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orangesum-3901
Le poste de police s'est ainsi retrouvé sans aucun policier disponible pour assurer d'éventuelles interventions, a rapporté mardi 25 octobre Le Parisien. Lundi matin, 6 heures. Le commissariat de Brunoy reçoit l'ordre du centre de commandement d'Evry d'envoyer des hommes pour surveiller "la résidence du Premier ministre Valls", dans cette même ville d'Evry, selon une note de service que le quotidien local s'est procurée. L"'unique patrouille" disponible sur le secteur est donc dépêchée, ne laissant au commissariat que le rédacteur de la note et un collègue affecté à la radio. Le secteur de Brunoy, qui comprend les villes de Boussy-Saint-Antoine, Brunoy, Epinay-sous-Sénart, Quincy-sous-Sénart et Varennes-Jarcy, n'a donc, à ce moment-là, plus aucun policier pour effectuer des interventions de police-secours."Cela n'a duré que 3 minutes et 30 secondes, le temps de faire l'aller-retour, ont indiqué à l'Express plusieurs sources policières, qui confirment l'incident. Dès que l'incident a été signalé au centre de commandement d'Evry et qu'une note a été rédigée, l'équipage diligenté sur place est revenu à Brunoy. C'est une autre patrouille d'Evry qui a pris le relais." Un policier de Brunoy, également interrogé par l'hebdomadaire confirme : "La mission a été annulée. Mais effectivement, si elle avait été maintenue, il n'y aurait eu plus personne pour assurer les interventions police-secours."Comment a-t-on pu en arriver là ? Le Parisien explique que 71 policiers de terrain sont affectés au commissariat de Brunoy. Ils sont répartis entre les équipes du matin, de l'après-midi et de la nuit. En comptant les repos hebdomadaires et les blessés, "le planning est à flux tendu", a confié au quotidien local Claude Carillo, du syndicat de police Alliance. "Nous n'avons pas les effectifs suffisants pour nous permettre d'assurer des missions de sécurité auprès des personnalités", assure-t-il, demandant le renfort de 300 policiers dans le département de l'Essonne.
Les policiers ont la charge de protéger de nombreuses personnalités, dans toute la France. Mais la situation s'est compliquée d'un coup, lundi dernier, quand le commissariat de Brunoy, dans l'Essonne, a reçu l'ordre d'envoyer un équipage pour "surveiller la résidence de la famille du Premier ministre".
orangesum-3902
Sur le papier, l'offre était alléchante : recalculer le taux effectif global (TEG) d'un prêt immobilier. Ce taux qui comprend les frais de dossier et le coût de l'assurance, notamment, est parfois mal calculé par les banques. Une démarche à l'amiable ou en justice devait alors permettre d'obtenir le remplacement du TEG par le taux légal en cours, bien inférieur. Et Humania consultants leader français de la contestation de taux d'intérêt, proposait aux propriétaires de les accompagner dans leurs démarches. Sauf que l'affaire a tourné au fiasco : l'entreprise est aujourd'hui en liquidation judiciaire, tandis que plus de 6.000 clients se retrouvent avec des ardoises de plusieurs milliers d'euros. Basée à Pérols, dans la banlieue de Montpellier, Humania consultants proposait en premier lieu à ses clients -démarchés en amont par des apporteurs d'affaires- de vérifier le calcul du taux de leur emprunt et à faire étudier le dossier par un cabinet d'avocats. Prix de l'opération, au moins 2.700 euros. "Après cette consultation, et si l'avocat partenaire de Humania consultants n'émettait aucun avis contraire, le client qui souhaitait poursuivre son action en justice passait une convention d'honoraires avec un avocat et le rémunérait sur une base moyenne de 800 euros HT par dossier", explique au Parisien le fondateur de l'entreprise, Daniel Margutti. La promesse affichée était de gagner 9 procès sur 10. Surtout, en cas de défaite, le client se voyait rembourser ses frais grâce à une police d'assurance souscrite par Humania consultants. Mais voilà : en 2016, les clients perdent en masse leur procès contre leurs banques. Et l'assureur d'Humania consultants cesse d'indemniser. "Le contrat est nul car il y a eu à l'origine une fausse déclaration", indique au Parisien l'avocat de l'assureur Garantie assistance, qui a d'ailleurs déposé une plainte contre X pour "escroquerie". L'entreprise de contestation lui aurait assuré que 85% des dossiers seraient réglés à l'amiable et que 90% de ceux qui seraient transmis à la justice seraient gagnants. C'est en fait l'inverse qui s'est produit : la plupart des dossiers ont fini au tribunal, et se sont révélés perdants. Résultat pour les clients : des milliers d'euros versés à Humania consultants pour l'analyse préalable, 800 euros d'honoraires d'avocat, et bien souvent la condamnation à rembourser les frais d'avocats engagés par les banques. Humania consultants a été placée en liquidation judiciaire en décembre, indique France Inter, qui précise que l'entreprise a porté plainte contre son assureur. Quant aux clients, plusieurs d'entre eux ont l'intention de se retourner contre Humania consultants. Leurs avocats doivent envoyer les premières assignations cette semaine, selon France Inter.
Une entreprise promettait aux propriétaires d'importantes économies en contestant leur prêt immobilier. Au final, la plupart d'entre eux ont perdu des milliers d'euros, rapportent France Inter et Le Parisien mardi 27 mars.
orangesum-3903
Le blocage du lycée Olympe-de-Gouges, à Noisy-le-Sec, s'est déroulé dans le calme jeudi 6 décembre. Les deux à trois cents élèves qui ont participé à la manifestation n'ont pas été violents et ont pris garde de ne pas empiéter sur la route qui passe devant l'établissement. Il faut dire que mardi, la situation avait dégénéré, paralysant une partie du quartier, les dealers de la cité voisine du Londeau étaient venus les disperser, violemment au besoin, car la mobilisation gênait le trafic de drogue, a rapporté Le Parisien."Nous manifestons pacifiquement contre les réformes de ParcourSup et du Bac, a assuré au Parisien une des meneuses. Ceux qui veulent aller en cours y vont. Nous ne voulons pas que ça dégénère, comme à Aubervilliers." Quelques "gilets jaunes" se sont joints au mouvement, ainsi que les enseignants, qui ont voté la grève. "Il ne faut surtout pas bloquer la circulation, a lancé à ses camarades un autre lycéen. Sinon, on pourrait avoir des problèmes..." Peut-être se rappelle-t-il du déroulement de la première journée de blocage, mardi. "La police avait barré la route parce que des jeunes extérieurs au lycée commençaient à brûler des poubelles, a raconté au Parisien un troisième élève. Et les clients ne pouvaient plus aller dans la cité faire leur marché." Du coup, les dealers de la cité du Londeau sont intervenus. "Ils nous ont dit 'arrêtez vos conneries et dégagez", selon une lycéenne. Montés sur leurs scooters, ils ont entrepris de disperser la foule, et n'ont pas hésité à faire usage de la force pour se faire obéir. Un élève "se trouvait au milieu de la route. Un mec lui a dit de partir et lui a mis une claque. Il a répliqué et là, cinq ou six jeunes lui sont tombés dessus", raconte une jeune fille. Le passage à tabac a été interrompu par l'intervention d'un camarade de classe et la victime "va bien", selon ses camarades."ON A PEUR QU'ILS REVIENNENT"Pendant toute "l'opération", la dizaine de policiers présents sur place sont restés "immobiles", s'indigne le professeur et secrétaire adjoint SNES 93, Erhan Kadi. "Désormais, la loi de la cité s'applique ici et plus celle de la République, c'est intolérable", a-t-il dit."Maintenant, on a peur qu'ils reviennent et que ça dérape encore", a confié au Parisien un élève.
Les dealers d'une cité voisine sont venus dégager la route qui permet l'accès à leur points de vente et qui avait été bloquée par une manifestation de lycéens.
orangesum-3904
"Je félicite Mohamed Ali d'avoir défendu ses convictions", a déclaré Jordan. "Mais je ne me suis jamais considéré comme un activiste. Je me considérais comme un basketteur. Je me concentrais sur mon métier. Etait-ce égoïste? Probablement. Mais c'est là que mon énergie était", a-t-il expliqué. Si l'extraordinaire parcours sportif du plus grand basketteur de tous les temps occupe une place centrale dans "TLD", des sujets moins glorieux sont abordés, tel son refus quand il était joueur de faire entendre sa voix sur les questions politiques ou sociétales de son pays. En 1990, il lui avait été reproché de ne pas soutenir le candidat démocrate noir Harvey Gantt dans la course sénatoriale en Caroline du Nord contre l'élu républicain Jesse Helms, connu pour ses positions racistes."Les républicains achètent aussi des sneakers", avait alors plaisanté en privé Jordan, qui nia longtemps avoir prononcé cette phrase polémique."Je ne pense pas que cette citation doive être corrigée parce que je l'ai dite en blaguant dans un bus avec (mes coéquipiers) Horace Grant et Scottie Pippen", a-t-il révélé."Elle a été sortie de son contexte. Ma mère a demandé de faire une déclaration publique en faveur de Gantt, et j'ai dit: +écoute, maman, je ne parle pas comme ça de quelqu'un que je ne connais pas. Mais j'enverrai une contribution pour le soutenir+. C'est ce que j'ai fait", a-t-il dit.- Obama déçu -Interrogé par le site The Undefeated, l'homme politique, qui fut le premier maire noir de Charlotte (1983-1987), a affirmé qu'il "n'en voulait pas" à Jordan. "Ca a pris d'énormes proportions. Ca laisse croire que s'il avait soutenu ma campagne, nous aurions gagné. Nous ne le savons pas", a-t-il dit, rappelant sans malice qu'"on parle de quelqu'un qui n'était pas (encore) en 1990 le meilleur joueur de tous les temps". Dans le documentaire, Barack Obama a néanmoins confié avoir été déçu par la phrase de "MJ". "Je vais être honnête, pour quelqu'un qui se préparait à l'époque à une carrière en droit civil et sachant ce que Jesse Helms représentait, je voulais voir Michael y aller plus fort."Jordan a affirmé n'avoir pas de regret."Cela ne suffira jamais à tout le monde", a-t-il dit. "Parce que tout le monde a une idée préconçue de ce que je dois faire et ne pas faire. La façon dont je gère ma vie est de donner des exemples. Cela vous inspire? Génial, je continuerai à le faire. Sinon? Alors peut-être que je ne suis pas la personne que vous devriez suivre."Le succès de The Last Dance ne faiblit pas puisque les épisodes 5 et 6 ont rassemblé en moyenne 5,5 millions de téléspectateurs sur ESPN, soit 5,8 millions sur les six premiers. En rediffusion à la demande, chaque épisode a réuni entre 10,9 et 13,1 millions de personnes supplémentaires.
Michael Jordan a reconnu que sa réticence à s'exprimer sur le terrain politique au cours de sa carrière en NBA était "probablement égoïste", ajoutant ne s'être "jamais considéré comme un activiste", dans l'épisode 5 du documentaire "The Last Dance" diffusé dimanche sur ESPN.
orangesum-3905
Dix jours après le lancement du grand débat national, le gouvernement est plus que jamais à l'offensive. Alors qu'Emmanuel Macron continue sa tournée à la rencontre des maires de France et même des citoyens, Marlène Schiappa est ce vendredi soir 25 janvier sur le plateau de "Balance ton post" aux côté de Cyril Hanouna, sur C8. Une émission intitulée "La Parole aux Français" programmée à 22h30 qui a déjà beaucoup fait parler d'elle, notamment à cause de la présence de la secrétaire d'État chargée de l'Égalité femmes-hommes, vivement critiquée. Présentée tout d'abord par la chaîne comme la co-animatrice de l'émission, la ministre a assuré jeudi sur son compte Twitter qu'elle ne devenait pas animatrice. "Cyril Hanouna anime le show, moi je viens pour être une sorte de médiatrice, pour écouter et retranscrire les propositions". Grand débat : Marlène Schiappa explique le déroulement de l'émission de vendredi (vidéo)par Non Stop ZappingTrois thèmes et 7 propositionsMarlène Schiappa est à l'initiative de ce numéro spécial. "C'est elle qui m'a soumis l'idée il y a de ça quinze jours, a confié Cyril Hanouna sur CNews mercredi. Elle m'a envoyé un sms : 'voilà Cyril, il y a le Grand débat national qui va s'ouvrir, est-ce qu'il serait possible de faire une émission chez vous dans laquelle je rencontrerai des Français, des 'gilets jaunes'..." Néanmoins, elle n'a pas préparé l'émission avec Cyril Hanouna, explique l'entourage de l'animateur à Franceinfo. Ils ne devraient par ailleurs pas se voir avant de se retrouver en plateau. La ministre rejoindra celui que ses fans surnomment "Baba" après une introduction en début de programme, pendant laquelle il reviendra sur "la polémique" entourant son concept. Elle se tiendra ensuite derrière lui, pour écrire sur un tableau "vingt idées" fournies par les intervenants, explique un proche de l'animateur-star de C8. Elle devra également leur "répondre en s'assurant de la cohérence démocratique et de la faisabilité de ce qu'ils proposent", ajoute ce dernier. Les propositions des invités seront ensuite soumises à un vote du public sur Twitter via le hashtag #BTPGrandDébat. Les téléspectateurs pourront aussi proposer leurs solutions, qui pourront être intégrées à ce vote. À la fin de l'émission, sept propositions seront retenues et transmises au gouvernement par la secrétaire d'État. Trois thèmes seront abordés, qui ne sont pas exactement ceux du grand débat, précise Franceinfo : économie (fiscalité, pouvoir d'achat...), questions sociétales (santé, éducation, laïcité...) et questions démocratiques (référendum d'initiative citoyenne, vote blanc, rémunération des élus...). Quels invités ? Cette émission doit donner la parole à des "retraités, infirmiers, demandeurs d'emploi, commerçants, enseignants, agriculteurs", qui "témoigneront de leur quotidien", avait indiqué C8 lundi dans un communiqué. Il n'y aura pas que des "gilets jaunes", assure Cyril Hanouna. "Il y aura des Français qui n'ont pas rejoint le mouvement mais qui souffrent aussi", a-t-il indiqué sur CNews. Quinze Français, dont certains sont déjà passé par l'émission, se succéderont sur le plateau, "cinq pour chaque thème", selon l'équipe de "Baba". Il n'y aura pas d'homme politique ou de figure connue. Des membres du public (limité à 30 personnes) pourront aussi participer "de manière ponctuelle". Outre les invités, les téléspectateurs retrouveront les chroniqueurs habituels de l'émission, tels que Agathe Auproux, Éric Naulleau, Christine Kelly ou Bernard Laporte, qui échangeront avec invités.
TÉLÉVISION. La secrétaire d'État chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations participe, vendredi 25 janvier, à l'émission "Balance ton post" sur C8, consacrée au grand débat national. "Cyril Hanouna anime le show, moi je viens pour être une sorte de médiatrice".
orangesum-3906
"Les villes ont les compétences et accumuler du retard au lieu d'accélérer la transition serait irresponsable" en matière de lutte contre le réchauffement climatique. Lorelei Limousin du Réseau Action Climat (RAC), a commenté le classement édité par l'organisation avec Greenpeace et l'Unicef France, qui place Paris, Grenoble et Strasbourg en tête des grandes villes les plus actives dans la lutte contre la pollution de l'air due aux transports. Paris et Grenoble au top, Marseille bonnet d'âne… Quelles grandes villes luttent vraiment contre la pollution ? par Europe 1Les trois organisations ont établi ce classement publié mardi des 12 principales agglomérations de France en compilant les politiques engagées sur 17 points, répartis en six "enjeux clé", assortis chacun d'un "coefficient" d'importance: sortie des véhicules polluants, réduction de la place de la voiture, aides financières à la transition des modes de déplacement, développement du vélo, développement des transports en commun, mesures spécifiques pour les enfants."Il n'y a aucune ville exemplaire", relève Lorelei Limousin, du RAC, mais certaines font plus d'efforts que d'autres et se classent "en bonne voie", meilleure catégorie du classement, avec en tête Paris, Grenoble puis Strasbourg. Suivent, "encore timides", Lyon, Nantes, Bordeaux et Lille à égalité, Rennes puis Toulouse. Fermant la marche "en retard", viennent Montpellier, Nice et enfin Marseille. Aucune des 12 n'arrive toutefois à actionner tous les leviers à la fois, même si Paris, Grenoble et Lyon n'ont aucun thème "en retard". A quelques mois des municipales, les organisations espèrent "interpeller les candidats" et "informer les électeurs" sur ces questions, souligne Sarah Fayolle, chargée de campagne transports chez Greenpeace, même s'il n'est pas question d'appeler à voter pour telle ou telle liste. La France fait d'ailleurs l'objet d'une procédure judiciaire de l'Union européenne pour dépassement des normes en matière de pollution de l'air, causée notamment par les émissions dues au transport routier. Sur ce point, "très peu d'agglomérations avancent vers une sortie du diesel ou assument l'ambition d'une sortie du tout voiture", relève Sarah Fayolle. Seule la capitale, dont la politique sur ce point de la maire Anne Hidalgo a été très contestée, est ainsi notée "en bonne voie" sur les deux thématiques "sortie des véhicules polluants" et "réduction de la place de la voiture", Strasbourg l'étant pour la première et Grenoble pour la seconde.♦ LE CLASSEMENT1 ► Paris2 ► Grenoble3 ► Strasbourg4 ► Lyon5 ► Nantes6 et 7 ► Bordeaux et Lille8 ► Rennes9 ► Toulouse10 ► Montpellier11 ► Nice12 ► MarseilleSeules Grenoble, Strasbourg et Nantes sont "en bonne voie" en matière de mesures particulières pour les enfants, avec notamment des "rues scolaires" autour des écoles, fermées aux heures de passage d'élèves ou le développement de "vélo-bus" ou "pédi-bus" pour accompagner les enfants. En bas de classement, la cité phocéenne n'obtient un score "encore timide" que pour les aides à la transition, se classant "en retard" pour tous les autres chapitres. En matière de comparaison le cas parisien est "particulier" reconnaissent les auteurs, puisque les niveaux de compétences varient selon les sujets et que la "métropole grand Paris" a comparativement moins de pouvoirs que d'autres structures similaires. Ce sont donc "les indicateurs communaux et en particuliers parisiens" qui ont été observés.
Un classement établi par Greenpeace et l'Unicef France indique que si aucune ville de France "n'est exemplaire" dans sa politique de transports visant à améliorer la qualité de l'air, certaines métropoles se détachent, menés par un top 3 Paris-Grenoble-Strasbourg. A l'inverse, la plupart des grandes villes du pourtour méditerranéen traînent la patte.
orangesum-3907
Mis en examen pour l'assassinat de l'étudiante strasbourgeoise Sophie Le Tan, Jean-Marc Reiser, 59 ans, avait été acquitté en 2001 par la cour d'assises du Bas-Rhin pour le meurtre de Françoise Hohmann, une représentante de commerce disparue en 1987 alors qu'elle avait 23 ans et dont le corps n'a jamais été retrouvé. Le parquet de Strasbourg a annoncé lundi 3 février avoir demandé la "réouverture" des investigations. "Deux juges d'instruction sont (...) saisis contre X du chef de séquestration arbitraire criminelle" de la jeune femme et "d'une seconde information judiciaire" pour "recel de cadavre", a indiqué dans un communiqué la procureure de la République de Strasbourg, Yolande Renzi, évoquant des "charges nouvelles". L'avocat de la famille de Mme Hohmann, Me Thierry Moser, avait indiqué en décembre avoir demandé la réouverture de l'information judiciaire pour séquestration et avoir déposé une plainte pour recel de cadavre. "La procédure 'Sophie Le Tan'", dont le corps a été retrouvé en octobre dans une forêt, "présente de très étranges similitudes avec la procédure Hohmann", ainsi qu'avec des viols pour lesquels Jean-Marc Reiser avait ensuite été condamné en 2003, avait considéré Me Moser."Dans la perspective d'apporter des réponses (à ces) interrogations", Mme Renzi a indiqué dans son communiqué avoir demandé vendredi la "réouverture sur charges nouvelles de l'information clôturée par un non-lieu en 1992". Sophie Le Tan a disparu en septembre 2018 alors que cette étudiante de 20 ans devait aller visiter un appartement à Schiltigheim, au nord de Strasbourg. Son squelette incomplet a été découvert dans une forêt en octobre. L'unique suspect est Jean-Marc Reiser, arrêté quelques jours après sa disparition et mis en examen pour assassinat. C'est notamment lui qui avait posté l'annonce immobilière et des traces de sang de l'étudiante avaient été retrouvées chez lui. Des traces d'ADN de la jeune fille avaient également été retrouvées sur une scie lui appartenant.
Le principal suspect du meurtre de Sophie Le Tan a été acquitté en 2001 dans l'affaire de la disparition en 1987 de Françoise Hohmann, faute de preuves. Mais face aux similitudes avec l'assassinat de l'étudiante, l'avocat de la famille de Mme Homman a obtenu la réouverture de l'enquête.
orangesum-3908
Elle a pendant de nombreuses années été l'un des visages phares de TF1, mais aujourd'hui, elle n'y fait que de rares apparitions. En effet, vingt-deux saisons durant, Véronique Genest a prêté ses traits à la commissaire Julie Lescaut, mais depuis les adieux de la série en 2014, la comédienne n'est revenue sur la Une qu'en 2015, à l'occasion d'un épisode de "Nos chers voisins". Invitée de l'émission On refait la télé sur RTL, l'ex-commissaire s'est exprimée sur cette absence de la chaîne qui lui a pourtant fait confiance pendant vingt-deux ans. "TF1 m'a oublié", déplore l'actrice de 60 ans. Et, de son propre aveu, son âge serait la cause de ce désamour : "Je suis à un âge difficile par rapport aux rôles. Il faut être très conscient de ce qu'on est. Les rôles, on les donne beaucoup à des femmes plus jeunes. Sur TF1, on est beaucoup plus dans les jeunismes, il faut avoir l'âge d'une femme qui peut avoir des enfants", analyse Genest, qui soutient avoir désormais plus ses chances sur France 2 ou France 3."Peut-être que je suis trop chère"Des motifs financiers seraient-ils derrière cet "abandon"? Pour Véronique Genest, c'est une hypothèse probable. "Peut-être que je suis trop chère, peut-être qu'ils ont peur", explique-t-elle au journaliste Eric Dussart. Et de poursuivre : "Je me suis entendu dire dernièrement, sur un projet que j'avais instauré, que j'avais développé : ça nous intéresse mais pas avec Véronique." Mais l'éternelle Julie Lescaut reste optimiste quant à son avenir à la télévision : "Chaque acteur a eu un petit passage à vide selon l'âge" confie-t-elle, avant de conclure : "Je suis très sereine parce que j'ai l'écriture, parce que j'ai des envies de réalisation de pas mal de choses, parce que j'ai le théâtre, qui me permet de m'éclater sur scène (...) Le jour où je serai l'incontournable mamie de la télé, on reviendra vers moi". Voilà qui est dit !
L'inoubliable Julie Lescaut, désormais rare sur les écrans de télévision, est revenue sur son absence médiatique au micro d'Eric Dussart, dans l'émission "On refait la télé".
orangesum-3909
La France passe une nouvelle étape dans sa lutte contre la propagation du virus. Le Premier ministre Edouard Philippe a déclaré face à la presse que dès minuit samedi 14 mars, les « lieux recevant du public » devaient fermer leurs portes. Cela concerne notamment les restaurants, les bars, les cinémas etc... En revanche, les magasins d'alimentation, les pharmacies, les banques ou même les bureaux de tabac resteront ouverts. Des décisions fortes saluées par certains élus. « Les mesures annoncées par le Premier ministre sont les bonnes. A situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles. Nous appelons tous les Français et Françaises à respecter les barrières pour se protéger et protéger les autres », rappelle Fabien Roussel, député de la 20e circonscription du Nord et secrétaire national du parti communiste français. Les élections municipales suscitent l'indignation De nombreux représentants politiques ne comprennent pas qu'avec de telles mesures prises dans le pays, le premier tour des élections municipales reste maintenu. Selon les informations de RTL, le maire de Pau François Bayrou, pourtant proche d'Emmanuel Macron, a souhaité une annulation du scrutin. Dans un entretien accordé au Point, le président de la région Normandie Hervé Morin demande la même chose. "On veut coûte que coûte maintenir des élections dont on sait déjà que le résultat sera faussé. Il y a même quelque chose de choquant de tenir un scrutin alors qu'on conseille aux Français de ne plus déjeuner en famille et qu'on a fermé les restaurants où ils se seraient peut-être rendus dimanche. Soyons cohérents !", s'insurge-t-il.« En tant que président du Conseil exécutif de Corse, je demande l'annulation du scrutin municipal. Parce qu'il est de mon devoir de protéger les Corses. Et pour que le suffrage universel puisse, une fois l'épidémie vaincue, s'exprimer dans des conditions normales », réclame Gilles Simeoni sur son compte Twitter. Une incompréhension que partage également le député européen Raphaël Glucksmann. « Le Premier ministre a raison de changer de ton et de braquet. Mais le maintien des élections dans ces conditions n'est-il pas contradictoire ? Comment fermer tous ces lieux, exhorter les personnes vulnérables à ne plus sortir de chez elles et maintenir le scrutin ? », s'interroge-t-il sur ses réseaux sociaux. Isabelle Balkany n'a pas hésité à ironiser sur ces élections qui divisent. Elle a encouragé ses followers havrais à respecter « les instructions d'Edouard Philippe. Restez confinés chez vous et n'allez pas voter pour lui demain, ce n'est pas 'indispensable'».
Edouard Philippe a annoncé que les lieux recevant du public non essentiels à la vie publique vont fermer dès minuit samedi 14 mars. Une mesure qui ne laisse pas indifférents les responsables politiques du pays.
orangesum-3910
"Je pense que c'est plus facile pour nous car nous n'avons pas de vision binaire", a expliqué à l'AFP Mme Tang, 39 ans, à quelques jours de la Marche des fiertés gay et lesbienne qui doit se tenir dimanche à Taipei."Nous ne pensons pas qu'il y a la moitié de la planète qui est différente de nous", estime la ministre du Numérique. Depuis son plus jeune âge, son parcours est singulier: après avoir quitté l'école à l'âge de 14 ans, elle ouvre deux ans plus tard une société de programmation informatique. Cette autodidacte, qui se qualifie d'"anarchiste conservatrice", est ensuite partie faire carrière dans la Silicon Valley et c'est en tant que ministre du Numérique qu'elle est retournée à Taïwan. Le gouvernement de la présidente Tsai Ing-wen, du Parti démocratique progressiste (PDP), a fait appel à elle 2016, séduit par son absence d'appartenance politique et son approche iconoclaste. C'est peu après ses vingt ans, qu'elle a changé ses noms anglais et chinois et a adopté le pronom "elle". Cependant, sur les documents administratifs, elle écrit qu'elle n'a pas de genre. Selon elle, avoir vécu sous deux identités différentes lui permet d'avoir différents points de vue. Forte de ses "sentiments mêlés" et de ses "expériences de vie", elle dit "avoir plus d'empathie pour les personnes qui souffrent d'appartenir à des minorités". "Je ne prends aucun parti pris particulier. Je prends tous les partis". Dans ses fonctions de ministre, Mme Tang sort également des sentiers battus. Elle se rend au travail à pied, prend des selfies avec les habitants qui lui soumettent des propositions. Elle a choisi de ne pas avoir de ministère physique, préférant se rendre d'un ministère à l'autre pour résoudre les problèmes et dispenser ses conseils.- "Sur la voie de l'intégration" -Les problématiques les plus récents auxquelles son équipe a été confrontée sont les fausses informations et la manière d'utiliser les technologies pour répondre à l'épidémie de coronavirus. Le gouvernement taïwanais a géré de manière très efficace l'épidémie en dépit de sa proximité avec la Chine, où les premiers cas sont apparus. L'île a recensé 440 cas et sept morts. En tant qu'"anarchiste conservatrice", Mme Tang estime travailler ni pour le gouvernement ni pour le peuple, mais servir de courroie de transmission entre les deux. Elle considère qu'il faut changer la manière de gouvernement. Dans un monde où des vidéos virales peuvent déclencher des mouvements comme le Printemps arabe ou Black Lives Matter, elle affirme que "la démocratie elle-même est en train de se démocratiser". Elle est pour une participation directe de la population à la politique gouvernementale et aspire à plus grande implication des personnes aux parcours politiques peu conventionnels. Sous le mandat de Mme Tsai, la Chine a accru sa pression économique, militaire et diplomatique sur Taïwan qu'elle considère comme une de ses provinces et a juré d'en reprendre un jour le contrôle, par la force si nécessaire. Le succès de sa lutte contre le coronavirus a valu à l'île une reconnaissance internationale. Pour Mme Tang, le système démocratique taïwanais est sorti encore plus fort de la pandémie par rapport au modèle chinois "plus contraignant"."Je pense que la pandémie a servi d'amplificateur à ces deux différents modes de gouvernance", a-t-elle souligné. Bien qu'elle soit l'une des personnalités politiques transgenres les plus en vue de la planète, elle affirme que Taïwan, qui est depuis l'an dernier le premier pays d'Asie à avoir légalisé le mariage homosexuel, doit en faire d'avantage en matière de progrès social. Mme Tang souhaiterait notamment qu'à Taïwan, le fait d'être transgenre soit reconnu sur la carte d'identité nationale. Optimiste, elle veut croire que "Taïwan est résolument sur la voie de l'intégration".
La ministre taïwanaise Audrey Tang est la première membre d'un gouvernement au monde à se déclarer ouvertement transgenre, une identité sexuelle qui, à ses yeux, est un atout.
orangesum-3911
Taika Waititi est passé des succès du cinéma indépendant aux grosses productions hollywoodiennes comme "Thor: Ragnarok" pour Marvel en 2017, avant de remporter l'Oscar du meilleur scénario cette année pour "Jojo Rabbit". Il a déjà fait une première percée dans l'univers de "Star Wars" en réalisant le dernier épisode de la série à succès "The Mandalorian". Taika Waititi co-écrira le film avec Krysty Wilson-Cairns, sélectionnée aux Oscars pour le scénario du film de guerre "1917". Aucune date n'a été fixée par Disney pour la sortie du film mais le premier des trois longs-métrages "Star Wars" programmés est annoncé pour décembre 2022. Disney a choisi d'annoncer la nouvelle le 4 mai ("May the fourth" en anglais), jour célébré dans le monde entier par les fans de l'univers de George Lucas en raison d'un jeu de mots: "May the force be with you" ("Que la force soit avec toi"). Le numéro un mondial du divertissement a également confirmé que la co-créatrice de la série "Poupée russe", Leslye Headland, allait développer une nouvelle série télévisée se déroulant dans le monde de "Star Wars". D'après des médias spécialisés à Hollywood, la série dirigée par Leslye Headland sera un "thriller avec de l'action, centré sur les femmes" et se déroulera à un moment original de la chronologie de "Star Wars". Outre "The Mandalorian", dont la saison 2 est actuellement en post-production, deux autres séries consacrées à la guerre des étoiles sont en préparation pour la plateforme de streaming Disney+, l'une avec Ewan McGregor de retour dans son rôle d'Obi-Wan Kenobi jeune, l'autre en tant que prélude aux événements du film "Rogue One".
Le cinéaste néo-zélandais Taika Waititi va écrire et réaliser un nouveau film se déroulant dans l'univers de "Star Wars", a annoncé lundi Disney.
orangesum-3912
Contre la réforme des retraites, voulue par le gouvernement, un appel à la grève illimitée a été lancé par plusieurs syndicats pour le 5 décembre. Dans une tribune publiée dimanche 17 novembre dans Le Parisien, Patrick Mignola, le président du groupe MoDem à l'Assemblée nationale, Hervé Marseille, le président du groupe Union Centriste au Sénat et Jean-Christophe Lagarde, le président du groupe UDI-Agir à l'Assemblée, ont appelé le gouvernement à organiser une "grande conférence sociale" rassemblant "les forces vives et en particulier les représentations patronale et syndicale" pour répondre aux souffrances des Français. Malgré les mesures prises par le gouvernement, "les Français souffrent toujours et peinent à croire en un espoir collectif", soulignent les élus centristes. "Le travail doit mieux payer", poursuivent les élus. "Le gouvernement a augmenté le pouvoir d'achat en allégeant la feuille d'impôt, les entreprises et les syndicats doivent s'accorder pour augmenter la feuille de paie", estiment les élus."Car il s'agit bien sûr d'argent pour vivre mieux et pouvoir participer au grand défi de la transition écologique : manger mieux, se déplacer mieux, habiter mieux, nécessite d'être mieux payé", expliquent-ils. "Nous devons bâtir ensemble un élan national, qui réconcilie les Français autour de la lutte contre les inégalités", concluent-ils. Les partenaires sociaux doivent d'ores et déjà être reçus par Édouard Philippe la semaine du 25 novembre sur le projet de réforme des retraites. Les syndicats représentatifs de la SNCF sont invités à une réunion jeudi avec le haut-commissaire aux Retraites Jean-Paul Delevoye et le secrétaire d'État aux Transports Jean-Baptiste Djebbari. Vers une convergence des conflits ? Dimanche, au lendemain d'un premier anniversaire du mouvement des "gilets jaunes", émaillé de violences à Paris, Édouard Philippe a assuré que la "volonté" de l'exécutif de "transformer" la France était "intacte", faisant valoir que si le pays restait "immobile" il serait "dans une situation dangereuse". Même si sur la réforme des retraites, il a dit respecter et "prendre au sérieux" une "certaine forme de scepticisme", voire de "résistance". De son côté, la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye a rejeté l'hypothèse d'une "coagulation" des conflits. Une "martingale", selon elle destinée à "alimenter le désordre". Elle a aussi déploré que le mouvement des "gilets jaunes" soit depuis plusieurs mois "gangrené" par l'ultragauche violente. Au contraire, le chef de la France insoumise (LFI) Jean-Luc Mélenchon compte sur une convergence des mécontentements, entre ceux qui défileront le jeudi 5 décembre et les "gilets jaunes" qui manifesteront deux jours plus tard. "J'espère que ceux qui auront été dans la lutte le 5 viendront aussi le samedi, dans la rue", a lancé l'élu sur France 3. Il s'agit pour lui de mettre la pression sur Emmanuel Macron chez qui, selon le député, "seul le rapport de force arrive jusqu'à son cerveau". L'eurodéputé LR François-Xavier Bellamy a jugé pour sa part "possible que les colères se rejoignent" mais sans le souhaiter. Pour lui, les "gilets jaunes" sont "le symptôme du fait qu'aujourd'hui beaucoup de Français ont le sentiment que pour être entendus il faut passer par l'attention, la confrontation, et parfois par la violence".
Ces parlementaires souhaitent que cette conférence sociale soit organisée avant la grève interprofessionnelle du 5 décembre. Objectif : répondre aux souffrances des Français, réduire les "inégalités" et éviter une convergence des luttes.
orangesum-3913
Mme Meng avait été arrêtée le 1er décembre 2018, durant une escale à l'aéroport de Vancouver, à la demande de la justice américaine, qui l'accuse d'avoir contourné les sanctions américaines contre l'Iran. Lundi, ses avocats ont réaffirmé, au début d'une nouvelle semaine d'audiences au tribunal de Vancouver, l'existence d'un complot entre le FBI et les autorités canadiennes. Selon la défense, les autorités canadiennes ont délibérément retardé de plusieurs heures l'arrestation de Meng Wanzhou, lors de son escale à Vancouver, le temps de réunir des preuves pour le FBI. Ils estiment que ses droits avaient été violés, après qu'elle a été interrogée pendant trois heures par les agents des douanes canadiennes sans savoir ce qui lui était reproché avant d'être officiellement arrêtée. La Gendarmerie royale du Canada (GRC, police fédérale) avait relevé les numéros de série de ses appareils électroniques, avant de les transmettre au FBI selon les avocats. La GRC nie tout abus de procédure. La plupart des 400 documents judiciaires requis concernent les échanges entre les autorités canadiennes et américaines avant l'arrestation. Le ministère de la Justice s'oppose à leur publication pour des raisons de sécurité nationale. La justice avait déjà ordonné au Service canadien du renseignement de sécurité de mettre ces éléments à disposition de la défense, mais les documents transmis aux avocats avaient été pour la plupart caviardés. Lors de l'audience en visionconférence lundi, les avocats de Mme Meng ont souligné les "incohérences" des raisons invoquées par le gouvernement pour ne pas déclassifier de nombreux documents. Certains d'entre eux contiennent "des informations importantes qui auraient dû être fournies dès le début", a fait valoir Mona Duckett, l'une des avocates de la dirigeante chinoise. Et les excuses invoquées par le gouvernement pour ne pas les divulguer ne doivent pas être un moyen de cacher de possibles irrégularités de la part des autorités lors de l'arrestation de Mme Meng, ont prévenu ses défenseurs. L'avocat du gouvernement canadien, John Gibb-Carsley, a pour sa part assuré que tous les documents importants avaient déjà été transmis à la défense."Le Procureur général du Canada a ratissé large pour inclure tous les documents" qu'il jugeait pertinents, a-t-il assuré. Les audiences devant la Cour suprême de Colombie-Britannique devaient se poursuivre jusqu'à la fin de la semaine, mais à huis clos à partir de mardi. Mme Meng est en liberté surveillée à Vancouver pendant la procédure d'extradition, dont la première phase doit durer jusqu'en avril 2021. Cette arrestation a déclenché une crise diplomatique sans précédent entre Ottawa et Pékin. Quelques jours après, l'ex-diplomate canadien Michael Kovrig et son compatriote consultant Michael Spavor avaient été arrêtés en Chine, avant d'être inculpés d'espionnage mi-juin. Leur détention est largement considérée en Occident comme une mesure de représailles. Lundi, Washington a étendu les sanctions contre Huawei - que les américains accusent d'être à la solde de Pékin - à 38 de ses filiales, afin de limiter leur accès aux technologies américaines.
Les avocats de la directrice financière de Huawei, arrêtée au Canada fin 2018 à la demande des Etats-Unis, ont exigé lundi la publication de documents des services secrets prouvant d'après eux que ses droits ont été violés lors de son arrestation.
orangesum-3914
"L'affaire Troadec sera jugé en début d'année prochaine. Mais comme il y a eu une demande de supplément d'information faite devant la chambre de l'instruction, donc, vraisemblablement, ce sera reporté courant d'année prochaine en 2021", a déclaré à l'AFP Jean-François Thony, procureur général de la cour d'appel de Rennes, en marge d'une conférence de presse consacrée aux mesures sanitaires. Hubert Caouissin, ancien ouvrier d'État de l'arsenal de Brest, sans antécédent judiciaire, a reconnu en mars 2017 les meurtres de son beau-frère Pascal Troadec et de son épouse Brigitte, 49 ans, et de leurs deux enfants, âgés de 21 et 18 ans dans leur maison, tués à coups de pied de biche, qui n'a jamais été retrouvé, sur fond de guerre d'héritage. Il a avoué les avoir démembrés puis avoir fait disparaître les corps, en les brûlant dans un four ou en les enterrant dans sa propriété de Pont-de-Buis-lès-Quimerch (Finistère), où il vivait avec son fils et sa compagne Lydie Troadec. Des restes humains -mais pas les crânes-, ont été retrouvés dans cette propriété vaste et isolée, permettant d'identifier les quatre victimes. Hubert Caouissin a été mis en examen pour assassinat et placé en détention provisoire. Sa compagne Lydie Troadec a été mise en examen pour "modification de l'état des lieux d'un crime" et "recel de cadavres", et placée sous contrôle judiciaire. Les juges d'instruction nantais avaient notifié mi-novembre la fin de l'information judiciaire ouvrant la voie à un procès, dont on pensait dans un premier temps qu'il aurait pu se tenir fin 2020.
Le très attendu procès de "l'affaire Troadec", un quadruple assassinat en 2017 à Orvault (Loire-Atlantique), devrait avoir lieu "courant 2021", a-t-on appris mardi de source judiciaire.
orangesum-3915
Une polémique de plus. Ce dimanche 2 octobre, Zone interdite, le magazine d'investigations de la Six proposait un reportage sur les mères porteuses et la gestation pour autrui. Un sujet pour le moins sensible, au coeur des débats depuis l'adoption du mariage pour tous par l'Assemblée Nationale en 2012. L'émission, désormais présentée par Ophélie Meunier, donnait la parole à des couples qui, désireux d'être parents ont eu recours à cette pratique, mais aussi à des enfants conçus grâce à la GPA. Sur les réseaux sociaux, le programme a été vivement commenté. Un vrai match opposait pro et anti GPA, qui n'ont pas hésité à saisir leurs claviers afin de participer au débat. Sur Twitter notamment, on pouvait recenser de nombreux plaidoyers en faveur de la gestation pour autrui, là où certains criaient, non sans violence, à l'esclavage humain. Quand Twitter devient un terrain de débat"La #GPA est un esclavage et l'esclave on ne l'encadre pas, on l'abolit ! Non au trafic d'êtres humains ! #ZoneInterdite ", pouvait-on lire sur le réseau social aux 140 caractères. Pour d'autres, il s'agit plutôt "d'un contrat dont l'enfant est l'objet. La vente d'enfant n'est pas une dérive mais synonyme de la GPA elle-même #ZoneInterdite". Ailleurs, certains twittos ont ouvertement soutenu la pratique, comme cet utilisateur qui considère que "mieux vaut des parents homos compétents que des hétéros abrutis avec des gosses. #ZoneInterdite". Il faut dire que le réseau social Twitter est de plus en plus utilisé pour commenter les programmes télévisés. Une récente étude atteste qu'environ la moitié des abonnés de la plateforme de micro-blogging s'en servent afin de réagir aux émissions. Et lorsqu'il s'agit de reportages aux thèmes sensibles comme la PMA ou la GPA, évidemment, les réactions sont au rendez-vous.
Le dernier numéro de l'émission d'Ophélie Meunier a suscité de vives réactions chez les internautes. Il traitait du délicat problème de la gestation pour autrui.
orangesum-3916
"Nous venons de vivre une semaine d'extrêmes climatiques : incendies en Grèce et en Suède, record de température en France, inondation puis canicule au Japon. Les scientifiques nous préviennent : 'ce n'est qu'une bande-annonce'. Pendant ce temps, nous regardons ailleurs", déplore Nicolas Hulot dans l'hebdomadaire. "Il y a une telle disproportion dans l'attention et l'espace que l'on consacre à ces sujets par rapport à d'autres ! C'est la conséquence de nos inconséquences. Nous assistons en spectateurs avertis à la gestation d'une des plus grandes tragédies de l'humanité"."Nous avons tout pour réussir, si nous n'hésitons plus""Nous avons collectivement une immense responsabilité", poursuit-il. "Nous ne pouvons plus entretenir des divisions, réelles ou factices, alors que cet enjeu appelle une réponse universelle. La confrontation politique est nécessaire, mais sur ce point, faisons la paix. J'appelle à une union sacrée sur le climat"."Le feu est à nos portes, au sens propre comme au sens figuré", estime Nicolas Hulot, regrettant que "certains partis politiques rechignent encore à faire figurer le changement climatique et la biodiversité dans l'article premier de la Constitution, comme si c'était une préoccupation mineure". "Même constat avec les états généraux de l'alimentation et la loi sur les hydrocarbures", ajoute-t-il. "Nous entrons maintenant dans la période des solutions, car elles sont là : ce sont les énergies renouvelables, la voiture électrique, l'agro-écologie. Nous avons tout pour réussir, si nous n'hésitons plus", assure-t-il. "À la rentrée, nous présenterons le plan d'adaptation au changement climatique, construit après un an de consultations avec les territoires, les entreprises", poursuit Nicolas Hulot. "Chacun doit se préparer (...) Nous ne devons pas renoncer à accélérer sur toutes les mesures qui nous éloigneront du scénario du pire".
Nicolas Hulot appelle à une "union sacrée" des partis politiques pour le climat dans le Journal du dimanche (JDD). Le ministre de la Transition écologique et solidaire s'alarme également de l'inconséquence de certains face au réchauffement climatique.
orangesum-3917
"Nous n'avons jamais vu aussi peu de monde à l'Acropole, c'est comme si nous avions eu une visite privée", témoigne Katia, une ressortissante russe venue dès l'ouverture du site avec son mari. Le couple russe vit depuis cinq ans à Athènes et ne voulait manquer sous aucun prétexte la réouverture des quelque 200 sites archéologiques de Grèce lundi. "C'était mon rêve", s'exclame Barbara Reno Gonzalez, une écrivaine américaine qui "attendait depuis deux mois de voir l'Acropole". Elle était arrivée le 18 mars en Grèce, quelques jours avant le confinement général."Nous n'avions pas eu le temps de visiter, alors nous sommes venus aujourd'hui, en plus c'est gratuit!", se félicite Daria, une étudiante ukrainienne. Mais par une température de 32 degrés en fin de matinée, le public était rare pour la réouverture du temple du Parthénon juché sur le rocher sacré de l'Acropole . L'affluence était davantage dans les rangs des journalistes et des employés du site, a constaté une équipe de l'AFP. Après sa visite sous escorte, la présidente grecque Katerina Sakellaropoulou s'est félicitée qu'on puisse "de nouveau visiter le site de manière traditionnelle" après l'avoir fait "via la technologie moderne" pendant 64 jours."Avec les mesures de sécurité nécessaires, nous allons pouvoir de nouveau honorer nos ancêtres et relever la tête", a-t-elle déclaré aux médias "en cette journée mondiale des musées".- "Security First" -La ministre de la Culture Lina Mendoni, un masque chirurgical vert sur le visage, a qualifié ce 18 mai de "journée exceptionnelle pour la Grèce". Le slogan du tourisme en Grèce est désormais "Security First", après celui d'"Heritage First" qui prédominait depuis des années, a-t-elle souligné en visitant le site."Antiseptiques, masques sont distribués à l'entrée, des distances sont à respecter avec des marquages au sol", a-t-elle dit, précisant qu'un maximum de 2.000 personnes pourront visiter l'Acropole. Un mur de plexiglas a été monté pour séparer les flux de visiteurs montant et descendant du rocher sacré. Le port du masque est "fortement recommandé" mais il n'est obligatoire que pour les guides. Situé dans le centre historique d'Athènes, le temple dorique du Parthénon consacré à la déesse Athéna, protectrice de la cité antique éponyme, date de la période classique de l'Antiquité grecque (Ve siècle av. J-C). Avec 2,9 millions de visiteurs en 2019, en hausse de 14,2% par rapport à l'année précédente, l'Acropole est le monument le plus visité de Grèce. Elle fait partie de dizaines de richesses archéologiques comprenant temples, stades, théâtres ou citadelles antiques: du palais de Knossos (âge de Bronze) à l'Acropole de Lindos (IIe siècle av. J-C) respectivement en Crète et à Rhodes, en passant par Delphes et Olympie, berceau des jeux Olympiques de l'Antiquité.- Relance du tourisme -Les sites archéologiques constituent un important revenu pour les caisses du pays, dont l'économie dépend fortement du tourisme. Préoccupée par les défaillances chroniques de ses hôpitaux et par le vieillissement de sa population (2ème en Europe après l'Italie), Athènes a réagi rapidement face à l'épidémie. Moins touchée que ses partenaires européens, la Grèce déplore 163 morts à ce jour."Deux semaines après les premières phases du déconfinement, il n'y a pas d'augmentation des cas", s'est félicité le porte-parole du gouvernement Stelios Petsas, selon lequel le nombre d'hospitalisations diminue et celui des tests augmente. Toutefois, l'économie risque de replonger "dans une profonde récession", selon le gouvernement, à peine deux ans après sa sortie d'une décennie de crise. Sous la pression des professionnels, les autorités ont décidé d'avancer au 25 mai la réouverture des tavernes, cafés et bars. Les cinémas en plein air fonctionneront le 1er juin, les musées le 15 juin et les festivals et autres événements culturels à partir du 15 juillet.
Sous un soleil de plomb, l'Acropole d'Athènes, monument phare de l'Antiquité, a rouvert lundi à quelques dizaines de visiteurs, deux mois après la fermeture des sites archéologiques de Grèce pour cause de pandémie.
orangesum-3918
Après son départ du gouvernement et sa défaite aux législatives dans le Rhône en 2017, Najat Vallaud-Belkacem s'était mise en retrait de la vie politique. Elle a rejoint début 2018, l'institut de sondage Ipsos où elle s'est consacrée aux études internationales. Une expérience qui aura duré moins de deux ans, car l'ancienne ministre de l'Éducation nationale sous François Hollande a annoncé vendredi 20 décembre sur Twitter qu'elle effectuait son dernier jour au sein de l'institut de sondages. "Dernier jour chez Ipsos, incomparable observatoire du monde. Merci pour tout Ipsos. Que de réflexions inspirées par ces deux années de découvertes et de travaux. Celle-là me servira de conclusion et d'ouverture sur la suite", explique-t-elle, en mettant un lien vers son site, où elle explique qu'elle souhaite "reprendre une place dans le débat public"."Si je souhaite aujourd'hui reprendre une place et un rôle dans le débat public, c'est en grande partie grâce à cette conviction acquise à l'épreuve de réalités nouvelles pour moi, que nous devons impérativement redonner toute leur place aux arguments factuels et à la raison dans le débat d'idées, mais aussi inventer une nouvelle forme de maîtrise de l'espace public et médiatique numérique dominé par quelques grands acteurs privés et leurs technologies opaques", écrit-elle. "On assiste à une polarisation croissante des opinions, un appauvrissement culturel chacun se repliant sur sa communauté (...) au risque de ne plus jamais croiser de points de vues ou de personnes différentes", ajoute l'ex-porte-parole de Ségolène Royal à la présidentielle de 2007 en fustigeant le développement des "fake news" et "la facilité avec laquelle les nationaux populistes répandent leurs idées". Relevant la nécessité pour "les générations qui viennent d'apprendre, (de) se cultiver et (de) s'émanciper dans cet environnement incertain", l'ex-élue de Lyon dit vouloir désormais "prendre sa part à ce débat et contribuer à des solutions d'avenir".
Après deux ans passés dans le privé, l'ancienne ministre de l'Éducation nationale a annoncé vendredi sur Twitter vouloir "reprendre une place dans le débat public".
orangesum-3919
Alors que le préfet de police de Paris, Didier Lallement, a assuré plus tôt dans la journée n'exclure "aucune hypothèse" au lendemain de l'attaque meurtrière perpétrée à la préfecture de police, le parquet national anti-terroriste a été saisi dans le cadre de l'enquête, ce vendredi. La piste djihadiste est donc explorée. Jeudi, un agent de la préfecture de Paris, Mickael H, a attaqué plusieurs collègues à l'arme blanche -ôtant la vie à quatre d'entre eux- en début d'après-midi dans le bâtiment de l'île de la Cité. L'incertitude sur les motivations semblait dominer au lendemain du drame. Mais des fréquentations de Mickael H. présentées comme appartenant à la mouvance salafiste intriguent notamment les enquêteurs de la brigade criminelle, selon des sources concordantes. D'après plusieurs médias, des messages retrouvés dans le téléphone portable de l'assaillant iraient également dans ce sens. L'homme aurait informé son épouse de l'achat d'un couteau en céramique le matin même dans un SMS. Message auquel cette dernière aurait répondu par les mots suivants : "Seul Dieu te jugera". Pendant l'attaque, il aurait égorgé une quatre personnes tuées. Passage à l'acte isolé ou acte terroriste ? La femme de l'assaillant a indiqué que ce dernier avait été pris de démence dans la nuit précédent son passage à l'acte, selon une information de BFMTV. De quoi corroborer la thèse du passage à l'acte isolé d'un déséquilibré. Le mobile du conflit interne avait également été avancé. Un désaccord avec sa hiérarchie que son épouse aurait confirmé lors de son audition. Mais la saisine du parquet national antiterroriste démontre que le motif de l'attaque pourrait bien être de nature terroriste. La conversion à l'islam du meurtrier il y a dix-huit mois avait également alimenté cette thèse. "Association de malfaiteurs terroriste criminelle"L'enquête, diligentée jusqu'alors par le parquet de Paris, a été reprise sous les qualifications d'"assassinat et tentative d'assassinat sur personne dépositaire de l'autorité publique en relation avec une entreprise terroriste", ainsi que pour "association de malfaiteurs terroriste criminelle", a précisé le PNAT. Les investigations ont été confiées à la brigade criminelle, la direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) et la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) en co-saisine, a-t-il ajouté. La garde à vue de la femme de l'auteur de l'attaque a été prolongée ce vendredi soir.
Certaines fréquentations de l'auteur de l'attaque ainsi que l'inspection de son téléphone auraient relancé la piste terroriste.
orangesum-3920
Quelque 600 militaires français sont atteints du coronavirus, a annoncé la ministre des Armées Florence Parly dans un entretien au groupe de presse quotidienne régionale Ebra publié samedi 4 avril. Le dernier bilan donné par le ministère fin mars faisait état de 400 contaminations dans les rangs des armées. "Nous avons 600 militaires atteints du Covid-19. Cela correspond à un ordre de grandeur, car il est évolutif. Nous suivons cela de très près et adaptons nos dispositifs en conséquence", mais "notre posture opérationnelle n'est pas impactée", a souligné Mme Parly, tout en rappelant qu'"un agent civil rattaché au Service d'infrastructure de la défense est décédé il y a quelques jours du Covid-19". Au Sahel, où 4 premiers cas de coronavirus ont été déclarés cette semaine parmi les militaires de l'opération antijihadiste Barkhane, "nous notons que les premiers cas de Covid-19 commencent à se multiplier dans cette zone. La pandémie étant mondiale, ce n'est pas une surprise", souligne la ministre. Mais "nos forces restent concentrées sur leurs missions de combat anti jihadistes", et Barkhane, qui mobilise 5.100 militaires français au Sahel, "remporte des succès", assure-t-elle. L'importante contribution de l'arméeÉvoquant les multiples contributions des armées à la lutte contre l'épidémie qui a déjà fait 6.500 morts en France, Florence Parly souligne notamment qu'"à ce stade, que cela soit en France, vers l'Allemagne, le Luxembourg ou encore la Suisse, les armées ont transféré 64 patients depuis le Grand Est", dont les hôpitaux sont saturés, vers des régions moins touchées. Par ailleurs, l'hôpital militaire de campagne déployé à Mulhouse par le Service de santé des armées (SA) accueille actuellement "27 patients" pour une capacité totale de 30 lits. "La capacité de Mulhouse et Colmar en lits de réanimation est de 70 lits. Notre contribution a permis un apport important", fait-elle valoir."Cette crise révèle des fragilités auxquelles nous n'avions pas prêté une attention suffisante""Il est possible en effet que cette crise marque de façon durable les rapports de force et les relations internationales dans les prochaines années", estime Mme Parly en notant que "certaines puissances très actives dans la géopolitique mondiale le sont davantage, comme la Chine, en rivalité avec les États-Unis", une "opposition exacerbée dans le cadre de cette crise sanitaire"."Les menaces n'ont ni disparu, ni faibli, et cette crise sanitaire révèle des fragilités auxquelles nous n'avions pas prêté une attention suffisante", juge-t-elle, mais "il est trop tôt pour savoir comment cette crise peut modifier notre stratégie".
La ministre des Armées Florence Parly assure que malgré le nombre de soldats français contaminés à travers le monde, la capacité des armées à accomplir ses missions "n'est pas impactée".
orangesum-3921
"Arrête", "Je m'arrête", puis "J'étouffe" répété à sept reprises en une vingtaine de secondes : ce sont les derniers mots prononcés par Cédric Chouviat, un père de famille de 42 ans travaillant comme livreur, lors de son interpellation aux abords de la Tour Eiffel, selon cette expertise datée du 21 avril, dévoilée lundi par Le Monde et Mediapart et dont l'AFP a eu connaissance. Ces mots "n'ont pas été entendus" par les quatre policiers, ont affirmé mardi leurs avocats Me Thibault de Montbrial à l'AFP et Me Laurent-Franck Liénard sur LCI. Ils défendent chacun deux fonctionnaires. Pour reconstituer la scène, l'expert de l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale a analysé treize vidéos de cette arrestation, neuf filmées par le livreur lui-même, trois enregistrées par un des quatre policiers présents au moment des faits et la dernière par un automobiliste. Si ce "j'étouffe", dit à sept reprises, est audible, c'est parce que cela a été "enregistré par le casque-micro" du livreur, "tout près de (sa) bouche", selon Me de Montbrial. L'expert "appuie l'hypothèse" de cette utilisation d'un casque-micro par Cédric Chouviat, mais sans "le certifier"."M. Chouviat était en train de résister à son interpellation, et c'est dans la lutte qu'il a tenu ses propos, à côté d'une voie de circulation, les quais de Seine, avec des bruits environnants et les bruits de la lutte : les policiers ne les ont pas entendus", a insisté Thibault de Montbrial."Lorsque les enquêteurs de l'IGPN les ont confrontés à cet enregistrement", le 17 juin en garde à vue, "les policiers ont tous été surpris et catastrophés, car s'ils avaient entendu ces propos, évidemment ils se seraient aussitôt arrêté de lutter", a poursuivi l'avocat, qualifiant la mort de Cédric Chouviat de "drame épouvantable"."Mes clients ont découvert à l'occasion de leur garde à vue ces vidéos (...). Ils ont découvert les mots +j'étouffe+", a abondé Me Liénard sur LCI.- "Il nous insulte" -Selon l'expertise, "la quasi-totalité" de l'échange entre Cédric Chouviat et les policiers est toutefois "compréhensible" dans les trois vidéos tournées par l'une de ces fonctionnaires. Les policiers avaient en outre initialement affirmé avoir entendu certains propos de Cédric Chouviat au moment précis de son interpellation : il "nous insulte, répétant encore à plusieurs reprises +bandes de guignols, bandes de cons+" après le passage de la première menotte puis il "continue de nous insulter" avant le passage de la seconde, affirment-ils dans leur compte rendu d'intervention initial du 3 janvier, dont l'AFP a eu connaissance. Une information judiciaire est ouverte pour "homicide involontaire". Selon les premiers résultats d'autopsie communiqués en janvier par le parquet de Paris, Cédric Chouviat est mort des suites d'une asphyxie "avec fracture du larynx". Les quatre policiers sont convoqués début juillet par le magistrat instructeur, qui pourrait alors décider d'éventuelles mises en examen. Mardi, lors d'une conférence de presse, la famille a mis la pression sur les autorités."On attend une réponse solennelle du président Emmanuel Macron", a déclaré Sofia Chouviat, sa fille, demandant à nouveau la "suspension" des quatre policiers et "l'interdiction" de la clé d'étranglement. Le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, a annoncé l'abandon futur de cette technique début juin, mais elle reste autorisée en attendant une méthode alternative. Alors que la famille d'Adama Traoré, jeune homme noir mort en juillet 2016 après son interpellation par les gendarmes à Beaumont-sur-Oise (Val d'Oise), critique régulièrement le fonctionnement de la justice sur son dossier, les trois avocats de la famille, Me William Bourdon, Vincent Brengarth et Arié Alimi, ont eux salué lors de cette conférence de presse le "travail colossal" des magistrats sur l'affaire Chouviat. Cela "marque une rupture avec la culture de l'impunité des violences policières", selon le premier. Pour Me Arié Alimi, "ce qui a conduit à la mort de Cédric Chouviat, c'est un enchaînement inexorable : le chantage à l'outrage provoqué à chaque fois qu'il y a contrôle" policier et qui "crée des blessés, des morts en France", d'après lui.
Les avocats des policiers mis en cause dans la mort de Cédric Chouviat, à la suite d'un contrôle routier le 3 janvier, ont affirmé mardi qu'ils n'avaient "pas entendu" le livreur dire sept fois "j'étouffe", comme révélé par une expertise judiciaire.
orangesum-3922
Emmanuel Macron a proposé l'ex-ministre Sylvie Goulard pour représenter la France au sein de la prochaine Commission européenne. L'annonce a été faite par l'Elysée, mercredi 28 août. L'ancienne eurodéputée, âgée de 54 ans et ex-membre du MoDem, a "une expérience européenne reconnue" et "a la capacité de jouer un rôle majeur au sein de la Commission" présidée par l'Allemande Ursula Von der Leyen à partir du 1er novembre, met en avant le palais présidentiel. Issue de l'ENA, elle a brièvement occupé le ministère des Armées dans le premier gouvernement d'Édouard Philippe, en mai 2017, avant de quitter ses fonctions un mois plus tard à cause de l'affaire d'emplois fictifs présumés des assistants des eurodéputés MoDem. Elle avait ensuite été nommée en janvier 2018 à la direction de la Banque de France, au poste de sous-gouverneure. Emmanuel Macron a décidé de transmettre son nom en raison de "son expérience européenne reconnue à la fois en Europe et en France", a expliqué l'Elysée. "C'est un atout majeur dans un moment crucial pour l'Europe". Il est pour cela "nécessaire d'avoir des personnalités d'expérience, comme Sylvie Goulard, pour porter le projet européen", notamment "pour apporter davantage de protection" aux citoyens. Après avoir été conseillère politique du président de la Commission européenne, l'Italien Romano Prodi, entre 2001 et 2004, Sylvie Goulard a été élue au Parlement européen sur la liste du MoDem en 2009, puis réélue en 2014. "C'est donc une Européenne convaincue, qui est de plus polyglotte", souligne-t-on dans l'entourage du président. Elle parle allemand, anglais et italien. Elle a aussi une expertise en matière économique et financière, ayant participé aux travaux sur l'Union bancaire européenne. Les différents portefeuilles doivent désormais être répartis, à l'issue d'entrevues entre la présidente de la Commission et les candidats de chaque pays.
"Européenne convaincue", cette ancienne membre du MoDem avait fait un passage-éclair au ministère des Armées en 2017.
orangesum-3923
De plus en plus dur. De nombreuses communes ont renforcé le confinement en instaurant un couvre-feu pour éviter la propagation du Covid-19 sans attendre les annonces de l'exécutif sur le confinement, prises en accord avec le conseil scientifique qui ne se réunira que mardi 24 mars, selon franceinfo. Dernière en date : Mulhouse. Le préfet du Haut-Rhin instaure "en accord avec le maire" de la ville alsacienne, un couvre-feu à partir de ce lundi soir. "Il est interdit de circuler, par quelque moyen que ce soit, sur le territoire de la commune entre 21 heures et 6 heures", indique un communiqué diffusé lundi matin. Dimanche, un couvre-feu à l'échelle départementale a même été pris dans les Alpes-Maritimes. Il s'applique de 22 heures à 5 heures du matin dans les villes de plus de 10 000 habitants et dans les communes du littoral du département, soit 24 communes au total, rapporte l'antenne locale de France 3. Le non-respect d'un couvre-feu est passible de 38 à 135 euros selon les communes qui ont pris ce genre d'arrêté depuis vendredi et dont franceinfo a fait une liste. Dimanche soir, dans les Hauts-de-France, les communes de Hautmont et Jeumont interdisaient tout déplacement de mineurs respectivement de 18 heures et 19 heures jusqu'à 5 heures du matin. A Sains-en-Gohelle, Ruitz, Maisnil-lès-Ruitz et Houchin, le couvre-feu vaut pour tout le monde de 21 heures à 5 heures et à partir de 22 heures à Arras. Mêmes horaires dans les Ardennes à Charleville-Mézières et dans les Hauts-de-Seine à Colombes. A Cholet (Maine-et-Loire), l'arrêté court de 21 heures à 5 heures. Dans le sud de la France, le nombre de communes est plus important. Outre les 24 communes de la Côte d'Azur, Pourrières (Var) bannit tout déplacement entre 23 heures et 5 heures. Dans la Drôme, à Malissard, c'est dès 20 heures qu'il faut rester à la maison. A Romans-sur-Isère et Valence, c'est de 21 heures à 6 heures. A Perpignan (Pyrénées-Orientales), le couvre-feu s'étend de 20 heures de 6 heures du matin. Enfin, cinq villes de l'Hérault et du Gard, dont Nîmes, Alès, Montpellier et Béziers ont choisi de sévir entre 22 heures et 5 heures du matin. Néanmoins, ces couvre-feu nocturnes sont remis en cause par les préfets. D'après Var Matin, la préfecture du Var assure que "l'analyse juridique démontre que la prise des arrêtés concernant le couvre-feu sur le volet sanitaire est de la compétence exclusive du préfet". Affirmation confirmée dans le Nord par le maire de Jeumont, qui a limité son couvre-feu aux seuls mineurs, car il n'avait "pas la possibilité juridique, en tant que maire, d'interdire la circulation de tous", a-t-il écrit sur Facebook."Les arrêtés pris dans le cadre du décret du 16 mars imposant le confinement et visant à adopter des mesures plus restrictives en matière de déplacement sont de la compétence des préfets", a assuré le ministère de l'Intérieur à franceinfo. Les arrêtés municipaux ne seront sans doute pas annulés, mais remplacés par des arrêtés préfectoraux.
Avant les nouvelles annonces d'Emmanuel Macron, moult communes de France ont déjà imposé un couvre-feu nocturne, durcissant les mesures de confinement prises contre la pandémie de coronavirus.
orangesum-3924
"Deux mineurs sont actuellement en garde-à-vue pour agression de chauffeur", a indiqué à l'AFP le parquet de Dijon, sans donner plus de précisions sur ces agresseurs présumés. "Une enquête est en cours", a ajouté de son côté la direction départementale de la sécurité publique de Côte d'Or. L'incident a eu lieu jeudi vers 18h30, en centre-ville de Dijon."Le conducteur est sorti de sa cabine. Il a rappelé les consignes du port de masque obligatoire aux voyageurs. Il y a eu des échanges verbaux, puis des échanges de coups. Il a été frappé au visage, le nez ensanglanté", a raconté à l'AFP Frédéric Pissot, délégué CGT du réseau de transports Divia, confirmant une information de France Bleu Bourgogne. Le respect des gestes barrières a déjà suscité des "invectives, des menaces" à l'encontre d'agents du réseau qui couvre la métropole de Dijon, "mais c'est la première fois qu'il y a des coups", a affirmé Frédéric Pissot. Les pompiers ont confirmé à l'AFP avoir pris en charge jeudi soir un agent de Divia de 52 ans et transféré le "blessé léger" à l'hôpital."On est relativement inquiet", a noté M. Pissot, soulignant que "la CGT (avait) demandé le retour de tous les véhicules au dépôt le soir-même" de l'agression, ce que la direction n'a pas voulu accepter. Contactée par l'AFP, Divia a indiqué qu'"une seule personne avait demandé son droit de retrait" et que l'activité du réseau s'était poursuivie normalement. Jeudi soir, un mineur a été placé en garde à vue à Orléans après avoir frappé un conducteur de bus qui réclamait le port du masque. Ce dernier s'est vu prescrire 4 jours d'ITT (incapacité totale de travail) en raison, notamment, d'une blessure à l'oeil. Le 10 juillet à Bayonne, un chauffeur de bus, Philippe Monguillot, était décédé après avoir été violemment agressé par deux hommes alors qu'il voulait contrôler le ticket d'un passager et exigeait le port du masque pour trois autres. Ce décès avait suscité une profonde émotion et des condamnations unanimes.
Deux mineurs étaient en garde à vue vendredi après avoir frappé la veille au soir à Dijon un conducteur de tram qui leur demandait de porter leurs masques de protection contre le coronavirus, selon des sources concordantes.
orangesum-3925
La ministre française des Armées Florence Parly a répété ce jeudi que les armes vendues par la France à l'Arabie saoudite et aux Émirats arabes unis "ne sont pas utilisées de façon offensive dans la guerre au Yémen". Paris est régulièrement mis en cause, notamment par la presse et des ONG, pour ses ventes d'armement à destination de Riyad et d'Abou Dhabi, engagés dans une guerre qui a fait au moins 10.000 morts depuis 2015, dont de nombreux civils. Une position déjà défendue en janvier"A ma connaissance, ces armes ne sont pas utilisées de façon offensive dans cette guerre au Yémen et on ne peut donc pas dire de façon mécanique, en tout cas moi je n'ai pas d'éléments de preuve permettant de dire ça, que des armes françaises sont à l'origine de victimes civiles au Yémen", a déclaré Florence Parly dans une interview à Radio Classique. "Je n'ai pas connaissance du fait que des armes françaises soient utilisées directement dans ce conflit", avait-elle déjà déclaré fin janvier à France Inter. Cette position officielle a été mise à mal par la diffusion récente d'une note de renseignement militaire d'octobre 2018 dressant la liste des armements français déployés au Yémen par ces deux pays, gros clients de l'industrie française de défense. "C'est la première fois qu'une source officielle, le renseignement militaire français, confirme ce que les ONG mettent en lumière depuis des mois: les équipements militaires français achetés par l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis sont engagés dans la guerre au Yémen, avec un risque élevé de leur utilisation dans des attaques illégales contre des populations civiles", ont souligné lundi dans un communiqué commun dix ONG internationales, dont Amnesty International, la FIDH et Human Rights Watch.
La ministre des Armées a réagi à des informations du collectif d'investigation Disclose, qui a dévoilé lundi un rapport classé secret défense.
orangesum-3926
Après la démission d'un secrétaire d'Etat, plusieurs députés ont rejoint les rangs des désormais près de 40 élus conservateurs qui réclament, selon les médias britanniques, le départ du très influent et controversé conseiller, considéré comme le cerveau de la campagne du référendum de 2016 qui a abouti au Brexit. Monté au créneau personnellement pour défendre son proche allié, Boris Johnson se retrouve à devoir gérer cette affaire en pleine phase très délicate du déconfinement."Des habitants de ma circonscription n'ont pas pu dire au revoir à leurs proches, des familles n'ont pas pu faire leur deuil ensemble, des gens n'ont pas pu visiter leurs proches malades parce qu'ils suivaient les recommandations du gouvernement", a expliqué le démissionnaire secrétaire d'Etat pour l'Ecosse, Douglas Ross, sur Twitter."Je ne peux pas, en toute bonne foi leur dire qu'ils avaient tous tort et qu'un conseiller du gouvernement avait raison", a-t-il poursuivi. Lors d'une conférence de presse exceptionnelle pour un conseiller lundi, Dominic Cummings n'a exprimé ni excuses ni regrets mais a assuré avoir agi de manière "légale et raisonnable" en parcourant 400 kilomètres malgré le confinement qui imposait aux Britanniques de rester chez eux. Craignant d'être contaminé par le nouveau coronavirus, il a expliqué s'être rendu avec sa femme et leur fils de quatre ans chez ses parents à Durham, dans le Nord-Est de l'Angleterre, parce qu'il cherchait une solution pour faire garder son enfant. Un second déplacement est particulièrement critiqué: une visite à proximité du château médiéval de Barnard, à une quarantaine de kilomètres du domicile de ses parents, le jour de l'anniversaire de sa femme. Le conseiller a assuré que cette virée en voiture devait lui permettre de vérifier qu'il pouvait conduire en toute sécurité car sa vue avait été affectée par le virus.- Amendes supprimées? -Lors d'une conférence de presse mardi, le ministre de la Santé, Matt Hancock, a indiqué que le gouvernement examinerait la possibilité de supprimer les amendes infligées aux personnes n'ayant pas respecté le confinement pour des raisons de garde d'enfant. "Je dois consulter mes collègues du Trésor avant de pouvoir vous répondre complètement", a-t-il indiqué à la question d'un membre du public, un pasteur de Brighton (Sud). Malgré la tentative du gouvernement de venir à l'aide du conseiller, la tempête continue de gronder, y compris dans les rangs conservateurs, où selon la presse britannique près de 40 députés réclament sa démission. Selon un sondage publié mardi par l'institut YouGov, 59% des personnes interrogées sont favorables à sa démission et 52% des partisans du Brexit dont M. Cummings est une figure de proue. Outre cette affaire, Michael Heseltine, figure du parti "tory" s'est interrogé sur l'influence du conseiller "qui n'a de compte à rendre à personne à part le Premier ministre, mais semble avoir de plus en plus de pouvoir". Boris Johnson a tenu deux conférences de presse pour défendre son conseiller dont il est très proche, concédant lundi soir regretter la "confusion" et la "colère" provoquées par l'affaire. Il doit gérer ce dossier en même temps que la sortie d'un confinement difficile à gérer au Royaume-Uni, où de nombreuses plages et parcs se sont retrouvés bondés ce weekend. Le dirigeant conservateur était déjà accusé par l'opposition d'avoir tardé à décréter le confinement et à fournir suffisamment de combinaisons médicales et de masques aux soignants et employés de maisons de retraite. Le Royaume-Uni est le deuxième pays au monde le plus endeuillé par le nouveua coronavirus, après les Etats-Unis: 37.048 personnes (+134) testées positives à la maladie Covid-19 sont décédées, selon un bilan du ministère de la Santé publié mardi. Pour la première fois depuis le 18 mars, l'Irlande du Nord n'a enregistré aucun décès, s'est réjoui Matt Hancock. Mais le décompte dépasse les 46.000 décès si on inclut les cas non confirmés mais suspectés, selon le Bureau national des statistiques. M. Hancock a également annoncé que l'antiviral remdesivir, dont une étude à démontré l'efficacité modeste contre le nouveau coronavirus, allait être administré à certains patients au Royaume-Uni.
Le gouvernement britannique a vu mardi la fronde s'intensifier dans son propre camp au sujet du déplacement en plein confinement du conseiller du Premier ministre Boris Johnson, Dominic Cummings, dont les explications n'ont pas suffi à éteindre l'incendie.
orangesum-3927
Bernard Tapie charge Bruno Le Maire, dans une interview accordée à Nice Matin et Var matin, lundi 30 novembre. Il dénonce "un acharnement" de la part du ministre de l'Économie et des finances, dans l'affaire du Crédit Lyonnais : "Il ne me lâche pas ! Pas un jour ! Il a même laissé le CDR (Consortium de réalisation ndlr) placé sous ses ordres tenter de me mettre en liquidation des biens alors que ça n'était pas recevable. Il a laissé insulter le tribunal qui avait refusé ma liquidation. C'est ça, la vérité. "L'homme d'affaires, qui souffre d'un double cancer de l'estomac et de l'œsophage, va même plus loin. Selon lui, Bruno Le Maire "est très au courant de (s)a situation", et parfaitement lucide quant aux conséquences que cela a sur (s)a maladie". "On me laisse crever en accélérant des processus illégaux contre moi" tonne t-il. Du "cinéma intégral" François Hollande en prend également pour son grade : "Il s'est vengé de la campagne que j'ai menée contre lui à la présidentielle de 2012" balaie Bernard Tapie, qui souligne qu'après son élection, il a perdu toutes ses procédures "au tribunal de commerce, à la cour d'appel, au conseil d'État, au tribunal administratif". Poursuivi par la justice française mais aussi belge, le propriétaire de l'Olympique de Marseille se défend, et balance : "C'est du cinéma intégral. Ce qui n'est pas du cinéma, c'est l'angoisse que ça génère." Autre source d'angoisse : les résultats de ses traitements. Ils seront connus "fin juin". En attendant, Bernard Tapie enchaîne les séances de chimiothérapies. "Même si j'ai plein de raisons de ne pas y croire, j'y crois quand même." confie t-il.
L'homme d'affaires Bernard Tapie s'insurge ce lundi contre "l'acharnement" que lui livrerait Bruno Le Maire, dans l'affaire Crédit Lyonnais.
orangesum-3928
L'ancienne garde des Sceaux sous Nicolas Sarkozy a pris sa plume pour dénoncer les méthodes du président Emmanuel Macron et la nomination de Gérald Darmanin, visé par une plainte pour viol. "Il envoie les pires symboles en confiant systématiquement les postes-clés de l'administration et de son gouvernement à des hommes issus de la même bourgeoise d'Etat", écrit Rachida Dati qui prend position en faveur des féministes. Ces dernières depuis l'annonce de la nomination du nouveau ministre de l'Intérieur multiplient les manifestations. "Il envoie les pires symboles en considérant qu'une suspicion de viol, de harcèlement et d'abus de confiance ne serait pas un obstacle à diriger le pays", continue-t-elle. L'ancienne candidate LR à la mairie de Paris cite d'ailleurs Caroline de Haas dans sa tribune publiée mercredi 15 juillet dans Le Monde : "Je souscris (à ses propos) quand elle affirme que le seul crime pour lequel on accepte cela est le viol", soutient Rachida Dati. "Quel message adressé aux victimes quand on sait le rôle de la police dans la lutte contre les violences sexistes et sexuelles, notamment dans la réception des plaintes et la conduite des enquêtes ?"Sur Twitter, Valérie Pécresse, la présidente de la région Île-de-France a soutenu sa consœur parlant de la nomination de Gérald Darmanin comme d'une "marque de mépris pour toutes les victimes". Audrey Puval "bien que radicalement opposées" comme elle le rappelle sur l'échiquier politique a aussi partagé la tribune de Rachida Dati. Gérald Darmanin dénonce une "chasse à l'homme"Ce jeudi matin, Gérald Darmanin, invité de la matinale d'Europe 1, a dénoncé une "chasse à l'homme" dont il s'estime victime. "Je fais l'objet d'une calomnie, je ne souhaite à personne d'être accusé à tort et je ne souhaite même pas à mon pire ennemi d'être victime de la chasse à l'homme à laquelle je suis aujourd'hui l'objet", a-t-il déclaré. Il est soutenu par l'éxécutif mais aussi par 167 parlementaires qui ont eux aussi signé une tribune dans Le Monde. Ils rappellent que "la présomption d'innocence est protégée par notre Constitution".
Rachida Dati publie une tribune dans Le Monde dans laquelle elle dénonce la nomination de Gérard Darmanin en tant que ministre de l'Intérieur. Valérie Pécresse ou encore Audrey Pulvar lui ont témoigné leur soutien.
orangesum-3929
Les deux occupants sont sortis indemnes. Ils avaient décollé de l'aérodrome de Pierrelatte dans la Drôme deux heures auparavant pour une balade au-dessus du massif des Écrins. Mais le pilote, également président de l'aéroclub de Pierrelatte, a senti qu'il y avait un souci au moment où il a fait demi-tour au-dessus du col de l'Eychauda, rapporte France Bleu Drôme Ardèche. "L'avion a perdu de la puissance au moment du demi-tour, l'avion a décroché, je n'ai pas mis assez de puissance". Il a même évoqué une "erreur de pilotage". PLUS DE PEUR QUE DE MAL !Mais grâce au sang froid de ce pilote, père de deux jeunes enfants, l'avion a pu se poser quasiment en douceur sur une zone très enneigée et très pentue, entre deux pistes dans la station de Serre-Chevalier, près du télésiège de l'Yret. La gendarmerie nationale qui a partagé photos et nouvelles sur sa page Facebook, évoque "le bon choix, au prix d'une sacrée carbiole... 'aneigissant' presque en douceur". Sur ces photos, on distingue clairement l'avion bi-place, un monomoteur de quelque 15.000 euros, à l'envers dans la poudreuse. Le PGHM de Briançon qui a été dépêché sur place, a secouru les deux Ardéchois, qui s'en sortent quasiment indemnes. "J'ai comme des griffures à la main et mon ami a une bosse, mais c'est rien du tout, on l'a échappé belle", confie le pilote encore sous le choc. "L'appareil est foutu mais l'essentiel c'est qu'on ait rien eu". La brigade de gendarmerie des transports aériens de Marseille est en charge de l'enquête.
Ils ont atterri en catastrophe. Deux trentenaires ardéchois ont posé leur avion bi-place jeudi 1er décembre, dans la station de Serre-Chevalier dans les Hautes-Alpes entre deux pistes de ski.
orangesum-3930
Les 30 secondes de la discorde. En vue des élections européennes de 2019, le gouvernement a publié une vidéo sur YouTube afin d'inciter les citoyens à voter. "En mai 2019, l'Europe changera. En votant, vous décidez comment ! #Ouijevote", peut-on lire en légende du contenu mis en ligne vendredi 26 octobre et déjà visionné plus d'un million de fois. Mais le clip déplaît à plusieurs élus à cause, notamment, de l'apparition dans le spot du ministre italien de l'Intérieur Matteo Salvini et du Premier ministre hongrois Viktor Orban. La vidéo, sur fond d'images choc et de musique dramatique, aborde quatre thèmes présentés sous forme de questions : "Immigration: maîtriser ou subir ?", "climat: agir ou ignorer ?", "emploi: partenaires ou concurrents ?" et enfin "Europe: union ou division ?". On y voit également des images de migrants sauvés de la noyade, de femmes portant leurs enfants à bout de bras ou encore de catastrophes naturelles. Viennent à la fin celles des nationalistes Matteo Salvini et Viktor Orban. "En réalité, ces clips sont des vidéos partisanes de La République En Marche financées sur fonds publics", s'insurge Mehdi Ouraoui, le porte-parole du mouvement Génération.s fondé par l'ancien candidat socialiste à la présidentielle Benoît Hamon. "Leur contenu totalement orienté (...) n'a aucun rapport avec une incitation à la citoyenneté", poursuit le communiqué, précisant jeudi 1er novembre qu'une saisine du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) et de la Commission nationale des comptes de campagne aura lieu. Tout comme Mehdi Ouraoui, le sénateur socialiste Rachid Temal demande le retrait de ce "clip populiste et orienté". Leur colère est partagée, à droite, par Thierry Mariani. L'ancien ministre de la présidence Sarkozy s'émeut sur Twitter de ce clip "payé avec vos impôts" et "qui n'hésite pas à stigmatiser de manière hypocrite et sournoise Salvini et Orban". Selon lui, il s'agit d'une "propagande avec de gros sabots". Deux jours après la parution du clip, Matteo Salvini a estimé que "Macron et ses amis doivent avoir très peur". Et d'ajouter dans un tweet : "Le gouvernement français publie, avec l'argent des contribuables, un clip officiel pour les Européennes en m'utilisant comme un épouvantail. Macron et ses amis doivent avoir très peur. En 2019, un printemps des peuples qui va les balayer les attend".
Un clip du gouvernement français appelant les citoyens à voter aux élections européennes, en affichant l'Italien Matteo Salvini et le Hongrois Viktor Orban comme repoussoirs, fait polémique.
orangesum-3931
"Dans cette chanson, je présente le virus comme un monstre extra-terrestre, que nous, les combattants sur Terre, devons faire disparaître", explique à l'AFP l'artiste, qui fait appel à ses jeunes fans sur ses réseaux sociaux pour un clip collaboratif. "Pendant le confinement, j'ai eu pas mal de demandes sur mes messageries pour une chanson de prévention et France Télévisions me l'a demandé aussi, détaille-t-il. Au début, je n'étais pas hyper-chaud, ce n'est pas évident et pas le sujet le plus glamour. Puis j'ai trouvé cette idée décalée d'un virus qui vient d'une autre planète, pour que le morceau ne soit pas glauque, donne la pêche et incite à se protéger en vue du retour à l'école, pour que ce ne soit pas le bazar". Dans ce titre de près de deux minutes, entraînant, Aldebert, au-delà du rappel des gestes barrière (tousser dans son coude, ne pas faire de bise, etc) glisse aussi des conseils de bon sens comme "en récré, prenez soin d'éviter les disputes". Pour tester la pertinence de son message, le chanteur a sous la main un public de choix avec ses trois enfants de 2, 4, 6 ans et demi. Et pour l'avis scientifique? "Ma femme est médecin généraliste", sourit-il. Pour illustrer la chanson, Aldebert propose à son jeune public et leur famille de se filmer - "dans des +chorés+ fofolles" en train de faire les gestes barrière. Les vidéos sont à envoyer jusqu'au jeudi 14 mai (https://sme.mtl.fm/minus#!/connect/form). Le clip sera ensuite diffusé sur l'ensemble des antennes du groupe France Télévisions - associé au dispositif "Nation Apprenante" - à partir du 22 mai. Disponible sur france.tv, Lumni, Okoo ainsi que sur toutes les plateformes de streaming et Youtube, tous les revenus et les droits d'auteurs de "Corona Minus" seront reversés à l'association Emmaüs Connect (https://emmaus-connect.org/). Le ministère de l'Education nationale et de la jeunesse, le ministère de la Culture et Sony Music sont également partenaires du projet.
Aldebert, chanteur star chez les enfants, a mis en musique les gestes barrière pour le retour à l'école dans un morceau, "Corona Minus", en partenariat avec France Télévisions et dont les droits iront à Emmaüs.
orangesum-3932
Permettre aux lycéens de dormir une heure de plus et favoriser les apprentissages. C'est l'objectif défendu par Valérie Pécresse, présidente Les Républicains (LR) de la région Île-de-France, qui a annoncé, mercredi 28 août, l'expérimentation des horaires de début de cours à 9h00. En début d'année, Valérie Pécresse avait assuré que cette idée serait bénéfique pour la santé des lycéens et pour désengorger les transports en commun de la région. Le ministre de l'Éducation nationale Jean-Michel Blanquer avait répondu qu'il n'était pas opposé à une expérimentation. Pour la rentrée, cinq lycées franciliens (trois en Seine-saint-Denis et deux dans le Val-de-Marne) se sont portées volontaires. Les élèves scolarisés dans ces établissements vont commencer les cours à 9h00, au moins une fois par semaine, a annoncé la présidente de région lors d'un point-presse. La région va par ailleurs, dans le cadre du changement des programmes de Seconde et Première dû à la réforme du bac, financer pour la rentrée la totalité des manuels et "ressources pédagogiques papier ou numériques" pour chacun des 260.200 élèves concernés par cette réforme, conformément à ce qu'elle avait annoncé en mars dernier. La région prévoit d'investir jusqu'à 150 millions d'euros en trois ans, soit 340 euros par élève. Financement de tablettes et ordinateursElle va notamment distribuer aux lycéens 140.000 tablettes et prêter 37.000 ordinateurs, dans les 50% des établissements franciliens (sur un total de 670 lycées privés ou publics) qui ont décidé de passer au tout numérique. Elle financera aussi 20.000 tablettes pour les enseignants. Fin 2019, 90% des lycées franciliens seront connectés au très haut débit, assure la région. Enfin, la région financera dès la rentrée "un supplément de 21 centimes pour chaque repas, afin d'inciter les établissements à utiliser en priorité des produits biologiques régionaux (selon les disponibilités du marché, dans le respect des marchés publics et des engagements contractuels avec les fournisseurs)".
La région Île-de-France, présidée par Valérie Pécresse, va expérimenter pour la rentrée 2019 des horaires de début de cours décalés à 9h00 pour certains lycées.
orangesum-3933
"Meilleurs vœux, au fait". Jusqu'à aujourd'hui, il s'agissait du dernier tweet de Charlie Hebdo depuis le 7 janvier 2015, jour de l'attaque du journal par les frères Kouachi. Et pour son retour, le journal satirique a posté un tweet, fidèle à son humour noir : "Suite à un incident technique indépendant de notre volonté survenu en janvier 2015, notre présence sur Twitter a été momentanément interrompue. Nous revenons sur le réseau, sous vos applaudissements et vos encouragements à aller niquer vos mères." Le tweet est accompagné d'un dessin représentant l'oiseau bleu déféquant sur Paris. Jusqu'à ce vendredi après-midi, le compte de Charlie Hebdo était resté silencieux. Le dernier message, posté le 7 janvier 2015 à 11h28, était un dessin représentant Abou Bakr al-Baghdadi, le chef de Daesh, souhaitant la bonne année "et surtout la santé", accompagné de la phrase "Meilleurs vœux, au fait". Un tweet presque prémonitoire puisque les frères Kouachi ont pénétré dans les locaux de Charlie Hebdo vers 11h30, avant de tuer 12 personnes, dont une partie de la rédaction, et d'en blesser 11 autres. Charlie Hebdo toujours sous protection policière, ses nouveaux locaux tenus secretSi son compte Twitter était resté silencieux, Charlie Hebdo avait repris sa publication papier, le 14 janvier 2015, quelques jours seulement après l'attentat. "Le numéro des survivants" avait été publié à 8 millions d'exemplaires, contre 30 000 en temps normal. Régulièrement sujette à des menaces, la rédaction du journal satirique bénéficie toujours d'une sécurité rapprochée et travaille dans un lieu tenu secret. Simon Fieschi, le responsable des réseaux sociaux du magazine, avait été grièvement blessé lors de l'attentat. Depuis le début de l'après-midi, le journal a publié plusieurs tweets, et notamment l'image de sa prochaine une consacrée à la Corée du Nord.
Charlie Hebdo a fait, ce vendredi, son premier tweet depuis l'attaque des frères Kouachi le 7 janvier 2015.
orangesum-3934
"Ça n'est pas acceptable." À l'Assemblée nationale, le Premier ministre, Edouard Philippe, a tapé du poing sur la table à la suite des divers blocages, intrusions et "coupures sauvages de courant" pour protester contre la réforme des retraites. Il a également demandé que leurs auteurs soient "sanctionnés", mardi 21 janvier, lors des questions au gouvernement à l'Assemblée. "Vouloir bloquer un certain nombre de sites, ne pas respecter la loi en s'introduisant dans telle ou telle enceinte privée, procéder à des coupures sauvages de courant, tout cela c'est méconnaître la démocratie, tout cela c'est méconnaître la loi et tout cela doit être sanctionné car ça n'est pas acceptable", a estimé le Premier ministre. Interpellé par le député PCF Pierre Dharréville sur la réforme des retraites rejetée par l'opposition, M. Philippe visait notamment le blocage des ports maritimes, les différentes coupures d'électricité comme celle revendiquée mardi matin par la CGT sur la zone d'Orly et Rungis, ou encore les actions au sein du siège parisien de la CFDT."On met nos concitoyens dans une situation périlleuse""L'outil de production, il se respecte; le service public, il se respecte ; nos concitoyens, ils se respectent", a martelé M. Philippe. "Lorsqu'on procède à des coupures sauvages d'électricité on met nécessairement nos concitoyens, les usagers du service public dans une situation qui est parfois périlleuse et ça n'est pas acceptable", a-t-il insisté. Alors que le projet de loi sur la réforme des retraites doit être présenté vendredi en Conseil des ministres, le Premier ministre a de nouveau affirmé que sa "détermination" était "complète, totale, tranquille".
Interpellé par un député, le Premier ministre a demandé à ce que soient sanctionnés les auteurs de blocage ou de coupures sauvages de courant, accusés de mettre les usagers dans des "situations périlleuses".
orangesum-3935
C'est le genre de rencontre que redoutent les randonneurs au Canada. Un Français a été tué par un ours le 15 août dans les territoires du grand Ouest canadien, où il campait. Selon une source officielle française citée par Le Parisien, il s'agirait d'un homme de 44 ans franco-canadien répondant au prénom de Julien et habitant la Seine-Saint-Denis. Selon le Parisien, l'homme voyageait au Canada pour monter une création musicale. La gendarmerie royale canadienne a raconté que Julien et Camille, l'amie biologiste qui l'accompagnait, ont été surpris sur leur campement, et on été réveillés par un grizzly. L'animal aurait alors saisit le quadragénaire au cou et à l'épaule et l'aurait emporté dans la forêt. Camille a expliqué au Parisien qu'ils étaient alors à "Tulita, le long du fleuve Mackenzie", une zone géographique se situant dans le nord-ouest du Canada. Habitué des prises de son en natureSur le site de financement participatif KisskissBankBank, Julien avait écrit qu'il souhaitait ainsi réaliser son rêve "Descendre, en autonomie, le fleuve Mackenzie en canoë-kayak, depuis Fort Providence jusqu'à Inuvik (environ 1.500 km)". Cela devait durer une trentaine de jours. Le but était de réaliser une création sonore pour une exposition en région parisienne. "C'était son rêve de partir là-bas, d'aller dans le Nord. Il m'avait proposé de participer à cette aventure, ça faisait trois ans qu'on y pensait. On était tellement content de le réaliser. C'était un artiste particulier, il s'inspirait des grands espaces et de la nature... " a confié au Parisien son amie, Camille. Julien est un habitué des voyages et de la prise de son dans les lieux reculés. Il avait enregistré aux îles Kerguelen, en Antarctique, avec des scientifiques. Un morceau, appelé "Symphonie australe" avait ainsi été joué par l'Orchestre de Bretagne et diffusé sur France Musique. L'ours s'attaque rarement à l'homme. Le Parisien rappelle qu'en 2018 une femme et son bébé avaient été tués par un grizzly dans le Yukon, dans le nord du Canada.
Julien, un franco-canadien de 44 ans, effectuait un voyage en canoë afin de réaliser des prises de son. Il aurait été surpris par un grizzly alors qu'il se trouvait au campement avec une amie, le 15 août.
orangesum-3936
Depuis plusieurs jours, tout le monde ne parle que du livre : "Un président ne devrait pas dire ça". Dans les pages, François Hollande dit tout ce qu'il pense et ça ne plaît pas à tout le monde. Les magistrats ont ainsi été surpris d'être ainsi rabaissés par un homme au si haut pouvoir. Tout l'ouvrage n'est pas que critique et il est possible d'en apprendre plus sur celui qui dirige le pays. François Hollande parle ainsi de Julie Gayet : "C'est une belle femme, une fille bien". Le président avait longtemps caché sa relation avec l'actrice et il semble vouloir tout dire. Non Stop People suit avec attention le couple le plus mystérieux de France. François Hollande a souvent été critiqué pour ses relations amoureuses tumultueuses. Ce dernier n'a jamais officialisé sa relation avec Julie Gayet au point de la proclamer Première Dame de France. L'ancienne compagne du Président n'a pas hésité à rabaisser ce dernier dans un livre "Merci pour ce moment". Loin de s'arrêter là, Valérie Trierweiler dévoile des SMS de François Hollande qui parle des sans-dents. ONPC : Fabrice Luchini séduit par François Hollande, "Il est irrésistible" (Vidéo)par Non Stop ZappingQue le Président se rassure, il semblerait plaire à un bon nombre de Français. Sur le plateau d'ONPC, Fabrice Luchini n'a pas caché son attirance pour François Hollande. "Le souci qu'on a, c'est que c'est un homme charmantissime, physiquement. Je ne sais pas si c'est ton style ? Mais il est irrésistible [...] C'est que nous avons à faire à un homme plus qu'attachant : il est craquant ! J'exagère, c'est pas non plus une bombe atomique sexuelle, le mot, c'est attachant".
Sur le plateau de "On n'est pas couché", Fabrice Luchini n'a pas hésité à dire tout ce qu'il pensait de François Hollande. Loin de le critiquer, il ne cache pas son attirance et multiplie les compliments.
orangesum-3937
En pleine gronde des Français sur la hausse de la taxation sur le diesel et l'essence, Laurent Wauquiez propose un geste pour accompagner le gouvernement. "Dans ma région, je suis prêt à baisser les taxes sur l'essence", même si "les taxes qui dépendent de la région sont très symboliques", a lancé le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, mercredi 7 novembre au micro de France Inter. Le patron des Républicains a toutefois mis sous condition sa proposition, en demandant à Emmanuel Macron de s'engager "à arrêter les hausses de taxes qu'il a décidées". Encourageant le chef de l'État à "corriger son erreur" sur la taxation, Laurent Wauquiez veut ainsi "arrêter cette folie dans laquelle on habille avec des oripeaux écologistes un discours qui consiste juste à remplir les caisses de l'État au détriment du pouvoir d'achat". L'ancien ministre dénonce par ailleurs le "bricolage" des mesures compensatoires proposées par Emmanuel Macron, qui a évoqué une extension de la défiscalisation de l'aide au transport mise en place par les Hauts-de-France. "C'est une mesure qui n'est évidemment pas à la hauteur de l'enjeu", selon Laurent Wauquiez, dont le parti apporte son "soutien" au mouvement de contestation des "gilets jaunes" prévu le 17 novembre dans toute la France. Les mesures d'aides souhaitées par Emmanuel Macron ne sont pas seulement critiquées par Laurent Wauquiez. L'association Régions de France, présidée par le centriste Hervé Morin, a fait savoir qu'elle demanderait à l'État de financer l'aide au transport : "Cette annonce est très surprenante puisqu'elle revient à demander aux régions de payer alors que c'est l'État qui perçoit les recettes liées à la contribution climat énergie".
Le président des Républicains demande à Emmanuel Macron de "corriger son erreur" concernant la hausse des taxes sur les carburants. Pour l'y encourager, il propose un geste pour les contribuables de sa région Auvergne-Rhône-Alpes.
orangesum-3938
L'incident technique est survenu samedi à 7H45 dans l'entreprise dimique Borealis du Grand-Quevilly, dans la zone portuaire de Rouen. "L'entreprise, classée Seveso seuil haut, a déclenché son Plan d'opération interne (plan concernant les incidents limités au site)", indique la préfecture. Ce POI, déclenché "suite à un dysfonctionnement électrique ayant entraîné, conformément à la procédure, la mise à l'arrêt de l'activité de l'entreprise et la mise en sécurité du site" a été clos à 12h30 et l'entreprise "travaille au redémarrage du site, qui devrait intervenir dans les prochains jours", selon la préfecture."Dégagement de vapeurs"Au moment de l'incident, des témoins cités par le quotidien Paris-Normandie, ont affirmé avoir entendu "un bruit important", comme "un bruit de réacteur d'avion" et avoir aperçu de la "fumée jaune". Des témoignages partiellement confirmés par la préfecture qui rapporte que la procédure d'arrêt du site "a entraîné un dégagement de vapeurs et des nuisances sonores de courte durée". La Dreal (Direction régionale de l'Environnement de l'Aménagement et du Logement) s'est rendue sur place pour les vérifications d'usage. "Les sapeurs pompiers ont procédé à des relevés atmosphériques, à l'intérieur du site et à ses abords, en complément des contrôles réalisés par l'entreprise en continu" et "aucune anomalie n'a été détectée", assure la préfecture. Plus grand site de production du groupeL'entreprise Borealis-Chimie a évoque un "déclenchement électrique" qui a "provoqué l'arrêt de la production" sur son site de Grand-Quevilly. Selon le groupe, le site de Grand-Quevilly, situé dans la zone portuaire de Rouen, est le plus grand site de production de Borealis Chimie. D'une superficie totale de 100 hectares, le site produit des fertilisants pour l'agriculture et des intermédiaires industriels utilisés notamment dans la métallurgie et l'agro-alimentaire.
Une usine de l'entreprise chimique Borealis, classée Seveso seuil haut, a été mise à l'arrêt à Rouen à la suite d'un dysfonctionnement électrique survenu samedi matin sur le site, où "aucune anomalie n'a été détectée", selon la préfecture de Seine-Maritime.
orangesum-3939
Après huit mois de travaux, la commission d'enquête parlementaire sur l'attaque mortelle de la préfecture de police de Paris présente ses conclusions mercredi 10 juin à huis clos à l'Assemblée nationale. Le 3 octobre 2019, un agent de la Direction du renseignement de la préfecture de police (DRPP), Mickaël Harpon, avait tué à l'arme blanche quatre de ses collègues avant d'être abattu. Un acte inédit et jugé inquiétant par les membres de la commission d'enquête. "C'est la première fois qu'un service de renseignement fait l'objet d'un attentat 'bleu sur bleu'", souligne le président de la commission Eric Ciotti (Les Républicains) dans l'avant-propos du rapport. Les mots comme "sidération", "amateurisme" sont revenus fréquemment dans la bouche des membres de la commission lors de leurs travaux. Et tous, membres de la commission, du gouvernement, des services de renseignement ont été unanimes à reconnaître "une faille grave" et des "dysfonctionnements" concernant la détection des signaux de radicalisation de Mickaël Harpon. La commission note que "la prise en compte du risque terroriste était principalement tournée vers l'appréhension de la radicalisation comme phénomène extérieur à la préfecture de police et non comme une menace de vulnérabilité interne"."Un manquement majeur au devoir de vigilance"Or, plusieurs indices de radicalisation avaient été décelés par des collègues directs, rapporte Le Parisien, qui a eu accès à l'intégralité du rapport. Sa conversion à l'islam après son mariage religieux avait suscité des interrogations au service informatique, car elle était accompagnée d'une pratique religieuse de plus en plus importante au cours des années. "Elle aurait impliqué, en particulier, des modifications de son comportement à l'égard du personnel féminin. Mickaël Harpon aurait ainsi brutalement cessé de serrer la main et de saluer par des embrassades plusieurs femmes, notamment la secrétaire de la section informatique où il était affecté. Il aurait toutefois recommencé à embrasser les femmes employées au sein de son service à l'issue d'une discussion avec deux de ses supérieurs hiérarchiques", écrit la commission d'enquête parlementaire. Mickael Harpon avait par ailleurs dit à ses collègues à propos de l'attentat de Charlie Hebdo : "C'est bien fait". Cet incident n'avait pas donné lieu à un signalement officiel. "Inadmissibles en tant que tels, qui plus est prononcés par un agent relevant d'un service de renseignement, les propos tenus par Mickaël Harpon revêtaient une évidente gravité et justifiaient une réaction immédiate qui n'est pas intervenue", estiment les députés. Les travaux de la commission d'enquête parlementaire révèlent que ce comportement avait été signalé à son chef de service direct, un commandant de police, qui n'aurait pas jugé utile de le rapporter à sa hiérarchie. Il aurait préféré "régler la situation" en interne, estimant qu'il "n'y avait pas de sujet avec Mickaël Harpon". "Ici réside le dysfonctionnement le plus grave de l'affaire Harpon", soulignent le députés, qui dénoncent "un manquement majeur au devoir de vigilance". La commission estime que "la capacité de discernement" des collègues de Mickaël Harpon a été influencée par "la culture d'esprit de famille" qui régnait dans le service de l'assaillant, qui comptait une dizaine d'informaticiens sur les 800 salariés du service, et aussi sans doute par son handicap, il souffrait de troubles auditifs "lourds" et craignait que cela freine sa carrière. Au regard des auditions menées, M. Ciotti et le rapporteur de la commission Florent Boudié (LREM) avaient déjà assuré en février : Mickaël Harpon "n'aurait jamais dû rester dans un service aussi sensible, il n'aurait pas dû se trouver là" et "son habilitation aurait dû lui être retirée". Arsenal de mesuresPour éviter qu'une telle situation ne se reproduise, la commission d'enquête parlementaire propose 35 de mesures. Face à la nécessité de rehausser les standards de recrutement au sein de la DRPP, la première proposition est de confier à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) et au renseignement interne des armées (DRSD) le "rôle de chefs de file des recrutements au sein des services de renseignement". La commission n'est pas allée jusqu'à préconiser dès à présent une suppression de la DRPP, mais elle suggère "à moyen terme" de la "repositionner au sein du renseignement intérieur selon deux scénarios possibles, allant de sa refonte totale au transfert a minima des activités de lutte contre le terrorisme vers la DGSI". Depuis la tuerie, des procédures ont été mises en place par la PP pour que les signalements soient systématiques et ensuite évalués. La commission préconise d'intensifier les efforts et les formations au sein des services de sécurité sur ces sujets. Afin de renforcer les procédures de recrutement, elle propose en outre "d'étendre le champ des enquêtes administratives préalables au recrutement des personnels administratifs des administrations remplissant une mission de sécurité et des personnels civils dans les armées, afin d'assurer un contrôle de l'ensemble des personnels, même non habilités". Elle préconise aussi de renforcer les contrôles sur l'accès des intervenants extérieurs aux services d'administrations ayant une mission de sécurité, mais aussi aux établissements pénitentiaires. Concernant les plateformes aéroportuaires, il est suggéré d'identifier les emplois pouvant faire l'objet d'une enquête administrative et de mettre au point des formations axées sur la détection de la radicalisation. S'agissant des procédures d'habilitation, la commission fait plusieurs propositions afin de les renforcer (réduction de la validité, suivi, signalement...). Elle préconise également l'instauration d'une prestation de serment affirmant l'adhésion aux valeurs de la République pour "l'ensemble des professions sensibles".
Alors que certains collègues avaient déjà alerté sur la radicalisation du futur tueur de la préfecture de police, la commission d'enquête parlementaire déplore "un manquement majeur au devoir de vigilance" et propose un arsenal de mesures pour éviter qu'une telle situation ne se reproduise.
orangesum-3940
"Il y a eu de la négligence des deux côtés", a déclaré le ministre pakistanais de l'Aviation Ghulam Sarwar Khan, qui présentait mercredi un rapport préliminaire sur l'accident devant le Parlement."Le pilote a ignoré les instructions des contrôleurs aériens, qui de leur côté n'ont pas signalé les dégâts" qu'une première tentative d'atterrissage ratée avait causés à l'avion, a-t-il expliqué. Pendant l'atterrissage, "le pilote et le copilote n'étaient pas concentrés et tout au long de la conversation, ils ont parlé du corona (virus). Ils avaient le virus à l'esprit; leurs familles étaient affectées et ils en discutaient", a raconté M. Khan, se basant sur les écoutes des boîtes noires de l'avion réalisées en France."Quand (le pilote) a atteint le point d'atterrissage, la tour de contrôle lui a dit +vous êtes trop haut, vous devez descendre+. (..) Il a dit : +je m'en sortirai+. Puis il a recommencé à parler du coronavirus", a poursuivi le ministre, pointant "l'excès de confiance" des pilotes."Plusieurs avertissements et alertes relatives à la survitesse, le train d'atterrissage non sorti et la proximité du sol n'ont pas été pris en compte", aboutissant à une première tentative d'atterrissage de l'avion sur ses moteurs, pointe le rapport d'enquête préliminaire. Les contrôleurs aériens ont "observé le frottement des moteurs avec la piste mais n'ont pas communiqué cette anomalie à l'avion". Les pilotes ont ensuite remis les gaz pour essayer d'atterrir à nouveau, mais les deux moteurs, trop endommagés, "ont arrêté de fonctionner l'un après l'autre", d'après le rapport. Le vol 8303 s'est finalement écrasé sur une zone résidentielle, à 1,3 km de la piste, tuant 97 des 99 personnes à bord, dont huit membres d'équipage.- Pilotes en question -L'avion était "à 100% en capacité de voler", "il n'y avait pas de problème technique", a insisté Ghulam Sarwar Khan, avant de questionner les compétences des pilotes pakistanais. Sur 860 pilotes en activité, 262 "n'ont pas participé aux examens eux-mêmes. Quelqu'un d'autre les a passés à leur place", a-t-il affirmé. Le gouvernement "a été prompt a rejeter la faute sur le pilote avant même que l'enquête ne démarre", a répondu Qasim Qadim, porte-parole de l'Association pakistanaise des pilotes de ligne (Palpa), pour qui cette attitude n'est "pas mature". Le pilote incriminé avait accumulé 17.000 heures de vol en 24 ans de carrière, a-t-il déclaré à l'AFP. "Mais les meilleurs pilotes avec les meilleures références ont parfois commis des erreurs. Peut-être était-ce la fatigue, peut-être le jeûne. Il y a tellement de facteurs", que les enquêteurs comprendront une fois l'enquête achevée. Un rapport définitif est attendu d'ici la fin de l'année. L'A320 de Pakistan International Airlines (PIA) assurait un vol entre Lahore et Karachi. Nombre de ses passagers se déplaçaient à l'occasion de l'Aïd el-Fitr, la fête la plus importante pour les musulmans, qui marque la fin du mois de jeûne du Ramadan et devait se tenir quelques jours plus tard. L'accident était survenu peu après la reprise des vols commerciaux intérieurs, suspendus pendant plus d'un mois pour lutter contre la propagation du nouveau coronavirus. De très rares vols internationaux avaient été maintenus. De fréquents crashs d'avions et d'hélicoptères civils et militaires se sont produits au Pakistan au fil des ans. Depuis 2010, quatre vols commerciaux se sont écrasés dans le pays, dont deux de PIA, tuant 423 passagers et membres d'équipage. Ces deux dernières années, deux avions de PIA sont également sortis de piste, sans faire de victimes. PIA était l'une des grandes compagnies aériennes mondiales jusqu'aux années 1970. Mais des années de pertes financières, de mauvaise gestion et de retards ont terni sa réputation. Entre mars et novembre 2007, toute sa flotte sauf huit avions avait été placée sur la liste noire de l'Union européenne.
La "négligence" et la déconcentration des pilotes ainsi que l'absence de réactivité des contrôleurs aériens ont provoqué le crash de l'Airbus A320 de la compagnie pakistanaise PIA, le 22 mai à Karachi, qui a fait 97 morts.
orangesum-3941
"Nicole Lambert et sa fille m'ont mandaté pour engager une procédure à l'encontre de France Télévisions et des personnes qui ont sali la mémoire" de Jean-Michel Lambert, a déclaré le jeudi 13 septembre à l'AFP Me Béatrice Founès, confirmant une information du Maine Libre. Une plainte "pour diffamation et atteinte à la mémoire du défunt" va être déposée, a-t-elle ajouté."Il sert de bouc émissaire alors qu'il a payé cette affaire de sa vie"En cause ? Le documentaire "La malédiction des juges" diffusé le 6 septembre dernier sur France 2, présentant le juge Lambert comme le "symbole de ce désastre", "inexpérimenté, aveuglé par des rêves de gloire et accumulant dès le premier jour les bévues". L'émission tente de faire la lumière sur les responsabilités de chacun dans un dossier vieux de 34 ans qui fait figure de véritable fiasco judiciaire."Il y a la liberté de la presse mais il y a des limites car des choses fausses ont été diffusées, ce qui n'est pas acceptable", a indiqué l'avocate. "Il a été dit par exemple que Jean-Michel Lambert avait renvoyé Christine Villemin devant la cour d'assises alors que c'est la cour d'appel de Nancy qui l'a fait. Ma cliente a le sentiment que la mémoire de son mari a été salie et qu'il sert de bouc émissaire alors qu'il a payé cette affaire de sa vie", souligne l'avocate, ajoutant que les deux femmes ont été "très choquées" par l'émission. Le juge Lambert est le premier magistrat à avoir instruit l'affaire Grégory Villemin en 1984. Relancée mi-2017, l'affaire avait pris un tour encore plus dramatique avec le suicide du magistrat le 11 juillet 2017 à son domicile du Mans (Sarthe). L'ancien juge avait adressé une lettre à L'Est républicain pour expliquer sa volonté de se donner la mort, n'ayant "plus la force de (se) battre". Surnommé "le petit juge", Jean-Michel Lambert avait 32 ans lorsque le cadavre de Grégory Villemin, 4 ans, avait été retrouvé, le 16 octobre 1984, pieds et poings liés dans la Vologne. Seul juge d'instruction à Épinal (Vosges), celui qui en était à son premier poste avait notamment révélé à la presse la teneur des accusations de Murielle Bolle, 15 ans, qui venait de dénoncer son beau-frère, Bernard Laroche, comme étant le ravisseur de Grégory. Le juge avait ensuite reporté ses soupçons sur la mère de Grégory, Christine Villemin, finalement innocentée en 1993.
La veuve et la fille de Jean-Michel Lambert vont déposer plainte pour "diffamation et atteinte à la mémoire du défunt" à l'encontre de France Télévisions à la suite de la diffusion de l'émission Complément d'enquête perçue comme à charge contre l'ancien juge.
orangesum-3942
L'une des figures des "gilets jaunes" Maxime Nicolle, alias "Fly Rider", a déposé plainte pour "menaces" et "entrave à la liberté de manifester" à la suite d'événements intervenus lors d'une manifestation à Toulouse en janvier, a-t-on appris jeudi 14 février auprès de son avocat et du parquet. La plainte a été déposée mercredi auprès de la compagnie de gendarmerie de Dinan, où le militant est domicilié, selon un procès verbal d'audition diffusé sur Twitter par Me Juan Branco, l'avocat de Maxime Nicolle."Il risque de t'arriver quelque chose"La procureure de Saint-Malo (Ille-et-Vilaine), Christine Le Crom, a indiqué à l'AFP qu'elle allait se dessaisir de l'affaire "au profit du parquet territorialement compétent", soit celui de Toulouse (Haute-Garonne). Dans sa plainte, Maxime Nicolle parle d'un policier de la brigade anti-criminalité (BAC) de Toulouse, vêtu d'un brassard orange et d'un casque de moto et muni d'un LBD40 (lanceur de balles de défense). Il aurait pointé un doigt vers Maxime Nicolle en disant "soit tu rentres chez toi, soit il risque de t'arriver quelque chose". "La nuit tous les chats sont gris et il serait dommage qu'il t'arrive quelque chose", aurait-il ajouté. "Une vingtaine de policiers autour" Les faits se seraient produits samedi 19 janvier vers 20h00, lors d'une manifestation de "gilets jaunes" à Toulouse. "Je précise que cela a été fait de manière concertée, il y avait une vingtaine de policiers autour. Ils étaient en civil et en tenue de police", a ajouté Maxime Nicolle dans le PV d'audition. "Fly Rider" porte également plainte pour violation à la liberté de circulation entre la France et l'Italie, à la suite d'une manifestation le 9 février à Menton (Alpes-Maritimes). Il affirme aussi être "suivi" et qu'il sera "peut-être obligé de déménager" si "ça continue".
Cette figure des "gilets jaunes" a déposé plainte à la gendarmerie de Dinan (Côtes-d'Armor) pour des faits survenus lors de manifestations à Toulouse le 19 janvier et à Menton le 9 février.
orangesum-3943
M. Ndayishimiye a remporté 68,72% des voix contre 24,19% à M. Rwasa, qui arrive en deuxième position (sur sept candidats), au terme de ce scrutin crédité d'un taux de participation de 87,71%, selon les chiffres officiels annoncés lundi par la Commission électorale nationale indépendante (Céni). Le Conseil national pour la liberté (CNL de M. Rwasa), qui a boycotté l'annonce des résultats, a dénoncé une "mascarade électorale", un "scrutin non crédible" et confirmé son intention de saisir la Cour constitutionnelle."Nous sommes en train de confectionner notre dossier de plainte, et nous allons nous conformer à la loi, et demain (mardi) ou après-demain (mercredi) nous allons déposer (notre recours) pour que la Cour (constitutionnelle) se prononce sur les fraudes massives qui ont émaillé cette mascarade électorale", a déclaré à l'AFP le porte-parole du CNL, Thérence Manirambona. En cas de recours infructueux de l'opposition, le général Ndayishimiye, 52 ans, succèdera au président Pierre Nkurunziza. Au pouvoir depuis 2005, celui-ci avait décidé de ne pas se représenter pour un quatrième mandat, et l'avait adoubé comme son "héritier". Le successeur de M. Nkurunziza doit être investi en août pour un mandat de sept ans renouvelable une fois, à la fin du mandat du président sortant. En 2015, la candidature de Pierre Nkurunziza à un troisième mandat controversé avait plongé le pays dans une crise politique majeure qui a fait au moins 1.200 morts et poussé à l'exode quelque 400.000 Burundais. Le Burundi est d'ailleurs toujours sous le coup de sanctions de ses principaux bailleurs de fonds (UE, Belgique, Allemagne...).- Scrutin à huis-clos -Le scrutin s'est tenu en dépit de la pandémie de coronavirus et a donné lieu pendant la campagne et le jour du vote à des rassemblement de milliers de militants et d'électeurs sans réelles mesures de distanciation sociale. Le pays compte officiellement 42 cas de Covid-19 mais des médecins burundais assurent que ces chiffres sont sous-évalués. Si les élections se sont globalement déroulées dans le calme, le CNL dénonce depuis mercredi les pressions exercées sur ses assesseurs, dont certains ont été arrêtés, ainsi que des fraudes massives. Ainsi, M. Rwasa n'obtient que 24,6% des voix à Kabezi, une commune de la province du Bujumbura-rural (ouest) qui est pourtant considérée comme l'un de ses fiefs historiques. Le CNL s'indigne aussi du cas de la commune de Musigati (ouest), où M. Ndayishimiye réunit 99,9% des voix. Or le taux de participation y serait de plus de 102%, selon un calcul de l'AFP. De nombreux témoins dans tout le pays et des journalistes burundais ont confirmé à l'AFP la validité de certaines de ces accusations, alors qu'aucune mission d'observation de l'ONU ou de l'Union africaine n'avait été autorisée par le gouvernement. Selon un cadre du parti au pouvoir, qui a requis l'anonymat, le CNDD-FDD a appelé ses militants à la retenue."Ce message nous dit de rester calmes et vigilants, de veiller à la sécurité, de ne pas faire de provocation et que le parti nous indiquera, le moment venu, le jour où on fêtera notre victoire", a-t-il expliqué.- Nouveau visage -Les analystes s'attendaient à un duel disputé entre le général Ndayishimiye et Agathon Rwasa, qui avait attiré les foules pendant la campagne, émaillée de violences et d'arrestations arbitraires. Un diplomate en poste au Burundi a émis de forts doutes sur les résultats. "On s'attendait à ce que ça se passe comme ça, personne ne pouvait imaginer une seule seconde que le CNDD-FDD et ses généraux cèderaient ainsi le pouvoir", avait-il déclaré à l'AFP peu avant l'annonce des résultats, sous couvert de l'anonymat."S'il n'y a pas de violences, tout le monde se contentera du résultat qui va être annoncé", a-t-il prédit. "On va positiver, en prenant acte du nouveau visage du pouvoir CNDD-FDD (...) afin d'encourager le changement et l'ouverture politique."La Belgique, l'ancienne puissance coloniale, a déjà montré une volonté d'apaisement en disant voir dans ce processus électoral une opportunité de "renforcer" une relation qui s'est fortement dégradée depuis 2015. Le pays est tenu d'une main de fer par le régime, grâce aux Imbonerakure, la ligue de jeunesse du CNDD-FDD, et au Service national du renseignement (SNR), qui sèment la terreur dans la population. En cas de confirmation de sa victoire, reste à voir comment "Neva", le surnom de M. Ndayishimiye, saura s'émanciper de la tutelle de M. Nkurunziza, qui restera le président du très influent Conseil des sages du parti. M. Ndayishimiye a promis de faire du rétablissement économique du pays sa priorité. Le Burundi est en effet classé parmi les trois pays les plus pauvres au monde selon la Banque mondiale, qui estime que 75% de la population vit en-dessous du seuil de pauvreté, contre 65% à l'arrivée au pouvoir de M. Nkurunziza en 2005.
Le candidat du parti au pouvoir au Burundi, Évariste Ndayishimiye, a été proclamé lundi large vainqueur de l'élection présidentielle du 20 mai, un résultat immédiatement qualifié de "mascarade électorale" par le parti de son principal adversaire Agathon Rwasa.
orangesum-3944
L'affaire concernant le collaborateur de l'Elysée "est désormais aux mains de la justice et c'est très bien ainsi", a déclaré jeudi 19 juillet Edouard Philippe devant le Sénat. "De toute évidence, nous serons déterminés à faire en sorte que cette enquête préliminaire puisse permettre de faire toute la lumière et que nous puissions tirer toutes les conclusions de cette enquête et de cette procédure judiciaire engagée", a ajouté le locataire de Matignon, en plaidant pour "déterminer les faits précis, les raisons claires, l'enchaînement des décisions qui ont été prises sur ce sujet". Les "barbouzes du nouveau monde"Edouard Philippe a répondu à la tribune du Sénat après une question de la présidente du groupe communiste au Sénat Eliane Assassi, qui demandait de "mettre un terme à l'intervention des barbouzes du nouveau monde dans les mouvements sociaux". "Je ne peux pas admettre que certains viennent par leur comportement jeter le doute sur l'intégrité et l'exemplarité de nos forces de l'ordre", lui a répondu le chef du gouvernement en évoquant "des images (...) particulièrement choquantes". Affirmant qu'Alexandre Benalla ne se trouvait auprès des forces de l'ordre "en aucun cas dans le cadre d'une mission qui lui avait été confiée", M. Philippe a estimé qu'il avait ainsi "outrepassé son statut d'observateur". "Un comportement de ce type exigeait une réaction de la part de l'employeur de cet individu", a souligné le Premier ministre. "Et c'est ce qui s'est passé. Très rapidement, une décision qui est une sanction administrative a été prise, de mise à pied sans traitement de l'intéressé", "dès le 4 mai", a-t-il insisté.
Le Premier ministre a réagi à l'affaire qui ébranle l'entourage du chef de l'État, impliquant Alexandre Benalla, collaborateur d'Emmanuel Macron filmé en train de frapper un manifestant le 1er mai dernier.
orangesum-3945
Le ministre de l'Intérieur est arrivé à 10h00 à Générac dans le Gard, où un incendie a ravagé vendredi plus de 300 hectares de forêt et coûté la vie à un pilote de bombardier d'eau. Christophe Castaner s'est d'abord rendu au poste de commandement des secours à Générac où il a rencontré les élus et pris connaissance des différentes interventions des pompiers. Il a ensuite rencontré les personnels de la base aérienne de la sécurité civile. "Tous les sapeurs-pompiers ayant vu la chute du Tracker ont pu rencontrer un psychologue", lui a précisé un responsable du Sdis. Lors d'un point presse, le ministre de l'Intérieur a exprimé le "soutien de la nation à ceux qui prennent tous les risques pour sauver des vies", à "ceux qui s'engagent totalement, parfois au péril de leur vie". Il a rendu hommage au pilote décédé, Franck, un "pilote expérimenté", qui avait notamment "piloté des mirages 2000", un homme "heureux et fier de piloter un Tracker". Le bombardier d'eau intervenait sur un incendie à Générac dans le Gard lorsqu'il a été victime d'un accident. "Une enquête judiciaire est en cours, placée sous l'autorité du procureur de la République qui s'est déplacé sur les lieux", a indiqué la préfecture du Gard. Deux autres enquêtes techniques sont également en cours, a indiqué Christophe Castaner lors de sa venue sur place. L'incendie était-il d'origine criminelle ? Entre huit et dix départs de feu quasi simultanés ont été recensés vendredi par les secours au sud de Nîmes, entre Saint-Gilles et Vauvert. Parmi eux, ce nouveau départ à Générac, encore au bord de la D14, comme pour l'incendie de mardi, incendie pour lequel le procureur de Nîmes, Éric Maurel, avait clairement privilégié la piste criminelle jeudi. "Hier au moment du deuxième incendie de Générac, il y a eu le signalement de trois personnes qui auraient pu être incendiaires : deux personnes ont été interpellées et des éléments de l'enquête semblent laisser penser qu'elles peuvent être responsables", a déclaré Christophe Castaner lors de son point presse. Ces deux personnes ont été libérées samedi en milieu de journée, a indiqué le procureur de la République de Nîmes. Le feu a été "maîtrisé" samedi matin, mais reste "sous surveillance", ont annoncé les pompiers. "Les opérations se sont poursuivies toute la nuit, le feu est fixé mais reste sous surveillance. 449 sapeurs-pompiers et 140 véhicules restent engagés pour éviter tout risque de reprise", ont expliqué les pompiers du Gard dans un communiqué.
Le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner s'est rendu à Générac ce samedi 3 août pour rendre hommage au pilote du bombardier d'eau qui est mort dans le crash de son avion vendredi alors qu'il combattait l'incendie.
orangesum-3946
Il est ministre de l'Europe et des Affaires étrangères. En somme, de la diplomatie. Et pourtant, selon le Canard enchainé, Jean-Yves Le Drian en aurait manqué cruellement il y a quelques semaines, au moment du remaniement. Interrogé par le chef de l'Etat sur la personne qu'il voyait au poste de ministre de l'Ecologie, Jean-Yves le Drian soumet le nom de Ségolène Royal (une information qui était d'ailleurs sortie dans la presse à cette époque). Visiblement pas convaincu, Emmanuel Macron lui oppose une fin de non-recevoir, lui qui avait déjà le nom de Barbara Pompili en tête. "Je ne sens pas du tout ce truc", aurait lancé Emmanuel Macron à Le Drian. Et selon le Canard enchainé, c'est à ce moment que le ministre des Affaires étrangères envoie le message en question, destiné au président, mais qui va atterrir sur le téléphone de Ségolène Royal : "Pompili, très bien, c'est quand même mieux que l'autre folle de Ségo". Ambiance. La mise au point de Ségolène Royal Ségolène Royal a confirmé la "boulette" de Jean-Yves Le Drian à nos confrères du Parisien, assurant que ce dernier lui avait bien envoyé un message par erreur. Mais, d'après l'ancienne ambassadrice des Pôles, le ministre des Affaires étrangères ne l'a pas qualifiée de "folle". Selon Le Parisien, voici le contenu exact du message qu'aurait reçu Ségolène Royal par erreur : "J'ai vu le PM (Premier ministre, NDLR) çà (sic) s'est très bien passé! Toujours pas de retour de Johanna (Johanna Rolland, maire PS de Nantes, NDLR)! Pour Ségo tu me dis que faire! Mais pour être clair avec toi il vaut mieux Pompili que Ségo si par ailleurs tu as Marie Guitte (présidente PS de la région Bourgogne-Franche Comté, NDLR)! Je vais réessayer Johanna mais je crois qu'elle s'est mise aux abonnés absents!"D'après le Canard enchainé, l'ancienne ministre aurait bel et bien proposé ses services au chef de l'Etat. "J'ai reçu un appel de Jean-Yves pour avoir un contact avec toi, tu m'appelles quand tu veux", lui disait-elle. Mais ce message est resté lettre morte. Sur BFM TV, Ségolène Royal avait rappelé son sens des responsabilités et son "respect des institutions" alors que le pays traverse "une grave crise économique", s'efforçant de prouver qu'elle n'avait "refusé" aucun poste."Mon message à Le Drian était clair sur le sens politique profond d'un possible et positif travail en commun au service du pays dans un contexte de crise grave", avait-elle martelé. L'Elysée avait démenti l'affaire avant d'admettre des contacts "avec des membres de la majorité mais, ni avec le Président, ni avec des proches collaborateurs". Pas le cas de Jean-Yves le Drian ? Ce dernier était en tout cas ministre avec Ségolène Royal sous François Hollande entre 2014 et 2017.
Selon le Canard enchainé, le ministre des Affaires étrangères aurait qualifié Ségolène Royal de "folle" dans un SMS qui ne lui était pas adressé. L'ancienne ministre de l'Ecologie confirme que Jean-Yves Le Drian lui a bien envoyé un message par erreur, mais elle assure que ce dernier ne comprenait pas les termes injurieux rapportés par le Canard enchainé.
orangesum-3947
Ces feux d'une ampleur inédite ont ravagé un quart de cette zone, raconte à l'AFP M. Borsouk, un des responsables de la réserve naturelle qui occupe la plupart de ce vaste territoire. Toujours contaminée par les radiations, cette zone restée largement à l'abandon entoure dans un rayon de 30 kilomètres le centrale accidentée, théâtre en 1986 du pire accident nucléaire de l'Histoire. Début avril, des feux de forêts qui s'y sont déclarés ont pris une ampleur inédite. Encouragés par des vents violents et surtout une météo inhabituellement sèche, les feux ont duré jusqu'à la mi-mai, s'arrêtant, selon Greenpeace, à moins de deux kilomètres du dôme de confinement qui protège son réacteur accidenté. Malgré les efforts de centaines de pompiers, plus de 66.000 hectares de terres (un quart de la zone d'exclusion) dont 42.000 hectares de forêts ont été ravagés. Cette semaine, les autorités ont pour la première fois ouvert aux médias l'accès aux territoires affectés."C'était l'incendie le plus important" depuis l'accident de 1986, relève Denys Vychnevsky, un responsable scientifique de la réserve. Si le désastre n'a pas provoqué, selon Kiev, de hausse de la radioactivité, il a porté un coup dur à l'écosystème local, qui prospérait depuis la catastrophe de 1986 suivie de l'évacuation des centaines de milliers d'habitants et de l'arrêt de la plupart des activités humaines.- Chaleur et sécheresse -"Les forêts de pins ont le plus souffert", explique M. Borsouk. Touchés par des flammes dont les températures peuvent atteindre "700 à 800°C", ces arbres âgés de 30 ou 40, voire 90 ans vont continuer à mourir pendant encore "deux à trois ans", ajoute-il. Si la végétation finira par repousser, les pins se feront naturellement remplacer par des arbres feuillus (bouleaux, trembles...), plus résistants aux flammes, explique le scientifique, selon lequel une dizaine de villages abandonnés ont également été détruits. La faune a aussi accusé le coup: de gros animaux - loups, élans ou lynx - ont réussi à s'enfuir mais de petits mammifères comme des lièvres ainsi que des serpents ont péri, explique M. Vychnevsky. Mais depuis la fin des incendies, "nous observons des tendances positives": des animaux et oiseaux reviennent dans les territoires affectés, ajoute le biologiste. L'incendie a été provoqué, selon la police, par un jeune habitant vivant près de la zone de Tchernobyl, qui a dit avoir mis le feu à de l'herbe "pour s'amuser". Mais les scientifiques montrent du doigt le changement climatique qui a entraîné un hiver inhabituellement chaud et sec avec seulement 63% de précipitations par rapport à la norme, créant des conditions favorables pour la propagation du feu. "A l'avenir, avec de tels changements climatiques, cela va représenter une menace pour nous", estime M. Vychnevsky. "Il va falloir réorganiser tout le système d'observation, de prévention et de réaction d'urgence à ce genre d'incendies, propres plutôt aux Etats-Unis et au sud de l'Europe", avertit-il. Un réacteur de la centrale de Tchernobyl a explosé le 26 avril 1986, contaminant, selon certaines estimations, jusqu'aux trois quarts de l'Europe. La centrale, qui était restée en activité, a fermé définitivement en 2000. Ces dernières années, le site est également devenu une attraction touristique majeure attirant des dizaines de milliers de visiteurs du monde entier.
"Cette forêt ne renaîtra plus", regrette le scientifique Oleksandre Borsouk, marchant sur la terre jaune, parmi les troncs de pins calcinés et l'odeur de brûlé dans la zone d'exclusion autour de la centrale de Tchernobyl, après des incendies record.
orangesum-3948
L'ex-ministre François de Rugy a déclaré lundi sur BFMTV avoir été victime d'une "vengeance personnelle" d'une journaliste, suivie d'un "lynchage médiatique". Il n'a exprimé aucun regret sur le fond des affaires qui l'ont conduit à démissionner du gouvernement le 16 juillet. Interrogé sur les dîners à l'Hôtel de Lassay, qui ont choqué l'opinion publique, l'ancien président de l'Assemblée a expliqué connaître "l'informatrice" qui a transmis les photos controversées au site Mediapart qui a révélé l'affaire. Selon François de Rugy, il s'agirait "d'une vengeance personnelle" venant d'une journaliste, une "relation" de son épouse, elle même journaliste, qui le visait lui et sa femme. Sur le dîner de Saint-Valentin, l'ancien quatrième personnage de l'État a expliqué qu'il était "comme d'habitude entre deux séances" et qu'on lui avait "proposé de le faire dans le salon en bas plutôt que dans la salle à manger habituelle et de mettre quelques pétales de roses". "Des images ont choqué, c'est normal, elles ont été diffusées pour choquer, pour créer cette réaction." "Ce n'est quand même pas ça qui a ruiné l'Assemblée nationale", a lancé François de Rugy, qui a rappelé avoir réduit sous son mandat de 13% les frais de réception et de 35% les frais de déplacement. "Mais quelques pétales de rose, quatre bougies sur un chandelier, évidemment, cela fait une photo choc", a-t-il lancé, parlant de "photos volées, faites pour choquer". L'ancien ministre estime que la presse aurait dû "remettre les choses dans leur contexte", faisant référence aux mesures de transparence prises lorsqu'il était président de l'Assemblée nationale."Il n'y a plus de vie privée"François de Rugy a également estimé que sa vie privée avait été exposée publiquement. "La question est celle de la vie privée et de la vie publique quand on est un personnage public. Et la vérité, c'est qu'il n'y a plus de vie privée, elle est réduite à la portion congrue." window.pvp_e1f72ead11ddc51b95b266e400aab610 = new Pvp('dmpublic', {idDM: "x7eof9z", mediaType: "dm-public"}, { 'sequenceUrl': "//pms.orange.fr/module/pm/1892/videoInfo/docUId/CNT000001hwwPV/adCategory/embed", 'domNode': "pvpContainer_e1f72ead11ddc51b95b266e400aab610", "origin": "embed", "mute": true, "autoplay": false
ENTRETIEN. Invité de BFMTV lundi soir, l'ancien ministre de la Transition écologique a tenu une nouvelle fois à se justifier et fustige le "projet politique" de Mediapart.
orangesum-3949
Dans la nuit du 8 au 9 novembre 2016, le monde tout entier a subit une véritable onde de choc. En effet, outre-Atlantique, l'élection du 45e président des États-Unis a eu lieu et le résultat quant au futur leader de la première puissance mondiale a laissé place à la stupéfaction et/ou au désarroi le plus total. Hillary Clinton, la candidate démocrate, s'est inclinée face à son adversaire redoutable, Donald Trump. Critiqué depuis des mois par de nombreuses célébrités originaires du pays de l'oncle Sam, le nouveau représentant des USA était également très controversé parmi les stars du PAF français. Celles-ci n'ont d'ailleurs pas tardé à exprimer leur surprise et leur déception. L'indignationVia le réseau social Twitter, plusieurs visages marquants du petit écran ont ainsi déploré cette élection quasi-inattendue selon les derniers sondages. Michel Denisot a d'ailleurs remis en cause ces études et a poussé un véritable coup de gueule contre ce système, faisant un parallèle avec le Brexit : "Les instituts de sondages accumulent les défaites et continuent de nous saouler. #brexit #electionsUS" Denis Brogniart est également allé dans son sens en déclarant sur deux messages : "Dites-moi que ce n'est pas vrai. Je ne peux pas croire à l'élection de Trump. Quel chaos en perspective dans le monde. / Cette élection de Trump c'est aussi le fiasco des instituts de sondage." Du côté de Laurence Boccolini, c'est aussi l'incompréhension : "Les USA ce grand pays où alors là, pour le coup... Tout... Tout est possible... WTF ?". Sébastien Cauet a quant lui posté une photo d'une tête de mort pour illustrer son état d'esprit, accompagné de cette légende : "La tête du matin après avoir suivi les élections américaines !!" Une image hautement symbolique donc. La stupéfactionDu côté de l'équipe de Touche pas à mon poste !, c'est aussi la désillusion. Cyril Hanouna a publié au travers de deux tweets : "Les chéris, dîtes-moi que j'ai fait un cauchemar !! Trump ne va pas devenir président quand même ! Je suis en angoisse totale là ! C'est hyper chaud. / Bon bah le monde est devenu fou ! Ça fait flipper ! Quelle cata !" Son acolyte, Enora Malagré, a par la suite surenchéri : "Je suis debout depuis 1h... Et je reste les yeux dans le vague en pensant à la victoire de Trump aux Etats-Unis... Drôle de monde." Pour sa part, Michel Cymes refuse d'y croire et prie pour avoir fait un mauvais rêve : "Trump en tête, c'est pas vrai, c'est un cauchemar ? Je dors encore ? Je vais me réveiller !!" Malheureusement pour lui, la réalité est pourtant bien là. La peurHapsatou Sy , l'ancienne chroniqueuse du Grand 8, n'en revient pas non plus et songe déjà aux élections présidentielles de 2017, espérant que les Français apprendront des erreurs du peuple américain : "Réfléchissons bien à ce qu'il pourrait se passer en France. Évitons les surprises... #Trump #Présidentielle2017". L'humoriste Michaël Youn reste à son tour en alerte, redoutant à présent la montée du Front National dans l'Hexagone : "Brexit, Trump... et ensuite ? Marine (Ndlr : Le Pen) ?" Enfin, selon la journaliste Anne Sinclair, une ère inédite se profile à l'horizon : "L'élection de Donald Trump, le premier jour d'un monde nouveau." Mais en sera-t-il pire ou meilleur ?
Les États-Unis ont un nouveau Président en la personne de Donald Trump. En effet, après des mois de campagne, le républicain s'est imposé face à Hillary Clinton. Très critiquée par les stars du monde entier, son élection n'a pas manqué de faire réagir les célébrités du petit écran français.
orangesum-3950
On va "déposer une plainte pénale pour que soit éclairci ce qui s'est passé, pour que les familles sachent ce qui s'est passé précisément, si c'est une attaque d'opportunité, est-ce que c'était planifié, est-ce que c'est quelque chose qui risque d'arriver de nouveau", a précisé Me Joseph Breham, lors d'une conférence de presse à Paris. Présent à ses côtés, le cofondateur d'Acted Frédéric Roussel n'a écarté aucune piste mais a indiqué qu'il pourrait s'agir "a priori d'une attaque d'opportunité". Acted n'était "pas une cible, que je sache", a-t-il ajouté. Les huit victimes --sept membres d'Acted et un guide nigérien-- ont été prises pour cible vers 11H30 dans la zone de Kouré, à 60 km au sud-est de Niamey, lors d'une excursion touristique, a confirmé M. Roussel rappelant qu'il s'agissait de la seule zone "jaune" (où les déplacements sont possibles avec une "vigilance renforcée", ndlr) du pays, en proie à des attaques menées par des groupes jihadistes. Parmi les victimes affiliées à Acted, six étaient des employés et la septième était un volontaire international basé à Niamey. "C'était la première fois qu'il en sortait, pour son malheur", a précisé M. Roussel. Le cofondateur de l'ONG a par ailleurs jugé "déplorable" que la communauté internationale ne garantisse pas davantage la sécurité des travailleurs humanitaires."La communauté internationale (doit réaliser) la contradiction qu'il y a entre nous demander de soutenir ces populations qui vivent de façon dramatique et nous laisser seuls confrontés à une violence où nous sommes devenus les cibles les plus faciles", a-t-il déclaré.
L'ONG Acted va déposer une plainte à Paris pour tenter d'éclaircir les circonstances de l'attaque meurtrière contre ses employés au Niger qui a fait huit morts dimanche, quatre hommes et quatre femmes âgés de 25 à 50 ans, a annoncé son avocat lundi.
orangesum-3951
Une façon de rassurer les clients. Plusieurs jours après la détection de substances novices dans leurs produits, les fabricants de couches pour bébés ont annoncé vendredi 8 février leur intention de ne pas mettre sur le marché des produits avec des "substances intentionnellement ajoutées susceptibles de présenter des effets allergisants cutanés". Pour que les consommateurs puissent en avoir le coeur net, ces entreprises se sont aussi engagées "à indiquer les composants sur leurs emballages", selon un communiqué du syndicat professionnel Group'hygiène qui représente plus de trois quarts du marché français des couches bébés. Un total de "cinq engagements volontaires" ont été pris par le groupement auprès de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), à la suite de recommandations de l'Agence de sécurité sanitaire. Les fabricants promettent ainsi de "renforcer leurs exigences via leur cahier des charges auprès de leurs fournisseurs", "coopérer avec les services de l'État pour définir des méthodologies adaptées aux conditions réelles d'utilisation" et enfin "soutenir au niveau européen le développement de seuils sanitaires réglementaires adaptés". Délais de trois à six moisLa DGGCRF précise pour sa part que des délais ont été précisés aux acteurs du secteur lors de cette réunion. Ainsi, les professionnels se sont engagés à mettre en place "l'élimination des substances allergisantes, notamment dans les parfums, dans un délai maximal de trois mois". Quant à "l'amélioration de l'information du consommateur" sur la composition des produits, elle devra être effective "de manière dématérialisée dans un délai maximal de trois mois, puis par un étiquetage dédié au plus tard dans six mois". Le 23 janvier, après une alerte lancée par les autorités sanitaires, le gouvernement français avait donné "quelques mois" aux fabricants pour diminuer la présence dans les couches de substances chimiques pouvant présenter des "risques" à long terme pour les bébés. L'Agence de sécurité sanitaire avait été saisie en janvier 2017 par le gouvernement après un article du mensuel 60 millions de consommateurs. Les produits incriminés sont notamment deux parfums (butylphényl méthyle propional et hydroxyisohexyl 3-cyclohexène carboxaldéhyde), ainsi que certains hydrocarbures aromatiques polycycliques (parfois cancérogènes), des dioxines et des furanes.
Les fabricants de couches pour bébés, pointés récemment du doigt en raison de la détection de produits chimiques nocifs dans leurs produits, se sont engagés "à indiquer les composants sur leurs emballages", a annoncé leur syndicat professionnel.
orangesum-3952
"Il m'a sauvé deux doigts", sourit la jeune femme de 32 ans, les yeux tournés vers le Pr Maurice Mimoun, venu à son chevet. "Si elle avait attendu trop longtemps, elle aurait perdu l'usage de ses mains", confie le chirurgien qui suit depuis plusieurs années cette patiente atteinte d'une maladie génétique rare. Son opération, considérée comme urgente, n'aurait pas été reportée même au plus fort de la crise sanitaire quand l'hôpital a suspendu de nombreuses interventions chirurgicales non-vitales. "On commence à reprendre, d'abord par le plus urgent, comme des reconstructions du sein ou des séquelles de brûlures. Mais on n'est pas à 50% de notre activité", explique M. Mimoun. La redémarrage de toutes les spécialités pourrait attendre jusqu'à septembre. "Mieux vaut être prudent. Tant qu'il y a un doute sur le retour d'une nouvelle vague, le but est de pouvoir faire machine arrière", souligne le professeur. Depuis deux semaines, Saint-Louis, qui dépend de l'Assistance Publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP), n'a accueilli que 23 patients atteints de Covid-19, un chiffre en net recul."Les données épidémiologiques sont rassurantes, mais on reste vigilants, il n'est pas question de se laisser piéger par ce virus qui nous a appris l'humilité", rappelle le Pr Benoît Plaud, chef du service anesthésie-réanimation chirurgicale et directeur médical de crise pendant l'épidémie. Actuellement, une dizaine de patients Covid sont en réanimation - contre 54 au plus fort de la crise. "Cette phase de transition est probablement aussi difficile que la phase de montée en charge", souligne M. Plaud, dont les équipes tournent aujourd'hui à 80% de leur capacité initiale. Quand réduire la voilure des lits Covid? Quand "réarmer" l'offre de soins non-Covid? "C'est une dynamique de flux permanente" qui comprend "sa part d'incertitude et de risques", assume le professeur, confronté à "une crise hors cadre, pour laquelle on n'était pas préparé". - Patients immuno-déprimés -L'enjeu pour les soignants est aujourd'hui de convaincre les malades, notamment ceux qui souffrent de pathologies chroniques, de retrouver le chemin de Saint-Louis, fondé au début du XVIIe siècle pour isoler les malades contagieux après plusieurs épidémies de peste à Paris."Des patients à qui l'ont dit qu'il faudrait qu'on les voie ne souhaitent pas venir car ils ont peur et ne veulent pas sortir de chez eux", s'inquiète la pneumologue Anne Bergeron-Lafaurie. L'établissement, spécialisé dans la cancérologie, la dermatologie, l'hématologie et les greffes de reins ou de moelle osseuse, "accueille beaucoup de patients immuno-déprimés, donc nous avons une vigilance particulière", explique Micheline Thégat-Le Cam, en charge des équipes opérationnelles d'hygiène. Pour regagner leur confiance, Saint-Louis s'est réorganisé pour "renforcer la sécurité de la prise en charge", ajoute-t-elle. A l'entrée de l'hôpital, un circuit sépare les arrivants et les sortants. Des bénévoles, issus du service civique et du personnel navigant d'Air France, vérifient que les visiteurs portent bien leurs masques et se lavent correctement les mains au gel hydroalcoolique. La conversion d'une unité Covid - une trentaine de lits - en une unité classique suit également un protocole strict qui dure une petite semaine. Au troisième étage, Jocelyne Digendakumana et Marcelle Tchamba, deux aides-soignantes, achèvent le bionettoyage d'une chambre qui doit être réaffectée dans quelques jours à son service d'origine, l'urologie. La moindre petite surface du lit est désinfectée, les draps retirés et glissés dans un sac hermétique, puis un second. Dans une pièce voisine, deux hommes font vrombir un puissant extracteur d'air pour ventiler chaque recoin, jusqu'au faux-plafond. Tout le matériel a été placé en quarantaine pendant 96 heures."En général, on fait ça l'été, quand des lits ferment. Mais tout sortir des placards, à ce point, c'est très rare!", note Fabienne Colledani, cadre de santé. Si la crise a mis en lumière les soignants, notamment en réanimation, le personnel d'hygiène sera "la cheville ouvrière" de l'hôpital post-covid, appuie Micheline Thégat-Le Cam.
Ses bras sont immobilisés par d'épais bandages mais son visage dessine un soulagement. Par "peur du virus", Astou Ndiongue est "restée avec la douleur pendant des semaines" avant d'être opérée des mains à l'hôpital Saint-Louis, à Paris, où la transition post-covid impose une hygiène renforcée.
orangesum-3953
le chef d'état-major de l'armée française. Lundi 26 novembre, 13 militaires français de l'opération Barkhane au Mali sont morts, après la collision de leurs deux hélicoptères lors une opération de combat de nuit contre des jihadistes. Selon l'armée française, ils avaient été appelés en appui de commandos parachutistes engagés contre des ennemis, dans un secteur où la force antijihadiste française mène régulièrement des opérations contre les groupes armés, dont le groupe État islamique au Grand Sahara (EIGS), qui revendique la responsabilité de l'accident. Dans un communiqué publié jeudi sur ses chaînes Telegram habituelles, le groupe EI a affirmé avoir tendu une embuscade à un convoi de soldats français dans la région de Ménaka, et des affrontements ont éclaté. Un hélicoptère transportant des renforts pour aider les troupes au sol a tenté d'atterrir sur le lieu de l'embuscade, mais "les soldats du califat ont tiré en direction de l'appareil, le forçant à se retirer et au final il est entré en collision avec un autre hélicoptère causant la mort de 13 soldats", selon le communiqué. L'armée française dément"C'est absolument faux", a de son côté déclaré vendredi matin sur RFI le chef d'état-major de l'armée française. "Ce qui est vrai, c'est qu'il y a eu collision dans une opération de combat très complexe, qui nécessite (...) une très fine coordination", a souligné le général François Lecointre. "Il n'y a pas eu de prise à partie par les jihadistes qui étaient poursuivis et marqués au sol. Il n'y a pas eu de retrait d'un appareil face à un tir de jihadistes", a-t-il insisté. "L'armée française dit la vérité : nous la devons à nos soldats et aux familles de nos compagnons qui sont morts", a-t-il assuré. "Les enquêtes ne sont pas terminées, les boîtes noires vont être exploitées pour avoir les détails précis de la manière dont nos soldats sont morts". Ces 13 hommes, tous officiers et sous-officiers, servaient au 5e régiment d'hélicoptères de combat (5e RHC), au 4e régiment de chasseurs (4e RCH), au 93e régiment d'artillerie de montagne (93e RAM) et à la Légion étrangère. La ministre française des Armées Florence Parly s'est inclinée mercredi au Mali devant les cercueils des 13 militaires. Une cérémonie d'hommage national, présidée par le président Emmanuel Macron, aura lieu lundi aux Invalides, symbole militaire à Paris, qui accueille depuis le XVIIe siècle anciens combattants et blessés de guerre et abrite le tombeau de Napoléon Ier.
Le groupe jihadiste a affirmé jeudi avoir provoqué la collision des deux hélicoptères français lundi soir au Mali, en forçant un des appareils à battre en retraite après une embuscade. "C'est absolument faux", dément de son côté
orangesum-3954
L'Île-de-France connait actuellement un épisode de pollution à l'ozone lié à la canicule qui s'abat sur tout le pays. Lundi 22 juillet, la Préfecture de police de Paris a décrété l'instauration de la circulation différenciée des véhicules mardi. "Seuls les véhicules munis d'une vignette Crit'Air de classe 0, 1 et 2 seront autorisés à circuler" dans Paris et la petite couronne, indique la préfecture dans un communiqué. La restriction s'appliquera de 5h30 du matin à minuit, dans un périmètre délimité par l'autoroute A86. Pour la journée de mardi, l'organisme de mesure de la qualité Airparif prévoit le dépassement du niveau d'information pour la concentration d'ozone dans l'air. Ce phénomène est dû aux fortes chaleurs que connait actuellement l'Hexagone. Lundi soir, 59 départements se trouvaient en alerte orange à la canicule. Dans la semaine, le mercure devrait grimper au-delà des 40 degrés dans plusieurs régions.À Lyon et Villeurbanne, les vignettes Crit'Air 4 interditesLe dispositif de circulation alternée sera également mis en place mardi à Lyon, Caluire-et-Cuire et Villeurbanne, a annoncé la préfecture du Rhône lundi après-midi. Là aussi, cette mesure est due à un épisode de pollution à l'ozone, lié à la canicule. C'est la troisième fois depuis fin juin que la circulation différenciée est activée dans la métropole lyonnaise. La vitesse réduite de 20 km/hÀ Lyon et aux alentours, seuls seront autorisés les voitures, camionnettes et deux-roues ayant une vignette Crit'Air de classe zéro à 3. Cette mesure, qui débutera dès 5 heures du matin, ne s'appliquera toutefois pas à l'autoroute A7, au tunnel sous Fourvière, au boulevard périphérique nord et aux voies métropolitaines M7 et M6. Par ailleurs, la vitesse sera réduite de 20 km/h sur toutes les routes du département du Rhône habituellement limitées à 90 km/h et plus. Pour les axes dont la vitesse est de 80 km/h, le maximum sera de 70 km/h.
Mardi 23 juillet, la circulation différenciée sera imposée à Paris et dans la proche banlieue, en raison d'un épisode de pollution à l'ozone. Les véhicules disposant d'une vignette Crit'Air de niveau 3 et au-delà ne pourront pas rouler.
orangesum-3955
À 69 ans, Thierry Ardisson est toujours une valeur sûre de la télévision française. Alors qu'il présente les "Terriens du Samedi !" tous les samedis à 18h45 et "Les Terriens du Dimanche !" à la même heure le dimanche, l'homme en noir du PAF ne serait pas contre relancer une de ses anciennes émissions. "Je prépare mon avenir en me lançant dans la production de cinéma. Donc deux émissions par semaine, ça suffit. Mais je reprendrai avec grand plaisir 'Samedi Soir à Pigalle'", a-t-il déclaré au Parisien. Mais pour l'instant, ce n'est pas à l'ordre du jour. En revanche, pour toujours surprendre son public, il a décidé de changer le décor complet de son plateau et de recruter un nouveau chroniqueur en la personne de Yann Moix. "J'aime son sens de la punchline", assure l'animateur. Ainsi, le polémiste décernera chaque samedi "Les Moix d'Or", des récompenses que personne n'a envie de recevoir. Thierry Ardison explique qu'il a tout de suite appelé Yann Moix quand il a su qu'il quittait "On n'est pas couché". "Je lui ai dit qu'au lieu de rester trois heures à côté de Christine Angot, il pouvait venir chez moi 20 minutes par semaine, parler des sujets dont il avait envie. Et que je le payais le double. Comment pouvait-il dire non ?", raconte-t-il encore en rigolant."Je me suis druckerisé"Concernant Michel Drucker qui est de plus en plus incisif avec de nombreux journalistes et animateurs télé, Thierry Ardison a sa petite théorie. "Michel Drucker s'est senti humilié quand on lui a retiré 'Vivement Dimanche'. Mais c'est vrai qu'il y est allé fort. Quand j'ai commencé la télé, je ne voulais surtout pas ressembler à Michel Drucker. Il était dans le cirage de pompe et moi dans l'agressivité et le persiflage. Et nos courbes se sont croisées. Je me suis druckerisé. Et il s'est ardissonisé ?", pense-t-il. Enfin, Thierry Ardison avoue être en admiration devant le présentateur de "Burger Quiz". "Il est impressionnant, Alain Chabat", lâche-t-il avant de faire part d'une pointe de jalousie à son égard. "Si j'appelle Pierre Niney pour faire un sketch dans mon émission, il ne décroche même pas son téléphone. Alors que pour Chabat, il vient. Depuis le temps, je connais beaucoup d'acteurs, mais beaucoup ne me calculent pas, car je les ai fait chier avec mes interviews".
De retour sur C8 avec son émission "Salut les terriens", Thierry Ardisson a accordé une interview au Parisien. Il y a évoqué toutes les personnalités du PAF sans concession.
orangesum-3956
Les faits se sont produits en marge des célébrations de la victoire de l'Algérie en finale de la Coupe d'Afrique des nations (CAN), a indiqué Guy Lefrand, maire d'Évreux, dimanche 21 juillet."À la suite de la finale, certains jeunes sont descendus en ville et ont commencé à faire des rodéos puis à s'en prendre aux équipements publics. Ils ont fini par s'attaquer à la statue : elle a été cassée au dessus des pieds, au dessus du scellement. Lorsque tout ça s'est passé, les policiers municipaux sont intervenus pour la mettre à l'abri", a raconté le maire Les Républicains de cette commune de l'Eure. Il a annoncé sa volonté de porter plainte. "Bien évidemment, nous allons remettre en place (la statue). Je porterai plainte (lundi) parce qu'il faut marquer le coup", a poursuivi le maire. La statue avait été inaugurée le 18 juin dernier, 79 ans après l'Appel du 18-Juin, premier discours prononcé par le général de Gaulle sur les ondes de la BBC pour inciter à la résistance. "Ces voyous ne connaissent rien, ils ne connaissant pas le général De Gaulle. Ils se revendiquent du drapeau algérien sans savoir que c'est le général qui a accordé l'indépendance à l'Algérie", a-t-il regretté. L'incident a provoqué de vives réactions sur les réseaux sociaux. "À travers cet acte odieux, c'est le symbole même de notre Nation libre qui est visé", a dénoncé sur Twitter Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France. "Faudra-t-il qu'on déboulonne Marianne pour que la République se réveille?", s'est interrogé le député et candidat à la présidence des Républicains Julien Aubert."La statue du général de Gaulle dégradée par des supporters algériens : maintenant ça suffit de se croire tout permis! J'apporte mon soutien au maire d'Evreux, Guy Lefranc qui a déposé plainte, et à ses habitants" s'est de son côté émue Valérie Pécresse, la présidente de la région Île-de-France.
Selon le maire, les responsables des dégradations seraient des jeunes de la commune qui ont agi en marge des célébrations de la victoire de l'Algérie en finale de la CAN.
orangesum-3957
"Nous rencontrons un incident général sur nos sites et applications mobiles. Nos équipes techniques travaillent à sa résolution", affichait le site web de BNP Paribas, ce vendredi 8 mars au matin. Depuis la veille, le groupe est victime d'une nouvelle panne de grande ampleur, après plusieurs incidents au cours des mois précédents. En janvier notamment, les services bancaires avaient été inaccessibles durant de nombreuses heures en raison d'une mise à jour interne. Les paiements par carte bleue, en magasin ou en ligne, et retraits au distributeur avaient été bloqués pour de nombreux clients."Incident interne"Vendredi matin, la banque a publié un communiqué dans lequel elle explique que la panne est due à "un incident informatique interne au niveau des réseaux télécom (...) immédiatement identifié et corrigé". Les "services en agences ainsi que (les) services de paiements internationaux sont entièrement rétablis", assure le texte. Quant au site Internet et aux applications mobile, la remise en service est progressive et le "retour à la normale s'effectuera dans le courant de la journée", indique la BNP dans son communiqué. Un système informatique désuet ? En interne, les réactions à ces bugs informatiques à répétition sont contrastées. "Le système informatique est à bout de souffle", estime le représentant CGT François Besnard , interrogé par l'AFP. "Tout est bloqué, bonjour la productivité", a lancé un autre syndicaliste. "Il y a eu des bugs un peu pénalisants mais ce n'était pas tout le temps et pas pour tous les applicatifs, la banque a continué de tourner même si ça a dû occasionner une gêne chez les clients", a nuancé pour sa part Joël Debeausse, du syndicat SNB. C'est le septième incident informatique signalé depuis le début d'année sur le site spécialisé downdetector.fr, où les commentaires de clients mécontents s'accumulent. Sur les réseaux sociaux aussi, de nombreux utilisateurs laissaient entendre leur colère.
Deux mois après un bug géant qui avait empêché les clients d'utiliser leurs cartes bancaires, la banque BNP Paribas connaît une nouvelle panne d'ampleur. Cette fois, c'est son site Internet et ses applications sur téléphone qui sont inaccessibles.
orangesum-3958
Les cinq semaines de coupure n'auront offert qu'une trêve provisoire aux parlementaires macronistes, secoués fin juillet par l'onde de choc de l'affaire Benalla qui avait interrompu l'examen de la révision constitutionnelle. Le temps de redresser le wagon sur les rails, celui-ci vacille déjà, victime collatérale d'une fin d'été calamiteuse pour l'exécutif, entre démission fracassante de Nicolas Hulot et valse-hésitation sur le prélèvement à la source. "Les députés sont sonnés"L'agitation est d'abord interne, en conséquence du remaniement gouvernemental, le départ du président de l'Assemblée nationale François de Rugy pour le ministère de l'Ecologie ayant ravivé depuis mardi la course aux postes au Palais Bourbon, dans un vaste jeu de chaises musicales. L'investiture LREM pour le perchoir se règlera lundi en séminaire à Tours, après quelques jours d'une campagne animée. Après le renoncement de la députée des Yvelines, Yaël Braun-Pivet, trois candidats de la majorité présidentielle sont en lice, parmi lesquels le patron du groupe Richard Ferrand. Son statut d'archi-favori et de successeur naturel adoubé par l'Elysée est contesté notamment par la présidente de la Commission du Développement durable et ancienne secrétaire d'Etat Barbara Pompili."Ca pourrait être déstabilisant si ça se passe mal lundi", s'inquiète ainsi une députée LREM. "Les députés sont sonnés en rentrant", abonde une source parlementaire dans la majorité, en pointant que cette élection "active de la scissiparité" au sein du groupe."Tournée des popotes""Dès qu'il y a un enjeu de désignation, il y a toujours un peu d'émulation", estime de son côté Richard Ferrand, sans vouloir croire "que cela soit de nature à remettre en cause l'unité du groupe". Preuve cependant que le sujet est sensible, des conseillers de l'Élysée font "la tournée des popotes", dixit deux sources parlementaires, pour inciter les marcheurs à faire un choix raccord avec celui du chef de l'État. S'il était désigné par ses pairs puis élu formellement mercredi prochain après la première séance de questions au gouvernement de la rentrée, Richard Ferrand libérerait son poste de président de groupe que plusieurs députés lorgnent avec gourmandise, sans qu'aucun profil ne fasse pour l'heure consensus. Et ce chamboulement interne pourrait ensuite se répercuter sur d'autres responsabilités (bureau du groupe etc)."Entrain et motivation"De quoi largement alimenter les discussions en coulisses au Palais des Congrès de Tours, où il faudra dans le même temps préparer les prochains grands rendez-vous législatifs, avec "entrain et motivation", dixit Richard Ferrand. Le projet de loi de finances (PLF) sera présenté par les ministres de l'Économie Bruno Le Maire et de l'Action et des Comptes publics Gérald Darmanin. La ministre de la Santé Agnès Buzyn précisera, elle, le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) ainsi que la prochaine loi bioéthique qui risque de provoquer d'importants débats sociétaux dans la majorité. La Garde des Sceaux Nicole Belloubet interviendra lors de la discussion sur le projet de loi de programmation militaire (2018-2022) et la réforme de la justice. Présent lundi soir puis mardi matin, lors d'une réunion de groupe en forme d'exercice de questions-réponses avec le gouvernement, Édouard Philippe devrait rappeler la détermination de l'exécutif à poursuivre les réformes alors que d'autres textes importants (projet de loi Pacte pour les entreprises, agriculture et alimentation, fraude fiscale, logement...) sont au menu de l'automne au Parlement. La réforme des institutions devrait, elle, revenir à l'Assemblée "avant la fin de l'hiver", a assuré mercredi le Premier ministre. Mais le Sénat à majorité de droite n'a pas tourné la page de l'affaire Benalla qui avait envoyé dans les limbes le volet constitutionnel. Alors que les séances au Palais du Luxembourg ne reprendront que le 25 septembre, les auditions par la commission des Lois transformée en commission d'enquête, reviendront dès mercredi avec la venue du chef de cabinet d'Emmanuel Macron, François-Xavier Lauch. Et le président Les Républicains de cette commission, Philippe Bas, a promis de "lever les incohérences qui demeurent" dans cette histoire qui pourrait coller comme le sparadrap du capitaine Haddock à la macronie.
Députés et sénateurs de La République en marche (LREM), réunis lundi et mardi à Tours (Indre-et-Loire), s'offrent une rentrée électrique dans le sillage de l'exécutif, entre une élection incertaine pour le perchoir, de lourds dossiers à venir et la résurgence de l'affaire Benalla.
orangesum-3959
Le drame a été évité in extremis. Le quotidien régional Sud Ouest révèle qu'un terrible accident a été évité à Sainte-Eulalie (Gironde), près de Bordeaux, mardi 1er octobre. Aux alentours de 8h15, un bus de la ligne 301 reliant Libourne à Lormont transportait une dizaine de lycéens. Alors que le trafic était dense, le chauffeur du bus a malgré tout tenté de passer mais s'est finalement retrouvé bloqué sur le passage à niveau. « Il n'avait pas la place d'avancer », affirme le maire Hubert Laporte relayé par Ouest-France. Coincé entre les barrières, le véhicule a vu arriver un TER qui par chance, s'est stoppé à quelques centimètres grâce à son conducteur qui a eu le réflexe de tirer le signal d'urgence. « Si ça avait été un train roulant dans l'autre sens, il n'y avait aucune chance de survie », confie Sylvie, mère d'un lycéen présent dans le bus, à France 3 Gironde. Sans réponse du réseau de transports Transgironde, plusieurs familles envisagent de porter plainte. Une cellule d'écoute a vu le jour au lycée Elie Faure de Lormont pour venir en aide aux élèves présents lors de l'incident. L'attitude du chauffeur intrigueS'il n'y a pas eu de grave collision, les autorités se penchent sur le cas intrigant du chauffeur de bus. Beaucoup de personnes lui reprochent de ne pas avoir ouvert les portes du véhicule pour permettre aux passagers de fuir le potentiel accident. France 3 Gironde affirme que ce n'est qu'une fois le train arrêté qu'il leur aurait dit de descendre s'ils le souhaitaient. L'homme âgé d'une quarantaine d'années n'aurait pas immédiatement fait part de l'incident à son responsable et aurait même oublié de mentionner la présence du TER lorsqu'il a finalement décidé d'alerter son supérieur. Il a ensuite repris la route comme si de rien n'était. Une enquête interne a été ouverte mardi 1er octobre concernant ce chauffeur exerçant depuis 3 ans pour l'entreprise Citram, responsable des transports en commun à Bordeaux. Selon son directeur Nicolas Raud, il « pensait avoir la place de franchir le passage à niveau, il a fait une erreur qu'il reconnaît. [...] Mais dans cette situation, il aurait mieux fait d'ouvrir les portes. » Mis à pied, l'homme est visé par une procédure disciplinaire pouvant aller jusqu'au licenciement.
Sud Ouest rapporte qu'un bus s'est retrouvé bloqué sur un passage à niveau à Sainte-Eulalie (Gironde). La collision avec un TER a été évitée de peu.
orangesum-3960
Un porte-parole du département d'Etat, s'exprimant sous couvert d'anonymat, a déclaré que la décision de Pékin était une "escalade", en parlant du ciblage de son représentant à Hong Kong et de "la nouvelle exigence de pré-notification de réunion pour les citoyens américains et leurs familles travaillant pour des organisations internationales en Chine"."Ces exigences de notification incluent désormais les citoyens américains sans affiliation au gouvernement américain. Nous n'avons pas une telle exigence pour les citoyens de la RPC", a ajouté le porte-parole en utilisant l'acronyme de la République populaire de Chine. Pékin n'a pas précisé la nature "des restrictions aux activités des ambassades et consulats américains en Chine, y compris du consulat américain à Hong Kong et de son personnel", comme l'a énoncé vendredi dans un communiqué Zhao Lijian, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères. Cela répondait, "au nom de la réciprocité", à une récente décision de Washington imposant au corps diplomatique chinois des restrictions, comme l'obligation de demander une autorisation pour se rendre dans des universités ou rencontrer des élus locaux. Le secrétaire d'Etat américain Mike Pompeo avait expliqué la semaine dernière que ces mesures visant les diplomates chinois étaient une réponse aux contrôles établis de longue date sur les diplomates américains en Chine. Toutes ces décisions interviennent sur fond de vive détérioration des relations entre la Chine et les Etats-Unis, rivaux dans les sphères économique et technologique et qui s'opposent sur une multitude de sujets (Hong Kong, droits de l'Homme, technologies, Ouïghours, crise du coronavirus notamment). Cette confrontation entre les deux premières puissances mondiales avait même pris en juillet des allures de nouvelle Guerre froide avec la fermeture forcée à Houston du consulat de Chine, sur fond d'accusations d'espionnage. La Chine avait riposté en ordonnant à quelques jours d'intervalle au consulat des Etats-Unis de Chengdu (sud-ouest) de fermer à son tour.
Les Etats-Unis ont qualifié samedi d'"escalade" la décision de Pékin d'imposer des restrictions aux diplomates américains présents en Chine, après des mesures des Etats-Unis prises au début du mois.
orangesum-3961
Rome, 1976. La vie de Valerio, un garçon de 10 ans timide et solitaire, est bouleversée quand il assiste avec sa mère à une tentative d'assassinat contre son père Alfonso, un haut fonctionnaire, par un groupe d'extrême gauche. Même si Alfonso, interprété par Pierfrancesco Favino ("Le traître" de Marco Bellocchio), en réchappe, sa famille jusqu'ici sans histoires sort fragilisée de cet événement, qui a insidieusement ébranlé leurs rapports. Si le réalisateur romain Claudio Noce, 46 ans, a choisi d'adopter le point de vue de Valerio, c'est parce que ce film est inspiré de sa propre histoire: son père, préfet, a lui aussi été la cible d'un attentat quand la péninsule était le théâtre d'attentats à la bombe perpétrés par l'extrême droite et d'enlèvements et assassinats revendiqués par des formations d'extrême gauche comme les Brigades Rouges. Raconter cette histoire intime a été "un parcours long et douloureux", confie le cinéaste, car elle "avait été effacée au sein de notre famille pendant des années". A travers "Padrenostro" ("Notre-Père" en français), il a voulu donner une place à "cette génération qui a subi et baigné dans ces événements", à "ces enfants qui une fois au lit n'existaient plus alors qu'il écoutaient derrière les portes".- "Enfants invisibles" -Le vrai protagoniste est donc le petit Valerio, incarné par un Mattia Garaci aux faux airs de Macaulay Culkin, l'enfant-star de "Maman, j'ai raté l'avion". Sa rencontre avec un adolescent de 14 ans effronté et espiègle, Christian, va l'aider à surmonter peu à peu son traumatisme."Padrenostro" n'est pas un manifeste politique, mais, selon M. Noce, plutôt "un film de pacification pour cette génération qui a subi ces événements" en grandissant dans les années 1970. Comme le résume Pierfrancesco Favino, né lui-même en 1969, "cette génération de +silencieux éduqués+ n'a pas participé à des événements historiques et a été remisée dans un coin". A travers Valerio, Claudio Noce a voulu enfin donner la parole à cette "génération d'enfants +invisibles+ noyés dans le nuage de fumée des cigarettes des adultes". Au-delà de sa dimension politique, "Padrenostro" n'échappe pas aux accents nostalgiques de cette Italie du boom économique convertie à la société de consommation et bercée par les chansons de Lucio Battisti. L'amour du cinéaste pour Rome, sa ville, transpire à chaque image, avec la coupole de Saint-Pierre comme repère éternel. La Calabre, région splendide mais pauvre du sud de l'Italie, peut être perçue comme un personnage à part entière du film, sorte de contrepoint à Rome pour mettre en relief cette péninsule à deux vitesses tiraillée entre passé et futur. Autre personnage central, la peur, qui s'infiltre et détruit tout son passage. "Comment affronter la peur? A travers la parole et le dialogue", explique Pierfrancesco Favino, également producteur du film. "Valerio l'affronte et réussit, selon l'expression consacrée, à passer sur l'autre rive du fleuve en grandissant"."Padrenostro", d'une durée de deux heures, sort fin septembre en Italie.
Une rafale de coups de feu, du sang et des cris: les terribles "années de plomb", qui ont déchiré l'Italie dans les années 1960-1980, sont vues à travers les yeux d'un enfant dans "Padrenostro", présenté vendredi en compétition au festival de Venise.
orangesum-3962
"Ils ont laissé des détritus partout, des mégots. Il va y avoir de gros travaux de remise en état qui vont coûter fort cher", raconte Nadèje le Lédan, propriétaire du château de Vaugrenier, à Villeneuve-Loubet (Alpes-Maritimes) au micro de France Bleu Azur. "Moi je demande qu'ils assument le coût de la remise en état des prairies, des plates-bandes fleuries et de l'arrosage automatique qui a été détérioré et qui venait d'être installé", poursuit-elle en menaçant de porter plainte. Au total, elle estime les réparations à 5 000 euros, bien loin des 2 000 euros que lui ont rapporté la location de sa propriété. Par ailleurs, la propriétaire du château de Vaugrenier n'était pas au courant que sa propriété avait été réservée pour un spectacle de Dieudonné. Nadèje le Lédan assure avoir loué ses extérieurs pour "une pièce de théâtre classique". Mais samedi soir, près de 600 personnes arrivent au lieu des 300 prévues pour assister au spectacle. "C'est seulement à ce moment-là que l'on s'est rendu compte qu'il s'agissait de Dieudonné", explique la propriétaire des lieux. Nadèje le Lédan affirme qu'elle n'aurait pas accepté de louer son château si elle avait su qu'il s'agissait d'un spectacle de Dieudonné. "Je ne sais pas si l'on a le droit de refuser une vente. Mais je ne veux pas rentrer dans la polémique entre Monsieur Estrosi (le maire de Nice refuse que l'artiste se produise dans sa ville, ndlr) et Dieudonné. Le château n'est pas fait pour de grandes manifestations, plutôt pour des mariages. Et puis ce spectacle dégénère parfois à la sortie".
La propriétaire du château de Vaugrenier, près de Nice, demande à l'humoriste controversé de lui rembourser les dégâts causés sur sa propriété après son spectacle.
orangesum-3963
Il ne pouvait pas être sur tous les fronts... et cela a un prix. Accaparé par ses fonctions de député (LREM) puis surtout de ministre de la Santé, Olivier Véran a dû délaisser son mandat de conseiller régional d'Auvergne-Rhône-Alpes. Selon une information de Capital, les indemnités qu'il touchait pour son engagement local ont été rabotées. D'après nos confrères, ses absences répétées aux assemblées plénières de la région présidée par Laurent Wauquiez (LR) lui ont coûté environ 10 000 euros bruts depuis le début de l'année 2019, soit environ 10% de ses indemnités. En 2017 et 2018, le député de l'Isère avait réussi à jongler entre son emploi du temps à l'Assemblée nationale et son mandat local. Mais, malgré "son fort attachement à sa région et à son mandat de conseiller régional", selon son entourage, cité par Capital, ses absences s'expliquent par "l'accélération" de son emploi du temps depuis l'automne 2019. Bientôt contraint de renoncer à toutes ses indemnités locales ? Depuis cette année et sa nomination au poste de ministre de la Santé en février, au tout début de la crise de coronavirus, Olivier Véran a eu encore moins de temps à consacrer à la région Auvergne-Rhône-Alpes. "Il est resté très attentif au fonctionnement de la région depuis Paris, particulièrement sur les dossiers recherche, transports et développement durable qui lui tiennent à cœur", assure tout de même son entourage. Dans un futur proche, il devrait néanmoins être contraint de renoncer à ses indemnités locales, afin d'éviter un cumul de rémunérations publiques. "Avec la crise sanitaire qu'il doit gérer, les priorités sont ailleurs. Mais il va sans doute se reposer la question quand l'urgence sanitaire sera passée", a confié l'un de ses proches à Capital.
Olivier Véran a perdu une partie de ses indemnités de conseiller régional d'Auvergne-Rhône-Alpes, révèle Capital. Le ministre de la Santé a payé ses absences répétées aux assemblées plénières.
orangesum-3964
Il y a une vraie offensive antiracaille à avoir dans les banlieues", a déclaré le député PS de l'Essonne, ancien président de SOS Racisme, au micro de RTL, ce jeudi 20 octobre. "Ce n'est pas qu'une question de moyens. Ce qui a changé, c'est le niveau de violence, le terrorisme, et cette frange de population qui veut tuer un policier", constate t-il. Malek Boutih estime que les autorités doivent faire face à un "nouveau gangstérisme né de la prohibition de la drogue, de l'abandon des territoires, d'une décentralisation qui fait qu'on a des élus locaux parfois, soit qui parlementent avec les voyous, soit les laissent faire, soit qui disent 'Il me faut de l'argent, de l'argent'". Malgré ces constats sévères, le député a néanmoins rendu hommage à Bernard Cazeneuve. "D'abord, il y a un ministre de l'Intérieur, tout le monde le reconnaît, qui travaille vraiment beaucoup, qui est dévoué à sa tâche, qui n'en fait pas une carrière politique. Pour un ministre de l'Intérieur, ça change un peu quand même", a lancé ce proche de Manuel Valls. LA "PATTE DU FN?" "PAS LE CŒUR DES MÉCONTENTEMENTS"Face à la fronde des policiers, Malek Boutih se montre compréhensif : "C'est normal que les mecs aient les boules, qu'ils aient peur, on doit les protéger". Le député a également rebondi sur les propos du patron des socialistes Jean-Christophe Cambadélis, qui avait dénoncé mercredi la "patte" du Front national dans les manifestations de policiers, qu'il a qualifiées d'"hors la loi". "Il y a toujours un peu d'organisation derrière. (...) Je suis un militant, je sais comment ça se passe", explique t-il, tout en relativisant les influences "frontistes" du mouvement. "Il y a peut-être des gens d'extrême droite qui chauffent, il y en a toujours, mais je ne pense pas que ce soit le cœur des mécontentements", estime t-il, jugeant par ailleurs "pas délicat(e)" la sortie du Premier secrétaire du PS. "Qu'on s'occupe de tous les jeunes de banlieue qui, eux, ne sont pas des voyous. Tous ceux dont on ne parle jamais!", a t-il également lancé.
Interrogé sur le mouvement de protestation des forces de l'ordre, Malek Boutih a réclamé une "vraie offensive antiracaille dans les banlieues", alors que les policiers manifestent depuis trois jours après la très violente agression de quatre d'entre eux à Viry-Châtillon (Essonne). "Il faut arriver à isoler les voyous aujourd'hui du reste de la population et de la jeunesse.
orangesum-3965
Bousculé par le virus apparu fin 2019 à Wuhan (centre), le régime du président Xi Jinping est parvenu à endiguer l'épidémie sur son sol, alors même qu'elle se propageait dans le reste du monde, faisant près de 330.000 morts."Nous avons obtenu une réussite stratégique majeure dans notre réponse au Covid-19", a clamé le Premier ministre Li Keqiang, en ouvrant avec deux mois et demi de retard la session plénière de l'Assemblée nationale populaire (ANP), grand-messe annuelle du pouvoir communiste. Face à des pays occidentaux qui peinent à maîtriser l'épidémie, Pékin vante sans complexe son modèle autoritaire. Mais il se heurte à la vindicte des Etats-Unis, qui l'accusent d'avoir tardé à réagir à l'épidémie."C'est l'incompétence de la Chine, et rien d'autre, qui a provoqué cette tuerie de masse mondiale", a tonné mercredi le président américain Donald Trump. Premier pays touché par le Covid-19 mais aussi premier à s'en sortir, le géant asiatique est à présent confronté à la "tâche immense" de relancer son économie, en pleine dépression mondiale, a déclaré Li Keqiang aux 3.000 députés réunis, le visage masqué, dans le cadre solennel du Palais du peuple.- Prix à payer -Le succès remporté contre l'épidémie "s'est payé d'un prix élevé", a-t-il reconnu, en référence au plongeon du produit intérieur brut au premier trimestre (-6,8%, une première dans l'histoire de la République populaire)."La pression sur l'emploi a fortement augmenté", a-t-il admis. Signe de l'incertitude à laquelle le pays est confronté, M. Li s'est abstenu de fixer un objectif de croissance pour l'année en cours - encore une première dans l'histoire récente."Notre pays sera confronté à certains facteurs qui sont difficiles à prévoir", s'est-il justifié, alors que les principaux clients de la Chine, Europe et Amérique du Nord, sont en panne. En réaction au marasme généralisé, le pays va laisser filer son déficit cette année à 3,6% du PIB (contre 2,8% l'an dernier). Le Premier ministre a également annoncé l'émission d'un emprunt d'Etat de 128 milliards d'euros, auquel s'ajoute un vaste plan d'investissement de 481 milliards d'euros. Si le pays n'a pas d'objectif de croissance, il prévoit tout de même d'accroître ses dépenses militaires de 6,6% cette année, a annoncé le ministère des Finances. Signe des difficultés économiques, ce budget, le deuxième du monde après celui des Etats-Unis, augmente moins que l'an dernier (7,5%).- Hong Kong dans le viseur -Alors que le monde est accaparé par le coronavirus, Pékin entend profiter de sa session parlementaire pour imposer sa volonté à Hong Kong, secoué l'an dernier par un colossal mouvement de protestation contre le gouvernement local pro-chinois. Une proposition de loi a été déposée vendredi pour permettre au gouvernement central d'appliquer une "loi de sécurité nationale" dans le territoire autonome, rendu par le Royaume-Uni à la Chine en 1997, sans passer par le Conseil législatif local. L'opposition démocratique hongkongaise a vivement réagi dès jeudi soir, ainsi que les Etats-Unis, qui ont mis en garde Pékin contre une loi "très déstabilisatrice". L'article 23 de la "Loi fondamentale", qui sert depuis deux décennies de constitution au territoire, prévoit que la région se dote d'une loi interdisant "la trahison, la sécession, la sédition (et) la subversion". Mais la clause n'a jamais été appliquée. Car une grande partie de la population hongkongaise y voit une menace pour ses libertés. La dernière tentative de mise en oeuvre de l'article 23, en 2003, avait échoué face à des manifestations monstres dans les rues hongkongaises.
La Chine a affiché vendredi son triomphe face au coronavirus, mais le pays à l'origine de l'épidémie a renoncé à se donner un objectif de croissance, tout en annonçant un tour de vis contre l'opposition démocratique à Hong Kong.
orangesum-3966
Sa vidéo intitulée "Heart Sutra Looping Remix" a été vue plus de 700.000 fois sur YouTube depuis qu'elle a été mise en ligne en mai. Yogetsu Akasaka, 37 ans, y apparaît le crâne rasé et revêtu de son ample robe brune de moine, mettant calmement un casque audio et branchant une boîte à rythme avant de saisir son micro. Après des bruits de percussion mis en boucle sur des nappes de sons lancinants, il pose son chant profond de gorge puis récite des sutras, des textes sacrés bouddhistes. Pendant l'état d'urgence au Japon instauré en avril-mai face à la pandémie, toutes les cérémonies pour lesquelles ses services sont habituellement demandés, notamment des rites funéraires, étaient annulées, raconte-t-il à l'AFP."Donc je n'avais plus d'emploi, plus de revenus. C'était vraiment difficile pour moi, mais en même temps j'ai pensé que c'était une bonne occasion de réfléchir sur moi-même et sur l'avenir du bouddhisme", explique-t-il."Je cherchais ma propre voie pour enseigner le bouddhisme non seulement au Japon mais dans le monde entier". Depuis le succès de sa première vidéo sur internet, filmée dans un studio d'enregistrement, il a réalisé d'autres sessions musico-religieuses en ligne et en direct cette fois-ci, sollicitant des dons pour l'aider à subsister en ces temps de pandémie. Près de 44.000 cas de Covid-19 ont été recensés au Japon depuis le début de la crise sanitaire, pour environ un millier de décès. Le nombre de nouveaux cas d'infection a fortement grimpé dans l'archipel depuis début juillet. Et "peut-être que si ma musique attire des gens plus jeunes, ce sera une bonne opportunité pour eux d'en apprendre davantage sur le bouddisme", espère le moine.
Désoeuvré et en difficulté financière à cause de la pandémie, un moine bouddhiste au Japon a combiné ses chants sacrés avec son autre passion, le beatboxing, tant pour récolter des dons pour subsister que par prosélytisme.
orangesum-3967
L'arrêt des traitements de Vincent Lambert, patient tétraplégique en état végétatif depuis plus de 10 ans, reprend "ce mardi", 2 juillet, a annoncé à la famille le médecin du CHU de Reims, a-t-on appris de sources concordantes. "Le cours de la procédure d'arrêt des traitements", à laquelle la Cour de cassation avait ouvert la voie vendredi 28 juin, "sera poursuivi à partir de ce jour", a déclaré par courriel le docteur Vincent Sanchez à chacun des membres de la famille de Vincent Lambert. Dans ce message envoyé à la mi-journée et dont l'AFP a eu connaissance, le médecin en appelle "à la responsabilité de chacun" afin que "l'accompagnement de M. Vincent Lambert soit le plus paisible, intime et personnel possible". Vendredi, la Cour de cassation avait ouvert la voie à un nouvel arrêt de l'alimentation et de l'hydratation maintenant en vie Vincent Lambert, "point final" de cette affaire selon l'avocat de son épouse, qui se bat pour qu'il puisse mourir. De nombreux coups de théâtre La haute juridiction a cassé la décision de la cour d'appel de Paris qui, le 20 mai, lors d'un énième coup de théâtre dans cette affaire devenue le symbole de la fin de vie en France, avait ordonné la reprise des traitements, interrompue le jour même, de cet ancien infirmier de 42 ans, victime d'un accident de la route en 2008. La mère de Vincent Lambert, Viviane, totalement opposée pour sa part à l'arrêt des traitements, a pris la parole lundi à l'ONU à Genève pour lancer "un appel au secours". "Sans votre intervention, mon fils Vincent Lambert sera euthanasié par un médecin en raison de son handicap cérébral", avait-elle affirmé.
Le médecin du CHU de Reims a informé la famille de la "reprise de l'arrêt des traitements", suspendu à la suite d'une décision de justice.
orangesum-3968
Les enquêteurs n'y croyaient pas, et pourtant les malfrats sont bel et bien revenus à l'heure dite. C'est une scène improbable qui s'est déroulée ce week-end à Montignies-sur-Sambre, dans la région de Charleroi, en Belgique. Samedi 20 octobre, alors qu'il travaillait dans sa boutique de cigarettes électroniques, Didier a eu la mauvaise surprise de voir débarquer six braqueurs dans l'après-midi. "Ils m'ont montré des armes et m'ont fait comprendre que j'étais en plein braquage", raconte-t-il à RTL Info. Il leur propose de revenir à 18h30, quand la caisse sera pleine. "Je leur dis clairement que ce n'est pas à 15 heures qu'on braque un commerce. C'est comme s'ils allaient chez un livreur à 5 heures du matin pour lui braquer sa monnaie. Je leur dis que c'est à 18h30 qu'il faut me braquer : 'Tu vas me prendre 1.000 balles, si tu reviens le soir, tu vas peut-être me prendre plus'", confie-t-il. Et ça marche. "Je n'étais pas tombé sur des lumières"Didier appelle alors la police. "Ils me disent : 'Monsieur, ils ne vont jamais revenir, ce n'est pas possible'. Je leur réponds : 'Je pense que oui'". "Je n'étais pas tombé sur des lumières", précise-t-il. Et en effet, les voleurs reviennent... mais à 17h30. "Je l'engueule en lui disant : 'Il faut t'acheter une montre. 17h30, c'est pas 18h30, dégage!". Ils repartent alors pour revenir à l'heure dite. À leur retour, la police les attend. Cinq personnes ont finalement été interpellées, dont un mineur. Ils risquent tous de la prison ferme pour braquage à main armée. L'histoire aurait pu mal tourner, alerte le procureur de division du parquet de Charleroi Vincent Fiasse. "On peut très bien avoir une scène de ce genre là qui dégénère avec une prise d'otage", prévient-il.
INSOLITE. Vendeur de cigarettes électroniques dans la région de Charleroi, Didier a contacté la police après avoir demandé à ses braqueurs de revenir plus tard dans la journée.
orangesum-3969
Avec son lot de révélations, de perquisitions et d'arrestations, l'enquête sur l'incroyable fuite de Carlos Ghosn, depuis le Japon où il était assigné à résidence, pour le Liban, continue son cours. De nouveaux éléments ont émergé lundi 6 janvier. Carlos Ghosn a pris un train à grande vitesse (shinkansen) dimanche 29 décembre de Tokyo à Osaka (ouest), où il est arrivé en début de soirée le même jour, selon le quotidien Yomiuri Shimbun et la chaîne de télévision nippone NTV. Il aurait voyagé en compagnie de plusieurs personnes que la police japonaise cherche actuellement à identifier à partir d'images de vidéosurveillance, explique le Yomiuri. À Osaka, M. Ghosn aurait rejoint en taxi un hôtel près de l'aéroport international du Kansai, a précisé NTV. Qui sont les cerveaux derrière la fuite de Carlos Ghosn ? par Le Point AbonnésInculpé au Japon pour malversations financières présumées, l'ancien grand patron de Renault et Nissan avait été libéré sous caution fin avril 2019, mais il avait l'interdiction de quitter le Japon dans l'attente de son procès. Le Franco-libano-brésilien de 65 ans était assigné à résidence à Tokyo. Il pouvait toutefois sortir librement de chez lui et faire des voyages de moins de 72 heures à travers le pays sans demander une autorisation du tribunal. Par ailleurs, les agents d'une société privée soupçonnés d'être mandatés par Nissan pour le suivre en permanence avaient quelque peu relâché leur vigilance ces derniers temps, selon une source proche de son entourage interrogée par l'AFP. C'est ainsi qu'il a pu quitter seul et sans difficulté apparente sa résidence tokyoïte dimanche 29 décembre en début d'après-midi, d'après des images de vidéosurveillance consultées la semaine dernière par des médias nippons. La suite de sa fuite demeure pour l'heure mystérieuse. D'après de premières informations, il a embarqué à bord d'un jet privé le 29 décembre en fin de soirée à destination d'Istanbul. Arrivé à l'aéroport Atatürk le lendemain matin, il a pris de là un autre appareil privé pour rallier Beyrouth. Pour éviter les contrôles à l'aéroport au Japon, il se serait dissimulé dans un caisson à roulettes servant à transporter du matériel de concert, a affirmé ce week-end le Wall Street Journal. Retrouvé par les enquêteurs turcs dans un des jets utilisés, ce caisson était percé de petits trous pour lui permettre de respirer, selon le quotidien économique américain. Le contrôle aux rayons X des bagages n'est pas obligatoire au Japon pour les jets privés, moins exposés aux risques de bombe ou de prise d'otages, contrairement aux avions de ligne, a précisé à l'AFP un porte-parole du ministère nippon des Transports. La ministre de la Justice, Masako Mori, a rappelé lundi avoir ordonné que soient prises "des dispositions pour que les contrôles d'entrée et de sortie du territoire soient renforcés" afin qu'un cas aussi embarrassant ne se reproduise plus à l'avenir. "S'agissant du dispositif de contrôle des suspects libérés sous caution, j'ai demandé que l'on étudie rapidement comment le modifier. Nous allons étudier différents moyens, comme le suivi GPS", a-t-elle ajouté.
Un temps démentie, l'information selon laquelle l'ex-magnat de l'automobile se serait caché dans un caisson de transport pour matériel de concert semble refaire surface.
orangesum-3970
"On peut utiliser des mots différents. Personnellement, j'utilise le mot d'ensauvagement et je le réitère", a affirmé M. Darmanin devant la presse lors d'un déplacement à Choisy-le-Roi (Val-de-Marne)."C'est un mot qui fait naître en moi des échos des années de permanence électorale où j'ai vu des gens victimes d'actes de sauvagerie", a-t-il ajouté, après que le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti eut pris ses distances avec ce mot "ensauvagement", utilisé également par la droite et la ministre déléguée à la citoyenneté, Marlène Schiappa. Le ministre de l'Intérieur s'est toutefois déclaré convaincu qu'il applique avec le garde des Sceaux "la même politique, celle décidée par le président de la République et le Premier ministre". A l'occasion d'un déplacement à Chateauroux (Indre) pour la rentrée scolaire, M. Castex avait nié toute divergence au sein de son gouvernement. "Fermez le ban: il n'y a aucune polémique", a-t-il affirmé. "Le vrai sujet, en revanche, c'est bien celui de mobiliser face à la montée des violences et de l'insécurité", a-t-il répliqué aux journalistes qui l'interrogeaient."La question n'est pas les mots qu'on emploie pour qualifier le phénomène, mais les actions que l'on met et que l'on va mettre en place pour y faire face", a-t-il ajouté."Le ministre de l'Intérieur, comme l'ensemble du gouvernement, constate effectivement qu'il y a une montée du sentiment d'insécurité et je peux vous dire la totale mobilisation du gouvernement pour y faire face", a assuré M. Castex. Sur Europe 1, M. Dupond-Moretti avait auparavant récusé "l'ensauvagement de la société" dénoncé par M. Darmanin."L'ensauvagement, c'est un mot qui (...) développe le sentiment d'insécurité", a-t-il estimé. Or "pire que l'insécurité, il y a le sentiment d'insécurité" qui est "de l'ordre du fantasme" et est nourri par "les difficultés économiques" et "certains médias". Cette polémique entre les deux ministres n'a pas échappé à Damien Abad, chef du groupe Les Républicains à l'Assemblée nationale."Le clash Dupond-Moretti/Darmanin montre toutes les limites du +en même temps+. Plus on s'avance dans le +en même temps+, plus on s'éloigne d'une politique de droite", a-t-il affirmé au Parisien.
Gérald Darmanin a campé mardi sur ses positions et réitéré le mot "ensauvagement", après l'appel du Premier ministre Jean Castex à "fermer le ban" pour éteindre une polémique entre son ministre de l'Intérieur et le garde de Sceaux.
orangesum-3971
Une semaine après le viol et le meurtre d'Angélique Six dans le Nord de la France par un homme déjà condamné pour viol, Laurent Wauquiez, le chef de file des Républicains, a expliqué à 20 Minutes, qu'il souhaitait rendre la castration chimique obligatoire pour les auteurs d'abus sexuels. Aujourd'hui, seules les personnes volontaires peuvent subir une castration chimique : "Le traitement coupe tout besoin sexuel et tout désir. La personne traitée n'est plus du tout intéressée par ça", a expliqué Jacques Waynberg, président de l'Institut de sexologie, criminologue et ancien médecin pénitentiaire auprès de pédophiles, à nos confrères du Parisien. Le traitement, qui se fait soit par injection trimestrielle soit par comprimés, trompe le cerveau en simulant une surproduction de testostérone. Le corps ne produit alors plus de testostérone et la libido s'efface chez les patients. Deux médicaments sont utilisés aujourd'hui en France, le Décapeptyl et l'Androcur, également utilisés pour soigner des problèmes hormonaux chez la femme : "Ils n'agissent pas que sur la sexualité. Il y a des effets secondaires comme des bouffées de chaleur, un engraissement des muscles ou des troubles du caractère", détaille Jacques Waynberg. "Si on veut les condamner à subir ce traitement, en parallèle, il faut être prêt à agir et à soigner ces gens"Selon le spécialiste, le médicament n'étant pas un traitement définitif, on ne peut pas parler de "castration chimique" : "C'est un traitement hormonal, comme une pilule contraceptive. C'est pour cela que je ne parle pas de castration chimique, mais de camisole chimique. On peut l'enlever si on le souhaite." Les patients qui stoppent la prise de ces comprimés ou les injections retrouvent petit à petit leur désir sexuel : "Parfois, cela ne revient pas chez certains sujets âgés, mais c'est aussi lié à d'autres troubles", résume le spécialiste. Pour Jacques Waynberg, le traitement n'a que peu d'utilité s'il pas accompagné d'un suivi régulier, durable et complet: "Si cela n'est pas assorti d'un travail psychologique approfondi avec la personne, cela n'aura servi à rien, juge le sexologue. Si vous arrêtez le traitement, la personne est toujours face à ses problèmes et risque de recommencer." Le traitement n'agit pas sur les fantasmes des prédateurs sexuels, mais seulement sur la libido de ces derniers : "Il ne faut pas se contenter de ça. Si on veut les condamner à subir ce traitement, en parallèle, il faut être prêt à agir et à soigner ces gens", explique l'ancien médecin qui préfère alors parler "période d'apaisement" ou de "béquille chimique" pour servir de base pour traiter le criminel.
Dans une interview accordée à 20 Minutes, mercredi 2 mai, Laurent Wauquiez, le patron de Républicains, a proposé de rendre obligatoire la castration chimique pour les prédateurs sexuels.
orangesum-3972
Les vacances d"été ne seront "pas comme les autres", a prévenu mercredi 29 avril le Secrétaire d'État auprès du ministre des Affaires étrangères, Jean-Baptiste Lemoyne. Les Français vont devoir prendre des vacances près de chez eux, privilégiant les sites naturels des départements "verts" où le virus circule peu."Je crois que cette saison estivale, il faut le dire, et tout le monde le voit, ne sera pas comme les autres", a-t-il déclaré devant l'Assemblée nationale. "Le tourisme ne pourra reprendre que de façon concentrique dans un premier temps, avec une clientèle d'ultra-proximité et, on le voit, avec un certain nombre de sites qui vont pouvoir rouvrir", a développé le secrétaire d'État chargé du tourisme. Parmi eux figurent "les petits musées, certains sites naturels, parcs et jardins dans les départements qui seront 'verts', où le virus ne circule pas de façon active", a détaillé M. Lemoyne. "Cela va être, dans un premier temps, le temps de l'ultra-proximité, et puis petit à petit, en fonction naturellement de l'évolution du virus, les décisions pourront être prises pour élargir", a-t-il précisé. Pour que les Français puissent "souffler" après des semaines de confinement, le gouvernement travaille à "des mesures permettant de renforcer les chèques-vacances, de faciliter le déplacement de tous", a indiqué le secrétaire d'État. Des mesures de relance du secteur seront discutées lors d'un comité interministériel le 14 mai, a-t-il précisé un peu plus tard devant le Sénat. L'Assemblée nationale a adopté mardi le plan de déconfinement du gouvernement, qui prévoit une reprise a minima de l'activité éducative, économique et sociale, à compter du 11 mai. Si les attestations de déplacement seront supprimées jusqu'à 100 km du domicile et si les commerces pourront rouvrir, en revanche les bars, restaurants, salles de cinéma et plages resteront fermés, tandis que festivals et grandes manifestations sportives au-delà de 5.000 personnes seront toujours interdits. Ce n'est que fin mai que le gouvernement annoncera, en fonction de la situation sanitaire, si les bars, cafés et restaurants peuvent rouvrir "à partir du 2 juin". Les hôtels pouvaient rester en activité, mais nombre d'entre eux ont fermé faute de clients. En outre la situation sanitaire sera étudiée localement, les départements étant classés tantôt en "vert" tantôt en "rouge": dans ces derniers, des écoles, "certains commerces" ou "lieux extérieurs" pourront être fermés, a précisé sur Franceinfo le ministre de la Santé Olivier Véran.
Le tourisme ne pourra reprendre dans un premier temps que dans "l'ultra-proximité", avant, éventuellement, un assouplissement des mesures.
orangesum-3973
Un frère de la communauté œcuménique de Taizé, en Bourgogne, a été arrêté jeudi pour des faits de viol et d'agression sexuelle et a été présenté vendredi à un juge d'instruction. Cet homme a été arrêté et présenté à un juge d'instruction pour des faits de "viol et agression sexuelle", a indiqué Damien Savarzeix, procureur de la République de Chalon-sur-Saône, chargé du dossier. Selon frére Benoît, parlant au nom de la communauté, les autorités ont été "immédiatement averties" lorsque frère Alois, prieur allemand de la communauté, a reçu le témoignage de la victime."Sous le choc"Le prieur avait reçu le témoignage d'une femme décrivant "une forte emprise de la part d'un de nos frères, qu'elle accuse de manipulation et harcèlement, spirituel, psychologique et sexuel", une situation débutée en 2003 qui "a duré de nombreuses années", a précisé la même source."Avec mes frères, nous sommes sous le choc, nous voulons que toute la lumière soit faite, une telle emprise est complètement incompatible avec notre vie", a déclaré frère Alois dans une déclaration transmise à l'AFP. La communauté de Taizé avait annoncé, début juin, avoir signalé au procureur de la République de Mâcon cinq cas d'agressions sexuelles sur mineurs commis dans les années 1950 à 1980 par trois frères, dont deux étaient décédés depuis plus de quinze ans. Une enquête est en cours. "Il est possible que cette prise de parole incite d'autres victimes éventuelles à se faire connaître: nous serons alors à leur écoute et les accompagnerons dans les démarches qu'elles voudraient entreprendre", avaient alors promis les frères. La communauté a également mis en place une ligne téléphonique (03 85 50 30 60) pour "répondre aux questions de tous ceux qui souhaiteraient contacter les frères" à ce sujet.
Une femme a accusé de harcèlement psychologique et sexuel un membre de cette communauté, ajoutant que les faits avaient débuté en 2003.
orangesum-3974
"En avril dernier, au sortir de l'hiver, c'était la désolation dans de nombreuses exploitations apicoles", a déploré jeudi 25 octobre l'Union nationale de l'apiculture française (Unaf) dans un communiqué. Alors que les ruches connaissent habituellement un taux de mortalité de 30% sur l'ensemble de l'année, une vaste enquêté réalisée* cet été et dévoilée par le ministère de l'Agriculture et l'Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail) révèle que plus d'un tiers des colonies d'abeilles sont mortes l'hiver dernier. Le taux de mortalité moyen grimpe à 35% pour les exploitations comptant moins de dix colonies et descend à 28,4% pour 50 exploitations et plus. Il varie en fonction des départements, sans que se dégage une tendance claire. Le Val-d'Oise, l'Aisne et le Cantal sont les trois départements les plus touchés avec respectivement des taux de 49,6 %, 43,4 % et 43 %. À l'inverse, les pertes sont limitées en Haute-Saône, dans la Meuse et dans les Ardennes (11,4 % et 11,7 % et 12,1 %, respectivement), souligne Le Parisien. Les pesticides ciblés"Nous pressons les pouvoirs publics de sortir notre agriculture de sa dépendance aux pesticides", demande le président de l'Unaf, Gilles Lanio, cité dans le communiqué. Les apiculteurs ont régulièrement ciblé les néonicotinoïdes, utilisés pour débarrasser les plantes des insectes ravageurs. Ces molécules, apparues dans les années 1990 et les plus utilisés au monde, s'attaquent au système nerveux des insectes, donc des pollinisateurs. Même à faible dose, abeilles et bourdons sont désorientés, ne retrouvent plus leur ruche, le sperme des mâles est altéré... Les professionnels du secteur ont néanmoins obtenu gain de cause à la rentrée, puisque la France a choisi d'interdire ce pesticide, au grand dam des agriculteurs. Le ministère de l'Agriculture a par ailleurs annoncé en juillet une aide de trois millions d'euros pour les apiculteurs touchés par la mortalité des abeilles, destinée aux renouvellement des essaims. "Nous pensons que les trois millions d'euros débloqués ne seront pas utilisés" car "les apiculteurs ont privilégié la reconstitution d'essaims", a cependant indiqué Henri Clément, secrétaire général de l'Unaf. Sauver les abeilles grâce à votre entreprise ? C’est possible.par franceinfo* Enquête à partir des réponses de 14.000 apiculteurs sur les 46.500 contactés par e-mail.
Face à la hausse de la mortalité des abeilles, l'Union nationale de l'apiculture française (Unaf) tire la sonnette d'alarme. Les apiculteurs accusent notamment les pesticides.
orangesum-3975
"Le diagnostic, pour l'instant, est une suspicion de collision avec un bateau", a dit Stéphane Lair, vétérinaire de l'Université de Montréal chargé de l'analyse de la baleine, une femelle de dix mètres pesant 17 tonnes et âgée de 2 à 3 ans. La carcasse de l'animal, dont les sauts avaient émerveillé des centaines de curieux à Montréal ces derniers jours, avait été récupérée dans le fleuve Saint-Laurent et glissée sur la berge mardi soir à Sainte-Anne-de-Sorel, à 90 km à l'est de Montréal."L'animal présentait quand même des signes de traumatismes possibles (...) qui suggèrent fortement que l'animal a été frappé par un bateau", a-t-il précisé. Un rapport de nécropsie censé être produit "d'ici un ou deux mois" devrait fournir "un diagnostic plus précis", a-t-il ajouté. Son équipe ne pourra cependant procéder qu'à "une quantité d'analyses (...) assez limitée au niveau des organes internes" de l'animal, en raison de son "état de décomposition assez avancé". La baleine, aussi appelée rorqual à bosse, avait été vue dimanche pour la dernière fois. "On ne sait pas ce qui s'est passé", a souligné le biologiste Robert Michaud, coordonnateur du Réseau québécois d'urgences pour les mammifères marins (RQUMM), association mandatée par le gouvernement canadien pour la protection des cétacés du Saint-Laurent."On savait que c'était un animal qui était en bonne santé", qui n'avait "pas de problèmes de maladies chroniques", a-t-il néanmoins rappelé. Il y avait "très peu d'options" d'interventions, selon lui, compte tenu que "l'animal a fait une série de choix, de décisions ou d'erreurs qui l'ont amené à Montréal"."C'est un phénomène pas très fréquent, mais régulier" chez les jeunes baleines que d'aller explorer des milieux ne constituant pas leur habitat naturel, a-t-il ajouté. Pour M. Michaud, "l'histoire de la cohabitation avec les baleines dans le Saint-Laurent", où on dénombre 13 espèces de cétacés, "c'est un grand enjeu". "Son passage à Montréal va peut-être mettre en lumière la difficulté de cette cohabitation" sur cet axe important de transport maritime vers l'intérieur du continent. Il a dit espérer que l'animal aura laissé "un héritage heureux" de son passage à Montréal en faisant prendre conscience à "beaucoup de gens" qu'à "seulement 450 km en aval du pont Jacques-Cartier vivent des animaux magnifiques"."C'est important de regarder ça de façon positive", a renchéri M. Lair en soulignant que la baleine à bosse "avait presque complètement disparu" suite à une "chasse intensive" et qu'elle n'est plus aujourd'hui "menacée"."La population a connu une augmentation assez importante dans les dernières décennies suite à des mesures de conservation", a-t-il dit.
Une baleine à bosse qui avait conquis le coeur des Montréalais avant d'être retrouvée morte mardi dans le fleuve Saint-Laurent près de Montréal, a probablement été victime d'une collision avec un bateau, a indiqué mercredi le vétérinaire qui a dirigé sa nécropsie.
orangesum-3976
"Je veux aider et contribuer à écrire l'histoire", confie Sandra Rodriguez, enseignante de 63 ans, dans une clinique près de Miami où une infirmière se prépare à lui faire une piqûre."Je veux faire le bien et je sais que c'est le cas. Je n'ai donc aucune hésitation", insiste-t-elle. La troisième et dernière phase des essais cliniques nécessite des milliers de participants afin de vérifier l'efficacité et la sûreté des vaccins expérimentaux. Durement touchée par la pandémie, avec plus d'un demi-million de cas recensés et près de 9.000 décès, la Floride ne manque pas de volontaires. L'organisme privé Research Centers of America (RCA), situé dans la ville d'Hollywood, à une quarantaine de kilomètres au nord de Miami, teste au total six vaccins expérimentaux contre le Covid-19, dont deux sont en phase 3. Les volontaires s'y rendent un par un, sur rendez-vous. Ils sont examinés par un médecin, signent un formulaire et reçoivent leur injection. Il s'agit soit d'un vaccin expérimental, soit d'un placebo: une méthodologie nécessaire afin de pouvoir établir des comparaisons. On leur demande alors d'attendre environ deux heures avant de rentrer chez eux, une fois que les médecins se sont assurés qu'ils ne présentent pas d'effets indésirables. "Tout se passe bien, aucun des patients que nous avons vaccinés jusqu'ici n'a présenté de complications", affirme Nelia Sanchez-Crespo, médecin et chercheuse du centre de recherche clinique RCA. Les volontaires "affluent", note-t-elle. "Ils sont très motivés. Les gens ont plus envie que d'habitude de participer à ces essais car ils veulent vraiment qu'un vaccin soit disponible au plus vite". La perspective de développer une immunité contre le nouveau coronavirus a également motivé Heather Lieberman. "Ca vaut le coup d'essayer, il n'y a pas vraiment d'autres options. On ne peut pas vivre en vase clos", témoigne la jeune femme de 28 ans en croisant les doigts pour ne pas recevoir le placebo. - Ouvert à tous -Le RCA teste chaque jour un vaccin expérimental différent. Aujourd'hui: le mRNA-1273 développé conjointement par la biotech Moderna et les Instituts nationaux de santé américains (NIH), dont les tests de phase 3 ont commencé le 27 juillet à travers le pays. Chaque vaccin expérimental sera injecté à 30.000 personnes, dans des dizaines de centres américains, la plupart en Floride, en Californie et au Texas, les Etats les plus touchés. Les volontaires s'inscrivent en ligne avant d'être contactés par la clinique. Tout le monde peut participer."Chaque test examine quelque chose de différent. Nous voulons assurément différents profils", explique Nelia Sanchez-Crespo, qui espère accueillir au RCA plusieurs centaines de volontaires chaque semaine."Des personnes en bonne santé, des secouristes, des médecins, des infirmières, des pompiers, des gens qui travaillent dans des aéroports ou des restaurants", détaille-t-elle. "C'est très important. Ils sont en contact avec beaucoup de monde"."Mais aussi des profils à risque en raison de problèmes médicaux comme le diabète, l'asthme ou la maladie pulmonaire obstructive chronique", poursuit la chercheuse. Deux projets occidentaux de vaccins anti-Covid, en plus de celui de Moderna/NIH, sont aussi dans la phase finale d'essais cliniques: ceux des alliances Oxford/AstraZeneca et Pfizer/BioNTech. Deux autres en sont au même stade en Chine, tandis que la Russie a annoncé cette semaine avoir développé un vaccin donnant une "immunité durable", baptisé Spoutnik V. Une annonce accueillie avec scepticisme au sein de la communauté scientifique occidentale, le vaccin russe n'ayant pas encore été soumis à la phase 3 d'essais cliniques. Les Etats-Unis ont déjà investi plus de 10 milliards de dollars au total dans six projets de vaccins et signé des contrats garantissant la livraison de centaines de millions de doses en cas d'essais probants.
Heather Lieberman espère développer une immunité. Sandra Rodriguez, elle, veut faire avancer la recherche. Les deux femmes se sont portées volontaires pour des essais cliniques de vaccins expérimentaux anti-Covid en Floride, épicentre de l'épidémie aux Etats-Unis.
orangesum-3977
Les 250.000 candidats préparant l'agrégation, le Capes ou le concours de professeur des écoles pourront bien passer leurs examens sous différentes modalités d'ici à mi-juillet. Jean-Michel Blanquer a annoncé le maintien des épreuves à l'occasion d'une interview à l'antenne de LCI, ce mercredi 15 avril. "J'ai souhaité qu'ils puissent passer ce concours, que leurs droits soient préservés et qu'ils puissent travailler pour ce qui les passionnent, l'entrée dans l'enseignement", a déclaré Jean-Michel Blanquer, après plus d'un mois d'incertitude sur le sort de ces trois concours, menacés par l'épidémie de Covid-19. Sont concernés par ce maintien :♦ L'agrégation (recrutement pour l'enseignement secondaire ou supérieur)♦ Le Capes (Certificat d'aptitude au professorat de l'enseignement secondaire)♦ Le concours de professeur des écoles (CRPE). Sur les modalités précises, qui n'avaient pas été dévoilées, "lorsque le début du concours a déjà été passé avant la période du confinement, souvent c'est des écrits et bien l'oral peut être passé en juin ou juillet", a détaillé le ministre. "Lorsqu'il n'y a pas eu le passage d'une première épreuve avant la période de confinement, c'est le cas de la plupart des Capes, ce sera un écrit, organisé dans les conditions sanitaires qui conviennent, avec de la distance, dans des salles qui permettront cela et ce sera à partir de la mi-juin et jusqu'à la fin juillet", a ajouté le ministre. Pour ces "épreuves compactées", "ceux qui devaient passer un oral, le passeront l'an prochain, au moment de leur titularisation et seront fonctionnaires stagiaires dès le mois de septembre", a ajouté le ministre. Les candidats vont recevoir très prochainement un mail personnalisé expliquant l'ensemble de ces modalités.
Selon le ministre de l'Education, les épreuves se tiendront "à partir de la mi-juin et jusqu'à la fin juillet" malgré l'épidémie de coronavirus.
orangesum-3978
Les progrès technologiques n'apportent pas que des bénéfices. Une étude de l'institut Sapiens estime que cinq métiers sont condamnés à disparaître en France dans les décennies à venir, rapporte Le Parisien mardi 21 août. En se basant sur les secteurs qui ont vu la plus grosse réduction d'effectifs entre 1986 et 2016, le think tank a identifié les métiers les plus menacés. "Ne pas prévoir les métiers qui vont disparaître, c'est risquer une aggravation du taux de chômage et donc un déséquilibre critique de nos comptes sociaux", analyse Sapiens.► EMPLOYÉS DE BANQUEL'émergence des nouvelles technologies ont eu un impact visible : alors que les banques misent de plus en plus sur les services en ligne, de nombreuses agences ont fermé leur portes dans les villes. Autant d'agents de guichet, téléconseillers, employés de services techniques, commerciaux en moins. Depuis 1986, le nombre d'employés de banque a diminué de 39% passant de 323.000 à 253.000, tandis que la population active progressait de 21%. Leur "extinction prochaine et rapide" est prévue d'ici 2038 à 2051, estime Sapiens.► COMPTABLESLe déclin du nombre de comptables est encore plus foudroyant. En effet, le secteur a beaucoup recruté jusqu'en 2004... Mais les effectifs ont fondu de 23% sur les douze années suivantes. Un effondrement à mettre au crédit de l'apparition de logiciels qui automatisent le travail de comptabilité. "Les jeunes étant actuellement en formation de comptable ne pourront exercer ce métier toute leur vie, et seront obligés de se réorienter et donc suivre une nouvelle formation au cours de leur carrière", estime Sapiens, qui prédit une disparition du métier entre 2041 et 2056.► SECRÉTAIRESLe déclin du métier de secrétaires est dû aussi bien aux évolutions technologiques qu'à celles du marché du travail. En effet, il est indéniable que l'apparition des assistants personnels et des smartphones ont permis de réaliser des tâches autrefois dévolues aux secrétaires. Mais, Sapiens note également l'émergence d'entreprises qui proposent des services de secrétariat à distance ou mutualisé. Résultat, les effectifs de secrétaires sont passé de 765.000 personnes en 1986, à 560.000 en 2016, soit une baisse de 26%. Le métier devrait disparaître entre 2053 et 2072. ► CAISSIERSLa mutation du métier de caissier est peut-être la plus visible pour les Français, grâce à la multiplication des caisses automatiques dans les supermarchés. L'expansion de ces derniers a entraîné, entre 1986 et 2004 une forte progression des effectifs, pour atteindre 320.000 personnes. Mais depuis, c'est le déclin, avec une baisse de 15%, à 270.000 employés.► MANUTENTIONNAIRESComme pour les caissiers, Sapiens ne déplore pas le recul de l'emploi dans ce secteur identifié comme faisant partie des plus pénibles par la Dares, qui compile et analyse les statistiques du marché du travail en France. La robotisation a permis de libérer les humains des charges les plus lourdes. Depuis 1986, les effectifs dans ce secteur ont diminué de 17% pour atteindre 675.000 personnes. Pourtant, la manutention humaine a encore de beaux jours devant elle : elle ne devrait disparaître qu'entre 2071 et 2091, selon Sapiens.
En analysant les évolutions de l'emploi dans certains secteurs d'activité, un institut prédit la disparition de certains métiers dans le courant du XXIe siècle.
orangesum-3979
Treize départements restaient sous vigilance orange pour ce pic de chaleur "plus durable de la moyenne vallée du Rhône aux Savoies" que sur le reste de l'Hexagone, tandis que la vigilance a été levée pour 19 départements, selon le dernier bulletin de Météo-France. La vigilance reste de rigueur pour l'Ain, l'Ardèche, la Côte-d'Or, le Doubs, la Drôme, l'Isère, le Jura, la Loire, la Haute-Loire, le Rhône, la Saône-et-Loire, la Savoie et la Haute-Savoie. La nuit de vendredi à samedi "sera encore chaude, voire très chaude", indique Météo-France. "Samedi et dimanche, la chaleur deviendra progressivement moins intense par l'ouest et le nord-ouest, mais les températures resteront tout de même très élevées en journée de samedi, avant un rafraîchissement plus sensible dimanche qui mettra fin à cet épisode caniculaire", selon le dernier bulletin. "À l'échelle du territoire national, un tel niveau de températures pour cette journée de vendredi n'aura été atteint ou dépassé que lors des épisodes caniculaires de 2003 et 2019", précise Météo-France. Comme jeudi, des pics de chaleur ont été battus, avec par exemple 41,5°C à Gueugnon (Saône-et-Loire), 39,8°C à Challes-les-Eaux (près de Chambéry, Savoie) ou 37,9°C à Boulogne-sur-Mer. Ces fortes chaleurs s'accompagnaient de risque de pollution à l'ozone "en Normandie, dans les Hauts de France, en Ile-de-France et Grand Est, ainsi qu'en Auvergne-Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d'Azur", a fait savoir Atmo France. Cette situation a conduit le Haut-Rhin à réduire vendredi la vitesse autorisée de 20 km/h sur les axes autoroutiers et les chaussées à voies séparées. En Île-de-France, la circulation différenciée a été mise en place.- Canicule et Covid-19 -Nourri par la sécheresse et la forte chaleur, un spectaculaire incendie a par ailleurs été maîtrisé vendredi matin à Anglet dans le Pays Basque, après avoir détruit 165 hectares de végétation. La ministre de la Transition écologique a appelé de son côté au "bon sens" des Français, pour éviter les incendies et économiser l'eau. "90% des incendies sont d'origine humaine", a rappelé Barbara Pompili sur BFMTV. "Il faut qu'on évite d'allumer des feux à côté d'une forêt, de jeter son mégot en forêt ou par la fenêtre quand on est en voiture". Après "l'effroi", l'heure est "à l'expertise de ce qui s'est passé" pour avoir "la réponse la plus adaptée", a déclaré vendredi soir sur place la secrétaire d'Etat chargée de la biodiversité, Bérangère Abba, qui a promis que "l'effort du gouvernement sera réel". Ce pic de chaleur intervient en plein chassé-croisé des vacances. La journée de samedi est classée noire pour la première fois de l'été dans le sens des départs. Alors que le Covid-19 continue à circuler, la Direction générale de la Santé (DGS) a recommandé de porter une attention particulière aux personnes âgées. "Soyons solidaires, vigilants, prenons de leurs nouvelles, proposons-leur de l'aide si besoin et rappelons-leur les recommandations", souligne la DGS: boire régulièrement de l'eau, se rafraîchir le corps, fermer les fenêtres et volets la journée, les rouvrir le soir s'il fait plus frais."Le respect des gestes barrières, la distanciation physique et le port du masque lorsque celle-ci n'est pas possible, doivent perdurer", souligne la DGS.2019 avait été la troisième année la plus chaude en France métropolitaine - après 2018 et 2014 -, marquée par deux épisodes exceptionnels de canicule et un record absolu de 46°C. 2020 s'inscrit dans la même tendance, avec des records de douceur l'hiver et un printemps s'affichant comme le deuxième plus chaud jamais enregistré. Avec le réchauffement climatique, les vagues de chaleur pourraient être deux fois plus nombreuses d'ici 2050, prévoit Météo-France.
Une partie de la France restait vendredi soir sous vigilance orange pour canicule, mais Météo-France a levé l'alerte pour les risques d'orage.
orangesum-3980
"Nous sommes en guerre". Après un week-end marqué par l'indiscipline de certains Français face aux mesures prises pour lutter contre le coronavirus et une forte abstention lors des élections municipales, la prise de parole d'Emmanuel Macron était très attendue ce lundi 16 mars. Et le président de la République a décidé de frapper fort en annonçant que tous les Français devront rester confinés chez eux à partir de mardi 17 mars. "Après avoir consulté les experts, j'ai décidé de renforcer encore les mesures pour réduire les déplacements et les contacts. Dès demain midi et pour 15 jours au moins, nos déplacements seront strictement réduits", a déclaré Emmanuel Macron. Les Français ne pourront plus quitter leur domicile pour se réunir entre amis, en famille ou pour tout autre loisir. Sorties autorisées pour faire ses coursesQuelques rares sorties seront autorisées. "Seuls doivent demeurer les trajets nécessaires pour aller faire les courses, se soigner et travailler si ce n'est pas possible à distance." Emmanuel Macron a également annoncé que des sanctions seront prises en cas de non respect de cette obligation. À noter que le chef de l'État n'a jamais utilisé le terme "confinement". Mobilisation des taxis et hôtels, mesures économiques fortesEmmanuel Macron a ensuite égrainé tous les moyens qui seront mis en place pour mener à bien la "guerre sanitaire" contre le coronavirus : possible mobilisation des taxis et des hôtels ou encore fermeture des frontières de l'espace Schengen pour les 30 prochains jours. En Alsace, région fortement touchée par l'épidémie, un hôpital de campagne des armées va être réquisitionné. Sur le volet économique, un secteur considérablement sinistré par les différentes mesures annoncées par le gouvernement ces derniers jours, le président l'a assuré : l'État va payer. Les factures d'eau, de gaz ou de loyers peuvent être suspendues et les entreprises pourront être exonérées d'impôts ainsi que de cotisation. Un "fonds de solidarité pour les entrepreneurs" va être crée et un "soutien au report d'échéances bancaires" va être instauré. "Aucun Français ne sera laissé sans ressource", a clamé Emmanuel Macron. Second tour des municipales et toutes les réformes reportésLe président de la République a également décidé de reporter le second tour des élections municipales, initialement prévu dimanche 22 mars. Sans préciser la date exacte du nouveau scrutin. "Après avoir consulté le président du sénat et de l'Assemblée nationale j'ai décidé que le second tour des élections municipales serait reporté. Le Premier ministre en a averti les chefs des différents partis politiques", a-t-il affirmé. Sur le plan politique, Emmanuel Macron a fait une autre annonce de poids : toutes les réformes vont être suspendues, y compris celle très controversée des retraites et celle de l'assurance chômage.
Emmanuel Macron a décidé de franchir un nouveau palier dans le combat mené au coronavirus ce lundi 16 mars. Dans une allocution télévisée, le président de la République a notamment annoncé que seuls les déplacements strictement nécessaires seront désormais autorisés, sous peine de sanction, "au moins lors des 15 prochains jours".
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"Jamais". "D'abord personne ne me le proposera, ce serait un bordel mais alors, non mais personne n'aurait jamais l'idée sotte, totalement saugrenue, incongrue, invraisemblable de me proposer cela et moi franchement je n'accepterai jamais un truc pareil. (...) Ce n'est pas mon métier, il faut en avaler des couleuvres pour faire de la politique." (en 2018)• Sur les magistrats"On dit que je terrorise les juges, c'est faux. Je terrorise les cons." (en 2008) "Je ne vais pas faire semblant de chanter les louanges de la magistrature : je me méfie de son corporatisme, de sa frilosité, de la détestation qu'elle voue au Barreau. Pourtant, il existe de grands juges; c'est le troupeau qui est petit". (en 2017)• Sur le Front national- Marine a découvert, savez-vous quoi, que son père est un affreux raciste. On se fout de la gueule du monde. Il est raciste depuis toujours. C'est une petite entreprise qui fonctionne pas mal. Lui s'est occupé des juifs, elle s'occupe des musulmans. C'est un parti qui n'est pas républicain, il a été condamné 19 fois (...) Je pense qu'il faut l'interdire, oui". (en 2015)- "Le FN est dédiabolisé comme moi je suis moine". (en 2018)• À propos de Jean-Luc Mélenchon, avant son procès pour la perquisition au siège de LFI"Je pense franchement qu'il faut qu'il aille dormir tôt, se prendre une bonne petite camomille et qu'il se calme avant son procès de la semaine prochaine." (en 2019)• Sur le mouvement #metoo"Que siffler une femme, ça devienne une infraction pénale, c'est ahurissant." (en 2018)"Que la parole des femmes se libère, c'est parfait. Mais le réceptacle de cette parole ne sont ni les médias, ni les réseaux sociaux, mais la justice." (en 2018)• Sur sa défense de Patrick Balkany"Le tribunal de l'opinion coupe les têtes plus sûrement que la guillotine d'antan". Cette "violence judiciaire", "elle ne sent pas la pisse, l'hémoglobine, elle porte un costume du dimanche (...), de soie et d'hermine." (en 2019)• Le tribunal comparé à un théâtre"Il y a une sonnette quand la cour entre, des costumes, des décors, un ordre de passage, des actes parfaitement réglés, une liturgie."• Sur le fiasco judiciaire d'Outreau"Je connais cinquante juges Burgaud, les conditions de gardes à vue, de l'instruction (décrites par les acquittés, ndlr) sont les conditions ordinaires de notre justice ordinaire (...), il y a un Outreau par semaine." (en 2006)• Sur l'enquête préliminaire du parquet national financier sur les "écoutes""Il y a une clique de juges, je le dis depuis dix ans, qui sont les gardiens autoproclamés de la morale publique et qui s'autorisent tout, au nom de l'indépendance. L'indépendance, c'est magnifique, mais il faut qu'elle soit servie par l'impartialité." (en 2020)• Sur sa défense d'Abdelkader Merah, frère de Mohamed Merah"C'est le procès le plus difficile de ma carrière. J'en ai pris plein la gueule, j'ai été insulté. On a dit que j'étais la honte de la profession, on a menacé mes enfants". Mais ça a été "pour moi un honneur" de le défendre. (en 2017)• Sur le rapatriement des jihadistes français"Ils sont français et si on peut éviter que des ressortissants français soient condamnés à mort par une justice alors, il faut qu'on s'en donne les moyens." (en 2019)• Sur les violences policières"Dire que la police est raciste, ce n'est pas vrai. Nier qu'il y ait des policiers racistes, c'est une hérésie." (en 2019)• Sur l'acquittement"Le plus beau mot de la justice." (en 2018)
Avant de devenir ministre de la Justice, le ténor du barreau s'est notamment illustré par ses prises de position tranchées. • Devenir garde des Sceaux ? "Jamais"
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-Le deuil de Céline Dion passe décidément par la scène. De retour à Las Vegas six semaines après la disparition de son mari René Angélil, mort le 14 janvier dernier à 73 ans d'un cancer de la gorge, disant ainsi respecter ses vœux, la chanteuse aux 220 millions d'albums vendus dans le monde s'exporte désormais en Europe. La star donne le coup d'envoi ce lundi 20 juin de sa tournée sur le Vieux Continent avec deux concerts à Anvers, en Belgique. Suivront neuf dates à l'AccorHotels Arena de Paris (du 24 juin au 9 juillet). L'occasion de se confier à Ruth Elkrief, sur BFMTV, sur ses sentiments à propos de son retour sur la scène parisienne après trois ans d'absence."C'est sûr qu'émotionnellement ça ne va pas être facile pour moi quand le spectacle va commencer et de chanter 'Encore un soir' (le titre composé par Jean-Jacques Goldman en hommage à son mari ndlr). Mais à la fois je sens le besoin d'être ici, j'en ai envie surtout. Je ne suis pas ici peinée ou mal à l'aise. Je sens que je dois être ici pour René", a-t-elle expliqué. "J'ai toujours eu un énorme respect pour mes fans. Je crois et je veux croire qu'on a une belle relation ensemble. Ils m'ont laissée chanter pour eux et je pense qu'ils vont chanter pour moi" , a-t-elle indiqué, alors que les retrouvailles s'annoncent émouvantes. Le mois dernier, la chanteuse québécoise avait déjà suscité une vive émotion auprès du public des Billboard Awards, à Las Vegas. Venue pour recevoir le Billboard Icon Award, pour l'ensemble de sa carrière, elle avait notamment entonné "Show Must Go On" de Queen, pour saluer la mémoire de son mari. René Angélil "va continuer à me protéger de là-haut", avait-elle lancé, le visage tordu par la tristesse et inondé par les larmes, après avoir reçu sa récompense des mains de son fils aîné, René-Charles.
- Cinq mois après la mort de son mari, Céline Dion débute ce lundi une tournée européenne avec deux concerts en Belgique, suivis d'une dizaine de dates à Paris. Pour la première fois, elle chantera en public "Encore un soir", la chanson hommage à René Angelil.
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L'épouse de l'ancien président Barack Obama a tenu ces propos dans le dernier épisode en date de son podcast, diffusé mercredi sur Spotify."Je me réveille en pleine nuit parce que quelque chose me préoccupe, ou parce que je ressens un poids", y explique-t-elle. "J'essaie de faire du sport, mais il y a eu des périodes pendant cette quarantaine où je n'avais juste pas le moral". Mme Obama, 56 ans, dit aussi passer "par ces hauts et ces bas émotionnels que tout le monde ressent". Des moments "pendant lesquels on ne se reconnaît pas"."Ce n'est pas une époque pendant laquelle on s'épanouit, spirituellement", ajoute-t-elle. "Je sais que je passe par une forme de dépression légère"."Pas seulement à cause de la quarantaine, mais aussi à cause des luttes raciales. Et voir cette administration, voir son hypocrisie, jour après jour, c'est démoralisant". Les Etats-Unis ont été le théâtre ces derniers mois de manifestations antiracistes sans précédent, provoquées par la mort du quadragénaire noir George Floyd fin mai sous le genou d'un policier blanc. Michelle et Barack Obama, le premier président noir des Etats-Unis, sont restés à Washington après leur départ de la Maison Blanche en janvier 2017. L'ancienne Première dame a aussi dit dans son podcast qu'il était "épuisant" de se "réveiller et de voir encore une nouvelle histoire sur un homme noir ou une personne noire étant déshumanisé(e), blessé(e), tué(e) ou faussement accusé(e) de quelque chose"."Et cela mène à un fardeau que je n'ai pas ressenti depuis un moment dans ma vie", confie-t-elle."Nous sommes à un moment unique de notre histoire", dit-elle encore. "Nous traversons quelque chose que personne de notre vivant n'a vécu".
L'ex-Première dame des Etats-Unis Michelle Obama a affirmé souffrir d'une "légère dépression" en raison du confinement dû à la pandémie de Covid-19 et des luttes raciales dans son pays, ainsi que de "l'hypocrisie" de l'administration Trump.
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Le corps d'une fillette a été retrouvé dans le Rhône à Avignon (Vaucluse), apprend-on dans les colonnes de Midi Libre ce jeudi 23 juillet. Après enquête, c'est effectivement celui de l'enfant de 11 ans activement recherchée depuis sa disparition dans le Gard, samedi 18 juillet. Une autopsie est prévue ce vendredi dans les services de l'Institut médico-légal de Nîmes. Le procureur de la République d'Avignon Philippe Guemas affirme que le père de la victime a fini par passer aux aveux. "Au moment même où on a découvert le corps de la fillette, le père a reconnu l'avoir poussée à l'eau et laissée se noyer", révèle-t-il. Désormais, les enquêteurs cherchent à comprendre les raisons de cet acte. "On est dans un contexte de séparation très conflictuelle. Est-ce qu'il a agi par vengeance, ou pour je ne sais quel ressentiment ? Ses explications sont encore très floues", explique-t-il dans des propos relayés par Midi Libre. Cette famille était dans une situation très compliquée. Depuis 18 mois, le couple de parents était séparé et la garde de cette petite fille posait problème. Ce n'est que récemment que le père, un Espagnol accusé d'alcoolisme et de violences conjugales, avait émis le souhait de revoir son enfant, touché par un léger handicap mental. Après un premier week-end où tout s'était bien passé, la mère avait accepté de laisser la garde de l'enfant à son ex-mari le week-end dernier. Une enquête de plusieurs joursUn appel à témoins avait été lancé dimanche 19 juillet par les policiers de l'antenne avignonnaise du SRPJ de Montpellier pour tenter de retrouver une fillette de 11 ans et son père, rapportait La Provence. La mère de la jeune fille a donné l'alerte, samedi dernier, dans l'après-midi, après avoir reçu des messages inquiétants de son ex-compagnon, avec qui l'enfant passait la journée. Mercredi 22 juillet, La Provence annonçait que le père avait finalement été retrouvé dans le Gard. Un témoin l'a reconnu et s'est empressé de prévenir la police. Les policiers l'ont alors interpellé et placé en garde à vue. En revanche, il était seul, sans sa fille. Une enquête pour disparition inquiétante avait été ouverte, le média régional précise que cela pourrait évoluer en homicide volontaire.
Les enquêteurs ont retrouvé le corps sans vie d'une fillette à Avignon, dans le Vaucluse. Il s'agit de l'enfant de 11 ans disparue depuis le samedi 18 juillet dans le Gard.
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Deux nouveaux cas de coronavirus ont été détectés au sein des employés du parc d'attractions Disneyland Paris. Les deux hommes ont été testés positifs mardi 10 mars a affirmé Lucas Gheddab de la CFTC Disney au journal le Parisien. Une information confirmée par l'autre syndicat, la CFDT-Eurodisney auprès de BFM. Les deux hommes étaient déjà confinés chez eux au moment de l'annonce car ils travaillent dans la même équipe que la première personne à avoir été infectée. Cela porte à trois personnes infectées parmi les 17 000 salariés d'Euro Disney. Un premier cas de coronavirus relevé durant le week-endLundi, la direction de Disneyland a indiqué à l'AFP qu'un employé du parc d'attractions était contaminé."Il s'agit d'un employé de maintenance, d'une équipe de nuit, qui était en arrêt maladie depuis plusieurs jours et qui a été diagnostiqué ce week-end". Ce dernier "n'était pas en contact" avec les visiteurs. Le parc reste ouvert au public Pour l'heure, Disneyland Paris reste ouvert au public. Aucune fermeture n'est envisagée sauf si les autorités en décident autrement. Toutefois des mesures de précaution ont été prises par la direction. Ainsi une ligne téléphonique interne dédiée aux employés a été ouverte en semaine. Quant aux princesses avec lesquelles le public avait l'habitude de se prendre en photo, elles ne se déplacent plus que sur des chars pour éviter tout contact avec le public. D'autres mesures sont aussi entrées en vigueur telles que la mise en place de couvertes jetables dans les hôtels et le nettoyage des poignées de poussettes et des fauteuils roulants avec des lingettes précise Le Parisien.
Deux nouveaux salariés de Disneyland Paris se sont révélés positifs au Covid-19 ce mercredi 11 mars. Au total, trois membres du personnel du parc d'attractions sont touchés par le virus.
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"Monsieur Le Président, sept mois après avoir lancé cette pétition, je reçois votre réponse et il est bien dommage qu'après tant de temps, elle soit si peu constructive",a réagi Priscilla Ludosky ce mercredi 26 décembre après la réponse point par point faite par Emmanuel Macron. Le président de la République avait en effet répondu directement à la pétition lancée par la jeune femme, dans laquelle elle réclamait une baisse des prix du carburant à la pompe, le 20 décembre. "Vous avez subi de plein fouet la hausse des prix du carburant, et avez décidé de réagir en signant cette pétition. Votre message, je l'ai entendu. Je vous réponds directement : vous avez raison", écrivait le chef de l'État. Des "points restés sans réponse"Priscilla Ludosky juge les mesures annoncées "insuffisantes et sans réelle volonté d'améliorer le niveau de vie des Français". La jeune femme reproche notamment à Emmanuel Macron de ne pas répondre "à l'ensemble des questions que pose cette pétition" et souligne les "points restés sans réponse". Elle liste ainsi la taxation du "kérosène utilisé dans l'aérien" ou du "fioul maritime", ou encore les "justificatifs de dépenses des taxes perçues jusqu'à aujourd'hui sur le carburant" que François de Rugy "avait assuré que nous allions recevoir". La figure du mouvement des "gilets jaunes" conclut en réitérant ses propositions pour sortir définitivement de la crise, à savoir la baisse de toutes les taxes et impôts sur les produits de première nécessité et bio, la baisse de "toutes les rentes, salaires, privilèges et retraites courantes et futures des élus et hauts fonctionnaires", la mise en place d'un Référendum d'Initiative Citoyenne (RIC) constituant, révocatoire et législatif, suppression de la hausse de la CSG pour les retraités et geste en faveur des adultes handicapés.
Elle accuse le président de la République de "ne pas répondre à l'ensemble des questions" posées dans sa pétition.
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Le président de la République n'ira pas au Congrès des maires de France organisé à Paris du 20 au 22 novembre. Emmanuel Macron s'y était pourtant engagé lors de son discours à l'AMF l'année dernière. "Aussi, si vous l'acceptez, Monsieur le Président, cher François Baroin, je suis venu à ce centième anniversaire, il est peu probable que je vienne au cent-dixième, au cent-vingtième ou au cent-trentième, mais je m'engage à une chose si vous l'acceptez, c'est venir chaque année rendre compte des engagements que je viens de prendre parce que c'est cela l'esprit de responsabilité dans la République", avait-il déclaré à la tribune. Si le chef de l'État ne s'y rendra pas, il invite 1.000 maires à dîner, le 21 novembre à l'Élysée, selon Le Canard enchaîné daté du mercredi 14 novembre. Emmanuel Macron devrait prononcer un discours à cette occasion. Une invitation que l'AMF ne relaie pasPourtant, le président de l'AMF François Baroin a annoncé la venue du président porte de Versailles. Toujours selon le Palmipède, l'Élysée, qui avait pourtant prévenu François Baroin de la défection du président, soupçonne ce dernier d'avoir voulu mettre Emmanuel Macron dans l'embarras. "Est-ce pour dire que j'y ai renoncé ensuite ?", interroge le président, soupçonneux, selon des propos rapportés par le journal satirique. RTL ajoute mardi que l'Élysée s'étonne que l'AMF n'ait toujours pas transmis l'invitation de la présidence aux maires pour le dîner du 21 novembre. "On ne l'a pas encore reçue !", se défend-on. Autre mécontentement de l'Élysée, alors qu'Emmanuel Macron se fait remplacer par Édouard Philippe porte de Versailles : l'AMF a calé le discours du Premier ministre le 22 novembre à 16 h 30. Une mauvaise heure, estime l'Élysée, puisque c'est le moment où les maires rejoindront leur ville, note Le Canard enchaîné. Des discussions seraient en cours entre l'AMF et Matignon à ce sujet, rapporte L'Express. Les relations sont difficiles entre Emmanuel Macron et l'association des maires de France et la mésentente supposée entre le chef de l'État et le président de l'AMF n'y serait pas étrangère. "François Baroin n'est pas responsable et pas digne", aurait confié un ministre lundi 12 novembre, cité par RTL. On reproche à ce fidèle de Nicolas Sarkozy de "politiser l'association". "On espère qu'il va retrouver un peu de lucidité d'ici la semaine prochaine", aurait-il ajouté, toujours selon RTL. Et Le Canard enchaîné de rapporter les propos de François Baroin le 7 novembre lors du bureau de l'AMF : "l'ambiance (avec le gouvernement même remanié) ne s'est pas améliorée. La restauration de la confiance ne viendra pas de tel ou tel ministre. Elle ne peut venir que du président de la République", aurait-il déclaré.
Alors que le chef de l'État a annoncé l'année dernière qu'il se rendrait chaque année au congrès des maires de France, Emmanuel Macron aurait finalement choisi de recevoir les maires à l'Élysée.
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Six mois après l'incendie qui a dévasté Notre-Dame de Paris, les ouvriers s'affairent toujours à sécuriser l'édifice tandis que les architectes anticipent déjà sa reconstruction. L'architecte général, Philippe Villeneuve a livré des pronostics optimistes quant au délai de cinq ans fixé par Emmanuel Macron, qui souhaite que le joyau gothique soit reconstruit à l'horizon 2024. Cet objectif est tenable "si on refait à l'identique" car on gagnerait alors "un temps certain", a commenté Philippe Villeneuve au micro de RTL, mardi 15 octobre."Si on refait à l'identique, on a tout ce qu'il faut, on a tous les relevés", a-t-il affirmé sur RTL, interrogé pour savoir si le délai retenu par le président Macron pour rebâtir la cathédrale était réaliste. "Si (c'est) à l'identique, on gagne un temps certain", a-t-il insisté, en précisant que son travail "c'est de faire un diagnostic pour mettre sur la table toutes les possibilités techniques, historiques, philosophiques et doctrinales pour qu'on puisse ensuite choisir le parti de restauration". "Je suis dans la restauration de ce qui existe. Le futur c'est soit je restaure à l'identique, ça sera moi, soit on fait une flèche contemporaine et ça sera un autre", a ajouté l'architecte en chef, au chevet de la cathédrale depuis 2013. La reconstruction de la flèche créée par Viollet-le-Duc est un des points sensibles de ce chantier. Philippe Villeneuve s'était prononcé dès le mois de juin pour une restauration à l'identique, soulignant "la grande force" de la flèche de Viollet-le-Duc qui s'intégrait parfaitement au chef d'œuvre médiéval parce qu'elle n'était justement "pas datable". Il se démarquait ainsi de la volonté du président de la République d'inscrire un "geste contemporain" sur l'édifice emblématique et rejoignait le souhait d'une majorité de Français de voir le souci d'intégration l'emporter sur la rupture. Une fois le bâtiment dépollué et les voûtes rebâties, Philippe Villeneuve souhaite "rouvrir le culte et la cathédrale rapidement", quitte à ce qu'il reste encore des travaux."Rien ne nous empêchera ensuite de poursuivre les travaux sur la charpente, la couverture ou autre", a-t-il souligné mardi, écartant toutefois l'idée d'une messe dans les mois qui viennent, comme pour les fêtes de Noël. C'est fin 2020, quand le "parti de restauration" sera présenté à l'Etat par l'équipe d'architectes des monuments historiques, que sera discutée l'orientation du chantier, notamment pour la flèche détruite.
L'architecte en chef de Notre-Dame estime que l'objectif 2024 fixé par Emmanuel Macron pour reconstruire la cathédrale est réalisable. A condition de renoncer à une Notre-Dame "nouvelle génération".
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De sa maison en bois où Eraida Rodas vivait depuis douze ans avec son mari et ses quatre enfants, il ne reste que la structure métallique du plancher, la carcasse d'un vélo d'enfant et des petites statues de daims. Le drapeau américain qui flottait à l'entrée est aux trois quarts brûlé. "C'est comme si j'avais perdu tous les efforts que notre famille a fait, je me sens vide, et inquiète", dit-elle à l'AFP, des sanglots dans la voix, en découvrant la scène. Le feu de broussaille s'est déclaré le matin du 8 septembre à Ashland et, poussé par des vents violents, s'est propagé vers une vingtaine de kilomètres (13 miles) vers le nord le long de l'autoroute N.5. Il a été bloqué par plusieurs centaines de pompiers déployés pour protéger Medford, la grande agglomération de la région. Sur son passage, il a détruit une partie des localités de Talent et Phoenix. L'hôtel "Goodnight" n'est plus qu'un tas de gravas, et toutes les voitures d'un garage voisin sont calcinées. Les flammes ont toutefois épargné certains bâtiments, et deux églises. Le Talent Mobile Estates abritaient une centaine de maisons en bois. Elles ont été avalées par le feu et seules une dizaine de logements, situés le long de la route, semblent miraculés. Elles n'ont subi aucun dégât. Mme Rodas, institutrice de maternelle de 37 ans, n'a pas eu cette chance.- "Plus d'espoir" - Mardi dernier, elle a fui après avoir appris qu'un incendie s'était déclaré à Ashland, à 10 kilomètres au sud."Au moment de quitter le parc, je me rappelle avoir regardé en arrière et je n'ai plus eu d'espoir parce qu'on pouvait déjà voir le feu sur les collines. Quand on est sorti du parc, le feu était déjà ici", raconte-t-elle en montrant l'extrémité du site. L'incendie, qui a brûlé 1.200 hectares (3200 acres), a aussi détruit les maisons de son frère et de sa soeur. Elle est hébergée dans un hôtel avec sa famille, comme de nombreux autres évacués de la zone."J'espère revenir c'est là où je vis depuis longtemps et j'aime beaucoup cet endroit, mais plus rien ne sera pareil après cette catastrophe", dit-elle, la voix étouffée par son masque. La famille Rodas vit aussi dans l'incertitude financière, car le mobile home n'était pas assuré. Elle ne sait pas si elle a droit à des aides de l'Etat de l'Oregon ou du gouvernement fédéral. L'incendie, qui a fait trois morts et détruit au moins 2.300 "structures résidentielles", était contenu à 100% mardi matin, selon le sheriff du comté de Jackson. Mardi, des dizaines d'employés de l'Etat étaient déployés pour rétablir l'eau et l'électricité. Selon un porte-parole des pompiers, Rich Tyler, environ 42.000 personnes ont été victimes de cet incendie à des degrés divers: celles dont la maison a été endommagée, celles qui ont été évacuées par précaution, ou celles qui n'ont plus de courant. Un homme a été inculpé lundi pour avoir démarré un incendie mercredi soir à Phoenix, a indiqué mardi le procureur du comté de Jackson. Mais les causes du Almeda Fire sont encore inconnues et une enquête est en cours, selon le sheriff. La Maison Blanche a déclaré mardi le Almeda Fire comme "désastre majeur", une mesure qui autorise notamment des aides fédérales pour la reconstruction, a indiqué mardi sur Twitter le parlementaire local Peter DeFazio.
Il ne reste pratiquement rien du parc de mobile home de Talent, dans le sud de l'Oregon, victime d'un incendie qui a fait rage pendant près d'une semaine, détruisant presque tout sur son passage.
orangesum-3990
"Notre patrie a été attaquée. Face à cela, notre devoir est de tout faire pour protéger notre pays et le niveau d'exigence de la parole publique. Se laisser aller aux divisions revient à servir le projet des terroristes et je ne leur fera jamais ce cadeau", a déclaré le Premier ministre dans le quotidien régional."CELA NE L'AUTORISE PAS À TOUT""Au lendemain du premier tour des régionales, j'ai appelé à voter (face au Front national, NDLR) pour Xavier Bertrand, Philippe Richert et Christian Estrosi sans hésitation. Je considérais que cette région notamment ne pouvait pas tomber aux mains de l'extrême droite. Christian Estrosi est président de Paca, élu dans des circonstances particulières, grâce aux voix de gauche et à mon intervention. Je comprends qu'il pose des questions, qu'il cherche à canaliser la peur des Niçois, mais cela ne l'autorise pas à tout. Je lui demande de se reprendre", poursuit le Premier ministre. "Je lui demande d'assumer ses responsabilités, de se maîtriser et de ne pas ouvrir les vannes qui ne feront qu'alimenter un peu plus l'extrême droite", a insisté Manuel Valls. Christian Estrosi avait évoqué un nombre insuffisant de forces de l'ordre, avançant qu'il n'y avait pas 64 policiers nationaux jeudi soir à Nice. "C'est inacceptable! Pour être très précis, il y a eu trois réunions pour préparer l'événement, 185 fonctionnaires de la police nationale étaient mobilisés le 14 juillet au soir à Nice, dont soixante quatre sur la seule promenade des Anglais. Quarante-deux agents municipaux étaient aussi déployés sur cette opération, ainsi que vingt militaires de l'opération Sentinelle", a répondu le chef du gouvernement. "Ce dispositif, calqué sur celui du Carnaval 2016, repose en particulier à Nice sur des équipes bien formées, bien équipées et sur un réseau de vidéoprotection. Je ne sais plus quel est l'élu qui avait dit il y a quelques mois que si Paris si avait eu les mêmes dispositifs que Nice, il n'y aurait pas eu les attentats de novembre 2015".
Les propos offensifs de Christian Estrosi ne sont pas passés du côté de Matignon. Dans les colonnes de Nice-Matin, Manuel Valls demande ce mardi au président de la région PACA de "se reprendre", en jugeant "inacceptable" ses accusations quant au nombre nombre de policiers nationaux présents à Nice le soir de l'attentat.
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"Le virus continue de se propager rapidement, il reste mortel et la plupart des personnes restent exposées", a averti le chef de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, précisant que ses services avaient recensé jeudi plus de 150.000 nouveaux cas, un record sur une seule journée depuis le début de l'épidémie. Près de la moitié de ces cas ont été enregistrés sur le continent américain et la pandémie progresse également en Asie du sud et au Moyen-Orient. Le chiffre des 456.000 morts (et plus de 8,5 millions de cas) a été franchi vendredi, selon des statistiques officielles collectées par l'AFP, mais que les experts estiment largement sous-estimées. M. Ghebreyesus a admis que "beaucoup de gens sont évidemment fatigués de rester chez eux. Les pays sont désireux de rouvrir leur société et leur économie", mais la fin des mesures de confinement ou de restriction à la mobilité fait "entrer le monde dans une phase nouvelle et dangereuse", a-t-il prévenu. - Surveillance des eaux usées - En Italie, les autorités sanitaires ont observé la semaine dernière des "signaux d'alerte liés à la transmission" du Covid-19, notamment à Rome, indiquant que "la circulation du virus est encore importante" et ont pour cela lancé vendredi un appel "à la prudence". Deux foyers ont été identifiés ces derniers jours dans Rome, où les autorités sanitaires assurent que la situation est "sous contrôle": l'un dans un immeuble illégalement occupé d'un quartier populaire, l'autre dans un hôpital."Cela devrait inciter à la prudence car cela indique que dans certaines parties du pays, la circulation du virus est encore importante", pointe le rapport hebdomadaire pour la semaine du 8 au 14 juin de l'Institut supérieur de la santé (ISS). Dans le pays, des experts partis à la recherche de traces du virus dans des échantillons d'eaux usées ont déterminé qu'il était présent dans les égouts de Milan et Turin dès le mois de décembre 2019, soit deux mois avant que le premier malade ne soit recensé dans le pays. L'Institut cite également une étude espagnole qui a identifié le virus dans les eaux usées de Barcelone recueillies vers la mi-janvier, "environ 40 jours avant la notification du premier cas autochtone" en Espagne."Nos résultats confirment l'évidence acquise désormais au niveau international sur l'importance de la surveillance du virus dans les échantillons prélevés dans les eaux usées", assure Luca Lucentini, un responsable de l'ISS. Cette technique sera mise en œuvre en juillet avec la surveillance d'éventuelles traces du virus dans les eaux usées dans des localités touristiques italiennes. - Relance européenne -Face à la crise économique gravissime provoquée par la pandémie, les dirigeants de l'Union européenne se sont réunis vendredi par visio-conférence mais n'ont pris aucune décision, prévoyant de se retrouver mi-juillet à Bruxelles pour trouver un accord sur un plan de relance massif. Un accord sur ce plan de 750 milliards d'euros, destiné à sortir le Vieux Continent d'une récession historique, marquerait une étape majeure dans la construction européenne. Car cette somme sera pour la première fois empruntée au nom de l'UE sur les marchés, brisant le tabou d'une dette commune européenne. Le sommet virtuel a permis à chaque dirigeant de dévoiler ses objectifs et ses marges de négociation sur la proposition de la Commission destinée à soutenir une économie européenne sinistrée. Il faudra en particulier vaincre les réticences des quatre "frugaux" - Pays-Bas, l'Autriche, Suède, Danemark - très réservés sur ce plan, qui bénéficiera avant tout aux pays du Sud. Sur le front de la pandémie, 25 nouveaux cas ont été recensés vendredi à Pékin, portant à 183 le nombre des nouveaux malades depuis la semaine dernière dans la capitale chinoise de 21 millions d'habitants. Les autorités chinoises ont publié des données scientifiques laissant penser que le virus responsable du rebond épidémique à Pékin serait une version ayant circulé sur le continent européen il y a plusieurs semaines ou mois."Il est possible que le virus qui provoque aujourd'hui une épidémie à Pékin ait voyagé depuis Wuhan jusqu'à l'Europe et soit maintenant revenu en Chine", estime Ben Cowling, professeur à l'Ecole de santé publique de l'Université de Hong Kong.- Gestion locale et souple -En Ukraine, où les restrictions à la circulation ont été levées le 11 mai, les autorités ont indiqué qu'elles allaient ré-imposer par endroits des mesures de confinement. "Dans certaines régions, des restrictions strictes doivent être imposées", a indiqué le ministre de la Santé Maksym Stepanov, le pays ayant enregistré, en trois jours, un troisième record quotidien de nouveaux cas, avec 921 contaminations. Au Maroc, le ministère de la Santé a fait état vendredi de 539 nouveaux cas, le bilan quotidien le plus élevé dans le royaume depuis l'annonce du premier cas début mars. Jusqu'ici, le Maroc, 35 millions d'habitants, enregistrait quotidiennement moins d'une centaine de cas en moyenne. Aux Etats-Unis, où un rebond du coronavirus a été observé dans une vingtaine d'Etats, notamment dans le Sud et l'Ouest du pays, l'expert en maladies infectieuses Anthony Fauci a estimé, dans un entretien avec l'AFP, que de nouvelles mesures de confinement ne seront pas nécessaires. Selon lui, il faut privilégier une gestion très locale et souple de l'épidémie, en particulier sur la question de la réouverture des écoles. Les Etats-Unis, où près de 120.000 décès ont été déplorés, sont de loin le pays le plus touché au monde par la pandémie.
Le déconfinement est à l'ordre du jour dans de nombreux pays touchés par la pandémie de coronavirus, mais cela fait entrer le monde dans une "phase dangereuse", a mis en garde vendredi l'Organisation mondiale de la santé.
orangesum-3992
Suspect clé des attentats qui ont fait 130 morts à Paris et Saint-Denis, Salah Abdeslam a fait un aller-retour ce jeudi matin entre sa cellule ultra-sécurisée de la prison de Fleury-Mérogis (Essonne) et le nouveau tribunal de Paris, porte de Clichy, une semaine après son hospitalisation pour une appendicite. Arrêté le 18 mars 2016 dans la commune bruxelloise de Molenbeek après quatre mois de cavale, il avait été mis en examen à Paris le 27 avril 2016, notamment pour assassinats terroristes. "Les musulmans se défendent contre ceux qui les attaquent"Les juges ont fait face, depuis, à son quasi perpétuel refus de répondre aux questions. Sauf lors de la comparution de ce jeudi 28 juin. "Il a fait une déclaration spontanée d'ordre général, à connotation religieuse et politique", a précisé à l'AFP une source proche du dossier. Selon RTL, Salah Abdeslam aurait même tenté de justifier pour la première fois les attentats jihadistes. Il s'en est également pris directement à Emmanuel Macron "dont la soif de puissance et de renommée appelle à faire couler le sang des musulmans". Avant d'ajouter : "La sécurité ne régnera pas sur notre territoire tant que cela continuera". Il se serait également adressé aux Français : "Nous ne vous attaquons pas parce que vous mangez du porc, vous buvez du vin ou vous écoutez de la musique, mais les musulmans se défendent contre ceux qui les attaquent". Et de poursuivre, toujours selon la radio : "Mettez votre colère de côté et raisonnez quelques instants, vous ne subissez que les erreurs de vos dirigeants". Parfaitement silencieux jusqu'à son cinquième interrogatoire en novembre 2017, Salah Abdeslam n'avait finalement pris la parole qu'une seule fois devant eux, le 9 mars, pour dédouaner un suspect lors d'une confrontation. Ce jour-là, après avoir fini par accepter de parler pour mettre hors de cause Ali Oulkadi, qui a été libéré en juin sous contrôle judiciaire, Salah Abdeslam, qui se défend sans avocat, s'était de nouveau refusé à répondre aux questions des juges. Avant de faire du silence sa stratégie judiciaire, Salah Abdeslam s'est livré une seule fois, dans la foulée de son arrestation, affirmant aux enquêteurs belges avoir "renoncé" à se faire exploser le 13-Novembre et tentant de minimiser son rôle dans la cellule jihadiste. Lors de son procès en février à Bruxelles, sur la fusillade du 15 mars 2016 qui avait précipité la fin de sa cavale dans la capitale belge, il ne s'était exprimé que très brièvement. Il avait uniquement contesté la légitimité du tribunal, affirmant "placer (sa) confiance en Allah et c'est tout". Selon les enquêteurs, lors des attentats du 13-Novembre, il a déposé les trois kamikazes du Stade de France, au nord de Paris, avant d'abandonner une ceinture explosive, laissant penser qu'il devait lui aussi mener une attaque suicide, même si au final la ceinture s'était avérée défectueuse. Proche du Belgo-Marocain Abdelhamid Abaaoud, coordinateur présumé des attentats, il est accusé d'avoir eu un rôle important de logisticien, louant véhicules et planques en région parisienne, et également d'avoir convoyé à travers l'Europe, depuis la zone irako-syrienne, dix jihadistes pour la plupart impliqués dans les tueries de Paris et de Bruxelles du 22 mars 2016 (32 morts).
Salah Abdeslam, seul membre encore en vie des commandos jihadistes du 13 novembre 2015, a brièvement comparu ce jeudi 28 juin devant un juge antiterroriste. Selon les informations de RTL, il a "pour la première fois justifié les attaques terroristes" et directement interpellé Emmanuel Macron.
orangesum-3993
Préparaient-ils également un attentat à Paris ? L'enquête menée conjointement par les polices française et espagnole sur les attentats du 17 août 2017 en Espagne aurait révélé que les terroristes visaient également la tour Eiffel, selon les informations du Parisien, publiées lundi 21 janvier. Le 17 août 2017, une camionnette fonçait sur la foule sur les Ramblas de Barcelone, faisant 15 morts et 126 blessés. Dans la soirée, Cambrils, une station balnéaire, au sud de la cité catalane, était prise pour cible par une voiture-bélier. Une femme avait trouvé la mort dans l'attentat. Selon des indices retrouvés par les enquêteurs dans le repaire des terroristes à Alcanar (Espagne), "nous avons échappé à un carnage de même intensité que le Bataclan", indique au Parisien une source policière française. Il s'agit d'une carte mémoire qui a été retrouvée parmi les décombres de la maison où logeaient les assaillants. Leur planque était partie en fumée, soufflée par les explosifs qui y étaient entreposés. L'événement avait poussé les terroristes, des jeunes marocains ralliés à Daesh, à agir précipitamment, rappelle Le Parisien. Une diapositive montrant les caractéristiques de la tour Eiffel retrouvée Dans cette carte, se trouvaient une cinquantaine de photos et vidéos. On y voit des images de la tour Eiffel captées cinq jours avant l'attentat de Barcelone, par deux des terroristes abattus en Catalogne par la police. Les files d'attente et les zones protégées à proximité y sont tout particulièrement observées, note le quotidien francilien. "L'auteur de ces images paraît davantage intéressé par les différents moyens d'accès au monument, ses systèmes de protection et de sécurité, ainsi que les flux de touristes déambulant sur les trottoirs et files d'attente que par l'édifice en lui-même et le symbole touristique qu'il représente", relève en outre un rapport de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), cité par Le Parisien. Les soupçons des enquêteurs concernant une "action d'envergure" à la tour Eiffel auraient notamment été renforcés par la découverte en Espagne d'un document contenant six diapositives sur la tour Eiffel. L'une d'elles présenterait les caractéristiques du monument français, à l'aide d'un schéma, affirme Le Parisien. Un aller-retour suspect Autre indice. Quelques jours avant les attentats en Catalogne, des terroristes, Younès Abouyaaqoub et Omar Hichamy, auraient par ailleurs effectué un aller-retour à Paris en voiture les 11 et 12 août. Selon Le Parisien, ils se seraient rendus à la tour Eiffel dans la soirée du 11 août. Ils ont été filmés le lendemain à la Fnac proche de la gare Saint-Lazare où ils ont acheté un appareil photo. Ils se seraient ensuite rendus aux abords du monument parisien, qu'ils ont photographié et filmé "frénétiquement", précise le journal. La tour Eiffel est désormais protégée par un mur en verre et des plots anti-voitures-béliers.
Selon les informations du Parisien, les terroristes des attentats perpétré en Espagne en août 2017 avaient effectué des repérages en France, à Paris.
orangesum-3994
Grosse frayeur pour les 148 passagers de ce vol Naples-Bordeaux. Leur Airbus A-319 a été contraint d'atterrir en urgence peu avant 16h jeudi à Lyon. "D'abord, on a eu l'impression que les moteurs ralentissaient et que l'avion se mettait à planer", a témoigné auprès de Sud Ouest l'un des passagers qui se trouvait à bord. "Et puis on a vu que l'équipage se tendait. Un steward s'est mis à hurler sur une hôtesse de s'asseoir et d'attacher sa ceinture. Ils étaient blêmes. Mais personne ne nous disait ce qu'il se passait. ça a duré une grosse demi-heure, sans la moindre explication". "Nous avons eu mal aux tympans""Nous avons ressenti des turbulences trente minutes avant notre atterrissage", a expliqué à France 3 une autre passagère. "Nous avons eu mal aux tympans et tous les passagers se tenaient la tête. Nous avons compris que quelque chose n'allait pas car l'avions descendait vraiment trop tôt pour atterrir à Bordeaux". L'avion s'est posé sans dommage. Un bus a été affrété par la compagnie pour transférer les passagers jusqu'à Bordeaux, qui sont finalement arrivés dans la matinée de vendredi en Gironde. Un dîner leur a été offert sur une aire d'autoroute dans la soirée, précise France Bleu. Après vérification de l'appareil, la compagnie a évoqué "l'activation d'une décharge de soupape qui, selon nos procédures de sécurité les plus élevées, nous a obligé à atterrir". La cabine des avions est pressurisée au-delà de 3.000 mètres d'altitude. Cela permet de créer des conditions atmosphériques identiques à celles au sol. Un avion vole généralement entre 10.000 et 13.000 mètres.
Un avion de la compagnie Volotea devant relier Naples à Bordeaux a dû se poser en urgence le jeudi 26 juillet à l'aéroport Lyon-Saint-Éxupéry à cause de la dépressurisation de sa cabine.
orangesum-3995
Toutes les autres seront totalement fermées. Après un samedi déjà très mitigé mais qui a tout de même permis à de nombreux voyageurs d'effectuer des transitions dans Paris, notamment pour aller prendre un train dans les principales gares en ce premier jour de vacances, la situation va de nouveau sérieusement se dégrader dimanche pour les usagers du métro de la capitale. Selon les prévisions de trafic dévoilées samedi en fin de journée par la RATP, celui-ci sera "très réduit". Ainsi, alors que deux lignes ont fonctionné normalement (1 et 14) et six autres de façon partielle (4,7, 10, 3, 8, 9) samedi, seules deux lignes seront ouvertes ce dimanche 22 décembre. Il s'agit, une fois encore, des deux lignes totalement automatisées, soit la ligne 1 et la ligne 14. Pour le reste, toutes les autres lignes du métro du réseau RATP seront totalement hors service alors que la grève illimitée contre le projet de réforme des retraites se poursuit. Le RER A ferméMaigre consolation pour les Parisiens et pour les touristes en visite ou en transit, cinq lignes de tramway circuleront normalement (la 2, la 5, la 6, la 7 et la 8), ainsi que l'Orlyval et l'OrlyBus, qui desservent l'aéroport d'Orly. En ce qui concerne les bus, 2 bus sur 3 en moyenne circuleront sur l'ensemble de la journée. Le RoissyBus, qui dessert l'aéroport Charles-de-Gaulle, fonctionnera, lui, à 50%. Du côté des RER, le trafic s'annonce là aussi très perturbé ce dimanche. Le RER A sera en effet fermé toute la journée, sauf entre Nanterre Préfecture et Cergy (3 trains par heure). Quant au RER B, il offrira une circulation très perturbée et très partielle - "au départ de Massy et de Robinson en direction de Gare du Nord" selon la RATP - uniquement entre 12h et 18h... Pour ceux qui doivent prendre un avion, un train sur trois est prévu entre Gare du Nord et Roissy toute la journée. Les autres RER (C, D et E) seront aussi très perturbés, même si la ligne E prévoit un train sur deux. La SNCF a quant à elle annoncé pour dimanche un trafic identique à celui de samedi. C'est à dire : 1 TGV Inoui sur 2, 4 OUIGO sur 5, 1 Transilien sur 5 en région parisienne, 1 Intercités sur 4 et 3 TER sur 10. dimanche
La situation se dégrade de nouveau sérieusement sur le front de la circulation des métros parisiens. Selon les prévisions annoncées pour la journée de dimanche, seules les deux lignes automatisées, soit la 1 et la 14, seront ouvertes et fonctionneront normalement.
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L'Assemblée nationale a commencé ce jeudi 7 novembre à voter les mesures soutenues par le gouvernement au sujet des soins accordés aux demandeurs d'asile. Dans le cadre de ces débats, onze députés LREM ont co-signé une tribune pour s'opposer aux modifications prévues par l'exécutif sur l'aide médicale d'Etat (AME), plaidant pour ne pas céder "à l'urgence et à la facilité". "Nous ne pouvons laisser croire que réduire cette aide aux dépens de la santé des plus vulnérables soulagerait notre système de solidarité nationale", plaident les signataires parmi lesquels figurent Martine Wonner, Jean-François Cesarini ou encore Sonia Krimi, membres du "collectif social démocrate", à l'aile gauche au sein de la majorité."Aujourd'hui, seules 12% des personnes susceptibles de pouvoir bénéficier de l'aide médicale d'Etat en bénéficient", a argumenté Martine Wonner à l'Assemblée nationale, plaidant pour "continuer la politique de 'l'aller vers'". "Cette politique nécessite des moyens. L'aide médicale d'Etat est le milliard le plus scruté des dépenses publiques de santé", affirme t-elle, avant de dénoncer le "coup de rabot" sur l'AME. "On parle de quoi? De 15 millions d'euros ! Quel est le message que nous envoyons?", a t-elle demandé à la tribune de l'Assemblée nationale. "N'évaluons pas par anticipation! En diminuant de 15 millions, nous anticipons sans avoir évalué, sans avoir contrôlé", déplore t-elle. La tribune des députés "marcheurs" a été transmise alors que l'Assemblée a entamé les débats sur le budget Santé pour 2020. Le gouvernement a prévu des amendements pour tirer les conséquences des mesures dévoilées mercredi sur l'immigration. Sur l'AME, destinée à permettre l'accès aux soins des personnes en situation irrégulière, un amendement propose notamment un délai de trois mois avant l'accès à certains soins. "L'introduction d'un délai de carence retardant l'ouverture des droits pour l'accès à la protection universelle maladie des demandeurs d'asile ou encore l'instauration d'une entente préalable visant à encadrer voire limiter l'accès à certains soins médicaux pour les personnes en situation irrégulière sont des réponses administratives à des questions de santé publique", écrivent ces "marcheurs". "Députés de la majorité, nous nous attachons à l'efficacité des dispositions votées et à l'amélioration des services rendus à la population: sur ce sujet, nous craignons de ne pas répondre à ces deux impératifs", poursuivent-ils. Ne pas légiférer "dans l'urgence""Si nous devons contribuer à redéfinir, dans une époque qui change, ce que doit être l'immigration, nous, députés de la Nation, refusons de le faire en laissant croire qu'elle serait uniquement un poids pour notre pays, ou encore que la fraude y serait la règle", ajoutent-ils, déplorant des mesures qui "compliquent l'accès aux soins de personnes en situation de très grande précarité". Ils plaident pour ne pas légiférer "dans l'urgence", estimant que l'émotion "ne saurait guider à outrance nos travaux sur des sujets si sensibles alors que nous avons entre nos mains les destins souvent déjà meurtris de milliers de femmes, d'hommes, et d'enfants qui ne demandent qu'à survivre". Mercredi, Jean-François Cesarini avait indiqué qu'en l'absence d'inflexion lors de l'examen des amendements du gouvernement, plusieurs élus voteraient contre. Les autres signataires de la tribune sont Albane Gaillot, Jennifer de Temmerman, Delphine Bagarry, Marion Lenne, Hubert Julien-Laferriere, Jean-François M'Baye, Pierre-Alain Raphan et Nathalie Sarles.
Plusieurs élus de la majorité ont signé une tribune dénonçant le durcissement de l'accès aux soins des migrants souhaité par le gouvernement dans son "plan immigration". La députée du Bas-Rhin Martine Wonner a pris la parole à l'Assemblée nationale, s'interrogeant sur le bien-fondé de ces mesures.
orangesum-3997
"Une nation se nourrit de vies exemplaires. C'est pourquoi, au nom de tous les Français, le chef de l'Etat a souhaité un bon anniversaire à Daniel Cordier et l'a remercié pour l'exemple donné", a indiqué la présidence de la République, en précisant qu'Emmanuel Macron avait téléphoné à Daniel Cordier."L'engagement, le courage, la générosité, la soif de liberté et l'amour de la France dont ont fait preuve les 1.038 Compagnons de la Libération doivent, plus que jamais, continuer de nous inspirer et de nous guider en tant que nation et en tant que peuple", a poursuivi l'Elysée dans un communiqué. Le Premier ministre Jean Castex a pour sa part salué le "compagnon de la libération" et "cette singulière histoire qui devint l'Histoire"."Daniel Cordier a cent ans", a écrit le Premier ministre dans un tweet, rappelant qu'il en avait "à peine vingt lorsqu'aux côtés de Jean Moulin il prit tous les risques pour que nous vivions libres"."En ce jour, honorons le résistant, le compagnon de la Libération, mais aussi cette singulière histoire qui devint l'Histoire", a ajouté M. Castex. Daniel Cordier est l'un des quatre derniers compagnons de la Libération encore vivants aujourd'hui. Parti à Londres le 21 juin à l'âge de 19 ans, il deviendra deux ans plus tard le secrétaire de Jean Moulin, légendaire figure de la résistance intérieure qui succombera aux mains de la Gestapo. Son centième anniversaire est également célébré par des responsables politiques comme François Bayrou ou Renaud Muselier, le président LR de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, qui salue "l'immense Daniel Cordier" domicilié à Cannes.
Emmanuel Macron et Jean Castex ont rendu hommage lundi au résistant Daniel Cordier, secrétaire de Jean Moulin, à l'occasion de son centième anniversaire, le chef de l'Etat le remerciant pour "l'exemple donné".
orangesum-3998
La France est divisée en deux. Moins d'un habitant sur deux (46%) a lu la lettre d'Emmanuel Macron sur l'Europe, révèle un sondage Odoxa-Dentsu consulting publié jeudi 7 mars. Selon cette enquête, relayée par France Info et Le Figaro, le texte n'a convaincu que 43% des personnes qui l'ont consulté. Des idées intéressantes mais trop peu réalistesDans sa lettre, publiée mardi 5 mars dans toute l'Europe, le chef de l'État déclinait une batterie de propositions pour l'avenir de l'Union européenne, de la remise à plat de l'espace Schengen à la création d'une banque pour le climat. Si ces mesures sont largement approuvées par les Français, elles semblent difficilement applicables, estiment les sondés. Par exemple, 55% des Français pensent que la proposition de "bouclier social européen" est "positive, mais pas réaliste". En ce qui concerne l'idée d'une "banque européenne du climat pour financer la transition écologique", rares sont ceux qui y sont opposés, mais seulement 35% de la population jugent cette proposition "à la fois positive et réaliste", indique France Info. Quelle tête de liste pour les européennes ? Si elle n'a pas réussi à convaincu l'ensemble des Français, la tribune du chef de l'État aura le mérite de resserrer les rangs au sein des La République en marche, à l'approche des élections européennes. À trois mois du scrutin, prévu le 26 mai, le texte a convaincu 86% des sympathisants LREM, et les deux tiers estiment que le programme du président les a incités à voter encore plus pour la liste de la majorité. L'Europe "en danger"Dans son texte, diffusé dans les 28 pays de l'Union, le locataire de l'Élysée propose de réformer en profondeur une Europe "en danger". "Jamais depuis la Seconde guerre mondiale, l'Europe n'a été aussi nécessaire. Et pourtant jamais l'Europe n'a été autant en danger", y écrit le président de la République. "Le replis nationaliste ne propose rien. C'est un rejet sans projet. Et ce piège menace toute l'Europe. (...) Il y a aussi un autre piège. Celui du statu quo et de la résignation". "Ceux qui ne voudraient rien changer se trompent aussi, car ils nient les peurs qui traversent nos peuples, les doute qui minent nos démocraties", a insisté Emmanuel Macron.
Selon le sondage, environ la moitié de la population n'a pas lu la lettre publiée par le président de la République en début de semaine. À l'inverse, cette tribune, en forme de programme pour les élections européennes, a convaincu quatre sympathisants sur cinq de La République en marche (LREM).
orangesum-3999
À trois jours du jour J, tour d'horizon de la situation. Dans une large coalition, syndicats, partis d'opposition et "gilets jaunes" appellent à faire grève et à manifester le 5 décembre contre la réforme des retraites qu'Emmanuel Macron est déterminé à "conduire à bien". Une mobilisation qui s'annonce suivie. "Tout est réuni pour avoir un 5 (décembre) puissant", prédit Fabrice Angei, haut dirigeant de la CGT. "Il y aura des occupations d'entreprises, d'usines, plus de 150 manifestations partout en France. Ce sera plus fort que la loi travail 2016 et que 95", prédit-il, en référence à la crise sociale d'il y a 24 ans face à un projet de réforme du système de Sécurité sociale et de retraite. Le point sur la situation :• Dans les transports► SNCFÀ la SNCF, trois syndicats représentatifs - la CGT-Cheminots, l'Unsa ferroviaire et SUD-Rail - ont aussi lancé un appel à un mouvement illimité. En déposant un préavis, la CFDT-Cheminots menace de faire grève et espère des engagements du gouvernement.► RATPLes syndicats de la RATP promettent une mobilisation "aussi forte" que le 13 septembre, qui avait mis Paris quasiment à l'arrêt. Mais cette fois, ils appellent à une grève illimitée.► Air FranceDans le transport aérien, trois syndicats d'Air France particulièrement implantés auprès du personnel au sol ont déposé des préavis. À la Direction générale de l'aviation civile (DGAC), l'USAC-CGT, deuxième syndicat chez les contrôleurs aériens, appelle à faire grève jusqu'au 7 décembre, ce qui pourrait engendrer retards et annulations de vols.► Dans les transport routiers et urbainsLa CGT et FO appellent aussi à une grève illimitée dès le 5 décembre dans le transport urbain et routier de voyageurs, de marchandises, de fonds. Un appel qui concerne également les ambulanciers, déménageurs ou les taxis.• EDFTrois des quatre syndicats représentatifs - CGT, FO et l'alliance CFE-CGC-Unsa - appellent à la grève alors que les 140.000 électriciens et gaziers ont leur propre régime. Les foyers n'ont pas à craindre de coupure de courant, mais la CGT appelle à des baisses de production d'électricité, des coupures de bâtiments publics d'État (hors lieux de santé) d'opérateurs privés et "d'entreprises qui licencient".• Carburants"Il y a des appels à la grève dans les sept raffineries françaises", précise la CGT Chimie, qui n'exclut pas des arrêts de production. Toutefois, les stocks rendent improbable une pénurie à la pompe à court terme. • PoliceLes syndicats Alliance et Unsa ont lancé un appel pour des actions le 5 décembre de 10H à 15H dans tous les services de police. Fermeture symbolique des commissariats, refus de rédiger des PV, contrôles renforcés aux aéroports et aux péages: diverses actions sont prévues. Pas question pour autant de rejoindre les cortèges de manifestants, a affirmé mercredi à l'AFP le secrétaire général d'Alliance Fabien Vanhemelryck, expliquant qu'il s'agissait pour les policiers de "manifester autrement".• PompiersDans un communiqué du 26 novembre, les pompiers ont également annoncé leur participation à la manifestation. Ils s'inquiètent du flou autour des des bonifications octroyées aux sapeurs-pompiers et craignent de voir leur niveau de pension diminuer.• ÉducationLa plupart des syndicats enseignants (Snes-FSU, Snuipp-FSU, le SE-Unsa, le Snalc, Solidaires...) ont appelé les quelque 900.000 enseignants des premier et second degrés à la grève. Selon Francette Popineau, secrétaire générale du Snuipp-FSU (le premier syndicat du primaire), 10 à 20% d'écoles annoncent déjà qu'elles seront fermées le 5 décembre, et 60% d'enseignants seront grévistes. Les enseignants ont jusqu'à 48 heures avant le jour de grève pour se prononcer, mais elle prévoit d'ores et déjà "un mouvement très suivi". Le service d'accueil dans les écoles sera "très compliqué car il y aura des grévistes également du côté des personnels non enseignants (Atsem), personnels de cantine et aussi des transports". Des syndicats lycéens (Fidl, UNL, MNL) se sont joints au mouvement, ainsi que des syndicats étudiants comme l'Unef, dans la foulée des mobilisations pour alerter sur la précarité étudiante. • Les avocats Le Conseil national des barreaux a voté une journée "justice morte" pour le 5 décembre. Les avocats veulent défendre leur "régime autonome" qui, selon eux, fonctionne "parfaitement" et ne coûte "pas un euro" à l'État. Le Syndicat de la magistrature et le Syndicat des avocats de France, tous deux classés à gauche, ont également appelé à la grève, à la fois sur les retraites et contre "des projets de réforme mal conçus qui ne font que dégrader le service public de la justice". • HôpitauxDans un contexte de grève des urgences qui dure depuis huit mois, CGT, FO, SUD et le collectif Inter-Urgences ont relayé l'appel à la grève du 5, mais la date ne fait pas l'unanimité dans le secteur où une journée d'action spécifique est programmée le 17 décembre. Les internes sont appelés à la grève à partir du 10. Quid des "gilets jaunes" ? Réunis en "Assemblée des assemblées" à Montpellier le 3 novembre dernier, quelque 600 Gilets jaunes ont voté, à une écrasante majorité, leur participation à la manifestation du 5 décembre. Dans un communiqué, ces derniers ont appelé "les Gilets jaunes à être au cœur de ce mouvement, avec leurs propres revendications et aspirations, sur leurs lieux de travail ou sur leurs ronds-points, avec leurs gilets bien visibles !". Et les politiques dans tout ça ? Si les oppositions rejettent toutes le projet de réforme des retraites, les partis sont divisés sur l'opportunité de manifester ou pas le 5 décembre.• À gauche le soutien est unanime.► Olivier Faure, numéro un du parti socialiste, sera présent et le Conseil national du PS a appelé samedi à l'unanimité ses sympathisants à participer à la manifestation du 5 décembre. ► Les Verts appellent également leurs militants à se joindre à la mobilisation. Ils dénoncent la logique du gouvernement qui serait, selon David Cormand, leur secrétaire national, d'"opposer les plus fragiles entre eux". L'eurodéputé EELV a annoncé cette semaine qu'il manifestera le 5 décembre.► Pour les Insoumis, "la manifestation du 5 décembre sera le démarrage du grand mouvement contre la réforme des retraites" dont "l'objectif inavoué" est de "transférer les retraites vers le privé". Jean-Luc Mélenchon a twitté début novembre : "nous y serons". LFI prépare par ailleurs avec l'aide d'économistes un "contre-projet", qu'elle présentera d'ici "quelques semaines".► Enfin, Fabien Roussel, le secrétaire national du Parti communiste a confirmé sa présence "dans la rue" aux côtés des syndicats. "Le gouvernement sous-estime la colère profonde qui monte dans le pays", a-t-il déclaré jeudi sur RMC. Après la mobilisation contre le projet de réforme du gouvernement, le PCF a par ailleurs appelé jeudi les partis de gauche et écologistes à participer à un meeting commun à Saint-Denis le 11 décembre pour avancer "des contre-propositions" sur le financement du système de retraites.• "La droite ne soutient pas les manifestants, qui veulent que rien ne change" ni "le gouvernement, qui ne dit pas la vérité" mais elle se place "du côté de la majorité silencieuse" a résumé Damien Abad, président du groupe Les Républicains à l'Assemblée aux Échos.• Le Rassemblement national, s'il dénonce sans ambiguïté la réforme des retraites portée par le gouvernement, est divisé sur l'opportunité de manifester le 5 décembre. "Il y aura sûrement des responsables du RN qui iront" défiler contre la réforme du gouvernement, qui "sera le hold-up du siècle", a assuré la semaine dernière Marine Le Pen. La présidente du parti d'extrême droite n'ira pas, mais laisse le "choix" à ses militants de descendre ou pas dans la rue.
De la SNCF à la RATP, en passant par Air France, EDF et les avocats, les appels à la grève le 5 décembre contre la réforme des retraites s'accumulent. À tel point que dans l'entourage d'Emmanuel Macron, on l'appelle le "mur du 5 décembre".
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La fondation Fransylva, qui assure la promotion des forêts privées de France, a lancé mardi 16 avril un appel aux propriétaires forestiers de France. Il leur est demandé à chacun de donner un chêne pour la reconstruction de la cathédrale Notre-Dame à Paris après l'incendie qui l'a ravagée dans la nuit de lundi à mardi. "La fondation Fransylva mobilise les 3,5 millions de propriétaires privées de forêts en France pour leur demander de donner un chêne pour la reconstruction de Notre-Dame", a indiqué à l'AFP Jean-Etienne Rime, président de cette fondation abritée par la Fondation du patrimoine."La filière française du bois va s'organiser pour fournir du chêne français, et va participer y compris financièrement à la reconstruction de la cathédrale" a précisé Michel Druilhe, président de l'interprofession France Bois Forêt qui réunit les forestiers privés, l'Office National des Forêts, les communes forestières, toutes les scieries et entreprises du bois. Reconstruire la charpente avec du chêne français "3,5 millions (de propriétaires) c'est colossal !" a estimé Jean-Étienne Rime, "il y a beaucoup de petites propriétés (...) nous mobilisons tous ces gens-là." Les dons peuvent également être faits sous forme d'argent, a-t-il ajouté, en insistant sur le souhait de la fondation que "la charpente de Notre-Dame soit reconstruite avec du chêne français"."Comme nous sommes dans une logique de pérennité, parallèlement, ils doivent s'engager à planter un chêne", insiste Jean-Étienne Rime en expliquant que "la forêt est le seul univers où on travaille pour les générations futures". Pas suffisamment de stocks disponibles ? Jean-Étienne Rime explique que pour rebâtir cette charpente il faut "des chênes anciens, plantés au XIXe siècle", de 150 à 200 ans et de 2 mètres à 2,50 mètres de diamètre. "La quantité ne sera pas colossale et nous avons largement ce qu'il faut."Le dirigeant de Groupe Charlois, premier producteur français de bois de chêne, est beaucoup moins optimiste. S'il fera bien un don en nature pour la reconstruction de la charpente incendiée de Notre-Dame, son dirigeant se dit "inquiet des disponibilités de bois" pour reconstruire la cathédrale. Incendie à Notre-Dame de Paris : comment l'incendie s'est-il déroulé ? par franceinfo"Au delà du don, je m'inquiète des disponibilités de bois qui permettront de refaire cette charpente", a déclaré mardi à l'AFP Sylvain Charlois joint par téléphone, jugeant qu'il "n'y a pas en France des stocks de bois déjà sciés disponibles pour un tel chantier". Plusieurs années nécessaires Selon lui, il a fallu 1.300 chênes pour construire la charpente il y a huit siècles, ce qui équivaut à "au moins 3.000 mètres cubes de bois". "Pour constituer un stock de grumes de chêne de cette qualité, en quantité suffisante, il va falloir plusieurs années", a-t-il estimé. Groupe Charlois, premier exploitant forestier en volume de chêne en France, s'est engagé dès lundi soir à donner du bois pour la reconstruction du "chef d'œuvre" que constitue la charpente de la cathédrale Notre-Dame de Paris, sans préciser le chiffre exact. Appelant "toutes les bonnes volontés" de la filière à l'aider pour constituer ce stock, l'exploitant a proposé d'être "le réceptacle" pour stocker l'impressionnante quantité de bois nécessaire, notamment sur son site historique de Murlin, dans la Nièvre, aussi siège du groupe. "Il faut dès maintenant mettre des grumes de côté. C'est ce que nous avons commencé à faire ce matin sur nos sites", a-t-il ajouté.
Alors que les propriétaires de forêts sont appelés à faire don d'un arbre pour Notre-Dame, le premier exploitant forestier en volume de chênes en France s'inquiète des réserves en France.