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Quelle sera la situation sanitaire en France à Noël ? Des spécialistes nous répondent
L'Express a interrogé des médecins et des spécialistes de la modélisation des épidémies sur les trajectoires possibles de l'épidémie de Covid-19 d'ici la fin de l'année.
Les cas de Covid-19 flambent en Europe, comme en Allemagne, en Autriche, en Roumanie ou encore en Bulgarie. La France, jusqu'à présent épargnée, voit ses indicateurs repartir à la hausse. Ce rebond épidémique se traduit notamment par une hausse du taux d'incidence de 52 en une semaine : il est désormais de 98, soit deux fois supérieur au seuil d'alerte. Le taux de reproduction du virus, lui aussi en augmentation, est à 1,22, signifiant que le nombre de nouveaux malades double tous les 15 à 20 jours. "Si on ne change rien, on va se retrouver avec 30 000 à 40 000 cas au 15 décembre", environ le double de l'année dernière à la même époque, alerte l'ancien directeur général de la Santé William Dab au Parisien. Face à ce qui ressemble à une cinquième vague, de l'aveu même du ministre de la Santé Olivier Véran, Emmanuel Macron a mis la pression sur les seniors mardi 9 novembre pour qu'ils se fassent injecter une dose de rappel. A partir du 15 décembre, les plus de 65 ans devront recevoir une dose de rappel s'ils veulent garder leur passe sanitaire. De plus, la campagne de rappel sera ouverte aux 50-64 ans dès le début du mois prochain. "C'est grâce au rappel que nous pourrons continuer de vivre", a-t-il ajouté, alors que des études montrent une baisse de l'efficacité vaccinale au bout de quelques mois. Alors que Noël approche à grands pas, L'Express a interrogé plusieurs spécialistes sur ce que pourrait être la situation sanitaire en France dans plus d'un mois. Eric Caumes : "Si les gens sont correctement vaccinés, Noël sera quasi normal" "Il est difficile de faire des prévisions mais je pense que si les gens sont correctement vaccinés, Noël sera quasi normal cette année. Je ne suis donc pas trop inquiet, sous réserve que le public concerné reçoive bien sa troisième dose. On aurait d'ailleurs dû commencer dès maintenant la campagne de rappel, il n'y avait aucune raison d'attendre début décembre. Le virus va de toute façon circuler, on ne peut pas faire autrement. Les territoires qui n'ont pas été trop impactés par les précédentes vagues vont l'être davantage maintenant. L'enjeu, c'est de limiter les dégâts sur le système hospitalier, et c'est la stratégie adoptée par les autorités depuis environ huit mois. Offre limitée. 2 mois pour 1 sans engagement Je m'abonne La grippe m'inquiète davantage : il est possible que Noël ne soit pas difficile à cause du Covid mais à cause de la grippe. Il y a cette année un vrai risque d'épidémie grippale. Il n'y en a pas eu les deux dernières années donc les gens l'ont oubliée. S'il y a un message à faire passer, c'est "vaccinez-vous contre la grippe", surtout pour Noël. Mon autre crainte concerne les difficultés rencontrées dans les hôpitaux du fait du manque de personnel et du manque de chambres disponibles. La conjonction de ces trois phénomènes, le Covid, la grippe et les soucis dans les hôpitaux, fait qu'il peut y avoir des problèmes ces prochaines semaines." Eric Caumes est infectiologue, chef du service des maladies infectieuses et tropicales à la Pitié-Salpêtrière, à Paris Florence Débarre : "On peut s'attendre à tout en France car il y a trop d'inconnues" "Il est difficile d'anticiper, en tout cas certainement pas à aussi long terme que d'ici Noël. En mars 2020, avant l'annonce du confinement, on pouvait prédire un minimum la trajectoire épidémique. C'était simple à cette époque : une croissance exponentielle, aucune restriction, peu de variations du virus... On pouvait aussi la prédire plus facilement au début de l'année 2021 : avec l'arrivée du variant Alpha il était clair qu'on allait vers une nouvelle vague. Si l'on regarde chez nos voisins, actuellement, on voit que la courbe épidémique fait un peu les montagnes russes, au Royaume-Uni par exemple, et on ne sait pas vraiment expliquer pourquoi. On peut s'attendre à tout en France car il y a trop d'inconnues. Les inconnues portent sur le taux de contact, c'est-à-dire la dimension du comportement des gens, notamment vis-à-vis des gestes barrière, et sur le statut immunitaire : quelle proportion exacte de la population est déjà vaccinée, quelle est la réponse de la population à la vaccination et quelle est la durée dans le temps de la réponse à la vaccination. Et enfin sur l'évolution du virus lui-même : quelles seront les propriétés des nouveaux variants." Florence Débarre est modélisatrice, chercheuse du CNRS à l'Institut d'écologie et des sciences de l'environnement de Paris Corinne Le Sauder : "Qui dit Noël, dit repas en intérieur les uns à côté des autres" "Avec la campagne de rappel, il y a beaucoup de gens à revacciner. Mais il y a un problème : les centres de vaccination ont fermé et tout ce travail a été transféré aux professionnels de santé libéraux, médecins et pharmaciens, qui ont déjà beaucoup de boulot. On déplore des burn-out chez certains confrères, et on en porte à bout de bras d'autres. Il faut donc remettre en place ces centres de vaccination. L'autre souci, c'est que nous sommes en train d'abandonner les gestes barrière. Or qui dit Noël dit réunions en famille, repas en intérieur pendant des heures les uns à côté des autres... Il faut donc rappeler la nécessité d'aérer régulièrement les pièces fermées. Le passe sanitaire ne doit pas nous empêcher de respecter les gestes barrière et il faut encore recommander le respect de ces gestes barrière. On peut également rappeler que lorsqu'on portait son masque et que l'on se lavait les mains régulièrement, il n'y avait pas ou peu d'autres pathologies. Contrairement à l'année dernière, les recommandations du gouvernement concernant les six personnes à table pour Noël ne seront plus d'actualité. Six personnes non-vaccinées et vingt-cinq personnes vaccinées, ce n'est pas du tout la même chose." Corinne Le Sauder est médecin généraliste dans le Loiret et présidente de la Fédération des médecins de France FMF Jean-Stéphane Dhersin : "Nous ne sommes pas à l'abri d'une bonne surprise à Noël" "Les raisons de l'évolution de l'épidémie actuelle sont très différentes de ce que l'on a connu au début l'hiver 2020-2021 avec l'arrivée du variant Alpha et très différentes de la fin du printemps 2021 avec l'arrivée du variant Bêta. Les choses étaient claires à cette époque. On pouvait alors estimer l'avantage de transmissibilité dû à la mutation et on pouvait connaître l'évolution de l'épidémie si jamais on ne touchait pas au curseur. Là, c'est beaucoup moins clair et il est très difficile de dire : "voilà ce qui va se passer si l'on ne fait rien". On pourrait dire que si l'on ne fait rien, on sera à minimum 30 000 cas quotidiens à Noël mais il y a plein de choses qui sont faites, comme l'accélération de la campagne de rappel vaccinal. Il y a aussi la prise de conscience de la population du respect des gestes barrière. Même si seulement une partie de la population en prend conscience, ça joue et cela a un impact. Le taux de reproduction du virus R actuel est autour de 1,2, nous ne sommes donc plus dans la même situation qu'en juillet dernier où il était supérieur à 2. Il n'est pas dit que les mesures qui sont prises, comme l'incitation à recevoir une dose de rappel, ne suffisent pas pour maîtriser l'épidémie. Aussi bien le fait d'avoir une petite quantité de personnes vaccinées supplémentaire ou d'avoir une hausse du nombre de personnes recevant sa troisième dose, de toute façon, ces deux facteurs auront un impact important sur l'épidémie. Nous ne sommes donc pas à l'abri d'une bonne surprise pour Noël." Jean-Stéphane Dhersin est mathématicien, directeur adjoint scientifique au CNRS et professeur à l'Université Sorbonne Paris-Nord, spécialiste de la modélisation des épidémies
lexpress.fr
http://www.lexpress.fr/actualite/societe/sante/quelle-sera-la-situation-sanitaire-en-france-a-noel-des-specialistes-nous-repondent_2162335.html
['santé', 'société']
Couvre-feu : quels dispositifs d'aide pour les secteurs en difficulté ?
Après l’instauration d’un couvre-feu qui sera effectif samedi 17 octobre en le-de-France et dans huit métropoles, de nombreux professionnels se révèlent très inquiets. Comment peuvent-ils s’en sortir ? La journaliste France Télévisions Dorothée Lachaud fait le point sur le plateau du 13 Heures.
Le milieu de la culture et celui de la restauration risquent d’être impactés durement par le couvre-feu décrété, mercredi 14 octobre, par Emmanuel Macron. Mais d’autres secteurs pourraient également subir les frais de la nouvelle mesure. Présente sur le plateau du 13 Heures, la journaliste Dorothée Lachaud rappelle qu’il ne devrait, a priori, "pas y avoir de nouvel outil pour aider les secteurs en difficulté". Toutefois, ces derniers peuvent bénéficier d’outils déjà existants qui seront adaptés. Les bienfaits du Fonds de solidarité "Prenons l’exemple du Fonds de solidarité. Aujourd’hui, un chef d’entreprise d’un secteur fragilisé peut toucher jusqu’à 10 000 euros par mois s’il justifie d’une perte de 70 de son chiffre d’affaires. D’après Bercy, ce chiffre pourrait être abaissé à 60 voire à 50 pour permettre à plus d’entreprises d’en bénéficier", explique la journaliste. Quant au chômage partiel, il sera toujours pris en charge à 100 pour les secteurs en difficulté, jusqu'au 31 décembre 2020. Le JT Les autres sujets du JT
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/couvre-feu-quels-dispositifs-d-aide-pour-les-secteurs-en-difficulte_4142809.html
['santé']
Face au regain de l'épidémie, l'UZ Brussel est déjà passé à la phase 1A : "Cela commence à peser lourd"
L'UZ Brussel est passé à la phase 1A depuis une semaine, a déclaré mercredi son administrateur délégué, Marc Noppen. Cela signifie que l'hôpital réserve un lit de soins intensifs sur trois pour les patients Covid.
L'UZ Brussel est passé à la phase 1A depuis une semaine, a déclaré mercredi son administrateur délégué, Marc Noppen. Cela signifie que l'hôpital réserve un lit de soins intensifs sur trois pour les patients Covid. Pour l'UZ Brussel, cela représente 12 lits. La dernière semaine, huit de ces lits étaient déjà occupés. L'hôpital universitaire a entre-temps été forcé de reporter à plusieurs reprises une opération non urgente, car il n'y avait pas de lit de soins intensifs disponible vers lequel le patient pouvait être transféré. L'opération a finalement été réalisée quelques jours plus tard. Marc Noppen se dit inquiet pour les mois à venir. "L'automne est traditionnellement la période la plus chargée dans les hôpitaux car toutes les maladies respiratoires viennent s'ajouter. Les soins reportés lors des vagues précédentes ont été largement rattrapés, ce qui signifie que le personnel a travaillé dur. Celui-ci reste très motivé, mais cela commence à peser lourd." Le CEO poursuit en indiquant que 85 des patients atteints du coronavirus qui arrivent à l'UZ Brussel ne sont pas vaccinés, ce qui est "regrettable et frustrant". "La grande majorité de ces admissions auraient pu être évitées." M. Noppen a appelé chacun à la prudence dans les semaines et les mois à venir
lalibre.be
https://www.lalibre.be/belgique/societe/2021/11/10/luz-brussel-est-deja-passe-a-la-phase-1a-cela-commence-a-peser-lourd-VZKGCYYFXNBZDKLQK73LHN5VTU/
['société']
Emmanuel Macron positif au Covid-19 : le président donne de ses nouvelles
Dans une vidéo postée ce vendredi après-midi, au lendemain de l'annonce son test positif au Covid, Emmanuel Macron se veut rassurant. Le président y revient notamment sur les circonstances de sa contamination.. Politique : video, Emmanuel Macron positif au Covid-19 : le président donne de ses nouvelles.
Positif au Covid, Emmanuel Macron s'est isolé depuis jeudi soir dans la résidence de La Lanterne du parc de Versailles. Ce vendredi, il a lui-même donné de ses nouvelles dans une vidéo postée sur Twitter. "Je voulais vous remercier pour tous les messages de soutien, de sympathie, de solidarité que vous m'avez envoyés", y déclare-t-il en préambule, avant de revenir sur les circonstances de sa contamination, assurant avoir respecté tous les gestes sanitaires mais reconnaissant "dans doute un moment de négligence", "de pas de chance aussi".
lci.fr
https://www.lci.fr/politique/video-emmanuel-macron-positif-au-covid-19-le-president-donne-de-ses-nouvelles-2173314.html
['politique']
Le pape réapparaît place Saint-Pierre pour sa prière du dimanche
Le pape François est réapparu dimanche à la fenêtre du Palais apostolique donnant sur la place Saint-Pierre pour prononcer en public sa traditionnelle prière hebdomadaire, qui depuis le 21 mars était retransmise depuis sa bibliothèque à cause des restrictions anti-Covid.
Le pape réapparaît place Saint-Pierre pour sa prière du dimanche Europe Belga Le pape François est réapparu dimanche à la fenêtre du Palais apostolique donnant sur la place Saint-Pierre pour prononcer en public sa traditionnelle prière hebdomadaire, qui depuis le 21 mars était retransmise depuis sa bibliothèque à cause des restrictions anti-Covid. AFP "Un cordial salut à vous tous, Romains et pèlerins brésiliens, polonais, espagnols... Grâce à Dieu, nous pouvons nous retrouver à nouveau sur cette place pour notre rendez-vous dominical", a lancé le pape en souriant aux fidèles et pèlerins rassemblés pour le voir et l'écouter sur la place. "Je vous confie une chose: la place m'a manqué. Quand je dois prier dans la bibliothèque, je ne suis pas content. Merci à Dieu, merci à vous pour votre présence ... et je vous souhaite à tous un bon dimanche!" La dernière prière dominicale prononcée en public par le pape remontait au 14 mars. Les restrictions anti-virus adoptées en Italie, et donc à Rome où se trouve le Vatican, ne permettaient pas la tenue de rassemblements et avaient donc conduit à la suspension de cet événement populaire auprès des fidèles et pèlerins mais aussi des touristes.
lalibre.be
https://www.lalibre.be/international/europe/le-pape-reapparait-place-saint-pierre-pour-sa-priere-du-dimanche-607c2557d8ad5847ae33cecc
['international']
Aube : le port du masque reste obligatoire dans le centre de Troyes et près des gares du département
La préfecture de l'Aube a publié un arrêté mercredi 30 septembre pour prolonger l'obligation du port du masque dans certains lieux très fréquentés. Alors que la pandémie de covid-19 continue de progresser.
Troyes - Patrouille @PoliceNat10 Gare SNCF. Les prescriptions sanitaires sont bien respectées. Pas de rappel à la règle ni de verbalisation. Chaque jour, les policiers sont présents dans les principaux lieux recevant du public. pic.twitter.com/X9FjbFVHJl — Police Nationale 10 @PoliceNat10 September 29, 2020 Ne pas relâcher la pression. Le masque, encore le masque, toujours le masque. Le mois de septembre a vu la situation sanitaire se dégrader en plusieurs points du territoire national qui sont désormais en zone de circulation active du virus. Dans l’Aube, les indicateurs de suivi de l’épidémie taux d’incidence dans la population générale et chez les plus de 65 ans, taux de positivité, nombre d’hospitalisations, dont les hospitalisations en réanimation révèlent une tendance "qui doit imposer à chacun une très grande vigilance dans ses gestes quotidiens pour éviter une dégradation rapide de la situation telle qu’elle est constatée dans certains départements voisins", explique la préfecture dans un comuniqué. Qui détermine les zones où le masque est obligatoire. C’est pour cette raison que le préfet de l’Aube a décidé, après consultation des maires de Troyes et de Romilly-sur-Seine, et de la délégation spéciale de Nogent-sur-Seine de prolonger par arrêté préfectoral jusqu’au 31 octobre 2020, l’obligation de port du masque : dans le périmètre du « bouchon de champagne » de 7h à 3h du matin à Troyes. aux abords des gares de Troyes, Romilly-sur-Seine et Nogent-sur-Seine.Les enfants de moins de 11 ans ne sont pas tenus à cette obligation. Il en va de même pour les personnes en situation de handicap, sur présentation d’un certificat médical. Le préfet de l’Aube précise que "les joggeurs ainsi que les personnes exerçant une activité physique au titre de la course à pied ou du vélo, ne sont pas tenues de porter le masque. Toutefois, il leur est demandé de privilégier leur pratique sportive à des horaires et en des lieux où la densité de population est faible. Il est rappelé que l’arrêté préfectoral du 21 août rend le port du masque obligatoire aux abords des infrastructures sportives entourant le Stade de l’Aube lors des compétitions qui y sont organisées". Une demande des cyclistes avait été faite lors du premier arrêté au début du mois de septembre. elle a été entendue.Le préfet rappelle que depuis le 20 juillet 2020, le port du masque est obligatoire dans les lieux publics clos pour toute personne à partir de 11 ans. Ces arrêtés préfectoraux renforcent donc les mesures déjà en vigueur. l’obligation d’être assis dans les restaurants et les bars et cafés est toujours en vigueur. le respect des gestes barrières, de la distanciation physique notamment aux abords des lieux très fréquentés, en particulier les établissements scolaires et la bonne application des consignes sanitaires est absolument essentielle pour endiguer l’épidémie, sauver des vies et éviter d’avoir à prendre des mesures plus contraignantes qui auront des effets sur les activités économiques et sociales.
francetvinfo.fr
https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/aube/troyes/aube-port-du-masque-reste-obligatoire-centre-troyes-pres-gares-du-departement-1879450.html
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Un recours pour généraliser le masque FFP2 et éviter le reconfinement
La requête en référé-liberté a été déposée auprès du Conseil d'Etat par le cabinet Di Vizio. Au nom du "droit à la vie", une association de victimes du Covid-19 et une autre de médecins plaident pour rendre obligatoire le masque FFP2 dans les transports, les commerces, et pourquoi pas les universités.
Un recours pour généraliser le masque FFP2 et éviter le reconfinement 10h00 , le 24 janvier 2021 INFO JDD - La requête en référé-liberté a été déposée auprès du Conseil d'Etat par le cabinet Di Vizio. Au nom du "droit à la vie", une association de victimes du Covid-19 et une autre de médecins plaident pour rendre obligatoire le masque FFP2 dans les transports, les commerces, et pourquoi pas les universités. Fabrice di Vizio, qui se défend de faire de la politique, a déposé vendredi une requête devant le Conseil d'Etat dont l'objet est de généraliser le port du masque FFP2 dans les lieux clos : les transports, les commerces et les universités, permettant ainsi à ces dernières de rouvrir, selon le souhait de l'avocat. Ce recours, déposé au nom de ses clients l'association des Victimes du coronavirus ainsi que le docteur Emmanuel Sarrazin, président du collectif C19 à l'origine de la première plainte déposée auprès de la Cour de justice de la République contre la gestion gouvernementale de la crise sanitaire mi-mars 2020 , prend la forme d'un référé-liberté. Le juge doit donc statuer dans les 48 heures ; l'audience, dans cette procédure d'urgence, devrait se tenir la semaine prochaine. S'appuyer sur l'exemple de l'Allemagne Les requérants attaquent l'article 37 du décret pris le 29 octobre 2020, prescrivant les mesures nécessaires pour lutter contre la pandémie. Ils jugent ces mesures, notamment le couvre-feu de 18h à 6h, "insuffisantes". Me di Vizio justifie l'urgence par "l'atteinte à une liberté fondamentale", "le droit au respect de la vie". Et de s'exclamer, s'appuyant sur l'exemple de l'Allemagne qui a rendu obligatoire le masque FFP2 dans les lieux clos, dont les transports, il y a quelques jours : "Vous ne pouvez pas entasser les gens dans des transports et ne pas les protéger à ce point!" " La stratégie du Stop and go est intenable " L'avocat, qui le premier avait aussi saisi le Conseil d'Etat au début de la crise sanitaire pour que les soignants aient des masques FFP2, cite un rapport d'information sénatorial du 6 mai 2009, qui distingue les masques FFP2, destinés à protéger celui qui le porte, des masques chirurgicaux qui évitent de propager le virus, donc protègent les autres. Par ailleurs, précise encore l'avocat dans les motivations de sa requête, aujourd'hui tout type de masque est autorisé dans les transports, dont ceux en tissu artisanaux, récemment considérés comme insuffisants par le Haut conseil à la santé publique. Lire aussi - Face au Covid-19, faut-il doubler son masque chirurgical? En déposant ce recours via une procédure d'urgence, Me Di Vizio espère bien influer sur la politique du gouvernement, et éviter, pourquoi pas, un troisième confinement. "La stratégie du Stop and go est intenable, argue-t-il. Voulons-nous tout faire pour éviter un drame économique et humain?" Il attend avec impatience de savoir ce que va lui répondre l'Etat : "Me répondra-t-on que les FFP2 ne sont pas nécessaires? Avec quels arguments scientifiques?" Réponse, si la requête est jugée recevable, la semaine prochaine.
lejdd.fr
http://www.lejdd.fr/Societe/un-recours-pour-generaliser-le-masque-ffp2-et-eviter-le-reconfinement-4020496
['société']
Comment s’expatrier au Royaume-Uni en 2021 ?
Londres représente l’une des capitales où les Français s’expatrient le plus. Mais entre le Brexit et le Covid-19, une perspective d’expatriation semble de plus en plus difficile à imaginer.
Londres représente l’une des capitales où les Français s’expatrient le plus. Mais entre Brexit et Covid-19, une perspective d’expatriation semble de plus en plus difficile à imaginer. Depuis les prémices de la pandémie, les expatriés français se font de plus en plus rares au sein de la capitale britannique. Londres plaît toujours, mais y vivre convenablement est devenu difficile ces derniers mois. Le COVID-19 a forcé de nombreux secteurs à diminuer drastiquement leur activité. Beaucoup de Français ont donc décidé de laisser le royaume de sa majesté derrière eux et de reposer leurs valises dans leur hexagone natal. À la difficulté de la pandémie vient s’ajouter le Brexit. Le fameux. Le tant redouté Brexit. Maintenant que le Royaume-Uni ne fait officiellement plus partie de l’Union Européenne, certaines de ses politiques ont changé comme nous vous l’avions annoncé en septembre dernier. Une piqûre de rappel ne fait jamais de mal. Le pays est encore en transition concernant sa politique de voyage. Un Français n’aura pas besoin d’un passeport pour voyager au Royaume-Uni avant octobre prochain, seule une carte d’identité valide sera suffisante, en prenant en compte les présentes restrictions des frontières. Mais qu’advient-il de ceux qui souhaitent s’expatrier ? Une nouvelle réglementation à partir de juin prochain Pour tout Français qui vit au royaume de la reine Elizabeth II depuis le 31 décembre dernier ou avant, rien ne changera jusqu’au 30 juin prochain. À partir de cette date-là, votre séjour nécessitera quelques ajustements administratifs. La première étape sera de faire une demande à l’EU Settlement Scheme avant le 30 juin. Si celle-ci est acceptée, vous détiendrez le statut « pre-settled » pour ceux qui résident au Royaume-Uni depuis moins de cinq ans, ou le statut « settled » pour ceux qui y ont vécu minimum six mois par an pendant au moins cinq ans. Les Français qui obtiendront le statut « pre-settled » pourront vivre jusqu’à deux ans en dehors du territoire britannique sans perdre leurs droits. Le gouvernement britannique a mis en place un nouveau système d’immigration basé sur des points auquel les Français expatriés seulement depuis janvier et les Français qui s’expatrieront dans le futur devront se plier. Ceux qui souhaitent vivre, travailler ou étudier au-delà de six mois au Royaume-Uni devront avoir un visa en leur possession. Pour se procurer ce visa, un Français doit obtenir 70 points minimum. Mais comment acquérir ces points ? Il faudra décrocher un emploi auprès d’une entreprise agréée à un niveau de compétences approprié et parler anglais couramment. Il faudra également que votre salaire annuel s’élève au moins à 25 600 . Certaines professions, comme celles du domaine de l’éducation ou de la santé, pourront vous apporter plus de points. Quelques questions restent pour le moment sans réponse. Ces nouvelles réglementations vont-elles décourager les Français ? Londres restera-t-elle l’une des capitales préférées des expatriés venant de l’Hexagone ? Pour ne rien perdre de l’actu londonienne, abonnez-vous à notre newsletter en deux clics !
lepetitjournal.com
https://lepetitjournal.com/londres/comment-sexpatrier-au-royaume-uni-en-2021-298043
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Coronavirus : les grands sportifs poussent pour la réouverture des salles de sport
De Zinédine Zidane à Alizé Cornet, plusieurs sportifs reconnus signent une tribune dimanche 11 octobre pour alerter sur la nécessité de rouvrir les salles de sport en France, un enjeu de santé publique à leurs yeux.
Zinédine Zidane, Alizé Cornet, Stéphane Diagana, Marie-Amélie Le Fur : voici certains noms d’une liste de nombreux sportifs ayant signé une tribune dimanche 11 octobre prônant la réouverture des salles de sport en France, fermées en raison de l’épidémie de coronavirus. "Il faut faire preuve de discernement parce qu’aujourd’hui, on met à l’arrêt des millions de personnes qui ont pris de bonnes résolutions pour pratiquer activité physique. Et on sait à quel point c’est un enjeu de santé publique", déclare l'ancien champion d'athlétisme Stéphane Diagana. S’adapter pour survivre La fermeture de ce type d’établissement est un véritable coup dur pour les gérants. Ces derniers sont déjà en difficulté à la suite du confinement qui avait stoppé leur activité. Pour parvenir à convaincre les autorités et aussi proposer une alternative à leurs adhérents, une salle de sport à Rouen Seine-Maritime s’est installée dans un parking pour assurer notamment les distanciations entre chaque personne. Une séance en plein air qui pourrait faire partie des solutions au problème. Le JT Les autres sujets du JT
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/coronavirus-les-grands-sportifs-poussent-pour-la-reouverture-des-salles-de-sport_4138619.html
['santé']
Les infos de 5h - Coronavirus : fermeture des écoles, un casse-tête pour les parents d'élèves
Face au regain épidémique, Emmanuel Macron a annoncé mercredi la fermeture des écoles en France. Une annonce redoutée par de nombreux parents, contraints d'adapter leur vie professionnelle pour garder leurs enfants.
Publié le 01/04/2021 à 05:32 "La solution la plus adaptée", a promis le chef de l'État. Mercredi 31 mars, la fermeture des écoles a été actée par Emmanuel Macron alors que l'épidémie de coronavirus a entraîné la saturation des moyens médicaux. "Durant trois semaines, nous allons fermer les crèches, écoles, collèges et lycées", a déclaré le président. Une annonce synonyme de casse-tête pour de nombreux parents. Près de Lyon, un jeune couple doit réorganiser sa vie de famille et confie ses difficultés pour s'adapter aux restrictions sanitaires. Pour Nicolas, 38 ans, pas de rendez-vous la semaine prochaine. Ce conseiller immobilier indépendant devra rester chez lui pour garder ses deux enfants à "plein temps". "Ça reste un plaisir mais l'activité professionnelle sera nulle : on repousse tous les rendez vous", explique-t-il. Résultat : au moins une semaine de travail perdu pour ce père de famille. La mère s'inquiète elle aussi de son côté, car impossible pour elle de s'arrêter. "Il va falloir se renseigner pour voir si le centre aéré reste ouvert et si on peut emmener les enfants chez les grands-parents" qui vivent dans un autre département, confie Anaïs, chef de projet dans l'informatique. Si c'est le cas, le mois d'avril devrait se dérouler sans trop de casse, en espérant que la fermeture des établissements scolaires ne soit pas prolongée par l'exécutif. À écouter également dans ce journal Coronavirus - La France métropolitaine est reconfinée : Emmanuel Macron a détaillé mercredi les restrictions mises en oeuvre dans le cadre de la lutte contre la pandémie de Covid-19. Respect du confinement - 2.000 personnes ont été évacuées aux abords d'un parc bondé, mercredi à Lille. 70 policiers sont intervenus pour disperser la foule. Football - Les bleus ont remporté le match face à la Bosnie, mercredi 31 mars, malgré les difficultés rencontrées par les joueurs. "On a mal joué, mais l'état d'esprit était remarquable", a jugé le capitaine de l'équipe Hugo Lloris.
rtl.fr
https://www.rtl.fr/actu/debats-societe/les-infos-de-5h-coronavirus-fermeture-des-ecoles-un-casse-tete-pour-les-parents-d-eleves-7900014877
['société']
Covid-19 : les 8 millions d'habitants d'Auvergne-Rhône-Alpes pourront être testés avant Noël
Face à la recrudescence de l'épidémie en Auvergne-Rhône-Alpes, région la plus infectée de France, une campagne de tests à grande échelle va être lancée pour Noël. Tous les habitants devraient pouvoir se faire tester entre le 16 et le 23 décembre. . Santé : video, Covid-19 : les 8 millions d'habitants d'Auvergne-Rhône-Alpes pourront être testés avant Noël.
Covid-19 : les 8 millions d'habitants d'Auvergne-Rhône-Alpes pourront être testés avant Noël CONTAMINATIONS - Face à la recrudescence de l'épidémie en Auvergne-Rhône-Alpes, région la plus infectée de France, une campagne de tests à grande échelle va être lancée pour Noël. Tous les habitants devraient pouvoir se faire tester entre le 16 et le 23 décembre. Ce sera une première en France. Une campagne massive de tests gratuits sera proposée aux huit millions d'habitants de la région Auvergne-Rhône-Alpes avant les vacances de Noël, a annoncé lundi 16 novembre le président LR de la région Laurent Wauquiez dans un entretien accordé à plusieurs journaux locaux. Un millier de lieux à travers la région vont être définis, en plus de cars déployés en milieu rural, afin de permettre à 10.000 personnes de mener cette opération non obligatoire qui devrait déboucher sur de deux à quatre millions de tests sur la période, a précisé l'ancien patron de la droite. Cette "immense opération logistique" devrait avoir lieu entre les 16 et 23 décembre, a indiqué le président de la région, précisant qu'une première commande de deux millions de tests avait été passée. "La Slovaquie l'a fait, l'Autriche, qui compte autant d'habitants que nous, le fait. Nous avons décidé de montrer que c'était possible", a déclaré Wauquiez. Des tests antigéniques utilisés en majorité Dans cette région particulièrement affectée, ce dépistage vise à "protéger au maximum les aînés en détectant un maximum de contaminateurs et de mettre un coup d'arrêt à la circulation du virus", a-t-il ajouté, jugeant que "les campagnes de dépistage actuelles ne sont pas assez importantes". Les 1000 sites de dépistage, qui restent à déterminer, pourront être des pharmacies, des cabinets médicaux, des lycées et des salles polyvalentes. La région mobilisera pour l'opération des médecins libéraux, des pharmaciens, des élèves infirmiers, des pompiers et les personnels de la Croix-Rouge et de la Protection civile. L'opération, menée avec l'Agence régionale de santé ARS et la CPAM utilisera en majorité des tests antigéniques. "Il y aura des PCR aussi et peut-être aussi d'autres tests qui sont en cours de labellisation", a-t-il poursuivi, indiquant que le montant de l'opération n'avait pas encore été chiffré. Vendredi, l'ARS avait annoncé le déploiement dans la région de 552.000 tests rapides antigéniques, répartis dans les douze départements, selon leur démographie et en fonction de la situation épidémiologique. Le ministre de la Santé Olivier Véran a qualifié ce mardi 17 novembre "d'effet d'annonce" la décision de Laurent Wauquiez. Ni le directeur de l'Agence régionale de santé ARS , ni le préfet "n'ont été informés, ni mis au courant", a-t-il affirmé sur BFMTV. "Ce qui est important ce n'est pas de tester les gens, c'est d'être sûr qu'une fois testés, on est capable de les mettre à l'abri pour les éviter les contaminations". Un pic de 7000 hospitalisations a été atteint ce week-end en Auvergne-Rhône-Alpes, région la plus touchée du territoire, ce qui a contraint les autorités à organiser plus de 100 transferts de patients vers des hôpitaux d'autres régions depuis octobre. La rédaction de LCI Twitter
lci.fr
https://www.lci.fr/sante/coronavirus-covid-19-deuxieme-vague-epidemie-les-8-millions-d-habitants-d-auvergne-rhone-alpes-pourront-etre-testes-avant-vacances-de-noel-laurent-wauquiez-2170319.html
['santé']
Au Brésil, Jair Bolsonaro veut son grand programme social
Le président souhaite remplacer la Bolsa familia, programme social créé par Lula, par son propre dispositif. Mais son financement est rendu compliqué par la crise liée au Covid-19.
Le président du Brésil, Jair Bolsonaro, à Brasilia, le 16 septembre 2020. HANDOUT / AFP La légendaire bolsa pour Bolsa familia , qui aurait permis à 28 millions de Brésiliens de sortir de la pauvreté, pourrait bientôt appartenir à l’histoire ancienne. Ce programme social, créé en 2004 et emblématique des années Lula, demeure un pilier du système de redistribution de richesses du pays. Aujourd’hui, ils sont 43,7 millions à en bénéficier soit un habitant sur cinq , touchant en moyenne 168,75 reais mensuels environ 26 euros . Du moins pour le moment, car le pouvoir d’extrême droite en place à Brasilia souhaite en finir au plus vite avec ce symbole de la gauche du Parti des travailleurs PT , et lui substituer un nouveau programme social estampillé Jair Bolsonaro. Article réservé à nos abonnés Lire aussi Crash économique sans précédent au Brésil, en pleine crise sanitaire et politique L’idée d’origine ? Remplacer la Bolsa par une très patriotique Renda Brasil « revenu Brésil » , en lui adjoignant plusieurs autres aides sociales existantes et en augmentant son budget de 30 milliards de reais. La mesure permettrait aux plus modestes de faire face à la crise économique engendrée par le Covid-19, et prendrait le relais de l’aide d’urgence mensuelle de 300 reais versée depuis le début de l’épidémie par le gouvernement à plus de 53 millions de citoyens en situation précaire. Le Fonds monétaire international prévoit une contraction du produit intérieur brut de 5,8 pour 2020, et la dette devrait dépasser les 95 du PIB d’ici à fin décembre Toutefois, le projet a vite déraillé, victime du chaos inhérent au pouvoir bolsonariste, mais aussi des normes ultrarigides régissant les finances nationales. Au Brésil, les comptes publics sont soumis depuis 2016 à une « règle d’or », imposant pour vingt ans un strict gel des dépenses de l’Etat. Pour ne rien arranger, l’économie va au plus mal et les finances sont à sec. Le Fonds monétaire international prévoit une contraction du produit intérieur brut PIB de 5,8 pour 2020, et la dette devrait dépasser les 95 du PIB d’ici à fin décembre. « Démontrer que le Brésil est un pays fiable » Dès lors, la quête des deniers nécessaires au financement du « revenu Brésil » s’est muée en calvaire pour le ministre de l’économie, Paulo Guedes, ultralibéral et hostile aux politiques « assistancialistes ». Mi-septembre, la presse a rapporté que son équipe étudiait la possibilité de geler pour deux ans les pensions des retraités. La mesure, très impopulaire, a aussitôt déclenché une levée de boucliers. Article réservé à nos abonnés Lire aussi Brésil : Paulo Guedes, l’économiste ultralibéral qui inspire Jair Bolsonaro Jair Bolsonaro a senti venir le danger. Le 15 septembre, il a fait part de son opposition sur les réseaux sociaux. « Si par hasard quelqu’un venait me proposer quelque chose de ce genre, je lui donnerais un carton rouge ! », a expliqué le président, furieux, visant explicitement son propre ministre de l’économie. « Jusqu’en 2022, au gouvernement, il sera interdit de prononcer les mots Renda Brasil . Nous allons continuer avec la Bolsa familia, point final ! », a-t-il conclu. Il vous reste 45.77 de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
lemonde.fr
https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/10/08/au-bresil-jair-bolsonaro-veut-son-grand-programme-social_6055233_3234.html
['économie/finance']
Coronavirus : la région Auvergne-Rhône-Alpes veut massivement tester sa population
Le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes propose à ses habitants d'effectuer un dépistage gratuit. Une initiative controversée qui a déclenché une passe d'armes avec le ministre de la Santé.
Quatre millions de tests en Auvergne-Rhône-Alpes, c'est ce que veut faire Laurent Wauquiez. Le président de la région parle d'une campagne non obligatoire concentrée pendant la semaine avant Noël. Une opération inédite en France. "Il faudra que l'on puisse mobiliser nos infirmières, le réseau des pharmaciens, je voudrais aussi que l'on puisse faire un travail avec tous ceux qui pourront nous accompagner. Cela va supposer à peu près 1 000 centres que l'on va organiser dans toute la région", indique Laurent Wauquiez, président LR de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Un effet d'annonce ? Un énorme défi logistique. Olivier Véran se dit surpris et parle d'effet d'annonce. "Le directeur régional de l'Agence régionale de santé n'a pas été informé, ni le préfet. Ce qui est important, c'est d'être capable de mettre les gens à l'abri pour éviter les contaminations", indique le ministre de la Santé. Selon la région, une première commande de deux millions de tests antigéniques a été passée. Pour rappel, ce test rapide est moins fiable que le test PCR. Le JT Les autres sujets du JT
francetvinfo.fr
https://meteo.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/coronavirus-la-region-auvergne-rhone-alpes-veut-massivement-tester-sa-population_4185957.html
['santé']
Les vols provenant de l'Inde et du Pakistan suspendus
Le Canada suspend les vols en provenance de l’Inde et du Pakistan pendant un mois pour éviter la propagation des variants de COVID-19.
Le gouvernement fédéral annonce la suspension des vols en provenance de l’Inde et du Pakistan pendant un mois pour éviter la propagation des variants de COVID-19. La mesure entre en vigueur à 23 h 30 cette nuit. Elle concerne autant les aéronefs commerciaux que privés. «La situation n’est certainement pas bonne en Inde et, évidemment, nous avons examiné les cas qui ont été signalés au Canada et qui sont associés à des voyages en provenance de l’Inde», a déclaré Dr Howard Njoo, le sous-administrateur en chef de la santé publique du Canada. «Il y a une proportion croissante de cas qui sont liés aux voyages en Inde.» Dr Howard Njoo Plus tôt jeudi, les élus de l’Assemblée nationale, tous partis confondus, ont demandé à Justin Trudeau d’agir devant la menace de propagation, en contrôlant notamment les vols internationaux. Un premier cas du variant a été détecté mercredi au Québec. La personne infectée réside en Mauricie Centre-du-Québec. «Ce qui nous inquiète, c’est de savoir si nos vaccins sont efficaces contre ce variant-là», a indiqué le premier ministre. Le variant B.1.617 est apparu en Inde à la fin 2020. Doublement muté, il est en partie derrière la hausse des cas de COVID-19 dans le pays d’Asie. Le nombre de cas quotidiens en Inde a récemment dépassé les 300 000.
journalmetro.com
https://journalmetro.com/actualites/2634593/variants-vols-provenant-inde-pakistan-suspendus/
[]
Deux ans après le début de la pandémie, les Tonga connaissent leur premier cas de Covid-19 et se confinent
Les îles Tonga ont connu la semaine dernière leur premier cas de Covid-19 depuis le début de la pandémie. Un confinement d'une semaine a été décrété pour enrayer la progression du virus dans l'archipel.
Deux ans après le début de la pandémie, les Tonga connaissent leur premier cas de Covid-19 et se confinent 06h00 , le 2 novembre 2021 Les îles Tonga ont connu la semaine dernière leur premier cas de Covid-19 depuis le début de la pandémie. Un confinement d'une semaine a été décrété pour enrayer la progression du virus dans l'archipel. Un premier cas de Covid-19 et un premier confinement. Le Premier ministre de l'archipel des Tonga, Pohiva Tuionetoa, a annoncé lundi le confinement pendant une semaine de l'île principale, Tongatapu, après la découverte vendredi d'un premier cas de Covid-19. Comme le Tuvalu, le Tokelau, le Kiribati, la Micronésie, Nauru ou les Iles Cook, ce petit royaume du Pacifique était jusqu'à présent l'un des rares pays dans le monde à avoir échappé à la pandémie mondiale. Cette première contamination a été détectée chez une personne à l'isolement, doublement vaccinée, qui était de retour à Tonga après un séjour en Nouvelle-Zélande. Le taux de vaccination a bondi en quelques jours Le vol de retour depuis la Nouvelle-Zélande comprenait également des membres de l'équipe olympique de Tonga qui avaient été bloqués à Christchurch depuis les Jeux olympiques de Tokyo. Les athlètes avaient été complètement vaccinés avant leur départ pour les JO. Le ministère néo-zélandais de la Santé a confirmé que la personne contaminée avait été testée négative avant d'embarquer à Christchurch, où seulement quatre cas de contamination viennent d'être officiellement détectés, tous habitant dans le même foyer. La plupart des 106.000 personnes qui composent la population de Tonga vivent sur l'île de Tongatapu, et environ un tiers avaient été complètement vaccinées la semaine dernière contre le Covid-19. L'annonce de ce premier cas de Covid-19 a toutefois fait grimper massivement le taux de vaccination complète dans le pays puisqu'il est passé de 35 à 62 en 3 jours. En effet, de nombreuses personnes ont obtenu une première dose de vaccin mais n'étaient pas allées à leur deuxième rendez-vous. Comme le rapporte le Guardian, les queues étaient nombreuses ce lundi matin devant les centres de vaccination de la capitale Nuku'alofa ainsi que devant les magasins et les banques.
lejdd.fr
https://www.lejdd.fr/International/deux-ans-apres-le-debut-de-la-pandemie-les-tonga-connaissent-leur-premier-cas-de-covid-19-et-se-confinent-4074669
['international']
Pourquoi la vaccination contre le Covid est-elle à la traîne en Outre-Mer ?
Si la vaccination s’accélère en métropole, la réalité est bien différente en Outre-Mer. Là-bas, la campagne patine depuis ses débuts et peine à convaincre, comme en Guyane. . Santé : video, Pourquoi la vaccination contre le Covid est-elle à la traîne en Outre-Mer ? .
20 millions de Français primo-vaccinés au 15 mai, c’est chose faite. Désormais, le gouvernement se concentre sur son prochain objectif : celui des 30 millions de premières injections du vaccin contre le covid d'ici à la fin du mois de juin. Si le rythme de la vaccination s’est nettement accéléré ces dernières semaines, d'importantes disparités persistent selon les régions françaises. Et notamment dans les Outre-Mer, où la campagne peine à prendre de l’ampleur. Quelques chiffres d’abord pour se représenter le fossé avec la métropole. Alors que 34,2 de la population totale qui inclut la métropole et les Outre-Mer a aujourd’hui bénéficié au moins d’une dose de vaccin, selon le ministère de la Santé, la couverture vaccinale s’élève à 16,7 en Guadeloupe, 16,1 à La Réunion, 11,3 en Guyane, ou encore 12,7 en Martinique. Un contraste saisissant. "Seulement 5,3 de la population est vaccinée totalement en Guyane : ce niveau de couverture est trop faible pour protéger le territoire", a d’ailleurs déploré l’Agence régionale de santé ARS Guyane le 20 mai, dans son dernier point sur l’épidémie. Passé ce constat, plusieurs facteurs peuvent expliquer le retard pris par ces territoires d’Outre-Mer. D’abord, une campagne qui a tardé à démarrer au mois de janvier, avec un retard dans la livraison des doses de vaccin. "Il y a eu un petit décalage par rapport à la métropole, ce, pour une raison assez simple : pour aller jusque dans les Outre-Mer, il a fallu organiser de transports qui étaient très souvent militaires", avait alors reconnu le ministère de la Santé auprès de LCI. Et quand bien même les doses sont parvenues jusqu'en Outre-Mer, elles n’étaient pas nombreuses au départ. En effet, l’approvisionnement en vaccins a été évalué par les autorités en fonction de la population éligible à la vaccination, d’abord réservée pour les plus âgés. Or, les habitants de nombreux territoires d’Outre-Mer sont en moyenne plus jeunes que ceux de métropole, rappelle la 1ère, ce qui explique la faible quantité de doses. Depuis, la vaccination a été élargie à l'ensemble des adultes de plus de 18 ans dans la plupart des Outre-Mer, et même à partir de 16 ans à Mayotte, ce qui devrait permettre d'accélérer le rythme. Cela n'explique pas tout. La Guyane a par exemple reçu des vaccins en stocks suffisants, mais présente la pire couverture de ces territoires. Là-bas, la méfiance à l’égard de la vaccination fait beaucoup pour ralentir dans cette campagne qui avance à marche forcée. "Ce n'est pas une tâche facile, nous avons beaucoup d'obstacles, notamment des fake news qui circulent très fortement en Guyane", témoigne Clara de Bord, directrice générale de l’ARS, à franceinfo. "Nous travaillons avec des associations, notamment Médecins du monde et la Croix rouge française, mais il est difficile dans certains coins d'exprimer une opinion favorable à la vaccination".
lci.fr
https://www.lci.fr/sante/pourquoi-la-vaccination-contre-le-covid-est-elle-a-la-traine-en-outre-mer-2186847.html
['santé']
20 ans après, l'héritage du séquençage du génome humain
Risques éthiques, progrès médicaux, gestion du Covid : la revue Science revient sur l'héritage de la prouesse scientifique du Human Genome Project.
Grâce à ce précédent des principes des Bermudes, le partage rapide des données a été crucial dans la crise actuelle des coronavirus. Un héritage important de ce projet, outre le séquençage en lui-même, a été l'établissement des Principes des Bermudes. En février 1996, les dirigeants du Human Genome Project se sont réunis aux Bermudes pour discuter de la meilleure manière de bâtir une banque de données génétiques humaine de référence au niveau international. Ils ont ainsi convenu que tous les centres de séquençage devraient diffuser leurs données en ligne dans les 24 heures, là où la norme voulait auparavant que l'on attende la publication. Aujourd'hui, des milliers d'espèces ont leurs données génétiques disponibles dans des bases de données. En 2001 le Human Genome Project annonçait avoir séquencé le premier génome humain au bout de 13 ans de travail et 2,7 milliards de dollars. Lancé dès 1990 par le ministère de l’Énergie et les Instituts américains de la santé, ce projet issu d'un consortium international avait l'ambition de séquencer par de nouveaux moyens technologiques un génome de 3 milliards de paires de bases ces briques constituant l'ADN. Une décennie plus tard, le pari est gagné et l'étude publiée. Avec une surprise : le nombre de gènes codant pour des protéines n’est que de 23.000, soit moins que la souris par exemple, qui en possède 30.000. Vingt ans plus tard, l'héritage du premier séquençage de génome humain résonne dans le traitement de la pandémie de Covid-19. A l'occasion de la célébration de cet exploit scientifique, la revue Science publie un dossier spécial mettant en parallèle les prouesses de l'époque et ses effets sur le monde actuel. "Le génome du coronavirus du syndrome respiratoire aigu sévère SARS-CoV-2 a été identifié rapidement et sa séquence a été publiée le 10 janvier 2020, ce qui a permis de lancer le développement de vaccins et de tests de diagnostic", remarquent dans Science Kathryn Maxson Jone et Robert Cook-Deegan, spécialistes américains de l'innovation et de l'éthique dans la santé. Le séquençage à la portée de tous les ADN Depuis cette percée du Human Genome Project en 2001, le coût du séquençage génétique a chuté, passant à 1.000 dollars dans les années 2010, avant d'être divisé par 10 de nos jours. "En 2007, seuls deux individus ont vu leur génome entièrement séquencé : Craig Venter et Jim Watson", remarquent dans Science Dina Zielinski et Yaniv Erlich, experts de Paris et d'Israël. James Jim Watson était le premier directeur du Human Genome Project, et le généticien et biochimiste Craig Venter a été son principal contributeur. "Aujourd'hui, plus de 30 millions d'individus ont accès à leurs ensembles de données génomiques détaillées", ajoutent les Zielinski et Erlich. Une démocratisation des données génomiques qui a certes permis de "réunir les familles, lutter contre le racisme et de promouvoir la culture génétique", mais qui n'est pas sans coût. "Nous prévoyons que la pandémie de COVID-19 accélérera la surveillance génétique", anticipent-ils. La peur de la surveillance génétique suite à la crise du Covid-19 La surveillance des maladies infectieuses par écouvillonnage à l'arrivée, aux postes frontières, et dans les aéroports, sera normalisée. "Les gouvernements peuvent exploiter l'infrastructure de contrôle de la pandémie pour créer une base de données ADN de toutes les arrivées", remarquent Zielinski et Erlich. A partir de ces bases de données, il est facile d'identifier d'autres personnes ayant des liens familiaux, même lointains, avec la personne qui s'est faite tester. D'après une publication de Yaniv Erlich lui-même dans Science en 2018, une base de données génétique n'a besoin de couvrir que 2 de la population pour trouver un cousin au troisième degré à quasiment n'importe qui. Les bases de la médecine personnalisée Heureusement, le Human Genome Project a aussi apporté son lot de positif, notamment au travers de la médecine personnalisée. "L'achèvement du projet de séquence a jeté les bases d'un nouveau paradigme de médecine de précision qui vise à utiliser le profil génétique unique d'une personne pour guider les décisions concernant le traitement et la prévention des maladies", explique dans un édito de Science Claire Frasier, directrice de l'Institut des sciences génomiques de la faculté de médecine de l'université du Maryland Etats-Unis . La médecine personnalisée pourraient être utilisée massivement pour le dépistage, incluant par exemple le séquençage du génome de tous les nouveau-nés, des tests de biopsie liquide pour dépister les cancers lors des visites de routine, ou encore des tests prédictifs de la maladie d'Alzheimer chez les adultes. Reste encore à en maîtriser suffisamment les coûts.
sciencesetavenir.fr
https://www.sciencesetavenir.fr/sante/ethique-medecine-covid-20-ans-apres-l-heritage-du-sequencage-du-genome-humain_151724
['santé']
Facebook bloque le compte du président vénézuélien pour avoir promu un traitement anti-covid
Le président vénézuélien Nicolas Maduro ne pourra rien publier pendant 30 jours sur sa page Facebook officielle. La multinationale a mis en place de nouvelles règles contre la désinformation concernant le Covid-19.
Le président vénézuélien Nicolas Maduro ne pourra rien publier pendant 30 jours sur sa page Facebook officielle. La multinationale a mis en place de nouvelles règles contre la désinformation concernant le Covid-19. Facebook a annoncé samedi avoir "bloqué" pour 30 jours le compte du président vénézuélien Nicolas Maduro après les "violations répétées" par ce dernier de la politique de l'entreprise américaine concernant la désinformation liée au Covid-19. Sa page compte à ce jour 1,2 million d’abonnés sur le réseau social. Eloge du Carvativir "En raison de violations répétées de nos réglementations, nous avons bloqué la page pendant 30 jours pendant lesquels elle ne sera qu'en mode lecture", a indiqué un porte-parole à l'AFP. Le compte de Nicolas Maduro reste ouvert et visible mais il ne pourra plus faire de publications ou commentaires pendant un mois. Le président vénézuélien a annoncé qu’il publiera ses prochaines vidéos sur Twitter, où il compte 3,8 millions d’abonnés. "Nous avons retiré de la page de Nicolas Maduro une vidéo" dans laquelle le président socialiste faisait l'éloge du médicament Carvativir, dont l'efficacité n'a pas encore été démontrée par des études médicales, précise Facebook. L’entreprise avait déjà averti par le passé les administrateurs du compte de Nicolas Maduro qu'il avait enfreint les règles. En février, Nicolas Maduro avait d'ailleurs critiqué le réseau social, dénonçant la "censure" par Facebook d'une vidéo évoquant le Carvativir: "Ils Facebook disent que tant que l'OMS Organisation mondiale de la Santé n'a pas validé, je ne peux pas parler du Carvativir. Qui dirige le Venezuela? Qui dirige le monde? Le propriétaire de Facebook?". 12 millions de contenus supprimés Facebook assure s'attaquer aux "publications qui contiennent des affirmations trompeuses, mensongères ou infondées sur le thème de la santé, et notamment celles qui assurent qu'un produit peut offrir une prévention ou une immunité de 100 ou peut guérir le virus". Les systèmes automatiques de l'entreprise ont retiré plus de 12 millions de contenus trompeurs sur le Covid-19 ou les vaccins depuis le début de la pandémie, d'après Facebook. La plateforme interdit notamment les publications estimant que les vaccins contre le Covid-19 sont "dangereux". Le Venezuela 33 millions d'habitants a enregistré jusqu'ici environ 150.000 cas déclarés de contamination au Covid et 1500 morts, selon les chiffres officiels, contestés par l'opposition. Les autorités s'inquiètent désormais de l'augmentation récente du nombre de nouveaux cas et notamment de l'apparition de la souche brésilienne du virus. Sur le même sujet Facebook: une vidéo complotiste et mensongère en tête des publications les plus populaires au sujet du vaccin Le Venezuela a lancé en février une campagne de vaccination contre le Covid avec les vaccins russe Spoutnik V et chinois Sinopharm et doit en outre recevoir 60.000 doses de vaccins cubains. Toutefois, il a été décidé de ne pas autoriser le vaccin AstraZeneca en raison d'éventuels effets secondaires.
bfmtv.com
https://www.bfmtv.com/tech/facebook-bloque-le-compte-du-president-venezuelien-pour-avoir-promu-un-traitement-anti-covid_AD-202103290252.html
['science/technologie']
Montpellier : la Toussaint et Noël, fêtes indispensables pour le chiffre d'affaires des fleuristes touchés par le Covid
Privés de mariage et de réceptions, les fleuristes sont en grande difficulté face à la pandémie de Covid-19. Depuis la semaine dernière, ils bénéficient du fonds de solidarité. Les artisans fleuristes espèrent vendre plus...
Montpellier : la Toussaint et Noël, fêtes indispensables pour le chiffre d'affaires des fleuristes touchés par le Covid Des aides nécéssaires Nous n'avons pas compris pourquoi, nous petites boutiques, petits artisans, étions fermés et qu'il y ait des jardineries qui soient restées ouvertes. Valérie Dufour, artisan fleuriste à Montpellier La Toussaint et Noël, fêtes incoutournables pour les fleuristes Mariages reportés, événements festifs annulés, certains fleuristes qui travaillent exclusivement dans l'évènementiel sont en grande difficulté. Les fleuristes font partie des secteurs qui peuvent maintenant bénéficier du fonds de solidarité. Ils ont aussi la possibilité d'exonérer leurs charges et d'avoir une prise en charge à 100 de l'activité partielle. C'est le cas de Laurent Sintès, fleuriste à Montpellier qui a perdu 40 de son chiffre d'affaires depuis le mois de mars. Ses 4 salariés bénéficient du chômage partiel et il a pu reporter ses charges : "l'été on a perdu beaucoup de regroupements familiaux donc on a moins de bouquets à la vente au quotidien. On a perdu aussi beaucoup au niveau des mariages."Du côté des petits fleuristes, les aides de l'Etat ont été bienvenues pendant le confinement. Pascal Pin, fleuriste à Antigone, en a bénéficié : "c'est un coup de pouce hyper important parce que en tant qu'artisan fleuriste, il n'y a pas d'argent qui rentre. On a fermé deux mois. Les aides de l'Etat ont donc été hyper importantes. On a été très bien aidé que ce soit par la métropole, le gouvernement, la région". Pour lui, c'est maintenant et dans les mois qui viennent que les choses vont se compliquer : "comment va se terminer l'année ? On a eu des reports de charge mais on arrive aux échéances où il faut payer les charges. donc il faut que l'activité se maintienne et que les gens se masquent et fassent attention" explique t-il.Valérie Dufour est artisan fleuriste dans une rue commerçante du centre de Montpellier. Elle regrette avoir été fermée pendant le confinement : "L'activité a souffert parce que nous étions fermées. Nous n'avons pas compris pourquoi, nous petites boutiques, petits artisans étions fermés et qu'il y ait des jardineries qui soient restées ouvertes". Ils ont quand même réussi à travailler pour des événements particuliers : "on a souffert oui mais on a réussi ponctuellement à travailler en drive surtout pour le 1er mai et la fête des mères".Deux grandes échéances avant la fin de l'année et la clotûre des comptes : la Toussaint et Noël. Maryse Grieu, travaille en face du cimetière Saint-Lazare à Grieu. Elle n'a aucune inquiétude : "Je ne vais pas me plaindre. On est à peu prêt dans les mêmes chiffres que l'année dernière. Ici, les gens viennent de partout. Pour la Toussaint, ils viennent de tous les départements environnants pour voir leurs morts. Donc, s'il n'y a pas de restriction, ça ne devrait pas poser de problème".Ce n'est pas le cas de tout le monde. En France, 3600 emplois ont été perdus cette année dans le secteur.
francetvinfo.fr
https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/herault/montpellier-toussaint-noel-fetes-indispensables-chiffre-affaires-fleuristes-touches-covid-1883408.html
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Les vertus de l’assurance chômage au temps du Covid-19
Aux Etats-Unis comme en France, les gouvernements réalisent qu’il est crucial en ce moment de préserver, voire d’augmenter, l’assurance chômage pour soutenir la demande.
Du fait de la crise sanitaire du Covid-19, le gouvernement français a décidé de reporter à avril 2021 l’application des réformes de l’assurance chômage. En effet, celles-ci allaient en durcir les conditions d’accès. Or, avec les mauvaises conditions sur le marché du travail en ce moment, cela allait aggraver la pauvreté en France. De l’autre côté de l’Atlantique, aux Etats-Unis, où l’assurance chômage est beaucoup moins généreuse qu’en France, le montant des allocations chômage a été grandement augmenté en mars, et ce jusqu’en juillet 2020 : 600 dollars supplémentaires par semaine. Cette augmentation a été tellement généreuse que la majorité des chômeurs touchaient plus en allocations chômage que ce qu’ils pouvaient gagner en travaillant 1 . En ce moment, la discussion au Congrès vise à maintenir un bonus de 300 dollars par semaine d’allocation chômage jusqu’en avril 2021. Aux Etats-Unis comme en France, les gouvernements se rendent compte qu’il est crucial de préserver ou même d’augm
liberation.fr
https://www.liberation.fr/debats/2020/12/14/les-vertus-de-l-assurance-chomage-au-temps-du-covid-19_1808646
['société']
Chômage : les indépendants pourraient bientôt être mieux indemnisés
Aujourd'hui très limité, l'accès des indépendants aux indemnités chômage pourrait être étendu, et simplifié. Mais probablement pas à temps pour compenser la fin des aides exceptionnelles liées au Covid-19.
Chômage : les indépendants pourraient bientôt être mieux indemnisés Les indépendants seront parmi les premiers frappés par la fin du fonds de solidarité Illustration Jirapong Manustrong via iStock ASSOUPLISSEMENT - Aujourd'hui très limité, l'accès des indépendants aux indemnités chômage pourrait être étendu, et simplifié. Mais probablement pas à temps pour compenser la fin des aides exceptionnelles liées au Covid-19. Petit à petit, les indépendants, micro-entrepreneurs, et patrons de TPE sont en train de trouver leur place dans les dispositifs de l'assurance chômage. Eux, dont le nombre ne cesse de croître, ont très longtemps été exclus d'une indemnisation qui ne concernait que les salariés. Mais les choses ont récemment évolué, et pourraient continuer à le faire, c'est en tout cas ce qu'a promis Alain Griset, le ministre des PME, lors du Salon SME Online qui se déroule cette semaine. Depuis un peu plus d'un an, les indépendants peuvent recevoir une aide pendant six mois, en cas de perte d'activité. 800 euros mensuels qui ne sont alloués que dans des conditions très précises : il faut que l'entreprise soit en redressement judiciaire, ou ait déjà été liquidée. Il faut également que le bénéficiaire de l'aide ait exercé son activité pendant deux ans au moins, sans interruption, et qu'il en ait tiré un minimum de revenus annuels de 10.000 euros, pour pouvoir espérer entrer dans les cases du dispositif d'aide. Autant de choses sur lesquelles Alain Griset voudrait revenir, pour élargir les conditions d'accès, et améliorer le niveau d'indemnisation. À ce jour, seuls 5000 entrepreneurs ont eu accès au dispositif. "Il faut que l'on arrive à mettre en place une assurance-chômage pour les indépendants", explique le ministre, qui voudrait aussi ne pas attendre la défaillance de l'entreprise pour lui venir en aide. "Aujourd'hui, le critère générateur de l'indemnisation, NDLR c'est le dépôt de bilan. Est-ce qu'on ne peut pas en avoir un autre ?" Devant les professionnels, Alain Griset s'est dit preneur de suggestions, pour imaginer un régime d'indemnisation spécifique, qui se déclencherait en cas de baisse d'activité par exemple, pour se rapprocher du régime dont bénéficient les salariés. Des cotisations qui restent à négocier Dans la même idée, au lieu d'une indemnisation forfaitaire, le système pourrait inaugurer une prestation proportionnelle aux revenus du travailleur indépendant. Autant de questions sur lesquelles Alain Griset promet qu'il fera "dans les prochaines semaines des propositions à Bruno Le Maire, au Premier ministre et au Président." Seule ligne rouge : le nouveau régime ne sera pas fondu dans l'assurance-chômage telle qu'elle existe aujourd'hui. Ce ne sont pas les salariés qui paieront le chômage des indépendants, pour lesquels il faudra donc décider du montant d'une nouvelle cotisation sociale, que les entrepreneurs soient prêts à payer.
lci.fr
https://www.lci.fr/economie/chomage-les-independants-pourraient-bientot-etre-mieux-indemnises-2172407.html
['économie/finance']
La Covid-19 a boosté l’usage des voitures électriques
Ces derniers mois, et particulièrement depuis la fin du confinement du printemps dernier, Ionity a constaté une hausse significative de l’utilisation de son réseau de bornes de charge rapide. Plusieurs raisons peuvent expliquer cet engouement.
La pandémie a entraîné un changement de comportement en matière de mobilité en Europe et a aidé le secteur de l’e-mobilité à gagner du terrain. Une tendance constatée sur l’ensemble du continent, malgré des hausses qui peuvent varier sensiblement en fonction des régions. Les raisons de cet intérêt grandissant sont multiples selon Ionity. Les personnes qui possédaient déjà un véhicule électrique ont vraisemblablement augmenté leur fréquence d’usage. Mais de nombreux pays ont également mis en place un système de primes parfois très intéressantes à l’achat d’une voiture électrique, ce qui a multiplié leur présence sur nos routes. Enfin, depuis les débuts de la pandémie, les transports publics ne sont plus considérés comme des moyens de transports "sûrs", et certains utilisateurs ont donc préféré se tourner vers la voiture personnelle. Il semblerait que la pandémie ait poussé les gens à s’interroger sur la manière dont nous nous déplaçons sur les courtes et longues distances. Mais il ne s’agit pas seulement d’une tendance observée du point de vue du consommateur. En effet, dans de nombreux pays européens, les gouvernements ont lancé une série de mesures pour faire face aux conséquences négatives de la pandémie, en proposant par exemple une augmentation temporaire des primes pour les véhicules électriques et hybrides", détaille Michael Hajesch, CEO de Ionity.
dhnet.be
https://www.dhnet.be/conso/auto-moto/la-covid-19-a-booste-l-usage-des-voitures-electriques-selon-ionity-5f982f939978e20e7059c607
['économie/finance']
La Commission européenne prête à adopter de nouvelles mesures de soutien, dit Dombrovskis
ROME Reuters - La deuxième vague de l'épidémie de coronavirus et les mesures restrictives prises à travers l'Europe auront "certainement un effet" sur les prévisions économiques de la Commission européenne, admet mercredi Valdis Dombrovsk...
LA COMMISSION EUROPÉENNE PRÊTE À ADOPTER DE NOUVELLES MESURES DE SOUTIEN, DIT DOMBROVSKIS ROME Reuters - La deuxième vague de l'épidémie de coronavirus et les mesures restrictives prises à travers l'Europe auront "certainement un effet" sur les prévisions économiques de la Commission européenne, admet mercredi Valdis Dombrovskis, vice-président de l'exécutif européen, dans la presse italienne. Il ajoute que la Commission se tient "prête à réagir" si nécessaire par de nouvelles mesures de soutien et espère que les premiers déblocages du Fonds de relance dont se sont dotés les Européens seront versés d'ici la fin du printemps 2021. Les prévisions d'automne de la Commission sont attendues pour début novembre. Début juillet, elle tablait sur un rebond de 6,1 du PIB de la zone euro l'année prochaine après un plongeon de 8,7 pour cette année. "Nous allons bien entendu continuer de suivre de près la situation et nous nous tenons prêts à réagir par de nouvelles propositions si nécessaires", dit Valdis Dombrovskis au quotidien italien La Stampa. A l'image de l'Irlande, qui s'apprête à entrer dans un quasi-reconfinement ce mercredi à minuit, des mesures de plus en plus strictes se sont multipliées ces derniers temps en Europe. En France, près d'un tiers des habitants sont soumis à un couvre-feu entre 21h00 et 06h00. En Italie, en Espagne, au Pays de Galles, l'heure est également au resserrement des dispositifs visant à endiguer la propagation du coronavirus. Giulia Segreti; version française Henri-Pierre André, édité par Blandine Hénault
boursorama.com
https://www.boursorama.com/actualite-economique/actualites/la-commission-europeenne-prete-a-adopter-de-nouvelles-mesures-de-soutien-dit-dombrovskis-bbf54f14128aee01112a3e35b8f178a9
['économie/finance']
Vaccin contre le coronavirus : "Les effets secondaires sont très limités et disparaissent rapidement"
Les vaccins contre le coronavirus suivent la même procédure stricte que les autres vaccins, ne provoquent pas d'infertilité et aucune puce n'est implantée dans notre corps lors de son administration.
Plusieurs experts en vaccination ont répondu dimanche aux téléspectateurs de la chaîne privée flamande VTM lors d'une émission spéciale sur le sujet. "Les personnes qui ne se feront pas vacciner constateront qu'elles courront un plus grand risque de tomber gravement malades ou de mourir du virus", a déclaré Dirk Ramaekers, qui dirige la task force sur la stratégie de vaccination. Cette émission spéciale a mis en avant différentes questions formulées dans la population à propos des vaccins qui seront prochainement administrés en Belgique, en premier lieu pour les résidents et le personnel des maisons de repos. "Il y a des effets secondaires possibles", a admis le vaccinologue Pierre Van Damme. "Raideur musculaire, douleur à l'endroit de l'injection, un peu de fièvre dans 10 des cas, ... mais c'est le cas avec tous les vaccins", a-t-il nuancé. "Les effets secondaires sont très limités et disparaissent rapidement, mais nous surveillons cela de près." Dans les groupes d'étude se trouvaient des personnes atteintes de diabète et d'insuffisance rénale ou hépatique. Peu d'effets secondaires ont été constatés et le vaccin fonctionnait bien. La prudence reste toutefois de mise chez les femmes enceintes et les personnes ayant des réactions allergiques sévères aux vaccins ou à certains médicaments, a ajouté M. Van Damme. "Les personnes auxquelles nous n'administrons pas le vaccin seront protégées par l'immunité collective si nous atteignons un taux de vaccination de 70 ", a-t-il souligné. Le vaccinologue a en outre déclaré qu'en principe, un vaccin fonctionne bien 10 à 14 jours après l'administration. La question de savoir si le vaccin empêche la transmission du virus est par contre toujours à l'étude. C'est l'une des raisons pour lesquelles il a été décidé de vacciner d'abord les groupes à risque et non les personnes qui ont de nombreux contacts, comme les jeunes. Selon les connaissances actuelles, un vaccin offre probablement une protection pendant au moins un an, mais cet aspect devra également être observé plus précisément. Les personnes qui auront été vaccinées devront dès lors continuer à suivre les mêmes mesures que les autres pendant un certain temps, jusqu'à ce qu'un groupe suffisamment important soit vacciné. En principe, les personnes seront contactées lorsqu'elles feront partie d'un groupe concerné par la vaccination. Certains téléspectateurs se sont également interrogés sur les éventuels écarts de qualité entre les différents vaccins et sur le nombre de doses commandées par l'Europe. "Ces discussions étaient séparées", a expliqué Xavier De Cuyper, administrateur-général de l'AFMPS Agence fédérale des médicaments et des produits de santé . "Les quantités commandées correspondent à ce que les entreprises peuvent livrer." Selon M. De Cuyper, les négociations se sont déroulées comme des "négociations commerciales classiques", mais l'Europe a fixé des conditions de sécurité pour les producteurs. "En tant que citoyen, vous ne pourrez pas choisir le vaccin que vous recevrez - si vous acceptez d'être vacciné - mais vous saurez quel vaccin vous sera administré".
lalibre.be
https://www.lalibre.be/planete/sante/des-effets-secondaires-possibles-avec-le-vaccins-contre-le-coronavirus-c-est-le-cas-avec-tous-les-vaccins-5fdf6ba87b50a652f7e70abe
['santé', 'environnement']
Fermeture des petits commerces : "Il y a une incohérence", note Philippe Laurent
Tous les commerces jugés non-essentiels ont été contraints de fermer leurs portes à la suite de l'entrée en vigueur du reconfinement, vendredi 30 octobre. Secrétaire général de l'Association des maires de France AMF , Philippe Laurent souligne "l'incohérence" des mesures gouvernementales.
Soucieuse de venir en aide à des petits commerçants plombés par le nouveau confinement, l'Association des maires de France AMF a demandé le réexamen de la notion de "commerce non-essentiel". Certains édiles sont d'ailleurs allés plus loin en prenant des arrêtés autorisant l'ouverture des magasins. "Par ces arrêtés, ils envoient un message clair et ferme au gouvernement, pour l'inciter à revoir ses plans," explique Philippe Laurent, secrétaire général de l'AMF. Inégalité par rapport aux grandes surfaces "Il y a une incohérence dans l'action gouvernementale, poursuit le maire UDI de Sceaux Hauts-de-Seine . Des élus engagent des dépenses importantes pour revitaliser les centres-villes, ce n'est donc pas logique de demander aux petits commerçants de fermer. Et ce d'autant plus que les grandes surfaces restent ouvertes, ce qui crée une inégalité." L'optimisme est pourtant de mise chez Philippe Laurent, qui révèle que "les discussions avancent au sein du gouvernement." Le JT Les autres sujets du JT
francetvinfo.fr
https://meteo.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/confinement/fermeture-des-petits-commerces-il-y-a-une-incoherence-note-philippe-laurent_4164303.html
['santé']
Cherche désespérément vaccin antigrippe? Voici quand les prochaines livraisons se feront en pharmacies
Alors que les ministres de la Santé ont insisté dès l'été dernier sur l'importance de la vaccination contre la grippe saisonnière dans le contexte du Covid, nombreux sont celles et ceux, à risque ou non, qui, ces derniers jours se sont rendus dans leur pharmacie de quartier à la...
Alors, qu'en est-il précisément à l'heure actuelle ? Peut-on, oui ou non parler de pénurie? Et quand le solde des vaccins va-t-il arriver en pharmacies? Nous avons contacté l'Agence fédérale des médicaments et produits de santé pour le savoir. La réponse est claire. "Non, on ne peut pas parler de pénurie", nous a assuré Ann Eeckhout, porte-parole de l'AFMPS, qui vient de faire le point sur la situation. Qu'en est-il de la disponibilité des vaccins contre la grippe pour la saison 2020-2021 en Belgique? Cette année, la Belgique disposera de 2 964 000 doses de vaccins contre la grippe saisonnière, soit une quantité supérieure aux années antérieures. A ce jour, "près de deux millions de vaccins contre la grippe ont déjà été produits et mis en circulation par les titulaires d'autorisation pour la saison grippale 2020-2021, vient de faire savoir l'AFMPS. Cela signifie que les vaccins produits ont soit été livrés à des grossistes-répartiteurs, soit déjà été distribués directement aux pharmacies. Une partie importante des livraisons aux pharmacies aura lieu à la fin du mois d'octobre et au début du mois de novembre. Les médecins qui prévoient des plages de vaccination doivent en tenir compte". Quels sont les vaccins disponibles cette année? Trois vaccins quadrivalents sont disponibles en Belgique : Alpharix-Tetra GSK , Vaxigrip Tetra Sanofi Pasteur et Influvac Tetra Mylan Medical . Quant à l'état de la distribution au stade actuel: Sanofi a déjà distribué 80 du nombre de vaccins prévus. Les 20 restants seront distribués vers le 5 novembre. Mylan a déjà distribué 74 du nombre de vaccins prévus, 22 seront distribués fin octobre et les derniers 4 seront distribués à la mi-novembre. GSK n'a encore distribué que 24 du nombre de vaccins prévus, 50 seront distribués fin octobre, 10 seront distribués fin novembre et 16 à la mi-décembre lots importés . Que dire de l'indisponibilité des vaccins à l'heure actuelle en pharmacies? Comme on peut le voir, par rapport aux autres années, une partie des vaccins sera livrée plus tard, la distribution se faisant en pusieurs phases cette saison. "Une indisponibilité temporaire dans les pharmacies est donc possible, admet l'AFMPS. Mais tous les acteurs concernés font leur possible pour que les vaccins parviennent aux groupes à risque le plus rapidement possible". A ce jour, environ un tiers des vaccins prévus doivent donc encore être livrés. Constate-t-on une plus forte demande cette année? "Il est trop tôt pour répondre avec précision à cette question, nous dit Ann Eeckhout. Mais les mesures ont été prises pour que les personnes à risques identifiées par le Conseil Supérieur de la Santé aient le vaccin. Cela dit, il semble qu'il y ait en effet jusqu'ici une demande accrue en ce qui concerne les groupes prioritaires". "Cette année, le nombre de vaccins fournis a augmenté de 10 par rapport à l'année dernière, précise l'AFMPS. Par conséquent, même avec une augmentation raisonnable de la couverture vaccinale parmi les groupes à risque, rien n'indique actuellement qu'il n'y aura pas suffisamment de vaccins contre la grippe disponibles pour les groupes à risque à condition que tous les acteurs suivent les recommandations sur l’approche séquentielle". En quoi consiste précisément l'approche séquentielle? Habituellement, il est recommandé de vacciner contre la grippe entre mi-octobre et mi-décembre, le vaccin offrant une protection dans un délai de 10 à 15 jours après l’injection. Pour la grippe saisonnière 2020-2021, les ministres de la Santé publique fédéral et des entités fédérées ont cette année privilégié une approche séquentielle de la vaccination. Cela signifie que, du 15 septembre au 15 novembre 2020, les vaccins seront délivrés uniquement aux groupes cibles définis par le Conseil Supérieur de la Santé. Les groupes à risque auront donc la priorité pour aller chercher le vaccin en pharmacie jusqu'au 15 novembre. Ensuite, en fonction de la disponibilité des vaccins après la vaccination prioritaire des groupes cibles, la vaccination pourra être élargie au reste de la population. Autre nouveauté cette année: les personnes âgées de 50 ans ou plus n'ont pas besoin d'une prescription médicale préalable pour aller chercher le vaccin en pharmacie. Le pharmacien peut en effet leur prescrire le vaccin lui-même. Que dire de la pénurie concernant le vaccin contre les pneumocoques? Suite à la pandémie de Covid-19, on observe une augmentation mondiale de la demande de vaccin Pneumovax 23 , qui est utilisé pour la prévention des infections à pneumocoques. Les stocks de ce vaccin sont actuellement très limités en Belgique, signale l’AFMPS qui émet par conséquent des recommandations.
lalibre.be
https://www.lalibre.be/planete/sante/peut-on-parler-de-penurie-pour-les-vaccins-anti-grippe-quand-seront-ils-disponibles-en-pharmacie-5f86f27bd8ad5826a271a192
['santé', 'environnement']
Covid-19 : l'Italie, la bonne élève de l'Europe
Même cet été, les mesures sanitaires strictes ont été conservées en Italie. Une politique acceptée par une population encore traumatisée par l'hécatombe du printemps.
Covid-19 : l'Italie, la bonne élève de l'Europe 13h00 , le 27 septembre 2020 Premier pays occidental meurtri par la pandémie, l'Italie est devenue exemplaire en matière de lutte contre le Covid. La courbe des contagions, hospitalisations et décès y est maintenant bien moins inquiétante qu'ailleurs. Le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies vient même de classer le voisin transalpin dans le groupe des Etats à risque faible. Comment le pays est-il passé des cohortes de cercueils quittant Bergame en mars à cette brassée de lauriers? D'abord les Italiens n'ont jamais baissé la garde. Les mesures barrière port du masque, hygiène des mains, distances de sécurité dans les bars et restaurants, interdiction des rassemblements sportifs ou professionnels sont restées partout de rigueur. " Les Italiens sont très respectueux des mesures de distanciation sociale " Avant de pouvoir passer commande, les clients des restaurants inscrivent leurs noms et coordonnées sur un formulaire qui servira à les retrouver s'ils sont à risque. Et la population joue le jeu. "Les Italiens sont très respectueux des mesures de distanciation sociale et, même dans les activités commerciales les plus élémentaires, toutes les mesures de précaution sont strictement observées", affirme Andrea Crisanti, professeur de microbiologie à l'université de Padoue. Les réunions se tiennent fenêtres ouvertes. Les mariages sont reportés. Hors des familles, au quotidien, plus personne ne s'embrasse, ne se serre la main, ne se touche autrement qu'avec le coude ou le pied. En Italie, la privation de libertés engendrée par la pandémie ne fait pas débat. Des tests rapides et gratuits aux aéroports La santé y est aussi une compétence régionale et durant l'été déconfiné la plus grande prudence a encore prévalu du nord au sud, à l'exception de la Sardaigne où les discothèques ont ouvert malgré l'interdiction. "Plus nous ferons les imbéciles et plus longtemps durera ce calvaire", a prévenu le gouverneur de Campanie Naples Vincenzo De Luca, connu pour son langage fleuri. Au printemps, il avait promis d'envoyer "les carabiniers avec des lance-flammes" aux étudiants festoyant. Son autoritarisme lui a valu d'être reconduit lundi avec 70 des suffrages. Plus modéré sur la forme mais tout aussi interventionniste, le gouverneur de Vénétie, Luca Zaia, a été le premier à instaurer un maillage serré de dépistage et de traçage des cas positifs. Il a aussi prévu une amende de 1.000 euros à toute personne violant la quarantaine. Il a ainsi réussi à protéger sa région et vient d'être réélu avec 76 des voix. Pour éviter la seconde vague, l'Etat s'est enfin occupé de ses frontières en mettant en place des tests rapides et gratuits aux aéroports pour les voyageurs en provenance de pays jugés à risque comme la France et l'Espagne . Côté éducation, la rentrée scolaire s'est effectuée avec masque obligatoire dès 6 ans et une distanciation non négociable dans et hors les classes, quitte à limiter les cours à deux jours par semaine pour permettre une rotation des élèves par petits groupes. Le tout complété par un suivi des cas recensés par les administrations sanitaires locales. Pour l'instant ça marche. Mais le gouvernement s'est dit prêt à d'autres mesures de riposte rapide si la situation l'impose.
lejdd.fr
https://www.lejdd.fr/International/Europe/covid-19-litalie-la-bonne-eleve-de-leurope-3994492
['international']
Celles: des mesures concrètes d'aide et de soutien post-Covid
Via une commission post-Covid, de nombreuses propositions ont vu le jour afin d'aider les différents et nombreux secteurs impactés par la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19.
Celles: des mesures concrètes d'aide et de soutien post-Covid Tournai-Ath-Mouscron M. Del. Via une commission post-Covid, de nombreuses propositions ont vu le jour afin d'aider les différents et nombreux secteurs impactés par la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19. DELFOSSE Personne n'a été épargné par la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19. En Wallonie picarde, différentes mesures spécifiques à chaque commune ont été prises. Du côté de Celles, une commission post-Covid a été organisée afin d'établir un inventaire des besoins des indépendants, des commerces, de l'Horeca, des écoles et des associations de l'entité. L'objectif étant d'établir une analyse à court et à long terme. Ces différents secteurs ont en effet été impactés, chacun à leur manière, suite au premier confinement. Citons par exemple l'événementiel qui ne connaît plus rien depuis le début de la crise, le milieu scolaire communal qui n'a pas pu organiser de festivités depuis mars ou le milieu scolaire libre quant à lui ayant notamment connu des difficultés de financement pour les mesures d'hygiène supplémentaire, sans oublier le milieu sportif et culturel qui a dû annuler ses activités et festivités. Lors de la première réunion de la commission post-Covid, il a directement été décidé que l'aide ne serait pas financière mais davantage tournée vers la communication et l'aide logistique. "Certaines communes, autres que Celles, ont décidé d'octroyer un bon d'achat de 15 à 20 à chaque citoyen, explique-t-on du côté de la commission. Nous estimons que ce genre d'aide n'arrive pas forcément aux indépendants, aux commerces, aux associations, aux écoles, ect. qui en ont besoin. Ce budget pourrait être utilisé pour des solutions à plus long terme." Au niveau de la communication donc, il a été estimé indispensable l'engagement par la commune d'un chargé de communication en 2021. Ce dernier aura également à sa charge la communication de crise. Une journée par semaine sera donc prise à charge de l'aide Covid pour un montant total de 9 475 . Autre proposition avec le kit sanitaire. Il est ainsi proposé à la commune l'achat de désinfectant, de masques et de gel hydroalcoolique en grande quantité qui sera mis à disposition des indépendants, commerçants, associations et écoles selon leurs besoins. Le tout pour un montant estimé à 8 315 . Le tourisme n'est pas non plus oublié. Ainsi, pour faire venir davantage de personnes à Celles, la commission propose de développer activement le tourisme sur le territoire. On parle ainsi notamment de la création d'une plateforme internet, de l'adhésion de la commune aux Parc Naturel des Plaines de l'Escaut, d'une collaboration avec les communes d'Espierres, d'Avelgem, etc., d'un placement de bornes vélos électriques, de la réhabilitation des chemins et sentiers ou encore de faire appel à Ideta pour l'utilisation de ses services gratuits au niveau du tourisme. Des actions au budget de 80 950 . Pour aider les commerçants et indépendants de la commune, la commission post-Covid propose également l'organisation d'une foire commerciale une à deux fois par an. "À ce sujet, la commune a déjà pu rassembler une liste de plus de 150 adresses qui vont apparaître dans l'Infor Celles spécial." Le budget est là estimé à près de 19 000 . Toujours pour les commerçants et indépendants, il est proposé de créer, pour le premier trimestre de 2021, une association soutenue avec de l'aide financière de la commune. La nouvelle personne responsable de la communication pourra également être mise à leur disposition certaines heures. Les subsides sport, culture et jeunesse pourraient quant à eux être renforcés suite au manque de recettes perçues. Du côté des écoles, des actions seront au programme comme l'organisation d'une collecte d'ordinateurs portables pour certains élèves des écoles ou encore une intervention financière pour les écoles libres. En fonction des priorités ou des sélections des différentes actions, le coût total est estimé entre 147 000 et 162 500 . "Ces aides seront mises en place de manière structurée sur du court, moyen et long terme. Nous aidons particulièrement les commerçants, indépendants et associations qui ont été touchés par la crise sanitaire. Cette vision d'avenir est destinée à développer notre commune vers un tourisme de proximité privilégiant nos gites et commerces."
dhnet.be
https://www.dhnet.be/regions/tournai-ath-mouscron/celles-des-mesures-concretes-d-aide-et-de-soutien-post-covid-5fa51e027b50a6525bf56c02
[]
Masques et canicule: les difficiles conditions de travail dans les restaurants
Le secteur de la restauration souffre particulièrement de la canicule dans des circonstances de restrictions liées au coronavirus. Difficile de rafaîchir les cuisines où il fait déjà très chaud en temps normal.
Masques et canicule: les difficiles conditions de travail dans les restaurants Le secteur de la restauration souffre particulièrement de la canicule dans des circonstances de restrictions liées au coronavirus. Difficile de rafaîchir les cuisines où il fait déjà très chaud en temps normal.
bfmtv.com
https://www.bfmtv.com/societe/masques-et-canicule-les-difficiles-conditions-de-travail-dans-les-restaurants_VN-202008100140.html
['société']
Les autotests, un pari perdu d’avance ?
En Suisse, les autotests de dépistage du Covid-19 sont disponibles depuis une semaine déjà. Même s’ils permettent de casser quelques chaînes de transmission, leur apport en ce qui concerne l’épidémie ne convainc guère, en particulier en l’absence de tout système de remontée d’information, constate
En Suisse, les autotests de dépistage du Covid-19 sont disponibles depuis une semaine déjà. Même s’ils permettent de casser quelques chaînes de transmission, leur apport en ce qui concerne l’épidémie ne convainc guère, en particulier en l’absence de tout système de remontée d’information, constate ce journaliste helvète. RÉSERVÉ AUX ABONNÉS À gagner, des exemplaires du livre de recettes du chef Ottolenghi. Je participe > RÉSERVÉ AUX ABONNÉS À gagner, des codes cadeaux pour visionner gratuitement le nouveau film de Bryan Fogel. Je participe > ESCAPE TO FRIBOURG RÉGION Jouez à notre escape game en ligne et tentez de remporter un voyage en Suisse. Je participe > À peine arrivés, les autotests ont déjà du plomb dans l’aile, après que des scientifiques ont sévèrement critiqué leur utilité voire alerté quant à leurs dangers potentiels. Introduits depuis le 7 avril dans les pharmacies . Vous les avez peut-être déjà essayés. Bien que leur utilisation soit effectivement plus aisée que pour les autres tests réalisés par des professionnels, elle reste loin de la banalité d’un brossage de dents. Il faut scrupuleusement suivre plusieurs étapes : se désinfecter les mains, manipuler soigneusement l’écouvillon pour ramoner ses narines, plonger ensuite celui-ci dans un tube rempli d’un tampon d’extraction avant de mélanger le tout et d’en verser quelques gouttes sur une bandelette révélatrice, semblable à un test de grossesse. En cas de faux pas, le test indique un code d’erreur, il est alors invalide. À noter que le personnel en pharmacie ne nous a donné que des informations rudimentaires, avant de nous renvoyer vers un mode d’emploi en ligne hébergé sur le site de Roche, le laboratoire à l’origine des autotests actuellement disponibles. Moins fiables que les tests PCR et antigéniques Ces tests ne sont pas aussi fiables que les tests PCR ou les tests antigéniques rapides, notamment parce que seule la partie antérieure du nez, qui contient moins de virus, est investiguée. Conséquence d’une moindre sensibilité et Fabien Goubet
courrierinternational.com
https://www.courrierinternational.com/article/depistage-du-covid-19-les-autotests-un-pari-perdu-davance
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Covid-19 : vers un assouplissement des contraintes dans les Ehpad
Après quasiment un an d’isolement pour beaucoup de résidents des Ehpad, un allégement des restrictions est envisagé grâce à la vaccination. Illustration dans le Nord.
C’est un anniversaire un peu particulier. Dans un Ehpad de Croix Nord , on trinque au travers d’un plexiglas dans une pièce prévue pour les rencontres. Règles sanitaires obligent : interdiction pour le moment d’accueillir sa famille dans sa chambre. Plus de 95 des 70 résidents sont vaccinés. La direction prévoit un assouplissement des règles. Plus de liberté en mars A partir de mars, les familles pourront venir dans les appartements sans rendez-vous et sans espace rencontres et la deuxième étape sera la sortie complète des résidents qui pourront aller dans la rue, dans les magasins et dans leur famille , explique Magali Pezin, la directrice. Les activités réalisées par les prestataires extérieures à l'Ehpad pourront elles aussi reprendre. Une bouffée d’air frais et des sourires après un an d’épreuve. Le JT Les autres sujets du JT
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/covid-19-vers-un-assouplissement-des-contraintes-dans-les-ehpad_4306703.html
['santé']
Tourner dans Bruxelles malgré le Covid et les interruptions: le défi de la série "Pandore"
La série Pandore, coproduite par la RTBF, a mis le point final à son tournage ce week-end après deux interruptions.
La série Pandore, coproduite par la RTBF, a mis le point final à son tournage ce week-end après deux interruptions. Sept mois que l’aventure a débuté. Contre vagues et protocoles et malgré les interruptions, l’équipe a tenu bon. Ce week-end, le tournage de la sérieétalé, au final, sur trois saisons, touchera enfin au but. Après l’automne et son reconfinement, l’hiver et ses différents protocoles, le printemps apporte la délivrance : deux ultimes journées de tournage décalées pour cause d’acteur resté bloqué en Asie et de lieux indisponibles aussi.
lalibre.be
https://www.lalibre.be/culture/medias-tele/tourner-dans-bruxelles-malgre-le-covid-et-les-interruptions-60675fb79978e2410ffd9534
['culture/loisir']
Faut-il croire à la stratégie "zéro Covid"?
Des scientifiques européens plaident pour une maîtrise plus précoce et drastique des contaminations afin de maintenir l’épidémie à un seuil très bas et d’éviter ainsi d’avoir recours à des confinements généralisés.
Réservé aux abonnés DÉCRYPTAGE - Des scientifiques européens plaident pour une maîtrise plus précoce et drastique des contaminations afin de maintenir l’épidémie à un seuil très bas et d’éviter ainsi d’avoir recours à des confinements généralisés. De couvre-feu en confinement, notre quotidien et notre économie sont chamboulés depuis bientôt un an. Pour y mettre fin, de plus en plus de scientifiques estiment qu’il faudrait viser une stratégie «zéro Covid» plutôt que de «vivre avec le virus» comme le gouvernement français ne cesse de le clamer depuis la fin du confinement. L’idée consiste à agir très vite au moindre signe de redémarrage de l’épidémie pour éviter que celle-ci ne se développe. À lire aussi :Les vaccins «ne signifient pas zéro Covid», prévient l’OMS «Plusieurs pays y sont parvenus et ce sans nécessairement passer par des confinements stricts», analyse Antoine Flahault, professeur de santé publique à l’université de Genève et directeur de l’Institut de santé globale. La Nouvelle-Zélande a par exemple su réagir très fortement et rapidement en confinant sa capitale pendant trois semaines en août dès la survenue des premiers cas! Résultat, le pays vit aujourd’hui libéré du virus. Cet exemple serait probablement dur à reproduire car le pays profite de son insularité, d’une densité très faible de
lefigaro.fr
https://www.lefigaro.fr/sciences/faut-il-croire-a-la-strategie-zero-covid-20210210#figcomments-preview
['science/technologie']
Covid-19 : de nouvelles mesures en soutien au secteur du spectacle
Le 11 mai, à l’issue du conseil national des professions du spectacle, le gouvernement a annoncé une série de mesures en faveur du monde du spectacle, dont la prolongation de « l’année blanche ». Les occupants des théâtres reconnaissent des avancées mais poursuivent leur mouvement.
Après plus d’un an de crise sanitaire et à la veille d’une reprise progressive, le conseil national des professions du spectacle Cnps qui se tenait le mardi 11 mai était un rendez-vous particulièrement attendu. Alors qu’une centaine de théâtres restent occupés à travers la France depuis plus de deux mois, Roselyne Bachelot et Élisabeth Borne, ministres de la culture et du travail, ont annoncé à l’issue de la réunion une batterie de mesures en faveur des professionnels du spectacle. Prolongation de l’année blanche En premier lieu, « l’année blanche », qui devait prendre fin au 31 août, sera prolongée de quatre mois jusqu’au 31 décembre. « Cette mesure constituera une respiration pour certains, reconnaît Antoine Galvani, de la CGT-Spectacle, occupant du Théâtre national populaire TNP de Villeurbanne. Mais on ne fait que décaler le couperet. Le véritable besoin c’était prolonger d’une année entière à partir de la reprise effective du travail, de façon que chacun puisse faire ses heures. » Pour les personnes qui n’auraient pas suffisamment travaillé au 31 décembre 2021, le gouvernement a prévu à compter du 1er janvier 2022 trois « filets de sécurité » : extension de la période d’affiliation, clause de rattrapage, aménagement des modalités de l’allocation de professionnalisation et de solidarité. Ces dispositifs assureront aux intermittents concernés une allocation jusqu’à la fin de l’année, mais à un niveau moindre par rapport à leur allocation précédente. « 35 des intermittents devraient voir leur allocation chuter », estime Antoine Galvani. REPORTAGE. Dans les théâtres occupés, voir plus loin que la réouverture Autre mesure revendiquée depuis longtemps, le maintien des droits pour les congés maladies et maternités des intermittents n’ayant pas pu travailler au cours de l’année écoulée, fera bientôt l’objet d’un décret à effet rétroactif. Mesures exceptionnelles pour les jeunes Le gouvernement s’est de plus engagé sur un accompagnement renforcé des artistes et techniciens en début de carrière. Ainsi, pendant une période de six mois à compter du 1er septembre, les jeunes de moins de trente ans pourront entrer dans le régime de l’intermittence après avoir cumulé 338 heures de travail contre 507 heures normalement requises . RÉCIT. Le Théâtre des Champs-Élysées se prépare à sa réouverture Un pan du plan « 1 jeune, 1 solution », coordonné par Élisabeth Borne, sera de plus spécifiquement dédié aux métiers de la culture. Un dispositif d’aide à l’emploi sera également mis en place pour l’ensemble de la profession, au-delà des jeunes. En complément de l’enveloppe de 20 millions d’euros promise en mars 2021, 30 millions serviront à soutenir les structures les plus fragiles, en particulier dans le secteur du spectacle occasionnel, avec une aide au paiement des cotisations à travers le Guichet unique du spectacle occasionnel. Les aides aux petites salles et aux entreprises pour rémunérer les temps de répétition des artistes seront aussi renforcées dans le cadre du Fonds national pour l’emploi pérenne dans le spectacle Fonpeps . « Ce plan est un premier signe que notre mobilisation a réussi à faire bouger les lignes, commente Antoine Galvani. Mais les chiffres annoncés ne sont pas à la hauteur des besoins et nous allons continuer à lutter. » Au TNP, comme dans de nombreux établissements, les assemblées générales quotidiennes doivent confirmer la poursuite des occupations.
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Covid-19 : au Vatican, les employés qui refusent le vaccin risquent le licenciement
Une note signée le 8 février par le président du gouvernorat du Vatican rend obligatoire le vaccin contre le Covid 19, à moins de disposer d’une « raison de santé avérée ».
Le Vatican fait un pas de plus dans son adhésion au vaccin contre le Covid-19. Le plus petit État du monde impose désormais à ses employés et à ses résidents d’être vaccinés sous peine de sanction. Et ces sanctions peuvent aller jusqu’au licenciement, selon un décret daté du 8 février et signé par le président du Gouvernorat de l’État de la Cité du Vatican, le cardinal Giuseppe Bertello. « Le refus de la vaccination peut également présenter un risque pour autrui », peut-on lire dans le décret de dix articles, qui porte sur les dispositions sanitaires dans l’État de la Cité du Vatican pour lutter contre la pandémie. Le texte ajoute que « ce refus pourrait accroître sérieusement les risques pour la santé publique ». Vaccination obligatoire Les auteurs du texte prévoient notamment que les autorités sanitaires du Vatican peuvent « juger nécessaire d’engager une prophylaxie impliquant l’administration d’un vaccin pour protéger la santé des citoyens, des résidents, des travailleurs et de la communauté de travail lors de l’exécution d’activités professionnelles impliquant des tâches de service public, des relations avec des tiers ou des risques pour la sécurité de la communauté de travail ». À LIRE. Le pape incite à « se faire vacciner » et fustige un « négationnisme suicidaire » Le décret revient, dans les faits, à rendre obligatoire la vaccination pour les résidents et les employés du Vatican. Seule raison qui pourrait leur permettre de se soustraire à cette obligation : une « raison de santé avérée », précise le décret. Interruption de la relation de travail Les sanctions prévues pour ceux qui refuseraient le vaccin sont particulièrement lourdes, pouvant aller jusqu’au licenciement. Une disposition permise par un texte en vigueur au Vatican depuis 2008, prise à l’époque dans le cadre de l’épidémie H1N1, et remise à jour en 2011. LES FAITS. Les épiscopats catholiques encouragent prudemment à la vaccination Ce texte, signé à l’époque par le cardinal Tarcisio Bertone prévoit en effet que « le refus de se soumettre aux examens préventifs ou périodiques ainsi qu’aux examens de santé d’office, de même que le renoncement à la poursuite des examens préventifs, périodiques ou déjà commencés, ont des conséquences pour les salariés à des degrés divers qui peuvent aller jusqu’à l’interruption de la relation de travail ». « Pour les candidats à l’emploi, cela équivaut à une renonciation à l’établissement de la relation de travail », peut-on encore lire dans ce texte de 2011. Le texte a commencé à parvenir autour du 10 février aux chefs de dicastère et de service du Vatican. Si ce décret tout juste publié surprend, c’est que la vaccination a d’abord été présentée comme une proposition donc facultative — aux employés du Vatican. Dans les faits, seuls les responsables côtoyant directement le pape avaient eu l’obligation de se faire vacciner. Pour le reste, les chefs de dicastère avaient répertorié, dans la deuxième quinzaine de décembre, les personnes souhaitant se voir administrer le vaccin contre le Covid. « Certains ont laissé traîner » « Puis début janvier, nous avons tous reçu un appel téléphonique pour fixer un rendez-vous, y compris ceux qui ne s’étaient pas inscrits », raconte un employé du Vatican. « Certains ont laissé traîner, n’ont pas donné suite, mais on sentait bien que la doctrine était en train d’évoluer vers une obligation. Mais il est évident qu’il y a des réfractaires. Le discours anti-vaccin existe ici aussi », poursuit la même source. LES FAITS. Le pape François et Benoît XVI vaccinés contre le Covid-19 Le Vatican, qui a commencé à vacciner ses employés et ses résidents mi-janvier, a acheté 10 000 doses du vaccin produit par Pfizer, ainsi qu’un super congélateur pour pouvoir les conserver à 70 degrés. Les vaccins sont administrés dans un espace spécialement aménagés dans la salle Paul VI, qui sert habituellement à recevoir les grands groupes venant assister aux audiences papales, ou aux audiences publiques accordées par le pape durant l’hiver. Autour de Noël, le pape a particulièrement durci le ton autour des vaccins, estimant que ceux qui refusaient le vaccin faisaient preuve d’un « négationnisme suicidaire ». « Je ne sais pas pourquoi quelqu’un dit : Non, le vaccin est dangereux , mais si les médecins le présentent comme une chose qui peut être bien, qui ne présente pas de risques particuliers, pourquoi ne pas le faire ? », avait-il affirmé. Dans une note publiée mardi 29 décembre, le Saint-Siège considérait également que la vaccination relève de la « responsabilité morale » de chacun : « Il est nécessaire de rappeler comment cette question implique une relation entre la santé personnelle et la santé publique, en montrant leur étroite interdépendance. »
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Covid-19 : Le virus va être injecté à 90 volontaires à Londres
En janvier, à Londres, 90 volontaires vont se voir injecter le virus du Covid-19 afin d’étudier les effets de l’infection sur l’organisme.
En janvier, à Londres, 90 volontaires vont se voir injecter le virus du Covid-19 afin d’étudier les effets de l’infection sur l’organisme. Ce seront les premiers essais humains de ce type dans le monde et ils devraient permettre de comprendre comment l’organisme réagit à l’infection au Covid-19. « The Human Challenge Program » va être mené par le Imperial College of London, en partenariat avec hVIVO, une compagnie clinique, le Département pour le Business, l'Énergie et la Stratégie Industrielle BEIS et le Royal Free London NHS Foundation Trust, où les volontaires seront surveillés. Les scientifiques vont injecter par le nez une petite dose de virus à 90 volontaires, âgés de 18 à 30 ans et en bonne santé. L’objectif sera de calculer la plus petite dose qui permette de déclencher la réponse immunitaire, c’est-à-dire la production d’anticorps par l’organisme afin de combattre le virus. Cela va aussi permettre d’analyser de très près les effets de l’infection : les volontaires seront suivis en continu pendant toute la durée de l’expérience. Le gouvernement a investi 33.6 millions dans ces essais, qui devraient constituer une avancée majeure dans les recherches sur le virus, et révéler des données utiles pour le vaccin. Le début du programme est prévu pour janvier à Londres, une fois que le projet aura été approuvé éthiquement et que les régulateurs auront donné leur feu vert. Pour ne rien perdre de l’actu londonienne, abonnez-vous à notre newsletter en deux clics !
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Covid-19 : la liste des symptômes qui doivent vous alerter
Fièvre, toux, fatigue... Ces symptômes évocateurs du coronavirus ne sont pas les seuls à pouvoir être associés à la maladie. On fait le point sur les différentes...
Depuis le début de l’épidémie de Covid-19 en décembre 2019, les connaissances autour du coronavirus à l’origine de cette maladie s’accumulent. S’il n’existe pas encore de traitement contre ce virus encore inconnu il y a quelques mois, les symptômes qu’ils causent ont quant a eux été identifiés. Les principaux signes sont : la fièvre ; la toux ; la fatigue ; les difficultés respiratoires ; les maux de tête ; la perte du goût et de l’odorat ; les maux de gorge ; les courbatures ; parfois les diarrhées. Covid-19 : des troubles du goût et de l'odorat Parosmie et fantosmie : d'autres troubles du goût et de l'odorat associés à la Covid-19 Les symptômes cutanés de la Covid-19 La conjonctivite, un autre symptôme du coronavirus La pancréatite aiguë, une manifestation de la Covid-19 Symptômes du Covid-19 : une possible aggravation L'"orage cytokine" pourrait expliquer l'aggravation des symptômes Coronavirus : des symptômes neurologiques et cardiaques Covid-19 : qu'est-ce que l'"hypoxie silencieuse" ? Coronavirus : la majorité des patients seraient asymptomatiques Covid-19 : la perte du goût et de l'odorat Au début de l’épidémie de Covid-19, les troubles du goût et de l’odorat ne faisaient pas partie de la liste des symptômes fréquents. Mais en avril 2020, une étude réalisée par 33 médecins ORL et chercheurs dans 12 hôpitaux européens auprès de 417 personnes avait démontré que 86 des patients infectés par la Covid-19 présentaient des troubles de l’odorat et 88 des troubles du goût. Deux manifestations qui apparaissent "généralement chez des sujets jeunes", avait précisé le Directeur général de la santé Jérôme Salomon. Si 44 des personnes touchées par des troubles de l'odorat ont récupéré ce sens dans un délai de 15 jours, les autres "doivent garder un bon espoir de récupération qui pourrait se faire dans les 12 mois de l’apparition des symptômes la récupération nerveuse est processus lent . La récupération du goût est aléatoire, peut se faire avant, en même temps, ou après la récupération de l’odorat", pouvait-on lire dans l'étude. Mais à mesure que l’épidémie avance, la liste des symptômes de la Covid-19 s’allonge. Des manifestations plus rares peuvent également survenir dans le cadre de cette maladie. C’est notamment le cas des lésions cutanées. Parosmie et fantosmie : d'autres troubles du goût et de l'odorat associés à la Covid-19 Chez les personnes infectées par la Covid-19 souffrant de troubles du goût et de l’odorat, ces sens mettent parfois des mois à revenir à la normale. Certaines d'entre elles souffrent également d'autres affections olfactives : la parosmie et fantosmie. La parosmie déforme les odeurs : un parfum peut alors être perçue comme une odeur nauséabonde. La fantosmie, quant à elle, peut être décrite comme une hallucination olfactive. D’après une étude publiée en juin dernier dans la revue Chemical Senses, environ 7,5 des personnes interrogées dans le cadre de l'étude ont déclaré être atteintes de parosmie, et environ 8,3 de phantosmie. Covid-19 : des symptômes cutanés Urticaire, engelures, rougeurs Ces symptômes peuvent également être associés à la Covid-19. C’est ce que révélait le Syndicat national des dermatologues-vénéréologues SNDV en avril 2020. Ces manifestations de la maladie se présentent plus précisément sous la forme d’acrosyndromes prenant l’apparence d’engelures des extrémités, mais aussi sous la forme de rougeurs persistantes parfois douloureuses et de lésions d'urticaire passagères. Ces symptômes concerneraient "des adolescents et des adultes jeunes", certains pouvant être "asymptomatiques tandis que d’autres présentent des signes pulmonaires faibles", précise le Dr Luc Sulimovic, dermatologue et président du SNDV dans le Quotidien du médecin. Si ces manifestations cutanées peuvent être associées à la Covid-19, elles peuvent aussi ne pas avoir de lien avec la maladie. "Il faut être attentif à ces signes cutanés et rechercher dans le contexte, d'autres signes cliniques, mais il faut aussi rester prudent, car toute engelure n'est pas obligatoirement un signe de Covid, les engelures étant quand même une dermatose assez fréquente", précise la Société française de dermatologie dans un autre communiqué. Le SNDV alerte néanmoins "la population et le corps médical afin de dépister le plus vite possible ces patients potentiellement contagieux sans forcément de signes de difficultés respiratoires". Il invite donc les patients qui souffrent de ce type de symptôme à contacter un dermatologue via la téléconsultation. La conjonctivite, un autre symptôme du coronavirus Un autre signe, plus rare, vient également allonger la liste des symptômes du coronavirus : la conjonctivite, une inflammation de la conjonctive, la muqueuse qui recouvre l’intérieur des paupières. C’est en tout cas ce qu'indique l'American Academy of Ophtalmology dans un communiqué. Deux études confirment l'existence de ce symptôme. La première, publiée dans le Journal of Medical Virology, a été menée sur 30 patients atteints de la Covid-19 hospitalisés en Chine. L’un d’entre eux avait une conjonctivite et les médecins ont retrouvé des traces du virus dans ses sécrétions oculaires. La seconde, publiée dans le New England Journal of Medicine, a été menée sur 1.009 patients chinois touchés par le coronavirus : 9 d’entre eux souffraient d'une conjonctivite. Si ce signe reste rare, les ophtalmologistes recommandent tout de même aux professionnels de santé de se protéger les yeux lors de la prise en charge de patients potentiellement touchés par le coronavirus. La pancréatite aiguë, une manifestation de la Covid-19 En juin 2020, des chercheurs britanniques ont identifié une nouvelle manifestation du coronavirus : la pancréatite aiguë. Cette maladie se caractérise par une inflammation du pancréas causée le plus souvent par des calculs biliaires ou une consommation excessive d’alcool. Elle se manifeste notamment par de violentes douleurs abdominales. Dans leur étude publiée dans la revue Gastroenterology, ces scientifiques expliquent qu’ils ont identifié ce symptôme chez des patients hospitalisés au sein de l'unité pancréatique du Royal Liverpool University Hospital Angleterre . Tous étaient des jeunes hommes en surpoids ou souffrant d’obésité. Ils présentaient des symptômes tels qu’une inflammation du pancréas ainsi que des taux de sucre et de graisses dans le sang élevés. "Notre étude met en évidence pour la première fois des signes de pancréatite aiguë qui n'avaient pas été reconnus ... La connaissance de ces signes permettra aux cliniciens de poser un diagnostic plus précoce et permettra une orientation et une gestion plus rapides", a expliqué Christopher Halloran, professeur de chirurgie pancréatique et co-auteur de l’étude. Symptômes de la Covid-19 : une possible aggravation Si la liste de symptômes du coronavirus s’étoffe au fil du temps, les spécialistes alertent quant à une possible aggravation de ces signes. "Ce que l’on sait, même si c’est assez rare, c’est que des personnes qui ont des symptômes bénins peuvent au bout de quelques jours s’aggraver, avec une apparition de difficultés respiratoires", a déclaré le directeur général de la santé Jérôme Salomon. Une mise en garde qui s’adresse plus particulièrement aux "sujets les plus jeunes". Des symptômes que Jérôme Salomon a illustré à travers plusieurs exemples : "Dès lors que l'on a l'impression dans sa vie quotidienne que l'on est essoufflé en allant faire quelques pas dans l'appartement, en déplaçant des meubles, en rangeant ses affaires, en préparant le repas, ça c'est un signe qui doit alerter, faire non seulement appeler le médecin mais potentiellement appeler le 15 si vraiment on a du mal à respirer", a-t-il précisé. Il est donc essentiel de rester vigilant afin de ne pas perdre de temps en cas d'aggravation de la maladie, pour pouvoir être pris en charge le plus rapidement possible à l'hôpital. L'"orage cytokine" pourrait expliquer l'aggravation des symptômes Cette aggravation de la maladie serait due, chez certains de ces patients, à un phénomène encore mystérieux, appelé "orage de cytokine". Les cytokines sont des molécules impliquées dans le développement et la régulation des réponses immunitaires. L’"orage cytokine" est une production excessive de cytokines, à l’origine d’une violente réponse inflammatoire du système immunitaire. Résultat : les cytokines peuvent attaquer plusieurs organes, notamment les poumons et le foie, et peuvent également entraîner la mort, explique le New York Times. Un immunosuppresseur appelé tocilizumab et notamment utilisé contre la polyarthrite rhumatoïde pourrait améliorer l’état de santé des personnes touchées par cet "orage de cytokine". Son efficacité, ainsi que celle d’un autre immunosuppresseur appelé sarilumab, sont testées dans le cadre d'un essai clinique baptisé Corimmuno. Coronavirus : des symptômes neurologiques et cardiaques L’aggravation du Covid-19 ne s'arrêterait pas là. De nouvelles études suggèrent que le coronavirus pourrait aussi s’attaquer au cœur et au cerveau. Une étude réalisée par des chercheurs chinois et japonais et publiée dans la revue Journal of Medical Virology indique que plusieurs patients atteints de la Covid-19 présentaient, en plus de la détresse respiratoire, des signes neurologiques tels que des maux de tête, des nausées et des vomissements. "Des preuves de plus en plus nombreuses montrent que le coronavirus n’est pas toujours confiné aux voies respiratoires et qu'ils peut également envahir le système nerveux central induisant des maladies neurologiques", écrivent les chercheurs. Une autre étude, publiée dans la revue JAMA Cardiology indique que les lésions cardiaques sont courantes chez les patients atteints de Covid-19 et qu’elles sont associées à un risque de mortalité plus élevé. Sur les 416 patients suivis pour les besoins de cette étude, 19,7 ont été touchés par une lésion cardiaque au cours de leur hospitalisation. Au total, 51 des personnes souffrant de lésions cardiaques sont décédées, contre 4,5 de celles qui n'en avaient pas. Covid-19 : qu'est-ce que l'"hypoxie silencieuse" ? Mais dans certains cas, un phénomène mystérieux se produit : des patients atteints de la Covid-19 ayant une saturation en oxygène très faible se présentent à l’hôpital en se plaignant simplement d’une gêne respiratoire. Pourtant, cette saturation en oxygène basse est généralement marquée par une détresse respiratoire, rendant les patients incohérents voire comateux. Comment expliquer que ces patients ne soient pas conscients que leur état de santé se soit autant dégradé ? "Nous n’observerions pas ce phénomène dans le cadre d’une grippe ou d’une pneumonie communautaire. C'est beaucoup plus profond et mécanisme physiologique très anormal qui se déroule sous nos yeux Nous ne comprenons tout simplement pas", explique le Dr Mike Charlesworth, anesthésiste à l'hôpital Wythenshawe de Manchester, au Guardian. Bien qu’elle soit silencieuse, cette hypoxie peut créer des dégâts sur les poumons, mais aussi sur d’autres organes tels que le cœur, les reins et le cerveau. Une bonne raison de surveiller la saturation en oxygène des patients positifs au Covid-19 afin de détecter précocement une éventuelle détresse respiratoire. Coronavirus : la majorité des patients seraient asymptomatiques A contrario, le Covid-19 peut également être associé à une absence de symptômes. C’est d’ailleurs le cas de la majorité des patients touchés par la maladie. Une étude publiée dans le British Medical Journal BMJ a ainsi constaté que quatre infection sur cinq seraient asymptomatiques. Absence de symptômes ne veut cependant pas dire absence de contagiosité. C’est la raison pour laquelle tout le monde doit respecter les gestes barrières et les mesures de distanciation sociale, à savoir : se laver les mains à l'eau et au savon régulièrement ; tousser ou éternuer dans son coude ; se moucher dans un mouchoir à usage unique et le jeter immédiatement ; éviter de se toucher le visage, et plus particulièrement le nez et la bouche ; respecter au moins un mètre de distance avec les autres ; ne pas serrer la main ni faire la bise ; porter un masque dans les lieux publics clos ou quand la distance d'un mètre ne peut pas être respectée. Le dépistage est également un moyen efficace de lutter contre la propagation du virus. Plusieurs types de tests existent : les test PCR, qui consistent à rechercher le virus dans les sécrétions, en prélevant des cellules au fond du nez à l’aide d’un écouvillon. Ses résultats sont disponibles quelques heures plus tard et permettent de déterminer si une personne est infectée par le virus à l’instant T, mais pas de détecter le virus avant l’apparition des symptômes ni après leur disparition. Des risques de "faux négatifs" existent. qui consistent à rechercher le virus dans les sécrétions, en prélevant des cellules au fond du nez à l’aide d’un écouvillon. Ses résultats sont disponibles quelques heures plus tard et permettent de déterminer si une personne est infectée par le virus à l’instant T, mais pas de détecter le virus avant l’apparition des symptômes ni après leur disparition. Des risques de "faux négatifs" existent. les tests sérologiques sont réalisés grâce à un simple prélèvement sanguin et ont pour objectif de chercher les anticorps fabriqués par l’organisme en réponse au Sars-Cov-2. Leur présence signifie que l’organisme a été infecté par le coronavirus. Ce test sanguin identifie donc les personnes qui ont été touchées par la maladie même si elles ne présentent plus de charge virale au moment du dépistage et les personnes qui n'ont pas présenté de symptômes. Cependant, les anticorps ne sont détectables tout de suite et ne peuvent être décelés qu’environ une semaine après l’infection. sont réalisés grâce à un simple prélèvement sanguin et ont pour objectif de chercher les anticorps fabriqués par l’organisme en réponse au Sars-Cov-2. Leur présence signifie que l’organisme a été infecté par le coronavirus. Ce test sanguin identifie donc les personnes qui ont été touchées par la maladie même si elles ne présentent plus de charge virale au moment du dépistage et les personnes qui n'ont pas présenté de symptômes. Cependant, les anticorps ne sont détectables tout de suite et ne peuvent être décelés qu’environ une semaine après l’infection. les tests rapides, qui sont également des tests sérologiques, mais qui ont la particularité de détecter la présence d’anticorps dans l’organisme grâce à une simple goutte de sang. Ils présentent d’autres avantages : ils permettent d’obtenir des résultats en quelques minutes seulement et sont peu coûteux puisqu’ils valent environ une vingtaine d’euros. A lire aussi : Coronavirus Covid-19 : pourquoi tous les patients qui présentent des symptômes ne sont pas systématiquement dépistés Coronavirus et grippe : comment différencier les symptômes ? Symptômes du coronavirus, incubation, contagion, traitements : tout ce qu’il faut savoir sur le Covid-19
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Covid-19 : revivez les annonces de Jean Castex sur les nouvelles mesures sanitaires
Le gouvernement a détaillé jeudi les mesures sanitaires qui s'appliqueront à partir du 15 décembre.
Retrouvez ici l'intégralité de notre live CONFINEMENT : Bonsoir @Poupon, si on s'en tient aux règles du précédent couvre-feu, un proche pourra tout à fait venir vous chercher à votre arrivée à la gare, si vous ne pouvez pas vous rendre à votre destination finale par vos propres moyens. Vous devrez tous les deux vous munir d'une attestation, votre billet pourra également faire office de justificatif. : Il n'y a pas eu de précisions à ce sujet ce soir. Lors d'une précédente conférence de presse, le 26 novembre, le gouvernement avait indiqué "envisager" une levée du couvre-feu à partir du 20 janvier, à condition que la situation sanitaire le permette. Tout devrait dépendre de l'évolution de l'épidémie. : Bonsoir, jusqu'à quelle date le couvre-feu ? Merci : Ho ! Ho ! Ho ! Désolée de vous décevoir @papanowel...Le couvre-feu s'appliquera bien le soir du 25 décembre. La seule exception concernera le 24 décembre. Le gouvernement avait précédemment annoncé une autre exception pour le soir du 31 décembre, mais il est revenu sur sa décision. : Le 24 d'accord mais le 25...? Y aura t il une dérogation pour le soir du 25 ? : "Ce n’est pas possible qu’on nous interdise encore d’exercer notre métier !" Ariane Ascaride réagit aux annonces de Jean Castex qui a décidé de repousser de trois semaines la réouverture des lieux culturels. La comédienne a confié son chagrin à nos confrères de L'Obs. : Bonsoir , la promenade nocturne de votre animal de compagnie près de chez vous fera partie des motifs de dérogation au couvre-feu, a indiqué Gérald Darmanin. FRANCEINFO : Jusqu'à quelle heure pourra t on sortir son chien ? Merci : Dans son allocution ce soir, Jean Castex a une nouvelle fois écarté la question de l'isolement "obligatoire" des personnes malades du Covid-19. A la place, le Premier ministre préfère mettre l'accent sur un "accompagnement renforcé des personnes malades". On vous explique ici ce nouveau dispositif qui sera "prochainement" proposé aux gens testés positifs. : Bonsoir , l'attestation ne disparaît pas totalement le 15 décembre. Elle ne sera plus nécessaire en journée, mais vous en aurez toujours besoin en cas de déplacement pendant le couvre-feu, la nuit, de 20 heures à 6 heures. : Je croyais qu’il n’était plus besoin de la moindre attestation... : Pas d'inquiétude @Gulia si votre train arrive à destination après le début du couvre-feu. Vous devrez simplement vous munir d'une attestation et en cas de contrôle, votre billet vaudra justificatif. Puisque vous êtes encore nombreux à nous interroger sur les déplacements après le 15 décembre, j'en profite pour vous glisser à nouveau cette vidéo de Gérald Darmanin résumant les règles applicables à partir de cette date. : Bonsoir, Pourra t-on prendre un train qui arrive à destination après 20h ? Le billet servira t-il d’attestation ? : Bonsoir , si on s'en tient aux règles du précédent couvre-feu, un proche pourra tout à fait venir vous chercher à votre arrivée à la gare, si vous ne pouvez pas vous rendre à votre destination finale par vos propres moyens. Vous devrez tous les deux vous munir d'une attestation, votre billet pourra également faire office de justificatif. : Mon train arrivera à plus de 21 heure à sa destination le 23 décembre. Est ce qu'on peut venir me chercher à la gare? quels documents seront nécessaires pour la personne qui viendra ? : Comme @Gym, vous êtes très, très, trèèèès nombreux à nous demander si les activités sportives en intérieur pour les enfants pourront bien reprendre le 15 décembre. Le Premier ministre n'est pas revenu sur ce point tout à l'heure. Selon mes confrères de l'AFP, le ministère des Sports n'était pas en mesure de dire ce soir si les gymnases seront ou non fermés aux mineurs pratiquant en club en décembre. Nous vous tiendrons bien sûr informés quand nous en saurons davantage. J'en profite pour vous inviter à consulter cet article de nos confrères de france tv sport qui résume toutes les nouvelles annonces de Jean Castex sur le sport. : Bonsoir, la reprise des cours de sport pour les mineurs a t elle été évoquée en salle ? Merci : Bonsoir @Ramzouz, la jauge de 6 adultes à table pour les fêtes est une simple recommandation. Personne ne viendra vous contrôler. Le gouvernement en appelle donc à la responsabilité de chacun, pour "limiter au maximum les personnes présentes". : Bonsoir, la recommandation de 6 personnes lors des réunions privées comme la saintsylvestre a-t-elle une valeur juridique? Risque-t-on une amende si on ne la suit pas? : Bonjour , la règle générale reste pour l'instant le maintien du télétravail partout où il est possible, y compris au-delà du 15 décembre. En ce qui concerne les travailleurs à risque, un décret paru le 11 novembre a reprécisé la situation : si le télétravail est impossible ou des mesures de protections renforcées ne peuvent être mises en place sur le poste de travail, alors les salariés les plus vulnérables sont en droit de demander à être placés en activité partielle, ou en autorisation spéciale d'absence ASA pour les agents de la fonction publique. Tant qu'un nouveau décret ne vient pas modifier la situation pour ces travailleurs, cette règle reste en vigueur. : Bonjour je suis traité par immunosuppresseur et je suis en ASA car impossible de faire du télétravail jusqu’à quand ? : Bonsoir , des exploitants de remontées mécaniques, collectivités locales et régions de montagne ont contesté hier, devant le Conseil d'Etat, la fermeture des remontées mécaniques pendant la période de Noël, invoquant leur "intérêt supérieur vital". Pour l'instant, la décision de la plus haute juridiction administrative se fait attendre, mais nous vous tiendrons informés dans ce live quand nous en saurons davantage. : Toujours pas de réponse ...Mais la décision du conseil d’Etat sur les stations de ski elle en est où ? : Puisque les salles de cinéma ne rouvriront donc pas en 2020, un confrère s'est "amusé" à faire la liste des dix films les plus vus dans les salles françaises durant cette drôle d'année. Combien pour vous ? : Bonsoir @Girma Alemu, j'imagine que vous faites référence à la jauge maximum de personnes autorisées dans les lieux de culte. Actuellement, l'accueil des fidèles est possible en laissant deux sièges libres entre chaque personne ou entité familiale, et en n'occupant qu'une rangée sur deux. Pour l'heure, il n'est pas prévu que ces règles soient revues à la hausse, a indiqué ce soir Jean Castex. : Bonsoir Alice Est-ce que il y a changement de confinement de l'église svp? : Bonsoir @Catho, il n'y aura pas de couvre-feu le soir du 24 décembre, ce qui laissera donc la possibilité aux fidèles de participer aux traditionnelles messes de minuit. : Bonsoir France info, Je retente ma chance! Pourrons-nous aller à notre messe de la nuit de Noël ?Merci : Bonsoir @Le confiné du mois, concernant le nombre d'invités, le gouvernement recommande une jauge de 6 adultes maximum. Quant à l'heure d'arrivée des convives, voici ce qu'a indiqué Jean Castex : "Est-ce qu'on pourra inviter quelques personnes chez soi qui arriveront à 20 heures et qui partiront après 6 heures ? Oui, ce sera possible, mais l'objectif, encore une fois, c'est de limiter au maximum les personnes présentes." : Peut-on aller chez des amis le 31, 8 adultes et 12 enfants, sous réserve de respecter le couvre-feu et donc arriver avant 20 heures ? : Bonsoir , pas de changement concernant les restaurants et les cafés. Ils restent pour l'instant fermés, au moins jusqu'au 20 janvier. : et les restaurants, cafés ? : "Ce dont on a tous peur, c'est un rebond de l'épidémie qui arriverait pendant les fêtes de fin d'année." Sur franceinfo, Nathan Peiffer-Smadja s'est dit inquiet. Selon cet infectiologue à l'hôpital Bichat à Paris, "l'important c'est de réussir à concilier mesures barrières et la poursuite de la vie en attendant cet énorme espoir du vaccin." : Concernant les universités, Jean Castex a indiqué que, si les conditions sanitaires le permettent, le gouvernement va travailler à une reprise de "l'enseignement en présentiel ... pour des étudiants ciblés" début janvier, "dans le cadre d'un protocole sanitaire renforcé". Cela concernera notamment des élèves de "première et deuxième année" mais aussi des "étudiants étrangers ou internationaux". Le Premier ministre s'est dit "très attentif" à la situation d'un certain nombre d'étudiants qui se trouvent "dans une situation psychologique très difficile". : Qu'en est-il de l'ouverture possible des universités ou écoles supérieures à partir de début janvier ? : Précision sur les déplacements à l'étranger : compte tenu de l'évolution rapide de la pandémie, "il sera indispensable de se tenir informé avant d'envisager tout déplacement", avait indiqué le Premier ministre, fin novembre. Pour cela, rendez-vous sur le site diplomatie.gouv.fr, vous y trouverez les conditions d'entrée dans chaque pays. Notez que certains territoires ont complètement fermé leurs frontières, et que d'autres imposent le respect de certaines règles sanitaires à l'arrivée test, quarantaine... . : Bonsoir @Chantal, la question des voyages a l'étranger n'a pas été évoquée ce soir, mais elle l'avait déjà été lors d'un précédent point du gouvernement, le 26 novembre. Jean Castex avait alors indiqué qu'après le 15 décembre, il serait possible de se déplacer librement sur l'ensemble du territoire français, et de partir à l'étranger. : Qu'en est-il des voyages à l'étranger ? Merci, Chantal : Eh bien figurez-vous que si @Cloclo ! Pendant le couvre-feu, vous pourrez vous faire livrer une pizza chez vous. Attention, cette dérogation ne vaut que pour les livreurs au titre de leur activité professionnelle, pas pour les clients, précise Matignon à France Télévisions. Le "click and collect" ne sera donc pas possible après 20 heures. : Bonsoir FI, on ne pourra donc pas se faire livrer de pizza après 20 heures ? : Il est 20 heures, voici un nouveau point sur l'actualité, marquée par la conférence de presse du gouvernement : Face à une situation sanitaire moins bonne qu’anticipé, le Premier ministre a annoncé de nouvelles mesures à partir de mardi, pour le début de la phase 2 du déconfinement. Le couvre-feu s'étalera finalement de 20 heures à 6 heures du matin, y compris le soir de la Saint-Sylvestre. En revanche, tous les lieux accueillant du public cinémas, théâtres musées.. ne rouvriront finalement pas le 15 décembre. Ils resteront fermés au moins trois semaines de plus. Pendant ce temps, le nombre de contaminations au Covid-19 continue de stagner : il y en a encore euprès de 14 000 ces dernières heures en France. Un sommet crucial pour le plan de relance post-Covid-19 et le budget européen s'est ouvert à Bruxelles, avec un programme chargé, allant de la coordination face à la pandémie, aux ambitions climatiques, jusqu'à d'éventuelles sanctions à l'égard de la Turquie. Thibaud Garagnon, 24 ans, a été condamné à 20 ans de réclusion criminelle par la cour d'assises de Paris pour avoir volontairement incendié en 2015 un immeuble de la rue Myrha, à Paris. Huit personnes y ont trouvé la mort. : Bonjour @Une salariée. Jean Castex l'a brièvement évoqué : le "recours au télétravail partout où il est possible" restera la norme après le 15 décembre. Mais nous ne savons pas jusqu'à quand cette règle restera en vigueur. : Bonjour France Info le télétravail a t il été évoqué ? : Bonsoir @Mère Noël, à partir du 15 décembre vous pourrez vous déplacer, mais après 20 heures, vous devrez en théorie vous "arrêter de voyager", a précisé Gérald Darmanin. Si votre trajet "en train ou en avion" comprend une correspondance au-delà de 20 heures, vous pourrez toutefois la prendre, et votre billet fera office de justificatif. Il y aura également une tolérance si vous vous déplacez en voiture et que vous n'êtes plus qu'à "quelques dizaines de kilomètres de votre lieu de destination". Voici l'intervention complète du ministre de l'Intérieur sur ce point. : Bonsoir FI. Je n'ai pas entendu la possibilité de prendre un train/avion entre 20h et 6h pour les vacances de fin d'année. Vous auriez des infos? : Sur le même sujet, la salle de spectacle parisienne du Bataclan a réagi elle aussi. En un tweet et une phrase : "Non essentiel. On se voit en 2021". : Comme Jean Labadie tout à l'heure, Richard Patry estime que "c’est une hérésie" que le gouvernement a décidé de repousser de trois semaines la potentielle réouverture des lieux culturels. "Moi, je suis pour que tout le monde puisse aller exercer son culte. Ils vont dans les supermarchés, ils vont dans les magasins de bricolage, ils vont chez le coiffeur, mais on ne les laisse pas aller dans leur cinéma qui est à côté de chez eux. C'est incompréhensible", peste sur franceinfo le président de la Fédération nationale des cinémas français. : "On a le sentiment d'un gâchis énorme. On paie un défaut de préparation à la deuxième vague qui était pourtant clairement annoncée. ... On ne sortira pas avant le printemps de cette situation." Djillali Annane ne cache pas sa colère sur franceinfo, après les annonces de Jean Castex. Le chef du service de réanimation de l'hôpital de Garches Hauts-de-Seine appelle les Français à ne pas "se relâcher sur les gestes barrières" pendant les fêtes, sans quoi ils en payeront "le prix fort".
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/confinement/direct-confinement-suivez-la-conference-de-presse-de-jean-castex-sur-les-mesures-pour-lutter-contre-l-epidemie-de-covid-19_4214549.html
['santé']
Sont-ils égoïstes? Pourquoi les jeunes ont du mal à respecter les consignes sanitaires anti covid-19
De nombreux clusters de coronavirus, comme les universités, sont liés aux jeunes. Mais l’élément déterminant pour expliquer leur attitude n'est pas celui que l'on croit.
AFP Des jeunes Parisiens se retrouvent en bord de Seine le 30 mai 2020, peu de temps après le déconfinement et alors que les gestes barrières et la distanciation sociale sont recommandés à la population. Photo BERTRAND GUAY / AFP La décision du gouvernement de limiter l’ouverture des bars et des restaurants dans les zones les plus touchées par l’épidémie de Covid-19 a suscité une levée de boucliers d’une part non négligeable de la population française. En particulier, les jeunes sont les premiers à s’opposer à cette décision selon un sondage Odoxa publié le 1er Octobre. Déjà fortement touchés par les conséquences économiques de la crise, ils subissent ces obligations de modification de leur style de vie comme une profonde injustice. Certains en appellent ainsi à la mise en place d’une stratégie à la suédoise où la seule responsabilité individuelle est nécessaire pour maintenir le respect des gestes barrières et, surtout, de la distanciation sociale. Pourtant, même si des différences fondamentales ont existé entre la stratégie suédoise et la stratégie française, il n’en demeure pas moins que durant l’été les appels au civisme des Français se sont multipliés pour tenter de juguler l’épidémie. Cela n’a néanmoins pas empêché un fort rebond des contaminations au début de l’automne, en particulier parmi les jeunes générations, suite notamment à la réouverture des universités. S’il est toujours difficile d’obtenir des statistiques détaillées sur l’environnement de contamination des personnes positives à la Covid-19, il semble néanmoins que de nombreux clusters de contamination soient liés aux jeunes. Selon un scénario maintenant bien connu, l’épidémie se propage activement parmi les groupes d’âge les plus jeunes et finit immanquablement par remonter vers les strates de la population les plus âgées, causant in fine la saturation des services hospitaliers et une plus forte mortalité. Dès lors, comment expliquer ce moindre respect des mesures sanitaires et de la distanciation sociale chez les jeunes Français, à la fois par rapport à leurs aînés mais également par rapport aux jeunes des pays s’en sortant mieux face à la propagation de l’épidémie? Des jeunes générations moins altruistes? En France, de nombreux commentateurs insistent sur le manque d’altruisme supposé des jeunes citoyens. Selon cette lecture, les nouvelles générations seraient plus égoïstes et ne se soucieraient plus autant des autres. Dans le contexte pandémique, l’absence de sentiments altruistes pousserait les plus jeunes à être insensibles au sort de leurs aînés, et à ne pas respecter suffisamment les consignes sanitaires édictées par les autorités. Cette vision pessimiste ne saurait résister à la confrontation avec les données empiriques des enquêtes Valeurs European Values Study conduites chaque décennie depuis 1981 La France des valeurs. Quarante ans d’évolutions, de Pierre Bréchon, Frédéric Gonthier et Sandrine Astor, Presses universitaires de Grenoble . Contrairement aux discours alarmistes qui déplorent la perte du lien social et le déclin de la cohésion nationale, les résultats de ces enquêtes montrent que les jeunes sont tout aussi altruistes que les générations antérieures: en 2018, date de la dernière vague de l’enquête, la génération silencieuse, les Baby boomers, la génération X et les Millenials présentent des niveaux d’altruisme très similaires. Cette évolution de l’altruisme s’explique d’une part, par l’effet du processus de renouvellement générationnel qui induit une plus grande ouverture et une plus grande tolérance à l’égard d’autrui, et, d’autre part, à la montée du précariat et au contexte de crise persistant qui a rendu les jeunes plus attentifs aux conditions de vie des autres. En dépit de la vulgate dominante sur l’affaiblissement des réflexes de solidarité parmi la jeunesse, il est donc faux de dire que les jeunes générations sont moins altruistes que les précédentes. Mieux encore, le niveau d’altruisme des jeunes à l’égard des personnes âgées est environ au même niveau en France qu’en Allemagne et en Suède, pays ayant pourtant réussi à contenir l’épidémie tout en préservant autant que possible les lieux de socialisation des jeunes. Ce n’est donc pas par défaut d’attention à l’égard de leurs aînés que les jeunes Français ont tenté de maintenir, autant que possible, leur mode de vie. Une plus grande tolérance aux conduites inciviques? Une autre antienne répétée à l’envi est que les jeunes générations feraient preuve d’une plus grande permissivité à l’égard de certains comportements frauduleux, auxquels le non-respect des gestes barrières peut-être associé dans le contexte actuel. Ce manque de civisme supposé des jeunes Français serait le fruit d’une transformation des modes de socialisation des sociétés développées, avec le passage d’une socialisation essentiellement autoritaire et fondée sur l’obéissance à une socialisation plus libérale et permissive. Si il n’est pas faux de dire que parfois les jeunes tolèrent plus facilement que leurs aînés l’illégalité et l’incivisme par exemple, elles expriment une plus grande tolérance à l’égard de l’usage des drogues , les enquêtes Valeurs révèlent que les jeunes ne sanctionnent ni plus ni moins que les générations précédentes la plupart des comportements frauduleux et inciviques. C’est plutôt l’inverse en réalité: dans un environnement social marqué par une demande d’ordre et d’autorité, les jeunes d’aujourd’hui sont moins tolérants à l’égard de certains comportements déviants que pouvaient l’être les jeunes des années 1980, 1990 ou ceux de la fin des années 2000. Ainsi, sur la plupart des pratiques inciviques, les nouvelles générations ont tendance à rejeter même davantage que les précédentes les conduites délictuelles. D’autre part, lorsque l’on compare les jeunes Français aux jeunes Allemands, Suédois et Italiens le coronavirus y circule moins qu’en France, y compris parmi les plus jeunes , la tolérance aux comportements déviants et aux incivilités n’est ni plus ni moins élevée que dans la moyenne des autres pays européens. Le réputé manque de civisme des jeunes Français n’est donc pas si différent de celui des jeunes des pays voisins. À la lumière de cette série d’enquêtes, l’hypothèse d’une dégradation généralisée du civisme pour expliquer la recrudescence des cas parmi les jeunes n’est donc pas recevable. Une jeunesse sans peur et sans reproches Si ni le manque d’altruisme ni l’absence de civisme parmi les jeunes ne peuvent expliquer les différences de comportements, d’autres facteurs peuvent jouer plus favorablement tels que les sociabilités particulières des jeunes, mais aussi la peur face à l’épidémie elle-même. Or ce sentiment n’est pas répandu de façon égal dans la population, notamment par classe d’âge. La peur est une émotion bien connue en psychologie politique et sociale. Plusieurs décennies de recherche ont montré que cette émotion pousse d’ordinaire les gens à préserver leurs convictions plutôt qu’à les changer, à respecter plus qu’à enfreindre les lois et les normes sociales. C’est d’autant plus vrai lors d’une période de crise intense, comme celle que nous connaissons, où ceux qui ressentent de la peur vont accepter plus facilement les consignes des autorités. Or, les jeunes ont moins peur de l’épidémie que les personnes âgées 69 des plus de 65 ans se disent inquiets pour leur santé alors que ce n’est le cas que de 38 des 18-24 ans . Ainsi, les jeunes ont bien compris que, toutes choses égales par ailleurs, ils avaient moins de risques d’être gravement affectés par cette maladie. Ils sont donc prêts à poursuivre leurs activités sociales ordinaires, d’autant qu’ils ont déjà vécu une longue période d’arrêt total de leurs activités. Les émotions restent un vecteur puissant pour changer les comportements des individus. Alors qu’il est difficile d’inciter au respect de la distanciation et du respect des gestes barrière car beaucoup ne se sentent pas personnellement en danger, certains travaux scientifiques montrent que générer de l’empathie à l’égard des groupes sociaux les plus en danger favorise un plus grand respect des gestes barrières. Une communication gouvernementale qui ciblerait davantage le déclenchement de l’empathie serait dès lors une voie prometteuse pour inciter les jeunes à ne plus suivre des conduites à risque. L’origine du mal: la forte défiance politique et institutionnelle La plus grande faiblesse face à la propagation de la Covid réside cependant essentiellement dans la faible confiance institutionnelle. Différentes études ont en effet montré que plus les citoyens avaient confiance dans les différentes institutions du pays, plus ils allaient respecter les mesures sanitaires adoptées par ces institutions. Or si à l’échelle européenne les Français font preuve d’une défiance exceptionnelle, les jeunes se singularisent par des niveaux de défiance encore supérieurs. L’élément qui paraît déterminant pour expliquer l’attitude des jeunes n’a ainsi rien à voir avec leur supposé manque d’altruisme ou une plus grande tolérance à l’égard des incivilités que constituent, à n’en pas douter, le non-respect des gestes barrières. C’est au contraire leur très forte défiance envers les institutions et donc envers les messages officiels de ces dernières, qui explique largement ce phénomène. Alors que 39 des Allemands et 52 des Suédois âgés de 15 à 29 ans ont confiance dans leur gouvernement, ce n’est le cas que de 24 des Français de cette tranche d’âge . La jeunesse constitue, dans les sociétés d’Europe occidentale, une part de plus en plus congrue de l’électorat. Elle a souvent été la grande oubliée des campagnes électorales comme des politiques publiques. Cette indifférence à l’égard du sort de la jeunesse se paye aujourd’hui dans les circonstances les plus dramatiques. Au fil des années, la défiance institutionnelle et politique de la jeunesse s’est accrue et tout porte désormais à croire que la faible confiance des jeunes Français envers leurs institutions politiques soit l’explication centrale de leur réticence à appliquer les consignes des autorités. À force de ne pas avoir pris la mesure du mal insidieux de la défiance qui ronge notre pays, les institutions se retrouvent dans la situation exceptionnelle que nous vivons aujourd’hui, face à leurs propres faiblesses et à leur manque de légitimité dans des catégories de la population dont le soutien et la confiance sont pourtant décisifs pour venir à bout de l’épidémie. http://www.odoxa.fr/sondage/inquiets-francais-prets-a-accepter-de-nouvelles-mesures-de-restriction-se-divisent-fermeture-bars-restaurants/ European Values Study 2018 A voir également sur Le HuffPost: Un apéro dans le métro pour dénoncer les restrictions Covid
huffingtonpost.fr
https://www.huffingtonpost.fr/entry/sont-ils-egoistes-pourquoi-les-jeunes-ont-du-mal-a-respecter-les-consignes-sanitaires-anti-covid-19_fr_5f7db622c5b61229a05a2d05?utm_hp_ref=fr-homepage
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Covid-19 : " La solidarité ne sera pas confinée "
Olivia Grégoire, Secrétaire d’État auprès du ministre de l’économie, des finances et de la relance, chargée de l’économie sociale, solidaire et responsable nous propose cette tribune à l’occasion de l’ouverture du « Mois de l’économie sociale et solidaire ».
Le Mois de l’économie sociale et solidaire ESS s’ouvre cette année dans un contexte plus que particulier. Avec le confinement, de nombreux événements qui devaient célébrer et valoriser les initiatives des acteurs vont devoir être annulés sur tout le territoire, alors même que jamais notre besoin d’économie sociale et solidaire n’a été aussi éclatant. Que ce soit les associations, les fondations, les mutuelles, les coopératives ou encore les entreprises sociales, elles démontrent chaque jour leur utilité, dans la crise sanitaire, sociale et économique. D’un côté, les acteurs de la solidarité sont en première ligne pour faire face à la demande grandissante des publics fragiles ou fragilisés par la crise. Le gouvernement a immédiatement soutenu leur effort, en augmentant massivement le soutien aux associations d’aide alimentaire 270 millions d’euros en 2020, contre 114,5 millions en 2019 , et 200 millions d’euros pour l’hébergement d’urgence. De l’autre, la crise met en lumière certaines limites de notre modèle mondialisé, des limites que l’économie sociale et solidaire, par sa gouvernance, ses valeurs et ses objectifs, a depuis longtemps questionnées et dépassées. Au-delà de la loi Pacte qui a donné à toutes les entreprises les outils pour s’engager dans des modes de production plus responsables, le gouvernement veut accentuer cette responsabilisation de l’économie encore davantage : en orientant l’épargne vers le financement des activités durables, en encourageant le partage de la valeur générée par les entreprises au profit des salariés, en développant l’index de l’égalité femmes-hommes. Le livret de développement durable devient vraiment solidaire Premier rempart pour faire face à la crise et premier levier pour en sortir, l’économie sociale et solidaire doit bénéficier de tout le soutien de la communauté nationale. Par leur choix déterminant de faire passer les valeurs avant la valeur, nombre de structures de l’ESS sont en effet financièrement plus fragiles que les entreprises classiques. Faute de disposer de fonds propres suffisants, certains acteurs craignent pour leur survie. Ce sera à nous de les armer, en tant qu’État mais aussi tout simplement en tant que citoyens. Notre pays l’a bien compris : durant les six premiers mois de l’année, les Français ont battu leur record de dons aux associations, dont le volume a augmenté de 22 par rapport au premier semestre 2019. Dans le même temps, l’État a notamment mis en place le fonds de solidarité, ouvert à toutes les petites associations employeuses. Cette générosité va pouvoir s’accentuer avec les nouvelles réglementations en faveur de la finance solidaire, dont l’encours a déjà augmenté de près d’un quart en 2019 pour s’établir à plus de 15 milliards d’euros. Elle peut même encore se démultiplier grâce à la finance à impact, qui promet aux investisseurs un rendement financier en plus d’un effet environnemental ou social positif. En 2019, les encours des unités de compte responsables, vertes et solidaires en assurance-vie ont quasiment quintuplé, à près de 25 milliards d’euros, contre 7 milliards fin 2018. TRIBUNE. Bénévoles et réservistes : poursuivons l’engagement Alors que notre pays s’apprête à revivre plusieurs semaines de confinement, il faut rappeler avec force que la solidarité ne sera pas confinée. Même masqués, même à distance, les Françaises et les Français peuvent et doivent continuer de faire vivre cette fraternité qui est au cœur de notre devise républicaine et de notre modèle de société. Si les écoles et les crèches restent ouvertes, si le travail est maintenu partout où les conditions le permettent, c’est bien sûr pour maintenir l’économie. Mais si nous sommes contraints de nous confiner, c’est d’abord parce que nous sommes tous solidaires de chacun. DOSSIER. Economie solidaire Économie à part entière, l’ESS sera pleinement éligible à tous les dispositifs de soutien que le gouvernement va mettre en place pour venir en aide aux entreprises. Économie à part, l’ESS devra bénéficier d’un supplément d’armes pour que, dans ces temps difficiles, continue de briller son supplément d’âme.
la-croix.com
https://www.la-croix.com/Debats/Covid-19-solidarite-sera-pas-confinee-2020-11-02-1201122504
['société']
Microsoft Teams a triplé sa base d’utilisateurs en un an
Dès le premier confinement lié à la pandémie de COVID-19, les logiciels de visioconférence , de discussion à distance et autres outils collaboratifs en ligne se sont fait la part belle, pour s’adapter à une nouvelle organisation du travail à distance. Parmi elles, Microsoft Teams sort grand vainqueur, en triplant son nombre d’utilisateurs quotidiens.
Aux côtés de Word, Excel, PowerPoint ou Outlook, inclus dans la suite Microsoft 365, anciennement Office 365, Teams est devenu un incontournable. Doté d’une interface de visioconférence et d’un espace de messagerie instantanée , Microsoft Teams propose des fonctionnalités plus poussées que son concurrent Google Meet . Avec Teams, Microsoft 365 reproduit désormais un environnement de production complet, ce qui en fait finalement le grand gagnant des mesures de télétravail liées à la crise sanitaire. Pendant le premier confinement, l’utilisation de Microsoft 365 Entreprise avait déjà augmenté de 39 . Partager des fichiers, échanger après les réunions, créer des canaux de travail collaboratif Autant de fonctionnalités qui ont permis à Teams de tripler le nombre de ses utilisateurs quotidiens en un an Et sa mise à disposition gratuite, en dehors de la suite Microsoft, n'y est sans doute pas étrangère. À l’origine dédié plutôt au chat, Teams vient de fêter ses quatre ans d’existence, mais cette solution a encore de beaux jours devant elle, à l’heure où le recours au télétravail a pris une nouvelle dimension.
clubic.com
https://www.clubic.com/microsoft/actualite-370386-microsoft-teams-a-triple-sa-base-d-utilisateurs-en-un-an.html#commentaires
['science/technologie']
Safety Pois : le succès d’une start-up milanaise contre le Covid
Une entreprise italienne a développé un projet permettant de respecter la distanciation sociale dans les lieux publics. Rapidement, la demande a explosé en Italie et attise la curiosité à l’étranger.
L’entreprise italienne TCommunication a développé un projet permettant de respecter la distanciation sociale dans les lieux publics. Rapidement, la demande a explosé en Italie et attise la curiosité à l’étranger. Le 24 mai, les paroissiens de l’église de la Sainte-Trinité, dans le Chinatown milanais, ont pu assister à leur première messe dominicale depuis le début de la crise sanitaire. À l’origine de la réouverture, un système ingénieux développé par l’entreprise de Fabrizio Rametto. Par une signalétique, rappelant les feux tricolores du code de la route, il fait respecter la distanciation sociale tout en contrôlant les flux d’individus. Concrètement, les personnes pénètrent par trois entrées différentes, signalées par diverses couleurs : du rouge, du jaune, et du vert. Elles rappellent les couleurs des feux tricolores, et les pastilles peuvent même être personnalisées. Les fidèles arrivent par vague, comptabilisés par un compteur manuel. Ils étaient ainsi 160 pour cette première messe post-confinement. À l’intérieur, un parcours est à suivre pour chaque secteur coloré. Il est indiqué par les fameux pois, collés sur le sol. Une fois arrivé sur le banc, le même pois est disposé, en plus petit. Ce parcours guide les personnes jusqu’à la sortie et leur permet ainsi de ne pas se croiser. La galerie nationale de Rome a aussi réouvert grâce à ce système d’indication au sol. Tout comme plusieurs chaînes de supermarchés ou encore le géant Versace, qui a adopté le système pour son siège à Milan et son établissement de production à Novara, en customisant les pastilles aux couleurs de la Maison de mode reconnaissable avec l’emblématique méduse. Une idée née du Twister Ce projet breveté est né d’une idée pour le moins originale. Dans les médias italiens, le PDG de l’entreprise assure qu’il y a pensé en regardant ses enfants jouer au Twister, dans une pièce en pagaille. De ce célèbre jeu, où il faut se contorsionner pour placer main ou pied sur la pastille colorée demandée, aurait donc abouti un système ingénieux, suscitant aujourd’hui l’intérêt du monde entier. Selon le quotidien milanais Il Giorno, plusieurs pays étrangers, à l’image des Émirats Arabes Unis avec Dubai, ont pris contact avec l’entreprise pour acquérir la méthode Safety Pois. Une belle réussite industrielle italienne, placée sous le signe de l’innovation, qui devrait continuer à progresser dans les prochaines semaines.
lepetitjournal.com
https://www.lepetitjournal.com/milan/actualites/safety-pois-le-succes-dune-start-milanaise-contre-le-covid-281446
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Covid-19 : Le masque en extérieur, oui, mais dans certaines conditions
Le Conseil d'Etat a jugé mardi en référé que le port du masque de protection contre le Covid-19 ne pouvait être imposé en extérieur qu'à certaines conditions.
Saisi par un particulier, le juge des référés a rejeté une demande de suspension de la décision par laquelle le Premier ministre Jean Castex a donné instruction aux préfets de mettre en œuvre l'obligation de port du masque en extérieur. Cette obligation est en vigueur dans de nombreux départements et agglomérations depuis les derniers jours de décembre. Pour le juge des référés du Conseil d'Etat, ces dispositions "doivent être justifiées par la situation épidémiologique constatée sur le territoire concerné". "Elles ne peuvent être proportionnées que si elles sont limitées aux lieux et aux heures de forte circulation de population ne permettant pas d'assurer la distanciation physique et aux lieux où les personnes peuvent se regrouper, tels que les marchés, les rassemblements sur la voie publique ou les centres-villes commerçants, les périodes horaires devant être appropriées aux risques identifiés", poursuit la haute juridiction administrative. Règle "compréhensible" et "cohérente" Cependant "le préfet, lorsqu'il détermine, pour ces motifs, les lieux et les horaires de port obligatoire du masque en plein air, est en droit de délimiter des zones suffisamment larges pour que la règle soit compréhensible et son application cohérente", ajoute le juge des référés dans son ordonnance. "Le Premier ministre devra tenir compte des éventuelles évolutions des connaissances scientifiques pour adapter si besoin ses instructions aux préfets, voire de mettre fin à cette obligation si l'utilité du port du masque n'était plus établie", indique le Conseil d'Etat dans un communiqué. La pression due à la cinquième vague de Covid-19 s'est encore accentuée sur l'hôpital, qui compte plus de 25.000 patients, dont près de 4.000 en soins critiques, selon les chiffres publiés mardi par Santé publique France. Le nombre de nouveaux cas confirmés s'est élevé à 368.149, un nouveau record si l'on ne prend en compte que les relevés communiqués chaque soir. Ces données peuvent être revues par les autorités sanitaires, qui ont ainsi établi a posteriori que le cap des 400.000 nouveaux cas 409.370 avait été franchi le 3 janvier 2022.
sciencesetavenir.fr
https://www.sciencesetavenir.fr/politique/le-conseil-d-etat-valide-l-obligation-du-masque-en-exterieur-mais-a-certaines-conditions_160574
['politique']
Coronavirus dans le XV de France: la fédération dédouane Galthié
Fabien Galthié "avait le droit" de quitter la bulle sanitaire du XV de France et n'est pas le cas zéro: l'enquête de la Fédération française de rugby dédouane le sélectionneur de toute responsabilité dans la contamination au Covid-19 de douze joueurs en plein tournoi des Six nations.
Fabien Galthié "avait le droit" de quitter la bulle sanitaire du XV de France et n'est pas le cas zéro: l'enquête de la Fédération française de rugby dédouane le sélectionneur de toute responsabilité dans la contamination au Covid-19 de douze joueurs en plein tournoi des Six nations. "Dans mon rapport, je le mets au début, il est parfaitement clair que ce qu'il a fait, quoi qu'on puisse en penser, il avait le droit de le faire, et qu'il n'y avait aucun risque particulier", a expliqué le président de la commission médicale de la FFR Roger Salamon, mercredi sur RTL, au sujet du rapport qui été transmis mardi soir au ministère des Sports. "Ces éléments seront examinés aujourd'hui mercredi, ndlr , et feront l'objet d'un échange oral entre le ministère et la fédération jeudi", a précisé le ministère des sports. La ministre Roxana Maracineanu avait demandé cette enquête à la FFR, tout en sollicitant le ministère de la Santé, pour faire la lumière sur le foyer de contamination ayant entraîné le report du match contre l’Écosse, prévue initialement dimanche dernier au Stade de France. Après sa victoire en Irlande 15-13 le 14 février, le XV de France avait subi une cascade de contaminations au Covid-19, douze parmi les joueurs plus quatre membres de l'encadrement, dont Galthié. - Patient zéro - Le sélectionneur, l'un des deux premiers cas positifs recensés par la FFR avec un préparateur physique, avait quitté la bulle sanitaire des Bleus pour assister à un match de son fils Mathis, 19 ans, qui évolue avec les espoirs de Colomiers, contre les espoirs du Stade français le 7 février au stade Jean-Bouin à Paris. C'était au lendemain de la victoire des Bleus à Rome face à l'Italie 50-10 lors de la première journée du Tournoi. Antoine Dupont et Charles Ollivon à l'entraînement du XV de France à Marcoussis le 11 février 2021 AFP - FRANCK FIFE Mais le sélectionneur n'a pas fauté et "ce n'est pas lui le patient zéro", selon le patron de la commission médicale de la FFR. "C'est évident virologiquement, à la distance à laquelle il est allé voir son fils et à la distance à laquelle il y a eu les premiers cas. Je ne dis pas ça pour le défendre, il n'en a pas besoin. Je dis ça parce que c'est la vérité", a expliqué Roger Salamon, ex-président du Haut conseil de la santé publique. La FFR avait expliqué la semaine passée que le Covid-19 s'était introduit chez les Bleus via un joueur de l'équipe de France à VII sollicitée pour des entraînements à Marcoussis. "Un joueur est rentré négatif mais, malheureusement... On peut se positiver dans les quinze jours qui suivent un contact. C'est un virus assez diabolique", avait expliqué l'infectiologue Eric Caumes, membre de la commission médicale de la FFR, vendredi dans un entretien à l'AFP. Une version différente de celle présentée auparavant par le vice-président de la FFR et "covid manager" des Bleus Serge Simon. "Notre seule certitude est qu'aucun joueur du XV n'a été contaminé par un joueur de France 7, puisque les cas positifs de cette semaine sont des transmissions à l'intérieur du groupe XV de France", avait-il affirmé dans un entretien au journal Midi Olympique le 22 février. Et d'assurer: "Le patient zéro, on le connaît: c'est notre préparateur physique." - Quid des gaufres? - Le rapport devra en outre déterminer si les joueurs français, sortis pour manger des gaufres dans la rue à Rome avant le match contre l'Italie, étaient dans les clous. Ces joueurs "ont été retestés en rentrant", a assuré le président de la FFR Bernard Laporte dimanche sur France 3. La ministre des Sports Roxana Maracineanu et le président de la Fédération française de rugby Bernard Laporte avant le match de Coupe du monde France-Argentine le 21 septembre 2019 à Tokyo AFP - FRANCK FIFE "Je ne pense pas qu'il était marqué dans le protocole que les joueurs pouvaient sortir manger des gaufres. Ou alors, s'ils sortent manger des gaufres, il fallait qu'ils soient retestés quand ils re-rentraient dans la bulle au contact des autres", avait estimé vendredi Roxana Maracineanu sur la chaîne l'Equipe. Newsletter Linternaute.com Voir un exemple inscription Newsletters Les informations recueillies sont destinées à CCM Benchmark Group pour vous assurer l'envoi de votre newsletter. Elles seront également utilisées sous réserve des options souscrites, à des fins de ciblage publicitaire. Vous bénéficiez d'un droit d'accès et de rectification de vos données personnelles, ainsi que celui d'en demander l'effacement dans les limites prévues par la loi. Vous pouvez également à tout moment revoir vos options en matière de ciblage. En savoir plus sur notre politique de confidentialité. Contactée mercredi au sujet du rapport, la FFR n'était pas joignable dans l'immédiat. "Au regard des changements de versions auxquels on a droit ces derniers jours, il eût été largement préférable d'avoir un audit indépendant et externe à la FFR ", a réaffirmé à l'AFP Florian Grill, chef de file de l'opposition au comité directeur de la FFR. "J'attends deux choses: pouvoir le lire dans son entièreté ... et deuxièmement l'avis de la ministre", a-t-il souligné.
linternaute.com
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['santé']
Covid-19 : pour Macron, plutôt "tenir" que se dédire
Alors que la troisième vague épidémique gagne en intensité, la communication gouvernementale assure le service après-vente d’un chef de l’Etat qui rejette tout «constat d’échec».
«Clore le chapitre du pari perdu .» Voilà comment le conseiller d’un ministre en première ligne dans la lutte contre le Covid-19 analyse l’étonnante campagne de communication en forme d’autosatisfecit menée par Emmanuel Macron depuis quelques jours alors que la troisième vague épidémique ne faiblit pas. Le chef de l’Etat martèle depuis plusieurs jours qu’il n’a «aucun remords», qu’il ne fait «aucun constat d’échec». «Nous avons eu raison de ne pas confiner la France à la fin du mois de janvier parce qu’il n’y a pas eu l’explosion prévue par tous les modèles. Je peux vous affirmer là que je n’ai aucun mea culpa à faire», expliquait-il lors d’une conférence de presse en marge du conseil européen jeudi. Rebelote dans le Journal du dimanche : «En février, certains nous disaient : Vous allez vous prendre le mur. On ne s’est pas pris le mur.» Sauf qu’aujourd’hui, le «mur» est bien là : records de contaminations en Ile-de-France, soignants débordés, classes et écoles qui ferment, vaccination qui tarde à protéger les plus fragiles et exposés Lundi, les malades du Covid en réanimation étaient au nombre de 4 974, soit davantage que lors du pic de la deuxième vague 4 903 le 16 novembre . Mais l’exécutif ne bouge pas. Edito Le Temps se gâte Politique 29 mars 2021 Entêtement ou «obstination du Président quoi qu’il en coûte», selon l’expression du député européen EE-LV Yannick Jadot ? «Pas du tout. Grâce à cette décision, on a eu des semaines où le pays n’était pas complètement fermé et c’était gagnant en termes de conséquences sociales, de santé mentale et pour l’économie du pays», défend le patron de LREM, Stanislas Guerini, qui insiste : «Il faut se battre pour éviter une réécriture de l’histoire. Quand on a pris la décision de ne pas reconfiner, c’était une bonne décision, certainement pas un pari hasardeux.» «Il est urgent d’attendre» Au ministère de la Santé, on défend également le choix d’avoir laissé une part de liberté aux Français alors que les scientifiques prévoyaient une troisième vague d’ampleur. «La petite musique sur l’entêtement est injuste. Ça peut paraître long ou hésitant mais on prend toujours les décisions au moment où elles s’imposent», affirme un proche d’Olivier Véran. C’est pourtant bien une énième «semaine décisive» qui se présente avec de potentielles nouvelles mesures restrictives Même si l’exécutif martèle que «rien n’est décidé», qu’«on ne sait pas encore si le Président va s’exprimer ou si ce sera Jean Castex et /ou Véran» jeudi après le conseil de défense sanitaire du mercredi. Qu’on répète au sommet de l’Etat qu’«il est urgent d’attendre» les effets ou non des décisions annoncées le 18 mars et résumées par ce slogan gouvernemental : «Dedans avec les miens, dehors en citoyens.» «Toutes les options sont sur la table, a déclaré lundi matin le ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire. Il faut juste s’assurer que c’est efficace Je regarde aussi ce qui se passe dans d’autres pays européens : il y a des choix différents qui ont été faits, de confinements plus ou moins stricts, régionaux ou nationaux, avec des résultats qui sont décevants. On le sait tous, la seule solution, c’est la vaccination de masse.» Mais en attendant l’arrivée en masse des doses, les chiffres grimpent : «Dans cinq départements d’Ile-de-France le niveau d’incidence atteint, voire dépasse, le niveau observé lors de la deuxième vague, a souligné Santé publique France dimanche. La dégradation de l’ensemble des indicateurs entraîne dans plusieurs régions une très forte tension sur le système hospitalier qui va s’accentuer dans les prochains jours.» «Là, on déprogramme les opérations non-Covid dans la mesure du raisonnable mais à partir du moment où les soignants auraient à faire un tri des malades, d’autres décisions seraient prises», veut croire un conseiller de l’exécutif. «Si on ferme les écoles, c’est un confinement strict» Dans les couloirs des ministères, les équipes répètent en boucle qu’il faut «tenir» entre quinze jours et un mois. Le temps que les laboratoires honorent d’importantes commandes. Une échéance qui correspond à la vaccination des 10 millions de Français les plus vulnérables promise par l’exécutif entre maintenant et le 20 avril «date à laquelle on passera un cap», selon Macron. D’ici là, le sujet de la fermeture des écoles pousse aux portes de Matignon et de l’Elysée. «Nous faisons tout pour renforcer les protocoles sanitaires afin de pouvoir maintenir les écoles ouvertes, a répété Macron au JDD. La fermeture complète ne saurait être un tabou mais elle doit demeurer un dernier recours et une mesure limitée dans le temps.» Pour l’instant, l’exécutif tient sa ligne d’un maintien des écoles ouvertes avec «protocole renforcé». Une fermeture des maternelles, primaires, collèges, lycées et crèches obligerait beaucoup de parents à rester à la maison. Un conseiller résume : «De fait, si on ferme les écoles, c’est un confinement strict. Donc soit on fait un confinement strict, soit on arrive à faire accepter trois semaines difficiles.» Un nouveau pari.
liberation.fr
https://www.liberation.fr/politique/covid-19-pour-macron-plutot-tenir-que-se-dedire-20210329_LDMOH7KFBNERJJXCEPPIGCV2KE/
['politique', 'santé']
Comparer les risques de thrombose liés au vaccin d’AstraZeneca et à la pilule est compliqué
Des internautes ont estimé que la suspension temporaire de ce vaccin contre le Covid-19 était illogique au regard du nombre de cas de thrombose engendrés par la prise de pilules contraceptives.
La suspension temporaire du vaccin d’AstraZeneca en France à titre préventif, après des remontées de cas de thrombose graves signalés en Europe, a déclenché des critiques. Parmi celles-ci, la présence sur le marché de pilules contraceptives dont le risque de développer des thromboses serait plus important. Dans un communiqué de presse, l’association des victimes d’embolie pulmonaire et d’AVC liés à la contraception hormonale AVEP s’interroge ainsi sur un « deux poids, deux mesures ». L’association écrit qu’elle « tient à remettre en perspective le risque thromboembolique, qui n’a pas encore été prouvé, du vaccin d’AstraZeneca avec celui de la contraception hormonale, utilisée actuellement par des millions de femmes en Europe et dont les risques sont prouvés ». Suspension du vaccin d’AstraZeneca : les réponses aux questions que vous nous avez posées Pourquoi c’est plus compliqué La prise de pilules contraceptives plus particulièrement celles de troisième et de quatrième générations est bien associée à un risque accru d’accidents thromboemboliques formation de caillots dans les veines dont les cas les plus graves peuvent entraîner un décès. Pourtant, une stricte comparaison entre les effets de la pilule et les effets de ce vaccin comporte plusieurs biais, notamment en raison du contexte. Que sait-on des risques de thrombose associés à la pilule ? Un scandale portant sur les pilules de troisième et de quatrième génération avait éclaté à la fin de 2012, après qu’une lanceuse d’alerte a établi un lien entre son accident vasculaire cérébral AVC et la prise de la pilule Méliane, de troisième génération l’affaire est toujours en cours. Au mois de juin de la même année, une étude danoise mentionnait un risque de cas de thrombose artérielle plus important associé à la prise de pilules contraceptives. En novembre 2012, la Haute Autorité de santé HAS recommandait, de son côté, de préférer les contraceptifs oraux de première ou de deuxième génération à ceux de troisième génération. Selon un rapport diffusé en 2013 par l’Agence nationale de santé du médicament ANSM , entre les années 2000 et 2011, les pilules contraceptives, toutes générations confondues, ont, par ailleurs, causé en moyenne chaque année 2 529 accidents thromboemboliques veineux et « vingt décès prématurés » de femmes. Une majorité 1 751 accidents thromboemboliques et quatorze décès prématurés était attribuable aux pilules de troisième et de quatrième génération. La polémique avait poussé la ministre de la santé de l’époque, Marisol Touraine, à décider le déremboursement des pilules de troisième génération en mars 2013. Le recours aux pilules des deux dernières générations avait alors connu une diminution majeure. Des cas de thrombose plus spécifiques et plus graves signalés après des vaccinations avec AstraZeneca La proportion de thromboses signalées après une injection du vaccin d’AstraZeneca trente cas parmi environ cinq millions de personnes vaccinées au niveau européen, selon l’EMA n’est pas plus importante que les cas qui surviennent dans la population générale une à deux personnes sur 1 000 sont victimes de thrombose veineuse chaque année . La suspension temporaire du vaccin ne repose donc pas sur le nombre global d’événements signalés et rendus publics à ce jour, mais sur la dangerosité spécifique de certains cas de thrombose en Europe, habituellement bien plus rares. Stéphane Zuily, professeur de médecine vasculaire au CHRU de Nancy, résume ainsi la situation : « La problématique en lien avec le vaccin d’AstraZeneca repose sur des cas rares de thrombose veineuse. En règle générale, ces dernières entraînent des embolies pulmonaires ou des phlébites. Or, ici, on parle de cas de thrombophlébite cérébrale de thromboses qui concernent les veines du cerveau , associés à des anomalies de la coagulation chez des patients jeunes. » Ces événements peuvent causer des accidents vasculaires cérébraux, potentiellement mortels. Or, comme le précise le professeur, les AVC sont généralement liés à une thrombose artérielle provoquant l’occlusion d’une artère cérébrale , et plus rarement à une thrombose veineuse, comme dans les cas signalés après l’administration du vaccin d’AstraZeneca. Les cas recensés de thrombose spécifique dont le lien de cause à effet avec la vaccination n’est pas avéré soulèvent une autre problématique : ils n’étaient pas attendus par les autorités sanitaires après les essais cliniques du vaccin. Au contraire, dans le cas des pilules contraceptives, « les thromboses, même mortelles, sont connues comme un effet secondaire très rare. Elles sont répertoriées dans le résumé des caractéristiques du produit », fait remarquer l’institut Paul-Ehrlich, qui conseille le gouvernement allemand pour les questions vaccinales. Un traitement est examiné selon sa balance bénéfice-risque Selon l’ANSM, il ne faut pas faire d’opposition entre des traitements qui concernent des problématiques de santé différentes pilule, vaccin , mais évaluer individuellement les effets indésirables et la balance bénéfice-risque de chacun. Ainsi, dans le cas des pilules contraceptives, la balance bénéfice-risque reste positive selon l’EMA, car elle empêche efficacement des grossesses non désirées. Disponible uniquement sur ordonnance, la pilule est prescrite après une prise de connaissance des facteurs de risque de développer une thrombose comme le tabac, les anomalies de la coagulation, les antécédents familiaux de la coagulation et l’âge par les professionnels de santé. En outre, chaque femme doit, en théorie, être informée de ce risque par le médecin prescripteur. Article réservé à nos abonnés Lire aussi Covid-19 : pourquoi la vaccination avec AstraZeneca est limitée aux plus de 55 ans L’EMA a également confirmé que la balance bénéfice-risque du vaccin d’AstraZeneca dans la prévention du Covid-19 est positive. Stéphane Zuily rappelle que lorsqu’on attrape le Covid-19, « il existe un risque majeur de thrombose pour 5 à 10 des patients ». « Or, quand on se fait vacciner, on a plus de chances selon les chiffres portés à notre connaissance de se protéger du Covid que d’attraper une thrombose liée au vaccin, donc on évite par la même occasion un Covid associé à une thrombose », résume le professeur.
lemonde.fr
https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2021/03/23/comparer-les-risques-de-thromboses-lies-au-vaccin-d-astrazeneca-et-a-la-pilule-est-complique_6074193_4355770.html
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Introduction en Bourse : les opérations pourraient se multiplier en 2021
Après une longue période de vaches maigres, un "frémissement" est espéré sur le front des introductions en Bourse IPO ., Introductions en Bourse IPO ratées, impact de la crise du covid-19
Introductions en Bourse IPO ratées, impact de la crise du covid-19 sur l'économie et les marchés... Les entreprises françaises ne se sont pas bousculées au portillon pour se faire coter à la Bourse de Paris, ces dernières années... Mais la place parisienne espère néanmoins tourner cette sombre page. Depuis deux ans, la cloche d'Euronext, que les chefs d'entreprises font sonner au moment de l'introduction en Bourse, est presque à l'arrêt. En 2019, l'entrée de la Française des Jeux avait éclipsé des chiffres peu reluisants : 29 entreprises avaient été introduites à Paris contre 35 retraits, rappelait fin novembre la place financière de Paris dans un rapport. Ce même rapport indiquait que "depuis début mars, 17 OPA rachats d'actions pour prendre le contrôle d'une entreprise, et éventuellement la sortir de la cote NDLR ont été enregistrées contre seulement 13 nouvelles introductions". Il déplorait que "les PME et ETI françaises ne se tournent plus vers la Bourse qu'en dernier recours". Mais depuis la rentrée "on sent un frémissement" décrit Vincent Le Sann, directeur général adjoint de Portzamparc. Le cabinet de conseils aux petites et moyennes entreprises pour aller en Bourse prévoit une "accélération spectaculaire" des introductions en 2021 et dit présenter à des investisseurs "une offre par semaine". Mercredi, le spécialiste de la vente à distance de matériel agricole Winfarm arrive sur Euronext. La plate-forme de vidéo à la demande Alchimie en prend aussi le chemin. >> A lire aussi - IPO : principe de l’introduction en Bourse Première hirondelle qui fait espérer le printemps, le réseau de distribution de surgelés Ecomiam est arrivé en octobre. "Au début, je n'imaginais pas qu'on pouvait entrer en Bourse", raconte son dirigeant Daniel Sauvaget. L'entreprise bretonne aux 22 millions d'euros de chiffre d'affaires s'était d'abord tournée vers du capital-investissement auprès d'acteurs régionaux. Pour continuer son développement, elle a hésité entre se tourner vers de plus gros acteurs privés ou franchir le pas de la Bourse. "Ce qui m'a plu, c'est le gain de notoriété. L'entreprise devient plus crédible et le recrutement comme la création de points de vente sont plus faciles", constate-t-il. Ecomiam a entamé début avril le processus pour son introduction, un temps nécessaire pour convaincre des investisseurs, mais aussi de préparer l'entreprise aux exigences de communication des marchés financiers. Gare au moindre faux pas : "les valeurs qui cotent trop tôt échouent souvent en Bourse et affaiblissent la crédibilité de la place", prévient le rapport de la place de Paris. Au 1er décembre, 832 valeurs étaient listées à la Bourse de Paris, un nombre en baisse: il y en avait 1.131 fin 2002 et 1.051 fin 2009. Certaines ont aussi été radiées par l'opérateur boursier Euronext en raison de faibles volumes d'échanges. >> Retrouvez ici nos Conseils Bourse du jour Pour retourner la tendance, les acteurs de la place de Paris ont proposé de mettre en place des "investisseurs piliers", qui interviennent plus en amont du projet et sont engagés pour une période minimale en échange d'une présence au Conseil d'administration. Ils plaident aussi pour une harmonisation au niveau européen. "L'enseignement des dernières années, c'est qu'il ne faut pas décevoir lors des premières publications. Mais depuis un an, la majorité des dossiers sont dans le vert", explique M. Le Sann. Parmi les réussites, outre Ecomiam, qui a progressé de près de 20 en deux mois, Nacon, dans les jeux vidéo, a gagné 44 par rapport à son cours d'introduction début mars. Le cimentier Hoffmann Green, entré en 2019, était en hausse de 30 sur l'année. Pour aider les entreprises à franchir le pas, Euronext a lancé des programmes sur plusieurs mois et gratuits, comme TechShare pour les entreprises technologiques ou FamiliyShare pour les familiales. >> A lire aussi - Bourse : 23 erreurs à ne surtout pas commettre "On montre des profils similaires en Bourse car la comparaison avec les paires est très importante pour la visibilité. On présente les exigences de gouvernance et on fait témoigner des personnes qui sont passées par ce chemin", détaille Anthony Attia, PDG de la branche parisienne d'Euronext. Des expériences bénéfiques, même si peu d'entreprises se sont encore lancées: sur les 400 ayant suivi TechShare depuis 2015, seules sept sont actuellement cotées.
capital.fr
https://www.capital.fr/entreprises-marches/introduction-en-bourse-les-operations-pourraient-se-multiplier-en-2021-1388129
['économie/finance']
Covid en France : le détail des restrictions à Paris, l'inquiétude grandit
COVID FRANCE. Compte tenu de la recrudescence du Covid-19, Paris et la petite Couronne sont en zone d'alerte maximale. De nouvelles restrictions ont été annoncées, elles rentrent en vigueur ce mardi 6 octobre.
COVID FRANCE. Compte tenu de la recrudescence du Covid-19, Paris et la petite Couronne sont en zone d'alerte maximale. De nouvelles restrictions ont été annoncées, elles rentrent en vigueur ce mardi 6 octobre. La situation sanitaire à Paris est "grave", selon le mot d'Anne Hidalgo. Le taux d'incidence dépasse les 260 pour 100 000 habitants, il est supérieur à 500 chez les 20-30 ans. Le taux d'occupation des lits en réanimation par des malades du Covid-19 est de 36 : des indicateurs qui justifient l'instauration de nouvelles restrictions dans la capitale et dans les départements de la petite couronne. Ce lundi 5 octobre, Anne Hidalgo et le préfet de police de Paris ont tenu une conférence de presse pour annoncer de nouvelles "mesures contraignantes". 14:17 - "Il faut maintenir les terrasses" Jérôme Marty, le président de l’Union française pour une médecine libre, a réagi sur LCI aux nouvelles mesures entrant en vigueur ce mardi à Paris et en petite couronne. Il regrette que l'accent n'ait pas assez été mis sur l'importance de l'aération dans les lieux clos et donc dans les restaurants. "L’une des principales voies de contamination, c’est le fameux nuage viral, qui flotte et peut être respiré par tout le monde", explique-t-il, estimant que "les mois qui sont passés depuis la levée du confinement" n’ont pas été mis à profit "pour aider les restaurants à se munir de super VMC’ afin d’aérer beaucoup plus les salles et éviter ce risque". Ainsi, et alors que les restaurants vont rester ouverts, Jérôme Marty milite pour "maintenir l’agrandissement des terrasses, ainsi que la possibilité pour les restaurants d’avoir une partie de leur salle en extérieur, chauffée". 13:35 - Le Covid-19 "risque de s’installer dans la durée" Alors que les mesures liées au placement en alerte maximale de la région parisienne viennent d'être annoncées, Jean Castex a expliqué, en substance, qu'il allait falloir s'habituer à de telles mesures puisque la crise sanitaire n'est "pas terminée". Le chef du gouvernement a insisté sur le fait que le Covid-19 était "même en train de repartir". "Nous devons tous ensemble nous donner les moyens de faire en sorte qu'elle la crise sanitaire, ndlr ne s'aggrave pas davantage", a-t-il ajouté. 13:22 - Comment fonctionnent les tests antigéniques ? A l'image des tests de dépistage du Covid-19 par PCR, les tests antigéniques sont réalisés sous forme de prélèvement nasal ou dans les voies respiratoires basses par écouvillon. Ils différent cependant des tests par PCR sur la méthode d'analyse. "On va chercher à détecter la protéine présente dans le virus, et non plus le matériel génétique", a expliqué Lionel Barrand, président du syndicat des jeunes biologistes de France SJBF à L'Express. Un processus qui rend ce type de tests un peu moins précis, mais qui permet d'obtenir des résultats plus rapides. 12:59 - Le point en Outre-mer Au total, en Outre-mer, 291 personnes sont hospitalisées pour une infection au Covid-19, dont 65 en réanimation : 176 en Guadeloupe 27 en réanimation , 53 à La Réunion 16 en réanimation , 31 en Martinique 15 en réanimation , 22 en Guyane 4 en réanimation et 9 à Mayotte 3 en réanimation . Depuis le début de l'épidémie, 210 décès sont liés au coronavirus en Outre-mer. 12:37 - Une amélioration de la situation espérée d'ici 15 jours par Hidalgo Comme l'a indiqué la maire de Paris Anne Hidalgo, une situation sanitaire "meilleure" d'ici à quinze jours est espérée, alors que des mesures sanitaires plus strictes doivent entrer en vigueur ce mardi. "La vie sociale, la vie culturelle, la vie démocratique" doit continuer son cours dans la capitale, a encouragé l'édile. "La ville sera aux côtés de l'Etat. Nous serons extrêmement vigilants", a-t-elle ajouté quant à l'évolution des mesures. 12:18 - Des infos sur le protocole sanitaire dans les restaurants Comme l'a indiqué le préfet de police de Paris ce lundi à la mi-journée, un protocole sanitaire va entrer en vigueur dans les restaurants, qui vont donc rester ouverts, contrairement aux bars et cafés. Ce protocole va être officiellement dévoilé dans la journée, et selon une source proche du gouvernement citée par BFM TV, il prévoit la mise en place d'un cahier de rappel avec nom, prénom et numéro pour le traçage, pas de prise de température à l'entrée, pas d'opération de dépistage massive des professionnels du secteur, paiement à table, nombre de convives à une même table limité à six, interdiction de consommation debout, gel hydroalcoolique sur la table, distance de 1 mètre entre les tables. 12:06 - Mesure dans l'enseignement supérieur A partir de ce mardi, la capacité d'accueil sera réduite à 50 dans l'ensemble des lieux de vie ou d'enseignement des écoles supérieures et universités, comme vient de l'annoncer Christophe Kerrero, le recteur de Paris. 12:04 - Le point dans les universités Le recteur de Paris Christophe Kerrero vient de prendre la parole pour faire un point sur la situation dans l'éducation supérieure. "Si l'on regarde les chiffres cumulés depuis début septembre, on compte 796 cas de Covid-19 parmi les étudiants, 144 cas parmi le personnel", a-t-il indiqué. 11:58 - Le point sur les Ehpad Il y a au moins un résident malade du Covid dans 115 sur les 700 Ehpad que compte la région Ile-de-France, vient d'annoncer Aurélien Rousseau, le directeur de l'Agence régionale de santé Ile-de-France. Ce dernier a fixé à deux personnes le nombre maximum de visite quotidienne pour chaque résident. Les visites seront suspendues en cas de non-respect des gestes barrières par les visiteurs. Les sorties collectives sont suspendus et les sorties individuelles devront être réduites. 11:52 - Les nouvelles mesures Voici les nouvelles mesures en vigueur à Paris à partir de ce mardi, comme l'a annoncé Didier Lallement, le préfet de police de Paris : Interdiction des rassemblements de plus 1 000 personnes et de plus de 10 personnes sur la voie publique Tous les bars doivent fermer. Les restaurants peuvent rester ouverts sous réserve du respect d'un nouveau protocole sanitaire détaillé dans la journée La consommation et la vente d'alcool reste interdite à partir de 22 heures. Interdiction des soirées étudiantes et familiales dans les espaces publics, les mariages peuvent avoir lieu Les salles de jeux doivent fermer Fermeture des foires et salons ainsi que tous les événements se tenant sous tentes ou chapiteaux Fermeture des gymnases, salles polyvalentes et piscine. Ces espaces peuvent continuer à accueillir des mineurs que ce soit dans un cadre scolaire, associatif ou privé. Les clubs de sport et de fitness doivent fermer également. Les stades ouverts peuvent rester ouverts. Les centres commerciaux pourront accueillir un client par mètre carré. 11:45 - "Des mesures de freinage" Les mesures prises dans les zones d'alerte maximale sont des "mesures de freinage". "Elles sont prises pour une durée de quinze jours avant réévaluation", a indiqué le préfet de police Didier Lallement. 11:41 - 6 personnes maximum par table ? Comme l'indiquent TF1 et LCI, le protocole sanitaire dans les restaurants devrait interdire la présence de plus de six personnes par table dans les établissements. Une distance d'un mètre entre les chaises de tables différentes devrait également être observé. 11:31 - Prise de parole du préfet Lallement Le préfet de police de Paris Didier Lallement est en train de prendre la parole depuis la préfecture. "C'est une nouvelle étape, il faut être à la hauteur des défis", a-t-il expliqué en préambule de l'annonce des nouvelles mesures en place dans la capitale, placée en zone d'alerte maximale. 11:29 - Un protocole pour les restaurants "écrit dans la nuit" Alors que les restaurants, en zone d'alerte maximale, vont rester ouverts, contrairement aux bars, un nouveau protocole sanitaire va entrer en vigueur pour ces établissements. "Le protocole a été écrit dans la nuit. ... La ligne du ministre de la Santé c'est 'tester, tracer, isoler' et donc tracer ça peut se faire manuellement en tenant un registre des clients avec les numéros de téléphone", a expliqué la secrétaire d'Etat auprès du ministère de l'Intérieur Marlène Schiappa, ce lundi sur BFM TV. 11:15 - Borne encourage le télétravail Alors que les zones d'alerte maximale ne concernent désormais plus uniquement Marseille et la Guadeloupe, Elisabeth Borne a appelé les entreprises à recourir au télétravail dès que cela est possible. "De nombreux postes de travail permettent un travail à distance et des rotations peuvent s'organiser afin de limiter l'impact sur le collectif de travail. Dans les zones d'alerte renforcée et maximale, nous demandons aux employeurs et aux salariés, en responsabilité, de trouver les organisations adaptées à chaque entreprise et de limiter ainsi les interactions sociales, que ce soit sur le lieu de travail ou dans les transports en commun", écrit la ministre du Travail dans un communiqué. 11:03 - Un Ehpad réservé aux résidents positifs au Covid dans le Tarn Selon ce que rapporte France Bleu ce lundi, un Ehpad spécialement réservé à l'accueil de résidents positifs au Covid-19 va ouvrir ses portes dans le Tarn. Il s'agit de les accueillir le temps de positivité au virus sans être enfermés dans leur chambre. L'établissement, un Ehpad sur le point de fermer à Salles, ouvrira ses portes le 12 octobre prochain et actuellement "quatre aide-soignants et deux infirmiers sont en train d’être recrutés", précise France Bleu. Les patients autorisés à y séjourner ne doivent pas présenter de symptômes et pourront venir de tous les Ehpad du Tarn. 10:47 - Création d'un conseil scientifique à Marseille Comme l'indique Samia Ghali ce lundi sur Twitter, la proposition de la deuxième adjointe à la mairie de Marseille de créer un conseil scientifique propre à la cité phocéenne a été acceptée par Benoît Payan, premier adjoint. "Cet outil nous sera utile pour le Covid et demain pour gérer au mieux les problèmes de santé publique", a expliqué Samia Ghali. 10:37 - "Il faudra s'habituer à ce que les règles évoluent" Martin Hirsch était invité ce lundi matin dans la matinale de Franceinfo et selon le directeur de l'AP-HP, "il faudra s'habituer à ce que les règles évoluent", notamment à Paris, qui va passer en zone d'alerte maximale, "parce que les connaissances évoluent, parce que les techniques peuvent évoluer pour se protéger, parce que les discussions permettent peut-être de renforcer dans un certain moment et pas un autre". Martin Hirsch a expliqué pourquoi les bars, plutôt que les restaurants, allaient être concernés par la mesure de fermeture totale. "Il y a plutôt les bars que les restaurants pour des raisons simples : il suffit d'aller dans un endroit où il y a un distributeur de bière, où les gens se précipitent, les uns face aux autres, à remplir leur verre", a-t-il fait savoir 10:28 - L'AP-HP a besoin de renfort Alors que les contaminations au Covid-19 augmentent significativement à Paris, à tel point que la capitale s'apprête à passer en zone d'alerte maximale, l'AP-HP, via le compte Twitter de la réserve civique, a publié un appel à l'aide. ????U.R.G.E.N.T???? L' APHP a besoin de renfort pour aider au suivi téléphonique ???? des patients des hôpitaux de Paris porteurs ou suspectés de la COVID19 ????Engagez-vous sur https://t.co/IcssnTCodC pic.twitter.com/DFq7ZwQPqZ — Réserve Civique JeVeuxAider @ReserveCivique October 4, 2020 10:08 - Quel est le nombre de cas de Covid à Paris ? Comme l'indique ce graphique de Santé publique France, le nombre de cas de Covid-19 à Paris a explosé à partir de la mi-août. Il est actuellement de 1 155, soit le département en comptant le plus au niveau national. 09:57 - Pécresse appelle à "l'autodiscipline" Invitée sur le plateau de France 2 ce lundi matin, Valérie Pécresse a appelé "les Franciliens à l'autodiscipline et à reprendre le chemin du télétravail" face à la recrudescence actuelle du Covid-19 en Ile-de-France. La présidente de la région a estimé que cela aurait pour effet de "lisser les heures de pointe" et ainsi de réduire la circulation du coronavirus. "Nous allons devoir vivre avec le virus tant que l'on aura pas de traitement, de vaccin", a ajouté l'ancienne ministre, qui s'est dite satisfaite des mesures prises par le gouvernement, à savoir la fermeture des bars mais pas des restaurants. 09:36 - Pression hospitalière grandissante dans la Sarthe La Sarthe connaît actuellement une recrudescence des cas de contaminations au Covid-19 chez les personnes âgées, installant progressivement une pression sur les services hospitaliers. "La différence entre le mois d’août et aujourd’hui est le fait que nous avons un effet plus important sur l’hôpital", a expliqué Stephan Domingo, directeur territorial de l’Agence Régionale de Santé ARS de la Sarthe, au site actu.fr, estimant qu'"au début du mois de septembre, le virus touchait surtout les jeunes avec peu d’effet sur les services hospitaliers". Le taux d'incidence dans la Sarthe reste malgré tout bien en dessous des départements les plus touchés par le retour du coronavirus : il est actuellement de 68,9. 09:16 - "Nous sommes en train de connaître une vraie grande deuxième vague" Ce lundi 5 octobre, Le Monde fait état des préoccupations de l'Elysée sur les recrudescences du coronavirus dans les grandes villes de France. Un proche du président de la République le reconnaît, donnant le ton général de la présidence : "Nous sommes en train de connaître une vraie grande deuxième vague". Le journal ajoute qu'un nouveau conseil de défense sanitaire doit être organisé cette semaine. 09:11 - Anne Hidalgo sur le rebond du Covid à Paris : "La situation est très grave" Invitée du Grand Jury sur RTL hier, la maire de Paris, Anne d'Hidalgo a estimé que "la situation très grave" dans la capitale, où se trouve "l'essentiel des clusters" de Covid-19. Pour l'élue, la fermeture des bars et restaurants pourrait être évitée "en renforçant les mesures sanitaires", avec "une adaptation locale aux situations tous les 15 jours". "Si on veut être efficaces, il faut se projeter, avec douze à dix-huit mois d’une situation dans laquelle il va y avoir des hauts et des bas. Se protéger dans ces douze à dix-huit mois, ça veut dire avoir une méthode. On ne peut pas être dans un stop and go permanent de nos activités", a-t-elle ajouté.
linternaute.com
https://www.linternaute.com/actualite/guide-vie-quotidienne/2462477-direct-covid-en-france-paris-face-aux-restrictions-lyon-lille-toulouse-se-preparent/
['santé']
Les nouveaux cas continuent d'augmenter au Québec
1842 nouveaux cas de COVID-19 ont été enregistrés au Québec. C’est le deuxième chiffre le plus élevé qu’ait connu la province
1842 nouveaux cas de COVID-19 ont été enregistrés au Québec dans les dernières 24 heures. C’est le deuxième chiffre le plus élevé qu’ait connu la province depuis le début de la crise sanitaire. Montréal enregistre le chiffre très élevé de 648 infections. Les autres régions les plus touchées sont la Montérégie avec 207, la Capitale-Nationale avec 193 et la région de Laval avec 134. Près de 158 310 personnes ont été infectées par la COVID-19 depuis le début de la pandémie au Québec. Ce matin lors d’un point presse le ministre de la Santé et des Services sociaux Christian Dubé a réaffirmé que selon lui, fermer les restaurants était la bonne décision à prendre. La veille, le directeur national de santé publique, Horacio Arruda, a confirmé en commission parlementaire que sa recommandation était de laisser ces pans de l’économie ouverts . Santé Canada a donné son feu vert hier en approuvant le vaccin de Pfizer/BioNTech. La campagne de vaccination pourra débuter dès la semaine prochaine. Québec a admis mercredi être «en train de regarder» les options pour exiger des preuves de vaccination afin d’être autorisé à faire certaines activités. Le bilan humain continue de s’alourdir avec 33 décès supplémentaires, dont 8 sont survenus dans les dernières 24 heures, 18 entre le 3 et le 8 décembre, 5 avant le 3 décembre et 2 à une date inconnue. Le bilan humain de la COVID-19 au Québec passe à 7382 décès, un décès ayant été retiré du compte car non attribuable à la COVID-19 après enquête. Les nouvelles hospitalisations augmentent légèrement dans ces dernières 24 heures avec 4 nouvelles entrées pour atteindre un cumul de 848. Le nombre de personnes aux soins intensifs lui diminue de 8 pour un total de 113 personnes. Quant aux prélèvements pour la date du 8 décembre, ceux-ci s’élèvent à 35 950 pour un total de 4 199 609. 1140 écoles avec cas actifs de COVID-19 au Québec Le Ministère de l’Éducation a mis à jour ses données concernant les infections dans le milieu scolaire pour la date du 8 décembre. Celles-ci font état d’une hausse des cas positifs actifs dans le réseau scolaire de la province avec près de 4238 cas 3320 élèves et 918 membres du personnel . Ce sont près de 16 886 personnes 438 qui ont été testées positives dans le réseau scolaire depuis le début de l’année scolaire au Québec selon le ministère. Parmi ces personnes, on en dénombre 12 648, soit une augmentation de 271 depuis la veille, considérées comme rétablies et de retour à l’école dont 10 367 élèves et 2281 membres du personnel . Le nombre de classes fermées à cause d’une infection de COVID-19 est en très forte hausse avec une augmentation de 42 pour un total de 1239 classes. Le nombre d’écoles fermées ou partiellement fermées baisse et passe à 8 selon le ministère. Ce sont près de 2237 écoles qui ont été touchées par des infections de COVID-19 depuis la rentrée de septembre, 1097 ne présentent plus de cas actifs depuis 14 jours et sont retirés du compte. Le nombre d’écoles ayant au moins un cas positif actif augmente de 38 et passe à 1140 écoles.
journalmetro.com
https://journalmetro.com/actualites/national/2587515/covid-19-les-nouveaux-cas-continuent-daugmenter-au-quebec/
['santé']
Attestations, transports, exceptions : quelles seront précisément les règles du couvre-feu ?
Retour de l'attestation et fermeture des lieux accueillant du public entre 21h et 6h là où le couvre-feu s'applique, annulation des mariages et fêtes privées dans toute la France... Voici ce qu'il faut retenir des nouvelles mesures détaillées ce jeudi par le Premier ministre pour limiter la propagation du coronavirus.
Retour de l'attestation et fermeture des lieux accueillant du public entre 21h et 6h là où le couvre-feu s'applique, annulation des mariages et fêtes privées dans toute la France... Voici ce qu'il faut retenir des nouvelles mesures détaillées ce jeudi par le Premier ministre pour limiter la propagation du coronavirus. Le Premier ministre, Jean Castex, a détaillé les modalités du couvre-feu ce jeudi. AFP / Ludovic MARIN Le Premier ministre, Jean Castex, et plusieurs membres du gouvernement ont détaillé lors d'une conférence de presse jeudi les modalités du couvre-feu, annoncé la veille au soir par Emmanuel Macron pour limiter la propagation du coronavirus. Il concernera, à partir de samedi 0h, près de 20 millions d'habitants. L' le-de-France et huit métropoles Lille, Grenoble, Lyon, Aix-Marseille, Montpellier, Rouen, Toulouse et Saint-Étienne devront respecter cette nouvelle mesure entre 21h et 6h. Voilà les précisions qui ont été apportées. Dans quels cas pourra-t-on sortir entre 21h et 6h ? "À 21h, chacun devra être chez soi", dans les zones où le couvre-feu s'appliquera à partir de ce week-end, a rappelé Jean Castex. Sauf exception, les "commerces", les "services" et "les lieux recevant du public" seront fermés pendant les heures de couvre-feu sanitaire. Les débits de boisson les bars et les salles de sport en font partie. "Ces règles doivent s'appliquer avec bon sens", a insisté le Premier ministre. Ainsi, il sera autorisé de se déplacer pour quatre raisons: Pour des raisons de santé, pour aller à l'hôpital ou pour se rendre dans une pharmacie de garde notamment Pour des déplacements professionnels Si "vous avez un train ou un avion qui arrive ou part après 21h". Votre billet "vaudra dérogation au couvre-feu", a assuré Jean Castex. Pour aller voir un proche dépendant A noter, que les personnes concernées pourront aussi sortir dehors pour promener un "animal de compagnie". Comment fonctionnera l'attestation ? Le fonctionnement de l'attestation sera sensiblement le même que lors du confinement. L'attestation sera valable une heure. Elle pourra être remplie et téléchargée en ligne, via le site gouvernement.fr, ou rédigée sur papier libre. Pour les attestations professionnelles, il faudra , en plus de l'attestation, un justificatif de l'entreprise ou sa carte professionnelle, pour les professionnels de santé ou les journalistes par exemple. "Évidemment, il y a des sanctions", a rappelé le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin. Une amende de 135 euros est prévue en cas de non respect du couvre-feu et "au bout de trois fois, la sanction pourra aller jusqu'à six mois d'emprisonnement et 3 750 euros d'amende". Les policiers et les gendarmes feront respecter les fermetures et pourront "intervenir de façon vigoureuse" quand "des regroupements intempestifs" seront constatés, a précisé Gérald Darmanin. En tout, 12 000 policiers et gendarmes seront mobilisés pour faire respecter les règles de couvre-feu. Et dans la sphère privée ? Jean Castex a détaillé la "règle des six personnes" évoquée par Emmanuel Macron mercredi soir. Cette règle préconise de ne pas se regrouper à plus de six personnes avec "comme mot d'ordre général" de "réduire le nombre de personnes que nous rencontrons", a détaillé le Premier ministre. Et même si elle n'est pas contraignante dans la sphère privée, "nous demandons aussi à chacun et chacune de respecter dans son domicile". Et dans les zones qui ne sont pas concernées par le couvre-feu ? Jean Castex a aussi annoncé que certaines règles déjà en vigueur dans les zones de circulation maximales s'appliqueront désormais à l'ensemble de la France. C'est le cas pour les restaurants : partout en France, les tablées seront limitées à six et l'établissement devra enregistrer le nom et le contact de ses clients, selon le protocole sanitaire renforcé. Par ailleurs, sur l'ensemble du territoire, "toutes les fêtes privées comme les mariages ou les soirées étudiantes seront interdites" dès lors qu'elles se tiennent "dans des salles des fêtes, dans des salles polyvalentes ou tout autre établissement recevant du public seront interdites". Cette mesure s'appliquera à partir de la nuit de vendredi à samedi, dès l'entrée en vigueur de l'état d'urgence sanitaire. Quelles nouvelles mesures d'aide pour les entreprises ? Toutes les entreprises de moins de 50 salariés situées dans les zones de couvre-feu seront éligibles au fonds de solidarité jusqu'à 1 500 euros si leur perte de chiffre d'affaires atteint 50 et tant que le couvre-feu durera, a annoncé le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire. Pour les hôtels, cafés et restaurants, le fonds de solidarité jusqu'à 10 000 euros pourra être perçu par les entreprises ayant une perte de chiffre d'affaires d'au moins 50 , et non plus 70 , a ajouté le ministre lors de cette conférence de presse. Concernant le télétravail, le protocole sanitaire invitera les entreprises à définir "un nombre minimal" de jours de télétravail par semaine, a précisé la ministre du Travail, Élisabeth Borne, tandis que, dans la fonction publique, les administrations devront mettre en place une organisation permettant deux à trois jours de télétravail par semaine.
franceinter.fr
https://www.franceinter.fr/societe/attestations-transports-exceptions-quelles-seront-precisement-les-regles-du-couvre-feu
['société']
Le télétravail est retombé au niveau d'avant la crise du Covid-19
Le gouvernement veut remobiliser les entreprises sur le télétravail. Il y a effectivement de quoi s’inquiéter : un nouveau baromètre indique qu’on est retombé au même niveau qu’en décembre 2019, au niveau d'avant la crise.
Illustration du télétravail combiné à la garde des enfants à domicile. FLORENCE GOTSCHAUX / FRANCE-BLEU DR ME-ARDÈCHE Les chiffres avancés par le gouvernement avaient de quoi inquiéter sur le recul du télétravail. Ils indiquaient que le télétravail à 100 du temps avait perdu 15 points entre novembre 2020 et janvier 2021. L’étude qui sort mardi 9 février est encore plus préoccupante. Elle montre tout simplement un retour au même niveau que celui enregistré avant la crise sanitaire du Covid-19. Selon ce baromètre Malakoff Humanis, on est aujourd’hui à 31 de salariés en télétravail, à temps complet ou à temps partiel. On était justement à 30 en décembre 2019. Retour à la case départ, donc. Loin de ce que le même baromètre enregistrait en mai, lors du premier confinement, avec 41 de salariés en télétravail. L'industrie et le commerce en dernière position Pourtant, ceux qui télétravaillent le font beaucoup plus longtemps. Le nombre de jours télétravaillés est en nette hausse. Il est deux fois plus important qu’avant la crise. Il est aujourd’hui de 3,6 jours par semaine. Il n’était que de 1,6 jour fin 2019. La faible proportion de salariés en télétravail - moins d’un tiers, donc - cache des disparités selon les secteurs. La banque-assurance, pourtant pointée du doigt par Elisabeth Borne, la ministre du Travail, comme traînant les pieds, enregistre quand même 64 de salariés en télétravail. Les services se plient aussi au télétravail, avec 55 de salariés à distance. L’industrie et le commerce sont évidemment en dernière position, avec une faible proportion de postes télétravaillables et autour de 10 de salariés en fonction à leur domicile. >> Télétravail : ce que contient l'accord trouvé entre une majorité de syndicats et le patronat La proportion de ceux qui travaillent à temps plein sur leur lieu de travail augmente aussi. Au mois de décembre, près des deux tiers, 61 des salariés, déclaraient passer tout leur temps dans les locaux de leur entreprise. C’est 10 points de plus qu’en juin et 30 points de plus par rapport au mois d’avril. Ce baromètre Malakoff Humanis pointe donc un retour massif "sur site". L’industrie et la santé sont les champions de cette présence généralisée et de cet oubli du télétravail, mais là encore pour des raisons liées à la nature des emplois. On irait donc vers du travail hybride. C’est ce qui ressort de toutes les études du moment, et de tous les accords de télétravail signés ces derniers mois dans les grandes entreprises. La crise n’aura pas été pour rien. Le nombre idéal de jours en télétravail s’élève à deux par semaine, selon ce baromètre. C’est justement à cette dose qu’il est désormais adopté, dans les faits, par les entreprises.
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/c-est-mon-boulot/le-teletravail-est-retombe-au-niveau-d-avant-la-crise-du-covid-19_4271557.html
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Covid: Paris en alerte maximale, les restaurants restent ouverts sous conditions
Paris et sa petite couronne vont basculer en zone d’alerte maximale et attendent de nouvelles restrictions dévoilées lundi, a annoncé dimanche Matignon à l’AFP en précisant que les restaurants pourront rester ouverts avec un protocole sanitaire renforcé malgré le regain de l'épidémie de coronavirus.
Paris et sa petite couronne vont basculer en zone d’alerte maximale et attendent de nouvelles restrictions dévoilées lundi, a annoncé dimanche Matignon à l’AFP en précisant que les restaurants pourront rester ouverts avec un protocole sanitaire renforcé malgré le regain de l’épidémie de coronavirus. Ces «mesures contraignantes», qui dureront 15 jours et frapperont la capitale et ses trois départements limitrophes, seront détaillées lors d’une conférence de presse à 11H30 par la maire de Paris Anne Hidalgo. Elles entreront en vigueur mardi et pourraient notamment entraîner la fermeture des cafés, comme c’est déjà le cas dans la métropole d’Aix-Marseille ou en Guadeloupe. Cette décision gouvernementale s’est fondée sur des données inquiétantes du week-end qui confirment une tendance de fond à la dégradation des trois indicateurs principaux: taux d’incidence de la maladie, taux d’incidence pour les personnes âgées, et taux d’occupation des lits de réanimation par des patients Covid. Les restaurateurs, eux, ont obtenu un sursis: «un protocole sanitaire renforcé applicable dans les zones d’alerte renforcée ainsi que dans les zones d’alerte maximale sera mis en place et permettra de maintenir les restaurants ouverts», a souligné Matignon. Les modalités de ce protocole seront détaillées lundi par les ministres compétents, a-t-on ajouté de même source. Cette mesure devrait ainsi permettre la réouverture des établissements marseillais, sur fond de mobilisation de la profession. Matignon a également annoncé que les salles ou amphithéâtres des universités ne pourraient être remplis qu’à 50 de leur capacité au maximum en zones d’alerte renforcée et maximale. Cette mesure, qui s’applique plus généralement à tous les établissements d’enseignement supérieur, entrera en vigueur à partir de mardi et sera précisée lundi matin par la ministre en charge Frédérique Vidal. Par ailleurs, et toujours pour faire face à un regain de circulation du Covid-19, le télétravail est «plus que jamais» privilégié dans ces mêmes zones, a rappelé le gouvernement, alors que la ministre du Travail Elisabeth Borne recevra lundi matin les partenaires sociaux.
liberation.fr
https://www.liberation.fr/depeches/2020/10/04/covid-paris-en-alerte-maximale-les-restaurants-restent-ouverts-sous-conditions_1801414
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Singapour : les données de l'application de traçage anti Covid désormais exploitables par la police
Le gouvernement de Singapour a annoncé ce lundi 4 janvier que les données de l'application TraceTogether seraient exploitables par la police dans les affaires criminelles ou lorsque la "sécurité des citoyens" est menacée.
Un point de plus pour Big Brother. La police de Singapour peut désormais utiliser les données de son application de traçage des cas contacts Covid-19 dans le cadre des enquêtes criminelles, comme l’a annoncé ce lundi 4 janvier le ministre de l’Intérieur de la cité-Etat, Desmond Tan, devant le parlement local. Comme le rapporte le média local Channel News Asia, l’exploitation des données personnelles par la "Singapour Police Force" était déjà autorisée par le code pénal : le ministre Desmond Tan a annoncé que les données de TraceTogether, application de traçage vantée pour son efficacité - et devenue source d’inspiration de StopCovid - jusqu’à ce qu’une deuxième vague de Covid-19 n’impose à l’Etat de décider un confinement généralisé, ne feraient pas exception. TraceTogether a été téléchargée par 4,2 millions de personnes, soit environ 78 des citoyens de Singapour. "Nous n’empêcherons pas l'utilisation des données de TraceTogether dans des circonstances où la sécurité des citoyens est ou a été affectée, et cela s’applique à toutes les données", a indiqué Desmond Tan. "Le gouvernement est le gardien des données personnelles" Reste à savoir ce que le gouvernement, qui détourne de son usage l’application sanitaire pour en faire un outil de surveillance de masse, perçoit comme une menace envers la "sécurité des citoyens". Pas de quoi s’inquiéter, à entendre le ministre de l’Intérieur : "Le gouvernement est le gardien des données personnelles transmises par les citoyens et des mesures strictes sont ainsi mises en place pour les protéger", assure-t-il. Selon lui, seuls certains officiers autorisés pourront accéder aux données dans des buts spécifiques, et ces dernières seront stockées sur une plateforme sécurisée. Le ministre a par ailleurs affirmé qu’un fonctionnaire qui divulguerait ou exploiterait ces données sans autorisation, volontairement ou par négligence, s’exposerait à une amende de 5 000 dollars ainsi qu’à une peine de prison de deux ans. "En dehors des enquêtes criminelles, ou des besoins de la sûreté et de la sécurité de nos citoyens, les données de TraceTogether ne seront en effet utilisées que pour le dépistage des cas contacts et le combat contre le Covid-19", insiste Desmond Tan. Puisqu’on vous dit que ça ne craint rien A LIRE AUSSI : Tests facilités pour les contacts détectés par StopCovid : le gouvernement envisage un coup de pouce à l'installation "volontaire"
marianne.net
https://www.marianne.net/monde/asie/singapour-les-donnees-de-lapplication-de-tracage-anti-covid-desormais-exploitables-par-la-police
['international']
Coronavirus : Laurence Rossignol attaque le gouvernement pour sa gestion de la crise
La sénatrice PS et ancienne ministre de la famille, de l’enfance et des droits des femmes interviewée dans les "4 Vérités" de France 2, mercredi 13 janvier, a déclaré que le gouvernement est parfois inquiétant dans sa gestion de la crise sanitaire.
Interrogée sur France 2 mercredi 13 janvier, la sénatrice PS Laurence Rossignol est revenue sur la gestion de la crise sanitaire par le gouvernement. Ils sont parfois inquiétants. Nous avons toujours des demies vérités. Nous ne savons jamais où on en est a déclaré dans les 4 Vérités l'ancienne ministre de la famille, de l’enfance et des droits des femmes, en faisant notamment référence aux difficultés liées aux masques et aux tests de dépistage. Nous avons un gouvernement qui est toujours très content de lui, qui nous dit que tout est sous contrôle et en réalité, on s’aperçoit que la logistique ne suit pas , a-t-elle ajouté. Pour l’ancienne ministre, reprendre le rythme des réformes en 2021, en particulier les retraites, est une très mauvaise idée . Il s’agirait d’expliquer aux Français après une ou deux années très difficiles sur le plan économique qu’ils devront travailler jusqu’à 75 ans . Soutien affiché à Arnaud Montebourg La sénatrice socialiste de l'Oise est également revenue sur son soutien au retour en politique de l’ancien ministre de l’Economie, Arnaud Montebourg avec son mouvement l’ Engagement . Depuis une quinzaine d’années, j’observe qu’Arnaud Montebourg est un homme politique qui a de la cohérence. Il a structuré sa pensée autour d’un diagnostic sur la mondialisation et la crise démocratique. Dans les thèmes qu’il a portés depuis plusieurs années, il n’a pas été démenti par les faits , a conclu Laurence Rossignol.
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/politique/jean-castex/gouvernement-de-jean-castex/coronavirus-laurence-rossignol-attaque-le-gouvernement-pour-sa-gestion-de-la-crise_4255683.html
['politique']
Covid-19 : "Il est nécessaire d’associer les citoyens aux délibérations de sortie de crise"
Ludovic Trolle, président de l’Institut éthique et politique Montalembert, estime que la sortie de la crise sanitaire ne peut se concevoir autrement que démocratiquement.
Confrontée à la crise sanitaire et au déclassement économique, notre démocratie est en danger car sans vrai débat anticipé, on peut s’interroger aussi bien sur la restriction des libertés publiques que sur la perte de souveraineté des classes moyennes et populaires. Notre constat dans notre première tentative de Retour d’Expérience REX est, plus d’un an après le début de la crise sanitaire, que nos capacités d’initiatives se sont appauvries, au point de ne plus pouvoir admettre et assumer les arbitrages raisonnables indispensables ? Voilà, en des instants décisifs, la gouvernance politique confrontée à son échec : ne pas avoir permis à la société d’être partie prenante d’un dispositif déterminé dans la transparence et la concertation, afin de déterminer ensemble une politique dont nous serions coresponsables. Où est la concertation ? Nous devons mette un terme à ces discours d’un autre temps, à ces injonctions moralisatrices et aux décisions unilatérales, inacceptables de la part de gouvernants qui témoignent si peu de considération à l’égard de la société civile. Il est à craindre que comme l’année dernière nous assistions à un total relâchement des Français pendant cet été car ils ne supportent plus les contraintes sanitaires. « Il lui faut comprendre que c’est ensemble, qu’aujourd’hui, doit se penser notre mobilisation notamment concernant la campagne de vaccination » L’Institut éthique et politique Montalembert a observé les échanges avec le gouvernement sur le « suivi de la crise sanitaire » devant l'Assemblée nationale, qui a prétendu entretenir un débat quand bien même elle avait suspendu la mission d’information parlementaire fin janvier. Aujourd'hui, nous nous interrogeons sur l’état de notre démocratie car nous n’avons obtenu aucune réponse. Visiblement, nous ne sommes toujours pas entendus dans cette période de déconfinement. Où est la concertation ? Autant la puissance publique était légitime dans l’urgence à mettre en œuvre une politique cohérente et volontariste de lutte contre la pandémie pendant la phase aiguë il y a un an, autant face aux menaces identifiées qui nécessiteront un engagement de toute la société. Il lui faut comprendre que c’est ensemble qu’aujourd’hui doit se penser notre mobilisation notamment concernant la campagne de vaccination. Vigilance citoyenne Il y avait dans un premier temps nécessité à agir et les Français ont accepté avec beaucoup de responsabilité les mesures imposées restrictives de liberté et ce, dans la durée. Il est nécessaire maintenant d’associer les citoyens aux délibérations de la sortie de crise, de développer une pédagogie de la responsabilité partagée. Pour ce faire, nous proposons un véritable exercice démocratique de « vigilance citoyenne » pour accompagner le retour à la normale. « Le retour à la normalité ne pourra pas s’envisager sans créer les conditions d’un débat public au moins parlementaire très approfondi et transparent » Comment sortir de la crise sanitaire ? Il s’agit, à court terme, d’être associé aux choix des mesures de sortie encadrées et progressives de la crise notamment sur la politique vaccinale qui, quoi, comment et pourquoi et sur les mesures d’accompagnement économiques qu’il va falloir moduler. Le retour à la normalité ne pourra pas s’envisager sans créer les conditions d’un débat public au moins parlementaire très approfondi et transparent sur la vaccination de la population notamment des enfants, le déploiement du passe sanitaire et la fin des aides aux entreprises. Exigence de démocratisation L’ambition serait d’ouvrir plus largement la participation des citoyens aux travaux parlementaires de « retour d’expérience » sur la base d’une véritable consultation citoyenne ouverture d’une plateforme indépendante dédiée « REX-Crise COVID 19 » de la phase de la conception du projet de REX, en passant par les différents stades de l’examen et de la discussion du texte jusqu’à son adoption définitive et à son évaluation. Il est évident que s’agissant des choix politiques qui détermineront notre vie sociale au moins ces prochains mois, l’exigence de démocratisation des arbitrages conditionnera leur acceptabilité. Il faudra tenir compte de toutes les compétences - des maires notamment, échelon territorial au plus près des citoyens - et de toutes les expressions d’idées, des expériences, des attentes mais également des besoins et inquiétudes. À ce stade, les autorités ne peuvent plus seulement s’appuyer sur les seuls conseils de défense, comité scientifique et cabinets ministériels. Nous avons travaillé à une solution que nous sommes prêts à partager avec les autorités. La concertation saura d’autant plus intense et contributive que nombre d’entre nous ne demandent qu’à partager leurs compétences et leurs réflexions, à aller plus avant encore dans leurs initiatives solidaires, et à contribuer, en démocrates, au bien commun. À LIRE AUSSI : État d'urgence, crise sanitaire : l'État de droit menacé ?
marianne.net
https://www.marianne.net/agora/tribunes-libres/covid-19-il-est-necessaire-dassocier-les-citoyens-aux-deliberations-de-sortie-de-crise
['société']
Admirer une luciole dans l’obscurité
Chères abonnées, Chers abonnés, Face à la deuxième vague du Covid-19 qui déferle sur l’Europe, notre pays n’est pas épargné. Au contraire, il est touché de plein fouet. Comment réagir ? Deux options se présentent à nous : la subir ou la casser. Vous ...
Chères abonnées, Chers abonnés, Face à la deuxième vague du Covid-19 qui déferle sur l’Europe, notre pays n’est pas épargné. Au contraire, il est touché de plein fouet. Comment réagir ? Deux options se présentent à nous : la subir ou la casser. Vous le savez, en respectant au mieux les règles de distanciation sociale, chacun a l’occasion de tirer sur le frein à main qui ralentira la pandémie et entrouvrira la voie vers un retour à la normale. Mais au-delà de ces gestes responsables, nous pouvons décider de ne pas simplement subir cette crise interminable. Nous avons besoin d’éclaircies. Avec la pénombre de cet automne, même une luciole nous éblouirait. Dès lors, tentons de déceler des aspects lumineux dans chaque contrainte imposée par le virus ou les autorités. Le télétravail nous épargne, par exemple, beaucoup de temps dans les transports. Il nous permet de voir davantage nos proches, d’être moins déconcentrés. Le confinement nous offre aussi l’occasion de redécouvrir de grands auteurs, des classiques du cinéma ou des séries inédites. Notre supplément culturel du mercredi, Arts Libre, adapte son offre pour continuer à faire vivre la culture dans votre quotidien. Plus que jamais, il nous faut des projets personnels, familiaux, amicaux et professionnels. Bref, des projets ! Plein, à faire déborder notre imagination. Décalons notre perspective du court au moyen terme. Rêvons de nos futures escapades, des paysages qui nous manquent, des dîners où les rires fusent, des soirées inoubliables, des spectacles enivrants, des découvertes émouvantes ou encore de fêtes de mariage ou de naissance. La vie est une roue qui tourne et avance, avec des joies immenses et des peines incommensurables, des obstacles et des coups de pouce, des rires et des larmes, des rencontres et des au revoir. Avec le temps, la période que nous traversons, aussi pénible qu’elle soit, s’inscrira dans notre histoire comme une victoire face à la maladie. Même si cette réjouissance ne nous fera pas oublier celles et ceux qui auront été frappés par le virus. Retenons aussi que chaque crise révèle les héros de son temps. En 2020, ce sont les soignants, chercheurs, experts, enseignants Ceux qu’on n’applaudit plus chaque soir mais qui méritent tellement plus que ce que la société leur accorde. Soyons solidaires et en pensées avec ces femmes et hommes qui souvent se donnent sans compter, sans rien attendre en retour. Aidons aussi concrètement les victimes économiques et sociales de la crise. Organisons des "restos-maison" en famille en faisant appel à ces nombreux restaurateurs qui en un week-end ont adapté leur organisation pour poursuivre leur métier, leur passion. Une passion, surtout lorsqu’elle est ébranlée comme jamais, s’entretient, s’alimente. Aidons nos chefs, nos éleveurs, nos agriculteurs, nos viticulteurs, mais aussi nos commerçants et libraires à surfer sur cette vague qui ne nous emportera pas. Merci pour votre fidélité et bonne lecture, Dorian de Meeûs, Rédacteur en chef de La Libre
lalibre.be
https://www.lalibre.be/debats/chronique-redaction/admirer-une-luciole-dans-l-obscurite-5f9824bc9978e2313994f9e3
['société']
"Le Malade imaginaire" de Molière revisité à la sauce Covid au festival de théâtre "Rêve en Vézère"
Une pièce de théâtre en lien avec l'actu et le patrimoine, ça vous tente ? Au festival de théâtre de la Vézère, dans le Périgord, la troupe "Les Compagnons d'Ulysse" joue une version en phase avec la situation sanitaire du "Malade imaginaire".
Une pièce de théâtre en lien avec l'actu et le patrimoine, ça vous tente ? Au festival de théâtre de la Vézère, dans le Périgord, la troupe "Les Compagnons d'Ulysse" joue une version en phase avec la situation sanitaire du "Malade imaginaire". Le Malade imagnaire, un texte plus en lien avec l'actualité qu'il n'y paraît ? Aux côtés des patients symptomatiques, de nombreuses personnes hypocondriaques viennent en tout cas régulièrement grossir les files des tests PCR... C'est ainsi que l'épidémie de coronavirus a inspiré la troupe de théâtre des Compagnons d'Ulysse. Les metteurs en scène ont imaginé une version revisitée à la sauce Covid de la célèbre pièce de Molière. Elle est jouée du 25 juillet au 13 août au festival de théâtre "Rêve en Vézère", du nom d'une rivière périgourdine. Amener la culture du théâtre en milieu rural C'est la toute première édition de cet événement qui entend amener la culture jusque dans les milieux ruraux, le tout en connexion avec le terroir et sous les étoiles du ciel dégagé de la campagne. Le festival est porté par son directeur Jean-Baptiste Siaussat. Et les milieux ruraux, cet ancien agriculteur reconverti dans la comédie en connaît quelque chose. Acteur notamment du one-man show La Revanche du terroir, la ruralité est au cœur de son œuvre. La pièce est jouée dans plusieurs châteaux et lieux emblématiques du Périgord : Rastignac, Commarque, à la Forge de Savignac-Lédrier et au village de la Madeleine. Le théâtre sublimé par le patrimoine... Voir cette publication sur Instagram Une publication partagée par Dordogneperigordtourisme @dordogneperigordtourisme Mais pas question de traiter l'épidémie sous un prisme inquiétant. Ici, le public ne vient pas chercher sa dose de Pfizer ou de Moderna, mais bien sa dose de rire. Une bonne façon de dédramatiser après de longs mois de d'angoisse et de morosité. Il faut rire de tout, il faut s’adapter aux situations. De toute façon des épidémies, des drames, il y en a eu et il y en aura toujours ! Donc il faut vivre quoi qu’il se passe , s'exclame Jean-Baptiste Siaussat, directeur du festival et membre de la troupe Les Compagnons d'Ulysse. Recréer du lien L'objectif du festival, c'est aussi de recréer du lien. Pour cela, la troupe a lancé un concept de théâtre participatif où chacun est invité à prendre part au spectacle. Ça fait quelques années qu’on a commencé à faire du théâtre participatif. Même en temps de crise sanitaire, on réussit à faire participer le public et c’est ce qu’on voulait aussi , souligne Fanny Tramcourt, codirectrice de "Rêve en Vézère". Le public est enthousiaste. C’était une vraie joie de venir voir Le Malade imaginaire avec autant de verve et d’actualité, de clins d’œil, d’enthousiasme , se réjouit une spectatrice. Ça fait du bien, ça nous a manqué pendant toutes ces périodes où on était confinés , ajoute un autre. Festival de théâtre "Rêve en Vézère", du 25 juillet au 13 août. Prix : gratuit mais possibilité de participer au financement avec une cagnotte. Plus d'infos sur les dates et les lieux du Malade imaginaire sur ce post :
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/culture/spectacles/theatre/le-malade-imaginaire-de-moliere-revisite-a-la-sauce-covid-au-festival-de-theatre-reve-en-vezere_4725915.html
['culture/loisir']
Les infos de 5h - Coronavirus : les Alpes-Maritimes dans l'attente de nouvelles restrictions
Face à la flambée des cas de coronavirus, la ville de Nice et les Alpes-Maritimes attendent de nouvelles restrictions qui tardent à être officialisées. Un confinement le week-end a été évoqué.
Les infos de 5h - Coronavirus : les Alpes Maritimes dans l'attente de nouvelles restrictions publié le 22/02/2021 à 05:37 Dépassées par le virus, la ville de Nice et les Alpes-Maritimes attendent des nouvelles restrictions qui devraient être annoncées ce lundi 22 février. Le gouvernement doit trancher : un confinement le week-end sur le littoral a déjà été évoqué. En cause : les hôpitaux saturent et le nombre de contaminations explose, notamment en raison de la propagation du variant britannique. Il y a urgence mais pourtant, la décision tarde à être officialisée. Peu avant 15 heures, dimanche, la préfecture des Alpes-Maritimes émettait un communiqué de presse indiquant que des propositions avaient été transmises par le préfet au gouvernement. C'était alors une question de quelques heures pour que ces restrictions soient dévoilées. La rumeur d'une conférence de presse prévue en début de soirée a même parcouru un moment les rédactions. Une rumeur finalement démentie par un nouveau communiqué repoussant ces annonces à plus tard. Un désaccord entre maires Il semblerait que certains maires de l'Ouest du département ne veulent pas que leur ville soit intégrée à ces week-ends de confinement à venir, tel que c'est envisagé pour tout le littoral azuréen. Ils considèrent que Nice et sa métropole, qui présentent le plus fort taux d'incidence, sont les seuls territoires où des mesures de restriction doivent être prises. Une vision en désaccord avec celle du préfet et des élus niçois qui estiment de leur côté que le virus ne s'arrête pas aux portes de la baie des Anges. En bref, une cacophonie politique qui s'étale au détriment de la population qui ne sait toujours pas ce matin quelles seront les nouvelles contraintes. À écouter également dans ce journal Ligue 1 - Le PSG a perdu à domicile contre Monaco lors de la 26e journée de Ligue 1, dimanche 21 février. Le club perd ainsi du terrain sur la tête de classement. Écoles - À Lyon, la municipalité a décidé de fluidifier les passages des élèves à la cantine en servant un menu unique, sans viande. De quoi provoquer la colère des agriculteurs qui se sont rassemblés devant l'hôtel de ville ce lundi matin. Confinement - D'après la Confédération Générale du Logement, la nature des plaintes a changé en 2020 en raison des confinements : les nuisances causées par les travaux et les réparations montent sur la première place du podium des contestations.
rtl.fr
https://www.rtl.fr/actu/bien-etre/les-infos-de-5h-coronavirus-les-alpes-maritimes-dans-l-attente-de-nouvelles-restrictions-7900002640
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Déconfinement : les commerces vont-ils ouvrir le dimanche ?
Les magasins pourront-ils ouvrir le dimanche pour rattraper les pertes du confinement ? Des dérogations pourraient être accordées à partir du 19 mai.
Les magasins pourront-ils ouvrir le dimanche pour rattraper les pertes du confinement ? Des dérogations pourraient être accordées à partir du 19 mai. Isabelle Dejean, une commerçante toulousaine Haute-Garonne , ne sait plus où stocker ses milliers de paires de chaussures invendues. Elle attend ainsi avec impatience la réouverture de son commerce mercredi 19 mai, afin de reconstituer un peu de trésorerie, en ouvrant s'il le faut le dimanche. "On ne demande que ça, on a fermé pendant sept semaines, explique cette dernière. Ouvrir le dimanche, si ça doit être rentable, il faudrait essayer déjà, pour voir si les gens sont au rendez-vous." Un surcout salarial Plusieurs commerçants de Toulouse ont déposé une dérogation pour ouvrir le dimanche de mai et de juin. La préfecture n'a pas encore tranché, mais les clients y semblent favorables. "Si les terrasses rouvrent, si les boulangeries sont ouvertes, je pense que tout le monde serait prêt à venir le dimanche", estime une jeune femme. Une ombre au tableau toutefois : le droit du travail oblige l'employeur à payer double ses salariés le dimanche, et à offrir un jour de récupération. "Si Monsieur Bruno Lemaire veut nous aider en nous proposant d'ouvrir le dimanche, qu'il nous offre en même temps une compensation pour compenser ce surcoût salarial", avance Philippe Léon, président de la fédération des commerçants du centre-ville.
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/deconfinement/deconfinement-les-commerces-vont-ils-ouvrir-le-dimanche_4623747.html
['santé']
Covid-19 : l'année 2020 sera la plus mortelle depuis l'après-guerre
Les données de l'Insee sur la mortalité en France révèlent qu'avant même sa fin, l'année 2020 s'annonce comme la plus mortelle depuis 1946, en valeur absolue. Si la hausse du nombre de décès est une tendance depuis une décennie, l'impact de l'épidémie de Covid-19 est significatif.
Covid-19 : l'année 2020 sera la plus mortelle depuis l'après-guerre 14h18 , le 16 décembre 2020 INFOGRAPHIES - Les données de l'Insee sur la mortalité en France révèlent qu'avant même sa fin, l'année 2020 s'annonce comme la plus mortelle depuis 1946, en valeur absolue. Si la hausse du nombre de décès est une tendance depuis une décennie, l'impact de l'épidémie de Covid-19 est significatif. L'effet du Covid-19 est indéniable, bien qu'il ne soit pas le seul pour expliquer ce record à venir : l'année 2020 sera la plus mortelle depuis la fin de la Seconde guerre mondiale et les données de l'Institut national de la statistique et des études économiques en valeur absolue, c'est-à-dire sans la rapporter à la population de référence . De janvier à novembre, quelque 602.480 personnes sont mortes, toutes causes confondues, selon le tableau des décès quotidiens de l'Insee. Ces chiffres restent provisoires et pourront être consolidés ces prochaines semaines. A ce stade pourtant, et sans le mois de décembre, cela fait déjà de 2020 la quatrième année à connaître le plus grand nombre de morts, avec "seulement" 11.000 décès de moins par rapport à l'ensemble de l'année 2019, qui détient le record à voir dans notre infographie ci-dessous . A raison de plus de 50.000 décès par mois survenus en moyenne cette année, ce maximum devrait donc être largement dépassé. Des mois à la mortalité exceptionnelle Les chiffres portant sur l'ensemble du territoire français, en incluant le département de Mayotte depuis 2014, sont établis par l'Insee depuis 1994. Mais en ne retenant que la France métropolitaine, avec des données disponibles cette fois depuis 1946, cette année 2020 apparaît autant exceptionnelle. Entre le 1er janvier et le 31 octobre - date des derniers chiffres présents sur le site de l'Insee -, ce sont environ 526.000 morts qui ont été recensées. Soit plus de 30.000 supplémentaires par rapport aux pires années jusque-là observées. Le niveau de mortalité le plus élevé observé sur une année pleine revient là encore à 2019, avec 599.408 morts. L'excédent de mortalité liée à la pandémie est donc flagrant, comme l'avait représenté par exemple le professeur de sociologie Baptiste Coulmont dans l'animation ci-dessous. Selon les derniers chiffres officiels, 59.072 personnes sont mortes en France du Covid-19, à l'hôpital ou en établissement spécialisé comme les Ehpad - et sans inclure les décès à domicile. En reprenant les chiffres de l'Insee, les mois d'avril, de septembre et d'octobre 2020 apparaissent ainsi comme les plus mortels de ces 75 dernières années ; tandis que les mois de mai, de juin ou d'août ne sont devancés que par des épisodes exceptionnels comme la canicule d'août 2003 . Nombre quotidien de décès en France, 2001-2020, en version animée, coordonnées polaires. pic.twitter.com/2tnMuGo5Pj — coulmont @coulmont December 2, 2020 Le nombre de décès en augmentation constante ces dernières années Pour autant, la tendance de fond est à l'augmentation de la mortalité chaque année en France, comme on le voit depuis le début de la décennie 2010. Cela tient bien sûr au fait que la population continue d'augmenter - elle est passée d'environ 40 millions d'habitants après la Seconde guerre mondiale à 67 millions aujourd'hui - et surtout au vieillissement des générations issues du "baby boom". Enfin, il faut tenir compte des pics de mortalité récents liés à des épisodes saisonniers, comme les grippes hivernales de 2018 et de 2019 ou les vagues caniculaires de l'été 2019. Rien ne dit donc que 2020, même sans cette épidémie hors-normes, ne serait elle-même pas devenue l'année à la plus forte mortalité depuis la fin de la guerre, mais sans doute pas de façon aussi significative.
lejdd.fr
https://www.lejdd.fr/Societe/covid-19-lannee-2020-sera-la-plus-mortelle-depuis-lapres-guerre-4012697
['société']
Situation sanitaire inquiétante à Clermont-Ferrand : les hôpitaux se préparent à "un pic qui pourrait arriver dans quatre ou cinq semaines", alerte le maire
Olivier Bianchi s'attend également à ce qu'un couvre-feu soit décrété jeudi soir.
Situation sanitaire inquiétante à Clermont-Ferrand : les hôpitaux se préparent à "un pic qui pourrait arriver dans quatre ou cinq semaines", alerte le maire Le seuil d'alerte de 250 cas de Covid-19 pour 100 000 habitants est franchi à Clermont-Ferrand, atteignant 350, ce qui devrait entraîner une série de mesures de restriction supplémentaires. La situation hospitalière est inquiétante dans toute la région Auvergne-Rhône-Alpes, où plus de 60 des lits de réanimation sont déjà occupés par des patients atteints par le coronavirus. Les soignants clermontois se préparent à "un pic qui pourrait arriver dans quatre ou cinq semaines", a expliqué le maire de la ville et président de Clermont Auvergne Métropole Olivier Bianchi sur franceinfo jeudi 22 octobre. L'édile a rappelé que "depuis maintenant le mois de septembre, la pente est lente, continue, mais mauvaise", ce qui justifie selon lui de prendre des mesures additionnelles. Pour autant, Olivier Bianchi a affirmé qu'il "n'est pas acceptable" que les bars, restaurants et entreprises "deviennent des victimes collatérales de cette situation générale". >> De nouveaux départements vont basculer en alerte maximale. Suivez les dernières informations sur l'épidémie de coronavirus dans notre direct franceinfo : Le plan blanc déclenché par le CHU de Clermont vient de passer au niveau supérieur. Ça veut dire qu'on a commencé à déprogrammer d'autres interventions ? Olivier Bianchi : Exactement, parce qu'aujourd'hui, les lits de réanimation commencent à être de plus en plus occupés, alors pour certaines personnes, vu de loin, on peut dire qu'on a encore de la marge. En réalité, c'est en prévision d'un pic qui pourrait arriver dans quatre ou cinq semaines et qui verrait des gens atteints du Covid ne pas trouver de solutions de soins en lits de réanimation et donc être en très grande difficulté. Voire pire. Je crains que maintenant, la solidarité que nous avons jouée avec les équipes médicales du CHU en accueillant des patients d'autres villes, va devenir difficile. Olivier Bianchi, maire de Clermont-Ferrand à franceinfo Maintenant, il va falloir se concentrer sur la situation des habitants de notre propre région. À quoi vous attendez-vous comme décision pour la métropole de Clermont-Ferrand ? Avez-vous déjà été prévenu ? Avez-vous déjà été contacté par les autorités ? C'est un couvre-feu que l'on devrait voir tomber ce soir. Ce serait assez logique au regard des critères que nous avons dépassé avec toutes les conditions depuis maintenant presque deux semaines. Depuis trois semaines, on est en lien quotidien avec la préfecture et l'ARS et on suit tous ensemble les choses, la situation de manière tout à fait coordonnée et coopérative. Simplement, je n'ai pas aujourd'hui la réponse absolue officielle. Elle devrait tomber dans la journée, je pense. Avez-vous le sentiment que les Clermontois ont baissé la garde cette semaine ? Non, je crois que malheureusement, ce n'est pas particulier à cette semaine. D'abord, nous sommes dans une région qui est fortement impactée. Les trois autres métropoles Lyon, Grenoble et Saint-Étienne ont fait partie du premier wagon, si je puis dire. Depuis maintenant le mois de septembre, la pente est lente, continue, mais mauvaise. On a eu, après le confinement, une forme de relâchement naturel, mais qui en perdurant trop longtemps, explique en partie la situation clermontoise. Beaucoup des personnes qui sont aujourd'hui concernées par cette pandémie ont été contaminées non dans les zones de travail, je l'ai dit souvent, mais dans les situations conviviales et familiales. Pensez-vous que les habitants auront la capacité de supporter ce couvre-feu et ce tour de vis supplémentaire ? En tout cas, je pense qu'il faudra appliquer les règles pour deux raisons : essentiellement pour se protéger soi-même, protéger les autres, parce que ceux qui pensent qu'ils ne sont pas malades et qu'ils ne le seront pas peuvent être asymptomatiques et le transmettre quand même à d'autres personnes. Et puis le tour de vis, il m'inquiète surtout en matière économique. Les bars, les restaurants, les entreprises ont joué le jeu. Ils ont pris beaucoup de mesures. Il n'est pas acceptable qu'ils deviennent des victimes collatérales de cette situation générale. Nous allons mettre en œuvre des plans. On vient de faire un plan de relance lors de la première vague. Nous continuerons à accompagner économiquement et socialement des habitants et des entreprises du territoire.
francetvinfo.fr
https://meteo.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/situation-sanitaire-inquietante-a-clermont-ferrand-les-hopitaux-se-preparent-a-un-pic-qui-pourrait-arriver-dans-quatre-ou-cinq-semaines-alerte-le-maire_4151583.html
['santé']
Comment faire du gel hydroalcoolique soi même ? La recette de l'OMS pour contrer le Coronavirus
Ces derniers jours, vous avez surement pu lire que les stocks de gels hydroalcooliques s'amenuisaient, ou encore que leurs prix s'envolaient en raison des précautions à mettre en oeuvre face à l'épidémie de Coronavirus...
Shutterstock Des ingrédients simples à trouver OMS La recette du gel hydroalcoolique Récipient gradué 1L : vérifier tout d'abord la propreté du récipient : vérifier tout d'abord la propreté du récipient Ethanol 96 : ajoutez 833,3 ml d'éthanol dans le récipient : ajoutez 833,3 ml d'éthanol dans le récipient Péroxyde d'hydrogène 3 : : mélangez-y ensuite 41,7 ml d'eau oxygénée : mélangez-y ensuite 41,7 ml d'eau oxygénée Glycérine 98 : ajoutez au mélange 15 ml de glycérine Source : OMS En cas de difficulté à en trouver, nous vous proposons donc ce tutoriel, proposé par l'OMS, pour vous aider à fabriquer vous même et simplement du gel hydroalcoolique avec des produits basiques que vous pouvez retrouver chez vous, dans le commerce ou sur Internet.Rappelons tout d'abord que la meilleure façon de se protéger et de limiter la diffusion du COVID-19 est de se laver les mains très régulièrement à base de savon et, à défaut, à base d'une solution hydroalcoolique. Si vous vous trouvez dans les transports en commun, au bureau, ou tout simplement à distance d'un point d'eau, le gel hydroalcoolique peut se révéler utile pour limiter les risques de propagation du Coronavirus.Si vous souhaitez fabriquer vous même votre gel hydroalcoolique, l'OMS a indiqué sur son site Internet quels composants vous procurer pour réaliser la recette dudit produit. Contrairement aux idées reçues, la liste des ingrédients n'est pas compliquée à rassembler, tous les éléments pouvant être trouvés facilement dans un supermarché, en pharmacie ou en commandant en ligne.En premier lieu, il vous faudra vous munir un récipient gradué et surtout bien propre disponible dans les supermarchés ou dans les enseignes de vente en ligne . Pour la suite, de l'alcool à 96 , de l'eau oxygénée ou peroxyde d'hydrogène 3 - à noter qu'il s'agit d'un oxydant puissant et que, comme le souligne l'INRS , il vous faudra être très vigilant quant à son utilisation - et de la glycérine suffiront pour obtenir le produit.Pour réaliser votre gel hydroalcoolique environ 1 L , il vous faudra suivre ces différentes étapes :Une fois le mélange effectué, vous devrez ensuite le compléter avec de l'eau distillée ou de l'eau bouillie que vous avez laissé préalablement refroidir , jusqu'à obtenir environ un litre de solution. Veillez bien à conserver la solution dans un récipient hermétique pour éviter toute évaporation et restez bien vigilants lors des manipulations de ces produits chimiques. Si vous souhaitez ensuite conditionner votre solution dans des flacons de 75 ml ou plus que vous aurez préalablement nettoyé s'ils sont usagés , une fois remplis il vous faudra respecter une durée de 72 heures de quarantaine afin de vous assurer que d'éventuelles spores bactériennes présentes dans l'alcool ou les flacons soient détruites.L'Organisation Mondiale de la Santé a récemment mis en ligne un guide complet de production locale pour les formulations des produits hydroalcooliques, si vous souhaitez en produire des quantités plus importantes.
clubic.com
https://www.clubic.com/coronavirus/article-887477-1-comment-gel-hydroalcoolique-soi-contrer-coronavirus.html
['santé']
Le maire de Chamonix propose de "regarder ce qu'il s'est passé en Suisse" pour décider de rouvrir ou non les stations de ski
Eric Fournier pense qu'il serait utile de vérifier si l'ouverture des stations de ski en Suisse a véritablement déclenché une hausse des contaminations au coronavirus, pour juger de l'oppurtunité de rouvrir les remontées mécaniques françaises.
Le maire de Chamonix propose de "regarder ce qu'il s'est passé en Suisse" pour décider de rouvrir ou non les stations de ski Eric Fournier pense qu'il serait utile de vérifier si l'ouverture des stations de ski en Suisse a véritablement déclenché une hausse des contaminations au coronavirus, pour juger de l'oppurtunité de rouvrir les remontées mécaniques françaises. "Il faudrait ne pas opposer le volet sanitaire et le maintien social et économique de l'activité" dans les stations de ski, a déclaré samedi 2 janvier sur franceinfo Eric Fournier maire de Chamonix, en Haute-Savoie. Les maires et les directeurs de stations espèrent toujours une réouverture des remontées mécaniques le 7 janvier. "On est dans l'expectative", explique le maire de Chamonix qui déplore une baisse de fréquentation de 50 pendant les vacances de Noël. Eric Fournier estime qu'on pourrait "regarder ce qu'il s'est passé en Suisse" où les stations sont restées ouvertes "pour juger de l'opportunité ou non de la réouverture" des stations en France. francienfo : Avez-vous des informations, notamment de la part de la préfecture, sur une réouverture prochaine des remontées mécaniques ? Eric Fournier : On est dans l'expectative. On sait que les prochaines heures et les prochains jours nous donneront la réponse. On est dans une inquiétude forte, au vu des résultats constatés pendant ces deux semaines de vacances. Les perspectives sont très inquiétantes du fait de l'absence des principaux marchés étrangers. Donc, on va voir avec la situation sanitaire. Je pense qu'un des bons regards à porter pour juger de l'opportunité ou non de la réouverture serait de regarder ce qui s'est passé en Suisse avec un rebond ou non de l'épidémie, puisqu'on sait que les stations sont restées ouvertes. On pourra avoir un bon indicateur de la réalité de l'incidence de cette épidémie sur les stations. Précisément, sur quoi portent les discussions qui justifient la fermeture des pistes dans les stations françaises ? La problématique de la gestion des remontées mécaniques c'est la gestion des flux sur les lieux sur lesquels il peut y avoir des concentrations de personnes, principalement lorsqu'on achète son forfait ou bien lorsqu'on fait la queue. La dissémination des personnes sur les domaines skiables fait que ce sont des hectares qui sont à disposition de nos touristes. On sait travailler et proposer des protocoles par rapport aux flux réduits. C'est ce sur quoi il faut travailler pour donner des perspectives dans les secteurs de l'hôtellerie, de la restauration. C'est comme le domaine de la culture, ce sont des secteurs qui sont actuellement très sinistrés. On enregistre des baisses de 70 à 85 sur ces secteurs de l'hébergement professionnel par exemple. Est-ce que les vacanciers sont venus pour les fêtes de Noël, même s'ils ne pouvaient pas skier ? La chute de fréquentation est de 50 , donc c'est une chute brutale. Mais la fréquentation est restée honorable du fait d'une offre d'activités de pleine nature, de très grande qualité : ski de randonnée, raquettes, chiens de traîneau, redécouverte de la nature. Il y a un remplissage correct des meublés, des locations saisonnières. On a véritablement deux économies différentes : tout ce qui est "lits professionnels" qui a enregistré des taux d'occupation de moins 70 à 85 , et un maintien, une certaine stabilité en ce qui concerne les meublés et locations saisonnières. Certains ont redécouvert la montagne et on est très heureux de cela. Il y a plein de choses à faire heureusement dans nos sites de montagne. On travaille déjà depuis plusieurs années sur un tourisme "quatre saisons" et sur une diversification. Alors les stations ou les sites qui sont engagés dans cette diversification ont sans doute un peu moins de dommages que celles qui sont orientés uniquement vers le ski. "Mais il est évident qu'on souhaite un soutien aux secteurs de la restauration et de l'hôtellerie qui sont des secteurs structurants de notre économie et qui souffrent énormément." Eric Fournier à franceinfo Ce sont les secteurs qui nous causent le plus d'angoisse et d'inquiétude pour la suite. Sur le plan de l'emploi, le nombre de saisonniers qui n'ont pas été embauchés cette année est absolument impressionnant. Donc les conséquences sociales et économiques pour le secteur de la montagne vont être très importantes. Vous êtes optimiste pour la suite de la saison hivernale ? On va se battre, on est déterminés. Finalement, les 15 derniers jours ont été intéressants : on a montré qu'on savait proposer des produits de qualité sans qu'il y ait de problèmes de fréquentation. Les taux d'incidence, par exemple, dans le département de la Haute-Savoie, ont été en constante baisse ces 15 derniers jours. Donc on voit qu'on sait faire avec cette épidémie et proposer des produits en respect des contraintes sanitaires du moment. C'est la raison pour laquelle il faudrait arriver à trouver le bon équilibre et ne pas opposer le volet sanitaire et le maintien social et économique de l'activité.
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/le-maire-de-chamonix-propose-de-regarder-ce-qu-il-s-est-passe-en-suisse-pour-decider-de-rouvrir-ou-non-les-stations-de-ski_4242045.html
['santé']
Radiotélescope, Toumaï et vaccin : l’actu des sciences
Le radiotélescope d’Arecibo, Toumaï et un vaccin contre le Covid-19 en 10 mois : l’actu des sciences en ultrabrèves.
L'actualité des sciences du 20 novembre 2020 c'est : En espace : Le radiotélescope d’Arecibo va être démoli. La d é molition de l ’ iconique radiot é lescope d ’ Arecibo a é t é annonc é e ce 19 novembre 2020. Sa structure tr è s fragilis é e mena ç ait de s ’ effondrer. Le radiot é lescope accumule les dommages. Un premier c â ble avait d é j à lac é r é l ’ antenne le 10 ao û t dernier. Le 6 novembre 2020, un nouveau c â ble soutenant la plateforme au-dessus de l ’ antenne collectrice s ’ est rompu, endommageant cette fois-ci la structure. Consid é r é comme l ’ un des plus performants au monde, il a permis pour la premi è re fois la d é tection d'un pulsar binaire en 1974, et de prouver l ’ existence des ondes gravitationnelles en 1993. En archéologie : Une étude inattendue suggère que Toumaï marchait à quatre pattes. Nouveau coup d ’é clat dans la controverse sur le f é mur de Touma ï . Dans une analyse, le pal é oanthropologue, Robert Macchiarelli et son é tudiante, Aude Bergert, ont annonc é que Touma ï serait un quadrup è de plus proche du chimpanz é . Une étude menée par Franck Guy est déjà en cours de relecture et de validation par des paires scientifiques. Elle défend la thèse contraire d'un Touma ï bipède. En santé : 10 mois au lieu de 10 ans : comment est-ce possible qu'un vaccin contre le Covid-19 arrive si vite sur le marché ? Les premiers vaccins contre le Covid-19 devraient arriver sur le march é d é but 2021, soit 10 mois seulement apr è s le d é but des recherches. Un constat qui peut en inqui é ter plus d ’ un, mais qui rel è ve plus d ’ un risque financier que sanitaire. L ’ ensemble des vaccins en d é veloppement suivent comme à l ’ habitude les 3 phases de tests. Seule diff é rence, le processus a été accéléré, notamment grâce au regroupement des phases 2 et 3. De plus, la nouvelle technologie de la vaccination par l ’ ARNm, utilis é e par Pfizer et Moderna, est loin d ’ê tre m é connue des scientifiques. En archéologie : Des découvertes étonnantes faites dans les dessins de Léonard de Vinci. Afin d ’ en d é couvrir plus sur le parcours de 7 dessins de L é onard de Vinci, des scientifiques Autrichiens et Italiens ont extrait les r é sidus d ’ ADN qu ’ ils contiennent. Gr â ce au s é quen ç age par nanopores, les auteurs de l ’é tude ont observ é une dominance de bact é ries typique du microbiome humain. Habituellement, les vieux papiers sont constitu é s majoritairement de champignons. Un constat qui s ’ expliquerait par les manipulations intensives, du transport au travail de restauration de ces œ uvres. En espace : La carte la plus détaillée de Mars réalisée au sol a été obtenue depuis le Pic du Midi.
sciencesetavenir.fr
https://www.sciencesetavenir.fr/ultrabreves/radiotelescope-d-arecibo-toumai-et-un-vaccin-en-10-mois-l-actu-des-sciences-en-ultrabreves_149323
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Incendies de forêt et Covid-19 : un duo très toxique !
Les flammes ravagent en ce moment une partie de l'Ouest des États-Unis. La fumée qui s'échappe de ces incendies agresse les voies respiratoires et encore plus en période de Covid-19.
Les flammes ravagent en ce moment une partie de l'Ouest des États-Unis. La fumée qui s'échappe de ces incendies agresse les voies respiratoires et encore plus en période de Covid-19. Cela vous intéressera aussi Covid longue : quand les symptômes durent des mois De nombreuses personnes sont atteintes de Covid longue, une forme de la maladie qui peut s'étirer sur plusieurs mois. Futura La pollution atmosphérique est considérée comme un facteur aggravant de la Covid-19 et serait indirectement responsable d'une part non négligeable des décès des personnes malades. Depuis quelques semaines, l'Ouest des États-Unis connaît une vague de chaleur intense qui a provoqué d'importants incendies. Le Bootleg Fire dans l'Oregon a déjà dévoré 1.200 km2 de végétation. Et il n'y a pas que les flammes qui sont dévastatrices, la fumée aussi. Le graphique rouge montre l'augmentation des particules fines de l'atmosphère. La ligne noire indique le taux de positivité moyen à sept jours. La ligne bleue montre le taux de positivité attendu si le nombre de particules fines était resté constant. Le graphique s'échelonne de juin à novembre 2020. Daniel Kiser et al. Journal of Exposure Science Environmental Epidemiology La fumée accroît le nombre de cas de Covid-19 Une étude menée au Center for Genomic Medicine at the Desert Research Institute DRI a étudié l'impact des fumées des incendies de la saison dernière sur le nombre de cas de Covid à Reno, dans le Nevada. La forêt qui entoure le lac Tahoe, située près de la ville, avait brûlé en août 2020. Une tornade de feu s'y était même formée. Durant cette période, la concentration de particules fines PM 2,5 dues aux incendies avait explosé, tout comme les cas de Covid-19. Dans une étude parue dans Journal of Exposure Science Environmental Epidemiology, les scientifiques ont calculé que le nombre de cas de Covid-19 a augmenté de 17,7 entre le 16 août et le 10 octobre 2020, là où la concentration de particules fines était au plus haut. Cela a pu s'accompagner aussi d'une augmentation de la mortalité, mais cela n'a pas été recherché dans cette étude. « Nos résultats montrent une augmentation substantielle du taux de positivité à la Covid-19 à Reno, à une époque où nous étions affectés par la fumée épaisse provenant des incendies en Californie », explique Daniel Kiser, scientifique au DRI. Le même phénomène pourrait se reproduire cette année alors que la vigilance incendie est au maximum sur la côte ouest des États-Unis.
futura-sciences.com
https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/coronavirus-incendies-foret-covid-19-duo-tres-toxique-92567/
['santé']
Que risque la ville de Boulogne-Billancourt pour avoir divulgué les informations vaccinales d’une administrée ?
Dans un tweet, la communication de la ville de Boulogne-Billancourt a divulgué des informations sur la vaccination Covid d’une de ses administrées. La Cnil a été avertie.
Dans un tweet, la communication de la ville de Boulogne-Billancourt a divulgué des informations sur la vaccination Covid d’une de ses administrées. La Cnil a été avertie. Dans un tweet, la communication de la ville de Boulogne-Billancourt a divulgué des informations sur la vaccination Covid d’une de ses administrées. La Cnil a été avertie. Prise de bec sur fond de rendez-vous vaccinal. Sur Twitter, un tweet de la mairie de Boulogne-Billancourt Hauts-de-Seine a suscité de nombreuses réactions. Au départ, il y a le message d’une riveraine, publié sur le réseau social, quelques jours auparavant. Sara Rosenberg déplore, le 17 mai, qu’il ait «fallu 59 appels pour décrocher un rendez-vous à Boulogne-Billancourt pour une vaccination Covid». Elle ajoute : «La bonne nouvelle, il y avait plein de créneaux sans critère pour mercredi. N’hésitez plus, téléphonez ! toujours pas doctolib ou covidliste .» Il a fallu 59 appels aujourd'hui pour décrocher un rendez-vous à BoulogneBillancourt une VaccinationCovid. La bonne nouvelle il y avait plein de créneaux sans critère pour mercredi. N'hésitez plus, téléphonez ! toujours pas doctolib ou covidliste — Sara Rosenberg @sararbg May 17, 2021 Ce tweet demeure très confidentiel jusqu’à ce qu’une réponse de la municipalité donc lui soit adressée trois jours plus tard. Le 20 mai, dans l’après-midi, le compte de la mairie réagit, dans un tweet désormais supprimé : «Madame, nous ne comprenons pas vos accusations : votre première injection date d’il y a plus de quinze jours et votre second rendez-vous est déjà fixé et seulement trace de six appels. Pourquoi critiquer le travail des agents et professionnels de santé mobilisés pour vous ?» Le tweet est signé du «centre de vaccination». Capture d'écran Twitter Capture d'écran Twitter Aussitôt, plusieurs internautes réagissent, soulignant que la mairie, par ce tweet sous-entendant un mensonge de la part de l’internaute, est en train de procéder à «une violation du secret médical». Par ailleurs, d’après nos informations, ce message n’a pas été posté qu’une seule fois. En effet, on retrouve la trace d’un commentaire quasiment identique sur la page Facebook, cette fois-ci, intitulée «Si tu veux parler de Boulogne-Billancourt et son actu ». Sara Rosenberg, le 18 mai, avait en effet également publié un message sur cette page. Elle incitait les habitants de Boulogne-Billancourt à «réitérer de nombreuses fois pour un rendez-vous au centre». Et d’expliquer : «Une amie a dû téléphoner plus de 50 fois hier pour avoir quelqu’un mais il y avait plein de créneaux pour mercredi. Donc il y a de la place, c’est une bonne nouvelle. Mais c’est dommage que tant de gens n’arrivent pas à joindre le centre ou pensent qu’il est complet comme c’est affiché sur Doctolib » La réponse du CM de Boulogne-Billancourt est quasiment la même. Seule modification, il accuse la riveraine, dans ce message, de «salir» les agents mobilisés. Comme sur Twitter, ce commentaire a depuis été supprimé. Capture d'écran Facebook Capture d'écran Facebook Contactée par CheckNews, Sara Rosenberg qui avait déjà réalisé quelques tweets sur la stratégie de vaccination de la mairie, comme ici le 15 mai explique le contexte autour de ces messages. Et pointe avoir oublié de préciser, sur Twitter, que la situation n’était pas la sienne, mais celle d’une amie comme elle l’écrit sur Facebook . «J’ai effectivement été vaccinée il y a quinze jours en ayant obtenu un créneau rapidement», explique-t-elle. «Par ce tweet, je faisais référence à la situation de mon amie, qui souhaitait prendre rendez-vous pour son mari. En tout, elle a dû passer une cinquantaine d’appels, sans compter ceux qu’a passés son mari de son côté, pour enfin réussir à obtenir un rendez-vous.» Sur Twitter, elle publie par la suite la capture d’écran du journal d’appels de son amie, qui contient en effet une cinquantaine d’appels vers le numéro du centre de vaccination. «Sur Doctolib, il n’y a aucun créneau de disponible. Je ne souhaite pas du tout critiquer les agents ou les professionnels de santé. Je m’interroge juste sur la stratégie de la ville qui n’affiche pas de rendez-vous sur Doctolib alors que des créneaux sont visiblement disponibles si on insiste par téléphone.» La mairie de Boulogne-Billancourt, sollicitée à maintes reprises ce vendredi, n’a pas donné suite. Nous ne sommes donc pas en mesure de confirmer les propos de l’internaute concernant la stratégie de prise de rendez-vous mise en place. En tout état de cause, il apparaît que la ville a effectivement ouvert un centre de vaccination dès le 18 janvier. Elle en gère au moins en partie la prise de rendez-vous, puisque le site officiel de la municipalité met à disposition un numéro dédié ainsi qu’une adresse mail au nom de la mairie. Mais elle renvoie aussi, parmi les options de réservation, vers le site de Doctolib. Données personnelles La mairie n’a pas non plus répondu à nos questions sur la divulgation publique des informations concernant la vaccination de cette habitante de Boulogne-Billancourt. «Ce qui me dérange véritablement, constate-t-elle, au-delà de la publication sur les réseaux sociaux, c’est la porosité des données entre le centre de vaccination et le CM de la ville » Jérôme Deroulez, avocat au barreau de Paris spécialiste de la protection des données personnelles, trouve le procédé pour le moins «surprenant». «Il y a beaucoup d’acteurs impliqués dans la vaccination et cela peut parfois être compliqué pour les collectivités locales de gérer la récupération des données personnelles. Mais dans les faits, c’est assez clair : dans un avis rendu en décembre 2020, la CNIL expliquait qui pouvait récupérer les données et comment. Il s’agit d’abord des professionnels de santé puis d’administrations publiques comme la CNAM et les ARS pour réaliser des statistiques anonymisées. Les mairies ne figuraient pas dans cette liste.» Plus précisément, poursuit l’avocat, «un autre avis de la CNIL, cette fois au mois de février, explique bien que les collectivités locales peuvent traiter des données pour faciliter la prise de rendez-vous mais que le suivi de l’administration des vaccins, lui n’incombe qu’aux médecins.» Accès non autorisé C’est effectivement ce qu’on peut lire, noir sur blanc, dans cet avis du 19 février, qui explique au sujet du suivi de l’administration des vaccins : «Ces opérations sont, à ce jour, exclusivement réalisées au moyen du système d’information Vaccin Covid par des professionnels de santé ou des personnes placées sous leur responsabilité.» Si l’on en croit ces textes, la divulgation de la date de la première et de la seconde injection du vaccin à une administrée, sur les réseaux sociaux, est donc problématique. Tout autant, d’ailleurs, que l’accès à ces informations par le service communication de la mairie. «Ce tweet, au-delà d’être maladroit, pose un problème de violation du secret médical et peut-être même de violation de données personnelles. La divulgation de ces données, via un accès non autorisé, est interdite par l’article 226-22 du Code pénal», résume Jérôme Deroulez. L’addition est salée puisque la peine correspondant à ce délit peut s’élever jusqu’à 5 ans de prison et 300 000 euros d’amende. Pour l’instant, Sara Rosenberg envisage de saisir la CNIL et indique être en contact avec l’institution. Ce que confirme à CheckNews un porte-parole, ajoutant : «Nous lui avons communiqué le formulaire pour nous saisir, ainsi que le contact du délégué à la protection des données à la mairie de Boulogne-Billancourt. En outre, nous avons averti notre service de relations avec le public afin qu’il détermine les suites à donner à cette affaire.»
liberation.fr
https://www.liberation.fr/checknews/que-risque-la-ville-de-boulogne-billancourt-pour-avoir-divulgue-les-informations-vaccinales-dune-administree-20210524_32N3QQAWEZAZHMUE23NI4E25ZE/
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La crise en Ukraine menace-t-elle l’économie mondiale ?
Les bruits de bottes ne sont pas de bon augure pour l’économie mondiale. Mais selon le New York Times, une éventuelle dégradation du conflit ne déclencherait pas une crise de même ampleur que celle provoquée par la pandémie de Covid-19.
Les bruits de bottes ne sont pas de bon augure pour l’économie mondiale. Mais selon le New York Times, une éventuelle dégradation du conflit ne déclencherait pas une crise de même ampleur que celle provoquée par la pandémie de Covid-19. SIX PIEDS SUR TERRE Découvrez notre nouveau podcast consacré aux grands défis de la planète. Écouter > Hors-série De MeToo aux nouvelles masculinités, des droits des LGBTQI à leur visibilité dans la culture, les débats sur le genre et la fluidité passionnent la presse mondiale. Je commande -> Fondation Cartier Tentez de remporter deux invitations pour l’exposition Graciela Iturbide à la Fondation Cartier Je tente ma chance Les répercussions immédiates d’une escalade militaire en Ukraine seraient loin d’être aussi dévastatrices que ne l’a été la fermeture soudaine des économies causée par le coronavirus en 2020 , relativise le New York Times. Certes, la Russie est un géant transcontinental de 146 millions d’habitants, à la tête d’un énorme arsenal nucléaire, ainsi qu’un fournisseur essentiel de pétrole, de gaz et de matières premières. Mais contrairement à la Chine, qui est une superpuissance industrielle au cœur d’un maillage complexe de chaînes d’approvisionnement, la Russie joue un rôle secondaire dans l’économie mondiale. À titre de comparaison, l’économie italienne est deux fois plus grande et la Pologne exporte plus de biens vers l’Union européenne que la Russie . Interrogé par le quotidien américain, Jason Furman, économiste à Harvard et ancien conseiller du président Obama, résume ainsi la situation : La Russie est incroyablement peu importante pour l’économie mondiale, sauf pour ce qui touche au pétrole et au gaz. C’est essentiellement une grosse station-service. Ce qui peut tout de même être problématique pour tous ceux qui ont besoin de carburant et, plus généralement, d’énergie . C’est bien entendu le cas de l’Europe, qui achète près de 40 de son gaz naturel et 25 de
courrierinternational.com
https://www.courrierinternational.com/article/inquietudes-la-crise-en-ukraine-menace-t-elle-leconomie-mondiale
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Covid 19: les autotests ne peuvent être vendus en supermarché sans autorisation
Carrefour prévoyait de vendre des autotests Covid dans ses magasins dès ce samedi. Mais la réglementation impose une autorisation pour vendre ce type de produits.
Les autotests pour le Covid-19 pourront-ils être mis en vente ce week-end dans les grandes surfaces? Malgré l’aval donné à leur usage par la Haute Autorité de Santé le 16 mars, leur commercialisation au grand public se heurte à un arrêté datant du 10 juillet 2020. Comme le rappelle un article de BFMTV publié ce jeudi 18 mars, les autotests sont assimilés à des dispositifs médicaux de diagnostic in vitro et sont donc réservés à une distribution en pharmacie. Seule la publication d’un autre arrêté permettrait de lever cette interdiction et d’autoriser la mise en vente de ces autotests en supermarché. Ce qui n’est pas encore le cas ce vendredi après-midi. Le directeur général de la santé, Jérôme Salomon, avait pourtant annoncé sur leur mise en vente dès cette semaine, en supermarché ou en officine . Sur cette base, la grande distribution s’était préparée à leur commercialisation comme en Allemagne où les autotests sont déjà vendus dans les supermarchés; les autorités prévoient d’y écouler près de 500 millions de kits par ce canal. Un million de kits déjà commandés chez Carrefour Un million de kits d’autotests nasaux ont déjà été commandés par Carrefour. Le distributeur espérait pouvoir les livrer dans ses magasins dès ce samedi. En attendant un éventuel arrêté, l’enseigne a assuré auprès de BFM qu’aucun test ne sera vendu sans autorisation. Chez Système U, Dominique Schelcher, le président du groupe, avait déclaré sur Twitter vouloir mettre à disposition dès que possible les autotests en supermarchés. Dans l’attente de précisions sur le type de tests homologués, Système U précise ne pas avoir passé encore de commandes. Le groupe a annoncé sur BFM Business que les tests ne seront pas disponibles avant la semaine prochaine.
huffingtonpost.fr
https://www.huffingtonpost.fr/entry/covid-19-les-autotests-ne-peuvent-etre-vendus-en-supermarche-sans-autorisation_fr_60532f31c5b638881d2a0e95
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À Tokyo, les Américains domineront-ils les Jeux pour la dernière fois ?
Les athlètes issus du sport universitaire rapportent aux États-Unis une impressionnante collection de médailles à chaque Jeux olympiques. Mais ce réseau souffre des conséquences financières de la pandémie de Covid-19, rapporte le Los Angeles Times. Pour l’instant, il n’existe pas de plan B.
Les athlètes issus du sport universitaire rapportent aux États-Unis une impressionnante collection de médailles à chaque Jeux olympiques. Mais ce réseau souffre des conséquences financières de la pandémie de Covid-19, rapporte le Los Angeles Times. Pour l’instant, il n’existe pas de plan B. GYMGLISH Des cours de langues en ligne drôles, concis et personnalisés. 1 mois d’essai gratuit > SACRÉS FRANÇAIS Chaque semaine, la France et ses travers vus par la presse étrangère. Découvrir cette newsletter CLUB COURRIER À gagner, des exemplaires ebook du nouveau roman d’Abby Geni. Je participe > GYMGLISH Faites-vous de nouveaux amis cet été ! Apprenez une nouvelle langue. 1 mois d’essai gratuit > PARTENARIAT Découvez les initiatives de mobilités douces de Toyota. Je découvre > Michael Johnson, raconte le Los Angeles Times, illustre la méthode américaine de recrutement olympique. Au milieu des années 1980, le célèbre sprinter était encore à des années de remporter une médaille d’or à trois Jeux olympiques d’été consécutifs , en 1992, 1996 et 2000. Il fréquentait alors une petite école publique spécialisée de Dallas où il s’entraînait à courir au sein d’une équipe. Personne ne faisait attention à moi, se rappelle Johnson, jusqu’à ce commence à écrire des lettres à toutes les universités. L’université Baylor lui a donné la chance de parfaire son talent brut sous la supervision d’entraîneurs spécialisés. Cette histoire, écrit le quotidien, montre la façon dont le sport universitaire a servi de vaste système d’approvisionnement en champions, aidant les Américains à dominer tous les Jeux d’été au cours des vingt-cinq dernières années, faisant d’eux les favoris pour remporter à nouveau la part du lion des médailles aux Jeux olympiques de Tokyo’’. Un système efficace mais menacé Si des pays comme la Chine, la Russie ou l’Allemagne canalisent un nombre relativement Martin Gauthier
courrierinternational.com
https://www.courrierinternational.com/article/america-first-tokyo-les-americains-domineront-ils-les-jeux-pour-la-derniere-fois
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Covid-19 : les chiffres qui justifient le passage de Paris en alerte maximale
Paris et sa petite couronne ont basculé en zone d'alerte maximale. Caroline Bayle, spécialiste santé de TF1, revient sur les indicateurs qui expliquent pourquoi de nouvelles restrictions sont imposées à la région.. Population : video, Covid-19 : les chiffres qui justifient le passage de Paris en alerte maximale.
Si on se concentre sur les chiffres, il n'est pas surprenant que Paris et la petite couronne soient montés d'un cran dans l'alerte au virus. Les différents seuils définis par le ministère de la Santé pour classer les zones touchées par l'épidémie y ont en effet été franchis dès la semaine dernière et depuis, la situation ne s'est guère arrangée. Premier indicateur, le taux d'incidence, c'est-à-dire le nombre de cas pour 100.000 habitants : certes, il est un peu redescendu ces 7 derniers jours, mais il se stabilise à 260, toujours au-dessus du seuil de 250 fixé par les autorités. Et ce taux poursuit son augmentation dans les Hauts-de-Seine et le Val-de-Marne. Deuxième critère, le taux d'incidence pour les personnes de 65 ans et plus. Là aussi, on est au-dessus du seuil établi à 100 : il s'élève à 110 à Paris ces derniers jours, et même à 130 en Seine-Saint-Denis.
lci.fr
https://www.lci.fr/population/video-covid-19-les-chiffres-qui-justifient-le-passage-de-paris-en-alerte-maximale-2166424.html
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En Pennsylvanie, "une urgence particulière pour cette élection"
Dans le comté de Luzerne, raflé avec une avance colossale par Trump il y a quatre ans, les démocrates espèrent regagner une part du terrain perdu dans cet Etat clé, sur fond de Covid et de désespérance sociale.
Le local de campagne du Parti démocrate, dans le centre-ville de Wilkes-Barre, est encombré de cartons, d’affiches «Biden-Harris 2020» et de silhouettes en carton du candidat à la présidentielle et de sa colistière. Des supporteurs, dont la température est prise à l’arrivée, défilent pour récupérer des pancartes. Des bénévoles plient sagement des prospectus, qui seront déposés plus tard devant les maisons du comté de Luzerne, dans le nord-est de la Pennsylvanie, dont Wilkes-Barre est le siège. A moins de trois semaines du scrutin de novembre, et malgré la pandémie de coronavirus qui contraint les militants à faire campagne le plus souvent virtuellement, le brouhaha et les va-et-vient dans le QG «montrent le niveau d’énergie des démocrates pour cette élection», souligne Kathy Bozinski, présidente du parti pour le Luzerne County. A la stupeur des démocrates, ce comté de 320 000 habitants, remporté par Barack Obama lors de ses deux élections, avait été raflé par Donald Trump en 2016, avec
liberation.fr
http://q.liberation.fr/planete/2020/10/18/en-pennsylvanie-une-urgence-particuliere-pour-cette-election_1802776
['environnement']
Dengue, paludisme, Covid et morsure de cobra le chemin de croix d’un humanitaire britannique
Un père de famille anglais bloqué en Inde à cause de la situation sanitaire fait face à de nombreuses difficultés., A partir de quel moment peut-on parler de miraculé ? Ian Jones, un humanitaire anglais
A partir de quel moment peut-on parler de miraculé ? Ian Jones, un humanitaire anglais de 49 ans peut sans aucun doute y prétendre. Ce père de famille britannique, qui a déjà survécu à la dengue, au paludisme et au Covid-19, a aussi été mordu par un cobra, dans l’Etat du Rajahstan, à l’ouest de l’Inde, rapporte le média anglophone The Times. Sa famille cherche désormais à mobiliser le grand public pour lever des fonds et lui permettre de rentrer en Angleterre. Ian Jones a été mordu par un cobra et admis à l’hôpital de Jodhpur, comme le raconte un médecin local. "Jones est venu nous voir la semaine dernière après une morsure de serpent. Dans un premier temps, on le soupçonnait d’être également positif au Covid-19 pour la deuxième fois mais il a été contrôlé négatif pour cela". A cause de la morsure de serpent qui est potentiellement mortelle, il est devenu aveugle et ses jambes sont paralysées, souligne la BBC. Son fils précise par ailleurs que l’humanitaire a déjà été touché par le paludisme, la dengue et le Covid-19 pendant son séjour en Inde. >> A lire aussi - Coronavirus : ce pays qui refuse désormais les voyageurs français Ian Jones se trouvait en Inde pour organiser une structure nommée Sabirian. Celle-ci a pour objectif d’aider des artisans traditionnels du Rajasthan à exporter leurs productions au Royaume-Uni. Pour l’aider à payer ses factures médicales mais aussi financer son retour sur l’île de Wight, en Angleterre, une cagnotte a été lancée sur le site GoFundMe. Près de 17.000 livres 19.000 euros ont déjà été recueillis par ses proches. >> A lire aussi - Il finançait ses vacances et son bateau aux frais des associations humanitaires
capital.fr
https://www.capital.fr/economie-politique/dengue-paludisme-covid-et-morsure-de-cobra-le-chemin-de-croix-dun-humanitaire-britannique-1386559
['économie/finance', 'politique']
"On peut tout imaginer" : quand la police craint l'arrivée des escroqueries avec le vaccin anti-Covid
La campagne de vaccination a commencé dimanche. Des vaccins sous haute surveillance, car les forces de l'ordre craignent des attaques des sites de stockages, mais aussi des arnaques en tout genre. "La criminalité cherche à profiter de l'effet d'aubaine", explique le porte-parole de la Police nationale.
La campagne de vaccination a commencé dimanche. Des vaccins sous haute surveillance, car les forces de l'ordre craignent des attaques des sites de stockages, mais aussi des arnaques en tout genre. "La criminalité cherche à profiter de l'effet d'aubaine", explique le porte-parole de la Police nationale. Ce vaccin, tant attendu et si précieux, est une aubaine pour les criminels de tous poils Getty / PeopleImages Le vaccin contre la Covid-19, tant attendu et si précieux, est une aubaine pour les criminels de tous poils, résume Michel Lavaud, porte-parole de la Police nationale qui se souvient encore de toutes les escroqueries qui ont fleuri au printemps, lors du premier confinement, à propos des masques ou du gel hydroalcoolique. Selon lui, la délinquance "profite des opportunités" et risque de sauter sur "l'effet d'aubaine" que peut représenter une campagne de vaccination. "Il y a le risque qu'ils essayent de vendre des faux vaccins", explique-t-il. FRANCE INTER : Les escrocs sont-ils à l'affût de l'arrivée du vaccin ? MICHEL LAVAUD : "Chaque fois, la criminalité va chercher à profiter de l'effet d'aubaine. Cette campagne de vaccination est une aubaine et va inciter des délinquants à passer à l'acte avec de nouvelles techniques, parce que les vaccins vont constituer ou peuvent constituer à leurs yeux une denrée ou une marchandise précieuse. Nous l'avions vu lors du premier confinement lorsque la délinquance avait profité d'opportunités, avait mené des escroqueries sur de faux masques ou des masques ou des gels hydroalcooliques qui n'étaient pas protecteurs. Là encore, la principale menace, c'est celle de la criminalité qui va s'adapter. La police nationale va elle aussi s'adapter et je peux vous dire que nous sommes très précis et très attentifs, par exemple, sur les escroqueries qui pourraient prospérer sur Internet." Comment avez-vous suivi la montée en puissance des tentatives d'escroqueries ? "Le premier confinement nous avait montré que les signalements, via la plateforme Pharos, de contenus illicites sur Internet avaient doublé par rapport à la période antérieure. Les Français nous avaient signalé beaucoup plus de tentative d'escroquerie liée à des faux masques ou des faux gels hydroalcooliques. Donc, là encore, j'en appelle à ce que chacun puisse nous signaler, via moncommissariat.fr qui est notre page web, des contenus qui leur feraient penser à des tentatives d'escroquerie. " Ces alertes citoyennes avaient permis aussi de démanteler des réseaux de délinquance financière assez sophistiqués ? "Nous avions relevé et lutté pour endiguer de nombreuses escroqueries que l'on appelle des "faux-vi", des escroqueries aux faux ordres de virement, lorsque des escrocs tirent profit de la distanciation entre les services comptables et financiers et les donneurs d'ordres de certaines entreprises. Cette distanciation, due au télétravail, diminue les mesures de sauvegarde et de sécurité bancaire, les escrocs essayaient de faire croire aux services financiers, isolés chez eux, que les dirigeants et les dirigeants de l'entreprise ont validé une transaction financière. Nous avions alors multiplié les opérations pour démanteler un réseau qui s'y livrait." Que craignez-vous que les escrocs puissent imaginer ? "Il y a le risque qu'ils essayent de vendre des faux vaccins. On peut imaginer, par exemple, que des délinquants essayent de faire payer des rendez-vous pour se faire vacciner plus vite que d'autres. On peut aussi imaginer que des escrocs vont essayer de vendre des médicaments qui seraient susceptibles d'accompagner les vaccins, alors que ce n'est pas vrai. À partir d'une vérité, les délinquants vont essayer d'imaginer quelque chose et d'élaborer des scénarios. On peut tout imaginer. Internet, notamment, est souvent le réceptacle de tentatives d'escroqueries qui profitent de circonstances nouvelles pour tout le monde et qui mettent à profit la distanciation et l'isolement de certains pour en faire des victimes d'escroquerie." La police nationale incite donc à signaler toute suspicion d'escroqueries autour des vaccins, sur le site internet moncommissariat.fr.
franceinter.fr
https://www.franceinter.fr/la-police-craint-l-arrivee-des-escroqueries-en-meme-temps-que-celle-du-vaccin-anti-covid
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Grands prix de la finance solidaire : quel est votre coup de cœur ?
La mobilisation des acteurs de l’économie sociale et solidaire pour faire face à la crise sanitaire et économique duCovid-19 est exceptionnelle. Les lecteurs du « Monde » peuvent récompenser la structure qui a eu une action remarquable pendant cette période.
Pour la onzième année consécutive Le Monde et Finansol organisent les Grands Prix de la Finance solidaire. Cette édition est particulière à plus d’un titre. La mobilisation des acteurs de l’économie sociale et solidaire pour faire face à la crise sanitaire et économique du Covid-19 est exceptionnelle. Finansol et Le Monde ont décidé de mettre en lumière ces initiatives par la création d’un prix spécial en 2020. Parmi les dizaines de candidatures reçues, trois initiatives ont été sélectionnées par Le Monde et Finansol, les internautes sont invités à sélectionner module de vote en ligne à la fin de cet article un des candidats qui se distingue par l’originalité de son projet, son impact dans la région où il est installé et les réponses apportées à un défi posé par la crise du Covid-19. Trois structures sont soumises au vote des internautes L’Association pour la Jeunesse et le Développement à Bagnolet AJDB Créée en septembre 2014, l’AJDB encourage et accompagne la jeunesse dans des actions concrètes ayant attrait à l’organisation d’événements, à la dynamisation du territoire, à la création de lien social et à, une montée en compétences de chacun. L’association n’était pas préparée à gérer la situation de confinement qui s’est imposée à tous à la mi-mars, notamment la gestion à distance de projets impliquant les jeunes. L’animation des réseaux sociaux a permis de faire perdurer la démarche initiale de l’association. Tout au long du confinement l’association a mené de multiples actions de solidarité. Elle a très rapidement mobilisé un réseau de bénévoles qualifiés et engagés pour accompagner des enfants et des jeunes de la primaire au lycée, pour poursuivre leur scolarité avec tout le soutien et l’aide dont ils pouvaient avoir besoin. L’AJDB s’est rapprochée de la plateforme « une lettre = un sourire », pour transmettre les lettres aux résidents de l’EHPAD de la ville. Ainsi, 20 lettres ont pu être rédigées par les membres de l’association. Cette action a permis de réconcilier certains jeunes à l’écriture. L’AJDB a aussi mis en place une distribution de denrées alimentaires en parallèle avec la boutique solidaire et les restaurants du cœur. À l’issue de cette période inédite, l’association a décidé de créer le pôle solidarité de l’AJDB qui viendra rejoindre les 4 autres déjà existants jeunesse, famille, animation citoyenne et insertion . https://www.instagram.com/ajdb_association/?hl=fr France Nature Environnement Haute-Savoie France Nature Environnement Haute-Savoie est une fédération départementale d’associations de protection de la nature et de l’environnement. Elle est la porte-parole d’un mouvement de plus de 40 associations qui comptent 30 000 adhérents. Une des actions de cette antenne régionale est de sensibiliser les jeunes générations aux défis environnementaux. Elle propose des actions pédagogiques visant à découvrir le patrimoine naturel de Haute-Savoie et développer des liens avec la nature. Sa démarche met en avant des pratiques actives et participatives comme des animations dans les établissements scolaires, des sorties dans ma nature Le confinement a donc brutalement mis un arrêt à cette activité alors que tous les établissements scolaires étaient fermés et que les animations avec du public avaient été interdites. Face à cette situation de crise, notre réponse a été d’innover et de développer de nouveaux outils pédagogiques permettant de proposer des animations à distance en créant des vidéos. Sans que nos animateurs y aient été formés et sans le matériel nécessaire, ils ont pu créer 2 animations inédites et les proposer aux instituteurs, avec l’appui du rectorat, de nombreuses animations à des élèves confinés chez eux. Ce qui a permis de continuer à sensibiliser les jeunes générations à la protection de l’environnement et au développement durable. Tandis que la situation sanitaire reste incertaine les solutions vidéo qui ont été imaginées en urgence devraient continuer à être proposées dans les prochains. https://www.fne-aura.org/haute-savoie/ Solinum Cette association développe deux projets principaux. Un guide numérique baptisé Soliguide qui répertorie sur une plateforme digitale facile d’accès toutes les structures et services nécessaires au quotidien et à l’insertion des personnes en situation de grande précarité. Le second intitulé « Merci pour l’invit’», est un dispositif d’hébergement citoyen pour femme sans-abri, qui vise à compléter les dispositifs d’hébergement d’urgence en proposant une solution de moyen terme 2 semaines à 1 an mieux adaptée à l’insertion des femmes et levant les freins pour les citoyens souhaitant s’engager auprès des personnes sans-abri grâce à un accompagnement personnalisé. Dès la première semaine de confinement, Solinum a décidé de recenser les structures qui ont continué leur activité et celles qui ont fermé leur porte. En quelques jours elle a ainsi mis à jour 83 de sa base de données qui comprend plus 8 000 adresses pour continuer à informer une population qui était dans une très grande précarité pendant le confinement. Le dispositif numérique a été complété par des supports papier qui indiquaient les établissements ouverts. Solinum qui travaille aujourd’hui sur huit territoires Gironde, Nantes, Strasbourg, Paris, les Yvelines, les Hauts-de-Seine, la Seine-Saint-Denis, et le Val-de-Marne a ouvert sa plateforme à l’ensemble de la France. Des structures pouvaient se signaler grâce à un formulaire disponible en ligne. Pendant cette période, sa plateforme a vu son trafic être multiplié par 7. Enfin Solinum s’est assurée que les femmes accueillies vie le dispositif « Merci pour l’invit » ne soient pas mises à la rue alors que la durée initiale de leur hébergement se terminait. www.solinum.org Le gagnant recevra une dotation de 5 000 euros, grâce au soutien de nos partenaires : France Active, MAIF, ministère de l’Europe et des affaires étrangères et Mirova la filiale de Natixis spécialisée dans l’investissement responsable . Le nom du gagnant sera communiqué lors d’un événement en direct inédit qui sera diffusé sur le site du Monde lundi 2 novembre. Le vote est ouvert du mardi 29 septembre au dimanche 11 octobre à minuit. Chaque internaute ne peut voter qu’une seule fois. La Société éditrice du Monde se réserve le droit de décompter du résultat final toutes les participations multiples.
lemonde.fr
https://www.lemonde.fr/argent/article/2020/09/29/grands-prix-de-la-finance-solidaire-quel-est-votre-coup-de-c-ur_6053979_1657007.html
['économie/finance']
Coronavirus : le gouvernement constate une " dégradation " de la situation à Paris et dans cinq grandes villes et envisage de nouvelles restrictions
La situation s’est dégradée à Paris, qui pourrait basculer en zone d’alerte maximale lundi si la tendance se confirme, a annoncé Olivier Véran. Le ministre de la santé a aussi précisé que la situation était préoccupante dans cinq grandes villes.
Un restaurant fermé à Lyon, en mars 2020. PHILIPPE DESMAZES / AFP Une semaine après un tour de vis contesté dans plusieurs villes pour lutter contre la progression du Covid-19, dont les indicateurs se sont encore dégradés, le ministre de la santé, Olivier Véran, a dressé, jeudi 1er octobre, depuis l’hôpital Bichat à Paris, un tableau inquiétant de l’évolution de l’épidémie due au nouveau coronavirus dans plusieurs villes de France. Dans la nuit de jeudi à vendredi, l’Assemblée nationale a donné son feu vert à la prolongation controversée des moyens aux mains du gouvernement, des fermetures de restaurants à la restriction des déplacements, jusque fin mars prochain. Le ministre de la santé a certes évoqué un « début d’embellie » de la situation à Bordeaux, Nice et Marseille, « même si les niveaux de circulation du virus y restent très élevés, trop élevés et que les risques sanitaires, de surcharge hospitalière sont encore trop importants ». Olivier Véran a fait part, en revanche, d’une « dégradation » de la situation de la pandémie à Paris et dans sa petite couronne, ainsi que d’une « évolution préoccupante » dans cinq grandes métropoles : Lille, Lyon, Grenoble, Toulouse et Saint-Etienne. A ce stade, Marseille et la Guadeloupe sont en « zone d’alerte maximale » depuis le 23 septembre. Les villes de Paris, Lille, Toulouse, Saint-Etienne, Rennes, Rouen, Grenoble, Montpellier avaient, elles, été classées en « zone d’alerte renforcée », en plus de Bordeaux, Lyon et Nice, qui s’y trouvaient déjà. Paris pourrait basculer en zone d’alerte maximale lundi Paris et les départements de la petite couronne pourraient passer en zone d’alerte maximale dès lundi, si la progression de l’épidémie s’y confirme, a déclaré le ministre de la santé. La capitale et sa proche banlieue ont « franchi les trois seuils qui peuvent correspondre à la zone d’alerte maximale », a déclaré M. Véran, en précisant que ces seuils avaient été franchis « depuis quelques heures » : « Paris a franchi les trois seuils qui peuvent correspondre à la zone dite d’alerte maximale : le taux d’incidence population générale a dépassé les 250 cas pour 100 000, puisqu’il est à 263, l’incidence sur les publics fragiles est à 105 pour 100 000. La part de patients Covid en réanimation, selon qu’on prenne Paris ou Paris et la petite couronne, oscille aux alentours de 30 jusqu’à 35 . » Ce franchissement des seuils, observé « depuis quelques heures », doit encore être confirmé dans les prochains jours. « Si cela se confirmait, nous n’aurions pas d’autre choix que de placer Paris et la petite couronne en zone d’alerte maximale, et ce, dès lundi », a averti le ministre, en indiquant : « Nous réexaminerons les données dimanche. » Un tel classement « supposera que les habitants de Paris et de la petite couronne réduisent temporairement leurs interactions sociales de manière drastique, en tout cas plus importante que ce qu’ils font déjà : plus de fêtes de famille, plus de soirées, fermeture totale des bars », a-t-il rappelé. En Ile-de-France, le taux d’occupation des lits en réanimation pour les patients atteints de Covid-19 atteignait jeudi 35,3 , au-dessus du seuil critique de 30 , selon les derniers chiffres de l’agence régionale de santé ARS d’Ile-de-France. Le taux d’incidence nouveaux cas sur sept jours dépassait toujours la barre des 250 pour 100 000 habitants à Paris l’un des critères pour basculer en zone d’alerte maximale à 263 jeudi, selon l’ARS. Article réservé à nos abonnés Lire aussi Covid-19 : en Ile-de-France, la situation sanitaire continue de se dégrader Evolution « préoccupante » à Lille, Lyon, Grenoble, Toulouse et Saint-Etienne Le ministre de la santé a aussi précisé que cinq grandes villes Lille, Grenoble, Lyon, Saint-Etienne et Toulouse risquaient de passer en « zone d’alerte maximale » la semaine prochaine, si la tendance venait à s’aggraver : « Presque toutes les grandes villes les plus touchées et dont les tendances observées ces derniers jours marquent une évolution préoccupante. Dans cinq métropoles, l’évolution des derniers jours reste très préoccupante, avec une dégradation à la fois des taux d’incidence en population générale et chez les publics vulnérables, mais aussi en termes de pression sur le service de réanimation. » « Si les mesures ne produisent pas suffisamment d’effet, nous pourrions être conduits à les placer en zone d’alerte maximale la semaine prochaine », a-t-il prévenu, mais, selon lui, il « n’y a pas lieu, à date, de basculer ces métropoles en zone d’alerte maximale ». Le niveau d’alerte des départements Déterminé d’après le taux d’incidence dans la population générale et chez les de 65 ans, et la part des patients Covid en réanimation. Niveau d'alerte : alerte alerte renforcée alerte maximale Paris petite couronne Guadeloupe Martinique Guyane La Réunion Mayotte Lyon Marseille Toulouse Rennes Bordeaux Lille Strasbourg Source : Ministère de la santé Min. santé Les propositions des restaurateurs vont être examinées Le gouvernement va examiner dans les prochains jours les propositions des représentants des restaurateurs mécontents de la limitation de leurs horaires d’ouverture, voire de leur fermeture dans certaines zones comme à Marseille, en raison de l’épidémie due au nouveau coronavirus, a annoncé Olivier Véran. Si ces règles paraissent robustes et si elles étaient validées par le Haut Conseil de la santé publique HCSP , elles pourraient s’appliquer dans les zones d’alerte maximale, a ajouté le ministre de la santé. Dans la foulée du médiatique chef bordelais Philippe Etchebest, l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie Umih a appelé « tous les chefs d’entreprise et leurs salariés » à « faire du bruit » devant leur établissement, chaque vendredi, et à arborer un « signe de deuil ». Concertation avec les élus locaux Peu avant le point hebdomadaire du ministre de la santé jeudi, le premier ministre, Jean Castex, a pris les devants, en recevant à Matignon les maires et présidents de plusieurs métropoles, dont Paris, Lyon et Lille. Pour le gouvernement, il s’agit de se montrer plus à l’écoute des élus locaux et de répondre au procès en manque de concertation lancé par les élus marseillais, mécontents après la fermeture totale des restaurants et des bars dans la métropole d’Aix-Marseille-Provence. Des mesures qui ont sonné comme un premier rappel du confinement, après un été sans restrictions. « Nous avons demandé au premier ministre, qui l’a accepté, de nous laisser quinze jours à partir de samedi dernier, c’est-à-dire encore dix jours, pour vérifier si les mesures qui avaient été prises par le gouvernement portent leurs fruits » et se traduisent par une réduction de la circulation du virus, avait déclaré devant la presse la maire de Lille, Martine Aubry, avant l’intervention d’Olivier Véran. Sa ville, comme dix autres métropoles, dont Paris, est en zone d’alerte renforcée, le stade avant l’alerte maximale. « Sauf dégradation très abrupte des indicateurs, on doit laisser un peu de temps entre les premières mesures prises la semaine dernière », comme la fermeture des bars à 22 heures et des salles de sport, « entrées en vigueur il y a quatre jours, et l’observation des effets », a-t-on déclaré dans l’entourage du premier ministre. Les professionnels se sont tournés vers la justice pour obtenir un répit. Après des revers mercredi à Bordeaux et à Marseille, les salles de sport de Rennes ont obtenu gain de cause devant le tribunal administratif, qui a suspendu jeudi la fermeture de leurs établissements. Plus de 1 200 personnes en réanimation Les principaux signaux de l’épidémie se maintenaient jeudi à un niveau inquiétant. Plus de 1 200 personnes atteintes du Covid-19 sont actuellement en réanimation en France, dont 135 supplémentaires sur les dernières vingt-quatre heures, selon les chiffres de Santé publique France mercredi. Certes, le niveau est très inférieur à ceux atteints lors du pic de l’épidémie 7 000 malades en réa début avril , mais il progresse rapidement on comptait moins de 500 cas en réanimation début septembre. Avec 12 845 nouveaux cas de Covid-19 confirmés en vingt-quatre heures, le taux de positivité des tests atteint 7,6 contre 4 début septembre. Dans votre département Cliquez sur les cercles pour afficher le nombre de tests pratiqués, dont positifs, le taux de positivité et le taux d'incidence d'un département depuis le 18 mai. Sélectionnez les cercles ou un département dans la liste pour afficher le nombre de tests pratiqués, dont positifs, le taux de positivité et le taux d'incidence depuis le 18 mai. Cette carte représente le nombre de tests réalisés par département pour 100 000 habitants, d'après les données de Santé Publique France, actualisées chaque semaine. Les personnes testées sont comptabilisées dans leur département de résidence. Cliquez sur les cercles pour afficher le nombre de tests pratiqués, dont positifs, le taux de positivité et le taux d'incidence d'un département depuis le 18 mai. Sélectionnez les cercles ou un département dans la liste pour afficher le nombre de tests pratiqués, dont positifs, le taux de positivité et le taux d'incidence depuis le 18 mai. Cette carte représente le taux d'incidence de Covid-19 par département nombre de nouveaux cas positifs pour 100 000 habitants , d'après les données de Santé Publique France, actualisées chaque semaine. Les personnes testées sont comptabilisées dans leur département de résidence. Incidence Tests par habitant Personnes testées pour 100 000 hab. Nombre de cas positifs pour 100 000 hab. Paris et la petite couronne Guadeloupe Martinique Guyane La Réunion Mayotte bla Personnes testées dont déclarées positives Taux d'incidence pour 100 000 habitants Taux de positivité pour 100 tests effectués Source : Santé Publique France Les « visières menton » ne sont pas des masques de protection Les « visières menton », ces objets transparents qui ne couvrent que le bas du visage, « ne peuvent en aucun cas être considérés comme un équipement de protection, ni pour la personne porteuse ni pour les personnes qu’elle rencontre », a expliqué, jeudi, la Direction générale de la santé DGS , qui fait partie du ministère de la santé. Ces visières, vendues sur des sites de commerce en ligne, ont récemment fait leur apparition, alors que le port du masque est obligatoire dans les lieux clos accueillant du public, en entreprise et, dans la plupart des métropoles, en plein air. « Il ne s’agit pas de visières, qui elles couvrent également les yeux et sont donc dans ce cadre un complément possible et non un substitut au masque comme le rappel le HCSP dans son avis du 13 mai 2020 », ajoute la DGS. « Le porteur de ces objets contrevient donc au port du masque dans les lieux où il est légalement obligatoire. Il s’expose donc à une amende. » Le Monde avec AFP
lemonde.fr
https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/10/01/coronavirus-le-gouvernement-constate-une-degradation-de-la-situation-a-paris-et-dans-cinq-grandes-villes-et-envisage-de-nouvelles-restrictions_6054422_3244.html
['environnement']
À Calais, la crise sanitaire contre la solidarité
La situation sanitaire due à la pandémie de covid-19, avec les restrictions des libertés qu’elle induit, est utilisée par les autorités contre l’aide aux personnes en exil.
La situation sanitaire due à la pandémie de covid-19, avec les restrictions des libertés qu’elle induit, est utilisée par les autorités contre l’aide aux personnes en exil. Créée en 2016, l’association la Cabane juridique œuvre à l’accès au droit pour les personnes exilées. À Calais, les membres sont en première ligne pour constater les obstacles que les institutions mettent en place à l’encontre de ces personnes mais aussi des bénévoles qui leur viennent en aide. Alors qu’on parle d’un « effet Darmanin » dans la répression aux frontières, avez-vous vu des évolutions dans la situation à Calais ? La Cabane juridique : Il y a toujours eu de la répression. Plus qu’un effet Darmanin, ce que l’on constate, c’est l’utilisation de la crise sanitaire pour mettre des bâtons dans les roues aux bénévoles qui viennent en aide aux exilés. Difficile de compter le nombre de verbalisations dont ont écopé les membres d’Utopia 56 ou de Human Rights Observer pour « non--respect » du confinement, puis du couvre-feu Et, comme c’est le cas depuis longtemps, les bénévoles sont la cible de contrôles policiers. Certains se sont fait verbaliser car ils n’avaient pas de gilet jaune dans leur voiture ! Mais cette crise est aussi utilisée pour restreindre l’accès au droit des personnes exilées. Par exemple, pour des raisons sanitaires, il n’est plus possible de les accompagner quand elles ont des rendez-vous à la préfecture. Pourtant l’accompagnement est quelque chose d’important dans les activités des bénévoles. En septembre 2020, un arrêté préfectoral a été pris pour interdire la distribution de repas dans le centre-ville, afin d’éviter les contaminations par le covid-19. Est-il toujours en application ? On en est à la dixième version de cet arrêté depuis l’automne. Le 6 avril, la préfecture l’a prolongé jusqu’au 3 mai. Le tribunal administratif, saisi par les associations, avait reconnu la légalité de ce texte car il s’agit d’une mesure limitée dans le temps et dans l’espace. Difficile de parler d’une limitation dans le temps alors que le texte est toujours prolongé. De plus, à chaque version, de nouvelles rues apparaissent : petit à petit la limitation de l’espace grandit. On a même vu l’installation de dispositifs urbains, comme des grosses pierres, pour empêcher les camions de distribution d’accéder aux migrants. Il y a toujours eu la volonté de repousser les exilés hors du centre-ville, de les invisibiliser. Ils se sont donc installés en périphérie de la ville, mais ils en sont expulsés de manière récurrente.
politis.fr
https://www.politis.fr/articles/2021/06/a-calais-la-crise-sanitaire-contre-la-solidarite-43257/
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Ecoles: la ministre de l’Education, Caroline Désir soutient les enseignants "qui se coupent en quatre"
La ministre de l’Education, Caroline Désir PS a commenté les mesures prises dans les écoles pour faire face à l’épidémie de coronavirus.
La ministre de l’Education, Caroline Désir PS a commenté les mesures prises dans les écoles pour faire face à l’épidémie de coronavirus. Caroline Désir PS , ministre de l’Education en Fédération Wallonie-Bruxelles était l’invité de Thomas Gadisseux dans la matinale de la Première en radio. Elle a commenté les mesures prises dans les écoles pour faire face à l’épidémie de coronavirus. La ministre a rappelé que les différentes mesures prises dans l’enseignement, l’ont été sous les conseils des experts sanitaires. « Les experts demandaient de réduire la présence des plus grands, nous avons fixé le cadre », a-t-elle expliqué. « Les directions qui font du mieux qu’elles peuvent » Caroline Désir a insisté sur l’importance du maintien des cours en présentiel : « Il faut une certaine présence à l’école pour garder le lien réalimenter la relation pédagogoique entre les élèves et leurs professeurs. » La ministre de l’Education a rappelé que les écoles étaient libres de s’organiser comme elles le souhaitaient dans le cadre imposé : « Chacun s’organise comme il veut. Toutes les formules existent et coexistent. » A cet égard, la ministre socaliste a salué les efforts des acteurs de l’enseignement : « Je salue l’engagement des directions qui font du mieux qu’elles peuvent et des enseignants qui se coupent en quatre. » Lire aussi Un salon, un bar et une classe: comment se transmet le coronavirus dans l’air infographie « Le premier confinement a fait de gros dégâts » Malheureusement, cette situation inédite creuse un peu plus les inégalités scolaires. « Le premier confinement a fait de gros dégâts », a concédé la ministre. « Cette crise est le miroir grossissant des inégalités de la société », a-t-elle ajouté.
lesoir.be
http://www.lesoir.be/337577/article/2020-11-13/ecoles-la-ministre-de-leducation-caroline-desir-soutient-les-enseignants-qui-se
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Covid-19 : comment la Russie veut étendre son influence avec son vaccin Spoutnik V
Le vaccin russe anti-Covid Spoutnik V pourrait dans les semaines à venir envahir l'ensemble de l'Union européenne. Après la publication des excellents résultats de ce dernier dans la revue médicale The Lancet, la Russie entend étendre sa production aux pays étrangers.. International : video, Covid-19 : comment la Russie veut étendre son influence avec son vaccin Spoutnik V.
Covid-19 : comment la Russie veut étendre son influence avec son vaccin Spoutnik V CONQUÊTE - Le vaccin russe anti-Covid Spoutnik V pourrait dans les semaines à venir envahir l'ensemble de l'Union européenne. Après la publication des excellents résultats de ce dernier dans la revue médicale The Lancet, la Russie entend étendre sa production aux pays étrangers. Alors que plusieurs vaccins anti-Covid comme ceux de Pfizer ou Moderna sont déjà en circulation et servent à vacciner en masse les populations européennes, la Russie, qui a développé le sien très tôt par rapport aux autres nations, veut désormais le diffuser aux autres pays. Ainsi, selon le porte-parole du Kremlin mercredi, le pays veut augmenter la production de son vaccin Spoutnik V à l'étranger. "Dans un avenir très proche, nous entendons démarrer la production dans des pays étrangers pour répondre à la demande croissante dans toujours plus de pays", a déclaré Dmitry Peskov lors de son point presse régulier. Cette annonce survient au lendemain de la publication de très bons résultats du produit dans The Lancet. La revue scientifique indique que le vaccin russe s’avère efficace à plus de 91 contre les formes symptomatiques du Covid-19. Toute l'info sur Le monde commence à se vacciner contre le Covid-19 Les gouvernements européens ouverts à son utilisation Jusqu’ici opposée à sa circulation en raison de l’incertitude scientifique qui l’entourait, la chancelière allemande Angela Merkel s'est ouverte dite mardi, sous condition, à l'idée d'utiliser dans l'UE le vaccin anti-Covid russe. Le gouvernement espagnol est également "ouvert" et "enthousiaste" à l'idée d'utiliser le vaccin russe Spoutnik V dès lors qu'il sera autorisé par l'Agence européenne des médicaments, selon les déclarations mercredi de la ministre de la Santé, Carolina Darias. Même son de cloche du côté des autorités françaises. Le ministre français des Affaires étrangère Jean-Yves Le Drian a déclaré mercredi sur Europe 1 : "Si Spoutnik est validé, homologué par l'Agence européenne du médicament et en France par la Haute autorité de santé, il n'y a aucun blocage pour qu'il soit diffusé, s'il correspond aux normes scientifiques et aux exigences de robustesse et de contrôle qui s'imposent en Europe." Sur TF1 mardi, le président Emmanuel Macron avait déclaré : "On a vu aujourd'hui des publications qui semblent indiquer une très forte efficacité du vaccin Spoutnik mais nous ne pouvons pas le distribuer en France tant que le producteur russe n'a pas soumis une demande d'autorisation de mise sur le marché". "À la minute où il la demandera, les autorités sanitaires européennes et nationales l'examineront", a-t-il promis. "Et, en fonction de ses résultats et des preuves" qu'il est efficace, la France décidera ou non de l'utiliser. "Ce n'est pas une décision politique, c'est une décision scientifique, et heureusement". Outre la Russie, ce vaccin a été homologué dans 16 pays : d'ex-républiques soviétiques restées proches comme le Bélarus et l'Arménie, des alliés comme le Venezuela et l'Iran, mais aussi la Corée du Sud, l'Argentine, l'Algérie, la Tunisie ou le Pakistan. Dans l'UE, 12,7 millions de doses de vaccins ont été administrées à 2,3 de la population. Malte est en tête 5,4 de la population , suivie du Danemark 3,2 et de la Pologne 3,1 . La rédaction de LCI Twitter
lci.fr
https://www.lci.fr/international/covid-19-coronavirus-pandemie-comment-la-russie-veut-etendre-son-influence-avec-son-vaccin-spoutnik-v-2177334.html
['international']
Covid-19 : quels sont les effets du confinement à Dunkerque ?
Nice Alpes-Maritimes et Dunkerque Nord appliquent le couvre-feu le week-end depuis trois semaines. Si à Dunkerque le taux d'incidence a été divisé par deux, le confinement ne serait selon Santé publique France pas la principale cause de cette baisse.
Nice Alpes-Maritimes et Dunkerque Nord appliquent le couvre-feu le week-end depuis trois semaines. Si à Dunkerque le taux d'incidence a été divisé par deux, le confinement ne serait selon Santé publique France pas la principale cause de cette baisse. Dunkerque Nord est confinée le week-end depuis trois semaines, pour tenter de ralentir l'épidémie de Covid-19. Dans un centre de dépistage, les habitants évoquent leur lassitude. "Ça commence à devenir difficile moralement d'être confinés, on vit Covid, on dort Covid", confie l'une d'elle. Bonne nouvelle, le taux d'incidence a baissé dans l'agglomération : 515 cas pour 100 000 habitants, soit deux fois moins qu'au début du confinement. L'efficacité du confinement remise en cause Selon une étude de Santé publique France, la mesure en elle-même n'a toutefois pas permis de limiter le nombre de contaminations. "La tendance au ralentissement doit être interprétée avec précaution et plutôt à mettre au crédit de la diminution des interactions sociales pendant la période des vacances scolaires qu'à une efficacité des confinements partiels", indique notamment le rapport. Dans la clinique de Flandre près de Dunkerque, les admissions ne bougent pas depuis un mois, avec quatre ou cinq nouveaux patients Covid par jour.
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/covid-19-quels-sont-les-effets-du-confinement-a-dunkerque_4336999.html
['santé']
Covid-19 : pourquoi l'Allemagne n'arrive-t-elle pas à éteindre la deuxième vague ?
Le pays fait face depuis octobre à un rebond de l'épidémie et le confinement partiel mis en place depuis un mois peine à faire ses effets.
Longtemps citée en exemple pour sa gestion de la crise sanitaire, l'Allemagne fait face depuis début octobre à un rebond inédit de l'épidémie de coronavirus. Samedi, le pays a enregistré 483 décès supplémentaires et 23 318 nouveaux cas en 24 heures. Au printemps, un pic à 6294 contaminations journalières avait été atteint le 28 mars et 315 personnes étaient mortes du Covid-19 le 16 avril au plus fort de la première vague. Mais voilà, l'Allemagne n'arrive pas à résorber la dynamique qui s'est enclenchée depuis la rentrée. D'après les données du Robert Koch Institute, le taux d'incidence sur les sept derniers jours s'élève à 138 contaminations pour 100 000 habitants, contre 96 pour 100 000 habitants en France. LIRE AUSSI >> En Allemagne, l'heure du doute face au rebond de l'épidémie de Covid-19 Dans les services hospitaliers, la pression s'accentue. 4051 patients se trouvent actuellement en réanimation contre 2922 lors du pic de la première vague le 18 avril. Il y a neuf mois, l'Allemagne avait pourtant su répondre efficacement à l'arrivée du virus, en mettant rapidement en place des campagnes de tests et en activant tous les pans de l'industrie allemande pour fabriquer le matériel nécessaire aux hôpitaux pour accueillir les malades. Mais la seconde de vague est beaucoup plus forte que la première et le manque de personnels soignants commence à se faire ressentir, explique Le Monde. Offre limitée. 2 mois pour 1 sans engagement Je m'abonne Un manque de coordination au niveau fédéral C'est également la stratégie du gouvernement allemand qui est actuellement dans le viseur. Le 2 décembre dernier, Angela Merkel a annoncé le prolongement du "confinement partiel" jusqu'au 10 janvier, à peine quelques jours après avoir annoncé un premier renforcement. La chancelière allemande, qui a plaidé pour un durcissement des mesures, s'est heurtée à la réticence des dirigeants des Länder les moins touchés. Les régions de l'est de l'Allemagne sont cette fois-ci les plus touchées, indique Le Figaro. Tandis qu'au Nord, les Länder côtiers du Schleswig Holstein et du Mecklenburg Poméranie affichent un taux d'incidence de 50 pour 100 000 habitants. Finalement, un compromis avait été trouvé. Mais le manque de coordination au niveau fédéral ne permet pas d'envisager d'enrayer efficacement l'avancée de l'épidémie. Depuis le 2 novembre, les bars et restaurants sont fermés, tout comme les lieux culturels, dont les cinémas et les théâtres. Les écoles, les jardins d'enfants et les commerces restent pour leur part ouverts. Les magasins doivent cependant respecter une nouvelle jauge depuis une semaine. Quant aux réunions privées, elles sont limitées à 5 personnes, à l'exception des fêtes de Noël, où ce chiffre monte à 10 personnes, sans comptabiliser les enfants de moins 14 ans. LIRE AUSSI >> VIDÉO. Covid-19 en Allemagne : "Il y a un risque de perte de contrôle" Mais cette stratégie est critiquée de toute part dans le pays. "Il faut modifier, maintenant et fondamentalement la stratégie. Faute de changements des comportements, les chiffres de contamination resteront probablement similaires. Or, de nombreux pays, dont la France, ont montré très clairement qu'il est possible de réduire rapidement le nombre de cas en prenant des mesures décisives. Et plus vite on réduit, plus vite on peut assouplir", estime auprès du Figaro Viola Priesemann, directrice d'un groupe d'études à l'Institut Max Planck. Dans les zones où l'incidence dépasse 200 contaminations pour 100 000 habitants, les Länder ont convenu que des mesures plus contraignantes pourraient néanmoins être mises en place, précise Le Monde. Les classes dans certaines écoles pourraient être divisées en deux.
lexpress.fr
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/covid-19-pourquoi-l-allemagne-n-arrive-t-elle-pas-a-eteindre-la-deuxieme-vague_2140185.html
['international']
Au moins 140.000 enfants américains ont perdu un parent à cause du Covid-19
Une étude montre que les minorités raciales et ethniques sont les plus touchées par ces pertes.
Temps de lecture: 2 min — Repéré sur NBC News, NPR C'est un triste bilan qui devrait encore s'alourdir: aux États-Unis, 140.000 enfants ont perdu un parent ou un grand-parent qui en avait la garde en raison du Covid-19. Une étude publiée jeudi 7 octobre dans la revue Pediatrics et réalisée par des scientifiques du Centers for Disease Control and Prevention tire la sonnette d'alarme face aux conséquences dévastratrices de la pandémie de Covid-19 sur les enfants. «Cela signifie que pour quatre décès dus au Covid-19, un enfant est laissé sans mère, sans père et/ou sans grand-parent qui subvient à ses besoins et à son éducation à la maison des besoins tels que l'amour, la sécurité et les soins quotidiens», détaille l'autrice principale du rapport, Susan Hillis. Également épidémiologiste au sein de l'équipe d'intervention Covid-19 des Centers for Disease Control and Prevention, Susan Hillis estime aujourd'hui que le nombre de 140.000 devrait même être revu à la hausse. L'étude menée entre avril 2020 et juin 2021 ne prend en effet pas en compte les dernières données émises, lorsque le variant Delta commençait à sévir. La chercheuse estime aujourd'hui que 175.000 jeunes Américains ont subi la perte d'au moins un membre de la famille responsable d'eux. Un nombre qui continuera de grimper «tant que nos décès pandémiques augmenteront». Les minorités raciales plus touchées L'équipe de recherche a analysé les données des naissances et décès aux États-Unis, ainsi que la composition des ménages. Elle estime que 129.630 enfants ont perdu un parent à cause du Covid-19, auxquels s'ajoutent les 22.007 pertes d'un tuteur ou aidant secondaire comme un grand-parent vivant à la maison, détaille NBC News. Dans 65 des cas, les enfants devenus orphelins de père, de mère, ou des deux parents à cause du Covid-19, ou qui ont perdu leur tuteur légal, sont issus des minorités raciales et ethniques, explique Susan Hillis. Les enfants amérindiens et autochtones de l'Alaska étaient 4,5 fois plus concernés par ces décès que les enfants blancs, suivis des enfants noirs et des hispaniques. «C'est une disparité si extrême», commente l'épidémiologiste. Pour le psychiatre Warren NG de l'université de Columbia, «les chiffres ne racontent pas toutes les histoires». Il faut aussi prendre en compte l'avenir affecté de ces enfants et adolescents ainsi que de leurs familles, ajoute-t-il. L'étude note qu'une expérience d'enfance défavorable comme la mort d'un proche «peut avoir un impact profond à long terme sur la santé et le bien-être des enfants». À court terme, cela peut aussi engendrer des crises de santé mentale entraînant un risque accru de suicide, confie Susan Hillis. Les craintes sont donc nombreuses pour ces enfants orphelins, désormais exposés à un risque élevé d'insécurité économique, alimentaire et de logement. Une situation qui est d'autant plus pesante pour les communautés non-blanches déjà défavorisées. L'équipe de recherche appelle à une action politique. «Ce que nous proposons, c'est qu'il soit sérieusement envisagé d'ajouter un quatrième pilier à notre réponse Covid, et ce quatrième pilier s'appellerait la prise en charge des enfants», conclut Susan Hillis.
slate.fr
http://www.slate.fr/story/217056/140000-enfants-americains-mort-parent-covid-orphelins
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Covid-19: Les animaux ne jouent aucun rôle dans l'épidémie en France, dit l'Anses
D'après les données disponibles, en France, l'épidémie de coronavirus se propage par une transmission interhumaine par voie respiratoire.
Sergei Karpukhin via Getty Images En France, selon une étude de l'Anses, les animaux domestiques et sauvages ne sont aucunement responsables de la propagation du coronavirus image d'illustration prise le 10 juin en Russie . CORONAVIRUS - En France, ce sont bien les humains qui sont responsables de la transmission du covid-19, et non pas les animaux. Voici ce qu’annonce l’Anses Agence nationale de sécurité sanitaire, alimentation, environnement, travail ce jeudi 19 novembre dans un rapport fondé sur l’exploitation de nouvelles données scientifiques. L’Agence confirme qu’à ce jour, les animaux domestiques et les animaux sauvages ne jouent aucun rôle épidémiologique dans le maintien et la propagation du SARS-CoV-2 en France , écrit donc l’Anses dans son avis, ajoutant que l’épidémie dans le pays est due à une transmission interhumaine par voie respiratoire . Pour autant, rappelle l’Agence, la question du rôle des animaux devait être posée, en particulier après la découverte d’un virus ayant muté sur des visons, au Danemark et aux Pays-Bas. Prenez soin de vos chats et hamsters À cet égard, l’Anses détaille dans son rapport si les espèces sont réceptives au Covid-19 ce qui signifie qu’elles peuvent héberger le virus sans développer de symptômes et si elles y sont sensibles et qui peuvent donc exprimer des signes extérieurs d’infection . On peut donc établir trois catégories. Il n’a pour l’heure ainsi jamais été prouvé ni observé que les poulets, les dindes et les canards pouvaient être réceptifs et à fortiori sensibles au virus. Des études doivent également être approfondies concernant les bovins et les porcs, mais ils semblent, d’après les analyses déjà publiées, qu’ils se rangent dans la même catégorie. Viennent ensuite les chiens, dont un très grand nombre ont été en contact avec des propriétaires infectés par le coronavirus. Très peu de chiens ont développé des signes cliniques en condition naturelle au regard des niveaux d’exposition au virus pourtant très élevés , écrit à ce sujet l’Anses, qui ajoute qu’il n’a pu être observé aucune contamination de chiens entre eux ni de transmission d’un chien vers une autre espèce. En ce sens, seule la réceptivité des chiens a été prouvée. Les lapins semblent être dans la même situation, selon des expériences menées, mais l’Anses concède manquer pour l’heure de confirmation de plus grande ampleur. Enfin, plusieurs espèces ont montré une réceptivité et une sensibilité au virus. La plus commune est le chat, dont il a été prouvé qu’ils pouvaient se contaminer entre eux, après avoir attrapé le virus du fait d’une trop grande proximité avec leur maître, et ensuite développer des symptômes. Il en va de même pour les furets et les hamsters. Concernant finalement le vison, seule espèce citée par l’Anses pour laquelle il a été prouvé que le virus pouvait être transmis à nouveau vers l’Homme, l’agence explique la situation par une densité élevée de la population animale dans les élevages concernés, au Danemark, aux Pays-Bas, mais aussi en Espagne et aux États-Unis. Les gestes barrières nécessaires au contact d’animaux Pour toutes ces espèces, l’Anses recommande donc de prendre des précautions sanitaires, principalement dans des conditions de densité importante d’animaux, et de promiscuité animal-Homme, particulièrement en milieu clos ou confiné . L’agence conseille aux propriétaires d’animaux sensibles au virus de se laver les mains avec du savon après avoir touché un animal ou après entretien de sa litière, d’éviter les contacts étroits au niveau du visage, de porter un masque en cas de manipulation d’un animal réceptif, etc. Le tout si possible sans que le bien-être de l’animal soit influencé. Lorsque le contact ne peut être évité soins aux animaux par exemple , il leur est recommandé de porter un masque et de se laver les mains avant et après le contact avec les animaux , écrit encore l’Anses. Il en va évidemment de même avec les espèces sauvages au contact desquels des humains peuvent se trouver, par exemple des visons ou des lions qui seraient détenus en captivité. L’Agence rappelle la nécessité de mettre en œuvre les mesures de sécurité adéquates dans les élevages d’espèces réceptives pour éviter l’introduction et la propagation du virus. Et d’éviter de se retrouver avec des foyers de contamination géants, comme au Danemark. À voir également sur le HuffPost: Des vaccins à 90 efficaces contre le covid-19, ce que ça veut dire... et surtout pas dire
huffingtonpost.fr
https://www.huffingtonpost.fr/entry/covid-19-animaux-role-epidemie-france-anses_fr_5fb67233c5b6f00bd84df425?utm_hp_ref=fr-science
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Un hiver précaire pour les déplacés du nord de la Syrie
Cette année, outre le manque de nourriture, l’épidémie de Covid-19 durcit les conditions de vie d’une population qui vit sous des tentes.
Trois millions de personnes sont en détresse humanitaire dans le nord-ouest de la Syrie, dans la région d’Idlib et au nord d’Alep. Ces déplacés un million d’entre eux est arrivé dans la région depuis moins d’un an ne craignent plus pour leurs vies depuis qu’un cessez-le-feu a été conclu en mars entre les rebelles soutenus par la Turquie et les forces de Damas aidées par la Russie. Cette trêve est respectée, même si l’on compte quelques affrontements sporadiques, et la région demeure sous le contrôle des rebelles. L’alimentation est la première des urgences Aujourd’hui, l’hiver qui s’invite va augmenter la précarité de ces déplacés, en majorité des femmes et des enfants. Plus d’un million d’entre eux vit sous des tentes. La région compte désormais 458 camps, pas tous équipés d’un minimum de sanitaires. « La première des urgences est de les approvisionner en alimentation. La malnutrition augmente », constate Tue Jakobsen, directeur adjoint de Care, basé en Turquie, d’où il organise les secours. La moitié des adultes seulement arrive à travailler, pour un revenu moyen équivalent à 35 par mois, dans des emplois payés à la journée, notamment dans les champs. « En Syrie, la conjoncture est catastrophique, la monnaie locale est en chute libre, les prix des denrées de base flambent », poursuit Tue Jakobsen. À LIRE. 5,5 millions de réfugiés syriens et toujours aucune solution Au début de l’année, quand les déplacés arrivaient dans la région, les ONG fournissaient un kit d’aliments de base pour trois jours ne nécessitant pas d’équipement de cuisine, des couvertures et des tentes. Aujourd’hui, elles distribuent des rations mensuelles riz, huile et condiments à plus d’un million de personnes. On estime aussi que 500 000 personnes n’ont pas un accès facile à l’eau. Les hôpitaux et les écoles sont souvent sous les décombres, ou désertés par ceux qui pourraient leur redonner vie. Limiter les files d’attente pour éviter les contaminations La pandémie s’est installée dans ce quotidien difficile. 16 000 cas de Covid-19 ont été déclarés dans le nord-ouest de la Syrie et plus de 160 décès sont confirmés. Ces sept dernières semaines, un quart des patients testés étaient positifs. Dès le début de l’épidémie, des mesures sanitaires ont été prises par les humanitaires. « Nous limitons les déplacements de notre personnel en Syrie pour ne pas contribuer à la contamination. Les distributions sont plus nombreuses pour éviter les attroupements. Nous avons aussi augmenté les points d’eau dans les camps pour faciliter le lavage des mains », explique Tue Jakobsen. Pour venir en aide à ces trois millions de déplacés, un point de passage avec la Turquie est nécessaire. Depuis une résolution, en juillet, au Conseil de sécurité, la logistique de l’ONU la base de l’aide passe par Bab-Al-Hawa. Un millier de camions d’aide humanitaire empruntent chaque mois ce trajet ne nécessitant pas un accord de Damas.
la-croix.com
https://www.la-croix.com/Monde/hiver-precaire-deplaces-nord-Syrie-2020-12-09-1201129202
['international']
Covid-19 : Donald Trump retire son masque en arrivant à la Maison Blanche
Le président américain de 74 ans, qui était hospitalisé près de Washington depuis vendredi soir après avoir été testé positif au Covid-19, est sorti de l'hôpital militaire de Walter Reed dans la nuit du lundi 5 au mardi 6 octobre.
Publié le 06/10/2020 à 03:24 Donald Trump est sorti de l'hôpital dans la nuit du lundi 5 au mardi 6 octobre. Le président américain, testé positif au Covid-19 jeudi dernier, a quitté l'hôpital militaire Walter Reed situé à Bethersda Maryland dans la nuit après trois jours d'hospitalisation. En pleine campagne présidentielle, il a annoncé sur Twitter qu'il reprendrait "bientôt" sa campagne, avant de sortir à pied de l'hôpital, en costume et cravate rayée avec un masque sur le visage. Sur le péron de l'hôpital, il a levé le poing et lancé un traditionnel pouce levé à ses partisans venus pour le soutenir. Un masque que Donald Trump, malade du Covid-19, n'a pourtant pas gardé longtemps puisqu'il l'a retiré à son arrivée sur le balcon de la Maison Blanche. Après avoir gravi quelques marches et regagné le balcon de la résidence présidentielle, il a levé le pouce en direction des journalistes, à visage découvert. Coronavirus in Chief, Trump takes off mask as he returns to WH. pic.twitter.com/ukCyhU1Nv0 — Jim Acosta @Acosta October 5, 2020 Le président américain, qui était hospitalisé depuis vendredi, est rentré à la Maison Blanche en hélicoptère depuis l'hôpital militaire de Walter Reed, dans la banlieue de Washington. Une fois dans l'hélicoptère, le président américain a été vivement applaudi par ses soutiens réunis devant le bâtiment. Tout juste sorti de l'hôpital mais toujours infecté par le nouveau coronavirus, Donald Trump a appelé les Américains à "sortir" tout en étant "prudents", malgré les plus de 200.000 morts dues à la pandémie dans le pays. "N'en ayez pas peur, vous allez le battre", a déclaré le président américain à propos du Covid-19, avant d'ajouter "sortez, soyez prudents". Concernant sa propre hospitalisation, le président républicain, qui s'est dit possiblement "immunisé", a expliqué dans un message vidéo publié sur Twitter : "J'étais en première ligne, j'ai montré l'exemple". Sean Conley, le médecin de la Maison Blanche avait fait plus tôt une déclaration assurant que Donald Trump n'était "peut-être pas encore complètement tiré d'affaire". "L'équipe et moi-même sommes d'accord sur le fait que tous nos examens et surtout son état de santé clinique permettent un retour en toute sécurité chez lui", a-t-il déclaré. "Il bénéficiera de soins médicaux de classe mondiale 24 heures sur 24", a ajouté le médecin, en précisant que certains traitements administrés au président américain relevaient de l'expérimentation.
rtl.fr
https://www.rtl.fr/actu/international/covid-19-donald-trump-a-quitte-l-hopital-pour-regagner-la-maison-blanche-7800883884
['international']
Coronavirus : les ados peuvent se faire vacciner à partir d'aujourd'hui
Alors que l’épidémie poursuit sa décrue en France, la vaccination est ouverte à partir de mardi pour les 12-17 ans. Par ailleurs, l’institut Pasteur lance un test de traitement. Ailleurs dans le monde, Israël continue de relâcher les contraintes, mais la Grande-Bretagne repousse d’un mois la dernière étape son déconfinement. Suivez l’évolution de la situation en direct.
La vaccination entre dans une nouvelle phase en France. A partir de mardi, les adolescents peuvent en effet se faire vacciner contre le Covid. Le gouvernement espère ainsi limiter le ralentissement de la campagne en France. Par ailleurs, l’institut Pasteur a annoncé lancer un test d’un traitement contre la maladie. Ailleurs dans le monde, alors qu’Israël poursuit la levée des restrictions, la Grande-Bretagne décale la dernière étape du déconfinement en raison de la poussée du variant Delta. Les principales infos à retenir : - Les adolescents français peuvent se faire vacciner à partir d’aujourd’hui - L’institut Pasteur lance le test d’un traitement - Israël met fin au port obligatoire du masque en intérieur - La Grande-Bretagne repousse d’un mois la dernière étape du déconfinement Les ados peuvent se faire vacciner Dès mardi, le profil des personnes pouvant se faire vacciner se rajeunit sensiblement. La campagne est en effet désormais ouverte aux adolescents de plus de 12 ans. Pour que l'injection puisse avoir lieu, le consentement oral des adolescents devra se faire en présence d'un des deux parents, et devra être accompagné de l'accord écrit des deux parents. >> A LIRE AUSSI - Comment va se dérouler la vaccination des 12-17 ans Selon le président du Conseil d'orientation de la stratégie vaccinale, Alain Fischer, la vaccination des adolescents sera "un impératif arithmétique" pour atteindre l'immunité collective souhaitée par le gouvernement. Pour y arriver, près de 90 des 12 ans et plus devront être vaccinés afin d'éviter une nouvelle vague à l'automne prochain. >> A LIRE AUSSI - Les adolescents anorexiques ont-ils plus de risques de développer une forme grave ? La pression hospitalière poursuit sa baisse La pression sur les services hospitaliers continue de baisser, avec un peu plus de 2.000 malades du Covid-19 en services de réanimation lundi, selon les chiffres de Santé Publique France. La France compte désormais 12.374 personnes hospitalisées en raison du Covid-19, un chiffre au plus bas depuis la mi-octobre. La décrue du nombre de patients traités en soins critiques, pour les formes les plus graves, se poursuit aussi, avec 2.068 malades, un plus bas depuis la mi-octobre également, dont 71 nouvelles admissions. Depuis le début de la campagne de vaccination en France, 30.472.434 personnes ont reçu au moins une injection et 14.364.587 personnes ont reçu deux injections. Cela représente respectivement 58 et 27,4 de la population majeure. 16.126.305 personnes ont un schéma vaccinal complet deux doses, ou une dose si vaccin à dose unique ou si vaccin pour une personne ayant eu le Covid-19 , précise le ministère de la Santé. Malgré ces bons chiffres, plusieurs épidémiologistes appellent à ne pas relâcher les gestes barrière et à ne pas encore lever le couvre-feu. "Le couvre-feu a des effets parce qu'il limite les attroupements, notamment tard le soir où on a tendance à moins respecter les gestes barrières parce qu'on est dans un environnement festif", souligne le spécialiste des virus émergents à l'Inserm, Yannick Simonin. "Il ne faut pas aller trop vite. Il faut maintenir à mon sens le couvre feu encore une quinzaine de jours". L'Institut Pasteur de Lille lance un test de traitement sur patients, revers pour AstraZeneca L'Institut Pasteur de Lille lance la phase de test sur des patients d'un traitement par suppositoires contre le Covid-19, après avoir obtenu le feu vert de l'Agence nationale de sécurité du médicament, a-t-on appris lundi auprès de sa direction. Cet essai clinique va être mené dans un premier temps sur "quelques centaines de patients", âgés de plus de 50 ans, non-vaccinés et présentant au moins un symptôme du Covid-19. Les patients, recrutés à partir de cette semaine par le biais de médecins généralistes et de laboratoires, d'abord exclusivement dans les Hauts-de-France, prendront un suppositoire matin et soir pendant cinq jours. Si les résultats démontrent un niveau de 50 de réduction du risque d'aggravation avec le traitement, une autorisation de mise sur le marché sera demandée. Le groupe pharmaceutique anglo-suédois AstraZeneca a annoncé mardi avoir subi un revers dans le développement d'un traitement contre le coronavirus, dont l'efficacité sur les personnes exposées au virus n'a pas été prouvée. Il s'agit d'un traitement par anticorps, dont le nom de code est AZD7442 et qui doit permettre à la fois de prévenir et de traiter la maladie. "L'essai n'a pas atteint le but principal de prévenir les cas de Covid-19 symptomatique après exposition" au virus, explique AstraZeneca dans un communiqué. Le traitement était en phase 3 de développement, c'est-à-dire en essais cliniques de grande ampleur afin de mesurer sa sûreté et son efficacité. Les 1.121 participants étaient des adultes de plus de 18 ans qui n'étaient pas vaccinés et qui ont été exposés à une personne contaminée au cours des huit jours précédents. Le traitement n'a permis de réduire le risque de développer un Covid-19 avec symptômes que de 33 . En Israël, fin de l'obligation du masque dans les lieux publics fermés Israël a annoncé lundi soir la fin imminente de l'obligation de porter un masque dans les lieux publics fermés, une des dernières mesures en vigueur dans l'Etat hébreu dans le cadre de la lutte contre la pandémie de Covid-19. Israël a assoupli début juin les restrictions sanitaires pour ses habitants mais maintient encore des mesures drastiques pour les visiteurs arrivant de l'étranger. Angleterre : report de la levée des dernières restrictions Le Premier ministre britannique Boris Johnson a annoncé lundi soir le report de la levée des dernières restrictions en Angleterre, en raison de la poussée du variant Delta du coronavirus. "Nous sommes très préoccupés par le variant Delta qui se propage plus rapidement que prévu" a-t-il déclaré. La dernière étape du déconfinement, prévue initialement le 21 juin réouverture de discothèques notamment a été repoussée au 19 juillet. Les vaccins efficaces contre les variants L'entreprise de biotechnologie américaine Novavax a affirmé lundi que son vaccin anti-Covid était efficace à plus de 90 , y compris contre les variants, après une étude réalisée sur près de 30.000 personnes aux Etats-Unis et au Mexique. Deux doses des vaccins Pfizer/BioNTech ou AstraZeneca/Oxford protègent à plus de 90 contre les hospitalisations après avoir contracté le variant Delta du coronavirus, initialement apparu en Inde, selon une étude publiée lundi par les autorités sanitaires britanniques. Copa America: 41 cas détectés Un total de 41 personnes ont été testées positives au coronavirus parmi toutes les délégations participant à la Copa America, a informé le ministère de la Santé du Brésil, pays hôte de la compétition. Malgré l'absence de public, le déplacement de la Copa America au Brésil après les désistements de la Colombie puis de l'Argentine a suscité de vives critiques, compte tenu de la situation sanitaire du pays: le géant sud-américain cumule près d'un demi-million de décès dus au coronavirus. Plus de 3,8 millions de morts La pandémie a fait plus de 3.805.928 morts dans le monde depuis fin décembre 2019, selon un bilan établi par l'AFP à partir de sources officielles lundi à 10H00 GMT. Après les Etats-Unis 599.961 morts , les pays enregistrant le plus grand nombre de décès sont le Brésil 488.228 , l'Inde 374.305 et le Mexique 230.150 .
europe1.fr
https://www.europe1.fr/sante/en-direct-coronavirus-suivez-levolution-de-la-situation-mardi-15-juin-4051993
['santé']
Covid : faut-il s'attendre à l'annonce d'un couvre-feu en Corse, suivez la conférence de presse de Jean Castex
Face à une situation "particulièrement préoccupante", Jean Castex remonte jeudi en première ligne pour annoncer le basculement de plusieurs départements en "alerte maximale" contre la Covid-19, avec de nouveaux couvre-feux...
Covid : faut-il s'attendre à l'annonce d'un couvre-feu en Corse, suivez la conférence de presse de Jean Castex "Les mois d'hiver seront difficiles", prévient le Conseil scientifique Une escalade inquiétante du Covid en France Près de 40 départements s'apprêtent à basculer en couvre-feu, a appris franceinfo auprès de sources concordantes. L'annonce doit être faite lors de la conférence de presse de Jean Castex, à suivre en direct ici à partir de 17 heures.Parmi les départements qui pourraient basculer en "alerte maximale", figurent la Haute-Corse et la Corse-du-Sud. Alors faut-il s'attendre à l'annonce d'un couvre-feu pour les deux départements corses ?Certains indicateurs peuvent le laisser penser au premier rang desquels, le taux d'incidence. Indicateur clef qui relève le nombre de nouveaux cas sur sept jours pour 100.000 habitants, il est notamment en hausse dans de nombreux départements, dont les deux départements de Corse.En six jours, il a été multiplié par plus de 2 en Haute-Corse passant de 93,3 nouveaux cas à 201,4, et en Corse-du-Sud de 83,1 nouveaux cas à 203,8.A l'échelle des communes, ce taux d'incidence s'affiche également au-delà du taux d'alerte maximale, dévoile Santé Publique France mercredi. Une soixantaine de villes et villages sont ainsi concernés sur les 359 communes de Corse.Le nombre de personnes hospitalisées est également en hausse dans les deux départements insulaires, a indiqué mercredi l'agence régionale de santé. 18 personnes atteintes de Covid-19 sont hospitalisées en Corse-du-Sud 2 par rapport à mardi dont 4 en réanimation ou soins continus.En Haute-Corse, 29 personnes atteintes de Covid-19 sont hospitalisées 3 par rapport à mardi dont 4 en réanimation ou soins continus. Une personne est morte, portant à 71 le nombre de décès recensés à l’hôpital : 54 au centre hospitalier d’Ajaccio et 17 à celui de Bastia.Signe de l'inquiétude de l'exécutif face à une "crise profonde", c'est donc le Premier ministre, et non Olivier Véran, qui tiendra le point presse jeudi à 17h avec "un certain nombre de départements qui basculeront en alerte maximale", a annoncé, sans plus de précisions, Gabriel Attal mercredi à la sortie du Conseil des ministres.Le Conseil scientifique a prévenu: "les mois d'hiver seront difficiles". Désireux d'élargir sa marge de manoeuvre, l'exécutif a adopté en Conseil des ministres un projet de loi pour prolonger l'état d'urgence sanitaire, rétabli samedi, jusqu'au 16 février 2021 inclus.Nécessitant un vote au parlement, il sera examiné dès ce week-end à l'Assemblée avant de passer au Sénat.L'exécutif entend aussi pouvoir appliquer des mesures de restrictions de circulation, de rassemblements ou d'ouvertures des établissements au moins jusqu'au 1er avril 2021, sur tout ou partie du territoire et en fonction de la situation épidémique, selon le même texte.Comme dans d'autres pays voisins, les projections sont mauvaises et les courbes s'accélèrent: 26.676 nouveaux cas de Covid-19 dépistés dans les dernières 24 heures, contre un peu plus de 20.000 la veille.284 nouvelles entrées en réanimation soit 2.239 personnes au total pour une capacité nationale de 5.800 lits. Et 166 morts de plus, faisant passer la barre des 34.000 décès en France depuis le début de la pandémie mondiale.
francetvinfo.fr
https://france3-regions.francetvinfo.fr/corse/direct-covid-nouveaux-couvre-feux-suivez-conference-presse-jean-castex-1887086.html
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Faute de salon de l'agriculture, les fermes font salon
Le salon à la ferme remplace le salon l’agriculture annulé à cause du Covid. L’idée : ouvrir jusqu’au dimanche 7 mars les portes des exploitations agricoles au public. Une quinzaine d’entre elles s’est prêtée au jeu en Bretagne.
Faute de salon de l'agriculture, les fermes font salon Le salon à la ferme remplace le salon l’agriculture annulé à cause du Covid. L’idée : ouvrir jusqu’au dimanche 7 mars les portes des exploitations agricoles au public. Une quinzaine d’entre elles s’est prêtée au jeu en Bretagne. Si tu ne peux pas aller au salon de l’agriculture, le salon de l’agriculture viendra à toi. C’est un peu le concept de cette opération, salon à la ferme, lancée par le syndicat agricole la Confédération Paysanne. "Si on détruit les terres agricoles, c’est définitif !" En Bretagne, 17 fermes ont ouvert leurs portes au public. A Cesson-Sévigné, près de Rennes, Yves Jan et Julien Gault faisaient visiter toute la journée sur inscriptions leur exploitation laitière, la ferme de Mouille-Pied. Avant de faire connaissance avec les 30 vaches laitières, les visiteurs suivaient une promenade à travers champs. Et découvraient un Yves Jan, ravi : "En faisant cette opération aux portes de la ville, on montre qu’on existe, qu’on a quelque chose de précieux. Si on détruit les terres agricoles, c’est définitif !" Une culture de l'assiette Deux cents visiteurs s’étaient inscrits pour cette promenade dominicale, en voisins souvent, désireux de faire découvrir les animaux de la ferme à leurs enfants. Je suis citadin, je trouve important que mes enfants aient cette logique d’apprentissage, que la nourriture ne tombe pas toute cuite dans l’assiette Pierre, habitant de Cesson Sévigné Créer du lien Un atelier de cuisson de pain était également proposé pour l’occasion. Une activité que Julien Gault, nouvellement arrivé sur l’exploitation, souhaite développer. "Au lieu de vendre le blé, on va le transformer sur place et le commercialiser en vente directe. Le but, c’est de créer du lien avec les habitants de la ville." Les chanceux qui visitaient en fin d’après-midi ont même pu assister à la traite et s'assurer que les vaches font bien du lait !
francetvinfo.fr
https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/ille-et-vilaine/rennes/faute-de-salon-de-l-agriculture-les-fermes-font-salon-1976557.html
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Aurélie Dotremont Les Anges 11 violemment insultée après avoir organisé une fête en plein Covid, elle pousse un gros coup de gueule
Les Anges 12 : Aurélie Dotremont vient de pousser un gros coup de gueule sur Snapchat et dans cet article, on vous raconte tout.
Aurélie Dotremont vient de pousser un gros coup de gueule sur Snapchat et dans cet article, on vous raconte tout. Aurélie Dotremont dénoncée et insultée pour avoir organisé une fête avec Thomas, elle réagit. Et plus les jours passent, plus la jeune femme se fait insulter sur les réseaux sociaux. Ce qui commence à sérieusement l'énerver, puisqu'elle a déjà présenté ses excuses sur les réseaux sociaux. Et Aurélie Dotremont précise qu'avant de faire cette fête pour ses 30 ans, tout le monde avait passé les tests du Covid. Et ils vont tous le refaire prochainement pour qu'ils soient sûrs que tout aille bien. Un peu plus haut dans cet article, on vous propose de découvrir le coup de gueule d'Aurélie Dotremont en vidéo. Aurélie Dotremont — Crédit s : Instagram auréliedotremont "Il faut arrêter de m'envoyer des messages comme ça. Ça commence à me pomper l'air. J'ai été gentille jusqu'à maintenant et je me suis excusée. C'est peut-être bon, je vais commencer à vous insulter ! ... On avait fait le test avant la soirée et on va en faire un autre demain", a balancé Aurélie Dotremont sur son Snapchat. Reste plus qu'à savoir si ce coup de gueule va réussir à calmer les choses... C'est une affaire à suivre ! Dans le reste de l'actualité télé, sachez que des rumeurs circulent concernant la date de diffusion de La Villa des Coeurs Brisés 6 et il va falloir attendre encore un peu.
melty.fr
https://www.melty.fr/aurelie-dotremont-les-anges-11-violemment-insultee-apres-avoir-organise-une-fete-en-plein-covid-elle-pousse-un-gros-coup-de-gueule-a743361.html
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Aux frontières, les contrôles des Français partis skier à l'étranger s'intensifient
Les Français qui partent skier à l'étranger peuvent être amenés à présenter à la frontière, après leur séjour, un test Covid de moins de 72h depuis samedi. S'ils en sont dans l'incapacité, "des arrêtés de mise en quarantaine" peuvent alors être pris. Des consignes ont été passées à cet effet aux préfets des zones frontalières.
À la Ferrière-sous-Jougne, un flot continu de voitures traverse la frontière entre le France et la Suisse. "Si l'on voit plusieurs personnes ensemble, on peut soupçonner qu'elles partent en vacances", lâche un policier chargé d'effectuer des contrôles aléatoirement. Depuis le week-end dernier, les Français qui "manifestement sont de retour de séjours au ski" à l'étranger doivent être en capacité de présenter un test covid de moins de 72 heures. S'ils ne le peuvent pas, "des arrêtés de mise en quarantaine à domicile " peuvent être pris, particulièrement lors des deux prochains week-ends. Les contrôles ont d’abord un but préventif, pour sensibiliser "sur la nécessité d’éviter ce type de séjour". Il s'agit, pour l'instant, de faire de la pédagogie à travers la distribution d'un flyer mais également le rappel des gestes barrières. Mais à partir de ce week-end, les contrôles seront renforcés. Les préfets des zones frontalières ont été sommés par Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur, "d’apporter une vigilance particulière aux flux de circulation entre notre pays et la Suisse et l’Espagne". Des contrôles renforcés dès ce week-end Dès ce week-end, ceux qui rentreront de vacances seront contrôlés. "Au retour des stations, ils se doivent de prouver qu'ils n'ont pas le virus par tout moyen. Et s'ils ne le peuvent pas, l'Agence régionale de santé présente en frontière leur fera un test pour leur indiquer, 72 heures plus tard, s'ils sont impactés par le virus. Ils devront alors s'isoler", explique Jean-Michel Comte, directeur interne départemental de la police aux frontières de Pontarlier, en Bourgogne-Franche-Comté. Ces mesures interviennent après les annonces du Premier ministre, Jean Castex, le 2 décembre, pour dissuader les Français qui souhaitent skier en Espagne ou en Suisse. "Vous subirez des tests et vous serez placé en isolement 7 jours", avait-il alors prévenu.
europe1.fr
https://www.europe1.fr/sante/info-e1-tests-covid-de-moins-de-72h-ou-isolement-pour-les-francais-de-retour-du-ski-a-letranger-4014012
['santé']
Dupont forfait contre l'Ecosse et deux nouveaux cas de Covid-19
Le demi de mêlée du XV de France Antoine Dupont, testé positif à la Covid-19 dans la semaine, ne figure pas dans la liste des 31 joueurs convoqués pour affronter l'Ecosse dans une semaine,
Le demi de mêlée du XV de France Antoine Dupont, testé positif à la Covid-19 dans la semaine, ne figure pas dans la liste des 31 joueurs convoqués pour affronter l'Ecosse dans une semaine, a annoncé ce dimanche 21 février la Fédération française de rugby. Le talonneur Julien Marchand et le centre Arthur Vincent ont également été testés positifs. Il s'agit des huitième et neuvième cas chez les Bleus, dont le sélectionneur Fabien Galthié, dans le Tournoi des Six Nations. Coup dur pour les Bleus ! Le demi de mêlée du XV de France Antoine Dupont, positif au Covid-19, a déclaré forfait pour le troisième match du Tournoi des Six Nations, prévu dimanche 28 février, dans une semaine, contre l'Ecosse. Le Toulousain, joueur-clé des Bleus de Fabien Galthié, a été testé positif plus tôt dans la semaine et ne figure pas dans la liste des 31 convoqués pour préparer la rencontre face au XV du Chardon. Même sentence pour le talonneur Julien Marchand et le centre Arthur Vincent, huitième et neuvième cas détectés Covid chez les Bleus depuis une semaine. Asymptomatique, Dupont va rester à l'isolement les prochains jours. Samedi 20 février, c'est le pilier de Montpellier Mohamed Haouas et l'ailier de Toulon Gabin Villière qui avaient été testés positifs. Ils sont également absents de la liste, tout comme les Toulonnais Jean-Baptiste Gros et Swan Rebbadj, déclarés "cas contacts" par la Fédération. Sept changements dans le groupe des Bleus Dans le staff, le sélectionneur Fabien Galthié, le co-entraîneur de la conquête Karim Ghezal, l'entraîneur des avants William Servat et un quatrième membre de l'encadrement des Bleus, non identifié, avaient également été testés positifs. Le capitaine Ollivon, les deuxièmes lignes Bernard Le Roux et Paul Willemse, le centre Gaël Fickou, l'arrière Brice Dulin ou les ailiers Teddy Thomas et Damian Penaud ... figurent, eux, dans le groupe. Au total, le staff des Bleus a donc effectué sept changements : Dorian Aldegheri Toulouse, 7 sélections , Teddy Baubigny Racing 92, 1 sél. et Hassane Kolingar Racing 92, 2 sél. en première ligne; Maxime Lucu UBB, 0 sél. à la charnière, Jonathan Danty Stade Français, 6 sél. et Yoram Moefana UBB, 2 sél. au centre font leur apparition dans le groupe des 31, tout comme l'ailier Donovan Taofifenua Racing 92, 0 sél. . Leader du Tournoi des Six Nations, après deux succès en Italie 50-10 puis en Irlande 15-13 , le XV de France doit recevoir l'Ecosse au Stade de France avant de se rendre en Angleterre le 13 mars puis d'affronter le pays de Galles la semaine suivante. Les joueurs ont été libérés mercredi 17 février et reviennent au CNR de Marcoussis dimanche 21 février pour préparer la rencontre face à l'Ecosse, le 28. Les Ecossais n'ont plus battu les Bleus au Stade de France depuis un succès 36-22 en 1999. Avec AFP. à voir aussi
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sports/rugby/tournoi-des-six-nations/tournoi-des-six-nations-le-demi-de-melee-antoine-dupont-positif-au-covid-est-forfait_4305623.html
['sport']
Bientôt 80 000 morts en France, vaccination lancée en Iran... Le point sur la pandémie
Alors que la pandémie du nouveau coronavirus a fait au moins 2 325 744 morts dans le monde, l'origine du virus n'a toujours pas été "identifiée" par les experts de l'OMS.
Un travailleur de la santé iranien reçoit une dose du vaccin COVID-19 alors que le pays lance sa campagne de vaccination, à l'hôpital Imam Khomeini de la capitale Téhéran, le 9 février 2021 L'origine du virus reste encore mystérieuse malgré une enquête de quatre semaines d'une équipe de l'OMS en Chine. Les experts ne sont parvenus qu'à émettre des hypothèses sans parvenir à livrer des conclusions précises ce mardi. Un jour qui marque un grand pas en Iran, pays du Moyen-Orient le plus touché par la pandémie, qui a débuté sa campagne de vaccination. Tandis qu'en France, alors que le pays va bientôt franchir la barre des 80 000 morts, le maire RN de Perpignan, Louis Aliot, défit les restrictions sanitaires en vigueur en ouvrant les portes de quatre musées dans sa ville. La pandémie du nouveau coronavirus a fait au moins 2 325 744 morts dans le monde depuis que le bureau de l'OMS en Chine a fait état de l'apparition de la maladie fin décembre 2019. Les pays qui ont enregistré le plus de nouveaux décès dans leurs derniers bilans sont les États-Unis avec 1492 nouveaux morts, l'Espagne et le Brésil. Le point sur la pandémie dans le monde. L'origine du virus "pas encore identifiée" Après un séjour de quatre semaines à Wuhan en Chine, l'équipe internationale d'experts chinois et de l'OMS a annoncé mardi n'avoir pu percer les origines de la pandémie de Covid-19, jugeant "hautement improbable" la théorie d'une fuite d'un laboratoire mais sans parvenir à identifier l'animal responsable de la maladie. Offre limitée. 2 mois pour 1 sans engagement Je m'abonne Une transmission du coronavirus depuis un premier animal puis un deuxième avant une contamination à l'homme est l'hypothèse "la plus probable", a indiqué Peter Ben Embarek, chef de la délégation de l'OMS qui vient de mener une enquête à Wuhan, le berceau de l'épidémie, dans le centre de la Chine. Cette piste demande toutefois "des recherches plus spécifiques et ciblées", a-t-il ajouté. La transmission depuis un animal est probable mais celui-ci n'a "pas encore été identifié", a pour sa part déclaré Liang Wannian, le chef de la délégation de scientifiques chinois. Depuis les premiers cas de Covid-19 rapportés à Wuhan, la pandémie a fait plus de 2,3 millions de morts dans le monde. En tout état de cause, l'hypothèse de la fuite du coronavirus d'un laboratoire est "hautement improbable", selon le chef de la délégation de l'OMS à Wuhan. Bientôt 80 000 morts en France, les variants inquiètent toujours Le bilan humain du Covid-19 est sur le point de dépasser les 80 000 morts et la bataille est loin d'être terminée pour la France, qui doit tenter de se protéger face à la propagation des nouveaux variants du virus. Avec 460 morts comptabilisés lundi dans les hôpitaux par Santé publique France, chiffre quotidien le plus élevé en 2021, le rythme des décès ne faiblit pas, conséquence de la hausse des entrées à l'hôpital au mois de janvier. Le bilan total s'établissait lundi à 79 423 personnes décédées avec un diagnostic de Covid-19 hôpitaux et Ehpad , dont près de 50 000 depuis le 1er septembre. Ce rythme ne devrait pas ralentir fortement dans l'immédiat, car le nombre d'hospitalisations reste élevé, à plus de 11 000 nouvelles entrées. Dans ce contexte tendu pour les hôpitaux, l'inquiétude porte désormais sur les variants du coronavirus, qui menacent d'aggraver encore l'épidémie. A Perpignan, quatre musées rouverts Première en France : le maire RN de Perpignan a rouvert mardi quatre musées de la ville, malgré la préfecture qui a saisi la justice et le gouvernement qui maintient fermés tous les musées du pays en raison de de l'épidémie de Covid-19. "Il y a un virus, on l'a pour longtemps, il faut vivre avec. Des variants il y en aura, des virus il y en aura. Il y a des traitements, il y a la vaccination, il y a toutes les précautions qu'on prend, habituons nous. Et cela commence par expérimenter des choses", a indiqué Louis Aliot. Le préfet des Pyrénées-Orientales a saisi lundi soir le tribunal administratif de Montpellier d'une demande de suspension des arrêtés de réouverture du maire de Perpignan. L'Iran lance sa campagne de vaccination La campagne de vaccination contre le Covid-19 a débuté mardi en Iran, pays du Moyen-Orient le plus touché par la pandémie et où la situation sanitaire a été aggravée par le régime des sanctions américaines selon les autorités. "Nous commençons la vaccination nationale contre le Covid-19", a annoncé le président iranien Hassan Rohani, qui participait par visioconférence à la cérémonie organisée à l'occasion du lancement de la campagne dans un hôpital de Téhéran. Dans l'hôpital Imam Khomeiny au coeur de la capitale, les premières doses du vaccin ont été administrées aux infirmiers et médecins. "Trop tôt" pour rejeter le vaccin AstraZeneca Des experts de l'OMS ont examiné lundi le vaccin anti-Covid-19 d'AstraZeneca, dont l'efficacité est désormais en question pour les plus âgés et contre le variant sud-africain du virus. Le vaccin AstraZeneca/Oxford, que le Royaume-Uni a été le premier à administrer massivement à sa population dès décembre, a déjà été approuvé par plusieurs autres pays et par l'Union européenne. Mais certains gouvernements ont préféré le recommander uniquement pour les moins de 65 ans voire 55 ans, faute de données suffisantes sur son efficacité pour les plus âgés. Il est "beaucoup trop tôt pour rejeter ce vaccin", qui est "une partie importante de la réponse mondiale à la pandémie actuelle", a toutefois assuré Richard Hatchett, qui dirige le CEPI, la branche recherche du mécanisme Covax, mis en place par l'OMS pour tenter de garantir une distribution équitable des moyens de lutte contre le Covid-19. "Nous pensons que notre vaccin protégera quand même contre les formes graves de la maladie", a affirmé pour sa part un porte-parole d'AstraZeneca.
lexpress.fr
https://www.lexpress.fr/actualite/monde/bientot-80-000-morts-en-france-vaccination-lancee-en-iran-le-point-sur-la-pandemie_2144497.html
['international']
Les épiscopats catholiques encouragent prudemment à la vaccination
Alors que la plupart des pays occidentaux se sont lancés dans la vaccination de leur population contre le Covid-19, les épiscopats nationaux encouragent prudemment le mouvement, non sans exprimer quelques réticences.
Du côté de Rome, la chose est entendue : le Vatican enjoint nettement aux catholiques du monde entier de se plier au vaccin pour se prémunir contre les formes graves du Covid-19. Même lorsque des cellules issues de fœtus avortés seraient utilisées lors de sa conception, le vaccin reste « moral », a statué la Congrégation pour la doctrine de la foi. Il y a même une certaine « responsabilité morale » à se plier à cette médecine préventive, a renchéri mardi 29 décembre la commission Covid-19 instituée par le pape François et l’Académie pontificale des sciences. À LIRE. Covid-19 : la réponse du Vatican aux anti-vaccins Du côté des épiscopats nationaux, les choses sont moins tranchées. En France, alors que la vaccination a commencé au surlendemain de Noël et que la défiance vis-à-vis de celle-ci est parmi les plus hautes au monde, la Conférence des évêques CEF n’a pas réagi officiellement. Joint par La Croix, Mgr Bruno Feillet, évêque auxiliaire de Reims Marne et président du Conseil famille et société, se contente de répondre qu’il n’y a « aucune objection » à cette question qui relève selon lui de « questions de sécurité nationale ». « Je ne vois pas pourquoi nous serions hostiles », résume-t-il. De l’autre côté des Pyrénées en revanche, les évêques ont clairement manifesté leur enthousiasme. « Nous avons de la chance, voici les premiers vaccins contre le Covid-19 », s’est enthousiasmé sur Twitter le président de la Conférence des évêques espagnols CEE et archevêque de Barcelone, le cardinal Juan José Omella. « Le monde entier a mis tous les moyens nécessaires pour les atteindre en moins d’un an, ce qui était impensable lorsque la pandémie a commencé, a-t-il relevé. Si nous nous unissons les uns aux autres et à Dieu, nous pouvons réaliser un monde meilleur. » « Chaque catholique doit éduquer sa conscience » Dans ce pays particulièrement touché par la pandémie, les évêques n’hésitent ainsi pas à recommander aux catholiques de se plier à la vaccination. « Nous espérons que les vaccins porteront bientôt leurs fruits et que les hôpitaux se videront », a exprimé en ce sens le cardinal Carlos Osoro, archevêque de Madrid. « Avec cette conviction, nous devons faire face à l’année 2021 avec espoir. » « J’irai me faire vacciner », a, de son côté, assuré Mgr Luis Argüello, porte-parole de la CEE. Les évêques indiquent toutefois que la vaccination « doit rester une décision libre de chaque citoyen ». « Chacun de nous a le devoir de protéger les autres contre l’infection avec son danger de maladie grave et, pour certains, de mort, ont, pour leur part, déclaré les évêques d’Angleterre et du pays de Galles. Un vaccin est le moyen le plus efficace d’y parvenir à moins que l’on décide de s’auto-isoler. » S’ils sont donc favorables à la vaccination, ces évêques semblent donc moins enthousiastes que leurs pairs espagnols. In fine, ils préfèrent renvoyer chacun à sa responsabilité individuelle : « chaque catholique doit éduquer sa conscience à ce sujet et décider quoi faire, en gardant également à l’esprit qu’un vaccin doit être sûr, efficace et universellement disponible, en particulier pour les pauvres du monde ». Le « mal » de l’avortement C’est toutefois outre-Atlantique, aux États-Unis, que le débat a probablement le plus agité les milieux catholiques. Et ce, pour la même raison que celle ayant justifié une note de la Congrégation pour la doctrine de la foi : la possible définition des vaccins grâce à des cellules souches issues d’un fœtus avorté. Les vaccins proposés « ont un lointain lien avec des lignées cellulaires moralement compromises », relève un communiqué de la Conférence épiscopale américaine USCCB . « Les nouveaux vaccins Covid-19 ne nous désensibilisent pas et n’affaiblissent pas notre détermination à nous opposer au mal de l’avortement lui-même et à l’utilisation subséquente de cellules fœtales pour la recherche. » RELIRE. Coronavirus, le pape met en garde contre les « égoïsmes » nationaux Toutefois, même malgré ces rappels sévères, l’USCCB ne s’oppose pas aux nouveaux vaccins. « Compte tenu de la gravité de la pandémie actuelle et du manque de disponibilité de vaccins alternatifs, les raisons de accepter sont suffisamment sérieuses pour justifier leur utilisation. » C’est ainsi que les évêques américains vont même jusqu’à déclarer qu’« être vacciné en toute sécurité contre le Covid-19 doit être considéré comme un acte d’amour de notre prochain et fait partie de notre responsabilité morale pour le bien commun ».
la-croix.com
https://www.la-croix.com/Religion/episcopats-catholiques-encouragent-prudemment-vaccination-2020-12-29-1201132324
[]
Covid-19 : plus de 18 000 cas positifs, plus de 1 400 patients en réanimation, les indicateurs de l'épidémie encore à la hausse
Au total, 1 418 personnes sont en réanimation, soit un nouveau record depuis mai.
Au total, 1 418 personnes sont en réanimation, soit un nouveau record depuis mai. La hausse continue. Plus de 18 000 cas positifs, 77 morts et une augmentation du nombre de malades hospitalisés en réanimation, les indicateurs de l'épidémie de Covid-19 se sont une nouvelle fois dégradés en 24 heures, selon les données communiquées jeudi 8 octobre par l'agence sanitaire Santé publique France. Au total, 1 418 personnes sont en réanimation, douze de plus que la veille, soit un nouveau record depuis mai, alors que le ministre de la Santé Olivier Véran et celui de l'Economie Bruno Le Maire ont annoncé des mesures économiques et sanitaires. Le nombre de nouveaux cas de contamination au cours des dernières 24 heures a atteint un nouveau quasi-record : 18 129, alors que 711 nouveaux admis en hôpital, des formes un peu moins graves de la maladie,ont été enregistrés. Le taux de positivité des tests proportion des personnes positives sur l'ensemble des personnes testées continue, lui, sa progression, à 9,8 , contre environ 4,5 il y a un mois. Enfin, dans les dernières 24 heures, 77 personnes sont mortes du Covid, portant le total de décès à l'hôpital ou en Ehpad depuis le début de l'épidémie à plus de 32 521.
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/covid-19-plus-de-18-000-cas-positifs-plus-de-1-400-patients-en-reanimation-les-indicateurs-de-l-epidemie-encore-a-la-hausse_4133959.html
['santé']
Dunkerque : vers des mesures similaires à celles prises dans les Alpes-Maritimes ?
À Dunkerque Nord , le taux d’incidence est de 901 cas pour 100 000 habitants, un chiffre plus élevé que dans les Alpes-Maritimes. La question d’un confinement partiel est également sur la table dans le département. Mylène Ogliastro, virologue, était l’invitée du 23h de franceinfo.
La situation est extrêmement préoccupante dans l’agglomération de Dunkerque, dans le Nord. Le taux d’incidence a atteint 901 cas pour 100 000 habitants. Alors comme dans les Alpes-Maritimes, un confinement partiel est à l’étude, lundi 22 février. Si les habitants sont partagés, les commerçants sont eux inquiets de subir de plein fouet un nouveau coup dur. "La tendance serait plutôt de mettre en place des mesures restrictives immédiatement, des plans de dépistage et d’isolement", estime de son côté Philippe Amouyel, professeur de santé publique au CHU de Lille Nord . "Les chiffres sont alarmants" La virologue Mylène Ogliastro était l’invitée du 23h de franceinfo pour aborder cette hypothèse. "Tout est fait pour éviter un confinement strict, on rajoute des mesures pour limiter la circulation du virus, a-t-elle expliqué. La même chose devrait être implémentée dans le Nord, les chiffres sont alarmants. On a largement dépassé le seuil d’alerte. Le confinement strict serait une des mesures pour bloquer la propagation, mais cela peut créer des dégâts sur la santé mentale. Il faut essayer de maintenir un peu de circulation, les écoles ouvertes notamment, avec des mesures barrières." Le JT Les autres sujets du JT
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/dunkerque-vers-des-mesures-similaires-a-celles-prises-dans-les-alpes-maritimes_4307885.html
['santé']
Procès des attentats de janvier 2015 : le principal accusé toujours malade, pas d'audience avant le 23 novembre
JUSTICE Suspendu depuis le vendredi 30 octobre après que plusieurs cas de Covid-19 ont été enregistrés parmi les accusés, le procès des attentats de janvier 2015 n'a repris que quelques minutes ce lundi. Le principal accusé, Ali Riza Polat est en effet toujours malade. . Justice : video, Procès des attentats de janvier 2015 : le principal accusé toujours malade, pas d'audience avant le 23 novembre.
Procès des attentats de janvier 2015 : le principal accusé toujours malade, pas d'audience avant le 23 novembre JUSTICE Suspendu depuis le vendredi 30 octobre après que plusieurs cas de Covid-19 ont été enregistrés parmi les accusés, le procès des attentats de janvier 2015 n'a repris que quelques minutes ce lundi. Le principal accusé, Ali Riza Polat est en effet toujours malade. L'information était connue dès dimanche soir par certains avocats de Martinique qui ont été avertis à temps pour ne pas prendre l'avion jusqu'à la métropole mais devait rester confidentielle jusqu'à ce lundi matin. Le procès des attentats de janvier 2015, suspendu depuis le vendredi 30 octobre suite à trois cas de Covid-19 parmi les accusés et qui devait reprendre ce lundi matin, a été de nouveau suspendu pour au moins une semaine. "Le principal accusé, Ali Riza Polat, est absent à l'audience ce lundi. Son état de santé n'a pas permis sa venue dans le box", a indiqué le président de la cour d'assises spéciale Régis de Jorna, à la reprise à 9h30. Une nouvelle expertise médicale sera réalisée dans la semaine pour voir si ce dernier pourra comparaître lundi prochain. "Troubles digestifs" et "examen médical" Ali Riza Polat, jugé pour "complicité" de crimes terroristes, avait été testé une première fois négatif au Covid-19 le mercredi 28 octobre après s'être senti mal à l'audience. Trois jours plus tard, le samedi 31 octobre, son test s'était révélé positif, entraînant une première suspension de l'audience, suspension prolongée à plusieurs reprises. Le 12 novembre, Ali Riza Polat avait refusé de se soumettre à une première expertise médicale, et le président de la cour d'assises avait annoncé vendredi la reprise de l'audience, "aucune contre-indication médicale ou sanitaire ne s'y opposant plus désormais". Toujours placé à l'isolement sanitaire à la maison d'arrêt de la Santé, Ali Riza Polat a finalement fait l'objet d'une expertise médicale samedi dernier, 14 novembre. "L'expert a estimé que les troubles digestifs qu'il présente actuellement ne sont pas compatibles avec sa présence à l'audience, a détaillé Régis de Jorna ce lundi matin. En raison des conclusions de cette expertise, il a été décidé de ne pas extraire Ali Riza Polat". Deux autres accusés, Saïd Makhlouf et Metin Karasular, avaient eux-aussi été testés positifs au Covid-19 le week-end du 31er 1er novembre mais ne présentent plus aucun symptôme aujourd'hui. Les autres accusés étaient eux négatifs. Les avocats de la défense agacés et inquiets Au-delà de l'état de santé du principal accusé, pour les avocats de la défense, les conditions de ce procès sont devenues insupportables pour leur clients, exténués par les horaires et affaiblis pour certains par la maladie. Me Christian Saint-Palais, avocat de la défense, a ainsi indiqué que son client, Amar Ramdani, avait été malade ce jour lors de son transfert vers le tribunal. "Il a vomi trois fois dans le fourgon et je demande qu'une expertise médicale soit faite" a-t-il dit au président. Me David Apelbaum, avocat d'Abdelaziz Abbad a lui aussi dénoncé la situation subie par les accusés depuis plus de deux mois, avec des extractions très tôt le matin et des retours parfois très tard en cellule. "Le traitement d'angoisse auxquels sont soumis les accusés devient insupportable" a-t-il insisté se disant étonné que ces derniers gardent leur calme face à de telles conditions. Me Safya Akorri, qui défend Mohamed Fares, a elle demandé à ce que tous les accusés soient testés avant une éventuelle reprise de l'audience. "Ma seule et unique préoccupation c'est la santé de mon client et du reste des accusés ici présents. Les accusés ont été contaminés sous main de justice. C'est dans le cadre de ce procès que leur santé a été mise en danger. Les escortes sont mises en danger également. La moindre des choses, c'est de s'assurer que tout le monde soit testé". "Si les vrais responsables étaient dans le box..." Me Isabelle Coutant-Peyre, l'avocate d'Ali Riza Polat, interrogée après l'audience a fait savoir que le procès ne reprendrait pas si son client ne va pas mieux. "Mon client subit des conséquences terribles de cette infection prévisible pour les prisonniers compte tenu du régime inhumain que ce procès d'une durée anormale leur a fait subir et d'une spécificité génétiques le mettant en danger de mort avec le Covid19", a-t-elle déclaré. Et d'ajouter : "Si les vrais responsables étaient dans le box, la santé de mon client n'aurait pas été mise en péril aujourd'hui". "Nous sommes dans un fonctionnement chaotique depuis plusieurs jours. Nous sommes soumis à cette nouvelle suspension. Nous espérons que lundi prochain nous pourrons être ici dans la salle d'audience pour poursuivre nos plaidoiries. Nous espérons que l'état de santé des accusés nous permettront de reprendre le cours normal de ce procès et le terminer", a réagi pour sa part Me Elie Korchia, avocat de la partie civile. "Il faut qu'on arrive à terminer ce procès", a déclaré Me Richard Malka, avocat de Charlie Hebdo qui devait plaider ce lundi. Quatorze personnes, dont trois par défaut, sont jugées depuis le 2 septembre pour leur soutien logistique présumé aux auteurs des attentats contre Charlie Hebdo, une policière municipale à Montrouge et le magasin Hyper Cacher de Vincennes. Ces attaques avaient fait 17 morts et provoqué une onde de choc internationale. Le délibéré devait être rendu le 13 novembre, puis le 27 novembre. La date du délibéré est désormais inconnue. Aurélie Sarrot
lci.fr
https://www.lci.fr/justice/proces-des-attentats-de-janvier-2015-l-audience-suspendue-jusqu-au-23-novembre-au-moins-2170203.html
['justice']
La quarantaine de 10 jours est désormais obligatoire pour les voyageurs de retour d’une zone rouge: le secteur du tourisme "ne comprend pas cette sortie"
Les professionnels du secteur du tourisme ne s’attendaient pas à pareille mesure sanitaire et doutent de sa nécessité, malgré le contexte d'épidémie de coronavirus.
Les professionnels du secteur ne s’attendaient pas à pareille mesure et doutent de sa nécessité. À partir du 18 décembre, tous les voyageurs de retour d’une zone rouge après un séjour de plus de 48 heures seront obligés de se mettre en quarantaine durant 10 jours. Exit donc le formulaire d’autoévaluation mis sur pied en septembre et qui permettait d’éviter la quarantaine si le séjour était jugé "safe" par les autorités. ...
dhnet.be
https://www.dhnet.be/conso/vacances/la-quarantaine-de-10-jours-est-desormais-obligatoire-pour-les-voyageurs-de-retour-d-une-zone-rouge-le-secteur-du-tourisme-ne-comprend-pas-cette-sortie-5fcfb4b4d8ad5844d1709c79
['économie/finance', 'style']
Covid-19 : les frontières aériennes du Maroc vont rouvrir à partir du 15 juin
Le Maroc a annoncé dimanche la réouverture "progressive" des frontières aériennes à partir du 15 juin avec une cinquantaine de pays.. International : video, Covid-19 : les frontières aériennes du Maroc vont rouvrir à partir du 15 juin.
Retour à la normale pour le trafic aérien du Maroc. Le royaume a annoncé dimanche la réouverture "progressive" des frontières aériennes à partir du 15 juin, avec une cinquantaine de pays. Elles avaient été suspendues durant plusieurs mois, en raison de la pandémie de coronavirus. Concrètement, deux listes de pays ont été établies avec des règles différentes d'accès. La liste A comprend "tous les pays ayant des indicateurs positifs", dont ceux de l'Union européenne, selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères. La liste B concerne, elle, 74 pays avec "une propagation des variants ou l'absence de statistiques précises sur la situation épidémiologique", parmi lesquels l'Inde, l'Algérie, l'Argentine ou l'Afrique du Sud. Tous les ressortissants ne seront pas logés à la même enseigne. Les voyageurs arrivant de pays de la liste A, qu'ils soient Marocains ou pas, doivent avoir un certificat de vaccination et/ou un résultat négatif d'un test PCR de moins de 48 heures. Ceux en provenance des pays figurant sur la liste B doivent avoir des autorisations exceptionnelles, un test PCR négatif de moins de 48 heures et se soumettre à un isolement sanitaire de 10 jours une fois sur place. Les deux listes seront actualisées "régulièrement au moins deux fois par mois selon le besoin", selon le communiqué. Cette décision s'ajoute à celles prise par le royaume ces derniers jours. Le Maroc a en effet décidé d'assouplir plusieurs restrictions liées au Covid-19 : mise en place d'un pass vaccinal permettant de voyager à l'étranger, de se déplacer sans restrictions au niveau national et au-delà du couvre-feu nocturne passé de 20h00 à 23h00 ou encore ouverture plus tardive des restaurants 23h00 . Les autorités ont également autorisé la reprise des prières collectives. Les cinémas et les théâtres, tout comme les piscines publiques ont à nouveau rouvert, après près de quinze mois de fermeture.
lci.fr
https://www.lci.fr/international/covid-19-coronavirus-pandemie-les-frontieres-aeriennes-du-maroc-vont-rouvrir-a-partir-du-15-juin-2188050.html
['international']
Comment Israël est devenu le champion de la vaccination anti-Covid
Tel Aviv vaccine à tour de bras. En deux semaines plus d'un million de personnes ont reçu la première piqure de leur dose de vaccin Pfizer, soit 12 de la population, de très loin la meilleure performance mondiale. Pour y arriver, le gouvernement n'a pas hésité à mettre la main à la poche.
Tout semblé règlé comme du papier à musique dans les 352 stations de vaccination et hôpitaux disséminés dans le pays. Comme par exemple à Heihal Shlomo, une immense salle de sport dans le nord de Tel Aviv. Le complexe a été reconverti en une sorte d’hôpital de campagne. A l’extérieur une centaine de personnes attendent leur tour derrière des barrières. Toutes ont reçu une convocation sur leur portable précisant l’heure à laquelle elles doivent se présenter. Un appariteur vérifie leur identité et leur donne un papier avec un numéro. A l’intérieur une quinzaine d’infirmières officient. L'ensemble de la procédure ne dure que quelques secondes. Puis il est conseillé à chacun de se reposer un quart d’heure avant de repartir. Les effets secondaires sous forme de fatigue, vertiges ou maux de tête nécessitant des soins, sont très rares, environ un pour mille. Peu après la première dose, les vaccinés reçoivent un nouveau message leur indiquant la date et l’heure de la deuxième injection prévue trois semaines plus tard. Un "passeport vert" en guise de récompense Le premier vaccin offre une immunité limitée à 50 au bout d’une dizaine de jours. Pour ce qui est de la deuxième dose, censée renforcer la réponse du système immunitaire au virus atteigne, son efficacité maximale à 95 n’intervient qu’au bout d’une semaine, selon les données fournies par Pfizer. Bref toute la procédure prend environ un mois. Ce n’est qu’à l’issue de ce parcours que les Israéliens recevront une « récompense » dans leur boîte mail sous la forme d’un « passeport vert » émis par le ministère de la Santé qui leur permettra de fréquenter à nouveau lorsqu’ils seront rouverts, les restaurants, les théâtres, les salles de concert tout en échappant à la période de quarantaine de 10 à 14 jours imposée aux Israéliens revenant de l’étranger. Les moins de 60 ans devront, en revanche, prendre leur mal en patience, au moins quelques semaines, le temps de regarnir les stocks de vaccins Pfizer et de prendre livraison des premières doses commandées auprès de Moderna, une autre firme pharmaceutique. Des vaccins payés plus cher Tout semble aller de soi pour ce premier train de vaccinations. Mais les apparences sont trompeuses. En coulisse une énorme machine logistique a été mise en route pour faire face à un fléau qui a fait 3.416 morts et connait une nouvelle flambée ces derniers jours au point que les autorités pourraient imposer de nouveau un confinement total avec la fermeture des écoles dans les prochains jours. Le gouvernement n’a pas hésité à mettre la main à la poche pour enrayer l’épidémie en passant des méga-commandes de 12 millions de doses à Pfizer et Moderna. Selon les médias, Israël aurait accepté de payer certains des vaccins 40 plus cher afin d’être certain de disposer de stocks suffisants pour la première vague de vaccination. Autre atout : les trois caisses d’assurances maladie auxquelles sont affiliés la quasi-totalité des Israéliens se sont mobilisées à fond en ouvrant en un temps record des centres de vaccination. Enfin, les Israéliens dans leur grande majorité éprouvent beaucoup moins de réticences que les Français par exemple vis-à-vis des vaccins. Pfizer et Moderna ont aussi misé sur Israël en estimant que ce petit pays près de 9 millions d'habitants pourrait permettre un test grandeur nature histoire de prouver l’efficacité de leur vaccin, quitte à utiliser ensuite cet argument de vente dans le monde. Argument électoral L’approche des élections législative en mars a également joué selon les commentateurs. Echaudé par la défaite de Donald Trump, due en partie à sa gestion désastreuse de l’épidémie, Benjamin Netanyahu se présente volontiers comme le sauveur de la nation en expliquant qu’il est personnellement parvenu à convaincre les dirigeants de Pfizer et Moderna, à accorder un traitement de faveur à l’Etat hébreu. « Au moment de vérité, les gens savent qui leur a amené les vaccins, qui va les sortir de la crise et les élections porteront sur cela et sur rien d’autre », proclame le Premier ministre en faisant allusion aux trois inculpations pour corruption qui pèsent sur lui dans des affaires qui n’ont rien à voir avec l’épidémie. Benjamin Netanyahu exploite à fond cet argument sanitaire y compris pour obtenir des voix parmi les Arabes israéliens qui représentent 21 de la population. Il s’est fait filmer ces derniers jours à deux reprises dans des centres de vaccination installées dans des localités arabes. Seule certitude : les Arabes israéliens ainsi que les Palestiniens de Jérusalem-est annexée sont beaucoup mieux lotis que les Palestiniens de Cisjordanie et de la bande de Gaza, qui vont devoir attendre des mois avant d’avoir enfin accès aux vaccins. A LIRE AUSSI :En Israël, la firme NSO accusée de faire du "profit au détriment des droits de l'homme"
marianne.net
https://www.marianne.net/monde/proche-orient/comment-israel-est-devenu-le-champion-de-la-vaccination-anti-covid
['international']
Le décryptage éco. Comment le supermarché Lidl se développe
Le nombre de nouveaux clients de la chaîne est en hausse. Lidl tire profit de la crise du Covid-19, mais pas seulement. Le décryptage éco de Fanny Guinochet.
Une enseigne Lidl, à Toulouse illustration . PASCAL PAVANI / AFP L'enseigne de supermarchés Lidl compte chaque mois 400 000 clients supplémentaires. La marque allemande est connue pour casser les prix et dans une période où davantage de Français tombent dans la précarité en raison de l'épidémie de Covid-19, ça compte encore un peu plus que d’habitude mais il n’y a pas que ça. Ces derniers mois, Lidl a aussi beaucoup travaillé sa réputation, pour casser son image bas de gamme. Sa stratégie repose sur des coups marketing. Pour faire du "buzz", elle enchaîne les opérations spéciales : demain, par exemple, elle va vendre une montre connectée concurrente de l'Apple Watch à 65 euros, un prix défiant toute concurrence. L’an dernier, Lidl a multiplié les ventes flash, pour les consoles de jeux PS4 ou des concurrents des oreillettes Apple, les fameux AirPods. Lidl s’est aussi fait remarquer en commercialisant des vêtements, des tee-shirts, des baskets aux couleurs flashy, que des footballeurs ou des rappeurs ont relayés. Enfin, ce n'est pas encore le cas en France, mais en Allemagne, Lidl va louer et vendre des voitures neuves en ligne et notamment des Renault Twingo et Clio. Autant d’initiatives qui changent peu à peu le positionnement de l’enseigne et lui permettent d’attirer de nouveaux clients, notamment des jeunes. Grosse campagne de recrutement à venir L'un des coups marketing de Lidl, c’est son robot de cuisine connecté. La marque le vend quatre fois moins cher qu’ailleurs. Mais cette fois, l’affaire tourne vinaigre, car Lidl est attaquée en justice par le constructeur original Thermomix pour violation de brevets. En Espagne, l’enseigne a déjà été condamnée. En France, la procédure est en cours. Lidl pourrait bientôt ne plus pouvoir vendre ce robot. Avant que le couperet ne tombe, la marque écoule ses stocks cette fin de semaine. Là encore à prix cassés. Vendredi, il risque d’y avoir du monde dans les rayons. Mais ça n’empêche pas la chaîne de voir grand. Lidl prévoit de recruter 3 000 personnes cette année, toutes en CDI. Surtout des jeunes, qui viendront grossir les rangs de ses 40 000 salariés en France. Ces embauches se feront partout dans l’Hexagone, dans ses 1 500 supermarchés, ses 25 plateformes logistiques ou encore aux sièges à Rungis et Strasbourg. Vu le contexte de crise, Lidl ne devrait pas avoir de mal à trouver. Un bémol, toutefois : ses conditions de travail ont souvent été dénoncées par les syndicats.
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-decryptage-eco/le-decryptage-eco-comment-le-supermarche-lidl-se-developpe_4308831.html
['économie/finance']
Notre dernière interview avec Kenzo Takada
Décédé ce 4 octobre des suites du coronavirus, Kenzo Takada est assurément un grand styliste, qui a su marquer son époque. Nous l'avions rencontré il y a tout juste un an, la tête pleine de projets et de passion. Souvenirs.
Le créateur, tout sourire lors de la fête organisée pour ses 80 ans en février 2019 à Paris Avec la disparition de ces grands noms de la mode, dont Karl Lagerfeld récemment, c’est un peu la fin d’une époque Oui, c’est triste. Mon compagnon Xavier de Castella, le grand amour de sa vie, aujourd’hui disparu, ndlr. et Jacques de Bascher le dandy qui a partagé la vie de Karl Lagerfeld, ndlr. étaient amis. On se voyait beaucoup. Quant à Yves Saint Laurent, quand j’ai commencé à étudier la mode au Japon avant d’arriver à Paris, il venait d’être engagé par la Maison Dior. Je le suivais de loin. C’était mon idole ! Lorsque vous avez décidé d’arrêter la mode et que d’autres ont signé vos collections à votre place, qu’avez-vous ressenti ? Au début, c’était très bizarre. Voir mon nom associé aux créations d’autres designers Puis, je crois que je m’y suis habitué. Carol et Humberto Carol Lim et Humberto Leon, directeurs artistiques de Kenzo, ndlr. ont du talent. Ce qui nous relie, c’est que, comme la mienne à l’époque, leur mode est destinée à être portée dans la rue. Et puis, voir que Kenzo, à travers eux, plaît à un public jeune, me rend er, je l’avoue. Chaque saison, ils m’invitent au dé lé C’est gentil il sourit . Cette année, c’était le 27 février, jour de mon anniversaire. Ce qui m’a obligé à décaler ma fête il rit . Parmi la jeune génération de designers, qui suivez-vous ? J’ai bien aimé Hedi Slimane chez Dior Hommes et Saint Laurent. J’ai hâte de voir ce qu’il va faire chez Celine. Je trouve que les collections Hommes de Kim Jones pour Dior sont également intéressantes, à la fois sensibles et délicates. Mais de manière générale, je remarque que les jeunes designers n’ont plus le sens de la coupe. Quand je dessinais mes collections, chaque détail un pli, une pince gurait sur mon croquis. Aujourd’hui, les créateurs dé nissent des silhouettes et des looks, plutôt que de s’attacher à la coupe des vêtements. Le public vous connaît aussi pour vos parfums; des fragrances qui vous ressemblent. C’est un exercice qui vous a amusé ? Dans les années 70, beaucoup de maisons de parfums m’ont proposé de lancer une fragrance, mais ça ne m’intéressait pas vraiment. Quelques années plus tard, on a décidé de le faire nous mêmes. On avait appelé le jus King Kong Un peu pour rigoler. Les agences de pub de l’époque nous ont dit qu’avec un nom pareil, ça ne marcherait jamais. Alors, on a renoncé. Par la suite, lorsqu’on s’y est remis plus sérieusement, j’ai fait l’une des plus belles rencontres de ma carrière : celle du sculpteur Serge Mansau. C’est dans son atelier qu’on a ré échi, ensemble, au acon de Kenzo Kenzo. Il collectionnait une foule d’objets. C’est là que j’ai eu l’idée, un peu par hasard, de superposer un galet et une eur. J’aimais le côté organique de ces objets, leur lien direct avec la nature. C’était magique comme moment. Par la suite, on a continué à travailler ensemble sur le acon bambou de Kenzo Hommes. Serge Mansau était un grand artiste, disparu trop tôt lui aussi.
lesoir.be
https://sosoir.lesoir.be/notre-derniere-interview-avec-kenzo-takada
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