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orangesum-501
Colère sur les réseaux. Le joueur français de 37 ans Franck Ribéry a posté ce lundi sur Twitter une brève vidéo dans laquelle on voit des effets personnels jetés par terre, apparemment les traces laissées par les cambrioleurs cherchant des objets de valeur."L'impression d'être à poil""Au retour de cette victoire contre Parme (2-1 pour la Fiorentina), je suis rentré chez moi. Ce chez moi en Italie, pays dans lequel j'ai décidé de poursuivre ma carrière après tant de belles années à Munich. Voilà ce que j'ai découvert...", écrit Ribéry dans un message qui suit la vidéo. "Alors oui, ma femme a perdu quelques sacs, quelques bijoux, mais al Hamdulillah, ce n'est pas l'essentiel. Ce qui me choque c'est cette impression d'être à poil, d'avoir le froc baissé et ça, ça ne passe pas, je ne l'accepte pas !", poursuit le joueur. Franck Ribéry a ensuite semblé poser la question de son avenir dans le pays : "Grâce à Dieu ma femme, mes enfants, étaient en sécurité, à Munich, mais comment avoir confiance aujourd'hui ? Comment me/nous sentir bien ici aujourd'hui après ça ?" "Je ne cours pas après les millions (...) en revanche je cours toujours après le ballon parce que c'est passionnel. Mais passion ou non, ma famille passe avant tout, et nous prendrons les décisions nécessaires à notre bien-être", a conclu Ribéry. Selon les médias italiens, des objets précieux auraient été volés dans la villa du joueur français située sur les hauteurs de Florence. Depuis son arrivée, Franck Ribéry fait plaisir à ses fans avec des performances remarquées en dépit de son âge avancé.
Le Français Franck Ribéry, qui évolue au club de foot italien de la Fiorentina, a laissé planer le doute lundi sur son avenir dans la Péninsule après avoir été victime d'un cambriolage.
orangesum-502
Un homme de 27 ans, qui avait été blessé le 30 juillet dans les rues de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), est décédé des suites de ses blessures, a-t-on appris samedi auprès du parquet de la ville. Le Nazairien est décédé vendredi au CHU de Nantes, a indiqué à l'AFP le parquet de Saint-Nazaire, confirmant une information de Presse Océan. La fusillade s'était produite le jeudi 30 juillet, peu avant 20h, dans un quartier de l'ouest de la ville, alors que le jeune homme marchait dans la rue. Les balles l'ont atteint au niveau des bras et du bas du corps, selon une source proche du dossier."L'enquête se poursuit", a précisé samedi le parquet, ajoutant que la victime avait déjà été condamnée par la justice. Fusillade au lendemain d'une grosse priseLe 28 juillet, le commissariat de Saint-Nazaire et la brigade des stups de l'antenne de police judiciaire de Nantes avaient mené une vaste opération dans un quartier proche du lieu de la fusillade, La Bouletterie, avec l'appui du Raid. Selon une source proche du dossier, l'opération visait à identifier les membres d'un réseau de trafic de drogue implanté dans cette cité, connue pour être "un vrai supermarché de la drogue". Huit hommes soupçonnés d'être impliqués dans un trafic de stupéfiants avaient été interpellés, selon la procureure de la République de Saint-Nazaire, Sylvie Canovas-Lagarde. Plus de 90.000 euros, 525 g d'héroïne, 38 g de cocaïne et 94 g de cannabis avaient également été saisis. Le lendemain, soit le 31 juillet, de nouveaux tirs avaient visé cette fois une voiture alors qu'elle était arrêtée à un feu rouge à Saint-Nazaire, dans le quartier du Petit Caporal, un peu plus au nord du lieu de la première fusillade. Selon le parquet de Saint-Nazaire, une fillette de 12 ans qui se trouvait dans la voiture avec deux autres enfants et un homme au volant avait été blessée par balle au mollet, après qu'une balle a traversé la carrosserie. "Le ou les auteurs visaient un proche de l'homme blessé la veille" et aujourd'hui décédé, avait précisé le parquet. L'enquête a été confiée à la brigade criminelle de l'antenne de police judiciaire de Nantes.
Un homme touché par balles le 30 juillet à Saint-Nazaire est décédé des suites de ses blessures. Les enquêteurs privilégient la piste du réglement de compte sur fond de trafic de drogue. Il aura survécu plus de deux semaines après avoir été touché de neuf balles.
orangesum-503
Le ministère chinois de la Santé a fait état de 21 malades supplémentaires au cours des 24 dernières heures dans la ville de 21 millions d'habitants, portant à 158 le nombre de cas recensés depuis la semaine dernière. La vie avait repris un cours quasi normal à Pékin après deux mois sans aucune contamination. Mais l'apparition il y a quelques jours d'un nouveau foyer d'infection a relancé la vigilance. L'épidémie dans la capitale est toutefois "sous contrôle", a assuré l'épidémiologiste en chef du Centre de contrôle et de prévention des maladies (CDC), Wu Zunyou."Cela ne veut pas dire qu'il n'y aura pas de nouveaux cas demain. Mais (...) ils seront de moins en moins nombreux", a-t-il estimé. Le marché de gros de Xinfadi, principal lieu d'approvisionnement en fruits et légumes de la capitale, est soupçonné d'être la source des nouvelles contaminations. Pour éviter toute pénurie, la province du Hebei située autour de la capitale a fait parvenir 3.000 tonnes de légumes, a assuré jeudi devant la presse le porte-parole du ministère du Commerce, Gao Feng. Dix mille tonnes de porc, la viande la plus consommée du pays, ont également été sorties des réserves nationales, a-t-il souligné. Les autorités locales ont engagé depuis quelques jours une vaste campagne de dépistage des habitants et de désinfection des restaurants.- 'Peur de sortir' -Une trentaine de zones résidentielles, sur les milliers que compte Pékin, ont par ailleurs été placées en quarantaine et tous les établissements scolaires ont été refermés jusqu'à nouvel ordre. Jeudi, des dizaines de personnes patientaient pour un dépistage devant le Stade des Travailleurs dans l'est de la ville, une enceinte qui accueille d'ordinaire l'équipe de football locale, a constaté l'AFP. Beaucoup étaient des employés de restaurants ou de magasins avoisinants."Je voulais de toute façon faire le dépistage et puis mon employeur m'a dit que tout le personnel du centre commercial où on travaille devait aussi être testé", a expliqué Mme Pang, une vendeuse de 25 ans."On n'a pas beaucoup de clients ces derniers jours, les gens ont peur de sortir", a pour sa part confié M. Wang, chef cuisinier dans un restaurant, alors qu'il faisait la queue. Plusieurs bars et restaurants du quartier animé de Sanlitun ont reçu pour consigne de fermer et leurs employés ont été priés de subir un dépistage, a appris l'AFP. La municipalité a appelé ses habitants à éviter les voyages "non essentiels" en dehors de Pékin et drastiquement réduit les liaisons aériennes. Les personnes habitant dans des zones classées "à risque moyen ou élevé" ont elles interdiction de sortir de la ville. Il s'agit de "bloquer résolument les canaux de transmission de l'épidémie, pas d'un verrouillage" de la capitale, a voulu rassurer jeudi un responsable municipal, Pan Xuhong.
Des milliers d'habitants faisaient la queue jeudi à Pékin pour subir un dépistage du nouveau coronavirus, la capitale chinoise tentant d'enrayer un rebond de Covid-19 mais qui serait désormais "sous contrôle", selon les autorités.
orangesum-504
Les conducteurs vont devoir s'armer de patience. Ce week-end, les automobilistes devraient être nombreux à prendre le volant pour se rendre sur leur lieu de villégiature, ou pour en rentrer. Bison Futé anticipe trois journées très chargées, du vendredi 19 au dimanche 21 juillet. Vendredi, le trafic est classé orange dans le sens des départs, tandis qu'il sera rouge samedi, sur l'ensemble de la France. Voici le détail des prévisions.• Vendredi 19 juillet, le flux de véhicules sera important et "des encombrements sur les grands axes autoroutiers" sont à attendre, indique Bison Futé sur son site Internet. La situation devrait être particulièrement difficile "sur les autoroutes A7 et A9 vers la Méditerranée". "Des difficultés de circulation sont attendues dans les agglomérations où les départs des vacanciers viendront s'ajouter aux déplacements habituels", précise également l'organisme. Pour éviter les embouteillages, Bison Futé préconise aux automobilistes de : - quitter l'Île-de-France avant 7 heures, le matin- éviter les abords des grandes métropoles entre 15 heures et 19 heures- éviter l'autoroute A7 entre Lyon et Orange, de 10 heures à 20 heures- éviter l'autoroute A9 entre Orange et Narbonne, de 9 heures à 20 heures. L'accès à l'Italie par le tunnel du Mont-Blanc (N205) devrait également être dense entre 10 heures et 21 heures, avec une attente supérieure à 30 minutes.• Samedi 20 juillet sera la journée la plus difficile pour effectuer un long trajet, met en garde Bison Futé. "Des problèmes de circulation sont attendus sur les grands axes du pays", en particulier dans le sens des départs, avec un drapeau rouge sur l'ensemble de l'Hexagone. Dans le sens des retours, la journée est classée orange. Comme chaque été, le trafic devrait être le plus dense en vallée du Rhône, sur l'autoroute A7, puis sur l'autoroute A9, le long de la Méditerranée. Pour samedi, Bison Futé conseille de : - quitter les grandes métropoles avant 9 heures- éviter l'autoroute A7 entre Lyon et Lançon, de 8 heures à 19 heures- éviter l'autoroute A7 entre Orange et Lyon, de 8 heures à 16 heures- éviter l'autoroute A9 entre Orange et Narbonne, de 7 heures à 15 heures- éviter l'autoroute A9 entre Narbonne et Orange, de 9 heures à 15 heures- éviter l'autoroute A10 entre Tours et Bordeaux, de 7 heures à 19 heures- éviter l'autoroute A43 entre Lyon et Chambéry, de 9 heures à 15 heuresDu côté de l'Italie, l'attente au tunnel du Mont-Blanc devrait atteindre 30 minutes entre 8 heures à 12 heures, puis de 14 heures à 18 heures. En milieu de journée, l'attente pourra dépasser une heure. • Dimanche 21 juillet, des difficultés persisteront mais la situation devrait s'améliorer sur une grande partie du territoire. Des ralentissements persisteront en Auvergne-Rhône-Alpes sur l'autoroute A7, le long de la Méditerranée sur l'autoroute A9 et dans le Grand Ouest, sur l'autoroute A10. Pour cette dernière journée du week-end, Bison Futé recommande de :- éviter l'autoroute A10 entre Poitiers et Bordeaux, de 10 heures à 20 heures- éviter l'autoroute A7 entre Lyon et Orange, de 10 heures à 20 heures- éviter l'autoroute A9 entre Orange et Narbonne, de 9 heures à 19 heures.À noter que la 13ᵉ étape du Tour de France passera par Pau (Pyrénées-Atlantiques) vendredi, la 14ᵉ étape se déroulera entre Tarbes (Hautes-Pyrénées) et le Col du Tourmalet samedi, tandis dimanche, la 15ᵉ étape reliera Limoux (Aude) à Foix (Ariège). D'importantes difficultés de circulation sont attendues autour du tracé des étapes ainsi que pour accéder aux villes de départ et d'arrivée.
Pour ce troisième week-end des vacances scolaires, Bison Futé prévoit un trafic très dense sur les routes de France, et ce dès le vendredi 19 juillet, classé orange sur l'ensemble du territoire.
orangesum-505
Couverture de Valeurs Actuelles: Manon Aubry (LFI) dénonce une "opération qui vise à salir Danièle Obono et à la détruire"par BFMTV"Obono l'Africaine", c'est le titre du 7e épisode de la série d'été que Valeurs Actuelles consacre depuis plusieurs semaines à des personnalités politiques. Où l'on peut lire, cette fois, cette explication : "Où la députée insoumise expérimente la responsabilité des Africains dans les horreurs de l'esclavage". Plus loin dans cet article, Danièle Obono est représentée de profil, comme une silhouette noire et nue, le cou enchaîné. La députée LFI de Paris a immédiatement réagi sur Twitter : « il paraît 'Qu'on-Peut-Pu-Rien-Dire. Heureusement on peut encore écrire de la merde raciste dans un torchon, illustrée par les images d'une députée française noire africaine repeinte en esclave... L'extrême droite, odieuse, bête et cruelle. Bref, égale à elle-même »."Ça suffit le harcèlement nauséabond", a fustigé au même moment Jean-Luc Mélenchon, le chef de file du parti d'Obono."Le séparatisme haineux reproduit les images de l'esclavagisme en toute impunité mais ça, ça ne gêne pas !", a reproché Ugo Bernacilis. A droite, le frontiste Wallerand de Saint-Just a dénoncé une "couverture d'un mauvais goût absolu" et rappelé que "le combat politique ne justifie par ce type de représentation humiliante et blessante d'une élue de la République". L'ancien ministre de l'Intérieur Christophe Castaner a également pris la défense de Danièle Obono : « Racisme ordinaire d'un journal prétendu d'opinion... Non le racisme n'est pas une opinion, c'est un délit. Défendre madame la députée Obono - au-delà de nos désaccords - c'est combattre l'abaissement sournois des esprits ». Enfin, le garde des Sceaux Eric Dupond-Moretti a exprimé son soutien tout en rappelant que l'écriture d'un "roman nauséabond" était rendu possible par la loi, tout comme sa détestation. Mis en cause, l'hebdomadaire défend "une fiction" mettant en scène la "terrible vérité que les indigénistes ne veulent pas voir".
Le magazine Valeurs Actuelles se défend en mettant en avant son droit à la "fiction".
orangesum-506
Cet épisode très sombre de l'histoire de la péninsule divise aujourd'hui encore profondément la population sud-coréenne, certains conservateurs voyant dans ce mouvement pro-démocratie une révolte fomentée par les communistes soutenus par Pyongyang. Le 18 mai 1980, des centaines de milliers de personnes étaient descendues dans les rues de Gwangju (Sud-Ouest), haut lieu traditionnel de la contestation, pour protester contre le coup d'Etat militaire du général Chun Doo-hwan et l'instauration de la loi martiale. M. Chun voulait remplir le vide du pouvoir après l'assassinat du dictateur Park Chung-hee. Le bilan officiel a décompté 160 morts et 70 disparus dans la répression qui fut conduite pendant une dizaine de jours. Mais certaines organisations avancent que trois fois plus de personnes pourraient avoir péri. Ceux qui moururent, a déclaré lundi M. Moon (centre-gauche) sur le lieu même du soulèvement, "pensaient que ceux qui resteraient seraient les témoins de l'avènement d'un monde meilleur. Ils étaient convaincus que leur défaite était le prélude à notre victoire"."Ceux qui ont survécu se sont battus pour la démocratie, pour combler les aspirations des morts."Chun Doo-hwan, au pouvoir jusqu'en 1988, fut condamné à mort en 1996 pour son rôle dans le coup d'Etat et la répression du soulèvement de Gwangju, puis en appel à la détention à perpétuité. Il fut par la suite gracié avec le soutien de Kim Dae-jung, premier président élu de centre gauche. Confronté à des intérêts irréconciliables et à une base électorale limitée, ce dernier avait choisi la voie de la réconciliation. Le général Chun a publié il y a quelques années des mémoires controversées dans lesquelles il démentait toute responsabilité dans le bain de sang. Au moment de la grâce, M. Moon, alors avocat spécialisé dans la défense des droits de l'homme, militait pour des enquêtes exhaustives sur les exactions. Il fit du soulèvement de Gwangju un thème de sa campagne. Depuis son accession au pouvoir en 2017, il a lancé une série d'enquêtes sur les agissements des dictatures militaires et des gouvernements conservateurs passés. Il a réaffirmé lundi l'importance des investigations sur la répression de Gwangju, en exhortant les responsables de "la violence d'Etat" à se faire connaître."Le but n'est pas de punir mais de consigner correctement notre histoire", a-t-il dit. "Si vous avouez aujourd'hui la vérité, vous ouvrez un chemin vers le pardon et la réconciliation."
Le président sud-coréen Moon Jae-in a rendu lundi hommage aux victimes du soulèvement populaire de Gwangju qui avait été réprimé dans le sang par l'armée du dictateur Chun Doo-hwan, il y a 40 ans jour pour jour.
orangesum-507
• À Paris, un fauteuil pour dixÀ Paris, les regards sont désormais tournés vers la maire sortante, Anne Hidalgo, qui doit annoncer sa candidature à sa succession d'ici la fin de la semaine. Dans une campagne que tous les experts annoncent "éclair", ses principaux challengers sont Rachida Dati (LR), le candidat investi par LREM Benjamin Griveaux, le dissident Cédric Villani et l'écologiste David Belliard. Avec pas moins de dix candidats en lice, et des incertitudes sur la position de maires sortants dans certains arrondissements de droite, l'offre politique reste "fragmentée", selon le directeur général adjoint de l'Ifop, Frédéric Dabi. Et, les tentatives d'alliance avec des candidats sans étiquette comme l'ex-responsable de la communication de François Hollande, Gaspard Gantzer, et l'élu de centre-droit, Pierre-Yves Bournazel, ou la création d'un axe avant le premier tour autour d'une "coalition climat" proposée par le candidat d'EELV à Cédric Villani, sont pour l'heure restées infructueuses. Somme toute, "il y a une incertitude jamais vue à deux mois du scrutin", estime Frédéric Dabi. Municipales : un maire, à quoi ça sert ? par France Bleu• À Bordeaux, la succession de Juppé est très ouverteSuccesseur désigné d'Alain Juppé, Nicolas Florian (LR) pourrait rencontrer plus de difficultés que prévu pour conserver le fauteuil de maire, poussé à un second tour par des Verts locaux grisés depuis leurs 21,54% aux européennes. Les 60,95% d'Alain Juppé au premier tour en 2014 appartiennent au passé. Aucun sondage réalisé à ce jour ne voit M. Florian échapper au second tour et deux le donnent talonné par l'écologiste Pierre Hurmic, allié à la gauche: 32,5%-30,5% et 33%-30%. Triangulaire ou rallié, Thomas Cazenave, investi par LREM au grand dam du MoDem, allié de Florian dans la majorité municipale, serait alors en position d'arbitre. Dans une Bordeaux embellie, mais aussi renchérie et menacée de surchauffe, où a débordé la colère des "gilets jaunes", tous les candidats font assaut d'initiatives pour oxygéner, verdir et rendre la ville plus accessible.• À Lille, Aubry pour rester à gauche ? Le beffroi, bastion socialiste depuis des lustres, restera-t-il à gauche ? Au terme d'un faux suspense, Martine Aubry, à la tête de la ville depuis 2001, a annoncé sa candidature à un quatrième mandat, dans un contexte délicat pour le PS qui a quasiment tout perdu dans la région. Elle est défiée par son ex-directrice de cabinet, Violette Spillebout, qui a décroché l'investiture LREM. LR a choisi l'ancien ministre Marc-Philippe Daubresse, contesté par la droite municipale, qui a désigné son propre candidat. Il faudra aussi compter sur LFI, très présente sur le terrain et forte de ses deux députés lillois, Adrien Quatennens et Ugo Bernalicis. Sans oublier les écologistes, qui veulent rééditer leur performance des européennes (21,7%). Leurs relations avec Martine Aubry sont fraîches et leur score au soir du premier tour sera l'une des clefs du scrutin. Le Rassemblement national espère bien lui aussi franchir la barre des 10%.• À Marseille, qui pour l'après Gaudin ? Après un quart de siècle à la barre de la deuxième ville de France, Jean-Claude Gaudin (LR) laisse derrière lui un paysage politique éclaté, avec une droite divisée et l'extrême droite en embuscade. Côté Républicains, l'héritière officielle est Martine Vassal, présidente de la métropole et du département. Mais le sénateur Bruno Gilles, ex-patron LR du département, a fait sécession et entend aller "jusqu'au bout". Pour le RN, le sénateur Stéphane Ravier est certain de se qualifier pour le second tour dans les huit secteurs de la ville et rêve de triangulaires, voire de quadrangulaires, pour décrocher l'hôtel de ville. Soutenu par LREM, Yvon Berland, ex-président de l'université d'Aix-Marseille, rêve d'un "arc progressiste". Mais la sénatrice Samia Ghali, en rupture avec le PS, s'imagine aussi en "Madone" rassembleuse. Quant à Sébastien Barles (EELV), il s'est lancé, lassé d'attendre une hypothétique alliance à gauche. L'écologiste Michèle Rubirola a enfin été désignée tête de liste du Printemps Marseillais, une liste d'union de la gauche allant du PS aux Insoumis.• À Lyon, les macronistes divisésLa poussée des Verts bouleverse le jeu à Lyon, où la majorité macroniste est divisée et les listes susceptibles d'accéder au second tour multiples. Spécificité locale, les électeurs devront déposer deux bulletins de vote: l'un pour choisir le président de la métropole, l'autre pour choisir leur maire. L'emblématique maire de la ville Gérard Collomb a choisi de se concentrer sur la métropole, véritable siège du pouvoir lyonnais. S'il reste en tête des intentions de vote, l'écart se réduit avec l'écologiste Bruno Bernard. Les listes menées par François-Noël Buffet (LR), l'actuel président de la métropole David Kimelfeld (issu du macronisme) et l'ex-insoumis Andrea Kotarac (RN) sont créditées de plus de 10%. Le résultat des métropolitaines est rendu plus incertain encore par le fait que l'élection se dispute dans 14 circonscriptions aux profils sociologiques tranchés. Si son score global devrait rester modeste, le RN peut nourrir quelque espoir dans une circonscription comme celle de Givors. Il y a aura donc assurément un troisième tour, avec de dures négociations à la clef, pour élire le président de la métropole.À Lyon ville, la situation est plus serrée encore, les sondages plaçant le candidat vert Grégory Doucet légèrement en tête. D'autant que la droite, menée par le numéro deux de la région Étienne Blanc, y résiste mieux que dans la métropole. Le gymnaste Yann Cucherat, adoubé par Gérard Collomb, se retrouve face à Georges Képénékian qui occupa le fauteuil de maire lorsque Collomb officiait place Beauvau.• À Perpignan, un gros coup du RN ? Avec ses 122.000 habitants, Perpignan est la plus grande ville convoitée par le Rassemblement national. Aux manettes, le député des Pyrénées Orientales et ex-compagnon de Marine Le Pen, Louis Aliot, 50 ans, tentera de transformer ses deux essais de 2008 et 2014. Posant en modèle le Béziers de Robert Ménard, il se présente sans étiquette, face au maire LR sortant, Jean-Marc Pujol, 70 ans, qui ne l'avait emporté en 2014 que grâce au désistement du candidat socialiste. M. Pujol est cette fois concurrencé par deux de ses anciens adjoints, dont Romain Grau, 45 ans. Ce député LREM du département et ex-camarade de promotion d'Emmanuel Macron à l'ENA avance déjà le scénario d'un "front républicain" au second tour. Cheffe de file de la gauche, l'écologiste Agnès Langevine le rejoint sur ce thème, à la tête d'une liste rassemblant verts, socialistes, radicaux de gauche, mais pas LFI, qui a rallié la liste de Jean-Bernard Mathon également soutenue par le PCF et NPA.• À Grenoble, une bataille serréeDernière ligne droite serrée à Grenoble, où derrière Éric Piolle (EELV-FG), qui brigue un second mandat consécutif avec le soutien d'une partie de la gauche, les autres candidats se découvrent. Mi-décembre le maire sortant arrivait en tête d'un sondage devant son principal concurrent Alain Carignon (DVD), mais Olivier Noblecourt, ancien adjoint au maire PS Michel Destot (1995-2014), a depuis officialisé sa candidature. Une annonce qui rebat les cartes d'une campagne où la députée LREM Emilie Chalas peine à se faire entendre. À droite, l'horizon reste bouché pour les Républicains, toujours sans candidat désigné, comme pour l'extrême droite, qui présentera deux listes: l'une investie par le RN et l'autre dissidente.
Paris, Bordeaux, Lyon, Marseille... À l'occasion des élections municipales en mars 2020, les partis vont batailler pour remporter les grandes villes françaises, où, dans de nombreux cas, l'incertitude est élevée.
orangesum-508
John Brayshaw, un quadragénaire, est l'heureux propriétaire d'une maison depuis six mois, à Heckmondwike, en plein cœur de l'Angleterre. Coincé chez lui par le confinement imposé pour freiner la propagation du Covid-19, il a décidé de réaliser des travaux d'aménagement dans son jardin, raconte la BBC. En creusant, il a découvert une automobile : une Ford Popular, enterrée sur le côté. Hormis les roues, rien ne manquait. "Ce n'est pas quelque chose que vous trouvez tous les jours", a déclaré au Daily Mail le Britannique. Intrigué par la façon dont l'auto était arrivée au milieu de son jardin, il a décidé d'en savoir plus sur ce véhicule commercialisé entre 1953 et 1962 en Angleterre. John Brayshaw pensait trouver des informations grâce à la plaque d'immatriculation et au numéro du moteur, mais il a fait chou blanc. Sa Ford Pop, comme elle était surnommée à l'époque, ne figure dans aucun registre gouvernemental. Comme si elle n'avait jamais existé. Un quartier où vivaient des espions Informé de cette découverte, l'ancien propriétaire de la maison est resté pantois, comme les voisins. De quoi laisser penser que la voiture grise a peut-être appartenu à des agents secrets britanniques. Une idée pas si fantasque que ça. En effet, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, le quartier dans lequel John Brayshaw vit abritait jadis des nombreux espions. La BBC émet cependant l'hypothèse que l'auto aurait pu être enterrée parce que ses propriétaires n'avaient pas envie - ou les moyens - de payer pour la faire enlever. En tout cas, elle devrait passer encore un peu de temps dans le jardin puisqu'il est impossible de l'extraire de son trou sans l'aide d'un treuil.
Profitant du confinement pour aménager son jardin, un Anglais a découvert une automobile des année 1950, qui pourrait avoir appartenu à des agents secrets.
orangesum-509
Seule anicroche, un échange -resté courtois- avec le député de la France insoumise, François Ruffin. Le site du groupe d'électroménager était menacé de fermeture mais a, depuis la présidentielle, trouvé un repreneur. La société WN du Picard Nicolas Decayeux a déposé une offre de reprise qui devrait créer 277 emplois sur ce site qui employait 300 personnes. François Ruffin, sur le parking de Whirlpool mardi matin, s'est "félicité" devant la presse "qu'il y ait une reprise par M. Decayeux et que les pouvoirs publics aient été attentifs à cela, mais ça n'a pas été fait par hasard mais parce que les salariés se sont bougés le derrière." Face au président, le député de la France insoumise a par ailleurs demandé un "appui des pouvoirs publics pour pouvoir avoir accès au fichier des intérimaires chez Whirlpool", dont l'avenir est incertain, dans le cadre du plan social. Dans un échange avec le repreneur, Nicolas Decayeux, également présent, le député a assuré qu'il se "félicite de ce projet de reprise", et qu'il en attribue surtout le mérite aux "salariés d'abord, qui se sont battus pour l'avoir et pour attirer l'attention des pouvoirs publics."UNE DIALOGUE SOCIAL "EXEMPLAIRE""Je vais vous dire, a acquiescé Emmanuel Macron, ils ont deux choses qui fontt que ça a marché. La première, c'est qu'ils ont un savoir-faire, reconnu par le repreneur. Et la deuxième, c'est qu'ils n'ont jamais joué la politique du pire. Ici, c'est exemplaire de ce qu'est un dialogue social. Jamais ils n'ont pris l'usine en otage, jamais ils n'ont été dégrader l'entreprise. Quand des salariés savent faire cela, ça paye." Le président a également assuré qu'il allait "voir ce qu'on peut faire" pour les intérimaires."Le dossier Whirlpool Amiens a connu le 12 septembre un dénouement heureux mais restant à concrétiser avec la signature d'un accord entre le groupe d'électroménager et l'industriel picard Nicolas Decayeux pour "réindustrialiser" le site, promis à la fermeture en juin 2018. Le site d'Amiens emploie 300 CDI, 250 intérimaires en quasi-temps plein et une centaine chez le sous-traitant pour les plastiques Prima.
Le candidat Macron avait promis de revenir, le président Macron l'a fait. Alors que l'accueil avait été houleux pendant la campagne présidentielle, le déplacement d'Emmanuel Macron à Amiens pour rencontrer les salariés de l'usine Whirlpool a été beaucoup plus paisible mardi 3 octobre.
orangesum-510
Jacline Mouraud dresse un constat clair : pour elle, des groupes extrémistes se sont introduits au sein des "gilets jaunes". Interrogée par France Info vendredi 8 février, la Bretonne, qui s'était rendue célèbre grâce à son coup de gueule contre la hausse des prix des carburants, en octobre dernier, a affirmé que le mouvement était "complètement noyauté par l'ultradroite et l'ultragauche". Elle réagissait à une enquête, diffusée par la station, qui dévoile comment des proches de l'extrême droite sont devenus des leaders au sein des "gilets jaunes"."Aiguillonner" le mouvementPour réduire l'influence de ces éléments, Jacline Mouraud appelle à une prise de conscience collective. "Il faudrait que les gens qui sont manipulés par ces extrêmes reconnaissent qu'ils le sont", a estimé celle qui s'est détachée de la mobilisation pour fonder son parti politique, Les émergents, à la fin du mois dernier. "Si on leur disait qu'ils sont manipulés par l'extrême droite et l'extrême gauche, est-ce qu'ils (les manifestants, NDLR) continueraient à descendre dans la rue tous les samedis ?", a-t-elle lancé. Dans son enquête, France Info explique que plusieurs figures de l'extrême droite ont tenu une réunion le 19 janvier dernier à Rungis (Val-de-Marne) pour établir une stratégie afin d'"aiguillonner" les "gilets jaunes". Ancien du Front nationalParmi les participants, figuraient l'essayiste Alain Soral, proche de Dieudonné, ainsi que Hervé Ryssen, auteur de plusieurs ouvrages antisémites, ou encore Yvan Benedetti, ancien du Front national et ex-président de l'Œuvre française, un mouvement dissous par les autorités en 2013. "Il faut, non pas tenter de récupérer les 'gilets jaunes'. Mais il convient d'aiguillonner le mouvement, d'orienter le mouvement, parce que les révoltes sont stériles. Seules les révolutions sont salvatrices. Nous sommes rentrés en période révolutionnaire", aurait notamment déclaré Yvan Benedetti à l'assistance. La politique peut-elle diviser les Gilets jaunes ? par CNEWSAveu de faiblesseAdmettre que des groupes extrémistes sont à la manoeuvre "serait un aveu de faiblesse" pour les manifestants, a estimé Jacline Mouraud vendredi. "Je suis très dubitative quand j'entends dire que le gouvernement ne prend pas ça au sérieux, parce que c'est très grave ce qui est en train de se passer", a-t-elle insisté.
Pour cette figure de la première heure des "gilets jaunes", qui a délaissé les manifestations pour se lancer en politique, le mouvement a été infiltré par les extrêmes.
orangesum-511
Depuis vingt ans, Andin, 31 ans, est harcelée par sa famille qui veut la changer par tous les moyens: elle a été enfermée plusieurs jours dans une pièce et bombardée de versets coraniques, aspergée d'eau glacée par un imam promettant d'extirper sa "maladie". Mais c'est un exorcisme qui reste son pire souvenir. Ce jour-là, elle a été emmenée de force chez un étrange gourou près de sa ville natale de Medan sur l'île de Sumatra, qui lui a montré un linceul et a commencé à prier avant de lui donner le choix: abandonner sa vie de femme ou aller en enfer."C'était traumatisant, ce souvenir horrible reste dans mon esprit", témoigne Andin, qui préfère prendre un nom d'emprunt pour témoigner."Rien n'a changé après l'exorcisme, je suis toujours LGBT, mais ma famille ne veut rien entendre", dit-elle. Les exorcismes sont une épreuve courante pour les homosexuels et les transgenres en Indonésie. A mesure que le pays, qui compte la plus grande population musulmane au monde, a pris un virage vers un islam plus conservateur ces dernières années, les discriminations contre la minorité LGBT se sont développées. L'homosexualité est légale dans ce pays d'Asie du Sud-Est, sauf dans la province d'Aceh, la seule à appliquer la loi islamique. Mais beaucoup d'Indonésiens sont persuadés que l'homosexualité vient d'esprits mauvais qui habitent le corps et dont on ne peut se débarrasser que par la prière ou l'exorcisme. Et ces traitements pourraient être bientôt institutionnalisés. Des députés conservateurs ont déposé une proposition de loi sur la "Résistance de la famille" que ses opposants décrivent comme anti-LGBT et sexiste. Selon ce texte, prioritaire dans le programme du Parlement, les personnes transgenres seront contraintes à une "rééducation", par des exorcismes et d'autres traitements pour les "guérir" de ce qui est considéré comme une déviance sexuelle. La proposition de loi devait être présentée dans les mois à venir mais la date est incertaine, le processus législatif étant en grande partie gelé en raison de la crise sanitaire liée au nouveau coronavirus.- "Esprits malins" -Dans ce pays de quelque 260 millions d'habitants où les traditions animistes et chamanistes restent vivaces, les exorcismes ont longtemps été utilisés sur les malades mentaux ou pour débarrasser un village d'un fantôme. Si la nouvelle loi est votée, l'exorcisme représente l'option "la plus probable pour procéder à une +rééducation+", avertit le directeur d'Amnesty International en Indonésie, Usman Hamid. Une conversion obligatoire des personnes LGBT fera les affaires des exorcistes. Aris Fatoni, qui pratique l'exorcisme sur des patients souffrant de maladies ou de problèmes personnels, affirme en avoir "guéri" une dizaine en dix ans. Pendant la séance, l'exorciste lit le Coran et guette des signes suggérant que, dit-il, les esprits malins quittent le corps du patient."Il y a en général une réaction forte", parfois des cris ou des vomissements "mais cela veut dire qu'ils guériront plus vite"."En revanche, si une personne aime être LGBT et ne vient ici que par curiosité, il n'y aura pas de réaction. Ces cas sont difficiles à guérir", poursuit-il. Son collègue, Ahmad Sadzali, se vante aussi d'avoir réussi des conversions: "Un gars que j'ai soigné a subi seulement deux exorcismes et il est maintenant guéri: il s'est marié avec une femme un mois plus tard". Six cliniques de la capitale Jakarta ont confirmé à l'AFP proposer des exorcismes pour "guérir" des personnes LGBT."Depuis combien de temps souffrez-vous de cette maladie?", demande le propriétaire d'un établissement quand on s'adresse à lui. Il refuse de traiter des patients séropositifs "mais si ce n'est pas le cas, grâce à dieu, je peux vous aider si vous vous en remettez à Allah".- Vague conservatrice -Dinda, une homosexuelle de 35 ans, se souvient du jour où sa mère dévote l'a piégée en l'invitant chez elle et qu'elle s'est retrouvée face à un religieux voulant l'exorciser malgré elle."Ma mère était persuadée que j'étais possédée et que si je n'étais pas exorcisée les esprits malins resteraient en moi", explique l'Indonésienne préférant elle aussi donner un nom d'emprunt. Sa sexualité n'a pas changé mais elle ne fait plus confiance à sa mère. "J'ai des frissons à chaque fois que ma mère m'appelle. Et je vois l'exorciste dans mes rêves. Ca m'a vraiment effrayée", dit-elle. Dans la province conservatrice d'Aceh, à l'extrême ouest de l'archipel, les relations sexuelles entre personnes du même sexe peuvent mener à une peine de flagellation. En 2018, la police a arrêté un groupe de femmes transgenres, les a humiliées en coupant leurs cheveux et en les forçant à porter des habits masculins. Dans la ville de Padang, également sur l'île de Sumatra, la même année, les autorités locales ont ordonné aux habitants LGBT un traitement pour mettre fin à "leurs péchés" sous la pression d'importantes manifestations. Une petite minorité résiste à la vague conservative. L'an dernier, une proposition de loi qui aurait rendu passible de prison les relations sexuelles hors mariage a été remisée après une vague de protestations. Les nouvelles propositions anti-LGBT sont aussi vivement combattues par les défenseurs des droits."Les thérapies de conversions, comme les exorcismes, représentent une violence contre les personnes LGBT", dit Budi Wahyuni, ex-membre de la Commission des femmes d'Indonésie. Andin, qui s'habille comme une femme quand elle n'est pas chez elle, n'est pourtant pas convaincue que les choses vont s'améliorer. Sa famille persiste à vouloir la remettre dans le "droit chemin" et a récemment sacrifié une chèvre pour ce faire. "Cela fait vingt ans et ils veulent toujours que je sois différente", conclut-elle.
L'exorcisme qu'Andin a dû subir pour "guérir" de son identité de femme transgenre continue de lui donner des cauchemars. Pourtant, ce traitement de choc visant la communauté LGBT pourrait se généraliser en Indonésie si une nouvelle loi controversée était votée.
orangesum-512
Les pompiers du Nord réclament plus de protection pour leur santé. Une partie d'entre eux s'apprête à porter plainte contre X pour mise en danger de la vie d'autrui devant le tribunal de grande instance de Lille. L'objectif est d'attirer l'attention sur les risques sanitaires que représentent les fumées d'amiante. La procédure est portée par la CGT des agents du SDIS 59, le service d'incendie et de secours du Nord, qui emploie les pompiers. En cas d'incendie, l'amiante contenue dans les parois, murs ou faux-plafonds d'un bâtiment est libérée et retombe directement sur les pompiers. Épidémie de cancers"On ne peut pas continuer à s'intoxiquer comme ça", s'insurge David Mirland, interrogé par Le Monde. Le représentant du personnel à la CGT dénonce les multiples cas de cancers chez ses collègues. "On a des salles de classe, des bâtiments, pas forcément dangereux à l'instant T. Par contre, quand c'est soumis à un incendie, la flamme fait que tout le matériau se décompose et vient se déposer sur nos tenues. Les agents estiment notamment que leur équipement ne les protège pas suffisamment. Notre linge, on rentre à la maison avec, donc ça touche nos familles directement", insiste l'adjudant-chef de la caserne de Denain, cette fois au micro de France Info. "Les copains qu'on enterre avant 70 ans, il y en a quand même beaucoup. On est peut-être déjà grillés. Ce qu'on veut c'est que ça soit pris en compte."En mars 2017, un rapport de la caisse de prévoyance des pompiers soulignait la surexposition des agents aux cancers broncho-pulmonaires, rapporte France Info. L'avocate des plaignants, Hélène Aveline, estime que "le droit du travail impose à l'employeur de prendre un certain nombre de mesures, tant en terme de prévention que de mise à disposition de matériel adéquat aux conditions de travail".
Les pompiers veulent alerter leur hiérarchie sur les risques liés à l'inhalation de particules d'amiante, lorsqu'ils interviennent sur des incendies. Une plainte doit être déposée jeudi 25 octobre, révèle Le Monde.
orangesum-513
Promis, François Hollande "n'a rien demandé, rien commandé". L'entourage de l'ancien président de la République se veut catégorique au sujet des tracts qui ont fleuri dans plusieurs villes de France, à la gloire de l'ex-patron de l'Elysée entre 2012 et 2017. A Marseille, comme à Montreuil (Seine-Saint-Denis) ou encore dans le Puy-de-Dôme, des soutiens "hollandais" distribuent le tract, qui affiche sur son côté recto le portrait de François Hollande accompagné du slogan "Hollande 2022". Sur le verso, trois questions se voulant rhétoriques, qui font l'éloge de son bilan à la tête de l'exécutif : "Qui a tenu face aux attentats? Qui a rétabli les comptes publics? Qui a inversé la courbe du chômage? C'est François Hollande", est-il écrit, avant une dernière phrase promettant que "l'histoire n'est pas terminée". L'initiative provient de Inventons demain, un groupe d'élus locaux se définissant comme "progressistes". Parmi eux, des membres du Parti socialistes, mais aussi des ex-macronistes séduits puis déçus par l'actuel président de la République."Personne ne remet en question son honnêteté"L'objectif du réseau est d'évaluer l'image laissée par François Hollande. "Quelle empreinte a t-il laissée chez les Français? Que gardent-ils en mémoire un an après?", détaille un membre de "Inventons demain", assurant que l'accueil est "beaucoup moins hostile qu'au moment des législatives". "Personne ne remet en question son honnêteté et son côté sympa, proche des gens. Ce sont déjà deux atouts énormes en politique", lâche t-il. De retour au "front" médiatique à l'occasion de la sortie de son livre "Les leçons du pouvoir", François Hollande et son entourage avaient distillé quelques phrases semant le trouble quant à un éventuel "come-back". La victoire des Bleus en Coupe du monde de football? "Ca montre qu'on peut gagner deux fois", répondait-il. "Beaucoup de gens espèrent son retour", commentait pour sa part sa compagne Julie Gayet dans les colonnes du Parisien. Les conclusions de la "prise de température" menée par Inventons demain auprès de l'opinion devrait être relayée à l'ancien chef de l'Etat fin octobre.
Le JDD révèle ce dimanche 12 août les dessous du tract vantant le bilan de l'ex-chef de l'Etat, qui a pour but de "tester la réaction des Français". Dans la perspective d'un hypothétique retour?
orangesum-514
Ce jeudi 7 mai, Edouard Philippe et ses ministres ont annoncé que la France allait progressivement sortir du confinement à partir du 11 mai. Mais, pour éviter une deuxième vague, notamment dans les zones où le coronavirus circule encore activement comme l'Île-de-France, le gouvernement encourage les employeurs à maintenir leurs salariés en télétravail autant que possible. Mais quel sera le cadre de cette pratique ? BFM Business révèle un document édité par l'exécutif, où ce dernier fixe les règles du jeu sous forme de questions/réponses. Télétravail : et s'il s'installait durablement après le déconfinement ? par Europe 1Une interrogation que beaucoup de salariés vont avoir à l'approche du déconfinement : l'employeur peut-il imposer le télétravail ? "Non. L'article L. 1222-11 du Code du travail mentionne le risque épidémique comme pouvant justifier le recours au télétravail sans l'accord du salarié. La mise en œuvre du télétravail dans ce cadre ne nécessite aucun formalisme particulier", peut-on lire sur le document. Lorsqu'on travaille chez soi, le temps de repos et surtout le droit à la déconnexion est moins évident à appliquer qu'au bureau. Sur ce point, le gouvernement est clair : "Le droit au repos des salariés et toutes les règles en matière de durée du travail restent applicables au salarié en télétravail. Les plages horaires pendant lesquelles le salarié est disponible doivent être précisément déterminées par l'employeur. La distinction entre temps de travail et temps de repos doit être claire et garantir le droit à la déconnexion des salariés."A-t-on le droit à une indemnité ? Comment faire si l'on ne possède pas un poste de travail ou un accès internet nous permettant de télétravailler dans de bonnes conditions ? Là encore, l'employeur ne peut rien imposer. "Il revient à l'employeur d'évaluer si le poste de travail est compatible ou non avec le télétravail. Si aucune solution technique ne permet au salarié d'exercer son activité en télétravail, l'activité pourra reprendre sur le lieu de travail, conformément aux recommandations figurant dans le protocole national de déconfinement", détaille le document. Si le salarié possède des droits qui lui permettent de se protéger, il garde les mêmes devoirs envers son patron. Ainsi, comme le précise le document qu'a pu consulter BFM Business, "l'employeur fixe vos horaires de travail et vous devez être opérationnel et disponible pendant les horaires fixés". Enfin, l'entreprise n'est pas tenue de verser à son salarié une indemnité de télétravail destinée à lui rembourser les frais découlant du télétravail, sauf si elle "est dotée d'un accord ou d'une charte qui la prévoit".
Même à la sortie du confinement, le gouvernement a demandé que le télétravail soit "la norme". BFM Business révèle le cadre fixé par l'exécutif.
orangesum-515
Dans sa décision consultée par l'AFP, le juge des référés estime qu'il existe un "motif légitime" à ordonner cette expertise en raison des "contradictions entre les nombreuses attestations, les constats, les mesures effectuées" par la société Timac et "les nombreux articles de presse" et le rapport final de l'organisme de surveillance de la qualité de l'air Air Breizh. L'experte parisienne désignée par le tribunal devra notamment "dire si les nuisances olfactives et les rejets dépassent les troubles normaux de voisinage" et "décrire et chiffrer les travaux nécessaires pour assurer la conformité réglementaire et le risque sanitaire maîtrisé et faire baisser les nuisances olfactives" et les rejets d'ammoniac. L'experte, dont le rapport est attendu dans un délai de neuf mois, ne pourra en revanche pas se faire communiquer de documents sur les "procédés de fabrication ou de production" de l'usine ou sur les "descriptifs des composants utilisés et des produits fabriqués". "C'est gagné. Nous avons la désignation d'un expert près de la Cour d'appel de Paris. C'est ce qu'on attendait", s'est félicitée Virginie Le Roy, avocate de douze habitants malouins, parmi lesquels des membres de l'association "Osons!". Selon l'avocate, cette "décision symbolique" a été rendue en présence de plusieurs des habitants qui avaient assigné Timac Agro en référé. La société a quant à elle salué dans un communiqué "la décision du tribunal (...) qui permettra de répondre aux inquiétudes des riverains". "Les taux mis en avant par les plaignants sont issus des bilans d'auto-surveillance que Timac Agro France communique, elle-même, chaque mois aux autorités et correspondent aux émissions en sortie de cheminée et en aucun cas aux concentrations d'exposition des riverains", ajoute-t-elle. Fin mai, ces habitants et l'association Osons!, avaient assigné en référé civil cette usine de fabrication d'engrais, filiale du groupe Roullier, pour "troubles anormaux de voisinage". L'un des deux sites incriminés, installation classée pour la protection de l'environnement (ICPE), est situé sur le quai intérieur du port de Saint-Malo, non loin de la vieille ville. Interrogé par l'AFP, Alain Guillard, porte-parole d'Osons!, avait évoqué "une pollution de l'air, des odeurs, des particules de couleur verte et des poussières qui montrent que le processus de fabrication n'est pas maîtrisé". Le militant associatif avait affirmé que "pendant le confinement, des riverains (n'avaient) même pas pu ouvrir leur fenêtre", faisant état de maux de tête et de problèmes respiratoires chez les riverains. Créée en 1959 à Saint-Malo, Timac Agro emploie quelque 1.100 personnes dans l'Hexagone pour un chiffre d'affaires de 400 millions d'euros.
Le tribunal de Saint-Malo a ordonné jeudi une expertise sur les "nuisances olfactives" et les rejets de l'usine d'engrais et de nutrition animale Timac Agro, dénoncés depuis plusieurs mois par des habitants et une association locale.
orangesum-516
Huit mois après la mort d'Alexia Daval, Jonathann Daval est revenu sur ses aveux. L'informaticien de 34 ans, qui avait avoué en janvier avoir tué son épouse par accident, a finalement nié la semaine dernière être l'auteur du meurtre et accusé son beau-frère, Grégory Gay. Il a déclaré que le mari de la sœur d'Alexia avait étranglé cette dernière en tentant de la maîtriser lors d'une crise d'hystérie au domicile des parents de la jeune femme de 29 ans, dans la nuit du 27 au 28 octobre 2017, et évoqué un "complot familial" pour cacher le drame. Daval: "un complot familial" ? par BFMTVUne nouvelle version qui laisse l'avocat de la famille très sceptique. "La crédibilité de Jonathann Daval est sujette à caution. (...) Rien ne colle à l'objectivité du dossier" et des rapports d'autopsie, a déclaré jeudi 5 juillet Me Florand, lors d'une conférence de presse à Vesoul (Haute-Saône). Selon RTL et BFMTV, les résultats de l'autopsie révèlent cinq fractures crâniennes et faciales, ce qui contredit les deux versions données par Jonathann Daval. Me Florand a assuré sur RMC que la jeune femme avait subi "de graves violences avant de finir étranglée puis carbonisée, c'est certain"."Il y a eu forcément une bagarre et des coups portés, ce qui ne peut pas correspondre avec la thèse qu'avait servie Jonathann Daval où à l'issue c'était quasiment un accident", a-t-il précisé. "La fable qu'il nous chante aujourd'hui n'est pas crédible."Pour étrangler quelqu'un, "il faut beaucoup de force, beaucoup de rage, beaucoup de violence, beaucoup de haine", a-t-il ajouté. Jean-Marc Florand a par ailleurs assuré attendre "avec impatience" de connaître les conclusions des experts psychologues et psychiatres concernant Jonathann Daval. "De tels changements d'attitude en si peu de temps interrogent sur son équilibre psychologique et psychiatrique."
L'autopsie d'Alexia Daval a révélé plusieurs fractures au crâne, révèle vendredi matin BFMTV et RTL, ce qui contredit les deux versions données par Jonathann Daval.
orangesum-517
Le gouvernement a rendu obligatoire le port du masque en public et indiqué que sa décision s'appliquerait à partir de dimanche, et ce "jusqu'à nouvel ordre". Les peines mises en place sont très lourdes pour les contrevenants: jusqu'à trois ans de prison et jusqu'à 200.000 rials (environ 50.900 euros) d'amende. Les personnes seules dans leurs voitures ne sont pas soumises au port obligatoire du masque, mais la police a arrêté des conducteurs pour les informer de l'entrée en vigueur de la mesure, selon les témoignages de plusieurs expatriés à l'AFP. Dans la soirée, la police a érigé des checkpoints pour contrôler les voitures avec plusieurs passagers. La plupart des personnes qui se trouvaient dans la rue des Banques à Doha portaient un masque, a constaté un journaliste de l'AFP. "A partir d'aujourd'hui, c'est très strict", a témoigné Majid, un chauffeur de taxi, le visage à moitié couvert par un masque noir. Heloïsa, une résidente expatriée, affirme elle que c'est "une tactique d'intimidation". Plus de 32.000 contaminations au nouveau coronavirus ont été recensées dans ce petit pays du Golfe, soit 1,2% de l'ensemble de la population de 2,75 millions d'âmes. Le virus a également fait 15 morts. Seuls les micro-états de Saint-Marin et du Vatican ont enregistré des taux d'infection par habitant plus élevés, selon le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies. Le port du masque est actuellement obligatoire dans une cinquantaine de pays. Au Tchad, les autorités ont érigé en infraction le fait de ne pas porter de masque en public. Une peine d'emprisonnement allant jusqu'à 15 jours est prévue pour les contrevenants. Au Maroc, la peine peut aller jusqu'à trois mois de prison et 1.300 dirhams (120 euros) d'amende. Selon les autorités du Qatar, les rassemblements familiaux pendant le mois de jeûne musulman du ramadan pourraient avoir favorisé la progression du virus.- Chantiers maintenus -Les restaurants, cinémas, écoles, centres commerciaux et mosquées ont été fermés mais les chantiers de construction -notamment ceux liés à la Coupe du monde de football 2022- ont été maintenus avec la mise en place de règles de distanciation physique et port obligatoire du masque depuis le 26 avril. Dimanche, une équipe de 12 ouvriers masqués travaillait, à distance les uns des autres, sous un soleil de plomb dans le quartier populaire de Mcheireb, à Doha, a constaté un journaliste de l'AFP. Des dizaines de milliers de travailleurs immigrés ont été mis en quarantaine dans la zone industrielle de Doha après qu'un certain nombre d'infections y ont été enregistrées à la mi-mars, mais les autorités ont commencé à assouplir les restrictions. D'après Abdullatif al-Khal, co-président du Comité national de prévention de la pandémie, la plupart des nouvelles infections touchent des travailleurs immigrés bien qu'il y ait eu une hausse des contaminations parmi les Qataris.
Le Qatar a commencé dimanche à appliquer les sanctions les plus sévères au monde contre les personnes ne portant pas de masque en public, pouvant aller jusqu'à trois ans de prison, pour endiguer l'épidémie de coronavirus qui progresse rapidement dans le pays.
orangesum-518
La France continue de venir en aide au Liban, frappé il y a deux semaines par une double-explosion meurtrière. Le bateau roulier français Calao s'est amarré lundi 17 août à Beyrouth, transportant 1.000 tonnes d'aide humanitaire et des matériaux de construction pour aider le Liban, meurtri par une gigantesque explosion dans le port de la capitale le 4 août. Cette aide s'ajoute à celle arrivée vendredi dernier à bord du porte-hélicoptères français Le Tonnerre. L'imposant navire marchand bleu et blanc Calao, affrété par l'armée française, a apporté de la farine, du blé, des médicaments, mais également du verre, des bulldozers et des tractopelles pour aider aux travaux de déblaiement, a indiqué aux journalistes une responsable de l'ambassade de France au Liban. Distribution à des ONGCette aide sera "directement distribuée à des ONG libanaises soigneusement choisies", a-t-elle ajouté, précisant toutefois que l'opération s'effectuait en coopération avec l'armée libanaise. Un incendie a provoqué le 4 août une forte déflagration dans un entrepôt du port de Beyrouth où avait été stockée une énorme quantité de nitrate d'ammonium. L'explosion, qui a quasi rasé le port et ravagé des quartiers entiers de la capitale libanaise, a tué au moins 177 personnes et blessé plus de 6.500 autres. En visite à Beyrouth vendredi dernier, la ministre française des Armées, Florence Parly, a réclamé que l'aide française soit distribuée de façon "transparente". Le président Emmanuel Macron, en déplacement dans la capitale libanaise après le drame, avait déjà promis une aide immédiate aux Libanais et exhorté les autorités à engager des réformes structurelles pour pouvoir bénéficier de financements internationaux cruciaux pour une relance de l'économie, en plein effondrement depuis plusieurs mois. Lors d'une conférence internationale co-organisée par la France et l'ONU le 9 août, plus de 250 millions d'euros ont été levés pour aider les Libanais et la société civile après l'explosion.
Un deuxième navire en provenance de France, transportant 1.000 tonnes d'aide humanitaire est arrivé à Beyrouth. Une aide disribuée directement à des ONG ciblées.
orangesum-519
La France redémarre, mais le retour à la normale prendra encore du temps. Lundi 8 juin Muriel Pénicaud a indiqué que les signaux de la reprise économique dans le pays sont "très encourageants", même s'il "ne faut pas prendre des risques à la dernière minute". "On est à 80% d'activité", a t-elle affirmé à l'antenne de franceinfo, avant de revenir sur les mesures prises par le gouvernement pour faire face à la paralysie de la période de confinement, dont le chômage partiel. "On peut-être très fier de l'avoir fait en France" a insisté la ministre, qui prévoit une adaptation du dispositif sur la "longue durée" dans les secteurs les plus touchés. "Il a vocation à se transformer", explique t-elle. La mesure d'activité partielle de longue durée doit prévoir la réduction du temps de travail pour certains salariés, dont la prise en charge par l'Etat doit encore être déterminée. "Il faut des contreparties", note toutefois la ministre, précisant que "le dispositif a vocation à durer un ou deux ans", soit potentiellement jusqu'au printemps 2022. "C'est pas lié (à la fin du quinquennat, ndlr) mais à la vie économique", a t-elle ajouté. La ministre a par ailleurs adressé un nouvel avertissement aux entreprises ayant profité de l'effet d'aubaine du chômage partiel. "J'avais pris un parti : faire confiance a priori, qui n'exclut pas le contrôle a posteriori. Il y a toujours une petite minorité qui fraude. C'est le moment d'être raisonnable", a t-elle lancé, appelant les entreprises ayant commis des "erreurs" à les corriger. "Si c'est une erreur on corrige, mais si c'est de la fraude, il y aura des sanctions", a t-elle prévenu.
La ministre du Travail a évoqué le dispositif de "l'activité partielle de longue durée", dont les conditions doivent être définies dans les prochains jours. La mesure "a vocation à durer un ou deux ans", précise t-elle.
orangesum-520
Bruno Le Maire a indiqué ce lundi 2 décembre que les salaires des enseignants seront revalorisés afin qu'ils ne soient pas perdants à la réforme des retraites. "On sait bien que leurs modalités de cotisations font qu'il y a des inquiétudes. Le ministre de l'Education nationale a été très clair : il faudra qu'il y ait une revalorisation pour que les enseignants n'y perdent pas" a t-il lancé. "Je ne veux pas laisser penser qu'il y aura des gagnants et des perdants", a t-il encore ajouté. Pour le passage à un système universel par points "on va intégrer les primes, ça va être bon pour un certain nombre de fonctionnaires. Pour d'autres, dont les enseignants, ça n'aura pas une grande incidence. Donc il faudra qu'il y ait une revalorisation. Nous en sommes conscients", a déclaré Bruno Le Maire. "Ca veut dire revalorisation des salaires des enseignants pour qu'ils ne perdent pas dans cette réforme"."De quel montant, sur quelle durée, avec quel calendrier? On peut ouvrir la discussion", mais "ne laissons pas croire qu'un problème aussi important nous aurait échappé!", tonne t-il. Reçus à plusieurs reprises par le haut commissaire aux Retraites Jean-Paul Delevoye, les syndicats enseignants ont réclamé au gouvernement "un engagement solide" sur la revalorisation des salaires, alors que selon des simulations, un professeur des écoles actuellement en fonction perdrait entre 300 et 600 euros par mois avec la réforme. Emmanuel Macron avait lui-même reconnu que les enseignants seront lésés si le passage au nouveau système ne s'accompagne pas d'autres changements dans leur carrière.
Le ministre de l'Economie s'est exprimé au sujet des inquiétudes du corps enseignant, qui pourrait perdre des centaines d'euros de pensions par mois avec la réforme. "Ne laissons pas croire qu'un problème aussi important nous aurait échappé !", répond-il.
orangesum-521
Le 21 octobre dernier, à Hem, près de Lille, un couple a vu plusieurs policiers du RAID pénétrer dans son appartement, comme le rapporte La Voix du Nord. Armés, casqués et cagoulés, les policiers ont explosé la porte d'entrée à coup de grenade, braqué leurs fusils sur la mère de famille sous les yeux de sa fille de 16 mois, et frappé le père avant de le menotter. Mais après quelques minutes, les membres de l'unité d'élite se sont aperçus de leur erreur : ils se sont trompés de porte, c'est un voisin qui devait subir l'intervention. Dans le quotidien régional, le père témoigne : "j'ai entendu ma femme crier, j'ai sauté du lit. J'ai vu la grenade exploser. J'ai dit : 'faites attention, y a un gosse !' Deux d'entre eux sont venus vers moi et m'ont mis en joue, un troisième m'a mis une droite et les menottes, puis m'a traîné dans une autre chambre". En état de choc, la famille a été conduite à l'hôpital et envisage de porter plainte."Un repérage aléatoire"La police nationale évoque de son côté un "aléa", une source judiciaire parle d'un "repérage aléatoire". L'intervention a été lancée à cause d'une photo envoyée par un riverain qui montrait un homme posté devant sa fenêtre, arme longue à la main. Le suspect a finalement été interpellé et placé en garde à vue. Selon la police, une carabine à plomb, un pistolet Gom-cogne (qui tire des balles en caoutchouc NDLR) et une petite quantité de cannabis ont été retrouvés dans son appartement.
À Hem, dans le Nord, une famille a eu la mauvaise surprise de voir pénétrer les forces du RAID dans son appartement dans la matinée du samedi 21 octobre. L'intervention devait cibler un voisin ,mais les policiers d'élite ont compris après de longues minutes qu'ils s'étaient trompés de porte. Une matinée de cauchemar.
orangesum-522
Donald Trump est monté au créneau vendredi contre la France et sa taxe sur les géants américains du numérique en dénonçant "la stupidité" du président Emmanuel Macron et menaçant de rétorsions le vin français, un des produits d'exportation tricolores les plus emblématiques."La France vient d'imposer une taxe du numérique à nos grandes entreprises technologiques américaines. Si quelqu'un devait les taxer, cela devrait être leur pays d'origine, les Etats-Unis", a tweeté le président américain. "Nous annoncerons bientôt une action réciproque substantielle après la stupidité de Macron. J'ai toujours dit que le vin américain était meilleur que le vin français!", a ajouté l'hôte de la Maison Blanche, qui ne boit pas d'alcool. De l'autre côté de l'Atlantique, la réaction n'a pas tardé: "La France mettra en oeuvre ses décisions nationales", a réagi le ministre de l'Economie Bruno Le Maire. Le Parlement français avait définitivement adopté le 11 juillet l'instauration d'une taxe sur les géants du numérique, faisant de la France un pays pionnier en matière d'imposition des "Gafa" (acronyme désignant Google, Amazon, Facebook et Apple) et autres multinationales accusées d'évasion fiscale. L'administration Trump avait annoncé la veille de cette décision qu'elle lançait une enquête pour mesurer les effets d'une telle taxe sur les entreprises américaines. Puis, lors du G7 en France il y a deux semaines, Paris et Washington avaient semblé réduire leur contentieux, les ministres des Finances évoquant alors des progrès vers un accord mondial sur la taxation du numérique."La taxation universelle des activités digitales est un défi qui nous concerne tous. Nous souhaitons parvenir à un accord sur ce sujet dans le cadre du G7 et de l'OCDE", a souligné vendredi Bruno Le Maire."Outils politiques"Cette décision unilatérale "démontre le peu d'engagement de la France dans les négociations en cours avec l'OCDE", a pourtant jugé vendredi depuis Washington un porte-parole de la Maison Blanche, Judd Deere. "L'administration Trump a toujours affirmé qu'elle ne resterait pas les bras croisés et ne tolérerait aucune discrimination à l'encontre des entreprises américaines", a-t-il mis en garde dans un communiqué. Le représentant américain au commerce (USTR) a déjà lancé une enquête sur les effets éventuels de cette taxe, a-t-il rappelé. Et, l'administration Trump "examine de près tous les autres outils politiques", a-t-il souligné. La taxe Gafa crée une imposition des grandes entreprises du secteur non pas sur leur bénéfice, souvent consolidé dans des pays à très faible fiscalité comme l'Irlande, mais sur le chiffre d'affaires, en attendant une harmonisation des règles au niveau de l'OCDE. Plus tôt, le principal conseiller économique de la Maison Blanche, Larry Kudlow, avait qualifié cette taxe de "très, très grosse erreur". "Nous ne sommes pas contents que la France soit allée de l'avant avec cette sorte d'impôt sur le numérique", avait-il dit sur la chaîne CNBC. La taxe Gafa impose ces entreprises à hauteur de 3% du chiffre d'affaires réalisé en France notamment sur la publicité ciblée en ligne, la vente de données à des fins publicitaires et la mise en relation des internautes par les plateformes. Cette solution, qui a vocation à n'être que temporaire dans l'attente d'un aboutissement de négociations internationales. En juin, Donald Trump avait déjà laissé entendre qu'il pourrait infliger des taxes douanières supplémentaires au vin français. Mais il invoquait alors ces droits de douane supplémentaires pour corriger une concurrence jugée "déloyale"."La France taxe beaucoup le vin et nous taxons peu le vin français", avait alors dénoncé le président américain au cours d'un long entretien sur CNBC. Le vin français est réputé pour être "très bon", avait aussi commenté l'hôte de la Maison Blanche. Mais les viticulteurs américains se plaignent du fait qu'il entre sur le sol américain "pour rien". "Ce n'est pas juste, nous allons faire quelque chose pour ça", avait-il alors asséné.
Donald Trump a taclé Emmanuel Macron, à la suite de la mise en place de la taxe sur les géants américains du numérique. Il entend riposter, visant notamment les importations de vins français.
orangesum-523
Michèle Kirry, la préfète de la région Bretagne, a assuré ce vendredi 8 mai qu'elle était « ouverte à rouvrir certaines plages, en concertation avec les maires ». Si les arrêtés pourront être pris rapidement, c'est aux maires de solliciter une dérogation ce qui signifie que lundi, toutes les plages bretonnes seront encore interdites au public. La représentante de l'État estime qu'il faudra « un jour ou deux » pour donner une réponse aux élus. « J'aurai beaucoup de demandes, je n'en doute pas », prévoit la préfète. De leur côté, les préfets des Côtes-d'Armor, du Finistère, d'Ille-et-Vilaine et du Morbihan ont jusqu'au 11 mai pour rédiger un cahier des charges qui expliquera comment faire respecter les mesures barrière et la distanciation physique sur le littoral. Des jauges « Nous attendons toujours le décret, mais on peut imaginer des systèmes d'entrée et de sortie pour éviter que les gens ne se croisent ou des jauges sur certaines petites plages. Nous regarderons cela au cas par cas. Poser sa serviette sur la plage du Sillon (une immense plage à Saint-Malo) n'est pas la même chose que de le faire à Saint-Briac », précise Michèle Kirry. Depuis quelques jours, de nombreux élus bretons, le président de la Bretagne en tête, avaient demandé la réouverture des plages et le hashtag #rendeznouslamer était devenu viral dans une région qui totalise quelque 1 700 kilomètres de côte et près de 500 plages. En revanche, les aires de jeux resteront fermées, afin d'éviter les interactions entre les enfants et de limiter les risques de contamination par le Covid-19.
Des dérogations, accordées par la préfète de région, vont permettre la réouverture rapide de certaines plages bretonnes, annonce 20 Minutes.
orangesum-524
Ils étaient 8.500 rassemblés samedi en France, dont 2.500 à Paris, selon le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin en déplacement à la préfecture de police de Paris."Ces manifestations ont pu se tenir dans un calme qui permet à l'ordre républicain d'être tenu", a-t-il déclaré. Dans le nord-ouest de la capitale, proche de la place Wagram, lieu de rassemblement, des affrontements ont éclaté tout au long de l'après-midi entre manifestants et forces de l'ordre. Des poubelles ont été incendiées, le mobilier urbain renversé et deux voitures ont été brûlées. De leur côté, les forces de l'ordre ont tiré des grenades lacrymogènes pour disperser les manifestants sortis du parcours autorisé par la préfecture. A 20H00, 287 personnes avaient été interpellées (dont 275 dans la capitale) et selon le parquet de Paris, 147 personnes étaient en garde à vue."Le mouvement est mort, je le dis clairement, mais on est là car rien à perdre. C'est un peu un baroud d'honneur", a confié Michael, "gilet jaune" parisien de 43 ans. Dans les rangs clairsemés, reviennent dans les conversations la déception de la faible participation du jour et l'évocation nostalgique des souvenirs des grandes manifestations passées."Pouvoir remplir son frigo dignement", "Demain le ciel sera jaune", clament les pancartes du second cortège. Partis dans le calme depuis la place de la Bourse, les manifestants - quelques centaines - devaient rejoindre la porte de Champerret. C'est ce cortège que Jean-Marie Bigard a tenté de rallier vers 10H00 avant de devoir fuir sous les huées des manifestants. Ce soutien médiatique des "gilets jaunes" s'est désolidarisé cette semaine d'une des figures du mouvement, Jérôme Rodrigues, qui avait assimilé les policiers à "une bande de nazis". Chahuté, insulté, l'humoriste s'est réfugié un moment dans un restaurant de la place, expliquant qu'il s'agissait d'une "mauvaise interprétation". Né il y a presque deux ans, le 17 novembre 2018, le mouvement citoyen des "gilets jaunes", anti-élites et qui lutte pour davantage de justice fiscale et sociale, cherche son second souffle. Il avait réussi la première année à secouer la France, entre occupations de ronds-points et manifestations parfois violentes, dont les images ont fait le tour du monde.- "La colère sociale ne s'étreindra pas" -Le préfet de police Didier Lallement avait confirmé lors d'un point presse samedi matin sur les Champs-Elysées barricadés pour la journée, la présence, dès ce samedi, d'un "superviseur" pour chaque porteur de LBD afin d'aider "à la maîtrise et au bon usage" de cette arme. Par ailleurs, les anciennes grenades à main de désencerclement (GMD) ont été remplacées par un nouveau modèle, réputé moins dangereux, conformément aux annonces du ministre de l'Intérieur vendredi. Dans la matinée, une trentaine de "gilets jaunes" ont brièvement pénétré dans le parking et le hall du siège de BFMTV, à Paris, prenant à partie des journalistes et bousculant des agents de sécurité. La direction de la chaîne a déposé plainte. Dans le centre de Toulouse, plusieurs centaines de "gilets jaunes" étaient au rendez-vous malgré l'interdiction de manifester pour raison sanitaire. Les forces de l'ordre ont fait usage de gaz lacrymogène, tout comme à Lyon où la manifestation était aussi interdite. A Colmar, entre 100 et 150 "gilets jaunes" ont posé à l'aide d'une échelle un grand masque jaune sur le visage de la Statue de la liberté, une réplique installée sur un rond-point à l'entrée de la ville. A Bordeaux, ancien bastion des "gilets jaunes", la manifestation a rassemblé 500 personnes dans le calme. "Tant que la colère sociale sera là, tant que les gens seront de plus en plus précaires, la colère sociale ne s'éteindra pas", a estimé masque sur le nez, Antoine Boudinet, figure locale du mouvement après avoir eu la main arrachée par une grenade lacrymogène, en marge d'une manifestation.
Pour leur manifestation de rentrée après une longue pause, les "gilets jaunes" n'ont pas réussi, en pleine épidémie de coronavirus, à mobiliser massivement samedi et les maigres cortèges ont été émaillés de heurts.
orangesum-525
Engagé auprès d'Emmanuel Macron dans l'aventure En Marche dès 2016, Sylvain Fort est par la suite devenu son directeur de la communication et sa plume à l'Elysée, de mai 2017 à janvier 2019. Ce normalien de 48 ans a donc traversé avec lui l'une des crises majeures de la première partie de son quinquennat : l'affaire Alexandre Benalla. Comme une bonne partie de l'équipe du président, Sylvain Fort connaissait "très bien" l'ancien chargé de mission de l'Elysée, filmé en train de violenter un manifestant le 1er mai 2018 à Paris, habillé d'une tenue de policier, et dont les images dévoilées le 18 juillet 2018 ont créé un véritable séisme en macronie. "On est tous surpris par cette crise, qui est en fait une crise qui commence petit et qui finit gros", s'est souvenu dimanche 19 juillet sur Europe 1 l'ancienne plume. "Je dis 'c'est petit', mais c'est très grave. Mais c'est ponctuel, c'est un événement qui se sanctionne et qui est sanctionné à ce moment-là (l'Elysée a été informée dès le lendemain et a mis à pied Alexandre Benalla pour 15 jours, avec rétrogradation de ses fonctions, ndlr). Mais ça finit gros parce qu'ensuite, les événements se déploient", a-t-il rappelé."L''affaire Benalla' ce n'est pas une affaire, c'est un roman""Enormément de faits qu'on ignorait sont révélé, énormément d'initiatives, je pense au coffre-fort, toutes ces choses absolument rocambolesques, viennent enrichir la chronique. L''affaire Benalla' ce n'est pas une affaire, c'est une histoire, c'est un roman qui vient percuter le quinquennat. On se rend compte qu'un individu a usurpé un certain nombre de prérogatives et s'est cru autorisé à prendre un certain nombre d'initiatives du fait de son appartenance à la présidence de la République", a rappelé M. Fort. Dans les mois qui ont suivi, d'autres affaires ont mis en cause le jeune homme de 28 ans, notamment celle dite des "passeports diplomatiques" et celle des "contrats russes", révélant de sérieux dysfonctionnements au sein de la présidence de la République. Pour autant, Sylvain Fort l'assure : l'Elysée, et le président de la République lui-même, n'étaient pas au courant de ses agissements. "Ce qu'on lit à ce moment-là dans la presse, ce qu'on découvre dans les articles successifs, on l'ignorait", a-t-il martelé. Benalla "a su se rendre utile"Quelques jours après la diffusion de la vidéo, Emmanuel Macron était sorti du silence en assurant devant les parlementaires de La République en marche : "le seul responsable c'est moi". "C'est moi qui ai fait confiance à Alexandre Benalla. C'est moi qui ai confirmé la sanction", avait-il rappelé, expliquant avoir ressenti les actes de son collaborateur comme une "trahison". Le signe selon beaucoup d'une affection certaine du président envers le jeune homme. "Je ne parlerai pas d'affection", a temporisé Sylvain Fort ce dimanche. "Je pense qu'Alexandre Benalla avait su se rendre utile (...) Il avait compris qu'il y a des trous dans la raquette", a-t-il détaillé, avant de citer un exemple concret. "Mme Macron a des enfants et des petits-enfants, qui ne bénéficient pas d'une protection policière particulière, mais sont évidemment des cibles. Alexandre Benalla l'avait compris, et rendait ce service, ce qu'aucun agent de l'Elysée ne faisait". "Quand vous quelqu'un qui vous protège d'un certain nombre de risques, notamment privés, et qui le fait discrètement, efficacement et sans compter ses heures, il devient non seulement utile, mais indispensable", a-t-il conclu.
L'ex-plume d'Emmanuel Macron Sylvain Fort a affirmé dimanche sur Europe 1 que ni l'Elysée, ni le chef de l'Etat n'étaient au courant des agissements de l'ancien chargé de mission.
orangesum-526
Le Sénat, à majorité de droite, a adopté en première lecture une proposition de loi visant à lutter contre la fraude à la carte Vitale, ce mardi 19 novembre. Ces dispositions prévoient l'expérimentation d'une version biométrique du titre, intégrant une image numérisée ainsi que les empreintes digitales du bénéficiaire. Le texte doit encore affronter le passage devant une Assemblée nationale dominée par la majorité présidentielle, rendant improbable la perspective d'une adoption finale. Le gouvernement s'est en effet déclaré défavorable à cette expérimentation. En septembre dernier, une députée En Marche avait plutôt préconisé de limiter la durée de validité des cartes Vitale. La proposition de loi de Philippe Mouiller prévoit une expérimentation d'une année de ce nouvel outil, pour un nombre limité d'assurés de l'Assurance maladie. Ce projet avait déjà notamment été soutenu par Nicolas Sarkozy en 2012. L'objectif est de lutter contre la fraude à l'utilisation de la carte Vitale, en sécurisant l'identité de son titulaire. De l'aveu même de la plupart des orateurs, le préjudice financier de cette fraude est difficilement chiffrable. Philippe Mouiller avance toutefois "un préjudice financier non négligeable". Il relève notamment qu'il y a entre 2 et 5 millions de cartes Vitale actives de plus que d'inscrits à l'Insee. "La lutte contre la fraude est un objectif majeur du gouvernement" , a assuré Christelle Dubos, secrétaire d'Etat auprès de la ministre de la Santé. Pour autant, elle a soulevé plusieurs arguments contre la proposition de loi, en particulier le coût, mais aussi la question de la protection des données personnelles. Surtout, elle a jugé "inopportun de lancer une nouvelle expérimentation", alors qu'une carte Vitale dématérialisée (e-carte), à partir d'un smartphone, est en cours d'expérimentation dans deux départements (Rhône et Alpes-Maritimes). La sénatrice centriste Nathalie Goulet, fer de lance de la lutte contre la fraude documentaire, a au contraire défendu "un texte très utile", estimant qu'"il faut en finir avec le déni". La gauche a voté contre, Michelle Gréaume (CRCE à majorité communiste) dénonçant une "stigmatisation des personnes précaires ou étrangères". "Ne soyons pas gagnés par le solutionnisme technologique tous azimus", a lancé Nadine Grelet-Certenais (PS). Le sénateur RN Stéphane Ravier s'est au contraire félicité que la proposition de loi reprenne l'engagement 71 de Marine Le Pen pour la présidentielle de 2017 (création d'une carte Vitale biométrique fusionnée avec le titre d'identité). "La lutte contre la fraude est indispensable", a pour sa part reconnu Martin Lévrier (LREM), jugeant cependant que "l'avenir est dans l'e-carte".
L'idée, déjà évoquée au cours de la dernière décennie, est remise sur la table par le sénateur Philippe Mouiller.
orangesum-527
Le parquet national financier (PNF) requiert cinq ans de prison, dont deux ans ferme, à l'encontre de l'ancien Premier ministre François Fillon, et trois ans avec sursis contre son épouse Penelope. L'accusation demande également demandé des amendes de 375.000 euros à l'encontre du couple et dix ans d'inéligibilité contre l'ex-candidat à la présidentielle. Contre le maire de Sablé-sur-Sarthe Marc Joulaud, ancien suppléant de François Fillon à l'Assemblée, ont été requis deux ans de prison avec sursis et 20.000 euros d'amende. "Ce n'est pas du droit, c'est de la politique qu'a fait le Parquet national financier", a réagi François Fillon à l'issue de l'audience, fidèle à sa ligne de défense durant tout le procès. Au terme d'un féroce réquisitoire contre "l'appât du gain" et le "cynisme" de François Fillon, l'un des deux procureurs, Aurélien Létocart, a appelé le tribunal correctionnel à rendre "une décision à la hauteur de la légitime exemplarité attendue d'un prétendant à la magistrature suprême". Dénonçant le "profond sentiment d'impunité" de l'ancien champion de la droite à la présidentielle 2017, le "cynisme" "d'un homme qui a fait de la probité une marque de fabrique", l'accusation a également demandé contre François Fillon, retraité de la politique, 375.000 euros d'amende et dix ans d'inéligibilité.• Trois ans avec sursis et 375.000 euros d'amende requis contre Penelope FillonContre Penelope Fillon, "victime en quelque sorte consentante des agissements de son mari", trois ans avec sursis et la même amende maximale ont été requis. Elle avait touché 613.000 euros d'argent public pour trois contrats d'assistante parlementaire entre 1998 et 2013, auprès de son mari député et du suppléant de celui-ci dans la Sarthe, Marc Joulaud. Les procureurs ont enfin requis deux ans avec sursis et 20.000 euros d'amende contre Marc Joulaud, actuel maire de Sablé-sur-Sarthe, en campagne pour sa réelection.• "Aucune trace" du travail de Penelope FillonDans l'après-midi, Aurélien Létocart avait longuement égrené ce qui constitue pour le PNF les preuves du "caractère fictif et artificiel" des activités de Penelope Fillon dans le principal volet du procès : les soupçons de détournement de fonds publics entourant ses emplois de collaboratrice parlementaire. Un travail tellement "impalpable, désincarné" que Penelope Fillon ne prenait ni congés maternité ni congés payés, qu'"aucune trace" n'a été retrouvée des mémos et fiches qu'elle était censée préparer pour son mari et qu'elle est "incapable" d'en donner des exemples précis. "Attribuer un caractère professionnel à la moindre de ses activités, même les plus anodines comme rapporter du courrier ou discuter avec des gens en faisant ses courses relève de la mauvaise foi", a tancé le procureur.• "Elle gagnait plus tout en travaillant moins"Son rôle ? Celui de "conjointe d'un homme politique d'envergure nationale, le seul à l'époque dans la Sarthe". Une femme dont "l'investissement social et culturel évident" ne saurait, selon le PNF, constituer un emploi d'assistant parlementaire. Pour le parquet, "les habitudes de captation des reliquats d'argent public" dans l'enveloppe dédiée au "crédit collaborateur" "ont été prises dès le début de la carrière politique de François Fillon" en 1981. S'agissant du travail de collaboratrice parlementaire de son épouse auprès de Marc Joulaud, "imposé" par François Fillon à son suppléant, "elle gagnait plus tout en travaillant moins", a asséné Aurélien Létocart : "L'appât du gain fut manifestement plus fort que la raison".• Emploi "fictif" de conseillère littéraire Le second procureur, Bruno Nataf, s'est quant à lui employé à démontrer le caractère "totalement fictif" du tout aussi discret emploi de "conseiller littéraire" de Penelope Fillon à la Revue des deux mondes du milliardaire Marc Ladreit de Lacharrière, ami de François Fillon, qui a plaidé coupable d'abus de biens sociaux. Le PNF a aussi demandé la condamnation de François Fillon pour l'omission "intentionnelle" d'un prêt de 50.000 euros de Marc Ladreit de Lacharrière dans sa déclaration à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique. S'agissant des emplois d'assistants des enfants Fillon auprès de leur père sénateur, les procureurs se sont en revanche contentés de s'en remettre à l'appréciation du tribunal. • "Le poison du soupçon" contre la justice Aurélien Létocart avait entamé le réquisitoire avec les mots de l'ex-député, prononcés en 2012 : "Il y a injustice sociale entre ceux qui travaillent dur pour peu et ceux qui ne travaillent pas et perçoivent de l'argent public". François Fillon, dont la campagne présidentielle avait été phagocytée par cette affaire, "ne doit ses déboires politiques qu'à ses propres turpitudes", a asséné le magistrat. Vilipendant la "stratégie de défense" de François Fillon consistant à "distiller le poison du soupçon" contre la justice, Aurélien Létocart a estimé qu'une "telle stratégie sonne toujours, toujours comme un aveu". Il est aussi revenu longuement sur le caractère "occulte" des infractions reprochées, qui ne peuvent donc être prescrites. Et sur la "séparation des pouvoirs" dont François Fillon ne peut, aux yeux du parquet, se prévaloir. La défense plaidera la relaxe mercredi.
Après deux semaines de procès, les réquisitions sont tombées, mardi 10 mars, pour François et Penelope Fillon, dans l'affaire des soupçons d'emplois fictifs. L'ancien Premier ministre encourt aussi 375.000 euros d'amende et dix ans d'inéligibilité.
orangesum-528
Annie Teyssier se souviendra longtemps de sa "course poursuite" de quinze minutes avec un motard de l'escadron de sécurité routière. Cette quinquagénaire d'Aubignas assure avoir eu très "peur". Mais plus de peur que de mal pour la conductrice au moment de son interpellation. À sa grande surprise, le gendarme l'a félicité pour son respect du Code de la route, raconte le Dauphiné Libéré. Yves Belles, 46 ans, a également vécu plus ou moins la même situation. Ces interpellations inattendues rentrent dans le cadre d'une opération mise en place par la préfecture de l'Ardèche. Du 11 au 17 mars dernier, les gendarmes sont partis à la recherche d'automobilistes exemplaires, en vue de les récompenser. "Nous recherchions des automobilistes qui respectent tout : la vitesse, les distances de sécurité, les clignotants...", a précisé au quotidien régional Thierry Charpentier, commandant de l'escadron de sécurité routière. Code de la route : quels sont les pays européens "mauvais élèves" ? par 90autoDouze conducteurs avaient été pré-sélectionnés, et deux ont finalement été récompensés : Annie Teyssier et Yves Belles. "Vous nous montrez que les bons conducteurs existent", a salué la préfète de l'Ardèche, Françoise Souliman, en les recevant mercredi 10 avril à la préfecture. Pour les récompenser de leur conduite exemplaire, les deux grands gagnants se sont vus offrir un bon d'achat de 50 euros de carburant, ainsi qu'un stage d'une journée dans un centre de sécurité routière, où ils pourront "expérimenter la conduite sur route mouillée ou gelée", a détaillé le commandant Thierry Charpentier. Une opération similaire avait déjà été menée en Dordogne en février 2018.
Deux conducteurs ont été interpellés par des gendarmes ardéchois, avant d'être félicités pour leur conduite exemplaire au volant, rapporte le Dauphiné Libéré.
orangesum-529
"Bienvenue sur Terre, et merci d'avoir volé sur SpaceX", a lancé aux astronautes le chef des opérations de SpaceX, Mike Heiman, salué par des rires dans la salle de contrôle. "C'était un honneur et un privilège", a répondu le commandant Doug Hurley. Il s'agissait du premier amerrissage pour une navette américaine habitée depuis la mission Apollo-Soyouz en 1975."Je ne suis pas très religieux mais pour cette fois j'ai prié", a déclaré le fondateur de la société SpaceX, le milliardaire Elon Musk, une fois les deux hommes ramenés à terre sains et saufs. "Nous avons écrit aujourd'hui une page d'histoire", s'est félicité le patron de la Nasa, Jim Bridenstine. Il a dit vouloir répéter ce type de partenariat public-privé pour le retour sur la Lune, avec le programme Artemis, et un jour pour aller sur Mars. A bord du Dragon de SpaceX, Doug Hurley et son coéquipier Bob Behnken sont passés d'une vitesse de 28.000 km/h en orbite à 24 km/h à l'amerrissage au large de la Floride, quatre grands parachutes s'étant ouverts comme prévu en fin de descente.- "Enorme soulagement" -Leur capsule roussie par la rentrée dans l'atmosphère a amerri au large de Pensacola dans le golfe du Mexique, zone choisie pour éviter une tempête tropicale plus à l'est. De nombreux bateaux de plaisance, dont un battant un pavillon "Trump", se sont rapprochés malgré les garde-côtes et ont dû être écartés avant que la capsule ne puisse être hissée sur un navire de SpaceX. "Nous devrons faire mieux la prochaine fois", a admis Jim Bridenstine face à cette violation du périmètre. Autre imprévu, des vapeurs toxiques émanant d'un réservoir de carburant de la capsule ont dû être vidangées, ce qui a retardé l'ouverture de l'écoutille. Mais une heure et quart après leur amerrissage, "Bob" et "Doug", meilleurs amis dans la vie, ont finalement pu sortir, sur des civières vraisemblablement en raison de la réadaptation à la gravité terrestre. Apparemment en bonne forme physique, ils ont regagné Houston par avion, où ils ont retrouvé leurs familles et devaient rencontrer Elon Musk."Il n'y a aucun doute que ce fut un énorme soulagement", a déclaré Gwynne Shotwell, présidente de SpaceX. Cet aller-retour réussi vers la Station spatiale internationale (ISS) est non seulement le premier assuré par une société privée (fondée en 2002), mais il met fin au monopole russe pour l'accès à la station depuis que les Américains ont mis au garage leurs navettes spatiales en juillet 2011. La Nasa utilisera Dragon pour envoyer quatre astronautes à la fois, dont un Japonais lors de la prochaine mission en septembre, et le Français Thomas Pesquet au printemps 2021.- La Nasa cliente -La Nasa parle d'une révolution car SpaceX, pour trois milliards de dollars accordés dans le cadre d'un contrat à prix fixe, a entièrement développé un nouveau taxi spatial et promis six allers-retours vers l'ISS. "Nous entrons dans une nouvelle ère des vols habités, où la Nasa n'est plus acheteuse, propriétaire et opératrice des équipements, mais une cliente parmi de nombreux clients dans un secteur spatial commercial très actif", a dit Jim Bridenstine. Donald Trump avait assisté en personne au décollage le 30 mai depuis la Floride, et il a salué le retour des deux hommes dimanche sur Twitter. Son rival pour l'élection présidentielle de novembre, Joe Biden, a rappelé que ce programme de privatisation avait été lancé par son prédécesseur, se disant "fier du rôle que le président Obama et moi avons joué". Les capsules Dragon sont censées être réutilisables cinq à dix fois: l'exemplaire revenu dimanche semble en "très bon état", selon Gwynne Shotwell, et sera réparé et inspecté dans un processus d'environ quatre mois, afin de revoler pour la mission du printemps 2021, avec Thomas Pesquet. Elon Musk dit souvent qu'il rêve de coloniser Mars. Aucun programme concret n'existe, mais Gwynne Shotwell a répété le credo dimanche: la mission de Dragon doit être vue "comme un tremplin pour faire des choses encore plus dures, comme le programme Artemis et, bien sûr, aller sur Mars".
Deux astronautes de la Nasa sont revenus sur Terre dimanche à bord d'une capsule de la société SpaceX après deux mois dans l'espace, une mission de démonstration réussie qui ouvre la voie à des vols réguliers avec ce nouveau véhicule spatial.
orangesum-530
Elle brigue un quatrième mandat. La maire LR d'Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) Maryse Joissains-Masini a annoncé jeudi 20 juin sa candidature à la municipale malgré sa condamnation fin mai en appel à un an d'inéligibilité. Elle a formé un pourvoi en cassation contre cette décision. Cette annonce donne un coup d'accélérateur à la bataille pour cette ville huppée de Provence-Alpes-Côte d'Azur, bastion de la droite, que vise la majorité présidentielle. LREM peut en effet espérer faire tomber les Républicains, au vu de ses résultats aux européennes. En Marche est arrivé premier avec 29 % des voix, le RN à 18 %, EELV à 17 % et LR à 10 %. "Bilan extraordinaire", "rigueur exemplaire", l'édile de 76 ans, encartée aux Républicains, a annoncé sur France Bleu Provence et au site d'information locale Marsactu qu'elle comptait repartir en campagne "sous l'étiquette Maryse Joissains". Elle n'a pas écarté l'idée d'alliances, sauf avec l'extrême droite. "Je ne critique ni Marine Le Pen ni Marion Maréchal-Le Pen", a-t-elle toutefois précisé sur France Bleu, refusant de "jeter l'anathème ou l'opprobre" sur le Rassemblement national. Cette main tendue a été diversement accueillie au centre. "Le clan Joissains est une ligne rouge pour moi", a affirmé à l'AFP l'une des candidates déclarées à l'investiture LREM, la députée Anne-Laurence Petel, qui exclut tout rapprochement avec la maire en place depuis 2001, notamment pour des questions "d'exemplarité et de probité". Vers une alliance avec LREM ? "Je ne me pose pas en donneur de leçons", explique en revanche un autre candidat à l'investiture LREM, le médecin Dominique Sasoon, qui "ne ferme la porte à personne", et souligne que le condamnation de Maryse Joissains n'est pas définitive. Egalement dans la majorité présidentielle, mais au Modem, le député et candidat déclaré Mohamed Laquila salue le bilan "pas si mauvais" de la maire mais pense qu'elle "n'ira pas jusqu'au bout". "Je discute avec les Aixois, avec des élus de sa propre majorité aussi, avec sa fille Sophie" Joissains, sénatrice UDI. Fin mai, Maryse Joissains-Masini avait été condamnée par la cour d'appel de Montpellier à six mois de prison avec sursis et un an d'inéligibilité pour détournement et prise illégale d'intérêts. Son pourvoi en cassation lui permet de se présenter dans cette ville de 140.000 habitants. Elle était jugée pour la promotion indue d'un chauffeur et l'embauche à la communauté de communes d'une collaboratrice chargée de la protection animale alors que ce domaine ne relevait pas des compétences de cette collectivité. Maryse Joissains-Masini a succédé à la mairie à celui qui était alors son mari, Alain Joissains, maire de la ville de 1978 à 1983 et condamné en 1986 en appel pour recel d'abus de biens sociaux.
LREM espère gagner la cité provençale d'Aix-en-Provence, bastion de la droite, après son bon score aux élections européennes.
orangesum-531
Si elles confirment avoir été importunées - pas agressées - par des garçons et remercient Augustin d'être intervenu, elles assurent qu'il a reçu un seul coup de poing. • Une enquête a été ouverte mais la police lyonnaise indique n'avoir reçu aucun appel au sujet de cet incident vendredi soir. Qu'est-ce que "l'affaire Augustin", évoquée depuis ce week-end ? Ce garçon de 17 ans aurait été passé à tabac, vendredi 21 août à Lyon, après avoir empêché un groupe de jeunes de s'en prendre à des filles, selon une publication de son frère sur Facebook. La famille a déposé une plainte dimanche à la gendarmerie de Fontaines-sur-Saône (Rhône), a confirmé à l'AFP une porte-parole de la police lyonnaise, qui a récupéré le dossier lundi et mène désormais l'enquête sur les faits. "Fracassé gratuitement sans que personne n'intervienne" Les faits se seraient déroulés vendredi vers 23h00, à proximité d'une supérette de la place Bellecour, selon le récit du frère. "Un groupe de cinq racailles colorées (sic) a commencé à agresser des filles" à un arrêt de bus, a-t-il relaté sur Facebook. "Voyant cela, mon petit frère Augustin de 17 ans a pris leur défense en retenant ces individus le temps qu'elles rentrent à l'abri dans le Monoprix. À cinq contre lui (...) ils l'ont fracassé gratuitement sans que personne n'intervienne, ni pour les filles, ni pour lui", a ajouté le frère, évoquant "plusieurs dents cassées, une fracture de la mâchoire". Sur CNews mardi, la mère d'Augustin a indiqué qu'un de ses agresseurs "l'a assommé par-derrière, il est tombé. Il se souvient plus de tout, il a été roué de coups, il a la mâchoire cassée, les dents cassées. Quand il s'est réveillé, ils n'étaient plus là". Les jeunes filles contredisent ce récit Mais les supposées victimes ne confirment pas cela. Deux des jeunes filles se sont confiées lundi à CheckNews, le site de "fact checking" de Libération. La première confirme qu'elles ont fait l'objet de harcèlement de rue, pas d'une agression : "Ils étaient lourds et insistants mais ils ne nous ont pas touchées du tout". "C'est à ce moment-là qu'Augustin et son copain interviennent. Ils parlent avec les garçons, ils leur font remarquer qu'on n'a pas l'air intéressées", poursuit la deuxième. "Le ton monte, ils commencent à mal se parler et disent qu'ils vont se battre à un contre un. Je me suis interposée, avec ma copine on disait que ça ne servait à rien de se battre. On pensait que ça allait se régler et là un des garçons a mis un coup de poing à Augustin par-derrière, dans la mâchoire. Augustin ne l'a pas vu venir. Il a perdu une dent", explique-t-elle. "Après le coup, Augustin est tombé, il s'est relevé directement, il n'a pas perdu connaissance", poursuit la jeune fille. "Pas du tout" laissé pour mort "Après, les garçons sont partis, sachant que moi et mes copines nous nous sommes interposées, ne sommes pas parties. On s'est assurées que tout allait bien, on est restées plus de vingt minutes avec lui", a aussi nuancé l'une des jeunes filles au micro d'Europe 1 mercredi. "Il a voulu bien faire", reconnaît-elle. "Merci à Augustin de s'être interposé, sauf que je ne pense pas que c'était nécessaire. Après, les réseaux sociaux ont commencé à alimenter tout ça, à mentir et dire n'importe quoi, comme quoi un garçon l'avait frappé, qu'il l'avait laissé pour mort et nous aussi, alors que pas du tout ! Ce n'est pas du tout ce qui s'est passé, il s'est mangé un coup de poing et on s'est quand même assurées qu'il allait à l'hôpital et que tout allait bien."La vidéosurveillance va être exploitée Selon la police, aucun appel n'a été passé aux pompiers ni à la police vendredi soir, ni de la part d'éventuels témoins, ni de la victime. La police compte exploiter notamment la vidéosurveillance de la place Bellecour et de ses abords. Selon le site d'information LyonMag, qui a révélé l'affaire lundi, l'adolescent s'est rendu à l'hôpital accompagné d'un proche. L'affaire a suscité des réactions sur les réseaux sociaux, où le hashtag #JusticePourAugustin fait écho à l'affaire, et dans le milieu politique. Réactions politiques à droite "Comme pour Marin (un étudiant passé à tabac en 2016 à Lyon pour avoir défendu un couple qui s'embrassait dans la rue, ndlr), comme pour Axelle (une aide-soignante fauchée mortellement après une altercation avec des jeunes en juillet à Lyon, ndlr), les agresseurs sont toujours les mêmes racailles. Bravo à Augustin pour son courage qu'il paie à grand prix", a ainsi tweeté la conseillère régionale RN Agnès Marion, qui était candidate aux municipales."Le courage admirable du jeune Augustin mérite que la violence de ses agresseurs soit frappée lourdement. La place Bellecour ne peut pas être abandonnée à des bandes de sauvages. Il faut refuser cette soumission", a aussi tweeté le président LR de la région, Laurent Wauquiez."Vendredi soir, cinq voyous ont gravement blessé Augustin (17 ans) parce qu'il défendait deux jeunes filles agressées. Debout la France apporte tout son soutien à ce jeune homme si courageux et exige des peines sévères contre ses lâches agresseurs #JusticePourAugustin", a écrit Nicolas Dupont-Aignan, président du parti. Pour Julien Odoul, conseiller régional RN de Bourgogne-Franche-Comté, "Augustin, 17 ans, a sauvé deux jeunes filles à Lyon. Il a gravement été blessé par les sauvages agresseurs. Que cet acte héroïque déclenche le sursaut du peuple français contre l'ensauvagement !", a-t-il tweeté.
• Une publication a fait le tour des réseaux sociaux ce week-end, notamment reprise par des compte d'extrême-droite. Un certain Grégoire y raconte que son frère Augustin, 17 ans, a été roué de coups et grièvement blessé vendredi soir, place Bellecour à Lyon, pour avoir pris la défense de jeunes filles agressées par "cinq racailles colorées". • Mais les adolescentes démentent cette version.
orangesum-532
Le Premier ministre Edouard Philippe a annoncé la tenue d'un débat sur le référendum d'initiative citoyenne (RIC), une des principales revendications des "gilets jaunes". Selon le Premier ministre, le dispositif peut être un "bon instrument dans une démocratie", a-t-il expliqué dans Les Echos lundi 17 décembre."Je ne vois pas comment on peut être contre son principe. Le référendum peut être un bon instrument dans une démocratie, mais pas sur n'importe quel sujet ni dans n'importe quelles conditions. C'est un bon sujet du débat que nous allons organiser partout en France. Comme l'est le vote blanc", a indiqué le chef du gouvernement dans cet entretien mis en ligne dimanche soir. Le RIC est devenu l'une des premières revendications des "gilets jaunes" alors que plusieurs manifestants brandissaient des pancartes "RIC" samedi 15 décembre. Des représentants des "gilets jaunes" ont réclamé un tel dispositif afin de "rendre au peuple son rôle souverain". Ils réitéraient ainsi une demande formulée jeudi devant la salle du jeu de Paume à Versailles, haut lieu de la Révolution de 1789. Pour les manifestants de ce mouvement, d'abord axé essentiellement sur le pouvoir d'achat, il s'agit de "modifier la Constitution dans le but d'introduire le RIC dans toutes matières", ce qui permettrait notamment de "donner au peuple le droit de rédiger ou d'abroger une loi sur le sujet qu'il choisit". Voire de révoquer des élus et même le président, alors que les "Macron démission" ont encore fusé partout en France samedi. Le "référendum d'initiative partagée" jamais utiliséDans une liste de revendications diffusée fin novembre, des "gilets jaunes" demandaient qu'une proposition de loi obtenant 700.000 signatures - sur un site internet sous le contrôle d'un organisme indépendant- entraîne un référendum national dans un délai d'un an, après un passage pour éventuel amendement à l'Assemblée nationale, le Parlement n'étant donc pas sollicité en amont. Outre les référendums à l'initiative de l'exécutif ou du Parlement, la réforme constitutionnelle de 2008 sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy a déjà inscrit la possibilité, sous de strictes conditions, de "référendums d'initiative partagée". Pour organiser ces référendums, il faut "un cinquième des membres du Parlement, soutenus par un dixième des électeurs inscrits sur les listes électorales", soit au moins 185 députés et sénateurs et plus de 4,5 millions d'électeurs. Difficile à mettre en oeuvre, cette procédure n'a jamais été utilisée.
Le Premier ministre a ouvert la porte au RIC dans un entretien aux Échos, affirmant qu'un débat national se tiendrait sur la question. Le RIC est devenu une revendication-phare des "gilets jaunes".
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C'est une histoire qui aurait pu mal se terminer. Mardi 11 août, vers 20 heures, dans la piscine du camping du Bois d'Amour, à Dinard (Ille-et-Vilaine), un enfant de 7 ans a commencé à se noyer. Mais un autre enfant de 10 ans, Malo, présent à proximité, s'est précipité pour venir le sauver et le sortir de l'eau. "Je l'ai vu paniquer, du coup j'ai sauté", a confié Malo à France Bleu. "J'ai vu qu'il ne faisait pas semblant. Je l'ai sorti de l'eau et j'ai vu de la mousse sortir de sa bouche." C'est ensuite la soeur de Malo, Inès, âgée de 10 ans, qui est allée alerter leur père en criant. "Je suis vite arrivé, je l'ai mis en PLS, il a eu des renvois d'eau. Par moment, il n'était pas conscient. Je lui ai parlé pour le garder éveillé, je l'ai réchauffé jusqu'à l'arrivée des pompiers. Et il est rentré chez lui sans séquelle", a raconté Franck, le papa de Malo et d'Inès, à France Bleu. "Le Samu est intervenu et la victime a été hospitalisée par précaution", a indiqué la police nationale auprès du quotidien régional Ouest-France. Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances de l'accident. A priori, selon les premiers éléments de l'enquête, la baignade n'était déjà plus surveillée au moment de la noyade du petit garçon. Le camping ne serait donc pas responsable. 109 décès depuis le début de l'été Pour autant, au moment des faits, l'enfant n'était pas sous la surveillance de ses parents. Ceux-ci seront entendus par les policiers indique le quotidien. Malo, héros d'un jour du camping du Bois d'Amour, n'a pas manqué de raconter le sauvetage en détails dans les colonnes du quotidien. Fort heureusement, la jeune victime n'est que légèrement blessée. Entre le 1er juin et le 4 août, Santé Publique France dénombre 596 entrées aux urgences pour noyade, contre 811 l'année dernière. Une baisse due à la fermeture de nombreuses piscines municipales et zones de baignade en raison de la crise sanitaire. 47% des entrées concernent des enfants de moins 6 ans. 109 décès sont à déplorer depuis le début de l'été.
Malo, 10 ans, a sorti de l'eau un enfant de 7 ans, au camping au Bois d'Amour de Dinard (Ille-et-Vilaine), alors que ce dernier était en train de se noyer dans la piscine.
orangesum-534
Une nouvelle étape dans "l'affaire Maddie", la disparition mondialement connue de cette petite Britannique au Portugal en mai 2007. Moins de 24 heures après avoir révélé qu'elles détenaient un suspect, les autorités allemandes ont annoncé ce jeudi 4 juin qu'une enquête pour meurtre - et non pas pour enlèvement - était désormais ouverte. "On suppose que la fillette est morte", a déclaré Hans Christian Wolters, porte-parole du parquet de Brunswick (Allemagne), lors d'une conférence de presse, dans des propos rapportés par Le Parisien. Un nouveau suspect identifié dans l'affaire de la disparition de la petite Maddypar euronews (en français)Treize ans après la disparition de Madeleine McCann, les enquêteurs sont donc extrêmement pessimistes quand à la possibilité de retrouver vivante la Britannique, qui serait aujourd'hui âgée de 17 ans. Même si elle "ne perd pas espoir", sa famille se veut cependant "réaliste". "Ils disent que, quelle que soit l'issue de cet appel à témoins [...], ils ont besoin de savoir pour retrouver la paix", a détaillé le porte-parole de la famille, dans une déclaration repérée par nos confrères du Parisien. Le suspect est un pédophile multirécidivisteMercredi 3 juin, la police fédérale allemande avait annoncé qu'une enquête était en cours sur un "citoyen allemand". Le suspect est un pédophile multirécidiviste de 43 ans, incarcéré en ce moment-même dans son pays "pour une autre affaire". Entre 1995 et 2007, il aurait travaillé au Portugal, dans la région où la fillette a disparu. L'appel à témoin diffusé pour le retrouver décrit un "homme blanc, 1,80 m, les cheveux blonds et courts". Les parents de la fillette avaient notamment été mis en examen lors d'une instruction très controversée dans les mois qui ont suivi l'enlèvement. La police portugaise avait finalement décidé de classer l'affaire en 2008, avant de la rouvrir en 2013. Depuis, la police britannique mène également ses recherches de son côté. Selon les autorités, le suspect dévoilé mercredi 3 juin a été identifié grâce à une "étroite collaboration" entre la police allemande, britannique et portugaise.
Le parquet de Brunswick (Allemagne) a annoncé avoir ouvert une enquête pour meurtre - et non pour enlèvement - de la petite Madeleine McCann, disparue il y a 13 ans.
orangesum-535
C'est le ministre australien des Finances Josh Frydenberg qui a rendu public ce "code de conduite contraignant" censé gouverner les relations entre des médias en grandes difficultés financières et les géants qui dominent l'Internet, après 18 mois de négociations qui n'ont pas permis de rapprocher les deux parties. Outre l'obligation de payer en échange des contenus, le code traite de questions comme l'accès aux données des usagers, la transparence des algorithmes et l'ordre d'apparition des contenus dans les flux d'information des plateformes et les résultats de recherches."C'est rien de moins que l'avenir du paysage médiatique australien qui est en jeu avec ces changements", a déclaré M. Frydenberg au cours d'une conférence de presse Il a précisé que le projet de loi serait présenté au parlement dans les prochaines semaines et qu'il prévoirait "d'importantes pénalités" qui en cas d'infraction coûteraient aux groupes concernés des centaines de millions de dollars. Le code s'appliquera à terme à toute plateforme numérique utilisant des contenus provenant des médias australiens, mais il se concentrera dans un premier temps sur Facebook et Google, deux des compagnies les plus riches et les plus puissantes du monde. L'initiative australienne est suivie de près à travers le monde à un moment où les médias souffrent dans une économie numérique où les revenus publicitaires sont de plus en plus captés par Facebook, Google et d'autres grandes firmes de la tech. La crise des médias a été aggravée par l'effondrement économique provoqué par la pandémie de coronavirus. En Australie, des dizaines de journaux ont été fermés et des centaines de journalistes licenciés au cours des derniers mois. Facebook et Google sont fortement opposés à toute mesure qui les contraindrait à partager les revenus publicitaires. Ils ont laissé entendre que si des paiements obligatoires étaient introduits, ils pourraient simplement boycotter les médias australiens. Mais M. Frydenberg a prévenu que le futur code interdirait toute "discrimination" envers les médias australiens de la part de ces compagnies."Le projet de loi présenté aujourd'hui va attirer l'attention de nombreuses agences de régulation et de nombreux gouvernements à travers le monde", a prédit le ministre australien.
L'Australie a dévoilé vendredi son projet de loi visant à contraindre Google et Facebook à rémunérer les médias pour leurs contenus, une initiative qui devrait être combattue par les géants de la tech.
orangesum-536
L'arrêté détaillant la fermeture jusqu'au 15 avril des lieux publics non essentiels, décidée par le gouvernement dans le cadre de la lutte contre la propagation du Covid-19 a été publié dimanche au Journal officiel. Les "salles d'auditions, de conférences, de réunions, de spectacles ou à usage multiple", "les centres commerciaux", "restaurants et débits de boissons", "salles de danse et salles de jeux", "bibliothèques, centres de documentation", "salles d'expositions", "établissements sportifs couverts", "musées", ne peuvent plus accueillir de public jusqu'au 15 avril, selon les termes de l'arrêté pris samedi 14 mars par le ministre de la Santé Olivier Véran. Les restaurants et débits de boisson peuvent toutefois maintenir leurs activités de vente à emporter et de livraison. Il est également interdit aux navires de croisière et aux navires de passagers transportant plus de cent passagers de "faire escale en Corse et de faire escale ou de mouiller dans les eaux intérieures et les eaux territoriales des départements et régions d'outre-mer, ainsi que de Saint-Barthélemy et Saint-Martin, Saint-Pierre-et-Miquelon, et Wallis-et-Futuna". L'arrêté rappelle que tout rassemblement ou réunion de plus de cent personnes est interdit jusqu'au 15 avril. Les mesures concernant la fermeture des établissements d'accueil des enfants et les établissements d'enseignement scolaire et supérieur, sont aussi détaillées. Il est par ailleurs décidé qu' à "titre exceptionnel", si une ordonnance renouvelable arrive à échéance, les pharmacies peuvent, en prévenant le médecin, délivrer les médicaments garantissant le traitement jusqu'au 31 mai, sauf s'il s'agit de "médicaments stupéfiants". Des boîtes de masques de protection issues du stock national peuvent être distribuées gratuitement par les pharmacies aux médecins généralistes et médecins spécialistes, chirurgiens-dentistes, infirmiers, masseurs kinésithérapeutes, sages-femmes et pharmaciens.
La fermeture des lieux "non indispensables" annoncée par Edouard Philippe a été précisée dans le Journal officiel.
orangesum-537
En l'espace de trois mois, ce qui avait commencé comme une grippe classique s'est transformé en un catalogue de syndromes qui dans leurs formes les plus sévères peuvent déclencher ces désormais fameuses "tempêtes de cytokine", un emballement de la réaction immunitaire pouvant entraîner la mort. Il n'est pas rare qu'un virus provoque autant de manifestations, mais certains symptômes du SARS-CoV-2, comme la perte d'odorat ou la formation de caillots sanguins, semblent bien spécifiques à cette épidémie."La plupart des virus peuvent endommager les tissus là où ils se reproduisent ou provoquer des dommages collatéraux du système immunitaire qui combat l'infection", explique Jeremy Rossman, expert en virologie à l'Université britannique du Kent. Les médecins soupçonnent le Covid-19 d'être responsable de l'hospitalisation de plusieurs dizaines d'enfants à New York, Londres et Paris présentant des états inflammatoires "multi-systémiques" rares, évoquant une forme atypique de la maladie de Kawasaki ou un syndrome du choc toxique, qui s'attaque aux parois des artères et peut provoquer une défaillance d'organes. Des dizaines d'études médicales ont décrit d'autres conséquences potentiellement létales de la maladie, dont des accidents vasculaires cérébraux et des atteintes cardiaques. Des chercheurs de l'Université de médecine de Nanjing (Chine) ont rapporté des cas de patients ayant développé des complications urinaires et des atteintes rénales aigües. Ils ont observé des bouleversements dans les hormones sexuelles mâles, conseillant aux hommes jeunes désireux d'avoir des enfants de consulter une fois guéris.- "Se méfier d'à peu près tout" -Cet éventail de symptômes est-il unique ? Pas forcément. "Dans une maladie courante, les complications, même rares, arriveront fréquemment", décrypte pour l'AFP Babak Javid spécialiste des maladies infectieuses du Centre hospitalier universitaire de Cambridge. Plus de 4 millions de cas ont été déclarés dans le monde, mais le vrai nombre d'infections "pourrait atteindre des dizaines, voire centaines de millions", selon M. Javid. "Si une personne sur mille, même sur dix mille, développe des complications, cela fait quand même des milliers de gens". Les médecins généralistes, en première ligne, ont été les premiers à tenter de dégager des schémas dans l'évolution de l'épidémie."On nous avait dit au début: fièvre, maux de tête, petite toux. On nous a rajouté: nez qui coule, gorge qui gratte. Ensuite, c'étaient les symptômes digestifs: diarrhée, maux de ventre", se souvient Sylvie Monnoye, médecin de famille à Paris. Puis douleurs dans la cage thoracique, perte du goût et de l'odorat, liaisons cutanées comme l'urticaire ou des engelures sur les orteils, troubles neurologiques... "On a commencé à se dire qu'il fallait se méfier d'à peu près tout", commente le Dr Monnoye.- Lenteur des autorités sanitaires -Ces témoignages sont confortés par un rapport interne du Centre de prévention et de lutte contre les maladies (CDC) aux Etats-Unis, qui a analysé les symptômes sur 2.591 patients hospitalisés entre le 1er mars et le 1er mai. Les trois quarts des patients avaient des frissons, de la fièvre et/ou de la toux, et presque autant des difficultés respiratoires, symptômes les plus courants du nouveau coronavirus. Près d'un tiers se plaignait de courbatures, idem pour la diarrhée; un quart des nausées ou des vomissements. Quelque 18% avaient des maux de tête, 10 à 15% des atteintes pulmonaires ou abdominales, le nez qui coule, des maux de gorge. Or, jusqu'à la fin avril, le CDC n'avait listé que trois symptômes: toux, fièvre et difficultés respiratoires. Son site internet a été actualisé depuis mais n'en a ajouté que quelques uns: frissons, courbatures, maux de tête, perte d'odorat. Les autorités sanitaires françaises en ont fait de même début mai.- Caillots sanguins, défaillance des reins-La perte de l'odorat (anosmie) et du goût (agueusie) n'a été repérée que chez 3,5% des patients de la cohorte de la CDC, mais les experts pensent que ces symptômes sont plus répandus chez des cas moins sévères. L'anosmie et l'agueusie surviennent rarement avec d'autres virus. Tout comme l'apparition de caillots sanguins, que des études ont relié à des problèmes cardiaques, des thromboses hépatiques, des embolies pulmonaires et des lésions cérébrales chez des patients du Covid-19. "Quand un malade du Covid-19 est très atteint, il peut avoir des problèmes de caillots sanguins, qui semblent bien plus fréquents qu'avec d'autres virus", selon Babak Javid, qui conclut: "comparé à la grippe, vous avez plus de chances de devenir très malade et de mourir".
De la tête aux orteils, en passant par les poumons et même les reins: chaque semaine la liste des symptômes provoqués par le nouveau coronavirus s'allonge et peu d'organes semblent épargnés par cette maladie dont les formes varient de bénignes à graves.
orangesum-538
C'est le quotidien des Français qui pourrait être impacté avec comme conséquence directe la disparition de certains produits de consommation des rayons. La Chine approvisionne l'économie mondiale. Or le pays, dont la ville de Wuhan et la province de Hubei représentent l'épicentre du nouveau coronavirus, est aujourd'hui partiellement paralysé par l'épidémie. De quoi laisser craindre quelques pénuries. Coronavirus : de quoi va-t-on manquer en France ? par BFMTVLes masques, les gels antibactériens et les pâtes Les produits dont la demande augmentent en raison de la propagation du coronavirus font déjà l'objet de début de pénuries. C'est le cas de masques de protection, des gels hydroalcooliques mais aussi de certains produits de première nécessité. Certaines denrées alimentaires comme les pâtes commencent à manquer dans les rayons de supermarché. Mais d'autres produits moins directement liés à l'épidémie pourraient venir à manquer. "On ne mesure pas à quel point le consommateur français est dépendant des produits fabriqués en Chine", a estimé Emmanuel Lechypre éditorialiste du BFMTV ce lundi 2 mars. L'informatique et l'électronique Les produits informatiques et électroniques très majoritairement importés de Chine devraient être concernés. En effet, "la moitié des écran vendus dans le monde sont fabriqués en Chine, ainsi que 70% des téléphones", a rappelé Emmanuel Lechypre. Selon ce dernier, le secteur de la téléphonie est déjà impacté, les protections d'écran et les batteries commençant déjà à manquer. Dans l'aéronautique, certaines entreprises commencent aussi à manquer de composants électronique, tandis que le secteur automobile peine aussi à se fournir en certaines pièces détachées. Selon la fédération des entreprises internationales de la mécanique et de l'électronique (Ficime), il y aura des pénuries "à partir de la deuxième quinzaine de mars si les entreprises chinoises ne retrouvent pas des conditions de production normale d'ici là", a rapporté Emmanuel Lechypre. Le textile et les accessoires Les lunettes les chaussures et les vêtements font aussi partie des produits fréquemment importés depuis l'empire du Milieu et donc potentiellement soumis à la baisse d'activité chinoise. Dans le textile, Emmanuel Lechypre a indiqué que les effets pourraient se faire sentir dans "2 à 3 mois" après la collection printemps été. Et les médicaments ? Selon Emmanuel Lechypre, les médicaments ne représentent pas la première menace. Mais il y a tout de même 60 à 80% des principes actifs qui sont fabriqués en Chine. Si les médicaments dont la seule fabrication des principes actifs est délocalisée en Chine ne devraient pas être concernés par une pénurie, les médicaments génériques dont l'entière production s'effectue dans le pays asiatique pourraient venir à manquer.
L'inquiétude grandit avec la multiplication de cas de contamination de coronavirus en France. Mais le risque n'est pas que sanitaire.
orangesum-539
Avec ce nouveau service, le groupe de Jeff Bezos entend rivaliser, dans un marché évalué à plusieurs milliards de dollars, avec Google, qui a lancé sa propre plateforme de jeux vidéos dématérialisés en novembre, Stadia, et Microsoft, qui a récemment ajouté le service Cloud Gaming pour les abonnés de sa bibliothèque de jeux en ligne. Deux abonnements ont été annoncés: un forfait Luna+, avec un prix de départ de 5,99 dollars par mois, donnant notamment accès à un nombre illimité d'heures de jeu et un vaste catalogue de titres ainsi qu'une chaîne Ubisoft, en partenariat avec l'éditeur français de jeux vidéos, dont le prix n'a pas encore été dévoilé. A titre de comparaison, l'abonnement Stadia Pro de Google coûte 9,99 dollars par mois et le Xbox Game Pass Ultimate, qui inclut la plateforme de jeux à distance de Microsoft, est facturé 14,99 dollars par mois. Une manette Luna sera elle commercialisée pour 49,99 dollars. Elle sera directement compatible avec un PC, un Mac ou une Fire TV ainsi qu'avec des applications pour iPhone et iPad et, ultérieurement, pour Android."Nous avons créé Luna pour qu'il soit facile de jouer à des jeux excellents sur les appareils que les clients possèdent déjà et qu'ils aiment", a déclaré dans un communiqué Marc Whitten, vice-président chez Amazon en charge des services et des produits de divertissement."C'est le Jour Un pour Luna - nous sommes impatiens de travailler avec les joueurs, les streamers et des éditeurs comme Ubisoft et Remedy Entertainement pour bâtir une expérience de jeu formidable pour tout le monde", a ajouté M. Whitten. L'accès en avant-première à la nouvelle plateforme d'Amazon n'est pour l'heure disponible que sur invitation pour les clients américains. Luna sera opéré grâce à Amazon Web Services (AWS), le titanesque service de "cloud" du groupe de Seattle, leader sur ce marché. Le service intégrera par ailleurs Twitch, la populaire plateforme de streaming de parties de jeux vidéos d'Amazon.
Amazon a annoncé jeudi le lancement de Luna, sa plateforme de jeux vidéos à la demande qui permettra aux joueurs d'accéder directement à leurs titres préférés via le "cloud" (informatique à distance) sur l'appareil de leur choix.
orangesum-540
110 d'entre eux ont publié un une tribune afin de lutter contre la montée des populismes. Son élection a sonné comme un tremblement de terre. Jair Bolsonaro a été élu à la tête de la dixième puissance économique mondiale, malgré ses prises de position qualifiées pour beaucoup de populistes. Alors, en réponse à cette élection, 110 députés LREM publient une tribune dans le JDD afin de créer "une alternative progressiste, rassembleuse et contemporaine", disent-ils. Une tribune à un peu plus de six mois des élections européennes, où ils en tirent de nombreuses leçons souligne le JDD. "Ce qui semblait impossible il y a quelque mois est devenu aujourd'hui la réalité du plus grand pays d'Amérique latine", précisent les députés. Dans une première partie, les 110 élus justifient cette élection par "une crise politique majeure" et de "multiples scandales de corruption". "Avec presque 40% des membres du Parlement inculpés ou mis en examen, un ex-président emprisonné, 10 milliards de dollars évaporés dans les circuits de la corruption, la classe politique traditionnelle a perdu la confiance des citoyens", relèvent-ils. Avant de souligner le climat de violence qui règne dans tout le pays. Lutter contre "l'isolement"Si pour eux "Jair Bolsonaro a profité de cette crise pour alimenter le mécontentement social et mobiliser tout l'électorat qui voulait punir la classe politique traditionnelle", la vigilance doit être de mise dans la classe internationale. "Afin d'y faire face, affirmons nos valeurs progressistes fondées sur la tolérance et la solidarité. Défendons, aux côtés des démocrates brésiliens, l'égalité entre les hommes et les femmes, les droits des minorités sexuelles et des populations indigènes, ainsi que le maintien de la paix", clament-ils. Le groupe de députés invite expressément à lutter contre "l'isolement" et compare la situation à "la rhétorique populiste en Europe" qui se traduit actuellement en Italie ou en Hongrie, par exemple. "Face à la tentation du repli sur soi, des discours simplistes et des solutions de facilité pour répondre aux grandes problématiques de nos sociétés, construisons ensemble un nouveau progressisme", ajoutent-ils. Avant les Européennes du printemps prochain, cette tribune rappelle les valeurs auxquelles les députés sont attachés, à savoir "émancipation, dignité, inclusion, respect, progrès".
Elu à la tête de la dixième économie mondiale, Jair Bolsonaro a soulevé une levée de boucliers dans le monde entier. Souvent comparé à Donald Trump, le nouvel homme fort du Brésil inquiète notamment les députés de la République en Marche, explique le JDD.
orangesum-541
Dirigé par son chien Fudge, il recouvre les trous jonchant la terre de filets puis sort un furet de sa boîte en bois et le libère dans l'un d'eux pour déloger les occupants. Pendant cinq minutes, le petit animal parcourt les tunnels, son museau émergeant régulièrement des trous. Soudain, une boule de fourrure grise apparaît, prise dans un filet. Steven McGonigal se précipite pour l'attraper par les pattes avant de lui tordre le cou d'un geste précis pour le tuer."C'est la manière traditionnelle de le faire", explique le chasseur de 37 ans, béret vert sur la tête, rencontré par l'AFP dans un champ près de la ville de Carndonagh, à l'extrême nord de l'Irlande. "Nous n'abîmons pas le sol, nous n'utilisons pas de poison, nous donnons au lapin une mort rapide et propre, c'est ce qui compte le plus". Steven McGonigal est considéré comme le dernier chasseur de lapins professionnel aux méthodes traditionnelles en Irlande. Aux armes à feu et poisons utilisés désormais pour se débarrasser de ces mammifères, il préfère des furets, un chien et des filets. Si les lapins sont souvent vus de nos jours comme de mignons animaux domestiques, ils sont considérés à la campagne comme des nuisibles. Ils s'attaquent à la végétation, leurs terriers peuvent fragiliser les constructions et leur reproduction peut vite devenir incontrôlable. Parmi les clients de Steven McGonigal figurent des jardiniers et des agriculteurs mais aussi des écoles, des terrains de golf et des raffineries de pétrole. A le voir passer ses journées dans les landes irlandaises, difficile d'imaginer que le chasseur était autrefois comptable. Il ne regrette pas son ancienne profession. "J'en étais arrivé à un point où j'étais impatient de sortir du bureau et j'appréhendais de revenir", se souvient-il. Après une enfance passée à chasser, pêcher et à posséder des furets, l'idée de se consacrer à sa profession actuelle lui est venue naturellement et il a franchi le pas en 2013.- Méthodes plus radicales -Il reconnaît que son métier, qui exige de tuer des lapins à main nue, n'est pas pour tout le monde: "Cela n'attire pas grand monde". Mais il assure que cette pratique constitue le seul moyen de contrôler le nombre d'animaux en liberté. La pratique de la chasse aux lapins à l'aide de furets remonte à plusieurs siècles. Dans une illustration d'un manuscrit du 14e siècle, les Heures Taymouth, une femme envoie un chien et un furet dans un terrier pour déloger un lapin."De nos jours, le problème c'est que les gens construisent des maisons de plus en plus loin et gagnent chaque jour un peu de terrain sur la campagne", estime Steven McGonigal. Face à l'avancée des humains sur les terres occupées jusqu'alors par des animaux, les méthodes sont devenues de plus en plus radicales pour chasser les nuisibles. Le plomb des balles peut contaminer le sol et l'usage des poisons peut conduire à tuer des animaux qui restent en sous-sol sans que l'on sache comment ils sont morts. La méthode de Steven McGonigal ne laisse pas de trace et lui permet de mesurer exactement le nombre de lapins attrapés."Personne n'aime les lapins plus que moi", assure-t-il. "Mais il faut maintenir l'équilibre. La campagne, c'est toujours une question d'équilibre."
Armé de furets et de filets, Steven McGonigal traverse un champ, précédé de son chien qui passe de terrier en terrier, la truffe à l'affût. Cet ancien comptable est considéré comme le dernier chasseur de lapins aux méthodes traditionnelles en Irlande.
orangesum-542
"Aujourd'hui, on peut se dire qu'on sera prêt pour le 2 juin", a affirmé M. O sur BFM Business. Lors de la présentation de son plan de déconfinement, le Premier ministre Edouard Philippe avait maintenu sa confiance dans le projet, qui suscite des critiques jusqu'au sein de la majorité, réaffirmant vouloir le soumettre à un débat suivi d'un vote à l'Assemblée "lorsque l'application en cours de développement fonctionnera et avant sa mise en œuvre". Pour Cédric O, "le temps de développement avance relativement bien" et le calendrier est désormais établi. "Nous entrerons dès la semaine prochaine en phase de test, c'est-à-dire que nous reproduirons des situations réelles pour vérifier que l'application fonctionne bien. Ce qui nous permettrait je pense, si le Premier ministre et la conférence des présidents des assemblées en décident, de faire en sorte que nous puissions revenir devant les parlementaires (...) dans la semaine du 25 mai pour envisager un déploiement lors de la deuxième phase du déconfinement à partir du 2 juin". Le secrétaire d'Etat prévoit que la Commission nationale informatique et libertés (Cnil) puisse également se prononcer sur le sujet d'ici à la fin mai. Il exclut désormais un partenariat avec les géants américains Apple et Google, qui contrôlent les deux grands magasins d'applications mondiaux (App store et Google Play store) et veulent proposer rapidement un socle commun pour une application de traçage de contacts. "Nous avons refusé" les solutions d'Apple et de Google "qui posent selon nous un certain nombre de problèmes en terme de protection de la vie privée et en terme d'interconnexion avec le système de santé", a expliqué Cédric O. "C'est pour ces problèmes, pas parce que Apple et Google sont des grands méchants loups, que nous avons refusé de passer par leurs solutions. Nous aurons une solution qui fonctionnera de manière très satisfaisante sur l'ensemble des téléphones et nous considérons que la maîtrise du système de santé, la lutte contre le coronavirus, c'est l'affaire des Etats (...) pas forcément celle des grandes entreprises américaines", a ajouté le secrétaire d'Etat au Numérique. Interrogé plus tard par la commission des Affaires culturelles et de l'éducation de l'Assemblée nationale sur la souveraineté numérique, Cédric O a exclu un éventuel bras de fer avec les deux poids lourds des "Gafa" sur l'accès à StopCovid: "Dès lors que les applications respectent la loi et les règlements français, que la Cnil les juge conformes, le gouvernement n'a pas à interdire une application. Et de la même manière, Apple et Google ne peuvent pas s'opposer à un certain nombre d'applications qui respectent la loi."Cédric O a profité que le sujet soit abordé par la représentation nationale pour réclamer "une réponse des pouvoirs publics, d'abord au niveau européen" sur "l'oligopole" sur les applications mobiles formé par les deux groupes américains. "Nous avons un duopole, Android (système d'exploitation de Google) et IOS (système d'exploitation d'Apple), sur un marché fermé qui fait que ces deux-là ont la main sur l'ensemble des applications qui peuvent être installées sur les téléphones. Cela doit poser question."
L'application StopCovid, qui doit permettre de tracer les contacts avec des personnes diagnostiquées positives au coronavirus, sera prête le 2 juin pour accompagner le déconfinement, sans avoir recours aux plateformes d'Apple et Google, a annoncé mardi le secrétaire d'Etat au Numérique Cedric O.
orangesum-543
Les tensions s'intensifient entre le président d'extrême droite et la Cour suprême, qui enquête sur des allégations selon lesquelles plusieurs membres de l'entourage de Bolsonaro mènent une campagne sur les réseaux sociaux pour discréditer cette institution judiciaire et en menacer les juges."Cette nouvelle décision de justice est extrémiste, elle représente une menace pour la liberté d'expression et entre en conflit avec les lois et les juridictions du monde entier", a déclaré Facebook dans un communiqué. Le juge Alexandre de Moraes avait ordonné en juillet la suspension de 12 comptes Facebook et de 16 comptes Twitter, pour mettre fin à "la diffusion de fausses nouvelles, d'accusations diffamatoires, de menaces et de crimes" contre la Cour. Parmi les comptes suspendus figuraient ceux de l'ancien député conservateur Roberto Jefferson, du magnat des affaires Luciano Hang et de la militante d'extrême droite Sara Winter. Le 25 juillet, les deux réseaux sociaux avait effectivement bloqué l'accès aux comptes, mais seulement pour les internautes qui tentaient d'y accéder depuis le Brésil. Les propriétaires des comptes suspendus avaient rapidement contourné l'interdiction en indiquant à leurs abonnés comment modifier les paramètres de leur compte pour les faire apparaître comme provenant d'un autre pays que le Brésil. En réponse, le juge Moraes a ordonné jeudi aux réseaux sociaux d'appliquer la suspension aux internautes du monde entier. Devant le refus de Facebook, M. Moraes a frappé la société d'une amende de 1,9 million de réaux (environ 310.000 euros) et cité à comparaître son dirigeant au Brésil, Conrado Lester."Face à la menace de tenir un employé de Facebook Brésil pour pénalement responsable, nous n'avons pas d'autre choix que de nous conformer à la décision en bloquant les comptes dans le monde entier", a écrit Facebook dans son communiqué. Le réseau social a précisé qu'il allait faire appel de cette décision devant la Cour suprême brésilienne. Le président Bolsonaro a également annoncé un recours devant la Cour suprême fédérale.
Facebook a dénoncé samedi une décision "extrémiste" d'un juge de la Cour suprême brésilienne, qui a ordonné de bloquer les comptes de 12 alliés de premier plan du président Jair Bolsonaro, promettant de faire appel.
orangesum-544
Le personnel soignant, mis à rude épreuve durant l'épidémie de coronavirus, retourne dans la rue manifester cette semaine. Un "deuxième round" de manifestations pour "élever le rapport de force", prévient la CGT dans un communiqué. "Après le succès de la journée du 16 juin, il faut maintenir la pression sur le gouvernement et l'obliger à s'engager dans de réelles négociations", a ajouté le syndicat. Voilà deux semaines, plus de 100.000 manifestants selon des sources policières (180.000 pour les organisateurs) avaient participé aux rassemblements organisés un peu partout en France. Une réussite, malgré des affrontements entre casseurs et forces de l'ordre qui ont terni certains cortèges. La mobilisation sera-t-elle de même ampleur mardi ? Dans le sillage de la CGT, la plupart des syndicats de la fonction publique hospitalière (FO, Unsa, SUD) ainsi que les collectifs de soignants (Inter-Urgences, Inter-Hôpitaux) ont appelé les "blouses blanches" à défiler. Plusieurs organisations de médecins hospitaliers, dont l'Intersyndicat national des praticiens hospitaliers (INPH), Action praticiens hôpital (APH) et Jeunes médecins, ont par ailleurs décidé de se joindre au mouvement."Ce coup-ci, on espère être entendu. On a pris la vague du Covid en pleine face: il faut que le gouvernement agisse concrètement, et insuffle de l'argent dans l'hôpital", a insisté lors d'une conférence de presse le vice-président de l'APH, Jean-François Cibien. Une centaine de rassemblements prévusAu total, près d'une centaine de rassemblements sont prévus un peu partout en France, principalement devant des hôpitaux et des agences régionales de santé (ARS). Parmi les villes concernées figurent Nancy, Vannes, Dijon et Charleville-Mézières. A Paris, le cortège s'élancera à 14 heures de l'ancien hôpital militaire du Val-de-Grâce (Ve arrondissement), aujourd'hui à l'abandon. Il passera devant l'hôpital Cochin, puis l'hôpital Necker, pour aboutir devant le ministère de la Santé. Six milliards d'euros pour augmenter les rémunérationsCet "acte II" de la mobilisation survient alors que le "Ségur de la santé", lancé le 25 mai par Edouard Philippe, est entré cette semaine dans sa dernière ligne droite, avec une première annonce sonnante et trébuchante du gouvernement. Lors d'une réunion avec les syndicats, le ministre de la Santé Olivier Véran a ainsi mis sur la table mercredi une enveloppe de six milliards d'euros pour augmenter la rémunération des personnels hospitaliers non médicaux. Cette somme inclut une hausse générale des salaires dans la fonction publique hospitalière, une refonte des primes, ainsi que des hausses ciblées sur certaines professions, qui pourraient être étendues aux établissements privés. Concernant les médecins hospitaliers, qui font l'objet d'une négociation à part, aucune enveloppe financière n'a, à ce stade, été fournie. Mais une nouvelle séance de discussions est prévue lundi après-midi, en présence d'Olivier Véran. Les annonces gouvernementales sont attendues pour leur part dans la semaine du 6 juillet.
Quinze jours après une première journée de mobilisation très suivie, les soignants vont de nouveau battre le pavé mardi 30 juin pour réclamer plus de moyens pour l'hôpital.
orangesum-545
Plusieurs grands groupes de distribution ont déjà reconnu ne pas avoir obéi au rappel du lait infantile Lactalis."Un plan de contrôle a été mis en place dans l'ensemble des magasins pour s'assurer du retrait et de la destruction des produits concernés. Néanmoins, et malgré ces mesures de vigilance, 434 produits ont été vendus après le rappel", a indiqué le groupe de distribution dans un communiqué.• Auchan et Système U présentent leurs excuses Quelques heures plus tôt, c'est le groupe de distribution Système U qui reconnaissait avoir vendu 384 boîtes de lait infantile Lactalis. "Il s'avère que 384 boîtes de lait ont échappé à cette procédure de rappel mise en œuvre dès le 21 décembre et ont été vendues dans les jours qui ont suivi", a annoncé dans un communiqué le groupe, qui a "instantanément procédé à l'appel des clients identifiés". L'enseigne Auchan révèle à son tour que 52 boîtes de lait qui auraient dû être retirées ont été vendues dans ses magasins au cours des dernières semaines. Cinquante-deux boîtes de lait en poudre pour bébés Lactalis appartenant à des lots incriminés ont été vendues chez Auchan après la date de rappel, indique le groupe mercredi 10 janvier. Elles auraient dû être retirées des rayons en raison d'une contamination aux salmonelles. "Malgré le retrait effectif de 36.000 produits, 52 produits supplémentaires - des boîtes de lait infantile - ont échappé à la vigilance de nos équipes et ont été vendus après la date du rappel sur 28 magasins (hypermarchés et supermarchés)", écrit Auchan dans un communiqué. Le groupe se dit "consterné et présente ses excuses pour ces erreurs subies par ses clients". Mardi, Michel-Édouard Leclerc a reconnu que des lots rappelés avaient continué à être distribués dans ses magasins. Par ailleurs, des informations de presse révèlent que deux autre enseignes de la grande distribution pourraient encore avoir dans leurs rayons des laits en poudre pour bévés potentiellement contaminés par la salmonelle : Cora et Intermarché. • Intermarché et Cora incriminés Intermarché et Cora sont également pointés du doigt. TF1 affirme avoir pu se procurer, mercredi 10 janvier, dans un supermarché Cora d'Île-de-France, des produits Lactalis mis en cause. "Selon nos informations, des boites de Milumel, un lait infantile, ont en effet pu être achetées dans la matinée dans ce magasin situé en proche banlieue parisienne" et appartenant à la chaîne Cora. TF1 ne précise pas de quel magasin il s'agit. Plus tôt, ce mercredi, le Parisien et Franceinfo ont recueilli les témoignages de clients affirmant avoir eux aussi acheté des laits infantiles appartenant à des lots incriminés dans deux Intermarché du Pas-de-Calais et de l'Oise. Un client aurait acheté une boîte de lait de marque Milumel - normalement rappelée - dans un magasin Intermarché situé à Marles-les-Mines (Pas-de-Calais), indique Le Parisien. Dans le même magasin, une mère affirme sur Franceinfo avoir également acheté, le 3 janvier, du lait Milumel Lémiel 1er âge portant un numéro de lait rappelé. "C'est honteux de vendre cela alors que c'est pour des bébés !", s'emporte-t-elle. Une autre cliente aurait elle aussi acheté du lait Milumel après la date de retrait, dans le magasin de Beauvais Nord, dans l'Oise. Contactée par Le Parisien, elle assure que les employés "n'étaient même pas au courant qu'il fallait l'enlever des rayons et n'avaient pas non plus la liste des laits contaminés". Interrogé par le quotidien, le responsable du magasin a refusé de commenter, indiquant "enregistrer 25.000 passages en caisse par semaine et avoir plein de choses à gérer."• 984 produits incriminés vendus chez Leclerc depuis le rappelContactée par les deux médias, l'enseigne assurer avoir une enquête interne le 9 janvier. "On est en train d'appeler un à un tous les dirigeants des magasins, de vérifier un à un les points de vente", a réagi, après du Parisien, le groupe, qui possède 1.836 magasins en France. "Intermarché ne peut pas confirmer l'absence de lots de produits concernés par les retraits/rappels dans les rayons de certains points de vente", reconnaît le groupe. Mardi, c'est l'enseigne E. Leclerc qui a dû reconnaître avoir vendu des produits Lactalis malgré le rappel en vigueur depuis le 21 décembre. Le groupe précise que "984 produits ont malgré tout été vendus après le rappel dans plusieurs magasins". Il explique avoir constaté le problème après avoir procédé à "un audit interne de vérification de la bonne application des mesures de retrait des produits de l'entreprise Lactalis", à la suite d'un problème identifié dans le magasin E. Leclerc de Seclin (Nord). • 35 bébés hospitalisésLe 21 décembre, Lactalis a procédé au rappel de l'ensemble de ses laits et autres produits infantiles produits dans son usine de Craon (Mayenne) depuis février 2017, après la découverte d'une contamination aux salmonelles. Un premier rappel de certains lots de laits infantiles avait été décrété le 2 décembre, puis le gouvernement avait annoncé un retrait massif de produits issus de l'usine de Craon le 10 décembre. La bactérie à l'origine de la contamination à la salmonelle de cette usine est probablement la même que celle qui a frappé le site en 2005, selon l'Institut Pasteur. Au 20 décembre, Santé publique France a recensé 35 nourrissons atteints de salmonellose en France depuis mi-août, dont 31 ayant consommé un lait infantile de l'usine de Craon.
La liste des enseignes concernées par la vente de produits Lactalis ne cesse de s'allonger. Le groupe de distribution Carrefour a annoncé à son tour, mercredi 10 janvier, avoir vendu des "produits infantiles" Lactalis qui auraient dû être retirés de ses rayons en raison d'une contamination à la salmonelle.
orangesum-546
Depuis septembre dernier, et la plainte contre X d'Olivier Chiabodo pour "harcèlement moral", une enquête préliminaire a été ouverte par le parquet de Nanterre. Face aux enquêteurs, le 8 novembre dernier, l'ancien animateur de TF1 a fait part des menaces dont il a été la cible. "J'ai assisté à des choses terribles et inadmissibles au cours de ma carrière à TF1. À plusieurs reprises, les différents DRH m'ont demandé de me taire au sujet des faits graves dont j'avais connaissance, d'être raisonnable et de penser à ma famille", affirme Olivier Chiabodo dans son procès verbal que s'est procuré Le Parisien. L'animateur parle même d'humiliations régulières au cours de sa carrière à TF1. "En dix ans de poste, j'ai changé 12 fois de localisation de bureau toujours de plus en plus exigu. Un des derniers bureaux se trouvait entre une salle de réunion et une porte de toilettes. Il est arrivé que mon badge soit désactivé alors qu'il y avait une assemblée générale afin que je ne puisse pas poser de questions à mes employeurs", a-t-il détaillé aux enquêteurs. L'ex-animateur d'Intervilles révèle même avoir reçu des menaces de mort de son ancien producteur, Gérard Louvin. "Il lui arrivait souvent de me dire de manière subtile : les camions roulent vite dans Paris, fais attention avec ton scooter". "Quelquefois j'avais des proches de Monsieur Gérard Louvin ou du groupe Bouygues qui me mettaient en garde", affirme Olivier Chiabodo. S'il a choisi ne pas parler plus tôt, c'est pour protéger sa famille. Mais aujourd'hui, il craint pour sa sécurité et celle de ses proches. Sur son PV d'audition, l'ex-animateur de TF1 a d'ailleurs réclamé une protection policière. Le Parisien rapporte que ces derniers jours, plusieurs cadres dont l'actuel DRH et l'ancien directeur de la communication de TF1 ont été entendus, dans le cadre de cette affaire. Accusé de tricherie en 1997, Olivier Chiabodo avait été licencié par TF1 pour faute grave avant de finalement être réembauché en 2006, puis à nouveau remercié en janvier 2017.
Entre Olivier Chiabodo et TF1, la bataille judiciaire se poursuit. L'ancien animateur d'Intervilles a révélé aux enquêteurs avoir reçu des menaces de mort et réclame une protection policière, rapporte Le Parisien.
orangesum-547
"Nous sommes en étroit contact avec les Russes et les discussions se poursuivent. La pré qualification de tout vaccin passe par des procédés rigoureux", a pointé Tarik Jasarevic, le porte-parole de l'OMS, lors d'une visio-conférence de presse, après avoir été interrogé sur l'annonce par le président russe que la Russie avait développé le "premier vaccin" contre le nouveau coronavirus."La pré-qualification comprend l'examen et l'évaluation de toutes les données de sécurité et d'efficacité requises recueillies lors d'essais cliniques", a-t-il rappelé, soulignant que le processus serait le même pour tout candidat vaccin. En sus des validations accordées dans chaque pays par les agences nationales, "l'OMS a mis en place un processus de pré-qualification pour les vaccins mais aussi pour les médicaments. Les fabricants demandent la pré-qualification de l'OMS car c'est une sorte de gage de qualité", a-t-il insisté. Jusqu'ici, la Russie n'a pas publié d'étude détaillée des résultats de ses essais permettant d'établir l'efficacité des produits qu'elle dit avoir développés. La semaine dernière l'OMS s'était montrée dubitative lorsque la Russie avait affirmé que son vaccin était presque prêt, rappelant que tout produit pharmaceutique devait "être soumis à tous les différents essais et tests avant d'être homologués pour leur déploiement", et n'avoir "rien vu d'officiel". Pour l'heure "il est vital d'appliquer des mesures de santé publiques qui fonctionnent. Nous devons continuer à investir dans le développement de vaccins et de traitements qui nous aideront à réduire la transmission à l'avenir", a aussi dit le porte-parole, se disant "encouragé par la vitesse à laquelle certains candidats vaccins sont développés"."Nous espérons que certains de ces vaccins se révéleront sûrs et efficaces", a poursuivi Tarik Jasarevic. Selon l'OMS, un total de 168 candidats vaccins sont encours de développement dans le monde, dont 28 sont au stade des essais cliniques sur des humains. Parmi ceux-ci, six sont en phase 3, la plus avancée. Fin juillet, celui qui est développé par le centre russe Gamaleïa était listé en phase 1. Le président russe Vladimir Poutine a annoncé mardi que la Russie avait développé le "premier" vaccin contre le nouveau coronavirus, assurant qu'il donnait une "immunité durable" et que l'une de ses filles se l'était fait inoculer. Le ministre de la Santé Mikhaïl Mourachko a précisé que "des essais cliniques sur plusieurs milliers de personnes allaient continuer".
L'Organisation mondiale de la Santé a réagi prudemment à l'annonce mardi par la Russie de la mise au point d'un vaccin contre le Covid-19, rappelant que la "pré-qualification" et l'homologation d'un vaccin passaient par des procédures "rigoureuses"
orangesum-548
Le professeur Didier Raoult revient à la charge. Le chantre de l'hydroxychloroquine, traitement controversé pour soigner les patients atteints de Covid-19, s'exprime ce jeudi 30 avril, dans les pages de Paris Match et sur l'antenne de BFMTV. Il évoque notamment la recherche de vaccin, autre arme avancée pour lutter contre la pandémie de coronavirus. Le scientifique se montre dubitatif. "Trouver un vaccin pour une maladie qui n'est pas immunisante... c'est même un défi idiot. Près de 30 milliards de dollars ont été dépensés pour celui contre le VIH, voyez le résultat ! (...) Il est déjà difficile de vacciner correctement contre la grippe, alors contre un nouveau virus... Honnêtement la chance qu'un vaccin pour une maladie émergente devienne un outil de santé publique est proche de zéro", argumente le professeur auprès de l'hebdomadaire. Alors que les médias se font l'écho d'un nouveau médicament aux premiers résultats encourageants - l'antiviral remdesivir, développé par le laboratoire américain Gilead Sciences - le professeur Raoult cherche toujours à convaincre sur l'efficacité du traitement qu'il propose. "Le monde des pauvres, des moins riches du Sud qui ont utilisé la chloroquine, ensuite l'hydroxychloroquine, et l'azithromycine, comme on a fait nous, d'une manière massive, et qui ont des taux de mortalité très bas", explique l'infectiologue de l'IHU Méditerranée Infection, à Marseille, à BFMTV. Le médicament est notamment utilisé en Afrique - Bénin, Cameron, Burkina Faso ou encore Sénégal. Le traitement reste néanmoins controversé, des études ont pointé des effets secondaires graves, parfois fatals. L'EMA, l'Agence européenne des Médicaments, a également mis en garde contre son utilisation. Didier Raoult reste droit dans ses bottes. "L'hydroxychloroquine est le traitement de références pour les pneumopathies [infections du système respiratoire]. Un Américain sur huit en prend une fois par an ! Une étude internationale sur la sécurité du traitement hydroxychloroquine, bientôt publiée, démontre la fiabilité de cette molécule", promet le professeur dans les colonnes de Paris Match. "Quant à l'azithromycine, il est le médicament le plus prescrit au monde après l'aspirine... Ce traitement est bête comme chou, c'est pour ça qu'il irrite", complète-t-il."Le consensus, c'est Pétain"Didier Raoult n'est pas seulement le grand défenseur de l'hydroxychloroquine, il est aussi une personnalité forte, provoquant parfois la polémique par ses déclarations. En pleine pandémie, il a claqué la porte du conseil scientifique crée par Emmanuel Macron. Il s'en explique, toujours dans Paris Match. "On ne peut pas mener une guerre avec des gens consensuels. Le consensus, c'est Pétain. Insupportable. (...) l fallait faire plaisir, représenter l'Institut Pasteur, l'Inserm, etc. Il n'y a rien de fiable scientifiquement là-dedans. (...) En 2003, j'ai écrit un rapport sur les risques épidémiques, tiré de mes observations sur la réaction chinoise face à l'épidémie du Sras. Ici, en vingt ans, ils n'ont rien appris. Résultat, personne ne sait tester le coronavirus. Cela, Emmanuel Macron le sait très bien", assure le professeur Didier Raoult.
Le professeur Didier Raoult a accordé deux interviews dans les médias, l'une à Paris Match, en kiosque ce jeudi 30 avril, et l'autre à BFMTV, diffusée en intégralité ce soir. Le scientifique reste le grand défenseur de son traitement contre le coronavirus.
orangesum-549
Selon des informations préliminaires, "plus de 100 bébés attendent leurs parents dans plusieurs centres médicaux", a indiqué Lioudmyla Denysova, chargée des droits humains auprès du Parlement. Si le confinement est prolongé, d'autres enfants vont naître et "leur nombre pourrait atteindre presque un millier", a-t-elle précisé, en citant des estimations d'une clinique de Kiev spécialisée dans la gestation pour autrui (GPA). Cette clinique héberge actuellement dans un hôtel qui lui appartient 51 bébés de parents étrangers nés depuis la fermeture en mars de la frontière ukrainienne, a-t-elle précisé. Seuls 15 d'entre eux se trouvent avec leurs parents, qui ont pu entrer en Ukraine avant la fermeture."Tout semble bien aller là-bas, c'est propre (...) Il y a des caméras que le personnel utilise pour communiquer avec les parents, pour leur monter leurs enfants", a encore précisé Mme Denysova, ajoutant que "chaque bébé sera rendu à ses parents". En raison de la pandémie de coronavirus, les parents étrangers ont besoin d'une autorisation spéciale pour entrer en Ukraine, délivrée par Kiev sur demande de leur pays d'origine. Mais certaines de leurs ambassades ont "refusé" d'intervenir et "cette question n'est toujours pas réglée", a fait valoir la responsable. Il s'agit notamment de la France, où la GPA est interdite, selon un récent article du quotidien français Le Monde. L'Ukraine est une destination de plus en plus populaire pour des parents voulant pratiquer la GPA, notamment en raison de prix relativement bas, 28.000 euros en moyenne. Selon la loi ukrainienne, seuls les couples hétérosexuels mariés et reconnus comme infertiles peuvent en bénéficier.
Une centaine de bébés nés de mères porteuses sont bloqués en Ukraine, leurs parents étrangers ne pouvant venir les récupérer en raison de la fermeture des frontières à cause du coronavirus, ont indiqué jeudi les autorités ukrainiennes.
orangesum-550
Les manifestants, portant pour la plupart une capuche et un masque, ont lancé des slogans hostiles à un gouvernement de droite qui d'après eux les délaisse."Ce n'est pas la quarantaine, c'est de l'aide, de la nourriture, voilà ce que demandent les gens en ce moment", a déclaré à l'AFP une habitante, Veronica Abarca. Des barricades ont été dressées, et la violence a monté jusqu'à des affrontements à coups de bâton et de jets de pierre du côté des manifestants, et de gaz lacrymogène et de canons à eau du côté des forces de l'ordre, a constaté un journaliste de l'AFP. La police a fait état de 21 interpellations, étalées sur plusieurs heures dans l'après-midi. D'autres manifestations ont eu lieu en soirée dans trois autres endroits autour de Santiago. Un bus a été incendié, et des barricades ont aussi été dressées. Le gouvernement du président Sebastian Piñera avait décrété vendredi le confinement de toute la population de la région de la capitale, qui concentre 80% des cas de coronavirus du pays.- Agitation sociale -Mais depuis des mois déjà, l'activité économique, entre autres celle des commerces, de la construction et de divers services, a été ralentie pour tenter de freiner l'épidémie."Je suis toiletteuse pour chiens, j'ai une petite entreprise. A moi on ne donne aucune subvention étatique. J'ai quatre enfants, moi on ne m'aide pas parce que j'ai un commerce", a expliqué à l'AFP Paola Garrido. La municipalité d'El Bosque a publié un communiqué où elle a dénoncé la détérioration de "la qualité de vie des habitants" et le manque de considération du pouvoir central pour les plus pauvres."Ce sont ces habitants et habitantes qui, après plus d'un mois sans pouvoir travailler, sans avoir vu non plus de mesure concrète de la part de l'Etat, protestent aujourd'hui", a écrit le maire, Sadi Melo. Avant même la crise sanitaire, le Chili, pays de 18 millions d'habitants, avait connu de longs mois d'agitation sociale et de violences, partis de l'annonce en octobre d'une hausse du prix du ticket de métro à Santiago. Dimanche, le président avait annoncé la distribution de 2,5 millions de colis alimentaires pour ses concitoyens les plus défavorisés. Le coronavirus a fait 478 morts au Chili, pour plus de 46.000 cas.
Des habitants d'une ville pauvre de la banlieue de Santiago du Chili, El Bosque, ont affronté lundi la police pour protester contre les pénuries alimentaires en temps de confinement pour cause d'épidémie de coronavirus.
orangesum-551
La mobilisation de samedi sur la place des Martyrs s'est accompagnée de tirs de gaz lacrymogènes des forces de l'ordre. Elle est la première depuis que les autorités ont commencé à alléger les mesures de confinement, imposées à la mi-mars pour enrayer la propagation du nouveau coronavirus. Parmi les manifestants issus d'horizons divers, certains ont appelé au désarmement du Hezbollah, qui ne fait pas partie des principales demandes du soulèvement, déclenché en octobre pour dénoncer l'intégralité d'une classe politique accusée de corruption et d'incompétence. Des jets de pierre ont été échangés entre des groupes de manifestants et des partisans du puissant mouvement chiite venus d'un quartier voisin, mais l'armée s'est interposée pour empêcher l'escalade, a rapporté un photographe de l'AFP."Chiite, chiite", ont scandé les partisans du Hezbollah, poids lourd politique. La question des armes du Hezbollah est un des principaux sujets de discorde qui divise la classe politique. Le groupe chiite est la seule faction à ne pas avoir abandonné son arsenal militaire au sortir de la guerre civile (1975-1990)."Non au Hezbollah, non à ses armes", pouvait-on lire sur la pancarte brandie par Sana, manifestante de 57 ans originaire de Nabatiyé (sud)."Les armes doivent être uniquement aux mains de l'armée", a-t-elle indiqué à l'AFP. Près de la place des Martyrs, à l'entrée d'une rue menant au Parlement, des manifestants qui caillassaient les forces de sécurité et saccageaient des vitrines ont été dispersés par des gaz lacrymogènes. Depuis plusieurs mois, des groupes hétéroclites participent aux manifestations, avançant une pléthore de griefs économiques et sociaux, dénonçant la corruption et réclamant pour certains des législatives anticipées."Nous sommes descendus pour obtenir nos droits, des soins médicaux, l'éducation, le travail, les droits les plus basiques dont un être humain a besoin pour rester en vie", fustige Christina, étudiante de 21 ans. Déclenché le 17 octobre 2019, le soulèvement a vu certains jours des centaines de milliers de Libanais battre le pavé pour crier leur ras-le-bol face aux dirigeants et dénoncer des conditions de vie intenables. Depuis l'année dernière déjà, le pays poursuit son effondrement économique qui s'accompagne d'une forte dépréciation de la livre et d'une explosion de l'inflation, qui ont érodé le pouvoir d'achat. Le chômage touche plus de 35% de la population active, tandis que plus de 45% de la population vit sous le seuil de pauvreté, selon des estimations du ministère des Finances. Sous la pression de la rue, un nouveau gouvernement a été formé en début d'année, sans enclencher de véritables réformes. Pour obtenir des aides internationales, les autorités ont adopté fin avril un plan de relance économique, entamant dans la foulée des négociations avec le Fonds monétaire international (FMI).
Des centaines de Libanais ont manifesté samedi dans le centre de Beyrouth pour dénoncer l'impuissance du gouvernement face à l'effondrement économique, des heurts éclatant toutefois avec des partisans du mouvement chiite du Hezbollah.
orangesum-552
Trois mois après son procès, le tribunal de Paris a reconnu M. Botton coupable d'abus de confiance, abus de biens sociaux, faux et blanchiment de fraude fiscale, assortissant cette peine d'un mandat d'arrêt. Cet homme, dont le destin a été transformé par la prison, va donc y retourner. Au milieu des années 1990, Pierre Botton avait été impliqué dans une affaire politico-financière explosive. Alors jeune homme d'affaires flambeur, il était aussi directeur de campagne et gendre de Michel Noir, ancien ministre RPR et maire de Lyon. Il avait été condamné en appel en 1996 pour abus de biens sociaux à cinq ans de prison dont 18 mois avec sursis, aux côtés de Michel Noir, du maire de Cannes Michel Mouillot et du journaliste Patrick Poivre d'Arvor notamment. Quelques années après sa sortie de prison, il avait fondé une association - "Les prisons du cœur" qui deviendra "Ensemble contre la récidive" - avec pour but d'améliorer les conditions de détention dans les établissements français et de lutter contre la récidive. Il avait engagé une série de projets en prison, était devenu un interlocuteur des pouvoirs publics. De grandes entreprises comme Schneider ou Axa étaient devenues mécènes, des personnalités comme Pierre Arditi ou Yannick Noah soutenaient certaines de ses campagnes. Mais à la suite d'une enquête ouverte en 2017, Pierre Botton est à nouveau renvoyé devant un tribunal. Clamant vigoureusement son innocence, il a comparu début mars à Paris, soupçonné d'avoir récupéré indûment et à des fins personnelles une partie de l'argent de ses sociétés et de l'association.- "Faire un exemple" -M. Botton a "gravement porté atteinte à l'ordre public et économique, et privé l'État de la perception de sommes importantes", a déclaré mardi le président du tribunal, Benjamin Blanchet, en prononçant le jugement. Ces faits sont "d'autant plus intolérables au corps social car ils ont été commis par une personne fortement médiatisée". Le tribunal est allé au-delà des réquisitions du parquet, qui avait demandé 4 ans de prison ferme. Il a assorti la peine de prison d'une amende de 150.000 euros et d'une interdiction définitive de diriger une société ou une association. Cette décision a été rendue en l'absence de M. Botton mais ce dernier va se rendre "de lui-même" à la prison de la Santé à Paris, a indiqué son avocat, qui a précisé qu'il allait faire appel de la décision dès mercredi."Je peux simplement noter que le président, qui est celui qui a déjà condamné et jugé Patrick Balkany, a rendu une motivation qui est totalement similaire en soulignant qu'il convenait de faire un exemple", a réagi Me Jérôme-Marc Bertrand. "Je ne pense pas que le droit ait réellement prévalu dans cette affaire". M. Botton a été relaxé pour une partie des faits, notamment ceux qui relevaient de l'escroquerie."Ce qui est retenu, ce sont les abus de confiance et sociaux pour sa société" et non "au détriment de l'association", a souligné son avocat. "Les donateurs n'ont pas été lésés", a-t-il assuré, "son action dans les prisons [n'est] pas remise en cause". L'ancienne présidente de l'association, Anne-Valérie Noir, avait comparu au côté de son ex-mari pour "abus de confiance". Partiellement relaxée, elle a cependant été condamnée à 18 mois avec sursis - le parquet avait requis un an de sursis à son encontre. Son avocate n'a pas souhaité commenter la décision sans avoir eu connaissance des motivations complètes du jugement. Le tribunal a aussi condamné M. Botton à payer près de deux millions d'euros de dommages et intérêts à l'État, à ses sociétés et à l'association - aujourd'hui dissoute.
Après avoir été incarcéré pour abus de biens sociaux dans les années 1990, Pierre Botton avait décidé de s'engager pour "changer la prison". A 65 ans, l'ex-homme d'affaires a été condamné mardi à 5 ans de prison ferme, notamment pour cette même infraction.
orangesum-553
Le producteur, Riza Aziz, était soupçonné d'avoir reçu près de 250 millions de dollars détournés du fonds 1MDB censé contribuer au développement économique de la Malaisie. Un juge a décidé l'abandon des poursuites contre le producteur, ce qui ne revient pas à un acquittement, à la suite d'un accord transactionnel conclu avec le gouvernement, a indiqué le procureur Ahmad Akram Gharib à l'AFP. Le procureur a dit "ne pas être en capacité de révéler" les termes de l'accord mais précisé que son montant était de plusieurs millions de ringgits, sachant qu'un million de ringgits vaut 230.000 dollars. Le producteur Riza Aziz, qui est aussi le beau-fils de l'ex-Premier ministre malaisien Najib Razak suspecté d'avoir été un acteur clé du pillage du fonds souverain 1MDB, avait été arrêté en juillet 2019. Le pillage de milliards de dollars de ce fonds souverain, dépensés dans des achats de luxe, d'immobilier ou des investissements variés par des proches de l'ex-Premier ministre, a débouché sur un vaste scandale et une série de poursuites judiciaires aux Etats-Unis, en Europe et en Malaisie. Près de 250 millions de dollars avaient été versés sur des comptes de la société de production de Hollywood Red Granite Pictures dont Riza Aziz est co-fondateur, selon les chefs d'accusations. Outre "Le Loup de Wall Street", un film avec Leonardo DiCaprio sur un escroc de la Bourse sorti en 2013, Red Granite a aussi produit le film "Dumb and Dumber De" avec Jim Carrey. Le scandale autour du fonds 1MDB a contribué à la chute de l'ex-Premier ministre malaisien Najib Razak, inculpé de corruption, en mai 2018. Plusieurs procès à son encontre pour corruption sont en cours alors qu'il continue à protester de son innocence. Mais alors que la coalition élue après la chute de Najib Razak avait encouragé les poursuites et tenté de récupérer les sommes pillées est tombée, la volonté du nouveau gouvernement malaisien de poursuivre ce processus est mise en doute.
Le parquet de Malaisie a annoncé jeudi que les poursuites pour blanchiment d'argent contre l'un des producteurs du film hollywoodien "Le Loup de Wall Street" avaient été abandonnées après un accord.
orangesum-554
"Le président a dévoré le pouvoir de l'Assemblée pour des raisons institutionnelles" car "le député est élu en même temps que le président". Invité dimanche 23 février de BFMTV, l'ancien Premier ministre, Jean-Pierre Raffarin, est revenu sur le système instutionnel français "dans une impasse" selon lui. Pour y remédier, il a proposé que l'Assemblée nationale soit élue pour quatre ans, au lieu de cinq actuellement, ce qui permettrait de "découpler" l'élection du président de la République avec celle des députés. "La violence (sociale) dans le pays est extraordinairement préoccupante", a affirmé M. Raffarin sur BFMTV, en allusion notamment aux oppositions contre la réforme des retraites, actuellement en discussion à l'Assemblée. "Je pense que ce qui est le plus préoccupant, c'est que la violence est focalisée sur la personne du président.""Dans une société aussi complexe, aussi diverse, cette démocratie digitale d'aujourd'hui, un homme et un seul ne peut pas incarner la société. Il faut des respirations démocratiques. De ce point de vue-là, il ne faut pas la même durée pour le mandat parlementaire et le mandat du président". Emmanuel Macron est "surexposé""Je propose l'Assemblée élue pour quatre ans". Un tel découplage permettrait de "régler le problème", selon M. Raffarin. L'ancien Premier ministre a également estimé que le président Emmanuel Macron était "surexposé". Il y a une "personnalisation excessive" qui le "fragilise", a-t-il estimé. L'ancien chef du gouvernement a par ailleurs estimé que "ce n'est pas antidémocratique de faire le 49-3", un outil qui permet l'adoption d'une loi sans vote et que la majorité pourrait utiliser pour faire passer la réforme des retraites, puisque c'est "prévu par la Constitution".
L'ancien Premier ministre, Jean-Pierre Raffarin, estime que la France est dans une "impasse institutionnelle", nécessitant de baisser le mandat des députés à quatre ans.
orangesum-555
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, au pouvoir depuis une décennie, avait prédit en début de journée que les élections législatives israéliennes allaient être "très serrées". Les sondages à la sortie des urnes réalisés par les grands médias israéliens lui donnent raison. Son parti Likoud (droite) devrait récolter entre 31 et 33 sièges sur les 120 de la Knesset, le Parlement israélien, et le parti centriste "Bleu-blanc" de son opposant Benny Gantz entre 32 et 34 sièges. Outre les scores de ces deux partis, les résultats des alliés potentiels de chacun seront déterminants car la question n'est pas tant de savoir qui aura le plus de sièges entre MM. Netanyahu et Gantz mais lequel des deux sera en mesure d'atteindre, par des alliances, le nombre de 61 députés, seuil de la majorité au Parlement. Or, selon les sondages à la sortie des urnes, aucun bloc ne semble pour l'instant capable de réunir ce nombre et donc de former un gouvernement à l'issue de ce second scrutin en cinq mois, les élections d'avril ayant abouti à un score similaire. Avec ses alliés traditionnels, le Likoud pourrait obtenir entre 54 et 57 sièges, et le parti "Bleu-blanc" entre 54 et 58, selon ces baromètres qui donnent l'image d'un pays polarisé. Un scénario similaire à celui d'avril ? En avril dernier, le Likoud de M. Netanyahu et la formation Kahol Lavan, "Bleu-blanc" en français, de M. Gantz avaient chacun obtenu 35 sièges sur les 120 du Parlement. Le président israélien Reuven Rivlin avait mandaté Benjamin Netanyahu pour former un gouvernement de coalition. Mais incapable d'y parvenir, ce dernier avait dissous le Parlement et provoqué un nouveau scrutin."Nous avons un avantage mais je vois que nous sommes dépendants de Lieberman", a dit à l'AFP Dina Margoli, 40 ans, militante du parti "Bleu-blanc", en référence au chef de la formation nationaliste laïque Israel Beiteinou, Avigdor Lieberman. Cet ancien ministre de M. Netanyahu, actuellement en rupture avec le Premier ministre, n'a pas dit clairement s'il allait soutenir le camp du Likoud ou celui du parti "Bleu-blanc". Et avec les projections lui accordant entre 8 et 10 sièges, il pourrait une nouvelle fois devenir le "faiseur de roi". Les partis arabes, crédités de 11 à 13 sièges, pourraient aussi jouer un rôle crucial en soutenant un candidat ou un autre afin de sortir le pays de sa paralysie politique."Deux possibilités si distinctes"L'issue de ce nouveau scrutin est d'autant plus cruciale pour M. Netanyahu qu'il intervient un mois avant sa comparution devant la justice pour des affaires de "corruption", "d'abus de confiance" et de "malversations". Il est notamment soupçonné d'avoir tenté de s'assurer une couverture favorable de la part du site d'informations Walla, en contrepartie de faveurs gouvernementales qui pourraient avoir rapporté des centaines de millions de dollars à Bezeq, principal groupe de télécommunications israélien dont le PDG était propriétaire de Walla. Pour l'heure, M. Netanyahu n'est ni inculpé ni donc condamné, mais une victoire pourrait permettre à ses alliés de voter son immunité. S'il était réélu, puis inculpé, il deviendrait le premier chef de gouvernement en exercice à connaître une telle avanie dans l'histoire d'Israël. Face à "Bibi", l'ancien général Benny Gantz, libéral sur les enjeux de société comme le mariage civil mais "faucon" sur les questions sécuritaires, joue la carte de la "probité", et pourrait miser sur une alliance de partis laïcs --de gauche et arabe-- face au bloc de droite de Netanyahu et de ses alliés de partis juifs ultra-orthodoxes. "Rares sont les moments où les électeurs sont devant deux possibilités si distinctes", résumait lundi M. Gantz.
Les Israéliens ont voté mardi 17 septembre pour la seconde fois cette année, après un scrutin en avril au terme duquel Benjamin Netanyahu, qui détient le record de longévité pour un chef de gouvernement israélien, avait échoué à former une coalition.
orangesum-556
Une vaste étude parue vendredi dans The Lancet juge inefficace voire néfaste le recours à la chloroquine ou à ses dérivés comme l'hydroxychloroquine contre le Covid-19. Cette conclusion a vivement été critiquée lundi 25 mai par le professeur Didier Raoult, notamment connu pour utiliser ce traitement pour soigner les malades du coronavirus. "Comment voulez-vous qu'une étude foireuse faite avec les 'big data' (masse de données) change ce que nous avons ?", lance le Pr Raoult, de l'Institut hospitalo-universitaire (IHU) Méditerranée Infection à Marseille, dans une vidéo postée sur le site de l'établissement. "Ici (à l'IHU), il nous est passé 4.000 personnes dans les mains, vous ne croyez pas que je vais changer parce qu'il y a des gens qui font du 'big data', qui est une espèce de fantaisie complètement délirante qui prend des données dont on ne connait pas la qualité, qui mélange tout, qui mélange des traitements dont on ne connaît pas la dose donnée", poursuit-il."Rien n'effacera ce que j'ai vu de mes yeux", assure Didier Raoult. Le professeur marseillais revendique, pour son groupe de 3.600 patients, dont la plupart ont été traités par l'association hydroxychloroquine et azithromycine (un antibiotique), "la mortalité la plus basse au monde (...) à 0,5%". "Je ne sais pas si ailleurs l'hydroxychloroquine tue mais ici elle a sauvé beaucoup de gens", assure l'infectiologue. Le professeur Raoult a aussi balayé l'hypothèse de sérieuses arythmies cardiaques provoquées par ce traitement, assurant qu'à Marseille aucun phénomène de ce genre n'avait été observé malgré "10.000 électro-cardiogrammes" pratiqués. Le Pr Raoult, critiqué notamment par ses pairs pour déroger aux méthodes de la recherche scientifique, conclut la vidéo par ces mots : "Nous, on estime qu'on a fait notre travail, c'est la fin de l'épidémie, (...) on est très serein sur ce qu'on a fait". Menée sur près de 15.000 malades, l'étude publiée dans The Lancet est la "première étude à large échelle" à apporter une "preuve statistique robuste" que la chloroquine et son dérivé, l'hydroxychloroquine, "ne bénéficient pas aux patients du Covid-19" selon le Dr Mandeep Mehra, son auteur principal. Les auteurs de l'étude expliquent avoir observé une surmortalité chez les personnes traitées par l'association hydroxychloroquine et azithromycine et recommandent de ne pas administrer ces traitements en dehors des essais cliniques. L'hydroxychloroquine est actuellement encore testée dans plusieurs essais cliniques, dont celui mené au niveau européen et baptisé Discovery.
L'infectiologue estime qu'une étude qui a été réalisée "par des gens qui n'ont pas vu de patients" ne peut pas être prise au sérieux.
orangesum-557
Le tribunal de police de Nantes a prononcé mardi la relaxe d'un conducteur à qui il était reproché de conduire avec une tablette numérique sur les genoux, rapporte RTL jeudi 7 mars. Les faits s'étaient déroulés il y a un peu plus d'un an, le 21 février 2018, dans le bourg de Carquefou, près de Nantes. Cédric Besnard, un commercial qui se rendait chez un client, avait été arrêté par les gendarmes. "Mon Ipad est posé sur les genoux, au niveau du volant, explique-t-il à RTL. Le gendarme m'interpelle et me dit : 'donnez-moi votre numéro de téléphone, je vous rappellerai plus tard parce que je ne sais pas quelle amende vous mettre'". Une faille dans le code de la route"Je suis surpris, parce que pour moi, c'est comme un téléphone, poursuit Cédrix Besnard. Pourquoi pas 3 points, 135 euros d'amende et on en parle plus ?" Mais le code de la route comporte un vide sur le sujet. "Il n'y a aucune contravention qui dit très clairement qu'on ne peut pas utiliser une tablette à partir du moment où cette tablette est un GPS, explique son avocate. On a visé que l'infraction d'une tablette utilisée pour autre chose que le GPS, c'est-à-dire lorsqu'on regarde un film ou qu'on joue en ligne. En tous cas, quelque chose qui n'a rien à voir avec la conduite."Selon Ouest-France, le commercial nantais était jugé pour "circulation avec un appareil à écran en fonctionnement dans le champ de vision du conducteur". Sauf que, sur ses genoux, la tablette ne gênait pas sa vision. Si le procureur a tenté de faire jouer un article du code de la route qui stipule que l'automobiliste doit, à tout moment, "adopter un comportement prudent", le président a écarté ses arguments. "C'est une situation à la limite", a estimé ce dernier, selon des propos rapporté par Ouest-France. Selon lui, la gêne à la conduite n'était pas démontrée, "même si ce n'est vraiment pas terrible". Cette relaxe pourrait faire jurisprudence, souligne RTL... Si le parquet ne fait pas appel dans les 9 jours à venir.
La tablette, qui n'est pas considérée comme un téléphone, était utilisée en tant que GPS. Un cas qui n'est pas clairement abordé par le code de la route.
orangesum-558
Emmanuel Macron a une fois de plus rappelé mardi 5 mai que le 11 mai ne marquera pas un "retour à la normale" immédiat, même dans les zones vertes. Le déconfinement devra se faire douceur, sans "relâchement" dans le respect des gestes barrière, tout en évitant les grands brassages de population. "On est en train de réussir ce confinement inédit" et "on a su répondre" à la crise, mais "le virus est toujours là, on ne l'a pas vaincu", a-t-il rappelé, après avoir visité une école à Poissy (Yvelines) pour rassurer maires, parents et enseignants sur une rentrée qui inquiète. Mais les Français doivent encore s'attendre après le 11 mai à "des contraintes sur les déplacements longs et des contrôles", dont "le gouvernement donnera les règles" jeudi. "Je tiendrai un conseil de défense (sanitaire) jeudi et à son issue toutes les décisions seront données. Le Premier ministre avec ses ministres y reviendront en détail. Mon rôle est d'avoir un propos de bon sens", a-t-il dit. Le gouvernement doit notamment fixer pour de bon la carte des départements classés rouges ou verts selon leur situation sanitaire et préciser des mesures adaptées. Mais peu différenciées, a souligné le chef de l'État. "Ce critère rouge et vert est important, donc sur certains déplacements, sur l'ouverture de certains services, on variera un peu les choses", a-t-il expliqué. "Mais pour quelqu'un de fragile, plutôt âgé, même en zone verte le virus est très dangereux. Donc je ne voudrais pas une forme de relâchement et qu'on se dise, quand on est classé vert, tout revient à la normale. Il y aura partout en France des gestes barrières. Il y aura de petites différences" mais "pas au-delà du raisonnable", a-t-il déclaré. "On veut éviter le brassage, que des milliers et des milliers de nos concitoyens qui viennent d'endroits plus infectés aillent dans des endroits plus protégés", y compris "pour prendre le vert" notamment lors des deux grands week-ends fériés qui arrivent."Il y a des restrictions et c'est normal. On n'a pas gagné la bataille contre le virus. Il est toujours là, on l'a ralenti", a-t-il dit, ajoutant n'avoir "pas envie de revenir en arrière au bout de trois semaines" et devoir "refermer" à nouveau des pans entiers de la vie quotidienne des Français.
Le confinement est une réussite, a estimé le président, mais "le virus est toujours là, on ne l'a pas vaincu".
orangesum-559
Les faits remontent au 31 mars, journée de grève nationale chez Carrefour. Les salariés du supermarché de Saint-Brieuc bloquent le parking et distribuent des tracts contre la baisse de leur prime de participation et les suppressions d'emplois au sein du groupe."Ce geste était purement symbolique"En concertation avec d'autres grévistes, Jimmy Destrez, boucher depuis huit ans pour le magasin, dépose une boite de godemiché trouvée par terre sur la voiture du directeur du supermarché. Sur l'emballage, les grévistes inscrivent "cadeau des syndicats". "On voulait montrer à Carrefour ce que l'on ressentait", témoigne le jeune père de famille de 27 ans. Le salarié est convoqué le 1er juin dans le bureau du directeur. "Je lui expliqué que ce n'était pas lui que je visais personnellement mais Carrefour. Ce geste était purement symbolique". Les explications du boucher ne sont pas suffisantes. Il sera licencié le 18 juin pour faute lourde. "Une injustice faite à toute l'humanité""Quand une injustice est faite à un homme, elle est faite à toute l'humanité", a lancé François Ruffin, devant les syndicats et des clients du magasin. "Carrefour, a-t-il ajouté, aurait aimé que cette histoire passe le plus inaperçu possible. Ce n'est pas bon pour leur image et leur communication, c'est leur talon d'Achille". François Ruffin, l'insoumis des Insoumis - Déshabillons-les (12/12/2017)par Public SénatVivian Boulin, déléguée du personnel CGT qui accompagnait le jeune homme lors de son entretien, estime que l'affaire ne pouvait pas aller plus loin qu'un simple blâme. "On a tous été surpris car ça reste une boite en carton", raconte-t-elle. "Si c'est Jimmy qui a posé l'emballage sur la voiture, ça restait une décision collective."Depuis le licenciement du boucher, cinq journées de mobilisation ont été organisées par plusieurs salariés du magasin. Une pétition a également été lancée et a recueilli près de 5.000 signatures, selon Jimmy, qui dit avoir saisi le tribunal des prud'hommes. La direction de Carrefour, interrogée par l'AFP, a invoqué "un comportement inapproprié nuisant à l'image de l'entreprise et en totale opposition avec ses valeurs (...) Depuis le début de ce dossier, la direction du magasin a toujours été ouverte au dialogue avec le salarié concerné et la CGT, notamment en proposant une réunion à Saint Brieuc, sous l'égide de l'inspection du travail, réunion qui a été déclinée par la CGT".
Le député La France Insoumise (LFI) François Ruffin a apporté son soutien le mercredi 18 juillet à un salarié du Carrefour de Langueux, près de Saint-Brieuc (Côtes-d'Armor). Celui-ci avait été licencié en juin pour faute lourde après avoir déposé un emballage de godemiché sur la voiture de son directeur.
orangesum-560
Grave accident de personnes à Sucy-en-Brie dans le Val-de-Marne. Selon les informations de BFM TV, un bus a percuté plusieurs personnes. L'accident s'est produit juste avant 17 heures devant la gare RER Sucy-Bonneuil. Les circonstances sont floues, mais selon la mairie que cite France Info, le véhicule était stationné "légèrement en pente" avant de subir "une avarie sur la boîte de vitesse". Il a fini sa route dans un arbre. Le conducteur, contrôlé, n'était pas sous l'emprise de l'alcool ou de stupéfiants. Il a tout de même été placé en garde à vue dans la soirée, selon Le Parisien. Le quotidien précise que le bus a foncé tout droit dès que "le conducteur a desserré le frein à main". Douze personnes ont été touchées selon les secours. Parmi elles, trois se trouvent en état "d'urgence absolue" dont un avec pronostic vital engagé. Sept autres sont en "urgence relative". Deux femmes qui traversaient à ce moment-là ont été prises entre le bus et l'arbre alors que dix passagers qui se trouvaient à l'intérieur ont été projetés vers la vitre avant, provoquant une certaine panique. L'accident a provoqué la fermeture de la gare de Sucy-Bonneuil, et la perturbation d'autres lignes de bus. La compagnie Transdev a annoncé que l'arrêt situé devant la gare n'était plus desservi par les lignes 2, 3, 4, 6 et 10. Un témoin présent à l'intérieur, interrogé par Le Parisien, a expliqué que le bus avait "accéléré sans tourner". Plusieurs personnes présentent à proximité ont apporté leur aide pour soulever le bus, évitant ainsi que le drame ne soit plus lourd.
Au moins douze personnes ont été blessées dans la commune de Sucy-en-Brie (Val-de-Marne), près de la gare RER, indique BFM TV. Certaines ont été percutées par un bus.
orangesum-561
Les personnes les plus vulnérables veulent se faire entendre, à l'occasion du grand débat national. Lundi 11 mars, une dizaine d'associations, parmi lesquelles Emmaüs Solidarité, APF France handicap, le Samu social ou encore l'Armée du Salut, ont présenté leurs doléances au Conseil économique, social et environnemental (Cese). Parmi une vingtaine d'idées, les associations suggèrent notamment l'instauration d'un "stage de pauvreté obligatoire pour les élus, les hauts fonctionnaires et les travailleurs sociaux", avec pour objectif de ramener les dirigeants vers la réalité du terrain. Cette proposition, comme les autres présentées lundi, ont émergé lors de réunions publiques organisées dans toute la France par Emmaüs Solidarité, des antennes locales du service civique, APF France handicap, le Samu social de Paris ou encore l'Armée du Salut à Marseille et Mulhouse. RSA dès 18 ansParmi les autres mesures suggérées, les associations d'aide aux plus démunis réclament également la mise en place du revenu de solidarité active (RSA) dès 18 ans, la revalorisation des minimas sociaux ou encore la gratuité des transports en commun pour les ménages les plus modestes. Les associations militent également pour l'instauration d'accueils de jour pour les sans-abris 7 jours sur 7 toute l'année, ainsi qu'une meilleure prise en charge des familles pauvres, obligées d'aller d'hôtel en hôtel pour se loger. Deux ministres présentsLes doléances ont été exposées devant le ministre chargé de la Ville et du Logement, Julien Denormandie, et la secrétaire d'État auprès de la ministre de la Santé, Christelle Dubos. Plusieurs délégués ont appelé les ministres à "faire appliquer les textes" déjà existants, qu'il s'agisse de la part des logements sociaux dans les villes ou de l'accessibilité pour les handicapés. Julien Denormandie a promis "non pas que tout sera repris mais que tout sera étudié avec précision". Les associations veulent des actesEn préalable, les participants avaient noté qu'on les sollicitait toujours pour des témoignages, mais rarement pour leur expertise, une mise en garde pour la suite du grand débat. C'est ce mardi 12 mars que le Conseil économique, social et environnemental doit rendre son avis pour le grand débat, basé sur une assemblée constitutionnelle avec des citoyens tirés au sort.
Cette suggestion émane de citoyens en situation de fragilité, de handicap ou simplement précaires, qui veulent que les représentants politiques connaissent mieux la réalité de leur quotidien.
orangesum-562
Dans cette ville de 120.000 habitants (200.000 pour l'agglomération), l'issue du duel est incertaine, même si le candidat lepéniste, 50 ans, s'estime en position de force : en mars, il a engrangé 35,6% contre seulement 18% pour le maire sortant, Jean-Marc Pujol, 71 ans. Comme en 2014, M. Pujol peut se prévaloir d'emmener un front républicain, après le désistement de l'écologiste Agnès Langevine (EELV-PS, 14,5%) et du député LREM Romain Grau (13%). Mais s'ils ont appelé à faire barrage au RN, c'est sans prononcer le nom de "Pujol", dont ils ont dénoncé le bilan, dans une ville minée par le chômage et la pauvreté. "Cette élection est toujours totalement indécise. Pujol arrivera-t-il à mobiliser sur le barrage contre Louis Aliot? Louis Aliot parviendra-t-il à mobiliser sur le rejet du maire? La participation sera la clé du scrutin. Celui qui amènera les citoyens aux urnes aura gagné", estime Nicolas Lebourg, coordinateur de la Chaire citoyenneté à Sciences-Po Saint-Germain-en-Laye et spécialiste de l'extrême droite.- Brèches dans le front - Au match aller en 2014, Jean-Marc Pujol avait battu Louis Aliot au second tour avec 55% contre 45%, bénéficiant du retrait du candidat socialiste après un 1er tour où il avait presque fait jeu égal avec M. Aliot. Pour Nicolas Lebourg, Louis Aliot aurait réalisé un meilleur score en mars, "plus près de 40%" s'il n'avait pas été desservi par une forte abstention (40%). Selon le député RN, le report des voix ne sera pas aussi massif qu'il y a six ans. Après le retrait de M. Grau, deux de ses colistiers ont déjà fait savoir qu'ils soutenaient Louis Aliot. "Il s'agit de démarches individuelles qui ne peuvent engager ni la liste que j'avais l'honneur de conduire, ni la République en marche dont ils ne sont pas membres", a déclaré jeudi Romain Grau dans un communiqué transmis à l'AFP. "J'en appelle à faire barrage au Rassemblement National de Louis Aliot", a-t-il répété. Ancien adjoint de M. Pujol et ex-trésorier des Républicains dans les Pyrénées-Orientales, Olivier Amiel (3,5% au 1er tour) a lui refusé de rallier le front républicain. M. Pujol de son côté n'a fait ni concessions, ni fusion, ni adressé un signal en direction de l'électorat de Mme Langevine ou M. Grau. Si, après l'opposition du 1er tour, "il y a des tractations, c'est perçu par les électeurs comme des magouilles politiques", se justifie cet avocat, maire depuis 2009. "Je continue de penser que je peux battre le candidat du Rassemblement national (...) Mon espace politique est supérieur à celui du RN", plaide-t-il. Ce pied-noir pugnace centre ses attaques sur le manque "d'engagement" et de "compétence" de son rival, dont il pointe les "absences régulières au conseil municipal", et une "méconnaissance des dossiers". - Inquiétude -"Si Jean-Marc Pujol perd, il endossera la responsabilité de la victoire" du RN, met cependant en garde Agnès Langevine, qui a triplé le score de son mouvement en mars. "Je crains le pire le 28 juin. Quand on est déjugé au 1er tour, il est difficile de créer une dynamique", s'alarme l'ancien maire de centre-droit Jean-Paul Alduy (1993-2009). Pour Nicolas Lebourg, Louis Aliot, qui brigue la mairie pour la quatrième fois, a réussi à "s'autonomiser de la marque RN, pour créer une marque Aliot, qui ne fait pas peur". Pas de soutien affiché de Marine Le Pen, son ex-compagne, pas de logo du RN sur son matériel de campagne : Louis Aliot se présente sans étiquette et a poli son image, comme il l'avait fait pour le profil de son parti. Ce qui n'a pas empêché Jean-Marie Le Pen, dont il fut le directeur de cabinet de 1999 à 2010, de lui apporter son soutien le 28 mai."Je ne l'ai pas sollicité pour qu'il m'appuie, c'est lui qui le fait de son propre chef. Il me semble que ses combats pour l'armée ou l'Algérie française ne laissent pas certains insensibles" a réagi le candidat auprès du quotidien régional l'Indépendant.
Perpignan, plus grosse prise des municipales pour le Rassemblement national ? C'est le pari du député Louis Aliot face au maire sortant LR, qui, comme en 2014, lui oppose un front républicain, mais affaibli par un bilan en demi-teinte.
orangesum-563
Il ne fut pas le seul. Plus grande ville du Wisconsin, Milwaukee offre un visage bien plus cosmopolite que les grandes étendues rurales de cet Etat du Midwest, avec près de 40% d'habitants noirs et 20% hispaniques. En 2016, la participation à la présidentielle avait plongé de 40.000 voix dans cette ville de près de 600.000 habitants par rapport à la dernière élection de Barack Obama. Provoquant une onde de choc, Donald Trump avait remporté le Wisconsin avec moins de 25.000 voix d'avance. Et gagné, grâce à d'autres victoires sur le fil dans le Midwest, la présidentielle. La mobilisation des électeurs noirs devrait dont jouer un rôle clé pour déterminer le vainqueur entre Joe Biden et le président républicain, le 3 novembre. Un scrutin qui sera marqué par la confluence de crises historiques: la pandémie de Covid-19 qui frappe particulièrement les Afro-Américains, la récession économique et le mouvement historique de colère contre le racisme et les violences policières. "Je vais voter pour cette élection", assure Oscar Walton, 28 ans, qui travaille pour une association d'aide aux sans-abri et fait de la musique. Même s'il estime que le parti démocrate a d'une certaine façon "laissé tomber" les Américains noirs, il choisira Joe Biden. Le septuagénaire vétéran de la politique ne l'enthousiasme pas mais il pourra servir à "garder la place jusqu'à ce que quelqu'un d'autre arrive". Ce qui est sûr, c'est qu'on ne "peut pas" garder "Trump à la Maison Blanche pour quatre ans de plus", dit-il. "C'est un raciste systémique. Un point c'est tout".- "Voix noires pour Trump" -Un petit groupe d'habitants, en grande majorité afro-américains, écoute avec lui les discours émouvants de jeunes femmes, reconnues pour leurs parcours en dépit de circonstances difficiles. Parmi eux, David Bowen, 33 ans, élu démocrate de l'Assemblée du Wisconsin, veut croire que cette fois, les électeurs se mobiliseront. "Ce qui est différent c'est qu'on a un candidat différent, et que Donald Trump a déjà été élu et les gens ont pu voir les dégâts qu'il a faits". S'il craint que les électeurs noirs aient de nouveau à surmonter des obstacles pour accéder aux urnes --longue attente, risques liés à la pandémie, problèmes avec le vote par correspondance-- , il estime qu'après les manifestations provoquées par la mort de George Floyd, "certains ont réalisé à quel point leur vote avait de la valeur". Et se demandent quel candidat "apportera les changements nécessaires dans le pays" pour eux, leur famille, leur quartier, leur communauté. Pour Khenzer Senat, la réponse est toute trouvée: Donald Trump. Ex-joueur de football américain de 30 ans, ce républicain gère la première annexe de campagne ouverte par le parti, cet hiver, dans le quartier historiquement noir de Bronzeville, à Milwaukee. "Le président en a plus fait pour la communauté noire selon moi que tout autre de mon vivant", explique-t-il d'un ton posé, dans les locaux décorés d'affichettes "Les voix noires pour Trump". Auprès des électeurs du quartier, il met en avant les points de la candidature de Biden qu'il juge rédhibitoires: la question des "incarcérations massives" qui frappent surtout les Afro-américains, à cause notamment d'une loi que le démocrate avait soutenue dans les années 1990. Mais aussi le bilan de Kamala Harris, première colistière noire de l'histoire américaine dont le passé de procureure à San Francisco puis de procureure générale en Californie est controversé. Les "Afro-américains votent d'habitude pour les démocrates, mais rien ne change. Surtout ici à Milwaukee", dans ces quartiers "frappés par la pauvreté", affirme-t-il. - Marque "l'histoire" -Les efforts républicains ne "vont rien changer" sur le scrutin, balaye, catégorique, Baboonie Tatum, assise dans l'un des deux cafés "Rise and Grind" dont elle est co-propriétaire. Celui-ci est installé à Sherman Phoenix, une galerie commerciale conçue après des émeutes contre la police en 2016 et dédiée aux petits commerces tenus par des propriétaires noirs. Elle est l'une des rares voix démocrates se disant "enthousiastes" avant l'élection."En tant que femme afro-américaine", mère de deux filles, "je suis heureuse du choix" de Kamala Harris, première femme noire et d'origine indienne nommée colistière par un grand parti. "Nous marquons l'histoire encore une fois". Son passé de procureure? "Les gens évoluent. Alors tant qu'elle s'en tient à son programme, ça me va". De toute façon,"je crois que les gens (...) veulent du changement", poursuit cette femme de 43 ans. "C'est dur en ce moment, pour tout le monde."
En 2016, Oscar Walton n'avait pas voté. Entre Hillary Clinton et Donald Trump, "je trouvais qu'aucun ne répondait vraiment aux besoins des gens", raconte-t-il dans un parc de Milwaukee, debout devant un pick-up décoré d'un drapeau américain marqué à la bombe graffiti BLM pour "Black Lives Matter".
orangesum-564
"Le travail d'avant ne sera plus le travail de maintenant. C'est une organisation qui est chamboulée pour nous", explique Johanna Chudzicki, gérante du salon de coiffure. "Déjà, devoir porter l'équipement toute la journée, c'est pas forcément agréable parce qu'on travaille avec la chaleur des sèche-cheveux..."A la veille de la réouverture, on shampouine, on colore, on égalise ou on dégrade. Mais désormais avec une certaine distance, des gants, un masque sur le visage, une visière en plastique sur le front et du matériel désinfecté entre chaque personne."On est contentes de reprendre et, quand on voit les mesures barrière mises à disposition, c'est très rassurant. Que ce soit pour nous comme pour les clients, au moins tout le monde est protégé", estime Emilie Réaut, l'une des salariées. Le salon est fermé depuis près de deux mois, mais Johanna Chudzicki s'affaire depuis quelque temps à réorganiser les locaux: désinfecter, installer des bandes adhésives au sol pour matérialiser les distances à respecter, mettre du gel hydroalcoolique, enlever les présentoirs de produits et retirer certains fauteuils pour espacer les clients. "Ca fait du bien" de reprendre le travail, lâche Mylaine Etchebelly, une autre employée, "rassurée" elle aussi grâce à "toutes les dispositions prises". - Masques et rendez-vous obligatoires -Les consignes que les clients devront respecter sont affichées à l'entrée: porter obligatoirement un masque, se laver les mains avec du gel hydroalcoolique, attendre qu'on vienne les chercher pour s'installer à un poste "attitré tout au long de la prestation."Le salon ne prendra désormais plus personne sans rendez-vous. Il ouvrira les lundis mais n'allongera pas ses heures quotidiennes. 290 rendez-vous sont bloqués sur les trois semaines à venir, aussi bien pour des femmes que des hommes, qui veulent pour beaucoup être coiffés avant de reprendre le travail. Si certains fournisseurs ont préconisé d'augmenter les tarifs pour rattraper les pertes dues à la fermeture imposée, Johanna Chudzicki a fait un autre choix: "on garde les mêmes prix, les clients n'y sont pour rien non plus (dans cette crise sanitaire)... Alors on mettra une affiche avec une tirelire au comptoir s'ils veulent donner, mais on n'impose rien". Pourtant, l'arrêt du jour au lendemain de son activité a entraîné son lot de difficultés financières. L'entreprise a souscrit un prêt garanti par l'Etat, pour avancer les salaires de ses quatre employées en chômage partiel et payer les factures; en tant que gérante, elle a fait appel au fonds de solidarité pour pouvoir se verser un salaire."C'est vraiment une bonne nouvelle de rouvrir", s'impatiente Johanna Chudzicki, "même si on a déjà déboursé 700 à 800 euros de matériel pour les mesures d'hygiène". Certaines marques de beauté ont offert du gel et vendu à prix coûtant aux salons 100 masques par société, mais ce n'était pas suffisant; d'autres ont promis des équipements mais la livraison se fait attendre. Reste une inconnue: "l'état d'esprit des clients". "Est-ce que les gens vont respecter (les consignes), parce que c'est bien beau de tout mettre en oeuvre mais après il faut que tout soit respecté", rappelle cette cheffe d'entreprise, qui ne cache pas ressentir "un peu de pression" et un "peu de stress."
A quelques jours de la réouverture, les employées d'un salon de Bruay-la-Buissière (Pas-de-Calais) se coiffent les unes les autres. Pour s'apprêter, mais surtout pour se familiariser avec les nouvelles règles sanitaires à appliquer en raison du coronavirus.
orangesum-565
Il avait promis à ses équipes qu'il le referait après sa première intervention il y a trois semaines et voilà qu'Edouard Philippe tient parole. Dimanche 19 avril, il s'exprimait pour faire un point sur l'épidémie de coronavirus qui sévit en France et dans le monde. Le Premier ministre a notamment évoqué le stock de masques qui a fait polémique depuis le début de la crise. Personnels soignants comme personnalités politiques ont vigoureusement critiqué l'exécutif pour sa gestion de l'approvisionnement en masques. Dimanche, Édouard Philippe a ainsi tenu à préciser que la France produit actuellement 8 millions de masques de manière hebdomadaire, ce qui n'est qu'une étape pour le Premier ministre. Il a ainsi souligné : "Nous allons continuer à augmenter la capacité de production nationale de masques". Vers un élargissement de la politique de distributionMais, la production nationale ne suffit pas et la France a dû en importer au cours des dernières semaines. Ces importations ont permis d'avoir assez de masques par rapport aux besoins des hôpitaux et permettent de voir plus loin à l'avenir comme l'a précisé le Premier ministre : "Ces bons chiffres nous permettent d'envisager un élargissement de la politique de distribution de masques dans les prochaines semaines."Par exemple, aujourd'hui, le plus gros avion cargo du monde l'Antonov An-225 Mriya a atterri en France avec à son bord près de huit millions de masques en provenance de Tianjin (Chine). Une distribution à encadrerInterrogé par la suite sur l'éventuelle distribution des masques à la population au moment du déconfinement, le Premier Ministre a avancé un scénario principal : "Nous travaillons sur un certain nombre d'hypothèses, l'une d'elle est le fait que la puissance publique garantisse à partir du 11 mai la distribution initiale de ces masques et qu'ensuite nos concitoyens puissent dans des conditions naturelles et normales les trouver dans le commerce."
Pour la deuxième fois depuis le début de la pandémie de coronavirus, Edouard Philippe s'exprimait dimanche pour faire un point sur la crise du coronavirus. Lors de sa conférence de presse il s'est attardé sur la gestion des masques en France.
orangesum-566
Salaires, effectifs, réformes en cours... Les mécontentements s'accumulent chez les fonctionnaires, qui comptent bien se faire entendre, mardi 22 mai, pour la troisième journée de grève depuis le début du quinquennat."Il y aura des ajustements, une modernisation mais pas de remise en cause", assure le secrétaire d'Etat à la Fonction publique, Olivier Dussopt, dans Libération.À l'appel unitaire des syndicats de la fonction publique, les fonctionnaires sont appelés mardi à une journée de grève et de manifestations sur les salaires, les effectifs et les réformes en cours. Une phase de concertation prévueLes organisations syndicales dénoncent les orientations du gouvernement, qui constituent selon elles une "attaque" du statut de fonctionnaire: simplification du dialogue social, extension du recours aux contractuels, part accrue de rémunération au mérite et accompagnement des mobilités de carrière, y compris vers le secteur privé. Ces projets, qui doivent déboucher sur un projet de loi au 1er semestre 2019 et auxquels s'ajoutent les inquiétudes entourant le futur rapport d'experts CAP 22, qui dégagera des pistes d'économies, ont continué d'attiser la tension qui règne depuis l'arrivée au pouvoir d'Emmanuel Macron. Concernant CAP 22, Olivier Dussopt s'attend à "un certain nombre de propositions, plus ou moins disruptives" mais "ce rapport n'engage pas le gouvernement et une phase de concertation avec les différentes parties prenantes s'ouvrira à la remise de celui-ci"."Ces dernières années, à chaque fois qu'un gouvernement a initié une réforme de la fonction publique, il l'a fait uniquement avec un prisme budgétaire. Du coup, toute réforme en la matière devient anxiogène. Mais je le répète : nous ne remettrons pas en cause le statut des fonctionnaires", insiste le ministre.
Le secrétaire d'Etat à la Fonction publique Olivier Dussopt l'assure lundi dans les colonnes de Libération à la veille d'une journée de mobilisation.
orangesum-567
En 2017 et 2018, le maire de Bordeaux avait fait savoir qu'il n'avait pas payé sa cotisation. Une sorte de menace, d'avertissement envers le nouveau président du mouvement Laurent Wauquiez. Une menace qu'il a donc mise à exécution. "Toute personne n'ayant pas renouvelé sa cotisation pendant deux années consécutives perd la qualité d'adhérent", peut-on lire dans l'article 5 des statuts du parti. C'est donc en connaissance de cause qu'Alain Juppé a décidé de s'en aller. Un départ qui ne se fait pas dans la douleur, bien au contraire. "Je l'ai vu ce matin, je n'ai pas senti qu'il allait verser une larme", raconte au Parisien un des proches de l'ancien candidat à la primaire de la droite. Car cela ressemble plus à un nouveau départ loin des Républicains qu'à des adieux. "Il ne veut plus faire de grandes déclarations sur les événements à chaud. En revanche, il interviendra dans la campagne des Européennes, le seul débat public qui compte vraiment à ses yeux", explique son entourage au site du quotidien. Certains de ses proches le pousseraient à se présenter en mai prochain pour le compte de la République en marche, mais selon Le Parisien Alain Juppé aurait plutôt fait le choix d'exposer ses idées sur le sujet sur papier en acceptant de coécrire début décembre un livre sur la défense de l'Europe. "L'idée, c'est de faire un bouquin offensif ; de montrer, par exemple, pourquoi l'espace Schengen est utile dans la politique migratoire", explique au Parisien le proche qui est à l'origine du projet que pourrait finalement décider de quitter Alain Juppé pour des "raisons personnelles".
C'est une page de 42 ans qui se tourne pour Alain Juppé. Depuis le 1er janvier, à 73 ans, l'ancien premier ministre a repris totalement sa liberté et ne fait plus partie des Républicains, le parti qui s'appelle RPR quand il y adhère pour la première fois en 1976, rapporte Le Parisien.
orangesum-568
Le premier épisode neigeux de l'année s'étend et se poursuit. Vingt-neuf départements sont désormais sous le coup d'une vigilance orange émise par Météo France, selon le bulletin émis mardi 22 janvier à 16 heures. L'alerte "neige-verglas" concerne désormais aussi l'Ariège, la Côte-d'Or, la Saône-et-Loire et la Seine-Maritime. Elle est toujours maintenue dans les départements suivants : Aisne, Ardennes, Aube, Cher, Eure-et-Loir, Loir-et-Cher, Loiret, Marne, Nièvre, Nord, Oise, Pas-de-Calais, Paris et petite couronne, Seine-et-Marne, Yvelines, Somme, Yonne, Essonne et Val-d'Oise. En revanche, cette vigilance orange est levée dans l'Indre et l'Indre-et-Loire. Une attention particulière est aussi apportée au sud-ouest du pays, où quatre départements sont en vigilance orange "avalanches" : les Pyrénées-Atlantiques, les Hautes-Pyrénées, la Haute-Garonne et l'Ariège. Jusqu'à 15 cm de neigeConcernant les chutes de neige ayant débuté dans la journée de mardi, les intempéries vont se "décaler progressivement en cours de la nuit prochaine et mercredi matin de la Normandie, l'Île-de-France et le Nord vers l'est du pays", précise Météo-France. "À l'issue du second épisode neigeux, la couche de neige au sol atteint le plus souvent 3 à 5 cm, localement 5 à 8 cm sur les départements situés à l'est de l'Île de France et sur l'ouest du Nord-Pas-de-Calais et Somme. Enfin, des Ardennes à l'ouest de la Bourgogne, les cumuls prévus sont de l'ordre de 5 à 10 cm, et localement jusqu'à 15 cm sur les hauteurs", prévoit-on dans le bulletin de l'institut météorologique. Dans les Pyrénées, l'intensité des chutes de neige "deviendra plus forte durant la journée de mercredi". C'est ce qui explique le passage du risque d'avalanche au niveau 4 sur 5 en milieu de matinée, avant de passer au niveau maximal en fin de journée et durant la nuit suivante : "De nombreuses grandes avalanches, parfois très grandes, pourront se produire et toucher des secteurs routiers ou infrastructures, y compris à moyenne altitude".
La poursuite des chutes de neige dans le nord-est du pays, mais aussi dans les Pyrénées, conduit Météo France à placer 29 départements en vigilance orange "neige-verglas" et "avalanches".
orangesum-569
Une initiative qui agace le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, rapporte Le Parisien jeudi 31 août."Je suis étonné d'apprendre que les pouvoirs publics ne font rien. Mais je ne vous en dirai pas plus... Dans ce domaine, plus on parle, moins on est efficace", a déclaré celui qui fut ministre de la Défense de François Hollande. L'ancien président avait affirmé mercredi qu'il faisait "passer des messages aux autorités turques pour appuyer la libération de ce journaliste indépendant", assurant qu'il avait mobilisé l'ambassade française à Ankara et "ses contacts auprès des autorités turques." "Il ne s'agit pas de négociations parallèles, il faut laisser travailler le gouvernement et la diplomatie française", avait-il cependant précisé. "Je le soutiens, ce journaliste n'a fait que son travail". François Hollande a également confirmé avoir eu "une conversation avec le père de Loup Bureau" la semaine dernière. Contacté par Le Parisien, François Hollande a assuré qu'il "n'y a pas de réserve à avoir dès lors qu'il s'agit du sort d'un journaliste et que l'action de la France, d'Emmanuel Macron et de Jean-Yves Le Drian est par ailleurs irréprochable."De son côté, Emmanuel Macron a demandé dimanche à son homologue turc Recep Tayyip Erdogan "la libération rapide" du journaliste et "son retour en France". Vendredi, une demande de libération de Loup Bureau a été rejetée par le juge qui l'avait mis en examen. Cette demande avait été déposée début août auprès du juge qui avait inculpé et placé le jeune homme de 27 ans en détention provisoire le 1er août, pour soupçon d'appartenance à "une organisation terroriste armée". Loup Bureau, qui a notamment collaboré avec les chaînes TV5 Monde, Arte et le site Slate, a été interpellé le 26 juillet à la frontière entre l'Irak et la Turquie, après que des photos le montrant en compagnie de combattants kurdes syriens des YPG (un mouvement considéré comme une organisation "terroriste" par Ankara) ont été trouvées en sa possession. Jeudi dernier, un rassemblement de soutien au journaliste avait été organisé à Paris et une pétition en faveur de sa libération a reçu près de 28.000 signatures.
Il n'arrive décidément pas à raccrocher les gants. Alors qu'il répète à l'envi qu'il n'a pas renoncé à la politique, François Hollande a confirmé mercredi qu'il s'impliquait dans les négociations pour faire libérer le journaliste Loup Bureau, incarcéré en Turquie.
orangesum-570
A Dax, cet établissement unique en France a bravé l'épidémie de Covid-19 pour ouvrir au printemps et accueille 120 personnes, encadrées par autant de soignants et autant de bénévoles. L'Etablissement d'Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes a été conçu comme un village traditionnel landais, une bastide. Sous les arcades de la place centrale, un salon de coiffure, une supérette, un coin bar, une salle de sport ou une médiathèque. Les petits cheminements aux lignes douces, l'étang tout proche, les deux ânesses Junon et Janine qui vivent au milieu du village : tout inspire l'apaisement. Jusqu'aux bâtiments techniques construits en bois pour se faire oublier. Quatre quartiers dispersés dans un écrin de verdure réunissent chacun quatre maisons. "Chaque villageois a sa chambre et vit à son rythme. Celui qui se lève à 6h00 n'empêche pas l'amateur de grasse matinée de rester tranquille", explique Aurélie Bouscary, auxiliaire de vie. Ce midi, elle réchauffe les plats pour les huit villageois de sa maison et les motive pour dresser le couvert du repas commun. Les assiettes ont été chinées chez les brocanteurs et le buffet pourrait venir de n'importe quelle maison rurale des environs. "C'est le travail mené avec France Alzheimer en amont qui a permis de mettre au point tous ces petits éléments qui renvoient les villageois à leur vie d'avant", explique la directrice Pascale Lasserre-Sergent. Dix places sont réservées aux moins de 60 ans et si la moyenne d'âge est de 79 ans, la plus jeune a 40 ans.- "Sereine..." -Sur la terrasse du restaurant, nos deux villageoises sont accompagnées d'une maîtresse de maison car ici, le personnel a du temps pour dialoguer, rassurer, partager, accompagner à la superette..."Ca reste un travail de soins", témoigne Aurélie, "mais c'est complètement différent. J'ai le sentiment de mieux faire mon travail"."Toutes ces personnes avaient doublé leur enfermement pendant le confinement. En s'installant ici depuis juin, elles ont pu prendre leurs aises et retrouver une liberté quotidienne apaisée", raconte Nathalie Bonnet, psychologue-gérontologue."Elles récupèrent de la motivation et retrouvent des gestes de la vie quotidienne. Comme il y a toujours quelqu'un à proximité pour atténuer leur syndrome anxio-dépressif avant qu'il ne prenne de l'ampleur, elles s'apaisent plus vite. Et de ce fait, les prescriptions de traitements anxiolytiques ou antidépresseurs peuvent être réduites", ajoute-t-elle. Le village se veut un lieu ouvert et si les résidents ne peuvent dépasser la limite des 5 ha, les familles, les bénévoles et même les habitants des quartiers voisins sont les bienvenus. Bien sûr, pour l'instant, le coronavirus a mis un frein à ces interactions, mais tout un chacun peut venir ici écouter un concert, participer à une fête de quartier ou même se faire couper les cheveux. Ce village idyllique a un coût : 28 millions d'euros pour le construire, payés par le département, puis 6,7 millions chaque année pour le faire tourner. Comme la pension des résidents (65 euros par jour) reste celle d'un Ehpad normal, le département et l'Agence régionale de Santé doivent mettre la main à la poche. Inspiré des Pays-Bas, ce modèle sert aussi de laboratoire et est suivi de près par des équipes du Japon et d'Italie, des pays qui songent à adapter à leur tour des établissements expérimentaux. Au restaurant, il y a aussi Melany Fournier qui est venue de Suisse voir sa tante, une élégante octogénaire, avec qui elle déjeune : "cela fait longtemps que je ne l'avais pas vue. J'avais un peu d'appréhension quand même", dit-elle. "Mais je la vois sereine, assez libre de ses choix... Elle est chez elle, elle appelle ça le village".
A la terrasse du café-restaurant, sur la place inondée de soleil, deux femmes âgées prennent un café en commentant les nouvelles, une scène d'un village des Landes qui serait banale si elle ne se passait dans un Ehpad conçu spécialement pour les malades d'Alzheimer.
orangesum-571
Le spot publicitaire, autorisé et déjà diffusé aux Pays-Bas et en Allemagne, met en scène des images reflétées sur la carrosserie d'une automobile sportive. On y décerne de vieilles cheminées d'usines fumantes, des embouteillages, un accident, puis la voiture se liquéfie pour laisser place à un vélo de la marque. Vanmoof suspecte l'Autorité de régulation professionnelle de la publicité (ARPP) de défendre les intérêts de l'industrie automobile."La décision de l'ARPP est assez troublante. Elle nous pousse à remettre en question la légitimité de cet organe qui apparemment défend les intérêts de certains secteurs et aussi de certaines entreprises", a déclaré à l'AFP Alfa-Claude Djalo, responsable des relations publiques de l'entreprise. "On a le sentiment d'avoir été censurés". Vanmoof n'envisage pas de faire appel ni de porter l'affaire devant les tribunaux. L'entreprise "préfère donner une visibilité publique" à ce qu'elle "considère comme une dérive"."Certains plans présents dans le reflet de la voiture apparaissent, à notre sens, disproportionnés et jettent un discrédit sur tout le secteur de l'automobile en le mettant seul en cause (...) tout en créant un climat anxiogène. Ils devront donc être modifiés", a écrit l'ARPP, dans un courrier consulté par l'AFP."On se refuse à faire toute modification, parce qu'on ne veut pas dénaturer notre vidéo et en faire une version édulcorée qui ferait plaisir à l'industrie automobile française", a indiqué M. Djalo."Pour la diffusion d'une publicité télévisée, l'ARPP délivre avant diffusion un avis systématique (24.320 avis en 2019). Mais au final la responsabilité de diffusion relève des médias et des plateformes", a indiqué à l'AFP Stéphane Martin, directeur général de l'ARPP. "C'est pourquoi l'instrumentalisation de la censure n'est qu'un artifice bien connu de certains acteurs pour avoir de la publicité gratuite", a-t-il accusé.
Le fabricant néerlandais de vélos électriques Vanmoof a dénoncé mardi un avis de l'autorité française de régulation de la publicité lui demandant de modifier un spot jugé anti-voiture.
orangesum-572
"A la suite d'une opération de police dans une discothèque à Los Olivos, 13 personnes ont été déclarées mortes", a indiqué à la la radio RPP le chef de la police péruvienne, le général Orlando Velasco. Quelque 120 personnes s'étaient rendues à cette soirée d'anniversaire relayée sur les réseaux sociaux en dépit de l'interdiction des rassemblements durant le week-end, lorsque la police a fait irruption dans l'établissement situé à Los Olivos, un quartier populaire de la capitale péruvienne."Face à l'intervention de la police, qui n'a utilisé aucun type d'arme, ni de bombe lacrymogène, les participants à la fête ont tenté de s'échapper par l'unique porte d'entrée et, dans la bousculade, se sont retrouvés coincés entre la porte et l'escalier", a indiqué le ministère de l'Intérieur dans un communiqué. Outre les 13 morts, trois autres personnes ont été blessées ainsi que trois policiers qui tentaient de porter secours aux personnes coincées dans la discothèque. Une vingtaine de personnes ont été interpellées. Les victimes étaient âgées de 20 à 30 ans, selon des informations publiées par des médias locaux. Parmi les treize victimes recensées pour l'instant figurent douze femmes et un homme, a indiqué la ministre péruvienne des Femmes, Rosario Sasieta, qui s'est rendue sur place et a rendu visite aux blessés hospitalisés. Elle a réclamé "la sanction maximale pour les propriétaires de la discothèque, qui sont reponsables en réalité" de cette tragédie."Cela n'aurait jamais dû arriver, nous sommes en pleine pandémie, il y a une situation d'urgence sanitaire", a-t-elle lancé sur la radio RPP. L'opération policière a été déclenchée une heure avant le début du couvre-feu nocturne, parce que des voisins s'étaient plaints de la fête. Certains témoins ont réfuté la version des autorités, affirmant que les policiers avaient eu recours à des tirs de gaz lacrymogène pour faire évacuer l'établissement."Il semble que la police soit entrée et ait jeté des bombes lacrymogènes. Et ils les ont enfermés et apparemment ils ont été asphyxiées", a affirmé un riverain à la radio RPP."Si j'ai pu m'en sortir - Dieu sait pourquoi - mon amie qui était avec moi est morte dans mes bras", a raconté à la presse une jeune femme présente lors de la fête. Le Pérou est le troisième pays d'Amérique latine le plus touché par le nouveau coronavirus après le Brésil et le Mexique, avec 27.453 morts et 585.000 cas de contamination pour une population de 33 millions d'habitants. Face à la propagation de la maladie, le gouvernement y a limité les rassemblements et imposé un couvre-feu le weekend.
Une bousculade dans une discothèque de Lima au Pérou a provoqué samedi soir la mort d'au moins 13 personnes qui tentaient de fuir la police, venue faire respecter le couvre-feu imposé en raison de l'épidémie du Covid-19, ont annoncé dimanche les autorités.
orangesum-573
"Oui je vote". L'intention est claire, il faut sensibiliser aux élections européennes qui auront lieu le 26 mai prochain. Des élections qui ne passionnent pas forcément, alors le gouvernement avait sorti tout l'attirail pour expliquer l'importance d'un tel scrutin. Sauf que, comme l'a remarqué le JDD grâce à des internautes, l'opération de communication a quelque peu vacillé. Dans une des infographies, il est précisé les contions pour aller voter, notamment "être français(e), être âgée d'au moins 18 ans, jouir de ses droits civiques et être inscrit(e) sur les listes électorales avant le 31 mars 2019". Or, l'information est fausse. "Ne savez-vous pas que les résidents européens nés en France ont aussi le droit de vote ?", s'agace sur les réseaux sociaux une chercheuse belge. Dans la loi, il est en effet indiqué que tout citoyen européen résidant en France peut s'inscrire sur les listes et ainsi voter. Ils doivent avoir "leur domicile réel" dans le pays ou bien leur résidence doit y avoir "un caractère continu". Matignon répare les couacsMais ce n'est pas tout. Dans son encart justifiant la nécessité d'élire un député européen, le gouvernement commet une autre erreur. Une nouvelle fois relevée par cette chercheuse belge. Dans l'infographie, on y lit que la mission d'un eurodéputé est notamment de "représenter la France au parlement européen". Comme le rappelle le JDD, l'affirmation est encore erronée. L'eurodéputé qui siège à Strasbourg représente les citoyens de tous les pays, et pas "uniquement ceux de la France". Après ces quelques couacs, le service de communication a pris les mesures pour rectifier le tir. Les infographies ont été changées. Par exemple, sur les conditions nécessaires, un commentaire a été apposé mentionnant que "les citoyens européens vivant en France peuvent participer à l'élection des représentants français sous condition". Sur les missions, "représenter la France au Parlement européen" a été remplacé par "favoriser l'influence française au Parlement européen". Pour se justifier, Matignon, joint par le JDD, a mis en avant des "problèmes d'interprétation sur certaines formulations trop imprécises". En somme, le gouvernement a voulu simplifier le langage pour que les Français comprennent mieux l'utilité d'un tel scrutin. Jusqu'à faire des contresens.
Désireux d'inciter les électeurs à aller voter pour les élections européennes, le gouvernement a lancé une campagne "Oui je vote", la semaine passée. Sauf que plusieurs erreurs s'étaient glissées dans les infographies, a remarqué le JDD.
orangesum-574
Emmanuel Macron n'aura pas tardé à riposter. Alors que Jair Bolsonaro s'en est pris ouvertement dimanche à Brigitte Macron, le président français n'a pas mâché ses mots, lundi 26 août, en marge du sommet du G7 à Biarritz (Pyrénées-Atlantiques). Jair Bolsonaro a tenu "des propos extraordinairement irrespectueux à l'égard de mon épouse", a lancé le chef de l'État. "Qu'est-ce que je peux vous dire ? C'est triste, mais c'est triste d'abord pour lui et pour les Brésiliens", a-t-il déploré. Il a également espéré que les Brésiliens aient "très rapidement" "un président qui se comporte à la hauteur". "Je pense que les Brésiliens qui sont un grand peuple ont un peu honte de voir ces comportements", a ajouté le chef de l'État. Quatre jours d'escaladeDans la foulée, Jair Bolsonaro a répondu. "Nous ne pouvons accepter qu'un président, Macron, lance des attaques déplacées et gratuites contre l'Amazonie, ni qu'il déguise ses intentions derrière l'idée d'une 'alliance' de pays du G7 pour 'sauver' l'Amazonie, comme si c'était une colonie", a t-il écrit sur Twitter. Cette guerre des mots marque une très nette escalade dans les tensions entre Brasilia et Paris, sur fond de pressions exercées par la France sur Jair Bolsonaro pour qu'il agisse contre les incendies qui ravagent l'Amazonie. À la veille du G7, Emmanuel Macron avait accusé Jair Bolsonaro de lui avoir "menti" sur ses engagements en matière d'écologie et annoncé que la France s'opposait désormais à l'accord."Crétin opportuniste"Le président brésilien Jair Bolsonaro a endossé dimanche sur Facebook un commentaire offensant pour la première dame Brigitte Macron, tandis qu'un de ses ministres traitait le chef de l'État français de "crétin opportuniste". Jair Bolsonaro a réagi à un post qui se moquait du physique de Brigitte Macron (apparaissant sur une photo désavantageuse) en le comparant à celui de Michelle Bolsonaro, rayonnante le jour de l'investiture de son mari."Vous comprenez maintenant pourquoi Macron persécute Bolsonaro ?", lit-on à côté de photos des deux couples présidentiels.
Le chef de l'État a réagi en marge du sommet du G7 aux attaques du président brésilien Jair Bolsonaro à l'encontre de sa femme, Brigitte Macron.
orangesum-575
La commission d'enquête du Sénat a rendu public mercredi 20 février son rapport sur l'affaire Alexandre Benalla. Annexée au document, une "note" du 9 juillet 2012 fait état du licenciement d'Alexandre Benalla, alors chauffeur du ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg. "Je m'en suis séparé au bout d'une semaine après une faute professionnelle de première gravité : il avait provoqué un accident de voiture en ma présence et voulait prendre la fuite",avait expliqué Arnaud Montebourg. Devant la commission d'enquête du Sénat, Alexandre Benalla, licencié en juillet de son poste de chargé de mission à l'Élysée auprès d'Emmanuel Macron après la diffusion d'une vidéo le montrant en train de molester des manifestants le 1er mai, avait nié, assurant être parti au bout de trois mois, pour des raisons différentes de celles avancées par le ministre. Invité de RTL samedi 23 février, Arnaud Montebourg est revenu sur ce renvoi. "La commission d'enquête a retrouvé le document administratif du licenciement d'Alexandre Benalla, il y avait des raisons publiées dans le rapport. Les raisons sont accablantes", a-t-il précisé. "Ce que je sais, c'est qu'il était arrivé le 21 juin et qu'il est parti le 1er août. Cela fait cinq semaines. Je me suis trompé de quatre semaines, mais lui, ne peut pas nier le problème de comportement qu'il a eu", a-t-il encore ajouté.(À partir de 20') Le prédécesseur d'Emmanuel Macron au ministère de l'Économie et des Finances a affirmé par la suite ne pas comprendre pourquoi Alexandre Benalla avait été engagé à l'Élysée. "Ça ne me regarde pas, mais je pense que vous avez un personnage extrêmement sulfureux et dangereux. Je ne comprends pas comment quand quelqu'un est viré pour des motifs tout à fait établis, on le réembauche à un poste supérieur. C'est bizarre ce monde", a-t-il jugé.
L'ancien ministre du Redressement productif est revenu samedi sur RTL sur le renvoi d'Alexandre Benalla, qui fut son chauffeur avant d'être chargé de mission à l'Élysée sous Emmanuel Macron. Je ne comprends pas comment quand quelqu'un est viré pour des motifs tout à fait établis, on le réembauche à un poste supérieur", a-t-il notamment déclaré.
orangesum-576
Les secouristes de la CRS Alpes ont redescendu des restes humains qui pourraient appartenir à un jeune alpiniste parti en solitaire il y a... 43 ans. C'est l'histoire imbriquée de la disparition d'un jeune homme d'une vingtaine d'années, de la persévérance de sa famille à le retrouver et de la fonte des glaciers. La dernière semaine d'août, la famille qui "se présentait régulièrement" aux secouristes, avait signalé une "tâche orange" sur le glacier Long de l'Ailefroide, montagne à cheval entre l'Isère et les Hautes-Alpes, a raconté le major Laurent Soullier, commandant la CRS Alpes basée à Grenoble."J'ai toujours eu l'impression qu'il m'appelait" Deux CRS alpinistes ont été déposés sur le glacier lundi matin en hélicoptère à "environ 3.000 mètres d'altitude et ont ramené des lambeaux de vêtements et des restes humains". Leur intervention a du être abrégée en raison de chutes de pierres, le secteur étant devenu "très engagé" avec le recul glaciaire. "Il faut encore attendre le résultat des tests ADN mais il pourrait bien s'agir de Jean-François Benedetti, disparu le 25 juillet 1976. Ses parents sont décédés mais son frère et des amis poursuivaient les investigations", a ajouté le major Soullier. "J'ai toujours eu l'impression qu'il m'appelait pendant toutes ces années. Oui, j'ai toujours senti un appel. Il fallait que j'aille le chercher", témoigne son ami Michel Baud, 65 ans, dans les colonnes du Dauphiné Libéré. Selon le quotidien régional, ce dernier avait déjà entrepris des recherches à plusieurs reprises en 2004, 2014, 2015, 2016. "Avant de disparaître, Jean-François avait écrit un texte à ses parents. Il disait : 'Si je meurs en montagne, ne m'en veuillez pas, j'ai fait ce que je voulais faire, je suis heureux'", rapporte t-il encore. Le père du disparu, Georges Benedetti, ancien député et sénateur socialiste du Gard est décédé fin novembre 2018 en Corse. L'auteur de bande dessinée et alpiniste Jean-Marc Rochette évoquait cette disparition dans son ouvrage autobiographique "Ailefroide, Altitude 3.954", sorti en mars 2018. A la mère du jeune homme qu'il avait croisée à l'époque, il avait tenté de la rassurer, se disant néanmoins en lui-même que "le glacier ne le lui rendrait pas avant 50 ans". C'était finalement 43 ans...
Le glacier Long de l'Ailefroide, perché entre l'Isère et les Hautes-Alpes a rendu la dépouille d'un alpiniste dont les proches avaient perdu la trace le 25 juillet 1976 dans le massif des Ecrins.
orangesum-577
Une tournée intitulée "1988-2018 : Il était une fois Jean-Marie Bigard, le spectacle de ma vie" où chaque soir devrait être différent car l'artiste sera "humoriste à la demande"."Cette fois-ci, ce sont les spectateurs qui voteront et choisiront les sketchs joués le soir-même", peut-on lire sur le site internet de l'artiste. Pour le plus grand plaisir de ses fans, il annonce qu'il jouera ses plus grands succès : "La valise RTL", "La chauve-souris", "Les expressions, "Les Grands Moments de Solitude", "Les Proverbes Chinois", "Le Français et le mec bourré", le programme est alléchant pour ceux qui suivent la star du rire depuis plus de 30 ans. Un show qu'il envisage comme un cadeau. "Vous avez été 4 000 000 de copains à venir me voir en spectacle et 8 000 000 à avoir acheté mes DVD. À moi de vous offrir un cadeau ! Je pars vous rencontrer où que vous soyez ! Avec mes meilleurs sketchs ! Enfin, non, vos meilleurs sketchs ! C'est ma tournée, profitez-en !", lance Jean-Marie Bigard avec enthousiasme dans le communiqué. Une centaine de dates serait déjà prévue. Après une période de rodage, c'est à Paris qu'il compte une dernière fois marquer les esprits. Un passage est prévu "dans une salle mythique". Mais le mystère reste entier concernant le lieu parisien qui devrait accueillir l'humoriste. En 2004, il avait réussi à enflammer le Stade de France. En 2017, il avait déclaré que son dernier show s'intitulerait "Du big bang à l'herpès génital", rappelle BFMTV. Une promesse qui n'avait donc pas été tenue. Et si cette annonce de retraite n'était qu'une nouvelle blague de l'un des humoristes préférés des Français ? Réponse dans les prochaines années.
Un nouveau show qui devrait ressembler à un véritable best of. "Je vais vous offrir le spectacle de ma vie, tous les meilleurs moments de ma carrière, mes bides, mais aussi le stade de France, la classe ...", décrit-il.
orangesum-578
"Le gouvernement actuel est un gouvernement de transition qui gouverne en vertu d'un document constitutionnel n'ayant pas de mandat" sur la question de la normalisation des relations avec Israël, affirme le communiqué des Forces de la Liberté et du changement (FLC), soulignant "le droit des Palestiniens à leur terre et à une vie libre et digne". Cette déclaration a été publiée le jour de l'arrivée à Khartoum du secrétaire d'Etat américain Mike Pompeo, en provenance directe de Tel-Aviv. Après l'annonce le 13 août d'un accord de normalisation entre les Emirats arabes unis et Israël, M. Pompeo tente de convaincre d'autres pays arabes de se rapprocher de l'Etat hébreu. Le Conseil militaire à la tête du Soudan et les meneurs de la contestation ont signé le 17 août 2019 une "déclaration constitutionnelle" finalisant un accord historique pour un transfert progressif du pouvoir aux civils, après plusieurs mois de protestations populaires. Un gouvernement a été formé le 5 septembre 2019 avec le soutien des FLC. Le porte-parole du ministère soudanais des Affaires étrangères Haider Badawi, qui avait créé la surprise le 18 août en reconnaissant implicitement des contacts entre son pays et Israël, a été révoqué le lendemain par son ministre qui a démenti ses propos. Entretemps, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s'était félicité des déclarations de M. Badawi: "Israël, le Soudan et toute la région vont bénéficier de l'accord de paix et vont construire ensemble un avenir meilleur pour tous les peuples de la région". Israël et le Soudan n'entretiennent pas de relations. La Ligue des Etats arabes a historiquement fait du règlement du conflit israélo-palestinien la condition d'une normalisation des relations avec l'Etat hébreu.
La coalition des partis et de la société civile, qui a dirigé la contestation ayant renversé l'autocrate Omar al-Béchir en 2019, a affirmé mardi que le gouvernement n'avait pas de mandat pour normaliser les relations entre le Soudan et Israël.
orangesum-579
La nouvelle avait fait l'effet d'une bombe en cette rentrée des séries. Thomas Gibson, l'agent Hotch depuis douze saisons dans le feuilleton "Esprits Criminels", avait été viré à la suite d'une violente dispute avec l'un des producteurs. S'il s'était exprimé sur ces faits, ce n'était pas le cas du scénariste. Invité à un séminaire avec des étudiants à Los Angeles, Virgil Williams s'est enfin confié sur l'altercation qui est à l'origine de l'éviction de l'acteur. La victime de "Hotch" dévoile sa versionThomas Gibson ne faisant plus partie de la série, les scénaristes ont dû trouver une vraie raison à exploiter dans le show pour expliquer son absence. Chose faite et dévoilée dans l'épisode de cette semaine. Ainsi, on y apprend que Hotch et son fils étaient victimes de harcèlement. Le FBI avait d'abord décidé de les protéger 24 heures sur 24, mais quand la menace est devenue plus grande, Hotch a décidé d'intégrer le programme de protection des témoins avec son fils. Une décision qui l'a menée à partir de la ville, à changer d'identité et à quitter le FBI. Cette histoire est donc une affaire classée ! Cependant, de nouvelles informations viennent de faire surface sur l'altercation entre l'acteur et sa victime. Selon le scénariste et producteur Virgil Williams, Thomas Gibson serait venu le trouver alors qu'ils étaient en train de tourner le deuxième épisode de la saison douze. "Il est venu vers moi avec une ligne qu'il voulait changer. Je trouvais que ce changement allait nuire à l'histoire, mais je lui ai offert une solution alternative. Il ne l'a pas acceptée et il est parti", affirme Williams. Il continue en confirmant que Gibson l'aurait tapé sans raison dans le tibia pendant qu'il marchait. Cependant, il semblerait ne pas lui en vouloir. "Je prie pour lui. J'espère qu'il passe du temps avec sa famille. Je veux le meilleur pour ce gars", ajoute-t-il. Mais que disait la version de Thomas Gibson ? Pour le scénariste, l'acteur était depuis plusieurs saisons à l'origine de conditions de travail assez hostiles. Après son licenciement, Thomas Gibson avait éclaircit l'histoire lors d'une interview donnée au magazine People. "Il est entré dans la pièce et a commencé à me tomber dessus. Au moment où il m'a approché, mon pied s'est levé et l'a touché dans la jambe. Si je n'avais pas bougé, il me serait rentré dedans. Nous avons échangé quelques paroles virulentes, pour lesquelles je me suis excusé le lendemain, et c'est tout", avait-il confié. Ce qui donne une version un peu plus nuancée que celle donnée par le producteur. La carrière de Thomas Gibson au sein de la série américaine semble bel et bien terminée. Et pourtant, lors du Festival de Télévision de Monte Carlo, qui s'était déroulé en juin 2016, le comédien avait fait les louanges de l'équipe de scénaristes au micro de Télé Loisirs. "Les intrigues qu'écrivent nos auteurs sont vraiment remarquables et ils nous consultent (...), nous collaborons depuis très longtemps et jusqu'ici tout va bien", disait-il. Alors qu'il avait été interrogé sur son personnage, Gibson confiait : "Ce serait bien qu'il apprenne à se détendre un peu, mais je ne crois pas non plus que cela risque d'arriver. C'est vraiment triste". Un conseil qu'il aurait peut être du s'appliquer à lui aussi...
Virgil Williams, producteur et scénariste de la série "Esprits Criminels", a donné sa version des faits concernant l'altercation avec Thomas Gibson, l'un des acteurs principaux.
orangesum-580
Paris avait démenti vendredi ces affirmations du ministre des Affaires étrangères vénézuélien Jorge Arreaza, la veille. Juan Guaido apparaît sur ces images rendues publiques par son équipe et par des parlementaires alliés, portant des gants et un masque de protection à cause de la pandémie de coronavirus. Il marche près d'une file de véhicules devant une station-service, tout en saluant et en discutant avec des conducteurs."Ceux qui se cachent ce sont eux (...) 15 millions de dollars de récompense pour eux. Je suis moi en train de montrer mon visage", déclare M. Guaido sur l'une de ces vidéos, dont il n'est pas précisé où ni quand elles ont été tournées. La justice américaine a promis fin mars 15 millions de dollars de récompense pour la capture du président socialiste Nicolas Maduro, accusé de "narcoterrorisme". Le président vénézuélien a suggéré lundi que Juan Guaido pouvait s'être "caché dans une ambassade". Trois jours plus tard, son ministre des Affaires étrangères déclarait que l'opposant se trouvait dans "l'ambassade de France" et qu'un autre opposant, Leopoldo Lopez, avait trouvé refuge à la résidence de l'ambassadeur d'Espagne. Il réclamait leur arrestation."Juan Guaido ne se trouve pas à la résidence (de l'ambassadeur) de France à Caracas", répliquait vendredi la porte-parole du ministère français des Affaires étrangères Agnès von der Mühll."Il n'est dans aucune de nos enceintes" à Caracas, ajoutait-elle, interrogée par l'AFP, en soulignant que la France l'avait "confirmé à plusieurs reprises aux autorités vénézuéliennes". Le président du Parlement est poursuivi dans son pays dans plusieurs affaires depuis qu'il s'est proclamé président par intérim du Venezuela en janvier 2019. Mais à ce jour, aucun ordre d'arrestation n'a été rendu public. Le procureur général Tarek William Saab l'accuse d'avoir fomenté une tentative d'invasion début mai avec la complicité des Etats-Unis, et d'encourager des actions pour déstabiliser le régime. Comme la France et l'Espagne, une cinquantaine de pays reconnaissent M. Guaido comme président par intérim, plutôt que M. Maduro, élu chef d'Etat selon eux au moyen de graves irrégularités. Le Venezuela est frappé par une profonde crise économique avec de nombreuses pénuries, notamment de carburant, une énorme inflation et un effondrement des services publics. Il possède pourtant les plus grandes réserves prouvées de pétrole au monde.
Le chef de l'opposition vénézuélienne Juan Guaido est allé à la rencontre de la population selon des vidéos diffusées samedi par des proches, lors de sa première apparition publique après les affirmations du gouvernement selon lesquelles il s'était réfugié dans l'ambassade de France.
orangesum-581
Selon Buzzfeed, la station de la rue François-Ier a préféré faire marche arrière. C'est Christophe Hondelatte lui-même qui avait annoncé que Jean Messiha, encarté FN, allait prendre le micro pour participer à son émission "Hondelatte raconte", diffusée sur Europe 1 du lundi au vendredi (17h00-19h00). Sauf que la direction dément. Contacté par BuzzFeed News, le vice-président d'Europe 1 Frédéric Schlesinger a assuré mardi 29 août que Jean Messiha ne serait pas chroniqueur. "Je crois que Christophe a parlé un peu vite", a-t-il déclaré. "Il peut avoir des projets qu'il me soumet. Moi, il ne m'a pas dit qu'il serait éditorialiste, mais seulement invité. Ses explications étaient recevables. Maintenant, c'est moi qui décide. Je ne crois pas qu'il sera invité." Et de préciser : "Moi je n'ai signé aucun contrat avec Monsieur Messiha." Annoncé également, Bruno Roger-Petit devrait finalement décliner, puisqu'il est devenu entre-temps porte-parole de l'Élysée. HONDELATTE A TENU BON, MALGRÉ LES CRITIQUES Dans les couloirs de la station, l'idée de ce recrutement avait largement fait grincer des dents. Comme l'a révélé Buzzfeed, "plusieurs journalistes dénonc(ai)ent cette décision". Selon un journaliste "pilier de la station", le choix de Jean Messiha était perçu comme "étrange" et serait devenu "un sujet (de conversation) dans la rédaction". Ce journaliste espérait que la situation serait rapidement "clarifiée". Deux autres journalistes prédisaient pour leur part que "ça ne se fera pas". "Une autre personne qui travaille pour Christophe Hondelatte 'confirme', sous couvert d'anonymat, que Jean Messiha était sur le point d'être écarté des grilles d'Europe 1". Ce qui, selon un autre, toujours interrogé par le site, "serait une bonne nouvelle". De son côté, Christophe Hondelatte n'avait de cesse de démentir l'annulation de la venue de son chroniqueur : "Vos sources ne doivent pas être très bonnes", avait-il assuré à Buzzfeed. UNE PÉTITION EN LIGNELa polémique a même dépassé les murs d'Europe 1, puisqu'une pétition a été mise en ligne sur Change.org pour demander à Christophe Hondelatte de renoncer à employer l'ex-candidat FN aux législatives dans l'Aisne. "La présence d'un élu FN comme chroniqueur régulier d'une radio nationale, à heure de grande écoute, ne peut à la fois moralement et politiquement être acceptée. C'est par ce lent glissement que nous avons vu le FN non pas se normaliser mais bien être normalisé. Et avec lui un discours raciste qui gangrène aujourd'hui la vie politique française", dénonce le texte. Un appel qui n'a pas mobilisé les foules, la pétition n'ayant été signée que par environ 700 personnes. Jean Messiha a déjà fait parler de lui pour des propos litigieux sur son compte Twitter, par exemple sur l'attentat de Barcelone. Dans un entretien au Point mardi, il défendait la pertinence de son arrivée sur Europe 1. "La condition pour faire l'émission c'était de ne pas être responsable dans un parti, de ne pas être élu", a expliqué celui qui se présente en "homme normal", "libre". "Je ne vais pas dans cette émission en tant que frontiste", a-t-il affirmé -t-il. Interrogé sur ses tweets douteux, il a estimé qu'"il y a(vait) toujours de belles âmes qui interprètent de travers. Les gens qui me côtoient savent que j'aurais quand même du mal à être raciste", a-t-il argué.
MÉDIAS. Selon les bruits qui couraient depuis plusieurs jours, Jean Messiha, coordinateur du projet présidentiel de Marine Le Pen, devait rejoindre l'émission "Hondelatte raconte" dès la rentrée pour faire partie de l'équipe d'éditorialistes.
orangesum-582
Le scrutin du 28 juin les opposera principalement aux listes de Gérard Collomb et de la droite, qui ont annoncé un accord la semaine dernière, et à celles du président sortant de la métropole, David Kimelfeld, candidat LREM dissident à sa succession, allié sur la Ville au premier adjoint sortant Georges Képénékian."Le premier tour a montré une véritable envie, un besoin d'écologie", a déclaré Grégory Doucet, candidat EELV à la mairie, arrivé en tête le 15 mars dans huit arrondissements sur neuf - avec 28% des voix au total. Sur la métropole, son partenaire Bruno Bernard avait devancé ses adversaires dans huit circonscriptions sur 14."Nous proposons un rassemblement de femmes et d'hommes qui ont décidé d'agir ensemble, une coalition pour le climat, écologiste, sociale et démocratique, afin de mettre notre ville à la hauteur des enjeux du 21e siècle", a ajouté M. Doucet aux côtés de ses partenaires. Les listes EELV fusionnent avec celles de la Gauche Unie (PS, PCF, Génération.s, Nouvelle Donne, Place publique), emmenées par Sandrine Runel et Renaud Payre, et de la maire sortante du 1er arrondissement de Lyon, Nathalie Perrin-Gilbert, que soutient LFI. Les têtes de listes restent écologistes dans les arrondissements et les circonscriptions où EELV est arrivé en tête.À Villeurbanne et Vaulx-en-Velin, les Verts se sont entendus avec les socialistes Cédric Van Styvendael et Hélène Geoffroy, ancienne secrétaire d'État pourtant soutenue par David Kimelfeld au premier tour ; et sur Vénissieux avec la communiste Michèle Picard. Face à eux, leurs adversaires ne se privent pas d'agiter le chiffon rouge du péril vert et de l'extrême gauche. "Notre alliance n'est pas une surprise, ni une alliance contre nature, contrairement à celle qui a été annoncée la semaine dernière", a rétorqué mercredi Sandrine Runel (PS)."Celle de Collomb et Wauquiez est une coalition anti-climat, faite de bric et de broc, qui n'a pas de programme et ne propose rien", a abondé Bruno Bernard qui brigue la présidence de la Métropole, vrai siège du pouvoir lyonnais."Il n'y a que deux choix dans cette élection, le mien ou celui de François-Noël Buffet (candidat LR adoubé par Gérard Collomb, ndlr)", a ajouté l'écologiste pour qui "les électeurs se tromperaient" en voyant en David Kimelfeld une troisième voie possible."Nous sommes les seuls à pouvoir avoir une majorité claire dans les urnes le 28 juin et à pouvoir éviter les petits arrangements" de troisième tour, a insisté Bruno Bernard.
"L'écologie plurielle": à Lyon, EELV et les candidats de gauche ont officialisé mercredi leur alliance pour le second tour des élections municipales et métropolitaines, avec le sérieux espoir de l'emporter.
orangesum-583
Trois ans après son arrestation à Téhéran, cet homme de 66 ans, qui a subi interrogatoires et séjours à l'isolement, grève de la faim et tentative de suicide, redoute aujourd'hui le nouveau coronavirus."Ma crainte est que le gouvernement britannique nous ait oublié", dit dans cet enregistrement datant d'une dizaine de jours, partagé par son épouse, cet homme qui dispose de deux passeports iranien et britannique. Anoosheh Ashoori rendait visite à sa mère dans la capitale iranienne en août 2017 quand il a été arrête, accusé d'espionnage pour Israël et condamné à 10 ans de prison, selon sa famille qui vit à Londres. Dans le jardin de sa maison, son épouse Sherry Izadi s'en prend aux accusations "grotesques" contre son mari, condamné selon elle à l'issue d'un procès qui n'a duré qu'une heure. Ce père de deux enfants n'a jamais pris part à une quelconque activité politique, explique-t-elle à l'AFP, "nous sommes des gens très ordinaires". "Il est parti un jour faire des courses et n'est jamais revenu.""Ce serait inimaginable pour quelqu'un qui est innocent de rester 10 ans quelque part pour quelque chose qu'il n'a pas fait", dit son épouse. Certains prisonniers étrangers ont pu bénéficier de permissions de sortie au début de la pandémie de coronavirus, à l'instar de la Britannico-iranienne Nazanin Zaghari-Ratcliffe. Anoosheh Ashoori, lui, reste derrière les barreaux et sa famille trépigne face à l'absence d'avancées de la part du gouvernement britannique.- "Rien à perdre" -Mme Izadi a rencontré le ministre des Affaires étrangères Dominic Raab en octobre, mais "rien n'en est sorti", dit-elle. Le ministère leur a conseillé de ne pas parler à la presse pendant que la diplomatie était à l'oeuvre, mais M. Ashoori leur a demandé de diffuser ses déclarations, qui fait partie du journal quotidien qu'il enregistre lors des appels quotidiens avec sa femme."Il n'a rien à perdre", souligne sa fille Elika, âgée de 33 ans. Londres dénombre une douzaine d'incidents où des détenteurs de passeports britanniques ont été arrêtés depuis 2015. En mai 2019, elle a conseillé à ses ressortissants aux bi-nationaux de ne pas se rendre en Iran. L'ancien ministre des Affaires étrangères Jeremy Hunt avait accusé Téhéran en 2018 d'utiliser les détenteurs de passeports britanniques comme des "pions" dans un jeu diplomatique, ce que l'Iran dément. Les soutiens d'Anoosheh Ashoori et de Nazanin Zaghari-Ratcliffe sont convaincus que leurs cas sont liés à une bataille judiciaire autour d'une vieille dette de 400 millions de livres sterling (450 millions d'euros) envers Téheran liée à un contrat d'armement. La détention en Iran de bi-nationaux d'autres pays, dont l'universitaire franco-iranienne Fariba Adelkhah, a été dénoncée à maintes reprises. Dans l'un des messages envoyés depuis sa prison, M. Ashoori raconte que l'un de ses co-détenus a vu Mme Adelkhah arriver en prison, "frappée et tirée au sol par les cheveux", agonie d'injures et de coups par la police secrète. Le ministère des Affaires étrangères britanniques assure faire du sort des bi-nationaux une "priorité", traitée au plus haut niveau du gouvernement. "Nous appelons fermement l'Iran à permettre à M. Ashoori de retrouver sa famille", a déclaré un porte-parole à l'AFP. L'ambassade d'Iran à Londres rejette de son côté toute motivation politique, affirmant que "M. Ashoori a été condamné pour des délits relatifs à la sécurité nationale par une juridiction iranienne" devant laquelle il "avait le droit et la possibilité de se défendre". Elle assure que les prisonniers ont accès à des services médicaux en détention aussi bien qu'à l'extérieur.
L'enregistrement laisse à désirer mais la voix d'Anoosheh Ashoori ne flanche pas: "nous avons désespérément besoin de votre aide". Depuis sa prison d'Evin, en Iran, cet ingénieur à la retraite lance un appel de détresse au Premier ministre britannique Boris Johnson.
orangesum-584
Pamela Anderson ne brille pas sur le plateau de "Danse avec les Stars" depuis le début de la saison. Blessée à deux reprises et forfait lors du dernier prime, l'ex-naïade d'"Alerte à Malibu" est dans la tourmente. Mais cela ne l'empêche pas d'aller de l'avant. Voici révèle ce mardi 23 octobre que l'actrice a tenté de contacter le président de la République française, Emmanuel Macron. Dans son courrier, elle demande tout simplement une rencontre avec le chef de l'État afin de lui demander d'interdire les cirques en France. Voici s'est procuré quelques extraits de la lettre : "J'aimerais vous rencontrer pour discuter d'une mesure qui ferait cesser cette souffrance archaïque et placerait la France dans le groupe de pays qui ont montré l'exemple au reste du monde en prenant la décision de tourner la page des cirques animaliers", écrit notamment la compagne d'Adil Rami. Pas la première lettreSi elle venait à rencontrer Emmanuel Macron, Pamela Anderson voudrait également remettre une pétition qui a été lancée par l'association PETA et qui a déjà recensé plus de 40 000 signatures. Une cause qui semble lui tenir à cœur. Le 10 octobre, l'ex sirène de 51 ans n'avait pas hésité à s'enfermer dans une cage avec son danseur Maxime Dereymez afin de soutenir l'association CIWF luttant pour le bien-être animal. Elle brandissait alors un panneau "Je suis une Cage fighter". En juin 2017, Pamela Anderson avait déjà interpellé le couple Macron à propos de Julian Assange. Sur son site Internet, elle demandait une certaine clémence pour le fondateur de Wikileaks. "Je m'adresse à Emmanuel Macron et à sa femme, Brigitte Trogneux. En tant que résidente de la France, qui est ma deuxième maison, j'aimerais vous rencontrer et discuter de la situation de Julian ?", écrivait-elle, allant même jusqu'à leur demander une faveur. "La France pourrait montrer sa force et vous le pourriez, vous aussi, si vous lui offriez l'asile".À l'époque, la star américaine ouvrait un nouveau restaurant végan éphémère à Saint-Tropez (var). Elle avait convié le couple à l'inauguration, mais il n'était resté ouvert que neuf jours.
Toujours en course dans "Danse avec les Stars" malgré sa blessure, Pamela Anderson n'en oublie pas ses autres projets. Selon Voici, elle aurait envoyé une lettre à Emmanuel Macron pour le sensibiliser à la cause animalière.
orangesum-585
Europe 1 publie une tribune pour "en finir avec les chirurgies illégales du cancer". "La chirurgie d'un cancer nécessite une expertise technique que seuls un enseignement et un entrainement intensifs et spécialisés peuvent produire (...) On fait bien en chirurgie ce que l'on fait souvent, on fait bien en ébénisterie ce que l'on exécute souvent", argumentent les treize spécialistes signataires, pour la plupart chefs de service, lundi 4 février, journée de lutte contre le cancer. Selon une étude de l'Assurance maladie publiée en juillet et relayée par Europe 1, sur les 571 services qui ont facturé en 2014 des chirurgies du cancer du sein, 115 n'avaient pas les autorisations nécessaires pour pratiquer ce type d'opérations. Selon cette même étude, un an après l'opération, les décès sont deux fois plus élevés parmi les femmes opérées dans ces structures sans habilitation. "Depuis 2009, un établissement ne peut opérer des cancers du sein ou un cancer digestif, urologique ou thoracique qu'à la condition de faire au moins 30 interventions dans l'année. Pour les cancers gynécologiques ou ORL, le seuil est de 20 opérations par an", a détaillé le quotidien La Croix en juillet 2018. "La survie des gens est en jeu" Ces opérations illégales peuvent mener à "des gestes beaucoup plus mutilants", témoigne pour Europe 1 le Pr Fabien Reyal, chef du service de chirurgie à l'Institut Curie à Paris. "Lorsque vous opérez mal un ovaire la première fois, c'est difficile de récupérer derrière. Et c'est pareil pour tous les cancers. La survie des gens est en jeu", poursuit le chirurgien. La situation devrait changer cette année avec la loi de financement de la Sécurité sociale. Celle-ci prévoit des sanctions à l'encontre des établissements qui ne seraient pas habilités à pratiquer ces chirurgies. "L'Assurance maladie ne remboursera plus ces chirurgies illégales en exigeant d'être remboursée par l'hôpital ou le centre qui a fait l'opération. Cela devrait être effectif dans l'année, avec des effets assez dissuasifs", précise Europe 1. La radio ajoute que les seuils minimums pour être autorisés à opérer les cancers devraient être prochainement relevés.
Des chirurgiens publient ce lundi une tribune pour dire "stop aux chirurgies illégales du cancer". Pour être habilités à pratiquer ce type d'opérations, les établissements doivent procéder à un nombre minimum d'interventions dans l'année. Ce seuil minimum n'est parfois pas respecté.
orangesum-586
Jean-Luc Mélenchon est le premier opposant à Emmanuel Macron selon un sondage publié dimanche 15 avril dans le JDD, dans un contexte social particulièrement tendu. À la question "pour chaque personnalité, diriez-vous qu'elle incarne bien ou pas bien l'opposition à Emmanuel Macron", 51% des personnes interrogées ont répondu que le leader de la France insoumise incarnait bien l'opposition. Derrière lui arrive Marine Le Pen, présidente du Front national, avec 47% de réponses positives. C'est le patron de la CGT et non le président d'un parti qui arrive sur la troisième marche du podium. Philippe Martinez récolte 38% d'avis favorables. Les partis traditionnels en difficultéLoin derrière, arrive Laurent Wauquiez des Républicains (30%), Nicolas Dupont-Aignon de Debout la France le talonne avec 29% de réponses positives. On trouve ensuite Benoît Hamon, candidat socialiste malheureux à l'élection présidentielle et désormais à la tête de Génération.s (27%). Les socialistes et son Premier secrétaire Olivier Faure se placent en dernière position, jugés par 24% des personnes interrogées seulement comme incarnant bien l'opposition au président de la République. Interrogé par Europe 1, Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l'Ifop, voit dans ce sondage un encouragement pour Marine Le Pen, "dont on a l'habitude de parler du déclin de son influence". "Autre motif de satisfaction pour l'ancienne candidate à la présidentielle, elle obtient un bon score (47%), chez les sympathisants LR", note la radio. Les scores des chefs de file des partis traditionnels, Laurent Wauquiez et Olivier Faure, "montre surtout la difficulté des anciens partis de gouvernement, PS, LR (...) qui peinent à incarner une opposition crédible", ajoute, Frédéric Dabi.
Selon un sondage publié dimanche 15 avril par Le Journal du Dimanche, le leader de la France insoumise est la personnalité qui incarne le mieux l'opposition à Emmanuel Macron.
orangesum-587
Les règles sanitaires en vigueur pourraient encore être durcies si la situation épidémique se dégrade. 1. L'école sera-t-elle obligatoire pour tous ?"L'éducation n'est pas une variable d'ajustement, ni de nos sociétés ni d'une crise sanitaire", selon le ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer, qui a rejeté un report de la rentrée, réclamé par certains syndicats d'enseignants, inquiets de la résurgence de l'épidémie. Tous les élèves feront donc leur rentrée mardi, après celle des profs lundi. Certains d'entre eux, notamment au lycée, ne sont revenus en cours que quelques jours en juin depuis la fermeture des établissements, le 16 mars dernier. Ce retour à l'école sera "obligatoire", sauf rares exceptions qui devront être justifiées par un médecin. Les cantines seront également rouvertes. 2. Qui doit porter un masque ? Le masque sera obligatoire pour tous les enseignants, y compris en maternelle et pour tous les élèves de 11 ans et plus, y compris en récréation à partir du collège. Le protocole sanitaire actualisé publié jeudi sur le site du ministère de l'Education souligne que "pour les collégiens et les lycéens, le port du masque 'grand public' est obligatoire dans les espaces clos ainsi que dans les espaces extérieurs". Le texte précise qu'il n'est "pas obligatoire lorsqu'il est incompatible avec l'activité (prise de repas, nuit en internat, pratiques sportives, etc.)". Dans ces situations, une "attention particulière" devra être portée à la "limitation du brassage et/ou au respect de la distanciation". En primaire, le port du masque pour les enfants ne s'impose pas, selon Jean-Michel Blanquer, qui s'appuie sur des "avis scientifiques". Il n'a cependant pas exclu de l'étendre à l'avenir aux élèves de CM1 et CM2.3. Qui va fournir les masques ? Les personnels de l'Education nationale seront fournis en masques par le ministère. Collégiens et lycéens devront, eux, se munir des leurs. Au même titre que la trousse, il s'agit désormais d'une "fourniture comme une autre", a expliqué le ministre. De nombreuses voix se sont élevées pour demander leur gratuité. Mais l'exécutif maintient sa décision de ne pas fournir de masques gratuits aux élèves, sauf pour les plus précaires. Mais plusieurs collectivités vont distribuer des masques à tous les élèves concernés : les régions Ile-de-France, Hauts-de-France et et Occitanie, les départements des Hauts-de-Seine, de Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne, les Alpes-Maritimes, le Puy-de-Dôme, la Saône-et-Loire, le Tarn, la Seine-Maritime... Ce sera aussi le cas de la ville de Paris. 4. Les règles de distanciation sociale sont-elles toujours en vigueur ? Le protocole sanitaire qui régit la rentrée, publié fin juillet, avant une nouvelle poussée de l'épidémie, met l'accent sur le respect des gestes barrières mais allège les règles de distanciation sociale. Celle-ci n'est plus obligatoire lorsqu'elle n'est "pas matériellement possible" ou qu'elle "ne permet pas d'accueillir la totalité des élèves". De même, la limitation du brassage entre classes et groupes d'élèves n'est plus obligatoire mais simplement "recommandée". Au lycée, il est notamment conseillé d'éviter les brassages entre les différents niveaux. Quant aux craintes d'une forte circulation du virus dans des classes bondées, à plus de 30 ou 35 élèves, "aujourd'hui on considère que le port du masque compense (l'absence de) la distanciation physique", a-assure le ministre. 5. Que se passera-t-il en cas de suspicion de cas à l'école ? Si un enfant ou un personnel est symptomatique, des tests seront réalisés. Ceci afin de "remonter la chaîne de contamination pour prendre des mesures d'isolement". Des "tests aléatoires" pourront aussi être faits, a indiqué Jean-Michel. Cela pourra conduire à la fermeture d'une classe, voire d'une école, après décision prise avec les autorités de santé. "Notre objectif est d'être capable de réagir dans les 48 heures à chaque fois que des symptômes sont signalés", affirme le ministre.6. Et si l'épidémie repart ? Le ministère compte sur les "capacités d'adaptation" de chaque territoire. En cas d'activation de la circulation du virus dans une zone géographique donnée, comme actuellement en Ile-de-France ou dans les Bouches-du-Rhône, des mesures plus strictes pourraient être décidées. La limitation du brassage des élèves dans ces zones pourrait donc bientôt être annoncée. S'il faut mettre de nouveau en place un enseignement hybride, mi-présentiel, mi-distanciel, comme après le confinement, "nous y sommes prêts", assure le ministre.
Mardi 1er septembre, plus de 12 millions d'élèves feront leur rentrée dans des conditions peu ordinaires. Le masque sera obligatoire pour les plus de 11 ans et tous les enseignants.
orangesum-588
"C'est un moment qui peut surprendre car nous venons de familles politiques différentes", a convenu jeudi l'ex-ministre de l'Intérieur, en prenant la parole aux côtés de ses nouveaux partenaires."Mais aujourd'hui nous voulons une union pour affronter la crise qui s'annonce et permettre la reconstruction de Lyon", a ajouté le maire sortant. Ce rapprochement était pressenti depuis quelques mois et la claque reçue le 15 mars par Collomb, arrivé dernier des favoris dans la course à la métropole, vrai siège du pouvoir lyonnais, le rendait encore plus probable. Personne ne s'attendait, en revanche, à ce que le baron investi par LREM renonce à briguer la présidence de la collectivité au profit de François-Noël Buffet (LR). En échange, le candidat de droite sur la ville, Étienne Blanc, s'efface derrière Yann Cucherat, poulain de Collomb."Je l'ai proposé dès notre première rencontre", a assuré Collomb lors d'une conférence de presse commune, organisée au lendemain d'une entrevue avec le patron de la région, Laurent Wauquiez. Un timing qui n'a pas échappé à leurs adversaires."C'est un accord entre Collomb et Wauquiez, une alliance contre nature, qui prend la crise actuelle comme alibi, au mépris des électeurs", dénonce David Kimelfeld, candidat LREM dissident à la présidence de la métropole qu'il dirige depuis 2017. A l'époque, Collomb la lui avait confiée avant que les deux hommes ne se brouillent."Gérard Collomb propose un nouveau projet politique : la droite plurielle", a ironisé Sandrine Runel, candidate de la Gauche Unie (autour du PS) en passe de fusionner avec les Verts. Leur chef de file sur la métropole, Bruno Bernard, évoque, lui, "une coalition anti-climat, faite non pas pour porter un projet mais simplement faire opposition à la victoire des écologistes".- "Ligne rouge" -Les intéressés ne s'en cachent pas. Depuis que les Verts, qui devraient s'allier aussi pour le second tour à la candidate soutenue par LFI, ont remporté largement le premier en arrivant en tête dans huit circonscriptions métropolitaines sur 14 et huit arrondissements sur neuf sur la Ville, la droite et le camp Collomb agitent le chiffon rouge du péril vert et de l'extrême gauche. Non sans forcer le trait : à les entendre, "dogmatisme", "sectarisme" et stratégie de "décroissance" menaceraient l'avenir de la deuxième agglomération de France, gouvernée de longue date dans un consensus centriste. "Nous sommes inquiets de ce que nous pouvons lire dans les programmes électoraux", a encore affirmé jeudi Étienne Blanc."C'est un peu comme les chars russes en 1981", s'amuse un observateur - certains annonçaient leur arrivée place de la Concorde en cas d'élection de François Mitterrand à la présidence de la République. Reste à savoir comment ce rapprochement sera accueilli par les électeurs."Ce n'est pas un petit défi, c'est le début d'une ambition importante en dehors de tout accord d'appareil", estime François-Noël Buffet. Son parti, par la voix de son président Christian Jacob, a prudemment pris acte de cette alliance contre "les Verts et l'extrême gauche" en soulignant qu'elle "répond à des spécificités territoriales et ne relève aucunement d'un accord politique au niveau national". Le scénario n'a en revanche pas du tout convaincu la direction de LREM. Stanislas Guerini a estimé que Collomb avait "franchi une ligne rouge" et évoqué un retrait de l'investiture de Yann Cucherat."Dans toute ma vie politique, je n'ai pas été caporalisé", a déjà rétorqué Collomb, qui n'avait prévenu ni Emmanuel Macron ni personne d'autre. De quoi faire regretter au parti présidentiel de lui avoir accordé l'investiture plutôt qu'à David Kimelfeld. Ce dernier estime que "cette nouvelle donne rebat toutes les cartes". Et il compte bien en discuter avec les Verts dans les prochains jours.
Après 20 ans de règne sur Lyon, Gérard Collomb assurera-t-il sa succession en passant le flambeau à la droite ? C'est le pari qu'il tente en s'alliant à LR, contre les Verts, au second tour des élections, tout en renonçant au premier rôle.
orangesum-589
Charles Aznavour avait déclaré en 2013 sur RTL : "Je suis devenu français d'abord, dans ma tête, dans mon cœur, dans ma manière d'être, dans ma langue... J'ai abandonné une grande partie de mon arménité pour être Français... Il faut le faire. Ou alors il faut partir". L'artiste n'avait pas totalement abandonné l'Arménie, loin de là. Le 7 décembre 1988, alors que l'Arménie est frappée par un violent séisme, Charles Aznavour crée l'association Aznavour pour l'Arménie afin de collecter vêtements et nourriture pour les rescapés. Début 1989, il écrit "Pour toi Arménie". Chantée par un groupe d'artistes, la chanson reste n°1 des ventes pendant dix semaines et l'argent récolté finance une fondation de solidarité. Une place porte son nom dans le centre de la capitale Erevan et une statue a été érigée à Gyumri, la deuxième ville du pays, où le tremblement de terre a fait le plus de victimes. En 1995, Charles Aznavour est nommé ambassadeur et délégué permanent de l'Arménie auprès de l'UNESCO. En 2004, il a reçu le titre de héros national de l'Arménie et obtenu la nationalité en 2008. Le 30 septembre 2006, il a chanté devant 100 000 spectateurs à Erevan en Arménie, parmi lesquels le président Jacques Chirac et son homologue arménien. En 2011, le Musée Charles-Aznavour a ouvert à Erevan, en Arménie. Enfin, le 24 avril 2016, avec l'acteur George Clooney, Charles Aznavour a déposé des fleurs au Mémorial arménien du génocide, soit 101 ans après la rafle des intellectuels arméniens à Constantinople. 51 ans plus tôt déjà, pour les 60 ans de ce génocide, qui a coûté la vie à toute sa famille maternelle, il avait écrit et interprété une chanson sur ce thème intitulée "Ils sont tombés".
De son vrai nom, Shahnourh Varinag Aznavourian, Charles Aznavour, mort ce lundi à 94 ans, est né à Paris en 1924 de parents arméniens. Fier d'être français, il n'a jamais oublié l'Arménie.
orangesum-590
L'offensive du froid, qui a atteint son pic mardi, se poursuit mercredi 28 février avec de la neige sur une bonne partie de la France. Après avoir placé 13 départements en alerte orange neige et verglas dans la matinée, Météo France a étendu la vigilance à 47 départements à la mi-journée. Les Landes et les Pyrénées-Atlantiques ne sont plus concernées, contrairement aux Alpes-de-Haute-Provence, aux Hautes-Alpes, aux Alpes-Maritimes, à l'Ardèche, à l'Aveyron, au Gard, à l'Hérault, à la Lozère, au Var et à la Haute-Garonne et au Tarn, également placés en alerte vent violent. S'ajoutent désormais l'Aube, le Calvados, la Charente, la Charente-Maritime, le Cher, la Côte-d'Or, les Côtes-d'Armor, l'Eure-et-Loir, le Finistère, l'Ille-et-Vilaine, l'Indre, l'Indre-et-Loire, le Loir-et-Cher, la Loire-Atlantique, le Loiret, la Maine-et-Loire, la Manche, la Haute-Marne, la Mayenne, le Morbihan, la Nièvre, l'Orne, la Saône-et-Loire, la Sarthe, Paris, les Hautes-de-Seine, la Seine-Saint-Denis, le Val-de-Marne, la Seine-et-Marne, les Yvelines, les Deux-Sèvres, la Vendée, la Vienne, l'Yonne, l'Essonne et le Val-d'Oise. L'épisode neigeux sera durable sur les départements du Languedoc et l'Ardèche, générant des cumuls en plaine de l'ordre de 5 à 10 cm, localement 15 cm, prévient Météo France. Si la pluie va chasser la neige en fin d'après-midi, les chutes de neige intense et collante reprendront dans la nuit de mercredi à jeudi dans le Gard et l'Hérault. Entre 20 et 40 cm de neige sont attendus. Sur le Nord-ouest du Pays, le Centre la Bourgone et le sud de la Champagne il neigera durant la nuit et en début de matinée. La neige sera suivie d'un épisode de pluies verglaçantes. En Île-de-France, la neige est attendue en fin de soirée et la nuit prochaine. Dans la matinée de jeudi, avec des températures voisines de 0°C, la région devrait être touchée par de la neige et des pluies verglaçantes.
L'épisode neigeux s'avère plus intense que prévu. Le Nord-ouest du pays, l'Île-de-France, le Centre, la Bourgogne et le sud de la Champagne sont désormais en alerte, tout comme une partie du Sud-Est.
orangesum-591
"C'est un bouquin désuet". Le livre de Stéphane Bern "Le temps des rois" est fraîchement accueillie par l'association des professeurs d'Histoire et de Géographie (APHG). L'ouvrage, distribué à 50 000 élèves de primaire en septembre et mis en vente depuis le 4 octobre, raconte le destin de célèbres monarques. Financé par l'Association pour le développement de la philatélie, l'ouvrage, qui présente les têtes couronnées via des timbres, a uniquement été envoyé aux enseignants qui en ont fait la demande, rapporte Le Parisien mercredi 17 octobre. Mais la démarche de l'animateur de France 2 agace les professeurs d'Histoire. "Ce n'est pas nul historiquement, mais c'est un bouquin désuet. On n'a rien contre Stéphane Bern. Mais l'Histoire de France, ça n'est pas juste les rois", estime auprès du Parisien Christine Guimonnet, secrétaire générale de l'association des professeurs d'Histoire et de géographie (APHG). "Il faut dire pourquoi on choisit cette représentation des rois sur un timbre, poursuit Christine Guimonnet. Un tableau d'Henri IV d'époque ou réalisée deux siècles plus tard, l'intention n'est pas la même. On peut parler du passé, mais pas de manière figée et idéalisée", poursuit-elle. Le rôle des rois de France "gommé à l'école"L'organisateur du Loto du patrimoine réagit aux critiques dans les colonnes du quotidien francilien. "Si je n'en parle pas, qui le fera ? Aujourd'hui, tout un courant de pensée estime qu'il faut apprendre l'histoire des idées et pas celles des grands hommes, peste-t-il. Mais avant 14 ans, comment intéresser les jeunes avec ça ? Il faut de l'humain, de la passion et des histoires. Et aujourd'hui, le rôle de ces rois est gommé à l'école", lâche l'animateur. "Je raconte des anecdotes, des histoires autour de l'Histoire. Je leur parle de la même manière qu'aux adultes, car j'estime qu'ils sont tout aussi intelligents. Pour moi, je suis dans la même démarche que lorsque je fais mes émissions sur France 2, où j'essaie de raconter le destin et les passions de ces êtres de chair et de sang qui ont forgé notre pays", justifie Stéphane Bern.
"Le temps des rois" donnerait une image "désuète" de l'histoire de France.
orangesum-592
Dans leur décision, les Sages estiment que ces mesures, qui devaient être prononcées en fonction de la "particulière dangerosité" d'un détenu à la fin de sa peine, "portent atteinte à la liberté d'aller et de venir, au droit au respect de la vie privée et au droit de mener une vie familiale normale". Cette proposition de loi controversée avait été adoptée définitivement fin juillet par l'Assemblée nationale. Face à la polémique, le ministre de la Justice et ex-avocat Eric Dupond-Moretti avait défendu une "solution d'équilibre" et avait assuré ne pas avoir été pris "soudainement d'une aveuglante folie liberticide". Le texte devait ouvrir à l'autorité judiciaire la possibilité d'imposer durant cinq ou dix ans aux personnes condamnées pour terrorisme, à l'issue de leur peine, l'obligation de répondre aux convocations du juge d'application des peines, d'établir sa résidence en un lieu déterminé, des interdictions d'entrer en relation et de paraître dans certains lieux, et encore l'obligation de pointage ainsi que, sous réserve de l'accord de la personne, le port du bracelet électronique. Ces mesures devaient être limitées aux personnes condamnées à des peines lourdes, supérieures à cinq ans d'emprisonnement. Dans sa décision, le Conseil constitutionnel a détaillé les mesures qu'il juge contraires aux libertés fondamentales. "Tel est le cas en particulier de l'obligation d'établir sa résidence dans un lieu déterminé, de l'obligation de se présenter périodiquement aux services de police ou aux unités de gendarmerie, jusqu'à trois fois par semaine, de l'interdiction de se livrer à certaines activités, de l'interdiction d'entrer en relation avec certaines personnes ou de paraître dans certains lieux, catégories de lieux ou zones et de l'obligation de respecter les conditions d'une prise en charge sanitaire, sociale, éducative ou psychologique", écrivent les Sages, en censurant donc l'essentiel de la loi. Le seul article de la proposition de loi non censuré par le Conseil porte sur une disposition secondaire, qui concerne le suivi socio-judiciaire des détenus sortis de prison.
Le Conseil constitutionnel a censuré vendredi l'essentiel de la loi LREM prévoyant des "mesures de sûreté" pour les détenus terroristes sortant de prison, jugeant que nombre des dispositions du texte "portent atteinte" à plusieurs libertés fondamentales.
orangesum-593
Sermonnés mercredi sur le respect de la concurrence, Google, Apple, Facebook et Amazon ont publié jeudi des résultats trimestriels largement au-delà des attentes du marché, montrant à quel point l'économie numérique sort renforcée de la pandémie. Amazon émerge du deuxième trimestre avec 5,2 milliards de dollars de bénéfice net, le double d'il y a un an, malgré ses 4 milliards de bénéfice opérationnel directement investis dans la gestion de la crise sanitaire. "Nous avons créé plus de 175.000 emplois depuis le mois de mars (...) et les ventes par des tiers ont de nouveau progressé plus vite que les ventes d'Amazon en direct", s'est enorgueilli son patron Jeff Bezos, attaqué la veille sur son double rôle de juge et partie sur la plateforme de vente en ligne. Le groupe a augmenté ses capacités de livraison de 160% et prévoit d'investir deux milliards de plus pour protéger ses salariés et répondre à l'explosion de la demande. Pour Apple, Facebook et Google, les analystes prévoyaient des ralentissements, à cause de la conjecture et aussi des coupes dans les budgets publicitaires des annonceurs.- Même pas mal -Mais, visiblement peu affecté, le fabricant de l'iPhone a réalisé près de 60 milliards de chiffre d'affaires (+11%), et plus de 11 milliards de bénéfice net, deux milliards de plus qu'attendu. Les revenus de Facebook ont aussi grimpé de 11%, à 18,7 milliards, dont la société californienne a sorti plus de 5 milliards de bénéfice net. L'occasion pour son patron, Mark Zuckerberg, de rappeler le rôle majeur joué par les plateformes au temps du Grand confinement, au lendemain d'une séance de questions virulentes de la part des politiques sur sa position monopolistique."Imaginez vivre cette pandémie il y a deux décennies, quand internet voyait le jour. Facebook n'existait même pas. (...) Vous n'auriez eu aucune connexion avec vos amis et l'économie en général", a-t-il assené lors d'une conférence téléphonique aux analystes. Il s'est même permis de juger très décevant que "la Covid-19 gagne du terrain rapidement aux Etats-Unis", "parce qu'il semble que (le pays) aurait pu éviter cette vague si notre gouvernement avait mieux géré la situation". Alphabet, la maison mère de Google et YouTube, est le seul à avoir trébuché. Son bénéfice net a atteint près de 7 milliards de dollars, c'est trois milliards de moins que l'année dernière. Le leader mondial de la publicité en ligne est plus exposé que Facebook aux gros annonceurs, comme les voyagistes, dont les revenus s'effondrent à cause du coronavirus. Ses recettes ont reculé de quelque 2% à 38,3 milliards de dollars - un milliard de plus qu'escompté à Wall Street.- Même pas peur -Sundar Pichai, le dirigeant d'Alphabet, a assuré voir "les premiers signes de stabilisation"."Mais bien sûr, le climat économique reste fragile", a-t-il ajouté, alors que des foyers de Covid-19 forcent à nouveau certains responsables à prendre des mesures ciblées de confinement. Pour Facebook ou Amazon, le retour à la "normale" n'est pas forcément rassurant. Le réseau social planétaire, désormais utilisé par près d'1,8 milliard de personnes au quotidien, a reconnu que ses compteurs d'utilisateurs actifs pourraient "baisser légèrement" au troisième trimestre. Facebook est aussi boycotté en ce moment par des centaines d'entreprises, à cause de sa modération des contenus jugée trop laxiste, mais les conséquences pour ses revenus seront sans doute limitées. Amazon aussi a mis la barre haut. "Nos recettes du deuxième trimestre ont été plus élevées qu'au quatrième trimestre (la saison des fêtes), c'est du jamais-vu", a admis Brian Olsavsky, le directeur financier d'Amazon. Mais selon l'analyste Neil Saunders de GlobalData Retail, "ces résultats phénoménaux prouvent à quel point les habitudes de shopping ont changé pendant la pandémie, aux Etats-Unis et dans le monde". Apple, de son côté, a confirmé la sortie de son nouveau smartphone cet automne, mais quelques semaines plus tard que prévu. Pas de quoi inquiéter les analystes. "Le décor est posé pour que la demande, refoulée pendant la pandémie, explose cet automne en faveur de l'iPhone 12", affirme Daniel Ives de Wedbush Securities."Ils ont trop de pouvoir", s'indignait la veille David Cicilline, l'élu démocrate qui a dirigé l'audition des GAFA. "Certains doivent être scindés, tous doivent être mieux régulés et responsabilisés". Des menaces qui semblent déjà lointaines.
L'économie américaine est entrée en récession et les groupes industriels ont perdu des milliards, mais la Silicon Valley résiste à la pandémie et affiche même des profits insolents, comme une revanche au lendemain d'une audition où les élus américains les ont accusés de tous les maux.
orangesum-594
"Notre été est totalement chamboulé vu que traditionnellement nous avons de grandes cases sportives, pour Roland-Garros et le Tour de France, nous aurions aussi dû avoir les JO cette année qui sont reportés donc il fallait quasiment repartir à plat", a expliqué lors d'un point presse jeudi Takis Candilis, le directeur des programmes de France Télévisions."Nous avons décidé d'essayer de proposer le plus de programmes nouveaux et inédits possible. C'est une programmation volontariste et militante qui exprime notre soutien vis-à-vis des festivals et des artistes, dans cette période complexe. On a besoin de se retrouver autour de grands moments culturels", a-t-il ajouté. La saison culturelle de France Télévisions débutera le 19 juin avec la Fête de la musique sur France 2, où une quarantaine d'artistes se produiront dans un Bercy sans public. France 5 prendra la relève le lendemain avec une soirée spéciale Musiques en fête dans le cadre des Chorégies d'Orange, annulées cette année, puis le 23 juin France 2 diffusera la cérémonie des Molières. Le lendemain, France 3 proposera en prime "Symphonie pour la vie", concert réunissant de grands noms de la musique classique en soutien aux soignants. Côté musique, un nouveau numéro du "Grand Echiquier" est prévu le 2 juillet et le traditionnel Concert de Paris du 14 juillet sera maintenu, même si les détails de l'organisation n'ont pas encore été tous arrêtés. Chaque semaine, trois nouveaux rendez-vous musicaux : des live consacrés aux musiques actuelles le vendredi soir sur France 2, les concerts des festivals phare en régions le jeudi soir sur France 3 et de l'opéra et de la musique classique le samedi sur France 5, notamment dans le cadre de l'émission "Passage des arts". Un nouveau jeu musical proposant karaoké, blind test et chorégraphies sera présenté par Nagui et Valérie Bègue. Côté théâtre, le groupe investira le théâtre du Châtelet à Paris de mi-juin à mi-juillet pour réaliser des captations de 6 pièces qui seront ensuite diffusées à l'antenne. A l'occasion du festival d'Avignon, des soirées spéciales sont prévues sur France 5. Au total, près de 15 captations inédites (musique, théâtre, opéra) ont été imaginées récemment."On s'est dit que tous les festivals annulés cette année auront lieu sur France Télévisions", résume Michel Field, chargé de la Culture au sein du groupe, précisant travailler aussi à un festival sur le site Culture Box autour des musiques actuelles "fin juillet, début août". En outre, "on travaille quotidiennement sur des propositions très originales de théâtre. Artistes et comédiens sont très disponibles en ce moment pour des aventures comme ça", a-t-il détaillé. Un dispositif autour de la littérature, qui prévoit de parler d'un livre chaque jour, sera présenté la semaine prochaine. Côté patrimoine, Stéphane Bern proposera aux téléspectateurs de la Deux de découvrir "Les lieux secrets du pouvoir" tandis que Patrick Poivre d'Arvor proposera sur France 5 une série documentaire sur des artistes.
Captations inédites de théâtre et d'opéra, nouveaux rendez-vous musicaux, partenariats avec des festivals, nouveaux magazines autour du patrimoine: France Télévisions fait la part belle à la culture dans sa grille d'été, chamboulée par le report des compétitions sportives.
orangesum-595
Viagogo, StubHub, Mywayticket... Plusieurs sites de revente de billets de spectacles ou d'événements sportifs sont dans le viseur du viseur du Bureau européen des unions de consommateurs (Beuc), qui incite les utilisateurs à se baser sur le prix en vigueur de la mise en vente initiale. "Les problèmes rencontrés avec des billets achetés sur le marché en ligne de deuxième main se répandent rapidement dans toute l'UE", prévient la directrice générale du Beuc, citée dans un communiqué. Plusieurs phénomènes sont mis en lumière : le prix gonflé des billets revendus, ou le fait pour l'acheteur de rester bloqué à l'entrée, soit parce que le billet était nominatif, soit parce que l'organisateur n'accepte pas les billets acquis sur ces plateformes non-autorisées. Le Beuc pointe également les procédés utilisés sur certains sites, qui consistent à acheter des billets en masse afin de les revendre, parfois dès l'ouverture des ventes. Ces techniques commerciales déviantes, pratiquées souvent à l'aide de systèmes automatisés, privent le public de la possibilité d'acheter un billet à son prix d'origine. En dépit des pratiques, aucune réglementation commune à l'échelle européenne pour défendre les consommateurs, relève le Beuc. Certains pays membres comme le Danemark ou la Belgique interdisent ainsi la revente à un prix supérieur à la valeur initiale du billet, mais ces mesures ne sont pas la règle dans l'Union. Le Beuc recommande ainsi de vérifier si le site est un revendeur autorisé. Dans la pratique, les sites non autorisés sont souvent placés en tête de gondole des résultats des moteurs de recherche, grâce à l'achat de liens sponsorisés. Arnaques en ligne : est-il possible de récupérer son argent ? par franceinfo"Méfiez-vous des affirmations confuses présentes sur les sites web, ne soyez pas influencés par des phrases telles que 'plus que quelques billets disponibles' (...) qui sont souvent des arnaques", prévient le Beuc. Les associations de consommateurs recommandent encore de se renseigner si des restrictions particulières régissent l'entrée de la salle de l'événement, comme la présentation d'une carte d'identité ou des restrictions aux seuls détenteurs de billets achetés par des revendeurs autorisés.
Le Bureau européen des unions de consommateurs porte la lumière sur des techniques commerciales consistant à acheter des billets en masse pour les revendre à un prix bien plus élevé que celui d'origine.
orangesum-596
La marque italienne Prada est pointée du doigt après avoir exposé dans une vitrine à New York des figurines de personnages noirs. Ces derniers, baptisés Otto, avec des lèvres particulièrement grosses et rouges, ont trôné à côté des sacs à main de luxe d'une boutique située à New York. C'est un avocat américain, Chinyere Ezie, qui a attiré l'attention sur les petits personnages controversés. Sortant d'une exposition justement consacrée au "blackface", l'homme a aperçu ces figurines dans la vitrine d'une boutique située dans le quartier de Soho. Scandalisé par cette "imagerie raciste et dénigrante", il a pris des photos et fait part de sa "colère" sur sa page Facebook. "Je tremble de colère""Je ne fais pas beaucoup de messages publics mais là je tremble de colère", a écrit l'avocat, appelant à boycotter la marque. Dans la foulée, de nombreux internautes, indignés, ont partagé son post. "Je ne peux plus porter vos produits. Tout ce que je dois à Prada va être vendu, donné ou mis à la poubelle. Vous ne pouvez pas nous faire ça", s'énerve l'un d'entre eux. Face au scandale, la marque de luxe italienne a rapidement réagi sur Twitter et annoncé dès vendredi 14 décembre que les produits à l'effigie d'Otto, issus de sa nouvelle gamme intitulée "Pradamalia", seraient retirés de la vente. "Le groupe Prada a horreur des images racistes", a assuré l'entreprise. "Les Pradamalia sont des charmes fantastiques composés d'éléments de l'œuvre de Prada. Ce sont des créatures imaginaires qui ne sont pas censées faire référence au monde réel et certainement pas au 'blackface'."Et de poursuivre : "Prada n'a jamais eu l'intention d'offenser qui que ce soit et nous abhorrons toutes les formes de racisme et d'images racistes. Dans cet intérêt, nous retirerons les personnages en question de leur présentation et de leur diffusion".
La marque de luxe assure qu'elle "n'a jamais eu l'intention d'offenser personne" et qu'elle "abhorre toutes les formes de racisme et d'images racistes.
orangesum-597
"Vous avez le droit d'écouter les autres plutôt que de donner une image hystérique de votre pensée". Lundi 6 mai, Claire Nouvian, fondatrice de l'association écologiste Bloom et candidate aux européennes sur la liste emmenée par Raphaël Glucksmann, était l'invitée de Pascal Praud sur Cnews. Le thème de l'émission : "le 'refroidissement' climatique ?". La militante a fait face à des propos peu amènes à son encontre. Une vidéo regroupant les interventions de Pascal Praud et de sa chroniqueuse Élisabeth Lévy à l'adresse de Claire Nouvian a rapidement été publiée puis de nombreuses fois partagée sur Twitter. "Je voudrais que vous vous calmiez, ce qui nous ferait plaisir", "elle est pas bien là, mais c'est vous qui êtes folle", "ce que vous dites est parfaitement ridicule et désagréable pour les gens qui vous reçoivent", "vous avez une tête qui n'entre pas dans les studios, un peu d'humilité", ont asséné Pascal Praud et Élisabeth Lévy à Claire Nouvian. "Vous avez le droit d'écouter les autres plutôt que de donner une image hystérique de votre pensée", a-t-elle également entendu. Claire Nouvian a notamment tenté d'évoquer les conclusions alarmantes du groupe d'experts de l'ONU, réunis à Paris, sur la biodiversité. "Des milliers de chercheurs qui sont venus dire au monde entier qu'il y a un changement climatique qui s'accélère et qu'on a jusqu'en 2030 pour réduire de moitié nos émissions de gaz à effet de serre et vous, ça vous fait rire , et vous vous êtes en train de prêcher le climato-scepticisme ?", a-t-elle reproché à ses contradicteurs. De nombreux soutiens sur les réseaux sociauxAprès son passage dans l'émission, Claire Nouvian a reçu le soutien de nombreux internautes, connus ou anonymes. "Quand Claire Nouvian experte écologiste porte la contradiction à la bêtise climato-sceptique sur @CNEWS , elle se voit traitée d' "hystérique". Mépris, insultes #sexistes effarants !", a écrit l'association féministe. "Affirmons donc notre solidarité féministe avec toutes les « hystériques » et toutes les « folles » qui affrontent la misogynie !", a réagi Raphaël Glucksmann. "Ce que je vois de cette vidéo est insupportable. Claire Nouvian est parfaitement compétente et légitime. Odieux de voir qualifiée d'hystérique et de folle une femme de conviction et de talent à laquelle on peut bien sûr apporter une contradiction mais au minimum courtoise", a ajouté la journaliste Anne Sinclair. "Chère @ClaireNouvian, il y a des moments où l'engagement prend tout son sens. Face au déni, au refus de la science, il faut des combattant.e.s. C'est ce que tu prouves chq jour dans cette campagne où nous concilions ensemble justice sociale et écologie", a abondé Olivier Faure, secrétaire du parti socialiste sur Twitter. Claire Nouvian s'est quant à elle expliquée dans une vidéo, publiée sur Twitter. "Le 6 mai j'ai participé à une émission sur Cnews et je me suis retrouvée dans un guet-apens climato-sceptique avec des gens qui m'ont expliqué qu'on n'était pas sûr que le changement climatique était dû à l'homme", a-t-elle posé. Elle dit avoir "un peu" "perdu son sang-froid", mais assume. "Oui, je suis folle de rage. Je suis folle de rage que eux aient une tribune médiatique, rétrograde, révisionniste et que ce soit des négationnistes qui aient accès à la télé pour transformer les cerveaux de nos concitoyens et les rendre plus bêtes et plus ignorants. Mais quelle irresponsabilité !" D'autres internautes se rangent du côté de Pascal Praud. "Un montage donne une vue parcellaire des choses. Le mieux est sans doute de regarder une émission dans sa totalité pour se faire une juste opinion", se défend le journaliste.
Claire Nouvian, écologiste et membre de Place publique, était sur le plateau de "L'Heure des pros", animée par Pascal Praud lundi soir sur Cnews. La militante écologiste s'est vue notamment taxée d'"hystérique", des propos qui ont choqué sur les réseaux sociaux.
orangesum-598
Face à la violence, la communauté LGBTQ+ se mobilise. Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées sur la place de la République à Paris, dimanche 21 octobre, pour dénoncer notamment les agressions à caractère homophobe qui se sont accentuées dans la capitale ces dernières semaines. La manifestation était organisée à l'appel de plusieurs associations, dont SOS Homophobie et l'inter-LGBT."Il y a une agression physique homophobe tous les trois jours en France", a rappelé Joël Deumier, président de SOS Homophobie, qui réclame d'urgence une "campagne nationale" de sensibilisation contre les LGBTphobies et que toutes les paroles LGBTphobes. "Les victimes d'homophobie ne portent pas toutes plainte. Le chiffre de plaintes n'est pas significatif de l'homophobie", a-t-il ajouté sur BFMTV, alors que la Préfecture de police constate entre janvier et septembre une baisse de 37% des actes homophobes à Paris. Parmi les nombreux manifestants, plusieurs ont témoigné d'agressions subies dans la rue. "On en a marre de se faire casser la figure simplement parce qu'on se balade dans la rue en tenant de la main de notre femme", s'est indignée Aurore Foursy, présidente de l'inter-LGBT, au micro de France Culture. "Avant on se culpabilisait, aujourd'hui on se montre", a tweeté Guillaume Mélanie, président d'Urgences Homophobie, qui a été frappé à la sortie d'un restaurant quelques jours plus tôt. Les manifestants réclament des mesures et des moyens de la part du gouvernement pour lutter contre l'homophobie. La maire de Paris Anne Hidalgo a appelé à "un sursaut collectif" et invité les services de la Préfecture de police, du procureur de Paris, de la Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l'antisémitisme et la haine anti-LGBT (Dilcrah) ainsi que les associations à une réunion sur le sujet.
"Stop aux LGBTphobies", pour le droit d'aimer "librement" : des centaines de personnes se sont rassemblées à Paris, après une série d'agressions homophobes dans la capitale.
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Ses conclusions rapportent que "tout n'est pas bon dans le poisson". Malgré sa bonne réputation, le poisson peut révéler des mauvaises surprises. Arsenic, mercure, et même des fragments d'organes ont été repérés dans certains produits issus de la mer. Les aliments transformés font notamment partie des mauvais élèves. Le poisson acheté dans les commerces a subi les contaminations de l'environnement ainsi que des transformations industrielles qui en font un aliment dont il faut désormais se méfier.- Des révélations inquiétantes concernant le thon -Si la présence de mercure dans le thon n'est pas une découverte, le laboratoire ayant analysé quinze conserves de grande marque et de marques de distributeurs y révèle également la présence d'arsenic et de cadmium. Leur concentration varie en fonction des fabricants. Et ce ne sont pas nécessairement les plus chers qui s'en sortent le mieux : le thon de la marque Leader Price est celui qui présente le moins de danger pour le consommateur. Pour le docteur Ducardonnet interrogé par BFMTV, on peut en manger, mais en quantité modérée. Le thon commercialisé par Capitaine Nat' en revanche présente des quantités élevées de mercure (dont la valeur réglementaire est de 1 mg/kg) et d'arsenic. Petit Navire et Odyssée dépassent également de moitié la valeur réglementaire en ce qui concerne le mercure. La bonne nouvelle, c'est toutefois que le thon ne contient pas de bisphénol A. - Des produits gorgés d'eau -La pratique consistant à gorger d'eau le poisson avant de le mettre en vente, afin d'augmenter son poids et donc son prix, est également mise en lumière notamment en ce qui concerne les noix de Saint-Jacques. Interrogé par Le Figaro, Thomas Laurenceau, rédacteur en chef de 60 millions de consommateurs, regrette cette méthode dite du "trempage", qui revient à faire payer l'eau au prix de la noix de Saint-Jacques. Cette pratique est pourtant interdite. En revanche, les résultats des tests réalisés sur les filets de poisson frais et surgelés sont davantage rassurants. Au total, 5 produits sur 12 sont gorgés d'eau. - Des quantités de poisson insuffisantes -L'étude pointe également du doigt des quantités parfois insuffisantes de poisson réellement présent dans les produits, qui peuvent varier du simple au double. Le surimi fait partie des mauvais élèves, avec 22% de poisson pour présent dans le surimi de la marque Cora, et 49% dans celui de Monoprix. L'étude a révélé la présence d'arêtes dans cinq références, en quantité plus ou moins importante. Le thon Albacore au naturel de Cora est la marque qui en contient le plus. Mais on en trouve même dans le thon Saupiquet, pourtant l'une des références les plus chères de ce panel, au prix élevé de 22,10 € le kilo. Autre enseignement de cette enquête : les boîtes de thon contiennent aussi des éléments d'organes du poisson. Trois références - Saupiquet, Pêche Océan (marque repère E. Leclerc) et Casino - présentent des fragments de cœur... Et des traces d'ovocytes ont également été détectées dans le thon Cora.
Une étude réalisée par 60 millions de consommateurs révèle des informations inquiétantes concernant les produits de la mer que l'on peut trouver dans les commerces. Le thon en boîte fait partie des aliments dont la composition se révèle surprenante.60 millions de consommateurs a testé 130 produits à base de poisson, parmi lesquels le surimi, les Saint-Jacques, les sushis et le thon.
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Mahmoud Moussavi Majd a été reconnu coupable d'avoir espionné les forces armées iraniennes, "en particulier la Force Qods", et d'avoir fourni à la CIA et au Mossad des renseignements sur "les déplacements et les lieux où se trouvaient (son chef) le général martyr Qassem Soleimani", a déclaré le porte-parole de l'Autorité judiciaire, Gholamhossein Esmaïli, lors d'une conférence de presse télévisée. La condamnation à mort de M. Majd, accusé d'avoir reçu d'importantes sommes d'argent pour sa collaboration avec ces deux services de renseignement de pays ennemis de l'Iran, a été confirmée par la Cour suprême et "sera appliquée bientôt", a ajouté M. Esmaïli sans plus de précision. Architecte de la stratégie d'influence régionale de l'Iran, et tout particulièrement en Irak et en Syrie, Soleimani, commandant de la Force Qods, l'unité d'élite chargée des opérations extérieures des Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique d'Iran, a été éliminé le 3 janvier dans une frappe de drone américain à Bagdad. M. Majd "va devoir faire face aux conséquences de ses actions, et ses maîtres seront également les témoins de la détermination, de la puissance et de la capacité de pénétration des services de renseignement de la République islamique", a prédit M. Esmaïli. La République islamique et les Etats-Unis ont vu leurs tensions chroniques s'envenimer après que le président américain Donald Trump a dénoncé en 2018 l'accord international sur le nucléaire iranien de 2015 et rétabli de lourdes sanctions contre Téhéran. A deux reprises au cours des 12 derniers mois, les deux pays sont apparus au bord de la guerre: en juin 2019 après la destruction par l'Iran d'un drone américain dans le Golfe, puis en janvier, après l'élimination de Soleimani. Deux échanges de prisonniers ont toutefois eu lieu dans le même temps, le dernier il y a tout juste quelques jours, entre les deux puissances, qui n'entretiennent plus de relations diplomatiques depuis 1980. En février, Téhéran avait annoncé la condamnation à mort d'un Iranien reconnu coupable d'avoir "tenté de fournir (à la CIA) des informations sur le (programme) nucléaire" du pays. L'Iran avait annoncé en juillet 2019 avoir arrêté 17 Iraniens dans le cadre du démantèlement d'un "réseau d'espions" de la CIA, et condamné à mort plusieurs d'entre eux. Washington a qualifié de "totalement fausses" ces affirmations. Autre ennemi juré de la République islamique, Israël, par la voix de son Premier ministre Benjamin Netanyahu, a appelé dimanche à des "sanctions écrasantes" contre l'Iran. L'Etat juif considère l'Iran comme une menace pour sa survie et accuse Téhéran de chercher à se doter de l'arme atomique, ce que la République islamique a toujours démenti.
L'Iran s'apprête à exécuter un Iranien ayant fourni des informations aux Etats-Unis et à Israël sur les déplacements du général Qassem Soleimani, éliminé par Washington début janvier à Bagdad, a-t-on annoncé mardi de source officielle à Téhéran.