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orangesum-3701
Avec le nouveau régime de retraite que veut mettre en place le gouvernement, le système devrait être plus juste puisqu'un euro cotisé vaudra les mêmes droits pour tous les assurés. Seulement, certaines des 42 caisses de retraite ont amassé beaucoup d'argent afin d'anticiper de possibles mauvais jours. C'est le cas par exemple du régime complémentaire des salariés du privé qui, après avoir multiplié des réformes douloureuses, a accumulé 71 milliards d'euros de réserves. En revanche, le régime de base des salariés du privé (Cnav), la fonction publique d'État, la SNCF ou la RATP, n'a aucune réserve. "Les efforts consentis par les entreprises et les salariés du privé au sein de l'Agirc-Arrco ne doivent pas bénéficier au laxisme d'autres régimes", déclare aux Échos Claude Tendil, le négociateur du Medef. En tout, fin 2016, les régimes par répartition étaient parvenus à amasser une réserve qui monte à 165 milliards. Vers des débats houleux ? Les débats sur l'avenir de ces réserves s'ouvriront dès le second semestre de cette année avec les différents partenaires sociaux, dans l'enceinte du Haut-Commissariat à la réforme des retraites. Au vu du pactole en jeu, nul doute que les débats vont être houleux. "Ça va être compliqué de participer au régime si tout le monde ne met pas au pot commun, explique Frédéric Sève, négociateur CFDT. Mais si on transvase les réserves, on doit aussi transvaser les engagements". En effet, l'effort contributif des assurer ne devrait pas être le même en fonction des professions. Selon les informations des Échos, "les cotisations au régime universel seront prélevées entre 10 000 et 13 000 euros de revenu mensuel, alors que l'Agirc a ouvert des droits jusqu'à 26 500 euros de salaire".
Le gouvernement veut créer un régime universel de retraite, mais se pose la question des dizaines de milliards d'euros de réserves que certains régimes de retraite par répartition ont amassés, selon les informations des Échos.
orangesum-3702
Une fusillade a éclaté dans une synagogue, samedi 27 octobre, à Pittsburgh, aux Etats-Unis. Le FBI a annoncé que le bilan était de 11 morts et six blessés. La fusillade s'est déroulée dans la synagogue "Arbre de vie" (Tree of Life) où des fidèles étaient rassemblés pour l'office du samedi matin. Tout a commencé peu après 10h quand la police locale a appelé les habitants du quartier à rester chez eux, évoquant un "tireur" à proximité de la synagogue. Le Washington Post et la chaîne locale de CBS avancent ce nouveau bilan, alors qu'il n'y a toujours pas de chiffre officiel. S'exprimant depuis l'Indiana, le président Trump a indiqué qu'il ne devait "y avoir aucune tolérance pour l'antisémitisme". Le tireur en garde à vue"Le suspect de la fusillade est en garde à vue. Nous avons de nombreuses victimes à l'intérieur de la synagogue, il y a trois officiers qui ont été touchés", a rapporté un porte-parole de la police. Le tireur a pu être identifié. Il s'agit de Robert Bower, un suprémaciste blanc de 46 ans, un homme se revendiquant ouvertement antisémite sur les réseaux sociaux. Selon un témoin, il aurait crié "Tous les juifs doivent mourir" avant d'ouvrir le feu avec un fusil d'assaut de type AR-15, un modèle utilisé dans la plupart des fusillades. "La violence doit s'arrêter""Les événements sont beaucoup plus dévastateurs que prévu. J'ai parlé avec le maire et le gouverneur pour les informer que le gouvernement fédéral a été et sera avec eux tout le chemin", a déclaré Donald Trump avant d'ajouter : "S'ils avaient été armés à l'intérieur, cela aurait été extrêmement différent", a par ailleurs commenté le président américain lors d'une conférence de presse."Mon coeur saigne après les nouvelles venant de Pittsburgh. La violence doit s'arrêter", a de son côté écrit sur le réseau social, la Première dame Melania Trump. L'attaque a eu lieu dans le quartier de Squirrel Hill à Pittsburgh, centre historique de la communauté juive de cette ville du nord-est des Etats-Unis.
Un tireur a ouvert le feu dans une synagogue de Pennsylvanie, ce samedi 27 octobre. Il a été arrêté et placé en garde à vue.
orangesum-3703
Quel candidat à droite pour la présidentielle 2022 ? Le parti est en plein débat, et à en croire Rachida Dati, il est loin d'être tranché."Il y a beaucoup de talents à droite. (...) A ce stade, il n'y a pas de candidat naturel", a-t-elle estimé au micro d'Europe 1 ce lundi 31 août. Avant d'interroger : "Mais dans quel parti, dans quel mouvement politique y-a-t-il un candidat naturel ?" Puis la journaliste Sonia Mabrouk d'évoquer l'exemple d'Emmanuel Macron. "Vous pensez qu'il a encore une majorité ? Il n'aurait pas eu autant de mal à trouver des ministres, notamment pour rétablir l'autorité et l'ordre, pour réduire les inégalités, pour relancer l'économie, pour réduire le chômage de masse... Il a eu du mal à trouver des ministres pour le faire", a noté la maire LR du VIIe arrondissement de Paris."Il est obligé, effectivement, de venir chez les Républicains chercher des personnalités. Mais ce n'est pas parce que vous recrutez des collaborateurs de quelqu'un que vous avez recruté la personne ou le patron", a ajouté Rachida Dati. Vers un nouveau processus de départage des candidats ? Dimanche 30 août sur Radio J, le chef de file des Républicains Damien Abad a réclamé un nouveau "processus de départage", pour mettre fin à un système de désignation qui selon lui favorise la "division"."On a la chance d'être un parti avec beaucoup d'élus locaux, avec beaucoup de parlementaires (...), nous avons beaucoup de militants, eh bien il faut que toutes ces personnes là puissent prendre part au processus de décision, de choix de notre candidat", a-t-il développé.
Pour Rachida Dati, "il n'y a pas de candidat naturel" en vue de l'élection présidentielle de 2022, a-t-elle affirmé au micro d'Europe 1 ce lundi 31 août.
orangesum-3704
Après une septième édition impressionnante, Danse avec les stars a confirmé son statut de programme incontournable dans le paysage audiovisuel français actuel. Avec des chorégraphies millimétrées, une production classieuse, des candidats survoltés et un jury de professionnels passionné, TF1 offre chaque semaine aux fidèles de l'émission une représentation exceptionnelle. Mais si la prochaine année du concours était celle du changement ? En effet, il se pourrait bien qu'un pilier du show ne rempile pas pour la saison 8... Un membre incontournableEt ce n'est autre que l'une des juges qui vient d'émettre des réserves pour noter les futures célébrités qui fouleront le dance-floor de DALS ! Marie-Claude Pietragalla a en effet révélé que son retour était probablement compromis, ce qui ne manque pas de décevoir ses fans. Bien qu'elle ne soit pas un élément historique de cette immense locomotive, elle répond néanmoins présente à l'appel depuis 2012, gratifiant les participants de ses conseils pointus et ses avis sensibles. Mais hélas, cette fois-ci, la danseuse contemporaine pourrait ne pas être en mesure de se libérer... Un planning trop chargéInterviewée par le journal Var Matin, dans le cadre de la promotion de son spectacle "Je t'ai rencontré par hasard" et pour évoquer ses ambitions, Pietra pour les intimes a expliqué avec sincérité : "Ecoutez, là je ne sais pas si je vais continuer parce que j'ai beaucoup de projets pour l'année prochaine." Ainsi, du fait d'un calendrier déjà très chargé, elle ne pourrait donc pas effectuer son come-back au côté de ses pétillants acolytes Fauve Hautot, Chris Marques et Jean-Marc Généreux... s'ils resignent. Seriez-vous triste de ce départ ou pensez-vous, au contraire, qu'un changement du jury (à l'instar de The Voice) permettrait à Danse avec les stars de se renouveler ?
Alors que la saison 7 de Danse avec les stars vient à peine de s'achever par la victoire de Laurent Maistret, la prochaine édition du concours est déjà dans les tuyaux chez TF1. Cependant, un membre du jury exprime déjà ses doutes quant à son retour dans l'émission.
orangesum-3705
Même après ses crimes présumés, Nordahl Lelandais continue de poser des problèmes à sa famille. Victimes à plusieurs reprises d'actes violents, ses proches commencent à envisager de changer de patronyme pour enfin retrouver le calme. Maitre Marc Dereymez, avocat de la famille, l'a confirmé ce lundi 3 juin auprès de France Bleu Pays de Savoie. Dans la tourmente depuis que son fils a avoué avoir assassiné Maëlys de Araujo et Arthur Noyer, Christiane Lelandais ne cesse d'être harcelée. Dernière preuve en date : le 1er février 2019, elle était de passage à la Bridoire (Savoie) afin de voir son autre fils Sven, résident de la ville. Ils ont alors été agressés en pleine rue. Devant les yeux de sa mère impuissante, le frère de Nordahl a été roué de coups au sol. « On est dans cette situation parce qu'ils s'appellent Lelandais, on leur fait payer plus qu'ailleurs », affirme leur avocat. « Aujourd'hui, la famille se cache et reste enfermée. Vous imaginez leur vie. »Un harcèlement permanent qui dure depuis plusieurs annéesLa police est depuis parvenue à interpeller les deux agresseurs en question. Ce lundi 3 février, ils ont été jugés. L'un d'entre eux a écopé d'un an de prison ferme (et un an avec sursis). Le second est condamné à un an de prison avec sursis. Selon l'avocat familial, cet incident ne représente pas un cas isolé. Depuis deux ans, Sven recevrait des menaces physiques et verbales. C'est la dernière agression en date qui l'a poussé à porter plainte. Désormais, la famille cherche à trouver des solutions pour ne plus être assimilée aux crimes présumés de Nordahl Lelandais. La possibilité de changer de patronyme reste une alternative crédible. « Ça ne changera pas beaucoup la situation », concède Maitre Marc Dereymez à France Bleu Pays de Savoie. « Mais ils y ont réfléchi en se disant 'on va essayer de se faire une nouvelle personnalité, on ne peut plus porter le nom que l'on porte depuis des centaines d'années, le nom de notre fils'. »
Pour mettre un terme aux nombreuses agressions qu'elle subit, la famille de Nordahl Lelandais pourrait décider de changer son nom.
orangesum-3706
Des dizaines de milliers de personnes sont attendues vendredi à Washington pour une manifestation organisée à la date anniversaire de l'emblématique discours du leader de la lutte pour les droits civiques Martin Luther King, "I have a dream". Intitulée "Enlevez votre genou de nos cous", la marche fait référence à George Floyd, un Afro-américain asphyxié par un policier blanc le 25 mai à Minneapolis, dont la mort a déclenché un mouvement de protestation inédit depuis des décennies aux Etats-Unis. Alors que la mobilisation s'essoufflait, elle a été relancée dimanche dans la ville de Kenosha, près des Grands Lacs, dans l'Etat du Wisconsin, par l'affaire Jacob Blake. Ce père de famille de 29 ans a été touché de plusieurs balles dans le dos tirées à bout portant par un policier blanc, sous l'oeil de ses trois petits garçons. Selon son avocat, il restera paralysé. L'auteur des tirs, l'agent Rusten Sheskey, a été mis à pied, mais n'a pas été arrêté ni inculpé, ce qui a alimenté le sentiment d'injustice. Le département de la justice du Wisconsin a communiqué vendredi les noms des deux autres policiers impliqués, Vincent Arenas et Brittany Meronek, précisant que deux des trois agents avaient tenté sans succès d'utiliser leur taser pour arrêter Jacob Blake avant qu'il ne se dirige vers son véhicule, sur le plancher duquel un couteau a été retrouvé.- La NBA en première ligne -Pendant trois nuits, les manifestations à Kenosha ont été émaillées de violences, qui ont fait deux morts et un blessé grave. Un jeune de 17 ans, Kyle Rittenhouse, qui s'était joint à des groupes d'hommes en armes affichant leur volonté de "protéger" la ville, a été arrêté et inculpé pour ces meurtres. Il est soupçonné d'avoir ouvert le feu sur des manifestants avec un fusil d'assaut. Après ce drame, la tension est retombée jeudi dans la ville. Le révérend Jesse Jackson, figure de la communauté noire, est venu prôner les vertus de l'action pacifique, des artistes ont transmis des messages réconciliateurs sur des fresques murales et même la police locale a loué l'attitude des manifestants. La colère a toutefois continué à se propager dans le monde du sport. Après la décision des joueurs de basket-ball des Milwaukee Bucks de boycotter un match, la NBA a dû reporter plusieurs rencontres mercredi et jeudi. Elle a toutefois espéré pouvoir reprendre le cours des compétitions vendredi ou samedi. La joueuse de tennis japonaise Naomi Osaka a quant à elle refusé un temps de disputer la demi-finale du tournoi de Cincinnati, dont les organisateurs ont reporté d'un jour tous les matches prévus jeudi. Des matches de football et de base-ball ont également été reportés."Le changement ne se produit pas simplement en parlant!! Cela se produit par l'action et doit se produire MAINTENANT!", a justifié jeudi sur Twitter la superstar des Lakers LeBron James en reprenant le slogan "Black Lives Matter" (Les vies noires comptent).- "De l'huile sur le feu" -Le président Donald Trump, qui mise sur un discours de fermeté pour décrocher un second mandat, s'est moqué des "très mauvaises audiences" de la NBA, qu'il a accusée d'être une "organisation politique". Sans un mot pour Jacob Blake, le président républicain a jusqu'ici mis l'accent sur les violences commises en marge des manifestations et juré qu'il ne tolèrerait pas "l'anarchie dans les rues américaines". Jeudi soir, il a formellement accepté la nomination de son parti comme candidat à la présidentielle du 3 novembre, se posant en défenseur de "la loi et l'ordre" face au démocrate Joe Biden."Si le Parti démocrate veut se ranger du côté des anarchistes, des agitateurs, des émeutiers, des pilleurs et des brûleurs de drapeau, c'est leur problème, mais en tant que président, je m'y refuse", a-t-il lancé. M. Biden, que le président accuse de laxisme, lui a renvoyé la balle. "Tout ce que fait le gouvernement, c'est de jeter de l'huile sur le feu", a-t-il affirmé, en reprochant à Donald Trump de "vouloir détourner l'attention" de sa mauvaise gestion de la pandémie de Covid-19. Sa colistière, la sénatrice noire Kamala Harris, a enfoncé le clou, en appelant à ne pas confondre les manifestants pacifiques et ceux qui commettent des violences. "Soyons clairs, nous ne laisserons pas les milices et les extrémistes faire dérailler le train de la justice", a-t-elle ajouté, alors que le président a régulièrement soutenu le droit des Américains à l'autodéfense.
Les blessures infligées à l'Afro-américain Jacob Blake par un policier blanc ont ravivé aux Etats-Unis les braises de la colère antiraciste, qui après avoir nourri un mouvement de boycott dans le monde sportif s'apprête à gagner les rues de la capitale.
orangesum-3707
Le Monde raconte comment Brigitte Macron perçoit et subit la contestation. Les insultes et les moqueries, elle y est habituée depuis longtemps. Selon Le Monde, Brigitte Macron aurait affirmé à ses conseillers : "Je connais cette violence et cette vulgarité, ce sont les mêmes qui étaient déposées dans la boîte aux lettres de mes parents, lorsque j'ai rencontré Emmanuel." Référence à la différence d'âge entre elle et son mari, 24 ans. Mais les insultes ont maintenant laissé place à un regain de violence. Par ricochet, c'est la belle-famille du président qui est en première ligne. L'exemple le plus marquant, la chocolaterie familiale d'Amiens gérée par Jean-Alexandre Trogneux, le neveu de Brigitte Macron. "J'ai l'impression d'être un bouc émissaire, un défouloir." En effet, après que de fausses informations ont circulé sur les réseaux sociaux, affirmant que c'est Emmanuel Macron qui est propriétaire du commerce, la chocolaterie est devenue la cible de violences des "gilets jaunes". Tous ceux qui sont proches du président de près ou de loin semblent devenir des cibles. Selon Le Monde, même les enfants d'Alexis Kohler, le secrétaire général de l'Élysée, auraient été menacés."Il ne sort plus sans se maquiller"D'après le quotidien du soir, qui cite un député LREM "qui a l'oreille du chef de l'Etat", Emmanuel Macron, très éprouvé par cette situation, "ne sort plus sans se maquiller tellement il est marqué". "Il se maquille même les mains", poursuit l'élu cité par Le Monde. Selon les trois reporters du Monde, le couple Macron a également renoncé aux sorties, devenues trop dangereuses en cette période, et aux week-ends à la Lanterne. "Depuis le 1er décembre, Brigitte Macron n'a pas franchi les limites du périphériques (...) le président lui-même est peu sorti de l'Elysée. Le ministère de l'Intérieur craint des bousculades, une agression, voire bien pire".
Le mouvement des "gilets jaunes" est de plus en plus marqué par les violences en direction d'hommes et de femmes politiques. Plus encore, c'est le chef de l'État et son entourage qui sont maintenant visés.
orangesum-3708
Xavier Bertrand viserait l'Élysée. "Nous ne sommes que deux à avoir battu Marine Le Pen : Macron et moi (aux régionales de 2015)", estimerait le président des Hauts-de-France, cité par le Canard enchaîné, dans son édition datée du mercredi 3 avril. Pour Xavier Bertrand, le président des Républicains Laurent Wauquiez "s'est marginalisé", "Valérie Pécresse ne pourra pas être candidate" et "Macron ne se relèvera pas de la crise des 'gilets jaune'", rapporte le journal satirique. Gérald Darmanin vise les Hauts-de-France ? L'ancien ministre du travail croit donc avoir de bonnes chances de réussite à la présidentielle et multiplie depuis plusieurs semaines les apparitions médiatiques. Xavier bien embarqué pour la présidentielle ? Ce serait également l'avis du ministre de l'Action et des Comptes publics Gérald Darmanin. Lui espérerait prendre la suite de son mentor Xavier Bertrand, à la tête de la région Hauts-de-France, lors des élections de décembre 2021. "Xavier Bertrand veut aller à la présidentielle et moi je trouverai un accord avec lui pour prendre la région. Je suis l'un des rares à pouvoir apporter une région à En MArche !", aurait-il ainsi expliqué, selon des propos rapportés par le Canard enchaîné. Nicolas Sarkozy n'y croit pas Toutefois, selon Nicolas Sarkozy, Xavier Bertrand serait mal parti pour l'emporter à la présidentielle de 2022. Selon RTL, l'ancien président aurait tenu des propos peu encourageants sur les chances de réussite à la présidentielle des prétendants de la droite. "Ils ne sont pas loin d'être Président, ils en sont très loin", aurait-il déclaré à un jeune élu.
Selon le Canard enchaîné, Xavier Bertrand croit en ses chances à la prochaine élection présidentielle. Son poulain Gérald Darmanin ambitionnerait de passer un accord avec lui pour prendre sa suite à la tête de la région Hauts-de-France.
orangesum-3709
Le mouvement des "gilets jaunes" a mis en évidence les différences entre le Rassemblement national et la France insoumise, a estimé jeudi 10 janvier Jean-Luc Mélenchon. "Les divergences se sont creusées avec Marine Le Pen", a assuré le leader du parti d'extrême-gauche, contrairement à ce que la présidente du RN a elle-même estimé la veille."Elle est habile, (...) c'est une manière de me mettre dans l'embarras", a souligné le patron des députés LFI dans un entretien au média audiovisuel en ligne Brut. "Elle dit qu'il y a des convergences, mais lesquelles? (...) Moi j'ai l'impression que les divergences se sont creusées.""Elle est pour la monarchie présidentielle, contre le passage à la VIe République, contre le référendum révocatoire (...), contre l'augmentation du Smic", a-t-il énuméré. "Moi je suis un universaliste, elle est sur une ligne ethniciste, elle croit qu'un peuple se définit par sa religion, sa couleur de peau, alors que pour moi un peuple se définit par les principes qu'il met en commun", a ajouté M. Mélenchon. Dans un interview à Valeurs actuelles mercredi, Marine Le Pen avait jugé que qu'"incontestablement, les 'gilets jaunes' ont souligné certaines convergences entre nous". Mais jeudi soir sur France 2, elle a ajouté qu'"aucun rapprochement n'est possible" entre son parti et la France Insoumise, accusant Jean-Luc Mélenchon d'avoir "exclu de son mouvement tous ceux qui sont des souverainistes, qui sont des opposants à l'immigration massive et des défenseurs de la laïcité". "Vous vous rendez bien compte que, compte tenu de cette situation, aucun rapprochement n'est possible", a-t-elle insisté. Jean-Luc Mélenchon avait déclaré quelques minutes plus tôt: "Certains qui nous regardent ne savent pas qui a raison, et moi je fais tout ce que je peux pour les convaincre que c'est moi". Entre les billets de blog, les vidéos, les tweets et les interventions médiatiques, le chef de file des Insoumis commente quotidiennement la crise des "gilets jaunes".
Le leader de la France insoumise estime que Marine Le Pen essaie de le "mettre dans l'embarras".
orangesum-3710
La loi pour l'équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et une alimentation saine et durable a été adoptée le 2 octobre 2018. Objectif : "payer le juste prix aux producteurs, pour leur permettre de vivre dignement de leur travail ; renforcer la qualité sanitaire, environnementale et nutritionnelle des produits et favoriser une alimentation saine, sûre et durable pour tous", selon le ministère de l'Agriculture. Un an après, quel est le bilan ? Le texte a conduit à signer un "chèque en blanc de 1,6 milliard d'euros à la grande distribution", dénoncent l'UFC-Que Choisir et la Confédération paysanne, vendredi 11 octobre. • Le relèvement des marges n'a pas profité aux agriculteurs Le seuil de revente à perte (SRP), c'est-à-dire le prix au-dessous duquel il est interdit de vendre, a été relevé à 10% avec cette loi. Cette mesure devait permettre de rééquilibrer les marges au profit des agriculteurs et des PME. Mais ce relèvement aurait juste conduit à gonfler les prix en magasin. "Alors que la hausse de 10% du SRP inflige aux consommateurs une inflation qui devrait représenter selon nos calculs 1,6 milliard d'euros sur deux ans, le rééquilibrage des négociations commerciales tant attendu par les agriculteurs et promu par la loi n'a pas eu lieu", estiment l'UFC-Que choisir et la Confédération paysanne. "La grande distribution et l'industrie continuent d'imposer des prix agricoles en dessous des prix de revient à de nombreuses filières", affirment l'association de consommateurs et le syndicat agricole dans un communiqué commun.• Guerre des prix sans merciL'UFC-Que Choisir et la Confédération paysanne, "refus(e)nt tout à la fois cet inadmissible chèque en blanc des consommateurs à la grande distribution et le chèque en bois reçu par les agriculteurs". Elles demandent au gouvernement l'abandon "immédiat" du relèvement du SRP et l'instauration d'un "véritable rééquilibrage" des négociations en faveur des acteurs agricoles. Votée l'an dernier, la loi Égalim (ou loi Alimentation) doit permettre de sortir d'un effet domino intenable : la guerre des prix entre les quatre grands de la distribution ( E. Leclerc, Carrefour, Auchan, Géant Casino), qui les pousse à réclamer des tarifs toujours plus bas auprès de leurs fournisseurs de l'industrie agroalimentaire. Ces derniers achèent eux-mêmes à leur tour le moins cher possible la matière première agricole auprès des paysans, en bout de chaîne.• Promesse non tenueL'une des dispositions phare du texte, le relèvement du SRP, prévoit qu'un produit alimentaire devra être revendu au moins 10% plus cher que le prix auquel il a été acheté. Or, sur la base "d'une étude de prix réalisée sur la totalité des magasins des grandes enseignes"*, depuis l'entrée en vigueur de la mesure, le 1er février, les prix alimentaires ont subi une "brutale augmentation" de plus de 0,83% en un mois seulement. Par ailleurs, au lieu de modérer leurs marges, comme ils l'avaient promis "en contrepartie de la hausse du SRP", les industriels et la grande distribution n'ont pas tenu leur promesse. Par exemple, "pour le lait UHT, alors que depuis 2017 le prix revenant à l'éleveur a diminué de 5%, la marge des distributeurs a au contraire augmenté de 8%". Enfin, l'UFC-Que Choisir et la Confédération paysanne dénoncent le non-respect de la prise en compte du prix de revient pour l'agriculteur pour fixer celui à l'achat, qui était l'une des promesses de la loi. "Ainsi, le lait de vache est acheté 15% en dessous du prix de production et la viande 14%". * Étude du cabinet Nielsen
CONSOMMATION. La loi Agriculture et alimentation, ou "Égalim", a été adoptée il y a un an à l'issue des états généraux de l'alimentation, pour permettre de mieux rémunérer les agriculteurs français. Sauf qu'elle profiterait uniquement à la grande distribution, selon l'UFC-Que choisir, qui constate une hausse des prix pour les consommateurs et des marges toujours faibles pour les agriculteurs.
orangesum-3711
C'est une acquisition marquante pour Apple, qui après avoir mis en avant des séries pour le lancement d'Apple TV+, début novembre 2019, se prépare à mettre en ligne plusieurs films en exclusivité. Selon le site spécialisé Deadline, le groupe aurait mis une quarantaine de millions de dollars sur la table pour s'assurer l'exclusivité de "Cherry". Sollicité par l'AFP, Apple a refusé de confirmer ce montant. Les frères Russo ont dirigé quatre films de la série Marvel, dont "Avengers: Endgame", qui a rapporté 2,79 milliards de dollars de recettes au box office mondial, un record. Avec "Cherry", ils changent complètement d'univers, en s'intéressant à un ancien médecin militaire souffrant de stress post-traumatique, qui devient dépendant aux opiacés et se met à braquer des banques. Il est prévu que le film, avec à l'affiche Tom Holland ("Spider-Man"), bénéficie d'une sortie en salle d'une "durée limitée", a indiqué Apple à l'AFP - avant d'être proposé sur Apple TV+ début 2021. L'action se déroule à Cleveland (Ohio), ville d'origine des frères Russo. "Cette crise (des opiacés) a touché nos familles, donc c'est un film très personnel pour nous", avait expliqué Anthony Russo en juillet 2019 lors du festival Comic-Con de San Diego."Joe et moi sommes maintenant en situation de pouvoir faire aboutir des films et nous voulons mettre à profit ce capital", avait dit le plus âgé des deux frères (50 ans). Même une sortie début 2021 pourrait permettre au film de rester en course pour les prochains Oscars, qui ont repoussé au 28 février la date limite pour l'éligibilité d'un film. Plusieurs autres films acquis par Apple sont attendus prochainement, notamment "On The Rocks" de Sofia Coppola. La plateforme s'est aussi engagée à produire le prochain film de Martin Scorsese, "Killers of the Flower Moon", dont le budget tournerait autour de 200 millions de dollars, selon plusieurs médias américains.
Apple a acquis pour sa plateforme Apple TV+ les droits de diffusion du prochain film d'Anthony et Joe Russo, qui ont réalisé "Avengers: Endgame", le long métrage ayant battu le record de recettes mondiales.
orangesum-3712
C'est pour une intervention peu ordinaire que les sapeurs-pompiers des Pyrénées-Orientales ont été appelés dimanche 7 juin, rapporte Midi Libre. Ils sont intervenus sur la commune de Saint-André pour récupérer une tortue serpentine, repérée en pleine rue par les habitants.Également appelée tortue hargneuse, l'espèce carnivore est originaire d'Amérique du Nord et n'est que peu présente en Europe. Les pompiers ont dû prendre leurs précautions puisque l'animal peut se montrer très agressif. Attrapée grâce à une épuisette, la tortue a ensuite été transportée jusqu'à la Vallée des Tortues, un parc animalier entièrement dédié à cet animal installé dans le département. Une espèce loin d'être tranquilleC'est la deuxième fois en deux ans que le parc prend en charge une tortue de cette espèce. "Elle n'est pas fichée, mais ça, comme malheureusement 90 % des tortues en France", explique à Midi Libre Alexia Lebreton, chargée de communication de la Vallée des Tortues. "À vue d'œil, elle doit peser autour de 2,5 kg et mesurer une trentaine de centimètres, tête déployée. Elle est sans doute de sexe féminin et âgée d'une dizaine d'années. C'est ce qu'on appelle une jolie petite en bonne santé", précise Alexia Lebreton. La tortue, qui pourrait avoir profité des récentes pluies pour s'échapper de son bassin, est à manipuler avec précaution. En effet, lorsqu'elle est dérangée cette dernière n'hésite pas à infliger de graves blessures avec sa mâchoire "coupante comme un rasoir", avait indiqué la gendarmerie de la Haute-Garonne en mai dernier. En effet, une tortue serpentine avait été retrouvée près du Canal du Midi le 26 mai, quelques semaines seulement après la découverte de trois bébés tortues alligators dans le même secteur. Pour le moment, personne ne sait comment ces tortues se sont retrouvées dans les Pyrénées-Orientales et près du Canal du Midi.
Les pompiers des Pyrénées-Orientales sont intervenus pour capturer une tortue serpentine, qui peut infliger de graves blessures.
orangesum-3713
L'engin a été propulsé depuis la base de Wenchang, sur l'île de Hainan (sud) à l'aide d'une fusée Longue-Marche 5B, la plus puissante du pays et dont c'était aussi le vol inaugural, a annoncé l'agence de presse Chine nouvelle. Par sécurité, personne n'avait pris place à bord du vaisseau en raison de son caractère expérimental. Sa principale utilité: acheminer des astronautes vers la future station spatiale et réaliser des vols habités vers la Lune. Le vaisseau s'est placé sur l'orbite voulue après huit minutes de vol, selon Chine nouvelle. Son retour sur Terre est prévu vendredi après une série de tests, a indiqué lors d'une conférence de presse Ji Qiming, de l'agence spatiale chinoise. Le chef du centre de contrôle de la mission, Zhang Xueyu, a assuré que le lancement avait "renforcé la confiance et la détermination" pour les prochaines étapes du programme spatial chinois."Ce vol est une étape importante", souligne Chen Lan, analyste indépendant pour le site internet GoTaikonauts.com, spécialisé dans le programme spatial chinois."Ce nouveau vaisseau va donner un avantage à la Chine sur le Japon et l'Europe en termes de voyage habité dans l'espace". Pékin a lancé depuis 1999 plusieurs véhicules spatiaux "Shenzhou", construits sur le modèle des fameux "Soyouz" russes. Réputé plus sûr, le vaisseau lancé mardi est plus rapide, plus résistant à la chaleur, plus long (8,8 mètres) et plus lourd (21,6 tonnes). L'engin pourra également transporter davantage d'astronautes (jusqu'à six au lieu de trois) et devrait être partiellement réutilisable.- Palais céleste -Des caractéristiques qui ouvrent à la Chine de nouveaux horizons."Tout dépend des ambitions du programme spatial chinois, mais des missions au-delà de la Lune seront possibles", souligne Carter Palmer, spécialiste des questions spatiales au cabinet américain Forecast International. Aller loin dans l'espace nécessite deux choses principales: une vitesse très rapide pour s'arracher aux forces de gravitation, et une meilleure protection face aux températures extrêmes - des caractéristiques dont bénéficie a priori ce nouveau vaisseau chinois. L'actuelle mission d'essai testera notamment son bouclier thermique et sa capacité à rentrer dans l'atmosphère. La future station spatiale chinoise (CSS), appelée en mandarin Tiangong ("Palais céleste") comprendra trois parties: un module principal long de près de 17 mètres (lieu de vie et de travail) et deux modules annexes (pour les expériences scientifiques). Son assemblage dans l'espace devrait débuter cette année et s'achever en 2022. Elle pourrait un temps devenir la seule station opérationnelle après l'arrêt de la station spatiale internationale (ISS). Autre nouveauté de la mission de mardi: la fusée Longue-Marche 5B. D'un diamètre de 5 mètres, d'un poids de 849 tonnes et d'une longueur de 54 mètres, elle peut envoyer dans l'espace des charges de 22 tonnes. C'est elle qui sera utilisée pour lancer les différentes parties de la future station spatiale.- L'Amérique toujours première -Cette réussite de mardi rassure sur le programme spatial chinois, après les échecs cette année du lancement d'un satellite indonésien (en avril) et de celui d'une fusée Longue-Marche 7 (en mars). La Chine investit des milliards d'euros dans l'espace. Elle place de nombreux satellites en orbite, pour son compte (observation de la Terre, télécommunications, système de géolocalisation Beidou) ou pour d'autres pays. Début 2019, elle est devenue la première nation au monde à faire atterrir une sonde sur la face cachée de la Lune. Elle espère envoyer un homme sur l'astre lunaire dans une dizaine d'années et y avoir une base. La Chine prévoit également de lancer une sonde vers Mars courant 2020. L'objectif est de faire atterrir l'engin sur la planète rouge et d'y faire évoluer un petit robot téléguidé. Pour autant, est-elle au niveau des Américains?"La Chine a rattrapé les Etats-Unis dans certains domaines spatiaux comme l'observation de la Terre et la navigation", note Chen Lan."Mais il y a toujours de grands écarts en matière d'exploration de l'espace lointain et des vols habités", souligne l'analyste, pour qui l'Amérique reste "la principale puissance spatiale".
C'est une étape cruciale vers une prochaine grande station spatiale chinoise sur le modèle de l'ISS et un passeport pour des vols habités vers la Lune: la Chine a lancé mardi un nouveau vaisseau spatial.
orangesum-3714
Celui-ci met en cause Jean-Luc Mélenchon, actuellement président du groupe La France insoumise (LFI) à l'Assemblée nationale, ainsi que quatre de ses anciens assistants parlementaires. L'élue frontiste avait effectué un premier signalement le 14 mars portant sur une vingtaine de députés européens de plusieurs partis, EELV, LR et PS. Le dernier, daté du 27 juin et mettant en cause le leader de gauche, a été joint à l'enquête ouverte pour "abus de confiance" le 22 mars par le parquet de Paris, affirme le Parisien mardi 18 juillet, une information que confirme l'AFP. L'office anti-corruption de la police judiciaire a été saisi, poursuit le quotidien. Contactée par le Parisien, Sophie Montel explique sa démarche : "Nous poursuivons notre logique de rupture avec le 'deux poids, deux mesures' dont était victime le FN avec cette affaire de soupçons d'emplois fictifs sur les attachés parlementaires des députés européens du parti". "Jean-Luc Mélenchon se présente comme un chevalier blanc, toujours prompt à donner des leçons aux autres. Aujourd'hui il est président d'un groupe parlementaire à l'Assemblée nationale, et un adversaire politique. Pourquoi la justice ne se pencherait-elle pas sur ses anciennes pratiques au Parlement européen comme elle le fait pour nous ?", s'interroge l'eurodéputé, proche de Florian Philippot. JEAN-LUC MÉLENCHON MIS EN CAUSE SUR SES DEUX MANDATS EUROPÉENSJean-Luc Mélenchon était député européen de 2009 à 2017. Lui et quatre de ses assistants locaux sont incriminés par Sophie Montel. Pour rappel, les assistants parlementaire dits "locaux" sont chargés de soutenir leur parlementaire dans leur circonscription d'origine. Les autres, basés auprès des instances européennes, sont dits "accrédités". "L'eurodéputée frontiste vise les activités d'assistant parlementaire de François Delapierre, l'ex bras droit Jean-Luc Mélenchon. Ce proche du fondateur du Parti de gauche, décédé en juin 2015, a été parallèlement à ses activités d'assistant, secrétaire national du Parti de gauche et conseiller régional d'Île-de-France", détaille Le Parisien. Les trois autres assistants de Jean-Luc Mélenchon mis en cause ont eux travaillé pour le parlement européen durant la deuxième mandature. "Aigline de Vincens de Causans, Laurent Maffeis et Antoine Leaument, qui tous occupaient parallèlement des responsabilités au sein du Parti de gauche", poursuit le quotidien. TROIS ENQUÊTES OUVERTES Assistant local et salarié d'un parti, le cumul n'est pas interdit. Toujours est-il que la fonction d'assistant local doit être avérée. C'est bien ce que vont chercher à déterminer les enquêteurs. En marge d'un point presse à l'Assemblée nationale, Jean-Luc Mélenchon a démenti. "Jamais aucun de mes assistants parlementaires n'a eu de responsabilité politique au sein du Parti de gauche ou de La France Insoumise", a-t-il déclaré. Le FN est lui-même visé par une enquête, soupçonné d'avoir fait prendre en charge par le Parlement européen des employés qui auraient travaillé uniquement pour le parti. Dans cette affaire, Marine Le Pen a été mise en examen le 30 juin dernier pour "abus de confiance", après les mises en examen d'une autre eurodéputée et de deux assistants parlementaires. Outre l'enquête sur les soupçons d'emplois fictifs du FN et celle ouverte après les signalements de Sophie Montel, une enquête sur les assistants parlementaires du Modem est également en cours depuis le 9 juin.
Jean-Luc Mélenchon dans le viseur. Selon les informations du Parisien, l'eurodéputée FN Sophie Montel a effectué un nouveau signalement auprès du procureur de Paris François Molins concernant des soupçons d'emplois fictifs au Parlement européen.
orangesum-3715
"L'avis du conseil scientifique sera rendu public dès qu'il aura été finalisé et remis au Premier ministre entre ce soir et demain", ont précisé lundi les services du Premier ministre. Le rapport sur lequel Edouard Philippe va s'appuyer, pour décider de la poursuite du processus électoral dans les villes où le 1er tour le 15 mars n'avait pas été décisif, était attendu avant le 23 mai. Prévu initialement le 22 mars, le second tour, qui concerne environ 5.000 communes, a été reporté au lendemain du premier tour en raison de la crise sanitaire. Le gouvernement ne tranchera pas tout de suite, souhaitant s'assurer d'un consensus politique large sur la date afin d'éviter les critiques qui ont accompagné la tenue du premier tour en mars. Le Premier ministre consultera les responsables des partis politiques mercredi en fin de journée. M. Philippe envisage aussi de solliciter un débat et un vote au Parlement sur l'organisation de l'élection fin juin, sur la base de l'article 50-1 de la Constitution, qui n'engage pas la responsabilité du gouvernement.- Impossible consensus -Dimanche, dans le JDD, 36 maires de grandes villes, dont Anne Hidalgo (Paris) ou Christian Estrosi (Nice), ont appelé à "organiser le deuxième tour des élections municipales dès les mois de juin"."Si les experts considèrent que l'épidémie est en quelque sorte sous contrôle, que le cadre protecteur de l'organisation des bureaux de voter permet une mobilisation électorale et de terminer le scrutin fin juin, l'association des maires de France est favorable à cela", a fait savoir lundi sur Europe 1 François Baroin, le maire LR de Troyes et président de l'Association des maires de France. Quoi qu'il arrive, le consensus sera difficile à obtenir tant les avis divergent au sein de tous les camps. Ainsi la présidente du RN Marine Le Pen milite-t-elle pour des municipales en 2021, quand Louis Aliot, candidat RN en passe de l'emporter à Perpignan, plaide pour la fin juin. En attendant, les conseillers municipaux élus dès le premier tour entraient en fonction ce lundi, ouvrant la voie à l'élection des maires et adjoints dans plus de 30.000 communes. Sur le terrain sanitaire, la décrue se poursuit et pour la première fois depuis le 22 mars, le nombre de malades du Covid-19 en réanimation - indicateur essentiel de la pression sur le système hospitalier - est repassé sous la barre des 2.000 lundi, alors que le bilan total se monte désormais à au moins 28.239 décès. Après un premier week-end déconfiné et ensoleillé qui a vu de nombreux Français se presser dans la nature ou sur les plages, quelque 185.000 collégiens des "zones vertes" ont fait leur rentrée lundi en se pliant à un strict protocole sanitaire, dont le port obligatoire du masque. Devant le collège Pierre-Puget à Marseille, certains tentaient de se rassurer. "On ne risque rien, c'est ma mère qui me l'a dit", assurait Amine. Mais au collège Debussy d'Angers, Christian-Pierre, en 5e, qui a trouvé le travail à distance "un peu compliqué", se sent "libéré de revoir enfin des gens à qui je peux parler, faire du vrai travail avec les profs".- Vague d'indignation -Malgré les craintes, le gouvernement continue de défendre ce redémarrage pour renouer avec les quelque 500.000 élèves ayant décroché pendant le confinement. Car après une semaine entière où les Français ont retrouvé une certaine liberté de mouvement, autorités et experts ont les yeux rivés sur les signes qui pourraient alerter d'une possible "deuxième vague". Le président Emmanuel Macron doit faire un point sur le déconfinement mardi avec les représentants des maires, placés en première ligne au côté de l'Etat. Emmanuel Macron s'entretient aussi mardi avec les dirigeants de Sanofi, dont le DG Paul Hudson. Le géant pharmaceutique a déclenché une vague d'indignation en déclarant qu'il distribuerait un éventuel vaccin contre le nouveau coronavirus d'abord aux Etats-Unis, qui ont investi 30 millions de dollars pour soutenir ses recherches. En réaction aux propos de M. Hudson, Emmanuel Macron a appelé jeudi à ce que ce vaccin soit "extrait des lois du marché", tandis que le Premier ministre Edouard Philippe a estimé que "l'égal accès de tous au vaccin n'est pas négociable". Alors que le déconfinement a fait craindre un relâchement dans la vigilance face au virus, le Conseil d'Etat a interdit la surveillance de ses règles avec des drones à Paris, notamment l'interdiction de rassemblements de plus de 10 personnes. Le Conseil d'Etat a également ordonné au gouvernement de lever l'interdiction "générale et absolue" de réunion dans les lieux de culte, invoquant notamment "la tolérance des rassemblements de moins de 10 personnes dans d'autres lieux ouverts au public".
Après le déconfinement scolaire, celui des bureaux de vote? Le gouvernement attend de façon imminente l'avis de son conseil scientifique sur l'organisation du second tour des municipales, un dossier brûlant auquel l'exécutif entend associer les partis politiques.
orangesum-3716
Après les critiques, le satisfecit. Sur l'antenne de BFM-TV ce dimanche, l'ancienne candidate à la présidentielle Ségolène Royal a jugé que le gouvernement avait amélioré sa communication sur la crise du coronavirus. Ségolène Royal: "Les experts qui font des tribunes pour donner des leçons (...) c'est extravagant"par BFMTV"Je dis 'bravo' au gouvernement (...) parce qu'on est passé (...) d'un discours infantilisant, répressif, méchant même, à un discours de responsabilisation et de non infantilisation", a-t-elle souligné. A contrario, l'ex-ministre de l'Environnement a taclé les experts qui ont été, selon elle, trop écoutés par le gouvernement jusque-là. "Il faut arrêter de faire peur aux gens et de dire, de lancer sur les médias, les injonctions contradictoires", a-t-elle déclaré. "Les experts qui font des tribunes, des ceci, des cela, pour donner des leçons... Je vois même un ancien directeur de la Santé (William Dab dans le JDD, NDLR) qui donne des leçons au gouvernement? Mais c'est extravagant."Au début de la crise, Ségolène Royal avait eu des mots très durs envers le gouvernement. En postant sur Twitter une vidéo de la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye, qui affirmait que tous les Français n'avaient pas besoin de porter de masques, elle dénonçait : "Bonjour les amateurs dangereux. Et cela fait des semaines que ça dure. Les médecins n'ont pas de masques et doivent soigner ! Vous mettez leur vie en danger ! Les Français sont confinés et ont besoin de masque. Vous avez entendu ou pas ?"En juillet, après le remaniement ministériel, Ségole Royal affirmait avoir été contactée pour entrer au gouvernement. Une information démentie par l'entourage d'Emmanuel Macron.
L'ex-ministre de l'Environnement estime qu'il faut "arrêter de faire peur aux gens". Et se félicite que le gouvernement ait pris ses distances avec les experts.
orangesum-3717
Peu à peu la vie reprend son cours normal. Un arrêté paru au Journal officiel de ce jeudi 21 mai explique qu'il est désormais possible de parcourir plus de 100 km à vol d'oiseau pour acheter ou louer un logement. Un déménagement est également un motif valable pour s'affranchir de cette limite en vigueur depuis le 11 mai, date du début du déconfinement progressif, rappelle Le Parisien. Ces trois motifs réunis aux côtés d'une même case de l'attestation, figurent désormais en dessous des sept autres raisons jugées valables par le ministère de l'Intérieur, en cas de contrôle par les forces de l'ordre. Ces rendez-vous ne doivent, cependant, pas être susceptibles d'être modifiés. Jusqu'à maintenant, seuls les déménagements qui ne pouvaient être reportés étaient autorisés et il fallait cocher la case du « motif familial impérieux » pour pouvoir dépasser les 100 km. Il fallait également se munir d'une attestation sur l'honneur expliquant pourquoi ce déménagement ne pouvait pas être différé. Pour mémoire, les autres motifs sont :- Trajets entre le lieu de résidence et le ou les lieux d'exercice de l'activité professionnelle, et déplacements professionnels qui ne peuvent pas être reportés ; lors de la conférence de presse du gouvernement sur le déconfinement, le ministre de l'Intérieur avait évoqué les métiers liés à la mobilité, comme celui de transporteur. Si les déplacements professionnels sont récurrents, il n'est pas nécessaire de remplir cette déclaration quotidiennement.- Trajets entre le lieu de résidence et l'établissement scolaire effectués par la personne scolarisée ou son accompagnant et trajets nécessaires pour se rendre à des examens ou des concours.- Déplacements pour consultations et soins spécialisés ne pouvant être assurés à distance ou à proximité du domicile.- Déplacements pour motif familial impérieux, pour l'assistance des personnes vulnérables et pour la garde d'enfants.- Déplacements résultant d'une obligation de présentation aux services de police ou de gendarmerie nationales ou à tout autre service ou professionnel, imposée par l'autorité de police administrative ou l'autorité judiciaire.- Déplacements résultant d'une convocation émanant d'une juridiction administrative ou de l'autorité judiciaire.- Déplacements aux seules fins de participer à des missions d'intérêt général sur demande de l'autorité administrative et dans les conditions qu'elle précise.
Il est désormais possible de vous éloigner de plus de 100 kilomètres à vol d'oiseau de votre domicile pour déménager, acheter ou louer un logement, explique Le Parisien.
orangesum-3718
C'est désormais gravé dans les textes : les médicaments et les préparations homéopathiques ne seront plus remboursés par la sécurité sociale à compter du 1er janvier 2021, selon deux arrêtés publiés dans le Journal officiel. Dans ce dossier, le ministre de la Santé se réfère à l'avis sans appel de la Haute autorité de santé, qui avait conclu fin juin à l'absence d'efficacité avérée des produits homéopathiques. Arnica, Gelsemium, Nux vomica... Le premier arrêté porte sur la radiation des médicaments homéopathiques de la liste des spécialités remboursables. Des centaines de spécialités, certaines très connues comme l'arnica montana, le gelsemium sempervirens ou le nux vomica, sont citées. La commission de transparence a donné un avis défavorable au remboursement de ces médicaments en raison de "l'absence de démonstration probante d'efficacité (...) dans les affections/symptômes pour lesquels des données ont été retrouvées dans la littérature", "l'absence de démonstration d'une efficacité supérieure au placebo ou à un comparateur actif" et le fait que "ces médicaments homéopathiques ne permettent pas, dans le cadre d'une stratégie thérapeutique, de réduire la consommation d'autres médicaments", rappelle le gouvernement dans cet arrêté. Un second arrêté met fin à la prise en charge par l'assurance maladie des préparations homéopathiques, réalisées par les pharmaciens, "en l'absence d'intérêt démontré pour la santé publique". Dans les deux cas, le déremboursement complet interviendra au 1er janvier 2021. Entre-temps, a précisé le ministère de la Santé à l'AFP, il appartiendra à l'Union nationale des caisses d'assurance-maladie de fixer la baisse du taux de prise en charge au 1er janvier 2020 à 15%. Certains médicaments homéopathiques étaient jusqu'ici remboursés par la sécurité sociale sans avoir prouvé leur efficacité scientifique, en vertu d'un statut dérogatoire. Leur taux de remboursement, fixé à 65% en 1984, avait déjà été ramené à 35% en 2003 puis 30% en 2011. L'an dernier, l'homéopathie a représenté 126,8 millions d'euros sur environ 20 milliards pour l'ensemble des médicaments remboursés, selon l'assurance maladie.
Deux arrêtés publiés ce mardi 8 octobre au journal officiel formalisent la décision soutenue par la ministre de la Santé Agnès Buzyn.
orangesum-3719
Même ceux qui ne connaissent pas les Naive New Beaters les ont déjà entendus. Dans le jingle de "L'Oeil du 20h" sur France 2, dans un jeu vidéo estampillé NBA, dans une publicité pour une chaîne hôtelière ou une voiture. "On n'a aucun complexe à travailler avec une marque, sauf si ça va à l'encontre de nos convictions", confie à l'AFP Eurobelix, un des membres du trio électro. "C'est une partie non négligeable de notre écosystème"."Dans les années 1990, il y avait 50% de refus d'artistes d'associer leur musique à une publicité, aujourd'hui je dirais 20%", décrypte pour l'AFP Charles-Henri de Pierrefeu, chez Universal. Olivier Lefebvre, chez Tbwa/Else, agence-interface, rapporte à l'AFP un refus de Brian May, guitariste-cofondateur de Queen "car il n'avait pas besoin d'argent: ça nous a obligé à transformer la contrainte en créativité et on a trouvé autre chose qui marche mieux". "Mais en règle générale, les artistes sont devenus pragmatiques, les fans n'y trouvent pas grand chose à redire, c'est entré dans les mœurs, et depuis la crise du disque, c'est un coup de pouce, ça huile les rouages", ajoute Charles-Henri de Pierrefeu, mémoire du secteur. - "Cercle vertueux" -Un exemple de gros budget? Entre "1,5 et 2 millions d'euros, une campagne mondiale, une marque de luxe, tous médias, étalée sur deux ans", somme à répartir, pour schématiser, entre auteurs et producteurs. Même souvenir en haut de l'échelle - "entre 500.000 et 1 million d'euros par type de droits" - pour Aurélien Viot, chez Because. "Pour un standard en France, c'est entre 100.000 et 150.000 euros, tout compris", avance encore Charles-Henri de Pierrefeu. "Pour un jeune groupe en démarrage, le tarif global c'est entre 30.000 et 50.000. Aujourd'hui, la hiérarchie a un peu changé, une musique dans une très bonne série peut être plus bénéfique que la pub pour un cercle vertueux". Netflix est un gros consommateur. Lionel Liminana - cerveau, barbe et guitare de groupes rock comme les Liminanas ou encore L'Epée - a co-composé la B. O. du long-métrage "The Last Days Of American Crime", sorti récemment sur la plateforme. Pour celui qui a "toujours rêvé de faire de la musique de film", comme il le glisse à l'AFP, se sont enchaînés "coup de fil de la maison de disque", "lecture du comics d'origine dans le train" et rencontre avec le réalisateur Olivier Megaton, "devenu un ami".- "Bibliothèques sonores" -Quels sont donc les circuits de la synchro? Quand Charles-Henri de Pierrefeu a commencé au début des années 1990, il était "un peu seul". Mais depuis les années 2000, toutes les maisons de disques et tous les labels s'y sont mis. Avec, en gros, trois branches: le catalogue -morceaux déjà commercialisés-, la librairie musicale -titres non commercialisés- et la composition originale. Aurélien Viot s'est, entre autres, attaché à développer le deuxième service chez Because. "Je demande à tous nos artistes de faire des morceaux, qui entrent dans une base de données accessible aux clients. Auparavant, c'était jugé comme de la +musique au mètre+, de la +musique d'ascenseur+, mais depuis quelques années, il y a de la qualité", détaille-t-il à l'AFP."Maintenant, les bibliothèques sonores sont bien faites et pas chères", acquiesce auprès de l'AFP Pierre Colleu, de Bpc Studio, spécialisé dans la musique de film, qui subit cette concurrence. Octave Noire, artiste électro, a ainsi eu la bonne surprise de voir une "musique faite il y a 7-8 ans", comme il le narre à l'AFP, repérée récemment via une grille de recherche pour la série "Miracle Workers" sur Netflix. En 2019, la synchronisation représentait en France un chiffre d'affaires de 23 millions d'euros, avec une progression de 4,5%.
La synchro? C'est la bande son d'une publicité, d'un film, d'une série ou d'un jeu vidéo. Et pour des musiciens privés de concerts par la crise sanitaire, une manne financière et une source d'exposition.
orangesum-3720
Un testament, un studio vide, des aliments donnés à une voisine pour être distribués aux nécessiteux... Plusieurs éléments laissent penser que l'auteur de l'attaque de Villejuif, qui a fait un mort et deux blessées vendredi 3 janvier vers 14 heures dans un parc, pensait qu'il risquait de mourir. Selon Le Parisien, les enquêteurs de la brigade criminelle de Paris ont été surpris lorsqu'ils sont entrés dans le studio de 15m² situé rue Pernety, dans le XIVe arrondissement de Paris. Et pour cause : il était vide. Il ne restait quasiment rien. Selon des témoins, un four micro-ondes et un aspirateur avaient été retrouvés dans le local poubelle le matin même de l'attaque. Avant de quitter son logement, Nathan C. aurait également vidé son frigo et donner les denrées qu'il contenait à une voisine, « afin de les donner à des SDF ». Mis bout à bout, ces éléments alimentent la thèse de la préméditation, d'après le quotidien. Pourtant, une source judiciaire souligne que "l'appartement était pratiquement vide, mais il ne faut pas en tirer de conclusion hâtive. Il vivait parfois chez ses parents à proximité et son ordinateur a, par exemple, été retrouvé chez sa compagne". Pourtant, toujours selon Le Parisien, le jeune homme âgé de 22 ans portait sur lui, un testament, au moment de l'attaque, qualifiée de "parcours d'une extrême violence" par la procureure qui a également indiqué qu'"un acte terroriste n'est pas exclu". Si elle répartit les biens du tueur, la lettre ne lève pas le voile sur ses motivations. Atteints de troubles psychologiques, il avait été hospitalisé à plusieurs reprises notamment en février et en avril 2019, précise LCI. Converti à l'islam depuis peu, il fréquentait la mosquée de Villejuif d'après les informations du Parisien. Samedi en milieu d'après-midi, le parquet antiterroriste ne s'était pas pour autant saisi de l'affaire. En fin d'après-midi, ce samedi, le directeur adjoint des brigades centrales polices judiciaires a indiqué lors d'une conférence de presse que "quelques ouvrages salafistes" ont été retrouvés au domicile de Nathan C.
Plusieurs éléments laissent penser au Parisien que l'auteur de l'attaque au couteau de Villejuif (Val-de-Marne) s'était préparé à une fin fatale avant de passer à l'acte.
orangesum-3721
D'un côté les vols de masques. De l'autre, une avalanche d"'initiatives de solidarité". La pandémie de coronavirus va révéler "ce que l'humanité a de plus beau et aussi ce qu'elle a de plus sombre", a observé jeudi 19 mars Édouard Philippe. Interrogé lors d'une séance de questions au gouvernement à l'Assemblée organisée en format restreint, le Premier ministre s'est ainsi élevé contre les vols de masques dans les hôpitaux ou pharmacies, "parfois des vols de précaution", "parfois objet de trafics". "Ces comportements sont inacceptables, ils minent la confiance nationale", a-t-il tempêté. "Dans ces périodes de crise, nous allons voir ce que l'humanité a de plus beau et aussi ce qu'elle a de plus sombre", a-t-il commenté. "J'évoquais ceux qui vont vouloir trafiquer sur des ressources rares comme les masques. C'est évidemment ce qu'il y a de plus sombre et il y a peut être encore plus sombre dans l'âme humaine", a-t-il poursuivi. "Mais nous allons voir aussi des initiatives absolument admirables, de solidarité, d'intelligence, d'engagement. Et il faut que ces initiatives puissent prospérer", a-t-il plaidé. Le Premier ministre répondait notamment à la question du co-président du groupe Libertés et Territoires Philippe Vigier, qui soulignait que dans son département d'Eure-et-Loire, des "centres Covid" allaient être montés. "Avec le soutien des maires nous allons ouvrir des salles municipales où avec du personnel médical, des infirmières, nous allons accueillir des patients pour faire du triage, prendre en charge ceux qui nécessitent une prise en charge d'extrême urgence", a-t-il expliqué."Il faut que cette générosité, cette solidarité, cette élévation de l'âme soit efficace, en tout cas ne soit pas contre-productive", a réagi Édouard Philippe, appelant à une coordination "avec les autorités de santé locales pour être certain de ne pas placer les gens ensuite dans une situation plus difficile". "Nous allons devoir renforcer ces initiatives, leur permettre (...) de s'épanouir parce qu'elle seront nécessaire pour garder la confiance, l'espoir, ce lien social qui est forcément amoindri", a-t-il renchéri.
Le Premier ministre souhaite encourager et renforcer les initiatives de solidarité partout en France.
orangesum-3722
La nouvelle est tombée dimanche 17 mai. L'enseigne d'ameublement et de décoration française Alinéa dépose le bilan. Son directeur général Alexis Mulliez l'a annoncé dans les colonnes de La Provence. "Nous avons eu coup sur coup les gilets jaunes fin 2018 et les manifestations contre la réforme des retraites fin 2019. En maintenant le Covid-19 qui nous a obligés à cesser notre activité durant presque deux mois", a-t-il expliqué. "Il n'était plus possible de tenir et c'est pourquoi nous avons déclaré l'état de cessation de paiement, et nous sommes placés sous la protection du tribunal de commerce de Marseille", a poursuivi Alexis Mulliez. Deux options s'offrent désormais au groupe : le dépôt d'un plan de continuation par ses actionnaires ou l'appel à des repreneurs. Conforama en difficultéMais Alinéa est loin d'être la seule victime économique du coronavirus en France. Au rayon ameublement, Conforama se retrouve également en grande difficulté. "Le groupe souffre d'un manque à gagner de 360 millions d'euros de chiffre d'affaires depuis le début du confinement", rappelle BFMTV, qui précise qu'un plan de sauvegarde de l'emploi visant à supprimer 1.900 postes devrait être prochainement lancé. Une situation compliquée sur laquelle compte bien capitaliser son concurrent But. Le groupe aurait fait une proposition d'alliance à Conforama il y a une dizaine de jours. Cette offre consisterait à racheter une cinquantaine de magasins dans les zones périurbaines où il n'y a pas de magasin But, expliquent nos confrères de BFMTV. Il faut enfin rappeler que Conforama attend toujours l'obtention du prêt garanti par l'Etat (PGE) de 320 millions d'euros, sollicité il y a plusieurs semaines selon les informations du Monde. L'habillement loin d'être épargnéLe secteur de l'habillement est lui aussi sévèrement touché par la crise. Le chausseur André avait été le premier à être mis en redressement judiciaire début avril après avoir dû fermer tous ses magasins et perdu près de 4 millions d'euros en quinze jours, rappelle Le Parisien. La marque de vêtements pour pour enfants et d'articles de puériculture Orchestra-Prémaman qui compte 2.900 salariés a elle aussi été passée en redressement judiciaire à la fin du mois d'avril. Le groupe était déjà sous procédure de sauvegarde depuis septembre 2019. Deux ans après son rachat par un consortium d'investisseurs mené par le groupe chinois La Chapelle, l'enseigne Naf Naf a elle aussi été placée en redressement judiciaire samedi 16 mai. Une audience aura lieu début juin pour étudier les deux offres de reprises présentées pour l'enseigne qui emploie 1.170 personnes et dispose de 160 boutiques et 74 boutiques affiliées. L'une émane du groupe turc Sy International et prévoit le maintien de 923 salariés, 118 magasins et la totalité des boutiques affiliées. L'autre, proposée par le groupe français Beaumanoir, propriétaire de l'enseigne Morgan, envisage de son côté de conserver seulement 263 salariés, 42 boutiques et 28 affiliées. Dans une moindre mesure, les magasins La Halle subissent aussi cette crise. Le groupe qui emploie 6.000 personnes fait l'objet d'une procédure de sauvegarde, l'étape intermédiaire avant le placement en redressement judiciaire, indique La Croix.
C'est l'une des conséquences de la pandémie de coronavirus qui frappe le monde entier : plusieurs enseignes populaires déjà fragilisées par la crise des gilets jaunes et les mouvements de grève se retrouvent en grande difficulté.
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La société est-elle divisée entre ceux qui contribuent à l'intérêt général et ceux qui ne pensent qu'à eux ? Non, répond l'économie comportementale, une discipline qui se situe entre l'économie et la psychologie. La majorité des gens se situe entre les deux : ils attendent de voir comment agit la majorité pour déterminer leur propre comportement. Ils sont "les plus dangereux", selon les experts. Trop de Français prennent "à la légère" le confinement, estimait cette semaine le président français Emmanuel Macron, alors que ses compatriotes doivent rester au maximum chez eux depuis le 17 mars pour lutter contre la propagation du coronavirus. Juste avant l'annonce des mesures, les réseaux sociaux relayaient déjà des images de foules au soleil dans les parcs parisiens. Depuis le confinement, on continue à voir des vidéos de marchés surpeuplés dans la capitale française. Ailleurs en Europe, les autorités allemandes hésitent à passer à un confinement imposé, alors que de nombreux Allemands, souvent jeunes, négligent les appels officiels à rester chez soi. Même l'Italie, premier pays européen à avoir imposé des mesures strictes et généralisées, envisage désormais des mesures encore plus restrictives. Le monde est-il coupé en deux, entre les gens sérieux qui s'enferment par souci du bien commun, et les égoïstes qui ne pensent qu'à leur propre plaisir ? Non, il y a un ventre mou d'indécis qui est généralement majoritaire dans ce type de situation, répond Angela Sutan, professeur d'économie comportementale à la Burgundy School of Business, école française de commerce. "Le problème, c'est que ces gens sont à la fois les plus importants et les plus dangereux", explique-t-elle à l'AFP. "S'ils perçoivent que les autres ne coopèrent pas, ils ne coopèrent plus". Ces conclusions se basent sur des recherches en économie comportementale. Cette discipline, à la frontière entre économie et psychologie, cherche notamment à expliquer pourquoi émergent des comportements irrationnels d'un pur point de vue économique. Les indécis, majoritaires et dangereuxL'un de ses grands noms, l'Autrichien Ernst Fehr, a mené une étude au début des années 2000 qui montre, certes à partir d'un panel réduit d'une quarantaine de personnes, comment se partagent les attitudes. Un quart de l'échantillon contribue à l'intérêt général quoi qu'il arrive. Un autre quart ne pense qu'à soi. Reste toute une moitié, les fameux "contributeurs conditionnels", qui attendent de voir comment se comporte la majorité. Dans ce contexte, les réseaux sociaux ont "tendance à montrer trop de mauvais exemples, ce qui donne l'impression qu'il n'y a que des passagers clandestins", regrette Mme Sutan. "Ça crée un cercle vicieux". Mais ils peuvent avoir aussi un effet bénéfique en permettant aux mécontents de diffuser une vaste désapprobation sociale qui va pousser les plus égoïstes à revoir les coûts et les bénéfices de leur attitude. "Ils ont l'impression d'avoir un bénéfice en allant au parc parce qu'ils ont fait un acte de bravoure", détaille Mme Sutan, alors que "si on est menacé d'être désapprouvé sur les réseaux sociaux, ça devient très coûteux car c'est tout ce qu'on a en ce moment". Quelle est alors la meilleure tactique pour les autorités afin de généraliser le respect du confinement? Passer par la force et multiplier, comme c'est déjà le cas en France et Italie, des milliers d'amendes aux promeneurs? Ou jouer sur la responsabilité des citoyens, comme l'a fait M. Macron ? Un mélange des deux, selon plusieurs économistes, qui jugent notamment bénéfique la demande faite aux Français de remplir eux-mêmes une déclaration sur l'honneur pour justifier de déplacements exceptionnels. "Quand on met sa signature sur un papier, il y a un réflexe mental qui fait que les gens, s'ils avaient déjà tendance à respecter les règles, veulent respecter l'engagement pris", souligne à l'AFP le chercheur Thierry Aimar, qui enseigne la neuroéconomie à Sciences-Po. "Cette signature va créer des mécanismes mentaux qui consisteront à respecter l'engagement pour éviter une forme de dissonance cognitive", poursuit-il. "Par économie d'information, chez la plupart des gens qui étaient déjà respectueux des normes sociales, le cerveau va renforcer l'auto-discipline". Seulement, là encore, l'effet risque de se dissoudre à long terme, en fonction de ce que font les uns et les autres. "Si des comportements opportunistes se développent, l'attitude des gens naturellement respectueux des injonctions risque d'évoluer dans le mauvais sens", conclut M. Aimar, jugeant de toute manière infondé de s'aventurer à des prévisions face à un contexte si inédit.
Pour renforcer le respect du confinement, les autorités devraient durcir les contrôle, mais aussi jouer sur les réflexes de responsabilité des Français, selon des experts.
orangesum-3724
Mardi, l'île de 11,2 millions d'habitants comptait 1.685 cas dont 69 décès, avec seulement 17 cas détectés lors des 24 heures précédentes. Avec 954 guérisons et deux patients étrangers évacués, Cuba n'a plus que 660 cas actifs. Par comparaison, la République dominicaine voisine, un peu moins peuplée (10,6 millions d'habitants), recense 8.480 cas dont 354 décès, pour 1.905 guérisons. Une différence? Les autorités cubaines ont choisi de devancer au maximum l'apparition des symptômes chez les cas suspects. Car ceux qui ne toussent pas encore, mais sont déjà atteints sans le savoir, présentent un grand risque de contagion."Si je détecte un cas confirmé, je cherche jusqu'à la dernière personne qui a pu avoir un contact avec lui au cours des 14 derniers jours et être contaminée", indique le docteur Francisco Duran, directeur du département Epidémiologie du ministère de la Santé, qui présente chaque jour à la télévision le bilan de la maladie."Et toutes ces personnes, je les isole, je les étudie (...). Cela a forcément un impact sur la baisse de la transmission."- Antiviral, plasma, homéopathie -Sur tous les cas recensés jusqu'à présent, 48% étaient asymptomatiques, selon les autorités. Mais ils étaient déjà isolés dans un centre de santé pour avoir été en contact avec un cas positif, selon la règle stricte imposée par le gouvernement socialiste, régulièrement critiqué par des ONG pour ses méthodes autoritaires. Dès qu'un cas est positif, tout son entourage est soumis au test du coronavirus, qu'il présente ou non des signes de la maladie."Parfois le test revient négatif, mais on maintient la surveillance au cas où apparaisse un symptôme", explique le docteur Duran. Ceux avec des symptômes reçoivent automatiquement un traitement "comme s'ils avaient la maladie", en attendant confirmation. Parmi les médicaments utilisés: l'antiviral cubain Interferon Alfa 2B, également employé en Chine pour doper les défenses immunitaires face au virus, le plasma de patients remis de la maladie, la chloroquine et un antibiotique, l'azithromycine. Les autorités ont aussi distribué dans les foyers cubains un traitement homéopathique censé augmenter les défenses immunitaires, et testent un vaccin ayant la même finalité auprès du personnel médical. Mais elles s'appuient surtout sur le porte-à-porte réalisé depuis mi-mars par 28.000 étudiants en médecine dans tout le pays, en quête de possibles nouveaux cas.- Le pic dès cette semaine? -Ce travail de fourmi "est la garantie du succès", assure à l'AFP Luis Armando Wong, directeur de la Santé dans la province de Mayabeque, près de La Havane. Dans cette province "nous n'avons pas eu de patients décédés et c'est justement car nous les avons identifiés et soignés à temps grâce au porte-à-porte". Même si cela implique de longs déplacements à pied, 30% des habitants vivant en milieu rural: "Les maisons sont un peu dispersées, donc si je marche un kilomètre, je peux tomber sur deux maisons avec un peu de chance", confie, derrière son masque, l'étudiante en première année de médecine Darlyn de la Caridad. Les chiffres dévoilés mardi ont conforté l'espoir des autorités d'atteindre et dépasser le pic plus tôt que prévu, peut-être dès cette semaine, avec un maximum de 2.500 cas attendus au total. Les modèles mathématiques initiaux tablaient sur un pic plutôt fin mai. S'il survient plus tôt, cela prouvera l'"efficacité" des mesures adoptées, a estimé le ministre de la Santé José Portal. Le scénario pessimiste d'un maximum de 4.500 cas n'est pas encore écarté, car "il peut y avoir des cas, surtout asymptomatiques, que nous n'avons pas identifiés", a-t-il toutefois prévenu. Et l'isolement social est difficile à appliquer sur une île frappée de pénuries, où les habitants font la queue plusieurs heures par jour pour acheter à manger.
Isoler les cas suspects avant l'apparition des symptômes et chercher tout malade qui s'ignore, maison par maison: c'est la méthode adoptée par Cuba pour lutter contre le coronavirus, en espérant ainsi atteindre le pic plus tôt que prévu.
orangesum-3725
Sans pour autant masquer des anticipations négatives, symptômes de très fortes inquiétudes, souligne néanmoins la vague 56 du baromètre BVA pour Orange et Europe 1. Le gouvernement a levé en début de semaine le confinement mis en place huit semaines plus tôt pour faire face à l'épidémie de coronavirus. Un déconfinement qui fait du bien aux Français. En effet, avec une note de 6,6, le moral des sondés n'a jamais été aussi haut depuis le 19 mars, révèle mercredi 13 mai la vague 56 du baromètre BVA pour Orange et Europe 1. 83% des répondants déclarent par ailleurs qu'ils vivent le déconfinement très bien (18%) ou plutôt bien (65%). Mais cependant structurellement les Français restent inquiets. S'ils arrivent à tourner la page du confinement, la situation reste le plus souvent anxiogène avec plus spécifiquement : - L'anticipation d'une seconde vague : 76% des français pensent que les prochains mois une seconde vague conduisant à un nouveau confinement est probable (54%) ou certaine (22%) - Le comportement des autres : si 93% des répondants déclarent qu'ils s'appliquent strictement à eux-mêmes les recommandations sanitaires qui accompagnent le déconfinement (avec un très rassurant 53% déclarant oui tout à fait), ils sont beaucoup plus dubitatifs voir critiques à l'égard de leurs concitoyens... dont ils considèrent que seuls 53% font ce même effort (dont 7% tout à fait)- La perspective du pire : 40% des répondants considèrent aujourd'hui que "le pire est devant nous", en hausse de deux points, et en regard, la proportion de ceux qui pensent qu'il est derrière nous s'effrite à 17% (moins un point)- La crainte autour d'un basculement de la crise sanitaire vers la crise économique et sociale : 59% des salariés ont aujourd'hui confiance dans la capacité de leur entreprise à faire face à la crise, ils étaient 66% au jour du déconfinement. Ce même phénomène se retrouve aussi dans la confiance accordée concernant la situation économique de France, avec 15% contre 18% il y a moins d'une semaine. D'une crise à l'autre, sans pour autant signer la fin de la pandémie, le déconfinement a fait du bien au moral des Français. Il s'accompagne cependant progressivement d'une prise de conscience des risques d'émergence d'une crise économique et sociale.
SONDAGE. Le déconfinement a un effet positif immédiat sur le moral des Français qui s'affiche au plus haut depuis deux mois...
orangesum-3726
Nouveau drame en marge des manifestations de "gilets jaunes". À Marseille, une femme de 80 ans est morte après avoir été blessée dans son appartement par des fragments d'une grenade lacrymogène tirée lors des incidents survenus samedi 1er décembre dans la cité phocéenne. La victime est décédée le lendemain dans un hôpital marseillais, a-t-on appris lundi 3 décembre de sources concordantes. Née en juillet 1938 et de nationalité algérienne, l'octogénaire voulait fermer les volets de son domicile, situé au quatrième étage d'un immeuble proche de la Canebière, lorsqu'elle a été heurté au visage par un projectile. "On a retrouvé chez elle des plots de grenades", a fait savoir la procureur de la République à Marseille Xavier Tarabeux. Santé fragile"À ce stade, on ne peut pas établir de lien de cause à effet entre la blessure et le décès", prévient le magistrat. Une autopsie était ainsi prévue lundi pour savoir si la bombe lacrymogène est bien à l'origine du décès de cette femme à la "santé fragile". Des incidents violents avaient éclaté samedi en fin de journée sur le Vieux-Port, puis sur la Canebière, après une journée marquée par plusieurs manifestations dans la cité phocéenne, à l'appel des "gilets jaunes", de la CGT mais aussi d'un collectif né après la mort de 8 personnes dans l'effondrement de deux immeubles début novembre dans le centre-ville. Un autre décès en marge des manifestations du 1er décembre a été recensé près d'Arles. Un automobiliste est mort après avoir accidentellement percuté un poids lourd à l'arrêt en raison d'un bouchon provoqué par un barrage de "gilets jaunes". Le 17 novembre, premier jour des rassemblements, une manifestante avait été tuée à Pont-de-Beauvoisin après avoir été percutée par une automobiliste prise de panique à un barrage. Le 20 novembre, un motard de 37 ans était décédé des suites de ses blessures, après une collision la veille avec une camionnette qui manœuvrait pour éviter un barrage.
Une femme de 80 ans, touchée dans son appartement par des éléments d'une grenade lacrymogène tirée lors des incidents qui ont suivi les manifestations organisées samedi à Marseille, est morte à l'hôpital. La cause exacte du décès reste néanmoins à déterminer.
orangesum-3727
Intoxiqué en 2011 par la bactérie E. Coli alors qu'il était âgé de 23 mois, suite à l'ingestion d'un steak haché Lidl contaminé, le petit Nolan est mort samedi 14 septembre, à 10 ans. D'après l'avocate de la famille, Me Florence Rault, interviewée par Le Parisien, les parents du petit garçon défunt rencontrent d'intenses difficultés financières en raison des frais engagés depuis que sa maladie s'est déclarée. En effet, suite à l'intoxication, Nolan était devenu lourdement handicapé et sa mère avait été contrainte à arrêter de travailler pour s'occuper de son fils, dont l'état nécessitait de nombreux soins. "Le couple a engagé beaucoup de frais, pour subvenir aux besoins de Nolan", explique l'avocate. Ainsi, ses parents ont dû procéder à des travaux d'aménagement de leur maison, afin qu'elle soit accessible en fauteuil roulant et acheter une voiture spécifique. Une aide extérieure insuffisanteEn outre, ces trois dernières années, Nolan se trouvait quotidiennement dans un institut spécialisé. Certes, une partie des frais engagés par la famille a été prise en charge par la sécurité sociale et par l'enseigne Lidl, qui leur a versé une indemnité après l'accident. Mais ces soutiens ne suffisaient pas à couvrir l'intégralité des frais, la famille connaissant par conséquent des difficultés financières. D'autant que le distributeur des steaks contaminés, Guy Lamorlette -qui n'avait pas mené de contrôles sur les steaks hachés produits par son entreprise-, condamné en 2017 à 3 ans de prison, n'a pas indemnisé les parents de Nolan, ni ceux des quinze autres enfants touchés par cette grave intoxication. Pour information, si Guy Lamorlette a fait appel, le jugement a été confirmé en février et l'industriel se pourvoit désormais en cassation. Une cagnotte ouverteD'après l'avocate des parents, ces procédures judiciaires successives ont aggravé les difficultés financières de la famille, ce qui les empêcherait désormais de régler l'enterrement de leur fils. "Ils se sont beaucoup endettés, explique leur avocate. Aujourd'hui, ils n'ont même pas les moyens de payer les obsèques de leur fils". Face à ce drame et à cette situation sociale complexe, la maman d'une des autres enfants contaminés par ces steaks hachés en 2011 a ouvert en ligne une cagnotte.
A 10 ans, le petit Nolan est mort le samedi 14 septembre, 8 ans après avoir été intoxiqué par un steak haché Lidl. Selon Le Parisien, Ses parents n'ont pas les moyens de payer ses obsèques.
orangesum-3728
Le Premier ministre Édouard Philippe, venu signer un "contrat d'avenir" au siège de la région Pays-de-la-Loire à Nantes (Loire-Atlantique) a remercié la "présidente du conseil régional de Bretagne". L'erreur, repérée par Franceinfo, a provoqué une rumeur dans l'assemblée. "J'ai dit quoi ?", demande alors le Premier ministre. "Ça commence bien... Je n'ai pas fait exprès. Allez, mettez ça sur le compte de l'émotion !", s'est-il excusé après avoir pris connaissance de son lapsus. "Il se trouve que la semaine a été longue et intense", s'est justifié un Édouard Philippe qui peine à reprendre ses esprits. L'erreur d'Édouard Philippe est loin d'être anodine en Loire-Atlantique et en Bretagne où la question du rattachement du département ligérien à la région bretonne est souvent soulevée. Dernièrement, à l'initiative de l'association Bretagne Réunie qui milite pour le rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne, une pétition a recueilli plus de 100.000 signatures. Appelé à se prononcer sur cette question, le conseil départemental a voté contre ce rattachement mais les élus se sont prononcés pour l'organisation d'un référendum décisionnel sur le sujet. Un référendum auquel Jacqueline Gourault, ministre de la Cohésion des territoires a dit non. La ministre a renvoyé les débats au niveau local dans un premier temps, estimant que ce sujet "doit faire d'abord l'objet de discussions au sein de chaque assemblée délibérante pour que l'État puisse l'examiner de la manière la plus éclairée possible". Philippe chahuté par le président de la région Bretagne Christelle Morançais, présentée vendredi par le premier ministre comme la présidente du conseil régional de Bretagne ne soutient ni le référendum ni le rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne : "Mettre la Loire-Atlantique avec la Bretagne, très clairement, ce serait le démantèlement total de la région Pays-de-la-Loire. Pour moi, la région Pays-de-la-Loire c'est un seul bloc, cinq départements. On ne va pas faire, refaire, défaire. Aujourd'hui, on a besoin de stabilité", avait-elle déclaré lors d'une interview à 20 Minutes le 15 décembre. Le mot du Premier ministre n'a pas été pas échappé au président de la région Bretagne qui a accueilli Édouard Philippe à Rennes (Ille-et-Vilaine) plus tard dans la journée. "Monsieur le premier ministre, bienvenue à Rennes, votre deuxième étape en Bretagne aujourd'hui", lui a-t-il lancé.
Le Premier ministre a placé vendredi Nantes en Bretagne, la ville étant pourtant le chef-lieu de la Loire-Atlantique, département des Pays-de-la-Loire. Le lapsus d'Édouard Philippe intervient alors que la question d'un référendum sur le rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne était récemment sur la table.
orangesum-3729
Un avocat parisien, défenseur notamment de jihadistes français partis rejoindre le groupe État islamique (EI) en Irak et en Syrie, a été placé en garde à vue mardi 15 janvier pour des soupçons de "financement du terrorisme", a-t-on appris d'une source proche du dossier. L'avocat est soupçonné par les enquêteurs de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) d'avoir versé de l'argent à un intermédiaire censé exfiltrer d'Irak Maximilien Thibaut, un jihadiste originaire de la région parisienne, a précisé cette source, confirmant une information du Parisien. Selon le quotidien, son bureau et son domicile ont été perquisitionnés. Les enquêteurs de la DGSI et de l'Office central pour la répression de la grande délinquance financière (OCRGDF) s'intéressent notamment à un virement suspect de 20.000 euros vers la zone irako-syrienne. Cette somme pourrait avoir été destinée à faire rentrer Maximilien Thibaut en France. L'épouse du jihadiste présumé le décrit comme un "cuisinier" pour le groupe terroriste, indique Le Parisien. Selon le quotidien, Maximilien Thibaut, 33 ans, était parti rejoindre l'EI en 2015 et il est aujourd'hui porté disparu. Il est l'époux de Mélina Boughedir. Cette jeune Française a été condamnée en juin 2018 à Bagdad à la perpétuité pour avoir rejoint l'EI, une peine qui équivaut à 20 années de réclusion au regard de la législation irakienne. Elle avait échappé à la peine capitale mais était devenue la deuxième Française condamnée à la perpétuité en Irak, moins de deux mois après Djamila Boutoutaou. Toutes deux avaient plaidé avoir été dupées par leurs maris, aujourd'hui introuvables.
Il est soupçonné d'avoir transféré de l'argent vers la zone irako-syrienne, peut-être pour faire rentrer un jihadiste présumé en France.
orangesum-3730
Les investigations devront faire la lumière sur les circonstances de cet incident. Une enquête judiciaire a été ouverte après la blessure grave, samedi 9 février, d'un manifestant qui a eu une main arrachée lors de la manifestation parisienne du treizième acte de la mobilisation des "gilets jaunes". D'après les premiers témoignages, l'homme a été blessé en ramassant une grenade de désencerclement des forces de l'ordre. "On a déclenché immédiatement une enquête judiciaire pour comprendre ce qui s'est passé", a expliqué, sur franceinfo au lendemain de la manifestation, le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner. "C'est une blessure grave que je regrette", a-t-il ajouté, précisant que l'homme blessé a été opéré. Les investigations ont été confiées à l'Inspection générale de la gendarmerie nationale, d'après une précision du parquet de Paris. La blessure du manifestant s'est produite au moment où de vives tensions avaient lieu entre des manifestants et les forces de l'ordre, à proximité de l'Assemblée nationale. Selon un témoin interrogé par l'AFP, le manifestant "a reçu une grenade de désencerclement au niveau de son mollet, il a voulu mettre un coup de main dedans pour ne pas qu'elle explose vers sa jambe et elle a pété quand il l'a touchée". Une version que confirme Christophe Castaner, qui souligne cependant le contexte tendu autour de l'intervention des forces de l'ordre : "Il y a eu une attaque contre le fronton de l'Assemblée nationale, des gens voulaient rentrer dans l'Assemblée nationale, les gendarmes se sont retrouvés encerclés face à une foule très hostile et ils ont voulu se désencercler. Un manifestant (...) a voulu prendre dans la main cette grenade et elle a explosé". Le ministre a par ailleurs souligné que 133 enquêtes judiciaires étaient actuellement menées par l'Inspection générale de la police nationale (IGPN), allant "de blessures graves (...) à l'insulte simple".
Dans le cortège parisien de l'acte 13 des "gilets jaunes", un manifestant a eu une main arrachée par une grenade de désencerclement. Le ministre de l'Intérieur affirme qu'il "regrette" cette blessure.
orangesum-3731
Tout a commencé fin avril lorsque la maman de Moe Myint May Thu, une influenceuse, a publié une première vidéo en ligne montrant sa fille en train de préparer un plat de crevettes. Très vite, le clip a fait le tour des réseaux sociaux, et la jeune fille arborant un large sourire a acquis une soudaine renommée et le surnom de "Petite Chef". "J'adore faire la cuisine", confie-t-elle à l'AFP."Cela nous faisait plaisir de cuisiner ensemble pendant le confinement", explique-t-elle, au côté de sa maman, Honey Cho, dans la cuisine familiale à Rangoun. Dans sa vidéo la plus populaire, vue plus de 200 000 fois, elle porte un T-shirt à motif de licorne et explique comment réaliser le plat national birman, le Mohingya, une soupe à base de nouilles de riz et de poisson-chat. Moe Myint May Thu dit maîtriser une quinzaine de plats, comme le curry de poisson à la tomate, le ragoût de porc ou les cuisses de grenouille épicées."Cela fait chaud au coeur de voir autant de gens en Birmanie et dans d'autres pays partager ses vidéos", explique Honey Cho, pour qui sa fille a gagné en confiance. La jeune chef possède désormais son propre compte Facebook, qui a récolté 8000 likes en seulement quatre jours."Elle est tellement adorable que je n'arrive plus à me concentrer sur autre chose, je regarde ses vidéos en boucle", peut-on lire dans un commentaire. Forte de ce succès, "la petite Chef" s'est mise à proposer des plats sur commande, autour de 7 euros pièce, qu'elle livre elle-même en fin de journée. Elle aimerait bien faire de sa passion une carrière, mais pour le moment, elle se contente de mettre un peu d'argent dans sa tirelire pour s'acheter un petit chien. Moe Myint May Thu prévoit de continuer à cuisiner jusqu'en août, date de la rentrée scolaire qui a été repoussée de deux mois en raison de la pandémie de coronavirus. A Rangoun, l'activité reprend même si le mot d'ordre reste de ne pas sortir, sauf pour raison essentielle. La Birmanie a enregistré à ce jour 228 cas de contamination et six décès.
De la soupe de poisson aux cuisses de grenouille épicées, les cours de cuisine d'une fillette de huit ans en pyjama et charlotte sur la tête fait le bonheur des internautes Birmans, toujours invités à rester chez eux en raison de l'épidémie de coronavirus.
orangesum-3732
"J'entends bien redevenir maire dès lors que je ne serai plus Premier ministre", a confirmé M. Philippe, à 12 jours du second tour des élections municipales. Si Emmanuel Macron pense "que je dois continuer ma mission à Matignon, j'assumerai mes responsabilités", a-t-il poursuivi, alors que se profile un important remaniement gouvernemental qui semble mettre en balance le sort de M. Philippe après trois ans aux fonctions. Le chef de l'Etat "sait qui je suis, ce que j'incarne, ce que je peux faire et ce que je ne peux pas faire. S'il pense que quelqu'un d'autre est plus utile, je respecterai son choix en toute loyauté", a encore assuré M. Philippe. "Donc, je vous le dis: si les électeurs me font confiance, je serai de retour au Havre. Au plus tard en mai 2022, mais peut-être beaucoup plus tôt", a-t-il résumé dans un entretien au quotidien normand. M. Philippe n'a donc pas dévié de la ligne qu'il avait édictée il y a quatre mois et demi, en se déclarant candidat tête de liste dans son port d'attache où il avait été élu au premier tour en 2014. Arrivé en tête du premier tour le 15 mars dernier avec 43,6% des voix, devant son concurrent communiste Jean-Paul Lecoq (35,88%), M. Philippe a depuis été à la manœuvre dans la crise épidémique, engrangeant au passage une forte hausse de sa popularité au niveau national. Un sondage de l'Ifop paru la semaine passée le crédite de 53% d'intentions de vote, contre 47% à M. Lecoq, mais l'inconnue de l'abstention fait peser une forte incertitude. Durant les prochains jours de campagne, il restera "Premier ministre à plein temps, c'est l'évidence, surtout dans les circonstances actuelles", a-t-il assuré, précisant avoir "adapté (s)on programme pour tenir compte du nouveau contexte de crise". M. Philippe promet ainsi dans les "six premiers mois" de son mandat un "effort considérable d'aide aux personnes, aux entreprises, aux associations, aux acteurs de la vie culturelle, aux jeunes qui (...) ont pu décrocher". Egratignant les "accords de partis" et "négociations d'appareils" de son adversaire communiste, qui sera notamment soutenu en personne par le chef de file des Insoumis Jean-Luc Mélenchon vendredi, M. Philippe a affirmé avoir de "la chance de ne pas être membre d'un parti politique" pour ne pas se "préoccuper de ce genre de choses pour composer (s)a liste". Quant à sa campagne, elle sera ponctuée de "rencontres", "appels téléphoniques", "déambulations"... "Je compte beaucoup sur le débat de la semaine prochaine pour confronter les projets", a encore glissé M. Philippe.
Edouard Philippe privilégiera bien son poste de Premier ministre à celui de maire du Havre s'il est élu le 28 juin, tout en admettant qu'il pourrait être de retour dans son fief "beaucoup plus tôt" que la fin du quinquennat, a-t-il déclaré mardi à Paris Normandie.
orangesum-3733
Dernière ligne droite pour les tractations avant le dépôt des listes mardi: les candidats au second tour des municipales du 28 juin ont poursuivi leurs échanges durant le week-end de Pentecôte pour pousser leur chance, avec des succès divers. DES FRONTS ET DES ALLIANCESDès samedi, un front républicain s'est constitué à Perpignan pour barrer la route à Louis Aliot (Rassemblement national), arrivé en tête au premier tour avec 35,6% des suffrages. L'écologiste Agnès Langevine et le "marcheur" Romain Grau, arrivés 3e et 4e en mars, se sont désistés au profit du maire LR sortant Jean-Marc Pujol (18,5%). "Nous avons une priorité nationale qui est de tout faire pour éviter que le Rassemblement national ne gagne", a martelé le délégué général de LREM Stanislas Guerini dans Le Parisien Dimanche. A Moissac (Tarn-et-Garonne), la candidate divers droite s'est retirée de la course, alors que le candidat RN Romain Lopez part gagnant face à la gauche. A Arles (Bouches-du-Rhône), un autre front s'est dressé: le candidat des Républicains s'est retiré au profit de Patrick de Carolis (divers centre), arrivé en tête au premier tour, afin d'empêcher la gauche de l'emporter dans ce bastion communiste. A Rennes, c'est l'union de la gauche et des écologistes qui s'est faite: la maire actuelle Nathalie Appéré (PS), grande favorite, a fusionné sa liste avec celle de l'écologiste Matthieu Theurier. Même scénario à Nantes: la maire PS Johanna Rolland et la tête de liste EELV Julie Laernoes viennent d'annoncer un accord. A Pau, le maire sortant François Bayrou soutenu par MoDem, LR et LREM (premier à 45,83%), devrait affronter le 28 juin une seule liste d'opposition de gauche, grâce au ralliement des écologistes. A Bastia, un accord a été scellé entre trois des quatre listes de l'opposition pour battre le maire nationaliste sortant. A Bayonne, deux des trois listes de gauche qualifiées contre le maire sortant (UDI) Jean-René Etchegaray ont trouvé un accord, la troisième jetant l'éponge. A Chambéry, le sortant LR Michel Dantin va être opposé à l'ancien ministre PS Thierry Repentin qui a fusionné avec la liste citoyenne d'Aurélie Le Meur. A Annecy, une alliance étonnante s'est nouée durant le week-end entre la dissidente LREM Frédérique Lardet et le candidat de gauche François Astorg, face au maire sortant UDI Jean-Luc Rigaut, soutenu par LR et... LREM. EN POURPARLERSA Paris, où la sortante socialiste Anne Hidalgo fait la course en tête (29,3% le 15 mars), les négociations risquent de se poursuivre jusqu'au dernier moment avec David Belliard (EELV, 10,8%), qui a posé ses conditions. Il n'y aura pas d'alliance pour Cédric Villani (ex-LREM), cinquième au premier tour, qui n'a "pas senti les garanties suffisantes" du côté d'Anne Hidalgo et déplore "un certain flottement" chez sa rivale LREM Agnès Buzyn (3e avec 17,3% des voix), a-t-il dit lundi au Parisien. M. Guerini espérait pourtant "mettre fin aux querelles de famille". Deuxième en mars, Rachida Dati (LR, 22,7%) "refuse tout retrait de liste LR" et toute alliance derrière une autre liste que celle du parti. Le paysage du second tour n'est pas non plus figé à Bordeaux, où le maire LR sortant Nicolas Florian, arrivé de peu en tête, et le candidat LREM Thomas Cazenave, troisième, ont discuté ces derniers jours. "Tout est bien engagé" en vue d'un accord, assure-t-on dans le camp du maire. A Marseille, où une liste d'union de la gauche est arrivée en tête devant Martine Vassal (LR), la droite cherche à resserrer les rangs dans ce fief. Mme Vassal a notamment apporté son soutien au dissident Bruno Gilles dans son secteur, et espère son désistement dans d'autres secteurs. A gauche, le rassemblement est à la peine dans les 15e et 16e arrondissements, où la sénatrice ex-PS Samia Ghali est en tête mais fait cavalier seul. A Strasbourg, le mariage éventuel se fait attendre entre la Verte Jeanne Barseghian (27,87% au premier tour), arrivée première, et la socialiste Catherine Trautmann (19,77%), troisième, qui semble vouloir récupérer la tête de l'Eurométropole. Alain Fontanel (LREM, 19,86%) et le LR Jean-Philippe Vetter (18,26%) n'ont pas dit leur dernier mot. Enfin à Lyon, le feuilleton se poursuit, après l'alliance détonante jeudi pour la métropole entre le candidat LREM Gérard Collomb (désinvesti depuis) et la droite locale. Bruno Bernard (EELV), arrivé en tête sur la métropole en mars, s'apprête à conforter son avance en cimentant une alliance avec la gauche. ECHECSC'est déjà le cas à Lille: la maire PS Martine Aubry, en position de force (29,8% au premier tour), a "acté" samedi l'absence d'accord avec l'écologiste Stéphane Baly (24,5%). Les deux camps, alliés dans l'actuelle mandature, ne parviennent à s'entendre sur la vidéosurveillance ou encore les logements. L'ex-directrice de cabinet de la maire, Violette Spillebout (LREM, 17,5%), partira également seule après avoir refusé une alliance avec la droite (8,2%). A Besançon, les discussions ont échoué entre la candidate EELV Anne Vignot, en tête, et LFI (8%). Ludovic Fagaut (LR) et Eric Alauzet (LREM) restent chacun en lice.
À la veille de déposer les listes avant le sprint final vers le second tour des élections municipales, certaines alliances ont été conclues dans plusieurs grandes villes, tandis que des tractations se poursuivent.
orangesum-3734
Le groupe a annoncé ne pas exclure les licenciements secs, destinés à "redimensionner son activité dans l'aviation commerciale" face à la crise due au coronavirus. A cette déclaration, les syndicats du groupe ont réagi en jugeant cette mesure inappropriée et ont affirmé leur intention de négocier pour éviter tout licenciement contraint. De son côté, Bercy a également jugé le chiffre de 15.000 licenciements "excessif". "Nous attendons d'Airbus qu'il utilise pleinement les instruments mis en place par le gouvernement pour réduire le nombre de suppressions d'emplois", et qu'il limite "au maximum les départs contraints", a précisé Bercy. En Allemagne, ce sont environ 5.100 postes qui seront supprimés, 1.700 au Royaume-Uni, 900 en Espagne et 1.300 sur les autres sites du groupe dans le monde, a précisé mardi soir l'avionneur européen. Ces suppressions de postes devraient quasi exclusivement toucher la branche aviation commerciale du groupe -également présente dans la défense, l'espace et les hélicoptères- ainsi que plusieurs filiales comme la française Stelia Aerospace ou encore l'allemande Premium Aerotec. Pour la France, le plan devrait être détaillé lors d'un comité de groupe Airbus France jeudi matin à Blagnac, siège de l'avionneur dans la banlieue de Toulouse, selon une source syndicale, pour qui ces chiffres semblent "cohérents" avec la baisse de production annoncée. Depuis plusieurs semaines, Guillaume Faury, le président exécutif du groupe aux 135.000 salariés, dont 81.000 dans sa branche d'avions commerciaux, prévient que la crise engendrée par l'épidémie due au coronavirus met en jeu la "survie d'Airbus"."L'ampleur de la crise du Covid-19 pour notre secteur impose à Airbus de s'adapter. Cette adaptation signifie en fait une réduction significative du format de notre entreprise. Après des décennies de croissance ininterrompue, c'est une véritable épreuve. Elle nous contraint à des décisions amères", a-t-il écrit dans une lettre aux salariés. Le groupe Airbus compte 49.000 collaborateurs en France, 45.500 en Allemagne, 12.500 en Espagne et 11.000 au Royaume-Uni. Les suppressions de postes concerneraient donc plus de 10% des effectifs totaux. La branche Defense and Space d'Airbus, confrontée à un marché difficile, a déjà annoncé en février un plan de restructuration prévoyant 2.665 suppressions de postes. Le grand rival, l'américain Boeing, a lui annoncé fin avril son intention de supprimer 10% de ses effectifs, soit 16.000 personnes, via des départs volontaires et des licenciements. Derrière Airbus, les fournisseurs"On a baissé les cadences en gros d'un tiers par rapport à ce qu'elles étaient à fin 2019. Cela représente une baisse d'activité de 40% par rapport à ce qu'on avait prévu de faire sur 2020 et 2021", avait expliqué Guillaume Faury à l'occasion de l'annonce du plan de soutien de 15 milliards d'euros du gouvernement français à sa filière aéronautique. Derrière Airbus, ce sont des milliers de fournisseurs, pour la plupart de petites et moyennes entreprises, qui sont touchés. L'équipementier Daher a ainsi déjà annoncé la suppression d'un maximum de 1.300 postes sur les 10.000 du groupe."On anticipe une baisse du besoin de nouveaux avions de 40% à 60% dans les 5 années à venir" avant une reprise de l'activité dans la deuxième partie de la décennie, estime Rémy Bonnery, expert aéronautique au cabinet Archery consulting. Celle-ci devrait d'abord être tirée par les avions moyen-courrier avant les gros-porteurs, le trafic long-courrier étant le dernier à redémarrer, s'accordent les experts, pour qui le trafic aérien ne devrait pas retrouver son niveau de 2019 avant 2023 au mieux. Si Airbus dispose d'un imposant carnet de commandes de plus de 7.600 appareils qui lui "donne de la visibilité à long terme", celui-ci ne représente qu'une "protection limitée à court terme", estime Rémy Bonnery car les reports de commandes n'ont généralement que peu d'incidences financières pour les compagnies. "Dans cette crise, une des grosses difficultés c'est s'adapter à très court terme mais continuer à préparer le futur pour rester compétitif", selon Guillaume Faury, qui "veut pouvoir garder des équipes, des compétences minimiser l'impact sur l'emploi", notamment via les mesures de chômage partiel.
Soit 11% de ses effectifs dans le monde d'ici à l'été 2021.
orangesum-3735
Les discussions sur le nucléaire iranien entre le chef de la diplomatie Mohammad Javad Zarif et les dirigeants français en marge du sommet du G7 de Biarritz ont "été positives" et "vont se poursuivre", a indiqué dimanche soir la présidence française. La rencontre a duré environ trois heures, d'abord avec le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian, puis avec le président Emmanuel Macron pendant une demi-heure, à la mairie de Biarritz. Le palais présidentiel de l'Elysée précise que des conseillers diplomatiques allemands et britanniques ont été associés à une partie de la réunion. A l'issue de cette rencontre, le ministre iranien des Affaires étrangères a regagné l'aéroport de Biarritz et est reparti en avion. Visiblement satisfait lui aussi de la teneur des échange puisque le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Abbas Moussavi, a rapidement twitté la satisfaction du dirigeant de la République islamique du Golfe Persique. "La diplomatie active de l'Iran se poursuit ; le chemin à parcourir est difficile mais mérite d'être examiné", a notamment déclaré Mohammad Javad Zarif. Cette visite en forme de coup de théâtre s'était faite "en accord" avec les Etats-Unis, farouchement opposés au gouvernement de Téhéran. "Tout s'est joué en quelques heures. Dès que cela a été possible, nous avons informé les pays européens et les Américains. Ils ont été associés", a ajouté la présidence. Donald Trump, présent à Biarritz, a été informé en personne par Emmanuel Macron de cxette possibilité d'entrevue avec l'Iran. Un rendez-vous qui restera, à n'en pas douter, comme le moment fort de ce week-end biarrot.
Après l'arrivée surprise à Biarritz du ministre des Affaires étrangères iranien, dimanche en début d'après-midi, le diplomate a rencontré longuement son homologue français Jean-Yves Le Drian puis le président de la République Emmanuel Macron. L'Élysée a précisé dimanche soir que les discussions avaient "été positives".
orangesum-3736
Comme en France, où la justice a ouvert une enquête vendredi dans le but de "mettre au jour d'éventuelles infractions commises non seulement sur le territoire national, mais aussi à l'étranger au préjudice de victimes françaises", d'autres pays sont éclaboussés par les conséquences de l'affaire Jeffrey Epstein (qui possédait un appartement à Paris). Au Royaume-Uni, c'est même le sommet de l'État qui est mis en cause. En effet, la presse britannique ayant évoqué des liens entre le prince Andrew et le financier américain, le deuxième fils de la reine Elizabeth II a dû sortir de sa réserve pour s'expliquer. "À aucun moment pendant le temps limité que j'ai passé avec lui, je n'ai vu, été le témoin ou soupçonné aucun comportement du genre qui a par la suite conduit à son arrestation et à sa condamnation", affirme ainsi celui qui est également duc d'York dans un communiqué diffusé samedi par le palais de Buckhingham. Le deuxième fils de la reine a "un regret"Tout en défendant son amitié avec Jeffrey Epstein, celui qui occupe le huitième rang dans l'ordre de succession du trône britannique a précisé avoir fait la connaissance de l'homme d'affaires américain en 1999 avant de le voir de "manière irrégulière et probablement pas plus d'une fois ou deux par an". Avouant un "regret" d'avoir revu Epstein après 2010 et sa libération suite à une condamnation pour avoir conduit des jeunes filles à se prostituer, le prince Andrew a aussi indiqué avoir rendu visite à son ami dans "plusieurs de ses résidences". Pour finir sa prise de parole, le prince de 59 ans a exprimé sa "compassion pour tous ceux affectés par ses (celles de Jeffery Epstein, ndlr) actions et son attitude. C'est une période difficile pour toutes les personnes impliquées et je suis incapable de comprendre ou d'expliquer le style de vie de M. Epstein. Je déplore l'exploitation de tout être humain et ne tolérerais pas, ne participerais pas, ni n'encouragerais un tel comportement."
Alors que les justices européennes cherchent à mettre au jours les éventuelles ramifications de l'affaire Jeffrey Epstein, cet homme d'affaires américains mis en cause pour des abus sexuels et des viols qui s'est suicidé en prison il y a dix jours, le prince Andrew lui-même a dû prendre la parole pour se justifier.
orangesum-3737
-En fin de soirée, en costume gris moiré, Madonna a entonné "Nothing Compares 2 U" puis, main dans la main avec l'invité surprise Stevie Wonder, "Purple Rain". Malgré l'émotion palpable, la performance a largement déçu, de nombreux internautes critiquant ensuite vertement l'artiste sur les réseaux sociaux. Ces deux titres interprétés avec langueur, sans le moindre solo de guitare qui était pourtant l'instrument emblématique du chanteur de Minneapolis, paraissaient bien loin de l'univers de Prince, adepte d'une funk nerveuse et inspirée. Stevie Wonder a été épargné, l'immense majorité considérant qu'il avait sauvé ce qui pouvait l'être. Le numéro a d'autant plus surpris qu'il avait été annoncé par le batteur et producteur Questlove, âme du groupe de rap The Roots, qui laissait présager un hommage en fanfare. "Ce devrait être tout sauf silencieux", avait-il professé, rendant hommage au panache du multi-instrumentiste de génie. "Les puristes de Prince savent que Madonna a fait pression pour le faire. (...) Il y avait tant d'autres artistes qu'il respectait et admirait. Elle était loin du sommet de la liste", a tweeté l'actrice américaine Holly Robinson-Peete."S'il vous plaît, ne laissez pas Madonna s'attaquer à une chanson de Prince. Trop tard.", a tweeté le chanteur et musicien britannique Dave Stewart, créateur du groupe Eurythmics. Avant que la chanteuse aux plus de 35 ans de carrière ne clôture la soirée, le nom de Prince était déjà revenu régulièrement, dans la bouche du rappeur Wiz Khalifa ou de Seal. L'hommage le plus poignant aura été celui du chanteur canadien The Weeknd, qui lui a dédié son premier prix. "Je ne le connaissais pas, mais il était proche de moi", a expliqué, visiblement ému, le grand vainqueur de la soirée, qui a reçu huits trophées. Il a rappelé que lors de sa dernière apparition télévisée, Prince, décédé le 21 avril, lui avait remis une récompense, lors des American Music Awards, fin novembre 2015. "C'était la plus grande expérience de toute ma vie", a-t-il assuré.
- Les critiques ont plu sur Madonna dimanche après son hommage à Prince lors de la cérémonie des Billboard Music Awards à Las Vegas. La prestation a été considérée par beaucoup comme éloigné de l'esprit de l'artiste, décédé fin avril.
orangesum-3738
Alors que la course à 2017 compte désormais une nouvelle candidate - Rama Yade, qui s'est déclarée jeudi au 20 Heures de TF1 -, la Haute autorité chargée d'organiser la primaire publie son guide électoral ce vendredi 22 avril. Elle met aussi les formulaires de parrainage à disposition des élus. La présidente de l'instance chargée d'organiser le scrutin, Anne Levade, a présenté ce vendredi le guide qui réglementera l'élection des 20 et 27 novembre prochains. Après la "charte" de la primaire, qui contenait les grands principes, ce guide d'une vingtaine de pages est en quelque sorte le "code électoral des opérations de la primaire", explique Anne Levade. Au besoin, il pourra être modifié si un nouveau parti participe au processus, ou en cas de changements des règles nationales sur l'élection. "Nous travaillons en totale indépendance", assure cette juriste, ce vendredi depuis les locaux de la Haute autorité, situés non loin du siège des Républicains (LR), dans le XVe arrondissement de Paris. La Haute autorité pourra "sortir des cartons jaunes" sous la forme de "recommandations générales" ou "d'observations individuelles". Mais elle "n'a aucun pouvoir de sanction", précise sa présidente. - Être parrainé par 250 élus et 2.500 adhérents -Pour qu'une candidature soit validée, il faut réunir les parrainages de 250 élus, dont 20 parlementaires, issus de 30 départements, ainsi que les signatures de 2.500 adhérents. C'est la raison pour laquelle il devrait y avoir beaucoup moins de candidats que la grosse dizaine annoncée. Thierry Solère, chargé de l'organisation de la primaire, table ainsi sur 5 ou 6 candidats. Le député des Hauts-de-Seine juge "difficile d'en avoir plus que ça", compte tenu des exigences de parrainages. Les formulaires sont disponibles et téléchargeables à compter de ce vendredi. Ils pourront être renvoyés à la Haute autorité au fur et à mesure. Les candidatures doivent être envoyées d'ici au 9 septembre, et seront publiées le 21 septembre, après vérification de leur "régularité". La campagne officielle aura lieu du 21 septembre au 25 novembre. Le code électoral de la primaire stipule que chaque candidat doit signer la charte des valeurs de la droite et du centre, et s'engage à soutenir le vainqueur et "à prendre part à sa campagne".- Combien coûte la primaire - Combien coûtera la primaire ? "Entre 5 et 8 millions d'euros", selon Mme Levade. Et c'est la location des 10.337 bureaux de vote qui représente pour l'instant le plus gros poste de dépenses. Ce coût a été budgété de manière volontairement "prudente", précise la présidente de la Haute autorité. L'organisation du scrutin est "pré-financée" par Les Républicains, à hauteur de 5 millions d'euros, qui seront remboursés avec les recettes de la primaire (2 euros par votant à chaque tour). Chaque candidat doit faire campagne avec l'argent qu'il a lui même collecté. "Le plafond (de la campagne officielle) sera fixé dans les prochaines semaines", précise encore Mme Levade. Les comptes de campagne des candidats seront rendus publics en décembre 2016. Charge ensuite au vainqueur d'inscrire dans ses comptes ce qui ressort de la campagne présidentielle, sachant que ce compte de campagne a débuté le 1er avril."Pour être candidat à la primaire de la droite et du centre, il ne suffit pas de le dire. C'est pas celui qui dit qui y est. Il faut avoir des parrainages", a souligné M. Solère ce vendredi sur Sud Radio et Public Sénat. 11 candidats sont d'ores et déjà sur les rangs : François Fillon, Alain Juppé, Bruno Le Maire, Nathalie Kosciusko-Morizet, Jean-François Copé, Hervé Mariton, Nadine Morano, Jacques Myard, Geoffroy Didier, Frédéric Lefebvre et Jean-Frédéric Poisson. Nicolas Sarkozy, lui, pourrait se déclarer à la fin de l'été. window.pvp_026e7d54443908348b047477560cfee0 = new Pvp('dmpublic', {idDM: "x468ugd", mediaType: "dm-public"}, { 'sequenceUrl': "//pms.orange.fr/module/pm/1892/videoInfo/docUId/CNT0000019rwPE/adCategory/embed", 'domNode': "pvpContainer_026e7d54443908348b047477560cfee0", "origin": "embed", "mute": true, "autoplay": false
À partir de ce vendredi, les candidats potentiels à la primaire à droite et au centre pour la présidentielle de 2017 peuvent officiellement glaner les soutiens d'élus. Pour pouvoir concourir, il leur faut recueillir le soutien de 2.500 adhérents et de 250 élus, dont 20 parlementaires.
orangesum-3739
"C'est sans conteste un événement critique. Jamais un agent toxique d'origine militaire n'avait été employé contre le leader de l'opposition russe sur le territoire national", a estimé Ivan Jdanov."C'est un nouveau type de violence, une nouvelle façon de s'en prendre aux opposants. C'est évidement un nouveau chapitre de l'histoire russe", a-t-il ajouté lors d'une interview au siège du Fonds de lutte contre la corruption (FBK) à Moscou, l'organisation fondée par Alexeï Navalny. Directeur du FBK et avocat de profession, Ivan Jdanov, 32 ans, a accusé le Kremlin de porter la responsabilité de cette attaque car "l'accès à ce type de poison, à des agents toxiques militaires n'est pas possible pour un simple criminel". Selon lui, le pouvoir va désormais chercher à "rendre les choses le moins clair possible" afin de se dédouaner."L'Etat russe va imaginer les versions les plus absurdes, les plus insensées, pour expliquer ce qui s'est passé. C'est leur façon de travailler", a affirmé M. Jdanov. Dès jeudi, le député nationaliste Andreï Lougovoï, cité par l'agence publique TASS, a par exemple soutenu que M. Navalny aurait pu être empoisonné en Allemagne, où il est actuellement hospitalisé. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a lui indiqué qu'il n'existait "aucune raison" d'accuser Moscou dans cette affaire et a appelé l'Occident à se garder de tout "jugement hâtif".- Elections à venir -Selon le gouvernement allemand, des examens approfondis ont apporté la "preuve sans équivoque" de l'emploi contre l'opposant russe d'un agent chimique neurotoxique de type Novitchok. Mis au point par les Soviétiques dans les années 1970 en tant qu'arme chimique, ce poison avait déjà été utilisé contre l'ex-agent double russe Sergueï Skripal et sa fille Ioulia en 2018 en Angleterre, selon les autorités britanniques, des accusations rejetées par Moscou. Militant anti-corruption, Alexeï Navalny, 44 ans, a été hospitalisé en Sibérie fin août après avoir fait un malaise dans un avion. Il avait ensuite été transporté à Berlin où il reste dans un état grave. La justice russe n'a toujours pas ouvert d'enquête après cet événement, malgré les demandes de l'organisation de M. Navalny, qui subit régulièrement des pressions et des perquisitions. Selon M. Jdanov, l'empoisonnement de M. Navalny pourrait être un moyen de priver l'opposition d'un leader charismatique, dans le contexte de mouvements de protestation historiques à Khabarovsk, en Extrême-Orient russe, et au Bélarus voisin."Un mouvement de protestation est plus fort avec un leader", juge Ivan Jdanov. D'après lui, cette attaque contre l'opposant va toutefois permettre d'attirer davantage l'attention des Russes lors des élections régionales de septembre, lors desquelles le parti au pouvoir fait face à plusieurs candidats indépendants, dont des alliés d'Alexeï Navalny. Se disant optimiste quant à l'amélioration de la santé de ce dernier, Ivan Jdanov a assuré que son organisation allait continuer à fonctionner jusqu'à son retour. Depuis son empoisonnement, ses équipes ont publié deux nouvelles enquêtes dénonçant la corruption des élites russes.
L'empoisonnement de l'opposant russe Alexeï Navalny, victime selon Berlin d'un agent neurotoxique, marque le début d'un "nouveau chapitre" dans l'histoire des violences du Kremlin contre ses adversaires, selon un allié de M. Navalny interviewé jeudi par l'AFP.
orangesum-3740
La mobilisation a été relativement faible, mais plusieurs centaines de "gilets jaunes" ont tout de même défilé ce samedi 2 novembre dans plusieurs villes de France pour leur 51ème samedi d'action. À Paris, quelques centaines d'entre eux ont défilé entre la place d'Italie et la gare du Nord, où ils sont arrivés à 16H00. La marche s'est déroulée sans incident, accompagnée d'un important dispositif policier, comme c'est désormais le cas à chaque fois pour les rassemblements parisiens. Les manifestants ont repris les slogans habituels visant Emmanuel Macron ou la police et certains tenaient des banderoles faisant référence au Chili, où un important mouvement social est en cours.Échauffourées à Toulouse"On est là, on est là. Même si Macron le veut pas, nous on est là", ont à nouveau chanté les manifestants à Toulouse. Le défilé, qui a eu lieu en partie sous la pluie, a été marqué par quelques échauffourées avec les forces de l'ordre, qui ont fait à plusieurs reprises usage de grenades lacrymogènes.À Rennes, 200 à 300 "gilets jaunes" ont manifesté dans le centre-ville. Un centre commercial a été fermé 45 minutes environ après l'intrusion d'une trentaine de manifestants. Jérôme Rodriguès invité surprise à BordeauxÀ Bordeaux, plus de 200 personnes, selon un journaliste de l'AFP - une centaine selon la préfecture -, étaient au rendez-vous ce samedi. Quelques-unes portaient un gilet jaune mais davantage portaient des parapluies, la pluie s'étant mise à tomber sans discontinuer à partir de 15H00. Une poignée de drapeaux, une pancarte RIC (référendum d'initiative citoyenne), des slogans habituels - "On est là, on est là", "Bordeaux, Bordeaux, soulève-toi !" - ont ponctué cette manifestation. Mais la mobilisation a été en léger retrait par rapport aux derniers samedis. L'invité surprise à Bordeaux était Jérôme Rodriguès, l'un des "gilets jaunes" ayant subi une blessure à l'oeil lors d'une manifestation. Il a déclaré : "Peu importe le nombre, l'important c'est d'être toujours là, vous les 'déter' (minés). Il y a énormément de Français, même s'ils ne sont pas gilets jaunes, qui nous regardent, croient en nous, nous disent 'c'est super ce que vous faites'. Ils sont à deux doigts (de nous rejoindre), il faut aller les chercher". "On sent une convergence, une effervescence, à l'approche du 1er anniversaire. Il n'y a pas 'd'idéologie' ou de 'lubies' gilets jaunes, il y a juste l'envie partagée par les citoyens, d'arriver à manger en fin de mois. C'est une lubie, ça ?", a-t-il ajouté. Quel avenir pour le mouvement ? La date du 17 novembre - qui a vu naître la première manifestation de "gilets jaunes" il y a un an - est au coeur des discussions de la quatrième "Assemblée des assemblées", qui a débuté vendredi et dure jusqu'à dimanche à Montpellier. Environ 200 délégations de ronds-points sont représentées au cours de ces trois journées, organisées grâce à une cagnotte de dons de 3.000 euros. La dernière "Assemblée des assemblées" avait réuni le week-end du 29 et 30 juin quelque 600 personnes à Montceau-les-Mines (Saône-et-Loire). Lors de ces journées, où alternent séances plénières et ateliers par groupe de dix personnes, sept questions doivent être abordées, selon les organisateurs, notamment : "Comment renouer le lien avec la population ? Comment travailler concrètement avec les autres mouvements ? Comment s'organiser face à la répression ? Comment définir nos adversaires et nos alliés ? Comment agir dans le contexte des élections municipales ?". Une synthèse des propositions sera établie à l'issue des ateliers, auxquels les journalistes ne sont pas conviés.
Alors que la date anniversaire se rapproche, les "gilets jaunes" ont défilé un peu partout en France ce samedi sans incident notable.
orangesum-3741
Voici ce que l'on sait à ce stade :Que s'est-il passé ? De puissantes explosions se sont produites en début de matinée, vers 8h30-9h locales, dans trois hôtels de luxe du front de mer de la capitale Colombo. Les établissements affectés, le Shangri-La, le Kingsbury et le Cinnamon, sont situés à quelques centaines de mètres les uns les autres. Au Cinnamon, un kamikaze, un Sri-Lankais qui s'était enregistré à l'hôtel la veille sous le nom de Mohamed Azzam Mohamed, a enclenché sa bombe dans la file de clients, venus profiter d'un buffet de Pâques dans un restaurant de l'établissement. Au Shangri-La, le restaurant a lui aussi été ravagé. En parallèle, des déflagrations ont frappé trois églises catholiques où les fidèles étaient rassemblés pour célébrer la messe de Pâques, faisant un carnage. Ont été visées la célèbre église Saint-Antoine à Colombo, l'église Saint-Sébastien à Negombo, localité située à une trentaine de kilomètres au nord de la capitale, et une autre église de la ville de Batticaloa, de l'autre côté du Sri Lanka, sur la côte orientale. Quelques heures plus tard, deux nouvelles explosions sont survenues. L'une a touché un hôtel de Dehiwala, banlieue sud de Colombo. Une autre s'est produite dans une maison d'Orugodawatta, banlieue nord de la capitale, où un kamikaze s'est fait exploser lors d'une opération policière. On compte au total huit explosions. Qui sont les victimes ? Le dernier bilan officiel fait état de 207 morts mais pourrait être encore amené à s'aggraver. Plus de 450 personnes ont été blessées. Des dizaines d'étrangers comptent parmi les victimes, dans ce pays très prisé des touristes pour ses plages paradisiaques et sa nature verdoyante. Les diplomaties américaines et britanniques ont confirmé, dimanche après-midi, que plusieurs de leurs ressortissants figuraient parmi les victimes. Au moins cinq Britanniques ont été tués dans ces attaques, a indiqué une source gouvernementale à l'Agence France-Presse. Une Néerlandaise de 54 ans a péri à l'hôtel Cinnamon, selon la télévision publique NOS. Un Portugais est mort, selon l'agence LUSA. Deux Chinois figurent aussi parmi les tués, selon l'ambassade chinoise au Sri Lanka citée par l'agence Chine nouvelle. Qui est responsable ? Les attaques n'ont pas été revendiquées à ce stade. Le Premier ministre Ranil Wickremesinghe a refusé de nommer des suspects. Selon des documents officiels consultés par l'AFP, la chef de la police nationale avait averti il y a dix jours ses services de risques d'attaques suicide contre des églises et l'ambassade indienne au Sri Lanka par un mouvement islamiste appelé National Thowheeth Jama'ath (NTJ). Il citait, pour cet avertissement, des informations provenant "d'une agence de renseignement étrangère". Il n'était pas connu dans l'immédiat si ce groupe avait un lien avec les attaques de Pâques. Comment le Sri Lanka a-t-il réagi ? Le gouvernement a mis en place un couvre-feu "jusqu'à nouvel ordre". Il a également demandé le blocage temporaire des réseaux sociaux pour contrer la propagation d'informations "fausses ou incorrectes". Huit personnes ont été arrêtées à ce stade, a annoncé le Premier ministre. "Jusqu'ici les noms que nous avons sont locaux" mais les enquêteurs cherchent à savoir s'ils ont d'éventuels "liens avec l'étranger", a déclaré dans une allocution télévision le chef du gouvernement. Les autorités ont renforcé les contrôles de sécurité à l'aéroport de Colombo. Le transporteur Sri Lankan Airlines a conseillé à ses clients d'arriver quatre heures avant leur vol. Les passagers d'avions pourront franchir les barrages sur la route de l'aéroport durant le couvre-feu en présentant leur passeport et leur billet, a précisé la compagnie aérienne. Les ambassades au Sri Lanka ont appelé leurs ressortissants à éviter tout déplacement et à se tenir à l'écart des lieux publics.
Le Sri Lanka a été frappé dimanche 21 avril par une série d'attentats contre des hôtels de luxe et des églises célébrant la messe de Pâques, faisant plus de 200 morts.
orangesum-3742
Le motard impliqué dans l'accident est mort à l'hôpital mardi. L'accident a eu lieu lundi 19 novembre dans la matinée, à Portes-les-Valence (Drôme). Un embouteillage s'était formé en amont d'un barrage filtrant mis en place par des "gilets jaunes". Le motard, décédé ce mardi des suites de ses blessures, remontait la file de véhicules sur la gauche. Parmi eux, le conducteur d'une camionnette a alors décidé de faire demi-tour et a franchi la ligne blanche sans voir arriver le motard derrière lui, rapporte France Bleu Auvergne-Rhône-Alpes. Selon France 3 Auvergne-Rhône-Alpes, la collision entre les deux véhicules aurait été très violente. Gravement blessé, le conducteur de 37 ans a été transporté en état d'urgence absolue à l'hôpital de Valence, poursuit la télévision locale. Il a succombé à ses blessures mardi dans l'après-midi. Le conducteur de la fourgonnette, un jeune homme de 19 ans, devrait être entendu de nouveau par la police de Valence, chargée de l'enquête, après le décès de la victime, selon France Bleu. Les enquêteurs attendent dans les prochains jours les résultats des analyses toxicologiques des deux conducteurs impliqués dans l'accident. Ils cherchent également à déterminer à quelle vitesse roulait le motard, des témoins devant être entendus, poursuit France Bleu. Interrogé sur le plateau de BFMTV, le secrétaire d'État auprès du ministre de l'Intérieur Laurent Nuñez a confirmé qu'"un motard qui avait été grièvement blessé sur un point de barrage (était) décédé (cet) après-midi". Juge-t-il que le décès de ce motard relève de la responsabilité des "gilets jaunes" ? "Des investigations sont en cours mais il a été tué dans un accident provoqué par un barrage", a-t-il répondu. Ce décès s'ajoute à celui d'une manifestante tuée samedi matin à Pont-de-Beauvoisin (Savoie), percutée par une conductrice qui a été prise de panique et a foncé sur les manifestants.
VIDÉO. Une collision entre motard et une fourgonnette a eu lieu lundi matin dans la Drôme à l'approche d'un barrage filtrant organisé par les "gilets jaunes".
orangesum-3743
Il a quitté le Conseil constitutionnel en mars 2019, et il apparaît très probable que Lionel Jospin va profiter de la fin de sa réserve, à laquelle l'obligeait sa charge de "sage", afin de commenter l'actualité politique. Selon le JDD, l'ex-Premier ministre de Jacques Chirac entre 1997 et 2002 devrait sortir un livre au mois de mars 2020, et il compterait bien y donner son sentiment général sur l'état de la France et la politique menée par Emmanuel Macron. À en croire l'hebdomadaire, Lionel Jospin serait en train de préparer des passages très critiques envers le gouvernement actuel, avec de possibles griefs envers le chef de l'État. Retiré de la vie politique depuis son échec au premier tour de l'élection présidentielle de 2002, Lionel Jospin est resté une figure de tutelle du Parti socialiste, un rôle de sage dont il n'a néanmoins pas profité pour revenir au premier plan de la vie politique. Mais sa vision intéressera sans doute encore les nostalgiques d'un PS fort, alors même que ce dernier traverse une crise sévère, dont il tarde à se relever à quelques mois des élections municipales. Une parole rare depuis son retrait politiqueC'est d'ailleurs après ce scrutin que Lionel Jospin publierait son livre aux éditions du Seuil. Le JDD précise que Maurice Olender éditerait l'ouvrage. L'ex-chef du gouvernement évoquera non seulement l'actualité, mais aussi les défis qui attendent la France dans le monde actuel. La parole de Lionel Jospin reste globalement rare depuis 2002. L'octogénaire était néanmoins sorti du silence au mois de septembre, au moment de la mort de Jacques Chirac. Il avait alors exprimé sur RTL son "privilège de gouverner la France sous sa présidence pendant 5 ans", rappelle le journal dominical. En outre, le JDD rapporte que Lionel Jospin avait fait une apparition publique au Sénat il y a quelques mois, lors d'un "pot amical" qui regroupait les grandes figures du Parti socialiste. François Hollande, Jean-Marc Ayrault et Bernard Cazeneuve accompagnaient ainsi leur aîné. Il devrait donc sortir du silence à travers sa plume, comme il l'avait fait en 2014, à l'occasion de la sortie de "Le Mal napoléonien", oeuvre dans laquelle il critiquait Napoléon 1er.
Le JDD révèle dimanche 1er décembre que l'ancien Premier ministre (1997-2002) devrait publier un livre en mars 2020. Il devrait comporter des passages peu amènes envers le gouvernement actuel.
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Mal en point fin juillet, le chef de l'Etat américain est désormais au coude-à-coude avec le candidat démocrate, voire même favori chez quelques bookmakers britanniques ou australiens. Parier 100 dollars sur Donald Trump aujourd'hui rapporterait environ 190 dollars (en comptant la mise) en cas de victoire du candidat républicain, le rapport étant sensiblement le même pour son concurrent."Il n'y a aucun doute que le vent a tourné en faveur du président Trump", affirme Rupert Adams, porte-parole de la maison britannique William Hill, qui a déjà accepté près d'un million de livres (1,32 million de dollars). Les paris sur des élections locales ou nationales sont interdits aux Etats-Unis. Tout se passe sur des sites étrangers, parfois accessibles aux Américains. Après un ralentissement des paris lié au coronavirus, "l'intérêt est revenu ces dernières semaines", constate Lee Price, porte-parole de Paddy Power, enseigne irlandaise, et "nous pensons que le facteur Trump va maintenir l'attention des parieurs". Beaucoup se prennent à rêver d'un retournement similaire à celui de 2016, qui avait vu l'ancien promoteur immobilier revenir fort chez les parieurs avant de l'emporter à la surprise générale.- "Regarder où va l'argent" -Le bookmaker britannique Betfair a lui pris 10 millions de livres de paris depuis le 23 août, veille du début de la convention républicaine, et porté le total en jeu à 72 millions de livres, contre 33 à la même époque lors de la campagne en 2016. La maison s'attend donc à battre le record de 199 millions de livres pariés en 2016, dont la moitié après la fermeture des bureaux de vote, explique Darren Hugues, son porte-parole. Outre la victoire finale, Paddy Power propose aussi de miser sur la possibilité qu'un aéroport mexicain se rebaptise Donald Trump ou que le chef de l'Etat américain fasse repeindre la Maison Blanche couleur or. Mais l'intérêt pour ces paris fantasques a un peu décru reconnaît Lee Price. "Trump est moins farfelu, bizarre ou marrant", qu'il ne l'était auparavant aux yeux du public, "et davantage effrayant, semble-t-il". Matthew Collins, consultant australien de 29 ans, a placé 21 paris différents avant la convention républicaine, la presque totalité sur Donald Trump, vainqueur final, mais aussi gagnant dans plusieurs Etats, pour environ 20.000 dollars australiens, somme qu'il avait gagné grâce à un pari sur le ticket Biden/Harris côté démocrate. Pour celui qui se décrit comme de gauche, l'accélération du candidat Trump est en partie liée à la convention républicaine, qui s'est tenue fin août, juste après son équivalent démocrate. "Les républicains ont donné l'impression qu'ils aimaient l'Amérique. (...) Je n'ai pas entendu ça chez les démocrates, donc je pense que leur message ne passe pas."Nick Freiling, qui a parié 300 dollars sur une victoire de Donald Trump dans le Minnesota, rappelle qu'il est classique que l'écart se resserre à l'approche du scrutin. Autre facteur, selon lui, le Covid-19, qui a valu au président en exercice d'être sévèrement critiqué pour sa gestion de la crise, "n'est plus aussi présent dans nos esprits et les gens sont moins énervés, en général" qu'il y a quelques mois."Je ne pense pas que les sondages soient représentatifs de la réalité", dit Matthew Collins, pour qui "la marge d'erreur doit être très élevée"."Les sondages chez les votants probables donnent peut-être Biden gagnant, mais qu'en est-il de l'enthousiasme des électeurs pour leur candidat, qui a un lien avec la participation? Trump l'emporte haut la main là-dessus", fait valoir Nick Freiling."Il faut regarder où va l'argent", insiste Matthew Collins, qui s'attend aussi à ce que Donald Trump domine nettement les trois débats présidentiels. "C'est ça qui compte pour les gens. Ils ne vont pas mettre de l'argent s'ils ne pensent pas que c'est possible", tandis que "les gens peuvent mentir aux instituts de sondage, il n'y a aucune conséquence financière."Des parieurs voient aussi dans la proportion sans doute historique de votes par correspondance, pour cause de coronavirus, un aléa supplémentaire, qui pourrait être favorable au président sortant."Ca pourrait être le bazar", imagine Matthew.
Les sondages sont à sens unique et donnent systématiquement Joe Biden vainqueur de l'élection présidentielle américaine, mais la cote de Donald Trump remonte en flèche chez les parieurs, tout comme en 2016.
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Sylvie Tellier n'a de son côté pas manqué de remercier les pompiers sur Instagram ce samedi. Un mort, deux blessés dans un état grave et dix blessés légers. Voici le triste bilan provisoire d'un incendie qui s'est déclaré vendredi 3 juillet, peu avant minuit dans un immeuble du 17 arrondissement de Paris. Situé au numéro 10 de l'avenue des Ternes, il abrite l'appartement dans lequel sont logées les Miss France. C'est donc là que Clémence Botino a posé ses valises pour un an, explique Closer. Samedi 4 juillet, Sylvie Tellier, la directrice du comité Miss France, a tenu à remercier les sapeurs-pompiers de Paris pour le sauvetage de Miss France 2020. Dans une story, elle ajoute : "Je voulais vous remercier pour tous vos messages de soutien. Clémence va très bien, elle est saine et sauve. Évidemment, elle est choquée par ce qui s'est passé cette nuit", avant de remercier les pompiers. Les échelles déployées le long de la façadeContactée par le magazine, Sylvie Tellier précise également que l'appartement occupé par la miss n'a pas été touché par les flammes. Née en Guadeloupe, Clémence Botino n'est rentrée à Paris qu'après le confinement. La jeune femme était partie se ressourcer quelques jours auprès de sa famille quand celui-ci a été mis en place afin de contenir l'épidémie de coronavirus. La personne décédée dans l'incendie est une femme âgée, habitant au quatrième étage, explique Le Parisien. Elle n'a pas pu être sauvée par les 130 pompiers mobilisés par cette intervention. Dix-huit autres occupants ont quant à eux pu être sauvés, grâce au déploiement d'échelles le long de la façade de la cour intérieure de l'immeuble. Pour le moment, les causes de l'incendie ne sont pas déterminées. Une enquête est en cours.
Clémence Botino est "sous le choc". Miss France 2020 habite au 10 rue des Ternes, dans le 17e arrondissement de Paris, où un incendie à fait un mort dans la nuit du 3 au 4 juillet, rapporte Closer, tandis que Le Parisien revient sur le drame.
orangesum-3746
L'ancien lutteur professionnel a empoché 87,5 millions dans l'année se terminant en juin 2020, selon le classement annuel de Forbes. Ce montant (légèrement en baisse comparé à celui de l'an dernier - 89,4 millions) est en partie dû à ce qu'a perçu The Rock (23,5 millions) pour le film d'action de Netflix "Red Notice". Le géant du streaming est à l'origine de pas moins du quart des cachets collectés par le Top 10 de cette année. Parmi les stars ayant bénéficié des largesses de Netflix envers les acteurs de premier plan (140 millions de dollars en tout) figurent le deuxième du Top 10 Ryan Reynolds ("Six Underground" et "Red Notice"), le numéro 3 de la liste Mark Wahlberg ("Spenser Confidential") et le quatrième du Top 10, Ben Affleck ("The Last Thing He Wanted"). Le créateur de "Hamilton", Lin-Manuel Miranda, fait son entrée dans la liste après que Disney a payé 75 millions de dollars pour obtenir les droits de la production de Broadway, qui a encore fait parler d'elle récemment en étant diffusée sur Disney+ le mois dernier. La mégastar de Bollywood Akshay Kumar et la légende des arts martiaux Jackie Chan ont réintégré le Top 10, tout comme Will Smith et Adam Sandler. Absents cette année, les acteurs des films Marvel "Avengers", qui avaient dominé le classement l'an dernier. Mais Vin Diesel, pilier de la franchise "Fast & Furious", est numéro 5 avec 54 millions. Ce classement n'inclut pas les actrices, qui figureront sur une liste séparée le mois prochain. Voici le Top 10:1. Dwayne Johnson (87,5 millions)2. Ryan Reynolds (71,5 millions)3. Mark Wahlberg (58 millions)4. Ben Affleck (55 millions)5. Vin Diesel (54 millions)6. Akshay Kumar (48,5 millions)7. Lin-Manuel Miranda (45,5 millions)8. Will Smith (44,5 millions)9. Adam Sandler (41 millions)10. Jackie Chan (40 millions)
Dwayne "The Rock" Johnson a été désigné comme étant l'acteur le mieux payé d'Hollywood pour la deuxième année consécutive, prenant la tête d'une liste de comédiens ayant bénéficié de juteux contrats avec Netflix.
orangesum-3747
Alors que la réforme de la SNCF devrait être adoptée au Parlement dans les prochains jours, Elisabeth Borne a tenu à défendre la mesure portée par le gouvernement. Invitée de la matinale de France Info, mardi 12 juin, la ministre a appelé à la "responsabilité des syndicats", insistant sur le calendrier et notamment sur la tenue des épreuves du baccalauréat, qui pourraient être perturbées par la grève. "Il faut entendre la lassitude des usages et en particulier pour la semaine prochaine, où l'on a plus de 700.000 candidats qui vont passer le bac.""J'appelle vraiment les syndicats à prendre leur responsabilité. Perturber les épreuves du bac, ce n'est pas défendre le service public", a poursuivi la représentante du gouvernement."Dans cette réforme, il y a eu du dialogue social. On a intégré les amendements proposés par les syndicats qui se sont inscrits dans la concertation. Je pense que les Français peuvent attendre que les épreuves du bac ne soient pas perturbées.""Un meilleur service public"La ministre a également incité les cheminots à examiner plus attentivement le texte de loi. "Tout est sur la table aujourd'hui : le projet de loi qui va être adopté définitivement apporte des éléments importants pour les Français", a assuré la ministre. "C'est pour ça qu'on fait cette réforme, parce que ce sera un meilleur service public ferroviaire, ce sera plus de trains, des trains moins chers avec l'ouverture à la concurrence. C'est un engagement sans précédent en faveur du transport ferroviaire." Pour la 29e journée de mobilisation depuis début avril, l'intersyndicale CGT, Unsa, SUD et CFDT de la SNCF a appelé à une "journée de la colère cheminote" mardi, avant l'adoption définitive du projet de loi prévue jeudi.
Au matin d'un nouvel épisode de grève des cheminots, la ministre des Transports a enjoint les syndicats à mettre fin à leur mouvement, estimant que le gouvernement avait déjà fourni un "effort considérable".
orangesum-3748
Au premier tour, les deux candidats atteindraient le même score, ou presque. Emmanuel Macron et Marine Le Pen recueillent chacun 27 à 28 % d'intentions de vote au premier tour pour l'élection présidentielle de 2022, loin devant Jean-Luc Mélenchon et les autres candidats, selon un *sondage Ifop pour le JDD paru dimanche 3 novembre. Les deux candidats recueillent 28 % au premier tour dans l'hypothèse d'une candidature pour la droite de Valérie Pécresse. Le chef de l'État ne recueillerait que 27 % si le candidat de la droite était Xavier Bertrand ou François Baroin. La présidente du RN demeure à 28 % quelles que soient les hypothèses. Jean-Luc Mélenchon en 3e position loin derrièreJean-Luc Mélenchon arrive en troisième position, à 11 %, ex aequo avec François Baroin, mais devant Xavier Bertrand (10 %) ou Valérie Pécresse (7 %), selon les différents scénarios testés par l'institut de sondage. Le leader d'EELV, Yannick Jadot, recueille 7,5 à 9 % des intentions de vote, devant Nicolas Dupont-Aignan (6 à 7 %) et le Premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure (2,5 à 3 %). Plus de points pour Marine Le PenDans le cadre d'un deuxième tour opposant Emmanuel Macron à Marine Le Pen, le président de la République recueille 55 % des intentions de vote (-2 points par rapport à mai), contre 45 % à la cheffe du parti d'extrême droite (+2 points). Dans une précédente étude Elabe parue mercredi, Emmanuel Macron et Marine Le Pen font jeu égal au premier tour avec 27 % à 29 % des voix chacun, loin devant Jean-Luc Mélenchon, troisième avec environ 13 %. *L'enquête Ifop a été réalisée en ligne du 28 au 30 octobre, auprès d'un échantillon représentatif de 1.503 personnes inscrites sur les listes électorales, selon la méthode des quotas. Marge d'erreur de 1,4 à 3,1 points.
En cas de duel Macron - Le Pen au second tour de l'élection présidentielle, le président sortant est crédité de 55 % des intentions de vote soit deux points de moins qu'en mai dernier, selon un sondage Ifop pour le JDD.
orangesum-3749
Vidéo . Bientôt une amende de 300 euros pour un masque jeté sur la voie publique ? par franceinfoC'est la secrétaire d'État à l'Économie, Agnès Pannier-Runacher, qui ereconnaît ce lundi qu'il y a encore "des progrès à faire pour que les bonnes informations soient apportées aux consommateurs", notamment quant à la présence ou pas de notices d'utilisation des masques, parfois écrites en langue étrangère."Ces situations doivent être corrigées dans les plus brefs délais", ajoute-t-elle, annonçant des "avertissements" sous forme de rappels à la loi à l'encontre de commerces qui n'avaient pas mis à disposition de leurs clients des notices d'information."Les enquêteurs (de la Répression des fraudes) ont également mis en évidence l'absence d'indication du nombre de lavages possibles voire une indication différente de celle pour lesquels les tests ont été réalisés", ajoute Bercy. Enfin, "les contrôles montrent une confusion possible entre les différentes catégories de masques pouvant être commercialisés". Quant à l'encadrement des prix des masques de type chirurgical (prix plafond à 95 centimes), que le gouvernement avait mis en place fin avril, il est "globalement bien respecté, la majorité des masques étant d'ailleurs vendus à un tarif de l'ordre de 60 centimes, notamment dans la grande distribution", note Bercy. Au cours des trois premières semaines de mai, 5.673 établissements (supermarchés, pharmacies, grossistes, fabricants ou importateurs de masques de protection) ont fait l'objet d'un contrôle de la part des agents de la DGCCRF. "Ces contrôles ont donné lieu à 177 avertissements, 18 injonctions de remise en conformité et 9 procès-verbaux pénaux en cas d'atteinte grave à l'information des consommateurs", pour pratiques commerciales trompeuses notamment, précise Bercy.
Depuis le début des enquêtes, Bercy a dressé 177 avertissements et 18 injonctions de remise en conformité.
orangesum-3750
En ce deuxième jour de déconfinement, mardi 12 mai, certaines lignes des transports en commun en Île-de-France se sont retrouvées, comme la veille, saturées, rendant impossible pour les usagers, trop nombreux, le respect de la distanciation physique. La présidente de la région Ile-de-France Valérie Pécresse (ex-LR) était à l'antenne de RTL ce mardi 12 mai. Elle a assuré que la SNCF et la RATP allaient remonter "progressivement", d'ici au 2 juin, leur "offre à 100% sur toutes les lignes". La priorité devra néanmoins rester à ceux qui travaillent. D'ici là, "nous allons essayer de mettre les efforts là où ils sont le plus nécessaires, c'est-à-dire sur les 2 ou 3 lignes sur 23 les plus chargées", a-t-elle ajouté, jugeant que "hier, ça s'est globalement passé dans de bonnes conditions, avec évidemment quelques problèmes ponctuels sur un réseau aussi dense". Lundi, le service n'était assuré qu'à 75% à la RATP et à 60% pour les trains de banlieue de la SNCF. La perturbation du trafic et a fait réagir certains politiques, notamment Marine Le Pen, qui a demandé sur Twitter des "explications sur cette aberration". Eric Coquerel, député La France Insoumise de Seine-Saint-Denis, s'est lui aussi indigné sur les réseaux sociaux de la forte affluence dans les transports en commun en pleine pandémie de Covid-19. "Ce matin toutes les lignes métro et RER venant du 93 étaient bondées. Comme depuis 2 semaines, rien n'a été vraiment anticipé pour acheminer les travailleurs depuis les villes populaires. Qu'on n'incrimine pas ensuite le 'relâchement' pour expliquer la remontée de l'épidémie !", a-t-il dénoncé. Le télétravail recommandéSelon Valérie Pécresse, "le facteur limitant, c'est le facteur humain parce que les agents des opérateurs de transports ont des gardes d'enfants à assurer et ils ont aussi des risques de santé, c'est pour ça qu'on n'est pas à 100% aujourd'hui", a-t-elle justifié. Mais, même avec une offre à 100%, "il va y avoir toujours une restriction très forte de la capacité des transports en commun", en raison de "la distanciation sociale obligatoire" qui réduit la capacité d'environ 80%, a-t-elle mis en garde."L'attestation employeur (pour les heures de pointe) sera contrôlée et filtrée à l'entrée des gares. L'objectif c'est, si vous n'avez pas de motif de vous déplacer, (que) vous ne prenez pas la place de quelqu'un qui doit aller travailler", a averti Valérie Pécresse, qui a demandé que le filtrage par les policiers et les forces de sécurité démarre dès 6 heures."Si on n'arrive pas à faire suffisamment respecter les distanciations sociales, nous sommes toujours sous le couperet d'une fermeture de lignes de train ou de gares si elles sont trop chargées", a-t-elle également mis en garde."Je continue d'appeler les Franciliens à télétravailler au maximum jusqu'à l'été, à économiser leur transport et à étaler leurs horaires d'arrivée au bureau, c'est impératif", a-t-elle insisté.
Certaines lignes de métro et RER sont toujours bondées ce mardi 12 mai. Valérie Pécresse a reconnu, au micro de RTL, "quelques problèmes ponctuels" et promis de monter progressivement l'offre à 100% d'ici le 2 juin.
orangesum-3751
"On ne peut pas prendre nos enfants et leurs familles en otage", a jugé dimanche 7 juillet Emmanuel Macron à propos des enseignants qui avaient refusé de faire remonter des notes des copies du bac pour contraindre le gouvernement à rouvrir des négociations sur les réformes du lycée qu'ils dénoncent. "Je respecte la liberté d'opinion, la liberté syndicale, mais à la fin des fins, on ne peut pas prendre nos enfants et leurs familles en otage", a-t-il expliqué lors d'un entretien sur France Info. "Je pense que le ministre a eu la bonne réaction", a-t-il ajouté, en référence à la décision de Jean-Michel Blanquer de faire attribuer aux élèves des notes provisoires issues du contrôle continu. "Quand on est enseignant, on a des droits mais aussi des devoirs", "quand un examen est attendu avec angoisse", "notre devoir à tous est d'être au rendez-vous", a-t-il estimé."Il peut y avoir des désaccords, évidemment le droit de grève, de manifestation seront préservés, j'y tiens beaucoup, je le dis avec beaucoup de respect pour ceux qui expriment ces désaccords. Mais en aucun cas ces désaccords ne peuvent se faire en prenant en otage nos jeunes, dans un moment qui est toujours un moment d'angoisse et extrêmement important pour leurs familles", a-t-il répété. Quelques élèves ont eu des résultat provisoires, "une toute petite minorité" mais "je veux les rassurer, les choses sont sous contrôle du ministre". Il a tenu cependant à rendre hommage aux enseignants dans leur ensemble et promis de se pencher sur le niveau de leur rémunération. "99% de celles et ceux qui font chaque jour l'Éducation nationale ont ce sens du devoir", a déclaré le chef de l'État, avec parfois "des rémunérations, je le sais, qui ne sont pas pas satisfaisantes - et c'est un chantier qu'on veut ouvrir - des conditions matérielles parfois très dures. Ils sont là, enseignent, éduquent, les savoirs fondamentaux, les valeurs, accompagnent nos jeunes. C'est le plus beau métier (...) Je ne veux pas le laisser salir, écorner", a-t-il conclu. Les 743.000 candidats qui passaient le baccalauréat cette année ont découvert leurs résultats vendredi. 77,7% des candidats ont été reçus d'emblée, sans avoir besoin de passer le rattrapage, un taux provisoire, en légère baisse (-1,1 point) par rapport à celui affiché en 2018, selon les chiffres publiés par le ministère de l'Éducation.
Pour contraindre le gouvernement à rouvrir les négociations sur les réformes du lycée et du bac qu'ils dénoncent, des professeurs ont refusé de rendre les notes des candidats à l'examen.
orangesum-3752
La célébration d'une union a été annulée par le maire Christian Estrosi (LR), samedi 3 novembre, en raison de "nombreuses infractions au code de la route" et d'un jet de fumigène sur un commissariat lors du passage du cortège nuptial. Deux interpellations ont été effectuées par la police. Dans plusieurs messages postés sur Twitter, Christian Estrosi a expliqué sa décision : "Il est scandaleux de piétiner ainsi les symboles de la République. Alors que l'autorité des forces de l'ordre est sans cesse défiée, nous serons sans faiblesse. Je souhaite que les poursuites judiciaires soient fortes. Compte tenu de la gravité des infractions, je n'ai pas souhaité indiquer de date de report aux futurs époux afin de témoigner tout mon soutien aux forces de l'ordre". L'auteur du jet de fumigène, un Marseillais de 26 ans qui conduisait l'une des voitures du cortège, a été placé en garde à vue dans le cadre d'une enquête ouverte pour "violences volontaires avec arme par destination contre personne dépositaire de l'autorité publique", a précisé une source policière. Il a reconnu le lancer du fumigène par dessus le mur d'enceinte du commissariat et sa Mercedes a été saisie. Un autre participant au mariage a par ailleurs été interpellé, pour outrage, après avoir insulté les forces de l'ordre et placé en garde à vue. Une charte des mariagesCe n'est pas la première fois que Christian Estrosi fait annuler une cérémonie de mariage dans sa ville. Une telle sanction avait déjà été prononcée le 2 septembre dernier, à la suite de nombreuses infractions au code de la route commises par les conducteurs d'un cortège. L'ancien ministre s'appuie sur une "charte des mariages" qu'elle a établi en 2012. Quatre engagements doivent ainsi être tenus par les mariés et leurs invités, notamment le respect de l'horaire choisi pour la célébration, le respect du code de la route et la tenue d'une "attitude calme et respectueuse". En outre, le document interdit "le déploiement de banderoles ou de drapeaux notamment étrangers". Pour l'opposition de gauche, cette charte est jugée discriminatoire et électoraliste.
Christian Estrosi, maire LR de Nice, a annulé une cérémonie de mariage après des débordements dans la ville. Deux personnes ont été interpellées. Nice compte bien faire appliquer sa charte des mariages.
orangesum-3753
Selon l'hebdomadaire, le porte-parole Benjamin Griveaux tient la corde pour représenter La République en marche face à la maire sortante, Anne Hidalgo"On sait tous ce qui marche en Macronie, c'est la compétence, l'envie, la prise d'espace politique. Benjamin Griveaux a ça en tête". La phrase, lâchée par un parlementaire cité par le JDD, résume les préparatifs de La République en marche (LREM) dans la perspective de la grande bataille électorale de 2020 pour la mairie de Paris. Le journal dominical raconte les dessous d'une visite de l'actuel porte-parole du gouvernement, qui "ressemble à s'y méprendre à une campagne électorale". "J'ai envie que Paris aille mieux. Je dirai l'année prochaine quelles sont mes intentions", explique Benjamin Griveaux, dont la fonction actuelle semble bien constituer un "tremplin" de choix vers les municipales. "Le porte-parolat m'oblige à être très parisien!", reconnait-il volontiers. Selon L'Opinion, Griveaux serait par ailleurs l'initiateur du lancement d'un "comité de pilotage" en vue des municipales à Paris, dirigé par un député LREM. Côté soutiens, quelques noms affluent déjà, comme la députée des Yvelines Aurore Bergé, parlementaire proche d'Emmanuel Macron, où Marie-Laure Harel, élue dans le 3e arrondissement de la capitale. Les annonces officielles ne devraient toutefois pas intervenir de si tôt, un responsable de LREM interrogé par le JDD, évoquant même qu'il y a "toujours eu une réticence sur Griveaux". "Le président avait peur qu'il s'occupe plus de Paris que d'En marche". Pas de quoi visiblement inquiéter le principal intéressé : "J'ai une assez bonne idée de ce qu'il pense. Il souhaite une alternance à Paris", explique t-il. Avec sûrement quelques suites dans les idées.
A Paris, les grandes manœuvres en vue des élections municipales de 2020 ont commencé. C'est ce que relaie Le Journal du Dimanche (JDD) dans son édition du 15 juillet.
orangesum-3754
"Elle a fait un malaise vers 18h00. Les pompiers sont arrivés très vite, ont tout tenté pour la ranimer", a indiqué sa nièce qui vivait avec elle depuis des années."Elle est partie en quelques minutes", a-t-elle ajouté. "Elle avait des problèmes de mémoire, je ne suis pas très surpris, mais profondément triste", a réagi son ami, le chanteur Dave, interrogé sur BFMTV, soulignant combien Annie Cordy incarnait "l'énergie". Avec son tablier immaculé de "bonne du curé", ses nattes articulées de "Frida Oum Papa" et son truc en plume de "Tata Yoyo", la reine du music-hall français a consacré sa vie à la scène où elle ne voulait donner "Que du bonheur", titre d'un spectacle jazz et swing qu'elle donna au Casino de Paris et à l'Olympia. Léonie Cooreman est née à Laeken, quartier de Bruxelles, le 16 juin 1928. "La France est mon pays et la Belgique ma patrie", disait-elle. Blonde piquante, Annie Cordy a débuté dans des orchestres en chantant des standards américains, avant d'être engagée comme meneuse de revues au "Bœuf sur le Toit" à Bruxelles, puis à Paris au "Lido" en 1950, où elle devient Annie Cordy. D'opérettes en comédies musicales ("La Route fleurie" avec Georges Guétary et Bourvil, "Visa pour l'amour" avec Luis Mariano, "Hello Dolly"), en passant par le rire, la chanson, le théâtre, le cinéma et les téléfilms, l'infatigable fantaisiste fait preuve d'un perfectionnisme quasi maniaque. Elle enchaîne répétitions, tournées, enregistrement de chansons et plateaux de cinéma, à un rythme impressionnant. Et l'amuseuse professionnelle était également une excellente actrice. Après avoir débuté avec Sacha Guitry ("Si Versailles m'était conté", 1953), elle a élargi et ému son public par des rôles dramatiques dans "Le Passager de la pluie" de René Clément, "Le Chat" (Pierre Granier-Deferre) ou "La Rupture" (Claude Chabrol). En 2015, elle sonne tout aussi juste dans son rôle de grand-mère fugueuse dans "Les souvenirs" de Jean-Paul Rouve.À l'occasion de ses 90 ans en 2018, Bruxelles avait baptisé un parc à son nom. "Cela fait un effet incroyable d'être ainsi reconnue par les siens", avait déclaré l'artiste à l'AFP, très émue par cet hommage dans son pays natal.
La chanteuse belge Annie Cordy, interprète de succès populaires comme "Tata Yoyo" et "La bonne du curé", est décédée vendredi à l'âge de 92 ans, à Vallauris, près de Cannes, a indiqué sa nièce Michèle Lebon à l'AFP.
orangesum-3755
Armez-vous de patience si vous devez prendre le TGV vers l'ouest lundi : en raison d'une grève à la SNCF, seuls 30% des TGV Atlantique circuleront. Le mouvement social très localisé, qui a lieu au Technicentre de Châtillon, dans les Hauts-de-Seine, se poursuit et devrait durer au moins jusqu'au 31 octobre. Près de 200 agents spécialisés dans la maintenance sont en grève. Un mouvement qui a déjà affecté la circulation des TGV Atlantique ce week-end, puisque quatre trains sur cinq ont circulé, selon la SNCF. "Jusqu'à aujourd'hui nous avons réussi à maintenir un plan de transports très significatif, avec 80 à 90% des trains qui circulent mais à partir de demain on passe à un plan de transports de 30% des TGV Atlantique qui circulent", a annoncé Gwendoline Cazenave, directrice des TGV Atlantique. Les clients pourront se faire rembourserConcrètement, lundi deux allers-retours sont prévus sur la ligne Paris-Nantes, deux sur Paris-Rennes, quatre sur Paris-Bordeaux, et la SNCF desservira aussi "Toulouse, Hendaye, Poitiers, Quimper, Brest" afin que "chaque destination soit desservie même en nombre limité", a détaillé la directrice. =1emLes clients ont été, selon elle, contactés par courrier électronique et pourront se faire rembourser ou échanger sans frais leurs billets."On est dans une situation de blocage parce que les agents nous demandent le paiement des jours de grève, ce qui est totalement impensable", mais aussi "une prime pour reprendre le travail", a-t-elle affirmé. Pour autant, "on continue à dialoguer", des "avancées" ont été réalisées sur le volet des conditions de travail "mais le paiement des jours de grève n'est pas possible". Selon Julien Troccaz, secrétaire fédéral du syndicat SUD-Rail qui a appelé à cette grève et qui s'est exprimé plus tôt dans la semaine, les cheminots ont protesté contre "une remise en cause des conditions de travail par la direction sans aucune concertation" avec le personnel.
Le mouvement de grève se poursuit à la SNCF : lundi, seulement 30% des TGV Atlantique circuleront.
orangesum-3756
Signe du regain de tension dans l'ex-colonie britannique, la police avait déployé mercredi un important dispositif autour du Parlement local et procédé à des centaines d'arrestations pour dissuader les militants pro-démocratie de manifester contre l'examen d'un autre projet de loi pénalisant l'outrage à l'hymne national chinois. Mais c'est le texte annoncé la semaine dernière par le Parlement chinois, amené à l'examiner dès jeudi, qui a remis le feu aux poudres. Ce projet de loi sur "la sécurité nationale" à Hong Kong vise officiellement à interdire le terrorisme, la sécession, la subversion et l'ingérence étrangère. Réponse aux mois de manifestations pro-démocratie monstres et parfois violentes dans le territoire semi-autonome, c'est un moyen de contourner les autorités hongkongaises. Il permettrait pour la première fois à la Chine d'autoriser ses services de sécurité à s'implanter à Hong Kong."Cette décision désastreuse de Pékin n'est que le dernier d'une longue liste d'actes qui sapent fondamentalement l'autonomie et les libertés de Hong Kong et les promesses faites par la Chine elle-même au peuple de Hong Kong", a déclaré le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo. Selon une loi adoptée l'an dernier par le Congrès des Etats-Unis, le secrétaire d'Etat était tenu de "certifier" si le territoire jouissait toujours de son autonomie. Il a donc décidé que ce n'était pas le cas."J'ai certifié au Congrès que Hong Kong ne continuait pas à mériter le même traitement" que Washington lui octroyait jusqu'ici, a-t-il expliqué.- La Bourse plonge -Concrètement, l'administration de Donald Trump peut désormais mettre fin au statut commercial préférentiel accordé à l'ex-colonie britannique en raison de son autonomie. Mais elle n'a pas encore dit si elle mettrait cette menace à exécution."Le président décidera exactement les mesures que prendra le gouvernement américain", a expliqué le secrétaire d'Etat adjoint pour l'Asie, David Stilwell. Il a évoqué des représailles économiques, des sanctions ciblées ou des interdictions d'entrée aux Etats-Unis, tout en reconnaissant qu'un retour en arrière de Pékin était peu probable. L'initiative de l'administration Trump est soutenue au-delà du seul camp républicain."Les États-Unis doivent s'élever contre la répression de la Chine à Hong Kong", a indiqué l'équipe de campagne de Joe Biden, rival démocrate de Donald Trump à la présidentielle de novembre, saluant l'annonce de Mike Pompeo. Les Hongkongais sont désormais dans l'expectative après ces menaces américaines de représailles commerciales. La Bourse de l'ex-colonie britannique chutait jeudi de 1,8% à la mi-journée."Hong Kong n'est pas juste une ville chinoise, c'est une métropole mondiale dont la communauté internationale est partie prenante", a estimé le militant pro-démocratie Joshua Wong, favorable aux sanctions commerciales. Mais selon le député pro-Pékin Holden Chow, "les États-Unis ne doivent pas se mêler de nos affaires intérieures et doivent cesser de nous intimider". la loi prévue sur la sécurité va au contraire contribuer à rendre la ville plus stable pour les milieux d'affaires, échaudés par les manifestations de 2019, a-t-il estimé.- Plus de 300 arrestations -La police a annoncé avoir procédé mercredi à plus de 300 arrestations pour rassemblement illégal. Le mouvement pro-démocratie avait appelé à une vaste mobilisation à l'occasion de la deuxième lecture -- sur trois -- au Parlement hongkongais d'un projet visant à punir le non-respect de l'hymne national chinois. Ce délit serait passible de trois ans d'emprisonnement. "Le gouvernement doit comprendre pourquoi les gens sont vraiment en colère", a déclaré à l'AFP Nathan Law, une figure du mouvement pro-démocratie. Dans un communiqué, la police a affirmé "respecter le droit de la population d'exprimer pacifiquement ses opinions mais (...) dans un cadre légal". En vertu du principe "Un pays, deux systèmes", Hong Kong jouit depuis sa rétrocession à la Chine en 1997 de certains droits inconnus en Chine continentale, notamment la liberté d'expression et un système judiciaire indépendant.
Les Etats-Unis ont formellement conclu mercredi que Hong Kong ne jouissait plus de l'autonomie promise par la Chine, ouvrant la voie à de possibles représailles commerciales, qui constituent la première riposte spectaculaire à une loi sécuritaire controversée voulue par Pékin.
orangesum-3757
Pour limiter la propagation du nouveau coronavirus, environ 120 établissements scolaires ont été fermés, principalement dans l'Oise et le Morbihan, obligeant certains parents à rester chez eux pour garder leurs enfants. Le ministère de la Santé et l'Assurance maladie ont annoncé mercredi 4 mars une mesure permettant aux parents salariés d'être indemnisés. Dès ce mercredi, les employeurs peuvent demander en ligne un arrêt de travail pour leurs salariés obligés de rester à domicile. Les parents d'"enfants de moins de 16 ans accueillis ou scolarisés dans les établissements fermés", sans "solution de garde" et dans l'incapacité de télétravailler, peuvent "être placés en arrêt de travail indemnisé", ont expliqué le ministère de la Santé et l'Assurance maladie dans un communiqué. Seul un des deux parents peut prétendre au versement d'indemnités journalières par l'Assurance maladie et "pour la durée de fermeture de l'établissement", est-il précisé. "Afin de faciliter les démarches des familles et d'alléger la charge de travail" des acteurs du système de santé, "un service en ligne dédié https://declare.ameli.fr/ a été créé par l'Assurance maladie, à destinations des employeurs de tous les régimes de sécurité sociale (régime général, régime agricole, régimes spéciaux et travailleurs indépendants)", indique le communiqué. Le parent concerné est invité à "solliciter son employeur", chargé de remplir le formulaire "accessible sur le site internet dédié". En dehors de ce cas de figure, "seules les personnes identifiées comme ayant été en contact rapproché et prolongé avec une personne diagnostiquée porteuse du virus doivent respecter une période d'isolement" et peuvent "se voir délivrer, en cas de nécessité, un arrêt de travail". Ces personnes doivent "contacter le numéro vert 0800 130 000 qui leur communiquera la marche à suivre". "Aucun arrêt de travail ne sera délivré aux personnes non malades restant à domicile", ni dans les cabinets de ville, ni aux urgences hospitalières, insiste le communiqué. Par ailleurs, "les employeurs qui décideraient, à leur propre initiative, de demander à certains salariés de rester à leur domicile devront, conformément au Code du travail, leur assurer un maintien de salaire sur la période concernée".
Ces arrêts de travail concernent les parents d'enfants de moins de 16 ans scolarisés dans des établissements fermés, qui n'ont pas de solution de garde et qui sont dans l'incapacité de télétravailler.
orangesum-3758
À l'occasion du centième anniversaire de l'Armistice du 11 novembre 1918, qui a marqué la fin de la Première Guerre mondiale, l'association Paris Animaux Zoopolis demande à la Mairie de Paris de créer un monument dans la capitale en mémoire des animaux de guerre morts sous le commandement français. Un combat partagé par des élus écologistes. Au nom du groupe écologiste, Florentin Letissier, adjoint EELV à la maire du XIVe chargé de l'environnement, va déposer au prochain Conseil de Paris des 4,5 et 6 juin prochains un vœu pour les animaux de guerre, rapporte vendredi 18 mai Le Parisien. Il demande notamment qu'une plaque commémorative soit apposée boulevard Jourdan, dans le XIVe. "À Paris, de 1858 à l'entre-deux-guerres mondiales, il y avait un dépôt de remonte et l'école de dressage des jeunes chevaux sur le boulevard Jourdan", précise l'association Paris Animaux Zoopolis. Dans le XIIIe arrondissements, les écologistes demandent "l'érection d'une sculpture et la pose d'une plaque commémorative au 56, boulevard Arago". Face à une telle demande, Jérôme Coumet, le maire PS du XIIIe s'est dit "coi". "Je ne partage pas cette orientation. Je ne peux pas mettre sur le même plan les humains et les animaux." Un avis que ne partage pas Londres. Dans la capitale anglaise, l'"Animals in War Memorial" a été érigé au bord de Hyde Park et inauguré en 2004 par son Altesse royale la princesse Anne, fille d'Elisabeth II. Il est dédié à tous les animaux qui ont servi et sont morts aux côtés des forces britanniques et alliées dans les guerres et campagnes de tous les temps. Ils n'avaient pas le choix", est-il écrit sur la stèle.
L'élu EELV du XIVe arrondissement Florentin Letissier va déposer lors du prochain Conseil de Paris les 4,5 et 6 juin prochains, qu'une plaque commémorative soit apposée boulevard Jourdan.
orangesum-3759
L'exposition croissante de l'environnement aux rayonnements électromagnétiques a "probablement une influence sur le monde des insectes", estime cette analyse, publiée jeudi, des données de 190 études menée par l'Association allemande pour la conservation de la nature (NABU) en collaboration avec deux ONG allemande et luxembourgeoise. Cette analyse intervient au moment où l'Europe prépare l'arrivée prochaine de la technologie 5G, qui doit proposer un débit 100 fois plus rapide que celui des réseaux 4G existants et suscite de nombreuses mises en garde, en particulier des écologistes. Quelque 60% des études montreraient notamment, selon ces ONG, des effets négatifs sur les abeilles, les guêpes et les mouches. Ces effets indésirables vont d'une perte de la capacité d'orientation due aux champs magnétiques à la détérioration du matériel génétique et des larves. Le rayonnement des téléphones portables et des réseaux sans fil tels que le Wifi provoquerait en particulier chez les insectes l'ouverture des canaux calciques des cellules, entraînant une importante introduction d'ions calcium dans l'organisme. Ce calcium à forte dose déclenche des réactions en chaîne chez les insectes et un "stress cellulaire", selon l'étude. Parmi ces réactions figureraient "une altération du sens de l'orientation et une diminution de la capacité de reproduction". "Le rythme jour-nuit est perturbé et le système immunitaire est mal activé", soulignent en outre les auteurs du rapport."Des études menées en Grèce montrent également que le rayonnement des téléphones portables est nettement plus nocif que le champ magnétique d'une ligne électrique à haute tension", ajoutent-ils."Cette analyse de données montre que nous devons garder les yeux ouverts dans toutes les directions lorsque nous analysons les causes du déclin spectaculaire des insectes", explique dans la présentation de l'étude Johannes Enssle, responsable de NABU dans la région du Bade-Wurtemberg."Le sujet est inconfortable pour beaucoup d'entre nous car il interfère avec nos habitudes quotidiennes et il y a de puissants intérêts économiques derrière la technologie des communications mobiles", fait valoir M. Enssle. La biomasse des arthropodes a diminué en dix ans en Europe de 67% dans les prairies et de 41% dans les forêts, selon une étude allemande publiée en octobre 2019 dans la revue Nature.
Le rayonnement des téléphones portables pourrait être une des causes, avec l'usage de pesticides et la déforestation, de la mortalité des insectes en Europe, selon l'analyse de plus d'une centaine d'études menée par une ONG allemande.
orangesum-3760
Le renouvellement par moitié du Sénat tous les trois ans se joue à l'échelle du département. Cette année sont concernés 172 sièges sur 348, soit les élus de 58 départements de métropole compris entre l'Ain et l'Indre et entre le Bas-Rhin et le Territoire de Belfort, hors Ile-de-France. Outre-mer sont aussi renouvelés les sénateurs de la Guyane et de 4 collectivités (Wallis et Futuna, Saint-Barthélemy, Saint-Martin, Polynésie française). 117 sortants se représentaient. Dans les départements à scrutin majoritaire à deux tours, des candidats ont été élus dès le premier tour. C'est le cas du président du groupe des Indépendants, Claude Malhuret, réélu dans l'Allier. Chez Les Républicains, ont notamment été réélus dès le premier tour le questeur Rémy Pointereau (Cher), Cédric Perrin dans le Territoire de Belfort, Claude Nougein en Corrèze, Alain Joyandet en Haute-Saône, Jean-Jacques Panunzi en Corse du Sud, Philippe Mouiller dans les Deux-Sèvres ou encore Daniel Gremillet dans les Vosges. Les centristes annoncent la réélection de Dominique Vérien (UDI) dans l'Yonne, Philippe Bonnecarrère (Tarn), Bernard Delcros (Cantal), Evelyne Perrot (Aube). Chez les Indépendants, est aussi réélu Daniel Chasseing en Corrèze. A gauche, le PS a annoncé notamment la réélection de Gisèle Jourda (Aude), Nicole Bonnefoy (Charente), Jean-Jacques Lozach (Creuse), Franck Montaugé (Gers) et l'élection de Serge Merillou (Dordogne). Dans l'Yonne, le secrétaire d'Etat chargé du Tourisme Jean-Baptiste Lemoyne était en ballottage à l'issue du premier tour. Dans les départements les plus peuplés, avec au moins trois sénateurs, la représentation proportionnelle s'applique. Les grands électeurs qui votent sont 87.000, essentiellement des représentants des communes, mais aussi des départements et régions. Le leader de LFI Jean-Luc Mélenchon a déploré l'organisation du scrutin dans les Bouches-du-Rhône, touchées de plein fouet par le Covid-19: "Des affectations de bureaux qui changent, file interminable d'un côté, personne de l'autre. Le foyer d'infection est en place", a tweeté l'élu de Marseille.- surprise des écologistes? -Les chefs de file des deux grandes composantes de la majorité, Bruno Retailleau (Les Républicains) et Hervé Marseille (centriste) tablent sur le maintien de la configuration politique actuelle."C'est difficile d'en dire plus", selon M. Retailleau, qui devrait être réélu en Vendée. LR a 75 sièges renouvelables sur 143 et les centristes 24 sur 51. Dimanche soir, "nous aurons une vision globale, mais pas le détail de la composition des groupes", prévient M. Marseille. C'est toute la complexité du Sénat, où les étiquettes politiques passent parfois après les combinaisons de terrain. Un exemple: dans l'Eure, le ministre LREM des Outre-mer Sébastien Lecornu devrait être élu sur une liste où figurent deux sénateurs LR sortants, Nicole Duranton et Ladislas Poniatowski, tandis que la liste menée par le centriste sortant Hervé Maurey a le soutien du président LR du Sénat Gérard Larcher. A gauche, "les simulations laissent entendre que le groupe PS (2e du Sénat avec 71 sièges, dont 35 renouvelables, ndlr) restera au même niveau", indiquait son président Patrick Kanner. La surprise annoncée devrait donc venir des écologistes. Avec 5 nouveaux élus, ce qui semble faisable sur le papier, qui s'ajouteraient à un "noyau" de cinq sénateurs déjà en place - les écologistes Esther Benbassa, Guillaume Gontard, Ronan Dantec, Joël Labbé et Sophie Taillé-Polian de Générations - le compte serait bon pour former un groupe. Mais un peu "juste", reconnaît M. Dantec qui espère arriver à 12 membres. A La République en marche, faiblement représentée au Sénat (23 sénateurs dont 10 renouvelables), le patron du groupe François Patriat est lui-même menacé en Côte-d'Or par la socialiste Colette Popard, proche du maire de Dijon François Rebsamen. Au palais du Luxembourg, LREM se fixe maintenant un objectif de recomposition à plus long terme, confie l'entourage de M. Lecornu. Parmi les candidats, on comptait aussi deux anciens ministres PS, Marie-Arlette Carlotti (Bouches-du-Rhône) et Jean-Jacques Urvoas (Finistère), ainsi que 9 députés. Le groupe CRCE à majorité communiste n'a que 3 sénateurs renouvelables sur 16. Même avec le départ d'Esther Benbassa et Guillaume Gontard, il est assuré de son maintien. Les comptes sont plus délicats pour le RDSE à majorité radicale (14 renouvelables sur 24), mais son président Jean-Claude Requier espère maintenir ce groupe "historique". Même espoir chez les Indépendants, créé en 2017, malgré 6 sièges renouvelables sur 13. Quant au RN, il risque de perdre son seul sénateur, Stéphane Ravier.
Le scrutin pour les sénatoriales a été clos à 17H30 dimanche, les premiers résultats, dans les départements les moins peuplés, faisant apparaître une prime aux sortants, avec notamment plusieurs LR et centristes, majoritaires au Sénat, réélus dès le premier tour.
orangesum-3761
Situé à la pointe sud de la bande de Gaza, le point de passage de Rafah avait été rapidement fermé en mars pour minimiser les risques d'une propagation de la pandémie de nouveau coronavirus dans l'enclave palestinienne surpeuplée et aux infrastructures sanitaires limitées. La bande de Gaza, deux millions d'habitants, est contrôlée par le mouvement islamiste Hamas et soumise à un blocus israélien depuis 2007. Le point de passage avait déjà été rouvert pour une période de trois jours en avril, mais seulement dans un sens, pour permettre à des Gazaouis bloqués en Egypte de rentrer chez eux. Cette fois, Rafah a été rouvert dans les deux sens. Un nombre limité de personnes pourra traverser la frontière, en suivant certaines mesures sanitaires. "Les citoyens de la bande de Gaza qui ont des passeports égyptiens et étrangers et une résidence étrangère, et les patients en situation d'urgence (médicales) seront autorisés à partir", a indiqué le porte-parole du ministère gazaoui de l'Intérieur, Iyad al-Bozoum. Dès l'aube, des centaines de Palestiniens, certains portant des masques, se sont rassemblés dans une salle au terminal de Rafah pour se préparer à quitter l'enclave, a constaté l'AFP sur place. Hatem al-Mansi doit se rendre en Egypte pour y recevoir des traitements médicaux. Il a peur de contracter le virus une fois sur le sol égyptien, où la pandémie a fait plus de 95.000 malades, dont plus de 5.000 morts, contre seulement 81 cas de contamination, dont un décès, à Gaza. "Il y a une peur (d'être contaminé) dans les voitures ou les autobus en Egypte... A Gaza, il n'y a pas (ce genre) de problème", explique-t-il à l'AFP. Les personnes rapatriées depuis l'Egypte seront de leur côté placées trois semaines dans des centres de quarantaine, a précisé le directeur du département de contrôle des infections au ministère de la Santé, Rami al-Abadlah."Des masques seront distribués aux rapatriés qui subiront un premier test de diagnostic à leur arrivée", a-t-il ajouté. Des dizaines de policiers, accompagnés de médecins et d'infirmières, se trouvaient à l'intérieur du hall du terminal de Rafah afin d'accompagner les personnes de retour à Gaza.
Le seul point de passage entre l'Egypte et la bande de Gaza a été rouvert mardi, pour trois jours, afin de permettre pour la première fois depuis le début de la pandémie de Covid-19 à des Gazaouis de quitter l'enclave palestinienne.
orangesum-3762
"J'appelle vraiment tous les parents à avoir confiance dans l'institution de l'Éducation nationale. Tout est fait pour que leurs enfants soient accueillis en sécurité", a souligné Mme Ndiaye dans l'émission Dimanche en politique sur France 3. Après six semaines d'école en dents de scie et plus de trois mois de classe à la maison pour lutter contre la propagation du nouveau coronavirus, écoliers et collégiens vont retourner lundi en cours, grâce à un protocole sanitaire allégé. Mais selon un sondage Odoxa-Dentsu Consulting pour France Info et Le Figaro publié jeudi, seule une minorité (45%) de parents concernés compte envoyer ses enfants à l'école le 22 juin et 56% estiment que la reprise obligatoire des cours annoncée par Emmanuel Macron est "une mauvaise décision"."J'entends souvent dire que deux semaines, c'est pas grave, mais moi je crois très profondément que le fait, avant la rentrée de septembre, d'avoir à nouveau un contact +normal+ avec son enseignant et quelque chose de très important", a insisté la porte-parole du gouvernement. Le protocole sanitaire a été assoupli: il n'y aura plus de règles de distanciation physique en maternelle. En élémentaire, une distance d'un mètre entre les élèves ne sera finalement que recommandée, et au collège, quand cette distance ne sera pas possible, les élèves devront porter un masque. "Il n'y a aucune raison qu'un enfant soit refusé à l'entrée d'une école, ce que je note malgré tout, c'est qu'il y a eu parfois des sur-interprétations du protocole sanitaire (...) parfois c'est antinomique avec le fait qu'il faut continuer à pouvoir transmettre un savoir, en particulier pour des élèves qui sont en difficulté", a insisté Mme Ndiaye. Depuis la réouverture des établissements scolaires mi-mai, 1,8 million d'écoliers - sur un total de 6,7 millions - sont déjà retournés à l'école et 600.000 sur 3,3 millions au collège, rarement à temps complet.
La porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye a appelé dimanche les parents "à avoir confiance dans l'institution de l'Éducation nationale" à la veille du retour obligatoire à l'école et au collège pour des millions d'élèves.
orangesum-3763
Le pays a déploré 1.262 morts supplémentaires, le pire bilan quotidien depuis le 21 mai (1.188), a annoncé le ministère de la Santé. Le Brésil, pays de 212 millions d'habitants qui représente plus de la moitié des cas de contamination et des morts du coronavirus en Amérique latine, a enregistré 555.383 cas confirmés de Covid-19, après une progression -- forte elle aussi -- de près de 29.000 contaminations en 24 heures. Ces chiffres, dont la communauté scientifique estime qu'ils sont grossièrement sous-évalués, situent le Brésil à la 4e place mondiale pour les morts, derrière les Etats-Unis, le Royaume-Uni et l'Italie. Toutefois, avec 146 décès par million d'habitants, le Brésil a un ratio encore beaucoup plus bas que celui de l'Italie (554) ou des Etats-Unis (plus de 300). Les deux Etats brésiliens les plus touchés sont Sao Paulo et Rio de Janeiro, dans le Sud-est. Dans celui de Sao Paulo, l'évolution de la pandémie est particulièrement préoccupante, avec les chiffres les plus élevés à la fois de décès et de contaminations en 24 heures depuis l'apparition du premier cas de Covid-19 du Brésil dans cet Etat, le 26 février. Locomotive économique et culturelle du pays, l'Etat déplorait mardi soir 7.994 décès (+327) et 118.295 cas (+6.999). Celui de Rio de Janeiro, grand pôle touristique du pays, déplore 5.686 morts et plus de 56.000 cas de contamination. Ces deux Etats ont pourtant entamé un début de déconfinement, que de nombreux experts ont estimé précipité au vu des taux élevés de contamination.- Décès à domicile -Mardi, les habitants de Rio sont retournés prudemment vers l'océan Atlantique, les surfeurs surtout, au premier jour d'un plan de retour graduel à la normale dans une ville lasse d'un confinement qui dure depuis la fin mars."Je crois qu'ici, dans l'eau, il n'y a pas de risque, ce n'est pas comme dans les magasins", a expliqué César Calmon, ravi d'avoir retrouvé "après 70 jours, les bonnes vagues" d'Arpoador, dans la baie d'Ipanema. S'il n'est pas possible de s'allonger sur les kilomètres de plage de sable blond de la ville, la baignade et les activités aquatiques y sont désormais autorisées. Au-delà des pharmacies et supermarchés restés ouverts, seuls les concessionnaires automobiles et les magasins de meubles et de décoration ont pu reprendre leurs activités, de même que les lieux de culte. Exposant la veille son plan en six étapes jusqu'à un "retour à la normale" en août, le maire de Rio, le pasteur évangélique Marcelo Crivella, avait invoqué un taux d'occupation des lits en soins intensifs en recul, à 87%. Un chiffre qui occulte le fait que les décès à domicile "de cause inconnue" sont exceptionnellement nombreux actuellement à Rio.- Déconfinement précipité -A Sao Paulo, le début de déconfinement s'est traduit par des rues plus animées. La majorité des localités de cet Etat aux 46 millions d'habitants -- autant que l'Espagne -- ont rouvert leurs centres commerciaux, agences immobilières et concessionnaires automobiles. Mais le maire de Sao Paulo, Bruno Covas, a prolongé jusqu'au 15 juin un confinement qui n'est assorti d'aucune mesure coercitive. Une prudence confortée par les chiffres inquiétants publiés mardi. Des scientifiques ont jugé précipité le début du déconfinement, une étape qu'aucun autre pays n'a apparemment franchie alors qu'il était encore en phase ascendante de la pandémie."La mairie aurait dû attendre que la courbe s'infléchisse, comme l'ont fait les autres pays qui ont commencé à diminuer leurs restrictions. Ce n'est pas du tout le cas à Rio, où la courbe reste en pleine ascension", a expliqué à l'AFP Paulo Buss, de l'institut de recherches de la Fiocruz. Le confinement a fait l'objet de violentes confrontations entre les gouverneurs des Etats, qui ont un pouvoir décisionnaire en matière de santé publique, et un président Jair Bolsonaro appelant la population, de manière insistante, parfois provocante, à reprendre le travail pour éviter "la faim et la misère" au Brésil. Dimanche encore, il avait pris un bain de foule à Brasilia parmi ses partisans.
Le Brésil a franchi mardi le cap des 30.000 morts du coronavirus après un record de décès en 24 heures, mais la forte progression de la maladie dans le pays n'a pas empêché Rio de Janeiro ou Sao Paulo d'amorcer un déconfinement.
orangesum-3764
La France vit au rythme du confinement. Alors que la population est invitée à demeurer chez elle depuis ce mardi 17 mars midi, pour limiter la propagation du Covid-19, Édouard Philippe a pris la parole en début de soirée. Invité du 20 Heures de France 2, le chef du gouvernement est notamment revenu sur les propos d'Agnès Buzynqu'elle avait alerté Emmanuel Macron et lui-même dès le mois de janvier sur les dangers de l'épidémie et l'impossibilité de tenir les élections municipales. "Je vais vous dire les choses de façon très claires. Dès le mois de janvier, la ministre de la Santé nous a dit que ce qui se passait en Chine était quelque chose qu'il fallait prendre au sérieux. C'est pourquoi, dès le mois de janvier, j'ai organisé des réunions avec la ministre de la Santé, le directeur général de la Santé, à Matignon, pour prendre des décisions lourdes. Nous avons procédé à des confinements stricts", a insisté le Premier ministre. Et Édouard Philippe d'ajouter : "Je vous rappelle qu'à l'époque, un certain nombre de scientifiques, de médecins, et je suis le dernier à leur jeter la pierre, ont dit qu'il s'agissait d'une grippe, qu'il s'agissait de quelque chose dont on exagérait l'importance. Agnès Buzyn m'a dit que si nous étions dans le pic épidémique au moment des élections (municipales), il serait difficile de les organiser. Mais au moment où elle me dit ça, beaucoup de médecins n'étaient pas d'accord avec elle. (...) Nous avons pris cette décision sur des motifs scientifiques."Interrogée sur le Covid-19, Agnès Buzyn est revenu dans les colonnes du Monde sur ses inquiétudes. "Quand j'ai quitté le ministère, je pleurais parce que je savais que la vague du tsunami était devant nous. (...) Il va y avoir des milliers de morts", a souligné l'ancienne ministre de la Santé. Des propos qui ont fait l'effet d'une bombe au sein de la classe politique. Édouard Philippe, toujours dans le 20 Heures de France 2, a pour sa part rappelé que la France était bien dans "un confinement" et un dispositif "de restriction de sortie. Nous demandons aux Français de faire en sorte de se protéger, de protéger les autres. On leur demande fermement de rester chez eux", a martelé le Premier ministre en précisant que dès demain, mercredi 18 mars, un projet de loi permettra de verbaliser toutes incivilités à hauteur de 135 euros. Lundi soir, Emmanuel Macron, lors d'une allocution solennelle, a annoncé un arsenal de mesures d'une radicalité inédite, afin de lutter contre la pandémie du coronavirus. Pour rappel, le Covid-19 a déjà touché 7 730 personnes en France et fait 175 morts (+27 en 24 heures). 699 personnes sont en réanimation.
Au lendemain des annonces d'Emmanuel Macron pour limiter la propagation du Covid-19, Édouard Philippe s'est exprimé ce mardi 17 mars dans le 20 Heures de France 2. Le Premier ministre est notamment revenu sur les propos d'Agnès Buzyn dans le journal Le Monde.
orangesum-3765
"Certains des poèmes ont été publiés dans des journaux suédois et internationaux il y a environ un an. Mais c'est la première fois qu'un recueil complet de poèmes (composés) en prison est disponible", a expliqué mercredi à l'AFP Martin Kaunitz, de la maison d'édition Kaunitz-Olsson, installée à Stockholm. L'ouvrage dépeint la vision de la Suède par son auteur ou encore ses conditions de détention à travers onze poèmes écrits en chinois et traduits en suédois. Intitulé "Je dessine une porte sur le mur avec mon doigt", ce livre a été publié à l'occasion du 56ème anniversaire de l'éditeur, le 5 mai, et a été préfacé par sa fille Angela Gui, très active dans les médias afin d'obtenir la libération de son père. Gui Minhai, raconte Martin Kaunitz, "a mémorisé (les poèmes) en prison et lorsqu'il a été libéré pour un court moment, il les a écrits et les a passés en cachette à sa fille Angela Gui. Peu de temps après, il a été à nouveau emprisonné". A la fois libraire et éditeur, Gui Minhai - au centre de vives tensions diplomatiques entre Pékin et Stockholm - publiait dans une maison d'édition de Hong Kong des livres au contenu salace sur les dirigeants de la Chine communiste, profitant de la liberté d'expression et de publication sur le territoire semi-autonome. Condamné en 2015 en Chine pour une affaire de droit commun, il avait disparu la même année comme d'autres employés de son entreprise lors de vacances en Thaïlande. Il était ensuite réapparu dans une prison chinoise en "avouant" à la télévision s'être rendu aux autorités en raison de son implication dans un accident de la route en Chine remontant à 2003. Les autorités chinoises avaient assuré l'avoir relâché en octobre 2017, mais selon sa fille, il s'était alors retrouvé assigné à résidence dans la ville de Ningbo, dans l'Est de la Chine. Il avait été de nouveau interpellé début 2018 dans un train en Chine, alors qu'il était accompagné de diplomates suédois. En février dernier, un tribunal de Ningbo a reconnu Giu Minhai coupable d'avoir "illégalement diffusé à l'étranger des informations classées", sans préciser la nature de ces dernières, et l'a condamné à dix ans de prison. La justice avait aussi assuré que l'éditeur avait demandé en 2018 à retrouver sa nationalité chinoise. Or, la Chine ne reconnaît pas de double nationalité. La Suède a dans le même temps démenti l'information, insistant que le fait que "Gui Minhai est un ressortissant suédois", et a demandé sa libération.
Une maison d'édition suédoise a publié un recueil de poèmes signés de l'éditeur suédois d'origine chinoise Gui Minhai, actuellement emprisonné en Chine, des textes sortis clandestinement et pour certains déjà connus du public.
orangesum-3766
Mauvaise nouvelle pour les professionnels du tourisme. Alors que le secteur pensait retrouver des couleurs avec la levée des restrictions et les vacances estivales, il semblerait que les Français freinent des quatre fers. L'incertitude autour de la situation sanitaire a, pour l'instant, raison des réservations. Selon Paris Match, sept millions de Français ne savent toujours pas s'ils partiront cet été ni où. À la veille d'un nouveau départ en vacances, les professionnels du tourisme s'alarment de la situation. "C'est deux fois plus que la moyenne des quatre dernières années. Ceux qui partent seront 86% à rester en France, contre 75% l'an dernier, et 54% à rester dans leur région, contre 40% l'an dernier", indique Didier Arino, directeur général du cabinet Protourisme. Si la France accueille désormais tous les voyageurs européens et ceux de 15 pays hors UE, les étrangers se font toujours rares dans l'Hexagone. 66% de la clientèle étrangère devrait manquer à l'appel. "L'attitude politique européenne, avec ses messages flous et les décisions tardives des pays, a rajouté à la crise", déplore René-Marc Chikli, président du Syndicat des entreprises du tour-operating (SETO), relayé par Paris Match. Ce dernier anticipe d'ailleurs une chute de 95% de l'activité en juillet et de 85% en août. Seules les destinations au bord de la Méditerranée, comme la Grèce ou la Corse, devraient tirer leur épingle du jeu. Même si l'Andalousie par exemple, n'enregistre pour l'heure que 25% de taux d'occupation dans ses hôtels.50 milliards d'euros de pertes pour le secteurUne frilosité à partir que constate également la SNCF, qui annonce une fréquentation inférieure de 20% aux années précédentes à la même période. Pour le directeur général de Protourisme, les Français ne s'éloigneront pas trop cette année. "Les vacanciers partiront à moindre coût, plutôt dans de l'hébergement non-marchand, chez des proches. Les moteurs du tourisme habituel, les cadres, professions libérales, artisans ou autres commerçants, se déplaceront beaucoup moins. N'ayant pas travaillé pendant le confinement, ils vont essayer de compenser cette perte de revenus", estime Didier Arino. Une année noire s'annonce donc pour les professionnels du tourisme déjà ébranlés par la période de confinement. Selon Protourisme, le secteur a déjà perdu, depuis le 16 mars, 50 milliards d'euros de chiffre d'affaires.
À la veille d'une nouvelle vague de départs, sept millions de Français n'auraient toujours pas réservé leurs vacances d'été, rapporte Paris Match.
orangesum-3767
Quelques milliers de personnes se sont rassemblés dimanche 10 novembre à Paris pour manifester contre l'islamophobie. "Vivre ensemble, c'est urgent", "Oui à la critique de la religion, non à la haine du croyant", "Stop à l'islamophobie", pouvait-on entendre dans le cortège qui s'est élancé de la Gare du Nord en début d'après-midi. "On vient alerter, dire qu'il y a un niveau de haine à ne pas dépasser. On est ouverts à la critique mais il ne faut pas dépasser certaines limites dans l'agression", a indiqué un manifestant, Larbi, un entrepreneur de 35 ans. "On veut se faire entendre, prôner une société mixte et le vivre ensemble, ne pas être écartés de la société" a déclaré Asmae Eumosid, une femme voilée de 29 ans venue d'Épinay-sur-Seine (Seine-Saint-Denis). "On entend tout et n'importe quoi sur l'islam et sur les femmes voilées aujourd'hui. On essaie de stigmatiser les musulmans, de les mettre à l'écart de la société", a assuré cette ingénieure dans l'automobile. Plusieurs élus de la France insoumise étaient présents dans le cortège dont son chef de file Jean-Luc Mélenchon, qui a appelé avant le départ de la marge à ne pas "confondre quelques personnes avec la valeur de la cause qui est servie". Autres personnalités politiques présentes dans le cortège : le porte-parole du PCF Ian Brossat, la sénatrice EELV de Paris Esther Benbassa ou encore la députée PCF des Hauts-de-Seine Elsa Faucillon. Le NPA, Génération.s, Lutte ouvrière égaient également présents ainsi que des représentants de la CGT. Le cortège doit arriver vers 16h Place de la Nation, avant une dispersion prévue vers 18h. Controverse autour de certains signataires de l'appel à manifesterL'appel à manifester a été lancé par plusieurs personnalités et organisations comme le NPA ou encore le Collectif contre l'islamophobie en France. Le message initial était de dire "STOP à l'islamophobie", à la "stigmatisation grandissante" des musulmans, victimes de "discriminations" et d'"agressions" dont "l'attentat contre la mosquée de Bayonne (...) est la manifestation la plus récente". Depuis cet appel à manifester lancé le 1er novembre dans le quotidien Libération, quatre jours après l'attaque de Bayonne et sur fond de débat ravivé sur le port du voile et la laïcité, la classe politique se déchire autour de la participation à ce rassemblement, en raison notamment de l'identité de certains signataires de l'appel comme le Collectif contre l'islamophobie (CCIF) accusé de liens avec les Frères musulmans. "S'il y a en effet ici des gens qui nous dérangent, il y a aussi des gens avec qui on est plus à l'aise", avait souligné Jean-Luc Mélenchon en annonçant sa présence à la marche. Une partie de la gauche, comme le PS et le PRG, a décidé ne pas s'associer à la marche. Certains ont relativisé leur soutien initial, comme l'eurodéputé EELV Yannick Jadot et le député LFI François Ruffin. Le PCF a rappelé l'"extrême urgence de dire stop" à l'islamophobie, malgré les réserves de son secrétaire national Fabien Roussel, mal à l'aise avec le mot d'ordre. La notion d'islamophobieAutre pierre d'achoppement, la notion-même d'"islamophobie". Sur BFMTV, la députée Aurore Bergé, porte-parole de LREM, s'est élevée contre "une marche qui attaque l'État et qui utilise un terme (islamophobie) dont on sait bien qu'il est utilisé à des fins politiques". En revanche, "si demain il y avait une grande marche pour lutter contre le racisme sous toutes ces formes, nous serions les premiers à être présents", a-t-elle ajouté. Pour la présidente du RN Marine Le Pen, "tous ceux qui vont se rendre à cette manifestation seront main dans la main avec les islamistes, c'est-à-dire ceux qui développent dans notre pays une idéologie totalitaire qui vise à combattre les lois de la République française". "Il y a une volonté de saboter la manifestation, évidemment", a dénoncé le conseiller municipal de gauche à Saint-Denis, Madjid Messaoudene, un des initiateurs de l'appel. "Depuis la tribune, nous faisons face à une alliance d'une nature surprenante, entre le PS, le RN, ou encore le gouvernement, qui sont tous vent debout contre une marche antiraciste, c'est hallucinant", s'insurge l'élu auprès de l'AFP.
La manifestation contre l'islamophobie visant à dénoncer les actes antimusulmans a débuté dimanche en début d'après-midi à Paris. Depuis l'appel à manifester, la classe politique, et en particulier la gauche, n'a eu de cesse de se déchirer autour de sa participation ou non à ce rassemblement.
orangesum-3768
Près d'un an après le célèbre "Make our planet great agan", quatorze chercheurs, deux femmes et douze hommes originaires de sept pays, vont rejoindre l'initiative "Make Our Planet Great Again", lancée par Emmanuel Macron après l'annonce par Donald Trump du retrait des Etats-Unis de l'accord sur le climat. Parmi les 14 projets retenus sur 38 déposés, six sont proposés par des chercheurs travaillant aux Etats-Unis. Les autres lauréats se trouvent au Canada (2), en Suisse (1), au Pérou (1), en Arabie Saoudite (1), au Japon (1) et au Royaume-Uni (2), a annoncé le ministère français de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation. Trente millions d'euros de fonds débloquésLe programme s'adresse à des scientifiques titulaires d'une thèse depuis plus de 4 ans, établis à l'étranger, travaillant dans les sciences du climat, l'observation et la compréhension du Système Terre, et les Sciences et technologies de la transition énergétique. Les projets de recherche lauréats sont d'une durée comprise entre 3 et 5 ans. Ces experts rejoindront notamment les laboratoires du CNRS, du CEA (Commissariat à l'énergie atomique) et de l'Institut de recherche pour le développement (IRD). Le 1er juin, deux heures après l'annonce par Donald Trump du retrait des Etats-Unis de l'accord de Paris sur le climat, Emmanuel Macron avait invité les chercheurs à venir travailler en France. La France avait ensuite annoncé débloquer 30 millions d'euros pour financer une cinquantaine de projets de recherche. Une somme équivalente étant également versée par les institutions de recherche qui accueillent les chercheurs. Dix-huit premiers lauréats avaient été désignés par Emmanuel Macron lors du One Planet Summit à Paris, le 11 décembre dernier. Un nouvel appel à projets, "2018 Make Our Planet Great Again", est ouvert jusqu'au 31 mai. Les résultats seront annoncés fin décembre.
Quatorze nouveaux scientifiques étrangers, invités par Emmanuel Macron, vont venir étudier le climat français.
orangesum-3769
Elle se met alors en congé maladie mais à son retour, elle est licenciée pour une erreur de caisse de 35 euros, une faute qu'elle admet sans détour sur LCI. "Je reconnais l'erreur de caisse, mais je pense aussi que c'était un prétexte". La jeune femme explique alors à la chaîne que "la propriétaire du magasin m'a expliqué qu'elle me licenciait pour cette raison, mais surtout parce qu'elle ne supportait pas les rumeurs selon lesquelles j'aurais perdu mon bébé à cause des conditions de travail dans le supermarché. Ils ne voulaient pas avoir ma fausse couche sur le dos". La trentenaire a décidé de faire connaître son histoire. La CGT de La Courneuve la soutient et dénonce les conditions de travail dans la société, par la voix de Moussa Diakhaté, membre du bureau exécutif, qui a répondu à LCI. "Ayélé était en train de porter une charge lourde lorsque la poche des eaux s'est rompue. Par ailleurs, on lui faisait le reproche d'être trop lente pendant sa grossesse. C'est une forme d'humiliation..." L'association "Femmes solidaires" lui a aussi manifesté son soutien en lançant une pétition "Licenciée pour avoir perdu son bébé". Gwendoline, une porte-parole de l'association, déclare à LCI : "son droit au travail n'a pas été respecté. En cas de grossesse, l'employeur doit aménager le poste de la femme enceinte. Or, Ayélé continuait à porter des produits lourds. Dans cette affaire, il y a plusieurs niveaux de violence. Par ce licenciement, on a fragilisé et aggravé la précarisation d'une femme en situation de vulnérabilité".13 PERSONNES LICENCIÉES EN MOINS DE DEUX ANS DEVANT LES PRUD'HOMMESEt Ayélé peut aussi compter sur ses ex-collègues qui se rassemblent ce jeudi 27 octobre à 14h30 à La Courneuve, devant le magasin. L'une d'entre eux, Christina, actuellement en arrêt maladie pour dépression, accuse la direction de surveiller les caissières via un système de vidéosurveillance. "Si on ne porte pas un pack d'eau jusqu'à la caisse, la responsable qui nous voit peut nous demander de le faire". De la même façon, elle assure que depuis l'ouverture du magasin il y a presque deux ans, 13 personnes licenciées ont lancé une procédure devant les prud'hommes. "On nous punissait en nous obligeant à nettoyer les toilettes du personnel et des clients". Même son de cloche du côté d'Ayelé, qui espérait plus de mansuétude à son retour de congé post-fausse couche. "Je pensais qu'après mon accident, ils auraient changé, mais non. Un jour, j'ai dû faire le ménage pendant 5 heures, alors que ce n'est pas notre rôle". Aurica Stoica, ancienne caissière, témoigne aussi sur Europe 1. "Juste après avoir montré mon certificat médical pour un mal de pied, j'ai été contrainte de ranger des produits et déplacer des chariots pendant plusieurs heures". Elle ajoute que la direction a tendance à s'acharner sur les employés qui revenaient d'arrêt maladie. Ils étaient "assignés aux caisses les plus froides proches de la porte d'entrée". De son côté, la direction du magasin a répondu à Europe 1, réfutant toute forme de responsabilité. "Il y a eu un paquet d'avertissements. Une fois que le malheur est arrivé, il est facile de rejeter la faute sur son employeur". Et elle ajoute qu'Ayelé n'a, à aucun moment, demandé un aménagement d'horaires. De plus, devant les accusations de ses employés, la direction met en avant la visite de la Caisse régionale d'assurance maladie d'Île-de-France, la Cramif, venue en mars 2016 et qui a salué "les bonnes conditions de travail". Ce jugement est nuancé par un responsable de la Caisse elle-même, qui précise que "le contrôle concernait uniquement "les installations et machines pour vérifier s'ils n'allaient pas provoquer d'accidents du travail'". Aucune vérification de la caisse centrale, où se trouve le poste de vidéosurveillance, n'a été effectuée en revanche.
Officiellement, Ayélé, 33 ans a été licenciée du magasin O'Marché Frais de la Courneuve (Seine-Saint-Denis) pour des erreurs de caisse à répétition. Mais la jeune femme dénonce ses conditions de travail désastreuses et la pression de la direction qui l'ont menée à une fausse couche en juin. Le 8 juin 2016, alors qu'elle transporte une charge lourde, en l'occurrence des pastèques, Ayélé, enceinte de quatre mois et employée du magasin depuis un an et demi, sent sa poche des eaux se percer et fait une fausse couche.
orangesum-3770
Le "M. déconfinement" du gouvernement, Jean Castex, également chargé de plancher sur un plan de reconfinement, en a détaillé les mesures mardi 12 mai devant les députés. Dans son rapport sur le déconfinement publié lundi, Jean Castex évoque aussi un nouveau tour de vis. "J'ai fait un rapport de 68 pages où le reconfinement en prend une demie, ce n'est pas l'alpha et l'oméga de mes propositions", a-t-il expliqué aux élus mardi. Mais "il n'est pas sérieux, quand on déconfine, de ne pas envisager un coup d'arrêt, une réversibilité, qu'elle soit nationale ou territoriale", selon Jean Castex. "Il est normal que les pouvoirs publics s'y préparent". "Un reconfinement en urgence doit être anticipé", écrit dans son rapport Jean Castex. "En l'absence, à brève échéance, de vaccin ou de solution curative, la population française demeure vulnérable à une reprise de l'épidémie", souligne le document. "Notre souci n'est pas qu'on manque de tests""Il ne faut pas se démobiliser", a-t-il souligné mardi. Pour réussir à endiguer l'épidémie, "il est indispensable que les gens (se fassent) tester". Actuellement, "notre souci n'est pas tellement qu'on manque de tests (...) Ma première crainte, c'est que les gens n'aillent pas se signaler et se faire tester", insiste-t-il. Jean Castex explique qu'il faudra reconfiner si le nombre de contaminations quotidien double, selon les précisions de BFMTV. Le haut fonctionnaire a évoqué la décision prise en Allemagne : au-dessus de 50 nouveaux cas pour 100.000 habitants, il faut reconfiner. Ne pas fermer les lits de réanimation supplémentaires A l'hôpital, Jean Castex recommande de ne pas fermer pour l'instant les lits de réanimation supplémentaires. Il recommande un "désarmement" très "progressif" des lits de réanimation, dont la capacité avait été augmentée durant la crise. Et leur réouverture doit pouvoir s'effectuer "très rapidement (dans des délais de 24, 48 ou 72 heures selon les lits) pour faire face à un nouvel afflux de patients"."Une attention particulière devra être également apportée aux ressources humaines dans un contexte de fatigue des personnels hospitaliers, en particulier dans les régions les plus affectées par la crise", avertit encore Jean Castex."Mieux prévenir les risques psycho-sociaux du confinement" Il indique par ailleurs que l'autorisation de se déplacer à plus de 100 km de son domicile sur présentation d'une attestation pourrait être supprimée par les préfets en cas de nouveau foyer épidémique. En cas de reconfinement, Jean Castex appelle à "mieux prévenir les risques psycho-sociaux du confinement, aujourd'hui mieux connus".
Avec la levée du confinement, il va forcément y avoir plus de contaminations. Mais, si le nombre de personnes hospitalisées redevient incontrôlable, la France pourrait être reconfinée.
orangesum-3771
Cette annulation laisse l'orchestre philharmonique de Los Angeles, qui cogère le site avec le comté, avec un manque à gagner de 80 millions de dollars."Nous avons tous le coeur brisé par les effets de cette crise (sanitaire) et nous partageons la déception de tous ceux qui attendaient avec impatience" l'ouverture de la saison, a déclaré dans un communiqué le PDG de l'orchestre, Chad Smith. Cette saison d'été est un rendez-vous culturel phare de Los Angeles et a vu défiler une kyrielle de stars, comme les Beatles, qui ont sélectionné certaines de leurs performances au Hollywood Bowl pour réaliser un album live. Cette année, Andrea Bocelli, Bob Dylan et Diana Ross faisaient partie des artistes prévus à l'affiche de l'enceinte en plein air, qui a ouvert en 1922 et accueille également des projections de films. Cette annulation, rendue inévitable par les mesures de lutte contre la pandémie, fragilise encore un peu plus la situation financière de l'orchestre philharmonique de Los Angeles, qui a déjà dû renoncer à ses concerts de printemps au Walt Disney Concert Hall. L'organisation a annoncé mercredi qu'elle allait devoir mettre une partie de ses employés au chômage technique, après avoir déjà pris des mesures de réductions de salaires."Nous faisons ce qui est nécessaire pour nous assurer que nous serons tous là au siècle prochain", a plaidé Chad Smith. La Californie a recensé près de 70.000 cas de Covid-19, avec plus de 2.800 décès. Le comté de Los Angeles représente à lui seul environ la moitié des cas et décès enregistrés dans l'Etat.
En raison de la pandémie de Covid-19, le Hollywood Bowl, mythique enceinte à ciel ouvert de Los Angeles, va annuler sa traditionnelle saison estivale de concerts, une première depuis son inauguration en 1922.
orangesum-3772
L'accélération de "Black Lives Matter", le choc social et culturel qui a débouché des centaines de manifestations organisées dans le pays depuis mai va sans doute inspirer fictions et documentaires dans les mois et les années à venir. Mais "Woke", qui n'a pas encore de diffuseur français, réussit cette gageure d'avoir été terminé avant ce tremblement de terre tout en offrant un résultat parfaitement en phase avec son époque. Depuis la mort de George Floyd, ils sont, en effet, de plus en plus nombreux à être "woke", à se dire conscients des injustices et de l'oppression que vivent les minorités, avec la volonté d'agir. Salué, le "woke" est aussi critiqué par certains, notamment Donald Trump et ses partisans, comme le sommet du politiquement correct, un courant de pensée radical et liberticide. Dans la série, le dessinateur noir Keef Knight, personnage inspiré de l'illustrateur Keith Knight, co-créateur du programme, entre dans le "woke" après une interpellation aussi brutale qu'injustifiée par des policiers blancs. De dessinateur d'une bande-dessinée qu'il voulait simplement divertissante, "Toast and Butter" (toast et beurre), le jeune homme voit émerger une nouvelle facette de sa personnalité, celle d'activiste, qui transforme son existence. Des objets qui parlent, une galerie de personnages fantasques, un sujet grave mais l'humour qui affleure en permanence, la série rappelle les univers de Michel Gondry ou du trublion américain Boots Riley ("Sorry to Bother You")."Quand vous riez de quelque chose, vous êtes plus ouvert aux idées des autres", a expliqué lundi Lamorne Morris, qui incarne Keef, sur la chaîne ABC. "Le rire est l'une des choses qui nous unit et qui nous humanise."Il espère que la série, qui compte pour l'intant huit épisodes, "va entretenir la discussion" sur le sujet de la place des Noirs dans la société américaine, ce qui "permettrait de favoriser le changement". A l'heure de la radicalité aux Etats-Unis et des prises de position tranchées, "Woke" pose plus de questions qu'elle n'apporte de réponses, avec au centre, un anti-héros qui doute, même s'il a des convictions, se trompe et se cherche."Demandez à 100 personnes et vous aurez 100 définitions différentes de +woke+", a expliqué le co-créateur de la série, Marshall Todd, au Washington Post. "C'est pour ça que le parcours de Keef lui est propre."
Tournée intégralement avant la pandémie, la série "Woke", mise en ligne mercredi sur la plateforme Hulu, promettait déjà d'interroger la place des Noirs dans la société américaine, mais la mort de George Floyd et le mouvement qui a suivi lui offrent une caisse de résonnance inédite.
orangesum-3773
Avocat renommé, Jean Veil n'est pas du genre à renier ses origines. Il les revendique même, au moment de partir en campagne pour les élections européennes. "Chacun sait ma fidélité à mes parents. S'ils étaient là, je sais très bien où leurs convictions les auraient portés". C'est cette fidélité, justement, qui l'a amené à proposer directement son concours à Emmanuel Macron. Un concours principalement symbolique, la 78e place qu'il occupe sur la liste, excluant une possible élection. Citant au JDD l'exemple Erasmus comme une grande réussite d'un programme européen, il expose sa vision de ce que doit être l'Europe. "Ce qui doit guider notre Europe, c'est la paix, la défense de la démocratie et le besoin de constituer des ensembles économiques qui permettent aux populations de vivre convenablement. Au moment où les États-Unis se désengagent, où la Chine monte en puissance et où l'Afrique se développe avec sa démographie galopante, nous avons besoin d'être unis pour rester forts.""Ma mère aurait pu défendre ce projet"Dans le sillage politique de son illustre mère, ministre sous Valéry Giscard d'Estaing, Jean Veil a adhéré aux proposition faites par LREM. ""près avoir lu et écouté ce que l'ensemble des partis proposent, je suis convaincu que ce programme est à la fois le plus efficace et le plus réaliste. Mes parents n'auraient peut-être pas approuvé chaque détail, mais ils auraient été sur cette ligne. Ma mère aurait pu être candidate pour défendre ce projet." Occupé par sa profession d'avocat, il n'exclut pas de participer à quelques débats, mais entend conserver un rôle symbolique dans la campagne.
Jean Veil, le fils de l'ancienne ministre inhumée au Panthéon, a révélé au Journal du Dimanche les raisons de son engagement sur la liste LREM des élections européennes.
orangesum-3774
Donald Trump a promis mercredi des mesures "fortes", après la tuerie dans un lycée de Parkland, où 17 élèves sont décédés la semaine passée. Face aux voix brisées, aux larmes et à la colère des étudiants, rescapés de la fusillade de Floride, le président américain a émis une idée: la possibilité d'autoriser le port d'armes pour certains enseignants. Publicité Les professeurs concernés porteraient leur arme de façon dissimulée et suivraient une formation spéciale préalable, a précisé le président, en indiquant que cette piste méritait véritablement d'être étudiée. "Évidemment, cela s'appliquerait uniquement aux enseignants sachant manier une arme", a-t-il concédé, en suggérant d'armer 20% des effectifs des équipes pédagogiques. "Vais-je devoir porter un gilet en kevlar?"Cette mesure, extrêmement controversée, a été vivement critiquée mercredi soir lors d'un débat organisé près de Miami par CNN, dans une salle rassemblant des milliers de personnes. "Vais-je devoir être formée comme une policière en plus d'éduquer ces enfants?", a interrogé Ashley Kurth, une enseignante du lycée de Parkland. "Vais-je devoir porter un gilet en kevlar?", a-t-elle demandé. "Je ne pense pas que les enseignants doivent être armés. Je pense qu'ils doivent enseigner", a de son côté réagi le shérif Scott Israel, qui est intervenu sur le lieu du carnage perpétré il y a une semaine par un jeune homme de 19 ans qui avait acheté légalement son fusil semi-automatique. Quelques heures auparavant, le président américain s'est posé en homme à l'écoute de toutes les suggestions. Mais celui qui a promis aux membres de la National Rifle Association (NRA), puissant lobby des armes, qu'ils avaient "un vrai ami à la Maison Blanche", joue une partition délicate.
Face aux témoignages des rescapés de la fusillade de Floride, Donald Trump a promis mercredi des mesures "fortes". Par ailleurs, son équipe lui avait préparé des éléments de langage des plus simplistes.
orangesum-3775
"Lorsqu'on a titré notre rapport 'Sécurité des ponts, éviter un drame' on était dans le vrai", a déploré le sénateur centriste Hervé Maurey lundi 18 novembre, alors que l'effondrement d'un pont enjambant le Tarn à Mirepoix-sur-Tarn en Haute-Garonne a provoqué la mort d'une adolescente de 15 ans. Au moins une personne était toujours recherchée lundi midi. "Malheureusement ce qui s'est passé illustre bien ce qu'on disait dans ce rapport, à savoir qu'il y avait une vraie dangerosité sur l'état de nos ponts", a précisé le président de la mission d'information sénatoriale sur la sécurité des ponts, interrogé par l'AFP. Michel Dagbert (PS), son co-rapporteur, a fait part de son "effroi". "Ce qui fait froid dans le dos, c'est que ça vient confirmer ce qu'on avait pu connaître de par les auditions, les contributions", a-t-il confié à l'AFP. Le Sénat avait mis en place la mission d'information sur la sécurité des ponts après l'effondrement d'un viaduc à Gênes (Italie) le 14 août 2018, qui avait fait 43 morts. Le pont qui s'est effondré "n'était pas répertorié comme un ouvrage sensible" selon le conseil départemental de Haute-Garonne, dont dépend son entretien. Pour Hervé Maurey, "on peut quand même s'interroger : si un pont qui n'était pas recensé comme dangereux s'est effondré, qu'en est-il des ponts qui eux sont clairement identifiés comme présentant un risque ?". Le sénateur rappelle la conclusion du rapport : "un des problèmes est qu'aujourd'hui on ne connaît pas l'état des ponts en France". La mission d'information a appelé fin juin à "un 'plan Marshall' pour éviter un drame", réclamant un audit des ponts et demandant la réaffectation à la sécurité des ponts des crédits consacrés aux tunnels depuis la catastrophe du Mont-Blanc. "Ce fonds se termine juste. Pendant 20 ans on y a mis 130 millions d'euros par an, je crois qu'il faut faire la même chose avec les ponts"."Malheureusement l'actualité vient attester que la France a pris du retard, elle n'a pas une connaissance fine de ses infrastructures", renchérit Michel Dagbert, le co-rapporteur. Il réclame la création d'un "fonds de soutien aux collectivités territoriales", la mise en place d'un "système d'information géographique exhaustif" au niveau national, ainsi que l'exigence d'un "carnet de santé par ouvrage". Autre problème soulevé par Hervé Maurey : l'utilisation de plus en plus fréquente des GPS qui conduit à "une augmentation du trafic routier sur certains ouvrages d'art qui n'ont pas été conçus pour avoir autant de véhicules ou d'un gabarit aussi important".
L'effondrement d'un pont routier enjambant le Tarn a causé la mort d'une adolescente lundi, relançant les questions sur l'état de dangerosité des ponts en France.
orangesum-3776
En pleine tempête depuis la déroule des élections européennes, les Républicains ont perdu leur capitaine Laurent Wauquiez. Ce dernier a annoncé dimanche 2 juin qu'il quittait la présidence du parti pour ne pas être "un obstacle" à la reconstruction de la droite. Dans l'attente de l'élection d'un nouveau chef de file et conformément aux statuts du parti, la présidence par intérim a été confiée à son vice-président délégué, Jean Leonetti. Maire d'Antibes depuis 1995 et ancien député des Alpes-Maritimes entre 1997 et 2017, son nom est connu du grand public pour son projet de loi éponyme sur la fin de vie. Ce cardiologue de formation avait porté le texte promulgué en 2005, qui avait notamment établi les notions "d'obstination déraisonnable" et de "prolongation artificielle de la vie". Il est également un homme de l'ombre des Républicains, ex-UMP, dont il est un des membres fondateurs. Il avait accédé à la vice-présidence déléguée du parti avec l'éviction de Virginie Calmels en juin 2018."Je suis certes brillant et jeune d'esprit, mais j'ai 70 ans"Dans l'organigramme interne, Jean Leonetti incarne la branche modérée des Républicains, et une caution centriste au sein d'un parti aux personnalités plus clivantes à l'instar de Laurent Wauquiez. "On n'est pas obligé d'aimer tout le monde, mais, ce qui m'importe, c'est que le courant social et humaniste y ait sa place", affirmait-il ainsi en 2011. Il est également connu pour ne pas afficher d'ambitions dans la perspective des prochaines échéances électorales. "Je ne peux pas dire qu'il faut renouveler et ensuite vouloir être tête de liste. Je suis certes brillant et jeune d'esprit, mais j'ai 70 ans", déclarait-il en décembre 2018, alors qu'il était pressenti pour être tête de liste pour les élections européennes. Il avait soutenu Alain Juppé lors de la primaire de la droite en vue de l'élection présidentielle de 2017, regrettant par la suite son départ du parti. Sous la présidence de Nicolas Sarkozy, Jean Leonetti était passé par la case gouvernement entre juin 2011 et mai 2012, en tant que ministre chargé des Affaires européennes. Désormais, son intérim à la tête des Républicains ne devrait pas, dans les textes, excéder deux mois. L'article 23 du règlement intérieur du parti précise en effet que "l'élection du nouveau Président a lieu, sauf cas de force majeure constaté par la Haute Autorité du Mouvement, dans les cinquante jours au moins et soixante-cinq jours au plus après l'ouverture de la vacance".
L'ancien député des Alpes-Maritimes avait été mis en lumière à l'occasion du vote de la loi sur la fin de vie, en 2005. Il est aussi un cadre très discret des Républicains, (ex-UMP), dont il a participé à la création.
orangesum-3777
Si de nombreuses agglomérations européennes relancent progressivement leur économie, la première ville des Etats-Unis, épicentre de l'épidémie américaine avec plus de 20.000 morts, restera confinée au moins jusqu'au 28 mai, selon un nouveau décret du gouverneur de l'Etat Andrew Cuomo. Nul ne sait quand ses commerces, restaurants ou théâtres, qui attiraient les touristes par millions, pourront rouvrir. Ce n'est que "dans la première moitié de juin que nous pourrons commencer à songer à assouplir les restrictions", a indiqué vendredi le maire Bill de Blasio."Nous allons y aller lentement et prudemment pour ne pas nous tromper et protéger des vies", a souligné M. De Blasio."Nous devons être intelligents", martèle le gouverneur, qui ne cesse de mettre en garde contre une nouvelle flambée du virus. Les plages de l'Etat seront autorisées à rouvrir à compter du week-end prochain, a-t-il ajouté, même si les maires pourront les maintenir fermées s'ils le jugent nécessaire. Malgré le ralentissement de l'épidémie dans la métropole américaine -- le nombre de morts quotidien est en forte baisse, inférieur à 200, et les sirènes d'ambulance se sont raréfiées --, les autorités refusent de s'engager sur la reprise des écoles en septembre, laissant des millions de parents dans l'incertitude. Pour l'instant, cette métropole de 8,6 millions d'habitants est loin de remplir les critères nécessaires pour relancer graduellement l'économie: baisse continue du nombre des hospitalisations, des personnes en soins intensifs et des tests positifs au coronavirus. Face au confinement qui s'éternise, les New-Yorkais sont restés jusqu'ici relativement disciplinés, malgré les conséquences dramatiques pour des centaines de milliers de personnes désormais privées de revenus, surtout parmi les minorités noire et hispanique. Alors qu'ailleurs aux Etats-Unis, les manifestations se sont multipliées contre le confinement, beaucoup adhèrent à la prudence de leurs dirigeants. D'autant qu'une centaine d'enfants new-yorkais ont été atteints d'une inflammation pédiatrique rare, probablement liée au virus. "Il faut que le confinement continue pendant deux ou trois mois encore, car nous vivons dans une grande ville avec beaucoup de monde", dit à l'AFP Denzel Charles, facteur."Beaucoup de gens sont pressés de reprendre rapidement (...) mais dans les endroits qui ont rouvert, c'est le chaos", souligne Kiyona Carswell, mannequin désormais au chômage.- Menace de faillite? -Pourtant, plus l'économie reste plongée dans la léthargie, plus l'incertitude monte sur l'avenir d'une ville qui doit son rayonnement à sa densité et son hyperactivité permanente. Beaucoup de New-Yorkais aisés sont déjà partis se mettre au vert, et certains songent à ne plus revenir."Toutes les raisons pour lesquelles on est (à New York) - restaurants, concerts... - ont disparu", témoigne Hans Robert, 49 ans, cadre informatique d'une grande banque new-yorkaise. Lui et sa famille, depuis 10 ans à Manhattan, ont déménagé fin avril dans leur maison de campagne au nord de New York, d'où ils télétravaillent. Si l'école de leur fille ne rouvrait pas en septembre, M. Robert n'exclut pas d'y rester. D'autant que sa banque songe, comme d'autres entreprises, à autoriser ses employés à continuer le travail à distance. Autre interrogation: la santé financière de la ville, dont les rentrées fiscales ont fondu avec l'arrêt de l'économie. Le maire démocrate brandit le spectre d'une faillite comme celle des années 1970, qui avait considérablement réduit les services publics et fait exploser la criminalité. Il supplie le président républicain Donald Trump de valider un nouveau plan d'aide de 3.000 milliards de dollars, concocté par les démocrates du Congrès, qui renflouerait la ville à hauteur de 17 milliards sur deux ans. Mais le président a déjà exclu de l'adopter en l'état."New York a connu beaucoup de crises et finit toujours par rebondir", assure Maria Kopman, médecin-anesthésiste dans un hôpital new-yorkais. Même si tout ne sera pas comme avant, "les gens qui viennent ici pour l'ébullition, la socialisation, je ne crois pas que cela disparaîtra".
Après deux mois d'un confinement encore prolongé vendredi, la ville de New York, capitale économique et culturelle des Etats-Unis, ne voit toujours pas le bout du tunnel, suscitant des doutes croissants sur l'avenir de cette métropole symbole de foules et d'effervescence.
orangesum-3778
Marseille, Carcassonne, plus récemment Paris, Grenoble, et Bordeaux à partir de samedi... Face à la remontée du nombre de cas de contaminations ces dernières semaines, de nombreuses communes - 330 selon Jean Castex - imposent le port d'un masque dans la rue, notamment sur les marchés ou certaines artères très fréquentées."Il nous faut aller au-delà", a affirmé mardi le chef de l'exécutif lors d'un déplacement à Montpellier, annonçant l'envoi d'une circulaire aux préfets pour leur demander "de développer au maximum les endroits où il y a obligation du port du masque". Un cran supplémentaire après l'incitation faite fin juillet par le ministre de la Santé Olivier Véran à porter le masque "si vous êtes dans une rue où il y a plusieurs personnes qui vont se balader et vous n'êtes pas sûr de pouvoir garder la distance". Ce discours tranche radicalement avec le message des autorités en début d'épidémie. Dans un contexte de pénurie de masques, elles assuraient que cet objet était destiné aux soignants et aux malades et "inutile pour toute personne dans la rue", selon les mots du Directeur général de la Santé (DGS), Jérôme Salomon. Le discours a évolué au fil des semaines (et des connaissances scientifiques), aboutissant à une obligation dans tous les lieux publics clos, le 20 juillet. Mais en plein air, y a-t-il vraiment un risque de contamination?- "geste de bon sens" -"Le port du masque est un geste de bon sens dans les lieux bondés et lorsque la distance minimale d'un mètre ne peut être respectée", affirmait lundi le ministère de la Santé dans son communiqué de presse quotidien. Un avis partagé par le professeur d'immunologie Jean-François Delfraissy, à la tête du Conseil scientifique: "le bon sens doit guider les décisions. Dans la rue bondée d'une station balnéaire, le port du masque s'impose", estimait-il dimanche dans le Journal du dimanche, disant toutefois préférer "l'incitation" à la coercition."Si on se tient à une distance respectable, un à deux mètres, ça devrait être suffisant, mais le Premier ministre a raison de dire qu'il y a des zones bondées, où (...) on n'arrive pas à tenir les distances sociales, et c'est évidemment là que le port du masque est vraiment indispensable", a observé mardi sur RTL Anne-Claude Crémieux, infectiologue à l'hôpital Saint-Louis (AP-HP)."En extérieur, il y a un tel brassage d'air qu'on n'arrive pas à une concentration virale suffisante pour être infectieuse", juge toutefois Martin Blachier, médecin de santé publique interrogé par l'AFP. Les études épidémiologiques montrent que les foyers de cas groupés ("clusters") surviennent quasi exclusivement dans des lieux clos et permettent d'estimer que le risque de contamination est environ 20 fois plus élevé à l'intérieur qu'à l'extérieur, ajoute le codirigeant de la société de conseil Public Health Expertise. "C'est une décision politique et pas de santé publique, pour dire +nous prenons toute la mesure de cette épidémie+", a aussi estimé auprès de l'AFP Yonathan Freund, craignant que cette mesure que "rien ne justifie scientifiquement" crée "de la méfiance dans la population".- "Pari psychologique" -"Il est impossible de savoir si l'effet" du port du masque à l'extérieur "est réel", car il ne serait "pas éthique" de tester cette hypothèse en conditions réelles, ajoute par ailleurs Michaël Rochoy, médecin généraliste membre du collectif Stop Postillons, qui préconise depuis le mois de mars une utilisation plus large du masque dans la lutte contre le coronavirus."Mais face à un risque nul" lié au port du masque lui-même, "la décision mérite d'être prise dans les lieux les plus denses, où il y a le plus de concentrations de gens", a-t-il expliqué à l'AFP. Le médecin se montre aussi prudent face au peu de contaminations à l'extérieur officiellement recensées: "lorsque vous vous contaminez dans la rue, il est très difficile de le savoir: ce n'est pas un lieu unique, vous n'y croisez pas les mêmes personnes plusieurs heures d'affilée", alors que lors de la détection de plusieurs cas dans une même entreprise, il est très probable que la contamination ait eu lieu dans ces locaux. Au-delà de l'aspect scientifique, certains maires pointent l'intérêt psychologique d'une telle mesure: "c'est une mesure qui vise à rassurer" la population, "pour dire qu'on peut sortir, on peut aller dans un commerce, on peut déambuler", a ainsi argumenté sur la chaîne locale Eric Fournier, maire de Chamonix-Mont-Blanc (Haute-Savoie), qui a opté le 3 août pour le masque obligatoire dans le centre-ville. Un "pari psychologique" risqué, selon Martin Blachier, car les réfractaires au port du masque pourraient être au contraire tentés "de se retrouver en intérieur", dans des lieux privés où le port du masque ne peut pas être contrôlé et où le risque de contamination est bien plus élevé.
De plus en plus de villes imposent le port du masque à l'extérieur et le Premier ministre a appelé à "étendre le plus possible" cette obligation. Mais son utilité dans la lutte contre l'épidémie de Covid-19 ne fait pas consensus.
orangesum-3779
3000 euros. c'est le montant de l'amende requise ce vendredi à Angoulême contre l'ex-conseiller de l'Elysée Jérôme Peyrat, dans une affaire de violence conjugale. L'homme politique de 57 ans comparaissait pour violence suivie d'ITT (incapacité totale de travail) supérieure à huit jours, par une personne ayant ou ayant été conjoint ou concubin. Son avocat a plaidé la relaxe et le jugement sera rendu le 18 septembre par le tribunal correctionnel d'Angoulême. L'ouverture d'une enquête dans le cadre de cette affaire avait, en janvier dernier, conduit l'ex-directeur général de l'UMP, et maire depuis 1995 de La Roque-Gageac, en Dordogne, à démissionner de son poste de conseiller à l'Elysée. Au sein du pôle politique, il y était notamment en charge des relations avec les élus locaux. Un an après, quel est le bilan des mesures du Grenelle des violences conjugales ? par Europe 1"Tension extrême" dans le huis clos d'une voitureA l'audience, le tribunal et le ministère public ont peiné, face à "la parole de l'un contre la parole de l'autre", à démêler le scénario précis d'une altercation d'une "tension extrême", qui a "très vite monté", dans le huis clos d'une voiture, le 30 décembre 2019. L'ex-compagne de Jérôme Peyrat l'accuse de l'avoir frappée au visage et tenté de l'étrangler (des hématomes ont été constatés). Lui se défend en disant avoir voulu la "maîtriser" après qu'elle a jeté par la fenêtre des vêtements, ses lunettes, et tenté d'arracher la clef de contact, au risque de provoquer un accident. Le procureur de la République a noté chez la victime, "fragile psychologiquement" et suivie, un "passé douloureux de femme blessée", qui a "certainement fait qu'elle a surréagi", par un "comportement inadapté, une provocation et une volonté de nuire". Il a aussi rappelé que la victime fait l'objet d'une procédure distincte pour outrage et appels malveillants à l'encontre de Jérôme Peyrat. Mais l'accusation a relevé que le prévenu, "homme public habitué a garder son contrôle", a ce jour-là "pu faillir à se maîtriser comme il l'aurait voulu". Au travers notamment des gestes violents et le stress post-traumatique induit, qui ont justifié une ITT de 14 jours, le ministère public a vu "des éléments qui peuvent soutenir l'action publique" contre l'accusé. Et a requis 3.000 euros d'amende.
Jérôme Peyrat, maire de La Roque-Gageac, en Dordogne, est accusé d'avoir infligé des violences suivies d'ITT à sa conjointe. L'ouverture de l'enquête en janvier dernier avait conduit l'élu, alors conseiller à l'Elysée, à quitter ce poste.
orangesum-3780
Aujourd'hui, il rêve de conquérir l'Hôtel de ville et n'hésite pas à critiquer son actuelle locataire. Pourtant, en 2014, le candidat à l'investiture LREM Cédric Villani présidait le comité de soutien d'Anne Hidalgo, relève franceinfo mardi 9 juillet."En toute objectivité, si l'on examine tous les éléments mis à disposition par la candidate : le parcours, la détermination mise en jeu depuis tant d'années, le programme coordonné avec succès, l'expérience acquise dans des fonctions municipales de haut niveau, le souci de l'intérêt public démontré par les actions passées, la clarté du discours... Si l'on examine tout cela, tous les indices convergent et le bilan est clair : la meilleure, pour ce job, c'est Anne Hidalgo", déclarait le député LREM de l'Essonne en janvier 2014. Mais aujourd'hui, le ton a changé. "Je ne me satisfait pas du bilan", a-t-il par exemple déclaré le 4 juillet sur BFMTV. Et son entourage va encore plus loin : "Oui, Cédric Villani a voté pour Anne Hidalgo en 2014, comme des centaines de milliers de Parisiens. Mais Hidalgo a déçu, par son bilan insuffisant et par sa méthode clivante."Les candidats à l'investiture LREM seront entendus successivement durant une heure et demie : Hugues Renson ouvrira le bal au siège du parti dans le IIe arrondissement de Paris à 14h00, suivi par Benjamin Griveaux à 15h30 et M. Villani à 17h00, selon un tirage au sort. Le verdict pourrait être connu dès mercredi soir, à l'issue d'un bureau exécutif du parti qui permettra d'entériner une nouvelle vague d'investitures pour les prochaines élections municipales de mars 2020.
Les candidats à l'investiture LREM doivent être entendus mardi après-midi par la commission, et le résultat pourrait être connu mercredi soir.
orangesum-3781
Bruno Le Maire est sur tous les fronts. Alors que le Premier ministre a détaillé le futur plan de relance de 100 milliards d'euros, prévu pour la rentrée, Bruno Le Maire a annoncé mercredi un possible report de la suppression de la taxe d'habitation pour les plus aisés. Ce jeudi, le ministre de l'économie aborde le dossier des autoroutes. "Le modèle de délégation de service public à des entreprises privées a apporté la preuve de son efficacité mais la condition, c'est que la régulation soit améliorée", a-t-il déclaré devant la commission d'enquête du Sénat sur les concessions autoroutières.14,8 milliards de recettesM. Le Maire, qui était directeur de cabinet du Premier ministre Dominique de Villepin, de 2006 à 2007, au moment de la privatisation des sociétés d'autoroutes, a jugé que cette opération avait été "réussie"."L'Etat n'a pas vocation à gérer des autoroutes", a-t-il affirmé, estimant que les gestionnaires privés étaient "mieux à même, mieux équipés" pour cela. Mais il a souligné que l'Etat restait propriétaire des infrastructures, n'ayant fait que céder ses parts dans les sociétés gestionnaires. Il a estimé que l'Etat en avait tiré "le meilleur prix", avec 14,8 milliards d'euros de recettes. Selon le ministre, la qualité de service a été au rendez-vous, grâce notamment à 22 milliards d'euros d'investissements réalisés par les sociétés concessionnaires. "Nous avons un des meilleurs réseaux autoroutiers au monde", a déclaré Bruno Le Maire. Les tarifs jugés trop chersReconnaissant que les tarifs étaient "chers" pour beaucoup d'usagers, il a assuré qu'ils ne s'étaient pas envolés et avaient "augmenté en suivant un rythme proche de celui de l'inflation et conforme aux règles prévues dans les contrats". Mais il a reconnu qu'il y avait "matière à amélioration" sur la régulation des concessions."Les hypothèses sous-jacentes aux contrats ne prévoyaient pas la baisse très forte des taux d'intérêt qui a permis aux sociétés concessionnaires de réduire leurs frais financiers, en refinançant leurs dettes à des conditions plus favorables. C'est un point fondamental", a-t-il déclaré. Bruno Le Maire a jugé "impératif pour les prochaines concessions de pouvoir réévaluer" ce coût de financement "pour que le concessionnaire ne bénéficie pas d'une sur-rentabilité". Il a notamment proposé de réduire la durée des contrats à 15 ans pour des infrastructures "qui ne nécessitent pas d'investissement massif dans les années à venir" et d'instaurer une "clause de rendez-vous tous les cinq ans qui permet de réévaluer les taux de retour sur investissements cibles"."Je ne crois absolument pas à l'opportunité d'une renationalisation de ces autoroutes", a-t-il dit, estimant qu'elle aurait un coût "considérable pour les finances publics, compris entre 45 et 50 milliards d'euros" et "serait un très mauvais investissement".
Bruno Le Maire, a plaidé jeudi pour un renforcement de la régulation des concessions autoroutières. Le ministre de l'Economie souhaite des contrats plus courts avec les gestionnaires privés et des rendez-vous réguliers pour réévaluer leur rentabilité.
orangesum-3782
La hausse du nombre de demandeurs d'emploi a beau être record (+7,1%), "il n'y a pas de vague massive de licenciements en France", a assuré, mardi 28 avril, la ministre du Travail Muriel Pénicaud, dans une interview accordée au Parisien."Il n'y a pas de vague massive de licenciements en France. Le chômage partiel fonctionne", relève la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, dans une interview au Parisien mise en ligne lundi soir, soulignant que "la hausse est liée à une baisse brutale des embauches à cause du confinement". Pourquoi le chômage a-t-il augmenté de 7,1% au mois de mars ? par BFMTVEn mars, le nombre de demandeurs d'emplois inscrits en catégorie A a progressé de 246.000 pour s'établir à 3,732 millions, effaçant les baisses de janvier et février avant la crise et rejoignant un niveau proche de celui de septembre 2017. "Il s'agit de la hausse mensuelle la plus forte observée", souligne la Dares, service statistiques du ministère du Travail qui a publié cette note mensuelle - au lieu du seul chiffre trimestriel, en hausse de 0,7% à 3,576 millions - pour mesurer "l'ampleur du choc en cours". En comparaison, "la deuxième hausse mensuelle la plus importante, intervenue en mars 2009 durant la crise financière, était de 77.300", ajoute-t-elle. Reconnaissant une "hausse historique", le ministère du Travail a annoncé dans un communiqué vouloir engager "une réflexion avec les partenaires sociaux" pour "adapter rapidement" les règles d'assurance chômage. Muriel Pénicaud dément cependant dans Le Parisien un abandon pur et simple de la réforme de l'assurance chômage, expliquant qu'"on ne peut rien décider avant d'observer concrètement ce qui se passe dans la vie actuelle des salariés, des demandeurs d'emploi. Sans aucun a priori". Les syndicats réclament l'abandon de cette réforme décidée l'année dernière alors que le chômage reculait."Je suis inquiète pour l'emploi, a encore confié la ministre. Cette crise n'est pas une parenthèse, elle va durer. Mais je refuse de faire des pronostics. (...) Nous faisons tout pour éviter les licenciements et nous nous appuierons pour cela sur les atouts structurels de dynamique de créations d'activité, d'emploi que nous avions avant le mois de mars. Il faut reprendre confiance en nous et se serrer les coudes."
"Cette crise n'est pas une parenthèse, elle va durer", s'est tout de même inquiétée la ministre.
orangesum-3783
"Il n'y a pas eu de foudre ou fil électrique qui aurait provoqué une étincelle", a déclaré à l'AFP Caroline Parizel, vice-procureur de Bayonne. "C'est donc une action humaine, ce qui veut dire qu'il y a eu une intervention de l'homme, mais ça peut être un mégot de cigarette, ou un tesson de bouteille qui aurait fait effet loupe."Les premières constatations techniques ont été menées samedi matin par les enquêteurs de la police judiciaire de Bayonne, chargée de l'enquête, assistés de deux équipes de police scientifique de Toulouse et de Marseille, "spécialistes dans les incendies de fôrets", de l'Office national des fôrets et du SDIS (Service départemental d'incendie et de secours). L'enquête a déjà permis de déterminer une zone unique de départ de feu, aux abords du stade de rugby Orok Bat, dans un complexe sportif adossé à la forêt de Chiberta. L'enquête doit maintenant déterminer si le feu est ou pas d'origine criminelle, avec une mise à feu volontaire. "Il y a eu des prélévements faits pour voir si on peut en déterminer la cause", a précisé Mme Parizel. "C'est le plus difficile selon les experts", car pour déterminer l'origine volontaire donc criminelle, il faut "retrouver l'élément déclencheur", explique-t-elle. Une enquête pour "destruction par incendie" a été ouverte vendredi par le parquet de Bayonne, qui a rappelé que "même en l'absence de caractère intentionnel", la destruction de forêt peut constituer un délit passible de 5 à 7 ans d'emprisonnement. Tous les prélèvements nécessaires à l'enquête ont été réalisés samedi matin, et les conclusions des experts sont attendues dans les prochains jours, selon le parquet. L'incendie spectaculaire de la forêt de Chiberta, une zone de pinède de 270 hectares en plein coeur de ville à Anglet, a détruit 165 hectares de végétation, et cinq maisons de lotissements adjacents, sans faire de victimes. Une vingtaine de personnes sont passées par l'hôpital pour des problèmes d'intoxication dûs à la fumée, mais sans gravité. Samedi matin, le feu était complètement maîtrisé, mais une vingtaine de pompiers restaient sur place pour "un travail chirurgical" sur les dernières braises et fumerolles, afin d'éviter tout nouveau départ de feu. "On sera encore là toute la journée et on prévoit aussi du monde la nuit prochaine", a indiqué Frédéric Tournaye, directeur adjoint du SDIS.
L'incendie qui a ravagé 165 hectares de forêt et de végétation jeudi dans une forêt en coeur de ville à Anglet (Pyrénées-Atlantiques) est "d'origine humaine", d'après les premières constatations de l'enquête, a indiqué samedi le parquet de Bayonne.
orangesum-3784
A quelques jours du début de la Coupe du monde en Russie, Emmanuel Macron a accordée une longue interwiew à Téléfoot, diffusée ce dimanche 10 juin sur TF1. "Je ne veux pas leur mettre une pression excessive. Mais je sens le groupe très bien. On y va pour gagner, pas pour participer", a expliqué le président de la République dans cet entretien, tourné mardi 5 juin, lors de sa visite à Clairefontaine. Pour le chef d'Etat, les Bleus doivent garder trois objectifs en tête pour réussir le Mondial : "L'unité, l'effort et la confiance". Alors qu'il avait déjà expliqué qu'une "compétition est réussie quand elle est gagnée" à Clairefontaine, le président de la République a, cette fois-ci, annoncé la couleur : "On n'y va pas pour participer, on y va pour gagner". Pour Macron, Platini doit reprendre "toute sa place"L'ancien ministre de l'Économie a notamment évoqué son rapport au football, et plus particulièrement sa passion pour l'OM : "Je suis de la génération Marseille (NDLR : il avait 15 ans en 1993, lorsque les Phocéens ont gagné la Ligue des champions). J'ai toujours soutenu cette équipe. C'était une équipe généreuse. Ils étaient beaucoup à me faire rêver, Jean-Pierre Papin, Chris Waddle", a-t-il expliqué avant de parler de la saison actuelle : "J'ai pris du plaisir cette saison à suivre l'OM. Nous avons perdu (NDLR : en finale de la Ligue Europa contre l'Atlético Madrid 3-0) mais nous avons été dignes. Rudi Garcia est un grand entraîneur. Il donne beaucoup de stabilité à cette équipe. Il les a fait grandir. On est passé à rien, la fin a été grandiose."Emmanuel Macron a également annoncé qu'il souhaitait voir revenir Michel Platini à la tête de l'UEFA. L'ancien président de l'instance européenne de football, toujours suspendu de toutes ses activités dans le milieu, vient d'être blanchi dans l'affaire des 2 millions de francs suisses touchés de la part de la FIFA : " Je m'en félicite. Je souhaite qu'il reprenne toute sa place, a souligné Emmanuel Macron au sujet de l'ancien président de l'UEFA. Il a encore un rôle à jouer. Il a une crédibilité", a répondu le président de la République. "L'équipe qui gagnera sera celle qui en aura le plus envie"Le chef d'Etat a ensuite donné son avis sur Kylian Mbappé, l'attaquant du PSG qu'il aime beaucoup : "Kylian Mbappé, regardez comment il est. Il a la tête sur les épaules. Ce garçon, le jour où il arrêtera sa carrière, il fera des choses", a-t-il lâché. Concernant Didier Deschamps, Emmanuel Macron a tenu à lui rendre hommage : " On a un sélectionneur de talent, un ancien grand joueur de club. Un ancien grand joueur de l'équipe de France. Il y a peu de parcours comme ça, il a une grosse crédibilité auprès de son groupe", a-t-il répété. Alors qu'il l'avait déjà annoncé à Clairefontaine, Emmanuel Macron a réaffirmé qu'il se rendrait en Russie si les Bleus passent les quarts de finale. Il a rajouté qu'il sera dans le vestiaire des Bleus avant le coup d'envoi : "Je laisserai Didier Deschamps leur parler. (...) Mais l'équipe qui gagnera sera celle qui en aura le plus envie, celle qui donne les derniers coups de crampons. Des derniers coups de crampons qui sont toujours portés par les milliers d'heures d'entraînement", a-t-il dit, avant de conclure : "Mais je leur dirai qu'ils ont toute une nation qui aime ce sport qui est derrière eux, je veux qu'ils le ressentent pour qu'on soit tous à les pousser".
Emmanuel Macron a accordé, ce dimanche, un long entretien à Téléfoot, un première pour un président de la Ve République.
orangesum-3785
"Ça me touche parce qu'on a attendu je ne sais combien d'années pour répandre ça (la libération de la parole des femmes, ndlr)", explique la comédienne au journaliste Philippe Vandel. "Et je pense qu'on fait un amalgame en ce moment", ajoute-t-elle en référence à la tribune publiée mardi dans le journal Le Monde par un collectif de 100 femmes - dont Catherine Deneuve, Élisabeth Lévy ou Catherine Millet - qui regrette la dénonciation des violences sexuelles. "Le viol est un crime. Mais la drague insistante ou maladroite n'est pas un délit, ni la galanterie une agression machiste", soutient la tribune, s'inquiétant d'un retour du "puritanisme". "Il y a des milieux où c'est très dur", répond Mimie Mathy. "La secrétaire qui est harcelée par son patron qui la menace de licenciement, c'est beaucoup plus dur que la jeune comédienne qui va voir Harvey Weinstein et qui veut à tout prix le premier rôle du film". "Moi, ça ne m'est arrivé, pas assez à mon goût, j'aurais bien aimé qu'on me mette plus la main aux fesses", plaisante-t-elle ensuite avant de s'inquiéter sourire aux lèvres de la réaction des "féministes". "Moi, si on me met la main aux fesses, je mets la main aux couilles. Je crois qu'il faut répondre et savoir ce qu'on veut dans la vie. J'ai eu des propositions qui ne me plaisaient pas, j'ai dit 'non merci' et puis voilà". Selon l'Institut national d'études démographiques (Ined), en France près de 3 millions de femmes de 20 à 69 ans subissent chaque année dans l'espace public une situation de drague importune, et plus d'un million des situations de harcèlement et atteintes sexuels.
VIDÉO - Mimie Mathy a expliqué jeudi sur Europe 1 avoir déjà été "harcelée", mais la comédienne appelle les femmes à "répondre". "Moi, si on me met la main aux fesses, je mets la main aux couilles", a-t-elle lancé.
orangesum-3786
"Il va y avoir une situation à l'italienne : on a des chaînes de transmission autochtones (...) de patients qui n'ont pas de liens avec la Chine." Face au président de la République, le professeur Eric Caumes, chef du service des maladies infectieuses et tropicales de l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris, où est décédé la veille le premier Français victime du coronavirus, a fait un point sur l'évolution de la maladie. Une situation qui devient préoccupante même si le seuil épidémique n'a toujours pas été franchi. "Le virus circule déjà parmi nous", a néanmoins prévenu le médecin. "On a devant nous une crise, une épidémie qui arrive. On va devoir l'affronter au mieux avec la vie qui continue", a estimé Emmanuel Macron lors de l'échange."On sait que nous ne sommes qu'au début. On va tâcher avec l'ensemble des soignants de prendre les bonnes décisions". Si deux personnes porteuses du coronavirus sont décédées en France, le Covid-19 n'est pas le seul responsable. "Un patient est décédé d'une autre pathologie même s'il était infecté. En Italie, les patients qui décèdent sont souvent des personnes âgées ou atteint de comorbidité, des cancers etc... C'est un peu comme la grippe, c'est une maladie qui touche des personnes fragiles."Douze guérisonsUne enquête est en cours pour retracer le parcours de ce premier Français décédé, un enseignant de 60 ans qui n'avait pas voyagé dans une zone à risque. Pour l'heure, le bilan de la maladie Covid-19 en France est de deux morts (l'enseignant et un touriste chinois de 80 ans), douze guérisons et quatre malades hospitalisés. Cela représente 18 personnes au total, mais la découverte de nouveaux cas semble s'accélérer. Deux ont été annoncés mardi soir, trois mercredi matin, dont le sexagénaire décédé, et un mercredi soir. Aucun malade n'avait été repéré en France depuis le 15 février, mais entre-temps, la maladie a gagné l'Italie, pays frontalier qui est aussi celui d'Europe le plus touché.
En visite à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, Emmanuel Macron s'est entretenu avec le personnel soignant qui l'a alerté sur l'imminensce d'une épidémie.
orangesum-3787
-"C'est dur, bien sûr que c'est dur. C'est beaucoup plus dur que ce que j'avais imaginé". C'est par cet aveu de François Hollande que débute le livre "Conversations privées avec le président", fruit de trente-deux entretiens avec les journalistes Antonin André et Karim Rissouli, et paru en librairies mercredi 17 août. Le Point en publie cette semaine les bonnes feuilles. Tous les sujets sont abordés, alors que le chef de l'État se livre à l'exercice du bilan et se risque à s'imaginer en duel contre Nicolas Sarkozy en 2017. SUR SON QUINQUENNAT ET LA FONCTION PRÉSIDENTIELLE"J'ai été élu mais dans le regard de beaucoup de Français, je ne l'étais pas devenu", explique François Hollande, revenant au début de son quinquennat. Il estime cependant que les attentats de janvier 2015 ont été un tournant avec lequel il est "devenu le président dans le regard de beaucoup de gens". "J'ai appris, dans ce moment, sur le fonctionnement du gouvernement". Aujourd'hui, "je suis regardé comme le président d'une belle France", explique-t-il. Quels sont les moments de son mandat que la postérité retiendra ? "Le Mali, les attentats, le mariage pour tous, la loi Macron...", imagine François Hollande. "Là, j'ai montré que le pays était dirigé. Dirigé par moi". "Le drame, c'est quand vous laissez la place et que vos traces sur le sable s'effacent d'elles-mêmes", confesse-t-il. SUR L'INVERSION DE LA COURBE DU CHÔMAGEL'inversion de la courbe du chômage, à laquelle est conditionnée sa candidature pour 2017, est une promesse qu'il ne regrette pas : "Cela m'a permis de mobiliser", assure-t-il. Et s'il elle ne se réalise pas, le président évoque un manque de chance :"J'ai fait cette annonce de l'inversion de la courbe du chômage parce que je croyais encore que la croissance serait de 0,7-0,8, elle sera finalement de 0,1 ou de 0,2. Puis je répète cet engagement lors des vœux le 31 décembre 2012. J'ai eu tort ! Je n'ai pas eu de bol ! En même temps, j'aurais pu gagner. Mais ça n'aurait rien changé parce que les gens sont lucides, ils savent que ce n'est pas sur un mois que ça se joue". SUR 2017 ET NICOLAS SARKOZYS'il fait le bilan, François Hollande ne s'empêche pas de se projeter en 2017 et confie son envie de se lancer dans un deuxième mandat. "L'envie, je l'ai. C'est mon inclination personnelle", dit-il. Il assure cependant qu'il ne se présentera pas s'il n'a aucune chance de l'emporter. "Je ne ferais pas de choix de candidature si, d'évidence, elle ne pouvait pas se traduire par une possibilité de victoire (...). Ce que les Français attendent, c'est du neuf. (...) Peut-être du neuf avec le même !", glisse-t-il. En cas de candidature, le président sortant ne se voit pas affronter quelqu'un d'autre que son ancien rival de 2012 Nicolas Sarkozy, qui voudrait lui "défoncer les dents". "Je pense que, s'il ne lui arrive rien, c'est lui que j'affronterai. Je ne vois pas bien comment ils pourront l'en empêcher", explique-t-il. Par rapport aux autres candidats de la droite, François Hollande déclare : "Est-ce que c'est le meilleur scénario pour moi ? Il a plus de qualités que les autres, il a plus de défauts aussi". Des défauts qu'il n'hésite pas à énumérer, tels que sa "brutalité" ou son incapacité à tirer les leçons de sa défaite en 2012. "On pouvait penser qu'il y aurait une mue, mais quand je l'ai retrouvé dans le stade en Afrique du Sud (lors de la cérémonie d'hommage à Nelson Mandela en 2013), c'est comme si je venais de le quitter, comme si je sortais du bureau le 6 mai", tacle-t-il. "Ce n'est pas 'moi, président de la République', c'est 'moi, Nicolas Sarkozy'", assène encore François Hollande.
- François Hollande se livre à l'exercice du bilan, à un an de l'échéance présidentielle, dans un livre d'entretiens paru mercredi. Il revient sur les moments forts de ses quatre années de présidence et confie son envie de se représenter.
orangesum-3788
"Nous avons été bloqués à Kilis", "l'endroit où on passe pour aller vers la zone d'Alep", a expliqué le député PS Patrick Mennucci. "Les Turcs n'ont pas voulu qu'on passe. Ils ont dit qu'il y avait eu des bombes au chlore et qu'il y avait un nuage" dangereux, a précisé ce membre de la commission des Lois de l'Assemblée, depuis un hôpital de Kilis où sont soignés des Syriens."ON ESSAYE ENCORE"Patrick Mennucci a indiqué que la délégation, composée, outre lui-même, de Cécile Duflot, Jacques Boutault (maire EELV du 2e arrondissement de Paris) et Hervé Mariton, ainsi que du "maire" d'Alep-Est Brita Hagi Hasan, avait "attendu presque trois heures". "On essaye encore" de franchir la frontière, a-t-il indiqué, jugeant toutefois que ce serait "très compliqué". De son côté, Hervé Mariton a également estimé qu'il n'y avait "pas de motifs" au blocage de leur délégation."Les Syriens sont déçus, mais je pense qu'on a avancé avec nos discussions ce (lundi) matin avec l'ONU", que "notre voyage fait bouger les choses", a poursuivi le député PS des Bouches-du-Rhône. Une conférence de presse de la délégation Duflot-Mariton-Mennucci- Boutault avec le "Maire" d'Alep Est et le Chef du Conseil de la province d'Alep a été organisée ce lundi en début de soirée à Gaziantep. Du côté de l'Élysée, le président Hollande doit s'entretenir dans l'après-midi avec le coordinateur général du Haut Comité de l'opposition syrienne, Riyad Hijab, puis avec les présidents de Médecins sans frontières France (MSF), de Médecins du monde France (MDM) et de l'Union des organisations de secours et soins médicaux France (UOSSM), ONG médicales françaises et internationales actives en Syrie.
Bloqués. La délégation de parlementaires qui avait annoncé vouloir se rendre en Syrie ce lundi 12 décembre, afin d'obtenir une aide humanitaire à Alep, s'est heurtée au refus des gardes-frontières turcs, au poste de Kilis, au sud-est du pays.
orangesum-3789
"L'espoir d'améliorer les relations (entre les deux pays), qui était très élevé sous les regards du monde entier il y a deux ans, s'est maintenant transformé en désespoir, caractérisé par une détérioration à grande vitesse", a estimé le ministre, Ri Son Gwon, dans un communiqué publié par l'agence de presse officielle KCNA. Pour le ministre, bien que les peuples des deux pays désirent la paix, Washington "veut absolument aggraver la situation"."En conséquence, la péninsule coréenne est à présent devenue le point chaud le plus dangereux du monde" et elle est "hantée en permanence par le spectre de la guerre nucléaire", a écrit M. Ri. Pourtant, le désir des Nord-Coréens de mettre un terme à la période des relations "hostiles" entre Pyongyang et Washington et "d'ouvrir une nouvelle ère de coopération, de paix et de prospérité" est "plus profond que jamais", a déclaré le ministre."Mais la situation dans la péninsule de Corée s'aggrave de jour en jour" en raison de l'évolution des relations américano-nord-coréennes au cours des deux dernières années, a estimé M. Ri."Un faible rayon d'optimisme pour la paix et la prospérité dans la péninsule de Corée" était apparu, mais il a fait place à "un sombre cauchemar", a insisté le ministre des Affaires étrangères. M. Ri a rappelé que la Corée du Nord avait récemment décidé de renforcer sa capacité de dissuasion nucléaire afin, a-t-il dit, "de faire face aux menaces américaines toujours aussi intenses de guerre nucléaire". Le ministre a énuméré les mesures "historiques" prises par Pyongyang pour améliorer ses relations avec les Etats-Unis, dont un moratoire sur les essais nucléaires, le démantèlement de l'important site d'essais de Punggye-ri et le rapatriement des restes de militaires américains tués pendant la guerre de Corée (1950-1953). Le 1er janvier dernier, toutefois, le numéro un nord-coréen Kim Jong Un a annoncé la fin du moratoire sur les essais nucléaires. M. Ri a accusé les Etats-Unis de vouloir, tout en prétendant améliorer les relations, arriver à "un changement de régime" à Pyongyang, et il a reproché spécifiquement au président Donald Trump de ne rien avoir proposé de substantiel à la Corée du Nord."Rien n'est plus hypocrite qu'une promesse vide", a-t-il dit.
L'heure est au "désespoir" en Corée du Nord face à l'absence de progrès dans les négociations avec les Etats-Unis, deux ans après un sommet historique entre Kim Jong Un et Donald Trump, a estimé vendredi le ministre nord-coréen des Affaires étrangères.
orangesum-3790
Alors que la barre des 350.000 morts dans le monde (plus des trois quarts en Europe et aux Etats-Unis) a été franchie mercredi, l'Union européenne s'apprête à dévoiler dans la journée un important plan de relance, un pari à au moins mille milliards d'euros pour tenter de faire repartir les économies des 27 pays membres. Même dans les pays dans lesquels les systèmes de santé ont résisté, les indicateurs économiques et sociaux sont au rouge. "Je me couvre le visage parce que j'ai vraiment honte, je n'avais jamais demandé de la nourriture", confie à Madrid Jacqueline Alvarez, 42 ans, un sac de provisions à la main dans le quartier populaire d'Aluche. Elle fait la queue, comme près de 700 autres, devant le guichet d'une association de quartier transformée en banque alimentaire. En Espagne, la pauvreté explose plus vite que lors de la crise financière de 2008, mais le monde entier est touché.- "Faire la manche"Selon l'ONG Oxfam, la crise sanitaire pourrait précipiter 500 millions de personnes dans la pauvreté. Au Brésil, les experts s'attendent à une chute de 6 à 10% du PIB cette année, avec taux de chômage bondissant de 12,2% actuellement à plus de 18%. En France, avec un effondrement d'environ 20% du PIB au deuxième trimestre, les experts tablent sur un repli de plus de 8% sur l'année. C'est "la plus importante récession depuis la création des comptes nationaux en 1948", assure l'Institut national de la statistique. Après l'Argentine et le Liban, qui se sont déclarés en défaut de paiement, les experts du G20 craignent que la pandémie ne provoque avant la fin de l'année une contagion de défaillances chez les pays émergents, incapables d'honorer les remboursements de leurs dettes. En Afrique du Sud, considérée par la Banque mondiale comme le pays le plus inégalitaire au monde, la pandémie a accru la misère et plongé dans le dénuement bon nombre des quelque 4 millions d'étrangers, la plupart illégaux. "Ici, beaucoup de gens souffrent à cause du confinement. La plupart sont migrants ou réfugiés et ils ne peuvent pas travailler", explique Alfred Djanga, porte-parole de familles réfugiées dans le quartier de Mayfair, à Johannesburg."Avant, ils étaient employés dans des boutiques ou ils vendaient au coin de la rue. Mais ils n'en ont plus le droit", poursuit cet avocat de 50 ans. "Sans papiers, ils n'ont pas d'autre choix que de faire la manche". Le coronavirus fait des ravages dans les économies, les systèmes sociaux et sanitaires du monde entier, mais il prélève aussi un lourd tribut dans la tête des soignants, soumis depuis le début de l'année à une surcharge de travail et à un stress exceptionnels."On a tous les ingrédients d'un risque majeur de stress post-traumatique", estime Xavier Noël, expert des questions de santé mentale à l'Université libre de Bruxelles. Ceux qui interviennent en soins intensifs "ont fait face à un taux de décès et à une manière de mourir totalement inhabituels, dans un contexte plus déshumanisé, sans la présence des familles pour les soulager sur la prise de décision", dit-il à l'AFP. Une étude menée début mai auprès de 3.300 soignants de Belgique néerlandophone montre que 15% songent à "quitter la profession" contre 6% en temps normal. En Espagne, une étude de l'université de Madrid montre que 51% des 1.200 soignants interrogés présentent des "symptômes dépressifs". 53% présentaient des signes "compatibles avec un stress post-traumatique". En Amérique du Sud, l'heure est encore à la mobilisation, face aux ravages provoqués par le virus sur des sociétés et des systèmes de santé fragiles. La propagation du coronavirus "s'accélère" au Brésil, au Pérou et au Chili, a prévenu mardi une agence régionale de l'Organisation mondiale de la santé, appelant ces pays à ne pas relâcher les mesures destinées à ralentir les contaminations."En Amérique du Sud, nous sommes particulièrement inquiets étant donné que le nombre de nouveaux cas enregistré la semaine dernière au Brésil est le plus haut sur une période de sept jours, depuis le début de la pandémie", déclare Carissa Etienne, directrice de l'Organisation panaméricaine de la santé (OPS), basée à Washington. Le Pérou a de son côté enregistré un nombre record de 5.772 nouvelles contaminations au coronavirus en 24 heures, pour un total de près de 130.000, a annoncé mardi le ministère de la Santé.- Nouvel épicentre -Le nombre quotidien de nouvelles contaminations en Amérique latine a dépassé celui de l'Europe et des Etats-Unis, faisant du continent latino-américain "sans aucun doute" le nouvel épicentre de la pandémie, selon l'OPS. En revanche, pour le troisième jour d'affilée, les Etats-Unis ont déploré moins de 700 morts quotidiens du Covid-19, selon le comptage de l'université Johns Hopkins, qui fait référence, à 20H30 mardi (00H30 GMT mercredi). Dans une Europe où les chiffres et les indicateurs s'améliorent chaque jour, la pression monte pour une réouverture coordonnée des frontières. L'Italie pousse à une reprise concertée des déplacements en Europe le 15 juin, qui pourrait devenir le "D-Day" du tourisme, a indiqué lundi soir son ministre des Affaires étrangères Luigi Di Maio. Ses déclarations vont dans le sens d'un appel franco-allemand pour une réouverture le plus vite possible des frontières, lancé mardi par le président de l'Assemblée nationale française et son homologue allemand. En France, un décret a par ailleurs annoncé mercredi que l'hydroxychloroquine, médicament à l'utilisation controversée, ne pourra plus être prescrite contre le Covid-19 dans les hôpitaux, hors essais cliniques.
L'Asie semble en bonne voie vers une sortie de crise, l'Europe accélère son déconfinement, l'Amérique du Sud s'enlise et partout le coût social et économique de la pandémie de coronavirus, qui s'ajoute au terrible coût humain, apparaît chaque jour davantage.
orangesum-3791
S'il reste encore beaucoup à faire, les entreprises françaises du CAC 40 sont les bonnes élèves de l'Europe en matière de lutte contre les inégalités entre les hommes et les fommes, selon une étude parue mercredi 4 mars. Parmi les critères étudiés par le cabinet Equileap dans 255 entreprises cotées dans les principaux indices boursiers de dix pays européens, figurent notamment le nombre de femmes au conseil d'administration, parmi les directeurs et les cadres supérieurs, les écarts de salaires, les stratégies de recrutement, la politique de congés parentaux. Au classement général, la France, avec 52 points sur 100, devance la Suède (49), l'Espagne (46), l'Allemagne (44) et l'Italie (42). Et les sept premières entreprises du classement sont françaises : L'Oréal, Kering, Sanofi, Sodexo, Schneider Electric, BNP Paribas et Société Générale. Danone, Orange, Axa et Publicis Groupe se classent dans le top 20. "Un des plus gros problèmes est le manque de transparence des sociétés en matière de mesure des inégalités entre les sexes", a expliqué Diana van Maasdijk, cofondatrice et directrice générale d'Equileap, qui œuvre pour l'égalité des sexes sur le lieu de travail. Le cabinet, qui bénéficie de financements européens, consulte tous les documents publiés par les sociétés (rapports annuels, rapports sur la responsabilité sociale et environnementale des entreprises, tous documents mis en ligne...) avant d'appeler les entreprises pour demander les informations manquantes."Pour 90% des sociétés européennes que nous avons examinées, nous n'avons pas trouvé de stratégie pour réduire les écarts de salaires", regrette Diana van Maasdijk. "En Europe, seule une entreprise sur dix a une stratégie pour réduire les écarts salariaux. En France, c'est quatre entreprises sur 10", ajoute la responsable d'Equileap. La position relativement bonne de la France s'explique notamment par l'existence d'un quota de 40% de femmes dans les conseils d'administration, ainsi qu'un taux d'activité des femmes plus élevé que dans les autres pays européens. Mais "il reste beaucoup à faire" en France, selon Mme van Maasdijk qui se dit "déçue" que le pays ne fasse pas mieux. L'égalité entre les deux sexes est désormais "une question financière de première ordre", car "nos données sont de plus en plus utilisées par la finance pour être incluses dans des stratégies d'investissement". La raisonnement est que "le talent est distribué de manière égale entre les femmes et les hommes, mais pas les opportunités". Donc "si une entreprise recherche les meilleurs employés à recruter dans seulement la moitié de la population (...) alors qu'une autre société les cherche dans 100% de la population", la deuxième "aura la meilleure équipe", affirme Mme van Maasdijk.
"En France, quatre entreprises sur 10" ont une stratégie de réduction des écarts salariaux, souligne le cabinet Equileap. C'est quatre fois plus que la moyenne européenne.
orangesum-3792
Alors que la question de l'exclusion ou non de ses membres Macron-compatibles, à savoir les ministres Gérald Darmanin, Sébastien Lecornu et le chef du gouvernement Édouard Philippe, ainsi que les députés Les Constructifs Franck Riester et Thierry Solère, empoisonne le parti depuis des mois, la décision devait être prise mardi 24 octobre. Selon un communiqué de la direction du parti publié mardi soir, "les membres présents du bureau politique se sont prononcés en majorité en faveur de l'exclusion" des pro-Macron. Néanmoins, faute de quorum (nombre de membres présents exigé dans une assemblée délibérante pour que le vote soit valable), la plus haute instance du parti devra de nouveau se réunir le 31 octobre pour confirmer leur éviction. Selon Aurélie Herbemont, grand reporter au service politique d'Europe 1, présente sur place, il n'y avait que 43 membres du "BP" présents sur 115. Il en fallait 63. Mais "devant le juridisme et les menaces procédurières des concernés, et en l'absence de quorum, il y aura une validation de leur exclusion" mardi prochain, a précisé à l'AFP Bernard Accoyer, le secrétaire général de LR. LE CAS PHILIPPEMême si le résultat est le même, le traitement est différent pour le Premier ministre, qui n'a pas souhaité s'exprimer devant la commission. Le bureau politique a "pris acte du départ d'Édouard Philippe". "En tant que chef du gouvernement, M. Philippe est le chef de la majorité", justifie M. Accoyer, et ne peut donc rester membre du "premier parti de l'opposition"."Il n'est pas parti. N'importe quoi! Certains prennent leurs désirs pour des réalités", a immédiatement réagi auprès de l'AFP l'entourage de M. Philippe. RÉACTIONS"À force de diviser et d'exclure, il ne reste même plus assez de présents pour acter les décisions... Affligeant spectacle", a déploré Franck Riester sur Twitter. Invité de Franceinfo, Thierry Solère s'est dit "désolé pour la droite française". Le ministre de l'Action et des Comptes publics a également réagi. "Fallait-il que je sois adhérent de Sens Commun pour ne pas connaître l'exclusion et avoir l'honneur de rencontrer le Secrétaire général de mon parti... Mea Culpa!", a-t-il posté sur Twitter. Le maintien au sein de LR de Sens Commun, émanation de la Manif pour tous, après qu'il a notamment prôné un rapprochement avec Marion Maréchal-Le Pen, est l'une des grandes questions sur laquelle doit statuer le parti. Candidat à la présidence des Républicains, Maël de Calan a réclamé son exclusion, tandis que le grand favori Laurent Wauquiez s'est montré moins ferme. L'ambiguïté du président de la région Auvergne-Rhône-Alpes vis-à-vis de l'extrême-droite a été maintes fois critiquée par Gérald Darmanin. QUE VONT-FAIRE LES EXCLUS ? L'ancien maire de Tourcoing ne compte d'ailleurs pas se laisser faire. "Si on m'exclut, je ferai un recours", affirmait-t-il le 10 octobre dernier dans les colonnes de la Voix du Nord. Son camarade du gouvernement, le secrétaire d'État à l'Écologie Sébastien Lecornu pourrait bien se montrer aussi combatif. Le 10 octobre, il envisageait sur RTL de se tourner vers la justice civile en cas d'exclusion. Les deux ministres auraient également le choix de se rallier, comme le ministre de l'Économie Bruno Le Maire, au parti présidentiel La République en Marche. Franck Riester, président des députés Constructifs, et Thierry Solère, membre du même groupe, pourraient lancer un nouveau parti. Le chef du gouvernement prévoit quant à lui de rester sans parti, un choix inédit pour un Premier ministre depuis près de 40 ans et qui n'est pas sans risque pour un chef de la majorité. "J'aurai un engagement politique, et l'engagement politique à mon avis vaut largement l'étiquette partisane", s'est-il justifié le 9 octobre sur Europe 1.
POLITIQUE. Le bureau politique de LR a approuvé mardi l'exclusion de ses cinq responsables pro-Macron mais, faute de quorum, la plus haute instance du parti devra de nouveau se réunir prochainement pour confirmer leur éviction. Le feuilleton n'est pas totalement fini chez Les Républicains.
orangesum-3793
La première transfuge du genre fut Roselyne Bachelot, l'ancienne ministre devenue chroniqueuse au côté de Laurence Ferrari sur D8 en 2012. Celle qui avait essuyé une pluie de critiques à l'époque livre ses conseils à ceux qui décident cinq ans plus tard de lui emboîter le pas, dans une interview accordée à L'Obs, publiée samedi 26 octobre. "Cela me fait sourire de repenser aux commentaires de l'époque. Henri Guaino avait même dit qu'il préférait se 'suicider' plutôt que passer 24 heures 'dans la peau de Roselyne Bachelot'. Aujourd'hui il va sur Sud Radio...", s'amuse Roselyne Bachelot avant d'ajouter : "contrairement à certains aujourd'hui, je ne sortais pas d'une défaite électorale, j'avais vraiment décidé d'arrêter la politique". Une allusion à peine voilée à la défaite cuisante du candidat de droite dissident Henri Guaino lors des législatives à Paris. Auprès de l'hebdomadaire, Roselyne Bachelot évoque plus particulièrement le cas de Raquel Garrido, porte-parole de la France insoumise, recrue de Thierry Ardisson dans "Les Terriens du Dimanche" sur C8. Un cas que l'ancienne députée du Maine-et-Loire juge "problématique" puisque l'insoumise a indiqué "vouloir utiliser sa nouvelle position comme tribune pour les idées de son parti". "A mon sens, l'abandon de la vie politique doit pourtant être total, sans retour possible. Rejoindre un média c'est franchir le Rubicon", prévient Roselyne Bachelot qui s'interroge sur le décompte du temps de parole de la chroniqueuse hybride par le CSA. Celle qui sera à la rentrée sur LCI précise qu'elle s'est toujours tenue à cette ligne de conduite, "pourtant ce ne sont pas les demandes de 'coups de mains' ou les invitations dans des réunions informelles d'anciens amis politiques qui manquent depuis ma reconversion", confie-t-elle à L'Obs. La chroniqueuse, qui se félicite d'avoir "initié un mouvement", met en garde ses anciens camarades politiques : "ils vont devoir bosser et tous ne réussiront pas, il va y avoir des morts !". Elle pense notamment à ceux qui ne feraient pas preuve de suffisamment d'humilité, "même si je sais que la modestie n'est pas la qualité la plus partagée dans le monde politique", tacle-t-elle.
Jean-Pierre Raffarin dans l'édition dominicale de Laurent Delahousse, Julien Dray dans une émission politique sur LCI, Aurélie Filippetti et Gaspard Gantzer au côté de Marc-Olivier Fogiel sur RTL ou en encore Henri Guaino dans un éditorial quotidien pour Sud Radio... Les politiques sont nombreux à passer côté médias en cette rentrée 2017.
orangesum-3794
Interrogé sur les fermetures de classe prévues dans les zones rurales à la rentrée prochaine, le ministre de l'Éducation nationale a assuré être "extrêmement attentif au sujet du rural" et parlé d'un "faux procès" envers l'exécutif et le gouvernement. Jean-Michel Blanquer l'a annoncé début mars : 200 à 300 classes rurales "grand maximum" (en solde net) seront fermées à la rentrée prochaine. Ces fermetures - à ne pas confondre avec des fermetures d'écoles - accompagnent le recul démographique : selon les chiffres transmis par le ministère, la rentrée 2018 verra 32.000 élèves de moins franchir les portes des écoles maternelles et élémentaires publiques, une baisse sensible notamment en zones rurales. "LE MONOPOLE DU CŒUR N'EST À PERSONNE"Une diminution cependant nettement inférieure aux années 2015 et 2016, où 1.200 classes avaient fermé en deux ans dans les 45 départements les plus ruraux de France, toujours selon les chiffres du ministère. Des chiffres contestés par les syndicats. Selon eux, le vivier de professeurs disponibles après ces fermetures a été utilisé pour dégager des postes nécessaires au dédoublement des CP et CE1 en zone d'éducation prioritaire, qui s'étend à la rentrée 2018. À la rentrée 2017, le dédoublement des CP REP+ nécessitait 2.400 postes. En septembre 2018, cette mesure s'étendra aux CP REP et débute pour les CE1 de REP+ et REP, ce qui nécessitera, selon les syndicats, 7.200 postes en plus. "Je ne réponds pas que par des chiffres", a expliqué Jean-Michel Blanquer ce lundi sur RTL. "Le monopole du cœur est à personne. J'en ai un aussi. Je suis extrêmement attentif au sujet du rural, c'est d'ailleurs pour cela que je suis assez fâché sur cette question. On est en train de me faire un faux procès. À la rentrée prochaine, il y aura moins de fermetures de classe rurale qu'il n'y en a eu lors des rentrées 2015 et 2016", a-t-il une nouvelle fois martelé."LE MINISTÈRE MET EN CONCURRENCE LES ENFANTS DES CHAMPS ET LES ENFANTS DES VILLES""On est entrain de créer un thème, non pas parce qu'il n'y a pas de sujet. Le vrai sujet c'est la baisse démographique en milieu rural. Mais on a fait mieux que sur-compenser ce problème", a-t-il également fait valoir, dénonçant au passage le fait qu'on "ne parle jamais (dans les médias, ndlr) des ouvertures de classes" lorsqu'elles se produisent. "Chaque département rural de France aura un taux d'encadrement meilleur à la rentrée prochaine qu'à la précédente", a également assuré le ministre. Le syndicat SE-Unsa a, lui, compté près de 600 classes fermées en milieu rural (solde net). Pour expliquer ce "décalage" avec les chiffres du ministère, Xavier Suelvès, chargé du premier degré au syndicat, souligne que son organisation prend en compte les fermetures de classes dans des zones rurales mais qui ne font pas toutes partie des 45 départements considérés comme ruraux. Par exemple, l'Hérault n'est pas classé comme rural mais compte des zones rurales qui subissent des fermetures de classe, indique-t-il. "Ce qui est mal vécu, c'est la fermeture d'une classe à 15 élèves dans une école rurale et l'ouverture d'une classe à 12 à quelques dizaines de kilomètres, en éducation prioritaire", déclare la secrétaire nationale du SNUipp, pourtant favorable au dédoublement des classes REP. "Le ministère met en concurrence les enfants des champs et les enfants de villes", regrette-t-elle.
VIDÉO. Jean-Michel Blanquer était l'invité de la matinale de RTL ce lundi 19 mars.
orangesum-3795
Les feux de l'an dernier ont été les pires depuis 2015 à cause de la sécheresse et quelque 1,6 million d'hectares ont brulé dans l'archipel d'Asie du Sud-Est, essentiellement sur les îles de Sumatra et de Bornéo."Nous prenons ces mesures avant que les feux ne commencent", a souligné Tri Handoko Seto de l'agence gouvernementale des technologies BPPT. Les autorités ont commencé ces deux dernières semaines à utiliser une technologie d'ensemencement des nuages pour provoquer des précipitations dans la province de Riau, avant de l'étendre ailleurs sur l'île de Sumatra et à Bornéo. Les opérations pourraient durer pendant toute la saison sèche qui s'étend jusqu'au mois de septembre environ. L'effort sera dirigé en priorité sur les tourbières, des zones d'ordinaire humides qui deviennent très inflammables quand elles sont asséchées, parfois artificiellement pour laisser la place à des cultures. L'an dernier, les incendies sur Sumatra et Bornéo ont produit d'épais nuages de fumées toxiques qui ont contraint de nombreuses écoles à fermer et se sont répandus jusqu'aux pays voisins, la Malaisie et Singapour. Les autorités avaient déployé plusieurs dizaines de milliers de pompiers et de forces de sécurité pour éteindre les incendies qui sont parfois déclenchés intentionnellement pour nettoyer de nouvelles surfaces destinées à des plantations de palmiers à huile."Selon nos prévisions, la saison sèche cette année ne devait pas être aussi mauvaise que l'an dernier (...) mais on ne sait jamais", a noté Tri Handoko Seto."Si les choses empirent et que nous avons un nuage de fumée comme l'an dernier, nous pourrions utiliser d'autres techniques. Espérons que l'on n'en vienne pas là". L'ONG Greenpeace a averti que la crise du coronavirus conjuguée avec un nouveau nuage de fumée toxique ferait courir de graves risques à la population."Cette année, nous faisons face à une crise sanitaire mondiale et un virus qui affecte les poumons des gens", a souligné un porte-parole de l'ONG."Les entreprises et les gouvernements doivent avoir un grand sens des responsabilités et prendre des mesures pour éviter les fumées mortelles des incendies de forêt qui risquent de renforcer la menace qui pèse sur la santé de millions d'habitants de la région".
L'Indonésie a commencé à provoquer des pluies artificielles afin de prévenir le déclenchement des vastes feux de forêt qui dégagent à la saison sèche des nuages de fumée toxique, une menace qui pourrait s'ajouter à celle du coronavirus.
orangesum-3796
Mardi 1er septembre, 12,4 millions d'élèves retournent en classe sous la menace du coronavirus, avec pour consigne le port du masque obligatoire pour enseignants et élèves. Le chef de l'Etat, qui a décollé lundi soir pour Beyrouth, ne pourra pas cette année visiter une classe le jour de la rentrée scolaire comme il en a l'habitude. Il a néanmoins eu une pensée pour les écoliers, et a publié mardi matin sur Twitter un message à l'occasion de la rentrée scolaire. "Les défis de cette rentrée sont nombreux, mais nous sommes enfin tous réunis", a écrit le président de la République. "Faisons preuve de la même responsabilité que ces derniers mois."La veille, il avait posté sur Instagram une vidéo enregistrée dans laquelle il souhaitait aux élèves une bonne rentrée "un peu particulière", en leur demandant de respecter le port du masque et les gestes barrières. Cette rentrée suscite beaucoup d'inquiétudes chez les parents comme chez les enseignants. Ils craignent de potentielles fermetures d'établissements en cas de contamination dans une classe ainsi que des difficultés à enseigner avec un masque, notamment pour les tout-petits, mais aussi la difficulté de faire raccrocher certains élèves qui n'ont pas mis le pied à l'école depuis des mois. Cette rentrée inédite est "bien préparée", a assuré lundi le ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer, pour qui elle doit être "la plus normale possible". "Normalement, il ne manquera pas d'enseignants dans les classes", a-t-il insisté, précisant que les quelques personnes vulnérables "qui ne pourront pas être là" seraient remplacées.
En déplacement au Liban, le chef de l'Etat ne se rendra pas cette année dans une classe pour la rentrée scolaire. Il a néanmoins eu une pensée pour les quelque 12 millions d'élèves qui reprennent mardi 1er septembre le chemin de l'école, alors que l'épidémie de Covid-19 sévit toujours.
orangesum-3797
"Reef break", ou "fond de récif" en français, c'est un terme utilisé notamment par les surfeurs pour décrire un fond marin rocheux, et donc une zone où il est particulièrement dangereux de s'aventurer. L'action de la série, la toute première commandée par M6 à un grand network américain (elle a été produite pour la chaîne française par ABC Studios) se déroule sur une île américaine fictive du Pacifique. Poppy Montgomery incarne Cat Chambers, une surfeuse grande gueule et anticonformiste qui a eu maille à partir avec la loi et joue maintenant les enquêtrices pour se racheter une conduite. Son sens de la déduction, sa grande débrouillardise et ses relations avec policiers et voyous sont d'une grande aide aux autorités locales pour résoudre des crimes. Cat se fait en particulier la complice, mais aussi l'amante, d'un policier fringant et séducteur, Wyatt Cole (joué par un autre acteur australien, Desmond Chiam). Un cocktail dépaysant, formaté pour faire passer du bon temps aux téléspectateurs, avec des intrigues pleines de méchants aux mines patibulaires, de lingots d'or et de trésors cachés, de courses en hors-bord et d'hélicos, et des héros qui ne se prennent pas la tête. Avec en plus quelques scènes de sexe pour pimenter le tout..."D'habitude je joue des policiers, c'était sympa pour moi de jouer une criminelle, un personnage de rebelle...", raconte à l'AFP Poppy Montgormery. Et même si Cat se range dès le premier épisode du bon côté de la loi, "elle joue les trouble-fête jusqu'au bout de la série", assure-t-elle.- "Léger, frivole" - "Et il y a plein de surf, de sexe et de soleil, les trois S", souligne l'actrice américano-australienne, qui a par ailleurs contribué à la conception de la série et en est la productrice exécutive, un rôle inédit dans sa carrière."Je jouais toute la journée, puis je travaillais sur le script avec les scénaristes, j'ai beaucoup appris", dit-elle. C'est elle qui a voulu insuffler une ambiance décontractée rappelant les séries d'autrefois, loin des intrigues sombres et des personnages torturés dont regorgent aujourd'hui les fictions policières."Je voulais faire quelque chose de léger, frivole, avec de la joie de vivre, une forme d'hommage aux séries des années 80, comme +Magnum+, +Pour l'amour du risque+, ou +La croisière s'amuse+... Des séries où on se laisse embarquer par des histoires pleines d'action et de romantisme", résume-t-elle. Poppy Montgomery a eu la chance de pouvoir tourner la série en Australie, avec des plages paradisiaques et "spots" adaptés aux scènes de surf, tournées avec des cascadeurs et des surfeurs professionnels, qui ont laissé l'actrice admirative. "Je suis une médiocre surfeuse, mais dans ma prochaine vie, j'aimerais être une surfeuse pro!", dit-elle. La série est déjà passée aux Etats-Unis sur CBS, qui n'a pas voulu lui donner une suite. Mais, puisque c'est M6 qui a commandé "Reef Break", l'aventure pourrait continuer si le public français est au rendez-vous. "J'adorerais faire une deuxième saison", lance Poppy Montgomery, des idées de scénarios plein la tête.
Du surf, du soleil, du sable fin, du sexe et des intrigues légères : M6 lance vendredi "Reef Break", la première série américaine commandée par la chaîne française, avec pour tête d'affiche Poppy Montgomery, star de "FBI: Portés disparus" et "Unforgettable".
orangesum-3798
"Le port du masque ne sera pas exigé" pour les personnes "exerçant une activité physique au titre de la course à pied ou du vélo", a-t-elle fait savoir dans un communiqué. La préfecture accède ainsi à la demande de la mairie de Paris, qui souhaitait une dérogation en ce sens. Les utilisateurs de trottinettes et de deux-roues motorisés ne sont en revanche pas mentionnées dans cette dérogation accordée par la préfecture."C'est une excellente nouvelle, nous sommes très heureux que la préfecture nous ait entendus, de la même façon qu'elle clarifie le fait qu'il n'est pas interdit de fumer et il n'est pas interdit de manger dans l'espace public", a réagi le premier adjoint d'Anne Hidalgo, Emmanuel Grégoire sur BFMTV. Un peu plus tôt, il avait détaillé la position de la ville sur France Info. "Nous sommes opposés au port du masque à vélo parce rien sur le plan scientifique n'atteste que c'est dangereux et c'est surtout contre-productif", avait-il plaidé."On dit aux gens: +Prenez le vélo pour essayer de désengorger les transports en commun+ et en parallèle, on leur demande de porter un masque qui est particulièrement inconfortable", avait-il ajouté. La mairie réclamait également une dérogation pour les joggeurs, car "quiconque a fait du jogging dans sa vie sait que c'est impossible de le faire avec un masque". La police va d'abord mettre en œuvre "une action pédagogique" pour expliquer les nouvelles mesures, en vigueur depuis vendredi matin 8H00, aux Parisiens et aux habitants des Hauts-de-Seine, de Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne, selon la préfecture de police. Les verbalisations seront ensuite dressées "avec discernement", promet-elle. Le non-respect du port du masque est passible d'une amende de 135 euros. Jusqu'à présent, l'obligation de le porter était limitée à certains quartiers fréquentés ou touristiques de Paris.
Les cyclistes et les joggeurs vont finalement être autorisés à circuler à Paris et en petite couronne sans masque, dont le port obligatoire pour les piétons entre en vigueur vendredi matin, a annoncé la préfecture de police.
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Le 75e anniversaire du Débarquement sera célébré le 6 juin prochain en Normandie, en présence de plusieurs chefs d'État étrangers. Jeudi, l'Élysée a dévoilé le programme d'Emmanuel Macron pour l'occasion. Et certains choix ont pour le moins surpris certaines personnalités politiques. Notamment sa décision de ne pas présider la cérémonie internationale à Juno Beach, rapporte Le Parisien. Le programme d'Emmanuel MacronDans le détail, le président français sera présent à 8h30 à Ver-sur-Mer pour la commémoration franco-britannique, en présence de Theresa May. Il posera ainsi la première pierre du futur Mémorial britannique et dévoilera également une statue. En fin de matinée, à 11 heures, il prendra la direction du cimetière américain de Colleville-sur-Mer où il retrouvera Donald Trump. Ils déjeuneront ensuite ensemble, certainement à la préfecture de Caen, détaille Le Parisien. À 16h30, Emmanuel Macron assistera à la cérémonie d'hommage aux commandos Kieffer, aux résistants et aux victimes civiles."Un affront" ? Une journée de commémorations qui aurait dû se terminer à Courseulles-sur-Mer, connu aussi sous le nom de Juno Beach. Le chef de l'État a décidé de faire l'impasse et sera représenté par Édouard Philippe. "Une question d'agenda", selon la secrétaire d'Etat Geneviève Darrieussecq. "Un affront" pour le député de la Manche Philippe Gosselin (LR), qui précise qu'il s'agira certainement du dernier voyage des vétérans. "Alors que tant de chefs d'État et de gouvernements seront présents, alors que des vétérans alliés, pour l'essentiel américains, tous âgés de 95 ans à 100 ans seront présents pour la dernière fois vraisemblablement, il eût été normal que la République, par votre présence, les honore. Ils ont des droits sur nous !", s'indigne l'élu, dans une lettre adressée à Emmanuel Macron et relayée sur son compte Twitter. Avant de lui conseiller de "reconsidérer" sa position. Juno Beach volontairement écarté ? Dans les colonnes de Ouest-France, l'Élysée a répondu à Philippe Gosselin, expliquant que la règle veut "qu'on organise plutôt une cérémonie internationale pour les anniversaires en 10". "Il n'y a donc pas d'anomalie à ce que le président n'assiste pas à celle-ci, d'autant qu'il sera déjà la veille, le 5 juin à 17 heures, à une autre cérémonie internationale à Portsmouth, en présence des autres chefs d'État". Une commémoration à laquelle prendront part la reine Elizabeth II et le président américain Donald Trump.
Le chef de l'État a décidé de ne pas assister à la commémoration internationale sur la plage de Courseulles-sur-Mer. Un choix qui en dérange certains, rapporte Le Parisien.
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Alors que Manuel Valls tourne le dos à la politique française pour se lancer dans une aventure catalane, quels avantages liés à sa carrière dans l'Hexagone va-t-il conserver ? En tant qu'ancien Premier ministre, Manuel Valls a droit à une protection policière, aux frais de l'État. C'est lui qui décide si ses officiers de sécurité le suivent dans ses voyages à l'étranger. Il s'est d'ailleurs fait accompagner lors de certains de ses déplacements à Barcelone, ces derniers mois. Cependant, maintenant qu'il est officiellement candidat, l'ex-chef du gouvernement a déclaré qu'il renonçait à sa protection policière, rapporte franceinfo jeudi 27 septembre. Son entourage a cependant précisé que lorsqu'il se rendra en France, ce sera le ministère de l'Intérieur qui évaluera la nécessité de le faire protéger ou non. Le dispositif coûte 71.879 euros par an et par fonctionnaire mobilisé. Toujours en tant qu'ancien Premier ministre, Manuel Valls a droit à un secrétaire particulier et une voiture avec chauffeur, auxquels il aurait d'ores-et-déjà renoncé, selon son entourage. Quant à la secrétaire particulière qui travaillait avec lui depuis son départ de Matignon, leur collaboration a pris fin cet été. Touchera-t-il une retraite ? Pas dans l'immédiat. Si les anciens Premiers ministres n'ont pas droit à une retraite, les anciens parlementaires -il est encore député de l'Essonne pour quelques jours- oui. Cependant, il devra attendra d'avoir 62 ans pour la toucher. Ancien maire d'Évry (Essonne), Manuel Valls pourra également toucher une pension d'élu local. Il ne la touchera qu'à partir de 57 ans. Il en a aujourd'hui 56.
Protection policière, secrétaire, voiture avec chauffeur...