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orangesum-4201
Du haut de ses presque deux mètres, cet Afro-Américain de 46 ans père de trois enfants était considéré par ses proches comme un "doux géant" qui professait la paix, le sport et l'amour de Dieu après des démêlés judiciaires et malgré ses addictions. Sa mère déménage pour Houston peu après sa naissance en Caroline du Nord en 1973. Il grandit dans le "Third Ward", un quartier majoritairement noir et pauvre du centre de la grande ville du Texas. "Nous n'avions vraiment pas grand-chose, mais nous étions là les uns pour les autres", a raconté sa cousine Shareeduh Tate, lors d'une cérémonie d'hommage la semaine dernière à Minneapolis. Son ancienne institutrice, Waynel Sexton, raconte à l'AFP qu'en CE1, il voulait devenir "juge à la Cour suprême". Au lycée Jack Yates, il joue le rôle d'un grand frère pour les jeunes du quartier. "Il apprenait aux jeunes comment se comporter comme un homme car il avait déjà beaucoup vécu", a raconté lors de la cérémonie son petit frère, Philonise Floyd. Il brille au football américain et au basket, sport qu'il choisira à l'université. "Sur les terrains, c'était un monstre, mais dans la vie, quand il parlait aux gens, c'était un doux géant", ajoute Philonise.- "Doué avec les mots" -Il ne termine pas ses études universitaires, préférant revenir à Houston pour subvenir aux besoins de la famille. Dans les années 1990, il se lance dans le rap et "Big Floyd" connait un petit succès sur la scène indépendante locale. Mais il n'échappe pas à la violence qui gangrène alors la scène underground de Houston. Plusieurs condamnations pour vol, trafic et usage de drogue, puis cambriolage, le mènent en prison à la fin des années 2000, selon le journal local. Après quatre ans de détention, il se tourne vers Dieu et rencontre le pasteur d'une église qui s'installe dans le Third Ward. Grâce à sa notoriété et son aura, cet immense fan de LeBron James attire les jeunes pour des cours de religion et des matches de basket."Il inspirait la puissance, il était doué avec les mots", explique Philonise Floyd. Faute de trouver un travail stable, il part pour le Minnesota en 2014, pour "changer de décor" selon Philonise Floyd, et pour aider financièrement la mère sa fille, Gianna, qui vient de naître. Il travaille pour l'Armée du salut, comme chauffeur de camion, puis devient vigile dans un bar avant de perdre son emploi quand le Minnesota ferme ses restaurants pour lutter contre la pandémie de coronavirus."J'ai mes défauts et mes faiblesses, et je ne suis pas meilleur qu'un autre", admettait en 2017 George Floyd dans un message sur Instagram, en appelant à la fin des violences par armes à feu: "Je vous aime et Dieu vous aime, posez vos armes".- Lui rendre justice -Mais le 25 mai, comme le montre une vidéo de plusieurs minutes devenue virale, George Floyd meurt après une lente agonie quand un policier blanc presse son genou sur son cou alors qu'il est à terre dans la rue et menotté. Il venait d'acheter des cigarettes avec un faux billet, et il avait consommé du fentanyl, un puissant opiacé. Ses dernières paroles "Je ne peux pas respirer" et son portrait ont depuis fait le tour du monde et relancé les revendications de la minorité noire américaine contre le racisme et les brutalités policières."Je veux qu'on lui rende justice parce qu'il était bon, peu importe ce que les gens pensent, c'était quelqu'un de bien", a lancé en pleurs Roxie Washington, la mère de sa fille Gianna. Il sera enterré mardi à Houston, aux côtés de sa mère Larcenia décédée en 2018, dont il avait le surnom "Cissy" tatoué sur la poitrine. La population du Third Ward lui a déjà rendu hommage avec deux fresques peintes dans le quartier. L'une d'elles, en face du complexe HLM de brique rouge où il a grandi, présente "Big Floyd" entouré de deux ailes d'anges et une auréole sur la tête.
Devenu dans la mort une icône mondiale de la lutte contre le racisme et les violences policières, George Floyd sera inhumé mardi à Houston, la ville où il a grandi et longtemps mené une existence faite d'épreuves mais aussi de gestes de générosité, d'une part d'ombre et de rédemption.
orangesum-4202
"Le Covid-19 n'est pas la seule pathologie en France", répète chaque soir le directeur général de la Santé, Jérôme Salomon. Mais il semble que son message peine à être saisi par les Français. Chute des admissions aux urgences, baisse des ventes de vaccins et désertion des cabinets médicaux... après cinq semaines de confinement, l'inquiétude monte sur les "renoncements aux soins" des Français, certains professionnels de santé craignant une "bombe à retardement"."Ces dernières semaines, le renoncement aux soins a pris des proportions très inquiétantes: en ville comme à l'hôpital, la fréquentation est très faible", assure à l'AFP Frédéric Valletoux, président de la Fédération hospitalière de France (FHF)."On tire la sonnette d'alarme depuis 15 jours mais pour l'instant la tendance ne s'inverse pas. Le problème, c'est que le renoncement aux soins, même temporaire, peut entraîner toute une série de complications", insiste-t-il. Dans les 39 établissements de l'Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP), les admissions aux urgences ont ainsi chuté de 45% pour les adultes depuis la mi-mars 2020 et de 70% pour les enfants par rapport à la même période de l'an dernier."Cette baisse peut s'expliquer par les changements de mode de vie (baisse de la traumatologie, limitation de nos déplacements), du fait du confinement ou de la fermeture des écoles, et par le départ d'Île-de-France de certains habitants", a souligné mercredi l'AP-HP."Mais elle est aussi vraisemblablement due au comportement des patients eux-mêmes, voulant éviter de surcharger les services d'urgence, ou à leur crainte de contracter à l'hôpital le Covid-19", a ajouté le premier groupe hospitalier français. Du 15 au 30 mars 2020, le nombre d'appendicites prises en charge par l'AP-HP a ainsi diminué de 35% par rapport à 2019. Le nombre d'accidents cardiovasculaires accueillis du 7 au 14 avril a pour sa part baissé de 15%, comparé à la même période de l'an dernier."Cette baisse n'est pas uniquement observée au sein des services hospitaliers mais bien sur l'ensemble de la filière de prise en charge", souligne l'AP-HP qui s'étonne notamment du faible nombre de consultations chez les malades du cancer."Peur de consulter" Selon l'Assurance maladie, la fréquentation des cabinets de médecins généralistes a diminué de 40% depuis la fin du mois de mars, même en comptabilisant les téléconsultations. Celle des spécialistes a chuté quant à elle de près de 60%. Autre motif d'inquiétude croissant chez les professionnels de santé: le recul du recours à la vaccination, mis en lumière par une étude publiée mercredi par l'Assurance maladie et par l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM). D'après cette étude, la consommation des vaccins penta ou hexavalents (diphtérie, tétanos, polio, coqueluche, grippe B, hépatite B) a ainsi diminué de 23% sur la seule dernière semaine de mars, ce qui équivaut à "environ 23.000 nourrissons non vaccinés". L'évolution est encore plus nette pour le ROR (rougeole, oreillons, rubéole), en baisse de 50%, pour les rappels antitétaniques (-50% également), et pour le vaccin contre les infections par papillomavirus humains (HPV), en recul de 68%."C'est malheureusement très révélateur de la situation actuelle", soupire Gérard Raymond, président de France Assos Santé, collectif d'associations de patients, qui craint une "bombe à retardement". "Les gens ont peur de consulter. Du coup, ils préfèrent attendre". Ces renoncements peuvent engendrer "de graves dommages"Dans un communiqué signé avec cinq autres organisations, dont la Fédération hospitalière de France et la Fédération de l'hospitalisation privée (FHP), ce collectif a appelé mercredi à la mobilisation pour "ne pas négliger" les pathologies autres que le coronavirus."Ces renoncements aux soins peuvent engendrer de graves dommages, particulièrement pour des pathologies chroniques ou aigües (...). Il faut rassurer et encourager les malades qui en ont besoin à avoir recours aux soins", ont-elles souligné. Face à cette situation, l'Assurance maladie a décidé d'envoyer des courriels à 11 millions de patients fragiles pour les inciter à consulter. "Le confinement ne doit pas être synonyme de renoncement aux soins. Faites-vous soigner", a insisté dimanche le ministre de la Santé, Olivier Véran.
En raison de la crainte suscitée par le Covid-19 et du confinement, de nombreux Français renoncent à se soigner. Des médecins craignent une aggravation des pathologies non traitées dans les mois à venir.
orangesum-4203
Karine Ferri n'est pas en forme. Vendredi 2 novembre, son moral était en berne à tel point qu'elle n'a pas été en mesure d'assurer la présentation de l'EuroMillions. "Elle est hyperdéprimée et n'a pas dormi depuis deux jours", confie une source au Parisien. Comme le rappelle le quotidien, cette mauvaise passe fait suite à une séquence diffusée dans la soirée du mercredi 31 octobre, lors de l'émission "Touche pas à mon poste". Lors de celle-ci, le présentateur Cyril Hanouna a lancé un débat intitulé : "Des photos hot de Karine Ferri refont surface."Depuis, le torchon brûle entre la présentatrice de "The Voice", "Baba" et leurs chaînes respectives. Comme le rappelle Le Parisien, les avocats de la mère de deux enfants ont mis en demeure C8 et la société de production de Cyril Hanouna de cesser l'exploitation de ces photos datant de 2004. On y voit sept clichés de l'animatrice quasiment nue et dans des positions suggestives, publiées à l'époque dans les magazines Playboy et Entrevue, quand la future animatrice venait de participer à l'émission de téléréalité le "Bachelor". Selon TF1, ces images de "jeunesse" étaient "privées" et leur "exploitation publique à l'insu de Karine Ferri avait donné lieu à une condamnation à l'époque, ainsi qu'à une interdiction de diffusion."La Une a également évoqué "une campagne systématique de dénigrement" de C8 contre la compagne de Yoann Gourcuff. La chaîne, qui parle de "harcèlement moral", estime par ailleurs qu'une "nouvelle étape a été franchie" et annonce qu'elle va saisir le CSA. Comme le rappelle Le Parisien, Cyril Hanouna avait ensuite alimenté le feuilleton dans la soirée du jeudi 1ernovembre lors de son émission. Il a notamment déclaré que TF1 "veut faire du buzz autour de Danse avec les stars" parce que "les audiences baissent". Avant d'ajouter : "Le but de TF1 est de tuer TPMP, qui les dérange."
Karine Ferri traverse une mauvaise passe. Comme le révèle Le Parisien, l'animatrice s'est fait remplacer à la présentation de "l'EuroMillions" vendredi 2 novembre car elle n'est pas remise de la séquence qui a fait polémique dans l'émission "Touche pas à mon poste."
orangesum-4204
Laura Smet (34 ans) confirme que son père lui a permis d'acquérir, par deux donations successives, "un appartement de 106,78 m2" situé rue Bonaparte (VIe arrondissement Paris) et que "son père lui versait mensuellement de l'argent pour le remboursement du crédit immobilier souscrit", précise le communiqué transmis à l'AFP par ses avocats. Johnny Hallyday lui aurait versé 442.000 euros en décembre 2003 puis 450.000 euros en février 2007. Des documents produits jeudi soir par RTL et Le Point avaient fait état de donations du chanteurs à ses deux aînés, Laura et David Smet, ainsi que d'un versement mensuel à sa fille, raison pour laquelle il les aurait délibérément écartés de son héritage au profit de son épouse, Laeticia Hallyday. Un héritage amputé de ces donationsDans son assignation effectivement déposée en début de semaine devant le TGI de Nanterre, la comédienne a "déjà demandé à ce que cette donation soit rapportée à la succession, comme d'ailleurs l'ensemble des donations faites au conjoint et aux enfants. C'est là, la stricte application de la loi française", ajoute le communiqué. David Hallyday (51 ans), lui, a reçu en mars 2002 la moitié d'une luxueuse villa du XVIe arrondissement de Paris, qui appartenait à ses parents, Johnny et Sylvie Vartan. Selon le Point, cette résidence "serait aujourd'hui estimée à près de 20 millions d'euros". Lui et sa demi-sœur ont annoncé lundi leur intention de contester en justice le testament de leur père. Rédigé selon la loi californienne, il confie l'ensemble des biens et des droits d'artiste de Johnny à son épouse Laeticia Hallyday, 42 ans, avec laquelle il a adopté deux filles, Jade et Joy (13 et 9 ans). Ils contestent les modalités de succession de leur père car ils estiment qu'elles les "déshéritent", ce qui n'est théoriquement pas possible en droit français."Si le droit français venait à s'appliquer, les quatre enfants de Johnny se partageraient chacun 18,75% du patrimoine de la star française", écrit Le Point, selon qui "les dons déjà accordés à David et Laura leur seraient amputés du total de l'héritage évalué entre 20 et 30 millions d'euros". RTL et Le Point indiquent que le testament auquel ils ont eu accès, qui était "inconnu" jusque-là, est la troisième version des dernières volontés du chanteur, décédé le 6 décembre d'un cancer à l'âge de 74 ans. Selon eux, un premier testament avait été rédigé en 2011 en Suisse puis un deuxième en avril 2014 dans la résidence française de Johnny, à Marnes-la-Coquette (Hauts-de-Seine). Cette bataille autour de l'héritage a fait éclater au grand jour les tensions au sein de la famille Hallyday, loin de l'union sacrée affichée lors des funérailles du rockeur, le 9 décembre à Paris. Des centaines de milliers de fans de toute la France s'étaient alors rassemblés dans la capitale pour un dernier adieu.
Laura Smet a confirmé ce vendredi 16 février que son père lui avait fait des donations de son vivant. Elle explique cependant que la "vérité des montages juridiques et la vérité des chiffres seront bientôt établies par la justice".
orangesum-4205
L'un des derniers mastodontes du PAF pourrait-il- bientôt tirer sa révérence médiatique ? C'est en tout cas ce que laisse entendre Michel Drucker, dans une interview accordée ce dimanche au Parisien. L'animateur vedette de France 2, dont le contrat avec la chaîne publique expire en juin, ne sait toujours pas s'il sera reconduit."Je ne sais toujours pas ce que je vais faire à la rentrée", confie-t-il simplement au quotidien. Des discussions auraient dû être entamées dans le courant du mois de mars, mais la direction de France Télévisions a décidé de reporter la rencontre de quelques semaines. Et ce, pour plusieurs raisons. D'abord le créneau horaire de son émission Vivement dimanche. L'article du Parisien mentionne que la case du programme a été réduite de moitié en deux ans, avant de changer de créneau horaire au profit de Laurent Delahousse, qui a lancé 19 heures le dimanche. Une éviction "impensable" pour les inconditionnels de ce rendez-vous dominical, diffusé depuis septembre 1998. Pour de nombreux fidèles, nul autre animateur ne pourrait recevoir chaque semaine les personnalités dans le mythique canapé rouge. "Il travaille sans prompteur, sans filet", expose une spectatrice sur celui qu'elle considère comme "la Rolls des animateurs". Avant de déclarer: "S'il arrête, il manquera à la télé. Lui dit que Laurent Ruquier le remplacera, mais son public n'en voudra pas. Personne ne peut remplacer Michel.""La télé française sans Michel Drucker, ça ne serait plus vraiment la télé", tranche une autre fidèle. Récemment, il avait exprimé son refus de quitter le service public pour une autre chaîne, à l'image de Canal +, tout en expliquant qu'il n'avait plus la crainte de l'après-télé. "Aujourd'hui, je n'ai plus peur, parce que je sais que je serai sur scène jusqu'à la fin de ma vie. En revanche, à la télé, j'aimerais ne pas disputer le combat de trop", avait-il confié en février au Parisien. Du haut de ses 54 ans de carrière, l'animateur de 75 ans concède au Parisien nourrir de nouveaux projets en dehors des petites lucarnes. S'il souhaiterait revenir à la radio, Michel Drucker s'est lancé dans l'écriture d'un livre sur l'âge et sur un deuxième spectacle.
Dans son édition du jour, Le Parisien a rencontré Michel Drucker. L'animateur ne sait toujours pas de quoi sera fait son avenir à France Télévision, au plus grand dam de ses fidèles.
orangesum-4206
Après une énième "provocation" transalpine -une rencontre entre le vice-Premier ministre Luigi Di Maio et des "gilets jaunes", la France a décidé de rappeler son ambassadeur en Italie. Mais la querelle n'est pas récente : les relations entre les deux pays se dégradent depuis juin 2018, avec menaces et échanges verbaux acides. Retour sur les étapes de la discorde. Juin 2018. "La lèpre qui monte"Le 12 juin 2018, Emmanuel Macron dénonce le "cynisme" et "l'irresponsabilité" du gouvernement italien qui a refusé d'accueillir le navire Aquarius et les 630 migrants à son bord, tandis que le porte-parole de son parti La République en marche (LREM) Gabriel Attal déclare que la position de l'Italie est "à vomir". Furieux, le ministre de l'Intérieur italien et dirigeant de la Ligue (extrême droite), Matteo Salvini, exige des excuses, brandissant la menace d'une annulation de la visite à l'Elysée du nouveau chef du gouvernement, Giuseppe Conte. Elle a finalement lieu le 15. Le 22, Emmanuel Macron évoque "la lèpre qui monte" en Europe, "le nationalisme qui renaît, la frontière fermée que certains proposent" et ceux qui "trahissent même l'asile". "Nous sommes peut-être des populistes lépreux, mais moi les leçons je les prends de qui ouvre ses ports. Accueillez les milliers de migrants et après on en reparlera", rétorque M. Salvini à "l'arrogant président Macron". Octobre 2018. Un clip français accusateurFin octobre 2018, un clip du gouvernement français appelle les citoyens à voter aux élections européennes de mai 2019 en affichant l'Italien Matteo Salvini et le Hongrois Viktor Orban comme repoussoirs. On y voit des migrants sauvés de la noyade, puis MM. Salvini et Orban haranguant les foules."Le gouvernement français publie, avec l'argent des contribuables, un clip officiel pour les européennes en m'utilisant comme un épouvantail. Macron et ses amis doivent avoir très peur. En 2019, un printemps des peuples qui va les balayer les attend", réagit M. Salvini sur Twitter. Janvier 2019. L'exécutif italien soutient les "gilets jaunes" Le 7 janvier 2019, Matteo Salvini et l'autre vice-Premier ministre du gouvernement, Luigi Di Maio, chef de file du Mouvement Cinq Etoiles (M5S), expriment leur soutien au mouvement des "gilets jaunes" français, dont M. Macron et sa politique fiscale sont la cible. "Comme d'autres gouvernements, celui en France pense surtout à représenter les intérêts des élites, ceux qui vivent de privilèges, mais plus de ceux du peuple", accuse M. Di Maio, appelant les "gilets jaunes" à "ne pas faiblir". Le 20 janvier, M. Di Maio appelle l'Union européenne à des "sanctions" contre des pays comme la France, accusée "d'appauvrir l'Afrique" et de pousser les migrants à rejoindre l'Europe par sa politique de "colonisation". L'ambassadrice d'Italie en France est convoquée au ministère français des Affaires étrangères pour ces propos jugés "inacceptables". Le 22 janvier, M. Salvini dit espérer que le peuple français se libérera bientôt d'un "très mauvais président". Le chef du gouvernement italien Giuseppe Conte tente de calmer le jeu en soulignant "l'amitié historique" de son pays avec la France. La France ne va pas jouer au "concours du plus bête" avec les dirigeants italiens, déclare le lendemain la ministre des Affaires européennes Nathalie Loiseau. Mais, en l'état, "des visites de responsables français ne sont pas envisageables en Italie", prévient-elle. "Le peuple italien est notre ami et mérite des dirigeants à la hauteur de son histoire", déclare Emmanuel Macron depuis Le Caire le 27. Février 2019. Rupture consomméeM. Di Maio annonce sur les réseaux sociaux qu'il a rencontré le 5 février, en région parisienne, des responsables des "gilets jaunes" français. Face à ces "ingérences" et "attaques" sans "précédent depuis la fin de la guerre", Paris rappelle son ambassadeur en Italie pour "des consultations" le 7 février. "La France a fait, depuis plusieurs mois, l'objet d'accusations répétées, d'attaques sans fondement, de déclarations outrancières que chacun connaît et peut avoir à l'esprit", déclare la porte-parole du Quai d'Orsay."Ils (la France, ndlr) étaient habitués à avoir des vassaux en Italie, il est certain qu'ils constatent aujourd'hui la différence, réagit le secrétaire d'État aux affaires étrangères italien, Manlio Di Stefano.
REPÈRES. Rien ne va plus entre Rome et Paris.
orangesum-4207
Vendredi, ce "pic de chaleur très intense" touchera d'abord les régions allant du Sud-Ouest aux Pays-de-la-Loire, "se prolongeant par un épisode caniculaire durable sur une grande partie de la France, marqué notamment par des nuits chaudes voire caniculaires", précise Météo-France. Jeudi après-midi, les températures dépassaient déjà 35°C en région parisienne et sur le quart Sud-Ouest, une semaine à peine après une canicule intense mais courte qui a frappé une partie de la France. Mais le mercure grimpera encore nettement vendredi, avec des maximales atteignant "37 à 40°C, très localement 41°C à 42°C, des Pays de la Loire au Poitou-Charentes à l'Aquitaine et une grande partie de l'Occitanie, approchant probablement des records par endroits". Même si une baisse est attendue samedi sur l'Ouest et le Sud-Ouest, "cet épisode caniculaire sera durable", selon Météo-France, qui n'attend une baisse des températures qu'au milieu de la semaine prochaine. Cependant, l'intensité de cet épisode (pic maximal) "s'annonce moindre qu'en 2019 et 2003 et sa durée moindre qu'en 2003", précise l'organisme. L'été 2019 avait été marqué par deux canicules exceptionnelles et un record absolu à 46°C. Vendredi matin, des bancs de nuages circuleront sur la façade atlantique, poussés par un léger vent d'Ouest, et pourront donner quelques gouttes localement. L'après-midi, ce ciel partiellement nuageux s'étirera de la Bretagne et du Cotentin à la Nouvelle Aquitaine, mais l'impression restera au beau temps, sous une chaleur lourde. Sur les Pyrénées, le ciel pourra être plus menaçant et quelques averses, ou des orages isolés, se déclencheront en fin d'après-midi sur l'Ouest de la chaîne. Partout ailleurs, le ciel restera bleu azur. La vigilance orange pour canicule concerne l'Aisne, les Ardennes, l'Ariège, l'Aube, l'Aveyron, la Charente, le Cher, la Corrèze, la Creuse, la Dordogne, l'Eure, l'Eure-et-Loir, la Haute-Garonne, le Gers, l'Indre, l'Indre-et-Loire, le Loir-et-Cher, le Loiret, le Lot, le Lot-et-Garonne, le Maine-et-Loire, la Marne, la Mayenne, la Nièvre, le Nord, l'Oise, l'Orne, le Pas-de-Calais, la Sarthe, Paris et la petite couronne, le Seine-Maritime, la Seine-et-Marne, les Yvelines, les Deux-Sèvres, la Somme, le Tarn, le Tarn-et-Garonne, la Vienne, la Haute-Vienne, l'Yonne, l'Essonne et le Val-d'Oise. Les minimales iront de 13 à 20 degrés en général, 18 à 23 en bord de mer. Les maximales varieront entre 31 et 35 degrés en général sur les régions méditerranéennes, les Pyrénées, les Alpes, le Nord-Est et près de la Manche, localement un peu moins sur les côtes, et entre 35 et 40 degrés sur le reste du pays avec des pointes à 41 au sud de la Loire.
Météo-France a placé 45 départements en vigilance orange canicule, sur une large bande allant du Sud-Ouest aux Hauts-de-France, et cette chaleur frappera une grande partie de l'Hexagone pendant plusieurs jours, indique l'agence météo.
orangesum-4208
Le ministre de l'Agriculture, Didier Guillaume, s'est emporté mercredi 26 février, face à un journaliste de France 5 qui l'interrogeait sur la polémique autour de l'abattoir Sobeval de Boulazac, en Dordogne. Dans les travées du Salon de l'Agriculture, où il se félicitait d'avoir reçu un "très bon accueil" des agriculteurs, le ministre n'a pas apprécié les questions d'un journaliste de l'émission CàVous. Ce dernier l'interrogeait sur les accusations de L214, qui lui reproche d'avoir "menti publiquement" en laissant la préfecture de Dordogne affirmer qu'il n'y avait "pas de mise en évidence de non-conformité à la réglementation" dans l'abattoir. Or, des mails internes au ministère prouveraient le contraire, assure l'association de défense des animaux. "Ah non, j'ai fait, déjà, un communiqué", a-t-il d'abord répondu, laissant ses gardes du corps s'interposer entre lui et le journaliste. Mais, quand ce dernier lui demande de "répondre sur (son) double langage", le ministre a perdu ses nerfs, arrachant le micro des mains du journaliste. "Je n'ai pas de double langage" s'est-il défendu, avant de rendre l'appareil à son interlocuteur. "Vous me le mettez devant la bouche, je ne vous ai pas arraché le micro", s'est-il justifié. Peut-être inquiet de l'image renvoyée, M. Guillaume a finalement accepté de répondre. "J'ai communiqué en fonction des informations qui m'avaient été données, ces informations ont été assez claires, a-t-il expliqué. Je n'avais pas de possibilité de voir autre chose. J'ai dit que si on devait avoir de nouvelles informations je les donnerai. Aujourd'hui, je n'ai pas de nouvelles informations du préfet, du truc... Donc je n'ai pas de souci. Je n'ai pas de souci."L214 avait diffusé la semaine dernière une vidéo sur l'abattoir de veaux Sobeval de Boulazac en Dordogne. Les autorités avaient assuré "qu'il n'y a(vait) pas de mise en évidence de non-conformité à la réglementation". "Les images sont prises sur plusieurs mois ou plusieurs années, sont collées les unes par rapport aux autres", avait critiqué sur Europe 1 le ministre de l'Agriculture Didier Guillaume. Dénonçant des des "violations de la loi, multiples et récurrentes, entraînent des souffrances accrues pour les animaux", l'association de défense des animaux réclamait de son côté la "fermeture immédiate" de l'abattoir et portait plainte pour "sévices graves envers des animaux". L214 est revenu à la charge mardi 25 février, affirmant que des échanges de courriels internes au ministère de l'Agriculture, adressés par erreur à l'association, montrent que les infractions "sont avérées". Selon l'association, ces échanges datant du 19 et 20 février "trahissent l'inquiétude générée par ces nouvelles images". Dans l'un des mails, un haut responsable affirme notamment avoir "fait la liste des NC (non-conformités, ndlr) indéniables, voire majeures relevées". Un autre e-mail venant du cabinet du ministre insiste : "Il nous faut des edl (éléments de langage, ndlr) béton pour ce soir."
Le ministère de l'Agriculture avait-il connaissance de "non-conformités" à l'abattoir Sobeval de Boulazac ? L'association L214 accuse Didier Guillaume d'avoir "menti publiquement".
orangesum-4209
L'incompréhension. Les parents d'Arthur Noyer ont contesté, jeudi 20 février, le renvoi de Nordahl Lelandais devant la cour d'assises de Savoie pour le meurtre et non plus l'assassinat de leur fils. "Nos réactions ont été l'anéantissement, la colère et l'incompréhension", a déclaré Cécile Noyer, mère d'Arthur Noyer, lors d'une conférence de presse à Bourges. "Depuis le 20 décembre 2017, Nordahl Lelandais a été mis en examen pour assassinat à la demande du procureur de Chambéry. Ce chef d'inculpation n'a jamais été contesté par quiconque. Je ne comprends par la décision du procureur", a-t-elle ajouté. Un homicide volontaire sans préméditation est puni au maximum de 30 ans de réclusion criminelle alors qu'un homicide volontaire avec préméditation, est puni de la perpétuité. "Il pourrait sortir dans 20 ans", a lancé en colère Mme Noyer."On sort le tapis rouge à Nordahl Lelandais""On sort le tapis rouge à Nordahl Lelandais. Arthur ne demandait qu'à vivre (...) Et ça va être à nous de prouver que le dossier va dans le sens de la préméditation!", s'est-elle offusquée. Le père d'Arthur, Didier Noyer, a évoqué sa "lecture différente du dossier", appuyée par les images de vidéosurveillance que la famille a pu visionner."Notre lecture nous fait dire qu'il y a préméditation. On voit sur les vidéos de la ville un prédateur en chasse d'une victime. On le voit tourner à pieds, tourner en voiture. Il avait besoin d'assouvir des instincts et c'est Arthur qui les a subis", a-t-il insisté. Le couple a dit ne pas vouloir "compter sur l'affaire Maëlys pour espérer obtenir une peine de perpétuité". "Chaque victime a le droit à son procès", ont-ils défendu. Une proposition de loi pour les droits des victimesAccompagnés de leur avocat Me Bernard Boulloud, Cécile et Didier Noyer ont remis une proposition de loi à l'attaché parlementaire du député LREM de la troisième circonscription du Cher, Loïc Kervran. Elle vise à donner plus de poids aux victimes dans la procédure pénale. Le code de procédure pénale n'autorise pas l'avocat des parties civiles à faire appel de l'ordonnance de mise en accusation du juge d'instruction, si ce dernier suivait l'avis du procureur. Mis en examen pour assassinat dans un premier temps en décembre 2017, Nordahl Lelandais (36 ans) avait reconnu en mars 2018 une bagarre avec Arthur Noyer, qui avait entraîné la mort du caporal de 23 ans, membre du 13e Bataillon de chasseurs alpins. Le meurtrier présumé est par ailleurs mis en examen pour le meurtre de la petite Maëlys et pour agressions sexuelles sur deux petites cousines.
La famille du caporal Arthur Noyer ne comprend pas le renvoi de Nordahl Lelandais pour meurtre alors qu'il était initialement inculpé pour assassinat, plus sévérement puni.
orangesum-4210
""Nous sommes à un tournant". Pendant que les manifestations contre le racisme se multiplient aux quatre coins du monde, le président (PS) du conseil départemental de Seine-Saint-Denis Stéphane Troussel a commenté les résultats d'une enquête, qui pointe le ressenti des habitants de son territoire face aux discriminations. Selon cette étude Harris Interactive publiée mercredi 10 juin, un tiers des sondes du département déclarent avoir été discriminés ces cinq dernières années en raison de leur "origine" ou leur "couleur de peau". Plus de 80% des sondés estiment que la couleur de peau, la religion et le quartier d'habitation sont des facteurs principaux de discrimination dans ce département, le plus pauvre de France métropolitaine. Pour Stéphane Troussel, cette enquête rend "objectif ce sentiment diffus au sein de la population, en le confrontant à la réalité des faits. Sortir du déni, c'est déjà agir", estime t-il, appelant "à une stratégie nationale de lutte contre les discriminations". Au cours de ces cinq dernières années, 28% des sondés indiquent avoir été discriminés en raison de leur lieu de résidence. Ce chiffre s'établit à 43% pour les 18-24 ans. Le sondage pointe également du doigt des discriminations dans différents domaines comme la police, la justice, l'emploi et le logement. Ainsi, 81% des sondés "pensent qu'en Seine-Saint-Denis des personnes sont discriminées par la police et la justice. Un avis partagé par près de neuf jeunes sur dix", indique l'étude. Les personnes interrogées ont une "très forte attente" envers les pouvoirs publics et prônent à 95% l'éducation comme "le meilleur recours" dans la lutte contre les discriminations, souligne-t-elle. Sondage réalisé via une enquête téléphonique du 18 juin au 9 juillet 2019 auprès d'un échantillon de 1.004 personnes, représentatif de la population âgée de 18 ans et plus habitant en Seine-Saint-Denis.
Une étude laisse paraître un traitement de "défaveur" réservé aux résidents de département le plus pauvre de France métropolitaine, qui témoignent d'une "très forte attente" envers les pouvoirs publics.
orangesum-4211
"M. Juan Guaido ne se trouve pas à la résidence (de l'ambassadeur) de France à Caracas", a déclaré la porte-parole du ministère français des Affaires étrangères Agnès von der Mühll. "Il n'est dans aucune de nos enceintes" à Caracas, a-t-elle ajouté, interrogée par l'AFP, en relevant que la France l'avait "confirmé à plusieurs reprises aux autorités vénézuéliennes". Le ministre vénézuélien des Affaires étrangères a affirmé jeudi que l'opposant se trouvait dans "l'ambassade de France" et qu'un autre opposant, Leopoldo Lopez, avait lui trouvé refuge à la résidence de l'ambassadeur d'Espagne."Nous ne pouvons pas entrer dans les locaux d'une ambassade de quelque pays que ce soit (...) et faire en sorte que la Justice arrête de force", a-t-il ajouté en référence à l'inviolabilité des représentations diplomatiques. Le procureur général Tarek William Saab accuse Juan Guaido d'avoir fomenté une tentative d'invasion avec la complicité des Etats-Unis, début mai, et d'encourager des actions déstabilisatrices "en pleine pandémie" du nouveau coronavirus."C'est une honte pour la diplomatie de l'Espagne, c'est une honte pour la diplomatie de la France ce qui s'est passé et ils vont en payer le prix très, très bientôt", a martelé le chef de la diplomatie vénézuelienne. Lundi, le président vénézuélien Nicolas Maduro avait déjà suggéré que son rival Juan Guaido pouvait s'être "caché dans une ambassade".- Pour des "élections libres" -Au total, 45 personnes, dont deux anciens soldats américains, ont été arrêtées pour leur implication présumée dans cette "invasion" manquée, qui avait consisté en un débarquement d'hommes le 3 mai à Macuto, à moins d'une heure de route de Caracas sur la côte caraïbe. Washington a démenti toute implication. En mars, Juan Guaido avait déjà été convoqué par le ministère public dans le cadre d'une enquête pour "tentative de coup d'Etat" et "tentative de magnicide" contre le président Nicolas Maduro. Les Etats-Unis, qui qualifient le président socialiste de "dictateur" et souhaitent sa chute, ont imposé des sanctions sur les exportations de brut du Venezuela, ainsi qu'à l'encontre de nombreux responsables gouvernementaux et militaires du pays. Nicolas Maduro, au pouvoir depuis 2013, jouit de son côté du soutien de Cuba, de la Chine et de la Russie. L'Iran lui aussi envoyé de façon très démonstrative un premier pétrolier le 26 mai afin de pallier les difficultés de l'industrie locale d'extraction et de raffinage de brut, à genoux en raison de la grave crise économique qui sévit au Venezuela. Comme la France et l'Espagne, une cinquantaine de pays dans le monde reconnaissent M. Guaido comme président par intérim, plutôt que M. Maduro, élu chef de l'Etat, selon eux, au moyen de graves irrégularités."Seule une voie démocratique et des élections libres, transparentes et crédibles permettront de (...) résoudre durablement" la crise politique au Venezuela "et de mettre un terme aux souffrances de la population vénézuélienne", a souligné le Quai d'Orsay en appelant à la recherche d'une "solution politique" entre les deux camps. Des tensions diplomatiques sont apparues en mai entre Paris et Caracas au sujet du traitement réservé à l'ambassadeur de France au Venezuela, Romain Nadal. Depuis le 2 mai, des policiers vénézuéliens gardent en permanence la rue où il réside et sa résidence est privée d'eau et d'électricité. La France a convoqué le 14 mai l'ambassadeur du Venezuela à Paris pour protester contre cette situation qui "porte atteinte au fonctionnement normal" d'une représentation diplomatique.
La France a démenti vendredi que le chef de l'opposition vénézuélienne Juan Guaido se soit réfugié dans son ambassade à Caracas, comme l'a affirmé le chef de la diplomatie vénézulienne Jorge Arreaza en réclamant son arrestation.
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En 105 images grand format - de 80X120 cm à 120X180 cm - sur un sentier de trois kilomètres qui chemine parmi des plantes aromatiques et médicinales puis s'enfonce dans la forêt, les visiteurs partent à la découverte des petits et grands carnivores qui peuplent campagne, forêts ou montagnes."On a voulu se recentrer sur nos contrées avec des animaux connus du grand public, mais qui restent invisibles" en raison de leur mode de vie, explique Yann Godé, l'un des vice-présidents de l'association qui organise jusqu'en novembre la 5e édition des Sentiers de la photographie au Haut-du-Tôt, hameau perché à 827 m d'altitude sur la commune de Sapois."Parmi ces petits carnivores, on a par exemple la genette, qui se domestique comme un chat, très prisée des seigneurs au Moyen-Âge", mais que l'on croise désormais très rarement, la loutre, la martre des pins, le putois d'Europe ou le chien viverin. La première section, intitulée "De l'ours à la belette", offre "un panorama exhaustif de la faune française" avec les photos des 40 carnivores identifiés comme autochtones par l'Office français de la biodiversité. Les trois parties suivantes sont consacrées au loup, au lynx et à l'ours. Trois photographes - Corentin Esmieu, Neil Villard et Jacques Ioset - ont réalisé un travail patient d'approche et de dissimulation pour mieux capter le quotidien des trois prédateurs.- Concurrence avec l'homme -L'exposition, qui s'adresse aussi bien aux familles qu'aux amateurs de photographies animalières, se veut aussi pédagogique en sensibilisant le public aux bêtes parfois considérées comme nuisibles et qui peuvent être menacées par l'activité humaine. "Ce sont des animaux qui sont là depuis au moins 30.000 ans, mais une autre espèce appelée sapiens sapiens ne supporte pas la concurrence. La proximité entre une espèce prédatrice forte comme l'homme et des grands prédateurs naturels comme le loup ou le lynx a toujours posé problème", regrette Yann Godé."C'est vrai aussi pour les petites espèces comme la fouine et le blaireau, qui ne fait pas grand mal, sauf retourner les terrains, ce qui dérange les agriculteurs. Voir comment ils sont zigouillés, c'est honteux!", s'indigne-t-il. Un focus est réservé au renard, en partenariat avec le collectif Renard Grand Est, qui regroupe 70 associations de protection de la nature. Après une série de clichés montrant des renards à l'affût, jouant à deux sur des ballots de paille ou cinq renardeaux fixant l'objectif, des panneaux reviennent sur les idées reçues qui collent à la peau de l'animal aux poils roux, considéré comme nuisible dans de nombreux départements. "Se faire embarquer une poule, c'est désagréable, mais de là à faire une extinction de masse sur le renard, il y a un gouffre", peste encore Yann Godé, qui revendique "le côté militant" de l'exposition. Depuis 2016, Yann Godé, Vincent Munier, photographe animalier, et le couple Grandemange, qui exploite des jardins de plantes aromatiques et médicinale, organisent chaque été avec les Sentiers de la photographie des expositions thématiques sur "la nature et les rapports que l'homme peut entretenir avec le milieu naturel", explique M. Godé. L'objectif est de "proposer au plus grand nombre des photos connues seulement des amateurs de photos animalières", poursuit-il, rappelant que le circuit, dont l'entrée est libre, peut s'emprunter de jour comme de nuit "à la lampe frontale". D'après les estimations, la fréquentation a bondi de 10.000 personnes la première année à 55.000 personnes en 2018. Pour la 5e édition, "vu l'affluence, on sera aux alentours de 50.000 personnes", espère M. Godé. La partie "De l'ours à la belette" sera exposée ailleurs en France à partir de l'automne, notamment au festival international de la photo animalière et de nature en novembre à Montier-en-Der (Haute-Marne).
Une hermine jouant dans la neige, l'oreille d'un lynx derrière une branche, un ours dressé entre les arbres: les Sentiers de la photographie, dans les Vosges, proposent une centaine de clichés à ciel ouvert pour changer le regard du public sur la faune de nos contrées.
orangesum-4213
Quatre parlementaires LREM face à une centaine de "gilets jaunes". Un débat parfois vif sur le pouvoir d'achat ou la réforme des institutions a eu lieu vendredi 11 janvier à Dijon. Le chef de file des sénateurs LREM François Patriat et les députés Didier Martin, Fadila Khattabi et Didier Paris, tous élus de Côte-d'Or, se sont présentés en milieu de matinée dans une salle mise à disposition par la mairie de Dijon. "Quelle solution vous proposez pour la sortie de cette crise?", lance quelqu'un dans l'assistance. "On en sortira que si on est capable de faire un geste l'un envers l'autre, de s'écouter", répond Didier Paris, tandis que la salle s'exclame: "Fais-le!"Assis côte à côte, les parlementaires ont répondu pendant plus de deux heures aux questions et aux interpellations de "gilets jaunes", au cours d'échanges souvent rugueux. François Patriat a mis en avant l'hypothèse, déjà évoquée par des élus de la majorité, d'un référendum à questions multiples sur le vote blanc, la proportionnelle, la réduction du nombre de parlementaires et le cumul des mandats."Leurs réponses, ça reste du vent""Ils sont venus, ont essayé de nous écouter, c'est un premier pas", estime Séverine Lemonnier, "gilet jaune" à Auxonne, à une trentaine de kilomètres de Dijon. "Il y avait trop de questions, ça partait dans tous les sens", reconnaît-elle. "Mais leurs réponses, ça reste du vent.""Il faudrait plus de réunions de ce type, une fois par mois, retransmises en direct mais avec seulement une vingtaine de 'gilets jaunes' à chaque fois", propose l'un d'eux, Cyril Vasseur, regrettant de ne pas avoir eu davantage de temps de parole. "Aujourd'hui, les choses se sont bien passées, dans le dialogue, même si c'était un petit peu chaud", a commenté M. Martin. "Il est possible de s'entendre. Les casseurs ne sont pas là, la violence n'est pas là, il est possible d'avancer."Un groupe de "gilets jaunes" s'était présenté jeudi à la permanence dijonnaise du député Didier Martin, exigeant de le rencontrer. Ce dernier étant à Paris, un rendez-vous avait été fixé pour vendredi avec d'autres parlementaires.
Les "gilets jaunes" sont satisfaits d'avoir été écoutés, mais n'accordent que peu de crédit aux réponses des parlementaires.
orangesum-4214
Au lendemain de l'annonce de nouvelles mesures restrictives pour endiguer l'épidémie de Covid-19, la situation sanitaire de la France est marquée par un nouveau record. Jeudi 24 septembre au soir, Santé publique recense 16 096 nouveaux cas de contaminations en 24 heures, un record depuis le début des tests à grande échelle dans l'Hexagone. L'organisme rapporte également que le coronavirus a tué 52 personnes en 24 heures à l'hôpital. Le précédent record s'élevait à plus de 13.000 nouveaux cas par jour, un niveau atteint mercredi. Commission d'enquête sur le covid-19 : Olivier Véran assume - Allons plus loin (24/09/2020)par Public Sénat"Sous-estimation de l'augmentation du nombre de cas"La part des malades parmi les personnes testées (le taux de positivité) ne cesse d'augmenter, atteignant 6,5% contre 6,2% mercredi et 5,4% la semaine dernière. Autre signe que l'épidémie progresse : sur les sept derniers jours, les hôpitaux ont accueilli 4 258 nouveaux malades dont 718 cas graves en réanimation, soit 43 de plus que la veille. Depuis le début de l'épidémie, au moins 31 511 morts liées au Covid ont été enregistrées en France, dont 20 940 en milieu hospitalier. Dans son point hebdomadaire également diffusé jeudi, Santé publique France fait état d'une "augmentation exponentielle des admissions en réanimation" et d'une "hausse de la circulation du SARS-CoV-2 chez les 65 ans et plus". S'appuyant sur des données allant jusqu'au 22 septembre, le service public de santé signale une "sous-estimation de l'augmentation du nombres des cas confirmés due à la probable saturation des capacités diagnostiques", ainsi qu'une sous-estimation du nombre des foyers de contamination.
L'épidémie de Covid-19 progresse. En France, un nouveau record vient marquer l'évolution de la maladie ce jeudi, avec un peu plus de 16 000 cas recensés en 24 heures.
orangesum-4215
Depuis le début de l'affaire, il clame son innocence. Jean-Marc Reiser est l'unique suspect dans la disparition en septembre de Sophie Le Tan, une étudiante strasbourgeoise. Il est entendu ce jeudi matin 28 mars pour la deuxième fois par la juge d'instruction. La jeune femme de 20 ans était partie le 7 septembre visiter un appartement à Schiltigheim, près de Strasbourg, et reste depuis introuvable, malgré les fouilles des enquêteurs et plusieurs "battues citoyennes" dans la région. Jean-Marc Reiser avait mis en ligne l'annonce immobilière à laquelle avait répondu Sophie Le Tan, mais il nie toute implication dans sa disparition. Il avait été arrêté quelques jours après, grâce à des données téléphoniques. Reiser "assez serein"Ce jeudi 28 mars, "il a prévu de parler" et est "assez serein, comme lors du premier interrogatoire" le 5 octobre, a déclaré son avocat Me Pierre Giuriato avant l'audition au tribunal de Strasbourg. "Les principales questions (de la juge Eliette Roux) vont se porter sur (...) les résultats de certaines expertises dont je ne peux pas vous parler", a-t-il ajouté. Selon lui, l'audition, prévue à partir de 9h15, devrait être "assez longue". "Il n'est pas question de modifier des déclarations", a insisté l'autre avocat de M. Reiser, Me Francis Metzger, alors que le suspect, en dépit d'éléments troublants, dit n'avoir rien à voir avec la disparition de la jeune étudiante. Des éléments troublants retrouvés chez le suspect"Il est prouvé qu'il a tendu un piège à Sophie et qu'elle est passée chez lui. Il y a dans ce dossier des charges accablantes. Pour mes clients et moi, aucun doute, M. Reiser est le coupable et le seul à savoir où est Sophie", a affirmé Me Gérard Welzer, avocats des proches de l'étudiante, auprès du Parisien. Selon le quotidien, une scie "tachée de sang" a notamment été retrouvée dans la cave de Jean-Marc Reiser. Un pantalon taché de sang, ainsi que des chaussures avec de la terre et du sang, ont également été retrouvés dans sa cave et sa voiture, selon le journal, qui rappelle que le téléphone de Sophie Le Tan avait été repéré pour la dernière fois le 7 septembre, jour de sa disparition, près d'un gravière au nord de Strasbourg. Des traces de sang de Sophie Le Tan, qu'on a manifestement tenté d'effacer, avaient déjà été précédemment retrouvées chez M. Reiser. Celui-ci avait alors indiqué qu'il avait fait monter la jeune femme pour soigner une blessure au doigt. Pour Me Gérard Welzer, avec de tels éléments, pas besoin d'aveux, "les charges accablantes", réunies par l'enquête "suffisent à mon avis à ce qu'il soit condamné en cour d'Assises", a-t-il affirmé au micro de France Bleu Alsace. Un procès qui ne devrait pas avoir lieu "avant un an" au moins, selon l'avocat.
Jean-Marc Reiser, unique suspect dans la disparition d'une jeune étudiante strasbourgeoise, doit être auditionné ce jeudi 28 mars pour la deuxième fois. Il se dit "assez serein" malgré plusieurs éléments à charge.
orangesum-4216
C'est une victoire pour Donald Trump. Le Sénat américain a approuvé, samedi 6 octobre, la nomination du juge conservateur Brett Kavanaugh à la Cour suprême. Cette décision intervient à l'issue d'un processus de confirmation chaotique long de trois semaines et marqué par des accusations d'agression sexuelle contre le magistrat de 53 ans lorsqu'il était jeune. Brett Kavanaugh, qui a catégoriquement nié ces accusations datant de plus de 30 ans, a obtenu une courte majorité (50-48). Le juge conservateur va donc pouvoir prêter serment dans les prochains jours et entériner sa nomination à vie au sein de la plus haute juridiction américaine, qui vérifie la constitutionnalité des lois et arbitre les conflits les plus épineux de la société américaine. Les juges progressistes en minoritéL'arrivée de ce fervent défenseur des valeurs conservatrices placera les juges progressistes (4 sur 9) en minorité pour potentiellement de nombreuses années. C'est un revers pour les démocrates et défenseurs des droits civiques qui s'étaient mobilisés dès juillet. Brett Kavanaugh faisait l'objet d'accusations depuis mi-septembre. La plaignante, l'universitaire Christine Blasey Ford, a affirmé qu'il avait tenté de la violer lors d'une soirée entre lycées en 1982. Cette accusation a fait l'effet d'un coup de tonnerre dans un pays sensibilisé à la question des violences sexuelles depuis le lancement du mouvement #MeToo dans le sillage de la dénonciation du producteur Harvey Weinstein. Sous la pression d'élus indécis, le Sénat avait alors demandé un complément d'enquête à la police fédérale (FBI), qui a rendu sa copie. Selon ce rapport, qui a conforté les républicains, "rien" de compromettant n'a été trouvé à l'encontre du magistrat.
L'homme de 53 ans, faisant l'objet d'accusations d'agression sexuelle, va devenir juge de la Cour suprême des États-Unis, conformément à la volonté du président américain Donald Trump.
orangesum-4217
"J'ai passé l'âge de marcher à la baguette". Tels sont les mots de Jean-Jacques Édard, maire du village de Cavignac, pour expliquer sa démarche. L'édile de la commune girondine de 2.000 habitants, située à 40 kilomètres au nord de Bordeaux, a choisi de s'allier avec d'autres élus de la 11e circonscription de son département, pour lancer un mouvement nommé Pour la France - La France unie. Ce groupe a pour vocation de faire le trait d'union entre les différentes sensibilités de la droite, au sens large. Membre de l'UMP depuis 2006, puis des Républicains, Jean-Jacques Edard a été exclu de son parti au printemps 2018. Il a depuis entrepris de trouver de nouveaux alliés, à sa droite. Parmi ses soutiens figure ainsi Edwige Diaz, conseillère régionale et candidate Front national (désormais Rassemblement national) aux dernières élections législatives. Cette dernière avait récolté 43% des suffrages exprimés au second tour, dans sa circonscription. "Il faut qu'on se parle, qu'on arrête d'être dans les faux-semblants", lui aurait glissé Jean-Jacques Edard, selon des propos rapportés par Ouest-France. Le Pen et Dupont-Aignan saluent le mouvement"On avait tous les mêmes idées, à l'image de Wauquiez, Le Pen et Dupont-Aignan qui disent la même chose sur les sujets majeurs, comme la sécurité, l'immigration et l'Europe. Quand trois partis disent les mêmes choses, il est logique de les dissoudre pour n'en former plus qu'un", constate encore Jean-Jacques Edard. «Les Républicains sont-ils devenus d’extrême droite?»par Lopinion.frLa démarche est accueillie avec enthousiasme par les "ténors" de l'extrême-droite, comme Marine Le Pen et Nicolas Dupont-Aignan. Ce dernier a d'aileurs promis de se rendre sur place cet automne. Selon Ouest-France, l'initiative "fait tache d'huile dans le département, où la 9e circonscription (sud Gironde) et la 10e (le Libournais) s'apprêtent à suivre le mouvement". "Edwige Diaz assure aussi être en contact avec une quinzaine d'autres départements", indique encore le site du quotidien d'information. Côté LR, la nouvelle union est vue d'un mauvais oeil. "Ca va finir par se décanter. Ne resteront à LR que les gens vraiment de droite", espère toutefois Jean-Jacques Edard, qui veut croire que les élections européennes à venir pousseront les centristes vers de nouveaux horizons.
Selon Ouest-France, une nouvelle association politique "visant à réunir toutes les composantes de la droite" a vu le jour.
orangesum-4218
Le chef de l'Etat est allé peu après 11H00 rendre visite à Gisèle Charles, 80 ans, veuve depuis 14 ans et qui vit seule dans un appartement de deux pièces situé dans le quartier du Pont du Las, dans l'ouest de Toulon. Assis à ses côtés sur un canapé, il l'a questionnée sur sa solitude, notamment pendant le confinement. "Il est important que vous échangiez avec des personnes", a souligné M. Macron. "J'ai tenu" dans la période, a répondu Gisèle Charles, qui bénéficie de la livraison d'un repas quotidien le matin. Elle a raconté avoir eu des "contacts journaliers" grâce aux aides à domicile, même pendant le confinement."Faites-vous attention quand il y a vos petits-enfants?", lui a demandé le Président à propos des gestes barrières face à l'épidémie. "Oui, ils portent le masque et restent sur le balcon", a dit Mme Charles. Le déplacement, prévu de 11H00 à 13H00 environ, a vocation à rappeler "la nécessité de faire attention aux personnes isolées et de respecter les gestes barrières", alors qu'apparaissent dans certaines régions des signes de reprise de l'épidémie du nouveau coronavirus, dans une période de "brassage familial", souligne l'Elysée. Le président de la République veut aussi exprimer "la reconnaissance et l'hommage aux professionnels du domicile grâce auxquels des personnes ont pu rester chez elles", malgré "une tâche rendue plus difficile par la difficulté à se fournir en masque et par le confinement", ajoute l'Elysée. M. Macron va faire des annonces pour le secteur, précise la présidence. Il devrait aussi réaffirmer l'ambition "que les personnes qui le souhaitent vieillissent chez elles le plus longtemps possible". A l'issue de sa rencontre avec Mme Charles, vers 11H50, M. Macron s'est dirigé vers le lieu non précisé d'une rencontre avec deux auxiliaires de vie à domicile, le directeur régional de l'association Les Petits frères des pauvres ou encore le directeur de l'Entraide sociale du Var, en présence du maire de Toulon, du président du département et d'un de ses adjoints. Le Président y sera accompagné de la ministre déléguée chargée de l'Autonomie, Brigitte Bourguignon, et de la secrétaire d'Etat chargée des Personnes handicapées, Sophie Cluzel. Selon des données citées par l'Elysée, 97% des auxiliaires de vie à domicile sont des femmes, souvent salariées à temps partiel, trois fois plus souvent victimes d'accidents du travail que la moyenne, dans un secteur où 20% des postes restent vacants.
Emmanuel Macron a commencé mardi à Toulon ses rencontres consacrées à l'aide à domicile des personnes âgées ou handicapées, à l'issue desquelles il devrait annoncer des mesures, a constaté une journaliste de l'AFP.
orangesum-4219
Après avoir rapidement décrété le passage de toute la France métropolitaine en zone verte et la réouverture des bars et restaurants en Ile-de-France, le chef de l'Etat est longuement revenu lors de son allocution sur "un premier acte" dont les Français vont pouvoir "tourner la page", et pourtant marqué de bout en bout par une défiance généralisée face aux actions de l'exécutif. "Nous n'avons pas à rougir de notre bilan. Des dizaines de milliers de vies ont été sauvées par nos choix, par nos actions", a-t-il insisté, faisant fi des nombreuses critiques, en employant un "nous" englobant à la fois son gouvernement et les Français."Si nous pouvons rouvrir le pays, c'est parce qu'à chaque étape de l'épidémie chacun a pris sa part. Le Premier ministre et le gouvernement ont travaillé d'arrache-pied, le Parlement s'est réuni, l'Etat a tenu, les élus de terrain se sont engagés", a-t-il souligné, en référence à une sorte d'unité nationale qui, pourtant, a volé en éclats dès les premiers jours de la crise sanitaire. Depuis, plusieurs commissions d'enquête ont vu le jour au Parlement et de nombreuses plaintes ont été déposées contre le gouvernement. "Nous avons su doubler en quelques jours nos capacités de réanimation, organiser des transferts de centaines de patients entre régions et avec les pays voisins, approvisionner les commerces, réorienter notre production industrielle, inventer des solidarités nouvelles", a préféré retenir M. Macron qui avait décrété la "guerre" au coronavirus en mars. M. Macron a également rappelé son annonce, le 13 avril dernier, d'une sortie du confinement à partir du 11 mai "que beaucoup" alors lui "déconseillaient". "Nous avons bien fait", a-t-il martelé."La période a montré que nous avions du ressort, de la ressource. Nous pouvons êtres fiers de ce qui a été fait et de notre pays", a-t-il ajouté. Sans jamais prononcer le mot "masques", dont le manque en début de crise fait l'objet d'infinies polémiques, il a néanmoins reconnu "des failles, des fragilités" liées à "notre dépendance à d'autres continents pour nous procurer certains produits".- "Gonflé à l'hélium" -Il a aussi énuméré ses mesures économiques, chiffrées à 500 milliards d'euros, dont les plans d'aide sectoriels et un chômage partiel massif financé par l'Etat. "Je veux ce soir que vous le mesuriez aussi pleinement. Dans combien de pays tout cela a-t-il était fait ?" a-t-il lancé. Très remontées, les oppositions de tous bords ont aussitôt critiqué un "exercice d'autosatisfaction"."Début surréaliste, E. Macron est content de la gestion de la crise. Il oublie que notre pays va accuser une mortalité par millions d'habitants très élevée et l'une des récessions économiques les plus violentes au monde", a réagi le patron des sénateurs LR Bruno Retailleau. Toujours à droite, le député LR a épinglé un discours "gonflé à l'hélium, déjà hors-sol, passant sous silence les morts du Covid-19 et l'explosion du chômage", estimant que pour la première fois "un pilote, après avoir écrasé un avion, a l'occasion d'inviter les passagers à réembarquer". A gauche aussi, le chef de l'Etat a fait grincer des dents, notamment celles du Premier secrétaire du PS Olivier Faure. "Ce soir ce qu'on voulait entendre, c'était non pas de nous dire +j'étais formidable+ pour le passé, mais qu'il nous dise comment on engage les Français sur la voie d'un redressement rapide", a-t-il attaqué. Jean-Luc Mélenchon, chef de file des Insoumis, a, lui, dénoncé une "pluie de truismes, de mots volés et de poncifs", estimant que le chef de l'Etat le "saoule", pendant que le député LFI Alexis Corbière a fustigé un "discours bouffi d'auto-satisfaction"."Cette auto-satisfaction crée une distance entre les Français et lui", a estimé Jean-Christophe Lagarde, président de l'UDI, à l'opposé du "nous" proposé par Emmanuel Macron dimanche soir.
Tout en annonçant une accélération du déconfinement, Emmanuel Macron a fait l'éloge dimanche de la gestion de la crise du coronavirus en France, dont selon lui "nous pouvons être fiers", un satisfecit qui a fait bondir l'opposition, à quinze jour des municipales.
orangesum-4220
Les cotes de popularité d'Emmanuel Macron et d'Edouard Philippe en baisse, après leur progression du début de la crise Comme souvent en période de crise, la confiance à l'égard du couple exécutif avait enregistré une hausse significative il y a un mois. Cette amélioration aura été de courte durée : la cote de popularité d'Emmanuel Macron perd ainsi 2 points à 38% tandis que celle d'Edouard Philippe recule de 3 points (41%). Tous deux retrouvent des niveaux de popularité proches de ceux obtenus depuis la rentrée 2019. "Sachons nous réinventer, moi le premier" : Emmanuel Macron ne convainc pas Seuls 39% des Français pensent que, suite à la crise sanitaire, Emmanuel Macron va modifier sa ligne politique au cours des deux prochaines années du quinquennat. Une proportion à peine plus importante (41%) estime qu'il va modifier sa manière d'exercer la fonction présidentielle, dont 10% seulement "tout à fait". Moins d'1 Français sur 2 attend une réelle inflexion de la ligne politique présidentielle Adhésion ? Résignation ? Indifférence ? Interrogés sur l'évolution de la ligne politique d'Emmanuel Macron lors des deux prochaines années de son quinquennat, 41% des Français souhaitent qu'elle ne soit ni plus à droite ni plus à gauche tandis que 17% ne se prononcent pas. Un quart des Français aimerait néanmoins que sa ligne politique soit plus à gauche (25%). 17% seulement des personnes interrogées se prononcent en faveur d'une ligne politique plus à droite. Après 3 ans à l'Elysée, un bilan très critiqué... Pour juger son action en tant que président de la République, depuis son élection en mai 2017, les Français attribuent à Emmanuel Macron une note moyenne de 8,3/20. Bien qu'il s'agisse de "la moins mauvaise note" enregistrée depuis que nous suivons cet indicateur, elle reste faible et dans la lignée des précédentes mesures : 8/20 en avril 2018 puis 7,1/20 au sortir de la crise des gilets jaunes en avril 2019. ... et des qualités qui se sont évaporées au cours de son mandat Même 1 an après son élection, alors que sa popularité avait déjà largement commencé à décroitre, Emmanuel Macron restait auréolé d'un certain nombre de qualités : solide, ayant une stature présidentielle servant l'image de la France, compétent, etc. Aujourd'hui, on reconnaît à Emmanuel Macron seulement d'avoir des convictions profondes (54%). Arrêtons-nous sur certains items, particulièrement importants dans la crise que nous traversons, qui auraient pu permettre au président de la République de regagner la confiance d'une partie de l'opinion publique en ces temps difficiles :• 41% des Français saluent sa capacité à prendre les décisions qui s'imposent (-19 points en 2 ans mais +4 points depuis l'année dernière)• 37% des Français seulement estiment qu'Emmanuel Macron explique bien son action (+ 7 points cependant depuis 1 an, peut-être un effet de la multiplication de ses allocations télévisées récentes);• 30% jugent qu'il reconnaît ses erreurs, en référence à son début de mea culpa lors de l'intervention télévisée du 13 avril dernier ;• 28% le trouvent rassurant ;• 23% seulement estiment qu'il est rassembleur (+6 points néanmoins depuis l'année dernière) Il y aurait pu avoir un avant et un après « crise du Covid-19 ». Ce ne sera vraisemblablement pas le cas, à moins qu'Emmanuel Macron ne parvienne à s'imposer comme le Président qui saura relever la France de la crise.
SONDAGE - Le 3e anniversaire de l'élection d'Emmanuel Macron intervient en pleine crise sanitaire inédite. Dans ce contexte très particulier, comment les Français perçoivent-ils non seulement l'action du chef de l'Etat mais plus globalement son bilan ?
orangesum-4221
Les autochtones du peuple Kayapo Mekranoti, qui vivent dans l'Etat septentrional du Para, réclament davantage d'aide des pouvoirs publics contre le coronavirus et la fin de la déforestation et de l'orpaillage sur leurs terres. Armés de bâtons, de flèches et de machettes, arborant des coiffes traditionnelles à plumes et des peintures corporelles, ils avaient installé le 17 août un barrage sur la route BR-163, très importante pour le transport de marchandises, notamment le soja, un des principaux produits d'exportation du Brésil. Le barrage de pneus et de troncs d'arbres avait été levé temporairement plusieurs fois, un geste qualifié d'"humanitaire" par les manifestants, qui avaient laissé passer des chauffeurs de camions formant une longue file de plusieurs kilomètres. Ils ont finalement décidé de suspendre le blocage pour dix jours, pour donner le temps à la Funai, organe gouvernemental chargé des affaires indigènes, de répondre à leurs revendications."La juge a donné à la Funai 10 jours pour répondre. S'ils le ne font pas, ils devront payer une amende de 10.000 réais (environ 1.500 euros) par jour", a expliqué à l'AFP un des leaders du mouvement, Mudjere Kayapo."Mais s'il le faut, nous reviendrons pour bloquer la route à nouveau", a-t-il ajouté. La juge fédérale Sandra Maria Correia da Silva avait ordonné la semaine dernière la levée du barrage, en invoquant les "perturbations" provoquées à "l'économie régionale" et aux "usagers de cette route". Les indigènes avaient initialement décidé de défier cet ordre, mais ont fini par quitter les lieux à l'issue d'une audience de conciliation mercredi. Les Kayapo Mekragnoti -- un sous-groupe de l'ethnie Kayapo du célèbre cacique au plateau labial Raoni, défenseur infatigable de la cause indigène -- demandent au gouvernement de Jair Bolsonaro des compensations financières pour les dommages infligés à leur environnement par la construction de la BR-163. Ils exigent aussi que Brasilia lutte contre l'orpaillage clandestin, la déforestation et le coronavirus, qui a beaucoup affecté les tribus indigènes. Au Brésil, deuxième pays le plus touché par la pandémie après les Etats-Unis, le Covid-19 a contaminé plus de 28.000 indigènes et tué 736 d'entre eux, selon le bilan de l'APIB, l'Association brésilienne des peuples indigènes.
Des dizaines d'indigènes qui bloquaient une route stratégique du nord du Brésil depuis dix jours ont annoncé jeudi à l'AFP la levée du barrage, après une décision judiciaire exigeant une réponse du gouvernement à leurs revendications.
orangesum-4222
La CGT annonce 350 000 manifestants pour Paris. Le cabinet de comptage Occurrence revendique, lui, 72 500 manifestants à Paris. 16h40. Premières tensions à Paris, en marge de la manifestation. BFMTV évoque 13 interpellations et un policier blessé. Selon la préfecture de police de Paris, un "black bloc s'est constitué lors de l'arrivée du cortège place de la Nation. Il a immédiatement été dispersé par les forces de l'ordre."16h30. Le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, a quitté le cortège de la manifestation parisienne, pour "éviter un mouvement de foule", a indiqué son entourage à BFMTV.15h30 - Un "engin explosif artisanal" a été projeté au sol en direction de policiers qui sécurisaient la gare de Lille-Flandres et a explosé sans faire de blessé. Une source policière indiqué que l'engin projeté était "une petite bouteille, du type bouteille d'eau de 50 cl" et elle a entraîné "une petite explosion".15h - "Ma détermination, celle du gouvernement, celle de l'ensemble de la majorité est totale", a lancé Édouard Philippe lors des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale. "Elle est totale sur la création de ce régime universel et sur la nécessité de faire prévaloir l'équilibre du système futur et la remise à l'équilibre du système actuel", a ajouté le chef du gouvernement.13h30 - Le cortège de la manifestation parisienne se prépare à s'élancer de la place de la République. ÀMontpellier, les manifestants étaient 10.500 selon la préfecture, 20.000 selon les organisateurs. À Clermont-Ferrand, la préfecture a compté 7.800 manifestants, les syndicats 20.000. Ils étaient aussi entre 14.000 et 30.000 à Nantes.13h25 - La CGT de RTE a revendiqué des coupures d'électricité volontaires en Gironde et à Lyon, "liées à la grève" contre la réforme des retraites. Ces coupures s'inscrivent dans "la bagarre" contre le projet du gouvernement qui doit "prendre ça comme un premier avertissement" car "il s'expose à des coupures plus massives", a déclaré Francis Casanova, délégué syndical central CGT chez RTE, gestionnaire du réseau électrique haute tension. Selon RTE, près de 50.000 foyers ont été privés de courant en Gironde dans la nuit de lundi à mardi, puis 40.000 foyers à Lyon mardi matin.13h05 - Édouard Philippe a déclaré devant les députés LREM qu'il était "raisonnablement optimiste" sur la capacité de s'entendre avec les syndicats mobilisés contre la réforme des retraites, estimant qu'il faudrait évaluer "la dynamique" des manifestations du jour, ont rapporté des participants. Le Premier ministre a cité "quatre sujets" mis sur la table dès jeudi par les syndicats, comme par le gouvernement la veille : le minimum contributif, les fins de carrière, la pénibilité et les conditions de transition pour les fonctionnaires et les régimes spéciaux.12h30 - La mobilisation contre la réforme des retraites était en forte hausse à la SNCF mardi matin, avec un tiers des cheminots (32,8%) en grève (après 11,2% lundi), a annoncé la direction. Dans le détail, 75,8% des conducteurs, 59,2% des contrôleurs et 34% des aiguilleurs étaient en grève (contre respectivement 61%, 41% et 17,3% lundi). Ces taux sont néanmoins inférieurs à ceux enregistrés au matin du premier jour de cette grève illimitée, le 5 décembre, quand plus d'un cheminot sur deux (55,6%) avait cessé le travail (85,7% des conducteurs, 73,3% des contrôleurs, 57% des aiguilleurs).11h51 - Aurore Bergé, porte-parole de LREM, a invité les sénateurs à adapter leur régime de retraites, "une survivance qui n'a aucun sens aujourd'hui" pour ne pas "s'exonérer" de l'effort demandé aux Français dans la réforme en cours. "Il y a aucune raison que le Sénat vote demain une réforme des retraites qui fera qu'à un moment, il y a certains Français qui feront des efforts dans cette réforme et que lui s'en exonère, personne ne peut le comprendre", a critiqué la députée des Yvelines sur franceinfo. "On ne peut pas donner le sentiment, aujourd'hui, en 2019, que les députés et les sénateurs sont protégés et vivent différemment des Français, ça n'a pas de sens", a justifié la députée.11h50 - Le taux de grévistes s'élève à 25,05% dans le primaire, 23,32% dans le secondaire, selon le ministère de l'Éducation, et de respectivement 50% et 60% d'après les syndicats.11h40 - Des coupures de courants ont eu lieu dans les 3e et 6e arrondissements de Lyon, ainsi qu'à Calluire et Villeurbanne, rapporte franceinfo. Quelque 40.000 foyers ont été affectés, selon RTE, qui affirme sur Twitter que ces coupures sont "volontaires" et liées à la grève. Des coupures ont également été constatées en Gironde. 11h35 - Entre 2.500 personnes selon la police et 4.500 selon la CGT ont manifesté mardi sur le port de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais), certains bloquant partiellement la zone d'expédition des produits frais ou coupant l'électricité. À Lyon, un blocage des entrées et sorties du port Édouard Herriot dans la matinée ont entraîné des perturbations de circulation, tandis qu'à Rennes, le réseau des lignes de bus (Star) a été perturbé en raison d'un blocage par des manifestants du dépôt de bus et de la présence de barrages filtrants sur plusieurs axes routiers.À Cherbourg des actions du même type ont été menées. Au port de Nantes-Saint-Nazaire des mouvements de grève impactaient l'acheminement des navires et l'activité de certains terminaux. Du côté des raffineries, les expéditions étaient bloquées à Fos et perturbées à Donges, Feyzin, Grandpuits et La Mède. Des surveillants se sont rassemblés devant une dizaine de prisons, mais il n'y a pas eu de blocage.11h30 - De premières manifestations ont démarré dans la matinée à Clermont-Ferrand, à Lyon, à Marseille, à Rouen, à Caen ou encore à Montpellier. Dans les cortèges, cheminots, enseignants, fonctionnaires, avocats, magistrats, mais aussi internes, médecins et soignants ou encore pompiers comme ci-dessous à Caen (photo SAMEER AL-DOUMY / AFP).10h25 - 600 interventions, contre 450 d'habitude: depuis le 5 décembre, premier jour de grève illimitée contre la réforme des retraites, qui affecte particulièrement les transports parisiens, la Brigade des sapeurs-pompiers de Paris (BSPP) est beaucoup plus sollicitée que d'habitude pour des accidents de deux-roues. 9h40 - L'ancienne ministre socialiste des Affaires sociales Marisol Touraine a critiqué le "gâchis" de la réforme des retraites. "Le gouvernement a transformé une réforme porteuse de transformations positives en une démarche financière, quasiment punitive, qui met tout le monde dans la rue, parce que l'objectif de simplicité et d'égalité a été obscurci par des considérations purement comptables", a dénoncé dans un entretien aux Echos Mme Touraine. Selon elle, "la première chose qu'il faut abandonner", c'est "l'âge pivot qui brouille le sens de la réforme". "C'est une mesure injuste pour ceux qui ont commencé à travailler jeunes, ou travaillé durement", souligne-t-elle."L'exécutif doit faire les gestes qui permettront aux syndicats, notamment réformistes, de se retrouver autour de la table", ajoute l'ancienne députée d'Indre-et-Loire. "Abandonner l'âge pivot, réintroduire la prise en compte de la pénibilité, ce serait une avancée, pas une reculade !", estime-t-elle. "La sagesse commande que chacun fasse un pas vers l'autre : le gouvernement doit suspendre un projet qui provoque un grave désordre, et les grévistes doivent suspendre la grève pour reprendre les discussions en janvier", a-t-elle écrit dans un tweet. "La trêve de Noël est attendue par les familles. Respectez-les", insiste l'ancienne candidate à la présidentielle de 2007.9h - En raison du mouvement de grève, la tour Eiffel restera fermée ce mardi. "Mon parvis reste néanmoins accessible gratuitement", précise le compte Twitter du monument. 9h - "Est-ce qu'il faut augmenter les cotisations ? Nous ne sommes pas favorables à ça", a affirmé le ministre des Comptes publics, Gérald Darmanin sur BFMTV et RMC. "Une augmentation de cotisations, c'est moins de pouvoir d'achat pour les salariés et plus de charges pour les patrons, ça tuerait l'économie", a-t-il ajouté. Le ministre répondait à une suggestion du numéro un de la CFDT Laurent Berger. 8h50 - Le gouvernement, "responsable" du conflit social en cours autour de la réforme des retraites, "doit se bouger et prendre des mesures" à destination des entreprises qui souffrent des grèves, "par exemple l'étalement des charges Urssaf des entreprises menacées", a estimé Bruno Retailleau, patron des sénateurs LR. Après déjà une perte d'activité fin 2018 en raison de la crise des "gilets jaunes", "les commerçants, restaurateurs, hôteliers, pour certains sont au bord de difficultés économiques", a-t-il poursuivi. "Les Français ne s'y trompent pas : le gouvernement est responsable de ce désordre", a-t-il affirmé sur RTL, soulignant que "dans les sondages ils pointent cette responsabilité". À quelques jours des départs en vacances pour les fêtes de fin d'année, il a estimé que pour les organisations syndicales, gagner "la bataille de l'opinion" pourrait passer par une trêve. Mais il a opposé à ceux qui font "des pétitions de principe" en faveur d'une trêve son action concrète de parlementaire, avec le dépôt d'une proposition de loi en faveur d'un service minimum dans les services publics, pour que soient respectés "à la fois le droit de grève et le principe constitutionnel de la continuité des services publics".8h - "Il y aura des trains pour Noël. (...)L'ensemble des Français qui ont un billet auront un train garanti", assure le secrétaire d'État chargé des transports, Jean-Baptiste Djebarri. La SNCF a précisé que les usagers qui ont déjà un billet pour cette période ont la garantie de voyager "même si ce n'est pas dans le même train". L'entreprise apportera de plus amples précisions ce mardi après-midi.7h30 - Au 13e jour de grève, la situation reste très compliquée dans les transports. La SNCF a annoncé un trafic "très perturbé" avec un TGV sur quatre et un train de banlieue sur cinq "en moyenne". Il y aura trois liaisons TER sur dix, "essentiellement" assurées par autocars. Seulement 5% des trains Intercités circuleront. Côté RATP, huit lignes de métro seront fermées. Les RER A et B circuleront "uniquement" aux heures de pointe.7h - Pour cette troisième journée d'actions, tous les syndicats ont appelé à se mobiliser. La CGT, Force ouvrière, la CFE-CFC, Solidaires et la FSU marcheront pour réclamer le retrait pur et simple du projet de réforme, en essayant de profiter des difficultés de l'exécutif après la démission du haut-commissaire aux Retraites, Jean-Paul Delevoye, après une semaine de révélations sur ses activités et mandats non déclarés. Les organisations du camp réformiste, la CFDT, la CFTC et l'Unsa, défileront pour améliorer le contenu du projet de réforme et surtout pour refuser l'introduction dès 2022 d'un "âge d'équilibre" qui doit atteindre 64 ans en 2027. Des manifestations sont prévues dans toute la France. À Paris, le départ du cortège est prévu à 13h30 place de la République. Les syndicats ont été invités mercredi 18 décembre à Matignon pour des discussions bilatérales afin de trouver le chemin d'une sortie de crise avant Noël. Une réunion "multilatérale" est également prévue jeudi après-midi.
Cheminots, enseignants, fonctionnaires, avocats, magistrats, mais aussi internes, médecins et soignants... Mardi 17 décembre, au 13e jour d'une grève illimitée à la SNCF comme à la RATP, les salariés du public et du privé ont manifesté en nombre pour cette troisième journée interprofessionnelle de mobilisation contre le projet de réforme des retraites du gouvernement.18:22 : D'après le ministère de l'Intérieur, les manifestations ont réuni en France 615 000 manifestants dont 76 000 à Paris.
orangesum-4223
Un homme a expliqué sur RTL comment il était entré dans le bâtiment pour secourir une "jeune fille apeurée"."J'étais en train de boire un café à la terrasse d'à côté et j'ai entendu des cris", explique Steeve à la radio. "Il n'y avait qu'une chose à faire : défier les flammes", ajoute-t-il, précisant s'être "mis des couvertures dessus" avec d'autres personnes et être "entré par la porte avant". "Des scènes d'horreur"L'homme explique être monté à l'étage et avoir "vu des scènes d'horreur". "Une mère de famille attendait sa mort allongée sur son lit au milieu des flammes", raconte-t-il, parlant d'"une image effroyable". "J'ai sorti une jeune fille apeurée, qui avait beaucoup de brûlures sur les mains. Sa peau était noire". Au total, 22 personnes ont été blessées, brûlées ou intoxiquées, dont sept grièvement. Le bâtiment, abritant une supérette au rez-de-chaussée et censé servir uniquement de commerce, n'avait "aucune autorisation" pour servir de logement, a déclaré lundi la maire communiste de la ville, Meriem Derkaoui. "Pour nous, c'est un bail commercial", a-t-elle insisté. Plusieurs riverains avaient indiqué dimanche à l'AFP qu'une famille résidait à l'étage de ce petit immeuble aux allures de maison situé dans le quartier Marcreux, à 400 mètres de la mairie. La maire a salué les policiers, arrivés avant les pompiers, qui sont intervenus "presque à mains nues" pour évacuer les habitants. Dix d'entre eux ont été légèrement blessés, comme six autres personnes. Le ministre et le secrétaire d'Etat, Julien Denormandie, ont aussi remercié "les jeunes d'Aubervilliers qui sont intervenus courageusement pour venir en aide aux victimes". La sûreté départementale est chargée d'enquêter sur les circonstances du sinistre. Ce grave incendie est le deuxième à Aubervilliers en moins d'un mois. Le 30 juillet, un incendie survenu au 17e étage d'un immeuble HLM de la commune avait provoqué la mort d'une mère de 33 ans enceinte et de ses trois enfants âgés de 18 mois à 6 ans. Neuf personnes avaient été blessées. Département francilien le plus touché par l'habitat indigne (7,5% du parc privé, avec des pics à 40% près de Paris), la Seine-Saint-Denis a intensifié depuis un an sa lutte contre les marchands de sommeil, dont plusieurs ont été condamnés récemment à de la prison ferme. Le gouvernement a récemment décidé de porter de cinq à dix milliards d'euros l'enveloppe allouée à la rénovation urbaine dans les 480 quartiers concernés en métropole.
TÉMOIGNAGE. Un incendie s'est déclaré le dimanche 19 août dans un immeuble d'habitation d'Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), blessant grièvement sept personnes dont cinq enfants.
orangesum-4224
C'est officiel : l'actuelle maire de Lille briguera un quatrième mandat lors des municipales de 2020. Martine Aubry l'a annoncé jeudi 28 novembre au quotidien régional La Voix du Nord. À la tête du beffroi de la capitale des Flandres depuis 18 ans, l'ancienne ministre de Lionel Jospin avait pourtant assuré après sa réélection en 2014 qu'il s'agissait de son dernier mandat. "Sauf circonstances exceptionnelles", avait-elle toutefois glissé. La maire socialiste promet un programme "socialement juste" et "écologiquement fort". "Entre les inégalités sociales qui ne se sont pas arrangées, les catastrophes naturelles, le climat international angoissant, on sent qu'on est dans une période où le pays est sous tension. Il faut tenir la barre. J'ai la conviction réelle que je peux proposer aux Lillois d'aller plus loin avec eux", a confié Martine Aubry au quotidien régional. "Ma conviction est qu'il n'y aura pas de transition pleine et entière sans justice sociale. Je serai garante de l'une et de l'autre", a précisé à l'AFP Martine Aubry. Passera-t-elle le relais en cours de route ? "Je pars pour un mandat complet" de six ans, a assuré la maire de Lille, âgée de 69 ans, à La Voix du Nord. "Si je me sentais pas en forme, si je ne me sentais pas enthousiaste, je n'irais pas", a-t-elle ajouté. "Ce qui ne m'empêche pas de préparer l'avenir", a précisé à l'AFP celle à qui l'on reproche souvent de ne pas avoir su préparer sa succession. "Je veux transmettre ce que j'ai appris et apprendre aussi de ceux qui incarneront à terme l'avenir de Lille", a-t-elle expliqué. Si l'élue socialiste assure avoir "beaucoup mûri" sa décision de se représenter, sa candidature était un secret de Polichinelle. Dans les starting-blocks depuis des mois, la fille de Jacques Delors avait lancé dès 2018 son think-tank, "Lille 2030", avant de se doter d'un micro-parti, avec une association de financement "Lille avenir". Pour le scrutin de mars 2020, toutes les têtes d'affiche sont désormais connues à Lille. La maire sortante devra affronter son ancienne directrice de cabinet, Violette Spillebout, une ex-socialiste qui a obtenu l'investiture LREM ; l'écologiste Stéphane Baly, qui siège dans la majorité municipale et dont le parti a réalisé un très bon score aux européennes (21,7%, meilleur résultat jamais enregistré dans la ville) ; l'insoumis Julien Poix ; l'ancien ministre LR Marc-Philippe Daubresse, le RN Éric Cattelin-Denu (RN) et le divers droite Thierry Pauchet, chef de file de l'opposition lilloise.
La maire PS l'a annoncé jeudi soir, mettant fin au suspense. Elle promet un programme "socialement juste" et "écologiquement fort".
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C'est une surprenante nouvelle qui vient entacher l'image d'Anémone. La grande actrice française, reconnue notamment pour son rôle de Thérèse dans le film culte « Le Père Noël est une ordure », avait ouvert des comptes bancaires en Suisse. C'est ce qu'affirme le quotidien La Tribune de Genève qui se base sur les informations de l'agence télégraphique suisse. La comédienne est décédée le 4 avril 2019 à l'âge de 68 ans, succombant à une grave maladie dont elle souffrait depuis plusieurs années. Désormais, les services fédéraux suisses cherchent à joindre des membres de sa famille, notamment ses deux enfants Jacob et Lilly âgés respectivement de 40 et 36 ans. Ils ont dix jours pour désigner un représentant en Suisse qui aura par la suite accès aux fameux comptes et pourrait même profiter d'une aide administrative. Pour l'instant, ni le nombre exact de comptes bancaires, ni les sommes d'argent qu'ils conservent n'ont été communiqués. Elle critiquait les exilés fiscauxCe n'est pas la première personnalité artistique française qui disposait de comptes à l'étranger. Cependant, dans le cas d'Anémone, ces révélations font réellement tache. L'actrice a régulièrement estimé que la société française était gangrenée par l'argent. Elle a notamment pris position contre les exilés fiscaux, comme lors des hommages à Johnny Hallyday. « Il a fait quoi ? A part se déguiser et mentir ? Voter à droite et fuir le fisc ? », s'indignait-elle lors d'un entretien accordé en décembre 2017 au Parisien. Si elle ne s'est jamais cachée de faire des films « pour le fric », durant toute sa carrière, l'actrice n'a cessé de plaider contre les dérives liées à l'argent. Cela l'a notamment poussé à couper les ponts avec les autres membres de la troupe du Splendid. Elle leur reprochait de ne pas lui avoir versé ses droits d'auteurs concernant les répliques devenues cultes de son personnage de Thérèse dans « Le Père Noël est une ordure ». « Et en plus, j'ai découvert avec stupéfaction qu'ils étaient de droite », dénonçait-elle dans les colonnes du Monde.
Le quotidien La Tribune de Genève a révélé que l'actrice Anémone, aujourd'hui décédée, possédait plusieurs comptes en Suisse.
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L'audience dans cette affaire qui réveille le spectre du terrorisme d'extrême droite en Allemagne a suscité un très vif intérêt du public et des médias. Certains ont patienté une partie de la nuit devant la Haute Cour régionale de Francfort où se déroule le procès. C'est en effet la première fois depuis la Deuxième Guerre mondiale qu'une affaire de ce type est jugée en Allemagne. En raison de la pandémie provoquée par le coronavirus, l'accusé, Stephan Ernst, est entré le visage en partie dissimulé derrière un masque de protection et a été placé derrière une vitre en plexiglas. Après la lecture de l'acte d'accusation mardi, les débats devraient entrer jeudi dans le vif du sujet.- "Meurtre planifié" -Dans la nuit du 2 juin 2019, Walter Lübcke, un élu de 65 ans du parti conservateur CDU d'Angela Merkel, fume une cigarette sur la terrasse de sa maison à Cassel en Hesse, lorsqu'il est tué d'une balle dans la tête tirée quasi à bout portant. Après deux semaines d'enquête, un suspect, Ernst, 46 ans, proche de la mouvance néonazie, est interpellé et avoue le crime, avant de se rétracter et d'accuser un complice présumé. Sans convaincre les enquêteurs. Le parquet fédéral allemand, chargé des affaires les plus sensibles, l'accuse de "meurtre aggravé" et "tentative de meurtre aggravé". Il encourt la réclusion à perpétuité à l'issue d'un procès prévu pour durer au moins jusqu'à la fin octobre. L'épouse et les deux fils de la victime, qui se sont portés parties civiles, ont tenu à y être présents afin d'"envoyer un signal clair contre la haine et la violence", a expliqué le porte-parole de la famille, Dirk Metz. Leur avocat, Holger Matt, s'est dit convaincu qu'il s'agissait d'"un meurtre planifié de sang-froid, lâche et perfide, aux motivations les plus basses". Ulcéré par l'accueil de réfugiés en Allemagne à partir de 2015 et l'attentat de Nice, dans le sud-est de la France, au camion-bélier l'année suivante, Ernst avait ainsi espionné l'élu avec une caméra thermique les jours ayant précédé le crime, selon le parquet. Il n'est pas seul dans le box des accusés. Son complice présumé, présenté comme étant Markus Hartmann, se voit reprocher de l'avoir entraîné au tir en forêt, "y compris avec l'arme utilisée" pour le meurtre, sans pour autant être "au courant des plans réels de l'attentat". Les deux suspects ont également, selon les enquêteurs, assisté ensemble à une réunion publique au cours de laquelle Walter Lübcke avait apporté son soutien à la politique généreuse d'accueil des migrants décidée en 2015 par la chancelière Angela Merkel. M. Lübcke était allé, à l'occasion de cette intervention qui a déchaîné la mouvance d'extrême droite, jusqu'à inviter les opposants à l'arrivée de réfugiés à quitter l'Allemagne. A partir de cette réunion, Stephan Ernst, aussi accusé d'une tentative de meurtre à l'arme blanche en 2016 d'un demandeur d'asile irakien, a de plus en plus projeté sur Walter Lübcke sa haine xénophobe, estime le parquet.- Autres cibles -Des investigations sur son matériel informatique ont aussi révélé, selon plusieurs médias, qu'il avait d'autres cibles potentielles en vue : des élus et une synagogue. L'accusé est connu des autorités de longue date en tant que sympathisant néonazi au potentiel violent. Malgré son passé chargé, les services de renseignement avaient cessé ces dernières années de le surveiller. Sous-estimée dans les années 2000 par les autorités malgré les meurtres de huit immigrés turcs, d'un Grec et d'une policière allemande par un groupuscule néonazi, la menace du terrorisme d'extrême droite est aujourd'hui perçue comme un défi crucial à la sécurité intérieure. En marge de ce procès, le président fédéral, Frank-Walter Steinmeier, a appelé les Allemands à s'engager activement contre le racisme. "Ce n'est pas suffisant de ne pas être raciste, nous devons être antiracistes", a-t-il affirmé. L'Allemagne a érigé au premier rang des menaces le terrorisme d'extrême droite après plusieurs attentats ces derniers mois, en particulier contre une synagogue de Halle en octobre 2019 et contre des bars à chicha près de Francfort en février.
Le meurtrier présumé d'un élu allemand pro-migrants, un néonazi dont le procès s'est ouvert mardi, a préparé son acte pendant plusieurs années et été motivé selon l'accusation par une xénophobie exacerbée notamment par l'attentat de Nice en France en 2016.
orangesum-4227
Greta Thunberg a été proposée pour le prix Nobel de la paix 2019. L'information a été communiqué jeudi 14 mars par trois élus à l'origine de la nomination. "Nous avons proposé Greta Thunberg parce que le changement climatique, si on ne l'enraye pas, sera la principale cause des guerres, conflits et flux de réfugiés à l'avenir", a affirmé le député norvégien Freddy André Øvstegård. Elle "a lancé un mouvement de masse dans lequel je vois, peut-être, la principale contribution à la paix", estime t-il. La jeune Suédoise de 16 ans est devenue un des "visages" de la lutte contre les dérèglements climatiques. Elle est l'initiatrice du mouvement de "grève mondiale" des élèves pour demander un renforcement des actions pour lutter contre le changement climatique. "C'est bien évidemment un honneur et très agréable d'être proposée pour un aussi grand prix", a-t-elle réagi auprès du journal suédois Aftonbladet. "C'est incroyable et un peu bizarre", ajoute t-elle. Son nom a été proposé par trois députés de la Gauche socialiste (parti norvégien d'opposition) avant la date-limite de dépôt des candidatures, fixée au 31 janvier dernier. Elle est donc candidate pour le Nobel de la paix 2019, qui sera décerné le 11 octobre. Selon l'Institut Nobel, 304 individus et organisations ont cette année été proposés pour la prestigieuse récompense, une liste qui reste tenue secrète pendant au moins 50 ans conformément aux statuts de la fondation. Les "candidats" peuvent être proposés par des milliers de personnes habilitées, parmi lesquelles figurent parlementaires et ministres de tous les pays, anciens lauréats, ou encore certains professeurs d'université.
"C'est incroyable et un peu bizarre", a réagi la jeune Suédoise, instigatrice de la "grève de l'école pour le climat" et nouvelle icône du mouvement de mobilisation de la jeunesse pour la protection de la planète.
orangesum-4228
Une question à laquelle le gouvernement entend "répondre", mais que le Premier ministre a souhaité aborder "avec prudence". Anne Hidalgo, la maire de Paris, en tête, 329 élus d'Ile-de-France ont demandé dimanche à Emmanuel Macron de leur accorder plus de temps pour préparer la réouverture des écoles. L'Etat ne doit pas "faire reposer sur les maires la responsabilité juridique, politique et morale de la réouverture des écoles", du ressort des communes, ont ils écrit dans une lettre ouverte au chef de l'Etat qui doit se rendre mardi dans une école à Poissy (Yvelines). L'Ile-de-France conjugue en effet les difficultés d'être en "zone rouge", l'une des régions les plus touchées par la pandémie, et un territoire fortement urbanisé, avec un nombre d'écoles important qui multiplie les difficultés d'organisation. Face au risque d'un refus de rouvrir les écoles, le gouvernement qui compte sur les maires pour accompagner le déconfinement, s'est voulu rassurant."Les inquiétudes sont là et il nous faut y répondre", a affirmé lundi le Premier ministre devant le Sénat. La question de la responsabilité des élus "mérite d'être traitée avec prudence, car nos concitoyens veulent que les maires agissent sans blocage, mais ils ne veulent pas non plus que les décideurs, publics ou privés, s'exonèrent de leurs responsabilités", a-t-il tempéré. Les maires s'inquiètent en particulier de la publication seulement dimanche du protocole sanitaire strict qui doit encadrer la réouverture des écoles. Des instructions qui ne leur laissent guère que quelques jours, avant le week-end du 8 mai, pour mettre les choses en place. A Paris, et dans de nombreuses communes voisines, la rentrée des écoliers est prévue à partir du 14 mai, trois jours après celle des enseignants."Beaucoup de maires nous disent qu'ils ne sont pas en capacité d'ouvrir les écoles et les cantines", souligne-t-on à l'Association des maires de France (AMF). - "Contexte judiciaire permanent" -Les difficultés portent prioritairement sur les locaux et les personnels. Comment aménager les salles pour assurer la distance imposée entre les élèves et disposer de suffisamment d'encadrants, alors que les élus ne savent pas encore combien d'enseignants seront présents lundi ? Et qui sera responsable en cas d'accident ou de contamination ? Les maires ne veulent "pas être des kamikazes sur une responsabilité qui n'est pas la leur au départ", avait prévenu jeudi le président de l'AMF, François Baroin (LR). La question de leur responsabilité doit, selon l'association, "faire l'objet d'un traitement législatif spécifique pour que ceux-ci bénéficient d'une protection adaptée aux circonstances exceptionnelles" liées à la crise sanitaire."Préciser la loi, rappeler la jurisprudence, qui oblige le juge à tenir compte des moyens disponibles et de l'état des connaissances au moment où l'on a agi, ou pas agi, oui. Atténuer la responsabilité, je suis nettement plus réservé", a fait valoir Edouard Philippe. Selon le Premier ministre, il reviendra au Parlement de dire si la question "doit être traitée à l'occasion d'un amendement ou d'un texte spécifique". Conscients des difficultés des élus, 157 députés et sénateurs LREM entendaient proposer une meilleure "protection juridique" des maires lors de l'examen du projet de loi prorogeant l'état d'urgence sanitaire ce lundi au Sénat et à partir de mardi à l'Assemblée nationale. Le sénateur centriste Hervé Maurey a également présenté une proposition de loi en ce sens. Sujet récurrent, la responsabilité pénale des élus est l'une des causes de la difficulté à trouver des candidats aux élections locales. Au-delà des maires, c'est en effet l'ensemble des élus locaux qui redoutent les retombées pénales de la réouverture des établissements scolaires."Les élus sont habitués aux poursuites, quand quelqu'un tombe sur un trottoir il y a une plainte, quand quelqu'un dérape sur une route départementale il y a une plainte...", souligne Dominique Bussereau, président de l'Assemblée des départements de France (ADF), selon qui les élus locaux sont "habitués à ce contexte judiciaire permanent".
Edouard Philippe a tenté lundi de rassurer les maires qui s'inquiètent des délais désormais très serrés pour organiser la réouverture des écoles d'ici le 11 mai et de leurs responsabilités judiciaires en cas de problèmes lors du déconfinement.
orangesum-4229
Particulièrement touchés par l'épidémie de Covid-19, les Ehpad sont l'une des sources d'inquiétude en raison de la fragilité des résidents. Dans ce contexte, le président du conseil régional Auvergne-Rhône-Alpes Laurent Wauquiez a annoncé, vendredi 10 avril, le lancement dès la semaine prochaine d'une campagne de dépistage dans tous les Ehpad de la région, visant 81.000 résidents et 50.000 personnels. Ce projet intervient dans le cadre d'un plan d'urgence visant à "protéger de façon plus intensive les personnes âgées". Laurent Wauquiez a précisé qu'un fonds de 20 millions d'euros constitué avec l'Agence régionale de Santé avait permis l'achat de tests au laboratoire Mérieux, dont 15.000 seront disponibles dès la semaine prochaine. La livraison de ces lots de tests RT-PCR permettra d'entamer immédiatement une campagne de dépistage dans les 1.000 Ehpad et résidences autonomie de la région, a indiqué le président de région, précisant que les tests seront conduits avec 24 laboratoires sur les critères définis par le ministère de Santé, consistant à tester en priorité le personnel et les pensionnaires qui présentent des symptômes du virus. En parallèle, la région, les départements et l'ARS ont annoncé la livraison imminente de 900.000 masques, en priorité aux maisons de retraite, après un premier lot de 500.000 masques déjà distribués au personnel médical de la région. Le ministre de la Santé Olivier Véran avait annoncé lundi le lancement d'une "vaste opération de dépistage" des infections au Covid-19 dans les Ehpad. La semaine passée, quelque 22.000 tests étaient réalisés par jour en moyenne, un nombre qui va passer à "50.000 au cours du mois d'avril, notamment pour les Ehpad", a promis Olivier Véran. L'épidémie de coronavirus a fait 12.210 morts au total en France depuis son début en mars, dont 8.044 à l'hôpital et 4.166 dans les Ehpad, où le bilan a augmenté de 929 décès jeudi.
Pour faire face à l'épidémie de Covid-19 qui frappe durement les Ehpad, la région Auvergne-Rhône-Alpes, va lancer une grande campagne de dépistage.
orangesum-4230
Il n'avait plus parlé publiquement depuis le soir du 26 mai et la déroute de la France insoumise aux élections européennes. Jean-Luc Mélenchon a pris la parole mercredi 12 juin à l'Assemblée nationale, pour répondre au discours de politique générale d'Édouard Philippe. Il a admis que la "suite du combat" s'annonçait "dans des conditions très dures" pour son parti après l'échec des européennes, mais a affirmé que LFI ne céderait pas pour l'acte II du quinquennat."Compte tenu de notre résultat électoral, je suis parfaitement conscient de la difficulté de notre situation, pour mener le combat", a affirmé depuis la tribune de l'Assemblée M. Mélenchon, confirmant un désaccord "global" avec la politique du gouvernement, après le deuxième discours de politique générale d'Édouard Philippe. La parole du responsable Insoumis était attendue depuis le soir des élections européennes marquées par l'échec de son parti, avec 6,31% des voix. "Le rapport de force est lourdement défavorable" et "la suite du combat s'annonce donc pour nous dans des conditions très dures, nous les assumons. Mais n'allez pas croire pour autant que tout vous soit permis de ce seul fait", a ajouté le député des Bouches-du-Rhône. Pour M. Mélenchon, Édouard Philippe n'est "guère encouragé à la lucidité", car "dans notre pays pour une certaine presse quand les opposants ne gagnent pas une élection ils devraient démissionner". Rappelant avoir fait de l'élection européenne "un référendum" contre le pouvoir et la politique du gouvernement, il a lancé au chef du gouvernement: "vous l'avez perdu !". "Et pourtant vous voulez faire comme si de rien n'était. Vous pensez gouverner contre tout le monde avec 20% des suffrages exprimés et 10% des inscrits. Et cela pour continuer à tout détruire (...). Dès lors toute votre politique est un passage en force contre le pays", a-t-il lancé."Ne m'objectez pas notre faiblesse actuelle! Une seule conscience peut protester contre tout", a poursuivi M. Mélenchon. "Il faut choisir (les) lendemains: lutter contre le rouleau compresseur de ce monde de violences écologiques et sociale ou céder. Nous ne céderons pas", a-t-il encore martelé. "Il le faut, car vous-même vous ne cédez rien. Et sous prétexte d'Acte II on n'y voit que le bégaiement de l'Acte I et vous êtes le danger", a ajouté le responsable LFI, sous les applaudissements de son groupe et des députés PCF. Jean-Luc Mélenchon lui-même a laissé planer un doute ces derniers temps sur son avenir à la tête du mouvement, qui a frôlé les 20% à la présidentielle de 2017. Après le 6 juin, "je proposerai une suite pour notre chemin et je dirai ce qu'il en sera pour moi", avait-il écrit récemment sur son blog.
S'il reconnaît que sa lourde défaite électorale ne le met dans la meilleure position pour incarner l'opposition, Jean-Lu Mélenchon a assuré qu'il continuerait à s'opposer globalement à la politique du gouvernement.
orangesum-4231
Sans le savoir, un homme mène sa vie quotidienne alors qu'un véritable pactole l'attend. Selon les informations du quotidien régional l'Est Républicain, un gagnant de l'Euromillions n'est toujours pas venu réclamer ses gains. S'il ne se manifeste pas dans les prochains jours, il pourra dire adieu à une somme conséquente : 2 521 014 euros. La Française des Jeux recherche donc un homme ayant validé ses grilles dans un bureau de tabac à Bar-le-Duc dans la Meuse. « Il était activement recherché pour se faire connaître avant le 3 décembre à minuit », confie Dominique Lehureaux, la gérante de l'établissement qui a été contactée directement par la FDJ, dans des propos relayés par Le Dauphiné. « Ça devient même fatigant... » Sur ses réseaux sociaux, elle a publié une affichette avec l'inscription : « URGENT - Recherchons gagnant à Euromillions tirage du 4-10-19 ». Des oublis fréquentsSi cela peut paraître inconcevable de ne pas vérifier si on a été l'heureux élu de ce jeu, ces oublis n'ont finalement rien d'extraordinaire. « Chaque année, des dizaines de millions d'euros de lots ne sont pas réclamés parce que les joueurs ont perdu leurs billets, les ont endommagés ou n'ont tout simplement pas vérifié leurs numéros », est-il expliqué sur le site de la cagnotte. « En décembre 2012, [...] un jackpot d'une valeur de 63,8 millions d'euros de livres sterling a été versé au fonds pour les actions caritatives après que le vainqueur au Royaume-Uni n'aie pas réclamé son lot. »S'il existe des exemples de rendez-vous manqués avec la fortune, certains ont réussi des exploits assez dingues. Le site tirage-gagnant.com rapporte que le mardi 8 octobre, un homme a coché deux fois le même ticket gagnant dans un bar du 1er arrondissement de Paris. Il a par conséquent empoché non pas 5,2 mais 10,4 millions d'euros et prévoyait d'investir dans une voiture ainsi que dans de nombreux voyages. Pourtant, ce vainqueur du jackpot aurait lui aussi pu passer à côté de gain. Il a confirmé qu'il avait failli « jeter son ticket directement ».
L'Est Républicain révèle que la gérante d'un bureau de tabac à Bar-le-Duc, dans la Meuse, attend toujours qu'un gagnant de l'Euromillions se manifeste. Il a jusqu'au 3 décembre.
orangesum-4232
Une liste de médicaments largement utilisés dans la vie quotidienne vont coûter plus cher à partir de janvier 2019, rapporte Le Parisien lundi 26 novembre. C'est la conséquence de l'entrée en application d'une réforme votée en 2017. Cette réforme va faire évoluer à partir du 1er janvier 2019 la rémunération des pharmaciens sur la vente de médicaments, impactant par là même le prix payé par les clients. Depuis 2015, les pharmaciens perçoivent des "honoraires de dispensation", une part fixe sur chaque médicament vendu, et destinés à compenser la baisse de leur marge causée par la régulation forcée des prix des médicaments remboursables. Jusqu'à la fin de l'année, ces honoraires s'élèvent à 1,02 euro, payés pour les deux tiers par l'Assurance maladie et pour un tiers par les mutuelles. Dès janvier 2019, ce montant ne sera plus fixe, et surtout, il ne sera plus remboursé de la même manière. "L'Assurance maladie nous l'a confirmé lors d'une réunion de travail le 14 septembre : si leurs contrats ne prévoient pas de rembourser les médicaments à 15% ou 30%, les complémentaires santé ne participeront pas aux honoraires de pharmacien", explique au Parisien le président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques français, Philippe Gaertner. Ce pourrait donc être au clients de payer ces honoraires, dont le montant pourrait par ailleurs augmenter. Certains médicaments bientôt prescrits par les pharmaciens ? par rtl.frSelon Le Parisien, seraient par exemple concernés le Spasfon, des sirops pour la toux, des sprays nasaux ou encore des somnifères. La liste n'a pas encore été officiellement dévoilée et l'Assurance maladie n'a pas souhaité répondre aux questions du quotidien. Pour éviter de subir ce surcoût, Philippe Gaertner estime que le patient pourrait avoir intérêt à ne pas demander le remboursement de ces médicaments. En effet, la réforme prévoit que le paiement de ces "honoraires de dispensation" soit déclenché par la demande de remboursement.
L'année prochaine, les mutuelles ne seront plus forcément obligées de payer les honoraires des pharmaciens, qui se retrouveronnt donc à la charge du client.
orangesum-4233
Un père Noël de six ans a débarqué dimanche 23 décembre en pleine de ville de Tours. Comme le révèle Franceinfo, un mendiant de 32 ans a reçu un carton rempli par un jeune garçon. « Quand j'ai ouvert le carton, ça valait plus que de l'argent », témoigne l'heureux bénéficiaire à France Bleu Touraine. À l'intérieur, une multitude d'objets de première nécessité : une brosse à dents, un dentifrice, du savon, un paquet de gâteaux, une boîte de conserve et un livre. « Des choses que l'on ne peut pas se permettre quand on est à la rue, ou du moins, plus difficilement, témoigne l'homme. C'est un petit peu de réconfort.»Cuisinier de formation qui va bientôt être forcé de quitter son appartement, le trentenaire a depuis demandé à un ami de lancer un appel sur Facebook pour retrouver le très jeune donateur afin de le remercier comme il se doit. Bonne nouvelle : il a pu retrouver César, qui « n'osait pas parler » au moment d'offrir son carton dans lequel il avait amassé des objets depuis le début du mois de décembre. « Sa maman m'explique qu'il cherchait quelqu'un dans le besoin à qui offrir ce carton, raconte l'homme à France Bleu Touraine. J'ai été l'heureux élu. » Ce dernier explique également que ce cadeau lui apporte davantage que des biens matériels : « Ce jour-là, ce petit garçon m'a surtout apporté de l'espoir. Au-delà de ce qu'il y a avait dans le carton, il m'a donné de l'espoir en l'humanité. Je venais chercher de l'argent et j'ai trouvé beaucoup plus. »
La magie de Noël a opéré à Tours. Comme le rapporte Franceinfo, un homme qui faisait la manche a reçu un cadeau touchant de la part d'un enfant de six ans.
orangesum-4234
Le financier américain Jeffrey Epstein avait préparé sa mort. Deux jours avant son suicide dans sa cellule de la prison de New York, Jeffrey Epstein a signé un testament, enregistré aux îles Vierges américaines. Dans ce testament, Jeffrey Epstein confie tous ses biens à un trust, dont les bénéficiaires sont inconnus. La totalité de ses biens, qui sont chiffrés à environs 577 millions de dollars revient donc à ce trust dénommé "trust 1953". Selon un avocat cité par le journal américain le New York Post c'est une manière classique de protéger la confidentialité des bénéficiaires. Seules sont identifiées les personnes chargées d'exécuter le testament. 307 millions en actionsDans le testament, la vaste résidence du financier à Manhattan - où il aurait abusé de nombreuses jeunes filles y compris des mineures - est évaluée à près de 56 millions de dollars; son ranch du Nouveau Mexique à 17 millions; sa propriété parisienne, avenue Foch, à 8,6 millions; et les deux îles qu'il possédait dans les îles Vierges - Little St James Island, surnommée par certains "Ile de la pédophilie", et Great St James Island, rachetée récemment et où il prévoyait des travaux - à quelque 85 millions au total. A ces biens immobiliers s'ajouteraient quelque 307 millions en actions et autres placements, 56 millions en liquidités, et 18,5 millions pour ses avions privés, bateaux et voitures, selon le journal. Les documents déposés incluent aussi une copie du certificat de décès du financier, daté du 15 août, sans préciser sa cause. Le ministère américain de la Justice a annoncé le 10 août deux enquêtes sur sa mort, qui a scandalisé les Etats-Unis. Avant même les conclusions de ces enquêtes, le directeur de la prison a déjà été muté et les deux personnes chargées de garder Epstein cette nuit-là aussi.
Dans un document signé deux jours avant sa mort, le financier américain déclare confier tout ses biens à un "trust" aux bénéficiaires inconnus.
orangesum-4235
Les particuliers peuvent désormais payer leurs impôts, amendes, factures de cantines scolaire, d'hôpital, de crèche ou de piscine chez leur buraliste dans dix départements à compter de lundi 24 février, selon la direction des Finances publiques et la Confédération nationale des buralistes. Ce "paiement de proximité" est possible dés lors que la facture comporte un code QR, dans des bureaux de tabac équipés de machines de la Française des Jeux dont la liste est détaillée auprès du centre des finances publiques local ou sur le site impots.gouv.fr. Le déploiement se fera progressivement, de 22 buralistes dés lundi à plus de 600 fin mars, précise la Française des jeux. Dans les départements de cette "première vague" (Haute-Saône, Vaucluse, Gard, Côtes d'Armor, Yvelines, Oise, Marne, Corrèze, Corse du Sud, Loire), on pourra régler en liquide (jusqu'à 300 euros) ou par carte bancaire (sans plafond sauf pour les impôts, plafonnés à 300 euros). L'usager devra scanner le code de sa facture, et le buraliste n'aura accès qu'à la somme, et non au type de facture acquittée, pour des raisons de confidentialité. Les buralistes rémunérés 1,5 euro par transactionLes buralistes candidats doivent réussir un test au terme d'une formation de 20 minutes (confidentialité, lutte contre le blanchiment et la contrefaçon ...) effectuée à distance, a expliqué à l'AFP la Confédération. Le service sera proposé dans une deuxième vague de neuf départements (dont la Guadeloupe et la Martinique) le 15 avril, avant la généralisation le 1er juillet. Selon la Confédération, 6.200 buralistes se sont déjà portés candidats (sur un total de 22.000 buralistes équipés de terminaux de la FDJ en France). Les buralistes sont rémunérés 1,50 euro par transaction. La direction des finances publiques (DGFiP) estime à 2 millions le nombre de transactions qui pourraient être effectuées ainsi en année pleine, pour l'essentiel des factures (hôpital, crèche, cantines etc.).
A partir de lundi, il est possible d'acquitter ses impôts, amendes ou factures de cantine scolaire chez le buraliste.
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Ce film poignant porte un regard "féministe" sur le "jeu d'hommes" qu'est la guerre, selon sa réalisatrice, l'une des huit femmes sur les dix-huit cinéastes en lice pour le Lion d'or cette année à Venise. La réalisatrice de 45 ans, Ours d'or à Berlin en 2006 pour "Sarajevo mon Amour", a choisi de raconter l'histoire d'une interprète travaillant pour les Casques Bleus néerlandais censés protéger les civils bosniaques de Srebrenica. Le film est sans concession sur la responsabilité des Nations Unies, qui étaient supposés avoir fait de cette ville, dont les Serbes s'étaient emparés, une zone protégée. Srebrenica est la pire tuerie sur le sol européen depuis la Seconde guerre mondiale, avec plus de 8.000 hommes et garçons musulmans exécutés par les forces serbes de Bosnie."On a toujours la liberté d'agir avec humanité", a lancé Jasmila Zbanic à la Mostra, estimant que "certains commandants (des Casques bleus) auraient pu changer les choses, même avec peu de moyens". En 01H43, ce drame retrace le déroulé de la journée du massacre, le 11 juillet 1995, vu depuis le camp de l'ONU, et la façon dont les Serbes se jouent de la faiblesse des forces internationales. L'interprète bosniaque, Aida, jouée par Jasna Djuric, doit traduire, sans trop savoir si elle doit y croire, les propos du chef des Casques bleus, Thom Karremans (joué par l'acteur belge Johan Heldenbergh), qui veut rassurer les civils placés sous leur protection. A mesure que les soldats serbes se rapprochent, elle va se lancer dans une quête de plus en plus désespérée pour sauver son mari et ses deux fils, réfugiés avec des milliers d'autres civils bosniaques.- Portée universelle -Le principal artisan du massacre, le général serbe Ratko Mladic, obsédé par ses images de propagande, est interprété par Boris Isakovic. Mladic a été condamné à la prison à vie en 2017, pour génocide par la justice internationale, et notamment pour son rôle à Srebrenica. Il a fait appel. Jusqu'où peut-on rester passif sans se rendre complice ? Faut-il désobéir pour sauver son honneur ? Les Casques bleus avaient "mission de protéger les civils avec leurs armes. Or, ils n'ont pas tiré une seule balle !" a dénoncé la réalisatrice, qui souligne la portée "universelle" de son film. Pour ce massacre à moins de deux heures de vol des capitales européennes, elle absout nombre de soldats sans grade, qu'elle a pu rencontrer et qui souffrent de troubles post-traumatiques depuis les faits, mais dénonce les "préjugés" qu'avaient de nombreux soldats néerlandais à l'encontre des hommes musulman de Bosnie. Convaincue que si les faits se reproduisaient aujourd'hui, l'Europe "ne bougerait pas le petit doigt", Jasmila Zbanic assure que "Quo Vadis Aida?" n'est pas un pamphlet contre l'ONU, mais plutôt une exhortation à ce qu'elle "travaille mieux" et donne plus de moyens aux soldats de la paix. Après "Sarajevo, mon Amour", portrait d'une femme violée pendant la guerre de Bosnie (1992-1995) confrontée aux démons de son passé, "Quo Vadis, Aida?" pourrait offrir un nouveau prix prestigieux à Jasmila Zbanic, elle-même rescapée de la guerre, et qui continue d'explorer les blessures des Balkans."Ce film est dédié aux femmes leurs fils, leurs maris", a-t-elle souligné. Dans un tout autre registre, une seconde réalisatrice concourrait jeudi, la Française Nicole Garcia, avec un drame amoureux, "Amants", mettant en scène un trio d'acteurs, Stacy Martin, Pierre Niney et Benoît Magimel.
L'horreur du massacre de Srebrenica vue à travers les yeux d'une mère impuissante: le cinquième film de la Bosnienne Jasmila Zbanic, "Quo Vadis, Aida?", a ouvert jeudi la compétition de la Mostra de Venise, qui offre une place de choix inédite aux réalisatrices.
orangesum-4237
L'homme de 60 ans, visage long et nez aquilin surmontant une éternelle moustache plus ou moins touffue au fil des décennies, est de loin le plus populaire des quinze ministres qui ont obtenu dans la nuit de mercredi à jeudi la confiance du Parlement, après cinq mois de vacance du pouvoir. Capitaine d'équipes ayant remporté le championnat national, décisif dans plusieurs matches de Coupe du Golfe et avec trois Jeux Olympiques au compteur, Adnane Dirjal écrase la concurrence sans grand effort, en foot comme en politique. Il est même, fait historique, l'un des très rares ministres chiites désignés par un parti sunnite, dans un pays où les portefeuilles sont attribués aux formations politiques qui nomment ensuite leur homme.- "Capitaine Dirjal" -"Le capitaine Dirjal est au-dessus des calculs confessionnels", a allègrement tweeté le chef --sunnite-- du Parlement Mohammed al-Halboussi, accompagnant son message d'une vidéo d'un but mémorable contre la Corée du Sud en 1982. Mais, soufflent d'autres, Adnane Dirjal, proche des dirigeants du Golfe où il vit depuis 25 ans, est aussi un pont bienvenu vers des alliés riches et enclins à soutenir la cause des sunnites en Irak. Contrairement à la plupart des politiciens actuels --exilés sous Saddam Hussein et rentrés au pays à sa chute en 2003--, le footballeur a eu une carrière presque parallèle à celle du dictateur. En 1979, le premier prend le pouvoir et le second fait ses débuts, d'abord pour trois saisons au club Azzawrah, le plus populaire de Bagdad. Puis, en 1984, il est repéré par Oudaï Saddam Hussein, le fils du dictateur qui régnait en maître sur les sports dans l'Irak de l'époque. Adnane Dirjal rejoint alors son club, al-Rachid, pour cinq saisons. En 1992, au moment où son pays vient d'en finir avec la Guerre du Golfe, Dirjal devient l'entraîneur de l'équipe nationale. A l'heure de l'embargo international et de la disette générale, les matches de foot --sport roi en Irak-- sont de rares moments de liesse générale. Il quitte l'Irak trois ans plus tard, pour le Qatar où il entraîne plusieurs clubs avant d'abandonner les bancs et les terrains en 2014 pour rejoindre les plateaux de télévision du petit émirat gazier, où il décrypte pour des dizaines de millions de téléspectateurs matches arabes et internationaux. Il ne revient en Irak pour la première fois qu'en 2018, pour y mener un nouveau combat: prendre la tête de la Fédération nationale de football. Ecarté pour un différend autour de son CV, jugé "frauduleux" par le chef de la Fédération, il réplique en saisissant la justice et obtient des sanctions.- "Réformer le pays" -Aujourd'hui au ministère, il hérite d'un sujet brûlant concernant une autre instance sportive: le Comité olympique irakien, dissous par les Américains en 2003 car celui-ci était dirigé sous Saddam Hussein par... son fils Oudaï. Depuis, le comité a repris ses fonctions avec de nouveaux membres, sans encombre pendant 15 ans, avant que soudainement, le ministère de la Jeunesse et des Sports ne fasse annuler l'élection de son bureau en 2018, prétextant qu'aucune loi n'encadrait l'existence de cette institution dans l'Irak post-2003. Au-delà des querelles administratives, M. Dirjal a un avantage de poids, assure à l'AFP Jazaïr al-Sahlani, directeur exécutif du Comité olympique irakien."Il est proche des sportifs et cela va l'aider à résoudre de nombreux problèmes et à faire retrouver une stabilité au sport", parent pauvre dans un pays secoué par une succession de guerres depuis 40 ans. Et l'homme entend aussi se saisir des préoccupations des Irakiens, lui qui plaidait lors d'une conférence de presse en février pour que "les sportifs fassent partie de ceux qui vont réformer le pays" en proie alors à une révolte populaire inédite réprimée dans le sang.
Star du club de foot du fils de Saddam Hussein, roc en défense de l'équipe nationale, commentateur des très regardées chaînes satellitaires arabes et justicier des instances sportives en Irak: Adnane Dirjal, a endossé jeudi un nouveau maillot, celui de ministre des Sports.
orangesum-4238
Vers un "véritable calvaire" pour les femmes victimes de violences conjugales ? Les associations alertent les autorités sur les risques encourus par les femmes en période de confinement, décrit comme un "terreau propice aux violences". Entre l'angoisse d'une dangereuse promiscuité, la peur de se signaler et les doutes sur la capacité des forces de l'ordre à intervenir rapidement, l'inquiétude plane sur les victimes, dans un pays en pleine crise sanitaire. "Être confiné, c'est déjà compliqué pour des gens qui s'entendent bien. Alors pour les victimes de violences conjugales, elles vont vivre un véritable calvaire", se lamente la présidente de l'UNFF (Union nationale des familles de féminicides)."Malheureusement, je pense qu'on doit s'attendre à une recrudescence des violences conjugales et féminicides dans les prochaines semaines. On est désemparé", poursuit Sandrine Bouchait. Quand elle a pris connaissance des mesures de confinement, Morgane Seliman, ancienne victime de violences conjugales, a tout de suite imaginé "l'enfer" de cette "prison"."J'ai eu une pensée pour les victimes, hommes et femmes, enfermés avec leurs bourreaux. Ça doit être horrible", dit-elle. "Je me dis aussi : heureusement que je suis partie. Sinon, je serais morte vingt fois". "Les forces de l'ordre sont mobilisées mais j'espère qu'elles seront toujours disponibles. Ça risque d'être plus compliqué. Déjà que, de base, ce n'est pas toujours ça...", souffle-t-elle. Les policiers, justement, appellent les victimes à ne pas cesser de signaler les faits de violences. "Il ne faut pas hésiter à contacter la plateforme et à faire le 17 s'il y a une urgence imminente, explique Laure Penalvez, policière qui travaille sur la plateforme de signalements en ligne des violences sexuelles et sexistes. Les violences conjugales restent des urgences et à ce titre, la priorité des services de police. Il ne faut pas qu'elles ou ils aient peur. Les victimes seront toujours orientées, écoutées dans leur démarches, 24h/24. Pour protéger les victimes de violences conjugales, Marlène Schiappa a indiqué vendredi dans un communiqué que les numéros d'écoute, les plateformes gouvernementales, l'accompagnement dans des hébergements d'urgence et les procès au pénal contre les agresseurs seraient maintenus. Par exemple, un plan de continuité est mis en place pour le 3919, numéro national pour les femmes victimes de toute forme de violences (sexuelles, conjugales, psychologiques, etc.), a expliqué jeudi la secrétaire d'État chargée de l'Egalité entre les femmes et les hommes, rappelant elle aussi que le confinement est "un terreau propice aux violences". Pour l'heure, ce numéro "est temporairement suspendu, le temps que l'on mette en place, le plus vite possible, le télétravail pour les écoutantes", a expliqué à l'AFP la présidente de la Fédération nationale solidarité femmes (FNSF), qui gère la plateforme. "Le 3919 devrait normalement fonctionner lundi et si possible, un peu avant". "On est inquiet. On sait très bien qu'elles vont être en situation d'extrême danger en confinement", explique Françoise Brié. "Dans ces cas-là, il faut appeler les services de police et de gendarmerie". De son côté, "la plateforme arretonslesviolences.gouv.fr ", qui permet aux victimes de violences de dialoguer avec les forces de l'ordre de manière anonyme, "reste active 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7", a souligné jeudi Mme Schiappa."On sent bien qu'on est dans l'inconnu. Le confinement va durer 15 jours, si ce n'est plus. C'est très angoissant", juge Liliane Daligand, présidente de Viffil SOS Femmes, association basée à Lyon et qui trouve des solutions d'hébergement à des femmes victimes de violences. "Il faut prendre en charge les femmes en trauma qui ont besoin de déverser ce qui est trop lourd à porter. Malgré les consignes de confinement, s'il y a danger imminent, il faut partir et ne pas risquer sa vie", insiste cette médecin-psychiatre. Le confinement, "période de grand stress" où l'on se retrouve cloîtré chez soi avec des possibilités de sortie réduites, peut également réveiller des souvenirs traumatiques chez les anciennes victimes de violences, estime Caroline De Haas, membre du collectif #NousToutes. "J'ai reçu plusieurs témoignages de femmes qui me disent 'Je suis terrorisée quand je suis enfermée. J'ai besoin de sortir'", indique-t-elle, en s'inquiétant d'une éventuelle augmentation "des cas de viols conjugaux". Par ailleurs, "les accueils de nouvelles femmes" dans des centres d'hébergement d'urgence et "le traitement des contentieux essentiels, et notamment les affaires de violences conjugales" sont maintenus, a affirmé lundi Marlène Schiappa. Cela concerne par exemple les "ordonnances de protection", les "présentations devant le juge d'instruction et le juge de la liberté et de la détention" et les "procédures d'urgence devant le juge civil (...) pour l'éviction du conjoint violent", avait-elle précisé dans un communiqué.
Les pouvoirs publics appellent les victimes à ne pas renoncer à signaler des faits de violences pendant la période de confinement.
orangesum-4239
Les images d'animaux sauvages se promenant en milieu urbain se multiplient depuis le début du confinement. Des dauphins dans le port de Cagliari en Italie. Des sangliers en plein Barcelone. Un puma à Santiago du Chili. Des canards devant la Comédie Française à Paris... La nature reprend ses droits en pleine pandémie de Coronavirus. Comme le relaye France Bleu Lot, les habitants de Figeac et de Cahors ont eu la surprise voir des chevreuils s'approcher des maisons et des jardins. Mais ces animaux présentaient des signes d'ivresses pour le moins surprenants. Selon les précisions de France Bleu, les chevreuils semblent en effet désorientés comme s'ils titubaient. "Au printemps, les chevreuils mangent beaucoup de bourgeons, jusqu'à 2 000 bourgeons par jour. Or certains bourgeons, notamment ceux des résineux, contiennent des substances alcaloïdes, un peu euphorisantes, et on les voit déambuler comme s'ils étaient ivres. Sur les routes, ils divaguent, ils sont un peu soûls !", indique Serge Gay, le vice-président de la Fédération de chasse du Lot. Et d'ajouter : "Sans la présence de l'Homme et sous l'emprise de cette drogue, l'animal n'a plus la conscience du danger. Cet état d'ivresse peut aussi les rendre dangereux, sur les routes, ils peuvent provoquer des accidents."Les chevreuils profitent par ailleurs du confinement pour se servir dans les vignes où ils mangent les bourgeons mais en saccageant les grappes de raisin. "On dit qu'un chevreuil peut manger jusqu'à 2.000 bourgeons par jour, sur des vignes qui ont de jeunes pousses, c'est catastrophique. Dans les vignes entourées de bois, les viticulteurs se plaignent beaucoup de ces attaques sur bourgeons. Dans les jeunes vignes plantées depuis un ou deux ans, elles en crèvent, et il faut les remplacer", souligne Serge Gay. Pour le vice-président de la Fédération de chasse du Lot, il conviendrait de réguler la population de chevreuils, estimée actuellement à 30 000 dans le Lot.
Comme le relaye France Bleu Lot, des chevreuils ont été aperçus ivres dans les rues de Figeac, ainsi qu'aux environs de Cahors. Ils auraient mangé des bourgeons euphorisants.
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Les Français n'ont pas attendu le passage au stade 3 de l'épidémie pour se ruer dans les supermarchés, faire des stocks de produits alimentaires. Vendredi 13 mars, au lendemain des annonces d'Emmanuel Macron pour tenter d'endiguer a pandémie, les rayons de plusieurs grandes surfaces en France se sont retrouvés vidés. L'inquiétude est-elle justifiée ? "Il n'y a pas de rupture d'approvisionnement", a rassuré ce samedi 14 mars Jérôme Salomon, directeur général de la santé, dans un sourire. Puis d'évoquer des mesures plus rationnelles et efficaces à prendre durant la crise sanitaire : "Je pense que la réponse face à une situation telle que nous la vivons ce soir, c'est la sérénité, c'est le calme, c'est la gravité et c'est l'application des consignes. Ce type de comportement n'a pas de sens, surtout que la menace n'est pas sur cet ordre-là. Je préférerais que les Français se précipitent sur les mesures barrières, sur le lavage des mains, sur la distanciation sociale, sur l'appui à leurs personnes âgées, l'appui aux personnes fragiles, les conseils à distance, les coups de téléphone... ce serait beaucoup plus important dans cette période", a expliqué Jérôme Salomon."Il y aura pas de problème de pénurie"Mardi 10 mars, le PDG de Système U, Dominique Schelcher, a également tenu à rassurer les Français sur l'antenne d'RTL. "Pâtes, riz, mouchoirs, sauces, conserves de légumes : on peut voir quelques rayons vides à certains moments mais ce n'est pas parce que les produits manquent, c'est parce que les gens ont sur-stocké, donc le temps qu'on remplisse les rayons, il peut y avoir quelques rayons vides", a-t-il d'abord constaté. "Mais la chaîne entre nos fournisseurs, nos entrepôts et nos magasins fonctionne normalement. (...) Il n'y aura pas de manque de produits dans les prochains jours. Nous, commerçants, on redit qu'il y aura pas de problème de pénurie", a martelé Dominique Schelcher. Face à la gravité de la propagation du coronavirus, Edouard Philippe a annoncé la fermeture des lieux publics "non indispensables à la vie du pays" dès ce samedi 14 mars à minuit. Seuls magasins alimentaires, pharmacies, banques, bureaux de tabac ou encore stations-essence, resteront ouverts.
Les rayons de plusieurs grandes surfaces en France se sont retrouvés vidés après l'allocution d'Emmanuel Macron jeudi 12 mars. Doit-on craindre une pénurie ? Ce samedi 14 mars, Jérôme Salomon, directeur général de la santé, s'est vu rassurant.
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Depuis deux ans, ils campent sur cette pelouse de Pretoria pour réclamer aussi l'abolition du terme "coloured", une classification raciale datant de l'apartheid et qui figure encore sur des documents officiels, pour désigner notamment métis et populations autochtones. Le groupe de militants a marché plus de mille kilomètres jusqu'à ce gros bâtiment de style colonial britannique, siège à la fois de la présidence et du gouvernement, pour réclamer audience. "Nous attendrons ici jusqu'à ce que nous obtenions ce pourquoi nous sommes venus", explique l'un de ses dirigeants, qui se fait appeler King Khoisan. De grands panneaux blancs devant la tente affichent des messages de colère à l'égard du président Cyril Ramaphosa. "On est là depuis plus d'un an et que fait-il? Rien!", affirme l'un d'entre eux en afrikaans, la langue des descendants des premiers colons blancs. Le président Ramaphosa a signé l'an dernier une loi qui confère une plus grande autonomie à la communauté Khoïsan, largement asservie et décimée par la colonisation. Mais pour ces militants, cette loi n'est qu'une première étape dans une bataille constitutionnelle et culturelle. - Bushmen ou Hottentots -Le nombre des Khoïsan parmi les 59 millions de Sud-Africains, n'est pas établi et leur identité aussi fait débat. "On parle des Khoi pasteurs et des San chasseurs-cueilleurs, mais d'un point de vue archéologique, c'est difficile de les dissocier", explique Tammy Reynard, conservateur au Centre des Origines de l'université de Witwatersrand. On a longtemps désigné les Khoïsan sous le nom de Bushmen et quand les colons hollandais ont débarqué en Afrique du Sud au XVIIe siècle, ils les ont appelés Hottentots, un terme dérivé de leurs fameuses langues à clics. Ces langues sont caractérisées par l'emploi de consonnes particulières, des clics produits par la bouche qu'on retrouve aussi dans d'autres langues sud-africaines comme le zoulou ou le xhosa. L'une des langues de la famille khoïsan n'est plus parlée que par trois personnes, a récemment relevé l'Unesco. Mais pour beaucoup de ces militants, le sujet clé reste la terre. La question récurrente d'une restitution d'une partie des terres prises par les colons blancs devrait concerner aussi les populations indigènes, pas seulement les communautés noires, revendiquent-ils."On ne peut pas parler d'identité, sans parler de terres", estime Philip Williams, fondateur du groupe militant Indigenous First Nation Advocacy SA. "Nous demandons au gouvernement la restitution de terres sur lesquelles nous pouvons vivre, produire et accéder aux ressources. Les ressources de cette terre appartiennent à nos ancêtres".
Sous l'imposante statue de Nelson Mandela, en face du bureau du président sud-africain, une petite tente noire s'est installée dans la durée: ces militants du peuple Khoïsan, les premiers habitants d'Afrique du Sud, veulent des terres et une reconnaissance de leurs langues.
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Vision d'effroi au réveil pour Camila, une étudiante en médecine logée dans la cité universitaire du Vélodrome à Vandœuvre-lès-Nancy (Meurthe-et-Moselle). La journée du 1er mars a commencé du mauvais pied pour elle. "Je ne savais plus où j'étais ! Si c'était un cauchemar ou la réalité !", témoigne-t-elle près d'un mois après dans L'Est Républicain. Peu avant 9 heures, alors qu'elle dormait sur le ventre dans son lit, elle a soudainement entendu des coups frappés sur la cloison en bois qui fait office de tête de lit. En ouvrant les yeux, Camila découvre alors un homme au pied de son lit. "Je ne sais pas depuis combien de temps, il était là. J'étais dénudée dans mon lit. J'ai eu très peur. J'en avais des palpitations. J'ai immédiatement rabattu ma couette sur moi", confie l'étudiante au quotidien régional. L'individu se révèle être un agent technique du Crous. Il a justifié sa présence par une réparation de la chasse d'eau. Mais il ne devait pas venir ce jour-là ni à cette heure-ci. Le rendez-vous avait été prévu pour la veille et n'avait pas été honoré. Pour Camila, le cauchemar ne s'est pas arrêté à ce réveil brutal et angoissant. L'employé n'a pas voulu quitter les lieux. "Je voulais qu'il sorte. Même cinq minutes seulement. Pour que je puisse m'habiller. Mais il a refusé. Il m'a dit qu'il allait réparer la chasse d'eau. J'ai dû insister pour qu'il finisse par sortir", se souvient-elle. La jeune femme n'a pas porté plainte, mais n'a pas gardé cette mésaventure pour elle pour autant. Elle a découvert que récemment son amie Kenza avait failli voir débouler deux responsables du Crous dans sa chambre alors qu'elle dormait elle aussi. "Ils essayaient d'ouvrir ma porte pour un contrôle, mais j'avais ma clé dans la serrure et ils n'ont pas pu entrer. Il est en revanche fréquent que des agents passent en notre absence", déplore Kenza. Il s'avère que plusieurs étudiantes se plaignent de ces intrusions irrespectueuses du règlement intérieur. L'article 10 prévoit qu'il n'est pas possible, sauf urgence, de débarquer à l'improviste dans les chambres. Mais pour la direction du Crous, il était impératif de réparer la chasse d'eau de Camila pour "solutionner le problème à la veille d'un week-end afin de ne pas dégrader les conditions de vie des locataires", a-t-elle écrit dans un communiqué. Si l'organisme "regrette la situation rencontrée par les deux étudiantes", il "souligne le caractère exceptionnel au vu du nombre d'interventions réalisées, près d'un millier chaque semaine".
Stupeur et tremblement au matin du 1er mars dans une résidence universitaire de Nancy. Une étudiante a été réveillée par un agent du Crous, entré dans sa chambre pendant son sommeil, raconte L'Est Républicain fin avril.
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Cette alerte, valable à partir de 14h00, concernait d'abord la Gironde, les Landes, le Gers, les Pyrénées-Atlantiques et les Hautes-Pyrénées, dans le Sud-Ouest, la Charente-Maritime et au Lot-et-Garonne dans l'ouest, ainsi que l'Indre-et-Loire, le Loir-et-Cher et le Loiret dans le Centre. Elle a été étendue dans la matinée aux huit départements de l'Ile-de-France (Paris et petite couronne, Seine-et-Marne, Yvelines, Essonne et Val d'Oise). Après la vague orageuse de la nuit, où les orages ont été ponctuellement très actifs, une accalmie s'est dessinée en début de matinée sur le nord du pays, mais l'activité orageuse a déjà repris sur le sud de l'Aquitaine notamment, précise Météo France. En Ile-de-France, des cumuls maximaux de l'ordre de 20 à 40 mm et localement jusqu'à 70 mm ont été mesurés, détaille le dernier bulletin. Une nouvelle dégradation pluvio-orageuse doit ensuite se mettre en place par le sud-ouest. Entre dimanche après-midi et lundi midi, les périodes de fortes précipitations s'enchaînent, donnant des cumuls importants, voire parfois exceptionnels. Quelques rafales de vent vers 60/70 km/h sont possibles ainsi que des chutes de grêle sous les orages les plus virulents, prévient Météo France. En Aquitaine, les intensités des pluies pourraient atteindre 20 à 30 mm. Dans le Piémont basque, l'Armagnac et le Bassin d'Arcachon, "il est même possible que l'on atteigne localement 100 à 150 mm en moins de 36 heures, ce qui correspond à des durées de retour parfois de l'ordre de 100 ans". Sur la région Centre-Val de Loire, des orages forts sont prévus en soirée. Les fortes intensités pluvieuses pourront y provoquer des phénomènes d'inondation par ruissellement. En Ile-de-France, le temps redeviendra plus instable en cours d'après-midi et en soirée, avec la circulation de fréquents orages pouvant apporter localement de la grêle et de nombreux impacts orageux. Puis au cours de la nuit, une nouvelle perturbation très pluvieuse gagne la région par le sud-est. Ce temps pluvio-orageux va se maintenir jusqu'en milieu de journée de lundi. Une amélioration est attendue lundi après-midi.
Dix-huit départements sont placés dimanche en vigilance orange pour pluie-inondation, avec des orages parfois forts et de grosses précipitations à craindre dans le Sud-Ouest, le Centre et l'Ile-de-France, indique Météo-France.
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Ils ont élu domicile sur le parking du marché de Rungis. Depuis le début du mois, 28 chauffeurs-livreurs débrayent le jour et passent la nuit dans leurs camions. Les salariés dénoncent leurs conditions de travail depuis le rachat de leur entreprise Délifresh par Chronopost, en décembre dernier. Ils craignent également d'être licenciés et remplacés par des sous-traitants, indique France Bleu. Depuis ce rachat, 40 prestataires, employés par 10 sociétés différentes, ont fait leur entrée dans le service de livraison de produits frais, selon un délégué du personnel. "On voit des nouvelles têtes tous les jours", résume Hakim Sébaoui. Depuis le changement de direction, une trentaine de salariés a été licenciée et les chauffeurs craignent la suppression d'autres postes, comme l'assure Khoran Tiryaki, délégué du personnel : "Quand Chronopost a racheté l'entreprise, tout était ficelé, le projet était prêt : c'était dégraisser les salariés pour ramener de la sous-traitance. Ils sont connus pour ça. Aujourd'hui, on est au bord du risque psychosocial parce les salariés sont à bout de nerf, mais on ne bougera pas du piquet."Des prestataires qui ne respecteraient pas les normes sanitaires"Pour se reposer et ne pas lâcher le site 24h/24, on est dehors, on vit ici", explique Hakim Sébaoui. "Ils nous traitent comme des chiens", dénonce le représentant. Les grévistes affirment également, vidéo à l'appui, que certains sous-traitants de Délifresh manipuleraient les denrées sans précaution et ne respecteraient pas la chaîne du froid. Sur place, plusieurs salariés ont décidé de filmer les allées et venues du nouveau personnel. "Depuis qu'on est là, 24h/24, on constate que certains sous-traitants ne respectent pas la chaîne du froid. Ils reçoivent de la marchandise dans des voitures non frigorifiques", expliquent deux grévistes. La direction de l'entreprise a refusé tout commentaire, selon France Bleu.
Près de 30 livreurs de Chronopost dorment depuis 15 jours dans leurs véhicules pour protester contre leurs conditions de travail, selon une information France Bleu.
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M. Salomon était interrogé le 16 juin à l'Assemblée nationale par la commission d'enquête parlementaire destinée à "tirer les leçons" de la crise du coronavirus. Il répondait alors à une question du député LR Damien Abad sur la question du nombre de tests de dépistage en France, qui a fait polémique. "L'OMS vous a dit +testez, testez, testez+, et en France vous n'avez pas développé de stratégie de tests massive, pourquoi ?", lui demandait le chef de file des députés Les Républicains. "Il y a eu peut-être une difficulté d'interprétation dans les propos du directeur général de l'OMS, qui ne visaient pas la France, mais qui visaient bien de nombreux pays qui n'avaient pas accès aux tests (...) et qui a dit (...) +on ne sait pas ce qu'il s'y passe et donc il faut tester, tester, tester+", répondait le DGS, ajoutant : "et nous avons répondu de façon encore plus volontaire à la demande de l'OMS"."Tous les pays doivent adopter une approche globale" "Testez, testez, testez", c'est l'appel lancé le 16 mars par Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l'OMS. "Tous les pays doivent adopter une approche globale. Mais pour prévenir les infections et sauver des vies, le moyen le plus efficace est de briser les chaînes de transmission. Et pour cela, il faut dépister et isoler", déclarait le directeur de l'OMS. "Vous ne pouvez pas combattre un incendie les yeux bandés. Et nous ne pouvons pas arrêter cette pandémie si nous ne savons pas qui est infecté par le virus. Nous avons un message simple pour tous les pays : testez tous les cas suspects", insistait-il. Dans son discours, Tedros Adhanom Ghebreyesus n'adressait pas de conseils spécifiques à certains pays selon leur capacité à effectuer des tests de dépistage. Il affirmait toutefois que l'OMS avait "expédié près de 1,5 million de tests à 120 pays" et travaillait "avec des entreprises pour augmenter la disponibilité des tests pour ceux qui en ont le plus besoin". Surtout, lors d'un point presse le 21 mars, le ministre de la Santé Olivier Véran faisait lui-même référence à cette recommandation."Lundi dernier le Dr. Tedros, directeur général de l'OMS, a délivré ce message simple : 'testez, testez, testez'. La France doit donc désormais suivre cette voie et se préparer à faire évoluer rapidement sa stratégie de dépistage", déclarait-il. Le ministre semblait donc considérer lui-même que cette recommandation de l'OMS s'adressait aussi à la France. Interrogée par l'AFP, la Direction générale de la Santé a répondu que "l'OMS s'exprim(ait) pour de nombreux pays, mais insist(ait) en particulier pour que les pays en retard se dotent de fortes capacités de tester, ce que la France avait fait". "Et nous avons élargi l'accès aux tests pour tous les symptomatiques comme l'a dit le ministre", a-t-elle assuré. Depuis le 11 mai "toutes les personnes présentant des symptômes ou ayant été en contact avec une personne contaminée" doivent pouvoir bénéficier d'un "test virologique RT-PCR", selon le site du ministère de la Santé.
Selon le Directeur général de la Santé (DGS) Jérôme Salomon, les recommandations de l'OMS en mars dernier de "tester (...) tous les cas suspects" de Covid-19, ne "visaient pas la France". Pourtant, son directeur s'adressait explicitement à "tous les pays", et le ministre de la Santé a lui-même évoqué cette recommandation quelques jours plus tard.
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C'était une demande de la famille qui, jusqu'à présent, n'avait pas été suivie d'effets. Ce vendredi 5 juin, on apprend que les juges en charge du dossier concernant la mort d'Adama Traoré ont décidé d'entendre deux nouveaux témoins. D'après RTL, ils ont envoyé un mail aux avocats de la famille Traoré pour les avertir de cette décision. Une information confirmée par Le Parisien. Ce mail a été envoyé le mercredi 3 juin, soit le lendemain de la manifestation pour Adama Traoré qui a réuni à Paris devant le tribunal, près de 20.000 personnes. Ce rassemblement spontané lancé par le comité "Vérité pour Adama", fait suite aux nombreuses manifestations qui émaillent les Etats-Unis depuis la mort de George Floyd le lundi 25 mai. Cet homme de 46 ans, afro-américain, a été tué lors de son interpellation par des policiers. Des témoins cruciauxLes témoins devraient être entendus début juillet. Initialement, leur audition devait avoir lieu en mai, mais elle a dû être décalée pour cause de coronavirus. La première personne que les juges vont entendre est celle chez qui s'est réfugié Adama Traoré après s'être enfui au moment de sa première interpellation. Cet homme a déjà été interrogé par les gendarmes, mais jamais par les juges. L'autre témoin a assisté à l'arrestation selon Le Parisien. Il s'agit d'une jeune femme et elle n'a encore jamais été auditionnée. « C'est la première fois que les juges écoutent notre avocat et acceptent sa demande », a déclaré la sœur du défunt Assa Traoré au Parisien. "Il s'agit de deux témoignages extrêmement importants. Il n'était pas normal de clôturer une enquête quand on sait que des témoins n'ont pas été entendus. Ces témoignages doivent permettre d'apporter des éléments importants dans cette affaire", a ajouté Me Yassine Bouzrou, avocat de la famille d'Adama Traoré sur BFMTV. Adama Traoré est décédé au sein de la caserne de gendarmerie de Persan (Val D'oise) en 2016, deux heures après avoir été arrêté. Il avait 24 ans. Selon un nouveau rapport médical établi le 2 juin, le jeune homme serait décédé après un plaquage ventral effectué par les gendarmes. Cette expertise contredit les précédentes qui dédouanaient les gendarmes. La famille espère maintenant obtenir une reconstitution des faits.
Nouveau rebondissement dans l'affaire Adama Traoré. De sources concordantes, on a appris ce vendredi 5 juin que les juges allaient auditionner deux nouveaux témoins.
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Cette posture complique les efforts pour tenter de sauver le cadre de l'accord international de 2015 sur le nucléaire iranien, dont les Etats-Unis ont claqué la porte en 2018 et dont Téhéran se désengage très progressivement depuis mai 2019. Selon le dernier rapport de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), la quantité d'uranium faiblement enrichi accumulée par Téhéran atteignait en date du 20 mai 1.571,6 kilos pour une limite autorisée à 202,8 kilos (ou 300 kilos équivalent UF6). Dans le précédent rapport remontant à février, ce stock était de 1.020,9 kilos. En riposte au rétablissement des sanctions américaines, Téhéran poursuit donc sa trajectoire de production d'uranium qui dépasse désormais de presque huit fois le seuil fixé par l'accord signé avec les grandes puissances. Les experts estiment que la quantité requise pour confectionner une bombe nucléaire est de l'ordre de 1.050 kilos d'uranium équivalent UF6 faiblement enrichi à moins de 5%, un seuil que Téhéran a dépassé depuis le début de l'année. A rebours des obligations inscrites dans le pacte prévu pour limiter drastiquement ses activités nucléaires, l'Iran produit aussi de l'uranium enrichi à un taux de 4,5%, supérieur au seuil de 3,67% fixé par l'accord, selon le rapport consulté par l'AFP. Le taux d'enrichissement n'a cependant pas augmenté depuis juillet 2019 et reste encore très loin du seuil requis pour la fabrication d'une bombe atomique (plus de 90%). L'Iran avait annoncé en janvier ne plus se considérer tenu par les obligations listées dans l'accord de Vienne, pouvant laisser craindre le passage à un taux d'enrichissement de 20%. Cette étape aurait considérablement accéléré le processus pouvant mener à la fabrication d'une bombe."Les Iraniens jouent la montre", constatait récemment une source diplomatique interrogée par l'AFP.- "Vive préoccupation" -Téhéran veut aussi rester maître de l'agenda sur un autre dossier qui préoccupe les signataires européens de l'accord de Vienne (France, Royaume-Uni et Allemagne): l'accès à deux sites anciens que l'AIEA souhaite inspecter depuis plusieurs mois. Un second rapport publié vendredi relève "avec une vive préoccupation" que depuis quatre mois, malgré des demandes répétées, l'Iran a continué d'en refuser la visite à l'agence onusienne. Ces sites n'ont pas de lien avec les opération actuelles de l'Iran. Selon plusieurs sources diplomatiques, ils ont trait aux projets nucléaires militaires du pays dans les années 2000. Mais le pays a l'obligation de répondre aux demandes d'explication de l'agence en tant qu'Etat signataire du Traité de non prolifération (TNP), soulignent les spécialistes. L'un des sites "pourrait avoir été utilisé pour le traitement et la conversion du minerai d'uranium, y compris la fluoration en 2003". L'endroit "a subi des changements importants en 2004, notamment la démolition de la plupart des bâtiments", note le rapport. Un troisième site à propos duquel l'AIEA s'interroge "a subi un assainissement et un nivellement approfondis en 2003 et 2004", selon le rapport. La question sera au centre du conseil des gouverneurs des pays de l'AIEA qui se réunira à partir du 15 juin et devrait de nouveau exiger la transparence de l'Iran concernant ce dossier. Les Etats-Unis, même s'ils ne sont plus partie à l'accord, exercent une importante pression sur Téhéran à propos de ces sites anciens, accusant le pays de dissimulation. Ils entendent ainsi pousser les Européens, la Chine et la Russie à prendre des sanctions contre l'Iran et à sortir de l'accord de 2015. Le président américain Donald Trump dit aussi vouloir contraindre Téhéran à négocier un nouvel accord plus strict sur le nucléaire et les activités balistiques du pays. En réaction à l'annonce jeudi de la libération d'un ancien militaire américain détenu en Iran, M. Trump a estimé que cela montrait "qu'un accord est possible", entre Téhéran et Washington. Une hypothèse balayée vendredi par le chef de la diplomatie iranienne, Mohammad Javad Zarif, qui a qualifié dans un tweet le retrait américain de l'accord de "pari idiot".
L'Iran reste inflexible face aux inquiétudes suscitées par ses activités nucléaires : le stock d'uranium enrichi accumulé par le pays continue de grossir et Téhéran persiste à bloquer l'inspection de deux sites anciens, a indiqué l'AIEA vendredi.
orangesum-4248
Sans masque mais gel hydroalcoolique à portée de main, quelques courtiers, négociants et journalistes dégustent, en très petits comités, les échantillons de différentes propriétés bordelaises, loin des intenses va-et-vient et de l'euphorie marquant habituellement la semaine des primeurs début avril. Pour la première fois, la maison du vin de Margaux (Médoc) fait déguster ses vins, des grands crus classés 1855 aux micro-cuvées, avec une organisation très spécifique : des sessions de quatre personnes pour 30 minutes à des postes individuels de dégustation, régulièrement désinfectés. Des châteaux ont, comme tous les ans, ouvert leurs portes aux professionnels mais de manière plus restreinte : seuls journalistes, courtiers et négociants ont le privilège de déguster le millésime. Contrairement aux autres années, il n'y a pas un Asiatique, Américain ou Britannique. Mais ceux-ci ont quand même pu découvrir le 2019 chez eux grâce à des envois d'échantillons débutés dès avril. Certains ont même eu droit à des visio-dégustations. "Ca permet d'avoir un échange et ouvre des perspectives de travail différentes", reconnaît Julien Viaud du laboratoire Rolland & associés à Pomerol, qui qualifie le 2019 de "bon millésime" s'inscrivant dans la série de ces dernières années."Le 2019 est sur l'élégance et le fruit. On a des raisins mûrs, plutôt sur de jolis fruits rouges et noirs. Pour le merlot, des notes de cerise noire, et des arômes de cassis pour le cabernet", estime cet œnologue-conseil."Il sera agréable à boire dans les cinq ans, avec de la complexité, prédit-il, "il n'y a rien qui accroche, pas de tanins agressifs". Ces vins, jugés aujourd'hui alors qu'il sont en cours d'élevage, seront livrés dans 18 à 24 mois. Leurs ventes permettent aux propriétés d'avoir de la trésorerie et aux acheteurs de faire, en principe, des économies ainsi que d'acquérir des vins de grands châteaux, souvent introuvables ensuite ou à des prix plus élevés.- Bon millésime, prix moins chers - Au château Lascombes à Margaux des échantillons ont également été envoyés "depuis près d'un mois au négoce bordelais, aux importateurs, aux distributeurs, aux sommeliers, aux journalistes", dit le directeur général, Dominique Befve qui exporte 80% de ses vins. Le contexte était déjà tendu avant même le confinement, avec des ventes de Bordeaux en berne en France, aux Etats-Unis ou à Hong Kong, premier marché en valeur l'année dernière."C'était difficile quatre, cinq mois avant le covid. Cela n'a fait que couler le peu d'espoir qu'on avait avant", résume le DG de ce second cru classé. "C'est compliqué d'acheter maintenant pour nos importateurs" et être livré plus tard dans ce contexte incertain, reconnaît-il."Le Covid s'est rajouté à une tendance compliquée dans le commerce du vin suite aux taxes qui ont été mises par les Etats-Unis. Ensuite il y a le Brexit en Angleterre (alors que) les Anglais sont de très forts commerçants de vin", souligne l'œnologue Eric Boissenot. Certains notent cependant un intérêt pour ce millésime 2019 à l'occasion de cette campagne atypique des primeurs qui concerne quelque 250 châteaux représentant 3% des volumes de Bordeaux et 20% de leur valeur, mais qui entraine dans son sillage tout le Bordelais. Les premières notes de journalistes sont publiées, tout comme les prix, et sur la vingtaine de châteaux qui ont annoncé les leurs, la tendance des prix est à la baisse de 20 à 30%, comparé à l'année dernière."Mais les ventes se passent bien pour les premiers vins sortis", note le Conseil interprofessionnel du vin de Bordeaux (CIVB). Le premier à s'être lancé, le château en biodynamie Pontet Canet, a baissé son prix de 31%. Son vin s'est vendu il y a dix jours en trois heures.ale-cac/pjl/pb
Dans l'intimité des châteaux, à Margaux, Saint-Emilion ou dans un grand hôtel bordelais pour déguster le millésime 2019 : les primeurs, système unique au monde de vente de vin de grands Bordeaux, se réinvente avec la crise sanitaire du coronavirus.
orangesum-4249
Lors d'une audience à Moscou, le parquet a également requis une amende de 800.000 roubles (10.200 euros au taux actuel), selon un journaliste de l'AFP présent au tribunal. Des peines allant de 4 à 5 ans de prison ont aussi été requises contre trois collaborateurs de M. Serebrennikov. Présent à l'audience, Kirill Serebrennikov, 50 ans, est accusé d'avoir détourné entre 2011 et 2014 environ 128 millions de roubles (1,64 million d'euros au taux actuel) de subventions publiques. Arrêté en août 2017, il avait été assigné à résidence jusqu'en avril 2019. En septembre 2019, la justice russe avait levé "toutes les mesures préventives" contre lui et ses trois collaborateurs inculpés, puis renvoyé le dossier au Parquet, l'estimant incomplet. Une troisième expertise a finalement conclu début juin que le réalisateur et son équipe avaient touché un trop-perçu de 128 millions de roubles d'aides publiques pour un projet de la troupe "Studio 7" de M. Serebrennikov. Celle-ci prend le contre-pied d'une expertise précédente qui avait mis à mal l'accusation. Kirill Serebrennikov, directeur artistique du Centre Gogol, un célèbre théâtre moscovite, a toujours nié les charges pesant contre lui. Lundi, son avocat a plaidé l'acquittement pour son client."Dans cette affaire, il n'y a aucune preuve de comportement malhonnête de ma part", a déclaré Kirill Serebrennikov à l'audience, accusant les enquêteurs d'avoir fait "pression" sur la principale témoin de l'accusation, l'ancienne comptable de la troupe. Le tribunal rendra son verdict le 26 juin, selon les agences de presse russes. Pour ses partisans, Kirill Serebrennikov paye sa liberté de création et ses pièces parfois osées, mêlant politique, sexualité et religion, dans un pays où les autorités poussent pour un retour en force des "valeurs traditionnelles". Les autorités démentent cette interprétation des faits. Quelque 3.000 personnalités de la culture ont appelé lundi dans une pétition le ministère de la Culture à renoncer aux poursuites, dénonçant une "affaire qui a été fabriquée" par les enquêteurs. Dès son arrestation, de nombreux appels en sa faveur ont été lancés par des personnalités du monde des arts en Russie et à l'étranger. Kirill Serebrennikov a été remarqué pour son film "Leto", sur la vie du rockeur soviétique Viktor Tsoï, primé en 2018 à Cannes et dont il avait terminé le montage lors de son assignation à résidence. A cause de cette mesure, il avait aussi manqué fin 2017 la première au Bolchoï de Moscou de son ballet "Noureïev", consacré au danseur étoile passé à l'Ouest en 1961. Le spectacle avait été pris dans une controverse, retardant la première de six mois.
Le Parquet russe a requis lundi six ans de prison contre le réalisateur et metteur en scène Kirill Serebrennikov, figure du milieu artistique russe accusée de détournement de fonds dans une affaire controversée.
orangesum-4250
Triste surprise à bord. 475 passagers et membres d'équipage du paquebot "Oasis of the Seas" sont tombés malades, victimes d'une épidémie de gastroentérite, indique CNN ce samedi 12 janvier. En conséquence, la compagnie Royal Caribbean a pris la décision de rentrer samedi en Floride (Etats-Unis), soit un jour plus tôt que prévu. L'Oasis of the Seas, troisième plus gros paquebot du monde, avait quitté dimanche dernier son port d'attache de Port Canaveral, à Orlando, en Floride pour prendre la direction de la Jamaïque. La semaine s'annonçait idyllique : piscines à bord, fosse de plongée, casinos... Les vacanciers devaient également visiter Haïti et le Mexique. Mais l'épidémie a modifié les plans du voyage.475 personnes maladesSelon "Le Parisien", dès mercredi, plus de 170 passagers et un membre d'équipage étaient incommodés. Les autorités jamaïquaines ont alors refusé de laisser déferler sur leur île l'épidémie. La compagnie a donc décidé de laisser la croisière se poursuivre en direction de l'île mexicaine de Cozumel. Problème : le lendemain, plus de 250 passagers souffraient de la gastro. L'excursion a finalement été annulée. Dans la foulée, la compagnie a pris la décision d'abréger la croisière, en retournant en Floride avec un jour d'avance. Un dernier bilan faisait état de 475 personnes malades, passagers et membres de l'équipage, alors que le paquebot peut en transporter jusqu'à 6000. Triste retour donc pour les vacanciers qui sont attendus à Port Canaveral samedi 12 janvier au matin et devraient commencer à débarquer à partir de 7 heures, heure locale (13 heures, heure française). Un "triage" a été mis en place par les autorités de Brevard, au port, souligne encore CNN. La compagnie Royal Caribbean a décidé de rembourser l'intégralité du voyage. Et s'empresse désormais de rassurer les touristes ayant réservé pour les prochaines semaines une croisière sur le paquebot. "Des mesures draconiennes sont prises pour s'assurer que le navire est nettoyé et désinfecté avant sa prochaine navigation", répond ainsi l'entreprise sur Twitter à un voyageur inquiet. Lieu clos souvent bondé, un navire de croisière peut parfois voir se développer des épidémies particulièrement impressionnantes. Déjà en 2012, 400 passagers en route pour les Caraïbes avaient été touchés par une violente infection.
Une épidémie géante de gastro-entérite s'est déclaré à bord d'un paquebot de croisière et affecte ainsi près de 500 passagers et membres de l'équipage.
orangesum-4251
Être mère ou père au foyer, c'est du boulot, mais ça ne paie pas. Malheureusement pour eux, car leur salaire serait attractif. 6 400 euros, soit le salaire d'un cadre supérieur, selon une étude de Prontopro reprise par LCI. Pour arriver à une telle rémunération, ce portail de mise en relation avec des professionnels de services à la personne a tenu compte de toutes les activités d'un parent au foyer : ménage, courses, aide aux devoirs, cuisine, chauffeur, mais aussi coach de vie ou animateur.6 400 euros minimum !En effet, les parents doivent toucher à tout et gérer plusieurs enfants aux caractères bien différents. Prontopro a pris en compte neuf fonctions rémunérées qu'un parent au foyer occupe. Les auteurs de l'étude ont estimé qu'un parent faisait trois heures de ménage par semaine payées 15 euros de l'heure, qu'il était chef pâtissier deux fois par mois payé 94 euros par jour, coach de vie deux fois par mois rémunéré 185 euros par séance ou animateur deux fois par semaine payé 150 euros par événement et surtout occupait le poste de chef cuisinier pour huit repas par semaine pour trois personnes payé 70 euros par personne, détaille LCI. En tout, Prontopro arrive à un salaire mensuel de 6 391,57 euros précisément pour un parent au foyer en additionnant la fourchette basse des tarifs pratiqués par ces différents corps de métier. Et encore, il a divisé en deux les heures de ménage, d'aide aux devoirs ou d'animation avec l'autre parent du foyer. Toutes ces heures de travail varient aussi selon le nombre d'enfants. Il n'a pas non plus expliqué qui verserait ce fabuleux salaire. Et Prontopro n'a pas évalué la dose d'amour et d'attention en plus que donne un parent au foyer à ses enfants. Serait-ce inestimable ?
Les parents qui choisissent de rester à la maison et de s'occuper de leur progéniture, en grande majorité des mères, gagneraient cinq fois le smic, selon le site Prontopro.
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Faux, rétorque cette dernière. Première adjointe au maire de Bordeaux, Alain Juppé, Virginie Calmels a rallié en septembre dernier Laurent Wauquiez dans la campagne pour la présidence des Républicains. Un soutien qui lui permettra de devenir vice-présidente du parti en cas de victoire du président de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Si le probable prochain président LR s'en prend régulièrement à la majorité présidentielle de La République en Marche (LREM), dénonçant notamment ce week-end "un ramassis d'opportunistes" rejoignant le "marigot central", sa future numéro 2 n'est peut-être pas de cet avis. L'Express révèle lundi 27 novembre que Virginie Calmels aurait tout fait pour devenir ministre d'Emmanuel Macron. "SMS, coups de fil, elle n'est pas restée inactive", écrit l'hebdomadaire, selon qui l'élue bordelaise aurait fait passer un message au président de la République au lendemain du second tour des législatives, largement remportées par LREM. "Son attitude était sans ambiguïté", selon un interlocuteur du président. "Elle était dans une démarche personnelle", explique par ailleurs une source gouvernementale. Une information confirmée à L'Express par une troisième source."JE N'AI FAIT AUCUNE DÉMARCHE"À l'hebdomadaire, Virginie Calmels assure qu'il n'en est rien : "C'est faux ! Je n'ai fait aucune démarche, j'ai répondu à des sollicitations". Selon elle, les contacts ont débuté plusieurs mois avant l'élection présidentielle et se sont poursuivis après le premier tour du scrutin, contrairement à ce qu'affirme L'Express. Elle explique avoir été intéressée, mais uniquement dans le cas d'une coalition gouvernementale. Le 17 mai 2017, après la nomination d'Édouard Philippe à Matignon, elle avait publié une tribune dans Atlantico, rappelle L'Express : "Si la nomination d'Édouard Philippe se résume à un débauchage personnel sans conséquence sur la ligne du gouvernement, je dis non. Si, en juin, les législatives permettent de mener une politique audacieuse de réformes, avec l'appui d'une Assemblée nouvellement élue et du président de la République, je dis oui!"
POLITIQUE. La probable future numéro 2 des Républicains (LR) aurait fait des pieds et des mains pour faire partie du gouvernement d'Édouard Philippe, selon L'Express.
orangesum-4253
C'est une révélation pour le moins inattendue. Finaliste de la saison 3 de la Star Academy, Michal, connu du grand public pour son interprétation de "Qui a volé l'orange ?", s'est confié sans réserve sur les antennes de Voltage. Le jeune homme aujourd'hui âgé de 34 ans a ainsi admis qu'il aurait bien voulu avoir une relation avec l'animateur vedette de TF1 Nikos Aliagas. "Je l'ai croisé [plus tard] et je me suis dit : 'En fait j'ai envie de lui.' Je le trouve toujours très très sexy", a expliqué Michal lors de son passage dans l'émission de Jordan Deluxe. "En 2003, c'était l'animateur, le monsieur. Et quelques années après, c'était le petit mec qu'on a envie de se taper. Il a peut-être pris de l'assurance. Ou peut-être que c'est parce que je faisais partie de l'émission, je ne le voyais pas de la même manière, et quand l'émission était terminée, tu te dis peut-être que je peux coucher avec mon prof."Comme le précise PurePeople, Michal, qui continue de se produire sur scène entre la France et la Pologne, avait fait part de son attirance au présentateur de TF1. Mais le candidat à la Star Academy avait également eu un coup de cœur pour une star internationale de la chanson... Ricky Martin. "J'avais 19 ans, c'était bien avant qu'il ne fasse son coming out", a-t-il indiqué toujours sur Voltage. "J'avoue que c'était un moment très difficile pour moi, j'avais chaud, j'étais complètement amoureux de lui. (...) C'était très excitant, avant, pendant, après." Michal s'est marié avec son compagnon le 28 juillet 2017 à Paris.
Lors d'une interview accordée à Voltage, un ancien candidat de la "Star Academy" a confié avoir été troublé par l'animateur de TF1.
orangesum-4254
Ce système, qui sera déployé entre juillet 2021 et juin 2022, "est évidemment une révolution dans l'alerte à la population", a déclaré le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin lors d'une conférence de presse à Rouen. Il a précisé que "50 millions d'euros ont été budgétisés" pour ce nouveau service. A ses côtés, la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili a confirmé l'engagement du gouvernement d'augmenter "d'ici à la fin du quinquennat" de 50% le nombre d'inspections des sites industriels classés. Mais lors d'une réunion avec des élus ouverte à la presse, elle a précisé que la création de 50 postes d'inspecteurs, annoncée en juin, aurait lieu d'ici à la fin du quinquennat et non en 2021. Le nouveau système d'alerte à la population s'appuiera sur la diffusion cellulaire et l'envoi de SMS géolocalisés. Il "permettra l'envoi massif et rapide de messages prioritaires par rapport aux communications traditionnelles", selon le dossier de presse du gouvernement. "Même quand le téléphone sera sur silencieux, cela sonnera", a précisé M. Darmanin jeudi devant des élus et des journalistes. Il sera ainsi "possible d'informer la population en temps réel pour indiquer la posture à tenir", selon le dossier de presse. Ce système sera déployé "au deuxième semestre 2021 dans les zones prioritaires à forte population ou représentant un risque particulier", puis généralisé à tout l'Hexagone d'ici à juin 2022. Le Sénat recommande le système de diffusion cellulaire depuis 2010, les Pays-Bas l'appliquent depuis 2012, selon le rapport de la commission d'enquête de la Chambre haute. Bruxelles demande la mise en place pour juin 2022 de ce système, qui est aussi utilisé aux États-Unis et au Japon. La diffusion cellulaire complèterait le système d'alerte actuel de plus de 2.000 sirènes, que nombre d'élus jugent dépassé et peu efficace. Le 26 septembre 2019, près de 10.000 tonnes de produits chimiques étaient parties en fumée sur le site Lubrizol, classé Seveso, et celui de son voisin Normandie Logistique. Le député PCF Hubert Wulfranc a estimé que "95% des mesures" évoquées jeudi "figuraient déjà" dans le plan Borne sur les risques industriels annoncé en février. Ce n'est pas l'avis de Mme Pompili. Outre le système d'alerte, le gouvernement ajoute la publication "systématique" d'ici 2022 des "résultats des contrôles de l'inspection des installations classées", comme c'est déjà le cas pour les inspections des sites nucléaires. Et "les rapports d'expertise des assureurs" seront "mis à disposition de l'inspection des installations classées", a-t-elle poursuivi. Plusieurs élus, comme le maire PS de Rouen Nicolas Mayer-Rossignol, ont déploré que ne soit pas créée une autorité de sûreté des sites Seveso, sur le modèle de l'autorisé de sûreté nucléaire (ASN). La création d'un bureau enquête accident pour les sites industriels, confirmée jeudi, ne le satisfait pas, car le BEA interviendra a postériori, alors que l'ASN fait de la prévention. De son côté Pierre-Emmanuel Brunet de l'association Rouen Respire, a estimé que les "leçons de la catastrophe" n'avaient "pas été tirées". Le représentant de France Nature Environnement (FNE) Guillaume Blavette a, lui, déploré que "trop de dérogations" au droit de l'environnement soient accordées.
Le gouvernement a annoncé jeudi le lancement d'un système d'alerte par téléphone mobile en cas de danger pour la population, mais élus et associations attendaient beaucoup plus, un après l'incendie hors norme de Lubrizol à Rouen.
orangesum-4255
Les faits se sont déroulés mercredi peu après 22h30. Les deux jeunes, originaires du Val-d'Oise, ont été éjectés de l'attraction la chenille "Vegas", alors que le manège tournait à pleine vitesse. Ils ont atterri plusieurs mètres plus loin dans les barrières de sécurité. L'un est blessé au bras, l'autre à tête. Ils ont été pris en charge sur place par les pompiers et le médecin du Samu avant d'être hospitalisés à Sète. Le premier est sorti de l'hôpital jeudi matin."Il ne s'agit ni un dysfonctionnement du manège, ni d'une erreur humaine"La police était sur les lieux et le manège est fermé pour permettre des investigations. Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances de cet accident. Selon les informations de France bleu Hérault, les deux adolescents appartiennent à un groupe de jeunes footballeurs de Goussainville qui était venu dans la région pour participer à un tournoi de football. Le parc, qui a débuté sa saison le 1er avril, reste ouvert au public, précise Le Midi Libre. Selon le directeur du parc depuis 30 ans, Pierrick Pubill, il s'agirait du deuxième incident depuis sa création sur l'île, il y a 42 ans. "Il s'agissait, il y a quatre ans, d'une cheville cassée", précise-t-il. Selon le gérant, le manège semble cette fois hors de cause : "Il ne s'agit ni un dysfonctionnement du manège, ni d'une erreur humaine", a-t-il assuré au Midi Libre et à France 3. "J'en suis certain et cela sera facile à vérifier. Tous les contrôles réglementaires ont été effectués avant l'ouverture. Rien n'a cassé. Il n'y a rien d'anormal. Voilà ce que je déclarerai à la police quand je serai entendu". Selon lui, les vacanciers n'ont pas respecté "les consignes de sécurité". "Sinon, c'est impossible de sortir comme ça d'un manège. On m'avait averti il y a quelques jours de la présence d'une bande un peu agitée sur les site des manèges", a-t-il ajouté.
Nouvel accident de manège en France. Deux adolescents de 13 ans ont été éjectés d'un manège mercredi soir au Luna Park de l'île des loisirs au Cap d'Agde (Hérault), rapportent France bleu et Le Midi Libre.
orangesum-4256
Sans temps d'adaptation, les équipes de M. Castex, constituées au fur et à mesure ces dernières semaines, ont été embarquées dans le tambour de la machine de Matignon, une maison souvent qualifiée d'"enfer" pour sa propension à embrasser dans un rythme effréné une multitude de sujets. Depuis sa nomination le 3 juillet, le nouveau Premier ministre a ajouté sa touche personnelle, à savoir un goût certain pour les visites, d'un commissariat à un centre de formation des apprentis, d'un EHPAD à un site de fret ferroviaire, au gré de l'actualité et des dossiers en cours."Je ne peux pas me rendre compte de ce qui se passe si je ne me déplace pas", a plaidé jeudi soir M. Castex en sortant d'un centre d'hébergement d'urgence pour femmes et enfants victimes de violences conjugales, en banlieue parisienne."Le chef doit donner l'exemple. Il faut aller à la rencontre des gens, il faut savoir écouter et, dans le rôle qui est le mien, en tirer toutes les conséquences", a-t-il insisté. Son entourage confirme, pointant la grosse douzaine de déplacements déjà effectuée: "il entend bien sillonner la France". "Et c'est valable pour lui comme pour les membres du gouvernement, à qui il a rappelé la nécessité de se déployer sur le terrain", appuie-t-on encore de même source. Un style conforme à l'ADN de ce haut-fonctionnaire qui, rappellent ses proches, après l'ENA s'est fait la main à la direction des affaires sociales du Var, à la préfecture du Vaucluse où il rencontrera un jeune stagiaire, futur bras droit d'Emmanuel Macron, Alexis Kohler, puis à la Chambre régionale des comptes d'Alsace. Mais c'est aussi une stratégie pour cet inconnu du grand public, soudainement projeté dans la lumière mais par nature plutôt rétif à la communication. "Je trouve qu'il a assez bien pris les habits qu'on avait envie de lui mettre, c'est-à-dire +les territoires, le concret+. Il avait besoin d'être dissonant avec le Premier ministre sortant et c'est plutôt réussi", analyse un ministre.- "Etat de veille permanent" -Conséquence: sa cote de confiance est plutôt élevée (56%) selon un baromètre Harris Interactive paru jeudi. "Sans parler d'enthousiasme à l'égard de Jean Castex, observons un bénéfice du doute de la part des Français", décrypte le sondeur Jean-Daniel Lévy en notant "l'ancrage à droite" de cet ancien LR qui s'est pleinement investi sur les thématiques sécuritaires depuis son arrivée. La bienveillance envers Jean Castex profite aussi au chef de l'Etat, dont la cote est en forte hausse: avec 50% d'opinions positives, il retrouve son niveau du mois de mars (51%), au tout début de la crise du Covid-19 en France. En août, tout juste M. Castex devrait-il "ralentir une dizaine de jours", selon son entourage, tout en continuant à programmer des déplacements. Ainsi, promettant d'être "sur le pont (...) tout l'été", M. Castex a vendredi assuré qu'il serait la semaine prochaine "sûrement conduit à voir sur le terrain comment cela se passe" dans la gestion de l'épidémie "et adapter les moyens en fonction" de la situation. Dans le même temps, les ministres ont été enjoints de rester dans un "état de veille permanent", "mobilisables pour revenir à Paris si nécessaire". D'autant que des conseils de défense liés à la situation épidémique pourraient se tenir sous l'égide d'Emmanuel Macron, arrivé jeudi au Fort de Brégançon, selon le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal. Car la pile de dossiers ne maigrit pas et il faudra à l'équipe gouvernementale très étoffée (43 membres) être opérationnelle dès le Conseil des ministres de rentrée le 25 août, qui sera suivi d'un séminaire le 2 septembre. Au menu, entre autres: la rentrée scolaire et universitaire; le plan de relance économique, dont une maquette est attendue à la fin août et pour lequel une importante réunion de ministres s'est tenue jeudi à Matignon; la suite des concertations avec les partenaires sociaux, notamment sur le chantier de la dépendance ou encore l'élaboration du projet de loi après les propositions de la Convention citoyenne sur le climat.
Après un mois de juillet au pas de charge durant lequel il s'est démultiplié sur le terrain pour investir sa fonction de Premier ministre, Jean Castex ne lèvera que partiellement le pied en août avant une rentrée décisive.
orangesum-4257
Cette année, l'événement a pour marraine Stéphane Pallez, présidente-directrice-générale du groupe FDJ (La Française des jeux). En partenariat avec franceinfo, la #JFD18 célèbre l'action. "Ce thème invite chacun et chacune à se montrer acteur et actrice pour créer un monde meilleur grâce au digital", explique Delphine Remy-Boutang, co-fondatrice de la JFD, fondatrice du JFD Club et de The Bureau. Afin de valoriser la prise d'initiatives des femmes et hommes d'aujourd'hui, la JFD invite ses participants, speakers et partenaires à choisir un verbe d'action qui illustrera leur engagement. Partenaire historique de l'événement, Orange a choisi le verbe #Share (partager). L'Oréal, Microsoft, Engie, Google, Paypal, ou encore Coca-Cola France... figurent aussi parmi les partenaires. Temps forts de la journéeMounir Mahjoubi, Secrétaire d'État au Numérique, et Marlène Schiappa, Secrétaire d'État à l'égalité entre les femmes et les hommes, sont les invités d'honneur de cette journée. Articulée autour de trois moments forts - #inspire, #network, #experiment (inspirer, réseau, expérimenter) -, la JFD 2018 met en avant les grandes idées et innovations qui mèneront vers un monde meilleur. Plus de 40 intervenantes (entrepreneures, grands groupes, institutionnels...), qui réfléchissent au monde de demain, doivent venir partager leur verbe d'action et témoigner de leurs expériences sur la scène du studio 104 de la Maison de la radio. PDG et start-upeusesIntelligence artificielle, éducation, diversité, entrepreneuriat, intrapreneuriat, innovation​... seront autant de thèmes abordés par Nathalie Balla, co-présidente de La Redoute, Nathalie Debras, directrice de la communication de L'Oréal Luxe France, Brigitte Sabotier, DRH d'Orange France, Delphine Ernotte, PDG de France Télévisions, François Gay-Belille, PDG de Coca-Cola France, Vincent Giret, directeur de franceinfo, Laurence Lafont, directrice des divisions Marketing et Opérations chez Microsoft France, Sébastien Missoffe, directeur général de Google France, Elisabeth Moreno, PDG de Lenovo France, Esohe Omoruyi, senior vice-présidente des services et des innovations digitales de L'Oréal, Caroline Thelier, directrice générale de Paypal France... Ou encore par des start-upeuses telles que Jasmine Anteunis de Reicast IA, Rania Belkahia d'Afrimarket, Naomi Ceder de Trans Code, Gaëlle Frizon de la Motte d'Oly Be, Elsa Hermal d'Epicery, Jeanne Massa de Habiteo, Emma Muhlenhover de Wund'r, Clémentine Piazza d'InMemori, Sharon Shofer de Startup Kids... Prix Les MargaretMoment fort de la journée, le prix #LesMargaret vient récompenser une femme digitale entrepreneure et une femme digitale intrapreneure. Les prix sont remis respectivement par Marlène Schiappa et Gwenaëlle Huet. Ces récompenses ont été créées en hommage à Margaret Hamilton, codeuse à la Nasa et pionnière de l'informatique moderne. Parallèlement, les visiteurs peuvent networker et découvrir les dernières innovations des partenaires sur les corners de la Galerie Seine. Orange y présente notamment la technologie LIFI, le réseau par la lumière. Une technologie basée sur l'usage des lampes à Led, du réseau électrique, associés ou non à Internet par la Fibre ou l'ADSL. La lumière devient un nouveau canal de communication Haut Débit sans fil. Connecter les femmes qui révolutionnent le monde grâce au digitalLa JFD a été co-fondée par Delphine Remy-Boutang en 2013. Elle met à l'honneur et connecte les femmes qui s'emploient à révolutionner le monde grâce au digital. Cet événement a pour ambition d'inspirer et d'encourager les femmes à oser, innover et entreprendre. Concentré de rencontres, de partages de savoirs et d'expériences, la JFD valorise avec bienveillance la synergie des talents et la prise d'initiatives de femmes et d'hommes d'aujourd'hui. La JFD, c'est aussi un club : le JFD Club, fondé en 2016 par Delphine Remy-Boutang. Il permet à ses membres de se rencontrer tout au long de l'année et de développer leurs réseaux à l'occasion de conférences et d'événements exclusifs. La JFD 2018 est à suivre en direct en vidéo sur notre site, en partenariat avec franceinfo.- Informations pratiques :Journée de la femme digitale, le 17 avril de 9h00 à 18h00 à la Maison de la radio à Paris. Billeterie : lajourneedelafemmedigitale.fr
La 6e édition de la Journée de la femme digitale (JFD) a lieu ce mardi 17 avril à la Maison de la radio à Paris, avec pour thème "For a better world, le temps de l'action".
orangesum-4258
A l'intérieur du magasin Brixton Cycle, le directeur Lincoln Romain voit défiler un flot continu de clients convaincus par l'épidémie: "Des banlieusards, des gens qui vont tout le temps au travail à vélo, des nouveaux cyclistes, des gens avec des vélos qui étaient au placard depuis un petit moment". Le risque de contagion par la maladie Covid-19, qui frappe durement le Royaume-Uni, a vu les Britanniques délaisser dans la mesure du possible les transports en commun --de l'habituel "Tube" aux célèbres bus rouges à impériale-- pour se remettre en selle. L'assouplissement du confinement qui s'amorce dans plusieurs pays européens renforce la tendance avec le besoin de se déplacer davantage en évitant les contacts. A Barcelone, la fréquentation des pistes cyclables a plus que quadruplé en heures de pointe, estime Janet Sanz, responsable de l'urbanisme à la mairie. Au Royaume-Uni, il s'agit de "millions de personnes qui ont découvert le vélo durant la crise, pour faire de l'exercice ou bien respecter les distances de sécurité", selon le ministre des Transports Grant Shapps.- Voies supplémentaires - Cette ruée vers les deux-roues ne se fait pas sans accroc."Le problème c'est que les gens oublient qu'ils doivent aussi respecter les distances de sécurité au feu rouge", déplore auprès de l'AFP Kelly Wise, Londonienne adepte du vélo depuis longtemps. "J'ai déjà vécu ça, quelqu'un s'est arrêté juste à côté de moi pendant la pire partie de l'épidémie. Ca reste une source d'inquiétude". Afin d'y remédier, le gouvernement britannique a annoncé un plan d'urgence de 250 millions de livres (282 millions d'euros) pour adapter les transports face à l'épidémie, dont une partie sera utilisée pour créer "sous quelques semaines" des pistes cyclables temporaires ou bien élargir celles déjà existantes. Des initiatives similaires ont vu le jour dans la plupart des grandes métropoles européennes, y voyant un atout sanitaire et écologique. Ainsi Bruxelles, Berlin et Barcelone comptent se doter respectivement de 40, 22 et 21 kilomètres de voies supplémentaires. En France, où le gouvernement a annoncé un plan de 20 millions d'euros, des villes comme Paris, Nice, Rouen, Lille ou Nantes suivent le mouvement. Même l'Italie, pays européen qui comptabilise le plus de voitures par habitant, se met au vélo dans des proportions jamais vues depuis les difficiles années de l'après Seconde Guerre mondiale. Pas moins de 150 kilomètres de pistes cyclables sont prévues dans la capitale: de quoi changer la face de Rome, réputée pour être impraticable et dangereuse à vélo.- "Pression énorme" -Cet engouement autour de la petite reine permet aux entreprises du secteur de faire carton plein. En Autriche, "les ventes de vélo, en particulier électriques, ont explosé depuis la réouverture des magasins mi-avril, tout comme les demandes de réparation", a expliqué à l'AFP Michael Nendwich, de la Chambre économique autrichienne. L'enseigne française Go Sport a connu une augmentation de 300% de ses ventes de bicyclettes sur internet. Au Royaume-Uni, selon l'Association des commerçants de vélo, environ 20.000 bicyclettes "sont déjà vendues ou réservées". Cette demande aussi élevée que soudaine fait "peser une pression énorme sur les magasins", relève l'association. "Beaucoup d'entre eux déclarent travailler jusque tard dans la nuit pour réparer les vélos de leurs clients dans les temps". "Le problème, c'est que tous nos fournisseurs n'ont plus de vélo donc le choix que nous proposons est de plus en plus réduit", ajoute Lincoln Romain dans son magasin londonien, qui ne sera pas livré avant juin. En attendant le ravitaillement, les heureux possesseurs d'un vélo en bon état, comme Kelly, peuvent arpenter tranquillement les pistes londoniennes."C'est vraiment bien que les gens fassent davantage de vélo à Londres", estime-t-elle en enfourchant son vélo bleu. "Mais est-ce que les gens s'y tiendront ou bien est-ce qu'ils s'arrêteront avec le retour de l'hiver ou la découverte d'un vaccin?"
Pour Andre Wu, la pandémie de nouveau coronavirus a constitué un déclic pour se décider: "J'achète un vélo!" Avec d'autres Londoniens, il attend son tour devant une boutique spécialisée pour s'offrir, ou faire réparer, un vélo.
orangesum-4259
Son successeur Jean Castex bénéficie d'un a priori positif, 56% des Français ayant une bonne opinion de lui. Après le remaniement, la cote d'Emmanuel Macron stagne et les personnes interrogées prédisent qu'il va mener une politique de droite jusqu'à la fin du quinquennat. 43% des Français souhaitent qu'Édouard Philippe ait davantage d'influence dans la vie politique française, ce qui le place en tête du palmarès, devant Nicolas Hulot (38%; stable), qu'il détrône. La nomination de figures populaires au gouvernement vient également bouleverser le classement général, avec l'arrivée en troisième position de Roselyne Bachelot (36%). La cote de popularité du nouveau chef du gouvernement, Jean Castex, est majoritairement positive : 56% des Français déclarent avoir une bonne opinion de lui. Un score qui le place légèrement au-dessus d'Édouard Philippe le mois dernier (54%) et un peu en dessous du niveau de mai 2017 de ce dernier, au moment de sa nomination (59%). Pour les personnes qui en ont une bonne image, Jean Castex a réussi son entrée dans la fonction. En revanche, ceux qui en ont une mauvaise image dénoncent son manque de poids face à Emmanuel Macron, son profil technocratique, ou n'approuvent pas la politique qu'il s'apprête à mener. La cote de popularité d'Emmanuel Macron est plutôt stable (39%; +1). Si son discours d'Emmanuel Macron le 14 juillet n'a pas profondément bouleversé les lignes, il semble en revanche avoir ressoudé son socle électoral. 83% de ceux qui ont voté pour lui au premier tour en 2017 en ont une bonne opinion, soit 7 points de plus qu'il y a un mois. Emmanuel Macron est souvent accusé par ses détracteurs d'avoir renié le "en même temps" de ses débuts et de mener une politique de droite. Mais les Français se montrent plus partagés, notamment lorsqu'il s'agit d'envisager les deux dernières années du quinquennat. Quasiment personne ne pense que la politique menée sera "de gauche" (10%). Mais les avis sont partagés entre ceux qui considèrent qu'elle sera "de droite" (44%) ou "ni de droite ni de gauche" (46%). Par ailleurs, 85% des Français approuvent l'obligation de porter un masque dans les lieux publics fermés, contre seulement 15% qui désapprouvent cette mesure (22% chez les 18-34 ans). 86% estiment même que cette obligation devrait intervenir avant le 1er août, comme cela va être le cas. En revanche, si cette mesure devait être durcie et s'étendre aux lieux publics extérieurs comme c'est le cas dans certains pays, les Français se montreraient beaucoup plus partagés : 49% approuveraient tout de même cette décision, ce qui témoigne d'une crainte forte chez les Français de devoir subir une nouvelle vague de l'épidémie, contre 50% qui pensent que ce n'est pas nécessaire. * Enquête réalisée auprès d'un échantillon de Français interrogés par Internet du 15 au 16 juillet 2020. Échantillon de 1.000 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité de l'échantillon est assurée par la méthode des quotas appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, profession de la personne de référence du ménage et de la personne interrogée, région et catégorie d'agglomération.
SONDAGE. L'ex-Premier ministre détrône Nicolas Hulot dans le baromètre* BVA pour Orange et RTL, vendredi 16 juillet.
orangesum-4260
-Ce message audio, d'une trentaine de minutes et diffusé en ligne, est attribué à son porte-parole, Abou Mohammed Al-Adnani. Il intervient au lendemain d'un largage de tracts sur Raqa, la capitale autoproclamée de l'EI, de la coalition antijihadistes commandée par les États-Unis demandant pour la première fois aux habitants de la ville de quitter les lieux. "Serons-nous défaits si nous perdons Mossoul, ou Syrte, ou Raqa, ou toutes les villes, pour retourner là où nous étions auparavant?", demande al-Adnan. "Non. Car la défaite c'est perdre le désir et la volonté de se battre". Les villes de Mossoul, en Irak, Syrte, en Libye, et de Raqa, dans le nord de la Syrie, sont trois bastions de l'EI, organisation jihadiste ayant revendiqué les attaques de Paris (130 morts) en novembre dernier mais qui perd du terrain dans son fief originel au Moyen-Orient. Dans ce premier enregistrement sonore attribué à al-Adnani depuis le mois d'octobre, ce dernier dit se moquer des États-Unis, à la tête d'une coalition internationale ciblant les positions de l'EI en Syrie et en Irak, car incapable, selon lui, de vaincre l'organisation jihadiste."LA FRANCE, PAYS LE PLUS MENACÉ""Même 20.000 frappes aériennes" par la coalition n'ont pas réussi à anéantir l'EI, affirme l'organisation qui menace d'attaques contre les États-Unis et l'Europe au cours du mois du jeûne musulman du ramadan qui commence début juin. L'an dernier avant le ramadan, l'EI avait aussi appelé ses partisans à des attaques. "Il semble que l'EI semble plus clairement reconnaître ses difficultés à conserver un territoire" tout en mettant l'emphase sur "l'idée de poursuivre (le combat) malgré des pertes", a souligné l'expert des réseaux jihadistes Aymenn al-Tamimi, commentant cette nouvelle bande sonore de l'EI qui a proclamé un "califat" sur des pans entiers de l'Irak et de la Syrie et cherche à accroître son influence à l'étranger. Auditionné le 10 mai par la Commission de la défense nationale et des forces armées, le patron de la Direction générale de la Sécurité intérieure (DGSI), Patrick Calvar, a expliqué que la France est "aujourd'hui, clairement, le pays le plus menacé", tant par l'EI que par Al-Qaïda qui "veut redorer son blason". "Nous savons que Daech (acronyme arabe de l'EI) planifie de nouvelles attaques - en utilisant des combattants sur zone, en empruntant les routes qui facilitent l'accès à notre territoire - et que la France est clairement visée", a expliqué le responsable du renseignement. "Daech se trouve dans une situation qui l'amènera à essayer de frapper le plus rapidement possible et le plus fort possible: l'organisation rencontre des difficultés militaires sur le terrain et va donc vouloir faire diversion et se venger des frappes de la coalition", a-t-il estimé. "Si les attentats de novembre dernier ont été perpétrés par des kamikazes et par des gens armés de kalachnikov (...), nous risquons d'être confrontés à une nouvelle forme d'attaque: une campagne terroriste caractérisée par le dépôt d'engins explosifs dans des lieux où est rassemblée une foule importante, ce type d'action étant multiplié pour créer un climat de panique", a-t-il affirmé, un peu moins d'un mois avant le début de l'Euro de football en France (10 juin-10 juillet).
- Dans un message audio diffusé samedi soir, l'organisation État Islamique (EI) a appelé à des attaques contre les États-Unis et l'Europe pendant le mois du ramadan (du 6/7 juin aux alentours du 6/7 juillet 2016). Le porte-parole du groupe terroriste ne mentionne à aucun moment le crash du vol Egyptair qui s'est écrasé au-dessus de la Méditerranée le jeudi 19 mai.
orangesum-4261
"Aujourd'hui, aucun autre port en France n'utilise ce genre de capteur qui remonte autant d'informations de façon instantanée, nous sommes dans l'innovation", a expliqué à l'AFP le directeur du port Paul Corticchiato lors de la présentation de ces capteurs installés par le laboratoire de recherche Stella Mare (Sustainable TEchnologies for LittoraL Aquaculture and MArine REsearch) dépendant de l'Université de Corse et du CNRS. Deux de ces capteurs financés par un programme européen sont opérationnels et trois autres vont être installés pour couvrir l'ensemble du port. Les agents portuaires peuvent ainsi "être informés en temps réel sur leur smartphone" des données enregistrées tous les quarts d'heure et donc de l'apparition de pollution, permettant ainsi une intervention rapide, s'est félicité le premier adjoint au maire Stéphane Sbraggia. Ces données seront également consultables par le public à partir de novembre sur le site internet du port d'Ajaccio. Outre les alertes pollutions, ces capteurs permettent la remontée de nombreuses données qui seront analysées par Stella Mare. D'un coût total de 85.000 euros (capteurs, application, formation des agents), ce dispositif est financé par le programme européen QualiPorti d'amélioration des eaux portuaires qui regroupe six partenaires corse, italiens et sardes (Ajaccio, Livourne, Portoferraio, Olbia, Savone et la Région autonome de Sardaigne). Ces partenaires ont vocation à partager les résultats de leurs actions. Ce programme a un budget total de 1,7 million d'euros (676.000 euros pour Ajaccio) et est financé à 85% par le Fonds européen de développement régional (Feder). Outre ces capteurs, huit actions pilote ont été mises en place par Ajaccio avec pour objectif d'obtenir la certification européenne "port propre" d'ici la fin 2021. Parmi elles, la dépollution du port, dans les prochaines semaines, avec l'enlèvement des épaves et macro-déchets et l'installation d'une pompe de récupération des eaux grises et noires, a expliqué Paul Corticchiato. Un petit robot télécommandé de dépollution en surface en forme de mini catamaran, le jellyfishbot, a également été acquis pour 40.000 euros et permet de récupérer les irisations d'hydrocarbures et les déchets flottants.
Des capteurs d'analyse et d'alerte de la pollution marine, présentés comme une première en France, ont été mis en service mardi dans le port d'Ajaccio afin d'évaluer tous les quarts d'heure, 24 heures sur 24, l'état de l'eau du port.
orangesum-4262
À Reims, une plateforme a été créée pour faciliter leur quotidien. Alors que l'épidémie de coronavirus continue de menacer la France, certains tentent tant bien que mal d'apporter leur aide à celles et ceux qui en ont le plus besoin. À Reims, une plateforme a été lancée par des étudiants de Nantes qui n'ont pas compté leurs heures pour la mettre en place, rapporte France 3 Grand-Est. Ce site Co-llectif.fr permet à des bénévoles d'aider au quotidien des personnes dans le besoin, notamment âgées de 65 ans et plus, mais aussi de faciliter la vie de personnels exposés tous les jours aux risques de contamination au Covid-19, comme les soignants, les policiers et les pompiers. Il a fallu deux semaines pour bâtir la plateforme. Pourquoi la ville de Reims ? L'étudiant à l'origine du projet explique à France 3 : "On a choisi Reims car on voulait apporter notre aide à une ville du Grand-Est, très touchée par cette pandémie de Covid-19". Aujourd'hui, il prend contact avec les personnels soignants hospitaliers, mais aussi avec l'Agence régionale de Santé, la mairie, etc, afin de faire connaître le site. Celui-ci a une vocation nationale, Reims est juste la première étape. Déjà 250 bénévoles"On veut aider les personnes isolées, seules, âgées, qui ne peuvent pas sortir, mais aussi épauler le personnel médical qui n'a pas forcément le temps de faire ses courses". La plateforme se propose de mettre en relation les bénévoles avec celles et ceux qui auraient besoin d'un coup de pouce. L'idée a déjà séduit l'Association pour l'Espoir et la Jeunesse à Reims, qui aide les créateurs du projet. Auprès de France 3, son secrétaire explique que la plateforme est "un atout considérable" pour le personnel médical : "On fait leurs courses, on les dépose à l'heure qu'ils veulent, devant leur porte".À Reims, déjà 250 personnes se sont portées volontaires pour aider. Les créateurs de la plateforme espèrent bien voir les demandes de bénéficiaires également décoller.
Pompiers, soignants, policiers... certains travailleurs sont particulièrement exposés au risque de contamination du Covid-19.
orangesum-4263
Cette tragédie, qualifiée de génocide par le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY), a été la pire tuerie en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale. Elle a marqué un tournant de la guerre en Bosnie qui a opposé Bosniaques, Serbes et Croates de 1992 à 1995, faisant plus de 100.000 morts et 2,2 millions de réfugiés et de déplacés.- La chute de l'enclaveDès le début du conflit intercommunautaire qui embrase la Bosnie en avril 1992, les forces armées des Serbes de Bosnie lancent le siège de Srebrenica, ville à majorité musulmane située en Bosnie orientale, à 15 km de la Serbie. En avril 1993, dans une ultime tentative pour éviter sa chute, l'ONU déclare "zone de sécurité" l'enclave de 148 km2 et y déploie des Casques bleus chargés d'en assurer la protection. Mais le 11 juillet 1995, Srebrenica tombe aux mains des troupes du général Ratko Mladic, le chef militaire des Serbes de Bosnie glorificateur comme son alter ego politique Radovan Karadzic d'une "République serbe" ethniquement pure. Faiblement armés et sans soutien aérien, les Casques bleus néerlandais de la Forpronu (Force de protection des Nations unies) se replient sur leur base voisine de Potocari, où ils sont submergés par l'afflux de milliers de civils espérant protection mais dont ils accepteront l'évacuation.- Le massacreLes jours suivants, les forces serbes de Bosnie séparent les hommes et adolescents musulmans des femmes avant de les emmener dans des camions et des cars pour les exécuter. Des centaines d'hommes ayant fui dans les forêts environnantes sont rattrapés et abattus. Les pelleteuses se mettent au travail pour enterrer les corps dans des fosses communes. La plupart de ces charniers ont par la suite été ouverts avec des bulldozers pour déplacer les cadavres afin de dissimuler l'étendue du crime. En quelques jours, le massacre fait plus de 8.000 morts. Rapidement, de nombreux témoignages recueillis par les organisations humanitaires auprès de rescapés font état d'exactions commises par les hommes de Mladic.À ce jour, 6.880 victimes du massacre ont été identifiées et enterrées, dont 6.643 dans le Centre mémorial de Potocari et 237 dans d'autres cimetières de la région de Srebrenica.- 20 condamnations pour génocideAu total, 51 condamnations, donc 20 pour génocide, ont été prononcés par la justice internationale et les tribunaux en Bosnie et en Serbie. Plus haut responsable à avoir dû rendre des comptes, après la mort pendant son procès de l'ancien président serbe Slobodan Milosevic en 2006, Radovan Karadzic a été condamné en appel à la prison à vie en 2019, par le TPIY. En 2017, la justice internationale a condamné à perpétuité Ratko Mladic. Il doit être jugé en appel par le Mécanisme pour les tribunaux pénaux internationaux (MTPI) qui a pris le relais du TPIY après sa fermeture en 2017.- La communauté internationale accuséeLa communauté internationale a régulièrement été accusée d'avoir abandonné les victimes, notamment en n'ordonnant pas de frappes aériennes. Dans un rapport rendu public en 2000, Kofi Annan, le secrétaire général des Nations unies de l'époque, blâmait l'ensemble de la communauté internationale pour son échec à assumer la protection de Srebrenica. Un an plus tard, un rapport de la mission d'enquête de l'Assemblée nationale française concluait à la responsabilité des Serbes, mais aussi de l'ONU et des Etats, dont la France, qui ont participé aux opérations de maintien de la paix en Bosnie.- Une plaie vive aux Pays-BasLe rôle des Casques bleus néerlandais - cibles récurrentes de critiques -, reste un sujet sensible aux Pays-Bas, où d'anciens soldats affirment être marqués à jamais. En 2002, le gouvernement néerlandais a démissionné à la suite de la publication d'un rapport mettant en cause sa responsabilité pour le massacre de Srebrenica. Plusieurs affaires en lien avec ce massacre ont été portées devant la justice néerlandaise, notamment par les "Mères de Srebrenica", une association de proches des victimes. En 2014, l'État néerlandais a été reconnu civilement responsable de la mort de 350 musulmans qui s'étaient réfugiés à Potocari. Mais en 2019, la Cour suprême des Pays-Bas a dédouané en partie l'État, estimant que sa responsabilité ne pouvait être démontrée que dans une faible mesure.
REPÈRES. Le 11 juillet 1995, Srebrenica tombait aux mains des forces serbes de Bosnie, entraînant le massacre de plus de 8.000 hommes et adolescents bosniaques musulmans.
orangesum-4264
Ils ont souvent investi beaucoup d'argent et de nombreuses années de préparation afin de rejoindre les meilleurs établissements d'outre-Pacifique, convaincus d'y obtenir une qualité d'enseignement bien supérieure à celle proposée en Chine. Mais ces étudiants sont les victimes collatérales des tensions qui s'accumulent entre Pékin et Washington, des droits de l'Homme à Hong Kong, en passant par la rivalité commerciale et technologique."Les mesures sont de plus en plus strictes", déplore Li Boxiong, 18 ans, futur étudiant en économie. Recruté par l'université de Californie à Santa Barbara, il est bloqué en Chine car les services de visas américains sont fermés. Environ 400.000 Chinois étudient aux Etats-Unis. C'est plus d'un tiers des 1,09 million d'étudiants étrangers présents en 2019, lesquels ont rapporté 38 milliards d'euros à l'économie américaine, selon l'Institut d'éducation internationale (IEE), basé à New York. Les Etats-Unis ont annoncé fin mai vouloir interdire d'entrée les étudiants ayant des liens avec l'armée chinoise. Au nom de la sécurisation de la recherche universitaire. Une annonce "surtout symbolique" qui ne toucherait qu'environ 3.000 personnes par an, nuance Tomer Rothschild, co-fondateur à Pékin d'Elite Scholars China, qui aide les Chinois à rejoindre des universités américaines. Mesure bien plus douloureuse: l'administration Trump veut réduire l'accès des Chinois au très prisé programme OPT, qui permet de travailler sur le sol américain après son diplôme."C'est dévastateur pour nombre d'étudiants, parce qu'ils viennent aux Etats-Unis avec l'espoir de pouvoir y rester un certain temps", observe M. Rothschild.- 'Zéro intérêt' -Toutes ces mesures sont "incompatibles avec l'idéal que les Etats-Unis devraient incarner", estime Austin Lu, 25 ans, inscrit en droit à l'université Columbia. Actuellement stagiaire dans un cabinet d'avocats pékinois, il espère pouvoir retourner à New York en janvier. Autre repoussoir: le Covid-19, qui inquiète la dizaine d'étudiants interrogés par l'AFP. La Chine, où le coronavirus a été repéré fin 2019, l'a très globalement jugulé "mais l'épidémie est très mal gérée aux Etats-Unis", souligne Li Boxiong. "Si c'est toujours aussi grave l'an prochain, je songerai à me rabattre sur le Royaume-Uni ou le Canada."Surtout, le Covid-19 empêche nombre d'universités de rouvrir. Et la plupart n'assureront à la rentrée que des cours en ligne."Si je ne peux pas être physiquement là-bas, avec l'environnement autour, il y a zéro intérêt", estime Xu Mengchen, 26 ans. Elle a préféré reporter sa rentrée à 2021 et travailler en Chine en attendant. L'épidémie et les mesures de Donald Trump prises "par pur intérêt politique" ont poussé Hu Yushan, 24 ans, à annuler dans un premier temps son projet d'étudier les relations internationales à Monterey, en Californie. Mais malgré "la discrimination raciale courante contre les Asiatiques" et "le rejet général de la société américaine vis-à-vis de la Chine", elle a finalement décidé de patienter."L'unique chose qui me fait persévérer, ce sont les messages d'espoir que j'ai reçus de l'école et des professeurs. J'avais pensé aux universités britanniques, qui proposent des spécialités similaires. Mais au final, elles sont moins bien qu'aux Etats-Unis."- Liberté d'expression -"Toutes ces restrictions, c'est une perte pour l'Amérique et les étudiants étrangers", déplore Li Boxiong, résigné à suivre des cours en ligne depuis Pékin en attendant de pouvoir rejoindre son campus. Comme lui, la plupart des étudiants n'entendent pas renoncer à leur rêve."Les Etats-Unis sont loin d'être parfaits. Mais les conflits et les manifestations montrent que la liberté d'expression n'y sera jamais entravée", déclare Lin Xiaobin, inscrite en mathématiques à l'université de Californie à Los Angeles."Si je reste en Chine, je n'aurai jamais l'opportunité de vivre ça", souligne la jeune femme, qui a reporté sa rentrée à 2021. Mais l'Amérique conservera-t-elle son pouvoir d'attraction?"Les universités américaines ont toujours un avantage compétitif clair. Mais pas sûr qu'elles puissent le maintenir", estime Tomer Rothschild. Selon une enquête de New Oriental, la plus grande entreprise d'enseignement privé en Chine, le Royaume-Uni a surpassé pour la première fois les Etats-Unis en tant que destination préférée des Chinois pour leurs études. Beaucoup disent surtout attendre l'élection présidentielle du 3 novembre."Je dis aux étudiants que la politique américaine change souvent avec les administrations", déclare Wang Haotian, du cabinet de conseil Stoooges Education basé à Hangzhou (est)."Il devient de plus en plus manifeste que Trump ne sera pas réélu. On peut donc être optimiste quant à une amélioration l'an prochain."
Hostilité de Donald Trump, discriminations ou encore Covid-19: beaucoup de Chinois recrutés par des universités aux Etats-Unis vivent mal la remise en cause de leur rêve américain. Mais n'entendent pas pour autant y renoncer.
orangesum-4265
Masques... Gels hydroalcooliques... Ces "incontournables" de la lutte contre la propagation du coronavirus font encore parfois défaut chez les policiers, dont les syndicats dénoncent le manque d'équipement face à l'épidémie de Covid-19. "Je pense que les policiers devraient être mieux protégés, ils devraient porter en effet des masques. C'est d'ailleurs prévu, fort heureusement", a expliqué le procureur de la République de Paris Rémy Heitz sur franceinfo. mardi 31 mars. Plusieurs syndicats de police ont dénoncé ces derniers jours le manque de masques de protection et de gel hydroalcoolique, Alliance appelant même les agents à ne plus assurer les contrôles tant qu'ils n'auront pas reçu le "matériel de protection nécessaire suffisant". La polémique découle du choix du ministère de l'Intérieur de donner son stock de 1,4 million de masques FFP2 aux personnels soignants, en application de la doctrine gouvernementale. En fin de semaine dernière, l'entourage du ministre, Christophe Castaner, avait toutefois indiqué qu'une commande d'un million de masques avait été effectuée, à destination des forces de l'ordre. Ces dernières ont par ailleurs effectué quelque 303.000 contrôles au 30 mars à Paris pour s'assurer du respect des règles de confinement mises en place par les autorités depuis la mi-mars, donnant lieu à 24.265 verbalisations. Le non-respect de ces règles fait encourir une amende de 135 euros. "Le confinement est respecté par la très grande majorité des Parisiennes et des Parisiens puisque, sur dix contrôles, neuf personnes sont en règle mais nous avons des récalcitrants", a fait valoir le procureur. Dans le cas de quatre violations dans les trente jours, la peine peut être portée à 3.750 euros d'amende et six mois de prison au maximum. "Nous avons déjà une petite dizaine de cas de ce type", a souligné Rémy Heitz. Une personne, "assez jeune", doit d'ailleurs être jugée mardi après-midi en comparution immédiate au tribunal judiciaire de Paris, a-t-il ajouté. Le procureur s'est une nouvelle fois dit favorable à ce que soient envisagées des peines de travail d'intérêt général, éventuellement en milieu hospitalier après l'épidémie, plutôt que de lourdes sanctions en cas de condamnation pour le non-respect du confinement.
Face aux critiques récurrentes sur le manque d'équipement, le procureur de la République de Paris concède que les forces de l'ordre doivent être "mieux protégées" face au Covid-19.
orangesum-4266
Lundi matin lors de la passation de pouvoir avec son successeur Olivier Véran, Agnès Buzyn, ancienne ministre de la Santé et désormais tête de liste LREM aux municipales à Paris, n'a pas caché son émotion : "Quitter ce ministère est un déchirement", a-t-elle affirmé en étouffant un sanglot. Dressant un bilan de son action mais aussi de celles à mener à l'avenir, elle a indiqué que "les défis ne manquent pas et le plus immédiat d'entre eux, c'est la lutte contre le coronavirus". L'ex-ministre, ancienne médecin et ex-présidente de l'institut national du cancer, était également impliquée dans la réforme des retraites et a également fait face à une importante crise du milieu hospitalier. "Les transformations que nous avons engagées vont se poursuivre. L'ambition est intacte", a assuré Agnès Buzyn. Olivier Véran promet "la transparence" sur le coronavirusPour l'ancienne ministre, "c'est un nouveau départ, tout commence maintenant". Selon elle, "Paris a besoin d'apaisement, de bienveillance, d'une ambition nouvelle". Agnès Buzyn a succédé dimanche soir dans l'urgence à Benjamin Griveaux, qui a renoncé à sa candidature à la mairie de Paris après la diffusion de vidéos sexuelles. De son côté, Olivier Véran a dit "partager" l'émotion d'Agnès Buzyn et a assuré avoir "pleinement conscience de l'immense responsabilité" qu'implique sa nouvelle fonction. "Je connais l'ampleur des enjeux qui m'attendent", a-t-il affirmé, citant en priorité "la gestion de l'épidémie liée au coronavirus". A ce sujet, il a promis de "partager avec les Français l'ensemble des informations" à sa disposition, "et de continuer à faire des compte-rendus réguliers comme vous l'avez fait", a-t-il dit en s'adressant à sa prédécesseure.
Agnès Buzyn a quitté officiellement ses fonctions lundi matin lors de sa passation de pouvoir avec Olivier Véran, non sans exprimer son émotion.
orangesum-4267
Loin de la Drôme, de l'Isère ou de l'Ardèche où la neige et le froid ont fait une première apparition brutale et précoce ces dernières heures, l'Île-de-France a d'ores et déjà enfilé ses vêtements d'hiver. Comme c'est désormais l'habitude depuis 2004, le Plan Neige et Verglas en Île-de-France a en effet été activé ce vendredi 15 novembre par la préfecture de police de Paris. Il sera actif jusqu'au 15 mars prochain. Une date du 15 novembre qui cette année tombe à pic puisqu'elle coïncide avec les premiers flocons qui se sont abattus ce vendredi sur la région capitale. Mais, alors que quelques couches blanches ont fait leur apparition ici ou là dans les paysages franciliens ces dernières heures, le PNVIF ne devrait pas être utile dans les tout prochains jours. Un redoux est attendu très rapidement et les températures devraient osciller entre 5 et 10 degrès la semaine prochaine. La neige ne tiendra donc pas au sol. Plusieurs "enjeux majeurs"Il n'empêche que la préfecture de police de Paris a souhaité vendredi rappeler l'utilité et les objectifs de son Plan hiver alors que la pagaille s'est souvent emparée des routes d'Île-de-France ces dernières années à la moindre chute de neige un tantinet importante. "Ce plan (a pour but de) fluidifier le trafic routier lors d'un épisode neigeux ou de verglas dans la région, et de porter assistance et secours aux usagers en difficulté", a ainsi précisé le communiqué de presse de la PPP. Alors qu'il est structuré en trois niveaux (veille opérationnelle saisonnière, veille renforcée et activation des cellules de crise par le préfet de police), le PNVIF entend répondre à plusieurs "enjeux majeurs" : "anticiper les conséquences des intempéries, informer et conseiller en temps réel les automobilistes, prendre les mesures de restriction de la circulation routière nécessaires et coordonner les opérations d'assistance au profit des usagers qui pourraient être bloqués". A quand sa première utilisation concrète cet hiver ?
Pendant que les premiers flocons de neige s'abattaient vendredi sur les sols d'Île-de-France, la préfecture de police de Paris a annoncé dans le même temps l'activation du plan neige et verglas pour toute la durée de l'hiver.
orangesum-4268
La liste du parti Les Républicains, qui sera menée par le jeune élu versaillais François-Xavier Bellamy si la commission nationale d'investiture (CNI) acte ce choix porté par le président Laurent Wauquiez, embarquera aussi des noms bien connus du grand public tels que Rachida Dati, Brice Hortefeux et Nadine Morano. D'après Le Parisien, Rachida Dati et Nadine Morano, eurodéputées sortantes, sont en concurrence pour la quatrième place sur la liste. La cinquième serait réservée à Brice Hortefeux, positionné juste avant Geoffroy Didier. Devant ces anciens ministres, l'élue francilienne Agnès Evran devrait figurer en seconde position et l'eurodéputé Arnaud Danjean à la troisième place, selon Le Figaro. Si la tête de liste sera désignée mardi 29 janvier par la CNI, les autres noms seront officiellement connus dans les prochaines semaines. Près de 80 personnes seront alors choisies. Un Conseil national, sorte de parlement du parti, se réunira le 16 mars à Villeurbanne (Rhône). LR en difficulté dans les sondagesLes débats autour de ces désignations ont néanmoins déjà commencé et font apparaître de premières critiques. À commencer par le choix de Laurent Wauquiez de s'appuyer sur François-Xavier Bellamy, jeune professeur et auteur de philosophie de 33 ans, adjoint au maire de Versailles depuis 2008. Réputé proche de la Manif pour tous, peu connu du grand public, il suscite l'inquiétude de plusieurs figures du parti en raison de ses positions conservatrices, notamment sur l'IVG. Il a néanmoins reçu le soutien du président du CNI, le député Éric Ciotti, du sarkozyste Brice Hortefeux et du président du groupe au Sénat Bruno Retailleau, dont il est proche. De rudes arbitrages sont encore à venir entre volonté de "renouvellement", reconductions des sortants et conciliation entre les différents courants du parti. "C'est une liste Paris 7 - Versailles, déconnectée de la France du réel", cingle un membre de LR, raillant le choix d'Agnès Evran, proche de Valérie Pécresse et d'Arnaud Danjean, proche d'Alain Juppé, dans le trio de tête. Le scrutin des européennes, prévu le 26 mai, s'annonce ardu pour LR qui oscille entre 8% et 13% des intentions de vote dans les récents sondages. Un score loin des 20,81% recueillis en 2014.
Plusieurs anciens ministres, eurodéputés sortants, sont pressentis pour occuper des places éligibles sur la liste du parti Les Républicains, dont la composition complète doit être prochainement annoncée.
orangesum-4269
C'est un phénomène qui devient de plus en plus intrigant. Selon les informations du Parisien, le groupe parlementaire de La République en Marche (LREM) est marqué par un absentéisme de plus en plus régulier de plusieurs de ses députés. « Il y a un socle de 80 députés qui font des choses, une centaine qui suivent et une centaine qui sont perdus », estime un cadre du parti. Une estimation qui surprend Gilles Le Gendre, patron du groupe à l'Assemblée nationale. « Cent, ça me parait beaucoup, même cinquante. Je me demande parfois si ce n'est pas une forme de fantasme », s'interroge-t-il. Assemblée : LREM va-t-elle se déchirer pour certains postes-clés ? par 6MEDIASLe profil de ces élus fantômes serait souvent le même. Ils viennent voter les textes, assistent aux commissions mais préfèrent ensuite se tourner vers d'autres dossiers. Preuve en est, la réunion hebdomadaire du groupe LREM est désormais interdite d'accès aux collaborateurs car de nombreux députés n'hésitaient pas à se faire remplacer par leurs attachés parlementaires. « Si vous n'avez pas d'impact politique, vous arrêtez d'y aller. A partir du moment où l'on se dit que l'on n'est jamais entendu... », regrette un élu auprès du Parisien.« Si c'est pour bavarder pendant deux heures, ça ne m'intéresse pas »Ce phénomène peut s'expliquer de plusieurs manières. Des députés ne cachent pas leur manque d'intérêt pour certains sujets. « Si on parle d'agriculture, ou de sujets importants comme les retraites, évidemment que je prends le temps d'y aller. Mais si c'est pour bavarder pendant deux heures, ça ne m'intéresse pas et je préfère caler d'autres choses importantes, des rendez-vous téléphoniques. Je ne dis pas que je me désintéresse de la vie du groupe, mais c'est juste qu'il faut prioriser », assume Sandrine Lefeur, élue du Finistère. Le planning chargé d'un député compliquerait parfois ses venues à l'Assemblée nationale. « Les nouvelles règles de l'Assemblée, avec une seule séance de questions au gouvernement le mardi, ont aussi changé beaucoup de choses », se défend un pilier de LREM dans des propos relayés par Le Parisien. « Certains députés n'arrivent qu'en début d'après-midi, sans venir aux réunions de groupe le matin, puis repartent le lendemain dans leur circonscription. »Les élus novices découvrent, eux, la réalité de la vie d'un parlementaire. « Certains se sont aperçus qu'être député, c'est dur. Ça prend énormément de temps, on se retrouve critiqué pour ce qu'on fait, pour ce qu'on est, qu'il n'y a pas le pouvoir inhérent à la fonction comme un maire peut l'avoir », décrit un Marcheur passé par le PS auparavant. Plutôt que de se contenter de lever la main, ces absents décident de s'impliquer davantage dans la vie locale, en gardant même parfois en tête les futures élections municipales de 2020.
Une enquête du Parisien révèle que des dizaines de députés LREM ne s'impliquent plus dans la vie collective de leur parti à l'Assemblée nationale. Un désintérêt qui inquiète.
orangesum-4270
Considérées comme un "affront", et une "punition collective", les nouvelles mesures de restrictions liées au Covid-19 concernant la métropole d'Aix-Marseille annoncées mercredi soir par Olivier Véran ne passent toujours pas. Alors que le gouvernement a refusé ce jeudi le report la fermeture totale des bars et restaurants, prévue samedi, Renaud Muselier monte au créneau. Le président LR de la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur a annoncé le dépôt vendredi d'un référé liberté en justice contre cette décision. Et si la fermeture des bars et restaurants était jugée applicable, le président de la région a indiqué qu'il demanderait au Premier ministre de réduire cette fermeture à une semaine contre 15 jours annoncés. Manifestation au Tribunal de commerce de Marseille prévue vendredi matin "J'invite le préfet à respecter scrupuleusement la loi car je déposerai dès demain, avec des restaurateurs et des cafetiers, un recours en référé liberté devant le tribunal administratif de Marseille contre tout acte restreignant l'exercice de la liberté d'entreprendre, d'industrie et du commerce de façon disproportionnée", a écrit Renaud Muselier dans un communiqué publié jeudi soir. Le président de région a par ailleurs décidé de ne pas participer à la réunion prévue en préfecture jeudi après-midi, ni aux suivantes, "puisque notre avis ne nous est plus demandé", soulignant que la cible était "mauvaise". Les clusters étant, selon lui, essentiellement les entreprises et les réunions privées. "Concerter ne veut pas dire forcément tomber d'accord. A un moment, le principe de responsabilité doit primer", lui a répondu Olivier Véran lors de son audition par la commission d'enquête du Sénat sur la crise sanitaire. Les élus ont été reçus par le préfet des Bouches-du-Rhône jeudi après l'annonce la veille au soir de la fermeture des bars et restaurants samedi à Aix-Marseille, désormais en "alerte maximale", dernier niveau avant l'état d'urgence sanitaire. "Nous sommes allés chez le préfet mais malheureusement il appliquera quand même son arrêté", a annoncé de son côté la présidente LR de la métropole Aix-Marseille-Provence, Martine Vassal. Selon elle, le préfet aurait précisé que l'arrêté de fermeture entrera en vigueur samedi soir. Reste, selon Martine Vassal, à en définir le périmètre. A savoir : va-t-il concerner les 92 communes de la métropole ou seulement les plus grandes d'entre elles comme Marseille, Aix ?
La grogne continue de monter. Alors que la métropole d'Aix-Marseille, placée en zone d'alerte "maximale" par le gouvernement mercredi 23 septembre au soir, doit fermer totalement ses bars et restaurants à compter de samedi, le président de la région PACA Renaud Muselier annonce qu'il va déposer un recours en référé contre cette décision qu'il dénonce comme ayant été prise "sans concertation".
orangesum-4271
La pandémie a fait 33.186 morts testés positifs (+494) dans les hôpitaux et maisons de retraite britanniques, et contaminé près de 230.000 personnes, selon le dernier bilan des autorités sanitaires mercredi. Mais la réalité semble bien plus lourde puisque le bureau des statistiques avait déjà recensé au 1er mai plus de 36.000 morts dont la maladie Covid-19 était la cause suspectée mentionnée sur le certificat de décès. Les conséquences économiques et sociales du confinement, avec la pire chute de l'activité depuis la crise financière de 2008 au premier trimestre, ont poussé le Premier ministre Boris Johnson à annoncer dimanche une stratégie pour en sortir graduellement. Son plan a été aussitôt critiqué pour la confusion de ses recommandations qui instaurent de fait un déconfinement à plusieurs vitesses au Royaume-Uni. L'Ecosse, le Pays de Galles et l'Irlande du Nord demandent toujours en effet à la population de "rester à la maison", jugeant prématuré de relâcher l'étau. En Angleterre, les habitants ont recommencé à prendre le chemin du travail, à jouer au tennis ou au golf ou à se rendre dans les magasins de jardinage. Ils doivent toutefois respecter une distance de deux mètres entre eux, faute de quoi ils risquent une amende de 100 livres (113 euros)."J'ai l'impression d'être un directeur d'école qui voit arriver plein d'écoliers, tout le monde est tellement enthousiaste", a dit à l'AFP Jason Pheasant, directeur général du Bigbury Golf Club, dans le Devon (sud-ouest de l'Angleterre), qui a rouvert mercredi. Dans un magasin de jardinage du Kent, au sud de Londres, Ellie Stevenson, une responsable marketing, est venue se réapprovisionner pour pouvoir continuer à jardiner, "très thérapeutique" pour elle durant le confinement. "Il n'y a pas grand-chose d'autre à faire en ce moment". Il est aussi désormais possible de déménager et de visiter des logements en vente, ce qui devrait aider à la reprise du marché immobilier. Mais, suscitant l'incompréhension, rendre visite à des proches n'est pas encore autorisé.- Métros et bus bondés -Les millions de personnes qui ne peuvent pas travailler à domicile sont encouragées à retourner au travail, mais à privilégier le vélo ou la marche plutôt que les transports en commun. Des recommandations difficiles à tenir, comme le montrent les rames de métros et les bus très fréquentés à Londres à l'heure de pointe mercredi, une partie seulement des passagers portant des masques par mesure de précaution. Les écoles restent fermées et ne rouvriront au plus tôt que début juin, uniquement pour certaines classes de maternelle et de primaire et seulement en cas de progrès dans la lutte contre la propagation du virus. Le gouvernement espère rouvrir certains bars et restaurants début juillet. Critiqué pour le lourd bilan de la pandémie, pris en étau entre les partisans d'un déconfinement plus franc et ceux qui plaident pour la prudence, Boris Johnson a été attaqué par l'opposition travailliste, à la Chambre des communes, pour sa "lenteur" à protéger les résidents de maisons de retraite, particulièrement touchés. "C'est tout à fait vrai que le nombre de victimes a été trop élevé (...) mais le nombre de cas et de victimes dans les maisons de retraite a désormais bien diminué", s'est défendu Boris Johnson, en annonçant débloquer 600 millions de livres (680 millions d'euros) supplémentaires pour lutter contre le virus dans ces établissements. A l'étranger, les questions se font de plus en plus pressantes sur l'ampleur du bilan britannique. Pour le quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung, la crise "a été une leçon d'humilité pour Boris Johnson". Les petits assouplissements du confinement qu'il a autorisés visent à aider très progressivement à la reprise de l'économie, qui s'est contractée de 2% au Royaume-Uni au premier trimestre. C'est la pire performance depuis la crise financière de 2008 alors que la période concernée ne couvre qu'une semaine de confinement.
Retour au travail pour les uns, sur un terrain de golf pour les autres: le Royaume-Uni, deuxième pays au monde le plus endeuillé par le nouveau coronavirus, a commencé mercredi à assouplir son confinement, timidement et en Angleterre seule.
orangesum-4272
L'exécutif est sous le feu des critiques depuis que des médias américains ont rapporté au cours du week-end que des agents russes avaient distribué de l'argent à des combattants "proches des talibans" pour qu'ils tuent des soldats américains ou de l'Otan en Afghanistan. M. Trump a de nouveau nié mercredi avoir été informé par les services de renseignement américains, assurant que les sources n'avaient pas été jugées assez solides pour que les détails remontent jusqu'à lui."C'est un bobard des journaux et des démocrates", a-t-il déclaré à la chaîne Fox. "Franchement, je pense que beaucoup de gens au sein des services de renseignement n'ont pas cru que ça s'était vraiment passé". Mais d'après ces journaux, qui s'appuient sur des sources anonymes au sein du renseignement américain, les informations ont été transmises à Donald Trump, et le conseil de Sécurité nationale de la Maison Blanche en a discuté fin mars sans qu'aucune action ne soit engagée. De son côté le chef de la diplomatie américaine, Mike Pompeo, a affirmé qu'il n'y avait "rien de nouveau" dans le fait que les activités de la Russie en Afghanistan étaient contraires aux intérêts des Etats-Unis mais il a défendu la réponse de l'administration américaine."Nous avons pris ceci au sérieux. Nous l'avons géré de façon adéquate", a déclaré M. Pompeo, qui est un ancien directeur de la CIA, s'abstenant de tout commentaire sur les informations des médias américains.- Poutine à Washington? -"Les Russes vendent des armes qui mettent les Américains en danger depuis 10 ans. Nous avons exprimé notre désaccord", a ajouté le secrétaire d'Etat américain."Quand nous voyons des informations crédibles qui suggèrent que la Russie met des vies américaines en danger, nous y répondons d'une façon sérieuse", a-t-il déclaré. "Est-ce que nous les mettons en garde, est-ce que nous leur parlons? La réponse est: bien sûr que nous le faisons". Pourtant, M. Pompeo n'a pas exclu que le président russe Vladimir Poutine puisse être invité aux Etats-Unis. M. Trump a proposé une nouvelle fois début juin d'inviter au prochain sommet du G7 son homologue Vladimir Poutine, qui avait été exclu en 2014 de ce qui était alors le G8 pour avoir annexé la Crimée."C'est le président qui décide s'il veut l'inviter à un sommet ou non", a déclaré le secrétaire d'Etat américain au cours d'une conférence de presse. "C'est à lui de prendre cette décision", a ajouté M. Pompeo. "Mais je suis convaincu qu'il est absolument important que nous ayons des contacts plus fréquents avec les Russes". M. Trump a exprimé à plusieurs reprises la volonté d'améliorer les relations avec Vladimir Poutine, qui a obtenu mercredi par les urnes une révision constitutionnelle lui permettant de se maintenir au Kremlin jusqu'en 2036. Ces efforts ont suscité l'inquiétude jusque dans les rangs du Parti républicain, traditionnellement partisan d'une ligne plus dure face à la Russie. Le sénateur démocrate Robert Menendez a proposé mercredi d'imposer des sanctions à la Russie en raison de l'affaire des primes russes. Le texte prévoit notamment un gel des actifs et l'interdiction du territoire à M. Poutine, au ministre de la Défense Sergueï Choïgou et à d'autres responsables russes s'il est prouvé qu'ils ont été impliqués dans le programme de primes pour la mort d'Occidentaux en Afghanistan."Avec les détails qui continuent de faire surface sur cet odieux programme russe, Donald Trump prouve une fois de plus qu'il est incapable de protéger nos troupes et notre pays", a commenté M. Menendez dans un communiqué.
Le gouvernement du président Donald Trump a réaffirmé mercredi avoir fait preuve de fermeté à l'égard de la Russie en Afghanistan, mais laissé la porte ouverte à une participation de Vladimir Poutine à un sommet élargi du G7.
orangesum-4273
Hervé Seyve, maire LR de Saint-Jean d'Illac, à 17 km de Bordeaux, a pris l'arrêté fin juillet, alors qu'en période de canicule, la préfecture de Gironde avait élevé sa vigilance "feux de forêt" au niveau orange (3 sur une échelle de 5). Jusqu'à fin septembre, il y est donc "interdit de fumer dans des véhicules non pourvus de cendrier", interdiction qui vaut "pour les véhicules circulant près des forêts" (plutôt omniprésentes à Saint-Jean d'Illac) "ou les véhicules en stationnement, jusqu'à une distance de 200 mètres des bois, landes, pins". Elle ne s'applique que lorsque le risque feux de forêt est "au moins au niveau 3". "Avec une amende de quelque 15 euros, il ne s'agit pas de réprimer, mais de marquer les esprits", a expliqué M. Seyve vendredi, disant avoir été "ulcéré de voir à plusieurs reprises cet été, des gens jeter leur mégots de leur voiture, sur des routes à grande circulation longeant des espaces boisés" sur la commune. Saint-Jean d'Illac avait été fin juillet 2015 le théâtre d'un grand incendie de forêt, l'un des plus importants de la décennie en Gironde, qui avait brûlé pendant cinq jours environ 600 hectares de pins. La piste d'un mégot de cigarette jeté en bord de route avait été privilégiée. Dans une initiative parallèle, une sénatrice de Gironde, Nathalie Delattre, qui a été en contact avec M. Seyve, a adressé mardi une question écrite au gouvernement pour demander "l'obligation pour les constructeurs (automobiles) de prévoir un cendrier dans les véhicules afin de lutter contre le risque incendie"."Le vrai problème, estime la sénatrice RDSE (à majorité radicale) dans un communiqué, c'est que les constructeurs ne prévoient plus de manière systématique de cendrier dans les véhicules. Le réflexe devient alors de jeter le mégot par la fenêtre". "Il est tout à fait possible, poursuit-elle, d'imposer un certain nombre de contraintes techniques, c'est d'ailleurs déjà le cas au sein du Code de la route, dans la partie réglementaire relative aux dispositions techniques du véhicule. Je demande au gouvernement de prendre ses responsabilités ! La Gironde, recouverte à près de 50% de forêt, est le premier département de France en nombre de départs de feux par an (en moyenne autour de 1 000), même si la surface totale détruite (environ 1 000 hectares) y reste relativement modeste.
La maire d'une commune forestière de Gironde a pris récemment un arrêté municipal interdisant de fumer en voiture si celle-ci n'est pas équipée de cendrier, tandis qu'une sénatrice a réclamé au gouvernement le retour des cendriers dans les voitures.
orangesum-4274
Le Premier ministre Edouard Philippe va présenter jeudi 28 mai la deuxième étape du déconfinement, qui doit entrer en vigueur à partir du 2 juin. Un certain nombre d'assouplissements pourraient être annoncés au regard d'une situation sanitaire en amélioration depuis la sortie progressive du confinement, le 11 mai dernier. Tour d'horizon. Déconfinement: Faut-il accélérer ? - 27/05par BFMTV• Des départements qui pourraient passer au vertPour l'heure, quatre régions (Île-de-France, Hauts-de-France, Grand Est et Bourgogne-Franche-Comté) ainsi que Mayotte sont colorées en rouge. Trois critères président à ce classement qui impose des restrictions : la circulation du virus, mesurée par les cas de coronavirus dans les services d'urgence ; la disponibilité des lits en réanimation ; et la capacité à tester. Alors que deux semaines et demie après le début du déconfinement, les indicateurs sont plutôt satisfaisants, ces territoires pourraient-ils passer au vert ?• La question des déplacementsLes déplacements sans attestation sont pour le moment limités à 100 km à vol d'oiseau partout en France autour de son domicile. Le secrétaire d'Etat au Tourisme Jean-Baptiste Lemoyne a indiqué que ce cercle de 100 km "pourra augmenter de façon concentrique". Reste à savoir quelle jauge sera retenue. En revanche, la situation devrait peu évoluer dans les transports où le port du masque restera obligatoire "tant qu'on n'a pas un traitement", selon la ministre de la Transition écologique et solidaire Elisabeth Borne. Les règles strictes de distanciation seront abordées jeudi, laissant entrevoir un possible assouplissement. En revanche, pas de réouverture de l'aéroport d'Orly envisagée avant fin juin.• Se rassembler à plus de dix ? Partout, "les rassemblements organisés sur la voie publique sont limités à dix personnes", avait annoncé le Premier ministre lors de la première étape de déconfinement. Un assouplissement est-il envisageable dans les lieux publics ? Le Conseil constitutionnel avait retoqué la mesure concernant les réunions dans les domiciles. • Vers une réouverture des lycées ? Seules les écoles maternelles et élémentaires, ainsi que les classes de 6e et 5e au collège, ont repris, mais au ralenti. Selon les derniers chiffres du ministère, 20% des élèves d'école primaire et 30% environ des collégiens concernés sont retournés en classe, rarement à temps plein. Le rythme pourrait augmenter à partir du 2 juin, avec un retour pour les 4e et 3e. Le gouvernement aimerait aussi rouvrir les lycées, à commencer par les lycées professionnels, jugés prioritaires. Des points d'interrogation demeurent aussi sur l'organisation de l'oral du bac de Français.• Cafés, bars et restaurants espèrent un feu vertAlors que l'essentiel des commerces ont rouvert, les cafés, bars et restaurants garde porte close et sont suspendus aux annonces de jeudi, en espérant un feu vert assorti de strictes conditions de distanciation et d'hygiène. Avec les beaux jours, les terrasses pourraient-elles aussi être ressorties, y compris dans les zones rouges ?• Vers une réouverture des campings, parcs de loisir et parcs et jardinsPremier mode d'hébergement en été dans l'Hexagone, les 8.000 campings français piaffent dans l'attente d'une reprise de leur activité. Pour l'heure fermés, les parcs de loisir pourraient rouvrir à partir de mardi prochain. Le Puy du Fou a d'ores et déjà annoncé qu'il reprendrait le 11 juin, tandis que la "mi-juin" a été évoquée pour le Futuroscope et les parcs Walibi. Fermés "dans les départements où le virus circule de façon active", les parcs et jardins sont l'objet d'une passe d'arme à Paris entre le gouvernement et la maire Anne Hidalgo qui plaide ardemment pour leur réouverture. Si l'Île-de-France restait en rouge, le gouvernement pourrait-il accéder à la demande de l'édile ?• Piscines, salles de gym et club de fitness espèrent reprendre leurs activitésAlors que plusieurs pays voisins ont rouvert piscines, salles de gym et club de fitness sous certaines conditions, un déverrouillage est également attendu dans ce secteur. Cela pourrait également concerner les activités physiques de plein air qui font également l'objet de mesures strictes aujourd'hui. Peut-on espérer une reprise des championnats professionnels ? Si le chef du gouvernement a sifflé la fin de saison, certains dirigeants de clubs de football réclament une révision de cette mesure, alors que Bundesliga allemande et Liga espagnole reprennent le chemin des terrains. • Les grands musées attendent leur tourSi les petits musées peuvent accueillir des visiteurs depuis le 11 mai, les grands musées attendent leur tour pour le 2 juin. Les salles de spectacle pourraient "rouvrir progressivement" dès juin, avant les cinémas en juillet, a indiqué mardi le ministre de la Culture Franck Riester. Des décisions pourraient aussi concernées les salles des fêtes et les salles polyvalentes.• Vers une réouverture progressive des frontières européennes ? Des restrictions sont toujours en oeuvre au sein de l'UE mais plusieurs pays, dont la France, l'Allemagne et l'Italie, poussent à une reprise rapide et coordonnée, potentiellement au 15 juin.
A quoi faut-il s'attendre lors de la présentation de la deuxième étape du déconfinement ?
orangesum-4275
Mathématicien renommé aux tenues vestimentaires originales, le député La République en marche Cédric Villani est un homme politique atypique. À tel point que certains s'interrogent. "Cédric Villani est-il autiste ? Des gens nous posent la question après chaque sujet. On se la pose entre journalistes. La presse étrangère la pose à son équipe", a expliqué mercredi 27 novembre le journaliste Paul Larrouturou de "Quotidien", sur TMC. Cédric Villani atteint d’autisme ? L’interview choquante de Quotidienpar Non Stop PeopleLe chroniqueur de l'émission a alors posé la question au candidat dissident LREM à la mairie de Paris, qui oeuvre par ailleurs depuis longtemps auprès de différentes associations venant en aide aux personnes autistes. "Est-ce que moi je suis autiste? Je ne sais pas, je n'ai jamais éprouvé le besoin de me faire diagnostiquer et qu'est ce que ça changerait?", a répondu le député de l'Essonne. Il y a "quelque chose qui me rend fou, ce bruit qui commence à se répandre que j'ai quelque chose à cacher, que je suis insincère", a déploré le mathématicien, lauréat de la prestigieuse médaille Fields, considérée comme l'équivalent du prix Nobel en mathématiques. "Toujours, dans tous mes combats, j'y suis allé avec mon coeur, avec ma sincérité, sans chercher à me gommer, tel que je suis. Nous sommes tous différents, nous avons tous nos particularités, parfois plus visibles que d'autres", a-t-il encore plaidé. Une interview qui a suscité de vives critiques de la part des internautes. "Je vous aime Quotidien, mais vous m'avez foutu la honte devant mon poste ce soir ! Contentez-vous de ses araignées. L'acculer à "avouer" un autisme, c'est vraiment dégueulasse", a notamment dénoncé une Twittos.
Interrogé sur son supposé autisme par un journaliste de "Quotidien", le candidat dissident LREM à la mairie de Paris a expliqué qu'il ne savait pas "car il n'a jamais éprouvé le besoin de se faire diagnostiquer".
orangesum-4276
Mis en cause, le ministère français des Affaires étrangères s'est défendu, lundi 16 septembre, de toute inaction dans le dossier des femmes et enfants de jihadistes français retenus dans les camps kurdes en Syrie. Le ministère a également assuré que sa "priorité" était le retour des mineurs orphelins ou isolés. Cette réaction du Quai d'Orsay intervient alors qu'une dizaine de familles de ces femmes et enfants ont porté plainte auprès de la Cour de justice de la République contre le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian pour "omission de porter secours". Les plaignants reprochent à M. Le Drian de refuser, de manière "pesée, volontaire et intentionnelle", de rapatrier de Syrie ces femmes et enfants de jihadistes français alors qu'ils sont "en situation de péril"."Pas sous contrôle effectif de la France""Nous sommes pleinement mobilisés pour que chaque situation soit traitée dans l'intérêt supérieur des enfants", s'est défendue la porte-parole du ministère des Affaires étrangères lors d'un point presse électronique."Les mineurs retenus dans le nord-est syrien se trouvent dans des camps placés sous le contrôle des Forces démocratiques syriennes. Ils ne sont donc pas sous le contrôle effectif de la France", fait-elle valoir. "Pour autant, notre priorité est d'assurer le retour des mineurs orphelins ou isolés qui sont les plus vulnérables", poursuit-elle, en rappelant que 17 d'entre eux avaient été pris en charge par la France depuis mars 2019. De l'avis des plaignants, "cette politique dite du 'cas par cas' vise avant tout à laisser plus de deux cents enfants et leurs mères exposés à des traitements inhumains et dégradants et à un risque de mort imminent".
Attaqué en justice par des familles de femmes et enfants de jihadistes, le ministère des Affaires étrangères dément avoir refusé leur rapatriement.
orangesum-4277
La fraude sur les chèques a connu une forte augmentation en 2018, a indiqué mardi 9 juillet la Banque de France, qui souligne que cette évolution fait désormais du chèque le moyen de paiement le plus fraudé en France."Depuis trois années consécutives, le chèque connaît une hausse des montants fraudés, lesquels atteignent 450 millions d'euros en 2018, ce qui représente une progression annuelle de 52%", a souligné la Banque de France à l'occasion de la publication de son troisième rapport annuel sur la sécurité des moyens de paiement. "Il est l'instrument désormais le plus fraudé en montant, alors qu'il était le deuxième après la carte encore en 2017", a souligné François Villeroy de Galhau, le gouverneur de l'institution lors d'une conférence de presse. Cette évolution est d'autant plus notable qu'elle s'inscrit dans un contexte où l'usage du chèque en tant que moyen de paiement est pourtant orienté à la baisse."Une partie de la hausse de la fraude observée en 2018 provient d'un phénomène de rattrapage (...) parce qu'il y a une meilleure comptabilisation des déclarations de fraude par les banques". Pour autant, "la hausse de la fraude ne fait pas beaucoup de doute. (...) Notre sentiment, c'est qu'au fur et à mesure que nous faisons des gros progrès sur la sécurité des autres moyens de paiement, il y a une tendance au report des fraudeurs et de la fraude vers le maillon plus fragile qu'est le chèque", a affirmé le gouverneur. Le taux de fraude sur les chèques est ressorti l'an dernier à 0,05%, contre un peu moins de 0,03% en 2017. "Comme en 2017, deux catégories de fraude concentrent la majeure partie des montants fraudés en 2018 : d'une part, l'utilisation frauduleuse de chèques perdus ou volés, en forte augmentation par rapport à 2017, et d'autre part la falsification d'un chèque régulièrement émis", précise le rapport de l'Observatoire de la sécurité des moyens de paiement. Pour lutter contre cette évolution, l'institution invite "l'ensemble des professionnels, banques et commerçants, à mettre en place des moyens d'identification des transactions à risque permettant par exemple d'alerter le titulaire de compte en cas de mouvements suspects ou de refuser une transaction au point de vente en cas de suspicion de fraude". Elle appelle par ailleurs les utilisateurs à la vigilance en cas de perte ou de vol de chéquiers.
Moins utilisé, mais moins sûr. Selon un rapport de la Banque de France, le chèque est devenu le support de paiement privilégié des fraudeurs, devant la carte bancaire.
orangesum-4278
À 48 ans, Melania Trump a eu plusieurs vies. Entre sa jeunesse dans la campagne slovène et sa vie d'épouse du milliardaire Donald Trump, devenu président des États-Unis, elle a été mannequin. Et comme tout top model, elle a vécu à Paris. C'est à cette époque qu'elle a partagé un appartement avec une jeune blonde que les téléspectateurs français connaissent bien. Il s'agit de l'ex-animatrice de La Roue de la fortune Victoria Silvstedt, dont les confidences dans les pages de Gala ont été relayées sur le web par Pure People et Elle."À 17 ans, je suis partie de Suède pour être mannequin à Paris, et on m'a proposé un appartement en colocation avec un autre modèle, près de Notre-Dame. C'était plus pratique d'être à deux, j'ai aussitôt accepté. (...) À l'époque, elle avait 22 ans. Elle arrivait de Slovénie et arpentait les défilés", raconte l'ancien mannequin de 43 ans. "Alors que nous vivions au sixième étage, nous ne prenions jamais l'ascenseur pour mieux brûler les calories". Alors que Victoria Silvstedt confie qu'elle est "tombée dans l'anorexie", elle se souvient que Melania Trump "était très en contrôle, bien plus calme et posée que moi. Elle était assez androgyne et maigre. Sa carrière marchait bien, car elle était très photogénique avec ses yeux de chat". L'acolyte de Christophe Dechavanne se remémore que la future première dame des États-Unis avait "une discipline de fer" et ne "faisait pas la fête". Elle devait "aider financièrement sa famille", explique Victoria Silvstedt. Mission qu'elle a parfaitement accomplie. 25 ans ont passé et les deux quadragénaires se sont parfois croisées. "La dernière fois, c'était il y a deux ans dans un restaurant de New York. On s'est saluées et on s'est promis de dîner ensemble, puis son mari a été élu".
Melania Trump, avant d'épouser Donald Trump, a été mannequin. Elle a vécu en colocation à Paris avec une Suédoise bien connue en France, Victoria Silvstedt, qui raconte.
orangesum-4279
Selon une lettre envoyée au conseil et publiée par la SEC, cette décision est due à "des désaccords quant à certains contenus éditoriaux publiés par les titres du groupe ainsi que d'autres décisions stratégiques". Ancien directeur général de 21st Century Fox, qu'il a quitté après l'acquisition par Disney de l'essentiel des actifs du groupe, James Murdoch gère désormais un fonds d'investissement, Lupa Systems. Depuis ce départ, James Murdoch, 47 ans, s'est montré à plusieurs reprises très critique du groupe de son père Rupert et de sa couverture médiatique en général. News Corp possède notamment le Wall Street Journal et le New York Post aux Etats-Unis, ainsi que le Times et le Sun au Royaume-Uni. Jadis considéré comme un héritier possible de l'empire familial, James Murdoch avait dénoncé en janvier le climatoscepticisme de certains médias de News Corp, affiché notamment, selon lui, lors de la couverture des gigantesques incendies qui ont dévasté des régions entières d'Australie. Son père s'est lui-même défini comme climatosceptique. La fracture est aussi politique: Rupert est un soutien de longue date du président républicain Donald Trump, tandis que James aurait financé la campagne de son concurrent démocrate à la présidentielle Joe Biden."Nous sommes reconnaissants envers James pour ses nombreuses années passées au service du groupe", ont réagi son père Rupert Murdoch et son frère Lachlan Murdoch dans une déclaration transmise à l'AFP par un porte-parole de News Corp."Nous lui souhaitons le meilleur dans ses futurs projets", ont ajouté Rupert et Lachlan Murdoch, respectivement président exécutif et coprésident de News Corp. Après la scission de 21st Century Fox et la cession de l'essentiel des actifs à Disney, Rupert Murdoch a créé un nouveau groupe, Fox Corporation, qui contrôle le reliquat. A la tête de News Corp, il est aussi président de Fox Corporation, dont Lachlan Murdoch est directeur général et président exécutif. James Murdoch n'était pas administrateur de Fox Corporation.
L'ancien directeur général du groupe 21st Century Fox James Murdoch, fils du magnat Rupert Murdoch, a démissionné du conseil d'administration de News Corp, selon un document publié vendredi par le gendarme américain des marchés, la SEC.
orangesum-4280
Bruno Julliard a annoncé lundi matin 17 septembre à Anne Hidalgo qu'il quittait ses fonctions de premier adjoint et adjoint à la culture à la maire de Paris. "C'est un choix douloureux, pris en conscience. Depuis plusieurs mois, de vifs désaccords d'orientation et de méthodes de gouvernance nous ont éloignés", explique-t-il dans les colonnes du Monde. Celui qui fut son porte-parole aux municipales de 2014 a également refusé la proposition de la maire socialiste de diriger sa campagne pour les élections municipales de 2020. Il assure croire encore "en la pertinence du projet sur lequel (ils ont) été élus en 2014", mais déplore une "exécution défaillante". "Si des réussites sont incontestables", comme la piétonisation de la rive droite de la Seine, "les approximations ou erreurs sont trop nombreuses et entravent notre action", déplore-t-il, citant notamment l'échec du Vélib' et d'Autolib'. Bruno Julliard critique l'"inconstance" et la "manière de gouverner à l'instinct" d'Anne Hidalgo, comme le rétablissement de la gratuité du pass Navigo pour les seniors, pourtant supprimée en début de la mandature, ou le revirement sur l'ouverture des commerces le dimanche. Face aux mécontentements, j'ai eu l'occasion de regretter un déficit d'humilité et de compréhension, regrette-t-il. J'y vois pour ma part un manque d'authenticité dans le rapport à l'altérité démocratique.""Je ne pars pas parce que j'ai peur que nous perdions"Bruno Julliard se défend de toute trahison, espérant que son départ "provoque un électrochoc nécessaire, utile à la gauche et au camp progressiste et écologiste". "Je ne pars pas parce que j'ai peur que nous perdions !", martèle-t-il. "L'enjeu n'est pas seulement de l'emporter en 2020, encore faut-il être en capacité de proposer un projet à la hauteur et de le mettre en œuvre", explique-t-il. Or, les "premières orientations esquissées par Anne Hidalgo (l)'inquiètent par leur opportunisme", comme le débat sur l'armement d'une police municipale ou la proposition de gratuité totale des transports en commun. Interrogé sur ses propres ambitions pour 2020, l'élu de 37 ans assure qu'il va "désormais réfléchir à un autre avenir professionnel", et que son départ "ne répond à aucune stratégie personnelle". Emmanuel Grégoire nommé"Je prends acte de la décision personnelle" de M. Julliard, a réagi Anne Hidalgo sur Twitter. "Je respecte son choix. Je le remercie pour le travail accompli pendant ces quatre années à nos côtés."La maire a dans la foulée annoncé la nomination au poste de premier adjoint d'Emmanuel Grégoire, qui était jusque-là adjoint en charge du budget.
Dans un entretien au Monde, Bruno Julliard critique "l'inconstance" de l'élue socialiste, ainsi qu'une gestion inefficace et solitaire.
orangesum-4281
Depuis 2017, le bisphénol A, interdit depuis 2015 dans la fabrication des plastiques en contact avec des denrées alimentaires, est classifié comme "substance extrêmement préoccupante" par l'Agence européenne des produits chimiques et reconnu comme perturbateur endocrinien, c'est-à-dire une substance qui peut dérégler le fonctionnement hormonal et entraîner des effets néfastes sur la santé. Ce produit chimique, utilisé dans la fabrication de certains plastiques, est donc de plus en plus remplacé par un autre : le bisphénol S. Il peut ainsi entrer dans la composition des canettes, boîtes de conserve et tickets de caisse. Mais une étude publiée mercredi 17 juillet dans la revue américaine Environmental Health Perspectives par des scientifiques toulousains révèle que le remplacement d'un bisphénol par un autre conduit à augmenter l'exposition à un perturbateur endocrinien. L'équipe de Gestation et perturbateurs endocriniens de l'École nationale vétérinaire de Toulouse (ENVT) et du laboratoire toulousain Toxalim, en collaboration avec les Universités de Montréal et de Londres, a analysé les effets du bisphénol S sur le corps humain à travers l'étude de ses effets sur le porcelet, dont les fonctions gastro-intestinales sont similaires à l'homme."Le bisphénol S (BPS) persiste plus longtemps dans l'organisme et à des concentrations beaucoup plus élevées que le bisphénol A (BPA). En raison des propriétés oestrogéno-mimétiques du BPS comparables à celles du BPA, le remplacement du BPA par le BPS conduit ainsi à multiplier par environ 250, les concentrations dans le sang d'une substance hormonalement active", analysent les chercheurs. L'équipe de recherche estime que "ces résultats soulignent l'importance de l'estimation de l'exposition dans le processus d'analyse du risque pour la santé humaine lié à la substitution de substances préoccupantes", tout en soulignant que "les données toxicologiques (sont) encore insuffisantes pour évaluer le danger associé".
Des chercheurs toulousains viennent de publier une étude qui montre que le bisphénol S jouerait le même rôle de perturbateur endocrinien que le bisphénol A qu'il remplace dans la fabrication de certains plastiques. Le bisphénol S peut ainsi entrer dans la composition des canettes, des boîtes de conserve ou encore des tickets de caisse.
orangesum-4282
Nicolas Hulot (62 ans) a répondu aux questions des écoliers dans l'émission "Au tableau!". Le ministre a été longuement questionné sur son engagement écologique, sa carrière d'animateur, sa vie de famille, mais également sur sur sa vie politique. "Est-ce que c'est vrai que vous allez bientôt démissionner ?", a questionné l'un des élèves. "Non, je n'ai pas l'intention de démissionner (...) C'est une petite rumeur parce qu'un jour j'ai dit : 'Je reste au gouvernement tant que je me sens utile'. Cela ne veut pas dire que je vais démissionner...""J'ai tout essayé sauf d'être dans un gouvernement"Sera-t-il candidat un jour à l'élection présidentielle ? "Non, ça va, ça j'ai soupé !", a-t-il répondu. "Je suis ministre de la Transition écologique et solidaire et ça sera la seule et la dernière expérience politique que je ferai", a-t-il répondu expliquant que la primaire écologiste de 2011 "n'est pas le meilleur souvenir de ma vie" mais que ce "combat assez méchant" l'a "endurci". Comment s'entend-il avec ses collègues au gouvernement ? "Il n'y a aucune jalousie", assure-t-il. "Dans ce gouvernement globalement on s'entend super bien. On sent qu'on a une telle responsabilité qu'on a intérêt à se soutenir les uns et les autres". Est-il de droite ou gauche ? "J'ai plutôt une sensibilité de gauche mais je n'ai pas de rejet au prétexte que quelqu'un a une sensibilité de droite", a-t-il expliqué. "J'espère être un humaniste. Pour moi ce qui prime c'est l'être humain. Quand j'ai une décision à prendre la chose qui prime c'est de savoir s'il y a de la souffrance humaine derrière. L'écologie est au-dessus de la droite et de la gauche". Pourquoi a-t-il accepté d'entrer au gouvernement ? "On ne peut pas toujours dire non", a répondu Nicolas Hulot. "Je suis convaincu que la protection de la planète, de la nature et des hommes et femmes est le sujet le plus important du XXIe siècle. Ça fait 30 ans que je me bats pour cela, j'ai tout essayé sauf d'être dans un gouvernement". Et d'ajouter : "Comme j'ai 62 ans, on ne va pas me le proposer éternellement... Au moins j'aurais essayé toutes les possibilités pour faire bouger les États, les hommes..."Emmanuel Macron l'a convaincu en lui disant que "l'Écologie est un sujet que je connais mal, c'est pour ça que j'ai besoin de toi". "Si je viens, il faut qu'on fasse des choses très utiles pour la planète", lui a-t-il répondu.
Nicolas Hulot a répété mercredi soir qu'il n'avait "pas l'intention de démissionner" mais que son poste de ministre de la Transition écologique et solidaire serait pour lui sa "dernière expérience publique".
orangesum-4283
Dix-huit personnes ont été interpellées au cours d'incidents survenus en marge de cette manifestation qui a eu lieu dans le contexte de celles organisées aux États-Unis et dans d'autres pays après la mort de George Floyd, un Américain noir de 46 ans asphyxié par un policier blanc aux Etats-Unis le 25 mai. Le décès d'Adama Traoré a été "un drame" qui suscite "une émotion légitime encore très présente dans notre pays", a déclaré Mme Ndiaye à l'issue du conseil des ministres. La manifestation de mardi soir, qui a réuni 20.000 personnes, "n'avait pas été interdite pour son objet mais pour des raisons sanitaires" liées à l'épidémie de coronavirus, a souligné la porte-parole. Elle n'a pas fait l'objet d'une discussion en Conseil des ministres, a-t-elle précisé, rappelant qu'une instruction judiciaire était en cours."Nous faisons toute confiance à la justice pour faire tous les éclaircissements et le cas échant un procès, s'il y a lieu d'être, sur cette affaire", a-t-elle dit."Cette manifestation, bien qu'interdite, s'est déroulée pour la majeure partie du temps dans le calme. En fin de manifestation il y a eu des événements qui sont évidemment condamnables et tout à fait regrettables, les forces de l'ordre sont intervenues avec mesure", a-t-elle estimé."Il n'y a pas de violence d'Etat instituée dans notre pays. Quand il y a des incidents, quand il y a des fautes qui sont commises par des membres des forces de l'ordre, il y a des enquêtes et le cas échéant des sanctions lorsque des fautes sont avérées", a-t-elle ajouté. Entre la France et les Etats-Unis, les situations "ne sont pas tout à fait comparables, ni sur le plan de l'histoire ni sur l'organisation de la société. J'appelle à aborder ces sujets avec énormément de prudence", a-t-elle conclu. La droite a condamné mercredi la manifestation parisienne. "Une telle manifestation, en plein état d'urgence, c'est bafouer la loi", a dénoncé le président LR du Sénat Gérard Larcher sur RTL. A l'inverse, Jean-Luc Mélenchon, chef de file de LFI, a jugé les images des rassemblements "impressionnantes de calme et de détermination tranquille", en prenant la défense de "cette jeunesse humiliée par les contrôles incessants, l'injustice permanente et les violences policières impunies avec ostentation". Le député RN Bruno Bilde, dans une question écrite au ministre de l'Intérieur, a jugé la manifestation "violente" et dénoncé "la désertion de l'Etat républicain", estimant que "rien n'a été fait par les services du ministère de l'Intérieur pour empêcher la tenue de ce raout racialiste". Le candidat RN à la mairie de Nice Philippe Vardon a lui réclamé dans un communiqué "l'interdiction" des manifestations "communautaristes et anti-police" prévues ce week-end dans la ville.
La porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye a appelé à "l'apaisement" mercredi, au lendemain d'un rassemblement interdit organisé à Paris à l'appel du comité de soutien à la famille d'Adama Traoré, jeune homme noir de 24 ans mort en 2016 après son interpellation.
orangesum-4284
Le Sénat a saisi la justice sur les cas de trois proches d'Emmanuel Macron. La haute-assemblée soupçonne Alexis Kohler et Lionel Lavergne d'avoir "retenu une part significative de la vérité" et Patrick Strzoda de faux témoignage, lors de leurs auditions devant la commission d'enquête du Sénat concernant Alexandre Benalla. Qui sont ces trois personnages clés de la galaxie Macron ? Alexis Kohler Ce haut fonctionnaire discret de 46 ans est l'homme de confiance d'Emmanuel Macron à l'Elysée, où il occupe le poste stratégique de secrétaire général. Lors de son audition par les sénateurs le 26 juillet, il a affirmé qu'il n'existait "pas à l'Elysée de police parallèle" et qu'Alexandre Benalla n'avait "jamais été en charge de la protection de la présidence de la République". Mais pour la commission, "le positionnement d'Alexandre Benalla à proximité immédiate du chef de l'Etat lors de ses déplacements ne peut s'expliquer que par le besoin d'assurer sa sécurité rapprochée 'à l'épaule'". Alexis Kohler a également expliqué ne pas avoir été mêlé à l'attribution d'un appartement à l'ex-collaborateur d'Emmanuel Macron, ni d'un permis de port d'arme. "Alexandre Benalla n'exerçait pas une mission de sécurité mais une mission de coordination et d'organisation des déplacements du président", a-t-il ajouté. Le haut fonctionnaire a aussi expliqué que, sur le moment, la sanction de 15 jours de suspension "paraissait proportionnée", "compte tenu des éléments en notre possession à ce moment-là". Quasiment invisible dans les médias, Alexis Kohler présente un CV de "premier de cordée" : Sciences Po, DEA de droit public, Essec, ENA... Il accompagne Emmanuel Macron lorsque celui-ci est conseiller de François Hollande à l'Elysée, avant d'être son directeur de cabinet à Bercy. Il a ensuite participé au lancement d'En Marche! en avril 2016, même s'il a suivi de loin la campagne présidentielle, parti à Genève comme directeur financier au siège de l'armateur italo-suisse MSC, un des géants du secteur. Ce qui lui a valu des soupçons de conflit d'intérêt, rejetés par l'Elysée. Affaire Benalla : qui sont les trois proches du président mis en cause ? par franceinfoPatrick Strzoda Le directeur de cabinet d'Emmanuel Macron, ancien préfet, a un rôle plus administratif que politique. Il a autorisé Alexandre Benalla à assister à la manifestation du 1er mai, a ensuite prévenu le président, alors en Australie, de la faute de son collaborateur. C'est lui qui a prononcé une mise à pied de 15 jours à l'encontre d'Alexandre Benalla. "Je comprends parfaitement qu'on puisse penser qu'elle (la sanction) n'était pas adaptée. En ce qui me concerne, j'assume totalement ma décision", a déclaré cet homme de 67 ans devant les sénateurs le 24 juillet. Auditionné de nouveau le 16 janvier, il a révélé qu'Alexandre Benalla avait utilisé "presque une vingtaine de fois" ses passeports diplomatiques après son licenciement et l'a accusé d'avoir falsifié un document à en-tête officiel pour obtenir un passeport. Il a sous ses ordres le chef de cabinet François-Xavier Lauch, récemment promu préfet, qui était alors le supérieur direct d'Alexandre Benalla. Lionel LavergneLe général de brigade de gendarmerie Lionel Lavergne commande depuis avril 2017 le Groupe de sécurité de la présidence de la République (GSPR), composé de près de 80 policiers et gendarmes. Ce service, créé en 1983 par le fondateur du GIGN Christian Prouteau, assure la sécurité du chef de l'Etat une fois franchie la porte de l'Elysée. Il est placé sous la tutelle du ministère de l'Intérieur. Lorsqu'il avait été auditionné par la commission d'enquête du Sénat le 30 juillet, Lionel Lavergne avait indiqué qu'Alexandre Benalla "n'occupait aucune fonction de protection du président" et servait de "chef d'orchestre" auprès de ce dernier. "Il était dévoué, disponible et réactif", avait-il ajouté, en précisant que son service entretenait "d'excellentes relations sur le plan humain". Pour la majorité, c'est bien la personne d'Emmanuel Macron qui est visée. Stanislas Guérini, délégué général de la République en Marche, Marc Fesneau, ministre chargé des Relations avec le Parlement, et la député LREM Aurore Bergé ont dénoncé un "procès politique", visant à "attaquer le président de la République", a ajouté le patron de LREM. Fait rarissime, Édouard Philippe a quant à lui boycotté, en signe de protestation, les questions au gouvernement au Sénat, jeudi.
La haute-assemblée a décidé jeudi de transmettre à la justice les cas de trois hauts responsables de l'Elysée dans le cadre de l'affaire Benalla : le secrétaire général Alexis Kohler, bras droit d'Emmanuel Macron, le directeur de cabinet Patrick Strzoda et le général Lionel Lavergne.
orangesum-4285
En cas de séisme, tsunami, violente tempête ou inondation dans un contexte pandémique, "les centres d'évacuation représenteraient des lieux à haut risque" d'infections en raison des attroupements de gens, avertit l'architecte de 62 ans interrogé par l'AFP."Gérer la situation avec quelques jours de retard serait rédhibitoire", ajoute-t-il, recommandant par conséquent d'anticiper des infrastructures adaptées. Lui et ses équipes ont conçu des espaces individuels, cloisonnés par des tentures suspendues à de longs tubes en papier: un système spartiate mais souple, récemment testé dans un gymnase de la ville de Yokohama (sud-ouest de Tokyo) pour héberger des personnes démunies lors de la crise du Covid-19. Les autorités japonaises par exemple ont été tellement accaparées par la crise sanitaire qu'elles n'ont pas anticipé le scénario d'une catastrophe naturelle en période de pandémie, selon l'architecte: "C'est seulement récemment que les gens ont commencé à se demander ce qu'il faudrait faire en cas de séisme"."Je sais que ce n'est pas facile mais je pense que nous devons y réfléchir", insiste-t-il. Lauréat du prix Pritzker en 2014, la plus prestigieuse récompense en architecture, Shigeru Ban propose des solutions innovantes d'habitat d'urgence depuis plus d'un quart de siècle et aux quatre coins de la planète, du Japon à la Turquie en passant par Haïti et le Rwanda.- Emu par le printemps -Il est notamment connu pour sa "cathédrale de carton" de Christchurch, structure semi-temporaire construite après le séisme dévastateur de 2011 en Nouvelle-Zélande. Mais il a aussi conçu des bâtiments permanents, comme en France le musée d'art contemporain Centre Pompidou-Metz ou la salle de spectacle La Seine Musicale à Boulogne-Billancourt, avec son associé Jean de Gastines. En mars, Shigeru Ban devait justement s'envoler pour Paris, où son bureau européen est installé, mais a renoncé en dernière minute à son déplacement devant le confinement imminent de la France. Depuis, il n'a pas cessé de travailler, sept jours sur sept: son bureau à Tokyo n'est qu'à cinq minutes à pied de son domicile."Je ne fais rien d'autre que travailler. Je n'ai pas de loisirs et je ne fais rien de spécial à cause de la situation dans laquelle nous sommes". Ce temps suspendu est toutefois aussi l'occasion pour lui de poser son regard sur la nature environnante et le rythme des saisons au Japon, pour la première fois depuis une éternité."C'est probablement la première fois depuis 16 ans que je reste au Japon pendant plus d'un mois d'affilée. J'ai été très ému par la beauté de l'arrivée du printemps", confie-t-il.- Mirages de la technologie -Mais le travail sur le terrain lui manque. "Il est dangereux d'essayer de tout résoudre avec la technologie. Il est faux de croire que l'on n'a pas besoin de se rencontrer en personne parce qu'on a la vidéoconférence", prévient-il."Faire des modèles 3D sur ordinateur n'a rien à voir avec le fait de créer une véritable maquette ou de fabriquer un objet avec les matériaux en main", ajoute-t-il. "Il faut pouvoir être capable de créer en ressentant les matières et leur poids". Il déplore aussi le manque d'ouverture sur le monde des étudiants japonais, une attitude risquant de se renforcer encore avec la pandémie selon lui."Ce serait vraiment grave si les étudiants japonais se repliaient sur eux-mêmes et n'allaient plus à l'étranger sous prétexte qu'ils sont bien au Japon. C'est ce qui me préoccupe le plus"."Il faut plus que jamais se tourner vers l'extérieur, se mélanger et échanger avec des personnes différentes", insiste celui qui a étudié l'architecture aux Etats-Unis. Le Japon a été relativement épargné par la pandémie, avec environ 17.000 cas de contamination recensés et 900 morts depuis le début de la crise sanitaire. L'état d'urgence avait été déclaré par le gouvernement en avril, et a été levé par étapes à partir de la seconde quinzaine de mai.
La pandémie de coronavirus doit inciter le monde à repenser les hébergements d'urgence en cas de catastrophes naturelles, plaide l'architecte japonais Shigeru Ban, connu notamment pour ses structures temporaires faisant la part belle à des matériaux légers, comme le papier.
orangesum-4286
En 2009, le gouvernement Fillon accordait une ristourne fiscale au secteur de la restauration, avec en contrepartie, l'exigence qu'elle profite équitablement au restaurateurs, aux employés et aux clients. Or, une étude, citée lundi 28 mai par Le Figaro, révèle que la TVA réduite a majoritairement profité aux propriétaires de restaurants, et très peu aux clients, qui n'ont pas vraiment vu le prix des plats baisser. Initialement baissée de 19,6% à 5,5% pendant le quinquennat de Nicolas Sarkozy, puis remontée à 10% en 2012 et 2014, la baisse de la TVA dans la restauration était déjà une promesse de Jacques Chirac en 2002, rappelle le quotidien. En 2009, le geste fiscal avait un coût estimé de 3 milliards d'euros par an, mais s'accompagnait d'un "contrat d'avenir" qui prévoyait que les gains obtenus soient répartis équitablement entre baisse des prix pour les clients, hausse des salaires et créations d'emplois, et amélioration des marges des restaurateurs. On en est aujourd'hui très loin, selon l'étude d'économistes américains de l'Institut des politiques publiques (IPP) à paraître dans l'American Economic Journal."Trente mois après la baisse de la TVA, les prix ont seulement diminué de 1,9%, tandis que le coût des salaires et des fournitures a seulement augmenté de 4,1% et 5% respectivement, et que les bénéfices des propriétaires ont augmenté d'environ 24%", écrivent-ils. Au final, les restaurateurs ont engrangé environ 56% des gains réalisés grâce à la baisse de la TVA, contre 33% prévus par le contrat d'avenir. Une conclusion identique à celle du rapport de 2015 du Conseil des prélèvements obligatoires sur la TVA. Quant aux salariés, ils ont empoché 18,6% de ces bénéfices, et les clients 9,7%. TVA restauration : les patrons seuls bénéficiaires de la baisse ? par franceinfoConcernant l'emploi, les économistes n'ont trouvé "aucun signe indiquant que les restaurants ont augmenté leur nombre d'employés". D'autres études -de l'Insee ou d'universitaires- relevaient la création de 6.000 à 9.000 emplois, rappelle Le Figaro, des chiffres qui restent, quoi qu'il en soit, bien inférieurs à la promesse de 40.000 créations d'emplois en deux ans. Si la baisse de la TVA n'a été que très peu répercutée sur les prix, en revanche, les hausses de 2012 et 2014 ont largement été absorbées par les clients. Ainsi, en 2012, lorsque la TVA passe de 5,5% à 7%, les prix augmentent de 0,75%. 50% de la hausse fiscale a donc été répercutée sur les clients. En 2014, les consommateurs ont absorbé 38% de la hausse de 7% à 10% de la TVA."Ces estimations indiquent que les propriétaires de restaurants ont augmenté leurs prix à la suite de la hausse de la TVA quatre à cinq fois plus qu'ils ne les ont réduits pour la baisse de la TVA", note l'étude.
Le "contrat d'avenir" prévoyait que les bénéfices de cette baisse soient répartis équitablement entre restaurateurs, clients et employés.
orangesum-4287
L'interdiction "générale et absolue" des réunions de culte est illégale, a tranché lundi 18 mai le Conseil d'État, qui donne au gouvernement 8 jours pour la lever. Une décision qui satisfait les catholiques, mais qui laisse partagés juifs, musulmans et protestants. Saisie en référé par plusieurs associations et requérants individuels, la plus haute juridiction administrative a estimé dans une ordonnance que l'interdiction "générale et absolue" de réunion dans les lieux de culte prise par décret la semaine dernière portait "une atteinte grave et manifestement illégale" à la liberté de culte. Mise en place dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire, le Conseil d' État parle du "caractère disproportionné" de cette interdiction et ordonne au gouvernement de la lever dans "un délai de huit jours". Le décret pris par le Premier ministre Édouard Philippe le 11 mai, dans le cadre du déconfinement en pleine pandémie de coronavirus, interdit tout rassemblement ou réunion au sein des établissements de culte, à l'exception des cérémonies funéraires, qui sont limitées à vingt personnes. Dans son ordonnance rendue lundi, le juge des référés observe que "des mesures d'encadrement moins strictes" peuvent être prises, à l'image de "la tolérance des rassemblements de moins de 10 personnes dans d'autres lieux ouverts au public", admise dans ce même décret. Outre l'"atteinte grave" à la liberté de culte, il juge que cette interdiction "présente un caractère disproportionné au regard de l'objectif de préservation de la santé publique"."Très satisfait de l'issue du référé-liberté", s'est réjoui le président du Parti chrétien-démocrate, Jean-Frédéric Poisson, qui faisait partie des requérants, demandant au gouvernement de ne pas "jouer la montre pour son exécution". La Conférence des évêques de France (CEF), qui ne faisait pas partie des requérants, mais qui fait pression depuis plusieurs semaines pour rouvrir les lieux de culte avant la date initial fixée, le 2 juin, a "pris acte" de cette décision. "La justice est rétablie. Nous étions quand même un peu moins bien traités que le reste des citoyens", a précisé à l'AFP Vincent Neymon, porte-parole adjoint de la CEF. La CEF "attend donc maintenant la révision du décret que le Premier ministre. Il a huit jours pour le faire, "juste avant la Pentecôte", s'est-il félicité. L'épiscopat a fait ces dernières semaines au Premier ministre plusieurs propositions de déconfinement comportant des protocoles sanitaires strictes dans les églises, plaidant pour une reprise des offices religieux - en petit comité - notamment à la Pentecôte, le 31 mai. De son côté le président du Conseil français du culte musulman (CFCM) s'est montré plus prudent. "Il suffit que le Premier ministre mette une contrainte de 10 ou 15 personnes (maximum) et ça n'ouvrira pas la voie à la reprise des cérémonies religieuses d'ampleur", a affirmé Mohammed Moussaoui. "Ce seront des petites réunions mais pas des cérémonies religieuses". Les mosquées sont fermées depuis le début du confinement et les prières collectives nocturnes du ramadan, qui s'achève cette semaine, ne peuvent avoir lieu. "Ca ne change pas. On ne va pas se ruer pour rouvrir les synagogues, ce serait dangereux", affirme de son côté le grand rabbin de France Haïm Korsia. "L'impératif reste le même, celui de protéger la vie. On analysera seulement quand on aura des certitudes sanitaires. Et pour cela il faut attendre encore un peu pour juger des effets du déconfinement"."Nous souhaitons que la décision reste dans les mains du politique car il y a des enjeux sanitaires majeurs", a pour sa part affirmé François Clavairoly, pour la Fédération protestante de France. Quant au CNEF (évangéliques) "quelle que soit la date", il appelle "ses membres à respecter les consignes et recommandations appropriées".
La justice est rétablie, estiment les évêques français, selon qui les catholiques ont été "moins bien traités" que le reste de la population.
orangesum-4288
Suivis par plus de 11,3 millions de téléspectateurs, les vœux d'Emmanuel Macron n'ont pas convaincu tout le monde, et surtout pas Jean-Luc Mélenchon. "Le DRH a présenté ses vœux au personnel. Merci patron", a-t-il ironiquement tweeté le 31 décembre au soir. "Quelqu'un lui a dit que c'est réveillon ? À quoi bon ce discours amphigourique ?", s'est-il également agacé. Pour information, "amphigourique" se dit d'un discours, texte ou dessin volontairement obscur ou inintelligible à visée burlesque. Mardi 2 janvier, le leader de La France Insoumise a de nouveau critiqué le discours du président à travers une note de blog intitulée "Des vœux comme un miroir où se mire le monarque". Dans la première partie, le député des Bouches-du-Rhône étrille le précédent chef de l'État François Hollande, dont les vœux "étaient par nature crayeux". "Hollande ne nous parlait pas. Il expédiait une formalité", écrit-il, dénonçant "la médiocrité glacée et sournoise du personnage". Dans un deuxième paragraphe, Jean-Luc Mélenchon s'attaque ensuite à Emmanuel Macron dont "le ton (...) est celui d'un DRH". "Je l'ai trouvé ennuyeusement précis comme un notaire qui n'oublie pas une ligne de ce qui doit être dit. Bref c'était décevant. Laborieux. Une sorte de lapin Duracel qui aurait perdu son tambour", déplore le parlementaire. Plus que tout, ce que n'a pas apprécié Jean-Luc Mélenchon, c'est la deuxième version du discours d'Emmanuel Macron. Après un discours jugé très, voire trop, long par beaucoup (près de 18 minutes), le président a innové en diffusant ensuite des vœux destinés à la jeunesse dans un format plus court, une vidéo de 2 minutes publiée sur les réseaux sociaux."Et puis, 'allo quoi', ce truc de recommencer sur Facebook 'pour faire plus court', s'insurge l'élu marseillais. Non ! Non ! Je n'ai pas aimé de savoir qu'à vingt heures j'étais juste un cahier de brouillon pour réussir son Facebook ! Macron, ça veut être du plug and play. Mais au premier bug il prend la porte de secours. Une leçon à retenir à son sujet."Contrairement à la plupart des leaders politiques, Jean-Luc Mélenchon n'a pas présenté ses vœux.
POLITIQUE. Sur son blog, le leader de La France insoumise (LFI) n'épargne pas le chef de l'État, qu'il compare à "une sorte de lapin Duracel qui aurait perdu son tambour".
orangesum-4289
Il revient désormais au juge d'instruction de décider ou non d'un procès contre les jumeaux de 70 ans et un fils de diplomate franco-congolais, Tanguy Ifoku, que le parquet veut voir juger ensemble pour "escroquerie sur personne vulnérable". Dans son réquisitoire du 26 mars, consulté par l'AFP, le parquet accuse les jumeaux d'avoir placé Cyrille P. "sous emprise" pour l'entraîner dans des "projets chimériques". Cet ancien hôtelier fortuné, atteint d'une psychose maniaco-dépressive, s'est suicidé à l'âge de 53 ans, depuis les falaises d'Étretat, le 31 août 2018, au plus fort de l'enquête."Je suis en grande souffrance, trop c'est trop. (...) Ils m'ont fait croire monts et merveilles", écrit-il aux policiers peu avant son geste. Deux mois plus tôt, Igor et Grichka Bogdanoff étaient placés en garde à vue et mis en examen dans ce dossier, moins d'un an après leur rencontre avec Cyrille P. Les jumeaux, connus pour leur transformation physique hors du commun et leurs ouvrages de vulgarisation scientifique controversés, "contestent toute escroquerie envers leur ami, il n'y a pas eu d'enrichissement", ont réagi leurs avocats, Me Edouard de Lamaze et Eric Morain. Ces conseils dénoncent une instruction "précipitée" et ciblent M. Ifoku, "responsable" de l'escroquerie à leurs yeux et "désormais en fuite" car la justice lui "a remis son passeport". M. Ifoku est visé par un mandat d'arrêt depuis décembre.- "Le réinitialiser" -A l'issue des investigations, le ministère public retient toutefois une série de projets suspects dans lesquels Cyrille P. a voulu investir 1,5 million d'euros en quelques semaines, pendant l'hiver 2017-2018. Outre une relance fragile de la célèbre émission de science-fiction, Igor, Grichka Bogdanoff et M. Ifoku, surnommés par le défunt "Frère premier", "Frère absent" et "Frère sombre", convainquent leur ami d'investir dans un vague projet de film promotionnel de la République démocratique du Congo ou encore dans l'achat d'un hélicoptère Gazelle, qui ne peut être piloté que par Igor, seul détenteur d'une licence. Pour l'accusation, les trois hommes ont conscience de manipuler Cyrille P.: "J'ai parlé avec lui hier pour le maintenir dans cet état (...) ce serait une bonne façon de le réinitialiser", raconte Grischka à son frère au téléphone. En difficultés financières, Igor convainc leur nouvel ami de lui racheter, en indivision et sans pouvoir s'y installer, la moitié de sa villa parisienne, pour 750.000 euros. Cyrille P. consent à tout et signe le million et demi d'euros de chèques fin décembre 2017. Mais aucun ne sera encaissé : la banque les bloque. A l'époque, elle vient tout juste de signaler à la justice un cercle de profiteurs potentiels, qui pousse son client à dilapider sa fortune dans des projets artistiques "plus ou moins sérieux", note le parquet. Depuis l'été, Cyrille P. a en effet cessé de prendre ses médicaments, devenant "exagérément sociable, dépensier" et influençable, selon ses proches. Via l'avocat parisien Jean-Luc Chetboun, il fait alors la connaissance d'un autoproclamé "hypnotiseur des stars" qui lui présente le producteur Alain Williams, ex-manager de la figure de téléréalité Loana, puis les jumeaux "qui le fascinaient depuis son enfance", souligne le réquisitoire. Il rencontre aussi une comédienne, alors interprète de Dalida dans un spectacle. L'avocat, le producteur, sa fille et la comédienne sont mis en examen, soupçonnés d'escroqueries diverses. Pour eux, le parquet requiert un non-lieu. Quant aux jumeaux, face au blocage des chèques et à la mise en place d'une protection judiciaire de leur ami, ils croient tenir une solution pour échapper à des poursuites: obtenir des "passeports diplomatiques". Tanguy Ifoku doit s'en charger. Mais après plus de six mois, et 160.000 euros en liquide en grande partie absorbés par le Franco-Congolais, Cyrille P. et les jumeaux n'auront obtenu "rien de plus qu'une nomination, par un ministre de la RDC connu pour sa corruption, comme +consultants scientifiques de l'Unesco+".
Igor et Grichka Bogdanoff ont-ils tenté de spolier un millionnaire dépressif pour régler leurs déboires financiers et relancer "Temps X", l'émission de science-fiction qui les a rendus célèbres dans les années 80 ? Le parquet de Paris demande leur renvoi en correctionnelle.
orangesum-4290
"Pierre Troisgros est décédé à son domicile du Coteau (près de Roanne, ndlr) en début d'après-midi", a déclaré M. Laurent, qui travaille depuis 30 ans pour la maison familiale. "Son fils Michel et son épouse se sont rendus sur place et sont sous le choc", a-t-il ajouté, en confirmant une information du quotidien régional Le Progrès. Après le Lyonnais Paul Bocuse, dont il était très proche, et le Poitevin Joël Robuchon, disparus en 2018, c'est un nouveau monstre sacré de la haute cuisine française qui tire sa révérence."L'équipage a le coeur lourd ce soir. Nous apprenons le décès du chef Pierre Troisgros qui fut le compagnon de route de monsieur Paul pendant 70 ans d'une amitié hors du commun", a rapidement réagi dans un tweet l'équipe du restaurant Paul Bocuse. Né le 3 septembre 1928, cet homme à l'invariable moustache et au sourire bonhomme a été élevé avec son frère aîné Jean dans le goût de la bonne chère par ses parents, à la tête de L'Hôtel Moderne à Roanne. Les deux frères sont formés dans les meilleurs restaurants et oeuvrent à l'obtention d'une première étoile en 1955. Le restaurant devient Les Frères Troisgros, avec Pierre aux fourneaux, Jean en maître saucier et leur père Jean-Baptiste en salle et à la cave. Pratiquant une cuisine innovante, créative mais simple et parfois allégée, Pierre se livre à des associations de saveurs inédites qui préfigurent la Nouvelle Cuisine, dont les frères Troisgros seront, avec Michel Guérard notamment, des précurseurs. La deuxième étoile est décernée à la maison roannaise en 1965 et la troisième en 1968. Cette même année, Christian Millau la qualifie de "meilleur restaurant du monde", ce que fera aussi le guide Zagat en 2007. A la mort brutale de Jean en 1983, le second fils de Pierre, Michel, né en 1958, vient rejoindre son père en cuisine, avant de reprendre le flambeau. Il oeuvre désormais avec son fils, César, représentant de la quatrième génération de Troisgros, dans le restaurant installé depuis février 2017 à Ouches, en pleine campagne, à une dizaine de kilomètres de Roanne. La famille a également ouvert une brasserie-épicerie à Roanne et une auberge à Iguerande, en Saône-et-Loire.
Pierre Troisgros, devenu célèbre avec son frère Jean pour avoir révolutionné la cuisine et fait de l'hôtel-restaurant familial de Roanne un monument de la gastronomie, est décédé mercredi à l'âge de 92 ans, a annoncé à l'AFP Patrice Laurent, directeur de la Maison Troisgros.
orangesum-4291
Les faits remontent au 13 septembre. Ce jour-là, le chauffeur de la ligne 323 avait dû freiner en urgence pour éviter de percuter le collégien, "mettant par la même occasion en danger les voyageurs", selon la RATP. Le chauffeur avait alors expliqué à l'adolescent qu'il "était très dangereux de traverser dans ces conditions". Le jeune garçon lui aurait répondu par des insultes. Le chauffeur serait alors descendu du bus pour aller lui donner une gifle. Des vidéos de la scène circulent sur internet."Reconnu pour sa gentillesse et son calme olympien"La direction de la RATP a enclenché une procédure disciplinaire vendredi. Le chauffeur "a reconnu avoir agi sous le coup de l'émotion, regrettant son geste", précise la RATP, qui "condamne fermement ce geste", "contraire aux principes et aux valeurs d'une entreprise de service public". "Notre collègue risque la révocation à cause d'un enfant qui a été inconscient et c'est pour cela que nous vous demandons de bien vouloir nous soutenir dans notre démarche afin que le collègue ne perde pas son emploi", est-il écrit dans la pétition mise en ligne par un certain "Momo" du syndicat Rassemblement RATP (RS-RATP). L'auteur du texte précise que le collégien a dit "Ferme ta gueule et conduis ton bus" au chauffeur, présenté comme un "père d'ados (...) reconnu pour sa gentillesse, son calme olympien et sa patience". "Courage au collègue, on aurait tous pu faire la même chose et craquer", lance l'une des pétitionnaires. "Il a fait ce qu'on rêve tous de faire", écrit de son côté une autre conductrice. La RATP a indiqué que le conseil disciplinaire déciderait de la sanction "la plus proportionnée".
Plus de 235.000 personnes avaient signé le mardi 18 septembre la pétition de soutien au chauffeur de bus de la RATP, qui risque d'être licencié pour avoir giflé un collégien qui l'avait insulté à Arcueil (Val-de-Marne).
orangesum-4292
La structure d'environ 4 mètres carrés est séparée au milieu par une cloison vitrée et dotée d'un système de filtration de l'air pour prévenir la propagation du coronavirus. Dévoilée au public cette semaine à l'église luthérienne Saint John d'Ottawa, "la cellule de Dieu", comme la surnomme le pasteur de l'endroit, Joel Crouse, permet aux paroissiens de renouer avec leur foi en toute sécurité en ces temps difficiles."Pendant cette pandémie, beaucoup de gens se sont sentis isolés et seuls. Le simple fait d'être ensemble, de s'asseoir et d'écouter nous a manqué", dit-il à l'AFP. Et, selon le religieux, nous nous demandons toujours si c'est sans danger. Pour lui, "la cellule de Dieu résout tous les problèmes logistiques, comme le fait de s'asseoir trop près ou de devoir porter un masque"."Un paroissien a dit que c'était génial de pouvoir rire tout haut (dans la cellule) sans se soucier de la propagation du coronavirus", confie le pasteur. Une récente augmentation du nombre de cas de Covid-19 en Ontario, province la plus touchée avec le Québec, a été liée en partie à des rassemblements religieux, notamment à un mariage à Toronto. Le Canada recensait jeudi plus de 140.000 cas de coronavirus et 9.238 morts depuis le début de la pandémie.- Ame endolorie par la pandémie -La plupart des paroisses limitent désormais le nombre de places assises pour les services religieux. Le pasteur Crouse précise que "la cellule de Dieu" est désinfectée avec des lingettes après chaque utilisation, conformément aux directives de santé publique. Elle accueille tout le monde, personnes pieuses ou non, mais sur rendez-vous seulement, souligne-t-il. Le prototype a été conçu et assemblé par SnapCab, une société ontarienne fabriquant des espaces de bureau fermés. Elle accélère actuellement la production des structures en vue de leur commercialisation. Des gens viennent prier dans "la cellule de Dieu" mais aussi simplement échanger ou pour recevoir des conseils sur le mariage ou en période de deuil. Une grand-mère atteinte d'un cancer en phase terminale l'a notamment utilisée pour voir son petit-fils. Une autre femme a raconté qu'elle avait eu mal à l'âme pendant la pandémie, faute de contact avec sa congrégation. Sur les conseils du pasteur Crouse, elle s'est rendue dans "la cellule de Dieu" pour rapidement se rendre compte à quel point cela lui "manquait de le voir et de pouvoir tout lui dire". Le fait qu'il n'y avait pas de masque et que la paroi était vitrée, permettait de s'y sentir "libre" et en "sécurité", a-t-elle dit à la chaîne CTV. Le pasteur affirme que la cellule lui permet également de comprendre plus facilement les communications non verbales, comme les expressions du visage, certains gestes ou la posture du corps."Psychiatres, travailleurs sociaux et pasteurs, nous sommes tous formés pour lire les signaux des gens", rappelle-t-il."On ne peut pas faire ça à travers un masque ou au téléphone, et pas toujours très bien non plus sur Zoom."
Fermées pendant la pandémie, les églises au Canada misent sur l'originalité pour leur réouverture: à Ottawa, l'une d'elle a aménagé une "cellule de Dieu" en verre pour permettre à ses fidèles de prier, en toute sécurité.
orangesum-4293
Il ne s'agit pas d'une opération secrète mais plutôt de quelque chose dont personne n'aime parler. Belgrade est la seule capitale européenne à répandre ses eaux non filtrées dans le deuxième fleuve le plus long du continent. Une odeur nauséabonde se dégage du liquide brun plein d'étrons qui part dans les flots, à des années lumière de l'azur qui a inspiré le "Beau Danube bleu" au compositeur autrichien Johan Strauss. Pour les pêcheurs vivant du Danube et de la Save, qui forment un confluent spectaculaire au bord de l'ancienne forteresse de Belgrade, ces épandages quotidiens constituent une pratique "désastreuse"."Je veux pleurer et tout le monde s'en fiche", dit Dragoljub Ristic, pêcheur de 59 ans, à l'AFP. Environ un tiers des 1,6 million d'habitants de la capitale serbe ne sont pas connectés au tout-à-l'égout et dépendent de fosses septiques dont le contenu est versé directement dans les rivières. Mais les eaux sales de ceux qui sont reliés au système finissent au même endroit via une centaine de canalisations d'évacuation. La ministre serbe des Infrastructures Zorana Mihajlovic a estimé que 190 millions de mètres cubes d'eaux usées, soit 60.000 piscines olympiques, sont déversées chaque année dans les cours d'eau de Belgrade.- Laverie automatique -"Aucune autre grande ville d'Europe ne commet un tel crime contre ses rivières", proclame Goran Vesic, maire adjoint de Belgrade, qui réclame un vrai système de traitement des eaux usées. Le Danube prend sa source en Allemagne, coule vers l'est sur 2.850 kilomètres à travers neuf autres pays et finit sa course en mer Noire. En 2019, des scientifiques autrichiens avaient signalé des niveaux "critiques" de la bactérie fécale e-coli dans la partie serbe du Danube, signe selon les experts locaux d'une forte pollution organique. En cas de consommation la bactérie "peut provoquer infections urinaires ou pneumonies", dit à l'AFP Igor Jezdimirovic, de l'ONG Environment Engineering. Par sa puissance et son gigantisme, le Danube parvient à "s'auto-nettoyer" relativement bien des déchets organiques. Le plus clair de l'année, les particules bactériologiques n'atteignent pas le seuil critique de 500 microgrammes par millilitre, d'après Bozo Dalmacija, professeur de chimie qui dirige des recherches sur la qualité des eaux en Serbie. Mais ceux qui passent leur vie sur le Danube expliquent avoir constaté une détérioration, une accumulation de matières qui réduit la profondeur des eaux. Les études scientifiques ne sont pas légion mais selon les pêcheurs, la variété de poissons a changé, avec une diminution des espèces jugées nobles et une augmentation des détritivores comme les poissons-chat."On a tué toutes nos rivières, on tuera celle-ci aussi. Le Danube est un fleuve très fort et très puissant qui gère (la pollution) mais il ne pourra le faire à jamais", se désole Mladen Jovic, pêcheur de 59 ans. - "Des actes! " - La Serbie est candidate à l'Union européenne qu'elle espère rejoindre d'ici 2025. Mais son bilan environnemental est un obstacle à ce projet, le pays nécessitant cinq milliards d'euros d'investissements pour construire des infrastructures plus respectueuses de la nature. Le pays pauvre des Balkans explique que c'est impossible et réclame une période de transition de 11 ans après une adhésion."On ne pourra pas faire ça en cinq ans. On est déjà en retard", déclare Bozo Dalmacija à l'AFP. Fin juillet, le président Aleksandar Vucic a annoncé que 70 municipalités serbes allaient être équipées "d'usines de traitement des eaux et de systèmes de tout-à-l'égout"."On ne peut pas faire ça avec notre budget actuel", poursuit le professeur Dalmacija. "Peut-être que (Vucic) a d'autres informations."Ce n'est pas la première annonce du genre. Le maire adjoint de Belgrade avait promis il y a cinq ans que le tout-à-l'égout de la capitale serait achevé en 2020 avant de repousser ce délai à 2025, déclarant récemment que le problème serait résolu en 2029. En janvier, les autorités de Belgrade ont signé un accord avec le chinois CMEC (China Machinery Engineering Corporation) pour mettre sur les rails une usine de traitement des eaux mais les premiers coups de pioche se font attendre, la Serbie n'ayant pas alloué pour l'heure de fonds au projet."Ainsi que le disaient les Anciens, des actes, pas des paroles", lance Igor Jezdimirovic.
A quelques encablures du coeur historique de Belgrade, des barrières s'ouvrent pour laisser passer un camion-citerne qui roule jusqu'aux rives du majestueux fleuve Danube, où il déverse sa cargaison d'eaux usées.
orangesum-4294
La vague de chaleur et les températures caniculaires qui s'abattent sur la France depuis quelques jours sont sans doute bientôt un mauvais souvenir. Le Parisien, qui s'appuie sur les dernières prévisions de Météo France, nous apprend que l'épisode caniculaire touche à sa fin. Dans le même temps, Météo France a relevé son seuil d'alerte avec 47 départements placés en vigilance orange pour des risques d'orage et de chaleur. Leur nombre a triplé depuis ce matin, 6h. C'est par l'Ouest que les orages vont arriver. Les 47 départements concernés sont les suivants : Ain (01), Aisne (02), Allier (03), Ardennes (08), Ariège (9), Aube (10), Aveyron (12), Calvados (14), Cantal (15), Cher (18), Corrèze (19), Côtes-d'Armor (22), Creuse (23), Dordogne (24), Eure (27), Eure-et-Loir (28), Haute-Garonne (31), Gers (32), Ille-et-Vilaine (35), Indre (36), Indre-et-Loire (37), Landes (40), Loir-et-Cher (41), Loiret (45), Lot (46), Lot-et-Garonne (47), Maine-et-Loire (49), Manche (50), Oise (60), Orne (61), Pyrénées-Atlantiques (64), Hautes-Pyrénées (65), Sarthe (72), Paris (75), Seine-Maritime (76), Seine-et-Marne (77), Yvelines (78), Somme (80), Tarn (81), Tarn-et-Garonne (82), Vendée (85), Haute-Vienne (87), Essonne (91), Hauts-de-Seine (92), Seine-Saint-Denis (93), Val-de-Marne (94), Val-d'Oise (95).13 départements en vigilance rouge canicule Mais attention, alerte Météo France, car ces épisodes orageux pourraient être très violents comme cela fut le cas ces dernières heures en Gironde ou dans les l'Essonne avec de fortes pluies. "De forts cumuls de pluie, chutes de grêle et violentes rafales sont attendus". Un épisode orageux qui devrait s'étendre à la Manche la nuit prochaine. En ce qui concerne les fortes chaleurs, 66 départements restent en vigilance canicule, dont 13 toujours en vigilance rouge dans le Nord du pays. Les 53 autres sont en vigilance orange. Météo France indique que ce mercredi 12 août, les températures sont encore hautes dans plusieurs départements le matin : pas moins de 20 à 24 degrés relevés de l'Aquitaine aux Hauts-de-France. L'épisode devrait cependant toucher à sa fin dès ce jeudi avec des températures nettement à la baisse.
Selon le dernier bulletin de Météo France, 66 autres départements restent en vigilance canicule, mais celle-ci arrive à son terme, précise Le Parisien.
orangesum-4295
La France entre dans la cinquième semaine de confinement, mais la gestion de la crise épidémique en surprend plus d'un. Samedi 11 avril, l'actuel directeur général de la Santé, Jérôme Salomon annonçait 13 832 décès liés au Covid-19 ainsi que plus de 67 000 hospitalisations. En parallèle, son prédécesseur de 2003 à 2005, William Dab a tiré la sonnette d'alarme face au manque de moyens mis en place pour contenir le coronavirus. Pour commencer, dans une interview au journal Le Monde, le 11 avril il montrait son étonnement quant au nombre de cas en France et se disait "frappé par le fait qu'après quatre semaines de confinement, la courbe épidémique n'est que ralentie" invoquant un respect non total du confinement ainsi qu'une potentielle transmission aérienne du virus. Mais surtout il posait un constat face au retour de personnes malades à leur domicile : "cela me semble très grave, on laisse retourner chez elles des personnes contagieuses à la sortie de l'hôpital ou du cabinet du médecin parce qu'elles n'ont pas besoin de soins. Elles peuvent alors contaminer leurs proches."Une absence de leader claireSurtout, par la suite, William Dab n'a pas manqué de s'attaquer directement au gouvernement et à sa gestion de la crise. Selon l'épidémiologiste, il manque un chef face au virus. Dans un entretien accordé à LCI, le 12 avril, il reprend la métaphore de la guerre comme l'a fait Emmanuel Macron : "Où est le Maréchal Foch de l'épidémie ? [...] Il nous faut un commandant général pour lutter contre cette épidémie et faire que tous les acteurs de terrain mettent toute leur énergie dans le même sens". Et d'évoquer ainsi des désaccords entre tous les dirigeants politiques en livrant une anecdote : "J'ai parlé à des dizaines de personnes aujourd'hui, y compris à la maire de Paris. À toutes je leur ai demandé : 'qui dirige la lutte contre l'épidémie ?' Et bien figurez-vous que tout le monde m'a donné une réponse différente !". Enfin, pour lui le principal problème provient d'un manque de moyens dans la prévention face au Covid-19 comme il le révèle au Monde : "On mise tout sur les soins sans réaliser que la prévention est un investissement très rentable. Chaque fois que l'on dépense 100 euros dans le domaine de la santé, 96% vont aux soins et 4% à la prévention organisée".
William Dab, qui a exercé au poste de directeur général de la Santé de 2003 à 2005 déplore le manque de moyens et le flou autour des décideurs face à la crise liée à l'épidémie de Covid-19.
orangesum-4296
"Nos cabanes ont été brûlées, nous sommes plus de 200 à nous être retrouvés dans la rue et nous n'avons reçu aucune aide d'urgence", ce qui "en pleine pandémie présente un risque pour nous et pour la population", résume ce Malien de 32 ans. Pour protester et exiger un toit, Lamine et d'autres saisonniers provenant d'Afrique subsaharienne dorment sur la place de la mairie de Lepe, petite ville andalouse connue pour ses fraises. Les mains de ces migrants pour la plupart illégaux, arrivés d'Afrique sur des embarcations de fortunes, sont précieuses en Espagne, un pays qui alimente l'ensemble de l'Europe en fruits et légumes. Mais à Lepe, ils vivent dans des bidonvilles sans électricité ni eau courante, qu'ils fabriquent avec du plastique, des palettes ou des matelas ou qu'ils se vendent entre eux pour 250 euros.- Pas de tests -Malgré ces conditions de vie insalubres, où la distanciation sociale est impossible à respecter, aucun test de coronavirus ne leur a été fait, selon des témoignages de migrants confirmés par la mairie de Lepe. Et pourtant, certains d'entre eux sont partis travailler dans d'autres régions comme à Lérida en Catalogne où des saisonniers ont été au centre d'un foyer de contagion qui a entraîné le reconfinement jusqu'à mercredi de cette zone. Une situation qui préoccupe les autorités. "Il est fort possible que nous ayons encore des foyers liés aux saisonniers", a dit lundi l'épidémiologiste en chef du ministère de la santé, Fernando Simon. Jusqu'ici, seule la région de La Rioja (nord) a décidé de faire des tests à tous les travailleurs saisonniers avec ou sans contrat de travail.- Bidonvilles en flammes -Mi-juillet, alors que la saison des fruits rouges venait de s'achever, trois bidonvilles, dont celui de Lamine, ont brûlé à Lepe pour des raisons encore inconnues. A la porte de l'un d'eux, désormais cadenassé, on peut encore voir des vêtements ou des serviettes par terre et des boîtes de médicaments contre la grippe. "Cela été une nuit horrible", se souvient Ismaila Fall, un trentenaire sénégalais qui pense que l'incendie était criminel. Mais Etat et collectivités locales se renvoient la responsabilité lorsqu'il s'agit de tenter de trouver une solution."C'est un problème qui relève de l'Etat, pas de la mairie, nous ne pouvons pas les régulariser", lance Manuel Mora, maire de Lucena del Puerto, localité voisine de Lepe où un autre bidonville a pris feu."Il faut leur faire des tests PCR avant qu'ils ne viennent dans les exploitations mais les PCR ont un coût important pour les agriculteurs. Il faut que le gouvernement agisse" pour les aider, insiste de son côté Juan José Álvarez Alcalde, directeur général de l'association réprésentant les agriculteurs Asaja. Dans la région de Lepe, les saisonniers vivent dans des bidonvilles au moment des récoltes depuis les années 1980. Récemment, le rapporteur spécial de l'Onu sur l'extrême pauvreté Olivier De Schutter a appelé les autorités à "mettre fin à cette situation dégradante". La mairie a proposé une zone industrielle pour que l'armée y monte un campement provisoire mais les militaires ont refusé cette semaine car la chaleur étouffante n'aurait pas permis aux migrants d'y vivre, selon une source gouvernementale."Il faut que nous ayons un réseau de logements dans toutes les communes agricoles" de la zone mais cela doit passer par une entente entre tous les acteurs, insiste Jesús Toronjo, numéro deux de la mairie de Lepe. Or, sur le terrain, la réalité est plus aux luttes de pouvoir entre les communes, voire entre les ONG."Tout le monde se renvoie la balle", juge Antonio Abad, président de l'ONG d'aide aux migrants Asisti."Le problème est l'absence de volonté politique" car "les migrants ne votent pas", regrette-t-il.
Cela fait deux semaines que Lamine Diakité dort dehors, depuis que son bidonville a brûlé dans le sud de l'Espagne. Comme lui, des centaines de migrants saisonniers agricoles, pour la plupart sans papiers, sont abandonnés à leur sort en plein rebond de la pandémie.
orangesum-4297
Dans une déclaration solennelle d'une vingtaine de minutes, l'ancien ministre de l'Economie a souligné "l'opportunité" offerte par l'élection présidentielle "pour choisir d'avancer"."Emmanuel Macron est une imposture", a dénoncé ce matin Valérie Pécresse au micro de Europe 1. La présidente de la région Île-de-France estime que l'ex-patron de Bercy n'est qu'une "bulle spéculative". "Il essaye de se faire passer pour un centriste, ce n'est pas un centriste!" assène t-elle à propos de celui qu'elle considère comme "l'avatar de François Hollande". L'élue renvoie le fondateur du mouvement "En Marche!" à son passé d'homme-clé du gouvernement de l'actuel chef de l'État. Macron est ainsi "le co-auteur de son programme économique, le co-auteur de son matraquage fiscal, l'auteur de réformes minuscules!", lance t-elle au sujet de la réforme des autocars et l'ouverture de "certains" magasins "certains" dimanches."Que Macron ne se travestisse pas en homme du centre, Macron, c'est un homme de gauche" conclut-elle. PÉCRESSE PREMIÈRE MINISTRE DE JUPPÉ? "JE N'AI PAS L'INTENTION DE QUITTER MA RÉGION"A trois jours du premier tour de la primaire de la droite et du centre, celle qui soutient Alain Juppé en vue du scrutin en a profité pour adresser une petite pique à Nicolas Sarkozy, qui, en meeting hier, a lâché une phrase sur la "vieillesse" implicitement adressée au maire de Bordeaux. "Le courage ça se mesure pas au degré de décibels" répond Valérie Pécresse. Pressentie comme 1re ministre en puissance d'Alain Juppé en cas de victoire de l'ancien Premier ministre, Pécresse a refroidi la piste. "Je n'ai pas l'intention de quitter ma région!" a t-elle déclaré. "Je suis à 150% en Île-de-France. Je dis aujourd'hui qu'il n'est pas question que je quitte ma région!", a t-elle assuré.
Ce n'est désormais plus un secret. Emmanuel Macron a levé le faux suspense en annonçant sa candidature "irrévocable" à l'élection présidentielle, en opposition au "système", compliquant encore les projets de son parrain en politique, François Hollande.
orangesum-4298
Nommé l'année dernière par le président Emmanuel Macron, cet Allemand polyglotte de 46 ans aurait dû avoir jusqu'en août 2021 pour se préparer à la succession de Stéphane Lissner, qui a replacé Paris sur la carte lyrique mondiale, doublé le mécénat et tenté de rajeunir le public. Mais, sous l'impulsion de la ministre de la Culture Roselyne Bachelot, grande mélomane, Alexander Neef arrive un an plus tôt que prévu, en pleine pandémie et avec "l'Opéra à genoux" selon les mots de son prédécesseur: 45 millions d'euros de pertes de billetterie, baisse d'un tiers des recettes du mécénat et de 45% des abonnements pour la saison 2020-2021.- "Refonder la légitimité" de l'Opéra -Remettre à flot l'Opéra ne sera pas la tâche la plus compliquée de M. Neef: les pertes seront épongées grâce aux 81 millions d'euros d'aide de l'Etat. Il doit cependant, selon Roselyne Bachelot, "repenser le modèle de fonctionnement" de la vénérable maison, créée il y a plus de 350 ans par Louis XIV. Le nouveau directeur au ton posé ne semble pas intimidé. Mais il s'avance avec prudence. "Réformer l'Opéra de Paris est une ambition aussi ancienne que l'Opéra de Paris lui-même", déclare-t-il en souriant lors d'un entretien avec l'AFP."Ma démarche n'est certainement pas d'arriver en disant +c'est ainsi que les choses doivent se faire+... Nous ne voulons pas travailler dans un climat de peur", indique Alexander Neef, qui a rencontré les syndicats de la maison et veut entamer un dialogue sans lequel "rien ne serait possible". La "grande boutique", comme la surnommait Verdi, est une vitrine culturelle de la France, mais on lui reproche encore d'être trop grande, trop coûteuse (95 millions d'euros de subventions pour un budget de 220 millions), trop parisienne (11,4% seulement de spectateurs de province) et réfractaire aux réformes. Son nouveau patron la connaît bien; il y a été le directeur de casting (2004-2008). Depuis, les subventions sont passées de 60% à 40% du budget total, mais la pandémie pousse à s'interroger sur "le monde d'après" dans le milieu lyrique."En 2004, personne ne se posait des questions comme +pourquoi cette compagnie existe?+. Il faut aujourd'hui qu'on refonde la légitimité de notre institution mais aussi de notre art (...). Et réfléchir à comment se préparer si une interruption prolongée de spectacles se reproduisait", dit celui qui gère encore à distance la Canadian Opera Company jusqu'à l'arrivée de son successeur.- "Renouer le lien avec le public" -Il préfère le mot "évolution" à "révolution", et deux ex-administrateurs de la maison, qui le secondent, doivent rendre une "feuille de route" fin novembre. Les réformes seront d'autant plus délicates que la maison emploie quelque 1.700 personnes (près de 70% des dépenses) et est familière des grèves. "Il y a une perception de gaspillage car beaucoup ont encore du mal à comprendre pourquoi on a besoin d'autant de monde pour monter un opéra. Mais on est fier qu'au XXIe siècle, on ait autant de talents, de vrais gens au service d'un vrai public". Si la maison a toujours accueilli les plus grandes voix, il est convaincu que "l'Opéra a besoin de présenter des stars mais aussi de créer des stars". Alexander Neef veut réfléchir "sur une identité pour l'Opéra", comme "un portail à travers lequel on présente les artistes français au monde et on invite le monde chez nous". Pour l'heure, une priorité est "de renouer le lien avec le public", même si le début de saison est amputé en raison de travaux à l'automne dans les deux théâtres, avec une série de concerts et de ballets avec jauge réduite à Garnier. Assurant que "ballet et opéra sont des piliers égaux", il discute avec Aurélie Dupont, directrice de la danse, de "l'équilibre entre classique et moderne". Il veut encourager la diversité des spectateurs et des artistes et aller auprès du public qui se dit "l'opéra, ce n'est pas pour moi"."Les théâtres ressemblent à des forteresses pour des initiés; il faut trouver les moyens de briser cette appréhension".
C'est un vaisseau qui semble à la dérive depuis un an, avec une grève historique suivie de la crise sanitaire. Nouveau maître à bord, Alexander Neef dit vouloir naviguer en douceur vers une identité renouvelée de l'Opéra de Paris.
orangesum-4299
"Pour garantir que le droit est respecté et que notre entreprise et nos utilisateurs sont traités équitablement, nous n'avons pas d'autre choix que de contester le décret (signé par M. Trump) par le biais du système judiciaire", écrit le groupe dans un message transmis à l'AFP. Le président américain accuse depuis des mois, sans preuve, la plateforme de partage de vidéos détenue par le groupe chinois ByteDance de siphonner les données des utilisateurs américains au profit de Pékin. Il a, le 6 août, interdit à l'application toute transaction avec des partenaires américains sous les 45 jours. TikTok, qui avait alors menacé d'engager des poursuites judiciaires contre cette décision, prévoit donc de mettre sa menace à exécution dans les jours à venir."Bien que nous ne soyons pas du tout d'accord avec les accusations de l'administration américaine, nous cherchons depuis près d'un an à engager des discussions de bonne foi pour trouver une solution", explique l'application samedi."Mais nous nous sommes heurtés à la place à un manque de respect des procédures légales dans la mesure où l'administration ne prête aucune attention aux faits et tente de s'immiscer dans des négociations entre entreprises privées", ajoute TikTok, sans préciser auprès de quelle juridiction il prévoit d'engager ses poursuites. Arguant de problèmes de sécurité nationale, le locataire de la Maison Blanche a aussi donné jusqu'à environ mi-novembre à ByteDance pour vendre les opérations américaines du réseau, sous peine de le bloquer aux Etats-Unis. Le géant des logiciels Microsoft était le premier sur les rangs. Mais Donald Trump a récemment exprimé son soutien à une éventuelle offre d'achat par Oracle. Ce groupe informatique a été co-fondé par Larry Ellison, qui a levé des millions de dollars de fonds pour la campagne du locataire de la Maison Blanche. TikTok a construit son succès sur des outils de création et de partage de vidéos courtes, décalées, jouant sur la musique et l'humour, et diffusées par des algorithmes en fonction des goûts de chacun et non des contacts. La plateforme de divertissement compte près d'un milliard d'utilisateurs dans le monde, avec une popularité qui s'est renforcée à la faveur des mois de confinement.
L'application chinoise de partage de vidéos TikTok, menacée d'interdiction par le président Donald Trump qui l'accuse d'espionnage pour le compte de Pékin, a annoncé samedi qu'elle prévoyait de porter plainte contre le gouvernement américain dans la semaine à venir.
orangesum-4300
"Il faut stopper l'ensauvagement d'une partie de la société." La phrase a été prononcée par Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur, dans une interview accordée au Figaro publiée vendredi 24 juillet. Le terme, qui fait partie du champ lexical de l'extrême droite, fait débat. Interrogée sur l'emploi du mot, Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, a botté en touche en interview ce lundi au micro d'Europe 1. "Je pense que, aujourd'hui, on est, au gouvernement, au service de tous les Français et donc on doit rassembler tous les Français. Ca, pour moi, c'est le principal", a-t-elle réagi, hésitante."Nous sommes là pour faire respecter les règles et les lois de la République. Ceux qui veulent se soustraire ou défier les lois de la République doivent être sévèrement punis", a ajouté Barbara Pompili."Chacun choisit les mots qu'il veut"A l'antenne de France Inter, ce lundi, Jean-Michel Blanquer a également réagi sur le sujet. "Ce qui compte, c'est la chose plutôt que le mot. Il est évident qu'il y a des phénomènes de violence dans notre société, on aurait bien tort de s'aveugler par rapport à ça donc il faut dire les choses. Après, chacun choisit les mots qu'il veut. Je ne m'arrête pas sur les sujets sémantiques de ce type", a fait savoir le ministre de l'Education nationale."Ce qui est vrai, c'est qu'il y a évidemment des phénomènes de violence inacceptable. (...) C'est par la réussite de l'éducation que l'on va arriver de plus en plus à lutter contre toute forme de violence, les mots sont la meilleure arme contre la violence. Après, il doit y avoir un grand spectre lexical pour tout le monde. Mais ce qui compte, c'est de lutter contre la violence", a-t-il continué. Face au tollé, Gérald Darmanin a publié un tweet le 25 juillet, partageant un article de Libération titré "Sauvageon, le mot qui fâche" daté de 1999."Décrire la réalité que subissent une partie des Français, notamment des milieux populaires et s'exposer aux mêmes critiques 21 ans après Jean-Pierre Chevènement...", s'est-il défendu, faisant référence à l'emploi du terme "sauvageons" par l'ancien ministre de l'Intérieur.
Dans une interview accordée au Figaro vendredi 24 juillet, Gérald Darmanin a employé le terme "ensauvagement" qui a provoqué la polémique. Ce lundi 27 juillet, Barbara Pompili et Jean-Michel Blanquer ont réagi.