d'automne annulée, leur salle fermée pour cause de coronavirus, Quan Ge, Cong Wu et leurs violons se produisent, ce jour-là, devant la camionnette de l'orchestre, la bien nommée Bandwagon, jeu de mot entre "train en marche" et "véhicule de l'orchestre". Le Philharmonique a choisi ce nouveau format, décliné trois fois par jour les vendredi, samedi et dimanche jusqu'à au moins mi-octobre, pour aller à la rencontre des New-Yorkais dans la rue. Certains passent sans un regard, mais d'autres s'arrêtent, pour écouter ces airs qui se mélangent aux bruits de la ville, comme ce klaxon de camion dont la tonalité s'accorde miraculeusement avec le morceau. A ces instants, "c'est comme si la ville était notre orchestre et que nous étions les solistes", s'émerveille Anthony Roth Costanzo, chanteur d'opéra et producteur de cette série de mini-concerts "pop-up", qui investissent les quatre coins de la métropole sans s'annoncer à l'avance."En cette période de pandémie, de changement sociétal, nous explorons de nouvelles façons d'entrer en contact avec les gens", explique le contreténor, à la voix de fausset. "Nous devons réinventer les façons d'aller au concert.""Il ne s'agit pas uniquement d'attirer les gens chez nous, dans notre salle", poursuit-il, "il faut nous présenter au monde et montrer ce que peut faire la musique."Outre le lieu, le plus vieil orchestre philharmonique des Etats-Unis (178 ans) a aussi élargi son répertoire pour attirer l'oreille des badauds. Dans le petit jardin public de Brooklyn, à quelques mètres de la Brooklyn Academy of Music, les musiciens, masqués et éloignés les uns des autres, ont terminé sur la ballade "Somewhere" tirée de la comédie musicale "West Side Story". Les membres de l'orchestre ont troqué queue de pie et noeud papillon blanc contre tee-shirt et lunettes de soleil et encouragent les spectateurs à se manifester, voire à danser. Anthony Roth Costanzo se charge de l'animation entre les morceaux, micro en main à l'arrière de la camionnette. Tandis que des automobilistes baissent leur vitre pour attraper, au passage, quelques notes d'un arrangement pour cordes de l'hymne hommage à New York "Empire State of Mind (Part II)", de la chanteuse pop Alicia Keys.- "Il nous faut une scène" -"Je vous aime!", crie Lorri, les yeux embués de larmes, après l'interprétation grave de "Lachrimae Pavan". "Ca m'a touchée", dit-elle peu après, emballée par ce concert qui est, pour elle, "un don du ciel". Depuis le début de la pandémie et la fermeture de la plupart des lieux de spectacle aux Etats-Unis, les concerts virtuels se sont multipliés, pour tenter de combler le vide. Mais "ce n'est pas la même chose", reconnaît Cong Wu. "La musique, c'est la communication. Il nous faut une scène."Le Philharmonique tient secret le lieu de ces prestations en extérieur pour éviter les attroupements et créer les conditions d'une transmission du Covid-19. Mais même face à seulement quelques dizaines de spectateurs choisis au hasard, pas tous amateurs de musique classique, loin s'en faut, "c'est agréable de sentir l'énergie des gens", se réjouit le violoniste."Il y a eu un moment, à la fin, lorsque les violons se sont tus, où s'est fait un silence parfait, de ceux qu'on entend dans une salle de concert", souligne Anthony Roth Costanzo."Je sentais les gens entrer en contact", assure-t-il. "Pas seulement entre eux et nous, les uns avec les autres aussi. C'est tellement important dans notre monde d'aujourd'hui."
Le son des cordes s'élève d'un petit triangle de verdure du centre de Brooklyn, ce vendredi soir, sorti des instruments des musiciens de l'orchestre philharmonique de New York, loin de leur salle habituelle du Lincoln Center, à Manhattan.
orangesum-771
Laurent Wauquiez peut se montrer charitable. Comme le révèle Médiacités Lyon, les chasseurs de la région Auvergne-Rhône-Alpes n'ont pas vraiment à se plaindre du patron de leur collectivité. Dans un article publié sur son site internet, le titre de presse régional explique en effet que le chef des Républicains a fait voter, fin mars, 377 891 euros de subventions pour les associations communales de chasse agréées de la région. Ces chiffres ont de quoi surprendre. Selon une conseillère régionale de l'opposition, que relaie l'Obs, plus de 10 associations de chasse ont reçu des subventions visant à améliorer leurs locaux alors qu'elles en disposent déjà de flambant neufs ou qu'elles n'ont pas de locaux. Ces révélations sont embarrassantes. Le cabinet de Laurent Wauquiez tente de le justifier en affirmant que les subventions doivent servir à financer le « traitement de la venaison », c'est-à-dire les frigidaires servant à congeler les restes d'animaux. Problème, d'après Médiacités, une association de chasse bénéficiaire des aides en disposerait déjà. L'idylle ne semble pas proche de s'arrêterL'histoire d'amour entre Laurent Wauquiez et les chasseurs de sa région n'est pas nouvelle. Comme le rappelle l'Obs, le chef de la droite avait fait voter une subvention de 3 millions d'euros en leur faveur, juste après son arrivée au pouvoir en 2016. L'idylle ne semble pas proche de s'arrêter. L'homme politique a en effet annoncé au mois de mars le renouvellement en 2019 du partenariat qui a permis aux chasseurs de récolter 3 millions d'euros en 2016. D'autres associations ont fait les frais de cette générosité. Comme l'explique l'Obs, les acteurs du monde écolo et bio, jugés trop militants, ont vu fondre le montant de leurs subventions.
Le patron de la droite aime les chasseurs. Comme le révèle le site Médiacités Lyon, relayé par le site de l'Obs, le leader des Républicains serait extrêmement généreux avec les associations de chasse de sa région.
orangesum-772
Un vent glacial souffle entre Paris et Ankara. Le président français Emmanuel Macron a exhorté la Turquie de clarifier ses positions en Libye. "Nous sommes à un moment d'indispensable clarification de la politique turque en Libye, qui est pour nous inacceptable", a déclaré Emmanuel Macron lors d'une conférence de presse avec la chancelière allemande Angela Merkel. En Libye, théâtre d'une guerre civile depuis 2011, "le premier intervenant extérieur, c'est la Turquie", a fait valoir le président français. La Turquie de Recep Tayyip Erdogan "ne respecte aucun de ses engagements de la conférence de Berlin (organisée en janvier), a accru sa présence militaire en Libye et elle a massivement réimporté des combattants jihadistes depuis la Syrie", a-t-il fustigé. Un comportement qui remet en question sa véritable appartenance à l'OTan."C'est la responsabilité historique et criminelle de la Turquie, qui prétend être membre de l'Otan, en tout cas elle le revendique", a ajouté le président de la République. Jeu dangereux turc, ambivalence russeEmmanuel Macron avait déjà accusé Ankara le 22 juin de jouer un "jeu dangereux" en Libye, dans lequel il voyait une nouvelle démonstration de la "mort cérébrale" de l'Otan. La Turquie est devenue le principal soutien international du gouvernement d'union nationale (GNA) de Tripoli, qui a repris début juin le contrôle de l'ensemble du nord-ouest de la Libye en faisant reculer les forces du maréchal Khalifa Haftar, l'homme fort de l'est du pays. Le président français a également dit "vouloir tordre le coup à une fausse idée : la France ne soutient pas le maréchal Haftar" mais oeuvre plutôt à une solution de paix "durable". Emmanuel Macron a aussi jugé que la Russie jouait sur "l'ambivalence" de la présence d'une milice privée russe, la milice Wagner, et non de soldats de l'armée russe.
Présent en Allemagne lundi 29 juin, le président de la République a tancé la Tuquie, évoquant sa "responsabilité historique et criminelle" dans le conflit lybien.
orangesum-773
Trois jours après avoir donné un entretien exclusif à Jean-Pierre Pernaut lors du JT de 13h sur TF1, Emmanuel Macron récidivera dès dimanche 15 avril, cette fois-ci sur BFMTV et RMC. À partir de 20h35, il devra répondre aux questions du journaliste Jean-Jacques Bourdin et du président et directeur de la publication de Mediapart, Edwy Plenel. Il reviendra sur l'avancée de ses premiers grands chantiers et détaillera ses actions et ses grandes orientations pour les quatre prochaines années, comme l'explique BFMTV. C'est la direction de la chaîne d'informations en continu qui a fait la demande auprès de l'Élysée pour obtenir cet interview. "On a fait des propositions à l'Élysée pour obtenir un entretien et ils sont revenus vers nous il y a un mois pour dire qu'ils étaient intéressés", explique le directeur général de BFMTV, Hervé Béroud. Le président de la République devra rendre des comptesMais en acceptant sa proposition, l'Élysée a fait une demande : que l'émission soit animée par Jean-Jacques Bourdin et Edwy Plenel. "A partir de ce moment-là, on a discuté avec cette rédaction, car, à l'origine, notre proposition n'était pas commune. On s'est rencontré, on s'est mis d'accord sur les bases de l'interview et on a rapidement donné notre accord à l'Élysée. À ce stade, tout va bien. Pour tout vous dire, c'est une surprise de travailler avec eux. On ne s'y attendait pas", a déclaré le directeur général de BFMTV au Figaro. En voulant associer Mediapart à cet entretien, Emmanuel Macron vient inaugurer une de ses promesses de campagne. L'interview promet déjà d'être inhabituelle. Emmanuel Macron n'aura pas accès aux questions qui vont lui être posées avant le début de l'entretien. Les deux intervieweurs veulent également rester eux-mêmes. "On connaît Jean-Jacques Bourdin accrocheur et Edwy Plenel est quelqu'un de très engagé, qui aura envie de demander des comptes au président de la République sur des sujets qui lui tiennent à cœur comme, par exemple, la laïcité. Mais il ne faut pas qu'il y ait de frontières trop hermétiques entre les journalistes, ils seront présents tous les deux en permanence", complète encore Hervé Béroud sur BFMTV. En ce qui concerne le cadre de l'interview, elle se déroulera au Palais de Chaillot à Paris et devrait durer deux heures minimum. Huit caméras seront sur le plateau et deux à l'extérieur pour suivre le président dès son arrivée au Palais.
Un an après son arrivée au pouvoir, Emmanuel Macron répondra aux questions de Jean-Jacques Bourdin et d'Edwy Plenel sur BFMTV et RMC dimanche soir à 20h35. Retour sur les coulisses de cet entretien exceptionnel.
orangesum-774
C'est un homme à la fois discret mais marquant qui s'est éteint ce week-end. Dans la nuit de vendredi à samedi, Maurice Bénichou est décédé selon Le Figaro. C'est la fin d'une vie très remplie qu'il a partagée entre le cinéma et le théâtre. Né en 1943 dans la ville de Tlemcen en Algérie, c'est en France qu'il finit par faire carrière. D'abord chanteur, il est orienté vers le théâtre à la suite de sa rencontre avec le metteur en scène Marcel Maréchal. Il décroche son premier rôle sur les planches en 1968 dans « Le prix de la révolte au marché noir » de Patrice Chéreau. L'acteur Maurice Bénichou (Amélie Poulain) est mort à l'âge de 76 anspar CloserCela marque le commencement d'une longue carrière où il va collaborer avec de grands noms comme Jean-Claude Carrière, Jean-Pierre Vincent (« Le camp du drap d'or », « Le Marquis de Montefosco », « Capitaine Schelle ») ou même le Britannique Peter Brook (« Mesure pour mesure », « La conférence des oiseaux », « Timons d'Athènes ») avec lequel il entretient une relation privilégiée. Ce dernier lui offre les rôles de Ganesha et Krishna dans « Mahabharata », œuvre marquante de l'édition 1985 du Festival d'Avignon. Un metteur en scène de renomEn marge de sa carrière d'acteur, Bénichou brille également à travers ses mises en scène. Il a notamment été nommé en 1988 aux Molières pour « Une absence » de Loleh Bellon où il dirige Suzanne Flon. Il donne sa chance à des acteurs de renom comme Fabrice Luchini dans « Knock » ou même Niels Arestrup et Christine Murillo dans son adaptation de la pièce « Les Trois Sœurs » de Tchekov. Au cinéma, sa carrière s'avère elle aussi marquante. Il interprète des personnages majeurs comme l'avocat anticolonialiste Jacques Vergès dans « Omar m'a tuer » de Dominique Bretodeau et côtoie de grandes actrices comme Josiane Balasko dans « Tout le monde n'a pas eu la chance d'avoir des parents communistes » de Jean-Jacques Zilbermann. Il collabore régulièrement avec le cinéaste Michael Haneke (« Code inconnu », « Caché, « Le temps du loup ») et incarne même le propriétaire de la boîte à souvenirs dans « Le fabuleux destin d'Amélie Poulain ». Les obsèques de Maurice Bénichou auront lieu à Longpont-sur-Orge (Essonne). D'ici là, ses amis sont invités à se recueillir jeudi à 10h30 à Paris, à la salle de la Coupole du Père-Lachaise, toujours selon Le Figaro.
Ayant à la fois marqué le monde du théâtre et celui du cinéma, Maurice Bénichou est mort dans la nuit du vendredi 14 au samedi 15 juin.
orangesum-775
Chloé, 21 ans, est tétraplégique et ne parle pas. Malgré son handicap, elle a décroché son bac avec mention très bien en 2019 et a réussi le concours d'entrée de l'Institut d'études politiques (IEP) de Grenoble. Les choses commencent alors à se compliquer pour la jeune femme. Car si pendant toute sa scolarité, elle a bénéficié de l'aide d'une auxiliaire de vie scolaire (AVS), prise en charge par l'État, pour l'aider à mener à bien ses études, elle a découvert qu'à l'université, son AVS n'est plus prise en charge. Démunie, la jeune femme s'adresse aujourd'hui à Brigitte Macron, engagée sur les questions d'éducation et de handicap, pour trouver une solution. "Madame Macron, j'en appelle à vous pour m'aider à faire bouger les choses. Pour moi et pour tous les étudiants handicapés en galère. Je me suis battue pour obtenir mon Bac avec mention très bien et intégrer Sciences-po. Je ne veux pas que cela s'arrête là en raison des oublis de l'État", écrit Chloé sur son ordinateur. Car pour la jeune femme, "pas d'AVS, pas d'études supérieures"."Avec son lourd handicap, il est impossible pour ma fille de se débrouiller seule pour suivre ses études", a expliqué la mère de la jeune femme, Valérie Fonvielle, au micro de RTL. "Sur une année, cela représente aux alentours de 25.000 euros. On ne peut pas assumer ce coût. C'est surtout quelque chose qui n'est pas logique, de ne plus avoir d'accompagnement une fois qu'on a passé son bac. Comme si son handicap s'était envolé avec sa mention très bien au baccalauréat. Et c'est incompréhensible", poursuit-elle. "Il est hors de question, avec le parcours et la volonté qu'elle a de réussir ses études que ça s'arrête pour une question financière, parce qu'elle ne pourrait pas avoir l'accompagnement qu'il lui faut", s'insurge la maman de Chloé. La jeune femme, qui veut "vraiment aller au bout de (s)es études de Sciences-po afin de s'intégrer dans la société et d'être utile", en appelle donc aujourd'hui à Brigitte Macron et à la ministre de l'Enseignement supérieur, Frédérique Vidal. "Je suis d'accord avec Monsieur Macron quand il dit que tous les enfants handicapés doivent être scolarisés. Mais il faut savoir que ces enfants voudront peut-être faire des études supérieures. Et pour cela, il faut leur donner les moyens financiers et humains", écrit-elle. Avec sa famille, elle a également lancé une cagnotte en ligne pour l'aider à financer son auxiliaire de vie scolaire. "Devoir lancer des cagnottes en ligne pour essayer de financer leurs études, je trouve cela injuste !", conclut Chloé.
Maintenant qu'elle est étudiante, Chloé, tétraplégique, n'a plus droit à la prise en charge de son auxiliaire de vie scolaire. Or sans AVS, elle ne peut pas poursuivre ses études.
orangesum-776
Le sujet avait fait débat. Dans son allocution du lundi 13 avril, Emmanuel Macron demandait "aux personnes les plus vulnérables", dont "les personnes âgées" de rester confinées chez elle après le 11 mai pour se protéger du coronavirus. Lors de son audition devant le Sénat mercredi, Jean-François Delfraissy, président du Conseil scientifique, avait également plaidé pour maintenir le confinement pour les 18 millions de personnes les plus fragiles, parmi lesquelles "les personnes d'un certain âge, (...) au-dessus de 65 ou de 70 ans". Une décision qui avait interpellé les spécialistes, qui s'inquiètent pour la santé mentale des seniors, notamment ceux placés en Ehpad. Dans une tribune publiée vendredi 17 avril dans Le Monde, Pierre Lellouche a également dénoncé avec humour cette proposition. "Aujourd'hui, nous apprenons que pour leur bien, évidemment, les vieux et les obèses devront rester claquemurés, après la levée d'écrou du 11 mai pour tous les autres. Beaucoup, parmi les intéressés, n'ont pas apprécié. Pour ma part, qui suis pourtant directement concerné, je trouve la proposition particulièrement fertile à bien des égards", écrit l'ancien ministre âgé de 68 ans dans cette tribune baptisée "Vive les vieux et les obèses". "Les vieux, c'est bien connu, on a besoin de soleil""Que les vieux et les obèses choisissent leur zone de confinement et se constituent eux-mêmes en enclave territoriale. Aux vieux on réserverait la Côte d'Azur et le quart sud-est du pays : les vieux, c'est bien connu, on a besoin de soleil. Bien entendu, Brigitte Macron sera la bienvenue. Et en plus nous aurons là avec Didier Raoult d'excellents médecins ! Aux gros on réserverait le Sud-Ouest, paradis des bons vivants", s'amuse l'ex-député Les Républicain, soulignant au passage de la première dame, 67 ans, et du professeur controversé, 68 ans. "Le gros sera tout de suite repéré par le gendarme, même lâchement dissimulé dans sa voiture (...) Les vieux, ça se voit aussi. Mais certains, sournois, ont l'air jeunes. D'autres sont liftées. Bref, ne font pas leur âge", note-t-il cependant. Face à la polémique sur le confinement des seniors, Emmanuel Macron a assuré vendredi soir, qu'il ne souhaitait pas de "discrimination" envers les personnes âgées. Il en "appellera à la responsabilité individuelle" de chacun, a indiqué l'Elysée. Le ministre de la Santé Olivier Veran a par ailleurs annoncé dimanche le rétablissement "à partir de" lundi d'un "droit de visite pour les familles" dans les Ehpad, dans des conditions "extrêmement limitées".
Dans une tribune publiée dans Le Monde, l'ex-ministre de François Fillon a souligné que la première dame était concernée par les mesures de confinement destinées aux seniors.
orangesum-777
Le programme de la journée donne le tournis: table ronde avec "Latinos pour Trump" à Doral (Floride), discours sur la situation économique des Afro-Américains à Atlanta (Géorgie), réunion de levée de fonds au Trump Hotel (dans la capitale Washington) et meeting de campagne à Newport News (Virginie). L'objectif: ratisser le terrain bien sûr, comme il l'avait fait avec succès en 2016, mais aussi marquer le contraste avec son adversaire démocrate qui a opté pour un rythme beaucoup moins intense."Joe Biden l'endormi vient de mettre fin à ses activités de campagne pour la journée", a-t-il ironisé jeudi matin sur Twitter."Il veut se reposer!", a-t-il poursuivi. "Notre pays ne peut se permettre d'avoir un président à faible énergie dans une époque passionnante mais complexe". Nettement plus en retrait, Joe Biden, lui, a vivement réagi aux déclarations du président qui a refusé de s'engager explicitement sur un transfert pacifique du pouvoir s'il était battu dans les urnes."Dans quel pays vivons-nous ? Je plaisante à peine. Je veux dire, dans quel pays sommes-nous ? Il dit les choses les plus irrationnelles...", a-t-il déclaré.- "Endroit magnifique en Italie" -Samedi, le président américain aura une autre occasion de capter toute la lumière avec l'annonce, depuis la Maison Blanche, du nom de la juge qu'il souhaite nommer à la Cour suprême pour remplacer Ruth Bader Ginsburg, icône féministe décédée la semaine dernière. Les républicains disposant de la majorité au sénat, la confirmation devrait être une simple formalité et le milliardaire pourra se vanter d'avoir placé trois juges conservateurs dans le temple du droit américain qui en compte neuf au total. Deux favorites se dégagent et Donald Trump doit évaluer quel est la meilleure option pour galvaniser sa base électorale à l'approche du scrutin du 3 novembre. Amy Coney Barrett, 48 ans, catholique pratiquante, mère de sept enfants, opposée par conviction personnelle à l'avortement, pourrait galvaniser l'électorat religieux conservateur sur lequel Donald Trump s'est largement appuyé il y a quatre ans. Barbara Lagoa, 52 ans, née en Floride de parents ayant fui le régime communiste de Fidel Castro, est moins connue, mais serait un atout de poids dans cet Etat du Sud qui pourrait, à lui seul, faire basculer l'élection d'un côté ou de l'autre. Dans ce contexte, Donald Trump n'aborde plus la pandémie du coronavirus, qui a fait plus de 200.000 morts aux Etats-Unis, que pour souligner à quel point elle appartient presque déjà - selon lui - au passé."Nous n'allons rien fermer!", a-t-il lancé jeudi soir depuis Jacksonville, en Floride, accusant son rival d'être prêt à mettre l'économie sous cloche. Annonçant l'arrivée imminente d'un vaccin et prédisant un redémarrage économique spectaculaire, il a aussi fait de l'humour sur le virus."Certains l'appellent coronavirus, cela fait penser à un endroit magnifique en Italie", a-t-il lancé, amusé. "Mais il n'est pas venu d'Italie, il est venu de Chine".
A moins de 40 jours de l'élection présidentielle américaine, Donald Trump force le pas: il enchaîne vendredi les déplacements, sillonnant l'Amérique dans l'espoir de rattraper son retard sur Joe Biden dans les sondages.
orangesum-778
"Il est impossible d'obtenir de la Ville les résultats des mesures de taux de concentration en plomb réalisés pour chacune des crèches et des écoles se situant dans un périmètre de 500 mètres" autour de Notre-Dame, dénonce Florence Berthout, maire du Ve arrondissement de Paris, où se trouve la cathédrale, dans un courrier daté de mardi, que s'est procuré Le Parisien. "L'exécutif, qui avait pourtant en main des résultats partiels particulièrement préoccupants, n'a pas jugé utile de les communiquer en séance", regrette l'élue, qui dénonce un manque de "transparence" de la part de l'Hôtel de ville. Les résultats communiqués par la mairie ne la satisfont pas. "La Ville parle de 'moyennes'. Cela veut donc dire que dans certaines pièces il peut y avoir une surexposition au plomb. Faire une moyenne, ça n'a pas de sens", regrette Florence Berthout auprès du Parisien. "Il faut faire décontaminer les établissements par des entreprises spécialisées""J'ai rencontré la présidente de l'Association des familles victimes du saturnisme et elle est formelle : il faut faire décontaminer les établissements par des entreprises spécialisées", explique l'édile du Ve. "En l'absence de résultats tangibles, salle par salle et dans les espaces extérieurs récréatifs, pour chacune des crèches et des écoles concernées, je demande au nom du principe de précaution, que les accueils des centres de loisirs et des crèches de regroupement d'été, dans le périmètre des 500 m, soient immédiatement suspendus". La semaine dernière, la mairie de Paris assurait qu'il n'y a "aucun risque pour la santé" des enfants dans les écoles autour de Notre-Dame, démentant des informations de Mediapart selon lesquelles des taux de concentration de plomb dangereux y avaient été relevés après l'incendie de la cathédrale."Nettoyage approfondi" durant les vacancesLes prélèvements effectués dans ces établissements ne justifient "aucune alerte", a affirmé Arnaud Gauthier, sous-directeur de la santé à la mairie de Paris, se défendant d'avoir passé sous silence toute pollution, trois mois après l'incendie. "De nouvelles mesures vont être réalisées durant l'été" ainsi qu'un "nettoyage approfondi". "Aucune crèche ou école ne rouvrira s'il y a un risque", a-t-il assuré. "S'il y avait le moindre risque, non seulement les écoles n'auraient pas rouvert mais ne rouvriraient pas à la rentrée", a renchéri le premier adjoint de la maire de Paris Emmanuel Grégoire. Le "nettoyage de routine" déjà effectué dans ces écoles, pour éliminer d'éventuelles poussières de plomb, "répond aux recommandations" des autorités sanitaires de procéder à des nettoyages "humides et réguliers", assure Arnaud Gauthier. Toutefois, "pour nous assurer que le risque est le plus minime possible, l'idée c'est, à l'occasion du grand ménage d'été qui est fait tous les ans dans les écoles et dans les crèches, (de) renforcer les consignes de nettoyage, avec notamment le nettoyage à haute pression des cours" de récréation, a détaillé le représentant de la ville de Paris. Ce nettoyage, déjà commencé et qui se poursuivra jusqu'au 26 juillet, "consistera à décaper les sols, laver les murs et les mobiliers dans tous les locaux", a-t-il précisé. La mairie veut rassurer les parentsIl "permettra de faire baisser probablement très sensiblement les taux moyens (de plomb au sol, NDLR), qui aujourd'hui ne doivent déclencher aucune inquiétude de nature sanitaire pour les enfants qui fréquentent les établissements", a également promis Emmanuel Grégoire. La mairie et les autorités sanitaires ont publié les résultats des prélèvements dans trois crèches, deux écoles maternelles et trois écoles primaires pour répondre à Mediapart. Le site d'information affirme que "des taux de concentration au plomb, parfois dix fois supérieurs au seuil d'alerte, ont été relevés dans des écoles proches de l'édifice". Troubles digestifs, du système nerveux ou de la reproductionL'incendie de la cathédrale gothique vieille de plus de 850 ans a provoqué la fusion de plusieurs centaines de tonnes de plomb qui se trouvaient notamment dans la charpente de la flèche et de la toiture. Une exposition chronique à des niveaux trop élevés de plomb, par inhalation ou par ingestion, peut entraîner des troubles digestifs, une perturbation du fonctionnement des reins, des lésions du système nerveux ou encore des anomalies au niveau de la reproduction.
Dans une lettre à la maire PS de la capitale, Florence Berthout (ex-LR) s'alarme de la pollution et dénonce un manque d'informations après l'incendie de la cathédrale le 15 avril dernier. Elle demande qu'"au nom du principe de précaution", l'accueil des enfants soit suspendu dans un périmètre de 500 mètres.
orangesum-779
Un numéro vert est disponible depuis ce mercredi 15h pour répondre aux questions sur les conséquences de l'incendie de l'usine chimique Lubrizol de Rouen, a annoncé Sibeth Ndiaye, lors d'un point-presse à la mi-journée. Le numéro 0800 009 785 est disponible 7 jours sur 7 de 8h à 20h "jusqu'à la fin de la crise", a-t-elle précisé à l'issue du conseil des ministres. Il permet "aux personnes inquiètes de pouvoir recueillir des informations" sur les conséquences sanitaires et environnementales de ce spectaculaire incendie qui a dévasté le 26 septembre 2019 l'usine Lubrizol. Pour faire toute la lumière sur cet incendie dans lequel plus de 5.000 tonnes de produits chimiques ont brûlé, plusieurs députés et groupes politiques, surtout de gauche, réclament depuis plusieurs jours une mission d'information ou une commission d'enquête parlementaire. Un autre numéro vert, le 0800 021 021, avait été mis en place au plan local par la Métropole Rouen Normandie après l'incendie. D'autres numéros au niveau des départementsEn parallèle de cette plateforme d'informations, des lignes téléphoniques dédiées ont été mises en places à l'adresse des populations, afin d'affiner le recensement des territoires susceptibles d'être touchés par des suies émanant de l'incendie de l'usine. Dans les Hauts-de-France, les habitants ayant constaté la présence de suies sont invités à les signaler aux autorités par l'intermédiaire des numéros suivants :Aisne : 03 23 21 82 82Nord : 03 20 30 58 00Oise : 03 44 06 12 34Pas-de-Calais : 03 21 21 24 97Somme : 0 805 010 580"Depuis le début de cette catastrophe industrielle, l'attitude du gouvernement a toujours été extrêmement cohérente", basée sur "la transparence", a soutenu Sibeth N'Diaye. Des "points quotidiens" d'information se tiennent à Matignon et dans les ministères concernés "afin de suivre au plus près la situation et la gestion de cette catastrophe industrielle". Le Premier ministre Edouard Philippe, qui s'était rendu lundi sur le site de l'usine, a "souhaité lui-même que des ministres divers puissent se rendre sur place". Mais un déplacement d'Emmanuel Macron sur les lieux n'est pas prévu, a ajouté la porte-parole du gouvernement. "Je le dis pour que les choses soient bien claires: au fur et à mesure que nous recevons des résultats d'analyses, que ces résultats d'analyses nous permettent d'avoir des indications sur l'état de la toxicité dans l'air, dans l'eau ou dans les sols, nous les communiquons systématiquement et en toute transparence", a-t-elle insisté.
Une plateforme d'appel est joignable au 0800 009 785 pour apporter des informations aux "personnes inquiètes" des conséquences de l'incendie de l'usine de Rouen. Le dispositif est actif "jusqu'à la fin de crise", a indiqué la porte-parole du gouvernement, ce mercredi 2 octobre.
orangesum-780
Trois cas d'inscriptions appelant les membres des forces de l'ordre à se suicider ont été relevés sur tout le territoire, a indiqué mardi 23 avril sur BFMTV, le secrtaire d'État auprès du ministre de l'Intérieur, Laurent Nuñez. Une série de tags a d'abord été découverte sur la façade de la gendarmerie de Landivisiau, dans le Finistère. "Flics suicidé à moitié pardonnés", "suicidez-vous", "la police vous protège sa crève les yeux", ont écrit le ou les auteurs sur la façade, avec des fautes d'orthographe, selon des photos sur le site du quotidien Le Télégramme. Les inscriptions écrites "vraisemblablement à la bombe de peinture" dans la nuit ont été découvertes lundi par des gendarmes vers 7H45, a indiqué le colonel Nicolas Duvinage interrogé par l'AFP."Un tag identique a été découvert à La Ciotat, dans les Bouches-du-Rhône, non lion d'un rond-point occupé régulièrement par des 'gilets jaunes', et une personne a été interpellée lundi à Caussade, dans le département du Tarn-et-Garonne, qui avait ces slogans inscrits sur sa camionnette, avec des petits gilets jaunes, comme pour signer l'origine de ce slogan", a indiqué Laurent Nuñez. "Nous serons intraitables vis à vis de ces slogans abjects", a-t-il assuré. Le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner a réagi aux inscriptions sur la gendarmerie de Landivisiau sur Twitter: "Ces faits sont d'une extrême gravité. Les banaliser, ce serait donner raison à leurs auteurs qui doivent être identifiés et livrés à la Justice. J'y veillerai. Indéfectible soutien à nos policiers et gendarmes à qui nous devons -tous- respect et gratitude." Le président de l'Assemblée nationale Richard Ferrand a aussi exprimé dans un tweet son "soutien aux gendarmes du Finistère et à tous leurs camarades face à l'indignité. Remerciements pour leur engagement au quotidien sur tous les territoires". La maire de Landivisiau Laurence Claisse (DVD) s'est rendue sur place. "Inadmissible, ce sont des insultes, des menaces et un non respect pour ces hommes qui nous protègent, ce n'est pas humain de marquer ça", a déclaré l'édile. Les tags inscrits sur la gendarmerie finistérienne font écho aux slogans "suicidez-vous, suicidez-vous" lancés aux forces de l'ordre samedi à Paris lors du 23e samedi de mobilisation des "gilets jaunes", suscitant l'indignation.
Le secrétaire d'État, comme son ministre de tutelle, ont assuré que les autorités seraient intraitables avec les auteurs de ces inscriptions.
orangesum-781
Face à un mouvement qui se durcit contre la loi Travail et au risque de paralysie du pays, le maire de Pau pointe du doigt le système politique et démocratique actuel, considérant que "les institutions ne marchent plus", et que "la majorité des citoyens n'est pas représentée à l'Assemblée". "Tout ce qui se passe aujourd'hui est le signe que notre pays est mal gouverné depuis plusieurs années" développe le leader centriste. Ajoutant sur LCP : "bras de fer contre bras de fer, cela est contre-productif pour l'avenir du pays"."Le système de gouvernement actuel est complètement dépassé", "nous sommes entrés dans un cycle dont personne ne sait comment on va sortir". Interrogé ce mercredi 25 mai sur LCP, François Bayrou se montre critique, voire alarmiste, au regard de la politique menée pour répondre à la contestation sociale. Pour lui, cette "épreuve de force" est "sans issue". Au cœur de ses critiques, le gouvernement, qu'il juge "déconnecté de la réalité" : alors que "la parole politique paraît éloignée de la vie des Français", un "choc de réalité" est nécessaire, selon lui, et "la réforme des institutions inévitable pour retrouver le lien avec les citoyens". Bien que n'étant pas encore officiellement candidat pour 2017, le maire de Pau veut offrir une alternative aux Français. Contrairement à l'Assemblée nationale, qu'il ne juge pas représentative de la majorité du pays, "le centre est une vision différente, il est la garantie du pluralisme", estime François Bayrou, qui bien que discret, reste une personnalité politique plébiscitée par l'opinion. Il arrive en 3e position ex-æquo avec Marine Le Pen parmi les personnalités de la droite, du centre et du FN, derrière Alain Juppé et François Fillon, selon un sondage Viavoice réalisé pour Libération et diffusé dimanche 22 mai.
François Bayrou ne pèse pas ses mots pour dénoncer la situation de crise qui paralyse le pays. Ce mercredi 25 mai, le président du Modem qualifie sur Twitter d'"affrontement à la mort" la confrontation entre la CGT et le gouvernement.
orangesum-782
Un drame a peut-être été évité en plein mandat de Nicolas Sarkozy. C'est en tout cas ce que raconte Didier Barbelivien, le chanteur et très proche ami de l'ancien président. Le Journal du Dimanche a relevé une anecdote dans le livre que le chanteur publie le 2 octobre prochain, Pleure pas nostalgie. L'affaire remonte à mars 2009. Les deux hommes sont dans le même avion, l'A320 présidentiel, pour un voyage au Congo. Mais avant le décollage, les passagers sont alertés par un bruit étrange, provoquant une certaine stupeur dans l'appareil. Didier Barbelivien raconte la véritable cause. "Nicolas Sarkozy nous est alors apparu, venant de son espace réservé, pour nous annoncer, très calme et sûr de lui, comme l'aurait fait un chef de cabine, que le réacteur droit de l'appareil venait d'exploser." Par chance, l'avion n'avait pas encore décollé et tous les passagers ont pu changer d'avion. Pour la petite histoire, ils emprunteront celui réservé à l'origine pour la presse. Nicolas Sarkozy "tout pâle" Sauf qu'avant de sortir, Didier Barbelivien veut en savoir plus. Il se met à interroger le commandant de bord et apprend que tout le monde a évité le pire. "Si le réacteur nous avait lâchés en plein décollage", questionne l'artiste. "Si nous avions pris de l'altitude, pas de problème. (...) Mais si ça avait eu lieu au moment de la poussée, là, je n'ose pas l'imaginer, Monsieur Barbelivien, on a eu très chaud", lui rétorque le pilote. Didier Barbelivien, raconte comment Nicolas Sarkozy, sans doute présent à côté de lui au moment des explications, est devenu "un peu plus pâle qu'à l'ordinaire". Dans l'histoire de la République, le président Paul Deschanel était lui aussi passé tout près de la mort lorsqu'il était tombé d'un train en avril 1920. Récupéré par un cheminot, il sera soigné, mais décèdera finalement deux ans plus tard. Dans un autre registre, le général de Gaulle avait échappé à l'attentat du Petit-Clamart en août 1962, alors qu'il était président de la République depuis trois ans.
Dans un livre que publie Didier Barbelivien, le chanteur revient sur un épisode qui aurait pu lui coûter à la vie ainsi qu'à l'ex-chef de l'Etat, raconte le Journal du Dimanche.
orangesum-783
"La France n'est pas au rendez-vous de son Histoire" sur l'accueil des migrants, estime dimanche 24 juin la maire socialiste de Paris Anne Hidalgo dans une interview au Journal du dimanche. Mme Hidalgo, qui aurait "aimé que la France accueille ce bateau", l'Aquarius, lance que "le président de la République se dit très pro-européen, mais sur la question des réfugiés, la France n'est pas au rendez-vous de son histoire". "Quant à l'Union Européenne, si elle ne fait rien, elle implosera", poursuit-elle à quelques heures d'un mini sommet sur les migrants à Bruxelles. En France, à partir de la crise migratoire de 2015, "avec François Hollande et Bernard Cazeneuve, nous n'avons pas trouvé de solution magique, mais nous sommes arrivés à un même constat : l'accueil est une responsabilité de l'État, et les villes doivent soutenir l'État dans son action", plaide la maire PS de la capitale, évoquant le centre pour réfugiés de La Chapelle, dans le nord de Paris. ANGLE MORT DANS LA LOI ASILE-IMMIGRATION"Avant, le gouvernement était pragmatique", selon Mme Hidalgo, qui trouve qu'"aujourd'hui, il y a un durcissement difficile à comprendre". "Gérard Collomb veut renvoyer tous ceux qui ne sont pas arrivés en premier lieu par la France, les 'dublinés'. Mais l'Italie, la Grèce et l'Allemagne le refusent. Ces personnes se retrouvent alors dans l'angle mort de la loi asile immigration. Et des campements se créent", ajoute-t-elle. Interrogée sur un éventuel basculement de l'opinion, la maire de Paris pense notamment que "les Français sont tout à fait capables de comprendre qu'il vaut mieux organiser l'accueil des réfugiés que de laisser prospérer le chaos". Migrants : les Européens face à leurs divisionspar euronews (en français)"Cela demande plus de courage que de flatter le populisme. Mais si l'on cède à cette pente, les gens finiront par préférer l'orignal à la copie. Ma conviction, c'est que nous n'avons pas le droit de nous résigner à ce que des gens vivent dans la rue", estime Mme Hidalgo. Comme on lui demande si la France doit aller au-delà de quelque 200.000 migrants par an, elle répond: "Nous avons accordé l'asile à 36.000 personne en 2017. Cela représente un réfugié par commune française. Alors oui, notre pays peut davantage (...) il nous faut avancer sur nos deux pieds : à la fois organiser l'accueil, mais aussi réussir l'intégration".
La maire de Paris ne comprend pas le "durcissement" de la politique française sur la question des migrants.
orangesum-784
Lundi, en début de soirée, le premier ministre Édouard Philippe s'est rendu à Rouen, sur le site de Lubrizol, qui a brûlé dans la nuit du mercredi 25 au jeudi 26 septembre. "Les odeurs que nous sentons (...) sont effectivement très dérangeantes, très pénibles à supporter, elles peuvent entraîner en effet un certain nombre de réactions mais elles ne sont pas nocives", a-t-il déclaré, réaffirmant sa volonté d'"absolue transparence" sur les causes et les conséquences de l'accident. Selon le Premier ministre, la qualité de l'air à Rouen, n'est pas en cause", a-t-il déclaré. Des propos qui n'ont pas rassuré la population. Lundi soir, des centaines de manifestants se pressaient devant les portes du conseil métropolitain, qui se déroulait en présence du conseil du préfet de Seine-Maritime, rapporte France Bleu. "Stop aux mensonges d'Etat, Lubrizol vérité !", ont crié les manifestants, selon des propos rapportés par la radio locale. "On a l'impression de pas être pris au sérieux alors que ce qui se passe est une affaire de santé publique. Nous sommes venus seulement pour exiger des réponses", a expliqué l'un des manifestants. Une plainte contre X déposée par les dirigeants de LubrizolDe son côté, le groupe Lubrizol a porté plainte contre X pour "destruction involontaire" après l'incendie de son usine chimique à Rouen (Seine-Maritime). Le groupe a également affirmé lundi 30 septembre que l'origine du feu serait "extérieure" au site. La plainte, déposée samedi, vise la "destruction involontaire par explosion ou incendie par violation manifestement délibérée d'une obligation de sécurité ou de prudence", a précisé le procureur de la République de Rouen Pascal Prache à l'AFP. "La vidéosurveillance et des témoins oculaires indiquent que le feu a tout d'abord été observé et signalé à l'extérieur du site de Lubrizol Rouen, ce qui suggère que l'origine du feu est extérieure à Lubrizol et que le feu s'est malheureusement propagé sur notre site", a déclaré le groupe lundi, dans un communiqué diffusé sur son site internet. Toujours selon la société, "les premiers éléments indiquent qu'en dehors des zones d'enfutage et d'entreposage, le site de Rouen a été très peu, voire pas du tout, endommagé". L'usine Lubrizol, en activité depuis 1954, fabrique et commercialise des additifs qui servent à enrichir les huiles, les carburants ou les peintures industriels. Elle a été classée "Seveso seuil haut" ce qui signale sa dangerosité et implique qu'elle bénéficie d'une surveillance particulière.
Le préfet était venu répondre aux interrogations des élus de la métropole rouennaise. Des manifestants ont tenté de forcer les portes du bâtiment où se tenait la réunion.
orangesum-785
Après le meurtre d'Angélique Six, à Wambrechies près de Lille, par un homme inscrit au Fichier judiciaire national automatisé des auteurs d'infractions sexuellesle président de LR Laurent Wauquiez avait plaidé pour la castration chimique des "prédateurs sexuels". Une solution à laquelle a réagi la numéro 2 du parti."Castration chimique n'est sans doute pas le bon terme. L'idée est d'expliquer qu'au fond on veut, et les Français sont d'accord avec ça, arrêter d'avoir des récidivistes", a déclaré Mme Calmels sur Sud Radio."J'en ai marre d'entendre régulièrement des crimes, des délits, des récidivistes et qu'on dise: 'dormez braves gens, on ne peut rien faire'", a également déclaré Virginie Calmels. "Il est sain d'apporter des solutions"Au sein de LR, "on veut toujours insister sur les différences de sensibilités entre les uns et les autres. Je pense qu'il est important de faire des propositions et qu'il est important d'arrêter de rester les bras croisés, de voir les crimes et les délits augmenter sans prendre de décisions", estime-t-elle. "La récidive, notamment dans le domaine de la pédophilie, est un sujet majeur et je pense qu'il est sain d'apporter des propositions", a encore argumenté la vice-présidente de LR. Qu'est ce que la castration chimique ? par Le Parisien"Les Républicains déposeront une proposition de loi pour défendre cette mesure", avait annoncé Laurent Wauquiez dans un entretien accordé à 20 Minutes, mercredi 2 mai. "Les prédateurs sexuels doivent soit subir une castration chimique, soit rester en prison". "Ce qui m'importe, c'est la protection des victimes, pas les droits des violeurs", avait-il conclu.
La numéro 2 des Républicains a réagi à la proposition de Laurent Wauquiez à propos des "prédateurs sexuels".
orangesum-786
Alexandre Benalla ne compte pas en rester là et contre-attaque, révèle BFM TV. L'ancien proche d'Emmanuel Macron veut faire la lumière sur l'auteur de l'enregistrement audio qui révélait qu'il avait eu des conversations avec Vincent Crase, ancien responsable de la sécurité de LREM et gendarme réserviste. Cet enregistrement avait été diffusé en janvier par Mediapart. Or, les deux hommes n'avaient pas le droit d'entrer en contact à la suite d'un contrôle judiciaire dont ils faisaient l'objet. Pourquoi alors une telle plainte ? Alexandre Benalla souhaite en effet faire la lumière sur l'identité de la personne qui a enregistré la conversation, vraisemblablement en juillet 2018. En portant plainte contre X et en se constituant partie civile, il évite que l'affaire ne soit enterrée, avance BFM TV. Cela pourrait "entraîner la saisine d'un juge d'instruction et l'ouverture d'une information judiciaire". Mis en examen pour "violences en réunion"En février 2019, le parquet avait ouvert une enquête pour "atteinte à la vie privée", ce, quatre jours après la diffusion du document sonore par Mediapart. Plusieurs policiers s'étaient alors rendus dans les locaux du média pour mener une perquisition et trouver des éléments permettant d'en savoir un peu plus sur son auteur. Dans l'enregistrement, Alexandre Benalla se vantait du soutien du "patron", à savoir du président de la République. "Il fait plus que nous soutenir (...) Il est comme fou. Il m'a dit : 'Tu vas les bouffer. T'es plus fort qu'eux. C'est pour ça que je t'avais auprès de moi'. C'est énorme quand même", disait-il notamment. Mis en examen en juillet 2018 pour "violences en réunion" lors des manifestations du 1er-mai, les deux hommes ne se parlent plus aujourd'hui. Dans un entretien accordé au journal Libération en avril dernier, Vincent Crase soulignait toutes les qualités de son ancien collègue : "Je ne sais pas pourquoi ça a si bien collé entre nous. Après tout, on a vingt ans d'écart. Je pense juste qu'Alexandre m'a bluffé. Il a un talent fou. Une tchatche intarissable. Dans notre domaine, c'est l'un des meilleurs", reconnaissait-il, avouant tout de même qu'il l'avait "tiré vers le fond" ces derniers mois et que parfois, "il ne savait pas s'arrêter".
Un enregistrement audio clandestin faisait état de conversations entre l'ex-chef de la sécurité et l'Élysée et Vincent Crase, alors même qu'il leur était interdit d'entrer en contact, rappelle BFM TV.
orangesum-787
Mardi soir à l'Assemblée nationale, les députés LREM et MoDem ont décidé de déserter l'hémicycle afin de protester contre "l'obstruction" de la France insoumise et des communistes lors de l'examen de la réforme des retraites. Vers 23h30, seuls les présidents de groupes Gilles Le Gendre (LREM) et Patrick Mignola (MoDEm) sont restés en séance pour représenter leurs troupes. "Nous venons d'engager une série d'amendements tous identiques, avec encore une fois la volonté manifeste de faire durer inutilement le débat sans rien y apporter", a pointé le chef de file des "marcheurs" Gilles Le Gendre. "C'est notre droit de récuser la nature de ces débats, nous ne souhaitons pas y participer". "Nous attendons que la litanie se termine avant de retourner en séance pour le débat de fond", a expliqué Roland Lescure, rassemblé avec ses collègues dans les couloirs du Palais Bourbon. Les amendements concernés proposent en série des changements de date pour l'entrée en vigueur des différentes transitions de la réforme des retraites. Le débat s'enliseLes oppositions ont ensuite enchaîné les rappels au règlement pour dénoncer un "spectacle", une "mise en scène" de la majorité, selon le député LR Stéphane Viry, et une atteinte au droit d'amendement. Le socialiste Boris Vallaud y a vu un "résumé saisissant de la façon dont la majorité considère le Parlement". Après un léger mieux la veille, le débat sur les retraites s'était complètement enlisé mardi soir, chaque camp se renvoyant la responsabilité de "l'obstruction" et de "l'absurdité" des débats. Les députés ont peiné à avancer dans l'article 2 du texte, sur les 65 du volet ordinaire de la réforme.
Par leur geste, les députés de la majorité ont voulu protester contre "l'obstruction" et une "litanie" d'amendements des insoumis et des communistes, dans le cadre de l'examen de la réforme des retraites.
orangesum-788
Une erreur fatale. Samedi 26 octobre, dans la matinée, des chasseurs de l'Ariège s'étaient donné rendez-vous pour une battue aux sangliers sur la commune de Varilhes. Le rabatteur de gibier, amené à se déplacer, a été mortellement touché par un tir rapporte La Dépêche. Âgée de 70 ans, la victime aurait été touchée à la poitrine par le tir d'un autre chasseur. Le groupe aurait tenté de réanimer l'homme, mais les premiers éléments de l'enquête indiquent qu'il serait mort sur le coup. À l'origine du tir fatal, un autre septuagénaire, originaire de la commune de Cintegabelle, en Haute-Garonne. Il aurait immédiatement reconnu les faits, pensant sans doute avoir eu affaire à un sanglier. Le drame s'est déroulé vers 10h30, aux abords d'un champ de maïs précise toujours La Dépêche. Rapidement mobilisés sur place, les pompiers et le SMUR de l'Ariège n'ont rien pu faire pour sauver le chasseur gravement touché. L'enquête a été confiée à la brigade de recherche de Pamiers qui a d'ores et déjà entendu tous les participants à cette battue mortelle. "On est bouleversés", a confié l'un des chasseurs. Une enquête pour déterminer si les normes de sécurité ont été respectéesLa victime était originaire du village de Rieux-de-Pelleport, en Occitanie. Catherine Barbaria, la maire de la commune, décrit un homme "connu et apprécié de tous", un chasseur aguerri qui menait "une vie tranquille". L'Ariégeois, ancien conseiller municipal et artisan, était père de deux enfants. Quant à l'auteur du tir, âgé de 77 ans, il risque des poursuites pour "violences involontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner". L'enquête devra déterminer si les normes de sécurité ont été respectées lors de cette battue. Depuis l'ouverture de la saison en août dernier, 131 accidents de chasse ont été comptabilisés.
Un homme de 70 ans est décédé samedi matin lors d'une battue aux sangliers en Ariège. Il a été tué par un autre chasseur.
orangesum-789
Lebanon, dans le Tennessee, a été le théâtre d'un acte héroïque. Le 3 février dernier, Louie, un perroquet domestique, a sauvé la vie d'une petite fille de six ans et de ses grands-parents. Alors que Barbara, Larry et Kaitlyn dormaient paisiblement, l'oiseau s'est mis à crier "Fire, fire, fire !" (Au feu, au feu, au feu), réveillant toute la famille en sursaut. Cette histoire incroyable, repérée par Ouest-France, est racontée par l'agence de presse américaine SWNS. Barbara, âgée de 63 ans, raconte être immédiatement sortie de sa chambre dès qu'elle a entendu le cri d'alarme de son perroquet, découvrant avec stupeur le départ d'incendie dans le salon. Son mari a bien tenté d'éteindre les flammes avec un seau d'eau mais il était déjà trop tard. Alertés par leur oiseau domestique et sans solution pour stopper le feu, les Klein se sont ensuite précipités dehors. Avant que Larry ne décide de faire demi-tour pour essayer de sauver ses quatre chiens et la guitare de son père. " Il a crié qu'il ne pouvait plus respirer et je l'ai vu ramper. J'ai finalement réussi à le faire sortir", a rapporté Barbara à SWNS. Après une hospitalisation et un coma artificiel, Larry est désormais remis sur pied. "C'est un miracle qu'il ait survécu", s'est enthousiasmé sa femme."Sans lui, j'aurais probablement continué à dormir"Louie, pour sa part, n'a pas eu la même chance que les grands-parents Klein et leur petite fille. Le perroquet a en effet péri dans les flammes en compagnie des quatre chiens. "C'est un héros. Sans lui, j'aurais probablement continué à dormir, pendant l'incendie", confesse Barbara. Pour aider les époux Klein, dont la maison a entièrement brûlé, les habitants du quartier ont décidé de se mobiliser. En plus de vêtements, Barbara et Larry vont également recevoir une cagnotte qui dépasse actuellement les 5 160 euros. Mais le plus beau cadeau est sans aucun doute Louie Junior, un nouveau perroquet offert par l'un des voisins. Difficile de faire un meilleur hommage.
Louie, un perroquet, est devenu un véritable héros outre-Atlantique après avoir sauvé une petite fille et ses grands-parents des flammes. L'oiseau domestique a malheureusement péri dans l'incendie.
orangesum-790
La juridiction financière avait épinglé en octobre "la situation atypique" d'Ange Sitbon, ex-tacticien électoral de l'UMP et de LR recruté en 2016 par M. Wauquiez, en pointant sa rémunération de 9.000 euros nets par mois. Un montant jugé "disproportionné", au point de signaler les faits au parquet de Lyon, ce qu'a fait le procureur financier de la CRC le 30 juin sur le fondement de l'article 40 du Code de procédure pénale. Celui-ci stipule que "toute autorité constituée, tout officier public ou fonctionnaire qui, dans l'exercice de ses fonctions, acquiert la connaissance d'un crime ou d'un délit, est tenu d'en donner avis sans délai au procureur de la République et de transmettre à ce magistrat tous les renseignements, procès-verbaux et actes qui y sont relatifs"."Compte tenu de la nature des faits", le parquet de Lyon s'est dessaisi au profit du PNF le 22 juillet, a-t-on appris de même source. Un signalement de l'association Anticor sur les mêmes faits a également été transmis. Le cas d'Ange Sitbon, que l'opposition régionale de gauche présente comme "l'homme des basses besognes clientélistes" de la majorité de droite, avait été évoqué dans le rapport d'observations définitives de la CRC sur la gestion de la collectivité entre 2015 et 2018. Recruté comme agent contractuel le 7 avril 2016 par M. Wauquiez, élu à la tête de la Région quatre mois plus tôt, il est engagé en tant que "coordinateur des relations aux élus au sein de la délégation générale aux missions transversales et à la relation aux élus". Mais ses fiches de paie le font d'emblée apparaître comme "responsable de service", occupant un poste qui "a vocation à être pourvu par le recrutement d'un fonctionnaire", pointait la CRC dans son rapport en précisant les conditions de rémunération prévues dans le cas contraire. A 9.000 euros nets par mois, M. Sitbon perçoit "plus du double" que la moyenne des 97 responsables de services identifiés dans les fiches de paie de la Région en juin 2018, soulignait la juridiction financière. Selon elle, pareille rémunération - justifiée, selon l'exécutif régional, par le "haut niveau de technicité" et les missions de M. Sitbon - risquait de paraître "disproportionnée" au juge administratif si d'aventure il venait à en être saisi. La CRC a finalement choisi la voie pénale.
Le cas d'un proche collaborateur de Laurent Wauquiez à la région Auvergne-Rhône-Alpes, dont le salaire a éveillé les soupçons de la Chambre régionale des comptes, a été transféré au Parquet national financier, a indiqué le parquet de Lyon mardi à l'AFP.
orangesum-791
"Je me suis engagée à faire attention à mes propos". Voici ce qu'avait affirmé à l'AFP la députée LREM Agnès Thill alors qu'elle venait d'échapper à l'exclusion de son parti. Mardi 19 février, la députée controversée avait été reçue par la commission des conflits de La République en marche. Alors que certains députés réclamaient son exclusion après ses propos sur la PMA, Agnès Thill n'avait finalement écopé que d'une mise en garde. Une semaine seulement après sa convocation, la députée de l'Oise a répondu à un tweet de la secrétaire d'État à l'Égalité femmes-hommes. "Le Grand Debat a mis en lumière les difficultés des mères isolées. Il n'est pas juste que tant de femmes aient à assurer seules l'éducation de leurs enfants", a écrit Marlène Schiappa. Réponse d'Agnès Thill : "Et on voudrait créer des conditions pour que des femmes, sans conditions de ressources enfantent seules et vivent seules avec leur enfant grâce à la PMA pour toutes, le tout remboursé par la Sécurité sociale ? Comprenne qui pourra.""Le dernier avertissement"Dans une déclaration transmise à l'AFP, le patron du groupe LREM à l'Assemblée Gilles Le Gendre affirmait qu'Agnès Thill s'était "engagée à ne pas réitérer de tels propos, et à observer les règles d'un débat serein et respectueux lors de l'examen prochain des lois de bioéthique". "Je serai attentif à ce que cet engagement soit respecté", avait promis le patron du groupe majoritaire. Selon le porte-parole des députés LREM Hervé Berville, il s'agissait alors du "dernier avertissement". "Il faut qu'elle arrête de jeter de l'huile sur le feu", avait-il prévenu. Agnès Thill, qui s'oppose à l'extension de la procréation médicalement assistée (PMA), avait estimé en janvier que "l'absence de genre dans le mot parent favorise l'éclosion d'écoles coraniques", à l'occasion de la publication du rapport de la mission parlementaire sur la bioéthique. Elle avait déjà été mise en garde à plusieurs reprises auparavant par LREM, notamment pour des propos concernant un supposé "lobby LGBT à l'Assemblée nationale". PMA : la députée de l'Oise Agnès Thill exclue du groupe LREM à l'Assemblée ? par franceinfoLa ligne rouge a-t-elle été franchie ? En novembre, en particulier, le mouvement LREM et Gilles Le Gendre avaient déjà adressé une lettre à la députée, la mettant en garde une "dernière" fois "contre les excès" de ses "prises de position publiques". Dernièrement, elle a suscité une nouvelle levée de boucliers après avoir comparé les "femmes seules" qui souffrent de ne pas avoir d'enfant et veulent bénéficier de la PMA à des "droguées". Convoquée mardi dernier pour ces propos polémiques sur la PMA, la députée LREM n'avait alors reçu qu'une mise en garde. Cette mise en garde pourrait se transformer en exclusion "si (Agnès Thill) venait à renouveler un tel comportement". La ligne rouge a-t-elle cette fois été franchie ?
Convoquée devant la semaine dernière devant les instances disciplinaires de son parti, la députée LREM Agnès Thill se voyait reprocher ses propos anti-PMA.
orangesum-792
Plus que Nicolas Sarkozy (32%), plus que Marion Maréchal (31%) : pour 34% des Français, c'est Xavier Bertrand qui incarne le mieux "l'avenir de la droite", selon un sondage Viavoice pour Libération publié mardi 9 juillet. Plus d'un tiers des sondés (37%) estime toutefois que M. Bertrand l'incarne "plutôt mal", 11% disent ne pas le connaître, et 18% n'ont pas d'avis.À la question "Diriez-vous que cette personnalité incarne plutôt bien ou plutôt mal l'avenir de la droite?", Emmanuel Macron arrive quatrième, avec 30% d'avis positifs (51% "plutôt mal"), à égalité avec Édouard Philippe (50% "plutôt mal"). À 26% d'avis positifs (mais 57% d'avis négatifs), la présidente du Rassemblement national Marine Le Pen est sixième, cinq points derrière sa nièce Marion Maréchal. L'ex-LR Valérie Pécresse est septième (25% d'avis positifs, 45% de négatifs), à 9 points de Xavier Bertrand. Chez les sympathisants de droite, Xavier Bertrand récolte 61% d'avis favorables, Nicolas Sarkozy 66%, et Marion Maréchal 40%. Interrogés sur le retour de Mme Maréchal en politique, 38% des sondés jugent que c'est "une mauvaise chose" pour le Rassemblement national (36% une "bonne chose"), 42% pour la droite (30% une "bonne chose") et 52% pour Les Républicains (contre 19%). Un total de 19% disent faire "plutôt" confiance à Marion Maréchal pour "améliorer la condition de la France", et autant pour "améliorer la condition de gens comme (eux)" (respectivement 16% et 13% pour Marine Le Pen). Droite, le grand écart ? par BFMTVLes courbes de popularité du chef de l'État et du Premier ministre remontent en juillet, mais restent à des niveaux bas: Emmanuel Macron pointe à 32% de bonnes opinions (+6 points sur un mois), mais 57% de "mauvaises" (-8 points), et Édouard Philippe à 33% de "bonnes" (+6 points) et 54% de "mauvaises" (-7 points). La personnalité politique préférée des Français reste Nicolas Hulot avec 50% d'opinions favorables (-1 point), devant Alain Juppé (40%, stable), Xavier Bertrand (31%, +3 points) et Nicolas Sarkozy (30%, -1 point). Marion Maréchal est cinquième, à 28% (+3 points), à égalité avec Ségolène Royal (-2 points), François Bayrou (stable) et Olivier Besancenot (+1 point). Sondage réalisé en ligne du 1er au 3 juillet 2019 auprès de 1.002 personnes âgées de plus de 18 ans, selon la méthode des quotas. Marge d'erreur comprise entre 1,4% et 3,1%.
Emmanuel Macron arrive en quatrième position du classement, Marine Le Pen sixième.
orangesum-793
La chambre haute dominée par l'opposition de droite a adopté le texte par 240 voix pour (LR, LREM, Les Indépendants, et la majorité des groupes Union centriste et RDSE). Vingt-cinq se sont prononcés contre (dont les communistes) et 80 se sont abstenus (la plupart des socialistes). Le texte va maintenant être examiné à l'Assemblée nationale, mercredi en commission, puis jeudi dans l'hémicycle, en vue d'une adoption définitive avant la fin de semaine, dans une course contre la montre avant le déconfinement lundi prochain. Les sénateurs notamment socialistes, inquiets pour les libertés publiques, ont annoncé une saisine du Conseil constitutionnel. "Nous sommes mobilisés, déterminés, pour réussir le déconfinement, mais nous n'accepterons pas de le faire sans garanties", a prévenu le rapporteur LR au Sénat Philippe Bas. Les sept articles du projet de loi visent à "conforter le cadre juridique" du régime dérogatoire de l'état d'urgence sanitaire, et à "y intégrer les enjeux du déconfinement" devant débuter le 11 mai, selon le ministre de la Santé Olivier Véran. Il prévoit ainsi des mesures nouvelles, telle une quarantaine à l'arrivée sur le territoire national dans certains cas, et -mesure la plus discutée-, un "système d'information" pour tracer les malades et leurs contacts. Le Sénat a voté la date du 10 juillet pour le terme de la prolongation de l'état d'urgence, alors que le texte du gouvernement indiquait le 24 juillet. "Ca ne fait pas une grande différence", selon le chef de file des députés LREM Gilles Le Gendre, qui "ne pense pas que ce soit la dernière fois qu'on ait à prolonger l'état d'urgence". Contre l'avis du gouvernement, le Sénat a donné un très large feu vert au dispositif du rapporteur visant à aménager le régime de responsabilité pénale des employeurs, élus locaux et fonctionnaires amenés à prendre des mesures pour la sortie du confinement. La présidente du RN Marine Le Pen y voit un "projet de loi d'auto-amnistie préventive". "La macronie n'a pas traîné", a-t-elle lancé sur Twitter. Gilles Le Gendre espère lui "un compromis": "on ne peut pas ouvrir grand une protection tous risques".- Limites au traçage -Mardi, les parlementaires ont adopté à l'unanimité un amendement PS pour que les femmes victimes de violences conjugales ne puissent pas être placées en quarantaine ou à l'isolement avec leur conjoint violent. Ils ont longuement débattu de la possibilité de rouvrir l'accès aux plages et forêts, entre "espoir" donné aux Français confinés, et risque de fournir un nouvel espace au Covid-19. Dans la soirée, le Sénat a approuvé la création d'un "système d'information" pour identifier les personnes infectées par le coronavirus et leurs contacts. Mais en l'encadrant strictement: limites à la dérogation au secret médical, instance de contrôle et encore droit individuel d'opposition dans certains cas. "Si on n'a pas de +tracing+, on n'a pas de déconfinement" à partir du 11 mai, afin que les malades s'isolent, a prévenu le ministre de la Santé, opposé à certaines des modifications opérées. Les parlementaires ont aussi explicitement exclu que le texte puisse servir de base juridique au déploiement de l'application pour smartphones StopCovid. Cette application controversée sera prête le 2 juin pour accompagner la deuxième phase du déconfinement, selon le secrétaire d'Etat au Numérique. Il n'y a pas "pas de lien" entre le projet de loi à l'examen et StopCovid, a martelé M. Véran. Par la voix de Damien Abad, les députés LR ont averti mardi qu'ils voteraient contre le projet de loi si la réécriture du Sénat sur le fichier de suivi n'était pas retenue. Les communistes jugent eux "largement insuffisants" les apports du Sénat sur le fichier, prônant l'inscription sur la base du volontariat.
Le Sénat a adopté dans la nuit de mardi à mercredi le projet de loi prorogeant l'état d'urgence sanitaire, mais largement modifié après cette première lecture, avec "des garanties essentielles" en vue du déconfinement sur le suivi des malades du coronavirus et la responsabilité des maires.
orangesum-794
"Pourquoi de telles horreurs" veut savoir la mère d'Alexia Daval, très émue. Jonathann Daval fait face depuis 05 h 00 lundi 17 juin à la famille d'Alexia, son épouse dont il a avoué le meurtre commis en octobre 2017 à Gray-la-Ville (Haute-Saône). Tous sont réunis pour une reconstitution judiciaire décisive dans une zone pavillonnaire bouclée par la gendarmerie. Fait exceptionnel, les parents d'Alexia Daval, Isabelle et Jean-Pierre Fouillot ainsi que son beau-frère Grégory Gay, sont arrivés sur place, entourés de leurs avocats, pour assister à cette reconstitution qui doit lever les toutes dernières zones d'ombre de cette affaire. La mère d'Alexia Daval mise beaucoup sur sa présence ce lundi. "Peut-être qu'en nous voyant il pourra parler davantage", espère Isabelle Fouillot, des sanglots dans la voix au micro de BFMTV. "Ce n'est pas de gaieté de cœur que j'y vais, parce que c'est la maison dans laquelle j'ai grandi. J'y vais parce qu'il faut faire bouger les choses", a-t-elle déclaré avant d'ajouter : "Je m'attends à un moment très difficile". Ce lundi, la mère d'Alexia Daval espère trouver des réponses aux nombreuses questions qu'elle se pose depuis le meurtre de sa fille : "Est-ce qu'il y a complicité ? Est-ce qu'il y a préméditation ? Qui a brûlé le corps ? Pourquoi de telles horreurs ? Parce qu'il n'y a rien qui peut justifier des actes aussi horribles", détaille-t-elle auprès de BFMTV. Reconnaîtra-t-il aussi avoir tenté de brûler le corps de sa femme ? Deux points essentiels restent à éclaircir : Jonathann Daval, qui a reconnu avoir étranglé sa femme et a été mis en examen pour "meurtre sur conjoint", reconnaîtra-t-il aussi avoir tenté de brûler son corps, ainsi que la violence des coups constatés par le médecin légiste, qui devait également assister à la reconstitution du meurtre ? Celle-ci a débuté peu avant le lever du soleil, afin de coller peu ou prou aux circonstances du meurtre commis de nuit. Après une première phase à Gray-la-Ville, village de 900 âmes entre Vesoul et Dijon -ville où Jonathann est actuellement détenu-, le dispositif judiciaire se transportera à cinq kilomètres de là, dans le Bois d'Esmoulins. C'est dans ce bois que, le 28 octobre 2017, le corps partiellement calciné d'Alexia Daval, une employée de banque de 29 ans, avait été découvert dissimulé sous des branchages. Les explications du jeune homme, qui a multiplié les revirements depuis son interpellation trois mois après le meurtre, sont donc très attendues et chacun de ses gestes sera méticuleusement photographié et scruté, dans la perspective d'un procès aux assises où il encourra la réclusion à perpétuité.
Isabelle Fouillot, la mère d'Alexia Daval, assistera à la reconstitution du meurtre de sa fille Alexia Daval ce lundi. Elle espère que le suspect en dira davantage, confronté à la famille de son épouse.
orangesum-795
Entre 400 et 500 hectares de forêt ont brulé. Devant ce désastre, le maire de Monze dans l'Aude ne parvient pas à retenir sa colère. Selon lui, le sinistre aurait pu être évité. Il ne comprend pas pourquoi le premier avion bombardier n'est arrivé que deux heures après le début de l'incendie. "On est resté deux longues heures à regarder le feu avancer tout doucement. Il n'y avait aucun camion d'intervention direct sur le site, pendant trois heures. Le feu était très fort, on a été obligé d'évacuer la zone et on a regardé notre territoire brûler", témoigne au micro de France 2 le maire sans étiquette de Monze, Christian Caverivière la voix tremblante. Alors que le feu a finalement été fixé jeudi 15 août et qu'aucune habitation n'ait été touchée, le maire ne décolère pas. En octobre dernier, juste après les inondations qui avaient touché son village de 238 habitants, Christian Caverivière avait prévenu les autorités que les pistes d'accès à la forêt n'étaient plus en état. "Je n'ai obtenu aucune aide pour pouvoir rouvrir ces chemins. Donc l'intérieur de la forêt est resté inaccessible". Aucune victime n'est à déplorerSatisfaction tout de même pour les pompiers qui ont privilégié les habitations et les vies humaines. Mais pour le maire, le risque était minime. "Il n'y a pas eu de risque sur les habitations, car elles sont loin de la forêt, mais tout le domaine communal, avec ses plantations de 70 à 80 ans, est ravagé !", poursuit-il dans les colonnes de L'Indépendant. Devant cette scène de désolation, le maire estime qu'il faudrait un référent, une personne qui prenne ses responsabilités. "C'est désastreux, normalement cette catastrophe aurait pu être évitée. Il y avait la capacité d'empêcher le feu de sauter jusqu'ici, mais les choses sont décidées par des gens qui ne sont pas sur le terrain". En tout, ce sont plus de 900 hectares de forêts qui sont partis en fumée lors des incendies qui ont durement touché l'Aude le mercredi 14 août.
Dans le village de Monze dans l'Aude, la colère est grande après l'incendie qui a ravagé une grande partie de la forêt communale. Le maire estime même qu'il y a eu défaillance de l'État et des pompiers.
orangesum-796
La Convention citoyenne doit rendre ses travaux ce week-end."Il faut donner les clés aux Français pour pouvoir décider de mesures que ni la droite ni la gauche n'ont prises jusqu'à présent. Seul un référendum est à la hauteur de l'exigence climatique", a fait valoir l'ancien ministre de François Hollande dans un entretien au Parisien."Le mieux, c'est qu'il soit constitué de trois à cinq questions afin de rester compréhensible par tous les Français et ne pas devenir un instrument de récupération politique et partisane, c'est-à-dire une sorte de plébiscite pour ou contre Macron", a précisé l'ex-directeur général de l'ONG WWF. Dans quel délai? "La meilleure option est avant la fin de cette année, sous réserve, bien sûr, des conditions sanitaires", a-t-il jugé. Parmi les questions qui, selon lui, pourraient être soumises aux Français, "l'obligation de rénover les logements pour mieux les isoler", "limiter l'étalement des villes pour protéger les terres agricoles", "mieux encadrer la publicité sur les produits les plus polluants" ou "la réforme de la Constitution pour renforcer les garanties de protection de l'environnement". L'eurodéputé LREM appelle aussi à "une prise de parole spécifique du président sur les conclusions" de la Convention citoyenne, "début juillet, après les municipales et avant son intervention plus globale prévue autour du 14 juillet". L'ancienne ministre de l'Environnement Ségolène Royal a, elle, critiqué ce possible usage du référendum, notamment pour l'inscription de la lutte contre le réchauffement climatique dans la loi fondamentale, exhortant à une "action rapide"."Un référendum dans ce domaine n'a aucun sens", a lancé Ségolène Royal sur Cnews. "Ce n'est pas prévu dans la Constitution, ce serait de la manipulation politique" de la part de l'exécutif, a-t-elle ajouté."On a besoin d'action rapide après le confinement", a plaidé Mme Royal, car "il y a une opportunité de réconcilier l'écologie et l'économie, en donnant aux entreprises des marchés publics", par exemple de rénovation thermique des bâtiments. Il faut selon elle "déléguer aux collectivités territoriales les crédits de la relance écologique". Parmi les propositions attendues: un encadrement fort de la pub, avec interdiction des écrans publicitaires dans l'espace et les transports publics et pour des produits à fort bilan carbone - comme les gros véhicules type SUV; lourdes taxes sur l'alimentation ultra-transformée; interdiction des semences OGM et taxation plus forte des engrais azotés; interdiction des terrasses chauffées ou de l'éclairage des magasins la nuit...
L'eurodéputé LREM Pascal Canfin a réclamé vendredi un référendum à questions multiples avant la fin de l'année sur des mesures proposées par la Convention citoyenne pour le climat, une méthode critiquée au contraire par l'ex-ministre de l'Environnement Ségolène Royal.
orangesum-797
La puissante Amanda se maintient depuis samedi au large des côtes du Guatemala et génère de fortes intempéries qui balaient les deux pays d'Amérique centrale, faisant déborder les fleuves et provoquant des coupures de courant généralisées. Face au risque additionnel de glissements de terrain, le président du Salvador Nayib Bukele a décrété dimanche l'état d'urgence."L'état d'urgence est décrété (...) pour une période de 15 jours, renouvelable", a annoncé dimanche M. Bukele sur Twitter. Pour l'heure, "nous comptons neuf décès" et "il est possible que ce nombre continue à augmenter", a déclaré le ministre salvadorien de l'Intérieur Mario Durán, qualifiant la situation de "grave" après la destruction de 50 maisons, et ce uniquement dans l'aire métropolitaine de San Salvador, la capitale. La protection civile salvadorienne avait précédemment déclaré l'alerte rouge, impliquant le sauvetage des victimes par des brigades d'organismes de secours et par l'armée. Le directeur de la Protection civil salvadorienne, William Hernández, a rapporté l'inondation de plus de 200 maisons dans tout le pays, provoquée par le débordement des fleuves, et l'évacuation de riverains. M. Hernández a également fait état de glissements de terrain, rues inondées et coupures de courant. "Dans les prochaines heures, il va continuer à pleuvoir, ce qui provoquera l'augmentation (du débit) des fleuves, des éboulements pourraient se produire sur les routes (...) et des inondations sur la côte sud", a indiqué l'Agence guatémaltèque de prévention des catastrophes (Conred). Face à la puissante Amanda, M. Durán a appelé les Salvadoriens à rester chez eux. Comme les pluies doivent se poursuivre jusqu'à lundi, le ministère de l'Environnement du Salvador a demandé à la population de se préparer à la "forte probabilité" de multiples glissements de terrain et éboulements. Au Salvador, qui compte 6,6 millions d'habitants, 87% des 20.742 km2 du territoire sont considérés très vulnérables face aux phénomènes climatiques.
La tempête tropicale Amanda, première de la saison au-dessus de l'océan Pacifique, s'est abattue dimanche sur le Guatemala et le Salvador, provoquant la mort d'au moins neuf personnes dans ce dernier pays, où l'état d'urgence a été décrété.
orangesum-798
Dans un discours à la BBC à 20H00 GMT, heure à laquelle le roi George VI s'était adressé à ses sujets le 8 mai 1945, sa fille la reine Elisabeth II a appelé les Britanniques à "ne jamais perdre espoir"."Au début, les perspectives semblaient sombres, l'issue lointaine, le résultat incertain", a déclaré la reine en évoquant la Deuxième guerre mondiale. "Mais nous avons continué à croire que la cause était juste et cette conviction (...) nous a portés. Ne baissez jamais les bras, ne perdez jamais espoir, tel était le message du jour de la Victoire en Europe". Son Premier ministre, Boris Johnson, avait affirmé à l'attention des anciens combattants qu'"en cet anniversaire, nous sommes engagés dans un nouveau combat contre le coronavirus qui exige le même esprit d'effort national que vous avez incarné il y a 75 ans". La victoire lors de la guerre de 1939-1945 a montré que "rien n'est plus grand que la détermination de l'esprit américain", a lancé quant à lui le président des Etats-Unis Donald Trump, avant de déposer une gerbe devant un mémorial."Au cours des derniers mois, notre nation a dû faire face à une grande adversité durant la pandémie de coronavirus, mais comme dans tant de situations dans le passé, les Etats-Unis vont triompher", a-t-il ajouté.- Coopération -Le chef de l'Etat allemand lui a fait la parallèle mais pour refuser la tentation des replis nationalistes. "Nous ne devons pas accepter que l'ordre de paix" mis en place à partir de 1945 "parte en fumée sous nos yeux", a dit le président Frank-Walter Steinmeier dans un discours à Berlin, "nous voulons plus et pas moins de coopération dans le monde, y compris dans la lutte contre la pandémie". Sur la même ligne, le président russe Vladimir Poutine a affirmé à la télévision autrichienne que "nous luttons tous contre cette épidémie, et le soutien mutuel est très important pendant cette période difficile". L'épidémie, qui a fait plus de 270.000 morts dans le monde depuis son apparition en décembre en Chine, a été omniprésente lors des commémorations du 8 mai, en les limitant à leur minimum.- Format restreint -En France, le chef d'Etat Emmanuel Macron a présidé à Paris une cérémonie en format restreint sur une place de l'Etoile quasiment vide. Il a déposé une gerbe devant la statue du général de Gaulle au milieu des Champs-ELysées, qu'il a remontés avec une petite escorte. Mais les cérémonies en Allemagne ont retenu particulièrement l'attention car, d'ordinaire, ce pays ne commémore pas ou très peu le jour anniversaire de la capitulation du régime nazi face aux Alliés. Cette fois, la municipalité de Berlin a décidé d'en faire un jour férié, une initiative limitée à la capitale allemande et à l'année 2020. Le président Steinmeier a appelé ses compatriotes à ne pas considérer le 8 mai avec amertume pour la défaite, les souffrances subies lors des bombardements alliés, l'expulsion des populations allemandes des territoires d'Europe de l'Est ou les pertes de territoires.- 'Gratitude' -"Oui, nous autres Allemands pouvons dire aujourd'hui: le jour de la libération est un jour de gratitude!", a-t-il déclaré, et "il nous a fallu trois générations pour que nous puissions le dire de tout cœur". M. Steinmeier faisait ainsi référence à un autre discours prononcé par un de ses prédécesseurs, Richard von Weizsäcker, et resté dans l'Histoire. En 1985, pour le 40e anniversaire de la fin de la guerre, ce dernier avait pour la première fois parlé d'un "jour de libération". En employant cette fois le terme de "gratitude", l'Allemagne franchit un pas supplémentaire, à un moment où l'extrême droite remet en cause la culture de repentance allemande vis à vis des crimes nazis. Le parti Alternative pour l'Allemagne (AfD) a condamné les célébrations. Son principal dirigeant, Alexander Gauland, a affirmé que le 8 mai restait une "défaite absolue". L'Allemagne a perdu ce jour-là son "'autonomie" pour "façonner son avenir", a-t-il affirmé. "Les Allemands sont présentés surtout comme des victimes" le jour du 8 mai, a réagi le président de la communauté juive nationale Josef Schüster. "Je trouve qu'il s'agit d'une relativisation historique irresponsable des crimes nazis".
Plusieurs dirigeants internationaux ont appelé vendredi, pour le 75e anniversaire de la fin de la Deuxième guerre mondiale, à retrouver l'esprit de cette époque pour affronter la pandémie du nouveau coronavirus qui déstabilise le monde.
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"Vous ne faites qu'aggraver la situation de la France". Emmanuel Macron a été interpellé mardi 6 novembre par un retraité à Verdun (Meuse) où il effectuait une étape de "l'itinérance commémorative" organisée à l'occasion du centenaire de l'Armistice de la Première Guerre mondiale. Ce soutien du parti Les Républicains n'a pas hésité à interpeller le chef de l'État notamment sur les question des prix des carburants et de la hausse de la CSG. "Vous ne sentez pas le malaise en France qui monte ?", s'est emporté le retraité. "Vous ne nous entendez pas ! Vous n'avez fait qu'aggraver les retraites. Vous vous rendez compte dans la ruralité ? De Paris vous n'entendez pas la ruralité ! Vous ne voyez pas la colère qui monte en France ? Le 17 novembre vous allez la voir! ", a lâché l'interlocuteur du président. "Ceux qui doivent faire plusieurs kilomètres pour se déplacer, ce sont eux qu'il faut aider", s'est défendu Emmanuel Macron sur la hausse des prix des carburants. Quelques instants plus tôt, on avait reproché au président de mener une politique en faveur des riches. "On n'écrase personne", s'était-il alors défendu. "J'entends la colère mais j'essaie d'apporter des solutions en profondeur. Je ne vous réponds pas de manière démagogique", a poursuivi le chef de l'État. "Vous me mettez sur le dos des trucs qui sont pas faits depuis 30 ans, donc c'est un peu injuste"."On n'écrase personne"Sur la hausse de la CSG : "Vous n'êtes pas juste avec le gouvernement, faites votre calcul (...) Je parie que vous êtes gagnant", a répondu le chef de l'Etat, en évoquant la baisse d'un tiers de la taxe d'habitation après la hausse de la CSG. Son interlocuteur, un sexagénaire, se plaignait que le gouvernement reprenne "doublement" ce qu'il "donne d'un côté". Sur la hausse du carburant, Emmanuel Macron a rétorqué : "le carburant, ce n'est pas bibi". Il a toutefois reconnu que la progression des taxes est le fait de l'Etat, et qu'il "les assume". La hausse des prix vient "aux trois quarts des cours mondiaux", a-t-il aussi rappelé. "Vous écrasez les gens", a enchaîné l'homme qui l'interpellait. "Non, on n'écrase personne (...) On n'écrase pas, mais les mêmes gens nous disent avec impatience 'moi j'en ai marre que ma gamine ait la bronchiolite, qu'on continue à émettre'. On est parfois paradoxaux, on l'est tous, dans le quotidien"."Quand on change les choses, on bouscule les habitudes, les gens sont pas forcément contents", a aussi estimé Emmanuel Macron.
En déplacement à Verdun, Emmanuel Macron est allé à la rencontre des citoyens. Il a été pris à partie par plusieurs individus mécontents et en colère contre la politique du gouvernement.
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Les images de sa première visite, deux jours après la catastrophe qui a dévasté des quartiers entiers de Beyrouth, ont fait le tour du monde : le chef de l'Etat, acclamé par des habitants en colère contre leurs dirigeants, appelait à un "ordre politique nouveau" et à des réformes d'urgence pour conjurer les vieux démons libanais. Déambulant dans la capitale, sous les cris de "Vive la France", il promettait de revenir "faire un point d'étape" sur les progrès accomplis le 1er septembre, le jour même où sera commémoré le centenaire de la création du Grand-Liban, acte fondateur du Liban moderne, alors sous mandat français. Emmanuel Macron, qui avait déjà aidé en 2017 le Premier ministre libanais Saad Hariri à sortir d'Arabie saoudite où il était "retenu", s'inscrit là dans une relation traditionnelle très forte entre la France et le Liban. Trois semaines plus tard, cette visite historique semble toutefois loin même si le pays, déjà meurtri par une crise économique et sociale sans précédent, reste sous le coup de l'explosion qui a soufflé le port et fait environ 180 morts."Il va revenir constater les non-progrès. C'est un risque politique car il a engagé sa parole, la parole de la France", relève Joseph Bahout, directeur de l'Institut Fares de Politiques publiques et d'Affaires internationales à Beyrouth, interrogé par l'AFP. La classe politique libanaise, dont les Libanais dénoncent à l'envi l'incurie et la corruption, semble restée sourde à ses injonctions et son mot d'ordre, "pas d'aide financière internationale sans réformes".- Un Premier ministre lundi ? -Seul signe notable, des consultations parlementaires se tiendront lundi, soit quelques heures avant le retour du président français à Beyrouth, pour désigner un nouveau Premier ministre, le gouvernement de Hassan Diab ayant démissionné à la suite de l'explosion."Des efforts sont actuellement déployés pour nommer un Premier ministre avant la visite du président français, mais cela ne veut pas dire que la formation du gouvernement se fera sans encombres", met toutefois en garde une source diplomatique à Beyrouth. Ce processus peut prendre des mois en raison des profondes divergences politiques et jeux d'intérêts entre clans confessionnels, repoussant d'autant toute perspective de réformes."Avec cette classe politique, aucune réforme sérieuse n'est possible parce que sa raison d'être c'est le clientélisme, le confessionnalisme, la corruption", note Ziad Majed, professeur à l'Unversité américaine de Paris."Ils veulent juste un statu quo, de l'argent qui arrive pour pouvoir calmer un peu certaines colères, et attendre les élections américaines", dit-il à l'AFP. Une victoire du démocrate Joe Biden pourrait conduire à une détente dans les relations entre les Etats-Unis et l'Iran et conforter ainsi indirectement le puissant mouvement chiite libanais pro-iranien Hezbollah.- "En première ligne" -Le Hezbollah et ses alliés contrôlent la majorité du Parlement et conservent de facto une influence majeure dans les arbitrages politiques. En face, le mouvement de contestatation populaire qui avait émergé à l'automne 2019 peine à se faire entendre, malgré l'exaspération suscitée par l'explosion."Tout le monde pensait que le ras-le-bol avait atteint un sommet. Mais il n'y a pas vraiment eu de sursaut populaire, au contraire", ce qui conforte les dirigeants actuels, relève Joseph Bahout. Au final, le président français reste seul en piste sur ce dossier, avec une marge de maoeuvre limitée. Les Etats-Unis de Donald Trump, qui poursuivent leur stratégie de pression maximale à l'encontre de l'Iran et du Hezbollah, se tiennent à l'écart."Ils sont assez satisfaits de voir les Français monter en première ligne", souligne un observateur régional. L'Arabie saoudite, qui s'inquiète du poids grandissant de son rival iranien au Liban, est tout autant aux abonnés absents. In fine, s'il n'obtient pas de résultats tangibles, Emmanuel Macron pourrait bien "devoir ranger ce dossier libanais pour longtemps", pointe Joseph Bahout. Et avec lui, une part d'influence française dans la région.
Le président français Emmanuel Macron, qui se rend lundi pour la seconde fois en moins d'un mois au Liban, fait un pari risqué en misant sur une nouvelle ère politique dans ce pays, après la gigantesque explosion du 4 août, afin de le sortir de la crise.