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orangesum-4301
Coup de théâtre dans l'une des plus mystérieuses énigmes criminelles des dernières décennies: un homme aux empreintes digitales correspondant à celles de Xavier Dupont de Ligonnès, recherché en vain depuis 2011 après le meurtre de sa famille à Nantes, a été arrêté vendredi 11 octobre par la police écossaise à l'aéroport de Glasgow en provenance de Paris. Mais ce n'est pas la première que les enquêteurs pensent avoir retrouvé la trace du fugitif. Franceinfo revient samedi sur les opérations de police qui ont lieu dans le cadre de cette affaire ces huit dernières années.• Monastère de Roquebrune-sur-Argens, 2018Le 9 janvier 2018, les policiers interviennent dans un monastère du Var, sur commission rogatoire du juge d'instruction, après plusieurs témoignages. Des témoins disent avoir aperçu un homme ressemblant à Xavier Dupont de Ligonnès durant un office religieux au Saint-Désert Notre-Dame-de-Pitié, un monastère carmélite. Une vingtaine de policiers sont déployés pendant 2 heures, en vain.• Casino de Néris-les-Bains, 2016Un homme correspondant au signalement de Xavier Dupont de Ligonnès est aperçu dans un casino de l'Allier, dans la nuit du 17 au 18 octobre 2016. Il aurait même eu un comportement suspect et serait parti précipitamment sans récupérer ses gains. Une dizaine de gendarmes de Montluçon étudient la vidéosurveillance de l'établissement et recherchent le suspect. Retrouvé et interrogé, l'homme n'a aucun lien avec l'affaire. Qui est Xavier Dupont de Ligonnès, principal suspect dans l'assassinat de sa famille en 2011 ? par BFMTV• Fréjus, 2015Des ossements humains sont découverts en avril 2015, près de Fréjus (Var), non loin de l'endroit où Xavier Dupont de Ligonnès a été vu pour la dernière fois. "Il s'agit d'ossements éparpillés, ça n'est même pas un squelette entier qu'il va falloir identifier", déclare la procureure de Draguignan, Danielle Drouy-Ayral. Douche froide quelques jours plus tard. "Les expertises effectuées à partir des prélèvements d'ADN (...) ont permis de mettre en évidence un profil génétique, indique la procureure. Ce profil génétique ne correspond pas à celui de Xavier Dupont de Ligonnès."• Cogolin, 2013Un cadavre en état de décomposition avancée est découvert en juin 2013 à Cogolin (Var), à une vingtaine de kilomètres de l'endroit ou Xavier Dupont de Ligonnès a été vu pour la dernière fois. Les analyses ADN écartent la piste.• Hôtel Formule 1 de Roquebrune-sur-Argens, 2011En avril 2011, huit jours après la découverte des corps de la famille Dupont de Ligonnès, une vaste opération de police et de gendarmerie est organisée près de l'hôtel Formule 1 de Roquebrune-sur-Argens. C'est là que Xavier Dupont de Ligonnès a passé sa dernière nuit avant de disparaître. Sur le parking d'un supermarché situé en face de l'établissement, il a abandonné la Citroën C5 familiale. L'opération est un échec, le suspect n'est pas retrouvé.
Ossements, témoignages, vidéosurveillance. Les enquêteurs ont plusieurs fois pensé mettre la main sur le meurtrier présumé.
orangesum-4302
Ils sont soupçonnés d'avoir réintroduit la rougeole, alors que le dernier cas recensé dans ce pays d'Amérique central remonte à 2014. Trois membres d'une famille française infectés par la rougeole ont été placés en quarantaine dans un hôpital au Costa Rica a indiqué lundi 25 février le ministère de la Santé. Selon le ministère, la famille, composée des parents et d'un enfant âgé de cinq ans, sont soumis à de "strictes mesures d'isolement" dans un hôpital public de la ville de Puntarenas, à 92 km à l'ouest de San José. Leur état de santé "évolue positivement", a fait savoir le ministère dans un communiqué, précisant que le petit garçon "est dans un état stable et présente une diminution de l'éruption cutanée à plus de 90 %", tandis que la mère et le père n'ont pas présenté de symptômes, à l'exception d'un "peu de fièvre" pour le père. L'enfant n'avait pas été vacciné contre la maladie. Le statut vaccinal des parents n'a quant à lui pas été précisé. 104 personnes vaccinées Les autorités sanitaires ont indiqué que la famille était arrivée au Costa Rica le 18 février. Elle a passé une nuit dans un hôtel à San José, avant de se rendre dans la ville touristique de Santa Teresa de Cobano, sur la côte Pacifique. C'est là qu'ils se sont rendus à l'hôpital de Puntarenas, à la suite d'apparition de symptômes chez l'enfant. Après la détection du virus, le ministère a procédé à la vaccination de 104 personnes et lancé un appel aux personnes qui auraient pu être en contact avec la famille, dont les passagers du vol Air France par lequel les trois Français sont arrivés au Costa Rica. Les autorités sanitaires ont indiqué avoir également pris contact avec leurs homologues en France pour que les personnes ayant été en contact avec l'enfant soient localisées et informées. Plus de rougeole autochtone depuis 2006 au Costa Rica Le Costa Rica a enregistré son dernier cas de rougeole autochtone en 2006 et poursuit une campagne gratuite de vaccination, selon le ministère de la Santé. Le dernier cas importé a été signalé en 2014. La rougeole est une maladie grave et très contagieuse, qui peut être prévenue par deux doses d'un vaccin "sûr et efficace", selon l'OMS, qui déplore la diffusion de fausses informations sur le vaccin, notamment dans les pays riches. L'agence onusienne a alerté récemment sur une flambée de rougeole dans le monde en 2018, avec un bond d'environ 50 % des cas signalés par rapport à 2017.
Un père, une mère et leur enfant ont été placés en quarantaine au Costa Rica.
orangesum-4303
Un groupe de pompiers professionnels a installé lundi 2 décembre un campement sur la place de la République, à Paris, pour interpeller le gouvernement sur les manques d'effectifs et de reconnaissance. Une initiative lancée par le syndicat SUD-SDIS. Arrivés en début d'après-midi sur la place de la République, les sapeurs-pompiers venus de différents départements ont monté trois barnums aux couleurs du drapeau tricolore, et une tente de camping rouge dans laquelle ils entendent rester toute la semaine. Ils veulent en profiter pour "expliquer à la population quelles sont nos difficultés au quotidien pour assurer un service digne de ce nom", décrit Jean-Pierre Darmuzey, secrétaire général du syndicat en Gironde. "La sécurité ça n'a pas de prix, mais ça a un coût: le nombre d'interventions explose, il faut qu'on soit plus nombreux", explique Rémy Chabbouh à l'AFP, pompier professionnel et secrétaire général de Sud. Les pompiers répondent aux questions des passants, font essayer leur casque... et improvisent une cagnotte qu'ils destinent à l'Oeuvre des Pupilles. Un hommage aux trois secouristes disparus dans un accident d'hélicoptère alors qu'ils intervenaient face aux intempéries dans les Bouches-du-Rhône."Les gens nous soutiennent, mais ils ne décident rien. On espère que le gouvernement va enfin nous entendre. On est sur les genoux dans les casernes", explique à l'AFP Virginie Piraux, 42 ans, pompière à Condom dans le Gers, et qui s'était engagée à dormir sur place lundi soir."On est toujours combatifs, et même encore plus après la manifestation d'octobre où ils [les forces de l'ordre ndlr] nous ont gazés alors qu'on n'avait rien fait", ajoute-t-elle, en référence à la manifestation des pompiers professionnels du 15 octobre pour une revalorisation salariale, marquée par des échauffourées et des tensions. "C'est pour ça qu'on a choisi cette manière très pacifique de se faire entendre". Des dizaines de "gilets jaunes" sont venus les soutenir, et pour certains, leur apporter du thé et du café.
Ils ont l'intention de camper toute la semaine sur la place de la République.
orangesum-4304
La guerre serait-elle ouvertement déclarée entre Cyril Hanouna et Véronique Genest ? Jamais avare de clashs ou de règlements de compte, la présentateur de Touche Pas à Mon Poste a répondu aux attaques de la comédienne contre l'émission et sa bande au cours de la quotidienne du mercredi 15 février 2017. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'après ces déclarations cinglantes, il est certain qu'elle n'apparaîtra plus dans le talk-show !Véronique Genest remontéePour le rappel des faits, suite à son passage dans le programme phare de C8, l'ancienne interprète de cette très chère Julie Lescaut avait exprimé sa déception quant à sa participation à TPMP. A l'antenne de RTL, elle avait ainsi expliqué : "C'est devenu méchant, souvent. J'aimais bien moi, le côté bon enfant, quand ils faisaient la danse de l'épaule et ne se prenaient pas au sérieux. Cyril Hanouna et sa bande ont pris la grosse tête avec le succès et se prennent tous un peu au sérieux." Visiblement toujours contrariée, elle a ajouté ce samedi 11 février 2017 sur les ondes de France Bleu ne pas avoir "du tout aimé leur attitude la dernière fois (qu'elle était présente dans l'émission, ndlr)". Une réponse cash et cassanteSusceptible, "Baba" s'est donc empressé de réagir à ces critiques contre son bébé. Dans une séquence, le trublion a fait une liste de quelques personnalités refusant de se rendre sur certains plateaux télé. Parmi elle, Véronique Genest qui en a alors pris pour son grade : "Elle refuse tout et d'ailleurs personne ne l'a invitée." Le message est donc clair après cette pique qui a provoqué l'hilarité de Benjamin Castaldi, désormais chroniqueur. Partagez-vous l'avis de l'actrice à propos de Touche Pas à Mon Poste ?
Le torchon brûle entre Véronique Genest et Cyril Hanouna. Suite aux déclarations négatives de l'actrice contre TPMP, Cyril Hanouna monte au créneau et clashe sans ménagement celle-ci...
orangesum-4305
Alors que la droite a lancé le délicat débat sur la désignation de son candidat pour la présidentielle de 2022, le patron des députés LR Damien Abad a plaidé dimanche pour "inventer un nouveau système". Le chef de file des députés LR a jugé sur Radio J "urgent pour la droite d'éviter le poison de la division". "Il faut qu'on soit très clairs, la primaire telle qu'elle a existé, aujourd'hui elle est révolue", a-t-il déclaré. "Pour deux raisons, d'abord parce que les principaux protagonistes, en l'occurrence Xavier Bertrand et François Baroin n'en veulent pas. (...) La deuxième chose négative avec la primaire c'est que ça crée des couloirs de nage avec des tensions et des différenciations importantes, c'est difficile ensuite pour la droite de se rassembler". "Mais il nous faut quand même un processus de départage", a-t-il déclaré, dimanche 30 août. Retailleau veut une primaire"Je pense qu'il faut inventer un nouveau système. On a la chance d'être un parti avec beaucoup d'élus locaux, avec beaucoup de parlementaires (...), nous avons beaucoup de militants, eh bien il faut que toutes ces personnes là puissent prendre part au processus de décision, de choix de notre candidat", a-t-il développé. Damien Abad a souhaité "que ce processus soit arrêté avant Noël, avec des règles claires, établies (...)". A La Baule, le président du groupe LR au Sénat Bruno Retailleau a plaidé pour une primaire ouverte, une option qui suscite la méfiance du président des Républicains Christian Jacob. Le président du Sénat Gérard Larcher a lui aussi appelé à "trouver un système de départage au-delà des frontières des partis".
Le chef de file des Républicains Damien Abad réclame un nouveau "processus de départage", pour mettre fin à un système de désignation qui selon lui favorise la "division".
orangesum-4306
Elle fait partie des "ambassadeurs" de la réforme des retraites. Mercredi 24 juillet, alors que le haut-commissaire Jean-Paul Delevoye était auditionné sur son rapport de 130 pages à l'Assemblée nationale, Corinne Vignon se faisait, elle, interviewer par la chaîne LCP. La députée de la 3e circonscription de Haute-Garonne est présidente du groupe de travail transpartisan, chargé de la fameuse réforme. Et force est de constater qu'elle a perdu ses moyens au moment où une question sur le système de points lui était posée. "Il ne s'agit pas de capitalisation, il s'agit bien de... Nous allons, comme le système actuel, être un système qui permet une transition complète des...", a ainsi tenté d'expliquer la députée de la majorité. Une réponse qui est finalement arrivéeUne séquence que certains autres parlementaires, comme Ugo Bernalicis de La France insoumise, n'ont pas manqué de critiquer. "Alors les gens? Vous êtes rassurés pour votre retraite?", a écrit le député du Nord sur Twitter, non sans ironie. Alors pourquoi Corinne Vignon a-t-elle eu tant de mal à trouver ses mots ? Est-ce par méconnaissance du dossier, comme le disent des membres de l'opposition ? Ou bien un stress dû à la prise d'antenne en direct ? La canicule qui s'est abattue sur la région parisienne mercredi, peut-être ? Quoi qu'il en soit, la parlementaire a su retomber sur ses pattes, déclarant finalement : "Le point sera fixé à 10 euros [...] ce point sera revalorisé en fonction de l'inflation, lorsque la fonction sera liquidée, et il sera revalorisé en fonction des salaires tout au long de la période de votre carrière."Corinne Vignon a réagi sur cette interview au Parisien vendredi 26 juillet. Elle dit avoir connu un moment de panique, mais a souhaité continué l'échange diffusé en direct car il était prévu depuis longtemps. Elle dit être arrivée "essoufflée" et évoque le moment de la fameuse question : "C'est le trou [...] Je ne peux pas l'expliquer, j'ai buté sur le mot 'répartition', que j'utilise 100 fois par jour, et je me suis sentie hyper mal." Alors qu'elle a suivi comme tous les autres députés LREM des séances de "media training" pour être apte à répondre à toutes les questions des journalistes, elle précise : "On nous apprend notamment la façon dont se positionner, mais ce n'est pas suffisant. On ne m'a pas non plus préparé à la question piège."Présenté le jeudi 18 juillet, le rapport du haut-commissaire à la réforme des retraites préconise un système universel qui remplacerait les 42 régimes actuels par un seul et même régime.
Interrogée par la chaîne LCP sur la réforme des retraites mercredi 24 juillet, la députée LREM Corinne Vignon a eu bien du mal à trouver ses mots. Une information relevée par L'Obs.
orangesum-4307
"Dégoûtée et en colère". Une salariée licenciée par le Cora de Saint-Malo (Ille-et-Vilaine) a témoigné sur Europe 1. Après 18 ans de travail dans cet hypermarché, elle a été limogée pour "faute grave". Alors que son directeur lui a ordonné de venir travailler le dimanche, Christèle a répondu : "Moi, je ne veux pas". Son patron lui a alors lancé que c'était "la loi Macron" et que "c'était ça ou on prenait la porte directement". Elle n'a pas cillé et a simplement rétorqué : "Non, je ne le ferai pas". Cora a entamé une procédure pour faute grave contre elle et un collègue, au rayon crémerie depuis huit ans et qui a aussi refusé de sacrifier son dimanche alors que leur contrat de travail ne les y oblige pas. "Refuser de venir travailler le dimanche, ce n'est pas une faute grave. Je ne pensais pas qu'on m'aurait virée comme ça au bout de 18 ans de boîte. Je trouve que le dimanche doit être consacré à la vie de famille, avec un loisir. OK pour le volontariat, mais on ne doit pas forcer les gens à travailler le dimanche. Je suis dégoûtée, je suis en colère. Se faire jeter comme une malpropre... Ça me sidère, ça me met hors de moi", a-t-elle confié à Europe 1. Les deux salariés comptent poursuivre le directeur du magasin devant le conseil des prud'hommes pour licenciement sans cause réelle ni sérieuse.À Saint-Malo, Cora est le seul hypermarché à ouvrir le dimanche. Leclerc et Carrefour n'ont pas souhaité s'y mettre. La direction du Cora a imposé à leurs 200 employés de travailler six dimanches matins par an. Elle n'a pas fait appel au volontariat et n'a fait signer aucun avenant aux contrats de travail. Contactée par la radio, elle n'a pas voulu s'expliquer. En revanche, selon l'inspectrice du travail, "l'accord du salarié peut être nécessaire lorsque les nouveaux horaires ou la nouvelle répartition des horaires constituent une modification du contrat de travail".
Deux employés du supermarché Cora de Saint-Malo ont été licenciés pour avoir refusé de travailler le dimanche. Ils comptent attaquer leur patron, raconte Europe 1 ce mardi.
orangesum-4308
Mais qui donc s'en prend aux petits chiens de la Savoie ? Ce mercredi 16 janvier, France Bleu explique que la SPA (Société protectrice des animaux) a lancé une alerte empoisonnement dans tout le département après avoir constaté la mort de plusieurs animaux, en particulier des chiens. Tous avaient ingéré des boulettes de poison. En effet, selon l'association qui prend en charge les petites bêtes, une vingtaine de cas a été avérée depuis plusieurs mois dans l'avant-pays savoyard. Le procédé est simple : quelqu'un jette des boulettes avec de la mort-aux-rats dans les jardins privés afin de tromper leur vigilance. Un procédé insidieux, dénoncé par la SPA, puisque la mort aux rats est un anticoagulant, explique une vétérinaire de Pont-de-Beauvoisin (Isère), citée par France Bleu. "On a eu un chien qui saignait des oreilles. Mais à ce stade c'est parfois déjà trop tard", explique-t-elle. Premier cas en février 2018En décembre dernier, une propriétaire de deux cockers à Domessin (Savoie) découvre des traces de sang dans sa maison. Son chien agonisait et a dû être euthanasié dans la foulée, l'autre étant encore sous traitement. D'autant plus étrange que deux mois plus tôt, elle avait découvert des boulettes de mort-aux-rats dans son jardin. France Bleu qui précise que cette semaine de décembre, ce ne sont pas moins de cinq chiens qui ont perdu la vie dans la même rue. Mais les premiers empoisonnements remontent à plus loin. À quelques mètres de là, un propriétaire de Beauceron a vu sa chienne mourir en février 2018. Il avait retrouvé lui aussi "un sachet de raticide" dans son jardin. Aujourd'hui, les auteurs n'ont toujours pas été retrouvés, et un climat de suspicion a été installé dans la région. La SPA demande à tout le monde de redoubler de vigilance, la mort-aux-rats pouvant aussi être très dangereuse pour les enfants.
La SPA a lancé une alerte à tous les propriétaires d'animaux de compagnie de Savoie, révèle France Bleu. D'après elle, depuis quelques mois, plusieurs cas d'empoisonnements ont été constatés.
orangesum-4309
Coronavirus : la vente de millions de masques dans les supermarchés suscite des interrogationspar euronews (en français)Il faudra "connaître la vérité" sur les achats de masques dans la grande distribution. C'est ce qu'a estimé dimanche 3 mai Yannick Jadot. Le député européen souhaite que ces masques soient attribués "en priorité" aux soignants qui en manqueraient. Invité sur France 3, l'élu vert a réagit à la polémique des masques dans la grande distribution, qui a suscité l'ire des professionnels de santé. Alors que ces derniers ont dénoncé "l'indécence" du nombre de masques dans le secteur, le secrétaire d'Etat aux Transports, également invité dans l'émission, a répété qu'il n'y avait pas de "stocks cachés" de masques dans la grande distribution. Jean-Baptiste Djebbari a regretté des "vilaines rumeurs" contre le secteur. Maintenant que "quasiment 100 millions de masques" sont importés chaque semaine en France, il est possible "d'avoir des doctrines de distribution plus relâchées, en tout cas plus ouvertes que jusqu'à maintenant", a-t-il expliqué. Des masques vendus en grande surface, "ça ne me paraît pas scandaleux""Ca fait plus de deux mois qu'on a des polémiques quasiment tous les jours sur les masques : ça a déjà été de savoir si c'était nécessaire ou pas d'avoir des masques, ça a été, depuis deux mois, des explications parfois assez hasardeuses sur les niveaux de pénurie", a affirmé Yannick Jadot. "Et aujourd'hui, effectivement, s'il était avéré que les grandes surfaces ont pu accumuler des stocks de masques, alors que nos soignants n'avaient pas tout ce qu'il fallait" et que "potentiellement il y en avait de disponibles ce serait un scandale", a poursuivi l'eurodéputé. Pour lui, "que les grandes surfaces vendent des masques, ça ne me paraît pas scandaleux (...) mais que, dans un moment où on est en permanence dans la gestion de la pénurie, et notamment pour les personnels et les personnes qui sont les plus exposées, il va falloir qu'on connaisse la vérité là-dessus". "L'une des solutions à cette polémique, c'est que (...), s'il devait y avoir une pénurie de masques, la grande distribution s'engage à fournir en priorité ces personnels" soignants, a-t-il suggéré.
Yannick Jadot a réagit à la polémique sur la vente des masques dans la grande distribution ce dimanche. Pour l'eurodéputé EELV, la vérité devra être faite autour de cette gestion des masques dans ce secteur, qui devra "fournir en priorité" les personnels soignants.
orangesum-4310
Après l'annonce d'un premier cas "plausible" la semaine dernière, les autorités néerlandaises ont estimé lundi "très probable" qu'un deuxième employé d'un élevage de visons aux Pays-Bas ait contracté le virus à l'origine de la pandémie de Covid-19 via les petits mammifères. L'OMS a indiqué s'être mis en contact avec les chercheurs néerlandais qui enquêtent sur le sujet, soulignant qu'"à ce jour, il pourrait y avoir au moins trois cas"."Il s'agirait des premiers cas connus de transmission de l'animal à l'homme", a indiqué l'organisation spécialisée dans un courriel à l'AFP."Mais nous continuons à recueillir et à examiner d'autres données pour comprendre si les animaux, et les animaux de compagnie, peuvent propager la maladie", a-t-elle ajouté. La pandémie de Covid-19 a fait près de 350.000 morts dans le monde depuis son apparition en décembre dans la région de Wuhan en Chine. Les travaux des chercheurs de l'Institut de virologie de Wuhan ont démontré que la séquence du génome du nouveau coronavirus est à 80% similaire à celle du Sras, à l'origine d'une précédente épidémie en 2002-2003, et 96% à celle d'un coronavirus de chauve-souris. La grande majorité des chercheurs s'accordent ainsi à dire que le nouveau coronavirus SARS-CoV-2 -- à l'origine de la pandémie -- est sans doute né chez la chauve-souris, mais les scientifiques pensent qu'il est passé par une autre espèce, pas encore connue, avant de se transmettre à l'homme. C'est cette pièce du puzzle que la communauté scientifique internationale et l'OMS espère découvrir afin de mieux comprendre ce qui s'est passé, pour mieux cibler les pratiques à risques et éviter une nouvelle pandémie. Le débat sur l'origine du virus a également des répercussions diplomatiques, les Etats-Unis accusant le laboratoire chinois, à Wuhan, d'être à l'origine du coronavirus ce que dément Pékin. La Chine s'est dite dimanche "prête" à une coopération internationale afin d'identifier la source du nouveau coronavirus, une coopération qui devra s'abstenir de toute "ingérence politique". A Genève, le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a indiqué lundi que la discussion sur "l'origine du virus n'est pas vraiment nouvelle", et que Pékin et l'OMS s'étaient "mis d'accord" au début de l'épidémie sur la nécessité d'enquêter sur son origine."Ce n'est pas nouveau, la discussion a déjà commencé et il y avait déjà un accord", a souligné M. Tedros.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a indiqué mardi que les cas probables de contamination de Néerlandais par des visons pourrait être les "premiers cas connus de transmission" du nouveau coronavirus de l'animal à l'homme.
orangesum-4311
Cette fonte, équivalente à trois millions de tonnes d'eau par jour ou au contenu de six piscines olympiques par seconde, a représenté la plus importante source d'élévation du niveau des mers en 2019 - 1,4 millimètre, 40% du total - selon les conclusions des chercheurs, publiées jeudi dans la revue Communications Earth & Environment. Cette perte était d'au moins 15% supérieure au dernier record enregistré en 2012, et confirme une tendance de long terme, avertissent-ils. Outre 2019, "les quatre autres années record ont toutes été enregistrées dans la dernière décennie", explique à l'AFP l'auteur principal de l'étude, Ingo Sasgen, glaciologue au centre Helmholtze de recherche polaire et marine (Allemagne). La semaine dernière, une autre étude publiée dans la même revue alertait déjà sur l'irrémédiable fonte de la calotte groenlandaise qui continuerait "même si le réchauffement climatique s'arrêtait aujourd'hui", car les chutes de neige ne compensent plus les pertes. Les rapports alarmants sur la fonte des glaces de cette île de deux millions de km2 (près de quatre fois la superficie de la France) bordée aux trois quarts par les eaux de l'océan Arctique et recouverte à 85% de glace, se multiplient depuis plusieurs années. La région se réchauffe en effet deux fois plus vite que le reste de la planète. Dans les années 1980 et 90, la calotte glaciaire perdait environ 450 gigatonnes (450 milliards de tonnes) de glace par an, remplacées par les chutes de neige. Mais à partir des années 2000, la fonte s'est accélérée, grimpant à 500 gigatonnes sans être compensée par les chutes de neige, avaient calculé les auteurs de l'étude publiée le 13 août. La baise des précipitations neigeuses, également conséquence du changement climatique, engendre en effet une moindre couverture nuageuse, et donc des journées plus chaudes, exposées au soleil, ce qui accélère à son tour la fonte des glaces... En 2019, la calotte groenlandaise a perdu 1.130 gigatonnes (55% par la fonte des glaces et 45% par la fragmentation directe des glaciers dans l'océan) et gagné 600 gigatonnes par les précipitations, selon Ingo Sasgen, qui estime pour sa part prématuré de se prononcer sur un point de non-retour."Ce qui ne veut pas dire qu'il n'est pas important d'essayer de contenir le réchauffement. Chaque dixième de degré évitera un peu de relèvement du niveau des mers," a souligné le chercheur. La fonte de la calotte glaciaire du Groenland a entrainé une hausse du niveau des océans de 1,1 centimètre entre 1992 et 2018, avaient calculé les auteurs d'une étude publiée en décembre dernier par la revue Nature. Selon les experts climat de l'ONU (Giec), le niveau des mers a déjà augmenté de 15 cm au XXe siècle. Conséquence: d'ici 2050 plus d'un milliard de personnes vivront dans des zones côtières particulièrement vulnérables aux inondations ou événements météo extrêmes amplifiés par la montée du niveau de la mer et le dérèglement climatique.
La calotte glaciaire du Groenland a perdu 532 milliards de tonnes de glace en 2019, nouveau record pour ce gigantesque territoire arctique affecté par le réchauffement climatique, menaçant d'accélérer la hausse du niveau des océans et mettant en péril des millions de personnes, selon une nouvelle étude.
orangesum-4312
La famille de Vincent Lambert était en recherche de réponses depuis ce matin. Le CHU de Reims a arrêté les soins du patient après de longues années de débat. Face à une annonce aussi importante, le gouvernement a décidé de réagir à travers son président directement. "Comme chacun d'entre vous, je suis profondément touché par la situation de Vincent Lambert. Comme citoyen, j'ai suivi son accident en 2008, et sa situation depuis plus de 10 ans », déclare Emmanuel Macron sur son compte Facebook. « Comme homme, comme tous les Français, je me suis interrogé pour moi, pour mes proches. »La décision prise ce matin n'a cessé de faire réagir les proches de Lambert ainsi que toute la classe politique française. Face à cette montée des contestations, Emmanuel Macron prend la défense des autorités médicales. « Aujourd'hui, comme Président de la République, il ne m'appartient pas de suspendre une décision qui relève de l'appréciation de ses médecins et qui est en conformité avec nos lois », explique-t-il.« La décision d'arrêter les soins a été prise au terme d'un dialogue permanent entre ses médecins et sa femme, qui est sa tutrice légale. Elle l'a été, en application de notre législation qui permet de suspendre les soins en cas d'obstination déraisonnable - ce qui, selon les différentes équipes médicales, est le cas de Vincent Lambert. » Pas de décision « arbitraire » sur la mortLe gouvernement n'a pas encore souhaité s'exprimer sur comment agir face à la fin de vie de ce type de patients. Plutôt que d'annoncer une potentielle réforme sur le sujet, le président de la République préfère légitimer le choix contesté du CHU de Reims d'arrêter les traitements et d'entamer une sédation profonde et continue. « Derrière les déchirements, j'entends une angoisse : celle qu'en France, on puisse décider de manière arbitraire de la mort d'un citoyen », rappelle-t-il sur son compte Facebook. « C'est précisément parce que ce n'est pas le cas, parce qu'il n'y a pas, dans notre pays, de place pour l'arbitraire, que je n'ai pas à m'immiscer dans la décision de soin et de droit qui a été prise dans le cas de Vincent Lambert. Juste à réaffirmer les principes fondamentaux qui tiennent notre Nation et prévalent sur toute autre considération : le combat pour la vie, le respect de la mort, la protection de chacun. »En attendant, Emmanuel Macron appelle au respect de l'intimité et de la douleur de la famille.
Emmanuel Macron s'est exprimé sur Facebook concernant l'arrêt des soins de Vincent Lambert. Le président de la République avoue être très touché par cette situation et apporte son soutien à la famille.
orangesum-4313
"La France, elle est à nous" ; "Tu vas aller en enfer" ; "Tu es un haineux et tu vas mourir" ; "Grosse m..." ! Ce torrent de paroles violentes a été prononcé par un seul et même individu à l'encontre d'Alain Finkielkraut samedi à Paris lors d'une manifestation de "gilets jaunes". Gilet jaune sur son manteau, visage découvert, cet homme a été reconnu par un policier. Cette information a été dévoilée dimanche midi par le ministre de l'Intérieur sur Twitter : "Un suspect, reconnu comme le principal auteur des injures, a été identifié par nos services". Il est connu des renseignements, écrit Le Parisien ce lundi matin, car il aurait fréquenté en 2014 la mouvance radicale islamiste. BFMTV évoque de son côté la mouvance salafiste. Cependant, il n'a jamais fait l'objet d'un suivi au titre du Fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT). Dimanche soir, ce manifestant n'avait pas encore été interpellé, ni aucun de ceux qui ont insulté le philosophe, qui a décidé de ne pas porter plainte. L'écrivain et académicien a expliqué sur BFMTV "vouloir comprendre et non punir". Dimanche matin, le parquet de Paris a néanmoins décidé d'ouvrir une enquête pour "injure publique en raison de l'origine, l'ethnie, la nation, la race ou la religion par parole, écrit, image ou moyen de communication". Elle a été confiée à la Brigade de répression de la délinquance à la personne (BRDP) de la police judiciaire parisienne. La Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (Licra) veut aussi saisir la justice. "L'injure publique à caractère antisémite ou raciste est punie par la loi du 29 juillet 1881", a déclaré au Parisien Me Kaminski, président de la Licra Paris. Selon lui, "il est aujourd'hui grand temps qu'un plan Marshall contre l'antisémitisme stoppe ce cancer qui fait mal à la France".
Un homme qui a copieusement injurié Alain Finkielkraut samedi à Paris est connu des services de renseignement. Il a été reconnu par un policier et serait uradicalisé, selon Le Parisien.
orangesum-4314
Il n'est pas interdit d'exprimer sa joie pour un mariage, mais il faut rester dans les règles. C'est le message que les policiers d'Annecy veulent faire passer après des incidents causés dans le centre-ville. Lors de deux mariages célébrés samedi 29 septembre, de nombreuses violations au code de la route ont été commises par une cinquantaine de conducteurs et sanctionnées par les autorités. Comme le relève France Bleu, vendredi 5 octobre, ce sont pas moins de 70 infractions qui ont été relevées par la police. Voitures sur le trottoir, émissions de fumée, circulation à contre sens et franchissements au feu rouge figurent parmi les fautes constatées. Après étude des caméras de vidéo-protection, les policiers ont adressé les PV aux personnes mises en cause. L'addition est conséquente : 72 points ont été retirés sur les différents permis de conduire et le total des amendes s'élève à 11.765 euros."La joie et la liesse qui entourent ces événements ne permettent pas de faire n'importe quoi sur la route", tonne un policier interrogé par la radio. Les habitants d'Annecy et des "conducteurs excédés" ont d'ailleurs été nombreux à signaler ces comportements, selon le témoignage d'un responsable du commissariat de la ville. La police d'Annecy constate que ces excès sont particulièrement fréquents durant des mariages communautaires. C'était le cas pour les deux cérémonies en cause, fêtés au sein de la communauté turque. Ces débordements font écho à une récente décision à Nice. Début septembre, le maire Christian Estrosi avait reporté un mariage en raison de débordements survenus sur le parcours du cortège.
La police d'Annecy a dressé plus de 70 PV et infligé plusieurs milliers d'euros d'amende pour des infractions au code de la route commises en marge de mariages.
orangesum-4315
. Si Nicolas Sarkozy a de bonnes relations avec Emmanuel Macron, ce n'est pas vraiment le cas avec François Hollande, son successeur. Invité de Laurent Delahousse dans le journal de 20h sur France 2, l'ancien chef de l'État avoue encore des relations tendues. "Quand je vois arriver Hollande, je vois tout de suite qu'il n'a pas compris que lui aussi devrait partir", dit-il à propos de la passation de pouvoir. Interrogé également sur le livre "Les leçons du pouvoir", Nicolas Sarkozy est catégorique, voire acerbe. "Non, je ne l'ai pas lu. On est encore libre de ses lectures." Enfin, invité à réagir sur l'invitation d'Emmanuel Macron au Plateau des Glières, l'ancien maire de Neuilly réagit avec véhémence en faisant un parallèle avec François Hollande. "Si Hollande m'avait demandé d'avoir une utilité (...) j'aurais accepté, mais je pense qu'il n'en a même pas eu l'idée", tance-t-il. Emmanuel Macron Le cas de l'actuel président de la République n'a pas non plus été éludé, toujours avec franchise. Nicolas Sarkozy a admis avoir de bons rapports avec le président : "On n'est pas d'accord sur tout. J'aime cette ouverture d'esprit". Tout en nuançant son engagement. "J'ai toujours choisi une seule famille politique, la seule, la famille gaulliste." Il a reconnu qu'il avait eu "l'habileté" de "donner le sentiment aux électeurs de la droite qu'il pouvait être une réponse". Interrogé sur son rôle de leader, Nicolas Sarkozy a répondu : "Si vous lui posez la question, ce serait mieux. Est-ce qu'il a eu l'habileté de donner le sentiment aux électeurs de la droite qu'il pouvait être une réponse ? C'est incontestable", a déclaré M. Sarkozy sur France 2. Pas de retour en vue Autre dossier brûlant, celui des Républicains, en pleine crise, sans leader, après un échec aux Européennes. Nicolas Sarkozy a assuré qu'il ne reviendrait pas. "Il faut savoir trouver où est sa place. Ma place n'est plus dans la vie politique partisane. Elle n'est plus là, définitivement. Ce livre n'est pas un livre politique", a-t-il martelé. "Si je revenais, cela amènerait de la confusion et il n'y en a pas besoin", a-t-il ajouté. Son mandat Nicolas Sarkozy est également revenu sur son passage à la tête de la République française. "Tout ce que j'ai fait, c'est pour être aimé des Français. Pour moi, la France, c'est les Français". "J'ai toujours voulu être entendu, compris par les Français", a confié l'ancien maire de Neuilly. Les affaires Enfin sur les affaires, l'ancien hôte de l'Elysée a nié en bloc, mettant en avant sa toute sa "sérénité". "Je n'ai jamais fait de scandale, jamais refusé de convocation (...) Un jour, toute la vérité finira par éclater. Les Français sauront que je n'ai jamais trahi leur confiance." 200 000 exemplaires de départ Sorti le 27 juin, son nouveau livre "Passions" est un recueil qui retrace une partie de son histoire politique, de ses premiers pas au RPR jusqu'à son élection en 2007. Présenté comme un recueil de Mémoires, ce dernier pourrait être complété par la suite dans la mesure où les douze années qui ont suivi son élection à la tête du pays ne sont pas mentionnées. Le livre a déjà été tiré à 200 000 exemplaires.
Après la sortie de son livre "Passions", Nicolas Sarkozy a entamé un marathon médiatique. Il est passé dans le journal de 20h de France 2, livrant ses vérités sur François Hollande, Emmanuel Macron, ou encore la crise chez LR
orangesum-4316
En période de confinement, les écrans tournent à plein régime en France, selon un sondage Ifop publié mardi 7 avril par la Hadopi. Les internautes français déclarent consommer plus de produits culturels en ligne depuis le début du confinement, notamment des séries, jeux vidéo et films. "Si elle a peu contribué à recruter de nouveaux adeptes, la situation de confinement semble avoir intensifié les pratiques de ceux qui consommaient ces biens avant le début de la crise", souligne l'étude. 62% des personnes interrogées déclarent consommer au moins un bien culturel "davantage qu'avant le confinement". C'est encore plus le cas chez les 15-24 ans (82%). Ce sont les séries qui bénéficient le plus des mesures de santé publique. Les amateurs sont 55% à consommer plus de programmes qu'avant le confinement, suivis par les fans de jeux vidéo (53%) et de films (50%), les lecteurs de presse (46%) et de livres numériques (42%), et les fans de musique (40%). Activité la plus indispensable à leur équilibreUne majorité d'internautes interrogés (53%) considère que la consommation de produits culturels est l'activité "la plus indispensable à leur équilibre" (hors travail), devant le sport (40%) et les activités manuelles (39%), toutes tranches d'âges confondues. Les activités manuelles arrivent cependant en deuxième place pour les plus de 40 ans. L'enquête a été réalisée en ligne les 26 et 27 mars auprès de 1.050 internautes âgés de 15 ans et plus, représentatifs de la population française, selon la méthode des quotas. Pendant cette même semaine, du 23 au 29 mars, la durée d'écoute de la TV a également battu son record avec 4H49 par jour et personne (+1H24 sur un an), selon les chiffres de Médiamétrie.
Un sondage Ifop a levé le voile sur les pratiques du confinement en France. Devant le sport ou les activités manuelles, la consommation de produis culturels est considérée comme "indispensable à leur équilibre."
orangesum-4317
Les hauteurs de neige attendues sont néanmoins inférieures à celles de l'épisode de mardi, souligne Météo France. Météo France a placé jeudi après-midi 8 février 19 nouveaux départements en vigilance orange neige-verglas, portant le nombre total à 27 avant de nouvelles chutes de neige prévues dans la nuit de jeudi à vendredi 9 février. Outre les huit départements d'Île-de-France (Paris, Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne, Yvelines, Essonne, Val-d'Oise et la Seine-et-Marne), l'Aisne, le Cher, la Corrèze, la Creuse, l'Eure, l'Eure-et-Loir, l'Indre, l'Indre-et-Loire, le Loir-et-Cher, le Loiret, le Nord, l'Oise, l'Orne, le Pas-de-Calais, la Sarthe, la Seine-Maritime, la Somme, la Vienne et la Haute-Vienne sont désormais concernés. Les hauteurs de neige attendues "seront inférieures à celles de l'épisode" de mardi à mercredi, a précisé Météo France, qualifiant malgré tout ce nouvel épisode neigeux de "notable". La fin du phénomène est prévue au plus tôt le samedi 10 février à 7h. LA RN 118 FERMÉE JUSQU'À NOUVEL ORDREAprès la pagaille de mercredi en région parisienne, la journée de jeudi apparaissait beaucoup plus calme. Le trafic routier est resté fluide, selon le site d'information routière Sytadin, avec moins de 100 kilomètres de bouchons cumulés au plus fort de la matinée, contre un pic habituel à 325 km. Les automobilistes ont "bien respecté les consignes de ne pas sortir leurs véhicules", s'est félicitée la préfecture de police de Paris (PP) dans un communiqué. La préfecture a également décidé de maintenir fermée "jusqu'à nouvel ordre" la circulation sur la nationale 118, traditionnel point noir en Île-de-France, où 1.500 à 2.000 automobilistes sont restés bloqués mardi soir au sud-ouest de Paris. Aucune perturbation n'était par ailleurs constatée aux aéroports d'Orly et de Roissy, selon une source aéroportuaire. TRAFIC TGV "NORMAL OU QUASI NORMAL"Côté RATP, 80% des 300 lignes de bus régulières de la régie étaient exploitée à 11h et "les sorties des dépôts continuent à se faire progressivement en fonction des conditions de voirie locales". Sur décision préfectorale, aucun bus ne devait ainsi circuler en Essonne. Les métros et RER assurent un trafic "normal" tout comme les tramways, à l'exception du T6, à l'arrêt en raison d'un "rail gelé". La suspension du ramassage scolaire sera par ailleurs prolongée vendredi dans les départements de l'Essonne, du Val d'Oise et de Seine-et-Marne. Après des situations tendues dans certaines gares parisiennes, la SNCF prévoit elle un trafic "normal ou quasi normal" pour les TGV et "2 trains sur 3" en Île-de-France. Les temps de trajets seront néanmoins "sensiblement rallongés" sur les TGV à destination de la Bretagne, des Pays de la Loire et de l'Aquitaine, selon la SNCF. Ces vingt-quatre heures de désordre ont placé les autorités sous le feu des critiques des usagers et des partis politiques, les Républicains fustigeant notamment le "manque d'anticipation" du gouvernement. "Le gouvernement qui vous explique qu'on empêchera la neige de tomber que ce soit par 10, par 15, par 20 centimètres, ce gouvernement-là vous ment", a assuré le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux sur France 2, tout en concédant qu'on "peut peut-être mieux communiquer que cela n'a été le cas".
INTEMPÉRIES. Un nouvel épisode neigeux est attendu vendredi sur une zone allant de la frontière belge au centre de la France en passant par la région parisienne.
orangesum-4318
"La reconnaissance faciale ne devrait pas être utilisée dans le cadre de manifestations pacifiques sans la mise en place de garanties essentielles en matière de transparence, de protection des données et de surveillance", a déclaré Michelle Bachelet, dans un communiqué. Cet appel est au coeur d'un rapport que le Haut-Commissariat a publié jeudi, examinant l'impact des nouvelles technologies sur la promotion et la protection des droits humains dans le contexte des rassemblements, y compris des manifestations pacifiques. Ce rapport avait été demandé il y a deux ans par le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU, mais sa publication intervient alors que les manifestations se multiplient dans le monde. Il indique qu'en 2019, des manifestations ont eu lieu dans le monde entier pour des raisons variées, notamment en réponse à la discrimination structurelle et raciale et à l'aggravation des conditions socio-économiques, et que ce mécontentement s'est poursuivi en 2020. Il fournit notamment des informations sur l'utilisation de la technologie de reconnaissance faciale, qui permet l'identification, la surveillance et le suivi automatisés des manifestants. Selon le Haut-Commissariat, de nombreuses personnes n'osent plus manifester dans des lieux publics et exprimer librement leurs opinions, car elles craignent d'être identifiées et d'en pâtir. En outre, relève l'ONU dans le communiqué, "la technologie de reconnaissance faciale risque de perpétuer et d'amplifier la discrimination, notamment à l'encontre des personnes d'ascendance africaine et d'autres minorités"."Alors que les gens se rassemblent dans le monde entier pour protester contre le racisme, y compris de la part des forces de l'ordre, le droit de réunion pacifique n'a jamais été aussi important", a souligné Mme Bachelet. Aussi, elle estime que la technologie de reconnaissance faciale dans le cadre de manifestations pacifiques devrait faire l'objet d'un moratoire, jusqu'à ce que les Etats remplissent certaines conditions en matière notamment de respect des droits humains.
La Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme a plaidé jeudi pour un "moratoire" sur l'utilisation de la technologie de reconnaissance faciale lors des manifestations pacifiques, soulignant qu'elle pouvait amplifier les discriminations notamment à l'encontre des personnes d'origine africaine.
orangesum-4319
Le président Emmanuel Macron a rapidement transmis ses "pensées et la solidarité de la France pour les victimes de la tragique attaque", certains n'ont pas manqué de provoquer la polémiqueet d'autres encore ont peut-être été plus touchés que leurs collègues. C'est le cas de l'ancien Premier ministre Manuel Valls, né à Barcelone, qui s'est dit "bouleversé" ou encore d'Anne Hidalgo. Née en Espagne, la maire de Paris a confié samedi 19 août sur RTL avoir ressenti "beaucoup de tristesse, car bien sûr dès les premières informations, on a su que c'était un attentat, qu'il y avait des blessés graves (...) En tant que Franco-Espagnole, le fait d'avoir une grande proximité avec cette ville de Barcelone, ça m'a particulièrement touchée."L'élue explique en effet connaître "très très bien" Ada Colau, la maire de la capitale catalane, qu'elle a aussitôt appelé. L'édile espagnole a notamment sollicité la triste expérience de sa consœur, qui a également dû gérer plusieurs attentats très meurtriers ces deux dernières années. "C'est vrai que j'ai pensé aux heures qui suivent, à ces moments qui sont terribles où il faut être aux côtés des victimes, des familles", raconte Anne Hidalgo. Interrogée sur une éventuelle faille dans l'aménagement urbain de Barcelone, où les assaillants ont pu accéder en voiture aux Ramblas, la socialiste assure ne pas vouloir polémiquer sur le sujet. Elle préfère insister sur la réponse des Barcelonais aux jihadistes. "Je pense que ce rassemblement qu'il y a sur la place de Catalunya, cette foule immense rassemblée, ces slogans autour de cette idée 'Ne vous nous ferez pas peur, on continuera à vivre' sont des attitudes qui sont indispensables et nécessaires."Elle assure par ailleurs ne pas comprendre "l'agacement" de certains à la vue d'une Tour Eiffel éteinte à chaque attentat. Expliquant que ce geste a été très bien perçu côté espagnol, Anne Hidalgo n'a pas souhaité faire plus de commentaire.
ÉMOTION - Née en Espagne, la maire de Paris a été bouleversée par les attentats en Espagne et n'a pas manqué de faire le rapprochement avec les attaques de Paris. La double attaque revendiquée par le groupe État islamique jeudi 17 août en Catalogne, en Espagne, qui n'a pas manqué de susciter les réactions des politiques français.
orangesum-4320
Les Républicains ont-ils eu raison de congédier leur vice-présidente déléguée ? Pour Nadine Morano, conseillère politique du président des Répubicains (LR), la réponse est évidente : "Laurent Wauquiez a eu raison de faire preuve de fermeté. Cette décision était très attendue par nos militants. Nous avons un président qui doit être incontesté", a-t-elle déclaré au micro de France Info, lundi 18 juin. Pour la députée européenne, Virginie Calmels "n'a pas trouvé ses marques. Quand on est démocrate, on respecte le scrutin en interne. Le numéro 2 est là pour épauler le numéro 1. Il n'est pas là pour nuire au parti". Dimanche 17 juin dans la soirée, la direction de LR a mis fin aux fonctions de sa vice-présidente, après deux semaines de conflit ouvert avec Laurent Wauquiez. "Après consultation de l'équipe dirigeante, Laurent Wauquiez, président des Républicains, nomme Jean Leonetti, maire d'Antibes et président du Conseil national, vice-président délégué des Républicains", a annoncé le parti dans un communiqué laconique. M; Leonetti a exprimé sa "gratitude amicale" envers Laurent Wauquiez "pour sa confiance et à l'équipe dirigeante pour son soutien". "Ils peuvent tous compter sur ma loyauté", a écrit le maire d'Antibes sur Twitter. "LE COURAGE DE TRAHIR"Nombreux sont ceux à partager l'avis de Nadine Morano. "Bien sûr il y a différentes sensibilités" au sein de LR, mais il y a aussi "un principe de loyauté et il est d'autant plus fort qu'on appartient à l'équipe dirigeante", a plaidé sur Europe 1 un des vice-présidents de LR, Damien Abad, jugeant que "la décision était inévitable compte tenu de la semaine qu'on a vécue"."La droite ne peut pas se permettre des divisions comme elle a connu par le passé (...) Aujourd'hui la refondation prend du temps et on ne peut pas se permettre d'avoir des embûches supplémentaires", a insisté M. Abad. Interrogée sur BFMTV pour savoir si la désormais ex-numéro deux du parti n'avait tout de même pas fait preuve de courage en affichant ses points de vue, une de ses porte-parole, Lydia Guirous, a demandé si ce n'était pas plutôt "le courage de trahir". "Nous vivons tous ensemble avec notre diversité d'opinions (...) mais Les Républicains sont une famille qui est héritière du gaullisme, et dans le gaullisme, il y a aussi le chef, le respect du chef, et Laurent Wauquiez est un chef, il a tranché", a-t-elle justifié. Être membre de l'équipe dirigeante de LR implique des "devoirs de solidarité" : "on ne peut pas garder une numéro deux qui joue contre son camp", a-t-elle ajouté."En politique la valeur au premier rang à mon sens, c'est celle de la loyauté, et donc je ne comprends pas très bien la réaction d'Alain Juppé", a par ailleurs glissé Lydia Guirous, alors que le maire de Bordeaux a salué dans un tweet dimanche les "convictions" et le "courage" de sa première adjointe. Geoffroy Didier, secrétaire général délégué, a lui aussi souligné "une règle d'or : on joue en pack, on joue collectif". "Complémentarité oui, absence de solidarité non", a-t-il résumé. Cet épisode "n'est pas une affaire politique, c'est une affaire personnelle", a en outre relativisé M. Didier, estimant que "c'est en fait un départ, à partir du moment où Virginie Calmels privilégiait les critiques publiques plutôt que les remarques privées", et soulignant qu'"elle reste membre des Républicains"."LE RÉTRÉCISSEMENT" DE LA DROITE "DEPUIS SIX MOIS"Maël de Calan, ancien candidat à la présidence de LR et proche de Valérie Pécresse, a pour sa part qualifié de "prévisible" le départ de Virginie Calmels. "Laurent Wauquiez continue à se refermer sur un socle politique de plus en plus étroit, stratégie suicidaire", a estimé l'élu du Finistère. La présidente de la région Île-de-France a de son côté dénoncé lundi le "rétrécissement" de la droite "depuis six mois" et l'élection de Laurent Wauquiez, refusant d'"entrer dans ces querelles" et disant vouloir au contraire privilégier "le débat d'idées". Face à la "montée des populismes", "nous c'est sur les idées que vous nous trouverez pour élargir la droite et rassembler les deux droites", a-t-elle fait valoir."JE NE SUIS PAS UN CLONE"Dimanche, Virginie Calmels avait, une nouvelle fois, tiré à boulets rouges sur Laurent Wauquiez, qui, selon elle, est "uniquement là pour défendre sa propre ligne". "Il estime qu'il doit son élection qu'à sa seule présence, je ne partage pas cette vision", avait-elle déclaré dans un entretien au Parisien. "J'ai cru avec sincérité à sa volonté de rassemblement et j'ai soutenu ses propositions, car je suis pour un régalien fort. Mais je ne suis pas non plus un clone, je ne suis pas dénaturable", avait-elle insisté. Première adjointe d'Alain Juppé à Bordeaux et ancienne directrice générale d'Endemol Monde, Virginie Calmels représente une sensibilité libérale au sein de la droite française. La semaine passée, elle avait publiquement critiqué le tract intitulé "Pour que la France reste la France", distribué par son parti. Bien que la direction des Républicains ait choisi de limoger sa numéro 2, cette décision doit encore passer devant le Conseil national du parti pour être approuvée, sans quoi elle ne serait pas conforme aux statuts de LR. La prochaine réunion du Conseil est prévue le 30 juin à Menton, pour un débat consacré à l'Europe.
Après l'annonce de l'éviction de Virginie Calmels, les réactions se font tantôt virulentes, tantôt compréhensives envers la numéro 2 du parti Les Républicains.
orangesum-4321
"Nous sommes cultivateurs, mon père est mort. Mes frères sont petits. C'est pour ça que je suis venu. J'ai été obligé de venir par la mer pour chercher de l'argent: c'est risqué, mais c'est pour de l'argent", confie ce Mauritanien de 16 ans, dans la cour de son hébergement pour migrants mineurs dans la ville de Telde, sur l'île de Grande Canarie."On ne savait pas s'il y avait le coronavirus ou pas", explique l'adolescent, arrivé en mars dernier après deux semaines de voyage. Vêtu du maillot rouge d'une équipe locale de football, son sport préféré, ce jeune homme grand et maigre raconte en français que son objectif est d'aider sa famille restée à Mobidougou, petit village mauritanien à la frontière avec le Mali."L'alternative de rester à la maison est pire que celle d'arriver ici et d'affronter la pandémie (...) Ils choisissent l'option la moins mauvaise", explique Noemi Santana, conseillère régionale aux droits sociaux. La route migratoire des Canaries, empruntée par des dizaines de milliers de migrants dans la seconde moitié des années 2000, est redevenue très active depuis un an, à mesure que les contrôles se durcissaient en Méditerranée. Depuis janvier, plus de 5.100 migrants ont atteint l'archipel après une périlleuse traversée de l'Atlantique sur des embarcations de fortune, depuis le Maroc, à une centaine de kilomètres, mais aussi depuis des pays bien plus éloignés comme la Mauritanie, le Sénégal ou la Gambie, à plus de 1.000 kilomètres au sud.- Situation "complexe" -Le gouvernement régional canarien, responsable des migrants mineurs, a ouvert neuf centres d'accueil d'urgence devant la saturation du réseau habituel. Les adultes, responsabilité du gouvernement central, ont été installés temporairement dans des hôtels fermés à cause du manque de touristes provoqué par la pandémie, ou ont dû dormir sous un chapiteau dans le port d'Arguineguin, où le Secours maritime les débarque. Si le coronavirus ne dissuade pas les migrants, il complique leur accueil: en arrivant, ceux qui sont positifs aux tests PCR doivent être isolés. Les personnes négatives sont placées en quarantaine pendant 14 jours, un défi logistique."La situation est assez complexe", admet José Antonio Rodriguez Verona, responsable de la Croix Rouge."Ils ne peuvent pas être mélangés avec ceux des embarcations qui arrivent ensuite. Un bateau peut arriver avec des personnes positives et d'autres non, et si nous les mettons tous ensemble, alors on a un problème", explique-t-il devant le campement d'Arguineguin, au sud de Grande Canarie, qui a dû héberger près d'un demi-millier de migrants pendant plusieurs jours le temps d'effectuer les tests."Tous les jours, il y a trois, quatre embarcations qui arrivent", confirme Juan Alamo, un homme de 82 ans qui vit face au port.- Quarantaine en hôtels fermés -En début de semaine dernière, le navire orange du Secours maritime débarquait sans interruption des migrants interceptés près de l'île. Leurs fragiles barques colorées s'empilaient à côté du camp, certaines portant encore des traces du voyage: vêtements, couvertures... A leur arrivée, les migrants sont reçus par des membres de la Croix Rouge vêtus d'équipements de protection anti-virus, qui leur donnent des masques et les dirigent vers des tentes pour la prise de température et les tests PCR. En raison de la quarantaine, les autorités ne donnent accès ni au camp d'Arguineguin, ni aux hébergements temporaires. On pouvait toutefois apercevoir les migrants saluant aux fenêtres d'un coquet hôtel de la plage de Maspalomas, très prisée par les touristes allemands. Les centres pour mineurs autorisent, en revanche, les jeunes à sortir se promener en portant des masques. Dans un parc de Telde, un groupe de jeunes dansait et riait aux sons d'une musique africaine. Le confinement entre mars et juin "a été très difficile", confesse Dipa Niagate, un Malien de 17 ans arrivé en décembre dernier. Les mineurs, en plus des cours d'espagnol, s'occupaient avec des jeux vidéo, "en jouant (dans la cour) ou en regardant la télévision", raconte-t-il."Certains jeunes qui ont passé le confinement ici me disent: +Je suis ici depuis je ne sais combien de mois et je n'ai rien vu de l'Espagne+", souligne Juan Enrique Quintana, de l'association Quorum Social 77, qui gère le centre de Telde.
En se lançant dans le dangereux voyage de l'Afrique vers les Canaries, Madassa Mohammed ne savait pas que le Covid-19 frappait l'Europe. La pandémie n'a été un frein ni pour lui, ni pour des milliers de migrants africains, dont les arrivées sur cet archipel espagnol se multiplient.
orangesum-4322
Le but est de "rendre disponibles les tests pour tous ceux qui le nécessitent et tous ceux qui le souhaitent", a-t-il déclaré, alors que les délais d'attente sont souvent longs, malgré une capacité nettement augmentée ces derniers mois."Je me suis entretenu avec les laboratoires hier à qui j'ai fixé un objectif de monter à court terme à 1 million de tests par semaine", a assuré M. Véran lors d'une conférence de presse avec le Premier ministre Jean Castex et le ministre de l'Education nationale Jean-Michel Blanquer. Ce nombre "n'est pas un totem, c'est juste le reflet de notre capacité effective à tester", a-t-il poursuivi. Alors que le nombre de tests virologiques de dépistage réalisés en France a longtemps été contraint par la pénurie, il a progressivement augmenté, pour atteindre puis dépasser l'objectif de 700.000 tests par semaine qui avait été fixé. Selon M. Véran, "840.000 tests en France" ont été réalisés en une semaine."C'est un effort de diagnostic et de dépistage sans précédent", a-t-il dit, en ambitionnant de placer la France dans "le peloton de tête" mondial. Le ministre a toutefois concédé qu'il existait "des difficultés dans l'accès aux tests, dans certaines zones de France notamment (...), qui pouvaient s'expliquer par la période estivale"."Nous suivons cette situation de façon très attentive", a-t-il promis, en prévenant que la rentrée pouvait également conduire à "quelques embouteillages". D'autre part, "nous suivons attentivement les délais dans lesquels les résultats des tests sont rendus", a-t-il dit. Selon lui, ces délais sont "inférieurs à 36 heures" dans "80% des cas". Le ministre a précisé que des alternatives aux techniques actuelles de tests virologiques étaient à l'étude. En France, ces tests dits RT-PCR nécessitent d'enfoncer un écouvillon (fin coton-tige) profondément dans le nez, une manipulation désagréable."Des études sont en cours" pour évaluer la fiabilité des "tests salivaires", qui pourraient "être demain des tests rapides, faciles", a-t-il dit. D'autres évaluations portent sur les tests oro-pharyngés qu'utilisent certains pays: l'écouvillon est introduit par la bouche et non les narines. Par ailleurs, M. Véran a rappelé que le gouvernement voulait disposer d'un stock national "d'un milliard de masques (800 millions de masques chirurgicaux, 200 millions de masques FFP2)", alors que leur pénurie a fait polémique au début de l'épidémie."Ces stocks sont en cours de constitution et seront atteints d'ici à la fin du mois de septembre", a-t-il assuré.
Le gouvernement veut "monter à court terme à un million de tests par semaine" pour juguler l'épidémie de Covid-19 en France, contre plus de 800.000 actuellement, a indiqué jeudi le ministre de la Santé, Olivier Véran.
orangesum-4323
"C'est serein, elle répond aux questions, elle confirme son alibi", a expliqué à BFMTV son avocat, Maître Frédéric Berna."Jacqueline Jacob a un alibi inattaquable pour le jour des faits (...) c'est le point essentiel de ce dossier", a-t-il martelé à la sortie de l'audition. Elle "a répondu à l'intégralité des questions qui lui étaient posées", a poursuivi Me Berna, précisant que "d'autres auditions" étaient à prévoir. "Ce dossier est titanesque, on ne peut pas tout faire en une après-midi avec une femme qui a 73 ans, pour elle c'est très éprouvant", a-t-il justifié. DÉMONTRER QUE LES ÉPOUX ÉTAIENT AU TRAVAIL AU MOMENT DES FAITSLes époux Jacob sont soupçonnés d'avoir été les "corbeaux" de l'affaire, auteurs de plusieurs lettres anonymes très bien renseignées, et d'être impliqués dans le rapt et la mort de Grégory, dans le cadre d'un "acte collectif" qu'ils contestent. L'avocat a ajouté que sa cliente était avec son mari "au travail le 16 octobre 1984 (jour de la mort de l'enfant, NDLR) de 14h30 à 21 heures (...) c'est prouvé par des témoins et par des éléments objectifs du dossier". L'arrestation des Jacob, jamais inquiétés auparavant, avait relancé en juin cette affaire qui reste un mystère depuis la mort du petit garçon de 4 ans, retrouvé pieds et poings liés dans les eaux de la Vologne le 16 octobre 1984. Brièvement écroués en juin, les septuagénaires ont été remis en liberté mais avec l'obligation de résider séparément et loin de leur domicile situé dans les Vosges. Un contrôle judiciaire strict que la justice a refusé de modifier, fin octobre, pour éviter une éventuelle concertation au sein du couple... plus de 33 ans après les faits. Jacqueline Jacob espère pouvoir rentrer chez elle après son audition. Une nouvelle demande en ce sens sera examinée dès lundi par la chambre de l'instruction de Dijon. Les avocats des époux comptent aussi déposer une requête en nullité de leur mise en examen. L'audition de Marcel Jacob, qui devait à l'origine se tenir le 10 novembre, a quant à elle été reportée au 4 décembre, selon une source proche du dossier. Après cet interrogatoire, Marcel Jacob demandera à son tour une modification de son contrôle judiciaire.
AFFAIRE GRÉGORY - La grande-tante du petit Grégory est entendue pour la première fois depuis sa mise en examen, en juin dernier. C'est une première depuis cinq mois. Jacqueline Jacob, mise en examen en juin avec son mari Marcel pour l'enlèvement et la séquestration suivis de la mort de son petit-neveu Grégory en 1984, est interrogée par la juge d'instruction à Dijon ce vendredi 17 novembre. Jacqueline Jacob, 73 ans, avait invoqué son droit au silence lors des premiers interrogatoires en juin, en garde à vue devant les gendarmes comme devant la magistrate chargée du dossier.
orangesum-4324
Pas un jour ne passe sans que François de Rugy ne se retrouve au milieu d'un scandale. Cette fois-ci, c'est lui qui se retrouve victime d'une vague de haine. Presse Océan rapporte que le domicile de l'ancien ministre de la Transition écologique et sociale a été vandalisé dans la journée du jeudi 18 juillet. Situé dans le quartier du Petit-Chantilly à Orvault (Loire-Atlantique), l'immeuble où se situe le logement a été tagué. Il est possible d'y lire « De Rugy escroc, on te fera payer ! »Cet acte de vandalisme n'a rien de nouveau dans la vie de l'homme politique. Ce logement nantais a déjà été dégradée à de nombreuses reprises par le passé. En décembre 2018, d'autres opposants avaient tagué des slogans antigouvernementaux sur les murs de sa résidence secondaire située sur l'île d'Ouessant. Un acte revendiqué par des militants communistesLes recherches pour retrouver les coupables de ces inscriptions n'auront pas duré bien longtemps. Les protagonistes avaient également dessiné une faucille et un marteau à côté du message. Il s'agit de l'œuvre du Parti communiste maoïste. L'organisation politique revendique d'ailleurs cette action. « Les parasites comme De Rugy qui se goinfrent de homard, vivent dans le luxe et profitent de logements sociaux grâce à l'argent volé aux travailleurs doivent être dénoncés et combattus », s'insurge-t-elle dans un communiqué diffusé auprès de Presse Océan. François de Rugy a rapidement réagi à cet acte de vandalisme. A travers son compte Twitter, il a adressé un tacle subliminal à Mediapart, média auteur des révélations l'ayant poussé à démissionner de ses fonctions au gouvernement . « On commence par jeter quelqu'un en pâture en expliquant qu'il 'profite d'un logement social ' (mensonge dénoncé par Ouest France, L'Obs et Le Parisien). On se retrouve à faire de tous les habitants d'un immeuble les victimes d'une vindicte personnelle », affirme-t-il. La passe d'armes entre les deux ne devrait pas s'arrêter là. Lors de sa démission, l'ancien ministre a annoncé déposer plainte pour diffamation contre Mediapart.
Le domicile de François de Rugy à Orvault (Loire-Atlantique) a été vandalisé par des militants communistes selon Presse Océan. L'ancien ministre profite de cet acte pour tacler Mediapart.
orangesum-4325
"J'annonce aujourd'hui que le conseil des ministres a accordé une aide financière de jusqu'à 200 millions de dollars américains (182 millions d'euros) pour la relance du cirque", a dit le ministre québécois de l'Economie Pierre Fitzgibbon."Un accord de principe" entre la province et les actionnaires actuels du Cirque - les fonds américain TPG Capital et chinois Fosun, ainsi que la Caisse de dépôt et placement du Québec - a été conclu, a-t-il précisé. En vertu de cet accord, le siège social du Cirque du Soleil doit rester à Montréal et la province pourrait racheter les participations actuelles des fonds chinois et américains. Début mai, les actionnaires ont octroyé un financement provisoire de 50 millions de dollars, qui "répond aux besoins de liquidités à court terme du Cirque du Soleil à la suite de l'impact de la pandémie de coronavirus", selon un communiqué de l'entreprise. En outre, cette dernière a annoncé mardi la reprise de ses représentations à Hangzhou, en Chine, à compter du 3 juin 2020, après avoir les avoir annulé en janvier dans cette ville située à quelque 700 km à l'est de Wuhan, où le virus a fait son apparition en décembre. La pandémie a durement frappé le Cirque du Soleil, l'obligeant à annuler 44 représentations dans le monde entier et à mettre en chômage technique 4.679 employés, soit 95% de son personnel. Le fondateur et ancien patron du Cirque du Soleil Guy Laliberté a annoncé dimanche son intention d'essayer de racheter la célèbre entreprise québécoise. L'ancien bateleur devenu millionnaire a fait part de son projet, en direct, lors de la populaire émission "Tout le monde en parle" de Radio-Canada."On a un bon plan. On pense qu'on est capables de ramener le feu sacré", a dit M. Laliberté, dont la fortune est estimée à 1,2 milliard de dollars, selon le classement Forbes."Cette relance devra se refaire à juste prix. Et non pas à tout prix", a-t-il cependant prévenu lundi, le cirque étant handicapé par une lourde dette estimée à 900 millions de dollars américains. M. Laliberté, qui a vendu l'essentiel de ses parts en 2015, n'a pas donné de précisions sur son offre éventuelle et sur ses partenaires, se disant seulement entouré d'une "super équipe". Cette année-là, TPG Capital avait acquis une participation de 60% dans le Cirque du Soleil, aux côtés du fonds chinois Fosun Capital Group (20%) et de la Caisse de dépôt et placement du Québec (10%). Cette dernière a racheté en 2019 les 10% encore détenus par Guy Laliberté. Propriétaire du Club Med depuis 2015, le groupe chinois a lui acquis la marque Thomas Cook, en novembre. Plusieurs groupes, dont le québécois Québecor, ont manifesté leur intérêt pour un éventuel rachat du cirque.
Le gouvernement du Québec a offert mardi un prêt conditionnel de 200 millions de dollars américains au Cirque du Soleil, entreprise qui connaît de graves difficultés en raison de la pandémie de coronavirus.
orangesum-4326
Un membre du mouvement des "gilets jaunes" a indiqué mardi 4 décembre à franceinfo être en train de préparer un outil pour permettre l'élection de représentants du mouvement dans chaque région."Toutes les personnes qui se sont frottées aux médias et se sont autoproclamées représentantes se sont brûlé les ailes", estime André Lannée, un auto-entrepreneur de 46 ans, résidant dans la région de Grenoble, en Isère. Pour y remédier, il est donc "en train d'organiser un référendum à l'échelle nationale dans un garage"."Facebook est le média le plus populaire, explique-t-il à franceinfo. J'ai donc créé des pages pour les 13 régions métropolitaines et une pour l'outre-mer, avec des subdivisions pour les différents DOM-TOM. Pour l'instant, près de 40.000 personnes sont inscrites."Tout le monde peut déposer sa candidature pour être désigné porte-parole, accompagnée d'une vidéo. Mardi après-midi, 20 personnes s'étaient déjà portées candidates sur la page de la Nouvelle-Aquitaine. "Les candidatures seront ensuite reportées vers un site et les personnes du groupe, sur invitation, pourront aller voter pour elles, indique André Lannée. J'avais pensé à un 'like' pour une voix, mais j'ai appris qu'on pouvait acheter des 'like', donc je préfère 'délocaliser' le vote pour avoir un système électoral simple." "Gilets jaunes" : des porte-paroles légitimes ? par franceinfoEn médiatisant son initiative, le "gilet jaune" espère atteindre "30.000-40.000 votants par région", pour atteindre un "seuil de légitimité". Son outil devrait être prêt "d'ici une semaine, une semaine et demie". Si l'initiative est fructueuse, les 24 porte-parole "se réuniront et récupéreront toutes les revendications, les doléances pour les traiter secteur par secteur, explique-t-il à franceinfo. Ils se feront aider de membres neutres, comme des avocats indépendants, des universitaires, pour traduire en langage technocratique ces revendications afin de rétablir le dialogue avec nos gouvernants.""On a deux options, la démocratie et la discussion ou le chaos et l'insurrection", conclut-il. Mais son projet n'est pas du goût de tout le monde. Ainsi, l'une des figures du mouvement, Priscilla Ludosky, qui avait rencontré François de Rugy mardi dernier, a estimé sur Facebook "qu'organiser des élections de représentants de régions se révèle être trop compliqué et surtout très propice à de nouvelles tentatives de récupération."
L'homme à l'origine de l'initiative espère atteindre le "seuil de légitimité" de 30.000 à 40.000 votants par région.
orangesum-4327
Météo France a placé 48 départements en alerte, mardi 2 janvier. Attention aux rafales. Le vent devrait souffler fortement sur une grande partie du pays mercredi 3 janvier. La tempête Eleanor, d'une intensité comparable à Carmen, est attendue dans la nuit de mardi à mercredi. En conséquence, Météo France maintient en alerte vents violents l'Aisne (02), le Calvados (14), l'Eure (27), l'Eure-et-Loir (28), le Loiret (45), la Manche (50), le Nord (59), l'Oise (60), l'Orne (61), le Pas-de-Calais (62), Paris et petite couronne (75-92-93-94), la Seine-Maritime (76), la Seine-et-Marne (77), les Yvelines (78), la Somme (80), l'Essonne (91) et le Val-d'Oise (95). Depuis 16h, les Ardennes (08), la Corse-du-Sud (2A), la Haute-Corse (2B), la Côte-d'Or (21), les Côtes-d'Armor (22), le Doubs (25), l'Ille-et-Vilaine (35), l'Isère (38), le Jura (39), la Marne (51), la Haute-Marne (52), la Meurthe-et-Moselle (54), la Meuse (55), Moselle (57), la Nièvre (58), le Bas-Rhin (67), le Haut-Rhin (68), la Haute-Saône (70), la Saône-et-Loire (71), la Savoie (73), la Haute-Savoie (74), les Vosges (88), l'Yonne (89) et le Territoire-de-Belfort (90), sont également concernés. En tout 46 départements sont en vigilance orange. En plus de ces territoires, La Gironde et la Charente-Maritime ont été placées en vigilance pour vagues et submersion. Ces deux départements, sont également en alerte crues, comme la Seine-Maritime et l'Eure. La dépression Eleanor va occasionner de violentes rafales de vent sur une petite moitié nord-est du pays, depuis le nord de la Bretagne et les côtes de la Manche en seconde partie de nuit, puis de la Normandie jusqu'au nord-est du pays mercredi matin, prévient Météo France. "On attend des valeurs de 110 à 130 km/h sur les côtes et de 100 à 110 km/h dans l'intérieur des terres. Très ponctuellement (...), ces valeurs peuvent être dépassées."
MÉTÉO. Au lendemain du passage de la tempête Carmen, une nouvelle dépression d'ampleur s'approche des côtes françaises.
orangesum-4328
Un jeu façon "album Panini de la Coupe du Monde". Europol, l'agence européenne de police criminelle, lance, dès jeudi 12 juillet, en parallèle de la finale de la Coupe du Monde, un jeu de 25 vignettes, qui vise à augmenter la visibilité des avis de recherche. À l'image d'un album Panini, l'objectif est de réunir les vignettes de 25 fugitifs les plus recherchés et, ainsi, "compléter l'équipe d'Europe des criminels les plus recherchés d'Europe", a expliqué Europol sur son site. De jeudi à samedi 14 juillet, les autorités nationales de police et Europol partageront, sur les réseaux sociaux, des codes qui permettront de débloquer les profils des fugitifs. "C'est seulement quand vous aurez trouvé tous les joueurs que sera donné le coup de sifflet final et que vous aurez terminé le jeu. Vous pourrez alors télécharger votre équipe au complet et la partager", a détaillé Europol. Le premier code, #RedCardUROut, dévoile trois criminels recherchés par la France, Chypre et la Finlande. "Il y a un but très sérieux derrière : attraper les criminels les plus recherchés d'Europe"L'objectif est d'augmenter la visibilité des avis de recherche des fugitifs en les partageant sur les réseaux sociaux dans toute l'Europe : "Nous présentons cette liste de manière ludique, mais il y a un but très sérieux derrière : attraper les criminels les plus recherchés d'Europe", a indiqué Tine Hollevoet, la porte-parole d'Europol. "Plus les gens voient ces criminels, plus les chances sont grandes que l'un d'entre vous puisse nous communiquer l'indice crucial qui nous permettra de localiser et arrêter un dangereux criminel", a-t-elle poursuivi. Ce n'est pas la première fois qu'Europol utilise une approche originale pour sensibiliser le public au problème des criminels en fuite. Un "calendrier de l'avent" durant la période de Noël avait mené à trois arrestations, et des "cartes postales" en été à trois autres.
Europol avait déjà lancé des opérations similaires, comme à Noël avec "un calendrier de l'Avent" ou l'été dernier avec "des cartes postales", pour retrouver des fugitifs.
orangesum-4329
Le tribunal correctionnel de Paris a sanctionné "des faits d'une exceptionnelle gravité" sans toutefois délivrer de mandat d'arrêt contre cet homme de 82 ans, résident britannique à la tête d'un empire immobilier en Europe, absent du procès pour raisons médicales. Ses avocats ont immédiatement annoncé leur intention de faire appel, dénonçant un jugement "qui ne s'appuie sur aucun élément objectif". Compte tenu de son âge et de son état de santé, il apparaît peu probable que Rifaat al-Assad aille un jour en prison. Frère cadet de l'ancien président Hafez al-Assad, celui qui se présente aujourd'hui comme un opposant à son neveu Bachar al-Assad est notamment reconnu coupable de blanchiment en bande organisée de détournement de fonds publics syriens, entre 1996 et 2016. Parmi les biens confisqués par la justice figurent deux hôtels particuliers dans les beaux quartiers parisiens, de nombreux appartements, un château, des haras dans le Val-d'Oise... Une propriété a aussi été saisie à Londres. Ancien pilier du régime de Damas, Rifaat al-Assad fut le chef des forces d'élite de la sécurité intérieure qui avaient notamment réprimé dans le sang une insurrection en 1982. Il en garde un surnom, "le boucher de Hama". Contraint à l'exil en 1984 après un coup d'Etat manqué contre son frère Hafez al-Assad, il s'était installé en Suisse puis en France avec sa famille et 200 fidèles. Lui qui n'avait aucune fortune familiale en Syrie a alors bâti un empire immobilier évalué aujourd'hui à 800 millions d'euros, principalement en Espagne mais aussi en France et Grande-Bretagne, qui a tardivement éveillé les soupçons. Toute la question du procès était de savoir avec quel argent Rifaat al-Assad a acquis ses biens français. Aux yeux du tribunal, il s'agissait d'argent illicite. "Des éléments concordants accréditent l'existence de détournements de fonds publics aux dépens de l'Etat syrien et au profit exclusif de Rifaat al-Assad", notamment l'"analyse d'éléments bancaires", a résumé la présidente. Les motivations du jugement n'étaient pas disponibles dans l'immédiat. Mais pour l'accusation, cet argent provient de fonds que Hafez al-Assad avait accepté de débloquer en échange de son exil.- "Fin de l'impunité" -De son côté, Rifaat al-Assad assure qu'il doit sa richesse à la générosité d'Abdallah, prince héritier puis roi saoudien, qui l'aurait financé entre les années 1980 jusqu'à sa mort en 2015. Ses avocats avaient notamment produit un chèque de 10 millions de dollars signé par Abdallah en 1984, la preuve de trois virements tardifs, entre 2008 et 2010, et plusieurs attestations d'un soutien financier saoudien."Il n'y a pas au dossier un centime de fonds provenant de Syrie" et "tous les flux identifiés ont une origine licite", ont-ils réaffirmé mercredi. Rifaat al-Assad, qui possédait des comptes offshore en Suisse et à Gibraltar et dont les biens sont détenus par des sociétés nichées un temps dans des paradis fiscaux, est également condamné pour blanchiment de fraude fiscale aggravée. Le tribunal a souligné le "rôle central" de cet homme "autoritaire" dans la gestion du patrimoine familial et la "sophistication" des montages fiscaux mis en place. Par ailleurs condamné pour le travail dissimulé d'employés de maison, il a été en revanche relaxé sur des faits couvrant la période 1984-1996, pour des questions juridiques. L'association Sherpa, à l'origine de cette procédure, a obtenu 30.000 euros de dommages et intérêts. Son avocat Vincent Brengarth a salué "la fin de l'impunité pour le clan Assad". Rifaat al-Assad, décoré de la Légion d'honneur en France en 1986, est menacé d'un procès en Espagne pour des soupçons bien plus vastes de "biens mal acquis", et poursuivi en Suisse pour des crimes de guerre commis dans les années 1980. Il s'agit de la deuxième affaire de "biens mal acquis" jugée en France, après les procès du vice-président de Guinée équatoriale Teodorin Obiang, condamné en son absence en février à trois ans avec sursis, 30 millions d'euros d'amende et la confiscation de tous ses biens saisis.
Rifaat al-Assad, l'oncle du dirigeant syrien Bachar al-Assad, a été condamné mercredi à Paris à quatre ans de prison pour s'être bâti frauduleusement dans l'Hexagone un vaste patrimoine estimé à 90 millions d'euros, dont la justice française a ordonné la confiscation.
orangesum-4330
S'il n'a pas présenté dans le détail le plan du gouvernement, qui sera dévoilé "dans les 15 prochains jours", le Premier ministre a évoqué les "grandes lignes" du projet de redémarrage de l'activité en France, lors d'un point de situation dimanche 19 avril à Matignon. Sur la question des déplacements à titre professionnel, Edouard Philippe a appelé à la poursuite du télétravail après le 11 mai "dans toute la mesure possible". "Beaucoup de nos concitoyens se sont mis (...) au télétravail, beaucoup peuvent le faire, beaucoup ont pu profiter de cette possibilité. Il va falloir que ce télétravail se poursuive dans toute la mesure du possible", a indique le chef du gouvernement. "Et puis quand il n'est pas possible, et il y a beaucoup d'activité où il n'est pas du tout possible de faire du télétravail, il va falloir que les règles d'organisation de l'entreprise respectent ces mesures de gestes barrière et de distanciation sociale", a-t-il ajouté."Nous devons commencer à rouvrir les écoles"Sur la question scolaire, le gouvernement réfléchit notamment à une réouverture des écoles "par territoire", ou bien "par moitié de classe". "Nous devons travailler sur toutes les hypothèses", a expliqué le Premier ministre en conférence de presse, en précisant qu'il n'y avait "pas de décision à ce stade". Les maires et les syndicats d'enseignants seront associées au plan de déconfinement actuellement élaboré par le gouvernement, a-t-il affirmé."Nous devons commencer à rouvrir les écoles", a déclaré le Premier ministre, notamment parce que "5 à 10%" des élèves sont actuellement "privés de tout contact avec l'école" malgré l'enseignement à distance. "C'est dangereux pour la cohésion de la Nation, aujourd'hui et demain." Pour cela, le gouvernement travaille à plusieurs scenarii, par exemple en échelonnant le retour en classe par territoire."Dans certains départements, il n'y a eu quasiment aucun cas (de Covid-19, ndlr) et l'on peut considérer qu'après deux mois de confinement, cette situation sera préservée", a expliqué le Premier ministre. "On peut imaginer que dans ces territoires, l'ouverture se fasse plus rapidement et de façon plus large que là où la situation est plus compliquée." Une autre hypothèse envisagée est celle d'un retour à l'école "par moitié de classe", afin d'alterner "une semaine sur deux" le "lien physique et intellectuel avec le professeur".
Le Premier ministre l'a indiqué : le 11 mai ne marquera pas la date du "déconfinement", mais plutôt le début d'une "nouvelle phase".
orangesum-4331
L'intersyndicale CGT-FO qui a déposé un préavis de grève pour le mercredi 1er août dénonce les conditions d'accueil des touristes. Pour elle, elles se sont largement détériorées depuis la mise en place d'un nouveau système de vente de billets. En effet, depuis le 1er juillet, la Société d'exploitation de la tour Eiffel (SETE) a décidé d'augmenter la vente des billets achetés sur internet qui permet de réserver un créneau de visite du monument. Une nouveauté au départ saluée par l'ensemble des salariés. Mais ils ont déchanté quand ils ont remarqué qu'un ascenseur était entièrement dédié aux personnes ayant acheter leur billet sur internet en prévente. Ainsi, ces derniers sont dirigés vers l'ascenseur du pilier nord alors que tous les autres doivent se rendre à celui de la tour ouest. Seulement, la répartition dans les deux ascenseurs est loin d'être égale. "Aux horaires peu demandés en prévente, en début d'après-midi ou en soirée, il n'est pas rare que l'ascenseur nord monte au trois-quarts vides. Alors que la file s'étire devant l'autre ascenseur", s'insurge Denis Vavassori, délégué CGT-tour Eiffel au Parisien. "À l'inverse sur les créneaux très demandés en prévente, au moindre retard on est obligés de faire des délestages sur l'ascenseur ouest où les visiteurs sans billet patientent déjà depuis des heures", poursuit le syndicaliste. Malaises et énervement dans les files d'attenteAvec ce nouveau fonctionnement, il assure que ces derniers jours, le temps d'attente avant de monter dans la tour Eiffel a souvent dépassé la barre des trois heures. Une situation qui a engendré la colère des touristes. "Avec les fortes chaleurs, il y a eu des malaises dans les files, de la tension, de l'énervement... Les visiteurs sont très mécontents. On les comprend. Et pour les agents, la situation devient ingérable", déclare-t-il encore. Néanmoins, il est pour garder le système de prévente sur internet à hauteur de 50% des billets vendus, mais il demande à ce que l'ascenseur du pilier nord ne leur soit pas réservé. Jointe par Europe 1, une guide touristique américaine déplore ce nouveau système. "Ce sont des touristes qui sont là juste pour trois jours, parfois deux, c'est leur rêve de voir la tour Eiffel et on a une queue gigantesque (...) c'est un cauchemar et ça donne une mauvaise image de la ville". La visite de la tour Eiffel rayée des tours opératorsUne situation qui pourrait devenir particulièrement inquiétante pour la fréquentation de la tour Eiffel puisque certains opérators coréens, indiens et même chinois ont rayé de leur circuit touristique la visite de la Dame de fer. De son côté, la SETE demande de laisser un peu de temps à cette nouvelle organisation de se mettre en place. Pour elle, le bilan du 1er mois de fonctionnement est "positif". "Pour les visiteurs munis de billets horodatés, le temps d'attente est très faible. Pour les visiteurs sans billet, il reste identique à l'année dernière", a enfin déclaré SETE au Parisien.
En pleine période touristique, le monument de la capitale risque de fermer ses portes ce mercredi 1er août. Les agents d'accueil de la tour Eiffel ont en effet déposé un préavis de grève, révèle Le Parisien.
orangesum-4332
Le nom de Rayan Nezzar ne vous dit peut-être rien. Ce jeune énarque de 27 ans, fils d'immigrés algériens résidant à Montreuil (Seine-Saint-Denis), était pourtant perçu, il y a peu encore, comme "une perle rare" au sein de LREM. Au point d'être nommé le 4 janvier 2018 comme porte-parole du parti. Un poste qu'il n'a finalement occupé que quatre petits jours. Le haut fonctionnaire, professeur d'économie à l'université Paris Dauphine, a été contraint à la démission, rattrapé par des tweets écrits entre 2011 et 2013 à l'époque où il était encore étudiant à Sciences Po. "On s'en fout que tu traites de 'fiotte' un homme politique"Petit florilège exhumé par les médias et les réseaux sociaux : Marine Le Pen ? "La pute". Jean-François Copé ? "Va niqu** ta mère !!!" Alain Juppé ? "Une fiotte". Bruno Le Maire ? "Une couille molle". "À l'époque, Twitter était juste un outil de discussion entre amis", tente-t-il alors de se justifier, sans convaincre l'opposition qui hurle au scandale. Christophe Castaner lui apporte un temps son soutien avant de lui demander de démissionner, parlant sur France 2 d'une "exigence d'exemplarité". "Ce qu'il a dit à ce moment-là l'empêchait de porter la parole de ce nouveau mouvement", estime-t-il alors également. Selon Vanity Fair, Christophe Castaner a fourni d'autres explications à son ancien protégé : "On s'en fout que tu traites de 'fiotte' un homme politique, on en a tous vu d'autres", lui a-t-il expliqué selon le mensuel. "Ça, ça aurait pu passer à la limite. Mais traiter de pouffiasse une journaliste, la profession ne te le pardonnera jamais". Une justification pointée du doigt sur les réseaux sociaux. De son côté, Rayan Nezzar a, une nouvelle fois, exprimé ses regrets mercredi sur Twitter : "Si j'en avais perçu à ce moment-là la charge symbolique, il est évident que je ne l'aurais pas employé". Il explique à Vanity Fair avoir vécu ce moment "comme une épreuve physique et politique".
Le délégué général de La République en marche (LREM), Christophe Castaner, avait invoqué début janvier "l'exigence d'exemplarité" pour justifier la démission de Rayan Nezzar, éphémère porte-parole du parti, empêtré dans une polémique liée à d'anciens tweets injurieux. Le mensuel Vanity Fair revient ce jeudi 21 juin sur la chute de cette "figure montante du parti présidentiel" et prête à Christophe Castaner des explications pour le moins ambivalentes.
orangesum-4333
Pour cet exercice, l'agence a recensé les "événements indésirables" déclarés depuis 2012, après la vaccination de bébés de moins de deux ans, avant et après le passage de trois à onze vaccins obligatoires le 1er janvier 2018. "On voulait voir s'il y avait un signal de pharmacovigilance qui pouvait ressortir de ce bilan : de nouveaux effets indésirables qui n'étaient pas connus" ou dont la fréquence augmentait, ou "un nombre supérieur de déclarations" en général, a expliqué à l'AFP Alban Dhanani, directeur adjoint de la division de l'ANSM chargée notamment des vaccins. "Aucun nouveau signal de sécurité n'a été mis en évidence", conclut l'Agence du médicament, pour qui cela confirme la "sécurité d'emploi" des vaccins. "C'est une information à même de "rassurer les professionnels de santé et les parents", estime Isabelle Parent, cheffe du pôle vaccins de l'ANSM. En six ans, 38 millions de vaccins et 962 "événements indésirables"Ce rapport dresse d'abord le bilan de la période 2012-2017, puis se penche sur les six premiers mois de l'année 2018, après l'extension de l'obligation vaccinale. Entre 2012 et 2017, "pour près de 38 millions de doses de vaccins administrées", 962 événements indésirables ont fait l'objet d'une notification, soit une moyenne de 160 par an. L'ANSM qualifie d'événement indésirable "toute manifestation nocive et non recherchée survenant chez un nourrisson vacciné, sans préjuger d'un lien de causalité", tandis qu'elle parle d'"effet indésirable" lorsqu'il y a un lien "suspecté" avec le vaccin"."Près de la moitié" de ces déclarations sont classées comme "graves", généralement parce qu'elles ont nécessité une hospitalisation. Ces déclarations ont pu être effectuées par des médecins ou des patients eux-mêmes, et ne préjugent pas de la responsabilité réelle du vaccin dans la survenue des troubles rapportés. Fièvres, affections cutanées, convulsions Sont pris en compte les vaccins déjà obligatoires à cette date (diphtérie, tétanos et poliomyélite) mais aussi ceux qui n'étaient encore que recommandés (pneumocoque, coqueluche, bactérie Haemophilus influenzae de type b, hépatite B, infections à méningocoque C, rougeole, oreillons et rubéole). Les cas les plus fréquemment déclarés sont des fièvres, des affections cutanées ou encore des convulsions et des épisodes d'hypotonie (diminution du tonus musculaire). "Sur l'ensemble de la période, 23 décès ont été notifiés, parmi lesquels près de la moitié sont survenus chez des enfants souffrant de lourds antécédents ou d'affections sévères pouvant expliquer l'issue fatale", ajoute l'ANSM. Il est plus facile de déclarer les incidents depuis 2011"Au cours des années les plus récentes, une tendance à l'augmentation du nombre de déclarations de cas d'effets indésirables post-vaccinaux est observée". Mais c'est le cas pour tous les médicaments, ce que l'ANSM attribue à la simplification du circuit de déclaration et à la possibilité pour les patients de déclarer directement, depuis 2011. Au premier semestre 2018, on retrouve le même profil de déclarations, selon l'ANSM, avec 75 notifications, dont 42 graves et aucun décès. L'agence ne précise pas le nombre total de vaccins administrés sur cette période, les données étant encore provisoires. La typologie des événements déclarés est également comparable à celle de la période précédente. Pas de lien avec l'autisme L'ANSM a aussi recherché des événements non attendus mais qualifiés de sensibles "en raison de préoccupations émanant des professionnels de santé ou des usagers sans qu'un lien de causalité ait été, à ce jour, scientifiquement démontré". Cette liste inclut les troubles du neuro-développement tels que l'autisme - 15 cas entre 2012 et 2017, aucun en 2018. Une étude frauduleuse liant vaccin contre la rougeole et autisme alimente la défiance de certains parents envers les vaccins depuis sa publication en 1998, même si plusieurs études ont démenti ce lien. La liste comprend aussi la myofasciite à macrophages - aucun cas rapporté -, que certains attribuent à la présence d'aluminium dans de nombreux vaccins, sans que cela n'ait été prouvé. L'ANSM publiera d'ici la fin de l'année un bilan avec les données sur l'ensemble de l'année 2018 puis fera un nouveau bilan tous les ans.
SANTÉ. L'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a publié mercredi son premier bilan sur la sécurité de la vaccination des bébés. Le rapport ne relève pas d'envol des effets indésirables ou d'apparition de nouveaux effets non répertoriés.
orangesum-4334
Tous les théâtres "offrent désormais des remboursements ou des échanges pour les billets achetés pour des représentations prévues avant le 3 janvier", a indiqué l'association dans un communiqué, sans donner de date ferme de réouverture. "Nos membres travaillent étroitement avec les syndicats, des experts et de grands cerveaux au sein et à l'extérieur du monde du théâtre pour (...) identifier et mettre en oeuvre les mesures qui permettront de reprendre les représentations en toute sécurité pour le public et les employés", a déclaré Charlotte St. Martin, présidente de la Broadway League."L'alchimie par laquelle 1.000 personnes se retrouvent et forment un public qui nourrit chacun des artistes sera possible quand les théâtres pourront à nouveau être pleins en toute sécurité", a expliqué Thomas Schumacher, président du conseil d'administration de la Broadway League. "La sécurité des artistes, de la production, des orchestres et du public est notre première priorité et nous ne retournerons sur scène que lorsque ce sera sûr. Une chose est certaine, lorsque nous reviendrons, nous serons plus forts et on aura plus que jamais besoin de nous". Les théâtres de Broadway représentaient jusqu'à leur fermeture, le 12 mars, quelque 33 millions de dollars de recettes hebdomadaires. Les professionnels ne peuvent plus compter depuis des semaines que sur les allocations chômage. Jusque-là, certains espéraient encore une réouverture en septembre de ces théâtres qui attirent chaque année à New York des millions de touristes. Si l'épidémie dans la capitale économique américaine a beaucoup reflué depuis le pic enregistré en avril, le taux de contamination est très fort dans d'autres Etats américains, avec des chiffres de contamination records enregistrés notamment en Floride et au Texas ces derniers jours."Le modèle économique de Broadway est tel que la distanciation sociale est impossible", avertissait en mai Charlotte St. Martin. "Même avec des salles remplies à 50%, un spectacle ne pourrait pas payer ses factures".
Les théâtres de Broadway, une des grandes attractions new-yorkaises, fermés depuis mars pour cause de pandémie, resteront fermés au moins jusqu'en janvier 2021, a indiqué lundi l'association professionnelle The Broadway League.
orangesum-4335
Une décision jugée trop tardive par certains élèves et professeurs. La combine est connue de bon nombre d'élèves : certains modèles de calculatrice permettent d'enregistrer son cours de chimie ou des formules de mathématiques pour s'en servir le jour de l'examen sans se faire repérer. Pour lutter contre ce type de tricherie, très répandu de l'aveu même de la Direction générale de l'enseignement scolaire (DGESCO) - le ministère de l'Éducation nationale avait fait circuler dès 2015 une note de service incitant les professeurs à demander à leurs élèves de se procurer des calculatrices disposant d'un "mode examen" à partir des épreuves 2018."Tout ça, c'est du business"Ce type de machines permet d'effacer toute la mémoire de la calculette au moment de l'examen grâce à une manipulation relativement simple. Lorsque le "mode examen" est activé, un petit signal lumineux apparaît, permettant à l'examinateur de vérifier que la manipulation a été faite. Pour désactiver le mode examen et revenir en arrière, il faut être muni d'un câble spécial à relier à un ordinateur. Problème : "De nombreuses académies ont signalé qu'un nombre significatif d'élèves ne disposait pas à ce jour d'une calculatrice conforme à cette nouvelle réglementation", a indiqué la rue de Grenelle jeudi au Journal du Geek. La décision a donc été prise de repousser cette interdiction, sans préciser si elle sera effective à l'occasion du bac 2019. Ce rétropédalage n'a pas manqué de provoquer la colère des élèves ayant déjà réalisés l'achat de nouvelles calculatrices : "C'est honteux ! Plusieurs de mes élèves viennent de dépenser 80 euros ce week-end pour rien. Ils s'étaient équipés en prévision du bac blanc qui se déroule cette semaine", abonde Frédérique Dubourg, professeur de mathématiques dans Le Parisien. Dernier obstacle de taille : le risque de bidouillage. Selon Europe 1, des combines s'échangent sur des forums prisés des lycéens pour contourner le mode examen et faire s'allumer le signal lumineux de la calculatrice par d'autres biais. "On sait que les élèves ont tous des formules enregistrées dans la mémoire de leur calculatrice, mais ça ne leur garantit pas d'avoir une bonne note, loin de là, car l'essentiel est de savoir les appliquer", a cependant nuancé un enseignant dans Le Parisien. "Tout ça, c'est du business. Cette affaire a surtout été l'occasion pour les marques de vendre de nouvelles machines". Pour rappel, toute personne surprise en train de tricher le jour de l'examen peur se voir interdire de le passer pendant cinq ans, et risque également des sanctions pénales pouvant grimper à 9.000 euros d'amende.
REVUE DE TWEETS. Le ministère de l'Éducation nationale est finalement revenu sur sa décision d'imposer des calculatrices dotées d'un "mode examen" lors des épreuves de mathématiques et de physique du baccalauréat 2018.
orangesum-4336
Depuis sa découverte en 1801, Cérès a été tour à tour considérée comme une planète à part entière, puis un astéroïde et désormais une planète naine. Mais quelle que soit sa dénomination, elle n'a jamais cessé d'intriguer les scientifiques. En 2015, après un périple de sept ans et demi, la sonde américaine Dawn s'est placée en orbite autour de cette sphère énigmatique située entre Mars et Jupiter, dans le système solaire. C'était la première visite d'un vaisseau automatique autour d'un tel corps céleste. Avec son diamètre d'environ 950 km, Cérès représente le plus gros objet de la ceinture d'astéroïdes. Elle met l'équivalent de 4,61 années terrestres à faire le tour du Soleil. Depuis fin 2018, la sonde Dawn, en manque de carburant, ne transmet plus rien aux chercheurs mais ces derniers continuent de décortiquer les images et les données incroyables qu'elle a collectées. Des travaux décrits, lundi, dans sept études publiées dans les revues Nature Astronomy, Nature Geoscience et Nature Communications. Un des fameux mystères de Cérès est la présence de plus de 130 zones lumineuses à sa surface, la plupart associées à des cratères d'impact. Or dans sa phase finale, Dawn a orbité à seulement 35 km de Cérès, se focalisant justement sur Occator, l'un de ses cratères vieux de 20 millions d'année. Selon les auteurs d'une des études, dirigée par Carol Raymond de l'Institut de Technologie de Californie aux Etats-Unis, un vaste réservoir de saumure, une solution aqueuse saturée en sel, se cacherait sous le cratère. Dans un autre article, Maria Cristina De Sanctis de l'Institut national d'astrophysique en Italie et ses collègues signalent la présence de chlorure de sodium hydraté sur la plus grande zone brillante du cratère de l'Occator. Pour Maria Cristina De Sanctis, "ces résultats révèlent qu'il y a de l'eau à l'état liquide sous la surface de la planète" et que Cérès est "une sorte de monde océanique, comme certaines lunes de Saturne et de Jupiter"."Le matériel trouvé sur Cérès est extrêmement important en termes d'astrobiologie" car "nous savons que ces minéraux sont tous essentiels pour l'émergence de la vie", précise-t-elle à l'AFP.
La planète naine Cérès, dont les scientifiques peinent à percer les mystères, pourrait être "un monde océanique" où l'eau liquide coule sous sa surface, selon une série d'études publiées lundi.
orangesum-4337
Des sanglots dans la voix, Stéphane Bern a fait part de sa profonde émotion au 20 Heures de France 2 lundi 15 avril. "Insupportable", "effroyable"... l'animateur est apparu bouleversé. "La charpente, ce sont des arbres qui ont été plantés il y a 1.000 ans. Cette charpente était construite au début du 13e siècle, jamais elle n'a été touchée par un incendie. On l'appelle 'la forêt' cette charpente. Et de voir ces images de Notre-Dame de Paris en flammes, c'est quelque chose qui pour nous, Français, est insupportable", a déclaré Stéphane Bern, au micro de France 2. "C'est l'image de notre pays. C'est quelque chose qui nous touche au cœur. C'est plus qu'un symbole, on se sent tous meurtris et blessés. Par delà le symbole, on est touché en plein cœur aujourd'hui", a-t-il poursuivi, ne pouvant masquer son émotion. "Paris aujourd'hui est blessée, meurtrie""D'imaginer ce qui est en train de se passer à Paris et de voir les images, c'est quelque chose d'effroyables. Je ne pensais pas voir ça de mon vivant (....) Notre-Dame est constitutif de la nation français. Qu'on soit catholique ou qu'on ne le soit pas, quelle importance. C'est quelque chose qui fait partie de l'image de Paris. Paris aujourd'hui est blessée, meurtrie", a-t-il ajouté, depuis la cathédrale de Reims, où il se trouvait. Mardi matin, Stéphane Bern appelait sur Twitter à "s'unir pour la reconstruction" de Notre-Dame de Paris. "Dix à vingt ans minimum" Interrogé mardi par l'AFP, Stéphane Bern, chargé de la mission et du loto du patrimoine, a estimé qu'il faudra "dix à vingt ans minimum" pour opérer la restauration complète de Notre-Dame de Paris. "Cette fois-là, ce n'est pas l'argent qui va manquer, mais tout va prendre du temps, il va falloir faire un état des lieux, de la charpente, des rosaces, de la voûte, étudier comment stabiliser et sécuriser (...). Rappelons que pour la cathédrale de Reims, cela avait pris quarante ans", a-t-il remarqué. "Il va falloir refaire la voûte, et bien sûr il faut la refaire à l'identique, il faut respecter les bâtisseurs de cathédrale", a-t-il souligné, interrogé sur la possibilité d'avoir recours au métal ou au béton, plutôt qu'au bois de chêne pour la charpente. "Heureusement en France, nous avons les artisans, les tailleurs de pierre", a-t-il observé.
L'animateur, spécialiste du patrimoine, a fait part de son émotion au micro de France 2 en découvrant en direct les images de Notre-Dame de Paris, ravagée par les flammes.
orangesum-4338
Dans le duel, Baroin - Macron, c'est le maire de Troyes (Aube) qui l'emporte. Le dernier sondage Odoxa Consulting* pour Le Figaro et franceinfo jeudi 21 novembre, a comparé François Baroin, président de l'association des Maires de France et le chef de l'État. Selon 55 % des personnes interrogées, François Baroin est jugé plus compétent qu'Emmanuel Macron (37 %), ils sont également 49 % à le juger plus charismatique que le chef de l'État (44 %). François Baroin a-t-il envie d'être le candidat de la droite à la présidentielle de 2022? par BFMTVSelon ce sondage, 59 % des sondés jugent que François Baroin, sur le devant de la scène cette semaine à l'occasion du congrès des maires de France, donne plus confiance qu'Emmanuel Macron (33 %) et ils sont 60 % a estimé que l'ancien protégé de Jacques Chirac est plus rassemblement que le président (33 %). Enfin, 70 % des personnes interrogées estiment que François Baroin est plus proche des gens, contre 22 % seulement pour Emmanuel Macron. Le chef de l'État emporte toutefois le match contre François Baroin dans trois domaines. 54 % des sondés pensent qu'il a plus d'autorité que François Baroin (38 %) et 48 % qu'il a plus la stature d'un homme d'État (44 %). Il est enfin jugé plus dynamique par 48 % des personnes interrogées, contre 45 % pour François Baroin. Alors que les figures présidentiables peinent à émerger chez les Républicains, certains voient en François Baroin un bon candidat pour représenter le parti dans la course à la présidentielle de 2022. "François Baroin est une promesse, demain et même dès aujourd'hui"a reconnu le député européen Brice Hortefeux au micro de BFMTV. * Enquête réalisée auprès d'un échantillon de Français interrogés par internet les 20 et 21 novembre 2019.
Le président de l'Association des maires de France, figure du parti Les Républicains, grignote du terrain dans l'électorat de droite d'Emmanuel Macron selon un sondage de l'institut Odoxa-Dentsu Consulting publié jeudi 21 novembre.
orangesum-4339
La question de l'allongement de l'âge de départ à la retraite va-t-elle créer un schisme au sein de La République en marche (LREM) ? Si actuellement Jean-Paul Delevoye, haut-commissaire à la réforme des retraites, planche sur un projet basé sur un départ à 62 ans, comme l'a promis le candidat Macron, l'idée d'un passage à 65 ans a été évoquée au sein de l'exécutif, notamment par les ministres Gérald Darmanin et Agnès Buzyn, avec comme justification le financement de la dépendance. Véritable tendance ou ballon-sonde afin de tâter le terrain auprès de l'opinion et surtout des partenaires sociaux ? Si des rumeurs ont fait état de la colère de Jean-Paul Delevoye, avec menace de démission, les syndicats ont eux carrément menacé d'en faire un casus belli. De même semble-t-il que l'aile gauche du parti LREM. C'est peut-être pour cela qu'Édouard Philippe plancherait sur une autre piste à en croire les informations de France Inter. Le média public cite un membre du gouvernement pour annoncer que la piste choisie pour financer la dépendance pourrait être un assouplissement des 35 Heures. Les tenants de "l'AOC d'En Marche !" dans le viseur d'Édouard PhilippeUn "travailler plus" qui aurait désormais un but précis, et qui répondrait à terme à l'explosion du nombre de personnes de plus de 85 ans en France à l'horizon 2030 (5 millions, contre 1,5 million aujourd'hui), un chantier devenu prioritaire pour le gouvernement selon un ministre influent cité par France Inter. Ce sera aussi un excellent moyen pour faire passer la pilule d'une remise en cause du temps de travail, qui figurait parmi les engagements d'Emmanuel Macron pendant la campagne pour la présidentielle. La mesure aurait aussi pour effet d'éviter un nouvel impôt, et surtout balaierait l'hypothèse d'un changement de l'âge légal de départ à la retraite. Politiquement, ce serait aussi une victoire d'Édouard Philippe contre l'aile gauche du parti majoritaire, qui aurait provoqué dernièrement l'agacement du Premier ministre. En effet, BFMTV rapporte que lors du Comité exécutif de LREM lundi 8 avril, le chef du gouvernement aurait tiré à boulets rouges sur ceux qui "se revendiquant de l'AOC d'En Marche" et qui "se sentent plus légitimes" que lui afin de porter le programme du chef de l'État. "Ceux qui viennent de gauche sont tellement contents de faire de l'entre-soi, on va voir ce que ça donne si ceux de droite s'en vont", aurait menacé Édouard Philippe. window.pvp_96aae86efd1a209da85ac7816728e0dc = new Pvp('dmpublic', {idDM: "x758c48", mediaType: "dm-public"}, { 'sequenceUrl': "//pms.orange.fr/module/pm/1892/videoInfoEdito/extId/x758c48/adCategory/embed", 'domNode': "pvpContainer_96aae86efd1a209da85ac7816728e0dc", "origin": "embed", "mute": true, "autoplay": false
Le Premier ministre envisagerait d'assouplir la réglementation sur le temps de travail afin de financer la dépendance, rapporte France Inter, au risque de créer la fronde de l'aile gauche du parti qu'il a récemment tancé.
orangesum-4340
Alors que la pluie est attendue à Paris dans la soirée de mardi 23 avril, des alpinistes ont commencé une bâche provisoire au-dessus de la voûte de Notre-Dame pour la protéger des intempéries. D'autant plus que les averses devraient se renforcer à partir de jeudi. "Les travaux de bâchage ont commencé", a indiqué le responsable communication de Notre-Dame, André Finot. "On va commencer par le chœur, puis la nef", a t-il précisé."La plus grande priorité, c'est de protéger la cathédrale de la pluie à venir (...). Tout est prêt, expliquait dans la matinée l'architecte en chef de la cathédrale, Philippe Villeneuve. Les alpinistes, puisque ce seront des alpinistes qui vont faire ça, et des échafaudeurs, sont prêts.", avait-il ajouté. Déjà copieusement arrosée lors de la lutte contre l'incendie, Notre-Dame va subir de chutes de pluie. "La pluie risque de tomber sur les voûtes et de remplir ce qu'on appelle les reins de la voûte, c'est-à-dire les parties creuses. Et là, les voûtes risquent de s'écrouler", précise à BFMTV le spécialiste de la restauration de bâtiments historiques, Christophe Villemain. Cette installation ne sera que temporaire, puisqu'un "parapluie" plus durable doit être mise en place au-dessus de la cathédrale, rappelle la chaîne d'information en continu. Ce dernier protégera l'édifice, mais permettra également aux ouvriers de travailler à l'abri, pendant toute la durée du chantier. Ce type de dispositif avait par exemple été mis en place au Panthéon au cours de ses travaux de rénovation. Par ailleurs, d'autres travaux de sécurisation vont se poursuivre mardi, avec notamment l'installation de filets de sécurité au niveau des rosaces, indique BFMTV. Ces filets doivent permettre de protéger d'éventuels chutes de morceaux de verre sur la voie publique car, si les rosaces n'ont pas été détruites par l'incendie, les vitraux peuvent avoir été fragilisés, notamment à cause de la chaleur dégagée par le brasier. Christophe Villemain se montre toutefois optimiste. "Si vraiment ils avaient subi de trop fortes températures, aujourd'hui, il seraient déjà par terre", explique-t-il.
Des averses sur la structure mise à nu de la cathédrale pourraient fragiliser encore un peu plus l'édifice, voire provoquer des effondrements.
orangesum-4341
"J'ai toujours l'espoir qu'un sommet du +P5+ sera possible avant l'Assemblée générale" de l'ONU, a-t-il dit à des médias, à la veille du 75e anniversaire de l'adoption en juin 1945 de la Charte des Nations unies. "La diplomatie, c'est le contact, la présence. Rien ne remplace les contacts personnels, la diplomatie personnelle (...) qui peuvent générer de l'empathie, du consensus, le sentiment commun de travailler ensemble pour affronter les défis dramatiques auxquels nous faisons face", a-t-il expliqué. Depuis mars, en raison de la pandémie, l'ONU ne fonctionne plus principalement qu'en virtuel et les divisions au Conseil de sécurité se sont encore accentuées, notamment entre les Etats-Unis et la Chine, deux membres permanents du Conseil avec la Russie, la France et le Royaume-Uni. Célébrer le 75e anniversaire de l'ONU doit être l'occasion "ensemble de réinventer le monde que nous partageons", a affirmé Antonio Guterres. Pour cela, "nous avons besoin d'un multilatéralisme efficace qui fonctionne comme un instrument de gouvernance mondiale là où c'est nécessaire". La Charte de l'ONU a été signée à San Francisco le 26 juin 1945 et est entrée en vigueur le 24 octobre 1945. En présentant un livret titré "Sauver des vies, protéger les sociétés, mieux récupérer", sur les actions menées contre la pandémie et traçant une feuille de route pour l'avenir, il a souligné qu'il fallait innover. "Nous ne pouvons pas revenir à la situation antérieure et simplement recréer les systèmes qui ont aggravé la crise. Nous devons reconstruire mieux avec des sociétés et des économies plus durables, inclusives et égalitaires entre les sexes", a-t-il dit.- "Pas de confrontation majeure" -Selon lui, il n'y a ainsi aucune raison d'inclure le charbon dans les plans de relance des pays. "Il est temps d'investir dans des sources d'énergie qui ne polluent pas, ne créent pas d'émissions (de gaz à effet de serre), génèrent des emplois décents et économisent de l'argent." Pour l'avenir, les priorités sont claires: "accès universel à la santé, renforcement de la solidarité entre les peuples et les nations, repenser l'économie mondiale contre les inégalités". Au 75e anniversaire de la Charte, "nous devons ré-imaginer la manière dont les nations coopérent", a-t-il insisté. Bien que le Conseil de sécurité de l'ONU se soit montré incapable d'adopter une résolution appuyant ses démarches, Antonio Guterres s'est félicité que son appel du 23 mars à un cessez-le-feu mondial pour faciliter la lutte contre le virus ait été entendu. Il a été soutenu par près de 180 pays (sur 193 membres des Nations unies), par plus de 20 groupes armés, des chefs religieux et des millions de membres de la société civile, a-t-il assuré, reconnaissant un manque de concrétisation sur le terrain. Au Yémen et en Libye, les violences ont même redoublé. Depuis 75 ans, l'ONU a démontré sa capacité à aider les pays à affronter les problèmes et "il n'y a pas eu de confrontation majeure entre les grandes puissances comme cela a été le cas" avec les deux guerres mondiales au 20e siècle, a relevé son chef. Aujourd'hui, de la nourriture est apportée à "87 millions de personnes dans 83 pays et des vaccins fournis à la moitié des enfants dans le monde, sauvant chaque année 3 millions de vies". L'Organisation s'occupe aussi de 80 millions de réfugiés et personnes déplacées, aide plus de deux millions de femmes et filles à éviter des complications de grossesses et d'accouchements, et tente de préserver la paix via une quarantaine de missions politiques ou d'opérations de Casques bleus.
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a appelé jeudi à "réinventer" avec davantage de multilatéralisme le monde frappé par la pandémie, en espérant un sommet en septembre des cinq membres permanents du Conseil de sécurité pour atténuer ses divisions.
orangesum-4342
Pendant que l'exécutif peaufine son "plan de déconfinement", qu'il doit présenter mardi 28 avril, une centaine de députés de la majorité ont remis lundi 27 avril au gouvernement "un rapport spontané" pour "sauver le secteur touristique", préconisant notamment la réouverture progressive des restaurants après le 15 mai, a indiqué la coprésidente du groupe "Tourisme" de l'Assemblée. Dans un communiqué, la députée Pascale Fontenel-Personne (apparentée LREM), fait état de 150 propositions cosignées par 110 députés "de la majorité élargie", issus de LREM et du MoDem ainsi que de l'UDI-Agir. Parmi ces propositions figure une demande de réouverture des restaurants après le déconfinement le 11 mai en "trois étapes" sous réserve de l'évolution de la pandémie: le 15 mai pour les départements en "sous-mortalité", le 1er juin pour les départements "à mortalité modérée" et le 15 juin pour les départements "à mortalité forte". Les élus préconisent pour cette réouverture des "règles nationales claires adaptables par chaque maire" avec notamment des mesures barrières (distances entre les tables, nettoyage entre les services...) et des effectifs autorisés en fonction de la capacité d'accueil du restaurant, ainsi qu'"un label sanitaire lisible pour la clientèle, rassurant pour les opérateurs". Le gouvernement a annoncé la semaine dernière une "décision finale vers la fin du mois de mai pour avoir une date de réouverture des cafés, restaurants et bars", qui bénéficieront de mesures de soutien renforcées. Les députés proposent en outre de "proclamer l'année blanche 2020 pour le secteur touristique". Ils suggèrent de geler le passif "issu et contracté au cours de cette crise en le garantissant par un fonds de l'Etat dédié sur une durée qui pourrait être de 5 ans" et de "proposer à tous les acteurs un moratoire de la dette 2020". Ils prônent aussi, selon le communiqué, "une politique volontariste de départ en vacances pour TOUS afin de jouer la solidarité touristique nationale", avec "un paquet social fléché 'Tourisme en France' sous forme de prime Chèques-vacances assorti d'un transport gratuit n'allant pas au-delà de 200 kilomètres".
110 députés issus de LREM, du MoDem, et de l'UDI-Agir proposent une réouverture des établissements en "trois étapes", à compter du 15 mai.
orangesum-4343
La présence de l'État dans les régions "mérite aujourd'hui d'être analysée pour que chaque mission publique soit assurée dans les meilleures conditions et sans redondance inutile et coûteuse", écrit le Premier ministre. Selon lui, certaines missions de l'État au niveau local "peuvent être allégées". Où seront réalisées les économies ? En premier lieu sur les subventions au développement des PME ou celles accordées aux agriculteurs, détaille la circulaire datée du 24 juillet et consultée par le quotidien. Des retours attendus pour le mois d'octobreDans ce domaine, deux administrations d'État (régions et intercommunalités) se partagent la compétence et font donc doublon. Un plan de réorganisation a d'ailleurs été lancé en janvier 2017 afin "d'externaliser les activités résiduelles" et supprimer celles qui sont "devenues inertes, sans plus-values", précise Le Figaro. Matignon souhaite également que l'État se désengage du tourisme - secteur confié aux collectivités - et de certaines activités liées à culture ou à la politique de la famille et de l'enfance. Ces dernières serait déléguées en totalité aux caisses d'allocations familiales. Les dépenses liées au développement du programme "sport pour tous" seront également revues à la baisse et ne seront maintenues que dans les territoires défavorisés. Le pilotage des emplois aidés sera lui confié à Pôle emploi. L'État souhaite cependant garder le suivi des "dossiers de restructuration les plus sensibles", comme l'affaire GM&S dans la Creuse, explique le quotidien.Édouard Philippe attend des "retours et des propositions" des préfets d'ici le mois d'octobre. Ces derniers sont appelés à consulter les syndicats avant. Cette restructuration permettrait d'atteindre un milliard d'euros d'économies. Que contient "CAP22", le rapport explosif sur la réforme de l'État ? par rtl.frLe gouvernement s'est fixé pour 2019 un cap ambitieux de réduction des dépenses et du déficit public. Or la croissance 2017 s'annonce moins forte que prévu - 1,8% au lieu des 2% espérés au printemps - alors que l'État doit financer des mesures coûteuses, dont la suppression partielle de la taxe d'habitation, qu'il compensera pour les communes. Dans un rapport publié en décembre, la Cour des comptes avait invité l'État à "renoncer à disperser ses moyens dans des missions où sa plus-value est marginale, notamment vis-à-vis des collectivités décentralisées".
Édouard Philippe a envoyé au milieu de l'été une circulaire aux préfets pour rationaliser les dépenses de l'État dans les territoires et faire des économies, rapporte Le Figaro.
orangesum-4344
Jean Castex à Matignon, Gérald Darmanin à l'Intérieur et Eric Dupond-Moretti à la Justice... L'ombre de Nicolas Sarkozy plane sur le nouveau gouvernement dévoilé lundi 6 juillet. De nombreuses personnalités ont en effet déjà travaillé avec l'ancien chef de l'Etat, détaille Le Figaro, à commencer par le nouveau chef du gouvernement, ancien secrétaire général adjoint de l'Elysée sous Nicolas Sarkozy. De là à voir la patte de l'ancien président sur la politique d'Emmanuel Macron ? Il s'était en tout cas entretenu avec l'actuel chef de l'Etat, le 8 juin dernier, pour lui conseiller de changer de Premier ministre en cours de mandat pour redonner un nouveau souffle à son quinquennat. Mais le lien entre les deux hommes ne se limite pas à Jean Castex. Gérald Darmanin est également un ami de Nicolas Sarkozy, qui lui avait déjà vivement conseillé d'accepter le poste de ministre de l'Action et des Comptes publics en 2017. Même situation pour Eric Dupond-Moretti, le ministre déjà très décrié de la Justice. L'avocat et l'ancien président sont en effet très proches et le nouveau garde des Sceaux réclame, depuis des années, un traitement équitable de l'ancien président par la justice."Je ne suis pas sarkozyste, ni sarkolâtre. Mais quand on place en garde à vue Nicolas Sarkozy, c'est l'ancien président de la République que l'on place en garde à vue. Voire la France", avait-t-il déclaré lorsque l'ancien chef de l'Etat avait été placé en garde à vue dans l'affaire des financements libyens de sa campagne de 2007. Il avait ainsi déploré "quelque chose de choquant". Des déclarations appréciées par l'ancien locataire de l'Elysée dont l'influence semble se faire de plus en plus important dans la politique d'Emmanuel Macron, détaillent Les Echos qui qualifient Nicolas Sarkozy de DRH du président. Bruno Le Maire et Roselyne Bachelot sont en effet deux autres ministres ayant déjà œuvré dans un gouvernement de Nicolas Sarkozy. Ces deux derniers sont cependant moins proches de l'ancien chef de l'Etat que leurs trois confrères. Mais pour la politologue Virginie Martin, interrogée sur franceinfo lundi soir, "c'est un gouvernement et de droite et de droite et on sent la patte de Nicolas Sarkozy derrière".
Le gouvernement Castex a été dévoilé lundi 6 juillet. Parmi les ministres nommés figurent plusieurs anciens collaborateurs ou amis proches de l'ex-chef de l'Etat.
orangesum-4345
Il s'agirait de la première apparition officielle du couple à la télévision, selon une journaliste de LCI. Les apparitions publiques de François Hollande et de Julie Gayet sont rares, et cela même depuis que ce dernier à quitté l'Elysée. François Hollande avait rendu hommage mercredi à un artiste qui "avait réussi à se faire aimer de toutes les générations, jusqu'à devenir un élément de notre patrimoine national".ÉLOGE FUNÈBRE D'EMMANUEL MACRONDes dizaines de milliers de fans ont accueilli le cortège funéraire de Johnny Hallyday. Son épouse Laeticia, lunettes noires, et ses deux fillettes, Jade et Joy, marchaient derrière le corbillard, sous la clameur de la foule, avant l'arrivée à l'église de la Madeleine. Son ex-femme Sylvie Vartan, son fils David Hallyday, son ancienne compagne Nathalie Baye et sa fille Laura Smet avaient déjà pris place dans l'église. Sont présents également Françoise Nyssen la ministre de la Culture, Nicolas Sarkozy, qui a essuyé une larme, accompagné par son épouse Carla Bruni, ainsi que le Premier ministre Edouard Philippe. On pouvait également y voir son ami, "son frère", Eddy Mitchell, et d'autres proches parmi lesquels Jean-Louis Aubert, Mimie Mathy, Orlando, Michael Youn, Nagui, Salvatore Adamo, Mathilde Seigner. Emmanuel Macron, qui était accompagné de son épouse Brigitte, a prononcé l'éloge funèbre de l'"idole des jeunes", sur le parvis de l'église, avant la cérémonie religieuse. L'écrivain Philippe Labro s'est ensuite s'exprimé pendant l'office, tout comme Daniel Rondeau. Comme le lieu ne peut accueillir que 1.100 personnes, la cérémonie est retransmise sur de grands écrans et à la télévision.
HOMMAGE POPULAIRE - Le couple, dont les apparitions publiques sont très rares, est arrivé ensemble à l'église de la Madeleine, à Paris, pour l'hommage religieux à Johnny Hallyday, samedi 9 décembre. Après une descente des Champs Elysées, le cercueil de Johnny Hallyday, décédé mercredi à 74 ans, est arrivé à l'église de la Madeleine vers 12h50 pour une cérémonie religieuse. Des nombreuses personnalités politiques et de la culture ont fait le déplacement pour assister à l'hommage religieux ce samedi, dont l'ex-président François Hollande, accompagné de Julie Gayet.
orangesum-4346
Au moins 200.000 personnes vivent dans des zones côtières ou dans des habitats précaires près du lieu où le typhon Vongfong, le premier de la saison, a touché terre. Des dizaines de millions d'habitants se trouvent sur la trajectoire prévue du typhon, accompagné de vents violents et de fortes précipitations. Il devrait passer à proximité de la capitale Manille qui compte 12 millions d'habitants. En raison de la double menace que font peser le virus et la tempête, les centres d'évacuation de la région centrale touchée jeudi ne pourront offrir que la moitié de leurs places, avec port du masque obligatoire. Les autorités ont demandé à 47 grandes églises de la région d'aider à accueillir les déplacés. "Nous allons être débordés et nous allons donc inclure les églises pour notre plan d'évacuation", a déclaré Cédric Daep, responsable des catastrophes dans la province centrale d'Albay. Vongfong s'accompagne de rafales pouvant atteindre les 190 kilomètres par heure ainsi que de pluies torrentielles qui pourraient provoquer des inondations et des glissements de terrain, selon l'agence météorologique nationale. Les régions situées sur la trajectoire du typhon sont soumises à différents niveaux de confinement mais la plupart des habitants demeurent chez eux pour éviter tout risque de contamination. Les Philippines ont recensé 11.618 cas de coronavirus et 772 décès. Ce bilan pourrait cependant être bien plus élevé en raison de capacités de dépistage limitées. L'archipel est frappé chaque année par une vingtaine de typhons en moyenne qui font des victimes et causent des dégâts considérables, aggravant la pauvreté de millions de personnes. Le typhon Kammuri, début décembre, a endommagé ou détruit quelque 484.000 maisons et contraint plus d'un million de personnes à fuir, selon le département de l'aide sociale. En juillet 2019, un rapport de la Banque asiatique de développement, basée à Manille, estimait que les tempêtes les plus fréquentes entraînent une perte de 1% pour l'économie philippine et que les plus puissantes la font chuter de près de 3%. Le cyclone le plus meurtrier jamais enregistré dans le pays a été le Super Typhon Haiyan, qui avait fait plus de 7.300 morts ou disparus en 2013.
Un puissant typhon a frappé jeudi le centre des Philippines, entraînant l'évacuation risquée et compliquée de dizaines de milliers de personnes confinées chez elles en raison de la pandémie de coronavirus.
orangesum-4347
"J'ai (...) été informé, par des amis qui lui voulaient du bien, de l'existence de ces fameuses BD où j'apparaissais sous des traits infâmes et qui étaient l'œuvre, quoi qu'il en dise, non d'un 'paumé ', ou d'un 'petit con', mais d'un antisémite". Le philosophe Bernard-Henri Lévy publie dimanche 1er septembre un éditorial publié dans Le Point. Il y affirme qu'il était au courant du passé antisémite et négationniste de Yann Moix- un scandale qui a éclaté en début de semaine alors que L'Express a exhumé lundi les productions antisémites de l'écrivain. Il y avait notamment pris pour cible Bernard-Henri Lévy, les deux hommes sont désormais proches. "Je n'ai jamais voulu rencontrer ces dénonciateurs, trop pressants pour être honnêtes. Mais j'ai eu des explications musclées avec l'intéressé qui me confirma la réalité de cette part d'ombre ; qui trouva des mots qui me parurent sincères pour dire la honte que, désormais, ces insanités lui inspiraient ; et que je vis, d'abord avec circonspection, puis, petit à petit, avec respect, s'engager dans une âpre, rude et longue aventure intérieure dont l'enjeu devait être de traiter le mal par le bien et de l'arracher, une bonne fois, à ses anciens penchants criminels", poursuit le philosophe qui assure croire au "repentir" de Yann Moix. "Je crois au repentir. Je crois à la réparation", a affirmé "BHL" dans ce texte qui est sa première réaction à l'affaire. "Quand un homme, tout homme et donc aussi un écrivain, donne les preuves de sa volonté de rédemption, quand il s'engage, avec probité, dans le corps à corps avec ses démons, je pense qu'il est juste de lui en donner acte, de lui tendre loyalement la main et, si on le peut, de l'accompagner", a ajouté Bernard-Henri Lévy."Une rupture franche avec une société des amis du crime""Ce n'est pas une mince affaire que de tordre le cou, même quand on est très jeune, au vieil homme antisémite en soi. Il ne suffit pas de dire 'j'ai changé'. Ni de s'autoproclamer 'meilleur ami des Juifs'", a précisé Bernard-Henri Lévy. "Il y faut du caractère, une force d'âme, ainsi que des boussoles intérieures dont le futur auteur de 'Mort et vie d'Edith Stein' était visiblement démuni et dont il eut à s'équiper. Il y faut une rupture franche avec une société des amis du crime qui ne lâche pas aisément ses proies et dont j'ai compris, bien plus tard, qu'elle le faisait vivre sous la menace d'une sorte de chantage, goguenard et permanent, auquel il n'a pas toujours eu le cran, hélas, de résister", a encore souligné le philosophe et écrivain. Yann Moix : son pardon pour ses dessins antisémites (vidéo)par Non Stop ZappingIl joute : "Et puis il y faut un changement profond de l'âme, une conversion intellectuelle - et ce mouvement-là, ce creusement, cette plongée silencieuse dans les ténèbres de soi ainsi que dans la lumière des textes qu'il avait haïs de manière si vile, je suis mieux placé que beaucoup pour savoir, en revanche, avec quelle opiniâtreté il s'y est engagé". "Ce pardon fut solennellement demandé chez Ruquier" Selon le philosophe, Yann Moix n'est aujourd'hui plus le même homme. "Un homme qui a, jadis, commis pareilles bassesses peut-il réellement changer ? La réponse est oui. Pour peu - et je sais que c'est son cas - que ce changement soit le fruit d'un authentique travail sur soi, d'un effort de pensée et de connaissance honnête. La question est : l'écrivain qu'il est devenu et qui avoue n'avoir longtemps pas eu le courage, par peur des représailles, de couper le contact avec ses anciens acolytes de la fachosphère reste-t-il comptable de ses errements passés ? La réponse est également oui. (...) Et puis la question est de savoir, enfin, si les autres, tous les autres, ceux qu'il a blessés ou déçus, peuvent, en conscience, lui pardonner. Et la réponse est encore oui. À une condition. Que ce pardon ne soit pas seulement donné, mais demandé. C'est ce qui se produisit, avec l'auteur de ces lignes, il y a bien des années. Et, pour les autres, vivants et morts, pour tous ceux qu'il a offensés, traînés dans la boue, salis, ce pardon fut solennellement demandé, hier soir, chez Ruquier". Samedi, dans l'émission de Laurent Ruquier "On n'est pas couché" sur France 2, Yann Moix avait demandé "pardon" à BHL. "J'ai essayé de m'arracher de ce trou noir, de ce cauchemar grâce à des gens lumineux comme BHL qui m'ont permis de me construire intellectuellement. J'ai essayé de me racheter toute ma vie, de combattre la xénophobie", a-t-il notamment dit. Les dessins et textes mis en cause étaient parus dans un magazine artisanal en 89-90, quand l'écrivain avait 21 ans.
Dans un éditorial paru sur le site du "Point" dimanche, le philosophe prend la défense de Yann Moix, dont les dessins et textes antisémites ont été révélés en début de semaine, et dont il lui-même été la victime.
orangesum-4348
"Est-ce que le boulot de Premier ministre est un boulot à mi-temps?". Yannick Jadot a jugé "profondément scandaleux" qu'Edouard Philippe se présente aux municipales au Havre comme tête de liste alors que la France est "en burn-out social". Le chef de file écologiste voit en la candidature du Premier ministre "une forme de démission face aux difficultés des Français et y compris un manque de respect profond vis-à-vis des habitants du Havre". "Au fond il dit je suis candidat mais je ne m'occuperai pas de vous quand je serai élu, si je suis élu", a estimé l'eurodéputé ce vendredi 31 janvier, sur Europe 1. Chez La France insoumise, le numéro deux Adrien Quatennens a retweeté la une de Paris-Normandie titrant, avec une photo d'Edouard Philippe, "Je suis candidat au Havre", le député l'assortissant de ce commentaire: "Mais d'abord je pète vos retraites". Au PS, le sénateur Rachid Temal a considéré sur Twitter que le Premier ministre était "déjà dans l'après-Macron" et que "cela en dit long". Le "pipeau" du front républicainDu côté du Rassemblement national, Sébastien Chenu a raillé le front républicain promis par LREM pour faire barrage au RN. "Ce pipeau ne marche plus, les Français ont bien compris que ce front républicain en réalité c'était le front de tous les vieux partis pourris qui voulaient demeurer au pouvoir pour défendre leurs intérêts personnels". Nicolas Dupont-Aignan, le président de Debout la France, a, de son côté dit qu'il "comprenait (l') attachement (du Premier ministre) à sa ville" et que "peut-être" celui-ci "imagine ne pas rester trop longtemps a Matignon".
Le Premier ministre est tête de liste pour le scrutin municipal de la cité normande, dont il a été le maire entre 2010 et 2017. Plusieurs voix de l'opposition ont critiqué la possible "double-casquette" du patron de Matignon, qui a précisé qu'il conserverait ses fonctions à Matignon tant que "le président de la République continue à (lui) accorder sa confiance".
orangesum-4349
Mardi, ce sont des listes fusionnées entre celles de la maire PS sortante et celles d'Europe écologie-Les Verts, emmenées au premier tour par David Belliard, qui ont été déposées en préfecture."On a trouvé un accord sur les trois thèmes sur lesquels on travaillait depuis plusieurs jours: le projet, la gouvernance et les listes", a indiqué à l'AFP le directeur de campagne de la maire sortante, Emmanuel Grégoire. "Nous avions un projet écologique et social et nous savions qu'une coalition était nécessaire. Nous la faisons aujourd'hui avec Anne Hidalgo", a pour sa part souligné M. Belliard dans une interview au Parisien. Les deux nouveaux alliés se sont affichés ensemble pour la première fois de la campagne mardi après-midi, s'attablant à une terrasse tout juste rouverte du IXe arrondissement. Interrogée sur la place faite à EELV dans l'exécutif, Anne Hidalgo a rapporté que l'accord prévoyait "des adjoints et une mairie d'arrondissement, on verra" laquelle. La seule mathématique promet un boulevard victorieux pour l'attelage le 28 juin, alors que les listes Hidalgo sont arrivées en tête au premier tour (29,33%), devant celles de la LR Rachida Dati (22,72%), de la marcheuse Agnès Buzyn (17,26%) et de M. Belliard (10,79%). Mieux: la socialiste est arrivée en tête dans neuf arrondissements sur dix-sept, sans se faire réellement menacer dans ses bastions - une grosse moitié Est de la capitale. Certes, la sortante a recueilli cinq points de moins qu'au premier tour de 2014. Mais la contre-performance apparaît bien relative comparée aux promesses de déroutes formulées par ses adversaires il y a encore un an, après les ratés du changement de prestataire du Vélib, de la suppression des Autolib ou de la fermeture à la circulation automobile d'une partie des voies sur berges, conspués par les oppositions. Depuis, le crash de la candidature Griveaux puis les déboires de sa remplaçante Agnès Buzyn ont fini de doucher les espoirs de LREM de conquérir une capitale pourtant jugée à portée de main après les excellents scores du mouvement présidentiel aux législatives de 2017 et européennes de 2019. Et si Les Républicains, emmenés par Rachida Dati, peuvent se féliciter d'un score honorable de la maire du VIIè arrondissement - la seule de la capitale à avoir été réélue dès le premier tour - leurs réserves de voix semblent maigres pour pouvoir espérer enlever l'Hôtel de Ville. D'autant que toute velléité d'alliance entre LREM et LR, telle que notamment imaginée dans le Vè arrondissement, a été avortée par les deux états-majors partisans.- Ralliements -A l'instar de nombreux maires sortants, Anne Hidalgo entend également capitaliser sur une prime à la continuité, renforcée par la crise du coronavirus. L'engouement massif pour le vélo lui a par exemple permis d'accélérer le calendrier de création de pistes cyclables. Or, la conversion en moins de vingt-quatre heures de la rue de Rivoli, l'une des principales artères est-ouest du centre de la capitale, au quasi-tout-vélo - taxis et bus y sont également autorisés à y circuler - n'a jamais suscité que de molles interrogations de la part de ses adversaires. Autrefois jugée clivante, la sortante s'est ainsi jouée d'un front pourtant nourri du "Tout sauf Hidalgo" et s'impose désormais comme rassembleuse: le député ex-LREM Aurélien Taché lui a apporté son soutien, partie immergée d'un iceberg de la branche gauche historique de La République en marche, qui avait appelé dès le départ à ne pas renoncer à une alliance avec la maire sortante. Cédric Villani, dissident LREM, n'apparaît par ailleurs en rien comme une menace après son modeste score du premier tour: 7,88%. Si elle devait être réélue maire de Paris, Anne Hidalgo s'imposerait comme l'une des survivances triomphantes d'un PS toujours convalescent. De là à penser à la présidentielle de 2022? Elle jure que non. "Pourtant, à gauche, il n'y aura qu'elle", prédit un ministre.
Arrivée en tête dans neuf arrondissements sur dix-sept lors du premier tour, Anne Hidalgo peut envisager sereinement le second tour des municipales à Paris, renforcée par son alliance avec les écologistes... et les déboires de La République en marche.
orangesum-4350
Les Emirats arabes unis et Israël doivent signer d'ici trois semaines à Washington cet accord annoncé par surprise jeudi par le président américain, Donald Trump. Il a été conclu sous l'égide des Etats-Unis et fera d'Abou Dhabi la troisième capitale arabe à suivre ce chemin depuis la création de l'Etat hébreu en 1948, après l'Egypte et la Jordanie. Et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a nommé vendredi le chef du conseil de la sécurité nationale, une entité qui le conseille sur les questions géostratégiques, Meir Ben Shabbat, pour diriger les pourparlers avec les Emiratis. Dans le cadre de l'accord, Israël s'est engagé à suspendre son projet d'annexion de territoires palestiniens, une concession saluée par les gouvernements européens et certains gouvernements arabes comme un encouragement aux espoirs de paix. Mais M. N etanyahu a déclaré que l'annexion de pans de la Cisjordanie occupée était seulement "reportée" et qu'Israël n'y avait "pas renoncé". Les Palestiniens ont fermement rejeté l'accord, le qualifiant de "trahison" de leur cause. Ils ont également annoncé le rappel de leur ambassadeur aux Emirats et exigé une réunion d'urgence de la Ligue arabe."J'essaie de comprendre dans quel sens c'est une trahison alors que nous ouvrons une porte pour qu'Israël repense son projet d'annexion", a réagi Omar Saif Ghobash, ministre adjoint émirati des Affaires étrangère dans un entretien avec l'AFP. Après la grande prière du vendredi à Jérusalem, les fidèles devant la mosquée Al-Aqsa ont marché sur des photos de l'homme fort des Emirats, cheikh Mohammed ben Zayed Al-Nahyane. Dans la ville occupée de Naplouse, en Cisjordanie, des personnes ont mis le feu à des photos de cheikh Mohammed, Netanyahu et Trump. A Ramallah, en Cisjordanie, Jihad Hussein a fustigé l'accord: "Le peuple palestinien a été poignardé dans le dos par les dirigeants des Emirats. Mais ni cet accord ni rien d'autre ne sapera notre volonté de lutter pour la liberté et l'indépendance", a dit cet habitant.- "Contribution importante à la paix" -Reste que l'accord fait naître à l'étranger des espoirs de relance des pourparlers israélo-palestiniens, à l'arrêt depuis 2014. L'Allemagne a ainsi estimé vendredi qu'il s'agissait d'une "contribution importante à la paix dans la région" qui allait "permettre de donner un nouvel élan au processus de paix au Proche-Orient". De son côté, la France y a vu un "état d'esprit nouveau" qui doit "désormais permettre la reprise des négociations entre Israéliens et Palestiniens en vue de l'établissement de deux Etats". L'Union européenne a souligné l'engagement des 27 en faveur d'une solution à deux Etats: "Nous sommes, bien sûr, prêts à travailler à la reprise des négociations entre les Israéliens et les Palestiniens", a déclaré la porte-parole du chef de la diplomatie, Nabila Massrali. Le plan de paix controversé de Donald Trump, dévoilé en janvier, avait offert à Israël une voie pour annexer la vallée du Jourdain et les colonies juives à travers la Cisjordanie occupée, considérées comme illégales au regard du droit international. Les Palestiniens l'avaient rejeté tout comme les voisins arabes d'Israël, faisant craindre une nouvelle escalade dans une région où les tensions sont fortes. Après l'annonce de l'accord Emirats-Israël, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a vu "une occasion pour les dirigeants israéliens et palestiniens de reprendre des négociations substantielles, débouchant sur une solution à deux Etats conformément aux résolutions onusiennes". L'annexion "fermerait effectivement la porte" aux négociations entre les dirigeants israéliens et palestiniens et "détruirait la perspective" d'un Etat palestinien viable, a-t-il déclaré. Benjamin Netanyahu a remercié l'Egypte, Oman et Bahreïn pour leur "soutien" à l'accord. L'Arabie saoudite, poids lourd de la région, n'a pas réagi."On peut certainement imaginer que Bahreïn et/ou Oman finiront par conclure un accord formel avec Israël", affirme Hussein Ibish, analyste à l'Arab Gulf States Institute, excluant toutefois un accord similaire prochain avec l'Arabie saoudite.- "Leurs petits intérêts" -En revanche, l'Iran et la Turquie ont vivement critiqué la "trahison" des Emirats. Téhéran a condamné cet accord qualifié de "stupidité stratégique d'Abou Dhabi et de Tel-Aviv qui renforcera sans aucun doute l'axe de résistance", en référence aux alliés de Téhéran au Moyen-Orient. Et le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif s'est d'ailleurs entretenu avec le chef du bureau politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, des moyens de "faire échouer" l'accord Israël/Emirats en établissant une "unité" des "factions palestiniennes", a annoncé le mouvement islamiste palestinien dans un communiqué."C'est une trahison de Jérusalem et du peuple palestinien. C'est un coup de couteau dans le dos", a pour sa part déclaré Hassan Nasrallah, le chef du mouvement libanais du Hezbollah allié de Téhéran. Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, critique de longue date d'Israël et souvent en désaccord avec les puissances occidentales, a, lui, menacé de suspendre les relations diplomatiques avec les Emirats ou de rappeler l'ambassadeur d'Ankara. Ankara a accusé les Emirats de "trahir la cause palestinienne" en acceptant de signer cet accord pour "servir leurs petits intérêts".
L'accord de normalisation des relations entre les Emirats arabes unis et Israël suscite parmi les dirigeants mondiaux des espoirs de reprise des pourparlers de paix moribonds au Moyen-Orient, tandis que les Palestiniens et certains de leurs alliés dénoncent une trahison.
orangesum-4351
Coronavirus : un vaccin disponible dans les prochains mois ? par franceinfoLes premiers résultats semblent prometteurs. Alors que l'OMS espère en finir avec la pandémie en moins de deux ans, la course au vaccin anti-Covid-19 est lancée. Mais si un vaccin est trouvé contre le virus, faudra-t-il le rendre obligatoire ? En Australie, aux Etats-Unis ou en France, les stratégies de vaccination divergent. Mercredi 19 août, le Premier ministre australien Scott Morrisson a estimé qu'un tel traitement devra être rendu obligatoire, "dans la mesure de ce qui peut être obligatoire", alors qu'aux Etats-Unis, il n'en est pas question, comme le précise RTL qui rapporte les propos d'Anthony Fauci, le directeur de l'Institut américain des maladies infectieuses, et conseiller à la Maison Blanche : "on ne peut pas obliger, ou tenter de forcer les gens à se faire vacciner" a-t-il martelé mercredi. "On peut le rendre obligatoire pour certains groupes, comme les personnels médicaux", a-t-il néanmoins précisé. Quid de la France ? Si un vaccin existe, il ne sera a priori pas obligatoire, à en croire un avis en date du 9 juillet dernier rendu par le groupe CARE, le comité Vaccin Covid-10 et le Conseil scientifiques. Dans ce rapport, les experts estiment qu'une "vaccination obligatoire n'est ni souhaitable ni envisageable". "Réticence à la vaccination des Français"Face à la "réticence à la vaccination des Français", le groupe d'experts craint un échec possible de la campagne de vaccination, comme en 2009-2010 contre la grippe, si les citoyens ne sentent pas concernés et suffisamment informés. D'où une nécessité de mettre en place une stratégie de vaccination et limiter au maximum la propagation de l'épidémie. Un groupe mixte multidisciplinaire constitué de membres de plusieurs groupes d'experts a ainsi été mis en place pour réfléchir à une politique vaccinale, et trouver un juste milieu. L'avis estime qu'il faudra notamment définir des populations prioritaires pour se faire vacciner, comme les personnes âgées ou les soignants. Le 27 juillet dernier, le Conseil scientifique a précisé dans un autre avis que ce groupe n'émettra que des réflexions préliminaires, et qu'elles devront être poursuivies par la Haute Autorité de Santé et le Haut Conseil de la Santé publique. Un travail de préparation qui prendra du temps. "Il est impératif de se donner le temps nécessaire à une évaluation rigoureuse" tant de l'efficacité que de la sécurité des candidats vaccins avant leur utilisation à grande échelle. Samedi 22 août, le bilan de la pandémie de nouveau coronavirus a dépassé les 800 000 morts dans le monde, alors que de nombreux pays dans le monde sont confrontés à une flambée de nouveaux cas et multiplient les restrictions.
"Qui vacciner et comment" ? Voilà la question que se pose le comité vaccin anti-Covid-19 et le Comité scientifique depuis que la course à un traitement antiviral a été lancée, en juillet dernier. Alors que les premiers résultats des recherches sont prometteurs, les experts en France s'interrogent sur la stratégie à adopter pour lancer une campagne de vaccination.
orangesum-4352
Arnaud Beltrame a agi en héros. Ce vendredi, en pleine prise d'otages dans un supermarché de Trèbes dans l'Aude, ce gendarme n'a pas hésité à donner de sa personne en acceptant de prendre la place d'un civil. Le lieutenant-colonel a pris la décision de lui-même de rentrer dans le supermarché, explique France Bleu, alors même que la prise d'otages était en cours. Il alors demandé qu'un civil soit libéré pour se retrouver seul avec l'assaillant. Lorsqu'il est entré dans le magasin, il a laissé ouvert son téléphone portable sur la table. Ainsi, les forces de l'ordre pouvaient entendre les échanges depuis l'extérieur. Grâce à cela, les forces de l'ordre ont justement entendu des coups de feu à l'intérieur, les poussant à donner l'assaut. Le gendarme a été grièvement blessé : il a reçu deux balles, dont une à la gorge, précise BFM TV."Il a sauvé des vies"Dans l'après-midi, le ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb, a salué son "héroïsme". "Je veux saluer le courage du lieutenant-colonel qui est gravement blessé", a-t-il dit lors d'une conférence de presse. "C'est un acte d'héroïsme comme en sont coutumiers les gendarmes et les policiers qui s'engagent au service de la nation pour protéger nos concitoyens". L'homme, dont l'identité n'a pas encore été dévoilée, était un gendarme très expérimenté. Il aurait participé à des exercices similaires ces dernières semaines. Lors d'une conférence de presse Place Beauvau, Emmanuel Macron a tenu aussi à souligner son courage et son dévouement. "Il a sauvé des vies et fait honneur à son arme et notre pays. Il lutte actuellement contre la mort. Toutes nos pensées vont à lui et sa famille."Lourd bilanLors de la prise d'otages dans le supermarché de la ville, l'assaillant, Radouane Lakdim, se revendiquant de Daech, aurait demandé la libération de Salah Abdeslam. Plus tôt, dans des circonstances qui sont encore à éclaircir, une voiture a été volée près d'une caserne de CRS à Carcassonne tuant et blessant grièvement le passager et le conducteur. Plus tard, vers 10h40, des policiers qui faisaient leur jogging ont été pris pour cible par des tirs provenant d'une voiture. Des témoins ont annoncé avoir entendu un homme crier "Allah Akbar". Le bilan provisoire est de 16 blessés et trois morts.
Lors de la prise d'otages qui a fait trois morts ce vendredi à Trèbes, un gendarme n'a pas hésité à prendre la place du dernier otage en affrontant seul le terroriste, raconte France Bleu. Tous saluent un homme héroïque.
orangesum-4353
Le concert, sans public mais retransmis en direct par les chaînes locales et sur les réseaux sociaux, était le premier à se tenir dans la capitale libanaise depuis l'explosion du 4 août qui a fait plus de 190 morts et 6.500 blessés."Pour pouvoir faire son deuil (...) il était important d'avoir ce moment de musique, de poèmes, de mots", explique à l'AFP le directeur artistique de l'événement, Jean-Louis Mainguy. Les organisateurs ont appelé les Beyrouthins à allumer une chandelle à leur fenêtre en signe de solidarité. Le concert s'est tenu dans les jardins du Palais Sursock-Cochrane, joyau architectural du XIXe siècle, dans un des quartiers dévastés par la déflagration. Ce choix "est non seulement symbolique au niveau du patrimoine national mais aussi symbolique en raison des stigmates de l'explosion qu'il porte", a précisé M. Mainguy, évoquant un intérieur "largement dévasté". Le concert devait se tenir au port mais, après des incendies dans ce secteur, le lieu a été changé en raison de la pollution de l'air. Quelque 250 choristes venus de tout le Liban ont participé à la soirée, accompagnés par un orchestre d'une trentaine de musiciens, selon le collectif culturel #RecollectBeirut qui organise l'événement. Le concert a débuté par une reprise de l'ode à la capitale libanaise "Li Beirut", de Fairouz, dernière légende vivante de la chanson arabe.- "Panser ses blessures" -Des portraits des victimes, encadrés par des bougies, avaient été installés dans les jardins tandis que leur nom a été affiché par les chaînes de télévision alors que l'orchestre et les choristes alternaient l'appel à la prière musulmane et des "Amen". Au programme également, une "participation virtuelle" de plusieurs artistes libanais, notamment la chanteuse Tania Saleh. L'écrivain franco-libanais Amin Maalouf a lui prononcé, dans un enregistrement, "une prière vers le ciel pour que le Liban puisse cette fois encore se remettre debout, et relever ses murs, et panser ses blessures, qu'il sache surmonter sa détresse, sa douleur et son abattement"."C'est une sorte de mosaïque musicale qui part du religieux vers le traditionnel, vers le libanais, du classique vers l'oriental", a précisé M. Mainguy. L'explosion a ravagé des quartiers historiques où sont nichés palais et bâtisses à l'architecture typiquement beyrouthine. Avant l'explosion, le palais Sursock-Cochrane était un véritable "musée", raconte à l'AFP Georges Boustany, militant spécialisé dans la préservation du patrimoine."Il y avait des objets qui viennent du monde entier. Des toiles italiennes, des tapisseries hollandaises, on parle du XVIe et XVIIe siècle (...) et tout cela a subi des dommages considérables.""Plus de 40 jours après la tragédie du 4 août, la blessure est encore béante, la douleur est profonde, la colère est immense et nos coeurs sont brisés", a indiqué le prestigieux festival de Baalbeck sur Instagram, en partageant l'événement. Un concert virtuel organisé par Mika, célèbre chanteur d'origine libanaise, s'était tenu samedi pour collecter des fonds pour la ville.
Mêlant musique classique et chants libanais, un concert s'est tenu dimanche soir dans les jardins d'un palais historique de Beyrouth dévasté par l'explosion au port, un hommage aux victimes du drame des Libanais aux "coeurs brisés".
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Bientôt 17 ans de passion ! Alors que s'apprête à paraître son 27e roman, en cette rentrée littéraire, Amélie Nothomb a confié à VSD l'une de ses grandes histoires d'amour, une passion qui l'avait quittée avant de la retrouver et de ne plus jamais l'abandonner une seule minute, un sentiment divin qui lui avait même inspiré tout un roman... Les lecteurs de l'étonnante romancière belge l'auront reconnu, il s'agit bien... Du champagne ! Dans les colonnes du magazine, Amélie Nothomb se confie avec enthousiasme sur sa relation avec le plus précieux et délicat des vins. "Ma plus grande valeur, c'est quand même le champagne, avoue-t-elle. C'est mon plus grand plaisir dans la vie. Là, on ne plaisante pas. L'essentiel de mes droits d'auteur passe en très grands champagnes". Avec des ventes atteignant les millions d'exemplaires, les bouteilles doivent être bonnes, et nombreuses. Fille d'un diplomate belge longtemps ambassadeur dans différents pays d'Asie, la romancière est presque tombée dedans quand elle était petite."La meilleure chose qui existe"Mais à 13 ans, son histoire avec le champagne s'arrête net et ne reprendra qu'en cas d'apocalypse. Le sort en a décidé autrement : "Je m'étais toujours dit que je recommencerais à boire le jour de la fin du monde. Est arrivé le 11 septembre 2001, je me suis dit 'ça y est' et je suis allée chercher une bouteille de Veuve Clicquot." Depuis 2001, la délicatesse du champagne semble être une source revigorante pour la créativité d'Amélie Nothomb. "C'est vraiment la meilleure chose qui existe. Bon, on n'est pas encore tout à fait à la fin du monde, mais je continue à vivre en bonne intelligence avec beaucoup de très bon champagne. (...) Surtout que le champagne, ça donne une énergie phénoménale, ça fait vraiment planer", conclut-elle. Car il en fallait de l'énergie pour revenir avec un 27e roman, Les Prénoms épicènes, une histoire de vengeance entre Dominique et Claude (deux prénoms épicènes, qui conviennent aux hommes comme aux femmes).
Alors que paraîtra bientôt Les Prénoms épicènes, son 27e roman, Amélie Nothomb s'est confiée dans les colonnes de VSD sur l'une de ses plus grandes passions : le champagne.
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Le coût des réparations sera financé par un nouveau jeu de grattage et un tirage spécial du Loto. La liste, dont l'hebdomadaire Le Point a obtenu l'exclusivité, "n'est pas définitive" et seuls "les dossiers les plus urgents" ont été pré-sélectionnés, a précisé Stéphane Bern. En septembre 2017, l'animateur avait été chargé par Emmanuel Macron d'une "mission d'identification et de sauvegarde du patrimoine". "Le comité de sélection se réunit mardi (3 avril). Il va affiner la base de sélection qui vient du choix des Français", a rappelé l'animateur. "C'est allé très vite. On va devoir regarder si les propriétaires sont 'défaillants' ou pas. Si ils le sont, on sera obligé de les écarter" car "on ne peut pas les contraindre sauf si l'État décide de financer les travaux à sa place mais ça c'est une autre procédure"."Il y a des choses très diverses, il n'y a pas que des châteaux"Pour financer ces travaux, un jeu de grattage spécial va être éditer. Il concerna "plus spécifiquement 14 monuments", qui seront sélectionnés par un comité et figureront en photo sur les tickets. La part habituellement taxée par l'État sera reversée à la Fondation du patrimoine, qui accompagne les projets de restauration. Il viendra en complément d'un tirage spécial du loto la veille des Journées européennes du Patrimoine, dont les recettes fiscales - estimées par le gouvernement entre 15 et 20 millions d'euros - seront affectées à un fonds spécifique baptisé "Patrimoine en péril". Le nouveau fonds pourra financer des réhabilitations tant de sites recensés par Stéphane Bern que de sites confiés au Centre des Monuments nationaux. "J'aime bien le patrimoine lié à l'eau", a noté l'animateur. Dans cette liste figure "le Vieux pont de Lavoûte-sur-Loire (Haute-Loire). Il y a des lavoirs, des moulins, des fontaines, des puits, a des jardins, du patrimoine du XXe siècle comme le théâtre de Bar-le-duc (Meuse), les maisons de (la cantatrice française) Pauline Viardot (à Bougival dans les Yvelines) ou de (l'écrivain) Pierre Loti à Rochefort (Charente-Maritime) Il y a des choses très diverses, il n'y a pas que des châteaux ou du patrimoine religieux", même si ce dernier "est véritablement en danger"."On restaure parce qu'on n'a pas entretenu en temps et en heure"Selon Stéphane Bern, il y a urgence à sauver le patrimoine français, notamment dans les villages. Si des milliers de bâtiments sont dans un tel état, c'est parce que "la ligne budgétaire d'entretien est souvent utilisée pour autre chose" analyse-t-il. Ainsi, "on restaure car on n'a pas entretenu en temps et en heure". Selon la ministre de la Culture Françoise Nyssen, "un quart des monuments protégés sont jugés en mauvais état et 5%, soit environ 2.000 monuments, sont considérés en état de péril". Stéphane Bern avait également annoncé son "ambition" de "faire un programme court tous les jours juste avant le journal de 20 heures" sur France 2, "pour expliquer un projet, chaque jour un monument en danger. Il y aurait un sponsor, un acteur économique qui soutiendrait cette émission".
VIDÉO. Stéphane Bern a annoncé, ce jeudi 29 mars sur RTL, que 250 "chefs-d'œuvre en péril" avaient été pré-sélectionnés parmi les 2.100 propositions faites par les Français sur le site participatif du ministère de la Culture.
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Cet Etat du sud-est des Etats-Unis rouvre peu à peu son économie, dont la survie dépend désespérément du tourisme. En pleine année électorale, la Floride est un Etat clé pour remporter l'élection présidentielle en novembre. Le défi: trouver un équilibre entre les mesures de santé publique et la nécessité de sauver des emplois. Lundi et mardi, le "Sunshine State" a enregistré plus de 2.500 nouveaux cas de coronavirus chaque jour. Au total, plus de 82.700 personnes ont été testées positives dans l'Etat, selon les autorités sanitaires, et plus de 3.000 personnes sont mortes. La proportion de tests positifs a atteint plus de 10%, contre 5,5% la semaine précédente. Mais beaucoup en ont assez d'entendre parler de pandémie, et des tensions surviennent entre les porteurs de masques et ceux qui s'y opposent. "Ce n'est pas facile", explique Kathia Joseph, propriétaire de la boulangerie française Blue Paris à Miami Beach. "Nous devons être derrière eux, leur demander de porter des masques. Certains ne le prennent pas bien du tout". Dans la rue, un homme discute avec son chauffeur Uber car il refuse de monter dans le véhicule avec un masque. Sur la plage, un groupe de jeunes fêtards prend à parti l'un des "ambassadeurs de la distanciation sociale", employé par la ville. Selon la propriétaire de la boulangerie, seule la moitié de ses clients se plient aux règles. Une proportion que constate aussi Diane, 60 ans, qui a voyagé en voiture depuis le Texas pour profiter du sable fin."On dirait que les gens veulent juste reprendre leur vie et sont décidés à en assumer le risque", dit-elle, avant de prendre un bain de mer, masque chirurgical sur le visage.- Doser le risque -Consciente de ces tensions, le maire de Miami Beach, Dan Gelber, affirme qu'il "ne s'agit pas d'éliminer le risque, mais de le contrôler". "Même si nous ne pouvons pas obliger 100% des gens à respecter les règles, si la majorité le fait, nous réduirons déjà considérablement la transmission du virus et sauverons des vies", a-t-il déclaré à l'AFP. La crise économique est un coup dur pour Miami Beach et ses 93.000 habitants. Sept millions de touristes s'y rendaient chaque année avant la crise. Trois millions et demi de dollars sont perdus chaque semaine, selon le bureau du maire. Citant la stabilité du nombre d'hospitalisations et de décès, les autorités attribuent la hausse du nombre de cas à l'augmentation des tests de dépistage du virus, qui sont désormais effectués gratuitement et très largement dans toute la Floride. Mais pour beaucoup, le nombre croissant de tests n'explique pas à lui seul autant de résultats positifs. Sont pointées du doigt: la réouverture qui a commencé en mai, et les manifestations antiracistes des trois dernières semaines. Pour Dan Gelber, les hôpitaux ont la capacité de gérer une augmentation du nombre de cas, même s'il compte sur le traçage des personnes ayant été en contact avec les malades pour éviter une situation extrême.- Balle dans le pied -Plus au nord, à Tampa, malgré la réouverture autorisée pour la majorité des établissements (à capacité réduite), plusieurs bars et restaurants ont dû refermer ces derniers jours car certains de leurs employés se sont trouvés contaminés."Nous n'allons pas fermer; nous allons aller de l'avant", a déclaré mardi le gouverneur républicain Ron DeSantis, un allié de Donald Trump."Nous continuerons de recommander à la population âgée de pratiquer la distanciation sociale et d'éviter les foules", a-t-il poursuivi. La semaine dernière, le gouverneur a offert au président américain de célébrer sa nomination attendue comme candidat à sa réélection, lors de la convention républicaine, dans la ville de Jacksonville, dans le nord-est de l'Etat. Ron DeSantis "s'est tiré une balle dans le pied", a déclaré Aileen Marty, une experte en pandémie de l'Université internationale de Floride (FIU), à Politico."Il pense que minimiser la menace que constitue le virus aide l'économie", a-t-elle poursuivi. "Mais cela va avoir l'effet inverse parce que si les gens ne comprennent pas à quel point ce virus est dangereux, ils agiront de manière irresponsable."
Le nombre de cas recensés de coronavirus atteint des niveaux record en Floride, où de nombreux touristes profitent pourtant de nouveau des plages et des hôtels, avec seul un lointain souvenir du confinement, et pour beaucoup, sans porter de masque ou respecter les règles de distanciation sociale.
orangesum-4357
"Ce que j'ai dit est un tout petit peu plus subtil", s'est-elle ensuite justifiée sur Twitter. Appeler les femmes uniquement par leur prénom est "une mauvaise habitude qu'il faudrait perdre", a déclaré mardi 28 novembre sur Franceinfo Marlène Schiappa. La secrétaire d'État chargée de l'égalité femmes-hommes réagissait à la cérémonie de passation de pouvoir entre Benjamin Griveaux et sa remplaçante, la nouvelle secrétaire d'État à l'Économie Delphine Gény-Stéphann. Lundi soir 27 novembre, l'émission de TMC "Quotidien" a relevé que si le ministre de l'Économie Bruno Le Maire félicitait "Benjamin Griveaux" pour sa nomination comme porte-parole du gouvernement, il souhaitait la bienvenue à "Delphine". "C'est du sexisme ordinaire effectivement", a déploré Marlène Schiappa. "C'est habituel que d'appeler des femmes politiques par leur prénom, que de les décrire par leur physique, que d'avoir une présomption d'incompétence alors qu'on a une présomption de compétence quand vous êtes un homme et que vous portez une cravate". La secrétaire d'État a-t-elle contacter son collègue pour lui expliquer sa façon de penser ? "Ce qui se dit entre Bruno Le Maire et moi reste entre Bruno Le Maire et moi", a-t-elle répondu dans un sourire. Plus tard dans la journée, alors que le sujet prenait de l'ampleur, Marlène Schiappa a voulu déminer le terrain. "Ce que j'ai voulu dire est un tout petit peu plus subtil que cela", a-t-elle écrit sur Twitter en postant un article de Slate.fr de mai 2015 analysant cette tendance des médias à appeler les femmes politiques uniquement par leur prénom, comme "Najat" (Vallaud-Belkacem) ou "Ségolène" (Royal). Ensuite elle posté une photo d'elle et Bruno Le Maire tout sourires sur les bancs de l'Assemblée nationale avant la séance de questions au gouvernement. Le ministre de l'Économie étant désigné uniquement par son prénom. Un post retweeté par ce dernier.
POLITIQUE. La secrétaire d'État à l'égalité femmes-hommes a qualifié mardi de "sexisme ordinaire" l'habitude d'appeler une femme politique par son prénom, comme l'a fait son collègue avec la nouvelle secrétaire d'État à l'Économie Delphine Gény-Stéphann.
orangesum-4358
C'est une preuve que le gouvernement ne fait pas ce qu'il veut, même en pleine crise sanitaire et économique. Le 28 avril dernier, devant la représentation nationale, le Premier ministre Édouard Philippe annonçait ainsi que seraient interdits "les rassemblements organisés sur la voie publique ou dans des lieux privés" de plus de dix personnes. Pourtant, les décrets publiés lundi 11 mai mettant en œuvre le déconfinement font l'impasse sur les regroupements privés. Le Conseil constitutionnel est passé par là. Et il a refusé tout net d'interdire aux Français de se réunir chez eux : "Les mesures relatives aux établissements recevant du public et aux lieux de réunion [...] ne s'étendent pas aux locaux à usage d'habitation."Le ministère de l'Intérieur a confirmé au Parisien la réserve des Sages et s'est donc résolu à limiter son interdiction à "tout rassemblement, réunion ou activité à un titre autre que professionnel sur la voie publique ou dans un lieu public, mettant en présence de manière simultanée plus de dix personnes". Le ministère a précisé que "les mesures d'hygiène doivent être appliquées en tout lieu et en toutes circonstances, y compris dans les lieux privés". En cas de non-respect, les forces de l'ordre pourraient-elles intervenir ? "Les forces de l'ordre peuvent intervenir dans une propriété privée en cas de flagrant délit ou de flagrance quel que soit le délit", a indiqué au Parisien Me Éric Morain. Mais dans ce cas précis de fait moins grave passible d'une contravention, "c'est beaucoup plus compliqué d'intervenir dans une résidence privée", a concédé l'avocat. Le ministère de l'Intérieur compte sur "le civisme et la responsabilité" des Français.
Le gouvernement voulait empêcher tout regroupement de plus de dix personnes au domicile des Français. Le Conseil constitutionnel l'en a empêché, révèle Le Parisien.
orangesum-4359
Ce dossier, qui a été ouvert il y a trois ans, a été considéré par les partisans du réalisateur comme une affaire politique mettant à l'épreuve de la liberté artistique en Russie. "La réhabilitation de Serebrennikov est possible sans peine réelle" de privation de liberté, a estimé la juge Olessya Mendeleïeva, qui l'a aussi condamné à une amende de 800.000 roubles (10.000 euros) et à trois années de mise à l'épreuve. Le parquet avait requis six ans de prison ferme contre l'artiste qui a toujours rejeté les charges retenues contre lui. A l'annonce du jugement, les centaines de ses partisans réunis devant le tribunal Mechtchanski de la capitale russe ont réagi par des applaudissements, ayant craint une lourde peine d'emprisonnement."Un immense merci pour votre soutien et pour le fait que vous croyez en notre innocence", a lancé Kirill Serebrennikov, 50 ans, à la sortie de l'audience, masque de protection noir sur le visage."Respectez la distanciation sociale, ne vous contaminez pas les uns les autres ! Car il faut se battre pour la vérité", a-t-il ajouté, devant la foule de ses soutiens et des journalistes. Directeur artistique du Centre Gogol, un célèbre théâtre moscovite, réalisateur du film "Leto" remarqué au Festival de Cannes et metteur en scène, il a été condamné pour le détournement entre 2011 et 2014 d'environ 129 millions de roubles (1,65 million d'euros au taux actuel) de subventions publiques à des fins d'"enrichissement personnel"."Même si c'est du sursis, c'est terrible. Mais il sera libre et va pouvoir continuer à créer. Et ça, c'est magnifique !", a déclaré à l'AFP Kirill Mintsev, créateur de costumes au Centre Gogol. Deux autres accusés dans cette affaire, Iouri Itine et Konstantin Malobrodski, se sont vu infliger des peines avec sursis de deux et trois ans respectivement. Une dernière, Sofia Apfelbaum, a reçu une amende qu'elle n'aura pas à payer car couverte par la prescription. Elle a fondu en larmes à l'énoncé de ces sanctions. La juge a estimé que les coaccusés avaient agi en bande organisée et que Kirill Serebrennikov avait "dirigé tous les membres du groupe et pris des mesures pour dissimuler les vols". Tous ont annoncé qu'ils feraient appel. Du fait de cette condamnation, le Comité d'enquête russe a déclaré avoir saisi des biens appartenant aux accusés : un appartement de Kirill Serebrennikov en Allemagne d'une valeur de 300.000 euros, des voitures, des bijoux et des sommes d'argent atteignant au total 100.000 dollars.- Représailles politiques -Après le jugement, un porte-parole du Festival de Cannes a évoqué un "premier soulagement" et dit espérer que les accusés seraient innocentés. Olivier Py, le directeur du Festival d'Avignon, un proche de Kirill Serebrennikov, a quant à lui dénoncé auprès de l'AFP "un procès politique, un retour à l'URSS stalinienne"."Il fallait envoyer un message clair à tous les dissidents. C'est lui qui en paie le prix mais il a lutté pour la liberté d'expression, le droit à la différence. La cause homosexuelle qu'il a souvent mise en scène dans ses spectacles est un point clivant dans la Russie d'aujourd'hui", a-t-il ajouté. Le porte-parole de la chancelière allemande Angela Merkel, Steffen Seibert, a lui souligné que "le droit à la liberté d'expression" valait aussi "pour la Russie". Arrêté en août 2017 sur un tournage à Saint-Pétersbourg, Kirill Serebrennikov avait été assigné à résidence à Moscou jusqu'en avril 2019. Nombre de personnalités russes et étrangères lui ont exprimé leur soutien. En septembre 2019, la justice avait levé son assignation à résidence et renvoyé le dossier au parquet, l'estimant incomplet. Mais une nouvelle expertise a conclu début juin que le réalisateur et son équipe avaient touché un trop-perçu d'environ 129 millions de roubles d'aides publiques. Kirill Serebrennikov a accusé les enquêteurs de "pressions" sur le principal témoin de l'accusation, l'ancienne comptable de sa troupe, Septième studio. Pour ses partisans, il paye sa liberté de création et ses pièces parfois osées, mêlant politique, sexualité et religion, dans un pays où les autorités poussent pour un retour des "valeurs traditionnelles" conservatrices.
Le réalisateur et metteur en scène Kirill Serebrennikov, personnalité célébrée du milieu artistique russe, a été condamné vendredi à Moscou à une peine de trois ans de prison avec sursis pour détournements de fonds dans une affaire controversée.
orangesum-4360
Obtenu jeudi par l'AFP, ce document encore confidentiel des experts de l'ONU chargés de contrôler les sanctions en RDCongo, indique que certaines des armes recensées sont tombées aux mains de groupes armés dans l'est du pays. Les experts, dont le mandat comme le régime de sanctions expire fin juin, citent des instructeurs et du matériel venus, entre autres, d'Albanie, de Roumanie, de Turquie, d'Afrique du Sud, d'Israël, de Chine, d'Iran, du Royaume Uni, de Chine, de Corée du Nord, du Soudan ou des Etats-Unis. La RDCongo et les FARDC ne sont plus visées depuis 2008 par un embargo sur les armes instauré en 2003 mais ce dernier continue de s'appliquer à l'égard des groupes armés. La formation des FARDC ou une livraison d'armement à leur intention reste toutefois sujette à une notification. Les sanctions onusiennes peuvent aussi porter sur des interdictions de voyager et des gels d'avoirs."Concernant l'embargo sur les armes, plusieurs pays fournissent un entrainement militaire et livrent des quantités significatives d'armes, de munitions, d'équipement et de véhicules militaires aux FARDC sans notification préalable au Conseil de sécurité en application de la résolution 1533 de 2004", dénoncent les experts dans leur rapport. Des hélicoptères civils de fabrication américaine ont été transférés aux FARDC qui les utilisent pour des opérations militaires, précisent les experts dont les investigations portent sur une dizaine d'années."Depuis une décennie, une grande partie du soutien logistique aérien des FARDC s'appuie sur des transporteurs civils opérant en contradiction avec les normes de l'aviation civile internationale et nationale", soulignent-ils. Parmi les multiples exemples décrits, le rapport relève la présence entre décembre 2019 et janvier 2020 d'instructeurs israéliens auprès des forces spéciales des FARDC dans la région de Goma, frontalière avec le Rwanda.- "Matériel détourné" -D'autres formateurs militaires venus d'Afrique du Sud ont dispensé un enseignement en 2011, 2014 et 2016. Entre 2010 et aujourd'hui, des instructeurs chinois sont aussi intervenus auprès de l'armée congolaise, indique le rapport. Toujours sans notification, plusieurs tonnes d'armements destinées aux FARDC ont été livrées depuis janvier 2018. Des camions militaires ont aussi été acheminés entre 2016 et 2018, année au cours de laquelle sept hélicoptères civils ont été repeints à leur arrivée avant de recevoir une immatriculation militaire. "Une partie du matériel livré aux FARDC a ensuite été détournée vers des groupes armés dans l'est de la RDCongo", précisent les experts. Entre 2015 et 2019, huit transferts d'armement ont été effectués par l'armée chinoise et d'autres matériels trouvés en RDCongo ont des similarités avec des fabrications chinoises (jeeps, camions militaires, blindés, bateaux, armes), selon le rapport."Aucune notification chinoise n'a été reçue par l'ONU depuis avril 2009 et les autorités chinoises ont indiqué enquêter pour répondre aux questions du groupe d'experts", précise le document. Les enquêteurs disent aussi avoir trouvé en possession des forces armées congolaises des fusils d'assaut fabriqués par l'Albanie, des lance-grenades d'origine brésilienne et des roquettes de fabrication bulgare. Aucune notification n'a été faite à leur sujet, pas plus que pour de l'armement ayant des similarités avec une production roumaine et turque. Des roquettes ressemblant à du matériel fabriqué en Iran et ayant servi lors d'une attaque en juillet 2019 contre la mission de l'ONU (Monusco) a aussi été repéré. Interrogées, les autorités iraniennes ont assuré qu'il ne s'agissait "pas d'armes fabriquées en Iran et que ce pays n'avait jamais transféré aucun matériel vers la RDCongo". Le groupe d'experts fait part dans le rapport de son inquiétude face à la possibilité "que du matériel iranien ait pu être transféré en RDCongo par une tierce partie". Des véhicules militaires Land Rover conçus par le Royaume Uni et possédés par les forces armées congolaises font l'objet d'une enquête par les autorités britanniques, d'après le rapport.
Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) bénéficient d'armes et de formations venant de multiples pays sans notification de l'ONU comme l'impose une résolution de 2004, dénonce un rapport remis récemment au Conseil de sécurité.
orangesum-4361
Dans la famille Schiappa, le père et la fille ne semblent pas partager les mêmes opinions politiques. Dans un message publié sur son compte Facebook le vendredi 15 juin et relevé par Le Monde, le père de la secrétaire d'État a sèchement recadré sa fille au sujet de son tweet sur le RSA et "l'émancipation des travailleurs" : "Toucher 550 euros de RSA par mois ne permet pas de sortir de la pauvreté s'il n'y a pas d'accompagnement efficace vers le travail", avait écrit Marlène Schiappa mercredi sur Twitter pour défendre la position d'Emmanuel Macron sur les aides sociales inefficaces. "Un vrai travail, un vrai salaire : voilà le projet du gouvernement ! L'émancipation des travailleurs sera l'oeuvre des travailleurs eux-mêmes", avait-elle ajouté, en assurant s'appuyer sur les propos du théoricien de la lutte des classes, Karl Marx. En clair, pour la membre du gouvernement, il appartient au travailleur, par son travail, de s'émanciper, de se donner les moyens de réussir, du moins financièrement et Karl Marx n'aurait pas privilégié les aides sociales pour aider les classes populaires à sortir de la pauvreté."Ce n'est en rien une défense de l'individualisme petit-bourgeois"Première correction de son père : sa fille attribue à tort cette citation à Karl Marx. "C'est la première Internationale" qui l'a écrit, "sur proposition de Karl Marx ("donc il est inexact de citer cette phrase comme venant du seul Marx"). Jean-Marc Schiappa ne s'arrête pas là et se lance dans une leçon d'histoire d'économie politique : "Il s'agit d'une oeuvre collective ("les travailleurs") et non individuelle (chaque travailleur devant se débrouiller tout seul)", poursuit-il. "Le but de l'émancipation collective (et non une réussite personnelle - laquelle, au demeurant ?), celle des travailleurs, du prolétariat". Selon le spécialiste de la Révolution française et de Gracchus Babeuf, cette phrase explique "qu'on ne peut attendre de salut de personne sauf de l'action organisée, donc consciente. Ce n'est en rien une défense de l'individualisme petit-bourgeois ("allez, monte ta start-up, toi aussi")". Et l'ancien délégué syndical de Force ouvrière (FO) d'ajouter : "Au passage, détruire les aides sociales n'est pas un problème pour ceux (et celles) qui montent leurs start-up en bénéficiant des exonérations fiscales, primes diverses de l'État". La secrétaire d'État a confirmé "un désaccord politique avec son père" sur ce sujet, précisant qu'il n'y avait "rien de neuf" là-dedans. Elle a cependant estimé que l'article du Monde, parlant de "leçon" de son père caractérise "le patriarcat" en place dans la société française.
La secrétaire d'État chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa, a cité le philosophe et sociologue Karl Marx pour défendre les déclarations d'Emmanuel Macron sur "le pognon dingue" dépensé en France dans les minima sociaux. Une sortie critiquée par son propre père, Jean-Marc Schiappa, "militant marxiste lambertiste de la première heure".
orangesum-4362
En plein procès de l'attentat meurtrier contre "Charlie" en janvier 2015, Hassan A., 18 ans, né à Mandi Bahauddin au Pakistan, "assume son acte qu'il situe dans le contexte de la republication des caricatures qu'il n'a pas supportée", a indiqué une source proche de l'enquête. Le suspect pensait que l'hebdomadaire se trouvait toujours dans les locaux du XIè arrondissement, selon cette source."Tout laisse à penser qu'il a agi seul", a précisé une source proche du dossier. Le jeune homme, arrêté vendredi midi près de la place de la Bastille, n'était pas fiché pour radicalisation et parle un peu français, a-t-elle ajouté. Huit autres personnes étaient toujours en garde à vue samedi en début de soirée dans le cadre de l'enquête ouverte par le parquet national antiterroriste (Pnat): le petit frère du suspect, une connaissance, cinq hommes qui se trouvaient dans l'un de ses domiciles présumés à Pantin (Seine-Saint-Denis) et un ancien colocataire à Cergy (Val-d'Oise). Peu après l'attaque, un Algérien de 33 ans avait également été interpellé près des lieux et placé en garde à vue avant d'être relâché dans la soirée de vendredi car "mis hors de cause", selon une source judiciaire. Son avocate, Me Lucie Simon, a évoqué un "jeune homme héroïque" qui a tenté, en lui courant après, d'arrêter l'assaillant qui venait de s'en prendre à un homme et une femme, salariés de l'agence de presse Premières Lignes en pause cigarette, devant leur immeuble rue Nicolas Appert (XIe arrondissement). Grièvement blessés, leurs jours ne sont plus en danger, avait annoncé sur place vendredi le Premier ministre Jean Castex. Des employés de la société de production avaient déjà été les témoins impuissants de l'attaque de janvier 2015.- "Quelqu'un de très poli" -Pour le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, l'attaque était "manifestement (...) un acte de terrorisme islamiste", a-t-il estimé vendredi soir sur France 2. Hassan A. était arrivé en France encore mineur, il y a trois ans. Pris en charge par l'aide sociale à l'enfance dans le Val-d'Oise jusqu'à sa majorité en août dernier, il ne présentait "aucun signe de radicalisation", a assuré le conseil départemental. De source proche de l'enquête, il envisageait de se lancer dans une formation aux métiers du bâtiment. Deux des domiciles présumés du principal suspect, présenté comme "itinérant", de sources concordantes, ont été perquisitionnés vendredi, un hôtel social situé à Cergy (Val-d'Oise) et un deux-pièces à Pantin (Seine-Saint-Denis) meublé de plusieurs lits superposés."C'est quelqu'un de très poli. Je le voyais souvent assis sur le palier avec son téléphone. Il m'aidait à porter mes courses", a raconté à l'AFP Josiane, une voisine.- "Menace sous-évaluée" -L'enquête a suscité une petite passe d'armes entre le ministre de l'intérieur et la Préfecture de police. Gérald Darmanin a jugé que la menace contre la rue Nicolas-Appert avait été "sous-évaluée" et a demandé "pourquoi" au Préfet de Police."Il y a eu un attentat, quand il y a eu un attentat, c'est que manifestement on aurait pu faire mieux", a fait valoir le ministre de l'Intérieur, tout en précisant que la rédaction de Charlie Hebdo était partie depuis "quatre ans" et que la rue en question n'avait fait l'objet d'"aucune menace" explicite. Samedi, la préfecture de police a répondu que l'immeuble en question "ne faisait l'objet d'aucune menace connue" mais que l'actuel siège de Charlie Hebdo, dont l'adresse est tenue secrète, bénéficie "d'une sécurisation renforcée avec garde statique depuis le début de l'ouverture du procès" des attentats de janvier 2015, début septembre."Depuis le démarrage du procès de Charlie Hebdo, il n'y a eu absolument aucune sécurisation de cette rue et de cet immeuble symboliques", a pourtant critiqué Luc Hermann, co-dirigeant de Premières Lignes, dont deux collaborateurs ont été grièvement blessés. Samedi, l'Élysée a indiqué avoir "pris contact avec les familles des victimes" pour leur "exprimer soutien et solidarité". En revanche, le président Emmanuel Macron n'entend pas s'exprimer au sujet de l'attaque.
Il visait Charlie Hebdo, furieux de la republication des caricatures du prophète Mahomet. Au lendemain de l'attaque au hachoir qui a fait deux blessés devant les anciens locaux du journal satirique attaqués par des jihadistes en 2015, le principal suspect de l'attaque a "assumé son acte" en garde à vue.
orangesum-4363
Parmi les nouveaux invertébrés découverts figurent quatre espèces de langoustes okupa, une quinzaine d'espèces de corail, une espèce d'étoile de mer et onze espèces d'éponges, a indiqué dans un communiqué le Parc national Galapagos (PNG). Ces découvertes ont été effectuées grâce à des appareils sous-marins téléguidés pouvant descendre jusqu'à une profondeur de 3.400 mètres, a précisé le PNG."Les profondeurs marines restent la dernière frontière sur la Terre, et cette étude permet de connaître de manière exhaustive" la faune qui y vit, a déclaré l'océanologue espagnol Pelayo Salinas de Leon, membre de la Fondation Charles Darwin (FCD) et du projet Pristine Seas de la chaîne de télévision spécialisée National Geographic, qui a dirigé l'étude. Les explorations, qui ont eu lieu en 2015 et dont les résultats viennent d'être révélés, ont été consacrées à trois montagnes sous-marines situées dans la réserve, aux abords des îles Darwin et Wolf."Ces montagnes sous-marines se trouvent dans la réserve marine des Galapagos et sont protégées des pratiques humaines destructrices comme la pêche au chalut de fond ou l'activité minière en eaux profondes, pratiques qui ont des effets catastrophiques sur ces communautés fragiles", a souligné M. Salinas de Leon. Avec 138.000 kilomètres carrés, la réserve marine des Galapagos est la deuxième plus vaste au monde. Ses profondeurs recèlent des habitats très divers qui nourrissent la biodiversité des îles, situées à quelque 1.000 kilomètres de la côte équatorienne. Il existe de plus entre les îles Darwin et Wolf, dans le nord de l'archipel, un sanctuaire naturel de 38.000 kilomètres carrés qui abrite la plus grande population de requins au monde. Les Galapagos ont l'un des écosystèmes les plus fragiles, avec une faune et une flore uniques au monde. Elles ont servi de terrain d'étude au naturaliste britannique Charles Darwin qui a ensuite élaboré sa théorie de l'évolution des espèces.
Trente nouvelles espèces marines ont été découvertes dans les profondeurs de la réserve de l'archipel équatorien des Galapagos, a annoncé lundi la direction de cette réserve, l'une des plus vastes du monde.
orangesum-4364
Revivez cette journée clé du débat autour de la réforme des retraites. 20h30. Sur France 2, le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger a appelé le gouvernement à "revenir en arrière" sur la mise en place d'un "âge d'équilibre", fixé à 64 ans par le projet de réforme, dès 2022. 20h25. "Les Français savent très bien que l'on va devoir travailler un peu plus longtemps, ils le font déjà", a affirmé le Premier ministre, revenant sur l'instauration d'un âge d'équilibre à 64 ans. =1em"Quand on dit ça, on n'est jamais très populaire", a-t-il expliqué, indiquant qu'il =1ems'attendait à ce que la réforme suscite une forte opposition. "Lorsqu'on essaie de faire évoluer le système de retraite, lorsqu'on bouscule d'une certaine façon des situations qui sont bien établies (...) on va se heurter à des oppositions", a-t-il déclaré. Édouard Philippe a également réaffirmé que la loi allait "garantir que le point ne baisse pas" car sa valeur sera indexée sur l'évolution des salaires et non l'inflation. 20h20. "Notre objectif, c'est de faire en sorte que nous dégagions les moyens de financer des retraites équitables à l'avenir", a rappelé le Premier ministre, estimant que "tout le monde sera gagnant" avec le nouveau système. "Le système actuel, il fait déjà beaucoup de perdants et il n'est pas équilibré", a fait valoir le chef du gouvernement, promettant un "système plus juste, plus solide et plus équitable". =1em"Si les partenaires sociaux qui croient au régime universel se mettent d'accord pour dire quel est le chemin qui permet d'arriver à l'équilibre (financier du système, ndlr), la trajectoire et les instruments, je prends", a-t-il ajouté.20h18. Édouard Philippe a également répondu aux syndicats. "Dans ce que j'ai proposé aujourd'hui, il y a un nombre considérable d'avancées, des progrès sociaux très nets. Nous les avons conçues ensemble, en les écoutant, en prenant en compte toute une série de choses importantes qu'ils avaient à dire. Et nous allons continuer", a affirmé le Premier ministre. 20h15. "Je suis ferme sur le principe" de la réforme et l'institution d'un régime universel, où "chaque euro cotisé ouvrira les mêmes droits", un système "qui concernera tout le monde", a expliqué Édouard Philippe, mais "je ne suis pas fermé" à la discussion, a-t-il poursuivi, précisant qu'il avait indiqué à "l'ensemble des organisations sociales et syndicales" qu'il y avait de "nombreux points" de discussions, citant "la prise en compte de la pénibilité" ou encore "la prise en compte des droits familiaux". 20h. Le Premier ministre Édouard Philippe est l'invité du 20h de TF1. 19h40. Les syndicats CFDT et CFTC appellent à se mobiliser le 17 décembre. La CFDT a appelé "l'ensemble des travailleurs à se mobiliser le 17 décembre" pour que le gouvernement "renonce à toute mesure d'âge et rouvre les discussions pour un système de retraite universel réellement juste". "Malgré les alertes de la CFDT, le Premier ministre a imposé des mesures d'âge inutiles et injustes à travers l'instauration d'un 'âge d'équilibre' dès 2022. Une ligne rouge a été franchie", estimé le premier syndicat français dans un communiqué à l'issue de son bureau national. De son côté, la CFTC, l'un des syndicats pourtant favorables à un régime universel de retraites par points, a expliqué dans un communiqué qu'elle refusait "l'âge pivot tel qu'annoncé par le Premier ministre avant même la mise en place de la future gouvernance" et exigeait "une prise en compte de toutes les situations de travail réellement pénibles comme devant donner lieu à compensation".19h. "Je pense qu'il est possible effectivement qu'il y ait un durcissement pour une raison simple, c'est que, encore une fois, tout le monde va être victime de cette réforme du système de retraite", a réagi la présidente du Rassemblement national Marine Le Pen, lors de l'inauguration du marché de Noël de Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais). Interrogée sur les difficultés dont se plaint une partie des usagers des transports, Mme Le Pen a estimé qu'"il faut qu'ils exigent du gouvernement qu'il retire cette réforme (...) C'est lui qui porte la responsabilité des perturbations que vivent nos compatriotes"."Je soutiens ceux qui s'opposent à cette réforme, demande au gouvernement de la retirer et s'il ne souhaite pas la retirer, à tout le moins de mettre en place un référendum pour que les Français puissent s'exprimer sur une réforme qui va tous les toucher et va tous en l'occurrence les précariser", a-t-elle encore ajouté.18h. Le gouvernement a décidé de réactiver des mesures d'aides pour les entreprises du tourisme en Île-de-France, mesures déjà utilisées lors du mouvement des "gilets jaunes". Les entreprises de l'hôtellerie-restauration, durement touchées par la grève, pourront notamment bénéficier d'un étalement de paiement de leurs charges fiscales et sociales, de mesures de chômage partiel et éventuellement d'autorisation d'ouverture le dimanche, a indiqué le ministère de l'Économie.16h40. La réforme des retraite s'appliquera à partir de la génération 1985 "pour les fonctionnaires et les agents des régimes spéciaux dont l'âge légal" de départ est de 52 ans, en particulier les conducteurs de la SNCF et de la RATP, a indiqué Matignon. "Ceux qui sont concernés sont ceux qui peuvent commencer à partir à la retraite en 2037. Pour un cheminot qui part à la retraite à 52 ans, c'est donc la génération 1985", a précisé l'entourage du Premier ministre.15h40. "Ce projet que nous avons mis sur la table il va donner lieu à des discussions avec les organisations syndicales. (...) Nous allons discuter, ma porte est ouverte, ma main est tendue", a déclaré le Premier ministre devant le Sénat.13h45. "Le gouvernement s'est moqué du monde", estime le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez. Le premier syndicat de la SNCF, la CGT-Cheminots, appelle à "renforcer la grève".13h40. Le président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, estime que la réforme présentée par Édouard Philippe représente un "bon équilibre".13h20. Insatisfaction des syndicats. Pour Laurent Berger, la CFDT, la "ligne rouge est franchie". L'Unsa ferroviaire estime que le plan du gouvernement n'est "pas à la hauteur". 13h. "Le projet de loi de réforme des retraites sera prêt à la fin de l'année, nous le soumettrons au conseil des ministres le 22 janvier et il sera discuté au Parlement à la fin du mois de février", a souligné le chef du gouvernement.12h55. Le niveau des pensions des enseignants sera "sanctuarisé" dans la loi.12h45. La génération 2004, qui aura 18 ans en 2022, sera la première à intégrer directement le système universel de retraites. Les personnes nées avant 1975 ne sont pas concernées par la réforme.12h37. L'âge légal de départ à la retraite, à 62 ans, ne changera pas, assure le Premier ministre. Un "âge d'équilibre" sera fixé à 64 ans, autour duquel sera mis en place un "système de bonus-malus". Les travailleurs qui exercent un "métier usant" pourront partir "deux années plus tôt".12h30. "Les plus riches paieront une cotisation de solidarité plus élevée qu'aujourd'hui". Cette cotisation ne leur ouvrira pas de droits supplémentaires, mais servira à financer la solidarité.12h25. Le système des retraites réformé garantira "une pension minimale de 1.000 euros net par mois pour une carrière complète au SMIC". "Le système universel permettra de mieux protéger les Français les plus fragiles, qui sont de fait trop souvent les oubliés du système", a-t-il plaidé, précisant que ce minimum de pension "sera garanti par la loi à 85% du SMIC dans la durée et évoluera comme celui-ci".12h25. Édouard Philippe confirme que la réforme prévoit la fin des régimes spéciaux. "La suppression des régimes spéciaux est au cœur du projet, assure-t-il. Nous mettrons fin aux régimes spéciaux."12h20."La loi prévoira une règle d'or pour que la valeur du point acquis ne puisse pas baisser" avec "une indexation non pas sur les prix mais sur les salaires qui dans notre pays augmentent plus vite". La valeur du point sera fixée par les partenaires sociaux, "sous le contrôle du Parlement".12h15 - "Le temps est venu de construire un système universel de retraites", déclare Édouard Philippe, en ouvrant son discours pour présenter le projet de réforme. Il souligne avoir "écouté" et "entendu" les partenaires sociaux et l'ensemble des Français. "Cette réforme n'est pas une bataille", insiste le Premier ministre. "Notre ambition d'universalité est une ambition de justice sociale, nous ne voulons léser personne", "il n'y aura ni vainqueur ni vaincu", a-t-il ajouté.12h07 - Édouard Philippe est arrivé. Le discours s'annonce "très long" et "très détaillé".12h - Les policiers attendent Edouard PhilippeDes dizaines de policiers sont rassemblés devant le Conseil économique social et environnemental.11h45 - Les craintes de Bruno RetailleauNous ne voulons pas que le futur système fabrique des pauvres", a-t-il déclaré sur LCI. Le sénateur de Vendée attend du Premier ministre "qu'il sorte de la brume, qu'il soit clair", qu'il garantisse le pouvoir d'achat, "pas de baisse des pensions", et qu'"il remédie à des injustices flagrantes du système actuel".11h30 - Edouard Philippe s'explique (déjà), sur le choix du Conseil économique, social et environnemental11h15 - Des bus privés en renfort en Île-de-FranceIle-de-France Mobilités (IDFM) a affrété 220 autocars et bus pour renforcer certaines liaisons de la banlieue parisienne touchées par la grève contre la réforme des retraites à la SNCF et la RATP. Selon Valérie Pécresse, qui préside l'autorité régionale des transports, il s'agit de "renforcer ou prolonger certaines lignes de bus, à partir d'aujourd'hui en grande couronne, de façon à essayer de transporter le maximum de personnes (...) sur des dessertes de rabattement majeures", comme entre Mantes-la-Jolie (Yvelines) et La Défense (Hauts-de-Seine).10h50 - Gilles Le Gendre veut un calendrier accéléré Le patron des députés LREM souhaite que la majorité aille vite après la présentation du projet de réforme des retraites, et que le texte soit voté à l'Assemblée nationale "en première lecture avant les municipales".10h40 - Premières tendancesDéjà évoquée par Edouard Philippe, l'idée de mettre en oeuvre la réforme à partir de la génération 1975, au lieu de 1963 comme envisagé au départ, s'est précisée. En clair : la réforme s'appliquera aux cotisants qui auront 50 ans au 1er janvier 2025, comme l'ont rapporté plusieurs sources concordantes.10h30 - Grève : jour 7Trains à l'arrêt, lignes de métros fermées, pagaille de vélos et trottinettes, crèches et écoles au ralenti, blocages de raffineries... La France vit depuis une semaine au rythme de la mobilisation, qui s'est toutefois affaiblie entre la première manifestation du jeudi 5 décembre et la deuxième de mardi. Ce mercredi, les conditions de déplacements restent très difficiles. La SNCF assure la circulation de trois TER sur dix, un train Intercités et un TGV sur quatre. En Île-de-France, le trafic RATP est également très perturbé, avec neuf lignes de métro sur seize fermées et 40% des liaisons en bus assurées. Ces difficultés se traduisent par un trafic routier particulièrement dense. Vers 7h45, environ 420 kilomètres de bouchon étaient enregistrés sur les routes d'Ile-de-France, un niveau exceptionnel, selon le site d'information routière Sytadin.
Après des mois de concertation et de débats, Édouard Philippe a présenté mercredi midi le projet gouvernemental de réforme des retraites, projet unanimement décrié par les syndicats. Au 20h de TF1 mercredi soir, Édouard Philippe a rappelé sa volonté de construire un système "véritablement universel", "plus juste, plus solide et plus équitable".
orangesum-4365
L'épidémie progresse. Vingt-quatre personnes sont touchées par la rougeole, qui sévit à la station de ski de Val Thorens (Savoie), a annoncé la ministre de la Santé Agnès Buzyn mardi 12 février sur France Inter. Il s'agit "de personnes jeunes, non vaccinées, nées après les années 1980, donc qui n'ont pas été en contact avec le virus avant", a détaillé la ministre selon des propos rapportés par France Bleu. Les cas de rougeole sont en hausse en Auvergne-Rhône-Alpes, a mis en garde vendredi 8 février l'Agence régionale de santé (ARS), qui évoquait déjà 18 cas survenus dans la station de ski de Val-Thorens. "Il s'agit majoritairement de jeunes adultes saisonniers résidant dans la station", avait alors précisé l'ARS, qui "recommande à tous de vérifier sa vaccination et celle de ses enfants" à la veille des premières vacances scolaires d'hiver. "Cette recrudescence de la rougeole dans la région témoigne d'une circulation de plus en plus importante du virus en raison d'une couverture vaccinale insuffisante", explique également l'Agence. Une recrudescence de la maladie depuis 2007 Val-Thorens accueille de nombreux touristes français et étrangers durant cette période. "Nous rappelons, pour les personnes qui habitent la région, qu'il faut se faire vacciner contre la rougeole quand on est né après 1980", a déclaré la ministre de la Santé qui ajoute que l'ARS a "pris des mesures pour trouver toutes les personnes" qui auraient pu être en contact avec le virus. Dans son dernier bulletin épidémiologique consacré à la rougeole, l'organisme Santé publique France signalait une recrudescence de la maladie dans l'Hexagone depuis fin 2017, après une baisse de 2012 à 2016. Au 11 novembre 2018, Santé publique France recensait plus de 2.800 cas déclarés dans l'année, dont trois mortels. Selon l'ARS, au 4 février 2019, en dehors du foyer épidémique de Val-Thorens, 12 autres cas étaient signalés en Auvergne-Rhône-Alpes, dont sept dans le Rhône, deux dans la Drôme et un dans l'Ain, la Loire et la Haute-Savoie. Huit cas avaient été recensés dans la région en 2016, contre 45 en 2017 et 84 en 2018.
L'épidémie de rougeole dans la station de Val-Thorens (Savoie) touche désormais 24 personnes, selon la ministre de la Santé. Agnès Buzyn précise que les malades sont des personnes "non vaccinées, nées après les années 1980".
orangesum-4366
Environ deux mille femmes participaient à cette marche, brandissant le drapeau blanc et rouge de l'opposition. La police a bloqué ce défilé et a arrêté des centaines de manifestants, selon un journaliste de l'AFP. Les membres de la police anti-émeute, cagoulés et en uniformes noirs, ainsi que des policiers en uniformes kakis et des policiers masqués en civil ont procédé aux arrestations. Des centaines de manifestants ont été rapidement trainés dans les véhicules de la police, certaines femmes étant portées par les policiers. Cette manifestation était la dernière en date d'une série de mobilisations de femmes au Bélarus, pour réclamer le départ de M. Loukachenko, au pouvoir depuis 26 ans, après sa réélection jugée frauduleuse le mois dernier. Avant la manifestation, la cheffe de file de l'opposition Svetlana Tikhanovskaïa, qui a dû se réfugier en Lituanie, a fait l'éloge des "femmes courageuses du Bélarus"."Elles manifestent malgré les menaces permanentes et la pression", a-t-elle souligné dans un communiqué. L'une des pancartes brandies par les manifestantes proclamait: "Notre protestation a un visage de femme", en référence au titre d'un ouvrage du prix Nobel de litterature Svetlana Aleksievitch, qui a soutenu la cause de l'opposition, "La guerre n'a pas un visage de femme". Parmi les femmes arrêtées se trouvait Nina Baguinskaïa, 73 ans, l'une des militantes les plus connues du mouvement de protestation contre Alexandre Loukachenko. Elle a ensuite été relâchée d'un poste de police. Des femmes ont réussi à s'enfuir et à se réfugier dans une onglerie, a rapporté le site d'informations Tut.by. Des ambulances étaient également sur place pour prendre en charge des personnes blessées ou qui se sentaient mal lors des arrestations. L'organisation de défense des droits de l'homme Viasna a publié en ligne les noms de 217 femmes arrêtées à Minsk, soulignant que la liste était en cours d'actualisation. La police n'a pas fourni le nombre de personnes arrêtées. L'opposition doit mener de nouvelles manifestations massives au Bélarus dimanche. Les manifestations de femmes ont commencé au Belarus après que les personnes arrêtées au cours du mouvement de contestation contre l'élection de M. Loukachenko eurent subi d'extrêmes violences en détention. Des manifestantes vêtues de blanc ont commencé à former des chaînes humaines et à défiler à Minsk et dans d'autres villes lors de marches pacifiques initialement tolérées par la police. Le week-end dernier, la police a arrêté des dizaines de participantes à une manifestation de femmes.
Les forces anti-émeutes bélarusses ont arrêté samedi des centaines de personnes lors d'une marche de femmes à Minsk contre le président Alexandre Loukachenko.
orangesum-4367
Alors que les Français vivent cloîtrés chez eux depuis plus de deux semaines, le gouvernement commence à réfléchir aux stratégies de sortie du confinement. Mis en place le 17 mars pour tenter d'endiguer la propagation du coronavirus et prolongé la semaine dernière jusqu'au 15 avril, il risque de durer, a prévenu jeudi 2 avril le Premier ministre. "Je comprends l'impatience, mais le déconfinement ce n'est pas pour demain matin", a expliqué sur TF1 Edouard Philippe. "La logique du confinement doit prévaloir au moins pour le 15 avril, probablement pour plus longtemps", a-t-il précisé. "Nous sommes en train de réfléchir à la façon dont nous allons procéder" mais "nous ne connaissons pas les réponses", a poursuivi le Premier ministre. "Première inconnue : existera-t-il un traitement reconnu qui peut être prescrit et limiter l'impact de la maladie ? Comment allons-nous sortir de cette phase concernant la circulation du virus dans la population française ? Par exemple, si dans le Grand Est le virus a beaucoup circulé, beaucoup d'habitants ont développé des formes asymptomatiques, ou une grande partie de la population a été immunisée. Ce n'est pas la même chose que si une petite partie (de la population d'une autre région) a été immunisée", a-t-il égrené . "Pour savoir tout cela, il est nécessaire de s'appuyer sur des tests sérologiques. Or, un trop petit nombre sont disponibles aujourd'hui", a-t-il déploré. Le Premier ministre a par ailleurs expliqué que le déconfinement se fera en plusieurs étapes. "Il faudra procéder de façon progressive pour que nous ne soyons pas frappé par une seconde vague. C'est un exercice très délicat", a-t-il affirmé, indiquant qu'il faudrait se "coordonner" au niveau européen. Un déconfinement par tranche d'âges est-il envisageable ? ? "Ca pose des questions pratiques, sanitaires, étiques", a répondu Edouard Philippe, assurant ne vouloir privilégier "aucune hypothèse".
Le Premier ministre a estimé jeudi soir qu'il était "probable" que le confinement soit prolongé au-delà du 15 avril.
orangesum-4368
Avec le début du confinement, une tendance ayant déjà émergé dans les années 2010 a revu le jour sur les réseaux sociaux, Instagram en tête : les "challenges". Si certains ont trait à la musique, la majorité d'entre eux portent sur les photos de jeunesse, comme le remarque la rédaction de 20 Minutes. Qu'il s'agisse du #10yearschallenge, #MeAt20, #throwbackchallenge, ou tout simplement du fait de publier une photo de soi enfant en story avant "d'identifier" d'autres personnes qui devront ensuite poster une image d'eux - et ainsi de suite - impossible de passer à côté. De prime abord, il est tentant de penser que ces "challenges" reviennent massivement à la mode parce que les internautes, confinés, s'ennuient. En réalité, les implications seraient bien plus profondes : les photos ne constitueraient que la partie immergée de l'iceberg. "Nous vivons un effondrement de l'environnement. En quelques heures, nous avons été contraints de modifier nos habitudes de vie, et de nous rendre compte que ce que nous pensions établi à jamais pourrait disparaître en très peu de temps", explique Samuel Lepastier, psychiatre et membre de la Société psychanalytique de Paris, contacté par nos confrères."Une habitude banale de se rassurer, c'est de retrouver des repères"Les changements que nous vivons ne sont pas sans conséquences. Il en est de même pour les informations auxquelles nous sommes confrontés chaque jour, portant principalement sur l'avancée de l'épidémie dans le monde. "Tout cela crée une inquiétude ou une angoisse permanente, d'autant que nous découvrons qu'au fond, la vie est très incertaine, précise Samuel Lepastier à 20 Minutes. Cette période ravive des angoisses anciennes et chacun essaye de se rassurer comme il peut. Une habitude banale de se rassurer, c'est de retrouver des repères. Et l'un des plus sûr, c'est notre enfance". Bien que cela puisse paraître futile, rien de mal, donc, à s'adonner aux "challenges" Instagram pour se réconforter pendant la crise que nous traversons.
Comme le note "20 Minutes", les "challenges" se multiplient sur les réseaux sociaux depuis le début du confinement. Si poster des images de soi enfant peut sembler anodin, cela cache en réalité un besoin plus profond.
orangesum-4369
La circulation différenciée sera renforcée et déclenchée "beaucoup plus rapidement" en cas de pic de pollution, a annoncé lundi le ministre de la Transition énergétique François de Rugy, qui promet un "nouveau dispositif", alors qu'une canicule a démarré en France. Avec des événements comme la vague de chaleur exceptionnelle actuelle, "conséquences indirecte, les phénomènes de pollution de l'air sont aggravés si on ne fait rien", a déclaré M. de Rugy sur RMC et BFMTV. "Lors des derniers épisodes de pollution de l'air, j'avais demandé au préfet de police de Paris de travailler sur des mesures plus efficaces. Et donc je suis en mesure de vous dire ce matin que nous allons pouvoir annoncer avec le préfet de police de Paris un nouveau dispositif", avec "un déclenchement de la circulation différenciée beaucoup plus rapide", a-t-il ajouté. Sans donner les détails de la mesure, le ministre a souligné que "dès que nous constaterons un jour où on atteint les seuils d'alerte, on déclenchera la circulation différenciée", avec "des mesures plus restrictives, parce que la circulation différenciée aujourd'hui, elle n'élimine que quelques véhicules polluants". "En fonction de ce que nous pourrons voir comme effets concrets à Paris, bien sûr que cela devra concerner aussi d'autres villes de France", a-t-il poursuivi. La maire de Paris Anne Hidalgo réclame régulièrement "des mesures automatiques" de restriction de la circulation des véhicules polluants, lors des pics de pollution en Île-de-France. Cette annonce intervient alors qu'une canicule d'une précocité sans précédent a démarré sur la France, avec des températures qui pourraient dépasser dans la semaine les 40°C. Cette vague de chaleur exceptionnelle venant du Maghreb et d'Espagne ravive le souvenir de la canicule d'août 2003, qui avait provoqué une surmortalité de 15.000 personnes, en grande majorité des personnes âgées. L'alerte canicule niveau "orange" a été déclenchée pour Paris et ses départements limitrophes ainsi qu'en Seine-et-Marne, selon Météo-France qui s'attend à ce que d'autres départements passent à ce niveau lundi. "La multiplication des phénomènes, des jours, le nombre de jours dans l'année et l'intensification du phénomène, c'est évidemment l'une des conséquences palpables du réchauffement climatique", a souligné François de Rugy.
Si le dispositif s'avère efficace, il pourrait être étendu à d'autres villes.
orangesum-4370
Des températures de janvier en plein mois de novembre. Telle est la météo actuelle sur une grande partie de la France. Comme le relaye BFMTV, les températures ont été très basses à certains endroits comme en Bourgogne ou en Normandie où il a fait entre 0 et 3 degrés seulement. Au total, sept départements ont été touchés par de fortes chutes de neige "aux proportions inhabituelles" et précoces selon Météo France. Enedis, le gestionnaire du réseau de distribution de l'électricité, confirme auprès de Franceinfo que 140 000 foyers se retrouvent par conséquent privés d'électricité. Vers Tournon-sur-Rhône, une commune située entre la Drôme et l'Ardèche, une ligne électrique de 20 000 volts s'est effondrée. Un drame s'est produit dans la commune de Roche dans l'Isère. Aux alentours de 19h, un homme est décédé. Le Dauphiné Libéré rapporte que l'individu s'était arrêté en voiture pour déplacer un arbre qui entravait une route. Malheureusement, sous le poids de la neige, un autre arbre s'est effondré et l'a percuté. L'aide d'un autre homme n'a pas suffi pour le sauver. Dans ces conditions, la neige pourra s'abaisser ponctuellement jusqu'à très basse altitude. Des quantités de neige "impressionnantes" sont par ailleurs attendues sur les Pyrénées - où les hauteurs de neige sont déjà "4 à 6 fois supérieures" aux normales pour une mi-novembre - l'est du Massif central et les Alpes du sud dès 1000 mètres d'altitude. "Ce très mauvais temps atteindra les régions de l'est et surtout du sud-est vendredi. Cette situation est à surveiller de près, car elle est susceptible d'accentuer les risques d'inondations dans le sud-est", indiquent les spécialistes sur BFMTV. Ce jeudi soir, neuf départements français sont toujours placés en vigilance orange : l'Ardèche, la Loire, les Alpes-Maritimes, le Rhône, la Saône-et-Loire, le Var, l'Ain, la Drôme et l'Isère. Comme le précise Météo France, il s'agit là d'un coup de froid et non d'une vague de froid qui est réservée à des conditions de froid hivernal sévères avec de fréquentes et fortes gelées, parfois sans dégel pendant plusieurs jours en certaines régions. La France est actuellement sous l'influence de conditions perturbées, humides et fraîches en raison de la persistance d'un axe dépressionnaire sur l'Europe de l'Ouest, alimenté par de l'air d'origine polaire maritime venu du nord de l'Atlantique. Ce coup de froid n'est toutefois pas exceptionnel pour la saison. Comme le rappelle Météo France, le pays a déjà été touché par de telles températures dans le passé. Avec une anomalie mensuelle de températures de -3,3°C pendant près de deux semaines, novembre 1985 aura été le mois de novembre le plus froid du 20e siècle, devant novembre 1915 (anomalie mensuelle de -3,2°C), et 1901 (anomalie mensuelle de -3,1°C). Les plus frileux devront donc patienter jusqu'au 20 novembre pour voir les températures se réchauffer légèrement.
Une majeure partie de pays est touchée par un coup de froid qui a débuté ce jeudi 14 novembre. De fortes chutes de neige plongent de nombreux foyers dans une situation très compliquée.
orangesum-4371
Si Bernard Tapie n'a pas toujours affiché son soutien à la politique d'Emmanuel Macron, dans la crise sanitaire actuelle, il appelle faire bloc autour du "commandant de bord" et à attendre que le "match" soit achevé avant de juger des actions du président. "Si on demandait aux Français aujourd'hui à quel capitaine d'équipe ils sont prêts à confier leur avenir, dans la situation actuelle, quel candidat le battrait ?", se demande l'homme d'affaires et ex-ministre dans un entretien publié samedi 18 avril sur le site du Parisien. "A mon avis, aucun. L'heure n'est plus aux chipotages politiques. (Le chef de l'Etat) doit mener ce match contre la mort. Alors, de grâce, on jugera Macron au coup de sifflet final !", demande l'ancien patron de l'Olympique de Marseille. "Il y a un commandant de bord. Tout le monde n'est pas satisfait que ce soit lui, certes, mais il est aux commandes (...) L'avion est en l'air, sans train d'atterrissage, avec un réacteur en feu, maintenant c'est à lui de poser l'appareil. S'il vous plaît, on se calme, on prie pour qu'il ait raison, et s'il gagne on aura tous gagné. S'il s'est trompé, les Français sauront en tirer les conséquences", poursuit l'ancien ministre de la Ville de François Mitterrand qui, à 77 ans, se bat contre un cancer. Selon Bernard Tapie, la crise sanitaire fait "apparaître un nouveau Macron", "plus humain, moins théâtral". "Il a été direct, il reconnaît des insuffisances et parfois même des erreurs", ajoute-t-il, applaudissant la démarche du chef de l'Etat d'avoir "rencontré lui-même, sans tabou, sans a priori, toutes les personnalités à forte compétence dans le domaine de la santé" avant de trancher pour un déconfinement à partir du 11 mai. Au-delà de "l'atterrissage de la crise", celle-ci offre la possibilité d'une "remise à plat" salvatrice, estime l'ancien ministre. "La France a presque tout inventé. C'est le moment de relocaliser et de réindustrialiser notre pays, qui s'est toujours montré le plus créatif du monde", affirme-t-il. L'ancien propriétaire d'Adidas propose également d'"inventer la vraie révolution sociale de demain" en permettant à chaque salarié d'une entreprise de détenir une participation dans le capital de celle-ci.
Pour l'homme d'affaires et ex-ministre, "l'heure n'est plus aux chipotages politiques" dans ce "match contre la mort" que doit mener le président face au coronavirus.
orangesum-4372
"La Russie a gardé mon frère pour une raison: obtenir une contrepartie", a déclaré David Whelan dans un entretien à l'AFP mardi. Moscou aimerait selon lui obtenir, dans cet ordre, la libération de deux Russes emprisonnés aux Etats-Unis: l'ancien marchand d'armes Viktor Bout, surnommé le "marchand de la mort", et le pilote Konstantin Iarochenko, détenu pour trafic de drogue."C'est une diplomatie de l'otage", dénonce David Whelan. "Ils utilisent des citoyens comme des pions pour essayer de tirer une contrepartie de leur libération". Après avoir dénoncé le traitement "épouvantable" de son ressortissant par les autorités russes, le département d'Etat américain a refusé mardi de faire savoir si un éventuel échange était sur la table. Washington et Moscou ont échangé de nombreux espions au cours des dernières décennies, mais la balance pourrait dans ce cas être nettement déséquilibrée, craint le frère jumeau de Paul Whelan."Personne ne croit que c'est un espion, pas même les Russes", avance-t-il. "Ce n'est pas un marchand de la mort, ni un homme qui a brassé des millions en trafiquant de la drogue". Paul Whelan avait été arrêté en décembre 2018 en plein "acte d'espionnage", selon les services de sécurité russes. Accusé d'être un officier du renseignement américain bien entraîné, l'ancien marine de 50 ans assure qu'il se trouvait dans le pays pour un mariage au moment de son arrestation. Directeur de la sécurité d'un fabricant américain de pièces détachées dans le secteur automobile, il soutient avoir été piégé par une de ses connaissances qui lui a transmis une clé USB contenant ce qu'il pensait être des photographies prises pendant un séjour précédent en Russie en sa compagnie. Il a dénoncé lundi dans un tribunal de Moscou un procès "politique" et "honteux", avant d'être condamné à 16 ans de prison dans un camp à régime sévère. David Whelan estime que son frère pourrait également servir de levier à Moscou pour la réouverture du consulat russe de San Francisco, fermé en 2017 en réponse à l'interférence russe dans l'élection présidentielle américaine de 2016.
Le frère de l'Américain Paul Whelan, condamné lundi à 16 ans de prison en Russie pour espionnage, s'attend désormais à ce qu'il serve de monnaie d'échange à Moscou.
orangesum-4373
Les deux personnes blessées lundi dans une attaque contre la mosquée de Bayonne étaient mardi 29 octobre dans un état "stable" après avoir été opérés, a-t-on appris auprès de la préfecture des Pyrénées-Atlantiques. Ils ont été blessés par balle par un assaillant qui tentait d'incendier le bâtiment. Les deux hommes âgés de 74 et 78 ans, qui avaient été touchés l'un au cou, l'autre au thorax et au bras, sont "stabilisés", a confirmé le président de l'Association des Musulmans de la Côte basque Abdellatif Boutaty, ajoutant qu'un des deux devait subir une nouvelle opération mardi. Ils ont été transférés vers l'hôpital de Bayonne."Des séquelles fonctionnelles permanentes sont retenues pour chacune de ces victimes par le médecin qui les a examinées", a déclaré lors d'une conférence de presse le procureur de Bayonne, Marc Mariée, ajoutant que les deux hommes sont "toujours hospitalisés à l'heure actuelle. Leur pronostic vital n'est pas engagé"."Mon père est quelqu'un de tolérant""Grâce à Dieu, je suis vivant", a confié l'une des victimes à un photographe de l'AFP rencontré dans sa chambre d'hôpital. "Ça a été tellement rapide, je me souviens de l'explosion de la vitre quand il m'a tiré dessus à bout portant", a raconté Omar, touché par le tireur alors qu'il se trouvait dans sa voiture. Son fils Karim, rapportant les propos de son père, a relaté comment le vieil homme avait été la cible de tirs, sa voiture percutant le mur de la mosquée, "mon père est sorti du véhicule, il est tombé. A cet instant-là, un jeune vient et l'éloigne de la voiture en feu". "La balle s'est arrêtée à un centimètre de la moelle épinière. C'est l'onde de choc qui aurait provoqué une hémiplégie côté droit", a expliqué Karim."Mon père est quelqu'un de tolérant, de joyeux, de plein de vie", a confié une des filles de la victime, Fatiha. "Depuis 1962, il est en France et il travaillait, il n'a jamais eu aucun problème avec la justice". "C'est quelqu'un de 'sur intégré'", ajoute Karim. Sa famille, présente dans le couloir de l'hôpital, souhaite qu'il soit reconnu comme victime d'attentat. Mardi soir, Emmanuel Macron a assuré les victimes de son soutien. =1em"La République fait bloc autour d'eux, comme elle fait bloc autour de chacun de ses enfants, lorsque l'obscurantisme et l'intolérance réapparaissent", a déclaré le chef de l'État lors de l'inauguration du nouveau Centre européen du judaïsme (CEJ) à Paris. Adressant une "pensée amicale et républicaine" aux deux septuagénaires touchés, le chef de l'État a repris la même formule que lorsqu'il avait appelé le 8 octobre la Nation "à faire bloc" après l'attaque islamiste contre la préfecture de Paris. Dans son allocution, M. Macron a ciblé ceux qui "voulant semer la haine et la division" se servent du principe de laïcité "pour mener le combat contre telle ou telle religion". La mosquée de Bayonne restait fermée mardi matin, pour les besoins de l'enquête confiée à la police judiciaire, et son accès barré par un cordon de rubalise et une voiture de police, avec deux officiers en faction le visage dissimulé derrière un cache-col. De la rue à travers le grillage, on pouvait apercevoir la porte d'entrée en bois, à la partie basse noircie par les flammes, de l'élégante mosquée inaugurée en 2014 dans un quartier pavillonnaire du quartier nord de la ville, la première mosquée du Pays Basque. Un quartier où "les choses se passent très bien" dans une ville où la communauté musulmane n'a "aucun problème avec des éléments exogènes", a réaffirmé mardi à l'AFP le maire centriste (UDI) de Bayonne Jean-René Etchegaray. La mosquée "pourrait rouvrir en fin de journée mardi ou demain (mercredi) matin au plus tard, ce n'est qu'une question d'heure", a déclaré le maire. D'ici là, la mairie a mis à disposition une salle, non loin, où "les cultes peuvent se dérouler comme c'est le cas depuis hier à 17h. On y a installé des tapis de sport pour créer les conditions de culte les plus proches possibles de ce qui se fait à la mosquée". L'auteur présumé de l'attaque incendiaire et de la fusillade devant la mosquée de Bayonne, interpellé vers 15H30 à son domicile de Saint-Martin-de-Seignanx, restait mardi en garde à vue, du chef de tentative d'assassinats.
Touchés respectivement au cou et au thorax, ils ont été opérés lundi. Le pronostic vital des deux blessés n'est pas engagé.
orangesum-4374
La semaine dernières, deux vidéos montrant des hommes cagoulés et lourdement armés devant un point de deal à Grenoble avaient provoqué la colère des autorités et entraîné une intervention policière, le 26 août, dans le quartier du Mistral. Dans un clip mis en ligne lundi, le rappeur grenoblois Corback Hood reprend, avec des angles différents et une qualité d'image supérieure, une des deux vidéos. Le clip ne reprend pas les images de l'autre vidéo montrant des hommes lourdement armés, filmés de haut, faisant le guet autour du même point de deal. Et si des hommes munis d'armes automatiques apparaissent dans le clip diffusé lundi, il est précisé dans un texte à la fin de la vidéo que celles-ci sont "factices", que les produits vus "n'étaient que du CBD" (cannabidiol, la molécule non psychotrope du cannabis, ndlr) et que "seules les friandises sont vraies". Difficile d'affirmer pour l'heure si les images initiales ont été tournées aux seules fins de ce clip, comme l'affirmaient, dès le jour de l'intervention policière, des jeunes du quartier, ou si celui-ci a été tourné a posteriori pour désamorcer l'affaire. Interrogé mardi par France 3, le rappeur Corbak Hood a assuré que son clip n'avait "rien à voir" avec le trafic de stupéfiants qui gangrène le quartier du Mistral. "Ça n'a aucun rapport, moi je suis un rappeur (...) ma chaîne (Youtube, ndlr) en dit long, Instagram en dit encore plus long (...) tout ça c'est de la mise en scène", a-t-il expliqué, disant avoir fait ce clip car il "galérait un peu" dans son activité musicale."Y avait une opportunité de buzzer et je l'ai utilisée, le clip je l'ai fait avant (la polémique, ndlr) et je l'ai laissé fuiter, comme Stromae pour le clip de 'Formidable', j'ai laissé fuiter deux-trois images", a-t-il détaillé. "J'ai attendu deux-trois jours que le buzz prenne, que ça monte, et là j'ai balancé le clip, c'est le bon moment. Je m'attendais pas à ça... Ca fait 16 heures que je l'ai posté, ça a bien marché, j'ai jamais fait 30.000 vues sur ma chaîne, mon téléphone il est bouillant (...) J'savais pas que ça allait marcher à ce point-là, faire déplacer le préfet, tout ça", souligne le rappeur. Alors clip ou trafic ? La police recherche les auteurs du clip afin que le parquet puisse les entendre. "Il s'agit en effet de savoir qui a fabriqué ces vidéos, ce qu'il en est de la nature exacte des armes et de la drogue exposées et des liens entre les vidéastes et les trafiquants de stupéfiants du quartier", a expliqué le procureur Eric Vaillant. "L'enquête pour association de malfaiteurs (...) est toujours en cours", mais après la diffusion du clip "les policiers vont rechercher et entendre les auteurs (...) sur les faits de provocation à l'usage illicite ou au trafic de stupéfiants (5 ans d'emprisonnement encourus), port d'armes prohibé (7 ans d'emprisonnement encourus) susceptibles, entre autres, de leur être reprochés", a-t-il précisé. La préfecture de l'Isère a annoncé lundi avoir "amplifié" ses contrôles contre le trafic de drogue dans l'agglomération après la diffusion de ces vidéos et fait état de cinq placements en garde à vue, pour possession de "fortes sommes d'argent en espèces à proximité des lieux de trafic", ainsi que pour des "faits d'escroquerie" et de "vol". "Plusieurs saisies de drogues (résine de cannabis et cocaïne) et d'espèces ont été réalisées", a ajouté la préfecture qui annonce d'autres opérations de ce type "dans les jours et les semaines à venir" dans le département.
Les images sont apparues dans un clip de rap diffusé lundi. Les autorités en recherchent les auteurs.
orangesum-4375
"Je n'ai pas une minute à moi. Je continue de porter tout ce qu'il était". Près d'un an après l'attentat qui a coûté la vie à son fils Arnaud, Nicolle Beltrame a accordé mercredi 13 mars un entretien à RTL où elle explique sa vie actuelle, et évoque la place d'Arnaud Beltrame."C'est un symbole, il a osé se dresser contre la force du mal, contre le terrorisme" estime t-elle, expliquant recevoir "beaucoup de sollicitations des villes de France, des particuliers, des politiques...". Elle doit aussi répondre à de multiples demandes d'autorisations émanant de gendarmeries, "pour nommer des villes, des écoles" en l'honneur de son fils."Je reçois des courriers qui vont directement dans ma cheminée"La mère du Lieutenant-colonel tombé sous le feu souhaite rendre dommage à son fils, s'il est bien identifié. "Je dis oui lorsqu'on marque Lieutenant colonel Beltrame ou Arnaud Beltrame. Si on met place Beltrame, je dis non", détaille t-elle. Si les hommages ont déferlé sur Arnaud Beltrame, sa mère n'a pas été épargnée par des sollicitations moins bienveillantes. "Je reçois des courriers qui vont directement dans ma cheminée", commente t-elle à propos de messages "inintéressants et polémiques", qui ne "l'intéressent pas". Interrogée au sujet du "bourreau" de son fils, Nicolle Beltrame estime que les "revendications" des terroristes et les allégeances prononcées par les assaillants sont trop exposées. "On parle toujours des terroristes. J'ai l'impression qu'on leur fait de la publicité", dit-elle, ajoutant qu'"on devrait pas en parler de cette façon". Quant à la longue négociation dans laquelle Arnaud Beltrame a perdu la vie, Nicolle Beltrame aurait aimé "être une petite souris pour savoir qu'il s'est passé". "Il a dû tout essayer", note t-elle. L'officier de gendarmerie Arnaud Beltrame avait été assassiné le 23 mars 2018 après s'être substitué à une otage d'un jihadiste dans le supermarché Super U de Trèbes. L'attaque terroriste avait au total coûté la vie à quatre personnes, plus l'assaillant, abattu sur place. "En donnant sa vie pour mettre un terme à l'équipée meurtrière d'un terroriste djihadiste, il est tombé en héros", avait souligné Emmanuel Macron, au cours de l'éloge funèbre d'Arnaud Beltrame, prononcée sur la place des Invalides.
La mère du lieutenant-colonel Arnaud Beltrame, assassiné par un terroriste le 23 mars 2018 au Super U de Trèbes, publie un livre-hommage dédié à son fils. Elle explique recevoir "beaucoup de sollicitations", et s'interroge sur l'exposition donnée aux revendications terroristes.
orangesum-4376
Un groupe de six individus britanniques et albanais a été reconnu coupable par un tribunal londonien d'avoir fait passer des migrants de la France vers l'Angleterre par la mer. La bande projetait également d'utiliser des jet-skis pour les traversées. Selon les détails du jugements rendu mardi 7 août, deux Albanais servaient d'intermédiaires et travaillaient avec une famille basée dans le Kent, un père et ses deux fils qui s'étaient procuré plusieurs bateaux pneumatiques. Les Albanais recrutaient leurs compatriotes à Calais et les aidaient ensuite à disparaître dans la nature côté britannique. Les migrants payaient environ 5.500£ (6.000 euros) leurs services, a précisé le parquet dans un communiqué. Les prétendants à l'Angleterre recrutés à CalaisLes enquêteurs britanniques sont intervenus alors qu'ils planifiaient d'utiliser des jet-skis dans leur trafic. Auparavant, le réseau avait "monté" plusieurs traversées désastreuses entre avril et août 2016 à bord de petits bateaux pneumatiques, précise la police dans un communiqué. Les services chargés des investigations avaient été interpellés par une première embarcation, retrouvée vide mi-mai sur une plage du Kent, comté du sud-est de l'Angleterre qui "fait face" à la France. Les services de police français avaient ensuite pris le relais de leurs homologues britanniques pour surveiller les passeurs, qui trouvaient leurs "recrues" à Calais et partaient ensuite depuis la plage proche d'Escalles (Pas-de-Calais). Les passeurs avaient cependant une connaissance très approximative de la navigation, faisant frôler le drame à plusieurs reprises. Fin mai, 18 migrants avaient été secourus près des côtes britanniques car le bateau était tombé en panne d'essence. Fin juillet, un autre avait circulé à contresens sur la route maritime dans ces eaux très fréquentées. Puis le bateau était tombé à court d'essence et avait dû être remorqué. "Ils étaient prêts à risquer des vies humaines pour de l'argent, à traiter les gens comme des marchandises à acheminer à travers la voie maritime la plus fréquentée au monde en utilisant des petits bateaux, et même un jet-ski", déplore la police britannique.
Les suspects avaient déjà organisé plusieurs traversées clandestines désastreuses entre avril et août 2016 à bord de petits bateaux pneumatiques, entre France et Angleterre.
orangesum-4377
Connu des services de police, le conducteur avait été condamné plusieurs fois, dont trois pour des conduites sans assurance, a précisé le procureur de Montauban Laurent Czernik, qui a ouvert une enquête pour "violences volontaires ayant entrainé la mort sans intention de la donner". Cette affaire intervient après la mort depuis début juillet d'un policier et d'une jeune gendarme, tous les deux tués par des automobilistes refusant d'obtempérer aux forces de l'ordre. Vendredi après-midi, le chauffeur, qui transportait des colis, a dans un premier temps été signalé à la gendarmerie sur une départementale par un automobiliste en raison de sa conduite dangereuse. Arrêté par les forces de l'ordre, il est contrôlé "positif à la cocaïne". Mais il s'enfuit et est immédiatement pris en chasse par les gendarmes."Les gendarmes tentent de l'arrêter avec des sortes de herse mais n'y parviennent pas. Un gendarme situé sur un rond-point lui fait signe d'obtempérer. Non seulement il ne s'arrête pas mais il semble se diriger vers lui", indique le magistrat. Une course-poursuite s'engage alors sur l'A20 qui fait à cet endroit office de rocade est de Montauban. "Une voiture de gendarmerie parvient à le dépasser et se met en travers de la route pour le faire stopper mais ils ne le stoppent pas", poursuit le procureur.- Véhicule de la gendarmerie percuté -Le chauffeur "percute le véhicule de gendarmerie sur plusieurs mètres avec au moins un gendarme à bord. Un deuxième véhicule de gendarmerie parvient à le doubler. Un gendarme se met sur le bas-côté et à priori fait feu à quatre reprises", le blessant mortellement, selon le magistrat. Le chauffeur routier perd le contrôle de son véhicule, près du péage de Montauban-Sud, et son camion prend feu. Les gendarmes lui ont porté les premiers secours, les pompiers et le Samu arrivent et tentent de le réanimer mais il est rapidement déclaré décédé. Les pompiers ont ensuite éteint les flammes qui s'étaient propagées dans les broussailles près du camion, complètement carbonisé. Début juillet, dans le département voisin du Lot-et-Garonne, une gendarme de 25 ans, ex-championne de France militaire de judo, avait été tuée par un homme qui tentait d'échapper à un contrôle routier et roulait sans permis. La jeune femme qui travaillait au sein d'une brigade de proximité, Mélanie Lemée, avait été percutée à plus de 130 km/h. Le suspect, au casier judiciaire chargé pour des affaires de stupéfiants et de délit routier, transportait "vraisemblablement de la cocaïne", selon le parquet d'Agen. Il a été mis en examen pour "homicide volontaire sur personne dépositaire de l'autorité publique" et incarcéré. La mort de cette jeune gendarme avait suscité une vive émotion dans le pays. La victime originaire de Normandie avait été décorée de la Légion d'honneur près de Bordeaux, en présence du ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin qui avait loué son "engagement sans faille". Quelques jours plus tard, une marche blanche avait rassemblé quelque 2.000 personnes dans le Lot-et-Garonne. Et jeudi, un policier de 43 ans qui exerçait à la brigade de nuit du Mans est décédé après avoir été percuté par un automobiliste de 26 ans déjà condamné pour refus d'obtempérer, qui tentait de prendre la fuite et a été interpellé. La victime était mariée et père de trois filles."Il y a manifestement dans la société de plus en plus un refus de l'autorité (...) c'est inquiétant", avait alors déploré le ministre de l'Intérieur.
Un chauffeur routier d'environ 35 ans, contrôlé positif à la cocaïne et ayant refusé d'obtempérer aux forces de l'ordre, a été tué vendredi par un gendarme près de Montauban au terme d'une folle course-poursuite, a indiqué à l'AFP le parquet.
orangesum-4378
Donald Trump contribue-t-il à mettre en lumière la lutte contre le réchauffement climatique ? C'est ce que pense en tout cas Greta Thunberg, la jeune militante suédoise pour le climat, qui a passé 11 semaines en Amérique du nord."Il est tellement extrême, et dit des choses si extrêmes, que les gens se sont réveillés d'une certaine façon", a dit Greta Thunberg mardi à l'AFP à Hampton, en Virginie sur la côte Est des Etats-Unis, dans le voilier à bord duquel elle doit quitter le pays en direction de l'Europe mercredi matin. "Quand il a été élu, je me suis dit que les gens allaient enfin se réveiller", a dit la militante âgée de 16 ans. "Peut-être qu'il aide". Pour le voyage retour de l'adolescente, un jeune couple australien, parent d'un garçon de 11 mois, s'est porté volontaire. Elayna Carausu, 26 ans, et Riley Whitelum, 35 ans, qui vivent sur un catamaran et racontent leurs aventures sur les réseaux sociaux, avaient vu l'appel de Greta Thunberg qui cherchait un mode de transport écologique pour retourner en Europe, comme pour son voyage aller. Au lieu de passer l'hiver aux Etats-Unis, ils ont proposé de ramener Greta Thunberg et son père, Svante Thunberg, en Europe, à bord de leur catamaran de 14 mètres, baptisé La Vagabonde. Un bilan en demi-teinteA la veille du départ, Greta Thunberg a dressé un bilan en demi-teinte des derniers mois et du sommet de l'ONU sur le climat en septembre dernier, qui avait suscité sa venue en Amérique du Nord."Ça dépend", répond-elle de son ton factuel habituel. "D'un côté, beaucoup de choses ont changé dans le bon sens, mais plusieurs mois se sont écoulés sans action véritable, sans que les gens ne se rendent compte de l'urgence. Donc je ne sais pas, c'est à peu près pareil", dit la lycéenne, en année sabbatique jusqu'en août 2020. Le trajet devrait prendre deux à trois semaines, selon la météo. Outre le couple propriétaire, leur enfant Lenny (qui a son compte Instagram), et Svante Thunberg, la navigatrice britannique professionnelle Nikki Henderson, 26 ans, a été appelée pour donner un coup de main. La destination est le Portugal, à quelque 5.500 km de distance, avec l'objectif de participer à la réunion climat de l'ONU à Madrid du 2 au 13 décembre. Cette "COP 25", à laquelle Greta Thunberg devait initialement se rendre, a été déplacée du Chili à la dernière minute.
La jeune militante suédoise estime que le recul du président américain sur l'environnement contribue sans doute à la cause qu'elle défend.
orangesum-4379
Le procureur Krister Petersson, en charge du dossier depuis 2017, donne une conférence de presse à 09H30 (07H30 GMT), en visioconférence en raison du nouveau coronavirus. Dirigeant social-démocrate charismatique, Olof Palme a été froidement abattu sur un trottoir gelé du centre de Stockholm le 28 février 1986, à l'âge de 59 ans, alors qu'il rentrait à pied du cinéma avec sa femme, sans gardes du corps. A cet instant, la Suède a "perdu son innocence", selon une expression populaire. Son meurtrier avait réussi à prendre la fuite, emportant avec lui l'arme du crime. Des milliers de personnes ont été entendues, des dizaines d'autres ont revendiqué l'acte et le dossier occupe 250 mètres d'étagères. Selon le tabloïd suédois Aftonbladet, les enquêteurs posséderaient désormais l'arme en question. Les experts et les médias suédois ont laissé entendre ces derniers mois que l'affaire allait probablement être classée car les principaux suspects cités dans les médias ces dernières années sont tous morts. Pour Krister Petersson, si le principal suspect dans l'affaire est aujourd'hui décédé, cela peut notamment justifier un abandon de l'enquête, car d'après la loi, une personne décédée ne peut pas être inculpée, avait-il expliqué en février. - Manque de sérieux -Homonyme du magistrat en charge du dossier, Christer Pettersson, identifié par la femme d'Olof Palme, avait été déclaré coupable de l'assassinat en juillet 1989 avant d'être relaxé en appel quelques mois plus tard, pour insuffisance de preuves. Son témoignage avait aussi été fragilisé par les conditions, entachées d'irrégularités, dans lesquelles il avait été recueilli. Il est mort en 2004. Lisbeth Palme, la veuve du Premier ministre qui l'avait formellement reconnu, est elle décédée en 2018. Au fil des années, ont été également soupçonnés, entre autres, le parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), l'armée et la police suédoises ou les services secrets sud-africains - Olof Palme était très critique à l'égard de la politique d'apartheid du pays. Grand orateur, il avait pris position contre la guerre du Vietnam et l'énergie nucléaire. Il a également soutenu les gouvernements communistes à Cuba et au Nicaragua. En Suède, où il a été Premier ministre de 1969 à 1976, puis de 1982 à 1986, il a jeté les bases de l'égalité entre les sexes. Certaines théories suggèrent aussi que le dirigeant a été victime d'un tireur isolé agissant au nom d'une "haine idéologique". Parmi les spéculations circulait le nom de Stig Engström, également connu comme "l'homme de Skandia" et régulièrement apparu dans les médias. C'était un opposant aux idées de gauche d'Olof Palme. Arrivé parmi les premiers sur les lieux du crime depuis la compagnie d'assurance Skandia où il était employé, les autorités l'ont interrogé en tant que témoin mais l'ont jugé peu fiable car changeant régulièrement de version. Il est mort en 2000. La police avait été vivement critiquée pour son manque de sérieux et les pistes hasardeuses qu'elle avait empruntées au détriment d'un travail plus professionnel entrepris au début de l'enquête. Le soir du drame, elle n'a pas correctement bouclé la scène du crime détruisant ainsi de potentielles preuves, une bévue qui hante encore les enquêteurs aujourd'hui. Si le parquet décide mercredi de clore l'enquête, elle pourrait être rouverte à l'avenir si de nouveaux éléments apparaissaient.
Plus de trente ans après l'assassinat du Premier ministre suédois Olof Palme, la justice suédoise doit annoncer mercredi si elle met un terme à l'enquête, dans l'impasse malgré les innombrables pistes explorées depuis 1986, ou si elle engage des poursuites.
orangesum-4380
La France a chaud. Plusieurs villes ont battu leur record absolu de température mardi 23 juillet avec 42,1°C à Brive, 41,2°C à Bordeaux (40,7°C en 2003), 40,8°C à Châteauroux (40,5°C en 1906), 40,7°C à Angers (39,8°C en 1947), 40,7°C au Mans (40,5°C en 2003) ou 40,1°C à Rennes (39,5°C en 2003), selon Météo-France. Angers ou encore Rennes n'avait jamais vu le mercure grimper au-dessus des 40°C. Des records étaient déjà tombés dans la matinée, avec une nuit qui n'avait jamais été aussi chaude dans le Sud-Ouest : 24,8°C à Bordeaux-Mérignac ou 24,6°C à Toulouse-Blagnac. Mercredi 24 juillet au petit matin, de nouveaux records sont tombés. "La ville de Dieppe (Seine-Maritime) a battu son record de température à 6 heures du matin : il faisait 24,1 °C. Le précédent record datait de 1976, il y a 43 ans, avec une température mesurée à six heures du matin de 22,2 °C", détaille franceinfo. D'autres villes comme Trappes (Yvelines) ou encore Roissy ont également battu des records, au plus frais de la nuit. Vigilance rouge ? Mais le pire est pour jeudi ! Paris devrait battre ce jour-là son record de 1947 (40,4°C). Le mercure devrait dépasser les 40°C sur un grand quart nord-est du pays en particulier, avec des pointes à 43°C localement et une journée qui pourrait être plus chaude que les pires jours de la canicule de 2003. Il n'est ainsi "pas exclu" que certains départements soient placés en vigilance rouge, selon la Direction générale de la Santé. Cette alerte rouge avait été utilisée pour la première fois en juin dans quatre départements du sud, entraînant l'annulation d'événements sportifs et de sorties scolaires, ainsi que l'école facultative. Mais le record absolu pour la France de 46°C, qui date de juin, ne sera en revanche pas atteint. La baisse des températures sera ensuite "spectaculaire" vendredi sur l'ouest du pays, mais il faudra attendre samedi pour voir la fin de cet épisode sur l'ensemble du territoire.
Pour ce nouvel épisode caniculaire, le deuxième en moins d'un mois, 80 départements sur 101, un record, ont été placés en vigilance orange. Dans plusieurs villes, il n'avait jamais fait aussi chaud depuis le début des relevés de température.
orangesum-4381
Le mouvement des gilets jaunes s'est exporté en Belgique. Plusieurs dépôts de carburants étaient bloqués vendredi 16 novembre dans la matinée en Wallonie dans le cadre d'une action menées par des "gilets jaunes". Toutefois, aucune perturbation n'était encore constatée sur les routes. "Nous avons été avisés d'un appel lancé en Belgique sur les réseaux sociaux à bloquer les autoroutes et les raffineries. Mais pour l'instant, il n'y a pas d'impact sur les autoroutes", a affirmé à l'AFP un porte-parole de la police fédérale. "Des effectifs de police sont prêts à être mobilisés le cas échéant", a-t-il ajouté. Selon l'agence Belga, plusieurs dizaines de "gilets jaunes" bloquaient dans la matinée une raffinerie Total Petrochemical à Feluy (centre) empêchant les poids lourds d'accéder au site. Une action similaire était menée au dépôt de la société Proxifuel de Wierde (centre), toujours selon Belga, tandis que les médias belges RTBF et RTL-TVI rapportent un autre blocage à Wandre (est). Les blocages concernent pour l'instant uniquement la région francophone de Wallonie. Les manifestants entendent marquer leur mécontentement par rapport à l'augmentation du prix du carburant, un mouvement venu de France, où les "gilets jaunes" ont appelé à bloquer routes et points stratégiques samedi 17 novembre à travers le pays lors d'une "mobilisation générale". Comme en France, les manifestants dénoncent également le coût de la vie. "Le prix du carburant n'a été qu'un élément déclencheur, qui a fait déborder un vase très bien rempli", témoigne auprès de la RTBF un porte-parole du mouvement. Selon la radio-télévision belge, la Belgique est le quatrième pays européen concernant la taxation du diesel.
En Belgique, des citoyens ont appelé à se joindre au mouvement français. Des blocages étaient déjà en cours vendredi matin.
orangesum-4382
L'ex-mari de Victoria avait 69 ans, les reins en mauvais état et du diabète, ce qui faisait de lui la cible parfaite du Covid-19. Les douze autres sans-papiers avec lesquels il vivait dans un logement du New Jersey sont tous tombés malades, et lui aussi. Au fil des semaines, alors que son état se détériorait, il a pourtant systématiquement refusé de consulter un médecin. Victoria ne voulait pas non plus l'y emmener."Lorsqu'il n'a quasiment plus pu marcher, manger ou même respirer, ma fille l'a emmené en voiture", se souvient cette femme mexicaine qui a perdu son emploi il y a deux mois. "Il est mort trois semaines plus tard". A New York, épicentre de la pandémie aux Etats-Unis, Noirs et Hispaniques présentent des taux de mortalité quasiment deux fois supérieurs à ceux des Blancs. Parmi les millions de sans-papiers hispaniques vivant aux Etats-Unis, nombreux sont ceux qui travaillent dans des domaines essentiels. Ne pouvant souvent pas exercer leur activité de chez eux, ils sont donc généralement plus exposés au virus. Ils souffrent aussi, en moyenne, plus fréquemment d'affections de longue durée comme le diabète, l'asthme ou l'hypertension."Les gens de ma communauté n'ont pas le luxe de pouvoir s'évader dans leur résidence secondaire des Hamptons", explique Francisco Moya, élu du quartier du Queens au conseil municipal de New York, en évoquant le lieu de villégiature favori des New-Yorkais aisés. "Ils doivent rester là et travailler".- Pas les moyens -La circonscription de ce conseiller municipal originaire d'Equateur est une des plus cosmopolites de la ville et figure parmi les plus touchées par la pandémie. Pour lui, les gens "ont peur d'aller à l'hôpital à cause des mesures antimigratoires prises par le gouvernement Trump depuis le premier jour" de son mandat. Les services américains de l'immigration (ICE) ont assuré qu'ils ne procéderaient pas à des interpellations dans les hôpitaux. Pour autant, "la peur existe", assure Jae Young Kim, de l'association Legal Services, qui propose une aide juridique aux immigrés dans le quartier du Bronx à New York. A la crainte de l'arrestation, s'ajoute celle de la facture, souvent considérable pour des soins d'urgence dans le système de santé le plus onéreux au monde, et de très loin. L'Etat fédéral peut offrir la prise en charge des soins d'urgence, par le biais de l'Emergency Medicaid, spécifiquement destiné aux personnes en situation irrégulière. Mais le gouvernement Trump a élargi une disposition légale existante, qui compromet les chances de régularisation d'une personne ayant bénéficié d'une aide publique, considérée comme une "charge publique". Il a prévu une exception pour le coronavirus, mais beaucoup l'ignorent ou se méfient et ne voient donc pas d'autre solution que de payer de leur poche en cas de consultation ou d'hospitalisation. Il y a quelques années, le père de Rosa, travailleuse agricole en Californie, a dû être opéré en urgence et a reçu, plus tard, une facture de 40.000 dollars, qu'il n'a pas fini de payer. Si elle tombait malade, Rosa, qui a perdu son emploi dans la vallée de Coachella, où elle ramassait des choux-fleurs, sait déjà qu'elle n'irait pas à l'hôpital."C'est difficile quand vous n'avez pas les moyens de payer", dit-elle. Pour un transport en ambulance et un simple test de dépistage du coronavirus, Carlos Buri, un Equatorien qui vit à Corona, dans le Queens, s'est vu réclamer 1.360 dollars. Ses économies se sont déjà envolées au vent de cette crise, qui lui a fait perdre son emploi dans un supermarché, et Carlos ne peut pas payer. Le plan de soutien massif à l'économie adopté par le Congrès ne prévoit rien pour les personnes en situation irrégulière, qui ne peuvent pas non plus recevoir d'allocations chômage. Son épouse, Blanca Velez, voit se profiler la menace de la fameuse "charge publique" et ne veut plus de facture supplémentaire: "Nous avons peur de retourner à l'hôpital".
Au coeur d'une crise sanitaire sans précédent, beaucoup de sans-papiers aux Etats-Unis refusent encore d'aller à l'hôpital, par peur de l'arrestation, de l'expulsion ou d'une facture qui pourrait empêcher leur régularisation.
orangesum-4383
L'adolescente, qui n'était selon toute vraisemblance pas visée, a été mortellement blessée dans la nuit de samedi à dimanche devant un fast-food à Norsborg, banlieue modeste mais habituellement calme du sud de la capitale suédoise, a annoncé la police. Depuis les faits, des fleurs et des bougies ont été déposées pour former un cœur sur les lieux du crime, a constaté une journaliste de l'AFP."Cela ne doit plus arriver. C'est une fille de 12 ans bon sang. Ceux qui habitent ici méritent mieux", s'indigne Christina Lundström, une riveraine de 51 ans venue se recueillir. "Aucun politique n'est là pour montrer son soutien, quel fiasco", déplore Daniel Acat, 32 ans. Le ministre de la Justice Morgan Johansson a exprimé à l'agence TT son "émoi et dégoût" face à une affaire qui suscite de nombreuses réactions. Selon les médias suédois, deux membres d'un gang criminel présents sur les lieux étaient la véritable cible des nombreux coups de feu. Globalement paisible avec un des taux d'homicide les plus faibles dans le monde, la Suède est confrontée depuis plusieurs années à un problème d'explosions et fusillades visant des bâtiments, des véhicules et, depuis plus récemment, des personnes. Au cours du premier semestre 2020, 20 personnes ont été tuées dans 163 fusillades en Suède, selon la police. L'an passé, 42 personnes avaient perdu la vie, pour 334 incidents. Les affaires sont rarement élucidées, mais selon le Conseil suédois pour la prévention des crimes, la hausse des cas est liée au trafic de drogue. En 2019, le gouvernement avait dévoilé 34 mesures pour combattre le problème, prévoyant notamment un renforcement des effectifs et des peines. Outre Stockholm et sa banlieue, le phénomène frappe les villes de Malmö, Göteborg, ou Helsinborg. Le débat avait atteint son paroxysme en août dernier lorsque deux femmes avaient été abattues à quelques semaines d'intervalle, dont une en plein jour à Malmö alors qu'elle portait son bébé - qui a survécu - dans les bras. La fille tuée ce week-end n'est pas la plus jeune victime: en 2015, une enfant de 4 ans avait été tuée avec trois adultes dans l'explosion d'une voiture piégée.
La mort par balle d'une fille de 12 ans près de Stockholm suscitait l'émoi lundi en Suède, confrontée à une multiplication inquiétante des fusillades liées à des gangs criminels depuis plusieurs années.
orangesum-4384
Les sept suspects interpellés lundi lors d'un coup de filet antiterroriste dans le Finistère ont été mis en examen et placés en détention provisoire samedi par un juge d'instruction antiterroriste pour "associaton de malfaiteurs terroriste criminelle". Ces hommes, parmi lesquels un adolescent de 16 ans, ont tous été placés en détention provisoire. Agés de 16 à 38 ans, ils sont en garde à vue depuis lundi, et ont été transférés mercredi soir au siège de la DGSI, à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), dans le cadre d'une information judiciaire ouverte en décembre pour "association de malfaiteurs terroriste criminelle". Selon des sources concordantes, ils sont soupçonnés d'avoir préparé un projet d'"action violente" en France. Parmi eux, un homme né en Syrie et arrivé dans l'Hexagone début 2015 est au coeur de l'enquête. Ce trentenaire, qui disposerait d'un passeport palestinien, a obtenu le statut de réfugié quelques mois après son entrée sur le territoire français, selon une source proche de l'enquête. D'après des sources concordantes, Mohammad D. est soupçonné d'avoir appartenu au groupe Etat islamique (EI). Selon une des sources proches de l'enquête, il s'agirait du personnage central de cette cellule qui a agrégé une communauté de personnages radicalisés de la région brestoise suivis depuis des années par les services spécialisés. Plusieurs personnes étaient fichées "S" (pour Sûreté de l'Etat). Une boucherie halal servait de lieu de rendez-vousParmi les suspects figure aussi le responsable d'une boucherie halal de Brest qui a servi de lieu de rendez-vous au petit groupe, également constitué de quelques convertis et d'un lycéen de 16 ans, fils d'un commerçant brestois. Au lendemain des attentats du 13 novembre 2015, le propriétaire de la boucherie, âgé d'une trentaine d'années, avait été interpellé après avoir mimé un tir à l'arme automatique au passage d'une patrouille de police. Cette affaire lui avait valu une condamnation à trois ans de prison avec sursis pour "apologie du terrorisme". Ce commerçant brestois est par ailleurs soupçonné d'avoir voulu se rendre en Syrie en septembre 2014 en compagnie de son épouse - décrite par les autorités comme radicalisée - et de leurs deux enfants mineurs.
Présentés à un juge vendredi, sept hommes ont été placés en détention provisoire ce samedi après un coup de filet antiterroriste en début de semaine en Bretagne.
orangesum-4385
"C'est le moment de franchir un pas décisif", confiait le pape fin mars à un biographe. Il faut "passer de la destruction de la nature à sa contemplation", "ralentir notre cadence de production et de consommation". Dans un univers brutalement à l'arrêt et qui aspire à être plus solidaire, François voyait "les prémices d'une économie moins liquide, plus humaine". Tout en mettant en garde: "ne perdons pas la mémoire une fois que tout est passé". Saisissant un moment historique, il a créé dès la mi-mars un groupe de réflexion inter-disciplinaire pour plancher durant une année sur un monde post-Covid 19 plus vertueux, dans tous les domaines. Sa propre vision est largement exposée dans son encyclique "Laudato si", parue en mai 2015, texte à tonalité très sociale sur l'écologie, dénonçant en termes cinglants l'exploitation des hommes et de la nature. Cet écrit, qui a eu un large écho au delà de la sphère religieuse, prône une "écologie intégrale", intégrant étroitement les êtres humains à la nature.-Année Laudato Si-Le pape vient précisément d'annoncer "une année spéciale Laudato Si", remplie d'initiatives. "J'invite toutes les personnes de bonne volonté à y adhérer, à prendre soin de notre Maison commune et de nos frères et sœurs les plus fragiles", a dit François dimanche."Laudato Si" a "fait comprendre que tout est lié: il n'y a pas de question environnementale séparée de la question sociale. Le changement climatique, les migrations, la guerre, la pauvreté et le sous-développement sont les manifestations d'une crise unique qui, avant d'être écologique, est, à sa racine, une crise éthique, culturelle et spirituelle", résume le directeur des médias du Vatican, Andrea Tornielli, évoquant la force de "cette vision profondément réaliste"."L'encyclique peut fournir la boussole morale et spirituelle pour un voyage vers un monde plus humain, plus fraternel, plus pacifique et plus durable", veut croire le département du Vatican chargé de la tâche, le "Dicastère pour le service du développement humain intégral". Cette crise est "une opportunité pour imaginer un avenir meilleur", approuve son dirigeant, le cardinal ghanéen Peter Turkson. Lors d'une récente vidéo-conférence, Mgr Bruno-Marie Duffé, secrétaire de ce ministère, soulignait que la pandémie a mis en lumière "la vulnérabilité économique des sociétés modernes". "Nous redécouvrons que la santé et la solidarité sont des conditions et des piliers de notre économie", jugeait le prélat français. Le père Augusto Zampini, un Argentin qui coordonne l'action du Vatican en temps de pandémie, se dit particulièrement préoccupé par "la crise alimentaire" mondiale, accentuée par la pandémie qui complique les récoltes ou empêche certains enfants d'aller à l'école où ils sont nourris. La pandémie pourrait inciter les hommes à "jeter moins de nourriture à la poubelle" ou encore "manger des produits plus saisonniers", avance-t-il.- Un monde "apeuré et perdu" -Voici trois mois exactement que Jorge Bergoglio a célébré pour la dernière fois une audience du mercredi en plein air, acclamé sur sa papamobile avant de serrer des dizaines de mains, faisant fi de la pandémie de coronavirus qui sévissait déjà. Ce pasteur de terrain, qui a recommandé aux prêtres de se rendre auprès des malades, a confié se sentir comme un prisonnier "en cage" en fixant l'objectif d'une caméra dans sa bibliothèque. Mais ses messages bénéficient sans doute d'une résonance nouvelle. Première historique et image frappante, il était apparu seul fin mars sur une place Saint-Pierre déserte et balayée par la pluie pour présider une prière face à "la tempête" de la pandémie, en exhortant le monde "apeuré et perdu" à revoir ses priorités. Dans son message de Pâques, en avril, le pape a proposé de "réduire" ou "annuler" la dette des pays pauvres, appelant à la solidarité. "Que ces frères et soeurs plus faibles, qui peuplent les villes et les périphéries de toutes les parties du monde, ne soient pas laissés seuls", a-t-il plaidé. Ces trois derniers mois, il a exprimé régulièrement son soutien aux "personnes ordinaires" exposées au "front" de la pandémie, comme les infirmières, les employés de supermarchés, les agents d'entretien, les transporteurs ou les forces de l'ordre. Tous des "saints de la porte d'à côté". L'Argentin Jorge Bergoglio, connu pour ses sorties contre un libéralisme économique qui "jette" les travailleurs comme des "déchets", rêve aussi d'un "revenu universel de base" pour tous les défavorisés sans revenu stable. Souvent affublé du qualificatif de pape "gaucho", voire de "communiste", il hausse les épaules et dit être dans la continuité de ses prédécesseurs défendant la "doctrine sociale" de l'Eglise.
Le pape François -encore privé mercredi de son bain de foule traditionnel sur la place Saint-Pierre pour cause de coronavirus- entend peser de tout son poids moral pour réclamer une nouvelle société post-pandémie, plus respectueuse des hommes et de la Terre.
orangesum-4386
La jeune société, dans laquelle le gouvernement américain a investi 483 millions de dollars, a annoncé des "données intérimaires positives" de la phase initiale des essais cliniques: chez huit personnes, le vaccin expérimental baptisé mRNA-1273 a déclenché une réponse immunitaire similaire à ce qu'on observe chez les gens qui ont été naturellement contaminés par le virus qui cause le Covid-19. Le président Donald Trump, qui veut 300 millions de doses d'ici janvier pour vacciner la population américaine, s'est immédiatement réjoui. "J'ai vu les résultats, ils sont stupéfiants. Je suis très heureux et les marchés sont en hausse", a-t-il dit. Cette première phase visait aussi à vérifier que le vaccin n'est pas toxique, et Moderna n'a rapporté que quelques effets secondaires tels que des rougeurs à l'endroit de l'injection.- ARN messager -Moderna a commencé les essais sur humains le 16 mars, parmi les premiers au monde. A ce jour, seuls 12 essais cliniques ont débuté, dont une moitié en Chine, selon la London School of Hygiene & Tropical Medicine, sur une centaine de projets recensés. Désireux d'être prioritaires, les Etats-Unis ont investi tôt dans le projet de Moderna ainsi que dans ceux, moins avancés, du groupe américain Johnson & Johnson et du laboratoire français Sanofi, qui a des sites de production aux Etats-Unis. Il est trop tôt pour prédire l'avenir de ce vaccin, fondé sur une technologie appelée ARN messager qui n'a jamais prouvé son efficacité. La technologie vise à donner au corps les informations génétiques nécessaires pour déclencher préventivement la protection contre le coronavirus. Les résultats complets de l'essai de phase 1, sur 45 participants de 18 à 55 ans, ne sont pas encore connus. "Ce n'est pas une mauvaise nouvelle", tempère Stephen Evans, professeur à la London School of Hygiene & Tropical Medicine, en notant que ces premiers chiffres ne concernent pas de personnes âgées, les plus menacées par le Covid-19."Il est très difficile d'être certain des résultats à partir d'un communiqué de presse", ajoute-t-il, en soulignant que seuls les résultats de la future phase 3 permettront de trancher sur l'efficacité. La phase 2, sur 600 personnes, a déjà reçu le feu vert de l'Agence américaine des médicaments et devrait commencer d'ici juin. La phase 3, qui se fait généralement sur des milliers de personnes, devrait débuter en juillet, a dit Stephen Hoge, le président de Moderna. Le vaccin a été développé en partenariat avec l'Institut national des maladies infectieuses, dirigé par le tr-s respecté docteur Anthony Fauci, qui conseille Donald Trump. L'institut mène également l'essai clinique. Les premières données "nous laissent penser que mRNA-1273 a une forte probabilité de créer une protection" contre le coronavirus, s'est félicité lors d'une conférence téléphonique Stéphane Bancel, le directeur général français de Moderna. "Nous sommes comblés par ces données intérimaires", a-t-il dit. La société fondée il y a neuf ans et basée à Cambridge près de Boston, n'a jusqu'à présent jamais reçu d'homologation pour un médicament ou un vaccin. Dans la foulée, le cours de l'action Moderna à New York a bondi de plus de 25% à la mi-journée.- Des milliards de doses nécessaires -Nombre de gouvernements et de laboratoires veulent obtenir un ou plusieurs vaccins l'an prochain, voire avant la fin de 2020 pour des vaccinations en urgence. Le problème n'est pas seulement d'identifier un vaccin efficace et sûr, il faudra ensuite fabriquer des milliards de doses, et les distribuer selon un ordre qui reste à négocier internationalement. Les grands laboratoires, ainsi que Moderna, ont dit qu'ils commenceraient à produire des millions de doses sans attendre le résultat des essais cliniques, une prise de risque inédite et largement financée par les Etats et de grandes organisations non gouvernementales. Concernant Moderna, dans la phase 1 des essais, trois groupes de 15 volontaires ont reçu trois doses différentes, avec un rappel 28 jours plus tard. Au vu des premiers résultats, les scientifiques ont décidé d'éliminer la plus forte dose de la suite des tests, étant donné que les doses moindres semblaient faire effet. Cela permettrait de vacciner plus de monde, à production égale. Moderna a annoncé récemment un partenariat avec le géant Lonza pour fabriquer jusqu'à un milliard de doses par an. Des tests menés sur des souris ont séparément montré que le vaccin empêchait le virus de se répliquer dans leurs poumons, selon l'entreprise lundi.
Partie parmi les premières dans la course mondiale au vaccin contre le nouveau coronavirus, la société biotechnologique américaine Moderna, financée par Washington, a annoncé lundi des résultats très préliminaires mais encourageants pour son vaccin expérimental chez huit volontaires, avant des essais à grande échelle prévus en juillet.
orangesum-4387
"On y va doucement pour sortir tous les éléments qui pourraient obstruer. Ensuite, on fait le tri entre tout ce qui est végétal, animal et plastique dégradé", explique Aurélien Strmsek, 24 ans, au côté d'Edgar Dusacre, 23 ans. Les deux jeunes gens, coprésidents-fondateurs de la petite association environnementale bordelaise 4P Shore and Seas, sont partis de Soulac (Gironde) le 28 juillet et arpentent depuis les plages du littoral aquitain : destination Anglet (Pyrénées-Atlantiques), une marche de 260 km. Leur objectif est de prélever sur leur passage des échantillons de microplastiques de moins de 5 mm, "intégrés à un protocole scientifique" destinés à la recherche, explique Aurélien, étudiant en master de transition durable et écologique. Ces échantillons seront analysés par le Laboratoire EPOC (Environnements et Paléoenvironnements Océaniques et Continentaux), rattaché à l'Université de Bordeaux, avec lequel l'association collabore. Le but est d'"identifier les origines terrestres" de ces microplastiques et de comprendre leur impact sur la biodiversité marine et leurs effets sur la chaîne alimentaire, disent-ils. Aujourd'hui, les microplastiques ont un "effet ravageur" sur l'océan, affirme Edgar, car ils absorbent des polluants tels que métaux lourds, hydrocarbures, molécules de bisphénol A et B, phtalates, ensuite ingérés par les organismes vivants qu'ils perturbent.- Le microplastique "omniprésent" -"On reste vraiment en surface", explique Aurélien, en décrivant son processus de collecte, "il faut gratter le moins possible et garder une rigueur pour ne pas fausser les résultats". Car ces deux militants de l'environnement, et surfeurs passionnés, suivent un protocole très strict : établir avec une cordelette au sol une ligne de 100 m et tous les 25 m le long du fil, délimiter une zone de fouille sur un carré de 50 cm de côté, et cela sur huit zones tout au long du littoral."J'ai des pochons pour les échantillons, conservés dans une boîte étanche, et un feutre dans ma poche où je note les coordonnées GPS du lieu, l'heure et la date", explique Edgar, 23 ans, étudiant en master de gestion environnemental. "C'est la première fois que ce protocole qui s'inspire du protocole européen de la convention OSPAR - une instance qui vise à protéger l'Atlantique du Nord-est - est appliqué sur les plages du littoral aquitain", affirme-t-il. Les jeunes gens ont contacté l'année dernière le laboratoire bordelais qui effectue les mêmes recherches mais seulement sur le bassin d'Arcachon. "Ainsi, on peut élargir leurs bases de données", explique Aurélien Strmsek, et grâce à un protocole commun, faire des comparaisons pertinentes. L'atout de ce procédé "simple et rapide à faire", c'est qu'il peut être "utilisé pour faire de la science participative et citoyenne", dit Edgar. Selon les deux jeunes, on trouve différents types de microplastiques, "essentiellement des fibres qui proviennent des vêtements lavés en machine ou des microbilles, les +larmes de sirènes+, provenant directement de l'industrie plastique ou cosmétique". Mais un peu plus haut sur la plage, s'accumulent aussi les plus gros débris de filets de pêches, gros pourvoyeurs de pollution selon eux, et même de filtres provenant des stations d'épuration. Au milieu, le microplastique est "omniprésent, enfoui dans le sable ou en surface", note Edgar. Au cours de ce "défi" qu'ils appellent la "Route du plastique", les deux étudiants en profitent pour s'adresser aux estivants : "On les sensibilise à regarder ce sur quoi ils marchent et ils s'aperçoivent vite que ce n'est pas que sur du sable", ironise Edgar. "On essaie de les informer sur leur consommation de plastique et donner des clés pour la diminuer", conclut Aurélien.
Agenouillés sur le sable humide de la plage de Contis (Landes), deux jeunes gens armés d'une pince à épiler fouillent, sous un ciel métallique, le bord de mer à la recherche de microplastiques, ces minuscules débris à l'effet "ravageur" sur l'océan.
orangesum-4388
Face à la menace, "nous devons maintenir notre plus grande vigilance". Alors que va s'ouvrir cette semaine le procès historique des attentats de janvier 2015, Gérald Darmanin a s'est rendu lundi 31 août à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), pour dresser un état des lieux de la menace terroriste en France, qui reste "à un niveau extrêmement élevé", a-t-il alerté. Tout en rendant hommage aux "femmes et aux hommes des services de sécurité, des services de renseignement, qui mettent tout en oeuvre pour protéger les Français et garantir leur sécurité", le ministre de l'Intérieur a illustré par des chiffres l'état actuel de cette menace. "Ce travail quotidien, minutieux, sans relâche, souvent dans l'ombre, a permis de nous doter des outils juridiques nécessaires pour lutter" contre la menace terroriste. Gérald Darmanin a précisé que le "risque terroriste d'origine sunnite demeurait la principale menace à laquelle est confrontée notre pays". Un "projet d'attentat d'ampleur" déjoué en janvier 2020 Procès des attentats de janvier 2015 : "Il s'agit d'un procès pour l'histoire", même si "nous n'aurons pas la vérité sur beaucoup d'éléments" (procureur de la République antiterroriste)par franceinfoComme l'a rappelé Jean-François Ricard, qui dirige le Parquet national antiterroriste quelques heures avant l'allocution du ministre, Gérald Darmanin a fait l'état des lieux du nombre d'attentats déjoués ces dernières années. "61 attentats déjoués depuis 2013, dont 32 depuis 2017", a-t-il énuméré, évoquant un "projet d'attentat d'ampleur" déjoué en janvier 2020. Plus de 8000 personnes (8 132 exactement) sont à ce jour inscrites au fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT), a-t-il par ailleurs annoncé. Face à l'ampleur des défis dans la lutte contre le terrorisme, Gérald Darmanin a mis l'accent sur les moyens supplémentaires alloués à la DGSI, qui verra ses effectifs augmenter de "1 260 agents dans tout le quinquennat". Il a confirmé que cette direction déménagerait prochainement, à Saint-Ouen, grâce à l'achat effectué en début d'année des terrains auparavant occupés par le journal Le Parisien. L'opération "se chiffre à plus d'un milliard d'euros", a-t-il dit. Abordant la question de la libération prochaine des "505 détenus terroristes islamistes en lien avec la mouvance islamiste", auxquels il a ajouté "702 détenus de droit commun susceptibles de radicalisation", il a fait valoir qu'il s'agissait d'un "défi sécuritaire majeur". "En 2020, a-t-il dit, les prévisions de libération sont évaluées à 45 détenus pour des faits d'association de malfaiteurs terroristes", et en 2021 à "63 terroristes islamistes condamnés". Gérald Darmanin a appelé en outre à la vigilance concernant "d'autres formes d'action" émanant "de groupuscules radicaux ou d'individus isolés partisans du recours à la violence". Il a cité à cet égard l'arrestation en mai dernier à Limoges d'un "suprémaciste blanc", qui voulait s'en prendre à des lieux de cultes juifs.
Si la préoccupation des Français aujourd'hui est tournée vers "la crise sanitaire, la situation économique et l'insécurité du quotidien", "la menace terroriste demeure à un niveau extrêmement élevé sur le territoire". Lors d'un déplacement au siège de la DGSI ce lundi, Gérald Darmanin a fait un point sur l'état de la menace terroriste en France, deux jours avant l'ouverture du procès des attentats de janvier 2015.
orangesum-4389
C'est bien connu, le drame ne dort jamais dans les rues de Genoa City. En effet, depuis 44 saisons, les Abbott et les Newman s'aiment et se déchirent dans Les Feux de l'Amour, le feuilleton culte de TF1. Pourtant, il semblerait que la première chaîne ait décidé d'accorder aux deux familles un peu de répit, en leur offrant une sorte de trêve de Noël. En effet, les aventures des amants terribles du programme, qui réunit chaque jour un peu plus d'un million de téléspectateurs après le JT de 13h, ne seront plus diffusées à partir du lundi 28 novembre 2016 !Une interruption à durée encore indéterminéeAinsi, les fans auront la possibilité de se rabattre sur deux téléfilms de Noël proposés les après-midis, en lieu et place des FDA (pour les intimes). Cette décision de la chaîne s'explique par le fait que M6 ait adopté l'an passé cette stratégie avec succès, concurrençant alors sérieusement TF1 dans les audiences sur la cible de la fameuse et tant convoitée ménagère. Au cours des vacances de la Toussaint 2016, The Young and the Restless (titre en version originale) avait été également déprogrammée pour la première fois depuis son lancement en France en 1989. Par le passé, le soap opera numéro un outre-Atlantique avait déjà été retiré, notamment au cours des vacances scolaires de Noël ou de Pâques, mais jamais pour une période aussi longue. Vers une déprogrammation définitive du feuilleton ? Mais que signifie cette décision pour l'avenir des Feux de l'Amour sur TF1 ? Du côté des fidèles du feuilleton, c'est l'inquiétude, car ceux-ci craignent que Victor, Nikki, Sharon, Nick, Jack ou encore Victoria ne reviennent plus jamais à l'antenne... À l'heure actuelle, aucune date de retour n'a été en tout cas annoncée et aucune précision de la part de TF1 n'a été apportée quant à la durée de cette suspension. Seriez-vous tristes de ne plus pouvoir suivre la série ?
Mauvaise nouvelle pour les fans des Feux de l'amour... En effet, TF1 vient d'annoncer sa décision de retirer de son antenne le feuilleton culte dès le lundi 28 novembre 2016 et cela pour une durée encore indéterminée. À la place, les téléspectateurs pourront regarder des téléfilms de Noël tout au long du mois de décembre.
orangesum-4390
Le tableau "Tête d'un homme barbu" pourrait-il avoir été peint par Rembrandt ? Remisée pendant près de 40 ans par un musée britannique car considérée comme un faux, l'oeuvre provient bien de l'école du maître flamand, a annoncé mardi le musée Ashmolean d'Oxford. La peinture va subir de nouvelles analyses pour déterminer si elle a été réalisée ou non par le célèbre peintre. |Ce portrait de petite taille, qui représente un homme âgé regardant vers le bas, a été légué au musée Ashmolean en 1951 et a été alors exposé comme un Rembrandt. Mais en 1982, le Rembrandt Research Project, qui fait autorité sur l'oeuvre du peintre, a rejeté la toile, l'estimant fausse. Elle est alors remisée par le musée. Après de nouvelles recherches, "il peut désormais être confirmé que (le tableau) a été peint dans l'atelier de Rembrandt autour de 1630", a déclaré l'Ashmolean dans un communiqué. La toile va être présentée dans l'exposition en cours Young Rembrandt "avant de subir d'autres recherches et travaux de restauration dans les laboratoires de l'Ashmolean pour déterminer s'il y a des preuves du travail de la propre main de Rembrandt", a ajouté le musée. C'est d'ailleurs à l'occasion de la préparation de cette exposition que la conservatrice du musée, An Van Camp, a décidé de réexaminer le tableau. Ce dernier a alors été analysé à l'aide de la technique de la dendrochronologie, une méthode de datation du bois, qui a établi que l'oeuvre avait été peinte sur un panneau venant d'un chêne des rives de la Baltique, abattu entre 1618 et 1628, et utilisé dans d'autres travaux de Rembrandt. Interrogée par le journal britannique le Guardian, An Van Camp a précisé que les experts qui avaient rejeté le tableau en 1982 l'avaient daté "d'avant la fin du XVIIe siècle, même pas du vivant de Rembrandt". Mais elle avait toujours été persuadée de l'authenticité du petit tableau : "C'est ce que Rembrandt fait. Il fait ces petites études de vieillards aux regards tristes, mélancoliques, pensifs."
Grâce à de nouvelles méthodes d'analyses, il a pu être établi que l'oeuvre avait été peinte dans l'atelier de Rembrandt, autour de 1630. Reste maintenant à découvrir si elle l'a été de la main même du maître flamand.
orangesum-4391
Elles sont sept, d'horizons très différents. L'une est colonel de la réserve citoyenne de l'armée de l'air, une autre psychothérapeute, une théologienne, une autre traductrice... Catholiques, engagées dans une paroisse ou une communauté, elles rêvent d'offrir leurs services à des fonctions interdites aux femmes dans la tradition catholique romaine. Pour cela, elles se sont constituées cet été en un collectif, "Toutes Apôtres!" et se revendiquent d'un Manifeste dénonçant "la mise sous silence des femmes par l'Eglise pendant des siècles" et appelant à un "acte salutaire de désobéissance à la doxa ecclésiale". Puis elles ont déposé, fin juillet, leurs dossiers à la nonciature à Paris, demandant une audience auprès de l'ambassadeur du Vatican en France."J'ai tout à fait conscience de l'incongruité de ma démarche", témoigne à l'AFP l'une d'entre elles, Sylvaine Landrivon, aspirant, à 64 ans, à devenir évêque."Nous, les femmes, on nous reconnaît dans des postes administratifs, mais à aucun moment dans des postes d'enseignement biblique. C'est grave", regrette cette docteur et ex-enseignante en théologie. "Or, on a une autre manière de présenter la Bonne Nouvelle, qui n'est pas andro-centrée". Autre membre, Claire Conan-Vrinat, 40 ans, consultante dans un cabinet de conseil et de formation aimerait devenir diacre, ce qui lui permettrait de "prononcer des homélies et faire des sacrements, des baptêmes, des enterrements..."- "C'est le moment" d'agir - "Ce serait dommage que l'Eglise se prive de la diversité de nos parcours de vie, de nos engagements, de nos qualités", explique cette femme. Qui se veut rassurante: "pas question de prendre le pouvoir" à la place des hommes. "On est tous baptisés, on est tous frères et soeurs". A 56 ans, Christina Moreira, traductrice, engagée au sein d'une communauté en Espagne, aimerait être curé et accompagner "une des paroisses abandonnées en France, où des gens n'ont droit qu'à une messe une fois tous les six mois", en raison de la crise des vocations chez les prêtres."Dans les sociétés occidentales, l'égalité homme femme a progressé. Il n'y a plus que l'Eglise qui résiste", dit-elle, jugeant que "c'est le moment" d'agir, le pape François étant "un homme ouvert, qui écoute". Pour sa part, Hélène Pichon, 51 ans, aspire à devenir nonce. Pour ce colonel de l'armée de l'air au parcours diplomatique étoffé, pourquoi "une femme laïque (non membre du clergé, ndlr) ne pourrait-elle pas assurer cette fonction" ? Le collectif s'inspire de l'action d'Anne Soupa, une théologienne de 73 ans qui avait jeté un pavé dans la mare le 25 mai en postulant à l'archevêché de Lyon... pour succéder à Mgr Philippe Barbarin. Son Comité de la Jupe, une association de 300 adhérents qui soulèvent ces questions régulièrement depuis plus de 10 ans, s'est d'ailleurs associé à "Toutes Apôtres!". Tout comme les féministes de la plateforme "Oh my Goddess", représentant une génération plus jeune. Preuve que les débats autour de la place des femmes dans les postes à responsabilité sont toujours d'actualité. Et peuvent gêner. Sylvaine Landrivon a ainsi dû déposer plainte après avoir reçu une lettre de menaces de mort, fin juillet, les jours suivant le dépôt de son dossier à la nonciature."C'est un sujet incandescent", qui remet en cause "un certain nombre de fondements de l'ordre ecclesiastique", relève Anne-Marie Pelletier, bibliste et théologienne. Si elle émet des réserves sur la forme de la démarche, elle concède que ce geste donne "une visibilité à des réalités auxquelles résiste très fortement la hiérarchie de l'église catholique". Elle même fait partie d'une commission nommée en début d'année par le Pape François, qui doit travailler sur l'accès des femmes au diaconat. Pour sa part, elle prône d'associer à la question des femmes celle des "hommes laïcs qui n'ont pas plus de pouvoir que les femmes et se sentent délaissés". En attendant, "Toutes Apôtres", pour toucher plus largement, s'est mis en relation avec plusieurs autres mouvements similaires à l'étranger, "Voices of faith", "Maria2.0" par exemple. Fin août, une conférence a été donnée en ligne sur des réseaux sociaux, traduite simultanément en ... sept langues.
Etre femme évêque, curé, diacre, nonce... Une "incongruité" ? Plusieurs femmes catholiques demandent, symboliquement, d'accéder à des postes réservés depuis longtemps au clergé, masculin. Constituées en collectif, elles cherchent à internationaliser leur démarche.
orangesum-4392
Yuan Zi ("Rondouillard") et Huan Huan ("Joyeuse") font la fierté du zoo de Beauval situé dans le Loir-et-Cher. Il s'agit d'un couple de pandas arrivé de Chine en 2012. Initialement, le prêt des animaux vedettes du parc est de dix ans. Mais selon les informations de Paris Match, Emmanuel Macron espère bien le faire évoluer. C'était d'ailleurs l'un des sujets posé sur la table des négociations lors de son voyage diplomatique en Chine du 4 au 6 novembre. Paris Match affirme ainsi que lors d'un dîner mardi soir au JardiYu, à Shanghai, le chef de l'Etat a officiellement demandé une extension de dix ans du prêt des deux pandas géants à son homologue chinois. Rodolphe Delord, le directeur du zoo, qui faisait partie de la délégation présidentielle, estime que l'affaire est en bonne voie. Les deux pandas pourraient rester encore 10 ans de plus, soit jusqu'en 2032 minimum. "Je suis confiant. Tous les feux sont au vert mais il ne faut rien lâcher", a-t-il confié à Paris-Match. Pour cause, il semblerait que le président chinois, Xi Jinping, n'ait pas formellement validé la demande d'Emmanuel Macron. Le "prêt" pourrait être reconduit en 2020, à l'occasion de la COP 15 biodiversité qui se déroulera en Chine. Brigitte Macron attachée à ces pandasPour le zoo de Beauval, ces deux pandas sont très importants. Depuis leur arrivée, la direction assure que la fréquentation de son parc a bondi de 600 000 à 1,6 million de visiteurs. Beauval explique avoir également beaucoup investi dans la recherche autour de la reproduction des pandas qui est très compliquée. "Nous avons ainsi financé des colliers émetteurs", indique dans les colonnes du Parisien, Delphine Delord, directrice de la communication du zoo, sans ne donner aucun chiffre. Enfin, Brigitte Macron est également particulièrement attachée à ces pandas, puisqu'elle est la marraine de Yuan Meng ("Accomplissement d'un rêve"), le bébé du couple de mammifères né en 2017. La Première dame ne manque jamais une occasion de donner des nouvelles du petit ursidé qui va aujourd'hui très bien. Contrairement à ses parents, le petit panda devrait quant à lui quitter la France pour la Chine l'an prochain.
En pleine visite diplomatique en Chine, le président de la République et son épouse, Brigitte Macron, ont tenté de négocier un prêt plus long pour les deux pandas qui sont arrivés en France en 2012.
orangesum-4393
Monsieur Louis Jean Raymond Marie de Vincens de Causans dit Louis de Causans est comme qui dirait un sang bleu sans royaume ! Pourtant, il affirme qu'il devrait aujourd'hui être à la place du Prince Albert sur le trône de Monaco. Il faut remonter au tout début du XXe siècle pour bien comprendre son histoire, raconte Le Parisien. A cette époque, le souverain monégasque, Louis II est "vieux garçon" et comme le veut la tradition, sans descendance directe, "le pouvoir échouera au second rameau, en l'occurrence à son cousin Guillaume II de Wurtemberg-Urach". "Mais pour la France, qu'un Allemand règne sur Monaco, c'était, à la veille de la Première Guerre mondiale, tout simplement inacceptable", explique au quotidien Me Jean-Marc Descoubès, l'avocat de Louis de Causans.351 M€ de dédommagement demandésAinsi, face à la menace d'une annexion par l'Allemagne, des négociations secrètes sont engagées par l'État français qui impose à Monaco de changer ses règles de succession au trône. Ainsi, le traité de Monaco de 1918 stipule ainsi qu'"en cas de vacance de la couronne, notamment faute d'héritiers directs ou adoptifs, le territoire monégasque formera, sous le protectorat de la France, un État autonome". Le choix est donc porté de trouver un descendant adoptif. Sauf que si la règle de succession n'avait pas été changée par l'État français, Louis de Causans assure, c'est la branche dont il est issu qui aurait dû prendre la succession. "Mais nous n'en avons aucune velléité, nuance le comte. Je n'en veux pas au Prince Albert, qui ne peut rien à tout ça. C'est la France qui a causé ce préjudice". Le Parisien révèle que les deux hommes se sont d'ailleurs rencontrés à plusieurs reprises. Malgré tout, l'avocat de Louis de Causans demande 351 M€ de dédommagement, arguant que si la branche généalogique de son client avait régné, "sa fortune serait sans commune mesure avec ce qu'elle est aujourd'hui". C'est le cabinet de Jean-Yves Le Drian, aux affaires étrangères, qui a été saisi de l'affaire le 2 juillet dernier.
Louis de Causans se dit déshérité du trône de Monaco et réclame ainsi une somme colossale à l'État français, révèle Le Parisien.
orangesum-4394
tête de liste LREM aux élections européennes s'opposait à la suppression de l'ENA, mesure proposée par Emmanuel Macron qu'elle a finalement saluée. Le passé de Nathalie Loiseau continue de la rattraper. Après ses anciens liens étroits avec certains partis d'extrême droite, ce sont désormais des anciennes convictions politiques qui remontent à la surface. En l'espace de deux ans, elles ont totalement changé. Mediapart a retrouvé un ancien entretien qu'elle avait accordé à la Revue internationale et stratégique. Interrogée sur la potentielle suppression de l'Ecole nationale d'administration (ENA), l'ancienne ministre des Affaires Européennes s'opposait alors fermement à cette idée. « Supprimer l'ENA devient l'argument des hommes politiques sans idées », expliquait-elle. « Lors des périodes difficiles, on cherche toujours des boucs émissaires, et l'ENA en est un. Cette mauvaise image se transmet également par certains tics de langage chez les politiques ou les journalistes. C'est un réflexe populiste ou démagogique. » Une ancienne opinion qui dérangeCette prise de position marquée sonne faux aujourd'hui. Parmi ses récentes annonces de la semaine dernière, le Président Emmanuel Macron a de nouveau proposé de supprimer cette institution. « Sur ce sujet, je ne crois pas du tout au rafistolage. Si vous gardez les mêmes structures, les habitudes sont trop fortes, les habitudes sont l࠻, analyse-t-il. Lui-même diplômé de l'ENA en 2004, il constate qu'une réforme s'avère nécessaire. Il souhaite notamment permettre l'accès à ses filières pour tout le monde, de l'ouvrier à l'artisan. Le format actuel ne permettrait plus de remplir ces conditions selon lui. Nathalie Loiseau donne aujourd'hui l'impression de faire machine arrière. Elle a pourtant dirigé cette prestigieuse école de 2012 à 2017. Mais elle garderait un goût amer de cette expérience, touchée par le conservatisme auquel elle a fait face. Actuellement tête de liste LREM aux élections européennes, elle semble avoir tiré un trait sur ses précédentes convictions. « Je suis soulagée qu'on donne un coup de pied dans la fourmilière », affirme-t-elle. Un revirement de situation dont elle n'a pas encore eu l'occasion de se justifier.
Nathalie Loiseau fait face à ses contradictions. Dans un ancien entretien en 2017, la
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Israël a annexé Jérusalem-Est en 1967, puis le plateau syrien du Golan en 1981. Le pays écrira-t-il en 2020 une nouvelle page de son histoire en décrétant "israélienne" une partie de la Cisjordanie occupée ? Selon l'accord conclu entre M. Netanyahu et son ex-rival Benny Gantz, leur gouvernement d'union peut se prononcer à partir de mercredi sur l'application du plan américain pour le Proche-Orient, qui prévoit notamment l'annexion par Israël de la vallée du Jourdain et de colonies juives établies en Cisjordanie. Le Premier ministre, proche allié du président Donald Trump, bénéficie d'une "fenêtre" de tir de quelques mois car une victoire en novembre à la présidentielle américaine du démocrate Joe Biden, hostile à l'annexion, pourrait anéantir l'appui américain à ce projet condamné par les Palestiniens. M. Netanyahu, qui a rencontré mardi à Jérusalem Avi Berkowitz, conseiller spécial de Donald Trump, et David Friedman, ambassadeur américain en Israël, "poursuit ses discussions avec les Américains", ont indiqué mercredi ses services. Il s'entretient aussi avec de hauts responsables militaires et du renseignement, a ajouté cette source, confirmant sans plus de détails que "d'autres discussions étaient au programme des prochains jours". Benjamin Netanyahu optera-t-il pour une approche maximaliste avec le rattachement à Israël de la vallée du Jourdain et d'une centaine de colonies, ou une approche minimaliste en visant une poignée de colonies? A moins qu'il ne repousse le projet aux calendes grecques?- "Déstabilisation" - Le plan d'annexion suscite de vives critiques de l'Union européenne (UE), de l'ONU et de plusieurs pays arabes. Et désormais du Premier ministre britannique Boris Johnson, que Benjamin Netanyahu qualifiait "d'ami" il y a quelques mois, qui s'est invité mercredi en une du quotidien israélien Yediot Aharonot pour exhorter son homologue israélien à annuler son projet."Je suis un défenseur passionné d'Israël" mais "j'espère profondément que l'annexion n'ira pas de l'avant", écrit M. Johnson, disant craindre pour le processus de paix. A Berlin, les députés allemands ont estimé dans une résolution qu'une annexion faisait "courir le risque d'une nouvelle déstabilisation de la région" et ont enjoint Israël d'abandonner ce plan "urgemment". Ils ont toutefois jugé que des menaces de l'UE de sanctions contre Israël seraient contreproductives. Dans l'enclave de Gaza, contrôlée par le Hamas islamiste et sous blocus israélien, des milliers de Palestiniens ont manifesté leur opposition au plan. "La résistance doit reprendre, seul le recours à la force fait peur à Israël", a déclaré un manifestant. Toute annexion, sans pourparlers de paix préalables, serait une "déclaration de guerre", a récemment averti le Hamas, qui ne cherche cependant pas une nouvelle confrontation avec Israël selon des analystes. Le groupe armé a lancé une vingtaine de roquettes vers la Méditerranée en guise d'avertissement, ont indiqué à l'AFP des sources du mouvement. Le Hamas doit participer jeudi aux côtés du parti Fatah du président de l'Autorité palestinienne, au pouvoir en Cisjordanie, à une conférence de presse à Ramallah sur le projet d'annexion israélien.- "Mépris cynique" -De petites manifestations ont eu lieu à Ramallah et Jéricho, en Cisjordanie, où les autorités ont annoncé un bouclage du territoire pour cinq jours dès vendredi en raison d'une hausse des cas de coronavirus. Les Palestiniens tentent de rallier des appuis contre le projet israélien qui fait voler en éclats, selon eux, les accords d'Oslo prévoyant une solution "à deux Etats", une Palestine viable aux côtés d'Israël. Or depuis la signature de ces accords en 1993, la population dans les colonies, jugées illégales par le droit international, a plus que triplé pour dépasser aujourd'hui les 450.000 Israéliens. Plus de 2,8 millions de Palestiniens vivent aussi en Cisjordanie."Le droit international est clair comme du cristal: l'annexion est illégale. Si Israël va de l'avant, cela témoignera de son mépris cynique du droit international au profit de la loi de la jungle", affirme Saleh Hijazi, d'Amnesty International. Les Palestiniens se disent prêts à relancer des négociations avec les Israéliens mais pas sur les bases du plan américain."Nous n'allons pas nous asseoir à une table de négociations où sont proposés l'annexion ou le plan Trump car il ne s'agit pas là d'un plan de paix, mais d'un projet pour légitimer l'occupation" israélienne, a déclaré à l'AFP le négociateur des Palestiniens Saëb Erakat.
De Gaza à Londres, les appels se sont multipliés mercredi pour pousser le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à abandonner son projet d'annexion de pans du territoire palestinien de Cisjordanie qui ferait bouger les "frontières" d'Israël, au risque d'un nouveau conflit.
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Plus de 60 textes ont été définitivement adoptés, 40.000 amendements déposés dans les deux chambres; près de 1.400 heures de débats se sont tenus rien que dans l'hémicycle de l'Assemblée. Retour sur les temps forts. • L'année des "gilets jaunes" La crise des "gilets jaunes" a débordé sur le Parlement. Outre des happenings avec gilets dans l'hémicycle (Jean Lassalle et l'Insoumis Jean-Hugues Ratenon), des députés, principalement "marcheurs", ont été visés dès l'automne. Plus de 80 dégradations de domiciles et permanences se sont succédé, jusqu'à la tentative d'incendie au domicile du président de l'Assemblée Richard Ferrand en février. Le Palais Bourbon lui-même n'est pas passé loin d'une intrusion. Après le vote en décembre de premières mesures d'urgence (prime exceptionnelle, CSG revue...), le Parlement s'est mis à l'heure du grand débat, qui a mobilisé les élus sur le terrain. Face aux poussées de fièvre des samedis de manifestation, le texte "anticasseurs" a été voté en début d'année, mais 50 députés La République en marche (LREM) se sont abstenus. Ce premier record dans la majorité a été battu lors de la ratification, cette semaine, du CETA, accord de libre-échange controversé entre l'UE et le Canada, avec 52 abstentions et 9 votes contre. • Le PS, LR et LFI alliés contre la privatisation d'ADPEn avril, quelque 250 parlementaires - de la France insoumise aux Républicains, en passant par le PS initiateur - enclenchent une procédure inédite : un référendum d'initiative partagée (RIP) contre la privatisation d'Aéroports de Paris. La majorité raille un "attelage surprenant", mais cette action entrave le gouvernement. La privatisation prévue par la loi Pacte est suspendue. Au 1er juillet, 480.300 soutiens étaient enregistrés, soit 10% du nombre exigé d'ici à la mi-mars 2020 pour organiser un référendum.• L'affaire Benalla réveille le SénatL'affaire "Benalla", du nom de l'ex-chargé de mission de l'Élysée, a empoisonné les relations entre chambre haute et exécutif. En février, le rapport de la commission d'enquête sénatoriale pointe des "dysfonctionnements majeurs au sein des services de l'État". Le Premier ministre Édouard Philippe fustige des conclusions "incompréhensibles et injustes". Et quand, en mars, le Sénat à majorité de droite décide de transmettre à la justice les cas de trois hauts responsables de la présidence de la République, mettant en cause leur témoignage, l'exécutif crie au "procès politique". Fait inédit depuis 1998, le Premier ministre boude les questions au gouvernement. Depuis, le parquet a classé sans suite ces trois signalements. • Quid de la réforme des institutions ? Il y a un an, la première mouture de cette réforme voulue par Emmanuel Macron restait à quai à l'Assemblée, percutée par l'affaire Benalla. A l'aune des "gilets jaunes", une nouvelle version voit le jour, incluant notamment des conditions assouplies pour le RIP. Embouteillage législatif, ou défiance vis-à-vis du Sénat ? Mi-juin, Édouard Philippe la reporte à nouveau, sans l'enterrer toutefois. Les textes n'ont toujours pas été présentés en Conseil des ministres.• LREM fragilisée À l'Assemblée, la recomposition politique se poursuit. En octobre, tous les records sont battus avec la création d'un huitième groupe politique, l'hétéroclite "Libertés et territoires". Le groupe rassemble à la fois Agir, pro-Macron, et députés UDI critiques. En février, une figure du groupe LREM, Matthieu Orphelin, proche de Nicolas Hulot, claque la porte, invoquant des avancées écologiques insuffisantes. Avant lui, Joachim Son-Forget avait démissionné du groupe majoritaire après des frasques sur Twitter. Agnès Thill, farouche opposante à la PMA, a elle été exclue du groupe des "marcheurs" en juin, après des propos polémiques sur la procréation médicalement assistée (PMA). • Rentrée chargéeAprès les adoptions définitives en juillet des projets de loi santé, école, et fonction publique, députés et sénateurs auront une rentrée chargée. Le projet de loi sur la bioéthique et sa mesure phare sur l'extension de la PMA à toutes les femmes arrive en septembre à l'Assemblée. Au Palais du Luxembourg, la rentrée sera verte, avec le projet de loi "pour une économie circulaire", qui décrète la guerre au plastique. Une illustration de "l'accélération écologique" annoncée pour l'"Acte II" du quinquennat Macron, désormais orchestrée par Élisabeth Borne, après la démission de François de Rugy. Autre nouveauté : à compter d'octobre à l'Assemblée, les traditionnelles questions au gouvernement seront concentrées en une seule séance hebdomadaire de deux heures les mardis (fini, la séance du mercredi), avec un "droit de réplique" des députés.
REPÈRES. L'année parlementaire s'est achevée jeudi et elle a été chargée.
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Et comme dans ses expéditions extrêmes, cet adepte de la pensée positive en toutes circonstances a cherché à transformer cette immobilité forcée en un "moment enrichissant", a-t-il confié à l'AFP, dans son chalet de Château d'Oex, au coeur des montagnes du canton de Vaud (ouest de la Suisse). C'est là qu'il s'est installé un peu par hasard dans les années 90 après avoir quitté son Afrique du Sud natale en quête d'aventures. Ce port d'attache, il y a toujours peu séjourné du fait de ses expéditions, mais là, il a bien fallu y rester, quand la Suisse a adopté à la mi-mars des mesures de confinement liées à la pandémie de Covid-19. Ces semaines en standby, il y a vu l'opportunité de profiter d'une "liberté un peu différente", la "liberté d'avoir des pensées, d'être créatif, de vraiment ressouder des liens avec la famille". L'aventurier de 53 ans a passé plus de temps avec ses deux filles. Corps affûté dans un pull bleu et un jean, il a aussi continué à s'entraîner dans les forêts qui entourent sa maison, par exemple en tirant des pneus accrochés à une corde pour simuler le chariot de 180 kg qu'il transporte sur les glaces des Pôles.- Couper du bois -Le confinement imposé est quelque chose "que tu ne peux pas changer", dit-il, et "moi, je suis quelqu'un qui met de l'énergie dans les choses que je peux changer"."Tous les jours, j'ai fait quelque chose que je voulais (vraiment) faire", explique-t-il. Pendant sa dernière expédition, il avait écrit dans son journal de bord les choses qu'il souhaitait faire en rentrant. Le confinement lui a donné du temps supplémentaire pour s'y atteler. Couper du bois pour se chauffer l'hiver prochain, faire le vide des vieux skis et équipements accumulés au fil des voyages, écrire sur l'une de ses premières expéditions: la descente de l'Amazone en hydrospeed. Tel a été son programme. S'il comprend la nécessité du confinement dans les grandes villes où le risque de contamination est plus fort, Mike Horn est moins à l'aise avec le fait qu'on l'ait imposé à tous, partout: "Des gens qui sont en pleine santé, qui savent que le risque existe dans la vie mais qui sont respectueux vis-à-vis des autres, gardent les distances, pourquoi les enfermer?". L'explorateur s'inquiète également de voir les craintes liées à cette période s'installer dans la durée.- Gérer la peur -"La peur et les doutes sont plus dangereux que le Covid-19", estime-t-il, ajoutant: "Il ne faut pas que la peur influence tellement la vie (...) que tu en viennes à arrêter de vivre"."La peur, c'est quelque chose que tu dois savoir gérer. Moi, ça fait partie de mon travail", insiste-t-il encore. Pour Mike Horn, ces dernières semaines ont enfin été un moment de réflexion sur l'état du monde: "c'est plutôt motivant d'avoir la preuve aujourd'hui que si l'homme change un peu ses activités ou les diminuent, on peut prendre soin de cette planète qui nous donne à manger". "Ca c'est très positif pour moi: j'étais sur la glace il y a quatre mois, là où en 2006 elle faisait 2,50 m d'épaisseur au Pôle Nord, moi, en décembre, ça faisait 5 cm", dit-il. Et c'est avec ces préoccupations en tête qu'il entend faire évoluer ses activités dans le futur."Ce corona m'a aussi donné l'occasion de réfléchir sur ma trajectoire", confie-t-il."Je me suis dit: écoute Mike, à ton âge maintenant, tu dois aussi commencer à changer ta vie, tu dois faire quelque chose de différent, peut-être tu peux être plus actif dans l'éducation des jeunes concernant l'état de notre planète: comment on peut changer la manière dont on vit, afin que notre planète puisse en profiter et exister beaucoup plus longtemps. Et c'est ça qui me motive aujourd'hui". L'idée serait par exemple d'accueillir sur ses expéditions des personnes motivées, pour des chantiers environnementaux. La réflexion est en cours, dit-il. En attendant de pouvoir reprendre la route.
Après l'Amazone, l'Himalaya ou les deux Pôles, l'explorateur Mike Horn a découvert ces dernières semaines un nouveau territoire, confinement oblige: chez lui.
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La mairie de Bordeaux campe sur ses positions et dénonce des critiques venues de "conservateurs et réactionnaires". Mais face à la bronca provoquée par son annonce de l'abandon du sapin de Noël et le lancement d'une pétition, l'équipe municipale a évoqué dimanche 13 septembre la possibilité d'organiser une consultationMise en ligne vendredi sur le site change.org, la pétition "Bordeaux veut garder son sapin de Noël !" comptabilisait dimanche soir quelque 7.200 signatures. "Nous ne voulons pas que Bordeaux devienne une ville triste, en particulier lors des fêtes de fin d'année", clame notamment son initiateur, Martin Petit. Jeudi, lors d'une conférence de presse de rentrée, consacrée à l'annonce d'une série de mesures, le nouveau maire écologiste Pierre Hurmic a évoqué la suppression de "l'arbre mort de Noël", le grand sapin illuminé, d'environ 15 à 20 mètres de haut, qui chaque décembre éclaire la place face à la mairie. "Nous ne mettrons pas des arbres morts sur les places de la ville, notamment sur la place Pey-Berland, vous gardez le souvenir de cet arbre mort que l'on faisait venir tous les ans. C'est pas du tout notre conception de la végétalisation", avait-il déclaré, en dénonçant le "coût faramineux" de l'opération. Face à l'émoi provoqué notamment dans les rangs de la droite, locale et nationale, et sur les réseaux sociaux, la mairie s'est défendue en promettant d'assurer la "féérie" de cette place du centre-ville avec des animations et des illuminations des "arbres vivants"."C'est du changement à la marge, c'est 'peanuts'", a renchéri samedi au micro d'Europe 1 Pierre Hurmic en réponse aux critiques venues selon lui de "conservateurs et réactionnaires". Didier Jeanjean, adjoint au maire chargé de la nature en ville, a réaffirmé qu'"il n'y aura pas de sapin (mort) à Bordeaux pendant les fêtes", tout en entrouvrant une porte pour le débat. L'équipe municipale va "prendre en compte la dimension de la pétition, elle émet un signal fort, il faut l'entendre, et s'il y a une demande qui paraît importante, on va lancer une consultation plus large de tous les Bordelais et pas uniquement les signataires, avec des propositions alternatives", a-t-il expliqué. "Nous voulons faire vivre la féérie de Noël avec du vivant et du pérenne", a-t-il encore dit.
L'équipe municipale promet d'"entendre" le signal émis par le lancement d'une pétition en ligne pour le maintien du sapin de Noël.
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Finis le calme et les tête-à-tête avec les soigneurs pour les 2.500 pensionnaires du zoo de Vincennes, qui a rouvert ses grilles aux visiteurs, avec parcimonie: protocole sanitaire oblige, le site de 14,5 hectares ne peut accueillir pour l'instant que 2.300 visiteurs au même moment, contre jusqu'à environ 6.000 en temps habituel. Timothée, 5 ans, trépignait dans la file d'attente dès 09H30. "Ça a vraiment manqué aux enfants, d'habitude on vient une fois par semaine !" confie sa mère, Stéphanie, qui habite juste à côté. Elle "ne comprend pas" que le parc n'ait pas ouvert avant, "alors qu'on est à ciel ouvert", et regrette que tous les espaces ne soient pas aujourd'hui accessibles, notamment les lieux clos comme la galerie des girafes. Dûment masquée - à l'instar de tous les autres adultes - elle savoure les retrouvailles avec les animaux, dont elle a pris régulièrement des nouvelles pendant le confinement, via la newsletter et le compte Facebook. "C'est la première fois que je viens depuis 2014 !", s'enthousiasme Alex, un grand-père, en filant avec sa petite fille vers les manchots. Devant le bassin, les enfants sont en ébullition. Mais point d'embouteillage: la distanciation physique semble respectée, sous l'œil vigilant des agents du parc, chargés de réguler les flux. "Ce sont de bonnes conditions", se réjouit Cathy, une habituée venue avec sa fille de quatre ans.- Carnet rose -Toutes les animations étant suspendues, les agents se sont mis à la médiation libre, donnant aux visiteurs des informations au fil de l'eau, notamment sur les naissances. Car cette période printanière a vu le carnet rose s'allonger, avec pas moins d'une soixantaine de naissances, dont des spatules, des flamands roses, des babouins, et, clou de la visite, deux lémurs catta nés début mai, encore accrochés à leur mère. Ce foisonnement de naissances n'a rien a voir avec le confinement. "Les animaux, on les bichonne tout le temps, heureusement !" insiste le chef soigneur, Fabrice Bernard. Mais pendant ces longues semaines sans visiteurs, "on avait nos animaux que +pour nous+, c'était un peu du luxe", explique-t-il. Le personnel a ainsi mis à profit la période pour réaménager de fond en comble les enclos de certaines espèces, comme l'îlot des capucins, dont ils ont changé tous les agrès. "Le temps semblait infini, on n'a pas bâclé les choses", raconte le soigneur. En revanche, "le public nous a manqué; on a vite trouvé le temps long, parce qu'on a besoin de cet échange, de voir les réactions par rapport à notre travail", poursuit Fabrice Bernard. Et aux animaux, le public a-t-il manqué ? Difficile de savoir, mais les soigneurs affirment ne pas avoir remarqué de changement. "On sentait une sérénité générale liée au calme ambiant, mais pas de modification de comportement car les soigneurs ont continué à travailler, il n'y a pas eu d'interruption de contact entre animaux et humains", explique Pierre-Yves Bureau, le directeur."C'est rassurant, ça veut dire que le public n'est pas un stress. Si les animaux avaient changé de comportement, ça aurait voulu dire qu'il y a un problème dans leur environnement captif", analyse Fabrice Bernard, qui a déjà vécu plus d'un mois de fermeture pour l'épidémie de fièvre aphteuse, au début des années 2000. Le site, qui a accueilli 570.000 visiteurs l'an dernier, a accusé une perte estimée à environ 2,2 millions d'euros depuis la mi-mars. Il espère pouvoir augmenter sa jauge de visiteurs, "prudente" pour l'instant, à compter du 22 juin, et ouvrir davantage d'espaces, a dit à l'AFP Bruno David, le président du Muséum d'histoire naturelle, dont dépend le zoo. D'ici là, il faudra patienter pour accéder au belvédère et découvrir les bébés suricates, ainsi qu'au vivarium où le blob, un curieux organisme unicellulaire ressemblant à une masse spongieuse, a été mis en mode sommeil en attendant le retour de ses fans.
Ces cris-là, ils ne les avaient pas entendus de tout le confinement: les rhinocéros Angus et Wami sortent de leur loge pour retrouver leur "public" humain et les bruits d'enfants, qui ont repeuplé gaiement les allées du parc zoologique de Paris lundi, après trois mois de fermeture.
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Ces élèves de CE1 se souviendront certainement longtemps de leur sortie scolaire au parc des Félins de Lumigny-Nesles-Ormeaux (Seine-et-Marne). Alors qu'ils devaient initialement rentrer vers 16h30, les 27 élèves et leur enseignant n'ont finalement pointé le bout de leur nez qu'à 21 heures. La raison ? Le bus qui devait les raccompagner n'est jamais arrivé, rapporte Le Parisien. "Le transporteur nous a informés à 17 heures qu'il ne pourrait pas venir chercher les enfants. Alors qu'il devait les récupérer à 16 heures", raconte au quotidien régional Séverine Levé, 1re adjointe au maire de Dugny. La municipalité a donc dû en urgence trouver un car de remplacement pour aller récupérer la classe. Ce qui ne fut pas une partie de plaisir. "Nous avons appelé une cinquantaine d'entreprises, jusqu'en Seine-Maritime, sans succès", poursuit la 1re adjointe. L'armée a même été contactée, en vain. C'est finalement un agent municipal, titulaire du permis adéquat, qui s'est rendu à Lumigny-Nesles-Ormeaux pour récupérer les enfants, à bord d'un bus déniché à Garges-lès-Gonesse (Val-d'Oise). Éducation nationale : comment organiser les 24 élèves par classe jusqu'en CE1 ? par franceinfoPas assez d'effectifsMais les ennuis s'accumulent pour Dugny. De nombreux cars réservés depuis vendredi pour accompagner les élèves en sorties scolaires étaient aux abonnés absents. Les enfants ont donc dû être accueillis dans les écoles, alors qu'elles doivent normalement être fermées, en raison du salon aéronautique du Bourget, poursuit Le Parisien. Pendant toute la durée de l'évènement, par mesure de sécurité, les écoles de Dugny, située en zone de survol, doivent être fermées. 112 cars ont ainsi été réservés pour accompagner les élèves en sorties scolaires ou classes vertes. Sauf que cette année, des bus manquent à l'appel. La faute au manque de conducteurs, selon la Fédération nationale des transports de voyageurs (FNTV).
Jeudi 13 juin, les élèves d'une classe de CE1 et leur enseignant sont restés coincés plusieurs heures sur le parking du parc des Félins de Lumigny-Nesles-Ormeaux (Seine-et-Marne), faute de bus, rapporte Le Parisien.