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orangesum-4401
L'arrêté préfectoral tombait pour lui au plus mauvais moment, vendredi 4 septembre au soir, en plein week-end de grande braderie en raison de la crise sanitaire. Un restaurateur de Lille (Nord), comme tous ses homologues, a ainsi dû fermer à minuit et demi. Un manque à gagner énorme pour Arnaud Meunier, le patron des restaurants La Chicorée et Aux Moules, qui fulmine. Pour exprimer sa colère, il a déversé ce lundi deux tonnes de moules devant la préfecture de la ville : l'équivalent de ses invendus en raison de l'arrêté selon lui. "Nous avons embauché 25 personnes vendredi à 19h pour le week-end, et à 20 heures l'arrêté tombe, dénonce-t-il au micro de France Bleu. Ils nous ont dit que la tendance était à l'augmentation des cas de Covid, mais on le savait au moins depuis le mercredi. On me demande à moi de faire des business plan sur 7 ans pour pouvoir reprendre un établissement et on nous informe 24 heures à l'avance qu'on doit fermer ? Non, ça ne va pas !". Une situation qui risque de perdurerSi Arnaud Meunier est en rogne, c'est autant à cause de la soudaineté de cette décision que de sa durée. Le département du Nord étant passé en rouge sur la carte de l'avancée du coronavirus dimanche, un nouvel arrêté ordonne désormais la fermeture de tous les établissements à minuit et demi pour les 15 prochains jours. Un préjudice d'autant plus grand que la Chicorée a la particularité d'être ouvert 24 heures sur 24. À ce rythme, le restaurateur lillois n'est pas certain de passer l'année. Et de conclure : "Si on est capable de bien faire notre travail jusqu'à minuit trente, nous sommes capables de le faire aussi après minuit et demi. Nous ne sommes pas un bar, ni une discothèque. Nous sommes un restaurant, on accueille les gens avec le masque, on les assoit à des tables à bonne distance. Donc je ne comprends pas où est le souci".
Un restaurateur lillois excédé par les restrictions d'ouverture prises par arrêté préfectoral a protesté de manière insolite ce lundi. Il s'est rendu devant la préfecture pour déverser son stock de moules invendu, explique France Bleu.
orangesum-4402
En Isère, sept personnes ont été mises en examen dans une affaire de pédophilie, a-t-on appris jeudi 7 mars auprès du parquet de Grenoble. Parmi elles, figurent les parents et des membres de l'entourage des enfants qui auraient été victimes d'abus. La mère, le beau-père, l'oncle et la grand-mère sont soupçonnés d'avoir organisé des "soirées privées familiales", au cours desquelles leurs trois enfants subissaient des viols et attouchements sexuels, selon une information du Dauphiné Libéré. Les deux filles du couple sont âgées de 4 et 7 ans, tandis que leur demi-frère a 10 ans. Des signalements à l'écoleL'enquête avait été ouverte le 25 octobre dernier par la brigade de recherches de Bourgoin-Jallieu, dans le département de l'Isère, après des signalements. Durant les investigations, "le garçon mais également sa sœur de 7 ans, ont fait de nouvelles révélations à leurs éducateurs, instituteurs et à leurs interlocuteurs adultes, évoquant des sévices sexuels subis de manière régulière et répétée, commis par d'autres personnes de leur entourage : mère, tante, oncle, grand-père et des amis de la famille", a indiqué le procureur de la République de Grenoble, Éric Vaillant."Jouets sexuels"Selon le Dauphiné Libéré, les enfants ont décrit des scènes effroyables. Face aux enquêteurs, ils ont raconté avoir été transformés en "jouets sexuels". Lors des "soirées privées" en famille, leurs parents et proches leur faisant subir des actes sexuels, puis les obligeaient à le faire entre eux et même avec le chien de la famille. Viol, violences, non assistance... Outre la mère, le beau-père, l'oncle et la grand-mère, trois autres personnes ont été mises en examen et placées sous contrôle judiciaire, avec l'interdiction d'entrer en contact, a détaillé le procureur de la République. Tous sont poursuivis pour viols, agressions sexuelles imposées, violences par personne ayant autorité, non assistance, corruption ou encore non dénonciation de mauvais traitement. Les trois enfants souffrent "d'un retard de développement et de troubles du comportement". Ils avaient été pris en charge en janvier 2018 par l'aide sociale à l'enfance (ASE), à la suite de maltraitances des parents sur l'aîné.
Les parents et plusieurs de leurs proches sont soupçonnés d'avoir régulièrement organisé des "soirées privées", durant lesquelles ils abusaient de leurs enfants, âgés de 4 à 10 ans. La mère, le beau-père, l'oncle et la grand-mère des trois enfants ont été incarcérés.
orangesum-4403
L'identité de l'acteur visé par cette plainte n'a pas été divulguée. Il est accusé de violences par une Youtubeuse spécialisée dans le théâtre. L'enquête a été ouverte pour "violences volontaires par ex-conjoint ou ex-partenaire", et confiée au commissariat du XXe. Sur sa page Facebook et dans une série de tweets, Marie Coquille-Chambel, qui anime une chaîne YouTube sur le théâtre, Plain Chant, avait affirmé lundi 29 juin avoir porté plainte après avoir été frappée violemment à trois reprises par cet acteur qu'elle n'identifie pas, qui selon elle l'a menacée également de mort."J'ai été frappée le 6 mars, le 26 mars et le 2 mai. Coups de poings au visage, dans les côtes, dans le dos quand j'étais à terre, coups de livres, de chaussures. Il m'a tirée par les cheveux dans tout son appartement. Il m'a jetée au sol. Il a tenté de m'étrangler et a laissé des marques sur mon cou. J'ai des enregistrements audio où il me menace de mort", a indiqué la Youtubeuse qui a publié des photos d'elle montrant des bleus sur ses genoux et une blessure aux lèvres. Harcèlement en ligne"Je crois que l'omerta n'est plus possible dans le théâtre et je refuse qu'une autre puisse subir de telles violences de la part d'un homme, qu'importe son influence et sa notoriété", a indiqué Marie Coquille-Chambel. Son avocate, Me Agnès Tricoire, avait dénoncé le "harcèlement" dont a fait l'objet sa cliente "sur les réseaux" pour "qu'elle révèle le nom de l'auteur de ces violences". "Il ne lui appartient pas de révéler ce nom"."Marie Coquille Chambel se bat courageusement, en son nom et au nom de toutes les femmes, pour dénoncer ces violences et encourager les victimes à porter plainte, quel que soit leur statut, leur milieu social et ceux de leurs agresseurs", d'après Me Tricoire. "La Comédie-Française est profondément choquée à la découverte des faits de violence insupportables attribués à l'un de ses salariés. Elle les condamne avec la plus grande fermeté et prendra toutes les mesures qui s'imposent", avait par ailleurs commenté le Français dans un tweet mardi 30 juin.
Une enquête préliminaire a été ouverte par le parquet de Paris.
orangesum-4404
L'obstétricien en charge de cette grossesse a-t-il fait preuve de négligence ? C'est la question que pose le conseil de discipline de l'Ordre des médecins au Portugal, après la naissance d'un bébé victime de malformations sévères. Le médecin a été suspendu préventivement pour six mois, mardi soir, à l'unanimité, et une enquête a été ouverte, sous la pression de l'opinion publique et de la presse, émus par cette naissance. Le médecin suspendu avait déjà été visé par six autres plaintes, dont la plus ancienne remonte à 2013. La justice enquête également sur cette affaire à la suite d'une plainte déposée par les parents contre le médecin. "Il y a de forts indices" de négligence de la part du docteur Artur Carvalho, qui "pourront conduire à une sanction disciplinaire", a déclaré Alexandre Valentim Lourenço, président du conseil de l'Ordre des médecins pour la région Sud. Face à l'impact de cette affaire qui "a des répercussions sur la réputation des médecins" et "pour rassurer les femmes enceintes" cette suspension était nécessaire pour évaluer les plaintes dont certaines "sont longues car très complexes", a-t-il expliqué à la télévision publique RTP. L'hypothèse des négligencesLe 7 octobre dernier, les parents de Rodrigo, un bébé né sans nez, sans yeux et à qui il manque une partie du crâne, découvrent les malformations de leur enfant lors de l'accouchement à l'hôpital Sao Bernardo à Setubal, à une quarantaine de kilomètres au sud de Lisbonne. Le docteur Artur Caravalho avait suivi la grossesse de la maman du petit Rodrigo dans une clinique privée à Setubal où il a réalisé les trois échographies obligatoires sans déceler le moindre problème. Alerté une première fois sur une possible anomalie du fœtus au sixième mois de la grossesse lors d'une échographie plus poussée, réalisée à l'initiative des parents, l'obstétricien les rassure. "Il a expliqué que parfois certaines parties du visage ne sont pas visibles" lors des échographies "lorsque le bébé a le visage collé contre le ventre de la mère", a raconté Joana Simao, soeur de la mère, à la chaîne de télévision TVI 24. Le petit Rodrigo est toujours hospitalisé à Setubal dans le service de pédiatrie de l'hôpital où il est né.
Cette naissance a soulevé l'indignation de l'opinion publique portugaise, et conduit l'Ordre des médecins à s'interroger sur d'éventuelles négligences.
orangesum-4405
"Un raciste, un sexiste, un homophobe, un xénophobe". Tel est le portrait de Donald Trump dépeint par Bernie Sanders, qui a dévoilé son intention de le déloger de la Maison-Blanche. Dans un entretien accordé à une radio de l'Etat du Vermont, dont il est élu, le sénateur indépendant a annoncé mardi 19 février briguer à nouveau l'investiture démocrate pour l'élection présidentielle américaine de 2020.Âgé de 77 ans, Sanders est l'un des favoris parmi la dizaine de candidats qui se sont déjà lancés dans la course démocrate pour reprendre la Maison Blanche au parti républicain. Le natif de Brooklyn, aux idées nettement marquées à gauche, qui assume l'étiquette "socialiste", a attaqué férocement le président américain, qu'il qualifie de "menteur pathologique". Trump est "quelqu'un qui grappille des gains politiques à bon marché en tentant de s'en prendre aux minorités, souvent des immigrants sans papiers", a tonné cet opposant assumé de Wall Street, qui a également réitéré ses positions sur la protection de l'environnement."Nous allons gagner""Nous avons besoin d'un président qui comprend que le changement climatique est réel, est une menace existentielle pour notre pays et pour notre planète", a t-il également ajouté dans une vidéo annonçant sa candidature. "Notre campagne n'a pas pour seul objectif de battre Donald Trump, le président le plus dangereux dans l'histoire moderne américaine", promet-il. Et le septuagénaire d'appeler à transformer le "pays et créer un gouvernement basé sur les principes de justice économique, sociale, raciale et environnementale"."Nous allons gagner", a assuré l'ancien maire de la ville de Burlington, dans le Vermont, à la chaîne CBS dans un entretien diffusé mardi. Lorsqu'il s'était présenté aux primaires démocrates en 2016, Bernie Sanders faisait figure d'"outsider", avant de devenir un rival sérieux d'Hillary Clinton, qui l'avait finalement emporté avant d'être battue par Donald Trump en novembre 2016. La campagne de Bernie Sanders avait suscité un engouement important, notamment auprès des jeunes, avec des idées, vues à l'époque comme radicales mais aujourd'hui défendues par d'autres démocrates, comme la benjamine du Congrès Alexandria Ocasio-Cortez, ancienne de la campagne Sanders de 2016 et bon nombre de candidats actuels à la primaire.
Candidat malheureux aux primaires démocrates de 2016 face à Hillary Clinton, le sénateur du Vermont a indiqué mardi 19 février se représenter pour la prochaine investiture, promettant de battre Donald Trump, qu'il qualifie "le président le plus dangereux dans l'histoire moderne américaine".
orangesum-4406
Le début du grand week-end de départs avant Noël a été marqué par de fortes perturbations à la SNCF en raison de la poursuite du conflit sur les retraites. Alors que le gouvernement espérait une pause de la CFDT-Cheminots, comme le souhaitait d'ailleurs le N°1 de la confédération Laurent Berger, le 3e syndicat des conducteurs a maintenu son appel à la grève car "les avancées obtenues ne sont pas suffisantes" pour garantir "l'intégralité des droits pour tous les cheminots au statut". De leur côté, la CGT-Cheminots et SUD-Rail, 1ère et 3è à la SNCF, avaient déjà décidé de continuer. Face à cette situation, les Français ont dû s'organiser pour pouvoir passer les fêtes en famille. Certains ont décidé de tirer un trait sur la SNCF et ont préféré compter sur l'avion. "On constate une croissance de 56% des réservations de billets d'avion faites entre le 5 et 18 décembre, pour des départs du 24 au 26 décembre, par rapport aux mêmes périodes de réservation et de voyage l'an passé", a expliqué vendredi 20 décembre à l'AFP le géant européen du voyage en ligne Odigéo (Opodo, Go Voyages, eDreams, Liligo). Ces données concernent des vols intérieurs secs, donc pour des passagers voyageant vers des villes françaises."Les voyageurs français cherchent des solutions pour rejoindre famille et amis afin de fêter Noël et la fin de l'année", met en avant le groupe, qui explique aussi cette forte hausse par le fait que certaines destinations, comme Nantes, ne font pas toujours le plein et disposaient donc de places encore libres. Contactée par l'AFP, la compagnie Air France, qui assure l'essentiel des vols intérieurs dans l'Hexagone, indique que, "à cette période de l'année, le remplissage des vols est déjà important. Nous avons observé un léger mouvement de report sur les vols court-courrier au départ et à destination d'Orly pour la période de Noël". Selon Odigéo, les villes françaises enregistrant la plus forte croissance de réservations sont Nantes, avec une croissance de 100% des réservations, Toulouse (+98%), Marseille (+94%), Paris (+78%), Bordeaux (+44%). Odigeo souligne également que "même si la croissance est moins importante, les Français semblent également anticiper un prolongement de la grève jusqu'à la fin de l'année", disant constater "une croissance de 38% des réservations faites entre le 5 et le 18 décembre pour des départs du 30 décembre au 2 janvier 2020, par rapport aux mêmes périodes de réservation et voyage l'an passé".
Selon le géant européen du voyage en ligne Odigéo, les réservations pour des vols en France les 24, 25 et 26 décembre ont bondi de 56%.
orangesum-4407
"Près de 60 000 euros" pour installer "des arbres morts sur les places de la ville" au moment de Noël. Partant de ce constat, Pierre Hurmic (EELV), le nouveau maire de Bordeaux (Gironde), a fait part de sa décision de soi-disant supprimer les sapins de Noël dans sa ville. C'était le jeudi 10 septembre, lors d'une conférence de presse. Mais face au tollé généré par son annonce, l'édile s'est expliqué sur Europe 1, samedi 12 septembre, indiquant avoir été mal compris. "30 mesures concrètes, précises, avec des dates de réalisation sur le terrain destinées à modifier le quotidien des Bordelais" ont été annoncées lors de cette conférence du 10 septembre. Parmi ces propositions, celle sur le sapin de Noël apparaissait "pour moi comme un détail", a estimé Pierre Hurmic."On avait installé les années précédentes un arbre de 17 mètres, coupé, sur la place Pey-Berland, qui l'an dernier, lors de la tempête Fabien, a chuté et a endommagé la place", a rappelé l'élu, qui souhaite célébrer Noël un peu différemment désormais. "Donc j'ai dit que cette année nous privilégierons plutôt des arbres vivants, que nous allons décorer", a-t-il ainsi précisé sur Europe 1. Et de marteler que "cela coûte une petite fortune cet arbre de 17 mètres qui traverse la France en convoi exceptionnel, gardienné jour et nuit parce que vandalisé". Ce budget l'équipe municipale envisage de le réaffecter au profit de "nouvelles manifestations de spectacle vivant et autres sur la place", histoire de respecter la magie de Noël. Pour Pierre Hurmic, ça ne fait pas un pli : la polémique a été lancée par l'extrême-droite locale. "C'est du buzz médiatique. C'est une mesure parmi trente, martèle-t-il. Le pouvoir des conservateurs et des réactionnaires est hallucinant. Ils ont du mal à se remettre du fait que les Bordelais veulent un peu de changement. Et là, c'est un changement à la marge.""Ils sont rabat-joie"La polémique a ensuite gonflé. "Mais quelle bêtise !", a réagi sur Twitter l'élu d'opposition et ex-premier adjoint Fabien Robert (MoDem). "C'est l'arbre qui cache la forêt des vrais sujets bordelais... mais mobilisons-nous pour garder notre beau sapin !", a-t-il ajouté, appelant à signer une pétition "@bordeaux veut garder son sapin", lancée sur change.org."Appelez-moi vieux monde si vous voulez, mais le sapin de Noël, le Tour de France et toutes ces traditions qui nous unissent seront toujours le ciment d'une société", a tweeté Xavier Bertrand, président de la région Hauts de France. Le député LR Eric Ciotti a quant à lui dénoncé "les pseudos écolos", "vrais extrémistes de gauche". Marlène Schiappa, ministre déléguée à la Citoyenneté, n'avais pas non plus mâché ses mots : "En fait, les maires EELV, c'est tout ce qui amène un peu de joie ou de fête qu'ils interdisent ! Ils sont pires qu'idéologues : ils sont rabat-joie", avait-t-elle tweeté.
Après s'être fait enguirlander par la droite, notamment, pour avoir annoncé qu'il n'y aurait plus de sapin de Noël devant l'hôtel de ville de Bordeaux, Pierre Hurmic (EELV) parle d'"un buzz médiatique". Le maire s'est expliqué sur cette mesure sur Europe 1 samedi 12 septembre.
orangesum-4408
Dans son rapport publié mardi, l'IGPN, la police des polices, a pourtant estimé qu'aucun "lien" ne pouvait être établi entre l'intervention des forces de l'ordre le 21 juin et la disparition du jeune homme de 24 ans, retrouvé mort lundi dans la Loire, suscitant critiques et interrogations."Ce que je sais pour avoir lu comme vous le rapport, c'est qu'il y a un questionnement sur l'utilisation des lacrymogènes (...) sur l'opportunité d'avoir déclenché l'usage des lacrymogènes (..). La question est posée, c'est aussi à ça que nous devons répondre", a déclaré Christophe Castaner, en marge d'un déplacement à l'aéroport d'Orly. Dans la nuit du 21 au 22 juin, à 04H00 du matin, une vingtaine de policiers s'étaient rendus sur le quai Wilson à Nantes pour faire respecter l'heure limite de diffusion de la musique. Des échauffourées avaient éclaté, des participants au concert ont raconté avoir été aveuglés par un nuage de gaz lacrymogène et certains ont chuté dans le fleuve."J'ai pu voir comment les moments de fin de concerts ont été difficiles pas seulement d'ailleurs pour les forces de sécurité (...). Ce que je sais c'est que maintenant il faut faire toute la vérité, nous le devons aux parents nous le devons aux Français, c'est un évènement grave, un homme est mort", a ajouté le ministre. Décès de Steve Maia Caniço: la recherche de la vérité (2/2)par BFMTVDès le 26 juin, Christophe Castaner n'avait pas écarté que la disparition du jeune homme soit liée à l'opération policière. "Un jeune homme a disparu et peut-être est-ce lié à une opération, à une intervention de la police", avait expliqué le ministre à l'Assemblée nationale, deux jours après avoir saisi l'IGPN. Plusieurs appels ont été diffusés sur les réseaux sociaux pour rendre hommage à Steve samedi à Nantes même si le préfet de Loire-Atlantique, Claude d'Harcourt, a interdit toute manifestation dans le centre-ville."Je comprends parfaitement la volonté d'un hommage mais je ne connais pas d'hommage qui se fasse dans la violence", a affirmé le ministre. "Il n'y a pas d'interdiction des manifestations (...), évidemment demain il y a la possibilité d'organiser un rassemblement (...) mais cela est encadré pour éviter des débordements et des violences", a-t-il ajouté.
Le ministre de l'Intérieur a reconnu vendredi qu'il y avait toujours un "questionnement sur l'utilisation des lacrymogènes" lors de l'intervention policière le soir de la Fête de la musique à Nantes pendant laquelle Steve Maia Caniço a disparu.
orangesum-4409
"De quel mal est atteint notre société?". Une semaine après le décès d'un policier au Mans, tué par le conducteur d'un véhicule suite à un refus d'obtempérer, Gérald Darmanin a rendu hommage au capitaine Eric Monroy, lors de ses obsèques nationales observées mercredi 12 août. Le policier de 43 ans, a été décoré de la Légion d'honneur à titre posthume. Père de trois enfants, il est décédé après avoir été percuté par un véhicule dont le conducteur tentait de prendre la fuite "Personne ne s'engage en pensant que ceux que l'on veut protéger peuvent vous tuer", s'est ému Gérald Darmanin. Le ministre de l'Intérieur s'est également inquiété de la défiance face aux dépositaires de la force publique. "Refuser l'autorité : voilà le mal de la société. Est-ce cela désormais de vivre dans notre République?" s'est inquiété le patron de la place Beauvau."C'est bien cela dont il s'agit : sans règles, sans autorité, il n'y a plus de République. Sans règles, sans policiers, il n'y a plus de liberté, d'égalité et de fraternité. San règles, il n'y a plus que la loi du plus fort et la guerre de tous contre tous". Le conducteur de 26 ans suspecté d'avoir tué le policier a été mis en examen et placé en détention préventive. En garde à vue depuis les faits, il "a déjà fait l'objet de deux condamnations, dont une pour des faits de conduite sous l'empire d'un état alcoolique et refus d'obtempérer à une sommation de s'arrêter, commis en 2015", avait rappelé le procureur du Mans.
Le ministre de l'Intérieur a pris la parole lors de l'hommage au capitaine Eric Monroy, policier de 43 ans tué jeudi 6 août au Mans par un conducteur ayant tenté d'échapper à un contrôle.
orangesum-4410
Lundi, Donald Trump a assuré que les chances que des membres de son cercle proche, ou lui-même, soient touchés par le Covid-19 était minimes. "Nous avons beaucoup de monde à la Maison Blanche", a-t-il affirmé lors d'une conférence de presse par moments tendue. Mais, dans le même temps, le président américain a évoqué la possibilité de réduire ses contacts avec son vice-président Mike Pence, qui n'était pas présent, semblant confirmer que ce dernier était en quarantaine après un cas de coronavirus dans son entourage. Soucieux de projeter à tout prix - et de façon irresponsable selon ses détracteurs - l'image d'un pays qui a franchi l'obstacle et qui redémarre, le milliardaire républicain a multiplié les déclarations optimistes."Nous ouvrons (le pays) et il y a un enthousiasme que je n'avais pas vu depuis longtemps", a-t-il lancé, prédisant une nouvelle fois un rebond économique spectaculaire en 2021."Les chiffres du coronavirus sont BIEN meilleurs, en baisse presque partout. Enormes progrès en cours!", avait-il tweeté un peu plus tôt, entre deux attaques contre les médias "ennemi du peuple", ou son prédécesseur démocrate Barack Obama qui serait, selon ses dires, au coeur d'un retentissant scandale "Obamagate" sur lequel il n'a fourni aucun élément tangible. Par le prisme déformant du cinéma, la "West Wing", l'aile ouest de la Maison Blanche, apparaît souvent immense dans l'imaginaire collectif. Mais ce bâtiment, qui abrite le Bureau ovale, les postes de travail de conseillers les plus proches, la salle de presse et les bureaux des journalistes accrédités, est en réalité un petit espace dans lequel tout le monde travaille très à l'étroit. Kevin Hassett, conseiller économique de Donald Trump, a résumé ce week-end le sentiment général d'une formule laconique: "Cela fait peur d'aller travailler."- Masques pour tout le monde - Le nouveau coronavirus a fait officiellement son apparition il y a quelques jours dans les lieux: Katie Miller, porte-parole de Mike Pence et épouse de Stephen Miller, proche conseiller de Donald Trump, a été testée positive. Un militaire au service du président également. Trois membres de la cellule de crise de la Maison Blanche sur la pandémie se sont placés par précaution en auto-isolement. Anthony Fauci, l'épidémiologiste mondialement reconnu qui s'est distingué dans la lutte contre de nombreux virus, du sida à Ebola, Robert Redfield, directeur des Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC), Stephen Hahn, patron de l'agence des médicaments (FDA). Dans une note interne diffusée lundi, la Maison Blanche a appelé toutes les personnes travaillant au sein de la West Wing à porter un masque lorsqu'elles entrent dans le bâtiment et lorsqu'elles y travaillent, sauf si elles sont à leur bureau. Lors des conférence de presse, tous les journalistes, dont la température est prise de manière systématique avant de pénétrer dans la Maison Blanche, posent désormais leurs questions à travers leur masque. Contrairement à nombre de dirigeants de la planète, Donald Trump a lui jusqu'ici choisi de ne jamais en porter, même en déplacement comme la semaine dernière dans une usine de fabrication d'équipements de protection à Phoenix (Arizona). Sa conférence de presse s'est achevée abruptement lorsqu'une journaliste a demandé au président américain pourquoi il faisait de cette lutte contre la pandémie une forme de "compétition" par rapport aux autres pays au lieu de se concentrer sur les Américains qui perdent la vie chaque jour."Peut-être s'agit-il d'une question à poser à la Chine. Ne me demandez pas à moi, demandez à la Chine !", a-t-il rétorqué. "Pourquoi me posez-vous cette question spécifiquement à moi", a répondu la journaliste d'origine asiatique."Je dirais cela à toute personne qui me poserait une question méchante comme celle-ci", a rétorqué le président américain. Les Etats-Unis sont, de loin, le pays les plus endeuillé au monde par le virus, avec plus de 80.000 décès.
La Maison Blanche tente de limiter la propagation du coronavirus en son sein. Mais les premiers cas sont là. Et l'épicentre du pouvoir américain est un lieu où la distanciation sociale est difficile à appliquer.
orangesum-4411
De Touche Pas à Mon Poste ! aux Mystères de l'amour il n'y a qu'un pas ! Mardi 6 décembre 2016, la joyeuse bande de Cyril Hanouna évoquait l'événement qui se prépare du côté de TMC... En effet, la chaîne qui offre chaque semaine le feuilleton racontant les nouvelles histoires d'Hélène et les garçons, s'apprête à célébrer en grandes pompes le mariage de son héroïne avec son âme-soeur, le romantique Nicolas. Alors que le présentateur du programme phare de C8 avoue être fan de la série, l'un de ses acolytes prend alors la parole pour faire une déclaration surprenante. Matthieu Delormeau, Hélène et les garçonsMatthieu Delormeau, le chroniqueur souffre-douleur préféré du trublion, a révélé à ses complices et au public avoir été contacté par Jean-Luc Azoulay (le créateur de la fiction, ndlr) car celui-ci souhaitait ni plus ni moins lui donner un rôle ! Malheureusement très occupé et surtout en convalescence au moment de cet appel du pied, l'ex-animateur de Tellement Vrai a été contraint de refuser cette invitation, à son grand regret. Encouragé par sa fine équipe pour remettre cette participation à une date ultérieure, l'ancienne tête d'affiche de NRJ12 a avoué considérer cette proposition comme une véritable revanche sur la vie, puisqu'il avait passé le casting pour jouer dans Hélène et les garçons il y a 25 ans ! Sans succès, bien évidemment... Un mariage attendu depuis 25 ans !En tout cas, si Matthieu Delormeau ne sera pas un guest cette fois-ci, d'autres célébrités sont attendues pour fêter comme il se doit l'union du couple culte. Les fans pourront alors retrouver Eve Angeli, Princess Erika et Vincent Queijo (ancien candidat de Secret Story 7) dans cet épisode très spécial dont le tournage s'est déroulé sur la mythique Love Island, cette île fictive qui était le théâtre des aventures de la bande à l'époque des Vacances de l'amour. La cérémonie sera diffusée en prime-time sur TMC, ce dimanche 11 décembre 2016 dès 20h55. Vive les mariés !
Alors que Hélène et Nicolas, le couple emblématique de Hélène et les garçons, s'apprête à se marier dans Les Mystères de l'amour ce dimanche 11 décembre 2016, Matthieu Delormeau a fait une déclaration surprenante sur le plateau de TPMP. Le chroniqueur a, en effet, révélé qu'on lui avait proposé un rôle dans le feuilleton et qu'il avait passé le casting pour rejoindre la série mère dans les années 1990 !
orangesum-4412
Les faits semblaient déjà établis, l'enquête est venue les confirmer. Les trois enfants de 7, 9 et 13 ans, décédés lundi 12 août, dans le chavirage d'une vedette au large d'Agon-Coutainville (Manche) ont été piégés dans la cabine du bateau où ils sont morts noyés, a confirmé le parquet de Coutances."Il résulte tant des auditions des occupants du bateau que de celles des témoins directs de la scène, qu'à l'occasion d'une manœuvre de retour de la vedette vers la plage, le moteur s'est enrayé et qu'une vague a fait chavirer la vedette, propulsant les adultes dans l'eau et piégeant les enfants à l'intérieur de la cabine", écrit le parquet dans un communiqué. Une analyse du bateau à venirUn examen du corps des trois enfants a été réalisé mardi après-midi. "Il ressort des conclusions du médecin légiste que la cause du décès est imputable à un syndrome asphyxique, compatible avec les constatations réalisées sur place", a précisé le parquet ajoutant qu'au regard de ces conclusions, "aucune autopsie ne sera réalisée, la cause du décès ayant été déterminée". L'embarcation sera expertisée prochainement afin de vérifier son état et sa conformité aux règles de navigation, a-t-il encore ajouté. Les trois victimes, deux filles nées en 2006 et 2010 et un garçon né en 2012, étaient originaires de l'Orne et de Mayenne. La famille résidait l'été depuis trois ans à Gouville-sur-Mer, a précisé à l'AFP la maire Béatrice Gosselin, selon qui il y avait lundi "un peu de vent, un peu de grain", ajoutant que "sous les averses la mer est formée".
L'enquête menée par le parquet de Coutances (Manche) sur le chavirage de lundi, a conclu à une noyade des enfants, piégés dans la cabine du bateau, au cours d'une manœuvre de retour.
orangesum-4413
Samedi, alors que son offensive dans l'ouest de la Libye faisait long feu --après plus d'un an de combats aux portes de Tripoli--, Khalifa Haftar rencontrait au Caire le président Abdel Fattah Al-Sissi, un de ses soutiens. Tout sauf un hasard."L'Egypte a des intérêts sécuritaires directs en Libye, et avoir un partenaire dans l'est libyen est d'une importance capitale", dit à l'AFP Tarek Megerisi, analyste politique au Conseil européen des relations internationales. Avec les derniers développements, qui ont vu le Gouvernement d'union nationale (GNA) reprendre le contrôle de l'ensemble de l'Ouest et fondre sur Syrte, ville stratégique en direction de la Cyrénaïque (est), M. Megerisi relève "les inquiétudes" renforcées du Caire "vis-à-vis de l'aventurisme" de Khalifa Haftar. Après l'échec des pro-Haftar dans leur conquête de Tripoli, "l'instinct de départ du Caire", à savoir "que cette opération était une erreur", s'est trouvé "conforté", confirme Jalel Harchaoui, chercheur à l'Institut Clingendael de La Haye. A ce jour, l'Egypte reste néanmoins "entièrement investie" diplomatiquement aux côtés du maréchal, à qui elle continue d'offrir "un soutien politique et militaire", note-t-il néanmoins. Tel est sans doute le sens de "l'initiative du Caire", proclamée samedi au terme de l'entretien entre MM. Sissi et Haftar et qui appelle à un cessez-le-feu ce lundi. Le militaire libyen s'est aussitôt converti à l'idée, mais le GNA, qui récolte sur le terrain les fruits du soutien accru de la Turquie, fait lui la sourde oreille.- "Alternatives politiques" -Voilà pour la parole publique égyptienne. Car, parallèlement, l'étoile du maréchal ayant pâli, Le Caire cherche désormais "d'autres options et moyens pour défendre ses intérêts" à sa frontière occidentale."Nous voyons déjà l'Egypte et la Russie travailler ensemble à des alternatives politiques à (Khalifa) Haftar qui pourraient sauver leurs sphères d'influence dans l'est libyen", relève Tarek Megerisi. Aguila Saleh, président du Parlement élu basé en Cyrénaïque et qui se trouvait lui aussi au Caire ces derniers jours, pourrait faire office de plan B. Dans ce conflit n'ayant cessé de s'internationaliser, trois capitales s'activent principalement en arrière-plan pour préserver leurs intérêts dans l'est libyen: Le Caire, Moscou, mais aussi Abou Dhabi, qui a exprimé lundi son soutien à l'initiative égyptienne de cessez-le-feu. Dans ce jeu à trois, la première sert notamment de "principal point d'accès pour l'aide des Emiratis et des Russes" à Haftar, relève Jalel Harchaoui. Mais "si, pour une raison quelconque, le conflit s'aggravait sérieusement, (...) l'Egypte ne resterait pas passive. Elle interviendra militairement", ajoute-t-il. Une telle intervention pourrait prendre la forme de frappes aériennes, comme Le Caire l'a déjà entrepris en 2015 à Derna, dans l'est de la Libye. Un expert militaire égyptien utilisant le pseudonyme Egyptian Defense Review souligne pour sa part que l'Egypte est déjà elle-même "un important fournisseur d'armes, de formation et de soutien logistique" pour Khalifa Haftar. L'expert évoque la ville-frontière de Sidi Barrani comme l'"un des principaux points de passage pour les cargaisons d'armes, les mercenaires russes et l'aide aérienne émiratie".- "Comptez sur l'Egypte" -Après la déroute en Tripolitaine, un conseiller du prince héritier d'Abou Dhabi, Mohammed ben Zayed al-Nahyane, a écrit sur Twitter: "Tripoli est devenue la première capitale arabe à tomber sous occupation turque". Et ce conseiller, Abdulkhaleq Abdulla, d'ajouter: "Comptez sur l'Egypte et son armée pour jouer un rôle décisif (...). Elle dissuadera (le président turc Recep Tayyip) Erdogan et arrêtera l'avancée de ses mercenaires". Mais si l'hypothèse d'une implication militaire accrue de l'Egypte existe, elle a ses limites: pas d'affrontement direct avec la Turquie, selon les experts. Le cessez-le-feu proposé par M. Sissi montre à quel point la perspective d'une "guerre élargie et plus qu'incertaine contre la Turquie (...) est exclue au Caire", avance M. Harchaoui. Et, selon Egyptian Defence Review, Ankara trouve là un point de convergence avec son rival régional égyptien."Les intérêts égyptiens en Libye et en Méditerranée résident essentiellement dans la sécurité de leur frontière occidentale et la souveraineté de la zone économique exclusive", selon lui. La Turquie "va probablement respecter la sécurité et les intérêts économiques de l'Egypte, évitant toute forme de confrontation directe", juge-t-il.
Malgré les inquiétants revers militaires du maréchal Khalifa Haftar en Libye, l'Egypte parie encore sur l'homme de l'est libyen, en tentant de promouvoir un cessez-le-feu entre les pouvoirs rivaux, mais Le Caire pourrait vite changer ses plans, selon des analystes.
orangesum-4414
Une semaine tout juste après le décès à 87 ans de cette icône féministe et progressiste, son cercueil, drapé d'un drapeau américain, a quitté le siège du Congrès, traversant une haie d'honneur formée, en vaste majorité, par des femmes. L'ancien vice-président Joe Biden, son épouse Jill Biden, ainsi que la candidate démocrate à la vice-présidence, Kamala Harris, tous masqués, s'étaient plus tôt recueillis devant sa dépouille, après une courte cérémonie dans la salle des Statues."Sa disparition est une perte incalculable pour notre démocratie et tous ceux qui luttent pour construire un meilleur avenir à nos enfants", a écrit la présidente démocrate de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi. Ruth Bader Ginsburg est la première femme à recevoir ce niveau d'hommage ("to lie in state") au Capitole et la "première personne de confession juive", avait-elle expliqué jeudi en soulignant toutes les barrières que la magistrate avait franchies au cours de sa vie. Une femme rabbin a prononcé un discours et chanté des psaumes. Une soprano américaine accompagnée d'une pianiste figurait aussi au programme des hommages à cette grande amatrice d'opéra. Avant elle, la dépouille de Rosa Parks, figure de la lutte pour les droits civiques, avait été exposée sous la rotonde en 2005.- Pompes au Capitole -Dans ce cadre solennel, une curieuse scène a surpris. Devant le cercueil, un homme s'est soudainement mis au sol pour faire trois pompes. Il s'agissait de Bryant Johnson, l'entraîneur personnel de la juge dont la petite taille, 1,54 m, et frêle stature cachait une grande énergie. Avec lui "je fais 10 pompes, puis je respire, puis j'en fais dix autres. Puis +la planche+, que je trouve plus difficile, durant 30 secondes, puis je me relâche, et 30 secondes supplémentaires", avait-elle raconté en 2016 à propos de ses deux rendez-vous par semaine. L'entraîneur avait même publié un livre d'exercices de gym à l'effigie de la magistrate devenue icône pop en 2017. Absence notable dans l'assemblée au Capitole: les chefs des républicains au Sénat, Mitch McConnell, et à la Chambre, Kevin McCarthy. A la fin de la cérémonie, des élues républicaines et démocrates du Congrès, et une poignée d'hommes, se sont rassemblés, main sur le coeur, dans une haie d'honneur sur les marches du Capitole. Un rare signe d'union alors que son décès a précipité une bataille politique acharnée. Sous les huées, Donald Trump était venu se recueillir jeudi devant la dépouille de "RBG" exposée à l'entrée de la Cour suprême. Le milliardaire républicain a engagé au pas de course le processus pour la remplacer et ancrer durablement la Cour suprême dans le conservatisme, ce qui pourrait profondément modifier la société américaine: il doit annoncer samedi à 17H00 (21H00 GMT) qui il souhaite nommer à ce poste influent. Ruth Bader Ginsburg sera inhumée dans l'intimité la semaine prochaine au cimetière national d'Arlington, proche de Washington.
La dépouille de la juge progressiste de la Cour suprême Ruth Bader Ginsburg a reçu vendredi ses derniers hommages solennels au Capitole des Etats-Unis, en présence du candidat démocrate à la Maison Blanche Joe Biden et de sa colistière, Kamala Harris.
orangesum-4415
"C'est un grand honneur" pour "un parcours atypique comme le mien", dit-il simplement, interrogé dans les jardins du musée fermé depuis plus de deux mois, alors qu'il est la première personnalité de Nouvelle-Calédonie à se retrouver à la tête d'un grand musée parisien. Un geste de reconnaissance pour sa culture kanak? "Cela vient dénoter que, quand on est une infime partie de l'humanité, on a aussi des choses à dire qui peuvent nourrir le reste de l'humanité!". Emmanuel Kasarhérou, 60 ans, qui a encore sa mère, son frère, sa famille paternelle là-bas, reçoit un flot de mails "de gens que je n'ai pas vus depuis très longtemps. A travers moi, c'est aussi eux qui sont reconnus". Une de ses priorités, assure-t-il, sera d'"inventer les médiations nécessaires" et de "baliser le chemin" pour que les publics "s'élargissent, car ce musée réfracte des patrimoines de toute la planète. Notre population dans le grand bassin parisien réfracte aussi des cultures qui viennent de tous les endroits du monde".- Plaidoyer pour la "co-construction" -Sur la question délicate des restitutions d'objets collectionnés pendant la colonisation -alors que le Quai Branly rassemble en France la majeure partie des objets d'"arts premiers" provenant d'Afrique, d'Asie et d'Océanie- le nouveau patron du musée affiche son approche "pragmatique", car "il n'y a pas une seule typologie: chaque objet est singulier, chaque histoire singulière". Ayant dirigé le Centre culturel Tjibaou à Nouméa, sa ville natale, il comprend de l'intérieur cette question sensible: "J'ai eu à (la) connaître comme directeur d'un musée du sud s'adressant aux grands musées du nord". En cas d'"objets pour lesquels la possession dans un musée national peut poser question, il nous appartient nous conservateurs d'instruire leur situation", admet-il. Et puis, ajoute-t-il, "il appartiendra à la nation de savoir si elle souhaite faire retour aux populations" les objets qui leur avaient été "pris dans des situations de contrainte". Ou encore "parce que ces objets auraient une signification particulière pour certains peuples". Mais, M. Kasarhérou, qui travaille depuis neuf ans au Quai Branly, juge qu'il "ne faut pas considérer que les musées sont des endroits de recel. S'il y a eu des situations de ce genre, elles restent malgré tout minoritaires. Il faut les traiter. Et faire en sorte que le reste de la collection puisse voyager, être partagée" avec les musées du sud."Je crois beaucoup à la co-construction", souligne le nouveau président du Quai Branly: l'analyse "sur les collections, leur légitimité, on ne peut pas la faire de manière unilatérale, mais en dialogue avec les musées des pays d'où proviennent les objets". Un musée, analyse-t-il, "c'est un endroit où est préservé une parcelle du patrimoine de l'humanité, et cette parcelle appartient à tous, même s'il y a une nation qui en assure la conservation par les frais qu'elle engage". Ce grand expert des arts premiers considère comme un plus qu'un objet utilitaire ou cultuel prenne une autre signification dans un musée, devenant oeuvre d'art: "une sculpture de Nouvelle-Calédonie dans un musée, ce n'est plus la sculpture qui était dans tel bois sacré! Le musée permet d'avoir une sorte de distance avec sa propre culture. Et un regard plus large qui permet une sorte de passage de culture à culture, d'objet à objet". Pour Emmanuel Kasarhérou, l'histoire de ce musée "est fondée sur la curiosité". Et il ne voudrait surtout pas que son originalité "s'affadisse en rentrant dans une forme de routine"."Son ADN, c'est la variété". "variété d'histoire, variété de collection, de conceptions d'être au monde, de voir le monde. C'est ce qu'il faut qu'on arrive à préserver et à partager", plaide-t-il avec passion.
"Il n'y a pas de plus beau musée au monde", confie jeudi à l'AFP Emmanuel Kasarhérou, tout nouveau président d'origine kanak du Musée du Quai Branly Jacques Chirac, lieu unique de "dialogue des cultures", dont il veut préserver l'originalité tout en élargissant son public.
orangesum-4416
On a tous nos programmes télé de prédilection, et en général, si l'on en vient à les apprécier, c'est en partie à cause de leurs animateurs ! En effet, que serait Les reines du shopping sans les désormais cultes "Magnifaïque" de Cristina Cordula ? Ou Recherche appartement ou maison sans le dynamisme de Stéphane Plaza ? Focus sur cinq présentateurs télé qui incarnent leur show. Valérie Damidot, l'as de la décoC'est la décoratrice la plus célèbre du PAF. Et pour cause, pendant près de dix ans, Valérie Damidot, accompagnée d'une bande de bricoleurs, a rénové de nombreux appartements et maisons dans l'émission D&CO, sur M6. Propulsé par le charisme de son animatrice, le show a offert de très bonnes audiences à la Six, pour ensuite être décliné sous le format D&CO, une semaine pour tout changer. Mais en 2015, Damidot quitte la chaîne pour rejoindre NRJ12, passant les commandes à Sophie Ferjani. Mais le peps et la bonne humeur de Damidot semblent aujourd'hui manquer à l'émission. Yann Barthès, le rescapé de Canal+S'il y a en bien un qui a incarné son émission jusqu'au bout, c'est Yann Barthès. Longtemps inconnu du grand public, le jeune chroniqueur du Grand Journal va prendre du galon au fil des années et voir sa petite rubrique se transformer en une grande émission de 40 minutes. Irrévérencieux, drôle et toujours sympathique, Yann Barthès avait une liberté de ton indissociable du Petit Journal. L'émission ne s'est jamais remise de son départ. Heureusement, en quittant Canal+, il a emporté avec lui sa "Barthès touch", que l'on retrouve tous les jours dans Quotidien sur TMC. Stéphane Plaza, l'agent tout terrainIl n'y avait que Stéphane Plaza pour nous faire apprécier une émission de vente et de location d'appartements ! L'expert immobilier de M6 s'est très vite imposer comme l'une des étoiles montantes de la chaîne, grâce à son professionnalisme et ses bons conseils en matière de transactions immobilières. D'autres agents immobiliers sont passés par Recherche appartement ou maison, mais il faut dire qu'aucun n'éclipse le maître Plaza. Cristina Cordula, fashion victim"Oh la la ma chérieeeee", "C'est magnifaïque"... Il n'a pas fallu plus de mots pour que Cristina Cordula gagne le coeur des Français. L'ex-mannequin est une valeur sûre de la sixième chaîne, depuis qu'elle coache des passionnées de mode dans Les reines du shopping. Pas sûr que l'émission de télé-réalité survive à un potentiel départ de l'animatrice. Auquel cas, les phrases cultes de la relookeuse manqueront sans nul doute à beaucoup. Julien Lepers, Monsieur cultureDifficile de séparer Julien Lepers de Question pour un champion et inversement. Et c'est tout fait normal, puisque l'animateur a présenté le jeu télévisé de France 3 pendant plus de 20 ans, avec un style qui lui est propre et un phrasé que seul lui maîtrise. Monument du PAF, Julien Lepers a porté les couleurs du jeu de culture générale pendant si longtemps, qu'on n'imaginait pas qu'un jour il passe le témoin. Samuel Etienne, qui le remplace à la présentation, se révèle bien plus discret que son prédécesseur.
Le point commun entre Yann Barthès, Stéphane Plaza et Cristina Cordula ? Leur visage est directement associé à l'émission qu'ils animent, si bien qu'on leur imagine mal des remplaçants !
orangesum-4417
Quelques jours après la publication d'un article dans le New York Times, le parquet de Paris a ouvert une enquête pour "viol" afin d'examiner les accusations portées contre l'ex-adjoint à la maire de Paris, Christophe Girard, dans les colonnes du journal américain. L'enquête sur ces faits qui se seraient déroulés dans les années 1990 a été ouverte des chefs de "viol par personne ayant autorité" et confiée à la brigade de protection des mineurs. "Les investigations (...) s'attacheront à déterminer avec exactitude si les faits dénoncés sont susceptibles de caractériser une infraction pénale et si, au vu de leur ancienneté, la prescription de l'action publique est acquise", a précisé le procureur Rémi Heitz, mardi 18 août, dans un communiqué. Christophe Girard, poussé fin juillet à la démission de son poste de maire adjoint en raison de ses liens avec l'écrivain accusé de pédophilie Gabriel Matzneff, avait dénoncé dimanche soir des allégations "graves" et "sans fondement". L'élu municipal avait annoncé, par la voix de son avocate, son intention de porter plainte pour "dénonciation calomnieuse". Son accusateur, Aniss Hmaïd, a raconté au quotidien américain avoir été entraîné par Christophe Girard, après leur rencontre en Tunisie à l'été 1989 quand il avait 15 ans, dans une relation abusive de près de dix ans qui lui a laissé "des blessures psychologiques durables". "Christophe Girard conteste ces dénonciations et ces faits avec la plus grande fermeté", avait indiqué dimanche son avocate Delphine Meillet dans un communiqué. Retrait de la vie politique​​​​​​​Selon Aniss Hmaïd, 46 ans, Christophe Girard l'a agressé sexuellement une première fois à 16 ans lors d'un voyage aux Etats-Unis et l'a contraint à des rapports sexuels une vingtaine de fois au cours des années suivantes. En échange, Aniss Hmaïd assure que M. Girard l'employait parfois comme domestique dans sa résidence d'été dans le sud de la France et "lui obtenait des emplois temporaires au sein de la maison Yves Saint Laurent" dont il était l'un des principaux dirigeants avant d'entrer en politique. Quatre membres de son entourage ont confirmé au quotidien américain "qu'il leur avait révélé les abus de M. Girard il y a près de vingt ans". En fin de journée, Christophe Girard a indiqué se retirer de la vie politique. "Par souci de sérénité et du bon fonctionnement de la majorité au sein du Conseil de Paris, j'ai proposé à Anne Hidalgo (...) ma mise en retrait le temps de l'enquête préliminaire et pour mieux me défendre", a annoncé via son avocate, l'élu au Conseil de Paris et au Conseil municipal du XVIIIe arrondissement.
Poussé à la démission fin juillet, l'ex-adjoint à la Culture de la mairie de Paris est désormais dans le viseur de la justice. Il a annoncé son retrait de la vie politique.
orangesum-4418
L'obligation de porter un masque dans les lieux publics clos sera finalement plus tôt que prévu. Le décret rendant obligatoire le port du masques dans les lieux clos recevant du public entrera "en vigueur la semaine prochaine", a annoncé jeudi 16 juillet Jean Castex au Sénat. "Nous envisagions une entrée en vigueur de ces dispositions le 1er août", a rappelé le Premier ministre. "J'ai compris que cette échéance apparaissait tardive (...) le décret entrera donc en vigueur la semaine prochaine", a-t-il indiqué lors de sa déclaration de politique générale devant les sénateurs. Mardi, lors de son interview du 14-Juillet, Emmanuel Macron avait souhaité que le port du masque soit "obligatoire dans tous les lieux publics clos" à partir du 1er août. Une annonce qui avait réjoui ceux qui plaidaient pour cette mesure, qui estimaient néanmoins que le délai d'application était trop long. "Attendre quinze jours de plus, c'est trop", jugeait ainsi dans Le Parisien le psychiatre Antoine Pelissolo, auteur d'une tribune appelant au port du masque obligatoire dans les lieux clos, parue samedi dans ce quotidien."Pourquoi y a-t-il un délai avant l'obligation ? Plusieurs raisons à cela. D'abord, nous faisons confiance à l'esprit de responsabilité des Français. (..) Il faut du temps pour s'approprier une nouvelle doctrine et donc le rendre obligatoire dans un certain délai permet cette période d'appropriation. Ensuite, il y a tout le travail de logistique.(...) Nous devons pouvoir répondre à ces questions et cela nécessite quelques jours", avait justifié mercredi le ministre de la Santé Olivier Véran. Situation "problématique" en MayenneLe ministre avait annoncé quelques instants avant le Premier ministre que le gouvernement avait demandé =1emau préfet de Mayenne, qui compte plusieurs foyers de Covid-19, de mettre en place "l'obligation de port du masque" dans les lieux publics clos "sans attendre" le 1er août, estimant que la situation était "problématique" dans le département. Le préfet de la Mayenne Jean-Francis Treffel avait aussitôt annoncé que cette obligation s'appliquerait dans les six communes de Bonchamp-lès-Laval, Changé, L'Huisserie, Laval, Louverné et Saint-Berthevin. La Mayenne a dépassé légèrement le seuil d'alerte avec 50,1 nouveaux cas pour 100.000 habitants détectés en sept jours, avait annoncé mercredi l'agence sanitaire Santé publique France (SpF). Un plan de dépistage massif de toute la population âgée de plus de 10 ans, soit environ 300.000 personnes, a été lancé en début de semaine dans ce département.
Deux jours après l'annonce d'Emmanuel Macron d'imposer le port du masque dans les lieux clos à partir du 1er août, le Premier ministre a finalement décidé d'avancer la date à la semaine prochaine.
orangesum-4419
Le haut fonctionnaire a choisi la pré-retraite. Les deux années et demi extrêmement difficiles à gérer à la tête des 150 000 fonctionnaires de police semblent avoir eu raison de sa motivation. Ce lundi, Eric Morvan l'a fait savoir lors de ses vœux aux préfets : il jette l'éponge. Qualifié « d'humain » à son entrée en fonction, contrairement à son prédécesseur Jean-Marc Falcone, il aurait été profondément affecté par la crise des « Gilets jaunes » - qui court depuis novembre 2018 - et le nombre record de suicides d'agents, 59 sur l'année 2019. Ce serviteur de l'Etat n'était pas populaire pour autant, explique l'hebdomadaire. Et pour cause notamment : son refus de négocier avec le mouvement des « policiers en colère ». Le Point précise qu'Eric Morvan laisse de nombreux dossiers en suspens à la DGPN et qu'il est compliqué de dresser son bilan. On le dit « exténué »Selon les informations du Point, l'homme de 62 ans serait donc « exténué après une période intense à ce poste très exposé ». Le sexagénaire n'est pourtant pas un novice. Il a vécu de plein fouet les attentats de Paris et Saint-Denis en novembre 2015, soumis à une pression importante aux côtés du ministre de l'Intérieur de l'époque, Bernard Cazeneuve, dont il était alors chef de cabinet adjoint. Le frais retraité devrait désormais « s'occuper de sa famille et vivre pleinement sa passion pour le bateau », affirme le site du magazine. La question de son successeur ne devrait pas être une mince affaire pour Christophe Castaner, son secrétaire d'Etat Laurent Nunez, mais également Patrick Strzoda, directeur de cabinet d'Emmanuel Macron, dont l'aval est indispensable. La Direction générale de la police nationale n'a quant à elle pas souhaité commenter l'information de ce départ surprise auprès du Point.
Le Point rapporte qu'après 43 ans passés au service de l'Etat français, le préfet Eric Morvan a pris la décision de quitter ses fonctions de directeur général de la police nationale.
orangesum-4420
Avec la levée progressive des mesures de confinement sanitaire qui avaient mis un frein à la délinquance, les cadavres de victimes des "maras" ont refait leur apparition dans les rues de Tegucigalpa, la capitale du Honduras. Dans la seule nuit du dimanche 16 août, des attaques coordonnées de bandes criminelles ont fait cinq morts à Tegucigalpa. Trois jours auparavant, cinq corps avaient déjà été relevés après des fusillades en divers point de la ville. Des victimes de la guerre entre gangs pour le contrôle de leurs territoires, selon les autorités, qui y voient notamment la main de la redoutable Mara Salvatrucha (MS-13). Cette bande criminelle, l'une des principales du pays avec la Mara Barrio 18, se livre comme les autres gangs à l'assassinat sur gages, au trafic de drogue, au racket et aux vols. Les gangs de ce genre sont les principaux responsables de la violence qui place le Honduras, le Guatemala et le Salvador parmi les pays les plus dangereux au monde - hors zones de conflit armé. La violence endémique accentue encore la misère de la population de ces pays, et constitue l'une des principales raisons qui la poussent à prendre le chemin de l'exil pour tenter de trouver une vie meilleure, majoritairement aux Etats-Unis. Pourtant, à la mi-mars, la violence des gangs avait connu une nette décélération grâce aux mesures de protection sanitaire contre la pandémie, assorties de couvre-feu et d'une plus grande présence des forces de sécurité dans les rues.- Brève accalmie -L'accalmie n'a duré que quelques semaines au Honduras et au Guatemala, où la violence se déchaîne à nouveau avec la timide reprise de l'activité économique. Depuis le début de l'année, ont été comptabilisés au Honduras "24 assassinats multiples (avec un bilan) de plus de 80 personnes qui ont perdu la vie", précise Migdonia Ayestas, la directrice de l'Observatoire de la violence de l'Université nationale. De janvier à août 2019, le bilan total s'établissait à 2.322 assassinats, et cette année il est de 1.934 morts, pour une population de 9,3 millions d'habitants, selon les statistiques policières du Honduras. Si la violence semble contenue au Salvador grâce à des mesures prises par le gouvernement du président Nayib Bukele, selon les experts, au Guatemala les assassinats ont repris une courbe ascendante semblable à celle relevée au Honduras. Selon la police guatémaltèque, la reprise des activités criminelles des gangs a coïncidé avec la réduction des heures de couvre-feu et la réouverture des commerces, le 26 juillet. Le bilan au Guatemala (17 millions d'habitants) s'établit pour les sept premiers mois de l'année à 1.909 assassinats, contre 2.805 en 2019.- Le Salvador reste calme -Au Salvador (6,6 millions d'habitants), en revanche, les autorités font état de la poursuite de l'accalmie, avec un bilan de 692 tués de janvier à août, contre 1.729 pour la même période en 2019. La pandémie n'est pas seule en cause: la baisse des violences avait déjà commencé l'année dernière avec la mise en place d'une nouvelle politique sécuritaire. Début juin 2019, le ministère de la Justice et de la Sécurité publique salavdorien comptabilisait 9 à 10 assassinats par jour, contre 4,7 par jour à la fin de l'année. Le Salvador "est devenu une référence dans la région en matière de sécurité", a claironné sur Twitter le ministre Rogelio Rivas, qui attribue la baisse au "Plan de contrôle territorial" mis en oeuvre par le gouvernement. Ces mesures comprennent notamment un contrôle accru des prisons pour couper les communications avec l'extérieur des chefs de gangs incarcérés, une amélioration de l'efficacité de la police en coopération avec l'armée, et la lutte contre le racket, l'une des principales sources de revenu des bandes criminelles.
Les "maras", les gangs qui font régner la terreur dans le nord de l'Amérique centrale, ont repris de plus belle au Honduras et au Guatemala leurs activités criminelles, mises en veilleuse au début de l'épidémie de coronavirus.
orangesum-4421
C'est l'un des fleurons historiques de la France qui aujourd'hui dégringole dans la hiérarchie mondiale. Selon un classement du Forum économique mondial repris par Le Figaro, l'état des routes du pays s'est très fortement dégradé depuis plusieurs années. Selon ce rapport annuel, la France est passée du 7e au 18e rang désormais, avec une chute vertigineuse puisqu'elle était en tête du classement en 2012. Ainsi, la note est passée de 6,6 à 5,4 en sept ans selon les usagers. Car le Forum économique mondial fait appel à un panel représentatif de chacun des 141 pays concernés par cette étude. Et chaque personne choisie établit une note de 1 à 7, de "très mauvais" à "très bon", précise Le Figaro. Ces résultats sont à mettre en rapport avec les résultats de l'audit commandé par la direction des infrastructures, et dont les conclusions avaient alerté la ministre des Transports, Élisabeth Borne, en 2018. Un "sous-investissement manifeste"Le gouvernement avait alors décidé la mise en oeuvre d'un plan de sauvetage des routes, en débloquant un milliard d'euros par an pour la rénovation du réseau routier national. Devant le Sénat, Élisabeth Borne avait même évoqué un "sous-investissement manifeste" avec "50% des surfaces de chaussées" à renouveler, ainsi qu'un pont sur dix "en mauvais état". Selon Routes de France, au rythme actuel de renouvellement du réseau, il faudrait 160 ans pour que toutes les routes soient refaites, relaie le quotidien. L'association préconise un investissement massif, bien supérieur aux 15 milliards d'euros investis chaque année, mais qui ne reprendrait que 0,6% de la valeur totale du réseau. "Les travaux d'entretien préventifs sont bien moins lourds et nettement moins coûteux que les travaux curatifs lancés trop tardivement", prévenait Routes de France en 2016. D'autant que les routes se dégraderaient plus vite. Le transport intérieur de marchandises a par exemple augmenté de 5% entre 2002 et 2017 selon les chiffres du ministère des Transports, ce qui est un facteur d'usure du bitume. Le nombre de voyageurs a connu une croissance de 4%. Enfin, le poids des véhicules a aussi augmenté depuis plusieurs années.
Un rapport du Forum économique mondial, dont les résultats ont été relayés par Le Figaro, indique que le classement de la France concernant l'état des routes est de moins en moins reluisant.
orangesum-4422
L'Association calvadosienne pour la sauvegarde de l'enfance et de l'adolescence (ACSEA), basé à Caen prévient cependant : elle n'est pas totalement sure qu'aucun autre de ses employés ne soit fiché S. Le jeune homme de 24 ans, originaire d'Hérouville-Saint-Clair, commence à travailler en juillet 2015 dans le foyer, en tant qu'encadrant de nuit. Sa mission est de surveiller, seul, sept mineurs placés par la justice ou la protection de l'enfance. Il n'a jamais été condamné, et peut ainsi présenter un extrait de casier judiciaire vierge lors de son entretien. Il est recruté en CDD pour effectuer des remplacements. En décembre 2015, il est mis en examen, en même temps que son frère âgé de 21 ans, pour association de malfaiteurs en vue de préparer un acte de terrorisme. Ils sont soupçonné de s'être rendus en Syrie. A ce moment, le jeune homme est déjà fiché S, et il parvient à garder le secret sur sa situation : l'association n'est toujours pas au courant de ses démêlés avec la justice. Mais, au moins d'août 2016, les deux frères sont interpellés chez eux pour n'avoir pas respecté leur contrôle judiciaire. Ils sont conduits au pôle antiterroriste à Paris, où le juge demande la révocation de leur contrôle. Ils ressortent cependant libres. C'est à ce moment que l'association découvre l'affaire, par voie de presse. Ses membres tombent des nues, selon France Bleu, et met immédiatement fin au contrat. Depuis, l'association a appris que l'ancien salarié avait contacté certains mineurs placés en dehors de ses heures de travail. Détail inquiétant, l'encadrement de l'ACSEA n'est pas en mesure d'assurer qu'aucun autre de ses employés n'est fiché S.
Un jeune homme, fiché S et mis en examen pour un séjour en Syrie, a encadré pendant un an des mineurs placés en foyer à Caen, révèle France Bleu Calvados mardi 8 novembre. L'association, qui ignorait tout de la situation de son employé, a mis fin à son contrat en apprenant sa mise en cause dans un dossier terroriste.
orangesum-4423
"Je dis que monsieur Castaner est un ministre faible, c'est un homme faible, face notamment aux méthodes de la police", a déclaré mardi 30 juillet sur franceinfo Alexis Corbière, député de la France insoumise en Seine-Saint-Denis. "Je suis personnellement scandalisé par la situation de Mantes-la-Jolie", a-t-il poursuivi. Le 6 décembre 2018, après plusieurs jours de manifestations ayant dégénéré en échauffourées dans le quartier sensible du Val Fourré, la police avait interpellé 151 jeunes âgés de 12 à 21 ans, qui participaient à une manifestation dans le cadre de la mobilisation nationale des lycéens. Tournée par un policier, une vidéo de ces jeunes à genoux dans le jardin d'un pavillon, mains sur la tête, pour certains menottés dans le dos et tenus en respect par les policiers, avec le commentaire "voilà une classe qui se tient sage", avait fait le tour des réseaux sociaux et suscité un tollé. Le parquet de Nanterre a classé sans suite l'enquête confiée à l'IGPN. "Un coeur froid et sec" "J'ai parfois l'impression, notamment de la part de monsieur Castaner, qui a, en raison de sa faiblesse politique, en raison de l'épuisement des forces de polices, en raison du fait qu'on leur doit des milliers d'heures supplémentaire, en raison des consignes de confrontation avec le mouvement social qui ont été données - les forces de l'ordre ont fait le sale boulot pour obéir à des consignes politiques - , que notre ministre n'est plus en capacité d'amener des conclusions qui démontrent que des forces de police ou des ordres donnés n'étaient pas proportionnés", a-t-il dénoncé sur franceinfo. Le député LFI remet effectivement en cause la charge de la police à Nantes, lors de la fête de la musique le 21 juin dernier, et qui pourrait être lié à la disparition de Steve Maia Caniço. "Je veux avoir la preuve tout de même que les forces de l'ordre au milieu de la nuit n'arrive pas avec des moyens disproportionnés pour évacuer un quai de Loire qui ne dérange personne. (...) Pourquoi immédiatement les choses se tendent ? Parce que des canettes de bières auraient été jetées ? Ce n'est pas raisonnable". Cette nuit-là, quatorze personnes étaient tombées dans la Loire lors d'une intervention de la police. Le député regrette que le ministre de l'Intérieur n'ait pas tweeté de message de soutien pour la famille de Steve depuis la disparition du jeune homme. "On a parfois l'impression d'un cœur sec et froid quand il s'agit d'une situation où peut-être la responsabilité des forces de l'ordre est engagé et par contre d'un étalement, sitôt qu'il s'agit de dire : "'les gilets jaunes sont violents', 'les agriculteurs sont violents', 'au secours En Marche est attaquée'", a-t-il lâché.
Alexis Corbière a réagi mardi matin sur franceinfo sur l'affaire Steve Maia Caniço, ce jeune homme disparu dans la Loire à Nantes après une charge controversée des forces de l'ordre le soir de la Fête de la musique. Il s'en est pris au ministre de l'Intérieur Christophe Castaner.
orangesum-4424
C'est l'un des grands débats autour du traitement contre le coronavirus : la chloroquine et l'hydroxychloroquine sont-ils efficaces pour lutter contre le virus ? Alors que le professeur Didier Raoult qui exerce à l'IHU de Marseille fait partie des plus fervents défenseurs du traitement, une large étude, publiée dans The Lancet le 22 mai dernier, démonte sa théorie et tend à prouver l'inefficacité de la chloroquine pour traiter les malades atteints par le Covid-19. Une étude qui a apparemment mis dans l'embarras Ségolène Royal. L'ancienne ministre et ambassadrice des pôles a en effet effacé, dans la foulée, deux tweets qui défendaient l'utilisation de la chloroquine ou soutenant le professeur Didier Raoult, détaille Gala qui s'appuie sur le compte Twitter Fallait pas Supprimer. Jusqu'ici Ségolène Royal avait semblé prendre fait et cause pour le chercheur marseillais. Depuis la publication de l'étude, plus aucune mention dans ses déclarations de la chloroquine ou de son défenseur. Coup de gueuleSur le premier message effacé, l'ex-ambassadrice poussait ainsi un coup de gueule contre le gouvernement appelant à autoriser au plus vite la chloroquine : "C'est urgent. Pourquoi encore toutes ces hésitations bureaucratiques incompréhensibles ?! Appliquons : 1. le principe de précaution. 2. le principe de l'utilisation de la meilleure solution connue confirmée par des spécialistes incontestables". Le 23 mars dernier, elle écrivait également : "Soyons solidaires de ces médecins spécialistes incontestés et responsables et laissons-les agir sous leur responsabilité car ces médecins risquent leur vie et savent ce qu'ils font" à propos du professeur Raoult. Pour rappel l'utilisation de la chloroquine pour soigner les malades atteints par le coronavirus a finalement été autorisé par décret en France. Mais le ministre de la Santé Olivier Véran a saisi le Haut conseil de la santé publique pour demander une "révision des règles dérogatoires de prescription" au sujet de ce traitement.
Alors que l'ancienne ministre avait demandé au gouvernement d'autoriser les traitements à base de chloroquine au plus vite, elle a discrètement effacé ses tweets après la publication d'une étude médicale remettant en cause ce médicament pour lutter contre le coronavirus.
orangesum-4425
Le préjudice est estimé à 2 millions d'euros. Un réseau d'escrocs qui revendaient des voitures de luxes acquises frauduleusement à crédit, avec de fausses identités a été démantelé mardi, lors d'une vaste opération de police a-t-on appris samedi 20 juin dans un communiqué des forces de l'ordre. L'opération d'envergure, qui a mobilisé 90 gendarmes a permis d'interpeller en Gironde, dans le Var et dans les Pyrénées-Orientales huit hommes et deux femmes soupçonnés à des degrés d'avoir participé à cette escroquerie. Les enquêteurs travaillent sur ce réseau depuis 2018, lorsque les premiers soupçons étaient apparus après une plainte pour "usurpation d'identité et "escroquerie" déposée par un organisme de crédit qui faisait face à un crédit impayé. Un groupe d'enquête exclusivement dédié au traitement de l'affaire Le mode opératoire des malfaiteurs : "de très nombreux véhicules de luxe" ont été acheté chez des concessionnaires dans toute la France au moyen de financements obtenus à partir de faux papiers "avant d'être revendus illégalement". Une Maserati, des Porsches, BMW et même des campings-cars haut de gamme ont été ainsi revendu frauduleusement. Les "investigations minutieuses" ont révélé "une soixantaine de faits dont le préjudice total est estimé à deux millions d'euros. Les perquisitions ont débouché sur la saisie de près d'1 million d'euros dont 22 véhicules de sport, une quinzaine d'armes et près de 300.000 euros d'avoirs. Face à "l'ampleur et la complexité de cette escroquerie", le dossier avait été confié à "un groupe d'enquête exclusivement dédié au traitement de cette affaire", sous la direction d'un juge d'instruction, précise le communiqué de la section de recherches de Bordeaux, co-saisie avec la brigade de recherches de Mérignac et le groupe interministériel de recherches de Bordeaux. A l'issue des auditions, les dix suspects ont été mis en examen dont trois ont été écroués et 7 placés sous contrôle judiciaire strict. Arrêté dans le Var, le cerveau présumé du groupe, qui vivait sous une fausse identité, était déjà visé par un mandat d'arrêt pour des faits similaires.
Il aura fallu mobiliser 90 gendarmes pour cette opération d'envergure menée en Gironde, dans le Var et dans les Pyrénées-Orientales mardi. Dix personnes ont été arrêtées, soupçonnées d'avoir participé à une escroquerie "d'ampleur" sur des voitures de luxe.
orangesum-4426
C'est un chantier autant primordial qu'épineux auquel vont s'atteler tous les ouvriers de la rénovation et la consolidation de Notre-Dame jusqu'à la fin de l'année : les préparatifs du démontage de l'énorme échafaudage installé avant l'incendie qui a ravagé l'édifice le 15 avril et qui présente un danger potentiel pour la cathédrale tant qu'il ne sera pas à terre. Première étape : l'installation d'une grue de 94 mètres de haut sur le côté sud qui longe la Seine, dont les pièces, très lourdes, seront amenées de nuit, avec des escortes. Des fondations sont en train d'être creusées pour que la grue puisse être fermement soudée dans le sol : en effet, la grue doit permettre de descendre une à une les pièces de métal de l'échafaudage, des pièces très lourdes qui, dans la fournaise, se sont soudées entre elles. Deux ascenseurs ont été déjà installés de part et d'autre de l'échafaudage pour monter les matériaux de ce chantier. Deuxième étape : la construction d'un nouvel échafaudage en deux parties, qui s'élèvera plus haut que l'ancien et le tiendra des deux côtés pour qu'il ne se déséquilibre pas. Une passerelle sera installée au-dessus. Des cordistes, joliment appelés "écureuils", descendront pour scier et démonter les pièces. Cet échafaudage est actuellement en construction. Autre chantier en cours : la dépollution du plomb du parvis, toujours fermé. Les différentes méthodes de dépollution du plomb appliquées jusqu'à présent n'ont pas réussi à supprimer le plomb dans certains interstices et joints. Il faudra quelques semaines pour emprisonner le plomb par une technique dite de plastifiage, soit le dépôt d'une résine. Le parvis devrait être progressivement rouvert à partir de fin janvier, mais il faut un climat sec et pas trop froid pour avancer dans ces travaux. Les travaux pour la remise en état de l'intérieur de la cathédrale progressent. L'intérieur du monument a été vidé à l'aide de robots. Les éléments ont été triés, inventoriés, stockés sous les tentes sur le parvis. L'inventaire est fini pour la nef et les transepts. Il va falloir maintenant déposer le grand orgue intact et nettoyer les tuyaux un à un, pour enlever la poussière de plomb. Il reste encore beaucoup de gravats sur les voûtes. À partir du plancher supérieur qui a été construit, des cordistes s'activeront pour aspirer les débris avec des appareils spéciaux, une opération qui n'a encore pas commencé. Les stalles du chœur ont été protégées par un toit temporaire. Elles vont être démontées pour être nettoyées, avant d'être remontées plus tard. Des tests sont menés pour déplomber les 26 chapelles de la cathédrale. Une première technique a été essayée qui semble être la bonne. Dans le beffroi nord, qui avait été léché par les flammes, les huit cloches devront être descendues avant d'être plus tard remontées. Ce n'est pas le cas des deux bourdons dans le beffroi sud qui n'a pas été touché par l'incendie.
Les travaux de rénovation et de consolidation de la cathédrale se poursuivent. La prochaine tâche s'annonce délicate : il s'agit de démonter l'énorme échafaudage installé avant l'incendie, dont les pièces se sont soudées avec la chaleur, et qui menace le monument tant qu'il ne sera pas à terre.
orangesum-4427
C'est l'une des pires catastrophes ferroviaire survenues en France ces 20 dernières années. Un cadre de la SNCF a été mis en examen mercredi 9 janvier pour homicides et blessures involontaires dans le cadre de l'enquête sur l'accident de Brétigny-sur-Orge, dans l'Essonne. Cette mise en examen, la première d'une personne physique dans ce dossier, intervient près de cinq ans et demi après l'accident du 12 juillet 2013 qui a coûté la vie à sept personnes et en a blessé des dizaines d'autres, et alors que les juges d'instruction étaient sur le point de clore leur enquête. "Cette nouvelle mise en examen concerne un cadre de SNCF Mobilité, lequel avait été préalablement entendu par le juge d'instruction sous le statut de témoin assisté", a indiqué jeudi la procureur du parquet d'Evry, Caroline Nisand, dans un communiqué. Malgré les demandes répétées des familles de victimes, aucune personne physique n'était poursuivie dans ce dossier. Seules deux personnes morales, la SNCF et RFF (Réseau ferré de France), avaient été mises en examen également pour homicides et blessures involontaires. Le cadre de SNCF Mobilité mis en cause était placé sous le statut intermédiaire de témoin assisté avec deux membres de son équipe. Ce "dirigeant de proximité" était à la tête d'une brigade chargée de l'inspection des voies au moment du déraillement de ce train Intercités Paris-Limoges à Brétigny-sur-Orge. Il travaillait à la SNCF depuis quelques années, et à Brétigny depuis cinq mois. Selon son avocat, Philippe Valent, les magistrats estiment que la dernière tournée d'inspection réalisée par l'équipe, huit jours avant le déraillement, n'a pas été faite correctement alors, selon lui, qu'"aucun élément ne permet de corroborer cette hypothèse"."Il n'y a eu aucun élément nouveau, tangible, qui permettent de l'incriminer", s'est-il insurgé, rappelant que la dernière audition de son client remontait à janvier 2015. Comme lors de sa précédente audition, son client a affirmé mercredi devant les juges d'instruction que s'il avait relevé lors de sa tournée de surveillance des voies "la moindre anomalie, le moindre désordre, cela aurait été noté sur la fiche d'inspection". Contactée par l'AFP, la SNCF et ses avocats n'ont pas souhaité réagir. Les familles des victimes se félicitentDu côté des familles des victimes, cette mise en examen longuement réclamée a été saluée. "C'est un grand progrès dans l'instruction", s'est félicité auprès de l'AFP Xavier-Philippe Gruwez, avocat d'une dizaine de victimes, pour qui cette décision "augure d'autres mises en examen de personnes physiques". "Les familles et les victimes pourront enfin mettre des visages sur cette catastrophe terrible et les responsabilités des hommes de terrain seront enfin établies", a-t-il ajouté. La catastrophe ferroviaire de Brétigny donne depuis des années lieu à une véritable bataille d'experts, d'expertises et de contre-expertises. Depuis cinq ans, toutes les expertises judiciaires ordonnées par la justice ont conclu que le train avait déraillé à cause d'un morceau de voie mal entretenu, qui s'est désagrégé au fil du temps. Mais la SNCF estime que l'assemblage incriminé a cédé brutalement, hypothèse qui pourrait la dédouaner. En 2017, elle avait obtenu une expertise complémentaire afin de rechercher un éventuel "défaut de l'acier" d'une pièce d'aiguillage pouvant expliquer le déraillement du train. Mais l'expertise métallurgique, rendue en juin dernier, lui a été une nouvelle fois défavorable en concluant que l'accident avait été causé par la vétusté" des rails. En septembre, un nouveau rapport, commandé par la SNCF et transmis aux juges d'instruction, estimait lui que la catastrophe de Brétigny-sur-Orge était un accident "imprévisible", et non la conséquence d'un défaut de maintenance.
Les magistrats considèrent que la dernière tournée d'inspection avant le drame n'a pas été effectuée correctement.
orangesum-4428
Près de 25 millions de voyageurs sont attendus à bord de 50000 trains grandes lignes pendant les vacances d'été. Si certains ont dû payer leurs trajets au prix fort, Elisabeth Borne a insisté sur la baisse "globale" des tarifs. "Globalement les prix des TGV baissent depuis plusieurs années. C'est une moyenne. Quand vous achetez à la dernière minute, les billets coûtent plus cher mais globalement, ils baissent", a martelé la ministre des Transports sur France info, vendredi 5 juillet."Je suis très attachée à ce que le TGV soit accessible à tous. On était à 7 millions de billets en 2018, à 13 en 2019", explique t-elle, promettant "25 millions de billets à petits prix en 2020", notamment grâce aux offres Ouigo. "Il faut qu'on ait des TGV à prix compétitifs" face à la concurrence de l'avion, estime t-elle, évoquant "des tarifs low-cost et d'appel qui cachent des réalités différentes" dans les offres des compagnies aériennes. "Je suis attachée à ce qu'on ait une offre de TGV compétitive mais on doit aussi se préoccuper des trains de tous les jours et ne pas négliger le fait que des millions de Français doivent prendre le train" dans leur vie quotidienne, a t-elle ajouté. La ministre a également annoncé la mise en place de moyens supplémentaires pour diminuer le temps d'attente aux guichets de la SNCF dénoncé par les syndicats et subi par les clients. "Je ne peux pas me satisfaire des queues que l'on a pu voir dans les grandes gares notamment", a déclaré la ministre, admettant que "manifestement, l'affluence a été sous-estimée. On en a parlé avec le président de la SNCF (Guillaume Pepy), et donc il y a des renforts qui vont être mis en place pour qu'on revienne à une fluidité normale", a-t-elle commenté. Le PDG de SNCF Réseau, Patrick Jeantet, a de son côté reconnu que l'entreprise avait constaté des derniers jours "des files d'attente de plus d'une heure, une heure trente, voire même deux heures". "Ce n'est pas normal. Donc il faut qu'on règle ce problème-là", a-t-il réagi.
La ministre des Transports a promis "25 millions de billets à petits prix" à l'horizon 2020, affichant en parallèle sa volonté de "se préoccuper des trains de tous les jours".
orangesum-4429
"Nous observons un nombre croissant de jeunes gens traversant la Manche pour demander asile en Grande-Bretagne", souligne auprès de l'AFP Roger Gough, le chef du conseil du comté du Kent, région du sud-est de l'Angleterre où se trouve Douvres, principal port d'entrée depuis le continent. Tandis que son comté s'occupait de "230 à 250 jeunes" migrants il y a un an, "ce chiffre a presque doublé et il approche les 470", a comparé M. Gough, et "de nouvelles arrivées continuent tout le temps". Les tentatives de traversée de migrants depuis la France vers l'Angleterre se sont multipliées depuis fin 2018, malgré le danger lié à la densité du trafic, aux forts courants et à la faible température de l'eau. En 2019, 2.758 migrants ont ainsi été secourus par les autorités françaises et britanniques, soit quatre fois plus qu'en 2018, selon la préfecture maritime, côté français. La pandémie a renforcé cette tendance, la diminution du trafic de poids lourds poussant les migrants à tenter la traversée dans de petites embarcations."Nous avions l'habitude de voir ces jeunes passer dans des camions. C'était l'itinéraire typique", souligne M. Gough. Mais récemment "avec les mesures de confinement en Europe, la réduction du fret, ils rejoignent le pays en bateau".- Un millier depuis le confinement -Au moins un millier de migrants sont arrivés au Royaume-uni dans de petites embarcations depuis l'annonce du confinement, le 23 mars, selon un décompte de l'agence britannique PA, avec au moins 145 arrivées la journée du 8 mai. Depuis le début de l'année, 230 tentatives de traversées ont été recensées par les forces de l'ordre françaises, dont 79 en avril."Le facteur nouveau depuis le confinement, c'est la météo, beaucoup plus favorable aux traversées, avec des nuits calmes et un temps un peu brumeux. Du coup, le taux de réussite a augmenté, passant de 60 à 80% environ, ce qui attire aussi les migrants à Calais", dit à l'AFP François Guennoc, vice-président de l'Auberge des migrants. En outre, "avec le confinement, les plages étaient fermées et les migrants ont indirectement profité du fait que de nombreux riverains qui nous signalaient des tentatives de traversées ne pouvaient plus le faire", a indiqué une source policière française spécialiste des questions migratoires à Calais. Pour M. Gough, "les jeunes arrivant maintenant sont typiquement des garçons de 16 et 17 ans", la plupart iraniens, irakiens et afghans. Son comté a pour mission délicate de les accueillir en respectant les mesures de distanciation sociale pour éviter la transmission du Covid-19, ce qui ajoute une "pression financière", selon lui. Le comté, qui n'avait qu'un centre d'accueil pour migrants, en a désormais trois. Outre la charge de 469 mineurs, il a aussi la responsabilité de soutenir 932 jeunes migrants âgés de 18 à 25 ans qui ont quitté le système de prise en charge. Interrogé par l'AFP, un porte-parole du ministère de l'Intérieur britannique s'est borné à assurer que "le gouvernement prend très au sérieux le bien-être des enfants non accompagnés et fournit un financement aux autorités locales, y compris le Kent". L'an dernier, la police a procédé à 418 arrestations pour des infractions liées à l'immigration et 111 passeurs ont été condamnés à des peines de prison. Depuis le début de l'année plus de dix passeurs ont été condamnés et emprisonnés. Pour dissuader les candidats à la traversée de la Manche, le Royaume-Uni travaille avec la France pour renvoyer davantage de migrants qui tentent la traversée.
Monter dans un camion est devenu plus difficile avec les restrictions de circulation, alors les mineurs non accompagnés sont de plus en plus nombreux à tenter de prendre la mer depuis la France pour rejoindre le Royaume-Uni.
orangesum-4430
"Il est impossible même d'imaginer ce que le monde aurait été, si l'Armée Rouge n'était pas venue pour le défendre", a proclamé M. Poutine, lançant cette parade qui aurait dû avoir lieu le 9 mai mais fut reporté à cause de l'épidémie de nouveau coronavirus. Les soldats soviétiques "ont libéré les pays d'Europe des envahisseurs, ont mis fin à la tragédie de l'Holocauste, et ont sauvé du nazisme, cette idéologie mortelle, le peuple d'Allemagne", a souligné le président russe face à ses troupes en uniformes d'apparat, et sans masques malgré l'épidémie. Ce moment de communion patriotique pour les 75 ans de la fin de la guerre, a vu défiler sur la Place rouge quelque 14.000 soldats, mais aussi des chars, des missiles, des système anti-aériens et l'aviation, dont des modèles sont engagés en Syrie, un conflit qui illustre le retour de la puissance russe sur le scène internationale. Sobre, le président russe n'est pas revenu sur ses accusations contre les Occidentaux, qu'il a encore accusé la semaine dernière de "révisionnisme" historique anti-russe dans un long article. Il a aussi appelé la communauté internationale à l'unité pour faire face aux défis d'aujourd'hui, insistant sur l'importance "de l'amitié, la confiance entre les peuples" et du "dialogue et de la coopération sur les questions actuelles qui sont à l'agenda international". Les commémorations de la fin de la Seconde guerre mondiale auront cependant été beaucoup moins grandioses que prévu à cause du Covid-19. Aucun président ou Premier ministre occidental n'était là, aux côtés de Vladimir Poutine. Même certains dirigeants des pays de l'ex-URSS n'ont pas fait le déplacement. Le chef de l'Etat russe avait néanmoins à ses côtés ses alliés les présidents kazakh, moldave, bélarusse ou encore le Serbe Aleksandar Vucic. - Une semaine pour voter -L'évènement qui symbolise aussi la fierté et la puissance retrouvée de la Russie, après 20 ans sous la direction de Vladimir Poutine, s'est tenu juste avant le referendum sur une réforme constitutionnelle, visant notamment à donner à l'actuel chef de l'Etat la possibilité de rester au pouvoir jusqu'en 2036, l'année de ses 84 ans. En raison des risques dus au nouveau coronavirus et afin d'éviter les queues, les bureaux de vote ouvriront dès le jeudi 25 juin, soit une semaine avant la date formelle du scrutin du 1er juillet, et les Russes pourront aussi voter en ligne. Les détracteurs de M. Poutine lui reprochent d'avoir organisé parade et vote alors que le pays connaît encore des milliers de nouveaux cas quotidiens de Covid-19 et que Moscou, malgré son déconfinement, continue d'interdire les rassemblements publics. Le président russe a lui-même souligné dans un discours télévisé mardi que "le combat contre l'épidémie continuait", et le Kremlin comme la mairie de Moscou ont demandé aux Russes de suivre le défilé à la télévision au lieu d'y assister dans les rues. Mais avec l'aménagement des jours de vote et la mise à disposition de masques et de gel désinfectant, le Kremlin juge que voter au référendum n'est "pas plus dangereux qu'aller au supermarché". - Pas de successeurs -Outre la dérogation faite à M. Poutine pour exercer après 2024 deux mandats de plus s'il le souhaite, cette réforme accorde au président des prérogatives supplémentaires, comme les nominations de juges. Elle inscrit aussi dans la Constitution des principes conservateurs chers à Vladimir Poutine. Ainsi le mariage y est défini comme l'union d'un homme et d'une femme, fermant donc la porte aux homosexuels. La foi en Dieu y fait aussi son entrée, une petite révolution dans un pays encore marqué par 70 ans d'athéisme soviétique, et alors que l'Eglise orthodoxe est devenue l'un des grands alliés du président russe. Pour l'opposition, cette réforme n'a qu'un seul but: donner à Vladimir Poutine toutes les clés pour se maintenir au pouvoir à vie. Lui-même rejette cette interprétation, mais a néanmoins jugé dimanche que la réforme était nécessaire car le temps était "au travail, pas à la recherche de successeurs".
Vladimir Poutine a célébré mercredi le sacrifice soviétique et la dette du monde envers Moscou lors des commémorations de la défaite nazie, une cérémonie patriotique à l'aube du referendum devant laisser l'empreinte du président sur la Constitution.
orangesum-4431
À l'époque, les succès critique et public des séries made in Netflix comme "House of Cards" et "Orange is the New Black" présagent une fiction de qualité. Le casting annoncé, autant derrière et devant la caméra, réjouissent les sériephiles : Dan Franck, plume de "Carlos" et des "Hommes de l'ombre", est choisi pour écrire le scénario tandis que Florent-Emilio Siri sera le "showrunner", autrement dit le chef d'orchestre de cette série déjà baptisée "Marseille" et dont Gérard Depardieu et Benoît Magimel seront les principaux protagonistes. Depuis ce jeudi 5 mai, la série est disponible sur Netflix, qui compte plus de 81 millions d'abonnés dans 190 pays. La série, qui se déroule sur 8 épisodes réalisés par Florent Emilio-Siri et Thomas Gilou, raconte une lutte politique entre un maire de Marseille, élu depuis 20 ans, incarné par Gérard Depardieu, et son jeune et ambitieux successeur, campé par Benoît Magimel. Géraldine Pailhas incarne la femme du maire, Stéphane Caillard sa fille et Nadia Fares une femme politique ambitieuse. Dès le départ, Dan Franck avait prévenu : ce ne sera pas un "House of Cards". Il ne s'agit pas d'une série politique, mais d'un "drame psychologique entre son père et son 'fils' avec en toile de fond la ville et la politique" a-t-il expliqué cette semaine au Figaro alors que sa série s'est fait démonter par les critiques françaises."Un étonnant fiasco, une débandade que l'on contemple, incrédule, consterné, puis avec un peu de second degré, hilare", a jugé le critique Pierre Langlais dans Télérama tandis que Le Monde a parlé d'"incident industriel". Des critiques que le scénariste juge excessives. "C'est du French bashing (dénigrement, ndlr), et même de l'autoflagellation délirante", a déclaré de son côté le producteur de la série Pascal Breton, affirmant que les critiques internationales étaient "extrêmement positives", lors d'une conférence de presse mercredi 4 mai à à Marseille. Interrogé par BFMTV, les acteurs et l'équipe artistique ne voulaient pas s'inquiéter de cette mauvaise publicité. Serein, Florent Emilio-Siri confiait "accepter les critiques". "Chacun a le droit de se faire son opinion, explique-t-il, mais nous avons fait une série de qualité". "Marseille m'a toujours profondément attiré, surtout sa lumière et aussi ce qui s'y passe", a déclaré quant à lui Gérard Depardieu, affirmant avoir été "beaucoup touché" par la ville et le scénario de la série. "Il y a plusieurs tribus à Marseille (...) mais ici ça vit très bien, et je crois que dans la série c'est bien rendu" estime l'acteur, qui dit "regarder beaucoup de séries mais aller peu au cinéma". Le producteur Pascal Breton affirme avoir voulu "tout montrer, les quartiers bourgeois, les quartiers populaires et même dangereux - mais sans faire de la 'kalach'". Dotée d'un budget de 800 000 à un million d'euros par épisode, la série se limite pour l'instant à une seule saison. "Il va falloir attendre le résultat des courses " pour savoir s'il y aura une deuxième saison, a indiqué ce dernier. "Il faudra attendre une ou deux semaines pour savoir si Marseille rencontre les suffrages des téléspectateurs. Mais on y a déjà réfléchi (...) et on en a sous le pied", a-t-il conclu. Pour appâter le public français, Netflix a conclu un partenariat avec TF1, qui diffusera les deux premiers épisodes le 12 mai à 20h55.
Annoncée depuis deux ans, la première série française de Netflix est en ligne depuis ce jeudi 5 mai avant la diffusion le 12 mai sur TF1. Quelques mois avant l'arrivée de Netflix en France, à la rentrée 2014, l'information était déjà sur toutes les lèvres : la plateforme numérique produira une série 100% française.
orangesum-4432
Les autorités sont débordées, rapporte La Provence. D'ordinaire, le site est déjà l'une des destinations les plus prisées du pays. Avec la crise sanitaire et la crainte de s'offrir des vacances à l'étranger, les Calanques, situées dans les Bouches-du-Rhône, sont prises d'assaut par les touristes. Et cette sur-fréquentation inédite n'est pas sans conséquence pour la préservation du parc national. Le dépôt de détritus en est l'une des plus visibles. Dépôt sauvage dans la nature, au pied des panneaux d'information ou à proximité des poubelles déjà pleines : dans la seule calanque d'En Vau, située à l'est du parc, 900 litres de déchets ont été ramassés au lendemain du 14 juillet, d'après des propos d'un garde moniteur dans les colonnes de La Provence. À cette pollution de la nature vient s'ajouter une pollution sonore. D'après le quotidien régional, de la musique, souvent écoutée sur des enceintes portables à pleine puissance, vient bouleverser le calme du site naturel. En dépit de l'interdiction formelle de diffuser de la musique dans le parc. Autre interdiction que les gardes ont du mal à faire respecter : l'usage de la cigarette. Comme l'organisation de barbecue ou de feu de camp, fumer est formellement proscrit afin d'éviter tout départ d'incendie. Malgré ces règles, les imprudences sont nombreuses. La Marseillaise rapporte par exemple que 700 mètres carrés de végétation sont partis en fumée le 14 juillet dernier. Par la suite, des pommes de terre de cuisson ont été retrouvées sur le lieu du sinistre. Opération "flagrant délit de bon geste"Pour préserver les Calanques, les autorités misent avant tout sur le dialogue et n'hésitent pas à mettre en place des initiatives originales. Ainsi, pour le deuxième été consécutif, l'opération "flagrant délit de bon geste" a été instaurée. Le principe, résumé par La Provence, est simple : les visiteurs surpris par les gardes en train de nettoyer une plage ou de ramasser les déchets sont inscrits sur la liste des meilleurs visiteurs des calanques et récompensés par une sortie en mer sur un voilier patrimonial d'une valeur de 68 euros, soit le montant de l'amende donnée pour abandon de déchet.
Le parc national des Calanques est la cible de nombreuses incivilités depuis le déconfinement. Déchets, bruit, départs de feu...
orangesum-4433
Le lot est commercialisé dans les magasins Carrefour depuis le 31 janvier. Un lot de camemberts fait l'objet d'une procédure de rappel de la part des magasins Carrefour. La mesure concerne près de 6.000 boîtes de 250 grammes de camembert de la marque normande Moulin de Carel, appartenant au groupe laitier Lactalis, commercialisées depuis le 31 janvier 2019. Les camemberts incriminés présentent des risques de toxi-infections alimentaires. Ils pourraient en effet être contaminé par la bactérie Escherichia coli. Celle-ci peut-être à l'origine de diarrhées sanglantes quelques jours après la consommation du produit. Dans la majorité des cas, les personnes contaminées guérissent en une dizaine de jours. Toutefois chez les personnes les plus fragiles comme les enfants et les personnes âgées, la bactérie peut évoluer en syndrome hémolytique et urémique (SHU), impliquant une insuffisance rénale aiguë et pouvant être mortel. Il est recommandé de jeter ou rapporter sur le lieu d'achat, contre remboursement, les produits mis en cause. "Un contrôle a mis en évidence, dans ces produits, la présence de Escherichia coli 026 H11. Il est donc demandé aux personnes qui détiendraient ces produits de ne pas les consommer et de les rapporter au point de vente où ils ont été achetés", est-il indiqué dans un communiqué, cité par Le Parisien."Les personnes qui auraient consommé les produits mentionnés ci-dessus et qui présenteraient ce type de symptômes sont invitées à consulter sans délai leur médecin traitant en lui signalant cette consommation et la nature du germe contaminant", poursuit le communiqué. Les personnes souhaitant des renseignements peuvent appeler le numéro suivant 05.65.58.54.17. Le lot présente les caractéristiques suivantes : - Numéro du lot : L19009C- Numéro d'identification vétérinaire : FR 14.654.001 CE- Date limite de consommation : 10/03/19- Codes-barres : 3 175 400 612 447
La bactérie E. Coli a été détectée dans un lots de camemberts de Normandie Moulin de Carel.
orangesum-4434
Midi approche et la queue s'allonge à l'extérieur de cette supérette d'une quinzaine d'employés, fermée pendant tout le confinement en Italie, un des pays parmi les plus touchés par le Covid-19, mais qui recommence à vendre à tour de bras des cigarettes, moins taxées qu'en France."C'est l'affluence des bons jours", salue Alessandro, tandis que les clients déambulent, panier au bras, entre les rayons de conserves de câpres et d'anchois. "Aujourd'hui, on est 70% à travailler mais il y a tellement de gens au chômage dans la région... Le virus nous a filé un sacré coup", dit-il. Les bocaux de babas au rhum, les paquets de pâtes, l'huile d'olive, les liqueurs et petits chocolats italiens: tout fait envie mais Odile, enseignante en école primaire à Grasse, a mis des cigarettes et du Ricard dans son sac. Ce sont deux grosses heures de route aller-retour mais ça vaut le coup selon elle: "C'est beaucoup moins cher". L'énervement des premières heures de la matinée qui a gagné les travailleurs frontaliers venant d'Italie travailler en France ou à Monaco, quand la police française a imposé un contrôle strict et systématique est oublié: le préfet des Alpes-Maritimes a donné des instructions, la file d'attente s'est résorbée et les concerts de klaxons rageurs se sont tus.- "Un peu complexe" -Les contrôles continuent puisque la France n'a pas prévu de rouvrir ses frontières avant le 15 juin mais le nécessaire est fait "afin de fluidifier les points d'entrée et assouplir les contrôles pour les ressortissants français de retour sur le territoire national", a précisé la préfecture. Oubliée aussi la menace d'une amende de 135 euros pour qui fait l'aller-retour pour un simple achat de cartouches de cigarettes."Ils vous contrôlent quand même et il faut une attestation !" conseille un couple en revenant d'Italie à des acheteurs arrivant dans l'autre sens. "Non, juste la carte d'identité, moi ils ne m'ont rien dit", assure un autre."On a une situation un peu complexe, il y a une réouverture totale des frontières italiennes mais la situation n'est pas identique côté français", indique-t-on de source policière: pour entrer en France, "on exige toujours d'un travailleur italien une attestation de l'employeur et si c'est un Roumain qui transite vers l'Espagne, il doit avoir une attestation employeur et une attestation de résidence en Espagne. Pour les Français, en principe, ça va plus vite"."On exige un nouveau papier, je ne sais pas lequel, on a du mal à suivre... On a l'impression qu'il y a des jours où, on sait pas pourquoi, ils veulent faire du zèle. Au début, c'est l'Italie qui bloquait et la France qui laissait passer", commentait tôt le matin Frederic van Went, paysagiste à Roquebrune-Cap Martin (Alpes-Maritimes). Ses jardiniers italiens, employés dans les villas de la Côte d'Azur, ont eu du mal à passer."Apparemment, la France voulait qu'ils (les pays européens) rouvrent tous ensemble, alors ils font un caca nerveux", ironise-t-il. Quelques heures plus tard, la situation sur la frontière est revenue à un semblant de normalité.
"Comme s'il ne s'était rien passé!": au premier magasin italien après Menton, sur la Côte d'Azur, Alessandro, un carton de bouteilles de Ricard à ses pieds, regarnit le rayon alcool où des clients français se sont rués, profitant de la réouverture de la frontière italienne.
orangesum-4435
François de Rugy une nouvelle fois blanchi. L'enquête sur les travaux dans le logement de fonction de l'ex-ministre de la Transition écologique et solidaire a dans l'ensemble validé les dépenses engagées, selon le rapport du secrétariat général du gouvernement que l'AFP s'est procuré mardi 23 juillet. Dans le même temps, Matignon a annoncé qu'une "nouvelle circulaire" compléterait les règles déjà édictées, "pour renforcer le process de contrôle des travaux dans les logements de fonction". Vendredi dernier, on apprenait que François de Rugy était dédouané dans le volet concernant les dîners fastueux que lui et son épouse donnaient à l'hôtel de Lassay alors qu'il était président de l'Assemblée nationale. Une source proche de l'enquête avait indiqué à l'AFP que ces dîners étaient tous d'ordre "professionnels". Les conclusions de cette enquête de l'Assemblée sont également attendues ce mardi. Cette inspection, diligentée le 11 juillet, a passé au crible les travaux entrepris fin 2018 pour 64.523 euros TTC à l'Hôtel de Roquelaure, un bâtiment du XVIIIe siècle où le ministre de la Transition écologique a ses quartiers. Elle souligne notamment "qu'aucune rénovation importante" n'avait été réalisée "depuis 2009 et même depuis 2003" et qu'en ce sens, le "relatif état d'usure des revêtements dans certaines pièces pouvait justifier la réalisation des travaux". Le rapport affirme aussi que "les règles de la commande publique ont été globalement respectées" et que certaines "dépenses d'équipements et d'ameublement (...) ont été ajustées à la baisse". Aucune irrégularité imputable à Rugy Seul bémol exprimé par l'enquête menée par la contrôleuse générale des armées Virginie Aubard : la "relative urgence" dans laquelle les commandes ont été passées, notamment pour la réalisation d'un dressing sur mesure pour près de 17.000 euros TTC. Si ce logement ancien "manque de capacités de rangement", "le devis n'a pas été ajusté en envisageant par exemple un degré de finition moindre", déplore le rapport qu'Edouard Philippe a décidé de rendre public au nom de la "transparence", dixit Matignon. L'enquête montre aussi que "la spécificité de certains travaux" dans cet appartement de 156 m², occupé par François de Rugy, son épouse et "occasionnellement" les trois enfants du ministre, "a engendré des coûts supplémentaires", comme la réfection, "des moulures de la chambre principale, du salon et des couloirs" pour plus de 16.200 euros TTC. Au total, commente Matignon, "cette inspection n'a relevé aucune irrégularité imputable au ministre dans le respect des principes d'exemplarité et des règles de la commande publique". La crédibilité des enquêtes internes remise en questionCertains politiques mettent toutefois en cause l'impartialité de ces enquêtes internes. "Les enquêtes internes ne sont pas crédibles" et "ne voient jamais rien", a fustigé lundi l'ex-ministre Delphine Batho sur Franceinfo. "Un peu comme si Bayer Monsanto disait que le glyphosate n'était pas nocif pour la santé. Super indépendant", selon Manon Aubry (LFI) sur Twitter. Reste que, si rien d'illégal n'a été commis, des élus se placent sur le plan de la moralité, dont François de Rugy se faisait le chantre, au diapason de la macronie. "Le mélange des genres entre caisse privée et caisse publique n'est plus toléré", souligne l'ancienne magistrate et ex-élue EELV Eva Joly, selon qui "dans cette affaire, on ne parle pas de montants très importants" mais "c'est davantage une question de symbole".
Matignon a validé mardi dans son rapport les dépenses engagées par l'ex-ministre de la Transition écologique pour la rénovation de l'hôtel de Roquelaure.
orangesum-4436
Des substances chimiques indésirables sont toujours présentes dans les protections intimes féminines -tampons et serviettes périodiques-, alors même que des recommandations officielles avaient été faites ces derniers mois, déplore jeudi 21 février le magazine 60 millions de consommateurs."Principal enseignement des nouvelles analyses: les contaminations par des résidus de molécules à risque persistent", écrit le magazine dans son numéro de mars, qui relève essentiellement la présence de résidus de glyphosate, un herbicide controversé, et de phtalates. Cette parution suit de quelques mois un rapport de l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses), motivé par une première enquête de 60 millions de consommateurs, qui avait fait grand bruit en 2016. Dans son rapport paru en juillet dernier, l'Anses avait relevé la présence de substances chimiques "en très faible concentration" dans les protections féminines, mais avait souligné que cela ne présentait pas de risque pour les utilisatrices. Pour autant, l'Anses avait recommandé par précaution aux fabricants "d'améliorer la qualité de ces produits afin d'éliminer ou de réduire au maximum la présence des substances chimiques"."Trois ans après nos premières révélations, '60' a souhaité vérifier dans quelles mesures les recommandations de l'Anses étaient suivies par les fabricants", indique le magazine. Selon lui, "la présence récurrente du glyphosate ou d'un de ses dérivés dans des produits de grandes marques (...) interpelle de nouveau". Cela concerne également des marques labellisées bio. "Autre résultat remarquable: la présence de phtalates que nous n'avions pas détectés auparavant", poursuit l'enquête en citant une substance appelée DEHP. "Suspecté par l'ECHA, l'Agence européenne officielle en charge des substances chimiques, de pouvoir altérer la fertilité (...), le DEHP fait partie des phtalates les plus préoccupants", selon le magazine. 60 millions de consommateurs déplore qu'"encore trop de marques restent floues sur les ingrédients utilisés dans leurs protections périodiques", en l'absence de réglementation contraignante."Les marques mises en cause ne sont pas forcément les mêmes mais le constat demeure. Les jeunes filles et les femmes qui portent des protections périodiques à usage unique peuvent être au contact de résidus pour le moins indésirables de manière chronique", conclut le magazine. Le 8 février, après une mise en cause similaire qui avait provoqué une alerte de l'Anses et une injonction du gouvernement, les fabricants de couches pour bébés se sont engagés à indiquer les composants sur leurs emballages.
L'Anses avait pourtant demandé aux fabricants de réduire, voire de supprimer la présence de ces produits dans les tampons et les serviettes périodiques.
orangesum-4437
Personnage haut en couleur qui a beaucoup fait pour la popularité de la série, Joe Exotic, de son vrai nom Joe Maldonado-Passage, a été condamné en janvier à 22 années de prison pour tentative de meurtre et se trouve actuellement en détention. Il s'en était pris à Carole Baskin, défenseure de la cause animale et critique de ses méthodes, notamment la reproduction à outrance des félins, la possibilité pour les visiteurs de les caresser, ainsi que des mauvais traitements ayant entraîné la mort de plusieurs animaux. Dans une décision rendue lundi après quatre années de procédure, un juge fédéral d'Oklahoma City a ordonné le transfert de propriété du terrain de six hectares environ sur lequel se trouve le zoo, situé au sud d'Oklahoma City. La société Greater Wynnewood Development Group, anciennement contrôlée par Joe Exotic, devra libérer les lieux, "y compris l'évacuation de tous les animaux du zoo", a ordonné le juge Scott Palk dans une décision consultée par l'AFP. Bien que celui qui était jusqu'ici son propriétaire, Joe Exotic, soit en prison, le zoo avait continué à fonctionner et venait de rouvrir ses portes début mai après plusieurs semaines de fermeture pour cause de confinement. L'ancien partenaire économique de Joe Exotic, Jeff Lowe, avait officiellement racheté la société GWDG, mais le magistrat fédéral n'en a pas moins décidé du transfert de la propriété du lieu."Tiger King", documentaire en sept épisodes, a été un des programmes les plus regardés de l'histoire de Netflix. La plateforme a annoncé, fin avril, qu'en un mois, 64 millions d'abonnés avaient vu tout ou partie de la série. Joe Exotic, âgé de 57 ans, a fait une demande officielle de grâce à Donald Trump début mai.
Le personnage principal de la série documentaire à succès de Netflix "Au royaume des fauves" a été contraint par la justice de transférer la propriété de son fameux zoo à son ennemie jurée, qu'il avait voulu faire assassiner, épiloge d'une saga qui a passionné des millions de téléspectateurs.
orangesum-4438
L'affaire a été révélée ce lundi dans une enquête menée conjointement par "Mediapart" et "France Inter". Des accusations "mensongères" et "diffamatoires", selon le député EELV qui envisage de porter plainte. L'élu a démissionné de son poste de vice-président pour "protéger les institutions de la République" et "assurer sa défense"."Denis Baupin conteste fondamentalement l'idée de harcèlement sexuel et plus encore d'agression sexuelle, lesquels lui sont totalement étrangers", a déclaré à la mi-journée son avocat. "Denis Baupin ne fait l'objet d'aucune poursuite judiciaire, et le principe de la présomption d'innocence doit s'appliquer pleinement en sa faveur", a également souligné Me Emmanuel Pierrat précisant que son client "envisage de saisir les juridictions compétentes afin de faire valoir ses droits contre toute atteinte qui serait constatée". Ancien bras droit de Dominique Voynet puis député de la 10e circonscription de Paris (sud des XIIIe et XIVe arrondissements), Denis Baupin, était jusque-là connu pour sa vive opposition au nucléaire ou à l'automobile lorsqu'il était adjoint au maire de Paris, Bertrand Delanoë. Il avait été désigné vice-président de l'Assemblée nationale en 2012. Poste duquel il a démissionné ce lundi : ""Estimant qu'il convient par-dessus tout de protéger les institutions de la République, et bien que contestant les rumeurs circulant à mon propos, je vous présente ma démission de mes fonctions de vice-président de l'Assemblée nationale, afin d'assurer au mieux ma défense", a-t-il écrit dans un courrier adressé à Claude Bartolone et dont l'AFP a obtenu copie. Le président de l'Assemblée lui avait demandé de quitter son poste un peu plus tôt dans la journée. MARIÉ DEPUIS UN AN AVEC EMMANUELLE COSSENé le 2 juin 1962 à Cherbourg (Manche), son mariage avec Emmanuelle Cosse en juin 2015 avait été célébré par la maire socialiste de Paris Anne Hidalgo, en présence de nombreux élus socialistes et de la famille écologiste, pro et anti-gouvernement mêlés. La "stupéfaction" a été affichée dans les couloirs de l'Assemblée par certains socialistes à l'annonce des accusations de harcèlement sexuel. Mais, "après DSK et Cahuzac, plus rien ne m'étonne", lâchait une députée. Denis Baupin avait annoncé le 18 avril son départ du parti en raison de "désaccords stratégiques", comme l'avaient fait dans les mois précédents François de Rugy, Jean-Vincent Placé et Barbara Pompili. Actuel secrétaire national, David Cormand a nié tout calcul politique. "Rien a voir avec un règlement de comptes politique vu que l'enquête remonte à avant sa démission d'EELV, au contraire, les questions des journalistes ont dû précipiter son départ: cela lui permet d'apparaître comme une victime d'un tel règlement de comptes", a même ajouté une élue écologiste. Le conseiller de Paris - Denis Baupin l'a été jusqu'en 2014 - Yves Contassot dit même avoir été "au courant" d'"un comportement disons un peu lourdingue avec les femmes". Il assure que la question avait été posée à la tribune d'un conseil fédéral du parti et Mme Cosse, à l'époque secrétaire nationale d'EELV, avait déclaré: "Stop, j'ai interdit qu'on poursuive ce débat."Le témoignage de Sandrine Rousseau, recueilli par "Mediapart" et "France Inter", porte sur des faits présumés qui remontent à octobre 2011, lors d'une réunion d'Europe Ecologie-Les Verts à Montreuil. "A un moment donné, j'ai voulu faire une pause", a-t-elle raconté. "Dans le couloir qui longe la salle, Denis Baupin est venu. Il m'a plaquée contre le mur en me tenant par la poitrine, et a cherché à m'embrasser. Je l'ai repoussé violemment". Sandrine Rousseau dit avoir ressenti "un très grand malaise". "J'ai immédiatement pensé que c'était absolument anormal que je subisse ça. Mais le mot agression sexuelle, je l'ai mis très longtemps après". "C'est très difficile pour nous d'en parler au moment où ça se produit. Quand ça nous arrive, on a l'impression d'être seule, on a l'impression qu'on va encore mettre le bazar, que ça va encore être de notre faute", a-t-elle expliqué au micro d'iTélé. Isabelle Attard, députée du Calvados, qui a quitté EELV en décembre 2013, évoque elle "du harcèlement quasi quotidien de SMS provocateurs, salaces". Deux autres élues, Elen Debost, adjointe au maire du Mans, et Annie Lahmer, conseillère régionale d'Ile-de-France, disent également avoir été victimes de comportements déplacés de la part du député, des faits qui pour Annie Lahmer datent d'il y a plus de 15 ans. window.pvp_7c107f9fad9f3a775a51e1bf24e3a47e = new Pvp('dmpublic', {idDM: "x49bj1g", mediaType: "dm-public"}, { 'sequenceUrl': "//pms.orange.fr/module/pm/1892/videoInfoEdito/extId/x49bj1g/adCategory/embed", 'domNode': "pvpContainer_7c107f9fad9f3a775a51e1bf24e3a47e", "origin": "embed", "mute": true, "autoplay": false
Scandale dans les couloirs de l'Assemblée nationale. Son vice-président, Denis Baupin, est mis en cause par quatre élues écologistes pour "harcèlement" ou "agression sexuelle".
orangesum-4439
Rebondissement dans l'enquête sur la disparition d'Estelle Mouzin en 2003. Alors que le tueur en série Michel Fourniret disposait jusque-là d'un alibi prouvant qu'il se trouvait chez lui au moment de la disparition, sa version a été contredite jeudi 21 novembre par son ex-épouse Monique Olivier, lors d'une audition chez la juge d'instruction. Michel Fourniret avait raconté aux enquêteurs avoir appelé son fils pour lui souhaiter son anniversaire depuis son domicile de Sart-Custinne, en Belgique, le jour de la disparition de la fillette. Cet appel, auquel son fils n'avait pas répondu mais qui a été attesté par des relevés téléphoniques, avait suffi à exclure sa présence à Guermantes, le village de Seine-et-Marne où Estelle Mouzin a disparu. Entendue pendant près de trois heures jeudi par la juge d'instruction Sabine Khéris, qui a récemment récupéré l'enquête initialement conduite à Meaux, Monique Olivier a toutefois battu en brèche cette version. Elle "a indiqué qu'elle avait passé un appel au fils de Michel Fourniret le 9 janvier 2003 à la demande de Michel Fourniret, ce qui signifie que Michel Fourniret n'était pas à Sart-Custinne en Belgique le jour de la disparition d'Estelle Mouzin", a déclaré son avocat Me Richard Delgenes. Interrogée par l'AFP, une source judiciaire a confirmé la teneur des propos de Monique Olivier, en soulignant que, selon ses dires, Michel Fourniret "n'était pas présent lorsqu'il lui a fait cette demande". Selon Me Delgenes, Monique Olivier n'a cependant pas précisé lors de son audition où se trouvait son ex-mari le jour des faits."On sait qu'à l'époque Michel Fourniret partait plusieurs jours (...). Situer et dater ses absences de début janvier 2003, c'est un peu compliqué au jour d'aujourd'hui", a estimé l'avocat, qui précise que sa cliente a été placée, à l'issue de son audition, sous le statut intermédiaire de témoin assisté. Alors âgée de 9 ans, Estelle Mouzin avait disparu le 9 janvier 2003 alors qu'elle rentrait de l'école à Guermantes, village situé à 250 km de Sart-Custinne. Son corps n'a jamais été retrouvé et les nombreuses pistes envisagées par les enquêteurs n'ont rien donné. Début 2007, la police avait une première fois mis hors de cause "l'ogre des Ardennes", condamné à la perpétuité pour huit meurtres. Six ans plus tard, l'expertise de milliers de poils et cheveux prélevés dans sa voiture n'avait pas non plus permis de trouver de traces de la jeune fille. Interrogé par les enquêteurs fin 2017, Fourniret avait une nouvelle fois affirmé n'avoir "rien à voir avec l'affaire" Mouzin.
Selon Monique Olivier, c'est elle qui passé le coup de téléphone qui, pendant des années, a innocenté "l'ogre des Ardennes".
orangesum-4440
"Des moyens tout à fait extraordinaires ont été mis en œuvre" par Sabine Kheris, la juge d'instruction parisienne, a salué devant la presse Me Didier Seban, avocat du père d'Estelle Mouzin, à l'issue de cette première journée de fouilles menée dans cette maison à façade blanche à Ville-sur-Lumes, près de Charleville-Mézières, un temps occupée par la soeur du criminel, décédée en 2002. Débutées peu avant 14H30, elles ont été interrompues pour la nuit vers 21H15. Sous la houlette de la juge d'instruction, une cinquantaine de gendarmes et experts "pluridisciplinaires" ont été mobilisés pour y participer et sécuriser les abords. "Malheureusement nous ne pouvons pas dire que des éléments aient été trouvés. Les recherches vont continuer, demain, après-demain, peut-être toute la semaine", a affirmé Me Seban. "Nous espérons qu'à terme de ces recherches très importantes, que nous demandions au nom de la famille d'Estelle Mouzin, la vérité puisse être enfin trouvée". "Les fouilles vont durer encore longtemps", avait déclaré sur place plus tôt Me Richard Delgenes, avocat de l'ex-femme de Fourniret Monique Olivier, saluant également le dispositif de recherche mis en place par Mme Kheris. Les gendarmes ont notamment utilisé "un drone extrêmement particulier, c'est une des premières en France", avait-il souligné. Cet engin a survolé le jardin de la maison lundi après-midi, ont constaté des journalistes de l'AFP. Il s'agirait "d'un drone équipé d'une caméra hyperspectrale" étudiant "les irrégularités du sol", selon une source à la gendarmerie. "Pour les enquêteurs, ça permet de délimiter des zones particulières, ainsi, "si une zone est lisse, on n'ira pas...". Dans la cave, "le luminol" a également été passé dans les "excavations pour essayer de voir si on trouvait quelque chose, les exploitations sont encore en cours", a poursuivi Me Delgenes, précisant que des "carottages" avaient été réalisés sur "tout le terrain".- "Bon espoir de connaître la vérité" - Régulièrement visitée par Fourniret jusqu'à son arrestation en 2003, la propriété, vendue et aujourd'hui habitée, n'avait encore jamais été fouillée. La justice s'intéresse particulièrement à la cave, dont le sol autrefois constitué de terre aurait été recouvert de béton par "l'Ogre des Ardennes". "Le lieu était à l'abandon au moment où Estelle a disparu donc on pouvait imaginer que des choses aient pu" s'y passer. "Tout n'a pas été vérifié. Il y aura encore des recherches autour de cette maison", a avancé Me Seban. "En l'état les recherches n'ont pas abouti, on ne peut pas dire qu'on a identifié qu'Estelle ait pu être retenue dans cette maison. Mais elles vont continuer et nous avons bon espoir de connaître la vérité", a-t-il encore indiqué, se disant "heureux" que la justice ait mis ces moyens. Après des années de dénégations, Michel Fourniret a reconnu début mars le meurtre d'Estelle Mouzin, 9 ans, enlevée le 9 janvier 2003 alors qu'elle rentrait de l'école à Guermantes (Seine-et-Marne). Questionné lors de son dernier interrogatoire, sur l'éventualité qu'il ait amené la fillette dans cette maison, "l'Ogre des Ardennes" avait répondu: "C'est tout à fait pertinent". "Piste numéro 1" pour les avocats de la famille Mouzin, Fourniret a plusieurs fois été soupçonné, puis mis hors de cause. Mais son alibi avait été contredit en novembre 2019 par Monique Olivier, énième rebondissement d'un dossier criminel hors norme. Mardi, les fouilles devraient se poursuivre au Château de Sautou, autre ancienne propriété de Fourniret à Donchéry, à une dizaine de kilomètres de Ville-sur-Lumes. Des militaires et gendarmes y ont fait un premier passage à la mi-journée tenant la presse à distance et sécurisant la zone. C'est dans cette propriété isolée de quinze hectares qu'avaient été retrouvés en 2004 les corps d'une fillette de 12 ans et d'une jeune femme de 22 ans, sur indication du tueur.eva-edy-zl-chd-lv-jpa/rl/cbn
Il faudra patienter: les fouilles entamées lundi dans une ancienne maison du tueur en série Michel Fourniret n'ont pas livré le corps de sa victime Estelle Mouzin, disparue en 2003, mais les importants moyens déployés nourrissent "l'espoir" de la famille.
orangesum-4441
Rebelote un an ? La grève le 5 décembre contre la réforme des retraites, qui s'annonce massive, fera-t-elle plus de dégâts politiques que les "gilets jaunes" ? Emmanuel Macron "est inquiet, mais concentré", lâche l'Élysée. "Il n'est pas traumatisé par ce qui s'est passé. C'est plutôt une partie de son entourage et les cabinets ministériels qui sont frileux. On est gouvernés par la peur", concède un ministre au Parisien. Et "Brigitte a les pétoches", d'après un proche du couple. Emmanuel Macron sait maintenant de quoi les Français sont capables. Du meilleur : l'élire en mai 2017 dès sa première campagne alors qu'il débarquait de nulle part. Et du pire 18 mois plus tard : hué, traqué et menacé de mort d'un "J'espère que tu vas crever" le 4 décembre au Puy-en-Velay (Haute-Loire). "Les Français aiment les responsables qui ont traversé des épreuves", estime Benjamin Griveaux. Lui qui n'avait jamais pris de coups a été "scarifié" par les "gilets jaunes". Le 2 décembre, après le saccage de l'Arc de triomphe, un élu confie : "C'est la seule fois où je l'ai vu le visage marqué, choqué par ce qui s'était passé". Un conseiller du pouvoir a révélé au Parisien que le président LR du Sénat "Gérard Larcher a été tout près d'être appelé à Matignon avec un gouvernement d'union nationale". C'était le plan du chef de l'État s'il y avait eu des manifestants morts le 8 décembre. Cette semaine-là, Emmanuel Macron a vraiment eu peur de tout perdre. Depuis, "il y a eu un aggiornamento de méthode et de style", assure son entourage élyséen. Plus de passage en force, plus de petites phrases méprisantes. Et il ne cesse de répéter à ses ministres de faire pareil. Si les "gilets jaunes" n'ont pas fait tomber le gouvernement et si la nouvelle fronde ne le fait pas non plus, le président promet de toute façon un remaniement ministériel profond en avril après les municipales. Un moyen de prendre un nouvel élan pour préparer la présidentielle de 2022, car "il ne pense qu'à ça", d'après un proche, avec des idées "disruptives", pour espérer ne pas finir, comme le craint un ministre, éliminé au 1er tour comme Lionel Jospin en 2002 malgré des résultats économiques corrects.
Après un an de manifestations de colère des "gilets jaunes", une grande grève est prévue le 5 décembre contre la réforme des retraites. La peur gagne le sommet de l'État, rapporte Le Parisien ce samedi.
orangesum-4442
"Cette réforme ne concerne pas simplement la SNCF, en interne, mais tous les Français" et, dans ce cas, "les décisions se prennent au Parlement avec le gouvernement", a déclaré la ministre du Travail sur RTL. Si "les organisations syndicales ont le droit de prendre les initiatives qu'elles veulent", "le dialogue social n'est pas le lieu où tout se décide" et l'"Assemblée nationale s'est déjà prononcée en faveur de cette réforme", a-t-elle poursuivi. Affichant son unité contre le gouvernement, l'intersyndicale de la SNCF a annoncé mercredi une consultation du 14 au 21 mai pour demander aux cheminots s'ils sont "pour ou contre" la réforme ferroviaire. Pour Muriel Pénicaud, si le non l'emporte massivement, "cela voudra dire qu'il y aura encore beaucoup de travail d'explication à faire et qu'une grande partie des salariés de la SNCF ne comprennent pas encore que (cette réforme) va sauver la SNCF". Invité de France Info, le député LREM de Paris Gilles Le Gendre a lui expliqué que c'est "la loi qui décide", pas des référendums dans une entreprise. Ce référendum n'est "pas embarrassant", a ajouté le porte-parole des députés LREM en estimant qu'il "entretient l'illusion selon laquelle, parce qu'il y aurait une réponse massive d'opposition à la réforme, on pourrait revenir dessus. Ce n'est pas vrai", a-t-il dit. "Je remarque qu'on pose la question sur la réforme, on ne leur dit pas 'est-ce que vous êtes pour la poursuite de la grève ?'", a-t-il noté. "Nous sommes entrés dans une nouvelle phase qui doit conduire à la fin de la grève parce qu'elle est souhaitable, que les Français ne comprennent pas ce conflit et qu'elle est possible parce le cadre de la loi a été voté", a-t-il expliqué. "On est en train tous de chercher un scénario qui permette de sortir de la crise sans évidement que personne ne perde la face. C'est notre ambition. C'est notre volonté dans un cadre de la réforme qui lui ne bougera pas", a-t-il insisté. L'élu a par ailleurs ironisé en estimant que c'était "amusant de voir la CGT ou La France Insoumise utiliser maintenant les référendums qu'ils décriaient quand on les a introduits dans les ordonnances sur le travail". Les syndicats de la compagnie ferroviaire ont entamé début avril un mouvement de grève contre la réforme ferroviaire. Le prochain épisode de deux jours de grève sur cinq doit débuter samedi soir. Une journée "sans cheminots" est prévue lundi.
La ministre du Travail, Muriel Pénicaud, a expliqué ce jeudi 10 mai que le référendum sur la réforme de la SNCF, proposé aux cheminots par les syndicats, n'empêcherait pas pas le maintien du texte. "C'est la loi qui décide", pas un référendum interne, a répondu de son côté le porte-parole des députés LREM, Gilles Le Gendre.
orangesum-4443
La ministre de la Santé et des Solidarités, Agès Buzyn, ne pensait peut-être pas avoir recours à sa formation de médecin le vendredi 10 mai. En effet, selon les informations de Closer, elle aurait porté secours à un motard qui faisait partie de l'escorte ministérielle de la garde des Sceaux Nicole Belloubet, alors que les cortèges des deux ministres se dirigeaient vers l'aéroport d'Orly à la suite d'une cérémonie commémorant l'abolition de l'esclavage en présence du chef de l'État Emmanuel Macron. Transporté dans un état sérieuxSelon le magazine, un motard de la CRS 1 ("Une"), qui escorte habituellement le président de la République et assure la protection des lieux d'hébergement, a été pris d'un malaise qui l'a fait tomber de sa moto. Il a immédiatement été mis en position latérale de sécurité par son binôme. Le policier s'est alors vu prodiguer les premiers gestes de secours par Agnès Buzyn, qui était alors accompagnée de son mari, lui aussi médecin. La ministre de la Santé, mise en relation avec le Samu, a établi un premier diagnostic. Les urgentistes lui ont indiqué ensuite la marche à suivre par téléphone en attendant l'arrivée des secours et du matériel médical. Rapidement sur place, le Samu a tenté de réanimer le motard sur place, celui-ci ayant été pris de détresse respiratoire. À la suite des soins administrés, il a été transporté à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière dans un état très sérieux, précise Closer, sans que l'on en sache plus à l'heure d'écrire ces lignes. Agnès Buzyn est de son état médecin hématologue (spécialiste des maladie du sang), spécialiste d'immunologie des tumeurs et de transplantation. Elle a effectué la plus grande partie de sa carrière de chercheuse, d'enseignante et de praticienne au sein de l'hôpital Necker à Paris et de l'Université Paris V.
Alors qu'elle se rendait à l'aéroport d'Orly, la ministre de la Santé aurait porté les premiers secours à un motard CRS qui avait eu un malaise, révèle Closer.
orangesum-4444
Le week-end dernier, les Hautes-Alpes ont été le théâtre de l'affrontement d'anti et de pro-migrants. Samedi 21 et dimanche matin 22 avril, des militants de Génération Identitaire, un groupuscule d'extrême droite adepte des actions spectaculaires, ont bloqué le col de l'Échelle culminant à 1.762 mètres à six kilomètres de la frontière italienne et qu'ils considèrent comme un "point stratégique de passage des clandestins". Après avoir matérialisé une "frontière symbolique" avec du grillage pour "notifier" aux migrants "que la frontière est fermée et qu'ils doivent rentrer chez eux", ils ont déployé une banderole géante à flanc de montagne, relayant ce message en anglais. Puis dimanche, vers 14h, un cortège d'une centaine de militants pro-migrants français et italiens a franchi la frontière au col de Montgenèvre, avec une trentaine de migrants, en passant par les pistes de la station, donnant lieu à quelques "bousculades" avec les forces de l'ordre, selon une source policière."Aidez-nous, aidez le Secours catholique, aidez le département des Hautes-Alpes", a lancé l'évêque de Gap Xavier Malle dans une tribune diffusée jeudi 26 avril sur le site de Franceinfo. Il en appelle à la "solidarité nationale" pour organiser l'accueil de mineurs isolés dans les Hautes-Alpes."Pendant quatre mois, d'août à novembre, jusqu'à 60 mineurs ont été accueillis pour la nuit dans les salles paroissiales à Gap. La préfecture ayant réussi à trouver des solutions pour les nuits, le Secours catholique fait depuis un accueil de jour. Dans tous les cas, cet accueil est réalisé avec l'aide de nombreux bénévoles d'autres associations ou d'individuels (...) Mais, d'une part, la situation se tend à nouveau avec la fin de l'hiver et, d'autre part, les bénévoles sont épuisés", a poursuivi le prélat. Selon Mgr Malle, il faut "préparer l'intégration" de ces mineurs, "par la culture, la littérature, la langue; tout ce qui fait notre civilisation (...) dans le cadre des valeurs partagées de notre pays". GARE À L'INSTRUMENTALISATIONRevenant sur les événements du week-end dernier, l'évêque a exhorté à ne pas "instrumentaliser" les migrants. "Nos montagnes ne sont pas un terrain de jeu politique où pourraient librement s'affronter des personnes, d'un bord comme de l'autre, instrumentalisant les migrants. La situation étant assez compliquée, nous n'en avons vraiment pas besoin", a-t-il estimé. Deux Suisses et une Italienne doivent être jugés pour avoir participé à l'entrée dans les Hautes-Alpes d'une vingtaine de migrants venus d'Italie. Cette action était intervenue au lendemain d'une manifestation hostile aux migrants organisée par le groupuscule d'extrême droite Génération identitaire. Depuis un an, les Hautes-Alpes connaissent un afflux de migrants, essentiellement d'Afrique de l'Ouest. En 2016, 315 personnes en situation irrégulière avaient été refoulées vers l'Italie, contre 1.900 en 2017.
Dans une tribune publiée sur le site d'information Franceinfo, Mgr Xavier Malle s'inquiète d'une "instrumentalisation" des réfugiés après des actions anti et pro-migrants le week-end dernier dans les Hautes-Alpes.
orangesum-4445
À la veille de "l'acte IX" de la mobilisation des "gilets jaunes" en France, un manifestant belge a été accidentellement tué vendredi soir 11 janvier. Un homme qui participait à un barrage filtrant, qui rassemblait entre 20 et 30 personnes à l'approche de la frontière belgo-néerlandaise, a été heurté par un poids lourd car le chauffeur "ne l'aurait pas vu", a souligné sur son site internet le quotidien régional L'Avenir. Il est décédé sur le coup. L'accident s'est produit aux environs de 19h à hauteur de la commune frontalière de Visé sur l'autoroute E25 reliant Liège en Belgique à Maastricht aux Pays-Bas, a précisé l'agence de presse Belga. C'est le premier décès déploré sur une manifestation de "gilets jaunes" en Belgique depuis le début du mouvement. Le mouvement, apparu en France le 17 novembre, s'est très vite exporté en Belgique, en particulier dans la région francophone de Wallonie. Le 30 novembre, une manifestation de 300 personnes avait dégénéré à Bruxelles, où deux véhicules de police avaient été incendiés. Le 8 décembre, la police avait procédé à quelque 400 arrestations lors d'un autre rassemblement dans la capitale. Plusieurs manifestations ont aussi dégénéré en violences avec les forces de l'ordre fin 2018 dans les secteurs de Mons et Charleroi, en Wallonie (sud), et des postes-frontières avec la France ou les Pays-Bas ont régulièrement été bloqués. Jeudi le gouverneur de la province du Hainaut (sud-ouest), limitrophe de la France, avait pris un arrêté interdisant les rassemblements de plus de cinq personnes à hauteur des postes-frontières.
Un homme qui participait à un barrage filtrant de "gilets jaunes" sur une autoroute de l'est de la Belgique est mort vendredi soir, renversé par un camion, ont rapporté les médias belges.
orangesum-4446
La domination de la droite au Sénat n'aura pas empêché l'adoption à l'unanimité de la mesure. Passant de cinq à quinze jours, le congé après le deuil d'un enfant de moins de 25 ans doit maintenant être examiné à l'Assemblée nationale. La proposition de loi votée en première lecture au Sénat comporte désormais également un éventail de dispositions pour améliorer les droits sociaux des familles endeuillées. Devant le Sénat, la ministre du Travail Muriel Pénicaud a défendu un texte "considérablement enrichi", "loin des polémiques", après le couac de la majorité présidentielle. "Ce qui nous guide collectivement, c'est la volonté de créer le plus rapidement possible des droits nouveaux, simples d'accès, pour soulager concrètement les familles", a souligné Muriel Pénicaud. Après un premier couacAvec les députés LREM, elle avait suscité une vague d'indignation à l'Assemblée en rejetant la mesure phare d'une proposition de loi UDI-Agir: l'allongement du congé de deuil d'un enfant de cinq à 12 jours. Muriel Pénicaud avait notamment mis en avant que le texte ne reposait pas sur la solidarité nationale, mais sur un congé "payé 100% par l'entreprise". Au Sénat, Muriel Pénicaud a reconnu "l'émotion suscitée" par le sort de la proposition de loi UDI-Agir à l'Assemblée. Et elle a souligné que le texte s'appuie désormais sur la "solidarité nationale", puisque le congé sera en partie pris en charge par la Sécurité sociale. Le rejet de la proposition de loi avait été dénoncé par les oppositions comme "une honte" et le président du Medef Geoffroy Roux de Bézieux avait demandé un nouveau vote. Emmanuel Macron était alors intervenu lui-même et avait appelé le gouvernement à "faire preuve d'humanité". Le gouvernement avait reconnu une "erreur" et le Premier ministre Edouard Philippe avait appelé à "améliorer encore ce texte". Les élus LREM avaient ainsi surenchéri, proposant de porter le congé pour deuil d'enfant à quinze jours ouvrés.
La proposition de loi reviendra à l'Assemblée nationale le 7 avril prochain.
orangesum-4447
Âgé de 44 ans, François de Rugy a été élu député de Loire-Atlantique en 2007 et 2012 avec le soutien du PS. Sous l'étiquette des Verts, il a assuré la coprésidence du groupe écologiste à l'Assemblée jusqu'à la dissolution du groupe en mai 2016. Il avait participé en janvier 2017 à la primaire de la gauche en vue de l'élection présidentielle. Défait, il a rejoint le camp présidentiel et a été réélu député sous la bannière LREM. Pour le premier questeur de l'Assemblée, Florian Bachelier, son entrée au gouvernement "est le signal que la transformation écologique entreprise il y a plus d'un an demeure une priorité pour le gouvernement.""Je veux être dans une forme de bienveillance", a réagi sur franceinfo ce mardi midi David Cormand, secrétaire national d'EELV. "Je connais bien François de Rugy, il est le tenant d'une écologie qui lui définirait comme pragmatique", a indiqué David Cormand ajoutant rester "lucide". Sur franceinfo toujours, la réaction d'Esther Benbassa, sénatrice EELV de Paris est plus tranchée : "C'est dommage pour l'écologie parce que l'écologie a besoin de vrais combattants, des gens qui y croient vraiment". "Monsieur de Rugy est l'homme des compromis, parfois des compromissions. Il a été Europe Écologie-Les Verts, puis il a rejoint le PS puis monsieur Macron", a-t-elle ajouté. Dans un communiqué, Greenpeace France a fait part de son mécontentement. Jean-François Julliard, son directeur général, a dit douter de la "capacité" de François de Rugy à "réellement peser dans ce gouvernement". "Il est à craindre que le nouveau ministre appliquera la politique d'Emmanuel Macron sans état d'âme, et suivra la voix de son maître"."S'il veut être crédible, François de Rugy doit obtenir des avancées", a déclaré Corinne Lepage, ancienne ministre de l'Environnement sur BFMTV. "C'est un coup porté à l'équilibre des pouvoirs", a estimé sur la même chaîne l'ancien ministre de Nicolas Sarkozy Éric Woerth."Je ne vais pas regretter" François de Rugy à la présidence de l'Assemblée nationale, a lancé sur BFMTV le député La France insoumise Éric Coquerel avant que le chef de file des députés de son parti, Jean-Luc Mélenchon, ne publie sur Twitter : François de Rugy "devient ministre des apparences écologiques".
Nommé ce mardi ministre de la Transition écologique et solidaire en remplacement de Nicolas Hulot, François de Rugy quitte la présidence de l'Assemblée nationale. Sa nomination fait réagir.
orangesum-4448
Le JDD a pu se procurer une série de courriels échangés entre les hauts dirigeants de Renault et de Nissan entre le 23 avril et le 22 mai 2018. Il en ressort une volonté croissante du gouvernement japonais de protéger l'indépendance de Nissan, alors qu'un projet de fusion est étudié, soutenu par Carlos Ghosn et la France. Mais pas vraiment par le Meti, le ministère de l'Économie du Japon. Ainsi, Hiroshige Sekou, ministre de l'Économie nippon, proche de Premier ministre Shinzo Abe et réputé nationaliste selon le JDD, avait imposé auparavant la présence au sein de Nissan de Masakazu Toyoda, membre du Meti. Côté français, c'est l'Agence pour les participations de l'État (APE) et son patron Martin Vial qui gère le dossier. On apprend que le premier mail résume une réunion entre la juriste de Renault et celui de Nissan, en présence de Martin Vial. Il y est question de la position de la direction japonaise concernant l'alliance. Cette dernière souhaitait non seulement un statu quo, mais aussi un rééquilibrage des participations de chacun des constructeurs au sein du capital de l'autre afin d'éviter que l'un puisse prendre le contrôle de l'autre. Le Meti ferme pour défendre les intérêts de NissanDe plus, il en ressort que le retrait de l'État français était souhaité à terme. Martin Vial a alors assuré que rien ne serait possible sans une véritable avancée vers la fusion de Renault avec Nissan. Les jours passent, et devant la position plutôt attentiste de l'APE, c'est le ministre Hiroshige Sekou lui-même qui menace d'écrire un courrier afin de hâter la réaction de Martin Vial. Heureusement, l'affaire diplomatique est dégonflée au dernier moment, et un rendez-vous téléphonique est fixé alors au 7 mai avec le Meti. Les semaines passent, et dans un mail adressé à Carlos Ghosn et Hiroto Saikawa (DG de Nissan), le vice-président de Nissan chargé des affaires publiques explique que le ministère de l'Économie du Japon a émis un texte dans lequel il souhaite indiquer la manière dont Nissan doit voir ses intérêts protégés. Un texte ferme du Meti qui inquiète le DG de Nissan quant à une ingérence de l'État dans une entreprise privée. Plus tard, Hiroto Saitawa exprimera ses inquiétudes devant le soutien de plus en plus discret du gouvernement japonais vis-à-vis d'une fusion des deux constructeurs. Une lutte entre deux camps a-t-elle eu lieu au sein du gouvernement japonais ? Toujours est-il que la fusion est désormais enterrée, tout comme la carrière de Carlos Ghosn.
Dans une série de mails auxquels le JDD a eu accès, il s'avère que des membres du gouvernement japonais ont manœuvré afin de s'assurer que la fusion entre Nissan et Renault, portée par Carlos Ghosn, n'ait finalement pas lieu.
orangesum-4449
Ce 7 août 2020 caniculaire, 57 ans après la mort de ses frères jumeaux Yahia et Abbas peu après leur naissance dans un camp de Harkis en France, Abessia Dargaid vient à 68 ans de retrouver le lieu de leur inhumation: "tombes 6 et 8, rangées 22 et 25, carré musulman du cimetière de l'Ouest, Perpignan". Avant de lancer ses recherches, il aura fallu à Abessia attendre le long et acharné travail de mémoire d'associations d'anciens Harkis - ces Français musulmans recrutés comme auxiliaires de l'armée française pendant la guerre d'Algérie -, d'historiens, de familles, intensifié récemment et accompagné par le gouvernement français, pour sauver de l'oubli ce pan tragique de l'histoire franco-algérienne. Après la fuite et l'exil d'Algérie, sa mère avait accouché des jumeaux en décembre 1962, dans des conditions plus que précaires, à l'infirmerie du camp de Harkis de Rivesaltes (sud), à 12 km de ce cimetière. Les nourrissons, malades et transportés à l'hôpital, décèderont quelques mois plus tard. Mais leurs corps ne seront pas rendus à la famille. "Mon père a juste pu voir la main de Abbas à son décès à l'hôpital; mes parents n'ont jamais rien su des circonstances et des lieux de leur inhumation", témoigne Abessia. Yahia, Abbas mais aussi Fatma, Omar, Djamal, Malika... Il y a près de 60 ans, des dizaines de nouveaux nés ou très jeunes enfants morts lors de leur passage dans les camps de Harkis gérés par l'armée en France ont été enterrés sans sépulture décente par leurs proches ou par des militaires, dans les camps ou à proximité, dans des champs, et pour la grande majorité, sans plaque avec leur nom, selon les récits d'historiens et les témoignages de familles recueillis lors d'une enquête de plusieurs mois de l'AFP. D'autres, décédés à l'hôpital, ont été enterrés par les autorités dans des cimetières, mais souvent sans que les familles ne soient présentes ou informées du devenir des corps de leurs enfants, selon ces témoignages. Bouleversés et choqués par le dénuement des sépultures de leurs frères, Abessia, sa soeur Rahma, 70 ans, et leur frère Abdelkader, 65 ans, se recueillent au cimetière de Perpignan, au son d'une prière aux défunts en arabe diffusée par un portable. Abdelkader est secoué de hoquets de larmes. "Je comprends pas... il n'y a même pas un prénom sur leurs tombes ?" interroge-t-il, confus. "Pour la première fois, on met un lieu" sur ce drame familial, confie Abessia. "Ca fait +boum boum+ dans le coeur. Mais ça ne devrait pas être permis d'enterrer quelqu'un comme ça et puis de l'abandonner, sans plaque..."- Surmortalité infantile -"Les Harkis", ce sont ces anciens combattants - jusqu'à 200.000 hommes - recrutés comme auxiliaires de l'armée française pendant la guerre d'indépendance algérienne (1954-1962) qui opposa des nationalistes algériens à la France. Depuis 2001, la France leur rend chaque 25 septembre un hommage national en reconnaissance des "sacrifices consentis". A l'issue de cette guerre, marquée par des atrocités, par la torture et qui a traumatisé les sociétés algérienne et française, les Harkis - souvent issus d'un milieu paysan et modeste - sont abandonnés par la France et nombre d'entre eux sont victimes de massacres de représailles en Algérie. Abessia raconte ainsi comment sa famille a été victime de plusieurs attaques du Front de libération nationale (FLN) du fait de l'engagement de son frère et de son père dans l'armée française. Sa soeur montre les cicatrices d'une blessure par grenade. Mais au lendemain des accords d'Evian de 1962 consacrant la défaite française en Algérie, le gouvernement français a rejeté le rapatriement massif de ces Harkis. Environ 42.000 - accompagnés parfois de leurs femmes et enfants - sont transférés en France par l'armée et transitent par des camps. Quelque 40.000 autres viennent par des filières semi-clandestines ou clandestines. Au total, entre 80.000 et 90.000 personnes arrivent en France, pour la majorité entre 1962 et 1965. En France, les Harkis et leurs familles ne sont pas considérés d'emblée par les pouvoirs publics comme des rapatriés mais comme des réfugiés. Plusieurs dizaines de milliers de personnes sont parquées dans des "camps de transit et de reclassement" gérés par l'armée, aux conditions de vie souvent déplorables et traumatisantes, certains entourés de barbelés et placés sous surveillance. Et les faits, méconnus, sont là: parmi les personnes décédées dans ces camps, une grande majorité étaient des bébés morts-nés ou des nourrissons, selon les statistiques consultées par l'AFP et établies par l'historien Abderahmen Moumen, l'un des spécialistes français de la guerre d'Algérie qui travaille sur l'identification des sites d'inhumation. Depuis 2015, il est mandaté par l'Office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONACVG, public). Au camp de Rivesaltes, à une quinzaine de kilomètres de la Méditerranée, sur les au moins 146 personnes décédées, 101 sont des enfants, dont 86 avaient moins d'un an. Au camp de Bourg-Lastic (centre), ouvert de juin à octobre 1962, les personnes décédées (16) sont toutes des enfants, selon un rapport officiel publié en 2018. Au camp de Saint-Maurice l'Ardoise (sud), ce sont plusieurs dizaines d'enfants qui ont été enterrés dans le secteur, selon des associations."Il y a eu une surmortalité infantile certainement liée à des conditions de vie difficiles et à une prise en charge médicale qui n'était pas à la hauteur", déclare dans un entretien à l'AFP Geneviève Darrieussecq, ministre française déléguée auprès de la ministre des Armées, chargée de la Mémoire et des Anciens combattants. Selon les historiens, cette surmortalité était due aux conditions de vie très rudes des camps de tentes et de baraquements lors des hivers 1962 et 63 très rigoureux, à des maladies, à une épidémie de rougeole à Saint-Maurice. Mais aussi à l'état psychologique des mères déracinées et affaiblies par les traumatismes de la guerre et de l'exil précipité, à des accouchements dans des conditions précaires. Le drame est doublé d'une autre tragédie: avec le temps, les cimetières de ces enfants inhumés sans sépulture décente ont disparu sous les herbes folles, les ronces ou les vignes, fantômes d'un passé traumatique que les familles d'anciens Harkis ont enfouis au plus profond d'elles mêmes et que la société française a oubliés.- "Indigne" -C'est l'histoire d'Hacène Arfi, qui a vu à l'âge de six ans son père enterrer de ses mains son frère mort-né dans le camp de Rivesaltes, sans jamais avoir pu ensuite retrouver le "lieu exact". En Algérie, il a déjà assisté à la tentative d'assassinat de son père, rescapé d'une attaque au couteau, et à des scènes "d'égorgement de femmes et d'enfants" sur la route de l'exil. Cette nuit de novembre 62, sa mère accouche à l'infirmerie du camp de Rivesaltes, aidée par "une infirmière", mais le bébé est mort-né. L'enfant et la mère sont "ramenés sur une civière par des militaires" dans la nuit. Réveillé par des pleurs, Hacène reste "marqué à vie" par la vision du "sang de sa mère" et du corps du bébé déposé près des chevilles maternelles. Le lendemain matin, "deux militaires sont arrivés à notre tente et ont donné une pioche à mon père; ils lui ont montré l'endroit où il pouvait enterrer mon frère (...) Mon père n'a pas vraiment eu le choix", raconte Hacène. Il assistera ensuite son père pour l'enterrement. "Je revois encore mon père en train de creuser le trou, je comprenais pas trop... Quand il a enroulé l'enfant dans la serviette, je suis resté choqué", relate-t-il, visage creusé et fermé. "Je me souviens qu'il a fait une petite prière en arabe et puis il a pris la pioche et je lui ai donné un coup de main pour remettre la terre sur le corps.""C'est indigne ce qui s'est passé !" lance aujourd'hui cet écorché vif de 63 ans, devenu une inlassable figure de la lutte pour la cause harkie. L'AFP l'a rencontré cet été à Saint-Laurent-des-Arbres (sud), à quelques kilomètres de l'ancien camp harki de Saint-Maurice l'Ardoise, où sa famille avait été transférée après celui de Rivesaltes. Il a dévoué une partie de sa vie à aider nombre de familles d'anciens harkis démunies et créé l'association "Coordination Harka". Depuis sa jeunesse, Hacène est rongé par un questionnement: "Comment cela a pu arriver en France" alors que son père était "un ancien combattant de l'armée française ?" "On a été considérés comme des témoins gênants d'une sale guerre, comme des indésirables", en conclut-il. Pourquoi la majorité de ces enfants n'a pas été inhumée à l'époque dans les cimetières des localités autour des camps ? "Je ne sais pas", répond à l'AFP Geneviève Darrieussecq. "Il y a eu une reconnaissance par les plus hautes autorités de l'Etat français du fait que les Harkis, ces Français, avaient été très mal accueillis à leur arrivée en France dans des conditions particulièrement indignes et difficiles", dit-elle. Mme Darrieussecq ne s'"imagine pas qu'il y ait eu une volonté délibérée de rayer ce passé et de faire en sorte qu'on ne cherche pas à savoir, qu'on n'identifie pas ces lieux de sépulture"."La France n'était pas préparée à les accueillir" et "il y a eu des mauvaises gestions dans la précipitation", relève-t-elle.- "Trous de mémoire" -L'historien Abderahmen Moumen rappelle la "situation chaotique dans laquelle l'administration gère l'arrivée de ces milliers de familles" - 22.000 personnes transiteront par Rivesaltes. Les témoins à l'époque - familles, militaires, personnel soignant - sont peu nombreux. Leur dispersion et leurs mutations, puis le départ des Harkis, ont contribué à l'oubli, souligne-t-il. "Cette période de l'après-indépendance, et notamment cette question des inhumations et de ces cimetières, s'inscrit dans ces trous de mémoire", analyse-t-il. Dans le même temps, "l'éparpillement des familles, qui repartent vite" dans d'autres lieux en France et la volonté de certains parents d'enterrer rapidement l'enfant pour respecter la tradition funéraire musulmane, ont contribué à l'oubli."Leur préoccupation vitale est de trouver un logement, un emploi, avec la difficulté pour beaucoup de ne pas maîtriser le français". Ou encore rechercher des membres de leur famille dispersée en France ou en Algérie, se protéger pour certains des représailles contre les Harkis encore menées par des militants du FLN sur le sol français jusque 1965, poursuit l'historien. Fatima Besnaci-Lancou, historienne et spécialiste de la guerre d'Algérie, a interrogé il y a quelques années pour un livre plus de 70 femmes de Harkis encore en vie qui lui ont décrit les accouchements "sous une tente en plein hiver, sans chauffage et sans eau", des maris qui ont dû "chercher de la neige et la faire fondre dans leur bouche pour laver le nouveau-né...", relate-t-elle à l'AFP. L'historienne, fille de Harki qui a elle-même vécu 15 ans dans ces camps à partir de l'âge de 8 ans, souligne aussi le déracinement et la souffrance de ces jeunes femmes qui devaient accoucher seules, sans la présence rassurante de leur mère et sans les rituels traditionnels algériens. "Ces femmes elles-mêmes ont voulu oublier ces drames", renchérit M. Moumen. "Revenir sur les tombes, c'était aussi se replonger dans ces mois dans les camps qui ont été très difficiles pour les familles."Certaines sont bien repassées 30 ou 40 ans après à Rivesaltes, mais le terrain avait été complètement modifié... Sur le coup, il y a eu la peur d'en parler. "C'était comme ça; nos parents n'ont pas osé poser de questions, mais ils ont dû beaucoup en souffrir", confie Abessia. "Mon père a eu peur de se révolter et de se retrouver renvoyé en Algérie... Il s'est tu et on a vécu comme ça", raconte Hacène Arfi. Et c'est devenu un tabou au sein des familles. A 86 ans, Dahbia Amrane, visage buriné parcouru de rides, est une témoin émouvante. Elle était enceinte de jumeaux quand elle a dû fuir l'Algérie à 28 ans avec son mari harki. En novembre 1962, elle accouche dans le camp de Rivesaltes, sous une tente. Les bébés sont placés sous couveuse pendant des semaines à l'hôpital. Le petit Omar décèdera en janvier 63. Il sera enterré quelque part dans le camp, par "son père et des cousins". "Dieu nous l'a donné et puis il l'a repris; ces enfants là, ce sont des anges...", lance Dahbia en kabyle à l'AFP, depuis son petit jardin à Mouans-Sartoux (sud-est). La famille, qui sera ensuite déplacée dans une autre région, n'a pu retrouver que plus de 50 ans plus tard ce lieu d'inhumation. "Il y a eu un manque de transmission de notre histoire dans notre famille...; c'était trop tabou, nos parents n'en parlaient pas", raconte le jumeau d'Omar, Ali, 57 ans. Sa douce bonhommie, sa personnalité généreuse et son engagement depuis 1985 dans des associations sont un pied de nez au lourd destin de cet homme né dans un camp et qui a ensuite vécu jusqu'à ses... 19 ans dans un "hameau de forestage" (structure mise en place pour loger et employer des familles d'ex-Harkis à leur sortie des camps, aux conditions de vie dégradées).- "Découverte historique" -Ainsi, depuis peu, fruit d'un patient travail d'Abderahmen Moumen, de familles de Harkis, d'associations locales et de l'Office national des anciens combattants et victimes de guerre, les prénoms de certains de ces enfants sortent de l'anonymat. Ils brillent sur des stèles, des tombes rénovées, comme à Bourg-Lastic, où depuis 2015 les onze tombes d'enfants enterrés dans l'ancien camp ont été rénovées et où un lieu de recueillement a été sanctuarisé. Des projets d'identification de lieux d'inhumation, de mise en place de mémoriaux, sont en cours ailleurs. C'est en "recoupant plusieurs sources" que M. Moumen, missionné par l'ONACVG pour travailler sur l'histoire et les mémoires de la guerre d'Algérie, "validera l'hypothèse" qu'il y a bien eu un "cimetière harki" dans le camp de Rivesaltes, jusque-là ignoré. Recueil de témoignages, recherche dans les registres d'état civil, analyse de photos aériennes du camp portant sur les 40 dernières années et découverte d'une correspondance datant de 1980/81 dans les archives départementales... C'est un travail considérable, mené avec les associations, qui a duré des années et a porté ses fruits: depuis 2018, une quarantaine de familles ayant perdu un proche à Rivesaltes ont pu être retrouvées et le site où ont été inhumées au moins une cinquantaine de personnes décédées dans le camp a pu être identifié. Les autorités françaises ont finalement décidé de ne pas rechercher et exhumer leurs ossements, "sûrement délités" après plus de 50 ans selon une enquête des services archéologiques nationaux, la majorité des morts étant des bébés. Mais aujourd'hui, une stèle érigée juste à côté du site d'inhumation et inaugurée par Mme Darrieussecq en octobre 2019 rend hommage aux personnes décédées dans ce camp."Lorsqu'on a eu la confirmation de l'existence de ce cimetière, je me suis dis: on va peut-être contribuer à soulager ces familles" et "apporter une réponse à des questionnements qui peuvent être terribles", confie l'historien. M. Moumen évoque les "hypothèses qui ont pu germer dans l'esprit des familles: que sont devenus tel ou tel enfant, est-ce qu'ils sont vraiment décédés" ? Dans d'autres régions françaises, des associations continuent de se battre pour l'identification et la sanctuarisation des lieux d'inhumation, comme au camp de Saint-Maurice l'Ardoise. Hacène Arfi a ainsi montré à l'AFP deux terrains dans la région où il affirme avoir pu établir grâce à de longues recherches que "39 enfants et quatre adultes" décédés au camp y ont été enterrés. L'un des sites est aujourd'hui un terrain privé recouvert de vignes, au bout d'un chemin serpentant dans un bois touffu. "Cela fait bien 30 ans qu'on dit aux autorités qu'il y a des enfants qui ont été enterrés dans ces champs... on est en 2020, ça s'est passé en 1963... Rien ne signale qu'il y a des personnes enterrées ici !" déplore M. Arfi en balayant avec colère le paysage de ses bras. Une autre association locale, l'Aracan, qui effectue depuis des années des recherches sur les lieux de mémoire harkis, affirme avoir fait récemment une "découverte historique": l'existence d'un autre cimetière d'enfants dans l'actuel camp militaire de Saint-Laurent des Arbres et qui serait connu des autorités depuis... 41 ans. Le terrain, aujourd'hui, est une clairière plantée de chênes, au bord d'une route, a constaté l'AFP. Au fil d'une quête personnelle de son passé et de deux ans de démarches auprès des archives locales, une membre de l'association, Nadia Ghouafria, 47 ans, fille de Harki dont les parents sont passés par le camp de Saint-Maurice, a découvert le dossier du "+cimetière provisoire du camp de St-Maurice l'Ardoise+". Il contient "un procès verbal de la gendarmerie, un plan détaillant la localisation de ce cimetière et un registre d'inhumation", où figurent les noms de 71 personnes décédées lors de leur passage aux camps de Saint-Maurice et au camp voisin du Château de Lascours (sud). L'AFP a pu voir en exclusivité ces documents."31 enfants ont été inhumés dans ce cimetière provisoire et en 1979 il restait 22 tombes, essentiellement des jeunes enfants, des nourrissons et des enfants morts-nés", résume Nadia, fébrile. Selon elle, le motif invoqué par le procès verbal était le "manque de place dans les communes aux alentours du camp de Saint-Maurice l'Ardoise"."Ce cimetière a été ouvert spécialement pour accueillir ces enfants-là provisoirement; ce provisoire serait-il devenu définitif ?..." interpelle-t-elle.- "Ne pas trop ébruiter" -Le procès verbal atteste que les autorités de l'époque connaissaient l'existence de ce cimetière. Les auteurs du procès verbal conseillent même de ne "pas trop ébruiter l'affaire qui risquerait d'avoir des rebondissements fâcheux notamment si cela était porté à la connaissance des responsables du mouvement de défense des rapatriés d'Algérie, anciens harkis". "Ce qui met en colère, c'est qu'on nous a délibérément caché l'existence de ce cimetière" et ce malgré les demandes récurrentes aux autorités par les associations locales, lâche Nadia. L'association Aracan interroge: pourquoi les autorités françaises, informées en 1979 de l'existence de ce cimetière alors que les corps des enfants auraient encore pu être retrouvés et remis à leurs familles grâce aux contacts avec les associations de Harkis, n'ont-elles pas agi ?"Nous réclamons à l'Etat français que des recherches soient entreprises pour retrouver les restes humains de ces enfants (...), que les parents soient contactés, qu'une sépulture décente soit donnée à ces enfants et une stèle", poursuit Nadia."Ces enfants sont des oubliés de l'histoire de France", "leurs parents ont été trahis une seconde fois."Interrogée par l'AFP au sujet de ce procès-verbal, la ministre déléguée Geneviève Darrieussecq a répondu ne pas en avoir connaissance. "Mais s'il y avait là des lieux d'inhumation, il est anormal que les familles n'en aient pas été averties à l'époque", a-t-elle ajouté, souhaitant qu'associations et autorités locales continuent à travailler ensemble à Saint-Maurice l'Ardoise notamment "afin d'identifier et marquer les lieux, pour en faire des lieux de souvenirs".- Pardonné - Depuis ses visites à la stèle de Rivesaltes, Ali Amrane fait face autrement au deuil et au "vide" laissés par l'absence de son frère: "Je me dis, le jumeau est quelque part et il reste quelque chose pour sa mémoire". Un sentiment de "soulagement" partagé par Hacène Arfi quand il pense à son frère: "On sait qu'il n'est plus anonyme... et de temps en temps, on ira se recueillir devant la stèle". Le jour de la découverte des tombes de ses frères à Perpignan, Abessia a dit être "un peu plus sereine" et prête "à commencer (son) deuil". Dans une scène poignante, éclatant en pleurs, Abdelkader a confié à l'AFP: "J'ai l'impression que les jumeaux me pardonnent parce que je suis venu les voir aujourd'hui...".
L'employée du cimetière s'arrête devant deux fragiles monticules de terre à l'abandon. "C'est ici", souffle-t-elle. "Mille fois pardon !" Abessia s'écroule en sanglots, posant doucement sa main sur la tombe de fortune de l'un de ses petits frères, dans le sud de la France.
orangesum-4450
Les faits seraient survenus à cause d'un différend concernant le montant de la course. Dans un post sur Facebook, Laetitia Avia donne sa version des faits et "regrette qu'un événement qui (l'a) profondément affectée soit caricaturé aujourd'hui comme un fait divers aux airs humoristiques". "C'est pourtant l'histoire d'une jeune femme seule dans un taxi à minuit, dont le chauffeur prend la carte bancaire entre ses mains et la garde hors de sa portée. C'est l'histoire d'une femme qui se retrouve enfermée dans un taxi qui démarre sans son consentement et sans explications, qui refuse de s'arrêter malgré ses demandes. C'est surtout l'histoire d'une femme qui prend peur, panique et se défend", raconte la jeune femme. Les faits remontent au vendredi 23 juin et se déroulent à Saint-Mandé (Val-de-Marne). Laetitia Avia n'a pas suffisamment de liquide sur elle et veut régler sa course avec sa carte bancaire. Le terminal à bord du véhicule ne fonctionne pas. La tension monte, la députée de Paris aurait menacé de sortir du véhicule. Le taxi démarre alors afin de l'emmener à un distributeur automatique. "Devant son comportement, elle a donc mordu le conducteur à l'épaule pour qu'il s'arrête - fait qu'elle reconnaît devant nous", détaillent les forces de l'ordre, citées par Le Canard enchaîné. Le chauffeur a porté plainte pour coups et blessures, la députée macroniste pour "tentative de vol et séquestration" précise Laetitia Avia sur son compte Facebook. "Certains esprits malveillants se répandent en commentaires cocasses aux relents xénophobes", dénonce l'élue sur le réseau social. 'Disons que c'est le revers de l'engagement politique et de la vie publique que cela emporte...", conclut-elle.
Mercredi matin, l'histoire de cette députée La République en marche (LREM) qui a mordu un chauffeur de taxi a été largement relayée sur les réseaux sociaux. Dans son édition du mercredi 5 juillet, Le Canard enchaîné révèle que la députée Laetitia Avia est accusée d'avoir mordu un chauffeur de taxi.
orangesum-4451
"Au Yémen, la coalition va être retirée (de l'annexe) pour les meurtres et mutilations après une diminution importante et soutenue (de ces crimes) lors des raids aériens et la signature d'un accord-cadre en mars 2019" visant à les éviter, indique le rapport annuel du secrétaire général des Nations unies. La coalition intervient depuis 2015 au Yémen pour appuyer le gouvernement contre les rebelles Houthis, soutenus par l'Iran. Dans un communiqué, l'organisation Human Rights Watch a dénoncé un "nouveau niveau de honte". Cette décision ignore "les propres preuves de l'ONU sur la poursuite de violations graves contre les enfants" au Yémen, a ajouté Jo Becker, un de ses responsables."Le secrétaire général de l'ONU rend les enfants vulnérables à de nouvelles attaques et sape sérieusement un mécanisme important de mise en responsabilité", a aussi estimé l'organisation Watchlist on Children and Armed Conflict. Elle a rappelé que la coalition était responsable de la mort ou de la mutilation de 222 enfants au Yémen en 2019. Inger Ashing de l'ONG Save the Children a évoqué "une décision choquante" d'Antonio Guterres. "Accroître la transparence peut aider à protéger le secrétaire général des pressions", a ajouté cet organisme. Lors d'une conférence de presse lundi tenue dans la foulée de la publication du rapport, l'émissaire d'Antonio Guterres pour les enfants et les conflits armés, Virginia Gamba, a défendu ses conclusions. Elle a assuré que l'ONU n'avait subi "aucune pression" de l'Arabie saoudite et que le rapport se basait sur "des chiffres". La coalition avait été mise en 2016 sur la liste des Etats et organisations violant les droits des enfants, avant d'en être retirée à la suite de menaces saoudiennes de couper des fonds à l'ONU. En 2017, après l'arrivée d'Antonio Guterres à la tête des Nations Unies, elle avait été placée dans une sous-section créée pour ceux qui font des efforts pour éviter des morts d'enfants, et y avait été maintenue en 2018 et 2019.- "Refus délibéré" -Le rapport annuel, qui passe comme chaque année en revue plusieurs conflits dans le monde, affirme qu'en 2019 "quelque 10.173 enfants ont été tués (4.019) et mutilés (6.154)", en précisant qu'il ne s'agit que des cas vérifiés par l'ONU. Ce chiffre global est similaire à celui constaté en 2018. Plus de la moitié des violations ont été commises par des acteurs non étatiques et un tiers par des forces gouvernementales ou internationales, selon le rapport."Le Yémen, le Mali, la Centrafrique, Israël et l'Etat de Palestine, ainsi que la Syrie connaissent les situations les plus préoccupantes", précise l'ONU. Dans son document, Antonio Guterres a aussi choisi d'écarter partiellement de la liste noire les forces armées birmanes appelées Tatmadaw. Elles n'y figurent plus au titre du recrutement et de l'utilisation d'enfants mais y demeurent pour la mort, la mutilation et les viols d'enfants."Les Tatmadaw seront retirées (...) en raison d'une baisse continue et significative des recrutements, de poursuites en cours et d'un accord pour libérer les cas identifiés les années passées", explique le chef de l'ONU. Cette décision a aussi été dénoncée par HRW et Save the Children qui la juge "prématurée et dangereuse". Le Cameroun et le Burkina Faso devraient être inclus dans le prochain rapport, selon Save the Children qui déplore que l'Ukraine n'ait pas été retenue cette année dans la liste noire."En dépit de centaines d'enfants morts et blessés de manière vérifiée", Antonio Guterres "n'a pas non plus inclus dans sa liste des auteurs de violations les forces russes agissant en Syrie, les forces dirigées par les Etats-Unis en Afghanistan, ou les forces israéliennes", a déploré HRW, en parlant d'un "refus délibéré de fournir une liste précise".
Plusieurs ONG ont critiqué unanimement lundi le dernier rapport sur les enfants et les conflits du chef de l'ONU, Antonio Guterres, dont une annexe listant pays et groupes violant leurs droits ne comprend plus la coalition au Yémen dirigée par l'Arabie saoudite.
orangesum-4452
La fermeture de l'usine Bridgestone à Béthune, dans les Hauts-de-France, annoncée la semaine dernière, a été répétée ce lundi 21 septembre dans un communiqué. "Le projet de cessation totale d'activité" est "la seule option" selon la société, qui entend néanmoins "participer activement à la recherche de solutions pour le site et le territoire". Une annonce qui a provoqué la "colère" d'Yves Veyrier, secrétaire général de FO, sur RTL lundi 21 septembre. La fermeture de l'usine met en danger près de 900 emplois. "On ne lâchera rien, on ne lâchera pas les salariés", a martelé celui qui promet vouloir "sauver l'usine". La fermeture de cette usine serait un coup supplémentaire porté sur ce territoire déjà durement touché. "La région est un bassin minier qui a déjà beaucoup souffert. Il faut que tout le monde se mobilise pour un résultat sûr pour tous les salariés", a-t-il ajouté. Yves Veyrier s'en est ensuite pris à l'UE et au gouvernement. "Les pouvoirs publiques doivent changer de point de vue économique : on ne peut pas réduire tout le temps le coût du travail, pour la seule raison qu'on trouvera toujours moins cher ailleurs", a évoqué le secrétaire général de FO. Depuis 2008, Bridgestone aurait reçu des centaines de milliers d'euros d'aides publiques. "Nous disons depuis longtemps que les aides publiques aux entreprises doivent être évaluées, contrôlées et conditionnées si les consignes ne sont pas respectées", a expliqué Yves Veyrier."Un emploi dans un, dans deux, dans trois ans"Ce lundi, Elisabeth Borne et Agnès Pannier-Runacher, les ministres du Travail et de l'Industrie, se sont rendues sur place. "Dans la période actuelle plus que jamais, le gouvernement se battra pied à pied pour sauver les emplois", a promis la première."Ils nous ont dit qu'ils avaient examiné un certain nombre de scénarios, nous voulons les contre-expertiser, nous allons mandater un cabinet conseil, Accenture, qui va faire ce travail", a ajouté la seconde. Puis de conclure : "Ce qui nous anime c'est que les salariés de Bridgestone aient un emploi dans un an, dans deux ans, dans trois ans."
Yves Veyrier, secrétaire général de Force ouvrière (FO), s'est exprimé sur la décision répétée lundi de fermer l'usine de Béthune, dans les Hauts-de-France. "On ne lâchera pas les salariés", a-t-il promis.
orangesum-4453
QUESTION - Vous souhaitez une candidature écologiste pour la présidentielle de 2022 "avant janvier". Pourquoi si tôt et serez-vous candidat à la candidature? REPONSE - A ce stade, je me prépare à l'élection présidentielle. Ca veut dire beaucoup de travail: rencontrer des acteurs sociaux, des salariés, des chefs d'entreprises, des artisans, des intellectuels. Si les écologistes ont la conviction, la détermination et l'ambition de porter une candidature pour 2022, je pourrai, si les conditions sont réunies, faire acte de candidature. Mais pour le moment, ma responsabilité, mon engagement, c'est, au niveau européen, d'avoir le plan de relance le plus ambitieux et le plus écolo possible. C'est, au niveau national, de contribuer à faire que l'écologie continue de recomposer le paysage politique comme elle l'a fait pour les européennes et les municipales, et que les écologistes se mettent en capacité de gagner l'élection présidentielle de 2022. On ne va pas encore pendant une année se diviser sur la question de savoir qui sera le candidat ou la candidate, avec ces petites phrases qui ont fait tant de mal à l'écologie politique. Il faut éviter que ce débat ne parasite nos élections régionales et départementales (en 2021), éviter que cette compétition n'abîme l'écologie. Q - Est-ce que la désignation du candidat écologiste doit passer par une primaire? R - La primaire, c'est une machine à perdre, une machine à diviser. En revanche, il est essentiel que les militants votent, qu'ils aient le dernier mot pour choisir qui sera candidat ou candidate. Il y a un certain nombre de formations politiques, notamment écologistes, co-organisatrices des Journées d'été, avec lesquelles nous avons travaillé depuis les Européennes à essayer de n'avoir qu'un seul candidat ou une seule candidate, pour construire une plateforme, un espace politique commun. Jusqu'à maintenant, les désignations se font par vote des militants au sein d'EELV. Maintenant, il faut voir si les formations politiques qui sont dans cette plateforme veulent s'associer et si c'est souhaitable. Moi, je souhaite que la candidature écologiste, en 2022, intègre toute cette partie de la gauche qui s'est écologisée, et c'est notamment le cas d'une bonne partie du Parti socialiste. Quant à Jean-Luc Mélenchon, il est candidat en 2022, sur son programme l'Avenir en commun. A nous de défendre une candidature qui rassemble suffisamment pour gagner. Après, ce sera la responsabilité de Jean-Luc Mélenchon et de La France insoumise de savoir ce qu'ils font par rapport à cette candidature. Q - Pour mettre en place quel projet les écologistes veulent-ils gagner la présidentielle ? R - Nous voulons rassembler, réconcilier les Français entre eux. Le niveau de défiance dans notre pays vis-à-vis de la politique est terrible! Il faut redonner aux Français une partie de leur pouvoir démocratique, il faut faire confiance aux élus locaux, aux forces vives de la France, pas de décider tout seul avec quelques technocrates. Le président (Emmanuel) Macron a malheureusement renforcé cette tragédie démocratique française. Il faut transformer nos institutions. La prochaine République que nous devons construire, le prochain système, devrait être un système où l'Assemblée nationale joue pleinement son rôle, avec la proportionnelle, qu'elle ne soit pas une assemblée de godillots, avec des régions renforcées. Il faut que les élus locaux aient plus de compétences et de responsabilités, pour avoir de bonnes politiques publique adaptées aux réalités.
A l'orée des "Journées d'été" co-organisées par six partis écologistes à Pantin jusqu'à samedi, le député européen EELV Yannick Jadot dit "se préparer" à une possible candidature à la présidentielle de 2022, à laquelle il voudrait associer "la gauche qui s'est écologisée".
orangesum-4454
Qui succédera à la tête de la Serge Dassault ? "Il n'y aura aucune querelle d'héritier", a assuré son fils, Olivier Dassault, au micro d'Europe 1. L'industriel Serge Dassault s'est éteint après une défaillance cardiaque, lundi 28 mai, à 93 ans dans son bureau de Dassault Aviation. "Rien ne pouvait laisser prévoir le drame qui s'est passé hier, et qui nous bouleverse tous, la famille, les collaborateurs, les salariés de l'entreprise, le monde industriel dans son ensemble", a expliqué son fils Olivier, député Les Républicains (LR) de la 1re circonscription de l'Oise. "Nous savions tous qu'il nous quitterait à son bureau. Je le savais depuis longtemps, mais je ne pouvais pas imaginer que ça arrive hier", a réagi son fils, au micro de Patrick Cohen. "Il était encore en pleine forme il y a deux-trois jours, nous avions bavardé, sourit, rigolé. Il aimait beaucoup rigoler, et j'aimais le faire rire", a-t-il détaillé."La question n'est pas de devenir numéro un, numéro deux ou numéro trois"La succession de Serge Dassault, cinquième fortune de France, aurait été préparée depuis longtemps : "Ne vous inquiétez pas, tout est organisé, tout se passera très bien, dans l'union totale. C'est cela mon ambition : faire en sorte que les décisions se prennent en consensus familial", a assuré Olivier Dassault. "Il n'y aura aucune querelle d'héritier. C'est l'engagement que je prends devant mes frères et sœur et devant les Français", a-t-il déclaré. "La question n'est pas de devenir numéro un, numéro deux ou numéro trois. La question est de poursuivre l'œuvre de mon grand-père, de mon père et de faire en sorte que cette société, fleuron international de l'industrie aéronautique, de l'informatique et de l'électronique perdure au-delà de l'homme qu'il était", a insisté Olivier Dassault, qui a rappelé la confiance qu'il portait à Charles Edelstenne, l'actuel directeur général du groupe Dassault.
Après la mort de Serge Dassault, lundi 28 mai, la question de sa succession se pose déjà.
orangesum-4455
Les Escapades de Petitrenaud le dimanche midi sur France 5, c'est fini. Le programme, diffusé pour la première fois en septembre 2006, va s'arrêter après un dernier épisode inédit dimanche 1er avril. "Au-delà de ce dernier numéro inédit, ce rendez-vous du midi prisé des téléspectateurs s'arrêtera, affirme Jean-Luc Petitrenaud au Figaro - TV Magazine. France 5 semble réfléchir à autre chose et a pris la décision d'arrêter les Escapades. Je vous le dis, mais je ne suis pas censé le savoir, car je n'ai pas reçu un seul mot ou coup de téléphone de la chaîne pour m'en avertir". Jusqu'à la fin de la saison, France 5 rediffusera des épisodes de l'émission désormais présentée par Caryne Teyssandier depuis un an. "Même si je n'en veux à personne, et surtout pas à France 5, qui est une chaîne que j'aime regarder, je suis déçu. Les Escapades, c'était l'occasion de parcourir et de connaître la France de façon joyeuse. Je disais aux gens : 'Suivez-moi, il y a tant de belles choses à cueillir', rappelle l'animateur, un peu nostalgique. Il y a peu, à la sortie du Guide Michelin, j'ai croisé le second d'un trois-étoiles situé à Marseille. Et il m'a touché en me disant que c'est en regardant mes émissions qu'il a eu envie de faire de la cuisine". Jean-Luc Petitrenaud avait laissé les rênes de l'émission à la fin de la saison dernière pour se reposer et se consacrer à l'écriture d'un livre inspiré de la vie de ses parents, Les Quatre Saisons d'Émile et Marcelle. Celui qui a organisé tant de rencontres entre des chefs et des artisans au fil de ses escapades va également continuer à chroniquer des histoires gourmandes dans le quotidien La Montagne. Pour le dernier épisode diffusé dimanche, Les Escapades et Caryne Teyssandier emmèneront les téléspectateurs à Strasbourg pour une rencontre avec le propriétaire d'un food-truck, un producteur de fruits et légumes bio, ainsi qu'un cuisinier pour parler de la volaille gauloise blanche.
Le dernier numéro de l'émission Les Escapades de Petitrenaud est diffusé dimanche. L'émission culinaire va s'arrêter après douze ans d'existence. L'animateur qui a donné le nom au programme dit ne pas avoir été personnellement prévenu par la chaîne, selon Le Figaro - TV Magazine.
orangesum-4456
Après ces révélations, le parti Europe Ecologie-Les Verts, que le principal intéressé a quitté au mois d'avril, avait salué le "courage" des victimes, espérant qu'il soit "contagieux". L'appel a été entendu. Ce lundi 30 mai, France Inter et Médiapart publient cinq nouveaux témoignages, concernant des faits commis entre 1998 et 2014 et qui ne concernent pas que des militantes écologistes. Parmi elles, deux ont accepté de dévoiler leurs identités. Aujourd'hui à la retraite, Geneviève Zdrojewski est l'ancienne chef du bureau du cabinet de Dominique Voynet, ministre de Lionel Jospin de 1997 à 2001. À l'époque, elle travaillait avec le collaborateur de la ministre, Denis Baupin. "À deux reprises monsieur Denis Baupin m'a sexuellement agressée raconte-t-elle au micro de France Inter. Une fois j'étais dans mon bureau, je me trouvais avec la porte ouverte avec mon secrétariat. Monsieur Baupin est rentré dans mon bureau de façon tout à fait inattendue et s'est jeté sur moi. Donc je me suis mise à crier, il m'a dit 'arrête de crier ta secrétaire va nous entendre'. Donc il est sorti et une deuxième fois il a essayé de m'agresser sexuellement dans les lavabos et là il m'a plaqué contre le mur, prise sur les seins et a essayé de m'embrasser. Il y a 20 ans de cela je n'ai pas eu l'idée d'en parler à quiconque si ce n'est beaucoup à mes amis. C'est très humiliant". La station précise que Dominique Voynet, contactée à ce sujet, n'a pas souhaité s'exprimer. Chef de la mission Communication, de la Direction de la Voirie et des Déplacements à la mairie de Paris, placée sous la responsabilité de Denis Baupin (conseiller de 2001 à 2014), Laurence Mermet a également témoigné à visage découvert. "Ce que j'ai vécu commence à remonter puisque ça fait maintenant 14 ans. C'est de l'histoire ancienne, cela dit depuis que cette histoire a surgit, des souvenirs sont montés très rapidement en moi et notamment le souvenir d'un geste totalement déplacé de la part de Denis Baupin. Sur ma personne en l'occurrence il s'agissait d'une caresse sur la nuque qui est un geste qui relève tout à fait de l'ordre de l'intime. J'ai eu l'impression que nous avions passé la nuit ensemble à la seule différence près que nous avions un rapport de subordination". Elle avait signé un CDD pour 3 ans mais ne restera en poste que jusqu'en juillet 2004 rapporte France Info. "C'EST UNE PIEUVRE QUI M'A SAUTÉ DESSSUS"Les témoignages de celles qui ont préféré rester anonymes sont tout aussi accablants, à l'instar de celui d'une ancienne jeune dirigeante des Verts qui relate un repas de travail hebdomadaire avec celui qui était à l'époque (en 1999) encore conseiller de Dominique Voynet. Déjà assez entreprenant lors du repas, Denis Baupin la convoque dans son bureau, prétextant un fax à lui montrer. Une fois dans le bureau, "c'est une pieuvre qui m'a sauté dessus. Il a essayé de m'embrasser par tous les moyens. Je me suis débattue..." raconte-t-elle. Elle s'enfuit "affolée et échevelée" du bureau et croise plusieurs dirigeants du parti, parmi lesquels Jean-Claude Biau. "Nous avons vu arriver une des membres du collège exécutif, une de nos collègues, en nous demandant de la protéger des avances de Denis Baupin, elle était très émotionnée et en pleurs. Denis Baupin lorsqu'il nous a vu est vite retourné dans son bureau. Ce qu'on peut penser c'est qu'après en avoir un peu discuté c'est que c'était une attitude assez constante de la part de Denis Baupin, pas seulement vis-à-vis d'elle mais y compris au sein du collège exécutif."Une autre militante EELV qui a tenu à garder l'anonymat révèle de son côté que lors de la campagne des législatives de 2012 à Paris, le mari d'Emmanuelle Cosse lui a fait la bise "en appliquant sa main gauche sous mon sein droit". "Ça va pas Denis" lui lance-t-elle aussitôt. Réponse de l'intéressé ? "C'est pour faire réagir ton compagnon". Encore plus récemment, en décembre 2014, une jeune journaliste radio raconte avoir reçu des SMS insistants de la part de Denis Baupin. Rien de sexuel, mais des messages du type : "Vous travaillez jusqu'à quelle heure ?". Jusqu'à ce qu'elle lui rappelle qu'elle travaillait dans les médias... QUELLE RÉACTION DE DENIS BAUPIN ? Face à ces accusations, comment réagit le député de Paris ? Au moment des premières révélations, Denis Baupin dénonçait des accusations mensongères et diffamatoires. Son épouse, ministre du Logement Emmanuelle Cosse, assurait dès le lendemain avoir appris la veille les accusations de harcèlement, réclamant que le débat ait lieu "devant la justice". Le jour même, le parquet de Paris ouvrait une enquête préliminaire. Ce lundi, les journalistes de France Info et Médiapart révèlent qu'ils ont, comme lors des premières révélations, sollicité un entretien avec Denis Baupin. Disposé à répondre à leurs questions, ce qu'il avait refusé trois semaines auparavant, le député fixe, par l'intermédiaire de son avocat des conditions : l'entretien sera enregistré et certains propos seront "off", les journalistes ne pourront alors pas les reproduire. "L'avocat explique que son client pourrait être amené à donner des éléments sur les témoins, nouveaux et anciens, qui pourraient lui valoir selon lui, une plainte pour 'atteinte à la vie privée'" précise France Inter, tout en ajoutant que ces conditions n'étaient selon eux pas acceptables. L'entretien n'a donc eu jamais lieu.
Trois semaines après les premières révélations d'agressions et de harcèlement sexuels, l'affaire Baupin prend un nouveau tournant ce lundi matin avec les nouveaux témoignages de cinq femmes recueillis par France Inter et Médiapart. L'affaire lui avait déjà coûté son poste de vice-président de l'Assemblée. Le 9 mai dernier, France Inter et Médiapart dévoilaient les témoignages de huit femmes, dont les élues écologistes Sandrine Rousseau, Isabelle Attard, Elen Debost ou encore Annie Lahmer, qui assuraient avoir été victimes d'agressions ou de harcèlement sexuel de la part du député écologistes Denis Baupin.
orangesum-4457
"Malheureusement, c'est sans doute la plus grande tragédie que nous ayons connue ces dernières années sur le front des incendies de forêt", a déclaré, ému, le Premier ministre portugais Antonio Costa. "Le nombre de victimes pourrait encore augmenter", a-t-il indiqué. "La priorité, c'est de sauver des personnes qui pourraient toujours être en danger", a relevé le Premier ministre. Selon le secrétaire d'Etat à l'Intérieur, Jorge Gomes, 22 personnes ont été carbonisées dans leurs voitures quand elles se sont retrouvées piégées par les flammes alors qu'elles circulaient sur la route reliant Figueiro dos Vinhos à Castanheira de Pera. Trois autres sont décédées par inhalation de fumée. Il a fait état de 16 blessés, dont onze civils et cinq pompiers. Deux d'entre eux se trouvaient dans un état grave. Le feu s'est déclaré samedi peu avant 15 heures dans la commune de Pedrogao Grande, située dans le district de Leiria. Selon le Premier ministre, des orages secs ont pu être à l'origine de cet incendie. Près de 600 pompiers et 190 véhicules étaient toujours mobilisés dans la nuit de samedi à dimanche pour lutter contre cet incendie. D'après le secrétaire d'Etat à l'Intérieur, les flammes se sont propagées "avec beaucoup de violence" et "de façon inexplicable", évoluant alors sur quatre fronts. Plusieurs villages ont été touchés et un plan d'évacuation a été mis en oeuvre pour certains d'entre eux, selon le Premier ministre. L'étendue des dégâts causés n'était pas encore connue dans la nuit de samedi à dimanche. Un deuil national sera décrété prochainement, a ajouté Antonio Costa. Le président portugais Marcelo Rebelo de Sousa s'est rapidement rendu sur place et a présenté ses condoléances aux familles des victimes, "partageant leur douleur, au nom de tous les Portugais". Rendant hommage au travail des pompiers, le président a assuré qu'étant donné les conditions, "ce qui a été fait est le maximum de ce qui pouvait être fait". Le Portugal a connu samedi une forte canicule, avec des températures dépassant les 40 degrés dans plusieurs régions, qui devrait se prolonger dimanche.
Des flammes de plusieurs mètres de haut. Un violent feu de forêt a fait au moins 25 morts et une quinzaine de blessés, samedi 17 juin, dans la région de Leiria, dans le centre du Portugal.
orangesum-4458
La rentrée de Valérie Pécresse n'a pas manqué de faire réagir dans la classe politique. Selon les informations du Parisien, la présidente de la région s'est invitée dans les nouveaux manuels scolaires des lycées d'Île-de-France. Une photo d'elle accompagnée d'un texte a remplacé le nom des auteurs des livres. Une initiative qui pose plusieurs soucis à ses opposants. La présidente de la région met en valeur ses actions dans le texte. « Pour que cette réforme [du baccalauréat] ne pèse pas sur le budget des familles, j'ai décidé d'assurer la gratuité des manuels pour tous les élèves. La région investie ainsi près de 150 millions d'euros pour accompagner, soit en moyenne 340 euros par lycéen », déclare-t-elle dans le texte à côté de son portrait. Outre ces manuels, Valérie Pécresse utilise aussi les supports numériques. Une vidéo d'elle se lance automatiquement dès la première utilisation des tablettes destinées aux lycéens. L'opposition crie à la manipulationLa Fédération Syndicale Unitaire (FSU) Île-de-France n'a pas tardé à réagir à cette prise d'initiative. Son cosecrétaire régional Jean-François Gay dénonce « une atteinte aux obligations de neutralité du service public d'éducation » et une « manipulation des lycéens, qui plus est futurs électeurs en 2021 ». Le conseiller régional Front de gauche Jean-Michel Ruiz a saisi le préfet de région. « C'est scandaleux ! Pour nous, c'est de la propagande », affirme-t-il au Parisien. Si la méthode pose visiblement problème, le fond du message de Valérie Pécresse parait même contestable pour l'opposition. « Dans sa lettre, elle se gargarise de décider de la gratuité des manuels scolaires alors que cela existait déjà sous Jean-Paul Huchon. Ce n'est en aucun cas une nouveauté comme elle le présente, c'est un abus de langage », estime le conseiller régional « Ensemble en France » Yannick Trigance. La région rétorque qu'avant « l'enveloppe ne couvrait que 110 euros par élève et donc pas tous les manuels contre 340 euros désormais. »Les enseignants se retrouvent un peu perdus au milieu de ce conflit. Coordinatrice de la FCPE Île-de-France, Béatrice Marie estime ce message « hors de propos » même si elle reconnait un « effort substantiel » d'une politique qui « va dans le bon sens » à ses yeux. De son côté, la région considère tout ceci comme une « fausse polémique » composée d'un « certain nombre de contre-vérités. »« Le sujet que l'on peut comprendre, c'est que la lettre soit collée sur le nom des auteurs pour lesquels nous avons un respect. Nous avions seulement demandé l'insertion », affirme-t-elle.
Le Parisien révèle qu'en Île-de-France, les manuels scolaires des lycées contiennent un message de Valérie Pécresse qui fait polémique. L'opposition estime qu'elle fait campagne pour de futures élections.
orangesum-4459
C'est une routine qui a attiré les suspicions. Une perquisition menée fin 2017 à Paris a permis de mettre au jour l'usage régulier par Nicolas Sarkozy d'argent liquide en grosses coupures. Cette passion pour les billets de 500 euros a conduit le parquet national financier (PNF) à ouvrir une nouvelle enquête, révélée par Mediapart et confirmée jeudi 13 juin par une source judiciaire. Aucune précision n'a toutefois été apporté quant aux éventuels délits visés par cette nouvelle procédure judiciaire du parquet anticorruption envers l'ex-chef de l'Etat."Lors d'une perquisition fin 2017 chez le célèbre antiquaire parisien Christian Deydier, (...) les policiers de l'Office anticorruption (OCLCIFF) ont mis la main sur un pli au nom de Nicolas Sarkozy, qui avait été déposé la veille", écrit Mediapart, dans un article publié mercredi 12 juin. L'enveloppe, découverte lors de cette perquisition menée pour les investigations sur un possible financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007, contenait "un chèque de 2.000 euros" pour l'achat d'une antiquité au nom de l'ancien président, "ainsi que quatre billets de 500 euros". Le PNF a alors ouvert une enquête incidente, dans laquelle l'ancien président de la République a été interrogé, selon Mediapart. M. Sarkozy a expliqué "qu'à l'époque, tous les mois, une de ses assistantes va en son nom retirer à la banque quelque 2.000 euros en grosses coupures, dont des billets de 500 euros", rapporte le média. La pratique n'est pas illégale et il n'a pas été possible de relier avec certitude ces retraits aux sommes découvertes chez l'antiquaire, par conséquent "l'enquête judiciaire s'embourbe", note Mediapart. L'ancien président a affirmé que les 2.000 euros découverts "étaient destinés à l'achat d'une statuette chinoise" qu'un de ses micropartis - l'Association de soutien à l'action de Nicolas Sarkozy (ASANS) - voulait offrir à Michel Gaudin, en apparente contradiction avec son objet social, selon Mediapart. Michel Gaudin est l'actuel directeur de cabinet de M. Sarkozy et, par ailleurs, trésorier de l'ASANS depuis 2012. Sarkozy : le commandeur des Républicains - L'Info du Vrai du 10/06 - CANAL+par L'info du vraiLa révélation de cette affaire vient s'ajouter aux autres démêlés judiciaires de l'ancien chef de l'Etat, qui vit sa retraite politique sous la menace de deux procès : un pour financement illégal de sa campagne présidentielle de 2012 dans le cadre de l'affaire Bygmalion, le deuxième pour "trafic d'influence" et "corruption" présumée du haut magistrat Gilbert Azibert. La tenue de ces procès est suspendue à d'ultimes décisions de la Cour de cassation. Dans l'affaire libyenne, il a été mis en examen le 21 mars 2018 pour "corruption passive", "recel de détournements de fonds publics libyens" et "financement illégal de campagne électorale". De retour dans le bureau des juges, le 4 juin, il n'a pas répondu aux questions des magistrats, dont il a attaqué la compétence devant la cour d'appel.
Le parquet national financier mène une enquête sur les habitudes de l'ancien chef de l'Etat, qui faisait retirer tous les mois 2.000 euros en "gros billets", pour des raisons qui restent floues.
orangesum-4460
Les cheminots réaffirment être dans leur bon droit en exerçant leur droit de retrait. Laurent Brun, le secrétaire général de la CGT-Cheminots a indiqué sur l'antenne de RMC que les cheminots qui exercent ce droit en choisissant de ne pas travailler pour des raisons de sécrurité "ne sont pas sanctionnables". Le patron du premier syndicat de la SNCF a également répondu au gouvernement qui avait qualifié le mouvement social de ce week-end de "grève illégale". Un droit de retrait basé sur "des motifs légitimes""C'est une provocation du gouvernement qui vise à pourrir un peu la situation", a t-il estimé à propos de la position de l'exécutif. Et de poursuivre : "Selon notre analyse, au regard du droit, ils ne peuvent pas être sanctionnés puisqu'ils ont fait usage de leur droit de retrait sur des motifs légitimes et ils expliqueront les motifs. (...) dans certaines régions, l'inspection du travail est intervenue et a considéré effectivement que les motifs étaient légitimes", a-t-il ajouté. Le réseau ferroviaire moins perturbé ce lundiLa SNCF a constaté une nette amélioration des conditions de circulation sur le réseau ferroviaire ce lundi, avec des perturbations limitées aux TER et Intercités, au quatrième jour d'un bras de fer entre syndicats et direction autour du "droit de retrait". Selon M. Brun, "cette situation, il y a quatre ou cinq ans, aurait été réglée dès le premier jour". SNCF: le conflit perdure (2/2) - 21/10par BFMTVUne intervention du gouvernement dans le conflitSi elle ne l'a pas été cette fois-ci dans ce délai, c'est "parce que la direction de l'entreprise est complètement désorganisée" et à cause de "cette intervention politique du gouvernement" vendredi : "interdiction de négociations, interdiction d'apporter des réponses", a-t-il assuré."Un droit de retrait, ça se traite en 24 ou 48 heures" car "on part en droit de retrait pour" obtenir "des mesures immédiates", des "mesures très concrètes", a-t-il encore souligné."Vendredi soir, nous étions à deux doigts de trouver des solutions" avec la direction et "c'est le gouvernement qui a interdit toutes négociations et donc qui nous en a fait prendre pour deux jours de plus", a accusé M. Brun.
Selon la CGT-Cheminots, l'intervention du gouvernement a empêché une résolution rapide du conflit qui oppose les syndicats à la direction de la SNCF.
orangesum-4461
Lors de sa conférence de presse mercredi 12 décembre, le procureur de Paris Rémy Heitz fait état de deux morts et d'une troisième victime en état de mort cérébrale. L'assaillant, fiché S et condamné 27 fois, a blessé douze autres personnes, mardi soir à Strasbourg (Bas-Rhin). Pour l'heure, l'ensemble des victimes n'a pas encore été identifié. Selon l'ambassade thaïlandaise sur Facebook et le ministre des affaires étrangères thaïlandais, un touriste thaïlandais de 45 ans figure parmi les victimes du terroriste. L'information a été confirmée au Parisien par une source proche du dossier. L'autre victime serait un père de famille strasbourgeois, ancien salarié du Crédit Agricole à Strasbourg selon les Les Dernières nouvelles d'Alsace. Franceinfo a interviewé le serveur d'un restaurant où l'homme prenait un verre avec sa femme et son fils. L'assaillant lui a tiré dessus alors qu'il attendait sa famille dehors. Il est mort avant l'arrivée des secours. Une troisième victime se trouve en état de mort cérébrale, a indiqué le procureur. Selon la mosquée Eyyûb Sultan de Strasbourg qu'il fréquente et qui a diffusé la nouvelle sur Facebook, il s'agit d'un ressortissant afghan prénommé Kamal. "Selon les dirigeants de la mosquée, l'homme, touché à la tête lors de l'attaque, a été plongé dans le coma", précise Les Dernières nouvelles d'Alsace qui confirme l'information. Qui sont les blessés ? Parmi les blessés figure un journaliste italien, a annoncé l'AFP. Selon plusieurs médias italiens, il s'agit d'un journaliste de 28 ans originaire de la région de Trente (nord-est), qui était à Strasbourg pour couvrir l'assemblée plénière au Parlement européen pour Europhonica, un réseau de radios associatives. Ses parents et sa compagne sont partis le rejoindre, ont précisé les médias. Europhina précise sur Twitter qu'un autre de ses journalistes a été grièvement blessé. "Nous venons d'apprendre qu'un autre membre, cette fois de l'équipe française habitant Strasbourg est également grièvement blessé", écrit le réseau de radios associatives. Selon les informations du Figaro, l'épouse du touriste thaïlandais, tué dans l'attaque, fait partie des blessés. "Le couple venait d'arriver à Strasbourg pour les vacances". Deux Vosgiens ont été blessés lors de la fusillade, selon L'Est Républicain. "Un Vosgien est gravement blessé suite à l'attaque. Il se trouvait dans le café 'Les Savons d'Hélène' lors de la fusillade et a reçu des éclats de balles dans la nuque. Il est actuellement en réanimation", précise le quotidien local. La deuxième victime originaire des Vosges est une Vosgienne de 18 ans. "Elle a été opérée et est hors de danger", écrit L'Est Républicain. Selon Le Parisien, un peintre en bâtiment aurait été gravement touché, selon les informations du Parisien. Marié, il est père de deux enfants poursuit le quotidien francilien. Une Strasbourgeoise a été blessée par balle au bras, a raconté sur Facebook sa mère qui tient une fromagerie à Strasbourg. "Elle été prise en charge par les secours et opéré ce soir. Elle se réveille. Nous sommes chanceux et heureux qu'elle soit toujours près de nous", a précisé la mère de la victime mardi soir.
Un Français et un touriste thaïlandais sont morts dans l'attaque perpétrée à proximité du marché de Noël mardi soir à Strasbourg.
orangesum-4462
Le volume des précipitations de l'hiver, peu important cette année, n'a pas permis une recharge suffisante des nappes phréatiques, selon le BRGM, un bureau d'étude spécialisé. Si les fortes précipitations tombées dans certains régions, en mai, ont atténué le phénomène, 59% des nappes se situaient à un niveau "modérément bas à bas", indique le dernier bulletin du BRGM publié ce mardi. Les niveaux de certains aquifères (sud de l'Alsace, Bourgogne, amont du Rhône) sont même "proches des minima enregistrés pour un mois de mai". Ce sont les "secteurs à problèmes attendus pour l'été", a commenté lors d'une conférence de presse l'hydrogéologue Laurence Gourcy. De manière générale, "c'est beaucoup moins bien que l'année dernière" où la situation était globalement satisfaisante en sortie d'hiver, "mais plus favorable qu'en 2017 où il y avait eu énormément de restrictions d'eau", a-t-elle ajouté. Un nouvel épisode de sécheresse redouté cet étéL'année 2018 ayant déjà été marquée par une sécheresse qui avait frappé le nord du continent européen, les agriculteurs s'inquiètent depuis quelques mois d'un risque d'un nouvel épisode pour cet été. D'autant que selon un communiqué publié par Météo-France la semaine dernière, des conditions anticycloniques devraient dominer sur la France et une grande partie de l'Europe, avec des températures supérieures aux normales. Mais aucun scénario ne se dégage pour les précipitations, tempérait le service météorologique. Alors que sous les effets du dérèglement climatique, les sécheresses devraient se multiplier, les experts du BRGM cherchent à améliorer le système de gestion des eaux souterraines. Une partie importante des pluies n'arrivant jamais dans les nappes, du fait notamment de l'évaporation, ils travaillent notamment sur la "recharge artificielle" des nappes: comment réinjecter directement dans le sous-sol des eaux de surface ou eaux de pluies, pendant les saisons favorables.
Les nappes phréatiques affichent un niveau plus bas que l'an dernier. C'est ce que rapporte le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), ce mardi 18 juin.
orangesum-4463
Une fanfare mortuaire a marqué dans la matinée l'arrivée du corps dans un cercueil drapé aux couleurs du Mali dans un camp militaire de Bamako où se sont déroulées les obsèques, en présence de soldats en tenue d'apparat, selon des journalistes de l'AFP. Moussa Traoré est décédé le 15 septembre à Bamako à l'âge de 83 ans, après avoir dirigé le Mali pendant 22 ans, à la suite d'un coup d'Etat qui avait renversé en 1968 le président Modibo Keïta, au pouvoir depuis 1960. Moussa Traoré, alors lieutenant avant de devenir général par la suite, était devenu président de la République un an plus tard et aura exercé un pouvoir quasiment sans partage. Son corps a été placé près de la tribune présidentielle, en présence du colonel Assimi Goïta, chef du Comité national de salut public (CNSP), l'organe mis en place par la junte actuellement au pouvoir. Le colonel Goïta, aux côtés d'autres responsables de la junte, n'a pas pris la parole lors de la cérémonie à laquelle ont assisté des centaines de personnes. Le décès de Moussa Traoré est survenu moins d'un mois après le quatrième coup d'Etat depuis l'indépendance en 1960 dans ce pays sahélien déjà en proie aux attaques jihadistes. Le président Ibrahim Boubacar Keïta, élu en 2013 puis réélu en 2018, et qui avait le soutien de la communauté internationale dans sa lutte contre les jihadistes, a été renversé le 18 août par la junte, actuellement sous pression des voisins ouest-africains. Ils ont ordonné aux putschistes de nommer immédiatement un président et un Premier ministre de transition civils. Le commissaire de l'Union africaine à la paix et la sécurité, Smail Chergui, a appelé jeudi soir sur Twitter "à un retour à l'ordre constitutionnel et à une transition rapide menée par des civils au Mali". Après la cérémonie, le corps a été remis à la famille. Cette cérémonie a été suivie dans l'après-midi d'une prière mortuaire dans une mosquée de Bamako suivie de l'inhumation dans un cimetière de la capitale, en présence de plusieurs centaines de personnes, selon un journaliste de l'AFP.- Ex-dirigeants présents - L'ancien président Amadou Toumani Touré (1991-2012), qui a renversé en 1991 le président Moussa Traoré, le dirigeant de la transition en 2012 Dioncounda Traoré, ainsi que l'ancien Premier ministre Cheik Modibo Diarra, également beau-fils du défunt, étaient présents pendant la cérémonie. Des diplomates russes ont également pris part aux obsèques. L'ancien président Alpha Oumar Konaré qui a dirigé le Mali de 1992 à 2002, après une transition consécutive à la chute de M. Traoré, n'était pas présent pendant ces obsèques. Aucun représentant de l'ambassade de France et d'un pays membre de l'Union européenne n'était présent lors de cette cérémonie, également boudée par les dirigeants étrangers alors que le Mali a été placé sous embargo par ses voisins ouest-africains après le putsch du 18 août. L'ancien président Amadou Toumani Touré dit ATT a salué "un homme de confiance" qu'il a servi notamment comme chef de la garde présidentielle avant que "la vie, les évènements ne décident autrement", en allusion à son putsch en 1991."Nous avons perdu en lui (Moussa Traoré) un homme de vérité, un homme complet, un homme réellement patriote", a déclaré à l'AFP le colonel Missa Traoré, son ancien ministre de la Santé avec qui il a mené le putsch en 1968. Mais au Mali, l'évocation de Moussa Traoré ne réveille pas que de bons souvenirs comme le rappelle un ancien responsable d'un syndicat d'étudiants faisant état d'"arrestations arbitraires, emprisonnements et brimades" dont ont été victimes ses camarades sous le pouvoir de Traoré. Après sa chute, Moussa Traoré a été en février 1993 condamné à mort pour "crimes de sang". Le président Alpha Oumar Konaré commue sa peine en détention à perpétuité en décembre 1997. Condamné à nouveau à la peine capitale pour "crimes économiques" en 1999, il est gracié en 2002. Pendant les dernières années de sa vie, Moussa Traoré était devenu une sorte de vieux sage que des politiciens allaient consulter.
L'ex-dictateur et président du Mali Moussa Traoré, à la tête du pays pendant 22 ans, a été inhumé vendredi à Bamako après des obsèques nationales en présence de responsables de la junte au pouvoir et anciens responsables nationaux, mais boudées par les dirigeants étrangers.
orangesum-4464
La nouvelle soirée de débats en commission sur la réforme des retraites ont été marqués, ce mercredi 5 février, par une poussée de tension entre les députés Insoumis et la majorité, après des heures de discussions au ralenti. Au troisième jour d'examen en commission spéciale, les élus de La France insoumise ont continué à chercher inlassablement à "dépecer" le texte, selon les termes de Clémentine Autain. LFI en tête, l'opposition a dit "assumer" sa stratégie d'obstruction parlementaire, qui se concrétise dans les faits par quelque 19.000 amendements déposés par le parti de Jean-Luc Mélenchon, sur un total de 22.000. "Remballez vos leçons de démocratie!"En face des Insoumis présents en nombre, Olivier Véran (LREM) a notamment souligné qu'ils avaient choisi "l'arme d'obstruction massive", ajoutant: "Nous encaissons sans coup férir depuis maintenant trois jours". Ce dernier avait déjà, il y a quelques jours dénoncé une pratique qu'il assimilait à du "zadisme législatif". Le co-rapporteur Nicolas Turquois (MoDem) a quant à lui fait valoir qu'il était "plus facile de détruire que de construire", tançant des amendements qui visent à supprimer les dispositions du texte "ligne à ligne" et y voyant "le degré zéro du travail parlementaire"."On n'est pas des enfants !"Après de nouvelles critiques dans la majorité sur la qualité du débat, Adrien Quatennens (LFI) a haussé le ton: "nous ne faisons que relayer une colère majoritaire dans le pays", "de grâce remballez définitivement vos leçons de démocratie!". "Tout le monde se calme", a alors lancé dans le brouhaha Brigitte Bourguignon, présidente de la commission, avant de suspendre la séance. A la reprise, la tension restait palpable, Mme Bourguignon invitant les députés à cesser les "invectives" et à revenir au débat, ajoutant que siéger, ce n'est pas "assiéger une commission". Le député insoumis François Ruffin a quant à lui rappelé que la pratique de l'opposition n'est pas inédite dans l'histoire parlementaire. "On n'est pas les premiers! On estime que c'est un débat essentiel. La droite l'a fait sur d'autres textes, en d'autres temps!". "Sur un texte comme celui-là, c'est pas deux semaines de commission et deux semaines d'hémicycle qu'on devrait avoir. C'est le changement du contrat social pour l'ensemble des Français!", a t-il dénoncé."La responsabilité, elle est dans le camp de la majorité!", a t-il encore ajouté."Nous allons de pire en pire, je ne vois pas comment on peut sortir la tête haute de cette commission", a commenté pour sa part Eric Woerth (LR). "On voit bien qu'on arrivera pas au bout" de l'examen du texte et "il faudra faire un choix sur le fait de continuer ou pas cette mascarade", a-t-il ajouté. Comme d'autres à gauche, Boris Vallaud (PS) a jugé lui aussi "vraisemblable" que la commission n'arrive pas au bout, ce qui implique que l'examen en séance à partir du 17 février se fera à partir des versions déposées par le gouvernement. Les communistes ont réclamé de leur côté dans un courrier adressé par leur chef de file André Chassaigne à Richard Ferrand (LREM) un "report de l'examen" dans l'hémicycle, Sébastien Jumel affirmant que cela permettrait à la commission de siéger "jusqu'à ce que mort s'ensuive"... Malgré des débats nourris sur le caractère universel ou non de la réforme, la situation des fonctionnaires ou encore des avocats, pas un seul amendement n'a été adopté ni dans l'après-midi ni dans la soirée.
Entre "invectives" et "leçons de démocratie", majorité et opposition s'opposent sur les milliers d'amendements déposés dans le cadre de la réforme des retraites.
orangesum-4465
Comme les premiers numéros, consacrés aux océans et aux glaciers, l'émission documentaire mêle des séquences choc, parfois très dures, comme des reportages sur la chasse au pangolin au Cameroun ou sur la pêche aux requins à Vigo, en Espagne; et des moments d'optimisme, qui visent à montrer des exemples d'actions positives aux téléspectateurs. Comme les efforts pour faire se reproduire en captivité les derniers esturgeons européens et les réintroduire dans la Garonne et la Dordogne, qui commencent tout juste à porter leurs fruits, ou le sauvetage émouvant d'une lynxe du Jura, blessée à la mâchoire par un accident de la route et qui va bénéficier d'une première mondiale, la pose d'une dent artificielle en métal. A cause du confinement, Hugo Clément a fait appel à un reporter camerounais chevronné pour illustrer la terrible mécanique de la chasse au pangolin, ce petit mammifère à écailles rendu célèbre depuis quelques mois par son possible lien avec la pandémie de Covid-19. Des images exceptionnelles ont été tournées aux côtés d'un braconnier qui a accepté de se laisser filmer.- "bilan très positif" de l'émission -"C'est un animal qui est consommé localement en Afrique depuis des lustres pour sa viande, mais est venu s'ajouter ces dernières décennies un trafic lié aux écailles, qui partent vers l'Asie et en particulier Hong Kong, où on leur prête de prétendues vertus aphrodisiaques et thérapeutiques", raconte à l'AFP Hugo Clément."On a remonté tout ce réseau de trafiquants, et on montre l'impact sur les populations de pangolins qui sont en train de s'effondrer alors que cet animal joue un rôle essentiel dans les écosystèmes d'Afrique", dit-il. Chaque individu se nourrissant "de milliers de termites et de fourmis chaque jour", sa disparition progressive entraîne d'énormes problèmes pour les récoltes et la biodiversité. Un coup de projecteur sur un animal "qui était un peu l'oublié du massacre de la faune sauvage, alors qu'il est encore plus braconné que les grands mammifères" comme les rhinocéros, souligne le journaliste. Le 4e numéro de la 1ère saison de "Sur le front", consacré aux forêts, sera quant à lui diffusé après la rentrée. Mais d'ores et déjà, Hugo Clément dresse un "bilan très positif" pour l'émission en elle-même et sa déclinaison sur les réseaux sociaux. Non seulement elles ont attiré l'attention du public (avec près de 40 millions de vues pour les vidéos diffusées sur Facebook, et 4,5 millions sur Instagram), mais en plus, certaines révélations ont "fait bouger les choses", fait-il valoir. Comme cette vidéo tournée par une ONG et diffusée en octobre, dénonçant la pratique du "claquage de porcelets" (consistant à fracasser le crâne de porcs jugés trop faibles, pour les éliminer, ce qui est autorisé par la réglementation européenne), qui a conduit le ministre de l'Agriculture Didier Guillaume à se prononcer pour son interdiction.
Du trafic de pangolins au Cameroun au braconnage du lynx dans le Jura, en passant par le retour des esturgeons dans la Garonne : l'émission d'Hugo Clément "Sur le front" revient mardi sur France 2, avec pour thème les espèces menacées.
orangesum-4466
Le chef du gouvernement sera jusqu'à lundi midi côté israélien, à Tel Aviv puis à Jérusalem, une visite ponctuée par une rencontre avec son homologue Benjamin Netanyahu à la mi-journée. Il se rendra ensuite côté palestinien, à Bethléem, Jérusalem-Est et enfin à Ramallah. Il y rencontrera le Premier ministre Rami Hamdallah. L'avion gouvernemental transportant M. Valls s'est posé peu avant 19H45 locales (17H45 GMT) à l'aéroport international de Tel-Aviv, a indiqué une conseillère à l'AFP. Le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) Roger Cukierman, son frère Henri Cukierman, président de la chambre de commerce France-Israël, les défenseurs de la mémoire de la Shoah Serge et Beate Klarsfeld, le journaliste Jean-Pierre Elkabbach, le cinéaste Alexandre Arcady, la chanteuse Keren Ann, le réalisateur Rani Massalha et l'anthropologue Marion Slitine sont également du voyage. La France tente actuellement de mettre sur pied une conférence internationale afin de relancer le processus de paix entre Israéliens et Palestiniens, au point mort depuis l'échec en avril 2014 de la dernière initiative américaine. Prévue initialement fin mai, cette conférence a été reprogrammée le 3 juin pour permettre à John Kerry d'y assister. Le secrétaire d'État américain a par ailleurs confirmé sa présence ce jeudi. Manuel Valls parviendra-t-il à infléchir la ligne de l'État hébreu qui, pour l'heure, ne veut pas entendre parler d'autre chose que de négociations bilatérales avec les Palestiniens ? D'autant que les relations entre la France et Israël sur le sujet sont assez tendues, Benjamin Netanyahu ayant mis en doute lors de la visite de Jean-Marc Ayrault "l'impartialité" de l'initiative française. Israël s'indigne en effet qu'une résolution de l'Unesco, adoptée avec la voix de la France en avril, ne fasse jamais référence à l'esplanade des Mosquées comme mont du Temple ou ne cite le mur des Lamentations qu'entre guillemets. LE COMBAT CONTRE L'ANTISÉMITISME DE VALLS APPRÉCIÉ"Manuel Valls y va en étant parfaitement conscient de la réaction israélienne, pour continuer le dialogue et poursuivre ce travail de conviction, que cette initiative française n'est pas contre les Israéliens mais dans leur intérêt", indique-t-on à Matignon. Connu et apprécié en Israël pour son combat contre l'antisémitisme en France, le Premier ministre pourrait faire la différence. Le 11 mai dernier, il avait notamment regretté "des formulations malheureuses, maladroites, qui heurtent et qui auraient dû être incontestablement évitées, comme ce vote" à l'Unesco. Interrogé sur Manuel Valls et sur ce vote controversé, Roger Cukierman, le directeur du Conseil représentatif des institutions juives (Crif), a estimé ce samedi matin sur Europe 1 qu'il était le "meilleur interlocuteur français vis-à-vis du Premier ministre (israëlien NDLR). Ce vote à l'Unesco était catastrophique car c'était nier toute relation entre le peuple juif et Jérusalem. Cela a été une erreur majeure de la diplomatie française."UN VOYAGE "ÉQUILIBRÉ"Néanmoins, Matignon a tout fait pour que le voyage soit "équilibré", quand les détracteurs de Manuel Valls l'accusent d'avoir effectué un virage pro-israélien autour de 2010, alors qu'il se rendait auparavant à Khan Younès dans la bande de Gaza, avec qui sa mairie d'Évry avait noué des liens solides. Lors du dîner du Crif en mars, le chef du gouvernement avait déclaré que l'antisionisme était "tout simplement le synonyme de l'antisémitisme et de la haine d'Israël", déclenchant une controverse jusqu'au sein du gouvernement. "C'est une bêtise de dire qu'antisionisme égale antisémitisme, c'est une lecture totalement partisane qui ne peut que tendre un peu plus les rapports entre Israël et les Palestiniens", estimait un ministre rapporte Le Monde."Il n'a pas à corriger quoi que ce soit", rétorque son entourage. "Il a cette relation avec Israël, sa culture, les gens qu'il connaît là-bas, son combat très personnel et très fort contre l'antisémitisme. Mais il a par ailleurs une analyse sans ambiguïté sur les conditions nécessaires de la paix, par exemple l'arrêt de la colonisation", défend-t-on. La visite n'est pas seulement diplomatique, et prévoit de nombreuses étapes sur la coopération économique, culturelle et mémorielle, avec notamment un passage au cimetière où sont enterrées des victimes des attentats antisémites de Mohammed Merah en 2012 et de l'Hypercacher en janvier 2015.
- Connu et apprécié en Israël pour son combat contre l'antisémitisme en France, le Premier ministre va-t-il parvenir à infléchir la ligne de l'État hébreu ? -Une semaine après la visite de Jean-Marc Ayrault à Jérusalem, Manuel Valls est arrivé samedi soir 21 mai en Israël pour voyage de trois jours. Tout comme le chef de la diplomatie française, le Premier ministre défendra l'initiative française pour relancer le processus de paix.
orangesum-4467
La Bundesliga propose en effet depuis le week-end dernier, dans son flux télévisé international, "un ajout de son d'ambiance fans" sur la plupart de ces matches, "une option" qui sera généralisée dès la prochaine journée selon le directeur des programmes du diffuseur du championnat en France beIN Sports, Florent Houzot."J'ai opté pour qu'on utilise cette option car dans les conditions actuelles, avec le huis clos, je voyais mal comment reprendre tel quel sans rien imaginer d'autre", a expliqué Florent Houzot à l'AFP jeudi. "Tout ce qu'on rajoute dans une retransmission doit avoir un sens"."Quand vous perdez cet élément fort du spectacle qu'est le public, c'est important de recréer un univers", a-t-il poursuivi, insistant sur le fait que le son d'ambiance original n'était "pas occulté" par l'utilisation de cette option qu'il juge "innovante" face à une situation "subie" et amenée à durer "un petit moment". L'apparition de ce son d'ambiance artificiel avait suscité des critiques sur les réseaux sociaux, certains internautes relevant même des bandes sonores contenant des chants d'insultes envers l'équipe de Mönchengladbach. "C'est précisément ce à quoi s'opposent toutes les organisations allemandes de supporters (...) Les clubs se sont laissés prendre en otage par le diffuseur - qu'ils assument l'absence d'atmosphère", avait par ailleurs exhorté sur Twitter l'Alliance des fans actifs de football (BAFF), qui regroupe des associations de supporters en Allemagne."Évidemment, quand on réfléchit, quand on apporte un plus, ça peut toujours éventuellement plaire ou déplaire. Aujourd'hui, les retours sont très majoritairement plutôt positifs", s'est défendu Florent Houzot, concédant "peut-être des ajustements à faire". Quant à la possibilité de laisser le choix au téléspectateur, via un autre canal où serait diffusé le match brut ? Cela a été étudié, selon le directeur des programmes de beIN, mais "quand on propose quelque chose il faut le tenir sur la durée, or il va commencer à y avoir des bouchons" sur les canaux avec la reprise mi-juin de la Serie A, de la Liga et du championnat turc.
Les chants de supporters préenregistrés ajoutés aux images en direct des matches de foot allemand à huis clos apportent "un plus" donnant "un sens" à la retransmission, a insisté auprès de l'AFP la direction de beIN Sports, déterminée à "recréer l'univers" du spectacle sportif.
orangesum-4468
La superstar faisait partie des artistes qui ont participé à cette cérémonie virtuelle sur YouTube appélée "Dear Class of 2020" et s'adressant aux diplômés du monde entier."Vous êtes arrivés ici au beau milieu d'une crise mondiale, d'une pandémie raciale et de l'expression mondiale de l'indignation face au meurtre insensé d'un autre être humain noir non armé. Et vous avez quand même réussi. Nous sommes si fiers de vous", a déclaré Beyonce. Mère de trois enfants, l'artiste faisait référence aux manifestations antiracistes aux Etats-Unis et ailleurs dans le monde, alors que des milliers de personnes descendent quotidiennement dans les rues pour dénoncer la suprématie blanche et la brutalité policière après le décès de George Floyd, un homme noir de 46 ans asphyxié par un policier blanc lors de son interpellation le 25 mai à Minneapolis, aux Etats-Unis."Merci d'avoir utilisé votre voix collective pour faire savoir au monde que la vie des Noirs est importante. Le vrai changement a commencé avec vous, cette nouvelle génération de diplômés du lycée et de l'université que nous célébrons aujourd'hui", a-t-elle déclaré. L'artiste très populaire a par ailleurs dénoncé le sexisme persistant dans l'industrie de la musique et au-delà."En tant que femme, je ne voyais pas assez de modèles de réussite féminine ayant la possibilité de faire ce que j'avais à faire", a-t-elle dit. Beyonce a agrémenté son message qui a enflammé les médias sociaux d'une pensée pour ceux qui se sentent laissés en marge de la société: "Votre homosexualité est belle, votre noirceur est belle, votre compassion, votre compréhension. Votre combat pour les gens qui peuvent être différents de vous est magnifique", a-t-elle souligné.
La star américaine du hip-hop Beyonce a dénoncé le sectarisme et fait l'éloge des acteurs du changement en relayant les messages du mouvement "Black Lives Matter" dans un discours en ligne à de jeunes diplômés.
orangesum-4469
L'installation pérenne du loup en France semble se confirmer, alors que l'Office français de la biodiversité (OFB) a annoncé lundi 27 janvier que cinq nouvelles "zones de présence permanente" (ZPP) de l'animal ont été détectées en France, principalement dans le sud-est. Le "suivi estival" de la population, mené de mai à octobre, vise notamment à répertorier les cas de reproduction et les zones d'installation, contrairement au "suivi hivernal" qui vise à comptabiliser l'ensemble de la population. Il a mis en évidence "28 cas de reproduction", dont certains ont également permis de confirmer cinq nouvelles ZPP, indique l'OFB dans le bilan de cette campagne, basée sur des observations diverses. Deux de ces nouvelles ZPP sont dans la Drôme (La Raye et Roubion-Saou), une en Isère (Vénéon), une entre Savoie et Haute-Savoie (Aravis) et la dernière dans le Var (Dracénie). Ces observations font passer le total des ZPP à 97 et confirment "une expansion spatiale qui se poursuit", avec un total de 80 meutes constituées. La présence des loups est concentrée dans les Alpes, le Sud-Est et l'Est. L'OFB relève par ailleurs une "toute première reproduction identifiée hors du massif alpin, dans le massif jurassien", dans une meute en limite du Doubs, du Jura et de la Suisse.3.674 attaques en 2018L'OFB souligne toutefois que ce bilan, dressé à la suite d'observations, atteste d'une "poursuite du développement de l'espèce moins importante que celle constatée l'année dernière". Le dernier résultat du bilan hivernal, publié en juin dernier, faisait en effet état d'une forte augmentation de la population de loups, atteignant 530 adultes estimés en France contre 430 un an plus tôt. Un chiffre nettement au delà du seuil de 500 permettant de "résister au risque d'extinction" et qui a entraîné une hausse du nombre d'animaux pouvant être abattus (100 en 2019). La présence de plus en plus importante de ces prédateurs carnivores, éradiqués dans les années 1930 et revenus naturellement par l'Italie dans les années 1990, est combattue par les éleveurs qui dénoncent les attaques contre leurs troupeaux. En 2018, 3.674 attaques ont ainsi eu lieu contre plus de 12.500 animaux, principalement des ovins.
L'expansion spatiale du loup se poursuit, avec un total de 80 meutes sur le territoire.
orangesum-4470
Les balcons sont les nouveaux lieux de socialisation à cause ou grâce au confinement des Français. Dans les villes, tous les soirs, les habitants rendent hommage aux soignants, en première ligne contre le coronavirus en les applaudissant. A Paris désormais, ils jouent aussi depuis leur balcon, raconte France Bleu. Dans le XIe arrondissement, le comédien Noam Cartozo a inventé "Questions pour un balcon". S'inspirant du jeu culte de culture générale de France 3 "Questions pour un champion", il divertit ses voisins de la rue Saint-Bernard. Tous les soirs peu après 20 heures, une fois les applaudissements terminés, deux équipes s'affrontent, toujours les mêmes, les habitants du côté pair face à ceux du côté impair. "J'avais envie de donner un peu de joie, de bonheur à mes voisins. Je les voyais tous les soirs applaudir nos soignants, les pompiers, les éboueurs, tous ceux qui sont là pour battre le virus et je les voyais avec la mine un peu triste. J'avais envie de donner un peu de bonheur à cette rue", explique le trentenaire joint par France Bleu Paris. Et d'ajouter : "Parfois on se plaint de la proximité du vis-à-vis, là je voulais en profiter pour pouvoir leur parler, enfin je leur crie parce qu'il faut que je porte la voix, mais c'est vrai que c'est pour mettre un peu de gaieté dans ce confinement. C'est touchant de voir que les gens prennent du plaisir pendant ce confinement". Le jeu dure une vingtaine de minutes. Dix questions sont posées. "Moi, je suis du côté impair de la rue donc le côté pair a plus de chance de gagner parce que je les vois mieux", relève Noam Cartozo, qui a inventé ce jeu "sur le fil. Moi, j'adore les quiz, les jeux avec des questions et je me suis dit pourquoi ne pas faire ce jeu à plus grande échelle".
Il fait rire ses voisins confinés, leur faisant oublier quelques minutes la pandémie de coronavirus. Depuis son balcon, un comédien parisien pose des questions à ses voisins à la façon de "Questions pour un champion".
orangesum-4471
La hausse de la CSG leur est restée en travers de la gorge. Les retraités sont mis à contribution par les mesures fiscales décidées par le gouvernement pour mieux rémunérer les travailleurs. Et pour les plus aisés, pas de compensation : ils continueront de payer la taxe d'habitation. "Les retraités n'ont rien obtenu et se sont sentis insultés", s'insurge l'Union française des retraités dans Le Parisien. Résultat : neuf organisations appellent à manifester le 15 mars pour dire non à la baisse des pensions. Un mouvement de grogne qui n'est pas justifié pour le député LREM du Doubs, Éric Alauzet, selon qui les réformes engagées resteront neutres pour les retraités les plus modestes. Quant aux plus aisés, ils doivent réaliser qu'ils "font partie d'une génération dorée", estime-t-il lundi 5 mars dans Le Parisien."Ceux qui vont être pénalisés ne représentent qu'une minorité, rappelle le député et rapporteur du budget de la Sécurité sociale pour la commission des finances. Tout d'abord pour 40% des retraités les plus modestes (...), les mesures fiscales seront neutres. Ensuite, pour les 20% les plus aisés (...), il y aura en effet une perte de pouvoir d'achat, assumée par le gouvernement. Enfin, pour les 40% de retraités moyens (...), ils seront compensés en très grande partie par les mesures.""IL FAUT QUE LES RETRAITÉS SE RESSAISISSENT"Si les retraités sont en colère, c'est par ce qu'ils ne sont pas suffisamment informés pour comprendre qu'ils seront gagnants dans l'ensemble. "Mais je tiens aussi à leur rappeler le montant des retraites de leurs grands-parents, qui ne grimpaient pas bien haut. Celles de leurs enfants seront entre 10 et 15 % moins élevées aussi. Les retraités d'aujourd'hui font partie d'une génération dorée !, assure M. Alauzet. Et s'ils ont travaillé toute leur vie, ça ne suffit pas comme argument au moment où il faut trouver de l'argent pour renflouer les caisses de l'État.""Il faut que les retraités se ressaisissent et comprennent que ces mesures accompagnent ceux qui travaillent", dit-il encore, ajoutant que la hausse de la CSG est "une mesure de gauche, extrêmement sociale".
Alors que les retraités s'apprêtent à descendre dans la rue pour protester contre la hausse de la CSG qui ampute leurs pensions, un député LREM les appelle à se ressaisir.
orangesum-4472
Face à la propagation du coronavirus, les autorités prennent des mesures. Alors que la Suisse est touchée par l'épidémie de Covid-19 depuis mardi, le gouvernement a décidé vendredi 28 février d'interdire tous les grands événements se déroulant sur son territoire. "En raison de la situation actuelle et de la propagation du coronavirus, le Conseil fédéral (gouvernement suisse) a décidé de déclarer la situation qui prévaut actuellement en Suisse de 'situation particulière' au sens de la loi sur les épidémies, et (...) d'interdire les manifestations publiques et privées réunissant simultanément plus de 1.000 personnes", selon un communiqué du gouvernement. Cette interdiction entre en vigueur immédiatement et s'appliquera jusqu'au 15 mars au moins."Ces mesures se sont avérés efficaces dans d'autres pays" et sont conformes aux recommandations de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), a déclaré le ministre de la Santé suisse, Alain Berset, en conférence de presse. Conséquence directe : le Salon de l'automobile de Genève, un rendez-vous majeur du secteur prévu du 5 au 15 mars, a été annulé. "Coronavirus: en coordination avec les cantons, le Conseil fédéral a décidé d'interdire les grandes manifestations. A Genève, le Salon de l'Auto n'aura donc pas lieu", a annoncé dans un tweet le président du Conseil d'État de Genève, Antonio Hodgers. La 24e journée du Championnat de suisse de football, prévue samedi et dimanche, a par ailleurs été reportée à une date encore à préciser. De son côté, la Ligue suisse de hockey sur glace (NL) a annoncé que les rencontres de son championnat, prévues vendredi et samedi, "se joueront à huis clos (...) suite aux récentes mesures prises par les autorités pour lutter contre la propagation du coronavirus".
La Suisse a décidé vendredi d'interdire au moins jusqu'au 15 mars tout événement public ou privé réunissant plus de 1.000 personnes pour limiter la transmission du nouveau coronavirus.
orangesum-4473
Une file d'attente s'était formée avant l'ouverture des portes, programmée à 11H00, et les clients sont venus en nombre dans ce lieu phare du 9e arrondissement de Paris, après plus de deux mois de fermeture. Les jours précédents, les employés du Printemps avaient préparé le grand magasin à accueillir du public dans le respect des règles de précaution sanitaire, via la mise en place de parcours fléchés, la distribution de gel hydroalcoolique, des messages de sensibilisation. Il était temps, indiquait mercredi à l'AFP son directeur Pierre Pelarrey: "on a besoin de faire du chiffre d'affaires", car "depuis le confinement c'est-à-dire le 15 mars, il était à zéro", mais "avec les frais fixes qui continuent à courir". Il est toutefois "presque certain que l'on n'aura pas la fréquentation que l'on a habituellement", notamment en raison de l'absence de la clientèle étrangère, expliquait-il. Fleuron du groupe, le Printemps Haussmann accueille en temps normal plus de 20 millions de visiteurs annuels. Le préfet de police de Paris avait interdit au centre commercial, comme à de nombreux autres à Paris, de rouvrir en application d'une décision gouvernementale empêchant la réouverture des sites de plus de 40.000 m2 en région parisienne, en raison de risques sanitaires persistants. Mais le tribunal administratif de la capitale a suspendu cette décision, l'enseigne ayant plaidé accueillir du public sur plusieurs sites distincts, dont aucun n'excède 40.000 m2. Cela pourrait faire boule de neige car les Galeries Lafayette voisines, autre haut lieu du shopping parisien, ont confirmé à l'AFP avoir aussi déposé un recours judiciaire pour pouvoir rouvrir leurs portes.
Le grand magasin Printemps Haussmann à Paris, fermé depuis mi-mars dans le contexte de l'épidémie de coronavirus, a pu rouvrir ses portes jeudi à des clients masqués.
orangesum-4474
"Ce n'est pas sur l'économie qu'on sera jugé, mais sur les questions régaliennes, la sécurité, l'immigration et le communautarisme". Depuis six mois, le président de la République répéterait à ses proches, selon Le Parisien : "Si je suis battu par Marine Le Pen, ce sera sur le terrain du régalien". Un ministre résume plus concrètement : "Il a certes fait baisser les impôts et le chômage. Mais si ta fille ne peut pas rentrer du cinéma après 22 heures sans risquer de se faire agresser, eh bien, tu votes Le Pen". C'est donc sur ces sujets qu'Emmanuel Macron va "mettre le paquet", assure au journal un habitué de l'Élysée. C'est en juillet 2019 lors d'un dîner dans le parc du palais présidentiel avec sa garde rapprochée, quelques ministres et hauts dirigeants de La République en marche que le président de la République en aurait été convaincu, d'après le quotidien. "Il n'a pas échappé à Emmanuel Macron que de sondages en sondages les questions plus générales de sécurité et d'ordre public figurent en tête des sujets de préoccupations des citoyens. Si on n'y répond pas, ce sont nos adversaires qui vont occuper le terrain", confie un cadre de LREM. Communautarisme: que prépare Emmanuel Macrion? par BFMTVAinsi, jeudi 6 février, le président a discuté à l'Élysée d'un plan de guerre contre le communautarisme qui doit être lancé avant les élections municipales avec une dizaine de maires et plusieurs ministres. Cette semaine, Emmanuel Macron présidera un Conseil de défense écologique et parlera biodiversité en Haute-Savoie. "La présidentielle de 2022 se jouera sur la protection. Ça vaut pour la planète comme pour la sécurité des Français", assure un ministre. "Macron, c'est le Clemenceau de 1906", lance un collaborateur. Un autre héros de la nation auquel le président désire que les Français l'identifient, surtout l'électorat de droite, c'est Charles de Gaulle. Et l'année 2020 est riche en hommage au général : sa naissance, sa mort et de l'appel du 18 juin. La stratégie d'Emmanuel Macron semble validée par la récente attaque de Xavier Bertrand, ex-LR, sur BFMTV : "J'ai compris que les missions régaliennes ce n'est pas le truc de Macron. Il est mal à l'aise avec ça". "Si Bertrand s'empare de la sécurité, c'est qu'il voit qu'il y a un sujet. Donc, nous devons y répondre", estime un collaborateur du Premier ministre Édouard Philippe au Parisien. Le risque, c'est de pousser l'électorat de droite, déjà piqué par la réforme des retraites, encore un peu plus à droite, d'autant plus qu'une ministre amère rappelle : "Tous ceux qui ont couru après l'extrême droite, on a vu ce que ça a donné : les Français choisissent toujours l'original à la copie".
Le chef de l'État estime que sa réélection tiendra davantage à ses résultats sur les sujets régaliens que sur les baisses du chômage et des impôts. Un pari risqué.
orangesum-4475
Un détenu radicalisé a poignardé deux surveillants dans la matinée au centre pénitentiaire d'Alençon-Condé-sur-Sarthe (Orne). Selon des sources syndicales, l'agresseur a crié "Allahu Akbar" avant de passer à l'acte. Pour la garde des Sceaux Nicole Belloubet, "le caractère terroriste de cette attaque ne fait aucun doute". Le Raid et une équipe régionale d'intervention (Eris) ont été dépêchés sur place, puis sont intervenus vers 18h40. Blessée par balle pendant l'assaut, la compagne du détenu est décédée. Ce dernier a lui été interpellé. Christophe Castaner a salué le"sang-froid et le professionnalisme" des équipes du Raid. Radicalisé en prison, il voulait 'venger Cherif Chekkat"L'agresseur, âgé de 27 ans et converti à l'islam en 2010, est un détenu de droit commun qui purge une peine de 30 ans de réclusion. Il avait été condamné en décembre 2015 pour avoir étouffé un homme de 89 ans, après l'avoir séquestré et "momifié" à son domicile près de Metz en 2012. Selon Ouest France, l'individu avait séquestré, torturé et tué sa victime, ancien cheminot rescapé des camps nazis, "dans le but de le voler". Il a aussi été condamné à un an de prison pour apologie de terrorisme au cours de sa détention à Mulhouse, pour avoir demandé le 14 novembre 2015 à ses codétenus de "rejouer" l'attaque du Bataclan. Michaël Chiolo, qui est suivi par le renseignement pénitentiaire, est inscrit au fichier pour la prévention et la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT), a indiqué la ministre de la Justice. Selon une source policière, il s'est "radicalisé en prison"."Il est ressorti très vite des premiers témoignages que le détenu, en se jetant sur les surveillants pénitentiaires avait crié Allah Akbar, qu'il disait vouloir venger Chérif Chekatt, l'individu mis en cause dans l'attentat commis à Strasbourg le 12 décembre 2018", a indiqué Rémy Heitz lors d'un point-presse sur place, qui a par ailleurs indiqué que "trois gardes à vue" sont en cours. Les faits se sont produits dans l'unité de vie familiale (UVF) de la maison d'arrêt où le détenu venait de passer le week-end avec sa famille. Alors que les surveillants étaient venus lui signifier la fin de son week-end, l'agresseur s'est jeté sur l'un d'eux avec un couteau de cuisine. Le surveillant a été poignardé à l'abdomen et à la tête, indique Ouest France. Venu l'aider, son collègue a également été blessé au visage et au dos. "Il y avait du sang partout, c'était une scène de boucherie", a témoigné pour le quotidien de l'Ouest Alassane Sall, secrétaire local Force Ouvrière. L'établissement "le plus sécurisé de France"La prison de Condé-sur-Sarthe, inauguré en 2013, est, avec celui de Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais), le plus sécurisé de France. Il héberge actuellement 110 détenus pour 195 places. Mais cette maison centrale accueille des profils dangereux, notamment des jihadistes. Des quartiers pour radicalisés ont été ouverts dans ces prisons. La prison de Condé est encadrée par quatre miradors et un mur d'enceinte de trois mètres plus haut qu'ailleurs.
Deux surveillants du centre pénitentiaire de Condé-sur-Sarthe (Orne) ont été poignardés par un détenu à plusieurs reprises dans la matinée de mardi 5 mars. L'agresseur a été interpellé, tandis que sa compagne, présente au moment des faits, est décédée des suites de ses blessures, causées par l'intervention du Raid.
orangesum-4476
La Voix du Nord rapporte que des Français ayant l'habitude de circuler depuis longtemps en Belgique ont écopé d'amendes qu'ils estiment injustes. En cause : les zones de basses émissions mises en place, depuis février 2017 à Anvers et depuis janvier 2018 dans la région bruxelloise. Leur objectif est d'œuvrer pour l'environnement et les véhicules les plus polluants ne sont pas autorisés à y circuler. Ces derniers sont sanctionnés d'une amende de 350 euros et les autres sont autorisés à rouler librement... à condition d'être immatriculés en Belgique. Dans le cas contraire, et donc dans celui des Français, les automobilistes encourent une amende de 150 euros "même si le véhicule respecte les conditions d'accès de la zone de basses émissions", explique l'institut bruxellois pour la gestion de l'environnement, relayé par La Voix du Nord. Pour éviter cet écueil, il est néanmoins possible d'enregistrer au préalable son véhicule sur internet. Comme l'explique le quotidien régional, les amendes de la zone de basses émissions d'Anvers sont particulièrement redoutées, car elles résultent de flash sur le périphérique, alors que les amendes bruxelloises ne tombent qu'à l'issue d'un contrôle de police. Une "discrimination" en cause Face à ces dispositifs, des Français s'indignent. "Nous avons été flashés à Anvers début janvier pour véhicule polluant alors qu'il ne l'est pas du tout", déplore une femme à La Voix du Nord. Un avocat de Paris a en effet réuni les plaintes de 177 Français, dont la seule infraction est de ne pas avoir enregistré leur véhicule avant de se rendre à Anvers. Comment est-ce alors possible, pour un Français, de recevoir un PV belge à son domicile ? Grâce à "un accord bilatéral avec la France qui lui permet d'envoyer des amendes aux automobilistes français", tout simplement, précise Pauline Lorbat, la porte-parole de Bruxelles Environnement. Maître Thierry Vallat entend mener l'affaire devant la Cour de Justice de l'Union européenne, car il dénonce, d'après La Voix du Nord, une "discrimination indirecte en raison de la nationalité, contraire au droit de l'Union européenne."
Comme l'explique La Voix du Nord, une taxe mise en place en Belgique pour lutter contre la pollution est très mal perçue de notre côté de la frontière. Les automobilistes français ont l'impression d'être injustement ciblés.
orangesum-4477
Depuis les marches de son luxueux club de golf de Bedminster, dans le New Jersey, le président américain s'est présenté tout sourire vendredi soir devant des membres d'un syndicat de policiers new-yorkais lui ayant apporté son soutien. Avec son style caractéristique, l'ancien magnat de l'immobilier a assuré qu'il battrait son adversaire démocrate Joe Biden lors de la présidentielle du 3 novembre. Il a aussi prédit, au passage, ce qui relèverait du miracle pour son camp: remporter l'Etat de New York. Cet Etat, dans lequel il a été sévèrement battu par Hillary Clinton en 2016, n'a plus voté pour un candidat républicain à la Maison Blanche depuis Ronald Reagan en 1984."Je pense qu'on a une vraie chance de l'emporter (à New York)!", a-t-il lancé devant une foule enthousiaste, applaudissant à tout rompre. Depuis le début de l'été, pourtant, tous les sondages pointent dans la même direction: Joe Biden fait la course en tête dans nombre d'Etats-clés, tels que la Pennsylvanie, où devrait se jouer l'élection. Donald Trump est même menacé au Texas, bastion républicain. L'ancien homme d'affaires est non seulement l'un des présidents les plus impopulaires de l'histoire - sa cote de popularité n'a jamais franchi la barre des 50% - mais il est confronté à une double crise, sanitaire et économique, d'une ampleur inédite. Avec plus de 168.000 morts et cinq millions de cas recensés, les Etats-Unis affichent le plus lourd bilan du Covid-19 au monde. Et les atermoiements du locataire de la Maison Blanche, en particulier sur le port du masque, lui ont coûté cher dans les enquêtes d'opinion. Lors de ses points de presse quotidiens, Donald Trump se concentre sur deux messages simples: la pandémie de Covid-19 appartient presque déjà au passé et l'économie redémarre avec une vigueur insoupçonnée.- 29% -Ses weekends à Bedminster lui offrent une forme de répit, comme un antidote à Washington. Les hautes barrières de la Maison Blanche n'empêchent en effet pas les élus démocrates et ceux qu'il qualifie de médias hostiles de lui gâcher ses journées. Au milieu des collines du New Jersey, au milieu des golfeurs, Donald Trump peut, sans être contrarié, mettre en avant ses instincts les plus optimistes. En quête d'un second mandat, il va répétant que les sondages confidentiels auxquels il a accès lui sont beaucoup plus favorables que ceux rendus publics, semaine après semaine, par les grands quotidiens ou les chaînes du câble."Les gens qui n'aimaient pas Trump, les anti-Trump, commencent à beaucoup aimer Trump", assurait-il vendredi soir. Les démocrates, eux, sentent le parfum de la victoire. Au-delà d'une possible arrivée de Joe Biden à la Maison Blanche, ils rêvent désormais à voix haute de remporter la majorité au Sénat, aujourd'hui contrôlé par les républicains. Selon les calculs du site fivethirtyeight.com, Donald Trump a, à ce stade de la campagne, 29% de chances de l'emporter face à Joe Biden. Le milliardaire républicain, qui aime invoquer sa victoire-surprise de 2016, peut se consoler en se disant qu'il y a quatre ans, à la même époque, ses chances de l'emporter face à Hillary Clinton étaient de... 29%.
Etait-ce le magnifique coucher de soleil, la foule scandant son nom ou de possibles sondages secrets? Donald Trump ne donnait pas l'image d'un homme risquant une humiliation dans moins de 80 jours.
orangesum-4478
Le Ceta, accord commercial entre l'Union européenne et le Canada, qui concerne au total 510 millions d'Européens et 35 millions de Canadiens, supprime notamment les droits de douane sur 98 % des produits échangés entre les deux zones. Entré pour partie en vigueur de manière provisoire il y a bientôt deux ans, le traité doit être ratifié par les 38 assemblées nationales et régionales d'Europe, d'où son examen par les députés français puis les sénateurs - à une date qui reste à définir. L'accord est combattu par les agriculteurs comme les écologistes, au nom notamment des risques sanitaires. Plus de 70 organisations militantes et syndicales ont demandé "solennellement" aux députés de ne pas le ratifier. Certaines se sont mobilisées mardi aux abords de l'Assemblée. Deux syndicats agricoles, la puissante FNSEA et les Jeunes agriculteurs, ont aussi exhorté les élus à "protéger l'agriculture et l'alimentation des Français". Le spectre des farines animalesParmi les principaux sujets d'inquiétude des éleveurs bovins français : voir débarquer dans les assiettes du bœuf canadien nourri aux farines animales et, avec lui, le souvenir de la maladie de la vache folle (ESB). Pour le ministère de l'Agriculture, cette crainte "n'est pas fondée" : "Quand on parle de farines animales, on fait référence aux farines de ruminants, qui ont été à l'origine de la maladie de la vache folle", estime le ministère, faisant valoir que ces produits sont interdits au Canada. L'Union européenne les a également bannies, mais ne s'est pas arrêtée là, contrairement au Canada : elle a généralisé l'interdiction à ce qu'on appelle les protéines animales transformées, qui sont aussi des farines animales, mais issues de volailles et de porcs. Pour le ministère, si cette interdiction perdure, c'est pour des raisons d'acceptation des consommateurs, et non de sécurité sanitaire. L'interdiction avait été prise après la constatation de contaminations croisées entre les farines de ruminants à l'origine de l'ESB et les farines de porcs et de volailles qui pouvaient être transportées dans les mêmes camions. Mais le ministère affirme que Canadiens comme Européens ont "sécurisé leur circuit de distribution"."Avant même de savoir si on les réintroduit en Europe, on est prêt à rouvrir notre marché à des viandes issues d'animaux nourris avec des farines animales", s'alarme néanmoins Bruno Dufayet, président de la Fédération nationale bovine (FNB), qui dénonce une "incohérence politique terrible". D'autant plus criante, selon lui, dans le contexte de montée en gamme de l'agriculture française après les états généraux de l'alimentation. Pour Bruno Dufayet, "le risque de contamination croisée est toujours présent". Des bêtes dopées aux antibiotiquesLes éleveurs français s'inquiètent aussi de l'utilisation, outre-Atlantique, d'antibiotiques comme activateurs de croissance. Une pratique qui concerne, selon le ministère, "l'ensemble des pays tiers qui fournissent l'UE en viande". A moyen terme, l'Europe pourrait légiférer sur le sujet : un règlement décidé par le Parlement européen et le Conseil, publié début 2019, "demande à la Commission de prendre des dispositions visant à interdire l'importation à partir de pays tiers qui continuent à autoriser les antibiotiques comme promoteurs de croissance", selon le ministère, qui table sur une entrée en vigueur en janvier 2022. Ce texte est jugé "très bon" par les éleveurs. Seul hic, "l'acte délégué pour le mettre en place n'est pas sorti : ça veut dire que d'ici 2022, on va pouvoir importer sans protéger des antibiotiques", estime Bruno Dufayet. Si le texte n'est pas encore devenu effectif, selon lui, c'est parce que l'Europe craint de se faire taper sur les doigts par l'Organisation mondiale du commerce (OMC), comme dans le dossier du bœuf aux hormones, dans lequel l'OMC avait finalement donné gain de cause aux États-Unis. Un marché déstabilisé à moyen termeLes éleveurs bovins n'ont de cesse de dénoncer des conséquences économiques désastreuses pour leur filière, compte tenu des contingents de bœuf que pourront exporter les Canadiens. Le ministère fait valoir qu'alors que le Ceta est déjà entré en vigueur il y a bientôt deux ans à titre provisoire, la France a importé seulement 119 tonnes équivalent carcasse de bovins canadiens en 2018. À l'échelle de l'Europe, selon des chiffres canadiens, le pays nord-américain n'a exporté que 1.000 tonnes de viande de bœuf, soit à peine 2 % du quota accordé par le Ceta."On savait très bien qu'il leur fallait un certain temps pour s'adapter à produire sans hormones", explique toutefois à l'AFP Bruno Dufayet. D'autant plus que la diminution des droits de douane est progressive sur cinq ans, soit autant d'années pour s'adapter aux demandes de l'Europe. "Ce qui va arriver sur le marché, c'est uniquement les morceaux nobles. Ils vont venir se positionner sur le segment le plus rémunérateur, l'aloyau", déplore l'éleveur auvergnat. Un segment de 400.000 tonnes de viande en Europe, susceptible d'être fragilisé par l'arrivée d'un contingent de 65.000 tonnes de bœuf canadien, tel que prévu par l'accord. Les élus de droite entendent s'y opposer si le volet agricole est maintenu au nom d'un "double risque" sur la viande bovine : "sanitaire" et de "déstabilisation de la filière". Le groupe accuse gouvernement et majorité de "mensonge" sur les farines animales, alors que leur utilisation "est autorisée dans l'alimentation des bovins au Canada". "Seule l'utilisation des farines issues des ruminants est interdite pour les ruminants", relèvent-ils. Les mutinationales plus fortes que les États ? Pour Adrien Quatennens, député La France insoumise, le texte donnera plus de pouvoirs aux multinationales qu'aux pouvoirs publics. "Les 10% restants, que nous allons avoir à valider ce soir, sont extrêmement graves", a alerté le député mercredi sur France info. "Il s'agit des fameux 'tribunaux d'arbitrage' : une justice parallèle qui permettra aux multinationales de porter plainte et d'attaquer des États si elles considèrent que ses lois sont contraires à leurs intérêts", a-t-il affirmé. "Si ce traité s'applique, les multinationales auront plus de pouvoir que le pouvoir politique", conclut Adrien Quatennens. Et d'ajouter : "Vous avez dans le monde une série d'arbitrages qui ont fait en sorte que des États paient des amendes à des multinationales pour avoir pris des décisions politiques souveraines contraires à leurs intérêts". Un accord contre le climat Dans les médias, Nicolas Hulot, ancien ministre de la Transition écologique, a appelé à rejeter les accords de libre-échange, dont le Ceta. Il estime que "le libre-échange est à l'origine de toutes les problématiques écologiques". "Il est fini le temps où j'arrondis les angles, terminé, j'en ai ras-le-bol. La mondialisation, les traités de libre-échange sont la cause de toute la crise que nous vivons", a-t-il affirmé au Monde. "La mondialisation débridée emporte l'Europe dans une vague d'accords de commerce incompatibles avec la lutte contre le dérèglement climatique, la préservation de la biodiversité, la justice sociale, une alimentation saine et un élevage de qualité qui permette aux producteurs de vivre dignement de leur travail", avait-il également fustigé dans une tribune publié le 29 juin dans le Journal du dimanche. "Les Canadiens autorisent encore 46 molécules de pesticides et d'herbicides interdites en Europe. Dans leurs élevages sont utilisés des farines animales et des antibiotiques avec activateurs de croissance, deux pratiques strictement interdites en Europe... mais autorisées pour nos importations !" Comment peut-on accepter l'arrivée dans nos assiettes de produits qui ne respectent pas nos standards ?", poursuivait Nicolas Hulot. Même hostilité des groupes de gauche, qui dénoncent un texte "incompatible avec les accords de Paris" sur le changement climatique. "Qui peut prétendre qu'on peut à la fois défendre l'environnement, défendre nos paysans, nos éleveurs et ratifier le Ceta vous raconte des carabistouilles ?", a interrogé le socialiste Boris Vallaud.
Mercredi 17 juillet, l'Assemblée nationale se prononce sur la ratification du Ceta, cet accord commercial avec le Canada dont l'opposition dénonce les risques sanitaires, agricoles et environnementaux.
orangesum-4479
Le Rassemblement national parviendra-t-il à surmonter cette épreuve ? Nicolas Bay se veut "très prudent", tout en espérant une sortie de crise. "Je crois qu'il (le Rassemblement National) pourra survivre, même si je reste très prudent", a déclaré l'eurodéputé RN (ex-Front national) lundi matin au micro de France Info. Ces dernières semaines, le parti a récolté environ 500.000 euros de dons grâce à un appel à la générosité de ses électeurs. "Je pense que nous sommes en sursis", a déclaré le numéro 2 du RN. "Je crois qu'il [le Rassemblement National] pourra survivre, même si je reste très prudent" répond Nicolas Bay, qui affirme que le parti a récolté environ 500 000 euros de dons.par franceinfoAu début du mois d'août, le trésorier du parti, Wallerand de Saint-Just, estimait que le parti ne serait pas en mesure de payer les salaires de ses employés le mois prochain. "Fin septembre, n'ayant pas d'argent, on ne pourra pas payer les salaires, les charges sociales. Si vous ne les payez pas, vous devez déposer le bilan", avait-il déclaré sur l'antenne de France Info. "Nous espérons ne pas avoir recours à un plan social mais nous sommes entravés dans notre action politique", a renchéri Nicolas Bay lundi. Le Rassemblement national est sous le coup d'un gel de 2 millions d'euros d'aide publique, dans le cadre de l'enquête sur les emplois présumés fictifs au Parlement européen. Marine Le Pen et ses acolytes, qui ont saisi la justice, espèrent faire annuler cette décision. Les deux juges d'instruction soupçonnent le parti d'avoir fait passer des employés pour des assistants parlementaires, afin de faire payer leurs salaires par Strasbourg.
Le vice-président du Rassemblement national (RN) est revenu sur la mauvaise santé financière de son parti, privé de 2 millions d'euros d'aide publique, lundi 13 août.
orangesum-4480
Gérard Collomb a-t-il la langue trop pendue ? C'est en tous cas l'avis du ministère de la Justice, si l'on en croit le coup de gueule de son porte-parole, mardi 28 mai, rapporte Le Parisien. Youssef Badr a fustigé sur Twitter l'ancien ministre de l'Intérieur pour avoir dévoilé dans les médias des éléments de l'enquête sur l'explosion d'un colis à Lyon, vendredi dernier."Donc dorénavant, le maire d'une ville peut faire le point sur une enquête criminelle en cours, donner les avancées et le résultat des investigations dans les médias, a-t-il écrit sur son compte Twitter. Il faut qu'on pense à préciser dans le code de procédure pénale que le maire dirige la police et fait la com'."Lundi, Gérard Collomb avait annoncé l'arrestation d'un deuxième homme dans le cadre de l'enquête sur l'explosion d'une bombe dans une boulangerie de Lyon. Il avait également donné des précisions sur le principal suspect. Mardi matin sur franceinfo, l'ancien ministre de l'Intérieur a récidivé, détaillant un peu plus le profil de Mohamed Hichem M., expliquant qu'il n'avait pas montré de "signe extérieur qui montre une radicalisation par le passé récent". Les propos du maire de Lyon on également fait réagir l'actuel ministre de l'Intérieur. Mardi, sur le plateau de Cnews, Christophe Castaner a rappelé avec ironie un épisode récent de la relation entre les deux hommes : "Il y a quelques semaines, Gérard Collomb m'a adressé un conseil : celui de ne jamais trop parler. Il avait raison."Toutefois, lors de cette interview, Christophe Castaner a, lui aussi, livré des détails sur l'enquête en cours, affirmant notamment n'avoir "pas de doute" quant au fait que ce dernier était "le responsable" de cette attaque qui a fait 13 blessés. Le procureur de la République de Paris, dont la section antiterroriste s'est saisie de l'affaire, "rappelle que l'enquête (...) est couverte par le secret et qu'en application de l'article 11 du code de procédure pénale, il est le seul à pouvoir rendre publics des éléments objectifs tirés de la procédure ne comportant aucune appréciation sur le bien-fondé des charges retenues contre les personnes mises en cause", indique son communiqué.
Le procureur de Paris Rémy Heitz, chargé des investigations sur l'attaque au colis piégé de Lyon, a tenu à rappeler qu'il était "le seul" autorisé à rendre publics des éléments couverts par le secret de l'enquête.
orangesum-4481
Elle avait pourtant estimé qu'il "n'incarnait pas le renouvellement" ce matin même sur RTL."Je choisis aujourd'hui d'annoncer le retrait de ma candidature et mon choix personnel de voter pour Richard Ferrand", explique la députée des Yvelines dans un communiqué diffusé sur Twitter. Elle explique "se retrouver" dans "le projet et les propositions" du président du groupe LREM "pour poursuivre la transformation de l'institution dans laquelle nous nous sommes engagés". "J'ai un souci profond du collectif""Le sens de ma candidature a toujours été de susciter le débat, pas la division", ajoute-t-elle. J'ai un souci profond du collectif et un attachement sincère à l'unité et à la force de notre groupe". Elle assure par ailleurs que sa candidature "n'a jamais été celle d'une ambition personnelle, c'est celle d'une ambition pour notre Assemblée". Ce matin sur RTL, l'actuelle présidente de la commission des Lois avait estimé que Richard Ferrand "n'incarnait pas le renouvellement promis par Emmanuel Macron". Elle avait cependant précisé qu'elle ne souhaitait pas se mettre en travers de son collègue, précisant d'ailleurs qu'il était "un excellent président de groupe". "Je n'ai subi aucune pression", a-t-elle affirmé par la suite, assurant qu'"on ne (lui) avait rien promis". Plus que quatre candidats en liceBrièvement ministre de la Cohésion des territoires au début du quinquennat, Richard Ferrand avait été contraint de démissionner du gouvernement après avoir été mis en cause dans une affaire immobilière liée aux Mutuelles de Bretagne. L'information judiciaire ouverte à Paris pour "prise illégale d'intérêts" a été récemment dépaysée à Lille. Avec ce renoncement, il ne reste plus que quatre candidats au Perchoir : il s'agit de la députée LREM de la Somme (ex-EELV) Barbara Pompili, de la député LREM de l'Isère Cendra Motin et de la députée La France insoumise (LFI), Mathilde Panot. Les prétendants LREM avaient jusqu'à mercredi soir pour se faire connaître, avant un vote interne pour les départager, lundi, dans le cadre d'un séminaire de rentrée à Tours (Indre-et-Loire). Puis l'ensemble des députés voteront mercredi 12 septembre, jour de reprise, pour élire leur président. C'est la députée LREM Carole Bureau-Bonnard, première vice-présidente de l'Assemblée, qui assure l'intérim en attendant.
Coup de théâtre dans la course à la présidence de l'Assemblée nationale. La députée La République en Marche (LREM), Yaël Braun-Pivet, a annoncé ce jeudi 6 septembre le retrait de sa candidature pour soutenir le chef de file des députés de la majorité présidentielle, Richard Ferrand.
orangesum-4482
Oubliez un instant les émissions type The Voice, La roue de la fortune ou The Wall (sur TF1 le 27 février), toutes calquées sur des formats internationaux. La France aussi est un vivier de talent et de créativité. Pour preuve, certaines de nos productions sont reprises dans le monde entier. De Fort Boyard, à Tout le monde veut prendre sa place en passant par Intervilles, gros plan sur trois émissions qui font notre fierté à l'étranger. Fort Boyard, l'aventure c'est l'aventureFaut-il encore présenter Fort Boyard et son incontournable générique ? Lancé en 1990, le jeu d'aventures de la Deux, en production depuis plus de 27 ans est l'un des divertissements français les plus exportés dans le monde. Des aventuriers venus d'Algérie, d'Allemagne, de Hongrie et même de Corée du Sud ont déjà foulé le sol du fort de Charente-Maritime et survécu aux tigres qui s'y baladent. Pas moins de 31 pays ont déjà diffusé leur version de l'émission. Une success story à la française !Intervilles, à la bonne franquetteIntervilles a certes disparu des grandes chaînes, mais au-delà de nos frontières, l'émission créée parGuy Lux et Claude Savarit en 1962 continue de se produire. En effet, la Russie, la Chine, l'Australie et l'Afrique du Sud ont eux aussi leurs compétitions intercommunales, toujours rythmées par de drôles d'épreuves et cette éternelle ambiance bon enfant qui les caractérisent. Côté français, pour les plus nostalgiques, la chaîne Gulli propose une version internationale de l'émission, présentée par Cécile de Ménibus et Joan Faggianelli. Tout le monde veut prendre sa place, grand leaderDans un genre plus insolite, Tout le monde veut prendre sa place, l'émission de Nagui diffusée tous les jours sur France 2 jouit d'une incroyable popularité hors de France. Les droits du jeu ont été acquis par le Japon, la Chine, l'Espagne et le Royaume-Uni, où il a été rebaptisé "Hold on to your seat". Outre-Atlantique, le programme connaît le même succès que sur nos terres. Impossible n'est résolument pas français !
Contrairement aux idées reçues, les Américains et les Britanniques n'ont pas le monopole des émissions de divertissement dans le monde. Le made in France s'exporte tout aussi bien.
orangesum-4483
Fermé en pleine épidémie de Covid-19, Le Cinq, son restaurant triplement étoilé du palace parisien George V, ne rouvrira que le 15 octobre et uniquement pour le dîner, en l'absence de la richissime clientèle internationale de l'hôtel. Profitant d'une pause de six mois, pour la première fois de sa carrière, Christian Le Squer, 57 ans, est revenu dans la maison familiale pour passer du temps avec sa mère, ranger l'atelier d'ébéniste de son père et se concentrer sur ses deux restaurants bretons: le Paris-Brest, brasserie inaugurée dans la gare de Rennes il y a un an et le Moulin de Rosmadec à Pont-Aven, ouvert après le déconfinement. Une gastronomie qui célèbre cette région entre la terre et la mer, dont ses homards bleus mondialement connus, qui se veut à la portée du plus grand nombre : le Paris-Brest propose un menu entrée-plat-dessert à 33 euros et l'"agape" la plus chère du Moulin de Rosmadec offre sept services pour 76 euros. La signature du chef est toujours là, dans ses associations audacieuses comme un boudin au fruit de la passion ou un poisson poché au lait ribot. Les vins sont sélectionnés par le sommelier Eric Beaumard, son complice du George V. "Christian est capable d'imaginer une cuisine plutôt simple et directe, mais toujours raffinée (...). On ne peut pas envisager la même chose en Bretagne que dans une région plus prisée comme le sud de la France, où vont les gros capitaux", explique à l'AFP Pierre Ruello, directeur général de la société d'investissement familiale Demeter qui a invité le chef pour ces deux projets.- Cité des artistes -"Le produit est très facile à sourcer ici", se félicite Christian Le Squer. "Cela fait partie de mon ADN, j'ai été élevé autour de belles matières premières, c'est comme ça que j'ai pu affûter mon palais", raconte-t-il à l'AFP, persuadé qu'on peut "donner de l'émotion même dans de petits repas". Celui qui a débarqué à la capitale à 17 ans et y a fait toute sa carrière dans les grands établissements dit "adorer Paris" et sa gastronomie "pour tous les goûts". En dépit des perspectives moroses, il est confiant pour le Cinq et sa cuisine de palace, dans "cet univers où le temps s'arrête" avec des bars feutrés et espaces décorés de fleurs... A Pont-Aven, ce sont des rhododendrons et glycines qui ravivent les parois de granit du vieux moulin au toit d'ardoise pentu et où les repas se prennent au fil de l'eau. Niché au fond d'une vallée verdoyante à 10 km de l'océan, le bourg a séduit des peintres célèbres, notamment Paul Gauguin qui y fonda en 1886 l'École de Pont-Aven ou l'Américain Henry Bacon, qui le qualifia de "plus joli village de France". Rouge et orange dans le plat de homard, blanc du turbot à la poire, au coulis de cresson et au miso: Sébastien Martinez, le chef du Moulin de Rosmadec, confie à l'AFP s'inspirer de la palette post-impressionniste des artistes qui ont fréquenté le village pour composer le visuel de ses assiettes.- Souci du détail -Mais c'est Christian Le Squer, qui se rend sur place deux fois par mois, qui a le dernier mot. En ce soir de fin juillet, il critique le goût du pain, "pas à la hauteur de la cuisine". Le beurre est mal coupé: au "pays du beurre", on le sert généreusement et pas en fine tranche; en apéritif, la gaufre au parmesan arrive trop tôt par rapport au champagne; une palourde mériterait d'être recouverte de sauce campari-pamplemousse pour "créer la surprise". La crème qui accompagne la barre chocolatée se pose quant à elle à côté, en quenelle : on ne l'impose pas au client. Quelques heures plus tôt, il signale à Rennes quelques "fautes de goût" à Benjamin Le Coat, chef du Paris-Brest: les pickles de betterave ont tué le goût fumé du saumon et les épinards servis avec une entrecôte ont apporté "trop de fer" à l'ensemble, qui allait mal avec un vin de Bourgogne. "Le moindre détail compte", souligne-t-il. Après ces remarques, les rectifications seront mises en oeuvre "dès le prochain service", assurent les deux jeunes chefs qui ont aiguisé leurs couteaux auprès de Christian Le Squer au Cinq à Paris.
Accompagnées par le murmure de l'eau, les araignées de mer et homards en sauces raffinées se dégustent dans un moulin du XVe siècle à Pont-Aven. Comme Paul Gauguin, le chef étoilé Christian Le Squer a mouillé l'ancre au fin fond de la Bretagne, sa terre d'origine.
orangesum-4484
Il est au centre de toute les interrogations. Alors que la liste des candidats à l'élection présidentielle s'allonge toujours un peu plus à droite, François Baroin fait figure de favori. Sauf que personne ne sait s'il choisira de se confronter au scrutin ultime. Officiellement, il doit se prononcer à l'automne. Mais à droite, les spéculations vont bon train. Le président de l'Association des maires de France (AMF) est samedi 5 septembre l'invité vedette de la rentrée des Républicains au Port-Marly (Yvelines), où il sera l'unique intervenant d'une table ronde sur le thème "Réconcilier République et réussites". Une mise en vedette aux allures de "rampe de lancement", souligne un député, alors que François Baroin doit clarifier ses intentions à l'automne: "s'il n'y a pas de missile, c'est un problème". Car des doutes ont surgi ces derniers temps dans les rangs de LR, alimentés par plusieurs articles de presse affirmant que le maire de Troyes s'apprêterait à jeter l'éponge. "Il n'ira pas", parie l'un. "Les conditions ne sont pas remplies pour le moment", tempère l'autre. "À vrai dire, lui seul a la réponse", expliquent beaucoup. François Baroin, soutenu notamment par le président de LR Christian Jacob et le président du Sénat Gérard Larcher, ne serait "pas dans l'état d'esprit de quelqu'un qui y va, mais ça ne veut pas dire qu'il n'y va pas", avance un cadre du parti. Ces spéculations pousseront-elles le maire de Troyes, très discret dans les médias, à donner sa décision dès samedi au Port-Marly? "Il y a peu de chances, François Baroin a horreur d'agir sous pression", ajoute ce cadre. Christian Jacob, a lui-même récemment évoqué le cas où aucun candidat ne "s'impose naturellement" avant l'été, et estimé qu'il faudrait dans ce cas "un système de départage". De quoi alimenter les spéculations: "les signaux faibles qu'on a, c'est que François Baroin n'ira pas: le changement de pied sur le calendrier, l'invitation de Valérie Pécresse au Port-Marly...", estime un élu. Selon lui "François Baroin veut voir où il va, il considère que la crise peut emporter Macron. Ce qui est gênant n'est pas le calendrier, mais ce qui donne l'illusion d'un manque d'envie", ajoute-t-il. Ce procès en manque de motivation revient de façon récurrente vis-à-vis de l'ancien ministre de Nicolas Sarkozy et Jacques Chirac: "Baroin n'aime pas les combats, les noms d'oiseaux", affirmait une vieille connaissance au moment de son retour dans les instances dirigeantes du parti, à l'automne dernier. Pas l'ambition dévorante de devenir président"Je n'ai pas que la politique dans le sang" et "j'ai besoin de souffle, de liberté", affirmait François Baroin, 55 ans, à l'époque sur Europe 1. "Je ne suis pas sûr que je me dirai à la fin, une fois que j'aurai terminé de compter mes points retraite, que j'aurai raté ma vie si je ne suis pas président de la République", ajoutait-il. Mais chez LR, certains s'impatientent. "Il faut qu'on ait un signe. S'il n'y va pas, qu'il le dise. On aura le temps de se retourner, on n'est pas en manque de prétendants", affirme un député. Les ambitions se sont affûtées cet été: le président du groupe LR au Sénat Bruno Retailleau n'exclut pas de se présenter à une primaire, Valérie Pécresse (Libres!, ex-LR) estime que "le temps est peut-être venu de faire entendre la voix d'une femme libre"... Hors du parti lui aussi, le président des Hauts-de-France Xavier Bertrand a clairement dit qu'il se préparait à la présidentielle. Plusieurs candidats donc mais "aucun d'entre eux ne s'impose naturellement", a estimé lundi le maire de Nice Christian Estrosi, en proposant une alliance avec Emmanuel Macron. En pleine rentrée célébrant la jeunesse et le rassemblement, la flèche a irrité chez LR, en remettant le focus sur l'incarnation alors que la direction du parti mise sur le travail de fond pour remonter la pente. D'autant que la "pré-rentrée" de la droite fin août à La Baule avait déjà été phagocytée par la question de la primaire. Gare à la déconnexion, a mis en garde Christian Jacob mercredi: "Personne ne comprendrait qu'en pleine crise économique et sanitaire, notre seule préoccupation soit de se choisir un candidat".
Il pourrait faire l'unanimité et mettre un terme à la guerre des chefs à droite. Mais les signaux laissant supposer un renoncement se multiplient.
orangesum-4485
Avec la crise du coronavirus et le confinement, nombreux sont les Français à avoir préféré faire leurs courses avec l'option drive. Une pratique qui coûte de plus en plus chère chaque semaine, note l'UFC-Que Choisir. Selon les relevés effectués par l'association de défense des consommateurs sur les produits de première nécessité (pâtes, riz, eau, conserves, lait, papier toilette, mouchoirs...) dans 10 enseignes*, les prix ont augmenté en moyenne de 3,2% par rapport à la semaine du 2 au 7 mars. Une augmentation des prix qui s'explique par les pénuries. Si les offres de pâtes, de lait, de papier toilette, de jambon ou encore d'emmental sont revenues à des niveaux normaux, certains produits comme le riz, les conserves, les mouchoirs ou encore les produits d'hygiène dont la demande est liée à la crise du coronavirus (savon, gel hydroalcoolique, lingettes pour la maison) restent en déficit, ce qui provoque une augmentation des prix. L'UFC-Que Choisir note notamment que les prix moyens pour les lingettes, savons et farine ont vu leurs prix augmenter respectivement de +51%, +16% et +13%, ce qui pèse considérablement sur le ticket de caisse. Par ailleurs, les références les moins chères d'un produit étant souvent en rupture de stock, les consommateurs sont contraints de se reporter sur les gammes plus chères. Les prix des fruits et légumes sont par ailleurs toujours en hausse, avec une augmentation moyenne de +11%, 7% pour le conventionnel et +16% pour le bio, avec une hausse record de 29% pour les citrons. Des augmentations qui s'expliquent par la plus grande présence de produits français en rayons et par les difficultés à recruter de la main-d'oeuvre pour les récoltes. *Cora Drive, Auchan Drive, Drive Intermarché, E. Leclerc Drive, Casino Drive, Mes courses Casino, Courses U Drive, Carrefour Drive, Chronodrive et Colruyt Collect and Go.
Les produits proposés en drive ont vu leur prix augmenter de 3,20 % par rapport aux semaines précédant le confinement et la crise liée au coronavirus, souligne UFC-Que Choisir.
orangesum-4486
Anciens combattants, hauts gradés de l'armée, élus ou simples citoyens, plusieurs centaines de personnes se sont retrouvées mardi 26 novembre à Pau et à Gap pour rendre hommage aux treize militaires de l'opération Barkhane tués au Mali dans la collision accidentelle de deux hélicoptères lors d'une opération de combat. Sept d'entre eux appartenaient au 5e régiment d'hélicoptères de combat de Pau, quatre au 4e régiment de chasseurs de Gap. À Pau, les drapeaux étaient en berne devant l'hôtel de ville. Les portraits des sept militaires encadraient l'estrade depuis laquelle le maire de la ville François Bayrou a appelé à une minute de silence, avant que l'assistance n'entonne la Marseillaise. Le maire a évoqué ces militaires du 5e RHC, "une présence de chaque jour, une fierté de chaque jour" pour sa ville, disant le "sentiment d'admiration pour leur professionnalisme (...) leur esprit de sacrifice". Le lien avec les familles des victimes "est renforcé" et "nous avons bien l'intention de les serrer dans nos bras moralement dans l'épreuve qu'elles ont commencé à traverser ce matin", a-t-il ajouté. Dans l'assistance, René Martinet, ancien pilote du 5e RHC de Pau, entre 1978 et 1983, tenait à être présent, en tant qu'ancien combattant. "Je sais ce que c'est que de perdre des camarades", dit-il à l'AFP. "Lors de ces opérations, qui ont lieu de nuit, les hélicoptères sont très proches les uns des autres. On craignait toujours des collisions et là c'est arrivé", ajoute-t-il.À Gap, une cérémonie d'hommage s'est déroulée dans la soirée devant la mairie où les drapeaux sont en berne. "La ville de Gap est en deuil", a déclaré le maire Roger Didier. "C'est un drame comme nous n'en avons jamais vécu (...) Nous sommes très peinés", a-t-il poursuivi. "Aujourd'hui, ceux qui se battent contre le terrorisme, contre le jihadisme ont payé de leur vie pour défendre le pays, la France que nous aimons tant", avait-il déclaré plus tôt dans la journée, appelant "toutes celles et tous ceux qui le souhaitent" à se joindre à l'hommage pour "ce temps de recueillement". À Paris, un hommage a également été rendu aux 13 militaires tués au Mali. Devant l'Arc de Triomphe, la flamme du Soldat inconnu a été ravivée en leur mémoire en présence notamment de la maire (PS) de la capitale, Anne Hidalgo, de la ministre des Armées Florence Parly, de la secrétaire d'État auprès de la ministre des Armées, Geneviève Darrieussecq et du secrétaire d'État auprès du Ministre de l'Éducation nationale et de la Jeunesse Gabriel Attal. Cet accident porte à 41 le nombre de militaires français tués au Sahel depuis le début de l'intervention française en 2013, avec l'opération Serval, selon un comptage effectué à partir de chiffres publiés par l'état-major. L'opération Barkhane, qui a succédé à Serval depuis août 2014, mobilise 4.500 militaires français dans la bande sahélo-saharienne, une étendue vaste comme l'Europe, en soutien aux armées nationales qui combattent des jihadistes affiliés au groupe État islamique (EI) ou à Al-Qaïda.
Des cérémonies d'hommage se sont tenues à Pau et à Gap mardi soir. À Paris, sous l'Arc de Triomphe, la cérémonie de ravivage de la Flamme du souvenir s'est déroulée en l'honneur des soldats tués.
orangesum-4487
Le tribunal de Lod (centre) a également reconnu Amiram Ben-Ouliel coupable de tentative d'homicide, d'incendie criminel et de conspiration en vue de commettre un crime raciste. En juillet 2015, un bébé de 18 mois, Ali Dawabcheh, a été brûlé vif alors qu'il dormait, après que des engins incendiaires eut été lancés contre sa maison à Douma, entre Naplouse et Ramallah en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967. Son père Saad et sa mère Riham, surpris comme lui dans leur sommeil, avaient succombé à leurs brûlures dans les semaines suivantes. Seul le frère du bébé, Ahmed, alors âgé de quatre ans, a survécu au drame. La peine à laquelle a été condamné Amiram Ben-Ouliel, qui était le principal suspect dans cette affaire, n'est pas connue dans l'immédiat. L'organisation israélienne Honenou, qui a aidé à la défense du condamné, a indiqué qu'elle allait saisir la Cour suprême. Amiram Ben-Ouliel a refusé de témoigner pendant son procès et a été condamné sur la base de ses aveux lors de l'interrogatoire. Son avocat, Asher Ohayon, a critiqué lundi sur la radio Kan l'usage d'aveux obtenus selon lui sous "la torture continue pendant trois semaines" du Shin Bet, le service de sécurité intérieure israélien."Ca reste un acte de justice incomplet car nous sommes certains que l'incendie n'est pas le fait d'une seule personne", a regretté Nasser Dawabcheh, l'oncle du bébé, après l'annonce de la condamnation. Le triple meurtre avait suscité une vive émotion dans les territoires palestiniens mais aussi à l'étranger et en Israël. L'Etat hébreu avait été critiqué par des organisations de défense des droits humains pour son "laxisme" vis-à-vis des groupes extrémistes juifs. Les Palestiniens avaient accusé Israël de "soutien" à l'extrémisme juif.
Un colon israélien a été condamné lundi par un tribunal israélien pour meurtre d'un bébé palestinien et de ses parents, tués dans l'incendie criminel de leur maison en 2015, en Cisjordanie occupée.
orangesum-4488
Des milliers de protestataires, dont certains brandissaient des noeuds coulants, se sont rassemblés dans le centre ville pour exprimer leur rejet des dirigeants auxquels ils demandent des comptes après l'explosion de mardi qui a rasé le port de Beyrouth et tué 158 personnes. A proximité de la place des Martyrs, épicentre traditionnel des manifestations dans la capitale, des heurts ont opposé les forces de sécurité, qui ont tiré des gaz lacrymogènes, à de jeunes protestataires ripostant avec des pierres. Pour les Libanais déjà éprouvés par une crise économique inédite, l'explosion qui a dévasté une partie de la ville a été la catastrophe de trop, relançant un mouvement de contestation qui avait débuté en octobre pour dénoncer l'ensemble de la classe dirigeante, jugée corrompue et incompétente, mais s'était essoufflé en raison de la pandémie de Covid-19. Dans un discours télévisé, le Premier ministre libanais, Hassan Diab, a annoncé qu'il proposerait des législatives anticipées, estimant que seul un tel scrutin permettrait "de sortir de la crise structurelle". Il s'est dit prêt à rester au pouvoir "pendant deux mois", le temps que les forces politiques s'entendent. Selon un tweet de la Croix-Rouge libanaise, 63 personnes ont été blessées pendant la manifestation et transportées dans des hôpitaux, et 175 autres soignées sur place."Un membre des Forces de sécurité intérieure est décédé (...) en aidant des personnes coincées dans l'hôtel Le Gray", a pour sa part indiqué la police libanaise, ajoutant sans autre détail qu'il avait "été agressé par un certain nombre d'émeutiers qui ont entraîné sa chute et sa mort". L'attention des forces de sécurité se concentrant sur les heurts, environ 200 manifestants menés par des officiers à la retraite en ont profité pour prendre d'assaut le siège du ministère des Affaires étrangères, le proclamant "quartier général de la Révolution".- "Vengeance" -L'ex-général Sami Rammah a appelé dans un mégaphone au soulèvement et à la poursuite de "tous les corrompus" tandis que des manifestants décrochaient et piétinaient le portrait du président Michel Aoun. Des manifestants ont aussi tenté de prendre le quartier général de l'Association des banques, y mettant le feu avant d'être délogés par l'armée, selon un photographe de l'AFP sur place. Les protestataires ont également investi les ministères de l'Economie et celui de l'Energie. Ce secteur constitue le symbole de la gabegie des services publics, les coupures de courant alimentant la gronde. Les banques sont la cible de la colère des manifestants depuis octobre en raison des restrictions draconiennes imposées sur les retraits et virement à l'étranger. Sur la place des Martyrs le mot d'ordre était "Le Jour du jugement". Des guillotines en bois ont été installées. Le hashtag #Pendez-les circule depuis plusieurs jours sur les réseaux sociaux."Vengeance, vengeance, jusqu'à la chute du régime", ont scandé les manifestants, certains masqués, d'autres portant des drapeaux. Un camion était en flammes à proximité de la place à la tombée de la nuit. L'explosion au port, dont les circonstances ne sont toujours pas élucidées, aurait été provoquée par un incendie qui a touché un énorme dépôt de nitrate d'ammonium, dangereuse substance chimique. La catastrophe a fait au moins 158 morts et plus de 6.000 blessés, dont au moins 120 sont dans un état critique, selon le ministère de la Santé, et 21 personnes sont toujours disparues. Quarante-trois Syriens sont morts, selon leur ambassade. - Naufrage -M. Aoun, de plus en plus décrié, a déclaré vendredi qu'il s'opposait à une enquête internationale, affirmant que l'explosion pourrait avoir été causée par la négligence ou par un missile. Une vingtaine de fonctionnaires du port et des douanes ont été interpellés, selon des sources judiciaire et sécuritaire. Cinq députés ont démissionné depuis le drame avec parmi eux, trois élus d'un parti chrétien d'opposition dont le secrétaire général est mort dans l'explosion. Trois jours après une visite du président français Emmanuel Macron, une visioconférence des donateurs en soutien au Liban aura lieu dimanche, coorganisée par l'ONU et la France, avec la participation du président américain Donald Trump qui a tweeté "Tout le monde veut aider!". Le Liban est en plein naufrage économique, après avoir fait défaut sur sa dette, et ses dirigeants ont été incapables de s'entendre sur un plan de sauvetage avec le Fonds monétaire international (FMI). A Beyrouth, le président du Conseil européen, Charles Michel a assuré aux Libanais qu'ils n'étaient "pas seuls". L'Union européenne a déjà débloqué 33 millions d'euros pour le Liban. Le chef de la Ligue arabe, Ahmad Aboul Gheit, le vice-président turc, Fuat Oktay, et le chef de la diplomatie turque, Mevlüt Cavusoglu, se sont également rendu à Beyrouth. Alors que les responsables étrangers se succèdent et que l'aide internationale afflue, les dirigeants honnis du Liban tentent de profiter de la situation, estime l'analyste Nasser Yassin, de l'Institut Issam Fares.
Des manifestants ont pris d'assaut des ministères samedi à Beyrouth, la colère des Libanais contre la classe politique ayant atteint son paroxysme quatre jours après la gigantesque explosion qui a fait des centaines de milliers de sans-abri.
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Marge, Homer, Bart, Lisa et Maggie ont encore de nombreuses choses à dire ! Ne prenant aucune ride, le dessin animé, créé par Matt Groening et lancé en décembre 1989, devient la plus longue série de l'histoire de la télévision. En effet, alors que la saison 28 est actuellement en cours de diffusion aux États-Unis, le site Variety rapporte que "Les Simpson" obtient deux nouvelles saisons, une 29e et une 30e. Un nombre record d'épisodes !Ce renouvellement ne passe pas inaperçu puisqu'il marque un tournant dans le monde du petit écran. Durant sa trentième saison, la sitcom atteindra le nombre de 669 épisodes et deviendra la série qui compte le plus d'épisodes. Un record, jusqu'à maintenant - et pour le moment toujours - détenu par le western "Gunsmoke", avec ses 635 épisodes diffusés entre 1955 et 1975. "La série compte tellement pour la chaîne, le studio et tout le monde chez la FOX, et elle continue à avoir un impact culturel important tout autour du globe", se réjouissent Dana Walden et Gary Newman, patrons de Fox Television. Tout en continuant : "Félicitations à tous ceux qui travaillent sur cette série révolutionnaire, des voix des personnages aux producteurs et aux scénaristes, vous comptez parmi les plus grandes oeuvres des créations de l'histoire de la télévision. Et aux millions de fans des Simpson à travers le monde, merci d'avoir regardé toutes ces années. Nous sommes heureux de vous dire qu'il reste encore beaucoup de choses à venir."Un nouveau film en préparation ? Beaucoup de choses à venir ? Un deuxième long-métrage peut être ? Pour éclaircir ces interrogations, Variety n'a pas hésité à contacter Al Jean, l'un des scénaristes, afin d'en savoir plus sur ce deuxième point. "Travailler sur le film (sorti en 2007, NDLR) fut une période très intense, on s'est vraiment éloigné de la série à ce moment-là. On préfère attendre la fin de la série avant de se lancer dans un nouveau film, donc il n'y en aura pas pendant qu'elle sera en production", confie le scénariste. Et vous, que pensez-vous de cette série ?
Homer a de quoi être fier de sa famille ! Les simpson ont marqué le monde de la télévision et ce n'est pas près de s'arrêter. La Fox vient de renouveler la série animée pour deux saisons supplémentaires, permettant ainsi à la famille la plus jaune des Etats-Unis d'atteindre un nouveau record de longévité.
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L'expédition, arrivée par vol charter, comprend 15 membres de la garde royale de Bahrein dont un membre de la famille royale bahreinie à l'identité non précisée, et trois alpinistes britanniques, selon Mingma Sherpa de Seven Summit Treks qui organise l'expédition. L'équipe restera une semaine en quarantaine dans un hôtel de Katmandou avant de partir en hélicoptère pour le camp de base, a-t-il expliqué à l'AFP. Plus d'une cinquantaine de sherpas doivent rejoindre l'expédition, avec des hélicoptères pour minimiser les contacts humains, selon Seven Summit Treks, l'un des principaux organisateurs d'expéditions du pays. Le Népal a fermé ses frontières en mars, juste avant la haute saison touristique. Les touristes sont interdits d'entrée jusqu'en octobre, mais les 18 membres de l'expédition ont reçu une autorisation spéciale pour pouvoir faire l'ascension du Manaslu (8.163 m), huitième sommet le plus haut du monde, et du Lobuche (6.119 m). L'expédition de la garde royale de Bahrein compte aussi gravir l'an prochain l'Everest, le plus haut sommet du monde. Une seule autre équipe, composée uniquement d'alpinistes népalais, a obtenu un permis pour la saison d'automne. Elle compte gravir le mont Baruntse (7.129 m). Les experts expliquent que les ascensions réalisées durant la saison d'automne, de septembre à novembre, sont beaucoup plus difficiles que celles du printemps, en raison des vents et des températures plus basses. Les tentatives d'ascensions des plus hauts sommets y sont beaucoup moins nombreuses qu'au printemps. Le Népal avait décidé fin juillet de rouvrir l'accès à ses massifs, notamment l'Everest, en vue de la saison d'automne mais après une flambée des cas de coronavirus, il a suspendu la reprise prévue des liaisons aériennes internationales. Elles n'ont recommencé début septembre que de manière limitée, réservées aux aux Népalais et aux diplomates étrangers. L'absence des randonneurs et alpinistes étrangers pèse lourdement sur l'économie de ce pays pauvre où le tourisme représente 8% du PIB et génère plus d'un million d'emplois selon le World Travel and Tourism Council. Le Népal, qui compte 28 millions d'habitants, a enregistré en moyenne depuis août un millier de nouveaux cas quotidiens d'infection au coronavirus, totalisant plus de 58.000 cas et 379 décès. Le pays, qui abrite huit des quatorze plus hauts sommets du monde, a accueilli l'an passé selon des chiffres officiels 1,2 million de visiteurs dont environ un tiers lors de la saison d'automne.
Une expédition d'alpinistes comprenant un prince de Bahrein est arrivée mercredi à Katmandou, avec une autorisation spéciale pour s'attaquer à deux sommets dans l'Himalaya, alors que le pays garde ses frontières fermées aux étrangers en raison de la pandémie de coronavirus.
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Rosmah Mansor symbolisait pour beaucoup la corruption de l'élite dirigeante du temps où son mari Najib Razak était Premier ministre. Son penchant immodéré pour le luxe, surtout les sacs à main haute couture, et ses manières impérieuses lui ont valu d'être honnie de la population. Aujourd'hui, elle est poursuivie en justice pour corruption, blanchiment d'argent et évasion fiscale, au côté de son époux accusé d'avoir pillé les coffres du pays. Lors de perquisitions dans des propriétés du couple, la police a saisi plus de 500 sacs à main et 12.000 bijoux suspectés avoir été achetés avec de l'argent public détourné. Ces biens ont été évalués au total à plus de 270 millions de dollars. Mais l'avocat de Najib Razak, Me Muhammad Shafee Abdullah, a accusé la police d'avoir abîmé ces sacs de prix en les numérotant à l'encre indélébile et "en ne montrant aucun respect". Les autorités ont été "négligentes sur la manière dont étaient traités les précieux objets" et les dommages infligés pourraient se chiffrer en millions de dollars, a-t-il déclaré lors d'une audience devant un tribunal de Kuala Lumpur, dans le cadre de l'un des procès de son client."A présent, le gouvernement doit être tenu pour responsable du remboursement des dommages ou bien remplacer les produits", a-t-il lancé. Le couple s'est aperçu des dégâts lors d'une récente inspection de ces objets conservés dans une chambre forte à la Banque centrale de Malaisie, une démarche autorisée pour préparer sa défense. Les Malaisiens n'ont toutefois guère fait preuve de compassion, à en croire leurs réactions sur les réseaux sociaux. " Ma'am sera tellement peinée", commentait l'un sur Twitter tandis qu'un autre félicitait la police pour avoir fait "du bon travail".
Un avocat s'est attiré mercredi en Malaisie les sarcasmes de la population en accusant la police d'avoir endommagé des centaines de sacs à main appartenant à l'ex-Première dame et saisis après la chute de son mari en 2018.
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C'est un bilan qui pourrait s'alourdir. Au Venezuela, la panne d'électricité géante qui touche le pays depuis jeudi 7 mars a causé le décès de quinze patients souffrant de maladies rénales et qui n'ont pu bénéficier de dialyse, selon une ONG qui se consacre aux questions de santé. "La situation des personnes souffrant d'insuffisance rénale est très difficile, critique, nous parlons de 95% des unités de dialyse, qui pourraient atteindre aujourd'hui 100%, paralysées en raison du manque d'électricité", a déclaré Francisco Valencia, directeur de la Coalition des organisations pour le droit à la santé et à la vie (Codevida). Selon lui, pas moins de 10.200 patients sont menacés. "Dans les quelques unités de dialyse où il y avait des générateurs électriques, il est devenu difficile de les remettre en marche faute de carburant", déplore Francisco Valencia, soulignant par ailleurs que "48 enfants dépendant de la seule unité de dialyse pédiatrique du pays n'ont pas pu bénéficier d'une dialyse". Ce qui constitue d'ores et déjà la pire panne d'électricité de l'histoire du pays a commencé dans l'après-midi de jeudi 7 mars. Selon le gouvernement du président élu Nicolas Maduro, il s'agit d'une "guerre électrique" menée par les États-Unis qui soutiennent le président par intérim autoproclamé Juan Guaido. Samedi 9 mars, Nicolas Maduro a dénoncé une nouvelle "attaque cybernétique" qui aurait empêché un retour à la normale. "Cela a annulé tout ce que nous avions réalisé", a-t-il déclaré devant des milliers de ses partisans rassemblés près du palais présidentiel à Caracas. Cependant, des experts attribuent la panne à un manque d'investissement du gouvernement dans l'entretien des infrastructures. Le Venezuela, de plus en plus isolé sur la scène internationale, traverse une très grave crise économique, avec une population de plus en plus démunie face aux pénuries de vivres et de médicaments.
Des patients sont morts, faute de dialyse, au Venezuela qui n'a plus d'électricité depuis plus de 48 heures. Une ONG craint une catastrophe.
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Et à la fin, c'est l'Allemagne qui joue. La Bundesliga devient samedi la première ligue majeure de football à faire son retour dans dans les stades après des semaines de confinement. L'enjeu est d'importance pour les autres grandes nations du ballon rond qui suivront avec attention ce retour sur les terrains, à huis clos. Le coup d'envoi des premiers matches est prévu à 15H30 (13H30 GMT) dans cinq stades, vides de tout spectateur."Le monde entier regarde maintenant vers nous", a souligné l'entraîneur du Bayern Munich, Hansi Flick, conscient qu'un succès sanitaire serait "un signal pour toutes les autres ligues". Plus au sud, la Grèce rouvre le même jour ses 515 plages privées mais à condition de respecter des règles strictes, dont l'interdiction de poser son parasol à moins de quatre mètres de son voisin. Les plages publiques ont rouvert le 4 mai, premier jour du déconfinement progressif décidé en Grèce. Pionnière en matière de déconfinement, l'Autriche a franchi une étape symbolique importante vendredi avec la réouverture de ses restaurants et de ses emblématiques cafés viennois.- Café Goldegg -"Cela a été dur pour nous que ce soit fermé tout ce temps, ça nous a manqué et on va revenir aussi souvent que possible", expliquent Fanny et Sophie, deux étudiantes de 19 ans, attablées autour d'un robuste petit-déjeuner au Café Goldegg, près du musée du Belvedere. Avant la basilique Saint-Pierre de Rome qui rouvrira lundi, le sanctuaire de Lourdes, dans le sud-ouest de la France, ouvre de nouveau ses portes samedi aux visiteurs, mais uniquement aux "pèlerins individuels de proximité". Ailleurs en Europe, d'autres pays se préparent timidement à sortir du confinement, décrété en mars pour tenter d'enrayer la pandémie. En Irlande, certaines personnes pourront dès lundi retourner au travail, notamment dans le secteur de la construction, et des commerces vont rouvrir, comme les magasins de jardinage ou les opticiens. Il sera aussi possible de se rencontrer à l'extérieur, jusqu'à quatre personnes maximum et à condition de respecter une distance de deux mètres. Dublin a également décidé d'imposer une quarantaine de 14 jours à toue personne arrivant de l'étranger. L'Espagne a déjà commencé avec une prise de température et une quarantaine volontaire de 14 jours.- Congés d'été -Entrée en déconfinement le 11 mai, la France, un des pays les plus endeuillés au monde avec plus de 27.500 morts, se prépare à connaître son premier weekend au vert. De nombreuses plages ont été autorisées à rouvrir et le Premier ministre Edouard Philippe a évoqué la possibilité pour la population de partir en congés cet été. La France a par ailleurs annoncé vendredi la première mort d'un enfant de neuf ans atteint d'une forme proche de la maladie de Kawasaki, considérée comme probablement liée au Covid-19. En Italie, où certaines plages rouvrent également après des semaines de confinement, l'absence d'activité touristique se fait particulièrement sentir à Venise, où même les pigeons ont déserté la place Saint-Marc, faute de visiteurs pour les nourrir. "Sans touristes, Venise est une ville morte", constate Majuro Sambo, un gondolier de 66 ans. Partout dans le monde, distanciation sociale et gestes barrières restent de rigueur, face à la pandémie dont la liste des victimes s'allonge. Le nouveau coronavirus a contaminé au moins 4.503.811 personnes et fait au moins 305.424 morts dans le monde, selon un bilan établi par l'AFP à partir de sources officielles vendredi.- 190.000 morts -En Afrique, les conséquences pourraient être encore bien plus dévastatrices, selon une étude de l'OMS publiée vendredi. Jusqu'à présent relativement épargné avec moins de 2.500 décès recensés officiellement, le continent pourrait enregistrer jusqu'à 190.000 morts. Plus de cinq mois après l'apparition de la maladie en Chine, le monde s'habitue à l'idée de vivre durablement avec ce fléau, qui selon l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) pourrait "ne jamais disparaître". Et les efforts s'intensifient pour tenter de relancer des économies entrées dans une récession sans précédent. Locomotive européenne, l'Allemagne a confirmé vendredi une chute de 2,2% de son activité au premier trimestre, avec un recul attendu de 6,3% pour l'ensemble de l'année. Selon l'Organisation mondiale du Commerce (OMC), le commerce mondial devrait enregistrer "des baisses à deux chiffres" en volume dans presque toutes les régions du monde.- 'Mort-né' -A Washington, la Chambre des représentants a voté vendredi un plan d'aide historique de 3.000 milliards de dollars pour lutter contre les ravages économiques de l'épidémie. Mais le texte présenté par les démocrates a déjà été déclaré "mort-né" par le président Donald Trump et les républicains du Sénat. Aux Etats-Unis, pays le plus touché avec 87.493 morts, le chômage affecte près de 15% de la population active, un record. Si le déconfinement a commencé vendredi dans une partie de la Virginie et du Maryland, New York, le poumon économique du pays, reste confiné jusqu'au 28 mai au moins. La pandémie y a fait plus de 20.000 morts. Une mise à l'arrêt douloureuse pour de nombreux habitants. "Toutes les raisons pour lesquelles on est (à New York) - restaurants, concerts, etc.. - ont disparu", explique Han Robert, 49 ans, cadre informatique. A Washington, M. Trump a de nouveau prédit l'arrivée d'un vaccin avant la fin de l'année, "peut-être avant". Plus prudente, l'agence européenne du Médicament (EMA) a évoqué jeudi un délai d'un an, selon un scénario "optimiste". Plus de cent projets ont été lancés dans le monde et une dizaine d'essais cliniques sont en cours, dont cinq en Chine, pour tenter de trouver un remède contre le Covid-19.
L'Allemagne retrouve samedi son football et la Grèce toutes ses plages: la levée des restrictions se poursuit dans un monde paralysé par le coronavirus, qui a fait plus de 305.000 morts et contaminé quelque 4,5 millions de personnes.
orangesum-4494
Imitant les attitudes d'un petit chien fou, la bête mécanique parcourt Central World, l'un des centres commerciaux les plus populaires de la mégapole, attirant l'attention des enfants qui s'en approchent pour obtenir du gel pour les mains, dans une bouteille attachée sur le dos du robot. Ses déplacements sont contrôlés à l'aide de la 5G, qui en est aux premiers stades de son déploiement dans le pays et qui promet un Internet ultra-rapide et des temps de réaction immédiats."C'est une manière pratique pour les gens de se laver les mains, comme mesure préventive ... en particulier dans cette situation de coronavirus", déclare à l'AFP Petra Saktidejbhanubandh, de l'opérateur mobile AIS, partenaire de l'opération."Les robots sont là pour aider les gens, pas pour les remplacer."Plusieurs opérateurs ambitionnent de déployer leur réseau ultra haut-débit dans le royaume d'ici à la fin de l'année. Outre K9, un autre robot baptisé ROC peut vérifier votre température, tandis que LISA s'occupe de renseigner les clients. Mais les clients ne sont pas tous convaincus. Pour Lapassanan Buranapatpakorn, le cadre mécanique squelettique de K9 est "flippant"."Je pense que le robot lui-même et sa manière de se déplacer sont un peu effrayants", a déclaré la jeune femme de 29 ans à l'AFP dans les allées du centre, même si l'idée d'un distributeur de gel ambulant est une "bonne idée". La Thaïlande a progressivement levé les restrictions imposées aux entreprises et aux commerces, qui ont pris des mesures telles que l'espacement des tables dans les restaurants ou l'installation de séparateurs en plastique dans les salons de massage. Le royaume enregistre à ce jour 3.101 cas de contamination et 58 décès.
Un distributeur de gel hydroalcoolique à 4 pattes répondant au doux nom de K9: c'est ce qui accueille désormais les clients mi-émerveillés mi-méfiants dans ce centre commercial de Bangkok alors que la Thaïlande rouvre progressivement toutes ses activités après l'épidémie de covid-19.
orangesum-4495
Contraste apparent avec le rassemblement de la veille lors duquel deux policiers ont été blessés par balle, le noyau dur de la contestation, cette fois pacifique, s'est rué une fois le couvre-feu tombé, à la First Unitarian Church."Le sanctuaire est ouvert!", crie une femme noire dans un mégaphone, aussitôt acclamée par la foule. L'édifice religieux de cette ville du Kentucky a immédiatement ouvert ses portes aux manifestants antiracistes dont les responsables ont dit soutenir la cause. Sur le parking, des groupes équipés de talkies-walkies s'activent aussitôt à décharger des cartons de provisions en tous genres. Quelques marches plus haut, ceux inquiétés par les forces de l'ordre lors des récents rassemblements se voient proposer une assistance juridique. Au milieu de toute cette agitation, le frère Tim, robe et sandales marron, crucifix autour du cou tente de se frayer un chemin. Le religieux de 63 ans échange patiemment avec responsables de la contestation et militants hagards, pour organiser le camp de fortune. Il multiplie aussi les allées et venues avec les forces de l'ordre afin de tenter d'apaiser la tension ambiante et les invectives que s'échangent les deux camps. Au milieu de ce décor impromptu, un des leaders de la contestation ose même le parallèle avec le mouvement des droits civiques des années 60, qui avait été alimenté par de nombreuses figures pastorales, dont Martin Luther King. Dans le jardin qui entoure l'édifice de pierre aux grandes parois de verre, les rumeurs vont bon train et les manifestants pestent. Ils auraient préféré crier leur colère sur le Jefferson Square, sur lequel ils se rassemblent depuis des mois pour réclamer justice envers la jeune travailleuse hospitalière tuée à son domicile par la police."Nous nous sommes retrouvés piégés ici", regrette à l'AFP Grace Pennix, une jeune femme noire de 19 ans. Autour, la place est quadrillée par des rangées de policiers, dont les hélicoptères survolent la zone. Quelques manifestants sont assis à leurs côtés, menottés. La situation semble exacerber la défiance déjà installée des contestataires à l'égard des forces de l'ordre, dont ils disent subir trop souvent le racisme. Béret noir vissé sur la tête, le frère Tim dit avoir "honte" d'être témoin de la violence de la police à l'encontre des Afro-Américains. Le religieux confie avoir été arrêté il y a 20 ans lors de manifestations similaires dénonçant la mort de James Taylor, un homme tué par balles par la police alors qu'il était menotté dans son propre appartement. "Nous voilà 20 ans plus tard à devoir faire la même chose", soupire-t-il. "C'est tellement frustrant."
"Le sanctuaire est ouvert !": les manifestants dénonçant à Louisville les suites judiciaires de la mort de l'Afro-Américaine Breonna Taylor ont pu compter jeudi soir sur le soutien de religieux pour échapper aux forces de l'ordre, dont ils ont dénoncé d'une même voix le racisme.
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Les Français peuvent lire dès ce dimanche la lettre d'Emmanuel Macron. Le président de la République a fait part de sa volonté de publier ce texte dans les médias et sur les réseaus sociaux pour expliquer la démarche du grand débat national, qui sera lancé ce mardi et durera jusqu'au 15 mars. Le Point dévoile ce dimanche soir le courrier en intégralité. "Dans une période d'interrogations et d'incertitudes comme celle que nous traversons, nous devons nous rappeler qui nous sommes. La France n'est pas un pays comme les autres", souligne Emmanuel Macron pour débuter son courrier."Certains d'entre vous sont insatisfaits ou en colère"Le président de la République revient notamment sur les "gilets jaunes", sans toutefois nommer directement le mouvement."Je sais, bien sûr, que certains d'entre nous sont aujourd'hui insatisfaits ou en colère. Parce que les impôts sont pour eux trop élevés, les services publics trop éloignés, parce que les salaires sont trop faibles pour que certains puissent vivre dignement du fruit de leur travail, parce que notre pays n'offre pas les mêmes chances de réussir selon le lieu ou la famille d'où l'on vient. Tous voudraient un pays plus prospère et une société plus juste", explique-t-il, ajoutant : "Cette impatience, je la partage. La société que nous voulons est une société dans laquelle pour réussir on ne devrait pas avoir besoin de relations ou de fortune, mais d'effort et de travail."Il justifie le grand débat national, qui sera lancé jusqu'au 15 mars. "Pour moi, il n'y a pas de questions interdites. Nous ne serons pas d'accord sur tout, c'est normal, c'est la démocratie. Mais au moins montrerons-nous que nous sommes un peuple qui n'a pas peur de parler, d'échanger, de débattre. Et peut-être découvrirons-nous que nous pouvons tomber d'accord, majoritairement, au-delà de nos préférences, plus souvent qu'on ne le croit", veut croire Emmanuel Macron. Les impôts et l'organisation de l'État en premières thématiquesLe président de la République dévoile dans cette lettre les thématiques qui seront abordées lors de ce débat. "Le premier sujet porte sur nos impôts, nos dépenses et l'action publique", explique-t-il, avançant plusieurs questions auxquelles il faudra tenter de répondre avec ce débat national : "Quelles sont les économies qui vous semblent prioritaires à faire ? Faut-il supprimer certains services publics qui seraient dépassés ou trop chers par rapport à leur utilité ? A l'inverse, voyez-vous des besoins nouveaux de services publics et comment les financer ?". Autre thématique qui sera abordée : l'organisation de l'État et des collectivités publiques. "Y a-t-il trop d'échelons administratifs ou de niveaux de collectivités locales ? Faut-il renforcer la décentralisation et donner plus de pouvoir de décision et d'action au plus près des citoyens ? A quels niveaux et pour quels services ?", demande le président dans cette lettre. Transition énergétique et citoyennetéLa troisième des quatre thématiques porte sur la transition énergétique. Là aussi, beaucoup de questions seront posées aux Français. "Je me suis engagé sur des objectifs de préservation de la biodiversité et de lutte contre le réchauffement climatique et la pollution de l'air. Aujourd'hui personne ne conteste l'impérieuse nécessité d'agir vite. Plus nous tardons à nous remettre en cause, plus ces transformations seront douloureuses", se justifie le président, dont les mesures prises à ce sujet ont fait débat ces dernières semaines."Enfin, il est évident que la période que notre pays traverse montre qu'il nous faut redonner plus de force à la démocratie et la citoyenneté", annonce Emmanuel Macron. "Être citoyen, c'est contribuer à décider de l'avenir du pays par l'élection de représentants à l'échelon local, national ou européen. Ce système de représentation est le socle de notre République, mais il doit être amélioré car beaucoup ne se sentent pas représentés à l'issue des élections", déclare le président de la République. "Faut-il reconnaître le vote blanc ? Faut-il rendre le vote obligatoire ? Faut-il accroître le recours aux référendums et qui doit en avoir l'initiative ?", demande-t-il, évoquant le fameux "RIC" tant réclamé par les "gilets jaunes". Autant de thématiques sur lesquelles les Français auront donc leur mot à dire dans les semaines à venir. Une initiative en laquelle croit fermement le président de la République. "Ce débat est une initiative inédite dont j'ai la ferme volonté de tirer toutes les conclusions. Ce n'est ni une élection, ni un référendum. C'est votre expression personnelle, correspondant à votre histoire, à vos opinions, à vos priorités, qui est ici requise, sans distinction d'âge ni de condition sociale. C'est, je crois, un grand pas en avant pour notre République que de consulter ainsi ses citoyens. (...) C'est ainsi que j'entends transformer avec vous les colères en solutions", conclut-il.
La lettre qu'Emmanuel Macron va envoyer ce lundi 14 janvier aux Français a été dévoilée par Le Point ce dimanche soir. Le président de la République dévoile notamment les principaux sujets abordés lors du débat national.
orangesum-4497
Trois Français sur dix (30%) veulent sanctionner Emmanuel Macron et le gouvernement lors des élections municipales de mars, mais une forte majorité entend se prononcer uniquement sur des enjeux locaux, selon un sondage Odoxa-CGI diffusé mardi 28 janvier. Ils ne sont que 12% à vouloir soutenir l'exécutif et 58% ne voteront qu'en fonction d'enjeux spécifiques à leur commune. Si le premier tour avait lieu dimanche, 18% des Français interrogés (inscrits sur les listes électorales et qui comptent aller voter) voteraient pour une liste La République en marche alliée au MoDem. C'est 4 points de moins que le score de LREM aux européennes de mai 2019, selon cette enquête pour la Presse régionale, France Inter et L'Express. Suivent ensuite les listes du Rassemblement national avec 14% d'intentions de vote, devant celles des Républicains et d'Europe Écologie Les Verts, toutes deux à 13,5%, puis celle du PS (11%) et de La France Insoumise (7%). Ils sont 19% a vouloir voter pour une liste sans étiquette politique et 25% n'ont pas exprimé d'intentions de vote. Enfin, un Français sur deux (52%) souhaite la réélection de son maire actuel, contre 47% qui veulent en changer. L'exécutif ne semble pas subir le contrecoup de plus d'un mois de conflit social contre la réforme des retraites. La popularité d'Emmanuel Macron est en hausse de 3 points en un mois à 36%, mais 64% (-3) considèrent qu'il n'est pas un bon président de la République. La cote d'Edouard Philippe est également en légère hausse à 36% (+1), mais près de deux Français sur trois (63%, -2) ont une opinion négative du chef du gouvernement. Enquête réalisée en ligne les 22 et 23 janvier auprès de 1.002 personnes de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas. Marge d'erreur de 1,4 à 3,1 points.
Si la popularité du chef de l'Etat reste stable, près d'un tiers des électeurs voient dans le scrutin de mars une occasion d'exprimer leur mécontentement envers le président de la République, selon une étude publiée ce mardi.
orangesum-4498
Les faits remontent à plus d'une vingtaine d'années. Invitée sur Europe 1 ce jeudi 23 août, Estelle Denis a révélé avoir déjà "harcelé" une célébrité lorsqu'elle était adolescente. La victime : Yannick Noah. "C'était mon idole d'enfance absolue ! Il habitait en plus à 5km de chez moi, j'habitais en banlieue parisienne et j'allais tout le temps chez lui, il habitait à Nainville-les-Roches. Je l'ai un peu harcelé. Aujourd'hui, ce ne serait pas possible, je pourrais faire de la prison !", a-t-elle avoué dans l'émission "Le club de l'été". Estelle Denis a bien fait de persévérer, puisque son idole a fini par la remarquer. "Je l'ai totalement harcelé et un jour il était chez lui, avec ma meilleure amie on était là, et il nous a offert des raquettes et tout, c'était extraordinaire. Moi j'étais tellement contente ! Sauf qu'à l'époque, il n'y avait pas de portable, je n'avais pas prévenu mes parents, quand je suis rentrée à la maison je me suis fait engueuler parce qu'on n'avait pas regardé l'heure... Mais c'était mon idole quoi ! Et après je l'ai reçu, je lui ai montré une pauvre photo, j'avais des lunettes, un appareil, mais j'étais heureuse à côté de lui", a raconté la journaliste sportive sur Europe 1. Parmi les autres idoles de jeunesse d'Estelle Denis : Alain Giresse. "J'avais des posters de lui dans ma chambre. (...) J'adorais Alain Giresse, et puis, il jouait à Bordeaux, c'était mon club". Fort heureusement, la journaliste sportive n'a aujourd'hui plus besoin de "harceler" des célébrités pour les rencontrer. Depuis plus de 15 ans, les sportifs sont nombreux à se succéder dans ses émissions.
Invitée du "Club de l'été" sur Europe 1, Estelle Denis a fait une étonnante révélation sur son adolescence.
orangesum-4499
Deux jours avant la fin du "Grenelle" lancé par le gouvernement contre les violences faites aux femmes, des milliers de personnes s'apprêtent à manifester à Paris et en régions pour dire "stop" aux violences sexistes et sexuelles et aux féminicides. Une "marée violette" destinée à peser sur le gouvernement. A Paris, la manifestation, organisée à l'appel du collectif féministe #Noustoutes, s'est élancée à 14 heures de la place de l'Opéra en direction de celle de la Nation. En tête de cortège, l'Union nationale des familles de féminicide (UNFF) défile pour "dénoncer le mépris que l'Etat oppose aux familles", selon sa présidente Sandrine Bouchait. En province également, une trentaine de marches sont prévues, notamment à Lille, Marseille, Bordeaux, Toulouse, Rennes ou Strasbourg. Mais pas à Lyon ou Nantes, où les militantes - mais aussi des militants - ont mis en place des transports pour venir grossir les rangs de la mobilisation parisienne. Des mesures annoncées lundiCette mobilisation survient juste avant la clôture lundi du "Grenelle contre les violences conjugales", lancé début septembre pour tenter d'enrayer ce fléau. Le Premier ministre Edouard Philippe, accompagné d'une douzaine de membres du gouvernement, doit y annoncer des mesures très attendues par les associations. "Nous n'arrivons plus à compter les cas où les féminicides auraient pu être évités", affirment les organisatrices des cortèges de samedi dans un appel diffusé sur Facebook. "Avec cette marche, nous ferons en sorte que les pouvoirs publics prennent enfin des mesures à la hauteur", ont-elles ajouté. Depuis le début de l'année 2019, au moins 116 femmes ont été tuées par leur conjoint ou ex-conjoint, selon un décompte et une étude au cas par cas menés par l'AFP. Sur toute l'année 2018, le chiffre avait atteint 121 femmes victimes, selon le ministère de l'Intérieur.
Des milliers de personnes sont attendues dans la rue samedi à Paris et en régions contre les violences faites aux femmes.
orangesum-4500
Les Français ont toujours beaucoup d'humour quand il s'agit de revendiquer quelque chose. Le maire d'Ychoux, dans les Landes, ne déroge pas à la règle. Pour faire face au départ à la retraite de ses deux médecins fin 2019, Marc Ducom a fait une demande un peu spéciale à ses citoyens : ne pas tomber malade, rapporte Ouest France qui s'appuie sur la radio locale Fréquence Grands Lacs. Le maire compte d'ailleurs prendre un arrêté pour leur interdire. Non pas que les médecins ne veulent pas soigner leurs patients, mais pour prendre les devants, alors que sa commune de 2 300 habitants est dans une zone qualifiée de de désert médical. Marc Ducom est inquiet : personne ne s'est manifesté pour reprendre l'activité des deux spécialistes. Pas une premièreS'il sait déjà que son action est vaine "Je ne pense pas que le préfet va l'accepter", l'important pour le maire est de médiatiser l'affaire afin d'attirer des médecins. Car comme le rapporte le quotidien, non seulement la commune a investi en construisant un centre médical, mais un troisième cabinet est aussi à l'ordre du jour. Si des propositions ont été transmises à l'Ordre des médecins, aux facultés et aux hôpitaux, les candidatures ne sont pas légion. Un procédé qui rappelle l'action de l'édile de Laigneville dans l'Oise en mai 2017. À l'époque, Christophe Dietrich avait publié un arrêté interdisant les citoyens de mourir chez eux, expliquait Le Parisien. Il voulait alerter les pouvoirs publics sur la désertification médicale. Il déplorait le fait qu'aucun médecin ne pouvait délivrer de certificat de décès dans sa commune de 5 000 âmes. D'autres usent de leur générosité, en essayant d'attirer les candidats en proposant local ou maison. Et vont parfois même plus loin. À Barneville-Carteret (Manche), le maire avait offert son bateau personnel.
Le maire de la commune d'Ychoux (Landes) a demandé à ses citoyens de ne pas tomber malade rapporte Ouest France. Une requête rocambolesque qui a pour but d'attirer l'attention de l'État sur les déserts médicaux.