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orangesum-601
Ron Jeremy, qui a à son actif plus de 2.000 films X depuis la fin des années 1970, faisait de longue date l'objet de telles accusations au sein de la profession et avait été tenu à l'écart de différents événements ces dernières années. Selon un communiqué des services du procureur de Los Angeles, l'acteur a été officiellement accusé de quatre agressions distinctes qui auraient été commises entre 2014 et 2019. Un viol aurait été commis en 2014 à son domicile de Los Angeles, les trois autres cas dans un bar d'Hollywood, entre 2017 et 2019. Les plaignantes sont âgées de 25 à 46 ans et leur anonymat a été préservé par les services de la procureure Jacky Lacey, qui ont renoncé à poursuivre Ron Jeremy pour un cinquième cas remontant à 2016, faute d'éléments suffisants. L'avocat de Ron Jeremy a assuré à l'AFP que ces accusations étaient une "surprise" et les a démenties en bloc."Ce n'est pas un violeur", a déclaré Stuart Goldfarb. "Ron, au fil des années et en raison de ce qu'il est, a été le partenaire de plus de 4.000 femmes (...) Les femmes se jettent sur lui", a affirmé l'avocat. S'il est reconnu coupable, Ron Jeremy, qui est apparu pour la première fois devant le tribunal mardi et a été placé en détention avant son inculpation plus tard dans la semaine, pourrait finir sa vie en prison. Il est le dernier en date des grands noms de l'industrie du divertissement à se retrouver aux prises avec la justice de Los Angeles pour des abus sexuels depuis l'apparition du mouvement #MeToo contre les violences faites aux femmes en 2017. Au total, l'équipe spécialement mise sur pied par la procureure de Los Angeles pour enquêter sur les crimes sexuels à Hollywood s'est intéressée à une vingtaine de suspects potentiels. Parmi eux figure le magnat déchu Harvey Weinstein, condamné à 23 ans de prison à New York mais qui est parallèlement accusé d'abus sur trois autres femmes à Los Angeles. Producteur et agent de stars, David Guillod a quant à lui été inculpé lundi pour harcèlement sexuel, enlèvement et viol après avoir été accusé par quatre femmes. Les poursuites sont instruites à Santa Barbara mais l'enquête a été menée en collaboration avec la cellule de crise de Los Angeles.
Ron Jeremy, 67 ans et acteur vedette de films pornographiques, a été accusé du viol de trois femmes et d'agression sexuelle sur une quatrième victime, ont annoncé mardi les services de la procureure de Los Angeles.
orangesum-602
"Des structures dirigées par des proches de Jean-Luc Mélenchon ont-elles surfacturé leurs services pendant la campagne présidentielle et bénéficié du remboursement de l'État ?", s'interroge jeudi 22 février Franceinfo. La station relève notamment que contrairement à ses adversaires qui ont déboursé des millions d'euros en salaires pour leur staff (2,4 millions pour l'équipe de Marine Le Pen, 1,7 million pour Emmanuel Macron et 1,3 million pour Benoît Hamon), l'association de financement de la campagne du quatrième homme de la dernière présidentielle n'a versé que 7.949 euros de salaires. Soit moins que François Asselineau ou Jacques Cheminade, relève la radio. Cela s'explique notamment par le recours à l'auto-entreprenariat, statut pourtant vivement critiqué par le candidat de la France Insoumise, souligne Franceinfo selon qui une dizaine de membres de l'équipe de campagne ont été payés en honoraires via une société, créée souvent pour l'occasion. Parmi eux, le député Alexis Corbière. Jean-Luc Mélenchon a par ailleurs choisi de faire salarier une large partie de son équipe de campagne dans des structures extérieures, dirigées par des proches, qui lui ont ensuite refacturé leurs services, explique Franceinfo. Ce qui a alerté la Commission nationale des comptes de campagne et du financement politique (CNCCFP). Elle s'est notamment penchée sur quelque 440.000 euros de factures de l'association L'Ère du peuple "correspondant à des locations de salles, des locations de matériels informatiques et audiovisuels, et à des prestations intellectuelles de quatre de ses salariés dont trois étaient également membres de l'équipe de campagne". Des salaires facturés jusqu'à 7,8 foisCette association a été fondée en 2015 par trois proches de l'actuel député de Marseille : son directeur de cabinet de l'époque, Laurent Mafféïs, et les actuels députés La France insoumise Mathilde Panot et Bastien Lachaux. Ces deux derniers, respectivement secrétaire et trésorier, étaient également salariés de cette association en tant que "chef de projets" et "responsable de projet de communication". Entre le printemps 2016 et le printemps 2017, Mathilde Panot était aussi chargée de coordonner "l'animation des groupes d'appui" de la campagne du candidat et Bastien Lachaud était "coordonnateur des actions de campagne et événements". Pour la mission du désormais député LFI de Seine-Saint-Denis, L'Ère du Peuple a facturé 129.920 euros au candidat. Or, Bastien Lachaud n'a été rémunéré que 29.976 euros. L'élue du Val-de-Marne a touché en tout 11.040 euros brut quand la facture s'élevait à 87.150 euros. "Une somme multipliée par 7,8", souligne Franceinfo. La situation d'un régisseur, M. H, a également interpellé la CNCCCFP : sa mission a été facturée 42.000 euros pour un salaire de 16.500 euros, dont 4.950 euros ont été pris en charge par l'État dans le cadre d'un "emploi aidé". La somme a pourtant été entièrement refacturée au candidat Mélenchon", assure la radio. Face à ces incohérences, la Commission lui a ainsi refusé le remboursement public de 152.688 euros. Les rapporteurs ont également choisi de réformer 41.000 euros de factures de matériel. L'association aurait en effet facturé au candidat, à prix coûtant, la location de matériel qui lui aurait été donné. La CNCCFP s'est par ailleurs interrogée sur de possibles irrégularités fiscales. L'Ère du peuple aurait exercé une activité commerciale durant la campagne présidentielle, mais sans s'acquitter de la TVA. Le président de la CNCCFP, François Logerot, n'exclut pas de faire un signalement auprès de l'administration fiscale ou de l'autorité judiciaire. Mediascop, une agence de communication rentableLes 1.161.768 euros facturés par la société Mediascop a également interpellé les rapporteurs de la Commission. L'agence de communication créée en juillet 2011, dans la perspective de la présidentielle de 2012, par trois proches de Jean-Luc Mélenchon s'est relancée de manière exceptionnelle à l'occasion de la campagne présidentielle, et ce après une période de vaches maigres, relève la station. Dirigée par Sophia Chikirou, directrice de communication de la campagne du candidat, qui en est également la seule actionnaire, "la société semble n'exister que pour porter la communication de Jean-Luc Mélenchon". Elle n'a en effet pas de locaux, pas de salariés en dehors des périodes de campagne, pas de matériel. Pourtant, elle affichait une rentabilité nette de 47% en 2016, alors que les premières factures de la présidentielle venaient de lui être réglées. Les rapporteurs de la commission ont constaté qu'un certain nombre de prestations étaient facturées au-dessus de la grille tarifaire de la société. Résultat : elle a réformé 54.600 euros de dépenses au bénéfice de la société Mediascop, dont 35.250 euros au motif d'"écarts significatifs" entre les montants facturés et "la grille tarifaire de cette entreprise". Lors de l'enquête, les journalistes de Franceinfo ont tenté de joindre l'attachée de presse de Jean-Luc Mélenchon, Alexis Corbière, Sophia Chikirou, Bernard Pignerol, qui préside L'Ère du peuple, Bastien Lachaud et Mathilde Panot. Sans succès.
La Commission nationale des comptes de campagne et du financement politique a retoqué plus de 400.000 euros de factures du candidat de la France insoumise, estimant que certaines prestations étaient surfacturées, rappelle jeudi 22 février Franceinfo, qui s'interroge sur le bénéfice qu'en auraient retiré certaines structures proches de l'Insoumis.
orangesum-603
Si cette convention, prévue du 24 au 27 août à Charlotte, sera sans véritable suspense car Donald Trump est assuré d'être désigné candidat, ces grand-messes sont, avec tout leur folklore, traditionnellement des moments forts de la vie politique américaine. Soulignant dans une série de tweets matinaux son attachement au "merveilleux Etat de Caroline du Nord", le locataire de la Maison Blanche, qui briguera le 3 novembre un deuxième mandat de quatre ans, s'est fait aussi menaçant."Malheureusement, le gouverneur démocrate Roy Cooper est toujours dans un état d'esprit confinement", a déploré le président américain qui insiste depuis plusieurs semaines sur la nécessité d'une réouverture rapide de l'économie."Des milliers de républicains enthousiastes s'organisent pour se rendre en Caroline du Nord en août. Le gouverneur doit immédiatement leur dire si oui ou non le lieu de la convention pourra être utilisé à pleine capacité", a-t-il ajouté."Si ce n'est pas le cas, nous serons, à regret, obligés de trouver un autre site pour la convention républicaine", a-t-il poursuivi, insistant sur "les emplois et le développement économique" liés à l'organisation d'un tel événement. Dans un communiqué laconique dans lequel il ne mentionne pas M. Trump, Roy Cooper a souligné que les autorités sanitaires de son Etat travaillaient avec le Comité national du parti républicain (RNC) sur la façon d'organiser cette convention à Charlotte."La Caroline du Nord se base sur les données et la science pour protéger la santé publique et la sécurité de l'Etat", a-t-il ajouté. Cet Etat côtier situé au sud de la Virginie est entré la semaine dernière dans la phase 2 de son plan de déconfinement, autorisant les restaurants à ouvrir en fonctionnant à 50% de leur capacité mais interdisant toujours à ce stade les grands rassemblements. Si les démocrates ont évoqué la possibilité d'organiser leur convention, également prévue en août, en ligne ou avec un autre format inédit pour investir leur candidat Joe Biden, Donald Trump a jusqu'ici rejeté une telle idée pour son parti.
Le président américain Donald Trump a menacé lundi de déplacer la convention républicaine, prévue fin août en Caroline du Nord, si son gouverneur démocrate ne pouvait garantir rapidement la levée d'interdiction des grands rassemblements en raison du coronavirus.
orangesum-604
Interrogé sur le comportement du président lors de la victoire des Bleus, Adrien Quatennens, député de la France insoumise (LFI) du Nord, a estimé mercredi 18 juillet sur BFMTV(/ITALIC] qu'Emmanuel Macron était "passé de 'président des riches' au 'roi des riches'". "Emmanuel Macron de la manière dont il fêté cette victoire, dans son vocabulaire, il y a une glorification des individus, pas du collectif", a estimé l'élu LFI au micro d'Apolline de Malherbe. "Le peuple garde une certaine vigilance. Quand Emmanuel Macron apparaît à l'écran, les spectateurs arrêtent d'applaudir et se mettent à le huer", a-t-il ajouté après avoir raconté avoir vécu une scène similaire, à Lille, lors de la finale France-Croatie."Il pense qu'il manque un roi à la France""Emmanuel Macron a beau jouer tous les numéros de claquettes qu'il veut, il est en train de se couper durablement de la grande masse du peuple français. Il a atteint un point de non-retour", a déclaré le parlementaire avant d'enchaîner : "Ce qui se passe n'est pas propre à ce qu'il vient de se passer avec le foot, c'est le fruit de sa politique. Emmanuel Macron est dans un aveuglement idéologique total. Il pense qu'il manque un roi à la France. Il est passé de 'président des riches' au 'roi des riches'". Il permet par sa politique de relancer l'accumulation et la cupidité, là où il faudrait relancer l'activité." Victoire des Bleus au Mondial 2018: Macron en a-t-il trop fait ? par BFMTVCertains élus de l'opposition ont accusé Emmanuel Macron d'en "avoir trop fait". Mercredi 18 juillet, le porte-parole du groupe communiste à l'Assemblée, Sébastien Jumel, a accusé Emmanuel Macron de s'être "approprié presque de manière exclusive et irrationnelle la joie qui est celle du peuple de France". "Le petit peuple n'a pas le droit de voir l'équipe qui vient de triompher en son nom devant la planète toute entière", s'est insurgé Jean Lassalle, lundi 16 juillet dans l'hémicycle de l'Assemblée, jugeant que "Emmanuel Macron a(vait) voulu les accaparer à l'Elysée".
Pour le député insoumis, lors de la victoire des Bleus, Emmanuel Macron a célébré "les individus, pas le collectif".
orangesum-605
M. Cohn-Bendit appelle aussi Emmanuel Macron à "reprendre le cœur de ce que formule la convention" citoyenne pour le climat, qui doit remettre ses travaux dimanche. Selon lui, le chef de l'Etat "doit soumettre à référendum la réforme de la Constitution pour y intégrer un volet écologique, ainsi que la réduction de la vitesse sur les autoroutes et un grand nombre de propositions qui confirmeraient une rénovation écologique et démocratique". Concernant les municipales, M. Cohn-Bendit considère que "c'est vraiment idiot" de la part de LREM "de construire un rempart anti-écolo, de marcher main dans la main avec la droite conservatrice et avec des ringards, comme Gérard Collomb, qui sont politiquement finis". Le scrutin du 28 juin s'annonce particulièrement compliqué pour La République en marche qui a noué des alliances avec la droite dans plusieurs grandes villes, comme Lyon, Bordeaux ou encore Strasbourg, heurtant l'aile gauche du parti présidentiel, déjà mise à rude épreuve lors de ce quinquennat."C'est bête, c'est inutile et c'est contre-productif (...) Partout où les écologistes sont en position de prendre la mairie, je voterais écolo", assure M. Cohn-Bendit qui échange régulièrement avec M. Macron. Il égratigne aussi le député européen EELV Yannick Jadot qui "a peur de son ombre" selon lui, sachant qu'il "serait tout de suite traité de traître par ses amis" s'il "collaborait avec Emmanuel Macron sur des points précis pour faire avancer la transition écologique". Plusieurs voix dans la majorité, dont la ministre de la Transition écologique Elisabeth Borne, poussent Emmanuel Macron à organiser un référendum sur la question écologique. Le chef de l'Etat doit recevoir les 150 membres de la Convention citoyenne sur le climat lundi 29 juin à l'Elysée "afin d'apporter une première réponse à leurs propositions".
L'ancien eurodéputé écologiste Daniel Cohn-Bendit, proche d'Emmanuel Macron, estime dans un entretien au Journal du dimanche qu'il est "vraiment idiot" de la part de LREM d'avoir privilégié des alliances avec la droite plutôt qu'avec les Verts pour le deuxième tour des municipales.
orangesum-606
"Incarner King T'Challa dans Black Panther avait été le grand honneur de sa carrière", dit un communiqué publié sur les comptes de Boseman sur les réseaux sociaux. "Il est mort chez lui, entouré de sa femme et de sa famille", ajoute le texte. Chadwick Boseman, 43 ans, avait incarné le premier super-héros noir doté d'un film Marvel pour lui seul. Réalisé par Ryan Coogler, "Black Panther" avait rassemblé, outre Boseman, un casting d'acteurs noirs parmi les plus prisés de Hollywood (l'oscarisée Lupita Nyong'o, Angela Bassett, Forest Whitaker, Daniel Kaluuya) et bénéficié d'un budget de production et de promotion faramineux. Adaptation des aventures du premier super-héros noir créé par le studio Marvel Comics en 1966, le film raconte le combat mené par le roi T'Challa pour défendre sa nation de Wakanda, la plus avancée de l'univers Marvel. Nominé pour l'Oscar du meilleur film --une première pour une adaptation de bande dessinée-- et encensé par la critique, "Black Panther" avait généré plus d'un milliard de dollars de recettes au box-office. Avant ce rôle, le plus important de sa carrière, Chadwick Boseman avait incarné la légende du baseball Jackie Robinson dans "42" de Brian Helgeland et le chanteur James Brown dans "Get on Up" de Tate Taylor. Plus récemment, il était apparu dans "Da 5 Bloods" de Spike Lee. Il devait en outre reprendre le rôle de T'Challa dans un deuxième opus de "Black Panther" prévu pour 2022. L'acteur n'avait pas rendu publique sa maladie, diagnostiquée en 2016, et avait continué à tourner."C'était un vrai combattant", lui a rendu hommage sa famille dans son communiqué, expliquant qu'il avait continué à travailler tout en subissant "d'innombrables opérations chirurgicales et chimiothérapies". Le candidat démocrate à l'élection présidentielle américaine Joe Biden a aussitôt salué la mémoire de l'acteur. "Le vrai pouvoir de @chadwickboseman était supérieur à tout ce que nous avons vu à l'écran", a-t-il tweeté."De Black Panther à Jackie Robinson, il a inspiré plusieurs générations et leur a montré qu'on pouvait être tout ce que l'on désire - même des super-héros", a tweeté M. Biden.
L'Américain Chadwick Boseman, acteur principal du film de super-héros "Black Panther" qui avait connu un énorme succès planétaire en 2018, est décédé d'un cancer du côlon, a annoncé vendredi sa famille.
orangesum-607
D'avril à juin la fréquentation des hébergements collectifs touristiques - exprimée en nuitées - a progressé de 3,5% sur le territoire, comparé à la même période de 2018, selon des chiffres provisoires publiés jeudi. Ce rebond, qui vient autant de la clientèle étrangère (+3,8%) que de celle issue de l'Hexagone (+3,3%), succède à un net repli au premier trimestre (−2,6% et même −4,6% en Ile-de-France), qui avait mis un terme à plus de deux ans de hausse continue de la fréquentation touristique. Dans l'hôtellerie, les nuitées ont augmenté de 2,5% au deuxième trimestre, après une baisse de 1,3% au trimestre précédent, avec un dynamisme marqué des hôtels classés 4 ou 5 étoiles (+6%), tandis que les hôtels classés 1 et 2 étoiles voient, eux, leur fréquentation baisser (−3,4%). L'activité des hôtels de haut de gamme est soutenue tant par la fréquentation de la clientèle française (+2,6%) que celle des touristes étrangers (+2,2%). La fréquentation progresse dans toutes les zones géographiques : en Île-de-France (+2,3%), au sein des zones urbaines de province (+3%), des massifs de ski (+2,6%) ou sur le littoral (+2,4%), toujours au deuxième trimestre. Quant à la fréquentation des autres hébergements collectifs touristiques (résidences de tourisme, villages de vacances, maisons familiales, auberges de jeunesse), elle repart elle aussi à la hausse (+2,6%), après une forte baisse au trimestre précédent (−4,9%). Enfin, toujours d'avril à juin, la fréquentation dans les campings augmente de 6,3% comparé à la même période de 2018, surtout grâce à la clientèle étrangère (+8,1%), note l'Insee. Elle est plus dynamique dans les campings situés sur le littoral (+7,8%) grâce à des "conditions météorologiques clémentes pour ce début de saison". En 2018, l'Hexagone a connu un record de fréquentation touristique avec plus de 438 millions de nuitées, un chiffre en hausse de 2,4% comparé à l'année précédente.
Le tourisme hexagonal reprend des couleurs. La fréquentation touristique a rebondi au deuxième trimestre en France, tous types d'hébergement confondus, après un recul en début d'année lié au mouvement social des "gilets jaunes", qui avait particulièrement affecté l'Ile-de France, selon l'Insee.
orangesum-608
Au moins 29 touristes allemands ont été tués mercredi dans un accident de bus sur l'île portugaise de Madère, selon un nouveau bilan établi après la mort d'une femme à l'hôpital de Funchal. Parmi les 28 blessés initialement dénombrés, "une femme de nationalité étrangère" a fini par succomber à ses blessures, a annoncé le médecin Pedro Freitas lors d'une conférence de presseUne cinquantaine de personnes voyageaient à bord de l'autocar lors de l'accident, qui s'est produit à 18H30 locales (17H30 GMT) dans la commune de Santa Cruz située à l'est de Funchal, la capitale de l'archipel. Parmi les morts figurent 11 hommes et 18 femmes. Le président portugais, Marcelo Rebelo de Sousa, avait indiqué avant que le bilan ne s'alourdisse que toutes les victimes étaient de nationalité allemande. "J'exprime le chagrin et la solidarité de tous les Portugais dans ce moment tragique et surtout le chagrin pour les proches des victimes qui, d'après ce qui m'a été dit, sont toutes allemandes", a déclaré à la télévision publique RTP le chef de l'Etat, qui devait se rendre sur place. Le ministère allemand des Affaires étrangères a indiqué pour sa part sur Twitter que "certaines des victimes venaient d'Allemagne". Le chauffeur aurait perdu le contrôle du véhiculeAprès être sorti de la route, l'autobus de couleur blanche est tombé de plusieurs mètres en contrebas, en partie sur une habitation bâtie à flanc de colline. Les victimes étaient âgées de 40 à 50 ans en moyenne, selon le président de la Protection civile, José Dias. Pour des raisons restant à clarifier, le chauffeur du bus aurait perdu le contrôle du véhicule, qui est sorti de la route avant de tomber sur une maison bâtie à flanc de colline.
Le bus transportant une cinquantaine de passagers est sorti de la route, effectuant plusieurs tonneaux.
orangesum-609
Cette annonce intervient sur fond d'inquiétudes des salariés, soutenus par plusieurs élus franciliens, quant à la disparition des cahiers locaux, habituellement au nombre de neuf mais passés à une édition unique "Ile-de-France et Oise" pendant le confinement."Alors que rien n'a encore été annoncé, la direction du Parisien ne peut que s'étonner des rumeurs qui circulent et des jugements définitifs que certains voudraient établir. A partir du 16 juin, les orientations du projet et ses modalités d'application feront l'objet d'une large concertation", assure le journal dans son communiqué. Entre la crise de la presse papier et la crise sanitaire, "le modèle économique du Parisien, déjà fragilisé avant même le covid-19, n'est plus tenable", estime la direction."L'économie du Parisien reste très dépendante du papier, en particulier de la vente au numéro. Ses progrès récents sur le numérique, comme le doublement de ses abonnements, ne sont pas suffisants au regard de la forte baisse du papier", poursuit-elle. Sans donner de détails, le quotidien indique que son nouveau projet éditorial le "confortera dans sa double dimension, nationale et locale" mais que "de nouveaux modes de traitement de l'information seront proposés afin d'adapter les contenus aux pratiques numériques". Elle cite en exemple "l'expérience de la cellule Enquêtes Ile-de-France, installée en septembre dernier, (qui) a montré ses vertus pour contribuer à l'audience numérique du Parisien et à la conquête d'abonnés". Elle assure aussi que le journal "restera bien la première source d'information pour suivre l'actualité à Paris, en Ile-de-France et dans l'Oise, son bassin d'audience historique", citant pour preuve son dispositif pour le deuxième tour des municipales. Sous l'égide de leurs syndicats, les salariés ont organisé deux assemblées générales la semaine dernière, adoptant une motion réclamant le "retour immédiat des cahiers départementaux", "le dégel des recrutements et remplacements" ainsi que "l'arrêt du chômage partiel". Les salariés ont toutefois majoritairement voté contre la grève."Les salariés, venus aussi bien des éditions que des autres services, et qui se sont retrouvés ce matin devant le siège du journal, ont montré leur détermination à retrouver les cahiers départementaux. Leurs revendications restent les mêmes", a souligné jeudi l'intersyndicale à l'issue du vote.
Le quotidien Le Parisien, frappé comme beaucoup d'autres acteurs de la presse par la crise sanitaire, prépare "dans un cadre économique contraint" un "nouveau projet éditorial" qui sera présenté le 16 juin et vise à accélérer son développement numérique, a annoncé sa direction lundi.
orangesum-610
Deux mois après sa rocambolesque arrestation, Guy Joao attend toujours des réponses. Pourquoi la police écossaise l'a-t-elle confondu avec Xavier Dupont de Ligonnès ? "J'ai bien sûr envie de savoir comment ça m'est tombé dessus. Il faut voir dans quelles conditions ils ont fait l'interpellation, ce qu'ils m'ont fait et tout ça", confie au Parisien le retraité de chez Renault. Depuis son arrestation le 11 octobre dernier à la descente d'un vol Easyjet Paris-Glasgow, Guy Joao cherche à savoir comment il a pu être confondu avec le père de famille soupçonné d'avoir tué sa femme et leurs quatre enfants en avril 2011 à Nantes. "Depuis le début, tout le monde se renvoie la balle, c'est comme ça", regrette-t-il. Joints par Le Parisien, les polices françaises et écossaises se renvoient la faute sur cette méprise qui résulterait d'un informateur anonyme. "Nous n'avons aucune réponse des Écossais quand on essaye de savoir qui leur a donné cette information. Ils ne veulent plus rien dire et ne répondent même plus à nos demandes...", affirme un enquêteur français au quotidien francilien. Du côté des autorités écossaises, on assure avoir "arrêté l'homme à la demande de la police française". Des "ratés"Le coup de fil anonyme aurait été passé du Royaume-Uni, mais aujourd'hui personne ne semble vouloir assumer la situation. "Je peux confirmer qu'une autre force de police du Royaume-Uni a averti les autorités françaises, qui ont ensuite avisé la police écossaise", assure le service presse de Police Scotland, tout en se refusant à divulguer le moindre nom. "Chez nous, il est tout à fait possible de donner des informations de manière anonyme. Des sites ou des numéros permettent ces dénonciations discrètes et travaillent régulièrement avec Scotland Yard", précise au Parisien un gradé de Police Scotland. Et selon lui, l'information avait "un taux de 6/6 au niveau de la fiabilité". "Selon nous, la dénonciation vient de quelqu'un qui connaissait la vie de la personne arrêtée par erreur, car il y avait des informations assez précises sur elle. Après, est-ce une erreur de bonne foi ou de la malveillance, difficile à dire." Un policier présent lors de l'arrestation à l'aéroport de Glasgow reconnaît néanmoins des "ratés" dans cette affaire. Ce qui est sûr, c'est que Guy Joao ne compte pas en rester là puisqu'il a décidé d'engager un avocat en Écosse pour tenter de découvrir l'identité de la personne qui l'a dénoncée à tord aux autorités.
Les zones d'ombre subsistent deux mois après l'arrestation à tort d'un retraité vivant entre Limay (Yvelines) et l'Écosse, que les autorités ont pris pour Xavier Dupont de Ligonnès.
orangesum-611
"Je le dis sans rougir : je suis féministe". Eric Dupont-Moretti, récemment nommé ministre de la Justice a répondu ce dimanche aux vives critiques des associations féministes depuis son arrivée Place Vendôme.Épinglé pour ses positions sur le mouvement #MeToo, l'avocat pénaliste a assuré sur le plateau de France 2 être "pour une égalité absolue des droits des hommes et des droits des femmes, notamment sur le domaine salarial". Son arrivée à l'Elysée a provoqué un tollé du côté des associations féministes et provoqué l'inquiétude, voire la défiance au sein de la magistrature. "La justice ne se rend pas sur les réseaux sociaux""J'ai dit que #MeToo avait libéré la parole de la femme et que c'était un bien, j'ai dit aussi qu'il fallait absolument, et je l'ai écrit, permettre aux femmes les plus timorées de dire les choses. J'ai dit qu'il fallait condamner les salauds qui se tenaient mal avec les femmes", a-t-il martelé. "Mais pour j'ai ajouté que la justice ne se rendait pas sur les réseau sociaux, que la toile ne pouvait pas être le réceptacle de ces plaintes, que la justice devait intervenir et j'ai dit aussi qu'il était arrivé que des hommes soient accusés à tort", a nuancé Eric Dupont-Moretti. Le garde des Sceaux a par ailleurs reconnu le féminisme comme une "grande cause", mais qui est "dévoyé quand il est excessif". "Je ne veux pas vivre la moralisation comme on la connait aux Etats-Unis (...). Je veux qu'un homme puisse prendre un ascenseur avec une femme, et la guerre des sexes, je trouve qu'elle est inutile", a-t-il estimé. La nomination d'Eric Dupont-Moretti n'est pas la seule à provoquer la colère des féministes. De nombreuses voix se sont élevées contre celle de Gérald Darmanin au ministère de l'Intérieur, qui fait l'objet d'une enquête pour viol. Assurant qu'il ne "connait pas" son dossier, le ministre de la Justice a répété, comme l'ont fait ces derniers jours Emmanuel Macron ou Jean Castex, que son collègue est "présumé innocent, que ça n'est pas une règle mineure, que ça n'est pas une règle accessoire, c'est la Constitution". "Ca concerne tout le monde, la présomption d'innocence, et les Français ont beaucoup de mal avec ça", a-t-il conclu.
Sous le feu de vives critiques, le nouveau garde des Sceaux Eric Dupont-Moretti s'est défendu dimanche dimanche 19 juillet au 20 heures de France 2. Sa nomination a suscité la colère des associations féministes, qui ont organisé plusieurs rassemblements les jours qui ont suivi sa passation de pouvoir.
orangesum-612
Leur opposition va se poursuivre devant la justice. Selon les informations de La Provence, Didier Raoult attaque Martin Hirsch en justice. A travers la voix de son conseiller, Me Brice Grazziani, le professeur annonce qu'il porte plainte pour dénonciation calomnieuse. Il estime que le directeur général de l'Assistance publique des hôpitaux de Paris a franchi les limites en l'accusant de faux témoignage sous serment. L'opposition entre les deux hommes remonte au 26 juin dernier. Ce jour-là, face à la commission d'enquête parlementaire, le célèbre médecin marseillais fait mention d'un taux de mortalité des malades du Covid-19 dans les services de réanimation qui serait de 43% à Paris contre 16% dans les services marseillais. Des accusations en partie contestées par Martin Hirsch le 6 juillet dernier. Didier Raoult pointait aussi du doigt la gestion du premier patient chinois traité en France. Âgé de 80 ans et fiévreux, cet homme issu de la région du Hubei, en Chine, n'avait pas été diagnostiqué positif et avait dans un premier temps été renvoyé à son domicile puisqu'il « ne venait pas de l'épicentre de l'épidémie et n'avait pas de signes respiratoires » selon le chef du service des maladies infectieuses de l'hôpital Bichat. Une lettre qui passe malLa plainte du professeur marseillais est essentiellement liée à un courrier envoyé par Martin Hirsch à Richard Ferrand, président de l'Assemblée nationale, et Brigitte Bourguignon, présidente de la commission. Dedans, il dénonçait, lors de son audition, les déclarations de Didier Raoult « qui mettent gravement en cause l'AP-HP, faites sous serment » et qui « semblent s'apparenter à un faux témoignage ». Une lettre qui a été la goutte d'eau qui fait déborder le vase pour l'infectiologue marseillais. « Le professeur Raoult a été beaucoup malmené pendant toute cette crise mais tant que cela reste de l'ordre du débat scientifique, il n'a jamais rien dit. Là, la limite a été dépassée. D'autant que les chiffres qu'il a avancés sont issus de données épidémiologiques de l'AP-HP et de l'AP-HM. Il ne voulait pas laisser passer cela », explique Me Grazziani à La Provence. Il rappelle que ce délit est d'ailleurs passible de cinq ans de prison et 75 000 euros d'amende.
Selon La Provence, le professeur Didier Raoult a déposé une plainte pour dénonciation calomnieuse contre le patron de l'AP-HP Martin Hirsch. Ce dernier l'a accusé de faux témoignages sous serment.
orangesum-613
Près de trois semaines après le début de l'hiver, les épidémies hivernales progressent en France, notamment la gastro-entérite, la grippe et la bronchiolite, selon le bulletin hebdomadaire de l'agence sanitaire Santé publique France publié mercredi 8 janvier. La grippe poursuit sa progression, et si aucune région n'a franchi le seuil épidémique en France métropolitaine, onze sur treize ont atteint la phase de pré-épidémie la semaine dernière, contre la moitié la semaine précédente. Dix gestes à adopter pour (essayer) d'éviter la grippepar L'Est RepublicainL'épidémie de bronchiolite, maladie respiratoire fréquente qui touche les bébés de moins de 2 ans, continue dans toutes les régions de métropole ainsi que dans les Antilles à l'exception de Saint-Barthélémy. Elle a entraîné en métropole moins de passages aux urgences d'enfants de moins de 2 ans au cours de la première semaine de janvier (- 17%). Parmi les 4.253 enfants de moins de 2 ans vus aux urgences pour bronchiolite plus d'un tiers (1.574 soit 37%) ont été hospitalisés. La grande majorité (95%) avaient moins d'un an. Causée principalement par un virus, le virus respiratoire syncytial (VRS), la bronchiolite est très contagieuse et provoque une toux et des difficultés de respiration, qui devient rapide et sifflante. Depuis le début de la surveillance de la grippe le 4 novembre 2019, 95 cas graves de grippe ont été admis en réanimation dont 19 la première semaine de janvier. Sur ces 95 cas, six décès ont été enregistrés. Selon le réseau de surveillance Sentinelles-Inserm, la gastro a pour sa part marqué une "activité forte", en augmentation en médecine générale au cours de la semaine du 30 décembre au 5 janvier. En métropole, la semaine dernière, le taux de nouveaux cas de diarrhée aiguë vus en consultation de médecine générale a été estimé à 326 cas pour 100.000 habitants. Les régions les plus touchées par la gastro la semaine dernière sont la Nouvelle-Aquitaine (462 cas pour 100.000 habitants), le Grand Est (426) et les Pays de la Loire (415).
Six décès dus à la grippe ont été enregistré depuis le mois de novembre.
orangesum-614
De Damas à Bagdad en passant par Alger, la culture cinématographique égyptienne a longtemps dominé et influencé le monde arabe. Durant cet âge d'or survenu au milieu du siècle dernier ont émergé des artistes de renom international comme les acteurs Gamil Ratib, Omar Sharif ou le réalisateur Youssef Chahine. Puis le déclin a commencé notamment avec le retrait des subventions étatiques dans les années 1970 et la production de films commerciaux de qualité moindre. Le public a également fui les salles égyptiennes dans les années d'instabilité politique qui ont suivi la révolte populaire de 2011 et la chute du président Hosni Moubarak. Mais selon les professionnels du secteur, la crise sanitaire liée au nouveau coronavirus a des répercussions sans précédent."Cette année a marqué de grandes pertes pour l'industrie du cinéma égyptien", affirme à l'AFP l'acteur Sherif Ramzy. Les salles de cinéma, qui ont fermé en mars en raison de la pandémie de Covid-19, ont commencé à rouvrir timidement au début de l'été, le gouvernement imposant une capacité de 25% seulement. Et les sorties des films ont été retardées de même que les tournages.- Arrêt complet -"L'industrie était complètement à l'arrêt pendant environ quatre mois", explique M. Ramzy, estimant que la réouverture partielle des salles n'a pas aidé "à relancer la machine". Un seul un film est sorti cet été pendant les fêtes de l'Aïd al-Adha, une comédie intitulée Al-Ghassala (La machine à laver). En temps normal, six ou sept films sortent à cette période de l'année. Près de 100.000 cas de nouveau coronavirus ont été détectés en Egypte, selon les statistiques officielles, et des experts médicaux craignent, comme ailleurs, l'arrivée d'une deuxième vague dans ce pays de 100 millions d'habitants. Plusieurs personnalités égyptiennes, parmi lesquelles des acteurs de premier plan, ont été testées positives au nouveau coronavirus après les tournages des traditionnelles séries du ramadan en avril. En juillet, l'actrice Ragaa al-Guiddawi est décédée à 81 ans des suites de la maladie Covid-19. Les plateaux de tournages, qui peuvent contenir plus d'une centaine de personnes, se sont partiellement vidés. Les maquilleuses ou les costumiers, obligés d'avoir des contacts physiques, n'ont pu poursuivre leur activité. Selon le Centre égyptien pour les études économiques (ECES), le secteur compte au moins un demi-million d'employés dont 40% sont permanents."Nous avons payé le personnel pendant des mois et n'avons eu aucun revenu", affirme M. Ramzy, qui dirige une compagnie de production. Les revenus du secteur ont atteint 60 millions d'euros pour 33 films l'an dernier, selon l'ECES. Malgré la baisse des recettes, le cinéma égyptien reste le premier dans le monde arabe "en termes de revenus", selon la même source."Les prévisions pour 2020 sont bien moindres", déplore le producteur Mohamed Hefzy. "Nous allons devoir attendre le retour complet à la normale, peut-être l'année prochaine", indique-t-il à l'AFP.- Plates-formes en ligne -Partout dans le monde, le confinement a contraint les cinéphiles à se tourner vers les services en ligne. En Egypte, ils ont choisi en majorité l'application Watch iT, lancée l'année dernière. En mars, "le service a vu une forte hausse des abonnements avec plus de 30% d'utilisateurs journaliers", explique à l'AFP Moustapha Bekheet, un des responsables de Watch iT, en évoquant une hausse des utilisateurs de "plus de 89%" pendant le ramadan. Durant le mois de jeûne musulman, le service qui possède déjà les droits pour plus de 65.000 heures de contenu en ligne, a acquis de nouveaux droits notamment pour des séries TV. Selon M. Hefzy, la transition vers les plates-formes en ligne est "un développement naturel, que le Covid-19 n'a fait qu'accentuer". Ces plates-formes couvrent les pertes pour les producteurs pendant la pandémie, ajoute-t-il tout en reconnaissant qu'elles ne "peuvent pas remplacer les salles de cinéma". "L'expérience du cinéma reste unique et importante, elle devrait être préservée", estime-t-il.
Déjà en déclin depuis plusieurs décennies, l'industrie égyptienne du cinéma autrefois surnommée "Hollywood du monde arabe", vient de subir un nouveau coup dur avec des salles obscures désertées pour cause de pandémie de nouveau coronavirus.
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Fer de lance du mouvement des "gilets jaunes", qu'il a quitté la semaine dernière, Éric Drouet est au cœur de la polémique. En cause, l'acquisition d'une Jaguar. Tweetée par le député macroniste Jean-Louis Gagnaire, une vidéo dans laquelle on voit M. Drouet poser aux côtés de la voiture de luxe, qu'il affirme détenir "depuis un mois et demi", a provoqué la colère des internautes. D'autant que l'élu de la Loire affirme que le véhicule a été financé par "une cagnotte de solidarité 'gilet jaune'". Ces images sont tirées d'une vidéo Youtube du vidéaste Akram Junior Daily datée du 30 janvier, qui partage des interviews avec des propriétaires de voitures haut de gamme, dans laquelle l'ancienne figure des "gilets jaunes", fan de tuning, détaille les caractéristiques de sa nouvelle acquisition et explique qu'il l'a payée 9.500 euros. En décembre, Éric Drouet avait déjà publié des photos de sa voiture sur son compte Instagram. "Ça paie 'gilet jaune'", avait commenté l'un de ses followers. "Moins chère qu'une Clio", lui avait alors répondu M. Drouet. Des arguments que n'ont pas entendus ses détracteurs. Depuis la publication de la vidéo d'Akram Junior Daily, le chauffeur routier, est la cible de commentaires acerbes. Même Alexandre Benalla, l'ancien collaborateur d'Emmanuel Macron mis en examen pour des violences lors du 1er mai 2018, s'est moqué de lui. Une dernière attaque qui n'a pas manqué de faire réagir Éric Drouet, qui a posté sur les réseaux sociaux un photomontage montrant une Clio à 12.500 euros et une Jaguar à 9.500 euros. "Désolé monsieur Benalla, j'avais pas les moyens de rouler en Clio", explique-t-il. Contacté par CheckNews, le site fact-checking de Libération, l'avocat de l'ancien "gilet jaunes", M. Khéops Lara, a expliqué qu'il s'agissait d'un "modèle d'occasion à 9.500 euros. Et évidemment ce véhicule a été acquis sur ses deniers personnels par M. Éric Drouet, étant rappelé qu'il faisait des vidéos sur le tuning (sa passion) depuis bien avant le mouvement des 'gilets jaunes'". Le média explique n'avoir pas pu confirmer la nature de la transaction, mais estime que ce prix est crédible. De son côté, un expert contacté par Marianne chiffre le prix de ce modèle à "environ 10.000 euros". Concernant la cagnotte lancée l'an dernier par Éric Drouet pour "les blessés 'gilets jaunes' de France, qui se chiffre actuellement à un peu plus de 150.000 euros, l'avocat a assuré que "l'intégralité des sommes récoltées (était) toujours sur le compte Paypal de la cagnotte. Aucun mouvement, retrait ou quelconque opération n'a été effectué sur cette cagnotte Paypal, que ce soit par M. Eric Drouet ou qui que ce soit d'autre." Il a précisé que l'argent n'avait pas encore été versé pour des raisons d'organisation autour des statuts de l'association qui doit s'occuper de la transaction.
Attaqué après avoir acheté une Jaguar d'occasion, l'ex-chef de file de la contestation anti-gouvernementale fait savoir qu'elle a coûté moins cher qu'une Clio neuve. Son avocat assure par ailleurs qu'elle n'a pas été payée avec les cagnottes des "gilets jaunes".
orangesum-616
"Nabil a été libéré", a indiqué Me Mohammed al-Jichi, précisant que son client, une grande figure du Printemps arabe de 2011, a bénéficié de mesures "alternatives" pour les trois années d'emprisonnement qui lui reste à purger. M. Rajab est une figure de proue du mouvement de contestation qui réclame depuis plusieurs années une véritable monarchie constitutionnelle dans le plus petit pays du Golfe, à majorité chiite et gouverné par une dynastie sunnite. Le militant, devenu symbole du resserrement sécuritaire dans le pays, avait été condamné en 2018 à cinq ans de prison pour des tweets critiquant l'intervention militaire au Yémen de l'Arabie saoudite et de ses alliés, dont Bahreïn, et dénonçant des cas présumés de torture dans son pays. Il avait déjà passé deux ans derrière les barreaux, de 2016 à 2018, pour "propagation de fausses nouvelles", lors d'interviews accordées à la presse, notamment étrangère, au sujet de la situation des droits humains à Bahreïn, pays régulièrement critiqué par les ONG. Amnesty International a exhorté Bahreïn à "envisager d'urgence de nouvelles mesures pour réduire la population carcérale". Et "les autorités doivent annuler toutes les peines prononcées contre M. Rajab et garantir son accès à des voies de recours pour les violations qu'il a subies", a ajouté le groupe de défense des droits humains dans un communiqué. "Nous nous réjouissons de la nouvelle de la libération de Nabil Rajab", a déclaré à l'AFP Aya Majzoub, chercheuse sur le Bahreïn pour l'ONG Human Rights Watch (HRW). "Il n'aurait jamais dû être emprisonné, mais nous sommes heureux qu'il ait enfin retrouvé sa famille", a-t-elle ajouté. L'ONG bahreïnie Bahrain Center for Human Rights a également "salué" la libération d'un "grand défenseur" des droits humains, publiant une photo de Nabil Rajab entouré de ses proches. Dans un communiqué, la famille du militant a précisé que ce dernier "souffre d'un affaiblissement sévère du système immunitaire, ce qui le rend vulnérable" à une contamination au nouveau coronavirus et constitue "une menace pour sa vie". En 2018, Nabil Rajab avait été fait citoyen d'honneur de la Ville de Paris, pour "son combat pour les droits humains". Bahreïn, siège de la Ve Flotte des Etats-Unis, est secoué par des troubles sporadiques depuis la répression des manifestations de 2011. Des mouvements d'opposition ont été dissous et des dizaines de dissidents emprisonnés et parfois déchus de leur nationalité.
Le célèbre opposant et militant des droits humains bahreïni Nabil Rajab a été libéré mardi après presque quatre ans d'emprisonnement pour des tweets et des interviews critiquant le gouvernement et l'intervention militaire saoudienne au Yémen, a annoncé à l'AFP son avocat.
orangesum-617
Le 29 août prochain paraîtra "Romy Schneider intime", d'Alice Schwarzer. La journaliste allemande y retranscrit un interview de l'actrice datant du 12 décembre 1976. Un entretien passionnant, dont Le Parisien Magazine s'est procuré quelques extraits. Romy Schneider y raconte notamment ses cinq ans d'amour avec Alain Delon. Si de l'extérieur, ils avaient tout pour être heureux, la réalité était tout autre. Leur relation a commencé à battre de l'aile lorsque la carrière d'Alain Delon a décollé. "Quand j'avais fait la connaissance d'Alain, il était un débutant prometteur. Tandis que j'étais une actrice célèbre. Puis, quand nous rencontrions de grands réalisateurs, ils s'entretenaient avec Alain de leurs prochains projets. Ils me faisaient la grâce de quelques mots amicaux. J'étais déprimée. Je réagissais avec irritation à chaque nouveau succès remporté par Alain, à chaque annonce d'un fructueux contrat qu'il signait. Je vivais avec lui. Mais je ne n'étais finalement pas la mère dont un homme comme lui avait peut-être besoin, pas la femme qui lui repriserait ses chaussettes, lui préparerait à manger et l'attendrait à la maison. J'étais une actrice et je voulais travailler. Pour la première fois de ma vie, le succès d'un autre me rendait jalouse", avait raconté Romy Schneider à Alice Schwarzer. Lors de leur première rencontre à l'aéroport d'Orly en 1958 à l'occasion du tournage d'un film, le contact avait d'ailleurs été glacial. "Devant la passerelle se tenait un type trop beau, trop bien coiffé, trop jeune, vêtu en gentleman avec cravate et col sur un complet exagérément à la mode : Alain Delon. Je trouvais ce garçon inintéressant. Lui aussi me trouva 'à vomir'. Une mignonne petite Viennoise prétentieuse et gourde, sans originalité. Quelques mois plus tard, Alain fonçait d'un grand film à un autre. Moi, j'étais à la maison". Une solitude dont a beaucoup souffert Romy Schneider. "J'ai été très seule dans ma vie. Et j'ai beaucoup pleuré", reconnaîtra l'actrice.
Le Parisien Magazine s'est procuré quelques extraits du livre "Romy Schneider intime". L'occasion d'en apprendre un peu plus sur la vie de l'actrice au destin tragique et sur son histoire d'amour avec Alain Delon.
orangesum-618
Mardi, la police judiciaire de Toulon a interpellé neuf personnes soupçonnées d'être impliquées "à des degrés divers" dans la fusillade d'Ollioules (Var) qui avait fait trois morts dont une vacancière, touchée par une balle perdue. Quatre des personnes interpellées ont été relâchées. Les cinq autres, "dont l'un des auteurs présumés" de la fusillade, ont été présentées à un juge en vue de leur mise en examen, a annoncé vendredi 30 août à l'AFP le parquet de Marseille. L'une des personnes interpellées a été mise en examen "pour homicides volontaires avec préméditation en bande organisée, tentative d'homicide volontaire avec préméditation en bande organisée et association de malfaiteurs en vue de la commission de crimes", a précisé le procureur de la République de Marseille, Xavier Tarabeux. Le parquet a requis des placements en détention provisoire. À l'occasion des perquisitions, 20 kilos de résine de cannabis ont été par ailleurs saisies. Un conflit entre trafiquantsLe dimanche 28 juillet, vers 20h30, deux hommes de 29 et 30 ans, connus des services de police et de la justice, ont été tués par balles dans une station de lavage d'Ollioules au cours d'un règlement de compte entre trafiquants de produits stupéfiants. Une touriste de 58 ans est également décédée dans la fusillade, victime d'une balle perdue. Son époux, lui, a été blessé. Près des corps des deux hommes visés par deux tireurs, les enquêteurs ont trouvé une sacoche contenant un pistolet automatique 7.65 mm, 200 grammes de résine de cannabis prête à la vente et des espèces. Les deux tireurs recherchés depuis par les enquêteurs étaient lourdement armés, au vu du nombre de douilles retrouvées sur place : 29 étuis de 7.62 mm, un calibre utilisé dans les fusils d'assaut de type Kalachnikov, 15 étuis de calibre 9 mm, tirés par un pistolet automatique ou un pistolet mitrailleur avaient ainsi été découverts."Les enquêteurs de l'antenne de la police judiciaire de Toulon, saisis des faits, ont rapidement pu déterminer que ce règlement de comptes meurtrier s'inscrivait dans le contexte d'un conflit entre trafiquants varois de stupéfiants", rappelle vendredi dans un communiqué le parquet. Une source proche de l'enquête avait indiqué que cette fusillade était liée à "une guerre entre trois clans qui se disputent le marché local de la drogue", avec pour épicentre la cité Berthe, à La-Seyne-Sur-Mer, d'où étaient originaires les deux hommes abattus et située à 1.500 m à peine des lieux du drame. La première victime était connue pour des faits de violences et de violences aggravées. La seconde pour des délits liés au trafic de stupéfiants, ce qui lui avait valu une condamnation à 18 mois de prison, en partie couverts par du sursis, en 2017. Une résidence secondaire à OllioulesLe couple de quinquagénaires victimes de la fusillade étaient originaires de Vesoul (Haute-Saône). Ils venaient d'arriver dans la commune d'Ollioules où se trouve leur résidence secondaire. Leurs enfants les avaient rejoints pour trois semaines de vacances. Catherine Santos avait créé une entreprise de retraitement de fromage, à Mailley-Chazelot. Elle avait également été juge consulaire au tribunal de commerce de Vesoul. Son mari est directeur produit d'une entreprise de fabrication de fils d'acier à Conflandey.
Ils ont été mis en examen. La fusillade avait causé la mort de trois personnes dont une vacancières, touchée par une balle perdue.
orangesum-619
A Bordeaux, de nombreuses questions se posent alors qu'une personne est hospitalisée, atteinte du coronavirus. Samedi matin, le maire Nicolas Florian a donné quelques informations sur le patient en question, "un habitant de la métropole bordelaise" âgé de 48 ans, affirme-t-il. "Le patient est revenu de Chine il y a une dizaine de jours, et n'a pas beaucoup fréquenté des lieux de vie" de la ville, affirme-t-il encore devant la presse. Il est hospitalisé à l'isolement au CHU Pellegrin après s'être présenté jeudi à SOS-Médecins avec toux et fièvre. En Chine, il est notamment "passé par Wuhan", où l'épidémie s'est déclarée. L'homme, un Français d'origine chinoise, travaille "dans le milieu du vin" et dans ce cadre "était amené à faire des allers-retours avec la Chine", selon Nicolas Florian. Une dizaine de personnes qui ont été en contact avec lui depuis sont retour "se sont signalées" et font l'objet d'une "consultation". Le Nouvel an annulé à BordeauxL'édile a affirmé que les nouvelles de l'homme étaient "rassurantes". "Il ne faut pas céder à la panique, toutes les dispositions sont prises" pour éviter la propagation du virus, a-t-il expliqué. Les festivités du Nouvel an chinois qui devaient se tenir dans la ville ont été annulées par les organisateurs, qui assurent que la municipalité n'est pas à l'origine de cette annulation. "C'est nous qui avons voulu ce principe de précaution, tout simplement", affirme l'un des organisateurs. Vendredi soir, on a appris que trois cas de coronavirus étaient confirmés en France, dont deux à Paris. On a pour l'instant peu de détails sur les deux patients hospitalisés à Paris. On sait simplement qu'il s'agit de "proches parents", selon le ministère de la Santé.
Le maire de Bordeaux, où un patient atteint du coronavirus est placé à l'isolement, appelle à "ne pas céder à la panique".
orangesum-620
Alizée n'a sans doute pas profité comme elle aurait voulu de son moment de détente sur une plage de l'île de beauté. Installée depuis plusieurs années à Ajaccio au côté de son époux, Grégoire Lyonnet, elle a profité de la chaleur estivale pour se rendre à la plage. Mais ce lundi 13 août, ils ont sans doute été nombreux à avoir eu la même idée. En fin de matinée, elle remarque que plusieurs personnes viennent s'installer juste à côté de sa serviette alors qu'il restait encore beaucoup de place sur la plage. Des agissements qui ont agacé la chanteuse devenue aujourd'hui danseuse."Ça me rend dingue !"C'est pourquoi elle a décidé de pousser un coup de gueule en story de son compte Instagram. Sur une photo de sable, elle a écrit : "Coup de gueule : depuis ma naissance en Corse il y a 34 ans, je vais à la plage. Je n'ai jamais compris pourquoi les gens aiment se coller. C'est quoi le concept ? Est-ce une éducation différente ? Un manque d'éducation ? Des plages il y en a beaucoup, du sable il y en a énormément et de la place on en trouve toujours." Et de poursuivre : "J'ai pas l'habitude de donner mon avis sur tout et n'importe quoi, mais là ça me rend dingue ! Le but de se coller autant ? Peut-être que les gens veulent partager les serviettes ? #basta". Afin d'être encore plus précise, Alizée a rajouté une autre photo en indiquant : "Je précise que 10cm sépare ma serviette des jeunes filles à côté de moi. #keepcool".
En repos sur une plage corse, Alizée a fait part de son agacement sur le réseau social Instagram. Elle dit ne pas comprendre le comportement de certains plagistes, rapporte Pure People.
orangesum-621
Les ministres de l'Économie, Bruno Le Maire, et de l'Action et des Comptes publics, Gérald Darmanin, ont commencé à préciser les modalités de cette mesure vendredi. Voici ce que prévoit le gouvernement. Le président de la République a confirmé jeudi soir vouloir baisser "significativement" l'impôt sur le revenu, en priorité pour les classes moyennes, afin de répondre au sentiment d'"injustice fiscale". • Un geste fiscal de 5 milliards d'euros "Si on réussit à baisser d'au moins 5 milliards d'euros" l'impôt sur le revenu, "ce sera un geste significatif pour l'ensemble de ceux qui y contribuent", a déclaré le chef de l'État, qui s'exprimait à l'issue du grand débat national, pour répondre à la crise des "gilets jaunes". Ce chiffre, à rapporter aux 73 milliards d'euros récoltés l'an dernier à travers cet impôt, pourrait toutefois évoluer. Ce sera "au gouvernement de définir le quantum" exact de la baisse, dans le cadre du projet de loi de finances voté à l'automne, a précisé Emmanuel Macron. Durant le grand débat national, les députés de la majorité avaient proposé un geste fiscal compris entre un et 3 milliards d'euros.• 15 millions de foyers fiscaux concernés Selon le ministre des Finances, Bruno Le Maire, la baisse de l'impôt sur le revenu devrait bénéficier à "environ 15 millions de foyers fiscaux". Cette mesure sera ciblée sur "la classe moyenne", a assuré de son côté Gérald Darmanin, ministre des Comptes publics. • Une baisse d'environ 10%Selon plusieurs médias, la baisse d'impôt pourrait être de l'ordre de 300 euros annuels pour les foyers concernés. Un chiffre que Bercy refuse de confirmer, évoquant des "arbitrages encore en cours". Si la baisse atteint 5 milliards, "on peut considérer que c'est une baisse d'impôt d'à peu près 10% pour chacun des Français qui paye l'impôt sur le revenu, à l'exception des plus riches d'entre eux", avance Gérald Darmanin. Actuellement, seuls 43% des Français payent l'impôt sur le revenu, soit 16,8 millions de foyers fiscaux. Selon l'exécutif, cette proportion - qui a fortement diminué ces dernières années - devrait rester stable, la réforme ne prévoyant pas de nouvelles exonérations. • Dès janvier 2020 Selon Gérald Darmanin, la baisse d'impôt entrera en vigueur en janvier 2020, une fois adopté le projet de loi de finances. • A priori, pas de nouvelle trancheDurant le grand débat, plusieurs membres de la majorité s'étaient prononcés pour la création de nouvelles tranches d'imposition, de façon à rendre l'entrée dans l'impôt sur le revenu plus progressive. Actuellement, cinq tranches existent : 0% (jusqu'à 9. 964 euros de revenu annuel par part fiscale), 14% (entre 9.965 et 27.519 euros), 30% (entre 27.520 et 73.779 euros), 41% (entre 73.780 et 156.244 euros) et 45% (pour les revenus supérieurs à 153.783 euros). L'objectif, c'est d'"adoucir l'entrée dans l'impôt sur le revenu", actuellement trop "dissuasive" pour les personnes qui reprennent un travail, explique Bruno Le Maire, qui veut soulager les tranches à 14% et 30%. • Comment financer la baisse de l'impôt sur le revenu ? Emmanuel Macron a évoqué plusieurs pistes, à commencer par la réduction des niches fiscales. "On ne touchera pas à celles des ménages", promet-il toutefois, en ajoutant vouloir cibler les réductions et crédits d'impôts bénéficiant aux entreprises. Selon des sources au sein de la majorité, la niche fiscale sur le gazole non routier, dont profite le secteur du BTP/construction, devrait être supprimée. D'autres dispositifs pourraient aussi être ciblés. "Nous allons faire un travail très précis pour regarder" ce qui "mériterait d'être réduit", explique Bruno Le Maire. Emmanuel Macron a également évoqué l'allongement de la durée de cotisation pour le départ en retraite, sans toucher pour autant à l'âge légal de 62 ans, et sans supprimer de jour férié. Il a enfin évoqué la piste de la fermeture de certains "organismes" publics jugés inutiles. • Comment ne pas creuser le déficit ? Officiellement, ni la baisse de l'impôt sur le revenu ni la réindexation des petites retraites, dont le coût pour les finances publiques est évalué à 1,4 milliard d'euros, n'auront d'impact sur la trajectoire budgétaire de la France, dont le déficit public devrait atteindre 2% en 2020. "Sur la dépense publique, nous ne lâcherons rien", promet Bruno Le Maire. Le ministre assure que "chaque euro de baisse d'impôt" sera "financé par un euro de baisse de la dépense publique".
ÉCLAIRAGE. Jeudi, lors de sa conférence de presse, Emmanuel Macron a annoncé une baisse de l'impôt sur le revenu, pour un montant "autour de 5 milliards".
orangesum-622
Après une semaine de polémiques et révélations, pour la plupart publiées par le site Mediapart, le ministre de la Transition écologique François de Rugy a remis sa démission au gouvernement mardi 16 juillet. Il a été remplacé dès mardi soir par la ministre des Transports Élisabeth Borne. La passation de pouvoir a eu lieu mercredi en début d'après-midi. François de Rugy a évoqué une "erreur regrettée et payée au prix le plus élevé et le plus cruel". À l'issue d'une semaine de révélations sur son train de vie, cela "ne peut venir effacer les actes posés, les avancées réalisées, les moyens dégagés pour mener concrètement une politique de progrès écologique"."Ma femme et mes enfants malmenés" "Passer le témoin est pour moi un double soulagement. Un soulagement politique d'abord (...). C'est aussi un soulagement plus personnel. Et je ne m'étendrai pas longuement sur ce point, chacun le comprendra et je pense que chacun me comprendra. Si l'engagement politique apporte des satisfactions, il charrie aussi des difficultés, des douleurs. Pour celui ou celle qui s'engage (...) mais aussi pour ses proches, les compagnons des combats (...), mais aussi et surtout l'entourage familial, ma femme et nos enfants malmenés. (...) Il y a dix mois, lorsque j'ai accepté de répondre à la demande du président de la République de prendre la tête de ce ministère de la Transition écologique et solidaire, je savais que c'était un défi, que je ne faisais pas le choix de la facilité. Je l'ai fait par esprit de responsabilité. Hier, en prenant ma décision personnelle, difficile, j'ai fait passer l'intérêt collectif avant mon intérêt personnel.""Je crois qu'aucune maladresse commise, aucune erreur commise payée au prix le plus cruel ne peut effacer des années de politique en faveur de l'écologie", a-t-il déclaré, cité par LCI. Selon François de Rugy, son action ne peut pas se juger "aux images, elle se juge aux actions et réalisations". "Nous nous retrouverons" "Il y a d'autre façon de servir l'écologie que l'action politique. Et fort de mon expérience accumulée, c'est aussi à cela que je consacrerai mon énergie demain (...) mesdames et messieurs, nous nous retrouverons, pour l'écologie, pour la République, pour la France", a conclu François de Rugy à la tribune. L'ex-ministre a ensuite rejoint son épouse Séverine de Rugy, lui tenant la main durant le discours d'Élisabeth Borne. "Le sens des responsabilités" de Rugy Emmanuel Macron a salué mercredi en conseil des ministres "le sens des responsabilités" du ministre de la Transition écologique démissionnaire François de Rugy "qui l'a conduit à préférer quitter le gouvernement plutôt que d'entraver l'action de la majorité", a annoncé la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye. Le président et le Premier ministre Edouard Philippe ont rappelé "l'importance que revêt le respect scrupuleux et strict de la séparation des activités publiques et privées et ont invité les ministres à être extrêmement précautionneux et attentionnés vis-à-vis de cette séparation", a-t-elle ajouté. La démission de François de Rugy "lui permet aussi de pouvoir se défendre et de s'expliquer face aux soupçons dont il est l'objet", a-t-elle poursuivi. La porte-parole a également précisé que les résultats des enquêtes administratives en cours, notamment celle du secrétariat général du gouvernement sur les travaux entrepris pour rénover le logement de fonction de l'ex-ministre, "pourront être rendues publiques dans les tous prochains jours".
Lors de la passation de pouvoir avec sa successeure Élisabeth Borne, François de Rugy a fait part de son "soulagement politique et personnel" après sa démission du gouvernement d'Édouard Philippe.
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Comme le confient certains proches de Brigitte Macron à BFMTV, la Première dame recevra ce jeudi 24 janvier midi Carla Bruni-Sarkozy et Valérie Trierweiler. Ce déjeuner très particulier sera toutefois marqué par l'absence d'une personnalité bien connue des Français : Julie Gayet. La compagne de François Hollande manque en effet dans la liste des invités. Durant son mandat présidentiel (2012-2017), l'ancien chef d'Etat socialiste n'avait pas souhaité officialiser cette relation avec la comédienne. Leur relation avait été révélée au grand jour en janvier 2014 alors que François Hollande avait fait la Une des journaux en casque de scooter. C'est donc à trois que Brigitte Macron, Carla Bruni-Sarkozy et Valérie Trierweiler partageront ce moment. Comme le rappelle Gala, les trois femmes s'apprécient tout particulièrement. Carla Bruni-Sarkozy avait notamment eu un mot chaleureux à l'attention de Valérie Trierweiler lors d'un entretien accordé à la journaliste de Paris Match. De son côté, Brigitte Macron s'est souvent appuyée sur l'expérience de ses deux prédécesseuses pour échapper aux pièges du rôle de Première dame. Mais quel est le but d'un tel déjeuner ? « Elles pourront échanger avec les membres du personnel du 'Château' déjà en place lors de leurs passages respectifs entre ces murs », indique le site de BFMTV. L'information a également été relayée par LCI qui mentionne qu'il devrait se faire «dans le même esprit » que la réception de Bernadette Chirac en septembre 2017. A cette occasion, l'épouse de Jacques Chirac avait pu retrouver durant 45 minutes « une vingtaine de membres du personnel qui l'avaient côtoyée » pendant les mandats de son époux. Pour l'heure, rien ne permet de savoir quels thèmes seront abordés lors de ce repas plein de nostalgie. Il est toutefois vraisemblable que des sujets chers à Brigitte Macron tels que le handicap, le harcèlement scolaire ou la crise des "gilets jaunes" qui fragilise le quinquennat d'Emmanuel Macron soient au menu.
Le palais de l'Elysée sera très prochainement le théâtre d'un déjeuner pour le moins surprenant.
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La cérémonie, qui décerne chaque année les prix les plus prestigieux du théâtre en France, s'est déroulée en deux temps pour respecter la distanciation sociale, au moment où la quasi-totalité des scènes, déjà en fin de saison et toujours soumises à une restriction de jauge, sont à l'arrêt. C'est la pièce "Electre des bas-fonds" de Simon Abkarian, qui était à l'affiche au Théâtre du Soleil d'Ariane Mnouchkine, qui a raflé le Molière du théâtre public, le Molière de la mise en scène (dans le théâtre public) et le Molière de l'auteur francophone vivant."Sans les artistes, la vie serait mortifère. Et le théâtre est comme le péché originel, il se reproduit, et il se relèvera", a commenté M. Abkarian à l'AFP."La Mouche", succès aux Bouffes du Nord auquel avait assisté le couple Macron en janvier avant d'être exfiltré du théâtre en raison d'une manifestation, a été récompensé de trois Molières également, dont ceux des meilleurs comédiens et comédiennes dans le public, le Belge Christian Hecq et de la plasticienne Valérie Lesort, qui ont également signé la mise en scène. La remise des 19 prix ainsi que de numéros de danse, de chant et de musique a été enregistré au Théâtre du Châtelet pendant quatre jours. Le tout a été mixé ensuite en y ajoutant un "best of" des moments forts des Molières depuis leur création en 1987, avec notamment un hommage à l'humoriste Guy Bedos. Le "making of" s'est déroulé dans une ambiance un rien étrange, mais bon enfant. A chaque séance, une poignée de nommés, en costumes et en robes de soirée, entraient au compte-gouttes, filmés par des caméramen masqués, et s'installaient dans le parterre de la salle de 2.000 places. Parmi eux, Alexis Michalik, le surdoué du théâtre français qui a remporté le Molière du meilleur metteur en scène dans le théâtre privé pour "Une histoire d'amour", Niels Arestrup, meilleur comédien dans le privé, Alex Lutz (Molière de l'humour), Pierre Richard (Molière du seul en scène) ou encore la grande dame de la Comédie-Française Dominique Blanc (meilleure actrice dans un second rôle). Sur la scène illuminée, la journaliste de France 2 Marie-Sophie Lacarrau fait office de maîtresse de cérémonie, accompagnée tour à tour du président des Molières et propriétaire de théâtres parisiens Jean-Marc Dumontet, de l'acteur Jean-Pierre Darroussin ou des actrices Audrey Fleurot et Isabelle Carré. Si le suspense est bien là, les gagnants un peu interloqués ne savent pas vraiment comment réagir, puisqu'ils ont été priés de... rester à leur place à l'annonce de leur nom. - "Pris au dépourvu" -Ovationnés par leurs collègues, ils se lèvent et on leur tend le micro - avec une lingette désinfectante - pour une brève intervention."Les artistes sont émus même sans le décorum. Ils sont pris au dépourvu car normalement c'est quelque chose que vous partagez avec toute une salle qui frémit", commente à l'AFP M. Dumontet qui avait insisté pour que cette cérémonie se tienne pour "remettre le théâtre à l'honneur". Des moments forts de précédentes éditions, organisées dans des salles pleines à craquer, sont visionnés sur de petits écrans suspendus au-dessus de la scène, un peu comme une vision de "l'ancien monde". Les Molières ont été diffusées, chose rare, en prime time, à 21H00. "Marie des poules - gouvernante chez George Sand" a remporté le Molière du théâtre privé ainsi que le Molière de la meilleure comédienne dans cette catégorie, Béatrice Agenin. Face aux restrictions, on prend le parti d'en rire."On a tous joué à nos débuts devant quatre personnes", affirme à l'AFP Alex Lutz. "Et là on se dit, ah c'est tellement bien, en fait, quand la salle est remplie!".
Pas de public, pas de direct, mais des lauréats quand même: les contraintes sanitaires ont transformé les Molières 2020 en une édition inédite, diffusée mardi soir sur France 2 après avoir été préenregistrée sur quatre jours devant une poignée de nommés.
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Le Sénat est saisi du projet de loi en premier lieu. Adopté avec d'importantes modifications en commission lundi matin, son examen dans l'hémicycle devrait se poursuivre tard dans la nuit. Le vote sur l'ensemble du texte est prévu mardi après-midi. Il ira ensuite à l'Assemblée nationale, en vue d'une adoption définitive avant la fin de semaine."Nous sommes mobilisés, déterminés, pour réussir le déconfinement, mais nous n'accepterons pas de le faire sans garanties", a prévenu le rapporteur LR Philippe Bas. Avec ce texte, le gouvernement souhaite prolonger jusqu'au 24 juillet l'état d'urgence sanitaire qui lui donne des moyens exceptionnels pour combattre l'épidémie de Covid-19. En commission, les sénateurs ont toutefois réduit cette durée, fixant son terme au 10 juillet. Pour un nouveau prolongement au-delà de cette date, le gouvernement devrait revenir devant le Parlement. Les sept articles du projet de loi visent à "conforter le cadre juridique" de ce régime dérogatoire et à l'"élargir" pour "y intégrer les enjeux du déconfinement", qui doit débuter le 11 mai, selon le ministre de la Santé Olivier Véran. Il prévoit ainsi des mesures nouvelles, telle une quarantaine à l'arrivée sur le territoire national dans certains cas, et -mesure la plus discutée-, un "système d'information" permettant de tracer les malades et leurs contacts. Dominé par l'opposition de droite, le Sénat a jusqu'ici voté sans trop barguigner les premiers textes d'urgence du gouvernement pour faire face à l'épidémie. Aujourd'hui, le ton a changé, la chambre des territoires faisant même peser la menace d'une saisine du Conseil constitutionnel si la question de la responsabilité des élus locaux dans la gestion du déconfinement n'était pas résolue, à l'issue de l'examen au Parlement.- Secret médical -Rappelant que la loi Fauchon protège les décideurs, Edouard Philippe a dit lundi dans l'hémicycle souhaiter conserver "l'équilibre" actuel. S'en remettant à la sagesse des parlementaires, il a appelé à traiter cette question avec "prudence", soulignant que "nos concitoyens veulent que les maires agissent sans blocage, mais ils ne veulent pas non plus que les décideurs, publics ou privés, s'exonèrent de leurs responsabilités". En commission, les sénateurs ont adopté un amendement du rapporteur définissant "un aménagement temporaire de la mise en oeuvre de la responsabilité pénale de tous ceux qui vont avoir à prendre des risques" pour permettre la sortie du confinement. Le PS entend cependant défendre en séance "des mesures spécifiques aux élus locaux", a indiqué Jean-Pierre Sueur. Autre casus belli pour les sénateurs, l'article 6 prévoit la création d'un "système d'information", destiné à identifier les personnes infectées ou susceptibles de l'être, ainsi que celles qui ont été en contact avec elles, afin de remonter les chaînes de contamination."Si la loi intervient, c'est uniquement pour lever les obstacles touchant au secret médical", en raison du grand nombre d'intervenants dans ce "tracing", a indiqué le ministre. Les sénateurs ont balisé en commission la dérogation ainsi accordée au secret médical en limitant la durée - celle de l'état d'urgence sanitaire -, et le périmètre - uniquement les données concernant l'infection par le virus. Ils ont refusé d'habiliter le gouvernement à légiférer par ordonnances sur cette question et ont créé une instance de contrôle. Ils ont encore prévu la possibilité dans certains cas de refuser d'être inscrit au fichier de suivi des malades. Ils ont enfin explicitement exclu que le texte puisse servir de base juridique au déploiement de l'application informatique StopCovid. Le ministre a de son côté "souhaité couper court à toute suspicion", en assurant que les systèmes d'information prévus par le texte "sont juridiquement et techniquement indépendants de +Stop Covid+". Le groupe CRCE à majorité communiste a défendu en vain une motion d'irrecevabilité du projet de loi, annonçant d'ores et déjà qu'il voterait contre.
Le Sénat a entamé lundi l'examen du projet de loi prorogeant l'état d'urgence sanitaire, fermement décidé à y "inscrire des garanties essentielles" en vue du déconfinement, notamment sur le suivi des malades du coronavirus et leurs contacts, ainsi que sur la responsabilité des maires.
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Mara, qui a entre 50 et 54 ans, a passé la première partie de son existence comme animal de cirque, puis est arrivée en 1995 au jardin zoologique de Buenos Aires, transformé depuis en un Ecoparc où elle avait son habitat. Son voyage de quelque 2.000 kilomètres, programmé depuis janvier, se déroule malgré la pandémie de coronavirus. Un protocole spécifique a été élaboré pour protéger l'animal et les équipes techniques qui assurent son transport. La pachyderme, qui pèse 5,5 tonnes, est longue de 5 mètres pour une largeur de 2 mètres et une hauteur de 3 mètres. Elle se nourrit chaque jour d'une tonne de légumes, de fourrage et de canne à sucre. Deux équipes techniques assurent le transfert. L'une appartient à l'Ecoparc de Buenos Aires et accompagnera l'éléphante jusqu'à la frontière, où une équipe envoyée par le sanctuaire brésilien la prendra en charge pour le reste du trajet. Samedi, lors d'une opération qui a duré près de trois heures à l'Ecoparc, situé dans le quartier de Palermo à Buenos Aires, Mara a été installée dans une énorme caisse en bois construite spécialement, laquelle a été placée sur un camion à l'aide d'une grue. Le véhicule a démarré vers 18h00 (21h00 GMT). Sa destination finale est la Chapada de Guimaraes, dans le Mato Grosso, un Etat du centre-ouest du Brésil. C'est là que se trouve un sanctuaire pour éléphants de 1.200 hectares où Mara devrait finir ses jours. Le voyage devrait durer entre quatre et cinq jours, selon le communiqué de la municipalité de Buenos Aires."Nous sommes tous mobilisés et émus, comme à chaque fois que nous transférons un animal", a déclaré Eduardo Macchivalli, secrétaire à l'Environnement de la municipalité. "Mara va beaucoup nous manquer, mais nous savons que c'est le meilleur destin pour elle", a-t-il ajouté.
Mara, vieille éléphante née en Inde, a entrepris samedi un voyage qui va la mener de Buenos Aires à un sanctuaire au Brésil, où elle aura une vie meilleure, a annoncé la municipalité de la capitale argentine.
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Sur les réseaux sociaux, la vidéo a été vue près de 700.000 fois en une journée. Samedi, lors de la mobilisation des "gilets jaunes" à Quimper (Finistère) samedi dernier, un homme a été frappé par les forces de l'ordre alors qu'il se trouvait à terre. La scène a été filmée par un "street médic", un membre du personnel soignant au sein des manifestants, et diffusée sur Internet. Sur les images, on voit plusieurs gendarmes tenter d'évacuer un pont, alors que des heurts éclatent en arrière plan. Les militaires cherchent à déloger un "gilet jaune". Un gendarme lui assène alors plusieurs coups de matraque, à la tête puis sur les doigts, tandis que des grenades lacrymogènes sont lancées un peu plus loin. Mais le manifestant s'accroche à la rambarde du pont. Pour le faire céder, un gendarme le frappe sur le dos à neuf reprises, entouré de deux autres gendarmes dont un maintient sa tête, avant de s'en aller. La vidéo ne montre pas les raisons de l'intervention."Je ne pensais à rien""Je traversais le pont pour retrouver des collègues de l'autre côté quand (les gendarmes) m'ont couru après", a raconté Max Barré, le jeune homme roué de coups. "Ils m'ont attrapé à l'épaule et j'ai perdu l'équilibre, je me suis accroché à la rambarde, je ne pensais à rien", a poursuivi ce "gilet jaune" de 25 ans. "Ils ne m'ont rien dit, je ne sais pas ce que j'ai fait, j'étais dans ma bulle, j'ai été frappé sans raison", a ajouté Max, qui indique avoir été blessé légèrement, avec de multiples hématomes. Déjà touché par un tir de LBDChauffeur routier de profession, l'homme n'a pas été interpellé samedi. Au cours d'une précédente manifestation, le 17 novembre 2018, il avait déjà reçu une balle de LBD (lanceur de balle de défense) dans le visage. Il envisage désormais de porter plainte. Il n'a pas été interpellé samedi par les forces de l'ordre. Selon Lionel Botorel, le "street médic" qui a filmé la scène, les forces de l'ordre ont vraisemblablement réagi à un jet de bouteille "qui ne venait pas de Max", assure-t-il. "Je lui ai soigné un énorme hématome au niveau du mollet, du côté droit de la tête, des saignements au nez et au niveau du cuir chevelu. Ils lui ont aussi mis le doigt dans les yeux", a insisté le vidéaste amateur, qui affirme également qu'un gendarme a "craché dans la chaussure" du jeune homme "avant de la jeter à l'eau". Contactée par l'AFP, la préfecture du Finistère n'a pas souhaité faire de commentaire. Dans un communiqué publié samedi, elle avait fait état de neuf interpellations, et condamné l'action de "nombreux casseurs provenant de départements voisins".
Les images, tournées samedi 9 mars lors de l'acte 17 des "gilets jaunes", montrent un manifestant assis sur un trottoir et frappé à de nombreuses reprises par un gendarme mobile à coups de matraque.
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Depuis la rentrée 2016, l'émission Touche Pas à Mon Poste ! fait parler d'elle tous les jours ! En effet, ces derniers mois, les buzzs − aussi bien positifs que négatifs − agitent le monde des médias et permettent quotidiennement à la chaîne C8 de fédérer un grand nombre de téléspectateurs. Mais malgré les récents ennuis rencontrés par Cyril Hanouna suite aux enquêtes lancées par le CSA, le programme peut se vanter de rester à un haut niveau et ce succès a d'ailleurs permis à TPMP d'agrandir son plateau ou encore d'embaucher de nouveaux chroniqueurs. Et si l'on ignore quelle somme rapporte toute cette machine bien huilée, on en connaît désormais le prix !90 000 euros par jour ?!Ce lundi 28 novembre 2016, Thierry Moreau, l'un des acolytes du trublion de la TNT, révélait par exemple qu'AcTualiTy, présentée par Thomas Thouroude coûte 100 000 euros à France 2. L'animateur a enchaîné en dévoilant que Touche Pas à Mon Poste ! nécessitait 90 000 euros... Sauf que sa fine équipe est restée totalement interloquée face à cette déclaration, ne croyant pas une seule seconde à ce chiffre ! Acculé, Cyril Hanouna a alors tenté de se justifier, tant bien que mal, afin de rétablir la vérité. "La quotidienne la moins chère du PAF"Indiquant au passage que Quotidien (avec Yann Barthès sur TMC) coûte 110 000 euros par jour, il a alors expliqué : "Je vais vous dire la vérité, je vais vous dire combien je vends l'émission. Et vous pourrez vérifiez tout ce que vous voudrez (...) Je vends l'émission 70 000 euros." Toujours plus choquée, la bande a demandé de plus amples précisions : "Je vais vous dire pourquoi j'ai dit 90 000. J'ai fait preuve d'un excès d'honnêteté ! Moi je fournis tout. C8, c'est une chaîne qui a beaucoup de gens qui sont en CDI, et ils nous fournissent tous les techniciens et les moyens techniques. En fait, elle doit coûter entre 85 000 et 90 000 euros, c'est la quotidienne la moins chère du PAF, vous pouvez vérifier." Une chose est en tout cas certaine, le business de la télévision ne connaît pas la crise !
Lundi 28 novembre 2016, Cyril Hanouna a encore fait grand bruit avec son talk-show Touche Pas à Mon Poste !. En effet, le célèbre animateur a révélé au public le prix d'une émission du programme. Choquée par cette révélation qu'elle jugeait visiblement inexacte, son équipe de chroniqueurs lui a alors demandé des précisions...
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Emmanuel Macron a pris ses quartiers d'été au fort de Brégançon, la résidence estivale des présidents. Accompagné de son épouse Brigitte, le chef de l'État a posé ses valises en toute discrétion, loin des caméras, dans la demeure fortifiée qui domine les eaux turquoise de la Méditerranée à Bormes-les-Mimosas (Var), à mi-chemin entre Marseille et Nice. Des "vacances studieuses" pour continuer à suivre l'actualité Il y passera "des vacances au calme et studieuses", notamment pour préparer le sommet du G7 qu'il accueillera à Biarritz du 24 au 26 août, a indiqué jeudi l'Élysée, qui n'a pas précisé la durée du séjour. Emmanuel Macron a entamé ses vacances au lendemain du dernier Conseil des ministres mercredi. Au fort de Brégançon, le chef de l'État va continuer à suivre les dossiers d'actualité nationale, notamment la canicule et la sécheresse, et internationale, en particulier les tensions entre l'Iran et les États-Unis. Il a prévu de s'entretenir avec le nouveau Premier ministre britannique Boris Johnson. En août, il devrait assister aux cérémonies du 75e anniversaire du Débarquement en Provence le 15, avant le Conseil des ministres de rentrée le 21 et le sommet du G7. Une piscine au fort de BrégançonPerché sur un piton rocheux, le fort de Brégançon, devenue résidence officielle de la République en 1968, n'est accessible que par une étroite digue artificielle. Il est protégé des regards par de hauts murs et des massifs de bougainvilliers et de mimosas, que scrutent les paparazzis en prenant position sur la plage publique, en face de la presqu'île. Depuis l'élection d'Emmanuel Macron, l'Élysée a repris la gestion directe du fort, qui "a vocation à la fois à accueillir le président pour des périodes de repos, des rencontres officielles et des petits sommets diplomatiques". Des travaux de rénovation y ont été menés, une piscine hors-sol y a été installée pour un coût déclaré de 34.000 euros, ce qui avait provoqué une polémique l'an dernier. Le chef de l'État s'y est rendu à deux reprises en 2018, en mai et en août, pour un coût total de 72.043 euros, selon la Cour des comptes. Il y a aussi effectué un court séjour fin mai pour le pont de l'Ascension. Soucieux de protéger sa vie privée, Emmanuel Macron s'y montre plus discret que certains de ses prédécesseurs, comme Jacques Chirac, adepte des bains de foule dans la petite ville de Bormes-les-Mimosas. Ses successeurs Nicolas Sarkozy et François Hollande ont peu séjourné au fort de Brégançon, que le public peut visiter lorsqu'il n'est pas occupé. Ces visites reprendront le 26 août, selon l'Office de tourisme.
L'heure du repos a sonné pour le chef de l'État et son gouvernement. Emmanuel Macron a prévu des vacances "au calme et studieuses".
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Cette condamnation, légèrement moins lourde que celle requise par le ministère public, a été assortie d'une interdiction définitive d'exercer toute profession médicale et paramédicale, d'un suivi socio-judiciaire durant cinq ans et d'une injonction de soins."L'accusé savait qu'il était impossible" à la victime "de consentir à un rapport sexuel" et au vu de la "perte de libido" due à son épilepsie, "il est invraisemblable qu'elle ait eu du désir pour un infirmier rencontré quelques jours plus tôt", a indiqué le président. Il y a donc bien eu "viol sur personne particulièrement vulnérable" et sous "soumission chimique", même si celle-ci était prescrite "sur ordonnance", avait souligné plus tôt l'avocat général. Sylvie Noachovitch, avocate de la partie civile, a qualifié l'accusé de "prédateur", estimant que "si demain il est dehors, il recommence". Ce que Me Fabien Arakelian, son contradicteur qui demandait l'acquittement, a vivement contesté: "+Prédateur+, rien ne le dit dans le dossier!". La cour a pourtant relevé dans son jugement une "réelle dangerosité criminologique" de cet homme de 51 ans et une "incapacité d'introspection qui laissent craindre une récidive". La victime, un ex-mannequin de 34 ans, qui travaillait également dans l'immobilier, avait été admise début février à l'Hôpital américain pour une allergie à son traitement antiépileptique. Un soir, l'infirmier lui administre son traitement, un cocktail d'antihistaminiques, antiépileptiques et anxiolytiques qui la "shootent", dira-t-elle à la barre, ce qui a été confirmé par les experts. Une fois endormie, l'infirmier qui, les jours précédents, l'avait complimentée, allant jusqu'à lui caresser le bras, revient la voir et, sans qu'elle puisse réagir, la viole. Peu après, il lui adresse un SMS d'excuse: "Désolé ma belle". L'accusé a pourtant expliqué n'avoir fait que céder aux "avances" de sa patiente qui était "consentante", selon lui. Ce père de famille de nationalité algérienne, qui travaillait à l'hôpital de Neuilly depuis 2006, avait déjà été condamné en 2012 pour "agression sexuelle sur personne vulnérable" pour des faits s'étant déroulés dans un hôpital à Nanterre avec "identité du mode opératoire", a relevé la cour. Chez cet homme sujet aux "distorsions cognitives", les experts n'ont décelé aucune pathologie mentale, mais un besoin fort de "réassurance sur sa virilité". La victime, elle, se dit "détruite", "incapable de travailler" et a depuis développé une "phobie" du monde médical.
Un infirmier de l'Hôpital américain de Neuilly-sur-Seine a été condamné lundi par la cour d'assises des Hauts-de-Seine à 14 ans de réclusion criminelle pour avoir violé en 2018 une patiente sous lourd traitement psychotropique.
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Ne verra-t-on plus la reine Elisabeth II dans sa longue cape de cérémonie en poils d'hermine ? L'organisation de défense des animaux Humane Society International UK s'est réjouie lundi 4 novembre que la reine Elisabeth II "ait officiellement" abandonné le port de la fourrure, citant son habilleuse officielle. "A partir de 2019, si Sa Majesté a des obligations par un temps particulièrement froid, nous n'utiliserons plus que de la fausse fourrure pour s'assurer qu'elle reste au chaud", a assuré Angela Kelly, dans son livre "Le revers de la médaille : la reine, l'habilleuse et l'armoire", paru fin octobre. Contacté par l'AFP, Buckingham Palace n'a pas commenté. L'information a toutefois été confirmée par Buckingham palace auprès du Telegraph : "Pour les nouvelles tenues conçues pour la reine, toute fourrure utilisée sera fausse". Il ne s'agit toutefois que des "nouvelles tenues", ainsi la cape en hermine ainsi que l'ensemble de sa garde-robe en fourrure seront concernés. Un "signal fort" Cette décision royale a suscité les réactions enthousiastes des défenseurs des animaux comme Peta ou la fondation Brigitte Bardot. "Nous sommes ravis que Sa Majesté ait officiellement abandonné la fourrure", a déclaré Claire Bass, directrice de Humane Society International UK. Elle s'est réjouie de ce "signal fort" de la part d'un chef d'État, qui montre selon elle que "la fourrure est démodée". Vers la fin des chapeaux de fourrure pour les gardes ? Dans un communiqué, PETA se réjouit de la décision de la reine Elisabeth mais en attend davantage. "La prochaine étape évidente est que la Garde de la Reine cesse de parader avec des bonnets faits de fourrure d'ours abattu au Canada et porte à la place la fausse peau d'ours luxueuse et humaine que PETA a contribué à développer aux côtés d'Ecopel, spécialiste de fausse fourrure, et de la créatrice Stella McCartney", lance l'association. "La Reine Elisabeth II renonce à la fourrure animale, prise de conscience tardive mais comme il n'est jamais trop tard pour bien faire... Bravo et merci !", s'enthousiasme la fondation Brigitte Bardot. L'association L214 s'est également réjouie sur Twitter. L'élevage d'animaux pour leur fourrure interditSelon un sondage YouGov réalisé en 2018 pour Humane Society International, plus de deux tiers des Britanniques interrogés soutenaient l'interdiction de l'importation de fourrure au Royaume-Uni, seuls 8 % s'opposant à cette idée. Le Royaume-Uni a interdit l'élevage d'animaux pour leur fourrure depuis 2000, mais importe et vend de la fourrure de différentes espèces comme le renard, le lapin ou le vison. En 2018, le mouvement #FurFreeBritain ("une Grande-Bretagne sans fourrure") avait réuni plus de 425.000 signatures contre l'importation de fourrure, menant l'affaire au parlement britannique, qui n'avait finalement pas adopté de projet d'interdiction en ce sens.
Angela Kelly, habilleuse officielle de la reine d'Angleterre, a révélé dans un livre que les nouvelles tenues commandées pour la reine, souvent décriée par les associations de défense des animaux pour ses tenues en fourrure, ne comporteront plus de fourrure.
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Sur une esplanade légèrement en pente, Élise, 54 ans, et Audrey, 24 ans, têtes casquées et visages masqués, zigzaguent et chancellent en transpirant à grosses gouttes sous un soleil de plomb. Il y a encore une heure, elles regardaient avec appréhension les solides vélos gris que Thomas Lejeune et Jérôme Monchatre, les animateurs de l'association Roazhon Mobility, venaient de leur prêter. Chacune à son rythme, elles ont d'abord marché à côté de l'engin pour prendre le guidon et surtout les freins en main. Puis elles se sont assises sur le vélo, en se laissant descendre dans la pente. Après quelques exercices pour gagner en équilibre et en confiance, les voilà qui pédalent toutes seules."Ça fait du bien ! La sensation de liberté, et le vent sur le visage...", jubile Audrey. Mais ce n'est pas encore gagné. Elle n'arrive pas à tourner et Élise hésite encore beaucoup. Patiemment, Thomas et Jérôme expliquent les consignes, encouragent, félicitent... La principale difficulté reste de détacher les yeux du vélo: "Quand les yeux regardent quelque part, les épaules tournent, et le guidon tourne avec. C'est mécanique", répète Jérôme. Quand leurs trajectoires malhabiles se frôlent Thomas rassure aussi: "Ce n'est pas grave, apprenez à vous éviter. Dans la rue, il faudra éviter les voitures, les autres vélos, les scooters, les piétons, et puis aussi maintenant ces trottinettes qui prennent les pistes cyclables..."- "D'abord les rassurer" -Créée en 2015, l'association Roazhon Mobility intervient essentiellement dans les écoles. Mises en sommeil par le confinement, ses activités ont été relancées par le vaste mouvement de soutien public à la pratique du vélo: en partenariat avec Rennes Métropole, elle propose pendant tout le mois de juin des séances de 90 minutes pour se remettre en selle et apprendre à rouler en ville. Une activité légèrement différente, explique Sébastien His, président de l'association: "Les enfants, il faut leur apprendre à se tenir sur le vélo, à regarder autour d'eux, à s'arrêter. Les adultes, il y a plus d'affectif. L'équilibre est déjà acquis mais il y a beaucoup d'appréhension, le stress de la chute parce qu'ils savent que ça peut faire mal. Il faut d'abord les rassurer". La demande est réelle: Roazhon Mobility, qui compte en temps normal entre 15 et 20 élèves adultes par an, a déjà enregistré 50 inscrits pour ses sessions de juin. "Cela fait des années que je me disais qu'il fallait que je reprenne. J'ai vu l'information sur ces cours et comme j'ai un peu de temps en ce moment vu que j'ai moins de travail, je me suis dit qu'il fallait essayer", témoigne Élise. Même si une séance risque de ne pas suffire. Selon M. His, il en faut en moyenne neuf pour qu'un débutant soit prêt à affronter seul tous les dangers de la circulation en ville. Sans surprise, Audrey et Élise demandent à revenir le lendemain... Mais en attendant, c'est au tour de Rana, 46 ans, arrivée du Liban il y a six ans et impatiente de se lancer: "Chez moi, il n'y a pas de pistes cyclables, c'est un concept inconnu. Alors je n'ai jamais fait de vélo de ma vie. J'ai des amis qui font de l'écotourisme à vélo et j'ai toujours eu envie d'aller avec eux..."
"Le regard, le regard, le regard ! Et maintenant un tour complet !" A Rennes, des cours gratuits de remise en selle ouvrent les joies de la petite reine à des adultes qui n'osaient pas ou plus monter sur un vélo.
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Jamais un fruit, ni un légume. Un adolescent britannique de 17 ans a développé une forme de cécité à cause de carences alimentaires, rapporte mercredi 4 septembre franceinfo, qui cite un article de la revue Annals of internal medicine, rédigé par des médecins du Bristol Eye Hospital."Les médias ont popularisé les risques de la malbouffe concernant la santé cardiovasculaire, l'obésité et le cancer, écrivent les médecins en introduction de leur article. Mais une mauvaise alimentation peut également endommager définitivement le système neveux, et en particulier la vue."Le cas sur lequel ils s'appuient est celui d'un adolescent, pour qui tout a commencé à 14 ans, quand ses parents l'ont emmené chez leur médecin de famille pour un état de fatigue générale. Ce mangeur "difficile" présente alors une anémie macrocytaire (pas assez d'hémoglobine dans le sang) et une carence en vitamine B12. Il ne présente toutefois aucun autre signe inquiétant : pas de surpoids ni de signe de malnutrition. Mais un an plus tard, il développe une perte d'audition et des troubles visuels. Puis, à 17 ans, la situation s'est tellement dégradée qu'il est considéré comme atteint de cécité : il a perdu la vision centrale et ne conserve qu'une vision périphérique. Les analyses mettent en évidence des carences en vitamine D, en cuivre et en sélénium, un excès de zinc et une densité minérale osseuse trop faible. Verdict : neuropathie optique carentielle. Il s'agit d'un dysfonctionnement du nerf optique causé par une carence nutritionnelle qui, s'il est pris à un stade précoce est réversible. Mais dans les cas les plus sérieux, il conduit à des dommages irréversibles. En cause, le régime alimentaire du jeune homme : frites, chips et pain blanc uniquement. Il consommait parfois de la viande de porc transformée : saucisse, jambon, bacon... Aucun fruit, légume, ni aucun poisson ou viande non transformé. Les médecins espèrent alerter leurs collègues sur le développement de ce genre de pathologie, liée à la surconsommation de malbouffe, mais aussi au végétalisme. En effet, cette hygiène alimentaire, sans supplémentation en vitamine B12 -présente naturellement dans la viande, le poisson ou le fromage-, entraîne des risques de carence.
Il mangeait des frites, des chips, du pain blanc et de la viande de porc transformée.
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C'est bien connu, le raffinement et le bon goût sont toujours de mise sur le plateau de Touche Pas à Mon Poste... Parmi la bande de Cyril Hanouna, Jean-Michel Maire est d'ailleurs l'un des plus grands représentants de l'élégance à la française, particulièrement quand il se glisse dans la peau de son personnage de séducteur invétéré, loser et goujat. Laetitia Milot, récemment invitée dans l'émission phare de C8, a d'ailleurs été l'objet d'une intervention du chroniqueur, visiblement ravi de la recevoir et de la contempler. La séduction selon Jean-MichelAinsi, son arrivée sur le plateau a véritablement provoqué l'émoi chez Jean-Michel Maire, alors qu'il était en train de la scruter de haut en bas avec minutie. Sous le charme, il a commenté le physique avantageux de la comédienne en ces termes : "Gros mollets mais bonne". Une appréciation à très certainement interpréter comme un compliment, mais dont la formulation manque hélas cruellement de galanterie et de politesse. Ayant eu vent de ce commentaire plus graveleux que flatteur, l'actrice s'est exprimée - non sans humour - via son compte Twitter, demandant au journaliste de préciser sa pensée : "Ben qu'est-ce qu'ils ont mes mollets", suivi d'une série de smileys. Des excuses ratéesFidèle à sa réputation, Jean-Michel Maire n'a semble-t-il pas su saisir la perche que lui tendait l'interprète de Mélanie dans Plus Belle La Vie afin qu'il lui présente ses excuses. En effet, il a répondu par un message dans la lignée de ces traits d'esprits habituels : "Ça c'est les femmes ! Je dis qu'elle est bonne mais elle ne retient que les mollets ! T'inquiètes, t'es canon de la tête aux pieds". Niveau bon goût, tout est donc parfait. Niveau mea culpa, il faudra en revanche repasser. Actuellement dans sa saison 8, TPMP continue de divertir le public chaque soir dès 19h10 sur C8. De son côté, Laetitia Milot, en parallèle de son rôle dans le feuilleton de France 3, est la tête d'affiche de la saga de la rentrée La vengeance aux yeux clairs , diffusée avec succès tous les jeudis à partir de 20h55 sur TF1.
Lors de son passage dans Touche Pas à Mon Poste, l'héroïne de "La vengeance aux yeux clairs" a charmé le chroniqueur de Cyril Hanouna. Malheureusement, la façon dont ce dernier a exprimé son admiration pour la plastique de la jeune femme a manqué terriblement de classe...
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Cette enveloppe inclut 8,5 millions du ministère de l'Agriculture, soit 10% de plus qu'en 2019, et 1,15 million du ministère de la Transition écologique (+20%), ainsi que les indemnisations qui seront versées pour des prédations. M. Guyot a rappelé qu'en 2019, elles s'étaient élevées à 839.000 euros. Cette nouvelle feuille a été présentée aux parties prenantes, notamment élus, représentants d'éleveurs et associations pro-ours, au cours d'une réunion toutefois boycottée par une partie des organisations agricoles, FNSEA et chambres d'agriculture des Pyrénées. Alors que les estives ont commencé, les nouvelles mesures prévoient pour les "foyers de prédation" un protocole spécial à hauteur de 350.000 euros, permettant d'accroître les mesures de protection (renforcement de la présence humaine, financement d'abris pastoraux d'urgence...), et d'effarouchement. Une aide au gardiennage, financée par l'État et l'Union européenne à hauteur de 70% du salaire, est également mise en place pour "l'embauche de plus de 500 bergers sur l'ensemble des estives pyrénéennes", a précisé M. Guyot à l'AFP. Aucune décision n'a par contre été prise pour le remplacement de l'ours récemment tué par balle dans les Pyrénées, dans l'attente, a précisé le préfet, de l'enquête ouverte pour retrouver le ou les auteurs du tir. L'État a porté plainte dans cette affaire. L'abattage de cet ours de quatre ans, retrouvé mort le 9 juin près de la station de ski de Guzet en Ariège, a ravivé les tensions entre défenseurs de la présence ursine et éleveurs.- "Pas grand chose" -La nouvelle feuille de route prévoit aussi l'élargissement de la gouvernance du groupe "pastoralisme et ours" chargé de piloter le dossier, "afin que l'ensemble des élus ou éleveurs intéressés puissent s'impliquer dans cette politique" à un niveau plus local, a souligné M. Guyot. Les représentants des éleveurs et agriculteurs qui ont boycotté la rencontre l'ont qualifiée de "simulacre de concertation". "Ceux qui représentent le territoire sont toujours mis en minorité. Ces réunions sont des attrape-couillons où on se fait avoir à chaque fois", a déclaré Philippe Lacube, chef de file emblématique des opposants à l'ours, lors d'une prise de parole devant la préfecture. Il a appelé à la mise en place d'un "vrai protocole +ours violent+ pour que là où ça tape tous les jours, on soit en capacité de repérer ces ours prédateurs, avec extraction du territoire". Les anti-ours "ne sont pas là, ils ne sont jamais là", et pourtant "c'est eux que l'Etat met au centre du jeu, en essayant en permanence de les amadouer", a déploré du côté des défenseurs du plantigrade Alain Reynes, directeur de l'association Pays de l'ours. Parmi les mesures annoncées jeudi, "il n'y pas grand chose de nouveau. L'Etat reprend les recettes qui n'ont pas fonctionné l'an dernier, comme les effarouchements", a-t-il affirmé. "On laisse croire à certains qu'on pourra peut-être se débarrasser de l'ours à un moment donné", a pour sa part regretté la vice-présidente de l'ONG Ferus, Sabine Matraire. Contraint par la législation européenne sur la protection de la biodiversité, l'État français a lancé dans les années 1990 un programme de réintroduction de l'ours brun dans le massif pyrénéen, d'où l'espèce avait pratiquement disparu. Mais le gouvernement s'est engagé en janvier à ne pas procéder à de nouvelles introductions d'ours" invoquant "le contexte d'une dynamique favorable de la population ursine", avec une cinquantaine de spécimens recensés dans les Pyrénées.
L'État va mobiliser en 2020 environ 10 millions d'euros pour soutenir la cohabitation entre ours et pastoralisme dans le massif pyrénéen, a annoncé jeudi le préfet d'Occitanie Étienne Guyot, coordinateur du dossier.
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En 2019, elles représentent de 4 recrutements sur 10. Les embauches en CDI vont progresser de 2,4%, selon le nouveau baromètre trimestriel, baptisé "Data Emploi et Territoires. De manière plus générale, le rapport table sur 3,5 millions de recrutements sur l'année. Selon Les Echos, ce niveau est inédit depuis 2010. 39% des embauches se feront en CDI, 30% en CDD, 23% en intérim et 9% en stage et en apprentissage. Les secteurs les plus recherchés sont les métiers du commerce et de la vente; des services à la personne et à la collectivité; du transport et de la logistique et du support à l'entreprise.7 métiers en situation de "pénurie""Sur les 10 métiers pour lesquels nous anticipons les plus forts volumes de recrutements, 7 présentent des situations de pénurie, en particulier dans les métiers études et développement informatique, assistance auprès d'adultes et chauffeur-routier", selon le communiqué du groupe Adecco. Le principal bassin d'emplois reste l'Île-de-France, avec 753.988 recrutements prévus, soit un cinquième du total, devant l'Auvergne-Rhône-Alpes (13%) et la Nouvelle-Aquitaine (9%). Ces données viennent confirmer les tendances d'autres études. L'enquête annuelle "besoins en main d'oeuvre" de Pôle emploi publiée début avril et qui n'a pas la même méthodologie prévoyait des perspectives d'embauche en forte hausse (+14,8%) pour 2019,soit 2,69 millions d'embauches potentielles au total. Selon l'Acoss (la "banque" de la Sécurité sociale), au premier trimestre, le nombre de déclarations d'embauche (hors intérim de plus d'un mois) a ainsi augmenté de 1,4% (après +0,3% au dernier trimestre 2018). Cette évolution résulte principalement de l'augmentation des embauches en CDI (+2,4% après +0,9%). Sur un an, les déclarations d'embauche de plus d'un mois accélèrent sensiblement (+3,3% après +1,5%), sous l'effet des embauches en CDI (+5%).
Selon un rapport du spécialiste de l'intérim Adecco, les entreprises ont 3,5 millions de projets d'embauche en 2019. De tels chiffres constitueraient un niveau record depuis 2010.
orangesum-637
35°C attendus à Paris jeudi 25 juin, jusqu'à 37 ou 38°C dans le Sud... La France va connaître un épisode caniculaire jusqu'à ce week-end. Pour beaucoup de Français, et dans de nombreuses maisons de retraite, la solution idéale reste la climatisation ou les ventilateurs. Mais alors que la Covid-19 circule encore, son utilisation est remise en question, comme l'explique 20 Minutes. Le 21 mai dernier, c'est même le Haut Conseil de la santé publique qui se montrait plus que dubitatif dans l'avis qu'il rendait : "Dans les espaces collectifs de petit volume, clos ou incomplètement ouverts, l'utilisation de ventilateur à visée de brassage/rafraîchissement de l'air en cas d'absence de climatisation est contre-indiquée dès lors que plusieurs personnes sont présentes dans cet espace, même porteuses de masques. Ces recommandations s'appliquent en cas de survenue d'une vague de chaleur", pouvait-on lire. Une recommandation sur laquelle s'appuie également le docteur Gérald Kierzek, interrogé par franceinfo mardi 23 juin. Il avance le fait que, si on installe un ventilateur "dans une pièce fermée, non aérée, si vous avez une personne qui est malade, il y a un risque de contamination". Et de préciser : "Le risque, c'est quand vous n'avez pas de renouvellement de l'air." Déconseillé dans les Ehpad Une mise en garde contre les ventilateurs, alors que la climatisation, elle, ne poserait pas ce problème. "Les climatiseurs qui permettent de renouveler l'air, utilisés dans les trains, les avions, les grands bâtiments représentent a priori, peu de risque", détaille le médecin. Un état de fait confirmé par une étude canadienne que rapporte 20 Minutes. 228 résidents d'un Ehpad canadien avaient été contaminés après la panne du système de ventilation centrale. Les scientifiques ont remarqué que la remise en route du système de ventilation a "contribué à évacuer l'air contaminé vers l'extérieur pour le remplacer par de l'air sain". Quid des Ehpad donc, alors que la vague de chaleur s'abat sur l'Hexagone ? Beaucoup sont tentés de rafraîchir les résidents avec des ventilateurs. Une mauvaise idée selon le docteur Kierzek. "Les collègues infirmières et aides-soignantes vont avoir à gérer d'un côté le risque canicule, avec la nécessité de refroidir les personnes âgées, et de l'autre le risque coronavirus, avec des gens potentiellement infectés qui risqueraient, avec le ventilateur, de contaminer d'autres personnes", explique-t-il à franceinfo. Alors comment faire si le ventilateur est potentiellement dangereux ? Dans un Ehpad du Lot, le personnel a décidé d'assurer une hydratation optimale de ses résidents à mesure que la température grimpe. Les ventilateurs, eux, seront nettoyés deux fois par mois contre deux fois par an en règle générale. Et la maison de retraite a décidé de n'utiliser les ventilateurs que dans les chambres individuelles fermées. Pour les médecins, il faut "à tout prix éviter le brassage d'air recyclé". Ouvrir ses fenêtres, aérer pour faire entrer de l'air neuf est également recommandé. En revanche, chez soi, l'usage du ventilateur n'est pas déconseillé si l'on vit avec quelqu'un avec qui on a des contacts récurrents.
Alors que le Haut Conseil de la santé publique et les spécialistes déconseillent de brancher un ventilateur en milieu clos, la question se pose en plein épisode de canicule, analyse 20 Minutes.
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La mort de George Floyd et les débats sur le racisme systémique des sociétés occidentales n'épargnent pas les ONG. L'une des plus célèbres d'entre elles, Médecins sans Frontières (MSF), est ainsi accusée par un millier de ses anciens et actuels salariés d'être "institutionnellement raciste", dans une lettre révélée vendredi par le journal britannique The Guardian. La lettre, destinée à la direction internationale de l'ONG, demande une enquête indépendante sur le racisme au sein de l'organisation. Une démarche qui a été appuyée par une partie de la hiérarchie de MSF, les présidents des conseils d'administration de MSF au Royaume-Uni et en Afrique australe ainsi que le directeur général de MSF Allemagne ayant signé la missive. Le fait que la majeure partie des décisions de l'ONG soit prise au sein des bureaux situés en Europe est critiqué par les signataires. Au sein de l'ONG 90% des 55 000 employés ont été recrutés localement, mais les opérations sont dirigées par des cadres supérieurs situés dans cinq unités en Europe. "Il y a une mentalité de "sauveur blanc presque étouffante", explique un signataire de la lettre."Un catalyseur"Le constat amer n'est pas partagé par tous. Et certains l'ont fait savoir après les fuites sur ce débat interne. "Nos recrutements sont géographiquement de plus en plus diversifiés et les écarts de salaires entre les expatriés et les employés nationaux ont été réduits, même s'il y a encore du travail à faire", a ainsi expliqué au Monde Thierry Allafort-Duverger, directeur général de MSF France. Christos Christou, le président international de MSF, a réagi à cette lettre en expliquant qu'il espérait qu'elle seraitun "catalyseur" pour faire accélérer les changements déjà promis par l'organisation.
Le mode de fonctionnement de l'ONG Médecins sans Frontières est remis en cause par un millier de ses actuels et anciens salariés dans plusieurs documents internes et une lettre adressée à la direction internationale.
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Alors que tout le monde attendait l'annonce du remaniement gouvernemental mardi 9 octobre, puis mercredi matin, l'Élysée a finalement annoncé ce 10 octobre qu'il était reporté à samedi au plus tôt. De plus en plus assailli par l'opposition, Emmanuel Macron a revendiqué "prendre le temps" d'organiser ce mouvement qui concernera plusieurs ministères, a précisé mercredi midi le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux à l'issue du Conseil des ministres. L'Élysée a également démenti toutes dissensions au sommet de l'État, ainsi que l'affirment certains médias. "Le Premier ministre a fait des propositions" au président, "le président en a accepté certaines, en a refusé d'autres" puis "ils ont engagé un dialogue. Ils ont décidé d'éviter de s'imposer des gens dont l'un ou l'autre ne voudrait pas et de prendre leur temps", a expliqué le Palais. "S'il y avait un bras de fer, le dernier mot reviendrait assez rapidement au président pour des raisons institutionnelles. C'est précisément parce qu'il n'y a pas de conflit entre eux que ça prend un peu plus de temps que si c'était purement vertical. Fracture est un mot mille fois trop fort", a assuré l'Élysée. Philippe refuse de commenter les rumeursÉdouard Philippe en a rajouté une couche dans l'après-midi à l'Assemblée nationale lors de la séance des questions au gouvernement. "Je voudrais vous dire avec le plus grand calme et la plus grande sérénité que ni vous ni personne, jamais, ne mettra le début du commencement de la moitié d'une feuille de papier à cigarette entre le président de la République et le Premier ministre", a lancé le chef du gouvernement en réponse au député Les Républicains Jean-Pierre Vigier qui dénonçait "l'invraisemblable cacophonie" du remaniement. L'image de la feuille de papier à cigarette est une des formules favorites du Premier ministre pour décrire ses relations avec le chef de l'État, sur lesquelles M. Philippe et son entourage montrent la plus grande discrétion.*Le Premier ministre s'est justifié de ne "jamais commenter les rumeurs" car cela "n'apporte rien à l'action publique, ni même au débat public". "Certaines m'amusent, d'autres me consternent, et il n'est pas impossible que parfois elles m'affligent", a-t-il déclaré à propos des multiples rumeurs et informations circulant autour du remaniement.
Le chef du gouvernement a vivement réagi ce mercredi 10 octobre lors des questions au gouvernement à l'attaque d'un député Les Républicains qui dénonçait "l'invraisemblable cacophonie" du remaniement.
orangesum-640
Sur son compte Twitter, la députée LREM Sira Sylla a posté ce samedi une photo montrant cinq manifestants se réclamant de Génération identitaire qui arborent, devant sa permanence de Grand-Quevilly, des pancartes et une banderole clamant : "Aidez les Français ; Pas les Africains" et "Pensez à nos emplois pas à la diaspora". Sira Sylla visée par Génération Identitaire: pour Vincent Ledoux (Agir), "c'est indigne et irresponsable"par BFMTV"Vous ne me m'atteindrez jamais. Je suis très fière du travail que je me mène avec conviction en tant que députée de la République française depuis 3 ans notamment pour ma circonscription et la relation Afrique-France. Plus déterminée que jamais !", a réagi Sira Sylla, suscitant de très nombreux soutiens. Les identitaires visaient les récentes déclarations de Mme Sylla qui, mi-juillet, a introduit à l'Assemblée nationale, avec d'autres députés LREM, une proposition de loi de "bi-bancarisation", pour une défiscalisation partielle et temporaire des frais de transfert d'argent, notamment vers l'Afrique et les pays du Sud, face aux conséquences économiques du Covid-19. Condamnations du gouvernementLe Premier ministre Jean Castex a vivement réagi sur Twitter: "Les attaques indignes dont a fait l'objet Sira Sylla appellent une condamnation unanime et sans aucune ambiguïté: je lui ai dit mon soutien et la solidarité de l'ensemble du Gouvernement. Face à la haine, la République doit s'unir et agir."Gérald Darmanin a condamné "avec la plus grande fermeté les comportements ignobles dont a été victime" Sira Sylla. "Je lui apporte tout mon soutien. Le République ne cédera rien face à l'idéologie haineuse de ces groupuscules extrémistes", a réagi le ministre de l'Intérieur dans un tweet. La députée, citant des chiffres de la Banque Mondiale, avait tiré début juillet la sonnette d'alarme, affirmant que la baisse des transferts d'argent vers l'Afrique, qui font déjà l'objet d'une lourde commission, pourrait atteindre 20% à cause de la crise du Covid-19. Elle jugeait cette baisse "dramatique non seulement pour les familles restées au pays, mais aussi plus largement pour le développement des pays du Sud qui est en partie alimenté par ces transferts", dans une interview au Parisien.
Le Premier ministre Jean Castex et le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin ont apporté samedi leur soutien à la députée LREM de Seine-Maritime Sira Sylla, visée par une action des identitaires qui dénonçaient sa proposition de loi pour une défiscalisation des transferts d'argent vers l'Afrique.
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SNCF, Air France, fonctionnaires, Ehpad, universités... Alors que les journées d'actions se multiplient, la CGT et Solidaires organisent jeudi 19 avril une mobilisation nationale et interprofessionnelle, dans l'espoir de former un front unique contre la politique du gouvernement."Convergence des luttes !" Tel est le mot d'ordre des deux syndicats qui appellent à la mobilisation. Grève SNCF: les cheminots vont-ils se mobiliser jusqu'au bout ? par BFMTVLe secteur de l'énergie n'est pas en reste. La CGT Mines-Énergie (ou Fnme-CGT, pour Fédération nationale des mines et de l'énergie), a appelé fin mars appelle à la grève à partir "du 3 avril jusqu'au 28 juin", soit sur la même période que celle des cheminots. Le syndicat réclame notamment "un nouveau service public de l'électricité et du gaz". LES ENTREPRISES QUI LICENCIENT PRIVÉES D'ÉLECTRICITÉ ? Dans un entretien publié sur le site du Parisien mardi 17 avril, Sébastien Menesplier, secrétaire général de la CGT Mines-Énergie, annonce que les premières actions vont commencer dès mercredi 18 avril. "Dès ce mercredi, nous prévoyons des basculements d'heures pleines en heures creuses dans les principales grandes villes. Ainsi que le rétablissement du gaz ou de l'électricité des familles victimes de coupures pour impayés. Des baisses de charges sont aussi prévues dans les centrales de production d'électricité", détaille-t-il. Le responsable syndicale annonce également des "coupures d'électricité ciblées (qui) viseront des entreprises qui licencient ou criminalisent les actions syndicales". "Un groupe comme Carrefour, qui malmène ses salariés, pourrait avoir quelques mauvaises surprises", prévient-il. DES ACTIONS SUR LE TRAFIC FERROVIAIRE? Quelles sont les revendications du syndicat ? "Redonner à l'énergie sa juste place, celle d'un bien commun dédié à l'intérêt général", martèle Sébastien Menesplier. Dans un communiqué publié fin mars, la CGT réclamait un "bilan de la déréglementation du secteur de l'énergie", "la fin de la libéralisation du marché de l'électricité et du gaz" et "un statut de l'énergéticien pour l'ensemble des salariés qui travaillent" dans ce secteur. Elle souhaite également "peser" sur la programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE) pour la période 2019-2023, que le gouvernement est en train d'élaborer. Toujours dans la logique de "convergence des luttes", la CGT Mines-Énergie réfléchit à s'investir dans le combat des cheminots, qui protestent contre la réforme de la SNCF voulue par le gouvernement. Elle réfléchit notamment à agir sur le trafic ferroviaire, pour "faire prendre du retard" aux trains.
De grandes entreprises "qui licencient ou criminalisent les actions syndicales" pourraient être visées dès mercredi, prévient la CGT Mines-Énergie, qui se joint pleinement au mouvement des cheminots dans un souci de "convergence des luttes".
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Le nouveau gouvernement, annoncé lundi soir par le secrétaire général de l'Élysée Alexis Kohler, compte 16 ministres et 14 ministres délégués. Le premier annoncé dans l'ordre protocolaire est Jean-Yves Le Drian reconduit dans ses fonctions de ministre de l'Europe et des Affaires étrangères. Neuf autres ministres conservent peu ou prou leur portefeuille, parfois avec des ajustements. Il s'agit de Jean-Michel Blanquer (Education nationale, jeunesse et sports), Bruno Le Maire (Economie, finances et relance), Florence Parly (Armées), Jacqueline Gourault (Cohésion des territoires), Olivier Véran (Solidarités et santé), Marc Fesneau (Relations avec le Parlement), Jean Baptiste Djebbari (Transports) Frédérique Vidal (Enseignement supérieur) et Roxana Maracineanu (Sports). Huit nouveaux ministres ou ministres délégués font leur entrée au gouvernement, parmi eux Roselyne Bachelot et Éric Dupond-Moretti. L'arrivée au gouvernement du ténor du barreau, redouté des cours d'assises, est une des surprises du nouveau gouvernement. Il succède à Nicole Belloubet. Roselyne Bachelot de retour aux affairesA la Culture, l'ancienne ministre Roselyne Bachelot reconvertie dans la radio et la télévision, revient à la politique par la grande porte du gouvernement. Après 2012, cette proche de François Fillon est devenue co-animatrice du "Grand 8" sur D8 (devenue C8, groupe Canal+), puis est recrutée par iTélé (aujourd'hui CNews) en 2013. Depuis 2017 elle tient une émission sur LCI. Côté radio, elle fait ses premiers pas sur Europe 1 en 2014 chez Cyril Hanouna, participe aux Grosses Têtes de Laurent Ruquier sur RTL en 2015, puis en 2016 présente sa propre émission sur RMC, "100% Bachelot". Autre femme de premier plan dans ce nouveau gouvernement, Barbara Pompili devient ministre de la Transition écologique. Elle présidait depuis 2017 la commission du Développement durable de l'Assemblée, capitalisant sur son expérience de secrétaire d'Etat à la Biodiversité entre février 2016 et mai 2017. Une écologiste "réformiste"Sous la précédente législature, l'ancienne écologiste a cogné parfois sur le gouvernement, notamment en raison de certains choix budgétaires ou en défaveur de l'environnement, et de plus en plus sur ses camarades d'EELV. La rupture est consommée fin septembre 2015 lorsque Barbara Pompili, après François de Rugy et Jean-Vincent Placé, quitte le parti dans lequel elle ne se reconnaît plus. Placée au gouvernement aux côtés de Ségolène Royal, elle a été la première de l'équipe gouvernementale à soutenir Emmanuel Macron. S'ajoute Elisabeth Moreno à l'Egalité femmes-hommes, Alain Griset aux PME, Brigitte Klinkert à l'Insertion, ainsi que la députée LREM Nadia Hai à la Ville et sa collègue Brigitte Bourguignon à l'Autonomie qui complètent l'équipe gouvernementale. Un ancien LR à l'IntérieurA noter également un jeu de chaises musicales, des changements d'intitulé de ministères et des promotions. Gérald Darmanin, d'abord. Issu de la droite LR mais rallié à Emmanuel Macron depuis 2017, l'ambitieux premier flic de France avait déjà été pressenti à Beauvau en octobre 2018, lors du dernier remaniement d'ampleur. Il a récemment été réélu maire de Tourcoing, dès le 1er tour."Femme de terrain", Annick Girardin quitte de son côté le ministère des Outre-mer pour prendre la tête d'un ministère de la Mer, après trois ans où elle aura affronté plusieurs crises, dont l'ouragan Irma aux Antilles, un long mouvement social à Mayotte et les "gilets jaunes" à La Réunion. Nouveau ministre de l'Agriculture, Julien Denormandie s'occupait, lui, jusqu'alors du logement dont il est devenu un spécialiste reconnu. Figure plus médiatique, la secrétaire d'État Marlène Schiappa accède quant à elle au poste de ministre déléguée à la Citoyenneté, une récompense pour cette femme de 37 ans issue de la société civile qui a su profiter de l'émergence du sujet de l'Égalité dans la société pour révéler un sens politique aigu. Tandis que le précoce Sébastien Lecornu, 34 ans, est nommé des Outre-mer est un ancien des Républicains, qui a accompagné Emmanuel Macron lors de l'organisation du Grand débat pour sortir de la crise des "gilets jaunes", en tant que ministre chargé des Collectivités territoriales. Des sorties marquantesCôté sorties du gouvernement, quatre noms à retenir : Sibeth Ndiaye, jusque-là porte-parole, qui a décidé de raccrocher les gants, Christophe Castaner, Nicole Belloubet, contestés ces derniers mois, qui quittent l'Intérieur et la Justice, et Muriel Pénicaud qui n'est plus ministre du Travail. Sans quitter le gouvernement, Roxana Maracineanu passe du statut de ministre à celui de ministre déléguée. A quatre ans des Jeux olympiques (JO) prévus à Paris, le mouvement sportif perd ainsi son ministère de plein exercice. Parmi les premières réactions Jean-Luc Mélenchon a tancé sur Twitter "un gouvernement libéral banal", tandis que Christian Jacob (LR) y a vu "essentiellement un jeu de chaises musicales". "Tout ça pour ça!", a-t-il déclaré à l'AFP.
Plus de trente ministres et ministres délégués, dont huit entrants : le gouvernement du Premier ministre Jean Castex annoncé lundi par l'Elysée, compte son lot de surprises à commencer par Eric Dupond-Moretti à la Justice et Roselyne Bachelot à la Culture.
orangesum-643
La découverte, menée par une astronome de l'Université de Cardiff au Royaume-Uni, a été publiée lundi dans la revue Nature Astronomy. C'est la première fois que l'on découvre ce composé dans l'une des quatre planètes telluriques de notre système solaire, "la Terre mise à part", a dit à l'AFP Jane S. Greaves, professeure d'astronomie et autrice principale de l'article. La phosphine a été détectée par l'observation de l'atmosphère vénusienne à l'aide de deux radiotélescopes. Elle "pourrait provenir de processus inconnus de photochimie ou géochimie, ou, par analogie avec la production biologique de phosphine sur Terre, grâce à la présence de vie", explique l'étude. On trouve ce composé dans les planètes géantes gazeuses du système solaire, comme Saturne, mais il n'est pas d'origine biologique, c'est-à-dire du vivant. Les traces de phosphine présentes dans l'atmosphère terrestre en revanche proviennent exclusivement d'une activité humaine ou microbienne."De la vie sur Vénus? La découverte de phosphine, produit dérivé de la biologie anaérobie, est l'événement le plus important à ce jour dans la recherche de vie en dehors de la Terre", s'est réjoui Jim Bridenstine, administrateur de la Nasa. "Il est temps de prioriser Vénus", a-t-il lancé, alors que les missions de recherches de vie passée se concentrent aujourd'hui sur Mars, assaillie de sondes et de robots américains et autres. Pour le professeur Alan Duffy, astronome à l'Université de Swinburne en Australie, la découverte est "l'un des signes les plus excitants que j'ai jamais vu de la présence possible de vie en dehors de la Terre". La présence de phosphine, un composé hautement toxique, ne dépareille pas dans l'atmosphère infernale de la deuxième planète la plus proche du soleil. Connue aussi sous le nom d'étoile du Berger, son atmosphère de gaz carbonique, à 97%, baigne dans une température de surface autour de 470°C avec une pression plus de 90 fois plus grande que la nôtre. Mais c'est dans l'épaisse couche de nuages hyper acides, nappant la planète jusque autour de 60 km d'altitude, que l'équipe de Jane Greaves suppose que les molécules de phosphine peuvent se trouver. "Là les nuages sont +tempérés+ autour de 30 degrés Celsius", selon l'étude, qui n'exclut pas que le gaz se forme à une altitude plus basse et plus chaude avant de s'élever.- "Nuages vénusiens" -Mais d'où vient-il? La Pr Greaves "espère avoir pris en compte tous les processus susceptibles d'expliquer sa présence dans l'atmosphère de Vénus". A moins d'en identifier un nouveau, reste l'hypothèse d'une forme de vie. Si c'est le cas, "nous pensons que (cette forme de vie) devrait être de petite taille, pour flotter librement", explique la scientifique, dont l'étude "insiste sur le fait que la détection de phosphine n'est pas une preuve robuste de vie, seulement d'une chimie anormale et inexpliquée". La phosphine est composée d'un atome de phosphore et de trois d'hydrogène. Le phosphore est un des six éléments chimiques du vivant, mais "même si une planète contenait du phosphore en abondance, il pourrait lui manquer une autre condition nécessaire à la vie, comme d'autres éléments, ou son milieu pourrait être trop chaud, ou trop sec", prévient Jane Greaves. A priori, l'atmosphère de Vénus, "extrêmement déshydratante et hyper acide", n'est pas propice à la vie. Mais peut-être que sa couche nuageuse pourrait l'être. La Nasa a d'ailleurs découvert il y a une décennie de la vie microbienne dans les couches supérieures de l'atmosphère terrestre. C'est pourquoi la Pr. Greaves et ses collègues plaident pour une observation plus poussée du phénomène. En s'affranchissant idéalement du "filtre" de l'atmosphère terrestre, grâce à un télescope spatial. Et pourquoi pas avec une nouvelle visite, par sonde. Le regain d'intérêt pour cette planète longtemps délaissée est général: deux des quatre missions en concurrence pour le prochain programme d'exploration du système solaire de la Nasa concernent Vénus, a rappelé Thomas Zurbuchen, directeur scientifique de l'agence. La sélection aura lieu l'an prochain.
Des chercheurs ont établi la "présence apparente" dans les couches nuageuses de Vénus d'un gaz qui sur Terre est associé à la vie, une découverte qualifiée par le chef de la Nasa d'"événement le plus important" dans la recherche de vie extraterrestre.
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Dernier en date : Jean-François Copé, révèle Le Parisien. Une personnalité de plus s'ajoute à la longue liste de candidats potentiels à la mairie de Paris. Selon les informations du Parisien, Jean-François Copé lorgnerait lui aussi sur la mairie de Paris. Depuis son gros revers à la primaire de la droite en novembre 2016 (0,3%), le maire de Meaux a quasiment disparu de la scène médiatique. Une lumière qui semble lui manquer. Selon le quotidien, Jean-François Copé aurait désormais les Municipales 2020 en ligne de mire et aurait déjà commencé à tâter le terrain auprès des parlementaires Les Républicains. Malheureusement pour lui, ces derniers lui auraient vite remis les idées en place. "Il est cramé à vie. Déjà que la droite a très peu de chances aux prochaines municipales à Paris. Alors en plus si c'est lui...", a d'ailleurs lancé au Parisien l'un d'eux. Une course mal engagée donc pour Jean-François Copé, d'autant que les candidats à la succession d'Anne Hidalgo ne manquent pas. Le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, en premier lieu. 20 Minutes avançait d'ailleurs en juin dernier qu'un groupe de Marcheurs travaillait déjà sur le futur programme.À droite, Rachida Dati s'était elle aussi dite prête "à mener le combat". " Imaginons que ma famille politique dise 'pourquoi pas ?', je mènerais le combat, je suis jusqu'au-boutiste dans les combats, sinon ce n'est pas la peine", avait indiqué la maire du 7e arrondissement de la capitale à BFMTV.À gauche, l'ancien conseiller de François Hollande, Gaspard Gantzer semble aussi ouvrir la voie à une candidature, avec le lancement d'un mouvement baptisé "Parisiennes, Parisiens". Ségolène Royal pourrait elle aussi se laisser tenter. Mais l'ancienne ministre de l'Écologie avait confié au Parisien qu'elle ne se présenterait "que si Anne Hidalgo n'y allait pas". Et les chances de voir l'actuelle maire de Paris renoncer restent très faibles.
La course à la mairie de Paris s'annonce mouvementée. Depuis quelques semaines, plusieurs personnalités politiques ont fait part de leur intérêt pour la succession d'Anne Hidalgo.
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C'est une question qui a irrité le président. Alors qu'il est en visite à Sydney en Australie, Emmanuel Macron a répondu sèchement à un journaliste qui lui demandait s'il cherchait à "esquiver" la contestation sociale en ce 1er Mai."Je ne suis pas de tempérament à esquiver quoi que ce soit. Je continue à travailler, les réformes continueront à être menées [...]. Il n'y a pas de jour férié quand on est président de la République [...]. C'est une fausse polémique complète, a répondu le chef de l'Etat. "Vous voulez que je reste chez moi à regarder la TV?" Macron répond sèchement aux critiques de son éloignement pour le 1er maipar BFMTVIl a par ailleurs relevé que "les voyages sont programmés longtemps avant, je m'occupe de ce qui se passe à Paris comme ailleurs. (...) Vous voulez que je reste chez moi à regarder la télévision ? J'ai autre chose à faire", a dit le président."AXE PARIS-NEW DELHI-CANBERRA"Le chef de l'Etat français est arrivé en fin de journée à Sydney, pour une visite de trois jours, avant de se rendre jeudi en Nouvelle-Calédonie. Il s'agit du deuxième déplacement d'un chef de l'Etat en Australie, après celui de François Hollande en 2014. Le chef de l'Etat a rappelé que le lien entre l'Australie et la France, "historique" depuis que "des soldats australiens sont venus défendre notre territoire" lors des Première et Seconde Guerres mondiales, "s'est consolidé" entre 2016, lorsque l'Australie a commandé à Naval Group (ex DCNS) 12 sous-marins de nouvelle génération pour un contrat de 35 milliards d'euros, a-t-il expliqué. "Nous allons ensemble inscrire cette commande dans une relation stratégique renforcée", "une nouvelle stratégie indo-pacifique", un nouvel "axe Paris-New-Delhi-Camberra", a-t-il insisté, alors que Camberra s'inquiète face à la montée en puissance de la Chine dans la région. Le président français va notamment signer mercredi plusieurs accords de coopération (dans les domaines de la santé, du spatial, de la recherche, de l'université, mais aussi en matière de technologie de la défense, de la marine et de la cyber sécurité) et évoquer le combat commun contre le terrorisme. La France souhaite aussi devenir "un partenaire économique encore plus présent alors que le Brexit destabilise un partenaire historique de l'Australie", le Royaume-Uni, a-t-il expliqué.
En pleine contestation sociale, et alors que les Français fête le 1er Mai, Emmanuel Macron est aux antipodes.
orangesum-646
Plus de 28.819.490 cas d'infection ont été officiellement diagnostiqués depuis le début de l'épidémie, dont au moins 19.133.300 sont aujourd'hui considérés comme guéris. Ce nombre de cas diagnostiqués ne reflète toutefois qu'une fraction du nombre réel de contaminations. Certains pays ne testent que les cas graves, d'autres utilisent les tests en priorité pour le traçage et nombre de pays pauvres ne disposent que de capacités de dépistage limitées. Sur la journée de samedi, 4.806 nouveaux décès et 284.827 nouveaux cas ont été recensés dans le monde. Les pays qui ont enregistré le plus de nouveaux décès dans leurs derniers bilans sont l'Inde avec 1.114 nouveaux morts, le Brésil (814) et les États-Unis (523). Les États-Unis sont le pays le plus touché tant en nombre de morts que de cas, avec 193.705 décès pour 6.486.401 cas recensés, selon le comptage de l'université Johns Hopkins. Au moins 2.434.658 personnes ont été déclarées guéries. Après les États-Unis, les pays les plus touchés sont le Brésil avec 131.210 morts pour 4.315.687 cas, l'Inde avec 78.586 morts (4.754.356 cas), le Mexique avec 70.604 morts (663.973 cas), et le Royaume-Uni avec 41.623 morts (365.174 cas). Parmi les pays les plus durement touchés, le Pérou est celui qui déplore le plus grand nombre de morts par rapport à sa population, avec 93 décès pour 100.000 habitants, suivi par la Belgique (86), l'Espagne (64), la Bolivie (63), et le Chili (62). La Chine (sans les territoires de Hong Kong et Macao) a officiellement dénombré un total de 85.184 cas (10 nouveaux entre samedi et dimanche), dont 4.634 décès (0 nouveaux), et 80.399 guérisons. L'Amérique latine et les Caraïbes totalisaient dimanche à 11h00 GMT 309.317 décès pour 8.229.215 cas, l'Europe 221.146 décès (4.471.410 cas), les Etats-Unis et le Canada 202.916 décès (6.622.504 cas), l'Asie 114.518 décès (6.445.438 cas), le Moyen-Orient 39.829 décès (1.671.988 cas), l'Afrique 32.501 décès (1.348.379 cas), et l'Océanie 870 décès (30.563 cas). Ce bilan a été réalisé à partir de données collectées par les bureaux de l'AFP auprès des autorités nationales compétentes et des informations de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). En raison de corrections apportées par les autorités ou de publications tardives des données, les chiffres d'augmentation sur 24h peuvent ne pas correspondre exactement à ceux publiés la veille.
La pandémie du nouveau coronavirus a fait au moins 921.097 morts dans le monde depuis que le bureau de l'OMS en Chine a fait état de l'apparition de la maladie fin décembre, selon un bilan établi par l'AFP à partir de sources officielles dimanche à 11h00 GMT.
orangesum-647
La mère d'une fillette âgée d'un an, décédée le 27 juin à l'hôpital de Strasbourg, a déposé plainte le 10 juillet dernier à la gendarmerie de Dannemarie (Haut-Rhin), son lieu de résidence. Une enquête, confiée à la brigade de recherches de la gendarmerie de Mulhouse, a été ouverte pour identifier d'éventuels manquements dans la prise en charge de l'enfant. Le jeudi 27 juin, constatant que le cœur de sa fille bat "anormalement vite", la mère appelle les secours. Le médecin-régulateur la dirige alors vers l'hôpital d'Altkirch, une ville située à une vingtaine de kilomètres au sud de Mulhouse. Une fois arrivées, la mère et sa fille sont redirigées vers l'hôpital de Mulhouse car celui d'Altrkich ne dispose "pas d'un pédiatre sur place", confie la femme, âgée de 33 ans. En sortant de l'hôpital d'Altkirch, sa fille se met à vomir. La mère appelle alors le Samu qui envoie une ambulance. D'après elle, l'ambulance n'arrive qu'au bout de "20-25 minutes" et il n'y a pas de médecin à bord. Aux urgences pédiatriques de Mulhouse, la petite fille doit encore attendre "une demi-heure" pour être examinée. Le diagnostic pointe "un problème d'asthme et une petite crise de vomissements". Un médicament est donné à l'enfant, semblant faire effet dans un premier temps. Mais son état se dégrade rapidement. Elle est alors transférée en hélicoptère au CHU de Strasbourg. Elle y décède dans la soirée. Choquée, la mère a déposé plainte le 10 juillet à la gendarmerie de Dannemarie, a expliqué son avocat, Me Sacha Rebmann. La plainte est traitée par le parquet de Mulhouse et l'enquête a été confiée à la brigade de recherches de la gendarmerie de Mulhouse. Pour l'heure, seule une autopsie médicale a été pratiquée et "nous n'avons que très peu d'éléments sur cette mort dramatique", a déploré Me Rebmann. Un médecin "aurait évoqué une suspicion de myocardite d'évolution foudroyante", selon le conseil qui exige désormais "des explications sur les temps d'attente (dans les prises en charge de l'enfant) qui (lui) semblent injustifiés". L'enfant n'a pas été pris en charge à Altkirch car "l'établissement n'a pas de service pédiatrie", a expliqué la procureure de la République à Mulhouse, Edwige Roux-Morizot. "Tout le monde va être entendu pour comprendre le déroulement de cette histoire" et déterminer "s'il y a eu ou non dysfonctionnement et des responsabilités (lors) de la prise en charge de l'enfant", a assuré la magistrate.
La fillette a été renvoyée d'hôpital en hôpital avant de décéder dans celui de Strasbourg. Une enquête est en cours pour identifier d'éventuels manquements dans la prise en charge de la petite fille.
orangesum-648
C'est un accord rêvé pour les conservateurs israéliens et américains qui ont toujours cherché à obtenir des pays arabes qu'ils reconnaissent Israël sans qu'un Etat soit créé pour les Palestiniens, lesquels ont immédiatement dénoncé Manama. Cette annonce, quelques semaines à peine après la décision des Emirats arabes unis de reconnaître l'Etat hébreu, intervient dans un contexte de tensions croissantes avec l'Iran, ennemi juré des monarchies du Golfe, d'Israël et de l'administration de Donald Trump. L'impact de cette décision diffère selon les parties concernées.- Assurance pour Bahreïn -La petite île du Golfe, où la dynastie sunnite au pouvoir accuse régulièrement l'Iran de fomenter des troubles dans sa population largement chiite, abrite une importante base navale américaine, siège de la 5e Flotte de l'US Navy. Donald Trump a rompu avec la politique de son prédécesseur Barack Obama en vendant des armes à Bahreïn malgré les accusations de violations des droits humains dans le pays, et a encouragé le royaume à renforcer ses liens officieux avec Israël. C'est d'ailleurs de Manama que son gendre et conseiller, Jared Kushner, a lancé son plan de paix au Proche-Orient l'an dernier. Pour Will Wechsler, de l'Atlantic Council, les monarchies du Golfe redoutent le désengagement américain de la région, qu'elles considèrent comme "extrêmement inquiétant". Les centres historiques du pouvoir arabe comme Le Caire, Damas ou Bagdad étant confrontés à des crises internes, les pays du Golfe s'inquiètent de la montée en puissance d'acteurs non-arabes comme l'Iran, la Turquie et la Russie."Ce que vous voyez aujourd'hui, c'est l'émergence d'une nouvelle coalition pour contrer ces acteurs", explique M. Wechsler. Israël et les monarchies du Golfe "ne sont pas des alliés naturels", ajoute-t-il. "Il y a des différences culturelles mais elles sont en train d'être surmontées parce qu'ils partagent cette analyse géopolitiques et des opportunités de coopération dans d'autres domaines", notamment économique.- Victoire pour Israël -C'est aussi une réussite pour le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui est attendu la semaine prochaine à la Maison Blanche pour signer deux accords d'un coup, avec les Emirats arabes Unis et avec Bahreïn. Ils sont les troisième et quatrième pays arabes à établir des liens diplomatiques avec l'Etat hébreu, plus de 20 ans après la Jordanie (1994) et l'Egypte (1979). La principale concession de l'Etat hébreu a été de renoncer à un projet d'annexion de la plus grande partie de la Cisjordanie, mais Israël n'a fait aucune avancée sur la création d'un Etat palestinien, que les Emirats et Bahreïn disent toujours considérer comme leur objectif. Selon Will Wechsler, l'annexion prévue aurait de toutes façons été "une catastrophe stratégique majeure" pour Israël et la reconnaissance des pays arabes permet à l'Etat hébreu "d'éviter de se tirer une balle dans le pied", notamment dans l'hypothèse où Joe Biden, qui y était opposé, remporterait la présidentielle américaine. L'Autorité palestinienne a qualifié la décision de Bahreïn de "coup de poignard dans le dos de la cause palestinienne et du peuple palestinien".- Nouveau succès pour Trump- Le Président américain, à qui Israël et Bahreïn ont laissé l'honneur d'annoncer leur accord, s'est félicité de ce succès, quelques jours à peine après s'être réjoui d'avoir reçu une nomination pour le prix Nobel de la Paix, grâce à l'accord avec les Emirats. En outre, l'annonce intervient au moment même où le gouvernement afghan entame des négociations de paix historiques avec les talibans, un autre progrès vers un objectif clé de M. Trump, qui a promis de mettre un terme aux "guerres sans fin". Brian Katulis, du groupe de réflexion progressiste Center for American Progres, salue l'accord avec Bahreïn mais doute que M. Trump y ait joué un grand rôle."L'accord est largement le résultat d'un basculement d'intérêts et d'alliances qui a commencé il y a plusieurs années", souligne-t-il. "Il est peu probable que cet accord, combiné à celui entre les Emirats et Israël, modifie fondamentalement l'instabilité globale au Proche-Orient".
Bahreïn est devenu vendredi le quatrième pays arabe à normaliser ses relations avec Israël, un triomphe pour l'Etat hébreu et le président américain Donald Trump, qui brigue un second mandat en novembre.
orangesum-649
La métropole d'Aix-Marseille et l'île antillaise ont été classées mercredi en "zone d'alerte maximale", dernier niveau avant l'état d'urgence sanitaire, selon le nouveau classement des autorités. Outre les bars et restaurants, à partir de samedi, tous les "établissements recevant du public" vont y être fermés, sauf ceux qui ont un "protocole sanitaire strict", comme les théâtres, les musées ou les cinémas, a annoncé le ministre de la Santé, Olivier Véran. Ces mesures sont les plus spectaculaires depuis la fin du confinement le 11 mai et ont suscité le mécontentement à Marseille. Le président de la région PACA, Renaud Muselier, a dénoncé une décision "prise de façon unilatérale", dans laquelle il voit une "punition collective" et un "quasi-reconfinement". La maire de Marseille, Michèle Rubirola, a fait part de sa "colère". Juste en-dessous de cet ultime niveau, onze autres métropoles sont en "zone d'alerte renforcée": Paris, Lille, Toulouse, Saint-Etienne, Rennes, Rouen, Grenoble, Montpellier, plus Bordeaux, Lyon et Nice, qui s'y trouvaient déjà. Dans ces villes, la jauge des rassemblements est abaissée à 1.000 personnes (contre 5.000 auparavant). Cette mesure devrait concerner le tournoi de tennis de Roland Garros, qui débute dimanche. Par ailleurs, les rassemblements de plus de 10 personnes dans l'espace public sont interdits. Si la situation ne s'améliore pas, d'autres métropoles pourraient passer à ce niveau, a prévenu M. Véran, en citant "Tours, Strasbourg, Dijon et Clermont-Ferrand". Et "si la situation se dégrade encore", de nouvelles villes pourraient être mises en alerte maximale.- 69 départements -Dans la nouvelle définition du gouvernement, qui prône une gestion locale et des mesures adaptées à chaque endroit, les départements classés en rouge le sont selon trois niveaux: la zone d'alerte, où "le virus circule nettement", la zone d'alerte renforcée, où il "circule très fortement", et la zone d'alerte maximale, où "les conséquences sont déjà lourdes sur le système sanitaire". Soixante-neuf départements sur 101 sont en zone d'alerte. Trois critères ont été pris en compte: le taux d'incidence (nouveaux cas) de la maladie dans la population, celui chez les personnes âgées (population la plus vulnérable) et la proportion des malades du Covid dans les services de réanimation. A Marseille et en Guadeloupe, le taux d'incidence dépasse les 250 cas pour 100.000 habitants, soit 5 fois le seuil d'alerte, et est de 100 pour 100.000 chez les personnes âgées. Dans les villes en zones d'alerte renforcée, ces chiffres dépassent 150 pour 100.000 et 50 pour 100.000. Sans mesures rapides, "nous risquons d'atteindre une situation critique dans quelques semaines", a mis en garde M. Véran, le ton grave. Car depuis cet été, tous les indicateurs se dégradent de façon régulière, même si on est encore loin des niveaux atteints au pic de l'épidémie, en mars-avril. - "Bulle sociale" -Selon le dernier bilan, 13.072 nouveaux cas de Covid-19 ont été enregistrés en 24 heures. 783 malades du virus ont été nouvellement admis à l'hôpital entre mardi et mercredi, dont 130 en réanimation. 4.244 malades du Covid ont été hospitalisés sur les sept derniers jours, dont 675 en réanimation. La principale crainte est que l'afflux massif de malades submerge les hôpitaux et les services de réa. "La part des patients Covid dans les réanimations a commencé à réaugmenter et atteint 19% au niveau national", selon le ministre. Pour l'Île-de-France, "au rythme actuel (...), on peut s'attendre à ce que 40% des capacités régionales de réanimation soient utilisées pour des patients Covid au 10 octobre, 60% le 25 octobre et 85% aux alentours du 11 novembre". "Il est encore temps d'agir", a martelé M. Véran, en insistant sur "le respect des gestes barrières, le lavage des mains, le respect des distances, le port du masque et la réduction des interactions sociales", autant dans la sphère publique que privée."On ne peut pas être extrêmement vigilant dans le métro, le bus, au bureau, dans les commerces, et relâcher toute forme de vigilance" en privé, a-t-il poursuivi."Il ne faut pas multiplier les dîners, éviter de sortir plusieurs fois par semaine avec des personnes différentes", a-t-il préconisé, en employant l'expression de "bulle sociale". De manière générale, dans les 69 départements en zone d'alerte, "les fêtes, mariages, tombolas, événements associatifs, anniversaires, communions devront se tenir en petit comité, à moins de 30 personnes".
La France hisse le drapeau rouge pour éviter une "situation critique": la plupart de ses grandes villes, dont Paris, sont désormais en "zone d'alerte" renforcée ou maximale à cause de l'épidémie de Covid-19, et les bars et restaurants vont même être fermés à Marseille et en Guadeloupe.
orangesum-650
Il était midi passé jeudi à Amityville - ville de Long Island qui a inspiré plusieurs films d'horreur après un massacre familial qui s'y est déroulé en 1974 - lorsque Thomas Scully-Powers, 32 ans, a pénétré dans la pièce où son père de 72 ans se trouvait devant l'écran. Il l'a d'abord battu avant d'aller chercher des couteaux avec lesquels il l'a frappé à la poitrine, au dos et au cou, "le décapitant presque", selon le communiqué du procureur qui cite le rapport d'autopsie. C'est lorsqu'il est revenu armé de couteaux que des participants à la réunion ont appelé les urgences."C'est une affaire choquante et troublante", a déclaré le procureur local, Timothy Sini, cité dans un communiqué. "Selon ses propres aveux, le suspect a brutalement poignardé son père à plusieurs reprises, jusqu'à ce qu'il soit certain qu'il soit mort. L'enquête sur ce crime horrible se poursuit, mais soyez assurés que justice sera faite pour la victime."Ce que les participants ont vu de cette scène d'horreur reste à préciser. Selon le journal local Newsday, la victime a disparu du cadre de la caméra et ils ont surtout entendu ses cris. Lorsque la police est arrivée sur les lieux, le fils, qui habitait avec son père, a pris la fuite en sautant par la fenêtre du premier étage, selon le procureur. Il a pris du soda dans une épicerie pour essayer de nettoyer le sang sur son corps, mais a été rattrapé par les policiers quelques rues plus loin. Toujours selon le procureur, il a reconnu devant les policiers avoir poignardé son père une quinzaine de fois, et avoir utilisé plusieurs couteaux car leurs lames se tordaient. - Antécédents judiciaires -La police a retrouvé dans la salle de bains un seau et un balai, apparemment utilisés pour essayer de nettoyer la scène, et un drap tâché de sang. Le fils a été formellement inculpé vendredi pour meurtre et incarcéré, avant une nouvelle audience prévue le 26 mai. Le procureur n'a pas précisé quel pourrait être le motif du crime. Mais à en croire le fils, le père aurait commencé la bagarre en essayant de le blesser au poignet, a rapporté le journal Newsday. Thomas Scully-Powers, qui avait des antécédents judiciaires, risque jusqu'à 25 ans de prison. Ce crime pourrait être le premier connu à s'être déroulé pendant une réunion Zoom. La plateforme de visioconférence a vu le nombre de ses utilisateurs à travers le monde exploser ces dernières semaines, en raison des mesures de confinement imposées pour endiguer la pandémie de coronavirus. Des millions de gens se retrouvent désormais quotidiennement pour discuter, boire un verre ou fêter des anniversaires sur Zoom comme sur des plateformes rivales comme Google Hangouts ou FaceTime.
La plateforme de réunions virtuelles Zoom, popularisée par le confinement, a sans doute enregistré son premier meurtre: un homme de la banlieue new-yorkaise a tué son père alors que ce dernier était en ligne avec une vingtaine de personnes.
orangesum-651
"Le pays prépare toute la stratégie de l'étape de reprise après le Covid-19, mais nous n'allons pas l'appliquer avant d'être bien sûrs qu'il y a un contrôle précis de l'épidémie", a prévenu récemment le président Miguel Diaz-Canel. Des équipes de nettoyage ont déjà commencé à désinfecter et à aménager les aéroports et hôtels du pays, en vue de leur prochaine réouverture au public. Si les frontières sont officiellement fermées jusqu'à fin juin, plusieurs compagnies aériennes misent sur le fait que la mesure ne sera pas prolongée, en proposant des billets dès juillet. Mais après quelques semaines où les cas quotidiens oscillaient autour d'une dizaine, l'annonce d'un foyer de plus de 60 contagions liées à un centre commercial de La Havane, un laboratoire et une entreprise de transports a fait l'effet d'une douche froide. Par précaution, Cuba n'a donc encore levé aucune mesure de restriction: les écoles restent fermées, le transport public suspendu et l'usage du masque obligatoire dans les rues."Ce problème n'est pas résolu à Cuba, et encore moins dans le monde, et il faut faire très attention en assouplissant les mesures", a souligné le docteur Francisco Duran, directeur du département Epidémiologie du ministère de la Santé.- Cobayes -L'île de 11,2 millions d'habitants n'a pourtant pas à rougir de son bilan: mardi, elle accumulait 2.092 cas dont 83 décès, ne comptant plus que 180 cas actifs. Par comparaison, le Panama, avec 4 millions d'habitants, a enregistré plus de 13.000 cas dont 336 décès, ce qui ne l'a pas empêché de relancer partiellement son activité économique cette semaine. Sur les 15 derniers jours, le taux de contagion à Cuba a été de 2,33 pour 100.0000 personnes, avec aucun nouveau cas dans 11 des 16 provinces. Le pays applique de strictes mesures d'isolement obligatoire, dans des gymnases ou des écoles désaffectées, pour tous les contacts des cas positifs. Et après avoir fermé ses frontières le 24 mars, il a isolé les touristes dans des hôtels d'Etat. Des 60.000 encore sur place quand le président a annoncé cette mesure, il en reste environ 4.000. Ces derniers servent finalement de cobayes pour un nouveau type de tourisme, post-coronavirus."Je suis arrivée à Cuba en janvier pour me reposer, quand le coronavirus est apparu. Je devais repartir en avril", raconte Irina Jatkievich, quinquagénaire russe logée dans l'hôtel d'Etat Comodoro à La Havane, à l'allure quelque peu défraichie."Cela fait deux mois que je vis dans cet hôtel". Mais "l'attention est très bonne", assure-t-elle.- "Un bastion" -Pour Omar Milian, directeur de l'hôtel, la période a valeur de test: Cuba "a un grand besoin de continuer à exploiter le tourisme, et nous devons être pionniers en présentant un protocole international pour que les touristes voient que Cuba reste un pays sûr". Parmi les mesures instaurées: les touristes ne peuvent plus se servir directement au buffet, les tables sont espacées et la réception est aménagée pour éviter tout contact entre employés et clients. Le bar n'a plus de tabourets au comptoir et les clients ne peuvent pas s'approcher du barman quand il prépare les cocktails. Un protocole est en cours d'élaboration pour l'accès à la piscine et à la plage."Notre pays va devenir un bastion, parmi les premiers au monde à sortir (de la crise), avec un tourisme plus sûr, plus fiable", assure Omar Milian. L'Italien Davide Cuttica, arrivé à Cuba en mars, peut déjà témoigner de ces nouvelles conditions: "A chaque entrée de l'hôtel nous avons du chlore pour nous laver les mains", raconte ce quadragénaire qui sirote un café dans le hall. Mais interdiction de sortir ou de se baigner à la plage voisine. Tous les touristes n'ont pas été aussi ravis qu'Irina et Davide de se retrouver ainsi coincés dans des hôtels d'Etat, moins chaleureux et bien plus chers que les "casas", logements loués par l'habitant. Certains ont publié des vidéos sur les réseaux sociaux pour dénoncer leurs conditions et la nourriture, dans ce pays frappé de pénuries récurrentes.
Depuis un mois, Cuba semble contenir avec succès l'épidémie de coronavirus, de quoi l'inciter à préparer sa réouverture au tourisme, son moteur économique. Mais la prudence reste de mise alors que de nouveaux foyers apparaissent à La Havane.
orangesum-652
Pékin "n'a pas tenu sa parole donnée au monde d'assurer l'autonomie de Hong Kong", a-t-il déclaré lors d'une brève déclaration depuis les jardins de la Maison Blanche."C'est une tragédie pour le peuple de Hong Kong, pour la Chine, et pour le monde entier", a-t-il ajouté. Les Etats-Unis dénoncent depuis plusieurs jours la loi controversée sur la sécurité nationale que Pékin veut imposer à Hong Kong. Ils estiment qu'il s'agit d'une manière déguisée de museler l'opposition hongkongaise et de rogner les libertés, ce que dément fermement la Chine. Affichant sa volonté de mieux sécuriser "la recherche universitaire vitale pour le pays", M. Trump a annoncé la suspension de l'entrée de "certains ressortissants de la Chine que nous avons identifié comme potentiels risques à la sécurité". Le président américain est cependant resté évasif sur la portée exacte de cette décision et sur le nombre d'étudiants qui pourraient être concernés. Le locataire de la Maison Blanche a par ailleurs annoncé qu'il lançait le processus d'élimination des exemptions accordées à Hong Kong dans le cadre de la révocation de son statut spécial."Cette décision aura un impact sur l'ensemble des accords que nous avons avec Hong Kong", a-t-il ajouté, évoquant en particulier le traité d'extradition. La rétrocession de Hong Kong s'est faite au nom du principe "Un pays, deux systèmes" qui a permis au territoire de conserver des libertés inconnues en Chine continentale, en particulier une économie libre, une justice indépendante, la liberté d'expression et un Parlement partiellement élu au suffrage universel. Ces dérogations ont amené nombre de pays, comme les Etats-Unis, à voter des lois les autorisant à traiter Hong Kong comme une entité commerciale distincte du régime autoritaire chinois.
Le président Donald Trump a estimé vendredi que le comportement de la Chine vis-à-vis de Hong Kong était "une tragédie" pour le monde et annoncé des restrictions d'entrée sur le territoire américain pour les étudiants chinois.
orangesum-653
La mesure, qui vise en partie à réduire la promiscuité dans les transports publics, est destinée à faciliter les choses notamment pour les travailleurs essentiels. Les autorités suédoises enregistrent actuellement une baisse du nombre de nouveaux cas, en particulier les cas graves nécessitant des soins intensifs. Mais l'Agence suédoise de santé publique note que si les "contacts augmentent à nouveau, il y a un risque considérable d'une nouvelle propagation au cours de l'automne"."Nous avons toujours cherché à mettre en place des mesures durables et à faire preuve d'endurance dans le travail de longue haleine que nous allons devoir accomplir pour lutter contre cette pandémie", a fait valoir l'épidémiologiste en chef Anders Tegnell lors d'une conférence de presse. Depuis le début de la crise sanitaire, le pays a enregistré 80.100 cas de Covid-19, dont 318 ces dernières 24 heures, soit un des niveaux de contamination par habitant parmi les plus élevés d'Europe. Au total, 5.739 personnes sont décédées du virus en Suède, selon les autorités suédoises. Le bilan avait poussé ses voisins à fermer la porte aux Suédois, rompant la forte solidarité nordique habituelle. Si le Danemark a annoncé jeudi dans un communiqué la levée de cette interdiction, la Norvège autorise seulement les résidents de certaines régions de Suède à venir dans le pays. La Finlande, elle, n'autorise actuellement que les seuls voyages essentiels en provenance du royaume. Contrairement à d'autres pays européens, la Suède n'a jamais imposé de confinement à sa population et a suscité la controverse sur la pertinence de sa stratégie face au coronavirus. Elle a gardé les écoles pour les moins de 16 ans ouvertes, ainsi que les cafés, bars et restaurants. L'Agence publique de la santé défend cette approche qu'elle juge pertinente sur le long terme et rejette les mesures prises sur une assez courte période ailleurs, les considérant comme trop inefficaces par rapport aux effets négatifs qu'elles ont sur la société. Quant au masque, seul le personnel de santé est invité à le porter.
La Suède, qui a attiré l'attention avec sa stratégie moins stricte face au coronavirus, a appelé jeudi à continuer le travail à domicile au moins jusqu'au Nouvel An, au moment où le pays nordique a passé le cap des 80.000 cas.
orangesum-654
Bill Barr avait annoncé il y a près d'un an son intention de renouer avec les exécutions de personnes condamnées à la peine capitale par des tribunaux fédéraux. Cinq injections létales avaient été programmées pour décembre 2019 et janvier 2020 dans le pénitencier de Terre-Haute, en Indiana. A la dernière minute, la justice avait accordé un répit aux condamnés dont les avocats avaient émis des doutes sur la légalité du protocole retenu pour les faire mourir. Une cour d'appel a finalement validé l'usage de pentobarbital et le ministre républicain a ordonné de fixer de nouvelles dates pour quatre condamnés. "Nous le devons aux victimes de leurs crimes horribles", a-t-il justifié dans un communiqué. En conséquence, le bureau des prisons a fixé leurs exécutions entre le 13 juillet et le 28 août. Le premier devrait être Daniel Lewis Lee, un partisan de la suprématie blanche condamné en 1999 à la peine capitale pour le meurtre d'un couple et d'une fillette de huit ans. Mère d'une des victimes, Earlene Peterson avait imploré cet hiver le président Donald Trump d'accorder sa "clémence" au condamné. "Je ne vois pas en quoi exécuter Daniel Lee honorera ma fille, au contraire cela va salir son nom parce qu'elle n'aurait pas voulu ça", avait expliqué cette femme opposée à la peine capitale par conviction religieuse. Donald Trump n'avait pas donné suite à cet appel. Le locataire de la Maison Blanche, qui brigue sa réélection en novembre, réclame régulièrement un usage renforcé de la peine capitale, notamment pour les tueurs de policiers ou les trafiquants de drogue. Selon les sondages, le soutien pour la peine de mort s'est érodé chez les Américains qui ne sont plus que 54% à y être favorables pour les meurtriers, contre environ 80% au début des années 1990. Seule une poignée d'Etats, surtout dans le sud conservateur, y ont encore recours. 22 personnes ont été exécutées en 2019. La plupart des crimes sont jugés au niveau des Etats, mais les tribunaux fédéraux peuvent être saisis des actes les plus graves (attentats, crimes racistes...) ou commis sur des bases militaires ou dans des réserves amérindiennes. Au cours des 45 dernières années, seules trois personnes ont été exécutées au niveau fédéral, dont Timothy McVeigh responsable de l'attentat d'Oklahoma City (168 morts en 1995) en 2001. La dernière exécution fédérale remonte à 2003.
Les exécutions fédérales reprendront le 13 juillet aux Etats-Unis après 17 ans d'interruption, a indiqué lundi soir le ministre de la Justice.
orangesum-655
L'épisode du déraillement d'un train du RER B va enfin se terminer, au bonheur des usagers de la région parisienne. Le trafic reprendra normalement à partir de lundi 29 juin, après quatre jours de travaux "intensifs" dans la foulée du déraillement près de la gare de Denfert-Rochereau, a annoncé dimanche la RATP. "L'exploitation normale va pouvoir reprendre lundi matin sur l'ensemble de la ligne RER B", a-t-elle indiqué dans un communiqué. Deux voitures sorties partiellement de la voie ont fait l'objet d'une "opération de relevage exceptionnelle", a précisé la RATP, qui a également dû remplacer les rails et quatre aiguillages sur une zone longue de 150 mètres, et remettre en état les équipements de la voie (signalisation et caténaire). "Des travaux complémentaires seront réalisés en nuit dans les jours à venir", ajoute le communiqué. Plusieurs voitures d'un train ne transportant pas de voyageurs sont sorties de la voie mercredi vers 19h, sans faire de blessé. Un accident "extrêmement rare", avait déclaré la RATP après de premières constatations. Un million de passagers par jourUne enquête a été lancée après l'incident pour en déterminer les causes exactes. Selon les premiers éléments, le train et l'appareil de voie avaient fait l'objet d'un entretien préventif récent. Depuis jeudi, la circulation n'était rétablie que partiellement, avec un RER toutes les 20 minutes entre Gare du Nord et Massy-Palaiseau, sans arrêt à Port-Royal ni Cité universitaire (mais avec un arrêt à Denfert-Rochereau). Très fréquentée, la ligne B du RER transporte habituellement environ un million de passagers par jour, mais l'impact de la crise sanitaire a réduit le trafic sur le réseau à 40%. Le RER B avait déraillé pour la dernière fois le 12 juin 2018. Plusieurs voitures d'une rame s'étaient couchées entre Saint-Rémy-lès-Chevreuse (Yvelines) et Courcelle-sur-Yvette (Essonne), faisant sept blessés légers. L'accident avait été provoqué par un effondrement du ballast, fragilisé par plusieurs jours de fortes pluies.
Fortement perturbé depuis quatre jours en raison d'un déraillement, le trafic du RER B devrait reprendre normalement à compter de lundi 29 juin.
orangesum-656
"Cela m'a manqué", s'exclame Claire Hutton, 36 ans, vêtue d'un t-shirt proclamant "The show must go on" (le spectacle doit continuer). Avec sa mère Julie, 61 ans, et son amie Nikki Gutridge, 47 ans, ces "très grandes fans de théâtre" ont remis pour la première fois les pieds jeudi soir dans une salle de spectacle depuis leur fermeture il y a six mois en raison de la pandémie de coronavirus. Elles s'y rendent d'habitude chaque semaine. "Toute l'expérience m'a manqué, le dîner avant le spectacle, aller voir les comédiens après", décrit-elle en attendant le début de cette comédie musicale mise en scène par Morgan Young (White Christmas, Elf, Big) et adaptée du film américain à succès Nuits blanches à Seattle (1993). Dans cette comédie romantique, un petit garçon essaye de convaincre son père veuf de rencontrer une journaliste de Baltimore, séduite après l'avoir entendu à la radio. Vu les exigences sanitaires, la grande majorité des scènes britanniques restent fermées. Le théâtre Troubadour de Wembley Park, au nord-ouest de Londres, s'est lui totalement adapté pour présenter ce spectacle. Seuls quelque 400 des 1.200 sièges sont occupés pour respecter les deux mètres de distanciation sociale entre chaque personne ou groupe. Les visiteurs sont invités à se désinfecter les mains et à suivre un parcours à sens unique. Des mesures de précaution bien respectées. Garder un masque "pendant deux heures, ça va. Ensuite ça commence à gratter", s'amuse Joe Spiteri, un spectateur de 71 ans. Les membres de l'équipe de production subissent chaque jour un test salivaire du Covid-19 dont ils reçoivent les résultats 30 à 45 minutes plus tard.- "Donnez-nous une date!" -Avec une vingtaine de comédiens sur scène et un orchestre de jazz de douze musiciens, "on est les seuls à présenter un spectacle de cette taille", a expliqué à l'AFP Rowley Gregg, directeur général des théâtres Troubadour. Au moment où les nombreuses salles du West End, le quartier des théâtres londonien, restent portes closes, l'enjeu est de montrer qu' "il y a de la lumière au bout du tunnel"."Bien sûr, on voudrait plus de 600 à 700 personnes dans ce bâtiment pour faire vraiment du profit, (mais) c'est une première étape pour prouver que ça peut continuer", explique M. Gregg. Pour l'instant les spectacles se jouent surtout en plein air ou sont proposés en streaming. Les grandes comédies musicales à succès comme Le Roi Lion, Hamilton ou le Fantôme de l'opéra n'ont pas repris et les touristes, qui constituent une grande partie du public, ont déserté. Bien qu'il soit possible d'organiser des spectacles en salle, les règles de distanciation sociale sont difficilement applicables ou peu rentables."Nous en sommes au point de non-retour." a averti le célèbre compositeur britannique Andrew Lloyd Weber, interrogé mardi par une commission parlementaire. "Donnez nous une date" de réouverture complète, a imploré M. Lloyd Weber dont le lancement de la prochaine production, Cendrillon, prévu à l'automne, a été repoussé au printemps 2021. Des mois de fermeture ont contraint de nombreuses salles de spectacles à se séparer de leurs employés, et à s'endetter pour subsister comme le prestigieux Royal Albert Hall qui a contracté 10 millions de livres (environ 11 millions d'euros) de prêts et placé 80% du personnel en chômage technique. La crise sanitaire provoque un trou de trois milliards de livres (3,3 milliards d'euros) dans les revenus des salles cette année, soit une chute de plus de 60%, selon une étude publiée en juin par le cabinet Oxford Economics pour la Creative Industries Federation. Face à l'augmentation des cas recensés, à près de 3.000 par jour au Royaume-Uni, le gouvernement a repoussé cette semaine un plus large accueil du public. Le Premier ministre Boris Johnson a toutefois insufflé un peu d'espoir en envisageant d'accroître massivement les dépistages, et de rendre leurs résultats en quelques dizaines de minutes, ce qui permettrait d'autoriser les spectateurs testés négatifs à remplir les salles.
Prise de température à l'entrée, masque obligatoire pendant le spectacle: malgré quelques contraintes, "ça fait du bien d'être de retour", confient des fans de comédie musicale venus voir Sleepless, la première grande production lancée à Londres depuis le confinement.
orangesum-657
Elle n'a pas sa langue dans sa poche, et elle en a encore fait étalage. Enora Malagré va participer pour la deuxième année consécutive à l'émission de France 2 Fort Boyard. Pour se rendre sur le fort, situé près de la Rochelle, et ainsi tourner l'enregistrement de son passage dans le jeu, l'ancienne chroniqueuse de Touche pas à mon poste (TPMP) a décidé de prendre un taxi. Une décision qui lui a coûté cher, révèle Télé Star. Dans une de ses stories Instagram, Enora Malagré a dévoilé la note de taxi qu'allait devoir payer la société de production du jeu télévisé, à savoir Adventure Line Productions (Koh-Lanta, L'aventure Robinson, etc.). Une somme colossale estimée à 642 euros et dix centimes. Ce coût prend en effet en charge plus de cinq heures de trajet nocturne."C'est pas moi qui paye"Si le chiffre peut paraître incroyable et quelque peu déplacé, l'animatrice a pris les faits avec beaucoup d'amusement, comme le démontre son commentaire en story : "Ryan va se faire beaucoup d'oseille ? C'est pas moi qui paye, je vous le dis direct, c'est la prod de Fort Boyard". Ryan étant le chauffeur du taxi, à première vue. L'an dernier, Enora Malagré avait déjà fait parler d'elle lors de son premier passage dans l'émission avec Jeremstar. Elle avait dénoncé la fameuse épreuve des cylindres (qui a été retirée depuis suite aux polémiques). "Ça m'a saoulée, je ne voulais pas la faire". L'ancienne muse de Cyril Hanouna vient également de lancer son site féministe La Women Trend Family" (WTF) avec Justine Fraioli.
Enora Malagré a participé une nouvelle fois à Fort Boyard cette année. Mais pour se rendre à La Rochelle, l'ancienne chroniqueuse de TPMP a pris un taxi et payé une note faramineuse, a repéré Télé Star sur son compte Instagram.
orangesum-658
La ministre de la Santé Agnès Buzyn a donné lundi 18 mars devant l'Assemblée le top départ de l'examen du projet de loi Santé qui doit répondre aux "inquiétudes", mais ne convainc pas les oppositions.*Le député Jean Lassalle a notamment fait part de son agacement au sujet du projet de loi, en s'adressant à Mme Buzyn, alors que les débats tournaient autour de la désertification médicale. "La seule chose qui m'interroge c'est comment des ministres peuvent avec une telle constance plonger le pays dans lequel ils l'ont plongé depuis une vingtaine d'années. Et quand je pense que c'est des ministres femmes... Avec tout ce que l'on dit à juste titre de la femme aujourd'hui... C'est des ministres femmes, des femmes qui portent l'enfant, nos mères, nos sœurs, nos filles qui sont capables de porter des textes pareils", a d'abord déploré l'ancien candidat à la présidentielle. "Moi j'aurais fait comme (Nicolas) Hulot, j'aurais dit 'merde' et je serais parti... Et elles en seraient sorties grandies. J'attends que la dernière s'en aille mener la liste de La République en marche (LREM) aux Européennes. Il y aura un peu moins de maternités de fermées peut-être", a poursuivi l'élu des Pyrénées-Atlantiques. Une remarque totalement déplacée a estimé collègue Éricka Bareigts, qui n'a pas manqué de lui faire remarquer."Je voudrais dire au collègue Lassalle pour ses remarques genrées vers la ministre de la Santé, personnellement en tant que femme je n'admets pas ce genre de remarques. Et cette remarque m'a beaucoup choquée", a affirmé l'élue PS de la Réunion, provoquant des applaudissements d'autres députées et des protestations de Jean Lassalle."Monsieur Lassalle, n'en rajoutez pas, ce n'est pas la peine", a ensuite affirmé la présidente de séance Carole Bureau-Bonnard (LREM) pour obtenir le silence de l'intéressé qui voulait répondre à sa collègue. "Hier soir Jean Lassalle a encore eu des propos misogynes envers la ministre de la Santé lors des discussions dans l'hémicycle. C'est indigne de sa fonction de député et cela montre encore tout le chemin qu'il reste à faire en matière d'égalité femmes-homes", a également fustigé sur Twitter la députée LREM Perrine Goulet.
L'ancien candidat à la présidentielle a regretté lundi soir à l'Assemblée nationale que des "ministres femmes" puissent porter des textes comme le projet de loi Santé.
orangesum-659
Carte du déconfinement : encore quelques points rouges ? par franceinfoAmoureux de la Bretagne, Jacques Lindecker voulait y passer un séjour et "faire découvrir les lieux à des proches". Le Mulhousien explique au journal L'Alsace et à France Bleu qu'il avait donc repéré une location. "Un gîte charmant dans le petit village de Saint-Guyomard (Morbihan, NDLR). J'ai appelé le propriétaire et on a eu un super contact, franc, direct, très bien", poursuit-il. "Mais quand je lui ai envoyé ensuite un mail de confirmation, je lui ai dit comme un sourire qu'entre Alsaciens et Bretons nous avions des liens et que j'étais ravi de venir découvrir sa région", ajoute-t-il. "Et là, il m'a répondu qu'après discussion avec sa femme, comme on habite en zone rouge, il ne souhaitait plus donner suite à ma demande, que ça représentait un danger pour ses enfants et que la sécurité de leur famille et des familles occupant leur gîte était une priorité", se désole Jacques Lindecker."Discrimination" "C'est de la discrimination, du délit de faciès, presque du racisme... Cela me gêne beaucoup cette peur qui part dans des délires, ça devient contre-productif, ça nous sépare", regrette-t-il encore. Jacques Lindecker tient toutefois à "ne pas généraliser" et cet habitué de la Bretagne a trouvé sans difficultés une autre location. Jeudi 28 mai, le secteur du tourisme attend avec impatience les mesures du gouvernement qui doit dévoiler l'acte II du déconfinement. Cretinas départements, classés rouge en raison de la pandémie, pourraient passer en vert, la limite des déplacements à un rayon de 100 km pourra être modifiée.
Sa location lui a été refusé en raison de sa région d'origine, classée en zone rouge en raison de l'épidémie de Covid-19. Un Alsacien, vivant à Mulhouse voulait louer un gîte en Bretagne, mais le propriétaire des lieux a fait machine arrière en apprenant sa ville d'origine.
orangesum-660
"L'atmosphère à la maison devenait insupportable avec les enfants qui s'ennuyaient, j'en pouvais plus", a raconté à l'AFP Soraya, sortie avec sa voisine Fatima et les enfants pour passer la journée à la plage. Les deux femmes n'ont pas voulu donner leur nom de famille. Parasol sous le bras, Fatima a préparé les sandwichs. Surexcité à l'idée de pouvoir aller enfin se baigner, l'un des enfants tire sur la main de sa maman pour écourter la conversation. Soraya avoue avoir eu envie de braver l'interdit ces derniers jours mais la peur d'être verbalisée a freiné ses ardeurs. Tous portent le masque, obligatoire en public. Les contrevenants encourent de lourdes amendes. Les services de sécurité sont chargés de veiller au respect du port du masque et des consignes de distanciation entre les baigneurs. En short et chaussures de sport, les policiers arpentent les plages à pied ou en quad. La police montée surveillera également les plages.- "Bonne action" -Les plus grandes mosquées d'Algérie accueillent à nouveau elles aussi les fidèles. Toutefois, la grande prière du vendredi demeurera interdite tant que la situation sanitaire ne sera pas totalement maitrisée. La réouverture des lieux de culte sera limitée, dans une première phase, aux seules mosquées pouvant accueillir plus de 1.000 croyants. Des opérations de nettoyage et de désinfection des lieux de culte ont eu lieu avec la participation de nombreux bénévoles. Dans certaines mosquées les tapis ont été enlevés, dans d'autres ils ont été recouverts de plastique. Chaque fidèle doit emporter avec lui son tapis de prière, sinon on lui donne un tapis jetable."Remercions Dieu. J'ai constaté que les personnes respectaient les règles d'hygiène. C'est une bonne chose car quand nous venons prier c'est pour faire une bonne action, pas pour en faire une mauvaise en contaminant les autres", a témoigné Abdelmalek, un retraité de 57 ans. Les femmes, les enfants de moins de 15 ans et les personnes vulnérables ne sont pas autorisés, pour le moment, à aller prier."Nous avons décidé de fermer jusqu'à nouvel ordre l'accès à la salle des ablutions, la salle des femmes, l'école coranique ainsi que tous les endroits qui peuvent drainer du monde", a précisé à l'AFP Ali Touam, l'imam d'une mosquée de Bordj El Bahri à Alger. Des pratiquantes, rencontrées dans le quartier populaire de Bab El Oued à Alger, ne comprenaient pas cette "discrimination à la prière". Pour le ministre des Affaires religieuses, Youcef Belmehdi, le respect des mesures de prévention "accélèrera" la réouverture complète des lieux de culte.- "Situation exceptionnelle" - Les mosquées, à l'instar des parcs, des établissements scolaires et universitaires et des stades, étaient totalement fermées depuis le 19 mars. Les piscines, hammams et salles des fêtes le resteront. Cafés et restaurants ont aussi rouvert. Mais le gouvernement a averti que ces mesures pourraient être remises en question en cas d'aggravation de la situation sanitaire. Le sociologue Zoubir Arous met d'ailleurs en garde contre une nouvelle vague de Covid-19 liée à une réouverture "précipitée" décidée "dans des bureaux". "Je comprends que ceux qui vivent à 20 dans un deux pièces n'en peuvent plus, mais nous sommes face à une situation exceptionnelle."Le gouvernement a reconduit jusqu'au 31 août le confinement partiel à domicile dans 29 des 48 wilayas (préfectures) du pays. Un couvre-feu nocturne y reste en vigueur. Le confinement a été levé dans les 19 autres wilayas. Au total, près de 40.000 cas de Covid-19 ont été officiellement déclarés en Algérie depuis février. Quelque 1.360 décès ont été recensés, ce qui fait de l'Algérie le troisième pays le plus endeuillé en Afrique derrière l'Egypte et l'Afrique du Sud.
Les Algériens ont retrouvé samedi les plaisirs de la plage et du café, et les fidèles leurs mosquées, après cinq mois de confinement à cause du nouveau coronavirus.
orangesum-661
"La poésie de Charles Aznavour appartient au peuple, et les Invalides, ce n'est pas le peuple". Interrogé jeudi 3 octobre par franceinfo, Hugues Aufray a sévèrement jugé l'hommage national rendu à Charles Aznavour vendredi matin. Selon l'interprète de Santiano, si l'artiste, mort lundi à 94 ans, "aimait les hommages", "je suis sûr et certain qu'entre l'hommage aux Invalides et l'hommage du peuple français, comme cela a été le cas pour Victor Hugo, il aurait préféré ça". Qu'aurait-il voulu pour son ami de longue date ? "une traversée de Paris", à pied, depuis les Invalides. "La foule, tout Paris, suivant le cortège jusqu'à Montmartre. C'est cela qu'il aurait fallu faire". Aufray et Fugain sur la même longueur d'ondeHugues Aufray, qui n'a pas été invité à la cérémonie aux Invalides, considère qu'avec cet hommage, Charles Aznavour "est confisqué par une élite, alors qu'il est populaire". "Il y a des tas de gens qui mériteraient d'être aux Invalides, mais il n'y a pas la place. Je ne vois pas pourquoi moi je prendrais la place de ces millions de gens modestes qui ont l'adoré, vénéré", ajoute celui qui "refuse de se battre pour avoir une petite place". Avec ce jugement tranché, Hugues Aufray rejoint Michel Fugain qui a estimé sur franceinfo : "l'État confisque Charles Aznavour, un artiste populaire, à un peuple". "Qu'est-ce que Charles Aznavour fout dans la cour des Invalides ? Ça n'a rien à voir", s'est emporté l'artiste. Lui aussi avait plaidé pour une marche dans Paris : "cela aurait été beaucoup plus représentatif de dire qu'il y a un cortège qui va de tel endroit à tel endroit, et le peuple de France se serait mis derrière. Alors que là, il va dans la cour des Invalides. Qu'est-ce que ça représente ?"
Hugues Aufray aurait préféré une "traversée de Paris" à pied depuis les Invalides jusqu'à Montmartre pour rendre hommage à son "ami".
orangesum-662
En plein débat sur les retraites, la phrase a été remarquée. Gérald Darmanin, estime qu'il "faut arrêter de crier avant d'avoir mal quand on met en place une réforme", prenant pour exemples l'impôt à la source et la Sécu des indépendants. Dans cette déclaration faite lundi 6 janvier en marge d'un déplacement à Paris, le ministre n'a toutefois pas évoqué explicitement le sujet des retraites."Il faut sans doute arrêter de crier avant d'avoir mal quand on met en place une réforme telle que celle du RSI ou de l'impôt à la source", a-t-il déclaré à l'occasion d'une visite sur le thème de la sécurité sociale des travailleurs indépendants, définitivement intégrés au régime général depuis le 1er janvier. Cette réforme "a bien marché et il n'y a pas de bug parce qu'on a mis deux ans pour bien travailler ce dossier", qui concerne environ 3 millions d'actifs et 5 millions de retraités, a-t-il expliqué. "Un an après l'impôt à la source, on voit bien que la deuxième grande réforme d'intégration se passe dans des conditions très satisfaisantes", s'est-il félicité. A ses côtés, la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a mis en avant un dossier "emblématique des réformes que nous faisons" afin de "simplifier l'accès aux droits", rappelant qu'avant les indépendants le gouvernement avait déjà "intégré le régime étudiant au régime général il y a deux ans". "Cette universalité de la protection sociale assurée par le régime général leur simplifie la vie au quotidien", a-t-elle affirmé, sans évoquer elle non plus le projet de "système universel" de retraite par points voulu par Emmanuel Macron. En marge de la visite des deux ministres, quelques dizaines de personnes dont des militants CGT et FO, ont manifesté leur opposition à cette promesse du chef de l'Etat, scandant à de nombreuses reprises "ni amendable, ni négociable, retrait, retrait de la réforme à points".
Citant l'exemple récent de l'impôt à la source, le ministre des Comptes publics a défendu l'action du gouvernement, alors que l'exécutif doit composer avec les contestations de tous bords.
orangesum-663
"Ce serait bien que vous alliez dans un hôpital près de chez vous (...) et trouviez un moyen d'entrer pour filmer", a lancé le chef de l'Etat lors de sa transmission hebdomadaire en direct sur Facebook."Beaucoup de gens le font déjà, mais il en faudrait plus, pour montrer si les lits sont occupés ou non", a-t-il poursuivi, avant d'expliquer que les vidéos publiées sur les réseaux sociaux seraient "filtrées" puis analysées par la police ou les services du renseignement."D'après mes informations, je me trompe peut-être, mais pratiquement personne n'a perdu la vie par manque de respirateur ou de lit en soins intensifs", a affirmé le président d'extrême droite. Depuis le début de la pandémie, les chiffres officiels ont fait état par moments d'une occupation de plus de 95% des lits en soins intensifs dans de nombreux Etats, même si ce taux a baissé ces derniers jours à Rio de Janeiro et Sao Paulo, où une réouverture graduelle des commerces a débuté."Si Bolsonaro était à la hauteur de sa fonction, s'il n'était pas aussi désespéré, il saurait qu'il n'a pas besoin d'envoyer des gens envahir des hôpitaux. (...) S'il veut visiter nos hôpitaux, je lui montre moi-même", a réagi sur Twitter Flavio Dino, gouverneur de l'Etat du Maranhao (nord-est). Le président ne s'est jamais rendu auprès de malades ou de soignants dans les hôpitaux depuis le début de la crise, fin février."Quand Jair Bolsonaro demande à des partisans d'envahir des hôpitaux, sous prétexte de filmer les lits, il met des vies en péril impunément", a renchéri le député de gauche Paulo Fernando dos Santos. Les courbes de la pandémie sont en pleine ascension au Brésil, qui a dépassé le seuil des 40.000 morts et des 800.000 contaminations."Le système de santé n'est pas totalement saturé, mais dans certaines régions il y a une forte pression sur l'occupation des lits de soins intensifs", a estimé vendredi Mike Ryan, le directeur des questions d'urgence sanitaire à l'Organisation mondiale de la santé (OMS), lors d'une conférence de presse en visioconférence."La situation du Brésil est inquiétante, l'ensemble des Etats sont affectés", a-t-il ajouté, tout en insistant sur le fait que, bien que "sous pression", le pays parvenait encore à répondre à la demande de lits d'hôpitaux. Jair Bolsonaro est engagé dans un bras de fer avec les gouverneurs des Etats ayant pris des mesures de confinement, prônant la reprise des activités économiques au nom de la préservation de l'emploi. La semaine dernière, le gouvernement a été très critiqué pour avoir diffusé des bilans officiels tronqués des morts et des cas de contamination. Le ministère de la Santé a fini par revenir en arrière mardi, un juge de la Cour suprême ayant ordonné la publication des statistiques de la pandémie dans leur intégralité.
Le président brésilien Jair Bolsonaro a suscité un tollé après avoir demandé jeudi soir à la population de filmer des hôpitaux pour vérifier leur occupation, en pleine pandémie de Covid-19.
orangesum-664
Ce jeudi 8 novembre se tient la journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire, organisée par le ministère de l'Éducation nationale. Selon plusieurs enquêtes, le harcèlement toucherait 10% des élèves de primaire, 6% des collégiens et 1,4% des lycéens, et selon le ministère de l'Éducation, 55% des élèves en situation de harcèlement sont touchés par la cyberviolence. Brigitte Macron s'est engagée, aux côtés du chanteur Mika, à "porter le combat" contre ce phénomène, a-t-elle annoncé mercredi 7 novembre sur RTL. "J'ai été professeure, donc j'ai eu affaire très souvent dans ma vie à des élèves qui étaient harcelés, mais aussi à des élèves harceleurs. Donc c'est un problème que je connais", a expliqué l'épouse du président Emmanuel Macron. "Quand le président a été élu, beaucoup de courriers me sont parvenus avec des témoignages d'enfants, d'adolescents, mais aussi énormément de témoignages de parents qui sont très démunis devant cette souffrance, engendrée par la violence du harcèlement. C'est la raison pour laquelle j'ai eu envie de m'investir, et Jean-Michel Blanquer, le ministre de l'Éducation nationale, m'a demandé de porter ce combat avec lui, ce que je fais avec grand plaisir", a-t-elle ajouté. "Il faut en parler !"De son côté, Mika a raconté avoir vécu lui-même des situations de harcèlement à l'école. "J'ai survécu. J'avais une très bonne famille, j'avais une mère qui me défendait beaucoup et aussi un système de support à la maison qui est très rare"", a-t-il dit. "J'en avais presque honte avant, maintenant je réalise maintenant que c'est absurde. C'est un privilège de pouvoir en parler dans des circonstances très différentes aujourd'hui. Je le fais avec mon cœur, sans avoir peur de tout dire", a assuré l'artiste. "C'est évident que la fêlure est toujours là", a réagi Brigitte Macron, soulignant que Mika avait tout de même vécu une grande souffrance malgré la présence de sa famille. "Il faut en parler, il y a forcément un adulte qui peut les écouter", a-t-elle martelé. "Un apprentissage de la bienveillance"Brigitte Macron a également été interrogée sur sa volonté conjointe avec la Première dame américaine Melania Trump de "faire pression sur le numérique" contre le harcèlement sur les réseaux sociaux. Le président américain et son épouse seront dimanche à Paris, avec plusieurs dizaines de chefs d'État et de gouvernement, pour la cérémonie du centenaire de l'Armistice. "Maintenant, c'est amplifié. Avant vous changiez l'enfant d'école et puis ça se tarissait. Or ce n'est plus le cas, c'est très très amplifié par les réseaux", a poursuivi Mme Macron. Selon elle, tout doit débuter beaucoup plus tôt dans la vie des élèves. "Je voudrais aussi qu'à l'école, il y ait déjà un apprentissage de la bienveillance, parce que chez les petits ce n'est pas sur Internet que ça se passe. Parfois, les harceleurs ne se rendent pas toujours compte qu'ils le sont. On peut l'être à son insu, pour rire... Donc il faut véritablement qu'il y ait une information", a-t-elle affirméEt de citer le modèle danois, où dès le plus jeune âge, les enfants sont sensibilisés à la bienveillance et au maniement d'Internet. "Nous, on ne nous apprend pas et il ne faut pas croire que c'est inné. Ça fait partie de l'acquis et je pense qu'on doit l'acquérir très rapidement", souligne-t-elle.
En tant qu'ancienne professeure de français, la première dame connaît bien le problème du harcèlement scolaire, "raison pour laquelle (elle) a eu envie de (s)'investir", a-t-elle confié mercredi 7 novembre sur RTL.
orangesum-665
Vous aviez rangé vos shorts, tongs ou autres lunettes de soleil ? Il se pourrait bien que vous ayez besoin de les ressortir. Comme l'évoque Le Parisien notamment, les jours à venir vont être chauds, voire très chauds par rapport aux normales saisonnières. Des températures dignes de l'été sont prévues tout le week-end ; la France va se retrouver sous le soleil. Le beau temps qui prédomine déjà depuis quelques heures dans le pays sera à son apogée dès samedi où les températures vont grimper progressivement. Ainsi, à Paris et en Île-de-France, 23°C sont attendus. Ce sera six degrés de plus dans le Sud-Ouest à Bordeaux ou à Toulouse. Idem en Méditerranée. Mais ces températures très douces vont grimper dès dimanche, avec 26°C à Paris, 27°C dans l'Est et jusqu'à 32°C en Gironde, précise Le Parisien qui s'appuie sur les données de Météo-France. Ces températures estivales seront ressenties au plus haut lundi 14 septembre avec 31°C en région parisienne. Tout le pays sera concerné par cet épisode, sauf la Manche avec des températures plus basses, mais toujours clémentes aux alentours des 24°C. À l'ombre, ce sont même 35°C qui sont attendus à Lyon ! Plus de 35°C à Lyon Ce week-end devrait ainsi voir de nombreux Français flâner pour profiter de ce cadeau inattendu. Un vaste anticyclone bloque en effet les perturbations, explique Météo-France. Il devrait se décaler vers l'Est. Une masse d'air chaud va remonter du Sud. À noter que pour la période, le record de chaleur remonte à 1961. C'était à Bourges, il faisait 35,1°C. À Paris, il date du septembre 1947. On avait enregistré 33,1°C. Début septembre, Météo-France annonçait que le mois d'août était le 15ème consécutif à avoir enregistré des températures plus élevées que la normale. "Jamais une série d'anomalies n'avait été aussi longue", détaillait un météorologiste. Il faut remonter à mai 2019 pour retrouver des températures en deçà de celles de saison.
Des températures aux alentours des 30 degrés (ou plus) sont attendues dans l'Hexagone ce week-end et en début de semaine prochaine, avance Le Parisien. Seule la Bretagne pourra "respirer".
orangesum-666
Sorti pour la toute première fois en 1982, Flight Simulator a été l'un des premiers logiciels produits par Microsoft, qui n'avait alors pas encore sorti Windows. Le jeu, considéré comme la simulation de vol la plus précise, tournait alors sur un ordinateur moins puissant qu'une calculatrice graphique actuelle. Attendu par une communauté de plusieurs dizaines de millions de fans d'aviation dans le monde, le jeu permet à chacun de vivre des sensations au plus proche d'une véritable expérience de pilotage, en prenant le manche de plus d'une vingtaine d'appareils, du petit Mudry Cap 10 au Boeing 787 en passant par l'Airbus à 320-Neo ou le Pitts S2S. Pour réaliser cette nouvelle édition, le groupe américain s'est tourné vers Asobo, connu notamment pour "A Plague Tale: Innocence", sorti en mai 2019 et primé lors des Pégases, les César du jeu vidéo. Le studio basé dans le sud-ouest de la France, à Bordeaux, a aussi développé plusieurs jeux pour les lunettes de réalité augmentée Hololens de Microsoft. Car au-delà du marché des jeux sur ordinateur ou de ses consoles de salon Xbox, Microsoft souhaite proposer une version adaptée à la réalité virtuelle, et ce dès octobre prochain, lors de la sortie du casque immersif de l'américain HP, le Reverb G2. En attendant, il doit convaincre tant par la qualité de ses graphismes que par le réalisme des appareils, dans leur réaction aux commandes, les bruits de moteurs, la vue depuis le cockpit... Autant de détails auxquels les amoureux du jeu sont particulièrement sensibles."Flight Simulator est une licence qui a fait jouer des dizaines de millions de joueurs, il y a une communauté qui attend depuis de nombreuses années. Microsoft n'a donc pas le droit à l'erreur. On saura rapidement si le jeu a atteint ses objectifs de qualité", souligne ainsi auprès de l'AFP Laurent Michaud, analyste spécialisé dans le secteur du jeu vidéo.- Même virtuel, le pilotage n'est pas à la portée de tous -Avec une première impression réussie: passé entre les mains de la presse spécialisée avant sa sortie, le jeu y a remporté un franc succès, le site jeuxvideo.com lui attribuant même la note de 18/20 qui le place au pied du podium des meilleurs jeux existant sur ordinateur. La profondeur, la variété et la qualité des paysages, construits sur des images satellites et générés en temps réel, reproduisant littéralement le monde entier, les changements météo et leur incidence sur le vol des appareils, la précision de ces derniers semblent avoir convaincu les testeurs, en attendant de voir s'ils séduisent également les joueurs. Autant de qualités rendues possibles grâce aux outils technologiques, à l'intelligence artificielle et à la puissance des serveurs de Microsoft, mais qui font aussi que Flight Simulator n'est pas à la portée de tous. Pour y jouer, il faut disposer d'une machine également de très haut niveau, capable de supporter les demandes du jeu en termes de capacité de calcul et de débit de connexion à internet. Le jeu s'apprécie également mieux avec des contrôleurs adaptés: pédales, joysticks de pilotage et manettes des gaz. Véritable simulation de vol, au plus proche des commandes et réactions réelles d'un avion, Flight Simulator n'est pas non plus accessible au premier venu et pourrait s'avérer rapidement ardu et rebutant pour des débutants qui s'imaginaient juste prendre du plaisir à survoler leur maison ou le lieu de leurs vacances de rêve. Le jeu dispose de trois versions, avec des prix allant de 70 à 120 euros, qui proposent plus ou moins d'avions.
Plus ancienne franchise existante de jeu vidéo, Microsoft Flight Simulator aura fait patienter ses fans près de 14 ans avant de revenir dans les bacs mardi, dans une nouvelle mouture totalement réalisée par le studio français Asobo.
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. Patrick Sébastien était invité de Marc-Olivier Fogiel, jeudi 11 octobre, sur RTL, pour la sortie de son nouveau livre "Et si on était bienveillant" (XO éditions). Comme le journaliste lui demande s'il trouve Emmanuel Macron bienveillant, certains lui reprochant son manque d'empathie, l'humoriste révèle échanger régulièrement avec le chef de l'État. "J'ai eu la chance d'échanger quelques messages avec lui. Je me bats sans arrêt pour lui dire qu'il y a plein de choses qui sont à côté de la plaque", explique l'animateur. Dans son viseur, Françoise Nyssen. "La ministre de la Culture n'est pas ministre de la Culture, elle est ministre de sa culture", assène-t-il. "J'ai connu un vrai ministre de la Culture, Jack Lang. Le jour où il est arrivé, il m'a passé un coup de fil en disant : 'je vous invite à manger avec un peintre' (...) Il me dit : 'la culture populaire a sa place comme les autres'. C'était quelqu'un d'ouvert, c'était la fête de toutes les musiques", se souvient Patrick Sébastien. "Là, tu as l'impression qu'ils sont ministres de leur truc à eux, et les gens en bas, ils regardent", regrette-t-il. "Il répond à mes SMS en me disant qu'il est d'accord"Celui qui se plaint régulièrement que France 2 réduise son temps d'antenne juge que son "cas à la télévision est symptomatique de tout ce qui se passe dans le pays (...) : ce mépris élitiste pour le peuple". "Je trouve que les gens qui nous dirigent manquent de bienveillance", déplore Patrick Sébastien. Ce qu'il a dit "plusieurs fois" à Emmanuel Macron. "Il répond à mes SMS mais je ne suis pas intime, c'est juste quelques petits mots. Il répond en me disant qu'il est d'accord avec moi", précise-t-il.
L'animateur du "Plus grand cabaret du monde" confie s'adresser au chef de l'État "pour lui dire qu'il y a plein de choses qui sont à côté de la plaque"
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Le 8 août, il a chuté depuis une falaise."Il nous faut de l'aide d'urgence, nous sommes à J+7. C'est insupportable, on devient fous", affirme à RTL la mère de Simon Gautier, qui est parti avec son mari en Italie à la recherche de son fils. Le dernier message de l'étudiant français de 27 ans remonte au vendredi 9 août, dans la matinée. Victime d'une chute à proximité de Policastro, une commune de la province de Salerne (Campanie), le jeune homme avait malgré tout réussi à alerter les secours. "Je suis tombé dans une falaise, j'ai les jambes cassées, aidez-moi, je vois la mer mais je ne sais pas où je suis", aurait-il indiqué au secouristes. Ces derniers n'ont toutefois toujours pas réussi à localiser l'étudiant tombé le long de la côte du golfe de Policastro, au sud de Naples. "Le terrain est très difficile d'accès, ils ne sont que 12 pompiers à pouvoir y accéder, ce qui est absolument insuffisant. Il faut que la France ou l'Italie envoie des pompiers formés à la haute montagne, des spéléologues... Il faut beaucoup plus d'équipes que ça. Même avec la meilleure volonté du monde, les équipes en place et qui travaillent beaucoup ne peuvent pas couvrir toute la zone", regrette la mère de famille, qui indique qu'une quinzaine d'amis "historiques" de Simon, "merveilleux, aimants et aidants", sont également venus sur place pour participer aux recherches. Selon le journal italien La Repubblica, une trentaine d'hommes a été déployés très tôt le 10 août. Les garde-côtes ont également été mobilisés tandis qu'un hélicoptère a survolé le site... 28 heures plus tard. Le téléphone avec lequel l'appel d'urgence de Simon Gautier aurait pourtant été localisé. En vain jusqu'ici d'où le désespoir de sa mère. "On fait tout ce qu'on peut mais là, on est bloqués. Il faut vraiment qu'on nous aide", implore-t-elle.
RTL relaie le S. O. S. de la mère d'un Français de 27 ans au sud de Naples et introuvable depuis une semaine.
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"Le café en Grèce a une dimension sociale, c'est là que bat la vie de quartier", dit à l'AFP Giorgos Karavatsani, un retraité "ravi de rompre l'isolement" après plus de deux mois de confinement dans le centre d'Athènes. "Evidemment il y a toujours un peu d'appréhension" admet-il. "Est-ce qu'on prend un risque à s'asseoir au café?"."C'est la période de l'année en Grèce où l'on commence à vivre dehors (...) Si nous sommes à l'extérieur avec une certaine distance entre les tables, je n'ai pas l'impression que nous prenions des risques énormes", soutient Stella, une étudiante assise sur une terrasse de Kolonaki, quartier chic athénien. A Thissio, au pied de l'Acropole, quelques Athéniens ont repris leurs habitudes, dégustant leur café "freddo" au soleil. Soixante-dix centimètres minimum de distance entre les tables, pas plus de six clients assis côte à côte: un serveur dresse les tables en vue du repas de mi-journée que les Grecs prennent généralement entre 14 et 16H00. - "Nous appliquons les réglementations" -A la brasserie "Farma Barlou" sur une allée ombragée de Kolonaki, une cliente se plaint de distances insuffisantes entre les tables. "Nous appliquons les réglementations", la rassure une serveuse, "et nous pouvons vous placer à l'autre bout de la terrasse". Tous les cafés, bars, tavernes et restaurants du pays étaient fermés depuis le 14 mars, deux jours après le premier des 171 décès du coronavirus que déplore la Grèce, et ce avant même le confinement général décrété le 23 mars. Les terrasses ont également rouvert ce lundi à Madrid et Barcelone."Beaucoup d'établissements préfèrent ne pas rouvrir parce que s'ils ne travaillent pas à 100%, ça ne vaut pas la peine", relève Daniel Ocaña, employé d'un bar madrilène. En Bavière, où les restaurants et cafés peuvent à nouveau accueillir des clients à l'intérieur, le patron du café Kava à Traunstein se plaint de ne pouvoir installer que cinq tables, contre une quinzaine avant la pandémie."Ces tables ne couvriront en aucun cas nos frais", déplore Simon Lange, interrogé par la radio publique régionale Bayerische Rundfunk. Selon ses pronostics, il ne réalisera que 40% de son chiffre d'affaires d'avant le coronavirus. En Grèce, la réouverture des établissements était initialement prévue le 1er juin. Sous la pression du secteur, le gouvernement les a autorisés à reprendre leur activité dès lundi, le pays de onze millions d'habitants ayant été relativement peu touché par le coronavirus avec moins de 2.900 cas.- "Tiraillé" entre l'envie et la peur -Mais à Pangrati, Vaggelis Daskalopoulos se dit "tiraillé entre son envie de travailler, de ne pas faire faillite et la peur d'être contaminé". "Avec la saison touristique qui va commencer (le 15 juin), les risques vont être encore plus grands", dit-il, indigné à l'idée que certains touristes éventuellement porteurs du virus ne soient "même pas vraiment contrôlés", seuls des tests de dépistage aléatoires étant prévus. Le patron s'inquiète également des "nouvelles difficultés économiques" pour son petit café ouvert en 2010n pleine crise de la dette. "Je ne sais pas comment nous allons nous en sortir", confie-t-il. "Pendant ces mois de fermeture, nous avions des frais à payer et aucune entrée d'argent... et les mesures imposées ont un vrai coût pour nous", explique-t-il. Avec les règles de distanciation sociale, interdisant aux établissements de se remplir à plus de 50% leur capacité, trois cafés ou restaurants sur dix pourraient ne pas rouvrir lundi, a prévu Nikos Nifoudis, de l'Initiative Restauration de Thessalonique. "Le secteur est très inquiet et attend de voir comment les établissements qui rouvrent vont s'en sortir", a-t-il déclaré à l'agence de presse ANA. "Personne ne peut prédire si les clients retourneront en confiance dans les cafés et les restaurants". Le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis s'est voulu optimiste lundi lors d'une interview à la chaîne de télévision Star: "Les difficultés sont derrière nous (...) Sur les 1.300 arrivées de l'étranger en Grèce ces derniers jours, aucun cas de coronavirus n'a été détecté". Mais Kyriakos Mitsotakis a admis "avoir peur des conséquences (de cette crise) sur les classes moyennes" et a estimé que cette année, en Grèce, la "récession se situerait entre 5 et 10%".
Finie la livraison des souvlakis et des cafés frappés à domicile ou au travail... les tavernes et les cafés en terrasses, véritables institutions en Grèce, ont rouvert lundi, une semaine plus tôt que prévu, pour soutenir le secteur de la restauration inquiet avant le retour des touristes.
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Les locataires de l'office public pour l'habitat ne bénéficieront pas de l'annulation de leur loyer d'avril, décidée le 23 avril dernier en pleine crise sanitaire pour "privilégier le pouvoir d'achat des familles" touchées par les conséquences économiques dues au confinement. Ce qui devait être une première en France n'aura finalement pas lieu. Dans un courrier adressé le 26 juin à l'ancienne municipalité, le préfet de la Seine-Saint-Denis, Georges-François Leclerc, avait estimé que cette décision était "contraire au principe d'égalité devant le service public". Il avait exigé le retrait d'une délibération du conseil municipal qui prévoyait une subvention exceptionnelle de 800.000 euros au profit de l'OPH, somme qui représentait environ la moitié du montant total des loyers d'avril. Mesure "démesurée""Je prends acte de cette demande et me conformerait à la sollicitation de monsieur le préfet", écrit mercredi Abdel Sadi, élu maire PCF de la ville-préfecture au second tour des municipales le 28 juin. La demande du préfet constitue "l'épilogue d'un mauvais feuilleton dont les principales victimes sont avant tout les locataires de l'OPH de Bobigny", ajoute Abdel Sadi, assurant que des "dispositifs d'accompagnement seront mis en place" pour "aider les locataires pénalisés par cette mesure". Il estime que la défaite de l'UDI aux élections "correspond aussi à la sanction de telles pratiques qui instrumentalisaient les difficultés réelles de la population à des fins politiciennes". La décision d'annulation des loyers avait été jugée "un peu démesurée" par le directeur des études de la Fondation Abbé Pierre, Manuel Domergue, "dans le sens où la plupart des locataires n'ont pas de baisse de revenus"."Il faut savoir que trois mois de loyers dans le parc privé et social, cela représente une facture de 18 milliards d'euros", avait indiqué Manuel Domergue, qui plaidait pour un dispositif ciblé pour aider les personnes en difficulté.
L'ancien maire de Bobigny (Seine-Saint-Denis) s'était engagé à annuler l'ensemble des loyers d'avril pour les 4.000 locataires de son office public pour l'habitat.
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Le long de l'autoroute, des dizaines de camions soulèvent des nuages de poussière sur un immense terrain vague où près de 400 ouvriers travaillent jour et nuit depuis juillet. Les bétonneuses tournent à plein régime, des tuyaux crachent des litres de ciment, des soudeurs font jaillir des étincelles de hauts piliers."Il y a deux mois, il n'y avait rien ici", sourit Alejo Mirando, le directeur général des infrastructures sanitaires de la région de Madrid, la plus touchée du pays au printemps. Financé par le gouvernement régional pour un montant "dépassant les 50 millions d'euros", l'hôpital Isabel Zendal, surnommé "l'hôpital des pandémies", gigantesque complexe de 45.000 m2, pourra accueillir plus de 1.000 malades en cas de crise sanitaire. Baies vitrées pour surveiller les patients sans se contaminer, grands halls sans chambres individuelles, salles à pression négative pour réaliser des autopsies: l'architecture a été pensée, explique Alejo Mirando, pour "éviter la transmission de la charge virale" et s'inspire de l'Ifema, le parc d'expositions reconverti entre mars et mai en hôpital de campagne. Promesse d'une meilleure préparation face à la deuxième vague de l'épidémie, cet hôpital sera toutefois livré trop tard pour traiter le flot de patients qui, déjà, submerge les centres de santé.- "Contenir la vague" -"L'évolution de l'épidémie à Madrid nous inquiète": le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez a admis lundi poser un oeil préoccupé sur la région de plus de 6,5 million d'habitants qui représente depuis le début de l'épidémie près d'un tiers des plus de 29.000 morts du Covid-19 dans le pays. Sur les sept derniers jours, Madrid concentre 73 des 191 morts et 30% des cas détectés. La situation est "très, très préoccupante", admet la docteure Silvia Duran, porte-parole de l'association de médecins Amyts."Les centres de santé (où travaillent les médecins traitants payés par la région, ndlr) parviennent à contenir la deuxième vague" mais "les hôpitaux se préparent et 16% de leurs lits sont déjà occupés par des patients Covid" contre 6% pour le reste du pays, poursuit-elle."Nous sommes au bord de l'effondrement", confirme José Molero, du syndicat Csit. "La prochaine étape sera quand la population ira directement à l'hôpital, faute de pouvoir être reçue par le médecin" traitant. Manque de personnel, de ressources et... de repos : les médecins sont "exsangues", épuisés car ils reçoivent "jusqu'à 60 patients" quotidiens, poursuit-il.- "Zone à haut risque" -Densément peuplée, "hub" de transports du pays, Madrid est une "zone à haut risque", avait souligné lundi Fernando Simon, l'épidémiologiste en chef du ministère de la Santé. Mais la région, qui est compétente en matière de santé, se veut rassurante. La situation n'est "en rien comparable aux mois de mars et avril" avec des cas plutôt jeunes, a assuré vendredi son responsable santé Enrique Ruiz Escudero avant d'annoncer toutefois de nouvelles mesures pour tenter de freiner l'épidemie comme l'interdiction de se réunir à plus de 10. Gouvernée par le Parti Populaire (droite), la région a demandé à bénéficier de 150 militaires, mis à disposition par le gouvernement de gauche espagnol pour aider à identifier les cas contacts. L'annonce n'a pas suffi : un collectif de médecins envisage de déposer plainte contre le gouvernement régional, tandis que plusieurs centaines d'autres lui réclament, dans une lettre ouverte, "d'agir afin d'éviter un nouvel effondrement du système" de santé. Les soignants exigent entre autres choses des embauches ou le recours au télétravail pour éviter d'être eux-mêmes infectés."C'est nous qui allons tomber malades", avertit Silvia Duran, rappelant que l'Espagne a détenu en avril le record mondial de soignants contaminés (20% des cas) selon un rapport de l'Agence européenne de la Santé. "Nous devons créer des synergies entre responsables politiques et scientifiques, sans quoi l'automne va commencer bien mal. Nous ne pouvons pas nous permettre de revivre ce que nous avons vécu au printemps", surenchérit Pilar Serrano, secrétaire de l'association de Santé publique madrilène.
Près de l'aéroport de Madrid, l'armée de grues s'active 24h/24: ici doit sortir de terre en novembre "l'hôpital des pandémies". Mais la deuxième vague de l'épidémie de Covid-19 est déjà là, mettant à rude épreuve le système de santé.
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Salah Abdeslam, 28 ans, a été transféré, avec le concours du GIGN, vers le centre hospitalier Sud Francilien de Corbeil-Essonnes, à une quinzaine de kilomètres de la prison de Fleury-Mérogis, a indiqué à l'AFP la Direction de l'administration pénitentiaire (DAP), confirmant une information du Parisien."Le niveau d'attention est maximum"Selon RTL, le Français d'origine marocaine fait l'objet d'une surveillance drastique : des hommes "cagoulés" GIGN restent en permanence devant sa chambre. "Une quinzaine de fourgons se trouvent à l'extérieur pour fouiller chaque véhicule", ajoute la radio. Le terroriste se trouve dans une aile isolée de l'hôpital au premier étage et dispose d'une chambre dédiée. "Le niveau d'attention est maximum, le niveau de sécurité est hyper élevé", a confirmé au Figaro une "source bien informée". Une surveillance 24 heures sur 24 sera maintenue pendant toute la durée de son hospitalisation, précise de son côté Le Parisien. Incarcéré à l'isolement complet à Fleury-Mérogis, Salah Abdeslam est l'unique membre encore en vie des commandos qui ont fait 130 morts le 13 novembre 2015 à Paris et Saint-Denis et un suspect-clé dans l'enquête sur ces attentats revendiqués par le groupe Etat islamique (EI). Qui est Salah Abdeslam, dont le preneur d'otages de l'Aude réclame la libération depuis la mi-journée ? - VIDEOpar Jeanmarcmorandini.comEn Belgique, lui et son complice Sofiane Ayari, un jihadiste tunisien de 24 ans, ont été condamnés en avril à 20 ans de prison pour leur participation à une fusillade avec des policiers survenue à Bruxelles, trois jours avant leur interpellation dans le quartier de Molenbeek.
Salah Abdeslam, seul membre des commandos jihadistes du 13 novembre 2015 resté en vie, a été extrait le mardi 19 juin de sa cellule de Fleury-Mérogis (Essonne) pour être hospitalisé en raison d'une crise d'appendicite.
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Le candidat Emmanuel Macron avait promis en mars 2017 de rétablir un "service national obligatoire et universel" d'un mois et pour l'ensemble d'une même classe d'âge, soit entre 600.000 et 800.000 jeunes par an. Alors que les contours du projet doivent encore être tracés par l'exécutif, la notion "d'obligatoire" a fait l'objet ces derniers jours de contestations au sein même de la majorité. Vendredi 9 février, la ministre des Armées Florence Parly a déclaré que ce service national "n'aura probablement pas un caractère obligatoire, au sens où les gendarmes viendraient rechercher le réfractaire", mais que l'exécutif "cherchera à (le) rendre attractif pour les jeunes afin qu'ils soient incités à le réaliser". À l'inverse, le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb s'est dit dimanche 11 février favorable à une mesure "obligatoire", arguant que c'était également la position du président de la République. "On ne peut pas le rendre obligatoire pour des adultes" pour des raisons juridiques, a de son côté déclaré lundi 12 février devant quelques journalistes le président La République en Marche de la commission de Défense de l'Assemblée nationale Jean-Jacques Bridey. "Il pourrait y avoir un recours devant la Cour européenne des droits de l'Homme", a-t-il fait valoir. Mardi 13 février, Benjamin Griveaux a coupé court au débat. "Il sera universel, il concernera toute la classe d'âge et il sera obligatoire", a affirmé le porte-parole du gouvernement sur Radio classique et Paris première. "Le moment que représentera ce service national universel, c'est un moment de rencontre entre la jeunesse de notre pays et la nation, et en partie son armée, mais ça peut être aussi un engagement civique, comment est-ce qu'on donne de son temps utilement à la nation", a-t-il précisé."On est en train de regarder les modalités techniques, il y a un rapport qui sera remis fin avril", a-t-il encore indiqué, interrogé sur la tranche d'âge qui serait concernée. "C'est la totalité d'une classe d'âge, c'est universel, donc les garçons et les filles, et c'est obligatoire". Au-delà de l'aspect obligatoire ou non de ce service, le projet de l'Élysée suscite des doutes en raison de son coût (estimé entre deux et trois milliards d'euros par an) et des capacités d'accueil des armées, réduites depuis la suppression en 1997 du service militaire.
Le service national "sera universel, il concernera toute la classe d'âge et il sera obligatoire", a tranché mardi 13 février le porte-parole du gouvernement. Depuis quelques jours en effet, le sujet faisait débat au sein de la majorité.
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Cette étude, bien que portant sur deux chambres de malades seulement, renforce l'idée que les personnes asymptomatiques peuvent être des vecteurs importants de la pandémie. Les chercheurs ont étudié le cas de deux étudiants chinois, rentrés dans leur pays mi-mars et placés en quarantaine dans un hôtel alors qu'ils ne présentaient pas de symptôme. Ils y ont été testés positifs au nouveau coronavirus et transférés le lendemain à l'hôpital. Peu après la confirmation de leur infection au Covid-19, des échantillons ont été prélevés dans chacune de leur chambre d'hôtel sur divers objets: interrupteurs, poignées de porte, robinets, télécommande de la télévision, oreillers, serviettes ou encore lunette des toilettes. Huit prélèvements sur 22, soit 36%, ont révélé la présence du virus: six dans la chambre du patient A (interrupteur et draps notamment) et deux dans la chambre du patient B (robinet et oreiller). Et ce alors même que les patients étaient restés moins de 24H dans cet hôtel. "Les échantillons prélevés sur les oreillers et les draps avaient une charge virale importante", note l'étude, réalisée notamment par des scientifiques des Centres de prévention et de contrôle des maladies (CDC) chinois, et publiée par les CDC américains. Elle démontre selon les auteurs que "les patients présymptomatiques ont un rejet de charge virale élevé et peuvent facilement contaminer leur environnement", ajoutent-ils, conseillant en conséquence de ne pas secouer les draps de patients au moment de les changer et de les laver et sécher soigneusement. Après leur admission à l'hôpital, les deux malades ont développé des symptômes modérés du Covid-19, notamment fièvre et toux, deux jours plus tard dans le cas du patient A, et 6 jours plus tard pour le patient B. Une autre étude publiée début mars et réalisée par des scientifiques d'un centre de recherche Singapour avait déjà montré, à partir de trois chambres de patients en quarantaine, que ceux-ci contaminaient abondamment les surfaces, y compris les fenêtres ou le sol. Mais ces patients présentaient déjà des symptômes.
Avant même de développer des symptômes, les patients atteints du Covid-19 peuvent malgré tout déjà contaminer les objets autour d'eux, comme les draps ou les poignées de portes, selon une étude menée par des scientifiques chinois et publiée lundi par les autorités sanitaires américaines.
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Face à la propagation du coronavirus, les écoles, crèches, universités seront fermées à partir de lundi, comme l'a annoncé Emmanuel Macron jeudi 12 mars. Jean-Michel Blanquer, ministre de l'Education, a apporté quelques précisions ce vendredi 13 mars sur l'antenne de France Inter. "Ce qui est certain, c'est qu'on va aller au moins jusqu'aux vacances de printemps. C'est le mois de mars qui va être principalement touché", a-t-il ajouté. Puis de continuer, alarmiste : "Du point de vue de l'Éducation nationale, on est au stade 3". Un véritable bouleversement pour les familles. La ministre du Travail Muriel Pénicaud a indiqué sur France info ce vendredi que les parents d'enfants de moins de 16 ans qui ne peuvent pas recourir au télétravail "ont droit automatiquement" à un arrêt maladie, sur demande de l'employeur. Le télétravail est possible pour "à peu près un emploi sur trois", a-t-elle estimé."Pour tous les autres, je confirme qu'ils pourront tous être en arrêt maladie s'ils n'ont pas de solution, pas de télétravail, pour s'occuper de leurs enfants", a ajouté Muriel Pénicaud. "C'est un arrêt maladie sans qu'ils soient malades, c'est sans aller chez le médecin, il n'y a pas de délai de carence, c'est dès le premier jour qu'on est pris en charge, et c'est l'employeur qui le déclare", a expliqué la ministre du Travail. "Le salarié va rester chez lui, et l'employeur va envoyer l'attestation à la Sécurité sociale pour se faire rembourser", a-t-elle précisé. Un arrêt maladie "dès le premier jour"Une mesure qui est "automatique". "Si vous avez un enfant de moins de 16 ans, qui est en crèche ou école, et que le télétravail n'est pas possible vous y avez droit automatiquement", a rassuré la ministre. Un décret prévoit que "c'est possible 20 jours, on verra après, ce sera le temps qu'il faut", selon elle. Le ministère des Solidarités et l'Assurance maladie avaient mis en place le 4 mars un dispositif unique pour les parents n'ayant pas de solution de garde d'enfant ou de possibilité de télétravailler dans les foyers épidémiques de l'Oise et du Haut-Rhin. "Le gouvernement élargit donc ce dispositif pour le moment à l'ensemble du territoire et nous avons fait en sorte que son accès soit simplifié : un service en ligne dédié a été créé par l'Assurance maladie à destination de tous les employeurs, tous secteurs confondus", a indiqué vendredi à l'AFP le cabinet de la secrétaire d'Etat aux Solidarités, Christelle Dubos.
Emmanuel Macron a annoncé jeudi 12 mars la fermeture des écoles et universités face à l'épidémie du coronavirus. La ministre du Travail Muriel Pénicaud a assuré que, si le télétravail n'était pas possible pour les parents, ils bénéficieront d'un arrêt maladie.
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Notre-Dame de Paris va-t-elle retrouver sa flèche et son éclat dès 2024, date-clé où la capitale accueillera les jeux Olympiques ? C'était en tout cas le souhait du président de la République qui, au lendemain du drame, affirmait que la cathédrale serait "reconstruite d'ici cinq ans". Beaucoup de voix s'étaient alors levées pour tempérer les ardeurs du chef de l'État. Mais selon des informations du JDD qui s'appuie sur deux architectes spécialistes dans le domaine, les travaux pourraient aller vite. Ainsi la date de début des travaux avancée est désormais celle de 2021, soit dans un peu moins de deux ans... Une date plausible selon Jacques Moulin, en charge de la reconstruction de la flèche de la basilique de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). "Si on s'organise en conséquence, c'est jouable", avance-t-il dans les colonnes du JDD. Pour son confrère architecte de la résurrection du parlement de Bretagne, à Rennes, Alain-Charles Perrot, tout dépend en effet des moyens mis en œuvre dans les chantiers. "Quand il y a une forte volonté, on peut faire des merveilles", dit-il. Avec les cagnottes lancées par la fondation du patrimoine et les aides annoncées par la ville de Paris, la région Ile-de-France ou l'État, l'histoire n'est évidemment pas la même. Les deux architectes s'accordent en tout cas sur le fait que, si les travaux commencent très rapidement, la couverture de l'édifice, la charpente et les voutes pourraient être reconstruites en cinq ans afin de "permettre d'ouvrir au public tout en laissant les chantiers en parallèle se poursuivre". Des phases "incompressibles" à respecter Seulement, même si toutes les volontés se rejoignent, les travaux ne pourront pas commencer n'importe quand. Le JDD explique qu'il faut nécessairement passer par des phases. D'abord faire un état des lieux des dégâts, puis voir si l'édifice est stable. Or pour cela, pas question de griller les étapes. On parle d'un an à un an et demi pour cette phase préalable nécessaire. Les experts interrogés insistent sur le fait que plusieurs chantiers pourront être menés en parallèle, sur les tours, le transept, la voute, etc. Il faudra cependant à veiller à une bonne organisation, notamment vis-à-vis des échafaudages. Il devrait cette fois-ci, y en avoir à l'intérieur. Mais peut-être que le calendrier ne sera pas l'élément le plus embêtant à respecter pour les architectes. Depuis plusieurs jours, des débats ont lieu sur le visage que la cathédrale aura après reconstruction, entre partisans de modernisme et garants de la tradition. Restera aussi à trouver les bons matériaux et les artisans. Or les architectes préviennent : en pleins projets du Grand Paris et des JO 2024, le secteur "frisera la surchauffe". Reconstruite entière ou non, reste maintenant à voir si la date butoir 2024 sera tenue.
Alors que l'objectif de voir la cathédrale reconstruite à l'horizon 2024 paraissait utopiste, des architectes estiment qu'il est possible de débuter les travaux dès 2021, révèle le JDD. Et ce, malgré certaines contraintes.
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C'est une scène de violence urbaine comme on en entend souvent parler, mais rares sont celles dont on a les images. Les faits se sont déroulés mardi 24 juillet, dans le XIXe arrondissement de Paris. Aux alentours de 18h45, Marie, une étudiante de 22 ans, rentrait chez elle lorsqu'en chemin, sur le boulevard de la Villette, un passant lui a adressé "des gestes et des bruits obscènes sans équivoque", rapporte Le Parisien ce samedi, qui se fait l'écho des propos de la jeune femme. Sur Facebook, celle dont la vidéo, récupérée auprès du bistrot où s'est déroulée la scène, a depuis été vue des milliers de fois, explique : "Pas de chance, ce n'était pas le premier de la journée et j'étais fatiguée. J'ai donc lâché un 'Ta gueule !' en traçant ma route". Et de confier ce samedi au Parisien : "Je ne pensais même pas qu'il m'avait entendue". "Je ne m'en suis pas rendu compte tout de suite"La suite, on la voit sur la vidéo. Si elle continue son chemin, son agresseur fait demi-tour. Après lui avoir balancé un cendrier trouvé sur la table d'une terrasse, la manquant, s'être fait insulter en retour par la jeune femme qui explique avoir "refusé d'être rabaissée", l'homme s'est finalement approché pour lui asséner un coup au visage après avoir échangé quelques mots. "J'avais mal, mais ça a tellement vrillé en quelques secondes, je ne m'en suis pas rendu compte tout de suite", confie-t-elle au Parisien. Si des clients ont bien tenté de réagir, l'homme a pu reprendre sa route sans être inquiété. Sous le choc, Marie explique être rentrée chez elle avant de réaliser et finalement revenir chercher des témoins 20 minutes plus tard au même café. "Les gens ont afflué, pour m'apporter leur soutien, pour me calmer et me dire qu'ils pourraient témoigner", explique celle que le patron du bistrot a emmené porter plainte, munie de la vidéo.
La vidéo d'une jeune femme se faisant frapper violemment par un homme en pleine journée dans une rue de Paris fait le tour de la toile ce samedi. Que s'est-il passé ? On fait le point.
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Tous en selle pour le déconfinementpar euronews (en français)Il sera, dès lundi, possible de se déplacer sans attestation et ce, jusqu'à 100 km autour du domicile. Mais comment ne pas se tromper dans la distance et éviter la verbalisation ? Sur son site, BFM TV liste trois outils utiles pour mieux gérer ses déplacements et ne pas risquer une contravention. La carte de l'IGN L'Institut national de l'information géographique (IGN) met à disposition en ligne l'outil gouvernemental GéoPortail, qui permet de calculer une distance à vol d'oiseau. Pour cela, il faut se rendre sur l'onglet IGN du site, puis calculer une isodistance avec la clé à molette située à droite. En entrant la donnée 100 km depuis votre adresse de départ, une zone s'affichera, bleutée, désignant le rayon autorisé. Attention, cela peut prendre quelques minutes... Pour autant, le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner a prévenu qu'en la matière la police ferait preuve d'une politique préventive, avec une tolérance de quelques kilomètres lors des contrôles. Plus rapide, la carte "sortie confinement" vous permet, en entrant votre adresse, d'obtenir presque aussitôt un cercle de 100 km autour du point défini. Cette carte interactive est disponible à l'adresse https://carte-sortie-confinement.fr/. Enfin, vous pourrez utiliser une technologie mise en place par GéoConcept. Leur application permet de calculer un cercle de 1 ou 100 km autour de son domicile. Cette fourchette exprimant la différence de tolérance depuis le début de confinement. Cette limite de déplacements restera en vigueur au moins jusqu'au 2 juin, date à laquelle une nouvelle phase du déconfinement porurait commencer, et ce pendant trois semaines, sous réserve que les conditions sanitaires s'améliorent.
La distance des 100 km instaurée par le projet de loi de déconfinement oblige à connaître au plus près les distances.
orangesum-679
Gérard Larcher s'est dit favorable à une primaire dans les rangs LR ce vendredi 24 juillet au micro de BFMTV/RMC. Le Président du Sénat estime qu'il faudra à l'automne "une méthode de départage". "Je considère indispensable et l'interview de Rachida Dati le montre que nous ayons une procédure de choix. (...) Je suis favorable à des primaires où à un départage." "Je pense que sans méthode de départage, nous ne pourrons pas soutenir celui ou celle qui aura incarné nos valeurs. Je ne me résous pas à un deuxième tour qui se jouerait entre le président Macron et Marine Le Pen", a ajouté le Président du Sénat. Christian Jacob et Nadine Morano, opposés à l'idée d'une primaire"Ce que je souhaite, c'est que tout ceci soit tranché avant Noël", a déclaré mercredi le chef de file des députés LR Damien Abad. Interrogé par l'AFP, le patron de LR Christian Jacob souhaite lui aussi que la méthode de sélection du candidat à l'Elysée soit décidée "à l'automne". Christian Jacob, qui est "personnellement" hostile à une primaire, promet pour ce faire de "recueillir les avis des uns et des autres", dans "la transparence, la clarté, en prenant le temps". Sans rejeter "en bloc" ce mode de désignation, Damien Abad ne veut pas que ce soit l'occasion d'une campagne "médiatique, très longue" ou de divisions qui empêchent par la suite le gagnant de "rassembler" sa famille politique. Bruno Retailleau, cité comme candidat possible, est lui tout à fait favorable à une primaire, à défaut d'avoir "un candidat naturel qui écrase le match". L'eurodéputée Nadine Morano considère pour sa part qu'une primaire, "c'est un désastre", alors que le député Eric Woerth n'est pas contre une primaire "organisée différemment". Rachida Dati candidate ? Enfin l'ancienne ministre sarkozyste et ex-candidate à la mairie de Paris Rachida Dati affirme avoir "un rôle à jouer" pour la présidentielle de 2022, plaidant pour la "proximité" et "l'écoute" des Français. Interrogée pour savoir si elle sera candidate à la présidentielle, l'ancienne Garde des sceaux répond que "ce sera à (sa) famille politique de choisir un candidat" mais qu'elle "participera à cet engagement majeur".
Pour désigner le candidat LR à la présidentielle 2022, Gérard Larcher estime qu'il faudra en passer par un "départage" obligatoire.
orangesum-680
Johnny Hallyday est décédé le 5 décembre 2017. Plus de six mois plus tard, alors que le rockeur aurait fêté ses 75 ans ce vendredi, la ferveur qui l'entoure reste bien vivante. Comme le relève le JDD, plusieurs hommages sont ainsi prévus en France pour son anniversaire. À Paris, les fans vont déposer un cierge à l'église de la Madeleine, où se sont déroulées les funérailles de la star. Ils assisteront à un concert du chanteur Chris Evans, dans un édifice devenu quasiment lieu de pèlerinage. "Nous nous attendons à une foule énorme, raconte au JDD le père Bruno Horaist, curé de la paroisse. Nous en sommes déjà à notre 19e livre d'or. La Madeleine s'est imposée auprès des fans de Johnny comme leur lieu de recueillement. C'est plus simple que d'aller à Saint-Barth !""Prier pour l'unité entre tous les membres de la famille de Johnny"La messe rendra hommage à Johnny Hallyday. Le psaume sera lu sur l'air des "Portes du pénitencier " et celui de "Que je t'aime" sera joué à la sortie. "Ses chansons expriment le fond de l'âme humaine avec ses souffrances et ses coups de blues pour chanter l'amour, qui a toujours besoin d'être purifié, explique au JDD le père Jean-Yves Jaffré, qui adapte des chansons du rockeur pour transmettre la parole de Dieu. Johnny est né et mort en catholique. Entre les deux, il y a eu un long chemin où il est parvenu à s'extirper des griffes de Satan. Cette messe sera aussi l'occasion de prier pour l'unité entre tous les membres de la famille de Johnny."Du côté de la maison de disque de la star, on prévoit de rééditer, le jour du 75e anniversaire du rockeur, le live Parc des Princes 1993 qu'il avait donné pour ses 50 ans. Universal va par ailleurs rééditer cinq albums par mois jusqu'en novembre tandis que d'autres vont être remixés. Selon le JDD, TF1 souhaite quant à elle rééditer trois films consacrés à Johnny. D'après cette même source, une comédie musicale dédiée à "l'idole des jeunes" est annoncée pour décembre 2019.
"L'idole des jeunes" aurait fêté ses 75 ans vendredi 15 juin. Pour cette occasion, comme le relève le JDD, des commémorations sont au programme.
orangesum-681
"Je propose que nous nous cotisions pour offrir un aller simple (à Agnès Pottier-Dumas) pour Oulan-Bator, la très belle Capitale de la Mongolie, où je suis certain qu'elle se plaira énormément". Sur son compte Facebook, Patrick Balkany, 71 ans, s'en prend quasi quotidiennement à celle qu'il a pourtant adoubée depuis sa prison, en décembre, pour prendre sa succession et se présenter à la mairie de Levallois. Isabelle Balkany, 72 ans, qui a régné avec son mari sur cette ville huppée des hauts-de-Seine pendant 37 ans presque sans discontinuer décrit de son côté une femme au comportement "d'une rare bassesse". Malgré leur condamnation fin mai à 5 et 4 ans de prison ferme pour blanchiment de fraude fiscale, Patrick et Isabelle Balkany entendent encore peser à leur manière sur le destin de Levallois. La raison de la disgrâce: le refus par Agnès Pottier-Dumas (LR), selon elle, d'offrir une fois élue le poste de directrice de la communication de la ville à Isabelle Balkany et de nommer Patrick Balkany à la Semalrep, société d'économie mixte détenue par Levallois et chargée des grands projets d'aménagement. La candidate officialise ce refus lors d'un débat sur France 3, avant le premier tour des municipales. 48 heures auparavant, elle dit avoir reçu un appel de l'ancien maire qui la prévient: "vous démentez ce que vous voulez, mais vous le ferez quand même. Je vous ai aidée, maintenant c'est à votre tour"."Après le débat, il m'a appelée en me hurlant dessus", dit Agnès Pottier-Dumas, "ça m'a mise à terre". Patrick Balkany va même jusqu'à la convoquer dans son bureau pour lui faire signer une lettre promettant de l'embaucher après l'élection, ce qu'elle refuse.- Une surprise au "3e tour" ? -L'ancien maire menace alors d'appeler à voter Arnaud de Courson (DVD), pourtant ennemi juré du couple Balkany, l'opposant historique qu'ils humilient régulièrement lors des séances du conseil municipal. M. de Courson a récolté 20,8% sur son nom au premier tour. Loin des 34,6% d'Agnès Pottier-Dumas. Patrick Balkany décide donc de réunir le jour de la Pentecôte dans son moulin de Giverny tous les candidats en mesure de se maintenir au second tour, afin de former un front anti Pottier-Dumas. Maud Bregeon, la candidate LREM qui a récolté 15% des voix, refuse de s'y rendre, à l'inverse de Lies Messatfa (DVC), quatrième avec 14,2%. L'entreprise échoue: Lies Messatfa décide de se maintenir seul et M. de Courson et Mme Bregeon font alliance, tout en rejetant avec force le patronage de l'ancien maire."Le rassemblement je suis d'accord, mais qu'il se fasse autour de Patrick Balkany je le suis beaucoup moins", insiste Maud Bregeon. Lies Messatfa dénonce lui des "magouilles" et des "jeux de pouvoir" pour justifier le maintien de sa candidature. Patrick Balkany et son épouse ont également essayé de retourner l'équipe municipale sortante contre sa tête de liste. "Ma grosse crainte a été de savoir comment allait réagir l'équipe, avec des gens comme moi, très attachés aux Balkany", reconnaît Agnès Pottier-Dumas,."Ils ont appelé les uns et les autres pour essayer de mener une révolution contre moi", raconte-t-elle, mais seuls trois d'entre eux ont fait défection d'après Mme Pottier-Dumas. Pour autant, Patrick Balkany ne s'avoue pas vaincu. Il nie avoir réclamé un poste à sa successeure, mais dit avoir "été traité de manière tout à fait infâme" par son ancienne directrice de cabinet et collaboratrice parlementaire, sans plus de précision. Certaines voix l'imaginent en train de préparer un coup pour le "3e tour", l'élection du maire lors du premier conseil municipal. "On verra bien ce qu'il se passera. Les 3e tours peuvent toujours réserver des surprises", lâche Patrick Balkany.
Invectives, pressions, tentatives d'alliance...: malgré leurs lourdes condamnations en appel, les époux Balkany se veulent toujours faiseurs de roi à Levallois-Perret avant le deuxième tour des municipales où s'affrontent trois listes, dont l'équipe sortante, menée par une candidate violemment désavouée par les Balkany.
orangesum-682
Si le nouveau président de l'instance Gianni Infantino affirmait bien que "la crise est terminée" lors du congrès de la FIFA à Mexico le 13 mai dernier, les enquêteurs suisses ne partagent visiblement pas son avis. La Fédération internationale de football a dévoilé que son ancien patron Joseph Blatter, Jérôme Valcke, ex-secrétaire général, et Markus Kattner, ex-secrétaire général adjoint, se sont partagé 80 millions de dollars "dans un effort coordonné d'enrichissement personnel" par le biais de contrats, primes, bonus et compensations, au cours des cinq dernières années. La FIFA a précisé avoir transmis ces éléments à la justice suisse. Les informations vont également être livrées à la justice américaine."Certains contrats contiennent des dispositions qui semblent violer le droit suisse", expose encore l'instance reine du football mondial à propos des avenants et systèmes de bonus de ses trois anciens dirigeants. La FIFA a communiqué des exemples frappants. Ainsi, le 30 avril 2011, les contrats de Valcke et Kattner sont prolongés "de 8,5 ans jusqu'en 2019" avec "des primes de départ généreuses garantissant le paiement intégral, jusqu'à 17,8 millions de dollars et 9,9 millions de dollars respectivement, dans le cas où leur emploi avec la Fifa s'arrêtait, si M. Blatter n'était pas réélu". Fin 2010, Blatter, Valcke et Kattner "reçoivent 23,4 millions de dollars de primes spéciales pour la Coupe du monde 2010 en Afrique du Sud", qui sont "octroyées rétroactivement (quatre mois après la fin de la Coupe du monde) et apparemment sans une disposition du contrat sous-jacent stipulant ces primes". Par ces arrangements obscurs, Blatter a ainsi perçu 11,2 millions de dollars, tandis que Valcke et Kattner se sont partagé de copieux "restes" (respectivement 9,2 et 3 millions de dollars). "Certains contrats contiennent des dispositions qui semblent violer le droit suisse", dénonce la FIFA. DÉBOIRES JUDICIAIRES EN SÉRIEÀ 80 ans, Sepp Blatter est actuellement suspendu pour six ans de toute activité liée au football dans l'affaire du paiement controversé de 1,8 millions d'euros à Michel Platini, ex-président de l'UEFA suspendu quatre ans. Jérome Valcke a lui été limogé de la FIFA pour son implication dans une revente de billets au marché noir et il est suspendu pour 12 ans de toute activité liée au football. Kattner avait été remercié le 23 mai pour des "manquements". Allemand, âgé de 45 ans, inconnu du grand public, Markus Kattner a eu une belle carrière à la FIFA aux postes de directeur financier, secrétaire général adjoint puis secrétaire général par intérim. Lors d'une perquisition de la justice suisse, qui n'a été rendue publique que vendredi, des documents ont été saisis jeudi dans ses bureaux.
Encore un autre scandale au sommet du football mondial. Des perquisitions ont été menées vendredi 3 juin au siège de la FIFA à Zurich, tandis qu'un vaste système d'enrichissement personnel de 80 millions de dollars sur cinq ans entre Blatter et deux ex-lieutenants a été révélé par la fédération internationale.
orangesum-683
Parmi ces perturbations, sur BFMTV et BFM Business notamment, des rediffusions ont remplacé une partie des programmes habituels, et, sur RMC Story, un documentaire a été programmé à la place des "Grandes gueules". L'interview de Jean-Jacques Bourdin à 8H30 a bien été diffusée sur BFMTV et RMC. L'invité, l'écologiste Yannick Jadot, interrogé en préambule sur ce conflit social, s'est dit "de tout coeur avec les grévistes" qui contestent un projet de suppression d'environ 500 postes, soit le tiers des effectifs de NextRadioTV. Les salariés, qui ont organisé un rassemblement vendredi midi au siège parisien de NextRadioTV et Altice, s'étaient majoritairement prononcés jeudi pour la reprise immédiate et jusqu'à lundi 09H00 de leur mouvement de grève entamé mercredi, après une suspension de 24 heures pour permettre des discussions entre syndicats et direction. Ces discussions ont abouti à des propositions de la direction jugées cependant insuffisantes par l'intersyndicale. Les grévistes réclament notamment que la direction renonce à tout départ contraint et rejettent la suppression de la moitié des postes de pigistes et intermittents. La direction, quant à elle, a proposé principalement de n'effectuer aucun licenciement contraint jusqu'à la mi-novembre, en mettant en place un plan de départ volontaire, et est prête à discuter de la suite et des autres revendications des grévistes. Faisant valoir ces "avancées fondamentales", la direction de NextRadioTV a appelé solennellement vendredi, dans un message interne consulté par l'AFP, "à la reprise du travail afin de permettre la poursuite de la négociation et d'éviter de dégrader les antennes, d'affaiblir durablement nos chaînes et de pénaliser nos téléspectateurs, auditeurs et visiteurs de nos sites Internet et appli". Pour les dirigeants de la filiale d'Altice, "la reprise de la grève ne se justifie plus car les négociations étaient en cours et la direction a répondu aux revendications de vos représentants en s'engageant au-delà de celles-ci". Malgré la reprise de la grève, BFMTV et BFM Paris ont pu diffuser jeudi soir l'ultime débat des élections municipales à Paris, entre Anne Hidalgo, la maire sortante PS, et ses rivales Rachida Dati (LR) et Agnès Buzyn (LREM), qui ont également exprimé leur soutien aux salariés.
Les antennes de BFMTV, RMC et des autres médias de NextRadioTV étaient perturbées vendredi par la grève reprise jeudi soir contre de fortes suppressions d'effectifs dans cette filiale du groupe Altice, tandis que la direction a assuré avoir déjà fait d'importantes concessions et a appelé les salariés à reprendre le travail.
orangesum-684
Il aurait touché plus de 160 000 euros d'aides en 18 ans, et bénéficié d'un logement social. Gabriel Matzneff est définitivement privé de l'aide publique qu'il a longtemps touchée, ont indiqué jeudi les autorités françaises. L'écrivain français de 84 ans est visé par une enquête pour viols sur mineurs de moins de 15 ans."Je peux vous assurer que Gabriel Matzneff ne touche plus son allocation", a déclaré Roselyne Bachelot au magazine Livres Hebdo, au sujet de l'allocation pour écrivains à faibles revenus versée à partir de 2002 par le Centre national du livre (CNL). La ministre de la Culture, en poste depuis le 6 juillet, n'a pas précisé quand avaient cessés ces versements. Alors que le comportement de l'écrivain envers les enfants et adolescents, décrit dans ses propres écrits, a longtemps été toléré dans le monde littéraire parisien, le scandale a finalement éclaté en janvier 2020, avec la parution du livre autobiographique de Vanessa Springora. Dans "Le Consentement", l'éditrice raconte comment elle a été séduite à 14 ans par l'écrivain de 36 ans son aîné et décrivant une relation sous emprise avec lui. Un "livre extrêmement important, qui a introduit une réflexion fine sur ce qui constitue une agression sexuelle et une situation d'emprise. Je remercie Vanessa Springora", a estimé Roselyne Bachelot dans son entretien avec le magazine. "Chaque fois qu'il y a des enjeux de pouvoir, des enjeux financiers, il y a des phénomènes d'atteinte sexuelle." Plus de 160 000 euros en 18 ans L'écrivain aurait, d'après les informations de la presse, touché plus de 160 000 euros d'aides en 18 ans, et bénéficié d'un logement social. Des aides essentielles pour l'auteur controversé, ses nombreux ouvrages (tomes de journal, romans et essais) se vendaient globalement mal. Gabriel Matzneff est resté édité par Gallimard jusqu'en 2019, et a remporté en 2013 le prix Renaudot essais pour "Séraphin, c'est la fin!", recueil d'articles où il revendique sa pédophilie, entre autres considérations. Depuis un entretien accordé en février au New York Times depuis l'hôtel de la côte de Ligurie (nord-ouest de l'Italie) où il logeait au moment où la polémique faisait rage, Gabriel Matzneff n'a pas donné de signe de vie. Personne n'a été inculpé pour le moment dans cette enquête, qui a poussé à la démission le maire adjoint à la Culture de la capitale française, Christophe Girard, à cause de ses liens et agissements auprès de Gabriel Matzneff.
La ministre de la Culture Roselyne Bachelot a annoncé dans un entretien à Livres Hebdo, à paraître vendredi 25 septembre, que Gabriel Matzneff, l'écrivain visé par une enquête pour viols sur mineurs, "ne touche plus son allocation".
orangesum-685
Roquefort Société est en deuil. Selon les informations de France Bleu Aveyron, Christophe Hannebicque, le directeur général, est décédé mardi 14 janvier. Présent ce jour-là au siège de l'entreprise à Roquefort-sur-Soulzon (Aveyron), il est tombé gravement dans les escaliers de l'établissement aux alentours de 8h30. Une mésaventure qui lui a malheureusement coûté la vie malgré l'intervention des pompiers. Il était âgé de 57 ans. Cette mort soudaine suscite des questions. Pour quelle raison est-il tombé ? Est-ce réellement un accident du travail ? Contacté par France Bleu Aveyron, le procureur de la République de Rodez annonce que pour le moment, « aucun élément ne laisse présager l'intervention d'un tiers ». Une déclaration qui renforce la thèse de l'accident. Malgré tout, une enquête a été ouverte. Le corps a été transporté à Montpellier pour subir plusieurs examens : scanners, tests sanguins mais aucune autopsie pour le moment. Il venait d'être promu Ce drame arrive à un moment pourtant charnière dans la vie professionnelle de Christophe Hannebicque. En juin 2019, il a quitté son poste de directeur commercial de l'entreprise Lactalis pour rejoindre Roquefort Société. Il venait d'y être nommé directeur général de la société des caves et producteurs réunis de Roquefort (SCPR). Il avait pris la suite de Christian Gentil, 61 ans, qui avait fait valoir ses droits à la retraite. A l'annonce de son décès, Roquefort Société n'a pas souhaité s'exprimer et répondre à la sollicitation du quotidien régional Midi Libre. De son côté, la CFDT n'a pas tardé à exprimer sa peine. « C'est très malheureux et nous adressons nos condoléances à la famille de M. Hannebicque », déclare le syndicat dans des propos rapportés par France Bleu Aveyron. « Avec lui, les réunions étaient plus apaisées que son prédécesseur. » Désormais, les syndicalistes restent dans l'incertitude, craignant « un peu » l'identité de l'homme qui va devoir reprendre le poste de directeur général de l'entreprise.
France Bleu Aveyron révèle le tragique destin de Christophe Hannebicque, fraîchement nommé directeur de Roquefort Société. Un accident du travail lui a été fatal mardi 14 janvier.
orangesum-686
Selon l'hebdomadaire, la municipalité a réuni, à l'automne dernier, sept commissions de 15 habitants chacune sur le thème de la propreté des rues de Paris. L'Ifop et l'agence de communication Planète publique étaient chargés de sélectionner les sondés, de les réunir et de coucher par écrit leurs réflexions. Au final, 14 pages de "démocratie participative", chère à Anne Hidalgo. FORMULATIONS OBSCURESAu-delà du prix de l'étude, le Canard enchaîné épingle son contenu lui-même. On y apprend par exemple que "la perception de la propreté à Paris se fonde en négatif sur des constats relatifs à la malpropreté". Heureusement, tout le rapport n'est pas aussi obscur. Il indique aussi, par exemple, et de manière bien plus raisonnable, voire (très) évidente, que l'"effort de pédagogie doit être adapté à chaque âge", ou encore que l'afflux de touristes et les fêtes sont synonymes de "nuisances et de déchets sur la voie publique". L'opposition s'est emparé de la question, critiquant la somme déboursée. Pourtant, la mairie assume. "Non, ce n'est pas exorbitant, a estimé l'adjoint chargé de la propreté, Mao Péninou. Vous savez, on fonctionne par appel d'offre (...), diverses entreprises ont répondu, et on a pris la mieux disante et la moins chère. C'est le coût d'accompagnement d'une centaine de citoyens pendant 6 mois. C'est légitime."La première matinée du Conseil de Paris, le 5 février prochain, sera consacrée à l'annonce de nouvelles mesures, après la présentation de trois rapports consacrés à la propreté dans la capitale, régulièrement accusée d'être sale. La propreté de Paris est "un sujet qui nous tient à coeur", répétait encore il y a quelques jours la maire PS Anne Hidalgo, souvent interpellée sur la question. La "situation n'est pas satisfaisante aujourd'hui", a renchéri à l'AFP Mao Péninou, adjoint chargé de ce secteur qui mobilise aujourd'hui quelque 7.500 agents dont 5.000 éboueurs et 500 millions d'euros par an. Quantifier la saleté, c'est impossible, mais "il y a un sentiment de malpropreté qui s'appuie sur des réalités", concède l'élu parisien. De fait, dans leur rapport issu de quatre mois de conférences citoyennes, les habitants interrogés indiquent eux-mêmes qu'il n'y a "aucun avis commun qui se dégage sur l'état réel de la propreté à Paris, une ville à la fois propre et sale". Mais tous font la même constatation : dans une ville très dense de 2,2 millions d'habitants, qui reçoit par ailleurs 47 millions de touristes par an, l'espace public parisien "est l'objet d'une fréquentation croissante et d'un foisonnement de nouveaux usages".
La mairie de Paris s'attaque à la question de la propreté de l'espace public, alors que la capitale est régulièrement accusée d'être sale. Début février, le Conseil de Paris va annoncer de nouvelles mesures après la présentation de pas moins de trois rapports consacrés à la propreté. L'une de ces études, rapporte mercredi 31 janvier le Canard enchaîné, a coûté pas moins de 224.580 euros à la mairie, pour 14 pages.
orangesum-687
C'est une petite phrase qui vit encore. En déplacement à Bordeaux dans le cadre du grand débat national, jeudi 28 février, Emmanuel Macron a été interpellé par un père de famille qui lui a parlé de la situation de son fils qui cherche du travail depuis neuf mois avec un bac+5 en poche. "Comment vous pouvez dire traverser la rue pour trouver du travail", lui a lancé cet homme. Ce à quoi le président de la République a répondu : "Je ne suis pas le personnage qu'on a voulu caricaturer : je vais toujours vers les gens et je parle très librement. (...) On est dans une société où l'on sort les propos de leur contexte". "Je ne l'ai pas dit pour toutes les rues de France et de Navarre"Le 16 septembre, lors des Journées du patrimoine, dans les jardins de l'Élysée alors ouverts au public, le chef de l'État avait lancé à un jeune chômeur: "Si vous êtes prêt et motivé, dans l'hôtellerie, les cafés et la restauration, dans le bâtiment, il n'y a pas un endroit où je vais où ils ne me disent pas qu'ils cherchent des gens. Pas un ! Hôtels, cafés, restaurants, je traverse la rue, je vous en trouve !".À Bordeaux, le père de famille a assuré que cette sortie lui avait "fait très mal". Emmanuel Macron, qui n'était alors jamais revenu sur cette saillie abondamment commenté et critiquée, a ajouté à sa réponse : "J'ai dit, les cafés-restaurants de l'autre côté de la rue - ce qui est vrai - embauchent (dans le quartier parisien de) Montparnasse, il y en a plein. Et c'est vrai. Donc je ne l'ai pas dit pour toutes les rues de France et de Navarre, je connais suffisamment bien le pays pour que ça ne soit pas le cas". Cette séquence girondine s'est déroulée peu après une visite surprise dans un centre social, où le chef de l'État a discuté avec des mères célibataires. Il s'est ensuite rendu à Pessac, pour participer à un débat avec des femmes.
Le président de la République, lors d'un échange avec des Bordelais, a fait référence à ses propos polémiques de l'automne dernier lorsqu'il avait invité un jeune chômeur à "traverser la rue" pour trouver du travail.
orangesum-688
La maladie chronique serait liée à la taille trop petite des voies respiratoires, qui ne se seraient pas développées suffisamment, selon l'étude parue mardi dans la revue scientifique Jama. La BPCO est la quatrième cause de décès aux Etats-Unis. La maladie bloque progressivement les voies respiratoires, conduisant à de la toux, de l'expectoration et de l'essoufflement. Un adulte sur 10 en souffre au-delà de 40 ans. On a longtemps observé que le tabagisme et la pollution de l'air en étaient les causes principales, mais la baisse du nombre de fumeurs et l'amélioration de la qualité de l'air n'ont pas fait baisser l'incidence de BPCO autant qu'attendu. L'équipe de chercheurs a analysé les scanners des poumons de 6.500 adultes, fumeurs et non-fumeurs, avec ou sans BPCO."Nous avons été frappés de voir que les gens qui avaient des voies respiratoires plus petites qu'attendu couraient un risque bien plus élevé de développer une BPCO, par rapport aux gens ayant des voies normales ou plus grandes", dit à l'AFP l'auteur principal, Benjamin Smith, du Columbia University Irving Medical Center. Quant à ceux qui fumaient depuis des décennies sans avoir jamais développé la maladie, "ils avaient des voies aériennes bien plus larges qu'attendu, par rapport à la taille de leurs poumons"."Cela suggère que ces gens-là, qui ont des voies aériennes plus larges, ont une réserve pour résister aux effets néfastes du tabac", poursuit le médecin. Le tabagisme reste un facteur de risque important, démontré depuis des décennies. Mais l'équipe conclut que "le décalage entre les voies respiratoires et la taille des poumons" semble expliquer les variations de risque de développer la maladie. - Causes mystérieuses -On ignore pourquoi les voies aériennes se développent trop ou pas assez chez certains. C'est une voie de recherche future, et Benjamin Smith a obtenu des financements pour explorer d'éventuelles causes génétiques. Une autre possibilité est un problème de développement pendant l'enfance, peut-être dès l'utérus et jusqu'à la fin de la croissance. La croissance des voies aériennes est-elle affectée par le tabagisme de la mère, la pollution de l'air ou des microbes respiratoires? L'espoir est de comprendre les causes fondamentales, pour intervenir dès l'enfance -- des spécialistes font le parallèle avec le rachitisme, commun jusqu'au 20e siècle quand on a compris que la vitamine D et le calcium étaient indispensables au développement osseux. A plus court terme, ces nouveaux travaux soulignent que la bronchopneumopathie chronique obstructive recouvre plusieurs réalités médicales, avec des traitements qui marchent plus ou moins bien selon les causes. Les médecins savent par exemple depuis longtemps que les bronchodilatateurs, utilisés par les malades pour détendre les muscles des poumons et réduire la gêne respiratoire, étaient bien plus efficaces chez certains que d'autres, ce qui est sans doute lié à la taille des voies respiratoires.
La maladie s'appelle bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO): elle touche surtout les fumeurs mais un tiers des malades n'ont jamais fumé, un mystère éclairci par une grande étude financée par des fonds publics américains.
orangesum-689
Face à l'épidémie de coronavirus, qui a touché plus de 60.000 personnes et fait au moins 1.300 morts en Chine, et qui s'appelle désormais "Covid-19", le confinement des populations s'étend et les fermetures d'entreprises se multiplient en Chine. Ce qui pourrait avoir des conséquences sur la santé des Européens, s'alarme jeudi 13 février l'Académie française de pharmacie. L'épidémie de "Covid-19, en Chine, pourrait faire peser une grave menace sur la santé publique en France et en Europe, dans la mesure où 80% des principes actifs pharmaceutiques utilisés en Europe sont fabriqués hors de l'espace économique européen, dont une grande partie en Asie", juge-t-elle."Il faut relocaliser la production des matières premières pharmaceutiques", plaide donc l'Académie, selon laquelle la "maîtrise de la fabrication des matières premières à usage pharmaceutique est devenue un enjeu stratégique national et européen". "Du fait de la multiplicité des maillons de la chaîne de production, il suffit d'une catastrophe naturelle ou sanitaire, d'un événement géopolitique, d'un accident industriel, pour entraîner des ruptures d'approvisionnement pouvant conduire à priver les patients de leurs traitements", rappelle l'Académie."On n'a a priori pas de signal d'alarme sur un effondrement de la production mais on est très attentif", a commenté pour sa part le n°2 du ministère français de la Santé, Jérôme Salomon, mercredi lors d'une conférence de presse sur l'évolution de la situation liée au coronavirus en France. "La situation en Chine entraîne des mesures d'endiguement extrêmement forte, avec une réduction d'activité qui concerne l'ensemble des secteurs. On est attentif au plan mondial et européen aux conséquences qu'ont ces réductions d'activité sur le commerce mondial, dont ce secteur important des produits de santé", a-t-il ajouté. Une meilleure coordination européenneL'inquiétude commence à gagner l'Union européenne, où le "Covid-19" affecte une trentaine de personnes dans sept pays, dont la France. "Nous avons besoin d'aller plus loin,de nous coordonner sur les mesures barrières, l'arrivée des voyageurs, l'analyse épidémiologique des cas, les stocks de protection", a déclaré jeudi la ministre de la Santé Agnès Buzyn, en arrivant à une réunion d'urgence entre ministres européens de la Santé. Elle a souligné que "cette crise" pouvait "s'installer sur plusieurs mois", et s'est inquiétée des "impacts" sur la disponibilité des équipements de protection (gants, masques) pour les personnels soignants."La plupart des fabricants des équipements (de protection) sont situés en Chine et sont eux-mêmes en rupture de stock", a-t-elle indiqué, prônant la mise en œuvre d'un achat groupé au niveau européen de ces matériels. La Commission doit être chargée par les États membres de "faciliter l'accès nécessaire" à ces équipements afin de "réduire au minimum les pénuries éventuelles", selon le projet de conclusions. Soulignant également que "l'industrie pharmaceutique de l'UE est fortement dépendante d'importation de substances actives de la Chine", la Finlandaise Krista Kiuru a averti que la poursuite de l'épidémie "pourra(it) avoir un impact sur l'approvisionnement en médicaments". Le projet de texte, qui liste des engagements très généraux, doit être adopté, avec d'éventuelles modifications, à l'issue de la réunion. "Les virus ne connaissent pas de frontières, et il est temps pour l'UE de répondre à ce défi d'une façon coordonnée et unie", a exhorté la commissaire européenne chargée de la Santé, Stella Kyriakides.
Une "grande partie" des "principes actifs pharmaceutiques" est fabriquée en Asie, souligne l'Académie française de pharmacie, selon qui l'épidémie de Covid-19 pourrait faire peser une grave menace sur la santé publique en France et en Europe à cause des problèmes d'approvisionnement.
orangesum-690
Les chiffres annuels présentés mardi par l'Anti-Defamation League (ADL) traduisent "le plus haut niveau d'actes antisémites enregistré depuis 1979", selon l'organisation de lutte contre le racisme et l'antisémitisme, qui procède à ce décompte depuis 40 ans. Au total, 2.107 actes d'agression, de harcèlement et de vandalisme ont été enregistrés en 2019, selon l'ADL, éclipsant le précédent record établi en 2017, où 1.986 actes antisémites avaient été enregistrés. Les chiffres avaient alors révélé au grand jour la montée de l'antisémitisme aux Etats-Unis, longtemps considérés comme un refuge par les juifs européens. L'année 2018 avait marqué une légère baisse, mais avait été marquée par la fusillade contre la synagogue de Pittsburgh en octobre, qui avait fait 11 morts, soit l'attaque la plus meurtrière jamais commise contre la communauté juive américaine. En 2019, les agressions physiques contre des juifs, déjà en hausse en 2018, ont encore bondi, à 61 contre 39 un an plus tôt, faisant cinq morts. Une personne a été tuée le 27 avril dans la synagogue de Poway, en Californie du sud. La fusillade de l'épicerie casher de Jersey City, le 10 décembre, a fait quatre morts dont un policier. Et l'attaque au couteau le 28 décembre lors d'une fête juive chez un rabbin à Monsey, ville de la grande banlieue new-yorkaise où vit une importante communauté orthodoxe, a fait 5 blessés. L'un d'eux est décédé trois mois plus tard. Plus de la moitié de ces attaques ont eu lieu dans la ville de New York, où vivent plus d'un million de juifs, avec une communauté orthodoxe particulièrement visible notamment dans le quartier de Brooklyn. Les actes de harcèlement ont également augmenté, avec 1.127 incidents (+6% par rapport à 2018), tout comme les actes de vandalisme - qui impliquent quasiment systématiquement des dessins de croix gammées - au nombre de 919 (+19%). Tous les Etats américains, sauf Alaska et Hawaï, sont concernés. Derrière New York, ce sont le New Jersey, la Californie, le Massachusetts et la Pennsylvanie qui sont les plus touchés.- "Boucs émissaires" de la pandémie? -L'ADL redoute une nouvelle aggravation de l'antisémitisme en 2020, avec la pandémie qui a fait exploser le chômage et nourrit les extrémismes. La pandémie "rend tout le pays nerveux et alimente partout les angoisses", a indiqué Jonathan Greenblatt, directeur de l'ADL, lors d'un point presse en ligne. "On voit des extrémistes utiliser intensément la pandémie comme excuse pour nourrir la haine". Il a cité les théories du complot sur les origines de la pandémie qui circulent sur les réseaux sociaux, mais aussi de nouveaux lieux où les "extrémistes propagent leur message", comme les visioconférences sur la plateforme Zoom perturbées par des hackers, ou les manifestations anti-confinement qui se sont multipliées à travers le pays."Si les choses deviennent très dures pour certains économiquement et socialement, il y a un vrai risque que les juifs soient utilisés comme des boucs émissaires", a-t-il indiqué. "Si on regarde l'Histoire, on a de bonnes raisons de s'inquiéter", a-t-il ajouté, évoquant l'exemple de la montée du nazisme dans l'Allemagne des années 30. Fin avril, un rassemblement de plusieurs milliers de juifs orthodoxes à Brooklyn, en hommage à un rabbin décédé du virus, avait fait polémique, après que le maire de New York eut dénoncé cette manifestation comme "inacceptable" à l'heure du confinement. Le maire avait été accusé d'alimenter les discriminations en citant nommément la communauté juive dans un tweet, y compris par l'ADL. Face à ces évolutions, l'ADL appelle les responsables de tous bords à "dénoncer systématiquement" toute manifestation d'antisémitisme. Et à renforcer la protection des synagogues et lieux communautaires, comme c'est déjà le cas à New York, en demandant aux élus de financer ces mesures.
Fusillade dans une épicerie casher du New Jersey, une synagogue de Californie ou attaque au couteau chez un rabbin new-yorkais: les Etats-Unis ont enregistré en 2019 un nombre record d'actes antisémites, et la communauté juive redoute une nouvelle montée des extrémismes avec la pandémie en 2020.
orangesum-691
L'artiste plasticienne de 52 ans, qui s'exprime peu dans les médias, s'est confiée à l'AFP à l'occasion d'une exposition rétrospective dans une galerie d'art de Knokke, station huppée de la côte belge. Un entretien accordé aussi à quelques semaines du rendez-vous prévu le 10 septembre devant la cour d'appel de Bruxelles, qui doit encore statuer sur les conséquences légales de cette reconnaissance comme quatrième enfant de l'ancien souverain (1993-2013) aujourd'hui âgé de 86 ans. Ce coup de théâtre du 27 janvier "c'est vrai que cela a vraiment changé ma vie", s'exclame Delphine Boël en anglais. Cette blonde élancée aux yeux clairs se présente comme "anglo-belge" et veut être interviewée dans la langue de Shakespeare."D'abord je me suis sentie prise au sérieux, j'ai enfin été entendue. Et puis j'ai trouvé extraordinaire que la justice puisse ainsi donner espoir à tous ceux qui recherchent leur identité", ajoute-t-elle. Ce jour de fin janvier, Albert II a admis être son "père biologique", confronté à l'évidence d'un test ADN auquel la justice l'avait contraint l'année précédente, dans ce feuilleton aux multiples rebondissements. Depuis 1999, année de la révélation par un journaliste de l'existence de cette fille cachée, née de sa longue liaison avec la baronne Sibylle de Sélys Longchamps, le mari de la reine Paola avait toujours nié cette paternité. Il avait pourtant été en contact avec sa fille lorsqu'elle était enfant. Ce fut un jour de victoire pour Mme Boël même si "la blessure affective, rien ne la pansera", a souligné son avocat Me Marc Uyttendaele.- "Ennemie de la monarchie" -Comme "remède pour rendre la douleur tolérable", Delphine Boël s'est très tôt passionnée pour le dessin, raconte-t-elle. A Londres, où elle a suivi sa mère et passé toute sa jeunesse à partir de ses 8 ans, Delphine (elle signe ses œuvres avec son seul prénom) a suivi les cours de l'Ecole d'art de Chelsea dont elle est sortie diplômée à 23 ans, en 1991. Pour cette exposition intitulée "Attitude", qui se tient jusqu'au 13 septembre, l'artiste a ressorti les écrits intimes d'une des périodes les plus noires de sa vie, il y a cinq ans, quand la justice belge lui infligeait encore des revers et la faisait douter du bien-fondé de son combat pour être reconnue. Elle les a jetés sur des cadres grand format. Et ces phrases aux gros caractères évoquant "honte" ou "culpabilité" sur un fond sombre côtoient des tableaux abstraits aux couleurs vives avec les mots "espoir", "amour", "sois forte". La preuve que "la tristesse peut être heureuse", se convainc l'artiste. A demi-mot, Delphine Boël assure que son exposition médiatique a été particulièrement difficile à vivre pour elle et sa famille."Ma renommée était honteuse, j'étais le linge sale d'Albert II", lâche-t-elle."J'ai constamment été traitée comme une sorte d'ennemie de la monarchie, accusée de vouloir démolir cette institution. J'en ai vraiment souffert parce que ce n'est pas vrai, j'ai toujours été royaliste". La bataille devant les tribunaux contre Albert II est lancée en 2013 après l'échec d'une tentative de conciliation. C'est l'année où l'ex-souverain abdique et transmet la couronne à son fils Philippe, l'actuel roi des Belges. Aujourd'hui Delphine Boël se dit "fière" d'une bataille menée tant pour elle-même que pour ses deux enfants âgés de 16 et 12 ans, qui devaient aussi "connaître leur histoire"."A l'école, on leur a parfois demandé +tu es sûr que ta mère n'a pas inventé tout ça (...) qu'elle est bien dans sa tête ?+. Je suis vraiment contente que personne ne puisse plus jamais leur dire cela".
Contraint et forcé, l'ex-roi des Belges Albert II a enfin admis en janvier être son vrai père, une décision qui a "changé la vie" de Delphine Boël après des années de souffrances et une longue bataille judiciaire.
orangesum-692
"Attention, des pickpockets peuvent être présents à bord. Veuillez veiller à vos effets personnels". Le même message retentit tous les jours et inlassablement dans les rames du métro parisien, terrain de "jeu" privilégié des pickpockets qui sévissent dans les transports de la capitale. En 2017, 2.130 voleurs avaient été arrêtés, soit pris sur le fait en situation de flagrant délit par les agents de la brigade des transports parisiens, soir après avoir été repérés par le système de vidéo-surveillance en train de commettre une agression ou un vol. Garder son téléphone à la main"Garder son sac devant soi, même les sacs à dos, garder son téléphone à la main, surtout quand il est raccordé à des écouteurs car, on tire sur les écouteurs, le téléphone suit et le voleur part avec !", recommande le commissaire Hur-Lacointe, responsable du réseau francilien de la Brigade des transports, interrogé par France Bleu Paris. Le site d'information rapporte que près de 1.500 pickpockets ont été arrêtés depuis le début de l'année. En juin dernier, huit hommes ont été inculpés en Bosnie, soupçonnés d'appartenir à un réseau qui a envoyé des pickpockets en France, notamment des mineurs, pour un butin avoisinant les trois millions d'euros. Ils sont soupçonnés d'avoir recruté des femmes et des enfants qui étaient munis de faux papiers et contraints de voler à la tire dans dans des lieux publics à Paris et dans d'autres villes non précisées, notamment le métro et les musées. L'argent était ensuite envoyé en Bosnie, selon le parquet qui ne précise pas si des mises en examen ont aussi été prononcées en France dans ce dossier.
La saison estivale, avec son afflux de touristes, est prisée des malfaiteurs.
orangesum-693
Le chef de l'Etat "est en train d'arrêter la ligne" de la suite de son quinquennat et "le casting suivra logiquement et naturellement" pour le remaniement de grande ampleur prévu dans les jours qui viennent, selon son entourage."Je ne sais pas": à tous les échelons du gouvernement et des cadres de la majorité, personne ne s'avançait plus à parier sur le sort du Premier ministre, face à un chef de l'État qui consulte tous azimuts sans dévoiler ses intentions, y compris à Édouard Philippe lui-même. Une rencontre mercredi soir entre les deux hommes n'a pas été confirmée. Le calendrier est incertain mais pourrait attendre le début de la semaine prochaine, d'ici le Conseil des ministres de mercredi. Car avant tout remaniement, a souligné l'Élysée, Emmanuel Macron veut achever ses consultations en recevant jeudi ou vendredi les présidents des trois chambres (Sénat, Assemblée, Cese) qui doivent lui remettre des propositions pour la suite du quinquennat. "Cet entretien sera le point d'orgue de ses consultations et marquera le basculement dans une nouvelle séquence qui pourrait intervenir après, avec la désignation du prochain Premier ministre, la constitution d'un gouvernement puis une expression du chef de l'État", a indiqué la présidence à l'AFP. Le Conseil des ministres prévu "à ce stade" vendredi serait donc le dernier de l'actuel gouvernement. "Mais il faut consolider le projet avant de penser à l'équipe et au Premier ministre susceptible de l'incarner et de le mettre en œuvre", ajoute l'Élysée.- "Ligne moins floue" -Son entourage assure que le nom du locataire de Matignon est secondaire par rapport à la ligne politique adoptée jusqu'en 2022. Que le président, après ses consultations, décidera seul. Là aussi, l'incertitude règne puisqu'il a annoncé à la fois vouloir "se réinventer" mais "sans renier" ses réformes. Et que ses messages mêlent souveraineté économique, promesses écologiques mais aussi le credo réaffirmé dans l'entreprise et la finance, excluant le rétablissement de l'ISF et la taxe de 4% sur les dividendes proposée par la Convention pour le climat. Il s'est aussi dit pour une réforme des retraites peut-être sans l'âge pivot cher à Édouard Philippe et l'extension de la méthode de la Convention citoyenne. Et la défaite de LREM aux municipales a montré un échec de la stratégie d'alliances à répétitions avec le centre droit ou LR. Autant d'éléments qui semblent difficilement compatible avec le maintien d'Edouard Philippe."Il faut une ligne moins floue, de reconquête des électeurs de 1er tour. Le centre droit, c'est 12% ou 15% des voix, ça ne fait pas gagner une présidentielle. Il faut une clarification. Et qu'on solidifie notre électorat de 2017", plaide un proche du pouvoir. Mais Emmanuel Macron veut-il un collaborateur fort, qui représente une frange de l'électorat, ou un simple exécutant ? Ses proches estiment qu'il veut reprendre les rênes plus étroitement après avoir laissé son Premier ministre en première ligne. "A la fin des fins c'est toujours le président qui est tenu comptable de tout et s'il s'investit lui-même pour porter les chantiers, c'est bien", estime un ministre. Pourtant Edouard Philippe est difficile à remplacer, avec une popularité en hausse et sa nette victoire au Havre. 57% des Français pensent qu'il doit rester, selon un sondage Elabe pour BFMTV mercredi. Quand on les interroge sur d'autres noms, aucun de se dégage nettement. Les proches du président citent Michel Barnier, le négociateur du Brexit, le "Monsieur déconfinement" Jean Castex, peu connu, l'ancien ministre de l'Ecologie Jean-Louis Borloo, qui n'y croit pas ou encore la ministre des Armées Florence Parly, et la présidente de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse, en litige avec le pouvoir sur les transports en commun franciliens. Mais davantage que les noms de ses ministres, Emmanuel Macron doit d'abord réussir à convaincre de ses choix personnels. Malgré sa promesse lundi de reprendre la quasi-totalité des propositions de la Convention citoyenne, 58% des Français ne le jugent pas "sincère" dans sa volonté d'amorcer la transition écologique, selon un sondage Yougov.
Avec ou sans Edouard Philippe ? Par ce verdict, attendu sous peu, Emmanuel Macron va clarifier l'ampleur du virage écologique et social qu'il promet pour le reste de son quinquennat, un choix décisif pour la présidentielle de 2022.
orangesum-694
Dans l'univers des soap opera, si les trahisons, les tromperies et les complots sont monnaie courante, les personnages prônent pourtant toujours des valeurs très traditionnelles. Amour, Gloire & Beauté n'échappe à cette règle car bien que les Forrester, les Logan ou les Spencer s'aiment et se déchirent sans merci depuis près de 30 ans, la période des fêtes de fin d'année n'en demeure pas moins un moment de partage et de convivialité. D'ailleurs, les interprètes des héros du feuilleton ont imité ceux qu'ils incarnent et se sont réunis pour réserver une surprise spéciale à leurs fans français. Le générique en chanson et en français !Ainsi, la majorité des acteurs principaux de la série culte apparaît autour d'un piano, afin de souhaiter − à sa façon − un "Joyeux Noël" aux téléspectateurs de France 2. John McCook, qui incarne le patriarche Eric Forrester, joue alors avec l'instrument les notes du générique, pendant qu'Alley Mills (Pamela) entonne ses paroles cultes, dans la langue de Molière s'il-vous-plaît. Phrase après phrase, les membres du casting répètent après la chef d'orchestre dans la joie, l'allégresse et sans doute pas mal d'incompréhension : "Amour, Gloire et Beauté... Des mots qui font rêver !"Des petits présents pour exprimer leur gratitudeCe n'est pas la première fois que la production de The Bold and The Beautiful (nom du programme en version originale) organise ce genre de gestes à l'égard de leur public. Par exemple, du fait de son immense popularité en Italie, la série a tourné plusieurs fois par le passé quelques épisodes dans ce pays, tout comme en France. Au cours de l'été 2016, l'équipe avait enregistré des scènes à Monte-Carlo, dans la principauté de Monaco. Une manière sympathique de remercier les téléspectateurs pour leur fidélité en somme. Êtes-vous touchés par ce genre de délicates attentions ?
Depuis Los Angeles, les acteurs d'Amour, Gloire & Beauté n'ont pas oublié de souhaiter un "Joyeux Noël" à leurs fans français. En effet, en guise de cadeau de fin d'année, le casting s'est réuni pour pousser la chansonnette et interpréter un titre bien particulier...
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"Étions-nous assez préparés à cette crise ? À l'évidence, non." Lors de son allocution de lundi 13 avril, Emmanuel Macron a reconnu les erreurs dénoncées depuis plusieurs semaines, en particulier par le monde hospitalier. Manque de masques, manque de tests, de blouses, de produits nécessaires au soin, le président a entendu les plaintes. Après avoir rendu hommage aux efforts fournies par les soignants, il a fait le point sur la situation dans cette "guerre" contre le Covid-19. "Le moment a révélé des failles. Mais nous nous sommes mobilisés. Je mesure pleinement que quand on est au front il est dur d'entendre qu'une pénurie mondiale empêche les livraisons de masques."Pointant des rapports scientifiques changeants et le fait que "nous continuons d'apprendre à connaître cette maladie", le président a assuré que les mesures avaient été prises pour permettre de palier aussi vite que possible aux failles. L'État dispose de moins d'un mois, jusqu'à la date de déconfinement du 11 mai, pour faire les stocks nécessaires en tests et masques. "J'ai vu des ratés, des lenteurs dans les procédures. Nous en tirerons les conséquences", a assuré Emmanuel Macron. Tous les laboratoires, publics et privés seront notamment mobilisés pour les tests. "L'utilisation de tests est une arme pour sortir au bon moment du confinement. Nous allons augmenter le nombre quotidien. Ces tests seront pratiqués sur nos aînés, soignants et sur les plus fragiles. Le 11 mai, nous aurons la capacité de tester toutes personnes présentant des symptômes."Emmanuel Macron s'est engagé à lancer le déconfinement d'ici un mois, en tenant compte des manquements que le premier mois d'épidémie a révélé. Après le choc, il entend désormais redonner une dynamique. "Le moment que nous vivons nous rappelle que nous sommes vulnérables, et nous l'avions sans doute oublié. Sachons nous réinventer, moi le premier", a conclu le président de la République.
Au cours de son discours, lundi 13 avril, le président de la République a concédé des failles et impréparations face à l'arrivée prévisible du nouveau coronavirus.
orangesum-696
Et Il se doit de leur expliquer lentement et clairement sa politique pour qu'ils la comprennent. C'est au micro de France Culture que la ministre de l'Education nationale a livré son analyse, reprise ensuite par Le Lab d'Europe 1. "Pardon pour ce bon sens peut-être un peu trop classique pour certains, mais je trouve qu'un responsable politique, et en particulier un responsable politique au sommet de l'Etat, qui préside aux destinées d'un pays, d'une certaine façon il a un peu un rôle équivalent à ce que peut avoir un père de famille ou une mère de famille à l'égard de ses enfants", a-t-elle déclaré. Elle réagissait à une chronique qui évoquait la méthode Coué utilisée par François Hollande quand il répète que "ça va mieux"."Ca ne va peut-être pas plaire à tout le monde comme analyse", a-t-elle tout de même reconnu. Ce qui ne l'a pas empêchée de poursuivre sa métaphore. "Mais réfléchissez à la façon dont vous vous comportez avec vos enfants. N'est-il pas utile que de temps en temps, vous leur donniez confiance en eux-mêmes, vous leur disiez où on va et comment on y va ? Parce que vous, vous avez l'ensemble des informations utiles pour éclairer, justement, leur chemin". Des propos qui ont fait réagir certaines personnalités, à commencer par le maire d'Orange et député du Vaucluse, Jacques Bompard (Ligue du Sud), qui a ironisé en évoquant le retrait du code civil de la notion de "bon père de famille". Le réalisateur et auteur de Bandes-dessinées Joann Sfar, s'est quant à lui estimé que "ça craint". Des réactions qui pourraient illustrer la conclusion de Najat Vallaud-Belkacem sur le sujet. Elle a en effet estimé que cette relation père-enfant serait tellement plus simple sans les "inspecteurs des travaux finis" et les "observateurs spécialistes en dérision", qui passent leur temps à tourner en ridicule ce brave père de famille qu'est François Hollande.
Elle le reconnaît elle-même, sa vision est quelque peu "paternaliste". Cependant, Najat Vallaud Belkacem en est persuadée, François Hollande est en quelque sorte le père de tous les Français.
orangesum-697
"C'était une super stratégie, mais à faire dix ans plus tôt". Emmanuel Macron a reconnu vendredi 15 mai une "erreur" dans la réforme du système de santé engagée il y a deux ans. Le président rendait une visite surprise à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris. Le chef de l'Etat, qui s'était déjà rendu sur place le 27 février au début de la crise du coronavirus, a débuté cette visite surprise par une table ronde avec des médecins. Accompagné par son ministre de la Santé Olivier Véran, il a ensuite rencontré des responsables syndicaux avant de visiter aux urgences un service de dépistage du Covid-19. "Monsieur le Président, vous avez suscité un magnifique espoir chez les gens, un retour en arrière ne sera pas accepté", a lancé le Pr Dominique Thabut, cheffe de service hépatologie, résumant les difficultés exprimées lors de la réunion par plusieurs de ses collègues."Il faut mettre fin à cette paupérisation", a réagi le chef de l'État, en revenant sur la réforme du système de santé engagée il y a deux ans. "On a sans doute fait une erreur dans la stratégie annoncée" car elle ne "portait pas assez de sens" et avait une "ampleur" et un rapport au temps "pas du tout suffisants compte tenu de l'état où était l'hôpital", a-t-il affirmé."J'étais convaincu qu'on était en train de changer les choses" et "c'est très cruel pour moi-même", a-t-il ajouté, jugeant que "c'était une super stratégie mais à faire dix ans plus tôt". Mais "je n'ai pas envie non plus qu'on revienne à l'étape d'avant", a-t-il ajouté. C'est pourquoi "oui, on va investir", a promis Emmanuel Macron qui a affirmé avoir "demandé au ministre un travail express" sur le sujet. "C'est un investissement et pas une dépense", a-t-il estimé. Fin mars déjà, Emmanuel Macron avait promis "un plan massif d'investissement et de revalorisation" pour l'hôpital à l'issue de la crise. Jeudi encore, il a assuré vouloir "aller plus vite" notamment pour revaloriser les rémunérations et les carrières, lors d'une visioconférence avec des médecins hospitaliers."On va attendre de voir si le gouvernement tient ses engagements. Sinon la corde, qui est en train de craquer, elle va péter !" a affirmé Asdine Aissiou, de la CGT, sur l'hypothèse d'une reprise des manifestations et des grèves. "On rappellera que la grande absente des campagnes politiques a été la santé. Et dans la rue il y aura pas que des blouses blanches, mais tout le monde", a-t-il ajouté."Il faut un choc salarial"À la Pitié-Salpêtrière, les soignants ont longuement témoigné de leurs conditions de travail dégradées. "Ce ne sont pas des petites augmentations qui feront les choses, il faut un choc salarial", a assuré le Pr Thomas Similowski, chef du service de pneumologie, en soulignant qu'"une infirmière qui commence est à la limite de la pauvreté". Cadre médical, Nathalie Nion a témoigné des "ménages" (prestations hors de l'hôpital) que font certains soignants, "alors que ce n'est pas réglementaire, parce que les salaires sont insuffisants pour vivre, notamment à Paris"."N'est-ce pas incohérent de maintenir les 35 heures alors que certains, pour gagner plus, travaillent en dehors en toute illégalité ?", a alors lancé Olivier Véran. Le ministre s'est interrogé sur le maintien du "cadre unique de la fonction publique", avouant mettre "les pieds dans le plat" et assurant qu'il ne s'agissait pas "de tout faire exploser". "Il ne faut pas que cette crise soit une parenthèse enchantée, il faut passer à système stable où tout le monde se reconnaîtra", a affirmé le patron de l'AP-HP Martin Hirsch, en rappelant la longue grève qu'ont connue les urgences l'an dernier.
Se rendre compte que sa réforme n'a pas été efficace est "très cruel", a confié le président.
orangesum-698
Yassine Alaa avait rejoint les manifestations sur l'emblématique place Tahrir, dans la capitale irakienne, dès le 1er octobre. Huit mois plus tard, il est toujours là, même si les tentes des protestataires sont pour la plupart vides. Pour lui, les centaines de milliers d'Américains qui défilent pour dénoncer le racisme et réclamer justice pour George Floyd, tué à Minneapolis par un policier agenouillé sur son cou, "sont courageux"."Ils ont toutes les raisons d'être en colère mais les émeutes ne sont pas la solution", assure cet Irakien de 20 ans à l'AFP qui ne peut oublier la répression qui a fait 550 morts en Irak ces derniers mois --et autant de familles toujours en attente de justice."Ne brûlez rien, ne faites rien de tout ça, parce que la police va vous tomber dessus et la situation va devenir incontrôlable", lance-t-il, après avoir vu dans les médias les scènes de pillages et d'émeutes qui ont émaillé le mouvement aux Etats-Unis.- "Injustice" -Les Etats-Unis, Ali Essam n'y a jamais mis les pieds. Mais dans sa ville de Bassora, dans le sud de l'Irak, cet Irakien à la peau noire --descendant d'esclaves africains présents dans le pays depuis plus de 1.000 ans-- connaît bien le racisme."Mais le racisme ici, c'est différent, les gens font des blagues racistes, alors qu'aux Etats-Unis, avoir la peau noire signifie que tout le monde vous regarde comme un danger", affirme à l'AFP ce metteur en scène de 34 ans. "C'est une guerre raciale qui se joue aux Etats-Unis, alors que nous, nos problèmes sont confessionnels et politiques", explique de son côté Haider Karim, 31 ans, qui appelle régulièrement les membres de sa famille émigrés aux Etats-Unis pour discuter des derniers développements."Ce que nous avons en commun avec les manifestants américains, c'est l'injustice que nous subissons tous", poursuit cet Irakien qui a lui-même participé à la "révolution d'octobre" réprimée dans le sang et désormais en sommeil. Si certains dressent des parallèles, d'autres ne voudraient qu'une chose: que des deux côtés, on oublie un peu l'Autre. En arabe, sur Twitter, les hashtags "Nous voulons respirer" et "L'Amérique se révolte" ont rapidement inondé les écrans. Le premier se réfère aux derniers mots de George Floyd, le second est un détournement de "L'Irak se révolte" lancé peu avant le début de la "révolution d'octobre". Mais si Minneapolis, New York ou Los Angeles sont dans tous les esprits à Bagdad, Bassora ou ailleurs --dans un pays qui compte de très nombreux expatriés aux Etats-Unis--, l'Irak, envahi en 2003 puis occupé par l'administration de George W. Bush, est aussi un symbole au pays de l'Oncle Sam.- "Laissez-nous tranquilles" -"Ce n'est pas Bagdad. Ce sont les Etats-Unis", ont tweeté de nombreux Américains, sous des clichés d'immeubles en feu, de pillages ou d'émeutes qui ont émaillé pendant plusieurs jours les manifestations contre les inégalités raciales dans des dizaines de villes américaines."Arrêtez d'associer Bagdad au chaos", rétorque un internaute irakien agacé. "Laissez-nous tranquille", s'emporte un autre, alors que d'autres pointent du doigt que la même armée déployée aujourd'hui par le président Donald Trump sur le sol américain est celle qui envahissait l'Irak et perpétrait les tortures et autres atrocités, dans la tristement célèbre prison d'Abou Ghraib par exemple. Et comme un nouvel écho, les parachutistes de la 82e division qui ont récemment dispersé les manifestants à Washington rentraient tout juste de mission... en Irak!Ironiques et amers, d'autres internautes notent encore qu'en 2003, à l'époque où administrations, banques, musées et autres ministères étaient pillés en masse à Bagdad, le secrétaire d'Etat américain à la Défense de l'époque, Donald Rumsfeld, justifiait le chaos."Les pillages sont la conséquence naturelle de la transition de la dictature à un pays libre", disait-il alors.
Sur la place Tahrir à Bagdad ou sur Twitter, conseils, griefs et commentaires pleuvent. Dans un pays envahi il y a 17 ans par les Etats-Unis et théâtre à l'automne dernier d'une révolte inédite, les manifestations américaines réveillent des souvenirs.
orangesum-699
Victoria Abril dans "Clem", c'est fini ! Caroline Ferran, son personnage qui est la mère de l'héroïne de la série de TF1, va disparaître de la 9e saison qui doit se tourner à la rentrée. "Maintenant, c'est officiel : il n'y aura pas de nouvelle saison pour Caroline dans "Clem". Malheureusement mon personnage disparaît de la série, écrit-elle sur son compte Instagram, lundi 25 juin. Quelle tristesse de quitter ma Caro, ma Clem et cette bande d'adorables fous qu'est la famille Boissier !". L'actrice espagnole incarnait la mère de Clem (jouée par Lucie Lucas) depuis 2010, alors que la production n'était qu'un téléfilm. Cette décision inattendue pourrait être une manière, pour la production, de répondre à une certaine lassitude du public. Au tout début de l'aventure "Clem", la série charmait 9,4 millions de téléspectateurs, alors qu'au printemps dernier, il n'était plus que 4,6 millions en moyenne par soirée. "Avec les auteurs, on a essayé de développer des histoires pour faire vivre son personnage, mais il avait vécu tellement de péripéties que c'était difficile. Vu la carrure de la comédienne, on ne pouvait pas la mettre en figuration", confiait la productrice de la série Rose Brandford-Griffith au Parisien. Pour autant, l'actrice espagnole, qui a été l'une des actrices fétiches du réalisateur Pedro Almodóvar ne semblait plus s'épanouir dans son rôle. En janvier 2018, elle confiait qu'elle s'était lancée dans "Clem" "à condition que ça me plaise, que les scénarios et les dialogues soient bien, sinon, ce n'est pas la peine de compter sur moi, j'ai d'autres chats à fouetter", note Le Parisien. L'actrice avait regretté l'aspect "un petit peu trop formaté série" à son goût et avait d'ailleurs confié que sa participation pouvait s'arrêter dès cette année. Le format des deux dernières saisons de "Clem" a en effet été modifié, passant de cinq films annuels d'une heure trente à dix épisodes de 52 minutes. Rebutée par la tournure plus familiale prise par la série, Victoria Abril serait-elle partie jouer ailleurs, tentée par un scénario et une aventure plus passionnante ?
Victoria Abril ne jouera pas Caroline Ferran dans la 9e saison de la série "Clem" diffusée sur TF1. Le show s'en remettra-t-il ?
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Annoncé en premier par le président américain Donald Trump sur Twitter, cet accord verra Israël mettre fin à ses récents projets d'annexion en Cisjordanie occupée, selon les Emirats. Mais le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu n'a pas confirmé, loin de là: l'annexion de pans de ce territoire palestinien occupé est "reportée" mais Israël n'y a "pas renoncé", a-t-il précisé."Une ENORME avancée", a de son côté tweeté M. Trump, qui a loué un "accord de paix historique" entre "deux GRANDS amis" de Washington. L'établissement de relations diplomatiques entre Israël et les alliés des Etats-Unis au Moyen-Orient, y compris les riches monarchies du Golfe, est un objectif clé de la stratégie régionale de M. Trump pour contenir la République islamique d'Iran, ennemi intime de Washington et de l'Etat hébreu. Depuis sa fondation en 1948, Israël a de son côté eu des relations tumultueuses avec le monde musulman et arabe, et la signature de cet accord, dénoncé par l'Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas, ferait des Emirats le troisième pays arabe seulement à entretenir des liens diplomatiques avec lui, après les traités de paix conclus avec l'Égypte (1979) et la Jordanie (1994).- "Nouvelle ère" -Pour Benjamin Netanyahu, il s'agit d'un "jour historique", d'un accord qui représente une "nouvelle ère" pour le monde arabe et Israël. A cette heure, cette annonce constitue aussi un accomplissement majeur en politique étrangère pour M. Trump, alors que la campagne pour sa réélection en novembre s'annonce difficile. Dévoilé en janvier, un plan de M. Trump pour le Proche-Orient, immédiatement rejeté par les Palestiniens et critiqué par la communauté internationale, avait offert à Israël la possibilité d'annexer des territoires et colonies juives de Cisjordanie, considérées comme illégales au regard du droit international. Aux yeux des Emirats, en échange de cet accord, Israël a accepté de "mettre fin à la poursuite de l'annexion des territoires palestiniens"."Lors d'un appel entre le président (américain Donald) Trump et le Premier ministre (israélien Benjamin) Netanyahu, un accord a été trouvé pour mettre fin à toute annexion supplémentaire", a affirmé le prince héritier d'Abou Dhabi, cheikh Mohammed ben Zayed Al-Nahyane sur son compte Twitter. L'accord est une "victoire" pour la diplomatie, a commenté l'ambassadeur des Emirats à Washington, Youssef al-Otaïba sur Twitter."C'est une avancée pour les relations entre Israël et les pays arabes", a-t-il ajouté, soulignant que l'accord "préserve l'option de deux Etats (israélien et palestinien), défendue par la Ligue arabe et la communauté internationale". Dans le même sens, le ministre d'Etat aux Affaires étrangères des Emirats, Anwar Gargash, a souligné que l'accord ouvrait la voie à l'option de deux Etats."La plupart des pays y verront une initiative courageuse pour garantir une solution à deux Etats, à l'issue de négociations", a-t-il déclaré en conférence de presse. Il n'a pas voulu donner de date précise pour l'ouverture d'ambassades entre Abou Dhabi et Israël, précisant toutefois que cela interviendrait "prochainement". L'option de deux Etats a été ignorée jusqu'ici par le président Trump dont le plan de paix ne comporte aucune référence à un Etat palestinien vivant aux côtés d'Israël. Et M. Netanyahu a tenu un autre discours que les dirigeants émiratis jeudi soir: "J'ai apporté la paix, je réaliserai l'annexion", a-t-il proclamé.- "Continuation du déni" -Pour sa part, le secrétaire d'État américain, Mike Pompeo, a salué "un pas en avant significatif pour la paix au Moyen-Orient"."Les Etats-Unis espèrent que cette étape courageuse sera la première d'une série d'accords qui mettront fin à 72 ans d'hostilités dans la région", a déclaré M. Pompeo, ajoutant que l'accord serait signé à la Maison Blanche à une date ultérieure. De son côté, le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, dont le pays est un allié des Emirats et des Etats-Unis, a sobrement salué l'accord, et estimé lui aussi que cela empêcherait une annexion de pans de la Cisjordanie. Mais l'Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas a, elle, qualifié de "trahison" l'accord de normalisation et a appelé à une "réunion d'urgence" de la Ligue arabe pour le dénoncer. En guise de protestation, elle a aussi ordonné le rappel "immédiat" de l' ambassadeur palestinien à Abou Dhabi."Les dirigeants palestiniens rejettent ce que les Emirats arabes unis ont fait. Il s'agit d'une trahison de Jérusalem et de la cause palestinienne", a indiqué dans un communiqué la direction palestinienne appelant à une "réunion d'urgence" de la Ligue arabe pour dénoncer le projet soutenu par les Etats-Unis. Le Hamas palestinien l'a aussi condamné. Cet accord "ne sert pas la cause palestinienne mais est considéré comme une continuation du déni des droits du peuple palestinien", a dit à l'AFP Hazem Qassem, porte-parole du mouvement islamiste au pouvoir dans la bande de Gaza.
Les Emirats arabes unis et Israël ont convenu jeudi de normaliser leurs relations, dans le cadre d'un accord historique négocié par les Etats-Unis et qui, une fois signé, ferait d'Abou Dhabi la troisième capitale arabe seulement à suivre ce chemin depuis la création de l'Etat hébreu.