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orangesum-3801
Selon trois instituts de sondage, il arrive largement en tête à Lyon avec plus de 50% des voix et plus de 20 points d'avance sur ses adversaires. A la tête d'une coalition EELV-PS-PCF-LFI, il recueille 53,5% des voix, devant Yann Cucherat (DVC-LR) 30,5% et Georges Képénékian (LREM diss, PRG) 16%, selon Ipsos Sopra Steria pour France Télévisions/Radio France/les Chaînes Parlementaires. Doucet rassemble 50,8%, Cucherat 31,4% et Képénékian 17,8% pour Harris Interactive avec TF1-LCI et RTL. L'écologiste recueille 52,6%, Yann Cucherat 29,7% et Georges Képénékian 17,7% pour Elabe Berger Levrault avec BFMTV et Le Parisien. La page Gérard Collomb, qui dirigeait la ville depuis près de 20 ans, est désormais tournée. Ce dernier avait déjà quitté le devant de la scène en renonçant à briguer la tête de la métropole lorsqu'il a rallié la droite entre les deux tours. Et il s'agit d'une première historique pour les Verts qui jusqu'à présent dirigeaient une poignée de villes, dont la plus grande était Grenoble. C'est un parcours fulgurant pour Grégory Doucet, néo-lyonnais, inconnu du grand public et qui n'avait jamais été élu. Victoire ternie toutefois par une abstention massive de plus de 60% à Lyon. Reste à savoir si EELV réussira le doublé à la métropole de Lyon, une collectivité à statut unique en France et réel centre du pouvoir lyonnais. Persuadé que "l'écologie politique est l'idéologie du 21e siècle", Doucet veut "prendre rapidement" à la mairie de Lyon des mesures pour répondre à l'urgence climatique, réduire la place de la voiture, lutter contre la pollution de l'air... Il souhaite une ville 100% "marchable" et cyclable, une ville à hauteur d'enfants, des repas à la cantine 100% bio et avec 50% de produits locaux.
A 46 ans, l'écologiste Grégory Doucet, un inconnu du grand public, est en passe de ravir haut la main la mairie de Lyon, une prise historique pour les Verts qui vont diriger la 3e ville de France.
orangesum-3802
Un important dispositif policier a été déployé autour de 13h00 (12h00 GMT) dans le centre-ville après ce qui a été présenté par les médias britanniques comme une attaque au couteau, moins d'une semaine après celle qui a fait trois morts à Reading, près de Londres. Les faits survenus à Glasgow ne relèvent pas du "terrorisme", selon la police. Ce qui n'a pas empêché selon le ministre écossais de la Justice Humza Yousaf la "déprimante" instrumentalisation de "cet horrible incident" par des soutiens de l'extrême-droite. "Glasgow ne vous soutiendra pas dans votre haine qui divise, alors n'essayez même pas", a-t-il ajouté dans un tweet. L'homme "sur lequel la police a ouvert le feu est mort" et six autres hommes blessées sont à l'hôpital, dont un policier de 42 ans poignardé, qui se trouve dans un état "critique mais stable", a déclaré sur Twitter un responsable de la police écossaise, Steve Johnson. Les autres blessés sont âgés de 17 à 53 ans. Selon l'association Positive action in housing, l'établissement où se sont déroulés les faits accueillait des demandeurs d'asile mis à l'abri pendant le confinement imposé pour lutter contre la propagation du nouveau coronavirus."Durant cette pandémie Covid-19, l'hôtel est utilisé comme logement temporaire", a confirmé Tom Flanagan Karttunnen, porte-parole du Radisson Hotel Group. L'Association kurde écossaise, citée par le journal Glasgow Times, a précisé qu'une centaine de demandeurs d'asile y étaient hébergés et se plaignaient d'être bloqués à l'intérieur, sans argent, tandis que certains souffraient de problèmes de santé."Il y a beaucoup de problèmes de santé mentale dans cet endroit, où les gens n'ont pas accès aux soins car des rendez-vous importants ont été annulés pendant l'épidémie", a expliqué à l'AFP le président de Commission afghane des droits de l'homme Mohammad Asif, aussi habitant du quartier. Selon lui, cela pourrait être "une des raisons" de l'attaque, même si ça "ne l'excuse pas". Les responsables politiques ont rapidement manifesté leur émotion. Le Premier ministre britannique Boris Johnson s'est dit "profondément attristé" par ces événements "terribles", quand la Première ministre écossaise Nicola Sturgeon a qualifié de "véritablement horribles" les informations provenant de Glasgow.- Appels à l'aide -"J'étais ici et un gars se tenait la poitrine comme s'il avait été poignardé", a témoigné auprès de l'AFP Cole Tonnee, un habitant du coin qui faisant du skateboard à proximité, "il y avait du sang partout parce qu'il y avait des gens qui essayaient de se battre pour leur vie". Un homme originaire de Malaisie installé au troisième étage de l'hôtel a expliqué à la chaîne de télévision Sky News avoir entendu un homme appeler à l'aide et les cris d'une femme. Descendu voir ce qui se passait, il a trouvé l'ascenseur "couvert de sang" et deux personnes "à bout de souffle" après avoir été poignardées."Il y avait des voitures de police, des ambulances partout dans la rue qui a été bouclée", a expliqué une femme prénommée Louise à Sky news, "La police criait aux gens des autres bâtiments près de l'hôtel Park Inn de rester à l'intérieur". Cette attaque est intervenue moins d'une semaine après que trois hommes ont été mortellement poignardés samedi à Reading, à l'Ouest de Londres. La police antiterroriste avait alors été saisie. Selon la presse britannique, son auteur, un réfugié libyen souffrant de problèmes de santé mentale, était dans le radar des services de renseignement sans qu'un risque imminent ait été mis en évidence. Il avait été emprisonné en octobre pour des délits sans liens avec le terrorisme, dont l'agression raciste d'une policière en 2018 et dégradations volontaires, et libéré début juin, selon la même source. Inchangé, le niveau de la menace terroriste demeure classé "important", soit le troisième degré sur une échelle de cinq.
La police écossaise a tué vendredi le suspect d'une attaque à Glasgow ayant fait six blessés, dont un membre des forces de l'ordre, dans un hôtel accueillant des réfugiés et qui n'est pas considérée comme "terroriste" par les enquêteurs.
orangesum-3803
Proche du patron de LREM Stanislas Guerini et d'Emmanuel Macron, la candidature de Benjamin Griveaux à l'investiture du parti présidentiel fait grincer certains de ses rivaux. Pour l'ancien porte-parole du gouvernement, il faut toutefois que les candidats, parmi lesquels Cédric Villani ou encore Mounir Mahjoubi, acceptent de s'en remettre à commission nationale d'investiture. "On a une commission nationale d'investiture qui a fait un très bon travail, elle a a permis à d'excellents députés d'émerger, d'être élus députés, Hugues Renson, Cédric Vilani, Mounir Mahjoubi et moi-même... C'est un bon mécanisme qui permet de faire émerger des talents et qui permet surtout de mettre de côté les batailles d'ego qui n'intéressent pas les Parisiens", a plaidé Benjamin Griveaux au micro d'Europe 1. Interrogé sur une possible partialité de la commission nationale d'investiture, Benjamin Griveaux se défend : "D'abord Stanislas Guérini ne siège pas dans la commission nationale d'investiture, ce n'est pas moi qui en ai fait la composition. Chacun se rendra devant la commission nationale d'investiture, ce qui est bien la preuve que la procédure convient à chacun". Un passage obligé avant de se ranger derrière le candidat choisi par le parti. "Ensuite, nous nous rassemblerons parce que par dessus tout, nous souhaitons porter une alternative à la manière dont la maire de Paris a géré la ville ces dernières années. On veut rendre aux Parisiens le plaisir et la fierté de vivre à Paris", a-t-il ajouté. Les six prétendants à l'investiture LREM pour les municipales à Paris, les députés Benjamin Griveaux, Mounir Mahjoubi, Hugues Renson et Cédric Villani, l'adjointe au maire du IVe arrondissement Anne Lebreton et l'écologiste Antonio Duarte seront entendus le 9 juillet par la commission d'investiture du parti présidentiel. Celle-ci doit rendre sa décision dès le lendemain.
Invité d'Europe 1, Benjamin Griveaux, candidat à l'investiture LREM pour la mairie de Paris, a appelé lundi à respecter la décision de la commission nationale d'investiture, "qui a permis à d'excellents députés d'émerger".
orangesum-3804
La hausse des décès engendrée par le coronavirus est plus marquée pour les personnes nées en Afrique, au Maghreb et en Asie qu'en France, révèle l'Insee dans étude parue mardi 7 juillet. En France, 129.000 décès toutes causes confondues ont été constatés aux mois de mars et avril, en pleine épidémie de coronavirus, contre 102.800 pour la même période en 2019, soit une hausse de 25%. Hausse de la surmortalité 48%Toutefois, selon le pays de naissance, de fortes disparités apparaissent. Ainsi, les décès de personnes nées à l'étranger ont augmenté de 48% sur la période par rapport à la même période en 2019 contre 22% pour les décès de personnes nées en France, selon des chiffres de l'Insee. La hausse des décès est la plus forte pour les personnes nées en Afrique: 8.300 décès en mars-avril 2020 contre 5.400 en 2019 pour celles nées dans les pays du Maghreb (Algérie, Maroc, Tunisie) et 2.000 décès contre 900 pour celles nées dans un autre pays. Concernant les personnes originaires d'Asie, 1.600 décès ont été recensés contre 800 en 2019. Territoires densément peuplésPour les personnes nées en Europe (hors France) et dans un pays d'Amérique ou en Océanie, la hausse des décès est proche de celle observée pour les personnes nées en France. Cet excédent de décès peut s'expliquer par le fait que les personnes étrangères résident davantage dans les territoires densément peuplées, surtout en Île-de-France, région la plus fortement touchée par le Covid-19 (+92% de décès en mars-avril par rapport à 2019). Ainsi, un tiers des personnes nées au Maghreb et la moitié de celles nées dans un autre pays d'Afrique et en Asie résident en Île-de-France contre 16% des personnes nées en France, souligne l'Insee. Le logement, l'utilisation des transports en commun et la profession, facteurs qui peuvent réduire les possibilités de distanciation sociale, jouent également beaucoup. Des "travailleurs clés"Selon l'Insee, les personnes nées en Afrique et en Asie ont les logements les plus exigus (entre 1,3 et 1,6 pièce par occupant contre 1,8 pour l'ensemble des habitants) et sont celles qui utilisent habituellement le plus les transports en commun. En outre, 14% des personnes en emploi et nées dans un pays du Maghreb et 15% de celles nées dans un autre pays d'Afrique sont des "travailleurs clés" (personnels de santé, aides-soignants, ambulanciers, forces de l'ordre, transports publics, pompiers, vendeurs, livreurs, agents de nettoyage...) qui ont poursuivi leur activité et ont été parmi les plus exposés au risque de contamination. Contre 11% des personnes décédées nées en France.
Une étude de l'Insee, parue mardi 7 juillet, révèle le lourd tribut payé par les personnes nées à l'étranger durant la crise de mars-avril en France.
orangesum-3805
La liste des victimes de Nordahl Lelandais est-elle bien plus longue? Le Parisien révèle lundi 8 avril des détails sur une liste de 40 cas de disparitions ou décès non-élucidés, étudiés par les enquêteurs de la police et de la gendarmerie. Après une année d'investigations, la cellule "Ariane" a identifié plusieurs dizaines de dossiers comme des crimes dans lesquels Nordahl Lelandais pourrait avoir été impliqué. Mise en place en janvier 2018 à la direction générale de la gendarmerie nationale, cette structure a pour objectif de mettre au jour d'éventuels cas potentiellement imputables au tueur de la petite Maëlys et du caporal Noyer. Sur 900 dossiers étudiés, 40 ressortent, tous dans la région Auvergne-Rhône-Alpes : 27 hommes, 12 femmes, et une fillette. "Attention à ne pas créer de faux espoirs"Selon Le Parisien, cette liste se compose de 35 disparitions inquiétantes et 5 morts suspectes, constatées au quatre coins de la région (Savoie, Isère, Drôme, Rhône, Loire, Ain) "Il y a des interrogations, parfois grosses, sur certains dossiers", admet un haut-fonctionnaire dans les colonnes du Parisien. "Mais à ce jour, aucun élément ne permet de l'impliquer et il est possible qu'aucune preuve ne soit trouvée. Attention à ne pas créer de faux espoirs aux familles", tempère t-il. Les enquêtes sont réparties entre police et gendarmerie, Les gendarmes se penchent plus précisément sur neuf cas, jugés prioritaires. Par eux: Jean-Christophe Morin et Ahmed Hamdou, deux Savoyards de 22 et 45 ans disparus à un an d'écart, en 2011 et 2012, à la sortie du même festival électronique au Fort de Tamié. La présence de Nordahl Lelandais à cette rave-party, n'est à ce stade pas confirmée, bien qu'il en "soit amateur" et qu'il connaissait Ahmed Hamadou, précise Le Parisien. Parmi les autres profils figurent Eric Foray, disparu dans la Drôme (disparu en 2016), ou encore Nelly Balmain, une jeune femme de 29 ans volatilisée depuis 2011. La police met de son côté l'accent sur la disparition, en 2010, d'Adrien Fiorello. "Ce jeune homme de 22 ans aurait fréquenté des établissements prisés de la communauté homosexuelle, ce qui intéresse les enquêteurs puisque Lelandais a eu des liaisons avec des hommes", précise encore le quotidien. Dans ces 40 dossiers sortis de la pile, deux ont d'ores et déjà été résolus : deux disparus sont réapparus. Pour les autres, l'incertitude plane toujours.
La cellule "Ariane", créée pour trouver d'éventuels liens entre le tueur de la petite Maëlys et des affaires non-résolues, a dégagé plusieurs cas suspects.
orangesum-3806
La Caisse nationale d'assurance vieillesse (Cnav) rembourse les trop-perçus de la CSG à 3,7 millions de retraités, jeudi 9 mai. Le montant total se chiffre à près de 200 millions d'euros, correspondant aux sommes perçues entre janvier et avril 2019. Cette opération intervient avant celle des fonctionnaires, et trois semaines après la "régularisation" effectuée par le régime complémentaire des salariés du privé (Agirc-Arrco). Voté en décembre au cours du mouvement des "gilets jaunes", ce geste fiscal à l'égard d'une partie des retraités devait s'appliquer à partir du mois de mai, avec effet rétroactif depuis le début de l'année civile. "Ce remboursement rétroactif s'établira en moyenne à 150 euros, mais il dépendra évidemment du niveau de pension de chacun", avait ainsi expliqué Edouard Philippe. La Cnav va désormais appliquer le nouveau taux sur les pensions versées jeudi et remboursera à cette occasion le trop-perçu de la période allant de janvier à avril, soit 194,7 millions d'euros. Les "anciens" de la fonction publique devront attendre jusqu'à fin maiLes agriculteurs vont également faire l'objet d'une "régularisation" ce jeudi 9 mai. Près de 900.000 anciens salariés et chefs d'exploitation vont ainsi bénéficier de la baisse de CSG et être remboursés de 19,5 millions d'euros prélevés en trop depuis janvier. Les anciens salariés du privé sous régime complémentaire ont déjà été "régularisés" mi-avril. 4,2 millions de personnes ont ainsi fait l'objet d'un remboursement, pour une somme totale de 132 millions d'euros. Les retraités de la fonction publique devront en revanche encore patienter quelques semaines. Chez les anciens agents hospitaliers et territoriaux, le changement de taux et le remboursement seront effectués le 28 mai pour environ 510.000 personnes, selon leur caisse de retraite (CNRACL). Le même jour, la "régularisation" sera effective pour le régime additionnel des fonctionnaires (RAFP). Les ex-agents de l'Etat devront eux attendre le 15 juin pour être remboursés du trop-perçu.
La baisse du taux de CSG pour une partie des foyers fiscaux modestes était une des "mesures d'urgence" annoncée en décembre par Emmanuel Macron pour répondre à la crise sociale. Elle s'applique à partir de mai 2019, avec effet rétroactif depuis le 1er janvier.
orangesum-3807
Bonnets, écharpes et gants sont de sortie. Une vague de froid venue de Sibérie est attendue sur le pays à partir de ce dimanche 25 février. Son nom ? Le "Moscou-Paris". Un froid modéré s'est installé depuis quelques jours sur le pays, avec des températures de 3 à 7 degrés en dessous des normales de saison, mais le mercure va encore chuter sensiblement. Des masses d'air froid, arrivées tout droit d'Europe de l'Est, vont s'installer sur une bonne partie du continent. Vous avez eu froid? Ce sera encore pire la semaine prochainepar BFMTVCet air sibérien doit arriver dimanche après-midi sur le quart nord-est de la France, avant de "s'engouffrer sur le pays lundi et mardi", selon Emmanuel Demaël, prévisionniste chez Météo France. Lundi, mardi et mercredi devraient être ainsi les journées les plus froides de l'hiver, avec des minimales attendues de -5°C à -10°C (-2°C à -4°C sur les zones littorales), soit 7 à 11 degrés sous les normales. Sur la moitié nord, le froid pourrait durer au moins jusqu'à la fin de la semaine prochaine. En cause, l'action conjointe d'une masse anti-cyclonique sur le nord de l'Europe et les basses pressions qui touchent actuellement la Méditerranée : les conditions sont réunies pour permettre l'apparition du couloir de froid, le "Moscou-Paris". Même s'il ne réchauffera pas l'atmosphère, le soleil devrait par contre briller un peu partout en France. Ce ne sont pourtant pas les températures glaciales qui rendent cet épisode hivernal si exceptionnel, mais le fait qu'il intervienne si tardivement dans la saison. Ce type de vague de froid sévit habituellement entre la mi-décembre et la mi-février. Selon LCI, il s'agit de la vague de froid la plus tardive depuis le mois de mars 1971. Et toujours selon la chaîne d'information, cet épisode sera le plus glacial depuis février 2012.
Après un mois de janvier historiquement doux et une vague de neige début février, la France s'apprête à vivre les journées les plus glaciales de l'hiver.
orangesum-3808
Alors que le mouvement social de protestation contre la réforme des retraites s'éternise dans l'attente du prochain round de négociations prévu le 7 janvier, la SNCF a indiqué mardi qu'elle comptait faire rouler 2 TGV sur 3 pour le week-end du retour des vacances de Noël, du 3 au 5 janvier. "On a bâti un plan de transport spécifique avec pour objectif premier de faire circuler des TGV là où nos clients en ont le plus besoin, et notamment de garantir les retours qu'on avait promis la semaine dernière", a détaillé Pierre Matuchet, le directeur de la production de Voyages SNCF. "On va être dès samedi en service quasi normal sur Marseille et Lille, et dès dimanche également on va rajouter les villes de l'Est, Nancy, Metz, Strasbourg et le Luxembourg", depuis Paris, a-t-il ajouté. "Il y a plus de trains parce qu'il y a moins de grévistes", a encore fait valoir le responsable de la compagnie ferroviaire, alors que la SNCF connaissait ce mardi 31 décembre son 27e jour consécutif de grève. La situation reste néanmoins "plus compliquée" sur l'axe Atlantique, a-t-il reconnu sans entrer dans les détails, notant qu'"il suffit de regarder la carte du syndicalisme à la SNCF" pour expliquer ces différences régionales. La SNCF "invite" les clients qui ont reçu un message les informant de l'annulation de leur train à échanger leurs billets "très rapidement", a-t-il relevé. Présenté comme "simple", l'échange vers la même destination s'effectue théoriquement sans frais et sans surcoût, y compris quand l'alternative proposée est plus chère. Et après? Pour certains cas particuliers, notamment pour des allers-retours ou lorsque les voyages ne peuvent pas être entrepris jusqu'au bout, la SNCF conseille d'acheter un nouveau billet sans annuler le billet initial, promettant un remboursement ultérieur. "Tous les trains qui sont réservables jusqu'au 5 janvier vont circuler et sont garantis", a t-il noté, ajoutant que plus de 100.000 places disponibles avaient été mises en vente à moins de 40 euros. La situation est moins simple pour les trajets comprenant des correspondances entre TGV et TER, seule la circulation des TGV étant garantie jusqu'à dimanche. Les TER doivent être confirmés la veille du voyage à 17h sur l'application l'Assistant SNCF, le site oui.sncf ou l'ensemble des canaux de distribution. Les prévisions pour le début de semaine prochaine, où la remobilisation sociale s'annonce importante, seront communiquées "vendredi matin".
La compagnie ferroviaire a indiqué avoir concentré ses efforts sur les journées des 3, 4 et 5 janvier, jours de grande affluence dans les gares à l'occasion du retour des vacances de Noël. Si 2 TGV sur 3 sont annoncées en moyenne, des difficultés persisteront sur l'axe Atlantique.
orangesum-3809
Après la mort de Hemingway en 1961, sa demeure est devenue l'une des attractions touristiques majeures de Key West, île située à une centaine de kilomètres au sud de Miami et au nord-ouest de La Havane, où il n'y a pas grand chose à faire si ce n'est boire des margaritas, faire de la plongée et bronzer. Ses habitants ont survécu à de féroces ouragans et des crises économiques mais rien ne les avait préparés à l'effondrement du tourisme dû au coronavirus. La fermeture des frontières empêche les touristes internationaux de visiter l'île et aucun navire de croisière n'y a accosté depuis mars. Ne reste que le tourisme intérieur, lui aussi freiné par les craintes de contagion au Covid-19. Ainsi, 30 des 45 employés de la Maison et musée Hemingway ont dû être licenciés la semaine passée. "J'avais dix guides. Je n'en ai plus que quatre", se lamente Andrew Morawski, son directeur. Ceux qui restent proposent comme toujours des visites guidées et s'occupent de la cinquantaine de chats à six doigts, tous descendants d'un félin avec cette anomalie génétique offert à Hemingway il y a des décennies."Nous prévoyons de rester ouverts", assure M. Morawski à l'AFP. "Et nos chats continueront d'être traités comme des rois". Une préoccupation primordiale, car les touristes locaux qui parviennent jusqu'à Key West sont souvent plus intéressés par ces chats mutants que par l'antre de l'auteur du "Vieil Homme et la Mer". Malgré son prix Nobel de littérature remporté en 1954, Ernest Hemingway n'est plus un écrivain "très enseigné" dans les écoles américaines, souligne le directeur de l'institution. "C'est la raison pour laquelle, ici aux Etats-Unis, les chats semblent être le point d'intérêt principal", ajoute-t-il.- Ile à la dérive -Dans la demeure de style colonial, la chaleur est impitoyable. Les masques des visiteurs sont striés de taches de sueur alors qu'un guide leur raconte les détails de la vie de l'écrivain et de sa femme Pauline dans les années 1930. Pendant ce temps-là, une autre employée verse des glaçons dans les gamelles d'eau des chats, sous les exclamations amadouées des touristes. Key West est à l'extrémité ouest de l'archipel des Keys, un ensemble d'îles coralliennes connectées par 42 ponts surplombant la mer sur 180 kilomètres. Le chanteur américain de country Jimmy Buffet lui a dédié sa chanson "Margaritaville", ode au "farniente" légendaire qui règne sur l'île aux boîtes aux lettres en forme de lamantin et de flamant rose. En fin de journée, la poignée de vacanciers de l'île se rassemble sur une place d'où l'on peut observer le coucher de soleil en toute quiétude."Il y avait tellement de monde d'habitude qu'on pouvait à peine se déplacer à travers la foule et maintenant il n'y a personne", constate Jack Reichenbach, un habitant des lieux âgé de 67 ans. Au chômage à cause de la pandémie, il essaie de vendre des aquarelles marines pour 20 dollars. "Tout va très mal", soupire-t-il. Pour la première fois depuis des années, les touristes se fraient facilement un passage jusqu'à la borne qui marque le point le plus méridional des Etats-Unis, en temps normal assaillie pour s'y prendre en photo."Le musée Hemingway? Je ne connais pas", soutient Carol Daversa, croisée sur la place parmi les rares badauds. "Mais vous devriez aller voir la maison des chats! Ils sont incroyables", suggère cette New-Yorkaise de 65 ans, qui vient régulièrement passer ses vacances à Key West.
En mal de touristes internationaux à cause de la pandémie, la maison où a vécu l'écrivain américain Ernest Hemingway dans l'archipel des Keys en Floride a dû licencier la quasi totalité de ses employés. Mais ses chats à six doigts attirent encore les curieux locaux.
orangesum-3810
La canicule se fait sentir, 9 départements ont été classés en vigilance rouge par Météo France, du fait du risque de sur-mortalité dans le contexte sanitaire, et 53 sont en vigilance orange ce vendredi 7 août. Pour se rafraîchir durant cette pandémie de covid19, si la climatisation "ne pose pas de difficulté", selon Olivier Véran, qui cite le Haut Conseil pour la santé publique, le ministre de la Santé a tenu à mettre en garde contre les ventilateurs. "Le ventilateur va brasser du virus, il va l'envoyer sur toutes les surfaces, le masque ne protège pas suffisamment. Donc les ventilateurs sont proscrits lorsque l'on est dans une pièce où il y a du monde", a expliqué Olivier Véran ce vendredi 7 août, en visite dans un Ehpad à Thiviers, en Dordogne."Quand vous êtes dans un milieu familial, que vous mangez ensemble, que vous dormez ensemble, ce n'est pas la même chose, évidemment, que quand vous êtes dans un établissement où vous avez 100 personnes qui sont à distance de sécurité toute la journée et qui ne doivent pas être mises en danger par l'utilisation d'un ventilateur, même quand il fait chaud", a-t-il ajouté."La France tient bon, les Français doivent tenir bon", a martelé Olivier Véran, en réponse à une question sur la difficulté, pour des entreprises notamment, de faire respecter les mesures sanitaires, port du masque en particulier, en pleine chaleur. Le ministre de la Santé a apporté quelques conseils pour affronter cette vague de canicule : "les brumisateurs (...), s'hydrater, fermer les volets et les rideaux la journée..." Il a également rappelé la mise en place d'un numéro vert, le 0800.06.66.66, que l'on peut joindre "pour avoir toutes les réponses aux questions qu'on peut se poser".
Olivier Véran a visité un Ehpad en Dordogne ce vendredi 7 août. En cette période de canicule et de crise sanitaire, il a proscrit les ventilateurs en milieux clos, afin de limiter la propagation du covid19.
orangesum-3811
Claire Chazal est plus que jamais une femme libre. Mais la vie de l'ancienne star du 20 heures de TF1 n'a pas toujours été un long fleuve tranquille. Celle qui fait la Une du magazine ELLE revient sur l'exercice si particulier du journal télévisé. "L'exercice du 20h en lui-même ne m'a jamais effrayée, mais j'ai souvent dû le présenter en surmontant une peur profonde qui venait d'ailleurs, rien à voir avec le stress ou le trac... Un combat que j'ai dû parfois mener avec des adjuvants : j'avais toujours un Lexomil dans ma poche", confie-t-elle. "Le passage à 60 ans a été très difficile" Toujours dans les colonnes de ELLE, l'ex-compagne de Patrick Poivre d'Arvor revient sur ses amours souvent contrariés, notamment son mariage avec Xavier Couture en 2000. "On ne s'est pas mariés jeunes, rappelle-t-elle. J'avais passé 43 ans. Avec cette maturité, je croyais qu'on irait ensemble jusqu'au bout. Nous avions acheté une maison en Provence. Et puis il est parti. Nous nous étions promis de nous fermer les yeux. Aujourd'hui, je peux m'imaginer seule. Je le suis actuellement et je le vis bien."Agée de 61 ans, la présentatrice de l'émission Entrée Libre sur France 5 reconnaît que son âge la tourmente. "Le passage des 60 ans a été très difficile, insiste-t-elle. C'est une dizaine terrifiante , témoigne-t-elle. Rien que ce mot 'senior' ! D'autant que je vis comme à 20 ans, voire de façon beaucoup plus intense. Je sors bien plus, je fais plus de sport, je vis les choses avec moins d'angoisse..." Autant de confidences que la journaliste évoque dans son dernier ouvrage « Puisque tout passe », aux éditions Grasset.
Dans une interview accordée au magazine ELLE, la journaliste se confie sur sa vie amoureuse et ses angoisses.
orangesum-3812
"Faire du neuf avec du vieux" semble définitivement être devenu le nouvelle devise de Cyril Hanouna. Alors que Touche pas à mon poste continue à enregistrer des records d'audiences, le maître de cérémonie de l'émission phare de la chaîne de la TNT C8 va prochainement s'adjoindre les services d'un visage bien connu du petit écran. En effet, le roi incontesté de l'access prime-time vient tout juste de recruter Patrick Sabatier au sein de son escadron de dociles et dévoués chroniqueurs. Souvenir, souvenir... D'après nos confrères du journal Le Parisien, le présentateur star des années 1980 rejoindra prochainement la fine équipe du talk-show numéro un dans un but bien précis. Autrefois tête d'affiche du Jeu de la vérité (proposé sur TF1 de 1985 à 1986, ndlr), il animera une séquence directement inspirée de ce programme. Ainsi, il interviendra afin d'inviter la personnalité reçue sur le plateau à répondre à des questions posées directement par les téléspectateurs. Pour le clin d'oeil et le bon lancement de cette rubrique, "Baba" lui-même devrait être le premier à jouer le jeu. TPMP, le lieu du come-back ? Avec Patrick Sabatier, Cyril Hanouna embauche donc une fois de plus une gloire passée de la télévision. À l'heure actuelle, sa bande regroupe (entre autres) Julien Courbet, Valérie Bénaïm, Cauet ou encore Benjamin Castaldi... Ces derniers mois, des rumeurs suggéraient également les arrivées de Cécile de Ménibus et Patrice Laffont. TPMP serait-il devenu le passage obligé pour relancer sa carrière ? Quelle ancienne vedette souhaiteriez-vous voir revenir de cette manière sur le devant de la scène ?
Touche pas à mon poste comptera bientôt parmi sa fine équipe de chroniqueurs Patrick Sabatier. L'animateur star du PAF il y a 30 ans aura en effet droit à une séquence dans l'émission, directement inspirée d'un des programmes qu'il présentait autrefois...
orangesum-3813
Le PS a trouvé son nouveau Solférino. Et celui-ci ne se trouvera pas dans la capitale. Les nouveaux dirigeants du parti envisageaient, dans un premier temps, de choisir un bâtiment parisien dans le IIe arrondissement mais le prix les en a dissuadés, explique la radio. Après les déroutes électorales de 2017, les comptes du parti ont été plombés, le budget annuel passant de 28 millions à 8 millions d'euros. Une ville communiste depuis 1925L'immeuble d'Ivry-sur-Seine, choisi par le nouveau patron du parti Olivier Faure, est situé à 600 mètres de la station de RER C, reliant la ville du Val-de-Marne à Paris. Il s'agit d'une ancienne manufacture totalement réhabilitée en 2010. "Très lumineux et avec des toits composés de verrières", elle "s'étend sur 4 étages et 1.200 mètres carrés", poursuit la radio, précisant que le bâtiment était jusque-là occupé par des start-uppers. Selon France Inter, l'immeuble coûterait "dix fois moins cher" que l'ancien siège parisien (VIIe arrondissement), vendu 45,5 millions d'euros en décembre dernier. Le choix doit encore être validé, dans les prochains jours, lors d'un conseil national du parti. "Ils vont d'abord passer par la rue Lénine, pour accéder à la rue Molière", précise à France inter le maire (PCF) d'Ivry-sur-Seine, Philippe Bouyssou, rappelant que la ville est un bastion communiste depuis 1925. "C'est une excellente nouvelle pour nous, pour que le quartier revive d'une façon dynamique", explique à Europe 1 le patron d'un bar-tabac voisin. "Je pense que ça peut redonner un peu d'air, et puis sortir de Paris, ça permet de voir, de sentir d'autres choses. Ce sera peut-être positif à la fin", ajoute l'un de ses clients.
Le Parti socialiste (PS) a choisi d'établir son nouveau siège en proche banlieue à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne), rapporte France inter jeudi 26 avril. L'immeuble, situé au 99 rue Molière, coûterait "10 fois moins cher que Solférino".
orangesum-3814
Portant des drapeaux arc-en-ciel et des portraits d'activistes pro-démocratie disparus, les manifestants ont déferlé sur l'université de Thammasat, située en périphérie de la capitale Bangkok, en début de soirée. "Plus de fausse démocratie", clamait une des pancartes brandie lors de la manifestation qui a mobilisé jusqu'à 4.000 personnes, selon les estimations de l'AFP. "C'est le moment de faire entendre notre voix au gouvernement, de lui dire qu'on en a assez", a déclaré un étudiant, qui a refusé d'être nommé. Cette mobilisation intervient après plusieurs semaines de manifestations étudiantes quasi-quotidiennes pour dénoncer l'administration de Prayut Chan-O-Cha, jugée trop proche des militaires. Les organisateurs ont renouvelé leurs revendications pour une réécriture de la constitution de 2017, une dissolution du parlement et ont appelé le gouvernement à "arrêter de menacer le peuple". La manifestation a rassemblé une foule diverse, de la communauté LGBTQI à des lycéens en passant par les vieux militants pro-démocratie,"Nous les seniors, nous devons soutenir les étudiants", a déclaré une femme de 70 ans qui a préféré rester anonyme. "Nous devons nous battre pour nos fils, nos filles, nos neveux et nos nièces". Ce week-end, deux activistes ont été arrêtés pour sédition - puis relâchés sous caution - pour leur rôle présumé dans l'organisation d'un grand rassemblement le 18 juillet. Le royaume a longtemps était enfermé dans un cycle de violentes émeutes et de coups d'Etat menés par une armée prompte à orchestrer des putschs. Les manifestants voient dans l'ancien chef de l'armée Prayut Chan-o-cha, qui était à la tête du coup d'Etat de 2014, un héritier de la junte militaire thaïlandaise. La pandémie a durement frappé l'économie thaïlandaise, mettant des milliers de personnes au chômage, et exacerbé la colère face aux inégalités d'une société accusée de favoriser l'élite du royaume. Le Premier ministre a promis la tenue d'un débat public avec les jeunes Thaïlandais. La nouvelle génération de militants s'est engagée sur un terrain sensible en demandant une réforme radicale de la loi contre la diffamation à l'encontre de la famille royale, qui vise à protéger le puissant et très fortuné roi Maha Vajiralongkorn. Plus tôt dans la journée de lundi, un groupe de royalistes avait défilé jusqu'au parlement pour contrer un rassemblement pro-démocratie pendant lequel des participants brûlaient des reproductions de tanks et de la constitution. Agitant le portrait du monarque et des pancartes "Le peuple protège le roi", les royalistes ont exhorté à ne pas insulter le roi.
Des milliers de Thaïlandais ont participé lundi à une manifestation contre le gouvernement, la plus grande démonstration de mécontentement visant l'administration du Premier ministre Prayut Chan-O-Cha.
orangesum-3815
Nihad Jarboa, 37 ans, est handicapé moteur depuis l'enfance. Son épouse Zeinab, 35 ans, a été amputée des pieds il y a cinq ans après avoir contracté une maladie rare à l'accouchement de son deuxième enfant. Tous deux en fauteuils roulants, leur éventail de possibilités de travail s'est considérablement réduit dans une enclave palestinienne déjà appauvrie, minée par les guerres, les pénuries et le chômage. Alors, avec leurs mains agiles, les Jarboa confectionnent des peluches et des costumes inspirés de personnages de dessins animés, dans leur domicile du camp de réfugiés de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza."Nous vendions environ 20 à 30 peluches par mois, à 10 shekels l'unité (environ 2,50 euros)", explique Nihad Jarboa à l'AFP. "Nous organisions aussi des spectacles costumés dans des crèches ou écoles et demandions 20 shekels (cinq euros) par comédien"."Mais tout s'est arrêté avec le coronavirus", souffle l'homme à la barbe rasée de près. Jusqu'à présent, la bande de Gaza a été relativement épargnée par la pandémie de nouveau coronavirus, avec 78 contaminations enregistrées, dont un décès. Mais l'enclave, sous blocus israélien depuis plus de dix ans, est quasiment entièrement bouclée depuis l'apparition du virus. Le Hamas, mouvement islamiste au pouvoir, a imposé dès le mois de mars des mesures strictes, interdisant les rassemblements et fermant écoles et mosquées. Comme ailleurs, les mesures de confinement ont plombé l'économie.- "Défi" -Dans ce territoire coincé entre l'Egypte, Israël et la mer Méditerranée, le taux de chômage dépasse les 50% et le taux de pauvreté atteint les 53%, estime Maher Al-Tabaa, économiste à la Chambre de commerce et d'industrie de Gaza."Le coronavirus a aggravé la situation économique et les taux de chômage et de pauvreté devraient augmenter", prévient-il, notant que 80% de la population dépend déjà de l'aide alimentaire. Même si les mesures anticoronavirus ont été assouplies ces dernières semaines, les Jarboa n'ont reçu que deux demandes pour organiser des spectacles. Depuis mars, ils ne réalisent plus que 25% de leur activité habituelle."Nous n'abandonnerons pas, même si c'est difficile", lance Zeinab Jarboa en préparant du thé sur un réchaud à hauteur de son fauteuil roulant, dans l'unique chambre à coucher du foyer."La situation est devenue plus difficile avec le coronavirus" mais "j'ai la volonté de relever ce défi", assure la jeune femme, qui souhaite que ses enfants "aient une vie décente". Comme près de la moitié des habitants de Gaza, M. et Mme Jarboa reçoivent une aide financière de l'agence onusienne pour les réfugiés palestiniens (Unrwa). Sont considérés comme des réfugiés les plus de 700.000 Palestiniens qui ont été expulsés ou ont fui leurs terres entre avril et août 1948 au moment de la création de l'Etat d'Israël, ainsi que leurs descendants."Mais ce n'est pas suffisant pour acheter à manger", déplore Mme Jarboa, occupée à coudre un costume aux couleurs vives inspiré de Donald Duck, la superstar de Disney.
Avec leurs doigts de fée, Nihad et Zeinab Jarboa confectionnent des peluches et des déguisements colorés. Jusqu'à récemment, cette activité permettait à ces Palestiniens handicapés de subvenir à leurs besoins, mais la pandémie de Covid-19 a malmené les maigres revenus du couple.
orangesum-3816
Ses opposants se sont insurgés et jusque dans son propre camp, le chef de la majorité républicaine au Sénat, Mitch McConnell, a promis aux Américains "une transition en bon ordre". Mais alors que la pandémie de coronavirus fait exploser le nombre de votes par correspondance, que Donald Trump considère source de fraudes massives, le président pourrait exploiter des résultats incomplets, la loi et ses pouvoirs pour clamer sa victoire le 3 novembre.- Qu'a dit Donald Trump? -Le président a refusé cette semaine de s'engager à garantir un passage sans violence du pouvoir s'il est battu par le démocrate Joe Biden, qui le devance dans les sondages."Il va falloir que nous voyions ce qui se passe", a-t-il dit. Le milliardaire républicain se plaint régulièrement des conditions d'organisation de l'élection et affirme, sans preuve à l'appui, que le vote par correspondance est source de fraudes potentielles. Il a également semblé appeler à une annulation pure et simple des bulletins envoyés par la poste. Donald Trump, qui a lui-même déjà voté par correspondance, avait déjà menacé de ne pas reconnaître les résultats de la présidentielle de 2016 alors qu'il affrontait Hillary Clinton.- Qu'est-ce que le vote par courrier? -Lors de la présidentielle de 2016, près du quart des votes (33 millions) s'étaient effectués par correspondance. Cette année, à cause de la pandémie de Covid-19, il devrait être beaucoup plus utilisé et de nombreux Etats ont commencé à envoyer les bulletins par la poste. Les électeurs peuvent les glisser dans des boîtes aux lettres ou des urnes dédiées."On devrait avoir entre 50 et 70 millions de votes par courrier", estime Nathaniel Persily, professeur de Droit à l'université Stanford en Californie. Ces votes par correspondance devraient plutôt bénéficier aux démocrates, selon les enquêtes d'opinion. Mais cet afflux de courrier pourrait entraîner des problèmes logistiques, empêchant la Poste d'envoyer à temps le matériel de vote aux électeurs ou les bulletins dans les bureaux de vote pour être comptabilisés. Les primaires ont déjà été perturbées dans plusieurs Etats (manque de bulletin, enveloppes envoyées à la mauvaise adresse, retard dans les résultats...)."Le vainqueur pourrait ne pas être, et selon nous ne sera pas, connu le soir de l'élection", affirme le Transition Integrity Project (TIP), un groupe d'universitaires inquiets que le gouvernement Trump rejette l'issue du scrutin.- Quels sont les problèmes potentiels ? -Au-delà d'incidents isolés, aucune étude sérieuse n'a rapporté de fraudes majeures liées au vote par correspondance, comme l'a affirmé Donald Trump pour justifier le fait qu'Hillary Clinton a remporté le vote populaire en 2016. Le FBI n'a jamais "constaté, dans l'histoire, de tentative coordonnée à l'échelle nationale de fraude électorale pour une élection majeure, que ce soit par courrier ou autre", selon son directeur Christopher Wray. Donald Trump a pourtant affirmé jeudi que des irrégularités avaient déjà été constatées à son désavantage. Il semblait se référer à une enquête ouverte par la justice cette semaine après la découverte de treize bulletins de vote par correspondance non comptabilisés en Pennsylvanie. Au moins sept de ces bulletins, envoyés par des militaires, étaient en sa faveur. Cet Etat, remporté de justesse par M. Trump en 2016, a récemment décrété que les "bulletins nus" - qui ne seraient pas mis sous pli anonyme avant d'être envoyés dans une plus grande enveloppe - seraient déclarés nuls. - Quelle contestation possible ? -En 2000, la présidentielle entre Al Gore et George W. Bush s'est jouée à quelques centaines de voix d'écart en Floride et s'est conclue quand la Cour suprême a refusé d'ordonner un nouveau décompte. Le candidat démocrate, qui aurait pu continuer à contester et exprimer son désaccord, avait alors reconnu sa défaite. Cette année, le camp Trump pourrait intenter des actions en justice pour obtenir un recomptage des voix dans les Etats-clés, notamment le Wisconsin, la Pennsylvanie ou le Michigan, où les résultats pourraient être serrés. Selon le Transition Integrity Project, dans un des scénarios les plus extrêmes, le président pourrait demander à la justice ou aux gouverneurs républicains d'arrêter de compter les votes à une date donnée après le 3 novembre, et de certifier les résultats. Il pourrait même demander à son ministre de la Justice, Bill Barr, d'ordonner la saisie des bulletins de vote par correspondance pour forcer l'arrêt du comptage. Le groupe s'inquiète également des "risques élevés" de violences entre les partisans du président et ceux de Joe Biden si Donald Trump ne reconnaît pas sa défaite.
Le refus de Donald Trump de s'engager à reconnaître le résultat de l'élection présidentielle américaine fait craindre une grave crise politique et institutionnelle, dans un pays profondément divisé et sous haute tension.
orangesum-3817
Le lendemain, le corps sans vie de Martin Isimat-Mirin a été retrouvé au pied d'un pylône dans le secteur boisé de Poigny-la-Forêt, laissant supposer la thèse d'un suicide. "Il aurait fait une chute d'une vingtaine de mètres", avait alors indiqué une source proche du dossier au site d'information locale "78actu". Lundi 27 février, aux alentours de 13h30, un employé du château de Rambouillet a alerté les autorités après avoir découvert un cadavre pendu à un arbre dans un coin du parc à la végétation très dense. Le corps a été identifié comme étant celui de Mona Dumoulin-Minguet, qui avait disparu depuis le 14 février. Son corps a été transféré à l'institut médico-légal de Garches, dans les Hauts-de-Seine, pour une autopsie. Mais les enquêteurs excluent toute piste criminelle : "il s'agit pour nous d'une disparition volontaire. Cette jeune femme fragile avait effacé toutes ses données informatiques avant de quitter le domicile", a pointé lundi une source proche du dossier. Et la jeune femme a de surcroît rédigé une lettre qu'elle avait sur elle. Ses proches sous le choc n'ont pour l'instant fait aucune déclaration. Mais samedi dernier encore, lors d'un rassemblement à Rambouillet auquel s'était rendu l'acteur Roland Giraud pour soutenir la famille, la mère de la jeune femme était catégorique : "cette disparition est incompréhensible". "Mona avait des projets à court terme, une vie équilibrée avec un petit ami dont elle était très amoureuse". La jeune étudiante en beaux-arts était domiciliée à Montigny-le-Bretonneux, entre Rambouillet et Versailles. Trente pompiers, une vingtaine de militaires, un hélicoptère, des effectifs du poste à cheval, des chiens pisteurs... D'importants moyens avaient été déployés dans le secteur de Rambouillet pour retrouver les deux disparus, il y a une dizaine de jours.
Elle avait disparu depuis le 14 février. Mona Dumoulin-Minguet a finalement été retrouvée pendue à un arbre lundi 27 février, dans le parc du château de Rambouillet (Yvelines), d'après les informations du Parisien. La gendarmerie des Yvelines avait lancé un appel à témoins après les disparitions inquiétantes d'un homme et d'une femme de 24 ans à quelques jours d'intervalle dans le secteur de Rambouillet, lundi 20 février.
orangesum-3818
"Ces comptes ont été supprimés par erreur. Nous les avons rétablis dès que nous en avons eu connaissance, et nous nous sommes excusés", a déclaré à l'AFP Mélanie Agazzome, directrice de la communication d'Instagram pour la France et l'Europe du Sud. Il suffit d'un signalement pour qu'un compte soit désactivé, et ces comptes avaient été signalés. Le compte Instagram de Charlie Hebdo "n'a pas été fermé, n'a fait l'objet d'aucune censure, et certains membres ont partagé les caricatures", a ajouté Mme Agazzome. La dessinatrice Coco et la journaliste Laure Dassy s'étaient plaintes sur Twitter que leurs comptes Instagram aient été désactivés après avoir rediffusé la couverture de leur journal, qui avait reproduit mercredi les caricatures de Mahomet publiées en 2006."Tout est rétabli. Il est possible que des signalements massifs de la couv' aient fait suspendre les comptes Instagram automatiquement", a tweeté Coco en milieu de journée."Le droit au blasphème ne peut être amoindri", a rappelé dimanche la ministre de la Culture Roselyne Bachelot."Le droit au blasphème est un droit dans la République française laïque: nous devons nous battre pour qu'il soit respecté", a-t-elle martelé, alors que s'est ouvert mercredi le procès des attentats de janvier 2015, qui a notamment frappé le journal satirique. Titré "Tout ça pour ça", le numéro de Charlie paru mercredi, dans lequel ont été republiées les caricatures de Mahomet, qui en avaient fait une cible du terrorisme islamiste en 2015, s'est écoulé à 200.000 exemplaires dès le premier jour et 200.000autres exemplaires ont été mis en vente samedi.
Deux comptes Instagram de journalistes de Charlie Hebdo, qui avaient mis en ligne la une de l'hebdomadaire avec la reproduction des caricatures de Mahomet, ont été temporairement désactivés dimanche.
orangesum-3819
Alors que Paris s'apprête à vivre une journée chaude samedi 21 septembre, avec des manifestations prévues par les "gilets jaunes" et par des militants écologistes, la capitale a été placée sous haute surveillance. Plusieurs centaines de personnes se revendiquant des "gilets jaunes" étaient rassemblées à Paris dans différents points de la capitale. À 11H35, il y avait eu 65 interpellations, et plusieurs personnes verbalisées aux abords des Champs-Élysées, zone où il est interdit de manifester, a indiqué la préfecture de police de Paris. Les forces de l'ordre, au dispositif musclé, ont dispersé environ 300 personnes qui tentaient de se rassembler place de la Madeleine à l'appel d'Attac et Solidaires, malgré l'interdiction formulée vendredi par la PP. Selon une source au sein de la PP, les forces de l'ordre ont pour mission d'intervenir rapidement dès que des attroupements se forment. Vers 11h30, des premiers heurts ont été signalés sur les Champs-Élysées, selon BFMTV. Mais l'intervention rapide de policiers à moto a permis de disperser les manifestants rapidement. Un peu plus tôt, des tensions avaient eut lieu aux abords du parc Monceau, quand des manifestants avaient tenté de s'y introduire. Les manifestants, la plupart sans gilets jaunes mais se revendiquant de ce mouvement social né le 17 novembre 2018, ont été bloqués par les forces de l'ordre dans le quartier de la gare Saint-Lazare. Elles ont tiré une fois du gaz lacrymogène pour disperser la foule. "Nous sommes traités comme des criminels", s'est énervée Brigitte, militante écologiste. Parmi les slogans entendus: "la rue, elle est à nous". "Cette journée est symbolique pour nous, pour la convergence des luttes entre le climat, les retraites", a expliqué Eric, "gilet jaune" venu de Toulouse avec sa compagne, tous deux cadres. Ils ont prévu d'aller à la marche pour le climat organisée dans l'après-midi. "Nous nous sommes rassemblés ce matin car c'était non déclaré et nous voulions montrer que c'est impossible de nous interdire de manifester", a pour sa part déclaré Martine, 62 ans, militante d'Action Non-violente COP21, qui ira également marcher pour le climat. Les quartiers de l'Étoile et des Champs-Élysées étaient quadrillés de patrouilles de policiers en uniforme et en civil contrôlant et fouillant massivement les personnes présentes. "J'ai été contrôlé cinq fois depuis le bas des Champs. C'est normal, ils font leur taf, on commence à avoir l'habitude mais c'est quand même dingue. Du coup, on va voir où on peut se réunir", a déclaré à l'AFP Steve, 37 ans, "gilet jaune" venu de Compiègne. Sur l'avenue, qui a été le théâtre de violences et saccages lors de précédentes manifestations des "gilets jaunes", les "cassez-vous" répondaient aux "dispersez-vous", de la police. Un lanceur d'eau était stationné sur le haut des Champs-Élysées en face du drugstore Publicis tandis que le restaurant Fouquet's, saccagé le 16 mars, était barricadé et gardé par deux policiers. Pour cette journée de manifestations multiples à Paris, les autorités disent craindre un retour des violences, comme au plus fort du mouvement des "gilets jaunes". Une source sécuritaire évoque ainsi des risques de "convergence" entre "gilets jaunes" et "black blocs qui veulent tout casser" mais aussi d'"infiltration" de la marche pour le climat. Le préfet de police Didier Lallement a annoncé un dispositif de sécurité important, avec notamment 7.500 membres des forces de l'ordre
Les forces de l'ordre sont présentes en masse dans le secteur des Champs-Élysées et interdisent l'accès de l'avenue aux manifestants.
orangesum-3820
Invités à donner leur avis sur ce que devrait être de l'un des avenues les plus connues du monde, les Français ont plébiscité, entre autres, l'idée de végétaliser les Champs-Élysées, de réduire la place de la voiture ou encore de préférer les commerces de proximité plutôt que les grandes enseignes internationales, selon les résultats d'une grande enquête citoyenne rendus publics jeudi 18 juin. Au total, 96.702 personnes ont participé à cette consultation citoyenne lancée du 14 février au 4 juin, à l'initiative du Comité des Champs-Élysées, structure qui regroupe tous les grands acteurs de l'avenue. Les participants, invités à répondre à la question "Qu'aimeriez-vous changer pour améliorer les Champs-Élysées ?", ont formulé "plus de 2.000 propositions", et produit "450.000 votes", qui ont permis de faire remonter "huit idées prioritaires", note le Comité des Champs-Elysées, qui y voit "une synthèse des attentes des Franciliens pour 'la ville d'après'". Parmi ces idées prioritaires, les participants ont d'abord plébiscité l'idée de verdir l'avenue avec des plantations d'arbres et arbustes ou l'installation de parcs, mais aussi de développer la pleine terre et les sols poreux afin de favoriser l'écoulement des eaux et la constitution d'îlots de fraîcheur. Ils réclament ensuite de "créer une véritable promenade piétonne des Tuileries jusqu'à l'Arc de Triomphe, en facilitant la traversée des piétons, en multipliant les points d'eau, les toilettes publiques, les bancs et les endroits pour faire une halte gratuite". Ils souhaitent également un "meilleur partage de l'espace public entre les différentes mobilités", avec le développement des vélos mais "sur des pistes délimitées et bien séparées des automobiles et des espaces piétons (idem pour les trottinettes)", et "une réduction de l'espace réservée à l'automobile", sans pour autant souhaiter une piétonnisation intégrale des Champs-Élysées. Autres propositions plébiscitées, la présence sur l'avenue de commerces de proximité et valorisant "le savoir-faire, la gastronomie et l'art de vivre français plutôt que des grandes chaînes internationales", la valorisation et la préservation "des éléments patrimoniaux de l'avenue comme les lampadaires, les colonnes Morris, les façades haussmaniennes, les pavés et les jardins historiques", et le maintien des sites historiques de culture (musées, cinémas et théâtres). Enfin, les participants à l'enquête plaident pour "la sécurité et la tranquillité de l'avenue", en "intensifiant la lutte contre les pickpockets et les sollicitations non-désirées", et "en renforçant les efforts en matière de propreté". Les conclusions de la consultation seront remises à l'ensemble des candidats à l'élection municipale. Cette consultation citoyenne accompagnait l'exposition "Champs-Élysées histoire et perspectives", présentant un projet de réaménagement urbain de l'avenue par l'architecte Philippe Chiambaretta, prolongée exceptionnellement jusqu'au 6 septembre à cause de l'épidémie de coronavirus.
Les propositions vont être transmises aux candidats aux élections municipales.
orangesum-3821
Un siècle après la fin de la Première guerre mondiale, les préparatifs du concours Miss France 2019 connaissent une polémique sur fond d'hommage aux anciens de la "Grande guerre". En cause : le choix de faire défiler Miss Lorraine 2019 dans un uniforme de Poilu lors de l'élection nationale, qui se tiendra le 14 décembre à Marseille. Ilona Robelin, 18 ans, qui représentera la Lorraine pour le concours national, doit revêtir un uniforme des Poilus de la Première Guerre mondiale, revisité par une styliste, lors du défilé des candidates en costume régional. "Ces Poilus, qui par le sang versé, ont donné à la France ses lettres de noblesse 'Liberté, Egalité, Fraternité' sont aujourd'hui ridiculisés par Miss Lorraine qui, sans aucune gêne, va bientôt se pavaner en costume de gala d'un Poilu relooké, arpentant la scène en musique et pas de danse", s'est insurgé le colonel Jean-Charles Barrois, président de l'Union nationale des combattants de Moselle. "Cet habit de 'carnaval' est une insulte, un scandale envers le monde combattant d'hier et d'aujourd'hui et nous exigeons que ce costume, si moderne soit-il, ne soit pas porté à l'occasion de l'élection de Miss France", a-t-il ajouté, soulignant que "le moment (était) bien mal choisi à quelques jours de la cérémonie du 11 Novembre". Ce costume régional va "célébrer le centenaire de l'armistice 1918 et rendre hommage à nos soldats qui se sont battus dans les tranchées de la Lorraine (entre autres) et défendre la France", explique sur sa page Facebook la Délégation Miss Lorraine."Je suis très fière de porter ce costume chargé d'histoire, qui représente bien la Lorraine tout en touchant tout le monde", a dit au quotidien L'Est républicain Ilona Robelin. L'argument ne convainc pas non plus Geneviève de Fontenay, ancienne présidente du comité Miss France et du comité Miss Prestige National: "C'est une injure pour les hommes qui ont souffert, pour leur famille", a fait valoir la dame au chapeau. "Faire une liaison entre les Poilus (...), qui sont morts dans des conditions épouvantables et un concours de beauté, c'est impensable", estime t-elle. "C'est inconcevable! Je suis révoltée qu'on salisse le titre de Miss France!" déplore encore Geneviève de Fontenay, désormais impliquée dans le concours "concurrent" de Miss Prestige National.
La reine de beauté lorraine, qui représentera sa région le 14 décembre prochain lors du concours Miss France, se dit fière de porter un "costume chargé d'histoire". Pas de quoi convaincre les associations d'anciens combattants, qui y voient un "habit de carnaval".
orangesum-3822
Deux femmes de 90 ans se sont rendues aux urgences de Tours alors qu'elles souffraient de pathologies graves et qu'elles se trouvaient en fin de vie. Pas prises en charges assez rapidement, elles sont respectivement décédées dans la salle d'attente des urgences dans la nuit du 11 au 12 avril et le 3 mai dernier. Des situations tragiques qui font échos à la mort de Naomi Musenga, qui n'avait pas été prise au sérieux alors qu'elle avait appelé le Samu. Le professeur Pierre-François Dequin, responsable médical du pôle urgences du CHRU Trousseau, tient à préciser à France Bleu Touraine que "c'est un phénomène exceptionnel". Les deux femmes sont décédées après avoir attendu six et quatre heures sur un brancard dans le hall des urgences. Toujours selon Pierre-François Dequin, elles n'ont pas été prises en charge directement, car il y avait des "cas plus à graves à gérer". Des urgences engorgéesFace à ces deux décès tragiques, les membres du personnel hospitalier sont sous le choc. "Les équipes sont meurtries, choquées, blessées par ces décès indignes", a encore confié à France Bleu Touraine, le professeur Dequin. "Ce qui a choqué le plus l'équipe, c'est que nous n'avons pas eu, en tant que soignants, la possibilité de les accompagner dans leur décès. Elles sont décédées dans une salle d'attente bondée, au milieu d'autres patients qui attendaient d'être vus", explique de son côté une soignante sous couvert d'anonymat qui rappelle que la direction de l'établissement était au courant des problèmes d'engorgement des urgences. "On a alerté à maintes et maintes reprises la direction sur le fait que cette salle d'attente n'était pas la solution. On a dénoncé les conditions d'accueil des patients qui se dégradaient. C'est la saturation dans les urgences tous les jours", dénonce-t-elle. La direction est bien consciente de l'augmentation de fréquentation des urgences de Tours puisque le taux augmente d'environ 3% par an. Mais elle précise que des mesures ont été prises pour faire face à cette augmentation. Le professeur Dequin précise que vingt lits d'aval ont été créés et dix-sept lits de gériatrie doivent être créés aux urgences, mais pas avant 2020.
Le personnel hospitalier des urgences de Tours est sous le choc après la mort de deux personnes âgées de 90 ans dans la salle d'attente. Les faits se sont produits à quinze jours d'intervalles.
orangesum-3823
En sortant du bureau de vote 512 à Clermont-Ferrand, Denis Dupont, 63 ans, est catégorique: "On prend quand même moins de risques en venant voter qu'en allant à la fête de la musique". Au premier tour, le 15 mars, au début de l'épidémie, il avait voté à visage découvert et "c'était le bazar". Cette fois, il est venu masqué - c'est obligatoire - et a pu voter sereinement. Il est vrai aussi qu'il n'y avait "personne" dans le bureau de vote, déserté, comme ailleurs par de nombreux électeurs, par peur du virus ou par simple désintérêt. Cette abstention fait bondir Hélène Kowalyszin, infirmière de 53 ans, qui ne décolère pas contre la "psychose ambiante". "Soyons pragmatiques, l'économie va bien plus souffrir de tout cela alors qu'on a vécu des choses bien pires". Partout en France, un rigoureux protocole sanitaire a été mis en place pour limiter les risques de contamination. Chaque bureau de vote a été équipé d'un point d'eau avec du savon ou du gel hydroalcoolique et toutes les personnes présentes ont dû respecter les gestes barrières et porter un masque."Ça fait bizarre. Je me demande comme la personne fait pour savoir si c'est bien moi. Bientôt on viendra avec le casque intégral", ironise Guy Palmarole qui est allé voter tôt à Perpignan avant de filer à la plage.- "Nous n'avions rien" -Mais le résultat est là: "On se sent en sécurité cette fois. J'ai eu plus peur ce matin en allant chercher mon poulet au marché", plaisante Danka, une mère de famille de 44 ans, à Grenoble. "Lors du premier tour, c'était très tendu. J'étais surtout inquiète pour les assesseurs des bureaux car personne n'avait les bons réflexes. Aujourd'hui, le contexte est différent, même si le virus est encore là", ajoute cette enseignante dans un lycée professionnel. Salima Djilel, la présidente d'un bureau de vote du quartier Saint-Bruno à Grenoble, se réjouit d'une ambiance "plus sereine" que le 15 mars, les gestes barrières étant aujourd'hui "pleinement acquis à un niveau collectif"."Les gens viennent équipés de masques, de stylos et parfois de gants. Le gymnase a été désinfecté et nous proposons du gel hydroalcoolique et des masques. Contrairement au premier tour, nous n'avons reçu aucune remarque sur le protocole. Ce jour-là, nous n'avions rien", se souvient la quadragénaire. Le 15 mars, "c'était trop dangereux. Le gouvernement faisait n'importe quoi", estime Edwige Prat, à Dijon. Mais ce second tour, elle n'a pas voulu le manquer: "Je me protège énormément et j'étais venu voir avant les mesures prises", dit-elle, masque sur le visage et gel en main.- "Les gens sont en dehors de cette élection" -"Là on nous dit que le virus ne circule presque plus, on nous déconfine... alors on avait à cœur d'accomplir notre devoir citoyen", renchérissent à Toulouse Jacqueline et Caroline, mère et fille de 83 et 53 ans, qui n'étaient pas allées voter au premier tour. A Marseille, devant le bureau 421, un agent de sécurité fait le constat qu'il y a "bien plus de monde qu'au premier tour". "On sent que les gens n'ont plus peur", dit-il alors que plusieurs sœurs du couvent passent dans son dos pour venir voter tôt afin d'"éviter la chaleur, déjà bien intense". Reste que ce sursaut ne se vérifie guère ailleurs. A midi, le taux de participation n'était que de 15,29% au niveau national, trois points de moins que le 15 mars et 4,5 points de moins qu'au second tour des municipales de 2014. Il y a le coronavirus évidemment, mais il y a aussi eu "trop de temps entre les deux tours", selon Elisabeth Revel, présidente du bureau de vote 18, à Dijon. "Les gens sont en dehors de cette élection. Les fidèles viennent mais les autres...""Cette campagne était tellement longue ! Il est temps que cette histoire s'achève", abonde un assesseur d'un bureau de vote à Montpellier, tout en aiguillant un électeur égaré dans le circuit mis en place pour éviter au maximum les contacts lors de ce scrutin hors normes au temps du Covid-19.
"J'ai eu plus peur en allant chercher mon poulet au marché": certains électeurs venus voter dimanche au second tour des municipales se sont sentis protégés par les mesures sanitaires exceptionnelles prises face au coronavirus. Mais sans éviter une abstention qui s'annonce, elle aussi, inédite.
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Toute aussi sombre mais plus grinçante, c'est "Succession", toujours pour HBO, qui s'est imposée dans la prestigieuse catégorie des séries dramatiques, tandis que la production canadienne "Schitt's Creek" a réussi le grand chelem côté comédie. Dérivée d'un comic des années 1980, "Watchmen" dépeint un univers sombre et chaotique, empreint des violences policières et du racisme qui secouent la société américaine depuis des mois. Elle a récolté quatre récompenses au cours de la soirée, onze au total si l'on ajoute les prix dans des catégories techniques remis plus tôt dans la semaine. L'équipe de "Watchmen" a dédié sa récompense aux victimes du massacre d'au moins 300 noirs par des émeutiers blancs à Tulsa (Oklahoma) en 1921, un épisode central de la série. "Le seul moyen d'éteindre les incendies est de les combattre tous ensemble", a lancé Damon Lindelof, auteur blanc, en recevant la statuette. Regina King, actrice principale de "Watchmen", a quant à elle profité de sa récompense pour appeler tous les spectateurs à se mobiliser en vue de l'élection présidentielle du 3 novembre. "Vous devez voter. Je serais indigne de ne pas mentionner cela, en tant que membre d'un show aussi visionnaire que +Watchmen+", a lancé la comédienne. Regina King arborait un t-shirt à l'effigie de Breonna Taylor, une Américaine noire tuée par la police et devenue l'un des symboles de "Black Lives Matter", mouvement de contestation présent dans les esprits et les discours de nombreuses stars d'Hollywood cette année."+Watchmen+ est une histoire sur le traumatisme et les séquelles durables" provoquées par le racisme, la corruption et les violences policières, a estimé Yahya Abdul-Mateen II, Emmy Award du meilleur second rôle. Parmi la centaine de nominations pour les acteurs et actrices, les artistes noirs représentent plus d'un tiers du contingent des Emmy Awards en 2020, un nouveau record.- Smoking de protection intégrale -La 72e édition a globalement réussi son pari d'un show 100% virtuel, avec l'humoriste Jimmy Kimmel seul aux commandes pour ces "PandEmmys" dans une salle de Los Angeles déserte, sans tapis rouge ni tenues de soirée clinquantes. En raison de la pandémie de Covid-19, les producteurs de la soirée avaient conçu des combinaisons intégrales de protection biologique aux allures de smoking pour pouvoir remettre en sécurité les prix aux vedettes à leur domicile. Ce fut le cas pour Catherine O'Hara, "meilleure actrice" dans une série comique pour "Schitt's Creek", Eugene Levy ("meilleur acteur comique") puis son fils Daniel Levy, distingué pour le scénario et le meilleur second rôle. Comédie canadienne sur une famille de privilégiés déchus réduits à vivre dans un motel délabré, la série était pourtant passée quasiment inaperçue pour ses quatre premières saisons avant de devenir un succès en étant diffusée sur Netflix. Contrairement à la plupart des autres candidats, l'équipe de la série canadienne "Schitt's Creek" avait pu se réunir pour un événement privé à Toronto. Tous avaient été testés pour le Covid-19 puis placés à l'isolement. Jesse Armstrong, créateur britannique de "Succession", grand vainqueur chez les séries dramatiques, a d'ailleurs épinglé avec ironie les dirigeants américain et britannique pour leur gestion de la crise sanitaire. "Je ne dis pas merci au président Trump pour sa réponse minable et désordonnée. Je ne vous dis pas non plus merci, Boris Johnson, pour la même raison en ce qui concerne notre pays", a-t-il déclaré. Cette comédie noire mettant en scène les déchirements d'une puissante famille pour prendre le contrôle d'un empire médiatique avait remporté un Emmy Award pour sa première saison l'an dernier. Elle a été sélectionnée à 18 reprises cette fois-ci, à égalité avec la série "Ozark" produite par Netflix, grande perdante de la soirée."Succession" a aussi été récompensée dimanche pour le meilleur acteur (Jeremy Strong), le scénario et la réalisation. Quant à la meilleure actrice dans une série dramatique, c'est Zendaya, ex-égérie des séries pour la jeunesse de Disney, qui s'est distinguée pour son rôle dans "Euphoria", production de HBO sur les difficultés rencontrées par une jeune toxicomane repentie et ses amis lycéens tout aussi tourmentés. A 24 ans, Zendaya est devenue la plus jeune comédienne à triompher aux Emmy Awards dans cette catégorie. La série "The Mandalorian", première adaptation télévisuelle de l'univers de Star Wars, est repartie bredouille de la soirée mais avait tout de même empoché sept Emmys dans les catégories techniques plus tôt cette semaine.
La série "Watchmen" et ses super-héros violents aux prises avec l'héritage raciste des Etats-Unis ont fait sensation dimanche aux Emmy Awards, équivalent des Oscars pour le petit écran américain qui ont cette année été remis à distance lors d'une cérémonie virtuelle, pandémie oblige.
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Sur l'esplanade des Invalides, la nuit s'est terminée par le caillassage des véhicules de police. Des milliers de Parisiens ont profité de la Fête de la musique, dimanche 21 juin, pour se rassembler et danser dans les rues, malgré un nombre d'événements restreints et les restrictions sanitaires. Vers le canal Saint-Martin, dans le nord-est de la capitale, le coronavirus semble un lointain souvenir : sous une pluie intermittente, les quais du canal étaient bondés. Dans le jardin Villemin tout proche, les DJ ont enchaîné les morceaux devant une foule compacte de danseurs. La police a dû disperser la foule compacte dans la soirée, selon des images de CNews. Scènes similaires rue de Paradis, toujours dans le 10e arrondissement, où une foule serrée a dansé dans l'après-midi, ou rue des Archives, dans Le Marais. À Ménilmontant (20e), sur une petite place connue pour ses bars, les vendeurs de merguez étaient de sortie et des tables dressées sous des chapiteaux pour se protéger de la pluie. Pas de masques dans le public, seuls les vendeurs en portaient."Autoriser la Fête de la musique était sanitairement une erreur"Des images qui ont suscité de nombreuses réactions indignées, notamment sur les réseaux sociaux. "Ce n'est pas du tout ce que le déconfinement dit 'progressif' impliquait. Je comprends que la Fête de la musique soit libératoire mais ne pouvait-on l'éviter cette année ?", s'est interrogé Gilbert Deray, médecin-chef à la Pitié-Salpêtrière, sur Twitter. "Autoriser la Fête de la musique était sanitairement une erreur. Demander aux participants de respecter les gestes barrières était un exercice de style. Maintenir l'ordre était impossible. Une apothéose de messages contradictoires. Ce virus rend fou", a-t-il encore regretté. Dans la nuit, la situation a dégénéré sur l'esplanade des Invalides (8e) quand les forces de l'ordre sont venues disperser les rassemblements après le tir d'un feu d'artifice sauvage. Selon des images et des témoignages sur BFMTV, les fourgons de police ont été caillassés par de nombreux projectiles, notamment des bouteilles en verre.
Malgré les restrictions sanitaires censées être toujours en vigueur, la soirée de dimanche a occasionné de grands rassemblements, sans respect de la distanciation ou des gestes barrière. Le long du canal Saint-Martin bondé pour une soirée électro, les forces de l'ordre sont intervenues pour disperser les fêtards.
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Des manifestants ont bloqué une autoroute et ont incendié le restaurant fast food Wendy's près duquel Rayshard Brooks a été abattu lors d'une confrontation avec la police, ont rapporté les médias locaux. La maire d'Atlanta, Keisha Lance Bottoms, dont le nom a été avancé comme une possible colistière du démocrate Joe Biden pour l'élection présidentielle de novembre, a annoncé la démission d'Erika Shields, qui dirigeait la police d'Atlanta depuis plus de 20 ans."En raison de son désir qu'Atlanta soit un modèle de ce qu'une réforme significative devrait être dans tout le pays, Erika Shields a présenté sa démission immédiate de cheffe de la police", a dit la maire dans des déclarations télévisées. Les faits se sont produits vendredi soir à Atlanta, capitale de l'Etat de Géorgie. Ils surviennent alors que de nombreuses manifestations contre les violences policières et contre le racisme ont lieu depuis des semaines aux Etats-Unis et dans d'autres pays, à la suite de la mort de George Floyd, un Afro-Américain mort asphyxié par un policier à Minneapolis, dans le nord des Etats-Unis. Selon un rapport officiel, Rayshard Brooks, un homme noir âgé de 27 ans, s'était endormi dans sa voiture sur l'allée du drive-in du restaurant Wendy's, et des employés de l'établissement ont appelé la police parce que son véhicule bloquait les clients. L'homme était alcoolisé et a résisté lorsque la police a voulu l'arrêter, indique le rapport du Georgia Bureau of Investigation. Les images de surveillance vidéo montrent "qu'au cours d'une lutte physique avec les agents, Brooks s'est emparé du Taser de l'un des agents et a pris la fuite", selon le rapport."Les agents ont poursuivi Brooks à pied et pendant la poursuite Brooks s'est retourné et a pointé le Taser vers l'agent. L'agent a utilisé son arme, touchant Brooks", indique le document. Brooks a été transporté vers un hôpital et a été opéré mais il est décédé peu après, déclare le rapport, qui ajoute qu'un agent a été blessé. La maire a déclaré que l'agent qui avait procédé au tir mortel devrait être destitué. Ce dernier, identifié comme Garrett Rolfe, a été renvoyé de la police d'Atlanta, et un deuxième policier a été suspendu, selon la chaîne ABC News.
La cheffe de la police d'Atlanta a démissionné samedi après qu'un policier a mortellement blessé un suspect lors d'une tentative d'arrestation, et des manifestations ont éclaté pour protester contre le décès de la victime, un Afro-Américain de 27 ans.
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Emmanuel Macron poursuit ses déplacements à l'occasion du grand débat. Ce jeudi 7 février, le chef de l'État était attendu à Etang-sur-Arroux, en Saône-et-Loire. Le président, accompagné des ministres de l'Éducation et du Travail, a répondu aux questions de 1 000 jeunes âgés de 15 à 25 ans. Une jeune femme a d'ailleurs particulièrement retenu l'attention de l'assemblée et du chef de l'État grâce à son plaidoyer en faveur du respect des personnes atteintes d'autisme et plus particulièrement du syndrome d'Asperger qu'elle juge "très mal considéré en France". "Il y en a beaucoup qui sont exclus, moqués et stigmatisés. (...) Je voudrai lancer un point d'appel, s'il vous plait, faites remonter l'info : 'Ne plus utiliser les autistes comme insulte'". La jeune femme, très en verve, a même reçu une véritable acclamation lorsqu'elle a cité François Fillon comme exemple à ne pas suivre. "François Fillon, à un moment, a utilisé l'autisme en disant : 'On n'est pas des autistes'. Alors s'il vous plait, on arrête maintenant". Une intervention qui a fait sourire Emmanuel Macron, qui a choisi ce moment-là pour faire tomber sa veste de costume. Le chef de l'État a ensuite pris la parole pour rebondir sur le discours vigoureux d'Estelle. " La première des injustices, c'est qu'on a encore trop de jeunes qui arrivent à l'âge adulte sans être diagnostiqués. En France, on a beaucoup de retard dans ce domaine. Dorénavant, dans les tests pédiatriques, on va ajouter le dépistage de l'autisme. Le but, c'est que tous ceux qui le peuvent puissent aller à l'école ; et qu'il y ait suffisamment de places d'accueil pour les autres. La place que l'on donne aux personnes handicapées est fondamentale. Merci Estelle pour ton cri du cœur !", a répondu Emmanuel Macron.
L'intervention d'une jeune femme sur l'autisme a galvanisé l'assemblée et le chef de l'État ce mardi, à l'occasion du grand débat organisé à Etang-sur-Arroux, en Saône-et-Loire, en présence de 1 000 jeunes.
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Elle a déjà recueilli plus de 100 000 signatures."NOUS EXIGEONS L'INDEXATION DES RETRAITES SUR L'INFLATION afin que tous puissent vivre un peu plus dignement !" Voilà en somme les termes de la pétition lancée par une retraitée nancéienne juste avant Noël. La pétition contre la hausse des taxes sur les carburants, ainsi que celle sur le climat (qui a recueilli plus d'1,7 million de signatures) a semble-t-il eu un effet boule de neige. Francine Vergon n'arrive pas à joindre les deux bouts et elle le clame haut et fort, rapporte France Bleu. Si elle soutient le mouvement des "gilets jaunes", elle estime que le pouvoir d'achat des retraités est oublié parmi toutes les revendications. "Entre mon loyer, le gaz, mon électricité, ma mutuelle ou encore ma nourriture, il me reste à peu près 100 euros par mois pour vivre", tempête-t-elle. Dans sa pétition, cette femme de 68 ans dénonce l'inaction du gouvernement. "Les retraites n'ont plus été revalorisées depuis avril 2013, ce qui est scandaleux compte tenu de l'augmentation du coût de la vie", tout en précisant que ceux gagnant moins de 1000 € par mois étaient "les grands oubliés". Pas d'exonération de la CSGLa pétition a trouvé écho auprès de nombreuses personnes, car depuis son lancement le 17 décembre, elle a déjà recueilli plus de 115 000 signatures. Des signataires, peut-être dans le cas de cette sexagénaire, dont l'exonération de la hausse de la CSG ne la concernera pas. En effet, seuls ceux touchant une pension au-dessus de 1200 euros (et jusqu'à 2000) en bénéficieront. Et si sa situation est délicate, elle pense aussi à ceux qui gagnent encore moins qu'elle. "Je connais des personnes avec 600 € par mois qui font les poubelles. Moi j'arrive encore à me débrouiller, mais le jour où je n'y arriverai plus j'ai encore mes enfants. Ma fille me propose parfois de me faire un plein de nourriture, mais je n'aime pas ça, j'ai aussi du respect pour moi", témoigne-t-elle à France Bleu. Avec ce succès grandissant, elle compte aller à la table des députés. Et même "aller à l'Élysée s'il le faut", assure-t-elle.
Une retraitée originaire de Nancy vient de lancer une pétition en ligne. Son but : défendre les petites pensions, rapporte France Bleu.
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Une messe célébrée avec des casques de chantier. Le magazine Famille Chrétienne a révélé vendredi 7 juin qu'une messe sera célébrée à Notre-Dame le week-end du 15 - 16 juin, à l'occasion de la Fête de la dédicace de l'autel de la cathédrale. Le jour exact n'a pas encore été précisé par le diocèse. Aucune messe n'a été célébrée dans la cathédrale parisienne depuis le violent incendie qui a ravagé la toiture de l'édifice dans la nuit du 15 au 16 avril 2019. "C'est très important de pouvoir bien signifier au monde que le rôle de la cathédrale est bien de montrer la gloire de Dieu. Célébrer l'eucharistie ce jour-là, même en tout petit comité, sera le signe de cette gloire et de cette grâce", commente dans les colonnes de la revue chrétienne Mgr Patrick Chauvet, recteur de la cathédrale de Paris. En effet, selon France inter, "seuls six ou sept prêtres assisteront à la messe autour de l'archevêque, ainsi que quelques chanoines", ces membres du clergé investis dans la vie de la cathédrale. On est loin des 9.000 fidèles que peut accueillir Notre-Dame. La messe devrait être célébrée "dans une petite chapelle, au fond de la cathédrale", note France Inter. Le lieu n'a pas été altéré par l'incendie, la nef étant toujours jonché de gravats. Selon la radio, tous les participants devront porter un casque, comme c'est la règle sur un chantier."Il faut que le parvis soit complètement déplombé" Alors que le diocèse avait annoncé l'érection d'"une cathédrale éphémère" sur le parvis de notre-Dame, le projet retenu est finalement moins ambitieux. "Ce ne sera pas une 'cathédrale éphémère' parce qu'il reste aujourd'hui peu de place sur le parvis. En revanche, un sanctuaire marial va être installé. Il abritera la copie de la Vierge au pilier. La statue sera abritée sous le sanctuaire", développe dans Famille Chrétienne Mgr Patrick Chauvet. Pour que ce lieu soit accessible, le parvis de Notre-Dame doit rouvrir d'abord au public. "J'aimerais bien qu'il (le sanctuaire) s'ouvre dès la semaine prochaine ! Mais je ne suis pas sûr que cela puisse se faire car il faut que le parvis soit complètement déplombé. Nous attendons le 'feu vert' de la préfecture de police de Paris. En ce qui nous concerne, tout est prêt !", poursuit Mgr Patrick Chauvet. Dans un communiqué publié la semaine dernière, la mairie du 4e arrondissement semblait optimiste quant à la réouverture prochaine du parvis. Celle-ci est conditionnée aux résultats d'analyses de l'impact de la combustion de la toiture de l'édifice sur le niveau de plomb dans l'air. "On espère que ce sera le cas en fin de semaine, peut-être vendredi, j'espère jeudi", précise pour France Inter le maire du 4ème arrondissement de Paris, Ariel Weil. L'élu prend toutefois ses précautions : "Tout cela est conditionné à la dépollution totale du site". Pour rappel un taux trop élevé de plomb avait été retrouvé dans le sang d'un enfant riverain la semaine dernière. Toutefois la totalité du parvis ne sera pas rouverte d'ici la fin de la reconstruction de Notre-Dame, le chantier occupant une grande partie de l'espace.
Deux mois après l'incendie qui a frappé Notre-Dame, le recteur de la cathédrale parisienne annonce la tenue d'une messe le week-end du 15 et 16 juin dans les colonnes de Famille Chrétienne. Seules quelques personnes pourront y participer.
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Le programme historique de la chaîne proposait quotidiennement depuis 27 ans des extraits choisis de télévision, et rediffusait les passages les plus marquants du PAF d'un jour à l'autre. Le sort de l'émission culte a été scellé lundi dernier lors d'une conférence de presse de Canal+ organisée au siège de Vivendi, vaisseau amiral du propriétaire Vincent Bolloré. "Nous avons souhaité arrêter 'Le Zapping'", a indiqué le directeur général des antennes Gérald-Brice Viret, sans autres explications. Pour l'ultime charge du "Zapping", les téléspectateurs ont eu droit aux adieux d'animateurs vedettes du groupe Canal+. On y voit ainsi Bruce Toussaint faire ses adieux à la Matinale de iTélé, qu'il présentait depuis août 2013, en remerciant ses collègues. "Je vous soutiens à 100% dans vos futurs combats" a t-il lancé, alors qu'un mouvement de grève vient de paralyser iTélé pendant quatre jours. Côté Canal+, Emilie Besse est également apparue dans ce dernier zap. La présentatrice des journaux télévisés, qui intervenait également sur le plateau de "La Nouvelle Édition" a fait des adieux émouvants. "C'est la fin de ce JT et c'est aussi la fin tout court des JT sur Canal+" a t-elle rappelé, adressant un message de soutien aux rédactions du groupe. La direction a en effet pris la décision de supprimer toutes les "cases" d'information sur Canal+ dès la rentrée 2016. Après un message de remerciements et d'hommages signé Laurence Haïm, célèbre correspondante de la chaîne aux États-Unis, a été diffusée la séquence évocatrice d'une maison en train de s'écrouler, référence évidente au groupe Canal+ "Version Bolloré". Le programme a également emprunté le jeu "Des Chiffres et des Lettres", où une participante retient le mot "Parias", lourd de sens. La pastille s'est achevée en musique avec une candidate de "N'oubliez pas les paroles" chantant "Tout est fini entre nous", et un extrait du documentaire "Rocksteady : aux origines du reggae" et un titre clamant "Take it Easy". En octobre dernier, le "Zapping" de Canal+ avait provoqué le nouveau patron de la chaîne en diffusant plusieurs extraits d'une enquête à charge sur le Crédit Mutuel, banque partenaire du groupe Vivendi (dirigé par Vincent Bolloré), diffusée mercredi par France 3 après sa déprogrammation par Canal+. Connu pour son impertinence, ce programme de 6 minutes avait consacré en avril un épisode au patron de la chaîne Vincent Bolloré, en reprenant de nombreux passages du portrait peu flatteur que lui avait consacré l'émission de France 2 "Complément d'enquête".
Un dernier baroud d'honneur pour la route. En conflit ouvert avec la direction de Canal+ depuis des mois, les auteurs du "Zapping" ont tiré leur révérence sur une dernière salve de références piquantes, samedi 2 juillet.
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Le clan Sarkozy contre-attaque. Mercredi 24 juin, Le Point révélait que le Parquet national financier (PNF) s'était intéressé de très près, entre 2014 et 2019, à des magistrats et des ténors du barreau dans le cadre de la fameuse affaire des "écoutes", aussi appelée affaire "Paul Bismuth. Affaire dont le personnage central est l'ancien président de la République, ainsi que l'avocat Thierry Herzog. Ce vendredi 26 juin, l'avocate de Nicolas Sarkozy a annoncé, sur l'antenne de RTL, qu'elle allait saisir la garde des Sceaux d'une demande d'inspection générale après les révélations de l'hebdomadaire. Jacqueline Laffont déplore "des surveillances qui sont très intrusives, attentatoires aux libertés individuelles mais aussi au secret professionnel qui entoure notre profession". "On souhaite savoir ce qu'il s'est passé (...) Il y a énormément de questions", a affirmé l'avocate. "Nicolas Sarkozy souhaite être jugé comme un justiciable ordinaire (...) Quand on examine les faits révélés par le Point, le moins que l'on puisse dire, c'est que cela n'a pas été le cas. Manifestement, quand le nom de Nicolas Sarkozy apparaît dans un dossier, les choses s'emballent et des procédés inédits et dérogatoires sont employés." Une plainte déposée ? Comme l'a confirmé Me Jacqueline Laffont sur l'antenne de RTL, l'affaire ne risque pas de s'arrêter là. Elle songe même à porter plainte. "Des initiatives sont en cours, nous y réfléchissons évidemment de notre côté (...) Ce qui nous concerne en premier chef, c'est que l'affaire, quand elle viendra en jugement, puisse être traitée dans des conditions de sérénité et que Nicolas Sarkozy puisse démontrer, je n'en doute pas, qu'il n'a aucun acte délictueux à se reprocher dans cette affaire", a conclu l'avocate. Initialement prévu en octobre, le procès de Nicolas Sarkozy pour corruption dans l'affaire dite des "écoutes" se déroulera finalement du 23 novembre au 10 décembre, a annoncé mercredi le tribunal correctionnel de Paris.
L'avocate de Nicolas Sarkozy a annoncé sur RTL qu'elle allait saisir la garde des Sceaux après les nouvelles révélations concernant l'affaire des écoutes. Mercredi 24 juin, Le Point indiquait que des avocats avaient été espionnés par le Parquet national financier dans le cadre de cette affaire.
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Ce dernier a disparu le 18 mars 2015 alors qu'il se rendait à un cours de natation dans une commune voisine. "C'est très usant. Je ne sais pas jusqu'à quand on va tenir. Il y a des jours, j'ai envie de fermer les yeux et ne pas me réveiller", explique sa mère. "On est fatigué. Je ne veux pas imaginer mon fils adolescent toute ma vie". La semaine dernière, le parquet de Nîmes a lancé des investigations "pour étudier une éventuelle piste menant à Nordahl Lelandais", déjà suspecté d'être à l'origine des disparitions de la petite Maëlys et du Smilitaire Arthur Noyer. Le suspect aurait été aperçu à plusieurs reprises dans le secteur de Bagnols-sur-Cèze où vivent certains de ses proches."UNE TORTURE PERPÉTUELLE""Ça me rassurera de savoir qu'il n'est pas passé à Bagnols", explique Éric Tronche à France 2. "Dans tous les cas, il faut étudier toutes les pistes. Il faut qu'on sache. C'est important de savoir que tout est fait pour retrouver Lucas", poursuit sa femme."On apprend à se protéger, à ne pas s'emballer", ajoute-t-elle. "On peut paraître un peu froid ce soir quand on vous parle mais c'est une façon de se protéger. C'est une torture perpétuelle parce qu'on essaie de comprendre. Tous les jours, je réfléchis à ce qui a pu se passer"."J'essaie de ne pas me dire que Lucas est quelque part mort, qu'il me regarde du ciel en me disant : 'Mais c'est fini'. Cette hypothèse là, elle m'arrive bien sûr et puis je l'évacue. Je me dis non. On ne peut pas", explique-t-elle. "Si ça se trouve, il est enfermé dans une cave, dans une maison et il espère qu'on va le trouver. Il faut qu'on continue à se battre, qu'on continue à médiatiser, à afficher".
VIDÉO. Les parents de Lucas Tronche, disparu le 18 mars 2015 à Bagnols-sur-Cèze (Gard), ont témoigné dimanche soir sur le plateau de journal télévisé de France 2. Nathalie et Éric Tronche ne savent pas ce qui est arrivé à leur fils (15 ans au moment des faits).
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"Il faut ramener nos soldats à la maison". Dans une tribune publiée dimanche 1er décembre dans le JDD, Jean-Luc Mélenchon juge qu'"il est certes impossible de retirer immédiatement les forces françaises : nos accords de défense nous l'interdisent. Mais il est indispensable de définir les moyens de les ramener vite à la maison". Dans ce texte cosigné avec le député Bastien Lachaud, le chef de file des insoumis demande de "travailler à une nouvelle attitude en identifiant les impasses" de la situation actuelle au Sahel. "Il y a six ans qu'on y est en guerre", rappellent les deux députés LFI. "Nous y avons perdu 44 vies, nous y stationnons 4.500 militaires et leur matériel. Sans que le Parlement ne l'ait décidé ni n'en ait débattu une seule fois ! Pourquoi sommes-nous là ? Jusqu'à quand ?", lancent-ils. "La situation est-elle meilleure (...) ? Les Maliens sont-ils davantage qu'avant en situation de décider de leur destin ? Les Français y sont-ils mieux appréciés ? À ces questions, la réponse est non. L'ensemble des acteurs sur place le reconnaît ; les chercheurs aussi. D'aucuns parlent d'un 'désastre'", assènent-ils encore."Le pouvoir confié à un fantoche""Sommes-nous vraiment au service du peuple au Mali ?", demandent les deux parlementaires. Ils réclament "une autre relation avec les peuples d'Afrique", fustigeant le "soutien" de la France au président malien "fantoche" Ibrahim Boubacar Keïta. Pour combattre les jihadistes, "nous devons leur ôter leurs moyens d'attraction et leur marge d'action. Mais comment y parvenir si la vie politique est suspendue et le pouvoir confié à un fantoche avec notre soutien", martèlent-ils."Reconquérir le territoire, c'est d'abord reconstruire et réconcilier sous l'autorité du peuple lui-même. Et le faire surtout là où les djihadistes ne sont pas encore établis permettrait d'éviter l'élargissement de leur zone d'influence. Ces tâches ne sont pas celles des militaires", plaident Bastien Lachaud et Jean-Luc Mélenchon. Treize militaires français de la force Barkhane ont péri lundi dernier au Mali dans la collision de deux hélicoptères lors d'une opération de combat contre des jihadistes, dans un contexte sécuritaire alarmant au Sahel. Il s'agit du plus lourd bilan humain essuyé par les soldats français depuis le début de leur déploiement au Sahel en 2013. Une cérémonie d'hommage se déroulera lundi aux Invalides de 15h00 à 17h00 devant 2.500 personnes et sous la présidence d'Emmanuel Macron.
Après la mort au combat de 13 soldats Français lundi au Mali, le débat sur la présence des forces françaises au Sahet occupe le devant de la scène. Jean-Luc Mélenchon et Bastien Lachaud plaident pour un retrait des forces françaises de la zone.
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"Il y a beaucoup de métropoles où le virus circule ardemment" et dans lesquelles "nous avons dû annuler les journées du Patrimoine", mais "une part importante de notre patrimoine sera visitable dans des villes moyennes ou de petite taille" en étant "très précautionneux", a déclaré le chef de l'Etat à Condom (Gers). Il y a visité l'hôtel de Polignac, un édifice de style néoclassique datant de la fin du XVIIIe et l'un des 18 monuments en péril qui avaient bénéficié du Loto du patrimoine en 2018. Grâce à cette loterie, "180 sites ont d'ores et déjà été sauvés", s'est-il félicité, en soulignant que 326 millions d'euros étaient investis chaque année dans le patrimoine. Emmanuel Macron a notamment salué le "travail d'arrache-pied" mené par Stéphane Bern pour "identifier" les projets de rénovation de sites remarquables partout en France qui ont permis aux Français de "se réapproprier leur patrimoine". Le célèbre animateur de la télévision, initiateur du Loto du Patrimoine, l'accompagnait, aux côtés de la ministre de la Culture Roselyne Bachelot, de Guillaume Poitrinal, président de la Fondation du Patrimoine, de Stéphane Pallez, PDG de la Française des Jeux et de Brigitte Macron. Emmanuel Macron a rappelé que le plan de relance de 100 milliards d'euros prévoyait deux milliards pour la culture, dont 615 millions pour le patrimoine et les musées. Sur cette somme, 334 millions iront aux grands établissements comme le Louvre, Versailles ou le musée d'Orsay et 280 millions au patrimoine dans les territoires et à la valorisation des métiers d'art et savoir-faire d'excellence. En raison de l'aggravation de la situation sanitaire, plus de 1.500 évènements des Journées du patrimoine ont dû être annulés dans 400 lieux. Et le département densément peuplé des Bouches-du-Rhône, la Guadeloupe, la métropole lilloise, Nice, Bordeaux, Saint-Etienne, Firminy, Ajaccio, Maubeuge, Dunkerque, Boulogne ont renoncé à ouvrir leurs monuments. A Paris, l'Elysée ouvrira ses portes au public ce week-end mais à un public réduit à 2.500 personnes par jour, soit près de trois fois moins que l'an dernier. Mais le palais présidentielle sera visitable virtuellement sur son site internet. A Matignon, le Premier ministre Jean Castex accueillera samedi les visiteurs à partir de 10H, avant de se rendre, avec Roselyne Bachelot, à la manufacture des Gobelins qui gère le mobilier national. L'Assemblée nationale ouvrira elle ses portes de 9H30 à 17H30 aux visiteurs préalablement inscrits.
Emmanuel Macron a appelé vendredi les Français à participer aux Journées du patrimoine, notamment dans les petites et moyennes communes malgré l'annulation de la manifestation dans plusieurs grandes villes comme Marseille, Nice ou Bordeaux à cause du Covid-19.
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Les fouilles ont permis de trouver pas moins de trois téléphones portables dernière génération avec leur carte SIM, 50 grammes de produits stupéfiants et plusieurs "clefs Allen", explique le quotidien régional. Ces dernières permettent de "démonter certaines formes de vis", selon le délégué local de Force Ouvrière (FO), Jérôme Goussard. Elles permettent ainsi de cacher des objets dans les luminaires ou les télévisions. Les projections, un "fléau" quotidien"On a retrouvé une bobine de fil de pêche d'une centaine de mètre et des hameçons", poursuit le responsable syndical. "Et ça, c'est pour récupérer les colis balancés dans les cours de promenade de la maison d'arrêt mais aussi de la maison centrale". Selon lui, les projections deviennent "un fléau" car elles sont "quotidiennes", de jour comme de nuit. Le lendemain lors de l'appel et du contrôle des détenus, "un agent a constaté la présence de trois téléphones en train de charger tranquillement en cellule", explique de son côté un membre de l'UFAP Unsa Justice de Valence Sylvain Royère. "Les 21 et 22 juillet, pas moins cinq projections avec huit téléphones et presque 100 grammes de résine de cannabis ont été retrouvés. Notre établissement est une véritable passoire". Comment lutter contre les téléphones en prison ? par franceinfo"Ils n'ont peur de rien"Jérôme Goussard explique que des proches des détenus passent par "les zones neutre" du centre pénitentiaire pour "balancer leurs colis". "Ils n'ont peur de rien. Ils découpent les grillages. On a d'ailleurs retrouvé un pince qui avait été cachée pour ça". Le syndicat demande l'instauration de la fouille générale et la pose de bardages, de filets anti-projections et de fils de fer barbelé coupants.
Téléphones portables, stupéfiants, hameçons... Une fouille réalisée le lundi 23 juillet dans trois cellules de la prison de Valence (Drôme) a permis de retrouver de nombreux objets et produits, rapporte Le Dauphiné Libéré.
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Le soleil se couche sur un parking décoré façon années 1950 et annonce la séance d'ouverture. Un ballet de voitures se gare sous la direction des employés qui contrôlent le respect des distances de sécurité. A Madrid comme aux quatre coins du globe, les cinéma drive-in sont revenus à la mode depuis que les salles de cinéma ont fermé à cause de la pandémie, offrant une sortie sécurisée durant le confinement. Deux jours après que la capitale espagnole a commencé à sortir d'un des confinements les plus strictes au monde, le Madrid Race a rouvert ses portes en projetant la comédie musicale "Grease" (1978)."Nous avons l'espace de divertissement le plus sûr de Madrid. Il semble que le drive-in soit fait pour coexister avec ce type de virus", assure à l'AFP sa cofondatrice, Cristina Porta, précisant que tous les billets du mois ont été vendus en un jour. Pour ce lieu, la pandémie et les restrictions sanitaires ont ouvert tout un champ de nouvelles opportunités."On a déjà programmé sept concerts et nous allons faire du théâtre, des messes, de la comédie, un peu de tout", se félicite la gérante.- "L'extension de votre maison" -La nuit tombée, les lumières s'allument sur le camion-restaurant en métal chromé qui vend des seaux de pop-corn, tandis que la bière coule à flot au bar, le tout servi avec gants et visière par le personnel. "On était déjà venus il y a quelques années, on a aimé et on s'est dit que ce serait une option sûre", explique Belen Perez, 22 ans, venu avec sa colocataire en sortant de son école de professorat. En temps normal, le cinéma peut accueillir 375 voitures, mais les places ont été limitées à 100. Madrid émerge prudemment du confinement, dans un pays parmi les plus endeuillés par le nouveau coronavirus avec plus de 27.000 morts. C'est pourquoi le restaurant reste fermé au public et les clients sont servis dans leur voiture après avoir commandé grâce à une application."C'est comme si votre voiture était l'extension de votre maison", fait valoir Porta: "avec ces mesures, nous pensons que c'est suffisant pour qu'il n'y ait aucun risque de contagion".- Première fois -"Chacun a son espace privé. Il n'y a pas beaucoup de surfaces pour la contamination parce que personne ne sort de sa voiture durant le film", constate Belen Perez. "C'est une très bonne option pour se divertir avec précaution", résume-t-elle. Beaucoup découvrent le drive-in pour la première fois, en regardant le film à travers leur pare-brise et en écoutant la bande originale diffusée sur une fréquence radio. "Honnêtement, ça semble plus sûr que la plupart des autres choses, y compris aller faire ses courses", juge Daniel Martin, 28 ans et ingénieur dans l'aéronautique."C'est vraiment appréciable, même si on se sent un peu à l'étroit (...) Au moins on socialise un peu, même si nous sommes séparés, et c'est déjà quelque chose", apprécie-t-il. "Même si nous avons vu le film plus de dix fois, ça donne vraiment une autre sensation. Nous n'étions jamais venus dans un cinéma drive-in auparavant, donc on fait d'une pierre deux coups!".
S'asseoir confortablement devant une projection sur grand écran appartenait au passé pour des Madrilènes confinés depuis dix semaines, mais l'expérience est désormais possible grâce à un drive-in en plein air.
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Les professeurs s'inquiétaient notamment des conditions dans lesquelles va se dérouler la rentrée du 1er septembre alors que les contaminations repartent à la hausse et que le dernier protocole, établi par le ministère en juillet bien avant ce rebond, a allégé les mesures sanitaires en classe. Jeudi soir sur France 2, le ministre de l'Education a écarté tout report de la rentrée mais a durci le protocole en annonçant que "le port du masque sera(it) systématique à partir du collège, et pas seulement quand il n'y a pas de distance physique, dans les espaces clos". Jusqu'à présent, le masque n'était obligatoire dans les collèges et lycées que dans les espaces clos où une distanciation d'un mètre ne pouvait pas être respectée. "Ça va dans le bon sens, celui de la sécurisation de la rentrée de la protection des élèves et des personnels", a réagi auprès de l'AFP Sophie Vénétitay, du Snes-FSU, premier syndicat du secondaire."Maintenant, il faut aller au bout de la logique et fournir gratuitement ces masques aux élèves", a-t-elle ajouté, pensant aux familles "touchées par la crise"."Il est évident qu'en France le masque doit être pris en charge par la puissance publique dans les écoles, comme il l'est dans les entreprises par les employeurs, sinon on organise l'inégalité", estime Rodrigo Arenas, co-président de la fédération de parents d'élèves FCPE. En visite vendredi dans une école de l'Oise, le ministre a assuré que le masque pourrait être fourni gratuitement aux "familles en grande difficulté". - Zones d'ombre - "Il va falloir les premiers jours faire un travail de pédagogie auprès des élèves", a relevé Sophie Vénétitay, qui ne se montre toutefois pas trop inquiète: "Le port du masque s'est développé cet été"."On s'y fait finalement", a d'ailleurs confié une future élève de sixième à Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement. "Au début c'est compliqué de le porter toute la journée mais plus on le fait et plus on s'habitue", a-t-elle ajouté alors qu'elle participe au dispositif "école ouverte" dans un collège de Saint-Fons."Moi ça m'énerve, à chaque fois il me tombe du nez et les profs me disent de le remettre", a dit un autre élève, qui avait coincé son masque sous ses lunettes pour répondre à M. Attal. Obligatoire également pour les enseignants en élémentaire, le masque est en revanche seulement "recommandé" pour ceux de maternelle, ce qui provoque l'incompréhension de Guislaine David, du Snuipp-FSU, premier syndicat du primaire. "Si le Haut Conseil à la santé publique dit qu'il faut porter le masque dans les espaces clos, il n'y a pas de raison pour que les adultes (d'une école, ndlr) ne portent pas de masque !", a-t-elle tonné. Plus largement, les enseignants jugent qu'il y a encore trop de "zones d'ombre" sur la préparation de la rentrée. "On a besoin de savoir si le protocole sanitaire de juillet est bien celui sur lequel on s'appuie pour préparer la rentrée", souligne Stéphane Crochet du SE-Unsa. Ce texte "prévoit toutes les situations" et est "un des plus stricts d'Europe", assure M. Blanquer. Plusieurs syndicats s'inquiètent aussi de la question du brassage ou non des groupes à l'intérieur des établissements. Le protocole recommande de les limiter, mais ne les interdit pas. Pour le SE-Unsa, le ministre "n'est pas clair" sur ce sujet. "C'est un point essentiel, s'il y un cas suspect dans une classe, pour casser la chaine de contamination, est-ce que l'on va procéder à des tests sur tous les élèves de l'école ?", souligne le Snuipp. Sur ce point, le ministre a affirmé vendredi que dans les zones de forte circulation du virus, en Ile-de-France et dans les Bouches-du-Rhône, "on va limiter ce brassage". Il y aura aussi une aération "plus fréquente" des salles de classes, a-t-il dit.
En imposant le port "systématique" du masque dans les salles de cours au collège et lycée, Jean-Michel Blanquer a tenté de répondre aux inquiétudes des enseignants et parents d'élèves avant cette rentrée en plein rebond épidémique, sans lever toutes leurs incertitudes.
orangesum-3838
Sur les ruines de sa maison, dans le quartier arabe de Jabal Mukaber, à Jérusalem-Est, territoire occupé et annexé par Israël depuis 1967, le père de quatre enfants reste sous le choc. "C'est dur de démolir sa maison de ses propres mains", lâche-t-il. Alaa avait mis toutes ses économies dans cet appartement de 135 m2 qui lui a coûté près de 190.000 euros et nécessité quatre ans de travaux."J'avais fait une demande auprès de la mairie pour obtenir un permis de construire, mais en vain", explique Alaa à l'AFP. "J'ai dépensé environ 75.000 shekels (près de 18.000 euros) en frais d'avocat et pour l'étude du sol", ajoute le travailleur journalier. Mais le permis lui a été refusé. Et la mairie de Jérusalem lui a donné deux options: détruire lui-même sa maison, laisser l'opération à la municipalité qui lui refilera la note.... Alaa a donc loué un bulldozer, qui a rasé sa propre maison devant ses yeux. Les autorités israéliennes démolissent régulièrement ce qu'elles considèrent comme des constructions illégales de maisons érigées par des Palestiniens à Jérusalem-Est et dans des secteurs de Cisjordanie occupée. A Jérusalem-Est, les Palestiniens affirment qu'il est presque impossible d'obtenir des permis de construire de la part des autorités israéliennes et qu'il en résulte une pénurie de logements. Le tribunal, qui a jugé la structure illégale car construite sans permis, a condamné Alaa à une amende d'environ 15.000 euros, dont il dit avoir déjà payé le tiers. La famille, elle, s'est relogée dans un appartement qu'elle loue environ 700 euros le mois.- "Très humiliant" -Selon la mairie de Jérusalem, 44 maisons ont été démolies depuis le début de l'année à Jérusalem-Est, foyer de 300.000 Palestiniens et 200.000 juifs israéliens. "Les démolitions se font sur ordre d'un tribunal israélien et sont soumises à un examen légal minutieux", assure à l'AFP, Ben Avrahami, conseiller à la mairie aux affaires de Jérusalem-Est. Selon les données du Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha), 81 structures (pouvant contenir plusieurs unités d'habitation chacune) ont été détruites à Jérusalem-Est les six premiers mois de l'année, dont 44 ont été démolies par les propriétaires eux-mêmes. Dans une étude l'an dernier, l'Ocha estimait que "l'application par Israël d'un régime de planification restrictif à Jérusalem-Est, rendait pratiquement impossible pour les Palestiniens d'obtenir des permis de construire". Selon l'Ocha, seuls 13% de Jérusalem-Est sont réservés à la construction palestinienne, dont une grande partie est déjà construite, tandis que 35% ont été alloués aux colonies juives, illégales au regard du droit international. Outre des contraintes financières, ces "auto-démolitions" sont "très humiliantes" et "ont des effets psychologiques considérables" sur les familles, note Ziad Hammouri, directeur du Centre de Jérusalem pour les droits économiques et sociaux, une organisation locale. Mais beaucoup de Palestiniens préfèrent eux-mêmes démolir leur propriété pour éviter notamment "de se faire arrêter par les services de sécurité israéliens (...) au cas où ils n'auraient pu payer les frais de démolition à la mairie".- Pénurie de logements -Le 2 juillet dernier, les Chalalda ont ainsi démoli leur appartement de deux chambres dans le quartier oriental d'A-Tur. C'est "très difficile, un rêve a été démoli", lance Sara Chalalda, mère de six enfants. "Nous étions sur le point d'emménager, on ne voulait plus avoir à payer de loyer". Les Palestiniens de la ville ont besoin de 30.000 à 40.000 unités de logement, souligne Mahmoud Zahaykeh, de l'Union de l'habitat de Jérusalem pour qui les loyers sont chers et les permis aussi. "Le loyer moyen est de 800 dollars (environ 680 euros) et un permis de construire peut coûter 50.000 dollars pour un appartement", souligne-t-il, soutenant que "seuls 20% des habitants obtiennent des permis et (que) les démarches peuvent durer cinq ans". A la mairie, M. Avrahami affirme que la municipalité octroie environ 250 permis de construire à des Palestiniens tous les ans. Alaa Borqan a misé et perdu. "Ils (Les Israéliens, ndlr) ne veulent pas que l'on reste" ici à Jérusalem, dit-il. "Mais nous, on ne va pas bouger."
Alaa Borqan avait deux choix: se voir facturer par la mairie le coût de la destruction de sa maison ou la détruire lui-même. Il a choisi la seconde option comme de nombreux Palestiniens de Jérusalem...
orangesum-3839
À la surprise générale, Alain Juppé va rejoindre le Conseil constitutionnel. Son nom a été proposé mercredi 13 février par le président de l'Assemblée nationale Richard Ferrand. Dans la foulée, l'ancien Premier ministre de Jacques Chirac a fait part de sa "profonde émotion" de quitter ses fonctions de maire de Bordeaux. Une émotion visible jeudi, lors de sa conférence de presse."Comme vous le savez, j'ai accepté la proposition de Richard Ferrand", a déclaré Alain Juppé, les larmes aux yeux, remerciant ainsi le président de l'Assemblée nationale. "Mon entrée en fonction devrait se faire début mars", a-t-il annoncé, qualifiant le fait de quitter Bordeaux de "crève-cœur". "Je ne m'attendais nullement à cette proposition, et j'ai dû me décider en 24 heures", a-t-il précisé. Et pour cause : depuis plusieurs semaines, c'est le premier président de la Cour des comptes, Didier Migaud, qui semblait tenir la corde pour devenir "sage" au sein de la juridiction suprême. L'ancien chef du gouvernement a justifié son choix. "J'ai pris la décision de ne pas me représenter (aux municipales) en mars 2020, (...) j'avais prévu de l'annoncer après les européennes", a-t-il déclaré, affirmant avoir voulu éviter "le mandat de trop". Alain Juppé était à la tête de la ville depuis 1995. "L'envie me quitte tant le contexte change" dans la vie politique, a-t-il expliqué. "L'esprit public est devenu délétère", a-t-il poursuivi, déplorant la montée de la violence sous toutes ses formes", et "un climat général infecté par les mensonges et les haines que véhiculent les réseaux sociaux"."C'est un arrachement""Avec Bordeaux et son peuple, nous sommes en quelque sorte un vieux couple. C'est un arrachement de me séparer de qui j'ai tant aimé, à qui j'ai tant donné et qui m'a tant donné en retour", a-t-il déclaré, des sanglots dans la voix et sous les applaudissements de la salle. Alain Juppé, 73 ans, a assuré qu'il voulait laisser la "place à la relève". Il a néanmoins refusé de "désigner un dauphin". "Nous ne sommes pas en monarchie", a-t-il ajouté.
Nommé au Conseil constitutionnel, Alain Juppé a donné ce jeudi matin une conférence de presse pour confirmer son départ de la mairie de Bordeaux. "C'est un arrachement de me séparer de qui j'ai tant aimé", a confié l'édile, tout en expliquant que "l'envie" l'avait quitté.
orangesum-3840
Avec cette acquisition annoncée lundi et censée être finalisée à la mi-2021, la plus grosse jamais réalisée par Microsoft dans le secteur du jeu vidéo, le géant de Redmond (Washington, nord-ouest) entend se positionner face au groupe japonais, qui s'apprête lui aussi à commercialiser sa PlayStation 5 en novembre. Fondée en 1986, Bethesda Softworks, principale filiale de ZeniMax, est l'un des plus grands développeurs privés au monde de jeux vidéos. En plus du développement de "The Elder Scrolls" et "Fallout", elle édite notamment les titres de tir "Doom" et "Dishonored". Le rachat de cette compagnie "apporte à la Xbox un portefeuille impressionnant de jeux, de technologies et de talents ainsi qu'un palmarès de grands succès commerciaux", s'est réjoui Microsoft dans un communiqué. Il a pour but de "donner encore davantage de moyens aux plus de trois milliards de joueurs de jeux vidéos à travers le monde", a précisé le patron de Microsoft Satya Nadella.- Rattraper son retard sur Sony -Le 10 novembre, Microsoft doit lancer la Xbox Series X, sa console nouvelle génération qui se vendra à partir de 499 dollars. Une plus petite version, la Xbox Series S, sera disponible au prix de 299 dollars. Le groupe américain espère rattraper son retard sur Sony, qui a écoulé deux fois plus de PlayStation 4, le modèle actuellement en vente, que de Xbox One. Microsoft compte également générer des revenus importants grâce à un secteur lucratif, dont le rythme de développement s'est encore accéléré à la faveur du confinement. "Le phénomène culturel du jeu vidéo en fait la forme de divertissement la plus importante et à la croissance la plus rapide au monde", a avancé Microsoft. L'industrie du jeu vidéo "devrait générer plus de 200 milliards de dollars de revenus annuels en 2021", a ajouté le géant de l'informatique. Pour sa part, le patron de Bethesda, Robert Altman, a indiqué que la transaction avec Microsoft est "une progression naturelle après plusieurs années de collaboration."Sur la chaîne CNBC, le patron de Xbox Phil Spencer a, lui, assuré que ZeniMax continuerait de fonctionner de manière indépendante, laissant entendre qu'il n'y aurait pas de coupes dans les effectifs de 2.300 employés de la compagnie. A Wall Street, l'action de Microsoft a progressé de 1,07%.- Calibré pour le "cloud" -Pour plusieurs experts, le rachat de ZeniMax devrait donner un coup d'accélérateur à la présence déjà massive de Microsoft dans le domaine des jeux vidéos conçus pour le "cloud" (l'informatique à distance), qui se présentent sous la forme de logiciels au lieu d'être stockés directement sur l'appareil. Grâce à cette opération, le groupe américain "renforce sa position sur le marché du jeu vidéo en ligne, car ils (ZeniMax et Bethesda, ndlr) proposent des produits compétitifs qui pourront être ajoutés aux abonnements +Game Pass+ et capables de repousser les attaques de Sony", écrivent dans une note Anurag Rana et Gili Naftalovich, analystes pour Bloomberg Intelligence. Cloud Gaming, la plateforme de jeux sur le cloud de Microsoft, est entrée en service la semaine dernière pour les abonnés du Xbox Game Pass Ultimate, la bibliothèque de jeux sur abonnement de Xbox (sur console ou PC). Le rachat de Bethesda permet aussi à Microsoft d'ajouter 8 nouvelles équipes de créations de jeux vidéos à ses studios. Les prochains titres phare du développeur, dont le jeu de science-fiction Starfield, vont ainsi pouvoir figurer dès le jour de leur lancement sur le Xbox Game Pass."Si la Xbox et le jeu vidéo ont été des succès, Microsoft est conscient du besoin d'accroître ses revenus liés à sa clientèle, ce que cet accord devrait, selon nous, encourager", estime dans une note Daniel Ives de la société d'investissement Wedbush Securities.
A moins de deux mois du lancement de sa nouvelle console Xbox, Microsoft a envoyé un message fort à son principal rival Sony en rachetant pour 7,5 milliards de dollars ZeniMax, la maison mère de l'éditeur des séries à succès "The Elder Scrolls" et "Fallout".
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Janvier 2016. La France entière apprenait, ébahie, le départ de Julien Lepers du jeu télévisé culte Questions pour un champion. Après 28 années de bons et loyaux services, l'animateur avait été remercié par la chaîne, qui le trouvait "ringard" et "ingérable". Afin de rebooster les audiences de l'émission et lui offrir une nouvelle jeunesse, la direction de France Télévisions s'est alors tournée vers Samuel Etienne, débarqué du 12/13, sur la même chaîne. Mais cette éviction a visiblement laissé un goût amer à Julien Lepers. D'après les informations d'Europe 1, le présentateur de 67 ans va, dans un livre, revenir sur les coulisses de son départ. Sobrement intitulées "Je suis un homme de télévision. Je suis 8.310 jours à l'animation de Questions pour un champion. Je suis licencié en 3 minutes après 28 ans de bonheur. Je suis, je suis...", ces mémoires sortiront en librairies le 12 octobre prochain chez Flammarion. Un règlement de compteAucun extrait du pamphlet n'a pour l'instant été dévoilé, mais d'après nos confrères, Julien Lepers y commentera la nouvelle direction du groupe France Télévisions et racontera les conditions de son départ, qu'il jugeait encore récemment "scandaleuses et inadmissibles". Flammarion annonce également que l'ouvrage sera "incisif et sans langue de bois" et qu'il racontera les plus beaux moments de la vie de l'auteur, dont sa rencontre avec le chanteur Herbert Leonard. Relativement discret depuis sa dernière dans Question pour un champion, Julien Lepers a, en avril dernier, animé quelques épisodes de La Grosse Emission sur la chaîne Comédie +. Très prochainement, il foulera le parquet de Danse avec les stars, la compétition de danse de TF1. Une reconversion réussie, en somme.
Le 12 octobre prochain, l'ex-animateur de Questions pour un champion va publier un livre sur son éviction de France 3.
orangesum-3842
Le 29 décembre dernier, après un appel au SAMU de Strasbourg, Naomi Musenga décède. Si l'opératrice qui n'a pas pris en compte la détresse de la jeune femme a été suspendue, plusieurs médecins soulèvent aujourd'hui une question. Naomi Musenga a-t-elle été victime du préjugé baptisé "syndrome méditerranéen" ? Malgré l'emploi du terme "syndrome", cette expression n'a rien de scientifique. Il s'agit d'une formule employée par certains soignants, qui laisse entendre que les patients originaires des pays méditerranéens exagéreraient leur douleur. "J'en ai été le témoin à plusieurs reprises au cours de ma carrière. C'est une forme de 'racisme institutionnel'. Dramatique, mais représentatif de la maltraitance que peut sécréter tout système, particulièrement dans le domaine de la santé. Ici, on sait que l'opératrice avait [connaissance du] nom de la victime. Est-ce que cela a joué dans ce drame ? L'enquête le dira", confie à l'Express le médecin et romancier Baptiste Beaulieu. Un syndrome qui serait même évoqué sur les bancs de la fac de médecine. "On m'en a parlé il y a deux ou trois ans dans un amphithéâtre de médecine. On nous explique que les patients issus du pourtour méditerranéen ont tendance à surjouer la douleur. Le message derrière tout ça, même si ce n'est pas dit aussi clairement, c'est qu'il faut moins vite s'inquiéter", raconte un externe à 20 Minutes. Et d'ajouter : "C'est ultra-tabou. Il m'est arrivé aux urgences, alors que j'accompagnais une patiente maghrébine aux toilettes, de dire aux médecins, 'elle a vraiment mal', et de m'entendre répondre, 'non, elle a un beau syndrome méditerranéen'". Pour Baptiste Beaulieu, la mort de Naomi Musenga est "l'occasion de démystifier, de démonter les arguments de ceux qui y croient et de mettre en avant la pluralité de l'expression de la douleur. Mieux vaudrait proposer un master d'anthropologie pour les étudiants en médecine, plutôt que de faire entrer les patients dans des cases".
Naomi Musenga aurait-elle été victime du "syndrome méditerranéen" ? Plusieurs médecins soulèvent cette hypothèse après la mort de la jeune femme de 22 ans, dont le SAMU de Strasbourg a ignoré l'appel de détresse.
orangesum-3843
Les restaurateurs sont prêts à tout pour éviter la fermeture. Après l'annonce de la mise en place d'un cahier de rappel afin de collecter les identités des clients pour les recontacter en cas de Covid-19 dans l'établissement, les professionnels du secteur pourront également prendre la température. Une mesure qui devrait entrer en vigueur prochainement en Île-de-France, selon Marcel Benezet, président de la branche des cafés, bars, brasseries du Groupement national des indépendants hôtellerie et restauration (GNI-HCR), auprès de franceinfo. Une prise de température par infrarouge qui se fera néanmoins sur la base du volontariat. "Beaucoup d'établissements le font déjà et il n'y a pas de problème, au contraire cela se passe très bien. La prise de température, c'est une bonne chose, c'est d'une simplicité, c'est infrarouge, c'est très rapide", affirme Marcel Benezet, également élu à la CCI Île-de-France. Cette idée est à attribuer à la mairie de Paris, contrairement au cahier de rappel dont les syndicats de la profession sont à l'origine. Avec ce nouveau protocole sanitaire, les restaurateurs mettent toutes les chances de leur côté pour éviter les mêmes restrictions qu'à Marseille. En effet, les bars et restaurants de la cité phocéenne doivent désormais fermer à 23 heures, en raison de la recrudescence de cas positifs dans la ville. Une telle décision dans la capitale serait catastrophique après un été plus que morose. "Si l'on devait fermer à 23 heures, ce que je ne souhaite pas, ce serait une catastrophe parce qu'économiquement, ce serait encore nous prendre 10 à 20% de nos chiffres d'affaires", estime dans les colonnes de franceinfo Marcel Benezet. "Nous perdons de l'argent depuis le 15 mars et nous n'avons pas eu de saison d'été. Il est impensable pour nous de fermer à 23 heures. Ce serait la mort économique de tout le secteur", surenchérit auprès du Figaro Pascal Mousset, le président du groupement national des indépendants hôtellerie, restauration et traiteurs (GNI) Paris Île-de-France. Et les professionnels du secteur peuvent compter sur le soutien de la Ville de Paris, qui a déjà prolongé l'extension des terrasses dans l'espace public pour les cafés et restaurants jusqu'en juin 2021. "Nous sommes attachés à ce qu'ils puissent continuer à ouvrir après 23 heures. Une fermeture à 23 heures serait catastrophique pour eux, car ils ne pourraient faire qu'un seul service. C'est un secteur important, gros pourvoyeur d'emplois (...) On ne sait pas jusqu'à quand va durer l'épidémie, on fait ce qu'on peut pour aider les restaurateurs d'un point de vue sanitaire et économique", reconnaît dans les colonnes du Figaro Olivia Polski, adjointe d'Anne Hidalgo au Commerce.
En Île-de-France, les professionnels de la restauration pourront très prochainement prendre la température de leurs clients, avec leur accord, avant de les installer.
orangesum-3844
Une décision "définitive". Caroline Collomb va quitter son poste de référente départementale du Rhône à la demande de La République en marche, a-t-on appris lundi 1er juillet de sources concordantes au sein du parti, confirmant une information du Figaro. L'épouse du maire de Lyon a été écartée "de manière définitive", a indiqué à l'AFP un membre du bureau exécutif de LREM. Caroline Collomb, nommé référente départementale en octobre 2017, était contestée par une partie de ses troupes qui fustigeait sa gouvernance supposément sans partage. Guerre fratricide en perspective Astreinte à un devoir de réserve pendant les élections européennes en raison de sa qualité de magistrate, elle s'était mise en retrait de la campagne et avait été remplacée par un référent par intérim, Ludovic Midol-Monnet. "On est en train de chercher une formule pour la remplacer. A priori, on va tourner avec les parlementaires du Rhône pour que le département continue à vivre à l'approche des municipales", a souligné le même membre du bureau exécutif. Derrière le cas de Caroline Collomb se dessinent les ambitions fratricides pour les prochaines élections à la mairie et la métropole. Avec d'un côté Gérard Collomb, revenu dans son fief cet automne après une démission fracassante du gouvernement et de l'autre son ancien lieutenant, David Kimelfeld, bien accroché à la présidence de la métropole, siège du véritable pouvoir lyonnais, qu'il briguera en 2020. Collomb veut la métropole "Nous aurons une discussion directe sur Lyon" : le maire de Lyon Gérard Collomb, ancien ministre de l'Intérieur, avait estimé dimanche que "c'est Emmanuel Macron qui choisira" les candidats dans les grandes villes aux municipales, et a assuré le voir prochainement à ce sujet. L'ancien ministre ne cache son intention de briguer la métropole plutôt que la mairie, étant donné qu'il est désormais impossible de cumuler les deux fonctions. "C'est là qu'est le pouvoir essentiel", a-t-il redit dimanche au Grand Rendez-vous Europe 1-CNEWS-Les Echos. Or Gérard Collomb, qui cumulait les deux fonctions avant de partir au gouvernement, avait cédé la place à la métropole en 2017 à David Kimelfeld, qui souhaite conserver le poste.
Cette décision d'évincer l'épouse de Gérard Collomb au poste de référente départementale de LREM dans le Rhône présage de la guerre fratricide qui pourrait opposer Gérard Collomb et son ancien bras droit David Kimefeld à l'approche des municipales.
orangesum-3845
En voulant tendre la main au personnel soignant, Emmanuel Macron s'est mis à dos le Sénat. En effet, la chambre haute dominée par l'opposition de droite a été le théâtre ce jeudi d'un incident rare. Les sénateurs ont voté le rejet de la partie, puis de l'ensemble du projet de budget de la Sécurité sociale examiné en première lecture ce jeudi (281 voix contre, zéro pour et 60 abstentions). En cause,le plan d'urgence annoncé par Emmanuel Macron à Epernay, plus tôt dans la journée, visant à répondre à la colère du personnel hospitalier. Les sénateurs se sont considérés "court-circuités" par cette annonce et ont déploré que ces mesures ne fassent pas partie du texte qu'ils avaient à examiner. "Le président méprise le Parlement""Que le président de la République prenne la mesure du problème hospitalier c'est une bonne chose (...) mais pourquoi les mesures n'étaient-elles pas comprises dans le projet de loi qui nous était soumis", a interrogé le président du groupe centriste Hervé Marseille."Le président encore une fois méprise le Parlement", a dénoncé la présidente du groupe CRCE à majorité communiste Eliane Assassi, tandis que le socialiste Yves Daudigny estimait qu'il "bafoue notre fonctionnement démocratique". Claude Malhuret, président du groupe Indépendants, a fait entendre une voix plus mesurée. "Je conçois bien que nous sommes dans une situation inédite. La question qui se pose, c'est est-ce qu'il faut dramatiser cette situation?"Le texte de retour au Sénat à la fin du moisLe projet de loi de financement de la Sécurité sociale sera examiné en nouvelle lecture au Sénat le week-end des 30 novembre et 1er décembre, après être repassé par l'Assemblée nationale le 25 novembre. Il retournera devant les députés le 2 décembre en vue de son adoption définitive. Un premier coup de semonce s'était traduit mardi, à l'ouverture des débats, par une suspension de séance de plusieurs heures, les sénateurs, reprochant déjà à la ministre de la Santé de les tenir à l'écart des futures mesures, alors que des informations avaient fuité dans la presse le weekend précédent.
Après le plan d'urgence annoncé par le président à Epernay (Marne) pour résoudre la crise des hôpitaux ce jeudi, les sénateurs se sont considérés "court-circuités".
orangesum-3846
"Oui, le travail de refondation n'est pas achevé", a répondu M. Faure, interrogé sur sa candidature à la réélection dans un entretien accordé au Journal du dimanche. "Je proposerai (...) que le congrès ait lieu à la mi-décembre", a-t-il ajouté. A la tête du PS depuis deux ans, après l'échec de son candidat Benoît Hamon à la présidentielle de 2017, il a exprimé sa volonté de jouer la carte du rassemblement de la gauche dans la perspective de celle de 2022. "Maintenant, le temps est venu de la réaffirmation de notre identité, articulé au nécessaire rassemblement des forces de la gauche et de l'écologie", a expliqué le premier secrétaire, assurant qu'il s'agit de "la seule équation gagnante". "Nous voulons aller vers une coalition de projet dès aujourd'hui pour rendre possible une candidature unique en 2022", a-t-il affirmé. Selon lui, le rassemblement "ce n'est pas la reddition ou la dilution". "Ce n'est pas l'ingestion puis la digestion d'un parti par un autre. C'est la capacité à négocier un contrat où chacun est respecté pour ce qu'il apporte et où des objectifs communs clairs sont fixés", a-t-il expliqué. Interrogé sur la possibilité pour le PS de soutenir un candidat écologiste en 2022, M. Faure a insisté sur le besoin de définir d'abord "un projet commun" pour ensuite "choisir celui ou celle qui est le ou la meilleur(e) pour l'incarner". "À chacune et à chacun de se montrer capable d'incarner ce bloc social, écologique, démocratique, féministe, et européen", a-t-il estimé. Il espère réitérer aux départementales et régionales en 2021, puis à la présidentielle, une stratégie d'alliance qui s'est avérée gagnante aux municipales.
Le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, a annoncé dimanche qu'il serait candidat à sa propre succession lors d'un congrès qui devrait avoir lieu à la mi-décembre, estimant que le "travail de refondation" du parti n'était "pas achevé".
orangesum-3847
C'est conforme à la loi : trente jours après sa démission du gouvernement, François de Rugy a récupéré son poste de député de Loire-Atlantique samedi 17 août, indique BFMTV. Il n'y a pas là de surprise. L'ancien ministre de la Transition écologique l'avait annoncé fin juillet sur BFMTV. Quant à son suppléant, Mounir Belhamiti, il ne disait pas autre chose encore quinze jours plus tôt. "Je prends acte de la démission de François de Rugy face à une série d'attaques médiatiques extrêmement violentes. Cette décision mettra fin à mes fonctions de député dans un mois", avait-il dit, rappelle Libération. François de Rugy avait démissionné le 17 juillet dernier après une série de révélations de Mediapart: dîners fastueux organisés alors qu'il présidait l'Assemblée - photos de homards et grands crus à l'appui - utilisation contestée de ses frais de mandat de député, coûteux travaux dans son logement de fonction, logement à vocation sociale loué à Nantes... En attendant, dans sa circonscription, ses proches assurent que l'ancien ministre n'a pas l'intention d'abandonner la vie politique. "Il se sent droit dans ses bottes, déterminé à faire valoir que l'ensemble des reproches ou des insinuations qui ont été faites ne reposaient sur rien finalement", explique à BFMTV le référent LREM de Loire-Atlantique, Stéphane Gachet. "Je pense qu'il est combatif pour montrer que la vérité, c'est celle qu'il expose depuis le début qu'il est ministre, estime un autre de ses proches, Jordan Allory. Peut-être un petit peu de rancœur d'avoir démissionné aussi rapidement, mais en même temps, on a vu qu'il n'avait pas le choix."Quant à l'avenir, François de Rugy n'excluait pas, fin juillet, un retour au gouvernement. "Je crois pouvoir dire que l'écologie c'est le combat de ma vie, donc je continuerai à m'engager. Il y a mille façons de le faire, ça peut être en politique, ça peut être au gouvernement. Ça, ça appartient au président et au Premier ministre, ça ne m'appartient pas", avait-il déclaré sur BFMTV.
Ses proches l'assurent : l'ancien ministre est "droit dans ses bottes". Il n'exclut pas, d'ailleurs, de faire son retour au gouvernement.
orangesum-3848
Le gouvernement est "déterminé" à mener la réforme des retraites, a affirmé lundi après-midi le secrétaire d'État aux Transports Jean-Baptiste Djebbari en gare du Nord lors d'une rencontre imprévue avec des grévistes. Alors qu'il s'apprêtait à monter à bord de sa voiture après avoir visité le centre de contrôle de la gare du Nord, le ministre a été interpellé par une douzaine de grévistes de la SNCF qui l'attendaient et avec lesquels un dialogue s'est engagé dans le calme. "Votre gouvernement doit prendre conscience que les cheminots ne vont pas lâcher. On ne lâchera pas jusqu'au retrait", a lancé un gréviste au ministre, a constaté l'AFP. "La clause du grand-père on ne veut pas l'entendre", a renchéri une cheminote. "C'est la base qui décide", lui a dit un autre gréviste, se présentant comme un militant de Sud Rail."C'est aussi les Français", lui a répondu M. Djebbari ajoutant que "le gouvernement est aussi déterminé à faire cette réforme". "Je parle avec d'autres syndicats de la SNCF et vous représentez une vision", a-t-il aussi rétorqué à ce militant. L'un d'entre eux était plus virulent que les autres, comme en atteste cette vidéo de BFMTV. "Il y a eu des 'gilets jaunes' et il y a des travailleurs et c'est la réalité dans ce pays. Vous avez laissé les vrais travailleurs, ceux qui produisent les richesses dans ce pays, vous les avez laissé crever, et ces gens-là en ont ras-le-bol", a invectivé cet homme, assurant qu'ils "n'allaient pas lâcher". "La force des travailleurs, c'est la grève", ont ensuite entonné le reste des militants."On travaille pour trouver une solution"Auparavant, le secrétaire d'État avait visité le centre opérationnel de la gare du Nord et rencontré des "gilets rouges", les volontaires qui informent les passagers et gèrent les flux, ainsi que des agents de la police des chemins de fer."Politiquement le calendrier est posé puisque c'est mercredi que le Premier ministre donnera l'architecture détaillée de la réforme et notamment son application aux régimes spéciaux. J'espère que cela permettra d'avancer très concrètement vers une reprise du trafic, vers une résolution du conflit", a-t-il déclaré à des journalistes. Selon les agents de la police des chemins de fer que le ministre a rencontrés, sur le plan de la sécurité, il y a "quelques tensions aux heures de pointe, notamment à l'arrivée des trains. On a eu quelques accidents vendredi, des gens qui se sont faits piétiner". "Bravo, bon courage, nous aussi on travaille pour trouver une solution", leur a lancé M. Djebbari.
Le secrétaire d'État aux Transports s'est rendu lundi en gare du Nord, à Paris, pour faire le point sur la situation et a été pris à partie par des grévistes.
orangesum-3849
"On se devait d'occuper le terrain, face aux partisans de Bolsonaro qui font l'apologie de la dictature", explique à l'AFP Danilo Passaro, membre de Gavioes da Fiel, groupe ultra historique de Corinthians, un des clubs les plus populaires du Brésil. C'est lui qui a lancé un appel à manifester dimanche dernier sur l'Avenida Paulista, artère emblématique du centre de Sao Paulo, réunissant quelque 500 supporters de plusieurs clubs rivaux en défense de la démocratie. La manifestation se déroulait sans heurts, jusqu'à l'arrivée de militants bolsonaristes, qui a déclenché des échauffourées. La police est intervenue avec des gaz lacrymogènes."En fin de manifestation, une poignée de personnes en treillis ou arborant des symboles néo-nazis est allée exprès à notre rencontre pour nous provoquer alors qu'ils auraient pu passer de l'autre côté de la rue", raconte Danilo Passaro, étudiant en histoire de 27 ans.- "Tournant" -Cette manifestation de supporters étaient l'une des premières à rassembler des militants antibolsonaro depuis le début de la pandémie de coronavirus. Le président n'a pas tardé à réagir, les qualifiant mardi de "marginaux" et "terroristes". D'autres manifestations "antifascistes" rassemblant des supporters sont prévues dimanche dans plusieurs villes brésiliennes. Auparavant, seuls les Bolsonaristes étaient de sortie, chaque dimanche, notamment à Brasilia, harangués par le président lui-même, au mépris de toute règle de distanciation sociale, alors que le Brésil est un des principaux foyers de contamination au monde. Vêtus de maillots jaunes et verts de l'équipe nationale brésilienne, un grand nombre de ces manifestants réclament une intervention militaire pour faire fermer le Congrès ou la Cour suprême, affichant comme Bolsonaro leur nostalgie des années de plomb de la dictature (1964-1985)."Au début, ils étaient les seuls à manifester dans la rue parce que nous, nous respections le confinement. Mais à présent, nous avons décidé de prendre le risque de sortir pour combattre cette escalade autoritaire (...) et nous espérons que ça va déclencher un mouvement de masse dans tout le pays", poursuit Danilo Passaro."Cette mobilisation des supporters est un tournant, parce jusqu'à présent, les mouvements progressistes avaient du mal à s'organiser. Je crois que ça a beaucoup marqué les esprits, y compris de personnes qui ne s'intéressent pas au foot", estime Rosana da Câmara Teixeira, anthropologue de l'Université Fédérale Fluminense (UFF) et spécialiste des groupes de supporters.- Risques de récupération -Au début des années 80, les ultras de nombreux clubs avaient participé massivement aux manifestations monstres réclamant la fin de la dictature, alors que des joueurs légendaires comme Socrates étaient des emblèmes du combat pour la démocratie."Les groupes de supporters ultras ont commencé à surgir au moment du régime militaire, avec un esprit contestataire. Et aujourd'hui, ils reprennent cet héritage et peuvent devenir un élément déclencheur pour mobiliser les opposants au gouvernement", poursuit la chercheuse. Pour Juca Kfouri, commentateur sportif qui a participé activement au mouvement de redémocratisation lié au football dans les années 80, cette mobilisation peut être une "étincelle" capable de provoquer un mouvement de masse antibolsonariste mais elle risque aussi d'être contre-productive."Je crains qu'il y ait à nouveau de nombreuses provocations de la part des bolsonaristes, y compris de personnes infiltrées qui pourraient tirer sur la police pour rejeter la faute sur ceux qui défendent la démocratie et donner des arguments à Bolsonaro pour décréter un état de siège", déclare-t-il. Même si la grande majorité des supporters se limite à des discours en faveur de la démocratie, d'autres semblent prêts à en découdre. Capitao Leo, supporter de Flamengo à la réputation sulfureuse, a appelé sur les réseaux sociaux à "exterminer les fascistes" et "fusiller les bolsonaristes". Flavio Frajola, vice-président de l'Association nationale des groupes de supporters (Anatorg), se dit favorable à "tout mouvement en défense de la démocratie" mais rappelle que les ultras qui y prennent part le font à titre individuel."Au sein des groupes de supporters, il y a des opinions divergentes, donc je ne vois pas ces groupes appeler à manifester en leur nom. Par contre, je trouve ça positif que des ultras de différents clubs dépassent les rivalités sportives pour lutter pour une cause commune", affirme ce supporter de Fluminense.
Au Brésil, des supporters de football membres de groupes ultras ont pris la tête de manifestations en défense de la démocratie, menacée selon eux par le président d'extrême droite Jair Bolsonaro.
orangesum-3850
Cette démolition concrétise les menaces de Kim Yo Jong, la puissante cadette du dirigeant nord-coréen Kim Jong Un, qui avait menacé ce week-end de réduire en ruines cette institution "inutile". Des images de l'explosion diffusées par la Maison bleue, la présidence sud-coréenne, ont montré la déflagration sur plusieurs bâtiments de la zone industrielle de Kaesong, située à proximité de la Zone démilitarisée (DMZ). Une tour a proximité s'effondre partiellement tandis que des colonnes de fumée s'élèvent. A l'issue d'une réunion d'urgence, le Conseil de sécurité nationale sud-coréen a annoncé qu'il "réagirait fortement" si Pyongyang "continuait de prendre des mesures aggravant la situation"."Toute la responsabilité des répercussions de cette action reposera sur le Nord", a-t-il dit. Des appels au calme ont émanés des grandes capitales. Washington a exhorté la Corée du nord à "s'abstenir de tout nouvel acte contreproductif, et le Kremlin, qui a jugé "préoccupante" la situation sur la péninsule coréenne, a appelé "toutes les parties à la retenue". De son côté, l'Union européenne, par la voix de son chef de la diplomatie Josep Borrell, a jugé l'attitude de Pyongyang "inacceptable", l'enjoignant à éviter "toute nouvelle mesure provocatrice et dommageable". Située dans la zone industrielle de Kaesong, où des entreprises sud-coréennes faisaient naguère travailler des ouvrier du Nord en versant leurs salaires à Pyongyang, le bureau de liaison se voulait lors de son ouverture en septembre 2018 le symbole de la détente apparue cette année-là sur la péninsule.- Attaques au vitriol -Il était le résultat d'un accord entre M. Kim et le président sud-coréen Moon Jae-in qui avaient tenu trois sommets en l'espace de quelques mois. Et au plus fort de son activité, ce bureau réunissait deux délégations du Nord et du Sud composées chacune d'une vingtaine de fonctionnaires. Il s'agissait du premier instrument physique permanent de communication et était destiné à développer les relations intercoréennes, améliorer les relations entre les Etats-Unis et le Nord, et apaiser les tensions militaires. Mais les relations Nord-Sud n'ont cessé de se dégrader dans la foulée du fiasco du deuxième sommet entre le président américain Donald Trump et M. Trump et Kim, en février 2019 à Hanoï. Les travaux du bureau de liaison ont été suspendus en janvier à cause du coronavirus. Depuis le début du mois, Pyongyang a multiplié les attaques au vitriol contre son voisin, notamment contre les transfuges nord-coréens qui, depuis le Sud, envoient des tracts de propagande par-delà la Zone démilitarisée souvent accrochés à des ballons ou insérés dans des bouteilles lancées dans le fleuve frontalier. L'agence officielle nord-coréenne KCNA a déclaré mardi que la destruction du bureau de liaison était conforme à "l'état d'esprit du peuple en colère qui veut contraindre les déchets de l'humanité, et ceux qui les ont abrités, à payer très cher leurs crimes". La semaine dernière, le régime nord-coréen a annoncé la fermeture de ses canaux de communication avec le Sud.- "Cycle de provocation" -Pour Leif-Eric Easley, professeur d'études internationales à l'université Ehwa de Séoul, "la Corée du Nord a entamé un cycle de provocations avec des phases d'escalade" en appelant à cette destruction qui porte un coup symbolique à "la réconciliation et à la coopération intercoréenne"."Le régime de Kim envoie également un message aux Etats-Unis pour leur signifier qu'ils ne pourront pas se permettre de laisser la Corée du Nord au second plan jusqu'à la fin de l'année", a-t-il ajouté. Lundi, Moon Jae-in, grand artisan du rapprochement de 2018, avait exhorté le Nord à ne pas laisser "la fenêtre du dialogue se refermer". La Guerre de Corée (1950-1953) a été ponctuée par un armistice, non par un accord de paix, ce qui signifie que les deux voisins sont encore, techniquement, en état de guerre. La semaine dernière, la Corée du Nord s'est fendue de critiques cinglantes à l'égard des Etats-Unis, accusés d'hypocrisie deux ans jour pour jour après le sommet historique de Singapour entre MM. Trump et Kim. Pour Cheong Seong-chang, directeur du Centre pour les études nord-coréennes à l'Institut Sejong de Séoul, "la Corée du Nord est frustrée par le fait que le Sud n'ait pas proposé un plan alternatif pour relancer les pourparlers entre les Etats-Unis et le Nord (ndlr: sur le nucléaire nord-coréen), la laissant seule créer un climat propice à leur relance"."Elle en a conclu que le Sud a échoué en tant que médiateur dans le processus", a-t-il affirmé.
Pyongyang a détruit mardi le bureau de liaison intercoréen situé sur son sol qui était un des symboles de la détente sur la péninsule, faisant ainsi monter les tensions après des semaines d'attaques verbales contre le Sud.
orangesum-3851
Cette exigence était intégrée à un document de 21 pages préparé par la ville pour accompagner la réouverture progressive prévue par l'Etat de l'Oklahoma des restaurants et commerces à partir du 1er mai. "Environ trois heures et demie après l'entrée en vigueur" du texte, "on a commencé à recevoir des appels d'urgence de magasins affirmant que les employés étaient défiés et insultés, parfois menacés de violence physique", raconte à l'AFP Norman McNickle, le directeur des services municipaux. "Au même moment, la police a reçu un appel d'une personne affirmant que si on continuait à lui imposer le port du masque, elle utiliserait son droit au deuxième amendement", ajoute-t-il. En d'autres termes, elle utiliserait une arme à feu. Ce genre de menace est pris au sérieux aux Etats-Unis: à Flint dans le Michigan, un agent de sécurité a été abattu vendredi après une altercation au sujet du port du masque."On n'a pas plié face aux brutes, on a voulu protéger les commerçants", affirme M. McNickle.- Soulagement -Sur la rue principale bordée de petits magasins et restaurants de cette ville universitaire, le port du masque est aléatoire. Dans son échoppe de souvenirs, Angie Griswold est surtout soulagée d'avoir pu recommencer à travailler. "Les gens sont prêts à dépenser de l'argent et à être dehors", constate-t-elle. Même si elle craint une résurgence de la maladie dans les deux semaines à venir, elle ne porte pas de masque. Trop gênant. Et elle estime qu'il faut laisser le virus faire son chemin. Mais elle se plierait "sans colère ni hostilité" à la loi si c'était obligatoire. Kelly Lyda, propriétaire du café Aspen, arbore pour sa part un masque aux motifs de la jungle. Il a attendu lundi pour rouvrir les portes de son établissement au public, le temps d'installer un écran de plastique au comptoir, des marques de distanciation sur le sol et d'écarter les tables. Il n'exige pas de ses clients le port du masque. Mais "il y a tellement de questions sans réponse pour l'instant que je penche pour la prudence", dit-il. Debbie Aguilar, une femme au foyer de 40 ans ancienne infirmière, regrette pour sa part la façon dont les autorités locales ont voulu imposer le port du masque, qu'elle défend. Il aurait mieux valu, selon elle, l'imposer depuis le début du confinement, et pas au moment où la vie reprend son cours. "Dans notre Etat, on est assez indépendants et beaucoup de gens sont très attachés à leurs droits fondamentaux", explique-t-elle dans la rue, un café à la main. Obliger subitement les clients à porter un masque "est ressenti comme une privation de liberté et non comme une mesure destinée à les protéger". Riley Flack n'hésite pas pour sa part à brandir la Constitution américaine. Cet habitant de Stillwater a demandé à intervenir lors d'une réunion du conseil municipal lundi soir, virtuelle et retransmise sur Facebook. "Vous devriez avoir honte de la façon dont vous avez totalement écarté l'idée que (l'imposition du port de maques) pouvait être inconstitutionnelle", leur a-t-il asséné. - Geste social -Il reconnaît que la situation est "difficile" et que le conseil municipal "souhaite ce qu'il y a de mieux pour Stillwater. Mais, accuse-t-il, "j'apprécierais d'avoir un peu plus de considération pour mes droits en tant qu'Américain". "Porter un masque est un geste social", souligne Monica Whitham, professeure de sociologie à l'Université de l'Etat de l'Oklahoma. "Cela montre que vous prêtez attention à la santé et à la sécurité des autres", explique-t-elle. Mais dans un pays comme les Etats-Unis, "très individualiste", et dans un Etat républicain comme l'Oklahoma, où "il y a un certain rejet des autorités", "tout le monde n'est pas forcément prêt à le faire, surtout quand ils ont l'impression que c'est un ordre qui enfreint leurs droits". De plus, "entre les inquiétudes pour la santé et la sécurité, les inquiétudes pour l'économie, les gens ont peur, sont frustrés et épuisés par la situation", analyse Mme Whitham. "Il n'est pas étonnant que certains réagissent un peu à fleur de peau."
Face aux intimidations contre les salariés et à la menace d'une attaque armée par des habitants invoquant leurs libertés individuelles, le maire de la ville américaine de Stillwater a dû céder: il a renoncé à imposer le port du masque aux clients dans les magasins.
orangesum-3852
Cette fête, l'une des plus importantes du calendrier musulman, est traditionnellement célébrée par des prières à la mosquée, des visites familiales et des achats de vêtements, de cadeaux ou de friandises. Mais cette année, les célébrations doivent composer avec le nouveau coronavirus. De l'Egypte à l'Irak, en passant par la Turquie et la Syrie, plusieurs pays ont interdit les prières collectives. Certains ont renforcé les restrictions après un certain relâchement pendant le ramadan ayant entraîné une hausse des infections. L'Arabie saoudite, qui abrite les lieux les plus saints de l'islam, a vu le nombre d'infections quadrupler depuis le début du jeûne, pour atteindre plus de 72.000 cas. Le royaume a instauré samedi un couvre-feu total pour cinq jours. La grande mosquée de La Mecque était quasiment vide dimanche. Du haut d'une tribune, un imam a tenu une prière à huis clos. Devant lui, des agents de sécurité, certains portant des masques, se tenaient devant quelques fidèles.- "L'Aïd n'est pas l'Aïd" -A Jérusalem, la mosquée Al-Aqsa, troisième lieu saint de l'islam, était fermée. A l'aube, des heurts ont opposé des membres des services de sécurité israéliens à des fidèles réunis autour du site, où des prières ont eu lieu, selon un photographe de l'AFP. A Gaza, le Hamas, mouvement islamiste contrôlant l'enclave palestinienne, a autorisé les prières dans les mosquées malgré l'annonce d'un premier décès dû au coronavirus samedi. Dans une mosquée, les fidèles, espacés les uns des autres, portaient des masques."L'Aïd n'est pas l'Aïd avec ce corona, les gens ont peur", confie Akram Taher. Dans la province d'Idleb, ultime grand bastion insurgé dans le nord-ouest syrien où aucun cas n'a été officiellement recensé, plusieurs centaines d'enfants ont investi les manèges de la foire traditionnellement organisée pour l'Aïd, a rapporté un correspondant de l'AFP. Abou Mohamed, un forain, se réjouit "de faire jouer les enfants et de leur apporter de la joie". "Les enfants n'en peuvent plus de la guerre et des bombardements."En Tunisie, la mosquée de la Zitouna, lieu historique de l'islam au coeur de la médina de Tunis, est restée vide, évènement rarissime depuis sa fondation au VIIe siècle selon des imams. En Somalie, les festivités ont été endeuillées par la mort d'au moins cinq personnes dans une explosion à Baidoa, à environ 250 km au nord-ouest de Mogadiscio. L'attentat n'a pas immédiatement été revendiqué. La Somalie est fréquemment frappée par des attaques des islamistes shebab, affiliés au groupe extrémiste Al-Qaïda.- Ruées sur les marchés -En Asie, les musulmans se sont rués sur les marchés pour faire leurs achats avant la fête, sans distanciation. "Pendant plus de deux mois, mes enfants ont été confinés à la maison", raconte Ishrat Jahann, mère de quatre enfants, sur un marché de la ville pakistanaise de Rawalpindi."Cette fête est pour les enfants et s'ils ne peuvent pas la célébrer avec de nouveaux vêtements, il ne sert à rien de travailler si dur toute l'année."Dans son pays, qui a cédé à la pression religieuse en autorisant les prières à la mosquée pendant le ramadan, les festivités ont été ternies par le crash d'un avion de ligne, faisant une centaine de morts. Au Cachemire indien, les célébrations se font silencieuses avec les principales mosquées fermées et la sécurité renforcée après une série d'affrontements entre forces gouvernementales et rebelles. Dans l'Etat du Kerala (sud), l'Aïd est aussi célébrée dimanche mais le reste de l'Inde, qui compte plus de 200 millions de musulmans, le fêtera lundi. En Indonésie, plus grand pays musulman du monde, certains se sont tournés vers les passeurs et les faux certificats pour contourner l'interdiction de voyager dans l'archipel, selon la grande migration de fin de ramadan. Dans la province conservatrice d'Aceh, de larges groupes de fidèles, dont peu portaient des masques, ont prié dans la grande mosquée de Baiturrahman, pleine. "J'ai peur mais, en tant que musulman, je devais participer aux prières collectives de l'Aïd", témoigne Arsi, un fidèle. En Afghanistan, les talibans ont annoncé un cessez-le-feu de trois jours pour marquer l'Aïd. Les rues de Kaboul étaient presque vides du fait d'un confinement strict mais certains se sont aventurés dehors, se serrant parfois la main malgré les consignes.- "Grande inquiétude" -Le nombre de décès dus au Covid-19 au Moyen-Orient et en Asie a été plus faible qu'en Europe et aux Etats-Unis, mais il augmente régulièrement, faisant craindre que le virus ne submerge des systèmes de santé souvent sous-financés. L'Iran, pays le plus touché au Moyen-Orient, a demandé à ses citoyens d'éviter de voyager pendant l'Aïd qui est célébrée dimanche ou lundi en fonction des autorités religieuses."Notre plus grande inquiétude" est d'avoir "de nouveaux pics de la maladie à cause du non-respect des consignes sanitaires", ont indiqué les autorités. A travers la région, le confinement a durement frappé les entreprises, dont les commerçants. En Russie, deuxième pays le plus touché au monde en nombre de contaminations, les dignitaires musulmans ont appelé les croyants à "rester à la maison".
La plupart des musulmans du monde célèbrent dimanche l'Aïd el-Fitr, la fête marquant la fin du mois de jeûne du ramadan, assombrie cette année par les mesures visant à endiguer la pandémie de Covid-19.
orangesum-3853
Les prières sont à nouveau autorisées à La Mecque, la ville sainte de l'islam, ont annoncé les médias d'Etat, quelques semaines seulement avant le début prévu du hajj, grand pèlerinage musulman, et malgré le recensement de milliers de nouveaux cas par jour dans le royaume. Les prières étaient autorisées dans les mosquées des autres villes depuis fin mai. Le royaume a en revanche réaffirmé que la Omra, le petit pèlerinage, à La Mecque et Médine, l'autre ville sainte de l'islam, restait suspendue. La question de la tenue du hajj n'a pas encore été tranchée mais les autorités avaient appelé dès mars les musulmans du monde entier à suspendre leurs préparatifs. Ce pèlerinage, qui a attiré 2,5 millions de fidèles en 2019, est une source de revenus importante pour le royaume mais serait un lieu de contamination privilégié en raison de la présence d'une foule immense dans les sites religieux. Les vols internationaux restent toutefois suspendus jusqu'à nouvel ordre et les rassemblements de plus de 50 personnes interdits, a indiqué le ministère de l'Intérieur. Outre la levée totale du couvre-feu et la réouverture des commerces décidées par les autorités, la Commission générale dédiée aux médias audiovisuels a de son côté annoncé la réouverture des cinémas, à condition que les règles de distanciation sociale soient respectées."Nous sommes heureux et précautionneux à la fois (...) Je viens chez le coiffeur pour la première fois en cinq mois", se réjouit Bashayer dans un salon de coiffure à Ryad."Mais nous avons peur (...) Je me désinfecte les mains dès que je touche quelque chose", ajoute-t-elle, assise devant une coiffeuse portant un masque et une visière. Le royaume, qui compte le nombre de cas de Covid-19 le plus élevé dans le Golfe, observe un pic de contaminations depuis qu'il a commencé à assouplir fin mai les strictes mesures de confinement. L'Arabie saoudite a enregistré 157.612 cas, dont 1.267 décès, selon le dernier bilan du ministère de la Santé. Près de 3.400 cas ont été recensés ces dernières 24 heures. Les services de soins intensifs de Ryad et Jeddah (ouest) sont saturés de malades, ce qui met le système de santé sous pression, selon des sources médicales. La décision de lever les restrictions intervient au moment où le royaume fait face à sa pire crise économique depuis des décennies en raison de la baisse des prix du pétrole conjuguée à l'impact du virus.
L'Arabie saoudite a levé dimanche le couvre-feu et les restrictions imposées aux commerces, malgré un pic de nouveaux cas de contamination au nouveau coronavirus.
orangesum-3854
"La façon dont les gouvernements vont pouvoir surveiller les faits et gestes de chacun est alarmante", déplore l'universitaire qui vit en exil en Grande-Bretagne, dans une interview en ligne avec l'AFP."La crainte, c'est qu'une fois ces droits concédés aux gouvernements, il sera très difficile de les révoquer", dit-il en s'appuyant sur l'exemple égyptien. Dans le pays le plus peuplé du monde arabe (100 millions d'habitants), le président Abdel Fattah Al-Sissi a entériné en mai une série d'amendements à la loi sur l'état d'urgence dénoncée par les défenseurs des droits humains comme renforçant les "pouvoirs répressifs" au nom de la lutte contre le coronavirus.- "Regain de surveillance" -Ces amendements autorisent le président à fermer les écoles, suspendre le secteur public, interdire les rassemblements publics ou privés, ou encore mettre en quarantaine les voyageurs arrivant sur le sol égyptien."Si vous comparez ce qui se passe en Egypte maintenant et l'épidémie de choléra de 1947, la grande différence ce sont les médias et la façon dont ils étaient ouverts à l'époque, alors qu'ils sont fermés maintenant en termes de couverture de l'épidémie", souligne M. Fahmy. Depuis le début de la pandémie, les autorités ont intensifié leur répression et arrêté plusieurs journalistes et militants."Ce à quoi nous sommes confrontés maintenant est beaucoup plus dangereux". Il y a "un regain de surveillance et de graves intrusions dans l'intimité au nom du contrôle de l'épidémie", assure l'universitaire, exilé depuis 2014 en raison de ses opinions critiques. Il note aussi le sort inquiétant des quelque 60.000 prisonniers politiques du pays, selon plusieurs ONG, dont la santé est mise en danger par leurs conditions de détention dans des prisons surpeuplées en pleine pandémie. "Ils sont détenus de façon injuste et maintenant ils sont en danger". L'historien de l'Empire ottoman resitue la pandémie dans une longue chronologie de maladies qui ont ravagé l'Egypte. "Du XIVe siècle au début du XIXe siècle, la peste s'est abattue sur l'Egypte plus de 190 fois. En moyenne, l'Egypte a été affectée par la peste une fois tous les neuf ans."Selon M. Fahmy, les "quarantaines ont commencé à être imposées en Egypte de façon très stricte" après la pandémie de choléra de 1831, qui avait débuté en Chine avant de se propager au Moyen-Orient. Son livre "All the Pasha's Men" ("Les hommes du Pacha", NDLR) relate la façon dont Méhémet Ali, obscure gouverneur ottoman, s'est rendu maître de l'Egypte au XIXe siècle à travers la mise sur pied d'une puissante armée, impliquée dans tous les aspects de la vie publique, y compris la santé. Le livre à succès, publié en 1997, se trouve encore chez les bouquinistes installés sur les trottoirs au Caire. L'historien y explique aussi comment l'armée conserve de nos jours un rôle de premier plan.- L'armée déployée -L'ancien général Sissi, devenu président en 2014, a encore renforcé ce rôle de l'armée dans la vie publique égyptienne. Des unités militaires ont récemment été déployées pour désinfecter des rues et autres espaces publics. Les militaires ont aussi vendu du matériel de protection médicale aux Egyptiens à des prix abordables. L'Egypte a enregistré à ce jour plus de 16.000 cas dont plus de 700 décès, et le nombre de nouvelles infections est à la hausse, avec des centaines de cas détectés au quotidien. Lundi, le syndicat des médecins a mis en garde contre une "catastrophe sanitaire" à venir, en blâmant la "passivité" du ministère de la Santé."Ce qui est courant (dans les pandémies), c'est la façon de séparer les gens soit par quarantaine, soit dans des lieux d'isolation" comme les hôpitaux de campagne, commente pour sa part Khaled Fahmy. Mais "tout cela met une pression énorme sur le système de santé public en place", ajoute l'historien. Sur un plan personnel, M. Fahmy dit vivre le confinement comme un exil renforcé. "Je suis un égyptien qui ne peut pas revenir en Egypte pour des raisons diverses et le fait de me trouver en confinement est un autre niveau" d'exil.
L'intellectuel égyptien Khaled Fahmy, professeur d'histoire à l'Université de Cambridge et spécialiste des épidémies, craint que les gouvernements ne profitent de la pandémie de nouveau coronavirus pour renforcer leur emprise sécuritaire sur les citoyens.
orangesum-3855
Les lauréats 2021 du riche prix créé par des entrepreneurs de la Silicon Valley ont été annoncés jeudi. Six autres scientifiques ont été récompensés en sciences de la vie, physique fondamentale et mathématiques, et recevront trois millions de dollars chacun pour des travaux considérés comme des "percées" (le sens de "breakthrough" en anglais). La somme est le triple de celle du prix Nobel. Catherine Dulac est professeure et directrice de laboratoire à Harvard et à l'institut médical Howard Hughes, et l'oeuvre récompensée est d'avoir identifié les circuits de neurones du cerveau qui, instinctivement, dictent à une souris femelle de généralement prendre soin des souriceaux, et au mâle de les attaquer, selon les circonstances (le comportement infanticidaire est typique des mâles). Sa contribution majeure est d'avoir montré que mâles et femelles ont chacun en eux les circuits comportementaux des deux sexes: la différence est que leurs hormones activent l'un ou l'autre des circuits, comme un interrupteur. Parfois, c'est l'autre circuit qui s'active, conduisant par exemple une mère stressée à tuer ses petits ou, encore plus spectaculaire, un mâle à s'occuper de sa progéniture lorsqu'il devient père."On pense que ce qu'on a trouvé peut s'étendre à d'autres espèces" dont les humains, dit à l'AFP Catherine Dulac, 57 ans, installée depuis 25 ans aux Etats-Unis."Il y a un instinct, et l'instinct, c'est justement le fonctionnement de ces neurones, qui sont --je parie-- dans le cerveau de tous les mammifères et disent à l'animal, quand il y a des signaux sur la présence de nouveaux-nés: +Tu dois t'en occuper+", poursuit la scientifique.- Questions transgenres -Ces travaux de recherche fondamentale, bien que limités à la souris comme Catherine Dulac le souligne avec insistance, intéressent évidemment tous ceux qui travaillent sur les questions transgenres, puisque Mme Dulac dit: en chacun, le câblage masculin et féminin existe (du moins chez les souris!). Familles ou alliés de personnes transgenres l'interpellent régulièrement pour la remercier. "Je suis une scientifique, je regarde les données, je suis neutre", dit-elle, mais elle admet: "Ca me touche énormément"."Là on se dit: j'ai été utile". Quant à l'argent du prix, elle confie qu'elle en donnera une partie à des causes liées à la santé et l'éducation des femmes et populations défavorisées. Originaire de Montpellier, passée par Normale Sup, elle était partie aux Etats-Unis après son doctorat avec la ferme intention de revenir ensuite en France."Mais mon post-doc a très bien marché, et j'ai eu des opportunités pour avoir mon propre labo aux Etats-Unis, et je n'ai eu aucune opportunité d'avoir mon propre labo en France. Là je me suis vraiment heurtée à une espèce de comportement paternaliste à la con, si je puis m'exprimer ainsi, où les gens disaient: +Oh vous êtes beaucoup trop jeune pour avoir votre propre budget, vous n'avez pas assez d'expérience pour être indépendante+". Catherine Dulac a donc choisi Harvard et fait sa vie là-bas, obtenant in fine la double nationalité. Elle estime que les Etats-Unis ont des années d'avance sur la France pour promouvoir activement l'égalité hommes-femmes, mais régulièrement, dans les conférences, elle raconte être sous-estimée, ou prise de haut, dans des conversations, par des collègues hommes."C'est agaçant, on ne s'attend pas à ce que moi, j'aie quelque chose d'intéressant à dire", relève la professeure Dulac, soupirant face à ce qui ressemble fort à un instinct de ses collègues mâles.
La neurobiologiste française d'Harvard Catherine Dulac a reçu jeudi un prix scientifique américain doté de trois millions de dollars, le Breakthrough Prize, pour avoir découvert où se trouve l'instinct parental dans le cerveau de la souris, une percée qui aidera peut-être un jour à mieux comprendre les rôles adoptés par les mammifères, dont les hommes et les femmes.
orangesum-3856
"C'est désespérant!", a t-il clamé ce jeudi 1er septembre sur RTL, au sujet de celui qui avait "Bercy entre les mains" "et qui dit, 'pour agir, il faut que je lâche le levier du pouvoir'"."LA VIE LUI APPRENDRA QU'ON N'AGIT PAS EN DEHORS DES SYSTÈMES"Jean-Pierre Raffarin se montre circonspect face à la démarche d'Emmanuel Macron, qui avait expliqué, lors de l'annonce de sa démission, avoir "touché du doigt les limites de notre système politique". Pour l'ancien patron de Matignon sous la présidence de Jacques Chirac, les choses ne seront pas si simples pour le créateur du mouvement politique "En marche!", qui veut incarner le "renouveau" dans le paysage politique. "La vie lui apprendra qu'on agit pas en dehors des systèmes, des leviers" anticipe t-il, ajoutant qu'il "ne pourra pas agir en dehors de Bercy" comme il avait la possibilité de le faire dans le cadre de ses activités de ministre de l'Économie. "Il est tout jeune, il a l'énergie, et là... (...), je ne veux pas être trop sévère, mais je trouve ça désespérant" insiste t-il. Partisan affiché d'Alain Juppé en vue de la primaire de la droite et du centre, Jean-Pierre Raffarin refuse de comparer le maire de Bordeaux à l'ancien ministre de l'Économie. "Alain Juppé a une épaisseur, il a été Premier ministre.. Macron, il a été nommé. Il ne connait pas la vraie vie des Français" assène t-il, n'envisageant pas de perspectives pour Macron en vue de 2017. Pour le sénateur de la Vienne, il faudra "une petite dizaine d'années" à Emmanuel Macron pour atteindre "l'épaisseur" d'un présidentiable."Il va y avoir une 'vague' de popularité, mais je ne crois pas que c'est une lame de fond", commente t-il. Selon deux sondages diffusés mercredi 31 août, 47% des Français souhaitent qu'Emmanuel Macron soit candidat à la prochaine élection présidentielle.
À gauche comme à droite, le départ d'Emmanuel Macron du gouvernement fait parler. Si plusieurs ministres de Manuel Valls ont adopté un ton offensif à l'égard du désormais ex-locataire de Bercy, l'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin déplore quant à lui une "démarche lourde, grave", qui donne un mauvais signal de l'action au sein du gouvernement.
orangesum-3857
Les élèves et étudiants doivent-ils retourner à l'école ou à l'université en septembre? Cette question semble émerger comme un point de divergence entre les deux hommes. Devant des élus du Sénat mardi, le Dr Anthony Fauci, avait lancé un avertissement contre les conséquences potentiellement très graves d'une réouverture trop hâtive du pays. Il avait à cette occasion expliqué qu'un vaccin ne serait selon toute vraisemblance pas disponible à la date habituelle de reprise des cours, et avait conseillé la prudence aux Etats souhaitant lever les mesures de confinement."J'ai été surpris par sa réponse", a déclaré le président Donald Trump devant des journalistes à la Maison Blanche mercredi. "Pour moi ce n'est pas une réponse acceptable, surtout concernant les écoles." "Nous rouvrons notre pays, les gens veulent cette réouverture, les écoles seront ouvertes", a-t-il déclaré. Malgré quelques accrochages par le passé, le président américain a jusqu'ici toujours soutenu M. Fauci. Mais ce dernier a de plus en plus été relégué au second plan à mesure que Donald Trump a mis l'accent sur la nécessité de rouvrir l'économie du pays. "Anthony est un homme bon, vraiment bon. J'ai été en désaccord avec lui", a déclaré Donald Trump dans un extrait d'interview qui doit être diffusée jeudi matin sur Fox Business Network. "Je pense que nous devons rouvrir nos écoles", a répété le président américain dans cette interview. "Je suis en profond désaccord avec lui sur les écoles." Interrogé mardi sur son discours en décalage avec celui du président républicain, Anthony Fauci avait rejeté toute "confrontation". "Je donne des conseils et (le président) les écoute et les respecte et il s'informe auprès de diverses personnes. Au cours de derniers mois, il n'y a pas eu de relation conflictuelle entre nous", avait-il déclaré aux sénateurs.
Le président américain Donald Trump a marqué mercredi son désaccord avec son conseiller sur la crise du coronavirus, l'expert en maladie infectieuse Anthony Fauci, à propos de la réouverture des écoles dans le pays.
orangesum-3858
"Cette rentrée a un parfum un peu différent mais on la veut encore plus ambitieuse", a déclaré la présidente du groupe public, Sibyle Veil, lors d'une visioconférence. Elle dit vouloir continuer à développer les contenus nés de la crise sanitaire, bâtis autour des valeurs de service public, qui ont marqué les antennes du groupe depuis six mois."Ça a été vrai au moment de la crise, ça l'est resté durant l'été et ça le sera encore dans nos nouvelles grilles", a-t-elle assuré, expliquant que "Radio France sera encore plus présent auprès des acteurs de la culture", développera du "lien social" et cherchera à "éclairer le public à travers des formats nouveaux de décryptage et d'approfondissement". Cette rentrée tient compte du fait que "la parenthèse de la mi-mars n'est pas refermée", a abondé la directrice des antennes Dana Hastier. Cela se traduira par de nouvelles émissions et rendez-vous dédiés à l'information, la santé ou la science, des programmes éducatifs, plus d'interactivité avec les auditeurs sur France Inter, et toujours plus de culture, dans la lignée des projets développés pendant le confinement. Sur Inter, "ce n'est pas la révolution parce que la chaîne va bien", mais la radio propose tout de même des nouveautés pour "coller à l'époque", a indiqué sa directrice Laurence Bloch. Le 13H00 de Bruno Duvic s'étend d'une demi-heure, l'économiste Thomas Piketty reprend le "débat éco" du vendredi, et de nouvelles femmes rejoignent l'antenne comme la journaliste spécialisée dans les thématiques liées à la sexualité et aux femmes Maïa Mazaurette ou l'humoriste Morgane Cavignan. Inter, toujours numéro un devant RTL en nombre d'auditeurs dans la dernière vague de Médiamétrie (mais repassée derrière en part d'audience), opte donc pour une stratégie différente de sa rivale, qui a renouvelé plus fortement sa grille. Franceinfo, quant à elle, veut faire "fructifier son capital de confiance", selon son patron Vincent Giret, avec des équipes renforcées sur la science ou la santé, une matinale prolongée jusqu'à 9H30, et une déclinaison matinale des "Informés". Et France Culture lance de nouveaux programmes phares, dont "Affaires culturelles" avec Arnaud Laporte et "La salle des machines" avec l'écrivain Mathias Enard.
Radio France a placé sa rentrée dans le prolongement de ses initiatives lancées pendant le confinement, en annonçant mercredi toujours plus d'information, de culture, de santé ou de science sur ses antennes et en podcasts, et des programmes qui "créent du lien social".
orangesum-3859
À quatre mois des élections européennes, les partis s'organisent. Si le parti présidentiel La République en marche (LREM) n'a toujours pas annoncé de tête de liste, le Parti communiste (PCF) a désigné Ian Brossat depuis plusieurs mois. La liste du PCF pour le scrutin du 26 mai a été adoptée le 27 janvier dans une réunion au lendemain du conseil national du parti. Outre l'adjoint à la maire de Paris Anne Hidalgo, cette liste se compose notamment de la nordiste Marie-Hélène Bourlard, ex-ouvrière textile et militante CGT vue dans le documentaire "Merci patron" de l'Insoumis François Ruffin, et des eurodéputés sortants Patrick Le Hyaric, directeur de L'Humanité, et Marie-Pierre Vieu. Selon RTL, cette liste PCF sera publiquement soutenue par Lassana Bathily, le héros de la prise d'otages de l'Hyper Cacher. Un temps envisagé comme candidat, le jeune homme aurait finalement décidé au mois de décembre de ne pas se présenter pour des raisons personnelles. Il devait néanmoins annoncer mardi soir son engagement aux côtés des communistes. C'est, selon l'équipe de campagne, "la montée de l'extrême droite et du populisme, en France et en Europe, qui l'a incité à franchir le pas."Le sans-papier malien devenu héros françaisLassana Bathily, musulman pratiquant, travaillait au sous-sol du supermarché cacher de la Porte de Vincennes lors de la prise d'otages du jihadiste Amédy Coulibaly, le 9 janvier 2015 à Paris, qui a coûté la vie à quatre juifs. Entendant les coups de feu tirés par Coulibaly, le jeune homme de 24 ans à l'époque avait ouvert la porte de la chambre froide aux otages qui descendaient au sous-sol, et débranché le système de réfrigération avant de s'enfuir par le monte-charge. Il avait ensuite guidé les policiers cernant les lieux et ainsi contribué au succès de leur assaut final. Sans-papier, il avait reçu la nationalité française quelques jours après.
Selon RTL, Ian Brossat, la tête de liste du PCF pour les élections européennes, devait annoncer mardi 5 février l'engagement du Malien qui s'était distingué par sa bravoure lors de la prise d'otages de l'Hyper Cacher le 9 janvier 2015.
orangesum-3860
"Pour faire face à la baisse du papier et conquérir de nouveaux acheteurs, Le Parisien doit poursuivre l'adaptation de son offre éditoriale aux nouveaux modes de consommation de l'information", indique ce communiqué."Pour surmonter la dégradation de sa situation économique et ne pas empêcher tout investissement indispensable, en particulier dans le digital, il doit adapter ses charges à la baisse des ventes du papier. Enfin, pour accompagner ce nouveau projet, une réorganisation sera nécessaire, mais sans départs contraints (ni plan social, ni licenciements secs)", poursuit-il. Ce plan vise le départ de 30 personnes sur 435 journalistes au sein de la rédaction, avec le recours à un accord de gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GEPC). Ce type d'accord permet pour une entreprise d'adapter ses emplois, ses effectifs et ses compétences aux exigences de sa stratégie dans le cadre d'un plan de transformation. Le projet vise à renforcer sa présence dans le numérique en atteignant 200.000 abonnés numériques d'ici à cinq ans. Sur le plan éditorial, le journal souhaite "donner une plus grande résonance à l'information locale sur le numérique et dans un cahier unifié", "tous les départements franciliens et l'Oise continueront d'être couverts", indique-t-il."Chaque jour, à l'instar du cahier national, un +Fait du jour+ ouvrira le cahier local afin de détecter les signaux faibles et de les porter au niveau national", précise-t-il. La direction souhaite aussi porter une "attention accrue" aux évolutions du Grand Paris et à leur impact sur la vie quotidienne de ses habitants. Deux nouvelles cellules transverses, "Police/Justice" et "Portraits" seront créées sur le modèle des récentes cellules "Enquêtes Ile-de-France" "Immobilier", que "plusieurs journalistes de nos éditions départementales avaient rejointes pour apporter leur connaissance du tissu local", indique la direction. Soutenus par plusieurs élus franciliens, les syndicats du journal s'étaient inquiétés la semaine dernière d'une disparition des cahiers locaux pour lesquels travaillent 130 localiers. Du côté de l'information nationale, la direction souhaite créer une nouveau service, "Récits", pour se concentrer sur le long format et une nouvelle rubrique "c'est leur avis", une tribune pour des personnalités "de tous les horizons" avec "de nombreuses plumes incarnant la parité et la diversité".
Le Parisien va réorganiser sa rédaction pour couvrir de nouvelles thématiques et se renforcer dans le numérique, en abandonnant ses neuf éditions départementales au profit d'un cahier unique d'informations locales et avec un plan de départs non contraints.
orangesum-3861
Le collège d'Hasparren dans les Pyrénées-Atlantiques a vécu une situation vraiment très étrange. Vendredi 17 mai, la répétition musicale a tourné au cauchemar selon France Bleu. Une vague de malaises a soudainement touché les élèves. Les uns après les autres, une cinquantaine d'entre eux se sont effondrés. Immédiatement alertés, les secours ont pu arriver à temps. Douze victimes ont tout de même été transportées à l'hôpital afin d'être examinées. A la recherche de la cause de cet incident, les enquêteurs ont dans un premier temps pensé à une intoxication alimentaire. Une thèse réfutée par le parquet de Bayonne. «Il n'y a aucune contamination bactériologique des prélèvements d'eau, donc on a évacué cette source de contamination», confie Maritxu Blanzaco, la directrice de l'Agence régionale de la santé, à France Bleu Pyrénées-Atlantiques. Les conditions de la répétition musicale ont probablement joué sur la santé des jeunes. «C'est peut-être dû à la température élevée dans la salle, au nombre d'élèves importants et à des activités à charge émotionnelle qui peuvent constituer une source de stress», estime la préfecture des Pyrénées-Atlantiques dans un communiqué. Un malaise de groupe irrationnelleMême si des pistes existent, le diagnostic n'a toujours pas concrètement été établi. Même l'ARS reconnait qu'il n'existe pas «d'explications rationnelles». «Ça s'apparente à un syndrome collectif inexpliqué. Les spécialistes parlent de phénomène de groupe : un enfant fait un malaise vagal, un autre s'inquiète, puis ça a un effet de groupe», confie Blanzaco. «Ça existe, aussi surprenant que cela puisse paraître.» Les 300 élèves des collèges d'Hasparren, Bidache et Saint-Palais sont retournés à l'école. Sur Facebook, l'établissement a tenu à confirmer que le spectacle musical aurait malgré tout bien lieu le vendredi 24 mai.
Lors d'une répétition musicale, des dizaines d'élèves ont soudainement été pris de malaises difficilement explicables.
orangesum-3862
Après les Réunionnais, les Polynésiens dans le viseur de la militante pour les droits des animaux Brigitte Bardot. Elle avait traité en mars les Réunionnais de "population dégénérée" et les avait accusés de "barbarie" contre les animaux. Lundi 4 novembre, l'ancienne actrice a rendu publique sur Twitter sa lettre au représentant de l'État dans laquelle elle juge "inadmissible et honteux que sur un territoire français, paradis touristique mondial, il se pratique encore illégalement un commerce abominable de viande canine au nez et à la barbe des autorités d'État"."Si elles n'ont pas été complices, elles ne pouvaient l'ignorer et sont impliquées par manque d'autorité, par laxisme, par négligence dans la poursuite formellement interdite de ce trafic cruel et lamentable", dénonce-t-elle, s'appuyant sur un article d'un média local, Tahiti Pacifique, qui évoque "une pratique courante"."J'ai déjà, il y a quelques temps dénoncé haut et fort en termes puissants des sévices innommables, graves et illégaux que certains Réunionnais faisaient subir aux chiens, ce que vous n'ignorez pas, ayant été en poste à l'Ile de la Réunion, ce qui m'a valu une mise en examen. Pourtant, je réitère cette dénonciation pour la Polynésie", écrit Brigitte Bardot. Elle conclut sa lettre : "J'espère trouver en vous un allié, digne représentant de la République française, afin que nos îles paradisiaques du bout du monde puissent s'enorgueillir d'être à l'image de la France dont elles doivent être les éclatants satellites sans être entachées par la pire des accusations : 'mangeurs de chiens'". Ni le Haut-commissariat, ni le gouvernement de Polynésie n'ont réagi. Les associations partagées Des associations de défense des animaux, interrogées par l'AFP, reconnaissent que la pratique existe. "La cynophagie en Polynésie est une problématique plus complexe que ce qu'elle aborde dans son courrier : elle est culturelle, sociale et géographique. Dans les îles peuplées, c'est vraiment une bravade à la loi, comme quand on mange de la tortue", souligne le Collectif Alliance pour le respect et la protection des animaux de Polynésie française (ARPAP). "Dans les Tuamotu où on est approvisionné toutes les six semaines, le seul moyen de ne pas manger du poisson et de consommer de la viande, c'est parfois le chien", reconnait l'association, précisant qu'une "grande partie de gens s'offusquent de la consommation, une partie minime de la population est consommatrice, mais la majorité est indifférente". Pour Martine, secrétaire de la SPAP (association Service de Protection Animale de Polynésie), qui veut rester anonyme, Brigitte Bardot "insulte les gens en parlant de cette manière. Il y a de plus en plus de Tahitiens opposés à la consommation de viande de chiens". Selon elle, "les autorités ne réagissent pas parce qu'elles considèrent que c'est culturel, que ça concerne surtout les petites gens, les faibles revenus et les îles éloignées. Les autres n'en mangent plus". Mais elle dit savoir "où il y a des tueurs de chiens (...). On peut même en acheter à la sauvette dans certains petits supermarchés". Pour Marama Bres, présidente de l'association "Les 4 pattes de Papara", "on a une mafia de bouffeurs de chiens en Polynésie, et pour eux, ce n'est pas occasionnel. Ils crèvent la dalle et récupèrent les chiens abandonnés, et les revendent même en barquette".
Brigitte Bardot a dénoncé les "mangeurs de chiens" de Polynésie française, dans une lettre ouverte adressée lundi au Haut-Commissaire de ce territoire français. Plusieurs associations locales de défense des animaux reconnaissent l'existence de cette pratique mais présente "une problématique plus complexe que ce qu'elle aborde dans son courrier".
orangesum-3863
Vendredi 3 décembre, un peu avant 10h, Cédric C., un livreur de 42 ans, est contrôlé par des policiers dans le 7e arrondissement de Paris. Le ton monte et les forces de l'ordre décident de l'interpeller. Le quarantenaire est alors victime d'un malaise cardiaque. Hospitalisé à l'hôpital Georges-Pompidou, il est finalement décédé ce dimanche. "Cédric est décédé cette nuit aux alentours de 3h30", a annoncé Me Arié Alimi, l'avocat de la famille, sur Twitter. "Je pense à ses enfants, à son épouse, à ses parents, à tous ses proches", ajoute-t-il. La famille envisage de porter plainte pour "violences volontaires par personne dépositaire de l'autorité publique en réunion ayant entraîné la mort sans intention de la donner", a indiqué l'avocat. L'avocat de la famille de Cédric, père de cinq enfants, ancien joueur de football et demi-frère de l'ex-international Marvin Martin, avait lancé un appel à témoins samedi. L'avocat cherche à comprendre pourquoi un homme de 40 ans, "père de famille sans histoire", se retrouve entre la vie et la mort, à l'hôpital, après un simple contrôle routier. "Hier, 9h56, Cedric C., livreur, 40 ans, est contrôlé par des policiers angle sufresne/quai de Branly. Au cours de ce contrôle routier son cerveau cesse d'être oxygéné. Clef d'étranglement ? Plaquage ? Simple crise cardiaque ? En dm urgent", avait-il écrit. Selon l'avocat, l'avis médical donné à la famille fait état d'un décès causé par "un arrêt cardiaque consécutif à une privation d'oxygène". "Une des hypothèses est que cette privation d'oxygène soit due à un étranglement ou un plaquage ventral", a affirmé Me Alimi. Les médecins de l'hôpital Georges-Pompidou doivent encore délivrer un certificat médical et une autopsie doit être réalisée prochainement. Selon la police, Cédric C. circulait en scooter avec son téléphone à la main quand les policiers l'ont arrêté. Il aurait eu un comportement "irrespectueux et agressif", selon les forces de l'ordre qui ont décidé de l'interpeller pour outrage. Selon les forces de l'ordre, Cédric "a résisté lors de l'interpellation et a fait un malaise cardiaque". Les policiers commencent un massage cardiaque en attendant les secours. Cédric C. est ensuite emmené à l'hôpital Georges-Pompidou où il est placé sous respirateur jusqu'à son décès. L'IGPN, l'Inspection générale de la police nationale, a été saisie et le parquet a ouvert une enquête pour "recherche des causes de la mort".
Son avocat a lancé un appel à témoins pour comprendre si un geste des policiers aurait pu provoquer l'arrêt cardiaque. La famille de Cédric envisage de porter plainte.
orangesum-3864
Dans la capitale de la province de Parwan, à une soixantaine de km de Kaboul, les amats de pierres racontent les maisons détruites dans la catastrophe, plus de 500 selon les autorités."Vers 02H00 (21H30 GMT mardi), des crues éclair déclenchées par de fortes précipitations ont frappé Charikar", a expliqué à l'AFP la porte-parole du gouvernement de la province de Parwan, Whaida Shahkar, qui recense 72 morts et plus de 100 blessés. Un bilan confirmé par le ministère de la Gestion des désastres. Mohammad Qasim, un agriculteur de 45 ans, a perdu onze membres de sa famille, "un homme, sept enfants et trois femmes". "Cette nuit, quand je les ai appelés, leurs téléphones était éteints. J'ai appelé leurs voisins, qui m'ont dit que leur maison avait été détruite", dit-il. Dans les ruines de la maison de sa soeur, il n'a pour l'instant retrouvé que trois cadavres. Hamida, une femme de 70 ans, raconte s'être agrippée à sa fenêtre pendant deux heures, alors que l'eau montait, avant d'être sauvée par ses voisins: "J'ai tout perdu, mes bijoux, mon argent, tout ce que possédais". Les sauveteurs, aidés par de multiples engins de terrassement, continuaient à fouiller les décombres, sous l'oeil de dizaines d'habitants pataugeant dans la boue."Nous avons des signalements de personnes toujours coincées sous les débris", a rapporté le porte-parole du ministère de la Gestion des désastres, Tamim Azimi, signe que le bilan macabre devrait encore s'accroître.- Aide d'urgence -"Nous avons deux familles de notre quartier qui sont encore sous des débris", a confirmé Abdul Majid, un habitant de Charikar, interrogé par la chaîne de télévision Tolo news. "Nous avons besoin de plus de sauveteurs", a-t-il ajouté. Le chef de l'Etat Ashraf Ghani a ordonné l'envoi d'aide d'urgence à Charikar, a fait savoir la présidence dans un communiqué. Dix-sept cadavres et environ 40 blessés, dont de nombreux femmes et enfants, ont été amenés à l'hôpital provincial de Parwan, selon son directeur Abdul Qasim Sangin. Sur les réseaux sociaux, des vidéos montrent des habitants de Charikar appelant à l'aide, alors que d'autres achètent des cercueils pour enterrer leurs proches. Les catastrophes dues à des crues sont fréquentes dans le pays, en particulier dans les zones rurales pauvres où les maisons sont souvent fragiles et bâties dans des zones à risque. Les sauvetages et acheminements d'aide après des catastrophes naturelles, notamment dans les zones isolées, sont souvent entravés par le manque d'équipements et d'infrastructures dans ce pays appauvri par 40 ans de guerre. Il y a plusieurs semaines, au moins 15 enfants et une femme avaient trouvé la mort, et des dizaines de maisons avaient été détruites par une crue éclair survenue dans un village de la province de Nangarhar, dans l'est de l'Afghanistan. D'après le ministère de la Gestion des désastres, des crues éclair ont été recensées dans la nuit de mardi à mercredi dans au moins cinq autres provinces du pays, sans toutefois faire de victimes.
Une crue éclair, au nord de Kaboul, a presque tout emporté sur son passage, faisant au moins 72 morts et plus de cent blessés. Ne reste plus mercredi que de la boue et des tractopelles qui s'activent pour retrouver des cadavres dans les rues de la ville afghane de Charikar.
orangesum-3865
Au lendemain d'une réunion au cours de laquelle les États-Unis et l'Europe ont étalé leurs divisions sur le sort des jihadistes étrangers détenus en Syrie, le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian a réaffirmé la position de la France et de l'Europe vendredi 15 novembre au micro d'Europe 1. Les jihadistes européens "doivent être jugés là où ils ont commis leur crime", a-t-il déclaré. "Nous travaillons aujourd'hui à la mise en oeuvre d'un outil spécifique juridictionnel qui soit à même de le faire", a-t-il ajouté. Interrogé sur la question des enfants, le ministre français des Affaires Etrangères a expliqué que "c'était très difficile" car "c'est une zone de guerre". "Nous avons déjà commencé à en rapatrier quelques-uns. (...) Si on peut en rapatrier d'autres, on le fera, c'est la position de la France et des autres pays européens", a-t-il poursuivi. Lors de cette réunion, qui s'est tenue à Washington, le gouvernement américain a également réaffirmé sa position. "Les membres de la coalition doivent rapatrier les milliers de combattants terroristes étrangers actuellement en détention, et les juger pour les atrocités qu'ils ont commises", a martelé le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo. La récente offensive turque dans la région fait craindre que les prisonniers ne parviennent à s'évader et a remis leur sort au cœur des préoccupations. "Nous pensons qu'il devrait y avoir un sentiment d'urgence à les rapatrier maintenant, tant qu'il est encore temps", a prévenu le coordinateur de l'action contreterroriste des États-Unis, Nathan Sales. Cette demande américaine se heurte au refus de nombreux pays, dont la France, de reprendre leurs ressortissants qui ont combattu dans les rangs jihadistes, pour ne pas heurter une opinion publique échaudée par les attentats des dernières années en Europe. Au cours de la réunion, Jean-Yves Le Drian a néanmoins insisté pour que les acteurs sur le terrain garantissent "à tout prix" la "détention sûre et durable" des prisonniers afin "d'éviter qu'ils repartent dans le combat". La France tente notamment de négocier avec Bagdad pour que la justice irakienne puisse s'en charger. Dans le communiqué final de cette réunion d'urgence qui s'est tenue à la demande de Paris, il est indiqué qu'une nouvelle crise syrienne "menace" les succès de la coalition. Car malgré l'éradication au printemps du "califat" territorial instauré depuis 2014 par l'organisation jihadiste État islamique (EI) sur un vaste territoire à cheval entre la Syrie et l'Irak et malgré la mort de son chef Abou Bakr al-Baghdadi, l'EI reste une menace. Après avoir annoncé un retrait total de Syrie, Donald Trump a changé de cap plusieurs fois, finissant par annoncer qu'une "force résiduelle" resterait en Syrie pour "protéger" des champs de pétrole. Ses alliés attendaient donc une clarification sur la stratégie américaine pour décider de l'avenir de leur propre participation sur le terrain syrien. Ces derniers jours, les membres de l'administration Trump se sont donc employés à les rassurer. Mike Pompeo a promis que les États-Unis continueraient de "diriger la coalition, et le monde" dans la lutte anti-EI.
La France et l'Europe s'opposent aux États-Unis sur le sort des jihadistes étrangers détenus en Syrie. Washington souhaiterait que ces prisonniers soient rapatriés et jugés dans leurs pays d'origine.
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La coupe revient à la France. Selon les informations de France 3 Occitanie, c'est dans l'Aude que se trouverait le « meilleur restaurant au monde ». C'est ce qu'indique Tripadvisor, le célèbre site où les clients sont encouragés à donner leur avis une fois avoir consommé dans un restaurant. L'heureux élu se nomme donc Gilles Goujon. Il est le propriétaire du restaurant L'Auberge du Vieux Puits situé dans la ville de Fontjoncouse. Ce chef aux trois étoiles s'y est installé depuis 30 ans. Selon le classement établi par les utilisateurs de la plateforme, il devance La Ville Blanche, un établissement également français situé à Rospez dans les Côtes d'Armor, et le Chila, restaurant cette fois-ci argentin de Buenos Aires.« C'est incroyable ! Notre restaurant est au fin fond de la pampa et on figure dans un classement mondial », s'est exclamé le chef auprès de France 3 Occitanie. C'est toute une équipe qui a halluciné au moment de prendre connaissance d'une telle distinction. « Avec mon équipe, on a chanté 'On est les champions' dès qu'on a appris la nouvelle, on est super heureux. » Des assiettes fournies et une hygiène irréprochable Plusieurs raisons expliquent le plébiscite qui a couronné L'Auberge du Vieux Puits. Outre le fait d'être « super sympa » et accompagné d'une « super équipe », Gilles Goujon propose un menu qui lui a valu la note de 4,5/5. Au menu, du cochon noir rôti au filet de rouget barbet, sa cuisine traditionnelle a convaincu les clients. « Je veux que ça envoie du bois dans l'assiette », explique-t-il. Fermé pendant le confinement, l'établissement a rouvert ses portes le 3 juillet dernier. Une reprise tardive afin que les quarante salariés du restaurant maîtrisent parfaitement les nouveaux protocoles sanitaires à respecter à la lettre. Ils restent désormais au même poste durant tout le service pour réduire les contacts.À l'entrée, une vitre de plexiglas protège la réception et du gel hydroalcoolique est à disposition, que cela soit en cuisine ou en salle. « Nous avons pris toutes les dispositions mais nous essayons tout de même de garder ce côté convivial pour que nos clients passent un bon moment », assure le chef à France 3 Occitanie.
France 3 Occitanie met en valeur le travail de Gilles Goujon. Ce dernier dispose du restaurant le mieux noté sur la fameuse plateforme Tripadvisor.
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La vente de concessions pétrolières dans le refuge national de la faune arctique pourrait commencer "dès la fin de l'année", a précisé le ministre de l'Intérieur David Bernhardt au Wall Street Journal. Le programme de forage concerne une zone côtière d'environ 70.000 kilomètres carrés, soit la taille de l'Irlande, longeant l'océan Arctique dans la plus grande zone naturelle protégée du pays, où vivent des ours polaires et des caribous. Il "pourrait créer des milliers de nouveaux emplois et générer des dizaines de milliards de dollars", a affirmé M. Bernhardt à des journalistes, selon le site américain The Hill. Cette décision ponctue 30 années d'efforts de la part des compagnies pétrolières et de dirigeants de l'Alaska pour exploiter les ressources de ce refuge national. De nombreuses associations environnementales dénoncent depuis les années 1980 ces projets de forage dans cette zone protégée. "L'administration Trump continue sa course pour liquider la dernière zone naturelle sauvage de notre pays, mettant en danger les peuples indigènes et la nature emblématique qui en dépend", a commenté dans un communiqué Adam Kolton, directeur de l'association de protection de l'environnement,. "Nous allons continuer à combattre cela à tous les niveaux, devant les tribunaux, au Congrès et dans les conseils d'administration", a-t-il ajouté. Le Congrès a donné en 2017 au ministère américain de l'Intérieur jusqu'à décembre 2021 pour vendre les concessions pétrolières, mais avec les prix de l'or noir au plus bas depuis 15 ans et les polémiques environnementales, il n'est pas certain que ces lots attirent les grandes compagnies pétrolières. Plusieurs grandes banques américaines ont par ailleurs refusé de financer les forages pétroliers dans ce refuge d'Alaska, comme Goldman Sachs ou encore Wells Fargo.
Le gouvernement de Donald Trump a approuvé lundi un programme ouvrant la voie à des forages pétroliers et gaziers dans la plus grande zone naturelle protégée du pays, en Alaska, où vivent des ours polaires.
orangesum-3868
"Est-ce que moi, je suis autiste ?" : une question posée à Cédric Villani dans l'émission "Quotidien" a provoqué de vives réactions, qui ont amené le candidat à la mairie de Paris à calmer le jeu par voie de communiqué, jeudi 28 novembre. "Est-ce que je suis autiste? Je ne sais pas, je n'ai jamais éprouvé le besoin de me faire diagnostiquer et qu'est-ce que ça changerait?", avait d'abord répondu le député de l'Essonne. A la suite de la diffusion de ce passage, plusieurs responsables politiques avaient jugé "indécente" la question, rendant hommage à la justesse de la réponse du mathématicien. Débattons du fond avec Cédric Villani, pas de sa personne", a ainsi lancé Marlène Schiappa, soutien du candidat LREM officiel à la mairie de Paris, Benjamin Griveaux. Ce dernier avait félicité l'"excellente réponse de Cédric Villani, pleine d'élégance, d'humanité et d'intelligence". "Indépendamment des désaccords de fond avec Cédric Villani, sa réponse à cette question est juste parfaite", avait quant à lui estimé le porte-parole du PCF, Ian Brossat."La question de Paul Larrouturou (le journaliste du Quotidien, ndlr) est en fait bien moins brutale que des rumeurs qui ont circulé sur moi ces dernières semaines", répond Cédric Villani, sans nommer ses détracteurs, disant préférer "les questions franches aux insinuations et rumeurs malveillantes"Il y a "quelque chose qui me rend fou, ce bruit qui commence à se répandre que j'ai quelque chose à cacher, que je suis insincère", a déploré le mathématicien, lauréat de la prestigieuse médaille Fields, considérée comme l'équivalent du prix Nobel en mathématiques."Toujours, dans tous mes combats, j'y suis allé avec mon cœur, avec ma sincérité, sans chercher à me gommer, tel que je suis. Nous sommes tous différents, nous avons tous nos particularités, parfois plus visibles que d'autres", a-t-il encore déclaré.
Le candidat à la mairie de Paris avait été questionné sur les "rumeurs" autour de son éventuel autisme par un journaliste de l'émission quotidienne de TMC, diffusée mercredi 27 novembre.
orangesum-3869
La grève se poursuit ce début de semaine. Pour lundi, la SNCF prévoit seulement un TGV et un Transilien (RER SNCF et trains de la banlieue parisienne) sur cinq en circulation. Sur le réseau des TER, il y aura trois liaisons sur dix, "essentiellement assurées par bus", a précisé la direction. Le groupe prévoit un train Intercités sur cinq "en moyenne", tandis que le trafic international sera "très perturbé". La SNCF n'attend "pas d'amélioration mardi", compte tenu de la journée de mobilisation contre la réforme des retraites, a précisé lors d'un point-presse Agnès Ogier, porte-parole du groupe. Sur le réseau des TER, il y aura trois liaisons sur dix, "essentiellement assurées par bus", a précisé la direction. Le groupe prévoit un train Intercités sur cinq "en moyenne", tandis que le trafic international sera "très perturbé". La SNCF n'attend "pas d'amélioration mardi", compte tenu de la journée de mobilisation contre la réforme des retraites, a précisé lors d'un point-presse Agnès Ogier, porte-parole du groupe. RATP: dix lignes de métro fermées lundi Le trafic RATP a également annoncé que le trafic sera "extrêmement perturbé" lundi et mardi, avec dix lignes de métro sur seize fermées lundi, et alerte sur un "fort risque de saturation du réseau" et "invite tous les voyageurs qui en ont la possibilité à différer leurs déplacements". Les lignes automatiques 1 et 14 du métro parisien et la ligne Orlyval, qui dessert l'aéroport d'Orly, "fonctionneront normalement et toute la journée", précise la direction. Sur les lignes 4 et 7, il y aura un métro sur trois "uniquement aux heures de pointe", tandis que le trafic des lignes 8 et 9 sera "assuré partiellement aux heures de pointe". Celui des RER A et B sera "extrêmement perturbé". Plus de la moitié des bus rouleront. Le trafic des tramways sera perturbé avec des variations selon les lignes.
Que ce soit sur le réseau SNCF ou RATP, il y aura un mieux, mais la circulation restera très difficile. Le risque de saturation est élevé.
orangesum-3870
"Il s'agit d'un engagement de campagne du président de la République et nous avons été élus pour faire en sorte qu'il soit tenu". Une cinquantaine de députés de La République en marche (LREM) ont appelé, dans une tribune publiée dans Libération mardi 29 mai, à légaliser la procréation médicalement assistée (PMA) pour toutes les femmes. "Nous, parlementaires de la majorité, souhaitons rappeler notre attachement à l'extension de la procréation médicale assistée à toutes les femmes, célibataires, en couple hétérosexuel ou en couple lesbien", expliquent les élus de la majorité alors que la consultation publique des états généraux de la bioéthique a pris fin et que le Comité consultatif national d'éthique (CCNE) devrait rendre son rapport prochainement. "Un engagement de campagne du président de la République", rappellent les députés qui ont "été élus pour faire en sorte qu'il soit tenu". "Près de six Français sur dix se déclarent favorables à l'extension de la PMA aux couples de femmes hétérosexuels ou lesbiens ainsi qu'aux femmes seules. L'extension à toutes de la PMA n'enlèvera aucun droit à personne. Il n'y a pas de modèle unique qui représenterait la famille", justifient les élus de la majorité. La légalisation de la PMA pour toutes les femmes est "un engagement de campagne du président de la République", rappellent les députés qui ont "été élus pour faire en sorte qu'il soit tenu". En octobre, Emmanuel Macron avait toutefois insisté sur la nécessité d'un "débat apaisé". Une "réforme synonyme de progrès social et d'égalité"Dans cette tribune, signée par plusieurs proches d'Emmanuel Macron comme Guillaume Chiche, Sacha Houlié, Hugues Renson, Aurélien Taché, ou encore des représentants de l'aile gauche du parti comme Matthieu Orphelin, Brigitte Bourguignon ou Laetitia Avia, les députés soulignent "la frustration, la souffrance, la colère, l'injustice qu'une femme peut ressentir lorsque son corps ne l'autorise pas à devenir mère". Pour les députés, il s'agit aussi d'une "réforme synonyme de progrès social et d'égalité". Actuellement, recourir à une PMA à l'étranger coûte "30.000 euros environ", expliquent-ils. Selon eux, cette loi pourrait "permettre à chacune et chacun de vivre sa vie de parent comme il l'entend" et "reconnaître à égalité de droit et de dignité les différentes façons de le devenir". "Nous devons (...) faire évoluer les droits des célibataires, hétérosexuelles ou homosexuelles, conclue la tribune. L'égalité de droits ne nuit pas à notre société, au contraire, elle l'élève." Le projet de loi bioéthique devrait voir le jour à l'automne prochain.
Emmanuel Macron, qui en avait fait une promesse de campagne, a toutefois insisté sur la nécessité d'un "débat apaisé".
orangesum-3871
Ces discussions "concernent le sujet de la rémunération mais plus généralement l'exercice du métier: (...) il faut que leurs conditions de travail soient meilleures, a déclaré le ministre de l'Education nationale sur RMC-BFMTV."Il faut mieux payer nos professeurs, dans le cadre d'une carrière plus souple où ils peuvent davantage faire de choix, a ajouté le ministre. Lors du lancement des négociations en janvier, Jean-Michel Blanquer avait annoncé aux organisations syndicales son intention de consacrer 500 millions d'euros à ces revalorisations qui prendront effet en janvier 2021. Le gouvernement s'est engagé à ce que des revalorisations salariales permettent de garantir un même niveau de retraite pour les enseignants qui pourraient potentiellement perdre beaucoup avec la réforme, mise à l'arrêt depuis la crise sanitaire."Il y avait une dimension dépendante des retraites, mais il y a une dimension indépendante des retraites pour notamment revaloriser les débuts de carrière. Je suis très attentif à cela, ne serait-ce que pour l'attractivité du métier pour les jeunes, et donc le salaire des plus jeunes doit augmenter", a poursuivi M. Blanquer. Par ailleurs, alors que les écoles et collèges de France métropolitaine rouvrent très progressivement ce mardi tout comme les lycées des départements classés verts, le ministre a souligné que "tous les élèves (avaient) vocation à revenir, même un peu" dans leur établissement avant les vacances d'été. Sur ce point, le ministre a estimé qu'"à Paris, les enfants étaient insuffisamment accueillis" et que la "situation mérite des améliorations". Le strict protocole sanitaire, déployé depuis le début du déconfinement le 11 mai, va être maintenu au moins jusqu'à la fin de l'année scolaire, a-t-il aussi rappelé. "Si les choses continuent à évoluer positivement, il faudra l'alléger certainement" à la rentrée de septembre, a-t-il ajouté.
Les négociations sur la hausse des salaires des professeurs, promise dans la réforme des retraites, vont reprendre "d'ici à la fin du mois de juin", a annoncé mardi Jean-Michel Blanquer.
orangesum-3872
Cette conférence, organisée par Ryad et l'ONU, a lieu au moment où les organisations humanitaires s'inquiètent d'une propagation rapide du nouveau coronavirus au Yémen. Depuis mars 2015, l'Arabie saoudite dirige une coalition militaire en soutien au gouvernement yéménite contre les rebelles Houthis appuyés par l'Iran. Cette coalition est accusée de multiples bavures contre des civils au Yémen. Dans un communiqué, le gouvernement saoudien a estimé que "2,3 milliards de dollars (2 milliards d'euros) sont nécessaire pour couvrir les besoins d'urgence au Yémen dans de multiples secteurs, y compris l'assistance médicale, alimentaire et le logement". Secrétaire général adjoint de l'ONU pour les affaires humanitaires, Mark Lowcock a évoqué quant à lui le chiffre de 2,4 milliards de dollars, dont 180 millions consacrés à la lutte contre la maladie Covid-19. M. Lowcock, ainsi que le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres et le ministre saoudien des Affaires étrangères Fayçal ben Farhane participeront à cette visioconférence."Nous exhortons les donateurs à s'engager généreusement", a déclaré Jens Laerke, porte-parole du Bureau de coordination des affaires humanitaire des Nations unies (Ocha). La situation au Yémen, déjà confronté à la pire crise humanitaire du monde selon l'ONU, risque de s'aggraver: les organismes d'aide intervenant dans le pays se dirigent vers un "gouffre budgétaire", a-t-il prévenu. Plus de 30 programmes essentiels de l'ONU pourraient mettre la clé sous la porte dans les prochaines semaines en raison d'un manque de financement."Ceux qui ont fait de promesses de dons doivent verser l'argent au plus vite car l'opération au Yémen est gravement, gravement sous-financée", a signalé M. Laerke. Dans une déclaration commune, les responsables du Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef), du Programme alimentaire mondial (PAM) et de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) ont également tiré la sonnette d'alarme."Nous n'avons plus de temps", ont-ils rappelé. Dans un communiqué, le ministre britannique des Affaires étrangères Dominic Raab a d'ores et déjà promis une aide de 160 millions de livres britanniques, soit 179,2 millions d'euros. Cette aide "fera la différence entre la vie et la mort pour des milliers de Yéménites qui font aussi face désormais à la menace du nouveau coronavirus", a-t-il déclaré.- "Catastrophe" -Pour l'ONG Médecins sans frontières (MSF), le Yémen se tient au bord d'une "catastrophe", ses infrastructures sanitaires étant trop fragiles pour faire face au nouveau coronavirus. Ce système de santé a été mis à mal par des années de conflit qui ont poussé des millions de personnes à fuir leurs foyers. Selon l'ONU, le virus est probablement déjà présent dans la plupart des régions du Yémen, où gouvernement et rebelles n'ont annoncé que quelques centaines de cas dans des bilans séparés."Le Covid-19 n'est que le dernier défi dans une situation qui se détériore", a affirmé Abdallah al-Rabiah, chef du Centre d'aide et de secours "Roi Salmane", chargé de l'assistance humanitaire saoudienne au Yémen."Le Yémen a besoin d'une aide importante ", a-t-il martelé. Tout en menant ses interventions militaires contre les Houthis --ce qui a mené à une intensification du conflit--, Ryad estime être l'un des principaux pourvoyeurs d'aide humanitaire au Yémen, disant avoir déboursé des milliards d'euros. Aux yeux des rebelles, la visioconférence de mardi est une "tentative stupide (des Saoudiens pour cacher) leurs crimes", a affirmé un de leurs porte-paroles, cité par leur chaîne de télévision Al-Masirah. La guerre a fait des dizaines de milliers de morts, la plupart des civils, et l'ONU affirme qu'environ 24 millions de Yéménites --plus des deux tiers de la population-- dépendent d'une forme ou d'une autre d'aide. Si la visioconférence de mardi ne parvient pas à susciter suffisamment de dons, près de 5,5 millions de Yéménites pourraient perdre l'accès à une aide alimentaire et à une eau propre, dans ce pays fréquemment menacé par le choléra, selon l'ONG Save the Children. Et des infrastructures vitales, telles des cliniques mobiles, pourraient aussi devoir fermer.
L'Arabie saoudite accueille mardi une conférence virtuelle de donateurs avec l'espoir de lever plusieurs milliards d'euros pour le Yémen, pays où elle intervient militairement et qui est dévasté par une crise humanitaire sans égale après cinq années de guerre.
orangesum-3873
Le président du CFCM Ahmet Ogras a déclaré que "le premier jour du mois sacré du ramadan (...) est fixé pour lundi 6 mai". Le dirigeant de l'instance l'instance représentative de l'islam auprès des pouvoirs publics, à la grande mosquée de Paris, n'a pas pu voir le croissant de la nouvelle lune. En présence de grandes fédérations musulmanes ou de représentants de mosquées, le début du ramadan a donc été fixé à lundi, selon le CFCM, qui a fait sienne l'observation lunaire privilégiée par une majorité de fidèles. Une date attendue par les fidèlesLes partisans du calcul astronomique à l'avance tablaient depuis longtemps, comme l'ont souligné certains participants, sur un début de ramadan lundi. Ahmet Ogras a demandé, lors de cette "nuit du doute" (de fixation de la date), de penser, lors de ce mois qui s'annonce, aux Français de confession musulmane "qui n'ont pas les moyens de faire la rupture du jeûne", aux "femmes isolées", "aux enfants qui vont passer" des épreuves du baccalauréat ou des concours. La France compte entre cinq et six millions de musulmans pratiquants et non-pratiquants, selon les dernières études sur le sujet (Pew Research Center, institut Montaigne, Insee, Ined), ce qui fait de l'islam la deuxième religion du pays. Et fait de la communauté musulmane française la première communauté musulmane en Europe. Durant le ramadan, un des piliers de l'islam, les croyants sont invités à s'abstenir de boire, de manger et d'avoir des relations sexuelles, de l'aube - dès que l'on peut "distinguer un fil blanc d'un fil noir" dit le Coran - jusqu'au coucher du soleil. Le jeûne est prescrit aux musulmans pubères, mais des dispenses sont prévues pour les voyageurs, les malades, les personnes âgées, les femmes enceintes ou venant d'accoucher. Des compensations sont possibles pour les personnes empêchées ou dispensées (jeûne effectué ultérieurement, dons aux nécessiteux...)
Le ramadan commence lundi 6 mai en France, a annoncé le Conseil français du culte musulman (CFCM), lors d'une cérémonie de fixation du début de ce mois de jeûne, de partage et de prière.
orangesum-3874
Emmanuel Macron va-t-il être le témoin d'une nouvelle entrée au Panthéon ? Quatre mois après celle de Simone Veil et de son mari Antoine, le chef de l'Etat voudrait y faire entrer un homme de lettres qui compte beaucoup pour lui, croit savoir le Figaro. En effet, selon le quotidien, la "panthéonisation autour de la figure de l'auteur" serait un des "gestes forts" que voudrait mettre en avant Emmanuel Macron en marge des commémorations de l'armistice de la Première Guerre mondiale. Toujours selon le Figaro, l'annonce pourrait être faite mardi 6 novembre prochain alors que le président de la République sera en déplacement aux Éparges dans la Meuse. Ce dimanche sera en effet le début d'une "itinérance mémorielle" comme l'a qualifiée l'Élysée, un déplacement de cinq jours dans l'Est et le Nord avant le 11 novembre. Déjà évoqué dans le passéPourquoi Maurice Genevoix ? Le Prix Goncourt 1925, et auteur notamment de "Ceux de 14" ou "Le Roman de Renard", a été blessé en 1915 dans la commune et avait décrit en particulier dans ses livres "la chute perpétuelle des obus", explique Le Figaro. Selon l'Élysée, plusieurs présidents ont envisagé par le passé d'honorer la mémoire de l'écrivain, mort en 1980. Sa fille a notamment œuvré pour, mais cela n'a jamais abouti, déclare une source proche de l'Élysée citée par Le Figaro. Elle précise d'ailleurs que le président de la République l'a "découvert lorsqu'il était jeune grâce à sa grand-mère". Cependant, l'entrée de Maurice Genevoix ne semble pas encore tout à fait confirmée. Elle pourrait être associée à une autre personne, ou se faire sans sa dépouille, indique Le Figaro. Emmanuel Macron et son épouse ont longuement visité la crypte du Panthéon où se trouve une stèle en hommage "aux écrivains morts pour la France".
Selon le Figaro, Emmanuel Macron devrait privilégier l'entrée au Panthéon d'un de ses auteurs préférés, Maurice Genevoix. Le chef de l'État pourrait ainsi profiter des célébrations de l'armistice de la Première Guerre mondiale.
orangesum-3875
Les manifestations ont été autorisées malgré le reconfinement, dans le cadre duquel les Israéliens ne peuvent toutefois sortir de chez eux que dans un rayon d'un kilomètre pour se détendre, et plus loin uniquement pour aller faire des courses ou pour travailler si leur profession est jugée essentielle. Les protestataires étaient aussi nombreux dimanche soir que lors des manifestations précédentes, organisées chaque samedi depuis près de trois mois devant la résidence de M. Netanyahu à Jérusalem, malgré les nouvelles restrictions, a constaté un journaliste de l'AFP. Ils portaient des masques mais ne respectaient pas plus que lors des manifestations précédentes les mesures de distanciation sociale imposées pour lutter contre la propagation du nouveau coronavirus. La police a indiqué que les barricades qu'elle avait placées sur la place où se déroulait la manifestation avaient été enlevées par les protestataires qui "n'ont pas écouté les règles". Un automobiliste qui avait tenté de lancer son véhicule vers des barricades de police dressées aux abords du lieu de la manifestation a été arrêté par la police qui n'a pas donné davantage de détails sur l'incident ni sur l'identité du conducteur. Israël, l'un des pays ayant recensé le plus fort taux de contamination au coronavirus ces deux dernières semaines, s'est reconfiné vendredi, au premier jour de la saison des fêtes juives, provoquant le mécontentement d'une grande partie de la population. Ce confinement généralisé prévu pour au moins trois semaines coïncide avec les fêtes juives de Rosh Hashana (Nouvel An, célébré ce weekend), Yom Kippour (jour du pardon) et Souccot (fêtes des cabanes). Les autorités avaient d'abord imposé début septembre un confinement partiel dans les secteurs avec les taux d'infection les plus élevés, en grande majorité des localités juives ultra-orthodoxes ou arabes israéliennes. Mais le pays, qui s'était vanté de sa gestion de la pandémie au printemps, est désormais au coude-à-coude avec Bahreïn en tête du classement des pays ayant récemment recensé le plus fort taux de contamination et le confinement a été étendu à tout le pays. Israël, pays de neuf millions d'habitants, a enregistré 187.396 cas de nouveau coronavirus dont 1.236 décès.
Plusieurs milliers de manifestants se sont rassemblés dimanche soir à Jérusalem pour réclamer le départ du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, inculpé pour corruption et accusé de mauvaise gestion de la crise sanitaire, alors que le pays est reconfiné depuis vendredi.
orangesum-3876
Le président Emmanuel Macron a assuré que les forces françaises et sahéliennes avaient réussi à "inverser" le rapport de force dans la zone dite des trois frontières (Mali, Burkina Faso, Niger) où ils ont concentré leurs opérations contre les groupes affiliés à l'Etat islamique ces derniers mois. "La victoire est possible" au Sahel, a-t-il dit, il faut pour cela "amplifier" la dynamique récente, en particulier veiller au retour de préfets, de juges, de policiers dans des zones échappant désormais à tout contrôle étatique. A l'issue de ce sommet, le tableau demeure sombre dans la région entraînée par une spirale amorcée en 2012 dans le nord du Mali. Les violences jihadistes et intercommunautaires qui ont fait des milliers de morts et causé une grave crise humanitaire persistent. Les Etats n'exercent plus leur autorité sur de vastes territoires. Les trafics prolifèrent et la crise menace de s'étendre au-delà du Sahel, à la Côte d'Ivoire par exemple. Certes des "progrès significatifs" ont été accomplis, a dit l'hôte mauritanien Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani. Mais ils sont "insuffisants eu égard à l'ampleur des défis à relever. L'extrémisme violent sous toutes ses formes continue à sévir dans plusieurs zones de l'espace du G5 Sahel et s'étend de manière inquiétante" à d'autres régions, a-t-il mis en garde. M. Ghazouani, dont le pays assume la présidence du G5 Sahel, recevait ses homologues burkinabè, malien, nigérien, tchadien et français pour faire le point six mois après le sommet de Pau (France), où ils avaient décidé d'intensifier l'effort commun pour reconquérir le terrain perdu. Malgré les masques et la profusion de précautions sanitaires imposées par le contexte pandémique, Nouakchott a été abordé dans un climat moins tendu que Pau, organisé sous la pression d'une série de revers des armées de la région face aux jihadistes, de la mort de 13 soldats français et de remises en question de l'intervention française. Nouakchott était présenté, côté français, comme l'occasion de préparer l'avenir sur la lancée de Pau et de poursuivre l'effort consistant à associer à la lutte le plus grand nombre de partenaires, en particulier européens, par exemple au sein de Takuba, un groupement de forces spéciales censées accompagner les Maliens au combat. La réunion avec les chefs d'Etat sahéliens a ainsi été élargie aux organisations internationales, au président du Conseil européen et aux chefs de gouvernement allemand, espagnol et italien, par visioconférence pour la plupart.- "sanctions exemplaires" -A Pau, les présidents s'étaient entendus pour resserrer les rangs. Depuis, la France a augmenté les effectifs de Barkhane de 500 militaires pour les porter à 5.100. Elle et ses partenaires ont multiplié les offensives dans la zone des trois frontières, revendiquant la "neutralisation" de centaines de jihadistes. Autre succès: la mort dans le nord du Mali du chef d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), l'Algérien Abdelmalek Droukdal, tué par les forces spéciales françaises avec le soutien américain. Mais par ailleurs les groupes jihadistes étendent leur emprise au Burkina, qui s'enfonce dangereusement. Au Burkina, au Mali, au Niger, les armées nationales sont accusées de multiples exactions contre les civils. Le communiqué final du sommet prend l'engagement d'enquêtes et de "sanctions exemplaires" si ces agissements sont avérés. Chacun admet que les gains réalisés peuvent être annihilés en l'absence d'avancées jugées indispensables sur des fronts autres que militaire, comme la reconstruction politique et civile. Au Burkina, des zones entières menacent d'être privées à la fin de l'année du scrutin présidentiel, qui risque donc d'être contesté. On élira aussi un nouveau président au Niger en 2020. Quant au Mali, son président est confronté à une contestation intérieure dont l'issue inquiète ses voisins ouest-africains et ses alliés. M. Macron a affirmé "l'urgence" de mesures d'apaisement pour y dissiper les tensions. Le président mauritanien a aussi souligné "l'évolution préoccupante" de la crise libyenne, une des causes majeures de la dégradation sahélienne selon lui. Il a également évoqué l'impact du Covid-19, qui "a déstructuré nos économies fragiles déjà accablées par le fardeau de la dette" et réitéré la "forte demande d'annulation immédiate de la dette de nos Etats". Les présidents sont convenus d'un nouveau rendez-vous début 2021.
Les pays du Sahel et la France ont exprimé mardi à Nouakchott leur volonté d'amplifier les progrès enregistrés selon eux contre les jihadistes ces derniers mois, tout en admettant l'ampleur des défis susceptibles de les remettre en cause.
orangesum-3877
Si l'idée d'aller en Scandinavie pour fuir la nouvelle canicule a germé chez certains, leurs espoirs vont être douchés. La Norvège a annoncé, jeudi 6 août, repasser la France en zone rouge du fait de la résurgence des cas de coronavirus, conduisant à une quarantaine obligatoire de dix jours pour tous les voyageurs arrivant de France dans le pays scandinave. Covid-19 : un navire de croisière immobilisé en Norvègepar euronews (en français)Sont également concernés la Suisse, Monaco et la République tchèque, ainsi que deux régions suédoises, car leur prévalence du Covid-19 est elle aussi repassée au-dessus des 20 nouveaux cas par 100.000 habitants lors des deux dernières semaines, détaille le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué. Ces mesures entreront en vigueur dans la nuit de jeudi à vendredi. Un des pays d'Europe les plus fermés aux voyageurs pendant le confinement, la Norvège - qui n'est pas membre de l'Union européenne mais qui appartient à l'espace Schengen de libre circulation des personnes - avait fini par faire une concession. Le 15 juillet, elle avait levé ses restrictions sur les voyages avec la plupart des pays européens, dont la France. "Ces développements confirment la position qu'a maintenu le gouvernement depuis le début (de l'épidémie): la situation infectieuse peut changer rapidement, tout comme les restrictions", a déclaré la ministre des Affaires étrangères, Ine Eriksen Søreide, citée par le communiqué. Les voyageurs provenant d'un pays classé "rouge" devront désormais observer une quarantaine obligatoire de dix jours. Le ministère a en outre précisé maintenir sa recommandation globale contre les "voyages non essentiels" jusqu'au 20 août.
Les Français souhaitant se rendre en Norvège devront passer par une quarantaine. Oslo a placé la France sur la liste rouge des pays contaminés par le coronavirus.
orangesum-3878
"Il voulait vraiment exalter la figure du héros et du gendarme", indique un proche du président, quelques jours après l'hommage national rendu le 28 mars dernier. D'où l'idée d'Emmanuel Macron de faire partir le convoi funéraire depuis le Panthéon à Paris, selon le Journal du Dimanche. Le convoi avait ainsi stationné plusieurs minutes devant la nécropole laïque où reposent les "grands hommes français", avant de traverser le Quartier latin puis de rejoindre les Invalides. Outre l'hommage rendu au colonel Arnaud Beltrame par 2 000 collégiens et lycéens lors du passage du convoi, Emmanuel Macron avait aussi suggéré de placer des gendarmes tout le long du parcours. Une autre façon de mettre en avant ces militaires qui avaient observé plus tôt dans la journée une minute de silence dans toutes les gendarmeries de France. Place Beauvau, au ministère de l'Intérieur, le chœur de la gendarmerie avait également chanté La Marseillaise. En privé, le chef de l'État ne fait pas mystère de son affection pour les gendarmes. "Le gendarme est fidèle, taiseux et loyal", aurait-il assuré cette semaine. En février, alors que les CRS chargés de surveiller la résidence du Touquet s'étaient plaints publiquement de leurs conditions de travail difficiles, Emmanuel Macron les avait fait remplacer par des gendarmes mobiles. Dans son discours prononcé aux Invalides lors de l'hommage national au colonel Arnaud Beltrame, le président de la République avait prononcé un vibrant éloge funèbre. Emmanuel Macron avait ainsi célébré un héros de "l'esprit français de la résistance" et comparé le gendarme aux "compagnons de Jeanne d'Arc" et aux "héros anonymes de Verdun" qui ont su que "la liberté française, la fraternité française, ne survivrait qu'au prix de leur vie".
Le chef de l'État a largement imposé sa patte sur l'hommage national rendu au colonel Arnaud Beltrame, mort dans l'attaque terroriste de l'Aude, rapporte le Journal du Dimanche. Emmanuel Macron a notamment décidé de faire partir le convoi du Panthéon.
orangesum-3879
avec l'organisation terroriste.« Un combattant parmi les combattants », c'est ainsi que se définit Tyler Vilus selon un article du Parisien, dimanche 12 mai. Djihadiste français identifié, il a longtemps été suspecté d'avoir été un des organisateurs des attentats du 13 novembre 2015 à Paris, causant un bilan de 130 morts et 400 blessés. Un potentiel rôle stratégique qui semble bien difficile à définir aujourd'hui. Selon l'article, il aurait joué le rôle d'éclaireur pour Daech. Projetant de rejoindre la France via Prague, il a toutefois été arrêté à Istanbul en juillet 2015, cinq mois avant les attentats. Le Parisien révèle que lors des interrogatoires, le djihadiste a reconnu entretenir des liens avec Abdelhamid Abaaoud, le commanditaire des attentats du 13 novembre à Paris. Il a avoué l'avoir prévenu de son arrestation, chose qu'il persistait à nier jusqu'ici mais que les renseignements soupçonnaient, précise le quotidien.« Je vous précise que j'ai contacté Abaaoud par d'autres biais que les messages visibles que vous avez en procédure. Je l'ai contacté via Telegram (une messagerie chiffrée) », a-t-il confié par ailleurs au juge d'instruction le 14 mars dernier, rapporte Le Parisien. « Au cours de ces échanges, Abaaoud me fait savoir qu'il a des équipes à Istanbul, que le lieu où je me trouve n'est pas sécurisé et que, si je parviens à sortir, ses équipes me récupéreront. »Des menaces mais peu de liens directs avec le 13 novembre Si le lien entre Vilus et Abaaoud a été établi, la position du Français de 29 ans au sein de Daech reste encore trouble. Lorsqu'il discute avec ce leader djihadiste, il lui promet de passer à l'action, seul, lors de son retour en France. « A mon avis, il devait être content que je lui propose ça », confie Vilus, selon le quotidien. « La réalité, c'est que je [...] ne projetais rien et surtout je ne voulais pas être tenu pour responsable de faits commis par d'autres. »S'il est resté en contact permanent avec Abaaoud, celui qu'on a appelé « l'éclaireur de Daech » n'estime pas avoir joué un rôle si actif dans les attentats du 13 novembre. « Je n'ai pas été missionné pour frapper l'Europe », affirme-t-il dans des propos relayés par Le Parisien. « Si l'on considère le fait que je suis arrivé parmi les premiers djihadistes francophones, ça peut expliquer le fait qu'on m'attribue une place significative dans l'influence que j'avais au sein de l'Etat islamique, mais ce n'est pas le cas. Il y avait autant de personnes qui m'appréciaient et me protégeaient que de personnes qui m'en voulaient et voulaient m'assassiner. »Les juges en charge de l'affaire ont décidé de ne pas mettre en examen Tyler Vilus dans le dossier lié aux attentats du 13 novembre. Ils ont considéré que les preuves de son implication s'avéraient trop légères. Pour autant, la DGSI confirme son rôle de propagandiste via le site Situ-veux Mon_avis, incitant à passer à l'action en France. Selon les enquêteurs, il serait un cadre de Daech.
Présenté comme l'éclaireur de Daech, Tyler Vilus brise le silence. Il explique ses liens
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Fais pas ci, fais pas ça c'est terminé ! Après neuf saisons plus drôles les unes que les autres, les sympathiques et attachantes familles de France 2 ont fait leurs adieux aux téléspectateurs ce mercredi 22 février 2017. Ces ultimes chapitres ont d'ailleurs étaient suivis par près de 3,8 millions de fans, attristés de voir leur série préférée s'achever. Pour autant, si certains pleurent déjà les Bouley et les Lepic, d'autres sont en revanche plutôt ravis de voir la fiction sonner son clap de fin... Les voisins soulagésEn effet, le tournage de FPCFPC, qui se déroulait dans un quartier de Sèvres, était assez contraignant pour les voisins des maisons des deux clans, situées non pas côte à côte dans la même rue, mais bien à deux endroits différents de la ville ! Comme l'a expliqué un badaud à nos confrères du Parisien : "Ils étaient charmants mais, quatre mois dans l'année, leurs camions encombraient les étroites rues de notre quartier résidentiel." Le soulagement est donc grand du côté des riverains... Ceux-ci devraient d'ailleurs ne vraiment plus avoir à s'inquiéter d'être perturbés par la présence des acteurs dans le coin, tant leurs emplois du temps respectifs sont chargés par d'autres projets. Une page se tourneLes comédiens ont confié à Télé-Loisirs leurs ambitions. Ainsi, Guillaume de Tonquédec figurera au générique de pas moins de deux films en 2017 et est actuellement au théâtre à Paris avec la pièce "La Garçonnière". Sa chère et tendre à l'écran, Valérie Bonneton, sera elle aussi très présente au cinéma avec trois longs-métrages en prévision cette année. Bruno Salomone sera la tête d'affiche du téléfilm de M6 Bienvenue à Nimbao et est aussi en ce moment sur les planches avec son spectacle "Euphorique". Enfin, Isabelle Gélinas se produit sur scène, en tournée dans toute la France, dans "L'Envers du décor" et envisage ensuite de continuer dans cette voie. Les Lepic et les Bouley vont-ils vous manquer ?
C'est fini pour la série de France 2 ! Si l'arrêt du programme laisse les fans inconsolables, ce n'est pas le cas des voisins des lieux de tournage de la fiction qui se déclarent soulagés par le départ définitif des équipes du feuilleton de leur quartier...
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Le moins que l'on puisse dire, c'est que les époux Balkany ont le sens de l'autodérision. À l'occasion de la "Nuit de la Déprime" organisée lundi 11 février par Raphaël Mezrahi au Casino de Paris, le maire de Levallois-Perret et sa première adjointe ont accepté de se mettre en scène face à l'humoriste. Dans une séquence vidéo diffusée en début de soirée, on y voit les époux Balkany impassibles aux commentaires de Raphaël Mezrahi sur leurs déboires judiciaires. "On ne peut pas vraiment dire que ce soit votre année, cette année...", leur lance l'humoriste. Ce à quoi Isabelle Balkany lui répond : "Pas vraiment...". Avant que Raphaël Mezrahi ne surenchérisse : "L'année dernière non plus, l'année d'avant euh... Alors, comment vous voyez l'avenir ?" Toujours impassibles, les époux Balkany déclarent alors la "Nuit de la Déprime" ouverte. Anne Hidalgo a appréciéUne pointe d'autodérision qui a beaucoup fait rire l'assistance, dont la maire de Paris, Anne Hidalgo, présente dans la salle, qui n'a pas manqué de partager cette séquence sur son compte Twitter. Dans les colonnes du Parisien, Isabelle Balkany a expliqué avoir accepté de jouer le jeu par amitié pour l'humoriste. "Raphaël est un ami, on l'aime beaucoup, on le voit régulièrement. Il est d'ailleurs venu s'entraîner au cinéma de Levallois pour son nouveau one man show. Quand il nous a demandé de tourner cette petite vidéo, on ne s'est pas posé la question. C'est quelqu'un de tellement chaleureux, généreux", a-t-elle confié. Quant au contenu de la séquence centrée sur leurs démêlés avec la justice, Isabelle Balkany assume. "Il ne faut jamais perdre le sourire. Dans la vie, l'autodérision et l'humour sont très importants. J'ai même reçu quelques messages sympas sur les réseaux sociaux", s'est-elle réjouie. Le 13 mai prochain, les époux Balkany comparaitront devant le tribunal correctionnel de Paris pour fraude fiscale et blanchiment de fraude fiscale aggravée.
Isabelle et Patrick Balkany n'ont pas hésité à rire de leurs démêlés avec la justice lundi soir, à l'occasion de la "Nuit de la Déprime", rapporte Le Parisien.
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Coco Ichibanya, qui se décrit comme la plus grande chaîne de curry japonaise avec 1.400 établissements dans le monde, vise la classe moyenne du deuxième pays le plus peuplé du monde et son appétit croissant pour les restaurants étrangers. Reste à voir si son curry, une sauce brune épaisse avec du riz blanc, convaincra des clients accoutumés aux variétés locales rodées au fil des siècles."Nous ne sommes pas là pour concurrencer les curries indiens", assure à l'AFP le directeur adjoint d'Ichibanya pour l'Inde, Devesh Srivastava."Nous avons un savoureux curry japonais qui est un peu différent de l'indien", ajoute-t-il, "la réponse est plutôt bonne jusqu'à présent. Les gens reviennent".- Curry végétarien -Pour satisfaire les goûts et prescriptions religieuses dans le pays, la viande de boeuf ou de porc ne figure pas au menu. Les garnitures proposées avec le riz comprennent du poulet ou des fruits de mer et, pour les versions végétariennes, des aubergines ou du "panir" --fromage de lait de bufflonne. Le curry, apparu il y a des milliers d'années dans le sous-continent indien, a été introduit au Japon par des marins et voyageurs vers la fin du XIXe siècle et y est devenu un plat apprécié. L'Inde avec son 1,3 milliard d'habitants devient un marché qui intéresse de plus en plus les chaînes de vente au détail et restaurants étrangers, en particulier des compagnies japonaises qui veulent se développer à l'étranger alors que la démographie est en berne dans leur pays. Ichibanya compte réitérer en Inde le succès rencontré dans un autre pays amateur de curry, la Thaïlande, où il a 29 établissements."Il y aura beaucoup d'intérêt au départ mais le succès dépendra du retour des clients", note pour l'AFP la nutritionniste Kavita Devgan. "Si le curry plaît aux palais indiens et ne paraît pas trop différent, il y a une chance". Malgré le coronavirus qui frappe durement l'économie et incite chacun à manger chez soi, la chaîne japonaise a ouvert en août son premier restaurant en Inde à Gurgaon, banlieue de New Delhi, piquant la curiosité des habitants. Des clients expliquent avoir apprécié le goût de la sauce japonaise qui contraste avec les variétés indiennes habituelles chargées d'oignon, tomate et épices locaux."Le curry avait un goût spécial", décrit à l'AFP Amitava Sen. "Un goût très addictif", ajoute un autre client, Aakash Nakra.
Une chaîne de restauration japonaise se lance dans un pari commercial a priori osé: vendre du curry... en Inde.
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Ils pourraient être présents lors des prochaines échéances électorales, les élections européennes notamment. Les "gilets jaunes" doivent-ils rejoindre un parti politique ou créer un parti indépendant présent lors des prochaines élections ? Interrogé sur France Inter mardi 4 décembre, Jean-François Barnaba, l'un des porte-parole des "gilets jaunes" de l'Indre, assure travailler "avec une intensité et un engagement total" à la formation d'une liste pour les élections européennes. "Il faut qu'on change totalement de paradigme en matière de politique économique. Il faut que ce soit des gens issus de la classe populaire, qui ont toujours délégué, qui n'ont jamais investi le Parlement massivement. On sait bien quelle est la composition sociologique du groupe majoritaire. Il faut une grande, grande modification", a-t-il plaidé sur France Inter. Jérôme Fouquet, directeur du département Opinion à l'Ifop, estime pour France Inter que la présence de "gilets jaunes" sur les listes des partis traditionnels est très peu probable. "Ceux qui rejoindraient des partis politiques classiques seraient vomis par les autres", a-t-il déclaré. Pour tenir jusqu'aux élections européennes, il est impératif que le mouvement se structure. Mais, "sitôt qu'ils essaient de construire une liste, la dynamique explose", estime pour la radio publique un député de la France insoumise. Sur France Inter, Jean-François Barnaba défend les "gilets jaunes", accusés de ne pas être suffisamment structurés. "Aujourd'hui, nombreux sont les 'gilets jaunes' qui essaient de perfectionner le vote électronique pour désigner sur une base plus démocratique, sur la base de profession de fois des représentants". Il a toutefois estimé qu'il est "souhaitable, le plus tôt possible d'avoir une forme d'unification qui rende le discours plus cohérent".
VIDÉO. Des "gilets jaunes" réfléchissent à l'avenir politique à donner à leur mouvement.
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Jean-Pierre Raffarin sera-t-il aux côtés de La République en marche pour les élections européennes du 26 mai ? Fin janvier, l'ex-Premier ministre de Jacques Chirac avait déclaré qu'il "déciderait" s'il reste au sein des Républicains (LR) en fonction de la position du parti sur l'Europe, soulignant être "aujourd'hui plus près du projet de Macron". Alors que selon de nombreuses sources, il est décidé à apporter son soutien au chef de l'État, Laurent Wauquiez l'a sommé de prendre une décision. Dans un courrier daté de samedi 2 mars que s'est procuré l'AFP et qui avait été révélé par L'Opinion, le président des Républicains lui demande de faire "connaître (sa) position sur la campagne des Européennes". Il le convoque également au bureau politique du 12 mars. "Au moment où Les Républicains sont résolus à présenter aux Français des propositions à la hauteur de l'enjeu, notre bureau politique, dont vous êtes membre de droit, qui se réunit le 12 mars prochain, mérite d'entendre vos suggestions et de connaître directement votre position sur la campagne des Européennes", écrit M. Wauquiez. Wauquiez pointe "le fossé qui nous sépare d'Emmanuel Macron"Dans cette lettre de deux pages, le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes rappelle à Jean-Pierre Raffarin ses positions passées sur l'Europe : "Vous avez pointé le malaise démocratique d'une Europe qui n'a su 'ni réformer, ni convaincre' (...), vous avez affirmé que 'l'Europe n'est pas fédérale' mais 'une coopérative avec des compétences définies en fonction de priorités, les autres compétences devant être renvoyées aux États-nations'". Or, fait valoir le patron de LR, "ces convictions que vous exprimiez en juin 2016, notre famille politique en a fait des piliers de son projet en juin 2018". "Et vous pouvez mesurer qu'il n'y a pas de différence entre ce que vous disiez à l'époque et les positions des Républicains aujourd'hui", et "vous pouvez mesurer tout autant le fossé qui nous sépare d'Emmanuel Macron"."Des gestes auraient été nécessaires pour ancrer Raffarin dans la famille""La presse reçoit mon courrier avant moi ?? Voilà qui libère des conventions", a ironisé dimanche Jean-Pierre Raffarin sur Twitter, sans pour autant faire connaître ses positions. Dimanche, sur LCI, la tête de liste de LR pour les élections européennes, François-Xavier Bellamy, a pour sa part appelé "chacun (à faire) des choix clairs", ajoutant qu'il ne porterait "jamais aucun jugement moral sur celui qui ne fera pas politiquement les mêmes choix que les miens". De son côté, la présidente LR de la région Île-de-France Valérie Pécresse a regretté ce lundi matin cette convocation. "Je suis très triste pour ma famille qu'on en arrive là parce que je pense que, peut-être, des gestes auraient été nécessaires pour ancrer Jean-Pierre Raffarin dans la famille", a-t-elle estimé sur RTL.
Alors que l'ancien Premier ministre est réputé être proche d'Emmanuel Macron, le président de son parti Les Républicains lui a envoyé un courrier lui demandant de faire "connaître (sa) position sur la campagne des européennes".
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La 3e édition de ce festival de séries, qui aurait dû se tenir du 27 mars au 1er avril, conserve la même structure avec dix séries en compétition, dix séries en compétition séries courtes et des projections hors compétition. Mais la programmation est encore en construction et sera annoncée lors d'une conférence de presse le 22 septembre. Le festival précise que six des dix séries initialement prévues en mars en compétition et neuf des dix séries de la compétition séries courtes seront de retour. Cette manifestation gratuite et ouverte au public, présidée par l'ancienne ministre de la Culture Fleur Pellerin, avait réussi à l'origine à mettre la main sur des exclusivités prestigieuses, comme la série Disney "The Mandalorian" ou la saison 5 du "Bureau des Légende", mais elles ont été diffusées entre-temps. La productrice américaine Gale Anne Hurd (qui a participé à la création de "Terminator", et produit "The Walking Dead") reste présidente du jury mais ne sera pas présente physiquement, tout comme l'actrice Judith Light ("Madame est servie", "Transparent"), distinguée d'un prix spécial. Elles retrouveront le public via la nouvelle plateforme Canneséries Live, lancée pendant la durée du festival en complément du site internet actuel. Cette plateforme proposera en libre accès du contenu "exclusif et inédit" comme des projections de séries, des masterclass et interviews. Le déroulement du festival "dépendra des décisions prises par les autorités sanitaires en octobre" et "des mesures adaptées concernant les conditions d'accueil et de gestion des flux seront prises en conséquence", précisent les organisateurs. Le Canneséries Institute, la résidence d'écriture de séries destinée aux jeunes scénaristes, est maintenue et débutera le 14 septembre pour finir le lendemain de la clôture, le 15 octobre. La première édition du Canneséries Writers Club, dédiée aux scénaristes professionnels, se déroulera de son côté les 13 et 14 octobre.
Le festival Canneséries, reporté à cause du coronavirus, confirme sa tenue du 9 au 14 octobre, en parallèle au marché MipCom (12-15 octobre), dans une version physique sur la Croisette et numérique sur la plateforme Canneséries Live.
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L'analyse des supports informatiques appartenant au directeur d'école pédophile de Villefontaine (Isère) a permis d'écarter l'hypothèse d'une complicité. Mais huit nouvelles victimes ont été identifiées. L'une d'elle "avait totalement oublié" son agression survenue lorsqu'elle était scolarisée en 2002 à Vénissieux (Rhône), a expliqué mercredi 25 avril à l'AFP Me Marie Grimaud, l'avocate de deux de ces nouvelles victimes. Sa cliente est depuis dans une "difficulté psychologique extrême"."Les faits ont commencé bien avant Villefontaine"Quelques jours avant le suicide de son mari en détention, la femme du directeur d'école avait confié à la gendarmerie des disques durs, disquettes et CD-ROM qu'elle avait retrouvé dissimulés dans le double toit de leur maison. Ces supports contenaient "environ 512.000 photos et plus de 11.000 vidéos dont la grande majorité proviennent d'internet où il les avait soit achetées soit reçues en peer-to-peer (échange d'internaute à internaute, NDLR)", avait précisé en 2017 le procureur de Grenoble, Jean-Yves Coquillat. Ils renfermaient aussi "des photos ou des montages qu'il avait faits lui-même lors des "'ateliers du goût'" où l'instituteur imposait des fellations à des élèves aux yeux bandés, avait poursuivi le magistrat. "Alors qu'on pensait que les faits avaient commencé à Villefontaine, en fait, ça a commencé bien avant", vers 2002-2003, a indiqué une source proche du dossier, en référence au fait que trois de ces huit nouvelles victimes étaient de Vénissieux. Vers une procédure contre l'ÉtatSelon Me Marie Grimaud, des avocats de victimes envisagent de lancer une procédure pour faire reconnaître la responsabilité de l'État, une fois l'instruction terminée - ce qui serait imminent. Cette dernière devrait conclure à l'extinction de l'action publique du fait du décès de l'enseignant. En juin 2008, le directeur d'école avait été condamné par le tribunal correctionnel de Bourgoin-Jallieu (Isère) à six mois de prison avec sursis avec obligation de soins pendant deux ans pour avoir téléchargé des images pédopornographiques. Sa condamnation n'avait pas été assortie d'une interdiction d'entrer en contact avec des enfants, ni signalée à son administration de tutelle, alors qu'elle figurait à son casier judiciaire. Face au scandale provoqué par cette affaire, les ministères de l'Éducation et de la Justice ont pris depuis des mesures destinées à améliorer la communication des informations de ce type entre leurs services.
"Huit nouvelles victimes" du directeur d'école pédophile de Villefontaine (Isère) ont été identifiées grâce à l'exploitation de supports informatiques découverts dans sa maison. Jusqu'ici, l'enseignant - qui s'est suicidé en prison en avril 2016 - était déjà suspecté de faits de viol ou d'agression sexuelle sur une soixantaine d'enfants.
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La pandémie mondiale du Covid-19 aura permis de diminuer considérablement la pollution sur de nombreux territoires, aussi bien dans les grands centres urbains que dans les zones rurales. Entre le 1er janvier et le 30 avril, la crise du coronavirus a ainsi entraîné une baisse de 8,6 % des émissions mondiales de CO2, soit une baisse de 1 048 millions de tonnes par rapport à la même période en 2019. Si le déconfinement va certainement mettre un coup d'arrêt à cette tendance, une région du monde est encore à l'abri de la pollution liée à l'activité humaine. Une étude publiée dans la revue de la National Academy of Sciences, et relayée le 3 juin par CNN, a en effet identifié une région dans l'océan Austral, autour de l'Antarctique, « vierge » de toute pollution. Selon les précisions de CNN, des chercheurs de l'Université du Colorado ont navigué depuis la Tasmanie jusqu'à l'Antarctique pour récolter des échantillons d'air provenant de l'atmosphère avant d'effectuer des prélèvements de microbes en suspension dans l'air, qui peuvent être dispersés à plusieurs milliers de kilomètres par le vent. Les analyses ont ainsi montré que ce territoire recouvert à 99% par de la glace, n'abrite aucune particule issue des combustibles fossiles ou de l'agriculture dans la couche limite atmosphérique. "Les aérosols contrôlant les propriétés des nuages de l'océan Austral sont fortement liés aux processus biologiques de l'océan, et l'Antarctique semble être isolé de la dispersion vers le sud des micro-organismes et des dépôts de nutriments de continents du sud", explique dans un communiqué le co-auteur de l'étude, Thomas Hill. Et d'ajouter : "Dans l'ensemble, cela suggère que l'océan Austral est l'un des rares endroits sur Terre qui a été le moins affecté par les activités anthropiques". Comme le rappelle CNN, la pollution de l'air tue 7 millions de personnes chaque année.
Selon l'étude publiée par une équipe de chercheurs de l'Université du Colorado, une zone située dans l'océan Austral bénéficie d'un air "vierge" de toute pollution liée à l'activité humaine.
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"Vivre dignement, dans une société plus démocratique". La tête de liste du Ralliement d'initiative citoyenne Ingrid Levavasseur assure dans un entretien accordé aux Figaro vendredi 8 février qu'elle s'attendait "aux attaques" dont elle fait l'objet en tant que tête de liste d'une liste "gilets jaunes". "Si nous sommes tous issus des 'gilets jaunes', nous ne sommes pas 'la' liste 'gilets jaunes'. Je m'attendais aux attaques. Elles me paraissent normales. Nous sommes un mouvement neuf, on s'aventure, on tâtonne, on s'interroge. Ce que je n'accepte pas, c'est qu'on discute notre appartenance au mouvement. Je n'ai pas d'autorisation à demander ni de justification à donner pour porter un gilet", explique Ingrid Levavasseur au quotidien national. Cette figure du mouvement des "gilets jaunes", aide-soignante de 31 ans, entend "faire entrer le peuple d'en bas" dans les institutions. "Notre objectif est de servir de tremplin à tous les citoyens qui se sentent délaissés, au-delà même des 'gilets jaunes'. Les européennes sont la première élection qui se présente à nous, donc on y va. Comme nous irons aux municipales et aux législatives", a-t-elle déclaré. Un appel aux femmes Si elle veut voir les "gilets jaunes" dans les institutions, Ingrid Levavasseur se positionne comme une pro-européenne convaincue : "Seule, la France ne pourrait pas faire grand-chose. C'est un trop petit pays face à la Chine ou les États-Unis. Elle a besoin de l'Europe, de l'Union européenne. C'est là que sont les leviers pour faire évoluer les choses, notamment en termes de transition écologique". Alors que le mouvement est parfois présenté comme noyauté par l'extrême droite et l'extrême gauche, Ingrid Levavasseur estime que "la place des extrêmes chez les 'gilets jaunes' a été trop mise en avant". Et elle l'assure : "les centaines de milliers de personnes qui ont défilé le 17 novembre ne sont pas conservatrices ou souverainistes". Interrogé sur les défections de deux de ses colistiers, la tête de liste pour les européennes minimise : "Il y a eu des défections, c'est vrai. Et il y en aura d'autres. C'est normal. Toutes les places sont ouvertes à candidature sur notre site Euroric. Nous avons reçu pour l'heure 70 candidatures d'hommes et une trentaine de femmes. Il faut que ces dernières, très nombreuses sur les ronds-points, se mobilisent et n'hésitent pas à candidater". Enfin, interrogée sur un éventuel soutien financier de Bernard Tapie, la candidate aux européennes réfute : "Bernard Tapie nous a prêté une salle à un moment donné. Je n'ai plus eu aucun contact avec lui depuis".
La "gilet jaune" Ingrid Levavasseur, tête de liste du ralliement d'initiative citoyenne, a dit son attachement à l'Europe lors d'un entretien accordé au Figaro.
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"Ces actes sont des actes criminels, la réponse du gouvernement doit être forte". Edouard Philippe a dévoilé la réponse du gouvernement après les heurts ayant eu lieu dans plusieurs villes du territoire, samedi 16 mars.♦ Manifestations interdites en présence "d'éléments ultras""Nous interdirons les manifestations se revendiquant des 'Gilets jaunes' dans les quartiers les plus touchés dès lors qu'une présence 'd'éléments ultras' sera signalée", a indiqué Edouard Philippe, citant le cas des Champs-Elysées, de la place Pey Berland de Bordeaux, et de la place du Capitole de Toulouse. "Nous procéderons à la dispersion immédiate de tous les attroupements", a t-il précisé.♦ "Commandement unifié" et nouveaux moyensLe Premier ministre veut "accorder une plus grande autonomie aux forces sur le terrain, avec un commandement unifié doté d'une 'large capacité d'action rapide'". Des "moyens nouveaux" seront déployés : drones, produits marquants pour faciliter l'identification des fauteurs de troubles. "Nous placerons davantage d'officiers de police judiciaire sur le terrain" a t-il ajouté. Les nouvelles dispositions permettront de "renforcer les contrôles aux abords des manifestations, prononcer des interdictions de manifester, et placer en garde à vue les personnes qui dissimulent leurs visages. "Des consignes inappropriées ont été passées pour réduire l'usage" des lanceurs de balle de défense (LBD), a-t-il déploré, assurant que le gouvernement va "renforcer la fermeté de (sa) doctrine de maintien de l'ordre".♦ Philippe fait sauter le "fusible" DelpuechLe préfet de police de Paris Michel Delpuech paie lui les pots cassés des heurts. Il sera remplacé par Didier Lallement, actuel préfet de Nouvelle Aquitaine, a annoncé Edouard Philippe. "Mercredi en Conseil des ministres, le président de la République nommera préfet de police M. Didier Lallement, ancien secrétaire général du ministère de l'Intérieur, actuel préfet de la Nouvelle Aquitaine", a indiqué le patron de Matignon. Michel Delpuech, 66 ans, était régulièrement donné partant entre affaire Benalla et polémiques à répétition sur la gestion de l'ordre public dans la capitale.♦ Hausse des contraventionsLe gouvernement veut également "taper au portefeuille", promettant une "augmentation très nette" de la contravention encourue en cas de participation à une manifestation interdite. "Les manifestants pacifiques doivent prendre leurs distances avec les casseurs", a déclaré le Premier ministre, qui a expliqué sa nouvelle stratégie de "chercher systématiquement la responsabilité financière des fauteurs de troubles". Le Premier ministre a terminé son allocution en rendant hommage aux forces de l'ordre et aux sapeurs-pompiers, qui "même sous la pression continuent de faire preuve de maîtrise de d'exemplarité". "En leur demandant plus de mobilité, nous les exposerons à des contacts plus durs", a t-il décrit,. "Leur protection sera notre priorité (...]. J'attends du pays tout entier qu'il se regroupe derrière eux", a t-il conclu.
Deux jours après les scènes de violences sur les Champs-Elysées en marge de "l'acte 18" des "Gilets jaunes", le Premier ministre a tenu une conférence de presse lundi 18 mars où il a annoncé ses mesures, et dévoilé sa "nouvelle stratégie" de maintien de l'ordre.
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"La décision a été difficile à prendre pour nous, car c'est un rendez-vous annuel convivial et festif très attendu, à la fois par les pompiers mais aussi par les citoyens qui viennent à notre rencontre", a indiqué le lieutenant-colonel Claire Boët, porte-parole de la BSPP. Cette mesure, déjà prise dans de nombreuses régions de France, concerne les 76 casernes de la BSPP, dont les 8.500 pompiers militaires interviennent à Paris et dans sa petite-couronne. A Paris, les bals accueillent traditionnellement les 13 et 14 juillets des centaines de militaires de tous rangs et de tous corps. Les pompiers participent également habituellement au défilé du 14 juillet parisien. Selon le ministère des Armées, la tradition du "bal des pompiers", remonte à 1937, lorsque dans le quartier de Montmartre, une petite troupe de Parisiens enjoués a emboîté le pas à une troupe de sapeurs-pompiers qui rentrait à la caserne au pas cadencé. "La bonne ambiance aidant", ces Parisiens ont été autorisés à passer la soirée dans la caserne. L'évènement s'est ensuite généralisé à d'autres casernes, avant d'être institutionnalisé dans tout le pays. Aux démonstrations de gymnastique et de départs de feu se sont ajoutés au fil du temps des buvettes, des feux de Bengale et de la musique dansante jusqu'au bout de la nuit. Le défilé du 14 juillet sera lui cette année remplacé par une cérémonie militaire place de la Concorde, qui rendra également hommage aux soignants. La cérémonie comprendra "un dispositif resserré ramené à 2.000 participants et environ 2.500 invités", dans le respect des règles de distanciation sociale, a précisé la présidence.
Les casernes de pompiers parisiennes n'organiseront pas cette année leurs traditionnels bals populaires du 14 juillet en raison du contexte "d'état d'urgence sanitaire", a annoncé mercredi à l'AFP la Brigade des Sapeurs Pompiers de Paris (BSPP).
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Le pic de pollution aux particules fines de ces derniers jours a poussé les autorités à interdire de circulation les véhicules les plus polluants mercredi 27 février à Paris et en proche banlieue. Pour la première fois, la circulation différenciée sera également mise en place à Lille (Nord). A Paris, l'interdiction de circulation, à l'intérieur d'un périmètre délimité par l'A86, concerne les véhicules non classés et les véhicules de classe 4 et 5 selon la classification des vignettes Crit'Air, obligatoires à Paris. Idem dans la métropole lilloise où seuls les véhicules équipés d'une vignette Crit'air 0,1, 2 et 3 seront autorisés à circuler dans un périmètre qui couvre une douzaine de communes. Les véhicules 4, 5 ou non classés - soit environ 20 % des vignettes vendues dans le département - pourront rouler dès lors qu'il y a au moins deux personnes à bord, a précisé la préfecture du Nord, qui impose la circulation différenciée pour la première fois depuis que le principe en a été acté, en 2017. Les contrevenants risquent une amende de 68 euros. "Cette mesure est le résultat d'un niveau de pollution élevé, voire très élevé depuis hier, aujourd'hui, et annoncé demain", a fait valoir le préfet du Nord Michel Lalande en conférence de presse, soulignant qu'un tiers de la pollution atmosphérique est due aux transports.À Paris, la circulation différenciée après la polémiqueAprès déjà plusieurs jours de pollution, à Paris comme à Lille, les organismes régionaux de surveillance de la qualité de l'air prévoient en effet de nouveau mercredi dans ces villes un niveau de concentration de particules fines supérieur au seuil d'information fixé à 50 μg/m3. En Ile-de-France, les concentrations en particules fines dans l'air avaient déjà dépassé ce seuil mercredi, jeudi et vendredi, grimpant même au-delà de 70 μg/m3. Sans toutefois entraîner d'interdiction de circulation, ce qui a provoqué une polémique."Notre demande a enfin été entendue. C'est une bonne nouvelle pour tous les Parisiens et Franciliens qui sont victimes depuis une semaine des pics de pollution", a salué la maire de Paris Anne Hidalgo (PS) qui avait réclamé mardi la restriction de la circulation des véhicules polluants "dès qu'un pic de pollution survient". Dans la métropole lilloise, où selon Atmo environ 1.700 personnes par an meurent prématurément à cause de la mauvaise qualité de l'air, les militants écologistes ont également salué cette décision, qu'ils jugent néanmoins tardive. "C'est pas trop tôt !", a réagi Christophe Liénard, président de l'association Amis de la Terre du Nord. "C'est une décision qui intervient après plusieurs jours de pic de pollution, qui n'a jamais été prise pendant l'année 2018 alors qu'on a atteint un niveau record de jours de pic de pollution." "Le préfet59 aurait dû mettre en place la circulation différenciée sans attendre le 3e jour", a réagi sur twitter Jérémie Crépel, conseiller municipal EELV. Lille doit faire face régulièrement à des pics de pollution, auxquelles les autorités essaient difficilement de remédier : la vitesse est par exemple limitée depuis le 1er février à 70 km/h, contre 90km/h auparavant, sur une partie du périphérique lillois de façon expérimentale. Lundi, le préfet de région a d'abord imposé dans le Nord et le Pas-de-Calais des vitesses maximales abaissées de 20 km/h, et ce jusqu'à jeudi à 10h00, tandis que la métropole européenne de Lille (MEL) a décidé de proposer un ticket unitaire d'1,65€ permettant mercredi d'emprunter les transports en commun de façon illimitée toute la journée. D'autres villes ont déjà adopté le principe en cas de pollution, déclenché effectivement pour la première fois à Paris et Grenoble, en janvier 2017. La métropole d'Aix-Marseille s'est elle engagée à créer d'ici à fin 2020 une zone à faible émission où la circulation des véhicules les plus polluants sera interdite.
La préfecture du Nord a décidé la mise en place de la circulation différenciée dans la métropole lilloise, une première. À Paris, la maire Anne Hidalgo a obtenu ce qu'elle réclame depuis la fin de la semaine dernière et le début de l'épisode de pollution.
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Une soixantaine de manifestants se sont rassemblés devant l'entrée du parc marin Marineland d'Antibes (Alpes-Maritimes), dans la soirée de samedi 11 août. Ils ont été appelés à prendre part à une veillée "statique et silencieuse" qui a duré jusqu'à 23h. Le mouvement a été initié par l'association "C'est assez!", qui revendique le "respect des droits des animaux" et demande la "réhabilitation" des animaux sauvages maintenus en captivité, ainsi que par le parti animaliste des Alpes-Maritimes. Des ours polaires sous la caniculeMunis de pancartes avec des photos d'animaux et tout de blanc vêtus, les participants ont exprimé leur indignation contre la captivité des orques et des dauphins. En cette période estivale, l'accent a également été mis sur le sort réservé, selon eux, à Raspoutine et Flocke, un couple d'ours polaires. "On se demande quel comité scientifique a bien pu autoriser le placement de ces ours polaires sous la canicule de la Côte d'Azur, c'est une aberration", dénonce Emmanuelle Sultani, représentante locale de "C'est assez!". Une pétition postée sur internet, accompagnée d'une vidéo de ces animaux et demandant leur transfert dans un environnement plus adapté à leurs caractéristiques avait recueilli samedi soir plus de 155.000 signatures. Elle doit être transmise à Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique. Face à des accusations qu'il considère comme "fallacieuses", le parc marin s'est défendu par communiqué. "Un constat d'huissier a été réalisé et atteste qu'il n'existe aucun dispositif de fermeture des grottes de glace et que chaque enclos dispose d'endroits ombragés. De plus, les ours ont en permanence accès à des locaux climatisés, à une source d'eau potable et à un bassin d'eau de mer à 14°", détaille Marineland.
L'appel a été lancé par l'association "C'est assez!", qui s'indigne du sort des ursidés en captivité sous la chaleur de la côte méditerranéenne.
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"Pendant le confinement, des projets de recherche ont été suspendus, ainsi que des actions de prévention et de dépistage", explique à l'AFP la directrice générale de Sidaction, Florence Thune. Selon elle, "plusieurs mois ont été perdus" en termes de dépistage et de prévention pour un "public en grande précarité", dont "les personnes migrantes et les travailleurs du sexe". Traditionnellement organisé sur trois jours, le Sidaction a été annulé cette année à cause de l'épidémie de Covid-19, alors qu'il aurait dû avoir lieu début avril (avec une soirée retransmise à la télévision). Cela fait planer le risque d'une lourde perte financière, puisque les trois jours de mobilisation avaient permis de récolter 4,5 millions d'euros de promesses de dons en 2019. Depuis près de 15 ans, le week-end du Sidaction représente environ 30% de la collecte de l'association du même nom, qui recueille des dons toute l'année. A la place, une soirée unique intitulée "100 ans de comédies musicales : les stars chantent pour Sidaction" se déroulera jeudi, retransmise par France 2."Ça n'est qu'une journée mais on espère vraiment que les donateurs seront au rendez-vous", indique Florence Thune."Si on ne remonte pas la pente en terme de collecte cette année, on est très inquiets sur le maintien de nos financements à partir de 2021, ce qui pèse à la fois sur des dizaines de projets de recherche et une centaine d'associations dont on soutient l'activité", poursuit-elle. Cette année, les dons peuvent être faits par internet (www.sidaction.org), par SMS (au 92110, pour un don automatique de 5 euros) ou par courrier (Sidaction, 228, rue du Faubourg Saint-Martin, 75010 PARIS). Le premier Sidaction, le 7 avril 1994, avait permis d'engranger 45 millions d'euros, récoltés pendant 9 heures de direct à la télévision. La présidente de Sidaction est la chercheuse Françoise Barré-Sinoussi, codécouvreuse du virus au début des années 80 et prix Nobel de médecine 2008. Elle a succédé à l'homme d'affaires Pierre Bergé après le décès de ce dernier en 2017. La vice-présidente est la chanteuse et comédienne Line Renaud.
L'épidémie de Covid-19 a fragilisé la lutte contre le sida, s'alarme l'association Sidaction, qui appelle aux dons avant une soirée spéciale jeudi pour remplacer son week-end de collecte annuel, annulé pendant le confinement en avril.
orangesum-3894
Roselyne Bachelot a changé de vie, et cela semble lui correspondre. À la tête de l'émission d'actualité "La République de LCI" sur la chaîne éponyme, l'ex-ministre n'en a pas moins délaissé la politique. Dans le Parisien Week-end, Roselyne Bachelot fait le tour de ses passions. Et de ses projets. On apprend notamment que l'ancienne ministre de la Santé va écrire son premier roman. "J'en prends le chemin, dit-elle, puisque j'ai déjà signé un contrat avec un éditeur. Pour le moment, je ne peux pas vous en dire plus, désolée". Celle qui a déjà écrit deux essais et une biographie reste très modeste. "On ne peut pas se prétendre écrivain tant que l'on n'a pas écrit une fiction. C'est un exercice plus intime, un vrai défi", précise-t-elle. L'ex-ministre avoue aussi être une grande fan de musique. Elle rêve un jour de passer une journée avec Jonas Kaufmann, apprend-on dans le Parisien Week-end. "C'est mon idole absolue, le number one de la scène lyrique. Ce chanteur d'opéra, d'une beauté physique renversante, transmet les sentiments comme personne". La cause des femmesUne passion pour la musique qu'elle désire également mettre de nouveau en pratique. "J'ai été pianiste pendant vingt ans, quand j'étais enfant et jeune fille. Puis les choses de la vie m'ont amenée à arrêter", concède-t-elle avec regret. Mais Roselyne Bachelot n'en oublie pas son appétence pour le sport, elle qui fut en charge du ministère entre 2007 et 2010. Elle veut notamment apporter son aide aux footballeuses, dont "la différence de traitement médiatique" avec le football masculin "la rend dingue". "Qu'attend-on pour applaudir", tempête-t-elle. Enfin, Roselyne Bachelot revêt son habit de femme, en prônant une meilleure représentation au Panthéon. "Ils sont 72 hommes inhumés au monument parisien pour seulement quatre femmes. Je voudrais que d'autres y soient admises". Raison aussi pour laquelle l'ancienne pharmacienne soutient Denis Mukwege. Ce gynécologue congolais soigne les femmes violées et victimes de mutilations génitales en Afrique. Il a été victime d'un attentat en 2012. "Il mériterait vraiment de recevoir le Nobel de la paix, et la dotation financière qui en résulte".
Dans une interview accordée au Parisien Week-end, Roselyne Bachelot dévoile quelques-unes de ses passions. L'ancienne ministre entend notamment entamer la rédaction de son tout premier roman.
orangesum-3895
Emmanuel Macron a évoqué le plan du gouvernement contre le "séparatisme islamique", ce mardi 18 février, à Mulhouse. Présentant certaines des dispositions retenues par l'exécutif, le chef de l'Etat a en parallèle déclaré que "faire un plan contre l'islam serait une faute profonde"."Le séparatisme islamiste est incompatible avec la liberté et l'égalité, incompatible avec l'indivisibilité de la République et la nécessaire unité de la nation", a affirmé le président de la République face à des responsables locaux et des habitants du quartier de Bourtzwiller, à Mulhouse. Mais "il ne s'agit pas de stigmatiser quelque religion. Et ce que nous avons à faire n'est pas, comme je l'ai parfois entendu chez certains, un plan contre l'islam. Ce serait une faute profonde", a-t-il ajouté après avoir échangé avec les forces de l'ordre, des élus et des responsables d'associations du quartier."Dans la République, on ne peut pas accepter qu'on refuse de serrer la main à une femme parce qu'elle est femme; dans la République, on ne peut pas accepter que quelqu'un refuse d'être soigné ou éduqué par quelqu'un; dans la République, on ne peut pas accepter la déscolarisation; dans la République, on ne peut pas exiger des certificats de virginité pour se marier; dans la République, on ne doit jamais accepter que les lois de la religion puissent être supérieures aux lois de la République, c'est aussi simple que ça", a résumé le patron de l'exécutif. Emmanuel Macron a notamment annoncé, parmi les mesures "fortes" préparées depuis plusieurs mois par le gouvernement, la fin progressive des "imams détachés" envoyés en France par d'autres pays, comme la Turquie et l'Algérie, sans préciser à quelle date cette mesure serait appliquée. Il a aussi affirmé qu'il serait également mis fin à l'accueil des quelque 300 "psalmodieurs" reçus chaque année durant la période du ramadan.
Le président de la République a conclu son déplacement à Mulhouse avec un discours consacré à la lutte contre la radicalisation et le séparatisme, où il a notamment annoncé la fin des "imams détachés" envoyés par d'autres pays.
orangesum-3896
"Je n'ai jamais cru que l'État pouvait tout faire, il a sa part de responsabilité (...) mais il faut que tout le monde se sente concerné par la lutte contre l'épidémie", a souligné M. Castex, lors d'un entretien matinal sur France Inter, tout en concédant que le port du masque pouvait parfois être "pénible". Interrogé sur le refus de généraliser sa gratuité pour les élèves, il a fait valoir qu'"aucun pays au monde" n'avait pris une telle mesure, en rappelant que les personnes fragiles, pour des raisons médicales ou financières, bénéficiaient déjà de la gratuité."On (ne) va (pas) payer des masques à des familles qui n'en ont absolument pas besoin", a-t-il encore martelé, alors qu'il devient obligatoire pour les collégiens et lycéens à partir de la rentrée mardi prochain. L'entretien d'une cinquantaine de minutes dans la matinale radio la plus écoutée de France marquait la rentrée médiatique du Premier ministre. Le gouvernement a décidé de monter au front toute la semaine pour mettre en garde contre la reprise de l'épidémie. Jean Castex a assuré qu'il n'y avait "pas de quoi s'affoler, on n'est pas revenu à la situation (...) du mois d'avril ou du mois de mai", "mais malgré tout, il y avait encore il y a quelques semaines 1.000 cas par jour qui étaient diagnostiqués, on est (aujourd'hui) autour de 3.000". "Vous voyez bien quand même qu'il y a quelque chose qui se passe", a-t-il ajouté, en précisant que les admissions en réanimation "progressent, mais extrêmement légèrement". Une évolution défavorable de la situation pourrait-elle conduire à confiner à nouveau? "Nous avons envisagé toutes les hypothèses", mais "ça n'est pas un objectif", a répondu le Premier ministre, en rappelant les conséquences notamment "économiques" du confinement du printemps. Par ailleurs, le gouvernement "n'exclut pas" une fermeture des bars et restaurants à 23H00 à Paris, où le virus circule activement, comme cela a été décidé pour Marseille et l'ensemble des Bouches-du-Rhône, a indiqué son porte-parole Gabriel Attal, quelques heures plus tard, à l'issue du Conseil des ministres.- Plan de relance -Au-delà des mesures sanitaires, le Premier ministre a esquissé le contenu du plan de relance économique de 100 milliards d'euros, dont la présentation devait initialement avoir lieu mardi, finalement repoussée au jeudi 3 septembre. Le plan est "bouclé", a assuré Jean Castex, en faisant valoir que "le pire de tout, (ce serait) que l'on s'enfonce parce que l'on ne reprend pas l'activité dans une crise économique et sociale qui serait beaucoup plus dangereuse que la crise sanitaire". Dans l'après-midi, devant un parterre de chefs d'entreprises lors de l'université du Medef, à Paris, le Premier ministre a promis que le plan serait "équilibré entre les grandes et les petites entreprises". Jean Castex a encore vanté la "puissance des moyens" du dispositif, les 100 milliards d'euros représentant "quatre fois plus que le plan de 2008, un tiers du budget de l'Etat", en défendant une "relance par l'offre et l'investissement", et non par la demande, et en rappelant la baisse de 10 milliards d'euros des impôts de production. Quant aux conditions actuelles d'indemnisation du chômage partiel, elles seront maintenues "au moins jusqu'au 1er novembre" alors qu'elles devaient être revues à la baisse au 1er octobre. Concernant le seul secteur culturel, il a fait état d'une "dotation exceptionnelle" de deux milliards d'euros, mais a indiqué qu'il ne serait "plus possible à l'autorité préfectorale de déroger" à la jauge maximale de 5.000 personnes "dans les départements rouges", notamment en Île-de-France. Dans un sondage Elabe pour BFM TV réalisé auprès de 1.000 personnes mardi et mercredi, 74% des Français interrogés se disent "inquiets" de la propagation de l'épidémie, soit 18 points de plus par rapport au 15 juin. Quelque 43% disent faire confiance à Emmanuel Macron et au gouvernement pour lutter efficacement contre l'épidémie (+3 points), contre 56% (-4 points) l'inverse.
A quelques jours de la rentrée, le Premier ministre Jean Castex a appelé mercredi les Français "à l'esprit de responsabilité" face à la recrudescence de l'épidémie, tout en esquissant les contours du plan de relance économique qui sera présenté la semaine prochaine.
orangesum-3897
Le chauffeur a été blessé à l'oeil. Le respect des gestes barrière est la condition pour éviter une deuxième vague de l'épidémie. Le port du masque est ainsi obligatoire dans les transports en commun, ce qui dérange certains usagers. Un mineur soupçonné d'avoir frappé un conducteur de bus qui lui avait demandé de porter un masque, mardi à Orléans, a été mis en examen "pour violence sur personne chargée d'une mission de service public", a annoncé vendredi 31 juillet le parquet d'Orléans. L'agresseur présumé, âgé de 17 ans et interpellé jeudi, a été placé sous contrôle judiciaire par le juge des enfants, avec interdiction d'entrer en contact avec la victime et d'utiliser les transports en commun de la métropole d'Orléans (Tao). Le conducteur de Tao (groupe Keolis) s'était vu prescrire quatre jours d'ITT (incapacité totale de travail) en raison, notamment, d'une blessure à un œil. Le traumatisme de Bayonne toujours présentSelon le parquet, le chauffeur avait fait remarquer au mineur que le port du masque était obligatoire dans les transports en commun. Le jeune Orléanais, encore jamais condamné par la justice, avait alors remonté son T-shirt au niveau de son visage et s'était dirigé vers le fond du bus. Il était revenu quelques instants plus tard, cette fois avec un masque, pour asséner plusieurs coups au conducteur, avant de prendre la fuite. Le 10 juillet à Bayonne, un chauffeur de bus, Philippe Monguillot, était décédé après avoir été violemment agressé par deux hommes, pendant qu'il voulait contrôler le ticket d'un passager et exigeait le port du masque pour trois autres. Ce décès avait suscité une profonde émotion et des condamnations unanimes. Les obsèques de la victime avait été suivies par des centaines de personnes.
Un jeune homme de 17 ans a agressé un chauffeur de bus qui lui demandait de porter un masque. Il a été mis en examen.
orangesum-3898
C'est le 2e ours retrouvé mort dans les Pyrénées cette année. En avril, la dépouille de Cachou, un mâle né en 2015, avait été découverte dans le Val d'Aran (Espagne), sans que les causes de sa mort n'aient jusque là été divulguées. "Un ours a été découvert aujourd'hui en Ariège, abattu par balles. L'ours est une espèce protégée, cet acte est illégal et profondément condamnable. La préfète s'est rendue sur place. L'Etat va porter plainte," a écrit la ministre sur Twitter. La victime gisait dans une zone de haute montagne, sur la commune d'Aulus-les-Bains, près de la station de ski de Guzet et une enquête a été ouverte par le procureur de Foix, selon la préfecture."Personne n'a le droit de supprimer un ours dans les Pyrénées, c'est inconcevable. C'est une espèce protégée", a réagi Alain Reynes, directeur de l'association Pays de l'ours, qui défend la présence de l'espèce dans les Pyrénées."Bien entendu, (nous) les associations allons également déposer plainte et faire tout ce qui est en notre pouvoir pour retrouver les responsables et les faire condamner", a ajouté cette figure du mouvement pro-ours interrogée par l'AFP. La croissance de la population ursine dans les Pyrénées, après des réintroductions entamées en 1991, alimente depuis des années des tensions avec les éleveurs qui estiment leur présence incompatible avec l'activité pastorale. Le nombre d'ours dans les Pyrénées atteint désormais les 50 individus, selon les autorités, niveau qui n'assure toutefois pas la survie de l'espèce. Dans le camp anti-ours, la nouvelle est loin d'émouvoir, et la piste d'un éleveur en colère n'est pas écartée, au début des estives. "Il faut que les gens soient à bout pour commettre des actes illégaux comme ça. On n'a jamais écouté leurs souffrance au quotidien. On a semé la douleur, la souffrance, la zizanie dans nos montagne", réagit Philippe Lacube, leader historique des anti-ours et président de la Chambre d'agriculture de l'Ariège."Ça peut être aussi être de la légitime défense", dit-il dans un second temps. Il assure qu'une quinzaine d'ours vivent dans cette zone de l'Ariège, le Couserans, sur un total qu'il estime pour sa part varier entre 60 à 80 spécimens. "Pourquoi la vie d'un ours est-elle plus importante que celle d'une brebis. 1.500 brebis ont été victimes de l'ours l'an dernier. On n'en serait pas là si le dossier de l'ours se gérait localement, par les aborigènes de ce territoire, pas à Paris au ministère". La France avait adopté un "plan ours" pour 2018-2028 prévoyant de nouveaux lâchers d'ours, mais il été enterré par le gouvernement quelques mois à peine après sa mise en place, après des manifestations d'éleveurs. En 2019, 1.173 animaux ont été tués par des ours et 36 ruches détruites, selon les chiffres contenus dans une consultation publique lancée récemment pour des mesures d'effarouchement des ours bruns dans les Pyrénées. La semaines dernière, les ministres de la Transition écologique et solidaire et de l'Agriculture avaient d'ailleurs annoncé une enveloppe de 500.000 euros supplémentaires pour la cohabitation ours-pastoralisme. Les défenseurs des plantigrades dénoncent pour leur part des chiffres gonflés par la course aux indemnisations et des imputations aux prédateurs non confirmées.
Un ours a été retrouvé mardi tué par balles en Ariège, a annoncé la ministre de la Transition écologique Elisabeth Borne, indiquant que l'Etat allait porter plainte.
orangesum-3899
Falafels, gorgonzola ou ailes de poulet... Cette dernière vague de rappels concerne les enseignes Leclerc, Auchan, Intermarché, Carrefour, Casino, Leader Price ou encore Monoprix, selon Le Progrès. Une dizaine de produits pourraient être affectés par la bactérie Listeria, responsable de l'infection de la listériose, maladie dangereuse pour les personnes âgées et les femmes enceintes. Il s'agit plus précisément de la langue de porc en gelée des marques Auchan et La sélection de notre charcutier, de la coppa Di Vittorio de marque Castelli France, des ailes de poulet rôties nature et tex mex de marque Paysan Breton, de la truite fumée de marque odyssée, de l'andouille de Guéméné de marque Atelier de l'Argoat, du gorgonzola au mascarpone vendu chez Carrefour, des falafels de marque L'atelier Blini et du museau vinaigrette de marque TLC. Les personnes qui trouvent ces produits dans leur réfrigérateur sont invitées à les détruire ou les ramener dans le magasin où elles les ont achetés afin d'être remboursées. La bactérie est tuée lors de la cuisson des aliments, mais elle résiste au froid et même à la congélation. Les symptômes peuvent se manifester jusqu'à deux mois après la consommation d'aliments contaminés. Si des personnes ont consommé des aliments contaminés et ressentent de la fièvre ou des maux de tête, elles doivent se rendre chez un médecin. Début juillet, McDonald's avait décelé une salade contaminée par la Listeria. Mi-juillet, plusieurs supermarchés français ont rappelé des produits surgelés ou en conserve contenant du maïs après une alerte à la listeria dans une usine hongroise. Fin juillet encore, six autres produits alimentaires soupçonnés d'être porteurs de la Listeria avaient été rappelés. Par ailleurs, d'autres produits sont rappelés pour divers problèmes : des nuggets de fromage de marque Pic express en raison de la présence possible de morceaux de plastique, des noix d'Amazonie bio origine Bolivie de marque Les Accents du Soleil à cause de la présence de toxines produites par des moisissures ou des crèmes dessert saveur vanille ne doivent pas être mangées en raison d'une suspicion d'un défaut de stérilité.
Depuis plusieurs semaines, les rappels de produits alimentaires contaminés ou soupçonnés d'être contaminés par la bactérie Listeria se multiplient, rapporte Le Progrès. Dernier en date ce week-end.
orangesum-3900
Son décès a été annoncé jeudi par son lointain successeur, le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti, qui a salué la mémoire d'un "grand serviteur" de la République."Avec le décès d'Albin Chalandon, la France perd un de ses combattants de la Libération, la République un de ses grands serviteurs et le ministère de la Justice un de ses anciens Gardes", a tweeté le ministre. Le président Emmanuel Macron a rendu hommage à une "haute figure qui incarnait un siècle d'histoire française, depuis la geste glorieuse des maquis jusqu'aux heures de maturité de la Ve République."L'ex-garde des Sceaux Rachida Dati, dont Albin Chalandon a été l'un des mentors tout au long de sa carrière, a accueilli la nouvelle avec une immense tristesse. "Albin Chalandon a changé ma vie. C'est quelqu'un qui m'a tout donné. Il m'a donné ma liberté, m'a permis de m'émanciper, il m'a aidée quand ma mère était gravement malade, ma famille dans les épreuves et dans ma vie professionnelle. J'avais un amour infini pour lui et je me dis: s'il n'avait pas été là, qu'est-ce-que je serais devenue ?", a-t-elle dit à l'AFP, la voix brisée par l'émotion. Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a salué de son côté "la vie et la mémoire" du "dernier des +barons+ gaullistes". D'autres personnalités de droite ont rendu hommage au parcours de celui, qui, à l'instar de Jacques Chaban-Delmas, Maurice Couve de Murville, Pierre Messmer ou Alain Peyrefitte, faisait partie des compagnons politiques historiques du Général de Gaulle. L'ancien président Nicolas Sarkozy a salué sur Twitter "un homme aux multiples talents qui a fait honneur à la France"."Avec Albin Chalandon, une personnalité hors du commun disparaît", a abondé Valérie Pécresse, la présidente (ex-LR) de la Région Ile-de-France. "Il a servi la France avec élégance à chaque étape de sa vie", met en exergue le maire de Nice (LR) Christian Estrosi. "La Ve République perd un de ses grands serviteurs", s'incline Xavier Bertrand, le président (ex-LR)des Hauts-de-France.- La Résistance et la Libération de Paris -Tous ont également une "pensée" pour son épouse, la journaliste Catherine Nay. Né le 11 juin 1920 à Reyrieux (Ain), licencié ès-lettres, Albin Chalandon entre dans la Résistance et participe à la Libération de Paris en 1944. Après l'inspection des Finances, il devient membre du cabinet de Léon Blum, alors président du gouvernement provisoire. Il s'engage ensuite dans la vie politique et s'inscrit au RPF (gaulliste) en 1948. En 1952, il crée la Banque commerciale de Paris, qu'il présidera de 1964 à 1968. Revenu à la politique en 1958 avec le général de Gaulle, il devient secrétaire général de l'UNR (1958-59), puis secrétaire général adjoint de l'UDR (1974-75). Député des Hauts-de-Seine (1968 puis 1973), il est élu député du Nord en 1986 mais renonce à son mandat électoral pour entrer au gouvernement. Ministre de l'Industrie de Georges Pompidou de mai à juillet 1968, il est ministre de l'Equipement et du Logement dans les gouvernements Couve de Murville (1968-69) et Chaban-Delmas (1969-72). C'est en 1969 qu'il a l'idée de proposer des maisons individuelles bon marché aux ménages les plus modestes. Environ 65.000 "chalandonnettes" sont construites entre 1970 et 1972. Mais certaines rencontrent des problèmes techniques, provoquant le mécontentement de leurs propriétaires. Albin Chalandon devient ensuite président du groupe nationalisé Elf-Aquitaine (1977-83). Il en est écarté après l'arrivée au pouvoir de la gauche, pour avoir voulu s'opposer au plan de restructuration de la chimie lourde française. Nommé garde des Sceaux en 1986 dans le gouvernement de cohabitation de Jacques Chirac, M. Chalandon y est le symbole d'une politique sécuritaire. En 2010, il a été mis en garde à vue dans le cadre de l'affaire Visionex, société soupçonnée de fabriquer des bornes internet permettant des paris clandestins et visée par une enquête dans laquelle son fils a été mis en examen. Grand'Croix de la Légion d'honneur et Croix-de-guerre 39-45, il s'était marié en 1951 à la princesse Salomé Murat avec qui il a eu trois enfants. Il a plus tard partagé la vie de Catherine Nay qu'il a épousée en 2016.
"Dernier des barons gaullistes", Albin Chalandon, ancien garde des Sceaux et ex-PDG d'Elf-Aquitaine, est décédé à l'âge de 100 ans, après avoir mené une double carrière d'homme politique et d'homme d'affaires.